===> Dico
- no :
- Gaffiot
P. 1033-1035 --- Lebaigue
P. 822.
1
- no, nāre, nāvi,
nātum : - intr. -
a
- nager.
-
Plaut. Aul. 595; Catul. 64, 1; Ov. M. 1,
304.
- nare sine cortice,
Hor. S. 1, 4,
120 : nager sans liège.
- ars
nandi, Ov. : la natation.
- nantes,
ium, f. : oiseaux aquatiques. --- Col. 8,
14, 1.
b
- naviguer.
- Catul. 66, 45.
c
- rouler,
être agité [en parl. des
flots].
-
Catul. 64, 274.
d
- voler
[en parl. des abeilles].
- Virg. G. 4,
59.
e
- flotter
[en parl. des yeux d'un homme ivre].
- tardescit
lingua, madet mens, nant oculi, Lucr. 3 : sa langue est engourdie, son
intelligence est noyée, ses yeux flottants.
2
- No, indécl. f.
: No (ville d'Egypte). --- Hier. Ezech 30, 14.
- Nōa, æ
: - 1 - masc.
c. Noe. --- Sedul. 1, 158. - 2 - fém. ville d'Ethiopie. --- Plin.
6, 178.
- Nōbĭlĭor,
ōris, m. [nobilis] : Nobilior (surnom des Fulvii). --- Liv.
37, 47; 39, 5.
- M.
Fulvio Nobiliore et Cn. Manlio Vulsone consulibus, Liv. : sous le
consulat
de Fulvius Nobilior et de Cn. Manlius Vulso.
- nobilis
:
1
- nōbĭlis
(arch. gnōbĭlis --- P. Fest. 174), e :
a
- sens
primitif qu'on peut connaître, facile à connaître; connu.
- neque
is
umquam nobilis fui, Plaut. Ps. 1112 : jamais je n'ai été de
leurs
connaissances. --- cf. Tac. H. 3, 39 (mss).
b
- bien
connu, célèbre, illustre,
renommé, noble, glorieux; fameux (péjoratif
ou
laudatif ).
- nobilis
ferebatur, Nep. 25, 1, 3 : il avait une célébrité.
- nobilis,
is, m. : un noble.
- sequitur
hunc annum nobilis clade Romana
Caudina pax, Liv. 9, 1, 1 : après cette année vient la paix
Caudine,
célèbre par la défaite des Romains.
- ædes
nobilissimæ, Cic. Dom. 116 : la plus connue des
maisons. --- cf. Verr. 1, 53; 4, 96; Pomp. 33.
- hujus atrocitas pœnæ ...
nobilissimarum in Italia Græcarum civitatium animos inritavit, Liv. 25,
8, 1 : l'atrocité de ce châtiment révolta les esprits des cités
grecques les plus connues de l'Italie.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 430; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- quā pugnā
nihil adhuc exstitit nobilius, Nep. Mil. 5 : il n'y a pas encore eu
jusqu'à ce jour de bataille plus célèbre.
- nihil erat eā picturā
nobilius, Cic. Verr. 4, 122 : il n'y avait rien de plus
célèbre
que cette peinture. --- cf. Verr. 4, 20; Tusc. 3,
75; Br. 122.
- nobilis in
primis philosophus, Cic. Rep. 1, 3 : philosophe illustre entre
tous. --- cf. Inv. 2, 7; de Or. 1, 47; R. Post. 23.
- [en
mauv. part] aliud ejus facinus nobile,
Cic. Verr. 2, 82 : un autre de ses
exploits bien connu. --- cf. Verr. 4, 73; Liv. 39,
9, 5; Plaut. Rud. 619.
c
- noble,
de famille noble, de noble naissance [qui a le jus imaginum].
- cum
Clodia, muliere non solum nobili, sed etiam nota, Cic. Cæl. 13, 31 :
(nous n'avons affaire qu)'à Clodia, femme d'un grand renom et
qui même est très connue.
- Cic. Verr. 5, 181;
Cæl. 31, etc. ;
Sen. Ep. 44, 5.
- nobiles nostri,
Plin. Ep. 5, 17, 5
: nos nobles, notre noblesse.
- nobilis,
nobilissimus
: noble, nobilissime [titre à la cour des
empereurs]. --- Cod. Th. 10, 25, 1; etc.
2
- Nōbĭlis, is,
m. : nom d'homme. --- Inscr.
- nōbĭlĭtās,
ātis, f. :
1
- notoriété,
célébrité, renommée.
- Cic. Tusc. 2, 59 ;
Arch. 26 ; Nep.
Thras. 1, 3.
2
- noblesse,
naissance noble [possession
du jus
imaginum].
- Cic. Amer. 16; Br.
62; Cæs. BG. 7,
38, 2 ; Sall. J. 64, 1.
- ingenio
ac virtute nobilitatem consequi, Cic. Sest. 136 : par son
intelligence et ses talents conquérir [l'entrée dans]
la noblesse.
- nobilitas : les
nobles, l'aristocratie. --- Cic.
Agr 2, 6 ; Planc. 18 ; Balb. 51 ;
Nat. 2, 9 ; Liv. 26, 12, 8.
3
- excellence,
supériorité.
- Cic. de Or.
3, 141 ; Ov. P. 2, 5, 56.
4
- distinction
morale. --- Tac. An. 1,
29.
- nōbĭlĭtātus, a, um : part. p. de
nobilito.
- nōbĭlĭtĕr,
adv. [nobilis] : d'une
manière distinguée,
remarquable. --- Plin. 34, 91.
- nōbĭlius, Sid.
Ep. 9, 9.
- nōbĭlissime, Quint.
12, 1, 16.
- nōbĭlĭto,
āre,
āvi,
ātum
:
1
- faire
connaître, rendre fameux
(qqn ou qqch).
- [en bonne part]
Cic. Tusc. 1, 34 ; Fl. 63.
- poētæ
nonne post mortem nobilitari volunt ? Cic. Tusc. 1, 34 : les poètes ne
veulent-ils pas être célèbres après leur mort ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 109, éd. Vuibert.
- [en
mauv. part] Ter. Eun. 1021; Cic.
Off. 2, 26.
2
- mettre
en relief,
ennoblir. --- Vell. 2,
96, 1.
- nōbīs
: dat. et abl. de nos.
- nobiscum
: avec nous.
- Nobundæ, ārum, m. : peuple de l'Inde.
--- Plin. 6, 76.
- nŏcens,
entis : part.-adj. de noceo.
- gén.
plur. nocentium Her.
4, 15; nocentum Ov. P.
1, 8, 19.
1
- qui nuit, nuisible,
malfaisant, pernicieux,
funeste [pers.
et choses].
- Cic. Nat. 2, 120 ;
Juv. 6, 620.
- edere
cicutis alium nocentius, Hor. Epo. 3, 3 : manger de l'ail plus
empoisonneur que
la
ciguë.
2
- coupable,
criminel. --- Cic. Off.
2, 51.
- nocentissimus,
Cic. Verr. pr. 47.
- nocens,
entis, m. : un coupable, un criminel, un malfaiteur.
--- Cic. Off. 2, 51;
de Or. 1, 202.
- quis umquam audacior, quis nocentior, quis apertior in judicium
adductus est ? Cic. Clu. 48 : jamais un homme plus audacieux, plus
coupable, plus manifestement convaincu, fut-il traduit en justice ?
- cum in omnibus nos aliter disponitis quam ceteros nocentes, ad unum
contendendo, ut de eo nomine excludamur, Tert. Apol. 2, 18 : puisque
vous prenez contre nous des mesures tout autrement qu'avec les autres
coupables en exigeant de nous qu'une chose, à savoir, que nous
renoncions au nom de chrétien.
- socius fit culpæ, qui
nocentem sublevat, P. Syr. :
celui qui soutient un coupable se rend complice de sa faute.
- ridiculum est nocentis
odio perdere innocentiam, P. Syr. : il est ridicule de vouloir, par haine du
coupable, perdre l’innocent.
- nŏcentĕr,
adv. [nocens] : - 1
- de
manière à nuire, à faire du mal. --- Col. 8, 2, 10 ;
Cels. 5 28, 11. - 2
- d'une
manière coupable. --- Tert. Apol. 14.
- nŏcentĭa, æ, f. : culpabilité, méchanceté. --- Tert.
Apol. 40.
- nŏcĕo,
ēre, cŭi, cĭtum : - intr. avec dat. -
- arch. inf. prés. pass. nocerier,
Plaut. Curc. 2, 3,
73; gén. plur. nocentūm,
Ov. P. 1, 8, 19; perf. subj. noxit
= nocuerit Lucil. d. Paul. ex Fest. s. v. Fama,
p. 360 Müll.; Front. Cæs. 3, 13.
1 - nuire, faire du
mal, causer du tort.
- formule
du fétial - noxam nocere, Liv. 9, 10, 9 :
commettre une faute.
- nocere
alicui : faire du tort à qqn.
- major sum quam cui
possit Fortuna nocere, Ov. M. 6, 195 : je suis trop grande pour que la
Fortune puisse me nuire.
- bonis nocet, quisquis
pepercerit malis, P.-Syr. :
épargner les méchants, c’est nuire
aux gens de bien.
- passif
- quod si nocueris, noceberis ab alio, Inscr.
: si tu fais du
mal, un
autre
t'en fera.
- larix
ab suco vehementi amaritate ab carie aut tinea non nocetur, Vitr. 2, 9
: le
larix n'a rien à craindre de la vermoulure et des teignes, grâce à la
violente amertume de ses sucs.
- passif
impers. - ut in agris vastandis hostibus
noceretur, Cæs. BG.
5, 19 : pour qu'on nuisît aux ennemis en dévastant les campagnes.
- ipsi
nihil nocitum iri, Cæs. BG. 5, 36, 2 : [il répondit] qu'à lui en
personne
il ne serait fait aucun mal.
- ne
quid eis noceatur, Cæs. : pour ne leur nuire en rien (quid
: relativement à qqch).
- mihi
nihil ab istis noceri potest, Cic. Cat. 3, 37 : ces gens-là ne peuvent
me nuire en rien.
- rostro
noceri non posse cognoverant, Cæs. BG. 3, 14, 4 : ils avaient reconnu
que l'éperon ne pouvait faire de mal.
2 - être nuisible,
être funeste, être malfaisant.
- ut
... earum rerum vis minueretur neu ponti nocerent, Cæs. BG. 4, 17, 10 :
afin que le choc de ces objets fût atténué et afin d'éviter qu'ils
n'endommagent le pont. --- syntaxe latine; Ernout et Thomas § 176 p.
151 --- cf. Hor.
Ep. 1, 8, 11; Sen. Ir. 1, 5, 2.
- avec
dat. frugibus nocere, Virg. B. 10, 76 :
être nuisible aux moissons.
3 - tr. - latin
décad. - nuire, léser.
- nocere
aliquem : léser qqn. --- Vulg.
Luc. 4, 35, etc.
- Nochæti, ōrum, m., peuple de l'Arabie. ---
Plin. 6, 148.
- nŏcĭbĭlis,
e [noceo] : qui peut nuire, nuisible. --- Lucif.
5, 15.
- nŏcĭbĭlĭtās,
ātis, f. [noceo] : possibilité
de nuire.
--- Hilar.
Solesm. 1,
61.
- nŏcīvē,
adv. [nocivus] : d'une
manière nuisible. --- Fort. Mort. 3,
311.
- nŏcīvus,
a, um [noceo]
: nuisible, dangereux.
--- Phædr.
1, 29,
31; Plin. 20, 12.
- noctantĕr,
adv. [nox]
: nuitamment. --- Cassiod. Eccl. 6,
21.
- noctĕ et
noctū, abl. pris advt. : de nuit, pendant la nuit.
- Cic.
Att. 4, 3, 3 ; Fam. 4, 3, 4 ; Liv. 21, 32, 10; Cic. Tusc. 4, 44 ;
Mil. 52 ; Div. 1, 69 ; Cæs. BG. 1, 8.
-
noctu ambulabat in publico Themistocles, quod somnum capere non posset,
Cic. Tusc. 4, 44 : Thémistocle circulait la nuit dans les rues parce
que, disait-il, il ne pouvait dormir. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
137, éd. Vuibert.
- noctesco,
ĕre [nox]
: - intr. - devenir sombre, s'obscurcir. --- Fur.
d. NON. 145, 11; Gell. 18, 11, 3.
- noctescit
: la nuit tombe.
- noctĭcŏla, æ, m. [nox
+ colo] : qui aime la nuit. --- Prud.
Ham. 636.
- noctĭcŏlŏr,
ōris [nox
+ color] : qui est de la couleur de la nuit. --- Læv.
d. Gell. 19, 7, 6 ; Aus. Idyl. 12.
- noctĭcŭlus,
a, um [nox]
: nocturne. --- Hilar. Metr. 76.
- noctĭfĕr,
ĕri, m. [nox + fero] : l'étoile
du soir
[Hespérus]. --- Catul. 62,
7 ; Calp. Ecl. 5, 121.
- noctĭlūca, æ, f. [nox +
luceo] :
1
- celle
qui luit pendant la
nuit : [la lune]. --- Varr. L. 5, 68 ;
Hor. O. 4, 6, 38.
2
- lanterne. --- Varr. Men. 292
- noctĭlūcus,
a, um : qui
luit pendant la nuit. --- Hilar. Gen. 84.
- noctĭsurgĭum,
ĭi, n. [nox
+ surgo] : action de se lever pendant la nuit. --- P. Fest. 78, 1.
- noctĭvăgus,
a, um [nox
+ vagus] : qui erre pendant la nuit. --- Lucr. 5, 1191 ;
Virg. En. 10, 216 ; Stat. Th. 10, 158.
- noctĭvĭdus,
a, um [nox + video] : qui
voit pendant la nuit.
--- Capel. 6,
571.
- noctū
: voir nox
et nocte.
- noctua
:
1
- noctŭa, æ, f. [nox]
: chouette, hibou.
- Varr.
L. 5, 76 ;
Plaut. Men. 663 ; Plin. 10, 39.
- Athenas
noctuam mittere, Cic. Q. 2,
15, 16, 4 : envoyer des chouettes à Athènes = porter de l'eau
à la
rivière.
2
- Noctŭa, æ, m. : surnom
romain. --- Fast.
- noctŭābundus,
a, um [*noctuor,
nox] : qui voyage pendant la nuit. --- Cic. Att. 12, 1,
2.
- noctuinus
:
1
- noctŭīnus,
a, um [noctua]
: de hibou, de chouette.
--- Plaut.
Curc. 191.
2
- Noctŭīnus,
i, m., nom d'homme. --- Virg. Cat. 4, 1.
- Noctulĭus, ĭi,
m. : divinité
des Brixiani. --- Inscr. Murat. 98,
4.
- noctŭlūcus,
i, m. : qui veille la nuit.
--- *
Varr. L.
5, 99.
- nocturnālis,
e
[nocturnus] : de nuit, nocturne. --- Sid.
Ep. 7, 16; Alcim. Ep. 33.
- nocturnus
:
1
- nocturnus,
a, um [noctu] :
a
- de nuit,
nocturne,
qui se fait la nuit. --- Cic. CM 82; Mil.
9 ; Hor. Ep. 1, 19, 11.
-
propter nescio quam, credo, timiditatem et nocturnos quosdam inanes
metus, Cic. Cæl. 36 : pour je ne sais quelle - comment dirais-je ?
timidité et certaines frayeurs nocturnes vraiment sans objet.
--- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 441; éd. Peeters France.
- nulla
pars nocturni temporis ad laborem intermittitur, non ægris, non
vulneratis facultas quietis datur, Cæs. BG. 5, 40 : pas un seul instant
de la nuit qui ne soit consacré au travail; les malades, les blessés ne
peuvent prendre aucun repos.
b
- poét.,
jouant le rôle d'adv. qui agit dans
les ténèbres, pendant la nuit. --- Hor. S. 1, 3, 117
; 2, 6, 100 ; Virg.
G. 3, 538.
2
- Nocturnus,
i, m. : le dieu de la nuit. --- Plaut. Amp. 272.
- noctŭs,
ūs (uis), f. arch.
: c. nox.
- noctūvĭgĭlus,
a, um : qui veille la nuit. --- Plaut. Curc. 196.
- nŏcŭi
: parf. de noceo.
- nŏcŭmentum,
i, n. [noceo] : ce
qui nuit, préjudice.
--- C.-Aur.
Chron. 1,
1, 31 ; Firm. Math. 6, 27.
- nŏcŭus,
a, um [noceo] : nuisible,
qui fait du mal.
--- Ov. Hal.
130; Scrib. 114.
- nōdāmĕn,
ĭnĭs, n.
[nodo] : nouement, nœud.
--- P.-Nol.
Carm. 19,
593.
- nōdāmentum,
i, n. [nodo]
: partie noueuse, nœud [du bois]. --- P.-Nol. Ep. 24,
30.
- nōdātĭo,
ōnis, f. [nodo]
: état noueux [d'un arbre]. --- Vitr. 2, 9, 7.
- nōdātus,
a, um : part.-adj. de nodo.
- 1
- noué, attaché par un nœud. --- Ov. - 2
- noueux. --- Plin. - 3
- qui tourbillonne
(en parl. d'un gouffre). --- Stat.
- nōdĭa, æ, f. : une plante
inconnue. --- Plin. 24,
75.
