===> Dico
- āla, æ, f. [pour axla,
cf. axila] :
- Gaffiot
P. 93-95.; (Lebaigue
P. 52)
- voir
hors site : ala.
1
- aile (d'un oiseau).
- meæ
alæ pennas non habent, Plaut. Pœn. 871 : mes ailes n'ont pas de
plumes.
-
alis
se levare, Liv. 7, 26, 5 : se soulever sur ses ailes.
- plaudere
alis, Virg. : battre des ailes.
- fig. seu
mors atris
circumvolat alis, Hor. S. 2, 1, 58 : soit que la mort me frôle
de ses
noires ailes. --- cf. id. O. 2, 17, 25; Ov.
A. A. 1, 233; Tibul. 2, 1, 89; Ov. M. 1, 264.
- me
jucundis Sopor impulit alis, Prop. 1, 3, 45 : le sommeil m'a poussée
d'une aile
propice.
- fulminis alæ, Virg. En.
5, 319 : les ailes de la foudre.
- velorum
pandimus alas, Virg. En. 3, 520 : nous
déployons
les ailes
de nos voiles.
- pedibus
timor addidit alas, Virg. En. 8, 224 : la peur lui donnait des ailes.
- tu
viperam sub ala nutricas, Petr. 77 : tu nourris une vipère dans
ton sein.
2
- épaule,
aisselle, bras.
- sub
ala fasciculum librorum portare, Hor. Ep. 1, 13, 12 : porter
un paquet de livres sous le bras.
- numquid
alarum negligens sudor ? Petr. 128 : est-ce, par négligence, un
peu de
transpiration
sous mes aisselles?
3 - le
plus usuel aile d'une armée.
- ala
dextra, Liv. 27, 2, 6 ; sinistra, Liv. 27, 1, 8 : aile droite,
aile gauche.
- [avant la guerre sociale les ailes
étaient occupées par les troupes alliées, infanterie et cavalerie].
--- Liv. 26, 14, 6; 31, 21, 7; Cato, Orig. 99.
- duæ alæ : les deux ailes de la
légion [le contingent allié]. --- Liv. 27,1, 7; 27,
2, 6, etc.
- mais ala
a fini par s'appliquer plus spécialement à la cavalerie.
- ala
equitum, Liv. 26, 38, 14, etc. : corps de cavalerie alliée ; [chaque ala
comportait 5 turmæ,
escadrons de 60 cavaliers].
- après la guerre sociale, la cavalerie
auxiliaire fournie par les pays étrangers occupe les ailes.
-
ala
désigne alors un corps de cavalerie auxiliaire. ---
Cic. Off. 2, 45 ; Tac. H. 1, 54.
- [cohortes,
cohortes = infanterie; alæ
= cavalerie, le tout
formant les auxilia,
troupes auxiliaires].
--- Tac. H. 1, 60, etc.
- en dehors de Rome.
- ala Numidarum, Liv. 21, 45, 2 : corps de cavaliers Numides. --- cf.
22, 47, 7; 26, 38, 14, etc.
- poét. alæ
: escadrons. --- Virg. En. 11, 604, etc.
- en gén. alæ : troupe à
cheval [chasseurs]. --- Virg. En. 4, 121. Orig. 99.
- dum
trepidant alæ, saltusque indagine cingunt, Virg. En. 4 : tandis que
les
cavaliers s'affairent à entourer les taillis de filets.
4
- aile
(d'un bâtiment). --- Vitr. 4, 7, 2; 6, 3,
4.
- cf.
gr. πτερά.
5
- cavité (chez
les quadrupèdes) où la cuisse de devant se
rattache au poitrail;
nageoire
(de poisson). ---Plin. 16, 22;
16, 29; 22, 45, etc.
6
- angle
formé par l'insertion d'une feuille ou d'une branche
à la tige,
fourchon.
7
- Ala Nova, æ, f. : Alanova (ville
de Pannonie).
- d'autres
villes (Ala Flaviana...) sont dénommées de la
même façon : il s'agit
de villes où ont séjourné des soldats
jusqu'à la fin de leur service;
cf. Castra...
- Ălăbanda,
æ, f. (Ălăbanda, ōrum, n.) : Alabandes (ville de Carie).
- Alăbanda, æ, f., Plin. 5, 109, et
Alăbanda, ōrum, n. --- Liv. 33, 18, 7.
- Ălăbandīs,
ĭum, m. : les habitants d'Alabandes. --- Cic. Fam. 13, 56, 1.
- Ălăbandensis, e
: d'Alabandes. --- Cic. de Or. 1, 126.
- Ălăbandenses, ĭum, m. : les habitants
d'Alabandes. --- Cic. Nat. 3, 50.
- Ălăbandēus, a, um : d'Alabandes.
--- Cic. Br. 325; Nat. 3, 39
- Ălăbandĭcus, a, um, d'Alabandes.
--- Plin. 19, 174, et Ălăbandĭnus, a, um. --- Isid.
Orig. 16, 14, 6.
- Ălăbandus,
i, m. : Alabandus (dieu, fondateur d'Alabandes). --- Cic. Nat. 3,
50.
- Alabānenses,
ĭum, m. : habitants d'Alaba (en Tarraconnaise). --- Plin. 3, 26
- ălăbarchēs,
æ, m. (= arabarches) : arabarque, fermier des douanes
en Egypte (par ironie, Cicéron donne ce surnom à
Pompée).
- ălăbastĕr,
tri, m. :
- gr.
ἀλάϐαστρος.
1 - vase
d'albâtre
(en forme de poire, où l'on conservait les parfums, les
baumes). --- Cic. Ac. fr.
11 ; Plin. 13, 19; Vulg. Matt. 26, 7; ib. Marc. 14, 3; ib. Luc. 7, 37;
Mart. 11, 8, 9.
- aussi au plur. n. ălăbastra.
2
- bouton de rose (non ouvert et qui présente la
même forme). --- Plin. 21, 14.
- ălăbastrītēs,
æ, m. : pierre d'albâtre (différente de
notre
albâtre). --- Plin. 36,
182.
- gr.
ἀλαϐαστρίτης.
- ălăbastrītis,
f. : pierre précieuse qui se trouvait dans la région
d'Alabastron. --- Plin. 37, 143.
- Alăbastrōn
oppidum, i, n. : la ville des Alabastres (en Egypte).
---
Plin. 37, 143, etc.
- gr. Ἀλαϐαστρῶν πόλις.
- Lebaigue
P. 53
- Ălăbastrŏs,
i, m. : l'Alabastre (fleuve d'Eolie). --- Plin. 5, 122.
- ălăbastrum,
i, n. : - 1
- c. alabaster. --- Mart. 11, 8, 9. - 2
- alabastrum = stibi.
---
Plin. 33, 101.
- gr.
ἀλάϐαστρον.
- ălăbēta,
æ, f. : espèce de lamproie (trouvée dans
le Nil). --- Plin. 5, 51.
- gr.
ἀλαϐής.
- Alabi,
orum, m. : peuple d'Ethiopie. --- Plin. 6, 190.
- Ălăbis,
is (Ălăbōn, ōnis), m. : l'Alabis (fleuve
de Sicile). ---
Sil. 14, 228; Vib. p. 146, 14.
- ălăbrum,
i, n. [ala] : dévidoir.
--- Isid. 19, 29, 2.
- ălăcĕr
(ălăcris), ălăcris, ălăcre : - 1
- vif, prompt, leste, agile, prêt à, dispos, plein
d'entrain, ardent
(en parl. du corps et de l'esprit). - 2
- allègre, dispos, gaillard.
- le masc. alacris
est rare : Enn. Tr. 111; Ter. Eun. 304;
Virg. En.
5, 380; 6, 685; alacer
fém. dans Apul. M. 10, 31 [cf. Serv. En. 6,
685]
-- pas de superlatif.
- Catilinam
interea alacrem
atque lætum (videbant), Cic. Mur. 49 : (on voyait) cependant
Catilina
plein d'entrain et de gaieté.
-
alacres
animo sumus, Cic. Fam. 5, 12, 9 : mon naturel est ardent.
-
ad bella suscipienda Gallorum alacer ac
promptus est animus, Cæs. BG. 3, 19, 6 : les Gaulois ont le
cœur vif et
prompt pour entreprendre la guerre.
- quo
sis alacrior ad tutandam rem
publicam, Cic. Rep. 6, 13 : pour que tu aies encore plus
d'empressement à
défendre la chose publique.
- alacri
clamore, Liv. 6, 24, 7 : avec des
cris pleins d'entrain.
-
equum alacrem aspexit, Cic. Div. 1, 73 : il
aperçut son cheval tout pétulant.
-
cum alacribus saltu certabat, Sall.
H. 2, 19 : il luttait au saut avec les plus lestes.
- miles
alacer animis
corporibusque, Liv. 21, 55, 1 : le soldat dispos moralement et
physiquement.
- alacres
et erecti, quocumque res tulerit, intrepido gradu
properemus, Sen. Helv. 8, 5 : allons vivement d'un pas assuré,
le cœur
allègre et la tête haute, partout où les événements le voudront.
- alacris
voluptas, Virg. B. 5, 58 : vive gaieté.
- milites
alacriores ad pugnandum, Cæs. BG. 3, 24 : soldats plus ardents
à
combattre.
- quanto
ejus amplius processerat temporis, tanto erant alacriores ad custodias,
qui classibus præerant, Cæs. BC. 3, 25 : plus il
s'était
écoulé
de temps, plus les commandants des flottes avaient de l'entrain pour
(placer)
des sentinelles (= pour surveiller).
- alacer
gaudio, Phædr. : transporté de joie.
- Pausanias
alacrior ad rem gerendam factus in suspicionem cecidit Lacedæmoniorum,
Nep. Paus. 2 : Pausanias, s'étant donné tout
entier à l'entreprise,
fut l'objet des soupçons des
Lacédémoniens.
- Alăchrŏēs,
um, m. : peuple d'Afrique, appelé aussi Lotophages.
--- Plin. 5, 28.
- ălăcrĭmōnĭa,
æ, f. : joie.
--- Gloss
- ălăcrĭtās,
ātis, f. [alacer] : - 1
- vivacité, promptitude, entrain, ardeur. - 2
- joie, gaieté, enthousiasme.
- mirā
sum alacritate ad litigandum, Cic. Att. 2 : je suis dans d'admirables
dispositions
pour plaider.
- alacritate
efferi, Cic. : être emporté par l'enthousiasme.
- clamor
Romanorum alacritate perfecti operis sublatus, Liv. 2 : les cris des
Romains,
tout à la joie d'avoir mené l'œuvre à
bien.
- alacritas
defendendæ rei publicæ, Cic. Phil. 4, 1 ; ad litigandum,
Cic. Att. 2, 7, 2 : ardeur à défendre la
chose publique, à plaider.
- canum
alacritas in venando, Cic. Nat. 2, 158 : ardeur des chiens à
la chasse.
- quantam
mihi alacritatem populi Romani
concursus adferret ! Cic. Dej. 6 : quel entrain me donnerait
l'affluence
du peuple Romain !
- sens
péjoratif inanis alacritas, id est
lætitia gestiens, Cic. Tusc. 4, 36 : une gaîté exubérante
(pétulante)
sans objet, c'est-à-dire une joie aux transports excessifs. --- cf.
5, 42;
5, 48.
- ălăcrĭtĕr,
adv. [alacer] : vivement, avec ardeur, ardemment. ---
Front.
Strat. 2, 7, 9; Apul. M. 9, 7; Amm. 14, 2; 14, 10; 16, 12; Veg.
1, 9; 3, 13.
- compar. alacrius. --- Just. 1, 6, 10; Veg. Aug.
- Alæa, æ, f. : île d'Arabie. --- Plin. 6, 150.
- Alæbæcē,
ēs, f. : ville de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 36.
- Alænitĭcus,
i, m. : golfe d'Arabie. --- Plin. 6, 156
- Alagabalus
: voir Elagabalus.
- Alalcŏmĕnē,
ēs, f. : ville de Béotie. --- Schol. Stat. Th. 7, 330
- Alalcŏmĕnæus, a, um
: d'Alalcomène. --- Stat. Th. 7, 330.
- Ălămāni
(Ălămanni, Ălĕmanni), ōrum, m. : les Alémans (peuple
de Germanie). --- Claud. 8,
449, etc.; Arn. 1, 16.
- Alămannĭa, æ, f. : pays des Alamans. --- Amm. 20, 4, 1
- Alămannus, a, um
: Alamannique. --- Amm. 14, 10, 6, etc.
- Ălămannicus
(Ălĕmannĭcus), a, um : - a
- des Alémans.
- b -
Alémannique
(surnom de Caracalla, vainqueur
des Alémans).
- Ălămannus,
i, m. : Alémannique (surnom de Gratien, vainqueur des
Alémans).
- voir hors site
: Alamans.
- Alana, æ, f. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 179.
- Alander
(Alandrus), dri, m. : l'Alandre (fleuve de Phrygie).
--- Liv. 38, 18, 1.
- Alāni,
ōrum, m. : les Alains (peuple de la Sarmatie européenne).
--- Plin. 4, 80; Sen. Thyest. 629; Luc. 8, 223; Val. Fl. 642.
- gr. Ἀλανοί.
- Alānĭcus,
i, m. : Alanique (surnom de Justinien, vainqueur des Alains).
---
Cod. Just. 1, 27, 1.
- Alānus,
a, um : des Alains. --- Claud. 26,
581.
- Alānĭa, æ, f. : l'Alanie (pays des Alains). --- Oros. Hist.
1, 2, 53.
- ălăpa, æ, f. : - 1 -
soufflet. - 2
- soufflet donné à un esclave pour l'affranchir,
soufflet de
l'affranchissement. --- Petr. 38, 9;
Phæd. 2, 5, 25.
- multo
majoris alapæ mecum veneunt, Phædr. 2, 5, 25 : je leur vends la
liberté
beaucoup plus cher.
- ducere
alapam alicui, Phædr. 5, 3 : donner un soufflet à qqn.
- ălăpātŏr,
ōris, m. : vantard. --- Gloss.
- ălăpizo,
āre et ălăpo, āre : souffleter. ---
Gloss.
- ălăpor,
āri [alapa] : souffleter. --- *Plaut. Truc.
928.
- Alărīcus,
i, m. : Alaric [roi des Goths]. --- Claud.
26, 431.
- voir
hors site : Alaric.
- ālāris,
e : qui fait partie des ailes d'une armée. --- Liv. 10, 41, 5
- ālāres, ĭum, m. : les troupes des ailes [=
les cavaliers auxiliaires]. --- Tac. H. 2, 94 ; An. 15, 10.
- ālārĭus,
a, um : qui fait partie des ailes d'une armée, auxiliaire. --- Cæs. C. 1,
73, 3, etc. ; Liv. 10, 40, 8, etc.
- alariæ
cohortes : les cohortes auxiliaires (placées aux ailes).
- ālārĭi,
ōrum, m. :
- a
- troupes
auxiliaires à pied. --- --- Cæs. BG. 1,
51, 1. - b
- cavaliers
auxiliaires. ---
Cic. Fam. 2, 17, 7 ; Liv. 35, 5, 10.
- voir
hors site : alarii.
- Alasit
: ville de la Libye. --- Plin. 5, 37.
- Alassenses,
m. : peuple de la Galatie. --- Plin. 5, 147.
- Ălastor,
ŏris, m. (acc. -ŏra) : Alastor. - 1
- l'un
des compagnons de Sarpédon, roi de Lycie, tué par Ulysse. ---
Ov. M. 13, 257. - 2
- un
des chevaux de Phaéton. --- Claud. Pros. 1, 284.
- gr.
Ἀλάστωρ,
ορος.
- ălăternus,
i, f. : nerprun [arbrisseau]. --- Plin. 16, 108.
- Alatheus,
m. : Alathée (nom d'un chef des Goths). --- Amm. 31, 3, 3.
- ālātor,
ōris, m. [ala] : rabatteur de gibier. --- Serv. En.
4, 121.
- Alatrīnās
(Aletrīnās), ātis : d'Alétrium (ville du Latium).
- ālātus,
a, um [ala] : ailé. --- Virg. En. 4, 259; Ov. F. 5,
666.
- alauda,
æ, f. : alouette. --- Plin. 11, 121.
- Alaudarum
legio : la légion des Alaudes (levée par César et à ses frais).
--- Suet. Cæs. 24.
- au plur.
Alaudæ : les Alaudes (soldats de cette légion).
---
Cic. Phil. 13,
3; 1, 20; Att. 16, 8, 2.
- Alauna,
æ, f. : Alauna (ville de Gaule). --- Itin. Aug. p.
386.
- Alauni
: c. Alani.
- ălausa, æ, f. : alose [poisson de la Moselle]. --- Aus. Mos.
127.
- Alavivus,
i, m. : nom d'un chef des Goths. --- Amm. 31, 4, 1.
- Alazon
:
1
- Alazōn, ŏnis, m. : - a
- le
Fanfaron (titre
d'une comédie grecque). --- Plaut. Mil.
86. - b
- l'Alazon
(fleuve entre l'Albanie et
l'Ibérie). --- Plin. 6, 29.
- gr.
ἀλαζών,
όνος : vagabond;
charlatan, imposteur; glorieux, vantard.
- Alba
:
1
- Alba, æ, f. : Albe (ville).
- Alba
Longa : Albe [premier emplacement de Rome]. --- Virg. En. 1, 277
; Liv. 1, 3, 3, etc.
- Alba,
ou Alba Fucentia : ville des Eques ou
des Marses.
--- Cæs. BC. 2, 15,
7; Cic. Att. 9, 6, 1.
- Alba
Pompeia : ville de Ligurie. --- Plin. 3, 49.
- Alba
Helvia ou Alba Helviorum : ville de la
Narbonnaise.
--- Plin. 2, 36; 14,
43.
2
- Alba, æ, m. : Alba.
- nom
d'un roi d'Albe la Longue. --- Ov. M. 14, 612;
Liv. 2, 3, 8.
- Alba
Æmilius : confident de Verres. --- Cic. Verr. 3,
145.
- Alba,
rivière d'Espagne. --- Plin. 3, 22.
3
- alba, æ, f. : - a
- vêtement
blanc. --- Tert. Scorp. 12. - b
- perle
blanche. --- Lampr. Hel. 21,
3; 21, 4.
- albāmen,
ĭnis, n. : partie blanche, le blanc. --- [de
poireau]. --- Apic. 2, 59 ;
[d'œuf] M.-Emp, 8, 156.
- albamentum,
i, n. (c. albamen) : partie blanche, le blanc (de l'œuf...) --- Apic. 5, 196.
- Albāna, æ, f. : route conduisant à Capoue. --- Cic. Agr. 2, 94.
- Albānenses, ĭum, m.
: habitants d'Albe. --- Eccl.
- Albāni,
ōrum, m. :
1 - les Albains [hab. d'Albe
la Longue].
--- Liv. 2, 29.
2 - les Albaniens [hab. de
l'Albanie].
--- Plin. 6, 38; Tac.
An. 2, 68.
- Albānĭa, æ, f. : l'Albanie (contrée de l'Asie sur les
côtes de la mer Caspienne). --- Plin. 6, 36,
etc.
- Albānus,
a, um :
1 - d'Albe. --- Cic.
Mil. 85; Liv. 2, 28.
- Albanus
lacus, Liv. 5, 15, 4 : lac albain [près
d'Albe].
- Albanum,
i, n. : maison d'Albe. --- [maison de
campagne de Pompée]. --- Cic. Att. 4, 11, 1 ;
[maison de Clodius]. --- Cic. Mil. 46 ; 48
; etc.
2 - d'Albanie. --- Plin. 6, 38.
- albārĭus,
a, um [albo] : relatif au crépi. --- Vitr. 5, 5, 2.
- albārĭum opus, crépissure, stuc. --- Vitr. 5, 10, 3.
- ou seult
albārĭum, n. --- Plin. 35, 194.
- albarius
(tector) : crépisseur, stucateur. --- Cod. Theod. 13,
4, 2.
- albātus,
a, um [albus] : vêtu de blanc. --- Cic. Vatin. 31;
Plin. 8, 160.
- voir
hors site albatus.
- albēdo,
inis, f. [albus] : blancheur. --- Cass. Var. 12, 4,
6.
- albens,
entis : part. prés. de albeo; blanc, blanchi.
- Albenses,
ĭum, m. : les Albains. --- Plin. 3, 69.
- albĕo,
ēre [albus] : - intr. - être blanc. --- Virg. En. 12, 36;
Ov. F. 1, 658; M. 11, 501 etc.; Sen. Ep. 122, 4; Curt. 3, 3,
11.
- plus employé au part. prés.
albens : blanc.
-
albente cælo, Cæs. BC.
1,68, 1 : à l'aube.
- albentes
equi, Curt. 3, 3, 11 : chevaux blancs.
-
albentia ossa, Tac. An. 1, 61 : ossements blanchis.
- albesco,
ĕre : - intr. - devenir blanc, blanchir. --- Cic. Ac. 2, 105.
-
ut primum albescere lucem vidit, Virg. En. 4, 586 : dès
qu'elle vit l'aube blanchir.
- albesĭa,
ĭum, n. (p. albensia) : boucliers albains. --- P.-Fest.
- Albi
montes, m. : monts blancs [en Crète]. --- Plin. 16,
142.
- Albia
: c. Albiga.
- Albiānus,
a, um : d'Albius. --- Cic. Cæcin. 28 ;
82, etc.
- albĭcantĭus,
adv. au compar. [albico] : en tirant un peu trop sur le blanc. --- Solin. 30.
- albĭcăpillus,
i, m. [albus, capillus] : vieillard aux cheveux blancs. --- Plaut.
Mil. 631.
- albĭcasco,
ĕre [albico] : - intr. - commencer à blanchir. ---
Mat. d. Gell. 15, 25, 1.
- albĭcēra
olea, f. : sorte d'olive blanche. --- Plin. 15, 20.
- albĭcērāta
ficus, f. : sorte de figue blanche. --- Plin. 15, 70.
- albĭcēris,
is, f. : c. albicera. --- Cato, Agr. 6, 1.
- Albici,
ōrum, m. : les Albiques (peuple près de Marseille).
- Albicos,
barbaros homines, ad se vocaverant, Cæs. BC. 1, 34 : ils avaient
appelé
auprès d'eux les Albiques, hommes barbares.
- albĭco,
āre, āvi, ātum [albus] : - tr. - rendre blanc. --- Varr. Men.
75. - intr. - être blanc.
--- Hor.
O. 1, 4, 4; Plin. 27, 40.
- albĭcŏlor,
ōris [albus, color] : de couleur blanche. --- Corip.
1, 328.
- albĭcŏmus,
a, um [albus, coma] : aux cheveux blancs. --- Fort.
Mart. 4, 2.
- albidŭlus,
a, um : blanchâtre. --- Pallad. 3,
25, 12.
- albĭdus,
a, um [albus] : blanc, blanchâtre.
- spumaque
pestiferos circumfluit albida rictus, Ov. M. 3, 74 : et une
écume
blanchâtre
coula tout le long de sa bouche pestilentielle.
- Col.
R. R. 2, 9, 13; Cels. 5, 26; 5, 28.
- albidissimum,
Cels. 5, 26.
- albidior,
Plin. Ep. 8, 20, 4.
- Albiga
(Albia), æ, f. : Albiga (ville d'Aquitaine, auj. Albi).
- Albigensis
urbs ou civitas [Albiga] : Albiga.
--- Greg. Franc. 2, 37, etc.
- Albigenses,
ium, m. : habitants d'Albiga. --- Greg. Franc.
8, 22.
- albĭnĕus,
a, um : qui tire sur le blanc, blanchâtre. ---
Pallad. 4.
13. 3.
- Albingaunum,
i, n. : Albingaunum (ville de Ligurie, auj. Albenga). ---
Mel. 2, 72.
- Albingauni,
ōrum, m. : les habitants d'Albingaunum. --- Liv. 29, 5, 2.
- voir hors site
Albenga.
- Albinĭa,
æ, m. : l'Albinia (fleuve d'Etrurie). ---
Itin. Aug. p. 500, 1.
- Albinĭus,
ĭi, m. : Albinius (nom d'homme).
- C. Albinius. --- Cic. Sest. 3, 6.
- Albĭnĭānus, a, um, adj. : d'Albinius.
- Albĭnĭāni, ōrum, m. : les partisans d'Albinius. --- Spart.
Sev. 10; Tert. ad Scap. 2.
- Albĭnŏvānus,
i, m. : nom de différents Romains.
- accusateur
de Sestius. --- Cic. Vat. 3.
- Celsus
Albinovanus, contemporain d'Horace. --- Hor. Ep. 1, 8, 1.
- Pedo
Albinovanus, ami d'Ovide. --- Ov. P. 4, 10, 4.
- Albintĭmĭlĭum, ĭi, n. : ville de Ligurie. --- Tac. H. 2, 13.
- Albinus
:
- (Lebaigue
P. 54)
1
- Albīnus, i, m. : Albinus (nom de famille romaine,
branche principale de la gens
Postumia.
- Aulus
Postumius Albinus, auteur d'une histoire romaine en grec. ---
Cic. Br. 81 ; Gell. 11, 8, 4.
- Sp.
Postumius Albinus et son frère Aulus, qui figurèrent dans la guerre
contre Jugurtha. --- Sall. J. 35 sqq.
- Clodius
Albinus, empereur romain.
- voir hors site
Clodius Albinus.
2
- albīnus, i, m. (c. albarius) : stucateur, crépisseur.
---
Cod. Just. 10, 64, 1.
- Albion
:
1
- Albiōn, ōnis, f. : Albion (la
Grande-Bretagne,
qu'on appelait ainsi à cause de ses falaises blanches).
--- Plin. 4, 102.
- Albiones,
um, m. : les habitants d'Albion. --- Avien. Or. Mar. 112.
2
- Albiōn, ōnis, m. (Alebion) : Alébion (fils de Neptune). ---
Mel. 2, 6, 4.
- Albĭōna
ager : territoire au delà du Tibre. --- P. Fest. p.
4.
- albiplūmis,
e [albus, pluma] : qui a les plumes blanches. ---
Anthol. 729, 3.
- Albis,
is, m. (abl. -i; acc. -im) : l'Elbe (fleuve de Germanie). --- Tac.
G. 41.
- albisco,
ĕre (c. albesco) : blanchir.
- albĭtūdo,
ĭnis, f. [albus] : blancheur. --- Plaut. Trin. 874.
- Albĭus,
ĭi, m. : Albĭus, ĭi, m. : nom de
plusieurs personnages. --- Cic. Clu. 10; Att. 13, 14, 1.
- Albius
Tibullus : le poète Tibulle. --- Hor. Ep. 1, 4, 1.
- albo,
āre : - tr. - blanchir.
--- Prisc. Per. 431.
- albŏgălērus,
i, m. : bonnet des flamines Diales.
--- Fest. p. 10.
- voir
hors site : albogalerus.
- albŏgilvus,
a, um [albus, gilvus] : blanc jaunâtre. --- Serv. G.
3, 82.
- Albona,
f. : voir Alvona.
- albŏr,
ōris, m. [albus] : - 1
-
blancheur.
--- Non. 73, 2. - 2
- blanc
d'œuf. ---
Pall. 11, 14, 9.
- Albrūna, æ, f. : prophétesse germaine. --- *Tac. G. 8.
- albūcĭum,
ii, n. : asphodèle. --- Isid. 17, 9, 5.
- Albūcĭus
ou Albūtĭus, ii, m. : nom d'hommes.
--- Cic. Br. 131; Hor. S. 2, 2, 67.
- Albucrarensis,
e : d'Albucrare [Galicie]. --- Plin. 33, 80.
- albūcum,
i, n. : - 1
- bulbe
d'asphodèle. --- Plin. 21, 109. - 2
- l'asphodèle.
--- Apul. Herb. 32.
- Albūdĭnus
fons, m. : source dans la Sabine. --- Front. Aqu. 14.
- Albūdignus. --- Suet.
Cl. 20.
- albŭēlis,
is, f. : sorte de raisin. --- Plin. 14, 31.
