===> Dico
- Ēgălĕōs (Aegălĕōs), i, f.
: l'Egalée (petite
montagne
de l'Attique, entre Athènes et Eleusis). --- Stat. Th. 12, 620.
- Gaffiot
P. 576-579 --- Lebaigue
P. 404.
- gr.
Αἰγάλεως.
- Egara, æ,
f. : ville de
la Tarraconnaise. --- CIL 2, 4494.
- Egasmala,
æ,
f. : ville
située
sur le Nil. --- Plin. 6, 179.
- Egassĭus,
ĭi, m. : surnom romain.
--- CIL
8, 1596 C.
- Egathĕus,
i, m.
: nom d'un
affranchi
d'Antonin. --- Front.
- gr. Ἠγάθεος.
- Egĕlesta,
æ, f. : Egéleste (ville de la
Tarraconnaise). --- Plin.
31, 80.
- Egĕlestani,
ōrum, m. : les habitants d'Egéleste. ---
Plin. 3, 25.
- ēgĕlĭdo,
āre : - tr. - dégeler,
faire
dégeler. --- Sid. Ep. 4, 1.
- ēgĕlĭdus,
a, um :
1
- tiède,
dégourdi. --- Cels.
4, 18.
-
egelidi
tepores, Catul. 46, 1 : chaleur
tempérée, douce chaleur.
- egelida
Mosella, Aus. Ep. 2, 4 : la Mosèle aux eaux tièdes.
2
- frais, froid, glacé.
-
egelidum flumen, Virg. En. 8, 610 : eau fraîche du
fleuve. --- cf. Plin. 31, 10; Aus. Cæs. 21, 1.
- ēgĕlo,
āre : - tr. - rendre tiède, dégourdir. --- C.-Aur. Acut. 3,
5, 58.
- ĕgens,
tis, p.-adj. de egeo :
1
- qui manque, dénué, privé de. ---
Cic. Fam. 6, 22, 1.
2
- pauvre, indigent, nécessiteux.
--- Cic. Planc. 86; Læl. 23.
- nihil
illo rege egentius, Cic. Att. 6, 1, 4 : rien de plus
nécessiteux que ce
roi.
- qui
in sua re fuisset egentissimus, Cic. Am. 23 : qui se serait trouvé
très gêné.
- nequius nil est quam egens consili servos, Plaut. Bacch. 651 : rien
n’est pire qu’un esclave sans jugeote.
- sumptus egentissimarum civitatum minuerem sine ulla imminutione
dignitatis tuæ, Cic. Ep. 3, 8, 2 : j'ai diminué les dépenses de cités
très misérables sans rien diminuer des honneurs auxquels tu avais
droit. --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 374; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Asclepiades
fortunā egens, vitā turpis, Cic. Flac. 35 : Asclépiade, accablé de
misère, décrié pour sa vie.
- egens,
entis, m. : un indigent.
- egentissimus
quisque, Sall. J. 86 : tous les indigents.
- in
agris habet dilectum egentium ac perditorum, Cæs. BG. 7, 4 : il
enrôle dans la campagne des miséreux et des gens
sans aveu.
- egens
omnibus rebus, Cic. : qui manque de tout.
- lucis egens aēr, Ov. M. 1, 17 : l'air privé de lumière.
- egens
deliciarum spiritus, Hor. O. 4, 8, 10 : esprit privé de tous les
plaisirs de la vie.
- quamvis
fers te nullius egentem, Hor. 1, 17, 22 : bien que tu prétendes n'avoir
besoin de personne.
- locupletesque ex egentibus fecerat fratres, Raucillus et Egus, Cic.
Cæs. CV. 3, 59, 2 : et de pauvres qu'ils étaient, il avait rendu riches
les frères Raucillus et Egus. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 416; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ĕgentĭa,
æ, f. : pauvreté, indigence. --- Ps.- Aug. Serm.
app. 85, 1.
- ĕgēnŭlus,
a, um : diminutif de egenus.
--- P.-Nol.
Ep. 29, 12.
- ĕgēnus,
a, um : - 1
- privé de, pauvre
en. - 2 - pauvre,
nécessiteux.
- egenus + gén. ou abl.
: privé de, pauvre en,
manquant de.
- egenus
omnium, Liv. : manquant de tout.
- egena aquarum regio est, Tac. An. 15, 3 : le pays est presque sans
eau.
- egenus
omnis spei, Tac. : qui a perdu tout espoir.
- in
rebus egenis, Virg. En. 6, 91 : dans la détresse, dans le
malheur. --- Virg. En. 8, 365; 10, 367;
Vulg. Deut. 15, 11.
- in
egeno : dans un sol pauvre. --- Col. 3, 10,
4; 4, 31, 1.
- ĕgēnus,
i, m. : un pauvre. --- Vulg. Psa.
34, 10; id. Sir. 4, 4.
- ĕgĕo,
ēre, ĕgŭi : - intr. avec abl. ou gén. - 1
- manquer de, être privé de. - 2
- avoir
besoin de. - 3 -
être
pauvre, être dans
le besoin. - 4 -
rechercher, désirer. - 5
- se passer de.
- absol.
egeo
: je suis dans l’indigence, je suis dans le besoin.
- amatur
atque egetur acriter, Plaut. Ps. 273 : on est amoureux et on est dans
le besoin.
- avec
gén. ou abl. - egere
auxilii (egere auxilio) : avoir
besoin d'aide.
- utrumque per se indigens alterum alterius auxilio eget, Sall. Cat. 1
: chacune de ces choses (= le corps et l'âme), insuffisante en soi, a
besoin du secours l'un de l'autre.
- (Crassus) nisi eguisset, numquam Euphraten nullā belli causā
transire voluisset, Cic. Fin. 3, 75 : si Crassus n'avait pas eu besoin
d'argent, il n'aurait pas désiré passer l'Euphrate sans motif de
guerre. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 119, éd. Vuibert.
- egere æris, Hor. Ep. 1, 6, 39 : manquer d'argent.
- ne quis ex plebe contra potentiorem auxilii egeret, Cæs. BG. 4, 11, 4
: pour qu'un homme du peuple ne fût pas privé de secours contre plus
puissant que lui. --- trad.
Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 70; éd. Vuibert.
- mancupiis
locuples eget æris Cappadocum rex, Hor.
Ep. 1, 6, 39 : le roi des
Cappadociens est riche en esclaves et manque d'argent.
- nec
bibliothecis quidem Græcis egebimus, Cic. Tusc. 2, 2, 6 :
même les
bibliothèques
grecques ne nous manqueront pas.
- auctoritate
semper eguit, Cic. Brut. 67, 238 : il n'a jamais joui d'aucune
considération.
- medicinā
egere : avoir besoin de remède.
- pane
egeo, Hor. Ep. 1, 10, 11 : je désire du pain.
- dictitabant
se domo patriaque expulsos omnibus necessariis egere rebus, Cæs. BC.
3, 32, 4 : ils disaient que, chassés de leurs maisons et de
leur
patrie, ils étaient dénués de tout.
- tui
amans abeuntis egeo, Plaut. As. 591 : mon cœur a besoin de toi et tu
me quittes. --- Hor. A. P. 154; id. S. 1,
1, 59.
- si
quid est, quod utar, utor; si non est, egeo, Cato ap. Gell.
13, 23, 1 :
si j'ai de quoi dépenser, je dépense; sinon, je
m'en passe.
- avec
acc. de rel. - egere multa :
manquer de tout.
- egere
nihil : ne manquer de rien.
- locupletesque ex egentibus fecerat fratres, Raucillus et Egus, Cic.
Cæs. CV. 3, 59, 2 : et de pauvres qu'ils étaient, il avait rendu riches
les frères Raucillus et Egus. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 416; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Ēgĕrĭa,
æ, f. : Egérie (une
nymphe, conseillère
de Numa lors d'entrevues secrètes dans une grotte).
--- Liv. 1, 19 ; Virg. En. 7,
763.
- gr. Ἠγερία.
- voir
hors site : Egérie.
- ēgĕrĭēs,
em, e, f. : déjections, excréments. --- Solin. 40,
11; Paul. Nol. Carm. 32, 281.
- Ēgĕrĭus,
ĭi, m. : Egérius (nom d'un
frère
de Tarquin l'Ancien). --- Liv. 1, 34.
- ēgermĭno,
āre : - intr. - germer, pousser. --- Col.
4, 17, 4.
- egero :
1
- ēgĕro : fut. ant. de ago.
2
- ēgĕro, ĕre, gessi,
gestum [ex, gero] : - tr. -
a
- emporter dehors; retirer, enlever.
- prædam
ex hostium tectis egere, Liv. 6, 3 : emporter le butin des maisons des
ennemis. --- cf. id. 9, 31; 25, 25.
- pecuniam
ex ærario clam egerere, Liv. 30, 39, 7 : soustraire
clandestinement de l'argent du trésor.
- cum
jam humanæ opes egestæ a Veiis essent ... Liv. 5, 22, 3 : lorsque
toutes les richesses profanes eurent été enlevées
de Véies...
- lintribusque
adferuntur onera et egeruntur, Plin. 6, 104 : et c'est avec des
chaloupes que l'on fait le chargement et le déchargement.
-
egerere nivem, Liv. 21, 37, 1 : enlever la neige.
- cf. Ov.
M. 11, 488; Col. 2, 14, 1; Col.
2, 2, 19; Ov. M. 7, 243.
b
- emporter (en
quantité), charrier, regorger.
- silices
umeris egerere, Plin. 33, 4, 21, § 71 : emporter des cailloux
sur ses
épaules.
- tantum
nivis egerendum fuit, Liv. 21, 37 : tant il y avait de neige à charrier.
- gravitas
cæli egerit populos, Sen.
Ep. 91, 12 : l'insalubrité du climat force les
peuples
à émigrer.
- mare
non sane pretiosis piscibus abundat, soleas tamen et squillas optimas
egerit, Plin. Ep. 2, 17 : la mer n'abonde pas, il est vrai, en poissons
délicats, cependant elle regorge de soles et de squilles excellentes.
c
- digérer,
rejeter, évacuer.
- egerere
aquam vomitu, Curt. 7, 5 : vomir de l'eau.
- sanguinem
egerere, Plin. 31, 6, 33, § 62 : vomir du sang.
d
- épuiser,
vider; passer (le temps).
- egerere Dorica
castra rogis (dat.),
Prop. 4, 6, 34 : vider le camp des Grecs pour
charger les bûchers.
- egeritur
fletu dies,
Val.-Fl. 8, 455 : le jour se passe dans les larmes.
- expletur
lacrimis egeriturque dolor, Ov. Tr. 4, 3, 38 : la douleur se
rassasie dans les larmes et se dissipe.
- tota
querellis egeritur dies, V.-Flac. 8, 453 : toute la nuit se passe en
larmes.
e
- au fig.
verser,
épancher, répandre, rendre,
exhaler.
- egerere animam,
Sen. Ep. 54, 2 : rendre l'âme.
- egerere iras,
Sil. 4, 280 : exhaler sa colère.
- egerere sermones,
Sen. Ep. 66, 4 : rapporter (rédiger) des entretiens.
- ĕgersimŏn,
i, n. : ce qui a la vertu d'exciter, un
excitant. ---
Capel. 9, 11.
- gr.
ἐγέρσιμον
--- ἐγείρω
: faire lever, éveiller, réveiller.
- Ēgēsīnus
(Hēgēsīnus), i, m. : Egésinus (philosophe
académicien). ---
Cic. Ac. 2,
16.
- Egesta,
æ, f. : Egeste (fille du Troyen Hippotès,
qui donna son nom
à la ville de Ségeste en Sicile). ---
Fest. 340, 5.
- gr.
Ἔγεστα
(Αἴγεστα).
- ĕgestās,
ātis, f. [egeo] :
1
- pauvreté, indigence.
- cf. Cic.
Par. 45 ; Cat. 2, 25; Rosc. Am. 49.; Cat. 2, 11; Inv.
1, 47,
88; * Cæs. BG. 6, 24, 4; Virg. G. 1, 146; 3, 319; id. En. 6, 276.
- egestates tot
egentissimorum hominum, Cic. Att. 9, 7, 5 : les besoins de tant de gens
qui manquent de tout.
2
- disette, privation.
-
egestate cibi
peremptus, Tac. An. 6, 23 : qu'on a fait mourir de faim. --- Sall.
J. 44, 4; Suet. Vit. 7.
-
egestas
ratiōnis, Lucr. 5, 1211
: le manque d'explication rationnelle.
-
egestas animi, Cic. Pis. 24 : manque de caractère.
- ĕgestĭo,
ōnis, f. [egero] :
1
- action d'emporter,
de retirer, enlèvement.
- egestio
ruderum, Suet.
Ner. 38 : l'enlèvement des décombres.
2
- action d'évacuer,
de rendre, de rejeter, déjection.
- egestio
ventris, C.-Aur. Tard. 5, 10
: déjection.
3
- gaspillage,
profusion. --- Plin.
Ep. 8,
6, 7.
- ĕgestīvus,
a, um : qui fait évacuer, laxatif. --- Macer. Aneth.
14.
- ĕgestōsus
(ĕgestŭōsus), a, um : indigent. ---
A.-Vict. Epit. 12, 4.
- egestuosus. --- Salv.
Gub. 5, 8.
- egestus
:
- (Lebaigue
P. 413 et P.
414)
1
- ēgestus, a, um : part. passé de egero.
2
- ēgestŭs, ūs, m. : action d'enlever; action de rejeter. ---
Stat. S. 4, 3,
42.
- egestus
ventris, Sen. : déjection.
- ēgi :
parf. de ago.
- ēgigno,
ĕre : - tr. - produire, engendrer.
- egigni
(passif) : être produit, croître, sortir de.
- videres
altos ramos egigni corpore vivo, Lucr. 2, 703 : on verrait de hautes
branches
croître du corps d'un être vivant.
- Egilĭus, ĭi,
m. : nom
d'homme. --- Liv.
41, 17.
- ēgĭlops
: voir ægilops.
- ĕgĭtūrus,
a, um : voir egeo.
- Egivarri
Namarini, m. : peuple de
la Tarraconnaise. --- Plin. 4, 111.
- eglecopala,
æ, f. [mot gaulois] : sorte
d'oiseau. --- Plin. 17, 46.
- Egnātĭa,
æ, f. : Egnatie. - 1
- ville
d'Apulie. --- Plin. 3, 102.
- 2
- ville
des Sallentins. --- Plin. 2, 240.
- 3
- nom
de femme. --- Tac. An. 15, 71.
- Egnātĭānus,
a, um
: d'Egnatius [Rufus].
--- Vell. 2,
93.
- Egnātĭus,
i, m. : Egnatius. - 1
- Egnatius
Rufus, édile qui conspira contre Auguste. --- Suet.
Aug. 19. - 2
- un
ami de Cicéron.
--- Cic. Att.
7, 18,
4.
- Egnatius
Mætennus. --- Plin. 14, 84.
- Egnātŭlēius,
ĭi, m. : Egnatuléius (nom d'un
questeur). --- Cic. Phil. 3, 7.
- ĕgŏ,
(gén. mĕī;
dat. mĭhĭ (mĭhī) ou
qqf. mī;
abl. et acc. mē), m. et f.
: je, moi, personnellement, pour moi, quant à moi,
c'est moi
qui.
- voir la
déclinaison
- arch. mis = mei Prisc.