- Lebaigue
P. 823.
- Nōdīnus,
i, m. : le Nodinus (fleuve du Latium, adoré comme un dieu). --- Cic. Nat. 3, 52 ;
Aug. Civ. 4, 8.
- nōdo,
āre, āvi, ātum [nodus] : - tr. - nouer, lier, fixer par un
nœud. --- Cato, Agr. 32, 2 ; Virg. En. 4,
138.
- nōdātus, a, um : - a
- noueux. --- Plin.
13,
123 ; 16, 186. - b
- en
forme de nœud, tourbillonnant. --- Stat. Th. 9, 276.
- nōdōsē,
adv. (inusité)
: d'une manière enveloppée, obscurément.
- nōdōsius. --- Tert.
Res. Carn. 46.
- nōdōsĭtās,
ātis, f.
[nodosus] : nodosité, complication. --- Aug. Conf. 2, 10.
- nōdōsus,
a, um [nodus] :
1
- noueux,
qui a beaucoup de nœuds.
- dextra
validum nodosumque stipitem præferebat, Curt. 9 : il portait à la main
droite un fort gourdin noueux.
- nodosa
lina, Ov. M. 3 : filets.
- Ov.
H. 10, 101 ; Val. Fl. 8, 298; Plin. 17, 176.
2
- qui noue les
articulations [goutte].
- nodosa
cheragra : la goutte noueuse. --- Hor. Ep. 1, 1,
31; Ov.
P. 1, 3, 23.
3
- fig. noueux, compliqué,
difficile.
- nodosæ
quæstiones : questions embrouillées. --- Macr. S. 7, 1.
- nodosissimi libri : livres très obscurs. --- Aug. Conf. 4,
16.
4
- retors.
- nodosus
Cicuta, Hor. : le retors Cicuta.
- Nōdōtus,
i, m. : c. Nodutus.
- nōdŭlus,
i, m. [nodus] : petit
nœud. --- Apul. M. 3, 23 ; Plin. 21,
26.
- nōdus,
i, m. [*gnotus] :
- gr.
γνάθος : mâchoire -- angl.
knot.
- voir
hors site nodus.
1 - nœud; nœud de
cheveux, chignon; objet
noué, ceinture; nodosité; cercle.
- Cic.
Tim. 13; Virg. En. 8, 260; Tac. G. 38; Virg. En. 1, 320.
- artissimo
nodo vinciri, Plin. : être attaché par un nœud très serré.
- centum
vinctus ænis post tergum nodis, Virg. En. 1 : lié derrière le dos par
cent nœuds d'airain.
- nodus
anni, Lucr. 5, 688 : le cercle de l'équateur.
2 - lacet, filet, rets.
- Manil.
5, 664.
3
- nœud (de l'arbre, du serpent);
articulation, jointure,
vertèbre; tumeur dure.
- hic
torre armatus obusto, stipitis hic gravidi nodis, Virg. En. 7 : l'un
est
armé d'un tison durci au feu, un autre d'un lourd bâton noueux.
- nodi
corporum qui vocantur articuli, Plin. : les jointures du corps qu'on
appelle
articulations.
- nodum
linguæ rumpere, Gell. 5, 9, 2 : couper le filet de la langue. ---
Just. 13, 7, 6.
- nodi
articulorum, Plin. 24, 5, 13, § 21 ; 30, 12, 36, § 110 : tumeurs dures
aux articulations.
- Virg.
En. 5, 279; Cæs. G. 6, 27, 1; Plin. 11, 177.
4 - nœud, lien.
- amabilissimus
nodus amicitiæ, Cic. Læl. 51 : le lien le plus aimable de l'amitié.
- nodo
necessitatis adstrictus, Amm. : sous l'étreinte de la nécessité.
- astr. nodi, Manil. 3, 618 : les quatre parties
du ciel où
commencent les saisons.
- Nodus,
Cic. Arat. 14 : le Nœud (étoile dans la constellation des Poissons).
5
- nœud, difficulté, embarras;
entrave, obligation.
- nodus
Herculis (nodus Herculaneus) : nœud d'Hercule (très difficile à
dénouer).
- in
nodum incidere, Cic. : tomber dans l'embarras.
- dum
hic nodus expediatur, Cic. Att. 5, 21, 3 : jusqu'à ce que cette
difficulté
soit tranchée. ---
cf. Cic. ad Br. 1, 18, 5.
- qui
juris nodos et legum ænigmata solvat, Juv. : celui qui sera capable de
débrouiller les nœuds juridiques et les énigmes des lois.
- nodum
in scirpo quærere, Plaut. : chercher un nœud sur un jonc (chercher
une
difficulté là où il n'y en a pas).
- nodi
religionum, Lucr. : les entraves de la superstition.
- nodos
imponere, Ov. : lier par serment.
- nodus
pugnæ, Virg. En. 10, 428 : ce
qui entrave la victoire.
6
- nœud (d'une pièce de théâtre),
intrigue. --- Hor.
P. 191.
- Nōdŭtĕrensis
dea, f. [nodus + tero] : déesse qui présidait au
battage du blé. --- Arn. 4, 7 ; 11.
Nōdūtis : c.
Nodutus.
- Nōdūtus,
i, m. : Nodutus (dieu qui forme les
nœuds
dans les chaumes ; dieu des moissons). --- Aug. Civ.
4, 8; Arn. 4, 131.
- Nōē,
indécl. m. : Noé (patriarche sauvé pendant le déluge). --- Bibl.
- gr. Νῶε.
- voir
hors site : Noé.
- admonitus a Domino diluvium terris imminere, arcam immensæ
magnitudinis ex lignis contexuit, ac bitumine illitam, impenetrabilem
aquis reddidit : quā ille cum uxore ac filiis tribus et totidem nuribus
est clausus, Vulg. Gen. : averti par le Seigneur que la terre était
menacée d’un déluge, il construisit une arche de bois, d’une grandeur
immense, et l’ayant enduite de bitume, il la rendit impénétrable aux
eaux.
- Noega, æ, f. : ville de la
Tarraconnaise. --- Plin. 4, 111.
- nœgēum,
i, n. : morceau d'étoffe ou mouchoir. --- Andr. d. P. Fest.
174 ; Placid. 486.
- Nŏĕmi,
f. ind., et Nŏĕmis, is, f. : femme de la
tribu de Benjamin, belle-mère de Ruth. --- Bibl.; Prud.
- Nŏēmōn,
ŏnis, m. : nom de guerrier.
--- Virg.
En. 9, 767.
- gr. Νοήμων,
ονος --- νοήμων : réfléchi, sage.
- nœnŭ
(nœnum), arch. [nĕ, oinom
= unum] = non.
- nœnum
rumores ponebat ante salutem, Enn. d. Cic. Off. 1, 84 : il ne mettait
pas la rumeur (du peuple à son égard) avant le salut (de la république).
- Enn.
An. 161; Plaut. Aul. 67 ; Lucr. 3, 199 ; 4, 717, cf. Non. 144, 3.
- nŏĕrus,
a, um : intelligent.
--- Tert.
Val. 20.
- gr. νοερός.
- Noeta, æ, f. : ville de la
Tarraconnaise. --- Plin. 4, 111.
- Nŏētus,
i, m. : nom d'un hérésiarque. --- Isid.
- gr. νοητός
: intellectuel; intelligent.
- Nŏētāni, ōrum,
m.
: sectateurs de Noétus. --- Isid.
- Noidenolex
(Noidenolix), icis, f. : ville d'Helvétie, auj. Neufchâtel. --- Inscr.
- Noini, ōrum,
m.
: habitants d'une ville de Sicile. --- Plin. 3, 91.
- nola :
1 - nŏla, æ, f. : cloche,
clochette. --- Avian. 7, 8;
Anecd. Helv. 182, 29.
2
- nōla, æ, f. [nolo] : celle
qui refuse. --- Cal. d. Quint. 8,
6, 53.
3
- Nōla, æ, f. : Nole (ville de Campanie). --- Cic. Br. 12;
Liv. 9, 28; Plin. 3, 63, Vell. 1, 7, 2.
- gr. Νῶλα.
- primum ad Nolam prœlio populus se Romanus erexit, Cic. Brut. 12 : le
peuple Romain commença à se relever à la bataille de Nole. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 80, éd. Vuibert.
- Nōlānus,
a, um : de Nole. --- Liv.
23, 14 ; Sil. 12, 293.
- Nōlensis,
e : de Nole. --- Aug.
Civ. 1, 10, 2.
- nōlens,
entis : part. prés. de nolo.
- nōlentĭa, æ, f. : action
de ne pas vouloir, aversion.
--- Tert.
Marc. 1, 25.
- Noliba, æ, f. : ville de
la Tarraconnaise. --- Liv. 35, 22.
- nōlo,
nolle, nōlŭi [ne + volo] : - tr. -
- arch. nevis, nevolt, nevelles,
p. non vis, non volt, nolles
: Plaut. Most. 762 ; 110 ; Trin. 1156, etc.; noltis
= non voltis Lucil. d. Diom. p. 381.
- voir la
conjugaison.
1 - ne pas vouloir,
refuser.
- pacem
nolle : refuser la paix.
- alia
velle, alia nolle, Cic. Fin. 4, 71 : vouloir
certaines
choses, ne pas vouloir certaines autres.
- non
nolle, Cic. de Or. 2, 75
: vouloir bien, ne pas faire d'objection.
- cumque
is se non nolle dixisset, Cic. : et comme il avait dit qu'il le voulait
bien.
- me
nolente, Quint. 3,
6, 68 : malgré moi.
- quod
nolim, Cic. Att. 7, 18, 3 : ce que
je ne voudrais pas,
ce qu'à dieu ne plaise.
- velim
nolim, vellem nollem : bon gré, mal
gré.
- nolo
+ subj. sans ut
: je
ne veux pas que.
- nolo
accusator... adferat, Cic. Mur. 59 : je
ne
veux pas que l'accusateur apporte...
- nolo
perfidus sis : je ne veux pas que tu sois perfide.
- nolo
mentiare (= mentiaris) : aperte
ita ut res sese habet narrato, Ter. Haut. 701 : je ne veux pas que tu
mentes; raconte-lui la chose ouvertement, telle qu'elle est.
- nolo
+ prop. inf.
: je ne veux pas que.
- nolo
te esse perfidum : je ne veux pas que tu sois perfide.
- pluribus
præsentibus eas res jactari nolebat, Cæs. BG. 1 : il ne voulait pas
que
l’affaire fût discutée en présence de plusieurs personnes.
- Cic.
Font. 24; Har. 35; Rep. 4,
7, etc.; Cæs. BG. 1, 18, 1; 3, 17, 3, etc.
- nolo...
tantum flagitium
esse commissum, Cic. Verr. 5, 173 : je ne veux pas qu'un tel
scandale se trouve commis.
- mais nollem
factum, Ter. Ad. 165 : je
voudrais que cela n'eût pas été fait, je le regrette.
- nollem
datum,
Ter. Phorm. 796 : je regrette que (l'argent) ait été donné.
- te nolo
monitum : m. à m. je te veux
averti ( = je veux que tu sois averti). ---
trad. Alfred Ernout et François Thomas; Syntaxe latine KlincKsieck.
-
adulescenti morem gestum oportuit, Ter. Ad. 214 : il eût fallu te
montrer complaisant pour le jeune homme. --- trad. Alfred
Ernout et François Thomas; Syntaxe latine KlincKsieck.
-
hoc quod tam pridem factum esse oportuit, Cic. Cat. 1, 5 : ce qu'il eût
fallu faire (ou avoir fait) depuis
longtemps. --- trad. Alfred
Ernout et François Thomas; Syntaxe latine KlincKsieck.
- avec inf.
interpellare nolui, Cic. Br. 292 : je n'ai pas
voulu interrompre.
- surtout à l'impér.
noli, nolito, nolite
: ne veuille pas, ne veuillez pas.
- tournure qui équivaut à une
défense noli existimare, Cic. Br. 148
: garde-toi de croire, ne
crois pas.
- nolite
existimare, Cic. de Or. 2, 194 : ne
croyez pas.
- pléon.
nolite... velle, Cic. Cæl. 79 : daignez ne
pas vouloir. --- cf. Nep. Att. 4, 2.
- ellipt. sed
nolo pluribus, Liv. 34,
32, 14 : mais je ne veux pas en dire plus long.
2
-
ne pas vouloir
du bien à qqn (alicui), ne pas être favorable à, être mal disposé pour
qqn.
- cui qui nolunt, iidem tibi, quod eum ornāsti, non sunt amici, Cic.
Fam. 1, 1, 3 : ceux qui ne lui sont pas favorables ne sont pas non plus
tes amis, car tu l'as trop exalté.
- noltis
: voir nolo.
- nōluntās,
ātis, f. [nolo] : c. nolentia. --- Gloss. Plac.
- Nŏmădes, um, m. : voir
Nomas.
- nŏmæ, ārum, f. : voir nome. --- Plin. 20, 93 ; 26, 144.
- Nŏmæi, ōrum, m. : de
Nomæ [Sicile]. --- Sil. 14, 266.
- Nŏmăs, ădis : nomade, qui
erre avec ses troupeaux.
- gr. Νομάς, άδος :
qui pâture; qui erre; qui change de pâturage, nomade.
- gr. Νομάς, άδος :
Numide, de Numidie.
- au plur.
Nŏmădes : - a - les
peuples nomades. --- Plin. 5, 22. - b - les Numides (qui errent). ---
Virg. En. 4, 320; cf. Paul. Fest. 173.
- sing
coll. - multus Maces Garamasque Nomasque, Sil. 5, 194 : la
foule des Maces, des Garamantes, des Nomades.
- au
fém. Nomas, Prop. 4, 7, 37 : femme Numide.
- Nŏmas (s.-ent.
terra) : la Numidie. --- Mart. 8, 55, 8; 9, 75, 8.
- nŏmē, ēs, f. : ulcère
rongeur. --- Plin. 20, 93; 31, 97.
- gr. νομή.
- nōmĕn,
ĭnĭs, n. : [*gnovimen, *gnomen ---> gnosco, nosco]
- (Lebaigue
P. 823 et P
824)
- gén.
sing. arch. nominus.
1 - ce qui
permet de connaître, nom, dénomination, nom de famille.
- eunuchus
nomine Pothinus, Cæs. BC. 3, 108, 1 : *un eunuque, Pothinus par son
nom* = un
eunuque appelé Pothinus.
- mulier,
Lamia nomine, Cic.
Verr. 4, 59 : une femme du
nom de Lamia.
- est
mihi nomen Petrus ou Petro
(Petro : datif
par attraction avec mihi)
: je m'appelle Pierre (**à moi est le nom Pierre**).
- nomen Arcturo est mihi,
Plaut. Rud. 5 : je m'appelle Arcturus. --- cf. Cic.
Leg. 2, 24, 62; Liv. 1, 34; Ov. F. 6, 139.
- fons
cui nomen Arethusa est : **la fontaine à laquelle est le nom Aréthuse**
= la fontaine qui s'appelle Aréthuse.
- ad
nomen respondere : répondre à l'appel de son nom.
- ex
re (ab re) nomen capere : tirer son nom de qqch.
- alicui
rei nomen imponere (dare, ponere, indere) : donner un nom à qqch.
- alicui
nomen imponere, Liv. : donner un nom à qqn.
- carmina
sub alieno nomine edere, Suet. Aug. 55 : publier des vers sous un nom
d'emprunt.
- appellare
aliquem nomine, Cic. : appeler qqn par son nom.
- cui
saltationi Titius nomen est, Cic. Brut. 62, 225 : cette mimique porte
le
nom de Titius.
- habent
nonnulla nomina Latina, Cic. Verr. 5, 112 : ils portent quelques
noms
latins.
- quæ
voluptatis nomen habent, Cic. Mur. 6, 13 : choses qui portent le nom de
plaisir.
- poetæ
nomen, Cic. : le nom de poète.
- nomen
dare (edere, profiteri) : s’enrôler, donner son nom pour être soldat.
- nomen
dare in conjurationem, Tac. An. 15, 48 : s'enrôler dans une
conspiration.
- stipendium
ad nomen singulis persolutum est, Liv. 28 : on paya toute la solde à
chacun
d'eux à l'appel de son nom.
2 - nom illustre,
réputation, renom, titre,
renommée, gloire, célébrité.
- tanti
Tyrii Cassium faciunt, tantum ejus nomen est, Cic. Phil. 11 : tant les
Tyriens estiment Cassius ! tant est grande sa renommée !
- tantum
ejus in Syria nomen est, Cic. Phil. 11, 35 : tant il a de prestige en
Syrie.
- nomen
alicujus stringere, Ov. Tr. 2 : ternir la réputation de qqn.
- imperii nostri nomen,
Cic. Verr. 4, 68 : le renom de notre puissance.
- nomen, magnum nomen
habere,
Cic. Br. 241 ; Or. 22. --- avoir un nom, un grand renom.
- homines
nonnullius in litteris nominis, Plin Ep. 7 : hommes de quelque renom
dans
les lettres.
- vos
me imperatoris nomine appellavistis, Cæs. BC. 2 : vous m'avez donné le
titre d'imperator.
- ne
vinum nomen perdat, Cato, R. R. 25 : pour que le vin ne perde pas ses
qualités.