- albūgo,
ĭnis, f. [albus] : - 1
- taie
blanche sur l'œil. --- Plin. 32, 70, etc. - 2 - squames sur la tête,
pellicules. --- Plin. 26, 160.
- Albŭla, æ, m. : ancien nom du Tibre. --- Virg. En. 8, 332;
Liv. 1, 3, 5, etc.
- Albŭla, æ, f., Mart. 1, 12, 2, ou Albŭlæ, ārum, f.
: sources sulfureuses près de Tibur. --- Plin. 31,
10; Sen. Nat. 3, 20, 4.
- albŭlus,
a, um [albus] : blanc. --- Catull. 29, 8.
- album,
i, n. :
1 - blanc.
- (bos)
maculis insignis et albo, Virg. G. 3, 56 : (la génisse)
mouchetée à robe blanche.
-
sparsis pellibus albo, Virg. B. 2, 41 : avec
des peaux semées de taches blanches.
-
album oculorum, Cels. 2, 6, 8 : blanc des yeux.
2
- couleur blanche.
- columnas
albo polire, Liv. 40,
51, 3 : donner du lustre aux colonnes avec un enduit blanc.
-
album in
vestimentum addere, Liv. 4, 25, 13 : ajouter du blanc à la robe.
3
- tableau blanc [blanchi au plâtre,
exposé publiquement, pour que tout le
monde pût lire ce qu'il portait écrit].
-
[il y avait l'album du
grand pontife] Cic. de Or. 2, 52; Liv. 1, 32, 2; [l'album du préteur]
Gaius. Inst. 4, 46.
-
ad album sedentes, Sen. Ep. 48, 10 : ceux qui
sont au courant des édits des préteurs, des formules du droit, les
jurisconsultes.
-
se ad album ac rubricas transferre, Quint. 12, 3, 11 : se
porter à l'étude du droit et des lois.
- aliquem
albo senatorio eradere, Tac. A. 4, 42 fin : rayer qqn de la liste des
sénateurs.
- aliquem
albo judicum eradere, Suet. Claud. 16 : rayer qqn de la liste des juges
(choisis par le préteur).
4
- liste, rôle.
- album
senatorium, Tac. An. 4, 42 : liste des sénateurs [création
d'Auguste, cf. Dion. Cass. 55, 3].
-
album judicum, Suet. Claud. 16, 2;
Sen. Ben. 3, 7, 6 : liste des juges [établie par le
préteur ; cf. lecti,
selecti judices].
- non
eras in hoc albo, Plin. 1, 6 : tu n'étais sur cette liste (de juges).
- album
profitentium citharædorum, Suet. Ner. 21, 1 : liste des
musiciens qui voulaient concourir.
- petulantis
convicii judicium histrioni ex albo redditur, Vell. 2, 28 : pour une
insulte un peu vive on rend la justice à un individu qui figure sur la
liste des histrions.
5
- un nom propre de
lieu.
- Album
Ingaunum, n. : c Albingaunum. --- Plin. 3, 48.
- Album
Intimilium, i, n. : ville de Ligurie. --- Plin. 3,
48.
- Album
promunturium : promontoire d'Afrique en face de l'Espagne.
--- Plin. 3, 3.
- albūmĕn,
ĭnĭs, n. : blanc d'œuf. --- Anthim. 35.
- albūmentum,
i, n. : blanc d'œuf. --- Veg. Mul. 2, 67.
- Albŭnĕa
(albūna), æ, f. : - 1
- l'Albunée,
l'Albuna (source jaillissante, près de Tibur). --- Hor. O. 1,
7,12 ; Virg. En. 7, 83. - 2
- Albuna
(sibylle
honorée dans les bois de Tibur). --- Lact. 1, 6, 12.
- alburnum,
i, n. : aubier. --- Plin. 16,
182.
- alburnus
:
1
- alburnus, i, m. [albus] : ablette (poisson blanc). --- Aus. Mos.
126.
2
- Alburnus, i, m. : - a
- le
mont Alburne (en Lucanie). --- Virg. G. 3,
147. - b
- Alburnus
(adorée
comme divinité). --- Tert. Marc. 1, 18.
- albus,
alba, album :
- cf.
ἀλφός.
- compar. et superl.
[décad.].
1 - blanc
mat [opposé à ater;
candidus
: blanc éclatant opposé à niger].
- alba
et atra discernere, Cic. Tusc. 5, 114 : discerner le blanc du
noir.
- amnis
sulphurea albus aqua, Virg. En. 7, 517 : fleuve que ses eaux
sulfureuses rendent blanc.
- albi equi, Cic. Nat. 2, 6
: chevaux blancs.
-
plumbum album, Cæs. BG. 5, 12, 5 : étain.
- albus
Notus, Hor. O. 1, 7, 15 : le blanc Notus [qui éclaircit le
ciel en chassant les nuages].
2
- pâle, blême.
- albus
urbanis in officiis, Mart. 1, 5, 6 : qui a
pâli dans les services (emplois) urbains.
-
timor albus, Pers. 3, 115 : la
peur blême.
3 - clair, limpide.
- albæ
sententiæ, Sen. Contr. 7, præf. 2 : pensées limpides,
claires.
4 - heureux,
favorable, propice.
- alba
Stella, Hor. O. 1, 12, 27 : la blanche étoile [annonçant un
ciel serein, clair].
- simul
alba nautis stella refulsit, defluit saxis agitatus umor, Hor. O. 1,
12,
27 : dès que l'étoile blanche (=
la bonne étoile) a
brillé aux yeux
des marins, les flots agités tombent doucement du haut des
rochers.
- per
me sint omnia protinus alba, Pers. 1, 110 : oh, moi ! je veux bien que
tout soit blanc comme neige.
- lingua
fuit damno : lingua faciente loquaci qui color albus erat, nunc est
contrarius
albo, Ov. M. 2 : sa langue le perdit : à cause de cette
langue loquace,
sa couleur qui était blanche est maintenant le contraire du
blanc.
5
- expr. proverbiales.
- equis albis præcurrere
aliquem, Hor. S. 1, 7,
8 : devancer à toute allure qqn [les chevaux blancs étant
réputés les
plus rapides].
-
aliquis albus aterne
fuerit ignorare, Cic. Phil. 2, 41 : ignorer si qqn était blanc
ou noir, ne pas l'avoir connu du tout.
- alba
avis : un oiseau blanc (= un oiseau rare, une chose
introuvable).
- avem
albam videre, Cic. Fam. 7, 28, 2 : voir un merle blanc.
-
album calculum
rei adjicere, Plin. Ep. 1, 2, 5 : donner un caillou blanc à
qqch
[approuver].
-
Genius voltu mutabilis,
albus et ater, Hor. Ep. 2, 2, 189 : le génie au visage
changeant, blanc et noir [bon, mauvais].
- albus
calculus : caillou blanc (utilisé
pour le vote,
il indique que l'on approuve une décision ou que l'on
blanchit un accusé).
- albus
an ater sit, nescio, Cic. : j'ignore s'il est blanc ou noir
(= je
ne le
connais pas).
- albus
an ater sit, non curo : qu'il soit blanc ou noir, cela m'est
égal.
- albūtium
(albūcium), ii, n. : asphodèle.
- Albūtius
(Albūcius), ii, m. : Albucius
(nom d'homme).
- Alcæus,
i, m. : Alcée (poète lyrique de
Mitylène, auteur de la strophe
alcaïque). ---
Cic. Tusc. 4, 71, etc., Hor. O. 2, 13, 27, etc.
- gr.
Ἀλκαῖος.
- Alcăĭcus,
a, um : d'Alcée, alcalque [vers, strophe]. --- Diom.
510, 1, etc.
- gr.
Ἀλκαϊκός.
- voir
hors site Alcée.
- Alcămĕnēs,
is, m. : nom d'un statuaire célèbre. --- Cic. Nat.
7, 82; Plin. 34, 72.
- gr.
Ἀλκαμένης.
- Alcandĕr, dri, m. : Alcander. - 1
- nom
d'un Troyen. --- Ov. M. 13, 258. - 2
- nom
d'un des compagnons d'Enée. --- Virg. En. 9, 767.
- Alcānŏr,
ŏris, m. : nom d'un Troyen. --- Virg. En. 10, 338.
- Alcăthŏē,
ēs, f. (acc. -en) : Alcathoé (= Mégare). --- Ov. M. 7,
443.
- gr.
Ἀλκαθόη,
ης.
- Alcăthŏus,
i, m. : Alcathoüs (fils de Pélops, fondateur de
Mégare). ---
Ov. M. 8, 8.
- gr.
Ἀλκάθους.
- Alce
:
1
- Alcē, ēs, f. : Alcé (ville de la Tarraconnaise). --- Liv. 40, 48.
2
- alcē (= alces), ēs, f. : élan. --- Sol. 20, 6.
- alcĕa, æ, f. : espèce de mauve. ---
Plin. 27, 21.
- gr. ἀλκέα.
- alcēdo,
ĭnis, f. (= alcyon) : alcyon (oiseau de mer). --- Plaut. Pœn.
356; Varr. L. 5, 79; 7, 88; P. Fest. 7, 16.
- alcēdŏnĭa,
ōrum, n. (s.-ent. tempora) : temps
calme (quatorze jours d'hiver pendant lesquels les
alcyons couvent). --- Plaut. Cas.
26; Front. Fer. Alc. 3.
- alces
:
1
- alcēs,
is, f. : élan. --- Cæs. BG. 6, 27; Plin. 8, 39.
2
- Alcēs,
is, m. : fleuve de Bithynie. --- Plin. 5, 149.
- Alcestis,
is, ou Alcestē, ēs, f. : Alceste. - 1
-
femme d'Admète. --- Mart. 4, 75; Juv. 6, 652; Hyg. Fab. 51. - 2 - une pièce de Lævius. ---
Gell. 19, 7, 2.
- gr. Ἄλκηστις,
ιδος
ou Ἀλκήστη.
- voir
hors site : Alceste.
- Alceūs, ĕi, (ĕos) m. : Alcée (fils de
Persée,
père d'Amphitryon,
grand-père d'Hercule). --- Serv. En. 6,
392.
- gr.
Ἀλκεύς.
- Alci,
ōrum, m. : nom de deux divinités chez les Germains.
--- Tac. G. 43.
- peut-être
nominatif Alcis.
- Alcĭbĭădēs,
is, m. (voc. grec -de; acc. -dem, -den) : Alcibiade.
- 1 -
général
athénien. ---
Cic. de Or. 2, 93 ; Div. 2, 143; Nep. Alc. 1, etc. - 1
- Lacédémonien
qui prit part à la guerre contre Rome. --- Liv. 39, 35, etc.
- gr.
Ἀλκιϐιάδης.
- quod
illi venientes in castra interfecti sunt, vestrum est, Areu et
Alcibiade,
Liv. : si, en arrivant à notre camp, ils y ont
trouvé la mort, c'est
votre faute, Aréus et Alcibiade.
- Alcĭbĭădēus
(Alcibiadīus), a, um : d'Alcibiade.
- Alcĭbĭădīus, a, um
: d'Alcibiade. --- Arn. 6, 13.
- voir
hors site Alcibiade.
- alcĭbĭum, ĭi, n. : espèce de vipérine
[plante]. --- Plin. 27, 39.
- gr. ἀλκίϐιον.
- Alcĭdămās,
antis, m. : Alcidamas. - 1
- rhéteur grec d'Elée, disciple de Gorgias. --- Cic. Tusc.
1, 116; Quint. 3, 1, 10. - 2
- autre du même nom. --- Ov. M. 7,
368.
- gr.
Ἀλκιδάμας,
αντος.
- Alcĭdēmŏs,
i, f. : surnom de Minerve. ---
Liv. 42, 51, 2.
- gr. Ἀλκίδημος.
- Alcĭdēs, æ, m. : Alcide, descendant d'Alcée [Hercule]. ---
Virg. En. 10, 460; 6, 123, etc.
- Alcimĕdē,
ēs, f. : Alcimède (épouse d'Eson, mère
de Jason). --- Ov. H. 6, 105; Hyg. Fab. 14; Val. Fl.
1, 317; Stat. Th. 5, 236.
- gr.
Ἀλκιμέδη,
ης.
- Alcimĕdōn,
ontis, m. : Alcimédon (sculpteur). ---
Virg. B. 3, 37 et 44.
- gr.
Ἀλκιμέδων,
οντος.
- Alcĭmus,
i, m. : Alcimus (nom d'homme). --- Mart.
1, 8, 81.
- gr.
Ἄλκιμος ---
ἄλκιμος :
fort,
robuste; vaillant, courageux.
- Latinus Alcimus Avitus Alethius, rhéteur.
- Alcimus Ecditius Avitus (Saint Avit),
évêque de Vienne.
- Alcinŏus,
i, m. : Alcinoüs (roi des Phéaciens,
passionné d'horticulture). --- Ov. Pont. 2, 9, 42,
etc.
- gr.
Ἀλκίνοος.
- bifera Alcinoi pomaria, Stat. S. 1, 3, 81 : les vergers
d'Alcinoüs à la double récolte.
- Alcinoo
dare poma, Hor.
S. 1, 10, 34 : donner des fruits à Alcinoüs (=
porter de l'eau à la rivière).
- Alcippē,
ēs, f. : Alcippé (nom de femme). ---
Virg. B. 7, 14; Plin. 7, 34.
- Alcis
:
1
- Alcis, ĭdis, f. : Alcis (surnom de Minerve).
2
- Alcis, is, m. : Alcis (divinité germanique).
- Alcisthĕnē,
ēs, f. : Alcisthène (femme peintre). --- Plin. 35,
147.
- gr. Ἀλκισθένη.
- Alcithoē,
ēs, f. : Alcithoé (fille de Mynias). ---
Ov. M. 4, 1; 274; 389 sq.
- gr.
Ἀλκιθόη,
ης.
- Alcmæo
(Alcmæōn, Alcumæōn), ŏnis, m. : Alcméon. - 1
- fils d'Amphiaraüs et d'Eriphyle. --- Cic. Ac. 2,
52, etc. - 2
- philosophe,
disciple de Protagoras. --- Cic. Nat. 1, 27. - 3
- archonte
athénien. --- Vell.1, 8, 3.
- gr.
Ἀλκμάων,
ονος.
- Alcmæo
Cic. et Alcmæōn Hyg. F. 71, ou
Alcŭmæōn, ŏnis Prisc. 1, 37; M.-Vict. 8, 8.
- Alcumēus,
i, m. : c. Alcmæo. --- Plaut.
Cap. 562.
- Alcmæŏnĭus,
a, um : d'Alcméon. ---Prop. 3, 5, 41.
- Alcmæŏnĭdes, æ, m. : Prisc. le fils d'Alcméon.
- voir
hors site Alcméon.
- Alcmæus
(Alcumæus), i, m. : Alcméon (fils d'Amphiaraüs).
- Alcmān,
ānis, m. (acc. -āna) : Alcman (poète grec de Sardes en
Lydie).
- Alcmānĭcus,
a, um : d'Alcman. --- Mar. Vict. Gram.
6, 73, 13.
- Alcmānĭus,
a, um : d'Alcman. --- Serv. Gram. 4, 458, 16.
- Alcmēna,
æ (Alcmēnē, ēs), f. : Alcmène (fille d'Electryon, femme
d'Amphitryon, mère d'Hercule). --- Ov. M. 9, 276, etc.; Hyg.
Fab. 29.
- gr.
Ἀλκμήνη,
ης.
- voir
hors site Alcmène.
- d. Plaut. Alcumena.
- Alco
(Alcōn), ōnis, m. : Alcon.
- gr.
Ἄλκων,
ωνος.
1
- fils
d'Atrée. --- Cic. Nat. 3, 53.
2
- artisan
sicilien. --- Ov. M. 12, 683.
3 - fondeur en bronze. ---
Plin. 34, 141.
4 - esclave. ---
Hor. S. 2, 8, 15.
5
- habitant
de Sagonte. --- Liv. 21, 12, 4.
- Alcŭmseōn
: v. Alcmæon.
- Alcŭmēna, æ, f. : v. Alcmena. --- Plaut. Amp. 99 ; 364, etc.
; Merc. 690 ; Rud. 86.
- alcyon
:
1
- alcyōn (halcyōn), ŏnis, f. : alcyon (un oiseau de mer). --- Virg. G. 1,
399.
- gr.
ἁλκυών,
όνος.
2
- Alcyōn, ŏnis, m. : le mont Alcyon (mont de Macédoine). ---
Plin. 4, 38.
- gr.
Ἁλκυών,
όνος.
- Alcyŏnē
(Halcyŏnē), ēs, f. : Alcyoné. - 1
- fille d'Eole. --- Ov. M. 11,
384, etc. - 2
-
une des Pléiades. --- Ov. H. 19,
133.
gr.
Ἁλκυόνη,
ης.
- alcyŏnēus
(alcyŏnĭus), a, um : relatif aux alcyons. --- Col. 11, 2.
- gr.
ἁλκυόνειος.
- alcyoneum
(medicamen) : le remède de l'écume de la mer. --- Plin. 32, 86.
- alcyŏnēi
dies = alcēdŏnĭa : les jours des alcyons, les jours calmes (jours
pendant
lesquels les alcyons couvent).
- gr.
ἁλκυόνειοι
ἡμέραι.
- alcyŏnĭa,
ōrum, n. (s.ent. tempora) : le temps des
alcyons, les jours calmes (jours
pendant lesquels les alcyons couvent). ---
Hyg.
F, 65.
- alcyŏnĭdes
dies (alcyŏnēi dies ou
alcēdŏnĭa)
: les jours des alcyons, les jours calmes (jours pendant
lesquels les
alcyons
couvent). --- Plin. 10, 90.
- gr.
ἁλκυονίδες
ἡμέραι.
- ou alcyŏnēi (alcyŏnĭi) dies. --- Cels.
11, 2 ; Varr. L. 7, 88.
- Aldescus,
i, m. : fleuve de Scythie. --- Prisc. Perieg. 306.
- Alē,
ēs, f. : Alé (ville de Cilicie). --- Plin. 5, 92.
- alea
:
- (Lebaigue
P. 54 et P.
55)
1
- ālĕa,
æ, f. : - a -
jeu de hasard, jeu
de dés, dé. - b
-
sort, fortune, chance;
hasard, risque, péril.
- vulg. ālia CIL 4, 2119.
- jacta
alea esto, Suet. Cæs. 32 : que le sort en soit jeté !
- aleā
(aleam) ludere : jouer aux dés.
- indulgere
aleæ, Suet. Aug. 70 : avoir un penchant (un faible) pour les jeux de
hasard.
- in
vino et alea, Cic. Cat. 2, 10 : dans le
vin et le jeu.
- alea
belli : les hasards de la guerre.
- ne
ex lusu quidem aleæ compendium spernere, Suet. Vit. 41, 3 : ne
dédaignant pas même les profits des jeux de hasard.
- M.
Tullius extra omnem ingenii aleam positus, Plin. præf. § 7:
Cicéron
dont le génie est hors de toute contestation.
- prosperiore
aleā uti, Suet. Calig. 41 : être assez heureux au jeu.
- aleam
quamdam esse in hostiis deligendis ?
Cic. Div. 2, 36 : [ne vois-tu pas que] c'est une sorte de jeu de hasard
que le choix des victimes ?
- in
dubiam imperii servitiique aleam imus,
Liv. 1, 23, 9 : nous allons courir la chance douteuse d'une
domination
ou d'un esclavage.
-
periculosæ plenum opus aleæ, Hor. O. 2, 1, 6
: œuvre
pleine de hasards dangereux.
- aliquem
committere in aleam casus, Liv.
40, 21, 6 [dare, Liv. 42, 50, 2] : exposer qqn au hasard d'un
accident.
- aleam
emere, Dig. : faire un marché aléatoire.
2
- Alĕa,
æ, f. : - a -
Aléa (ville d'Arcadie). --- Plin. 4, 20. - b
- Aléa
(surnom de
Minerve, honorée à
Aléa).
--- Stat. Th. 4, 288.
- gr.
Ἀλέα.
- ālĕāris,
e [alea] : qui concerne les jeux de hasard.
--- C.-Aur. Chron. 2, 1, 25.
- ou ālĕārĭus,
a, um. --- Plaut. Mil. 164.
- ālĕātŏr,
ōris, m. : joueur de dés, qui joue aux jeux de
hasard. --- Cic. Cat. 2, 23; Verr. 5, 33, etc.
- ālĕātōrĭus,
a, um : qui concerne le jeu, relatif aux joueurs. --- Cic. Phil. 2, 67.
- ritu
aleatorio, Gell. : suivant les règles du jeu.
- ālĕātōrium,
ii, n. : maison de jeu. --- Sid. Ep. 2, 2, 15.
- ālĕātum
: voir aliatum.
- Alebas
(Alevas), æ, m. : Alévas. - 1
- tyran de Larissa. - 2
- un fondeur d'airain.
- Alebecē
(Alæbæcē) : ville de la Gaule Narbonnaise. ---
Plin. 3, 36.
- Alebiōn,
onis, m. : fils de Neptune. --- Mel. 2, 78.
- ălebrĭa,
ōrum, n. (alo] : aliments substantiels. --- P. Fest.
25, 5.
- Alebus,
i, m. : rivière de la Bétique. --- Avien. Or. 466.
- ālēc
(mieux allec, hallec, allex, hallex), ēcis, n. :
saumure de poisson.
- ālēcātus,
a, um : accomodé avec de la saumure.
- Alecto
(Allecto), indécl. : Alecto (une des Furies,
l'Incessante, l'Implacable). --- cf.
Serv. Virg. G. 2, 98.
- gr.
Ἀληκτώ, ούς.
- gr.
ἄληκτος :
sans fin, incessant.
- Gorgoneis
Allecto infecta venenis Latium petit, Virg. En. 7, 341 : Allecto,
imprégnée
des poisons de la Gorgone, se rend dans le Latium.
- Allecto
torvam faciem et furialia membra exuit, Virg. En. 7, 415 : Allecto
abandonne
sa face hideuse et ses membres de Furie.
- ălectŏria
[gemma] : pierre de coq. --- Plin. 37, 144.
- ălectŏrŏlŏphus (ălectŏrŏs lŏphus),
i, f. : crête de coq (plante). --- Plin. 27, 23,
27, 40.
- gr.
ἀλεκτορος λόφος.
- ālēcŭla (allēcŭla, hallēcŭla),
æ, f. [alec] : sauce de poisson, petite saumure. --- Col. 8, 17; 6, 8.
- Alei
:
1 - Alēī (Alii)
campi : plaine d'Alé (où erra Bellérophon
après avoir été jeté à bas de Pégase et aveuglé par un éclair de
Jupiter). --- Cic. poët. Tusc. 3, 63 ; Plin. 5, 91.
- ou Aleia
arva. --- Ov. Ib. 257.
- gr. cf.
Ἀλήϊον πεδίον et ἄλη.
2
- Alĕi,
ōrum,
m. : les Eléens. --- Plaut. Cap. 24, 59.
- Alelē, ēs, f. : ville
d'Afrique, près de la petite Syrte. --- Plin. 5, 36.
- Alĕmāni
et Alĕmanni, etc. : v. Alamani, etc.
- Alēmōn,
ŏnis, m. : père du fondateur de Crotone. --- Ov. M.
15, 18.
- gr. Ἀλήμων.
- Alĕmōna,
ou Alĭmōna, æ, f. : déesse qui protège
les enfants dans le sein de leur mère. --- Tert. Anim.
37.
- Alēmŏnĭdēs, æ, m. : fils d'Alémon. --- Ov. M. 15, 26.
- Alentīnus
: voir Aluntinus.
- ālĕo,
ōnis, m. [alea] : joueur. --- Næv. Com. 118; Catul. 29, 2;
6, 11.
- Alĕos,
m., et Alĕon, n. : fleuve d'Ionie.
--- Plin. 31, 14 ; 5, 117.
- aleph
: première lettre de l'alphabet hébreu. --- Hier.
Ep. 20, 3, etc.
- Alerĭa,
æ, f. : Aléria (ville de Corse). --- Plin. 3, 80.
- ālĕs,
ālĭtis [ala] :
- abl.
aliti, Sen. Med.
1014; gén. plur. alitum,
Mart. 13, 6, et alituum,
Lucr. 2, 928; 5, 801; 1039; 1078; 6, 1216; Virg. En. 8, 27; Stat. S. 1,
2, 184; Manil. 5, 370; Amm. 19, 2.
1
- ālĕs, ālĭtis, adj. : - a
- ailé, qui
a des ailes. - b -
rapide, prompt, rapide.
- ales
avis, Cic. Nat. 2, 44 : l'oiseau qui déploie ses
ailes. --- cf. αἰόλος ὄρνις.
- angues
alites, Pacuv. Tr. 397 : serpents
ailés, dragons.
-
ales equus, Catul. 66, 54 : cheval ailé [Pégase]
- ales puer,
Hor. O. 3, 12, 4 : l'enfant ailé [l'Amour].
- passu
alite volare, Ov M. 10, 587 : s'élancer d'un vol ailé (rapide).
- aliti
curru vehi, Sen. Med. 1025 : être porté sur un char
ailé.
- serpente
fugit alite, Hor. Epod. 3, 14 : elle s'enfuit sur le Serpent ailé.
- aliti
velocitate, Amm. 31, 7, 7 : avec la rapidité des oiseaux.
- psittacus,
Eois imitatrix ales ab Indis, occidit, Ov. Am. 2, 6 : l'oiseau
imitateur qui nous vient des Indes où se lève l'Aurore, ce perroquet
n'est plus.
2
- ālĕs, ālĭtis, subst. m. et f. : - a
- oiseau, grand oiseau. - b
- oiseau augural
(qui donne des présages par le vol). - c
- présage, augure, auspice.
- ales
cristatus, Ov. F. 1 : l'oiseau qui a une crête (le coq).
- regia
ales, Ov. M. 4, 362 : l'oiseau royal (l'oiseau de Jupiter). --- cf. Manil. 1, 443.
- Phœbeïus
ales, Ov. M. 2 : l'oiseau de Phébus (le corbeau).
- exterrita
ales, Virg. En. 5, 505 : l'oiseau très peureux (la colombe).
- albus
ales, Hor. O. 2, 20, 10 : l'oiseau blanc (le cygne).
- fulvus Jovis ales, Virg. En. 12, 247 : l'oiseau fauve de Jupiter (l'aigle). --- Hor. O. 4, 4, 1.
- si
vocem haberes, nulla prior ales foret, Phædr. 1, 13 : si tu avais de la
voix,
aucun oiseau ne l’emporterait sur toi.
- Prometheus
obligatus aliti, Hor. Epo. 18, 15 : Prométhée,
enchaîné à l'aigle.
- Mæonii
carminis ales, Hor. O. 1, 6, 2 : aigle de
la poésie homérique.
- mirum
in hac alite a Morinis usque Romam pedibus venire, Plin. 10, 53 : ce
qu'il y a d'étonnant pour l'oie, c'est qu'elle vient à pied de la
Morinie (Artois) à Rome.
-
aves oscines : oiseaux dont le chant est un présage. --- Cic.
Nat.
2, 160; Div. 1, 120 ; Fam. 6, 6, 7.
- secunda
alite, Hor. Epo. 16, 24
: avec de bons présages.
- mala
alite, Epo. 10, 1 : avec de mauvais présages.
-
potiore alite, Hor. O.
4, 6, 24 : sous de meilleurs auspices.
- Alēsa
: voir Halæsa.
- ălesco,
ĕre : - intr. - pousser, croître, augmenter. ---
Lucr. 2, 1130 ; Varr. R. 1, 44, 4, etc.
- Alĕsĭa,
æ, f. : Alésia (ville de Gaule). --- Cæs. BG. 7, 68;
Plin. 34, 162.
- voir
hors site Alésia.
- Alēsus
: voir Halæsus.
- Alētēs,
æ, m. : Alétès. - 1
-
un compagnon
d'Enée. ---
Virg. En. 1,121, etc. - 2
- un
Thébain. ---
Stat. Th. 3, 176. - 3
- fils d'Egisthe. --- Hyg. fab.
122.
- Ălēthīa,
æ, f. : la Vérité (un des éons de
l'hérésiarque Valentin). --- Tert. Valent.
