===> Dico
- sī (primt
seī), conj. : si.
- Gaffiot
P. 1435-1437 --- Lebaigue
P. 1157.
- la
grammaire
- voir
l'article antérieur.
-
[conditionnel, avec ind. ou
subj.]
1
- si,
quand, toutes les fois
que, même si, etc.
-
si suscipis causam, conficiam commentaries
rerum omnium, Cic. Fam. 5, 12, 10 : si tu te charges de
l’affaire, je
rédigerai un mémoire de tous les faits.
-
tyrannos si boni oppresserunt,
recreatur civitas, Cic. Rep. 1, 68 : si les bons citoyens
écrasent le
tyran, la cité renaît.
- si
vis, dabo tibi testes, Cic. Rep. 1, 37, 58 : si tu le veux, je te
donnerai des témoins.
- persequar, si potero, Cic. Rep. 2, 42
: je
poursuivrai, si je puis.
- accommodabo, si potuero, Cic. Rep. 1, 70
: j’adapterai, si je puis.
- pergratum mihi feceris, si disputaris, Cic.
Læl. 16 : tu me feras grand plaisir, si tu dissertes...
-
si quis deus
mihi largiatur, ut..., valde recusem, Cic. CM 83 : si un dieu
m’accordait
la grâce de..., je refuserais énergiquement.
- si ad supplicium
ducerere, quid aliud clamitares ? Cic. Verr. 5, 166 : si tu
étais
conduit au supplice, que crierais-tu d’autre ?
-
si nihil litteris
adjuvarentur, numquam se ad earum studium contulissent, Cic. Arch. 16
: si les lettres ne leur servaient à rien, jamais ils ne se
seraient
adonnés à leur étude.
- si non... at tamen ... Cic. Or. 103
: sinon... du
moins ...
- si minus, Cic. Br. 248 : sinon. --- cf.
Cic. Rep. 3,7 ; Cal. 1, 10.
-
si quidem : s'il est vrai que.
- si
quidem in voluptate sunt omnia, longe multumque superamur a bestiis,
Cic. Fin. 2, 111 : s'il est vrai que tout est dans la volupté, nous
sommmes de loin inférieurs aux animaux.
--- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 118; éd. Vuibert.
-
tum demum... si ... Cic. Nat. 1, 13 : alors seulement... si
...
-
ita... si
... Cic. CM 38 : sous cette condition que ...
cf. Cic. Br. 195.
-
si triginta
illi... voluissent, num idcirco... Cic. Leg. 1, 42 : si les
fameux trente
avaient voulu..., est-ce que pour cela (s’ensuit-il que) ?
-
non, si
Opimium defendisti, idcirco te isti bonum civem putabunt, Cic. de Or.
2, 170 : ce n’est pas une raison, si tu as défendu Opimius,
pour que ces
gens-là te croient un bon citoyen. --- cf. Cic. Cæl.
21.
- ne sim salvus,
si aliter scribo ac sentio, Cic. Att. 16. 13, 1 : que je
meure, si je ne
le dis pas comme je le pense.
2
- [restrictif
] si
seulement, si du
moins, voir modo,
forte.
- nihil si modo opus exstabit, Cic.
Rep. 5, 3, 5
: nullement, si cette connaissance lui est nécessaire.
-
tours elliptiques. --- aut nemo, aut, si
quisquam, ille sapiens fuit, Cic. Læl. 9 : ou il n’y eut
jamais de sage, ou, s’il y en
eut un, ce fut lui.
- vereor, ne nihil sim tui nisi supplosionem pedis
imitatus et pauca quædam verba et aliquem, si forte, motum, Cic. de Or.
3, 47 : je crains de n’avoir jamais rien imité de toi que le
frappement
du pied, certaines expressions en petit nombre et tel ou tel geste,
peut-être. --- cf. Cic. Off. 2, 70.
- si nihil aliud, Cic. Verr. 1, 152 : à
défaut d’autre chose. --- voir alius.
3
- si =
si quidem.
- si est ita necesse,
Cic. Br. 4 : puisque c’est inévitable, puisqu’il ne peut en
être
autrement. --- voir siquidem.
4
-
si quis = le relatif qui.
- Alexandro
roganti ut diceret, si quid opus esset, Cic. Tusc. 5, 92 : à
Alexandre
qui lui demandait de dire ce dont il pouvait avoir besoin.
- [si
quid] Off. 3, 3; Nat. 3, 9; Att. 7, 9,
4; 8, 5, 2.
- [si
quem, etc.]. Plaut.
Cap.
390; Cic. Arch. 6; 7; 12; Verr. 1, 9; Phil. 13, 39; Off. 2, 44; Cæs.
BG.
7, 29, 3.
- si
quem calamitates non permovent, Cic. Verr. 2, 3, 144 : s'il est
quelqu'un qui ne soit touchés de malheurs.
- circumfunduntur
ex reliquis hostes partibus, si quem aditum reperire possent. , Cæs.
BG. 6, 37, 4 : l’ennemi se répand tout autour du camp, cherchant un
point d’accès.
- Anthea
si quem jactatum vento videat Phrygiasque biremis, aut Capyn, Virg. En.
1, 181 : (il gravit un rocher) cherchant à apercevoir Anthée et ses
birèmes phrygiennes, poussées par le vent, ou Capys.
5
- [explicatif].
- summa gloria constat ex tribus his, si
diligit multitudo, si... si... Cic. Off. 2, 31 : le plus haut
degré de
gloire résulte de cette triple condition, que la foule nous aime,
que... que...
- in
eo verti puellæ salutem, si postero die vindex injuriæ ad tempus
præsto esset, Liv. 3, 46, 6 : de cette démarche dépend le salut de sa
fille, si le lendemain il arrive à temps pour la préserver de
l'injustice. --- cf. Off. 1, 67 ; Cæs. BG. 3, 5, 2;
Liv. 30, 23,
6 ; 35, 18, 8; 41, 23, 5.
- ea quæ multum ab humanitate discrepant,
ut
si qui in foro cantet, Cic. Off. 1, 145 : ce qui s’éloigne
beaucoup des
bonnes manières, comme de chanter sur le forum.
6
- si = etiam si. --- Cic. CM
38; Mur. 8; etc.
7
- si + subj. pour
le cas où, dans 1 hypothèse
que, avec l’idée que.
- equitatum ostentare cœperunt, si ab re
frumentaria Romanos excludere possent, Cæs. BG. 7, 55, 9 : ils
se mirent
à faire des démonstrations de cavalerie dans l’hypothèse qu’ils
pourraient empêcher l’approvisionnement des Romains. --- cf.
Cæs. BG. 6, 29;
6, 37; 7, 20, 10; BC. 3, 55, 1 ; etc ; Cic. Att. 11, 9, 2 Nep. Han. 8,
1.
-
surtout après les verbes qui signifient attendre, essayer,
faire effort, voir exspecto,
experior, conor, etc.
- hanc
(paludem) si nostri transirent, hostes exspectabant, Cæs. BG. 2, 9 :
l’ennemi attendait, espérant que les nôtres entreprendraient de le
franchir.
- [pour
le prétendu si
interrogatif, voir Gaffiot, ecqui
fuerit si particulæ in interrogando
Latine usus, Paris 1904; Revue de Phil. 32 (1908).
- et
en général sur
l’emploi du subj. dans les conditionnelles voir Antiquité
Classique, 2, 2
et sqq.
8
- souhait
(= utinam).
- o si subj.
ah ! si; oh ! si seulement.
- si
nunc se nobis ille aureus arbore ramus ostendat ! Virg. En. 6, 187 : ah
! si maintenant ce fameux rameau d'or nous apparaissait sur son arbre !
- o
mihi præteritos referat si Juppiter annos, qualis eram ! Virg.
En. 8,
560 : ah si Jupiter me rendait mes années passées, tel que j'étais !
--- Hor. S. 2, 6. 8.
- voir siquidem.
- sĭāgŏnes,
um, m. (acc. -as) : les muscles des mâchoires. ---
Cæl. Aur. Tard. 1, 1, 37; 1, 4, 90.
- gr.
σιαγόνες.
- ou sĭāgŏnītæ,
ārum, f. : les muscles des mâchoires.
--- Cæl. Aur. Acut. 2, 10, 59; 2, 3, 6; 2, 3, 8.
- gr.
σιαγονῖται.
- Siagrĭus
: c. Syagrius.
- Siagu,
inv. n. : Siagu (ville d'Afrique). --- Peut.
- Siagĭtānus,
a, um : de Siagu. --- Inscr.
- Siambis,
is, f. : île entre la Bretagne et l'Irlande.
--- Plin. 4, 103.
- Sĭarum,
i, n. : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 11.
- siat =
οὐρεῖ ἐπὶ βρέφους. --- Gloss. 2, 183, 29.
- Siata,
æ, f. : île près de la côte de l’Armorique. --- Anton.
- Sibaris
: c. Sybaris.
- sĭbĕ,
sĭbei, arch. (= sibi) : voir se.
- Siberus,
i, m. : fleuve de l’Attique. --- Plin. 37, 114.
- sibi
:
1
- sibi : dat. de se.
2
- Sibi, n. inv. : Sibi (ville d'Arabie).
--- Plin. 6, 155.
- sībĭla,
ōrum, n. : voir sibilus.
- sībĭlātĭo,
ōnis, f. [sibilo] : sifflement.
--- Vulg. Sap. 17, 9.
- sībĭlātrix,
īcis, f. : qui siffle [en parl.
de la syrinx]. --- Capel. 9, 906.
- sībĭlātŭs,
ūs, m. : sifflement. ---
C.-Aur. Acut. 2, 27, 144.
- sībĭlo,
āre : - 1 - intr. -
siffler, produire
un sifflement. ---
Her. 4, 42; Virg. En. 11, 754; Ov. M. 4, 588; 12,
279. - 2 -
tr. - siffler, huer (qqn,
aliquem). --- Cic. Att. 2, 19,
2; Hor. S. 1, 1, 66.
- ferrum
igne rubens sibilat undā, Ov. : le fer rouge siffle plongé dans l'eau.
- stridor
rudentum sibilat, Sil. 17 : on entend le rauque sifflement des câbles.
- complodet
super eum manus suas et sibilabit eum de loco suo, Vulg. : on applaudit
à sa ruine et on le siffle partout où il va.
- qui
præterierit per eam civitatem, sibilabit super universa plaga ejus,
Vulg.
: tous ceux qui passeront dans cette ville siffleront devant toutes ses
blessures.
- sibilus
:
- abl. arch. sibilu
Sisenn. d. Prisc. 6, 79.
1
- sībĭlus, a, um :
sifflant. --- Virg. G. 3, 421.
- sībĭla, ōrum, n. : sifflements. ---
Lucr. 5, 1382 ; Ov. M. 3, 38 ; 4, 493 ; 15, 670.
2
- sībĭlus, i, m. :
a
- sifflement.
--- Virg. B. 5, 82;
Liv. 25, 8, 11.
b
- sifflets,
huées.
- sibilum metuere, Cic. Pis. 65
: craindre les sifflets.
- sibilis explodi, Cic. Com. 30
: être chassé
par
des sifflets. --- cf. Cic. Sest. 126 ; Att. 2, 19, 3.
- sĭbimĕt
: sibi + particule met.
- Romanos
meminisse jubebat sibimet ipsis victuros, Liv. 3 : il invitait les
Romains
à ne pas oublier que c'était pour eux qu'ils remporteraient la victoire.
- sĭbĭna
(sĭbyna, sŭbĭna), æ, f. : sorte de lance (pour la
chasse à l'usage des Illyriens). ---
Enn. An. 496 ; Tert. Marc. 4, 1.
- gr.
σιϐύνη.
- Sĭbulla,
æ, f. : c. Sibylla.
--- Tac. An. 6, 18 (12).
- sĭbus,
a, um : fin avisé. --- P.-Fest. 336, 3; voir persibus.
- Sibuzātēs
(Sibusātēs), um (ĭum), m. : les Sibuzates (peuple d’Aquitaine).
--- Cæs. BG. 3, 27.
- Sĭbylla,
æ, f. : [sens
premier] femme qui a le don de
prophétie, Sibylle.
- gr.
Σίϐυλλα -- Σιός p. Διός
+ βουλή : la conseillère de Dieu.
1
- nom appliqué à
plusieurs prophétesses en qui les
anciens reconnaissaient une inspiration divine, portant la
vertu de rendre des oracles; nott
la Sibylle de Marpessos en Asie
Mineure, près de l’Ida; la Sibylle d’Erythrée en Ionie.
2
- pour les
Romains il y avait la Sibylle de Tibur (Tibul. 2, 5, 69) ;
mais
c’était celle de Cumes, prêtresse d’Apollon, qui constituait le grand
oracle national; voir Virg. En. 6, 10 et passim ; Ov. M. 14,
104, etc.
- sous le nom de la
Sibylle circulaient des prédictions fort obscures,
les vers sibyllins; à Rome depuis Tarquin l’Ancien, il y en avait un
recueil, les livres sibyllins, déposé au Capitole, et à sa garde était
préposé un collège spécial de prêtres, d’abord des duumviri, puis des decemviri,
enfin des quindecemviri.
--- cf. Cic. Nat. 3, 5; Div. 1, 97; Liv. 38,
45, 3; Gell. 1, 19; Lact. 1, 6, 7.
3
- emploi
familier - une Sibylle =
une devineresse. --- Plaut. Ps. 25.
- voir
hors site : les
sibylles.
- sĭbyllīnus,
a, um [Sibylla] : sibyllin, de la Sibylle.
--- Cic. Verr. 4, 108.
- in
sibyllinis (s.-ent. libris), Cic.
Div. 2, 112 : dans les livres
sibyllins.
- sibyllina fata ou
sibyllina carmina : les livres sibyllins, les livres du destin.
- qui
inspectis fatalibus libris rettulerunt patribus, quod ejus belli causa
votum Marti foret, id non rite factum de integro atque amplius
faciundum esse, Liv. 22, 9 : ayant regardé ces livres du destin, ils
rapportèrent aux sénateurs que le voeu fait à Mars pour cette guerre et
qui n'avait pas été accompli selon les rites devait être accompli à
nouveau et avec plus d'ampleur.
- nisi di inmortales omni ratione placati suo numine prope fata ipsa
flexissent, Cic. Cat. 3, 4, 9 : si les dieux, apaisés à tout prix, ne
faisaient fléchir sous leur puissance la puissance même des destins.
- sīc
(arch.
sīce, seic), adv. :
ainsi,
de cette manière.
-
(Lebaigue
P. 1158)
1
- [renvoyant
à ce qui précède] ainsi, c’est ainsi, voilà
comment.
- sic omnibus
hostium copiis fusis se in castra recipiunt, Cæs. BG. 3, 6, 3
: ainsi,
après avoir mis en déroute toutes les forces ennemies, ils rentrent
dans le camp.
- [en
parenth.]. --- sic enim nunc loquuntur, Cic. Br.
310 : car c’est ainsi qu’on s’exprime maintenant.
- sic prorsus existimo,
Cic. Br. 125 : tel est absolument mon avis.
- his litteris respondebo ;
sic enim postulas, Cic. Att. 6, 1, 1 : je répondrai à cette
lettre; car
c’est là ce que tu demandes.
- vir acerrimo ingenio, sic enim
fuit, Cic.
Or. 18 : cet homme très pénétrant, car il le fut.
--- cf. Cic. Att. 1, 18, 6
; etc.
- [
en réponse ]. --- sic : - a
- c'est cela, oui. --- Ter.
Phorm. 316 : c’est cela, oui. - b
- par
conséquent. --- Cic. Br. 154.
- recordamini ...; sic enim perspicietis,
Cic. Sest. 55 : rappelez-vous
... ; car ainsi (dans ces conditions) vous verrez pleinement...
- [annonçant
ce qui suit].
--- ingressus est sic loqui : Caton is hoc senis est... Cic.
Rep. 2,
1 : il commença à parler en ces
termes : voici une pensée du
vieillard Caton...
- sic se res habet, Cic. Brut. 18, 71 :
la chose se passe ainsi.
- [
ellipse ] ego sic : diem
statuo... Cic.
Att. 6, 1, 16 : moi, j’opère ainsi : je fixe un
jour...
- sic loqui
nosse, judicasse vetant, Cic. Or. 157 : ils interdisent ces
formes nosse
judicasse.
- sic sentio, naturam adferre...
Cic. de Or. 1, 113 : mon
sentiment est que la nature apporte...
- ego sic existimo, oportere...
Cic. Pomp. 38 : voici mon avis, il faut...
- nil
actum bello; miseri, sic dum arma movetis vicit nempe Creon ! Stat. Th.
12, 442 : la guerre n'a rien terminé; malheureux ! tandis que
vous vous combattez ainsi, Créon est vainqueur !
- [ réponse ]
quidum ? — sic :
quia... Plaut. Most. 450 : comment cela ? — voici ; parce
que...
- [
démonstratif ]. --- processi sic, Plaut. Amp
117 : je me présente
ainsi,
dans cet accoutrement que vous voyez. --- cf. Plaut.
Bac. 675; Rud.
1274, etc.
- sic dedero, Plaut. Pœn. 1286
: voilà à quoi il faut s’attendre de
moi. --- cf. Ter. Phorm. 1027.
- sic datur, si quis, Plaut. Ps.
155
: voilà ce qui
l’attend, celui qui...
- sic deinde, quicumque alius
transiliet mœnia mea,
Liv. 1, 7, 2 : voilà le sort de quiconque franchira désormais
mes
murailles. --- cf. Liv. 1, 26, 5.
2
- [en corrélation]
- sic... ut, Cic.
Verr. 4, 68 : de même que, comme.
- sic
feci ut tu fecisti : j'ai fait comme toi.
- sic
Ephesi fui, tamquam domi meæ, Cic. Fam. 13, 69, 1 : je suis à Ephèse,
comme chez moi.
- ut... sic, Cic. Br 42
: de même que...
de même, ou
quemadmodum.. sic, Cic. Or. 338, ou
sicut... sic, Cic. Br.
230, ou
quomodo... sic Cic. Tusc. 3, 37, ou
tamquam... sic Cic. Br. 213.
- ut
vitā, sic oratione durus fuit, Cic. Brut. 31, 117 : comme dans sa vie,
il fut dur dans son langage.
- sic... quasi, Cic.
Clu. 4 : de même que, ou
sic... tamquam, Cic. Fam. 13, 69, 1.
- sic... quomodo : de la façon
que, de même que. --- Sen.
Ben. 2, 1, 1.
- sic
nihil exspecto quomodo Paulum, consulem designatum, primum sententiam
dicentem, Cic. Fam. 8, 4 : il n´est rien que j´attende avec plus de
curiosité que Paullus consul désigné, donnant le premier son avis.
- sic... quam :
de même que.
--- Prop. 2, 9, 33;
Claud. IV. Cons. Hon. 281.
- nec sic
lætatus Ulixes... quanta ego collegi gaudia, Prop. 2, 14, 5
: Ulysse n’a
pas eu autant d’allégresse que j’ai éprouvé de transports.
- ut
quisque (superl)...
sic (superl.)
Cic. Cæc. 7 : plus... plus.
- sic... quasi + subj.
Cic.
Verr. 4, 120 : comme si, ou
sic... tamquam si, Cic. Phil. 6, 10.
- ego
sic vivam quasi sciam... Sen. Vit. Beat. 20, 3 :
moi, je vivrai comme
si
je savais...
- avec participe
- sic
avide didici quasi cupiens, Cic. CM. 26 : j'ai étudié aussi avidement
que si je désirais.
- sic atque si, Dig. 7,
19, 1
: comme
si.
- sic... ut + subj.
: de
telle sorte que, à tel point que.
- litteræ tuæ sic me adfecerunt ut non
viderer ... Cic. Att. 14, 13 : l'impression
produite sur moi par ta lettre a été telle que je ne paraissais pas ...
- iste
Dorotheum sic diligebat ut diceres omnia inter eos esse communia, Cic.
Verr. 2, 2, 89 : il chérissait Dorothéus au point que tout semblait
commun entre eux.
- omnia
sic suppetunt ut ei nullam deesse virtutem oratoris putem, Cic. Brut.
71,
250 : il a tout à sa disposition si bien que je crois qu'aucune qualité
propre à l'orateur ne lui fait défaut. --- Cic.
Or. 36, 125; Am. 27, 73; Mil. 21, 56; Fam.
5, 2, 8.
- sic
erat in omni vel officio vel sermone sollers, Cic. Rep. 2, 21 : tant il
montrait d'adresse dans son service et d'à-propos dans ses réponses.
- [sic ut
rapprochés] Cic. Or. 125.
- [
restrictif ] ---
sic tamen ut, Cic. Br. 274 : mais de telle
façon pourtant que. --- cf. Cic.
Marc. 34.
- sic effugies... si... Sen.
Ep. 105, 3 : tu éviteras à condition
que..., cf. Liv. 1, 17, 9; Hor. Ep. 1, 7, 69.
3
- [avec
le subj.
optatif ].
- parce; sic bene sub tenera
quiescat humo, Tibul. 2,
6, 30 : épargne-moi ; qu’alors (à cette condition, à ce prix,
en retour)
elle repose en paix sous la terre légère. --- cf.
Tibul. 2, 5, 121 ; Ov. M.
14, 762.
- sic te diva potens Cypri...
regat..., reddas incolumem, Hor.
O. 1, 3, 1 : puisse la déesse qui règne sur Chypre diriger ta
course à
ce prix : rends sain et sauf... --- cf. Ov.
M. 8, 857.
- sic mihi te
referas, ut non altera nostro limine intulit ulla pedes, Prop. 1, 18,
11 : puisses-tu revenir à moi, comme il est vrai que nulle
autre n’a
franchi mon seuil. --- cf. Ov. M. 8, 866.
- sic
vos felices videam, conjiciamus nos in balneum, Petr. 72 : aussi vrai
que je voudrais vous voir tous heureux, allons tous nous jeter dans le
bain. --- trad. A. Ernout, éd. Budé.
- oro
te, sic felicem me videas, narra illud quod tibi usu venit, Petr. 61 :
je t’en prie — à ce prix-là tu me rendrais heureux — raconte-nous ce
qui t’est arrivé. --- trad. J. P. Woitrain.
- avec
ind. futur - sic me
di amabunt, ut me tuarum miseritum est
fortunarum, Ter. Haut.
463 : les dieux me seront propices aussi vrai que j'ai eu
pitié de ta misère. --- cf. Plaut. Poen. 4, 2, 47.
4
- comme
cela,
purement et simplement, sans plus.
- non sic nudos in flumen
dejicere,
Cic. Amer. 71 : les précipiter non pas comme cela nus dans le
fleuve. --- cf. Cic. Fin. 5, 7 ; Att. 14, 1, 1 ;
Plaut. Rud. 781 ; Ter. Andr. 175 ; Hor. O. 2, 11, 14.
5
- comme
cela.
- illa, sive faceta sunt, sive sic, Cic.
Fam. 15, 21, 2 : ces propos, qu’ils soient spirituels ou couci-couça.
6
- sic habeto (habe, habeas) = scito
(seulement chez Cicéron).
- sic
habeto me tuā causā omnia fecisse : sois bien convaincu que j'ai tout
fait dans ton intérêt.
- sic
habeto in eum statum tuum reditum incidere ut ... Cic. Fam. 2,
3,
1 : sache que ton retour aura lieu dans des circonstances telles que...
--- id. ib. 1, 7, 3; 2, 6, 5; 2, 10, 1;
7, 18, 1; 9, 16, 2; id. Att. 2, 25, 1; 5, 1, 5; 5, 20, 1 et souvent.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sīca,
æ, f. : poignard. ---
Cic. Cat. 1, 16; 2, 23.
- quando
illius postea sica illa conquievit ? Cic. Mil. 37 : depuis cette
époque, quand son poignard s'est-il reposé ?
- fig. sicæ,
Cic. Off. 3, 36 : les poignards = les assassinats.
-
duas in rem publicam sicas destringere, Cic. : dégainer deux poignards
contre la république (= faire poignarder la république par deux
assassins : Catilina et Antoine).
- métaph. sicæ
dentium, Plin. 18, 2 : les pointes des dents, dents aiguës, les défenses (du sanglier).
- sica ingenii, Amm. 30, 4, 9 : esprit acéré.
- sĭcălĕ
: voir secale.
--- Diocl.
1, 3, 1.
- Sĭcambĕr,
bra, brum : des Sicambres.
- Sïcambri
(mieux Sugambri),
ōrum, m. : Sicambres [peuple
de Germanie, habitant les
bords du Rhin, la Westphalie]. ---
Cæs. BG. 4, 6, 2, etc..
-
fém.
Sicambra, Ov Am. 1, 14, 49 : une femme Sicambre
- adj.
fém. Sugambra
cohors, Tac. An. 4, 47 : cohorte de Sicambres.
- Sicambrĭa,
æ, f. : pays des Sicambres. --- Claud.
Eutr. 1, 383.
- Sicandrus,
i, m. : lac de Thessalie. --- Plin.
8, 227.
- Sicāni,
ōrum, m. : les
Sicaniens
1
- peuple Ibérique
établi dans la Sicile; Siciliens. ---
Virg. En. 5, 293 ; etc.
2
- ancien peuple du
Latium, sur le Tibre.
-- Virg. En. 7, 795.
- Sĭcānĭa,
æ, f. : la Sicanie, la Sicile. ---
Ov. M. 5, 464; 5, 495; 13, 724; Plin. 3, 86.
- gr.
Σικανία.
- Sĭcānis,
ĭdis, f. : de Sicanie, de Sicile. ---
Ov. Ib. 600.
- Sĭcānĭus
(Sĭcānus), a, um : de Sicanie; de Sicile.
- Sicānĭus
Virg. En. 8, 416, et Sĭcānus,
a, um (Sīcănus Sil. 10, 314), Virg. En. 5, 24.
- gr.
Σικάνιος, Σικανός.
- sīcārĭus,
ĭi, m. [sica] : sicaire, meurtrier,
assassin, bandit. ---
Cic. Amer. 8 .
- quæstio inter sicarios, Cic.
Clu. 147 : chambre d'enquête concernant les assassinats.
- inter
sicarios defendere, Cic. Phil. 2, 8 : plaider dans une affaire
d'assassinat.
- voir
hors site : sicarius.
- Sicca :
1
- Sicca,
æ, f. : Sicca (ville de Numidie). --- Plin. 5, 22; Sall. J. 56, 3; Val. Max.
2, 6, 15.
- Siccenses,
ĭum, m. ; les habitants de Sicca. ----
Sall. J. 56, 4 sq.
2
- Sicca,
æ, m. : nom d'homme. --- Cic. Fam.
14, 4, 6.
- siccābĭlis,
e [sicco] : dessiccatif. --- Cæl.
Aur. Tard. 3, 8, 138 sq.
- Siccanās, æ, m. :
fleuve du golfe Persique. --- Plin.
6, 111.
- siccānĕa,
ōrum, n. : lieux secs. --- Col.
2, 2, 4.
- siccānĕus, a, um
[siccus] : d'une nature sèche, sec.
- ou
siccānus, a, um Plin. 16, 72.
- siccārĭus, a, um
[siccus] : propre à tenir au sec. ---
Serv. En. 1, 706.
- siccātĭo,
ōnis, f. [sicco] : - 1 -
dessication. --- Plin. 34, 129.
- 2 - séchoir.
- siccātīvus, a, um
[sicco] : dessiccatif. --- C. Aur.
Chron. 2, 3, 69.
- ou siccātōrius, a, um, Ps. Th. Prisc. Diæt. 10.
- siccātus,
a, um : part. passé de sicco.
- siccē,
adv. [siccus] : en lieu sec. ---
Col. 6, 12, 2.
- fig.
quasi sicce dicere Cic. Opt. 12 : avoir un style pour ainsi dire d'une
complexion sèche (= parler avec un style sans ornement).
- siccesco, ĕre
[siccus] : - intr. - devenir sec. ---
Plin. 18, 339.
- sīccĭnĕ, sīcĭnĕ ou sīcin
[sice et
ne] : est-ce ainsi que ?
- di
deæque, qui Capitolium arcemque incolitis, sicine vestrum militem ac
præsidem
sinitis vexari ab inimicis ? Liv. 6, 16 : dieux et déesses, qui habitez
le Capitole et la citadelle, est-ce ainsi que vous laissez maltraiter
par
ses ennemis personnels votre soldat et votre libérateur ?
- sicine...
ut ... ? Cic. Fin. 1, 34 : est-ce de telle manière que... ?
- siccĭtās, ātis,
f. [siccus] :
1
-
sécheresse, état de sécheresse, siccité. --- Plin. 18, 315.
- siccitates
paludum, Cæs. BG. 4, 38, 2 : état de sécheresse des marais.
2
- temps de sécheresse. --- Cic. Q. 3, 1, 1; Cæs. BG. 5, 24.
3
- complexion sèche du corps, état dispos,
sain [d'une personne sobre].
--- Cic. CM 34; Tusc. 5, 99.
4
-
rhét. sécheresse du style [style simple, sans ornements].
--- Cic. Nat. 2, 1; Br.
285.
- sicco,
āre, āvi, ātum : - intr. et tr. -
-
tr.
-
1
-
rendre sec, faire sécher. ---- Lucr. 5, 390; Virg. B. 3, 95; Plin.
