===> Dico
- no :
- Gaffiot
P. 1033-1035 --- Lebaigue
P. 822.
1
- no, nāre, nāvi,
nātum : - intr. -
a
- nager.
-
Plaut. Aul. 595; Catul. 64, 1; Ov. M. 1,
304.
- nare sine cortice, Hor. S. 1, 4,
120 : nager sans liège.
- ars
nandi, Ov. : la natation.
- nantes,
ium, f. : oiseaux aquatiques. --- Col. 8,
14, 1.
b - naviguer.
- Catul. 66, 45.
c - rouler,
être agité [en parl. des
flots].
-
Catul. 64, 274.
d - voler
[en parl. des abeilles].
- Virg. G. 4,
59.
e
- flotter
[en parl. des yeux d'un homme ivre].
- tardescit
lingua, madet mens, nant oculi, Lucr. 3 : sa langue est engourdie, son
intelligence est noyée, ses yeux flottants.
2
- No, indécl. f.
: No (ville d'Egypte). --- Hier. Ezech 30, 14.
- Nōa, æ
: - 1 - masc.
c. Noe. --- Sedul. 1, 158.
-
2 - fém. ville d'Ethiopie. --- Plin.
6, 178.
- Nōbĭlĭor,
ōris, m. [nobilis] : Nobilior (surnom des Fulvii). --- Liv. 37, 47; 39, 5.
- M.
Fulvio Nobiliore et Cn. Manlio Vulsone consulibus, Liv. : sous le
consulat
de Fulvius Nobilior et de Cn. Manlius Vulso.
- nobilis
:
1
- nōbĭlis
(arch. gnōbĭlis --- P. Fest. 174), e :
a
- sens
primitif qu'on peut connaître, facile à connaître; connu.
- neque
is
umquam nobilis fui, Plaut. Ps. 1112 : jamais je n'ai été de
leurs
connaissances. --- cf. Tac. H. 3, 39 (mss).
b
- bien
connu, célèbre, illustre,
renommé, noble, glorieux; fameux (péjoratif
ou
laudatif ).
- nobilis
ferebatur, Nep. 25, 1, 3 : il avait une célébrité.
- nobilis,
is, m. : un noble.
- sequitur
hunc annum nobilis clade Romana
Caudina pax, Liv. 9, 1, 1 : après cette année vient la paix
Caudine,
célèbre par la défaite des Romains.
- ædes
nobilissimæ, Cic. Dom. 116 : la plus connue des
maisons. --- cf. Verr. 1, 53; 4, 96; Pomp. 33.
- quā pugnā
nihil adhuc exstitit nobilius, Nep. Mil. 5 : il n'y a pas encore eu
jusqu'à ce jour de bataille plus célèbre.
- nihil erat eā picturā
nobilius, Cic. Verr. 4, 122 : il n'y avait rien de plus
célèbre
que cette peinture. --- cf. Verr. 4, 20; Tusc. 3,
75; Br. 122.
- nobilis in
primis philosophus, Cic. Rep. 1, 3 : philosophe illustre entre
tous. --- cf. Inv. 2, 7; de Or. 1, 47; R. Post. 23.
- [en
mauv. part] aliud ejus facinus nobile,
Cic. Verr. 2, 82 : un autre de ses
exploits bien connu. --- cf. Verr. 4, 73; Liv. 39,
9, 5; Plaut. Rud. 619.
c
- noble,
de famille noble, de noble naissance [qui a le
jus imaginum].
- cum
Clodia, muliere non solum nobili, sed etiam nota, Cic. Cæl. 13, 31 :
(nous n'avons affaire qu)'à Clodia, femme d'un grand renom et
qui même est très connue.
- Cic. Verr. 5, 181; Cæl. 31, etc. ;
Sen. Ep. 44, 5.
- nobiles nostri, Plin. Ep. 5, 17, 5
: nos nobles, notre noblesse.
- nobilis, nobilissimus
: noble, nobilissime [titre à la cour des
empereurs]. --- Cod. Th. 10, 25, 1; etc.
2
- Nōbĭlis, is,
m. : nom d'homme. --- Inscr.
- nōbĭlĭtās,
ātis, f. :
1
- notoriété,
célébrité, renommée.
- Cic. Tusc. 2, 59 ; Arch. 26 ; Nep.
Thras. 1, 3.
2
- noblesse, naissance noble [possession
du jus imaginum].
- Cic. Amer. 16; Br. 62; Cæs. BG. 7,
38, 2 ; Sall. J. 64, 1.
- ingenio
ac virtute nobilitatem consequi, Cic. Sest. 136 : par son
intelligence et ses talents conquérir [l'entrée dans]
la noblesse.
- nobilitas : les nobles, l'aristocratie. --- Cic.
Agr 2, 6 ; Planc. 18 ; Balb. 51 ;
Nat. 2, 9 ; Liv. 26, 12, 8.
3
- excellence,
supériorité.
- Cic. de Or.
3, 141 ; Ov. P. 2, 5, 56.
4
- distinction morale. --- Tac. An. 1, 29.
- nōbĭlĭtātus, a, um : part. p. de
nobilito.
- nōbĭlĭtĕr,
adv. [nobilis] : d'une manière distinguée,
remarquable. --- Plin. 34, 91.
-
nōbĭlius, Sid. Ep. 9, 9.
- nōbĭlissime, Quint. 12, 1, 16.
- nōbĭlĭto,
āre,
āvi,
ātum
:
1
- faire
connaître, rendre fameux
(qqn ou qqch).
- [en bonne part]
Cic. Tusc. 1, 34 ; Fl. 63.
- poētæ
nonne post mortem nobilitari volunt ? Cic. Tusc. 1, 34 : les poètes ne
veulent-ils pas être célèbres après leur mort ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 109, éd. Vuibert.
- [en
mauv. part] Ter. Eun. 1021; Cic. Off. 2, 26.
2
- mettre
en relief,
ennoblir. --- Vell. 2, 96, 1.
- nōbīs
: dat. et abl. de nos.
- nobiscum
: avec nous.
- Nobundæ, ārum, m. : peuple de l'Inde.
--- Plin. 6, 76.
- nŏcens,
entis : part.-adj. de noceo.
- gén.
plur. nocentium Her.
4, 15; nocentum Ov. P.
1, 8, 19.
1
- qui nuit, nuisible,
malfaisant, pernicieux,
funeste [pers.
et choses].
- Cic. Nat. 2, 120 ; Juv. 6, 620.
- edere
cicutis alium nocentius, Hor. Epo. 3, 3 : manger de l'ail plus
empoisonneur que
la
ciguë.
2
- coupable,
criminel.
- Cic. Off. 2, 51.
- nocentissimus,
Cic. Verr. pr. 47.
- nocens,
entis, m. : un coupable, un criminel, un malfaiteur.
--- Cic. Off. 2, 51; de Or. 1, 202.
- nŏcentĕr,
adv. [nocens] : - 1
- de
manière à nuire, à faire du mal. --- Col. 8, 2, 10 ;
Cels. 5 28, 11. - 2
- d'une
manière coupable. --- Tert. Apol. 14.
- nŏcentĭa, æ, f. : culpabilité, méchanceté. --- Tert.
Apol. 40.
- nŏcĕo,
ēre, cŭi, cĭtum : - intr. avec dat. -
- arch. inf. prés. pass. nocerier, Plaut. Curc. 2, 3,
73; gén. plur. nocentūm,
Ov. P. 1, 8, 19; perf. subj. noxit
= nocuerit Lucil. d. Paul. ex Fest. s. v. Fama,
p. 360 Müll.; Front. Cæs. 3, 13.
1 - nuire, faire du
mal, causer du tort.
- formule
du fétial - noxam nocere, Liv. 9, 10, 9 :
commettre une faute.
- nocere
alicui : faire du tort à qqn.
- major sum quam cui possit Fortuna nocere, Ov. M. 6, 195 : je suis trop grande pour que la Fortune puisse me nuire.
- bonis nocet, quisquis pepercerit malis, P.-Syr. : épargner les méchants, c’est nuire aux gens de bien.
- passif
- quod si nocueris, noceberis ab alio, Inscr. : si tu fais du mal, un
autre
t'en fera.
- larix
ab suco vehementi amaritate ab carie aut tinea non nocetur, Vitr. 2, 9 : le
larix n'a rien à craindre de la vermoulure et des teignes, grâce à la
violente amertume de ses sucs.
- passif
impers. - ut in agris vastandis hostibus
noceretur, Cæs. BG.
5, 19 : pour qu'on nuisît aux ennemis en dévastant les campagnes.
- ipsi
nihil nocitum iri, Cæs. BG. 5, 36, 2 : [il répondit] qu'à lui en
personne
il ne serait fait aucun mal.
- ne
quid eis noceatur, Cæs. : pour ne leur nuire en rien (quid
: relativement à qqch).
- mihi
nihil ab istis noceri potest, Cic. Cat. 3, 37 : ces gens-là ne peuvent
me nuire en rien.
- rostro
noceri non posse cognoverant, Cæs. BG. 3, 14, 4 : ils avaient reconnu
que l'éperon ne pouvait faire de mal.
2 - être nuisible,
être funeste, être malfaisant.
- Hor.
Ep. 1, 8, 11; Sen. Ir. 1, 5, 2.
- avec
dat. frugibus nocere, Virg. B. 10, 76 :
être nuisible aux moissons.
3 - tr. - latin
décad. - nuire, léser.
- nocere
aliquem : léser qqn. --- Vulg.
Luc. 4, 35, etc.
- Nochæti, ōrum, m., peuple de l'Arabie. ---
Plin. 6, 148.
- nŏcĭbĭlis,
e [noceo] : qui peut nuire, nuisible. --- Lucif.
5, 15.
- nŏcĭbĭlĭtās,
ātis, f. [noceo]
:
possibilité
de nuire.
--- Hilar. Solesm. 1,
61.
- nŏcīvē,
adv. [nocivus] : d'une
manière nuisible.
--- Fort. Mort. 3,
311.
- nŏcīvus,
a, um [noceo]
: nuisible, dangereux. --- Phædr. 1, 29,
31; Plin. 20, 12.
- noctantĕr,
adv. [nox]
: nuitamment. --- Cassiod. Eccl. 6,
21.
- noctĕ et
noctū, abl. pris advt. : de nuit, pendant la nuit.
- Cic.
Att. 4, 3, 3 ; Fam. 4, 3, 4 ; Liv. 21, 32, 10; Cic. Tusc. 4, 44 ;
Mil. 52 ; Div. 1, 69 ; Cæs. BG. 1, 8.
-
noctu ambulabat in publico Themistocles, quod somnum capere non posset,
Cic. Tusc. 4, 44 : Thémistocle circulait la nuit dans les rues parce
que, disait-il, il ne pouvait dormir. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 137, éd. Vuibert.
- noctesco,
ĕre [nox]
: - intr. - devenir sombre, s'obscurcir. --- Fur.
d. NON. 145, 11; Gell. 18, 11, 3.
- noctescit
: la nuit tombe.
- noctĭcŏla, æ, m. [nox
+ colo] : qui aime la nuit. --- Prud.
Ham. 636.
- noctĭcŏlŏr,
ōris [nox
+ color] : qui est de la couleur de la nuit. --- Læv.
d. Gell. 19, 7, 6 ; Aus. Idyl. 12.
- noctĭcŭlus,
a, um [nox]
: nocturne. --- Hilar. Metr. 76.
- noctĭfĕr,
ĕri, m. [nox + fero] : l'étoile du soir
[Hespérus]. --- Catul. 62,
7 ; Calp. Ecl. 5, 121.
- noctĭlūca, æ, f. [nox + luceo] :
1
- celle
qui luit pendant la
nuit : [la lune].
--- Varr. L. 5, 68 ;
Hor. O. 4, 6, 38.
2
- lanterne. --- Varr. Men. 292
- noctĭlūcus,
a, um : qui
luit pendant la nuit. --- Hilar. Gen. 84.
- noctĭsurgĭum,
ĭi, n. [nox
+ surgo] : action de se lever pendant la nuit. --- P. Fest. 78, 1.
- noctĭvăgus,
a, um [nox
+ vagus] : qui erre pendant la nuit. --- Lucr. 5, 1191 ;
Virg. En. 10, 216 ; Stat. Th. 10, 158.
- noctĭvĭdus,
a, um [nox + video] : qui voit pendant la nuit. --- Capel. 6, 571.
- noctū
: voir
nox et
nocte.
- noctua
:
1
- noctŭa, æ, f. [nox]
: chouette, hibou.
- Varr.
L. 5, 76 ;
Plaut. Men. 663 ; Plin. 10, 39.
- Athenas
noctuam mittere, Cic. Q. 2,
15, 16, 4 : envoyer des chouettes à Athènes = porter de l'eau
à la
rivière.
2
- Noctŭa, æ, m. : surnom
romain. --- Fast.
- noctŭābundus,
a, um [*noctuor,
nox] : qui voyage pendant la nuit. --- Cic. Att. 12, 1,
2.
- noctuinus
:
1
- noctŭīnus,
a, um [noctua]
: de hibou, de chouette. --- Plaut. Curc. 191.
2
- Noctŭīnus, i, m., nom d'homme. --- Virg. Cat. 4, 1.
- Noctulĭus,
ĭi, m. : divinité
des Brixiani. --- Inscr. Murat. 98,
4.
- noctŭlūcus,
i, m. : qui veille la nuit. --- * Varr. L.
5, 99.
- nocturnālis, e
[nocturnus] : de nuit, nocturne. --- Sid.
Ep. 7, 16; Alcim. Ep. 33.
- nocturnus
:
1
- nocturnus,
a, um [noctu] :
a
- de nuit,
nocturne,
qui se fait la nuit. --- Cic. CM 82;
Mil.
9 ; Hor. Ep. 1, 19, 11.
b
-
poét.,
jouant le rôle d'adv.
qui agit dans
les ténèbres, pendant la nuit. --- Hor. S. 1, 3, 117
; 2, 6, 100 ; Virg.
G. 3, 538.
2
- Nocturnus,
i, m. : le dieu de la nuit. --- Plaut. Amp. 272.
- noctŭs,
ūs (uis), f. arch. : c. nox.
- noctūvĭgĭlus,
a, um : qui veille la nuit. --- Plaut. Curc. 196.
- nŏcŭi
: parf. de noceo.
- nŏcŭmentum,
i, n. [noceo] : ce
qui nuit, préjudice. --- C.-Aur. Chron. 1,
1, 31 ; Firm. Math. 6, 27.
- nŏcŭus,
a, um [noceo]
:
nuisible,
qui fait du mal.
--- Ov. Hal.
130; Scrib. 114.
- nōdāmĕn,
ĭnĭs, n.
[nodo] : nouement, nœud. --- P.-Nol. Carm. 19,
593.
- nōdāmentum,
i, n. [nodo]
: partie noueuse, nœud [du bois]. --- P.-Nol. Ep. 24,
30.
- nōdātĭo,
ōnis, f. [nodo]
: état noueux [d'un arbre]. --- Vitr. 2, 9, 7.
- nōdātus,
a, um : part.-adj. de nodo.
- 1
- noué, attaché par un nœud. --- Ov. - 2
- noueux. --- Plin. - 3
- qui tourbillonne
(en parl. d'un gouffre). --- Stat.
- nōdĭa, æ, f. : une plante inconnue. --- Plin. 24,
75.
- Lebaigue
P. 823.
- Nōdīnus,
i, m. : le Nodinus (fleuve du Latium, adoré comme un dieu). --- Cic. Nat. 3, 52 ;
Aug. Civ. 4, 8.
- nōdo,
āre, āvi, ātum [nodus] : - tr. - nouer, lier, fixer par un
nœud. --- Cato, Agr. 32, 2 ; Virg. En. 4,
138.
- nōdātus, a, um : - a
- noueux.
--- Plin. 13,
123 ; 16, 186. - b
- en
forme de nœud, tourbillonnant. --- Stat. Th. 9, 276.
- nōdōsē,
adv. (inusité)
: d'une manière enveloppée, obscurément.
- nōdōsius. --- Tert.
Res. Carn. 46.
- nōdōsĭtās,
ātis, f.
[nodosus] : nodosité, complication. --- Aug. Conf. 2, 10.
- nōdōsus,
a, um [nodus] :
1
- noueux,
qui a beaucoup de nœuds.
- dextra
validum nodosumque stipitem præferebat, Curt. 9 : il portait à la main
droite un fort gourdin noueux.
- nodosa
lina, Ov. M. 3 : filets.
- Ov.
H. 10, 101 ; Val. Fl. 8, 298; Plin. 17, 176.
2
- qui noue les
articulations [goutte].
