===> Dico
- succăno,
ĕre : c. succino.
- Gaffiot
P. 1504-1506 --- Lebaigue
P. 1214.
- succanto, āre : - tr. - seriner
aux oreilles de qqn. --- Schol. Pers. 3, 19.
- succărum, i, n. : substance médicale
inconnue (al.
saccharon).
--- Veg. Mul. 5, 22, 4.
- Succăsīni,
ōrum, m. : les Succasins (surnom des Interamnates, peuple
du Latium [m. à
m. voisins de Casinum],
surnommés aussi Lirinates).
--- Plin. 3, 64.
- Succasses,
ĭum, m. : les Succasses (peuple de l'Aquitaine). ---
Plin. 4, 108.
- succēdānĕus,
a, um : substitué, qui remplace. --- cf.
Serv. En. 2, 140; Gell. 4, б, 4; Plaut. Ep. 140.
- succedanea
hostia, Serv. : victime substituée (à celle qui s'est échappée).
- succēdānĕus, i, m. : successeur, remplaçant,
suppléant.
- succedaneus functionis, Cod. Just. 10,
31, 27 : successeur dans une fonction. --- Dig. 26,
7, 3.
- succēdo,
ĕre, cessi, cessum : - intr. et qqf. tr. -
- aller sous.
1
- pénétrer
sous, s’avancer sous,
etc.
- succedere tecto et umbræ, Virg. G. 3, 418
: s’abriter sous le couvert et
l’ombre.
- nubes succedere soli cœpere, Lucr. 5, 286
: les nuages ont
commencé à passer sous le soleil.
- succedere
hostili dextræ, Virg. En. 10, 847 : s'offrir aux coups de l'ennemi.
- tumulo
succedere terræ, Virg. En. 11, 103 : être enterré.
- rex
succedit aquæ, Ov. M. 11, 142 : le roi entre dans l'eau.
- serpens
imo successit tumulo, Virg. En. 5, 93 : le serpent s'en alla au fond du
tombeau.
- classis
paulatim successit, Tac. An. 3, 1 : la flotte s'avança progressivement
dans le port.
- fig.
verba sub acumen stili subeant et
succedant necesse est, Cic. de Or. 7, 151 : les mots
nécessairement se
présentent et se placent sous la pointe du style [de la plume].
- hoc
negotium succedit sub manus, Plaut. Mil. 873 : l’affaire nous
vient
sous la
main, tout marche à souhait. --- cf. Pers. 450.
- succedere oneri, Virg.
En. 2, 723 : se mettre sous un fardeau = s’en
charger. --- cf. Plin. 35,
92.
- aller
de bas en haut.
2
- gravir,
monter,
escalader.
- succedere alto cælo,
Virg. G. 4, 227 : monter au haut du ciel.
- succedere in
arduum, Liv. 5, 43, 2 : monter sur une pente escarpée.
- succedere in
montem, Lucr. 5,
1370 : gravir les montagnes.
- fons, quo [= ad, in quem] mare succedit,
Cæs. BC. 2, 24, 4 : une fontaine où monte
la marée.
- ubicumque
iniquo successum est loco, Liv. 9, 31 : partout où
l'on s'était
engagé sur un terrain défavorable.
- avec acc.
- succedere muros, Liv. 27, 18, 13
: monter à l’assaut des murs. --- cf.
Liv.
22, 28, 12; 31, 45, 5; Tac. An. 2, 20.
- abst.
- succedere, Tac. An. 2, 81
: monter à l’assaut.
- jussit
promptissimum quemque succedere, Tac. An. 2, 81 : il ordonna aux plus
résolus
de monter à l'assaut.
- succedentes, Liv. 26, 46, 1
: les assaillants.
- sub
aciem nostram succedere, Cæs. BG. 7, 24, 5: s’avancer vers nos lignes
[placées sur
une colline]. --- cf Cæs BG. 7, 45.
- fig. ad
summum honorem succedere, Lucr. 5,
1122 : s’élever au faîte des honneurs. --- cf. Virg.
En. 12, 235.
- aller
près de, au pied de
3
- s’approcher,
s’avancer [souvent avec l’idée de monter].
- succedere ad
urbem, Liv. 26, 44, 7 : s’avancer vers la ville [qui est sur
une
éminence]. --- cf. Liv. 7, 37, 7 ; 30, 8, 3.
- succedere sub ipsum vallum, Liv. 31, 36,
5 : s’avancer au pied du retranchement lui-même.
- succedere mœnibus, Liv. 24, 19,
6 : s’approcher des remparts. --- cf. Liv.
9, 14; 10, 34.
- avec acc.
- succedere murum,
Liv. 38, 9, 7 : venir au pied des murailles.
- fig. ad
alteram
partem succedunt Ubii, Cæs. BG. 4, 3, 3 : vers l’autre côté
s’approchent
les Ubiens, de l’autre côté tout proche habitent les Ubiens.
- in
affinitatis jura succedere, Just. 7, 3, 9 : devenir [par
mariage] l’allié
(de qqn).
- venir
à la place de.
4
- venir
remplacer, succéder.
- succedere in stationem, Cæs. BG. 4, 32, 2
: venir relever un poste.
- succedere in pugnam,
Liv. 9, 27, 10 : remplacer les combattants.
- succedere defatigatis, Cæs. BG. 5, 16
: prendre la place des troupes fatiguées. --- cf.
Cæs. BG. 7, 41; BG. 3, 94; Liv. 9, 32.
- hostes defessi prœlio excedebant,
alii integris viribus succedebant, Cæs. BG. 3, 4, 3 : les
ennemis,
fatigués, se retiraient du combat, d’autres avec leurs forces intactes
prenaient leur place.
- aspicit
in lignum succedere suras, Ov. M. 11, 80 : elle voit le bois monter
dans
ses mollets. (elle voit ses mollets se métamorphoser en bois).
5
- succéder
dans une fonction.
- succedere alicui, Cæs. BG. 6, 13, 9
: succéder à qqn. --- cf. Cic. Verr. 4, 81 ;
Flac.
33 ; Fam. 3, 3, 1, etc.
- succedentes, Frontin. Aqu.
2 : les successeurs [dans une fonction].
- passif impers.
- tibi successum est,
Cic. Fam. 3, 6, 2 : tu as un successeur. --- cf.
Cic. Att.5, 21, 3; Pis. 88.
- succedere in locum alicujus, alicujus
rei, Cic. Phil. 2, 62; Fin. 1, 56
: prendre la place de qqn, de qqch.
- venir à la
suite [fig.]
6
- succéder.
- horum
ætati successit lsocrates, Cic. Or. 40 : à leur génération
succéda
Isocrate. --- cf. Cic. Or. 105; Phil. 11, 39.
- ei succedo orationi, quæ... Cic.
Balb 4 : je prends la parole après un discours qui...
- passif impers.
- male
gestis rebus alterius successum est, Liv. 9, 18, 15 : on a
pris la suite
d’opérations mal dirigées par le prédécesseur.
7
- se
rattacher à.
- comparativo
generi succedere, Quint. 3, 10, 4 : se rattacher au genre dit
comparatif. --- cf.
Quint. 3, 6, 71.
- quæ
probationi succedunt, Quint. 3, 9, 1 : ce qui se rattache à la preuve.
8
- aboutir
à tel, tel résultat, avoir telle, telle
issue.
- hoc
succedit bene (lepide) : l'affaire a du succès.
- voti
succedere partem, Virg. En. 11, 794 : (il voulut) qu'une partie de son
voeu
se réalisât.
- hoc bene successit, Ter. Ad. 287
: l’affaire a bien réussi.
- res nulla successerat, Cæs. BG. 7, 26, 1
: rien n’avait réussi. --- cf. Varr.
R. 3, 9, 16; Liv. 35, 5, 3; 42, 58.
-
impers. - hac non
successit, Ter. And. 670 : par ce moyen il n’y a pas eu de
succès.
- si
quando minus succedet, Cic. Or. 98 : si par hasard le succès
est moindre. --- cf. Cic. Q. 2, 14, 1.
- avec
datif - si proinde ut ipse mereor mihi
successerit, Planc. Fam. 10, 4, 4 : si j’ai le succès que je
mérite.
- si
successisset cœptis, Liv. 25, 37, 19 : si l’entreprise
réussissait. --- cf.
Liv. 38, 25; 40, 11, etc.
- passif [rare].
- omnia velles mihi
successa, Cic. Fil. Fam. 16, 21, 2 : tu souhaiterais que tout
me réussît.
- passif impers.
- successum erat, Liv. 9, 31, 13
: il y avait eu
succès. --- cf. Liv. 2, 45, 5.
- succendo,
ĕre, cendi, censum [sub, candeo] : - tr. - 1
- mettre le feu sous, incendier, allumer, embraser, brûler.
--- Cic.
Pis. 42; Cæs. G. 7, 24, 2, etc.; Liv. 45, 33, etc. -
2
- au
fig. enflammer,
exciter.
- rubor succendit ora alicui, Luc. 9, 792
: la rougeur enflamme le visage de qqn.
- succensus cupidine, Ov. M. 8, 74
: enflammé de désir.
- succendere furorem, Luc. 6, 166
: allumer la fureur.
- non
sic Leucippis succendit Castora Phoebe, Prop. 1, 2, 15 : ce n'est pas
ainsi que Phébé, la fille de Leucippe, enflamma Castor.
--- Ov. H. 15, 167; Sen. Herc. Fur. 779; id. Hippol.
541; Sil. 1, 169; Val. Fl. 3, 585.
- suscensĕo
(succensĕo), ēre, censŭi, censum : - 1
- intr. avec dat. ou
acc. de relation - être enflammé de
colère, se mettre en colère, s'irriter, s'indigner de. - 2
- tr. - irriter.
- suscensere
alicui : s'irriter contre qqn, se fâcher contre qqn, en vouloir à qqn.
- derides merito; mihi nunc ego suscenseo, Ter. Haut. 915 : tu
te
moques de moi, et tu as raison; je suis en colère contre moi-même.
- si id suscenseat nunc, quia non det tibi uxorem
Chremes, ipsus
sibi esse injurius videatur, Ter. And. 375 : s'il se fâchait à présent,
parce que Chrémès ne veut pas te donner sa fille, il se trouverait lui
même injuste.
- illud
vereor ne tibi illum suscensere aliquid suspicere, Cic. Dej. 35 : je
crains que tu ne le soupçonnes de nourrir quelque ressentiment contre
toi.
- aliud jurgandi suscensendique tempus erit, Liv.
22, 29 : il y aura d'autres moments pour les querelles et la colère.
- non
esse aut ipsis aut militibus succensendum, quod fidem erga imperatorem
suum Cn. Pompeium conservare voluerint, Cæs. BC. 1, 84 : on ne doit
pas, (dit-il), leur reprocher à eux et à leurs troupes d'avoir voulu
rester fidèles à Cn. Pompée leur général.
- suscensere + prop. inf. :
s'irriter de ce que.
- quis
succenseat nos esse... ? Liv. 7, 13 : qui pourrait trouver mauvais que
nous soyons ... ?
- quod
ob meritum nostrum suscensuistis, patres conscripti, nobis aut
suscensetis ?
Liv. 25, 6, 4 : *pour quelle conduite de nous êtes-vous en
colère...* = qu'avons-nous fait, pères conscrits, pour avoir mérité
votre
colère
et la mériter encore ?
- nil
fecit quod succenseas, Ter. Phorm. 2, 1, 33 : il n'a rien fait pour te
fâcher.
- nil
succenseo nec tibi nec huic, Ter. Heaut. 976 : je ne vous en veux, ni à
toi
ni à lui.
- non esse militibus succensendum, quod... Cæs. BC. 1, 84 : qu'il n'y a
pas lieu de s'indigner contre les soldats de ce que...
- peccata
hominum non succensenda sunt, Gell. 6, 2, 5 : les
fautes des hommes ne doivent pas exciter la colère.
- succensio
:
1 - succensĭo, ōnis, f. [succendo]
:
-
a
- embrasement,
incendie. --- Amm. 25,
10, 13 -
b
- chauffage. --- Amm. 37, 7, 2.
- fig.
matutina succensio, Tert. Res. Carn. 12 : l'éclat du matin.
2
- succensĭo (suscensĭo), ōnis, f. [suscenseo] : colère. --- Symm. Ep.
5, 35.
- succensus,
a, um : part. passé de succendo.
- succentĭo,
ōnis, f [succino] : résonance légère. --- Eulog. Somn. 409, 28.
- succentīvus,
a, um [succino]
: qui accompagne (t. de musique).
---
Varr. R. 7, 2, 15.
- succentŏr,
ōris, m.
[succino] : - 1
- chanteur
qui accompagne. ---
Isid. 7,
12, 26.
- 2 -
conseiller, instigateur,
fauteur. --- Amm. 19,
12, 13.
- succentŭrĭātus,
a, um : part. p. de succenturio.
- succenturio
:
1
- succentŭrĭo (subcentŭrĭo), āre, āvi, ātum : - a
- ajouter à une centurie pour la compléter.
--- Fest. 306. -
b
- au fig.
réserver comme secours, tenir en réserve. ---
Ter. Phorm. 230.
- c
- substituer.
---
Favor. d. Gell. 15,
8, 2.
2
- succentŭrĭo (subcentŭrĭo), ōnis, m. : remplaçant du centurion,
sous-centurion.
- succentŭs,
ūs, m. [succino] : action d’accompagner un chant,
accompagnement. ---
Capel. 1, 11.
- succerda : voir sucerda.
- succerno
(subcerno), ĕre, crēvi, crētum : - tr. - 1 -
passer au crible, tamiser, sasser. --- Cato, Agr. 25 ; 151, 3;
Plin. 18, 115; plaist. Plaut.
Pœn. 513. - 2 -
agiter, mouvoir. ---
Ætna, 492.
- iste
gradus succretu'st cribro pollinario, Plaut. Pœn. 513 : tu
marches
à pas plus menus que la farine qu'on tamise.
- successi
: parf. de succedo.
- succesco,
ĕre : être humide.
- successĭo,
ōnis, f. [succedo] :
1
- action
de succéder, de prendre la place, succession.
- successionem
voluptatis efficere, Cic. Fin. 1, 37 : faire succéder le plaisir.
- doloris
amotio successionem efficit voluptatis, Cic. Fin. 1, 11, 37 :
l'élimination
de la douleur fait succéder le plaisir.
- in alicujus
locum, Brut.
d. Cic. ad Br. 1, 17, 2 : remplacement de qqn.
- Neronis
principis successio, Plin. 7, 58 : l'avènement de l'empereur Néron
[Néron arrivant à l'empire par succession].
2
- héritage.
- per
successiones quasdam, Plin. Ep. 1, 12, 4 : par des sortes de
transmissions successives, en qq. sorte héréditairement.
- morbi
per successiones quasdam traduntur, Plin. Ep. 1, 12, 4 : les maux se
transmettent
d'une certaine manière par héritage.
- jura
successionum, Tac. G. 32 : droits transmis par succession.
3
- issue.
- prospera succesio, Cic. d. Aug.