13, 4 ; dat. mi Cic. Att. 1, 8, 3, etc.
II arch.
acc. mehe Quint. 1, 5,
21; med Plaut. Amp.
434, etc. ; abl. med
Plaut.
Amp. 663, etc.
- avec suffixe d'insistance met et pte : egomet
memet, mihimet, nosmet, med erga; nosmetipsos,
Cic. Fin. 3, 19; mihipte,
Cato ap. Fest. p. 103; mepte, Plaut.
- eam
navem egomet vidi Veliæ, Cic. Verr. 44 : ce bateau, je l'ai vu
moi-même
à Vélie.
- mihimet
ineunda ratio est, Cic. Verr. 3, 110 : je dois moi-même
prendre des
mesures.
- Amphitruonem
memet esse adsimulabo, Plaut. Amph. 3, 1, 13 : je vais feindre
d'être
moi-même Amphitryon.
- med = me.
- si
recte facias, here, med mittas manu, Plaut. Men. 1023 : si tu voulais
faire une bonne action, maître, ce serait de m'affranchir.
- ego
omnia feci : c'est moi qui ai tout fait.
- ego
censeo ... : pour moi, je suis d'avis (que) ...
- ego,
tu et ille : lui, toi et moi. (ordre
inverse en français).
- ego
et tu præsumus... Cic. de Or, 1, 39 : toi et
moi,
nous présidons...
- ego
et frater meus amamus... Cic. Phil. 13,
18 : mon frère et moi, nous aimons...
- meruimus
et ego et pater de vobis, Plaut. : mon père et moi, nous
vous avons
rendu
service.
- ego
tu sum, tu es ego : uni animi sumus, Plaut. : je suis toi, tu es moi :
nous
ne sommes qu'une âme.
- ego
sum ille consul, Cic. : c'est moi, ce consul.
- egone
(egon') ? qui, moi ?
- egone
hæc patiar ? Plaut. As. 4, 2, 1 : moi! je supporterais cela !
- ego
vero : quant à moi, pour moi.
- o
ego lævus ! maladroit que je suis !
- odio
mei, Cic. : par haine pour moi.
- Curii
villa abest non longe a me, Cic. : Curius habite à la
campagne près de
moi.
- nomen
imperatoris, quo me mei milites appellarunt, mihi maximum est : le nom
d'imperator, par lequel
m'ont appelé mes
soldats, est pour moi le plus grand.
- res
mi in mentem venit, Cic. : une chose me vient à l'esprit.
- quis
igitur nisi vos narravit mi, illi ut fuerit prœlium ? Plaut. Amph.
2, 2, 114 : qui donc, si ce n'est vous, m'a raconté
comment
s'est
passé le
combat là-bas ?
- dic
igitur med aniticulam, Plaut. : alors, dis que je suis ton petit canard.
- consul
ego quæsivi, Cic. Rep. 3, 28 : pendant mon consulat j'ai
fait une enquête.
-
ego legem recitare, Cic. Verr. 4, 49
: moi de
lire la loi.
mihi, apparemment
explétif, est en fait un datif
éthique,
qui exprime un désir ou une opinion personnelle.
- sit mihi orator tinctus
litteris, Cic. de Or. 2, 85 : je
veux que l'orateur soit versé dans les lettres.
- mihi
supera saxa, d'après Virg. : franchis les rochers
(franchis-moi les
rochers)
---> cf. fermez-moi cette porte.
- erit
ille mihi semper deus : à mes yeux, il sera toujours un dieu.
mei est un emprunt au
génitif neutre du possessif meus
: il renvoie
au masculin ou au féminin, selon le contexte, avec le sens
littéral
de «mon
être».
- cupidus videndi mei
: désireux de me voir
(le pronom mei
est
au masculin ou
au féminin, selon le contexte.)
- memento mei : souviens-toi de moi.
- fastidit mei : il me dédaigne.
- ĕgŏmet
: moi-même -- voir
ego.
- ĕgŏn'
: voir ego.
- ēgrāmĭnātus,
a, um : [e,
gramen] : nettoyé de ses mauvaises herbes (fig.). ---
Vict. Vit. Vand. 1, 11.
- ēgrānātus,
a, um [e,
granum] : égrené. --- Plin.-Val. 3, 14.
- ēgrĕdĭor,
ēgrĕdi, ēgressus sum [ex, gradior] : - intr. et tr. -
- inf. egredier, Plaut.
Pœn. 3, 4, 32.
- intr. -
1 - sortir,
sortir de.
- ab
aliquo egredi : sortir de chez qqn. --- Plaut.
Ep.
380; Ter. Phorm. 732.
- egredi
ab urbe, Suet.
Claud. 23 : s'éloigner de la ville.
- domo
foras
egredi, Plaut. Merc. 821 : sortir de la maison.
- finibus
egredi, Liv. 9, 29, 5 : sortir du
territoire. --- cf. Cæs. BG. 1, 44, 6 [mss α]
- egredi
e curia : sortir du sénat.
- quæ cum ita sint,
Catilina, perge quo coepisti,
egredere aliquando ex urbe; patent portæ; proficiscere, Cic. Cat. 1, 40
: puisqu'il en est ainsi, Catilina, poursuis ton entreprise; sors
une
bonne fois de Rome; les portes sont ouvertes; pars. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 105; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ex
navi egredi ou
a mari
egredi ou
navi egredi ou egredi
: débarquer.
- in
terram egredi : descendre à terre, débarquer.
- locus
ad egrediendum idoneus, Cæs. : lieu commode pour débarquer.
2
-
sortir, s'écarter de.
- a
proposito egredi, Cic. Br. 82 : faire une digression,
s'écarter de son
sujet. --- absol.,
Quint. 4, 3, 15.
3
- monter
au-dessus, s'élever.
- scalis
egressi, Sall. J. 60, 6 : arrivés au
sommet par le moyen des échelles.
- egredi
in mœnia, Cæs. : escalader les murailles.
- liquor
in sublime egreditur, Plin. 2, 111 : l'eau jaillit en l'air.
- quantum
in altitudinem egrediebantur, Liv. 40, 22, 2 : à
mesure qu'ils s'élevaient en hauteur.
- egredi ad
summum montis, Sall. J. 93, 2; in tumulum, Liv. 26,
44; in
vallum, Tac. H. 3, 29; in tectum, id. ib. 3, 71; in
mœnia,
id. ib. 4, 29; altius, Ov. M. 2, 136.
4
- milit.
partir (au combat), marcher...
- egredi
ad prœlium, Cæs. BC. 2, 35, 5 : marcher au combat.
- prius
quam ad oppugnandum egrederetur, Sall. J. 59, 1 : avant de
sortir (du camp) pour donner l'assaut.
- ne
quispiam ordine egrederetur, Sall. J. 45, 2 : veillant à ce que nul ne
sortît du rang.
- egredi e castris :
lever le camp. --- Cæs. BG. 7, 36, 7; 7, 58, 2.
- ou
egredi castris. ---
Cæs. BG. 2, 11, 1; Sall. J. 91, 3.
- tr. -
5
- passer, surpasser,
dépasser, excéder, outrepasser.
- munitiones
egredi, Cæs. BC. 3, 52, 2 : franchir les fortifications.
-
tentoria
egredi, Tac. An. 1, 30 : sortir des tentes.
-
relationem egredi, Tac. An. 2, 38 : sortir
du sujet des débats.
-
præturam egredi, Tac. An. 3, 30 : aller
au-delà de la préture.
-
vix septemdecim annos egressus,
Tac. An. 13, 6 : à peine âgé de dix-sept ans
révolus.
- egredi
modum : dépasser la mesure. ---
Quint. 8, 6, 16; 9, 4, 146; Tac. An. 13, 2.
- egredi
fines : franchir la frontière.
- egredi
flumen : passer le fleuve.
- egredi
quintum annum, Quint. 6 proœm. : aller au-delà de la
cinquième année.
- egredi
præturam, Tac. An. 3, 30 : aller plus haut que la préture.
- ēgrĕgĭātŭs,
ūs, m. : égrégiat, le titre
d'Eminence, le titre
de egregius. --- Cod.
Th. 8, 4, 3.
- ēgrĕgĭē,
adv. : - 1
- remarquablement,
supérieurement, excellement. - 2
- particulièrement,
spécialement. --- Ter.
And. 58.
- egregie
vincere, Liv. 21, 40 : remporter une brillante victoire.
- uterque
græce egregie loquitur, Cic. : tous deux parlent parfaitement le grec.
- egregie
subtilis scriptor atque elegans, Cic. Br. 9, 35 : écrivain d'une
finesse et d'une élégance merveilleuses.
- egregie,
Cæsar, quod... Plin.
Pan. 38, 3 : il est glorieux pour toi, César, de...
- egregie atque
magnifice ... nisi... Suet. Vit. 10 : noble et magnifique
action, si...
ne ... pas...
- compar.
egregius. --- Juv. 11, 12.
- ēgrĕgĭētās, ātis,
f. [egregius]
: excellence. --- Gloss.
- egregius
:
1 - ēgrĕgĭus,
a, um [e, grex] : - a
- choisi, de choix,
d'élite. - b
-
distingué, remarquable, éminent,
supérieur, illustre, éminent. - c
- bien choisi, favorable,
propice. - d -
glorieux, honorable.
- voc. egregi
ou egregie, Gell. 14,
5, 1 sq.
- mulier
egregiissimă formă : femme d'une très remarquable
beauté. --- Pac. ap. Prisc. 3, p. 600 fin. P.; Rib.
Fragm.
Trag. p. 105.
- egregiissime
grammatice, Gell. 14, 5, 3 : grammairien
fort distingué.
- egregias
oves mactare, Col. : immoler des brebis de choix.
- egregii
juvenum, Stat. Th. 2, 152 : l'élite de la jeunesse.
- vir
bello egregius, Liv. 5, 47 : homme remarquable à la guerre.
- egregius
in bellica laude,
Cic. Br. 84 : remarquable pour ses talents militaires.
- egregia
indoles ad... Cic. de
Or. 1, 131 : dispositions remarquables pour...
- egregia
voluntas
in
aliquem, Cæs. BG. 5, 4, 3 : dispositions excellentes à
l'égard de qqn.
- loca egregia ad
tenendas ancoras, Cæs. Alex. 9 : endroits favorables pour
jeter l'ancre.
- egregium
tempus, Tac. : moment favorable.
- plur. neutre
egregia tua, Sall. J. 10, 2
: tes
mérites éminents.
-
alicui egregium
est + inf. : c'est un honneur pour qqn de... ---
Tac. H. 1, 15.
- egregium
publicum, Tac. An. 3, 70 : l'honneur de l'État.
2
- Egrĕgĭus,
ĭi, m. : (son) Eminence (titre honorifique sous l'Empire). --- Cod. Th. 6, 22, 1.
3
- ēgrĕgĭus : voir egregie.
- ēgressĭo,
ōnis, f. : - 1
- action de
sortir, sortie. --- Hier. Ep. 78. - 2
-
digression. --- Quint.
4, 3, 12.
- egressus
:
1
- ēgressus, a, um :
part. passé de egredior.
2
- ēgressŭs, ūs, m.
:
a
- action de sortir, sortie.
- plur. egressus,
Tac. An. 3, 33 : sorties en public.
- Cæsar
rarus egressu, Tac. An. 15, 33 : César, qui sortait rarement.
- egressus liber
permittitur
columbis, Col. 8, 8 : on laisse les colombes libres de prendre
leur envol.
b
- départ.
--- Cic. Pis.
31.
c
- débarquement.
- qua
optimum esse egressum superiore æstate cognoverat, Cæs.
BG. 5, 8, 3 : (endroit de l’île) que
l’été précédent
il avait reconnu pour
très favorable à un débarquement.
d
- sortie,
issue.
- tenebrosus
egressus, Petr. 91, 3 : sortie obscure.
- solus
missus ad egressus Istri, Ov. Tr. 2, 189 : envoyé seul aux
bouches de l'Ister.
- obsidere
egressus, Tac. : fermer les issues.
e
- digression. --- Quint.
4, 3, 12.
- plebis
et optimatium certamina libero egressu memorabant, Tac. An. 4, 32 : ils
avaient toute latitude pour raconter les rivalités entre la
plèbe et
le parti du sénat.
- ēgrētus, a, um,
arch. : pour egressus. --- P. Fest. 78, 4.
- ēgrex, ĕgis
: c. egregius. ---
Gloss. Isid.
- ĕgŭi :
parf. de egeo.
- ĕgŭla,
æ, f. : espèce de
soufre pour blanchir les laines.
--- Plin. 35, 175.
- ēgurgĭto
(exgurgĭto), āre [ex, gurges] : - tr. - verser, jeter
dehors.
- argentum
domo egurgitare, Plaut. Ep. 582 : jeter l'argent par les
fenêtres.
- Egus, i,
m. : Égus (nom romain).
- erant apud Cæsarem in equitum numero Allobroges duo fratres,
Raucillus et Egus, Adbucilli filii, Cæs. BC. 3, 59, 1 : il y avait dans
la cavalerie de César deux frères Allobroges, Raucillus et Égus, fils
d'Abducillus.
- locupletesque ex egentibus fecerat fratres, Raucillus et Egus, Cic.
Cæs. BC. 3, 59, 2 : et de pauvres qu'ils étaient, il avait rendu riches
les frères Raucillus et Egus. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 416; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ĕhĕm,
interj. : eh ! ah ! tiens ! (pour marquer la
surprise). --- Plaut. Most. 727,
etc.; Ter. And. 686.
- quis
hic loquitur ? ehem tun hic eras, Plaut. Eun. 86 : qui parle ici ? ha !
ha !
c'était toi !
- Ehetĭum, ĭi,
n. : ville
d'Apulie. --- Peut.
- ēheū
(heū heū, heūheū), interj. (souvent avec quam)
:
ah ! hélas !
- heu,
heu, me miserum ! Sall. : ah ! que je suis malheureux !
- eheu,
quam ego totus displiceo mihi, Ter. : ah ! comme je me
déplais tout
entier.
- ĕhŏ,
interj. : - 1
- hep ! hé ! holà !
(pour appeler, avertir, inviter ou insister). --- Plaut. Merc. 189,
etc.; Ter. - 2
- oh ! ah ! ouais ! (pour marquer l'étonnement). --- Plaut.,
Ter.
- ĕhŏdum,
interj. : c. eho + suffixe dum.
--- Ter.
Eun. 360.
- ei :
1
- ĕī : dat. sing. et nom. plur. de is.
2
- ēī (hei), interj. exprimant la douleur ou la crainte :
hélas ! - ah !
- aïe !
- ei
mihi : hélas pour moi !
- hei,
occidi, Plaut. Aul. : aïe ! je suis mort !
- ei
misero mihi, aurum mi intus harpagatum est ! Plaut. Aul. : ah! pauvre
de
moi! on a volé mon or, chez moi !
- ēiă
(hēiă), interj. : - 1
- ah! - ah!
ha! (pour marquer l'étonnement). - 2
- allons!
courage! (pour encourager).
- gr. εἴα.
- eia,
ut elegans est ! Ter. : ah ! qu'il est bien fait !
- remontrance
- heia, mea Juno, non decet esse te tam tristem, Plaut. Cas. : eh
là!
ma chère Junon, il ne faut pas que tu sois si triste!