-
nodosa
cheragra : la goutte noueuse. --- Hor. Ep. 1, 1,
31; Ov. P. 1, 3, 23.
3
- fig. noueux, compliqué,
difficile.
- nodosæ
quæstiones : questions embrouillées. --- Macr. S. 7, 1.
- nodosissimi libri : livres très obscurs. --- Aug. Conf. 4,
16.
4
- retors.
- nodosus
Cicuta, Hor. : le retors Cicuta.
- Nōdōtus,
i, m. : c. Nodutus.
- nōdŭlus,
i, m. [nodus] : petit nœud. --- Apul. M. 3, 23 ; Plin. 21,
26.
- nōdus,
i, m. [*gnotus] :
- gr.
γνάθος : mâchoire -- angl.
knot.
- voir hors site
nodus.
1 - nœud; nœud de
cheveux, chignon; objet
noué, ceinture; nodosité; cercle.
- Cic.
Tim. 13; Virg. En. 8, 260; Tac. G. 38; Virg. En. 1, 320.
- artissimo
nodo vinciri, Plin. : être attaché par un nœud très serré.
- centum
vinctus ænis post tergum nodis, Virg. En. 1 : lié derrière le dos par
cent nœuds d'airain.
- nodus
anni, Lucr. 5, 688 : le cercle de l'équateur.
2 - lacet, filet, rets.
- Manil.
5, 664.
3
- nœud (de l'arbre, du serpent);
articulation, jointure,
vertèbre; tumeur dure.
- hic
torre armatus obusto, stipitis hic gravidi nodis, Virg. En. 7 : l'un
est
armé d'un tison durci au feu, un autre d'un lourd bâton noueux.
- nodi
corporum qui vocantur articuli, Plin. : les jointures du corps qu'on
appelle
articulations.
- nodum
linguæ rumpere, Gell. 5, 9, 2 : couper le filet de la langue.
--- Just. 13, 7, 6.
- nodi
articulorum, Plin. 24, 5, 13, § 21 ; 30, 12, 36, § 110 : tumeurs dures
aux articulations.
- Virg.
En. 5, 279; Cæs. G. 6, 27, 1; Plin. 11, 177.
4 - nœud, lien.
- amabilissimus
nodus amicitiæ, Cic. Læl. 51 : le lien le plus aimable de l'amitié.
- nodo
necessitatis adstrictus, Amm. : sous l'étreinte de la nécessité.
- astr. nodi, Manil. 3, 618 : les quatre parties
du ciel où
commencent les saisons.
- Nodus,
Cic. Arat. 14 : le Nœud (étoile dans la constellation des Poissons).
5
- nœud, difficulté, embarras;
entrave, obligation.
- nodus
Herculis (nodus Herculaneus) : nœud d'Hercule (très difficile à
dénouer).
- in
nodum incidere, Cic. : tomber dans l'embarras.
- dum
hic nodus expediatur, Cic. Att. 5, 21, 3 : jusqu'à ce que cette
difficulté
soit tranchée. --- cf. Cic. ad Br. 1, 18, 5.
- qui
juris nodos et legum ænigmata solvat, Juv. : celui qui sera capable de
débrouiller les nœuds juridiques et les énigmes des lois.
- nodum
in scirpo quærere, Plaut. : chercher un nœud sur un jonc (chercher
une
difficulté là où il n'y en a pas).
- nodi
religionum, Lucr. : les entraves de la superstition.
- nodos
imponere, Ov. : lier par serment.
- nodus
pugnæ, Virg. En. 10, 428 : ce
qui entrave la victoire.
6
- nœud (d'une pièce de théâtre),
intrigue. --- Hor.
P. 191.
- Nōdŭtĕrensis
dea, f. [nodus + tero] : déesse qui présidait au
battage du blé. --- Arn. 4, 7 ; 11.
Nōdūtis : c.
Nodutus.
- Nōdūtus,
i, m. : Nodutus (dieu qui forme les nœuds
dans les chaumes ; dieu des moissons). --- Aug. Civ.
4, 8; Arn. 4, 131.
- Nōē,
indécl. m. : Noé (patriarche sauvé pendant le déluge). --- Bibl.
- gr. Νῶε.
- voir
hors site : Noé.
- Noega, æ, f. : ville de la Tarraconnaise. --- Plin. 4, 111.
- nœgēum,
i, n. : morceau d'étoffe ou mouchoir. --- Andr. d. P. Fest.
174 ; Placid. 486.
- Nŏĕmi,
f. ind., et Nŏĕmis, is, f. : femme de la
tribu de Benjamin, belle-mère de Ruth. --- Bibl.;
Prud.
- Nŏēmōn,
ŏnis, m. : nom de guerrier. --- Virg. En. 9, 767.
- gr. Νοήμων,
ονος --- νοήμων : réfléchi, sage.
- nœnŭ
(nœnum), arch. [nĕ, oinom = unum] = non.
- nœnum
rumores ponebat ante salutem, Enn. d. Cic. Off. 1, 84 : il ne mettait
pas la rumeur (du peuple à son égard) avant le salut (de la république).
- Enn.
An. 161; Plaut. Aul. 67 ; Lucr. 3, 199 ; 4, 717, cf. Non. 144, 3.
- nŏĕrus,
a, um : intelligent. --- Tert. Val. 20.
- gr. νοερός.
- Noeta, æ, f. : ville de la Tarraconnaise. --- Plin. 4, 111.
- Nŏētus,
i, m. : nom d'un hérésiarque. --- Isid.
- gr. νοητός
: intellectuel; intelligent.
- Nŏētāni, ōrum, m.
: sectateurs de Noétus. --- Isid.
- Noidenolex
(Noidenolix), icis, f. : ville d'Helvétie, auj. Neufchâtel. --- Inscr.
- Noini, ōrum, m.
: habitants d'une ville de Sicile. --- Plin. 3, 91.
- nola :
1 - nŏla, æ, f. : cloche, clochette. --- Avian. 7, 8;
Anecd. Helv. 182, 29.
2
- nōla, æ, f. [nolo] : celle qui refuse. --- Cal. d. Quint. 8,
6, 53.
3
- Nōla, æ, f. : Nole (ville de Campanie). --- Cic. Br. 12;
Liv. 9, 28; Plin. 3, 63, Vell. 1, 7, 2.
- gr. Νῶλα.
- primum ad Nolam prœlio populus se Romanus erexit, Cic. Brut. 12 : le
peuple Romain commença à se relever à la bataille de Nole. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 80, éd. Vuibert.
- Nōlānus,
a, um : de Nole. --- Liv.
23, 14 ; Sil. 12, 293.
- Nōlensis,
e : de Nole. --- Aug. Civ. 1, 10, 2.
- nōlens,
entis : part. prés. de nolo.
- nōlentĭa, æ, f. : action
de ne pas vouloir, aversion. --- Tert. Marc. 1, 25.
- Noliba, æ, f. : ville de la Tarraconnaise. --- Liv. 35, 22.
- nōlo,
nolle, nōlŭi [ne + volo] : - tr. -
- arch.
nevis, nevolt, nevelles,
p. non vis, non volt, nolles
: Plaut. Most. 762 ; 110 ; Trin. 1156, etc.; noltis
= non voltis Lucil. d. Diom. p. 381.
- voir la
conjugaison.
1 - ne pas vouloir,
refuser.
- pacem
nolle : refuser la paix.
- alia
velle, alia nolle, Cic. Fin. 4, 71 : vouloir
certaines
choses, ne pas vouloir certaines autres.
- non
nolle, Cic. de Or. 2, 75
: vouloir bien, ne pas faire d'objection.
- cumque
is se non nolle dixisset, Cic. : et comme il avait dit qu'il le voulait
bien.
- me
nolente, Quint. 3,
6, 68 : malgré moi.
- quod
nolim, Cic. Att. 7, 18, 3 : ce que
je ne voudrais pas,
ce qu'à dieu ne plaise.
- velim
nolim, vellem nollem : bon gré, mal
gré.
- nolo
+ subj. sans ut : je
ne veux pas que.
- nolo
accusator... adferat, Cic. Mur. 59 : je
ne
veux pas que l'accusateur apporte...
- nolo
perfidus sis : je ne veux pas que tu sois perfide.
- nolo
mentiare (= mentiaris) : aperte
ita ut res sese habet narrato, Ter. Haut. 701 : je ne veux pas que tu
mentes; raconte-lui la chose ouvertement, telle qu'elle est.
- nolo
+ prop. inf.
: je ne veux pas que.
- nolo
te esse perfidum : je ne veux pas que tu sois perfide.
- pluribus
præsentibus eas res jactari nolebat, Cæs. BG. 1 : il ne voulait pas
que
l’affaire fût discutée en présence de plusieurs personnes.
- Cic.
Font. 24; Har. 35; Rep. 4,
7, etc.; Cæs. BG. 1, 18, 1; 3, 17, 3, etc.
- nolo...
tantum flagitium
esse commissum, Cic. Verr. 5, 173 : je ne veux pas qu'un tel
scandale se trouve commis.
- mais nollem
factum, Ter. Ad. 165 : je
voudrais que cela n'eût pas été fait, je le regrette.
- nollem
datum,
Ter. Phorm. 796 : je regrette que (l'argent) ait été donné.
- avec inf.
interpellare nolui, Cic. Br. 292 : je n'ai pas
voulu interrompre.
- surtout à l'impér.
noli, nolito, nolite
: ne veuille pas, ne veuillez pas.
- tournure qui équivaut à une
défense noli existimare, Cic. Br. 148
: garde-toi de croire, ne
crois pas.
- nolite
existimare, Cic. de Or. 2, 194 : ne
croyez pas.
- pléon.
nolite... velle, Cic. Cæl. 79 : daignez ne
pas vouloir. --- cf. Nep. Att. 4, 2.
- ellipt. sed
nolo pluribus, Liv. 34,
32, 14 : mais je ne veux pas en dire plus long.
2
- ne pas vouloir
du bien à qqn (alicui), ne pas être favorable à, être mal disposé pour
qqn.
- cui qui nolunt, iidem tibi, quod eum ornāsti, non sunt amici, Cic.
Fam. 1, 1, 3 : ceux qui ne lui sont pas favorables ne sont pas non plus
tes amis, car tu l'as trop exalté.
- noltis
: voir nolo.
- nōluntās,
ātis, f. [nolo] : c. nolentia. --- Gloss. Plac.
- Nŏmădes, um, m. : voir Nomas.
- nŏmæ, ārum, f. : voir nome. --- Plin. 20, 93 ; 26, 144.
- Nŏmæi, ōrum, m. : de Nomæ [Sicile]. --- Sil. 14, 266.
- Nŏmăs, ădis : nomade, qui erre avec ses troupeaux.
- gr. Νομάς, άδος : qui pâture; qui erre; qui change de pâturage, nomade.
- gr. Νομάς, άδος : Numide, de Numidie.
- au plur. Nŏmădes : - a - les peuples nomades. --- Plin. 5, 22. - b - les Numides (qui errent). --- Virg. En. 4, 320; cf. Paul. Fest. 173.
- sing coll. - multus Maces Garamasque Nomasque, Sil. 5, 194 : la foule des Maces, des Garamantes, des Nomades.
- au fém. Nomas, Prop. 4, 7, 37 : femme Numide.
- Nŏmas (s.-ent. terra) : la Numidie. --- Mart. 8, 55, 8; 9, 75, 8.
- nŏmē, ēs, f. : ulcère rongeur. --- Plin. 20, 93; 31, 97.
- gr. νομή.
- nōmĕn,
ĭnĭs, n. : [*gnovimen, *gnomen ---> gnosco, nosco]
- (Lebaigue
P. 823 et P
824)
- gén.
sing. arch. nominus.
1 - ce qui
permet de connaître, nom, dénomination, nom de famille.
- eunuchus
nomine Pothinus, Cæs. BC. 3, 108, 1 : *un eunuque, Pothinus par son nom* = un
eunuque appelé Pothinus.
- mulier,
Lamia nomine, Cic. Verr. 4, 59 : une femme du nom de Lamia.
- est
mihi nomen Petrus ou Petro
(Petro : datif
par attraction avec mihi)
: je m'appelle Pierre (**à moi est le nom Pierre**).
- nomen Arcturo est mihi, Plaut. Rud. 5 : je m'appelle Arcturus. --- cf. Cic. Leg. 2, 24, 62; Liv. 1, 34; Ov. F. 6, 139.
- fons
cui nomen Arethusa est : **la fontaine à laquelle est le nom Aréthuse**
= la fontaine qui s'appelle Aréthuse.
- ad
nomen respondere : répondre à l'appel de son nom.
- ex
re (ab re) nomen capere : tirer son nom de qqch.
- alicui
rei nomen imponere (dare, ponere, indere) : donner un nom à qqch.
- alicui
nomen imponere, Liv. : donner un nom à qqn.
- carmina
sub alieno nomine edere, Suet. Aug. 55 : publier des vers sous un nom
d'emprunt.
- appellare
aliquem nomine, Cic. : appeler qqn par son nom.
- cui
saltationi Titius nomen est, Cic. Brut. 62, 225 : cette mimique porte
le
nom de Titius.
- habent
nonnulla nomina Latina, Cic. Verr. 5, 112 : ils portent quelques noms
latins.
- quæ
voluptatis nomen habent, Cic. Mur. 6, 13 : choses qui portent le nom de plaisir.
- poetæ
nomen, Cic. : le nom de poète.
- nomen
dare (edere, profiteri) : s’enrôler, donner son nom pour être soldat.
- nomen
dare in conjurationem, Tac. An. 15, 48 : s'enrôler dans une conspiration.
- stipendium
ad nomen singulis persolutum est, Liv. 28 : on paya toute la solde à
chacun
d'eux à l'appel de son nom.
2 - nom illustre,
réputation, renom, titre,
renommée, gloire, célébrité.
- tanti
Tyrii Cassium faciunt, tantum ejus nomen est, Cic. Phil. 11 : tant les
Tyriens estiment Cassius ! tant est grande sa renommée !
- tantum
ejus in Syria nomen est, Cic. Phil. 11, 35 : tant il a de prestige en Syrie.
- nomen
alicujus stringere, Ov. Tr. 2 : ternir la réputation de qqn.
- imperii nostri nomen, Cic. Verr. 4, 68 : le renom de notre puissance.
- nomen, magnum nomen habere,
Cic. Br. 241 ; Or. 22. --- avoir un nom, un grand renom.
- homines
nonnullius in litteris nominis, Plin Ep. 7 : hommes de quelque renom
dans
les lettres.
- vos
me imperatoris nomine appellavistis, Cæs. BC. 2 : vous m'avez donné le
titre d'imperator.
- ne
vinum nomen perdat, Cato, R. R. 25 : pour que le vin ne perde pas ses
qualités.
- pomis
sua nomina servare,Virg. G. 2 : garder aux fruits leur renommée.
3 - famille, race,
catégorie, personne; nation.
- nomen
Romanum : la domination romaine, la nation romaine, le peuple romain,
la
puissance romaine (tout ce qui est
appelé romain). --- cf. Cic. Phil. 3, 29; Sall. C. 52, 24 ; Liv. 23, 6, 3, etc.
- nomen Latinum : ensemble des peuples portant le nom de Latins. --- Cic. Rep. 1, 313, 41.
4 - nom mis en avant,
rubrique, titre, article.
- alio
nomine, Cic. : à un autre titre.
- nomine
meo, Cic. : pour ma part, pour mon compte.
- Cæsarem
suo nomine odisse, Cæs. : haïr César à titre personnel.
- nomine
lucri, Cic. : à titre de gain.
5 - mot, terme,
expression; nom (t. de gram.);
vain mot, apparence (<>réalité).
- nomen
carendi, Cic. Tusc. 1, 87 : le mot carere.
- in
hoc nomine, Cic. Verr. 4, 125 : à propos de ce mot, quand on parla de
ces objets.
- reges,
nomine magis quam imperio, Nep. : rois, qui en avaient le nom plus que
l'autorité.
- nomen
duarum legionum habere, Cic. Att. 5, 15, 1
: avoir deux légions de nom. --- cf. Cic. Rep. 1, 51
; Par.
17.
6 - prétexte, cause,
raison, motif, sujet.
- nomine
+ gén. : à titre de, sous prétexte de, sous couleur de, au nom de; par
égard pour, à cause de.
- Antonio
tuo nomine gratias egi, Cic. Att. 1, 16, 16 : j'ai remercié Antoine en ton nom.
- ab
amicitia Q. Pompei meo nomine se removerat, Cic. : il avait rompu avec
Pompée à cause de moi.
- hæc a te peto amicitiæ nostræ nomine, Cic. Fam. 12, 12, 3 : je te le demande au nom de notre amitié.