Beat. 26 : succès. --- cf. Arn.
2, 8.
- successīvus,
a, um : qui succède, successif. --- *Lact.
Op. 12.
- successŏr,
ōris, m. : successeur, remplaçant, héritier.
- successorem
alicui dare, Suet. : destituer qqn.
- successorem
accipere, Plin. Ep. 8, 13, 23 : être remplacé dans ses fonctions.
- ex
novis prætoribus successorem mittere, Liv. 21, 23 : envoyer un
remplaçant
choisi parmi les nouveaux préteurs.
- successorem
alicui mittere, Liv. 23, 27, 12 : envoyer un remplaçant à qqn.
- successor
fuit hic tibi, Galle; Propertius illi, Ov. Tr. 4, 10, 53 : il a été ton
successeur, Gallus, et Properce le sien. (il a été l'écrivain qui a
succédé).
- successor,
au
fém. : celle qui remplace.
- Phœbe
fraternis successor equis, C.-Sev. d.
Char. 86, 10 : Phœbé qui remplace le char de
son frère.
- successōrĭus,
a, um [successor] : qui concerne les successions. --- Amm. 14,
8, 5; Dig.
- successus
:
1
- successus,
a, um : part. passé de succedo; qui a bien tourné, qui a
réussi.
- quum
omnia velles mihi successa, Cic.
Fil. ap. Cic. Fam. 16, 21, 2 : comme
tu
me souhaites tous les succès.
- nolle
successum patribus, Liv. : ne pas vouloir le triomphe des patriciens.
2 - successŭs,
ūs, m.
[succedo] :
a
- action de pénétrer à
l’intérieur, d’où
lieu à l’intérieur duquel on pénètre, caverne, gouffre. --- Arn. 5, 24.
b
- approche, arrivée.
--- Cæs. BG. 2, 20,
2.
c
- marche en avant.
- successus equorum,
Virg. En. 12, 616 : la manière dont avancent les chevaux =
leur allure.
d
- suite, succession [du temps]. --- Just. 1, 8, 14.
e
-
succès, réussite.
--- Virg. En. 2, 386 ; 5, 210, etc ; Liv. 2, 50, 3;
42, 66, 2, etc.; Tac H. 4, 28; Quint. 10, 7, 13, etc.; plur. Ov.
M.
8, 273 ; Liv. pr. 13.
- flebam
successu posse carere dolos, Ov. H. 1, 18 : je pleurais en songeant que
le succès pouvait manquer à la ruse.
f
- descendants.
--- C.-Aur. Chron. 1, 5, 177.
- Succhabăr,
ăris, n. : colonie romaine de la Mauritanie. --- Plin. 5,
21.
- Succi, ōrum,
m. : peuple et ville de Mésie. --- Amm. 21, 10, 13.
- succīdānĕus
: c. succedaneus.
- succīdĭa
(sūcīdĭa), æ, f. :
1
- quartier de porc salé. --- Varr. R. 2, 4, 3; L. 5, 220.
2
- fig. ressource,
réserve.
--- Cic. CM 56.
-
succidias humanas facere, Cato, d. Gell, 13, 24, 12
: faire
des quartiers de viande humaine, égorger des êtres humains.
- succido
:
- (Lebaigue
P. 1214 et P.
1215).
1
- succĭdo,
ĕre, cĭdi [sub + cado] : - intr. - tomber sous,
s'affaisser,
fléchir, s'écrouler, tomber d'épuisement, défaillir.
- succidere
sub id vocabulum, Varr. L. L. 5, § 116 : tomber sous cette dénomination.
- ægri
succidimus, Virg. En. 12 : nous succombons épuisés par la maladie.
- genua
succidunt, Plaut. Curc. 309 : mes genoux se dérobent sous moi.
- terra
succidit, Lucr. : la terre s'affaissa.
- mens
succidit, Sen. Ep. 71, 24 : l'âme se laisse abattre.
2
- succīdo,
ĕre, cīdi, cīsum [sub + cædo] : couper au bas,
couper
par le pied, tailler par-dessous.
- succidere
Cererem, Virg. G. 1, 297 : moissonner, faucher les blés.
- arboribus
succisis, Cæs. BG. 5, 9, 5 : avec des arbres coupés par le
pied.
- succisis
feminibus poplitibusque, Liv. 22, 51, 7 : avec les cuisses et
les jarrets coupés.
- frumentis
succisis, Cæs. BG. 4, 19, 1 : le blé étant fauché. --- cf. Virg. G. 1, 297 ; Ov.
M. 7, 227.
- ite, gregem metite imbellem ac succidite ferro, Sil. 14, 134 :
allons, soldats, taillez en pièces, égorgez cette troupe timide.
3
- succĭdo, āre :
c. sucido.
- sūcĭdo, āre [sucidus] : - tr. - rendre humide,
frais. --- Plin. Val.
2, 9.
- succĭdus, a, um : voir sucidus.
- succĭdŭus,
a, um : - 1 - qui
tombe, qui
s'affaisse, chancelant, défaillant. --- Ov. M. 10, 458; H.
13, 24. - 2
-
qui fait défaut, qui manque. --- Sid. Ep.
7, 6.
- succiduæ
flammæ : flammes mourantes. --- Stat. Th. 10, 116
et souvent.
- succĭlus, i,
m. : extravasation ou suffusion du sang dans
les paupières. --- Caper 111, 13.
- succĭnātĭus,
a, um : de la couleur du succin.
- c. sūcĭnācĭus, a, um [sucinum]
- succinctē,
adv.
[succinctus] : succinctement, brièvement, d’une façon concise.
---
Amm.
28, 1, 2.
- succinctĭus Sid. Ep 1, 9
- succinctim,
adv. [succinctus]
: succinctement. --- Mamert.
Anim. præf, c. 697 (Migne).
- succinctōrĭum,
ĭi, n. [succingo]
: sorte de tablier. --- Aug. Civ.
14, 17.
- succinctŭlus,
a, um [succinctus]
: légèrement ceint. --- Apul. M.
2, 7.
- succinctus
(subcinctus), a, um : part. - adj. de succingo.
- 1 - dont le vêtement
est relevé par une
seconde ceinture, court-vêtu. - 2
- libre
de ses mouvements, dispos, agile, preste. - 3
- qui a un vêtement serré ou étroit. - 4
- entouré, environné; qui porte (un poignard...) à
la
ceinture.
- 5 - pourvu, garni,
muni, armé. - 6
- serré, court, peu étendu. - 7
- succinct
(en parl. du style).
- succinctus
: ayant son vêtement retroussé (ou relevé).
- succincta
Diana, Ov. : Diane chasseresse (à la tunique courte et relevée).
- vallis
erat piceis et acuta densa cupressu, nomine Gargaphie succinctæ sacra
Dianæ, Ov. M. 3, 155 : il était une vallée aux fourrés denses de pins
et de cyprès aigus, nommée Gargaphié, consacrée à Diane, la chasseresse
court vêtue. --- trad.
J. Chamonard; éd. Garnier-Flammarion.
- multa
videmus quæ miser et frugi non fecit Apicius; hoc tu succinctus patriā
quondam, Crispine, papyro ? Juv. 4, 22 : nous voyons aujourd'hui bien
des choses que ne se permettait pas le pauvre, le frugal Apicius; et
c'est toi qui fais cela, Crispinus, toi qui jadis t'habillais du
papyrus natal ? --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 191; éd. Peeters France.
- nymphe
ritu succincta Dianæ, una ministrarum, fusis utrimque capillis,
incessit, Ov. M. 9, 90 : une nymphe, une de ses servantes, court vêtue
à la façon de Diane, cheveux épars sur ses deux épaules, s'avança. --- trad. de A.-M. Boxus et J.
Poucet, Bruxelles, 2007
- arbores
succinctiores, Plin. 16, 39 : arbres plus ramassés.
- ut
succincta aquam calefactat ! Plaut. : avec quel empressement elle fait
chauffer
l'eau !
- veluti
succinctus cursitat hospes, Hor. : notre hôte va et vient, <en
serviteur
à la tunique retroussée>= en serviteur libre de ses mouvements.
- succincta
comas pinus, Ov. M. 10, 103 : pin qui n'a de feuilles qu'à la cime.
- succinctus
pugione, Cic. : qui porte au côté un poignard.
- Scylla virgineam
canibus succincta figuram, Tibul. 3, 4 : Scylla au corps de jeune fille
entouré de chiens.
- Carthago
succincta portubus, Cic. Agr. 2, 32, 87 : Carthage, défendue par ses
ports.
- succinctus
armis legionibusque, Liv. 21, 10, 4 : entouré d'armes et de légions.
- succĭnĕus,
a, um : de succin, d'ambre.
- succingo
(subcingo), ĕre, cinxi, cinctum : - tr. - 1
- relever par une seconde ceinture, relever en serrant (un vêtement),
retrousser. - 2 -
ceindre, entourer. - 3
- entourer de, munir, armer.
- illa
feris canibus succingitur alvum, Ov. M. 13, 732 : elle porte une
ceinture
de chiens sauvages.
- illa
feris atram canibus succingitur alvum, virginis ora gerens, Ov. M. 13,
732 : l'autre, au ventre noir entouré d'une ceinture de chiens
sauvages, a un visage de jeune fille. --- trad. de A.-M. Boxus et J.
Poucet, Bruxelles, 2008]
- succingere
se terrore, Plin. Pan. 49, 3 : se faire un rempart de la terreur.
- Leonem
Anguis intortus succingit, Vitr. : le Serpent enserre le Lion de ses
replis.
- succingi
in Cassium, Flo. : s'armer contre Cassius.
- voir succinctus
- succingŭlum,
i, n. [succingo] : baudrier. --- Plaut.
Men. 200 ; Fest. 302.
- succĭno,
re [sub, cano] :
- forme
succano
Varr L* 6, 75.
- intr.
1
- chanter après, répondre à un
chant. ---
Petr.
69, 4; Calp. Ecl. 4, 79.
2
- métaph. accompagner. ---
Varr. R. 1, 2, 16.
- quocirca
ea succinit pastorali ut tibia sinistra a dextræ foraminibus, Varr. R.
1, 2, 16 : ainsi ce dernier art accompagne le premier, comme
la flûte
de gauche accompagne la flûte de droite
3
-
fig. faire
écho, chanter à son tour. --- Hor. Ep.
1, 17, 48.
- 'Victum
date !'; succinit alter : 'Et mihi', Hor. Ep. 1, 17, 48 : "donnez-moi à
manger"! Un autre reprend : "A moi aussi !"
4
- répondre. --- Varr. R.
2, 1, 27.
- tr.
5
- chanter en réponse, répondre.
---
Pers. 3, 20.
- quid istas
succinis ambages ? Pers. 3, 20 : pourquoi ces vains prétextes ?
- succĭnum,
i, n. : voir
sucinum.
- succĭnus,
a, um (c. sucinus) : de succin, d'ambre jaune.
- succinxi
: parf. de succingo.
- succĭpĭo,
ĕre : c. suscipio
---
Serv. En. 1, 175.
- succīsĭo,
ōnis, f.
[succido] : - 1
- action
de couper ras. ---
Sid. Ep. l, 2. - 2
-
coupe [de bois].
--- Vulg. Deut. 19, 5.
- succīsīvus
: c. subsicivus.
- succīsŏr,
ōris, m.
[sucido] : celui qui taille les arbres. --- Alcim.
Ep. 4, 48.
- succīsus,
a, um : part. passé de succido. - 1
- coupé ras, moissonné. - 2
- privé de
la virilité.
- succlāmātĭo,
ōnis, f. (surtout au plur.)
: cris (à la suite d'un
discours), clameurs, vociférations. ---
Liv. 28, 26, 12; 40, 36. 4 ; 42, 28, 3 ; Suet. Ner. 24.
- succlāmātus,
a, um : part. passé de succlamo; qui est l'objet de clameurs.
- succlāmo
(subclāmo), āre, āvi, ātum : - intr. avec dat. - crier à la suite, crier en réponse. --- Liv.
26, 22, 8
; 30, 42, 20 etc.
- succlamare alicui, Liv.
3, 50, 10 : crier en réponse à qqn
-
passif impers. succlamatum est, Brut. Fam. 11,
13, 3 : on répondit par
des clameurs. --- cf.
Liv. 10, 25; 21, 18.
- ad
hoc cum succlamatum esset duplici quidem vallo et fossa et tamen in
ingenti metu esse, Liv. 10, 25 : eux s'écriant qu'il était
bien
fortifié d'une double palissade et d'un fossé, et que cependant ils
éprouvaient de grandes craintes.
- passif succlamatus
: objet de
clameurs. ---
Ps.-Quint. Decl. 18, 9.
- publicā succlamatus invidiā, Quint. Decl. 18, 9 : objets de clameurs
malveillantes dans le public.
- succlīno,
āre : - 1
- tr.
- plier un peu. ---
Ven. Fort. Ep. Praem. Carm. 5, lib. 6. -
2
-
intr. - s’incliner un peu. --- Fort. Carm. 5,
6. Ep.
- succo,
ōnis, m. : suceur (= usurier). --- *Cic.
Att. 7, 13a, 1.
- succœlestis
: c. subcœlestis.
- succœno
: c. subcœno.
- succollo,
āre, āvi, ātum
[sub, collum] : - tr. - charger
sur ses épaules. --- Varr. R.
3, 16, 8; Suet. Claud. 10; Oth. 6.
- succondĭtŏr,
ōris, m. : aide du conditor, au cirque. --- Inscr. Grut. 339, 5 ; 340, 3.
- succōsus (sūcōsus),
a, um [sucus] :
1
- qui
a du suc. ---
Cels. 2, 18; Plin. 25, 117, etc.
2
-
fig.
riche, cossu. ---
Petr. 38, 6
- sucosior
Col. 4, 29, 1.
- succrĕpo, āre
: - intr. - craquer en bas. --- Aug. Beat. 1, 3.
- succresco
(subcresco), ĕre, crēvi, crētum : - intr. -
1
- pousser en dessous.
---
Cels.
7, 7, 8.
2
- pousser ensuite, repousser.
--- Ov. M. 9,
352; Col. 4, 14, 2
- mores
mali, quasi herba irrigua, succrevere uberrime, Plaut. Trin. 30 : les
mauvaises mœurs croissent et pullulent à vue d'œil, comme l'herbe bien
arrosée.
- fig. non ille mediocris
orator vestræ quasi
sucerescit ætati, Cic. de Or. 3, 230 : ce n’est pas avec lui
[Hortensius] un orateur médiocre qui pousse en qq. sorte pour votre
génération.
- tibi
succrescat proles quæ facta parentis augeat, Tibul. 1, 7, 55 : que
grandissent
après toi tes enfants pour ajouter aux exploits de leur père !
- vident
succrescere vina, Ov. M. 8, 680 : ils voient le vin reparaître dansljes
coupes.
- succrēvi
: parf. de succerno et de
succresco.
- succrētus, a,
um ; part. de succerno.
- succrotillus,
a, um : fin, mince, délié, ténu, grêle, fluet. --- Fest.
