===> Dico
- Māmæa,
Māmæānus : voir Mammæa.
- Gaffiot
P. 943-945 --- Lebaigue
P. 743.
- Mamæus,
a, um : de Mama [ville d'Egypte ou d'Ethiopie].
--- Plin. 6, 150.
- Mambli,
ōrum, m. plur. : ville d'Ethiopie ou d'Egypte.
--- Plin. 6, 180.
- Mambra,
æ, f. et Mambrē, indécl.
: Mambré [vallée
dans la tribu de Juda]. --- Bibl.
- Māmercīnus,
i, m. : surnom romain. --- Liv.
7, 1, 2.
- Māmercus,
i, m. : Mamercus. - 1 - prénom
osque. --- P. Fest. 130. - 2 - tyran
de Catane, vaincu par
Timoléon. --- Nep. Tim. 2, 4. - 3 - surnom
de familles romaines, nott de
la gens Amilia. --- Cic. Br. 175 ; Juv. 8, 192.
- Māmers,
mertis, m. : Mars (dans la langue oscane). --- P.
Fest. 131 ; Varr. L. 5, 73.
- Māmertīnus,
a, um : de Messine. --- Cic.
Verr. 2, 13 ; 4, 22 ; Plin. 14, 66 ; Mart. 13,
117.
- Māmertīni,
ōrum, m. : les Mamertins (les habitants de Messine, en
Sicile, qui se disaient fils de Mars). --- Cic.
Verr. 2, 13
; Plin. 3, 88.
- Māmertīnus,
a, um : de Messine, Mamertin.
- Māmertīnus,
i, m. : Mamertin, orateur, élevé au
consulat par Julien. --- Amm.
- Māmertus,
i, m. : Mamert. - 1 -
saint
Mamert, évêque de Vienne. --- Sid. - 2
- Claudien Mamert,
frère du précédent et auteur ecclésiastique.
--- Sid.
- Mamilia
:
1
- Māmĭlĭa, æ, f. : - a
- fille
de
Télégone, de laquelle descendaient les Mamilius : P.
Fest. 131. - b -
nom
d'une sainte qui fut martyre à Lyon.
--- Greg.
2
- Māmĭlĭa lex : loi Mamilia,
proposée par le tribun C. Mamilius Limetanus. --- Cic. Br.
128 ; Sall. J. 65, 5.
- Māmĭlĭus, ĭi,
m. : Mamilius (nom
d'homme). --- Cic.
Verr. 2. 123 ; Sall. J. 40, 1; Liv. 1, 50 ; 3, 29.
- mămilla,
æ, f. [mamma] : - 1 -
mamelle, sein. --- Vell.
2, 70, 5 ; Juv.
6, 400 ; 12, 74. - 2
- petit cœur (t.
d'affection). --- Plaut.
Ps. 180. - 3
- robinet. --- Varr.
R. 3, 14, 2.
- mămillānus,
a, um : qui a des mamelles, mamillane
- mamillana
ficus, f. : figue qui est
en forme de mamelle, figue mamillane. --- Plin.
15, 69.
- mămillāre,
is, n. (c. strophium) : bande pour soutenir le sein, sorte de corset. --- Mart.
14, 66.
- mamma,
æ, f. :
- gr. μάμμη.
1 - mamelle,
sein.
- puero
isti date mammam, Plaut. Truc. 2, 5, 1 : allaite ton enfant. --- id.
Trin. 5, 1, 16; Cic. Div. 2, 41, 85; Lucr. 5, 885.
- mammas
homo solus e maribus habet, Plin. 11, 232 : l'homme, seul
parmi les mâles, a des mamelles. --- cf. Cic. Fin. 3,
5, 18; Just. 12, 9.
2 - mamelle,
pis.
- mammam
sugere, Varr. R. R. 2, 1, 20 : sucer la mamelle, téter.
- mammas
præbere, Plin. 11, 234 : présenter les mamelles.
- iis
(= suibus) mammarum data est multitudo, Cic. Nat. 2, 128 : il a
été donné aux truies un grand nombre de mamelles.
3
- bourgeon. --- Plin.
17, 118.
4
- maman (dans le
langage des enfants).
- vocare matrem
mammam, patrem tatam, Varr. ap. Non. 81, 4 : appeler la mère mamma, le
père tata. --- Mart. 1, 101, 1.
- mère. --- Inscr. Orell. 2769; 2813;
grand-mère. --- Inscr. Mur. 1134, 3;
nourrice. --- Inscr. Visc. Mus. Pio-Clem. t. 2, p.
82.
- Māmmæa
(Māmæa), æ, f. : Mamée (mère de l'empereur Alexandre
Sévère). --- Lampr.
Alex. Sev. 3, 1.
- Māmmæānus,
a, um : de Mamée. --- Lampr. Alex. Sev.
57, 7.
- mammālis,
is, f. (c. chamæpitys) : ivette commune (plante).
--- Apul. Herb. 26.
- mammātus,
a, um [mamma] : qui a la forme
d'une mamelle. --- Plin.
35, 159.
- mammĕāta,
adj. f. : qui a de grosses mamelles. --- Plaut.
Pœn. 262.
- Mammensis,
e : de Mamma [petite ville de la Byzacène]. --- Corip.
- mammĭcŭla,
æ, f. : petite mamelle. --- Plaut.
Pseud. 1261.
- Mammisĕa
tetrarchia, f. : nom d'une tétrarchie de Syrie. --- Plin.
5, 81.
- mammo, āre
: -
intr. - donner la mamelle. --- Aug. Psalm. 39, 28.
- mammŏna
(mammŏnās), æ, m. : argent, richesse, gain. --- Aug.
Civ. 1, 10; Vulg. Luc. 16, 9.
- gr. μαμμωνᾶς
- non potestis Deo servire et mamonæ
(οὐ δύνασθε
θεῷ
δουλεύειν
καὶ μαμωνᾷ), Vulg. Matt. 6, 24 : vous
ne pouvez servir Dieu et Mamon.
- voir
hors site Mamon.
- mammŏnĕus,
a, um [mammona] : intéressé, qui recherche
l'argent. --- Prud. Ham. 429.
- mammōsus,
a, um : [mamma] : - 1
- qui a de grosses mamelles. --- Laber.
d. Gell. 3, 12 ;
Varr. R. 2, 9, 5. - 2
- qui a la
forme d'une mamelle. --- Plin. 15, 54 ; 18,
54.
- mammula
:
1
- mammŭla, æ, f. [mamma] : - a
- petite mamelle. --- Varr.
R. 2, 3, 2 ; Cels. 26, 1. - b
- petite mère, mamy
(dans la
langue des enfants). --- Inscr.
Orell. 4849; 4671.
2
- Mammŭla, æ, f. : Mammula (surnom). ---
Liv. 42, 6.
- māmōna
: voir mammona
- Mamortha,
æ, f. : ville de Judée, nommée ensuite Néapolis. --- Plin.
5, 69.
- mamphūla,
æ, f. : sorte de pain de Syrie.
--- P. Fest. 142.
- mamphur
: arbre d'un tour. --- P.
Fest. 132.
- Mamuda,
æ, f., ville d'Ethiopie ou d'Egypte.
--- Plin. 6, 179.
- Māmŭrĭānus,
i, m. : nom d'homme. --- Mart.
1, 93.
- Māmŭrĭus
(Māmurrĭus), ĭi, m. : Mamurius Véturius [qui
fabriqua les ancilia].
- Māmŭrĭus Ov. F. 3, 389 et Māmurrĭus
Prop. 4, 2,61; Fest. 131.
- Māmurra,
æ, m. : Mamurra (nom d'homme). ---
Cic. Att. 7, 7, 6 ; Catul. 29, 3 ; Plin. 36,
48 ; Suet. Cæs. 73.
- Mamurrarum
urbs : Formies (patrie des Mamurra). ---
Hor. S. 1, 5, 37.
- Māmurrānus,
a, um : de Mamurra. --- Inscr.
- Māmurrĭus
: c. Mamurius.
- Māna
(Gĕnĭta Māna),
æ, f. : déesse qui était regardée comme la mère des Lares præstites. --- Plin.
29, 58 ; Capel. 2, 161.
- Genitæ
Manæ catulo res divina fit, Plin. 29, 58 : on immole un jeune chien à
Genita
Mana.
- voir
hors site Genita Mana.
- mānābĭlis,
e [mano] : qui pénètre. --- Lucr.
1, 534.
- Manais,
is, m. : le Manaïs (fleuve de Gédrosie). --- Plin.
6, 94.
- mānāle,
is, n. [manalis] : aiguière. --- Non.
547, 9.
- manalis
:
1
- mānālis, e [mano] :
d'où l'eau coule. --- Varr.
d. Non. 547, 10; P. Fest. 128, 3.
- manalis
fons, P.-Fest. : source d'eau vive (qui coule toujours).
- manalis
lapis, Fest. : rocher pluvial (qu'on déplaçait pour faire venir la
pluie).
2
- mānālis, e [manes]
: des Mânes.
- manalis
lapis : la porte des Mânes (par où ils remontaient sur terre.).
- Manalem lapidem putabant esse
ostium Orci, per quod animæ inferorum ad superos manarent, qui dicuntur
manes, Paul. ex
Fest. p. 128, 14.
- mānāmĕn,
ĭnĭs, n. [mano] : écoulement. --- Aus.
Mos. 82.
- Mānasse,
indecl. m. (Mānassēs, æ, m.) : Manassé. - 1
- fils aîné de Joseph. --- Bibl. - 2
- autres du même
nom. --- Bibl.
- voir
hors site Manassé.
- Manātes,
um (ĭum), m. : les Manates (peuple de l'ancien Latium). --- Plin.
3, 69.
- mānātĭo,
ōnis, f. [mano] : écoulement. --- Frontin.
Aq. 110; Aug. Ep. 109.
- manceps,
cĭpis, m. [manus + capio] :
- (Lebaigue
P. 743 et P.
744)
1 - acheteur,
acquéreur, [ou] adjudicataire, fermier.
- manceps
dicitur, qui quid a populo emit conducitve, quia manu sublata
significat se auctorem emptionis esse: qui idem præs dicitur, Paul. ex Fest. p. 151.
- nullius rei neque præs neque manceps factus est, Nep. Att. 6, 3 : il
n'entra dans aucune affaire ni comme répondant ni comme
adjudicataire.
- manceps
fit Chrysogonus, Cic. Amer. 8, 21 : Chrysogonus se fait adjuger les
biens. --- Cic. Dom. 48.
- mancipes
a civitatibus pro frumento pecuniam exegerunt, Cic. Cæcil. 33 : Les
adjudicataires des dîmes se sont fait payer le blé en
argent par les cités. --- Verr. 1, 141; Plin. 10, 122.
2
- entrepreneur de travaux
pour l'état.
- itinera
fraude mancipum et incuria magistratuum impervia, Tac. An. 3 : chemins
impraticables par la fraude des entrepreneurs et la négligence des
magistrats.
- manceps
operarum, Suet. Vesp. 1 : qui prend à gages des
manœuvres.
- carceris
manceps, Prud. : directeur de prison.
3
- entrepreneur d'applaudissements,
chef de
claque. --- Plin.
Ep. 2, 14, 4.
4 - qui
prend à ferme une dette, qui se charge de la
payer, caution.
-
Plaut. Curc. 515 ; Cic. Fam. 6, 20, 3.
5 - possesseur,
maître, propriétaire. --- Tert.
Apol. 11.
- manceps
divinitatis, Tert. : qui possède en soi la divinité.
- Mancĭa,
æ, m. : Mancia (surnom romain). --- Cic.
Off. 1, 109.
- Mancīnus,
i, m. : Mancinus (nom romain).
- C.
Hostilius Mancinus (consul romain, qui, ayant conclu avec les Numantius
une paix honteuse, leur fut livré par le sénat). --- Cic.
Rep. 3, 28 ;
Off. 3,
109, etc.
- Mancīnĭānus,
a, um : de Mancinus. --- Flor. 3, 14, 2.
- mancĭŏla,
æ, f. dim. [manus] : petite main, menotte.
--- Læv. d. Gell. 19,
7, 10.
- mancĭpārĭus,
ĭi, m. (c. mango) : marchand
d'esclaves. ---
Schol. Juv. 11, 148.
- mancĭpātĭo
(mancŭpātĭo), ōnis, f. [mancipo] : - 1
- mancipation,
aliénation de la
propriété avec certaines formes solennelles. --- GAI.
Inst.
1, 121.
- 2
- vente. --- Plin. 9, 117.
- voir
hors site : mancipatio.
- mancipatus
:
1
- mancipātus, a, um : devenu esclave.
2
- mancipātŭs, ūs, m. : - 1
- vente. --- Plin. 9, 124.
- 2
- fonction
(charge) d'un fermier de
l'Etat, d'un entrepreneur de travaux publics. --- Cod.
Th. 8, 5, 36.
- mancĭpi
: c. mancipii, gén. sing. contracté de mancipium.
- mancĭpĭum
(mancŭpĭum), ĭi, n. [manus + capio] :
- qqf.
gén. sing. contracté mancipi.
1
- mancipation, aliénation d'une
propriété, cession, vente (on
portait la main, en présence de cinq témoins, sur l'objet cédé, comme
symbole de la prise de possession).
- mancipio
accipere, dare
: recevoir (être acquéreur), donner (céder,
aliéner) par la mancipation.
- in
mancipii lege, Cic. de Or. 1, 39, 178 : dans le contrat de vente.
- hoc
in mancipio Marius non dixerat, Cic. Off. 3, 16, 67 : Marius ne l'avait
pas dit lors de la vente.
2
- droit de propriété, propriété.
- mancipio
accipere,
dare : acheter, vendre. --- Plaut. Curc. 495; Cic.
Att. 13, 50, 2 ; Top. 45.
- fortuna usu dat multa, mancipio nihil, Pub. Syr. :
la fortune nous donne la jouissance de beaucoup de choses, mais la
propriété d’aucune.
- res
mancipii (mancipii) ou res
mancupii (mancupii) : choses qui (nous)
appartiennent en propre.
Pour les res mancipi,
le mode d'acquisition le plus important est la mancipatio
per æs et libram; elle se fait en présence des deux
parties, de
cinq témoins, d'un porte-balance, libripens,
et de l'objet à acquérir, si c'est un meuble. L'acquéreur touche de
la main l'objet qui doit être aliéné; il frappe d'un lingot de métal, æs, la balance, libra,
que tient le libripens,
et remet le lingot
à la personne qui fait l'aliénation, en prononçant une formule
sacramentelle.
- res
quæ mancipi sunt, Cic. Mur. 3 : les choses sur lesquelles
s'exerce la
propriété.
- esse
mancipium alicujus (esse in mancipio alicujus) : être la propriété de
qqn.
- esse
sui mancipii, Cic. : être son maître, ne relever de personne.
- fig. aliquid
alicui mancipio dare, Lucr. 3,
971 : donner qqch en toute propriété à qqn,
cf. Sen. Ep. 72,
- vita mancipio nulli datur, omnibus usu, Lucr. 3, 971 : la
vie
n'est la propriété de personne, tous n'en ont que
l'usufruit.
- omnia
quibus vulgus inhiat ultro citroque fluunt, nihil dat fortuna
mancipio, Sen. Ep. 72, 9 : Tous les objets qui excitent les
appétits du vulgaire sont sujets au flux et au reflux: la
fortune ne nous donne rien en propre.
3
- esclave (de
l'un ou l'autre sexe), serviteur (acquis par mancipation).
- mancipiis
locuples eget æris Cappadocum rex, Hor. Ep. 1, 6, 39 : le roi de
Cappadoce,
riche en esclaves, manque d'argent.
- mancipia
argento parata, Liv. 41, 6 : esclaves achetés.
- populi est mancipium, quisquis
patriae est utilis, Pub. Syr. :
tout homme qui veut se rendre utile à la patrie est l’esclave du public.
- major
sum et ad majora genitus quam ut mancipium sim mei corporis, Sen. Ep.
7, 65, 21 : je suis trop grand et appelé à de trop hautes destinées
pour être esclave de mon corps.
- idem
sutor est, idem cocus, idem pistor, omnis Musæ mancipium, Petr. 68 : il
est
à la fois cordonnier, cuisinier, pâtissier, c'est un serviteur apte à
tous les métiers.
- se
fore mancipium tempus in omne tuum, Ov. P. 4, 5, 40 : (il
jure) qu'il sera à jamais ton esclave.
- mancipium
Christi, Prud. Apoth. 476 : serviteur du Christ.
- mancĭpo
(mancŭpo), āre, āvi, ātum [manus + capio] : - tr. -
1
- céder en toute propriété, aliéner,
vendre.
- novi
juris repertor Tiberius mancipari singulos actori publico jubet, Tac.
An. 2, 30 : Tibère, inventeur d'une nouvelle jurisprudence,
les
fit vendre à un agent du fisc. --- Gai. Inst. 2,
33; 4, 131; Hor. Ep. 2, 2, 159; Plaut.
Curc. 496.
2
- abandonner, céder, livrer.
-
at vero genitales corporis partes ita libido suo juri quodam modo
mancipavit, ut... Aug. Civ. 14, 19 : quant aux organes de la
génération, la concupiscence les a réduits en une telle servitude que
....
- saginæ mancipatus, Tac. H. 2, 71
: vendu à la graisse = esclave de son ventre.
--- cf. Cod. Th.
12, 1, 83.
3
- saisir avec la main,
attraper.
--- Sol. 20, 7.
4
- remettre à. --- Cod.
Th.
5
- vouer à,
consacrer à.
- se
mancipare Deo, Arn. 2, 32 : se vouer à Dieu.
- Mancunĭum, ĭi,
n. : ville de
Bretagne [auj. Manchester]. --- Anton.
- mancŭp-
: c. mancip-
- mancus,
a, um [manus, capio; et
cf. debilis] :
1
- littt. privé
d'un bras, manchot; fig. mutilé, estropié.
-
mancus et membris omnibus captus ac debilis, Cic. Rab. Perd. 7, 21 :
(Scévola lui-même) privé d'un bras, impotent et perclus de tous ses
membres.
- confecit
bellum
inermis ac mancus et illa manu trunca reges duos vicit, Sen. Ep. 7, 66
: sans armes, sans main, il termina la guerre; et son bras
mutilé
suffit à vaincre deux rois..
- mancorum
ac debilium dux, Liv. 7, 13 : chef de soldats manchots et estropiés.
--- Ov. F. 3, 825; Juv. 3, 48; Dig. 21, 1, 12; Plaut. Merc.
630.
2
- fig. défectueux,
incomplet, imparfait.
- cognitio rerum
naturæ manca quodam modo atque inchoata sit, Cic. Off. 1, 43, 153 : la
connaissance de la nature serait manchote en quelque sorte,
non achevée. --- Cic. Fin. 3,
30 ;
Off. 1, 153 ; Mil 25.
- avec
abl. - talibus officiis prope mancus, Hor. Ep.
2, 2, 21 : (je t'ai dit que j'étais) peu propre à certains devoirs.
- advt.
-
mancum claudicare, Prud. στεφ. 2, 23 : clocher comme ferait un estropié.
- Mandacadēni,
ōrum, m. : peuple de Mysie. --- Plin.
5, 123.
- Mandæi,
ōrum, m. : peuple voisin de l'Indus. --- Plin.
6, 64.
- Mandalum,
i, n. : lac d'Afrique, dans la Troglodytique.
--- Plin. 6, 172.
- Mandāni,
ōrum, m.
: peuple de l'Arabie. --- Plin. 6,
117.
- mandātēla,
æ, f. [mandatum]
: mandat, commission. --- Dig. 41, 1,
37.
- mandātivus,
a, um
: dont on se sert pour donner une commission. --- Diom.
339, 17.
- mandātŏr,
ōris, m. [mando, are] :
1 - qui
donne
commission ou pouvoir de faire qqch, mandant, commettant. --- GAI.
Inst. 1, 17
; Dig. 3, 2, 20; 17, 1, 22;
Tert. adv. Marc. 3, 2; Paul. Sent. 3, 5, 12; 5, 23, 11.
2
- celui qui aposte un délateur,
auxiliaire d'un délateur. --- Dig.
49, 14, 2.
- et delatores
mandatoresque erant, Suet. Tit. 8 : il y avait
les
délateurs et leurs auxiliaires.
3
- celui qui procure un emprunt à
qqn, celui qui fait prêter de l'argent
à qqn. --- Dig. 17, 1,
59, sq.
- mandātōrĭus,
a, um
: qui a rapport à un mandat. --- Cod.
Just. 8, 41,
19.
- mandātrix,
īcis, f. [mandator]
: celle qui commande, qui préside à. --- Claud.
Cons. Hon.
4, 235.
- mandātum,
i, n. [mando,
are] :
1
- mandat [mission de
remplacer une
personne dans une affaire, acceptée primitt sans contrat, et
n'engageant que la bonne foi]. --- cf. Cic. Amer.
111 à 116 ; Off. 3,
70 ; Nat. 3, 74.
- mandati
judicium, Cic. Amer. 111 : action
judiciaire pour mandat [= pour non-accomplissement d'un mandat].
2
- en gén.
commission, charge, mandat. --- Cic.
Att. 5, 7, 3; [surtout au plur.] Cic. Phil. 6, 10 ; 8, 23 ;
Fam. 3, 1, 2.
- dare
alicui mandata ad aliquem : donner à qqn une commission ou
donner des instructions pour qqn.
- mandato
meo, Cic. : d'après mes ordres.
- veniunt
cum suis mandatis, Cic. : ils viennent avec leurs instructions.
3 - rescrit,
ordre (de
l'empereur).
- cf. Plin. Ep. 10, 110, 1; Traj. ap. Plin. Ep.
10,
111; Front. Aquæd. 3.
4 - ordre
(secret de
l'empereur).
- (Galba)
mandata Neronis de nece sua ad procuratores clam missa deprenderat,
Suet. Galb. 9 : il avait surpris des ordres que Néron avait
envoyés en secret à ses agents pour le tuer.
- Suet.Tib.
52; Tac. An. 2, 43; id. ib. 2, 71; 3, 16; id. H. 4,
49.
5
- commandement (de Dieu).
-
mandatum novum do vobis : ut diligatis invicem : sicut dilexi vos, ut
et vos diligatis invicem, Vulg. Jean, 13, 34 : je vous donne un
commandement nouveau : vous aimer les uns les autres; comme je
vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres.
- hoc est maximum, et primum mandatum, Vulg. Matth. 22, 38 :
voilà le plus grand et le premier commandement.
- secundum autem simile est huic : diliges proximum tuum, sicut
teipsum, Vulg.
id. : le second lui est égal : tu aimeras ton proche comme
toi-même.
- in his
duobus mandatis universa lex pendet, et prophetæ, Vulg. id.
: à ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les
Prophètes. ---
trad. Bible de Jérusalem.
- mandata
nosti, Hier. : tu connais la loi, les commandements (de Dieu). ---
Vulg. Deut. 30, 11; id. 1 Reg. 13,
13.
- mandatus [mando,
are] :
1
- mandātus, a, um : part. passé de mando, āre.
2
- mandātŭs, ūs, m. : commission, recommandation. --- Cic.
Cæc. 19 ;
Fam. 2, 11, 2.
- mandatu
: avec ordre.
Mandēi,
m. :
voir Mandæi.
- Mandēla,
æ, f. : Mandéla (bourg des Sabins). --- Hor.
Ep. 1, 18,
105.
-
Mandēlānus, a, um : de
Mandéla.
--- Inscr.
- Mandi, ōrum,
m. : peuple
de l'Inde.
--- Plin. 7, 29.
- mandĭbŭla,
æ, f. [mando,
ere] : mâchoire.
--- Macr. Somn. 1, 6,
69 ; S. 7, 4, 14.
- mando
:
- (Lebaigue
P. 744 et P.
745)
1
- mando, āre, āvi,
ātum [p. manui do
ou in manum do]
: - tr. -
a
- donner en mission.
- mandare
aliquid alicui : charger qqn de qqch.
-
tibi de nostris rebus nihil
sum mandaturus per litteras, Cic. Fam. 3, 5, 4 : sur nos
affaires,
je ne veux te charger de rien par lettre.
- rem
mandatam gerere, Cic.
Amer. 111 : s'acquitter d'un mandat.
- alicui
mandare (ut) + subj. : charger qqn
de... --- Cæs.
BG. 4, 21, 2.
- alicui
mandare ne : charger qqn de ne pas... ---
BC. 2, 13, 3.
- subj. seul huic
mandat
Belgas adeat, Cæs. BG. 3, 11 : il le charge d'aller trouver les Belges.
- avec inf. --- Tac.
An. 15, 2; avec prop. inf. ---
Virg. B. 5, 41; Suet.
Tib. 65.