12.
- Alētĭum, ĭi, n. : ville des
Salentins. --- Ptol. 3, 1, 67
- Alētīnus, a, um
: d'Aletium. --- Plin. 3, 105.
- Alĕtrĭum,
ĭi, n. : Aletrium (ville des Herniques). --- Plaut. Capt.
883.
- Alĕtrīnās,
ātis, m. f. et n. : d'Aletrium. --- Cic. Clu. 46;
Liv. 9, 42, 11.
- Alĕtrīnātes, m.
: habitants d'Aletrium. --- Cic. Clu. 49; Plin. 3,
63.
- ălĕtūdo,
ĭnis, f. [alo] : embonpoint. --- Fest. 27,
12.
- āleum
: voir alium.
- Alĕus,
a, um : c. Eleus. --- Plaut. Capt. 24 ; 59.
- Alēvās, æ, m. : - 1
- tyran
de Larisse, tué par ses soldats. --- Ov. Ib. 323 ; 511. - 2
- un
statuaire. --- Plin. 34, 86.
- gr. Ἀλεύας.
- alex
: c. alec.
- Alexandĕr,
dri, m. : Alexandre.
- gr.
Ἀλέξανδρος
--- ἀλέξω :
écarter, défendre.
1
- Alexandre
le Grand, fondateur du royaume de Macédoine. --- Curt.
2
- Alexandre,
fils de Persée roi de Macédoine. --- Liv. 42, 52, 5.
3
- tyran
de Phères. --- Cic. Div. 1, 53; Off. 2, 25.
4
- roi
d'Epire. --- Liv. 8, 3.
5
- autre
nom de Paris. --- Enn. d- Varr. L. 7, 5, 96; Cic. Fat. 34.
- voir
hors site Alexandre
le Grand.
- voir
hors site Alexandre
Sévère.
- Alexandrēa
(Alexandrīa), æ, f.
: Alexandrie (nom de différentes villes).
- gr.
Ἀλεξάνδρεια.
- ville
d'Egypte. --- Plin. 5, 62; Cic. Fin. 5, 54.
- ville
delà Troade. --- Cic. Ac. 2, 11.
- ville
de Syrie. --- Plin. 6, 91.
-
Alexandrīnus, a, um : - a
- d'Alexandrie
d'Egypte. --- Cæs. BC. 3, 110 ; Suet. Aug. 98. - b
- d'Alexandrie
de la Troade. --- Plin. 15, 131.
- Alexandrīni, ōrum, m.
: habitants d'Alexandrie. --- Cic. R. Post. 14 ;
Pis. 49.
- gr.
Ἀλεξανδρῖνος.
- voir
hors site Alexandrie.
- Alexandriānus,
a, um : d'Alexandre Sévère. --- Lampr. Alex. Sev. 40,
6.
- Alexandrŏpŏlis,
is, f. : ville des Parthes. --- Plin. 6, 113.
- Alexia
: c. Alesia.
- Alexĭcăcus,
i, m. : - 1
- qui
éloigne les maux [surnom d'Hercule]. --- Varr. L. 7, 82;
Lact. 5, 3, 14. - 2
- épith.
d'Apollon. --- Macr. Sat. 1, 17, 15.
- gr. ἀλεξίκακος.
- Alexīnus,
i, m. : Alexinus (un philosophe de Mégare). ---
Cic. Ac. 2, 75.
- Alexiōn,
ōnis, m. : Alexion (médecin du temps de
Cicéron). --- Cic. Att. 7, 2, 3; 15, 1, 1.
- gr.
Ἀλεξίων,
ωνος.
- ălexĭpharmăcŏn,
i, n.
: contrepoison, antidote. --- Plin. 21,
146.
- gr.
ἀλεξιφάρμακον.
- Alexĭrhŏē,
ēs, f. :
Ov. Alexirhoé (nymphe champêtre, fille du
Granique). --- ---
Ov. M. 11, 763.
- Alexis,
ĭdis, m. (acc. -im, -in) : Alexis. - 1
- poète
comique grec. --- Gell. 2, 23, 1; 4, 11, 8. - 2
- affranchi
d'Atticus. --- Cic. Att. 5, 20, 9.
- gr.
Ἄλεξις,
ιδος ---
ἄλεξις,
εως : secours, protection.
- alfa
: voir alpha.
- alfăbētum
: voir alphabetum.
- Alfaterni,
ōrum, m. : habitants d'Alfaterne [ville de Campanie]. ---
Plin. 3, 108.
- Alfellāni, ōrum, m.
: habitants d'une ville des Hirpins. --- Plin. 3,
105.
- Alfēnus,
qqf Alphēnus, i, m. : Alfénus Varus
[jurisconsulte romain]. --- Hor.S. 1, 3, 130.
- Alfius,
qqf Alphius, ii, m. : nom de plusieurs Romains, p.
ex. C. Alfius Flavius. --- Cic. Planc. 104.
- alga,
æ, f. : algue. --- --- Plin. 32,
66; Hor. O. 3, 17, 10; Virg. En. 7, 590.
- fig.
genus
et virtus, nisi cum re, vilior alga est, Hor. S. 2, 5, 8 : noblesse et
courage, si on n'a rien, valent moins qu'une algue. --- cf. Virg. B. 7, 42.
- Algæ,
ārum, f. : ville d'Etrurie. --- Anton. Aug.
p. 498.
- algens,
entis : part. prés. de algeo. - 1
- qui a froid, qui souffre du froid. - 2
-
qui est froid.
- algensis,
e [alga]
:
qui
se nourrit d'algues. --- Plin. 9, 131.
- algĕo,
ēre, alsi, alsum : - intr. - avoir froid, souffrir du froid,
être gelé.
- omne
animal terrestre alget, esurit, sitit, Sen. Ep. 19, 113, 21 : tout
animal terrestre a froid, a faim, a soif.
- leges
erudiunt juventutem, algendo, æstuando, Cic. Tusc. 2, 14, 34 : les
lois
forment la jeunesse en lui faisant endurer le froid et le chaud.
- probitas
laudatur et alget, Juv. 1, 74 : on loue la vertu mais elle grelotte.
- algentes togæ, Mart. 12, 36 : toges si usées que ceux qui les portent doivent geler.
- qui studet optatam cursu contingere
metam, multa tulit fecitque puer, sudavit et alsit, Hor. A. P.
: pour atteindre à la course le but
désiré, on s'astreint dès l'enfance
aux fatigues et à la peine, on brave le chaud et le froid.
- quæ
cogito... ne aut ille alserit aut uspiam ceciderit, Ter. Ad. :
que
de choses j'imagine!... aura-t-il pris froid ou sera-t-il
tombé
quelque part ?
- algere et esurire
consuerunt (nostri),
Cæl. Fam. 8, 17, 2 : (les nôtres) ont l'habitude de souffrir
le froid
et la faim.
- algesco,
ĕre
[algeo]
: - intr. - se
refroidir, devenir froid, se calmer. --- Prud. Apoth. 142.
- Algiāna
olea, f. : sorte d'olive. --- Col. 5, 8, 3.
- Algidensis,
e [Algidus] : du mont Algide. --- Plin. 19, 81.
- Algidum
:
1
- Algidum, i (Algida, ōrum), n. : Algide (ville des Eques). --- Liv. 26, 9,
11.
2
- algidum, i, n.
[algeo]
: froid, fraîcheur.
- algidus
:
1
- algĭdus, a, um
[algeo]
: froid, glacé. --- Næv. d. Cic.
Or. 152; Catul. 63, 70.
2
- Algĭdus, i, m. (s.-ent. mons) : le mont Algide
(dans le Latium). --- Liv. 26, 9,
12; Hor. O. 1, 21, 6, etc.
- Algidus,
a, um : du mont Algide. --- Ov. F. 6,
722.
- Algidensis,
e : du mont Algide. --- Plin. 19, 81.
- algĭfĭcus,
a, um [algeo, facio] : qui glace. --- Gell. 19, 4, 4.
- algiōsus,
a, um [algeo] : voir alsiosus.
---
Acro Hor. S. 2, 3, 5.
- algŏr,
ōris, m. [algeo] : - 1
- le
froid. --- Varr. R. 2, 7, 10; Tac. H. 3, 22.
- 2
- sensation
de froid. --- Plaut. Rud. 215.
- corpus
contra algores munire, Plin. 15, 4, 5, 19 : se prémunir
contre le
froid.
- algōsus,
a, um [alga] : couvert d'algues. --- Plin. 32, 95.
- algŭs,
ūs, m. (c. algor) : le froid.
--- Plaut. d. Prisc. 6, 46; Plaut. Rud. 582; Lucr. 3, 732.
- ali :
1
- ălī
(= alii, dat. contracté de alius). --- voir alis.
- ali
dare vitalis āĕris auras, Lucr. 6, 1226 : donner à l'un les
souffles
vitaux de l'air.
2
- ălī : voir alo.
- alia
:
1
- ălĭā, adv. [alius] : par un
autre
côté, par un autre endroit. --- Plaut. Mil. 337; Liv. 38,
40,
8.
- alius
alia, Liv. 30, 4, 2 : l'un par un côté, l'autre par un autre.
2
- ālĭa
: voir alea.
3
- Alia
: voir Allia.
- Aliacmōn
: voir Haliacmon.
- ălĭæ
: anc. gén. et dat. fém. sing. de alius.
- āliāmentum,
qqf alliamentum : mets à l'ail.
--- Hier. Ep. 121, præf. p. 851.
- Aliāna
regio : région de la Gaule Cisalpine. --- Plin. 19, 9.
- ălĭās,
adv. [s.-ent. vices] :
- (Lebaigue
P. 55 et P.
56)
1 - une
autre fois, déjà, un autre
jour, à un autre moment, en d'autres circonstances, d'autres
fois,
quelquefois, tantôt.
-
plura
scribere alias, Cic. Fam. 7, 6 : écrire plus
longuement une
autre
fois.
- non
unquam alias ante tantus terror senatum invasit, Liv. 2, 9 : jamais en
d'autres circonstances le sénat ne connut une aussi grande
frayeur.
- neque
tum solum, sed sæpe alias pedestribus copiis pepulit adversarios, Nep.
Han. 11, 7 : non seulement à ce moment-là, mais
en bien d'autres
circonstances,
lors d'un combat terrestre, il mit ses adversaires en
déroute.
- sed
hæc alias pluribus, Cic. Fam. 7,
30, 2 : mais sur ce point je t'écrirai plus
longuement une
autre fois.
- jocabimur
alias, Cic Fam. 9, 25, 2 : nous badinerons une autre fois.
- recte
secusne alias viderimus, Cic. Ac. 2, 135 : à tort
ou à raison ?
nous le verrons une autre fois.
- alias...
nunc... Cic. Fin. 5, 77 : une
autre fois..., maintenant...
- alias...
alias... : tantôt... tantôt...
: Cic. Verr. 1, 20; de Or. 1, 244, etc.; Cæs. BG. 2, 29, 5;
3, 21, 3,
etc.; cf. ἄλλοτε ... ἄλλοτε; ἄλλοτε μέν ... ἄλλοτε δέ.
- alias
aliud isdem de rebus sentiunt, de Or. 2, 30
: ils ont sur le même sujet un jour une opinion, un
jour une
autre
[tantôt une opinion, tantôt une autre]. --- cf. Or.
74 ; 200 ;
Div. 2, 111
; Rep 3, 18, etc.
- alias
beatus, alias miser, Cic. Fin. 2, 27, 87 : tantôt heureux,
tantôt
misérable.
- alias
angustius pabulabantur, alias longiore circuitu custodias stationesque
equitum vitabant, Cæs. BC. 1, 59 : tantôt ils se
ravitaillaient en
fourrage
sur un espace assez restreint, tantôt par de longs
détours ils
cherchaient
à éviter les sentinelles et les postes
à cheval.
2 - à
un autre endroit, ailleurs, d'un
autre côté (au
pr. et au fig.).
- prudentiam
sensusque omnis non alias quam illa parte corporis contineri, Apul.
Plat. 1, 13 : la sagesse et toutes les pensées (dit-il) ne sont
contenues nulle part ailleurs que dans cette partie du corps.
- alias fluere coepisse, Gaius Dig. 41, 1, 7 § 5 : commencer à prendre une autre direction.
- alias accipere aliquid, Ulp. Dig. 33, 8, 8 § 8 : prendre qqch sous un autre point de vue. --- Ulp. Dig. 30, 41, 12; Paul. Dig. 10, 3, 19, 1.
3
- d'ailleurs, sous un autre point de
vue, d'une autre manière.
- sicut vir alias doctissimus Cornutus existimat, Macr. S. 5,
19 :
comme le pense Cornutus, homme d'ailleurs très savant.
- ne
reges, et alias infensi, cupidine auri ad
bellum accenderentur, Tac. An. 16, 1 : pour éviter
que les
rois
Numides, déjà par ailleurs hostiles, ne fussent
encore attirés à la
guerre par la soif de l'or.
- chez les jurisconsultes et auteurs
de la
décad. non alias nisi : non
autrement
que.
- non
alias quam simulatione
mortis, Curt. 8, 1, 24 : par aucun autre moyen que par la
feinte de la
mort (seulement en simulant la mort).
- non
alias militi familiarior dux fuit, Liv. 7, 33 : jamais chef ne fut en
plus
étroite relation avec ses soldats.
- āliātum
(āleātum), i, n. [alium] : mets à l'ail. --- Plaut.
Most. 47; Gloss.
- āliātus,
a, um [alium] : préparé à
l'ail. --- Don.
Phorm. 318.
- ălĭbī,
adv. [alius + ibi] : dans un autre endroit.
- nec
usquam alibi, Cic. Att. 13, 52, 2 : nulle part ailleurs.
- Romæ...
alibi, Liv. 27, 19, 4 : à Rome... ailleurs.
- plus
ibi... quam alibi, Tac. G. 19 : plus là
qu'ailleurs
- alibi : dans un
autre endroit d'un écrit. --- Cic. Att.
13, 12, 3;
Quint. 9,
2, 21.
- alibi...
alibi... Liv. 26, 49, 1 : dans certains auteurs... dans
d'autres. --- [sans répétition
d'alibi
Liv.
27, 1, 13, P].
- alibi...
alibi : ici... là... --- Liv.
22, 48, 5;
26, 45, 8,
etc.
- (clamor)
alibi pavorem, alibi gaudium ingens facit, Liv. 3, 28 : les cris
provoquèrent
ici la peur et là un grande joie.
- alios
alibi resistentes interficit, Sall. C. 60, 5 : il massacre les
ennemis qui tenaient bon, les uns ici, les autres là.
- milites
decem pastorum habitu mittit pecoraque diversos alium alibi haud procul
Romanis pascere jubet praesidiis, Liv. 9, 2, 2 : il envoie dix
soldats déguisés en bergers et il leur prescrit de mener paître leurs
troupeaux, chacun d'un côté différent, à peu de distance des postes
romains. --- cf.
Liv.
29, 37, 3, etc.
- torrens
alibi aliter cavatus, Liv. 44, 35, 17
: torrent ayant un fond creusé
inégalement.
- fig. alibi =
in alia re, in aliis rebus.
- ne
alibi quam in armis
animum haberent, Liv. 10, 20, 16 : afin qu'ils n'eussent
d'attention
qu'à leurs armes.
- nusquam
alibi spem quam in armis ponebant, Liv. 2,
39, 8 : ils ne plaçaient leur espoir nulle part
ailleurs que
dans leurs
armes.
- neque
istic neque alibi tibi erit usquam in me mora, Ter. And. 2, 5, 9 : ni
en cette occasion ni en toute autre, je ne t'opposerai la moindre
résistance.
- alibi quam mos permiserit, Quint. 11, 1, 47 : dans d'autres choses que celles que l'usage autorise. --- cf. Quint. 4, 1, 53.
- sibi
se privatim nihil cavere; nolle alibi quam in innocentia spem habere,
Liv. 7, 41 : pour lui-même, (dit-il), il n'a nul souci; il ne veut
d'autre garantie que son innocence.
- alius
alibi : l'un ici, l'autre là.
- exprobrantes
suam quisque alius alibi militiam, Liv. 2, 23 : chacun
blâmant les
diverses
campagnes qu'il avait faites.
- ălĭbĭlis, e
: nourrissant.
- alibilior, Varr. R. R. 3, 9 : plus facile à
nourrir,
plus facile à engraisser.
- ălibrum, i, n.
: voir alabrum.
- ălĭca, æ, f. :
1 - semoule. --- Cato. Agr. 76, 1.
2
-
plat de semoule. --- Mart. 12, 81; 13, 6.
- ălĭcăcăbum,
i, n. : sorte de plante. --- Th.
Prisc. 4, 1.
- gr. ἀλικάκαϐον.
- alicarius
1
- ălĭcārĭus (hălĭcārĭus), a, um : relatif
à la
balle de blé.
- ălĭcārĭa, æ, f. Plaut. : femme
enfarinée (prostituée qui
se tenait près des
moulins).
2
- ălĭcārĭus (hălĭcārĭus), ĭi, m. : meunier;
négociant
en blé.
- Alicarnassos,
etc. : v. Halicarnassos, etc.
- ălĭcastrum, i, n. : espèce de
blé semblable à
l'épeautre [blé de mars].
--- Col. 2, 6, 3.
- ălĭcĕ,
is, f. : voir alita. --- Char. 32, 8.
- Alicodra, æ, f. : ville de
Bactriane. --- Amm. 23, 6, 58.
- ălĭcŭbī,
adv. : quelque part, en quelque endroit. --- Cic. Flacc. 71;
Att. 9,
10, 7, etc.
- forme aliquobi
Cæsel. d. Cassiod. 7, 203, 2 Keil.
- prope
alicubi esse, Cic. Fam. 9, 7, 1 : rester (être) dans les
parages.
- alicubi
... alicubi ... Sen. : tantôt ... tantôt ...
- ălĭcŭla, æ, f. :
1
-
espèce de manteau léger. --- Mart.
12, 81, 2.
2
- léger
vêtement de
chasse. --- Petr. 40, 5.
3
- vêtement
d'enfant. --- Ulp. Dig. 34, 2, 24.
- ălĭcum,
i, n. : c. alita. --- Char. 32, 8.
- ălĭcundĕ,
adv. :
1
-
de
quelque endroit, de quelque part. --- Cic. Cæc. 46;
82;
Verr. 2, 48.
2
-
fig. = ex aliqua re de,
Or, 2, 318; = ab (ex) aliquo,
Cic. Att. 10, 1, 3.
-
alicunde exora mutuum, Plaut. Pers. 1, 1, 44 : va implorer un
prêt de
quelqu'un.
- ălĭd : acc.
n. de alis (= aliud).
- Alidensis,
e : d'Alida (ville de Carie où l'on confectionnait de
splendides
vêtements).
- Alidense
(s.-ent. vestimentum) : vêtement d'Alida.
- Alidienses,
ium, m. : habitants d'Alinda [ville de Carie].
--- Plin. 5, 109.
- ălĭēnātĭo,
ōnis, f. :
1 - aliénation,
transmission (transport) d'une propriété
à un autre.
- Sen.
Ben. S, 10, 1; Pompon. Dig. 18, 1, 67.
- alienatio
sacrorum, Cic. Or. 144
: transmission des sacrifices (du culte) d'une famille dans
une
autre. --- cf. Leg. 3, 48.
2
- éloignement,
désaffection.
- tua
a me
alienatio, Cic. Phil 2, 1 : ton éloignement de moi
(ta rupture
avec moi).
- alienatio
disjunctioque, Cic. Læl. 76 : rupture et
séparation [entre amis].
- alienatio
exercitus, Cæs. BC. 2, 31, 4
: fait d'aliéner l'esprit de l'armée.
- alienatio
in Vitellium, Tac.
H. 2, 60 : désaffection pour Vitellius.
- percontari
causam
repentinæ alienationis, Liv. 35, 19, 2 : demander la
cause
d'un
refroidissement soudain.
3
- aliénation (mentale).
- alienatio
mentis, Cels. 4, 2, 1 : aliénation
mentale. --- Plin. 21, 21, 89, § 155; Dig. 1, 18, 14.
- cf.
Plin. 21, 155 ; Tac. *An. 6, 24.
-
alienatio seul, Sen. Ep. 78, 9.
- alienatio
amicitiæ : rupture de l'amitié.
- ălĭēnātŏr,
ōris, m. : celui qui aliène, celui qui cède,
vendeur. --- C. Just.
1, 5, 10, etc.
- ălĭēnātus,
a, um : part. passé de alieno.
- Aliēni
(Forum Aliēni), n. : Forum d'Alienus, [ville de la Gaule
transpadane]. --- Tac. H. 3, 6.
- alienigena
[alius, geno] :
1
- ălĭēnĭgĕna, æ, m. : étranger. --- Cic. Font. 32 ; Liv. 1, 50, 6.
- homo alienigena, Cic. : homme né à
l'étranger.
- vino
alienigena uti, Gell. : consommer du vin étranger.
2
- ălĭēnĭgĕna, æ, f. : une étrangère. ---
Tac. H.
5, 5.
- ălĭēnĭgĕnus,
a, um :
1
- d'origine étrangère,
étranger. --- Sen.
Ep. 108, 22.
2
- hétérogène,
composé
d'éléments divers. --- Lucr. 1, 860; 1, 865; 1,
869; 1, 874; 5, 880.
- ălĭēnĭgĕro, āre : - tr.
- aliéner, vendre. --- Inscr.
- ălĭēnĭlŏquĭum,
ĭi, n. [alienus + loquor] : allégorie. ---
Isid. 1,
36, 22.
- ălĭēnĭtās,
ātis, f. [alienus] :
1 - corps étranger (provoquant un
état morbide). --- C. Aur. Acut. 2, 39, 227, etc.; Cæl. Aur. Tard. 5, 4; id. ib. 5, 64; id. Acut. 3, 20.
2
- aliénation (mentale). --- : C. Aur. Chron. 5, 4, 63.
- ălĭēno,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - aliéner,
transporter à d'autres son droit de
propriété.
- (lege
caverent) ne quis quem civitatis mutandæ causa suum faceret
neve
alienaret, Liv. 41, 8, 12 : (qu'ils défendissent
par une loi)
d'adopter ou de retrancher de sa famille aucun allié en vue
d'un
changement de cité [pour qu'il pût devenir citoyen
romain].
- vectigalia
alienare, Cic. Agr. 2, 33 : aliéner les revenus
publics
- alienari : passer
au pouvoir d'autrui.
- urbs alienata, Sall. J.
48, 1
: ville tombée aux mains d'autrui. --- cf.
Liv. 24,
28, 7.
2 - éloigner
(détacher), rendre étranger (ennemi).
- alienare aliquem a
se, Cic. Sest. 40 : s'aliéner qqn ;
quædam pestes hominum.
- laude
aliena dolentium te nonnumquam a me alienarunt, Cic. Fam. 5, 8, 2
: les fléaux que sont certaines gens qui
s'affligent du mérite
d'autrui t'ont parfois détaché de moi.
- alienare aliquem alicui,
Liv.
30, 14, 10; 44, 27, 8 : aliéner qqn à
qqn.
- alienare animos ab
aliqua re, Cic. Sull. 64 : rendre les esprits hostiles
à qqch.
- alienari : se
détacher, s'éloigner, avoir de
l'éloignement,
devenir ennemi.
- alienatus est a Metello,
Cic. Læl. 77 : il rompit
avec Métellus.
- meque
falsa suspicione alienatum esse sentiebam, Sall. C. 35, 3 : et je me
sentais
mis de côté à cause de
soupçons controuvés.
- urbs
maxuma alienata (erat), Sall. J. 48, 1 : une très grande
ville était
tombée aux mains de l'ennemi.
- timore
ab eo alienati (sunt), Nep. Alc. 5, 1 : <ils furent tenus
éloignés
de lui par leur appréhension> = leur
appréhension les tint
éloignés
de lui.
- hinc
alienatus ab senatu, Liv. 8, 12 : *depuis lors devenu ennemi du
sénat*, depuis lors en rupture avec le
sénat.
- ea
quoque ira alienavit a dictatore militum animos, Liv. 8, 35 : *cette
colère également détourna du dictateur
les esprits des
soldats*, encore
plus en colère, les soldats se
détachèrent de leur dictateur.
- (animal) alienari ab
interitu iisque rebus quæ
interitum videantur afferre, Cic. Fin. 3, 16 : [selon les
Stoiciens] l'animal a de l'aversion pour la mort et pour tout ce qui
peut amener la mort.
- alienatus, a, um
: qui a rompu avec qqn,
adversaire, ennemi. --- Cic. Pis. 96; Sall. J. 66,
2; Liv. 29,
3, 14.
- (urbes) quæ
bello alienata fuerant, Liv. 30, 24, 4 : (les villes) qui
avaient
été rebelles (qui avaient fait
défection) pendant la guerre.
- alienato
erga Vespasianum animo, Tac. H. 4, 49 : [les soldats] mal
disposés
pour Vespasien.
3
- aliéner (l'esprit),
ôter (la raison).
- mentem alienare, Liv. 42,
28, 12 : aliéner
l'esprit, ôter la raison.
- alienata mente, Cæs. BG.
6, 41, 3
: avec l'esprit égaré.
- alienatus ad libidinem
animo, Liv. 3, 48, 1
: égaré dans le sens de [par] sa passion.
- alienatus, Sen. Ep. 85,
24 : égaré, qui n'est pas en possession
de soi.
4
- aliéner (la
sensibilité, la mémoire).
- alienatus ab
sensu, Liv. 2, 12, 3 : étranger à toute
sensation.
- alienatis a memoria
periculi animis
Liv. 7, 15, 3 : ayant perdu tout souvenir du danger.
- velut alienati
sensibus, Liv. 25, 39, 4 : étrangers pour ainsi
dire aux
impressions
des sens.
- alienari : perdre
tout
sentiment, être en léthargie, être
paralysé. --- Cels.
7, 16,
etc.
- in
corpore alienato, Sen. Ep. 89, 19 : dans un corps en
léthargie.
- alienus
:
- A - ălĭēnus,
a, um :
- (Lebaigue
P. 56 et P.
57)
- idée
d'autrui.
1
- d'autrui.
-
suos agros
colebant, non alienos appetebant, Cic. Amer. 50
: ils cultivaient
leurs propres champs, loin de convoiter ceux d'autrui.
- (stella) luce lucebat aliena,
Cic. Rep. 6, 16 : (cette étoile)
brillait
d'une lumière empruntée.
- alienis pedibus ambulare, Plin. 29, 1, 8, § 19 : se promener avec les jambes d'autrui (se promener en litière).
- sui alienique contemptus, Tac. D. 29 : le mépris de soi et des autres.
- cito
exarescit lacrima, præsertim in
alienis malis, Cic. Part. 57
: les larmes se sèchent vite,
surtout quand
il s'agit du malheur d'autrui.
- suo
alienoque Marte pugnare, Liv. 3, 62,
9 : combattre avec leurs méthodes propres et avec
celles des
autres.
- æs alienum : argent d'autrui, dette.
-
alienum,
i, n. : le bien d'autrui,
ce qui
appartient aux autres.
- alieni appetens, sui profusus, Sall. C. 5 : avide du bien d'autrui, prodigue du sien.
- ex
alieno largiri, Cic. Fam. 3, 8, 8
: faire des
largesses avec le bien d'autrui.
- exstruere ædificium in alieno, Cic.
Mil. 74 : construire sur la propriété
d'autrui.
-
quicquam nec
alieni
curare nec sui, Cic. Div. 2, 104 : ne
s'occuper en rien ni des
affaires
des autres ni des leurs.
- prope
adest quom alieno more vivendumst mihi, Ter.
Andr. 152 : le moment approche où il me faudra vivre au gré d'autrui.
- qui
aliis nocent, ut in alios liberales sint, in eadem sunt injustitia, ut
si in suam rem aliena convertant, Cic. Off. 1, 42 : ceux qui font tort
aux uns pour se montrer généreux envers les autres sont aussi coupables
d'injustice que s'ils s'appropriaient le bien d'autrui.
2 - étranger.