301.
- succŭba, æ, f. [sub + cubo] : concubine.
- au
fig. Psychen ille meæ formæ succubam vere
diligit ?
Apul. : vraiment,
aime-t-il Psyché, ma rivale en beauté ?
- succuba, æ, m. : un mignon (= cinædus).
- Succubĭtānus,
a, um : de Succubo (municipe de la Bétique, près de
Cordoue). --- Capit.
Aur. 1, 4.
- succubo
:
1 - succŭbo (subcŭbo), āre : - intr. - être couché sous.
- avec
datif, alicui rei.
--- Apul. M. 1, 12.
- avec acc. Apul. M. 9, 26.
2
- succŭbo, ōnis, m. : jeune débauché.
3
- Succubo, ōnis, f. : Succubo (municipe de la Bétique, près de
Cordoue).
- Succubĭtānus,
a, um : de Succubo.
- succŭbōnĕa, æ,
f. : concubine. --- Titin. Com. 92.
- succŭbŭi
: parf. de succumbo.
- succŭlentus,
a, um : plein de sève, plein de suc, vigoureux.
- furores
succulenti, Prud. : des flots de bile.
- succumbo
(subcumbo), ĕre, succŭbŭi, succŭbĭtum [sub et
cumbo, cf. accumbo, etc.] : - intr. -
1 - s’affaisser
sous
- succumbere ferro,
Catul. 64, 370 : tomber sous le fer.
- succumbens
victima ferro, Catul. : victime qui tombe sous le fer.
2 - s’affaisser, fléchir. --- Plin. 36, 106.
- non
succumbentibus cavis operis, Plin. 36, 106 : sans que les
voûtes
fléchissent.
3 - s’accoupler avec. --- Varr. R.
2, 10, 9; Catul. 111, 3; Ov. F. 2, 810.
4 - s’aliter. --- Suet. Aug. 98.
5 - succomber, se laisser abattre. --- Cic. Fin. 2, 95 ;
Scaur. 16 ; Tusc. 2, 17.
- patietur,
perferet, non succumbet, Cic. Tusc. 2, 17 : (le sage) subira,
supportera
pleinement et ne fléchira pas.
- succumbere animo,
Tusc. 2, 66 : avoir le cœur abattu.
- hac
percussus plaga, non succubuit, Nep. Eum. 5, 1 : ce coup ne l'abattit
pas.
6 - avec datif succomber
à (devant, sous) céder à.
- succumbere crimini,
Cic. Planc. 82 : succomber sous une accusation.
- succumbere fortunæ, homini,
Cic. Off. 1, 66 : se laisser dominer par la fortune, par une
personne.
- philosopho
succubuit orator, Cic. de Or. 3, 129 : l’orateur fut vaincu
par le philosophe.
- succumbere senectuti,
Cic. CM 27 : succomber à la vieillesse (sous le poids de la
vieillesse).
- succumbere
labori, Cæs. : succomber sous la fatigue.
- re
succumbere non oportebat verbis gloriantem, Cic. Tusc. 2, 30 : tu ne
devais
pas en te glorifiant de mots céder sur le fond.
-
décad. avec inf. non
succubuisset perpeti... Arn. 1, 38 : il ne se serait pas
laissé aller à supporter...
- mortem
perpeti non succubuisset, Arn. 1, 38 : il ne se serait pas résigné à
mourir.
- succūrātŏr : voir subcurator.
- succurrīcĭus,
a, um : qui vient en aide. --- Schol. ad Germ. Progn.
- succurro
(subcurro), ĕre, curri, cursum [sub, curro] : - intr. -
- Lebaigue
P. 1215 et P.
1216)
- courir
sous
1 - se trouver dessous dans sa
course. --- Lucr. 5,
753.
- succurrere
lunæ, Lucr. : se glisser sous la lune (s'interposer entre elle et la
terre).
2 - être au-dessous, derrière.
--- Varr.
L. 5, 48.
3 - aller dessous,
affronter.
- licet
pericula impendeant omnia, succurram ac subibo,
Cic. Amer. 31 : tous les dangers peuvent être suspendus sur ma
tête, je
les affronterai, je les braverai.
4 - se présenter à l’esprit.
-
ut quidque succurrit, libet scribere, Cic. Att. 14, 1, 2 : à
mesure que
chaque détail me vient à l’esprit, je me plais à l’écrire.
- legentibus
illud succursurum quod... Liv. 6, 12 : en lisant on pensera à ce qui...
- illud mihi
succurrebat grave esse... Cic. Fil. Fam. 16, 21, 6 : il me
venait à
l’esprit qu’il est délicat pour moi de...
- non dubito
bella cum Volscis
gesta legentibus illud quoque succursurum, unde... suffecerint
milites, Liv. 6, 12, 2 : sans doute au lecteur de ces guerres
soutenues
contre les Volsques cette réflexion aussi se présentera: d'où leur sont
venus les soldats suffisants... ?
- impers. non succurrit tibi
quamdiu... Curt. 7, 8, 21 : tu ne songes pas combien de
temps...
- succurrit
annotare, Plin. 7, 157 : l’idée me vient de noter au passage...
- courir
vers
5 - courir au secours.
- succurrit
illi et... subvenit,
Cæs. BG. 5, 44, 9 : il accourt à ses côtés et il lui vient en aide [le
tire d’affaire].
- succurrit
inimicus illi Vorenus et laboranti subvenit, Cæs. BG. 5 : son rival
Vorénus
accourt et vient l'aider, lui qui est en difficulté.
- succurrere
auxilio cedentibus, Cæs. BG. 7, 80, : voler au secours des soldats qui
plient.
- succurrere alicui
auxilio, Cæs. BG. 7, 80, 3 : accourir au
secours de qqn. --- cf.
Cæs. BC. 2, 6, 2; Sall. G. 60, 4.
-
passif impers.
si celeriter succurratur, Sall. C. 3, 80 : si l’on accourt
rapidement au
secours. --- cf.
Sall. C. 3, 52; Liv. 3, 58.
6 - secourir,
porter
secours à.
- succurrere alicui,
Cic de Or. 1, 169 : porter secours à qqn
7 - accourir à
l'appel de,
donner satisfaction à.
- ut eorum
expectationi, qui audiunt, succurratur,
Cic. de Or. 2, 313 : qu’on réponde à l’attente des auditeurs.
8 - remédier à.
- succurrere infamiæ
communi, Cic. Verr. pr. 2 : porter remède à un
discrédit général.
- his tantis
malis hæc subsidia succurrebant,
quominus... Cæs. BC. 3. 70, 1 : à cette situation si mauvaise
il y avait
comme remède cet appoint, pour empêcher que. ..
- succursŏr
(subcursŏr), ōris, m. : second dans les combats du cirque. ---
Inscr. Orel. 2530.
- succursūrus,
a, um : part. de succurro.
- succus, i, m. : voir
sucus.
- Succusānus
pāgus : nom d’un quartier de Rome. --- Varr. L. 5, 48.
- succussātŏr,
ōris, m. : qui secoue, qui a le trot dur. ---
Lucil. Sat. 3, 33.
- succussātūra,
æ, f. [succusso] : trot dur d’un cheval. --- Non. 17,
24.
- succussi
: parf. de succutio.
- succussĭo,
ōnis, f. [succutio]
: secousse
[de tremblement de terre]. --- Sen. Nat.
6, 21, 2.
- succusso, āre
[succutio] : - tr. - secouer [en trottant]. --- Att. Tr.
568.
- succussŏr,
ōris, m. : c. succussator. --- Lucil.
S. 15, 15.
- succussus
:
1
- succussus, a, um : part. passé de succutio; secoué; ébranlé,
bouleversé
(par un sentiment).
2
- succussŭs, ūs, m. : secousse,
secouement. --- Pacuv.
Tr. 257; Apul. M. 3, 21.
- succŭtānĕus :
voir subtercutaneus. --- [qqs mss].
- succŭtĭo,
ĕre, cussi, cussum [sub,
quatio] : - tr. - secouer par-dessous,
ébranler, agiter. --- Lucr. 6.
551; Sen. Nat. 5, 1, 1
- sŭcerda, æ,
f. [sus] : fumier de porc. --- Lucil. Sat. 30, 98, cf. Fest.
302 ; P. Fest. 303.
- Suchē, ēs, f.
: ville d’Egypte. --- Plin. 6, 172.
- Sucidāva, æ,
f. : ville de Mésie. --- Anton.
- gr.
Σουκίδαυα.
- sūcīdĭa
: c. succidia.
- sūcĭdo, āre [sucidus] : - tr. - rendre humide,
rendre frais. --- Plin.
Val. 2, 9.
- sūcĭdus, a, um [sucus] : humide, moite. --- Apul. Apol. 24.
- sucida lana, Varr. R. 2, 11, 6 : laine moite,
grasse [après tonte].
--- cf. Plin. 29,
30 ; Mart. 11, 27, 8 ; Juv. 5, 24.
- fig.
(puella) sucida, Plaut. Mil. 787 : (jeune fille) pleine de sève, pleine
de suc.
- sūcĭnācĭus,
a, um [sucinum] : qui a la couleur du succin. --- Isid. 20, 3, 5.
- Sūcĭnĭānus,
a, um, ou
Sūcĭnĭensis, e : de Sucinium [Étrurie]. --- Inscr.
- sūcĭnum, i,
n. : ambre jaune, succin [appelé aussi electrum].
--- Plin. 37, 30,
etc.; Tac. G. 45.
- plur.
sucina : parures en ambre.
--- Plin. 36, 1; Mart. 3, 65, 5; Juv. 6, 573.
- sūcŏphanta
: c. sycophanta
- sūcŏphantor
(sycŏphantor), āri : agir avec ruse (à l'égard de
qqn, alicui).
- sūcōsĭtās,
ātis, f. [sucosus] : nature juteuse. --- C.-Aur. Acut. 2, 29,
151.
- sūcōsus (succōsus), a, um
:
[sucus] :
1
- qui
a du suc. ---
Cels. 2, 18; Plin. 25, 117, etc.
2
-
fig.
riche, cossu. ---
Petr. 38, 6
- sucosior
Col. 4, 29, 1.
- Sucro,
ōnis, m. : - 1 -
Sucron (ville
de la Tarraconaise). - 2
- le Sucron (fleuve
de la Tarraconnaise). ---
Plin. 3, 20 ; Liv. 28, 24, 5; 29,
19, 13.
- Sucrōnensis, e,
Cic. Balb. 5 : du Sucron.
- Sucronensis
sinus : golfe de Sucron.
- suctus
:
1
- suctus, a, um : part. passé de sugo; tété. --- Pall. Feb.
26, 5.
2
- suctŭs, ūs, m. : succion, sucement. --- Plin. 9,
91; 10, 129.
- sŭcŭla, æ,
f. [sus] :
1
- jeune truie. --- Pl. Rud.
1170.
2
- treuil. --- Cato,
Agr. 19, 2; Vitr. 10, 2.
- [pour
pressoir]. --- Cato,
Agr. 12 ; 18, 2.
3
- Sŭcŭlæ
[faux
rapprochement avec le grec ὗς
au lieu de ὕω] : les Hyades. --- Cic.
Nat. 2, 111; cf. Plin. 18, 247.
- gr. Ὑάδες,
ων : les Hyades, litt. les
pluvieuses,
constellation
de sept étoiles à la tête du Taureau.
- hyadas
appellantibus Græcis [eas stellas] quod nostri a similitudine
cognominis Græci, propter sues inpositum arbitrantes, inperitiā
appellavere suculas, Plin. 18, 147 : les Grecs appellent ces étoiles
Hyades, parce qu'elles amènent la pluie (ὕειν, pleuvoir); les Latins
pensant, à cause de la similitude du sou, que ce nom provenait du mot
ὅς (pourceau), les ont par ignorance appelées Sucules (petites truies).
- sūcŭlentus
(succŭlentus), a, um : plein de suc. --- Apul. M.
2, p. 115, 22.
- sŭcŭlus, i,
m. [sus] : goret. --- Justin. Inst. 2, 1, 37.
- sūcus
(succus), i, m. :
- de
la 4e décl. gén. sing. sucus Apul. M.
9, 32; Isid, 17, 9, 28 ;
abl. sucu
* Col. 9, 15, 12; gén. plur. sucuum
Apul. M. 10, 13; acc. plur.
sucus
Man. 3, 144.
1
-
suc, sève.
- [relatt aux
plantes] Cic. Nat. 2,
120
- [au corps humain] Cic. Nat. 2,
137.
- [aux fruits] Plin. 12,
135;
Tibul. 1, 10, 47, etc.
2
-
suc extrait de poissons. --- Hor. S.
2, 8, 46.
3
- potion, décoction, jus divers.
--- Ov.
P. 4, 3, 53 ; M. 14, 403;
Tibul. 1, 6, 13.
- ex
terrā sucum trahunt, Cic. Nat. 2, 47, 120 : pomper les sucs de la terre.
- cochleæ
suo sibi suco vivunt, Plaut. Capt. 1, 1, 13 : les limaçons se
nourrissent
de leur propre substance.
- succus villarum, Pall. 3, 23 : le fumier.
- succi
uvæ : jus de raisin. --- Tibul. 1,
10, 47; 4, 2, 16
- succus
mortiferi (succus veneni) : poison mortel.
- piscis
succo ingratus, Ov. : poisson d'un goût désagréable.
4
-
goût, saveur.
- sucum sentire, Lucr. 4, 615
: sentir
le suc, le goût d’un aliment.
- ova suci melioris, Hor. S. 2, 4,
13 : œufs
d’une meilleure saveur. --- cf.
Hor. S. 2, 4, 70.
5
- sève,
force, bonne
santé.
- sucus ac sanguis civitatis, Cic.
Att. 4, 16, 10 : la sève et
le sang de la cité.
- facies suci
palæstrici plena, Apul. Mag. p. 315, 14 : visage où brille une santé
d'athlète.
- [en parl. du style] Cic. Or. 76,
etc.
6
- caractère général, ensemble
de la constitution de qqch.
- ornatur
oratio genere primum et quasi colore quodam et suco suo, Cic. de Or. 3,
96 : la beauté du discours tient d’abord à ses traits
généraux, et, si
j’ose dire, au teint, à la sève qui lui est propre.
- sudābundus,
a, um [sudo]
: couvert de sueur, tout en sueur.
--- Carm. ad. Pis. 189.
- sūdārĭŏlum,
i, n. [sudarium] : petit mouchoir. --- Apul.
Apol. 53.
- sūdārĭum,
ĭi,, n. [sudo]
: - 1 -
mouchoir. --- Catul.
12, 14 ; Quint. 6, 3, 60. -
2 - suaire. --- Eccl.
- sūdātĭlis, e
: obtenu par suée (l’ambre). --- Cassiod. Var. 5, 2.
- sūdātĭo,
ōnis, f. : - 1 -
transpiration,
sueur. --- Sen. Ep.
86, 5. -
2 - étuve. --- Vitr. 5,
11, 2 .
- sūdātĭōnes : sudorifiques . --- Cels. 2, 17.