- avec acc. de l'adj. verbal
mandare gladiatores vi rapiendos,
Suet. Cæs. 26 : donner mission d'enlever de force des
gladiateurs.
- mandare
ad aliquem, Suet. Cal. 25 : faire une
recommandation à qqn.
b
- confier.
- alicui
magistratus
mandare, Cic. Verr. 5, 35 : confier à qqn des
magistratures.
- reliqui
sese fugæ mandarunt atque in proximas silvas abdiderunt, Cæs. BG. 1,
12 : les autres cherchèrent leur salut dans la fuite et se cachèrent
dans les forêts voisines.
- mandare
aliquid memoriæ, Cic.
Mil. 78 : graver qqch dans sa mémoire.
- tum Scævola ... exposuit nobis sermonem Læli de amicitia habitum ab
illo secum et cum altero genero, C. Fannio Marci filio, paucis diebus
post mortem Africani; ejus disputationis sententias memoriæ mandavi,
Cic. Læl. 3 : Scévola nous rapporta ensuite la conversation que Lélius
avait eue au sujet de l'amitié, avec lui et son autre gendre, C.
Fannius, fils de Marcus, quelques jours après la mort de Scipion
l'Africain; j'ai confié à ma mémoire les pensées exprimées dans cet
entretien.
- ego me
credidi homini docto rem mandare, is lapidi mando maximo, Plaut. Merc.
631 : j'ai cru confier mes intérêts à un homme habile, mais, moi, je
les confie à la plus grande bûche. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 30;
éd. PEETERS LOUVAIN-LA-NEUVE 1994.
- mandare
aliquid
monumentis, Cic. Ac. 2, 2 : inscrire qqch sur les monuments.
- mandare
aliquid litteris, scriptis : ** confier qqch aux lettres, aux écrits**
= consigner
qqch par écrit. --- Cic.
de Or. 2,
52; Off. 2, 3.
- mandare aliquid litteris Latinis,
Cic. Fin. 1, 1 : rédiger qqch en latin.
- mandare
historiis, Cic. Div. 2, 69
: consigner dans l'histoire.
- infelix
Priamus furtim mandarat (eum) alendum Threicio regi, Virg. En. 3, 49 :
le malheureux Priam l'avait confié secrètement à la charge du roi de
Thrace.
- nobis
videtur, quicquid litteris mandetur, id commendari omnium eruditorum
lectioni
decere, Cic. Tusc. 2, 8 : il nous semble que tout ce qu'on rédige doit
être lisible pour tous les gens cultivés.
- corpus
humo mandare, Virg. En. 9, 214 : inhumer, enterrer.
- filiam
alicui mandare : donner à qqn une fille en mariage.
- ab
illo, quoi me mandavisti, meo viro, Plaut. Men. 784 : (je suis la
risée) de cet homme que tu m'as donné comme mari.
- mandare semen
terræ, Col. 1, 7, 6 : confier la semence à la terre. ---
Virg. B. 5, 36.
c
- charger de
dire, faire dire.
- si quid ad uxores suas mandarent, Flor. 3, 3, 6 : (leur
demandant) s'ils n'avaient rien à faire dire à leur
femme.
- cf. Suet. Calig. 25; Tac. An. 14, 38; Juv. 3, 46; Eutr. 5,
5.
2
- mando, ĕre, mandi,
mansum : - tr. -
- forme
dépon mandor Prisc. 8, 29.
a
- mâcher.
- Cic.
Nat. 2,
122.
- mandere
tristia vulnera sævo dente, Ov M. 15, 92 : broyer d'une
dent cruelle d'affreux lambeaux de chair.
-
omnia minima mansa infantibus
pueris in os inserere, Cic. de Or. 2, 162 : introduire dans la
bouche des enfants les aliments mâchés en parcelles
minimes.
b
- manger, dévorer en mâchant.
- cf. Liv.
23, 19,
13 ; Plin. 8, 210.
- poét.
corpora mandier igni, Matius d.
Varr. L. 7, 95 : les corps être consumés par la
flamme.
3
- mando, ōnis, m.
: goinfre. --- Lucil.
Sat. frg. 163.
- Mandonĭus,
ĭi, m. : Mandonius (général espagnol). --- Liv.
22, 21, 3.
- mandor
:
voir mando, ere.
- mandra,
æ, f. : - 1 - troupe (convoi)
de bêtes
de somme.
--- Mart. 5. 22, 7 ;
Juv. 3, 237.
- 2
- rangée
de pions dans le
jeu des latroncules. --- Mart. 7, 72, 8.
- gr. μάνδρα.
- Mandragæum,
i, n. : fleuve de l'Asie ultérieure. --- Plin.
6, 51.
- mandrăgŏra,
æ, f. : mandragore. --- Vulg.
Gen. 30, 14.
- ou
mandrăgŏrās, æ, m. --- Col. 10, 20;
Plin.
25, 147.
- gr. μανδραγόρας.
- mandrăgŏrĭcus,
a, um : de mandragore. --- Aug.
Faust. 22,
56; Isid. 25, 19, 20.
- Mandri
:
voir Mandi.
- Mandrŏclēs,
is, m. : nom d'homme. --- Nep.
Dat. 5, 5.
- Mandrŏpŏlis,
is, f.
: ville de Phrygie. --- Liv. 38, 15
II
- gr. Μανδρόπολις.
- Mandrŏpŏlitæ, ārum,
m.
: habitants de Mandropolis.
- Mandrŭāni,
ōrum, m. : peuple de la Bactriane. --- Plin.
6, 47.
- Mandrum
flumen, n., fleuve de la Bactriane. --- Plin.
6, 48.
- Mandūbĭi,
ōrum, m. : les Mandubiens (peuple de Gaule qui avait Alésia
pour capital). --- Cæs. BG. 7,
68.
- mandūcābĭlis,
e [manduco]
: mangeable. --- Iren. 1, 11, 4.
- mandūcātĭo,
ōnis, f. : manducation, mastication. ---
Aug. Tract. in Joann. 27.
- mandūcātŏr,
ōris, m. [manduco]
: celui qui mange, mangeur. --- Aug.
Joann. 27.
- manduco
:
1
- mandūco, āre, āvi, ātum [mando, ere] : - tr. - 1
- mâcher. --- Varr. R.
3, 7 ; Sen. Ep. 95, 27. - 2
- manger. --- Suet. Aug. 76,
cf. Schol. Pers. 1, 4.
2
- mandūco, ōnis, m. : gros mangeur, glouton. --- Apul.
M. 6, 31;
Pompon. d. Non. 17, 13.
- mandūcor, āri,
dép. : c.
manduco. --- Pompon. 100 ;
Lucil. 14, 13, cf. Prisc. 8, 29.
- mandūcus,
i, m. :
1
- goinfre,
glouton. --- Pomp. d. Non. 17, 15.
2
-
mannequin (qui avait une tête avec des mâchoires énormes,
la bouche ouverte
et remuant les dents à grand bruit). --- Varr.
L. 7, 95.
- quid
si aliquo ad ludos me pro manduco locem ? Plaut. Rud. 535 :
si je
me louais à quelque troupe, pour jouer l’homme aux grandes
mâchoires ?
- manduci
effigies in pompa antiquorum inter ceteras ridiculas formidolosasque
ire solebat magnis malis ac late dehiscens et ingentem dentibus sonitum
faciens, Paul. ex Fest. p. 128.
- Manduessĕdum,
i, n. : ville de Bretagne. --- Anton.
- Mandurĭa,
æ, f. : Mandurie (ville des Salentins, en Italie). --- Liv.
27, 15, 4 ; Plin. 2, 226.
- mane
:
1
- mānĕ, indécl. n. : le matin, la matinée.
- forme mani dans Plaut.
[cf. luci], voir Char.
203, 29.
- a
mani ad
vesperum : du matin jusqu'au soir.
--- Plaut.
Amp. 253 ; Most. 763.
- multo
mane,
Cic. Att. 5, 4, 1 : de grand matin.
- a
primo mane, Col. 11, 1, 14
: dès le début du matin.
- mane
novum, Virg. G. 3, 325
: le
frais matin.
- ad
ipsum mane Hor. S. 1, 3, 18 : jusqu'au matin
même. --- cf. Mart. 1, 49, 36.
-
mane erat, Ov. F. 1, 547 : c'était le
matin.
- primo
mane, Liv. : au lever du soleil.
- postero
mane, Cic. : le lendemain matin.
- a
mane (diei) : depuis le matin.
2
- mānĕ, adv. : le matin, au matin, dès le matin.
- hodie
mane, Cic. Att. 13, 9, 1 : ce matin. --- cf.
Cic.
Cat. 3, 21.
- cras
mane,
Cic. Att. 14, 11, 2 : demain matin.
- tam
mane, Cic. Rep. 1, 14 : de si
bonne heure.
- bene
mane, Cic. Att. 10, 16, 1 : de tout à fait bon
matin.
- mane
postridie : le lendemain matin.
- tam
mane, Plaut. : de si bon matin.
3
- mănē, impér. prés. de maneo : attends, reste.
--- Plaut., Ter.
- mănĕdum
(mane + dum) : reste donc, attends donc.
- manendus,
a, um : adj. verbal de maneo; qui doit être attendu. --- --- Lucr.
3, 1088.
- mănĕo,
ēre, mansi, mansum :
- parf.
sync. mansti Lucil. d.
Gell. 18, 8, 9.
- intr.
1
- demeurer, rester.
- terra
immobilis manet : la terre reste immobile.
- Macedonum fere omnibus et quibusdam Andriorum ut manerent persuasit,
Liv. 31, 43 : il persuada presque tous les Macédoniens et certains des
Andriens à y demeurer. --
Touratier, Syntaxe latine, p. 21; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
2 - séjourner quelque
part; y passer
la nuit (= pernoctare).
- apud
aliquem manere, Cic. Att. 4, 18, 3 : rester chez
qqn, rester
auprès de qqn.
- manere
domi, Cæs. BG. 4, 1, 1 : rester dans ses foyers.
-
manetur : on reste.
- manendum
est : on doit rester.
- id si est, in
Italia fortasse manebitur, Cic. Att. 8 : si cela est vrai, on pourra
bien rester en Italie.
- quod viro forti adimi non potest, id mihi
manet et permanebit, Cic. ad Quir. 19 : ce qu'on ne peut ravir à
une âme forte m'est resté, et me restera toujours.
- eo
die mansit Venafri, Cic. Att. 7, 13, 7 : ce jour-là, il coucha à
Vénafre.
- manere in
tabernaculo, Cic. Att. 5, 16, 3 : coucher sous la tente.
- manere sub
Jove frigido, Hor. O. 1, 1, 25 : dormir à la belle étoile dans le froid.
- manere extra
domum patris, Liv. 3, 45, 7 : résider hors de la maison paternelle.
- manere ad
decimum lapidem, Liv. 3, 69, 8 : s'arrêter à la dixième borne.
--- Sen. Ben. 3, 17, 3; Vulg. Gen. 29,
19; id. 1 Reg. 19, 2.
- mansum
oportuit, Ter. Heaut. 200 : il aurait dû rester.
3
- au fig.
demeurer ferme, durer, subsister,
persévérer, persister.
- in
sententia manere, Cic. Att. 9, 2, 1 : persister dans son
opinion.
-
in condicione
atque pacto manere, Cic. Verr. pr. 16 : rester dans les termes
d'un accord et
d'un pacte.
- nihil
semper suo statu
manet, Cic. Nat. 1, 29 : rien ne demeure toujours dans son
même
état.
- munitiones
integræ manebant, Cæs. BG. 6, 32, 5 : les
fortifications étaient encore en bon état.
-
incolumis
numerus manebat aratorum, Cic. Verr. 3, 125
: le nombre des cultivateurs restait
intact. --- cf. Font. 3 ; Rep. 2, 7.
- manent
ingenia senibus, Cic. CM
22 : les vieillards conservent leurs facultés.
-
manet iis bellum,
Liv. 1, 53, 7 : la guerre subsiste pour eux, ils sont toujours
sous le
coup de la guerre.
-
vitia adfectiones sunt manentes, perturbationes
autem moventes, Cic. Tusc. 4, 30 : les
vices sont des
dispositions durables (stables), les passions des dispositions
changeantes.
- promissis
manere : remplir sa promesse.
- tu
promissis maneas, Virg. En. 2, 160 : toi, respecte tes promesses.
- tu vero
domine, in æternum manes, Aug. Conf. 7, 12, 1 : vous, Seigneur, vous
demeurez éternellement. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 188; éd. Peeters France.
- tr. -
4
- attendre, ne pas bouger.
- aliquid
manere : attendre qqch.
- aliquem
manere : attendre qqn.
- hostium
adventum mansit, Liv. 42 : il attendit l'arrivée des ennemis.
- absol.
haud
mansisti, Plaut. : tu n'as pas attendu.
- absol. mane,
mane, Ter. : attends donc.
- mane hoc quod cœpi primum enarrem, Clitipho, Ter. Haut. 273
:
attends, que je raconte d'abord ce que j'ai commencé à
raconter.
- nox,
quæ me mansisti, Plaut. Amp.
596 : ô nuit, toi qui m'as attendu.
-
hostium adventum
manere, Liv. 42, 66, 3 : attendre l'arrivée des
ennemis.
5
- attendre, être
réservé à quelqu’un
(en parl. d'un événement),
rester acquis.
- longius
aut propius mors sua quemque manet, Prop. 2 : plus tôt ou plus tard, la
mort est réservée à chacun de nous.
- quis
me manet exitus? Ov. M. 9 : quel sort m'est réservé?
- indigna
quæ manent victos, Liv. : les indignes traitements qui attendent les
vaincus.
- spectant
armenta nescia, quem maneat tanti victoria regni, Ov. M. 9 : le
troupeau
regarde, ne sachant à qui va être réservée la victoire sur ce grand
empire.
- cujus tibi
fatum
manet, Cic. Phil. 2, 11 : dont le destin t'est réservé.
- absol. hoc
maneat, Cic. Mil.
11 : que ce principe demeure acquis.
- hoc
maneat +
prop. inf. : qu'il reste établi que...
- maneat
ergo quod
turpe sit, id numquam esse utile, Cic. Off. 3, 49 : qu'il soit
donc
acquis que ce qui est immoral n'est jamais utile.
- manent
ingenia senibus, Cic. Sen. 7, 22: **les facultés restent aux
vieillards**
= les vieillards gardent leurs facultés.
- da,
Thymbræe, fessis et genus et mansuram urbem, Virg. En. 3, 85 : dieu de
Thymbrée,
donne à des hommes fatigués une descendance et une ville faite pour
durer.
- manes
:
1
- mānes, ĭum, m.
[manus, a, um] : litt.
les bons.
- acc. sing. manem
Apul. Socr. 25; au fém., Inscr. Grut. 786, 5.
- voir
hors site : les
mânes. --- par
opp. à Larves, Lémures.
a
- mânes, âmes des
morts.
- dii
manes, Cic. Leg. 2, 22 : les dieux
mânes. --- cf. Lucr. 6, 759.
- manes : mânes d'un mort. --- Virg.
En. 4, 427 ; 6, 119 ; Liv. 3,
58, 11; Juv. 2, 154.
- Manisque vocabat Hectoreum ad tumulum, viridi quem cæspite inanem et
geminas, causam lacrimis, sacraverat aras, Virg. En. 3, 305 : elle
appelait les Mânes près du tombeau d'Hector; vide, hélas ! elle l'avait
saintement paré de gazon vert, avec deux autels où retrouver ses larmes. --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard;
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 622; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- id cinerem aut Manis credis curare sepultos ? Virg. En. 4, 34 :
crois-tu qu'en aient cure les cendres ou les mânes des disparus ?
b - le
séjour
des mânes, les enfers.
- Virg. G. 1,
243 ; En. 4, 387 ; Juv. 3, 149.
c - châtiments
des
enfers.
- quisque
suos patimur manes, Virg. En. 6, 743 : nous subissons chacun nos mânes
(nous
subissons ce que nous avons mérité). --- Stat.
Th. 8, 81.
d
- cadavre, dépouille mortelle.
- Prop. 2,
13, 62 ; Liv. 31, 30 ; Plin. 11, 148.
2
- Mănēs, ētis, m.
: Manès (hérésiarque, chef de la secte des Manichéens).
--- Isid.
- manesis
(mane + sis = mane si vis), arch. Plaut. : attends, je te prie.
- mangănum,
i, n. : machine de guerre. --- Heges. 4, 20;
Aug. Ep. 8.
- gr. μάγγανον.
- mango,
ōnis, f. :
- voir
hors site mango.
1 - marchand d'esclaves. --- Sen.
Ep. 80, 9; Mart. 1, 58, 1.
2 - celui qui pare (maquille)
sa marchandise, maquignon. --- Plin.
37,
200
; Quint. 2, 15, 25.
3 - polisseur de pierres
précieuses. --- Plin. 37, 200.
- mangōnĭco
(mangōnizo), āre, āvi, ātum [mango] : - tr. - parer, maquiller,
faire valoir (une marchandise). --- Plin.
9, 168 ;
32, 135.
- mangōnĭcus,
a, um [mango] :
- 1 - de
marchand d’esclaves. --- Plin. 21,
170. - 2 - de maquignon. --- Suet.
Vesp. 4.
- mangonĭum,
ĭi, n. [mango] : maquignonnage. --- Plin.
10, 140.
- mangōnizo
: c. mangonico.
- māni
: anc. abl. de mane.
- mania
:
1
- mănĭa,
æ, f. :
a
- folie, manie. ---
Cic. Tusc. 3, 5, 11), Cæl. Aur. Acut. 3,
12, 107.
- gr. μανία.
b
- une maladie des bœufs.
--- Veg. Vet. 3, 2,
19.
2
- Mānĭa,
æ, f. :
a
- Mania (divinité
romaine). --- Varr. L. L. 9, § 61 Müll.; Macr. S. 1, 7, 34
sq.; Arn. 3, 124; Mart. Cap. 2, § 164.
b - loup-garou,
épouvantail (pour
les enfants). --- Arn. 6.
- Maniæ turpes
deformesque personæ, Paul. ex Fest.
p. 144.
3
- Manĭa,
æ, f. : ville de Parthie. --- Plin. 6, 179.
- mănĭbĭæ
: c. manubiæ [qq. mss].
- mănĭbŭla,
æ, f. : voir manicula.
- mănĭca,
æ, f. (surtout au plur.) [manus] :
1
- longue
manche de tunique
couvrant la main. --- Cic.
Phil. 11, 26 ; Virg. En. 9, 616 ; Tac. G. 17.
2
- gant. ---
Plin. Ep. 3, 5, 15.
3
- fers pour les mains, menottes. --- Plaut.
Cap.
619, etc. ; Hor. Ep. 1, 16, 76
; Virg. G. 4, 439.
4 - harpon,
main de fer,
grappin (d'abordage).
--- Luc.
3, 565.
- mănĭcārĭus, ĭi,
m. : c. retiarius. --- Inscr. Orel.
2166.
- mănĭcātus,
a, um : qui a des manches. --- Cic. Cat.
2, 22;
Col. 1, 8, 9.
- tunica
manicata : tunique avec manches.
- mănĭcha,
æ : c.
manica. --- Hier. Ep. 22, 13.
- Manichæi,
ōrum, m. : Prud. les Manichéens (hérétiques, dont la
thèse fut combattue par saint Augustin). --- Prud.
Apoth. 1025.
- Manichæus,
i, m. : un Manichéen. --- Cod.
Just. 1, 5, 4.
- voir
hors site Manichéisme.
- mănĭcĭŏlum
:
voir mănŭcĭŏlum.
- mănicla
: c. manicula. --- Læv. d. Gell. 19, 7, 10.
- măniclĕātus,
a, um
: c. manicatus. --- Isid. 19, 22, 8.
- mănĭco,
āre [mane] : - intr. - arriver dès le matin. --- Schol.
Juv. 5, 79
; Vulg. Luc. 21, 38.
- mănĭcŏs,
ŏn : qui
rend fou. --- Plin. 21, 179.
- gr. μανικός.
- mănĭcŭla,
æ, f. [manus] : - 1 -
petite
main, menotte. --- Plaut. Rud. 1169
; Gell. 19,
7, 10. - 2
- manche
(mancheron) de la charrue. --- Varr. L. 5,
135.
- mănĭfestārĭus
(mănŭfestārĭus), a, um [manifestus] : - 1
- manifeste, évident, incontestable, avéré (en parl. de ch.). --- Plaut.
Mil. 444 ;
Gell. 1, 7, 3. - 2
- pris sur le fait, pris en flagrant délit (en parl. de pers.).
- teneo
hunc manifestarium, Plaut. Trin. 895 : je
tiens mon homme sur le fait. --- Plaut. Aul.
469 ; Bac.
918.
- mănĭfestātĭo,
ōnis, f. [manifesto] : manifestation. --- Aug.
Civ. 20, 30 ; S. Sev. Dial. 3, 4.
- mănĭfestātor
(mănŭfestātor),
ōris, m. [manifesto] : celui qui découvre. --- Acr.
Hor. O. 1, 9, 21.
- manifestator
alicujus rei, Non. 14, 6 : celui qui découvre qqch.
- mănĭfestātus,
a, um : part. passé de manifesto.
- mănĭfestē,
adv. [manifestus] : manifestement, avec évidence, clairement.
- quanto
magis occultare et abdere pavorem nitebantur, manifestius pavidi, Tac.
H. 1, 88 : plus on s'efforçait de cacher sa peur et de la renfermer,
plus elle
était manifeste (**plus manifestement on tremblait de peur**). ---
cf. Virg. En. 8, 16 ;
Tac.
H. 4, 23.
- manifestissime.
--- Apul. Apol. 66 ; Dig. 33, 2, 32, 6; Cod. Just. 4, 18, 2,
1.
- manifesto
:
1
- mănĭfesto (mănŭfestō), āre, āvi, ātum : -tr.
- a
- montrer, manifester, découvrir. --- Ov. M. 13, 105
;
Just. 24, 6,
10. - b
- révéler. --- Eccl.
2
- mănĭfestō (mănŭfestō), adv. : - a
- (c. manifeste) : manifestement, clairement. --- Cic.
Br. 277; etc. - b
- sur le fait. --- Plaut. Bac. 858 ; Men.
562.
- manifesto
deprehendi, Cic. Cat. 3, 2, 4 : être pris en flagrant délit.
- mănĭfestus
(arch. mănŭfestus), a, um :
- (Lebaigue
P. 745 et P.
746)
1 - manifeste,
palpable, évident.
- quid
est quod possit quisquam manifestius hoc desiderare ? Cic. Verr. :
peut-on
désirer que cela soit plus manifeste ?
- si
quis coactus aliquid boni fecit, quin nos non obliget manifestius est,
Sen. : si quelqu'un nous a fait du bien par contrainte, il est trop
évident
qu'il ne nous oblige pas.
- manifesto
vultu fuisse, quasi occupare mortem manu vellet, Flor. : (on dit) que
son visage laissa voir clairement qu'il était
décidé à se donner la mort.
- quæ ita
aperta et manifesta sunt ut medius fidius, judices, invitus ea dicam,
Cic. Am. 94 : cela est évident et connu que, par ma foi, juges, j'en
parle à contre cœur. --- trad.
Touratier, Syntaxe latine, p. 644; éd. Peeters France.
- manifestum
est + prop. inf.
: il est reconnu que..., il est évident que...
- manifestior
Plin. 12, 123 ;
manifestissimus Plin. 37, 165.
2 - pris
sur le
fait, pris en flagrant délit,
convaincu de.
- avec gén.
manufestus sceleris, Sall. J. 35, 8 : convaincu d'un
crime. --- cf. Sall. C. 52, 36.
- rerum
capitalium manifestus, Plaut. : convaincu d’un crime capital.
- manifestus
mendacii, Plaut. Truc. : convaincu de mensonge.
- ut
eos (= conjuratos) quam maxume manifestos habeant, Sall. C. 41 : pour
convaincre
le plus possible les conjurés.
3 - qui
laisse voir, qui montre.
- offensionis
manifestus Tac. An. 4, 53, laissant voir son ressentiment. ---
cf. Tac. An.
14, 29 ; Ov. F. 5, 313 ; Sen. Nat. 4, 2, 8.
- manifestus + inf. : laissant voir que.
- dissentire
manifestus, Tac. An. 2 : laissant voir qu'il n'était pas d'accord (ne
cachant pas son désaccord).
- mănĭfĭcus,
a, um : c.
manu factus. --- C. Aur. Chron. 2, 16.
- mănĭfŏlĭum,
ĭi, n. : bandane
[plante]. --- Apul. Herb. 36.
- Mānīlĭānus,
a, um : voir Manilius.
- Mānīlĭus,
ĭi, m. : Manilius (nom d'une famille romaine).