- heia,
mastigia, ad me redi! Plaut. Most. : eh là! pendard, reviens
ici!
- eia
vero, Cic. Rep.
3, 8
: eh bien donc! allons donc!
- AMPH.
... sed Plesidippus tuos erus ubi, amabo, est?
TRACH.
Heia vero, quasi non sit intus, Plaut. Rud. : AMPH.
... mais Pleusidippe, ton maître, où est-il, je te
prie? TRACH.
Allons donc! comme s'il n'était pas à
l'intérieur (dans le temple)!
- heia
autem, Ter. Ad. 868 : et allez donc!
- heia
age, rumpe moras! Varium et mutabile semper femina, Virg. En. 4 :
va-t-en
donc! plus de retards! La femme est un être qui toujours
varie et
change!
- Eiazius ou
Eiazzus, i, m. : surnom de Jupiter. --- Inscr. Orell.
1237.
- ēĭcĭo
: c. ejicio.
- eicit
[trochée].
--- Lucr.
3, 877 ; 4,
1272.
- eidus
: c. idus.
- eiei
CIL 1, 198 ; eieis CIL 14, 3584, anc. dat. sing. et plur. de is.
- ējăcŭlo,
āre, āvi, ātum : Gell. c. ejaculor. --- Gell. 16, 19, 21
; Anth. 712, 21.
-
(Lebaigue
P. 414 et P.
415).
- ējăcŭlor,
āri, ātus sum : - tr. - projeter, lancer
avec force.
- longas
ejaculatur aquas, Ov. M. 4 : (le tuyau) lance avec force un long jet
d'eau.
- umbram
in forum ejaculari, Plin. 4 : projeter une ombre sur le forum.
- ējēci
: parf. de ejicio.
- ējectāmentum,
i, n. [ejecto] : ce
qui est
rejeté. --- Tac. G. 45.
- ējectātĭo,
ōnis, f. [ejecto] : luxation.
--- Ps.-Soran.
Med. 39.
- ējectātus,
a, um : part. passé de ejecto.
- ējectĭcĭa,
æ, f. [ejecto] : qui
a mis bas avant terme. ---
Plin. 11, 210.
- ējectĭo,
ōnis, f. : - 1
- action de
rejeter, évacuation. ---
Vitr. 1, 6, 3. - 2
- expulsion, bannissement.
- ejectio
articuli, Cæl. Aur. Tard. 2, 1, 28 : luxation.
- mortem
et ejectionem timemus, Cic. Att. 2, 18, 1 : nous craignons la mort et
l'expulsion.
- ējectĭtĭa,
æ, f. (c. ejecticia) : qui a mis bas
avant terme.
- ējectĭuncŭla,
æ, f. [ejectio] : légère luxation. légère
luxation.
--- M.-Emp.
10.
- ējecto,
āre, āvi, ātum [e + jacto] : - tr. - rejeter hors, lancer au
loin; vomir. --- Sil. 10, 320 ;
Ov. M. 5, 353 ; 14, 211; Luc. 3, 658.
- cruentas
dapes ore ejectare, Ov. M. 14, 211 : cracher les mets
ensanglantés.
- harenas
ejectat flammamque vomit ore, Ov. M. 5 : il rend du sable et vomit des
flammes.
- ējectōrĭus,
a, um [ejicio] : propre
à
rejeter. --- Cass.-Fel. 32.
- ējectūra,
æ, f. [ejicio] : action
de jeter dehors,
avance, saillie. --- Boet. Geom. p. 407, 24.
- ejectus
:
1
- ējectus, a, um : part. passé de ejicio.
- a
- rejeté hors, chassé, rejeté, rendu.
- b
- exilé. - c
-
repoussé de tous côtés.
- ejecta
navis, Ov. : navire naufragé.
- ejecti,
ōrum, m. : les naufragés.
- ejectis
qui... Nep. : lorsqu'on eut exilé ceux qui...
- ejectus
homo, Cic. Quint. 19 : un homme ruiné.
- ejectus
domo, Cæs. : exilé, banni.
- ejectus
die, Stat. Th. 4, 617 : privé de la lumière,
aveugle.
2
- ējectŭs, ūs, m. : action de rejeter, action d'exhaler.
-animai
foras ejectus, Lucr. 4, 961 : expulsion du souffle au dehors
[expiration].
- ējĕrātĭo,
ōnis, f. : c. ejuratio. --- Tert.
Spect. 4.
- ējĕro
: c. ejuro. --- Cic. de Or. 2,
285 ; Verr. 3, 137 ; Phil. 12, 18.
- ējĭcĭo
(ēĭcĭo), ĕre, ējēci (ēiēci), ējectum
(ēiectum) [ex
+ jacio] : - tr. -
- voir ejectus.
1 - jeter hors de,
mettre dehors, faire sortir,
chasser, exclure, bannir, exiler.
- aliquem
e senatu ejicere, Cic. de Sen. 12 : chasser qqn du sénat.
- Cottam
ex oppido eiciunt, Cæs. BC. 1, 30 : ils chassent Cotta de la ville.
- hunc sui cives e civitate ejecerunt, Cic. Sest. 142 : lui, ses
concitoyens l'ont chassé de la cité. --- Touratier, Syntaxe latine,
p. 39; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Caralitani, simul ad se Valerium mitti audierunt, nondum profecto,
Cottam ex oppido ejiciunt, Cæs. BC. 1, 30, 3 : les habitants de
Caralis, dès qu'ils eurent appris que Valérius leur était envoyé, alors
que celui-ci n'était pas encore arrivé, chasse Cotta de la place forte.
--- trad. Marcel Bizos, Syntaxe
latine, p. 62; éd. Vuibert.
- ejicere
linguam, Cic. de Or. 2, 66, 266 : tirer la langue, montrer la langue.
-
nam tum, cum ex urbe Catilinam ejiciebam (non enim jam vereor hujus
verbi invidiam,... sed tum, cum illum exterminari volebam,
aut reliquam coniuratorum manum simul exituram ... putabam, Cic. Cat.
3, 3 : sans doure quand je chassais (= je cherchais à chasser)
Catilina de la ville (car ce mot n'a plus rien qui me fasse peur ...
donc quand je voulais l'expulser de notre sol, j'espérais que toute la
bande des conjurés sortirait avec lui. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 104; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ejicere de
collegio, de civitate Cic. Q. 2, 5, 2 ;
Arch. 22, chasser d'un collège, de la cité.
- a
suis dis
penatibus præceps ejectus, Cic. Quinct. 83
: précipité loin de ses dieux
pénates.
- domo
ejecti,
Cæs. BG. 4, 7, 3 : chassés de leur pays.
- finibus
ejectus, Sall.
J. 14, 8 : chassé du territoire.
- ejicere aliquem
in exsilium, Cic. Cat.
2, 14, ou ejicere seult
Cic. Mil. 105, etc. : jeter en exil, bannir,
exiler qqn.
- naves
in littora nostra ejectæ sunt, Liv. : la flotte fit naufrage sur nos
côtes.
- ad
litora Apolloniatium cursum dirigere atque eo naves eicere, Cæs. BC.
3,
25 : cingler vers la côte d'Apollonie et y faire aborder
leurs navires.
- gubernatorem
in terram navem eicere cogunt, Cæs. BC. 3, 28 : ils obligent le
timonier
à échouer le navire sur la côte.
- ad
Chium naves ejicere, Liv. : aborder à Chios.
- se
ejicere ex aliquo loco in aliquem locum :
s’élancer d’un lieu dans
un (autre) lieu.
2 - démettre,
luxer un
membre.
- Veg.
Mul. 3, 41, 1; Hyg. Fab. 57.
- ejecto
armo, Virg. En. 10 : avec l'épaule luxée.
3 - rejeter, vomir,
rendre; aller à la selle;
avorter.
- sanguinem
ejicere, Plin. 24, 5, 10 : vomir du sang.
- quotidie
ejicere, Cels. : aller tous les jours à la selle.
- si
equa icta ejecerit, Ulp. : si une jument qui aura
été frappée avorte.
4 - rejeter,
repousser, chasser de la scène,
huer.
- Cynicorum
ratio tota est ejicienda, Cic. Off. 1, 41, 148 : toute la doctrine des
cyniques est à rejeter.
- actorem
et carmen ejicere, Sen. : siffler le chant et le chanteur.
- naves
in litore
ejectæ, Cæs. BG. 5, 10, 2
: navires échoués sur le rivage ; in
litora Liv. 29,
18, 5,
jetés sur le rivage.
- d'où
ejecti, Cic. Amer. 72
: des
naufragés.
- ejectum
litore excipere Virg. En. 4,
373 : recueillir un naufragé.
- superstitionis
stirpes, Cic. Div. 2, 149 : extirper la
superstition.
- ejicere
amorem ex animo, Cic. Amer. 53 : arracher un amour du
cœur.
- voluptates
subito se nonnumquam profundunt atque ejiciunt, Cic
Cæl. 75 : les passions soudain parfois débordent
et se
projettent au dehors.
5
- rejeter,
repousser [une
théorie, un
système].
- Cic.
Off. 1, 148 ; de Or, 1, 146 ; etc.
- explosæ
ejectæque sententiæ, Cic. Fin. 5, 23 : opinions
condamnées et rejetées. --- cf.
Cic. de Or. 3, 196.
- ējŭlābĭlis,
e [ejulo] : plaintif.
--- Apul. M. 4, 3.
- ējŭlābundus,
a, um [ejulo] : qui se
plaint hautement. ---
J.-Val. 2, 16.
- ējŭlātĭo,
ōnis, f. [ejulo] : plaintes,
lamentations, doléances. --- Cic.
Leg. 2, 59; Plaut. Capt. 201.
- ējŭlātŭs,
ūs, m. [ejulo] : plaintes, lamentations,
doléances. --- Cic.
Tusc, 2, 55; 4, 18; Har. 39.
- ējŭlĭto,
āre [ejulo] : - intr. - se lamenter
souvent. --- Lucil.
d. Varr. L. 7, 103 et Non. 21, 20.
- ējŭlo,
āre, āvi, ātum : - 1
- intr.
- se lamenter, pousser des cris de douleur. --- Cic. Tusc. 2,
19. - 2
- tr. - se lamenter sur, déplorer. --- Apul. M. 3, p. 129.
- quid
ejulas ? Plaut. : pourquoi ces plaintes ?
- fortunas
suas ejulare, Apul. : déplorer ses malheurs.
- altius
eiulans sese, Apul. : gémissant profondément.
- ējŭlor,
āri : c. ejulo. ---
Prisc. 8, 25.
- ējuncesco,
ĕre [e + juncus] : - intr. - devenir
mince comme un jonc,
s'épuiser, maigrir. ---
Plin. 17, 182.
- ējuncĭdus,
a, um [e + juncus] : mince
comme un jonc. --- Plin. 17, 173:
Varr. R. 1, 31, 3.
- Ējūno
: par Junon (formule de
serment). --- Char.
198, 18.
- ējūrātĭo,
ōnis, f. (ējĕrātio, Tert.) : - 1
- renonciation. - 2
- abdication, démission,
retraite.
- ejuratio
bonæ spei, Sen. Vit. 26, 5 : renonciation à
l'espérance du bien.
- ējūrātus,
a, um : part. passé de ejuro.
- ējūro
(ējĕro), āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- protester par serment contre, protester qu'on n'a pas, qu'on ne veut
pas, refuser en jurant, renier. - 2
-
résigner (une charge), renoncer à, abdiquer,
abandonner, désavouer.
- bonam
copiam ejurare alicui : jurer à qqn qu’on
n’est pas solvable, déclarer
à qqn sa faillite.
- judicem
ejurare : récuser un juge.
- me
iniquum ejerabant, Cic. Phil. 12, 18 : ils me récusaient
comme un
ennemi. --- cf. Verr.
3, 137.
- ejurare
liberos, Sen. : renier ses enfants.
- patriam
ejurare, Tac. H. 4, 28 : renier la patrie.
- abs.
ejurare, Tac. A. 13, 14 : abdiquer, donner sa démission.
- ējus :
gén. sing. de is.
- ējuscemŏdi,
gén. adv. :
c. ejusmodi. ---
Gell. 16, 8.
- remplace talis
à tous les cas.
- ējusdemmŏdi,
gén. adv. [idem + modus] : de la même
façon, de la
même sorte. --- Cic. Q. 1, 1, 14.
- ējusmŏdi
(ējus mŏdi), gén. adv. [is + modus] : de
cette façon,
de ce genre, de cette nature.
- ejusmodi
... ut : de telle sorte que.
- nec
hæc oratio mea est ejusmodi ut te in tuos durum esse velim, Cic. Q.
Fr.
1, 1, 14 : **et ma lettre que voici n'est pas de telle sorte que je
veuille
que tu sois dur à l'égard de ton entourage** = et
ma lettre que voici
n'est pas rédigée de façon que je
veuille que tu sois dur envers ton
entourage.
- genus
belli est ejus modi quod... Cic. de Imp. 2, 6 : c'est une sorte de
guerre
qui...
- ēlābor,
ēlābi, ēlapsus sum :
- intr.
-
1 - glisser hors,
s'échapper.
- sol
elabitur, Cic. Div. 1, 46 : le soleil disparaît.
- e
prœlio elabi : s'échapper du champ de bataille.
- anguis
ex columna lignea elapsus, Liv. 1, 56 : un serpent sorti d'une colonne
de bois.
- elabi
ex urbe : s'enfuir de la ville.
- avec
abl. - animi corporibus elapsi, Cic. Rep. 6, 26
: âmes échappées
du corps.
- elapsæ
manibus cecidere tabellæ, Ov. M. 9, 571 : les tablettes qui avaient
glissé
entre ses mains tombèrent.
- avec
dat. - custodiæ elabi, Tac. A. 5,
10 :
s'échapper de prison.
- ignis...
frondes elapsus in altas ingentem cælo sonitum dedit, Virg. G. 2 : le
feu, glissant jusqu'aux hautes frondaisons, fait un énorme
fracas dans
le ciel.
- articuli
elabuntur, Cels. 8, 11 : les articulations se déboitent.
2 - échapper
à,
éviter, se soustraire à.
- [avec
ex] Cic. Att. 10, 4, 3 ; Cæs. BG.
5, 37. 7; [avec de]
Virg. En. 2,
526;
[avec abl.]
En. 1, 242.
- avec
dat. - elapsus custodiæ, Tac. An. 5, 10
: échappé de
sa prison.
3 - au fig. s'échapper,
échapper,
se dégager; se perdre, s'évanouir,
disparaître.
- e
manibus elabi, Cic. de Or. 2, 292 : glisser entre les mains.
- de
manibus elabi, Cic. Att. 1, 16, 6 : glisser entre les mains.
- ex
tot criminibus elabi, Cic. Verr. 2, 142 : se tirer de tant
d'accusations.
- adsensio
elabitur, Cic. Tusc. 1, 24 : adieu mon assentiment !
- elapsi
in servitutem, Liv. 3, 37, 2 : tombés dans la servitude.
- ex
tot criminibus elapsus, Cic. Verr. 2 : absous de tant de crimes.
- magna
pars vitæ elabitur male agentibus, maxima nihil agentibus, Sen. Ep. 1
: pour ceux qui agissent mal, une grande partie de la vie
s’écoule en
vain; à ceux qui n’agissent pas du tout,
c’est la plus grande partie
de leur vie qui leur échappe.
