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1 - Il les persuada de sortir de leur pays avec toutes leurs troupes
(Gram. B, 7, c). - 2 - Le chef, après sa condamnation, devait subir
sa peine : <à savoir qu'il fût brûlé par le
feu> = le supplice du feu (Gram. B, 7, a). - 3 - Il obtient des Séquanais
qu'ils permettent aux Helvètes de passer sur leur territoire et
réussit à ce qu'ils fassent entre eux un échange d'otages
(Gram B, 7, c). - 4 - La Saône est un fleuve qui coule vers le Rhône
à travers le territoire des Héduens et des Helvètes,
avec une lenteur incroyable, si bien que l'oeil ne peut juger dans quelle
direction est son cours (Gram B, 9). - 5 - Dès lors qu'ils ne pouvaient
plus longtemps soutenir l'assaut des nôtres, les ennemis, comme ils
l'avaient déjà fait, se replièrent dans la montagne
(Gram B, 2). - 6 - Pour pouvoir poursuivre le reste des troupes helvètes,
il fait construire un pont sur la Saône (Gram, B, 8). - 7 - Ils poussent
les autres cités à préférer conserver la liberté
héritée de leurs ancêtres que d'endurer la servitude
des Romains (Gram B, 7, c). - 8 - A supposer même que tout arrivât
contrairement à leur attente, cependant ils voyaient bien qu'ils
avaient la supériorité grâce à leurs bateaux
et que les Romains n'avaient pas la possibilité de se procurer de
bateaux ni de connaître les rades, les ports et les îles de
la région où ils allaient faire la guerre (Gram, B, 11).
- 9 - <La situation de presque toutes villes était de ce genre,
à savoir que> = presque toutes les villes étaient situées
à l'extrémité de langues de terres et sur des promontoires
et ne donnaient accès ni aux piétons [...] ni aux bateaux
(Gram, B, 7, a). - 10 - César, quittant ses quartiers d'hiver pour
se rendre en Italie, comme il avait l'habitude de le faire tous les ans,
ordonne aux lieutenants qu'il avait placés à la tête
de ses légions de faire construire, au cours de l'hiver, le plus
de bateaux possible et de réparer les anciens (Gram, B, 2 et B,
7, c). - 11 - Ils supplient César de les épargner de crainte
qu'en raison de sa haine à l'égard des Germains, les innocents
expient à la place des coupables (Gram B, 7 et B, 8).
B. - Traduction proposée :
1 - Les poètes montrent les hommes les plus courageux en train
de gémir, ils amollisent nos âmes et ensuite leur douceur
est telle que non seulement on les lit, mais encore on les apprend par
coeur. - 2 - A Sparte, on accueille les enfants devant l'autel avec des
coups, si bien qu'un flot de sang s'échappe de leur corps, quelquefois
même, comme je l'ai entendu dire quand j'étais allé
là-bas, jusqu'à ce que la mort s'ensuive. - 3 - "Les armes,
disent-ils, sont les membres du soldat"; et, en vérité, ils
les portent si convenablement que, s'ils en font usage, une fois leurs
bagages jetés à terre, ils peuvent combattre avec leurs armes
toutes disponibles comme si elles étaient leurs membres. - 4 - Dis-moi,
dis-moi comment les forces des Argiens ont résisté lors du
combat. - 5 - Hé! toi, si par hasard une douleur te tiraille, crieras-tu
comme une femme, ne la supporteras-tu pas avec fermeté et calme?
- 6 - Avec autant de mots, je veux affirmer une seule idée, mais
j'emploie plusieurs mots pour mieux la faire comprendre. - 7 - Il reste
que toi-même tu te donnes des ordres. [...] C'est comme si nous étions
deux personnes <à savoir que> : la première commande à
la seconde et la seconde obéit à la première. - 8
- Comme il est enseigné que nous nous commandons à nous-mêmes,
il est enseigné ceci <à savoir que> la raison doit maîtriser
l'ardeur irréfléchie (de l'âme). - 9 - Souvent nous
voyons des gens domptés par la honte, alors que la raison ne les
enchaînerait nullement. Pour ceux-là donc on devra sauvegarder
leur dignité, comme pour les serviteurs, par des chaînes et
la surveillance; mais pour ceux qui seront plus fermes sans être
très forts, on devra leur donner un avertissement, comme pour les
bons soldats. - 10 - Vois-tu comment se tait la douleur, <non celle
du corps qui se calme, mais celle de l'âme qui est réprimée>?
= vois-tu comment se tait la douleur? ce n'est pas la douleur du corps
que l'on calme, c'est celle de l'âme que l'on réprime. - 11
- De lui-même il se redressera, il s'animera, il se munira, il s'équipera
pour faire face à la la douleur comme s'il faisait face à
l'ennemi.
C. - Traduction proposée :
Cependant à quoi bon parler? Est-il possible que tu songes
à fuir, que tu penses à t'exiler? Si seulement les dieux
immortels t'inspiraient cette idée-là! Que tu sois bouleversé
par tes vices, que tu redoutes le châtiment des lois, que tu cèdes
devant les dangers de la république, voilà ce qu'on ne pourrait
te demander. C'est que tu n'es jamais homme, Catilina, à te laisser
détourner de la turpitude par la honte, du danger par la crainte,
de la fureur par la raison. C'est pourquoi, comme je te l'ai souvent dit,
va-t-en, va tout droit en exil; je supporterai difficilement les critiques
(malveillantes) de l'opinion, au cas où tu agirais ainsi. Mais si,
au contraire, tu préfères te mettre au service de ma réputation
et de ma gloire, sors avec ta troupe indésirable de scélérats,
soulève la pègre des citoyens, mets-toi à l'écart
des honnêtes gens, réjouis-toi de ton brigandage sacrilège,
<en sorte que> = de la sorte, tu donneras l'impression d'être
parti, non que je t'aie chassé vers des gens étrangers, mais
parce que tu as été invité à rejoindre les
tiens. Cependant pourquoi t'y inviterais-je alors que je sais que tu as
déjà envoyé des gens pour t'attendre, les armes à
la main, près du forum Aurélius, alors que je sais aussi
que tu as envoyé devant toi cette fameuse aigle d'argent à
laquelle, dans ta propre maison, tu avais consacré un sanctuaire
de tes crimes? Est-il possible que tu puisses te passer plus longtemps
d'elle, toi qui avais l'habitude de la vénérer quand tu partais
commettre tes crimes?
D. - Traduction proposée :
1 - César dit à ses soldats que s'ils le faisaient, comme cela s'était réalisé près de Gergovie, ils tourneraient à leur avantage leur infortune et que ceux qui auparavant avaient eu peur de combattre seraient les premiers à se présenter à la bataille. - 2 - Autant ton arrivée m'avait soulagé, autant ton départ m'a affligé.