- C.
Manilius, tribun de la plèbe. --- Cic.
Imp. Pomp. 24, 69; Q. Cic. Pet. Cons. 13, 51.
- A.
Manilius, astronome du temps d'Auguste, auteur du poème Astronomica.
- M'
Manilius Nepos, consul.
- Mānīlĭus,
a, um : relatif à Manilius, de Manilius.
- gens
Manilia, Cic. : la famille Manilia.
- lex
Manilia, Cic. Or. 102
: loi Manilia : la loi Manilia (loi du
tribun de la plèbe).
- Mānīlĭa,
æ, f. : Manilia (une courtisane). --- Juv.
6, 242.
- Mānīlĭānus,
a, um : relatif à Manilius.
- Manilianæ
leges, Cic. de Or. 1, 58, 246 : les lois de M' Manilius (où sont
indiquées les formalités
légales à observer dans la vente des esclaves).
- mānĭŏlæ,
ārum, f. [mania] : petits épouvantails, petits
loups-garous. --- Ael.-Stilo.
d. P. Fest. 129, 28.
- mănĭŏpœŏs,
i, m. : jusquiame (plante qui a des
propriétés narcotiques et toxiques). --- Apul.
Herb. 4.
- gr.
μανιοποιός : qui rend fou.
- c. jusquiamus. --- lat. tardif.
- mănĭōsus,
a, um [mania] : furieux. --- Amm.
28, 4, 16.
- manipl-
:
voir manipul-
- mănĭprĕtĭum
(mănĭprĭtĭum) : voir mănŭprĕtĭum.
- mănĭpŭlāris
(mănīplāris, mănūpŭlāris), e : du manipule. --- Cic.
Phil. 1, 20.
- manipularis, is, m. : simple soldat. --- Cic.
Att. 9, 10, 1, ou
camarade de manipule. --- Cæs. BG.
7, 47.
- manipularis
imperator, Plin. 33, 150 : général sorti du manipule (sorti des rangs).
- manipularis
judex, Cic. Phil. 1, 20 : juge
pris dans un manipule.
- mănĭpŭlārĭus,
a, um : de manipule, de simple soldat. --- Suet.
Cal. 9.
- mănĭpŭlārĭus,
ĭi, m. : simple soldat.
- mănĭpŭlātim,
adv. : - 1 - en gerbe, en
botte. --- Plin. 12, 48. - 2
- par
manipules. --- Liv. 8, 8 ; Tac. H.
1, 82.
- 3 - en troupe. --- Plaut.
Pseud. 181.
- mănĭpŭlus
(poét. mănīplus), i, m. :
- voir
hors site manipule.
1
- manipule,
poignée, gerbe, botte [herbe, fleurs, etc.]. --- Varr.
R. 1, 49; Col.
11, 2, 40 ; Virg. G. 3, 297.
2
- manipule [trentième
partie
de la légion]. --- Cæs. BG. 2, 25 ;
6, 33 ; BC. 2, 28 ; Ov. F. 3,
117 ; Gell. 16, 4, 6.
3 - compagnie,
troupe, bande. --- Ter. Eun.
776.
- manipulus
furum, Ter. Eun. : une bande de voleurs.
- mănīplus
: c. manipulus.
- mānis,
is, m. : voir mānes.
- Mānĭus,
ĭi, m. [māne] : Manius (prénom romain). --- Varr. L. L. 9, §
61.
- Manius
prænomen dictum est ab eo, quod mane quis initio natus sit, ut Lucius,
qui luce, Paul. ex Fest. p. 148 : Manius, prénom
donné à l'enfant qui est né le matin, comme celui de Lucius qui est né
le jour.
- Manlĭānus,
a, um : de Manlius.
- Manlianum
supplicium, Liv. : le supplice de Manlius.
- Manliana
(imperia) : ordres rigoureux, autorité despotique.
- Manlianus
saltus, Liv. : le défilé de Manlius (en Espagne).
- Manliana
mala, Plin. : pommes manliennes (greffées par un Manlius).
- Manlianum,
i, n. : la villa Manlienne (maison de campagne de Q. Cicéron).
- Manlĭus,
ĭi, m. : Manlius (nom de famille romaine).
- M.
Manlius Capitolinus, qui a sauvé le Capitole mais qui, par la suite, a
été précipité de la Roche Tarpéienne pour avoir aspiré à la royauté.
- L.
Manlius Torquatus, un dictateur.
- T.
Manlius Torquatus, fils de ce dictateur; consul, il fut surnommé Imperiosus
à cause de sa sévérité.
- bis deinde post Numæ regnum (Janus)
clausus fuit, semel T. Manlio consule post Punicum primum perfectum
bellum, Liv. 1, 10, 3 : deux fois (le temple de Janus) a été fermé
depuis le règne de Numa, la première, sous le consulat de Titus
Manlius, à la fin de la première guerre punique.
--- syntaxe latine Ernout et Thomas p. 228, § 249; éd. Klincksieck
- adj.
Manlius, a, um : de Manlius.
- manna
:
1
- manna, æ, f. : - a
- grain. --- Plin. 12, 62. - b
- parcelle, petite quantité.
- gr.
μάννα.
- manna
una turis, Plin. 29, 119 : une miette d'encens.
- manna
croci, Veg. Vet. 2, 39 : un peu de safran.
2
- manna, inv. n. : la manne (nourriture envoyée par
Dieu
aux Juifs dans le désert).
- ou
manna, æ, f. --- Hier. Psal. 131,
16; S. Sev. 1, 20, 3.
- Mannarĭtĭum,
ĭi, n. : ville de la Belgique. --- Anton.
- mannŭlus,
i, m. [mannus] : petit cheval, petit poney. --- Plin.
Ep. 4, 2, 3
; Mart. 12, 24, 8.
- mannus
:
1
- mannus, i, m. : petit cheval, poney. --- Lucr.
3, 1063 ;
Hor. O. 3, 27, 6 ; Ov. Am. 2, 16, 49.
2
- Mannus, i, m. : Mannus. - a
- nom d'un
esclave. --- Liv. 26, 27. -
b
- dieu
que les Germains regardaient comme fondateur de leur race.
--- Tac. G. 2.
- māno,
āre, āvi, ātum :
- intr. -
1 - couler, se répandre.
-
fons sub ilice manat, Ov. M. 9, 664 : une source coule sous le
chêne.
- ex
corpore toto ou
toto corpore sudor manat, Lucr. 6, 944 ; Virg. En. 3, 175
: la sueur coule de tout le corps.
-
alvei manantes per
lacera,
Tac. An. 2, 23 : vaisseaux laissant pénétrer l'eau
(faisant eau) par les flancs.
-
patribus plebique manare gaudio
lacrimæ, Liv. 5, 7, 11 : [inf.
hist.] les sénateurs
et le peuple versent des larmes de joie.
-
simulacrum multo sudore
manavit, Cic. Div. 1, 74 : une statue dégoutta d'une sueur
abondante. --- cf. Liv. 23, 31 15.
-
culter manans cruore,
Liv. 1, 59, 1
: couteau dégouttant de sang.
- n.
plur. manantia (= τὰ ῥεύματα) : suintements
de
plaie. --- Plin. 23, 18 ; 26, 139.
- tepidæ
manant ex arbore guttæ, Ov. M. 10, 500 : des gouttes tièdes
coulent de
l'arbre.
- Herculis
simulacrum multo sudore manavit, Cic. Div. 1 : la statue d'Hercule fut
toute ruisselante de sueur.
2 - se répandre, se
propager, circuler, émaner.
- aër,
qui per maria manat, Cic. Nat.
1, 40 : l'air qui circule sur les mers.
- sonitus
manant per auras,
Lucr. 6, 927 : les sons se répandent à travers les
souffles de l'air.
- manat
tota urbe rumor, Liv. 2, 49 : la nouvelle se répand dans toute
la ville.
- nec
varii cessant sonitus manare per auras, Lucr. 6 : et des bruits variés
ne cessent de se répandre dans les airs.
- manavit
non solum per Italiam, verum etiam transcendit Alpes, Cic. Cat. 4, 6 :
(ce
mal) se propagea en Italie et franchit même les Alpes.
- cum
tristis a Mutina fama manaret,
Cic. Phil. 14, 15 : comme de fâcheuses
nouvelles circulaient
venant de Modène.
- manat longius ægritudo,
Cic. : la maladie dure plus longtemps.
- fidei
bonæ nomen manare latissime, Cic. : que
l'expression bonne foi a
un sens très étendu.
3 - découler, provenir
de, naître de, sortir
de; s'échapper
de.
- multa
a luna manant, Cic. : la lune a beaucoup d'influence (sur les corps).
- peccata
ex vitiis manant,
Cic. Par. 22 : les fautes découlent des vices.
- omnis
honestas manat a partibus quattuor, Cic. Off. 1, 152 : tout
l'honnête découle de quatre vertus [sources].
- ab
Aristippo Cyrenaica philosophia manavit, Cic. de Or. 3, 62
: la
philosophie cyrénaïque a eu pour fondateur Aristippe.
- a
quo hæc omnis, quæ est de vita et de moribus, philosophia manavit,
Cic.
Tusc. 3 : (Socrate) de qui provient toute cette philosophie relative à
la conduite et aux mœurs.
- omne
supervacuum pleno de pectore manat, Hor. A. P. 337 : tout le superflu
s'échappe
entièrement de l'esprit.
- tr. -
4 - faire couler,
distiller, verser.
- manare
sudorem purpureum, Plin. 37, 170 : distiller une sueur
pourprée [en parl. de pierre précieuse].
- manare
poetica mella, Hor. Ep. 1, 19, 44 : distiller le miel de la poésie
(être
poète).
- lacrimas
marmora manant, Ov. M. 6, 312 : le marbre verse des larmes.
- picem
manare, Plin. : rendre de la poix.
- manŏn,
i, n. (manŏs, i, m.) : espèce d'éponge.
--- Plin. 9, 148.
- gr.
μανός, ή, όν : non serré.
- mansi
: parf. de maneo.
- mansĭo,
ōnis, f. :
1
- action de rester, de demeurer,
séjour, séjournement.
- in
vita mansio, Cic. Fin. 3, 18, 60 : le séjour sur la terre.
- mansio
Formiis, Cic. Att. 9, 5, 1 : le séjour à Formies. --- Cic.
Fam. 4, 4, 5; id. Att. 8, 15, 2; Ter. Phorm. 5, 8,
23; Turp. ap. Non. 132, 16.
- fig.
mansio
mala, Dig. 16, 3, 7 ; 47, 10, 15 : le dur
séjour (supplice qui consistait à attacher la
personne
sur une planche jusqu'à ce qu'elle fît des aveux).
2
- lieu de séjour, domicile,
habitation, demeure.
- retibus
inclusa pecorum mansio, Plin. 18, 23, 53, § 194 : parc des troupeaux
clôturé par des filets. --- Pall. 1, 9, 5; 1, 12.
3
- auberge, hôtellerie; relais,
halte, station.
- ad
primam statim mansionem febrim nactus, Suet. Tib. 10 : au premier
relais il eut aussitôt de la fièvre.
- mansiones camelorum, Plin. : stations de chameaux (où ils s'arrêtent
pour boire).
- mansĭōnārĭus,
a, um : qui se passe dans un gîte
d'étape. --- Fulg. Myth. 3, 6.
- mansĭōnārĭus,
ĭi, m. : gardien d'un édifice. ---
Inscr.
- mansĭto,
āre [maneo] : - intr. - se tenir habituellement
dans un lieu, habiter. --- Plin. 10, 7;
Tac.
An. 13, 44.
- (familia
omnis), quæ sub eodem tecto mansitaverat, Tac. An. 14, 42 : tous les
esclaves
qui avaient habité sous le même toit.
- mansĭuncŭla,
æ, f. dim. [mansio] : petite chambre, loge. --- Vulg.
Gen. 6, 14.
- mansŏr,
ōris, m. [maneo] : hôte [chez qqn]. --- Sedul.
5, 294.
- mansōrĭus,
a, um [maneo, mansor] : qui reste, permanent.
--- Aug. Doct. Chr.
1, 35, 39.
- mansorius
< == > transitorius.
- mansti
:
voir maneo.
- mansŭēfăcĭo,
ĕre, fēci, factum [mansuetus + facio] : - tr. - 1
- apprivoiser. --- Quint.
9, 4, 5. - 2 - rendre
traitable, adoucir. --- Liv. 3, 14.
- plebem
mansuefacere, Plin. 3 : adoucir la plèbe.
- mansŭēfactĭo,
ōnis, f. [mansuefacio] : action
d'apprivoiser. --- Aug. Nat. et Grat. 15, 16.
- mansŭēfactus,
a, um : part. passé de mansuefacio et de mansuefio.
- mansŭēfīo,
fĭĕri, factus sum [mansuetus + facio] :
1
- s'apprivoiser. --- Cæs. BG. 6, 27.
- mansuefactus,
Plin. 8, 65, etc. : apprivoisé.
2 - s’adoucir
(en parl.
du caractère).
- mansuefactus,
Cic. Tusc. 1, 62 : adouci.
- mansŭēs,
ŭis (ētis), arch. : c. mansuetus.
- Acc.,
Cato, d. P.
Fest. 154 ; Gell. 5, 14, 21; acc. sing. et plur. mansuem, mansues.
--- Varr. Men. 364 ;
Apul. M.
11, 8 ; 7, 23; acc. mansuetem.
--- Plaut. As.
145.
- mansŭēsco,
ĕre, sŭēvi, sŭētum :
1
- tr. - a -
apprivoiser. --- Varr. R. 2,
1, 4. - b
- adoucir. --- *Lucr. 5,
1368. - c
- apaiser. --- Corip. Joh.
6, 484.
2
- intr. - a -
s’apprivoiser. s’apprivoiser. ---
Col. 6, 2, 4; Luc. 4, 237. - b
- s’adoucir. --- Lucr.
2, 475; Virg. G. 4, 470.
- [manui
suescere : habituer à la main].
- ubi
mansuevere feræ, Lucr. : quand les bêtes sauvages se furent
apprivoisées.
- nesciaque humanis precibus mansuescere corda, Virg. G. 4,
470 :
et ces cœurs ne savent pas s'attendrir aux prières humaines.
- nec
tellus mansuescit arando, Virg. G. 2, 239 : la terre ne s'adoucit pas
au
labour.
- mansŭētārĭus,
ĭi, m. [mansuetus] : celui qui apprivoise
les animaux, dompteur. ---
Lampr. Heliog. 21; Firmic. 8, 17.
- mansŭētē,
adv. : avec douceur, doucement. ---
Cic. Marc. 9 ; Liv. 3, 29, 3.
- mansuete
immansueta tractanda sunt, Sen. Ir. 3, 27, 3 : c'est avec bienveillance
qu'il faut traiter les actes malveillants.
- mansŭētius.
--- Apul. M. 9, 39.
- mansŭēto,
āre [mansuetus] : - tr. -
adoucir, apaiser. --- Vulg. Sap. 16, 18.
- mansŭētūdo,
ĭnis, f. [mansuetus] : - 1
- douceur (des animaux domptés). ---
Just. 15, 4,19. - 2
- douceur,
bonté, mansuétude, bienveillance. ---
Cæs. BG. 2, 14; Cic. Verr. 2, 5, 44, § 114; id. Off. 2, 9, 32; id. de
Or. 2, 49, 200; id. Off. 2, 4, 15; Tac. An. 2, 72
- ut
sua clementia ac mansuetudine in eos utatur, Cæs. BG. 2 : qu’il les
traite avec la clémence et la bonté qui sont dans sa nature.
- mansuetudo
tua, Eutr.
Valent. præf.
: votre Mansuétude (titre donné aux empereurs romains).
- mansŭētus,
a, um [manus, sueo] :
- (Lebaigue
P. 746 et P.
747)
1
- apprivoisé
[en parl. d’animaux]. ---
Varr. R. 1, 20, 2 ; Liv. 35, 49; Plin. 11, 12.
2
-
doux, traitable, tranquille, calme. --- Cic. Leg.
1, 24 ; Phil. 3, 23 ; Liv. 3, 16 ; Prop. 1, 17, 28.
- mansŭētior Cic. Fam. 1, 9, 23; Ov. Tr. 3, 6,
29.
- mansŭētissimus Cic. de Or. 2, 201; Val.-Max.
2, 7, 11.
- mansŭēvi
: parf. de mansuesco.
- mansūrus,
a, um : part. fut. de maneo.
- mansus,
a, um : part. passé de maneo
et de mando,
ere.
- Manteium ou
Mantium, i, n. : villes de Cappadoce et
de
Lydie; deux villes d'Ionie. ---
Plin. 5, 115.
- gr.
Μαντεῖον.
- mantēlē
(mantīlē
Varr. L. 6, 86),
is, n. et
mantēlĭum
(mantīlĭum), ĭi, n. [manus, tela] :
- 1
- essuie-mains, serviette.
--- Virg. G. 4, 377; Plin. 7, 12. - 2
- nappe. --- Isid. 19, 266.
- mantellum
(mantēlum), i, n. : - 1
- serviette. ---
Lucil. 5, 23 ; P. Fest. 133, 33. - 2
- au fig.
voile. ---- Plaut. Capt. 521.
- mantīa,
æ, f. : c. rubus.
- gr.
μαντεία.
- Mantĭāni : voir Matiani.
- mantĭca,
æ, f. : bissac, besace.
- non
videmus, manticæ quid in tergo est, Catul.
22, 21 : nous ne voyons pas ce qui
est dans la poche de la besace, qui est par derrière.
- voir hors site mantica.
- Mantĭcē,
ēs, f. : Manticé (déesse des prédictions).
--- Capel. 1, 23.
- gr.
Μαντική, ῆς.
- mantĭchŏras,
æ, m. : mantichore (animal fabuleux de l'Inde,
avec un corps de lion, un visage d'homme et une queue de scorpion).
--- Plin. 8, 21, 30, §
75; 8, 30, 45, § 107; Calp. Ecl. 7, 58.
- gr.
μαντιχόρας.
- mantĭcĭnor,
āri, ātus sum : - tr. - prophétiser. --- Plaut. Capt.
896.
- gr.
μάντις : devin, prophète +
lat. cano.
- mantĭcŭla,
æ, f. [mantica] : petit sac, bourse. ---
P. Fest. 133.
- mantĭcŭlārĭa,
ĭōrum, n. : choses qu'on a sous la main.
- dicuntur
ea, quæ frequenter in usu habentur, et quasi manu tractantur. Frequens
enim antiquis ad manus tergendas usus fuit mantelorum, unde hæc
trahitur similitudo, cf. Paul. ex Fest.
- mantĭcŭlārĭus,
ĭi, m. [manticula] : coupeur
de bourses, filou. --- Tert. Apol. 44.
- mantĭcŭlātĭo,
ōnis, f. : fourberie, tromperie. ---
Gloss. Plac. 66, 17.
- mantĭcŭlātŏr,
ōris, m. [manticulor] : coupeur
de bourses. --- Pacuv. Tr. 376.
- mantĭcŭlo,
āre : c. manticulor.
- mantĭcŭlor,
āri : - tr. - 1
- fouiller
dans les bourses, voler. --- Pacuv. Tr. 377 ; cf. P. Fest.
133, 20.
- 2
- dérober. --- Apul.
Apol. 55.
- mantīl-
: c. mantel-
- Mantĭnēa,
æ, f. : Mantinée. - 1
- ville d’Arcadie, célèbre par la
victoire et la mort d’Epaminondas]. --- Nep. Epam. 9, 1; Cic.
Fin. 2,
97 ; Fam. 5, 12, 5. - 2
- nom d’une localité dans l’Argolide.
--- Plin. 4,
20.
- gr.
Μαντινεία.
- mantīsa
(mantissa), æ, f. : - 1
- excès, excédent, surplus
du poids, le par-dessus. --- Lucil. d. P. Fest. 132, 11. -
2
- gain, profit. --- Petr. 65,
10.
- manto
:
1
- manto, āre [maneo]
:
- intr.
a
- persister.
--- Cæcil. 37.
b
-
rester, attendre. --- Pl. Most. 116 ; Rud. 444.
c
-
tr. - attendre
qqn. --- Pl. Pœn. 134 ; Cæcil. d. P. Fest. 133.
2
- Manto, ūs, f. :
Manto. - a
- fille du devin Tirésias,
mère
du devin Mopsus. --- Hyg. Fab. 128; Ov. M. 6, 157. - b - nymphe
italienne qui prédisait
l'avenir, mère d'Ocnus, le fondateur de Mantoue. ---
Virg. En. 10, 198.
- gr.
Μαντώ.
- Mantŭa,
æ, f. : Mantoue (ville d'Italie, patrie de Virgile).
--- Plin. 3, 130; Virg. En. 10, 200 ; Liv. 24, 10, 7; Ov. Am. 3, 15, 7.
- Mantŭānus,
a, um : de Mantoue, de
Virgile. --- Stat. S. 4, 7, 26; Macr.
S. 1, 16
- Mantŭānus,
i, m. : l'homme de Mantoue (Virgile). ---
Macr. 5, 1.
- Mantuanus
Homerus, Macr. S. 1, 16 : l'Homère de Mantoue (Virgile).
- mantŭātus,
a, um : Glossqui a un manteau. ---
Gloss. Isid.
- mantŭēlis,
e [mantelum] : qui ressemble à une serviette. ---
Treb. Claud. 17, 6.
- mantum, i, n.
: mantelet. ---
Isid. 19, 24, 15.
- Manturna,
æ, f. [maneo] : Manturna (déesse qui présidait à la
durée du mariage). --- Aug.
Civ. 6, 9.
- Mantus,
i, m. : Mantus (le Pluton des Etrusques, dieu
des enfers). --- Serv. En. 10, 199.
- mănŭa,
æ, f. [manus] : poignée. ---
Schol. Juv. 8, 154.
- mănŭāle,
is, n. [manualis] : - 1
- étui
de livre. --- Mart. 14, 84. - 2
- livre portatif [manuel]. ---
Gloss. Isid.
- mănŭālis,
e [manus] : de main, qu’on
tient dans la main.
- manualis
fasciculus, Plin. 19, 16 : petite botte qu’on tient à la
poignée.
- manuale saxum, Tac. An. 4,
51 : pierre qu’on lance avec la main.
- manualis
aqua, Tert. Apol. 39 : de l'eau pour les mains.
- Manuana : voir Mana.
- mănŭārĭus,
a, um (c. manualis) : de main. ---
Dig. 33, 7, 26 ; Charis. 95.
- æs manuarium, Gell. 18, 13, 4
: argent gagné au jeu [au maniement des dés].
- mănŭārĭus,
ii, m. : voleur. --- Laber.
d. Gell. 16, 7, 3.
- manuatus
:
1
- mănŭātus, a, um [manus] : qui a des mains.
--- Capel. 4, 378.
2
- mănŭātus, a, um : part. passé de manuor; qui a volé.
- mănŭballista,
æ, f. : balliste à la main, arbalète. ---
Veg. Mil. 2, 15; 4, 42.
- mănŭballistārĭus,
ĭi, m. : arbalétrier. ---
Veg. Mil. 3, 14; 4, 21.
- mănŭbĭa,
æ, f. : éclair, coup de tonnerre (terme
de la langue
des Etrusques). ---
Sen. Nat. 2, 41, 2 ; Serv. En. 11,
259; P. Fest. 129, 16; 214, 25.
- au
fig. adj. mea manubia machæra, Plaut. : ma
flamboyante épée.
- mănŭbĭæ,
ārum, f. [manus] :
- orth. manibiæ
dans
certains mss et dans des Inscr.
1
- argent
obtenu par la vente du butin,
argent du butin.
- porticum
de manubiis Cimbricis fecit, Cic. : il fit construire un portique avec
le butin enlevé aux Cimbres. ---
Gell. 13, 24, 25 ; Cic. Verr. 3,186 ; Agr. 1, 13;
Rep. 2, 31; Plin. 7, 97.
2
-
fig. butin, profit.
- qui
manubias sibi
tantas ex L. Metelli manubiis fecerit, Cic. Verr. 1, 154 : lui
qui s’est
fait un si riche butin du butin conquis par L. Metellus. --- cf.
Amer. 108.
3
-
butin, dépouilles. --- Petr. 79 ; Flor. 2, 18, 6.
4
-
pillage. ---
Suet. Vesp. 16 ; Calig. 41.
- mănŭbĭālis,
e [manubiæ] : provenant du butin fait
sur l’ennemi. --- Suet. Aug. 30.
- mănŭbĭārĭus,
a, um [manubiæ] : qui
sert de butin, qui rapporte du profit. --- Pl. * Truc. 880.