27, 79.
- paludes
siccare, Cic. Phil. 5, 7 : dessécher les marais.
2
-
assécher, épuiser, vider complètement. --- Virg. B. 2, 42; Hor. Epo. 2, 46; S.
2, 6, 68.
-
intr.
-
3
-
sécher, se sécher. --- Lact. Inst. 7, 3, 8.
- siccat, impers.
: il fait sec. --- Cato,
Agr. 112, 2
- siccŏcŭlus, a, um
[siccus, oculus] : qui a l'œil sec.
--- Pl. Ps. 77.
- siccum,
i, n. [siccus] : lieu sec. --- Virg.
En. 10, 301.
-
in
sicco, Virg. G. 1, 353 : sur le sec = sur le rivage, sur la terre ferme.
-
plur. n.,
in siccis, Plin. 16, 165 : dans les endroits secs.
-
sicca
(s.-ent. loca) : lieux secs = la terre
ferme. --- Quint. 12, 11, 13.
- siccus, a, um :
-
siccior
Catul. 23, 12 ;
siccissimus Col. 12, 15, 2.
1
-
sec, sans humidité. --- Virg. G. 1, 389; 4, 427; En. 5, 180,
etc.
-
avec gén. sicci sanguinis
enses, Sil. 7, 213 : épées qui n'ont pas versé le sang.
-
signa
sicca, Ov. Tr. 4, 9, 18 : constellations qui ne se plongent pas dans la
mer [qui restent sur notre horizon].
2
-
sec [température].
--- Hor. Od. 3, 29, 20; Plin. 11,
101, etc.
3
-
sec [en
parl. de la complexion du corps], ferme, sain. --- Plin.
34, 65; Catul. 23, 12.
- fig., en parl. du
style. --- Cic. Opt. 8; Br.
202; Quint. 2, 4, 6; qqf. en
mauv. part Quint. 11, 1, 32; Tac. D. 21; Gell. 14, 1, 32.
4
-
fig.
sec, altéré. --- Pl. Pers.
822; etc.; Hor. S. 2, 2, 14.
5
-
qui n'a pas bu, à jeun. --- Cic. Ac. 2, 88; Agr. 1, 1; Hor. S. 2,
3, 281; Sen. Ep. 18, 3.
6
-
sec, froid, indifférent. --- Prop. 2, 12, 17; Ov. A. A. 2, 686;
Mart. 11, 81, 2.
- Sicdelis, is, f. : île
entre la Gaule et la Bretagne. ---
Anton.
- sice, arch. : c. sic.
- (Lebaigue
P. 1159)
- sĭcĕlĭcŏn , i, n.
: herbe aux puces. --- Plin.
25, 140.
- gr.
σικελικόν.
- Sīcĕlis, ĭdis, f.
: de Sicile, une Sicilienne. ---
Virg. B. 4, 1; Ov. M. 5, 412.
- gr.
Σικελίς.
- sicelisso, āre :
avoir l'accent sicilien. --- voir sicilisso.
- Sicelītānus, a, um :
de Sicelia (Cæsarea) [ville de Mauritanie]. --- Inscr.
- sīcĕra, æ, f.
[mot hébreu] : boisson enivrante. ---
Tert. Jejun. 9; Hier. Ep. 52, 1.
- gr.
σίκερα.
- Sīcha, æ, m. : nom
propre carthaginois. --- Sil. 9, 385.
- Sĭchæus et Sīchæus,
ī, m. : Sichée [époux de Didon,
reine de Carthage]. --- Virg.
En. 1, 343, etc.; Ov. H. 7, 97.
- Sichem, m. indécl. :
Sichem.
1
-
chef chananéen. --- Juvc. 2, 246
2
-
ville de Judée, la même que
Neapolis. --- Vulg. Gen. 12, 6.
- Sicila, æ, f. :
village de Gaule, où fut assassiné Alexandre Sévère. --- Lampr. Al. Sev. 59.
- Sĭcĭlĭa, æ, f. :
la Sicile, île à l'ouest de l'Italie. ---
Pl. Rud. 54; Cic. Verr. 2, 2, 1; etc.
- gr.
Σικελία.
- Sicilibba, æ, f. :
ville d'Afrique. --- Peut.
- sīcīlĭcŭla, æ, f.
[sicilis] : sorte de petit poignard. ---
Pl. Rud. 1169.
- sīcīlĭcus, i, m.
: sicilique.
1
-
sicilique, le quart de l'once, le 1/48e
de la livre. --- Rhem. pond.
20.
2
-
un quart de pouce. --- Plin. 13, 94.
3
-
le 1/48e du jugérum. --- Col. 5, 1, 9; 5, 2, 5.
4
-
le 1/48e d'une heure. --- Plin. 18, 325.
5
-
monnaie de cuivre pesant un
quart d'once et valant le 1/10e du denier. --- Inscr.
6
-
virgule. --- M. Vict.
7
-
sigle [indiquant
le redoublement d'une consonne]. --- M. Vict.
- Sĭcĭlĭensis, e :
de Sicile, Sicilien. --- Cic. Nat. 3,
24; Br. 318.
- sīcīlīmentum, i, n.
[sicilio] : herbe laissée par les faucheurs. --- Cato, Agr. 5, 8.
- sīcīlĭo, īre
[sicilis] : - tr. - faucher avec la faucille. --- Varr. R. 1, 49, 2; Col. 2, 22, 3.
- sīcīlis, is, f. :
faucille. --- Plin. 6, 38 [arme] : Enn. An. 507; Gell. 10, 25, 2.
- siciles,
fers larges et pointus des pertuisanes. Ennius dit : Incedit veles
vulgo sicilibus latis. --- voir hors site P. Festus.
- sĭcĭlisso ou
sĭcĕlisso, āre : - intr. - imiter les Siciliens, avoir l'accent
sicilien. --- Pl. Men. 12.
- gr.
σικελίζω.
- Sicimina, æ, m. :
montagne de la Gaule Cisalpine. ---
Liv. 45, 12.
- sicin,
sicine (c. siccine) : est-ce ainsi que ?
- sīcĭnĭum : voir sincinium.
- Sicĭnĭus, ĭi, m.: nom
d'un tribun de la plèbe. --- Cic.
Br. 216; 263.
- sicinnista, æ, m. :
sicinniste, danseur du sicinnium. ---
Acc. d. Gell. 20, 3, 3.
- gr.
σικιννιστής.
- sicinnĭum, ĭi, n.
: sorte de danse dans le drame satyrique. --- Gell. 20, 3, 2
- c.
sincinium, psalmodie d'un seul, solo. ---
Isid. 6, 19, 6.
- gr.
σίκιννις.
- Sicinus, i, f. : île
de la mer Égée. --- Plin. 4, 12.
- gr.
Σίκινος.
- sĭcĭum : voir
isicium.
- siclus, i, m. : sicle,
poids et monnaie des Hébreux. ---
Hier. Ezech. 1, 4, 9; Vulg. 1 Chron. 21, 25.
- Sicobotes, m. : peuple
sarmate. --- Capit.
- Sĭcŏris, is, m. :
le Sicoris [rivière de la Tarraconnaise, le Segre, affluent de l'Ebre.]. --- Cæs. BC. 1, 40, 1; 1, 48, 3; Plin. 3,
24.
- in
Sicori vadum repperiebatur, Cæs. BC. 1, 62 : on trouvait un gué dans
le Sicoris.
- sīcŭbi = si
alicubi : si quelque part. --- Cic.
Tusc. 1, 103; Sest. 110; Balb. 32.
- sīcŭla, æ, f.
[sica] : petit poignard. --- Catul.
67, 31.
- Sĭcŭli, ōrum, m.
:
1
-
Sicules [anciens peuples de la Gaule Cisalpine,
puis du Latium]. ---
Varr. L. 5, 101; Plin. 3, 56.
2
-
les Siciliens. --- Cic. Verr. 2, 4, 95, etc.
- gén. plur.
Siculum Lucr. 6, 642
- sing. Siculus
: un Sicilien. --- Pl. Capt. 888;
Cic. de Or. 2, 278.
-
sunt omnes Siculi non contemnendi, si per nostros magistratus liceat,
sed homines et satis fortes et plane frugi ac sobrii, Cic. Verr. 2, 3,
67 : les Siciliens sont tous des hommes qu'il n'y a pas lieu de
mépriser, pourvu que nos magistrats leur permettent de n'être pas
méprisables; ils ont, au contraire, assez de fermeté, ils sont d'esprit
parfaitement modéré et de sens rassis. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 460;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
ex hostium exercitu Siculi, ut primum videre ex gravitate loci volgari
morbos, in suas quisque propinquas urbes dilapsi sunt, Liv. 25, 26 :
dès que les Siciliens de l'armée carthaginoise virent les progrès de
l'épidémie, causés par l'insalubrité de l'endroit, ils repartirent dans
leurs villes respectives. --- trad.
Annette Flobert; éd. GF Flammarion.
- omnibus
iste ceteris Siculis odio est, ab his solis amatur, Cic. Verr. 2, 4, 15
: l'ensemble des autres Siciliens haïssent cet individu, il n'est aimé
que par ces gens. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 285; éd. Peeters France.
- Siculōtæ, ārum, m. :
peuple de Dalmatie. --- Plin. 3, 143.
- Siculus :
1
- Sicŭlus,
a, um : de Sicile. --- Virg. En. 1,
34.
- Siculus
pastor, Virg. B. 10, 51 : le berger de Sicile [Théocrite ?]
- Siculus
tyrannus, Ov. Tr. 3, 11, 41 : Phalaris.
- Sicula
conjux, Juv. 13, 50 : Proserpine.
- Sicula
virgo, Stat. S. 2, 1, 10 : une Sirène.
- Sicŭlus,
i, m. : un Sicilien.
- Siculosne
milites ... eo cibo esse usos ! Cic. Verr. 2, 5, 99 : quoi ! c'est la
nourriture qu'ont prise des soldats Siciliens ! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 116, éd. Vuibert.
-
omnibus iste ceteris Siculis odio est, ab his solis amatur, Cic. Verr.
2, 4, 15 : l'ensemble des autres Siciliens haïssent cet individu; il
n'est aimé que par ces gens.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 285; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
2
- Sĭcŭlus, i, m. : chef qui
conduisit les Sicules en Sicile. ---
Sil.
- Siculus
Flaccus : médecin et géomètre, qui a écrit sous Domitien.
- sīcundĕ : c. si
alicunde : si de quelque part, si de quelque côté. --- Cic. Att. 13, 30, 3; Liv. 26, 38, 5.
- Sĭcŭōn : voir Sicyon.
- sīcŭt
(sīcŭtī), adv. : de même que, comme.
- Bibulus
... sicuti mari portibusque Cæsarem prohibebat, ita ipse omni terra
earum regionum prohibebatur, Cæs. BC. 3, 15, 1 : Bibulus, s'il fermait
à César l'accès de la mer, se voyait fermerr tout le littoral de ces
régions. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 132, éd. Vuibert.
- avec un verbe
sicut ait Ennius, Cic. Rep. 1, 64 : comme dit Ennius.
- sicut…
ita... Cic. Mil. 30 : de même que… de même.
- ou sicut…
sic ... Cic. de Or. 2. 186.
- ou
sicut… itidem.... Plaut. Mil. 730 .
- sans verbe. -
amicitiarum sicut aliarum rerum satietates, Cic. Læl. 67 : le dégoût
des amitiés comme des autres choses.
- en corrél. avec ita. -
Quint. 3, 1, 20.
- avec sic.
- Liv. 28, 28.
- sicut
in foro… item in theatro, Cic. de Or. 1, 118 : de même qu’au forum…
pareillement au théâtre.
- en parenth., réflexion qui confirme.
- quamvis
intentus animus tuus sit sicut est, Cic. Phil. 10, 18 : quelque
attentif que soit ton esprit, comme il l’est réellement. ---
cf. Cic. Phil. 11, 22 ; Rep. 3, 4 ; Leg. 1, 17.
- sicut
feci, Cic. Sulla 28 : comme je l’ai fait d’ailleurs. --- cf.
Cic. Att. 10, 4, 1.
- dicat
Epicurus, sicut dicit, Cic. Off. 3, 117 : qu’Épicure dise, comme il dit
en effet.
- introduit un mot de comparaison.
- sicut
: comme, pour ainsi dire, en quelque sorte.
- in
capite sicut in arce, Cic. Tusc. 1, 20 : dans la tête comme dans une
citadelle.
- sese
sicut speculum præbere civibus, Cic. Rep. 2, 69 : s’offrir à ses
concitoyens comme une sorte de miroir.
- introduit un exemple.
- sicut
: comme, par exemple. --- Cic. de Or. 1, 238 ; Nep.
Dat. 9, 1 ; Pel. 4 ; Quint. 9, 3, 16, etc.
- sicut
eram : comme j'étais.
- sicut
erat : comme il était.
- sicut
eram, fugio sine vestibus, Ov. M. 5, 601 : dans l'état où j'étais, je
fuis sans vêtements.
- sicut
: dans la tenue, dans la position, dans l’état où. --- Ov. M.
3, 178 ; 5, 601.
- ille,
sicut nudatus erat… Curt. 9, 7, 10 : lui, nu comme il l’était.
- ille,
sicut nudatus erat, pervenit ad Græcos, Curt. 9, 7, 10 : lui, nu comme
il était, il parvint chez les Grecs. --- cf. Suet. Claud. 9 ;
Cal. 45 ; etc.
- sicuti
= sicuti si : comme si [avec subj.]
- sicuti…
defenderent, Sall. C. 38, 3 : comme s’ils défendaient. ---
cf. Sall. C. 31, 5 ; J. 60, 4.
-
sicuti populi jura defenderent ... pro sua quisque potentia certabant,
Sall. C. 38, 3 : comme s'ils défendaient les droits du peuple, chacun
luttait pour sa propre puissance. --
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 133, éd. Vuibert.
- avec supin, rare.
- sicuti
salutatum, Sall. C. 28, 1 : comme pour saluer (sous prétexte de saluer).
- ou peut-on suppléer un subj. - sicuti introirent
salutatum ?
- sicut
: aussi vrai que = d’autant que vraiment. --- Plaut. Epid. 272
; Mil. 974.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- Sĭcўōn, ōnis, f.
(m., Cic. Att. 1, 13, 1) : Sicyone
- gr.
Σικυών, ῶνος.
1
- ancienne ville
d'Achaïe, riche en oliviers, patrie d'Aratus. --- Cic. Off. 2, 81; Ov. P. 4, 15, 10.
2
- ville d'Afrique. --- Plin.
37, 38.
- abl. e ; mais locatif
i. --- Plaut. Cist. 156; 190; Ps. 995.
- Sĭcўōnĭus, a, um
: de Sicyone.
- gr.
Σικυώνιος.
- Sicyonii
calcei, Cic. de Or. 1, 231 : chaussures de Sicyone [élégantes]
- ou Sicyonia, n. plur. Lucil. d. Fest. 337; Lucr. 4, 1125.
-
Sicyonii, m. plur. : Sicyoniens, habitants de Sicyone. --- Cic. Tusc. 3, 53.
- sĭcyŏs
agrĭŏs, m. : concombre sauvage. ---
Apul. Herb. 113.
- gr.
σίκυος ἄγριος.
- Sīdē,
ēs, f. (Sīda, æ), f. : Sida (ville de Pamphylie). --- Mel. 1, 14 sq.; Cic. Fam. 3, 6,
1; 3, 12, 4; 12, 15, 5; Liv. 35, 13; 37, 23.
- Sīda,
æ, f. Cic. Fam. 3, 6, 1, et Sīdē,
ēs, f., Plin. 5, 107
- Sīdētæ, ārum, m. : les habitants de Sida. --- Liv. 35, 48, 6.
- gr.
Σιδῆται.
- Sīdētensis,
e : de Sida. --- Inscr.
- Sidenum flūmen, n. :
fleuve du Pont. --- Plin. 6, 11.
- sīdĕrālis, e
[sidus] : qui concerne les astres, sidéral. --- Plin. 7, 160.
- sīdĕrātīcĭus,
a, um [sideratio] : frappé d'une influence maligne. --- Veg. Mul. 1, 25, 2; 2, 99.
- sīdĕrātĭo,
ōnis, f. [sideror] :
1
- position des astres [pour interpréter
la destinée]. --- Firm. Math.
4, 13.
2
- sidération, action funeste des astres
et surtout du soleil, insolation. --- Plin. 17, 218 ; M. Emp. 20.
- sīdĕrātus,
a, um : part. passé de sideror
; frappé d'une influence maligne des astres.
- sīdĕrĕus, a, um
[sidus] :
1
- étoilé. --- Virg. En. 3, 586; Ov. M. 10, 140.
- siderea
dea, Prop. : la déesse étoilée (la Nuit).
- sidereus
Pedo, Ov. : Pédo, qui traite des étoiles.
2
- relatif aux astres, des astres.
- siderei
ignes, Ov. M. 15, 665 : les astres.
- siderea
cupiditas, Capel. : le désir de l'apothéose.
3
- relatif au soleil, du soleil. --- Ov. M. 1, 779; Mart. 12, 60, 2.
- sidereus
canis, Ov. F. 4, 941 : la canicule.
4
- poét.
divin. --- Val. Flacc. 7, 166.
5
- brillant, étincelant. --- Virg. En. 12, 167.
- sidereus
Maro, Col. : le brillant Virgile.
6
- d'une beauté divine. --- Mart. 9, 37, 10 ; 10, 66, 7.
- sidereus
vultus, Sen. Œd. 409 : le beau visage (de Bacchus).
- sīdērĭŏn,
ĭi, n. : verveine officinale. ---
Plin. 25, 34.
- gr.
σιδήριον.
- sideris :
1
- sīdĕris : gén. de sidus.
2
- Sĭdēris, is, m. : fleuve de
l'Hyrcanie. --- Plin. 6, 46.
- sīdērītēs,
æ, m. : - 1 - aimant. --- Plin. 37, 58. - 2 - sidérite, sorte
de diamant. --- Plin. 37, 58.
- sĭdērītĕsis, is, f. :
c. heliotropium. --- Apul. Herb. 19.
- sĭdērītis, tis ou
ĭdis, f. (acc. -tim, -ten) : - 1
- millefeuille [plante]. --- Plin.
25, 42. - 2
- aimant. --- Plin. 36, 127. -
3 -
sidérite, sorte de diamant. ---
Plin. 37, 182.
- gr.
σιδηρῖτις, ίτιδος, adj. f.
- sĭdērīzūsa,
æ, f. (s.-ent.
aqua) : eau ferrugineuse. --- C. Aur. Chron. 4, 1, 1.
- gr.
σιδηρίζω : être de la nature
du fer.
- sĭdērŏpoecĭlŏs,
i, m. : pierre précieuse inconnue (présentant
des taches de la couleur du fer). ---
Plin. 37, 182.
- gr.
σιδηροποίκιλος
-- σίδηρος
: fer. -- ποικίλος :
varié;
de couleurs variées, tacheté.
- sīdĕror,
āri, ātus sum [sidus] : - intr. - subir l'action
funeste des astres, être victime d'une insolation. --- Plin. 9, 58; 28, 226; Veg. Mul. 2, 39.
- cf.
gr. ἀστροϐολεῖσθαι.
- sīdĕrōsus,
a, um [sidus] : c. sideratus. ---
Gloss.
- Sīdētæ,
ārum, m. : voir
Side.
- sīdi
: parf. de sido.
- Sĭdĭcīnus, a, um
: de Sidicinum [ville de Campanie]. ---
Virg. En. 7, 727; Liv. 26, 9
- Sidicini,
ōrum, m. : habitants de Sidicinum.
--- Cic. Phil. 2, 107.
- Sidiloucum, i, n. : ville de la Gaule Lyonnaise [auj.
Saulieu]. --- Anton.
- ou
Sedelaucum Amm. 16, 2, 3.
- sido
:
1 - sīdo, ĕre, sēdi (qqf. sīdi), sessum : - intr. -
a - s'asseoir,
s'accroupir.
- canes
sidentes, Plin. 10, 177 : chiens accroupis.
- poplite
sidunt flexo, Stat. : ils s'asseyent sur leurs jambes repliées.
b - se poser,
s'abattre, se percher, percher;
se fixer, s'arrêter, rester, demeurer.
- columbæ
super arbore sidunt,Virg. En. 6 : les colombes perchent au sommet des
arbres.
c - descendre au fond,
s'enfoncer, s'échouer,
échouer, couler, sombrer; chanceler, crouler, tomber en ruine.
- patiemur
picem considere, et quum siderit, aquam eliquabimus, Col. on laisse la
poix se précipiter, et, quand elle aura formé un dépôt, on décante
l'eau.
- mediis
sidere vadis, Prop. : sombrer au milieu des écueils.
d - se calmer, cesser.
- sidente
paulatim metu, Tac. H. 2, 15 : la frayeur se calmant un peu.
2
- Sido, ōnis, m. : Sidon (roi des Suèves). --- Tac. H. 3, 5.
- Sidon
:
1
- Sīdōn, ōnis, m. : Sidon (fils de Chanaan, qui fonda la ville
de Sidon). --- Bibl.
2 - Sīdōn, ōnis (ŏnis), f. : - a
- Sidon (ville de Phénicie, auj. Saïda). - b
- par
ext. - Tyr. --- Cic. Att. 9, 9, 2; Plin. 5, 76; Virg.
En. 1, 619; Sil. 8, 438.
- gr.
Σιδών, ῶνος.
- voir
hors site : Sidon.
- Sīdŏnes, um, m. :
c. Sidonii. --- Isid.
- gr.
Σιδόνες.
- Sīdōnĭa, æ, f. :
le pays de Sidon. --- Just. 11, 10,
8.
- Sīdōnĭcus,
a, um : de Sidon. ---
Sall. J. 78, 4.
- gr.
Σιδωνικός.
- (Lebaigue
P. 1160)
- Sidonis
:
1
- Sīdōnis, ĭdis, f. : de Sidon, de
Tyr. --- Ov. M. 2, 840.
- gr.
Σιδωνίς, ίδος.
- Sidonis concha, Ov. M. 10, 267 : pourpre de Tyr.
2
- Sīdōnis, ĭdis, subst. f.
: la Sidonienne (Europe, Sidon ou sa soeur
Anna, originaires de Sidon). ---
Ov. F. 5, 610; M. 14, 80; F. 3, 649.
- Sidonius
:
1
- Sīdōnĭus (Sīdŏnĭus),
a, um : - a
-
de Sidon. - b - de
Tyr. - c
- de Phénicie. - d -
de Thèbes (ville de
Béotie, fondée par le Tyrien Cadmus). - e
- des Carthaginois (originaires de Tyr).
- gr.
Σιδώνιος (Σιδόνιος).
- Sīdōnĭi,
ōrum, m. : - a
- les Sidoniens.
- b - les Tyriens.
- colebat
Salomon Astharthen, deam Sidoniorum, Vulg. : Salomon honorait Astarté,
divinité des Sidoniens.
2
- Sīdŏnĭus, ĭi, m. :
Sidonius ou
Sidoine (Sidoine Apollinaire (évêque
de Clermont, poète chrétien).
- voir
hors site : Sidoine.
- sīdus, ĕris, n. :
1
- étoile [dans un groupe] ou groupe d'étoiles, constellation;
[puis] étoile isolée. --- Cic. Rep. 6, 15; Nat. 1, 35; 2, 155,
etc.
- [en parl. de
l'influence sur la destinée].
- sidera
natalicia, Cic. Div. 2, 91 : les astres qui ont présidé à la naissance.
- pestifero
sidere icti, Liv. 8, 9, 12 : atteints par un astre malfaisant.
- sidus
Julium, Hor. O. 1, 12, 47 : l'astre des Jules = la fortune des Césars.
- sidus
utrumque : le soleil et la lune. ---
Petr. poët. 119, 2; Plin. 2, 56 et 57.
- vivere
duro sidere, Prop. : vivre sous une mauvaise étoile.
- sidere
percussa est subito tibi lingua, Mart. 11, 85, 1 : une mauvaise étoile
a, tout
à coup, paralysé ta langue.
- sidera
errantia, Cic. : les planètes.
- ad
sidera ductus, Prop. (ad sidera missus, Juv.) : qui s'élève jusqu'au
ciel.
- fig. plur.
sidera : les astres, le ciel. ---
Virg. En. 9, 239; 11, 136; etc.; Prop. 3, 2, 17.
- ad
sidera ferre, Virg. : porter aux nues.
- feriam
sidera vertice, Hor. O. 1, 1, 36 : de mon front je toucherai le ciel .
- sideribus
dubiis, Juv. 5 : quand les étoiles pâlissent (au point du jour, à
l'aube).
- nec
dubitate tecto grave sidus et imbrem vitare meo, Ov. M. 5 : n'hésitez
pas à vous abriter sous mon toit contre la mauvaise étoile et contre
la pluie.
- plur.
sidera : la nuit. --- Prop. 1, 3,
38; Stat. Th. 8, 219.
- sidera
producere ludo, Stat. Th. 8, 219 : passer la nuit à jouer.
2
- éclat, beauté, ornement. --- Ov. P. 3, 3, 2; 4, 6, 9; Curt. 9, 6, 8
3
- saison, époque. --- Virg. G. 1, 1; En. 4, 309; Ov. P. 2,
4, 25; Tac. An. 1, 70.
- quo
sidere terram vertere ... Virg. G. 1, 1 : à quelle époque de l'année il
convient de labourer...
4
- climat, ciel, contrée. --- Plin. Pan. 15, 3; Juv. 12, 103.
5
- état atmosphérique, tempête.
- triste
Minervæ sidus, Virg. En. 11, 260 : la funeste tempête déchaînée par
Minerve. --- cf. Ov. M. 5, 281.
- abrupto
sidere nimbus it ad terras, Virg. En. 12, 451 : la constellation (la
tempête) s'étant déchaînée, le nuage s'abat sur la terre.
- confectum
sidus, Plin. 18, 207 : achèvement de la tempête [fin du déchaînement
produit par l'astre].
- haud
secus quam pestifero sidere icti pavebant, Liv. 8, 9, 12 : comme
frappés de
l'influence
maligne d'un astre, ils étaient pris d'épouvante.
- voir
hors site dicolat-angl
dicolat-allem
- mais Sidūs,
ūntis, f. : Sidonte [Attique]. ---
Plin. 4, 23.
- gr. Σιδοῦς,
οῦντος (ὁ)
- Sidūsa, æ,
f. : île de la mer Égée. --- Plin. 5,
137.
- gr. Σιδοῦσα.
- Sidyma,
ōrum, n. : ville de Lycie. --- Plin.
5, 100.
- sĭem, arch. (c.
sim) : voir sum.
- siem, sies, siet.
- sīfĭlātĭo,
ōnis, f. : action de siffler, sifflement. --- Non. 531, 4; voir
sibilatio.
- sīfĭlo,
āre : - intr. - siffler. --- Non.
531, 2; voir sibilo.
- sīfĭlum,
i, n. : sifflement. --- Prisc. 1, 46.
- sīfĭlus,
a, um : voir sibilus.
- sīfō,
sīfōn : voir sipho.
- sīfuncŭlus
: voir siphunculus.
- Siga,
æ, f. : ville de la Mauritanie Césarienne. --- Plin. 5, 19
- Sigensis, e
: de Siga. --- Anton.
- Sīgălĭŏn,
ōnis, m. : le dieu du silence chez les Égyptiens. --- Aus. Ep. 25, 27.
- cf.
σιγάω.
- Sigambri : c.
Sicambri.
- gr.
Σύγαμϐροι.
- Sigē, ēs, f. : - 1
- ville
de la Troade. --- Avien. Ora mar. 46.
-
2 - un des Éons de Valentin. --- Tert. Val. 12. - 3
-
nom de femme. --- Inscr.
- gr.
Σίγη.
- Sigeĭus,
a, um : de Sigée. --- Ov. H. 1,
33 ; M. 13, 3.
- Sīgēum, i, n. :
promontoire de Sigée, dans la Troade, où se trouvait le tombeau
d'Achille. --- Cic. Arch. 24.
- gr.
Σίγειον.
- Sīgēus, a, um : - 1
- Sigée,
Troyen. --- Virg. En. 2, 312. - 2
- Romain.
--- Sil. 9, 203.
- Sigei
campi, Virg. En. 7, 294 : la plaine de Troie.
- Sigillaria
:
1
- Sĭgillāria, ĭum et ĭōrum, n. [sigillum] : Sigillaires [fête qui suivait
les Saturnales]. --- Macr.
Sat. 1, 10, 24.
- sĭgillāria
: sigillaires, statuettes, cadeaux envoyés pendant les Sigillaires. --- Sen. Ep. 12, 3.
2
- Sĭgillārĭa,
ĭōrum, n. : un des faubourgs de Rome. ---
Suet. Claud. 16
-
abl. -iis Gell. 2, 3, 5 ;
-ibus Scæv. Dig. 32, 1, 102.
- sĭgillāriārĭus,
ĭi, m. [sigillum] : fabricant de statuettes. --- Inscr.
- sĭgillārīcĭus, a, um
[sigillum] : servant à cacheter. ---
Vop. Aur. 50
- subst. n. sing.
sigillaricium. --- Vop. Aur. 50, 2;
c. Sigillaria 1, § 1
- n. plur. sĭgillārīcĭa : cadeau de statuettes. --- Spart. Hadr. 17, 3; voir Sigillaria 1.
