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(sus)
fricat arbore costas,
pavimenta
fricare,
id jam est dissolutum,
frigidus
a rostris manat per compita rumor,
1
- frons, frondis, f. :
- a - feuilles,
feuillage.
- b - guirlandes de
feuilles. - c
- couronne de feuillage.
- arch. fros, Varr. R.
1, 24, 3 (Charis. 130, 34) ; frus,
frundis, Enn.
An. 577; frundes, Enn.
An. 261, cf. Charis. 130, 29; Prisc. 1, 35.
- sine
fronde, Ov. Tr. 3, 10, 75 : sans verdure.
-
nos delubra deum miseri festa velamus fronde, Virg. En. 2 : nous,
malheureux, nous ornons les temples des dieux de feuillages de fête.
2
- frons, frontis, f. :
- genre
masc. : Plaut. Mil. 202, cf. Gell. 15, 9, 4; Non. 204, 26.
a - front (de l'homme
et de l'animal).
- frontem
ferire, Cic. Att. 1, 1, 1 : se frapper le front (signe de contrariété).
- frontem
contrahere, Cic. Clu. 72 : rider le front.
- frontem
adducere (trahere), Sen. Ben. 1, 1, 5 ; 6, 7, 1 : plisser le front, se
renfrogner.
- frontem
remittere, Plin. Ep. 2, 5, 5
(frontem exporgere, Ter. ad. 839;
frontem
explicare, Hor. O. 3, 29, 16
: dérider, éclaircir le front.
- frons
non percussa, Cic. B. 278 : point de tapes sur le front [signe
d'émotion
de l'orateur].
- frons
occipitio prior est, Cato, R. R. 4 : le front est avant l'occiput (= il
faut que le maître ait l'œil sur ses affaires; l'œil du maître vaut
mieux que ses talons).
b - visage, air,
physionomie, mine; air grave,
gravité.
- frons
læta parum (ei est), Virg. En. 6, 862 : son visage est sombre.
- frons
tranquilla et serena, Cic. Tusc. 3, 31 : un front (un air) calme et
serein.
- verissima
fronte aliquid dicere, Cic. Rab. P. 35 : dire qqch avec l'air le plus
sincère.
- præclaraque est
æquabilitas in omni vita et idem semper vultus eademque frons, Cic.
Off. 1, 90 : et ce qui est remarquable, c'est l'égalité de caractère
dans toute la vie et avec le même visage et le même air. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 277;
éd. Peeters France.
- hæc
fero fronte et vultu bellissime, sed angor intimis sensibus, Cic. Att.
5, 10, 3 : je supporte cela fort joliment sur mon front et sur ma mine,
mais je souffre au fond de moi-même.
- fronte
occultare sententiam, Cic. Læl. 65 : cacher ses pensées derrière son
front.
- tabella
quæ frontes aperit, mentes tegit, Cic. Planc. 16 : bulletin de vote,
qui
laisse voir les fronts à découvert, mais qui voile les pensées.
- in
fronte ostentatio est, intus veritas occultatur, Cic. Fin. 2, 78 :
tandis
qu'il y a parade sur le front, à l'intérieur se cachent les vrais
sentiments.
- utrum
fronte an mente dubitatur, Cic. Att. 4, 15, 7 : est-ce en apparence ou
sincèrement? on ne sait.
- non
reliquiæ pristinæ frontis apparent, Cic. Fam. 9, 10, 2 : on ne voit
plus
aucune trace de ma sévérité.
- frontem
contrahere, Cic. : plisser le front, prendre un air sévère.
c - front,
siège des sentiments :
hardiesse, pudeur, honte.
- perisse
frontem de rebus, Pers. 5, 104 (sub. inf.)
: ... que le monde a perdu
toute
honte.
- frons
durissima : front dépourvu de toute honte.
- proterva
fronte, Hor. O. 2, 5, 16 : avec un front éhonté (= effrontément).
- humana
fronte, certe leni placidaque, Sen. Ben. 2, 13, 2 : avec (sur les
traits)
de la bonté, ou du moins avec une douceur avenante.
- frons
durior, Juv. 8, 189 : front plus éhonté.
- frons
durissima, Sen. Ben. 4, 38, 2 : front dépourvu de toute honte.
- salva
fronte, Juv. 1, 1, 205 : sans vergogne.
- frons
: aplomb, assurance. --- Hor. Ep. 1, 9, 10.
- frons
: pudeur. --- Pers. 5, 104.
d - face d'une chose,
partie antérieure,
tête; frontispice, façade, côté; parement (d'un mur); couverture
(d'un
livre).
- frons ædium, Vitr. 3, 2 : la façade d'une maison.
- frons
navium, Virg. : la proue des navires.
- geminæ
frontes, Ov. Tr. 1, 1, 8 : la double bordure (d'un manuscrit enroulé).
- in
fronte : sur le devant, de face.
- a
fronte : par devant.