- mănŭbrĭātus,
a, um [manubrium] : qui a un
manche, emmanché. --- Pall. 2, 43, 2 ; Amm. 25, 1, 15.
- mănūbrĭŏlum,
i, n. [manubrium] : petit
manche. --- Cels. 7, 6.
- mănŭbrĭum,
ĭi, n. [manus] :
1
- manche,
poignée, anse. --- Cic. Verr. 4, 62; Col.
5, 10, 2; Juv. 11, 133.
- eximere
alicui ex manu manubrium, Plaut. Aul. 468 : enlever le manche des mains
de
qqn (lui enlever le moyen de nuire, lui couper l'herbe sous le pied).
2
-
clef de robinet. --- Vitr.
10, 23.
- mănŭcĭŏlum
(mănĭcĭŏlum), i, n. [manucium]
: petite poignée. --- Petr. 63, 8.
- manuciolum de stramentis factum, Petr. 63, 8 : une botte de paille
(reste d'un mannequin).
- mănŭcĭum (mănĭcĭum),
ĭi, n. [manus] : enveloppe
des mains, gant. --- Gloss. Phil.
- mănŭcla, æ, f. : - 1
- manche. - 2
- manche de la catapulte. ---
Vitr. 10, 10. 4.
- mănŭcŭlātus : voir manuleatus.
- mănŭfest-
:
voir manifestarius, etc.
- (manifestarius,
manifestatio, manifestator, manifestatus, manifesto, manifestus)
- mănŭinspex, ĭcis, m.
: chiromancien. ---
Gloss.; cf. χειροσκόπος.
- mănŭlĕārĭus,
ii, m. [manuleus]
: celui qui fait des tuniques à manches. --- Pl.
Aul. 511.
- mănŭlĕātus,
a, um : - 1
- muni de manches. ---
Pl. Pseud. 778. - 2
- vêtu d’une tunique à manches.
--- Suet. Cal. 52; Sen. Ep. S3, 2.
- mănŭlĕus,
i, m. [manus] : manche de tunique. ---
Att. ap. Non. 194, 19; Front. Ep. 4, 3 bis.
- mănŭor,
āri, ātum : - tr.
- voler, dérober. --- Laber. d. Gell. 16, 7, 2.
- mănūmissālĭa,
ĭum, n. : formalités de
l’affranchissement des esclaves. --- Prob. 196, 7.
- mănūmissĭo,
ōnis, f. [manu-mitto] :
1
- action d’affranchir
un
esclave, affranchissement [v.
les modes d’affranchissement : Cic. Top. 10];
Cic. Cæl. 69; Plin. Ep. 7, 16, 4; Sen. Vit. 24, 3; Gai, 1, 17
2
- remise de peine, pardon.
---
Sen. *Clem. 1, 3, 1.
- mănūmissŏr,
ōris, m. : celui qui
affranchit un esclave. --- Dig. 37, 15, 3; fig.
Tert. Marc. 5, 4.
- mănūmitto
(mănū mitto), ěre, mīsi, missum : - tr. - affranchir
[un esclave], lui donner la liberté. --- Cic. Mil.
58; Fam.
13, 77, 3; Tac. An. 13, 32.
- ut si a me manumissus esset, Cic.
Fam. 13,
21, 2 : comme s’il me devait son affranchissement.
-
manu séparé de
mitto Cic. Mil. 57.
- mănūprĕtĭōsus,
a, um : qui est d’un travail précieux.
--- Cato, d. Gell. 13, 23, 1.
- mănūprĕtĭum
(mănĭprĕtĭum), ĭi, n., ou
mănus prĕtĭum. --- Dig. 50,
16, 13.
1
- prix de la main-d'œuvre.
--- Plaut. Men. 544 ;
Cic. Verr. 1,
147 ; Liv. 34, 7, 4; Plin. 34, 37.
2
- fig.
salaire, récompense. --- Cic.
Pis. 57 ; Sen. Ep. 101, 6.
3
- main-d'œuvre, travail de
l'ouvrier. --- Dig.
50, 16, 13.
- manus
:
- (Lebaigue
P. 747 et P.
748)
1
- mānus, māna, mānum, arch.
: bon. --- Varr. L. L. 6, 2, 4; Macr. S. 1, 3,
13; Isid. 5, 30, 14; Serv. En. 1, 139; 2, 268; voir cerus.
2
- mănŭs, ūs, f. :
- datif manu
Prop. 19 119 12, cf.
Prisc. 7, 88.
a
-
main.
- urbs manu munitissima, Cic. Verr,
2, 4 : ville très fortifiée par la main de l’homme.
--- cf. Cæs. BC. 3, 44, 3.
-
hydria Boēthi manu facta, Cic. Verr. 4, 32 : hydrie faite de
la main de Boéthus.
-
mea manu scrîptæ litteræ, Cic. Fam. 3, 6, 2 : lettre écrite de
ma propre main.
-
templo manus impias adferre Cic. Verr. 1, 47 : porter ses
mains impies sur un temple [== le dépouiller, le piller].
- manum injicere alicui, Cic. Com. 48
: mettre la main au collet de qqn (l’arrêter).
- manum adire alicui [prov.]
: berner, tromper qqn (sous couleur de lui procurer un
avantage ou du plaisir).
- manum tangere, Sen. Ben. 6, 16, 2
: tâter le pouls.
-
fig. manu facere : faire de sa propre
main.
- manus manum lavat : une main lave
l'autre (service pour service). --- Sen. Apoc. 9
fin.; Petr. 45, 13; Plin. 35, 10, 36, § 80.
-
morbi quos manu facimus, Sen. Brev, 3, 2 : maladies que nous
nous donnons (artificielles).
- liberos ejurare et orbitatem manu
facere, Sen. Marc. 19, 2 : renier ses enfants et se créer une
solitude artificielle.
- dare manus, Plaut. Pers. 855
: tendre les mains, s’avouer vaincu. --- cf.
Cic. Læl. 99; Cæs. BG. 5, 31, 3; Nep. Ham. 1, 4.
- in manus sumere aliquid, Cic. Verr.
4, 62 : prendre qqch en mains.
- in manibus nostris hostes videntur,
Cæs. BG. 2, 19, 7 : les ennemis semblent sur nos bras.
--- cf. Liv. 4, 57, 1.
- in manibus habere aliquid, Cic.
Læl. 102 : avoir une chose sous la main, la toucher du doigt.
- occasio in manibus est, Liv. 7, 36,
10 : l’occasion est sous la main.
- hæc non sunt in nostra manu, Cic.
Fam. 14, 2, 3 : cela n’est pas en notre pouvoir.
- neque mihi in manu fuit, Jugurtha
qualis foret, Sall. J. 14, 4 : je n’étais pas le
maître de former Jugurtha.
- uti tuti simus, in vostra manu est,
Sall. J. 14, 13 : notre sécurité est entre vos mains.
- habere opus in manibus, Cic. Ac.
1, 2 : avoir en mains (sur le chantier) un ouvrage.
- septimus mihi liber Originum est in
manibus, Cic. CM 38 : je travaille au septième livre des
Origines (inter manus,
Plin. Ep. 2, 5, 2; 5, 5, 7).
- quamcumque rem habent in manibus,
Cic. Tusc. 5, 18 : quelque matière qu’ils traitent.
- aliquem in manibus habere, Cic.
Fam. 1, 9, 10 : dorloter, choyer qqn.
- est in manibus oratio Cic. Læl. 96
: le discours est entre les mains du public. --- cf.
Cic. CM 12; Br. 125.
- prœlium in manibus facere, Sall.
J. 57, 4 : combattre de près.
- inter manus e convivio auferri,
Cic. Verr. 5, 28 : être emporté sur les bras hors du festin. --- cf.
Liv. 3, 13, 3.
-
agger inter manus proferebatur, Cæs. BC. 2, 2, 3 : le
terrassement avançait entre les mains des travailleurs.
--- cf. Sen. Ep. 12, 1.
- inter manus esse, Virg. En. 11, 311
: être sous la main, palpable, manifeste.
- ad manum habere, esse, Quint.
12, 5, 1 ; Liv. 9, 19, 6 : avoir sous la main, être
sous la main, à la disposition.
- ad manum intueri, Plin. 35, 97
: regarder de près.
- servum habere sibi ad manum, Cic.
de Or. 3, 225 : avoir un esclave qui vous serve de secrétaire.
- servus a manu, Suet. Cæs. 74
: secrétaire.
- de manu in manum tradere, Cic. Fam.
7, 5, 2 : remettre de la main à la main.
-
per manus, Cæs. BG. 6, 38, 4 : de mains en mains. --- cf.
BG. 7, 259 2 ; 7, 47, 6.
- per manus alicujus, Cic. Att. 1,
12, 3 : par les mains, par les soins de qqn.
- per manus, Sall. J. 31, 22
: par la force.
- sub manu, Planc. Fam. 10, 23, 2 :
sous la main, à proximité.
- sub manum, Suet. Aug. 49
: aisément.
-
manibus æquis, Tac. An. 1, 63 ou
æqua manu, Sall. C. 39, 4 : avec un égal avantage, sans
résultat décisif.
- [sens
fig. divers]
-
manus ferrea, Cæs. BC. 1, 57, 2, et
qqf.
manus seul
Curt. 4, 2, 12 : grappin.
b
-
bras, action.
- manu et consilio promptus, Liv. 2,
33, 5 : homme de tête et d’action.
c
-
force, main armée.
-
manum conserere, conferre, voir ces
verbes.
-
manum committere Teucris,
Virg. En. 22, 60 : en venir aux mains avec (combattre) les
Troyens.
-
manu
decertare, Cic. Off. 1, 81 : chercher dans la force la
solution d'un conflit.
d
-
violence, mêlée, voie de
fait.
-
res venit ad manus, Cic. Verr. 5, 28 : la chose en vint aux
voies de fait.
- venire ad manum, Liv. 2, 30, 12
: en venir aux mains. --- cf.
Sall. J. 89, 2.
-
pugna jam in manus venerat, Liv. 2, 46, 3 : le combat en
était déjà venu à un corps à corps.
- manus adferre (alicui)
: porter la main (se livrer à des voies de fait) sur
qqn. --- Cic. Verr.
1, 67; Quinct. 85.
- sibi manus adferre, Planc. Fam. 10,
23 : attenter à ses jours.
-
fig. beneficio suo manus adfert, Sen.
Ben. 2, 5, 3 : il attente à son
bienfait (il l’annihile).
e
- main,
travail, main de l’artiste.
- manum
de tabulā, Cic. Fam. 7, 25, 1 (prov.)
: cesse de travailler à ton tableau (= assez,
cela suffit).
- manus
Praxitelis, Mart. : ouvrage de Praxitèle.
-
manus extrema non
accessit operibus ejus, Cic. Br. 126 : ses ouvrages n’ont pas
reçu la
dernière main.
-
sens défavorable oratio manu facta,
Sen. Ep. 115, 2 : style affecté, apprêté.
- artificum manus inter se miratur,
Virg. En. 1, 455 : il admire la main (l’habileté) des
artistes
luttant entre eux. --- cf. Virg. En. 1, 592.
f
- main,
écriture du scribe.
-
Alexidis manum amabam, Cic. Att. 7, 2, 3 :
j’aime l’écriture d’Alexis.
- cognovit
et signum et manum suam, Cic. Cat. 3 : il reconnut le cachet et son
écriture.
- tum
senex dicitur eam fabulam quam in manibus habebat, Oedipum Coloneum
recitasse
judicibus, Cic. CM. 7, 22 : on dit que le vieillard lut alors aux juges
la pièce d'Oedipe à Colone, qu'il avait en chantier (à laquelle il
travaillait).
- manus : écrit autographe [sing.
et plur.]. --- Quintil. 1, 7, 20; Plin.
23, 83.
g
- coup
au jeu de dés.
- manus alicui remittere, Suet. Aug.
71 : faire abandon de coups gagnés à qqn.
h
- coup,
botte [escrime]. ---
Quint. 5, 13, 54 ; 9,1, 20.
ii
- trompe
de l’éléphant. --- Cic. Nat. 2,
120.
jj
- troupe.
-
facta manu, Cic. Verr. 4, 96 : ayant rassemblé une
troupe.
-
manus fugitivorum, Cic. Verr. 4, 94 : troupe
d’esclaves fugitifs.
k
-
poignée d’hommes. --- Cæs. BG. 6, 8, 1 ; 7, 61,
5.
ll
- t.
droit pouvoir,
puissance.
-
majores nostri feminas voluerunt in manu esse
parentium, fratrum, virorum, Liv. 34, 2, 11 : nos ancêtres
mirent la
femme sous la dépendance des pères, des frères, des maris.
-
cum mulier
viro in manum convenit, Cic. Top. 23, quand une femme tombe
sous la
puissance légale d’un mari [= se marie]. --- cf.
Cic. Fl. 84.
m
- quelques
tournures.
- brevi
manu, Dig. 23, 3, 43, § 1: immédiatement, sans délai.
- longā
manu, Dig. 46, 3, 79 : lentement.
- esse
in manibus : - a
- être
entre les mains, posséder. - b
- être
en
mains,
être sur le métier (on travaille à).
- sub
manu (sub manum) : à portée de la main, sous la main, tout près;
immédiatement,
à l'instant.
- (ferrea)
manus : main de fer, grappin.
- manu
misit aliquot, Petr. 42 : il affranchit quelques esclaves.
- arboris
manus : les branches d'un arbre.
- manum
tollere : lever la main (pour
indiquer que l'on se
rend).
- manus
tollere : lever les mains (pour
exprimer l'admiration).
- mănūtergĭum,
ĭi, n. [manus, tergeo]
: essuie-mains, manuterge. --- Isid. 19, 26, 7; Eccl.
- domina
illius oppidi obtulit ei pro devotione cum manutergio duas vel tres
paropsides pulchras, ligneas tamen : la dame du lieu lui offrit, dans
son pieux empressement, deux ou trois bassins de prix, quoiqu'ils ne
fussent que de bois, avec un linge pour essuyer ses mains. ---
Bernard de Clairvaux.
- mănŭtĭgĭum,
ii, n. [manus, tango] : friction avec la main.
--- C.-Aur. Chr. 1, 4, 121, etc.
- mănūtĭus,
ĭi, m. [manus] : celui qui a de longues mains. ---
Gloss. Isid.
- manzer
(mamzer), ĕris, adj. [mot hébreu] : bâtard, né d’un commerce
illégitime. --- Sedul. Carm. 5, 256.
- n.
plur., manzera Fort. 5, 5, 75.
- măpālĭa,
ĭum, n. :
1
- cabane, hutte.
--- Cato, Orig. frg.; P. Fest.
146, 25; Sall. J. 18, 8; Virg. G. 3, 340.
- sing.
mapale Aus. Odyss.
16; [avec sens collectif]. --- V.-Fl. 2, 460.
2
- vétilles,
sornettes. --- Petr. 58, 13.
3
- sottises,
niaiseries. --- Sen. Apoc. 9,
1.
- mappa,
æ, f. :
1
- serviette;
serviette de table. --- Cato, Ag. 10, 5; Hor. S.
2, 8, 63; Mart. 4, 46,
17 ; Juv. 5, 27.
2
- serviette (qu’on
jetait dans le cirque
pour donner le signal des jeux). ---
Quint. 1, 5, 57 ; Mart. 12, 29, 9.
- mittere mappam, Suet. Ner. 22
: donner le signal des jeux.
- spectacula
mappæ, Juv. 11, 191 : jeux du cirque.
3
- carte géographique.
--- Renaissance, Amerbach, in R. Howen.
- mappa
geographica : carte géographique. --- neo latin;
cf. charta
geographica.
- mappa mundi : carte du monde, mappemonde. --- mappa mundi d'Albi
- mappŭla,
æ, f. [mappa] : petite serviette. ---
Hier. Ep. 128, 27.
- Maracanda,
ōrum, n. : Maracande (capitale de la Sogdiane, auj.
Samarcande. --- Curt. 7, 6, 16; 7, 9, 20.
- Maraces,
um, m., peuple d’Etolie. --- Plin. 4, 6.
- Mărăthē,
ēs, f. : île voisine de Corcyre. ---
Plin. 4, 53.
- gr. Μαράθη.
- Mărăthēnus,
a, um : de Marathos. --- Cic. Br. 100.
-
(Lebaigue
P. 749)
- Mărăthesĭum,
ĭi, n. : ville d’Ionie. --- Plin. 5, 114.
- Mărăthōn,
ōnis, f. : Marathon [bourg et plaine de
l’Attique, où Miltiade vainquit les Perses]. ---
Cic. Off. 1, 61; Nep. Milt. 4, 2;
Plin. 35, 57.
- au masc. Mel.
2, 3, 6.
- gr.
Μαραθών, ῶνος.
- Mărăthōnis,
ĭdis, adj. au f.
: de Marathon. --- St. Th. 11, 644;
12, 730.
- gr.
Μαραθωνίς, ίδος.
- Mărăthōnĭus,
a, um : de Marathon. --- Cic. Tusc. 4, 50;
Att. 9,
10, 3.
- gr.
Μαραθώνιος.
- voir
hors site : Marathon.
- Mărăthŏs
(Mărăthus), i, f. : Marathus (ville de Phénicie).
--- Mel. 1, 12, 3; Plin. 5, 78; Curt. 4, 1, 6.
- gr. Μάραθος.
- mărăthrītes,
æ, m. : vin de fenouil. --- Col. 12, 35.
- gr. μαραθρίτης (s.-ent. οἶνος)
- mărăthrus,
i, m., ou
mărăthrum, i, n. (c. feniculum) : fenouil.
--- Plin. 8, 99 ; 20, 110.
- gr. μάραθρον
- marathros Ov. Med. Fac. 91.
- Marathus
:
1
- Mărăthus, i, f. : c.
Marathos.
2
- Mărăthus,
i, m. : Marathus. - a
- nom d’homme. --- Tibul. 1, 8,
49. - b
- affranchi d’Auguste qui avait écrit la
vie de ce prince. --- Suet. Aug.
79.
- gr. Μάραθος.
3
- Mărăthūs,
untis, f. : Marathon te [ville de Syrie]. --- Plin.
12, 124.
- Mărăthūsa,
æ, f. : - 1
- ville de Crète. --- Plin. 4, 59.
- 2
- île de la mer Egée.
--- Plin. 5, 137.
- Maratōcuprēni,
ōrum, m. : les gens du bourg de Maratocypre (brigands
syriens, ainsi nommés de la région où ils s’étaient retirés).
--- Amm. 28, 2, 11.
- Marazānis,
is, f. : ville de la Byzacène [auj. Haouch Sultani]. ---
Anton.
- Marcella,
æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
- Marcellīa
(Marcellēa), ōrum, n. : fêtes de Marcellus [célébrées à
Syracuse]. --- Cic. Verr. 2, 51 et 154.
- gr. Μαρκελλεῖα.
- Marcellĭānus,
a, um : de Marcellus. --- Suet. Vesp. 19; Aug.
29, 949.
- Marcellinus,
i, m. et Marcellina,
æ, f. : nom d’homme et de femme. --- Inscr.
- marcellus
:
1
- marcellus,
i, m. [(marcus] : petit marteau. --- Isid. 19, 7, 2.
2
- Marcellus,
i, m. : nom d’une branche de la gens
Claudia.
- M. Claudius Marcellus qui prit Syracuse.
--- Cic. de Or. 1, 176 ; Liv. 25, 23.
- le jeune Marcellus, neveu d’Auguste. --- Virg.
En. 6, 861; Vell. 2, 93; Tac. An. 1, 13.
- marcens,
entis : part. prés. de marceo. - 1
- flétri, fané. - 2 -
languissant, affaibli,
appesanti, engourdi.
- marcĕo,
ēre : - intr. -
1
- être fané,
flétri. --- Stat. S. 5, 5, 29.
- marcens : fané, flétri. ---
Mart. 5, 78, 12.
2
- être
affaibli,
languissant.
- annis corpus marcet, Lucr. 3, 946 : le
corps est flétri
(décrépit) par les années.
- marcere Campana luxuria, Liv. 23, 45, 2
: être affaibli par les délices de Capoue.
- item si
marcet animus, si loqui et moveri piget, si corpus torpet, Cels. 2, 2 :
il en sera de même si l'esprit est abattu, et que l'on répugne à parler
et à se mouvoir ; si le corps est engourdi.
3
- être engourdi.
- non somno
quiescere, sed pavore marcere credebant, Curt. 4, 13, 18 : ils allaient
jusqu'à croire qu'il ne dormait pas, mais qu'il était engourdi par la
peur.
- marcens, Hor. S. 2, 4, 58 : alourdi,
engourdi. --- cf. Tac. H. 3,
36.
- marcens pax, Tac. G. 36 : paix
énervante.
- marcesco,
ĕre : - intr. -
-
parf. marcui Aug.
Conf. 13, 26; Vulg. Ezech. 19, 12.
1
- se flétrir, se faner. --- Plin. 16, 218 ; 21,
2.
2
- s’affaiblir, languir.
- prius
morbo et languoribus macescunt, Col. 7, 7, 1 : la maladie et la
langueur (les) font d'abord s'affaiblir (maigrir). ---
Plin. 37,
125.
3
- s’engourdir, s’alourdir.
- marcescere
desidiā, Liv. 28, 35, 3 : s’engourdir dans l’inaction.
-
otii situ marcescere, Liv. 33, 45, 7 : s’enrouiller
dans l’inaction. --- Ov. P. 1, 5, 45.
- Marchadæ,
ārum, m. ou f. plur. : peuple ou ville près du golfe Arabique.
--- Plin. 6, 165.
- Marchomēdi,
ōrum, m. plur. : peuple ou ville de l’Arménie. ---
Eutr.
- Marchubi, ōrum,
m. plur. : peuple de la Mauritanie césarienne. ---
Plin. 5, 30.
- Marcia
:
1
- Marcĭa, æ, f. :
Marcia (nom de femme; en
part. femme de Caton, ensuite d’Hortensius). ---
Luc. 2, 328; 344.
2
- Marcĭa Aqua, f. :
eau Marcia (nom d’un aqueduc
romain commencé en 144 avant J.-C. par le préteur Q. Marcius Rex).
---
Plin. 31, 41.
- ou
Marcia lympha, Tibul. 3, 6, 58; ou
Marcius
liquor Prop. 4, 1, 52.
- Marcia frisora, Stat. S. 1, 5, 25 : la
fraîcheur
de l’eau Marcia.
- Marcĭānē,
adv. : à la façon de Marcius. --- Prisc. Accent. 47.
- Marcĭānŏpŏlis,
is, f. : ville de la MéSie inférieure [auj. Imertje]. ---
Treb. Claud. 9, 3; Amm. 27, 4, 12; 31, 5, 4.
- gr. Μαρκιανούπολις.
- Marcianus
:
1
- Marcĭānus, a, um : de Marcius. ---
Cic. Balb. 39; Liv. 25, 12.
- Marciana Silva, Amm. 21, 8, 2 : la forêt
Martienne (forêt de la Germanie).
2
- Marcĭānus, i, m. : - a
- nom d’homme. --- Cic. Att. 12,
17. - b
- Marcien, empereur d’Orient. ---
Jord.
- marcĭdo,
āre [marcidus] : - intr. - se gâter. --- Gloss.
- marcĭdŭlus,
a, um [marcidus] : un peu languissant [en pari, des yeux].
--- Capel. 7, 727.
- marcĭdus,
a, um [marceo] :
1
- fané, flétri.
---
Ov. M. 10, 92.
2
- pourri.
--- Vitr. 2, 8, 20.
3
- faible,
languissant.
--- Sen. Med. 69; Stat.
Th. 4, 652.
4
- languissant,
langoureux
[œil]. --- Apul. M. 3, p. 135, 34.
5
-
énervé, engourdi. --- Tac. An. 6, 10.
- Marcĭōn,
ōnis, m. : Marcion. - 1
- écrivain de Smyrne. --- Plin.
28, 38. - 2
- hérésiarque de Sinope. ---
Tert. Hæret. 30.
- Marcĭōnensis, e
: de Marcion. --- Tert. Hæret. 30.
- Marcĭōnīta (Marcĭōnista),
æ, m. : de Marcion. --- Prud. Ham. 129; God. Just. 1,
5, 5.
- marcĭpŏr,
ōris, m. (= Marci puer) : - 1
- esclave de Marcus.
--- Plin. 33, 26 ; Prisc. 6, 48. - 2
- titre d’une satire
ménippée de Varron.
- Marcĭus,
ĭi, m. : nom d’une famille romaine ; nott Ancus Marcius, roi
de
Rome. --- Cic. Rep. 2, 33.
- au
plur. Marcĭi : les frères
Marcius, devins. --- Cic. Div. 1,
84; l, 115; 2, 113.
- Marcĭus, a, um : de Marcius.