- sigillarius :
1
- sīgillārĭus
: voir
singillarius.
2
- sĭgillārĭus,
ĭi, m. [sigillum] : fabricant de cachets. --- Inscr.
- sigillatim
: c. singillatim.
- sĭgillātŏr, ōris, m.
[sigillum] : fabricant de cachets [en terre]. --- Inscr. Orel. 4191.
- sĭgillātus, a, um
[sigillum] :
1
- orné de figurines, de reliefs, ciselé.
--- Cic. Verr. 2, 4, 32.
2
- orné de figures [vêtement]. --- Cod. Th. 15, 7, 11.
3
- façonné en statue [en parl. du sel]. --- Prud. Ham. 707.
- sĭgillĭŏlum, i, n.
[sigillum] : figurine, statuette. ---
Arn. 6, 11.
- sĭgillo, āre, āvi : -
tr. -
1
- empreindre. --- Fulg. Myth. 1, præf. p. 8.
2
- marquer du signe de la croix = chasser
par le signe...--- Fort. Marc.
10.
3
- sceller; = σφραγίζω Gloss.
- sĭgillum, i, n.
[signum] :
1
- petite figure, figurine, statuette.
--- Vitr. 9, 8, 6; Apul. Apol.
62; plur., Cic.
Verr. 2, 4, 48; 4, 85.
2
- empreinte d'un cachet. --- Cic. Ac. 2, 86.
3
- cachet, sceau. --- Hor. Ep. 1, 20, 3.
4
- signe, marque. --- Fort. Mart. 2, 326.
- Sigimērus,
i, m. : c. Segimerus. --- Vell. 2, 118, 2.
- Sigipedes, um, m. :
peuple de la Scythie d'Europe. ---
Treb.
- sigla, ōrum, n.
[sigilla] : sigles, abréviations. ---
Cod. Just. 1, 17, 2, 22.
- sigla in libris ponere, Just. Ep. ad Antecess. § 8; leges
per siglorum obscuritates conscribere, Cod. Just. 1, 17, 2, 22.
- sigma,
ătis, n. [ gr. σ, Σ
] :
- gr.
σῖγμα.
1
- objet ayant la forme d'un sigma
majuscule Ϲ [forme dite « lunaire » du sigma], donc d'un demi-cercle.
2
- lit de table demi-circulaire. --- Mart. 10, 48, 6.
3
- siège de bain demi-circulaire. --- Sid. Ep. 2, 2.
- sigmentum,
i, n. : c. segmentum, au sens de signum
: image, statue. --- CIL 8,
1013.
- signācŭlum,
i, n. [signo] :
1
- marque distinctive. --- Tert. Apol. 21.
- signaculum
corporis, Tert. : circoncision.
2
- sceau, cachet. --- Apul. Flor. 2.
3
- signe de la croix. --- Tert. Marc. 3, 22; (fait sur le front
au baptême) Prud. Psych. 360.
- signacula
frontis, Prud. : signes de croix.
- signālis, e
[signum] : qui sert de signe. ---
Grom. 361, 22.
- signālĭtĕr,
adv. : figurément. --- Cassiod. Var. 1, 10.
- signāmĕn,
ĭnis, n. [signo] : marque, signe.
- signantĕr,
adv. : c. signate. --- Aus.
Grat. 9.
- compar.
Aug. signantius.
- signanter
ostendere, Aug. : montrer clairement.
- signārĭus,
a, um [signum] : relatif aux statues.
- signarius
artifex, Inscr. : statuaire.
- signate
:
1
- signātē, adv. : distinctement, clairement.
- compar. signatius
--
superl. signatissime.
- signatius
explicare aliquid, Amm. 23 : expliquer qqch plus clairement.
2
- signāte : impér. prés. de signo.
- signate, Quirites ! nil opus est legum viribus, Ov. P. 4, 15, 11 :
Romains, signez tous, il n'est pas besoin de l'autorité des lois !
- signātim,
adv. : distinctement. --- Grom.
307, 5.
- signātĭo,
ōnis, f. : signe de croix (comme celui que l'on fait
chez les Catholiques avant la lecture de l'Evangile).
- non
furtiva signatio, non trepida gratulatio, non muta benedictio, Tert.
Uxor. 8 :
(chez eux) point de signes de croix furtifs, point de timides
félicitations,
point de muettes actions de grâces.
- signātĭus
: voir signate
et signatus.
- signātŏr, ōris,
m. [signo] :
1
- monnayeur. --- Inscr. Grut. 1066, 5; 1070, 1; Inscr.
Orell. 3229.
2
- celui qui scelle un acte pour en
garantir l'authenticité, signataire [surtout
de testaments]. ---
Suet. Aug. 33.
- falsi
signatores, Sall. C. 16, 2 : faussaires.
3
- témoin. --- Juv. 10, 336.
- ritu
decies centena dabuntur antiquo, veniet cum signatoribus auspex, Juv.
10, 336
: selon l'usage antique, le million de sesterces sera compté; l'augure
va venir avec des témoins.
- signātōrĭus, a,
um : qui sert à sceller. --- Val.
Max. 8, 14, 4; Ulp. Dig. 34, 2, 25, 10
- signatorium,
ii, n. : cachet. --- Alcim. Ep. 78.
- signātūra,
æ, f. : - 1 -
apposition
de sceau, du cachet. - 2
- signature. - 3
- griffe.
- signātus,
a, um : part.-adj. de signo. - 1
- tracé, imprimé, gravé. - 2
- marqué
(d'un signe, d'une empreinte). - 3
- consigné,
signalé, exprimé. - 4
- marqué des yeux,
désigné, visé. - 5 -
scellé, cacheté;
fermé, clos; bien gardé, intact, chaste. - 6
- clair, évident, significatif.
- signata
fastis tempora, Ov. : époques consignées dans les fastes.
- Chrysidem
signatam reddere, Lucil. ap. Non. : rendre Chrysis avec son honneur
sauf.
- signata
limina, Prop. : portes bien fermées.
- quid
expressius et signatius ? Tert. Res. Carn. 13 : quoi de plus expressif
et de plus
significatif ?
- Signĭa,
æ, f. : Signia (ville des Volsques, auj. Segni). ---
Liv. 1, 56, 3
- Signīnus,
a, um : de Signia.
--- Juv. 11, 73; Plin. 15, 55.
- Signinum,
n. : maçonnerie de Signia
[faite de briques cassées]. ---
Plin. 35, 165.
- Signini
parietes, Pall. : murs faits avec le mortier de Signia.
- Signīni,
ōrum, m. : les habitants de Signia. ---
Liv. 27, 20
- voir :
Signia.
- Signĭas,
æ, m. : mont de Carie. --- Plin.
5, 106.
- gr.
Σιγνίας.
- signifer
:
1 - signĭfĕr, ĕra, ĕrum : - a
- portant des statues, des figurines. ---
Luc. 3, 558. - b
- parsemé d'astres, étoilé. --- Lucr.
6, 481.
- orbis
signifer Cic. Div. 2, 89, ou signifer
seul
Sen. Nat. 7, 24, 1 : le
Zodiaque. --- cf. Plin. 2, 48.
- signifero
in orbe, qui Græce ζωδιακὸς dicitur,
Cic. Div. 2 : dans le cercle d'étoiles appelé par les Grecs Zodiaque.
- signifera
puppis, Luc. : poupe ornée de figures.
- signifer
crater, V.-Fl. : coupe ciselée.
2 - signĭfĕr, ĕri, m. : - a
- le
Zodiaque. - b - enseigne, porte-enseigne. --- Cic. Div. 1, 77; Cæs. BG. 2, 25, etc.
- c - chef, guide. --- Cic. Sull. 34; Mur. 50; Att. 2, 1, 7.
- voir
hors site : signifer.
- signĭfex,
fĭcis, m. [signum, facio] : statuaire. --- Arn. 6, 199.
- signĭfĭcābĭlis,
e [significo] : significatif, qui a du
sens. --- Varr. L. 6, 52.
- significabilis
vox, Varr. : sons articulés.
- signĭfĭcans,
antis : part. prés. de significo; qui fait
connaître, qui exprime bien, clair, expressif.
- compar.
significantior, Quint. 8, 29;
superl.
significantissimus, Gell. 1, 15,
17.
- signĭfĭcantĕr,
adv. : - 1 - d'une
manière
expressive, clairement, distinctement. - 2
- avec énergie.
- compar.
significantius -- superl.
significantissime.
- significantius
consignatiusque, Gell. 1 : d'une manière plus significative et plus
juste.
- signĭfĭcantĭa,
æ, f. [significans] : - 1 - valeur
expressive (d'un mot). --- Quint.
10, 1, 21. - 2
- signification,
sens. --- Arn. 7, 230.
- signĭfĭcātĭo,
ōnis, f. [significo] :
- (Lebaigue
P. 1161)
1 - action de faire
signe, action d'indiquer,
indication, signe, signal, annonce.
- aliquem
nutu significationeque appellare, Cic. Fam. 1, 9, 20 : faire signe à
qqn de
venir.
- significationem
rerum consequentium quærere, Cic. Div. 2 : trouver des indications sur
les événements futurs.
-
significatio victoriæ, Cæs. BG. 5, 53 : annonce de la victoire.
-
significatio virtutis, Cic. Læl. 48 : manifestation de la vertu.
- id vero
militibus fuit pergratum et jucundum, ut ex ipsa significatione
cognosci potuit, Cæs. BC. 1, 86 : ce discours fut très agréable aux
soldats, comme il parut à la joie qu'ils témoignèrent.
- multas
nec dubias significationes sæpe jecit : ne reliquis quidem se parsurum
senatoribus, Suet. Ner. 37 : il donna souvent à entendre fort
clairement
qu'il n'épargnerait pas même le reste des sénateurs.
2 - signe précurseur,
indice, symptôme,
présage.
- magna
significatio fit non adesse constantiam, Cic. Off. 1, 36, 131 : c'est
signe
évident
qu'est absente la constance de caractère.
- ne
qua adventus significatio fiat, Cæs. BG. 6, 29 : pour qu'aucun indice
ne
trahisse
son arrivée.
- cum
ex significatione Gallorum novi aliquid ab eis iniri consili
intellexissent,
Cæs. BG. 7, 12 : comprenant à l’attitude des Gaulois qu’il y avait
quelque
chose de changé dans leurs dispositions.
- valetudinis
significationes, Cic. Div. 2, 69, 142 : les symptômes de la maladie.
3 - marque
d'approbation, manifestation favorable,
témoignage.
- significatione
omni populi florere, Cic. Sest. 49, 105 : avoir mille témoignages de la
faveur du peuple.
- id
militibus fuit pergratum et jucundum ut ex ipsa significatione cognosci
potuit, Cæs. BC. 1, 86 : ce discours fut pour les soldats une très
agréable
joie, comme on put le reconnaître à leurs propres manifestations.
4 - action de faire entendre, allusion.
-
significatione aliquem appellare, Cic. Fam. 1, 9, 20 : nommer
(désigner) qqn par allusion.
5 - signification
(d'un mot), sens, acception.
- duas
significationes habet propositio vestra, Sen. Ep. 87, 28 : votre
proposition a
deux
sens.
6 - force expressive
d'un mot, [gr. ἔμφασις]
emphase.
- significatio
est quæ plus in suspicione relinquit quam... Auct. Her. 4, 53 :
l'emphase
est ce qui laisse plus à entendre que...
- signĭfĭcātīvē,
adv. : de manière à faire comprendre. --- Aug. Serm. 89, 6.
- signĭfĭcātīvus,
a, um [significo] :
1 - qui a la propriété de faire comprendre,
significatif. --- Aug. Civ.
14, 32.
2 - avec gén. qui est le signe (l'indication) de.
--- Ulp. Dig. 45, 1, 75; Paul.
Dig. 50, 16, 282; Prisc. 8, 1 ; Don. Andr. 804.
- signĭfĭcātŏr,
ōris, m. : celui qui indique. ---
Hier. Orig. Luc. 35.
- signĭfĭcātōrĭus,
a, um : qui signifie, qui indique. --- Tert. Herm. 32.
- signĭfĭcātum,
i, n. : désignation. ---
Gloss.
- significatus
:
1
- signĭfĭcātus, a, um : part. passé de significo. - a
- annoncé, révélé. - b
- mentionné,
cité.
- est
aliquid de virtute significatum tuā, Cic. Planc. 21, 52 : il y a là un
hommage rendu à la fermeté de votre caractère.
2
- signĭfĭcātŭs, ūs, m. : - a
- signe
précurseur, indice, pronostic. - b
- signification, sens, acception. - c
- dénomination, nom.
- tempestatum
significatus : signes précurseurs d'un changement de temps.
--- Vitr. 9, 7 fin.; Plin. 18, 25, 59, § 221; 18, 31, 74, § 310.
- signĭfĭco,
āre, āvi, ātum : [signum, facio] : - tr. -
- forme dépon. significor
donnée par Gell. 18, 12, 10, mais sans exemple.
1
- indiquer [par signe], faire
connaître, faire comprendre, montrer, donner à entendre.
- significare
deditionem, Cæs. BG. 7, 40, 6 : faire entendre qu’on se rend.
- significare
silentium, Cic. Br. 280 : faire comprendre [par gestes, cris, etc.]
que c’est le moment de faire silence, donner le signal du silence,
réclamer le silence.
- aliud
nihil habeo quod ex iis a te verbis significari putem, Cic. Att. 16, 7,
5 : je ne vois pas que dans ces mots tu me laisses entendre autre chose.
- ut quam
maxime significem, Cic. Tusc. 2, 20, 46 : pour me faire bien
comprendre.
- neve
inter vos significetis ego ero paries, Plaut. Truc. 788 : pour que vous
ne vous fassiez pas de signes, je vais me mettre entre vous deux comme
un mur.
- significare
+
prop. inf. ---
Cæs. BG. 2, 13, 2 ; 4, 3, 1 ; Cic. Mil. 4.
- ex
quo significabat ... Cic. Br. 88 : par quoi il laissait entendre que ...
- avec
interr. indir. ex
quo satis significavit, quantum esset in actione, Cic. de Or. 3, 213 :
par quoi il montra bien toute la puissance de l’action.
- significare
+ ut
subj. demander par signe que ... Cæs. BC. 1, 86, 2.
- voce
et manibus significare cœperunt ut statim dimitterentur, Cæs. BC. 1 :
de la voix et du geste, ils se mirent à faire savoir qu’ils devaient
être démobilisés immédiatement.
- uxor
me omnibus servat modis, ne quid significem quippiam mulierculis,
Plaut.
Rud. : ma femme ne fait que m'espionner pour m'empêcher de dire quoi
que
ce soit aux jeunes filles.
- non
prædonum adventum significabat ignis ex specula sublatus aut tumulo,
sed flamma ex ipso incendio navium et calamitatem acceptam et periculum
reliquum nuntiabat, Cic. Verr. 2, 5, 93 : ce n'était pas un feu élevé
au-dessus d'une hauteur ou d'un tertre pour signaler l'arrivée des
pirates; c'était la flamme provenant de l'incendie même des vaisseaux
qui annonçait à la fois le désastre subi et le danger qui restait à
craindre.
- hoc
mihi significasse et annuisse visus est, Cic. Verr. 2, 3 : c'est ce
qu'il
a paru me faire comprendre par un signe de tête affirmatif.
- non
nihil significabant tuæ litteræ subdubitare te, Cic. : ta lettre ne
faisait
qu'une faible allusion à tes hésitations.
- significare
si fures venerint, Cic. : donner l'alarme s'il vient des voleurs.
- canes
aluntur in Capitolio ut significent si fures venerint, Cic. Am. 56 :
des chiens sont nourris sur le Capitole pour avertir s'il vient des
voleurs. --- trad. Marcel Bizos,
Syntaxe latine, p. 112; éd. Vuibert.
2
- désigner, faire allusion à
(aliquem, à qqn).
- Zenonem
significabat, Cic. Tusc. 2, 60 : il faisait allusion à Zénon.
- Zenonem
significabat, a quo illum degenerare dolebat, Cic. Tusc. 2, 60 : il
faisait
allusion à Zénon, dont il était fâché de voir le disciple dégénérer.
3
- absolt.
faire des
signes, donner des indications. --- Cic. de Or. 1, 122 ; Cæs.
BG. 7, 3, 2.
- significare
de fuga, Cæs. BG. 7, 26, 4 : faire des démonstrations révélatrices de
la fuite.
- conclamare
et significare de fuga Romanis cœperunt, Cæs. BG. 7 : elles se mirent
à crier toutes ensemble et à signaler aux Romains le projet de fuite.
4
- annoncer, présager. --- Cic. Div. 1, 2 ;
Amer. 97 ; Ov. M. 9, 495 ; Tac. H. 1, 18.
- significare
placidos deos, Tibul. 2, 1, 25 : présager la faveur des dieux.
- significatur
imber, Plin. : c'est un signe de pluie.
5
- signifier, vouloir dire,
avoir tel, tel sens. ---
Cic. Tusc. 1, 88 ; Cæc. 88 ; Varr. L. 5, 3.
- hæc
significat fabula... Phædr. : cette fable montre (que)...
- multa
verba aliud significabant, Varr. : beaucoup de mots veulaient dire
autre
chose.
- uno
verbo significare res duas, Cic. Cæc. 88 : vouloir dire deux choses en
un mot.
- signīlis, e : du
Zodiaque. --- Capel. 6, 593.
- Signīnus,
a, um : voir Signia.
- signĭo, īre : marquer
d'un signe distinctif. --- Prisc.
Part. Æn. 8, 161.
- signĭtĕnens, entis
[signum teneo] : étoilé. --- Enn. ap.
Varr. L. L. 5, § 19.
- signo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - marquer d'un signe,
marquer, caractériser, distinguer.
- signare
campum, Virg. G. 1, 126 : marquer un champ par un signe distinctif, par
des bornes.
- signare
mœnia aratro, Ov. F. 4, 819 : marquer (tracer) les remparts au moyen de
la charrue.
- vocis
soni notis signati, Cic. Rep. 3, 3 : les sons de la voix notés par des
signes, des caractères.
- cera
signatur figuris, Ov. M. 15, 169 : la cire reçoit l'empreinte de
figures.
- locutio
proprio nomine signata, Cic. Or. 64 : façon de parler caractérisée par
un nom spécial.
2 - mettre à la façon
d'une marque (d'une empreinte), empreindre, graver, tracer.
- signare cæli regionem in
cortice, Virg. G. 2, 269 : marquer l'orientation sur l'écorce.
- signare nomina saxo, Ov.
M. 8, 539 : graver des noms sur la pierre.
- signare summo vestigia
pulvere, Virg. G. 3, 171 : imprimer une trace sur la surface de la
poussière.
- nomen signatum pectore,
Ov. H. 13, 66 : nom gravé dans le cœur.
- signari in animis, Cic.
Ac. 2, 71 : être empreint dans les esprits.
- signant
carmine saxum : hic situs est Phæton... Ov. M. 2 : ils gravent sur le
rocher ces vers : ici gît Phaéton...
- signata
frons, Lact. : front marqué au fer rouge.
- eos
ipsos exquisitis cruciatibus necaverunt; quæ omnia divinæ litteræ
signata conservant, Lact. Inst. 4, 11 : ils inventèrent de nouveaux
supplices pour les faire mourir, comme les livres sacrés le témoignent.
- (filia)
quæ patriā signatur imagine vultus, Mart. 6, 27, 3 : (fille) qui est le
vivant
portrait de son père.
- signatum
memori pectore nomen habe, Ov. H. 13, 66 : garde ce nom gravé à jamais
dans
ton coeur.
- placuit ære signari omnes honores mancipii, Plin. Ep. 8, 6 : on jugea
bon de
graver
sur le bronze tous les honneurs de cet esclave.
3 - marquer d'une empreinte marquer
d'un sceau, sceller.
- signatus libellus, Cic.
Att. 11, 1, 1 : billet scellé, cacheté. --- cf. Hor. Ep. 1, 13, 2; Nep. Pel. 3, 2;
Plin. Ep. 2, 20, 8, etc.
4 - fig. établir,
arrêter.
- jura signata, Luc. 3, 302
: lois arrêtées.
5 - sceller, fermer. --- Mart. 4, 45, 3.
6 - en parl. des
monnaies.
- argentum signatum, Cic.
Verr. 2, 5, 63 : argent frappé. ---
cf. Cic. Leg. 3, 6; Curt. 5, 2, 11.
- denarius signatus
victoria, Plin. 33, 46 : denier ayant comme empreinte une Victoire. --- cf. Liv. 44, 27, 9.
- falsæ
litteræ, signo adulterino T. Quinctii signatæ, Liv. 40 : une lettre
supposée
de T. Quinctius, scellée d'un faux cachet.
- fig.
pater ipse suo superum jam signat honore, Virg. En. 6, 780 : et son
père lui-même (Mars) lui donne l'emblème distinctif qu'il aura parmi
les mortels.
- responsum signare, Sen.
Ben. 7, 16, 1 : faire une réponse caractéristique.
7 - signaler, désigner, indiquer, nommer.
- verbis, appellatione
aliquid signare, Quint. 2, 14, 1 ;
4, 1, 2 : désigner quelque chose par des mots, par une
appellation.
- signare differentiam, Quint. 6,
2, 20 : marquer une différence.
- nomine
terras signare, Luc. 4, 655 : désigner la région par son nom.
- quæ
proprie signari poterant, Quint. : ce qui pouvait s'exprimer par le mot
propre.
- si
vis signare (me) responsum, Sen. Ben. 7 : si tu veux que je te donne
une
réponse précise.
8 - remarquer, distinguer.
- ora sono discordia
signare, Virg. En. 2, 423 : grâce à l'accent distinguer les voix
ennemies.
- se
signari oculis videt, Virg. En. 12, 3 : il voit les regards
spécialement dirigés sur lui.
9 - orner, décorer.
- cælum
coronā signare, Claud. : orner le ciel d'une couronne d'étoiles
- signare
aliquem superūm honore, Virg. En. 6, 781 : donner à qqn une majesté
divine.
- signum,
i, n. :
- (Lebaigue
P. 1161 et P.
1162)
1 - marque, signe,
empreinte, indice, indication,
preuve.
- signa
pedum sequi, Ov. : suivre l'empreinte des pas.
- quærenti
nulla ad speluncam signa ferebant, Virg. 8 : cherchait-on ? aucune
empreinte
ne menait à la caverne.
- oculis
mihi signum dedit, ne se appellarem, Plaut. Mil. : elle m'a fait signe
du regard de ne pas l'appeler.
- signum
crucis, Lact. : signe de croix.
- aut
pecori signum aut numeros impressit acervis, Virg. G. 1 : il marque son
troupeau ou numérote ses tas de blé.
- signa
rerum, Quint. : preuves extrinsèques; oppos
<> argumenta :
arguments, preuves
données par le raisonnement.
- de
ea re signa atque argumenta paucis verbis eloquar, Plaut. Amph. : je
vais
t'en donner en peu de mots des preuves évidentes.
2 - sceau, cachet.
- litteræ
integris signis prætoribus traduntur, Cic. Cat. 3 : les lettres sont
remises
au préteur, cachets intacts.
- sub
signo servare, Cic. : garder sous scellés.
- impressis
signis custodire, Sen. : garder sous scellés.
- imprimere
signa tabellis, Hor. : sceller des tablettes.
- signo
læso non insanire lagoenæ, Hor. Ep. 1 : ne pas se mettre en fureur à
cause du cachet brisé d'une bouteille.
3 - signe, présage,
pronostic; symptôme.
- ventorum
et imbrium signa, Cic. Div. 1 : les signes précurseurs du vent et de la
pluie.
- signa
habere ex spiritu, Cic. : faire le diagnostic d'après la respiration
(du
malade).
4 - signal
(militaire), signe de ralliement,
point de repère; mot d'ordre, consigne, ordre.
- signum
dare ut : ordonner le signal de.
- signum
tubā dare : donner le signal avec la trompette.
- signum
petere : demander le mot d'ordre.
- signum
proelii committendi dare, Cæs. : donner le signal d'engager le combat.
- signo
Felicitatis dato, Auct. B. Afr. 83 : le mot d'ordre étant Bonheur.
- signum
recipiendi dare, Cæs. : donner le signal de la retraite.
5
- enseigne, étendard, drapeau; par
métonymie,
corps de troupe, manipule, cohorte.
- signum
<> aquila : aigle de la légion.
- prima
signa : la première ligne de combat.
- signa
circumagere : opérer une conversion.
- signa
conferre cum hoste : livrer bataille, se concentrer.
- signa
constituere : faire halte.
- signa
consistunt : on fait halte.
- signa
convellere (vellere) : arracher les enseignes, se mettre en marche.
- signa
movere (e castris), Liv. : déplacer les enseignes, se mettre en marche.
- signa
convertere : faire demi-tour.
- signa
efferre : faire sortir les soldats du camp.
- signa
ferre : se mettre en marche.
- signa
inferre : marcher à l'ennemi, attaquer.
- signa
obvertere : faire face à, faire front à.
- proferre
signa extra vallum : sortir du camp.
- signa
referre : reculer.
- signa
servare : rester à son poste de combat, rester dans le rang.
- signa
sequi (subsequi) : suivre les enseignes, rester à son poste de combat. --- Sall. J. 80, 2; Liv. 24, 48, 11; Cæs.
BG. 4, 26.
- signa
sustinere : arrêter la marche.
- signa
tollere : se mettre en marche.
- ab
signis discedere, Cæs. : s'éloigner des enseignes, déserter,
abandonner
les rangs, fuir.
- signa
relinquere, Sall. : abandonner les enseignes, déserter, abandonner les
rangs, fuir.
- sub
signis : en ordre régulier.
- signa
hostium turbare, Liv. 9 : porter le trouble dans les rangs des ennemis.
- cum
unius signi militibus pergit ire ad urbem, Liv. 33 : il continue
d'avancer
vers la ville avec les soldats d'un seul manipule.
6
- image (travaillée avec art),
figure, statue; figure
en relief.
- signa
pulcherrima quattuor, Cic. Verr. 2, 4 : quatre très belles statues.
- signum
pictum, Plaut. : figure peinte, portrait.
- crater
impressus signis, Virg. En. 5 : un cratère incrusté de reliefs.
- palla
signis auroque rigens, Virg. En. 1 : un manteau hérissé de broderies
d'or.
7
- signe (du zodiaque),
constellation, astre.
- signum
brumale, Cic. : le Capricorne.
- jam
nox cælo diffundere signa parabat, Hor. S. 1 : déjà la nuit se
préparait
à répandre les étoiles dans le ciel.
8 - surnom, sobriquet.
- voir
hors site : signum.
- Sigovesus,
i, m. (c. Segovesus.)
: Sigovèse, ancien prince de la Gaule. --- Liv. 5, 34.
- Siguitani,
ōrum, m. : habitants de Sigus (ou de Siguus). --- Inscr.
- Sigus,
i, m. : Sigus (ville de Numidie). ---
Peut.
- sĭi
(c. sivi) : voir sino.
- sīl,
sīlis, n. : - 1 - sil,
sorte de terre minérale (ocre jaune). --- Plin. 33, 158 ;
Vitr. 7, 11. - 2
- c. seseli.
- abl. sile
(mais sili, Plin.
20, 36 ; P. Fest. 346).
- Sīla, æ, f. :
forêt du Bruttium. --- Cic. Br. 85;
Virg. G. 3, 219.
- sīlācĕus, a, um :
de sil. --- Vitr. 7, 4; Plin. 35, 50.
- Sīlæ, ārum, m. :
peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 77.
- Sīlāna, æ, f. : - 1
- ville
de Thessalie. --- Liv. 36, 13.
- 2
- nom
de femme. --- Tac. An. 11, 12.
- Sĭlānĭo (Sīlānĭōn),
ōnis, m. : nom d'un statuaire d'Athènes. --- Cic. Verr. 2, 4, 126; Plin. 34, 51.
- Sīlānĭānus, a, um : de
Silanus. --- Ulp. Dig. 29, 5, 1, 7.
- silanus
:
1
- sīlānus, i, m. : robinet, fontaine. ---
Lucr. 6, 1265; Fest. 352
- silanus
juxta cadens, Cels. 3, 18 : le bruit [de l'eau qui coule] d'un robinet
voisin.
- gr.
Σιληνός.
2
- Sīlānus, a, um : de la forêt de Sila. --- Cassiod. Var. 12, 12.
3
- Sīlānus, i, m. : surnom dans la famille Junia. --- Cic. Fin. 1, 24; Sall. C. 50, 4; Cic.
Br. 135; Liv. 23, 15.
- Sĭlărus,
i, m. : le Silare (fleuve qui séparait la Campanie de la Lucanie,
auj. le Sele). --- Virg. G. 3,
146; Plin. 2, 226.
- voir : Silaro.
- Sĭlās,
æ, m. : Silas (compagnon de voyage de saint Paul de Tarse,
puis de saint Pierre). ---
Bibl.
- sīlātum, i, n.
[sil] : vin de séséli. --- P. Fest.
346, 2.
- silaus, i, m. :
plante ressemblant à l'ache. ---
Plin. 26, 88.
