|
|
A. - Traduction proposée
1 - Il présentait à notre ordre sénatorial les
meilleures propositions; on ne trouvait alors <rien si ce n'est que
ce
qui, connu de tous, était trouvé dans les commentaires
de César> = rien qui ne fût connu de tous grâce aux
commentaires de César. - 2 - Antoine apportait rédigé
le sénatus-consulte qu'il voulait faire voter. - 3 - Comme j'avais
évité non sans raison Brindes et le chemin que l'on fait
habituellement pour aller en Grèce, je suis venu à Syracuse,
parce qu'on vantait la traversée entre cette ville et la Grèce.
- 4 - A quel fléau la fureur des tribuns de la plèbe ne pourra-t-elle
pas être poussée, dès lors que l'on aura supprimé
ces deux chambres d'enquête concernant les actes de violence et (le
crime de) lèse-majesté? Et que dire de ce fait qu'on abroge
les lois de César, qui exigent de punir d'exil celui qui a été
condamné pour lèse-majesté? - 5 - Si tu penses ainsi,
tu ignores totalement le chemin de la gloire. - 6 - Entre temps chaque
jour César réclamait aux Héduens le blé qui
avait été promis en public. Car à cause du froid (parce
que la Gaule est située dans une région septentrionale),
non seulement le blé n'était pas mûr dans les champs,
mais la quantité de fourrage n'était pas même suffisante;
ce blé qu'il avait fait transporter par bateaux sur la Saône,
il ne pouvait pas l'utiliser parce que les Helvètes s'étaient
éloignés de la Saône. - 7 - Ils envoient auprès
de César les légats les plus illustres de la cité
pour dire qu'ils avaient l'intention de faire route par la province sans
(commettre) aucun dégât, parce qu'ils n'avaient pas d'autre
route. - 8 - César leur répondit qu'il éprouvait d'autant
moins d'hésitation (à agir) qu'il gardait en mémoire
ce que les ambassadeurs helvètes lui avaient rappelé. - 9
- César leur répondit ainsi: s'il voulait bien oublier l'ancien
outrage, pouvait-il chasser de sa mémoire les outrages encore récents
[<à savoir que>] : alors qu'il ne le voulait pas, ils avaient
essayé par la force de traverser la province, et ils avaient attaqué
et les Héduins et les Allobroges?
B. - Traduction proposée
Mais maintenant c'est la république que tu attaques ouvertement; ce sont les temples des dieux immortels, les maisons de Rome, la vie de tous les concitoyens, l'Italie toute entière que tu voues à la mort et à la dévastation. C'est pourquoi, puisque ce qu'il faudrait faire avant tout, ce qui relève <de ce pouvoir discrétionnaire que j'ai> = de mon pouvoir discrétionnaire et qui est conforme à la tradition de nos aïeux, je n'ose pas encore le faire, je prendrai une mesure plus modérée en comparaison de la sévérité (que je devrais avoir) et plus utile pour le salut de tout le monde. Si je te fais mettre à mort, le reste de la bande de conjurés résidera dans notre république; mais si toi, au contraire - ce que je te conseille depuis longtemps - tu t'en vas, la ville se videra de l'importante sentine de tes complices, si dangereuse pour la république. Eh bien, quoi? Catilina, hésites-tu à faire, alors que je l'ordonne, ce que tu faisais déjà de ton plein gré? Le consul ordonne à l'ennemi de quitter la ville. Est-ce pour l'exil, me demandes-tu? Je ne te l'ordonne pas, mais si tu demandes mon avis, je te le conseille. Quel charme, Catilina, trouves-tu à rester encore dans cette ville, où, à l'exception de tes conjurés, des hommes perdus, il n'est personne qui ne te craigne, personne qui ne te haïsse? Est-il une flétrissure (provenant) de scandales domestiques qui ne soit gravée comme au fer rouge sur ta vie? Quelle honte dans ta vie privée ne s'attache-t-elle pas à ta réputation? Quel spectacle indécent, quel crime commis de ta propre main, quelle souillure couvrant tout ton corps ont manqué à tes yeux?
C. - Traduction proposée
1 - Du moment que rien n'est beau sauf ce qui est honnête et
que rien n'est mal sauf ce qui est honteux, <cela est le fait de souhaiter
et non de prouver> = c'est là un souhait et non une preuve. - 2
- Celui-là, bien sûr, n'est pas courageux en demeurant étendu
sous un toit humide qui, bien que muet, rapporte les voix plaintives en
faisant retentir cris, plaintes, gémissements et grondements. -
3 - Ceux qui ont donné à la Grèce ses constitutions
ont prescrit d'affermir par la fatigue les corps des jeunes gens. Et cette
loi, les Spartiates l'ont étendue même aux femmes qui, dans
les autres villes, sont cachées à l'ombre des murs et y passent
leur vie dans la plus grande mollesse. - 4 - Ce qu'on demande aux hommes
courageux et qu'on loue chez eux, quand cela se produit, n'est-il pas honteux
de le craindre voir arriver ou de ne pas le supporter dans le présent?
- 5 - Nous avons naturellement un très grand attachement et un très
grand attrait pour l'honneur; et si nous regardons, pour ainsi dire, quelques
rayons de sa lumière, il n'est rien que nous ne soyons prêts
à supporter et à endurer. - 6 - Je vais dire ce que Pompée
avait l'habitude raconter : celui-ci, venu à Rhodes, a voulu entendre
Posidinius; mais comme cet homme était gravement malade, parce qu'il
souffrait durement de rhumatisme, Pompée a tenu pourtant rendre
visite au philosophe le plus célèbre. - 7 - Souvent l'Africain
avait entre les mains (les ouvrages) de Xénophon, dont il louait
surtout cette maxime (à savoir que) : il disait que les mêmes
fatigues n'avaient pas la même gravité chez le général
que chez le soldat, parce que l'honneur par lui-même allégeait
celles qui sont liées au commandement.
C. - Traduction proposée
1 - Je te parle de Térentia dans la lettre que je t'ai expédiée
hier. Quant au fait que tu m'exhortes - et c'est, m'écris-tu, le
souhait de l'entourage - à dissimuler une si grande douleur, le
puis-je plus que de consacrer toutes mes journées à mon activité
littéraire? Bien que je le fasse non pour la dissimuler, mais plutôt
pour calmer et guérir mon âme, en tout cas, si cela ne m'apporte
guère d'avantage, je fais assez pour la simulation. Je ne te donne
pas beaucoup de nouvelles, parce que j'en attends surtout de toi au sujet
du sanctuaire, et un un peu aussi à propos de Térentia.