- Marcia
aqua : eau Marcia. --- voir Marcia.
- Marcius saltus, Liv. 39, 20, 10
: défilé dans la Ligurie.
- Marcŏdūrum,
i, n. : ville des Ubiens. --- Tac. H. 4, 28.
- Marcolica,
æ, f. : ville d’Hispanie. --- Liv. 45, 4.
- Marcomăgum
: c. Marcodurum. --- Peut.
- Marcŏmăni
(Marcŏmanni), ōrum, m. : les Marcomans (peuple de Germanie). ---
Cæs. BG. 1, 51; Tac. G. 42; id. An. 2, 46; 62; Vell. 2, 108; 109; 110
et 382; Stat. S. 3, 3, 170; Vop. Aur. 13, 3.
- gr. Μαρκομάννοι
- Marcŏmannĭa,
æ, f.
: pays des Marcomans. --- Capit.
Anton. 24, 5.
- Marcŏmannĭcus, a,
um, Eutr. 8, 12 : des Marcomans.
- Marcŏmannĭcus : Marcomanique
[surnom de Caracalla, vainqueur des Marcomans].
--- Inscr.
- Marcŏmĕrēs,
æ (ou
Marcŏmĭrus, i), m. : Marcomir, chef des Francs. ---
Claud.
- marcŏr,
ōris, m. [marceo] :
1
- état d’une chose
flétrie,
pourriture, putréfaction. --- Sen. Nat. 3, 27, 4 ; Plin. 22,
94.
2
- assoupissement,
engourdissement. ---
Stat. Th. 10, 269 ; Cels. 3, 20.
3
- abattement, langueur,
apathie. --- Sen.
Tranq. 2, 8.
- marcŭlentus,
a, um : c. marcidus. --- Fulg. Myth. 2, 8.
- marcŭlus,
i, m. [marcus] : petit marteau. --- Isid. 19, 7, 2 ; Plin. 7,
195 ; Mart. 12, 57, 6.
- marcus
:
1
- marcus, i, m. : marteau. --- Isid. 19,
7, 2.
2
- Marcus, i, m. : - a
- Marcus (prénom ou
surnom romain). - b -
Marc (évangéliste).
--- Fort.
- Marcus
Aurelius : Marc-Aurèle (empereur).
--- Capit.
- voir
hors site : Marc
(évangéliste).
- Mardāni,
m. plur. : voir Mandani.
- Mardi,
ōrum, m. : les Mardes (peuple voisin de l’Hyrcanie).
--- Plin. 6, 134: Tac. An. 14, 23.
- Mardochæus,
i, m. : Mardochée, oncle d’Esther. --- Bibl.
- Mardŏnĭus,
ĭi, m. : Mardonius (général des Perses, vaincu par
Pausanias). --- Nep. Paus. 1, 2; Curt. 4, 1.
- gr. Μαρδόνιος.
- Mardus,
i, m. : fleuve de l’Hyrcanie. --- Avien.
- măre,
is, n. :
- au lieu de mari,
abl. mare Plaut. Mil.
1309; Lucr. 1, 161 ; Ov. Tr. 5, 2, 20; gén. plur. marum Næv. d. Prisc. p. 770.
1
- la mer. --- Cic. Cæs.,
Virg., etc.
-
plur. maria, Cic. Tusc. 5, 69; Cæs.
BG. 5, 1, 2.
- mare Oceanus, Cæs. BG. 3, 7, 2
: l’Océan.
- nostrum mare : mer
Méditerranée. --- Cæs.
BG. 5, 1 ; Sall. J. 17, 4; voir
hors site mare nostrum.
- atque
illam abstrahat, trans mare hinc venum absportet, Plaut. Merc. 353 : il
me l'arrachera aussitôt et la fera transporter outre-mer pour la vendre.
- terra
marique (terra et mari) : sur terre et sur mer.
- Mare
superum : la mer Adriatique. --- Plaut.
Men. 2, 1, 11; Cic. de Or. 3, 19, 69; Mel. 2, 4; Plin. 3, 5, 6, § 41;
3, 5, 10.
- Mare
inferum : la mer Tyrrhénienne. --- Cic. l.
l.; Att. 8, 3, 5; Mel. l. l.; Plin. l. l.
- fig.
aēris magnum mare, Lucr. 5, 276 : le vaste océan de l’air.
- mare cælo confundere, Juv. 6, 283
: remuer ciel et terre.
- maria et montes polliceri, Sall. C. 23, 3
: promettre monts et merveilles.
- in mare fundere aquas, Ov. Tr. 5, 6, 41
: porter de l’eau à la rivière.
2
- eau de mer,
eau salée. --- Hor. S. 2, 8, 15 ; Plin. 14, 73.
3
- vert de mer
[couleur]. ---
Plin. 37, 80.
4
- vaste
récipient. --- Vulg. 4 Reg. 25, 13.
- Mărĕa
: Maréa (lac et ville de la basse Egypte, auj. Mariout).
--- Edict. Just. 13, 1; 9; 17 sq. voir Mareota.
- gr. Μαρέα.
- Marēnē,
ēs, f. : partie de la Thrace. --- Liv. 43, 67.
- Mărĕōta,
æ, f. : ville d’Egypte [c. Marea, auj. Mariout]. --- Cod.
Just. 13, 1, 9.
- Mărĕōtæ,
ārum, m. [Marea] : habitants de Maréa, de la Libye Maréotide,
auj. Mariout. ---
Plin. 5, 39 ; 5, 62.
- gr. Μαρεῶται
- mărĕōtĭcus, a, um : - 1
- de la Maréotide. --- Hor. O. 1,
37, 14; Col. 3, 2. - 2
- d’Egypte. --- Mart. 8, 36, 3.
- mareoticum (s.-ent. vinum),
Hor. O. 1, 37, 14 : le vin maréotique.
- mareoticus cortex : le papyrus (plante). ---
Mart. 14, 209.
- mareoticus labor : les pyramides (d'Egypte). ---
Mart. 8, 36, 3.
- sævæ Mareoticus arbiter aræ : le barbare
ministre des autels maréotiques (Busiris). --- Stat. S. 4, 6,
103.
- ou Mărĕōtis,
ĭdis, f. Virg.
G. 2, 91 ; Plin. 14, 39.
- gr. Μαρεῶτις.
- Mareotis
(Libya), Mart. : Maréotide (partie de la Libye qui confine à l'Egypte).
- Mareotis
(palus), Luc. 9, 354 : le lac Maréotis (près d'Alexandrie).
- Marĕum,
i, n. : ville de l’île de Chypre. --- Plin. 5, 130.
- gr. Μάριον.
- mares
: nom. et acc. plur. de mas.
- marga,
æ, f. : marne (sorte de terre) ---
Plin. 17, 42.
- (Lebaigue
P. 750)
- Margānĭa,
æ, f. : ville de l'Asie, près de l'Oxus.
--- Curt. 7, 10, 15.
- margărĭdes,
um, f. : sorte de dates qui ont la
forme d'une perle. --- Plin. 13, 4, 9, § 42.
- gr. μαργαρίδες.
- margărīta,
æ, f. et margărītum,
i, n.
: - 1 - perle. - 2 -
une perle,
un trésor. --- Aug. ap. Macr. S. 2, 4;
Petr. 63, 3.
- gr. μαργαρίτης
(λίθος).
- ne
mittatis margaritas vestras ante porcos, Vulg. Matt. 7, 6 : ne jetez
pas vos perles devant les pourceaux.
- forme margarita (class.). --- Varr.
ap. Non. 213, 30; Cic. Verr. 2, 4, 1, § 1; id. Or.
39, 78;
cf. Quint. 11, 1, 3; Dig. 35, 2, 26; Plin. 9, 35, 53,
§
105; Vulg. Matt. 13, 46.
- forme margaritum.
---
Varr. ap. Non. 213, 24; Tac. Agr. 12; Dig. 19, 5, 17, § 1; Tert. ad Ux.
2, 5; id. de Pall. 5; Prud. στεφ. 10, 648; id. Psych. 873.
- margărītārĭa,
æ, f. [margaritarius] : marchande de perles, joaillière.
--- Inscr. Orel. 4148.
- margărītārĭus,
a, um [margarita] : qui a rapport aux perles.
-
subst. m. margărītārĭus
: marchand de perles, joaillier, bijoutier.
--- Firm. Math. 4, 6.
- margărītātus,
a, um [margarita] : orné de perles. --- Fort. 8, 6,
266.
- margărītĭfĕr,
ĕra, ĕrum [margarita, fero] : qui produit des perles, à
perles. --- Plin. 32, 147.
- margărītĭōn,
ōnis, m. [margaritum] : petit bijou [terme de
tendresse]. --- Inscr. Orel. 2681.
- margărītum
:
voir margarita.
- margella,
æ, f. : corail. --- Gloss.
- Margĭānē,
ēs, f. : la Margiane [contrée de l’Asie, au delà de la mer
Caspienne]. --- Plin. 6, 46.
- Margĭdūnum,
i, n. : ville de Bretagne. --- Anton.
- margĭno,
āre, āvi, ātum [margo] : - tr. - entourer d’une
bordure, border.
-
censores glareā vias extra urbem substruendas marginandasque
locaverunt, Liv. 41, 27, 5 : les censeurs mirent en
adjudication la tâche
d’ensabler les routes en dehors de la ville et de les munir
d’accotements.
- tabulæ marginatæ, Plin. 35, 154
: cadres de bois.
- saga limbis marginata puniceis, Sid. Ep. 4, 20 :
casaques bordées de pourpre.
- margo,
ĭnis, m. et f.
:
- fém.,
Vitr. 5,
12; Juv. 1, 5.
1
- bord, bordure.
- margo oculorum, Stat. S. 3, 2, 53 : tour des
yeux, bord des paupières.
- margo conchæ, Plin. 9, 130 : pourtour d'un coquillage.
- margines
ulceris, Plin. 30, 113 : lèvres d'un ulcère. ---
Varr. R. 3, 5, 9 ; Liv. 44,
33; Ov. M. 3, 162.
2
- borne,
frontière. ---
V.-Max. 5, 6, 4.
3
- rive.
--- Ov. M. 1, 13 ; Juv. 3, 14.
- Margum,
i, n. : ville d«e la Mésie supérieure [auj. Passarowitz]. ---
Eutr. 9, 13.
- Margus,
i, m. : le Margus. - 1
- fleuve
de la Margiane. --- Plin. 6, 47. - 2
-
fleuve de
Mésie. --- Plin. 3, 149.
- Mărĭa,
æ, f. : - 1
- nom
de femme; en
part., mère de Jésus. --- Prud. Psych.
88. - 2
-
épouse d’Honorius. --- Claud. Epig. 95, 7.
- 3
-
ville de la
Parthie. --- Plin. 6, 113.
- in
mense autem sexto, missus est angelus Gabriel a Deo in civitatem
Galilææ, cui nomen Nazareth, ad virginem desponsatam viro, cui nomen
erat Joseph, de domo David : et nomen virginis Maria, Vulg. Luc. 1, 26
: au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de
Galilée appelée Nazareth, vers une vierge qui était fiancée à un homme
de la maison de David, nommé Joseph; et le nom de la vierge était
Marie.
- mărĭambŭlus,
i, m. [mare, ambulo] : qui marche sur la mer. ---
Aug. Psalm. 39, 9.
- Marĭammītāni,
ōrum, m. plur. : habitants de Mariamma, en Syrie. ---
Plin. 5, 82.
- Mărĭandȳnus,
a, um : des Mariandynes. --- V.-Fl. 4, 733; Plin. 6,
4.
- subst. m. plur.
Mărĭandȳni : Mariandynes, peuple de
la Bithynie. --- Mel. 1, 19, 1;
V.-Fl. 4, 171.
- Marianus
:
1
-
Mărĭānus, a, um : de Marius. --- Cic.
Br. 175; Agr.
3, 7.
-
subst. m. plur. Mărĭāni : autre nom des
Cernetari (Latium). --- Plin. 3, 64.
-
Mărĭāna, æ, f. : colonie établie en Corse par Marius. ---
Plin. 3,
80; Mel. 2, 7, 19.
2
- Mărĭānus, i, m. : nom
d’homme. --- Mart. 2, 31.
- Mariba,
æ, f. : ville d’Arabie. --- Plin. 6, 159.
- Maribba,
æ, f. : ville d’Arabie. --- Plin. 6, 157.
- maribus
: dat. et abl. plur. de mas
et
de mare.
- Mărīca, æ, f. : Marica
(nymphe du Latium,
femme de Faunus, elle avait un bois sacré
et un temple à l’embouchure du Liris). --- Virg. En.
7, 47 ; Liv. 27, 37
; cf. Hor. O. 3,17, 7.
- Maricæ palus, Vell. 2, 19, 2
: marais de Marica [près de Minturnes, dans lequel se cacha
Marius].
- Mărīcās, æ, m.
: personnage d’Eupolis. ---
Quint. 1, 10, 18.
- Măriccus, i, m.
: Gaulois qui, sous
Vitellius, excita ses compatriotes à la révolte. --- Tac. H.
2, 61.
- Mărīci, ōrum, m.
: peuple de Ligurie. ---
Plin. 3, 124.
- Marigarri, ōrum,
m. : peuple d’Ethiopie. --- Plin. 6, 192.
- Mărīna, æ, f.
: nom de femme. ---
Anthol.
- marinus
:
1
- mărīnus, a, um [mare]
: marin, de mer. --- Cic. Nat.
2, 43; Div. 2, 34 ; Virg. G. 2, 160.
- marinus morsus, Plin. 36, 191
: âcreté de l’eau de mer.
- marina, æ, f., Porph. Hor. S. 2, 8,
15 : eau de
mer.
- rosmarinus, voir ros.
2
-
Mărīnus, i, m. : nom d’homme. --- Mart. 10,
83.
- măris
: gén de mas
et de mare.
- mărisca, æ (ou mărisca
ficus), f. : - 1
- marisque, espèce de figue. ---
Cat. Agr. 8 ; Plin. 15, 72 ; Col.
10, 415.
- 2
- fic de l’anus [maladie]. ---
Mart. 7, 25, 7 ; Juv. 2, 13.
- mărīta,
æ, f. : femme mariée, épouse.
--- Hor. Epo. 8, 13; Ov. F. 2, 139.
- mărītālis,
e : marital, conjugal, nuptial.
--- Ov. A. A. 2, 258 ; Col. 12, 1; Juv. 6, 43 ; Val.-Max. 9, 1, 9.
- mărītātus, a, um
: part. de
marito.
- Mărĭtĭma Abaticorum,
ville aux bouches du Rhône.
--- Plin. 3, 34.
- mărĭtĭmensis, e
: qui est sur le rivage
de la mer. --- Grom. 328, 19.
- mărĭtĭmus
(mărĭtŭmus), a, um : de mer,
marin, maritime. --- Cæs. BG. 2, 34;
Cic. Tusc. 5, 40.
- maritimi homines : habitants des
côtes. --- Cic. Verr. 5, 69; Rep. 2, 9.
- res maritimæ, Cic. Verr. 5, 70
: les choses
de la mer, la vie maritime.
- maritimæ
res, Cic. : la navigation, la marine.
-
maritimæ res, ut quæ instabilem motum haberent, Cæs. BG. 4, 23, 5 : les
opérations maritimes, vu leur caractère mouvant et instable. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 140, éd. Vuibert.
- plur.
n. maritima, Cic. Fam. 2, 16, 2
: les
côtes, le littoral. --- cf. Liv. 38, 7.
- maritima
Africæ, Flor. : le littoral de l'Afrique, les côtes de l'Afrique.
- fig.
maritumis moribus mecum experitur, Plaut. Cist. 221 : il me traite au
gré de son caprice (il me fait flotter comme une mer capricieuse).
- marīto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- donner
en mariage, marier. --- Tac. An. 12, 6 ; Suet.
Vesp. 14.
2
-
accoupler.
- maritari, Varr. R.
2, 10, 11 : s’accoupler. --- cf. Col. 8, 2,
12.
3
-
marier, unir [un arbre,
un échalas avec la vigne]. --- Hor.
Epo. 2, 10; Col. 5, 2, 12.
- mărĭtŭmus : voir mărĭtimus.
- maritus
:
1
- mărītus,
a, um [mas] :
a
- de
mariage, conjugal,
nuptial.
--- Prop. 4, 11, 33; Ov. H. 11, 101.
- marita lex, Hor. Sæc. 20
: loi d’Auguste sur le mariage.
b
-
uni, marié à la vigne [en parl. des
arbres]. --- Cato, Agr. 32,
2; Col. 11, 2, 32; Catul. 62, 54.
c
-
qui féconde, fécondant. --- Avien. 4, 11.
2
- mărītus,
i, m. :
a
- mari,
époux. --- Cic. Inv. 1, 52 ; Cat. 1, 26
; Liv. 1, 57, 10 ; Quint. 6, 2, 14.
- mariti : les époux [le
mari et la femme]. --- Papin. 24, 1, 52.
b
-
prétendant, fiancé. --- Virg.
En. 4, 35 ; Prop. 2, 21, 10.
c
-
en parl. des animaux : le mâle.
--- Virg. G. 3, 125 ; Hor. O. 1, 17, 7 ; Col. 7, 6, 4.
- mărĭum : gén. plur. de
mare.
- Mărĭus, ĭi, m. : nom
d'une famille romaine ; nott
C.
Marius, d’Arpinum, vainqueur de
Jugurtha et des Cimbres, rival de Sylla. --- Cic.
Phil. 8, 7 ; Sall. C.
59, 3.
- Mărĭus, а, um
: de Marius. --- Cic. Leg. 3, 38.
- Marma, f. : ville
de l’Arabie Heureuse. ---
Plin. 6, 154.
- Marmărĭcus, a, um
: - 1
- de la Marmarique [contrée de
l’Afrique]. --- Plin.
13, 127. - 2 - [par ext.] de
Libye, d’Afrique. --- Luc. 3, 293.
- Marmarides :
1
- Marmărĭdēs,
æ, m.
: habitant de la
Marmarique. --- Ov. M. 5, 124.
- gr. Μαρμαρίδης.
- subst.
m. plur. Marmăridæ, ārum :
les Marmarides,
habitants de la Marmarique. --- Plin. б, 32; Luc. 9,
894; Sil. 5,
184.
- phalanx Marmaridūm, Sil. 5, 184 :
la phalange des Marmarides.
2
-
Marmarĭdes, um, m. : peuple de Libye. ---
Plin. 5, 39; 13, 137.
- marmărītis, ĭdis,
acc.
im, f. (c. aglaophotis) : herbe
aux couleurs éclatantes, employée
dans les enchantements. --- Plin. 24,
160.
- gr. μαρμαρῖτις.
- marmăryga, æ, f. ou
marmărygma, ătis, n. : mouche volante [pour les maladies des yeux]
- gr. μαρμαρυγή (μαρμάρυγμα).
- marmŏr,
ōris, n. :
- au masc. Plin. Val. 3, 14.
- gr. μάρμαρος.
1
- marbre.
--- Cic. Div.
2, 48; Quint. 2, 19, 3; Hor. O. 2, 18, 17; Virg. G.
3, 13; Plin.
36, 48.
- vivos ducent de marmore vultus,
Virg. En. 6, 848 : ils tireront du marbre des visages vivants.
2
- poussière
de marbre.
--- Cato, Agr. 2, 3; Col. 12, 20; Plin.
14, 120.
3
- un
marbre, statue.
--- Plin. 7, 127 ; Hor. O. 4, 8, 13; Ov.
M. 5, 234 ; 7, 790.
4
- bâtiment
de marbre.
--- Mart. 10, 2, 9; Juv. 6,
430.
5
- borne
miliaire. ---
Mart. 7, 31, 10.
6
- plaque de
marbre [sur un
meuble]. --- Juv. 3, 205.
7
- tumeur [cheval].
--- Veg. Mul. 2, 48, 1.
8
- pierre [en
gén.].
- flumen
habent Cicones ... quod tactis inducit marmora rebus, Ov. M. 15, 314 :
les Cicones ont un fleuve qui change en rocher tout ce qu'elle touche..
--- Ov. M. 5, 214; 11, 404.
9
- surface
unie de la
mer, la mer. ---
Lucr. 2, 767 ; Virg. En. 7, 28; Catul. 63, 88.
- marmŏrārĭus,
a, um : de marbre. --- Sen.
Ep. 90, 15.
- marmorārĭus,
ii, m. : marbrier. ---
Vitr. 7, 6; Sen. Ep. 88, 15; 90, 13.
- marmŏrātĭo, ōnis, f.
[marmoro] : action
de faire en marbre. --- Apul. Flor. 18.
- marmŏrātum, i :
voir marmoro.
- marmŏrātus, a,
um
: part. de marmoro.
- marmŏrĕus, a, um :
- (Lebaigue
P. 750 et P.
751)
1
- de marbre,
en marbre. ---
Cic. Verr. 4, 1 ; Par. 13 ; Virg. B. 7, 35 ; Hor. O. 4, 1, 20.
- marmorea ars, Vitr. 4, 1, 10
: la statuaire.
2
- blanc,
poli, dur comme le marbre.
--- Lucr. 2, 765; Virg G. 4, 523;
En. 6, 729.
3
- [gelée]
qui rend blanc
et dur. --- Ov. F. 4, 918.
4
- orné
de statues. --- Juv. 7, 80.
- marmŏro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- revêtir,
incruster de marbre. ---
Lampr. Al. Sev. 25, 7 ; Petr. 77, 4.
2
-
faire avec de la poussière de
marbre.
-
tectorium marmoratum ou
subst. n. marmoratum : enduit fait
de poussière de marbre. --- Varr. R. 1, 57, 1; 1, 59, 3; 3,
7, 3; Plin. 36, 176.
- marmŏrōsus, a, um
[marmor] : qui est de
la nature du marbre. --- Plin. 33, 159.
- marmur,
arch. pour marmor. ---
Ant. Gnipho. d. Quint. 1, 6, 23.
- marmuscŭlum, i, n.
: dim. de marmor. ---
Isid. 1, 27, 3.
- Marnās, æ, m.
: dieu adoré à Gaza, en
Phénicie. --- Hier. Jes. 7, 17.
- Măro, ōnis, m. :
Maro.
1
- surnom de
Virgile. ---
Lact. 1, 15, 12.
2
- Virgile [désigné
par son surnom].
--- Mart. 8, 56, 5.
- Mărōnēus, a, um
: de Maro, de Virgile. ---
Stat S. 8, 4, 55.
- ou Mărōnĭānus,
a, um, Stat. S. 2, 7, 74.
3
- compagnon
de Bacchus.
--- Enn. d. Varr.
L. 5, 14; Fulg. Myth. 2, 15.
4
- colline
de
Sicile. --- Plin. 3, 88.
- Marobodŭus, i, m.
: roi des Marcomans,
élevé à Rome dans sa jeunesse. --- Vell. 2, 108 ; Tac. An. 2,
26.
- Marogamatræ, ārum, m.
: peuple de l’Inde.
--- Plin. 6, 77.
- Marohi, ōrum, m.
: c. Marogamatræ.
-
au sing. --- Ennod. Epig. 80, 1.
- Mărōjalensis, e
: c. Marojoli-cus. ---
Greg.
- Mărōjŏlĭcus, a, um
: de Marojolium [ville
des environs de Burgédale, auj. Mareuil]. --- P. Nol. 10, 242.
- Mărōnēa (Mărōnīa), æ,
f. : Maronée.
- gr. Μαρώνεια.
1
- ville de Thrace, renommée pour son vin. ---
Mel. 2, 2, 8; Liv. 31, 16, 3; 37, 60, 7
- Mărōnēus, a, um
: de
Maronée. --- Plin. 14, 53; Tibul. 4, 1, 57.
2
- ville du Samnium. ---
Liv. 27, 1, 1.
- Mărōnēus, a, um
:
voir Maro et
Maronea.
- Mărōnīa : voir Maronea.
- Mărōnĭānus,
a, um : voir Maro.
- Mărōnillus, i, m., et
Mărōnilla, æ, f. : nom d’homme et de femme. ---
Mart. 1, 10.
- maronĭon, ĭi, n.
: grande centaurée
[plante]. --- Apul. Herb. 34.
- Mărōnītēs, æ, m. : de
Maronée, en Thrace. ---
Plin. 35, 134.
- Marotĭāni, ōrum, m.
: peuple d’Asie.
--- Plin. 6, 48.
- Marpēsus
(Marpessus), i, m. : Marpesse.
- gr. Μάρπησσος.
1
- mont
de l’île de Paros. --- Serv. En. 6, 471.
- Marpēsĭus
(Marpessĭus), a, um : de Marpesse, et
[poét.]
de Paros, de marbre. --- Virg. En. 6, 471.