- intellegitur
nec ... nec fortitudinem patientiamque laudari suo nomine, Cic. Fin. 1
: on comprend que ni... ni le courage et la force de résistance ne sont
loués par eux-mêmes.
- honestis nominibus, Sall. C. 38, 3 : avec de beaux prétextes.
- sub honesto patrum aut plebis nomine, Sall. H. 1, 11 : sous le couvert honorable de la défense du sénat ou de la plèbe
- qui
litteras exitiales Demetrio sub nomine Flaminini adtulerant, Liv. 40,
54, 9 : qui avaient apporté, sous le nom de Flamininus, la lettre qui
avait coûté la vie à Démétrius.
- circumfertur
sub nomine Cæsaris tabula ingens rerum venalium, Plin. Pan. 50 : un
immense tableau circule au nom de César, contenant le détail de tout ce
qu'il veut vendre. --- Quint. 7, 2, 24; Suet. Aug. 55; Tac. An. 6, 12; 13, 25; id. H. 1, 5.
- me
nomine neglegentiæ suspectum esse tibi esse doleo, Cic. Fam. 2, 1, 1 :
je souffre d'être soupçonné par toi de négligence.
7 - nom de la personne
que l'on accuse.
- nomen
alicujus deferre (ad prætorem) : accuser qqn (devant le préteur).
- nomen
recipere : (se dit du préteur), accueillir l’accusation, la rendre
recevable.
8 - titre d'une dette,
créance, dette; débiteur.
- le
nom du débiteur
est inscrit sur les livres de comptes nomen
solvere (expedire) : payer une dette. --- Cic.
Att. 6, 2, 7 ; 16, 6, 3 ; Planc. 68.
- nomina sua exigere, Cic. Verr. 1, 28 : faire rentrer des créances.
- pecuniam sibi esse in nominibus, numeratam in præsentia non habere,
Cic. Verr. 5, 17 : il avait son argent en créances, mais pas d'argent
comptant pour le moment.
- bonum nomen, non bonum nomen, Cic. Att. 5, 21,
12 : bonne, mauvaise créance.
- quand la mention d'une créance sur le
livre est faite du consentement du débiteur, c'est une « obligation ».
- emit homo cupidus... nomina facit, Cic. Off 3, 59 : notre
homme avide
achète..., fait inscrire la somme qu'il doit sur le livre. --- cf Cic. Fam.
7, 23, 1.
- cautos
nominibus rectis expendere nummos, Hor. Ep. 2, 1, 105 : débourser
de l'argent [faire une sortie d'argent] garanti par
des
inscriptions en bonne et due forme.
- fig. bonum nomen, Cic Fam. 5,
6,
2 : bon payeur, qui jouit d'un bon crédit.
- bonum
nomen, Cic. Fam. 5 : bon payeur.
- lenta
nomina non mala, Sen. Ben. 5, 22, 1 : débiteurs en retard, mais solvables.
- nōmenclātĭo,
ōnis, f. [nomen + calo] : - 1
- désignation
de qqn par son nom. --- Q. Cic. Pet. 41.
-
2 - désignation des choses,
nomenclature.
--- Col. 3, 2, 31.
- nōmenclātŏr
(nōmencŭlātŏr), ōris, m. [nomen + calo] : nomenclateur (esclave
qui connaît les noms des citoyens importants et les désigne à son
maître;
esclave chargé de donner le nom de chaque plat pendant le repas).
- nōmenclātŏr,
Cic.
Att. 4, 1, 5; Mur. 37 ; Sen. Ben. 1, 3, 10.
- nōmencŭlātŏr,
Mart.
10, 30, 23; Suet. Aug. 19; id. Calig. 41; id. Claud. 34.
- ita veni ut nemo ullius ordinis homo nomenclatori notus fuerit qui
mihi obviam non venerit, Cic. Att. 4, 1, 15 : mon arrivée se fit dans
des conditions telles qu'il n'y eut aucun homme d'aucune classe qui ne
vînt au-devant de moi. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 39; éd. Vuibert.
- quemadmodum nomenclatori memoriæ loco audacia est, et cuicumque nomen
non potest reddere, imponit, Sen. Ben. 1, 3, 10 : semblables à ces
esclaves chargés de nous dire les noms des passants, et qui, à défaut
de mémoire, payant d'effronterie, les inventent quand ils ne les savent
pas.
- voir
l'article nomenclateur.
- nōmenclātūra, æ, f. [nomen
+ calo] : nomenclature.
--- Plin. 21, 52.
- nōmencŭlātus,
a, um : qui a un nom, désigné d’un nom. ---- Not. Tir.
- Nomentanus
:
1
- Nōmentānus, a, um : de Nomentum. --- Plin. 14, 48; Mart. 13, 119.
- Nomentani,
ōrum, m. : les habitants de Nomentum. ---- Liv. 8, 14; Plin. 3, 64.
- Nomentana
via : la voie Nomentane (de la porte Colline à Nomentum). --- Liv. 3, 52.
- Nomentanum,
i, n. : la villa de Nomentum.
- Nomentum,
i, n. : Nomentum (ville du Latium, auj. Mentana). ---- Liv. 1, 38; 4, 22; Virg. En. 6, 773.
2
- Nōmentānus, i, m. : Nomentanus (nom d'homme). ---- Hor. 5. 1, 1, 20L
- nŏmĭmus, a, um : légitime. ---- Inscr. Orel. 5059.
- gr. νόμιμος.
- nōmĭnābĭlis, e [nomino] : qui peut être nommé. ---- Amm. 28, 4.
- nōmĭnālis, e [nomen] : qui concerne le nom. ---- Varr. L. 8, 4.
- Nōmĭnālĭa, n. : les Nominales [jour où l’on donnait un nom à un enfant]. ---- Tert. Idol. 16.
- nōmĭnālĭtĕr [nomino] : c. nominatim. ---- Arn. 2, 55
- nōmĭnārĭi, ōrum, m. [nomino] : qui savent lire les noms entiers [sans épeler, opp. syllabarii]. ---- Rufin. Orig. Num. h. 27, 12.
- nōmĭnātim,
adv. [nomino] : nommément, en désignant par le nom. ---- Cic. Alt. 11, 7, 2; 11, 6, 2; Off. 3, 65; Plaut. Rud. 4, 4, 90; Gai. Inst. 2, 127.
- nominatim
ex omnibus civitatibus nobilissimo et fortissimo quoque evocato, Cæs.
BC. 1, 39 : en tirant de chaque ville ce qu'il y avait de plus illustre
et de plus brave.
- nōmĭnātĭo,
ōnis, f. [nomino] :
1 - appellation, dénomination. ---- Vitr.
6, 7, 7; [rhét.] Her. 4, 42.
2 - nomination [à une fonction]. ----
Cic. Phil. 13, 12.
- in locum alicujus, Liv. 26, 23, 8 : pour remplacer
qqn.
- nominatione consulum, Tac. An. 6, 45 : sur (d’après) la
nomination faite par les consuls.
- nōmĭnātīvus,
a, um [nomino] : relatif au nom.
- nominativus
(casus) : le nominatif. --- Varr. L. L. 10, § 23 Müll.; Quint. 1, 7, 3; 7, 9, 13; 8, 3, 46 et souvent.
- nōmĭnātŏr,
ōris, m. [nomino] : - 1
- celui qui donne un nom. ---- Aug. Nupt. 2, 29. - 2
- celui qui nomme à une fonction. ---- Ulp. Dig. 27, 8, 1.
- nōmĭnātōrĭus,
a, um : - 1
- qui contient les noms. ---- Cod. Th. 1, 10, S; 11, 28, 3. - 2
- qui concerne les noms. ---- Tert. Anim. 13.
- nominatus
:
1
- nōmĭnātus, a, um : part.-adj. de nomino. - a
- nommé. - b -
renommé, célèbre, fameux.
- illa Attalica tota Sicilia nominata, Cic. Verr. 2, 4, 12, § 27 : ces tapis attaliques, renommés dans toute la Sicile.
- nominatiora pericula. --- Tert. Anim. 13.
- bdellium nominatissimum, Plin. 12, 35 : palmier très célèbre.
2
- nōmĭnātŭs, ūs, m. : nom, appellation. ---- Varr. L. 8, 52 ; 9, 95.
- nōmĭnĭto,
āre, āvi, ātum [nomino] : - tr. - nommer, désigner par un nom. --- Lucr. 3, 352; 4, 44 ; 6, 424; Arn. 7, 46.
- nōmĭno,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- nommer, désigner par un nom.
- amor, ex quo amicitia est nominata, Cic. Læl. 26 : l’amour, d’où
l’amitié a pris son nom.
- quæ (navis) nominatur nomine Argo, Enn. ap. Auct. Her. 2, 22, 34, 26 : (navire) que l'on désigne du nom d'Argo. --- cf. Cic. Div. 1,2 ; Verr. 1, 49 ; Rep. 2, 12.
- Syrtes ab tractu nominatæ, Sall. J. 78, 3 : les Syrtes qui tirent leur
nom de traîner (trahere, grec σύρειν). --- cf. Cic. Tusc. 2, 43.
- res ut omnes suis certis ac propriis vocabulis nominentur, Cic. Cæc. 51 : en
sorte que tous les objets soient désignés par des noms qui leur
appartiennent de façon précise et en propre.
2
- appeler par son nom,
prononcer le nom de qqn, de qqch, citer.
- nominare aliquem honoris causā,
Cic. Amer. 6 : prononcer le nom de qqn pour l’honorer, par respect.
- vix
tria nominantur paria amicorum, Cic. Læl. 15 : à peine cite-t-on trois
couples d’amis.
3
- mentionner qqn ou qqch, en faire l’objet des propos.
- peripetasmata tota Sicilia nominata, Cic. Verr. 4, 27 : tapis dont
on parle dans toute la Sicile [renommés].
- tua illa intercessio
nominabitur, Cic. Phil. 2, 51 : on parlera de cette opposition que tu fis
alors.
- nominari volunt, Cic. Arch. 26 : ils veulent avoir de la
notoriété.
4
- proposer pour une fonction, une charge.
- nominare aliquem
augurem, Cic. Phil. 2, 4 : proposer qqn comme augure [à la cooptation du
collège].
5
- nommer, désigner [un magistrat].
- patres interregem nominaverant, Liv. 1, 32 : les sénateurs nommèrent un interroi. --- Liv. 1, 32, 1; 9, 28,
2.
6
- donner le nom de qqn = l’accuser.
- capita conjurationis,
priusquam nominarentur apud dictatorem... Liv. 9, 26, 7 : les chefs de
la conjuration, sans attendre d’être accusés devant le dictateur...
7
- [gram.]
- nominandi casus Varr. L. 8, 42 : le nominatif. --- cf. Varr. L. 9,
76, etc. ; Gell. 13, 22, 5.
- nōmĭnōsus, a, um [nomen] : fameux, célèbre. ---- Gloss. Isid.
- Nŏmĭo (Nŏmĭōn), ōnis, m. : surnom d’Apollon. --- Cic. de Or. 1, 251.
- nŏmisma,
ătis, n. :
- gr. νόμισμα.
1 -
(pièce de)
monnaie. --- Hor. Ep. 2, 1, 234; Mart. 12, 62, 11.
2
- [sorte de jetons que l’on remettait aux chevaliers
à l’entrée du théâtre en échange desquels il leur était servi à boire]. --- Mart. 12, 62, 11.
3
- médaille. ---- Dig. 34, 2, 27.
4
- empreinte [d’une
pièce]. --- Prud. Péri. 2, 95.
- Nŏmĭus (Nŏmĭŏs), ĭi, m. : - 1 - le Pasteur [surnom d’Apollon]. --- Cic.
Nat. 3, 57. - 2 - fils d’Apollon et de Cyrène. --- Just. 13, 7, 7.
- nŏmŏs,
i, m. : - 1 - nome,
district, préfecture.
--- Plin. 5, 49 et 50. - 2 - mode (t. de
musique), mélodie. --- Suet. Ner. 20.
- gr. νομός.
- Nŏmŏthĕtēs, æ, m. : Nomothète ou Législateur [titre d’une comédie de Ménandre]. --- Quint. 10, 1, 70.
- gr.
Νομοθέτης.
- nomus
:
1
- nŏmus, i, m. : c. nomos.
2
- nōmus : c. novimus. --- Enn. ap. Diom. p. 382.
- nōn
(arch. nœnum, nœnu; p. ne unum) : ne ... pas, non.
- dans une prop. négative se place toujours avant
le verbe.
- hoc verum esse non potest : cela ne peut pas être vrai.
- non porte sur un mot - non
curia vires meas desiderat, Cic. CM 32 : ce n’est pas la curie qui
déplore une disparition de mes forces.
- qui mihi non id videbantur
accusare quod esset accusandum, Cic. CM 7 : à mon avis ce qu’ils
incriminaient, ce n’était pas ce qu’il fallait incriminer.
- de bono
oratore aut non bono, Cic. Br. 185 : au sujet du bon ou du mauvais
orateur.
- nulla vis umquam est suscepta inter cives non contra rem
publicam, Cic. Mil. 13 : il n’y a jamais eu un acte de violence entrepris
entre citoyens qui ne soit allé contre l’ordre public.
- homo non
probatissimus, Cic . Par. 40 : homme fort peu considéré.
- homo non
aptissimus ad jocandum, Cic. Nat. 2, 46 : homme qui n’est guère apte à
plaisanter.
- doli non doli sunt nisi.., Plaut. Cap. 221 : la ruse est sans ruse à moins que... δόλος ἄδολος
- id fieri non
potest : cela ne peut arriver, il est impossible que cela se produise.
- mais id non fieri potest : cela peut ne pas arriver, il est possible que
cela ne se produise pas.
- portant sur l’ensemble de la
proposition - non : il n’est pas vrai que, loin que.
- non enim mea gratia
familiaritatibus continetur, Cic. Mil. 21 : car il n’est pas vrai que mon
crédit se limite à mes relations intimes.
- res spectatur, non verba
penduntur, Cic. Or. 51 : on s’attache aux idées, loin de peser les mots.
- verum invenire volumus, non tamquam adversarium aliquem convincere, Cic.
Fin. 1, 13 : trouver la vérité, voilà ce que nous voulons et non pas
confondre en quelque sorte un adversaire.
- si nos non interpretum
fungimur munere, sed tuemur... Cic. Fin 1, 6 : si pour mon compte, au
lieu de jouer le rôle de traducteur, je conserve...
- non et natus est
quis oriente Canicula et is in mari morietur, Cic. Fat. 15, il n’est pas
exact à la fois et que qqn est né au lever de la Canicule et qu’il
mourra dans la mer.
- non, si Opimium defendisti, idcirco te isti bonum
civem putabunt, Cic. de Or. 2, 170 : ce n’est pas une raison, si tu as
défendu Opimius, pour que ces gens-là te croient un bon citoyen (si tu
as défendu..., il ne s’ensuit pas qu’ils te croiront...). --- cf. Cic. Cæl.
21 ; Top. 60 ; Liv. 3, 45, 8.
- dans des interrog. - quid est cur non
orator... eloquentissime dicat, Cic. de Or. 1, 69 : quelle raison
s’oppose à ce que l’orateur parle très éloquemment...
- non ita ou non
tam : non pas tellement, non pas précisément. --- Cic. Verr. 4, 109 ; Or.
25; Br. 58.
- non tam... quam... Cic. CM 27 : moins... que.
- non fere
quisquam, Cic. Verr. 5, 182 : à peu près personne.
- non modo (non solum,
non tantum) : non seulement.
- non quod, non quo + subj. : non pas que.
- non nemo, non numquam, non nihil : qqs-uns,
qqf qq peu.
- mais nemo non, numquam non, nihil non : tout le monde,
toujours, tout.
- non profectus est, sed profugit, Cic. Phil. 5,
24 : il partit, non, il s’enfuit.
- non = nonne (l’interrogation étant dans le ton).
- non semper otio studui ?
Cic. Phil. 8, 11 : n’ai-je pas toujours cherché le repos ?
- non idem fecit ? Cic. Verr. 4, 49 : n'a-t-il pas fait de même ?
- patere tua consilia non sentis ? Cic. Cat. 1, 1 : tu ne vois pas que tes projets sont découverts ?
- quid
hæc amentia ... significat ? non vim, non scelus, non latrocinium, non
denique omnia potius quam jus ? Cic. Quint. 26, 82 : que signifie cette
fureur aveugle...? violence, crime, brigandage, tout n'est-il pas
là-dedans, tout, excepté la justice ? --- cf. Cic. Com. 2, 5.