- sūdātŏr, ōris, m. [sudo] : qui transpire
beaucoup, sujet à suer, à transpirer. --- Plin. 23, 43.
- sūdātōrĭum, ĭi, n. [sudatorius] : étuve. --- Sen. Ep. 51, 6.
- sūdātōrĭus, a, um : - 1
- sudorifique. ---
Pl. St. 229. - 2
- d'étuve. --- Cassiod. Var. 2, 39.
- sūdātrix, īcis, f. : en sueur, trempée de sueur. --- Mart. 12, 18, 5.
- sudātus,
a, um : part. passé de sudo. - 1
- qui a coulé, qui a dégoutté. - 2
- qui
a coûté beaucoup de sueur, laborieux. - 3
- trempé de sueur.
- sudatus
labor, Stat. : travail pénible.
- sudata
vestis, Quint. : vêtement trempé de sueur.
- sūdĭcŭlum
(sūdŭcŭlum), i, n. [sudo] : chose qui met en sueur, objet qui fait suer. --- P. Fest.
336, 7.
- suduculum
flagri, Pl. Pers. 419 : qui fait transpirer le fouet = le fouetteur
[injure à un esclave].
- suduculum Pl. Pers. 419, leçon de A;
subiculum P.
- sŭdis,
is, f. :
1
-
pieu, piquet. --- Cæs. BG. 5, 18, 3, etc.
2
-
épieu. --- Tibul. 1, 10, 65.
3
-
dard, épine de certains
poissons. ---
Juv. 4, 128.
4
-
pointe de rocher.
--- Apul. M. 7, 17.
5
-
sorte de brochet.
--- Plin. 32, 154.
- sūdo,
āre, āvi, ātum : - intr. -
-
intr.
1
-
suer, être
en sueur, transpirer.
- deorum sudasse simulacra
nuntiatum est, Cic. Div. 2, 27, 58 : on annince que des
statues de dieux se couvrent de sueur.
--- Cic .de Or. 2, 223; Div. 1, 98; Hor. P. 413
- sudare +
abl. : être humide de. --- Lucr. 6,
943; Virg. G. 1, 117
-
scuta sanguine sudasse, Liv. 22, 1, 8 : que les
boucliers
avaient sué du sang, s’étaient couverts d’une sueur de sang. --- cf.
Liv. 27, 4.
2
-
poét. sortir
comme une sueur, suinter.
- balsama ligno sudantia, Virg. G.
2, 118 : baume qui découle du bois, bois distillant le baume.
- duræ quercus sudabunt roscida
mella, Virg. B. 4, 30 : de la dure écorce des chênes le miel dégouttera
en suave rosée.
3
-
fig. se
donner de la peine, cf. suer sang et eau. --- Cic.
Sest. 139.
- vides
sudare laborantem quomodo tuear... Cic. : tu vois que je sue sang et
eau
pour défendre...
- sudandum
est pro communibus commodis, Cic. Sext. 139 : il faut peiner pour le
bien public. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 47; éd. Vuibert.
- vides
sudare me jam dudum laborantem, quo modo ea tuear, quæ mihi tuenda
sunt, et te non offendam, Cic. Fam. 3, 12, 3 : tu le vois, depuis une
heure je sue sang et eau pour défendre les points défendables de la
cause, sans te donner sujet d'irritation.
- sudant
remoliri, Stat. Th. 10, 526 : ils font mille efforts pour renverser.
-
passif impers. ad supervacua sudatur,
Sen. Ep. 4, 8 : c’est pour le superflu que l’on se met en
nage, en sueur.
-
tr.
4
-
épancher
comme une sueur, distiller.
- duræ quercus sudabunt roscida
mella, Virg. B. 4, 30 : les durs chênes distilleront un miel
semblable à une rosée.
--- cf. B. 8, 54.
- ubi balsama sudantur, Tac. G. 45
: où se distillent, où suintent les baumes.
--- cf. Ov. M. 10, 308.
5
-
fig. faire
avec sueur, faire avec peine. --- Sil. 3,
92; Stat. Th. 5, 189.
-
multo labore Cyclopum sudatus thorax, Sil. 4, 436
: cuirasse
qui a coûté beaucoup de travail et de sueur aux Cyclopes.
- zona manibus
sudata Serenæ, Claud. : ceinture qui a coûté à Séréna un long travail.
- sudatæ
vomere messes, Claud. Laud. Stil. 2, 94 : moissons arrosées des sueurs
du laboureur.
6
-
couvert de
sueur.
- vestis sudata, Quint. 11, 3, 23
: vêtement trempé de sueur.
- æstates inter bella sudatæ, Pac.
Pan. Theod. 8 : guerres faites pendant les ardeurs de l'été.
- sūdŏr, ōris, m. :
1
-
sueur, transpiration. --- Cic.
Div. 2, 58 ; de Or. 3, 6, etc.
- sudor a fronte defluens, Cic.
Nat. 2, 143 : sueur découlant du front.
- sudor
ad imos talos manabat : la sueur me coulait jusqu'au bas des talons
(de
la tête aux pieds). --- cf. Hor.
S. 1, 9, 10.
- sudorem
excutere, Nep. Eum. 5, 5;
movere, Plin. 24, 101
; facere, Plin. 24, 30;
ciere, Plin. 37, 115
: faire suer.
- inde
in omnem vitam balneum fugimus; decoquere corpus atque exinanire
sudoribus inutile simul delicatumque credidimus, Sen. Ep. 108, 16 :
depuis lors j'ai dit aux bains à étuves un éternel adieu : se rôtir le
corps et l'épuiser de sueurs me semble une recherche fort
inutile.
--- Lucr.
3, 154.
- sudor maris, Lucr. 2, 465
: l’eau de mer.
- per
artus sudor iit, Virg. : mon corps fut baigné de sueur.
- fluunt
sudore membra, Liv. : la sueur nous coule par tout le corps.
2
-
humidité,
suintement. ---
Plin. 16, 52; 33. 69; Sen. Nat. 3, 15.
3
-
fig.
sueur =
travail pénible, peine, fatigue.
- multo
sudore ac labore, Cic. : à force de sueurs, à force de peiner.
- multoque
ejus sudore ac labore sub populi Romani imperium dicionemque
ceciderunt, Cic. Font. 12 : et c'est au prix de ses sueurs et de ses
travaux qu'ils tombèrent sous l'autorité et la domination de Rome.
- quid cessas ? non est viri timere sudorem ? Sen. Ep. 4, 31,
7 : pourquoi t'arrêter ? un homme doit-il craindre la peine ?
- stilus ille
tuus multi sudoris est, Cic. de Or. 1, 257 : ce travail de la
plume
[composition] que tu recommandes coûte beaucoup de peine.
- sudoris
minimum habere, Hor. : être d'un travail aisé.
- creditur sudoris minimum habere comoedia, Hor.
Ep. 2, 1, 169 : on croit que la comédie demande moins de peine.
- quantum
illa bona sudoris exprimerent, Sen. (inter.
indir.) : ... combien il
fallait
suer pour arriver à ces biens.
- expertus
erat quantum illa bona per omnis terras fulgentia sudoris exprimerent,
Sen. Brev. 4, 5 : l'expérience lui avait prouvé combien ces biens dont
l'éclat remplissait toute la terre, coûtaient de sueurs.
- sūdōrĭfĕr,
ĕra, ĕrum
[sudor, fero] : sudorifique. --- C.-Aur.
Acut. 3, 21, 206.
- sūdōrus,
a, um [sudor] : qui est en sueur. --- Apul.
Flor. 16, p. 22, 7.
- sūdŭcŭlum
: c. sudiculum.
- sudus
:
1
- sūdus, a, um [se + udus] : sans humidité, sec,
serein. --- Lucil.
d. Non. 31, 19; Virg. G. 4, 77.
- sudum
siccum quasi seudum id est sine udo. --- voir hors site P. Festus.,
- südum, n.
: temps clair, ciel pur.
--- Virg. En. 8, 529.
- cum sudum
est, Plaut.
Mil. 2 : quand il fait beau. --- cf.
Pl. Rud. 123; Cic. Fam. 16, 18, 3.
- pris
advt. sudum prænitens,
Prud. Cath. 7, 80
: ayant un bel éclat.
- sudæ
nubes, Sen. : nuages sans pluie.
- sudum
ver, Virg. : printemps sans nuages.
- per
sudum, Virg. : par un ciel serein.
2
- sūdus, a, um : c. subudus : un peu humide, moite. --- Arn. 7, 3.
- Suē, ēs, f.
: ville d’Assyrie. --- Plin. 6, 118.
- Suēbi
(Suēvi), ōrum, m. : les Suèves [peuple germain].
--- Plin. 4, 100.
- Suēbĭa :
voir Suevia.
- Suēbĭcus : voir Suevicus.
- Suebri, ōrum,
m : peuple de la Gaule Narbonnaise. --- Plin. 3,
35.
- Suēbus, a,
um : voir Suevus.
- Suēcĭus, ĭi,
m. : nom d’un grammairien latin. --- Char.
- Sueconi,
ōrum, m. : les Suécons (peuple de la Gaule). --- voir
hors site Sueconi
- (Lebaigue
P. 1217)
- Suedĭus, ĭi,
m. : nom d’homme. --- Tac. H. 1, 87.
- Suel, ēlis,
n. : ville de la Bétique. --- Plin.
3, 8.
- Suēlītānus,
a, um : de Suel. --- Inscr.
- Suellēni,
ōrum, m. : peuple d’Arabie. --- Plin. 6,
157.
- sŭellus, i,
m. [sus] : petit porc. --- Aldh.
Class. Auct. 5, 558.
- Suelteri,
ōrum, m. : peuple de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 35.
- suěo, ēre :
- intr. - avoir coutume de; voir suesco
- suĕrint,
suĕrunt : voir suesco.
- suĕris,
gén. : voir sus.
- suesco,
ĕre, suēvi, suētum : - intr. - s'accoutumer, s'habituer.
- tr. - accoutumer, habituer.
- formes
sync. suerunt
Cic.; suerit Lucr.
5, 53; suesse
Lucr. 5, 912; pour la forme sŭēmus Lucr. 1,
60; suēmus
(dissyll.) Lucr. 1, 131, il semble bien qu'on ait affaire non pas à un
verbe sueo
disparu, mais au parf. syncopé suevimus.
- suevi
: j'ai coutume.
- sueveram
: j'avais coutume.
- suescere
aliquem disciplinæ, Tac. An. 2, 52 : accoutumer qqn à la discipline.
- Drusus
in Illyricum missus est ut suesceret militiæ, Tac. An. 2, 44 : Drusus
fut envoyé dans l'Illyricum, afin qu'il fût accoutumé à la
guerre.
--- Aus.
Ep. 16, 91.
- Suesĭa, æ, f.
: marais de Germanie. --- Mel. 3, 3.
- Suessa,
æ, f. : Suessa.
- gr. Σύεσσα.
- ville de
Campanie, appelée aussi Suessa
Aurunca. --- Cic.
Phil.
3, 10.
- ville
des Volsques, appelée aussi Suessa
Pometia. --- Cic.
Rep. 2, 44
- Suessānus, a,
um : de Suessa. ---
Cato, Agr. 22, 3
- Suessāni,
ōrum : les habitants de Suessa. --- Inscr.
Grut. 151, 3.
- Suessăs,
ātis, m. f. n. : de Suessa. --- Garg. Arbor. 2, 13.
- Suessatĭum,
ĭi, n. : ville d’Hispanie. --- Anton.
- suesse = suevisse : inf. parf. de suesco.
---
Lucr. 5, 912.
- Suessētāni,
ōrum, m. : les Suessétains (peuple de la Tarraconnaise). --- Liv. 25,
34,
6.
- Suessētānus,
a, um : des Suessétains.
---
Liv. 28, 24, 4.
- Suessĭo,
ōnis, f. : ville principale des Suessétains (= Soissons).
---
Greg.
- Suessĭōnes, um, m. : peuple de la Gaule [aux
environs de Soissons].---
Cæs. BG. 2, 3, 5; Plin. 4, 106.
- Suessĭōnensis, e : de Soissons. --- Greg.
- Suessōnes : c. Suessiones. --- Luc. 1, 423.
- Suessŭla, æ, f. : Suessula (ancienne ville de
Campanie, auj. Sessola).
--- Liv. 23, 32, 3.
- Suessŭlānus, a, um : de Suessula.
- Suessŭlāni,
ōrum, m. : les habitants de Suessula. --- Liv. 8,
14.
- Suētēs, æ, m.
: nom de guerrier [al.
Seuthes]. --- Val.
Flac. 6, 550.
- Suetĭus, ĭi,
m. : nom d'homme. ---
Cic. Verr. 2, 5, 147.
- Suetonĭus,
ĭi, m. : - 1 -
Suétonius
(Paulinus, général d'Othon). ---
Tac. An. 14, 29. - 2
- Suétonius
(Lénis, père de l'historien). - 3
- Suétone
(historien, contemporain et ami de Pline le Jeune)., --- Plin. 1,
24, 20.
- voir
hors site : Suétone.
- Suetri, ōrum,
m. : peuple de la Narbonnaise.
--- Plin. 3, 137.
- ssuētūdo, ĭnis, f. [suesco] : habitude, coutume.
--- Paul. Pell.
Euchar. 179; 271.
- suētum,
i, n. : habitude, coutume. --- Apul. M.
4, 24.
- suētus, a, um : part. passé de suesco.
1
- habitué,
accoutumé. [avec datif,
cf. suesco]. --- Virg. En.
3, 541; Hor. S. 1, 8, 17; Liv. 5, 43.
- suetus
alicui rei : habitué à qqch.
- suetus
latrociniis, Tac. : accoutumé aux brigandages.
- suetus
abstinere, Liv. 5, 43 : qui a l'habitude de s'abstenir.
2
- habituel,
ordinaire.
- sueta apud paludes prœlia, Tac. An. 1, 64 :
combats livrés d'ordinaire dans les marais = habitude des combats.
- quippe
et provinciales sueto militum contubernio gaudebant, Tac. H. 2, 80 :
les provinciaux, accoutumés à vivre avec les soldats, trouvaient de la
douceur à ce commerce.
- præter
alia sueta bello, Tac. An. 2, 52 : outre l'attirail ordinaire de la
guerre.
- suevi
:
1
- suēvi : parf. de suesco.
2
- Suēvi
(Suēbi), ōrum, m. : les Suèves [peuple germain]. --- Cæs. BG. 4, 1, 3.
- Suēvus, a,
um : de Suèves. ---
Cæs. BG. 1, 53, 4.
- ou
Suēvĭcus, a, um, Tac.
G. 45.
- les
mss de Cæs. ont tous Suevi,
non Suebi.
- Suēvĭa
(Suēbĭa), æ, f. : la Suévie (pays des Suèves, en Germanie).
- Suēvicus
(Suēbicus), a, um : des Suèves.
- Suēvus
(Suēbus), a, um : des Suèves.
- Suēvi
(Suēbi), ōrum, m. : les Suèves.