2
-
bourg de
Troade. --- Varr. d. Lact. 1, 6, 12.
- Marpēsĭus,
a, um : de Marpesse. ---
Tibul. 2, 5, 67.
- marra, æ, f. : - 1
- marre, sorte de houe. --- Col.
10, 72; Plin. 17, 159; Juv. 15, 166. - 2
- sorte de harpon. --- Plin.
9, 45.
- marrubium
:
1
- marrŭbĭum, ĭi, n. : marrube
[plante]. --- Col. 10, 356; Plin. 14, 105; Scrib. 167.
- marrubium
plerique inter primas herbas commendavere, quod Græci prasion
vocant, alii linostrophon,
nonnulli philopæda
aut philochares,
Plin. 20, 241 : le marrube est vanté par la plupart comme une plante de
premier rang; parmi les Grecs, les uns le nomment prasion,
les
autres linostrophon,
quelques-uns philopæs
ou philocharès.
2
- Marrŭbĭum
(Marrŭvĭum), ii, n. : Marrubium (ville du Latium, capitale
des Marses, près du
lac Fucin). --- Sil. 8, 507
- Marrŭbĭus
(Marrŭvĭus), a, um : de Marrubium.
--- Plin. 3,
106 ; Virg. En. 7, 750.
- Marruca, æ, f.
: ville de Bétique.
--- Plin. 3, 12.
- Marrūcīnē : à la
manière des Marrucins. ---
Tert. Marc. 5, 17.
- Marrūcīnî,
ōrum, m. : Marrucins [peuple d’Italie]. --- Cic.
Clu. 197;
Cæs. BC. 1, 23 ; Liv. 8, 29, 4 ; Plin. 3, 106.
-
Marrūcīnus, a, um : des
Marrucins. --- Liv. 27, 43; Plin. 2, 199; Stat. S. 4,
4, 86.
- Marrus, i, m.
: fondateur de Marrubium. ---
Sil. 8, 507.
- Mars,
Martis, m. : Mars.
- voir
hors site : Mars.
- arch.
Mavors, vortis, m. : Mavors (Mars).
- Mavortis
campus, Virg. : champ de Mars.
- Iliæ
Mavortisque puer, Hor. O. 4 : le fils de Mavors et d'Ilia (Romulus).
1
- dieu de la
guerre, père de
Romulus et du peuple romain. --- Cic. Phil. 4, 5.
-
donne son nom au
premier mois de l’année primitive romaine. --- Ov.
F. 3, 73.
- Martis dies,
Inscr. : jour de Mars, mardi.
2
- dieu de la
fécondation, du printemps.
--- Ov. F. 1, 151; 3, 235.
3
- fig. guerre,
bataille, combat.
- Martem accendere cantu, Virg. En. 6, 165
: enflammer les combats par les
accents de la trompette.
- Mars apertus, Ov. M. 13, 27 : combat en
rase
campagne
- Martis vis, Cic. Marc. 17 : les
violences de la bataille.
- sub
Marte Pelasgo occumbere, Enn. An. 17 : succomber sous les
coups des
Grecs (dans la guerre contre les Grecs).
- ubi Mars est atrocissimus,
Liv. 2, 46, 3 : où la mêlée est la plus violente (le combat le
plus
acharné).
- Marte
Poenos proteret altero, Hor. O. 3, 5, 34 : il terrassera les Puniques
dans un autre combat.
- suo Marte cadunt, Ov. M. 3, 123 : ils
tombent en se combattant.
- femineo Marte, Ov. M. 12, 610 : dans un
combat avec une femme.
- dubius
mediis Mars errat in armis, Virg. G. 2 : Mars hésitant erre entre les
(deux) armées.
4
- manière
de combattre.
- equitem
suo alienoque Marte pugnare, Liv. 3, 62, 9 : [ils avaient
honte de
voir] les cavaliers se battre à leur manière et à
celle des autres [des fantassins].
- suo (nostro, vestro) Marte : avec
ses (nos, vos) propres forces (moyens).
- hanc igitur partem relictam explebimus ... ut dicitur, Marte nostro,
Cic. Off. 3, 34 : la partie qui reste, je l'achèverai avec mes propres
armes, comme on dit. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 193, éd. Vuibert; cf. Cic. Phil. 2, 95; Verr. 3, 9.
- poét. Mars
forensis, Ov. Pont. 4, 6, 29 : luttes du
barreau.
5
- résultat de
la guerre, fortune du combat.
- omnis belli
Mars communis, Cic. Fam. 6, 4, 1 : dans toute guerre
la fortune est égale
pour tous. --- [cf. de Or. 3, 167 sur l’emploi de cette
métaphore], cf.
Sest. 12; Mil. 56; Liv. 5, 12, 1.
- æquo Marte, Cæs. BG. 7, 19, 3 : avec
des chances égales.
- ou pari Marte, Hirt. G. 8, 19].
- verso Marte, Liv. 29, 3, 11 : la fortune ayant
tourné.
- incerto Marte, Tac. H. 4, 35 : sans
avantage marqué, avec un succès incertain.
- ou ancipiti
Marte, Liv. 7, 29, 2.
6
- la planète
Mars. --- Cic.
Nat. 2, 53; Plin. 2, 34; Hyg. Astr. 2, 42.
- Marsăci (Marsăcĭi),
ōrum, m.
: Marsaciens, peuple de la Belgique. --- Tac. H. 4,
56; Plin. 4, 101.
- Marsæus, i, m.
: nom d’homme. ---
Hor. S. 1, 2, 55.
- Marsarēs, is (æ), m.
: fleuve de la
Babylonie. --- Amm. 23, 6, 25.
- Marses : voir Marsares.
- Marsi,
ōrum, m. : les Marses.
1
- peuple
du Latium. ---
Cæs. BC. 1, 15; Cic.
Div. 2, 70; Plin. 7, 15; Liv. 8, 6 ; Flor. 3, 18, 6.
2
-
peuple germain. --- Tac. G. 2; An. 1, 50; H. 3,
59.
- Marsĭcus,
a, um : des Marses. ---
Cic. Div. 1,99 ; Agr. 2, 90 ; Mart. 13, 121.
- Marsicum
bellum, Cic. : la guerre des Marses, la guerre Sociale.
- Marsus,
a, um : des Marses.
- voir hors site les Marses.
- marsĭcŭlus, a, um
: irascible.
--- Pl. d. Gloss. Isid.
- Marsĭcus,
a,
um :
voir Marsi.
- Marsĭdĭa, æ, f. :
nom de femme. ---
Anthol.
- Marsigni,
ōrum, m. : les Marsignes (peuple de Germanie). ---
Tac. G. 43.
- Marspĭtĕr, tris, m.
[Mars, pater] : le
dieu Mars. --- Varr. L. 8, 33 ; Gell. 5, 12, 5 ; Prisc. 6, 39.
- Marsŭa, æ : c.
Marsya.
---- Plin. 21, 8 ; voir
Marsyas.
- marsūpĭum (marsuppĭum),
ĭi, n. : bourse. ---
Plaut. Cas. 490; Rud. 547; Varr. Men. 391.
- gr. μαρσύπιον.
- Marsus
:
1
- Marsus,
a, um : des Marses. --- Cic. Div. 2, 70; Cæs. BG. 2,
27; Hor. Epo. 17, 29; Ov. A. A. 2, 102.
2
- Marsus,
i, m. : - a - nom
d’un fils de Circé. --- Plin. - b -
poète latin du siècle d’Auguste. --- Ov. P. 4, 16, 5; Mart.
2, 71, 3.
- Marsўas
(Marsўa),
æ, m. :
- voir
hors site : Marsyas.
1
- Marsyas [satyre, célèbre
joueur de flûte]. --- Liv. 38, 13, 6; Ov. F. 6, 705; Luc. 3,
207 ; Stat. Th. 4, 186.
2
- statue de Marsyas. ---
Hor. S. 1, 6, 120; Mart. 2, 64, 8; Sen. Ben. 6, 32, 1.
3
- fleuve de Phrygie.
--- Liv. 38, 13, 6; Ov. M. 6, 400.
4
- fleuve de Syrie.
--- Plin. 5, 81 ; 5, 86.
- Marta (Martha), æ, m.
: rivière d’Etrurie.
--- Anton.
- Martha, æ, f.
: sœur de Lazare et de
Marie. --- Bibl.
- Martĭāles, ĭum, m.
: - 1 - soldats
de la légion de Mars. --- Cic. Phil. 4, 5. - 2 -
prêtres de Mars. --- Cic. Clu. 43. - 3 -
peuple de Bétique. --- Plin. 3, 10.
- Martialis
:
1
- Martĭālis,
e, de Mars. --- Varr. L. 5, 84; Hor. O.
1, 17, 9; Suet. Claud. 1.
- Martialis collis, Varr. L. 5, 52
: colline de
Mars.
2
-
Martĭālis, is, m. : Martial [épigrammatiste
latin]. --- Plin. Ep. 3, 21.
- voir
hors site : Martial.
- Martĭānus, i, m.
: - 1 - un
jurisconsulte. --- Lampr. Alex. Sev. 68. - 2 - nom
du poète Capella.
- martĭātĭca, ōrum, n.
: solde militaire. ---
Prisc. Virg. Æn. 12, 225.
- Marttĭcŏla, æ, m.
[Mars, colo] : qui
adore Mars. --- Ov. Tr. 5, 3, 21 ; P. 4, 14, 14.
- Martĭcultŏr, ōris, m.
: adorateur de Mars.
--- Inscr.
- Martĭgĕna, æ, m. f.
[Mars, geno] : enfant
de Mars. --- Ov. F. 1, 199.
- Martigena vulgus, Sil. 16, 533
: foule guerrière.
- Martīna, æ, f.
: nom de femme. ---
Tac. An. 2, 74.
- Martīnĭānus, i, m.
: nom d’homme. ---
P.-Nol. 21, 1.
- Martīnus, i, m. : -
1
- nom d’un général sous Justinien.
--- Jord. - 2 - autres
du même nom. --- S.- Sev.
- martĭŏbarbŭlus, i, m.
: soldat qui lance
des balles de plomb. --- Veg. Mil. 1, 17.
- martĭsĭum, ĭi, n.
: poisson pilé dans un
mortier. --- Isid. 20, 2, 29.
- Martĭus, a, um :
1
- de
Mars.
- Martia legio, Cic. Phil. 3, 6
: la légion
de Mars.
- lupus Martius, Virg. En. 9, 566
: le loup consacré à Mars.
- Martia proles, Ov. F. 3, 59
: la descendance de Mars [Romulus et Remus].
2
- guerrier,
de guerre, courageux. --- Virg. En. 11, 661;
Mart. 5, 21,
1 ; Ov. Am. 3, 6, 33.
3
- de
la planète Mars. --- Cic. Rep. 6, 17
4
- mars [mois]. ---
Varr. L. 6, 4, 33.
- martius (s. - ent.
mensis) : mars.
- Martius mensis, Plin. 15, 13 : le
mois de mars.
- Idus Martiæ,
Kalendæ Martiæ : ides, calendes de Mars.
- Martiis
cælebs quid agam Kalendis ? Hor. O. 3, 8, 1 : qu'ai-je à fêter les
Kalendes de Mars, étant célibataire ? (on fêtait les Matrimoniales, ce jour-là)
martulus :
1
- Martŭlus, i, m. [Mars]
: prêtre de Mars. --- Caper. Orth. 105, 21.
2
- martŭlus : voir marculus.
--- Plin. 7, 195.
- martўr,
yris, m. ou f. : un martyr, une martyre. --- Prud. Cath. 12,
125; Vulg. Apoc. 17, 6; au fém.
Tert. Anim. 55.
- gr.
μάρτυς, υρος.
- martўrĭum,
ĭi, n. :
- cf.
gr. μαρτυρία.
1
- martyre (le supplice). --- Tert. Spect. 29.
2
- lieu où un martyr
est
enseveli, tombe. --- Tert. Hær. 46; Cod. Just. 1, 2, 16.
3
- église
consacrée à un saint. --- Hier. Vita Hilar. 31.
- Mārūcīni : voir Marrucini.
- Marullīnus
(Maryllīnus), i, m. : nom
d’homme. --- Spart.
- Marullus, i, m., et
Marulla, æ, f. : nom d’homme et de femme. ---
Val.-Max. 5, 7, 2; Mart. 10, 55, 1.
- marum :
1
- mărum (mărŏn), i, n. : marum
ou germandrée maritime [plante]. --- Plin. 12, 111 ;
13, 18.
- gr.
μάρον.
2
- marum pour marium
:
voir mare
- Marus, i, m.
: fleuve de Germanie.
--- Tac. An. 2, 63; Plin. 4, 81.
- Maryllīnus : voir Marullinus.
- mās, măris, m.
:
-
(Lebaigue
P. 751 et P.
752)
- gén. plur. habituel marium
Cic. Part. 35.
1
- mâle.
- (bestiarum) aliæ mares, aliæ feminæ sunt, Cic. Nat. 2, 51, 128 :
parmi les animaux, les uns sont mâles, les autres femelles.
- quod
et maris deos et feminas esse dicitis, quid sequatur, videtis, Cic.
Nat. 1, 34, 95 : vous dites qu'il y a parmi les dieux des mâles et des
femelles, je vous laisse voir ce qui s'ensuit.
- emissio maris anguis, Cic. Div. 2,
62 : le fait de laisser échapper le
serpent mâle.
- mas vitellus, Hor. S. 2,
4, 14 : jaune d’œuf mâle [= devant produire un mâle].
- mares oleæ, Ov. F. 4, 741
: olives mâles. --- Cic. Rep. 1,
38; Nat. 1, 95.
2
- fig. mâle, viril.
- mares Curii, Hor. Ep. 1, 1, 64
: les
mâles Curius.
- mares animi, Hor. P. 402
: les mâles courages.
- male mas,
Catul. 16, 13 : mou, efféminé.
- marem strepitum fidis latinæ
intendere,
Pers. 6, 4 : faire retentir [sur la corde tendue] les mâles
accents de
la lyre latine.
- Masada (Massada), æ,
f. : place forte de
Judée. --- Plin. 5, 73.
- Măsæsŭli (Măsæsȳli)
:
voir Massæsyli.
- Masati, ōrum, m.
: peuple de Mauritanie. ---
Plin. 5, 9.
- mascarpio, ōnis, m.
[mas, carpo] : c.
masturbator. --- Petr. 134, 5.
- Masclĭānæ, ārum,
f. : ville de la Byzacène. --- Anton.
- Mascŭla, æ, f.
: ville de Numidie. ---
Inscr.
- mascŭlātus :
c. masculus. ---
Apul. Herb. 82.
- mascŭlesco, ĕre : -
intr. - prendre le
sexe masculin [en parl. d’une plante]. ---
Plin. 18, 129.
- mascŭlētum, i, n.
: vigne mâle. ---
Plin. 17, 182.
- mascŭlĕus, a, um :
c. masculus. --- Ps.-Tert.
Carm. Gen. 3, 547.
- mascŭlīnē [masculinus]
: au masculin.
--- Arn. 1, 59; Char. 71, 19.
- mascŭlīnĭtĕr : au
masculin. ---
Iren. Hær. 1, 5, 8.
- mascŭlīnus,
a, um : - 1 -
masculin, de mâle. --- Phæd. 4, 14, 15; Plin. 19, 75. - 2
- d’homme, digne d’être à l’âge
d’homme. --- Quint. 5, 12, 20.
- mascŭlŏfēmĭna, æ, f.
: androgyne,
hermaphrodite. --- Iren. Hær. 1, 30, 3.
- Mascŭlŭla, æ,
f. : ville de Numidie. --- Inscr.
- mascŭlus, a, um
[mas] :
1
- mâle,
masculin.
- in Sabinis incertus infans natus,
masculus an femina esset, Liv. 31, 12, 6 : (on annonçait) ...
dans la Sabine, c'était un enfant d'un sexe douteux, homme et femme
tout à la fois. --- Plin. 10, 87.
- mascula tura, Virg.
B. 8, 66 : encens mâle.
- subst.
m. mascŭlus
: un mâle. --- Plaut. Cist. 705 ;
Liv.
31, 12, 6.
- subst.
n.
mascŭlum : genre masculin. ---
Plin. 10, 189.
-
fig.
[archit.] masculus cardo, Vitr. 9, 9
: gond de paumelle.
2
- mâle, viril,
digne d’un mâle. --- Hor. O. 3, 6, 37; Ep.
l, 19, 28; Quint. 5, 12, 10.
- Masēi, ōrum, m.:
peuple d’Arabie. ---
Plin. 6, 118.
- Masgăba, æ, m. : - 1
- fils de
Masinissa. --- Liv. 45, 13. - 2
- autre du même nom. ---
Suet. Aug. 98.
- Masicitus, i, m.
: montagne de Lycie.
--- Plin. 5, 100.
- Măsinissa,
æ, m. : Massinissa ou
Masinissa
(ce roi de Numidie, d'abord
allié de
Carthage, s'allia
ensuite avec Rome, ce qui permit à Scipion l'Africain de battre
Hannibal
à Zama en 202 av. J.-C. : cette victoire mit fin à la seconde guerre
Punique). ---
Cic. Rep. 6, 9 ; CM 34; Sall. J. 5, 5, etc. ; Ov. F. 6, 769.
- gr.
Μασσινίσσας.
- voir
hors site : Massinissa.
- Maso, ōnis, m.
: surnom des Papirii. ---
Cic. Balb. 53; Plin. 15, 126.
- maspĕtum, i, n.
: la feuille du laserpitium. --- Plin.
19, 42.
- gr. μάσπετον.
- massa
:
1 - massa,
æ, f. :
- gr. μάζα.
a
- masse,
amas, tas. --- Virg. G. 1, 275 ; En. 8, 453;
Plin. 31, 78.
- [bloc de marbre] Plin. 36,
49.
- lactis massa coacti, Ov. M. 8, 666
: fromage.
b
- absolt
masse d’or. --- Ov. M. 11, 112.
c
- le
chaos. --- Ov. M. 1, 70.
2
- Massa, æ, m. : Massa
(surnom). --- Liv.
31, 50 ; 40, 35; Plin. Ep. 3, 4; 7, 33.
3
- Massa, æ, f. : Massa
(ville d'Etrurie). ---
Plin. 6, 134.
- Massada : voir Masada.
- Massæsȳli,
ōrum, m. : Massésyles [peuple de Mauritanie]. ---
Liv. 28, 17, 5; 29, 32; Plin. 5, 17.
- gr. Μασσαισύλιοι.
- Massæsȳlĭa,
æ, f. : pays des Massésyles. --- Plin. 10, 22.
- Massæsȳlii
:
voir Massæsyli.
- Massăgĕtæ,
ārum, m. : les Massagètes (peuple scythe). ---
Plin. 6, 50; Nep. Reg. 1, 2; Hor. O. 1, 35, 40.
- au
sing. Massăgĕtēs, æ, m.
--- Luc. 3, 283; Sil. 3, 360; Claud. ap. Ruf. 1, 312.
- Massălĭōtĭcus, a, um
[Massalia] : de
Massilie. --- Plin. 3, 33; Capel. 6, 635; voir Massilia.
- massālis,
e : - 1 - qui forme
une masse,
du chaos. Tert. Marc. 4, 18. - 2
- qui
contient tout, complet,
total. --- Tert. Marc. 4, 18.
- massālĭtĕr,
adv. : en masse, en totalité. ---
Tert. Val. 16.
- massăris, is, f.
: la fleur de la vigne
sauvage d’Afrique. --- Plin. 12, 133.
- massātus,
a, um : part. passé de masso.
- Massĭcē, ēs, f.
: ville de Mésopotamie. ---
Plin. 5, 90.
- Massĭcus, i, m. :
le Massique [montagne
célèbre pour son vin]. --- Cic. Agr. 2, 66; Liv.
22, 14.
- ou Massĭca, ōrum Virg.
En. 7, 726.
- Massĭcum
vinum ou
Massĭcum, i, n. : vin du
Massique. --- Hor. O. 1, 1, 19; 2, 7, 21.
- ou
Massicus umor, Virg. G. 2, 143.
- est
qui nec veteris pocula Massici nec partem solido demere de die spernit,
Hor. O. 1, 1, 19 : tel autre ne dédaigne ni les coupes de vieux
Massicus, ni de se réserver une partie du jour.
- voir hors site Massique.
- Massĭēni, ōrum, m.
: peuple près de
Gadès. --- Avien. Or. 422.
- Massĭlĭa, æ, f.
: Massilie [ville de la
Narbonnaise, Marseille]. --- Plin. 3, 35; Cæs. BG. 2, 1; Cic.
Off. 2, 28; Luc. 4, 257.
- gr. Μασσαλία.
- Massĭlĭensis, e
: de Massilie. --- Pl. Cas. 795.
-
m. plur. Massĭlĭenses
: ls habitants de Massilie. --- Cic. Rep.
1, 43; Phil. 2, 94.
- Massĭlĭānus,
a, um : de Massilia.
- Massĭlĭānum vinum,
Mart. 13, 123 : vin de Massilia.
- Massĭlĭōtĭcus
(Massălĭōtĭcus), a, um : de Massilia. --- Plin. 3, 4, 5, §
33; Mart. Cap. 6, § 635.
- gr.
Μασσαλιωτικός.
- Massilītānus,
a, um : de Massilia.
- avec tmèse
Massili portabant juvenes ad litora tanas, Enn. ap. Donat. p.
1777.
- Massilītāni,
ōrum, m. : les habitants de Massilia. --- Vitr. 10, 22, 11.
- Massĭlĭtānum,
i, n. : le vin de Massilia. --- Mart. 13, 123
- Massiva,
æ, m. : prince numide, neveu de
Masinissa. --- Liv. 27, 19.
- masso,
āre [mando] : - tr.
- mâcher. --- Th.-Prisc. 1, 8 ; 2, 29.
- massones, um, m. : les francs-maçons. --- néolatin.
- secta Massonum : la secte des
francs-maçons.
- massonicus, a, um : maçonnique.
- secta Massonica : la secte maçonnique.
- sic ementita specie eodemque
semper tenore simulationis quam maxime Massones, ut olim Manichæi,
laborant abdere sese, nullosque, praeter suos, habere testes : c'est
ainsi que, sous les apparences mensongères et en faisant de la
dissimulation, une règle constante de conduite, comme autrefois les
manichéens, les francs-maçons n'épargnent aucun effort pour se cacher
et n'avoir d'autres témoins que leurs complices. --- encycl. Léon XIII, humanum genus.
- rerum
publicarum rectores quibus curae fuit societatem Massonicam vel apud
Apostolicam Sedem arguere, vel per se, latis in id legibus, noxae
damnare : chefs d'Etats qui eurent à coeur, soit de dénoncer la société
des francs-maçons au Siège apostolique, soit de la frapper eux-mêmes
comme dangereuse et portant des lois contre elle. --- encycl. Léon XIII, humanum genus.
- fructus
secta Massonum perniciosos gignit maximaque acerbitate, permixtos : les
fruits produits par la secte maçonnique sont pernicieux et les plus
amers. --- encycl. Léon XIII, humanum genus.
- massŭla,
æ, f. [massa] : petit
morceau, miette. --- Col. 12, 38, 2; M.-Emp. 34.
- Massŭrĭus : voir Masurius.
- Massycītes, æ : voir Masicitus.
- Massȳli,
ōrum, m., m. : Massyles [peuple voisin de la Numidie]. ---
Plin. 5, 30; Virg. En. 6, 60; Sil. 4, 512.
- gr. Μασσύλιοι.
- Massȳlus
(Massȳlĭus),
a, um : des Massyliens, Massylien. --- Virg. En. 4, 132;
Mart. 10, 94, 1.
- ou
Massȳlæus
(Massȳlēus,
a, um). --- Mart. 9, 23, 14.
- gr. Μασσυλαῖος (Μασσυλεῖος).
- ad Tyrios Massylia signa trahebat,
Sil. 16, 184 : il cherchait à attirer les Massyles dans le
parti de Carthage.
- Massyni, ōrum, m.
: peuple du Pont. ---
Plin. 6, 11.
- Mastanăbal,
ălis, m. : Mastanabal (fils de
Masinissa). --- Sall. J. 57.
- Mastarna,
æ, m. : Mastarna (nom étrusque du futur roi de Rome, Servius
Tullius). --- CIL 13,
1668, 22.
- Mastaurenses,
ĭum, m. : habitants de Mastaura. ---
Plin. 5, 120.
- mastĭcātĭo,
ōnis, f. [mastico] : mastication. ---
C. Aur. Chron. 4, 3, 70.
- mastĭcha,
æ, f. : c. mastiche. ---
M.-Emp. 26.
- mastĭchātus
(mastĭcātus),
a, um : aromatisé avec du mastic. ---
Lampr. Hel. 19, 4.