- in
spem viventibus proximum quodque tempus elabitur, Sen. Ep. 101 : pour
ceux
qui vivent tournés vers l'espoir, ils voient chaque moment
qui se
présente
leur échapper.
- tr.
-
4 - c.
effugere
: fuir, échapper à, s'échapper de.
- pugnam aut vincula elapsi, Tac. An. 1, 61 : ceux qui avaient fui le
combat
ou la prison.
- custodias elabi, Tac. H. 3 : échapper aux postes de garde
(tromper
les
gardiens).
- statua vim ignium bis elapsa, Tac. An. 4 : statue
échappée deux fois
à la fureur des flammes.
- ēlăbōrātĭo,
ōnis, f. [elaboro] : travail, application, soin. --- Her. 4,
32.
- elaboratus
:
1 - ēlăbōrātus, a, um : part. passé de elaboro.
- a
- élaboré, travaillé,
soigné, trop poli. - b
- acquis par le travail.
- destrictus ensis cui super impiā cervice pendet, non Siculæ dapes
dulcem elaboratum saporem, Hor. Od. 3, 1, 15 : les mets Siculiens
apprêtent vainement leur douce saveur pour celui dont une épée dégainée
menace la tête impie.
2
- ēlăbōrātus, ūs (seul. à l'abl. sing.; c. elaboratio)
: travail,
application,
soin. --- Apul. Flor. 9.
- ēlăbōro,
āre, āvi, ātum :
1
- intr. -
travailler avec soin, s’appliquer fortement, s'efforcer.
- in
aliqua re elaborare : s’appliquer à qqch, porter
ses efforts sur qqch.
- in
rem elaborare : s’appliquer à qqch, porter ses
efforts sur qqch.
- ei
in omnia elaborandum est, Quint. 2, 8, 8 : il faut qu'il s'occupe
sérieusement
de tout.
- elaborare
ut : s’efforcer de.
- adulescentis
nobilis elabora ut habeas, Cic. : efforce-toi d'avoir de ton
côté les
jeunes nobles.
- facere
elaborarunt, Quint. 3, 8, 58 : ils s'efforcèrent de faire.
- nostra
(ætas), cui docendæ priores elaborarunt, Quint. 12, 11, 22 : notre
époque,
que tous les âges précédents ont
concouru à instruire.
2 - tr. -
faire avec application, élaborer, perfectionner;
produire par le
travail.
- non
Siculæ dapes dulcem elaborabunt saporem, Hor. O. 3, 1, 18 : même
les mets de
Sicile ne parviendront pas à avoir une douce saveur.
- quicquid
elaborari potuerit, Cic. Fam. 9, 16 : tout ce qu'il aura
été possible
de faire.
- nos
modo dignum aliquid auribus elaboremus, Plin. Ep. 4, 16 : il ne revient
quà nous de produire des ouvrages dignes de leurs oreilles.
- opus
tam elaboratum, Cic. : œuvre d'art d'un travail si parfait.
- ēlăcăta,
æ, f. : poisson de la famille du thon. --- Col. 8, 17, 12.
- gr. ἠλακάτη.
- ēlăcătēna genus
salsamenti, quod appellatur vulgo melandrea, Paul. ex Fest. p. 76, 15.
- ēlactesco,
ĕre : - intr. - se tourner en lait. --- Plin. 16, 98.
- Elæa,
æ, f. : Elée (ville d'Eolie). ---
Mel. 1, 8, 1; Plin. 5, 121; Liv. 36, 43.
- (Lebaigue
P. 416)
- gr. Ἐλαία.
- ĕlæempŏrĭa,
æ, f. : commerce d'huile. --- Dig. 50, 4,
18.
- gr.
ἐλαιεμπορία
---
ἔλαιον : huile.
- Elæia,
æ, f. : surnom de Diane. ---
Inscr.
- ĕlæŏgărum,
i, n. : garum à l'huile, sauce
de poisson à l'huile. --- Apic. 7, 3.
- le
garum, très
apprécié des
Romains, était une
saumure de poisson pourri qui évoque le nuoc-nam des
Vietnamiens.
- voir garum.
- ĕlæŏmĕli,
indécl. n. : éléomel, gomme de
l'olivier. --- Plin. 15, 7, 7, §
32; 23, 4, 50, § 96.
- gr.
ἐλαιόμελι
---
ἔλαιον : huile.
- ĕlæŏmŏlŏchē,
ēs, f.
: guimauve. --- Apul. Herb. 40.
- gr. ἔλαιον
et μαλάχη
(μολόχη) : mauve (plante).
- elæon
:
1 - elæōn, ōnis, m. : lieu planté
d'oliviers, le
Jardin
des oliviers. --- Tert. adv. Marc. 4, 39.
- gr. ἐλαιών,
ῶνος.
2
- Elæon, ōnis, f. : - a
- Eléon (ville
de Béotie). - b
-
Eléon (plaine de l'Epire).
- ĕlæŏthĕsĭum,
ĭi, n. : une chambre où l’on
versait l’huile
pour les frictions après le bain. --- Vitr. 5, 11,
2.
- gr.
ἐλαιοθέσιον.
- voir hors site elæothesium
- Elæus
:
1
- Elæus = Eleus.
2
- Elæūs, untis, f. : Eléonte (ville de Thrace. ---
Liv. 36, 16, 5 et ville de la Doride. --- Plin. 4,
49).
- gr. Ἐλαιοῦς,
οῦντος.
- Elăgăbălus (Heliogabalus),
i, m. : Héliogabale. --- Aur.
Vict. Cæs. 23; Spart. Car. 11.
- gr. Ἐλαγάβαλος.
- empereur
romain, syrien et neveu de Caracalla par sa mère, grand
prêtre du Baal
solaire adoré à Emèse. C’est
à cause de ce culte monothéiste du
Soleil que le mot d’Hélios figure dans son nom. Ce
très jeune Empereur,
"sémite à peine romanisé", a surtout
imposé à Rome un despotisme
oriental
délirant, et converti le palais des Césars en
théâtre d’orgies
perpétuelles.
En sa qualité de grand prêtre, il se plaisait
à pratiquer des
sacrifices
humains, et à ouvrir les intestins de jeunes
garçons et de jeunes
filles,
de préférence devant leurs parents, pour mieux
voir couler leurs larmes.
- Elāis,
ĭdis, f. : ville de Phénicie. --- Avien. , Prisc.
- Elāītēs,
æ, m. : habitant d'Elée. --- Quint. 3, 1, 10.
- Elam,
m. indécl. : fils de Sem. --- Bibl.
- Elamitæ,
ārum, m. : Elamites [peuple de l'Asie au S. -E. de l'Assyrie]. ---
Bibl.
- ēlambo,
ĕre : - tr. - enlever avec la langue, lécher entièrement. ---
Mar.-Vict. 158, 28.
- ēlāmentābĭlis,
e : lamentable, plein de lamentations. --- Cic. Tusc. 2, 57.
- ēlanguĕo,
ēre, langŭi : c. elanguesco.
- ēlanguesco,
ĕre, langŭi : - intr. - languir,
s'alanguir, se ralentir,
s'affaiblir, s'étioler.
- quam cum impari jungi, ut elanguescendum aliena ignavia esset, Liv.
1, 46, 7 : (il vaudrait mieux pour lui, de vivre dans le célibat) que
d'être unis l'un et l'autre à des êtres si indignes d'eux, et de
languir honteusement sous l'influence de la lâcheté d'autrui.
- differendo
elanguit res, Liv. 5, 26, 3 : les délais firent languir l'affaire
(les délais
refroidirent l'animosité).
- elanguimus,
patres conscripti, Tac. H. 4, 42 : la langueur nous a gagnés, pères
conscrits.
- ēlanguĭdus,
a, um : languissant. --- Fort.
Mart. 1, 296.
- Elāni,
ōrum, m. : peuple d'Arabie. --- Prisc.
- Elānĭticus
sĭnus, Plin. 6, 159 : golfe élanitique.
- Elaphites
insulæ, f. : nom de trois îles de la mer Adriatique, près de la côte
d'Illyrie. --- Plin. 3, 152.
- Elaphitis,
ĭdis, f. : île voisine de Chio. --- Plin. 5, 137.
- ĕlăphŏboscŏn,
i, n. : panais. --- Plin. 22,
79.
- ἐλαφοϐόσκον
= nourriture pour cerfs.
- Elăphonnēsus,
i, f. : île de la Propontide vis-à-vis de Cyzique. --- Plin.
5, 151.
- gr.
Ἐλαφόννησος.
- Elăphus,
i, m. : montagne près d'Arginuse. --- Plin. 8, 225.
- Elaphūsa,
æ, f. : île vis-à-vis de Corcyre. --- Plin. 4, 53.
- ēlăpĭdātus,
a, um [ex, lapis] : (champ) épierré. --- Plin. 17, 30.
- ēlapsĭo,
ōnis, f. [elabor] : fuite, évasion. --- Aug. Quant. an. 32.
- ēlapsus,
a, um : part. passé de elabor. - 1
- tombé, sorti. - 2
-
échappé, qui s'est
enfui, qui a évité. - 3
- absous, acquitté.
- 4 - qui monte.
- ēlăquĕo,
āre, āvi, ātum [ex, laqueus] : - tr. -
délivrer de liens, mettre en liberté, élargir. --- Amm. 30,
1, 11; fig.
Sid. Ep. 8, 9.
- ēlargĭor,
īri : - tr. - faire des largesses,
donner largement. --- Pers. 3, 71.
- ēlargitĭo,
ōnis, f. [elargior] : largesses.
- ēlargitŏr,
ōris, m. : qui fait des largesses. ---
Dig.
- Elāris,
is, m. : c. Elaver. --- Sid. Carm. 5, 209.
- Elăsa,
m. indécl. : nom d'homme hébreu. --- Bibl.
- Elasippus,
i, m. : peintre d'Egine qui se servit de l'encaustique. ---
Plin. 35, 122.
- ēlassesco,
ĕre : - intr. - se fatiguer, se lasser de produire. --- Plin.
16, 98 (al. elactesco).
- elate :
1
- ēlātē, adv. [elatus]
:
a
- avec
élévation, noblesse ; sur un ton élevé, d'un style noble.
-
elate dicere, Cic. Opt. 10 : avoir de l'élévation dans le style.
b
- avec
hauteur, orgueil.
- pari
felicitate in ea re usus elatius se gerere coepit majoresque appetere
res, Nep. Paus. 2 : également heureux dans cette expédition, il en
devint plus fier et plus ambitieux encore. --- Gell. 9, 15, 4.
2
- ĕlătē, ēs, f. (=
abies) : sapin. --- Plin. 12,
134.
- gr. ἐλάτη, ης.
- Elătēa
(Elătīa), æ, f. : Elatée. - 1
- ville de Phocide. --- Liv. 28, 7, 3. - 2
- ville de Thessalie. --- Liv. 42, 54.
- gr. Ἐλάτεια.
- Elătēĭus,
a, um : d'Elatus.
- clara
decore fuit proles Elateia Cænis, Ov. M. 12, 189 : la fille d'Elatus,
Cénis, était célèbre pour
sa beauté.
- Elătēĭus,
ii, m. : le fils d'Elatus, Cénée ou
Cénis.
- ĕlătērĭum,
ĭi, n. : élatérium, purgatif fait avec
le suc des
concombres sauvages. --- Plin. 20, 3.
- gr.
ἐλατήριον
: purgatif;
concombre.
- ĕlătinē,
ēs, f. : linaire [plante]. --- Plin. 27, 74.
- gr. ἐλατίνη,
ης.
- ēlātĭo,
ōnis, f. [effero] :
1
- action
d'élever. ---
Vitr. 8, 10.
2
- transport
de l'âme. ---
Cic. Fin. 3, 35; Tusc. 4, 67.
3
- orgueil,
arrogance.
--- Arn. 2, 63.
4
- élévation,
hauteur, grandeur, noblesse. --- Cic. Br. 66.
- elatio
animi, Cic. Off. 1, 64 : grandeur d'âme.
5
- exagération,
amplification, hyperbole. ---
Cic. Top. 71.
6
- enterrement.
--- Ulp.
Dig. 11, 7, 3.
- ĕlătitēs,
æ, m. : élatite [pierre précieuse]. --- Plin. 36, 147.
- gr.
ἐλατίτης.
- Elatĭum,
ĭi, n. : ville de Syrie. --- Plin. 5, 89.
- ēlātīvus,
a, um : qu'on peut emporter. --- Gloss.
- ēlāto,
āre [cf. elatus] : - tr. - propager, divulguer. --- Cassiod.
Compl. act. 13.
- ēlātōrĭē,
adv. : en exagérant, avec hyperbole. --- Ascon.
- Elătŏs,
i, f. : ville de Crète. --- Plin. 4, 59.
- ēlātro,
āre : - tr. - dire comme en aboyant., hurler. ---
Hor. Ep. 1, 18, 18.
- elatrare
causas, Tert. : plaider d'une voix de tonnerre.
- elatus
:
1
- ēlātus, a, um :
part. - adj. de effero
(ecfero). - a -
enlevé, emporté. - b
- porté au bûcher, porté en terre,
enterré, mort. - c
- élevé, haut; élevé,
noble, grand, sublime. - d
- transporté (d'une passion). - e
- fier,
enorgueilli. - f -
découvert, divulgué.
- g -
exprimé, dit.
- adjt.
- haut,
élevé. --- Col. 2, 4, 10.
- [ton]
élevé, [style] élevé,
relevé. --- Quint. 22, 3, 43; Cic. Or.
124.
- [âme] élevée.
--- Cic. Off. 1, 61.
- ēlātior Quint. 10,
1. 44; Amm. 21, 4, 7; ēlātissīmus Tert.
Apol. 35.
2
- Elătus, i, m. : - a
- l'Elatus (montagne de l'île de Zacynthe). --- Plin. 4, 54.
- b - Elatus
(père de
Cénée ou Cénis). --- Hyg.
- ēlaudo,
āre : - tr. - citer avec éloge. --- P. Fest. 74, 4.
- ēlautus,
a, um : part. passé de elavo.
- Elăver,
ĕris, n. : l'Elaver (rivière de la Gaule centrale, auj. Allier).
--- Cæs. BG. 7, 34, 2.
- ēlăvo,
āre, ēlāvi, ēlautum (ēlōtum) : - 1
- tr. - laver, baigner. - 2
- intr. - prendre
un bain, se baigner.
- elavi
bōnis, Plaut. As. 1, 2, 9 : je suis lavé de mes biens (dans
un
naufrage),
je suis ruiné.
- in
mari elavare, Plaut. Rud. 2, 7, 21 : prendre un bain dans la mer,
perdre
ses biens dans la mer, être ruiné (boire le
bouillon).
- Elbocori,
ōrum, m. : peuple de Lusitanie. --- Plin. 4, 118.
- elbŏlus,
elbus : voir helvolus, helvus.
- Elcōbus
(Helcebus), i, f. : ville de Belgique. --- Anton.
- Eldamari,
ōrum, m. : Arabes établis en Mésopotamie. --- Plin. 6, 18.
- Elĕa,
æ, f. : Elée ou Vélie (ville de Lucanie,
patrie de Parménide
et de Zénon). --- Cic. Nat. 3, 82.
- gr. Ἐλέα.
- Elĕātes, æ, m. : habitant d'Elée. ---
Cic. Tusc. 2, 52.