-
non pudet flagrantibus studiis adolescentes, quique multum jam in juris
cognitione processerint, id a me quærere, quod ... Cressol. Vac. Aut.
1, 621 : n’est-il pas honteux que des jeunes gens enflammés d’ardeur et
déjà bien avancés dans leurs études de droit me demandent ce que...
? -- trad. JP Woitrain.
- non
nolo : j'ai la ferme intention de.
- non
possum non dicere : je ne peux pas ne pas dire, je ne puis m'empêcher de dire.
- non
possumus recusare quin alii a nobis dissentiant, Cic. Att. 12, 27 : il
faut bien que nous admettions que les autres pensent différemment de
nous.
- laus
nisi virtuti non debetur : la louange n'est due qu'à la vertu.
- non
... jam : ne ... plus.
- non
nemo : quelqu'un.
- nemo
non : tout le monde.
- nec
non et (etiam) : et aussi (également).
- nec
non et Tyrii convenere, Virg. En. 1, 707 : et les Tyriens arrivèrent
aussi.
- non
est quod metuas, Mart. : tu n'as pas lieu de craindre, tu n'as rien à
craindre
- nihil
non tibi debeo : *il n'est rien que je ne te doive* = je
te dois tout.
- au lieu de ne chez les poètes et à l’époque impériale, dans
les défenses.
- qqf se traduit par non dans les réponses - exheredavitne ? non, Cic. Amer. 54 : a-t-il déshérité ? non. --- cf. Cic.
Verr. pr. 20.
- aut etiam aut non respondere, Cic. Ac. 2, 104 : répondre
oui ou non.
- nona
:
1
- nōna, æ, f. [nonus] : - a -
nona (s.-ent. hora)
: neuvième heure. --- Hor. Ep. 1, 7, 71; Mart. 4, 8, 5.- b
- nona (s.-ent. pars)
: neuvième partie.
- vovere (Apollini) nonas prædæ, Just. 20, 3, 3 : promettre (à Apollon) la neuvième partie des dépouilles.
- nonæ,
ārum, f. : les nones (cinquième
ou
septième jour
du mois).
2
- Nōna, æ, f. : Nona (une des trois Parques). --- Gell. 3, 16, 10; Tert. Anim. 37.
- gr. Νῶνα.
- Nōnācris, is, f. : le Nonacris (montagne d’Arcadie où le Styx prend sa source). --- Plin. 2, 231; 31, 27; Vitr. 8, 3, 16.
- gr. Νώνακρις.
- Nōnācrīnus, a, um : de Nonacris, d'Arcadie.
- virgo Nonacrina, Ov. M. 2, 409 : la vierge de Nonacris (= Callisto).
- Nōnācrĭus, a, um : de Nonacris.
- Nonacrius heros, Ov. F. 5, 97 : le héros de Nonacris (= Evander).
- Nōnācria, æ, f. : Atalanta. --- Ov. M. 8, 426.
- Nōnācria (s.-ent urbs.), f. : la cité de Nonacris (au pied de la montagne). --- Sen. Nat. 3, 25, 1.
- nōnæ
: voir nona.
-
(Lebaigue
P. 824 et P
825)
- nōnāgēnārĭus, a, um [nonageni] : de quatre-vingt-dix. --- Plin. 2, 15, 12, § 60.
- nonagenaria fistula, Front. Aquæd. 60 : canal de quatre-vingt-dix pouces.
- nōnāgēnārĭus, i, m. : officier qui commande à 90 hommes. --- Inscr. Orell. 3628; cf. Veg. Mil. 2, 8.
- nōnāgēnārĭus, i, m. : un nonagénaire. --- Vulg. Gen. 17, 17.
- nōnāgēni, æ, a : au nombre de 90 chacun. --- Plin. 36, 88.
- nōnāgēsĭēs
: c. nonagies. --- *Euseb. Chron. 197.
- nōnāgēsĭmus,
a, um [nonaginta] : quatre-vingt-dixième. --- Cic. CM 13.
- nōnāgessis, is, m. [nonaginta, as] : pièce de 90 as. --- Prisc. Fig. num. 31.
- nōnāgĭēs
(nōnāgēsĭēs, nōnāgĭens), adv. : quatre-vingt-dix
fois. --- Cic. Verr. 3, 163.
- nōnāgintā,
adj. num. indécl. : quatre-vingt-dix.
- in defrutarium, quod ceperit musti amphoras nonaginta, Col. 12, 20, 2
: (jeter) dans un chaudron contenant quatre-vingt-dix amphores de
moût.
- sex et nonaginta, Cic. Rep. 2, 39 : quatre-vingt-seize.
- nonaginta
annos natus, Cic. Sen. 10, 34 : âgé de quatre-vingt-dix ans. --- Aus. Ep. 5, 5.
- Nonagrĭa, æ, f. : ancien nom de l’île d’Andros. --- Plin. 4, 65.
- Nōnālĭa
(sacra), ĭum, n. : les Nonalies (fêtes religieuses célébrées
le jour des nones). --- Varr. L. 6, 28.
- nōnānus,
a, um : de la neuvième légion. --- Tac. An. 1, 23.
- nōnānus, i, m. : soldats de la neuvième légion. --- Tac. An. 1, 30; etc.
- nōnārĭa, æ, f. (s.-ent. meretrix) [nonus] : femme de la neuvième heure, courtisane, prostituée (qui
ne pouvait pas se montrer dans les rues avant la neuvième heure). ---
Pers. 1, 133.
- nonārĭus,
a, um : de la neuvième heure.
- noncuplus, a, um : qui vaut 9 fois. --- Boēt. Mus. 2, 4.
- nondum,
adv. : pas encore.
- puto nondum : alioquin narrasses mihi, Plin. Ep. 8, 8 : pas encore, je crois, sans quoi tu m'en aurais parlé.
- Appius a Cæsare nondum redierat, Cic. ad Quint. 2, 4, 6 : Appius n'était pas encore revenu de chez César. --- Cic. Rep. 3, 17; etc.
- nondum
centum et decem anni sunt, cum de pecuniis repetundis a L. Pisone lata
lex est, nulla antea cum fuisset, Cic. Off. 2, 75 : il n'y a pas encore
cent dix ans que L. Pison fit voter une loi contre les
concussionnaires, antérieurement il n'y en avait pas.
- nec
pueri credunt, nisi qui nondum ære lavantur, Juv. 2, 150 : c'est ce que
ne croient plus les enfants des Albains, hormis ceux qui ne se baignent
pas pour de l'argent (= ceux que leur âge éloigne encore des bains).
- Bibulus nondum audiebatur esse in Syria, Cic. Att. 5, 18 : on n'entend pas encore parler de la venue de Bibulus en Syrie.
- causatus nondum adesse fatalem horam, Suet. Ner. 49 : alléguant que l'heure fatale n'était pas encore venue.
- quæ
priores nondum comperta eloquentiā percoluere, rerum fide tradentur,
Tac. Agr. 10 : les choses que mes devanciers, sans bien les connaître,
ont ornées de leur éloquence, s'appuieront sur des témoignages fiables.
- adulescens nondum quæstorius, Liv. per. 29 : jeune homme qui n'a pas encore l'âge d'être questeur.
- noneolæ :
- noneolæ
vocantur papillæ, quæ ex faucibus caprarum suppendent, Paul. ex Fest.
174 : on appelle ainsi l'espèce de mamelon qui pend sous le cou des
chèvres. --- cf. hors site P. Festus.
- nongēni
(nongentēni), æ, a : chaque fois neuf cents. --- Prisc. Num. 24.
- nongentēsĭmus,
a, um (= noningentesimus) [nongenti] : neuf-centième. --- C.-Aur. Cæs. 15, 4.
- nongenti, æ, a : neuf cents. --- Cic. Fl. 91; Col. 5, 2, 7; Varr. 3, 49.
- ou nōningenti, Col. 5, 2, 7.
- nongentus, i, m. : un des neuf cents. --- Plin. 33, 31.
- nongēsĭmus
: c. nongentesimus. --- Prisc. Num. 22.
- Nōnĭa, æ, f.: Nonia Celsa [femme de Macrin]. --- Lampr.
- nōnĭēs [nonus] : neuf fois. --- Not. Tir. 100; cf. quinquies, sexies, septies, octies, nonies, decies.
-
nōningentēsĭmus (nongentēsĭmus), a, um [nongenti] : neuf-centième. --- Prisc. Num. 22.
-
nōningenti, æ, a (c. nongenti) : neuf-cents. --- Col. 5, 2, 7.
- nōningentĭēs (nōningentĭens), adv. : neuf cents fois. --- Vitr. 1, 6.
- Nōnĭus, ii, m. : M. Nonius Suffenas [propréteur de Crète et de Cyrène]. --- Cic. Att. 6, 1, 13.
- Nonius Marcellus, [grammairien latin].
- nonna, æ, f. [nonnus] : - 1
- nonne. --- Hier. Ep. 22, 16. - 2
- celle qui élève un enfant. --- Inscr. Orel. 2815.
- nonnĕ
: - 1 - inter.
directe : est-ce que... ne... pas...? - 2
- inter. indir. :
si... ne ... pas.
- nonne
animadvertis ? Cic. Nat. 3, 37, 89 : ne remarques-tu pas ?
- nonne arbitramini paucis annis fuisse consulum nomen appetituros ?
Cic. Agr. 2, 93 : ne croyez-vous pas qu'au bout de quelques années ils
auraient convoité le consulat ? --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 85; éd. Vuibert.
- nonne oportuit præscisse me ante ? Ter. And. 238 : n'aurait-il pas dû me prévenir ?
- quæro a te nonne ... putes ... Cic. Phil. 12, 15 : je te demande si tu ne crois pas...
- cum
esset ex eo quæsitum, Archelaum Perdiccæ filium nonne beatum
putaret...
Cic. Tusc. 5, 12, 34 : comme on lui avait demandé s'il ne pensait pas
qu'Archélaüs,
fils de Perdicas, était heureux...
- nonnēmo
(non nēmo), pron. indéf. : voir nemo.
- nonnĭhil,
pron. indéf. : voir nihil.
- nonnĭsi,
adv. : voir nisi.
- nonnŭla, æ, f. : filet pour prendre les oiseaux. --- Gloss. Isid.
- nonnullus
(non nullus), a, um : quelque. --- Cic. Mur. 42; Ac. 2, 70;
Cæs. BG. 7, 37, 4; BC. 1, 13, 4.
- non nulli, m. plur. : quelques-uns. ---
Cic. Tusc. 4, 64; Sest. 115.
- non nullæ, Cic. Verr. 5, 28 : quelques-unes.
- non nulla, n. : plusieurs choses. --- Cic. Div. 1, 24; cf. Mil. 61.
- nonnumquam
(nonnunquam), adv. : quelquefois, parfois. --- Cic. Fam. 5, 8, 2; Vatin. 5 ; Cæs. BG. 1, 80.
- nonnus, i, m. : - 1 - moine. --- Hier. Ep. 117, 6. - 2 - celui qni élève un enfant. --- Inscr.
- nonni : parents nourriciers. --- Inscr.
- nonnusquam,
adv. : dans quelques endroits, dans plusieurs pays. --- Plin. 14, 120; Gell. 13, 24, 31.
- nōnō [nonus], adv. : en neuvième lieu. --- Cassian. Cœnob. 4, 39; Cassiod. Anim. 12.
- nonpĕrītĭa, æ, f. : inhabileté, impéritie, ignorance. --- Pomp. Gr.
- nont- : voir nunt-. --- Inscr.
- nōnuncĭum, ĭĭ, n. [nonus, uncia] : poids
de neuf onces. --- P. Fest. 173.
- nōnus, a, um [p. *novenus, cf. novem] : neuvième. --- Cic. Rep. 6,18; Dom. 41 ; Hor. S. 2, 7, 118.
- voir nona.
- nōnusdĕcĭmus, nōnădĕcĭma, etc. : dix-neuvième. --- Tac. An. 13, 16; D. 34; Inscr. Grut. 449, 7.
- nōnussis, is, m. [nonus, assis] : neuf as. --- Varr. L. 5, 169.
- Nora :
1
- Nora, æ, f. : ville de l’Inde. --- Curt. 8, 11, 1.
2
-
Nōra, ōrum, n. : - a
- ville de Sardaigne. --- Anton. - b
- ville de Phrygie. --- Nep. Eum. 5, 3.
- noram, norim
: voir nosco.
-
Norba, æ, f. : - 1
- ville du Latium. --- Liv. 2, 34, 6. - 2
- ville de Lusitanie [auj. Alcantara]; voir Norbensis.
- Norbānenses, ĭum, m. : habitants d’une ville de Calabrie. --- Plin. 3, 105.
- Norbanus
:
1
- Norbānus, a, um, de Norba. --- Liv. 8, 19.
- Norbāni, ōrum, m. : habitants de Norba. --- Liv. 27, 10, 7; Plin. 3, 64.
2
- Norbānus, i, m. : C. Norbanus [accusé par Sulpicius, défendu par Antoine]. --- Cic. de Or. 2, 89.
- Norbensis colonia, f. : Norba [ville de Lusitanie]. --- Plin. 4. 117.
- Nōrēia, æ, f. : Noréia. - 1
- ville des Cames. --- Plin. 3, 131. - 2
- ville du Norique. --- Cæs. BG. 1, 5, 4.
- gr. Νωρήια.
-
Nōrensis, e : de Nora [en Sardaigne]. --- Cic. Scaur. 4.
- subst. m. plur.
Nōrenses : habitants de Nora. --- Plin. 3, 85; Cic. Scaur. 9.
- Nōrĭcĭi, ōrum, m. : c. Norici, voir Noricum. --- Prisc. Péri. 314.
- nōrĭcŭla : voir nuricula. --- [mss].
- Nōrĭcum, i, n. : le Norique [pays entre le Danube et les Alpes]. --- Tac. H. 1, 70.
- Nōrĭcus, a, um : du Norique. --- Cæs. BG. 1, 5; Tac. An. 2, 63; Plin. 34, 145; Ov. M. 14, 712; Hor. Epod. 17, 71.
- Nōrĭci, ōrum, m. : les habitants du Norique. --- Plin. 3, 146.
- norim
(c. noverim) : voir nosco.
- norma, æ, f. :
- voir l'article norma.
1 -
équerre.
- anguli ad normam respondentes, Vitr. 7, 3 : angles qui tombent à l'équerre. --- Vitr. 9, 2; Plin. 36, 172.
2
- règle, loi, modèle, exemple.
- ad normam alicujus
sapiens, Cic. Læl. 18 : sage à la mesure de qqn, sur le modèle de qqn,
selon la formule de qqn.
- norma ad certam rationis
normam vitam derigere, Cic. Mur. 3 : mener sa vie suivant une règle de
doctrine inflexible. --- Cic. de Or. 3, 190; Ac. 2, 140; Hor. A. P. 72; S. 2, 2, 3; Plin. Ep. 9, 26, 8.
- normālis,
e [norma] :
1 - fait à l'équerre, fait avec l'équerre.
- normalis angulus, Quint. 11, 3, 141 : angle droit.
- normalis virgula, Manil. 2, 289 : équerre.
2
- conforme à la règle, normal.
- normālĭtĕr [normalis] : d’après l’équerre. --- Hyg. Limit. p. 168.
- normātĭo,
ōnis, f. : c. normatura. --- Grom. 21, 31; 108, 3.
- normātūra,
æ, f. [normo] : action de tracer avec l'équerre. --- GRAM. 310, 28.
- normo, āre, ātum [norma] : - tr. - tracer en équerre, mettre d'équerre. --- Col. 3, 13, 12.
- normari, Diom. 335, 7 : se régler d'après.
- normŭla,
æ, f. : dim. de norma. --- Chalc. Tim. 17.
- Nortĭa
ou Nurtĭa, æ, f. : Nortie (la Fortune,
déesse des Etrusques). --- Liv. 7, 3, 7; Juv. 10, 74 ; cf.
Capel. 1, 88.
- nōs,
gén.nostri, nostrum; dat. abl. nōbīs : - 1
- nous. - 2 - je, moi (plur.
de majesté : nos = ego).
- voir la déclinaison
-
gén.
nostrorum Plaut. Pan. 861 ; nostrarum Ter. Eun. 678.
- inter
nos adjuvamus : nous nous aidons mutuellement, nous nous entraidons.
- memento
nostri : souviens-toi de nous.
- unus
nostrum : l'un de nous (nostrum est employé quand
il s'agit du génitif partitif).
- nemo
nostrum : aucun de nous, aucun parmi nous.
- amor
nostri : l'amour dont nous sommes l'objet ou qqf.
l'amour-propre.
- tanta
contemptione nostri, Cic. Att. 11, 8, 2 : avec un pareil mépris à notre
égard.