-
quem hominem ?
familiarem ? immo
alienissimum, Cic. Com. 49 : quel homme
est-ce ? un ami intime ?
non, au
contraire, un étranger au premier chef.
- per
Staienum, hominem ab
utroque alienissimum, Cic. Clu. 87
: par l'intermédiaire de
Staiénus, qui
est complètement étranger à l'un et
à l'autre.
- alienus alicui, Cic.
Fam. 8, 12, 2; Liv. 1, 20, 3 : étranger
à qqn.
- pris
substt æquabiliter
in
alienos, in suos inruebat, Cic. Mil. 76
: il
fonçait
indistinctement sur les étrangers et sur les siens.
- alienissimos
defendimus, Cic. de Or. 2, 192 : nous
défendons les personnes qui
nous sont le plus étrangères [des gens
tout à fait inconnus].
3
- étranger
[de patrie].
- aliena
religio, Verr. 4, 114 : culte qui vient
de
l'étranger.
- aliena
instituta imitari, Sall. C. 51, 37
: copier les
institutions étrangères.
- pris
substt non advenam nescio
quem nec
alienum, sed civem Romanum, Cic. Verr. 5, 156
: [il dépose que tu as fait
frapper de la hache] non pas je ne sais quel étranger
domicilié
(métèque) ou étranger de passage, mais
un citoyen romain.
- cives
potiores quam peregrini, propinqui quam alieni,
Cic. Læl. 5, 19 : les concitoyens passent avant les étrangers,
les proches avant ceux qui ne sont pas de notre famille.
- rhét.
verbum alienum
: terme qui n'est pas le mot propre.
- in propriis
usitatisque verbis... ; in alienis... Cic. Or.
80 : parmi les mots
propres et usuels... ; parmi ceux qui ne le sont pas...
- (res) quam
alieno verbo posuimus, Cic. de Or. 3, 155
: (l'idée) que nous avons exprimée
avec un mot qui n'est pas le sien.
- idée
de
séparation,
éloignement
1
- éloigné
de,
étranger à, hostile.
- alienus
ab aliquo, Cic. Mur.
56; ab aliqua re,
Cic. Amer. 46 : éloigné de qqn,
de qqch.
- ab aliquo alienos
animos habere, Cic. Læl. 28
: avoir de
l'éloignement (de l'aversion) pour qqn.
-
alieno
esse animo in Cæsarem,
Cæs. BC. 1, 6, 2 : avoir des sentiments hostiles contre
César.
- neque
solum illis aliena mens erat qui conscii conjurationis fuerant,
Sall. C.
37, 1 : et les dispositions hostiles ne se trouvaient pas
seulement chez
ceux-là, qui avaient été complices de
la conjuration.
- alienus
alicui : mal disposé pour qqn. --- Tac. H. 2, 74;
Suet. Tib. 12.
- avec gén. -
neque
aliena
consili (domus), Sall. C. 40, 5 : et
elle [la maison de Brutus]
n'était
pas hostile à l'entreprise [les conjurés y
avaient accès].
2
- étranger
à,
impropre, déplacé.
-
homo sum, humani nihil a
me alienum
puto, Ter. Haut. 77 : je suis homme et
je considère que rien de ce
qui
concerne l'homme ne m'est étranger.
- nihil
est tam alienum ab eo
quam... Cic. Sull. 31 : rien ne lui
convient moins que...
- oratio
aliena ab judiciorum ratione, Cic. Verr. 4, 109
: discours qui
s'écarte de la pratique ordinaire des
tribunaux.
- alienum
mea natura videbatur... dicere, Cic. Tull. 5
: il
répugnait visiblement à mon caractère
de parler de...
- mercatura
aliena
dignitate populi Romani, Cic. Agr. 2, 65
: trafic incompatible
avec
(indigne de) la dignité du peuple romain. --- cf.
Or. 88; Vatin.
28, etc.
- utrumque homine
alienissimum,
Cic. Off. 1, 41 : les deux choses
également
sont très indignes de l'homme.
- avec
gén. - quis
alienum putet ejus esse
dignitatis, quam mihi quisque tribuat... exquirere,
Cic. Fin. 1, 11
: qui croirait incompatible avec la dignité que
chacun me
concède
de
rechercher... cf. Acad. 1, 42; Tim. 22.
- non alienum esse
videtur
proponere, Cæs. BG. 6, 11, 1 : il
semble qu'il ne soit pas hors
de propos
d'exposer.
- aliena loqui : parler à tort et
travers, déraisonner. --- Ov. Tr. 3,
19; Cels. 3, 18.
3
- désavantageux,
préjudiciable.
- hujus iter
necessarium, illius etiam potius alienum, Cic.
Mil. 52 : le voyage de
l'un était indispensable, celui de l'autre était
plutôt même contraire
à ses intérêts.
- ille
sensim dicebat, quod causæ prodesset, tu cursim
dicis aliena, Phil. 2, 42 : lui, il
disait posément des choses capables
de servir sa cause, toi, tu dis au galop des choses qui vont contre
toi.
- alienum tempos ad
committendum prœlium,
Cæs. BG. 4, 31, 2 : moment
désavantageux pour engager le combat. --- cf. Cic.
Verr. pr. 5.
- alieno
tempore, Cic. Mil. 41 : dans des
circonstances désavantageuses
(inopportunes).
- alieno loco,
Cæs. BG. 1, 15, 2 : dans un lieu défavorable.
- omnium rerum nec aptius est
quicquam ad opes tuendas quam diligi nec alienius quam timeri,
Cic. Off.
2, 23 : il n'y a rien au monde de plus propre à la
conservation de la
puissance que d'inspirer l'affection, rien de plus contraire que
d'inspirer la crainte.
- non
aliena rationi nostræ
fuit illius hæc præpostera
prensatio, Cic. Att. 1, 1, 1 : cet acte
de
candidature intempestif de mon rival est loin d'avoir
été préjudiciable
à mon intérêt. --- cf. Cæc. 24.
- alienissimo
sibi loco conflixit, Nep. Them.
4, 5 : il livra bataille dans un endroit qui lui était
particulièrement
défavorable.
- B - Aliēnus,
i, m. : voir Allienus.
- ălĭeūs, voir halieus.
- ălĭeutĭcus,
a, um : v. halieuticus.
- Alīfa,
æ, f. : voir Allifæ.
- ālĭfĕr,
ĕra, ĕrum [ala, fero] : qui a des ailes, ailé. --- Ov. F. 4, 562.
- Alifera,
Alifira : voir Aliphera.
- ālĭgĕr,
ĕra, ĕrum [ala, gero] : ailé, qui a des ailes.
--- Virg. En. 1, 663; Plin. 12, 85.
— Aligĕri, m. : les Amours. --- Sil. 7, 458.
- Aligildus,
i, m. : nom d'homme. --- Amm. 22, 2, 1.
- alii
:
1
- ālĭī, ancien gén. m. sing. de
alius.
2
- Alii, ōrum, m. : les habitants d'Elis; les habitants de l'Elide.
- ălĭīmŏdī,
arch. : pour aliusmodi.
- ălĭmentārĭus,
a, um [alimentum] : alimentaire, pouvant servir de nourriture.
--- Cæl. Fam. 8, 6, 5; Dig. 2, 15, 8, 21.
- ălĭmentārĭus, ii, m. : - a
- celui
qui a reçu par héritage une pension alimentaire. --- Dig. 12,
15, 8, 6. - b
- nourri
aux frais de l'Etat. --- CIL 9, 5700; 14, 4003; Capit. Pius.
8, 1.
- ălĭmentum,
i, n. (souvent au plur.) [alo] : - 1
- aliment, nourriture, pension alimentaire (due
aux
parents par les enfants qu'ils ont nourris). - 2
- entretien (nourriture, logement, vêtement).
- plus
alimenti est in pane quam in ullo alio, Cels. 2, 18 : le pain
est plus nourrissant qu'aucun autre aliment.
- tunica
alimentis ignium inlita, Sen. Ep. 2, 14, 5 : *tunique
enduite
des aliments du feu* = tunique enduite de matières
inflammables.
- quasi
alimenta exspectaret a nobis (patria), Cic. Rep. 1, 4, 8 : comme si (la
patrie)
attendait de nous de l'entretenir. ---
cf. grec θρεπτήρια.
- ălĭmenta corporis,
Cic. Tim. 18 : aliments du corps.
- tridui
alimenta, Curt. 5, 4, 17 : subsistances pour trois jours.
- sufficere
alimentis, Liv. 29, 31, 9 : suffire à l'alimentation.
- alimenta publica, Dig. : l'assistance publique.
- fig.
addidit alimenta rumoribus adventus Attali, Liv. 35, 23, 10
: l'arrivée d'Attale fournit un nouvel aliment aux bruits en
cours. --- cf Ov. M. 2, 769; id. ib. 3, 479; Tac. H.
2, 96; Val. Max. 2, 6, 5.
- Alimentus,
i, m. : Alimentus (surnom). --- Liv. 26, 23, 2.
- voir
hors site Alimentus.
- ălimma,
æ, f. : onguent. --- Capel. 2, 110.
- gr.
ἄλειμμα,
ατος.
- Alimnē,
ēs, f. : Alimné (ville de Phrygie). --- Liv. 38, 14.
- ălĭmo,
ōnis, m. [alo] : nourrisson. --- Gloss.
Plac. 5, 6, 17.
- ălĭmŏdī, arch. : pour
alius modi. ---
P. Fest. 28, 2.
- alimon
:
1
- ălĭmŏn, i, n. : c. alimos.
2
- Alimōn
: ville de Thessalie. --- Plin. 4, 29.
- ălĭmōnĭa, æ, f. [alo] :
aliment, nourriture.
- c. alimentum
(class.).
- Plaut. Pers. 1, 2,
1; Gell. 17, 15, 5; Prud. Cath. 5, 19; App. M. 2, p.
115; Vulg. Lev. 3, 16; ib. 1 Macc. 14, 10.
- ălĭmōnĭum, ĭi, n. [alo] :
aliment, nourriture.
- c.
alimentum (class.).
- Varr.
R. R. 3, 16, 15 ; 3, 1, 8 fin.; 2, 1, 14; 5, 16; Tac. A. 11,
16; Suet. Calig. 42; Juv. 14, 76; Dig. 25,
3, 4; Arn. 5, p. 167.
- ălĭmŏs (ălĭmus, hălĭmŏs, hălĭmus), i, m. : pourpier de
mer.
- gr. ἅλιμον.
- Plin. 17, 24,
37, § 239; cf. id. 22, 22, 33, § 73.
- voir
hors site pourpier.
- ălĭō, adv. : - 1 - ailleurs (avec
mouvement). - 2
- vers un autre but.
- quo
alio, Cic. Att. 9, 17 : en quel autre lieu ?
- alio me conferam, Cic. Fam. 14, 1, 7 : j'irai ailleurs.
-
ceteri alius alio, Cic. Off. 3, 80 : les
autres s'en allèrent chacun de son côté.
-
alio atque alio, Sen. Brev. Vit. 11, 2 : de
côtés différents,
çà
et là.
- illi
suum animum alio conferunt, Ter. Heaut. 2, 4, 10 : ils vont offrir leur
cœur ailleurs.
- ne
alio usquam quam Romam
mitterent legatos, Liv. 30, 38, 3 : [interdiction] d'envoyer
des
ambassadeurs nulle part ailleurs qu'à Rome.
- fig. nusquam
alio quam
ad vos querellas detulimus, Liv. 29, 17, 8 : nous n'avons
porté
nos plaintes nulle part ailleurs (devant nuls autres) que devant vous.
- sermonem
alio transferamus, Cic. de Or. 1, 133 : portons la
conversation sur un autre objet. --- cf. Clu. 63; de
Or. 2,
177; Cal. 74,
etc.
- hoc
longe alio spectabat atque videri volebant, Nep. Them. 6, 3
: cela avait une portée tout autre que celle qu'ils
voulaient
laisser voir.
- alio
ratus spectare Pythicam vocem, Liv. 1, 56, 12
: pensant que le mot de la Pythie avait un autre sens.
- nusquam alio natus quam ad serviendum, Liv. 7, 18 : qui n'est fait que pour la servitude.
- ălĭōquī (ălĭōquīn), adv. :
1 - sous
d'autres
rapports, du reste.
- Asiana
gens tumidior alioqui et jactantior,
vaniore etiam dicendi gloria inflata est, Quint. 12, 10, 17, la
nation asiatique déjà, à
d'autres égards, assez gonflée et
pleine
de jactance, s'est en outre enorgueillie d'une gloire oratoire plus
creuse.
- mors
Marcelli cum alioqui miserabilis fuit, tum quod, Liv. 27,
27, 11 : la mort de Marcellus déplorable
à d'autres égards le
fut
surtout parce que...
- triumphatum
de Tiburtibus, alioquin mitis
victoria fuit, Liv. 7, 19, 2 : il y eut
célébration du
triomphe
sur les Tiburtes, mais au demeurant la
victoire fut clémente.
- si
vitiis mediocribus ac mea paucis mendosast natura, alioqui recta, Hor.
S. 1, 6, 66 : si seulement quelques défauts
véniels entachent
mon
naturel, droit au demeurant.
- rem
atrocem Larcius a servis suis passus
est, superbus alioqui dominus et sævus,
Plin. Ep. 3, 14, 1 : Larcius a subi de ses esclaves un
traitement
affreux, c'était
d'ailleurs un
maître despotique et cruel.
- tumulum
tutum commodumque alioqui, nisi quod longinquæ
aquationis erat, cepit, Liv. 30, 29, 10 : il occupa un tertre,
par
ailleurs sûr et commode, mais éloigné
des approvisionnements d'eau.
2
- autrement, sans quoi. --- cf. ἄλλως.
- bellorum
civilium furor intra coloniam meam me
continuit; alioqui potui illud ingenium cognoscere, Sen. Contr. 1
præf. 11 : la fureur des guerres civiles me retint dans ma
colonie; sans cela j'aurais pu connaître cet illustre
génie [Cicéron].
- da mihi liberos, alioquin moriar, Vulg. Gen. 30, 1 : donne-moi des enfants ou je mourrai. --- cf. ib. Matt. 6, 1; ib. Heb. 9, 17.
- puto
nondum, alioqui narrasses mihi, Plin. Ep. 8, 8 : pas encore,
je crois, sinon tu m'en aurais parlé. --- cf. Sen.
Polyb. 18, 5; Ep. 94, 17, etc.; Quint. 10, 6,
6, etc.; Plin. Ep. 1, 20, 2, etc.
- ălĭorsum (ălĭorsus, ălĭōvorsum), adv. : vers un autre
endroit, vers un autre but,
dans un autre sens.
- vereor
ne aliorsum atque ego feci (illud) acceperit,
Ter. Eun. 82 [= in aliam partem atque] : j'ai peur qu'il n'ait
pris cela autrement que je ne l'ai fait.
- ego
istuc alio vorsum dixeram, non istuc quo tu insimulas, Plaut.
Aul.
: ce que j'avais dit avait un autre sens que celui que tu supposes.
- ălĭōversum (ălĭōversus) : c. aliorsum.
- ālĭpēs,
ĕdis [ala + pes] :
1 - aux
pieds ailés.
- alipes
deus, Ov. F. 5, 100 : dieu ailé (Mercure).
-
alipedes equi, Ov. : les chevaux ailés (de
Phébus).
2
- rapide, léger.
- Lucr.
6, 766; Virg. En. 12, 484.
- Alīphæ, Alīphānus : voir Allifæ.
- Ălīphēra,
æ, f. : Aliphéra (ville d'Arcadie). --- Cic. Att. 6, 2, 3
; Liv.
28, 8, 6.
- Ălīphīræi, ōrum : habitants
d'Aliphéra. --- Plin. 4, 22.
- ālĭpĭlārĭus,
ĭi, m. : épilateur. ---
Gloss. 2, 565, 52.
- ālĭpĭlus,
i, m. [ala + pilus] : épilateur (pour les aisselles). --- Sen.
Ep. 56, 2.
- ălipta (ăliptēs), æ, m. : masseur,
celui qui parfume ou frotte les
athlètes et les baigneurs.
- Cic.
Fam. 1, 9, 15; Juv. 3, 76; Cels. 1, 1.
- gr. ἀλείπτης.
- voir
hors site aliptes.
- aliptes,
æ, m. : c. alipta.
- ălĭquā,
adv. [aliquis] :
1 - par
quelque endroit.
- iste cupere aliquā
evolare, si posset, Cic. Verr. 1, 67 : lui, il ne
désirerait
que
s'envoler par quelque issue, si c'était possible.
- evadere aliquā, Liv. 26, 27, 12
: sortir par quelque ouverture.
2
- fig. par quelque moyen.
- si non aliquā nocuisses, mortuus esses,
Virg. B. 3, 15 : si tu n'avais trouvé quelque moyen
de lui
nuire, tu serais mort.
- Aliquaca, æ, m. : nom d'homme. --- Amm.
Exc. 27.
- ălĭquālĭtĕr, adv. : en qq sorte. --- [décad.].
- ălĭquam,
adv. [jamais isolé, ne se trouve que devant multus et diu]
: passablement.
- ălĭquamdĭū (alĭquandĭū),
adv. : -
1 - passablement longtemps. - 2 - [idée
de
lieu, décad.] sur un assez grand espace. ---
Mel.
1, 74 ; 3,
8.
- Aristum Athenis audivit
aliquamdium, Cic. Ac. 1, 12 : il suivit assez
longtemps les
leçons d'Ariste à Athènes.
- in
vincula conjectus est, in quibus aliquamdiu fuit, Nep. Con. 5, 3 : il
fut jeté en prison et y resta quelque temps.
- cf. Rep. 2, 44 ; Læl. 70,
etc.
- Rhodanus aliquamdiu Gallias dirimit,
Mel. : le
Rhône sépare les Gaules sur un certain espace.
- ălĭquammulti, æ, a (ălĭquam multi, æ, a)
: passablement
nombreux.
- Cic. Verr. 4, 56; Gell. 3,
10, 17; Apul. Flor. 16 ; Apol. 4.
- compar.
aliquam plures : passablement plus nombreux. ---
Tert. *Apol. 12.
- ălĭquammultum, adv. :
beaucoup, assez.
- aliquammultum
temporis, Apul. : assez longtemps.
- ălĭquamplures, a
(gén. -ium)
: v. aliquammulti.
- ălĭquandō, adv. [aliquis]
:
1 - un
jour, une fois, qq jour.
- illucescet
aliquando ille dies, Cic. Mil. 69 : [m. à m., il
brillera un
jour
ce jour-là] elle viendra un jour cette heure-là.
- si
aliquando, Cic.
Cat. 4, 20 : si jamais, si qq jour. --- cf. Verr. 4,
142.
- aliquando,
idque sero..., concessi, Cic. Or. 160 : puis, un beau jour,
mais
tardivement, j'ai accordé...
- et
hic aliquando fuit meus, Cic. Phil.
11, 10 : et cet homme est entré un jour dans ma
famille.
2 - enfin,
une bonne fois.
- ut
ille aliquando impudentiæ suæ
finem faciat, Cic. Verr. 3, 144 : pour qu'il mette enfin, une
bonne fois, un terme à son impudence.
- ut
tandem aliquando timere
desinam, Cic. Cat. 1, 18 : pour qu'un jour enfin je cesse
d'avoir
peur.
- expulsus
regno tandem aliquando (Mithridates) Cic. Mur. 33
: (Mithridate) un jour enfin chassé du royaume.
- peroravit
aliquando, Cic. Amer. 60 : à la fin il
s'est décidé
à
conclure.
3
- quelquefois (= il arrive
que), parfois.
- dolorem
fortasse
aliquando, dedecus vero certe numquam afferre, Cic. Scaur. 22
: apporter parfois peut-être la douleur, le
déshonneur à coup
sûr jamais.
- sitne
aliquando mentiri boni viri? Cic. de Or. 3, 113
: [se demander] si l'homme de bien peut mentir qqfois.
- (constantia)
si modo fuit aliquando in nobis, Cic. Fam. 9, 11, 1
: (la fermeté) si seulement il m'est
arrivé d'en avoir
[jamais].
- aliquando
id opus est; sed sæpe obest, Cic. de Or. 2,
326 : c'est qqfois utile, mais souvent nuisible.
-
aliquando... aliquando... : tantôt... tantôt...
-
aliquando... nonnumquam... : parfois... parfois...
-
tandem aliquando : enfin.
- ălĭquantillus,
a, um : dimin.
de aliquantulus.
- aliquantillum
quod gusto, Plaut. Capt. 137 : si peu que soit ce que je
goûte.
- ălĭquantispĕr
(cf. parumper), adv. : pendant passablement de temps, qq temps.
- Plaut.
Pseud. 571; Cæcil. Com. 45; Ter. Ad. 639.
- aliquantisper
pugnato, Quadr. 60 : après un assez long combat.
- insultare
Parthos aliquantisper passus est, Just. 42, 4, 8 : il
souffrit quelque temps les insultes des Parthes. ---
Just. 1,
8, 3.
- ălĭquantō
: voir aliquantum.
- ălĭquantorsum
(cf. aliorsum), adv. : assez loin dans une direction, assez
avant. --- Amm. 22, 8, 48.
- aliquantulō,
adv. : tant soit peu.
- ălĭquantŭlum,
diminutif de
aliquantum : - 1
- adv. un petit peu, tant soit
peu. - 2
- subst. n. un peu,
une petite
quantité.
- Plaut.
Merc. 640 ; Ter. Haut 163; Her. 4, 13; Gell. 1, 1, 2.
-
stadia aliquantulum breviora, Gell. 1, 1 : stades un tant soit peu plus
courts.
- subst. aliquantulum quæ adferret qui dissolverem
quæ debeo, Ter. Phorm. 50
: [j'avais besoin d'une femme] qui m'apportât tant
soit peu de
bien pour acquitter ce que je dois.
- l'adj. aliquantulus
est de la
décadence. --- Tert., An. 1; Aug. Civ. 1, 10.
- aliquantŭlus,
a, um : en petite quantité.
- aliquantum
:
1
- aliquantum, i, n. : - a
- une assez grande
quantité. - b
- un peu.
- fuit
prædæ aliquantum, Liv. 25, 10, 10 : il y eut un butin assez important.
- aliquantum
temporis : quelque temps.
- aliquantum
nummorum, Cic. : un peu d'argent.
- facere
aliquantum
lucri, Plaut. Most. 354 : faire un gain honnête.
- aliquantum
itineris progressi, Cæs. BG. 5, 10, 2 : s'étant
avancés à une
assez grande distance.
- secum
aliquantum nummorum ferens, Cic. Inv. 2,
14 : portant sur lui une assez forte somme.
2
- aliquantum, adv. : - a
- en assez grande
quantité. - b
- un peu.
- aliquantum
timida es, Plaut. : tu es un peu timide.
- aliquantum
commotus, Cic. Clu. 140 : assez fortement ému.
- aliquantum
retardati sunt, Nep. Epam. 9, 2 : ils furent
passablement ralentis.
- frater
aliquantum ad rem est avidior, Ter. Eun. 131 : son
frère
aime un peu trop l'argent.
- opus
aliquantum opinione ejus celerius creverat,
Liv. 25, 11, 9 : les travaux avaient avancé
notablement plus
vite
qu'il n'aurait cru.
- cf. Liv. 1, 7, 9 ; 5, 21, 14 ; 40, 40, 1.
3
- abl. aliquanto
avec compar. Plaut.
Asin. 592, etc. ; Cic. Br, 73, etc. ; Liv. 1, 13, 7 ; 1, 51, 1; 2,
16, 9, etc.
- aliquanto
post, Cic. Verr. 4, 85, etc., : assez
longtemps après. --- [post aliquanto, Cic. Or. 107, etc.].
- aliquanto
ante,
Cic Verr, 1, 149, etc. : assez longtemps avant.
--- [ante
aliquanto, Cic. Att. 3, 8, 1].
- ălĭquātĕnŭs,
adv. : jusqu'à un certain point.
- Sen.
Nat. 7, 27, 2, etc.; Quint. 10, 1, 74, etc.
- ălĭques
: voir aliquis.
- aliqui
:
1
- ălĭquī, quă, quod, adj.-pron.
indéfini [alis, qui] : quelque.
- la
forme aliquæ nom.
sing. fém. ne
se trouve que dans Lucr. 4, 263; Cic. Fam. 6, 20, 2 (M); les formes du
plur. sont rares à l'époque classique.
a
- aliqui
adj. [mais
plus rare que aliquis].
- aliqui morbus, Cato Agr.
157, 7, quelque maladie. --- cf. Cic.
2,
49 ; de Or. 3, 138; Fam.
7, 1, 1; Ac. 2, 19; Tusc. 1, 23; Rep. 1, 68, etc.
- qui
aliquod malum metuit, Cic. Tusc. 4, 16, 35: qui a peur de quelque mal.
- aliquod
vasum argenteum, Plaut. Truc. 1.1.33: quelque vaisselle d'argent.
- aliqui
talis terror, Cic. Tusc. 4, 16, 35 : quelque frayeur de ce genre.
b
- aliqui, subst.
: quelqu'un. --- Plaut. Stich. 67; Cic.
Sull. 39; Part. 101; Planc. 31; Cic. Fam. 8,
7, 2; Cæs. BG. 5, 26, 4; Liv. 4, 35, 9.
c
- aliqua
[rart
subst.] : quelque femme. --- Ov. Am. 2, 4,
11; 2, 4, 13 ; Sen. Contr. 2, 2,
11, etc.
-
adj.
aliqua mala crux semper est, quæ aliquid petat, Plaut. Aul.
522 :
il y a toujours quelque engeance maudite pour demander de l'argent. ---
cf. Cic. Inv. 1, 94; Varr. L. 7, 1.
etc.
d
- aliquod
touj. adj.
2
- ălĭquī, anc. abl. neutre de
aliquis.
- te donabo ego aliqui, Plaut. Most.
174 :
moi, je te donnerai quelque chose.
- gaudere
aliqui me volo, Plaut. Truc. 922 : *je veux me
réjouir
de quelque
chose*, je veux avoir quelque plaisir.
- ea
mihi aut ture aut vino aut aliqui supplicat, Plaut. Aul. 24 : elle
m'adresse
des prières en m'offrant de l'encens, du vin ou quelque
chose d'autre.
- ălĭquīcumque,
quæcumque, quodcumque : n'importe quel
autre. --- Aquil. Rom. 42.
- ălĭquid : n. de aliquis.
- ălĭquīlĭbĕt,
ălĭquælĭbet, ălĭquodlĭbet : quelconque.
--- C.-Aur. Chron. 1, 4, 70;
C.-Th. 13, 1, 9.
- ălĭquis quă, quĭd [alis,
quis], adj.-pron. indéf.; la forme aliquis est tantôt
adj. tantôt subst.; pour aliqua, v. aliqui; aliquid touj. subst.
- (Lebaigue
P. 57 et P.
58)
- dat.
sing. arch. aliquoi
Sen. Contr. 9, 5, 11; abl. n. arch. aliqui Plaut. Aul. 24, etc.;
nom. plur. arch. aliques
d'après Charis. 159, 7; dat.-abl. plur. aliquis
Liv, 24, 22, 14; 26, 15, 3; 26, 49, 6; 45, 32, 6.
1
-
quelqu'un [indéterminé,
mais existant], un
tel ou un tel.
- quisquis est ille, si
modo est aliquis, Cic. Br. 255 : celui-là quel qu'il soit, si
seulement il y a qqn [s'il existe].
- quivis licet, dum modo
aliquis, Cic. Att. 10, 15, 3 : n'importe qui, pourvu qu'il y
ait
qqn.
- si
canes latrent, cum deos salutatum aliqui venerint, Cic. Amer. 56
: si
les chiens aboyaient, quand tels ou tels viennent saluer les dieux...
- is
aliquis, Cic. : ce quelqu'un.
- unus
aliquis (aliquis unus) : quelqu'un.
- aliquis
si vis esse, Juv. : si tu veux devenir un personnage.
- aperite
aliquis actutum ostium, Ter. Ad. 4, 4, 27 : *ouvrez vite,
quelqu'un,
la porte* = que l'on ouvre vite la porte.
aliquis + partitif
----> aliquis ex (de) + ablatif ou aliquis +
génitif.