- Elĕātĭcus,
a, um : éléate, éléatique. --- Cic. Ac. 2, 129.
- voir
hors site
Ecole
Eléatique.
- Elĕāzăr,
ăris (Elĕāzărus, i), m. :
- 1
- Eléazar
[fils d'Aaron]. --- Bibl. - 2
- autres
du même nom. --- Bibl.
- ēlĕcĕbra
: voir exlecebra. --- Plaut. Men. 377 ;
P.Fest. 76, 5.
- ēlecta,
ōrum, n. : voir electus.
- ēlectārium,
ĭi, n. : voir electuarium. --- C.-Aur. Ac. 3, 4, 43.
- ēlectē
[electus] : avec choix. --- Cic. Inv. 1, 49.
.
- electius
loqui, Gell. 18, 7, 2 : parler en termes bien choisis.
- ēlectĭlis,
e [eligo] : choisi, de choix. --- Plaut. Most. 730.
- ēlectĭo,
ōnis, f. [eligo] : choix. --- Cic. Or. 68; Tac. An. 6, 22.
- electionem
dare (offere, concedere, deferre, relinquere, committere) : laisser le
choix.
- ēlectīvē
: pour exprimer l'açtion de choisir. --- Prisc. 18, 101.
- ēlectīvus,
a, um [eligo] : qui marque le choix. --- Prisc. 16, 9.
- ēlecto,
āre : - tr. -
1
- fréq.
de elicio : séduire, tromper. --- Plaut. Asin. 295.
2
- fréq.
de eligo : choisir. --- Plaut. Truc. 496.
- elector
:
1
- ēlectŏr,
ōris, m. [eligo] : celui qui choisit. --- Aug. Faust. 3, 5.
2
- Electōr,
ŏris m. : nom du soleil. --- Plin. 37, 31.
- gr.
Ἠλέκτωρ.
- Electra,
æ, f. : Electre.
- gr.
Ἤλεκτρα.
- fille
d'Atlas, mère de Dardanus. --- Virg. En. 8, 135.
- la
même, changée, après sa mort, en une pléiade. --- Cic. Arat.
36.
- fille
de Clytemnestre et d'Agamemnon. --- Prop. 2, 14, 15; Hor. S.
2, 3, 140;
Electrān
(acc. grec), Ov. Tr. 2, 395; id. F. 4, 32; 174.
- une
des Danaïdes. --- Hyg. Fab. 170
- une
Océanide, mère des Harpies. --- Serv. En. 3, 212
- Electrius,
a, um : d'Electre [fille d'Atias]. --- V.-Fl. 2, 431.
- voir
hors site : Electre.
- Electrĭdes
(insulæ), um, f. : les Electrides (îles du golfe Adriatique).
--- Plin. 3, 152.
- ēlectrĭfĕr,
ĕra, ĕrum : qui
produit de l'ambre. --- Claud. Fescen. 12, 14.
-
(Lebaigue
P. 417)
- ēlectrĭnus,
a, um : d'ambre ou
d'électrum. --- Ulp. Dig. 34, 2, 5.
- Electrĭus,
a, um : voir Electra.
- ēlectrix,
īcis, f. [elector] : celle qui choisit. --- Vulg.
Sap. 8, 4.
- ēlectrum,
i, n.
- gr.
ἤλεκτρον.
1
- ambre
jaune, succin. --- Virg. B. 8, 54
2
- électrum
[alliage, composition de quatre parties d'or pour une partie
d'argent]. --- Plin. 33, 80; Virg. En. 8, 402.
3
- boule
d'ambre [que les matrones romaines portaient dans la main l'été].
--- Ov. M. 2, 365.
- electrus
:
1
- ēlectrus,
a, um : en électrum, d'électrum. --- Lampr. Al. Sev. 25, 9.
2
- Electrus,
i, m. : Electryon [fils de Persée et père d'Alcmène]. --- Pl.
Amp. 99.
- ou
Electryōn, ōnis, Hyg. 244.
- gr.
Ἠλεκτρύων,
ωνος.
- ēlectŭārĭum,
ĭi, n. : électuaire [préparation pharmaceutique]. --- Plin.
Val. 2, 2.
- electus
:
1
- ēlectus, a, um : part. - adj. de eligo; choisi, exquis,
élégant,
excellent,
supérieur.
- ēlecti,
ōrum, m. : les élus (de Dieu). --- Vulg.
Col. 3, 12 et souvent.
- electissimi
viri civitatis, Cic. Quinct. 5 : l'élite de l'État.
- ēlecta,
ōrum, n. : morceaux choisis, choix de morceaux.
--- Plin. Ep. 3, 5, 17.
- ēlectior *Her.
4, 36; ēlectissimus Cic. Fin. 3,
26.
2
- ēlectŭs, ūs, m. : choix.
--- Ov. H. 2, 144.
- ĕlĕēmŏsўna,
æ (souvent
ĕlĕēmŏsўnæ, ārum), f. : aumône, aumônes. --- Tert. Virg. vel.
13; Patient. 7; Aug. Civ. 21, 27.
- gr.
ἐλεημοσύνη, ης (ἡ) --- voir hors site
Bailly.
- Christiani interior
pœnitentia expressiones valde diversas potest habere; scriptura et
Patres tribus præcipue insistunt formis : jejunio,
orationi, eleemosynæ, quæ
conversionem exprimunt relate ad se ipsum, relate ad Deum et relate ad
alios : la pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions
très variées; l’Écriture et les Pères insistent surtout sur trois
formes : le jeûne, la prière, l’aumône, qui expriment la
conversion par rapport à soi-même, par rapport à Dieu et par rapport
aux autres. --- Vat. Catéch. 1434.
- cum ergo facis
eleemosynam, noli tubā canere ante te, sicut hypocritæ faciunt in
synagogis, et in vicis, ut honorificentur ab hominibus, Vulg. Matth. 6,
3 : ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner de la trompette
devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues
et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes.
- te autem faciente eleemosynam, nesciat (manus)
sinistra tua quid faciat (manus) dextera tua, Vulg. Matth. 6, 3 : mais
quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta
droite
- ĕlĕēmosўnārius,
a, um : donné à titre d'aumône. --- Alcim. Ep. 6.
- ĕlĕfăs
: voir elephas. --- Prob.
- ēlĕgans,
antis, adj. [eligo] . --- cf. Cic. Nat. 3, 72.
- [primitt sens
péjor.] homme
raffiné dans son genre de vie et sa toilette, petit-maître. ---
Catul. d. Gell. 11, 2, 1; cf. Non. 465, 11.
- elegans
homo non dicebatur cum laude, Gell. 11, 2, 1 : appeler un homme
élégant, ce n'est pas faire son éloge.
- [sens classique]
:
1
- [personnes]
distingué, de bon goût.
- qui
se elegantes dici volunt, Cic. Verr. 4, 98 : qui aspirent au titre de
gens distingués, gens de goût.
- homo
elegantissimus, Cic. Verr. 4, 126 : homme aux goûts délicats.
- quis
verbis aut ornatior aut elegantior ? Suet. Cæs. 55 : qui
(pourrait l'emporter sur lui), pour l'élégance ou la beauté des
expressions ?
--- cf. Fam. 7, 23, 1; Fin. 2, 23; Nep. Att. 13, 5.
2
- [choses]
délicat, exquis.
- opus
tam elegans, Cic. Verr. 4, 126 : œuvre d'art si délicate, si exquise.
- elegantiora
desidero, Cic. Fin. 4, 24 : je demande des choses qui sortent davantage
du commun.
- genus
hoc scribendi etsi sit elegans, personæ tamen et dignitatis esse
negant, Cic. Fin. 1, 1 : ils déclarent que, pour distinguée qu'elle
soit, cette occupation littéraire n'est pas digne de mon rôle et de mon
rang.
- verborum
delectus elegans, Cic. Br. 272 : choix de mots exquis.
- jejunitas,..
dummodo sit urbana, elegans, Cic. Br. 285 : la sécheresse du style,
pourvu qu'elle soit de bon ton et de bon goût. --- cf. de Or.
2, 241;
Off. 1, 104.
3
- [en
part., rhét.] [écrivain ou style] châtié,
correct, pur.
--- Cic. Br. 148; Or. 30, etc. (v. elegantia)
- ēlĕgantĕr
[elegans] :
1
- avec
choix, avec goût, avec distinction.
- lautiores
eleganter accepti, Cic. Att. 13, 52, 2 : les plus distingués de ses
affranchis eurent un traitement de choix.
- eleganter
acta ætas, Cic. CM 13 : vie honorable.
- quid
a me fieri potuit aut elegantius aut justius quam ut... minuerem, Cic.
Fam. 3, 8, 2 : que pouvais-je faire de plus convenable ou de plus juste
que de diminuer... cf. Cic. Cæcil. 57; Liv. 35, 14, 9; 37, 1,
7.
2
- [rhét.]
avec finesse, avec distinction. --- Cic. Br. 283.
- elegantissime Cic.
de Or. 5, 171
3
- dans
un style châtié. --- Cic. Br. 86, 252.
- ēlĕgantĭa,
æ, f. [ elegans] :
1
- goût,
délicatesse, distinction, correction.
- qua
munditia, qua elegantia ! Cic. Fam. 9, 20, 2 : quelle n'est pas leur
délicatesse, leur finesse de goût !
- curā
summā elegantiā atque integritate vivere, Cic. Sull. 79 : avoir une vie
pleine de correction et d'intégrité [d'une haute tenue morale].
- regnum
accepit ob elegantiam, Flor. 1, 5 : il obtint le pouvoir
suprême grâce
à sa dictinction.
- annos
celans elegantiā, Phædr. 2, 2 : (femme) voilant son âge à force de
raffinement.
- comparaison du style à une personne.
- elegantia modo et munditia remanebit, Cic. Or. 79 : il
restera seulement la distinction naturelle et la propreté.
- disserendi
elegantia, Cic. Tusc. 2, 6 : bonne tenue, correction du raisonnement.
- verborum
gravitas et elegantia, Cic. de Or. 2, 98 : la force et l'heureux choix
des expressions.
2
- [rhét.]
correction et clarté du style, bonne tenue du style.
----
[v. définition dans Her. 4, 17 ].
- loquendi
elegantia, Cic. de Or. 3, 39 : une parole châtiée.
- dicendi
varietas et elegantia, Cic. de Or. 1, 50 : la variété et la belle tenue
du style. --- cf. Br. 153, 163, etc.
- Latine
loquendi accurata et sine molestia diligens elegantia, Cic. Br. 143 :
dans le maniement de la langue latine une correction étudiée et
scrupuleuse sans affectation.
- plur.
veterum elegantiarum cura, Gell. 1, 4, 1 : souci des anciennes beautés
du style, des curiosités du langage.
- Aristotelis
libri... elegantiarum omni genus referti, Gell. 19, 4, 1, les livres de
physique d'Aristote, pleins de faits curieux de tout genre.
- ĕlĕgātus,
i, m. : sorte de poisson. --- Aus. Ep. 4, 59.
- Elĕgēa, æ, f. : ville
d'Arménie. --- Plin. 5, 84.
- ĕlĕgeiŏn
(ĕlĕgēŏn), i, n. : inscription elégiaque. --- Aus. Epigr. 94,
2.
- gr.
ἐλεγεῖον.
- ĕlĕgēus
(ĕlĕgīus), a, um : d'élégie, élégiaque. --- Diom. 502, 30.
- gr.
ἐλεγεϊος.
- subst. n. plur.
distiques élégiaques, élégie. --- Aus. Parent. 7, 1.
- gr.
ἐλεγεῖος.
- ĕlĕgi,
ōrum, m. : vers élégiaques, poème élégiaque. --- Hor. O. 1,
33, 3; Tac. D. 10.
- ĕlĕgīa
(ĕlĕgēa, ĕlĕgēia), æ, f. :
- gr. ἐλεγεία.
1
- élégie [genre de poème]. ---
Quint. 10, 1, 58; Ov. Am. 3, 1, 7.
2
- espèce de roseau.
--- Plin. 16, 167.
- ĕlĕgĭăcus,
a, um : élégiaque [pentamètre]. --- Diom. 507, 1.
- gr.
ἐλεγειακός.
- ĕlĕgīārĭus,
a, um : élégiaque [poète]. --- Censor. frg. 9, 11.
- ēlĕgĭbilis
: qu'on peut choisir. --- Boēt.
- elegibilius
: préférable. --- Boēt.
- ĕlĕgĭdārĭŏn
(ĕlĕgīdĭŏn), ii, n., Petr. 109, 5 : petite élégie, cf.
Pers. 1, 51.
- ĕlĕgīŏn,
ii, n. (ĕlĕgīum, ĭi), n. : - 1
- distique. --- M.-Vict. 315, 6. - 2
- élégie. ---
Aus. Ep. 94, 2.
- gr.
ἐλεγεῖον.
- mais Elĕgĭum,
ĭi, n. : lieu de la Norique. --- Peut.
- ĕlĕgīus,
a, um : voir elegeus.
- ēlēgo,
āre : - tr. - léguer
à un étranger. --- Petr.
43, 5; Dig.
- Elegosīnē,
ēs, f. : lieu de la Grande Arménie. --- Plin. 6, 127.
- ĕlĕgus,
i [inus.] : voir elegi.
- Elēi : voir Eleus.
- Elēis,
ĭdis, f. : d'Elide.
--- Virg.
Catal. 11,
32.
- Elelēis,
ĭdis, f. : une
Ménade.
--- Ov. H. 4,
47.
- Elĕleūs, ĕi
(ĕos), m.
: Elélée (surnom de
Bacchus, dieu qui crie eleleu, ἐλελεῦ). --- Ov. M. 4, 15.
- gr.
Ἐλελεύς.
- ĕlĕlisphăcŏs,
i, m. : une sorte de sauge.
--- Plin. 22,
146.
- gr. ἐλελίσφακος, ου (ὁ).
- ĕlĕmenta,
ōrum, n. :
1
- lettres
de l'alphabet, l'alphabet.
--- Suet. Cæs.
56.
2
- les
principes, les
éléments (des sciences),
rudiments, premières études.
- ut
pueris olim dant crustula blandi doctores, elementa velint ut discere
prima, Hor. S. 1, 25 : ainsi les maîtres aimables donnent quelquefois
des gâteaux aux enfants pour que ceux-ci apprennent les premiers
éléments.
- vix
se prima elementa ad spem effingendæ eloquentiæ audebunt, Quint. 1,
2, 26 : ceux qui en sont encore aux rudiments oseront à peine espérer
s’élever jusqu’à une éloquence qu’ils regardent comme parfaite.
- prima apud rhetorem
elementa, Quint. 1, 0, 21 : les premiers éléments de la rhétorique.--- cf. Cic.
de Or. 1, 163 ; Ac. 2,
92.
3
- les
dix catégories d'Aristote.
--- Quint.
3, 6, 23.
4
- les
quatre éléments.
--- Sen. Nat.
3, 12 ;
Cic. Ac. 1, 26.
- versus
et carmen et Medea volans utiliores certe quam quinque elementa varie
fucata propter quinque antra tenebrarum, Aug. Conf. 3, 6, 11 : ces
vers, cette poésie, cette Médée qui s'envole, sont encore plus utiles
que les cinq éléments, bizarrement travestis pour correspondre aux cinq
cavernes de ténèbres.