- præsens
omnium nostrum fortuna, Liv. 25, 38, 2 : la situation où nous nous
trouvons
tous.
- nobiscum
: avec nous, avec moi.
- absente
nobis (= absente me), Ter. Eun. 4, 3, 7 : en mon absence.
- te patria, quæ communis est parens omnium nostrum, odit ac metuit,
Cic. Cat. 1, 7 : la patrie, qui est notre mère commune, te hait; elle
te craint.
- nos
Amaryllis habet, Virg. B. 1, 30 : Amaryllis me tient sous sa loi.
- noscentĭa,
æ, f. : c. notitia. --- Sym.
Ep. 4, 9.
- noscĭtābĭlis,
e [nosco] : qui peut être connu. --- Tert. Scapul. 2 ; Aug. Trin. 9, 5,
12.
- noscĭtābundus, a, um : cherchant à reconnaître [qqn]. --- Gell. 5, 14, 11.
- noscĭto,
āre, āvi, ātum [nosco] : - tr. - 1
- chercher à reconnaître, étudier, observer, épier, examiner. - 2
- connaître, reconnaître. --- Curt. 3, 11, 10; Liv. 2, 23, 4; 22, 6,
3.
- non
castra, non ducem noscitantes, Tac. H. 2, 12 : n'ayant ni camp ni chef.
- alii parentes alii liberos
alii conjuges uocibus requirebant, vocibus noscitabant, Plin. Ep. 6,
20, 14 : l'un appelait son père, l'autre son fils, l'autre sa femme;
ils ne se reconnaissaient qu'à la voix.
- circumspectare
omnibus fori partibus senatorem, raroque usquam noscitare, Liv. 3, 38, 9 : on cherche des
yeux les sénateurs dans tout le forum, à peine en trouve-t-on dans un
coin.
- nosco,
ĕre, nōvi, nōtum (arch. gnosco) : - tr. -
- cf.
γιγνώσκω.
- formes
contractées : nosti...
= novisti...; noram...
= noveram...; norim...
= noverim...; nosse
= novisse; nossem...
= novissem...; nomus
= novimus.
1
- apprendre à connaître.
- ejus
animum de nostris factis noscimus, Plaut. St. 4 : ses
sentiments, nous apprenons à les connaître par notre propre expérience.
- nosce te, nosce animum tuum, Cic.
Tusc. 1, 52 : apprends à te connaître, à connaître ton âme.
- studeo noscere, Cic. Rep. 1, 64
: je suis impatient de prendre connaissance de ...
- jubet
nos Pythius Apollo noscere nosmet ipsos, Cic. Fin. 5, 44 : Apollon
Pythien nous invite à nous connaître nous-mêmes. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 25; éd. Vuibert.
- omnes
philosophiæ partes tum facile noscuntur, cum... Cic. Nat. 1, 9, on
prend de toutes les parties de la philosophie une connaissance plus
facile, quand...
- au parf. novi
: j'ai appris à connaître, je
connais, je sais.
- Sauream
non novi - at nosce sane, Plaut. : je ne connais pas Sauréa - eh bien !
fais connaissance.
- virtutem ne de facie quidem nosti,
Cic. Pis. 81 : tu ne connais même pas l'ombre de la vertu.
- bene nosse aliquem, Cic. Att. 9,
7B, 2 : connaître qqn bien, à fond (recte, Cic. Verr. 2, 175,
connaître bien, vraiment).
- linguam noscere, Cic. de Or. 2, 2
: connaître une langue.
- neque
est interdictum ... ut singulis hominibus ne amplius quam singulas
artes nosse liceat, Cic. de Or. 1, 215 : il n'a pas été interdit à
chacun des hommes de connaître plusieurs arts à lui seul. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 103, éd. Vuibert.
- nosti cetera, Cic. Fam. 7, 28, 2
: tu sais le reste, la suite.
- unum
cognoris, omnes noris, Ter. : en connaître un, c'est les connaître tous.
- avec
inf. décad. Apul. M. 2, 5 ; 2, 7; Lact.
6, 18, 23; Aug. Serin. 98, 3, etc.
- notus, a, um : connu.
- philosophiæ totos notos et
tractatos habere, Cic. Or. 118 : posséder toutes les parties
de la philosophie d'une connaissance théorique et pratique.
- difficile
est enim in philosophia pauca esse ei nota cui non sint aut pleraque
aut
omnia, Cic. Tusc. 2, 1 : il est difficile en philosophie de connaître
quelques problèmes si on ne les connaît pas pour la plupart ou même
tous.
2
- examiner,
étudier; connaître (t. de
droit).
- nosce imaginem, Plaut. Ps. 986
: regarde l'empreinte.
- noscere
causas, Tac. : instruire un procès.
- au passif
nosci : être du ressort, être de la compétence.
- pleraque, quæ olim a prætoribus
noscebantur, Tac. An. 2, 60 : la plupart des affaires qui
étaient autrefois de la compétence des préteurs.
3
- reconnaître.
- hau
nosco tuom, Plaut. Trin. 445 : je ne te reconnais pas à ce
trait.
- potesne
ex his ut proprium quid noscere ? Hor. S. 2, 7, 89 : peux-tu
dans tout cela reconnaître qqch comme t'appartenant en propre ?
- acciti
ad res suas noscendas, Liv. 10, 20, 15 : invités à venir
reconnaître ce qui leur appartenait.
- nec
noscitur ulli, Ov. : et nul ne le reconnaît. --- Plaut. Ps. 4, 2, 29; id. Bacch. 4, 6, 19; Tac. H. 1, 90.
4
- chercher à
reconnaître.
- per
diem visu, per noctem ululatibus et gemitu conjuges aut liberos
noscebant, Tac. An. 4, 62 : ils cherchaient à
reconnaître leurs femmes ou leurs enfants de jour à la vue, de nuit aux
hurlements et aux gémissements --- cf. Tac. H. 4, 40.
5
- reconnaître,
concevoir, entendre, admettre.
- illam partem excusationis nec nosco
nec probo, Cic. Fam. 4, 4, 1 : cette autre partie de ton
excuse, je ne la reconnais ni ne l'approuve.
- vereor, ne istam causam nemo
noscat, Cic. Leg. 1, 11 : je crains que personne ne conçoive
tes raisons --- cf. Cic. Att. 11, 7, 4.
- quivis ut intellegat quam
voluptatem norit Epicurus, Cic. Tusc. 3, 42 : en sorte que
n'importe qui comprend ce qu'Epicure entend par plaisir. --- cf. Cic. Læl. 79; Nat. 1, 111, etc.
- Noscŏpĭum, ĭ, n. : ville de Lycie. --- Plin. 5, 101.
- nosmet
(nos + met, particule de renforcement) : nous-mêmes, moi-même. --- Cic. Tusc. 3, 6 ; Fin. 5, 44; Att. 1, 13, 3; Inv. 1, 71; Off. 1, 115 ; Br. 8 ; 279.
- nŏsŏcŏmīum, īī, n. : hôpital, hospice.
--- Cod. Just. 1, 2, 19; 22; Hier. Ep. 30, 2.
- gr. νοσοκομεῖον.
- nŏsŏcŏmus,
i, m. : garde-malade. ---- Cod. Just. 1, 3, 42.
- gr. νοσοκόμος.
- nosse
: voir nosco.
- nostĕr,
nostra, nostrum : -
1 - notre, nos; le nôtre, nos.
- 2 -
c. ego. - 3 - qui nous
convient, favorable,
avantageux.
- (Lebaigue
P. 825 et P
826)
- voir la déclinaison
- nostrapte culpa, Ter. Phorm. 766 : par notre propre faute; gén. plur. nostrum Plaut. Men. 134.
- nostra
omnis vis, Sall. : toute notre force.
- nostrum
peditum illud est opus, Liv. : c'est notre affaire, à nous fantassins.
- de nostro omnium interitu
cogitant, Cic. Cat. 1, 9 : ils méditent notre trépas commun. --- cf. Cic.
Mil. 92.
- amor noster, Cic. Fam. 5, 12, 3 : notre affection mutuelle,
notre amitié.
- plur. n. nostra : nos biens.
- noster
Ennius, Cic. Arch. 22 : notre Ennius.
- noster hic Magnus, Cic. Arch. 24 : de nos jours (hic), notre grand Pompée.
- nostri : les nôtres, nos
compatriotes, nos soldats.
- novi
ego nostros, Plaut. Ep. 1, 2, 45 : je connais mon
monde.
- neque
noster quisquam, Lucr. : et pas un homme de notre race.
- noster
esto, Plaut. Rud. 4, 7, 19 : tu es mon homme (formule
d'assentiment).
- avorti prædam ab
hostibus nostrūm (= nostrorum) salute sociūm, Plaut. Men. 108 : j'ai
prélevé ce butin sur nos ennemis pour le grand bien de nos alliés. --- trad. P. Grimal, éd. Gallimard.
- hic noster, Cic. Or.
99 : cet orateur dont nous nous occupons actuellement.
- Allienus noster
est, Cic. Q. 1, 1, 10 : Alliénus est à nous (avec nous, pour nous).
- dans le dialogue. - o Syre noster, salve, Ter. Ad. 883 : ô notre brave,
notre cher Syrus, salut.
- l'esclave parlant à son maître - noster : mon
maître. --- Ter. Eun. 154 ; Phorm. 298.
- nostra loca, Liv. 9, 19 : lieux qui nous sont favorables.
- nostris locis laborare, Liv. 9, 19 : être en peine dans des lieux à nous, dans des lieux avantageux pour nous.
- hora
nostra est, Sil. 12, 193 : le moment est propice.
- noster pronom = ego. --- Plaut. Amp. 399; Hor. S. 2, 6, 48.
- nostros
vidisti flentis ocellos, Ov. H. 5, 45 : tu as vu mes yeux en pleurs.
- minime
istuc faciet noster Dæmones, Plaut. Rud. 1245 : mon Damones (= moi) ne le fera
certes
pas.
- o
Syre noster, salve, Ter. Ad. 5, 5, 2 : ah ! mon cher Syrus,
bonjour.
- non
nostrum est + inf. : il ne m'appartient pas de.
- non
nostrum inter vos tantas componere lites, Virg. B. 3, 108 : il ne
m'appartient pas de prononcer entre vous dans une si grande lutte.
- diligentiam
supervacuis adfectare non nostrum est, Plin. 17, 9 : affecter
l'exactitude quand il n'en est pas besoin n'est pas notre fait.
- nosti
: voir nosco.
- Nostĭmus, i, m. : nom d'esclave. --- Inscr. Donat. 457, 18.
- gr. Νόστιμος.
- nostin
: c. nostine, novistine; voir nosco.
- Nostĭus,
ĭi, m. : nom de famille. --- Cic. Fam. 13, 46.
- nostrapte
: nostra + pte (particule de renforcement).
- nostrapte
culpā, Ter. Phorm. 5, 2, 1 :
par notre propre faute.
- nostrās,
ātis, adj. : de notre pays, de chez nous.
- nom. sing. arch. nostratis, Cass. Hem. d. Prisc. p. 943 P.
- nostrates, ĭum, m. Plin. : nos
compatriotes, les gens de notre pays.
- verba nostratia, Cic. Fam. 2, 11, 1 : les mots de
chez nous, les mots courants.
- nostrates
philosophi, Cic. Tusc. 5, 32, 90 : les philosophes de chez
nous, les philosophes latins.
- an
Scythes Anacharsis potuit pro nihilo pecuniam ducere, nostrates
philosophi facere non poterunt ? Cic. Tusc. 5, 90 : alors que le
Scythe Anarcharsis a pu mépriser l'argent, est-ce que les philosophes
de ce pays ne le pourront pas ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 110, éd. Vuibert.
- cf. Plin.
16, 16, 28, § 70; Col. 9, 4, 6; Col. 8, 2, 13; Plin.
15, 11, 10, § 37; Cic. Fam. 9, 15.
- nostrātim,
adv. : à notre manière. --- Sisen. d. Charis. 221, 6.
- nostri
:
1
- nostri : gén. de nos.
2
- nostri : voir noster.
- nostrōrum
: voir nos et noster.
- nostrum
:
1
- nostrum : gén. de nos.
2
- nostrum, sync. = nostrorum : voir noster.
- nŏta, æ,
f. :
- voir l'article nota.
1 - signe,
marque, abréviation; poét. écrit, lettre.
- reliquis
epistulis notam apponam eam
quæ mihi tecum
convenit, Cic. Fam. 13, 6, 2 : dans les autres lettres je
mettrai la
marque dont je suis convenu avec toi.
- notæ
ac vestigia
flagitiorum, Cic. Verr. 2, 115 : marques et traces d'infamies.
- notæ
argumentorum, Cic. de Or. 2, 174 : marques distinctives des
arguments
[qui les font trouver aisément].
- nomina
tamquam rerum
notæ, Cic. Fin. 5, 74 : les termes qui sont en qq sorte les
signes
distinctifs des idées.
- cujusque generis nota, Cic. Or. 75 : trait caractéristique de
chaque genre.
- litterarum
notæ, Cic. Tusc. 1, 62 : signes d'écriture, lettres
(chiffres. --- Diom. 426, 3.
- d'où
[poét.] nota : écrit, lettre. --- Hor. O. 4, 8, 13; Ov. M.
6, 577, etc.
- notæ
musicæ, Quint. : notes de musiques.
- notæ
librariorum, Cic. de Or.
3, 173 : signes des copistes, signes de ponctuation.
-
compuctus notis, Cic. Off. 2 : tatoué.
- deformare
stigmatum notis, Suet. : marquer au fer rouge.
2
- empreinte de monnaie, effigie.
- modo
munera dividebat... modo nummos omnis notæ, Suet. Aug. 75 : il distribuait tantôt des
présents tantôt des monnaies de toute effigie.
- quotiens per
notas scribit, B pro A, C pro B ponit, Suet. Aug. 88 : chaque
fois
qu'il écrit en lettres chiffrées, il met B au lieu de A, C au lieu de
B.
- nummum
argenteum nota sideris Capricorni percutere, Suet.
Aug. 94 : faire frapper une pièce de monnaie à l'effigie du capricorne.
3 - étiquette
(sur les amphores pour rappeler l'année du vin ou le cru). --- cf. Cic.
Br. 287.
- interior nota Falerni, Hor. O. 2 :
l'étiquette du Falerne placé au fond de la cave.
- ut Chio nota si conmixta Falerni est,
Hor. S. 1, 10 : comme si au vin de Chios était mélangé le cru de Falerne.
4
- note du censeur, blâme (motivé,
inscrit à côté du nom).
- nota censoria ou
nota : blâme du censeur.
- censoriæ
severitatis nota inuri, Cic. Clu. 129 : être marqué
d'infamie par la rigueur des censeurs.
- institutum
fertur, ut censores motis e senatu adscriberent notas, Liv.
39, 42, 6 : c'était l'usage, paraît-il, que les censeurs
ajoutassent à
côté du nom des exclus du Sénat une note justificative.
- cf.
Liv. 24,
18, 9; 32, 7, 3; 41, 27, 1.
- ad
cenam, non ad notam invito,
Plin. Ep. 2, 6, 3 : c'est à un dîner, non à un arrêt
flétrissant
de
censeur que j'invite.
5
- tache, flétrissure, honte.
- quæ
nota domesticæ
turpitudinis non insista vitæ tuæ est ? Cic. Cat. 1, 13
: est-il une
flétrissure provenant de scandales domestiques qui ne soit imprimée sur
ta vie ? -- cf. Cic. Sull. 88.
- litteras
alicujus insigni quadam nota
atque ignominia nota condemnare, Cic. Prov. 25 : condamner une
lettre de qqn en lui
imprimant une sorte de stigmate insigne, une flétrissure d'un genre
nouveau.
6
- marque, sorte, qualité.
- mel
secundæ notæ,
Col. 9, 15, 3 : miel de
seconde qualité.
- ex
hac nota corporum est aer, Sen. Nat. 2, 2, 4
: l'air est un corps de cette espèce.
- de meliore nota commendare aliquem, Cic. Fam. 7, 29, 1 : recommander qqn dans les meilleurs termes.
- beneficia
ex vulgari nota, Sen. Ben. 3, 9, 1
: bienfaits d'espèce commune.
- pessimæ
notæ mancipia, Sen. Ep. 2, 15, 3 : les esclaves de la pire espèce.
7
- annotation, marque, remarque.
- notam
apponere ad malum versum, Cic. Pis. 73 : mettre une remarque devant un
mauvais vers.
- nomina
et notæ morti destinatorum, Suet. : les noms et les
annotations concernant les personnes destinées à la mort.