- Silbĭum,
ĭi, n. : Silbium (ville de Phrygie).
- Silbĭāni,
ōrum, m. : les Silbians, les habitants de Silbium. --- Plin. 5, 106.
- Sīlēnē,
ēs, f. : une Silène. --- Lucr.
4, 1164.
- gr.
Σειλήνη, ης.
- Sīlēnĭcus,
a, um [Silenus] : de Silène.
- Silenicum
hederæ genus, Plin. 16, 146 : le lierre silénien.
- sĭlens,
entis : part. prés. de sileo.
- 1
- qui se tait, silencieux; où l'on se tait. - 2
- oisif, inerte, inactif.
- umbræ
silentes, Virg. En. 6 : les ombres silencieuses, les morts.
- silentes,
ĭum (poét.
um), m. : les morts, les mânes.
- rex
silentum, Ov. M. 5 : le roi des ombres (Pluton).
- silentum
sedes, Ov. M. 15 : le séjour des morts.
- anni
silentes, Claud. : les (cinq) années de silence (imposées aux disciples
de Pythagore).
- coetus
silentum, Ov. M. 15 : la réunion des silencieux (des disciples de
Pythagore).
- lunā
silenti, Cato, R. R. 29 : à l'époque où la lune ne brille plus, à la
fin du mois.
- dies
silens a ventis, Col. 4 : journée sans vent.
- sĭlentĕr,
adv. : silencieusement. --- Juvc.
3, 462; Vulg. 1 Reg. 24, 5.
- sĭlentĭārĭus,
ĭi, m. : - 1 - esclave qui fait observer
le silence aux autres. --- Salv. Gub.
4, 3. - 2
- silentiaire (huissier chargé de faire faire le
silence, à
l'époque des derniers empereurs). --- Cod. Just. 3, 28, 30.
- voir
hors site : silentiarius.
- sĭlentĭōsē,
adv. : en silence. --- Cassiod.
Var. 11, 1.
- sĭlentĭōsus,
a, um : silencieux, où règne le silence. --- Apul. M. 11, 1.
- sĭlentĭum,
ĭi, n. [sileo] :
1 - silence.
- silentium
est, Ter. : on fait silence.
- silentium
facere, Cic. Plaut. : faire silence, se taire.
- silentium
facere, Liv. (indicere, Plin.-jn.)
: faire faire silence, demander le
silence.
- aliquid
silentio præterire, Cic. : passer qqch sous silence.
- ut
nulla fere pars orationis silentio præteriretur, Cic. Brut. 22 : si
bien
que presque toutes les phrases soulevaient des acclamations.
- vel taceas, vel meliora dic silentio, P.
Syr. : ou tais-toi, ou que tes paroles
vaillent mieux que ton silence.
- plur.
poétique - fida silentia sacris, Virg. En. 3 : le
silence
garanti
aux rites des mystères.
- silentium
agere de aliquo, Quint. : ne pas parler de qqn.
- silentium
de Partho est, Cic. : on n'entend pas parler des Parthes.
- convenire
silentio ne... Dig. : convenir tacitement de ne pas...
2 - calme, sérénité.
- lex
silentio perfertur, Liv. : la loi passe sans opposition.
- plur.
poétique - silentia noctis, Lucr. 4 : la
sérénité de la
nuit.
- silentia
agunt terras, Ov. : le silence règne sur la terre.
- silentia
ruris, Ov. : la paix des champs.
3 - t. augural
- silence, absence de
tout signe défavorable.
- id
silentium dicimus in auspiciis, quod omni vitio caret, Cic. Div. 2 : on
dit qu'il y a silence dans les auspices quand la prise est exempte de
toute
irrégularité.
- nec
suspicit nec circumspicit; statim respondet silentium esse videri, Cic.
Div. 2 : il ne lève pas les yeux, ne regarde pas autour de lui; il
répond
aussitôt qu'il lui paraît qu'il y a absence de tout signe défavorable.
- silentio
surgere, Fest. : avoir un heureux lever.
4 - repos,
tranquillité, cessation, inaction.
- silentium
judiciorum, Cic. Pis. 14 : le silence des tribunaux.
- ne
vitam silentio transeant veluti pecora, Sall. C. : pour ne pas passer
leur
vie obscurément, comme il arrive aux bêtes.
- biduum
silentium fuit neutris transgredientibus amnem, Liv. 37 : deux jours
s'écoulèrent
dans l'inaction, sans qu'aucun des deux partis cherchât à traverser le
fleuve.
- a
silentio vindicare, Cic. : tirer de l'obscurité.
- sĭlentus,
a, um [sileo] : silencieux, calme.
- silenta
loca, Læv. ap. Gell. 19 : lieux calmes.
- Sīlēnus,
i, m. : Silène. - 1 - père nourricier de
Bacchus. --- Cic. Tusc. 1, 114; Hor.
P. 239. - 2
- historien
grec. --- Cic. Div. 1, 49 ; Nep.
Han. 13, 3; Liv. 26, 49.
- gr.
Σιληνός.
- Sīlēni,
ōrum, m. : les Silènes [génies des forêts, voisins des Satyres, mais
ayant les oreilles velues avec les pieds du cheval]. --- Catul. 64, 252; Plin. 35, 110
- voir
hors site : Silène.
- sĭlĕo,
ēre, sĭlui :
1
- intr. - se taire, être
silencieux, ne pas
faire de bruit, garder le silence sur, ne pas parler de; être calme,
être
en repos.
- silere
de aliqua re : garder le silence sur qqch., ne pas parler de qqch.
- dixeram
de re publica ut sileremus, Cic. Brut. 42, 157 : j'avais dit qu'on ne
parlerait
pas de politique.
- si
patriam prodere conabitur pater, silebitne filius ? Cic. Off. 3, 90 :
si le père essaie de trahir sa patrie, le fils gardera-t-il le silence
? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 110, éd. Vuibert.
- ceteri
de nobis silent, Cic. : les autres se taisent sur notre compte.
- numquam
de me siluistis, numquam meam salutem non ab iis consulibus, qui
vendiderant, flagitavistis, Cic. post red. 3 : jamais vous n'avez gardé
le silence sur moi, jamais vous n'avez cessé de réclamer mon salut aux
consuls qui en avaient trafiqué. ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 470; éd. Peeters France.
- quisquis
ille, sileatur, Plin. Ep. 8 : quel qu'il soit, que l'on se taise.
- de
jurgio siletur, Ter. Phorm. 778 : sur le litige on fait
silence. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 179; éd. Peeters France.
- nocte
silenti, Ov. M. 4 (silenti
nocte, Liv. 26; silente
nocte, Tibul. 1) :
dans
le silence de la nuit.
- silenti
agmine ducam vos, Liv. 25 : je vous conduirai à pas étouffés.
- tempus
erat quo cuncta silent, Ov. M. 10 : c'était le moment où tout est calme.
- mare
silet : la mer est calme.
- silent
leges, Cic. : les lois sont muettes.
- nec
ceteræ nationes silebant, Tac. H. 3 : les autres nations ne
demeuraient
pas non plus en repos.
- fixāque
silet Gradivus in hasta, Val. Fl. 4 : et Gradivus (= Mars) se repose,
appuyé
sur sa lance.
2
- tr. - taire, ne pas parler de, se
taire sur, ne
pas dévoiler, passer sous silence, dissimuler, garder le silence sur.
- silere
omnia : taire tout, garder le silence sur tout.
- silere
aliquid : garder le silence sur qqch., ne pas parler de qqch.
- neque
te silebo, Hor. O. 1, 12 : et je ne garderai pas le silence sur ton
compte
(= je ne t'oublierai pas).
- ea
res siletur, Cic. Fl. 3 : *cette chose est gardée sous silence* = on
passe
cela sous silence.
- parf.
passif impers. - silitum est, Aug. Civ. Dei, 16,
2 : on a
gardé
le silence.
- voir silens.
- siler
:
1
- sĭlĕr, ĕris, n.
: sorte d'osier.
-
molle siler lentæque genistæ, Virg. G. 2, 12 : le souple osier et les
genêts flexibles. --- Plin. 16, 77;
24, 73.
2 - Sĭlĕr, ēris, m.
: c. Silarus. --- Luc. 2,
426; Col. 10, 136.
- sĭlesco,
ĕre : - intr. - 1
- devenir
silencieux. --- Virg. En.
10, 101. -
2 -
s'apaiser, devenir calme. ---
Ter. Ad. 785.
- venti silescunt, Ov. Tr. 2, 151 : le vent s'apaise.
- sĭlex,
ĭcis, m. qqf. f. : - 1
- pierre
dure, caillou, silex. - 2
- poét.
rocher, roc.
- Inscr. abl. -ĭci; fém.
Virg. B. 1, 15; id.
En. 6, 471; 6, 602; 8, 233; Ov. M. 9, 225; 9, 304; 9, 613; Amm. 14, 6,
16; cf. Quint. 1, 6, 2;
gén. plur. silicum,
Lucr. 6, 683; Luc. 4, 304.
- lapides silices,
Liv. 30, 43, 9 : pierres de silex.
- saxo silice, Liv. 1, 24, 9
: avec une
pierre de silex.
- fig.
natus silice, Cic. Tusc. 3, 12 : né d’un
rocher, avec un cœur de pierre.
- non e
silice nati sumus, Cic. Tusc. 3, 12 : nous ne sommes pas nés d'une
pierre.
- neque
in tenero stat tibi corde silex, Tibul. 1, 1, 64 : tu n'as pas dans ton
coeur
tendre
un caillou. --- Ov. M. 9, 614.
-
certo in loco silicem cædere, Cic. Div. 2, 85 : tailler dans le roc
dans
un lieu précis.
- silicem
pedibus conterere, Juv. 6, 350 : courir les chemins, battre le pavé.
- voir
hors site : silex.
- Sīlĭānus,
a, um : de Silius. --- Cic. Att. 12,
31.
- sĭlĭca
: voir siliqua.
- sĭlĭcārĭus,
ii, m. [silex] : paveur.
--- Frontin. Aq. 117.
- sĭlĭcĕo,
ōnis, m. [silex] : homme
de silex [autre explication du passage de Læv. cité à siliceus].
- sĭlĭcernĭum,
ĭi, n. : - 1
- repas funèbre. --- P. Fest. 295 ; Cæcil. Com.
122; Capel. 8, 805. - 2
- sorte de saucisse.
--- Arn. 7, 229. - 3
- cadavre ambulant (injure). ---
Ter. Ad. 587.
- voir
hors site : silicernium.
- voir hors site l'artticle de P. Festus.
- sĭlĭcernĭus,
ĭi, m. : cadavre ambulant. --- Fulg. Expos.
Serm. 560, 31.
- Silices,
um, m. : voir Silici. --- Plin. 6, 118.
- sĭlĭcĕus,
a, um : - 1 - de
silex, de caillou. ---
Cato, Agr. 18, 3 ; Vitr. 8, 3, 19. -
2
- dur comme une pierre, impitoyable, inflexible.
- quis tam siliceo
(est) ? Læv. d. Gell. 19, 7, 10 : qui est
assez
dur ?
- Silici,
ōrum, m. : nom de deux peuples dans l’Arménie et l’Assyrie.
--- Plin. 6, 118.
- sĭlĭcĭa,
æ, f. : fenugrec [plante]. ---
Plin. 18, 140.
- sĭlĭcĭnĕus,
a, um : c. siliceus. --- Grom.
306, 22.
- sĭlĭcis
: gén. de silex.
- sĭlĭcŭla,
æ, f. [siliqua] : silicule, petite silique.
--- Varr. B. 1, 23, 3.
- sĭlīgĭnācĕus,
a, um [siligo] : de
froment. --- Pl.-Val. 1, 46.
- sĭlīgĭnārĭus,
a, um : relatif au froment. --- Inscr.
- sĭlīgĭnārĭus, ĭi, m. : boulanger, pâtissier. ---
Ulp. Dig. 47, 2, 52, 11.
- sĭlīgĭnĕus,
a, um : [siligo] :
1 - du plus
pur froment.
- siliginea farina,
Cato, Agr. 121 : fleur de farine.
2 - de
fleur de farine. --- Sen. Ep. 123,
2.
- esurienti panem cibarium
siligineum videri, Varr. d. Non. 88, 14
: que la faim fait
paraître pain blanc le pain bis.
- sĭlīgĭnĭārĭus,
ĭi, m. (c. siliginarius) : boulanger, pâtissier. --- Inscr.
- sĭlīgo,
ĭnis, f. : - 1
- froment de première
qualité. --- Cato, Ag.; Varr. B. 1,
23 ; Col. 2, 6, 2.
- 2
- fleur de farine. ---
Juv. 5, 70; Plin. 18, 85.
-
tener et niveus mollique siligine fictus servatur domino, Juv. 5, 70 :
il y
en a du tendre, du blanc comme la neige, fait avec la fine fleur du
froment, pour le maître.
- sĭlĭqua,
æ, f. :
1 - silique,
cosse. --- Plin. 18, 120; Virg. G. 1, 74.
- d'où sĭlĭquæ,
ārum : légumes,
plantes légumineuses. --- Hor. Ep. 2, 1,
123; Juv. 11, 58.
2 - caroube.
- siliqua (Græca) : caroube. --- Col. 5,
10, 20; Plin. 15, 95.
3
- fenugrec (c.
silicia). --- Col. 2, 10,
33.
4
- [mesure]
1/6è du scrupule.
--- Veg.
Mul. 1, 20, 2.
- 1/24è
du solidus. --- Cod.-Just.
4, 32, 26.
- sĭlĭquastrensis,
e : de la grosseur du siliquastrum.
--- Anth. 761, 46.
- sĭlĭquastrum,
i, n. : grande passerage (plante
qui, croyait-on, guérissait de la rage). ---
Plin. 19, 187; 20, 174.
- sĭlĭquātārĭus,
ĭi, m. : percepteur de l’impôt dit siliquaticum. --- Cassiod. Var. 2,
26.
- sĭlĭquātĭcum,
i, n. : droit d'une silique (droit du 24è sur
toute vente). --- Cassiod. Var. 4, 19.
- sĭlĭquor,
āri [siliqua] : - intr. - se couvrir d’une silique.
--- Plin. 17, 54.
- silis
:
1 - silis
: gén. de sil.
2 - Silis, is, m. : le Silis (nom
de plusieurs rivières). --- Plin. 6, § 49; id. 6, §
20; id. 3, § 126.
- Sīlĭus,
ĭi, m. : Silius. - 1 -
Silius
Italicus (poète épique). --- Plin. Ep. 3,
7.
- 2
- P. Silius Nerva, propréteur en Bithynie. --- Cic. Fam.
13, 47. -
3
- A. Silius, ami de Cicéron. - 4
- T. Silius, tribun militaire. --- --- Cæs. BG. 3,
7.
- Silius,
a, um : de Silius. --- Cic. Att. 12, 27; cf. id.
ib. 12, 31.
- Silia
lex : la loi Silia.
- Sīlĭānus, a, um : de Silius. --- Cic. Att. 12,
31.
- voir hors site : Silius
Italicus.
- sillŏgrăphus,
i, m. : sillographe (auteur de silles, de poèmes
satiriques). --- Amm. 22, 16,
16.
- gr.
σιλλογράφος -- σίλλοι
: poèmes satiriques.
- sillybus
:
1
- sillybus, i, m. : c. sittybus.
2
- sillybus, i, f. : gondélie, sorte de chardon. sorte de chardon [al.
silybum]. --- Plin. 22, 85; 26, 40.
- gr.
σίλλυϐον
- silo
:
1
- sīlo, ōnis, m. : camus, camard. --- Varr. Men.
207.
2
- Sīlo, ōnis, m. : Silo (surnom romain). --- Dig. 48, 19,
27.
- au
plur. Silones Plin. 11, 158.
3
- Silo, indécl. f. : Silo (ville de Judée).
-
congregati sunt omnes filii Israel in Silo, Vulg. : tous les Israélites
(les fils d'Israël) s'assemblèrent à Silo.
- Siloa,
æ (Siloē, ēs), f. : Siloé (fontaine de Palestine, en Samarie).
-
vade, lava in natatoria Siloæ, Vulg. : va et lave-toi à la fontaine de
Siloé.
- silphĭum,
ĭi, n. : silphium [=
laserpitium], férule qui produit le laser. --- Plin. 19,38;
22, 100
(Col. 6, 17, 7; 12, 7, 4, écrit en grec).
-
gr. σίλφιον.
- ou silpĭum Cato,
Ag. 157, 7.
- Silpĭa,
æ, f. : Silpia (ville de la Tarraconnaise). --- Liv. 28, 12.
- sĭlŭa
: diérèse, voir silva.
- sĭlŭi
: parf. de sileo.
- Silumĭus,
ĭi, m. : Silumius (dieu de la Dacie ou de la
Pannonie). --- Inscr.
- Silŭres,
um, m. (acc. -as) : les Silures (peuple de Bretagne). --- Tac. An. 12,
32; id. Agr. 11 et 17; Plin. 4, 103.
- gr. Σίλυρες.
- apud
Siluras, Tac. : chez les Silures.
- sĭlūrus,
i, m. : silure ou glanis [poisson].
--- Plin. 9, 44 et 45; 32, 104; Lucil. ap. Varr. L. L. 7, §
47; Juv. 4, 33; 14, 132; Aus. Mos. 135.
- gr.
σίλουρος.
- (Lebaigue
P. 1163)
- silus
:
1
- sĭlus,
a, um : camard, camus. --- Cic. Nat. 1,
80.
2
- Sĭlus,
i, m. : Silus (surnom dans la gens
Sergia). --- Cic. de Or. 2, 285; Liv. 32, 27, 7; Tac. An. 15,
59.
- Silŭum
(Silvum), i, n. : ville d'Istrie. --- Peut.
- silva
(mieux que sylva), æ, f. :
- gr. ὕλη (p. ὕλϜη).
- sĭlŭa (trisyl.),
Hor. O. 1, 23, 4.
1 - forêt,
bois. ---
Cic. Div. 1, 114 ; Rep. 2, 33, etc. ; Cæs. BG. 2, 19, etc.
2 - parc,
bosquet.
- au sing.,
Cic. Verr. 1, 51; Nep. Att. 13, 2; Sen. Ep. 86, 3.
- plur.
inter silvas Academi, Hor. Ep. 2, 2, 45 : dans le
parc (les bosquets) d’Académus.
3
- plur.
arbres, arbustes,
plantes. --- Virg. G. 2, 26; Prop. 1, 14, 5;
Stat. Th. 2, 248 ; Luc. 2,
409.
- au sing.
[en parl. d’un arbre]. --- Mart. 11, 41, 3.
4
- grande
quantité, abondante matière, ample matière, ample moisson.
---
Cic. Or. 12; 139 ; de Or. 3, 103; 3, 118.
-
silva virtutum et vitiorum, Cic. : une foule de vertus et de vices.
-
silvæ satis ad rem, Plaut. Mil. : une assez bonne provision pour la
chose en question.
- poét.
forêt
de traits. --- Virg. En. 10, 887; Luc. 6, 205; forêt de cheveux.
--- Juv. 9, 13.
5
- matière
[au sens philos.] --- Aug.
Ver. 42, 79. Isid. 13, 3, 1.
6
- brouillon,
esquisse. --- Quint. 10, 3, 17.
7
- Silva ou
Silvæ : titre
d’ouvrage, cf. Gell. præf. 5; 6; Suet. Gram. 24.
- silva observationum, Suet. Gram. 24 : riche moisson d'observations.
- Silvæ
: les Silves (mélanges, variétés, titre d'un recueil de
poésies de
Stace).
8
- vie
du monde. --- Commodian. Apol. 600;
Instr. 1, 25, 3.
- Silvānæ,
ārum, f. : déesses des forêts.
--- Inscr. Orel. 2103.
- dat. plur.
Silvanabus.
- Silvānectæ,
ārum, m. : les Silvanectes (peuple de la Belgique,
dans le pays de Senlis). --- Not. Imp.
- Silvanectensis, e : des Silvanectes. --- Not. Imp.
- Silvānectum,
i, n. : Silvanecte (ville de Belgique, auj. Senlis). --- Greg.
- Silvānus,
i, m. [silva] : - 1 -
Silvain
(divinité champêtre). --- Virg. B.
10, 24; Hor. Ep. 2, 1, 143. -
2
- surnom donné à Mars.
--- Cato, Agr. 83. - 3
- surnom
de plusieurs Plotius. --- Tac. An. 4, 22.
- Silvāni, ōrum, m. : les Sylvains (les divinités champêtres).
--- Ov. M. 1, 193.
- voir hors site
: Silvain.
- silvātĭcus,
a, um : - 1 - qui est
fait
pour (couper) le bois. ---
Cato, Agr. 11,
5. -
2
- sauvage (en parl.
des plantes et des animaux). --- Cato,
Agr. 8, 2; 143, 3; Varr. R. R. 1, 40, 5; id. ap. Non. 555, 31; Pall.
Aug. 8, 5; Plin. 30, 8, 22, § 70.
- silvatica falx, Varr. : serpe pour couper le bois.
- silvesco,
ĕre : - intr. - pousser trop de bois, donner trop de branches. --- Cic. CM 52 ;
Col.
4, 11, 2.
- silvescentes crines, Arn. 3, 15 : une chevelure trop touffue.
- Silvestĕr,
tri, m. : nom de plusieurs papes. --- Greg.
- silvestris,
is, e [silva] :
- datif silvestro
Inscr. Orel. 4990;
gén. plur. silvestrum
Acc. Tr. 256.
- (qqf
silvester. ---
Plin. 14, 110; Col. 1, pr. 25).
-
silvestrior Plin. 16, 116 ; 22, 146.
1
- de
forêt, couvert de forêts, boisé. --- Cæs.
BG. 2, 18; 5, 19,
etc.; Cic. Læl. 68, etc.
- plur.
n. silvestria, Liv. 38, 49, 7
: endroits
boisés.
2
- qui
vit dans les forêts, appartenant aux forêts.
- collis ... passus circiter ducentos infimus apertus, ab superiore
parte silvestris, ut non facile introrsus perspici posset, Cæs. BG. 2,
28, 2 : une colline, dont le bas, sur deux cents pas environ, était
découvert, mais la partie supérieure était boisée au point que le
regard ne pouvait pas y pénétrer.
--- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 644; éd. Peeters France.
-
silvestris belua, Cic.
Rep. 2, 4 : bête des forêts. --- cf. Hor. P.
391.
- silvestris umbra, Ov. M.
13, 815 : ombre des forêts.
- silvestris Musa, Lucr. 4,
589 : la Muse des forêts.
3
- sauvage
[en parl. d’animaux et de plantes].
- tauri silvestres, Plin. 8,
74 : taureaux sauvages.
- arbor silvestris, Virg.
B. 3, 70 : arbre sauvage. --- cf. Ov. M. 2,
681 ; Hor. S. 2, 2, 57 ; etc.
- Silvi,
ōrum, m. : peuplades proches de l’Albanie. --- Plin.
6, 29.
- Silvia
(Sylvia), æ, f. : - 1
- Silvia
Rhéa (fille de Numitor, mère de Romulus et Rémus). --- Liv. 1,
3; Flor. 1, 1, 1. -
2
- Silvia (fille de Tyrrhénus). --- Virg. En. 7,
487.
- silvĭcædus,
i, m. [silva + cædo] : bûcheron.
--- Chalcid. Tim. 128.
- silvĭcŏla,
æ, m. f. : qui habite les forêts. --- Virg.
En.
10, 551.
- silvicolæ
viri, Prop. 3, 13, 34
: les Faunes.
- silvĭcŏlens,
entis : c. silvicola. --- CIL 2, 2660.
- silvĭcŏmus,
a, um [silva + coma] : qui a une chevelure de forêts.
--- Poet. d. M. Vict. 145, 5.
- silvĭcultrix,
īcis, adj. f. : qui habite les forêts. --- Catul.
63,
72.
- silvĭfrăgus,
a, um [silva
+ frango] : qui rompt les arbres. --- Lucr.
1, 275.
- silvĭgĕr,
ĕra, ĕrum [silva
+ gero] : boisé. --- Plin. 31, 43.
- silviger deus
: le dieu des forêts. --- Inscr. Orel. 1488.
- Silvīni,
ōrum, m. : peuplade d'Apulie. --- Plin. 3,
105.
- Silvĭus,
ĭi, m. : Silvius. - 1
- fils
d'Enée. - 2 - fils
d'Ascagne, roi d'Albe.
- 3 - nom donné par la
suite au roi d'Albe.
- Liv. 1, 3; Virg. En. 6, 769; Ov. M. 14, 610.
- au fém. Silvia.
- silvōsus,
a, um [silva] :
1
- boisé. --- Liv. 9, 2, 7.
2 - touffu. --- Plin. 12, 23.
- silvŭla,
æ, f. [silva] : bosquet, petit bois.
- Col.
8, 15, 4; Sid. Carm. 9, 229.
- Silvum
(Silŭum),
i, n. : ville d'Istrie. ---
Peut.
- silybum,
i, n. : gundélie [plante]. --- Plin. 22, 85.
- gr. σίλυϐον.
- sīma,
æ, f. : doucine,
gueule droite [t. d'archit.]. --- Vitr. 3, 5, 15.
- sĭmæthus
: c. symæthus.
- Sīmălĭo,
ōnis, m. : nom d'homme.
--- Ter. Eun. 4, 7, 5.
- sīmātus,
a, um : c. sīmus. ---
Anth. 649, 37.
- Simbarri,
m. : peuple d'Ethiopie. --- Plin. 6, 191.
- Simbrŭīnus
(Simbrŭvīnus), a, um : du Simbruvium. --- Tac.
An.
11. 13; 14, 22.
- Simbrŭvĭum, ĭi,
n. : lac chez les
Eques, formé par l'Anio. --- Sil. 8, 371.
- sĭmeitu
: voir simitu.
- Simēna, ōrum,
n. : ville de Lycie. --- Plin. 5, 100.
- gr. Σίμηνα.
- Sĭmĕōn,
ōnis, m. : -
1 - fils
de Jacob. - 2 - autres
personnages du même nom.
- voir
hors site Siméon.
- sīmĭa,
æ, f. [sīmus] :
1 - singe.
--- Cic.
Div. 1, 76; 2, 69.
2
- imitateur. --- Plin.
Ep. 1, 5, 2.
- sĭmil
: voir similis.
- sĭmĭla,
æ, f. : fleur de
farine. --- Cels. 2, 18; Mart. 13, 10 lemm.
- sĭmĭlāgĭnārĭus,
a, um [similago] : qui
emploie la plus fine fleur de farine. --- CIL 1, 1017.
- sĭmĭlāgĭnĕus,
a, um : de fleur de
farine. --- Vulg. Eccl. 39, 31.
- sĭmĭlāgo, ĭnis,
f. (c. simila) : fleur de farine. --- Cato,
Ag. 75; Plin. 18, 89.
- sĭmĭlātĭo,
ōnis, f. (c. simulatio)
: ressemblance. --- Aug. Serm. 8, 14.
- sĭmĭlĕ,
is, n. de similis, pris
substt : - 1 - chose
semblable, analogue, analogie,
comparaison. - 2 - ressemblance.
- Cic. Fin. 3, 46; Quint. 11, 2, 30, etc.
- similia, Cic. Div. 2, 48 : faits
semblables, exemples analogues.
- tu
pueri simile es, Næv. : tu ressembles à un enfant (tu es tout le
portrait
d'un enfant).
- ut
nihil sit hoc simili similius, Fronto. : ... qu'il n'y a pas de
ressemblance
plus parfaite.
- sĭmĭlĭgĕnus,
a, um [similis
+ genus] : semblable, similaire.
--- C.-Aur.
Acut. 2, 19, 115.
- Sĭmĭlīnus,
i, m. : nom d'homme.
--- Greg.
- similis
:
1 - sĭmĭlis, e : semblable,
ressemblant, pareil, de même.
- superl. arch. simillumus.
--- simil = similis
Næv. Com. 60; Nov. Com. 62.
-
cf. gr. ὁμός (p. *σόμος),
ὅμοιος : semblable ---
ἅμα :
ensemble. --- racine sem-
--- angl.
similar.
- quam
simile istud
sit, tu videris, Cic. Nat. 3, 9 : à quel point ta comparaison
est-elle
juste ? je t'en fais juge toi-même.
- in
simili causa, Cic. Rep. 2, 63
: dans une cause semblable.
- simili
ratione, Cæs. BG. 7, 4, 1
: d'une
manière semblable, pareillement.
- avec gén.
similis
alicujus : semblable à qqn.
- Crassus
Cyri et Alexandri similis esse voluit, Cic. Br. 282 : Crassus
voulut être semblable (= le semblable de, ressembler) à Cyrus et à
Alexandre.
- similis
majorum suorum, Ter. Ad. 412 : semblable à sess ancêtres.
- vita
similis deorum, Cic. Nat. 2, 61 : vie qui se rapproche de celle des
dieux.
- alii
vestri similes, Cic. Phil. 2, 107 : d'autres qui vous
ressemblent.
- statuere
utrius te malles
similiorem, Cic. Br. 148 : décider
auquel des
deux tu aimerais le mieux ressembler.
- hic
noster quæstus aucupi simillimust (= simillimus est), Plaut. As. :
notre
métier est tout à fait semblable à celui de l'oiseleur.