- pomis
sua nomina servare,Virg. G. 2 : garder aux fruits leur renommée.
3 - famille, race,
catégorie, personne; nation.
- nomen
Romanum : la domination romaine, la nation romaine, le peuple romain,
la
puissance romaine (tout ce qui est
appelé romain). --- cf.
Cic. Phil. 3, 29; Sall. C. 52, 24 ; Liv. 23, 6,
3, etc.
- nomen Latinum
: ensemble des peuples portant le nom de Latins. --- Cic. Rep.
1, 313, 41.
4 - nom mis en avant,
rubrique, titre, article.
- alio
nomine, Cic. : à un autre titre.
- nomine
meo, Cic. : pour ma part, pour mon compte.
- Cæsarem
suo nomine odisse, Cæs. : haïr César à titre personnel.
- nomine
lucri, Cic. : à titre de gain.
5 - mot, terme,
expression; nom (t. de gram.);
vain mot, apparence (<>réalité).
- nomen
carendi, Cic. Tusc. 1, 87 : le mot carere.
- in
hoc nomine, Cic. Verr. 4, 125 : à propos de ce mot, quand on parla de
ces objets.
- reges,
nomine magis quam imperio, Nep. : rois, qui en avaient le nom plus que
l'autorité.
- nomen
duarum legionum habere, Cic. Att. 5, 15, 1
: avoir deux légions de nom. --- cf. Cic. Rep. 1, 51
; Par.
17.
6 - prétexte, cause,
raison, motif, sujet.
- nomine + gén. : à titre de,
sous prétexte de, sous couleur de, au nom de; par
égard pour, à cause de.
- Antonio
tuo nomine gratias egi, Cic. Att. 1, 16, 16 : j'ai remercié Antoine en
ton nom.
- ab
amicitia Q. Pompei meo nomine se removerat, Cic. : il avait rompu avec
Pompée à cause de moi.
- hæc a te peto amicitiæ nostræ nomine, Cic. Fam. 12, 12, 3 : je
te le demande au nom de notre amitié.
- intellegitur
nec ... nec fortitudinem patientiamque laudari suo nomine, Cic. Fin. 1
: on comprend que ni... ni le courage et la force de résistance ne sont
loués par eux-mêmes.
- honestis nominibus,
Sall. C. 38, 3 : avec de beaux prétextes.
- sub honesto patrum aut
plebis nomine, Sall. H. 1, 11 : sous le couvert honorable
de la défense du sénat ou de la plèbe
- qui
litteras exitiales Demetrio sub nomine Flaminini adtulerant, Liv. 40,
54, 9 : qui avaient apporté, sous le nom de Flamininus, la lettre qui
avait coûté la vie à Démétrius.
- circumfertur
sub nomine Cæsaris tabula ingens rerum venalium, Plin. Pan. 50 : un
immense tableau circule au nom de César, contenant le détail de tout ce
qu'il veut vendre. --- Quint. 7, 2, 24; Suet. Aug. 55; Tac. An. 6,
12; 13, 25; id. H. 1, 5.
- me
nomine neglegentiæ suspectum esse tibi esse doleo, Cic. Fam. 2, 1, 1 :
je souffre d'être soupçonné par toi de négligence.
7 - nom de la personne
que l'on accuse.
- nomen
alicujus deferre (ad prætorem) : accuser qqn (devant le préteur).
- nomen
recipere : (se dit du préteur), accueillir l’accusation, la rendre
recevable.
8 - titre d'une dette,
créance, dette; débiteur.
- le
nom du débiteur
est inscrit sur les livres de comptes nomen
solvere (expedire) : payer une dette. --- Cic.
Att. 6, 2, 7 ; 16, 6, 3 ; Planc. 68.
- nomina sua exigere,
Cic. Verr. 1, 28 : faire rentrer des créances.
- pecuniam sibi esse
in nominibus, numeratam in præsentia non habere,
Cic. Verr. 5, 17 : il avait son argent en créances, mais pas
d'argent
comptant pour le moment.
- bonum nomen, non bonum
nomen, Cic. Att. 5, 21,
12 : bonne, mauvaise créance.
- quand la mention d'une créance sur le
livre est faite du consentement du débiteur, c'est une « obligation ».
- emit homo
cupidus... nomina facit, Cic. Off 3, 59 : notre
homme avide
achète..., fait inscrire la somme qu'il doit sur le livre.
--- cf Cic. Fam.
7, 23, 1.
- cautos
nominibus rectis expendere nummos, Hor. Ep. 2, 1, 105 : débourser
de l'argent [faire une sortie d'argent] garanti par
des
inscriptions en bonne et due forme.
- fig. bonum nomen, Cic Fam. 5,
6,
2 : bon payeur, qui jouit d'un bon crédit.
- bonum
nomen, Cic. Fam. 5 : bon payeur.
- lenta
nomina non mala, Sen. Ben. 5, 22, 1 : débiteurs en retard, mais
solvables.
- nōmenclātĭo,
ōnis, f. [nomen + calo] : - 1
- désignation
de qqn par son nom. --- Q. Cic. Pet. 41. - 2 - désignation des choses,
nomenclature. --- Col. 3, 2, 31.
- nōmenclātŏr
(nōmencŭlātŏr), ōris, m. [nomen
+ calo] : nomenclateur (esclave
qui connaît les noms des citoyens importants et les désigne à son
maître;
esclave chargé de donner le nom de chaque plat pendant le repas).
- nōmenclātŏr, Cic.
Att. 4, 1, 5; Mur. 37 ; Sen. Ben. 1, 3, 10.
- nōmencŭlātŏr, Mart.
10, 30, 23; Suet. Aug. 19; id. Calig. 41; id. Claud. 34.
- ita veni ut nemo ullius ordinis homo nomenclatori notus fuerit qui
mihi obviam non venerit, Cic. Att. 4, 1, 15 : mon arrivée se fit dans
des conditions telles qu'il n'y eut aucun homme d'aucune classe qui ne
vînt au-devant de moi. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
39; éd. Vuibert.
- quemadmodum nomenclatori memoriæ loco audacia est, et cuicumque nomen
non potest reddere, imponit, Sen. Ben. 1, 3, 10 : semblables à ces
esclaves chargés de nous dire les noms des passants, et qui, à défaut
de mémoire, payant d'effronterie, les inventent quand ils ne les savent
pas.
- voir
l'article nomenclateur.
- nōmenclātūra, æ, f. [nomen
+ calo] : nomenclature.
--- Plin. 21, 52.
- nōmencŭlātus,
a, um : qui a un nom,
désigné d’un nom. ---- Not. Tir.
- Nomentanus
:
1
- Nōmentānus, a, um : de Nomentum.
--- Plin. 14, 48;
Mart. 13, 119.
- Nomentani,
ōrum, m. : les habitants de Nomentum. ---- Liv. 8, 14; Plin. 3, 64.
- Nomentana
via : la voie Nomentane (de la porte Colline à Nomentum). ---
Liv. 3, 52.
- Nomentanum,
i, n. : la villa de Nomentum.
- Nomentum,
i, n. : Nomentum (ville du Latium, auj. Mentana). ---- Liv. 1, 38; 4, 22; Virg. En. 6, 773.
2
- Nōmentānus, i, m. : Nomentanus (nom
d'homme). ---- Hor.
5. 1, 1, 20L
- nŏmĭmus, a, um
: légitime. ---- Inscr. Orel. 5059.
- gr. νόμιμος.
- nōmĭnābĭlis, e [nomino]
: qui peut être nommé. ---- Amm. 28, 4.
- nōmĭnālis, e
[nomen] : qui concerne le nom. ---- Varr. L. 8,
4.
- Nōmĭnālĭa, n. : les Nominales [jour où l’on donnait un nom à
un enfant]. ---- Tert. Idol. 16.
- nōmĭnālĭtĕr [nomino] : c. nominatim. ---- Arn. 2, 55
- nōmĭnārĭi, ōrum, m. [nomino]
: qui savent lire les noms entiers [sans épeler, opp. syllabarii]. ---- Rufin. Orig. Num.
h. 27, 12.
- nōmĭnātim,
adv. [nomino]
: nommément, en désignant par le nom. ---- Cic. Alt. 11, 7, 2;
11, 6, 2; Off. 3, 65; Plaut. Rud. 4, 4, 90; Gai. Inst. 2, 127.
- nominatim
ex omnibus civitatibus nobilissimo et fortissimo quoque evocato, Cæs.
BC. 1, 39 : en tirant de chaque ville ce qu'il y avait de plus illustre
et de plus brave.
- nōmĭnātĭo,
ōnis, f. [nomino] :
1 - appellation, dénomination. ---- Vitr.
6, 7, 7; [rhét.] Her. 4, 42.
2
- nomination [à une fonction]. ----
Cic. Phil. 13, 12.
- in locum alicujus, Liv.
26, 23, 8 : pour remplacer
qqn.
- nominatione
consulum, Tac. An. 6, 45 : sur (d’après) la
nomination faite par les consuls.
- nōmĭnātīvus,
a, um [nomino] : relatif au nom.
- nominativus
(casus) : le nominatif. --- Varr. L. L. 10, § 23 Müll.; Quint.
1, 7, 3; 7, 9, 13; 8, 3, 46 et souvent.
- nōmĭnātŏr,
ōris, m. [nomino] : - 1
- celui qui donne un nom.
---- Aug. Nupt. 2, 29. - 2
- celui qui nomme à une
fonction. ---- Ulp. Dig. 27, 8, 1.
- nōmĭnātōrĭus,
a, um : - 1
- qui contient les noms. ----
Cod. Th. 1, 10, S; 11, 28, 3. - 2
- qui concerne les noms. ----
Tert. Anim. 13.
- nominatus
:
1
- nōmĭnātus, a, um : part.-adj. de
nomino. - a
- nommé. - b -
renommé, célèbre, fameux.
- illa Attalica tota
Sicilia nominata, Cic. Verr. 2, 4, 12, § 27 : ces tapis
attaliques, renommés dans toute la Sicile.
- nominatiora pericula. --- Tert.
Anim. 13.
- bdellium
nominatissimum, Plin. 12, 35 : palmier très célèbre.
2
- nōmĭnātŭs, ūs, m. : nom, appellation. ---- Varr. L. 8, 52
; 9, 95.
- nōmĭnĭto,
āre, āvi, ātum [nomino] : - tr. - nommer, désigner par un nom. --- Lucr. 3, 352; 4, 44 ; 6, 424;
Arn. 7, 46.
- nōmĭno,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- nommer, désigner par un nom.
- amor, ex quo
amicitia est nominata, Cic. Læl. 26 : l’amour, d’où
l’amitié a pris son nom.
- tu,
Juppiter, ... quem Statorem hujus urbis atque
imperii vere nominamus, Cic. Cat. 1, 33 : et toi, Jupiter, que nous
appelons justement le protecteur de cette cité et de cet empire. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 417; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- quæ (navis) nominatur
nomine Argo, Enn. ap. Auct. Her. 2, 22, 34, 26 : (navire) que l'on
désigne du nom d'Argo. --- cf. Cic. Div. 1,2 ; Verr. 1, 49 ;
Rep. 2, 12.
- Syrtes ab tractu
nominatæ, Sall. J. 78, 3 : les Syrtes qui tirent leur
nom de traîner (trahere, grec σύρειν).
--- cf. Cic. Tusc. 2, 43.
- res ut omnes
suis certis ac propriis vocabulis nominentur, Cic. Cæc. 51 : en
sorte que tous les objets soient désignés par des noms qui leur
appartiennent de façon précise et en propre.
2
- appeler par son nom,
prononcer le nom de qqn, de qqch, citer.
- nominare aliquem honoris
causā,
Cic. Amer. 6 : prononcer le nom de qqn pour l’honorer, par respect.
- vix
tria nominantur paria amicorum, Cic. Læl. 15 : à peine cite-t-on
trois
couples d’amis.
3
- mentionner qqn ou qqch, en faire l’objet des propos.
- peripetasmata tota
Sicilia nominata, Cic. Verr. 4, 27 : tapis dont
on parle dans toute la Sicile [renommés].
- tua illa
intercessio
nominabitur, Cic. Phil. 2, 51 : on parlera de cette opposition que
tu fis
alors.
- nominari volunt,
Cic. Arch. 26 : ils veulent avoir de la
notoriété.
4
- proposer pour une fonction, une charge.
- nominare aliquem
augurem, Cic. Phil. 2, 4 : proposer qqn comme augure [à la
cooptation du
collège].
5
- nommer, désigner [un magistrat].
- patres
interregem nominaverant, Liv. 1, 32 : les sénateurs nommèrent un
interroi. --- Liv. 1, 32, 1; 9, 28,
2.
6
- donner le nom de qqn = l’accuser.
- capita
conjurationis,
priusquam nominarentur apud dictatorem... Liv. 9, 26, 7 : les
chefs de
la conjuration, sans attendre d’être accusés devant le dictateur...
7
- [gram.]
- nominandi casus, Varr. L. 8, 42 : le
nominatif. --- cf. Varr. L. 9,
76, etc. ; Gell. 13, 22, 5.
- nōmĭnōsus,
a, um [nomen] : fameux, célèbre. ---- Gloss. Isid.
- Nŏmĭo (Nŏmĭōn), ōnis,
m. : surnom d’Apollon. --- Cic. de Or. 1, 251.
- nŏmisma,
ătis, n. :
- gr. νόμισμα.
1 - (pièce de)
monnaie. ---
Hor. Ep. 2, 1, 234; Mart. 12, 62, 11.
2
- [sorte
de jetons que l’on remettait aux chevaliers
à l’entrée du théâtre en échange desquels il leur était servi à boire]. ---
Mart. 12, 62, 11.
3
- médaille.
---- Dig. 34, 2, 27.
4
- empreinte
[d’une
pièce]. --- Prud. Péri. 2, 95.
- Nŏmĭus (Nŏmĭŏs), ĭi, m. : - 1 - le Pasteur [surnom d’Apollon]. ---
Cic.
Nat. 3, 57. -
2 - fils d’Apollon et de Cyrène. ---
Just. 13, 7, 7.
- nŏmŏs,
i, m. : - 1 - nome,
district, préfecture. --- Plin. 5, 49 et 50. - 2 - mode (t. de
musique), mélodie. --- Suet. Ner. 20.
- gr. νομός.
- Nŏmŏthĕtēs, æ, m.
: Nomothète ou Législateur [titre d’une comédie de
Ménandre]. --- Quint. 10, 1, 70.
- gr. Νομοθέτης.
- nomus
:
1
- nŏmus, i, m. : c. nomos.
2
- nōmus : c. novimus. --- Enn. ap. Diom. p. 382.
- nōn
(arch. nœnum, nœnu; p. ne unum)
: ne ... pas, non.
- dans une prop. négative se place
toujours avant
le verbe.
- hoc verum esse non
potest : cela ne peut pas être vrai.
- non porte
sur un mot - non
curia vires meas desiderat, Cic. CM 32 : ce n’est pas la curie qui
déplore une disparition de mes forces.
- qui mihi non id
videbantur
accusare quod esset accusandum, Cic. CM 7 : à mon avis ce qu’ils
incriminaient, ce n’était pas ce qu’il fallait incriminer.
- de bono
oratore aut non bono, Cic. Br. 185 : au sujet du bon ou du mauvais
orateur.
- nulla vis umquam est
suscepta inter cives non contra rem
publicam, Cic. Mil. 13 : il n’y a jamais eu un acte de violence
entrepris
entre citoyens qui ne soit allé contre l’ordre public.
- homo non
probatissimus, Cic . Par. 40 : homme fort peu considéré.
- homo non
aptissimus ad jocandum, Cic. Nat. 2, 46 : homme qui n’est guère
apte à
plaisanter.
- doli non doli sunt
nisi.., Plaut. Cap. 221 : la ruse est sans ruse à moins que...
δόλος ἄδολος
- id fieri non
potest : cela ne peut arriver, il est impossible que cela se
produise.
- mais id
non fieri potest : cela peut ne pas arriver, il est possible que
cela ne se produise pas.
- portant sur l’ensemble de la
proposition - non : il n’est pas vrai que, loin que.
- non enim mea gratia
familiaritatibus continetur, Cic. Mil. 21 : car il n’est pas vrai
que mon
crédit se limite à mes relations intimes.
- res spectatur, non
verba
penduntur, Cic. Or. 51 : on s’attache aux idées, loin de peser les
mots.
- verum invenire
volumus, non tamquam adversarium aliquem convincere, Cic.
Fin. 1, 13 : trouver la vérité, voilà ce que nous voulons et non
pas
confondre en quelque sorte un adversaire.
- si nos non
interpretum
fungimur munere, sed tuemur... Cic. Fin 1, 6 : si pour mon compte,
au
lieu de jouer le rôle de traducteur, je conserve...
- non et natus est
quis oriente Canicula et is in mari morietur, Cic. Fat. 15, il n’est
pas
exact à la fois et que qqn est né au lever de la Canicule et qu’il
mourra dans la mer.
- non, si Opimium
defendisti, idcirco te isti bonum
civem putabunt, Cic. de Or. 2, 170 : ce n’est pas une raison,
si tu as
défendu Opimius, pour que ces gens-là te croient un bon citoyen (si tu
as défendu..., il ne s’ensuit pas qu’ils te croiront...).
--- cf. Cic. Cæl.