- sing. elementum
: un des quatre éléments.
--- Plin.
10, 191.
5
- commencement,
principe.
- parva
fuit, si prima velis elementa referre, Ov. F. 3, 179 : c'était d'abord
peu de
chose que Rome, si l'on porte les yeux sur son berceau. --- cf. Hor. O. 3, 24,
52; Sil. 3, 77; Juv. 14, 123..
- ĕlĕmentārĭus,
a, um [elementa]
: de l'alphabet.
--- Capitol.
Pert. 1,
4.
- elementarius
senex, Sen. Ep.
36, 4 : un vieux qui apprend ses lettres.
- ĕlĕmentīcĭus
(ĕlĕmentītĭus), a, um : élémentaire,
primitif.
--- Tert.
Anim. 32.
- ĕlĕmentum,
i, n. [rare]
: voir elementa.
- ĕlempŏrĭa : voir
elæemporia.
- ĕlenchus, i, m. : - 1
- perle
en forme
de poire.
--- Juv. 6,
459; Plin. 9, 113.
- 2 - table
d'un livre, index. --- Suet.
Gr. 8.
- gr.
ἔλεγχος.
- ĕlenctĭcus,
a, um : convaincant. ---
J.-Vict. Rhet. 11.
- gr.
ἐλεγκτικός.
- ĕlĕnĭum
: voir helenium.
- ēlentesco, ĕre : - intr. -
devenir mou, devenir
tendre, s'amollir. --- C.-Aur. Acut. 2,
18.
- ĕlēŏgărum,
i, n. : sauce de poisson à
l'huile. --- Apic. 4, 159.
- gr. ἐλαιόγαρον.
- ĕlēŏzōmus,
a, um
: accommodé à la sauce à
l'huile. --- Apic. 6, 254.
- gr. ἔλαιον : huile ;
ζωμός : sauce.
- ĕlĕphans,
antis, m. : c. elephas. --- B. Afr. 84, 1;
Plin. 8, 9.
- ĕlĕphantārĭus,
ĭi, m. : cornac. ---
*CIL 11, 5623.
- ĕlĕphantĭa,
æ, f. : c. elephantiasis. ---
Scrib. 250.
- ĕlĕphantĭăcus,
a, um : lépreux. --- Firm. Math. 8, 19.
-
elephantiacus morbus, Isid. 4, 8, 12 : la
lèpre.
- ĕlĕphantĭăsis,
is, f. :
l'éléphantiasis (maladie
causée par un
parasite; les jambes sont enflées). --- Plin. 26, 7, etc.
- gr.
ἐλεφαντίασις.
- ĕlĕphantĭcus,
a, um : c.
elephantiacus. --- Firm. Math. 8, 21.
- Elephantīnē,
ēs, f. : Eléphantine (une île sur le
Nil). ---
Tac. An. 2, 61; voir Elephantis.
- gr.
Ἐλεφαντίνη,
ης.
- elephantinus
:
1
- ĕlĕphantīnus,
a, um : d'éléphant.
--- Mel. 1, 5,
2.
2
- ĕlĕphantĭnus,
a, um (= eburneus) : d'ivoire.
--- Plin. 35, 42 ;
Cels. 5, 19, 24.
- gr.
ἐλεφάντινος.
- ĕlĕphantĭōsis,
is, m. : c.
elephantiasis. --- Veg. Mul. 4, 3, 4.
- ĕlĕphantĭōsus,
a um : lépreux. --- Apul. Herb. 84, 3.
- Elephantis,
ĭdis, f. :
- gr. Ἐλεφαντίς,
ίδος.
1
- Eléphantis ou
Eléphantine [île du Nil dans la
Haute-Egypte, et ville du même nom]. --- Plin. 5, 59.
2
- Eléphantis (poétesse
grecque, qui
avait écrit
un ouvrage consulté par Pline).
--- Plin. 28,
81.
- ĕlĕphantus,
i, m. :
1
- éléphant
[animal].
--- Cic. Nat.
2, 151.
-
elephanto beluarum nulla prudentior; ad figuram quæ vastior ? Cic. Nat.
1, 97 : il n'y a pas de bête plus intelligente que l'éléphant; et pour
la taille, en est-il un de plus monstrueux ?
2
- ivoire. --- Virg. G. 3, 26.
3
- femelle de l'éléphant (elephantus, fém.).
--- Plaut. St.
168.
4
- sorte
de monstre marin.
--- Plin. 9,
10.
- ĕlĕphās
(ĕlĕphans), antis, m. : - 1
- éléphant. --- Hor. Ep. 2. 1,
196 ; Luc. 6, 208 ; Sen. Ep. 85, 41. - 2
- l'éléphantiasis
(maladie
causée par un
parasite; les jambes sont enflées). --- Lucr. 6, 1112.
- gr. ἐλέφας,
αντος.
- Elethi,
m. : voir Haleti.
- Eleus :
1
- Ēlēŭs, a, um : d'Elide,
Eléen.
- Eleum flumen, Ov.
M. 5, 576; Eleus amnis, Poëta ap. Sen. Q. N. 3,
1; campus, Virg. G. 3, 202; carcer, Tibul. 1, 4, 33;
Ov. H. 18,
166; palma, Hor. O. 4, 2, 17.
- Ēlēi (Ēlĭi), ōrum, m. : les
habitants d'Elis ou
les habitants de l'Elide. --- Plin. 10, 175 ;
Cic. Div. 2, 28.
2
- Eleūs (Elæus), untis, f. : Eléonte (ville de Thrace et
ville de la
Doride). --- Mel. 2, 2, 7.
- Eleusin
: voir Eleusis.
- Eleusīna : voir Eleusis et
Eleusinus.
- Eleusīnĭus,
a, um : d'Eleusis.
- Eleusīnii,
ōrum, m. : les initiés aux mystères d'Eleusis. --- Arn.
6, 6.
- Eleusīnia,
ōrum, : les fêtes en l'honneur de
Cérès, les Eleusinies. --- Tert.
Apol. 7.
- Eleusīnus,
a, um : d'Eleusis.
- Eleusina
mater, Virg.
G. 1, 163
: la déesse d'Eleusis (= Cérès).
- Eleusina
sacra, Suet. Cl. 25 (c.
Eleusinia) : les
fêtes en l'honneur de
Cérès, les Eleusinies.
- Eleusis
(Eleusin), īnis, f. : - 1
- Eleusis (ville d'Attique, célèbre par les
mystères de Déméter). --- Cic. Att. 6, 6,
2. - 2 - poét.
= Cérès.
--- Sid. Carm.
9.
178.
- acc. Eleusin, Front.
Strat. 4, 7, 44; forme latine Eleusina,
æ, Front. Ep. ad Ver. 1, p. 178; Cl. Mam. Grat. Act. Jul.
9, 3; Oros. 1, 7; acc. Eleusinam
in Cic. Nat. 1, 42, 119; Liv. 31, 25, 2; cf. Salaminam
de Salamis.
- gr. Ἐλευσίς,
ῖνος.
- voir
hors site Eleusis.
- Eleuteti
: c. Eleutheri.
- Eleuthĕræ,
ārum, f. : Eleuthères
[ville de Béotie].
--- Plin. 4,
26.
- (Lebaigue
P. 418)
- Eleuthĕri
(Eleuteti), ōrum, m. : les Eleutètes
(peuple de l'Aquitaine, surnom d'une
partie des
Cadurques). --- Cæs. BG. 7, 75, 2.
- Eleutheria
:
1
- Eleuthĕrĭa, æ, f. : la Liberté
(déesse). --- Plaut. Stich. 422.
- gr.
ἐλευθερία
: liberté.
2
- Eleuthĕrĭa, ōrum, n. : Eleuthéries
[fêtes en l'honneur de Jupiter
Liberator, c.-à-d. de la
Liberté].
--- Plaut.
Pers. 29.
- ĕleuthĕrĭum,
ĭi, n. : sorte de collier, signe de liberté. --- Gloss. Philox.
- gr.
ἐλευθέριον.
- Eleuthĕrĭus, ĭi,
m. : surnom de Bacchus
[le
même que Liber]. --- Arn. 6, 23.
- gr. Ἐλευθέριος
(Liberator).
- Eleuthernæ, ārum,
f. : ville
de Crète.
--- Plin. 4,
59.
- Eleuthĕrŏcĭlĭces,
um, m. : les Eleuthérociliciens
(peuplade de Cilicie
qui avait toujours connu la liberté). --- Cic. Fam. 15, 4,
10; Att. 5, 20, 5.
- cf.
gr.
ἐλευθερία
: liberté.
- Eleuthĕrŏpŏlis,
is, f. : Eleuthéropolis (ville de
Palestine).
--- Amm. 14, 8, 11.
- Eleuthĕrŏpŏlĭtānus,
a, um : d'Eleuthéropolis. --- Hier. Ep. 82, 8.
- Eleuthĕrŏs
(Eleuthĕrus), i, m. : Eleutheros
(fleuve de Phénicie). --- Plin. 5, 78.
- ēlĕvātĭo,
ōnis, f. : - 1
- action d'élever,
élévation. - 2
- ironie,
éloge ironique.
--- Quint. 9,
2, 50.
- elevatio
vocis, Isid.
1, 16, 21 : élévation
de la voix [sur une syllabe accentuée].
- ēlĕvātŏr,
ōris, m. [elevo]
: celui
qui élève, qui soutient [fig.]. --- Vulg.
Reg. 2, 22, 3.
- ēlĕvātus,
a, um : part. passé de elevo.
- ēlēvi
: parf. de elino.
- ēlĕvĭes : c. eluvies.
- ēlĕvo, āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- élever,
soulever, lever, exhausser.
-
fabula elevat hunc plumā, Eutr. 1, 295 : la fable
lui donne des ailes (*l'enlève avec le plumage*). ---
Cæs. BC. 2, 9, 5.
- elevare
vocem, Vulg. Judic. 2, 4 : élever la voix.
2
- enlever,
ôter.
- elevare
fructum,
Col. 3, 21, 5
: rentrer la récolte.
3
- soulager,
affaiblir, calmer,
alléger, amoindrir.
-
elevare ægritudinem,
Cic.
Tusc. 3, 34 : alléger la douleur.
- elevare
auctoritatem, Liv. 3, 21 : affaiblir l'autorité.
- elevare
perspicuitatem,
Cic. Nat. 3, 9 : affaiblir l'évidence. --- cf.
de Or. 2, 230.
4
- rabaisser, ravaler
[en paroles].
- elevare
facta alicujus, Liv. 28, 42, 6 : rabaisser
les exploits de
qqn.
- Samnitium
bella extollit, elevat Etruscos, Liv. 9, 37 : il vanta les guerres des
Samnites et rabaissa les Etrusques.
- ēlexi (c. elicui)
: voir elicio.
- Elia,
æ, m. : c. Elias, æ. --- Prud. Cath. 7, 27.
- Eliacin,
m. indécl. : Eliacin [nom d'homme]. ---
Vulg.
- Eliacus
: voir Heliacus.
- Elias :
1
- Elĭăs, ădis, f. : d'Elide;
des jeux olympiques. --- Virg.
G. 1, 59.
2
- Elĭas (Helĭas),
æ, m. : Elie (le
prophète des Hébreux). ---
Lact. 4, 11,
6.
- voir
hors site Elie.
- Eliberi,
m. : c. Illiberi. --- Mel. 2, 5, 8.
- elibero
:
1
- ēlībĕro, āre : c. libero. --- Gloss.
2
- ēlĭbĕro, āre
[ex, liber] : écorcer. --- Apic. 6, 234.
- ēlĭces,
ēlĭcum, m. [elicio] : les
rigoles. --- Col. 2, 8, 3.
- ēlĭcĭo,
ĕre, cŭi, cĭtum [ex + lacio] : - tr. -
- parf. elexi Arn. 5, 1;
cf. Prisc. 10, 3.
1
- tirer
de, faire sortir ;
attirer.
- elicere
hostem ex paludibus, Cæs. BG. 7, 32, 2 : attirer
l'ennemi hors des
marais. --- Cic. Nat. 2, 151.
- loquacitati ignosces,
quæ et me levat ad te quidem scribentem et elicit tuas litteras,
Cic. Att. 7, 13 : tu me pardonneras mon bavardage, cela me soulage
de t'écrire, à toi, et c'est façon d'appeler tes lettres. --- trad. éd. Belles lettres, 1964.
- avec
ab Cic.
Att. 9, 2.
-
nervorum sonos elicere, Cic. Nat. 2, 150 : tirer des sons de
la
lyre.
-
elicere alvum, Plin. 19, 80 : lâcher le ventre.
- fulmina
elicere, Liv. 1, 20 : attirer la foudre.
--- Plin. 28, 2, 3, § 13.
2
- évoquer.
- Jovem,
Manes elicere : évoquer Jupiter, les Mânes. --- Cic.
Vat. 14; Hor. S. 1, 8,
89 ; Ov. F. 3, 327.
3
- décider
à sortir, engager à, amener à.
- ad
conloquium vatem elicuit, Liv. 5, 15 : il engagea le devin à
venir lui
parler. --- Cic. Balb. 22.
- elicere ut
+ subj. : amener à. --- Liv.
6, 34, 9.
4
- tirer,
arracher, exciter, provoquer, obtenir.
-
ex aliquo verbum elicere, Cic. de Or. 1,
97 : arracher une parole à qqn.
-
aliquid alicui elicere, Plin. Ep. 5, 10,
2 : arracher qqch à qqn, obtenir qqch de qqn.
- elicere
sudorem, Plin. 25, 11, 89, § 189 : mettre en sueur.
- elicere
aliquem ad pugnam, Cæs. BC. 3, 38 : provoquer quelqu'un au combat.
- lacrumas
hæc mihi eliciunt, Plaut. Trin. 2, 2, 13 : cela me fait pleurer (j'en
ai les larmes aux yeux).
- misericordiam
elicere : provoquer la pitié. --- Liv. 8,
28; Tac. H. 3, 58.
- neque
nescium habebat Anteium caritate Agrippinæ invisum Neroni opesque ejus
præcipuas ad eliciendam cupidinem eamque causam multis exitio
esse,
Tac. An. 16, 14 : il n'ignorait pas qu'Antéius était haï de Néron comme
ami d'Agrippine, que son opulence était faite pour éveiller la
cupidité, et qu'une cause pareille était fatale à beaucoup d'autres.
- ēlĭcĭtus,
a, um : part.
passé de elicio. - 1
- tiré, enlevé, retiré. - 2
- attiré.
- 3 -
excité, provoqué.
- elicitæ
gaudio lacrimæ : larmes de joie.
- Elĭcĭus,
ĭi, m. : Elicius
(surnom de
Jupiter). --- Ov.
F. 3, 328 ; Liv. 1, 31, 8.
- Elĭdensis,
e : d'Elis. --- Gell.
2, 18.
- ēlīdo,
ĕre, ēlīsi, ēlīsum [ex, lædo] : - tr. -
1
- pousser dehors, faire sortir,
expulser (avec
violence).
-
elidere
aurigam e curru, Cic. Rep. 2, 68 : expulser un cocher de son
char.
- elidere
ignem velut e silice, Plin. 11, 214 : faire jaillir le feu
comme d'un caillou.
- elisi
nubibus ignes, Ov. M. 6, 696 : feux jaillis
des nuages.