- ab
Rullo et Rulli similibus
conquisiti, Cic. Agr. 2, 97 : choisis par Rullus et ses
pareils.
- dolorem,
morbum, paupertatem,
similia horum, Cic. Fin. 3, 51 : la
douleur, la maladie, la pauvreté et les autres choses semblables.
- quid
est simillimum veri ? Cic. Tusc. 5, 11 : qu'est-ce qui est le
plus
vraisemblable ?
- similis
sui, Ter. : qui ne dément pas son caractère.
- qqf. avec dat. alicui
similis, Cic. Ac. 2, 118
: semblable
à qqn.
- quid
simile habet epistula
contioni ? Cic. Fam. 9, 21, 1 : en
quoi
une lettre ressemble-t-elle à une harangue d'assemblée ?
- similis
patri, Cic. : semblable à son père.
- quid
illi simile bello fuit ? Cæs. BG. 7, 77 : en quoi cette guerre-là
ressemblait-elle
à celle d’aujourd’hui ?
- eruptio
... stationes hostium fudit fugavitque in castra ut eo die obsesso quam
obsidenti similior esset Pœnus, Liv. 23, 37, 5 : une sortie dispersa
les postes des ennemis et les mit en fuite vers leur camp, si bien que,
ce jour-là, le Carthaginois ressemblait davantage à l'assiégé qu'à
l'assiégeant. --- trad. Touratier,
Syntaxe latine, p. 647; éd. Peeters France.
- à
la fois
gén. et dat. Cic. Nat. 1, 90;
2, 149;
Lucr. 4, 1211.
- homines
inter se similes, Quint. 12, 10, 22 : hommes semblables entre eux.
- similis
virtute (similis virtutem, acc.
de relation) : semblable en courage (semblable
par rapport au courage.
- inter
se cum forma tum moribus similes, Cic.
Clu. 16, 46 : hommes semblables
entre eux par les traits du visage et les moeurs.
- similis
+ atque (ac), et, ut si, tamquam si.
- similes
sunt ut si qui dicant, Cic. Sen. 6, 17 : ils sont semblables à ceux qui
diraient.
- similes
sunt tamquam si loquantur, Cic. : ils sont semblables à ceux qui
diraient.
- similes
sunt dei ... tamquam si Poeni aut Hispani in senatu nostro loquerentur
sine interprete... Cic. Div. 2, 64, 131 : les dieux ressemblent à des
Carthaginois ou à des Espagnols qui viendraient discourir au sénat sans
l'assistance d'un interprète.
- aliquid
simile atque factum, Cic. : quelque chose de semblable à ce qui a été
fait.
- simile est... ac si... Cic. Rep. 3,
34 : c'est la même chose que
si.
- hortatur
ut simili ratione atque ipse fecerit suas injurias persequantur, Cæs.
BG. 7, 38 : il les exhorte à punir toute perfidie de la même manière
que lui-même l'a fait.
- avec cum
similis cultus cum æqualibus, Sen. Ir. 2, 21, 11 : un genre
de vie
semblable à celui des compagnons de son âge.
- avec in
acc. Apul. M.
10, 30, semblable par rapport à. --- cf. haud
dissimilis in
dominum, Tac.
An. 2, 39.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
2 - Sĭmĭlis,
is, m. : nom d'homme. --- Spart.
- sĭmĭlĭtās,
ātis, f.
: ressemblance. --- Cæcil.
Com. 216; Vitr. 2, 9, 5.
- similĭtĕr,
adv. [similis] : semblablement, pareillement. --- Cic.
Tusc. 4, 25 ;
Rep. 2, 61; etc.
- similiter
ac (atque) : de la même manière que. --- Varr.
R 1, 31,
3; Cic. Agr. 1,
13; Phil. 1, 9; Ac. 2, 72.
- similiter
ac si, Varr. L. 9, 10; Cic. Nat. 3, 8 : comme si.
- similiter
et si, Cic. Fin. 2, 21 :
comme si.
- similiter
ut si : comme si. --- Cic.
Off. 1, 87; Tusc. 4, 81.
- avec
dat. similiter his, Plin.
11. 86 : de la même manière qu'eux.
- similius,
Phæd. 5, 5, 34.
- simillime,
Cic. Tusc. 2, 54; Agr.
1, 13.
- similiter
atque : de la même façon que.
- similiter
ac si (ut si, et si) : comme si.
- neque
vero illum similiter atque ipse eram commotum esse vidi, Cic. Phil. 1,
9 : et lui, je n'ai pas trouvé qu'il avait été aussi bouleversé que je
l'étais moi-même. --- trad.
Touratier, Syntaxe latine, p. 645; éd. Peeters France.
- sĭmĭlĭtūdĭnārĭē,
adv. : approximativement. --- Don. Andr. 4, 5, 19.
- similitūdo,
ĭnis, f. :
1 - ressemblance,
analogie, similitude.
- est
homini cum deo similitudo, Cic. Leg. 1, 25 : l'homme a une
ressemblance
avec Dieu. --- cf. Cic. Br. 150.
- id
ex similitudine floris lilium
appellabant, Cæs. BG. 7, 73, 9 : cet ouvrage, ils
l'appelaient lis
d'après sa ressemblance avec la fleur.
- aliquid
ad similitudinem
panis efficere, Cæs. BC. 3, 48: fabriquer qqch qui imite le pain.
- similitudo
servitutis, Cic Rep. 1,
43 : ressemblance avec la servitude. --- cf.
Cic.
Rep. 1, 64; 3, 46; Læl. 81.
- sine
cujusquam similitudine, Cic.
de Or. 2, 98 : sans ressembler à personne.
- plur. similitudines,
Cic. Br.
143 : cas semblables, faits analogues. --- cf.
Cic.
Off. 1, 11.
- mais
similitudines honesti, Cic. Off. 3, 13 = les apparences de l'honnête.
--- cf. simulacra virtutis,
Cic. Off. 1, 46, et aussi
Off. 3, 69.
2
- représentation,
portrait, image ressemblante.
- Cic. Or. 9; Sen. Ep.
71, 2.
3
- comparaison,
rapprochement.
- ut
ad valetudinis similitudinem
veniamus, Cic. Tusc. 4, 27 : pour faire un rapprochement avec
la santé
physique.
- sunt
quædam animi similitudines cum corpore, Cic. Tusc. 2, 23, 54 : l'âme
présente quelques points de comparaison avec le corps.
4 - rhét.
la similitude, l'analogie.
- Her. 4, 59; Cic. de Or.
2, 168.
- propter similitudinem, Cic. Inv. 1, 52
: par analogie.
5 - monotonie. --- Cic. Inv. 1, 76.
- sĭmĭlo,
āre : - int. - être
semblable. --- CIL 4, 1877; Drom. 365, 20.
- qqf confusion avec
simulo.
- sīmĭnīnus,
a, um [simia] : de
singe. --- Obseq. 103.
- siminina
herba, Apul. Herb. 86
: sorte de muflier [plante].
- sīmĭŏlus,
i, m. [simius] : petit singe. --- Cic.
Ep. 7, 2, 3.
- Simittu,
n. indécl. : ville de Numidie. --- Anton.
- Simittŭensis,
e : de Simittu. --- Plin. 5, 29.
- sĭmītū,
adv. : en même
temps, à la fois.
- Plaut.
Amp. 631; Trin. 223;
Lucil. d. Non. 175, 16.
- simitu
cum aliquo, Plaut. Men. 745
: en même temps
que qqn.
- sĭmītur :
en même temps que.
--- c. simitu, Inscr. Orel. 2863.
- sīmĭus, ĭi,
m. [simus] :
1 -
singe.
- Phæd.
1, 10, 6; Mart. 14, 202.
2
- singe,
imitateur servile.
- Sen.
Contr. 9, 12; Hor. S. 1, 10,
18.
- simma,
ătis, n. : voir sigma.
- Simmiēum
metrum, n. : mètre Simmien [de Simmias, poète grec].
--- Plot.
- simo
:
1
- simo, āre, āvi, ātum [simus] : - tr. - aplatir.
-
Lucil. d. Non. 169, 31; Sulp. Luperc. d. Anthol. Lat.
1; Vitr. 4, 2, 3.
2
- Sīmo, ōnis, m. : personnage de comédie. --- Pl., Ter.; Hor. P. 238.
3
- Sĭmo,
ōnis, m. : un chef juif. --- Tac. H.
5, 9.
- Simois,
entis (entos), m. : le Simoïs [rivière de la campagne de Troie]. --- Virg. En. 1, 100; Ov. M. 13, 24; Plin.
5, 124.
- gr. Σιμόεις,
όεντος.
- Sĭmōn
et Sīmōn,
ōnis, m. : nom de plus. pers. juifs.
- Simon
Petrus : saint Pierre. --- Vulg.
Matth. 5, 8.
- Simon
le Cyrénéen, disciple de J.-C. ---
Bibl.
- Simon
le lépreux, reçut chez lui J.-C. ---
Bibl.
- Simon
de Cana, apôtre et martyr. ---
Bibl.
- Simon
magus, Simon le magicien. --- Vulg.
Act. 8, 18; voir simoniacus.
- nom
d'un statuaire. --- Plin. 34, 90.
- simoniacus,
a, um, adj. et subst. : simoniaque.
--- S. Greg. Ep. 8, 4; 9, 177.
- Sĭmōnĭdēs,
is, m. : Simonide (poète lyrique de Céos). --- Cic. Rep. 2, 20; Quint. 10, 1, 64.
- gr. Σιμωνίδης.
- Sĭmōnĭdēus,
a, um : de Simonide. --- Catul.
38, 8.
- simplāris,
e [simplus] : qui reçoit la ration simple. --- Veg. Mil. 2, 7.
- simplārĭus,
a, um : simple. --- Pomp. Dig. 21, 1,
48.
- simplex,
ĭcis [sem, cf. semel + plico] :
- (Lebaigue
P. 1163 et P.
1164)
1 - simplex,
ĭcis [sem + plex; cf. semel] :
- abl. regulier simplici; simplice, Lucr. 1, 1013.
a - qui
n'a qu'un pli, uni, simple; non mélangé.
-
aut simplex est natura animantis...aut concreta est ex pluribus
naturis, Cic. Nat. 3, 14, 34 : ou la substance de l'animal est
simple... ou elle est composée de plus d'un élément.
-
(auditūs) iter simplex et directum, Cic. Nat. 2, 57, 144 : conduit (de
l'oreille) uni et droit.
-
simplex officium, Cic. Sull. 9 : devoir simple (sans complication).
- simplex est
manere, illud anceps,
Cic. Att. 12 : la solution toute simple est de
rester,
l'autre (partir) est hasardeuse.
- simplex
aqua, Ov. Am. 2, 6, 32 : eau pure.
b - seul,
isolé,
unique.
-
simplici ordine intrarunt urbem, Liv. 44, 12, 6 : ils pénétrèrent dans
la ville sur une seule file.
- verba simplicia, collocata, Cic. de Or. 80 : mots
isolés, groupés.
- plus
vice simplici, Hor. O. 4, 14, 13 : plus d'une fois.
-
non simplex
Damasicthona vulnus adficit, Ov. M. 6 : ce n'est pas
qu'une seule fois que Damasichthon a été blessé.
-
nec via mortis erat simplex, Virg. G. 3, 482 : il y avait plus d'un
chemin conduisant à la mort.
c - simple,
naturel, sans ornement,
sans affectation.
-
sonus vocis rectus et
simplex, Cic. de Or. 3, 45 : timbre de la voix simple et naturel.
-
recta et simplicia, Cic. Off. 1 : les choses simples et
naturelles.
d - simple,
sans détours, sans duplicité, ingénu, naïf, crédule; sincère, ouvert,
franc, droit.
-
simplicissimi omnium habentur iracundi, Sen. Ir. 2, 16, 3 : de toutes
les personnes les plus franches passent pour être irascibles.
- vir
apertus et simplex, Cic. : homme simple et ouvert (franc et ouvert).
-
simplicior quis et est, Hor. S. 1, 3, 63 : tel autre est trop
franc.
- fiebant
autem simplici fide atque fiducia pietatis, Aug. Civ. 10, 9 : mais (ces
miracles) s'opéraient par la simplicité de la foi, par la
confiance de la piété.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
2
- Simplex,
ĭcis, m.
: Simplex (surnom). --- Tac. H. 2, 60.
- simplĭcābĭlis,
e : simple. --- Cassiod. An. 12.
- simplĭcĭtās,
ātis, f. [simplex] :
1 - simplicité
= substance
simple. --- Lucr. 1, 609, etc.
2 - ingénuité,
droiture,
franchise.
- nimia
simplicitas facile deprimitur dolis, P. Syr. : la
trop grande franchise est facilement dupe de l’artifice. ---
Liv. 40, 47, 3.
3
- candeur, naïveté.
--- Liv. 40, 23, 1.
- simplĭcĭtĕr,
adv. [simplex] :
1 - simplement, isolément, séparément.
- verborum
ratio simpliciter videnda est, deinde conjuncte, Cic. de Or. 3, 149 :
il faut, pour l’emploi des mots, les considérer isolément, puis réunis
ensemble. --- cf. Cic. Top. 84.
2
- purement et simplement, tout bonnement.
- quam
ille et ejus posteri simpliciter defenderunt, Cic. de Or. 3, 62 : (la
philosophie cyrénaïque), que lui et ses successeurs défendirent tout
bonnement.
3
- sans apprêt, sans ornement. ---
Cic. de Or. 2, 11.
4
- d’une manière facile à comprendre, sans
longueurs, sans détours. --- Cic. de Or. 2, 68 ;
Off. 2, 31.
5
- avec franchise, ingénument, sans détour.
- simpliciter
et candide, Cæl. d. Cic. Fam. 8, 6, 1 : avec
franchise et sincérité. --- cf. Curt. 7, 2, 36 ; Plin. Ep. 1,
13, 2, etc. ; Tac.
D. 21.
-
quo simplicius tibi confitebor, qua indulgentia meos tractem, Plin. Ep.
5, 19 : je vous avouerai donc plus franchement mon indulgence à l'égard
des miens.
- inde
graves simultates, quas Antonius simplicius, Mucianus callide eoque
implacabilius nutriebat, Tac. H. 3, 63 : de là des haines amères, plus
franches dans Antonius, mieux déguisées chez Mucien, et par là même
plus implacables.
- ego
ac tu simplicissime inter nos hodie loquimur, Tac. H. 1, 15 :
aujourd'hui même nous nous parlons l'un à l'autre en toute simplicité.
6
- au singulier.
- simpliciter
dicere, Hier. in Matt. 1, 2 : parler au singulier.
- simplĭcĭtūdo,
ĭnis, f. [simplex] : simplicité, expression simple. ---
Cledon. 38, 7.
- simplĭco,
āre [simplex] : - tr. - produire un seul. --- Pall.
2, 15, 15.
- simplo,
āre [simplus] : - tr. - Sedul. ramener à l'unité. --- Sedul.
1, 281.
- simplŭdĭārĕa funera,
n. plur. [simplus, ludus]
: jeux
funèbres dans lesquels il ne
paraissait que des histrions.
- simplŭdĭārĕa
funera sunt, quibus adhibentur duntaxat ludi, Fest. p. 334; Paul. ex
Fest. p. 335
- simplus,
a, um [cf. simplex et ἁπλοῦς] : simple, un, unique.
- huic
ergo duplæ morti nostræ Salvator impendit simplam suam, Aug. Trin. 4,
3, 6 : c’est donc de cette double mort que le Sauveur Jésus nous a
rachetés en mourant une seule fois. --- Prud. στεφ. 10, 878.
- simplum,
i, n. : l'unité. --- Cic. Top. 11, 49; Liv. 29, 15;
Dig. 49, 14, 5.
- simplum
solvere, Plaut. Pœn. 5, 6, 25 : payer seulement la somme due.
- simpla (s.-ent. pecunia), f. : la somme
telle quelle, la valeur telle quelle. ---- Varr. R.
R. 2, 10, 5; Dig. 21, 2, 60.
- simptax,
acis, m. : plantain [herbe]. --- Ps. Apul. Herb. 1.
- simpŭlārĭārĭus,
ĭī, m. : fabricant de simpules. --- Inscr. Orel. 4283.
- simpŭlātŏr,
ōris, m. [simpulum] : convive. --- Fulg. Exp. serm. 567.
- ou simpulo,
ōnis, m.
- simpŭlātrix,
īcis, f. : femme qui tient la simpule. --- P. Fest. 337, 11.
- simpŭlō,
ōnis, m. : c. simpulator.
- simpŭlum,
i, n. : simpule (petit vase en usage dans les sacrifices).
- simpulum
vas parvulum non dissimile cyatho, quo vinum in sacrificiis
libabatur; unde et mulieres rebus divinis deditæ simpulatrices
dicuntur, Fest. p. 337
- voir l'article de P. Festus.
- excitare fluctus in simpulo, Cic. Leg. 3, 36 : [prov.]
faire une tempête dans un verre d’eau.
- voir hors site simpulium.
- simpŭvĭātrīx,
īcis : c. simpulatrix. --- Schol. Juv. 6, 343.
- simpŭvĭum,
ii, n. : c. simpulum. --- Varr. ap. Non. 544, 30; Cic. Rep.
6, 2, 11; Plin. 35 § 158; Juv. 6, 343; Arn. 7, 235.
- sĭmŭl
(arch. sĕmŭl et sĕmŏl, CIL 1, 1531), adv. :
1 -
dans le même temps, en même
temps, ensemble.
- hi tres tum simul amabant, Ter. And. 87: elle avait alors ces trois
amants à la fois.
- hæc
simul increpans, Liv. 22, 3 : tout en faisant ces reproches.
- duas
res simul nunc agere decretum est mihi, Plaut. Merc. prol. 1
: mon intention est de faire aujourd'hui deux choses à la fois.
--- Cic. Rep. 1, 13 ; Læl. 67 ; Mil. 48, cf. Char. 222, 24.
- simul
cum aliquo (simul aliqua re) : en même temps que qqn, que qqch. ---
Cic. de Or. 2, 100 ; Læl. 13 ; Rep. 1, 70 ; Verr. 2, 4, 69 ; Att. 1,
16, 13, etc.
- simul
et : en même temps que. --- Cic. Att. 2, 20, 2 ; 10, 4, 12 ;
10, 16, 4 ; 16, 11, 6 ; Q. 2, 5, 3 ; Fin. 2, 33 ; Br. 228.
- ou sĭmŭl
ac, sĭmŭl
atque. --- Liv. 7, 26, 5 ; Curt. 3, 5, 2 ; Sen. Ep. 90, 25.
- simul
atque se inflexit hic rex in dominatum injustiorem, fit continuo
tyrannus, Cic. Rep. 2, 48 : dès que ce roi s'est tourné du côté d'une
domination un peu injuste, il devient aussitôt un tyran.
- simul
aliquid audiero, scribam ad te, Cic. Att. 8, 11 : aussitôt que
j'apprendrai quelque chose, je t'écrirai.
- quod
simul ac, continuo scietis, Cic. Att. 13, 21 : dès que je le saurai,
vous l'apprendrez aussitôt.
- simul
développé
par et…
et...
--- Cic. Phil. 10, 5 ; Tusc. 4, 60 ;
Cæs. BG. 7, 48, etc.
- et
simul : et en même temps. --- Cic. Phil. 1, 28 ; Fam. 13, 6,
2 ; Fin. 5, 28.
-
et
simul ad cenam in hortos invitavit in posterum diem, Cic. Off. 3, 58 :
et sur le champ (Pythius) invita (Canius) à dîner dans ses jardins pour
le lendemain. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 402; éd. Peeters
Louvain-la-Neuve 1994.
- simulque
: et en même temps. --- Cic. Fam. 1, 7, 8 ; 7, 10, 3 ; Vat. 23.
- simul
etiam : en même temps encore. --- Cic. Vat. 18.
- simul
et : en même temps aussi. --- Cic. Verr. 2, 4, 136 ; 5, 3 ;
Balb. 65 ; Prov. 36 ; Att. 1, 1, 4 ; Q. 1, 1, 34 ; Sall. J. 84, 5 ; 92,
2, etc. ; Liv. 44, 34, 10, etc.
- simul…
simul ... Cæs. BG. 4, 14, 5 : à la fois… à la fois, d’une part… d’autre
part en même temps. --- cf. Liv. 3, 5, 2 ; 9, 25, 8, etc.
2 - simul, prép. avec
abl. [poét.] : en même temps que.
- simul
his, Hor. S. 1, 10, 86 : en même temps qu’eux.
- quippe
simul nobis habitat discrimine nullo, Ov. Tr. 5, 10, 29 : car
des barbares demeurent ici confusément avec nous. --- cf. Tac.
An. 3, 64 ; 4, 55; Sil. 3, 268; Tac. A. 6, 9; Sil. 5,
418; Sen. Troad. 1049.
3 - simul ac,
simul atque, conj. : aussitôt que, dès
que. --- Cic. Verr. 2, 2, 46 ; Phil. 4, 1 ; Ac.
2, 51 ; Clu. 40 ; Mur. 22 ; Rep. 2, 49 ; Verr. 2, 4, 47 ; Cæs. BG. 5,
3, 3.
- ou
simul ac primum. --- Cic. Verr. 2, 1, 34 ; 1, 138 ; Phil. 4,
1.
- ou
simul ut. --- Cic. Ac. 2, 51 ; Tusc. 4, 5 ; Planc. 14 ; Q. 2,
5, 3.
- ou
simul et. --- Cic. Att. 2, 20, 2 ; 10, 4, 12 ; 10, 16, 4 ; 16,
11, 6, (leçon de M).
- simul
seul
: aussitôt que. --- Cic. Tusc. 4, 12 ; Ac. 2, 86 ;
Fin. 3, 21 ; Cæs. BG. 4, 26, 5 ; BC. 1, 30, 3.
- simul
perfecto ponte celeriter fortuna mutatur, Cæs. BC. 1, 59 : dès que le
pont est achevé, la fortune change vite (de camp).
- ou
simul primum : aussitôt que. --- Liv. 6, 1, 6 ; 35, 44, 5 ;
Suet. Cæs. 30.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sĭmŭlac
(sĭmŭlatque)
: c. simul ac (simul
atque).
- sĭmŭlācrum,
i, n. [simulo] :
1 - représentation figurée de qqch.
- non
animorum simulacra, sed corporum, Cic. Arch. 30 : représentations, non
des âmes, mais des corps.
- simulacrum
oppidorum, Cic. Pis. 60 : reproductions de villes. --- cf.
Plin. 5, 36.
2
- image, portrait, effigie, statue. --- Cic.
Verr. 2, 2, 159, etc.
- simulacrum
ex ære Dianæ, Cic. Verr. 2, 4, 72 : statue de Diane en airain.
- simulacrum
celebrati ejus diei pingi jussit, Liv. 24, 16, 19 : il fit reproduire
dans un tableau le spectacle de cette journée.
- litterarum
simulacra, Sen. Ep. 94, 51 : tracé des lettres (figuration des lettres).
- ad
simulacrum templi Veneris, Suet. Cæs. 84 : à l’image (sur le modèle) du
temple de Vénus.
- simulacra
: mannequins d’osier [dans lesquels on enfermait des hommes
vivants, et
que l’on brûlait en l’honneur des dieux]. --- Cæs.
BG. 6, 16, 4.
3
- fantôme, ombre, spectre. ---
Lucr. 4, 99 ; Virg. G. 1, 477 ; Ov. H. 9, 39 ; etc.
4 - phil. image, simulacre
des objets. --- Lucr. 4, 130, etc.; cf. εἴδωλον.
5
- mnémotechnie
représentation matérielle des idées. --- Cic. de
Or. 2, 354.
6
- portrait moral. ---
Liv. 45, 25, 3.
7 - simulacre, apparence.
--- Cic. Div. 2, 71.
- simulacra
virtutis, Cic. Off. 1, 46 : des apparences de vertu.
- belli
simulacra, Lucr. 2, 41 : simulacres de la guerre, image de la guerre.
--- cf. Virg. En. 5, 585 ; Liv. 26, 51, 6 ; 35, 26, 2 ; Tac. An. 11, 31.
- sĭmŭlamĕn,
ĭnĭs, n. [simulo] : imitation, représentation. ---
Ov. M. 10, 727.
- sĭmŭlāmentum,
ī, n. [simulo] : artifice, stratagème. --- Gell. 15, 22.
- simulans
:
1 - sĭmŭlans,
antis : part.-adj. de simulo.
- speciem
uenturi simulans, Tac. An. 6, 1 : faisant croire à sa prochaine arrivée.
- simulans
amicum inimicus inimicissimus, P. Syr. : Un ami simulé est le plus
dangereux de tous les ennemis.
- in
patientia firmitudinem simulans, Tac. An. 6, 46 : patient pour paraître
fort.
- non
fuit vocum simulantior ales, Ov. Am. 2, 6, 23 : aucun oiseau n'imita
mieux
la voix (ne fut meilleur imitateur de la voix).
2 - Sĭmŭlans, tis, m. : titre d’une
comédie d’Afranius. --- Cic. Sest. 118.
- sĭmŭlantĕr
: c. simulate. --- Apul. M. 8, 10.
- sĭmŭlātē
[simulo] : d’une manière simulée, par feinte. --- Cic. Nat.
2, 168 ; Q. 1, 1, 13.
- simulatius
Anth. 476, 4.
- sĭmŭlātĭlis,
e : simulé. --- Ven. Vit. S. Mart. 2, 276.
- sĭmŭlātĭo,
ōnis, n. :
1 - simulation, faux semblant, feinte. ---
Cic. Off. 2, 43 ; 3, 61 ; etc.
- avec
gén. - simulatio insaniæ, Cic. Off. 3,
97 : feinte démence, folie
simulée. --- cf. Cic. Br. 53 ; Læl. 92 ; etc. ; Cæs.
BG. 6, 8, 2 ; BC. 3,
28, etc.
- Fausti
simulatione, Cic. Sulla 54 : en prétextant Faustus. --- cf.
Pomp. 66 ; Fam. 11, 3, 5 ; Tac. H. 2, 61.
- per
simulationem amicitiæ, Cic. Quir. 21 : en feignant l'amitié.
- cum
simulatione timoris, Cæs. BG. 5, 50, 5 : en feignant la
crainte.
- simulationum
falsa, Tac. An. 6, 45 : les ruses de l'hypocrisie.
- simulationum
falsa in sinu avi perdidicerat, Tac. An. 6, 54 : il avait
appris, à l’école de son aïeul, les ruses de la dissimulation. ---
Plin. Pan. 72 fin.
2
- ironie.
- εἰρωνεία
est simulatio, Mart. Cap. 5, § 523.
- sĭmŭlātō
: c. simulate. --- Ennod. Apol. 328 ; Lampr. Hel. 25, 4.
- sĭmŭlātŏr,
ōris, m. [simulo] :
1 - celui qui représente, qui copie, imitateur.
--- Ov. M. 11, 634.
2
- celui qui feint, qui simule.
--- Cic. Off. 1, 108 ; Tac. An. 13, 47.
- simulator
segnitiæ, Tac. An. 14, 57 : feignant l’indolence.
- animus
cujus rei libet simulator ac dissimulator, Sall. C. 5, 4
: esprit capable de tout feindre et de tout dissimuler.
- sĭmŭlātōrĭē
[simulatorius] : d’une manière feinte. --- Aug. Pecc. orig.
40, 45.
- sĭmŭlātōrĭus,
a, um (simulo), artificieux, faux. --- Aug. Ep. 82, 11.
- sĭmŭlātrix,
īcis, f. [simulator] : celle qui transforme, qui métamorphose [Circé].
--- Stat. Th. 4, 551.
- sĭmŭlātus,
a, um : part. passé de simulo. - 1
- assimilé, qui ressemble à, semblable à. - 2
- imité, représenté. - 3
- feint, contrefait.
- simulata
vultu probitas, nequitia est duplex, P. Syr. : qui
cache ses vices sous le masque de la vertu est doublement vicieux.
- ille
ad irritandam avaritiam captantium simulatus æger ! Sen. Brev. 7, 7
: (cet homme riche), qui fait le malade pour irriter la
cupidité
des coureurs de successions !
- sĭmŭlo,
āre, āvi, ātum [similis] : - tr. -
-
(Lebaigue
P. 1164 et P.
1165)
- qqf.
orth. similo.
1
- rendre semblable.
- Minerva
simulata Mentori, Cic. Att. 9, 8, 2 : Minerve ayant pris les traits de
Mentor (s’étant faite semblable à Mentor)
- anum
simulare, Ov. M. 3, 275 : prendre les traits d'une vieille femme.
- malitia,
ut pejor venit, se simulat bonam, P. Syr. : la
méchanceté, quand elle vient avec les desseins les plus noirs, prend le
masque de la bonté.
--- cf. Virg. En. 3, 349; Ov. M. 6, 26; 11, 310; id. F. 4,
517.
2 - reproduire, copier, imiter.
- aliquid
imitatione simulatum, Cic. de Or. 2, 189 : qqch reproduit par imitation.
- simulare
Catonem, Hor. Ep. 1, 19, 13 : copier Caton.
- avec prop. inf.
simulat terram prodere… Ov. M. 6, 80 : elle représente la terre
produisant…
3 - simuler, feindre.