- ex
nota Marcelli
constat... Dig. 49, 17, 10 : il résulte d'une note de
Marcellus...
8 - qqf.
distinction honorable.
- ab urbe Numantina traxit
notam, Ov. F. 1, 550 : il doit à Numance son nom glorieux.
- voir hors site
dicolat-angl dicolat-allem
- nŏtābĭlis,
e [nota] :
1 - notable, remarquable (en parl. de
choses).
- in nullo hoc fiebat notabilius, Sen. Contr. 3, 1 : cela n'était plus sensible chez personne.
- illud
etiam notabile: ultimus ex Neronianis consularibus obiit, quo consule
Nero periit, Plin. Ep. 3, 7, 10 : fait également remarquable, il mourut
le dernier des anciens consuls créés par Néron, et c'est sous son
consulat que Néron périt.
- notabilis exitus, Cic. Fam. 5, 12, 5 : fin remarquable. --- Quint.
8, 3, 22; Plin. Ep. 7, 6, 1; Tac. H. 3, 25.
2
- qu'on peut distinguer.
- nobilissimarum
civitatum fundamenta vix notabilia, Sen. Ir. 1, 2, 2 : les
fondements à peine reconnaissables des plus illustres cités.
3
- désigné, montré (pers.).
- Apul. M. 11, 16.
4
- signalé (en mauv. part.).
- Quint. 1, 3, 1; 9, 4, 33.
- nŏtābĭlĭtĕr,
adv.[notabilis] : - 1 - notablement, d'une manière remarquable. --- Plin.
Ep. 1, 5, 12; Suet. Aug. 87. - 2 - clairement, visiblement. --- Plin. 5, 17, 5.
- nŏtābĭlĭus, Tac. 11. 1, 55.
- nŏtācŭlum,
i, n. [noto] : signe, marque. --- Minuc. 31, 8.
- nŏtāmĕn,
ĭnĭs, n. [noto] : moyen de désignation. --- Diom. 324, 26.
- nŏtārĭa, æ, f. [notarius] : art d'écrire. --- Fulg. Myth. 3, 10.
- nŏtārĭus,
a, um : relatif aux caractères de l'alphabet.
-
nŏtārĭus, ĭi, m.
(syn. actuarius) : secrétaire. --- cf. Quint.
7, 2, 24 ; Plin. Ep. 3, 5, 15.
-
nŏtārĭus, ĭi, m. : sténographe. --- cf. Plin. Ep. 9, 36, 2.
- nŏtātĭo,
ōnis, f. :
1 -
action de
marquer d'un signe.
- notatio tabellarum, Cic. Clu. 47, 130 : bulletin de vote (marqué d'un signe).
2
- action de noter d'infamie [censeurs]. --- Cic. Clu. 128.
3 - choix,
désignation [de juges]. --- Cic. Phil. 5, 13.
4 - action de noter, de
relever ; remarque, observation. --- Cic. Or. 183 ; Br. 65.
-
notatio temporum,
Cic. Br. 74 : chronologie.
5 - étymologie. --- Cic. Top. 10; 36; Quint. 1,
6. 28.
6 - peinture, description d'un caractère. --- Her. 4, 63.
- nŏtātus,
a, um : part.-adj. de noto. - 1
- marqué. - 2 - écrit.
- 3 - exprimé en
chiffres; marqué par des
signes d'abréviation. - 4
- désigné, signalé,
expliqué, exprimé, décrit. - 5
- observé,
remarqué. - 6 -
condamné, blâmé, censuré.
- homo omnium scelerum
maculis notatissimus, Dom. 23 : homme portant plus que personne au monde
les stigmates de tous les crimes.
- notatior similitudo, Her. 3, 37 : ressemblance mieux marquée.
- nōtesco,
ĕre, nōtŭi : - intr. - commencer à être connu, se faire
connaître, venir à la connaissance de. ---
Catul. 68, 47 ; Prop. 2, 13, 37 ; Tac. An. 12, 8.
- avec dat. - quæ ubi
Tiberio notuere, Tac. An. 1, 73 : quand ces imputations furent venues à
la connaissance de Tibère.
- nondum
fas erat alienigenis hominibus religionem veri Dei notescere, Lact. 4,
2, 5 : la justice de Dieu et la véritable religion devaient
encore être cachées aux étrangers.
- nŏthus,
a, um : - 1 - bâtard,
illégitime.
--- Quint. 3, 6, 97 ; 7, 7,
10. - 2 - croisé (en parl.
des animaux), né
d'animaux d'espèces ou de pays différents. - 3
- faux, emprunté. - 4
- abâtardi, dégénéré.
- 5 - défectueux,
vicieux.
- gr. νόθος.
- Attis,
notha mulier, Catul. 63, 27 : Attis, femme bâtarde.
- nothus Sarpedonis, Virg. En. 9, 697 : fils naturel de Sarpédon.
- quos... nothos creavit, Virg. En. 7, 283 : [chevaux]
qu'elle obtint par un croisement. --- Col. 8, 2, 13 ; Plin. 8, 3.
- fig. nothum lumen, Lucr. 5, 575 : lumière empruntée.
- nothum nomen, Varr. L. 10,
69 : mot dérivé d'un mot étranger.
- nothæ
lectiones, Arn. 5, 182 : leçons équivoques.
- nōtĭo,
ōnis, f. [nosco] :
1
- action d'apprendre, action d'apprendre à connaître, action de prendre
connaissance.
- quid tibi hanc aditiost ? quid tibi hanc notiost, inquam, amicam meam
? Plaut. Truc. 622 : pourquoi t'approches-tu d'elle ? pourquoi, dis-je,
cherches-tu à faire la connaissance de mon amie ?
2 - action de connaître d'une
chose.
- quæ omnis notio pontificum est, Cic. Dom. 34 : ce qui est
entièrement de la compétence des pontifes.
- sine populi Romani notione,
Cic. Agr. 2, 57 : sans que le peuple romain en connaisse.
- ad censores
notionem de eo pertinere, Liv. 27, 25, 5 : que le droit de connaître de
cette affaire revenait aux censeurs.
3
- droit d'enquête morale des censeurs; blâme, flétrissure (du censeur).
- ut censoria notio
et
gravissimum judicium sanctissimi magistratus tolleretur, Cic. Sest. 55
: que le droit d'enquête morale des censeurs et que les jugements si
imposants de cette magistrature si auguste fussent supprimés.
- notiones
animadversionesque censorum, Cic. Off. 3, 111 : les investigations et
les
blâmes des censeurs.
- dilatā notione, Tac. An. 3, 59 : l'enquête ayant été remise.
- actoris notio, Cic. Cæcin. 12, 35 : enquête réclamée par le plaignant. --- cf. Dig. 42, 1, 5; 49, 1, 10; 50, 16, 99.
4
- action,
faculté de connaître (de concevoir) une chose.
- fugere intellegentiæ
nostræ vim et notionem, Cic. Nat. 1, 27 : dépasser la force de
compréhension et la conception de notre intelligence.
5
- résultat de
cette action - représentation dans l'esprit, notion, idée, conception.
- notio animi, Cic. Nat. 2, 45 : idée que se fait l'esprit,
conception de
l'esprit. --- cf. Cic. Off. 3, 76.
- quæ
istarum definitionum non aperit
notionem nostram, quam
habemus omnes de fortitudine tectam atque involutam ? Tusc. 4, 53
: est-il une de ces définitions qui n'éclaircisse nos
idées sur le
courage, qui sont en général chez nous confuses et voilées ?
- forma et
notio viri boni, Cic. Off. 3, 81 : l'image et l'idée de l'homme de
bien.
- intellegentiæ
nostræ vis et notio, Cic. : les ressources et la portée de notre
intelligence.
- notio = ἔννοια, πρόληψις.
- notionem appello, quod Græci tum ἔννοιαν, tum πρόληψιν dicunt. --- Cic. Top. 7, 31; id. Tusc. 1, 24, 57; id. Fin. 5, 21, 59.
- simulac (homo) cepit notionem, Cic. Fin. 3, 6, 21 : dès qu'il a la connaissance.
- in omnium animis
deorum notionem impressit natura, Cic.
Nat. 1, 43 : la nature a gravé la notion des dieux dans tous les
esprits.
6
- idée, signification d'un mot.
- notio verbo subjecta, Cic. Tusc.
5,
29 : idée abritée sous un mot.
- nŏtĭŏn, ĭi, n. (= cucumis silvaticus) : concombre sauvage. --- Apul. Herb. 113.
- Notitæ, ārum, m. : peuple de Mésopotamie. --- Plin. 6, 123.
- notitĭa, æ, f. [notus] :
- ou nōtĭtĭes, Lucr. 5, 182; 1047; Vitr. 6 proœm.
- gén. arch. notitiāī, Lucr. 2, 124 ; -āī = deux longues cf. Niederman, Phonétique historique du latin §24.
1 - fait d'être connu, notoriété.
- hodie si quid in nobis notitiæ
ac nominis est, magis arbitror carminum quam orationum gloria partum,
Tac. D. 11 : aujourd'hui encore, si mon nom a quelque célébrité, c'est
à mes vers plutôt qu'à mes discours que je crois le devoir.
- ii propter notitiam sunt intromissi, Nep. Dion, 9, 4 : ceux-ci, étant connus, sont introduits. --- Sen. Ep. 19, 3 ; Ov. P. 3, 1, 49.
2
- connaissance de qqn, liaison.
- notitia nova mulieris, Cic. Cæl. 75 : connaissance récente d'une femme.
- notitiam
feminæ habere, Cæs. BG. 6, 21, 5 : avoir une liaison avec une femme.
- intra annum vicesimum feminæ notitiam habuisse in turpissimis habent
rebus, Cæs. BG. 6, 21, 5 : ils mettent au nombre des actions les plus
honteuses d'avoir connu la femme avant vingt ans. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 86; éd. Vuibert.
- tanta
notitia te invasit, Sen. Ep. 19, 3 : tu es si connu. --- Ov. P. 3, 1, 49; 4, 8, 48.
3
- connaissance d'une chose.
- notitia antiquitatis, Cic. CM 12 : connaissance de l'antiquité.
- in notitiam populi pervenire, Liv, 22, 26,
2 : parvenir à la connaissance du peuple [= être connu de]. --- cf. Plin.
10, 18, 2.
- tradere aliquid notitiæ hominum, Plin. 3, 57 : transmettre
qqch à la connaissance du monde.
- notitiā locorum, Tac. H. 3, 59 : grâce à la connaissance des lieux.
- sunt notitiā multa minora tuā, Ov. Tr. 2, 1, 214 : il est tant de choses indignes d'être connues de toi !
4
- notion, idée.
- aliquam
notitiam habere dei, Cic. Leg. 1, 24 : avoir qq connaissance de Dieu.
- notitiæ rerum : notions des
choses.
- notitiæ rerum, quas Græci tum ἐννοίας, tum προλήψεις vocant, Cic. Ac. 2, 10, 30.
4
- rôle, registre, notice. --- Dig.
- notium :
1 - Notĭum, ĭi, n. : - a
- ville d'Ionie. --- Liv. 37, 26 ; 38, 39. - b
- ville de l'île de Calydne. --- Plin. 5, 133.
2 - Notĭum mare, n. : mer Tyrrhénienne. --- Plin. 3, 75.
-
nŏtĭus, a, um : de Notus, méridional, austral. --- Man. 1, 446 ; Hyg. Astr. 1, 5; 4, 11.
- gr. νότιος.
- nōtīvus, a, um : qui sert à connaître. --- Not-Tir.
- nŏto,
āre, āvi, ātum [nota] : - tr. -
- (Lebaigue
P. 826 et P
827)
1
- marquer, faire une marque sur.
- quam
iste non modo cerā, verum etiam sanguine, si visum erit, notabit, Cic.
Verr. 2, 79 : (tablette judiciaire) qu'il marquera non
seulement avec de la cire, mais, s'il lui en prend envie, avec du sang
!
- ungue genas notare, Ov. Am. 1, 7, 50 : s'égratigner les joues.
- corpus nulla litura notat, Mart. 7, 18, 2 : il n'a pas une seule ride sur le corps.
2 - tracer des caractères d'écriture. --- Ov. M. 9,
524.
3 - écrire par abréviation, sténographier. --- Quint. 1 pr.
7; 4, 5, 22; 11, 2, 19 ; Suet. Galb. 5.
4
- en parl. des censeurs marquer
le nom d'un citoyen coupable d'une note (subscriptio) qui rappelle son
infamie, sa faute, etc.].
- quos censores furti et captarum pecuniarum
nomine notaverunt, Cic. Clu. 120 : que les censeurs ont notés comme voleurs et concussionnaires.
5
- blâmer, flétrir.
- notare ignominia aliquem, Cic. Phil. 7,
23 : marquer qqn d’infamie.
- notare improbitatem
alicujus, Cic. Br. 224 : flétrir la malhonnêteté de qqn.
- sic notati, ut...
Cic. Verr. 5, 173 : tellement flétris que...
- stultus
et inprobus hic amor est dignusque notari, Hor. S. 1, 3, 24 : cet
amour-propre est sot, mauvais et digne de blâme.
- eques Romanus impolitiæ notabatur, Gell. 4, 12, 2 : le chevalier romain était blâmé pour sa négligence.
6
- marquer, faire
reconnaître, désigner.
- notare res
nominibus novis, Cic. Fin. 3, 4 : désigner les objets par des noms
nouveaux.
- quamvis multis nominibus est hoc vitium notandum, Cic. Læl.
91 : il faut désigner ce vice par tous les noms qu’on voudra.
7
- désigner qqch d’une manière caractéristique. --- Cic. Br. 216 ; de Or.
2, 259.
8
- désigner du geste. --- Suet. Ner. 39.
9
- noter, relever.
- notare motus errantium stellarum, Cic. Div. 2, 146 : noter le cours des planètes.
- notare numerum
in cadentibus guttis, Cic. de Or. 3, 186 : noter un rythme dans la
chute de gouttes d’eau. --- cf. Cic. de Or. 1, 109; Div. 2, 91, etc.
- notare veris
initium a Favonio, Cic. Verr. 5, 27 : prendre les zéphyrs comme point
de repère pour reconnaître le début du printemps.
- notare + prop. inf. : noter que, remarquer que. --- Liv. 7, 34, 15; Suet. Tib. 38.
10
- noter, consigner par écrit.
- annalibus notatum est + prop.
inf. : on lit dans les annales que... Plin. 8, 131.
- Nŏtŏn : acc. de Notos, voir Notus 2. --- Luc. 7, 363.
- nōtŏr,
ōris, m. [nosco] : celui qui reconnaît une personne, qui répond de
qqn, garant. --- Flor. 3, 16, 1; Sen. Apoc. 7, 4; Petr. 92, 9.
- nŏtōs = notor. --- Inscr. Orel. 4957.
-
nōtōrĭus, a, um [noto] : qui notifie, qui fait connaître.
- nōtōrĭa, æ, f. (s.-ent. epistola) : - a
- lettre d'avis, annonce. --- Treb. Claud. 17. - b
- information. --- Apul. M. 7, 4.
- nōtōrĭum,
ĭi, n.: accusation, délation. --- Symm. 10, 4; Dig. 48, 16, 6.
- notos :
1
- nŏtōs : voir notor.
2
- Nŏtŏs
: c. Notus.
- notrix, arch. pour nutrix. --- Quint. 1, 4, 16.
- nōtŭi : parf. de notesco.
- nŏtŭla, æ, f. [nota] : petite marque. --- Capel. 1, 66.
- notus
:
1
- nōtus, a, um : part.-adj. de nosco. - a
- connu. - b - connu,
célèbre, renommé;
décrié. - c - sens
actif qui sait, qui connaît.
- accurrit quidam notus mihi nomine tantum, Hor. S. 1, 9, 3 : arrive un certain homme que je ne connaissais que de nom. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 57; éd. Peeters France
- notus
alicui : connu de qqn.
- facere
aliquid alicui notum, Cic. Fam. 5, 12, 7 : faire connaître qqch à qqn.
- non enim sibi homo ita notus est, ut creatori; nec sic æger sibi notus, ut medico, Aug. Serm. 2, 3, 3
: l'homme ne se connaît pas aussi bien que son créateur le connaît ; et
le malade ne se connaît pas aussi bien que son médecin ne le
connaît.
- poét. - notus
alicujus rei : connu pour qqch.
- notus
in fratres animi paterni, Hor. O. 2, 2, 6 : connu pour ses sentiments
paternels
à l'égard de ses frères. --- Stat. Th. 2, 274; Sil. 17, 148.
- notus
+ inf. : connu pour.
- notus minuisse labores, Sil. 12, 331 : connu pour avoir adouci leurs maux.