21 ; Top. 60 ; Liv. 3, 45, 8.
- dans des interrog. - quid est cur non
orator... eloquentissime dicat, Cic. de Or. 1, 69 : quelle raison
s’oppose à ce que l’orateur parle très éloquemment...
- non ita ou non
tam : non pas tellement, non pas précisément. --- Cic. Verr. 4, 109
; Or.
25; Br. 58.
- non tam... quam...
Cic. CM 27 : moins... que.
- non fere
quisquam, Cic. Verr. 5, 182 : à peu près personne.
- non modo (non
solum,
non tantum) : non seulement.
- non quod, non quo + subj.
: non pas que.
- non nemo, non
numquam, non nihil : qqs-uns,
qqf qq peu.
- mais nemo non, numquam non, nihil non
: tout le monde,
toujours, tout.
- non profectus est,
sed profugit, Cic. Phil. 5,
24 : il partit, non, il s’enfuit.
- non = nonne (l’interrogation étant dans le ton).
- non semper otio studui ?
Cic. Phil. 8, 11 : n’ai-je pas toujours cherché le repos ?
- non idem fecit ? Cic.
Verr. 4, 49 : n'a-t-il pas fait de même ?
- patere tua consilia non
sentis ? Cic. Cat. 1, 1 : tu ne vois pas que tes projets sont
découverts ?
- quid
hæc amentia ... significat ? non vim, non scelus, non latrocinium, non
denique omnia potius quam jus ? Cic. Quint. 26, 82 : que signifie cette
fureur aveugle...? violence, crime, brigandage, tout n'est-il pas
là-dedans, tout, excepté la justice ? --- cf. Cic. Com. 2, 5.
-
non pudet flagrantibus studiis adolescentes, quique multum jam in juris
cognitione processerint, id a me quærere, quod ... Cressol. Vac.
Aut.
1, 621 : n’est-il pas honteux que des jeunes gens enflammés
d’ardeur et
déjà bien avancés dans leurs études de droit me demandent ce que...
? -- trad. JP Woitrain.
- non
nolo : j'ai la ferme intention de.
- non
possum non dicere : je ne peux pas ne pas dire, je ne puis m'empêcher
de dire.
- non
possumus recusare quin alii a nobis dissentiant, Cic. Att. 12, 27 : il
faut bien que nous admettions que les autres pensent différemment de
nous.
- laus
nisi virtuti non debetur : la louange n'est due qu'à la vertu.
- non
... jam : ne ... plus.
- non
nemo : quelqu'un.
- nemo
non : tout le monde.
- nec
non et (etiam) : et aussi (également).
- nec
non et Tyrii convenere, Virg. En. 1, 707 : et les Tyriens arrivèrent
aussi.
- non
est quod metuas, Mart. : tu n'as pas lieu de craindre, tu n'as rien à
craindre
- nihil
non tibi debeo : *il n'est rien que je ne te doive* = je
te dois tout.
- au lieu de ne chez les
poètes et à l’époque impériale, dans
les défenses.
- qqf se traduit par non
dans les réponses - exheredavitne ? non, Cic. Amer.
54 : a-t-il déshérité ? non. --- cf. Cic.
Verr. pr. 20.
- aut etiam aut non
respondere, Cic. Ac. 2, 104 : répondre
oui ou non.
- nona
:
1
- nōna, æ, f. [nonus] : - a -
nona (s.-ent. hora)
: neuvième heure. --- Hor. Ep. 1, 7, 71; Mart. 4, 8, 5.- b
- nona (s.-ent. pars)
: neuvième partie.
- vovere (Apollini)
nonas prædæ, Just. 20, 3, 3 : promettre (à Apollon) la
neuvième partie des dépouilles.
- nonæ,
ārum, f. : les nones (cinquième
ou
septième jour
du mois).
2
- Nōna, æ, f. : Nona (une des trois Parques). --- Gell. 3, 16, 10; Tert. Anim. 37.
- gr. Νῶνα.
- Nōnācris, is, f. : le
Nonacris (montagne d’Arcadie où le Styx prend sa source). ---
Plin. 2, 231; 31, 27; Vitr. 8, 3, 16.
- gr. Νώνακρις.
- Nōnācrīnus, a, um : de
Nonacris, d'Arcadie.
- virgo Nonacrina, Ov. M.
2, 409 : la vierge de Nonacris (= Callisto).
- Nōnācrĭus, a, um : de
Nonacris.
- Nonacrius heros, Ov. F.
5, 97 : le héros de Nonacris (= Evander).
- Nōnācria, æ, f. :
Atalanta. --- Ov. M. 8, 426.
- Nōnācria (s.-ent urbs.), f. : la cité de
Nonacris (au pied de la montagne). --- Sen. Nat. 3, 25, 1.
- nōnæ
: voir nona.
-
(Lebaigue
P. 824 et P
825)
- nōnāgēnārĭus, a, um
[nonageni] : de quatre-vingt-dix. --- Plin. 2, 15, 12, § 60.
- nonagenaria fistula,
Front. Aquæd. 60 : canal de quatre-vingt-dix pouces.
- nōnāgēnārĭus, i, m. :
officier qui commande à 90 hommes. --- Inscr. Orell. 3628; cf. Veg.
Mil. 2, 8.
- nōnāgēnārĭus, i, m. :
un nonagénaire. --- Vulg. Gen. 17, 17.
- nōnāgēni, æ, a : au nombre de 90 chacun. --- Plin. 36,
88.
- nōnāgēsĭēs
: c. nonagies. ---
*Euseb. Chron. 197.
- nōnāgēsĭmus,
a, um [nonaginta] : quatre-vingt-dixième. --- Cic. CM 13.
- nōnāgessis, is, m. [nonaginta,
as] : pièce de 90 as. --- Prisc. Fig. num. 31.
- nōnāgĭēs
(nōnāgēsĭēs, nōnāgĭens), adv. : quatre-vingt-dix
fois. --- Cic.
Verr. 3, 163.
- nōnāgintā,
adj. num. indécl. : quatre-vingt-dix.
- in defrutarium, quod ceperit musti amphoras nonaginta, Col. 12, 20, 2
: (jeter) dans un chaudron contenant quatre-vingt-dix amphores de
moût.
- sex et nonaginta, Cic. Rep. 2, 39 : quatre-vingt-seize.
- nonaginta
annos natus, Cic. Sen. 10, 34 : âgé de quatre-vingt-dix ans. ---
Aus. Ep. 5, 5.
- Nonagrĭa, æ, f. : ancien
nom de l’île d’Andros. --- Plin. 4, 65.
- Nōnālĭa
(sacra), ĭum, n. : les Nonalies (fêtes religieuses célébrées
le jour des nones).
--- Varr. L. 6, 28.
- nōnānus,
a, um : de la neuvième légion. --- Tac. An. 1, 23.
- nōnānus, i, m. : soldats de la neuvième légion. --- Tac. An. 1, 30; etc.
- nōnārĭa, æ, f. (s.-ent.
meretrix) [nonus] : femme de la neuvième heure, courtisane, prostituée (qui
ne pouvait pas se montrer dans les rues avant la neuvième heure). ---
Pers. 1, 133.
- nonārĭus,
a, um : de la neuvième heure.
- noncuplus, a, um : qui
vaut 9 fois. --- Boēt. Mus. 2, 4.
- nondum,
adv. : pas encore.
- puto nondum : alioquin narrasses mihi, Plin. Ep. 8, 8 : pas
encore, je crois, sans quoi tu m'en aurais parlé.
- Appius a Cæsare nondum
redierat, Cic. ad Quint. 2, 4, 6 : Appius n'était pas encore revenu de
chez César. --- Cic. Rep.
3, 17; etc.
- nondum
centum et decem anni sunt, cum de pecuniis repetundis a L. Pisone lata
lex est, nulla antea cum fuisset, Cic. Off. 2, 75 : il n'y a pas encore
cent dix ans que L. Pison fit voter une loi contre les
concussionnaires, antérieurement il n'y en avait pas.
- nec
pueri credunt, nisi qui nondum ære lavantur, Juv. 2, 150 : c'est ce que
ne croient plus les enfants des Albains, hormis ceux qui ne se baignent
pas pour de l'argent (= ceux que leur âge éloigne encore des bains).
- Bibulus
nondum audiebatur esse in Syria, Cic. Att. 5, 18 : on n'entend pas
encore parler de la venue de Bibulus en Syrie.
- causatus
nondum adesse fatalem horam, Suet. Ner. 49 : alléguant que l'heure
fatale n'était pas encore venue.
- quæ
priores nondum comperta eloquentiā percoluere, rerum fide tradentur,
Tac. Agr. 10 : les choses que mes devanciers, sans bien les connaître,
ont ornées de leur éloquence, s'appuieront sur des témoignages fiables.
- adulescens nondum quæstorius, Liv. per. 29
: jeune homme qui n'a pas encore l'âge d'être questeur.
- noneolæ :
- noneolæ
vocantur papillæ, quæ ex faucibus caprarum suppendent, Paul. ex Fest.
174 : on appelle ainsi l'espèce de mamelon qui pend sous le cou des
chèvres. --- cf. hors site
P. Festus.
- nongēni
(nongentēni), æ, a : chaque
fois neuf cents. --- Prisc. Num. 24.
- nongentēsĭmus,
a, um (= noningentesimus) [nongenti] : neuf-centième. --- C.-Aur. Cæs. 15, 4.
- nongenti, æ, a : neuf cents. ---
Cic. Fl. 91; Col. 5, 2, 7; Varr. 3, 49.
- ou nōningenti, Col. 5, 2, 7.
- nongentus, i, m. : un
des neuf cents. --- Plin. 33, 31.
- nongēsĭmus
: c. nongentesimus.
--- Prisc. Num. 22.
- Nōnĭa, æ, f.: Nonia Celsa [femme
de Macrin]. --- Lampr.
- nōnĭēs [nonus] : neuf
fois. --- Not. Tir. 100; cf. quinquies,
sexies, septies, octies, nonies, decies.
- nōningentēsĭmus
(nongentēsĭmus), a, um [nongenti] : neuf-centième. --- Prisc. Num.
22.
- nōningenti, æ,
a (c. nongenti) : neuf-cents. --- Col. 5, 2, 7.
- nōningentĭēs (nōningentĭens),
adv. : neuf cents fois. --- Vitr. 1, 6.
- Nōnĭus, ii, m. : M. Nonius
Suffenas [propréteur de Crète et de Cyrène]. --- Cic. Att. 6, 1, 13.
- Nonius Marcellus,
[grammairien latin].
- nonna, æ, f. [nonnus] : - 1
- nonne. --- Hier.
Ep. 22, 16. - 2
- celle qui élève un
enfant. --- Inscr. Orel. 2815.
- nonnĕ
: - 1 - inter.
directe : est-ce que... ne... pas...? - 2
- inter. indir. :
si... ne ... pas.
- nonne
animadvertis ? Cic. Nat. 3, 37, 89 : ne remarques-tu pas ?
- nonne arbitramini paucis annis fuisse consulum nomen appetituros ?
Cic. Agr. 2, 93 : ne croyez-vous pas qu'au bout de quelques années ils
auraient convoité le consulat ? ---
trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 85; éd. Vuibert.
- nonne oportuit
præscisse me ante ? Ter. And. 238 : n'aurait-il pas dû me
prévenir ?
- quæro a te nonne ...
putes ... Cic. Phil. 12, 15 : je te demande si tu ne crois pas...
- cum
esset ex eo quæsitum, Archelaum Perdiccæ filium nonne beatum
putaret...
Cic. Tusc. 5, 12, 34 : comme on lui avait demandé s'il ne pensait pas
qu'Archélaüs,
fils de Perdicas, était heureux...
- nonnēmo
(non nēmo), pron. indéf. : voir
nemo.
- nonnĭhil,
pron. indéf. : voir
nihil.
- nonnĭsi,
adv. : voir nisi.
- nonnŭla, æ, f. : filet
pour prendre les oiseaux. --- Gloss. Isid.
- nonnullus
(non nullus), a, um :
quelque. --- Cic. Mur. 42; Ac. 2, 70;
Cæs. BG. 7, 37, 4; BC. 1, 13, 4.
- non nulli, m. plur.
: quelques-uns. ---
Cic. Tusc. 4, 64; Sest. 115.
- non nullæ, Cic.
Verr. 5, 28 : quelques-unes.
- non nulla, n.
: plusieurs choses. --- Cic. Div. 1, 24; cf. Mil. 61.
- nonnumquam
(nonnunquam), adv. : quelquefois, parfois. --- Cic. Fam. 5, 8, 2; Vatin. 5 ; Cæs.
BG. 1, 80.
- nonnus, i, m. : - 1 - moine. --- Hier. Ep. 117, 6. - 2
- celui qni élève un
enfant. --- Inscr.
- nonni : parents
nourriciers. --- Inscr.
- nonnusquam,
adv. : dans quelques
endroits, dans plusieurs pays. --- Plin. 14, 120; Gell. 13, 24, 31.
- nōnō [nonus], adv. : en
neuvième lieu. --- Cassian. Cœnob. 4, 39; Cassiod. Anim. 12.
- nonpĕrītĭa, æ, f.
: inhabileté, impéritie, ignorance. --- Pomp. Gr.
- nont- : voir nunt-. --- Inscr.
- nōnuncĭum, ĭĭ, n. [nonus,
uncia] : poids
de neuf onces. --- P. Fest. 173.
- nōnus, a, um [p. *novenus,
cf. novem] : neuvième. ---
Cic. Rep. 6,18; Dom. 41 ; Hor. S. 2, 7, 118.
- voir nona.
- nōnusdĕcĭmus, nōnădĕcĭma, etc.
: dix-neuvième. --- Tac. An. 13, 16; D. 34; Inscr. Grut. 449,
7.
- nōnussis, is, m.
[nonus, assis] : neuf as. --- Varr. L. 5, 169.
- Nora :
1
- Nora, æ, f. : ville de
l’Inde. --- Curt. 8, 11, 1.
2
- Nōra, ōrum, n. :
- a
- ville de Sardaigne. ---
Anton. - b
- ville de Phrygie. ---
Nep. Eum. 5, 3.
- noram, norim
: voir nosco.
- Norba, æ, f. : - 1
- ville du Latium. ---
Liv. 2, 34, 6. - 2
- ville de Lusitanie [auj.
Alcantara]; voir Norbensis.
- Norbānenses, ĭum, m.
: habitants d’une ville de Calabrie. --- Plin. 3, 105.
- Norbanus
:
1
- Norbānus,
a, um, de Norba. --- Liv. 8, 19.
- Norbāni, ōrum, m. : habitants de Norba.
--- Liv. 27, 10, 7; Plin. 3, 64.
2
- Norbānus,
i, m. : C. Norbanus [accusé par Sulpicius, défendu par Antoine].
--- Cic. de Or. 2, 89.
- Norbensis colonia, f.
: Norba [ville de Lusitanie]. --- Plin. 4. 117.
- Nōrēia, æ, f. : Noréia. - 1
- ville des Cames. ---
Plin. 3, 131. - 2
- ville du Norique. ---
Cæs. BG. 1, 5, 4.
- gr. Νωρήια.
- Nōrensis, e : de Nora
[en Sardaigne]. --- Cic. Scaur. 4.
- subst. m. plur.
Nōrenses : habitants
de Nora. --- Plin. 3, 85; Cic. Scaur. 9.
- Nōrĭcĭi, ōrum, m. : c.
Norici, voir Noricum. --- Prisc. Péri. 314.
- nōrĭcŭla : voir nuricula. --- [mss].
- Nōrĭcum, i, n. : le Norique [pays
entre le Danube et les Alpes]. --- Tac. H. 1, 70.
- Nōrĭcus, a, um : du
Norique. --- Cæs. BG. 1, 5; Tac. An. 2, 63; Plin. 34, 145; Ov. M.
14, 712; Hor. Epod. 17, 71.
- Nōrĭci, ōrum, m. : les
habitants du Norique. --- Plin. 3, 146.
- norim
(c. noverim) : voir nosco.
- norma, æ, f. :
- voir
l'article norma.
1
- équerre.
- anguli ad normam
respondentes, Vitr. 7, 3 : angles qui tombent à l'équerre. ---
Vitr. 9, 2; Plin. 36, 172.
2
- règle, loi, modèle, exemple.
- ad normam alicujus
sapiens, Cic. Læl. 18 : sage à la mesure de qqn, sur le modèle de
qqn,
selon la formule de qqn.
- norma ad certam
rationis
normam vitam derigere, Cic. Mur. 3 : mener sa vie suivant une
règle de
doctrine inflexible.
--- Cic. de Or. 3, 190; Ac. 2, 140; Hor. A. P. 72; S. 2, 2, 3; Plin. Ep. 9, 26, 8.
- normālis,
e [norma] :
1
- fait à l'équerre, fait avec l'équerre.
- normalis angulus,
Quint. 11, 3, 141 : angle droit.
- normalis virgula,
Manil. 2, 289 : équerre.
2
- conforme à la règle, normal.
- normālĭtĕr [normalis]
: d’après l’équerre. --- Hyg. Limit. p. 168.
- normātĭo,
ōnis, f. : c. normatura. --- Grom. 21, 31; 108, 3.
- normātūra,
æ, f. [normo] : action de tracer avec l'équerre. --- GRAM. 310, 28.