- simulare
aliquid : simuler qqch. --- Cic. Off. 3, 61 ; Phil. 13, 2.
- simulare
ægrum, Liv. 25, 8, 12 : faire le malade.
- simulatā
amicitiā, Cæs. BG. 1, 44, 10 : sous prétexte d’amitié.
- nihil
fictum est, nihil simulatum, Cic. Læl. 26 : rien n’est feint, rien
n’est affecté.
- avec
prop. inf. simulat se proficisci, Cic. Clu. 27 :
il feint de partir.
- quo
et tutior ejus vita esset et plus aliquanto rei publicæ prodesset,
furere se simulavit, Cic. Off. 1, 108 : pour sa sécurité propre et plus
encore dans l'intérêt de l'Etat, il simula la folie. --- cf.
Cic. Læl. 99, etc. ; Cæs. BG. 4, 4, etc.
-
quotiens cubiculum ejus intraret, vivere filium ... simulabat, Plin.
Ep. 3, 16, 4 : chaque fois qu'elle entrait dans la chambre (de son
mari), elle lui laissait croire que leur fils était vivant. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
147, éd. Vuibert.
- id
quod naturā non habes induc in animum ita simulandum esse ut naturā
facere videare, Q. Cic. : si la nature t'a refusé une qualité, fais
semblant de l'avoir, afin que tu paraisses agir naturellement.
- avec
inf., poét. simulat abire, Ov. M. 2, 697 : il
feint de partir. ---
cf. Ov. M. 4, 338.
- simulat
Jove natus abire, Ov. M. 2, 697 : le fils de Jupiter fait semblant de
partir.
- sese
probos simulavere, Sall. J. 85, 9 : ils ont fait les gens honnêtes.
- simulare
quasi, Plaut. Amph. 200 : faire comme si, faire semblant de. ---
cf. Plaut. Mil. 909 ; etc.
- passif
impers. - quid est quod amplius simuletur ? Ter.
Heaut. 901
: à quoi bon feindre plus longtemps ?
4
- abst user
de feinte, feindre.
--- Cic. Q. 1, 1, 15.
- simultās,
ātis, f. [simul] :
1
- rivalité, compétition.
- in
simultate esse cum aliquo, Nep. Att. 17, 1 : être en contestation avec
qqn.
- de
locis summis simultatibus contendebant, Cæs. BG. 5, 44, 2 : ils
luttaient pour les grades militaires avec la plus ardente rivalité.
2
- inimitié, haine, rancune, brouille.
- simultatem
deponere, Cic. Att. 3, 24, 2 : faire trêve à son inimitié. ---
cf. Cæs. BC. 2, 25.
- simultates,
quas mecum habebat, deposuit, Cic. Planc. 76 : il oublia ses différends
avec moi.
- simultates
exercere cum aliquo, Cic. Fl. 88 : être en mauvais termes avec qqn.
- huic
simultas cum Curione intercedebat, Cæs. BC. 2, 25, 4 : il y avait
entre
lui et Curion une inimitié.
- simultates
facere, Tac. : engendrer des haines.
3
- lutte, combat. ---
Hyg. Fab. 84 ; 185.
- sĭmultĕr
: c. similiter. --- Plaut. Ps. 382.
- simulus
:
1
- sīmŭlus, a, um : un peu camus.
--- Lucr. 4, 1169.
2
- Sīmŭlus, i, m. : nom d’homme. ---
Ter. Ad. 465.
- simus
:
- gr. σιμός.
1
- sīmus,
a, um : camard, camus, qui a le nez épaté.
--- Plin. 11 § 158; Liv. Andron. ap. Non. 335, 22; Plin. 9 §
23; Virg. B. 10, 7; Mart. 6, 39, 8; Cels. 8, 10, 7.
- simo
vultu, Virg. M. 107 : en faisant la grimace.
2
- Sīmus, i, m. :
- a
- surnom
romain. --- Plin. 11, 158. - b
- nom
d’un peintre grec. --- Plin. 35, 143.
- Simyra,
æ, f. : ville de Phénicie. ---
Plin. 5, 77.
- sīn,
conj. : - 1 - mais si,
si au contraire.
- 2 - (avec
ellipse)
sinon, dans le cas contraire, autrement.
Remarque : sin
est formé de si + ne,
particule affirmative; quand il y a une négation, on trouve : sin...
non; sin nihil; sin nullus, sin minus; sin autem non,
etc.
- sin
timore defugiant illi, (dixit) se oneri non defuturum, Cæs. BC. 1, 32,
8 : mais s'ils reculent sous l'effet de la peur, lui au moins ne
manquera
pas à son devoir.
- si
suscipis...; sin istius amicitia te impedit... Cic. : si tu
entreprends...;
mais si ton amitié pour lui t'empêche...
- si
probas..., sin improbas... : si tu approuves...; si au contraire, tu
n'approuves
pas...
- danda
opera est ne qua amicorum discidia fiant; sin tale aliquid evenerit...
Cic. : il faut faire en sorte de ne pas avoir de brouilles avec ses
amis;
mais s'il arrive quelque chose de tel...
- si
illum relinquo ejus vitæ timeo; sin opitulor, hujus minas, Ter. And.
210 : si j'abandonne celui-là (= Pamphile), je crains pour sa vie; si
je le sers, gare aux menaces de l'autre !
- sin
autem : sinon, autrement, dans le cas contraire.
- si
malus est ... sin autem frugi'st... Plaut. Pers. 453 : si
c'est un vaurien... au contraire, s'il est bon... --- Cic.
Læl. 4, 14; Am. 49, 142; Att. 3, 8,
6; Just. 16, 4, 14; 31, 5, 7; Cic. Cæcin. 1, 3.
- ego
vobis regnum trado firmum, si boni eritis, sin mali, inbecillum, Sall.
J. 10, 6 : je vous transmets un royaume qui sera puissant si vous
êtes valeureux, mais faible si vous êtes maladroit.
- sin
aliter (sin minus, sin secus) : sinon, dans le cas contraire, autrement.
- sin
aliter acciderit, humaniter feremus, Cic. Att. 1, 2 : s'il en est
autrement,
je le supporterai avec résignation.
- id
si ita est, omnia faciliora; sin aliter, magnum negotium, Cic. Fam. 11,
14 : s'il en est ainsi, tout ira bien; sinon, on aura une grosse
affaire à débrouiller.
- si
mihi veniam, quam peto, dederit, utar illius condicione; si minus,
impetrabo aliquid a me ipso, Cic. Att. 9, 15 : s'il m'accorde ce que je
demande, j'accepterai son bienfait; sinon, je trouverai en moi
quelque ressource.
- denique,
si deus es, tribuere mortalibus beneficia debes, non sua eripere; sin
autem homo es, id quod es, semper esse te cogita, Curt. 7, 8
:
enfin, si tu es un dieu, tu dois répandre des bienfaits sur les
mortels, et non leur enlever ce qu'ils possèdent; si tu n'es qu'un
homme, ce que tu es réellement, pense toujours que tu es un homme.
- si
enim libertatem sequimur, qui locus hoc dominatu vacat ? sin
qualemcumque locum (sequimur), quæ est domestica sede jucundior ? Cic.
Fam. 4, 8, 2 : est-ce la liberté que nous cherchons ? il n'y
a
pas un coin du monde à l'abri de la servitude; mais
si nous cherchons le premier endroit venu,
il n'est rien de mieux que d'être chez soi.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- Sīna
(Sīnai), indécl. (Sīna, æ, f.) : le mont Sinaï (au nord-est
de l'Egypte, entre le golfe de Suez et celui d’Akaba).
- sĭnāpe,
is, n. (sĭnāpis, is, f.) ou
sinapi, indécl. : sénevé (graine de moutarde).
- acc.
-e, -im -- abl. -e, -i.
- infundere
sinapi ex aceto super pectus, Cels. : mettre sur la poitrine un
sinapisme
arrosé de vinaigre.
- sĭnāpĭ,
n. indécl. : moutarde ou graine
de moutarde. --- Plin. 19, 170.
- gr. σίναπι.
- ou sĭnāpe, Apic.
6, 225 ; 8, 385 ; ou
sĕnāpis, f. Plaut. Ps. 817 ou
sināpis, f. Col. 10, 122.
- sĭnāpismus,
i, m. : sinapisme (topique fait avec de la graine de moutarde). ---
C. Aur. Chron. 2, 7, 108 ; 3, 8, 112.
- gr. σιναπισμός.
- sĭnāpizo
(sĭnāpissō),
āre, ātum : - tr. - appliquer un sinapisme sur. ---
Veg. 3, 6, 11; 3, 5, 33; Cæl. Aur. Tard. 5, 2.
-
gr. σιναπίζω.
- sinapizatus
Veg. 2, 6, 98.
- Sinapŏdes,
um, m. : peuple d’Afrique. -- Mel. 3, 11.
- sincērē,
adv. [sincerus] :
1 - avec
intégrité,
comme il faut, de façon nette, sans altération. --- Plaut.
Epid. 634.
2
- franchement, sincèrement,
loyalement. --- Cæs. BG. 7, 20, 8
; Attic. d. Cic. Att. 9, 10, 9.
- sincērius
Gell. 6, 3, 55 ; sincērissime Aug. Ep.
137, 17.
- sincērĭtās,
ātis, f. [sincerus] : - 1
-
pureté,
netteté, qualité de ce qui est sain et entier, intégrité. - 2
- pureté (du style). - 3
- pureté
(de moeurs), sincérité, loyauté.
- cum
summa et animi et corporis sinceritate, Val.-Max. 2, 6, 8 : avec une
parfaite santé d'esprit et de corps. --- Plin. 15, § 22; Pall.
1, 3; Col. 4, 26.
- sinceritas
verborum, Gell. 2, 23, 21 : pureté de l'expression.
- neque
vitæ summa sinceritas neque constantissimus erga patriam amor,
Val.-Max. 5, 3, 2 : ni l'extrême pureté de ses moeurs, ni
l'amour
le plus constant pour la patrie. --- Sen. Vit.
Beat. 15; Gell. 14, 2, 5.
-
Sinceritas tua : Votre sincérité (titre honorifique qu'on donnait à
certains personnages). --- Cod. Just. 7, 62, 26; Cod. Theod.
2, 1, 8; 10, 15, 4; 7, 1, 9.
- sincērĭtĕr
: c. sincere. --- Gell. 13, 16, 1.
- sincērus,
a, um [sine cera ?] :
- voir hors site sine cera et
sine cera.
1 - pur, intact, naturel, non altéré, non
corrompu, non fardé.
- fucata
et simulata a sinceris atque veris, Cic. Læl. 95 : (on peut
distinguer) ce qui est fardé de ce qui est sincère, le simulé du
véritable. --- Cic. Fam. 13, 50, 2.
- sincerus
populus, Tac. H. 4, 64 : peuple sans mélange, de race pure.
- sincerum est nisi vas, quodcumque infundis acescit, Hor. Ep.
1,
2, 54 : si le vase n'est pas propre, ce que tu y verses
aigrit.
- sinceræ
vetustatis libri, Gell. 5, 4, 1 : livres d'une antiquitité
incontestable.
- ex
amphorā primum quod est sincerissimum effluit, Sen. Ep. 108, 26 : on
puise d'abord de l'amphore ce qui est le plus clair.
2 -
pur, de bon goût, probe
(en parl. du style).
- rerum
gestarum pronuntiator sincerus et grandis etiam, Cic. Br. 287 :
(Thucydide) historien qui raconte les faits dans un probe et même grand
style (historien impartial et même plein de noblesse).
- nihil
erat in ejus oratione nisi sincerum, Cic. Brut. 55, 202 : il n'y avait
rien que de très pur dans son style.
- sincerum
judicium, Cic. Or. 25 : goût sûr.
3
- pur, chaste, franc,
sincère, loyal.
- in
aliis quoque oraculis Delphicis aliquid non sinceri fuit, Cic. Div. 2,
118 : il y eut aussi dans les autres oracles de Delphes quelque
chose qui n’était pas irréprochable (franc, sincère).
- sincera
fide, Liv. 39, 2, 1 : sincèrement, avec une parfaite bonne foi.
- sincerus
stoicus, Gell. : vrai stoïcien.
- bicolor sinceræ baca Minervæ, Ov. M. 8, 664 : des olives bicolores
(noires et vertes), présents de la chaste Minerve.
- nihil
simplex, nihil sincerum, Cic. Att. 10, 6, 2 : nulle bonne foi, nulle
franchise.
- nec
minus acer quam bonus et sincerus apparuit, Plin. Ep. 6, 22, 6 : et il
a montré autant de vigueur que de loyauté et de franchise.
- adv. scire
licet non sincerum
sonere, Lucr. 3,
873 : on peut reconnaître que sa voix sonne faux.
- sincĭput,
ĭtis, n. [semi, caput] :
1
- demi-tête, la moitié de la tête.
--- Pers. 6, 70; Plin. 8, 209.
2
- tête, cervelle. --- Sid. Carm. 5, 424; [fig.] Pl. Men. 506.
3
- le devant de la tête. --- Gloss. Phil.
- sincĭpŭtāmentum
: voir
sincipitamentum.
- Sinda,
æ, f., Plin.
et Sindos, i, f. : ville de Pisidie.--- Mel. 1, 111
- Sindĭcus,
a, um, Plin. 6, 17, et
Sindēnsis, e, Liv. 38, 15 :
de Sinda.
- Sindŏnes,
um, m. : habitants de Sinda.--- Mel.
1, 110.
- Sindēs,
æ ou
is, m. : c. Sindus. --- Tac. An. 11,
10.
- Sindi,
ōrum, m. : peuple scythe, sur les bords du Palus-Méotide. --- Val. Flac.
- sindōn,
ōnis, f. : -
1 - fin
tissu, mousseline; vêtement de mousseline. --- Mart. 4, 19, 12; 11, 1, 2.
- 2
- linceul,
suaire.
- gr.
σινδών.
-- venit
quidam homo dives ab Arimathia nomine Joseph qui et ipse discipulus
erat Jesu; hic accessit ad Pilatum et petiit corpus Jesu, tunc Pilatus
jussit reddi corpus et accepto corpore Joseph involvit illud sindone
munda, Vulg. Matth. 27, 57 : arriva un homme riche d'Arimathée, nommé
Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus; il se rendit vers Pilate,
et demanda le corps de Jésus et Pilate ordonna de le remettre; Joseph
prit le corps, l'enveloppa d'un linceul blanc. --- id. Marc. 14, 52; id. Luc. 23, 53.
- Sindus,
i, m. : nom indien de l'Indus (le Sind). --- Plin. 6, 71.
- sine
:
1
- sĭnĕ + abl.,
prép. :
sans.
- sine regibus esse, Cic. Rep. 1, 58 : n'avoir pas de rois.
- lectionem
sine ulla delectatione neglego, Cic. Tusc. 2, 7 : je ne m'intéresse pas
à une lecture dépourvue de tout plaisir. --- cf. Cic. Tusc. 4, 13, etc.
- sine
omni sapientia, Cic. de Or. 2, 5 : sans une possession générale de la
science.
- sine
impensa opera, Liv. 5, 4, 4 : sans dépense d'activité. --- cf. Liv. 7, 12, 11 ; 45, 25, 7.
- cum
fratre an sine ? Cic. Att. 8, 3, 5 : avec mon frère ou sans lui ?
- après son rég.,
poét. flamma sine, Hor. S. 1, 5, 99 : sans feu. --- cf. Hor. S. 1, 3, 68.
- vitiis
sine, Hor. : sans défaut.
2
- sĭnĕ : impératif de
sino.
- sine
(souvent chez Plaute)
:
laisse-moi faire.
- sine
sis loqui me, Plaut. Ps. 3, 2, 50 : de grâce,
laisse-moi parler.
- sine,
priusquam complexum accipio, sciam, ad hostem an ad filium venerim,
Liv.
2, 40, 5 : permets-moi de savoir, avant d'accepter ton étreinte, si je
suis venu auprès d'un ennemi ou auprès d'un fils.
- sĭnĕdum
: permets seulement. --- Pl. Truc.
628.
- Singæ,
ārum, m. : peuple de l'Inde au-delà du Gange. --- Plin. 6, 74.
- Singăra,
ōrum, n. : ville de Mésopotamie. ---
Plin. 5, 86.
- Singărēnus,
a, um : de Singares. --- Sext. Ruf.
Brev. 27.
- singentĭāna
rādix, f. : c. acorus. --- Apul.
Herb. 7.
- Singidūnum,
i, n. : ville de la Mésie supérieure.
--- Anton.
- Singidūnensis
(Singidonensis), e : de Singidunum. ---
Aur. Vict. Epit. 44.
- Singilĭa,
æ, f. : ville de la Bétique. ---
Plin. 3, 10.
- Singiliensis,
e : de Singilia. --- Anton.
- singĭlĭo,
ōnis, m. : vêtement léger. ---
Gallien. ap. Treb. Claud. 17 dub.
- Singilis,
is, m. : voir
Singulis.
- singillārius,
a, um : c. singularius. --- Tert.
Val. 18; Anim. 6.
- singillātim
(sigillātim) :
1
- isolément, un à un, individuellement. --- Pl. Trin. 881; Ter., Lucr.; Cæs. BG.
3, 2, 3; Cic. Verr. 2, 5, 143.
2
- en détail, un à un. --- Suet. Aug. 9.
- singlārĭtĕr
: voir
singulariter.
- singŭla,
æ, f. : voir
sembella. --- Metrol. 70, 7.
- singŭlārēs,
ium, m. [singularis] :
1
- corps d'élite de cavalerie, gardes du
corps. --- Tac. H. 4,
70
2
- courriers des préfets dans les
provinces. --- Cod. Just. 1,
27, 1.
- singŭlārĭē
: en particulier. --- Cic. d. Char.
219, 24.
- singŭlāris,
e [singuli] :
1
- unique, seul, isolé, solitaire
- singularis
homo, Cæs. BG. 7, 8, 2 : homme isolé, marchant isolément. --- cf. Cæs. BG. 4, 26, 2; Cic. Agr. 2,
97; Rep. 1, 39; Ac. 1, 26.
2
- qui se rapporte à un seul.
- imperium
singulare, Cic. Rep. 1, 50 : autocratie.
- singulare odium,
Cic. Sull. 1 : haine particulière, propre, personnelle.
-
singularis Deus, Lact. : le
seul Dieu, Dieu qui est un.
- missus
est a Deo Patre, ut universis gentibus, quæ sub cælo sunt, singularis
et veri Dei sanctum mysterium revelaret, Lact. Inst. 4, 12 : il a été
envoyé par son père, pour révéler à toutes les nations qui sont sous le
ciel le mystère et l'unité d'un Dieu.
3
- gram.
singulier.
- singularis
numerus, Quint. 1, 5, 42, etc.
: le singulier. --- cf. Varr. L. 7,
33 ; 10, 54; Quint. 1, 6, 14; 1, 6, 26, etc.
- in
singulari Varr. L. 8, 66; Quint. 8,
6, 28, etc. : au singulier.
4
- unique (en son genre), singulier,
exceptionnel, extraordinaire, rare.
- Aristoteles
in philosophia prope singularis, Cic. Ac. 2, 132 : Aristote, philosophe
à peu près unique. --- cf. Cic. Br.
293; Div. 2, 97.
- audite
singularem ejus cupiditatem, Cic. Verr. 2, 4, 99 : écoutez un trait
inouï de sa cupidité. --- cf. Cic.
Verr. 2, 3, 106; Fin. 5, 56.
- eorum
inter Gallos virtutis opinio est singularis, Cæs. BG. 2, 24, 4 : leur
réputation de courage parmi les Gaulois est sans pareille.
- mox
vehiculum ascendit, assumit uxorem singularis exempli vel aliquem
amicorum, ut me proxime, Plin. Ep. 3, 5 : après il monte en voiture,
emmène avec lui sa femme, personne d'une vertu exemplaire, ou quelqu'un
de ses amis, comme moi dernièrement.
- Ciceroni in omnibus ejus
periculis singularem fidem præbuit : cui ex patria fugienti HS (=
sestertia) ducenta et quinquaginta milia donavit,
Nep. Att. 4, 4 : il témoigna
une extraordinaire fidélité à Cicéron dans tous ses dangers et lui fit
cadeau, lors de son départ en exil, de 250.000 sesterces. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 390;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- péj.
nequitia ac turpitudo singularis, Cic. Verr. 2, 3, 44, § 106 :
méchanceté et bassesse sans pareil.
- mais singŭlāris, is, fém. :
veuve. --- Commod. Instr. 2, 31, 15.
- singŭlārĭtās,
ātis, f. [singularis] :
1
- le fait d'être unique, unité. --- Tert. Val. 37, etc.
2
- célibat. --- Tert.
3
- gram.
nombre singulier. --- Charis.
93, 4.
4
- unité, nombre un. --- Capel. 7, 774, etc.
- singularitas omnibus mensura communis, Capel. 7, §§ 750 et 774.
- singŭlārĭtĕr,
adv. : - 1 -
isolément,
individuellement, personnellement. - 2
- singulièrement,
d'une façon singulière, beaucoup, surtout. - 3
- Quint. au singulier.
- singŭlārĭus,
a, um :
1 - isolé, unique, particulier.
- unicā
naturā ac singularia, Turpil. d.
Non. 491, 2 : d'une nature unique et particulière.
- catenæ
singulariæ, Pl. Capt. 112 : chaînes simples [à un seul tour, légères, opp. majores] ou
individuelles [en supposant qu'au
début les deux
esclaves sont attachés ensemble.
--- mss vincti ou juncti.
-
istos captivos duos, heri quos emi de præda de quæstoribus, his indito
catenas singularias, Plaut. Capt. 110 : ces deux captifs que j'ai
achetés hier au questeur dans la vente du butin, mets leur à chacun des
chaînes individuelles. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 341; éd. Peeters France.
- litteræ
singulariæ, Gell. 17, 9, 2 = sigla.
2 - extraordinaire. --- Gell. 9, 4, 6.
- (equites)
singularii CIL 11, 1836,. voir
singulares.
- singullātim,
adv. : c. singillatim.
--- Cato, Agr. 76, 4.
- singŭli,
æ, a : - 1 -
tous séparément, un par
un, chacun un, chacun en particulier, individuellement, un à un. - 2
- un, un seul.
- (Lebaigue
P. 1165 et P.
1166)
- in
annos singulos : d'année en année.
- et quid
in annos singulos vectigalis populo Romano Britannia penderet
constituit, Cæs. BC. 5, 22, 4 : et (César) fixe le tribut que la
Bretagne devra payer chaque année (= en entrant dans chaque année) au
peuple romain. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 402; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- in
horas singulas : d'heure en heure.
- in
singulas horas capite dimicare suo, Liv. 2, 12, 10 : combattre pour sa
vie d'heure en heure.
- in
dies singulos : de jour en jour.
- cotidie vel potius in dies singulos breviores litteras ad te mitto,
Cic. Att. 5, 7 : chaque jour, ou pour mieux dire de jour en jour mes
lettres se font plus courtes. ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 279; éd. Peeters France.
- singuli
venerunt : ils sont venus un à un.
- leges omnium
salutem singulorum saluti anteponunt, Cic. Fin. 3, 64 : les lois font
passer le salut de tous avant celui de chacun. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
41; éd. Vuibert.
-
crescit in dies singulos hostium numerus, Cic. Cat. 1, 5 : le nombre
des ennemis croît de jour en jour. --
cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 20, éd. Vuibert.
- meliores
erimus singuli, Sen. : nous serons meilleurs seuls.
- Pisaurum,
Fanum, Anconam singulis cohortibus occupat, Cæs. BC. 1 : il occupe
Pisaurum,
Fanum, Ancône, en mettant une cohorte dans chacune de ces places.
- cum
singulis interpretibus congressi sunt, Liv. 30, 30, 1 : ils eurent une
entrevue chacun avec un interprète.
- Cæsar
singulis legionibus singulos legatos et quæstorem præfecit, Cæs. BG.
1 : César mit à la tête de chaque légion un de ses lieutenants et un
questeur.
- ille
legiones singulas posuit Brundisi, Tarenti, Siponti, Cic. Att. 9 : il
plaça
une légion à Brindes, une à Tarente et une à Siponte.
- singuli
equites singulos (pedites) suæ salutis causa delegerant, Cæs. BG. 1 :
chaque cavalier avait choisi un fantassin pour lui confier son salut.
- sat
erit ... singulas gemmas singulis sarmentis relinqui, ne (vitis)
protinus
onere gravetur, Col. : il suffira de laisser un oeil à chaque
sarment
pour que (la vigne) ne soit pas tout de suite surchargée.
- nocturnæ
sic dixit imaginis augur, expendens animo singula dicta suo, Ov. Am. 3,
5, 33 : ainsi parla l'interprète des rêves de la nuit,
pesant chacune des mes paroles.
- in
singulos equites togas et tunicas dare, Liv. 22, 54 : donner à chaque
cavalier des toges, des tuniques.
- beneficia
quæ non universis sed singulis dantur : les bienfaits qui sont donnés
non universellement mais individuellement.
- singula
de nobis anni prædantur euntes, Hor. Ep. 2, 2, 55 : les années qui
s'écoulent nous enlèvent sans cesse quelque chose de nous-mêmes.
- crescit
in dies singulos hostium numerus, Cic. Cat. 1, 5 : le nombre des
ennemis croît de jour en jour.
- quid
in annos singulos vectigalis populo Romano Britannia penderet
constituit, Cæs. BG. 5, 22 : il fixe le tribut que la Bretagne devra
payer chaque année au peuple Romains.
- tum
misit illis hydrum, qui dente aspero corripere cœpit singulas, Phædr.
1, 2 : alors il leur envoya un serpent d’eau qui, d’une dent acérée, se
mit à les saisir l'une après l'autre.
- qqf.
au sing. singulus, a, um : - a
- chaque
fois un, chacun un. - b
- un, unique.
- nummo singulo multabatur, Gell. 18, 13, 6 : la peine était
chaque fois d'un écu.
- singulum
vestigium, Pl. Cist. 701 : une empreinte isolée.
- singulus
numerus, Gell. 19, 8, 5 : le singulier.
- singultim
[singultus] : d'une façon entrecoupée, par saccades. --- Hor. S. 1, 6, 56.
- singultĭo,
īre : - intr. -
1 - avoir des hoquets. --- Cels. 5, 26, 19; Plin. 23, 48.
2 - glousser. --- Col. 8, 11, 15.
3 - fig.
palpiter de plaisir. ---
Pers. 6, 52.
- singulto,
āre [singultus] :
- intr. -
1 - avoir des hoquets. --- Quint. 10, 7, 10.
2 - râler. --- Virg. En. 9, 333; Sil. 2, 362.
- verba
singultantia, Stat. S. 5, 5, 26 : paroles entrecoupées, saccadées.
- tr. -
3 - rendre avec des hoquets, en râlant. --- Ov. M. 5, 134; Stat. Th. 5, 261.
4 - entrecouper [de sanglots]. --- Ov. Tr. 3, 5, 16.
- singultŭs,
ūs, m.
1 - hoquet [en gén.]. ---
Sen. Ep. 47, 3; Plin. 20, 189.
- singultus
sternumento finitur, Cels. 2, 8 : l'éternuement fait cesser le hoquet.
2 - hoquet des pers. qui pleurent, sanglot.
--- Cic. Planc. 76; Lucr. 6,
1160; plur. Catul.
64, 131; Hor. O. 3, 27, 74.
- ora
singultu concutiente sonant, Ov. Am. 3, 9, 12 : <sa voix sonne
avec
un sanglot qui secoue> = sa voix sonne, secouée de sanglots.
- mitte singultus, bene ferre magnam disce fortunam, Hor. Od. 3, 27 :
cesse tes sanglots, apprends à bien porter ta haute fortune.
3 - râle, râlement. --- Virg. En. 9, 415; Sen. Marc. 11, 4.
- quæ
unius singultus opus est, Sen. Marc. 11, 4 : (la mort) qui est
l'ouvrage d'un seul râle.
- miramur
in hoc mortem, quæ unius singultus opus est, Sen.
Marc. 11, 4 : et l'on s'étonne qu'un de nous meure, quand c'est là pour
tous une nécessité !
4 - gloussement. --- Col. 8, 5, 3, etc.
5 - croassement. --- Plin. 18, 362
6 - fig.
gargouillement de l'eau. ---
Plin. Ep. 4, 30, 6.
- singŭlus
: voir
singuli.
- sini
: parf. arch.;
voir
sino.
- Sĭnis,
is, m. : Sinis (brigand qui fut tué par Thésée). ---
Prop. 3, 22, 37 ; Ov. M. 7, 440.
- sĭnistĕr,
tra, trum :
- comp.
sinisterior; sup.
sinistimus, Prisc. pp. 605 et
607, P. Fest. s. voir dextimum.
1 - gauche, qui est du côté gauche. --- Cæs.
BG. 7, 62, 4 ; etc. ; voir sinistra
(manus).
- sinistri,
Liv. 9, 27, 9 : les soldats de l’aile gauche.
- a
sinistro, Quint. 11, 3, 144 : [en partant] de gauche.
- in
sinistrum, Quint. 11, 3, 109 : [en allant] à gauche, sur la gauche.
- quid
augur, cur a dextra corvus, a sinistra cornix faciat ratum ? Cic. Div.