- mastĭchē
(mastĭcē), ēs, f. : mastic (résine du lentisque). ---
Plin. 12, 72.
- gr.
μαστίχη.
- mastĭchĕlæŏn,
i, n. : huile de lentisque. ---
Const.-Afer.
- gr.
μαστιχέλαιον.
- mastĭchĭnus,
a, um : de mastic. --- Pall.
4, 7; Mart. 9, 3.
- gr.
μαστίχινος.
- mastĭchum
(mastĭcum), i, n. : c. mastiche. c.
mastiche. --- Pall. 11,
14, 13.
- mastĭcē
: c. mastiche.
- mastĭco,
āre : - tr. - mâcher.
--- Pelag. Vet. 30; C. Aur. Chron. 1, 1, 47.
- mastīgĭa,
æ, m. : - 1 - qui
mérite
des coups de fouet, qui est souvent fouetté, vaurien. ---
Pl. Capt. 600; Ter. Ad. 781. - 2
- fouet. ---
Sulp.-Sev. Dial. 2, 3, 6.
- gr.
μαστιγίας.
- mastĭgo,
āre : - tr. - fouetter. ---
Itala Esdr. 4, 15, 12.
- mastīgŏphŏrus,
i, m. : mastigophore (officier armé d'un fouet
et chargé de la police des théâtres et autres lieux publics). ---
Prud. Symm. 2, 516 ; Arn. 2, 23.
- gr.
μαστιγοφόρος.
- mastix, ĭchis
: c. mastiche. ---
Isid. 17, 8, 7.
- mastŏs, i, m. : plante
inconnue. ---
Plin. 26, 163.
- Mastrāmĕla,
æ, f. : Mastramela (ville et étang de la Narbonnaise). ---
Plin. 3, 34; Avien. Or. 691.
- mastrūca
(mastrūga),
æ, f. (mot phénicien) : la mastruca
(un vêtement
de peau
des Sardes et des Germains).
--- Pl. Pœn. 1171 ; Cic. Scaur. 45 ; Quint. 1, 5, 8.
- mastrūcātus,
a, um : qui porte la mastruca.
---
Cic. Prov. 15.
- mastrūga
:
voir mastruca.
- Mastrum,
i, n. : Mastrum (ville de Paphlagonie). ---
Peut.
- masturbātŏr,
ōris, m. : onaniste. --- Mart. 14, 203.
- masturbor,
āri, ātus sum : pratiquer l'onanisme, se masturber.
--- Mart. 11, 104, 13; 9, 42, 7.
- Mastūsĭa, æ, f. : -
1
- promontoire de Thrace. ---
Plin. 4, 49. - 2 - montagne
d’Asie. --- Plin. 5, 118.
- Mastўa,
æ, f. : ville de Paphlagonie. --- Plin. 6, 5.
- masucĭus, ĭi, m.
: mangeur. ---
P. Fest. 139.
- masucĭum edacem a
mandendo scilicet, cf. Paul. ex Fest. p. 139
- Măsŭrĭus, ĭi, m.
: Masurius Sabinus
[célèbre jurisconsulte]. --- Pers. 5,
90 ; Gell. 3, 16, 23.
- Măsŭrĭānus, a, um
: de Masurius Sabinus. --- M.-Aur.
d. Front. Cæs. 2, 9.
- matăra (c. materis)
: javelot (gaulois).
--- Cæs. BG. 1, 26, 3.
- ou matăris Liv.
7, 24, 3.
- mataxa,
æ, f. : c. metaxa.
--- Lucil. 3, 44; Vitr. 7, 3, 2.
- mătella,
æ, f. : - 1 - pot
[à mettre des liquides]. --- Pl. d. Non.
543, 17; Cato, Agr. 10, 11. - 2
- pot de chambre,
vase de nuit. --- Mart. 12,
32, 13; Sen. Ben. 3, 26, 2.
- mătellĭo,
ōnis, m. [matula] : vase de
nuit. --- Cato, Agr. 10, 2; Cic. Par. 38; Varr. d.
Non. 547, 7.
- mătĕŏla,
æ, f. : outil pour enfoncer
(dans la terre). --- Cato, Agr. 45 ; Plin. 17, 126.
- mătĕŏlāni,
ōrum, m. : les habitants de Matéole (ville d'Apulie). ---
Plin. 3, 105.
- mātĕr,
tris, f. :
- (Lebaigue
P. 752 et P.
753)
- gr.
μήτηρ, μητρός - dor. μάτηρ -- angl.
mother.
- arch. dat.
sing. arch. matre, CIL 1, 177; dat. plur. matris,
Inscr.
Grut. 90; matrabus,
Inscr.
Orell.
2089.
1 - mère.
- pietas in matrem, Cic. Læl. 11
: affection pieuse pour sa mère.
- soror
ex matre, Cæs. BG. 1, 18 : sœur du côté maternel.
- quæ matre Asteria est, Cic. Nat. 3,
46 : qui a pour mère Astéria.
- matrem esse de aliquo, Ov. H. 9, 48
: être
rendue mère par qqn.
- comiquemt eam
ego vini ut matre fuerat natum, eduxi meri, Plaut. Am. 428 : tel qu'il
était sorti du sein maternel (= sans le couper
d'eau), j'avalai (ce vase) de vin tout pur.
2
- familt
bonne
mère.
- jubemus
te salvere, mater, Plaut. Rud. 262 : nous te saluons, bonne mère.
3
- épith.
des déesses
- Vesta mater, Virg. G. 1, 498
: auguste
Vesta.
- en
part. Mater Magna, Cic. Sest.
56, ou
Mater, Virg. G. 4, 64 : la grande déesse, Cybèle.
- Flora
mater, Lucr. 5, 739 : la déesse Flore.
4
-
mère [des animaux]. --- Varr.
R. 2, 4;
Virg. G. 3, 398.
5
-
[souches des arbres].
--- Virg. G. 2, 23 ; Plin. 12,
23.
6
-
cité mère, patrie. --- Virg. En. 10, 172.
7
-
métropole. --- Flor.
3, 18, 5.
8
-
la mère = l’affection maternelle.
- simul
matrem labare sensit, Ov. M. 6, 629 : dès qu'elle sentit son cœur
maternel
chanceler.
--- Sen. Med. 928.
9
-
la maternité. --- Sen. H. Œt. 389.
10
-
mère, cause,
origine, source.
- apes
mellis matres, Varr. R. R. 2, 5 : les abeilles qui produisent le miel.
- laudatus
sis, mi Domine, propter sororem nostram matrem terram quæ nos sustentat
et gubernat, et producit diversos fructus cum coloratis floribus et
herba : loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui
nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les
fleurs colorées et l’herbe. ---
Encycl. pape François, Laudato si.
- mater omnium bonarum artium
sapientia est, Cic.
Leg. 1, 58 : la sagesse est la mère de tout ce qui est bon.
- voluptas, malorum mater omnium, Cic.
Leg. 1, 47 : la volupté, mère de tous
les maux.
- similitudo est satietatis mater,
Cic. Inv. 1, 76 : la monotonie
engendre la satiété.
- mātercŭla,
æ, f. [mater] : petite mère (t. de tendresse). ---
Pl. d. Prisc. 3, 20 ; Cic. Flac. 91 ; Hor. Ep. 1, 7, 7.
- māterfămĭlĭās
(māter fămĭlĭās), f. : - 1
- mère de famille, maîtresse de maison. - 2
- femme (mariée on non, indépendante de l'autorité paternelle. - 3
- femme, mère.
- mātĕrĭa,
æ, (mātĕrĭēs, ēi), f. :
- gén.
sing. arch. materiai. Lucr.
1, 1051; gén. plur. materierum, Lact. 2,
12, 1.
- Mātĕrĭāī (Gén.
arch. Lucr.) = mātĕrĭa̅e̅ (Gén.). Le
disyllabique –ai = deux longues ; la
diphtongue -ae = une seule longue. Voir Niederman, phonétique
historique du latin p. 44).
1 - la matière.
- materia rerum, Cic.
Nat. 3, 92 : la matière, le principe des choses.
- haud redit ad nihilum res ulla, sed omnes redeunt in corpora
materiai, Lucr. 1, 248 : aucun corps ne retourne au néant ; mais
tous retournent aux éléments de la matière.
- ne
coitus inutilis materiæ fiat, Cels. 3 : afin de prévenir l'amas d'une
matière nuisible (= l'amas de pus). --- cf.
Cic. Fin. 1, 18.
2
- la
matière [dont une chose est faite et s’entretient].
- sua de
materie grandescere, Lucr. 1, 191 : se développer par ses
éléments propres.
3
-
matériaux [pour un travail].
- ingentem
vim materiæ faciendo aggeri detrahebant, Curt. 8, 10 : ils en
retiraient une masse énorme de matériaux pour faire un remblai.
- materia
quidquam juvaret, nisi confectionis ejus fabricam haberemus ? Cic. Div.
1, 116 : à quoi serviraient les matériaux si nous n'avions l'art de les
travailler ?--- Ov. M. 2, 5 ; Tac. H. 5, 5.
4
- [en
part.] le bois de construction.
- materia cæsa, Cæs. BG. 3, 29, 1
: bois
coupé. --- cf. Cic. Nat. 2, 151.
-
materies facilis ad exardescendum, Cic. de Or. 2, 190 : du bois qui
brûle facilement. -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 10, éd.
Vuibert.
5
-
bois de la vigne. --- Cic. de Or. 2, 88.
6
-
fig. matière, sujet, thème.
- materia ad jocandum, Cic.
de Or. 2,
239 : matière à plaisanterie.
- materia sermonum, Cic. Q.
1, 2, 3 : sujet
d’entretiens.
- materia facilis est in te et in tuos
dicta dicere, Cic.
Phil. 2, 42 : c’est un thème facile que de faire des mots sur
toi et les
tiens.
- materies
crescit mihi, Cic. Att. 2, 12, 3 : mon sujet s'étend (sous ma plume).
7
- aliment,
occasion, prétexte.
- materiam invidiæ dare, Cic. Phil.
11, 21 : fournir un aliment à la haine.
- materiam
excitandi belli quærebat, Liv. 1, 22 : il cherchait l'occasion de
rallumer
la guerre.
- angebatur
ferox Tullia nihil materiæ in viro neque ad cupiditatem neque ad
audaciam
esse, Liv. 1, 46 : la fière Tullia souffrait à l'idée que, chez son
mari, il n'y avait rien pour stimuler l'ambition et l'audace.
8
-
ressources de l’esprit; étoffe, fonds.
- materia M. Catonis, Cic.
Verr. 3, 160 : le fonds moral de M. Caton.
--- cf. Cic. Inv. 1, 2.
- materia ingentis decoris,
Liv. 2, 39, 3 : un fonds de gloire immense.
-
nihil materiæ in viro ad cupiditatem esse, Liv. 1, 46, 6 : que
dans son
mari il n’y avait pas de ressources du côté de l’ambition.
- non
sum materiā digna perire tuā, Ov. H. 4, 86 : je ne mérite pas de mourir
victime de ta dureté.
9
- sujet
traité, question, exposé.
- et
pulchre fuerit cum materia tumultu et clamore transactum, Quint. 7, 1,
44 : et l'on croit avoir bien traité la matière en excitant des
trépignements et des cris d'admiration. --- (trad. H.
Bornecque)
- in
hoc consideres velim ut pulchritudinem materiæ ita difficultatem,
Plin. Ep. 3, 13, 2 : ne considérez pas moins, je vous prie, la
difficulté que la beauté du sujet. ---
Sen. Ep. 87, 11 ; Quint. 5, 10, 9; 10, 3, 14; Plin. Ep. 2, 5, 5.
- mātĕrĭālis,
e [materia] : matériel, formé
de matière. --- Macr. Scip. 1, 12, 7 ; Ambr. Virg. 3, 2.
- mātĕrĭālĭtĕr,
adv. [materialis] : essentiellement.
--- Sid. Ep. 8, 11, 4.
- Mātĕrĭānus,
i, m. : Matérianus (nom d'homme). ---
Spart.
- mātĕrĭārĭus,
a, um [materia] : relatif au bois de construction.
- materiarius (s.-ent.
negotiator) : marchand de
bois. --- Pl. Mil. 920.
- materiaria, æ, f. (s.-ent.
negatiatio) : commerce
de bois. --- cf. P. Festus.
-
hæretici materiarii, Tert. adv. Hermog. 25 :
hérétiques qui croyaient à l'éternité de
la matière.
- mātĕrĭātĭo,
ōnis, f.
[materio] : ouvrage de charpente. --- Vitr. 4, 2.
- mātĕrĭātūra,
æ, f. : travail
de charpente. --- Vitr. 4, 2, 2.
- mātĕrĭātus,
a, um : construit en bois, charpenté.
- mātĕrĭēs,
ēi f. : c. materia.
- Mātĕrīna,
æ, f. : Matérina (canton de l'Ombrie). ---
Liv. 9, 41.
- mātĕrīnus,
a, um
[materia] : dur, qui a de la consistance. --- Cat.
Agr. 34, 2.
- mātĕrĭo,
āre, ātum
[materia] : - tr. - construire
avec des charpentes. --- Vitr. 5, 12, 7.
- male materiatus, Cic. Off.
3, 54 : avec une mauvaise charpente.
- mātĕrĭŏla,
æ, f. [materia] : petit objet. ---
Tert. Bapt. 17.
- mātĕrĭor,
āri [materia] : - intr. - aller à la provision de bois (pour la
construction).
- erat
eodem tempore et materiari et frumentari, Cæs. BG. 7, 73, 1 : il
fallait dans le même temps aller chercher du bois et des vivres. ---
cf. Ulp. Dig. 32, 53, 1.
- mātĕrĭōsus,
a, um : qui
abonde en bois de construction. --- Gloss.
- mătĕris
(mătăris), is, f. : javelot gaulois.
-
mătĕris Sisen. d. Non. 556, 8; Her. 4, 43.
-
ou mătăris, is, f., et
mătăra, æ, f. --- Cæs. BG. 1, 26, 3; Liv. 7, 24,
3.
- Māterna,
æ, f. :
nom d’une sainte. --- Greg.
- maternus
:
1
- māternus, a, um :
[mater] : maternel, de mère. --- Cic. Clu. 12 ;
Phil. 10, 14 ; Ov. M. 3, 312.
2
- Māternus, i, m. : Maternus (surnom; nott.
l’orateur Curiatius
Maternus). --- Tac. D. 2.
- mātertĕra,
æ, f. [mater]
: tante maternelle. --- Dig. 38, 10, 10; Cic.
Div. 1, 104.
- matertera magna = aviæ
soror, Dig. 38, 10, 1, 15 : grand-tante.
- matertera major
= proaviæ soror, Dig. 38, 10, 1, 16
: arrière-grand-tante.
- matertera
maxima = abaviæ soror, Dig. 38, 10, 1, § 17 : soeur de la trisaïeule.
- măthēmătĭca,
æ, f. (mathēmatĭcē, ēs, f.) : - 1
- mathématiques. --- Sen. Ep. 88, 28.
- 2
-
astrologie. --- Suet. Tib. 69.
- măthēmătĭcus,
a, um : mathématique,
qui a rapport aux mathématiques. --- Vitr. 1, 1 ;
Plin. 30, 2.
- mathematicus,
i, m. : - a -
mathématicien. ---
Cic. de Or. 1, 10; Tusc. 1, 5. - b
- astrologue. --- Tac. H. 1, 22; Juv. 14, 248.
- Mathena, æ, f.
: ville située sur le Nil.
--- Plin. 6, 179.
- măthēsis, is (sĕos),
acc. sin ou sim, f.
:
- gr.
μάθησις.
- măthĕsis Prud.
Symm. 2, 479 ; 894.
1
- action
d’apprendre, connaissance. --- Cassiod. Var. 1,
45, 5.
2
- astrologie. ---
Firm. Math. 1 præf.; Spart. Hadr. 16.
- Mathītæ : voir Mattitæ.
- Mătho (Măthon), ōnis,
m. : nom d’homme. ---
Juv. 1, 32; 7, 129.
- Mathŏæ, ārum, m.
: peuple de l’Inde. ---
Plin. 6, 77.
- Mătĭāni, ōrum, m.,
peuple voisin de l’Hyrcanie. ---
Plin. 6, 48; Avien. Descr. 1196.
- Mātĭānus, a, um
: de Matius. ---
Suet. Dom. 21.
- Matidĭa, æ, f.
: nom de femme.
--- Front.
- Matĭēnus, i, m.
: nom d’homme. ---
Liv. 29, 6.
- Mātĭlĭca, æ, f.
: ville d’Ombrie.
--- Grom. 240, 8.
- Mātĭlĭcās,
ātis : de
Matilica.
- Matilĭcātes,
ĭum, m. : habitants de Matilica. --- Plin. 3, 313.
- Mătīnus, i, m.
: montagne d’Apulie. ---
Luc. 9, 185; Schol. Cruq. ad
Hor. O. 1, 28, 3.
-
Mătīnus, a, um : du Matinus. --- Hor. O. 4, 2, 27;
1,
28, 3.
- matiola : c.
mateola. --- Cat.
Ag. 46, 2.
- Matisco, ōnis, f.
: ville des Eduens
[Mâcon]. --- Cæs. BG. 7, 90, 7.
- Matĭum, ĭi, n. : - 1
- ville
de Crète. --- Plin. 4. 59. - 2
- ville
de Colchide. --- Plin. 6, 10. - 3
- ville
d’Ionie. --- Plin. 5, 115.
- Mātĭus, ĭi, m.
: nom de
famille romaine;
nott C. Matius, ami de César et de Cicéron. ---
Cic. Fam. 6, 12, 2; Plin. 12, 13; Col. 12, 4, 2.
- mātræ, ārum, f.
: déesses tutélaires d’une contrée. --- Inscr.
- dat. plur.
matrabus (= matris). --- Inscr. Grut. 29, 1.
- Mātrālĭa, ĭum, n.
: fête de la déesse Matuta. --- Varr. L. 5, 106 ; Ov. F. 6,
475.
- Matralia Matris Matutæ festa, Paul. ex Fest.
- Matrĕcī insulæ
: îles de la Troglodyte. --- Plin. 6, 169.
- Matreĭum, ĭi, n.
: ville de Rhétie. --- Peut.
- mātresco, ĕre [mater]
: - intr. - devenir semblable à sa mère. --- *Pacuv. d. Non.
137, 7 ; Gloss.
- mātrĭcālis,
e [matrix] : qui concerne la matrice,
l’utérus. --- Veg.
Mul. 1, 10, 7.
- matricalis herba, Apul. Herb. 65 : la
matricaire.
- mātrĭcīda,
æ, m. et f. [mater, cædo] : celui ou
celle qui a tué sa mère, parricide. --- Cic. Har. 39; Q. 1, 2, 4 ;
Nep. Att. 6, 2.
- avec
tmèse : matrique cida Nero, Aus. de XII. Cæs. 35.
- mātrĭcīdĭum,
ĭi, n. : parricide (crime de celui qui a tué sa mère). ---
Cic. Inv. 1, 18.
- mātrĭcŭla,
æ, f. [matrix] : matricule, rôle, registre. ---
Veg. Mil. 1, 26; Cod. Just. 12, 20, 3.
- mātrīcŭlārĭus,
ĭi, m. : , æ, f. : - 1
- celui qui tient une matricule. --- Dig.
- 2
- pauvre inscrit sur les rôles de la paroisse. ---
Gloss. Isid.
- mātrīmes
(autre forme de matrimus au nom. sing.
ou plur.) : qui a encore sa mère. --- cf. P. Festus.
- mātrĭmōnĭālis,
e : matrimonial. --- Firm. 17, 17 ;
Quint. Decl. 1, 13.
- mātrĭmōnĭum,
ĭi, n. [mater] : mariage.
- in matrimonium ire, Plaut.
Trin 732 : se marier [en parl. d’une femme].
- alicujus matrimonium tenere,
Cic. Cæl. 34 : être la femme de qqn.
- alicujus matrimonium jungere, Sen. frg. 39
Haase : marier qqn.
- in matrimonium aliquam ducere, Cic. Clu. 125
: épouser
une femme.
- in matrimonium collocare Cic. Div. 104
: donner en mariage.
- ou in
matrimonium dare Cæs. BG. 1,
3.
- ou in
matrimonio locare, Cic. Phil. 2, 44 1.
- ancillam
habere in matrimonio : être marié à une servante.
- matrimonia,
ōrum, n. : femmes mariées. --- Tac.
An. 2, 13 ; Suet. Cæs. 52 ; Flor. 1, 1, 10.
- mātrīmus,
a, um : qui a encore sa mère. --- Cic. Har. 23 ;
Liv. 37, 3, 6 ; Tac. H. 4, 53 ; Gell. 1, 12, 2.
- Mātrīnĭus, ĭi,
m. et Mātrīnĭia, æ, f., nom
d’homme et de femme. --- Mart. 3, 32.
- Matrīnus, i, m.
: fleuve du Picénum. --- Mel. 2, 4.
- mātrix, īcis, f.
[mater] :
1
- reproductrice, femelle.
--- Varr. B. 2,
5, 12; Col. 7, 3, 12.
2
- sein, matrice. --- Veg.
Mul. 2, 17, 5; Sen. Contr.
2, 13, 6.
3
- souche [qui produit
des rejetons]. --- Suet. Aug. 94.
4
- fig. souche,
matrice, registre. --- Tert. Fug. 13.
5
- source, origine,
cause.
- Eva matrix generis feminini, Tert. Virg. Vel. 5 :
Eve, mère de l'espèce féminine. --- Tert. Marc. 2, 16; Res. 6.
- matrona
:
- (Lebaigue
P. 753 et P.
754)
1
- mātrōna, æ, f. :
- dat. plur. matronabus,
Corp. inscr. Lat. 5, 4137.
a
- femme mariée, dame, matrone.
--- cf. Gell. 18, 6, 8; Pl. Aul. 503; Cic. Nat. 3, 47 ;
Hor. O. 4, 15, 27; S. 1, 2, 94.
- appliqué à Junon] l’auguste Junon. ---
Hor. O. 3, 4, 59.
b
- femme [en gén.],
épouse [rare].
- matrona bellantis tyranni, Hor. O. 3, 2, 7
: la femme du roi en guerre.
- voir hors site
matrimonium.
2
- Mātrōna, æ, m.
: montagne des Alpes Cottiennes. --- Amm. 15, 10, 6.
3
- Mātrŏna, æ, m. : Marne
[rivière de
Gaule]. --- Cæs. BG. 1, 1, 2; Amm. 15, 11,3; au fém. Aus. Mos. 462.
- Gallos
ab Aquitanis Garumna flumen, a Belgis Matrona et Sequana dividit, Cæs.
BG. 1, 1, 2 : les Gaulois sont séparés des Aquitains par la Garonne,
des Belges par la Marne et la Seine. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 516; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- mātrōnālis, e
[matrona] : de femme mariée, de femme, de dame. --- Liv.
26, 49; Plin. Ep. 5, 16, 2; Suet. Tib. 35; Ov. F. 2, 828.
- Mātrōnālĭa, ĭum, n. : fête célébrée par les
femmes le premier mars. --- (cf. Ov. F. 3,
229, et suiv.). --- Suet. Vesp. 18 ; Mart. 5, 84, 10.
- mātrōnālĭtĕr,
adv. : en femme honnête. --- Inscr.
- mātrōnātŭs,
ūs, m. : tenue d’une femme respectable. ---
Apul. M. 4, 23.
- mātrŏnōmĭcus,
a, um : formé d’après le nom de la mère. ---
Serg. 587, 14.
- mātrŭēlis,
is, m. [mater] : cousin
germain du côté maternel. --- A.-Vict. 13, 8; Marc. Dig. 48,
9, 1.
- matta,
æ, f. : natte de joncs.
--- Aug. Faust. 5, 5; Schol. Juv. 6, 117.
- mattārĭus,
ĭi, m. [matta]
: celui qui couche sur une natte. --- Aug. Faust. 5,
5.
- mattĕa
(mattya), æ, f. :
mets délicat, friandise. --- Sen. Contr. 9, 4, 20; Petr. 65,
1; 74, 6; Mart. 10, 59, 4.
- gr. ματτύα.
- mattĕŏla
(matĕŏla, mactĕŏla), æ, f. [mattea] :
petite friandise. --- Arn. 7, 231.
- Matthæus
(Mattheūs), i, m. : Matthieu (apôtre). --- Vulg. Matt. 10,
3;
Matthe
ūs,
Prud. Apoth. 982.
- gr.
Ματθαῖος.
- voir
hors site : Matthieu.
- Matthĭās,
æ, m. : Matthias (un apôtre). --- Arat.
1, 106.