-
corpora equorum eodem elisa, Tac. An. 2, 24 : les corps de
chevaux rejetés par la mer dans les mêmes parages.
-
elidere partus,
Cels. 1, 7 : faire avorter.
-
elidere spiritum, Cels. 6,
28, 1, causer la suffocation [en part. d'un mal].
-
alicui animam
elidere, Lucr. 58 : ôter la vie à qqn.
-
laqueo vitam elidere, Amm.
28, 6, 30 : étrangler avec un lacet.
- fig.
litteras elidere,
Gell.
5, 12, 5, supprimer des lettres dans la composition d'un mot [syncoper].
- elidere morbum : expulser
une maladie,
guérir. --- Hor. Ep. 1, 15, 6.
- tussis,
quum vetus facta est, vix eliditur, Cels. : une toux
invétérée est difficile à
guérir.
2
- renvoyer par
réflexion une image des couleurs.
- Lucr.
4, 296; Plin. 37, 137.
- magnas
sententias elidere, Quint. 2, 11, 7 : émettre
brusquement (par éclairs) de belles pensées.
3
- écraser, briser, broyer,
fracasser.
- caput
pecudis saxo elisit,
Liv. 21, 45, 8 : il brisa la tête de l'animal avec
la pierre.
- ita
ut ad unam omnes naves eliderentur, Cæs. BC. 3, 27, 2 : de
telle sorte que tous les navires sans exception se
fracassèrent.
- geminos
angues elidere, Virg. En. 8, 289
: étouffer
deux serpents.
- elidere
talos alicui, Plaut. Mil. 2, 2, 12 : briser les talons à qqn.
- fig. elidere
nervos omnes virtutis, Cic. Tusc. 2,
27 : briser tous les ressorts de la vertu.
- ægritudine
elidi,
Cic. Tusc. 5, 16 : être écrasé
par le chagrin.
4
- droit annuler, abroger. --- Dig. 2, 14, 27.
- Eliezer,
indécl. m. : Eliézer (nom de plusieurs
personnages chez le
peuple juif). --- Bibl.
- ēlĭgans,
etc. : voir
elegans, etc. --- leçon de qqs mss.
- ēlĭgĭbĭlis, e
: éligible. --- Boet. Ar. top.
4, p. 692.
- eligibilior. ---
Boet.
- ēlĭgo,
ĕre, lēgi, lectum [e, lego] : - tr. -
1
- arracher en cueillant, enlever,
ôter.
- herbas
eligere, Varr. 1, 47 : arracher des herbes. --- Col.
4, 5.
- superstitionis stirpes eligere, Tusc. 3, 33 : arracher les
racines de la superstition.
2
- choisir, trier, élire.
-
ex malis minima eligere, Cic.
Off. 3, 3 : de plusieurs maux choisir le moindre.
- ut
de tribus Antoniis eligas quem velis, Cic. Phil.
10, 2, 5 : pour que tu
choisisses
parmi les trois Antoine celui que tu veux.
- a
multis eligere commodissimum quidque, Cic. Inv. 2, 5
: emprunter à plusieurs ce qu'il y a de meilleur.
- abst
faire un choix heureux. --- Tac. Agr. 9 ; voir electus.
- eligere
ex malis minima, Cic. Off. 3, 1, 3 : de plusieurs maux choisir le
moindre.
- Elii : voir Eleus 1.
- ēlīmātē [inus.]
: d'une manière soignée.
- ēlīmātĭo,
ōnis, f. : - 1
- action
d'enlever, de retrancher. --- C.- Aur. Tard. 5,
11, 138. - 2 - action de mettre des
textes au clair. --- Cod. Just.
Præf. 3.
- ēlīmātĭus,
adv. au compar.
[ēlīmātē, inus.] : avec plus de
soin, avec plus d'exactitude. ---
Ambr. Hex. 6,
8.
- ēlīmātŏr,
ōris, m. [elimo] : celui qui nettoie,
celui qui lave, celui
qui efface (au fig.). --- Tert. adv. Marc.
4, 35.
- ēlīmātus,
a, um : - 1
- part.-adj. de
elimo, enlevé
avec la lime. - 2
- fig. limé,
poli, cultivé. --- Gell. præf.
19. - 3
- affaibli,
énervé.
--- C. Aur.
Chron. 2, 14, 217.
-
elimatior. --- Sevr. d. Aug. Ep. 109, 3 ;
elimatissimus. --- Aug. Julian. 5, 17.
- Elĭmēa
(Elĭmīa), æ, f. : Elimée [petite
contrée au sud de
l'Eordée, sur la frontière Nord de la Thessalie]. --- Liv.
31, 40 ; 42, 53.
- ou
Elĭmiōtis, ĭdis,
f. : Elimiotide. ---
Liv. 45, 30, 6.
- gr. Ἐλίμεια.
- ēlīmes, ĭtis, m. [e, limes]
: étranger. --- Gloss. Philox.
- ēlīminātus, a, um : part.
passé de elimino; banni,
exilé.
- ēlīmĭno, āre
[e, limen] : - tr. -
1 - faire
sortir, mettre dehors, chasser.
--- Pac.,
Acc. d. Non. 38, 31 ; Sid. Ep. 4, 10.
- se
eliminare :
sortir. --- Enn. d.
Non. 39, 4
- ou
gradus
eliminare : sortir. --- Poēt. d. Quint.
8, 3, 31.
2 - fig.
divulguer. --- Hor. Ep. 1, 5, 25.
- elimo :
1
- ēlīmo,
are [e, lima] :
a - user
avec la lime, limer.
- elimata
scobis, Plin. 34, 170 : limaille.
b - limer,
polir, retoucher,
perfectionner. --- Ov. M. 4, 176 ;
Att. d. Cic. Att. 16, 7, 3; Quint. 2,
7, 5 ; Gell. 17, 10, 7.
c - affaiblir, voir elimatus
1.
2
- ēlīmo,
āre [e, limus] : nettoyer. --- Tert. Pæn.
11.
- fig. animum
elimare, Aug. Ac. 2, 7 : purifier son âme.
- ēlimpido,
āre, āvi [limpidus] : - tr. - rendre limpide,
rendre clair. --- Veg. Mul. 1, 26,
2 ; 2, 27, 4.
- ēlingo,
ĕre, ēlinxi : - tr. - lécher (de
manière à faire disparaître).
--- Aug.
Conf. 13, 30.
- ēlinguātĭo,
ōnis, f. [elinguo] : amputation
de la langue. --- Gloss. 2, 59, 40.
- ēlinguātus,
a, um : à qui on a arraché la langue.
- ēlinguis,
e [lingua] :
1 - qui
reste muet, qui ne se sert pas de sa langue. ---
Aus. Ep. 23, 14; Cassiod. Hist. Eccl. 6, 15.
-
elinguem reddere, Cic. Flac. 22 : rendre muet, fermer la
bouche
à, réduire au silence.
2
- sans
éloquence. --- Cic.
Br.
100; Cels. præf. med.; Tac. Or. 36 fin. (opp. disertus).
- ēlinguo,
āre [e, lingua] : - intr. - couper
ou arracher la
langue à. --- Plaut. Aul. 248.
- ēlĭno,
ĕre, ēlēvi, ēlĭtum : - tr. - enduire,
souiller, salir.
- elinere
vestimenta luto, Lucil. ap. Non. 103, 30 : salir de
boue les
vêtements.
- ēlĭquātĭo,
ōnis, f. : dissolution. --- Varr. 2, 32, 166.
- ēlĭquātus,
a, um : part. passé de eliquo;
éclairci, clarifié.
- ēlĭquesco,
ĕre : -
intr. - devenir liquide, couler.
--- Varr.
R. 1, 55, 4.
- ēlĭquĭum,
ĭi, n. [eliquo] : - 1
- écoulement. --- Solin. 18, 1.
- 2 -
éclipse. --- Solin. 23, 22.
- ēlĭquo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 418 et P.
419)
1
- clarifier,
épurer.
- vinum
a fæcibus eliquatum diffundito, Col. 12, 27 : entonnez le
vin après l'avoir bien dégagé de sa lie. --- Sen.
Nat. 3, 26.
2
- distiller,
faire couler lentement. --- Apul. M. 10,
30.
- fig. eliquare
aliquid plorabile, Pers. 1, 35 : laisser couler de ses
lèvres quelque autre ineptie larmoyante. --- Apul.
Flor. 2, 15.
- eliquabatur
veritas in cor meum, Aug. Conf. 9, 6, 14 : la vérité s'infiltrait dans
mon cœur.
3
- fouiller,
passer au
crible, examiner à fond, tirer au clair. ---
Prud. Hamart.
260.
- Ēlĭs,
ĭdis, f. : - 1
- l'Elide (province
du Péloponnèse). --- Cic. Div.
1, 91. - 2
-
Elis (capitale d'Elide). --- Nep. Alc. 4.
- gr. Ἦλις,
ιδος.
- abl. Ēlĭde, mais Ēli
Cic. N.
D. 3, 23,
59; id.
Fam. 13, 26, 2
-- acc. Ēlĭdem Nep. Alcib. 4, 4, Ēlin. Ov.
M. 2, 679; 5, 608; 12, 550; Stat. S. 2, 6, 47; Plin. 2, 181;
7, 84.
- forme Alis. --- Plaut. Cap. 9 ,
379, etc..
- dor. Ἆλις,
ιδος.
- Elīsa
(Elissa), æ, f. : Elise
[nom de Didon]. --- Virg. En. 4,
335. --- Virg. En. 4,
335.
- Elīsæus, a,
um
: de Didon, Carthaginois.
--- Sil.
6, 346.
- Elisabeth,
indécl. f. : Elisabeth. - 1
- femme d'Aaron. - 2 -
femme de Zacharie,
mère de saint Jean-Baptiste.
- Elīsæus
(Elissæus), a, um : de Didon; de
Carthage, carthaginois. --- Sil. 6, 346.
- Elīsĕus, ĕi,
m. : Elisée
[prophète, disciple d'Elie].
--- Bibl.
- ēlīsi
: parf. de elido.
- ēlīsĭo,
ōnis, f. [elido] : - 1
- : action
d'exprimer un liquide; d'arracher des
larmes. --- Sen. Ep. 99, 19. - 2
-
élision [gram.].
--- Prisc. 2, 3.
- ēlīsŏr, ōris, m. [elido] : celui qui écrase. --- Cassiod. Psalm.
80, 1.
- Elissa
: c. Elisa.
- ēlīsus,
a, um : part. passé de elido.
- ēlītĭgo,
āre : c. litigo. --- Not. Tir.
- Elĭus,
a, um : d'Elis ou
de l'Elide. --- cf. Ēlēus.
- Ēlĭi,
ōrum, m. : les habitants d'Elis ou de l'Elide, les
Eléens. --- Cic. Div. 2, 12, 28; Plin. 4, 5, 6, § 14.
- ēlix,
icis : sing. de elices.
- ēlixātim,
adv. : en
faisant bouillir. --- *Apic. 5, 8.
- ēlixātūra, æ, f. [elixo]
: substance bouillie, décoction. --- Apic. 9, 1.
- ēlixo,
āre, ātum : - tr. - faire cuire dans l'eau,
faire bouillir.
- ēlixūra,
æ, f. : c. elixatura. ---
Apic. 9, 409.
- ēlixus,
a, um [e,
lix] :
- 1
- bouilli, cuit dans
l'eau. --- Hor. S. 2, 2, 74. - 2 -
très
mouillé. --- Mart. 3, 7; Pers.
4, 40.
- balneator
elixus, Mart. 3, 7 : baigneur qui ne sort pas de l'eau.
- elixi
calcei, Varr. ap.
Non. 48, 27 : souliers
tout trempés.
- ellam
(arch.) : c. en illam.
- ellebor-
: voir hellebor-
- ellimsis
: c. ellipsis. --- Sch. Juv. 1, 88.
- ellipsis,
is, f. (= detractio) : ellipse (t. de
gram.).
--- Quint. 8,
6, 21.
- ellops
(helops, ĕlops), ŏpis, m. : hélops (espèce
d'esturgeon). --- Plin. 32, 153 ;
Quint. 5, 10, 21.
- ellum,
ellam (arch. pour en illum, en illam). --- Plaut. Bac. 938,
etc. ; Ter. Ad. 389, etc.
- ellychnĭum,
ĭi, n. : mèche,
lumignon. --- Plin. 24, 84.
- gr.
ἐλλύχνιον.
- Elmatæa,
æ, f. : ville d'Arabie. --- Plin. 6,
158.
- ēlŏcātus,
a, um : part. passé de eloco.
- ēlŏco,
āre, āvi, ātum : - tr. - affermer, louer, donner à
bail. --- Cic. Verr. 2, 3,
22; Col. 1, 7, 6; Plin. 26, 4.
- funus
elocare, Plin. 21, 10 : régler les frais d'un enterrement.
- gens
elocata, Cic. Flac. 69 : nation dont on a affermé les impôts.
- quam
cara dis immortalibus esset docuit, quod est victa, quod elocata, quod
serva facta, Cic. Flac. 69 : les dieux immortels ont prouvé
combien (cette nation) leur était chère en souffrant
qu'elle fût vaincue, tributaire et esclave.
- ēlŏcūtĭlis,
e [eloquor]
: qui concerne la parole, oratoire.
- elocutilis
facundia, Apul. M. 11,
3 : éloquence expressive.
- ēlŏcūtĭo,
ōnis, f. [eloquor] :
1
- action de parler; manière de
s'exprimer, expression, mot.
- pluralis elocutio, Dig. 22, 5, 12
: emploi d'un mot
au pluriel.
2
- élocution [rhét.].
--- Cic. Inv. 1, 9.
- ēlŏcūtōrĭus,
a, um : qui
concerne l'élocution. --- Quint. 2, 14, 2.
- ēlŏcūtrix,
īcis, f. : celle qui
parle, celle qui
porte la parole. --- Quint. 2, 14, 2.
- ēlŏcūtus,
a, um : parf. de eloquor.
- ēlŏgĭo,
āre, āvi, ātum [elogium] : - tr. - exposer
brièvement, décrire. ---
C. Aur.
Chron. 2, 1, 16.
- elogiatus. --- C.
Aur. Chron. 5,
4, 66.
- ēlŏgĭum,
ĭi, n. :
1
- épitaphe, inscription tumulaire. --- Cic. CM 61, etc.
2
- inscription
sur un ex-voto. --- Suet. Cal. 24, 3
; sur des imagines. --- Suet. Galb. 3.
3
- note,
codicille,
clause [d'un testament, en
part. pour déshériter qqn]. ---
Cic. Clu. 135.
4
- sommaire d'une cause,
procès-verbal. --- Dig.
48, 3, 11; 49,
16, 3.
5
- registre
d'écrou, acte d'écrou. --- Suet. Cal. 27.
- ēlonginquo,
āre [e, longinquus] : tr. et intr. - éloigner,
s'éloigner. --- Ambros. Enarr. in Psa. 43, § 45.
- ēlongo,
āre, āvi : - 1
- tr. - allonger,
étendre, éloigner. - 2
- intr. - s'éloigner.
- Deus
ne elongeris a me, Vulg. Psalm 70, 12 : Dieu, ne t'éloigne
pas de moi.
- Domine
ne elongaveris auxilium tuum, Vulg. Ps. 21, 20 :
Seigneur,
n'éloigne
pas de moi ton secours.