- Suevus,
i, m. : un Suève.
- Sueva, æ, f. : une femme suève.
- Suēvĭus, ii, m. : nom d'un poète latin ---
Macr. S. 2, 14.
- Sufasar, ăris, n. : ville d'Afrique.
--- Anton.
- Sūfax, ācis,
m. :
voir Syphax.
- sufes :
1
- sūfes (suffes), ĕtis, m. : sufète (=
juge, premier magistrat de Carthage). --- Liv. 28,
37; 30, 7; 34, 61; Sen. Tranq. 4, 5; Inscr. Orell. 3056 sq. —Plur.,
Liv. 34, 61; cf. Fest. p. 309.
- suffes : mauvaise orth.
2
- Sufes, f. plur. : ville de la Byzacène. --- Anton.
- abl.
Sufibus.
- Sufetŭla, æ, f. : ville d'Afrique (en
Tunisie). --- Aug. c. Donat. 6, 26.
- suffamulor (subfamulor), aris, ari, atus
sum [sub
+ famulus] : - intr. avec datif - être au service de, se faire
l’esclave de. --- Hutten, Monitor II, ( = IV, p.
359, l. 6).
- suffarcĭnātus,
a, um : part. passé de suffarcino. - 1
- chargé, surchargé,
embarrassé. - 2
- bien rempli, repu.
- mulier
suffarcinata, Ter. : femme empêtrée de ce qu'elle porte.
- bellule
suffarcinatus, Apul. M. 10, 16 : parfaitement gavé (de nourriture).
- suffarcinatus auro : richement pourvu
d'or. --- Cassiod.
Inst. Div. Litt. 28.
- suffarcĭno (subfarcĭno),
āre, āvi, ātum : -
tr. -
charger, bourrer, remplir, combler (de présents).
- surtout
au part. suffarcinatus : - a
- chargé,
surchargé. --- Pl.
Curc. 289; Ter. Andr. 770. - b
- bien
rempli, repu, lesté. ---
Apul. M. 10, 16; voir suffarcinatus.
- suffēci
: parf. de sufficio.
- suffectĭo,
ōnis, f. [sufficio] -
1 -
addition,
mélange. --- Arn. 5,
12. - 2 -
substitution, remplacement.
--- Tert. Anim. 28.
- suffectūra, æ, f. [sufficio] : rang inférieur,
doublure. --- Tert.
Marc. 1, 28.
- suffectus :
1
- suffectus,
a, um : part. passé de sufficio. - a
- teint, coloré. - b
-
mis à la place de,
substitué à. - c
-
adjoint à, ajouté à.
- angues
oculos (acc.
de relation) suffecti sanguine, Virg. En. 2, 210 : les
serpents
aux yeux injectés de sang.
- suffecta
leto lumina, Val. Fl. 1, 822 : yeux voilés par la mort.
- suffectus
in alicujus locum, Liv. : mis à la place d'un autre.
- filius
Maluginensis patri suffectus, Tac. An. 4, 16 : le fils de Malugnensis
substitué
à son père.
- tribunis
suffecti consules, Liv. : consuls mis à la place des tribuns.
- C.
Julius censor decessit; in ejus locum M. Cornelius suffectus (est),
Liv.
5, 31 : Gaius Julius, étant mort, on nomma à sa place Marcus Cornélius.
- consul
suffectus : le consul suffectus (consul
élu après
la date régulière en remplacement d'un consul décédé ou démissionnaire,
et qui avait les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs).
consul suffectus <> consul
ordinarius.
Sous l'Empire, la charge des
consuls cesse d'être
annuelle; l'année est partagée entre plusieurs consuls qui ne restent
en fonction que six, quatre ou même deux mois. Les consuls des premiers
mois sont appelés consules
ordinarii,
les autres consules
suffecti.
2
- suffectŭs, ūs, m. : c.
suffectio. --- Ennod. Dict.
7.
- Suffēnātēs
(Sūfēnātēs), um ou ĭum, m. : Suffénates [peuple
du
Latium]. --- Plin. 3, 107.
- Suffēnus,
i, m. : Suffénus (poète contemporain de Catulle). --- Catul.
14, 19;
22, 1.
- suffercĭtus :
voir suffertus.
- suffĕrentĭa
(subfĕrentĭa), ae, f. [suffero] : action de supporter,
résignation. ---
Tert. Marc. 4, 16.
- suffermentātus
(subfermentātus), a, um [fermento] : part. passé passif ; un
peu fermenté. --- Tert. adv. Valent. 17.
- suffĕro
(subfĕro), sufferre, sustŭli : - tr. -
- porter
sous.
1
- placer sous,
soumettre, présenter. --- Pl. d.
Non.
397, 1; Pœn. 724.
2
- présenter,
fournir.
- neque mater
potest
sufferre lac, Varr. R. 2, 4, 19 : et la mère ne peut fournir
du lait.
- sufferre
litis æstimationem, Dig. 30, 1 : être condamné à l'amende.
3
- fournir les
dépens d’un procès. --- Dig. 30,
1, 69.
- supporter.
4
- se sufferre
: se soutenir, se maintenir. --- Suet.
Cal.
50; Arn. 2, 68.
5
-
supporter,
prendre la charge de, endurer.
- sufferre laborem,
solem, sitim, Plaut. Merc. 861 : supporter la fatigue, le
soleil, la soif.
--- cf. Lucr. 6, 1304; Varr. R. 2, 8, 5.
- sufferre
pœnas
alicui, Pl. Amp. 1002 : être châtié par qqn. ---
cf. Pl. Cist. 202.
- sufferre
pœnas
alicujus rei, Cic. Flac. 96 : être puni de qqch.
--- cf. Cic. Cat. 2,
28.
- pœnas
sustulit, Cic.
Nat. 3, 82 : il a été puni.
- sufferre multam,
Cic. Cæc. 98,
subir une punition.
- se
sufferre vix posse, Suet. : avoir peine à se soutenir.
- vix
sufferre anhelitum, Plaut. : être près d'étouffer.
- absolt.
vix suffero, Ter. Haut. 400 : je puis
à peine y tenir.
- ad prætorem
sufferam,
Pl. Curc. 376 : je me laisserai
citer devant le préteur.
- ad
prætorem sufferam (s.-ent.
me rapi), Plaut. Curc. 376 : je me
laisserai
traîner devant le préteur.
- sustuli
: parf. de suffero et de tollo
- suffertus,
a, um : part. passé de suffercio, inusité;
bien rempli, bien étoffé, bien nourri. --- Suet.
Ner. 20.
- suffercitus Lucil. d. Gell. 4, 17, 3.
- suffervēfăcĭo,
ĕre
(subfervēfăcĭo), ĕre :
faire bouillir un peu. ---
Plin. 18, 104; 27, 75; 14, 114; 22, 137; 37, 142.
- suffervēfactus
(subfervēfactus), a, um : un peu
bouilli.
- suffervēfĭo
(subfervēfĭo), fĭĕri : bouillir
un peu, bouillonner un peu.
- suffervĕo
(subfervĕo), ēre : bouillir un peu, bouillonner un peu. --- Apul.
Herb. 115.
- suffes
: voir sufes.
- suffessĭo,
ōnis, f. [sub, fateor] : concession [fig.
de rhét.]. ---
Carm. de Fig. 121, p. 68.
- Suffētĭa ou Fuffētĭa,
æ, f. : nom d’une vestale. --- Plin. 34,
25.
- Suffētĭus ou Fuffētĭus : voir Mettus.
- Suffētŭla, æ,
f. : ville de la Byzacène. --- Anton.
- Suffētŭlāni
(Suffētŭlenses), m. pl. : habitants de Suffétula. --- Inscr.
-
suffĭbŭlum
(subfĭbŭlum), i, n. [sub, fibula] : voile des
vestales et de certains
prêtres. --- Varr. L.
6, 21 ; Fest. 348 ; P. Fest. 349.
- suffĭcĭens,
entis, part. -adj. de sufficio. - 1
- suffisant, qui suffit, qui fait face à, qui résiste à. - 2
- grave, important.
- ætas
quoque, vix tantis matura rebus sed abunde sufficiens omnia ejus opera
honestabat, Curt. 3, 6, 9 : son âge, à peine mûr pour d'aussi grandes
choses, et qui cependant suffisait à les accomplir, rehaussait encore
l'éclat de toutes ses actions.
- sufficientes
testes, Dig. 29, 7, 8 : témoins suffisants (témoins importants, dont le
témoignage a du poids)
- unica et
sufficientissima definitio, Tert.
adv. Marc. 5, 2.
- suffĭcĭentĕr,
adv. : suffisamment, assez. -- Traj. ad
Plin. Ep. 10, 29, 3;
Ulp. Dig. 7, 1, 15, 24.
- suffĭcĭentius Aug. Merit.
1, 29.
- suffĭcĭentĭa,
æ, f. : suffisance, capacité.
- sufficientia
nostra ex Deo est, Vulg. ad Corin. II 3, 5 : notre capacité vient de
Dieu.
- suffĭcĭo,
ĕre, fēci, fectum [sub + facio] : - tr. et intr. -
- tr.
-
1
- mettre sous,
imprégner.
- sufficere lanam medicamentis, Cic. Fr. F 5, 23 :
soumettre la laine à la teinture.
- poét.
oculos suffecti sanguine, Virg. En. 2, 210 : ayant les yeux injectés de
sang.
- nubes sole suffecta, Sen. Nat. 1, 5, 11 : nuage
coloré par le soleil.
2
- fournir,
mettre à la disposition.
- salices pastoribus umbram sufficiunt, Virg. G. 2,
435 : les saules donnent de l'ombre aux bergers.
- cibus
aliam naturam sufficit ex se, Lucr. 3, 704 : la nourriture se
transforme
en une autre substance. --- cf. Virg. G. 2, 424; Lucr.
2, 108.
3
- mettre
après : mettre à la place, élire à la place de.
- sufficere collegam, Cic. Mur. 85 : faire élire un
nouveau collègue. ---
cf. Cic. Mur. 82.
- sufficere regem, Virg. G. 4, 202 : élire un
nouveau roi.
- in alicujus locum suffectus, P. Vatinius d. Cic.
Fam. 5, 10, 2 : élu à la place de qqn. --- cf. Liv. 2, 8, 4 ; 5, 31, 9.
- alicui suffectus, Liv. 9, 7, 14 : nommé à la
place de qqn. --- cf.
Liv. 10, 47, 1; Tac. An. 4, 16.
- suffectus consul, Liv. 41, 18, 16 : consul
subrogé.
4
- mettre en remplacement.
- aliam
ex alia generando suffice prolem, Virg. G. 3, 65 : en faisant sortir
les générations l'une de l'autre, assure leur continuité.
- censor
in demortui locum sufficitur, Liv. 5, 31, 7 : on nomme un censeur en
remplacement
de celui qui est mort.
- intr.
5
- suffire,
être suffisant.
- scribæ sufficere non potuerunt, Cic. Phil. 2, 16
: les greffiers ne purent suffire [assurer la tâche]. --- cf. Virg. En. 9, 515; Liv.
36, 45, 2, etc.
- nec jam vires sufficere cujusquam, Cæs. BG. 7,
20, 11 : que d'autre part personne n'avait plus les forces suffisantes.
- paucorum
cupiditati sufficere poterant, Cic. Verr. 2, 5, 127 : ils pouvaient
suffire (fournir suffisamment) à la cupidité de quelques-uns.
- alimentis mons sufficiebat, Liv. 29, 31, 9 : le
mont suffisait à alimenter.
- nec sufficit umbo citibus, Virg. En. 9, 810 : et
le bouclier ne suffit pas à protéger contre les coups.
- avec ad
terra vix ad perennes suffecit amnes, Liv. 4, 30, 7 : la terre put à
peine alimenter les cours d'eau permanents. --- cf. Liv. 3, 5, 1; 21, 8, 4;
33, 20, 13, etc.
- nec
plebe ad tributum sufficiente, Liv. 29, 16 : le peuple étant hors
d'état
de payer le tribut.
- sufficere
ad hæc tradenda, Quint. 2, 6 : être capable d'enseigner ces
choses.
- sufficere
ad vellendum telum, Curt. 9, 5 : avoir la force d'arracher le
trait.
- avec in acc.
--- Ov. M. 7, 613;
Am. 2, 7, 1.
- sufficiam
reus in nova crimina semper ? Ov. Am. 2, 7, 1 : donnerai-je toujours
matière
à de nouvelles accusations ?
- avec adversus.
---
Liv. 10, 25, 13.
- sufficere + inf.
- nec iis sufficiat... effingere, Quint. 10, 2, 15
: et qu'ils ne se contentent pas de reproduire...
- nec obniti contra sufficimus, Virg. En. 5, 22 :
et nous ne sommes pas assez forts pour tenir tête.
- avec ut -
sufficit ut sinas... Plin. Ep. 9, 21, 3 : il suffit que tu permettes.
- sufficit
ut exorari te sinas, Plin. Ep. 9, 21, 3 : il suffit que tu te laisses
fléchir.
- sufficere ne : il suffit que ne pas.
- sufficit
ne ea quæ sunt vera minuantur, Plin. Ep. 9, 33, 11: il suffit de ne
pas
atténuer la vérité.
- avec si
- sufficere tibi debet si, Plin. Ep. 5, 1, 9 : il doit te suffire que. --- cf. Pan. 88, 2.
- voir
suffectus.
- suffīgo (subfīgo),
ĕre, fixi, fixum : - tr. - clouer par-dessous, fixer sous,
ficher,
attacher, clouer
en haut, suspendre.
- (Lebaigue
P. 1217 et P.
1218)
- quid est quod te efferarit, quod novos suffixerit stimulos dolori
? Sen. Phœn. 206 : quelle cause vous trouble donc ?
quels nouveaux aiguillons déchirent votre cœur ?
- suffigere
cruci (in cruce) : mettre en croix, crucifier.
- suffigere
patibulo : mettre en croix, crucifier. --- cf.
Apul. M. 6, 31 3.
- columnam
mento suffigit suo, Pl. Mil. 209 : il met une colonne sous son menton.
- suffigere
aliquem in cruce, Hor. S. 1, 3, 82 : mettre qqn en croix.
- caput
Galbæ hasta suffixum, Suet. Galb. 20 : la tête de Galba plantée au bout
d'une pique.
- suffigere
crepidas aureis clavis, Plin. 33, 50 : mettre des clous d'or à des
pantoufles.
- suffīmen, ĭnis, n. : c. suffimentum. --- Ov. F. 4, 731.
- suffīmento,
āre [suffimentum] : - tr. - fumiger. --- Veg. 3, 2 fin.
- suffīmentum,
i, n. [suffio] : fumigation, parfum. --- Cic. Leg. 1, 14,
40; Plin. 15, 135; cf. Fest. pp. 348 et 349 Müll; plur. Veg. Vet.
1, 19 sq.; 4, 12.
- suffĭo (subfĭo),
īre, īvi (ĭi), ītum : - tr. - 1
- fumiger, exposer à la fumée de, parfumer. - 2
- brûler (une substance)
pour fumiger. - 3
- poét.