- aliquis
ex vobis, Cic. Cæl. 3 : quelqu'un de vous.
- aliquis
de tribus nobis, Cic. Leg. 3, 7: l'un de nous trois.
- exspectabam
aliquem meorum, Cic. Att. 13, 15: j'attendais quelqu'un des miens.
2
- adj., quelque, tel ou tel.
- sive illa arte pariatur
aliqua sive
exercitatione quadam sive natura, Cic. Br. 25 : qu'elle
[l'éloquence]
provienne soit de tel ou tel système théorique, soit d'exercices
spéciaux, soit de dispositions naturelles.
- verba adligata quasi certa
aliqua lege versus, Cic. de Or. 3, 176 : mots liés pour ainsi
dire
par
quelque loi métrique déterminée.
- est aliqua mea pars
virilis, Cic.
Verr.
4, 81 : j'ai là pour une part [si petite qu'elle soit, elle
existe] mon
lot personnel.
- excutiendum est quid
sit carere,
ne relinquatur
aliquid erroris in verbo, Cic. Tusc. 1, 88 : il faut définir
nettement le mot carere,
pour qu'il ne
reste pas en lui quelque principe d'erreur.
- in aliquo judicio, Cic.
Verr. 5,
176 : dans tel ou tel procès.
3
- joint ou non à alius
- quelque
[n'importe lequel], tel ou tel.
- non alio aliquo, sed eo
ipso crimine,
Cic. Sest. 53 : non pas pour tel ou tel autre grief, mais
précisément
pour celui-là. --- cf. Inv. 2, 74; de Or. 2, 36, etc.
- cum mercaturas
facerent aut aliquam ob causam navigarent, Cic. Verr. 5, 72
: en faisant
du commerce ou en naviguant pour un motif quelconque.
- misericordia,
odio, motu animi aliquo perturbatos (judices), Cic. Br. 200
: [s'il voit
les juges] remués par la pitié, par la haine ou par une passion
quelconque.
- tuam culpam non modo
derivare in aliquem, sed communicare
cum altero, Cic. Verr. 2, 49 : je ne dis pas détourner ta
culpabilité sur quelqu'un
[n'importe qui], mais la partager avec un autre.
- quamvis amplum sit,
id est parum tum, cum est aliquid amplius, Cic. Marc. 26 : si
considérable que ce soit, c'est encore trop peu, quand il y a qqch
[quoi que ce soit] de plus considérable.
4
- quelque (de qq importance).
- nemo vir magnus sine
aliquo afflatu divino unquam fuit, Cic. Nat. 2,
166 : personne n'a jamais été un grand homme sans quelque
inspiration
divine.
- nihil umquam fecit sine
aliquo quæstu, Cic. Verr. 5, 11 : il n'a
jamais rien fait sans tirer qq profit.
- quod Italiam sine aliquo
vulnere cepissent, Cæs. BC. 3, 73 : [remercier la fortune] de
ce qu'ils
avaient pris l'Italie sans trop de pertes (sans perte de qq
conséquence).
- si aliquid modo esset
viti, Cic. de Or. 1, 129 : s'il y
avait seulement le moindre défaut.
- si alicujus sibi conscius
fuisset, Cæs. BG. 1, 14, 2 : s'il avait eu quelque
injustice (une injustice réelle) à se reprocher.
- sero facturos cum
aliquid calamitatis esset acceptum, Cæs. BG. 5, 29, 1 : [il
disait] qu'il serait trop tard pour eux de
prendre cette mesure quand on aurait essuyé quelque grave échec.
5
- avec une négation.
- difficile est non aliquem,
nefas quemquam
præterire, Cic. Sen. 30 : il serait difficile de n'en pas
oublier qqn, et
ce serait criminel d'en omettre un seul.
- qui neque exercitationis
ullam
viam neque aliquod præceptum artis esse arbitrarentur, Cic. de Or. 1,
14 : en hommes qui ne pensaient pas qu'il existât ni une seule
méthode
d'exercice ni le moindre précepte théorique.
- non enim declamatorem
aliquem ludo, sed doctissimum quærimus, Cic. Or. 47 : car ce
n'est pas
quelque déclamateur d'école, c'est un homme du plus grand savoir que
nous avons en vue dans cette enquête.
6
- ironique.
- gravis auctor,
Calatinus credo aliquis aut Africanus, Cic. CM. Pis. 14
: caution de poids,
comme un (Attilius) Calatinus, je crois, ou comme un (Scipion l')
Africain.
- Phormioni aliqui, Cic.
Phil. 2, 14 : à quelque Phormion.
7
- avec noms de nombre
quelque, environ.
- elleborum potabis aliquos
viginti dies, Plaut. Men.
950 : tu boiras de l'ellébore pendant quelque vingt jours. --- cf.
Cato, Agr. 156; Orig. frg. 83 [Gell. 3, 7, 6]; Cic. Fin. 2, 62.
- mais velim mittas de
tuis librariolis duos aliquos, Cic. Att. 4, 4b, 1 : je
voudrais que tu
m'envoies deux de tes copistes [indéterminés, ceux que tu voudras].
- souvent unus aliquis ou
aliquis unus, v. unus.
8
- formules
- dicet
aliquis, Cic. Tusc. 3, 46, etc. : qqn dira.
- quæret aliquis, Cic.
Verr. 5, 180,
etc. : qqn demandera.
- inquiet aliquis, Cic.
Verr. 2, 45
: dira qqn.
- exite aliquis,
Plaut. Epid. 399 : sortez, qqn.
- aperite
aliquis, Plaut.
Merc. 131 : ouvrez, qqn.
- exoriare aliquis nostris
ex ossibus
ultor, Virg. En. 4, 625 : puisses-tu sortir de mes cendres qui
que
tu sois
comme un vengeur.
9
- aliquid
: quelque chose (de valeur).
- aliquid posse in dicendo,
Cic. de Or. 1,
91 : avoir qq valeur comme orateur. --- cf.
Br. 54, etc.
- est hoc
aliquid,
tametsi non est satis, Cic. Cæcil. 47 : c'est là qqch, mais
ce
n'est pas
assez. --- cf. CM 8.
- ego quoque aliquid sum,
Cic. Fam. 6, 18, 3 : moi
aussi,
je suis qqch.
- quos singulos sicut
operarios contemnas, eos aliquid
putare esse universos, Cic. Tusc. 5, 104 : des gens que l'on
méprise
individuellement comme des manœuvres, [c'est une sottise] de croire
qu'ils sont qqch en bloc.
- si modo sit aliquid esse
beatum, Cic. Fin. 2,
86 : si du moins c'est qqch que le bonheur.
- omina
sunt aliquid, Ov. Am. 1, 12, 3 : les présages sont quelque
chose de
sérieux.
- est
aliquid eloquentia, Quint. 1, proœm. : l'éloquence est
quelque chose
de sérieux.
aliquid (nominatif et
accusatif + gén. d'un nom ou d'un adj. neutre de
deuxième déclinaison).
- aliquid
novi, Q. Cic. Pet. Cons. 1, 1 : quelque chose de nouveau.
- aliquid
monstri, Ter. And. 1, 5, 15: quelque chose d'affreux.
- aliquid
boni, Plaut. Aul. 4.6.5 : quelque chose de bien.
- aliquid
damni : quelque dommage.
- aliquid
utilitatis, Quint. : quelque profit.
- pris
advt aliquid
differre, Cic. Tusc. 3, 84 : différer en qqch (qq peu).
- aliquid
obesse, Cic.
Flacc. 103 : porter qq préjudice, faire qq tort.
- si
in me aliquid offendistis, Cic. Mil. 36.99: si je vous ai
blessés en
quelque
chose.
- Philippi
regnum officere aliquid videtur libertati vestræ, Liv. 31, 29 : le
royaume
de Philippe semble faire obstacle un peu à votre
liberté.
- ălĭquispĭam
[forme discutée] : quelqu'un, n'importe qui.
-
aliquapiam, Cic. Sest. 63; aliquorumpiam, Mamert. Anim. 3, 12.
- ălĭquisvis,
ălĭquăvis, ălĭquidvis [aliquis, volo]
: n'importe quel ou quelle,
n'importe quoi. ---- Cass. Var. 1, 4.
- ălĭquō :
1
- quelque part (avec
mouvement).
- aliquo
abicere, Ter. Ad. 4, 7, 26 : rejeter quelque part, expédier
quelque
part.
-
aliquo deducere, Cic. CM
66 : emmener qq part.
- migrandum
Rhodum aut aliquo terrarum, Cic. Fam.
11, 1, 3 : il faut émigrer à Rhodes ou
en qq endroit du
monde
2
- aliquo
(qqf.) = ad aliquam rem.
- studia
perveniendi aliquo, Cic. de Or. 1, 135
: le désir d'atteindre un but.
- omnis
labor aliquo referatur, Sen.
Tranq.
12, 5 : que tout travail se rapporte à une fin.
- ălĭquŏbī
: voir alicubi.
- ălĭquoi
: voir aliquis.
- ălĭquondĕ
: voir alicunde.
- ălĭquŏt, plur.
indécl. [alis +
quot] : quelques-uns, quelques, un certain nombre de.
- aliquot
anni, Cic. Mur. 32 : un certain nombre d'années.
- aliquot
sæculis post, Cic. Verr. 4, 73 : quelques siècles
après.
- aliquot
de causis, Cæs. BG. 3, 2, 2 : pour plusieurs raisons.
- aliquot
ex
veteribus, Cic. Br. 181 : un certain nombre parmi les anciens.
- occisi
aliquot, Cic. Phil. 8, 6 : il y eut quelques tués.
- cf.
Amer. 100; Pis.
38; Liv. 23, 44, 4; 27, 47, 9, etc.
- ălĭquotfārĭăm,
adv. : en quelques endroits. --- Cato. d.
Varr. R. 1,
2,
7.
- ălĭquŏtĭens
(plus rarement ălĭquŏtĭes), adv.
: quelquefois. --- Cato. Ag. 88; 152; Cic.
Br. 217,
etc.
- alis
:
1
- ălis,
ălid, gén. ălis, dat. ăli ou
ălei (ancienne
forme de alius).
- Lucr. 1, 263; 1107; 4, 635; Catul. 66, 28 ; 29,
15; Sall. d.
Charis. 159, 31.
- gén. alis
Prisc. 3, 8, 1.
2
- Alis, ĭdis, f. (c. Elis) : Elis
(ville d'Achaïe). --- Plaut.
Cap. 379, etc.
- ălisma,
ătis, n. : plantain d'eau. --- *Plin. 25,
124.
- gr. ἄλισμα,
ατος.
- Aliso
(Alisōn), ōnis, m. : forteresse sur la Lippe
[Germanie].
- Tac. An. 2, 7; Vell. 2,
120.
- Alisontia,
æ, f. : rivière qui se jette dans la
Moselle. --- Aus.
Mos. 371.
- ălĭte
: impér. prés. de alo.
- ālĭtĕr,
adv. [alis] :
1 - autrement,
d'une
autre façon.
- tu aliter decernere eadem
in causa non potuisti, Cic. Verr. 5, 56 : pour toi, avoir une
décision
différente dans une cause identique, c'était
impossible.
- cum omnia
aliter offendisset ac jusserat, Cic. Rep. 1, 59 : ayant
trouvé
toutes
choses autrement qu'il n'avait ordonné.
- aliter ac superioribus
annis,
Cæs. BG. 5, 24, 1 : autrement que les années
précédentes.
- multo aliter a ceteris agunt, Mel. 1 : ils agissent bien autrement que les autres.
- ipse longe aliter animo agitabat, Sall. J. 11 : tout autre était sa pensée.
- quod iste
aliter atque ut edixerat decrevisset, Cic. Verr. 1, 119
: parce que cet
individu avait rendu ses décisions d'une manière
différente de celle
qu'avait fixée son édit.
- quod de puero aliter ad te
scripsit et ad
matrem de filio, non reprehendo, Cic. Att. 10, 11, 1 : ce fait
d'avoir
écrit à toi sur l'enfant autrement
qu'à la mère sur son fils, je ne le
blâme pas.
- aliter homines, aliter philosophos loqui putas oportere ? Cic. Fin.
5, 89 : tu crois donc que le commun des hommes et les philosophes
doivent avoir deux langages différents ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 111, éd. Vuibert; cf. Att. 11, 23, 1.
- ne aliter quam ego velim
meum laudet ingenium, Cic. Verr. 1, 24 : pour qu'il ne loue pas mon
talent autrement que je ne le voudrais moi-même.
- cf. Cic. Inv. 2, 66;
Quinct. 84; Liv. 5 30, 1; 6, 41, 6 ; 8, 7, 20.
- non aliter nisi
: non
autrement que si, par aucun autre moyen que.
- aliter obsistere fato
fatetur se non potuisse nisi ad has commenticias declinationes
confugisset, Cic. Fat. 48 : il [Epicure] reconnaît
qu'il
n'avait pas
d'autre moyen pour s'opposer au destin que de recourir à
cette
chimérique déclinaison des atomes.
- cf. Cic. Fat. 27; Fam. 1,
9, 21.
- negat
aliter urbem se accepturum, nisi decreto accersitus esset, Liv. 32, 38,
4 : il déclare qu'il n'acceptera la ville
qu'à la condition d'être appelé par
décret.
- aliter
homines, aliter philosophos loqui putas oportere ? Cic. Fin. 5, 89 :
pensez-vous qu'il faille que les philosophes parlent autrement que les
autres hommes ? --- cf. Liv. 37, 54, 8, etc.
- aliter cum tyranno, aliter
cum amico vivitur, Cic.
Læl. 89 : les relations sont d'une nature
différente avec un
tyran et
avec un ami.
- aliter Diodoro, aliter
Philoni, Chrysippo aliter placet,
Cic. Ac. 2, 143 : Diodore est d'une opinion, Philon d'une
autre,
et
d'une autre Chrysippe.
- aliter atque aliter
: autrement et encore
autrement.
- aliter atque aliter
exprobrans mollitiam, Sen. Const. 18, 3
: lui reprochant ses mœurs efféminées
en termes sans cesse
renouvelés
(de mille manières).
- cf. Sen. Nat. 6, 16, 1;
Ep. 27, 9 ; 89, 5.
- alii
aliter : les uns d'une façon, les autres
d'une autre.
- aliter cum aliis loqui,
Cic. Att. 7, 8, 1 : parler aux uns d'une
manière,
aux autres d'une
autre. --- cf. Cic. de Or 2, 79; Div.
2, 46.
- reditus Demetrii aliter
aliorum
adfecerat animos, Liv. 39, 53, 1 : le retour de
Démétrius
avait produit
des impressions diverses.
2 - autrement,
sans quoi.
- di
mentem illi dederunt, ut huic faceret insidias; aliter perire pestis
illa non potuit, Cic. Mil, 88 : ce sont les dieux qui lui ont
inspiré la
pensée de dresser des embûches à mon
client; autrement ce fléau
n'aurait pas pu périr.
- neque enim aliter esset jus, Cic. Off. 2, 12, 42 : sans quoi il n'y aurait pas de justice. --- cf. Cic. de Or. 2, 252 ;
3, 106; Læl. 74, etc.
- id
sibi contendendum aut aliter non traducendum exercitum existimabat,
Cæs.
BG. 4, 17, 2 : il devait, pensait-il, faire cet effort ou,
à
défaut,
renoncer à faire traverser son armée.
- cf. Cæs. BG. 5, 29, 2.
3
- expressions.
- longe aliter est, Cic.
Amer.
138 : il en est tout autrement. --- cf. de
Or. 2,
365, etc.
- etsi aliter
apud te est de Coriolano, Cic. Br. 42 : quoique chez toi il y
ait une autre
version à propos de Coriolan.
- est longe aliter in
versibus, Cic. Or.
198 : il en va tout autrement en poésie.
- longe aliter res se habet atque hominum opinio est : l'affaire est tout autre que l’on croit.
- ālĭtĭs
: gén. de ales.
- ălĭto,
āre [alo] : - tr. - bien nourrir. --- *Plin. 17, 178.
- ălĭtūdo,
ĭnis, f. : nourriture. --- Gloss.
- ălĭtūra,
æ, f. : nourriture. --- Gell.
12, 1, 20.
- alitus
:
1
- ălĭtus, a, um : part. passé de alo;
nourri, entretenu
(au pr. et au fig.).
2
- ălĭtŭs, ūs, m. : nourriture.
3
- ālĭtus,
v. hal-.
- ālĭtŭum
: voir ales.
- ălĭŭbī, adv. : ailleurs.
- aliubei
CIL 1, 200, 86.
- Sen. Ep. 99, 29 ; 104, 8,
etc.
- aliubi... aliubi... Varr.
R. 1, 44, 1 : à un endroit... à
un autre... --- Sen.
Contr. 2, 5, 8; Sen. Ben. 1, 5, 5, etc
- aliubi atque aliubi, Sen.
Ben.
3, 6, 2 : ailleurs et encore ailleurs, en cent endroits divers.
- ālĭum,
i, n. : ail. --- Plaut. Most. 39, etc.;
Cato. Agr. 48, 3, etc.
- forme allium plus
récente,
Ier siècle ap. J.-C.; aleum
était
considéré comme vulgaire par Porph.
Hor.
Epod. 3, 3.
- ălĭundĕ,
adv :
1 - d'un
autre lieu.
- aliunde
aliquid arcessere, Cic. Tusc. 4, 2 : faire venir qqch
d'ailleurs.
-
assumpto aliunde uti bono, Cic. de Or. 2, 10, 39 : se servir d'un bien
tiré d'ailleurs.
2 - fig.
ab
(ex) alio, ab (ex) alia re.
- non aliunde mutuatus est
laudem, Cic. Off. 2, 47 : il n'a pas
emprunté sa
gloire à
autrui. --- cf.
Tusc. 4, 43; Nat. 3, 64, etc.
- non aliunde pendere, Cic.
Fam. 5, 13, 1
: ne pas dépendre des choses extérieures.
- agitari aliunde, Cic.
Rep. 6,
27 : recevoir son mouvement d'un autre corps.
- gigni aliunde, Cic.
Rep.
6, 27 : tirer d'une autre chose son origine.
- qui aliunde stet semper, aliunde
sentiat, Liv. 24, 45 : qui tient toujours pour un parti et est
de l'avis de l'autre.
- aliunde alio transfugiunt et consistere
in una cupiditate non possunt. Sen. Brev. Vit. 16, 2 : ils passent d'un
objet à un autre et aucune passion seule ne peut
les retenir.
- alius
:
1
- ălĭus, ălĭa,
ălĭud : - a
- autre, un autre. - b
- différent. - c
- qqf. autre
(en parl. de deux), second. - d
- qqf. au plur. les
autres, tous les autres. - e
- et
en outre.
- formes
rares :
gén. alii
Varr. R. 1, 2, 19; L. 9,
67; Cato, Cæl. Macer dans Prisc. 6, 36; gén.
fém. aliæ
Cic. Div. 2, 30; Lucr. 3,
918; Gell. 2, 28, 1, 4,
10, 8;
datif masc. alio
Rhet.
Her. 2, 19; Sen. Ben. 4, 32, 3;
Quint. 9, 4, 23; datif fém. aliæ
Plaut. Mil. 802; datif abl. plur. alis
Colum. 3, 6, 4; Carm. Epigr. 1329, 4; alieis
Carm. Epigr. 248, 6.
- cf.
gr. ἄλλος pour
ἄλjος.
- voir
la déclinaison alius
- voir l'article
antérieur alius.
a
- autre, un autre.
-
itaque se alii ad philosophiam, alii ad jus civile, alii ad eloquentiam
applicant, ipsarumque virtutum in alia alius mavult excellere, Cic.
Off. 1, 115 : aussi les uns s'adonnent à la philosophie, d'autres au
droit civil et d'autres à l'éloquence et, parmi les vertus elles-mêmes,
l'un préfère exceller dans l'une et un autre dans une autre. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 62; éd. Peeters France
- alio incredibili
scelere hoc scelus cumulasti, Cic.
Cat. 1, 14 : tu as mis le comble à ce
dernier crime
par un
autre crime
incroyable.
- erat
surdaster
M. Crassus, sed aliud molestius quod... Cic.
Tusc. 5, 116 : M. Crassus était un peu sourd; mais
il y avait
une
autre
chose plus fâcheuse, c'est que...
- aliud
esse causæ suspicamur, Cic.
Flacc. 39 : je soupçonne qu'il y a une autre
raison.
-
"alio
die" inquit, Cic. Phil. 2, 83 :
"à un
autre jour", dit-il [formule
des
augures pour renvoyer une affaire, les auspices étant
défavorables].
- alio
loco,
Cic. Verr. 1, 61 : ailleurs. --- cf.
Verr. 2, 15; Or.
203, etc.
- alio
loco antea,
Cic. Verr. 5, 58 : ailleurs
précédemment. --- cf. Fam. 1, 9,
7; Att. 9, 10, 6, etc.
- alia
ratione ulla, Cic. Cat. 2, 18 : par
aucun
autre moyen.
- legendus
est hic
orator, Brute, si quisquam alius, juventuti,
Cic. Br. 126 : cet orateur doit être lu par les jeunes, Brutus, plus
que tout autre.
- totis
trepidatur castris, atque alius ex alio causam tumultus quærit, Cæs.
BG. 6, 37, 6 : la confusion est dans tout le camp; et chacun se demande
la cause du tumulte.
- expr. où il faut suppléer
l'idée de facio
- venit
in
judicium; si nihil aliud, saltem ut... videret,
Cic. Verr. 1, 152 : il
est venu devant le tribunal ; [s'il ne pouvait rien faire d'autre]
à
défaut d'autre chose, du moins pour voir... cf. Att. 2, 15,
2 ; Liv.
30, 35, 8, etc.
- neutre plur.
- ut
alia omittam, hoc satis est, Cic. Quinct.
70 : pour ne pas parler d'autre chose, voici qui suffit. --- cf.
Phil. 2,
38, etc.
- ut
alia
obliviscar, Cic. Amer. 87 : pour passer
d'autres traits sous
silence (pour ne pas citer d'autres faits).
- hæc
et alia, Cic. Verr.
2, 87 : ces objets et d'autres encore.
- idque
erat cum aliis, cur...
Cic. Att. 11, 15, 1 : c'est la raison
entre autres pour laquelle...
- hæc
et mille alia, Liv. 29,
18, 7 : cela et mille autres choses.
- emploi adv. très rare
- juvenis
et
alia clarus, Tac. An. 12, 3 : jeune
homme déjà illustre sous d'autres
rapports (par ailleurs). --- cf. Gell. 9, 10, 5.
- sunt
et hæc et alia in te
falsi accusatoris signa permulta, Cic. Cæcil.
29 : il y a pour montrer ta
mauvaise foi d'accusateur non seulement ces
indices-là, mais bien d'autres.
- tour inverse
- et in aliis causis et
in hac,
Cic. Quinct. 3 : et dans
d'autres causes, et en particulier dans celle-ci.
- libri
cum aliorum,
tum in primis Catonis, Cic. Br. 298
: les ouvrages des anciens et surtout
ceux de Caton.
- cum
aliis de
causis, tum etiam ut... Cic. Q. 1, 1, 26
: pour plusieurs raisons
et en
particulier pour que...
- ut
alia, sic hoc vel maxime tuæ benevolentiæ
permitto, Cic. Att. 11, 3, 2 : comme
pour bien d'autres choses,
pour
celle-ci en particulier, plus peut-être que jamais, je m'en
remets à
ton dévouement.
- alius
ac (atque) : autre que.
- alio
mense ac fas erat,
Cic.
Verr. 2, 128 : dans un autre mois que celui que la religion
exigeait.
- urbana
dissimulatio
est, cum alia dicuntur ac sentias, Cic. de Or.
2,
269 : c'est une dissimulation ingénieuse que de dire autre chose
que ce qu'on pense.
- de
Africanis rebus longe alia nobis ac tu scripseras nuntiantur, Cic. Att.
11, 10, 2 : à propos des nouvelles d'Afrique, on nous annonce des
choses tout autres que ce que tu as écrit.
- alius...
et : autre que.
- alia
bona videntur Stoicis et ceteris civibus, Cic. de
Or. 3, 66 : ce sont des choses différentes qui
constituent le
bien
pour
les Stoïciens et pour les autres citoyens.
- alia
causa est
ejus... et
ejus... Cic. Off. 2, 61 : différent est le cas de
celui... et
de
celui...
- aliud
sentire et loqui, Cic. Fam. 8. 1, 3 : penser
et
dire
des choses différentes (penser une chose et en dire une
autre).
- lux
longe alia est solis et lychnorum, Cic. Cæl. 28 : la lumière
du soleil est bien autre que celle des lampes.
- alius
quam : autre que.
- avec
nég. un seul ex. de Cic. Ac. frg. 20
- hominem nutum ad
nihil aliud esse quam honestatem : que l'homme est fait
uniquement
pour
la vertu.
- cf.
Plaut. As. 236; Planc. Fam. 10, 18, 2; Sall. Lep. 4; Nep.
Arist. 2, 2, etc.; Virg. En. 11, 169; Hor. S. 2, 4, 66 ; Liv. 1, 49, 5,
etc.; Tac. G. 5, etc.
- nihil
aliud egit
quam ut quam plurimis esset auxilio, Nep. Att. 11, 1 : il ne
se
proposa
rien d'autre que de venir en aide au plus grand nombre possible.
- feci
nihil aliud quam laudavi, Sen. Contr. 10, 2, 15 : je n'ai pas
fait
autre
chose que de louer (je me suis borné à louer).
- nihil
aliud quam viā
impediti, Liv. 27, 18, 11 : embarrassés uniquement
par la
nature
du
chemin. --- cf. 2, 29, 4; 2, 49, 9; 23, 3, 13, etc.
- quid
aliud faciunt
quam suadent ? Liv. 34, 2, 12 : que font-elles autre chose que
de
parler
en faveur de...
- quid igitur aliud (s.-ent. agit) quam tollit ex civitate auspicia ? Liv. 6, 41, 7 : fait-il autre chose que d'enlever les auspices de la cité ?
- quid
aliud quam admonendi essetis ut... servaretis ?
Liv. 22, 60, 6 : qu'aurait-il fallu d'autre que vous rappeler
de
conserver...? il aurait suffi de]. --- cf. 4, 3, 3; Tac. H. 4,
74.
-
sans
négation.- aliud conficere quam causæ
genus
postulat, Cic.
Inv. 1, 26 : produire un autre effet que celui que
réclame le
genre de
cause. --- cf. Inv. 1, 87; Dom. 31; Sall. J. 82, 3;
Liv. 1, 56, 7,
etc.
- nihil
aliud nisi : rien d'autre que.
- est
amicitia nihil aliud nisi
omnium
divinarum humanarumque rerum cum
benevolentia et caritate consensio, Cic. Læl.
20 : l'amitié n'est
pas
autre chose qu'un accord complet sur toutes les choses divines et
humaines joint au dévouement et à l'affection.
- nihil
aliud nisi de
judicio cogitare, Cic. Verr. pr. 26
: consacrer ses pensées
uniquement au procès.
- nullam
aliam ob
causam nisi
quod... Cic. Fin. 2, 73 : sans autre
raison que parce que
(uniquement parce que).
- quid
petunt aliud nisi injungere ? Cæs. BG. 7, 77, 15
: [les Romains]
quel
autre but ont-ils que d'imposer ?
- quid
est aliud furere, non
cognoscere homines, non cognoscere leges ! Cic. Pis. 47 : [la
2è propos. est juxtaposée au lieu
d'être unie par et]
m. à m. quelle chose
différente est-ce, être
fou,
et ne pas connaître...? n'est-ce pas être fou que
de ne pas connaître
les hommes, ne pas connaître les lois ?
-
quid est aliud tollere
ex vita
vitæ societatem, tollere amicorum colloquia absentium ? Cic. Phil. 2, 7
: [m. à m.] quelle chose
différente est-ce
enlever... et
enlever ? n'est-ce pas supprimer de la vie humaine la
société humaine
que de suppprimer les communications d'amis absents.