- normo, āre, ātum [norma] : - tr. - tracer en
équerre, mettre d'équerre. --- Col. 3, 13, 12.
- normari, Diom. 335, 7 : se régler d'après.
- normŭla,
æ, f. : dim. de norma. --- Chalc. Tim. 17.
- Nortĭa ou Nurtĭa, æ, f.
: Nortie (la Fortune,
déesse des Etrusques). --- Liv. 7, 3, 7; Juv. 10, 74
; cf.
Capel. 1, 88.
- nōs,
gén.nostri,
nostrum; dat. abl. nōbīs
: - 1
- nous. - 2 - je, moi (plur.
de majesté : nos
= ego).
- voir la déclinaison
-
gén. nostrorum Plaut. Pan.
861 ; nostrarum Ter. Eun. 678.
- inter
nos adjuvamus : nous nous aidons mutuellement, nous nous entraidons.
- memento
nostri : souviens-toi de nous.
- unus
nostrum : l'un de nous (nostrum
est employé quand
il s'agit du génitif partitif).
- nemo
nostrum : aucun de nous, aucun parmi nous.
- amor
nostri : l'amour dont nous sommes l'objet ou
qqf.
l'amour-propre.
- tanta
contemptione nostri, Cic. Att. 11, 8, 2 : avec un pareil mépris à notre
égard.
- præsens
omnium nostrum fortuna, Liv. 25, 38, 2 : la situation où nous nous
trouvons
tous.
- nobiscum
: avec nous, avec moi.
- absente
nobis (= absente me), Ter. Eun. 4, 3, 7 : en mon absence.
- te patria, quæ communis est parens omnium nostrum, odit ac metuit,
Cic. Cat. 1, 7 : la patrie, qui est notre mère commune, te hait; elle
te craint.
- nos
Amaryllis habet, Virg. B. 1, 30 : Amaryllis me tient sous sa loi.
- noscentĭa,
æ, f. : c. notitia. --- Sym.
Ep. 4, 9.
- noscĭtābĭlis,
e [nosco] : qui peut être connu. --- Tert. Scapul. 2 ; Aug.
Trin. 9, 5,
12.
- noscĭtābundus,
a, um : cherchant à
reconnaître [qqn]. --- Gell. 5, 14, 11.
- noscĭto,
āre, āvi, ātum [nosco] : - tr. - 1
- chercher à reconnaître, étudier, observer, épier, examiner. - 2
- connaître, reconnaître. ---
Curt. 3, 11, 10; Liv. 2, 23, 4; 22, 6,
3.
- non
castra, non ducem noscitantes, Tac. H. 2, 12 : n'ayant ni camp ni chef.
- alii parentes alii liberos
alii conjuges uocibus requirebant, vocibus noscitabant, Plin. Ep. 6,
20, 14 : l'un appelait son père, l'autre son fils, l'autre sa femme;
ils ne se reconnaissaient qu'à la voix.
- circumspectare
omnibus fori partibus senatorem, raroque usquam noscitare, Liv. 3, 38, 9 : on cherche des
yeux les sénateurs dans tout le forum, à peine en trouve-t-on dans un
coin.
- nosco,
ĕre, nōvi, nōtum (arch.
gnosco) : - tr. -
- cf.
γιγνώσκω.
- formes
contractées : nosti...
= novisti...; noram...
= noveram...; norim...
= noverim...; nosse
= novisse; nossem...
= novissem...; nomus
= novimus.
1
- apprendre à connaître.
- ejus
animum de nostris factis noscimus, Plaut. St. 4 : ses
sentiments, nous apprenons à les connaître par notre propre expérience.
- nosce te, nosce animum tuum, Cic.
Tusc. 1, 52 : apprends à te connaître, à connaître ton âme.
- studeo noscere, Cic. Rep. 1, 64
: je suis impatient de prendre connaissance de ...
- jubet
nos Pythius Apollo noscere nosmet ipsos, Cic. Fin. 5, 44 : Apollon
Pythien nous invite à nous connaître nous-mêmes. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
25; éd. Vuibert.
- omnes
philosophiæ partes tum facile noscuntur, cum... Cic. Nat. 1, 9, on
prend de toutes les parties de la philosophie une connaissance plus
facile, quand...
- au parf. novi
: j'ai appris à connaître, je
connais, je sais.
- Sauream
non novi - at nosce sane, Plaut. : je ne connais pas Sauréa - eh bien !
fais connaissance.
- virtutem ne de facie quidem nosti,
Cic. Pis. 81 : tu ne connais même pas l'ombre de la vertu.
- bene nosse aliquem, Cic. Att. 9,
7B, 2 : connaître qqn bien, à fond (recte, Cic. Verr. 2, 175,
connaître bien, vraiment).
- linguam noscere, Cic. de Or. 2, 2
: connaître une langue.
- neque
est interdictum ... ut singulis hominibus ne amplius quam singulas
artes nosse liceat, Cic. de Or. 1, 215 : il n'a pas été interdit à
chacun des hommes de connaître plusieurs arts à lui seul. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
103, éd. Vuibert.
- mihi
quidem, inquit, nec iste notus est nec illi; sed hæc mea culpa est,
numquam enim in manus inciderunt, Cic. Brut. 133 : oui, dit-il, je ne
connais ni cet ouvrage ni les autres; mais c'est ma faute, car ils ne
me sont jamais tombés sous la main.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 362; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- nosti cetera, Cic. Fam. 7, 28, 2
: tu sais le reste, la suite.
- unum
cognoris, omnes noris, Ter. : en connaître un, c'est les connaître tous.
- avec
inf. décad. Apul. M. 2, 5 ; 2, 7; Lact.
6, 18, 23; Aug. Serin. 98, 3, etc.
- notus, a, um : connu.
- philosophiæ totos notos et
tractatos habere, Cic. Or. 118 : posséder toutes les parties
de la philosophie d'une connaissance théorique et pratique.
- difficile
est enim in philosophia pauca esse ei nota cui non sint aut pleraque
aut
omnia, Cic. Tusc. 2, 1 : il est difficile en philosophie de connaître
quelques problèmes si on ne les connaît pas pour la plupart ou même
tous.
2
- examiner,
étudier; connaître (t. de
droit).
- nosce imaginem, Plaut. Ps. 986
: regarde l'empreinte.
- noscere
causas, Tac. : instruire un procès.
- au passif
nosci : être du ressort, être de la compétence.
- pleraque, quæ olim a prætoribus
noscebantur, Tac. An. 2, 60 : la plupart des affaires qui
étaient autrefois de la compétence des préteurs.
3
- reconnaître.
- hau
nosco tuom, Plaut. Trin. 445 : je ne te reconnais pas à ce
trait.
- potesne
ex his ut proprium quid noscere ? Hor. S. 2, 7, 89 : peux-tu
dans tout cela reconnaître qqch comme t'appartenant en propre ?
- acciti
ad res suas noscendas, Liv. 10, 20, 15 : invités à venir
reconnaître ce qui leur appartenait.
- nec
noscitur ulli, Ov. : et nul ne le reconnaît. ---
Plaut. Ps. 4, 2, 29; id. Bacch. 4, 6, 19; Tac. H. 1, 90.
4
- chercher à
reconnaître.
- per
diem visu, per noctem ululatibus et gemitu conjuges aut liberos
noscebant, Tac. An. 4, 62 : ils cherchaient à
reconnaître leurs femmes ou leurs enfants de jour à la vue, de nuit aux
hurlements et aux gémissements --- cf. Tac. H. 4, 40.
5
- reconnaître,
concevoir, entendre, admettre.
- illam partem excusationis nec nosco
nec probo, Cic. Fam. 4, 4, 1 : cette autre partie de ton
excuse, je ne la reconnais ni ne l'approuve.
- vereor, ne istam causam nemo
noscat, Cic. Leg. 1, 11 : je crains que personne ne conçoive
tes raisons --- cf. Cic. Att. 11, 7, 4.
- quivis ut intellegat quam
voluptatem norit Epicurus, Cic. Tusc. 3, 42 : en sorte que
n'importe qui comprend ce qu'Epicure entend par plaisir. --- cf. Cic. Læl.
79; Nat. 1, 111, etc.
- Noscŏpĭum, ĭ, n. : ville
de Lycie. --- Plin. 5, 101.
- nosmet
(nos + met, particule de renforcement)
: nous-mêmes, moi-même. ---
Cic. Tusc. 3, 6 ; Fin. 5, 44; Att. 1, 13, 3; Inv. 1, 71; Off. 1, 115 ;
Br. 8 ; 279.
- nŏsŏcŏmīum, īī, n. : hôpital, hospice.
--- Cod. Just. 1, 2, 19;
22; Hier. Ep. 30, 2.
- gr. νοσοκομεῖον.
- nŏsŏcŏmus,
i, m. : garde-malade. ---- Cod. Just. 1, 3, 42.
- gr. νοσοκόμος.
- nosse
: voir nosco.
- nostĕr,
nostra, nostrum : - 1 - notre,
nos; le nôtre, nos. - 2 -
c. ego. - 3 - qui nous
convient, favorable,
avantageux.
- (Lebaigue
P. 825 et P
826)
- voir la déclinaison
- nostrapte culpa, Ter. Phorm. 766
: par notre propre faute; gén. plur. nostrum
Plaut. Men. 134.
- nostra
omnis vis, Sall. : toute notre force.
- nostrum
peditum illud est opus, Liv. : c'est notre affaire, à nous fantassins.
- de nostro omnium
interitu
cogitant, Cic. Cat. 1, 9 : ils méditent notre trépas commun. --- cf.
Cic.
Mil. 92.
- amor noster, Cic.
Fam. 5, 12, 3 : notre affection mutuelle,
notre amitié.
- plur. n. nostra : nos biens.
- noster
Ennius, Cic. Arch. 22 : notre Ennius.
- noster hic Magnus,
Cic. Arch. 24 : de nos jours (hic),
notre grand Pompée.
- nostri : les
nôtres, nos
compatriotes, nos soldats.
- novi
ego nostros, Plaut. Ep. 1, 2, 45 : je connais mon
monde.
- neque
noster quisquam, Lucr. : et pas un homme de notre race.
- noster
esto, Plaut. Rud. 4, 7, 19 : tu es mon homme (formule
d'assentiment).
- avorti prædam ab
hostibus nostrūm (= nostrorum) salute sociūm, Plaut. Men. 108 : j'ai
prélevé ce butin sur nos ennemis pour le grand bien de nos alliés. --- trad. P. Grimal, éd. Gallimard.
- hic noster, Cic.
Or.
99 : cet orateur dont nous nous occupons actuellement.
- Allienus noster
est, Cic. Q. 1, 1, 10 : Alliénus est à nous (avec nous, pour nous).
- dans le dialogue.
- o Syre noster, salve, Ter. Ad. 883 : ô notre brave,
notre cher Syrus, salut.
- l'esclave parlant à son maître - noster
: mon
maître. --- Ter. Eun. 154 ; Phorm. 298.
- nostra loca, Liv. 9, 19
: lieux qui nous sont favorables.
- nostris locis laborare,
Liv. 9, 19 : être en
peine dans des lieux à nous, dans des lieux avantageux pour nous.
- hora
nostra est, Sil. 12, 193 : le moment est propice.
- noster pronom = ego.
--- Plaut. Amp. 399; Hor. S. 2, 6, 48.
- nostros
vidisti flentis ocellos, Ov. H. 5, 45 : tu as vu mes yeux en pleurs.
- minime
istuc faciet noster Dæmones, Plaut. Rud. 1245 : mon Damones (= moi) ne
le fera
certes
pas.
- o
Syre noster, salve, Ter. Ad. 5, 5, 2 : ah ! mon cher Syrus,
bonjour.
- non
nostrum est +
inf. : il ne m'appartient pas de.
- non
nostrum inter vos tantas componere lites, Virg. B. 3, 108 : il ne
m'appartient pas de prononcer entre vous dans une si grande lutte.
- diligentiam
supervacuis adfectare non nostrum est, Plin. 17, 9 : affecter
l'exactitude quand il n'en est pas besoin n'est pas notre fait.
- nosti
: voir nosco.
- Nostĭmus, i, m. : nom
d'esclave. --- Inscr. Donat. 457, 18.
- gr. Νόστιμος.
- nostin
: c. nostine, novistine; voir nosco.
- Nostĭus,
ĭi, m. : nom de famille. --- Cic. Fam. 13, 46.
- nostrapte
: nostra + pte (particule de renforcement).
- nostrapte
culpā, Ter. Phorm. 5, 2, 1 :
par notre propre faute.
- nostrās,
ātis, adj. : de notre pays, de chez nous.
- nom. sing. arch. nostratis, Cass.
Hem. d. Prisc. p. 943 P.
- nostrates, ĭum,
m. Plin. : nos
compatriotes, les gens de notre pays.
- verba nostratia, Cic. Fam. 2, 11, 1 : les mots de
chez nous, les mots courants.
- nostrates
philosophi, Cic. Tusc. 5, 32, 90 : les philosophes de chez
nous, les philosophes latins.
- an
Scythes Anacharsis potuit pro nihilo pecuniam ducere, nostrates
philosophi facere non poterunt ? Cic. Tusc. 5, 90 : alors que le
Scythe Anarcharsis a pu mépriser l'argent, est-ce que les philosophes
de ce pays ne le pourront pas ? ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 110, éd. Vuibert.
- cf. Plin.
16, 16, 28, § 70; Col. 9, 4, 6; Col. 8, 2, 13; Plin.
15, 11, 10, § 37; Cic. Fam. 9, 15.
- nostrātim,
adv. : à notre manière. --- Sisen. d. Charis. 221, 6.
- nostri
:
1
- nostri : gén. de nos.
2
- nostri : voir noster.
- nostrōrum
: voir nos et noster.
- nostrum
:
1
- nostrum : gén. de nos.
2
- nostrum, sync. = nostrorum : voir noster.
- nŏta, æ,
f. :
- voir
l'article nota.
1
- signe,
marque, abréviation; poét. écrit, lettre.
- reliquis
epistulis notam apponam eam
quæ mihi tecum
convenit, Cic. Fam. 13, 6, 2 : dans les autres lettres je
mettrai la
marque dont je suis convenu avec toi.
- notæ
ac vestigia
flagitiorum, Cic. Verr. 2, 115 : marques et traces d'infamies.
- notæ
argumentorum, Cic. de Or. 2, 174 : marques distinctives des
arguments
[qui les font trouver aisément].
- nomina
tamquam rerum
notæ, Cic. Fin. 5, 74 : les termes qui sont en qq sorte les
signes
distinctifs des idées.
- cujusque generis nota, Cic. Or. 75 : trait caractéristique de
chaque genre.
- litterarum
notæ, Cic. Tusc. 1, 62 : signes d'écriture, lettres
(chiffres. --- Diom. 426, 3.
- d'où
[poét.] nota : écrit, lettre. --- Hor. O. 4, 8,
13; Ov. M.
6, 577, etc.
- notæ
musicæ, Quint. : notes de musiques.
- notæ
librariorum, Cic. de Or.
3, 173 : signes des copistes, signes de ponctuation.
-
compuctus notis, Cic. Off. 2 : tatoué.
- deformare
stigmatum notis, Suet. : marquer au fer rouge.
2
- empreinte de monnaie, effigie.
- modo
munera dividebat... modo nummos omnis notæ, Suet. Aug. 75 : il distribuait tantôt des
présents tantôt des monnaies de toute effigie.
- quotiens per
notas scribit, B pro A, C pro B ponit, Suet. Aug. 88 : chaque
fois
qu'il écrit en lettres chiffrées, il met B au lieu de A, C au lieu de
B.
- nummum
argenteum nota sideris Capricorni percutere, Suet.
Aug. 94 : faire frapper une pièce de monnaie à l'effigie du capricorne.
3
- étiquette
(sur les amphores pour rappeler l'année du vin ou le cru). --- cf. Cic.
Br. 287.
- interior nota Falerni, Hor. O. 2 :
l'étiquette du Falerne placé au fond de la cave.
- ut Chio nota si conmixta Falerni est,
Hor. S. 1, 10 : comme si au vin de Chios était mélangé le cru de Falerne.
4
- note
du censeur, blâme (motivé,
inscrit à côté du nom).
- nota censoria ou
nota : blâme du censeur.
- censoriæ
severitatis nota inuri, Cic. Clu. 129 : être marqué
d'infamie par la rigueur des censeurs.
- institutum
fertur, ut censores motis e senatu adscriberent notas, Liv.
39, 42, 6 : c'était l'usage, paraît-il, que les censeurs
ajoutassent à
côté du nom des exclus du Sénat une note justificative.
- cf.
Liv. 24,
18, 9; 32, 7, 3; 41, 27, 1.
- ad
cenam, non ad notam invito,
Plin. Ep. 2, 6, 3 : c'est à un dîner, non à un arrêt
flétrissant
de
censeur que j'invite.
5
- tache,
flétrissure, honte.
- quæ
nota domesticæ
turpitudinis non insista vitæ tuæ est ? Cic. Cat. 1, 13
: est-il une
flétrissure provenant de scandales domestiques qui ne soit imprimée sur
ta vie ? -- cf. Cic. Sull. 88.
- litteras
alicujus insigni quadam nota
atque ignominia nota condemnare, Cic. Prov. 25 : condamner une
lettre de qqn en lui
imprimant une sorte de stigmate insigne, une flétrissure d'un genre
nouveau.