échauffer. ---
Lucr. 2, 1098.
- suffire
oculos jecinore decocto, Plin. 28, 171 : exposer les yeux à la fumée
d'un foie
bouilli.
- suffire
cellam bonis odoribus, Col. 12, 18, 3 : brûler des parfums dans un
cellier.
- urna
suffita, Ov. F. 5, 676 : urne purifiée par une fumigation. --- cf. Plin. 12, 81 ;
25, 49.
- ignibus
ætheriis terras suffire, Lucr. 2, 1098 : échauffer les terres des feux
de l'éther.
- suffiscus,
i, m. : bourse en cuir.
- suffiscus
dicebatur folliculus testium arietinorum, quo utebantur pro marsupio,
forsitan dictus a fisci similitudine, --- voir hors site. P. Festus.
- suffītĭo,
ōnis, f. [suffio] : fumigation, action de parfumer par la vapeur.
- funus prosecuti redeuntes ignem supergradiebantur aquā aspersi : quod
purgationis genus vocabant suffitionem : ceux qui reviennnent
d’un cortège funéraire passaient au-dessus d’un feu après avoir été
aspergés d’eau; ils
appelaient ce genre de purifiation suffitio. --- Fest. p. 3 Müll
- suffītŏr,
ōris, m. [suffio] : celui qui fumige. --- Plin.
34, 79.
- suffitus
:
1
- suffītus, a, um : part. passé de suffio; soumis à des fumigations;
brûlé en fumigation.
2
- suffītŭs, ūs, m. : - a
- fumigation. --- Plin. 32,
142, etc. - b
- parfum de la
fumée. --- Plin. 21,
116.
- suffixus,
a, um : part. passé de suffigo; attaché, cloué, suspendu.
- sufflābĭlis,
e [sufflo]
: qui s'exhale. --- Prud.
Apoth. 838.
- sufflāmĕn,
ĭnis, n. [sufflo]
: - 1 -
sabot, frein
(pour enrayer une roue). --- Juv. 8,
148 - 2
- obstacle,
entrave. --- Juv. 16,
50.
- sufflāmĭno,
āre [sufflamen] : - tr. - 1
-
enrayer.
--- Sen. Apoc. 3. - 2
- modérer
[qqn]. --- Aug. d. Sen.
Contr. 4, præf. 7.
- sufflammo,
āre [sub
flammo] : - tr. - attiser [fig.],
exciter. --- Sid. Ep.
4, 6.
- sufflātĭo,
ōnis, f.
[sufflo] : insufflation, gonflement. --- Plin. 9,
18; 86.
- sufflatorĭum,
ĭi, n. : soufflet (pour attiser le feu). --- Vulg.
Jerem. 6, 29.
- sufflatus
:
1
- sufflātus, a, um : part. passé de sufflo.
- pris
adjt.
a
- enflé, gonflé.
---
Varr. d. Non. 395, 8.
b
-
gonflé de colère. ---
Pl. Bac.
603.
c
-
bouffi d’orgueil. ---
Varr. Men. 6.
d
-
plein d’enflure [style],
boursouflé. --- Gell.
7,
14, 5.
2
- sufflātŭs, ūs, m. : souffle, haleine. --- Plin. 32,
28.
- sufflāvus, a,
um : voir subfiavus.
- sufflo
(subflo), āre, āvi, ātum [sub,
flo] :
- intr.
-
1
- souffler.
- suffflare buccis, Mart.
3, 17, 4 : souffler avec sa bouche. --- cf. Plin. 11, 62.
- fig.
se gonfler [d'orgueil].
--- Pers. 4, 20.
- Dinomaches
ego sum, suffla, sum
candidus, Pers. 4, 20 : gonfle-toi pour crier :
je suis fils de Dinomaque, j'ai blanche peau.
- tr.
-
2
- gonfler.
- sibi buccas sufflare, Pl. St. 724
: se gonfler les joues.
- sufflata cutis, Plin. 8, 138 :
peau gonflée. --- cf.
Cato, Agr. 157, 7.
- se
uxori suæ sufflavit, Pl. Cas. 582 : il s'est gonflé contre sa femme, il
a du ressentiment, il est monté contre elle [cf. en
fr. se dégonfler].
3
- souffler sur.
- sufflare ignes, Plin. 34, 79 :
souffler sur le feu.
- sufflare aliquem, Petr. 45, 11 :
souffler sur qqn.
- suffōcābĭlis
(subfōcābĭlis), e [suffoco] : suffocant, étouffant. --- C.-Aur. Acut. 2, 9, 59.
- suffōcātĭo
(subfōcātĭo), ōnis, f. [suffoco] : suffocation, étouffement. --- Plin. 20,
30; 26, 158.
- suffocationes
mulierum, Plin. 20, 30 : crises de femmes (crises hystériques).
- suffōco
(subfōco),
āre, āvi, ātum [fauces] : - tr. - serrer la gorge de, étouffer,
étrangler.
- suffocare
patrem, Cic. Mur. 29, 61 : étrangler son père.
- vox
suffocatur sæpe, Quint. 11, 3, 51 : souvent la voix est étranglée.
- suffocare
vitem, Plin. 17, 209 : étouffer la vigne (en la serrant trop fort).
- suffocare
Urbem fame, Cic. Att. 9, 7, 4 : affamer Rome.
- suffŏdĭo
(subfŏdĭo), ĕre, fōdi, fossum : - tr. -
1
- creuser
sous, fouiller, percer, saper.
- suffodere muros,
Tac. H. 2, 1 : saper des murailles.
--- cf. Plin. 8, 104.
- sacella suffossa sunt, Cic. Har.
32 : des sanctuaires ont été sapés. --- cf.
Sen. Ep. 90, 6.
2
- percer par-dessous, de bas en
haut, transpercer.
--- Liv. 42, 59, 3.
- suffossis equis, Cæs. BG. 4, 12,
2 : perçant le ventre des chevaux. --- cf.
Virg. En. 11, 671; Curt. 4, 13, 33.
3
- faire en creusant, creuser.
---
Curt. 9, 8, 14.
- suffossĭo
(subfossĭo), ōnis, f. [suffodio] : creusement, excavation. --- Sen. Ep.
49, 8.
- suffossŏr,
ōris, m. : mineur, sapeur. --- *Vitr. 1,
5, 5.
- suffossus,
a, um : part. passé de suffodio; creusé en dessous, percé
en dessous.
- suffossus
mons, Vell. : montagne percée.
- suffossus
equus, Tac. An. 1, 65 : cheval tué sous son cavalier.
- Cæcina
dum sustentat aciem, suffosso equo delapsus circumveniebatur, ni prima
legio sese opposuisset, Tac. An. 1, 65 : Cécina, en soutenant le
courage des siens, eut son cheval tué sous lui, il tomba et allait être
enveloppé sans la résistance de la première légion.
- suffrænātĭo
: voir suffrenatio.
- suffrāgātĭo
(subfrāgātĭo), ōnis, f.
[suffragor] : action de donner son suffrage, vote favorable,
appui, suffrages. --- Cic. Mur.
38; Planc. 15; 44; Liv. 10, 13, 13.
- suffragatio consulatūs,
Cic. Mil. 34 : moyen de recommandation pour le consulat.
- suffragationem
consulatūs
perdidit, Cic. : il a perdu sa recommandation pour le
consulat.
- maternā sine
dubio suffragatione, Sen. Cons. ad Marc. 24, 3 : le suffrage maternel
l'appuyant sans doute.
- suffragatio
divina, V.-Max. 4, 7, 1 : appui des dieux.
- suffrāgātŏr (subfrāgātŏr),
ōris, m. [suffragor]
: qui
vote pour, qui soutient une candidature, approbateur, partisan. --- Cic. Mur.
16;
44; Q. Cic. Pet. 35; Plin. Ep. 4, 17, 6.
- suffragator quæsturæ,
Sen. Ben. 7, 28, 2 : qui soutient une candidature à la.
questure.
- ibi
ego te et subfragatores tuos ulciscar, Plaut. Cas. 299: et alors je me
vengerai de toi et de ceux qui soutiennent ton parti. --- trad.
Pierre Grimal, éd. Gallimard.
- addebat quosdam ex
suffragatoribus; illi graviter et paucis loquebantur, Plin. Ep. 3, 20, 5 : et il y ajoutait quelques-uns de
ses protecteurs; ceux-là disaient quelques mots graves et brefs. --- Varr. R. 3, 6,
18.
- suffrāgātōrĭus,
a, um [suffragor]
: qui appuie une candidature. --- Q. Cic.
Pet. 26.
- fore
ex eo non brevem et suffragatoriam sed firmam et perpetuam amicitiam,
Q. Cic. Pet. Cons. 7, 26 : (il considère) que l'amitié qui s'en suivra
ne sera pas une amitié brève et qui ne dure que le temps des élections,
mais une amitié solide et durable
- suffrāgātrix,
īcis, f. [suffragator]
: approbatrice. --- Aug. Civ.
18, 9.
- suffrāgĭnōsus,
a, um [suffrago, inis] : qui a les éparvins (tumeur du jarret du cheval). --- Col. 6,
38, 2.
- suffrāgĭum,
ĭi n.
[suffragor] :
1
- suffrage, vote, voix qu’on
donne.
- suffragium ferre,
Cic.
Leg. 3, 53 : voter.
- de alicujus
capite, liberis, fortunis omnibus
suffragium ferre, Cic. Dom. 46 : voter sur = tenir à la merci
de son
vote la vie, les enfants, toute la fortune de qqn.
- suffragium
inire,
Liv. 3, 17, 4 : aller voter.
- cunctis
suffragiis (omnium suffragiis) : à l'unanimité des voix.
- magnis
suffragiis : avec une forte majorité.
- testarum
suffragiis : par l'ostracisme.
- occulta
suffragia, Cic. : scrutin secret.
- suffragium
non observare, Liv. : annuler le scrutin.
- legitima
suffragia conficere, Liv. : réunir le nombre voulu de voix.
- in suffragium
mittere, Liv. 31, 7 : faire
voter.
2
-
droit de suffrage. --- Cic. Agr.
2, 17 ; Val. 2; Liv. 38, 36,
8.
- suffragiis
privare (excludere), Cic. : priver du droit de suffrage.
- jure
suffragii prohibere, Cic. : priver du droit de suffrage.
- ferunt
suffragia, Cic. : ils ont le droit de suffrage.
3
- jugement, opinion.
--- Cic. Phil. 2, 42.
4
- approbation,
suffrages.
--- Hor. Ep. 1, 19, 37; 2, 2, 103 ; Plin. 7, 101.
- suffrago
:
1
- suffrāgo,
āre, āvi : - tr. - voter pour, approuver. --- Sis. d.
Non. 468,
12; absolt. Pompon. Com.
106; voir suffragor.
2
- suffrāgo,
ĭnis, f. : - 1
- jarret (des
quadrupèdes). --- Plin. 8,
183; 11, 248. - 2
- provin.
---
Col. 4, 24, 4.
- suffragines
vitis, Col. : rejetons qui sortent du pied de la vigne.
- et
si soboles, quam rustici suffraginem vocant, radicibus adhæret, Col. 4,
24, 4 : et s'il se trouve de ces rejetons qui tiennent aux racines,
nommés par les paysans suffrago.
- suffrāgor,
āri, ātus sum : - intr. avec dat.
- 1
- voter pour, faire campagne (pour qqn, alicui). - 2
- approuver, louer. - 3
- favoriser, seconder,
appuyer, soutenir (qqn, alicui).
- suffragatur
Catilinæ, Cic. : il soutient la candidature de Catilina.
- huic
consilio suffragabatur illa res, quod, Cæs. BC. 1, 61, 2 : <en
faveur
de ce projet militait <cette circonstance
que> =
ce qui militait en faveur de ce
projet, c'est
que... (quod
= à savoir que)
- suffragari
legi, Cic.Verr. 5,
178 : appuyer une loi, voter pour une loi.
- dignitati
meæ suffragari, Planc. ap Cic. Fam. 10, 7, 2 : soutenir ma dignité.
- fortunā
suffragante, Cic. Fam. 10, 5, 3 : avec
l’appui de la fortune. --- cf.
Nep. Att. 5, 4; Quint. 11, 2, 45, etc.
- suffrēnātĭo
(subfrēnātĭo, suffraenātĭo),
ōnis, f.
[sub, freno] : ce qui sert à maîtriser, crampon.
---
Plin. 36, 169; Isid. 19, 10.
- suffrendens,
entis [sub,
frendo] : grinçant des dents ensuite de qqch. ---
Amm. 15, 12, 1.
- suffrĭco (subfrĭco) āre : - tr. - frotter
légèrement. --- Col. 12, 25, 4.
- suffrīgĭdē : voir subfrigide.
- suffrīgĭdus
(subfrīgĭdus), a, um : un peu froid,
[argument]
peu convaincant. ---
Amm. 17, 11, 4.
- suffringo
(subfringo), ĕre, frēgi, fractum [sub, frango] : - tr.
- rompre en bas, briser
par le bas. --- Pl.
Truc. 638; (subf-) Rud. 1059; Cic. Amer. 56.
- Suffucĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Cic. Div. 2, 85.
- suffūdi
: parf. de suffundo.
- suffŭgĭo
(subfŭgĭo), ĕre, fūgi, fŭgĭtum : - intr. - 1
- se mettre à couvert sous, se réfugier sous. - 2
- tr. - se dérober à, se soustraire, échapper à.
- custodes
suffugere in tecta coegit (imber), Liv. 24, 46 : (l'averse) obligea les
gardes à se réfugier dans les maisons.
- suffugere
manuum tactum, Lucr. 5, 150 : se soustraire au contact des mains.
- suffugium
malorum, Tac. An. 4, 66 : refuge contre les calamités.
- mais
suffugia Garamantum, Tac. An. 3, 74 : lieux de refuge chez les
Garamantes.
- consularem
per genua orare conantem ita suffugit, ut caderet supinus, Suet. Tib.
27
: il esquiva si bien un ancien consul qui cherchait à le supplier à
genoux
qu'il tomba à la renverse.
- suffŭgĭum (subfŭgĭum),
ĭi, n. : lieu de refuge, refuge, asile, abri, retraite.
- suffugium
hiemi, Tac. G. 16 : refuge contre l'hiver.
- suffugium
nullum aut imbris aut solis, Plin. Ep. 9, 39, 2 : aucun abri contre la
pluie
ou le soleil.
- ferarum
imbriumque suffugium, Tac. G. 46 : abri contre les bêtes et les pluies.
- suffugia infirmitatis,
Quint. : les échappatoires de la faiblesse, les ressources de la
faiblesse.
- rectum
genus adprobari nisi maximis viribus non potest; haec deverticula et
anfractus suffugia sunt infirmitatis, Quint. 9, 2, 78 : le langage
simple et direct a besoin, pour se faire goûter, de toutes les forces
du génie; au lieu que les faux-fuyants et les circuits sont la
ressource de la médiocrité.