1, 39, 85 : pourquoi un augure attache-t-il tant d'importance à
l'apparition d'un corbeau à droite, d'une corneille à gauche ?
2
- gauche, maladroit, mal tourné, de travers.
- mores
sinistri, Virg. En. 11, 347 : caractère malencontreux.
--- cf. Catul. 29, 16.
- natura
prava et sinistra, Curt. 7, 4, 10 : nature mal faite et toute de
travers.
3
- malheureux, fâcheux, sinistre.
- arboribus
Notus sinister, Virg. G. 1, 444 : le Notus funeste aux arbres.
- sinister
pecori, Virg. G. 1, 444 : funeste aux troupeaux.
- sinister
rumor, Tac. H. 2, 93 : bruits fâcheux, contraires.
- avec gén. - fidei
sinister, Sil. 1, 56 : funeste sous le rapport de la loyauté, perfide.
- n. pris substt
studiosa sinistri, Ov. Tr. 2, 1, 257 : [femme] éprise du mal.
4
- t. religieux
- [chez les Romains]
à gauche = de bon présage, favorable, heureux.
- liquido
auspicio, avi sinistrā,
Plaut. Epid. 183 : avec un présage limpide
(heureux), avec un oiseau à gauche. --- cf. Cic. Div. 2, 74 ;
82 ;
Virg. B. 9, 15 ; Plin. Pan. 5, 3.
- [chez les Grecs]
de mauvais présage.
- omen
sinistrum, avibus sinistris, Ov. H. 13, 49 ; 2, 115
: présage funeste, avec de fâcheux auspices.
- sĭnistĕrĭor,
ĭus : voir sinister.
- sĭnistĕrĭtās,
ātis, f. [sinister] : maladresse, gaucherie.
--- Plin. Ep. 6, 17, 3; 9, 5, 2.
- cf.
dexteritas : habileté.
- sĭnistĭmus,
a, um : voir sinister.
- sĭnistra,
æ, f. (s.-ent. manus) :
1
- main gauche. --- Cæs.
BG. 1, 25, 3 ; BC. 1, 75, 3.
- main
gauche [faite pour le vol].
--- Ov. M. 13, 110.
- nec
clipeus conveniet timidæ natæque ad furta sinistræ, Ov. M. 13, 110 :
et ce bouclier ... ne convient pas à une main timide qui ne semble
faite que pour le larcin. --- cf. Catul. 12, 1.
- d’où, en parl. de deux voleurs.
- duæ sinistræ Pisonis, Catul. 47, 1 : les
deux mains gauches (agents) de Pison.
- main
gauche [pour la parade, portant le bouclier].
--- Quint. 6, 3, 69.
2
- locutions
:
- a
sinistra, Cic. Phil. 6, 12 : du côté gauche.
- sub
sinistra, Cæs. BG. 5, 8, 2 : vers la gauche.
- dextera
ac sinistra Cæs. BC. 2, 8 : à droite et à gauche. --- cf.
Cic. Ac. 2, 125.
- voir sinister.
- sĭnistrātus,
a, um [sinister] : placé à gauche. ---
Grom. 247, 5.
- in
sinistrato : à gauche.
- sĭnistrē
[sinister] : mal, de travers. ---
Hor. P. 452; Tac. H. 1, 7; 3, 52; Plin. Pan. 45, 5.
- sĭnistrorsum
(sĭnistrorsus, sĭnistrōversus), adv. : vers la gauche,
à gauche. ---
Cæs. BG. 6, 25, 3 ; Suet. Galb. 4; Lact.
3, 9, 4.
- Sinnacēs,
is, m. : nom d’homme. --- Tac.
An. 6, 32.
- Sinnaus,
i, m. : voir Sannaus.
- Sinnĭus,
ĭi, m. : nom d’homme.
- Sinnius
Capito, grammairien. ---
Gell. 3, 21, 9.
- Sinnĭānus, a,
um : de Sinnius. ---
Gell.
5, 21, 14.
- Sinnum
flumen, n. : fleuve de la Gaule Cispadane. --- Peut.
- sĭno,
ĕre, sīvi, sĭtum : - tr. - 1
- placer, poser, laisser (sens premier). - 2
- laisser
faire, laisser libre de, permettre de, ne pas empêcher de. - 3
- permettre (qqch).
- parf. siit Varr. d. Diom. 374, 16 ;
Ter. Ad. 104 ; autre forme sini
Scaur. d. Diom. 374, 16; formes sync. habituelles sisti, sistis, etc.,
siris, sirit, etc., sisset, sissent.
- in media est insula situs, Cic. Verr. 2, 4, 106 : (ce lieu) est situé
au milieu de l'île. ---
Liv.
30, 24, 9;
Nep.
Alcib. 5;
Plin.
5, 1, 1, § 4;
id.
9, 59, 85, § 180;
id.
6, 16, 18, § 46 et souvent.
- sita
Anticyra est in Locride læva parte sinum Corinthiacum intranti, Liv.
26, 26, 2 : Anticyre est situé en Locride, sur la gauche pour qui
entrent dans le golfe de Corinthe. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
412; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- hic situs est : ici gît, ici repose.
--- Inscr. Orell. 654; 4639 sq.; Tibul. 3, 2, 29; Cic. Leg. 2, 22, 57;
Atei. Capito ap. Gell. 20, 2; Liv. 1, 2; Plin. 13, 13, 27, § 84.
- accusare eum a quo ... accusatur, non est situs,
Cic. Sext. 95 : on ne l'a pas laissé accuser celui par qui il est
lui-même accusé. --- syntaxe latine Ernout et
Thomas n° 330; éd. Klincksieck
- sinere
aliquem + prop. inf. :
permettre à qqn de.
- præcipitem
amicum ferri sinit, Cic. Læl. 89 : il laisse son ami tomber
dans l’abîme.
--- cf. Cic. Rep. 3, 16 ; Phil. 22, 32.
- au
passif - hic accusare eum non situs
est, Cic. Sest. 95 : il ne lui a pas été permis de l’accuser.
- Cato
contionatus est, se comitia haberi non siturum, Cic. Q. Fr. 2, 5, 6 :
Caton a menacé à la tribune d'empêcher la tenue des comices.
- sinere
aliquem loqui : laisser qqn parler, permettre à qqn de parler.
- hæc
si neque ego neque tu fecimus, non sivit egestas facere nos,
Ter. Ad. 104 : si nous n'avons pas fait cela, ni toi ni moi, c'est la
misère qui ne nous l'a pas permis.
- moneo
ut exstinguas et longius progredi ne sinas, Cic. Verr. 2, 5, 174 : je
t'engage à faire disparaître (ces entreprises) et à
ne pas
les laisser se poursuivre plus longtemps.
- hic
accusare eum non situs est, Cic. Sest. 95 : il ne lui a pas
été
permis de l’accuser.
- avec subj. -
sine sciam, Liv. 2, 40, 5 : permets que je sache, laisse-moi
savoir. --- cf. Plaut. Pœn. 375, etc.; Hor.
Ep. 2, 16, 70 ; Virg. En. 2, 669, etc.
- sine ... sciam ad hostem an ad filium venerim, Liv. 2, 40, 5 :
laisse-moi savoir si je suis dans ton camp ta prisonnère ou ta
mère. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 113, éd. Vuibert.
- sine
ut... : permets que... Ter.
Hec. 590 ;
And 188; Curt. 5, 8, 13; Tac. An. 1, 43.
- avec acc. - sine
hanc animam, Virg. En. 10, 598 : laisse-moi la vie.
- sinite
arma viris,
Virg. En. 9, 620 : laissez le fer aux hommes.
- sine
me, Ter. Ad. 321 : laisse-moi tranquille.
- abst. - sinentibus
nobis, Plin. Ep. 4,
10, 4 : avec notre agrément.
- dans la
conversation - sine, Ter. Eun. 381
: laisse-moi faire.
- sine
veniat, Ter.
Eun. 739 : qu’il vienne seulement !
- sine modo adveniat ! Plaut. Most. 11 :
laisse-le seulement arriver.
- sine,
Plaut. Bac. 811 : laisse faire, c’est
bon. --- cf. Plaut. Truc. 636.
- si tibi lubido est aut voluptati sino, Plaut. Pœn. 145 : si c'est ton
envie ou ton plaisir, je veux bien. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 4154;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- souhaits - ne
di sirint, ne di siverint, Plaul. Bac. 468 ; Merc. 323 : les
dieux nous en préservent ! aux dieux ne plaise !
- ne
istuc Juppiter
sirit Liv. 28, 28 11, puisse Jupiter ne .pas permettre cela.
- sinon
:
1
- sinon, f. : faux amome
[plante]. --- Plin. 27, 136.
2
- Sĭnon, ōnis, m. : Sinon
(un Grec qui conseilla aux
Troyens de faire entrer dans leur ville le cheval de bois. ---
Virg.
En. 2, 79 sq.; Hyg. Fab. 108; Dict.
Cret.
5, 12; Plin.
7, 56, 57, § 202.
- Sinōnĭa,
æ, f. : île de la mer Tyrrhénienne. --- Mel. 2, 7 ;
Plin. 3, 81.
- Sinope
:
1
- Sĭnōpē, ēs (Sĭnōpa,
æ), f. : Sinope
[ville et port de
Paphlagonie, patrie de Diogène].
--- Sinope,
Cic. Pomp. 21; Sinopa, Cic.
Verr.1, 87; Agr. 2, 53
- gr. Σινώπη.
- Sĭnopensis,
e : de Sinope. --- Dig.
50, 15, 1.
- Sĭnōpenses,
ĭum,
m. : les habitants de Sinope. --- Liv.
40, 2; Tac.
H. 4, 83 fin.
- Sĭnōpeūs,
ĕi ou
ēi, m. : de Sinope.
- gr. Σινωπεύς.
- dicam
: quia enim Persas, Paphlagonas, Sinopeas, Arabas... Plaut. Curc. 443 :
je vais le dire : Perses, Paphlagoniens, Sinopéens, Arabes...
- Sĭnōpeūs
Cynicus, Ov. P. 1, 3, 67 : le Cynique de Sinope (= Diogène).
- Sĭnōpĭcus,
a, um : de
Sinope. --- Cels.
5, 6; 6, 6, 19.
- gr. Σινωπικός.
- Sĭnōpis,
ĭdis, f. (s.-ent. terra) : terre de Sinope (sorte de
terre rouge).
- gr. σινωπίς.
2
- Sĭnōpē, ēs, f. : nom
grec de Sinuessa (ville du Latium). --- Liv. 10, 21, 8; Plin.
3, 59.
- Sinti
(Sintii), ōrum, m. : les habitants de la Sintique (en Macédoine). ---
Liv. 42, 51, 7.
- Sintĭcus,
a, um : de la Sintique.
- Heraclea
Sintica, Plin. 4, 10, 17, § 35 : Héraclée Sintique.
- ou Sintice
Heraclea, Liv. 45, 29, 6 et 7.
- Sĭnuessa,
æ, f. : Sinuessa (ville du Latium).
- Sĭnuessanus,
a, um : de Sinuessa.
- sīnum,
i, n. : jatte. --- Varr. L. 5, 123 ; Virg. B. 7, 33 ; Cic.
Fr. K 14.
- ou sīnus, i,
m., Plaut. Curc. 82 ; Rud. 1319.
- sĭnŭo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- rendre courbe, rendre sinueux, courber. ---
Virg. En. 2, 208 ; Ov. M. 9, 64.
- sinuere
arcum, Ov. M. 8, 381 : bander un arc.
- sinuere
orbes, Tac. An. 6, 37 : former des cercles.
- sinuari
in arcus, Ov. M. 3, 42 : se plier en arc.
- muri
introrsus sinuati, Tac. H. 5, 11 : murs à angles rentrants.
- in
Chattos sinuari, Tac. G. 35 : former une courbe jusque chez les Chattes.
2
- creuser en formant une sinuosité. --- Col.
7, 2, 21.
- sĭnŭōsē
[sinuosus] : d'une manière sinueuse
- fig.
sinuosius, Gell. 12, 5, 6 : d'une manière plus détournée.
- sĭnŭōsus,
a, um [sinus] :
1
- courbé, recourbé, sinueux. --- Virg. G. 1, 244; En. 11, 753; Plin.
5, 113
2
- fig.
avec des digressions, contourné, compliqué. --- Quint. 2, 4, 3; Gell. 14, 2, 13
- poét.
sinuoso in pectore, Pers. 5, 27 : dans les replis (au fond) du cœur.
- sinus
:
-
(Lebaigue
P. 1166 et P.
1167)
1
- sīnus, i, m. : voir sinum.
2
- sĭnŭs, ūs, m.
:
a
- courbure, sinuosité, pli [poét.]. ---
Cic. Nat. 2, 106 ; Ov. M. 15, 689.
b - plis de la voile [que le vent fait
disparaître en la gonflant]. --- Virg.
En. 3, 455 ; 5, 831.
c
- concavité, creux.
-
terra in ingentem sinum consedit, Liv. 30, 2, 12 : la terre s’affaissa
en forme de vaste entonnoir.
d
- golfe, anse, baie.
- Mare
Caspium ... in tres sinus diffunditur, Mel. 3, 5 : la mer
Caspienne forme trois golfes. --- Cic. Verr. 2, 5, 30 ; Att.
16, 6, 1, etc. ; Cæs. BC. 2, 32, 12 ; Sall. J. 78, 2.
-
sinus montium, Curt. 3, 9, 12 : la cuvette formée par les montagnes.
e
- pli (d'un vêtement),
pan, toge, robe.
f - en part. le pli de la
toge [quand, ayant passé derrière l’épaule
droite, elle remonte sur l’épaule gauche pour pendre le long du dos,
elle forme en travers sur la poitrine un large pli].
-
sinum ad ima crura deducere, Suet. Cæs. 82 : abaisser le pli de la toge
jusqu’aux pieds.
-
aliquid ferre sinu laxo, Hor. S. 2, 3, 172 : porter qqch dans le pli
trop lâche de sa toge [au risque de le perdre ; le pli servait
en effet
de poche].
- aurum
in sinu ejus invenerunt, Quint. 7, 1, 30 : ils trouvent une somme d'or
cachée dans son sein. --- Cic. Verr. 2, 5, 147 ; Liv. 21, 18,
13 ; fig. Tac.
H. 3, 19.
-
le pli de la
toge servait de bourse. ---
Prop. 2, 16, 12 ; Ov. Am. 1, 10, 18 ; Sen. Ben. 6, 43, 1.
-
abditis pecuniis per occultos aut ambitiosos sinus, Tac. H. 2, 92 : en
cachant leur argent grâce à des bourses [= chez des personnes] obscures
ou en vue.
-
Scaurus, rapinarum sinus, Plin. 36, 116 : Scaurus, recéleur des rapines.
g
- pli d’autres vêtements. --- Virg.
En. 1, 320 ; etc.
h
- p. ext. vêtements.
--- Ov. H. 13, 36 ; F. 2, 310 ; 5, 28.
ii
- fig. sein, poitrine.
-
sit in sinu et complexu meo, Cic. Fam. 14, 4, 3 : qu’il soit sur mon
sein et dans mes bras. --- cf. Cic. Cat. 2, 22.
-
suo sinu complexuque aliquem recipere, Cic. Phil. 13, 9 : recevoir qqn
sur son sein et dans ses bras.
-
esse in sinu, Cic. Q. 2, 13, 1 : être dans le cœur, dans l’affection de
qqn.
-
in sinu gaudere, Cic. Tusc. 3, 51 : se réjouir intérieurement.
-
Bibulum
noli dimittere e sinu tuo, Cic. ad Brut. 1, 7, 2 : ne perdez pas un
instant de vue les intérêts de Bibulus.
-
tamquam res publica in Vespasiani sinum cessisset, Tac. H. 3, 69 :
comme si l’État était venu dans les bras de Vespasien.
-
in sinu urbis, Sall. C. 52, 35 : au sein, au cœur de la ville. ---
cf. Cic. Verr. 2, 5, 96 ; Rep. 3, 43.
- in sinu
alicujus : au pouvoir de qqn.
- in
sinu suo habere, Dig. 22, 3, 27 : avoir en sa possession, avoir en main.
- opes
Cremonensium in sinu præfectorum fore, Tac. H. 3, 19 : que les
richesses passeraient aux mains des préfets.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sīpărĭum,
ĭi, n. (cf. siparum) :
- gr.
σείφαρος.
1
- rideau [manœuvré entre les scènes,
tandis que l’aulæum ne l’était qu’au début ou à la fin de la pièce].
--- Apul. M. 1, 8 ; 10, 29 ; P. Fest. 341.
- fig. post
siparium, Cic. Prov. 14 : en cachette [derrière le rideau, dans la
coulisse]
2
- style comique, comédie.
- multa
coturno, non tantum sipario fortiora, Sen. Tranq. 11, 8 : beaucoup de
pensées dont la force dépasse le cothurne [la tragédie] et non pas
seulement la scène comique. --- cf. Juv. 8, 186.
3
- rideau garantissant du soleil le tribunal,
bannière fixée à une barre transversale. ---
Quint. 6, 1, 32 ; 6, 3, 72 ; cf. Tert. Apol. 16, 8 [où on lit sipharum].
- voir hors site siparium.
- sīpărum
(sīphărum), i, n. : petite voile [qui surmonte la grande], voile de
perroquet. --- Sen. Ep. 77, 1 ; Med. 328 ; Luc. 5, 429 ; Front.
ad Ant. 1, 2.
- gr.
σίφαρος.
- d.
les mss souvent confusion avec supparum.
- Siphæ,
ārum, f. : ville de Béotie. ---
Plin. 4, 8.
- Siphnus
(Siphnŏs), i, f. : Siphnus, une des Cyclades, auj. Sifano. --- Mel. 2, 7; Plin. 4, 12, 22, § 66; 36,
22, 44, § 159
- gr.
Σίφνος.
- Siphnĭus,
a, um : de Siphnus. --- Plin. 36,
159.
- sīpho,
ōnis, m. :
- ou sīphon. --- Isid. Orig. 20, 6, 9.
- gr.
σίφων.
1
- siphon [grec
διαϐήτης].--- Sen. Nat. 2, 16; Col.
3, 10, 2; Plin. 2, 166.
2
- pompe à incendie. --- Plin. Ep. 10, 33, 2.
3
- petit tube. --- Cels. 1, 8.
4
- jet [d'un
liquide]. --- Juv. 6,
310.
- sīphōnārĭus
(sīpōnārĭus), ĭi, m. : pompier.
--- Inscr.
- sīphuncŭlus,
i, m. : petit tuyau. --- Plin.
Ep. 3, 6, 23.
- sipo
:
1
- sipo (suppo, supo), āre : jeter.
2
- sipo : c. sipho.
- sĭpŏlindrum,
i, n. : sorte d'aromate. --- Pl. Ps.
832 [cepolendrum A].
- Sīpontum
ou
Sīpuntum, i, n. : Siponte (ville d'Apulie). --- Cic. Att. 9, 15, 1; Plin. 3, 103.
- gr.
Σιποῦς.
-
Sipontum, aut ut Graii dixere, Sipus, Mel.
2, 4, 7.
-
Sīpontīnus, a, um : de Siponte. ---
Cic. Agr. 2, 71.
- siptachŏrās,
æ, m. : nom d'un arbre de l'Inde qui produit une résine odoriférante. --- Plin. 37, 39.
- gr.
σιπταχόρας.
- siptăcē
(sittăcē), ēs, f. (mot indien) : perroquet. --- Plin. 10, 117.
- cf.
gr. ψιττακός : perroquet.
- sīpuncŭlus
: c. siphunculus. --- Fronto Or. 1,
p. 158, 22.
- Sīpūs,
ūntis, f. : c. Sipontum. --- Luc. 5,
377; Sil. 8, 635.
- Sipontum, aut ut Graii dixere, Sipus, Mel. 2, 4, 7.
- Sĭpylēĭus,
a, um : du Sipyle.
- Sĭpylensis,
e : du Sipyle.
- Sĭpylēus,
a, um : du Sipyle.
- Sĭpўlus,
i, m. : Sipyle.
- gr.
Σίπυλος.
1
- nom d'un fils de
Niobé. --- Ov. M. 6, 231.
2
- le mont Sipyle, en
Lydie. --- Cic. Q. 2, 11, 3;
Liv. 36, 43, 9
- Sĭpўlēus,
Stat. S. 5, 1, 33 : du Sipyle.
- ou
Sĭpўlēĭus, a, um, Aus. Ep. 27
- ou
Sĭpўlēnsis, e, Ulp. fr. 22, 6.
- sīqua
: c. si qua.
- sīquandō
(mieux
sī quandō) : c. sī quandō.
- sīquī
: c. si qui.
- sīquĭdem
(ou sī
quĭdem ; poét.
sĭquĭdem) :
- sĭquĭdem Ov. M. 10, 104 ; etc.
1
- si
vraiment. --- Cic. Tusc. 1, 3 ; Nat. 3, 79, etc.
2
- oui,
si ; encore si. --- Tusc. 2, 39 ; 3, 76.
3
- puisque. --- Tusc. 1, 54 ;
3, 8, etc.
-
siquidem quid agatur in cælo quærimus, Cic. Rep. 1, 19 : puisque nous
nous demandons ce qui se passe dans le ciel. --- trad. Touratier,
Syntaxe latine, p. 174; éd. Peeters France.
- sīquis
ou
sīqui, sīqua, sīquid ou
sīquod, ou
séparément sī quis, etc. : voir si
quis.
- sīquō
: c. si quo.
- Siraci,
ōrum, m. : peuple de Sarmatie. ---
Plin. 4, 12, 26, § 83; Tac. 12, 15 et 16.
- Siræ,
ārum, f. : ville de Thrace. --- Liv.
45, 4.
- gr.
Σεῖραι.
- sĭræum,
i, n. : vin cuit. --- Plin. 14, 80.
- gr.
σίραιον.
- Sirapilli,
ōrum, m. : peuple de Pannonie. ---
Plin. 3, 147.
- sirbēnus,
a, um : qui bredouille. ---
Fronto, Or. 3.
- gr.
συρϐηνός.
- Sirbĭtum,
i, n. : ville d'Éthiopie. --- Plin.
6, 194.
- Sirbōnis
lacus, m. : lac de la Basse Égypte. ---
Plin. 5, 68.
- sircĭtŭla,
æ, f. : sorte de raisin. --- Col.
12, 45, 1.
- Sirechæ,
ārum, m. : peuple de la Troglodyte. ---
Plin. 6, 176.
- Sīrēdŏnes,
um : c. Sirenes. --- Aus. Idyll. 11,
20.
- sĭremps,
adj. indécl. : absolument semblable.
- ou
sĭrempse, Plaut. Am. prol. 73
- sīremps
(sīrempse) [= similis res ipsa, d'après P. Fest. 343], adj. indécl. :
absolument semblable. --- Cato, Orat.
fr. 80; CIL 1, 582, 12, etc.
- omnium
rerum... siremps lex esto, Sen. Ep. 91, 16 : que tout soit soumis à la
même loi.
- Sīrēn,
ēnis, f. (acc. sing. -enem, -enen, -ena; acc. plur. -enas,
-enes) :
- gr.
Σειρήν, ῆνος.
1
- Sirène
[d'après la tradition de l'Odyssée, les Sirènes sont des divinités de
la mer qui, à l'entrée du détroit de Sicile, attiraient à elles par
leurs chants d'un attrait irrésistible les navigateurs passant dans
leurs parages et les entraînaient à la mort ; on les représente avec un
corps d'oiseau et une tête de femme]. ---
Sil. 14, 473; d'ordin. plur.
Cic. Fin. 5, 49.
- Sirenum
scopuli, Virg. En. 5, 854 : rochers des Sirènes [près de Caprée].
- Sirenum
domus, Petr. : le séjour des Sirènes (Naples).
2
-
fig. Sirène = qui chante agréablement.
--- Poet. d. Suet. Gram. 11; Juv.
14, 18.
- Rutilus,
qui gaudet acerbo plagarum strepitu et nullam Sirena flagellis
conparat,
Juv. 14 : Rutilus, qui se plaît à entendre le sinistre bruit des coups,
qui n'égale au sifflement des fouets aucun chant de sirène.
- poét.
vitanda
est improba Siren desidia, Hor. S. 2, 3, 14 : il faut éviter la
paresse,
dangereuse sirène.
3
- faux-bourdon [insecte]. --- Plin. 11, 48.
- Sīrēnĭus,
a, um : des Sirènes. --- Gell.
16, 8, 17.
- gr.
Σειρήνιος.
- Sīrēnæus
(Sīrēnēus), a, um : des Sirènes.
--- Hier. Ep. 82, 5.
- gr.
Σειρήνειος.
- Sīrēnis,
ĭdis, adj. f. (acc. sing. -ida) : des Sirènes.
- Sirenis
rupes Prisc. Peri. 354 : le rocher des Sirènes.
- voir
hors site : Sirènes.
- Sīrēna,
æ, f. : c. Siren. --- Hier. Ep. 22,
6; 54, 13; Capel. 6, 641.
- Sīrĭăcus,
a, um : de Sirius, de la canicule. ---
Avien. Arat. 285.
- gr.
Σειριακός.
- sīrĭāsis,
is, f. : siriasis [sorte de fièvre]. ---
Plin. 22, 59; 30, 135.
- gr.
σειρίασις.
- sīrĭcæ,
ārum, f. (pour sericæ) : vêtements de soie. --- CIL 4, 1940.
- sīrĭcārĭus
: c. sericarius. --- Inscr.
- sīrint
(c. siverint) : voir sino.
- ne
di sirint : <que les dieux ne le permettent pas ! > = aux
dieux ne plaisent !
- siris
:
1
- sīris
: c. siveris;
voir sino.
2
- Sīris,
is, m. :
- gr.
Σῖρις.
a
- nom d'une partie du
Nil en Éthiopie. --- Plin. 5,
54.
b
- fleuve de Lucanie. --- Plin. 3, 97
c
- fém.
surnom de la ville d'Héraclée.
--- Plin. 3, 97.
- sīrit
: c. siverit voir
sino.
- sīritis
: c. siveritis voir
sino.
- sīrĭum,
ĭi, n. : armoise [plante]. --- Apul.
Herb. 10.
- Sīrĭus
: Sirius (une
des étoiles
de la canicule) --- Hyg. Astr.
3, 34; 2, 35; Virg. G. 4, 425; id. En. 3, 141; Tibul. 1, 7, 21; Luc.
10, 211.
- Sirius,
a, um : de Sirius. --- Virg. En.
10, 273; Col. poët. 10, 289; Prud. Cath. 12, 22.
- Sirmĭo,
ōnis, f. : Sirmion (péninsule du lac Bénacus où Catulle avait une
propriété). --- Catul. 31, 1.
- Sirmĭum,
ĭi, n. : Sirmium (ville de la Pannonie). --- Sid. Pan. 774; Aus. Ep. 26, 1.
- Sirmĭensis,
e : de Sirmium. --- Ambr. Spir. 3, 10, 59.
- Sirmĭenses,
ĭum, m. : les habitants de Sirmium. --- Plin. 3, 148.
- Sirnĭdes,
um, f. : îles voisines de la Crète.
--- Plin. 4, 61.
- sīrŏmastēs,
æ, m. : bâton pour sonder (bâton terminé par
une pointe, qui servait aux douaniers pour sonder les tas de blé).
--- Hier. Ep. 109, 3; 147, 9.
- gr.
σιρομάστης (σειρομάστης)
-- σιρός : cavité dans le sol pour conserver le blé, silo
-- μαστήρ : qui cherche, qui
recherche.
- Sīron
: voir
Sciron.
- Sirōna,
æ, f. : nom d'une déesse des Gaulois. ---
Inscr. Orell. 2001; 2047 sq.
- sirpĕ,
is, n. : c. laser. --- Pl. Rud. 630;
Sol. 17, 48.
- sirpĕa et sirpĭa
: voir
scirpea.
- Sirpi,
ōrum, m. : ville de Pannonie. ---
Anton.
- sirpĭcĭum,
ĭi, n. [sirpe] : extrait du laser. ---
Cato, Agr. 157, 7.
- sirpĭcŭlus
: c. scirpiculus.
- sis
:
1 - sīs : c. si vis : si tu veux, de grâce, s'il te plaît.
- sine
sis loqui me, Plaut. Ps. 3, 2, 50 : de grâce, laisse-moi parler.
- refer
animum sis ad veritatem, Cic. Am. 48 : reviens, de grâce, à la
vérité.
2
- sis : subj.
présent de sum (---> sim, sis, sit, simus, sitis,
sint).
3
- sīs, arch.
: c. suis voir
suus.
- sīsămum
: voir
sesamum --- [qqs mss].
- Sisăpo,
ōnis, f. : ville de la Bétique. ---
Cic. Phil. 2, 48; Plin. 3, 14
- Sisăpōnensis,
e : de Sisapo. --- Plin. 33, 121.
- Siscĭa,
æ, f. : ville de Pannonie. --- Vell.
2, 113; Plin. 3, § 147; Prud. στεφ. 7, 3.
- Sīsenna,
æ, m. : surnom romain.
- nott L.
Cornélius Sisenna, orateur et historien latin, contemporain de Cicéron. --- Cic. Br. 228; Leg. 1, 7; Sall. J. 96,
2.