- mœchorum
notissimus, Juv. 6, 42 : le plus tristement célèbre des débauchés.
- hujus domus est vel optima Messanæ,
notissima quidem certe et nostris hominibus apertissima maximeque
hospitalis, Cic. Verr. 2, 4, 2 : sa maison tient le premier rang à Messine;
c'est sans contredit la plus connue, et celle où nos citoyens
sont le plus généreusement accueillis.
- noti,
ōrum, m. : les connaissances, les amis, [= qui se connaissent, qui ont entre
elles des relations]. --- Plaut. Ps. 996; Cic. Cæl. 3; Cæs. BC. 1, 74, 5;
Hor. S. 1, 1, 85.
- ou très rarement - noti,
ōrum, m. : personnes qui connaissent [opp.
ignoti]. --- Cic. Verr. 5, 75.
- civis
Romanus paulo notior, Cæs. BC. 2, 19, 2 : un citoyen romain quelque
peu
notable.
- Epicurus, cujus est disciplina nunc notior, Cic. Ac. 2, 131 : Épicure dont les enseignements ont aujourd'hui plus de notoriété.
- notum
est cur solo tabulas inpleverit Hister liberto, Juv. 2, 58 : on sait
pourquoi
Hister a rempli ses tablettes au profit d'un seul affranchi.
2
- Nŏtus (Nŏtŏs), i, m. : - a
- le Notus (le
vent du Sud, qui amène la pluie). - b
- un
vent quelconque. - c -
tempête.
- gr. Νότος = auster.
- madidis Notus alis, Ov. M. 1, 264 : le Notus aux ailes mouillées (= qui annonce la pluie).
- Nŏva Augusta : Nouvelle Auguste (ville de la Tarraconnaise). --- Plin. 3, 27.
- voir novus.
- nŏvaclum, i, n. : rasoir. --- Lampr. Hel. 31, 7.
- nŏvācŭla, æ, f. [novo] : - 1
- rasoir. --- Cic. Div. 1, 32; Cels. 6, 4;
Plin. 29, 107. - 2
- couteau. --- Col. 12, 56, 1; Plin.
22, 99. - 3
- poignard. --- Mart. 7, 61, 7. - 4
- sorte de poisson. ---
Plin. 32, 14.
- nŏvācŭlārĭus, ĭi, m. : fabricant de rasoirs. --- Gloss.
- Novæ,
ārum, f. (s.-ent. tabernæ) : les Nouvelles Tavernes (partie
du Forum à Rome, où se trouvaient les nouvelles boutiques). --- Cic. de Or. 2, 266; Varr. L. 6, 59; Liv. 26, 27.
- novale (s.ent. solum), n. : - 1
- terre nouvellement défrichée. --- Plin.
17, 39. - 2
- jachère. --- Plin. 18, 176; Col. 2, 2, 14. - 3
- champ cultivé
[poét.]. --- Virg. B. 1, 71; Stat. Th. 3, 644. - 4
- les moissons sur pied.
--- Juv. 14, 148.
- nŏvālis, e [novus] : qu’on laisse reposer pendant un an. --- Varr. L. 5, 39; P. Fest. 174.
- nŏvālis (s.-ent. terra), f. : jachère. --- Virg. G. 1, 71; Varr. R. 1, 29, 1.
- nŏvāmĕn,
ĭnĭs, n. [novo] : innovation. --- Tert. Marc. 1, 20.
- Nŏvāna, æ, f. : ville du Picénum. --- Plin. 3, 111.
- nŏvāni, ōrum, m. [novus] : nouveaux habitants. --- Inscr. Orel. 101.
-
Nŏvārĭa, æ, f. : Novaria (= Novare, ville de Cisalpine). --- Plin. 3, 124.
- Nŏvārĭensis, e : de Novaria.
-
Nŏvātĭāni, ōrum, m. : Novatiens, partisans de Novatius [hérésiarque]. --- Lact. 4, 30, 10.
-
Nŏvātilla, æ, f. : fille de M. Annæus Novatus, nièce de Sénèque. --- Sen. Helv. 18, 7.
- novātĭo,
ōnis, f. [novo] : - 1
- rénovation, renouvellement. --- Tert. Marc.
4, 1. - 2
- renouvellement d’une obligation, d’une reconnaissance de dette.
--- Dig. 46, 2, 1 ; 34, 3, 31.
- Nŏvātĭus, ĭi, m. : nom d’un hérésiarque. --- Lact. 4, 30, 10.
-
nŏvātŏr, ōris, m. [novo] : celui qui renouvelle. --- Gell. 1, 15, 18; Aus. Ep. 16, 32.
-
nŏvātrix, īcis, f. [novator] : celle qui renouvelle. --- Ov. M. 15, 252.
- novatus
:
1
- novātus, a, um : part. passé de novo.
2
- nŏvātŭs, ūs, m. : mutation, changement. --- Aus. Idyl. 14, 39.
3
- Novatus, i, m. : Novatus (frère de Sénèque). --- Sen.
- nŏvē,
adv. [novus] : en innovant, d'une manière nouvelle.
- ornata
ut lepide ! ut concinne ! ut nove ! Plaut. Ep. 222 : quelle parure elle
avait ! élégante, gracieuse, nouvelle !
- Her.
1, 15; 1, 25; Gell. 19, 7,
2; cf. id. 17, 2, 13; Sen. Contr. 1, 4 fin.
- nŏvissime
: - a
- tout
récemment, dernièrement. --- Sall. C. 33, 2; Plin.
Ep. 8, 3, 1; Quint. 12 præf. § 3.
- b
- finalement,
à la fin. --- Hirt.
BG. 8, 48, 3; Cic. Fam. 10, 24, 4; Sen. Ir. 3, 5,
2; Quint.
3, 6, 24; 11, 2, 41; 7, 1, 37; 2, 4, 10; 5,
11, 3.
- Nŏvellæ : voir novellus.
- nŏvellastĕr, tra, trum [novellus] : un peu nouveau. --- M.-Emp. 8.
- nŏvellātĭo, ōnis, f. [novello] : plantation nouvelle. --- Aug. Psalm. 127, 16.
- nŏvellētum, i, n. [novellus] : lieu planté de jeunes arbres. --- Paul. Dig. 25, 1, 6.
- nŏvellĭtās, ātis, f. [novellus] : nouveauté. --- Tert. Anim. 28.
- nŏvello,
āre [novellus] : - tr. - 1
- planter de nouvelles vignes. --- Suet.
Dom. 7. - 2
- renouveler. --- P.-Nol. Carm. 24, 696 (éd. Hartel).
- nŏvella, æ, f. : jeune vigne, jeune plant.
- novellus :
1
- nŏvellus, a, um [novus] : nouveau,
jeune, récent. --- Cato, Ag. 33, 2;4; Cic. Fin. 5, 39; Virg. B. 3, 11.
- poét. - novella turba, Tibul. 2, 2, 22 : jeune troupe [de petits enfants].
- novella oppida, Liv 2, 39, 3 : places nouvellement conquises.
- tu
duxque comesque fuisti, cum regerem tenerā frena novella manu, Ov.
P. 4, 12, 23 : tu fus mon guide et mon compagnon quand ma main, tendre
encore, dirigeait les rênes que je tenais depuis peu.
- novella (s.-ent. vitis), f. : jeune vigne, jeune plant. --- Corip. 3, 327.
- filii
tui sicut novella olivarum in circuitu mensæ tuæ, Vulg. Psa. 128, 3
: tes fils sont comme des plants d’olivier, autour de ta table.
- novelli, ōrum, m., jeunes gens [= juvenes, tirones]. --- Quer. 2, 1,
2.
- Novellæ (s.-ent. constitutiones), f. : Novelles [partie du droit romain publiée après
le Codex].
2
- Nŏvellus, i, m. : ou surnom ou simple adjectif. --- Liv. 41, 5, 1.
- nŏvem,
adj. num. indécl. : neuf. --- Cic. Rep. 6, 17; Cat. 3, 14; Off. 3, 113 ; Q. 3, 5, 1.
- gr. ἐννέα pour ἐννέϝα.
- decem
novem, Cæs. BG. 1, 8 : dix-neuf.
- usque ad novem, Cic. Ac. 2, 94 : jusqu’à
neuf.
- novem
libros ferens, quos esse dicebat divina oracula, Gell. 1, 19, 2 :
portant neuf livres qui renfermaient, disait-elle, des oracles divins.
- Nŏvembĕr
(Nŏvenbris), bris, bre : de novembre.
- Nŏvember
(mensis) ou Nŏvembris (mensis) : (le mois de) novembre.
- Novembri mense incipiente, Plin. 18, 167 : au commencement du mois de novembre.
- posterum
diem Nonarum Novembrium, Cic. Sull. 52 : [qui a suivi] le lendemain des
nones de novembre.
- nŏvemcŭplus, a, um (c. noncuplus) : qui vaut 9 fois. --- Boēt. Mus. 2, 3.
- nŏvemdĕcim [novem, decem] : dix-neuf. --- *Liv. Epit. 119.
- nŏvempĕdālis, e : qui mesure neuf pieds. --- Bed. Num. 1, p. 101.
-
Nŏvempŏpŭlānĭa, æ, f. : la Novempopulanie (en Aquitaine, "le pays des neuf peuples"). --- Greg.
- voir hors site Novempopulanie.
- Nŏvempŏpŭlānus,
a, um : de la Novempopulanie. --- Inscr.
- Nŏvempŏpŭlāna, æ, f. : la Novempopulanie. --- Sext. Ruf.
- Novempŏpŭlāni,
ōrum, m. : les habitants de la Novempopulanie.
- Nŏvempŏpŭli,
ōrum, m. : - 1 - la
Novempopulanie.
--- Inscr. - 2 - les habitants de
la Novempopulanie. --- Salv. Gub. 7. 2.
- nŏvemvĭr, ĭri, m. : membre d’un collège de 9 personnes. --- Inscr. Don. 5, 189.
- nŏvemvĭrālis, e : des novemvirs. --- Not. Tir.
- nŏvēnārĭus,
a, um [novenus] : novénaire, qui contient le nombre neuf, qui se compose de 9
unités. --- Varr. L. 9, 86 ; Censor. 14, 12.
- novenarius
sulcus, Plin. 17,
77 :
sillon de trois pieds de profondeur et de trois pieds
de
largeur.
- nŏvendecim
: c. novemdecim.
- nŏvendĭăl, ālis, n. [novem
+ dies] : novendial, cérémonie
qui a lieu 9 jours après les funérailles.
- Aug.
Quæst. Hept. 1, 172;
Porph. Hor. Epo. 17, 49.
- au
plur. nŏvendĭālĭa, ĭum, n., Gloss. Phil.
- nŏvendĭālis,
e [novem + dies] :
1 - qui
dure
neuf
jours.
- sacrum
novendiale : cérémonies de neuf jours (après un prodige qui
annonce
un malheur).
- novendiale
sacrum quod de cælo lapidatum esset factum, Liv. 29 : des cérémonies
de neuf jours parce qu'il s'était produit une pluie de pierres.
2 - qui
a
lieu le neuvième jour.
- novendialis
cena, Tac. 6, 5 : repas du neuvième jour (après une sépulture).
- Scissa
lautum novendialem servo suo misello faciebat, Petr. : Scissa donnait
un
repas de neuvaine à son pauvre petit esclave.
- novendialis
tarde venit, Ps.-Quint. Decl. 12, 23 : il vient tard
neuf jours après.
- novendial,
alis, n. (novendialĭa, ĭum, n.) : novendial (cérémonie en l'honneur
d'un mort, neuf jours après ses funérailles).
- novendiales
pulveres ( = recentes), Hor. Epod. 17, 48 : cendres de neuf jours
(cendres récentes, à peine refroidies).
- nŏvennis, e [novem
+ annus] : âgé de neuf ans. --- Lact. Mort.
20.
- Nŏvenses, ĭum, m.
: habitants d'une localité dite ad
Novas [en Mésie]. --- Not. Imp.
- Nŏvensĭles dii et
divi, m. : nouvelles divinités,
empruntées aux étrangers [aux Sabins, d'après Varr.].
- Liv.
8, 9, 6; Arn. 3, 38.
- Nŏvensides, Varr. L. 5, 74.
- nŏventĭus, a, um, arch.
: c. nuntius. --- P.
Fest. 165, 30.
- nŏvēnus,
a, um : comprenant chaque fois neuf.
- Lebaigue
P. 827 et P
828
- quatiuntque novena lampade sollemnem thalamis ignem,
Stat. S. 1, 2, 4 : et (les Muses) agitent en neuf flambeaux le feu
sacré de l'hyménée.
-
et d'ordinaire nŏvēni, æ, a.
- virgines
ter novenæ, Liv. 27, 37, 7 : trois groupes de neuf jeunes
filles.
- terga novena boūm, Ov. M. 12, 97 : la couche
de neuf peaux de bœufs (qui couvrent le bouclier).
- nŏverca, æ, f. :
1 - belle-mère,
marâtre.
- Cic.
Clu. 199 ; Off. 3,
94 ; Quint. 2, 10, 5; Virg. B. 3, 33.
- prov.
apud novercam queri,
Plaut. Ps. 314 : se plaindre à une marâtre (se
plaindre vainement, se plaindre à un sourd).
2
-
fig.
marâtre.
- Vell.
2, 4, 4; Quint. 12, 1, 2.
- nŏvercālis,
e [noverca] :
1 - de
belle-mère, de marâtre.
- Juv.
12, 71 ; Stat. Th. 7, 177.
2
- en belle-mère, hostile, malveillant.
- Tac.
An. 12, 2 ; Sen. Contr. 4, 6.
- nŏvercor,
āri [noverca]
: agir en belle-mère, se
montrer dur.
- novercari alicui : se montrer
dur à l'égard de qqn. --- Sid. Ep. 7, 14.
- Nŏvĕrum,
i, n. (Nŏvĕrus, i, m. ou f.) : village
près de Burdégale. --- Aus. Ep. 24, 95.
- Nŏvēsĭum,
ĭi, n. : ville de Germanie. --- Tac. H. 4,
26 ; 5, 22 ; Amm. 18, 2, 4.
- nōvi
: parf. de nosco.
- Nŏvia, æ, f. : Novia
(nom de femme). --- Cic. Clu. 27.
- Nŏvĭānus,
a, um : de
Novius [poète]. --- Tert. Pall. 4.
- nŏvīcĭō,
adv. : récemment.
--- *Serv. En. 11, 316.
- nŏvīcĭŏlus,
a, um [novicius] : quelque peu nouveau.
--- Tert. Apol. 47.
- nŏvīcĭus
(nŏvītĭus), a, um [novus] : nouveau, récent.
- Alfen.
d. Gell. 6,
5, 1; Plaut. Most. 779; Cic. Sest. 78 ; Plin. 23, 41.
- noviciæ
puellæ, Ter. Eun. 3, 5, 34 : jeunes filles récemment asservies.
- nŏvīcĭi, ōrum, m., Cic. Pis. 1
: esclaves
nouveaux.
- nŏvĭēs
(nŏvĭens), adv. [novem] : neuf fois. --- Virg. G. 4, 480 ;
Sen. Ep. 58, 31.
- nŏvĭesdĕcĭēs,
adv. : dix-neuf fois. --- Prisc. Num. 18.
- Nŏvĭŏdūnum,
i, n. : Noviodunum. - 1
- ville
des Eduens (auj. Nevers). --- Cæs. BG. 7, 55, 1. - 2
- ville
des
Suessions (auj. Soissons). --- Cæs. BG. 2, 12, 1. - 3
- ville
des Bituriges (auj. Nouan). --- Cæs. BG. 7, 12, 2.
- Noviodunum
erat oppidum Æduorum ad ripas Ligeris opportuno loco positum, Cæs. BG.
7, 55, 1 : Noviodunum (Nevers), ville des Éduens, était située sur les
bords de la Loire, dans un endroit favorable. --- voir Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 80, éd. Vuibert.
- Nŏviŏmăgus,
i, f. (Nŏviŏmăgum, i, n.) : - 1
- ville des Némètes. --- Anton. - 2
- ville des
Trévires. ---
Anton.
- Nŏvĭŏregum,
i, n. : ville d'Aquitaine. --- Anton.
- voir hors site
Novioregum.
- nŏvissĭmē,
adv. : superl. de nove.
- nŏvĭtās,
ātis, f. :
1 - nouveauté.
- Cic.
Div. 2, 60.
- novitates,
Cic. Læl. 68 : les
amitiés nouvelles, les nouvelles connaissances.
- poét.
novitas anni, Ov. F. 160 : la
nouvelle saison (le printemps).