- Mattĭăcus,
a, um : de Mattium (ville des Cattes). ---
Mart. 14, 27 ;
Tac. An. 11, 20; Plin. 31, 20.
- Mattĭānus
:
voir Matianus.
- mattĭcus,
a, um : qui
a de grosses mâchoires. --- P.-Fest. 126.
- mattĭŏbarbŭlus,
a, um : qui
lance des balles de plomb. --- Veg. Mil. 1, 17 ; 3, 14.
- Mattītæ,
ārum, m. : peuple d’Ethiopie. ---
Plin. 6, 190.
- Mattĭum,
ĭi, n. : Mattium (capitale des Cattes). ---
Tac. An. 1, 56.
- mattus
:
1
- mattus (matus), a, um : humecté,
humide, mou. --- Petr. 41, 12.
2
- Mattus, i, m. : Mattus (nom d'homme). ---
Mart. 12, 102.
- mattya : voir mattea.
- gr.
ματτύα.
- mătŭla,
æ, f. : - 1
- vase. ---
Ulp. Dig. 24, 2, 25 . - 2
- pot de chambre. ---
Varr. L. 5,119 ; Plaut. Most. 386 ; P.-Fest. 125, 18. -
3
- cruche,
homme niais.
--- Pl. Pers. 533.
- Mātūra,
æ, f. [maturus]
: Matura (nom d’une déesse qui présidait aux fruits). ---
Aug. Civ. 14, 8.
- mātūrasco,
ĕre
[maturo] : - intr. - mûrir. --- Aug. Serm. 223 fin;
Lact. 2, 11, 1.
- mātūrātē,
adv.
[maturatus] : promptement. --- Pl. Pseud. 1157.
- mātūrātĭo,
ōnis, f.
[maturo] : célérité. --- Her. 3, 3.
- mātūrātō,
adv. (c. maturate): promptement. ---
Schol. Veron. Virg. 7, 266.
- mātūrātŏr,
ōris, m. [maturo]
: celui qui hâte. --- Fort. Mauril. 15.
- mātūrē,
adv. [maturus] : - 1 -
en son temps, à temps,
à propos.
- 2 - promptement,
vite, bientôt, de bonne heure. - 3
- prématurément, trop tôt.
- qui homo
mature quæsivit pecuniam, nisi eam mature parsit, mature esurit,
Plaut. Curc. 380 : celui qui a amassé à temps de l'argent,
s'il ne l'économise pas promptement, mourra prématurément de
faim.
- maturius
quam consuerat ad exercitum proficiscitur, Cæs. BG. 4, 6 : il part
pour l’armée plus tôt qu’il ne faisait d’ordinaire. --- cf.
Cic. Verr. 2, 3, 24, § 60; Sall. J. 42, 5; Juv. 11, 88; Gai. Inst. 2,
55.
- superl.
maturissime ou
maturrime.
- quam
maturissime scire, Plin. Ep. 10, 14 : savoir au plus tôt. ---
cf. 10, 11; 10, 24; Apul. M. 10, 24, 3.
- ut
quæque res est turpissima, sic maturissime vindicanda est, Cic. Cæcin.
2, 7 : plus une affaire est scandaleuse, plus elle doit être jugée
promptement. --- cf. Cato ap. Charis. p. 184 P.
- quibus rebus quam maturrime occurrendum putabat, Cæs. BG. 1, 33
: à de pareilles éventualités il fallait, pensait-il, parer
au plus tôt. --- cf. Cic. de Or. 3, 20, 74; Sall. H. 1, 48,
16; Tac. An. 1, 63; ps. Aur. Vict. Cæs. 24 et 29.
- mātūrĕfăcĭo,
ĕre [maturus, facio] : - tr. - faire mûrir. ---
Th.-Prisc. Diæt. 14.
- mātūresco,
ĕre, mātūrŭi [maturus] : - intr.
1
- devenir mûr, mûrir.
--- Cæs.
BG. 6, 29, 4; Plin. 16, 107.
- libros
opinabar nondum satis maturuisse, Quint. Inst. Ep. ad Tryph. 1
: je croyais que mes livres n'étaient pas encore mûrs pour la
publication.
2
- acquérir le développement
convenable. --- Cic. Nat. 2, 69.
3
- devenir nubile. ---
Ov. M. 14, 335.
- nubilibus
maturuit annis, Ov. M. 14, 335 : elle devint nubile.
4
- fig.
atteindre son plein développement. --- Plin. Ep.
5, 9, 5.
- si
virtutes ejus maturuissent, Plin. Ep. 5, 9, 5 : si ses vertus avaient
atteint
leur plein développement.
- mātūrĭtās,
ātis, f. [maturus] :
1
- maturité [moissons,
fruits].
- festinata
maturitas, Quint. 6 præf. § 10 : maturité précoce. ---
Cic.
Tusc. 1, 68; Cæs. BC. 1, 48, 5.
2
- fig. plein
développement, perfection, maturité.
- quasi poma ex arboribus, cruda si sunt, vix evelluntur, si matura et
cocta, decidunt, sic vitam adulescentibus vis aufert, senibus
maturitas, Cic. CM 71 : on n'arrache de l'arbre des fruits verts
qu'avec effort, quand ils ont atteint leur pleine maturité, ils tombent
d'eux-mêmes, et c'est ainsi que, pour les jeunes gens, la perte de la
vie fait l'effet d'une brutalité, pour les vieillards celui de la
maturité. --- voir Bizos,
Syntaxe latine, p. 132.
- [âge] Cic.
Fam. 4, 4, 4.
-
[talent] Cic.
Br. 318.
3
- opportunité d’une chose,
d’une circonstance. --- Cic. Q. 3,
8, 1; Liv. 22, 40, 9.
- plur. temporum
maturitates, Cic. Nat. 1, 100 : l’arrivée à point
(régulière) des saisons.
4
- promptitude. ---
Suet.
Tib. 61; Front. Aquæd. 105.
- maturius :
1
- Mātūrĭus,
ĭi, m. : nom d’homme. --- Fort.
2
- mātūrius
: voir mature.
- maturo
:
1
- mātūro, āre, āvi,
ātum :
- tr. -
a
- faire mûrir, mûrir.
- uva
maturata, Cic CM
53 : raisin mûri. --- cf. Cic. Nat. 1, 4.
b
- médec. mûrir un
abcès, etc.
- quod
(malagma) pus maturat, Cels. 5, 18 : ce cataplasme amène la
suppuration. --- Plin. 22, 156, etc.
c
- amener à son terme.
- maturare
partus conceptos, Plin. 30, 123 : faciliter les accouchements.
d
- fig. faire à loisir.
---
Virg. G. 1, 261.
e
- mener à sa fin, accélérer.
- maturare cœpta,
Liv. 24, 13,
4 : hâter l’achèvement d’une entreprise.
- maturare iter,
Cæs. BG. 1, 63, 1 : hâter
un départ.
- alicui mortem maturare, Cic. Clu. 171
: hâter la mort de qqn.
- ipse eos (libros) nondum opinabar satis
maturuisse, Quint. : mon travail ne me semblait pas encore assez
mûr.
- maturare +
inf. : se hâter de.
- oro ut
matures venire, Cic. Att. 4, 1 : je te prie de hâter ton arrivée.
-
exercitum traducere maturavit, Cæs. BG. 2, 5, 4 : il se hâta
de
faire traverser [le fleuve] à son armée.
-
quodni Catilina maturasset
signum dare, Sall. G. 8, 8 : si Catilina ne s’était hâté de
donner le
signal = n’avait donné trop vite le signal.
- intr. -
ff
- devenir mûr. ---
Pall. Mart. 10, 27.
g
- fig. se hâter,
se presser. --- Cic. Fam. 2, 17, 1;
Sall. J, 22, 1; Liv. 2, 22, 1.
- maturato
opus est, Liv. 24, 23, 9 : il faut se presser.
2
- mātūrō,
adv. : c. mature.
--- Cato d. Charis. 20, 205.
- mātūrŭi
: parf. de maturesco.
- maturus
:
1
- mātūrus,
a, um :
- superl. maturissimus
Her. 4, 25; Col.
12, 17, 2.
a
- mûr.
- poma
matura, Cic. CM 71 : fruits mûrs.
- n.
pris substt quod maturi
erat, Liv. 34, 26, 8
: ce qu’il y avait de mûr.
b
- fig.
mûr, dans le développement voulu.
- maturi
soles, Virg. G. 1, 66 : des soleils dans leur pleine ardeur.
- avec dat.
filia
matura viro, Virg. En. 7,
53 : fille en âge de prendre époux.
-
progenies matura militiæ, Liv. 42,
52, 2 : une jeunesse en âge de servir.
c
- mûr,
à point.
-
Thucydides...
multo maturior fuisset, Cic. Br. 288 : Thucydide aurait été
beaucoup plus
mûr, aurait eu un style moins rude.
-
tempus maturum mortis, Cic. CM
76 : le moment voulu de la mort, qui vient à point.
-
matura mors,
Cic. Div. 1, 36 : mort qui arrive à l’âge normal.
- mihi
ad nonas bene
maturum videtur fore, Cic. 9, 5, 1 : il me semble que l’époque
des nones
sera le bon moment.
- maturus
venter, Ov. M. 11, 311 : grossesse arrivée à son terme.
-
scribendi tempus maturius, Cic. Att. 15, 4, 3 : un
moment plus favorable pour écrire.
- maturum
est + inf.
: l’heure est venue de...
- tribuni
adgredi singulos tutum maturumque jam rati, Liv. 3, 56, 1 : les tribuns
persuadés désormais qu'il était temps d'attaquer séparément et
sans péril leurs
adversaires.
d
-
prompt, hâtif.
- maturæ
hiemes, Cæs. BG. 4, 20, 1 : hivers hâtifs.
-
matura decessio, Cic. Q. 1, 1, 1 : prompt retour de province.
- maturo
judicio, Cic. Cæc. 7 : par un prompt
jugement.
-
supplicium maturius, Cic. Verr. 5, 147 : un supplice plus
prompt.
- robur
ætatis quam maturrimum precari, Tac. An. 12, 65 : souhaiter
dans des prières la plus prompte maturité possible de l’âge.
e
-
qui a atteint tout son développement.
-
maturus ævi, Virg. En. 5,
73 : vieux.
-
centurionum maturi, Suet. Calig. 44 : ceux des centurions
qui ont fait leur temps.
- animi
maturus, Virg. En. 9, 246 : d’esprit mûri
par l’expérience. --- cf. Tac. An. 1, 4.
2
-
Mātūrus, i, m. : nom d’homme. --- Inscr.
- mātus
(mattus),
a, um : humide, mou.
- Mātūta,
æ, f. : Matuta (l'Aurore, déesse du matin). ---
Lucr. 5, 656 ; Cic. Tusc. 1, 28; Ov. F. 6, 479.
- mātūtīnālis,
e : du
matin. --- Philom. 16.
- mātūtīnē
(mātūtīnō), adv. : au matin, le matin.
--- Prisc. 4, 34; Plin. 7, 181; 18, 27; Apul. M. 5, 17.
- mātūtīnum,
i, n. (s.-ent.
tempus) : le matin, la matinée. ---
Sen. Ep. 83, 14 ; Quint. 12, 8, 2; Plin. 2,
36; plur. Plin. 4, 90 ; 20, 50.
- mātūtīnus,
a, um : du matin, de la matinée, matinal. ---
Cic. Nat. 2, 52 ; Att. 12, 53; Fam. 7, 1, 1; Hor. S. 2, 6, 45; Ov. F.
5, 160.
- (Lebaigue
P. 755)
- stella
matutina : étoile du matin.
- mātūtīnō,
adv. : au matin, le matin.
- maurella,
æ, f. : morelle (plante). --- Macer. Cam. 2, 34.
- Maurētānĭa,
æ, f. : la Mauritanie. --- Inscr.
- Maurētānĭcus,
a, um : de Mauritanie. --- Inscr.
- Mauri,
ōrum, m. : les Maures, les habitants de la Mauritanie. ---
Sall. J. 18, 10 sqq.; Plin. 5, 2, 1, § 17; 13, 15, 29, § 91; Liv. 21,
22, 3; Mel. 1, 4, 4.
- gr. Μαῦροι.
- au sing.
Maurus, i, m. : un Maure. --- Juv. 11, 125; Luc. 4, 678.
- Maurĭcātim,
adv. : à la manière des Maures. --- Laber. ap. Charis. p. 184.
- ou Maurĭcē,
--- Varr. ap. Gell. 2, 25, 8.
- mauricus
:
1
- Maurĭcus, a, um : des Maures. ---
Coripp. Joann. 2, 137.
2
- Maurĭcus, i, m. : nom d'homme. --- Mart.
5, 28, 5.
- Maurĭtānĭa
(c. Maurētānĭa),
æ, f. : la Mauritanie [partie occidentale de
l’Afrique]. --- Cæs. BG. 1,
6; Cic. Sull. 56 ; Tac. H. 1, 11 ; Plin. 5, 2.
- gr. Μαυριτανία.
- Maurus,
a, um : de Mauritanie, Africain. ---
Hor. O. 3, 10, 18; Juv. 10, 148; Mart. 14, 90, 1; Stat. S. 1, 3, 35.
- Maurūsĭa,
æ, f. : la Mauritanie (pour les Grecs anciens). ---
Vitr. 8, 2, 6.
- gr.
Μαυρουσία.
- Maurūsĭăcus,
a, um : Maure, Mauritanien. --- Mart. 12,
66,
6.
- Maurūsĭus,
a, um : de Mauritanie, Maure, Africain. ---
Virg. En. 4,
206; Sil. 11, 414.
- gr.
Μαυρούσιος.
- Maurūsĭi, ōrum, m. : les Maures. --- Liv.
24, 49.
- mausōlēum,
i, n. : - 1
- tombeau de Mausole. ---
Plin. 36,
30; Mel. 1, 16, 3. - 2
- mausolée, tombeau
magnifique. --- Mart. 5, 64, 5;
Suet. Aug. 100.
- gr. Μαυσωλειον.
- voir
hors site : le
Mausolée.
- Mausōlēus,
a, um : de Mausole. ---
Prop. 3, 1, 56.
- Mausōlus,
i, m. : Mausole (roi de
Carie, à qui
sa femme, Artémise, fit élever, à Halicarnasse, un tombeau magnifique,
mis au rang des sept merveilles du monde).
--- Cic. Tusc.
3, 75; Gell. 10, 18, 1; Mel. 1, 16, 3.
- gr.
Μαύσωλος.
- mavin ou mavis, f.
: ville d’Afrique. --- Plin. 5, 44.
- māvis
: voir malo.
- Mavitāni,
m. :
voir Mevanates.
- māvolo,
māvelim, māvellem, arch. : c. malo,
malim, mallem.
- Māvors,
ortis, m. arch .et poét. : - 1
- Mavors, Mars. ---
Cic. Nat. 2, 67; Virg. En. 8, 630. - 2
- guerre, combat.
--- Aus.
Idyll. 4, 65..
- Mavortis
campus, Virg. En. 6, 872 : le Champ de Mars.
- Mavors
pater, Val. Fl. 6, 178 : Mars, père des Romains. --- cf. genitor Mavors, Ov. F. 4, 828.
- Iliæ
Mavortisque puer, Hor. O. 4, 8, 23 : le fils de Mavors et
d'Ilia (= Romulus).
- Māvortĭus,
a, um : - 1
- de
Mars, de Mavors. - 2
- guerrier, belliqueux, martial.
- Mavortia
mœnia, Virg. En. 1, 276 : les murailles de Mars (Rome).
- Rhesi
mavortia tellus, Virg. G. 4, 462 : la terre martiale de Rhésus (la
Thrace, terre
de Rhésus).
- Mavortius,
i, m. : le fils de Mars (Méléagre).
--- Ov M. 8, 437; cf. Hyg. Fab. 471.
- proles
Mavortia, Ov. M. 3, 531 : enfants de Mars (= les Thébains).
- Maxalla,
f. ou n. : ville de Libye. --- Plin. 5, 37.
- Maxentĭus,
i, m. : Maxence (empereur romain). --- Eutr. 10; Aur. Vict.
Epit. 54.
- Maxentĭānus,
a, um, : de Maxence. --- Lact. Mort. Pers. 44, 3.
- voir
hors site : Maxence.
- Maxeras, æ,
m. :
voir Maziris.
- maxilla,
æ, f. [*masla, mala] : - 1
- mâchoire. ---
Cic. Or. 153;
Plin. 11, 159; Suet. Calig. 58; Aug. d. Suet. Tib. 21. - 2
- joue. --- Vulg. ; Eccl.
- miserum
populum romanum, qui sub tam lentis maxillis erit ! Suet. Tib. 3, 21 :
que je plains le peuple romain de tomber sous des mâchoires si lentes !
- si
quis te percusserit in dextera maxilla tua praebe illi et alteram,
Vulg. Matt. 5, 39 : si quelqu’un vous a frappe sur la joue droite,
présentez-lui encore l’autre.
- maxillāris,
e [maxilla] : de la mâchoire,
maxillaire. --- Plin. 11, 166; Cels. 6, 9.
- maxillo,
āre : - tr. - frapper à la figure. --- Gloss.
- Maxilŭa,
æ, f. : ville de la Bétique. --- Plin. 35,
171.
- Maxima,
æ, f. : nom de femme. - Inscr.
- maxĭme
(maxŭme, arch.) : adv. superl. de magis
: très grandement, très, le plus.
- res maxime necessaria,
Cic. Læl. 86
: la chose la plus nécessaire.
- carus maxime, Cic. Sest. 6
: très cher.
- puer ad annos maxime natus
octo, Gell. 17, 8, 4 : esclave âgé
d’une huitaine d’années tout au plus.
- maxime confidere, Cæs. BG.
1,
40 : avoir la plus grande confiance.
- constructions
particulières.
- unus
maxime, unus
omnium maxime : le plus... de tous. --- Cic. Com. 24.
- vel maxime, Cic.
de
Or. 1, 32 : même le plus.
- quam maxime (s.-ent.
potest)
: autant que possible, le plus
possible. --- Cic. de Or. 1, 149.
- quam maxime possum,
potest, etc. : le
plus que je peux, qu’il peut, etc. --- Cic. de Or. 1, 154.
- nunc
te amo ut cum maxime (te amabam) : je t’aime aujourd’hui autant que
jamais.
- te
diligo ut quem maxime (s. - ent
diligo) : j'ai pour toi autant d'affection que
pour
qui que ce soit.
- tam...
quam qui maxime, Cic. Fam. 5, 2, 6 : autant que celui qui
l'est le
plus,
autant qu’homme au monde.
- tam sum amicus rei publicæ quam qui maxime (s.-ent.
est), Cic. Fam. 5, 2 : je suis l'ami de la république autant que
personne. --- trad. Marcel Bizos,
Syntaxe latine, p. 15; éd. Vuibert.
-
tantum abest ut scribi contra nos nolimus, ut id etiam maxime optemus,
Cic. Tusc. 2, 2 : bien loin qu'on n'écrive pas contre nous, c'est ce
que nous souhaitons le plus. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 144, éd. Vuibert.
- provincia ut quæ maxime
omnium belli avida,
Liv. 23, 49, 12 : province avide de guerre comme il n’y en eut
jamais. --- cf. Liv. 7, 33, 5.
- ut quisque maxime... ita
maxime... Cic. Off.
1, 64 : plus on... plus...
- ita maxime... ut quisque
maxime, Cic.
Off. 1, 47 : d’autant plus... que...
- ut quisque maxime... ita
minime...
Cic. Leg. 1, 49 : plus... moins...
- maxime vellem ut...,
secundo
autem loco, ne... Cic.
Phil. 8, 31 : ce que je voudrais le plus (en premier lieu),
c’est
que...; en second lieu, c’est que ne... pas...
- non maxime, Cic. de Or.
1, 79 : pas au plus haut point, pas absolument.
- maxime
: surtout, principalement ( = potissimum,
præcipue).
- poetæ,
maximeque Homerus, Cic. Nat. 2, 6 : les poètes et surtout
Homère.
- et
maxime, Cic. Att. 7, 12, 4 : et surtout.
- maxime scilicet, Cic. Or.
120
: surtout évidemment.
- cum... tum maxime... Cic.
Off. 3, 47 : d’une
part...
d’autre part surtout...
- in
his omnibus officiis tribuendis videndum erit, quid cuique maxime
necesse sit, Cic. Off. 1, 59 : quand il s'agit de rendre service, il
faut considérer quels sont surtout les besoins de chacun.
- maxime
: précisément.
- nuper maxime, Cæs. BG. 3,
9,
6 : naguère précisément.
- hæc
cum maxime loqueretur, Cic. Verr. 2, 142 :
au moment même où il disait cela.
- pericula
maximos duces cum maxime prementia, Sen. Ben. 3, 33 : les dangers qui
menacent
particulièrement
les plus grands chefs.
- cum maxime (nunc cum
maxime), Cic. Verr. 4, 82 ;
CM 38 : maintenant précisément; ou
maintenant plus que jamais,
maintenant surtout. --- Cic. Clu. 12; Liv. 29, 17, 20.
- au passé
cum
maxime, Cic. de Or. 1, 84 : alors surtout, plus que jamais.
- maxime : dans ses
lignes générales, essentiellement.
- hoc maxime modo, Liv. 21,
38, 1
: telle est dans l’essentiel la manière dont. --- cf.
Liv. 37, 30, 10.
- in
hunc maxime modum, Liv. 37, 41, 6 : en gros de la manière
suivante.
- dans le
dialogue pour
acquiescer - maxime : très bien,
parfaitement, volontiers. --- Plaut.
Curc. 315; Most. 1009; Ter. And. 818.
- Maxĭmĭāna,
æ, f. (s.-ent. legio) : nom d’une légion
impériale. --- Not. Imp.
- Maxĭmĭānŏpŏlis,
is, f. : ville de la Samarie. --- Hier.
- Maxĭmĭānus,
i, m.
: Maximien Hercule, empereur romain. --- Vop.
- Maxĭmĭlĭānus,
i, m.
: surnom romain. --- Symm.
- Maxĭmīna,
æ, f. : nom
de femme. --- Mart. 2, 41.
- Maxĭmīnĭānus,
a, um : de
Maximin. --- Capit. Gord. 13.
- Maxĭmīnus,
i, m.
: Maximin, empereur romain. --- Capit.
- maxĭmĭtas
(maxŭmĭtas), ātis, f. [maximus] : grandeur. --- Lucr.
2, 498 ; Arn. 6, 18.
- maxĭmŏpĕre
: voir magnopere.
- maximus
:
1
- maxĭmus (maxŭmus, arch.), a, um : superl. de magnus.
2
- Maxĭmus, i, m. : Maximus (surnom romain, nott.
de Q. Fabius,
surnommé aussi Cunctator
; plur. Maximi,
Cic. de Or. 2, 110; Sest. 143 : les hommes comme Fabius
Maximus.
- Maxŭla,
æ, f. : ville de la Zeugitane. --- Plin. 5, 24.
- māza,
æ, f. : pâtée de farine (pour les chiens). ---
Grat. Cyn.
307.
- gr. μάζα.
- Māzăca,
æ, f. : ville
de la Cappadoce. --- Plin. 6, 8; Eutr. 7,
6.
- gr. Μάζακα.
- ou
Māzăca, ōrum, n., Vitr. 8, 3, 9; Plin. 2, 244.
- ou Māzăcum,
i, n., Plin.
6, 8.
- Māzăces,
um, m. : les Mazaces (peuplade de Mauritanie). ---
Suet. Ner. 30.
- Mazax,
ăcis, m. : le Mazace (sing. collectif) ou les
Mazaces. --- Luc.
4, 681.
- Māzăcum,
i, n. : c. Mazaca.
- Mazæi,
ōrum, m. : peuple de la Liburnie. --- Plin.
3, 142.
- Mazæus,
i, m. : nom d'un guerrier. --- Sil. 4, 627.
- Māzagæ,
ārum, f. : Mazages (ville de l'Inde). ---
Curt. 8, 10,
22.
- Mazara,
æ, m. : - 1
- fleuve de
Sicile. --- Plïn. 3, 90. -
2 - nom
d'un Syrien. --- Flor. 3, 12.
- Mazax
:
voir Mazaces.
- Mazi,
ōrum, m. : peuple d’Ara-chosie. --- Plin. 6, 92.
- Mazices,
um, m. : habitants de Mazaca. --- Amm. 29, 25, 21.
- gr. Μάζικες.
- Maziris,
is, m. : fleuve d’Hyrcanie. --- Plin. 6, 46.
- māzŏnŏmus,
i, m. : plat creux, bassin. ---
Varr. R. 3,
4, 3; Hor. S. 2, 8, 86.
- gr. μαζονομος,
(s.-ent.
κύκλος),