Correction des exercices de grammaire 

Les traductions de CUM 


                                                       Grammaire                                              Exercices


                       A. - Traduction proposée

1 - Tout en larmes, il embrassa César et se mit à le conjurer de ne pas prendre une décision trop sévère contre son frère. - 2 - <Dès que l'abondance du fourrage commença à être> = dès que l'on commença à avoir du fourrage en abondance, il rejoignit lui-même son armée. - 3 - Comme ils ne pouvaient soutenir plus longtemps les assauts de nos soldats, les uns se replièrent sur la montagne, les autres se dirigèrent vers leurs bagages et leurs chariots. -
4 - César jugea bon d'envoyer des députés auprès d'Arioviste : il voulait traiter avec lui, (disait-il), de sujets très importants qui les concernaient l'un et l'autre. - 5 - Le roi avait en sa possession non seulement une grande partie de ces régions, mais surtout l'empire de la Bretagne. - 6 - Ils dressèrent leurs chevaux à rester <sur la même trace de patte> = sur place et ils les rejoignent vite, quand c'est nécessaire. - 7 - La sentence du consul ne pouvait être entendue par suite du chahut et des clameurs, et <personne n'obéissait quand il prenait une décision> = personne ne suivait sa décision. - 8 - Les supplices de ceux qui sont pris en flagrant délit de vol sont considérés comme agréables aux dieux immortels; mais après qu'on a manqué de gens de cette sorte, on en vient à infliger des supplices même à des innocents. - 9 - Dès son arrivée, <il commande des soldats aux cités> = il demande aux cités de lever des troupes et ordonne de les rassembler dans un lieu précis. - 10 - Rappelle-toi ce temps où Curion, tout triste, gisait sur son lit.


                    B. - Traduction proposée

1 - Tu as fréquenté, je crois, les écoles des philosophes, alors que tu étais à Athènes. - 2 - Tu me donnes une définition de la douleur, mais tu ne la supportes pas, quand tu dis qu'elle est pénible, contre nature, à peine supportable et tolérable. - 3 - Quel gladiateur, dès lors qu'il s'est laissé tomber à terre, a contracté le cou quand l'ordre lui était donné de s'offrir au coup mortel? - 4 - Lorsqu'il nous est prescrit de commander à nous-mêmes, il nous est prescrit de contenir par notre raison la partie aveugle de l'âme. - 5 - Il s'armera de façon à tenit tête à la douleur comme à un ennemi. Quelles sont ces armes? L'effort, la fermeté et le dialogue intérieur, comme lui-même se dit : "Prends garde à ce qui est honteux, lâche et qui s'oppose à sa qualité d'homme. - 6 - L'âme a quelques points communs avec le corps. De même que les fardeaux sont portés plus facilement quand les muscles du corps sont tendus, de même l'âme, de par sa tension, anéantit totalement la pression des fardeaux. - 7 - Crois-tu qu'Epimondas ait gémi quand il sentait sa vie s'écouler en même temps que son sang? En réalité il quittait sa patrie qui exerçait sa domination sur les Lacédémoniens, alors que ceux-ci l'avaient asservie. Voilà des consolations à de très grandes souffrances. - 8 - Bien que Pompée eût appris que Posidonius était gravement malade, parce que ses articulations le faisaient beaucoup souffrir, il dit qu'il avait voulu rendre visite au philosophe le plus célèbre. - 9 - Si nous faisons tout pour fuir la honte et acquérir l'honneur, il nous sera possible de mépriser non seulement les aiguillons de la douleur, mais aussi les coups foudroyants de la destinée, vu que surtout nous est préparé ce refuge dont nous avons discuté hier.


                             C. - Traduction proposée

Elle toute seule, la population de Caenina envahit le territoire romain. Mais comme ces gens-là sont en train de tout saccager, Romulus se porte au-devant d'eux avec son armée et par un bref combat, il leur apprend qu'il est vain de se mettre en colère quand on ne dispose pas de la force. Il bouscule leur armée, la met en fuite et poursuit les soldats dispersés; lors du combat il tue leur roi et le dépouille de ses armes: après avoir tué le chef des ennemis, dès le premier assaut il s'empare de leur ville. L'armée victorieuse s'en retourna; quant à lui, il était d'une part un héros en raison de ses exploits, mais il était d'autre part surtout un homme qui étalait fort bien ses mérites : transportant sur un chariot fabriqué pour cet usage les dépouilles du chef ennemi qui avait été tué, il monta au Capitole. Et là, comme il les avaient déposées au pied d'un chêne vénéré par les bergers, en même temps qu'il fit ce don, il traça les limites du temple de Jupiter et ajouta à ce dieu un surnom: "Jupiter Férétrien, dit-il, voici les dépouilles que je t'apporte, moi, Romulus, roi victorieux."