- Romani
vero quid
petunt aliud aut quid volunt ? Cæs. BG. 7, 77, 15
: mais les Romains, que veulent-ils d'autre, ou que voudraient-ils ? (trad.
L. A. Constans).
- aliud
præter
: autre chose que.
- nec
quidquam aliud est philosophia præter studium sapientia, Cic.
Off. 2, 5 : et la philosophie n'est pas autre chose que
l'étude de la
sagesse. --- cf. Arch. 28 ; Clu. 62, etc.
- nullo
remedio alio præter
intercessionem invento, Liv. 6, 35, 6 : n'ayant pas
trouvé
d'autre remède
que l'opposition tribunicienne. --- cf. 38, 21, 5.
- aliud + abl. : chose différente de.
- quod
est
aliud melle, Varr. R. 3, 16, 24 : ce qui est
différent du
miel. --- cf. Brut.
et Cass. Fam. 11, 2, 2; Hor. S. 2, 3, 208; Ep. 1, 16, 20; 2, 1, 240;
Sen. Ep. 74, 22.
- num quod (= aliquod) officium aliud alio majus sit ? Cic. Off. 1, 3 : est-ce qu'un devoir peut être plus grand qu'un autre ?
- alius,
surtout alii, répété
deux ou plusieurs fois : l'un... un
autre ; les
uns (d'aucuns)... les autres (d'autres).
- aliud est male dicere, aliud accusare, Cic. Cæl. 3 : autre chose est de médire, autre chose d’accuser.
- qui
discedere
animum censent, alii statim dissipari, alii
diu permanere, alii semper, Cic. Tusc. 1, 18 : quant
à ceux
qui
sont
d'avis que l'âme se sépare du corps, selon les
uns, elle se dissipe
aussitôt, selon d'autres elle subsiste encore longtemps,
selon
d'autres, elle subsiste toujours.
- erant
exitus ejus modi, ut alius...
auferretur, alius tamquam occisus relinqueretur,
plerique... jacerent, Cic. Verr. 5, 28 : la fin de
ces
banquets était celle-ci : on emportait
l'un, un autre était laissé comme mort, la
plupart restaient
gisants...
- illi
ad deprecandum periculum proferebant, alii purpuram
Tyriam,
thus alii atque odores, gemmas alii et margaritas, vina nonnulli
Græca, Cic. Verr. 5, 146 : eux pour
détourner le
danger, ils
étalaient, les uns de la pourpre
de Tyr, les autres de l'encens et des parfums, d'autres des pierres
précieuses et des perles, quelques-uns des vins grecs.
- alius...
alius... plerique... : Cæs. BG. 6, 37, 7 : l'un... un
autre... la
plupart...
- aliud
(six fois). --- Cic. Verr. 4, 31.
- bonorum
alia... alia autem... alia, Cic. Fin. 3, 51 : parmi
les
biens les uns..., d'autres... d'autres.
- esse
corpuscula quædam levia,
alia aspera, rotunda alia, partim autem angulata, Cic. Nat. 1, 66
: qu'il
y a des corpuscules, certains lisses, d'autres rugueux, d'autres ronds,
quelques-uns anguleux.
- quarum
aliæ coriis tectæ sunt, aliæ villis vestitæ, aliæ spinis hirsutæ,
Cic. Nat. 2, 121 : les uns sont revêtus de cuir, les autres couverts de
poils, d'autre encore ont des piquants.
- alius
seulement
dans le second membre. - ut
cum scutis homines... alios cum accensis facibus adduxerit, Cic. Att.
4,
3, 3 : si bien qu'il amena des gens armés de
boucliers,
d'autres
tenant
des torches enflammées. --- cf. Ter. Haut. 125; Cæs.
BG. 1, 8,
4; Liv. 3,
37, 8; 4, 33, 11; 5, 21, 5; 36, 15, 11.
- sunt
officia, quæ aliis
magis quam
aliis debeantur, Cic. Off. 1, 59 : il y a des devoirs tels
qu'on
les doit
aux uns plutôt qu'aux autres.
- aliud dicis atque sentis : tu parles autrement que tu penses.
- alii
melius quam alii, Cic. de
Or. 2, 32
: les uns mieux que les autres.
-
alio atque alio colore, Lucr. 2,
776 : d'une autre et encore d'une autre couleur, de diverses
couleurs.
- alio
atque alio verbo, Cic. Or. 72 : par un mot ou par un autre.
- alio
atque
alio loco, Sall. J. 72, 2 : tantôt à un
endroit, tantôt à un
autre.
- alius
alium marquant
réciprocité ou alternative.
- cum alius
alium
timet, Cic. Rep. 3, 23 : quand on se craint mutuellement.
- alios
alii
deinceps excipiebant, Cæs. BG. 5, 16, 4 : ils se
remplaçaient
entre eux à
tour de rôle.
- cum
alius alii subsidium ferret, Cæs. BG. 2,
26, 2
: portant secours l'un à l'un, l'autre à
un autre [à des
endroits
divers].
- alii
aliam in partem ferebantur, Cæs. BG. 2, 24, 3
: ils se portaient les uns d'un côté, les
autres d'un autre.
- alius
ex alio causam tumultus quærit, Cæs. BG. 6, 37, 6 : l'un
demande
à
l'autre (ils se demandent l'un à l'autre) la cause du
tumulte.
- fuit
tempus quo alia adversa, alia secunda principi et nobis, Plin. Pan. 72
: il fut un temps où les prospérités et les revers étaient autres pour
le prince, autres pour le sénat.
- ab alio exspectes, alteri quod feceris, P. Syr. : attends-toi à recevoir des autres ce que tu auras fait à autrui.
- aliud alio dissipavit, Cic. Div. 1, 34, 76 : il dispersa une chose dans un endroit, une autre dans un autre. --- Liv. 2, 54, 9; 7, 39.
- aliunde alio : d'un lieu à un autre.
- quassatione terræ aliunde alio (aquæ) transferuntur, Sen. Nat. 3, 11, 1 : l'eau est rejetée ailleurs par la secousse même de la terre.
b
-
différent.
- homines
alii facti sunt, Cic. Fam. 11, 12, 2
: les hommes sont devenus différents.
- velut
alii
repente
facti, Liv. 24, 16, 1 : comme
métamorphosés soudain.
- aliud
est
gaudere,
aliud non do!ere, Cic. Fin. 2, 9 : c'est une chose que
d'être
en
joie,
une autre que de ne pas souffrir.
- alia
causa Staieni fuit, alia nunc
tua est, Cic. Clu. 86 : le cas de Staiénus
était bien
différent du
tien
aujourd'hui.
- alias
res agere : être distrait, être indifférent. --- Cic.
de Or. 3, 51; Br. 234.
- alia
omnia discedere,
Cic. Fam. 10,
12,
3 : se
ranger à un avis différent.
- in magna copia rerum aliud alii natura iter ostendit, Sall. C. 2 :
dans le vaste champ du travail humain, c'est la nature qui montre à
chacun la route à suivre.
- natura
aliud alii commodi muneratur, Cic. Inv. 2, 1, 3 : la nature donne à chacun des
avantages différents.
- de
Africanis rebus longe alia nobis ac tu scripseras nuntiantur, Cic. Att.
11, 10 : les nouvelles d'Afrique sont toutes différentes de ce que vous
m'avez écrit.
- longe alia mihi mens est, Sall. C. 52 : mon avis à moi est très sensiblement différent.
c
- qqfois alii
= ceteri : les autres,
tous
les autres; dans Cic. omnes
est alors adjoint]... Cic. Verr. 4, 44;
Font. 1; CM 85, etc.; se trouve dans
Sall., Liv., Tac. Plin., etc.
d
-
qqf. au lieu de alter.
- duas
leges promulgavit : unam...
aliam, Cæs. BC. 3, 21, 2 : il promulgua deux lois, l'une...
une autre
(l'autre). --- cf. Cic. Br. 325; Liv. 1, 21, 6; 1,
25, 5; 26, 5, 6; 28, 6,
11.
- dans
une énumération. --- Cic.
Verr. 4, 29; Cæs. BG.
1, 1, 1.
- d'autres,
une
autre, au lieu de les
secondes, la seconde.
- alium
peperi Sosiam, Plaut.
Amp. 785 : j'ai engendré un autre Sosie.
- alius
Ariovistus, Tac. H. 4, 73 : un second Arioviste. --- cf.
Suet. Tit. 7; Virg.
En. 6, 89;
Curt. 9,
8, 5 ; 10, 5, 22.
- pater
alius, Plin. Ep. 2,
13, 4 : un
second père.
e
- et
en outre.
- eo
missa plaustra jumentaque alia, Liv, 4,
41, 8 : on y envoya des chariots et en outre des
bêtes de
somme (= et d'autres choses, savoir des bêtes de somme).
- cf.
le grec οἱ
πολῖται
καὶ οἱ
ἄλλοι
ξένοι]. --- cf. Liv. 5, 39, 3; 21, 27,
5; 21, 46,
9; 24, 30, 14; 25, 13, 10, etc.
2
- Ālĭus
(Ālĕus), a,
um : d'Elée, éléen.
- ălĭusmŏdī
: d'une autre manière. --- Cæs.
dans
Prisc. 6, 36.
- ălĭusvīs,
ălĭavis, ălĭudvis : tout autre.
- ălĭut,
arch. : c. aliud.
- ălĭūta,
adv. arch. (= aliter) : autrement. --- P.
Fest. 6, 1.
- voir hors site l'article de P. Festus.
- Alixanter : voir Alexander. --- CIL 2, 1501.
- Allaba
ou Allava, æ, m. : station navale de Sicile.
--- Anton. Aug. p. 88.
- allab-, allac-, allamb- : v. adl-.
- (allabor, allaboro, allacrimans, allacto, allambo)
- v. adlabor, etc.
- Allantenses,
ĭum, m. : habitants d'Allante [Macédoine]. --- Plin.
4, 35.
- allapsus : voir adlapsus.
- allassōn,
ontis, adj. : de couleur changeante. --- Hadr. d. Vopisc. Saturn.
8, 10.
- gr. ἀλλάσσων.
- allatro
(adlatro), āre, āvi, ātum : voir adlatro.
- (Lebaigue
P. 59)
- allātus,
a, um : part. passé de affero; apporté,
annoncé.
- allaud- : voir adl-.
- (allaudabilis, allaudo)
- voir adlaudabilis, adlaudo.
- allēc
(hallēc, allex, hallex), ēcis, n. :
1
- préparation culinaire
à
base de poisson, saumure de poisson. --- Hor. S. 2, 4, 73; Plin. 31, 95.
2
- poisson. --- Isid.
12, 6, 39.
- allēcatus
(hallēcatus), a, um :
assaisonné
de allec. --- Apic. 7, 288.
- allectātĭo, ōnis, f. : voir adlectatio.
- allectĭo, ōnis, f. [allego] : voir adlectio.
- allecto
:
1
- allecto, āre : v. adlecto.
2
- Allecto (c. Alecto)
: Alecto [une des trois Furies]. --- Virg.
En. 7,
324; 311.
- acc. Allecto; abl. Allecto,
Serv. G. 2, 98.
- allector : v. adlector.
- allectōrĭus,
a, um : attrayant. --- Plin.-Val. 4,
29.
- allectūra
(adlectūra), æ, f. : emploi de receveur du fisc. --- CIL
13, 1688.
- allectus
: v. adlectus.
- allēcŭla
(hallēcŭla) dimin. de
allec
: petite saumure de poisson. --- Col. 6, 8, 2; 8,
17, 12.
- allega-
: voir adlega-
- voir adlegatio, adlegatus.
- allego
: voir adlego.
- allēgŏrĭa,
æ, f. : allégorie. --- Quint.
8, 6, 14,
etc.
- gr. ἀλληγορία.
- allēgŏrĭcē,
adv. : allégoriquement. --- Porph. Hor. S.
2, 3, 284,
etc.
- allēgŏrĭcus,
a, um : allégorique, symbolique. --- Tert.
Res. 19.
- allēgŏrista,
æ, m. : interprète des allégories.
--- Eccl.
- allēgŏrizo,
āre : - intr. - parler par allégorie. --- Eccl.
- allēlūia
(hallēlūjah), interj. : alleluia
(mot hébreu signifiant :
louez Dieu).
- allēlūiāticus,
a, um : qui loue Dieu. --- Aug. Psalm. 105,
1.
- allēnīmentum,
i, n. [lenio] : adoucissement, manière de calmer. --- Amm.
27, 3, 9.
- allev- : v. adlev-
- (allevamentum, allevatio, allevator, allevio, allevo)
- v. adlevamentum, etc.
- allex
:
1
- allex, ēcis : c. allec.
2
- allex (hallex), ĭcis, m.
: gros orteil.
- hallex viri, Plaut. Pœn. 1310 : rebut
d'homme, méchant poucet.
- allexi
(adlexi) : parf. de
- Allĭa,
æ, f. : l'Allia (rivière des Sabins, où les
Romains furent battus par
les Gaulois, 390 av. J.-C.)
- Liv. 5, 37; Luc. 7, 409.
- Allĭāna
rĕgĭo, f. : pays situé entre le Pô et le
Tessin. --- Plin.
19, 9.
- Allĭātor,
ōris, m., nom d'homme. --- CIL 6, 2515.
- alliatum,
i, n. : c. aliatus.
- allic-,
allid- : voir adl-.
- (allicefacio, allicio, allido)
- voir adlicefacio, etc.
- Alliensis (Alliesis),
e : d'Allia. --- Cic.
Att. 9, 5; Liv. 5, 38.
- Alliensis
dies, Fest. : jour de la bataille d'Allia, jour funeste.
- ALLIESIS dies dicebatur apud Romanos obscenissimi ominis, ab Allia fluvio scilicet, ubi Romanus fusus a Gallis exercitus est, P. Fest. : les Romains appelaient Alliensis un jour du plus mauvais augure, du fleuve Allia, près duquel l'armée romaine fut mise en fuite par les Gaulois.
- Allĭēnus,
i, m. : Alliénus (nom d'homme). --- Cic. Fam. 12,
11, 1.
- Allīfæ
(Alīphæ, Allīphæ), ārum, et Alīfa,
æ, f. : Allifes (ville du Samnium). --- Liv. 5, 25, etc.
- gr. Ἄλλιφαι.
- ou Allīfē, ēs, f. Sil. 8, 535.
- Allīfānus, a, um : d'Allifes.
- Allīfāni, ōrum, m. (s.-ent. calices), ou Allīfāna, ōrum, n. (s.-ent. pocula) : coupes Allifaniennes. --- Hor. S. 2, 8, 39.
- Allifani,
ōrum, m. : les habitants d'Allifes. --- Plin. 3, 5, 9, § 63.
- allĭgā-
: voir adliga-
- (alligamentum, alligatio, alligator, alligatura)
- voir aligamentum, etc.
- allĭgo
: c. adlĭgo
- (Lebaigue
P. 59 et P.
60)
- allĭn-
: c. adlin-
- voir adlinio, adlino.
- Alliphæ,
ārum, f. : voir Allifæ.
- allis-
: c. adlis-
- voir adlisio, adlisus.
- allĭum
(ālĭum), ĭi, n. : voir alium.
- allīvescit
(adlibescit), impers. : il devient livide. --- P. Fest. 28, 16.
- livere incipit, hoc est lividum fieri, Paul. ex Fest. p. 28
- Allŏbrŏges,
um, m. : les Allobroges (peuple de la Narbonnaise, région du Dauphiné et de Savoie). --- Cæs. BG. 1, 6; Cic. Div. 1, 12, 21; Liv. 21, 31; Flor. 3, 2.
- gr. Ἀλλόϐρυγες, ων.
- Allŏbrox, ŏgis (acc. -ŏga Juv.
7, 214) : Allobroge. --- Hor. Epo. 16, 6.
- Allŏbrŏgĭcus,
a, um : des Allobroges. --- Plin. 14, 3; Cels. 4, 5.
- Allobrogicus : l'Allobroge (surnom de Q. Fabius Maximus, vainqueur des Allobroges). --- Vell. 2, 10.
- voir hors site Allobroge.
- alloc-
: c. adloc-
- (allocutio, allocutivus, allocutor, allocutus)
- voir adlocutio, etc.
- allœōtĭcus,
a, um : qui a la vertu de changer (qqch). ---
Macr.
- gr. ἀλλοιωτικός.
- Allonē,
ēs, f. : ville de Tarraconnaise. --- Mel.
2, 93.
- allŏphylus,
a, um :
étranger, non hébreu.
- Vulg. Psa. 55, 1; Tert. Pud. 7; Hier. Ep. ad Eust.
27; Prud. Ham. 502; P.-Nol. de S. Fel. Nat. Carm. 8, 23, 70;
Tert.
adv. Marc. 4, 37.
- gr. ἀλλόφυλος.
- ў bref chez les poètes : allŏphўlus.
- allŏq
- et
allub- et alluc- et
allud- et
alluo- : voir adl-
- (alloquium, alloquor, allubentia, allubesco, alluceo, alluctor, alludio, alludo, alluo)
- voir adloquium, etc.
- allus
(hallus), i, m. : gros orteil. --- P. Fest.
7, 21;
102, 3.
- allūsi
: parf. de adludo.
- allūsĭo : voir adlusio.
- allūtĭo
(ablūtĭo), ōnis, f. [alludo] : ablution. --- C. Aur.
Acut. 2, 9, 51.
- allŭv-
: voir alluv-
- (alluvies, alluvio, alluvium, alluvius)
- voir adluvies, etc.
- alluxi
(adluxi) : parf. de adluceo.
- Alma,
æ, f. :
1 - fleuve
d'Etrurie. --- Anton. Aug. p. 500, 8, 10.
2 - mont
de Pannonie. --- Vop. Prob. 18, 8.
- Almana,
æ, f. : ville de
Macédoine.
--- Liv. 44, 26, 7.
- almĭfĭcus,
a, um [almus + facio] : qui
rend bienheureux. --- Ps. Fort. Carm. 3, 2.
- almĭpŏtens,
entis : dont la puissance est bienfaisante. --- Bonif. Ep.
112.
- almĭtĭēs,
ēi, f. [almus] : grâce, beauté.
- Char. 39, 24 ; P. Fest. 7.
- Almo,
ōnis, m. :
1 -
l'Almon (petite
rivière, affluent du Tibre). --- Ov. F. 4, 337;
Mart. 3, 47.
2
- Almon (dieu
de la rivière, père de la nymphe Lara). --- Ov.
F. 2, 601.
- Almōn,
ōnis, m. (= Alimon) : Alimon (ville de Thessalie). ---
Plin.
- Almopi, ōrum,
m. : les Almopiens [peuple de Macédoine]. --- Plin.
4, 35.
- Almum,
i, n. : Almum (ville de Mésie). --- Peut.
- almus
:
1 - almus, a, um
[alo] : - a -
nourrissant, nourricier, fécondant, vivifiant. - b - bienfaisant, maternel,
libéral, doux, bon.
- alma Ceres, Virg. G. 1, 7 : toi, Cérès nourricière.
- almus ager, Virg. G. 2, 330 : champ qui nourrit, champ fertile.
- vites almæ, Virg. G. 333 : vignes généreuses, vignes
fertiles.
- alma Phœbe, Virg. En. 10, 215 : la douce Phébé.
-
ubi alma dies hebetarat sidera, Ov. M. 5, 444 : quand le jour bienfaisant
avait affaibli l'éclat des astres.
- alma mater misericordiæ : la bonne mère de la miséricorde. --- voir hors site Alma
2 - Almus, i, m.
: mont
de Pannonie. --- Eutr.
9, 11.
- alnĕus,
a, um : de bois d'aune, d'aune. ---
Vitr. 5, 12, 6.
- alnus,
alni, f. :
1 - aune.
- Plin. 16,
218; Virg. G. 2, 110.
2
- ce qui est fait en bois
d'aune : barque, chaloupe, vaisseau, pont,
poutre
(d'un pont).
-
Virg. G. 1, 136; 2,
451; Luc. 2, 426; Stat. Th. 6, 106; Luc. 2, 486; 4,
422.
- ălo,
ĕre, ălŭi, altum (ălĭtum) : - tr. -
1
- nourrir, alimenter, sustenter.
- (nutrix)
quæ illam aluit parvolam, Ter. Eun. 892 : (la nourrice) qui
l'a nourrie
toute petite. --- cf. Plaut. Mil. 698; Varr. R. 2, 10, 8.
- pulli
aluntur ab
iis ut a matribus, Cic. Nat. 2, 124 : les petits [canards]
sont nourris par elles [les poules] comme par leurs mères.
- exercitum
alere, Cic. Dej. 24 : nourrir (entretenir) une
armée. --- cf. Verr. 5, 80.
- canes
aluntur in Capitolio, Cic. Amer. 56 : on
nourrit (entretient) des chiens au Capitole.
- cum
agellus eum non
satis aleret, Cic. Nat. 1, 72 : comme son petit coin de champ
ne suffisait pas à son entretien.
2
- nourrir, élever.
- cum
in agresti cultu laboreque Romulum aluissent, Cic.
Rep, 2, 4 : [des bergers] ayant élevé
Romulus dans les mœurs
et les
travaux de la campagne.
- omnem
pueritiam Arpini altus, Sall. J. 63, 3
: élevé
pendant toute son
enfance à Arpinum. --- [alitus,
Cic. Planc. 81].
3
- alimenter, faire se
développer.
- terra
stirpes alit, Cic. Nat, 2, 83 : la terre nourrit
(alimente) les racines.
- imbres
amnem aluere, Hor. O. 4, 2, 5 : les pluies ont
alimenté
(grossi)
le fleuve.
- cum
sol Oceani alatur umoribus, Cic. Nat. 2, 40 : le soleil
étant
alimenté par les vapeurs de l'Océan.
4
- fig. nourrir, développer.
- spem
Catilinæ mollibus sententiis
alere, Cic. Cat. 1, 30 : nourrir les
espérances de
Catilina
par la mollesse des
décisions.
- quæ
res vires alit, Cæs. BG. 4, 1, 9 : cette vie
développe
les forces.
- eorum
furor alitur impunitate, Cic. Sest. 82
: leur folie est
nourrie par l'impunité.
- si
diutius alatur controversia, Cæs. BG. 7,
32, 5 : si le débat était
entretenu plus longtemps.
- quem
per annos decem aluimus contra nos, Cic.
Att. 7, 5, 5 : un homme que nous avons pendant dix
ans aidé à
grandir
contre nous.
- civitas
quam ipse semper aluisset, Cæs. BG. 7, 33, 1
: une
cité qu'il avait lui-même toujours soutenue
(aidée à se développer).
- alit
æmulatio ingenia, Vell. : l'émulation développe
les talents.
- honos
alit artes, Cic. Tusc. 1, 2, 4 : l'honneur est le soutien des arts.
- nolo
meis impensis illorum ali augerique luxuriam, Nep. Ph. : je ne veux
point leur fournir de ressources pour alimenter et accroître leur
dérèglement.
5
- passif sens
réfléchi se
nourrir.
- ali
+ abl. (passif avec sens
réfléchi)
: se
nourrir de.
- radicibus
palmarum ali,
Cic. Verr. 5, 87 : se nourrir de racines de palmiers.
--- cf.
Verr. 3, 102 ; Agr. 2,
95; Cæs. BC. 2, 22, 1.
- lacte
ali, Cic. Nat. 2, 128 : se nourrir
de lait.
- hominis
mens discendo alitur, Cic. Off. 1, 105
: l'intelligence humaine se nourrit (se développe)
par
l'étude.
- anniculus
deinde mergus decidatur a stirpe, ut suis radicibus tamquam vitis ali
possit, Col. 4, 10 : puis, quand elle sera âgée d’un an, la marcotte
sera coupée du tronc, pour qu’elle puisse se nourrir par ses propres
racines, comme la vigne.
- se
alere : se nourrir. --- Cæs. BG. 4, 1, 5; 4, 4,7;
Cic. Tim.
18 ;
Liv.
26, 30, 10.
- ălŏa,
æ, f., aloès [plante]. --- Isid. 17, 8, 9.
- alodis,
is, m., alleu, propriété. --- Lex
Sal. 59, 55 ; N.-Tir. 59.
- ălŏē,
ēs, f. :
1 - aloès
(plante
amère).
- gr. ἀλόη,
ης.
- Cels.
1, 3; Plin. 27, 4, 5; Vulg. Prov. 7, 17.
2 - fig.
amertume.
- plus
aloes quam mellis, Juv. 6, 180 : plus d'amertume que de douceur.
- Ălōeūs,
ĕi (ĕos), m. : Aloée (géant, fils de Neptune).
- Hyg.
Fab. 28; Luc. 6, 410; Claud. B. G. 68.
- ălŏgĭa,
æ, f. :
1 - acte
ou parole déraisonnable,
sottise. --- Sen.
Apoc. 7.
- gr. ἀλογία.
2
- repas
immodéré, trop plantureux.
--- Aug. Ep. 36, 11.
- Alogi,
ōrum, m. : les Aloges (des hérétiques). --- Isid.
8, 5, 26.
- ălŏgĭor,
āri : déraisonner. --- Dosith.
430, 4.
- ălŏgus,
a, um :
- gr.
ἄλογος.
1 - privé
de
raison.
- Aug. Ep. 36, 11.
2 - dont
on ne peut
rendre raison, irrationnel.
-
Capel. 9, 992.
- alogus
pes, Capitol. 9 : pied irrégulier.
- Ălōīdæ,
ārum, m. [Aloeus] : les Aloïdes, [nom patronymique
des fameux
géants Ottus et Ephialte, fils d'Aloée].
- Virg.
En. 6, 582; Ov. M. 6, 117.
- gr.
Ἀλωεῖδαι.
- Alŏnē,
ēs, f. :
1 -
île voisine de l'Ionie. --- Plin. 2, 202.
2 - île
de la
Propontide. --- Plin. 5, 151.
3 - ville
de la Bretagne. --- Anton.
4 - colonie
de
Massilia dans la Tarraconnaise. --- Mel. 2, 6, 6.
- Ălōni,
ōrum, m. : les Alones (peuple de la Mésopotamie). --- Plin.
6,
26, 30, 118.
- Ălŏpē,
ēs, f. :
- gr. Ἀλόπη, ης.
1 - Alopé
(fille de
Cercyon). --- Hyg.
Fab. 187.
2 - Alopé
(ville de Locride). --- Liv.
42, 56 ; Plin. 4, 27 ; Mel. 2, 45.
3 - voir Alopes.
- Alōpēcē,
ēs, f. : Alopèce [île du
Pont-Euxin]. --- Plin.
4, 87.
- ou
Alōpēcēa, æ, f., Prisc.
Peri. 564.
- ălōpĕcĭa,
æ, f. : alopécie (chute des cheveux et de la barbe).
- gr.
ἀλωπεκία.
- Plin. 20, 22,
87, 239; 20, 5, 20, 41.
- au plur. ălōpĕcĭæ
: plaques sans cheveux.
- ălōpĕcĭăs,
ădis, f. : renard marin (poisson).
- gr.
ἀλωπεκίας.
- ălōpĕcĭōsus,
a, um : qui a une alopécie, qui perd ses cheveux. --- Th.-Prisc.
1, 6.
- ălōpĕcis,
ĭdis, f. : une vigne (dont les grappes ressemblent à
une queue de renard). --- Plin.
14, 42.
- gr.
ἀλωπεκίς,
ίδος.
- Alōpĕconnēsus,
i, f. : Alopéconnèse [ville de la
Chersonèse de Thrace]. --- Liv.
31, 16, 5.
- ălōpĕcūrus,
i, f. : queue de renard (plante). --- Plin.
21, 101.
- gr.
ἀλωπέκουρος.
- (Lebaigue
P. 61)
- Alopes :
Alopès (ancien nom d'Ephèse).
- Plin.
5, 115; abl. Alope HYG. Fab. 14.
- ălōpex,
ĕcis, m. : renard.
- gr.
ἀλώπηξ,
εκος.
1 - (=
volpes marina) sorte de poisson de mer. --- Plin.
32, 145.
2 - renard.
(acc. -ĕca).
--- Cass. Fel.
- Alōros
ou Alōrus,
i, f. : Aloros (ville de Macédoine).
--- Mel. 2, 35.