- ĕlops
: c. ellops.
- ēlŏquens,
tis, part. adj. de eloquor : éloquent, qui a le talent de la parole.
--- Cic. Or. 18; 60; 100.
- ēlŏquentior Quint.
12, 6, 6; ēlŏquentissimus Cic.
Br. 145.
- ēlŏquentĕr
[eloquens] : éloquemment. --- Aug.
- ēlŏquentius,
ēlŏquentissime Plin. Ep. 3, 18, 6; 2, 11, 17.
- ēlŏquentĭa,
æ, f. [eloquens] : facilité à s'exprimer; éloquence, talent de la
parole. --- Cic. de Or. 1, 19, etc.
- ut
semel e Piræo eloquentia evecta est, omnis peragravit insulas, Cic.
Brut. 51 : dès qu'une fois l'art de la parole fut sorti du Pirée, il se
répandit dans toutes les îles. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 147, éd. Vuibert.
- duo sunt enim, quæ ... admirabilem
eloquentiam faciunt; quorum alterum est ... , quod Græci ethikon
(ἠθικόν) vocant ... alterum, pathetikon (παθητικόν) ...; illud superius
come jucundum ... vehemens incensum incitatum, Cic. Orat. 128 :
il y a en effet deux moyens qui font admirer l'éloquence, l'un appelé
ethicon par les Grecs, l'autre patheticon; le premier moyen est
engageant, agréable, l'atre ardent, violent, impétueux. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 42; éd. Peeters.
- ēlŏquĭum,
ĭi, n. [eloquor] :
1
- langage,
parole. --- Mel. 3, 9, 4
2
- expression
de la pensée. --- Hor. P. 217
3
- talent
de la parole, éloquence. --- Virg. En. 11, 383
4
- entretien,
conversation. --- Mamert. Maxim. 9
5
- plur. paroles, discours. --- Vulg.
Gen. 49, 21.
- ēlŏquor,
ēlŏqui, ēlŏcūtus sum (ēlŏquūtus sum) :
1
- intr.
- parler, s'énoncer,
s'expliquer. --- Cic. Off. 1,
156; Quint. 8, pr. 15.
2
- tr.
- dire, énoncer, exposer,
exprimer. --- Cic. Tusc.
1, 6; Br. 253; Verr. 5, 165; Cæl. 45.
3
- [décad.] -
intr. - s'entretenir.
--- Mamert. Gen. Maxim. 11, 4.
- Elōrīni
(Helōrīni), ōrum, m. : habitants d'Elore. --- Cic. Verr. 3,
103.
- Elōrĭus
(Helōrĭus), a, um : d'Elore [ville ou fleuve]. --- Ov. F. 4,
477.
- Hĕlōrus (ou Elōrus), i, m. :
l'Hélore
(rivière de Sicile)
- gr.
Ἔλωρος.
- ou Hĕlōrum
, i, n.
- gr.
Ἔλωρον.
- flumen
Elorum, Plin. 3, 89.
- hæc
dum aguntur, interea Cleomenes jam ad Helori litus pervenerat, Cic.
Verr. 2, 5, 91 : pendant que ces faits se passaient, Cléomène était
déjà arrivé au bord de l'Elore. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 151, éd. Vuibert.
- jussi
numina magna loci ueneramur; et inde exsupero præpingue solum
stagnantis Helori, Virg. En. 3, 697 : dociles aux ordres, nous vénérons
les puissantes divinités du lieu, puis je dépasse la grasse terre des
marais d'Hélore.
- Hĕlōrĭus, a, um : d'Hélore (ville ou
rivière).
- hinc
Camerinan adit Thapsonque et Heloria tempe, Ov. F. 4, 477 : de là elle
se rend à Camérina, à Thapsos, aux vallons de l'Élore.
- ēlōtæ
: c. ilotæ, ārum, m. : les ilotes (les
esclaves à Sparte).
- ēlōtus
(ēlautus) : part. p. de elavo.
- ēlŏviēs :
c. eluvies.
- Elpēnōr,
ŏris, m. : Elpénor (un des compagnons
d'Ulysse, changé
en pourceau par Circé). --- Juv. 15, 22.
- gr. Ἐλπήνωρ,
ορος.
- voir
hors site Elpénor.
- Elpidēs,
is, m. : Elpidès de Samos [épargné par un lion qu'il avait guéri, éleva
un temple à Bacchus]. --- Plin. 8, 57.
- Elpĭnīcē,
ēs, f. : Elpinice (sœur de Cimon). --- Nep. Cim. 1, 2.
- ēlŭācrus,
a, um : qui sert à laver.
- ēlŭācrum
labrum, n. [luo] : cuve à laver. --- Cato, Agr. 10, 4.
- ēlŭbĭēs
: voir eluvies. --- N. Tir. 82, 22.
- ēlūcens,
tis, p.-adj. de eluceo : brillant
- ēlūcentissimus Varr.
Sent. 46.
- ēlūcĕo,
ēre, luxi : - intr. - 1
- luire,
briller. - 2 - au
fig.
briller, être éclatant. - 3
- éclater,
se révéler, se manifester.
- ut
virtutibus eluxit, sic vitiis est obrutus, Nep. Paus. 1 : à des
qualités brillantes il associa des défauts innombrables.
- scintilla
ingenii elucet in puero, Cic. Rep. 2, 21 : l'étincelle du génie brille
chez cet enfant.
- ēlūcescentĭa,
æ, f. : action de faire rayonner. --- M.-Vict. Ar. 1, 56.
- ēlūcesco,
ĕre, luxi [eluceo] : - intr. -
1
- commencer à luire. ---
Sen. Ep. 92, 17; Vulg. 2, Pet. 1, 19.
2
- se montrer, se manifester.
- [choses] Aug.
Retr. 1, 13.
- [personnes] Amm.
15, 13, 1
- impers.,
elucescit : le jour commence à poindre. --- Vulg.
Tob. 8, 20.
- ēlūcĭdo,
āre [e, lucidus] : - tr. - annoncer, révéler.
- qui
elucidant me vitam æternam habebunt, Vulg. Eccli. 24, 31 :
ceux qui
proclament
mon nom auront la vie éternelle.
- ēlūcĭfīco,
āre [ex, lucifico] : rendre obscur. --- Lab. d. Gell. 10, 17.
- ēluctābĭlis,
e : qu'on peut surmonter, que l'on peut vaincre.
- aquæ
nec pediti nec navigio eluctabiles, Sen. Nat. 6, 8, 4 : lac qui n'est ni
guéable ni
naviguable.
- ēluctātĭo,
ōnis, f. : lutte, effort pour se
dégager. --- Lact. 3, 11.
- ēluctor,
āri, ātus sum : - 1 -
intr.
- sortir avec effort, lutter pour se dégager. - 2
- tr. - se frayer un passage, surmonter en luttant, échapper
à, éviter
avec précaution.
- homo
eluctantium verborum, Tac. An. 4, 31 : qui a la parole difficile.
- aqua
eluctabitur, Virg. G. 2, 244 : l'eau se fraiera un passage.
- eluctari
nives, Tac. H. 3, 59 : se frayer un chemin à travers la neige.
- tot
manus eluctandæ sunt, Liv. 24, 26, 14 : il faut s'échapper de tant de
mains.
- eluctari : échapper
à. --- Stat. Ach. 1, 525.
- elucubrātĭo,
ōnis, f. : veilles
consacrées au
travail, travail
assidu, élucubration.
- (Lebaigue
P. 419 et P.
420)
- ēlūcubrātus,
a, um : part. de elucubro
- adjt.
elucubratior, Boēt. Mus. 2, 1 : mieux préparé.
- ēlūcŭbro,
āre : - tr. - faire à force de veilles, travailler avec soin à. ---
Cic. Br. 312; Tac. D. 9.
- ēlūcŭbror,
āri, ātus sum : c. elucubro. --- Cic. Att. 7, 19.
- ēlŭcus (hēlŭcus), i, m. [e,
lux] : assoupissement, somnolence. --- Gell. 4, 19, 1; 16, 12, 3.
- ēlūdĭfĭcor, āri : se moquer de.
--- Porphyr. Hor. Ep. 2, 2, 215.
- ēlūdo,
ĕre, ēlūsi, ēlūsum : - tr. et
intr. -
1
- intr. - jouer,
se jouer. --- Cic. Top. 32.
- tr. -
2
- gagner en jouant, subtiliser.
- aliquem
aliquid eludere : gagner qqch en jouant avec qqn, subtiliser qqch
à qqn.
- elusi
militem in alea, Plaut. Curc. 609 : j'ai gagné (cela)
en jouant
aux
dés avec le soldat.
3
- éviter en se jouant, esquiver [en parl. de coups
portés]. --- Mart. 14, 202; [abst] Cic. Opt. 17.
4
- se jouer de (qqn, qqch). --- Cic. Cæc. 45;
Verr. pr. 30; Cæs. BC. 1, 58, 1; Liv. 22, 18, 3.
5
- avec idée de
moquerie berner. --- Cic. Ac. 2, 123.
6
- se railler de (qqch). --- Liv. 28, 44,
17.
- elugĕo,
ēre, luxi : - intr. et tr. - 1
- être en deuil, pleurer. - 2
- quitter le
deuil.
- elugere
aliquem (pro aliquo) : pleurer qqn, être en deuil de qqn.
- virum
elugere : porter le deuil de son mari.
- elugere patriam, Cic.
Fam. 9, 20, 3 : porter le deuil de la patrie.
- quid,
cum eluxerunt, sumunt ? Liv. 34, 7, 10 : que portent-elles quand elles
ont
quitté le deuil ?
- ēlumbis, e [e, lumbus] :
1
- éreinté.
--- P.
Fest. 76, 13.
2
- sans reins, faible,
débile, sans vigueur.
- elumbis orator, Tac. D.
18 : orateur sans énergie.
- ēlumbus, a, um : c. elumbis.
--- P. Fest. 76, 13.
- ēlūmĭnātĭo, ōnis, f. :
illumination. --- Gloss. Philox.
- ēlūmĭnātus, a, um [e, lumen] :
privé de la lumière, aveugle. --- Sid. Ep. 8, 11.
- ēlŭo,
ĕre, ēlŭi, ēlūtum : - tr. -
1
- laver, rincer, nettoyer. --- Plaut. Aul.
270, etc.
- eluere os, Cels. 3, 4 :
se rincer la bouche.
- [des taches] Cic.
Sest. 63; Plin. 20, 72; Lucr. 6, 1077.
2
- purifier.
- eluere mentem, Lact. 5,
19, 34 : purifier son âme. --- Sil. 11, 200; cf. Sen.
Ep. 59, 9.
3
- effacer,
laver. --- Cic. Phil. 12, 6.
- tales amicitiæ eluendæ
sunt, Cic. Læl. 76 : il faut effacer, dissoudre de pareilles amitiés.
- tales
igitur amicitiæ sunt remissione usus eluendæ et, ut Catonem dicere
audivi, dissuendæ magis quam discindendæ, Cic. Læl. 76 : alors il faut
peu à peu laisser tomber ces amitiés et, comme je l'ai entendu à Caton,
il faut les découdre plutôt que les déchirer. --- L. Laurand; cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 167; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
4
- nettoyer
(sa fortune). --- Plaut. Rud. 579; St. 670.
- elutus, Pl. Trin. 406 :
nettoyé.
5
- dépeupler,
épuiser. --- Col. 8, 8, 10.
- Elūro (Elūrōn), ōnis, m. : c.
Iluro. --- Mel. 2, 6, 5.
- Elŭsa, æ, f. : ville de la
Novempopulanie [auj. Eauze]. --- Claud. Ruf. 1, 137.
- Elŭsātes, ĭum, m. :
habitants d'Elusa. --- Cæs. BC. 3, 27, 1.
- ēlusco, āre [e, luscus] : - tr.
- éborgner. --- Dig. 10, 4, 17.
- ēlūsi
: parf. de eludo.
- ēlūsĭo, ōnis, f. [eludo] :
tromperie. --- Iren. 2, 31, 2.
- ēlūsus,
a, um : part. passé de eludo; trompé dans
son attente, déçu;
trompé (par qqn).
- ēlūtĭa, ōrum, n. : minerai
lavé, lavures [d'or]. --- Plin. 34, 157 (texte et sens douteux).
- ēlūtĭo, ōnis, f. [eluo] :
action de laver. --- C. Aur. Chron. 1, 1, 12.
- ēlūtrĭo, āre, ātum [e,
λούτριον] : - tr. -
1
- nettoyer en lavant, rincer.
- [des toiles] Laber.
d. Gell. 16, 7.
- [de la laine] Plin.
9, 133.
2
- éclaircir [fig.]. --- Plin. 14, 114.
- ēlūtus, a, um, p.-adj. de eluo
:
1
- délayé.
- nihil elutius, Hor. S.
2, 4, 16 : rien de plus fade.
2
- affaibli.
- hujus vis elutior,
Plin. 34, 139 : sa vertu [d'une substance] est moins énergique.
- ēlŭvĭēs, ēi, f. [eluo] :
1
- eau qui coule, débordée. --- Tac. An. 13, 57
2
- ravin, fondrière. --- Curt. 5, 4, 26
3
- écoulement des eaux sales. --- Plin. 2, 197
4
- cours de ventre. --- A.-Vict. Epit. 9, fin
5
- en parl. d'une loi néfaste ruine, perte.
- eluvies civitatis, Cic.
Dom. 53 : ruine de la cité.
- ēlŭvĭo, ōnis, f. [eluo] :
inondation. --- Cic. Off. 2, 16; plur.,
Cic. Rep. 6, 23; Div. 1, 111.
- ēlūxi : parf. de elucesco,
de eluceo et de elugeo
- ēluxŭrior, āri : - intr. - être
surabondant en [avec abl.]. ---
Col. Arb. 3, 2.
- elvella : voir helvella.
- Elvīna : voir Helvina. ---
Juv. 3, 319.
- Elўmāĭs,
ĭdis, f. : l'Elymaïde (région de la
Perse, contrée voisine de la Susiane). ---
Plin. 6, 111.
- gr. Ἐλυμαΐς.
- Elўmæus,
a, um : de l'Elymaïde. --- Liv.
37, 40.
- gr.
Ἐλυμαῖος.
- Elўmæi, orum, m. : les
Elyméens. --- Liv. 35,
48.
- Elysii
:
1 - Elysii, ōrum,
m. : voir Halisi. ---
Tac. G. 43.
2 - Ēlўsii : voir Elysium.
- Ēlўsĭum,
ĭi, n. : l'Elysée (séjour
des héros et des hommes
vertueux après leur mort).
- gr. Ἠλύσιον
πεδίον.
- Ēlўsĭus,
a, um : de l'Elysée. --- Virg.
G. 1, 38; Tibul. 1, 3, 58; Ov. Ib. 175; Mart. 10, 101; id. 6,
58; Luc. 3, 12; Stat. Th. 4, 520; Prop. 4, 7, 60.
- Elysii
campi : les Champs Elysées.
- Ēlysĭi,
ōrum, m. (s.-ent. campi) : les Champs
Elysées, l'Elysée. --- Mart. 9, 52; Luc.
6, 699.
- Elysia
domus, Ov. : les Champs Elysées. --- Ov. M. 14, 111.
- Elysia
puella : la jeune femme qui règne sur les Champs
Elysées (= Proserpine). --- Mart.
10, 24.