- autres
du même nom. --- Hor. S. 1, 7, 8;
Tac. An. 2, 1.
- Sĭsennus,
i, m. : nom d'homme. --- Fort. 1, 2,
21.
- sĭsĕr,
sĕris, n. : siser (raiponce ou chervis).
- gr.
σίσαρον.
-
siser erraticum sativo simile est et effectu; stomachum excitat, Plin.
20, 34 : le siser erratique, semblable au siser cultivé, produit les
mêmes effets; il excite l'estomac.
- sĭsĕra
: voir
sisara. --- *Varr. R. 3, 16, 26.
- Sīsichtōn,
ōnis, m. : surnom de Neptune. ---
Amm. 17, 7.
- gr.
Σεισίχθων.
- sisirus
: voir
sisara.
- Sisolenses,
ĭum, m. : ancien peuple du Latium. ---
Plin. 3, 69.
- sison
agrion : c. peucedanum : peucédanum ou queue-de-pourceau (plante). --- Apul. Herb. 94.
- Lebaigue
P. 1168
- sispĕs,
m. f. : c. sospes. --- Fest. 343,
14; Gloss. Isid.
- sispĭta,
æ, f. : c. sospita. --- Inscr.
- sissent
: voir sino.
- sistīs
: de sisto, et voir sino.
- sisto,
ĕre, stĭtī (qqf. stĕti), stătum :
- dans
Virg. En. 3, 403 ; Liv. 8, 32, 12, etc., les formes stet- sont plutôt de stare, cf. Gell. 2, 14, 1.
- gr.
ἴστημι (*σίστημι).
- tr. -
1 - faire se tenir, placer, poser, mettre,
établir.
- monstrum
sacrata sistimus arce, Virg. En. 2, 245 : nous plaçons le monstre [le
cheval de bois] dans l'enceinte sacrée de la citadelle.
- templum
juxta equos sistere, Tac. An. 12, 13 : poster des chevaux près du
temple. --- cf. Tac. H. 3, 77.
- alicui
jaculum sistere in ore, Virg. En. 10, 323 : planter un javelot dans la
bouche de qqn.
- huc
siste sororem, Virg. En. 4, 634 : fais venir ici ma sœur
2 - = statuere, élever, dresser, ériger [temple, trophées, etc.]. --- Tac. An. 4, 37; 15, 18; 15, 72, etc.
- sistere
fana, Fest. 351; P. Fest. 350
: déterminer les emplacements de temples futurs dans une fondation de
ville [ou d'après Antistius Labéo] établir des lectisternia à jours et
endroits déterminés.
3 - faire comparaître devant le tribunal à
une date fixée.
- se
sistere ou
sisti : comparaître, se présenter au jour dit. --- Cic. Quinct. 67; Gell. 7, 1, 10.
- vadimonium
sistere, Cic. Quinct. 30 : tenir l'engagement pris, comparaître, se
présenter.
- en gén. vas
factus est alter ejus sistendi, Cic. Off. 3, 45 : l'autre se porta
caution de la comparution de celui-ci = de son retour.
- sisto
tibi me, Pl. Curc. 163 : je me présente à ta sommation.
4 - d'où
venir se présenter, venir trouver qqn d'après une promesse faite. --- Cic. Att. 3, 25; 10, 16, 6.
5 - arrêter.
- se
sistere, Virg. En. 11, 853 : s'arrêter.
- sistere
gradum Virg. En. 6, 465;
sistere pedem, Ov. Rem. 80 :
arrêter sa marche.
- sistere
fugam, Liv. 30, 12, 1 : arrêter la fuite.
- sistere
iter, Tac. H. 3, 50 : faire halte.
- sistere
legiones Sabinas, Liv. 1, 37, 3 : arrêter l'élan des légions Sabines. --- cf. Liv. 10, 14, 18; Curt. 5, 3, 11;
Tac. H. 3, 71.
- se
sistere ab effuso cursu, Liv. 6, 29, 3 : s'arrêter dans sa course
désordonnée.
- sistere
aquam fluviis, Virg. En. 4, 489 : suspendre le cours des fleuves. --- cf. Ov. M. 7, 154, etc.
- sistere
sanguinem, Tac. An. 15, 54 : arrêter le sang.
- fig.
sistere lacrimas, querelas, Ov. F. 1, 367; M. 7, 711 : cesser ses
larmes, ses plaintes.
- sistere
ruinas, Plin. Pan. 50, 4 : arrêter les destructions.
6 - affermir, consolider.
- sistere
rem Romanam, Virg. En. 6, 858 : assurer l'existence de l'État romain [facere ut stet],
cf. Liv. 3, 20, 8.
7 - fixer, déterminer, au
participe, voir
status.
- intr. -
8 - se poser, se placer, se tenir.
- sistere
capite ou
ore, Pl. Curc. 287; Capt. 793
: se tenir sur la tête, sur la figure, être renversé la tête la
première.
- in
terra sistere terram, Lucr. 2, 603 : la terre se poser sur la terre.
- sistere
legionem in aggere jubet, Tac. H. 3, 21 : il ordonne à la légion de se
poster sur la chaussée.
9 - comparaître devant le tribunal. --- Cic. Quinct. 25.
10 - s'arrêter.
- ubi
sistere detur, Virg. En. 3, 7 : [ne sachant] où il leur est donné de
s'arrêter.
- sistunt
amnes, Virg. G. 1, 479 : les fleuves s'arrêtent.
11 - tenir bon, tenir ferme. --- Virg. En. 11, 873.
12 - résister.
- sistere
alicui : résister à qqn. --- Tac. H.
1, 35.
13 - fig.
subsister, se maintenir. ---
Cic. Verr. 2, 3, 223
- passif impers.
non sisti potest, Pl. Trin. 720 : on ne peut y tenir, cela ne peut
aller plus loin.
- sisti
non posse, Liv. 45, 19, 13 : [il disait] que toute résistance serait
impossible. --- cf. Liv. 2, 29, 8;
3, 9, 8; 29, 10, 1.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sistrum,
i, n. : sistre (sorte de crécelle en usage dans les fêtes
d'Isis). --- Virg. En. 8,
696; Ov. M. 9, 692; etc.
- sĭsurna,
æ, f. : fourrure grossière, peau garnie de son poil. --- Amm. 16, 5, 5.
- gr.
σίσυρνα, ης (ἡ)
- ou sĭsŭra,
(σισύρα), æ, f.
- Sisygambis,
is, f. : Sisygambis (mère de Darius Codoman). --- Curt. 3, 3, 22.
- gr.
Σισύγαμϐις.
- sĭsymbrĭum,
ĭi, n. : - 1
- cresson
de fontaine. --- Plin. 20, 247.
- 2
-
menthe sauvage. --- Ov. F. 4, 869;
Plin. 19, 172.
- gr.
σισύμϐριον.
- Sīsўphēĭus,
æ, um : c. Sisyphius. --- Avien.
Phæn. 597.
- Sīsўphēus,
a, um : c. Sisyphius. --- Myth. 2,
105.
- Sīsўphĭdēs,
æ, m. : fils de Sisyphe [Ulysse]. --
Ov. A. A. 3, 313.
- gr.
Σισυφίδης.
- Sīsўphĭus,
a, um :
- 1
- de
Sisyphe. --- Prop. 2, 17, 7 ; Ov. H.
12, 204.
- 2
-
de Corinthe. --- Sil. 14, 51.
- Sīsўphus
(Sīsўphŏs),
i, m. : Sisyphe. - 1
- fils d'Éole, brigand tué par Thésée.
--- Cic. Tusc. 1, 98; Hor. S. 2, 3, 21; Ov. M. 4, 459.. - 2
- nain d'Antoine. --- Hor. S. 1,
3, 46.
- gr.
Σίσυφος.
- voir
hors site : Sisyphe.
- sĭsўringĭŏn
(sĭsўrinchĭŏn), ĭi, n. : sorte de plante bulbeuse. --- Plin. 19, 95.
- gr.
σισυρίγγιον.
- sisyrus,
i, f. : nom de la bruyère chez les Eubéens. --- Plin. 11, 42.
- sītănĭus,
a, um : de l'année.
- gr. σητάνιος.
- sitanius
panis, Plin. 22, 139 : pain fait avec du blé de l'année.
- sītarchĭa,
æ, f. : intendance des vivres, approvisionnement. --- Apul. M. 2, 11.
- gr.
σιταρχία.
- sītarcĭa,
æ, f. : - 1
- besace,
gibecière. --- Isid. 20, 9, 6.
- 2
-
vivres. --- Hier. Malch. 10.
- gr.
σιταρκία.
- sĭtella,
æ, f. [situla] : urne [de scrutin]. --- Cic. Nat. 1, 106 ;
Liv. 25, 3, 16 ; 41, 18, 8.
- Sīthōn,
ŏnis, m. : Sithon (être ambigu, tantôt homme, tantôt
femme). --- Ov. M. 4, 280.
- gr.
Σίθων.
- Sīthōnē,
ēs, f. : ville de Macédoine. --- Plin. 4, 38.
- gr.
Σιθώνη.
- Sīthŏnes,
um, m. (c. Sithonii) : les Sithoniens, les Thraces.
- adj.
Sithonas et Scythicos longum narrare triumphos, Ov. F. 3, 719 : il
serait trop long de compter tes victoires sur les Sithoniens, les
Scythes.
- Sīthŏnĭi,
ōrum, m. : voir Sithonius.
- Sīthŏnis,
ĭdis, f. : de Sithonie, de Thrace. --- Ov. H. 2, 6.
- subst. fém.,
une femme de Thrace. --- Ov. Rem. 605.
- Sīthŏnĭus,
a, um : de Sithonie, de Thrace.
- Sithonius
rex, Ov. P. 4, 7, 25 : le roi de Sithonie. --- Ov. M. 13, 571;
Virg. B. 10, 66; Hor. O. 3, 26, 10; Ov. H. 11, 13; id. M. 6,
588.
- Sīthŏnĭi,
ōrum, m. : les Sithoniens, les Thraces. --- Hor. O. 1, 18, 9
; Plin. 4, 41.
- gr.
Σιθόνιοι.
-
voir hors site Sithonie.
- Sitĭa,
æ, f. : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 10; (al. Setia).
- siticĕn,
ĭnĭs, m. [situs + cano] : un trompette (pour les funérailles).
- au plur. sĭtĭcĭnes.
--- Cato ap. Gell. 20, 2; Non. 54, 26 sq.
- siticulōsus,
a, um [sitis] :
1 - desséché
[chaux].
--- Vitr. 7, 2.
2 - aride. --- Hor. Epo. 3, 16;
Col. 3, 11; Pall. Jan. 13, 4; Vitr.
7, 2; Auct. Priap. 64, 3.
3 - altéré. --- Sid. Ep. 2, 2,
12.
4 - altérant.---
Plin. 23, 104.
- sitiens,
entis : part. prés. de sitio.
- sitientĕr,
adv. [sitiens] : avidement, ardemment. --- Cic. Tusc. 4, 17,
37; Lact. 2, 1, 3; Apul. M. 9, 4, 1; 3, 14, 5.
- Sĭtĭfi,
n. et
Sĭtĭfis, is, f. : colonie romaine en Mauritanie [auj. Sétif]. --- Amm. 28, 6, 23
- Sĭtĭfensis,
e : de Sétif.
- sĭtĭo,
īre, īvi (ĭi), ītum :
1 - intr. - avoir soif.
- sitio,
Pl. Cas. 725 : j'ai soif. --- cf.
Curc. 103; Lucr. 4, 1100.
- sitiens,
Cic. Fin. 2, 64 : ayant soif, avec la soif.
- prov.
sitire mediis in undis, Ov. M. 9, 760 : avoir soif au milieu des eaux
(= ne pas voir son désir se réaliser).
- mediis
sitiemus in undis; pronuba quid Juno, quid ad hæc, Hymenæe, venitis
sacra, quibus qui ducat abest ? Ov. M. 9, 760 : nous connaîtrons la
soif au milieu des eaux; ô Junon, qui présides au mariage, ô Hyménée, à
quoi bon votre présence à cette cérémonie où manque l'époux ? --- trad. J. Chamonard; éd. Garnier
Flammarion.
- sitire
aeris Symm. Ep. 1, 27 : avoir soif (besoin) d'air.
- sitire
: avoir besoin d'eau, être à sec.
- tui quum
sitiant, ne agros alienos riga, P. Syr. :
quand vos champs ont besoin d’eau, n’allez pas arroser ceux d’autrui.
- agri
sitiunt, Cic. Or. 81 : les champs sont altérés. --- cf. Virg. B. 7, 57; G. 4, 402.
2 - tr. - avoir soif de, désirer boire.
- sitire
Tagum, Mart. 10, 96, 3 : avoir soif des eaux du Tage.
- quo
plus sunt potæ, plus sitiuntur aquæ, Ov. F. 1, 216 : plus on a bu
d'eau, plus on en veut boire.
- fig.
nostrum sanguinem sitire, Cic. Phil. 2, 20 : avoir soif de notre sang.
- honores
sitire, Cic. Q. 3, 5, 3 : avoir soif d'honneurs. --- cf. Cic. Rep. 1, 66.
3 - part. - adj.
sitiens : avide.
- sitientes
aures, Cic. Att. 2, 14, 1 : oreilles avides.
- avec le gén.
sitiens virtutis tuæ, Cic. Planc. 13 : avide de tes talents. --- cf. Cic. de Or. 3, 75; Gell. 12, 2,
13.
- Sitĭogagus,
i, m. : rivière d'Asie. --- Plin. 6,
99.
- sĭtis,
is, f. (abl. -i; acc. -im) :
1 - soif.
- sitim
depellere, Cic. Fin. 1, 37;
sitim explere, Cic. CM 26 :
chasser la soif, étancher sa soif.
- sitim
quærere, Cic. Phil. 5, 19 : chercher à avoir soif.
- litteras
Græcas ... arripui quasi diuturnam sitim explere cupiens, Cic. CM. 26 :
j'ai appris avidement le grec, comme si je désirais étancher une longue
soif. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 133, éd. Vuibert.
- magna
hostium multitudo siti consumebatur, Cæs. BG. 8 : les ennemis, en
grand
nombre, mouraient de soif.
- fig.
cupiditatis sitis, Cic. Par. 6 : la soif, l'avidité du désir.
- sitis
libertatis, Cic. Rep. 1, 66 : la soif de la liberté. --- cf. Hor. Ep. 1, 18, 23; Juv. 10, 140;
Quint. 6, 3, 19.
2 - poét.
= manque d'eau. --- Virg. G.
2, 353; Tibul. 1, 4, 42; Plin. 19, 29
-
quamvis via longa paretur et Canis arenti torreat arva siti, Tibul. 1,
4, 41 : malgré la longueur de la route et les feux de la Canicule
desséchant les champs altérés.
- sītistus,
a, um (= altilis) : nourrissant, nutritif.
- gr.
σιτιστός.
- sītista ōva, n. : œufs nourris [tout en jaune]. --- Plin. 29, 45.
- sītītes,
æ, m. : sorte de pierre précieuse. --- Plin. 37, 7, 25, § 43 (Jahn, syrtites).
- gr.
σιτίτης.
- sĭtītŏr,
ōris, m.[sitio] : qui a soif de, avide de. --- Mart. 12, 2, 12; Apul. M. 1, 2.
- sititor
novitatis, Apul. M. 1, 2, 6 : assoiffé de nouveautés.
- Sitĭus
: voir Sittius.
- sĭtīvē
(*sitivus, situs) : selon la position.
--- *Tert. Prax. 29.
- sitla
: c. situla.
- sītōna,
æ, m. : intendant des greniers publics. --- Dig. 50, 8, 9, 6.
- gr.
σιτώνης.
- Sitŏnes,
um, m. : les Sitons (les habitants de la Scandinavie,
qui n'étaient pas de race germanique). --- Tac. G. 45.
- sītōnĭa,
æ, f. : intendance des greniers publics. --- Ulp. Dig. 50, 5, 2.
- gr.
σιτωνία.
- Sitræ,
ārum, m. : peuple de Mésopotamie. ---
Plin. 6, 118.
- sittace
:
1 - sittăcē
(siptăcē), ēs, f. (mot indien) : perroquet. --- Plin. 10, 117.
- cf.
gr. ψιττακός : perroquet.
2 - Sittacē,
ēs : voir Sittica.
- sittybus
(sittybos), i, m. (plur. sittyboe) : étiquette (bande de parchemin,
attachée aux livres des anciens, et portant le titre ou le nom de
l'auteur).
- cf.
gr. σιλλύϐους.
- sĭtŭla,
æ, f. : - 1
- seau. --- Plaut. Am. 2, 2, 39; Dig. 18, 1, 40. - 2
- urne (pour le vote). --- Plaut. Cas. 2, 6, 7.
- (Lebaigue
P. 1169)
- voir hors site situla.
- sĭtŭlus,
i, m. : seau. --- Cato, R. R. 10, 2; 11, 3; Vitr.
10, 9.
- sĭtūrus,
a, um : part. futur de sino.
- situs
:
1 - situs,
a, um : part. passé de sino.
a
- placé, posé.
- in
ore sita lingua est, Cic. Nat. 2, 149 : la langue est placée dans la
bouche. --- cf. Div. 1, 30.
b
- établi.
- juxta
siti, Sall. H. 4, 61, 17 : les voisins. --- cf. Tac. An. 12,
10.
- gens
in convallibus sita, Plin. 7, 28 : nation établie dans les vallées.
c
- situé.
- locus
in media insula situs, Cic. Verr. 2, 4, 106 : lieu sis au milieu de
l’île.
d
- en parl. des morts - placé
dans la tombe, enseveli.
- hic
est ille situs, Enn. d. Cic. Leg. 2, 57 : c’est ici qu’il repose. ---
cf. Leg. 2, 56.
- d’où les épitaphes - hic
situs est : ci-gît.
- hic
siti sunt : ici reposent.
d
- bâti, élevé, dressé.
- urbem
Philippopolim, a Macedone Philippo sitam circumsidunt, Tac. A. 3, 38 :
ils
assiègent la ville de Philippopolis, bâtie par Philippe de Macédoine.
--- 2, 7; id. H. 4, 22.
e
- quelques tournures remarquables.
- aliquid
situm est in aliquo, Cic. Mur. 83 : qqch repose sur qqn, dépend de qqn,
est en son pouvoir.
- quantum
est situm in nobis, Cic. Arch. 1 : autant qu’il dépend de nous.
- est
situm in nobis, ut ... Cic. Fin. 1, 57 : il dépend de nous de ...
- in
vestra manu situm est + inf. : il dépend de vous
de...
- in
vestra manu situm est ut + subj. : il dépend de
vous de...
- in
ejus pernicie patriæ sitam putabant salutem, Nep. : ils pensaient que
de sa mort dépendait le salut de la patrie.
- in
armis omnia sita, Sall. J. 51, 4 : tout dépend du sort des armes.
- quæ
sunt in casu sita, Cic. Off. 1, 115 : les biens qui relèvent de la
fortune.
- in
officio colendo sita vitæ est honestas omnis, Cic. Off. 1, 4 : c’est
dans la pratique du devoir que consiste toute l’honnêteté. ----
cf. Cic. Tusc. 5, 25.
- semper
in promptu situm, Enn. ap. Gell. 2, 29, 20 : toujours présent, sous la
main.
2 - sitŭs,
ūs, m. [sino] :
a
- situation,
position, emplacement.
- si
villæ situs ita conpetit, Col. 9, 5, 1 : si la situation de la métairie
le comporte.
- inexpugnabilis
terrestri ac maritimo situ urbs, Liv. 25, 23, 2 : ville imprenable à
cause de sa
situation terrestre et maritime.
- cujus hic situs atque hæc natura esse loci cælique dicitur ut ...
Cic. Verr. 2, 5, 26 : (Syracuse), dont la position est si heureuse et
le ciel si pur, que ... ---
Cic. Rep. 2, 22 ; Cæs. BG. 5, 57, 3, etc.
- au
plur., situs oppidorum, Cæs. BG. 3, 12, 1 :
l’assiette des places fortes.
-
castrorum situs cognoscere, Cæs. BG. 7, 83, 2 : apprendre la
position des camps.
b
- place, disposition des membres dans le corps
humain. --- Cic. Nat. 2, 153 ; Tusc. 1, 41.
- ab rhombis situ
tantum corporum differunt, Plin. 9, 36, 72 : ce n'est que par
leur posture qu'ils
diffèrent
du turbot.
c - site,
région, contrée, pays.
- a
meridiano situ ad septentrionem, Plin. 2, 245 : du midi au nord. ---
Plin. 2 § 127; 3 § 108; cf. Sill. ad Plin. 16, § 2.
- (pantheræ)
repleturæ illos situs, Plin. 27 : (les panthères) abonderaient dans ce
pays.
d
- oubli (où l'on est) état
d’abandon, de délaissement; jachère [en parl. des
champs]. --- Virg. G. 1, 72.
e - moisissure, rouille, pourriture,
détérioration.
-
arma situ squalent, Quint. 10, 1, 30 : les armes sont toutes sales de
moisissure, de rouille.
- militis
occupat arma situs, Tibul. 1, 10, 50 : la rouille recouvre les armes du
soldat.
- situs
araneosus, Catul. 23, 3 : une sale toile d'araignée.
- redolere
situm, Plin. : sentir le moisi.
- situ
carpi, Sen. : se rouiller.
- corrumpor
situ, Plaut. Truc. 915 : je me rouille ici (je me morfonds).
-
mens velut in opaco situm ducit, Quint. 1, 2, 18 : l’esprit, comme un
objet à l’ombre, se rouille.
-
verborum situs, Sen. Ep. 58, 5 : rouille des mots = mots surannés,
tombés en désuétude. --- cf. Hor. Ep. 2, 2, 118.
f - saleté corporelle, malpropreté. --- [poét.]
Cic. Tusc. 3, 26 ; Ov. M. 8, 802, etc.
g - inaction, oisiveté, négligence, abandon.
- marcescere
situ, Liv. 33, 45 : languir dans l'oisiveté. --- Ov.
Tr. 5, 12, 2.
- victa
situ senectus, Virg. En. 7, 440 : vieillesse vaincue par la décrépitude.
- longo ævi situ, Col. : par l'action lente du temps.
- in æterno jacere situ, Prop. 1, 7, 18 : être enseveli dans un
éterrnel oubli.
- passus
est leges istas situ atque senio emori, Gell. 20, 1, 10 : il a laissé
mourir
ces lois de vieillesse et désuétude.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sĭum,
ĭi : voir sion.
- sīvĕ
(arch.
seive), ou seu :
1 - ou si
- si...
sive, Cæs. BG. 4, 17, 10 : si... ou si ...
- postulo,
sive æquumst, te oro, Ter. Andr. 190 : je te demande, ou, s'il le faut,
je te prie.
2 - sive...
sive... : soit que... soit que...
- avec un verbe dans
chaque membre. --- Cic. Cat.
4, 11; Tusc. 1, 76, etc.
- avec un verbe
commun.
- sive
casu accidit sive consilio, Cic. Tusc. 4, 64 : que l'événement soit dû
au hasard ou à la volonté
- sive
casu accidit sive consilio, Cic. Tusc. 4, 64 : que ce soit arrivé par
hasard ou à dessein. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 122, éd. Vuibert.
- sive
iracundia, sive dolore, sive metu permotus, Cic. Att. 10, 4, 6 : sous
l'empire soit de la colère, soit de la douleur, soit de la crainte.
- sive...
seu; seu... sive, voir seu.
3 - sive...
an... Tac. An. 11, 26 : soit...
soit plutôt...
- sive...
seu... an.... Tac. An. 14, 59 : soit... soit... soit plutôt...
- sive
= ou.
- sive
etiam, Cic. Q. 1, 1, 4 : ou même.
- ejectus
sive emissus, Cic. Sull. 17 : rejeté ou renvoyé.
- sive
adeo, Cic. Verr. 2, 1, 87 et sive
potius, Cic. Att. 8, 3, 3 :
ou pour mieux dire, ou plutôt.
- litterulæ
meæ sive nostræ tui desiderio oblanguerunt, Cic. Fam. 16, 10, 2 : mes
modestes écrits, les nôtres pour mieux dire, ont langui de ton absence. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 123, éd. Vuibert.
-
quid
perturbatius hoc ab urbe discessu sive potius turpissima fuga ! Cic.
Att. 8, 3 : quelle plus grande marque de trouble que ce départ de la
ville ou plutôt qu'une fuite si honteuse ! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
123, éd. Vuibert.
- Petrus
seu quis alius : Pierre ou un autre.
- erravitne
via, seu lassa resedit, Virg. En. 2 : s'est-elle trompée de route ou
s'est-elle
arrêtée d'épuisement ?
- sive
iracundia sive metu permotus : poussé soit par la colère, soit par la
peur.
- literulæ
meæ, sive nostræ, tui desiderio languerunt, Cic. Fam. 16, 10, 2 : mes
modestes écrits, les nôtres pour mieux dire, ont langui de ton absence.
- avec
l'ind.
- sive habes quid (= aliquid) sive nil habes, scribe tamen aliquid,
Cic. : que tu aies quelques nouvelles ou que tu n'en aies aucune,
écris-moi quelque chose tout de même.
- sive
ad sapientiam perveniri potest ... sive hoc difficile est, tamen...
Cic.
: si on peut parvenir à la sagesse... ou si c'est difficile,
cependant...
- postulo,
sive æquom'st, te oro, ut ... Ter. And. 1 : je te demande, ou s'il le
faut, je te prie de ...
-
mihi Platonis illud, seu quis dixit alius, perelegans esse videtur,
Cic. Rep. 1, 29 : ce mot de Platon, ou d'un autre, me paraît de très
bon goût.
- avec
le subj. - sive ... sive ... :
pour le cas où... ou bien
....
- ad
hostem proficisci constituerat, sive eum ex paludibus elicere sive
obsidione
premere posset, Cæs. BG. 7 : il s'était résolu à marcher sur l'ennemi
pour le cas où il pourrait le faire sortir des marais ou bien l'y
bloquer
en l'encerclant.
- avec
le subj. de répétition - in
agmine, anteibat, capite
detecto,
seu sol, seu imber esset, Suet. : il marchait à la tête de l'armée,
la tête découverte, qu'il y eût du soleil ou qu'il plût.
- ejecto
sive emisso Catilina, Cic. : quand on eut expulsé ou, plus exactement,
laissé partir Catilina.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sivi
: parf. de sino.
- smaragdineus,
a, um : d'émeraude.
- smaragdinus,
a, um : d'émeraude.
- smaragdus,
i, m. et f. : émeraude.
- smaris,
ĭdis, f. : smaris (petit poisson).
- smecticus,
a, um : détersif.
- smegma,
ătis, n. : - 1 -
liniment. - 2
- un détersif.
- smilax
:
1 - smilax, ăcis, f. : - a
- if. - b - une yeuse.
- c
- liseron.
2
- Smilax, ăcis, f. : Ov. Smilax (jeune fille changée en liseron).
- smurna
(smyrna), æ, f. : myrrhe.
- Smyntheūs,
a, um : de Smynthée, d'Apollon.
- Smyntheūs, ĕi (ĕos), m. : Smynthée (surnom d'Apollon).
- gr. Σμινθεύς.
- Sminthĭus,
a, um : de Sminthe [ville de Troade]. --- Arn. 3, 119.
- smўris,
ĭdis, f. : émeri, pierre dure pour polir le diamant. ---
Isid. 16, 4, 27.
- gr. σμύρις.
- smyrna
:
1
- Smyrna (Zmyrna), æ,
f. : Smyrna, la même que Myrrha, sujet d’un poème d’Helvius Cinna.
--- Catul. 95, 1.
2
- Smyrna (Zmyrna), æ, f. :
- gr.
Σμύρνα.
a
- Smyrne
en Ionie [une des villes
qui prétendaient avoir donné le jour à Homère]. ---
Cic. Fl. 71.
- Homerum Colophonii civem esse dicunt suum, Chii suum vindicant,
Salaminii repetunt, Smyrnæi vero suum esse confirmant, Cic. Arch. 9 :
Colophon s'attribue la gloire d'avoir vu naître Homère, Chio la
revendique, Salamine la réclame, Smyrne s'en empare à son tour.
b
- Smyrna
Trachea, Plin. 5, 115 : un des quartiers d’Éphèse.
- Smyrnæus,
a, um : de Smyrne (en Ionie). --- Plin. 5, 120; d’Homère,
[et par ext.]
héroïque, épique. --- Luc. 9, 984 ; Sil. 8, 595.
- Smyrnæi
: les habitants de Smyrne. --- Cic. Arch. 19 ; Liv.
37, 16, 8.
3
- smyrna (smurna), æ, f. :
myrrhe. ---
Lucr. 2, 504; Dig. 39, 4, 16, § 7;
voir myrrha.
- gr. Σμύρνα.
- smyrnĭŏn
(zmyrnĭum), ĭi, n. : smyrnium ou maceron [plante ombellifère].
--- Plin. 27, 133.
- gr. σμύρνιον.
- smyrrhīza,
æ, f. : c. myrrhis. --- Plin. 24, 154.
- gr.
σμυῤῥίζα.
- smȳrus
(zmyrus), i, m. : le mâle de la lamproie [poisson]. --- Plin.
32, 151.
- gr.
σμῦρος.