6
- marque,
sorte, qualité.
- mel
secundæ notæ,
Col. 9, 15, 3 : miel de
seconde qualité.
- ex
hac nota corporum est aer, Sen. Nat. 2, 2, 4
: l'air est un corps de cette espèce.
- de
meliore nota commendare aliquem, Cic. Fam. 7, 29, 1 : recommander qqn
dans les meilleurs termes.
- beneficia
ex vulgari nota, Sen. Ben. 3, 9, 1
: bienfaits d'espèce commune.
- pessimæ
notæ mancipia, Sen. Ep. 2, 15, 3 : les esclaves de la pire espèce.
7
- annotation,
marque, remarque.
- notam
apponere ad malum versum, Cic. Pis. 73 : mettre une remarque devant un
mauvais vers.
- nomina
et notæ morti destinatorum, Suet. : les noms et les
annotations concernant les personnes destinées à la mort.
- ex
nota Marcelli
constat... Dig. 49, 17, 10 : il résulte d'une note de
Marcellus...
8
- qqf.
distinction honorable.
- ab urbe Numantina traxit
notam, Ov. F. 1, 550 : il doit à Numance son nom glorieux.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- nŏtābĭlis,
e [nota] :
1
- notable, remarquable (en parl. de
choses).
- in
nullo hoc fiebat notabilius, Sen. Contr. 3, 1 : cela n'était plus
sensible chez personne.
- illud
etiam notabile: ultimus ex Neronianis consularibus obiit, quo consule
Nero periit, Plin. Ep. 3, 7, 10 : fait également remarquable, il mourut
le dernier des anciens consuls créés par Néron, et c'est sous son
consulat que Néron périt.
- notabilis exitus, Cic. Fam. 5,
12, 5 : fin remarquable. --- Quint.
8, 3, 22; Plin. Ep. 7, 6, 1; Tac. H. 3, 25.
2
- qu'on peut distinguer.
- nobilissimarum
civitatum fundamenta vix notabilia, Sen. Ir. 1, 2, 2 : les
fondements à peine reconnaissables des plus illustres cités.
3
- désigné, montré (pers.).
- Apul. M. 11, 16.
4
- signalé (en mauv. part.).
- Quint. 1, 3, 1; 9, 4, 33.
- nŏtābĭlĭtĕr,
adv.[notabilis] : - 1 - notablement, d'une manière remarquable. ---
Plin.
Ep. 1, 5, 12; Suet. Aug. 87.
- 2 - clairement, visiblement. --- Plin. 5,
17, 5.
- nŏtābĭlĭus, Tac. 11. 1, 55.
- nŏtācŭlum,
i, n. [noto]
: signe, marque. --- Minuc. 31, 8.
- nŏtāmĕn,
ĭnĭs, n. [noto] : moyen
de désignation. --- Diom. 324, 26.
- nŏtārĭa,
æ, f. [notarius] : art
d'écrire. --- Fulg. Myth. 3, 10.
- nŏtārĭus,
a, um : relatif aux caractères de l'alphabet.
-
nŏtārĭus, ĭi, m.
(syn. actuarius)
: secrétaire. --- cf. Quint.
7, 2, 24 ; Plin. Ep. 3, 5, 15.
-
nŏtārĭus, ĭi, m. : sténographe. --- cf.
Plin. Ep. 9, 36, 2.
- nŏtātĭo,
ōnis, f. :
1 - action de
marquer d'un signe.
- notatio tabellarum, Cic. Clu. 47, 130 :
bulletin de vote (marqué d'un signe).
2
- action de noter d'infamie [censeurs].
--- Cic. Clu. 128.
3 - choix,
désignation [de juges]. --- Cic. Phil. 5, 13.
4 - action de noter, de
relever ; remarque, observation. --- Cic. Or. 183 ; Br. 65.
-
notatio temporum,
Cic. Br. 74 : chronologie.
5 - étymologie. ---
Cic. Top. 10; 36; Quint. 1,
6. 28.
6 - peinture,
description d'un caractère. --- Her. 4, 63.
- nŏtātus,
a, um : part.-adj. de noto. - 1
- marqué. - 2 - écrit.
- 3 - exprimé en
chiffres; marqué par des
signes d'abréviation. - 4
- désigné, signalé,
expliqué, exprimé, décrit. - 5
- observé,
remarqué. - 6 -
condamné, blâmé, censuré.
- homo omnium
scelerum
maculis notatissimus, Dom. 23 : homme portant plus que personne au
monde
les stigmates de tous les crimes.
- notatior
similitudo, Her. 3, 37 : ressemblance mieux marquée.
- nōtesco,
ĕre, nōtŭi : - intr. - commencer à être connu, se faire
connaître, venir à la connaissance de. ---
Catul. 68, 47 ; Prop. 2, 13, 37 ; Tac. An. 12, 8.
- avec
dat. - quæ ubi
Tiberio notuere, Tac. An. 1, 73 : quand ces imputations furent
venues à
la connaissance de Tibère.
- nondum
fas erat alienigenis hominibus religionem veri Dei notescere, Lact. 4,
2, 5 : la justice de Dieu et la véritable religion devaient
encore être cachées aux étrangers.
- nŏthus,
a, um : - 1 - bâtard,
illégitime. --- Quint.
3, 6, 97 ; 7, 7,
10. - 2 - croisé (en parl.
des animaux), né
d'animaux d'espèces ou de pays différents. - 3
- faux, emprunté. - 4
- abâtardi, dégénéré.
- 5 - défectueux,
vicieux.
- gr. νόθος.
- Attis,
notha mulier, Catul. 63, 27 : Attis, femme bâtarde.
- nothus Sarpedonis,
Virg. En. 9, 697 : fils naturel de Sarpédon.
- quos... nothos creavit,
Virg. En. 7, 283 : [chevaux]
qu'elle obtint par un croisement. --- Col. 8, 2, 13 ; Plin. 8,
3.
- fig. nothum
lumen, Lucr. 5, 575 : lumière empruntée.
- nothum nomen, Varr.
L. 10,
69 : mot dérivé d'un mot étranger.
- nothæ
lectiones, Arn. 5, 182 : leçons équivoques.
- nōtĭo,
ōnis, f. [nosco] :
1
- action d'apprendre, action d'apprendre à
connaître, action de prendre
connaissance.
- quid tibi hanc aditiost ? quid tibi hanc notiost, inquam, amicam meam
? Plaut. Truc. 622 : pourquoi t'approches-tu d'elle ? pourquoi, dis-je,
cherches-tu à faire la connaissance de mon amie ?
2 - action de connaître
d'une
chose.
- quæ omnis notio
pontificum est, Cic. Dom. 34 : ce qui est
entièrement de la compétence des pontifes.
- sine populi Romani
notione,
Cic. Agr. 2, 57 : sans que le peuple romain en connaisse.
- ad censores
notionem de eo pertinere, Liv. 27, 25, 5 : que le droit de
connaître de
cette affaire revenait aux censeurs.
3
- droit d'enquête morale des censeurs; blâme,
flétrissure (du censeur).
- ut censoria notio
et
gravissimum judicium sanctissimi magistratus tolleretur, Cic. Sest. 55
: que le droit d'enquête morale des censeurs et que les jugements
si
imposants de cette magistrature si auguste fussent supprimés.
- notiones
animadversionesque censorum, Cic. Off. 3, 111 : les investigations
et
les
blâmes des censeurs.
- dilatā notione,
Tac. An. 3, 59 : l'enquête ayant été remise.
- actoris notio, Cic.
Cæcin. 12, 35 : enquête réclamée par le plaignant. --- cf. Dig. 42,
1, 5; 49, 1, 10; 50, 16, 99.
4
- action,
faculté de connaître (de concevoir) une chose.
- fugere
intellegentiæ
nostræ vim et notionem, Cic. Nat. 1, 27 : dépasser la force de
compréhension et la conception de notre intelligence.
5
- résultat de
cette action - représentation dans l'esprit, notion, idée,
conception.
- notio animi, Cic.
Nat. 2, 45 : idée que se fait l'esprit,
conception de
l'esprit. --- cf. Cic. Off. 3, 76.
- quæ
istarum definitionum non aperit
notionem nostram, quam
habemus omnes de fortitudine tectam atque involutam ? Tusc. 4, 53
: est-il une de ces définitions qui n'éclaircisse nos
idées sur le
courage, qui sont en général chez nous confuses et voilées ?
- forma et
notio viri boni, Cic. Off. 3, 81 : l'image et l'idée de l'homme de
bien.
- intellegentiæ
nostræ vis et notio, Cic. : les ressources et la portée de notre
intelligence.
- notio = ἔννοια,
πρόληψις.
- notionem appello, quod
Græci tum ἔννοιαν, tum πρόληψιν dicunt. --- Cic. Top. 7, 31; id.
Tusc. 1, 24, 57; id. Fin. 5, 21, 59.
- simulac (homo) cepit notionem,
Cic. Fin. 3, 6, 21 : dès qu'il a la connaissance.
- in omnium animis
deorum notionem impressit natura, Cic.
Nat. 1, 43 : la nature a gravé la notion des dieux dans tous les
esprits.
6
- idée, signification d'un mot.
- notio verbo subjecta,
Cic. Tusc.
5,
29 : idée abritée sous un mot.
- nŏtĭŏn, ĭi, n. (= cucumis silvaticus) : concombre sauvage.
--- Apul. Herb. 113.
- Notitæ, ārum, m. : peuple
de Mésopotamie. --- Plin. 6, 123.
- notitĭa, æ, f. [notus] :
- ou
nōtĭtĭes, Lucr. 5, 182;
1047; Vitr. 6 proœm.
- gén.
arch. notitiāī, Lucr. 2,
124 ; -āī = deux longues cf.
Niederman, Phonétique historique du latin §24.
1 - fait d'être connu,
notoriété.
- hodie si quid in nobis notitiæ
ac nominis est, magis arbitror carminum quam orationum gloria partum,
Tac. D. 11 : aujourd'hui encore, si mon nom a quelque célébrité, c'est
à mes vers plutôt qu'à mes discours que je crois le devoir.
- ii propter notitiam sunt intromissi, Nep. Dion, 9, 4 : ceux-ci,
étant connus, sont introduits. --- Sen. Ep. 19, 3 ; Ov. P. 3, 1,
49.
2
- connaissance de qqn, liaison.
- notitia nova
mulieris, Cic. Cæl. 75 : connaissance récente d'une femme.
- notitiam
feminæ habere, Cæs. BG. 6, 21, 5 : avoir une liaison avec une
femme.
- intra annum vicesimum feminæ notitiam habuisse in turpissimis habent
rebus, Cæs. BG. 6, 21, 5 : ils mettent au nombre des actions les plus
honteuses d'avoir connu la femme avant vingt ans. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine,
p. 86; éd. Vuibert.
- tanta
notitia te invasit, Sen. Ep. 19, 3 : tu es si connu. ---
Ov. P. 3, 1, 49; 4, 8, 48.
3
- connaissance d'une chose.
- notitia antiquitatis,
Cic. CM 12 : connaissance de l'antiquité.
- in notitiam populi
pervenire, Liv, 22, 26,
2 : parvenir à la connaissance du peuple [= être connu de]. --- cf.
Plin.
10, 18, 2.
- tradere aliquid
notitiæ hominum, Plin. 3, 57 : transmettre
qqch à la connaissance du monde.
- notitiā locorum, Tac. H. 3, 59 : grâce à la connaissance des
lieux.
- sunt notitiā multa minora tuā, Ov. Tr. 2,
1, 214 : il est tant de choses indignes d'être connues de toi !
4
- notion, idée.
- aliquam
notitiam habere dei, Cic. Leg. 1, 24 : avoir qq connaissance de
Dieu.
- notitiæ rerum
: notions des
choses.
- notitiæ rerum, quas
Græci tum ἐννοίας, tum προλήψεις vocant, Cic. Ac. 2, 10, 30.
4
- rôle,
registre, notice. --- Dig.
- notium :
1 - Notĭum, ĭi, n. : - a
- ville d'Ionie. ---
Liv. 37, 26 ; 38, 39. - b
- ville de l'île de
Calydne. --- Plin. 5, 133.
2 - Notĭum mare, n. : mer Tyrrhénienne. ---
Plin. 3, 75.
- nŏtĭus, a, um : de Notus,
méridional, austral. --- Man. 1, 446 ; Hyg. Astr. 1, 5; 4, 11.
- gr. νότιος.
- nōtīvus, a, um : qui sert
à connaître. --- Not-Tir.
- nŏto,
āre, āvi, ātum [nota] : - tr. -
- (Lebaigue
P. 826 et P
827)
1
- marquer, faire une marque sur.
- quam
iste non modo cerā, verum etiam sanguine, si visum erit, notabit, Cic.
Verr. 2, 79 : (tablette judiciaire) qu'il marquera non
seulement avec de la cire, mais, s'il lui en prend envie, avec du sang
!
- ungue genas notare, Ov.
Am. 1, 7, 50 : s'égratigner les joues.
- corpus nulla litura
notat, Mart. 7, 18, 2 : il n'a pas une seule ride sur le corps.
2 - tracer des
caractères d'écriture. --- Ov. M. 9,
524.
3 - écrire par
abréviation, sténographier. --- Quint. 1 pr.
7; 4, 5, 22; 11, 2, 19 ; Suet. Galb. 5.
4
- en parl. des
censeurs marquer
le nom d'un citoyen coupable d'une note (subscriptio)
qui rappelle son
infamie, sa faute, etc.].
- quos censores furti
et captarum pecuniarum
nomine notaverunt, Cic. Clu. 120 : que les censeurs ont notés
comme voleurs et
concussionnaires.
5
- blâmer, flétrir.
- notare ignominia
aliquem, Cic. Phil. 7,
23 : marquer qqn d’infamie.
- notare improbitatem
alicujus, Cic. Br. 224 : flétrir la malhonnêteté de qqn.
- sic notati, ut...
Cic. Verr. 5, 173 : tellement flétris que...
- stultus
et inprobus hic amor est dignusque notari, Hor. S. 1, 3, 24 : cet
amour-propre est sot, mauvais et digne de blâme.
- eques Romanus impolitiæ
notabatur, Gell. 4, 12, 2 : le chevalier romain était blâmé pour sa
négligence.
6
- marquer, faire
reconnaître, désigner.
- notare res
nominibus novis, Cic. Fin. 3, 4 : désigner les objets par des noms
nouveaux.
- quamvis multis
nominibus est hoc vitium notandum, Cic. Læl.
91 : il faut désigner ce vice par tous les noms qu’on voudra.
7
- désigner qqch d’une manière caractéristique. ---
Cic. Br. 216 ; de Or.
2, 259.
8
- désigner du geste. --- Suet. Ner. 39.
9
- noter, relever.
- notare motus errantium stellarum, Cic. Div.
2, 146 : noter le cours des planètes.
- notare numerum
in cadentibus guttis, Cic. de Or. 3, 186 : noter un rythme dans la
chute de gouttes d’eau. --- cf. Cic. de Or. 1, 109; Div. 2, 91,
etc.
- notare veris
initium a Favonio, Cic. Verr. 5, 27 : prendre les zéphyrs
comme point
de repère pour reconnaître le début du printemps.
- notare + prop. inf.
: noter que, remarquer que. --- Liv. 7, 34, 15; Suet. Tib. 38.
10
- noter,
consigner par écrit.
- annalibus notatum
est + prop.
inf. : on lit dans les annales que... Plin. 8, 131.
- Nŏtŏn : acc. de Notos, voir Notus 2. --- Luc. 7, 363.
- nōtŏr,
ōris, m. [nosco] : celui qui reconnaît une personne, qui répond de
qqn, garant. --- Flor.
3, 16, 1; Sen. Apoc. 7, 4; Petr. 92, 9.
- nŏtōs = notor.
--- Inscr. Orel. 4957.
- nōtōrĭus, a, um [noto]
: qui notifie, qui fait connaître.
- nōtōrĭa, æ, f. (s.-ent. epistola) : - a
- lettre d'avis, annonce. ---
Treb. Claud. 17. - b
- information. ---
Apul. M. 7, 4.
- nōtōrĭum,
ĭi, n.: accusation,
délation. --- Symm. 10, 4; Dig. 48, 16, 6.
- notos :
1
- nŏtōs : voir notor.
2
- Nŏtŏs
: c. Notus.
- notrix, arch. pour nutrix. --- Quint.
1, 4, 16.
- nōtŭi : parf. de notesco.
- nŏtŭla, æ, f. [nota]
: petite marque. --- Capel. 1, 66.
- notus
:
1
- nōtus, a, um : part.-adj. de nosco. - a
- connu. - b - connu,
célèbre, renommé;
décrié. - c - sens
actif qui sait, qui connaît.
- accurrit quidam notus mihi nomine tantum, Hor. S. 1, 9, 3 : arrive un
certain homme que je ne connaissais que de nom. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p.
57; éd. Peeters France
- notus
alicui : connu de qqn.
- facere
aliquid alicui notum, Cic. Fam. 5, 12, 7 : faire connaître qqch à qqn.
- non enim sibi homo ita
notus est, ut creatori; nec sic æger sibi notus, ut medico, Aug.