- gr. Ἄλωρος.
- Alōrītæ,
ārum, m. : les habitants d'Aloros. --- Plin. 4, 34.
- ălōsa
(alausa), æ, f. : alose (poisson).
- Alounæ, ārum,
f. : déesses adorées en Germanie. --- CIL
3, 5581.
- Alpes,
Alpĭum,
f. : - 1 - les
Alpes. - 2 - toute haute
montagne.
- rare au sing.,
Alpis, is.
- gr. ἡ
Ἄλπις; αἱ
Ἄλπεις.
- Alpes
Maritimæ : les Alpes Maritimes ou Liguriennes (du Gênes au
mt Viso).
- Cottiæ ou Cottianæ Alpes : les Alpes
Cottiennes (du mt Viso au mt Cenis).
-
Alpes Graiæ : les Alpes
Grées (jusqu'au grand Saint-Bernard).
- Alpes Penninæ : les Alpes
Pennines (jusqu'au Saint-Gothard).
- Alpes Lepontinæ : les
Alpes Lépontiennes (jusqu'au mt Adula).
- Alpes Rhæticæ : les
Alpes Rhétiques ou Tyrolienne.
- Alpes Noricæ : les Alpes
Noriques.
- Alpes Carnicæ : les Alpes
Carniques.
- Alpes Juliæ : les Alpes
Juliennes.
- gemmæ
Alpes, Sil. 2, 833 : les Alpes et les
Pyrénées.
- in
Alpe feræ, Ov. : les bêtes sauvages des Alpes.
- alphă,
indécl. n. : lettre α
grecque. --- Juv. 14, 209.
- gr. ἄλφα.
- alpha
pænulatorum, Mart. 2, 57 : le premier des gueux, le roi des gueux.
- alphăbētum,
i, n. : alphabet. --- Hier. Ep. 30, 3.
- gr. ἀλφάϐητος.
- Alphēĭăs,
ădis, f. : fille d'Alphée, [Aréthuse].
--- Ov. M. 5,
487.
- Alphēnŏr,
ŏris, m. : Alphénor (fils de Niobé). --- Ov.
M. 6, 248.
- Alphēnus,
i, m. = Alfenus, i, m. : Alfénus (nom de famille romaine).
- Alphĕsĭbœa,
æ, f. : Alphésibée [femme
d'Alcméon]. --- Prop. 1,
15, 19.
- gr.
Ἀλφεσίϐοια.
- Alphĕsĭbœus,
i, m. : Alphésibée (un berger).
--- Virg.
B. 5, 63.
- Alpheus
:
1
- Alphēus (Alphēos), i, m. : l'Alphée (fleuve d'Elide).
- gr. Ἀλφειός.
- Ov. M. 2, 250; Am. 3, 6, 29.
2
- Alphēus, a, um : de l'Alphée.
- Virg.
En. 10, 179; Claud. B. Get. 575.
- alphĭtŏn,
i, n. : farine de blé, vivres. --- Itin-Alex.
19.
- gr. ἄλφιτον.
- Alphius
ou Alfius, i, m. : nom d'homme.
--- CIL 6, 2120, etc.
- alphus,
i, m. : la grattelle, dartre blanche. ---
Cels. 5, 28, 14.
- gr. ἄλφος.
- Alpĭcus,
a, um : Alpin, des Alpes. --- Nep.
Hann. 3, 4.
- Alpici,
ōrum, m. : les habitants des Alpes.
- Alpīnus,
a, um : Alpin, des Alpes. --- Virg.
B. 10, 47.
- Alpini,
ōrum, m. : les habitants des Alpes.
- Alpis,
is, f. : voir Alpes.
- Alsa,
æ, f. : l'Alsa (fleuve de la Vénétie). --- Plin.
3, 126.
- alsi
: parf de algeo.
- alsidena,
æ, f. : l'alsidène (sorte d'oignon).
- cepæ
genera apud Græcos Sarda, Saomthracia, Alsidena, setania,
schista, Plin. 19, 32 : les Grecs distinguent plusieurs
espèces
d'oignons : l'oignon de Sardes, celui de Samothrace,
l'alsidène, le
sétanien, le schiste.
- Alsĭensis,
e : voir Alsium.
- Alsĭētĭnus
lacus, m. : lac près de Rome. ---
Frontin. Aq. 11.
- alsīnē,
ēs, f. : alsine (appelée aussi
la morgeline
ou le mouron des champs, plante à petites fleurs). --- Plin.
27, 23.
- gr. ἀλσίνη,
ης.
- alsĭōsus,
a, um : frileux, qui craint le froid. --- Varr. R.
2, 3, 6.
- forme
postér. algiosus.
- alsĭto,
as, āre
: fréq.
de algeo. --- Max -Vict. 200, 3.
- Alsĭum,
ĭi, n. : Alsium
(port d'Etrurie). --- Cic. Att. 13, 50, 4.
-
Alsĭus,
a, um : d'Alsium. --- Rutil. 1, 223.
- Alsĭensis,
e : d'Alsium. --- Liv. 27, 38, 4.
- Alsĭense,
is, n. : domaine [de
Pompée] à
Alsium. --- Cic. Mil. 54; Fam. 9, 6, 1.
- alsius
:
1 - alsĭus, a, um (c. alsiosus) : frileux, qui craint le
froid. --- Lucr.
5, 1003.
2
- alsius, comp. neutre de alsus,
inusité : plus frais.
- nihil quietius, nihil alsius, nihil
amœnius,
Cic. Att. 4 : il n'y a pas de séjour plus paisible, plus
frais et plus
agréable.
3
- Alsĭus, a, um : d'Alsium. ---
Rutil. 1, 223.
- Alta
Ripa, æ, f., ville de Pannonie. --- Peut. 5, 5.
- Altaba,
æ, f. : ville de Numidie. --- Anton. Aug.
272, 2.
- Altānum,
i, n. : Altanum (ville du Bruttium).
- altānus
ventus, m. : vent qui souffle de la mer, le vent d'autan (vent du sud-ouest). --- Plin.
2, 114; Vitr. 1, 6, 10; Serv. En. 7, 27.
- quod ab alto spirant.
- altar,
āris, n. : c. altare.
- Altara,
æ, f. : ville de Numidie. --- Anton.
- altārĕ,
is, n. [altus] : autel (hébreu). --- Vulg. Gen. 33. 20;
(chrétien)
Tert. Orat. 11.
-
ordint au plur. altārĭa,
ĭum,
n. : autel où l'on sacrifie.
- Cic.
Cat. 1, 24; Har. 9; Liv. 2, 12, 13.
- voir
hors site : altare.
- altārĭa,
ĭum, n. : v. altare.
- altārĭum,
ĭi, n. (c. altare) : autel. --- Inscr. Orell. 2519;
Hier. Ep.
69.
- altē,
adv. [altus] :
- altissime Plin.
Ep. 5, 15, 5
; 8, 4; Suet. Aug. 94.
1 -
en haut, de haut.
- alte spectare, Cic.
Tusc. 1,
82; Rep. 6, 25 : regarder en haut (vers les hauteurs).
- vide
quam alte escendere debeat virtus, Sen. Prv. 5, 10 : vois à quelle
hauteur doit s'élever la vertu. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 116, éd. Vuibert.
- cruentum alte
extollere pugionem, Cic. Phil. 2, 28 : lever en l'air un
poignard
ensanglanté.
- alte cadere, Cic.
Or. 98 : tomber de haut.
2 - profondément.
- sulcus altius
impressus, Cic. Div. 2, 50 : sillon creusé un peu
profondément.
- jubet
bono animo esse : sopitum fuisse regem subito ictu; ferrum haud alte in
corpus descendisse, jam ad se redisse, Liv. 1, 41, 5 : (Tanaquil)
exhorte (le peuple) à se rassurer : "la soudaineté du coup a étourdi le
roi, mais le fer n'a pas pénétré profondément dans le corps; il a
déjà repris ses sens".
- quod verbum in
pectus Jugurthæ altius
descendit, Sall. J. 11, 7 : cette parole
pénétra dans l'âme de
Jugurtha
plus profondément.
- altius animis
mærebant, Tac. An. 2, 82 : la douleur
était plutôt au fond des âmes.
-
heu, nunc misero mihi demum, nunc alte volnus adactum ! Virg. En. 10,
850 : hélas, maintenant je connais mon malheur, maintenant atteint
d'une profonde blessure !
- hæc odia altissime sedent, Ps. Quint. décl. : ces haines ont de bien profondes racines.
3 - de loin.
- rem alte repetere,
Cic. Or. 11 : reprendre une chose de loin.
- altius initium rei
demonstrandæ petere
quam... Cic. Cæc. 10 : commencer sa démonstration
en
remontant plus
haut que...
- cum verbum aliquod
altius transfertur, Cic. Or. 82 : quand
on emploie une métaphore un peu hardie.
- altēgrădĭus,
a, um : qui marche la tête haute. ---
Tert. Virg. 17.
- Altellus,
i, m. : surnom de Romulus. --- P. Fest. 7,
10.
- alter
:
1 -
altĕr,
ĕra, ĕrum (gén. āltĕrĭŭs
ou āltĕrīŭs,
dat.
alteri) :
- formes
rares : dat. masc. alterei
CIL 1, 198, 76; altero
Carm. Epigr. 192, 3; dat. fém. alteræ
Plaut. Rud. 750; Ter. Haut. 271;
Phorm. 928; Cæs. BG. 5, 27, 5
[α] ; Nep. Eum. 1, 6; Col. 5, 11, 10; Gell. 7, 7, 1.
a - l'un des deux ;
[en parlant de deux] l'un, l'autre.
- uti
C. Pansa A. Hirtius consules, alter ambove... cognoscerent, Cic. Phil.
5, 53 : [décider] que les consuls C. Pansa et A.
Hirtius, soit
un
seul, soit les deux ensemble, recherchent...
- necesse est sit
alterum
de duobus, Cic. Tusc. 1, 97 : nécessairement, de
deux choses
l'une.
- claudus altero pede,
Nep. Ages. 8, 1
: boiteux
d'une jambe.
- dum ne sit te ditior alter, Hor. S. 1, 1, 40 : pourvu que personne ne soit plus riche que toi.
- Antoni, non ut magis alter, amicus, Hor. S. 1, 5, 33 : ami d'Antonius, plus que personne (litt. un ami tel que pas un autre ne l'est plus).
- verus
amicus numquam reperietur; est enim is qui est tamquam alter idem, Cic.
Læl. 80 : on ne pourra jamais être un véritable ami, car un ami vrai
est pour son ami un second lui-même.
- vide quam mihi persuaserim te me esse alterum, Cic. Fam. 7, 5 : voyez si je ne vous regarde pas comme un autre moi-même. ---cf. ὁ ἑταῖρος, ἕτερος ἐγώ.
- alter...
alter...
: l'un...
l'autre...; le premier... le second... --- (cf. ὁ
ἕτερος ... ὁ
ἕτερος...).
-
quicquid negat alter, et
alter, Hor. Ep. 1, 10, 4 : quand l'un dit non, l'autre aussi dit non.
- alterā
manu gladium, alterā scutum tenet : il tient d'une main le glaive, de
l'autre le bouclier.
- alterum
nobis commune est cum diis, alterum cum
belluis, Sall. C. 1 : (nous sommes composés d'un esprit et d'un
corps) le premier nous est commun avec les dieux; le second avec
les animaux. --- cf. Aug. Civ. 9, 9.
- duo
consules ejus anni, alter ferro, alter morbo periit : les deux consuls
de cette année périrent l'un par le fer et l'autre par la maladie. --- cf. Liv. 41, 24.
- alter
alterius, ubicumque nanctus est, ova frangit, Cic. Nat. 2, 125 : (entre
le milan et le corbeau il y a une hostilité naturelle, si l'on peut
dire); toutes les fois que l'un de ces oiseaux peut se saisir des œufs
de l'autre il les casse.
- ut alter alterius
judicium non modo reprehendat, sed etiam rescindat, Cic. Clu. 122 :
l'un peut non seulement critiquer, mais même annuler l'arrêt de
l'autre. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 62; éd. Peeters France.
- alter
omnia agere ad præscriptum, alter libere ad summam rerum consulere
debet, Cæs. BC. 3, 51 : l'un doit suivre exactement les ordres
qu'il a reçus, l'autre est libre de faire tout ce qu'il juge utile au
bien des affaires.
- dignus alter eligi, alter eligere, Plin. Pan. 7 : dignes l'un d'être choisi l'autre de choisir.
- alteri...
alteri... : les uns... les autres... (en parl. de deux groupes).
- quibus ex generibus
alteri se populares, alteri optimates haberi
voluerunt, Cic. Sest. 96, [= quorum ex generibus] :
parmi ces catégories de citoyens, les uns ont
aspiré au titre de démocrates, les autres
à celui d'aristocrates.
- alteri dimicant, alteri victorem timent, Cic. Fam. 6, 3
: les uns ont à combattre un ennemi, les autres à redouter un vainqueur. --- cf.
Phil. 5, 32; Or. 143; Rep. 2, 9, etc.; Cæs. BG. 1, 26, 1, etc.
- neque
permissum est ut impune nobis liceat, quod alicui eripuerimus, id
alteri tradere, Cic. Verr. 2, 2, 45 : il n'est pas permis d'enlever
à quelqu'un ce qui lui appartient pour le donner à un
autre.
- unus... alter. --- Cic.
Verr.
1, 90; 5, 27; Mur. 30, etc.
- uni
epistulæ respondi; venio ad alteram, Cic. Fam. 2, 17, 6 : j'ai répondu
à ta première lettre; j'arrive maintenant à la seconde.
- unæ
decumæ... alteræ, Cic. Verr. 3, 227 : une
première dîme...
une seconde.
- unus aut alter (unus
alterve) : un ou deux. --- Cic. Mur. 43;
Fin. 5,74;
Att. 7, 8, 2, etc.
- unus et alter
: un, puis un autre; deux. --- cf. εἷς
καὶ
ἕτερος.
- dixit unus et
alter breviter, Cic. Verr. 2, 75 : un, deux témoins
déposent
brièvement.
- amans accessit pretium pollicens unus
et item
alter, Ter. And. 76 : un amant se présenta, l'argent
à la
main, puis un autre.
- qui
cum unum jam et alterum diem desideraretur, Cic. Clu. 13, 38 :
après qu'on l'eut attendu vainement deux jours
entiers. --- Hor. Ep.
2, 1,
74; S. 1, 6, 102; 2, 5, 24; id. A. P. 15; Ov. F. 2,
394; id. Am. 2, 5, 22.
- unus et alter dies
intercesserat cum
res parum certa videbatur, Cic. Clu. 26, 72 : deux jours se passent, et
l'on ne savait encore sur quoi compter. --- id. Att. 14,
18; Ov. H. 15, 182; Suet. Tib. 63; Calig. 56.
- alter ab altero adjutus,
Cic. Br. 3 : s'étant tous deux aidés
mutuellement.
- alteram
alteri præsidio esse jusserat, Cæs. BC. 3, 89 : il leur avait
recommandé
de se soutenir l'une l'autre.
- alter alterius
judicium reprehendit, Cic. Clu. 122 : tous deux
blâment
réciproquement
leur jugement.
- duæ res maximæ altera
alteri defuit, Cic. Br. 204 : à
chacun des deux fit défaut l'une des deux
qualités les plus importantes
[l'un manqua de l'une, l'autre de l'autre].
- quorum (numerorum) uterque
plenus alter altera de causa habetur, Cic. Rep. 6, 12 : ces
nombres [7,
8] sont considérés comme parfaits tous deux, l'un
pour une raison,
l'autre pour une autre.
- altero
tanto major, Cic. Or. 56, 88 : une fois plus grand.
- altero tanto longiorem
habebat anfractum, Nep. Eum. 8, 5 : (le chemin) avait un circuit
qui le rendait une fois plus long que le premier.
- alterum
tantum auri, Plaut. : une fois autant d'or.
- quem
quidem ego ut non excruciem, alterum tantum auri non meream, Plaut.
Bac. 1183 : et quand je devrais gagner une fois autant d'or, je ne
renoncerais pas à mettre à la torture ce pendard d’esclave.
- pour
plus de deux ad Brutum nostrum hos
libros alteros quinque mittere, Cic. Tusc. 5, 121 : dédier
à notre ami Brutus cette série de cinq livres.
- da mi basia mille, deinde
centum, dein mille altera, Catul. 5, 7 : donne-moi mille baisers, et
puis cent ; puis mille autres. --- cf. Cato, R. R. 19, 2;
Virg.
B. 3, 71.
b - second.
- proximo, altero, tertio,
reliquis consecutis diebus,
Cic.
Phil. 1, 32 : le jour qui venait immédiatement
après, le
second,
le
troisième, et tous les autres qui ont suivi.
- (tria Græcorum
genera)
quorum uni sunt Athenienses..., Æoles alteri, Dores tertii
nominabantur, Cic. Flac. 64 : (trois sortes de Grecs) dont les
premiers
sont les Athéniens, les seconds les Eoliens, et les
troisièmes
avaient
nom Doriens.
- cf. Cic. Clu. 178;
Cat. 2, 18; de Or. 2, 235; Cæs. BG. 5, 24,
2; BC. 1, 38, 1, etc.
- quod est ex tribus
oratoris officiis alterum,
Cic. Br. 197 : ce qui des trois devoirs de l'orateur est le
second.
- alter Themistocles,
Cic. Br. 43 : un second Thémistocle.
- tua
altera patria, Cic. Verr. 4, 17 : ta seconde patrie.
- verus amicus numquam reperietur; est enim is qui
est tamquam alter idem, Cic. Læl. 80 : on ne pourra
jamais être un véritable ami, car un ami vrai est
pour son ami un second lui-même.
- post alterum consulatum,
Cic. Sen. 9 : après le second consulat.
- quamvis
non continuis annis, sed fere altero quoque fructum afferat, Col. 5, 8,
2 : quoique (l'olivier) ne produise pas de fruits tous les ans
consécutivement, mais généralement tous les deux
ans.
- comme numéral
alter = secundus ---
cf. ό
ἕτερος.
- altero
vicesimo die, Cic. : le 22è jour.
- anno trecentesimo altero, Liv. : la 302è
année.
- centesima lux est
hæc ab interitu P. Clodii et altera,
Cic. Mil. 98, voici le 102è jour
écoulé depuis la mort de Clodius.
- alterum tantum
: une
seconde
fois autant. --- Plaut. Bac. 1184, etc.; Cic. Or.
188; Nep.
Eum. 8, 5.
- numero tantum
alterum adjecit, Liv. 1, 36, 7 : il doubla le
nombre. --- cf. 8, 8, 14.
- poét.
tu
nunc eris alter ab illo, Virg. B. 5,
49 : toi, tu seras le
second après lui.
- alter ab undecimo
annus, Virg. B. 8, 40 : une
seconde
année après la onzième
[douzième année].
c -
autre (quelconque), autrui.
- qui nihil alterius causā
facit,
Cic. Leg. 1, 41 : celui qui ne fait rien pour autrui.
- nihil alteri
incommodare, Cic. Quinct. 51 : ne causer aucun
désagrément à
son
prochain.
- contemnuntur ii qui "nec
sibi nec alteri", ut dicitur, Cic.
Off. 2,
36 : on méprise ceux qui, comme on dit, ne font
rien, pas plus
pour eux
que pour autrui.
- alterum
intuere ne lædaris, alterum ne lædas, Sen. Ep. 17, 103 : observez
autrui pour ne pas être blessé, et observez-vous
pour ne pas blesser
autrui.
- qui
me
alter audacior est homo ? Plaut. Am. 153 : y a-t-il un homme
plus
audacieux que moi ? --- cf. Ep. 1, 1, 24.
d -
opposé,
contraire,
défavorable.
- ad
alteram fluminis ripam, Cæs. BG. 5, 18, 2 : près
de (sur)
l'autre
rive du
fleuve [la rive opposée].
- alterius
factionis principes, Nep. Pelop. 1, 4 : les chefs du parti
opposé.
- altera
factio, Nep. : la faction opposée.
- metuit alteram sortem, Hor. : il craint un sort
défavorable.
- altera
avis, Fest. : augure contraire.
e - l'un
ou l'autre, l'un des deux (= alteruter).
- non
uterque sed alter, Cic. Ac. 2, 43, 132 : non pas l'un et l'autre, mais
l'un des deux.
- bis die numerant ambo pecus, alter et hædos, Virg. B. 3, 34 :
ils comptent tous les deux mon troupeau et l'un ou
l'autre compte
aussi mes chevreaux.
- melius
peribimus quam sine alteris vestrūm viduæ aut orbæ vivemus, Liv. 1,
13, 3 : nous aimons mieux périr que de vivre sans vous,
veuves
ou orphelines.
- aut
uterque aut certe alter, Liv. : ou tous les deux ou au moins l'un des
deux. --- Ov. A. A. 3, 520; Plin.
Ep. 1, 7, 3; Quint. 5, 10, 69; id. 10, 1, 26; 1, 4,
24; 9, 3, 6.
2 - altēr,
ēris
: voir halteres.
- altĕræ
= alteri : anc. dat. fém. de alter.
- altĕras,
c. alias (P. Fest. 27, 2) : une autre fois.
- Plaut. Most. 270; Cato. d.
Charis. 215, 10.
- altĕrātĭo,
ōnis, f. : changement, différence. ---
Boet. Porph.
4, p. 118
B.
- altĕrātus,
a, um : part. passé de altero.
- altercābĭlis,
e [altercor] : de discussion, de controverse. ---
Arn. 5, 3.
- altercātĭo,
ōnis, f. [altercor] :
1 - altercation,
dispute, vif débat.
- Liv. 1, 7, 2, etc.
- altercatio inter pullarios orta de auspicio eius
diei , Liv. 10, 40 : une querelle au sujet des auspices de ce
jour s'éleva entre les pullaires.
2
- prises
oratoires [échange d'attaques et de ripostes entre
les avocats
des parties adverses].
- Cic. de Or. 2, 255; Br.
164.
- (Cicero) et in
altercationibus et in interrogandis testibus plura quam quisquam dixit
facete, Quint. 6, 3, 4 : et dans les passes oratoires et dans
les
interrogations des témoins Cicéron usa plus que
personne de la
plaisanterie.
3
- dispute
entre philosophes.
- Cic. Nat. 1, 15.
- altercātŏr,
ōris, m. : celui qui prend à partie, qui discute,
interpellateur.
- Quint. 6, 4, 10 ; 6, 4, 15.
- altercātōrĭus,
a, um : qui sent l'altercation, la dispute. ---
Boet. Top. 8,
4.
- alterco,
āre, āvi : - intr. - être en dispute, être en
altercation,
disputer, débattre.
- dum de his altercatur, Inst. Just. 4, 13, 10 : pendant
qu'on discute sur ce point.
- altercor,
āri, ātus sum [alter] : - intr. -
- constr
avec cum aliquo, inter se, alicui, avec
acc. et absol.
1 - échanger
des propos,
prendre à partie, disputer, débattre.
- altercari
cum aliquo, Cæs. : se quereller avec qqn.
- mulierum ritu inter nos
altercantes,
Liv. 3, 68, 8 : disputant entre nous comme des femmes.
- avec acc.
dum hunc et hujusmodi sermonem altercamur, Apul. M. 2, 3 : tout en
échangeant ces propos et d'autres semblables.
2 - [au
tribunal]
échanger attaques et ripostes avec l'avocat adverse.
- in altercando
invenit parem neminem, Cic. Br. 159 : dans les prises
à partie
(les corps
à corps oratoires) il [Crassus] ne rencontra pas son pareil.
- cf. Quint.
6, 4, 5; 6, 4, 14; Plin. Ep. 3, 9, 24
3 - lutter
avec, contre.
- avec dat.
altercante
libidinibus pavore, Hor. S. 2, 7, 57 : la peur luttant contre les
passions.
- altercŭlum
(alterclum, altercum), i, n. : jusquiame (plante).
- altercŭlum, Apul. Herb.
5; altercum, Plin. 25, 35.
- altĕrĭtās,
ātis, f. [alter] : diversité,
différence. ---
Boet. Arithm. 2, 28.
- altĕrĭus
utrius : voir alteruter.
- alterna,
adv. : Apul. alternativement.
- alternābĭlis
: variable. --- *Att. Trag.
264.
- alternāmentum,
i, n. : alternance, succession.
- Mamert. An. 3, 8; Eccl.
- alternans,
antis : part. prés. de alterno.
- alternātim,
adv. [alterno] : alternativement, tour
à
tour.
- Quadr. d.
Non. 76, 12; Amm. 29, 2, 28.
- alternātĭo,
ōnis, f. :
1
- action
d'alterner, succession. --- Aug.
Civ. 12, 18.
2
- t. de droit
obligation alternative. --- Dig.
40, 10, 7,
etc.
- alternātus,
a, um : part. passé de
alterno.
- alterné, disposé alternativement.
- alternē,
adv. : Sen. alternativement.
- alternis
(s.-ent. vicibus), adv. : alternativement, à tour de
rôle.
- Lucr. 4, 790; Varr.
R.
1, 20, 3; Virg. G. 1, 71; Liv. 2, 2,9; 22, 41, 3; 27, 9,13; Sen. Ep.
37, 4.
- alternis...
alternis... : tantôt... tantôt... ---
Vitr.
10, 8, 6; Sen. Ep. 120, 19; Plin. Ep. 5, 6, 35.
- alternis
boni, alternis mali, Sen. : tantôt bons, tantôt
méchants.
- alternĭtās,
ātis, f. (c. alternātĭo) : alternative. ---
Prisc. 6, 62.
- Lebaigue
P. 62.
- alterno,
āre, āvi, ātum :
1
- tr.
- faire tantôt une
chose, tantôt l'autre, faire tour à tour.
- miscenda ista et
alternanda
sunt, Sen. Tranq. 17, 3 : il faut mêler et alterner
ces deux
modes
d'existence.
- alternare
cibum, Plin. 10, 33, 49, § 92 : nourrir tantôt l'un,
tantôt l'autre.
- alternare
excubias, Sil. : monter la garde à tour de rôle.
2
- int.
- être alternant, aller en alternant.
- alternantes
proelia miscere, Virg. G. 3, 220 : combattre tour à
tour.
- alternat
hic ager, Plin. : ce champ rapporte une année et se repose
l'autre.
- arborum
omnium fertilitas fere alternat, Plin. 16, 18
: presque tous les arbres rapportent une
année sur deux.
- cum aliqua re alternare,
Plin. 10, 84 : alterner
avec qqch
3
- hésiter.
- hæc
alternanti potior sententia visa est, Virg. En. 4, 287 : à
lui qui
hésitait, cet avis lui parut le meilleur.
- alternus
:
1 - alternus,
a, um :
a - l'un
après l'autre, alternant.
- alternis trabibus ac
saxis, Cæs. BG. 7, 23, 5 : les poutres et les pierres
étant alternantes (par une alternance
des...).
- ut singulis consulibus
alternis mensibus lictores præirent, Cic. Rep. 2, 55 : [de
lui vint l'usage]
que chaque consul avait un mois sur deux les licteurs pour le
précéder
dans sa marche.
- alternæ voces ad arma
et hostes in urbe
sunt audiebantur, Liv. 3, 15,
6
: on entendait alternativement le cri aux
armes et les
ennemis sont dans la ville.
- alternis versibus, Cic.
Arch. 25 : en
distiques.
- alterna Fortuna... Virg.
En. 11, 426 : la Fortune
alternativement...
- alterna, ōrum, n. : les
choses qui alternent.
- amant
alterna Camenæ, Virg. B. 3, 59 : les Muses aiment les chants
alternés.
- alterna loqui, Hor.
S. 1, 8, 40 : dialoguer.
- adv.
alterna
: alternativement. --- Stat. Th. 7, 640; 12,
387;
Apul. M. 10, 17.
- in
alternum, Man. 3, 53 : alternativement.
b - qui
se rapporte à l'un et à
l'autre, à chacun des deux successivement.
- ex duabus orationibus
capita alterna inter se contraria, Cic. Clu. 140 : passages
pris tantôt à
l'un tantôt à l'autre des deux discours et
contradictoires entre eux.