- in
novitate vitæ ambulare, Vulg. Rom. 6, 4 : marcher dans une vie
nouvelle.
2
- chose inattendue, inaccoutumée.
- nemo est tam fortis quin rei novitate perturbetur, Cæs. BG. 6, 39, 3
: personne n'est si brave qu'il ne soit troublé par une situation
inattendue. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 143, éd. Vuibert.
- novitas
pugnæ, Cæs. BG. 4, 34, 1 : nouveau genre de combat.
- plur.
novitates aquarum, Sen. Marc. 11, 4 : une eau
nouvelle.
- novitates,
Plin. Ep. 1, 44 : le nouveau, l'inaccoutumé.
3 - condition
de l'homo novus,
qualité d'homme nouveau.
- novitas
mea, Cic. Fam. 1, 7, 8 : ma condition d'homme nouveau.
- contemnunt
novitatem meam, ego illorum ignaviam, Sall. J. 85, 14 : ils méprisent
ma naissance, et moi leur lâcheté.
- nŏvĭtĕr [novus]
: nouvellement, récemment. --- Fulg. Myth.
3, 1; Char. 116, 6.
- nŏvītĭō,
adv. : c. novicio.
- nŏvītĭus,
a, um : c. novicius.
- Nŏvĭus,
ĭi, m. : Novius.
- 1 - poète comique latin.
--- Gell. 15, 13, 4 ; Cic. de
Or. 2, 255 ; Macr. S. 1, 10, 3.
- 2 - nom d'un affranchi.
--- Hor. S. 1, 6, 40.
- nŏvo,
āre, āvi, ātum [novus] : - tr. -
1
- renouveler, refaire,
réparer, restaurer.
- Virg.
En. 5, 752 ; Stat. Th. 10, 223.
- ager
novatus, Cic. de Or. 2, 131
: champ labouré de nouveau. --- cf. Ov. P. 4, 2,
44.
- fig. animus
risu novatur, Cic. Inv. 1, 25
: l'esprit est rafraîchi par le rire. --- cf.
Ov. H. 4, 90; V.-Fl. 3,
423.
2
- inventer, forger [des mots].
-
Cic. de Or. 3, 140; Quint. 5, 10; 106.
3
- changer, innover.
- Cic.
Leg. 3, 12.
- res
novare, Liv. 24, 23, 6 : faire une révolution.
- novare
absolt. : faire une révolution. --- Sall.
C. 39, 3 ; Liv. 42, 31; Tac. An. 14, 18.
- Nŏvŏcōmenses, ĭum, m.
: habitants de Novocôme ou Côme. --- Cic.
Fam. 13, 31, 5.
- novum
:
1
- nŏvum,
i, n. : chose nouvelle, nouveauté.
- voir novus.
2
- Nŏvum, i, n. :
- voir Oppidum Novum.
- voir Comum.
- nŏvus,
a, um :
- gr. νέος pour *νέϝος; angl. new.
- novior,
Varr. Gell. ; novissimus.
1 - nouveau,
jeune.
- novum
vinum, Cic. Br. 287 : vin nouveau, jeune.
- novi
milites, Sall. J. 87, 2 : les jeunes soldats, les nouvelles
recrues.
- res
novæ : nouveautés
politiques, changement politique, révolution.
- cf. Cic.
Cat. 1, 3 ; Agr. 2,
91; Cæs. BG. 1, 9, 3 ; 1, 18, 3, etc.
- res novæ : événements nouveaux, nouvelles.
--- Cic. Fam. 7, 18, 4.
- tabulæ
novæ : nouveaux livres de compte [où sont inscrites les
dettes] = ou réduction des dettes ou
abolition des dettes.
- cf. Cic.
Off. 2, 84 ; Phil. 6, 11 ; Att. 5, 21, 13 ;
14, 21, 4 ; Cæs. BC. 3, 1, 3; 3, 21, 2 ; Sall. C. 21, 2.
- beneficiorum novæ tabulæ, Sen.
Ben. 1, 4, 6 : l'abolition générale des bienfaits, la banqueroute.
- novus
homo, homo novus : homme
nouveau [qui ne descend pas d'une famille noble, et qui,
exerçant le
premier une magistrature curule, fonde ainsi sa noblesse].
- cf. Cic.
Off.
1, 138; Mur. 16; Verr. 5, 181, etc.
- neutre. pris substt
novum
: chose nouvelle : aliquid novi : qqch de nouveau.
--- cf. Plaut.
Cas. 70 ; Cic. de Or. 2, 13, etc. ; plur, Quint. 10, 3, 32.
- masc. plur. novi : les
écrivains nouveaux, les modernes. --- Quint. 2, 5, 26; 5,
4, 1; 8, 5, 12.
2 - nouveau,
dont on n'a pas l'habitude.
- equus
intractatus et novus, Cic. Læl. 68 : un cheval qui n'est pas
dressé et qu'on ne connaît pas.
- poét. novus
alicui rei : qui n'a pas l'habitude de
qqch.
- novus
dolori, Sil. 6, 254 : novice dans la douleur.
3 - étrange,
singulier.
- novum
crimen, Cic. Lig. 1 : une accusation
sans précédent.
- nova
tibi hæc sunt et inopinata ? Cic. Verr.
2, 24 : ce sont pour toi des faits nouveaux, inattendus ?
- Romani novam in femina virtutem novo genere honoris,
statua
equestri, donavere, Liv. 2, 13 : les Romains
honorèrent le courage exceptionnel d'une femme d'une façon
exceptionnelle,
par (l'érection d') une statue equestre.
4 - nouveau,
qui se renouvelle, varié.
- ad
causas simillimas inter se novi
veniebamus, Cic. Br. 324 : nous plaidions des causes très
semblables entre elles sans nous répéter.
5
- nouveau = autre, second.
- nove
Hannibal, Cic. Phil. 13, 25 : ô nouvel Hannibal.
- novus
Camillus, Liv. 22, 14, 10 : un nouveau Camille.
6 - dernier.
- superl.
novissimus, a, um = extremus : le dernier [emploi
entré dans la langue à
l'ép. de Varron, v. Lat. G. 59 et Gell. 10, 21, 1].
- Cic.
Com. 30; Cæs. BG. 2, 11, 4, etc.
- qui
ex eis novissimus convenit, Cæs. BG. 5, 56, 2
: celui d'entre eux qui vient le dernier à la réunion.
- novissimum
agmen, Cæs. BG. 1, 15, 2 : l'arrière-garde.
- novissimis
præsidio erant, Cæs. BG. 1, 20 : ils protégeaient les derniers
soldats de la colonne.
- novissima
exempta, Tac. An. 12, 20 : les derniers châtiments, les
dernières rigueurs.
- novissimum
ab Sabinis bellum ortum (est), Liv. 1, 11 : la toute dernière guerre
vint
des Sabins.
- plur. n.
novissima exspectare, Tac. An. 6, 50
: attendre le pire sort.
- nox,
noctis, f. :
- gr. νύξ,
νυκτός.
- noctu abl. f. arch. : hac noctu, Enn. An.
153; Plaut. Amp. 272; noctu hac,
Plaut. Mil. 381, cette nuit-ci, cf. Enn. An.
169; Macr. S. 1, 4 II [donné par
erreur comme
m. ou n. ; dans Cato, Agr. 157, 3 in
sereno noctu = de nuit en plein air par un ciel serein,
cf. noctu sub tecto
Cato, Agr. 88, 2].
1 - nuit.
- noctem
efficere, Cic. Nat. 2, 49 : produire la nuit.
- die
et nocte, Cic. Nat.
2, 24 : de jour et de nuit.
- primā
nocte : au début de la nuit.
- mediā nocte, Cic. Att. 4, 3, 4
: au milieu de la nuit.
- noctes
et dies, dies noctesque, Cic. de Or. 1, 260; Amer. 6
: jours et nuits.
- (de)
nocte : de nuit, pendant la nuit.
- ad
multam noctem pugnatum est, Cæs. BG. 1, 26 : on combattit bien avant
dans la nuit.
- sub
noctem naves solvit, Cæs. BC. 1, 28 : à l'approche de la nuit, il
lève
l'ancre.
- hoc
noctis ambulare, Plaut. Amph. 455 : se promener à ce moment de la nuit.
- quid
(juvat) nocti conseruisse diem, Ov. Am. 3, 6, 10 : à quoi bon avoir
uni le jour à la nuit ? (à quoi bon n'avoir pris aucun repos ?)
- [nuit
divisée en cinq parties d'après Varron Serv. En.
2, 268] : prima fax, concubium, nox intempesta, nox media,
gallicinium.
2
- repos de la nuit, sommeil, songe,
rêve.
- nec umquam oculis aut pectore noctem accipit, Virg. En. 4, 530 :
jamais elle ne reçoit la nuit dans ses yeux ou dans son cœur.
- noctes
Atticæ : les nuits Attiques (ouvrage d'Aulu-Gelle,
composé à Athènes, la nuit).
- noctes
certarum mulierum atque adulescentulorum nobilium, Cic. Att. 1, 15, 8 :
les faveurs nocturnes de quelques dames et de quelques nobles
mignons.
3
- la nuit éternelle, les ombres de
la mort, la mort; les enfers, les
ombres
des enfers.
- descendere
nocti atque habitanda semel subigit quis visere regna, Sil. 13, 708
: qui te contraint à descendre
dans les ténèbres et à
aller voir ces royaumes où l'on est destiné à habiter une fois
pour toutes.
- noctis arbiter : l'arbitre de la nuit (= Pluton).
--- Claud. Rapt. Pros. 1, 55.
- Stygiæ demittere nocti, Ov. M. 3, 695 : jeter
dans les ténèbres du Styx.
- Hor.
O. 1, 28, 15, etc.; Virg. En. 10, 746.
4 - ombrage,
obscurité, ténèbres.
- veteris
sub nocte cupressi, V.-Fl. 1 : à l'ombre d'un vieux cyprès.
- cf. Sen.
Ep. 82, 16; Lucr. 4, 172; Virg. En. 3, 194.
5 - aveuglement,
confusion, trouble, orage,
tempête, perturbation.
- doleo
me in hanc rei publicæ noctem incidisse, Cic. Br. 330 : je m'afflige
d'être
tombé dans ces ténèbres politiques.
- Cic. Rosc.
Am. 32, 91; Luc. 7, 571.
6
- nuit de la cécité, perte
de la vue.
- perpetuāque
trahens inopem sub nocte senectam Phineus, Ov. M. 7, 2 : et Phinée,
traînant dans une nuit perpétuelle une vieillesse misérable.
- cf. Sen.
d. Quint. 9, 2, 43; Ps.-Quint. Decl. 1, 6.
7
- la Nuit (divinité).
- Cic.
Nat. 2, 17, 44; Hyg. Fab. proœm.; Virg. En. 5, 721; Serv. Verg. En. 6,
250; Tibul. 2, 1, 87; 3, 4 17; Ov. F. 1, 455; Val. Fl. 3, 211; Stat.
Th. 2, 59, etc.
8
- quelques particularités.
- noctu
(= nocte) : - a - abl. arch.
fém. ou masc. - b
- adv. arch.
de nuit, la nuit, pendant la nuit.
- hāc
noctu : cette nuit.
- in
sereno noctu, Cato : par une nuit claire.
- sæpius
noctu, Cæs. : plus souvent la nuit.
- noctu
diuque, Sall. : nuit et jour.
- nox, adv. arch. (c. noctu)
: de
nuit, pendant la
nuit.
- cf.
Gell. 8, 1, titre du chap. ; XII Tab. d. Macr. 1, 4, 19; Enn. An. 412;
Lucil.
Sat. 3, 22.
- mediā
nox, Lucil. : au milieu de la nuit.
- si
nox furtim faxit, XII Tab. : s'il commet un larcin pendant la nuit.
- noxa, æ, f. [*noc-sa, cf. noceo] :
- (Lebaigue
P. 828 et P
829)
1 - tort, préjudice,
dommage.
- esse
noxæ alicui, Sall. Phil. 1 : être nuisible à qqn, causer du
dommage à qqn.
- sine
ullius noxa urbis, Liv. 36, 21, 3 : sans causer de dommage à aucune
ville. --- cf. Plin. 2, 158.
2 - mal, maladie.
- Col.
12, 3, 7.
3 - tout ce
qui fait du tort : délit,
faute, crime.
- in
noxa esse, Ter. Phorm. 266; Liv. 32, 26, 16 : être en faute.
- noxæ
damnatus, Liv. 35, 5 : condamné pour un crime.
- in
noxa comprehendi, Cæs. BG. 6, 16, 5 : être pris en faute.
- unius
ob noxam, Virg. : par la faute d'un seul.
- nec
tantundem noxæ admissum erat, Liv. : on n'avait pas commis une faute
bien
grave.
4 - punition,
châtiment.
- aliquem
eximere noxæ, Liv. : soustraire qqn à la punition, innocenter qqn.
- aliquem
exsolvere noxa, Liv. 23, 14, 3 : faire grâce à qqn de son châtiment.
- alicui
noxæ dedi, Liv. 26, 29, 4 : être livré à qqn pour être châtié (en
parl. d'un esclave).
5 - celui qui
offense : criminel, coupable.
- noxam
dedere, Dig. 9, 1, 1, § 11 : livrer le coupable.
--- Just. Inst. 4, 8, 1; Dig. 9,
4, 4.
- noxālis,
e [noxa] : qui concerne un tort, un dommage.
--- Dig. 9, 4,
1; Paul. Sent. 2, 31, 7.
- noxāle,
is, n. : action en dommages-intérêts. --- Dig.
9, 4, 21.
- noxātĭo, ōnis, f. [noxa] : punition,
châtiment. --- Gloss.-Philox.
- noxĭa, æ, f. (s.-ent. causa) [noxius] :
1
- tort, préjudice, dommage.
- noxiam
nocere XII Tab. 12, 2a : causer un dommage. --- cf.
Fest. 180, 25.
- noxiæ
esse
(alicui), Liv. 8, 18, 4 : causer du tort (à qqn).
- cf.
Liv. 41, 23, 14 ; Plin.
21, 108.
2
- faute, délit.
- noxiæ
pœna par esto, Cic. Leg. 3, 11 : que la
punition soit proportionnée à la faute. --- cf. Cic.
Amer. 62 ; Plaut. Bac.
1004.
- manufesto
teneo [te] in noxia, Plaut. Merc. 729 : je te prends en
faute manifestement. --- cf. Liv. 7, 4, 5 ; 33, 20, 7.
- res
noxiæ est
alicui, Liv. 10, 19, 2 : la culpabilité d'une chose est
imputable à qqn.
- noxiam
merere : commettre une faute.
- noxĭālis,
e [noxia] : - 1
- du
péché. --- Prud. Cath. 9, 18.
- 2 - des condamnés.
--- Prud. Peri. 10, 1107.
- noxĭē,
adv. [noxius] : d'une manière nuisible.
--- S.-Sev. Dial. 2, 9, 1.
- noxĭĕtās,
ātis, f. [noxius] : faute, culpabilité. --- Tert.
Apol. 2.
- noxim,
etc. : voir
noceo.
- noxĭōsus,
a, um :
1
- nuisible, préjudiciable.
- Sen.
Ben. 7,
10, 2.
- noxisissimus,
Sen. Clem. 1, 26, 3.
2
- coupable, vicieux.
- Sen.
Ep.
70, 27 ; Petr. 130, 7.
- noxĭtūdo,
ĭnis, f. [noxa] : faute, crime.
- Pelopidarum
noxitudo, Att. ap. Non. 143, 22.
- noxĭus,
a, um [noceo] :
1
- nuisible,
pernicieux, malfaisant, dangereux, préjudiciable.
- voir hors site P. Festus.
- (araneus)
aculeo noxius, Plin. 9, 48, 72, § 155 : (l'araignée) au dard nuisible.
- noxia
lingua, Mart. 2, 61, 7 : langue malfaisante.
- noxiæ
aves, Mart. 10, 5, 12 : oiseaux de proie.
- crimina
noxia, Virg. En. 7, 326 : imputations
(calomnies) qui blessent (funestes).
2
- coupable, criminel.
- noxio
sanguine parentabo injuriæ meæ, Petr. 81 : je leur ferai expier de
leur sang criminel l'outrage que j'ai subi.
- noxii,
ōrum, m. : les coupables, les criminels.
- eodem
noxii crimine, Liv. 7, 20, 9 : coupables du même crime.
- frustrandis
bestiis noxius, Tert. Apol. 16 : coupable de voler aux bêtes leur nourriture.
- avec
gén. noxius conjurationis, Tac. An. 5, 11 :
coupable de
conspiration.
- noxior,
*Sen. Clem. 1, 13, 2.