- suffulcĭo
(subfulcĭo), īre, fulsi, fultum : - tr. - soutenir, étayer,
maintenir. --
Lucr. 4, 427.
- capitur cibus, ut suffulciat
artus, Lucr. 4, 868 : (l'animal) prend nourriture; il s'agit de
soutenir le corps.
- suffulgĕo,
ēre : - intr. - briller par-dessous. --- Anth.
551, 2.
- suffultūra, æ,
f.
[suffulcio] : étai. --- Cassiod.
Eccl. 9, 34.
- suffultus,
a, um : part. passé de suffulcio; appuyé sur, maintenu,
retenu.
- suffūmĭgātĭo, ōnis, f. : fumigation. --- Veg.
Vet. 3, 23 fin.
- suffūmĭgātus,
a, um : brûlé en fumigation.
- suffūmĭgo (subfūmĭgo),
āre, ātum : - tr. - fumiger,
exposer à la fumée. --- Varr. R.
3, 16, 6; Cels. 5, 27, 5.
- suffūmo,
āre : - 1
- tr.
- fumiger. --- Gloss.
Gr.-Lat.
- 2 - intr. - avoir un fumet de. --- Hier. Ep.
29, 1.
- suffundātus (subfundātus), a, um : placé comme
fondement. --- Varr. d.
Non. 48, 15.
- suffundo
(subfundo), ĕre, fūdi, fūsum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 1218 et P.
1219)
1
- verser
par-dessous, répandre sous, répandre en bas.
- suffundre aquolam,
Pl. Curc. 160 : verser un peu d’eau [au bas d’une porte].
--- cf.
Pl. Rud. 588.
- animum esse
cordi suffusum sanguinem, Cic. Tusc. 1,
19 : [il est d’avis] que l’âme, c’est le sang circulant sous
le cœur.
- si
obcasio usquam 'st, aquam frigidam subdole subfundunt, Plaut. Cist. 34
: si elles en ont l'occasion, elles nous arrosent subrepticement d'eau
froide. --- trad.
Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- suffundere
jus, Col. 12, 9, 2 : verser de la sauce.
- tepido
suffundit lumina rore (rore = lacrimis), Ov. M. 10, 360 : <elle
remplit
ses yeux de larmes tièdes> = ses yeux se remplissent de larmes
tièdes.
- suffundere
merum in os mulæ, Col. 6, 38, 4 : verser du vin dans la gueule de la
mule.
- aqua
suffunditur, Sen. Nat. 3, 26, 1 : l’eau se répand par-dessous.
- sanguis
oculis suffusus, Plin. 20, 142 : sang épanché sous les yeux.
- suffundi
(s.-ent.
pudore), Tert. : rougir de honte.
- suffundi
pudore, Plin.-jn. : rougir de honte.
- quem
non suffundat ? Hier. : qui ne ferait-il pas rougir ?
- tam
sancti viri est subfundi, si virginem viderit, quam sanctae virginis,
si a viro visa sit, Tert. Vel. 2 : il est aussi naturel à
l'homme
chaste de rougir à l'aspect d'une vierge, qu'à la vierge pure de rougir
à l'aspect d'un homme.
2
-
baigner, inonder [par-dessous].
- tepido
lumina rore (= lacrimis), Ov.
M. 10, 360 : s’inonder les yeux d’une tiède rosée.
- poét. lacrimis
oculos suffusa, Virg. En. 1, 228 : s’étant inondé les yeux de
larmes.
- suffusi
cruore oculi, Plin. 29, 126 : yeux injectés de sang.
- æquabili
colore suffusus æther, Cic. Nat. 2, 54 : l’éther baigné,
pénétré d’une
chaleur égale.
- nebulæ
suffundunt cælum sua caligine, Lucr. 6, 479 : les
brouillards couvrent le ciel de leurs ténèbres.
3
-
répandre sous.
- (luna)
si virgineum suffuderit ore ruborem, Virg. G. 1, 430 : si la lune a
répandu sur [sous, par rapport à la terre] sa face une rougeur
virginale.
- at
si (luna) virgineum suffuderit ore ruborem, ventus erit, Virg. G. 1,
430 : mais si elle revêt son front d'une rougeur virginale,
il y
aura du vent.
- Massinissæ
rubor suffusus [est], Liv. 30, 15, 1 : la rougeur
envahit le visage de Massinissa.
4
- fig. pénétrer
de, imprégner de.
- suffundere
omnia mortis nigrore, Lucr. 3, 39 : imprégner tout des noires
couleurs de la mort.
- animus
malevolentiā suffusus, Cic. Fam. 1, 9, 22 : âme empreinte de
malveillance.
- voir suffusus
- suffūror
(subfūror), āri : dérober furtivement, voler en cachette. --- Plaut.
Truc. 566.
- suffuscus
(subfuscus), a, um : un peu brun [de peau], un peu basané. --- Tac. Agr. 12.
- suffūsĭo
(subfūsĭo), ōnis, f. [suffundo]
:
1
- suffusion,
épanchement par-dessous.
- suffusio fellis,
Plin. 22, 104 : épanchement de la bile, jaunisse.
- oculorum
suffusio, ou suffusio
seul
: cataracte. --- Plin.
28, 7; 32, 33; 34, 114; Cels. 7, 7, 14.
- suffusio
pedis, Veg. Mul. 1, 38 : engorgement aux jambes [animaux].
2
- action de
verser, infusion.
- suffusio
vini, Apic. 1, 1 : infusion de vin.
3
- inflammation.
- oculorum
suffusio, Vulg. Prov. 23, 29 : inflammation des yeux.
- cui suffusio
oculorum ? Vulg. Prov. 23, 29 : pour qui les yeux rouges ?
- suffūsōrĭum,
ĭi, n. [suffundo] : buire, cruche.
--- Hier. Is. 2, 4, 1.
- suffūsus,
a, um : part. - adj. de suffundo. - 1
- épanché, répandu. - 2
- baigné, mouillé,
teint, coloré, saturé.
- lacrimis
oculos suffusus : <inondé de larmes quant aux yeux> = les
yeux inondés
de larmes.
- suffusus
lumina rubrā flammā, Ov. M. 11, 368 : qui a les
yeux pleins de feu.
- suffusi
cruore oculi, Plin. 29, 126 : les yeux injectés de sang.
- suffusa
bilis, Plin. 22, 54 : épanchement de la bile, la jaunisse.
- quibus
intumuit suffusā venter ab unda, Ov. F. 1, 215 : ceux dont le ventre
est gonflé
par l'hydropisie.
- Massinissæ
rubor suffusus, Liv. 30, 15, 1 : la rougeur qui couvrit le visage de
Massinissa.
- animus
in aliquem malevolentiā
suffusus, Cic. Fam. 1, 9, 22 : l'âme remplie
de malveillance à l'égard de qqn.
- animus
nullā malevolentiā
suffusus, Cic. : âme pure de tout sentiment de
malveillance.
- suffusus
rubore, Ov. : qui rougit.
- ab
his autem annis et suffusior et vestitior sexus est, Tert. Anim. 38 : à
partir de cet âge, le sexe est plus disposé à rougir et plus vêtu (= il
se couvre d'un duvet nouveau).
- Sufibus : voir Sufes.
- Sugabarrītānus,
a, um : de Sugabarri
[= Succabar]. --- Amm. 29, 5, 20.
- Sugambĕr
(Sicambĕr), bra, brum : des
Sicambres.
- Sicambra, æ, f. : femme Sicambre.
- Sugambra
cohors, Tac. An. 4, 47 : la cohorte des Sicambres.
- Sugambri
(Sicambri), ōrum, m. : les Sicambres (peuple germain). --- voir Sicambri
- Sugdĭāna : voir Sogdiana
regio.
- Sugdĭas, ădis, f. : Sogdiane [Asie], voir Sogdiani.
- suggĕra, æ, f. [suggero]
: accomplissement. --- Cod. Th. 14, 6, 3.
- suggĕro
(subgĕro), ĕre, gessi, gestum : - tr. -
1
- apporter sous, mettre sous.
- flamma suggeritur costis undantis aēni, Virg. En.
7,
463 : la flamme est mise sous les flancs d’une chaudière
bouillonnante.
- fig.
invidiæ flammam suggerere, Liv.
3, 11, 10 : attiser la
haine. --- cf. Quint. 5, 7, 8.
2
- mettre
sous la main, fournir, procurer, donner.
- suggerere tela
alicui, Virg. En. 10, 333 : présenter des traits à qqn.
- suggerere cibum
animalibus, Tac. H. 3, 36 : donner à manger aux animaux.
- his
rebus sumptum suggerere, Ter. Ad. 1, 1, 37 : faire des frais pour ces
choses.
- aliæ
(apes) struunt, aliæ suggerunt, Plin. 11, 10, 10, § 22 : certaines
(abeilles)
construisent, d'autres leur passent les matériaux.
3
- fournir,
produire.
- alimenta tellus suggerit, Ov. M. 15,
82 : la terre fournit des aliments. --- cf.
Plin. Ep. 2, 8, 2.
- suggeram quæ
vendatis, Liv. 10, 17, 5 : je vous fournirai de quoi vendre.
4
- suggérer,
inspirer, conseiller.
- (questus) quos in tali casu dolor suggerit, Curt. 10, 5, 8 :
(plaintes) que dicte la douleur en ces tristes circonstances.
- æquitas
suggerit restitutionem, Dig. : l'équité conseille de rendre.
- suggerere
ratiunculas sententiæ, Cic. Nat. 3, 29, 73 : trouver des raisons pour
appuyer une
opinion.
- suggerente conjuge, Aur. Vict. Epit.
41, 11 : sur les suggestions de sa femme. --- suggerente irā, id. ib. 12, 10.
5
- porter
à la place de, à la suite de, suppléer.
- suggerere verba, Cic.
de Or. 2, 110 : rétablir des mots qui manquent.
- verba,
quæ desunt, suggesta sunt, Cic. de Or. 2, 26, 110 : on a suppléé les
mots qui manquaient.
6
- mettre
à la suite de.
- singulis generibus argumentorum
copias suggerere,
Cic. de Or. 2, 117 : faire suivre chaque genre de sa masse
d’arguments. --- cf. Cic. Nat. 3, 73.
- Bruto Horatium suggerere,
Liv. 2, 8, 5 : faire succéder
chronologiquement Horatius à Brutus. --- cf. Liv. 9,
44.
- suggerebantur
damna aleatoria, Cic. Phil. 2, 67 : s’ajoutaient des
pertes
de jeu.
7
- porter de bas
en haut ; entasser.
- suggestā humo, Prop. 4, 4, 8
: avec de la terre amoncelée.
- suggessi
: parf. de suggero.
- suggestĭo
(subgestĭo), ōnis, f. : - 1
- action d’ajouter, addition. ---
C.-Aur. Tard. 2, 13, 182. - 2
- [fig.
rhét.] = subjectio,
suggestion. --- Quint. 9, 2, 15.
- 3
- avis, suggestion. --- Vop. Aur. 14.
- suggestum,
i, n. [suggero] : - 1 -
lieu élevé, hauteur. --- Varr. R. 3, 5, 16.
- 2 - tribune, estrade.
--- Cic. Tusc. 5, 59; Div. 1, 124.
- suggestus
:
1
- suggestus, a, um : part. passé de suggero.
2
- suggestŭs, ūs, m. : - a
- c. suggestum.
--- a) Cat. Agr. 154; Suet. Cæs. 76; b) Cæs. BG. 6, 3; Tac. H. 1, 55;
Liv 31, 29, 9. - b
- fig.
accumulation. --- Apul. M. 5, 6.
- c
- fig. arrangement,
organisation. --- Tert. Spect. 7 ; 12.
- d
- suggestion. --- Dig. 27, 8, 1, 5.
- suggestus
lapideus, Col. 9, 7 : remblai en pierres.
- insulæ
excelsiore suggestu, Plin. 12, 38 : sur le plateau supérieur
de l'île.
- adspice suggestum
comæ, Stat. S. 1, 2, 113 : vois l'édifice de sa chevelure.
- viso proximo semirotundo suggestu, Apul. M. 5, 3, 2 : ayant
vu tout près d'elle une table en hémicycle.
- de tanto fortunarum suggestu pessum dejicere,
Apul. M. 5, 6, 6 : (la) précipiter du faîte du bonheur dans un abîme de
calamités.
- suggestum
in foro exstructum, Liv. 8, 14 : une estrade construite sur le
forum.
- suggestu
(de suggestu, pro suggestu) : du haut d'une estrade (pour
parler).
- suggillātĭo
(sūgillātĭo), ōnis, f. [suggillo]
: - 1
- meurtrissure. --- Plin. 32.
74; Sen. Ben. 5, 22, 4. - 2 -
raillerie. - 3 -
outrage, insulte.
- suggilatio alicujus, Liv.
43, 14, 5 : raillerie contre qqn.
- suggilatio alicujus rei, Plin. 7, 150 :
outrage contre qqch.
- suggillātĭuncŭla, æ, f. [sugillatio]
: petite moquerie. --- Mamert. An. 2, 9, 4.
- suggillatus
:
1
- suggillātus (sūgillātus),
a, um : part. passé se suggillo; contusionné; flétri,
insulté, outragé, vilipendé.
- suggillata (s.- ent. loca), n. :
contusions,
meurtrissures. --- Plin. 20, 6, 23, §
55;
id. 28, 9, 34, §
132.
2
- suggillātŭs, ūs, m. : flétrissure [fig.]. ---
Tert. Marc. 4, 34.
- suggillo
(sūgillo), āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- meurtrir, contusionner. - 2
- noircir, flétrir,
insulter, outrager, railler. - 3
- suggérer, inspirer. --- Prud. στεφ.
10, 999.
- non
potest athleta magnos spiritus ad certamen adferre, qui numquam
sugillatus
est, Sen. Ep. 2, 13, 2 : l'athlète ne peut porter à la lutte un grand
enthousiasme s'il n'a jamais reçu d'ecchymoses. ---
Varr. ap. Non.
171, 13.
- suggillata (s.- ent. loca), n. : contusions,
meurtrissures. --- Plin. 20, 6, 23, §
55;
id. 28, 9, 34, §
132.
- noli
sugillare miserias, Petr. 128 : ne te moque pas de mon malheur.
- vindicabo
illam, ne in novissimo veniens suggillet me, Vulg. Luc. 18, 5 : je lui
ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête.
- suggilare aliquem : se moquer de qqn, railler qqn.
---- Liv. 4, 35, 10; V. Max. 3,
2, 1; 7, 5, 5.
- suggilare aliquid : flétrir qqch. --- Dig. 2, 4, 10, §
12;
ib.
44, 4, 4, § 16.
- sugglūtĭo
(subglūtĭo), īre : - tr. - avaler difficilement. ---
Veg. Vet. 3, 60.
- suggrandis
(subgrandis), e : un peu grand. --- Cic. Q. Fr. 3, 1,
1, § 2.
- suggrĕdĭor
(subgrĕdĭor), grĕdi, gressus sum [sub, gradior] : - 1
- intr. - s'avancer à la dérobée.