- a
fronte cratibus protegebat, Cæs. BC. 1, 25 : en avant, il protégeait
(les radeaux) avec des fascines.
- a
tergo, a fronte, a lateribus tenebitur, si in Galliam venerit, Cic.
Phil. 3, 13, 32 : par derrière, par devant, sur ses flancs, (Antoine)
se verra cerné, s'il entre dans la Gaule.
e - front (d'une
armée).
- castrorum
frons : front du camp.
- dextrā
fronte, Tac. : à l'aile droite.
g - aspect, apparence.
- decipit
frons prima multos, Phædr. 4, 2, 6 : beaucoup se laissent séduire par
l'apparence.
- primā
fronte (ex prima fronte), Quint. : au premier coup d'œil, à première
vue.
- in
fronte, Ov. (in frontem, Sall. Tac.) : au premier coup d'œil, à
première
vue.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
1 - fructus, a, um : anc. part. passé de fruor.
2
- fructŭs, ūs, m.
[fruor] :
- arch.
gén. fructi, Cato. Agr. 4; Ter. Ad. 870 et fructuis, Varr, Men. 295,
530;
R. 1, 2, 29, cf. Gell. 4, 16.
a - droit de percevoir
et utiliser les fruits
d'une chose dont la propriété reste à un autre, servitude d'usufruit.
- sum
χρήσει μὲν tuus, κτήσει
δὲ Attici nostri; ergo fructus est tuus, mancipium illius, Cic.
Fam. 7, 29, 1 : je suis à toi au titre de l'usage, à notre
Atticus
au titre de la possession; donc tu as l'usufruit, lui, la propriété.
- cf.
Cic. Fin. 1, 12; Dig. 7, 8, 14.
- cf.
usus fructus.
b
- ce dont on jouit, produit,
rapport, profit, bénéfice,
revenu.
- prædiorum
fructus, Cic. Cat. 2, 18 : revenus des propriétés.
- pecuniæ
fructibus alere exercitum, Cic. Off. 1, 25 : entretenir une armée avec
ses revenus.
- cum
fructibus superiorum temporum, Cæs. BG. 6, 19, 2 : avec les revenus
des
années précédentes.
- aurum
ex metallorum fructu coacervatum, Liv. 45, 40, 2 : or accumulé avec le
produit des mines.
- publicos
fructus agitare, Tac. An. 4, 6 : exploiter les revenus publics.
- fructui
esse alicui : être de rapport pour qqn.
- fuerat
ei magno fructui mare, Liv. 34, 36, 3 : il avait tiré de grands profits
de la mer. --- cf.
Cic. Pomp. 16; Fam. 10, 5, 2.
- fructum
ferre alicui, Cic. Agr. 2, 83 : donner un revenu à qqn, rapporter à qqn.
- Asia
multos annos vobis fructum non tulit, Cic. Agr. 2, 30, 83 : L'Asie est
restée plusieurs années sans rien nous rapporter.
- vacca
a bima aut trima fructum ferre incipit, Varr. : la vache commence à
produire
à deux ou trois ans.
c - fruits des arbres
et de la terre, productions.
- frugum
fructuumque reliquorum perceptio, Cic. Off. 2, 12 : la récolte des
grains
et des autres productions de la terre.
- arbutus
sive unedo fructum fert difficilem concoctioni et stomacho inutilem,
Plin. 23, 151 : l'arbousier ou unedo (XV, 28) porte un fruit de
difficile digestion et mauvais â l'estomac.
- fructus
demetere, percipere Cic. CM 70 : moissonner, recueillir les fruits.
d - au fig.
fruit, utilité, avantage,
résultat, effet, récompense.
- fructus
vestri in me amoris, Cic. Pis. 31 : la récompense qui consiste dans
votre
affection pour moi. --- cf.
Cic. Arch. 23 ; Mur. 40.
- fructus
diligentiæ, Cic. Br. 222 : la récompense du zèle. --- cf.
Cic. Sull. 1 ; Pis. 57.
- fructus ou fructum ex aliqua
referre (capere,
consequi, percipere) : recueillir
de qqch des avantages, des bénéfices, une récompense. --- cf.
Cic. Planc. 92; Rep. 1, 7; Pomp. 2; Arch. 23.
e
- jouissance, plaisir, charme,
douceur.
- animi
mei fructus, Cic. Agr. 2, 2, 5 : le bonheur de ma vie.
- expleri
vitæ fructibus, Lucr. : se rassasier des plaisirs de la vie.
- fructum
oculis (au
dat.)
ex ejus casu capere,
Nep. : repaître leurs yeux de son malheur.
- extremus
tam longi fructus amoris, Luc. 5 : les dernières douceurs d'un amour si
constant.
- qui
esset tantus fructus in prosperis rebus, nisi haberes, qui illis æque
ac tu ipse gauderet ? Cic. Lael. 6, 22 : quel charme aurait la
prospérité si vous n'aviez quelqu'un qui en jouit autant que vous ?
- voir pendulus.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.