- rejectio judicum
alternorum, Cic. Planc. 36 : récusation de juges
alternativement par chacune des parties.
- cum alternæ civitates
rejectæ sunt, Cic. Verr. 2, 32 : quand chacune des parties a
fait sa
récusation parmi les cités [appelées
à juger].
- in hoc alterno pavore,
Liv. 23, 26, 11 : dans cette crainte
éprouvée à tour de rôle
par les
deux adversaires [réciproque].
2
- alternus,
i, m. : v. alaternus.
- altero
:
1
- altĕro, adv. : en
second lieu. --- Fest.
371, 12.
2
- altĕro, āre [alter] :
- tr. - changer, altérer. --- Chron.
2, 8,
115.
- alterplex,
ĭcis (= duplex) : rusé. --- P.
Fest. 7, 14.
- altertra
pour alterutra. --- P. Fest. 7,
15.
- altĕrŭtĕr,
utra, utrum :
1 - l'un
ou
l'autre, l'un des deux.
- alter
+ uter : le deuxième pronom se décline, parfois
les deux, d'où les deux
génitifs : alteriusutrius et alterutrius.
- gén.
et dat. fém. sing. arch. : alterutræ,
Gell.
- la
décl. des
deux éléments séparés
existe aussi : altera utra
Cic. Rep. 3, 62; Liv. 28, 41, 10; alterum utrum
Cic. Fam. 4, 4,
5 ; Nat. 1, 70, etc. ; alterius
utrius Cic. Att. 10, 1, 2 ; Fam. 9, 6,
3 ; alteram utram Cic.
Div. 2, 62 ; altero utro
Cic. Br. 143 ; alterā
utrā Varr. L. 8, 41; Liv. 8, 5, 6; gén. et
dat. fém. arch. alterutræ,
Char. 159, 2; Gell. 2, 11, 1.
- rem
publicam alterutro exercitu privare, Cæs. BC. 3, 29, 2 : priver la
république
de l'une ou l'autre armée.
- si
in alterutro peccandum sit, Cic. Marcell. 7 : s'il faut
pécher d'une
manière
ou de l'autre.
- alterutro
latere, Plin. : d'un côté ou de l'autre.
- ne alteruter alterum præoccuparet, Nep. Dion, 4 : de peur que l'un des deux ne prévînt l'autre.
- si necessitas alterutri nostrum imminet, Sen. Ben. 6, 41 : si le sort menace l'un de nous deux.
- alterutri se fortunæ parans, Vell. 2, 46 : se préparant à la bonne comme à la mauvaise fortune.
- cum
sit necesse alterum utrum vincere, Cic. Fam. 6, 3 : comme il faut de
toute nécessité que l'un des deux partis ait la victoire.
- alteram
utram ad condicionem descendere vult Cæsar, Cic. Fam. 8, 8 :
César veut
bien se résigner à l'une des deux conditions.
- illud
omnes ita judicabant neminem esse qui horum altero utro patrono
cujusquam
ingenium requireret, Cic. Br. 143 : tout le monde était du
même avis :
si l'on avait l'un des deux pour avocat, personne ne pouvait en trouver
un meilleur.
- si
alteruter æger est, ne sine cane grex sit, Varr. 2, 9 : si l'un des
deux est malade, que le troupeau ne reste pas sans chien.
2
- [à
la décad., réciprocité].
- alterutro ardore, Aug.
Ep. 211, 10 : d'une ardeur réciproque.
- adv. alterutro
(alterutrum) : réciproquement.
--- Tert.
Uxor. 2, 8;
Flor. Verg. 184, 1, etc.
- ab (de, ex)
alterutro
: réciproquement. --- Aug.
Ep. 127, 9; Tert.
Monog. 10; Apol. 9.
- altērŭterque,
trăque, trumque : l'un et l'autre. --- Plin. 20, 64.
- altērutræ,
arch. : voir alteruter.
- altērutrimque,
adv. : des deux côtés.
- altesco,
ĕre [altus] : - intr. - s'élever. ---
Cassiod. Ps. 91, 5.
- althæa
:
1
- althæa,
æ, f. : guimauve
[plante]. --- Plin. 20, 222.
2
- Althæa,
æ, f. : Althée (mère de
Méléagre et de Déjanire).
--- Ov. M. 8, 446, etc.
- althēa, æ, f. : c. althæa. --- C.-Aur. Chron. 1, 1, 13.
- altĭbŏans,
tis [alte, boare] : criard. --- Gloss. Placid. 10,
12.
- alticinctus,
a, um [alte, cinctus] : qui a retroussé haut la robe (en
parl.
d'un esclave empressé), actif, empressé. ---
Phæd. 2, 5, 11.
- altĭcŏmus,
a, um [altus, coma] : à la cime chevelue. --- Tert.
Jud. 8.
- altĭfĭco,
āre [altus, facio] : - tr. - élever. --- Ital .
Joan. 12, 34.
- altĭfrons,
ontis [altus, frons] : au front élevé, [c.-à-d. au bois élevé]
[en parlant du cerf]. --- Carm. Ep. 1526 C. 1.
- altĭjŭgus,
a, um [altus, jugum] : dont la cime est élevée. ---
P.-Nol. Carm. 21, 713.
- altĭlāneus,
a, um [altus, lana] : dont la laine est très abondante. --- Serv.
En. 12, 170.
- altĭles,
ĭum, f. (altĭlĭa, ĭum, n.) : volailles engraissées,
poulardes.
- altĭlĭārius,
ii, m. : qui engraisse la volaille. --- Gloss.
- altĭlis,
e [alo] : - 1 -
qui est enveloppé, engraissé; fig.
gras, gros.
--- Varr. R. 2, 1, 20; Plin. 19, 2. -
2 -
nutritif, nourrissant. ---
Macr. Sat. 7, 4, 22.
- dos
altilis atque opima, Plaut. Cist. 305 : dot ronde et grasse.
- altĭlis,
is, f. (s.-ent. avis) : poularde, volaille
engraissée. --- cf. Hor. Ep. 1, 7,
35; Juv. 5, 168; 5, 115; Vulg. Ez. 39, 18.
-altĭlĭa,
ĭum, n. : poulardes, volailles engraissées. ---
Vulg. Matt. 22, 4; Petr. 40, 5.
- altĭlĭtās,
ātis, f. : volaille. --- Gloss.
- altĭlŏquĭum,
ĭi, n. : discours sublime.
- Altīnās,
ātis, m. : voir Altinum.
- Altīnum,
i, n. : Altinum (ville de Vénétie). ---
Plin. 3, 118, etc.
- gr. Ἄλτινον.
- Altīnus,
a, um : d'Altinum.
--- Col. 6, 24, 5.
- Altīnās,
ātis, m. : d'Altinum. ---
Col. 7, 2, 3.
- Altīnātes,
um ou ĭum,
m. : habitants d'Altinum. --- Plin. Ep. 3, 2, 2.
- altĭpendŭlus,
a, um [alte, pendulus] : qui pend en haut. --- Nov.
Com.110.
- altĭpĕta, æ, adj. : qui se porte en haut. ---
*P.-Nol. Ep. 12, 9.
- altĭpĕtax,
ācis [alte, petax] : qui vise haut. --- Aug. Faust.
12, 36.
- altĭpŏtens,
entis : de très grand pouvoir, très puissant. ---
Carm. epigr. 1562, 3.
- altĭsŏnans,
antis : c. altisonus. --- Gloss
- altisŏnus,
a, um [alte, sonus] : - 1
- qui
résonne
fort, qui retentit dans l'air, tonnant
de haut. --- Enn. Tr. 82; 177; Cic. poet. Div. 1, 106. -
2
- qui a
des accents sublimes, sublime.
--- Juv. 11, 181.
- altĭthrŏnus,
a, um, assis sur un trône élevé. --- Juvc. pr. 24; Eccl.
- altĭtŏnans,
antis [alte, tono] : -
1 - qui
tonne dans les hauteurs. --- Enn. An. 541; Cic. poet. Div. 1,
19. -
2
-
retentissant dans le ciel. --- Lucr. 5, 745.
- altĭtŏnus,
a, um : c. altitonans. --- Varr. Men. 92, 2.
- altitūdo,
ĭnis, f. [altus] : - 1
-
hauteur, élévation.
- 2 - profondeur.
- altitudo muri,
Cæs. BG. 7, 23, 4 : hauteur du mur.
- murum
in
altitudinem pedum sedecim perducit, Cæs. BG. 1, 8, 1 : il
mène tout du
long un mur de seize pieds de haut.
- (colles)
pari altitudinis fastigio,
Cæs. BG. 7, 69, 4 : (collines) avec un sommet de même hauteur.
- pedales
in altitudinem trabes, Cæs. BG. 3, 13 : poutres qui ont un pied de
hauteur.
-
tantæ
altitudinis machinationes, Cæs. BG. 2, 31, 2 : machines d'une
si grande
hauteur.
- fig.
altitudo animi, Cic. Off. 1, 88 : grandeur d'âme, sentiments
élevés.
- altitudo fluminis,
Cæs. BG. 1, 5, 4 : profondeur d'un fleuve.
- altitudo maris,
Cæs.
BG. 4, 25, 3 : profondeur de la mer.
- scrobes
tres in altitudinem pedes fodiebantur,
Cæs. BG. 7, 73, 5 : on creusait des fosses de trois pieds de
profondeur.
- spelunca
infinita altitudine, Cic. Verr. 4, 107 : caverne
d'une profondeur
immense.
- fig.
ad simulanda negotia altitudo ingeni incredibilis, Sall. J. 95, 3 :
d'une profondeur de dissimulation incroyable.
- altitudo animi,
Tac. An. 3, 44 : une profonde
réserve, sentiments cachés profondément. --- cf. H. 4, 86.
- altitudines Satanæ, Vulg. Apoc. 2, 24 : la profonde malice de Satan.
- altĭuscŭlē,
adv. : un
peu en haut. --- Apul. M. 2, 7.
- altĭuscŭlus,
a, um [altus] : un peu élevé. --- Suet. Aug. 73.
- altĭvăgus,
a, um [alte, vagus] : qui erre dans les airs. ---
Chalcid. Tim. p. 76.
- altĭvŏlans,
antis (altĭvŏlus,
a, um) [alte, volo] : qui vole haut.
- altĭvŏlans, Lucr.
5, 433; Cic. Div. 1, 107 et
altĭvŏlus, Plin. 10, 42.
- altĭvŏlo, āre [alte, volo] : grimper en flèche ; voler en cercles ; voler en hauteur. --- lat. tardif; cf. De arte venandi cum avibus, Frederick II of Hohenstaufen.
- alto,
āre : - tr. - rendre
haut, élever. --- Sidon. Ep. 2, 2.
- altŏr,
ōris, m. [alo] : celui qui nourrit, nourricier. ---
Cic. Nat. 2, 86 ; Ov. M. 11, 101.
- adj. suci
altores, Nemes. Cyn. 257 : sucs nourriciers.
- Altor
(un dieu
de l'antiquité). --- Varr. Fragm. p. 226 Bip.; cf.
Aug. Civ. Dei, 23.
- altrim
sĕcŭs,
adv. (c. altrinsecus] : de l'autre côté. --- Plaut. Ps. 357.
- altrinsĕcŭs,
adv. [pour alterim secus] :
1 - de
l'autre côté.
--- Plaut. Mil. 446; id. Ps. 3, 2, 73; 1, 3, 123; id. Rud. 4, 4, 114;
id. Merc. 5, 4, 16.
2 - des deux
côtés,
de part et d'autre. --- Lact. 8, 6; Amm.
25, 7; Treb. Poll. Gall. p. 309; Fulg. Prisc. Serm. p. 560, 9.
- altriplex,
ĭcis : c. alterplex. --- Gloss.
- altrix,
īcis, f. [altor] : celle qui nourrit, nourrice. ---
Cic. Flacc. 62.
- altrorsus,
Apul. M. 5, 31, et altrōversum ou
atrovorsum, Plaut. Cas. 555 : de (vers) l'autre côté.
- altrum
(= alterum) : voir alter.
- altum
: voir altus.
- altus
:
1
- altus, a, um : part. passé de alo; nourri,
élevé.
2
- altŭs,
ūs, m. [alo] : nourriture, produit. --- Macr. 1, 20,
18.
3
- altus, a, um, part-adj. :
a - haut, élevé.
- ex
altissimo muro, Cic. Scaur. 4 : du haut d'un mur très élevé.
- aggerem
altum pedes octoginta exstruxerunt, Cæs. BG. 7, 24, 1 : ils
élevèrent une terrasse de 80 pieds de haut.
-
sub alta Albunea, Virg.
En. 7, 82 : au pied de la haute Albunée [source].
- est
animus ex
altissimo domicilio depressus, Cic. CM 77 : l'âme a été
précipitée des
régions d'en haut où elle habitait.
- altior
illis dea est, Ov. M. 3,
181 : la déesse est plus grande qu'elles.
- fig.
altus gradus
dignitatis, Cic. Læl. 12 : haut degré d'honneur.
-
in altiorem
locum pervenire, Cic. Amer. 83 : arriver à une situation plus
élevée.
- iste
vir altus et excellens, Cic. Fin. 3,29 : cet homme à l'esprit
élevé
et supérieur aux contingences.
-
altiores spiritus gerere, Tac. H. 3, 66 : avoir des sentiments
plus élevés (une âme plus haute).
- alto
voltu, Hor.O. 4, 9, 42 : avec une mine hautaine.
-
épithète des dieux et
des
héros. --- altus Apollo, Virg. En. 10, 873
: le grand Apollon.
-
altus
Cæsar, Hor. O. 3, 4, 37 : le grand César.
- litteræ
altiores, Sen. Ben. 5, 13, 3 : culture littéraire un peu relevée.
- altum
[neutre sing. ou plur. pris
substt] : les hauteurs.
-
altum petere, Virg. G. 2, 210 : gagner les hauteurs de l'air.
- super
alta tenentes, Virg. En. 6, 787 : occupant les
hauteurs de l'Olympe.
-
altiora murorum, Tac. H. 2, 22 : les
parties les plus élevées des murs.
- fig.
nimis alta semper
cupiebat, Sall. C. 5, 5 : [son âme] n'avait que des désirs
(trop hauts)
chimériques.
- optumos
mortalium altissima cupere, Tac. An. 4, 38 : [on
disait] que les meilleurs des mortels ont les visées les plus hautes.
- ab
alto, Virg. En. 1, 297 : des hauteurs [du ciel].
- ex
alto, Sen. Clem.
1, 21, 2 : des hauteurs du pouvoir.
- sic
est hic ordo quasi... editus in
altum ut... Cic. Verr. 3, 98 : notre ordre est en quelque
sorte si haut
placé que...
- in
alto, Lucr. 4, 133 : dans les hauteurs.
b
- profond.
- fossæ
quinos pedes altæ, Cæs. BG. 7, 73, 2 : fossés profonds
chacun de
cinq pieds.
- flumen
latissimum atque altissimum, Cæs. BG. 1, 2, 3 : fleuve très
large et très profond.
- valle
altissima munita (spatii
pars), Cæs. BG. 2, 1, 3 : (partie de l'espace) protégée par
une vallée très
profonde.
- altissimis
defixus radicibus, Cic. Phil. 4, 13 : fixé par les
plus profondes racines.
- altum
vulnus, Virg. En. 10, 856 : blessure
profonde.
- altissima
quæque flumina minimo sono labi, Curt. 7, 4 : (il ajouta ce
proverbe) que les fleuves les plus profonds sont ceux qui
coulent
avec le moins de bruit.
- fig.---
[en parl. du sommeil] Liv. 7, 35
11 ; [du repos] Virg. En. 6, 522; [du silence] En. 10, 63; [de la paix]
Luc. 1, 249; [de la nuit] Sen. Marc. 26, 3.
- alta
mente repostum,
Virg. En. 1, 26 : [le jugement de Pâris] gravé au fond du cœur.
- premit
altum corde dolorem, Virg. En. 1, 209 : il enfouit sa douleur
profondément dans son cœur.
- altiorem
iracundiam ejus verebantur, Tac. H.
2, 91 : ils craignaient qu'il n'eût un ressentiment plus
profond.
- altior
cupido, Tac. H. 4, 82 : un désir plus profond.
- neutre altum
[pris
substt au pr. et fig.] : profondeur.
- latum
funda verberat amnem alta
petens, Virg. G. 1, 142 : de son épervier il frappe le large
fleuve,
cherchant les profondeurs.
- in
alto vitiorum omnium sum, Sen. Vit. 17,
4 : je suis dans un abîme de tous les vices.
- ex
alto corporis extrahere,
Plin. 20, 238 : extirper du fond du corps.
- non
solum ex alto
penitusque, verum de summis, Lucr. 4, 73 : [émettre] non
seulement du
fond et de l'intérieur, mais encore de la surface.
- non
in alto latet
spiritus, Sen. Prov. 6, 9 : le souffle de vie ne se tient pas
caché dans
les profondeurs.
- putei
in altum acti, Sen. Nat. 3, 7, 3 : puits menés en
profondeur [creusés].
c - profond en étendue, qui s'étend au loin,
reculé.
- altos
recessus habere, Curt. 7, 11, 3 : avoir des retraites
profondes [en parl. de grottes].
- navis
portu se condidit alto, Virg.
En. 5, 243 : le navire s'abrita au fond du port.
- (cohortes)
altis
ordinibus, Tac. H. 2, 24 : (cohortes) avec leurs rangs en
profondeur.
-
ad altiorem memoriam Œdipodis, Cic. Fin. 5, 3 : au souvenir
reculé
d'Œdipe.
- alto
a sanguine Teucri, Virg. En. 4, 230 : [provenant] du sang
lointain de Teucer.
- altiore
initio aliquid repetere, Tac. H. 2, 27 : reprendre qqch assez
loin à ses débuts.
- ex
alto rem repetere, Cic. Fam.
3, 5, 1 : reprendre les choses de loin.
d
- le neutre sing. pris substt altum, i : la
haute mer.
- naves
in altum provectæ, Cæs. BG. 4, 28, 3 : navires entraînés
dans la haute mer.
- in
alto jactari, Cic. Inv. 2, 95 : être ballotté en pleine mer.
- in
portum ex alto invehi, Cic. Mur. 4 : arriver de la haute mer
dans le port.
- ;
[par anal, en parlant d'un
fleuve] Liv. 21, 28, 10.
e
- qq tournures
remarquables.
- altus + acc. (acc. de mesure)
: haut de ou profond
de
- altus
pedes quattuor : haut de quatre pieds ou
profond
de quatre pieds.
- alta
mente : au fond du cœur ou
à l'âme noble.
- ex
alto rem repetere (petere) : reprendre une chose de loin.
- quid
causas petis ex alto ? Virg. En. 8, 395 : pourquoi cherches-tu
des
raisons
si loin ?
- dormire
altum (adv.),
Juv. 1, 16 : dormir
profondément.
- altā
voce : d'une voix forte. --- cf. Catul. 42, 18;
Sen. Troad. 196.
- ālūcĭn-
: v. halucin-
- alucita
(allucita) , æ, f. : moucheron de nuit (qui va se brûler
à
la lumière). ---
Petr. d. Fulg. Serm. p. 566.
- alucus
(uluccus), i, m. : hibou, chat-huant.
--- *Serv. Buc. 8, 55.
- alui
: parf. de alo.
- alum,
ali, n. : - 1
- consoude
officinale. --- Plin. 27, 41.
- 2 - ail sauvage.
--- Plin.
19, 116.
- alumĕn,
ĭnĭs, n. : alun (espèce de sel). ---
Plin. 35, 183.
- ălūmĭnārius,
ii, m. [alumen] : fabricant ou marchand d'alun. ---
CIL 6, 9142.
- ălūmĭnātus
et ălūmĭnōsus, a, um : mêlé d'alun, [ou] ayant
le goût de l'alun. --- Plin. 31, 59; Marc. Emp. 25;
Vitr. 8, 3; Plin. 31, 48.
-
(Lebaigue
P. 63)
- ălumnor,
āri [alumnus] : - tr. - élever, nourrir. --- Apul. M.
8, 17 ; 10, 23.
- part. au sens passif alumatus.
--- Apul. M. 9, 36.
- alumnus
:
1
- ălumnus,
a, um [alo, almus] : - a
- qui est nourri. - b
- qui nourrit.
2
- ălumnus,
i, m. : - a
- nourrisson, enfant. --- Cic.
Verr. 5, 169, [fig.] Cic. Phil. 7, 8. -
b - disciple,
élève. ---
Cic. Fin. 4, 72. -
b -
nourricier
(en parl. du cygne). --- Capel. 1, 86; 1, 28.
- erus
atque alumnus tuus sum, Plaut. Merc. 4, 5, 7 : je suis ton maître que
tu as nourri. --- Hor. Ep. 1, 4, 8; Virg.
En 11, 33; 6, 595; Ov. M. 4, 524.
- legionum
alumnus, Tac. An. 1, 44 : élevé dans les camps. --- cf.
id. 1, 41; id. ib. 15, 34; Val. Fl. 8, 94.
- alumnus
fortunæ, Plin.
7, 43 : favori de la fortune.
- Platonis
alumnus, Cic. Fin. 4, 26 : élève de Platon.
- cliens
et alumna Urbis Ostia, Flor. 3, 21 : Ostie, la cliente et la nourrice
de Rome.
- bene
constitutæ civitatis quasi alumna quædam, eloquentia, Cic.
Brut.
12, 45 : l'éloquence est, pour ainsi dire, le nourrisson d'une société
déjà organisée.
- eloquentia
alumna licentiæ, quam stulti libertatem vocitant, Tac. D. 40 :
l'éloquence est fille de cette licence qu'on appelait follement liberté.
- numen
alumnum, Ov. M. 4, 421 : la nourrice d'un dieu.
- Aluntĭum,
ĭi, n. : Aluntium (ville de Sicile). --- ---
Cic. Verr. 4, 51; Plin. 3, 90.
- Aluntīnus,
a, um : d'Aluntium. ---
Cic. Verr. 3, 103.
- alus
:
1
- Alus,
i, m. nom d'une divinité des Romains. --- CIL 5,
4197.
2
- ālus
(hālus), i, f. : v. alum. --- Plin. 26, 42.
- ălūta, æ,
f. [alumen] :
1 - cuir
tendre [préparé avec de l'alun]. --- Cato, Orig. 111
; Cæs. BG. 3, 13, 6.
2
- soulier, brodequin. ---
Ov. A. A. 3, 271 ; Juv. 7, 192.
3
- bourse, porte-monnaie. ---
Juv. 14, 282.
4 - mouche
[posée sur le visage comme ornement]. --- Ov. A. A. 3, 202.
- ălūtācĭus,
a, um : fait de cuir tendre. --- M.-Emp. 23, 77; 26.
- Alutæ,
ārum, f. : ville de Liburnie. --- Plin. 3, 129.
- alūtĭæ,
ārum, f. : nom de certaines mines d'or. --- Plin.
34, 157.
- Alutrenses, ĭum,
m. : habitants d'Alutra (v. d'Istrie). --- Plin. 3,
130.
- alvārĭum, ĭi,
n. [alvus] : ruche d'abeilles. --- Cic. d. Char.
107, 2; Varr. R. 3, 2, 11; Plin. 12, 98; 21, 80; Virg.
G. 4, 33.
- alvĕāre,
is, n. [alveus] : ruche
d'abeilles. --- Col. 9, 11, 1 ; 9, 14, 10; Quint. 1, 12, 7.
- alvĕārĭum, ĭi,
n. :
- 1 - ruche
d'abeilles. --- Pallad. 7, 7, 8.
- 2 - pétrin.
--- Tert. adv. Val. 31.
- alvĕātus,
a, um [alveus] : creusé en forme d'alvéole. ---
Cato Agr. 43, 1.
- alvĕŏlātus,
a, um : creusé en forme de ruche. --- Vitr. 3, 4, 5.
- alvĕŏlum,
i, n. : table à jouer, v. alveolus. --- P. Fest. 8.
- alvĕŏlus,
i, m. [alveus] :
1 - petit
vase, petit baquet. --- Phæd. 2, 5, 15 ; Col. 8, 5, 13.
2
- panier
à terre. --- Liv. 28, 45, 17.
3 - table creuse
(pour jouer aux dés),
échiquier. ---
Cic. Fin. 5, 56 ; Arch. 13.
4
- lit
étroit de rivière. --- Curt. 6, 6, 4, 4.
5
- navette
de tisserand. --- Hier. Ep. 130, 15.
- alvĕum,
i, n. : sorte de baquet. --- Isid. 20. 6, 8; P. Fest.
168, 3.
- alvĕus,
i, m. [alvus] :
1 - cavité.
--- Virg. G. 2, 453.
2 - baquet,
auge. --- Cato, Agr. 11,5 ; Liv. 1, 4, 6 ; Plin. 11,
22.
3
- baignoire. ---
Cic. Cæl. 67.
4 - lit
de rivière. --- Virg. En. 7, 33.
5 - coque
d’un bateau; pirogue, canot. ---
Liv. 23, 34, 17; Liv. 21, 26, 9.
6 - ruche.
--- Col. 9, 4, 3, etc.
7 - table
de jeu, damier,
échiquier. ---
Plin. 37, 13.
- voir
hors site
alveus.
- alvīnus,
a, um [alvus] : qui a le flux de ventre. --- Plin.
21, 172.
- Alvona, æ, f. : ville de Liburnie. --- Plin. 3, 140.
- alvus,
alvi, f. [alo] :
- masc.
dans langue archaïque. --- Plaut. Ps. 823; Cato; Col. 9, 3.
1 - ventre,
intestins. --- Cic. Nat. 2, 136, etc.
2
- flux
de ventre.
- alvum
astringere (cohibere, firmare, inhibere) : resserrer les intestins,
constiper.
- alvus
fluens (liquida, fusa, soluta, cita) : diarrhée.
- alvus
corpus ac vires carpit, operique inutilem reddit, Cels. 6, 7 : le flux
de ventre, en abattant le corps et les forces (du bœuf) le rend
impropre au travail.
3
- déjections,
excréments. --- Cels. 2, 6.
4 - matrice,
sein, utérus.
- matris
in alvo, Hor. O. 4, 6, 20 : dans le sein de la mère. ---
Plaut. Stich. 160; Cic. Div. 1, 20, 39; id. Clu. 12; Hor. A. P. 340.
5
- estomac.
--- Cic. N. D. 2, 136.
- alvus
arcet et continet quod recipit, sive illud aridum est sive humidum,
Cic. Nat. 2, 136 : l'estomac arrête et retient la
nourriture qu'il a reçue, qu'elle soit sèche ou humide.
6
- ruche.
--- Plin. 21, 73, etc.
7
-
coque d'un navire. --- Tac. H. 3. 47.
- Alyattēs,
is (ei), m. : Alyatte (roi de Lydie, père de
Crésus). ---
Plin. 2, 53.
- gén. Alyattei.
--- Hor. O. 3, 16, 41.
- gr.
Ἀλυάττης.
- Alyatti,
ōrum, m. : Alyattes [ville de Galatie]. --- Liv. 38,
18, 3.
- alypŏn,
i, m. : sorte de bette. --- Plin. 27, 22.
- gr.
ἄλυπον.
- Alypus,
i, m. : Alypus (frère de Saint Augustin). ---
Aug.
- alyseidiŏn
(alysidiŏn),
ii, n. : chaînette. --- Lucr.
- gr.
ἀλυσείδιον
ou
ἀλυσίδιον.
- ălyssŏn,
i, m. : garance sauvage [plante qui préserve de la rage].
--- Plin. 24, 95.
- gr.
ἄλυσσον.
- ălytarcha
(ălytarches),
æ, m. : alytarque
[magistrat préposé aux jeux publics]. --- Cod. Th. 10, 1, 12.
- gr.
ἀλυτάρχης.
- ălytarchĭa, æ, f. : fonction d'alytarque. --- Cod. Just. 1, 36,
1.
- ălytis,
is, f. : pariétaire. ---
Apul. Herb. 81.
- Alyzĭa,
æ, f. : Alysia (ville d'Acarnanie). ---
Cic. Fam. 16, 2; Plin. 4, 5.