Serm. 2, 3, 3
: l'homme ne se connaît pas aussi bien que son créateur le connaît ; et
le malade ne se connaît pas aussi bien que son médecin ne le
connaît.
- poét. - notus
alicujus rei : connu pour qqch.
- notus
in fratres animi paterni, Hor. O. 2, 2, 6 : connu pour ses
sentiments
paternels
à l'égard de ses frères. --- Stat. Th. 2, 274; Sil. 17, 148.
- notus + inf. : connu pour.
- notus minuisse labores,
Sil. 12, 331 : connu pour avoir adouci leurs maux.
- mœchorum
notissimus, Juv. 6, 42 : le plus tristement célèbre des débauchés.
- hujus domus est vel optima Messanæ,
notissima quidem certe et nostris hominibus apertissima maximeque
hospitalis, Cic. Verr. 2, 4, 2 : sa maison tient le premier rang à
Messine;
c'est sans contredit la plus connue, et celle où nos citoyens
sont le plus généreusement accueillis.
- noti,
ōrum, m. : les connaissances, les amis, [= qui
se connaissent, qui ont entre
elles des relations]. --- Plaut. Ps. 996; Cic. Cæl. 3; Cæs. BC.
1, 74, 5;
Hor. S. 1, 1, 85.
- ou très rarement - noti,
ōrum, m. : personnes qui
connaissent [opp.
ignoti]. --- Cic. Verr. 5, 75.
- civis
Romanus paulo notior, Cæs. BC. 2, 19, 2 : un citoyen romain quelque
peu
notable.
- Epicurus, cujus est disciplina nunc notior,
Cic. Ac. 2, 131 : Épicure dont les enseignements ont aujourd'hui plus
de notoriété.
- notum
est cur solo tabulas inpleverit Hister liberto, Juv. 2, 58 : on sait
pourquoi
Hister a rempli ses tablettes au profit d'un seul affranchi.
2
- Nŏtus (Nŏtŏs), i, m. : - a
- le Notus (le
vent du Sud, qui amène la pluie). - b
- un
vent quelconque. - c -
tempête.
- gr. Νότος = auster.
- madidis Notus alis, Ov.
M. 1, 264 : le Notus aux ailes mouillées (= qui annonce la pluie).
- Nŏva Augusta : Nouvelle Auguste (ville de la
Tarraconnaise). --- Plin. 3, 27.
- voir novus.
- nŏvaclum, i, n. : rasoir.
--- Lampr. Hel. 31, 7.
- nŏvācŭla, æ, f. [novo] : - 1
- rasoir. --- Cic.
Div. 1, 32; Cels. 6, 4;
Plin. 29, 107. - 2
- couteau. --- Col.
12, 56, 1; Plin.
22, 99. - 3
- poignard. --- Mart.
7, 61, 7. - 4
- sorte de poisson. ---
Plin. 32, 14.
- nŏvācŭlārĭus, ĭi, m. :
fabricant de rasoirs. --- Gloss.
- Novæ,
ārum, f. (s.-ent. tabernæ) : les Nouvelles Tavernes (partie
du Forum à Rome, où se trouvaient les nouvelles boutiques). --- Cic. de Or. 2, 266; Varr. L. 6, 59;
Liv. 26, 27.
- novale (s.ent. solum),
n. : - 1
- terre nouvellement
défrichée. --- Plin.
17, 39. - 2
- jachère. ---
Plin. 18, 176; Col. 2, 2, 14. - 3
- champ cultivé
[poét.]. --- Virg. B. 1, 71; Stat. Th. 3, 644. - 4
- les moissons sur pied. ---
Juv. 14, 148.
- nŏvālis, e [novus] : qu’on
laisse reposer pendant un an. --- Varr. L. 5, 39; P. Fest. 174.
- nŏvālis (s.-ent.
terra), f. : jachère. --- Virg. G. 1, 71; Varr. R. 1, 29, 1.
- nŏvāmĕn,
ĭnĭs, n. [novo]
: innovation. --- Tert. Marc. 1, 20.
- Nŏvāna, æ,
f. : ville du Picénum. --- Plin. 3, 111.
- nŏvāni, ōrum,
m. [novus] : nouveaux habitants. --- Inscr. Orel. 101.
- Nŏvārĭa, æ, f. : Novaria (= Novare, ville de
Cisalpine). --- Plin.
3, 124.
- Nŏvārĭensis,
e : de Novaria.
- Nŏvātĭāni, ōrum,
m. : Novatiens, partisans de Novatius [hérésiarque]. --- Lact.
4, 30, 10.
- Nŏvātilla, æ, f. : fille
de M. Annæus Novatus, nièce de Sénèque. --- Sen. Helv. 18, 7.
- novātĭo,
ōnis, f. [novo]
: - 1
- rénovation,
renouvellement. --- Tert. Marc.
4, 1. - 2
- renouvellement
d’une obligation, d’une reconnaissance de dette. --- Dig. 46, 2, 1
; 34, 3, 31.
- Nŏvātĭus, ĭi, m. : nom
d’un hérésiarque. --- Lact. 4, 30, 10.
- nŏvātŏr, ōris, m. [novo]
: celui qui renouvelle. --- Gell. 1, 15, 18; Aus. Ep. 16, 32.
- nŏvātrix, īcis, f.
[novator] : celle qui renouvelle. --- Ov. M. 15, 252.
- novatus
:
1
- novātus, a, um : part. passé de novo.
2
- nŏvātŭs, ūs, m.
: mutation, changement. --- Aus. Idyl. 14, 39.
3
- Novatus, i, m. : Novatus (frère de Sénèque). --- Sen.
- nŏvē,
adv. [novus] : en innovant, d'une manière nouvelle.
- ornata
ut lepide ! ut concinne ! ut nove ! Plaut. Ep. 222 : quelle parure elle
avait ! élégante, gracieuse, nouvelle !
- Her.
1, 15; 1, 25; Gell.
19, 7,
2; cf. id. 17, 2, 13; Sen. Contr. 1, 4 fin.
- nŏvissime
: - a
- tout
récemment, dernièrement. --- Sall. C. 33, 2; Plin.
Ep. 8, 3, 1; Quint. 12 præf. § 3.
- b
- finalement,
à la fin. --- Hirt.
BG. 8, 48, 3; Cic. Fam. 10, 24, 4; Sen. Ir. 3, 5,
2; Quint.
3, 6, 24; 11, 2, 41; 7, 1, 37; 2, 4, 10; 5,
11, 3.
- Nŏvellæ : voir novellus.
- nŏvellastĕr,
tra, trum [novellus] : un peu nouveau. --- M.-Emp. 8.
- nŏvellātĭo,
ōnis, f. [novello] : plantation nouvelle. --- Aug. Psalm. 127,
16.
- nŏvellētum, i, n. [novellus]
: lieu planté de jeunes arbres. --- Paul. Dig. 25, 1, 6.
- nŏvellĭtās, ātis, f. [novellus]
: nouveauté. --- Tert. Anim. 28.
- nŏvello,
āre [novellus] : - tr. - 1
- planter de nouvelles
vignes. --- Suet.
Dom. 7. - 2
- renouveler. ---
P.-Nol. Carm. 24, 696 (éd. Hartel).
- nŏvella, æ, f. : jeune vigne,
jeune plant.
- novellus :
1
- nŏvellus,
a, um [novus] : nouveau,
jeune, récent. --- Cato, Ag. 33, 2;4; Cic. Fin. 5, 39; Virg. B.
3, 11.
- poét. - novella turba, Tibul. 2, 2, 22
: jeune troupe [de petits enfants].
- novella oppida, Liv
2, 39, 3 : places nouvellement conquises.
- tu
duxque comesque fuisti, cum regerem tenerā frena novella manu, Ov.
P. 4, 12, 23 : tu fus mon guide et mon compagnon quand ma main, tendre
encore, dirigeait les rênes que je tenais depuis peu.
- novella (s.-ent.
vitis), f. : jeune vigne, jeune plant. --- Corip.
3, 327.
- filii
tui sicut novella olivarum in circuitu mensæ tuæ, Vulg. Psa. 128, 3
: tes fils sont comme des plants d’olivier, autour de ta table.
- novelli, ōrum, m.,
jeunes gens [= juvenes, tirones].
--- Quer. 2, 1,
2.
- Novellæ (s.-ent. constitutiones), f. : Novelles [partie
du droit romain publiée après
le Codex].
2
- Nŏvellus,
i, m. : ou surnom ou simple adjectif. --- Liv. 41,
5, 1.
- nŏvem, adj. num. indécl.
: neuf. --- Cic. Rep.
6, 17; Cat. 3, 14; Off. 3, 113 ; Q. 3, 5, 1.
- gr. ἐννέα pour ἐννέϝα.
- decem
novem, Cæs. BG. 1, 8 : dix-neuf.
- usque ad novem,
Cic. Ac. 2, 94 : jusqu’à
neuf.
- novem
libros ferens, quos esse dicebat divina oracula, Gell. 1, 19, 2 :
portant neuf livres qui renfermaient, disait-elle, des oracles divins.
- Nŏvembĕr
(Nŏvenbris), bris, bre : de novembre.
- Nŏvember
(mensis) ou Nŏvembris
(mensis) : (le mois de) novembre.
- Novembri mense
incipiente, Plin. 18, 167 : au commencement du mois de novembre.
- posterum
diem Nonarum Novembrium, Cic. Sull. 52 : [qui a suivi] le
lendemain des
nones de novembre.
- nŏvemcŭplus, a, um (c.
noncuplus) : qui vaut 9 fois. --- Boēt. Mus. 2, 3.
- nŏvemdĕcim [novem, decem]
: dix-neuf. --- *Liv. Epit. 119.
- nŏvempĕdālis, e : qui
mesure neuf pieds. --- Bed. Num. 1, p. 101.
- Nŏvempŏpŭlānĭa, æ, f. : la Novempopulanie (en Aquitaine, "le pays
des neuf peuples"). --- Greg.
- voir
hors site Novempopulanie.
- Nŏvempŏpŭlānus,
a, um : de la Novempopulanie. --- Inscr.
- Nŏvempŏpŭlāna, æ, f. : la Novempopulanie. --- Sext.
Ruf.
- Novempŏpŭlāni,
ōrum, m. : les habitants de la Novempopulanie.
- Nŏvempŏpŭli,
ōrum, m. : - 1 - la
Novempopulanie. --- Inscr. - 2 -
les habitants de
la Novempopulanie. ---
Salv. Gub. 7. 2.
- nŏvemvĭr, ĭri, m. : membre
d’un collège de 9 personnes. --- Inscr. Don. 5, 189.
- nŏvemvĭrālis, e : des
novemvirs. --- Not. Tir.
- nŏvēnārĭus,
a, um [novenus] : novénaire, qui contient le nombre neuf, qui se compose de 9
unités. --- Varr. L. 9, 86 ; Censor. 14, 12.
- novenarius
sulcus, Plin. 17,
77 :
sillon de trois pieds de profondeur et de trois pieds
de
largeur.
- nŏvendecim
: c. novemdecim.
- nŏvendĭăl, ālis,
n. [novem
+ dies] : novendial, cérémonie
qui a lieu 9 jours après les funérailles.
- Aug.
Quæst. Hept. 1, 172;
Porph. Hor. Epo. 17, 49.
- au
plur. nŏvendĭālĭa, ĭum,
n., Gloss. Phil.
- nŏvendĭālis,
e [novem + dies] :
1
- qui
dure
neuf
jours.
- sacrum
novendiale : cérémonies de neuf jours (après un prodige qui
annonce
un malheur).
- novendiale
sacrum quod de cælo lapidatum esset factum, Liv. 29 : des cérémonies
de neuf jours parce qu'il s'était produit une pluie de pierres.
2
- qui
a
lieu le neuvième jour.
- novendialis
cena, Tac. 6, 5 : repas du neuvième jour (après une sépulture).
- Scissa
lautum novendialem servo suo misello faciebat, Petr. : Scissa donnait
un
repas de neuvaine à son pauvre petit esclave.
- novendialis
tarde venit, Ps.-Quint. Decl. 12, 23 : il vient tard
neuf jours après.
- novendial,
alis, n. (novendialĭa, ĭum, n.) : novendial (cérémonie en l'honneur
d'un mort, neuf jours après ses funérailles).
- novendiales
pulveres ( = recentes), Hor. Epod. 17, 48 : cendres de neuf jours
(cendres récentes, à peine refroidies).
- nŏvennis,
e [novem
+ annus] : âgé de neuf ans. --- Lact. Mort.
20.
- Nŏvenses, ĭum,
m.
: habitants d'une localité dite ad
Novas [en Mésie]. --- Not. Imp.
- Nŏvensĭles
dii et
divi, m. : nouvelles divinités,
empruntées aux étrangers [aux Sabins, d'après Varr.].
- Liv.
8, 9, 6; Arn. 3, 38.
- Nŏvensides, Varr. L. 5, 74.
- nŏventĭus,
a, um, arch.
: c. nuntius. --- P.
Fest. 165, 30.
- nŏvēnus,
a, um : comprenant chaque fois neuf.
- Lebaigue
P. 827 et P
828
- quatiuntque novena lampade sollemnem thalamis ignem,
Stat. S. 1, 2, 4 : et (les Muses) agitent en neuf flambeaux le feu
sacré de l'hyménée.
- et d'ordinaire nŏvēni, æ, a.
- virgines
ter novenæ, Liv. 27, 37, 7 : trois groupes de neuf jeunes
filles.
- terga novena boūm, Ov. M. 12, 97 : la couche
de neuf peaux de bœufs (qui couvrent le bouclier).
- nŏverca, æ, f. :
1
- belle-mère,
marâtre.
- Cic.
Clu. 199 ; Off. 3,
94 ; Quint. 2, 10, 5; Virg. B. 3, 33.
- prov.
apud novercam queri,
Plaut. Ps. 314 : se plaindre à une marâtre (se
plaindre vainement, se plaindre à un sourd).
2
- fig.
marâtre.
- Vell.
2, 4, 4; Quint. 12, 1, 2.
- nŏvercālis,
e [noverca] :
1
- de
belle-mère, de marâtre.
- Juv.
12, 71 ; Stat. Th. 7, 177.
2
- en belle-mère, hostile, malveillant.
- Tac.
An. 12, 2 ; Sen. Contr. 4, 6.
- nŏvercor,
āri [noverca] : agir en belle-mère, se
montrer dur.
- novercari alicui :
se montrer
dur à l'égard de qqn. --- Sid. Ep. 7, 14.
- Nŏvĕrum,
i, n. (Nŏvĕrus, i, m. ou f.) : village
près de Burdégale. --- Aus. Ep. 24, 95.
- Nŏvēsĭum,
ĭi, n. : ville de Germanie. --- Tac. H. 4,
26 ; 5, 22 ; Amm. 18, 2, 4.
- nōvi
: parf. de nosco.
- Nŏvia, æ, f. : Novia
(nom de femme). --- Cic. Clu. 27.
- Nŏvĭānus,
a, um : de
Novius [poète]. --- Tert. Pall. 4.
- nŏvīcĭō,
adv. : récemment.
--- *Serv. En. 11, 316.
- nŏvīcĭŏlus,
a, um [novicius] : quelque peu
nouveau.
--- Tert. Apol. 47.
- nŏvīcĭus
(nŏvītĭus), a, um [novus] : nouveau, récent.
- Alfen.
d. Gell. 6,
5, 1; Plaut. Most. 779; Cic. Sest. 78 ; Plin. 23, 41.
- noviciæ
puellæ, Ter. Eun. 3, 5, 34 : jeunes filles récemment asservies.
- nŏvīcĭi, ōrum,
m., Cic. Pis. 1
: esclaves
nouveaux.
- nŏvĭēs
(nŏvĭens), adv. [novem] : neuf fois. --- Virg. G. 4, 480 ;
Sen. Ep. 58, 31.
- nŏvĭesdĕcĭēs,
adv. : dix-neuf fois. --- Prisc. Num. 18.
- Nŏvĭŏdūnum,
i, n. : Noviodunum. - 1
- ville
des Eduens (auj. Nevers). --- Cæs. BG. 7, 55, 1. - 2
- ville
des
Suessions (auj. Soissons). --- Cæs. BG. 2, 12, 1. - 3
- ville
des Bituriges (auj. Nouan). --- Cæs. BG. 7, 12, 2.
- Noviodunum
erat oppidum Æduorum ad ripas Ligeris opportuno loco positum, Cæs. BG.
7, 55, 1 : Noviodunum (Nevers), ville des Éduens, était située sur les
bords de la Loire, dans un endroit favorable. --- voir Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 80, éd. Vuibert.
- Nŏviŏmăgus,
i, f. (Nŏviŏmăgum, i, n.) : - 1
- ville des Némètes. --- Anton. - 2
- ville des
Trévires. --- Anton.
- Nŏvĭŏregum,
i, n. : ville d'Aquitaine. --- Anton.
- voir hors site Novioregum.
- nŏvissĭmē,
adv. : superl. de nove.
- nŏvĭtās,
ātis, f. :
1
- nouveauté.
- Cic.
Div. 2, 60.
- novitates,
Cic. Læl. 68 : les
amitiés nouvelles, les nouvelles connaissances.
- poét.
novitas anni, Ov. F. 160 : la
nouvelle saison (le printemps).
- in
novitate vitæ ambulare, Vulg. Rom. 6, 4 : marcher dans une vie
nouvelle.
2
- chose inattendue, inaccoutumée.
- nemo est tam fortis quin rei novitate perturbetur, Cæs. BG. 6, 39, 3
: personne n'est si brave qu'il ne soit troublé par une situation
inattendue. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 143, éd. Vuibert.
- novitas
pugnæ, Cæs. BG. 4, 34, 1 : nouveau genre de combat.
- plur.
novitates aquarum, Sen. Marc. 11, 4 : une eau
nouvelle.
- novitates,
Plin. Ep. 1, 44 : le nouveau, l'inaccoutumé.
3
- condition
de l'homo novus,
qualité d'homme nouveau.
- novitas
mea, Cic. Fam. 1, 7, 8 : ma condition d'homme nouveau.
- contemnunt
novitatem meam, ego illorum ignaviam, Sall. J. 85, 14 : ils méprisent
ma naissance, et moi leur lâcheté.
- nŏvĭtĕr [novus]
: nouvellement, récemment. --- Fulg. Myth.
3, 1; Char. 116, 6.
- nŏvītĭō,
adv. : c. novicio.
- nŏvītĭus,
a, um : c. novicius.
- Nŏvĭus,
ĭi, m. : Novius.
- 1
- poète comique latin.
--- Gell. 15, 13, 4 ; Cic. de Or. 2, 255
; Macr. S. 1, 10, 3.
- 2 - nom d'un affranchi.
--- Hor. S. 1, 6, 40.
- nŏvo,
āre, āvi, ātum [novus] : - tr. -
1
- renouveler, refaire,
réparer, restaurer.
- Virg.
En. 5, 752 ; Stat. Th. 10, 223.
- ager
novatus, Cic. de Or. 2, 131
: champ labouré de nouveau. --- cf. Ov. P. 4, 2,
44.
- ager
novatur et iteratur, quo meliores fœtus possit edere : un champ reçoît
un premier et un second labour, afin qu'il puisse porter de meilleurs
fruits. --- cf.
Cic. de Or. 2, 131.
- fig. animus
risu novatur, Cic. Inv. 1, 25
: l'esprit est rafraîchi par le rire. --- cf.
Ov. H. 4, 90; V.-Fl. 3,
423.
2
-
inventer, forger [des mots].
-
Cic. de Or. 3, 140; Quint. 5, 10; 106.
3
- changer,
innover. --- Cic.
Leg. 3, 12.
- res
novare, Liv. 24, 23, 6 : faire une révolution.
- novare absolt.
: faire une révolution. --- Sall.
C. 39, 3 ; Liv. 42, 31; Tac. An. 14, 18.
- Nŏvŏcōmenses, ĭum,
m.
: habitants de Novocôme ou Côme. --- Cic.
Fam. 13, 31, 5.
- novum
:
1
- nŏvum,
i, n. : chose nouvelle, nouveauté.
- voir novus.
2
- Nŏvum, i, n. :
- voir Oppidum Novum.
- voir Comum.
- nŏvus,
a, um :
- gr. νέος pour
*νέϝος; angl. new.
- novior, Varr. Gell. ;
novissimus.
1
- nouveau,
jeune.
- novum
vinum, Cic. Br. 287 : vin nouveau, jeune.
- novi
milites, Sall. J. 87, 2 : les jeunes soldats, les nouvelles
recrues.
- res
novæ : nouveautés
politiques, changement politique, révolution.
- cf. Cic.
Cat. 1, 3 ; Agr. 2,
91; Cæs. BG. 1, 9, 3 ; 1, 18, 3, etc.
- res novæ : événements
nouveaux, nouvelles. --- Cic. Fam. 7, 18, 4.
- tabulæ
novæ : nouveaux livres de compte [où sont inscrites les
dettes] = ou réduction des dettes ou
abolition des dettes.
- cf. Cic.
Off. 2, 84 ; Phil. 6, 11 ; Att. 5, 21, 13 ;
14, 21, 4 ; Cæs. BC. 3, 1, 3; 3, 21, 2 ; Sall. C. 21, 2.
- beneficiorum novæ
tabulæ, Sen.
Ben. 1, 4, 6 : l'abolition générale des bienfaits, la banqueroute.
- ut ei nihil inprovisum
accidere possit, nihil inopinatum, nihil omnino novum, Cic. Tusc. 4, 37
: en sorte qu'il ne peut lui arriver rien qu'il n'ait prévu, qu'il
n'ait pressenti, en un mot rien de nouveau. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
197; éd. Peeters France.
- novus
homo, homo novus : homme
nouveau [qui ne descend pas d'une famille noble, et qui,
exerçant le
premier une magistrature curule, fonde ainsi sa noblesse].
- cf. Cic.
Off.
1, 138; Mur. 16; Verr. 5, 181, etc.
- neutre. pris substt
novum
: chose nouvelle : aliquid novi : qqch de nouveau. --- cf.
Plaut.
Cas. 70 ; Cic. de Or. 2, 13, etc. ; plur, Quint. 10, 3, 32.
- masc. plur. novi : les
écrivains nouveaux, les modernes. --- Quint. 2, 5, 26; 5,
4, 1; 8, 5, 12.
2
- nouveau,
dont on n'a pas l'habitude.
- equus
intractatus et novus, Cic. Læl. 68 : un cheval qui n'est pas
dressé et qu'on ne connaît pas.
- poét. novus
alicui rei : qui n'a pas l'habitude de
qqch.
- novus
dolori, Sil. 6, 254 : novice dans la douleur.
3
- étrange,
singulier.
- novum
crimen, Cic. Lig. 1 : une accusation
sans précédent.
- nova
tibi hæc sunt et inopinata ? Cic. Verr.
2, 24 : ce sont pour toi des faits nouveaux, inattendus ?
- Romani novam in femina virtutem novo genere honoris,
statua
equestri, donavere, Liv. 2, 13 : les Romains
honorèrent le courage exceptionnel d'une femme d'une façon
exceptionnelle,
par (l'érection d') une statue equestre.
4
- nouveau,
qui se renouvelle, varié.
- ad
causas simillimas inter se novi
veniebamus, Cic. Br. 324 : nous plaidions des causes très
semblables entre elles sans nous répéter.
5
- nouveau
= autre, second.
- nove
Hannibal, Cic. Phil. 13, 25 : ô nouvel Hannibal.
- novus
Camillus, Liv. 22, 14, 10 : un nouveau Camille.
6
- dernier.
- superl.
novissimus, a, um = extremus : le dernier [emploi
entré dans la langue à
l'ép. de Varron, v. Lat. G. 59 et Gell. 10, 21, 1].
- Cic.
Com. 30; Cæs. BG. 2, 11, 4, etc.
- qui
ex eis novissimus convenit, Cæs. BG. 5, 56, 2
: celui d'entre eux qui vient le dernier à la réunion.
- novissimum
agmen, Cæs. BG. 1, 15, 2 : l'arrière-garde.
- novissimis
præsidio erant, Cæs. BG. 1, 20 : ils protégeaient les derniers
soldats de la colonne.
- novissima
exempta, Tac. An. 12, 20 : les derniers châtiments, les
dernières rigueurs.
- novissimum
ab Sabinis bellum ortum (est), Liv. 1, 11 : la toute dernière guerre
vint
des Sabins.
- plur. n.
novissima exspectare, Tac. An. 6, 50
: attendre le pire sort.
- nox,
noctis, f. :
- gr. νύξ,
νυκτός.
- noctu abl. f. arch. : hac
noctu, Enn. An.
153; Plaut. Amp. 272; noctu hac,
Plaut. Mil. 381, cette nuit-ci, cf. Enn. An.
169; Macr. S. 1, 4 II [donné par
erreur comme
m. ou n. ; dans Cato, Agr. 157, 3 in
sereno noctu = de nuit en plein air par un ciel serein,
cf. noctu sub tecto
Cato, Agr. 88, 2].
1
- nuit.
- noctem
efficere, Cic. Nat. 2, 49 : produire la nuit.
- die
et nocte, Cic. Nat.
2, 24 : de jour et de nuit.
- primā
nocte : au début de la nuit.
- mediā
nocte, Cic. Att. 4, 3, 4
: au milieu de la nuit.
- noctes
et dies, dies noctesque, Cic. de Or.
1, 260; Amer. 6
: jours et nuits.
- haec
dies noctesque tibi canto ut caveas, Plaut. Trin. 287 : voilà ce que,
jour et nuit, je te prêche d'éviter. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 510;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- (de)
nocte : de nuit, pendant la nuit.
- ad
multam noctem pugnatum est, Cæs. BG. 1, 26 : on combattit bien avant
dans la nuit.
- sub
noctem naves solvit, Cæs. BC. 1, 28 : à l'approche de la nuit, il
lève
l'ancre.
- hoc
noctis ambulare, Plaut. Amph. 455 : se promener à ce moment de la nuit.
- quid
(juvat) nocti conseruisse diem, Ov. Am. 3, 6, 10 : à quoi bon avoir
uni le jour à la nuit ? (à quoi bon n'avoir pris aucun repos ?)
- [nuit
divisée en cinq parties d'après Varron Serv. En.
2, 268] : prima fax, concubium, nox intempesta, nox media,
gallicinium.
2
- repos de la nuit, sommeil, songe,
rêve.
- nec umquam oculis aut pectore noctem accipit, Virg. En. 4, 530 :
jamais elle ne reçoit la nuit dans ses yeux ou dans son cœur.
- noctes
Atticæ : les nuits Attiques (ouvrage
d'Aulu-Gelle,
composé à Athènes, la nuit).
- noctes
certarum mulierum atque adulescentulorum nobilium, Cic. Att. 1, 15, 8 :
les faveurs nocturnes de quelques dames et de quelques nobles
mignons.
3
- la nuit éternelle, les ombres de
la mort, la mort; les enfers, les
ombres
des enfers.
- descendere
nocti atque habitanda semel subigit quis visere regna, Sil. 13, 708
: qui te contraint à descendre
dans les ténèbres et à
aller voir ces royaumes où l'on est destiné à habiter une fois
pour toutes.
- noctis arbiter : l'arbitre de la nuit (= Pluton).
--- Claud. Rapt. Pros. 1, 55.
- Stygiæ demittere nocti, Ov. M. 3, 695 : jeter
dans les ténèbres du Styx.
- Hor.
O. 1, 28, 15, etc.; Virg. En. 10, 746.
4
- ombrage,
obscurité, ténèbres.
- veteris
sub nocte cupressi, V.-Fl. 1 : à l'ombre d'un vieux cyprès.
- cf. Sen.
Ep. 82, 16; Lucr. 4, 172; Virg. En. 3, 194.
5
- aveuglement,
confusion, trouble, orage,
tempête, perturbation.
- doleo
me in hanc rei publicæ noctem incidisse, Cic. Br. 330 : je m'afflige
d'être
tombé dans ces ténèbres politiques.
- Cic. Rosc.
Am. 32, 91; Luc. 7, 571.
6
- nuit de la cécité, perte
de la vue.
- perpetuāque
trahens inopem sub nocte senectam Phineus, Ov. M. 7, 2 : et Phinée,
traînant dans une nuit perpétuelle une vieillesse misérable.
- cf. Sen.
d. Quint. 9, 2, 43; Ps.-Quint. Decl. 1, 6.
7
- la Nuit (divinité).
- Cic.
Nat. 2, 17, 44; Hyg. Fab. proœm.; Virg. En. 5, 721; Serv. Verg. En. 6,
250; Tibul. 2, 1, 87; 3, 4 17; Ov. F. 1, 455; Val. Fl. 3, 211; Stat.
Th. 2, 59, etc.
8
- quelques particularités.
- noctu
(= nocte) : - a - abl.
arch.
fém. ou masc. - b
- adv. arch.
de nuit, la nuit, pendant la nuit.
- hāc
noctu : cette nuit.
- in
sereno noctu, Cato : par une nuit claire.
- sæpius
noctu, Cæs. : plus souvent la nuit.
- noctu
diuque, Sall. : nuit et jour.
- nox, adv. arch. (c. noctu)
: de
nuit, pendant la
nuit.
- cf.
Gell. 8, 1, titre du chap. ; XII Tab. d. Macr. 1, 4, 19; Enn. An. 412;
Lucil.
Sat. 3, 22.
- mediā
nox, Lucil. : au milieu de la nuit.
- si
nox furtim faxit, XII Tab. : s'il commet un larcin pendant la nuit.
- noxa, æ, f. [*noc-sa, cf.
noceo] :
- (Lebaigue
P. 828 et P
829)
1 - tort, préjudice,
dommage.
- esse
noxæ alicui, Sall. Phil. 1 : être nuisible à qqn, causer du
dommage à qqn.
- sine
ullius noxa urbis, Liv. 36, 21, 3 : sans causer de dommage à aucune
ville. --- cf. Plin. 2, 158.
2 - mal, maladie.
- Col.
12, 3, 7.
3 - tout ce
qui fait du tort : délit,
faute, crime.
- in
noxa esse, Ter. Phorm. 266; Liv. 32, 26, 16 : être en faute.
- noxæ
damnatus, Liv. 35, 5 : condamné pour un crime.
- in
noxa comprehendi, Cæs. BG. 6, 16, 5 : être pris en faute.
- unius
ob noxam, Virg. : par la faute d'un seul.
- nec
tantundem noxæ admissum erat, Liv. : on n'avait pas commis une faute
bien
grave.
4 - punition,
châtiment.
- aliquem
eximere noxæ, Liv. : soustraire qqn à la punition, innocenter qqn.
- aliquem
exsolvere noxa, Liv. 23, 14, 3 : faire grâce à qqn de son châtiment.
- alicui
noxæ dedi, Liv. 26, 29, 4 : être livré à qqn pour être châtié (en
parl. d'un esclave).
5 - celui qui
offense : criminel, coupable.
- noxam
dedere, Dig. 9, 1, 1, § 11
: livrer le coupable.
--- Just. Inst. 4, 8, 1; Dig. 9,
4, 4.
- noxālis,
e [noxa] : qui concerne un tort, un dommage.
--- Dig. 9, 4,
1; Paul. Sent. 2, 31, 7.
- noxāle,
is, n. : action en dommages-intérêts. --- Dig.
9, 4, 21.
- noxātĭo, ōnis,
f. [noxa] : punition,
châtiment. --- Gloss.-Philox.
- noxĭa, æ, f. (s.-ent. causa) [noxius] :
1
- tort, préjudice, dommage.
- noxiam
nocere XII Tab. 12, 2a
: causer un dommage. --- cf.
Fest. 180, 25.
- noxiæ
esse
(alicui), Liv. 8, 18, 4 : causer du tort (à qqn).
- cf.
Liv. 41, 23, 14 ; Plin.
21, 108.
2
- faute, délit.
- noxiæ
pœna par esto, Cic. Leg. 3, 11 : que la
punition soit proportionnée à la faute. --- cf. Cic.
Amer. 62 ; Plaut. Bac.
1004.
- manufesto
teneo [te] in noxia, Plaut. Merc. 729 : je te prends en
faute manifestement. --- cf. Liv. 7, 4, 5 ; 33, 20, 7.
- res
noxiæ est
alicui, Liv. 10, 19, 2 : la culpabilité d'une chose est
imputable à qqn.
- noxiam
merere : commettre une faute.
- noxĭālis,
e [noxia] : - 1
- du
péché. --- Prud. Cath. 9, 18.
- 2 - des condamnés.
--- Prud. Peri. 10, 1107.
- noxĭē,
adv. [noxius] : d'une
manière nuisible.
--- S.-Sev. Dial. 2, 9, 1.
- noxĭĕtās,
ātis, f. [noxius] : faute, culpabilité. --- Tert.
Apol. 2.
- noxim,
etc. : voir noceo.
- noxĭōsus,
a, um :
1
- nuisible, préjudiciable.
- Sen.
Ben. 7,
10, 2.
- noxisissimus,
Sen. Clem. 1, 26, 3.
2
- coupable,
vicieux.
- Sen.
Ep.
70, 27 ; Petr. 130, 7.
- noxĭtūdo,
ĭnis, f. [noxa] : faute, crime.
- Pelopidarum
noxitudo, Att. ap. Non. 143, 22.
- noxĭus,
a, um [noceo] :
1
- nuisible,
pernicieux, malfaisant, dangereux, préjudiciable.
- voir hors site
P. Festus.
- (araneus)
aculeo noxius, Plin. 9, 48, 72, § 155 : (l'araignée) au dard nuisible.
- noxia
lingua, Mart. 2, 61, 7 : langue malfaisante.
- noxiæ
aves, Mart. 10, 5, 12 : oiseaux de proie.
- crimina
noxia, Virg. En. 7, 326 : imputations
(calomnies) qui blessent (funestes).
2
- coupable, criminel.
- noxio
sanguine parentabo injuriæ meæ, Petr. 81 : je leur ferai expier de
leur sang criminel l'outrage que j'ai subi.
- noxii,
ōrum, m. : les coupables, les criminels.
- eodem
noxii crimine, Liv. 7, 20, 9 : coupables du même crime.
- frustrandis
bestiis noxius, Tert. Apol. 16 : coupable de voler aux bêtes leur
nourriture.
- avec
gén. noxius conjurationis, Tac. An. 5, 11 :
coupable de
conspiration.
- noxior,
*Sen. Clem. 1, 13, 2.