--- Tac. An. 2, 12; 13, 57; 14, 37 ; 15, 11. -
2
- tr. - attaquer en montant,
donner l’assaut à. --- Tac. An. 4. 47 ; Sall. H. 4, 67.
- suggrunda
(subgrunda), æ, f. : avant-toit, auvent, entablement, larmier.
--- Varr. R. R. 3, 3, 5; Vitr. 10, 21; Dig. 9, 3, 5, § 6; 50,
16, 242, § 1.
- ou suggrundĭum, ĭi, n. Vitr. 2, 9, 16; Plin. 25, 13,
102, § 160.
- suggrundātĭo
(subgrundātĭo), ōnis, f.) : avant-toit, auvent, entablement,
larmier. --- Vtr. 4,
2.
- suggrundārĭum,
ĭi, n. : auvent pour couvrir une supulture d'un enfant âgé de
moins de quarante
jours. --- Fulg. Expos. Serm.
Ant. p. 560.
- suggrundĭum
(subgrundĭum), ĭi, n. : avant-toit, auvent, entablement,
larmier. --- Vitr. 2, 9, 16;
Plin. 25, 13, 102, § 160
- suggrunnĭo
(subgrunnĭo), īre : - intr. - grogner un peu.
- sugillo : voir suggillo.
- sūgo,
ĕre, suxi, suctum : - tr. - 1
-
sucer, téter. --- Cic. Nat. 2, 122; Varr.
R. 2, 2,
29. - 2
-
épuiser en suçant,
épuiser.
- cum
lacte nutricis errorem sugere, Cic. Tusc. 3, 1, 2 : sucer l'erreur avec
le lait de la nourrice.
- sugere
terram, Varr. R. R. 1, 44, 3 : épuiser une terre.
- sui :
1
- sŭĭ ou
sŭī : gén. de se
(sĭbi
dat, sē,
acc. et abl., pour tous les genres, sing. et plur.
; pron. réfléchi : de soi, à soi,
soi ; d’eux, d’elles, à eux, à elles, etc.
- anc. dat. sibei CIL 1, 38, etc.; sibe CIL 1, 1267; 5, 300 ;
Quint. 1, 7, 24; renforcement sepse
Cic. Rep. 3, 12, cf Sen. Ep. 108, 32; semet
Hor. S. 1, 6, 78; Liv. 2, 12, 7; 2, 44, 8, etc.; sibimet décad.
- renvoyant
au sujet - virtus est amans sui, Cic.
Læl. 98 : la
vertu est éprise d’elle-même.
- principes sui conservandi causa
profugerunt, Cic. Cat. 1, 7 : les premiers citoyens se
sauvèrent pour
assurer leur salut. --- cf. Cæs. BG. 3, 6 ; 4, 34 ;
5, 38.
- ferrum se
inflexit, Cæs. BG. 1, 25 : le fer s’est infléchi.
- sujet
logique - neque sui colligendi hostibus
facultatem relinquunt, Cæs. BG. 3, 6
: et ils ne laissent pas aux ennemis la possibilité de se
rassembler.
-
deforme est de se ipsum prædicare, Cic. Off. 1, 137 : il est
laid de se
louer soi-même.
- dat.
explétif - quid sibi vult clamor ? Liv.
44,
12, 1 : que signifient les cris ? cf. Liv. 40, 12, 14,
voir volo.
- servit
suo sibi patri, Plaut. Cap. 5 : il est l’esclave de son propre
père.
- renvoyant dans une subordonnée, au
sujet (grammatical ou logique) de
la prop. principale - impetrat a
senatu, ut dies sibi prorogaretur,
Cic. Verr. 1, 98 : il obtient du sénat un délai.
- a Cæsare invitor,
sibi ut sim legatus, Cic. Att. 2, 18, 3 : je reçois de César
l’invitation d’être son lieutenant.
- sans
crainte de l’équivoque - Ariovistus
respondit..., quod sibi Cæsar denuntiaret se Hæduorum
injurias non neglecturum, neminem secum sine sua pemicie contendisse,
Cæs. BG. 1, 36, 6 : Arioviste répondit... ; quant à ce que
César lui
notifiait qu’il [César] ne resterait pas indifférent aux injustices
qu’on ferait aux Héduens, il l’avertissait que personne ne s’était
mesuré avec lui [Arioviste] sans trouver sa perte.
- inter
se = pron réciproque
: l’un l’autre.
- inter se diligunt, Cic.
Læl. 82 : ils s’aiment l’un l’autre, réciproquement.
--- cf. Cic. Cat. 3,
13; Nat. 1, 122; Att. 6, 1, 12.
- hæc inter se quam repugnent, plerique
non vident, Cic. Tusc. 3, 72 : combien ces idées sont
contradictoires,
la plupart des gens ne le voient pas.
2 - sŭi :
gén.
sing. et nom. plur. masc. de suus
3 - sŭi
: dat.
sing. de sus
4 - sŭi : parf. de suo.
- sŭĭfĭco, āre [sui, facio] : - tr. - faire sien. ---
Rustic. c. Aceph. p. 1245.
- sŭīle, is, n. : étable à porcs, porcherie.
--- Col. 7, 9, 14.
- suilla :
1 - suilla,
æ, f. (s.-ent.
caro) : viande de porc. --- Cels.
3, 9; 5, 26, 30;
Plin.
30, 5, 12, § 38.
2 - Suilla, æ, f. : nom de femme. --- Anthon.
- Sŭillātes, ĭum (um), m. : peuple de l’Ombrie. ---
Plin. 3, 114.
- sŭillus, a, um [sus]
: de porc, de cochon. --- Liv. 22, 10; Col.
7, 9, 14.
- suilla caro, Varr. R. 2, 4, 8
: viande de porc.
- suilli fungi, Mart. 3, 60, 5
: espèce de champignons (truffes ?)
- sŭilla,
æ, f. : viande de porc.--- Cels.
3, 9; 5, 26, 30;
Plin.
30, 5, 12, § 38.
- suimet, inusité, sibimet,
semet : de soi-même, à soi-même, soi-même.
- sŭīnus, a, um : c.
suillus. --- Varr. *R. 2, 4, 8; Th.-Prisc. 4, 1.
- Suĭŏnes,
um, m. : les Suions (peuple de Germanie). --- Tac. G. 44 sq.
- sŭīpassĭo,
ōnis, f. : action réciproque [en t. de gram.].
--- Prisc. 17, 138.
- sŭīpassus,
a, um : réfléchi, réciproque (t. de gram.).
--- Prisc. 17, 108.
- suis
:
1
- sŭĭs : gén. de sus
2
- suis : dat. et abl. plur. de suus.
3
- suis : 2 ème pers. du sing. de suo.
- Suismontĭum, i, n. : montagne de Ligurie. ---
Liv. 39, 2; 40, 41.
- sulcābĭlis,
e [sulco] : labourable, arable. ---
Ambr. Hex. 3, 4.
- sulcāmĕn, ĭnis, n. [sulco] : sillon.
--- Apul. M. 6, 2.
- sulcātŏr,
ōris, m. : qui trace des sillons, qui laboure, laboureur, qui
sillonne,
qui déchire.
- (Lebaigue
P. 1219 et P.
1220)
- sulcator
Averni, Stat. : le nocher de l'Averne, le nocher des Enfers, le passeur
des Enfers (= Charon).
- lateris
sulcator vultur, Claud. Rapt. Pros. 2, 340 : le vautour qui déchire les
flancs (de Prométhée).
- Bagrada
sulcator harenæ, Luc. 4, 588 : le Bagrade qui traverse des sables
arides.
- sulcātus,
a, um : part. passé de sulco. - 1
- labouré. - 2 -
sillonné, fendu, traversé.
- Sulcensis,
e : de Sulques.
- Sulci
(Sulcitani), ōrum, m. : Sulques (ville de Sardaigne).
- sulco,
āre, āvi, ātum [sulcus] : - tr. -
1
- mettre en
sillons, labourer. --- Tibul. 2, 3, 85 ; Ov. Tr.
3, 10, 68.
- (aratro) recto plenoque sulcare, Col. 2, 2, 25 :
faire un sillon plein et droit.
2
- creuser.
--- Varr. R. 1, 29, 2.
- sulcare
fossas, Varr. R. R. 1, 29, 2 : creuser des fossés.
3
- sillonner.
- caeli iter sulcare, Sen. Œt. 683
: traverser l'espace.
- medium caeli dum sulcat iter, Sen. Œt. 683 : pour
n'avoir pas quitté la moyenne région de l'air.
- [les
flots] Virg. En. 5, 158 ; Ov. M. 4,
707.
- [le
sable] Ov. M. 15, 725.
- sulcare
arenam tractu squamæ, Ov. M. 15, 725 : tracer en rampant un sillon sur
le sable.
- [la
peau de rides] Ov. M. 3, 276.
- sulcare
cutem rugis, Ov. M. 3, 276 : sillonner la peau de
rides, rider la peau.
- sulcus :
1
- sulcus,
a, um :
- ficus sulca, Col. 5, 10, 11 : sorte de
figuier inconnu.
2
- sulcus,
i, m. :
- gr. ὁλκός.
a
- sillon.
--- cf. Fest. 302; Varr. R. 1, 29, 3.
- sulcum imprimere, Cic. Div. 2, 50 : creuser un
sillon, tracer un sillon.
- ou
sulcum ducere, Col. 2, 2, 27.
- sulcis committere, Virg. G. 1, 223 :
confier au sillon, semer.
- ou
sulcis mandare Virg. B. 5, 36.
- fig.
sulci viperarum, Apul. M. 11, 3 : replis des vipères.
- poét.,
en parl. des organes féminins de la génération.
--- Lucr. 4, 1272 ; Virg. G. 3, 136.
b
- labour.
- sulcum
patefacere aratro, Ov. M. 3, 104 : ouvrir un sillon avec la charrue,
labourer.
- altero sulco, Col. 2, 9, 15 : avec un
second labour. --- cf. Col. 2, 12, 8 ; Plin. 18, 181 ; Plin.
Ep. 5, 6, 10.
- sulcus
nonus, Plin. Ep. 5, 6, 10 : neuvième labour.
c
- excavation,
trous alignés. --- Cato, Agr. 33, 4 ; Virg. G.
2, 24 ; 2, 289.
d
- sillons tracés
sur l’eau. --- Virg. En. 5, 142.
e
- rides de la
peau. --- Mart. 3, 72, 4.
f
- sillon de
lumière. --- Virg. En. 2, 697.
- Sulevĭæ, ārum, f. [cf. silviae]
: divinités champêtres. --- Inscr. Orel. 2099, 2101.
- sulfi (sylfi, sylphi), ōrum, m.
: sylphes, génies [chez les Gaulois]. --- Inscr.
Orel. 327.
- sulfŭr (sulphŭr, sulpŭr), fŭris, n. :
soufre. --- Lucr. 6, 221; Cato, Agr. 39
; Plin. 35, 174.
- sulfur vivum, Liv. 39, 13, 12 : soufre vierge
(solide).
- ou sulpura
viva, Virg.
G. 3, 449.
- ætherium sulpur, Luc. 7, 160 : le feu
du
ciel, la foudre.
- ou
sulpur sacrum Pers. 2, 24.
- ilex sulpure discutitur sacro, Pers. 2, 24 : la
foudre abat une yeuse.
- au
masc. Tert. Prax. 16.
- sulfŭrans, tis [sulfur] : sulfureux. ---
Tert. Val. 15.
- sulfŭrārĭa, ae, f. [sulfur]
: soufrière. --- Ulp. Dig. 47, 2, 53, 8.
- sulfŭrātĭo, ōnis, f. [sulfur]
: soufrière. --- Sen. Nat. 3, 5, 15.
- sulfŭrātum (sulphŭrātum),
i, n. [sulfur] : - 1
- brin soufré, allumette. --- Mart. 1,
41, 4. - 2
- mine de soufre. --- Plin. 31, 49.
- fistulam sulphurato accendit : elle allume une
cigarette avec une allumette. --- Bérard, Capti p. 416.
- sulfŭrātus
(sulphŭrātus),
a, um : soufré, sulfureux.
-
sulfurata aqua, Plin. 31, 59 : eau sulfureuse.
- credo, sulphuratiorem eis gehennam præparabit, ut blasphemis suis
scilicet, Tert. Marc. 1, 28 : (le Créateur, que fera-t-il de
cette proie ?) il lui ouvrira, j'imagine, un abîme de soufre, vaste et
profond comme ses blasphèmes.
- sulfurata,
ōrum, n. (s.-ent.
fila) : brins soufrés, allumettes.
-
sulfurata, ōrum, n. (s.-ent.
loca) : mines de
soufre; vapeurs
sulfureuses.
- sulfŭrĕus (sulphŭrĕus, sulpŭrĕus), a,
um : - 1
- de soufre, du soufre. --- Plin. 36,
141; Ov. M. 15, 340. - 2
- qui contient du soufre, sulfureux. ---
Virg. En. 7,
517.
- sulfŭrōsus,
a, um : sulfureux. --- Vitr. 8, 3.
- Sulivĭæ : c. Suleviæ. ---
Inscr. Orel. 2051.
- Sulla (mieux que
Sylla), æ, m. : surnom de la gens Cornelia.
1
- nott
Sylla (L. Cornélius), vainqueur de Mithridate, rival de Marius et
dictateur perpétuel, surnommé Felix. --- Cic. Div. 1, 72 L.
2
- Cornélius Sulla, surnommé Faustulus, fils du
dictateur. --- Cic. Clu. 94.
3
- P. Cornélius Sulla, neveu du dictateur, complice
de Catilina, puis partisan de César. --- Cic. Sull. 4
4
- P. Cornélius Sulla, parent du dictateur, défendu
par Cicéron astrologue du temps de Caligula. ---
Suet. Cal. 57.
- Sullānus, a, um : de Sylla. --- Cic. Par. 46.
- subst. m. plur. Sullāni : les partisans de Sylla.
--- Cic. Agr. 3, 7.
- voir
l'article Sylla.
- sullātŭrĭo
(syllātŭrĭo), īre. - intr. - avoir envie d'imiter Sylla, de faire son Sylla, de trancher du Sylla [de proscrire]. --- Cic. Att. 9, 10, 6; cf. Quint. 8, 3, 32.
- sullec-,
sulleg- : voir
sublec-, subleg-.
- Sulmo :
1
- Sulmō, ōnis, m. : Sulmone.
a
- ville du Samnium, patrie d'Ovide. --- Cic. Att. 8, 4, 3; Ov. Am. 3, 15, 11; Tr. 4, 10, 3.
- Sulmōnensis, e : de Sulmone. --- Plin. 17, 250.
- Sulmōnensēs, ĭum, m. : habitants de Sulmone. --- Cæs. BC. 1, 18, 1.
b
- ancienne ville du Latium. --- Plin. 3, 68; 34, 145.
2
- Sulmō, ōnis, m. : Sulmon (nom de guerrier). --- Virg. En. 9, 412.
- sulphŭr et
dérivés : voir sulfur
et dérivés.
-
Sulpĭcĭa, æ, f. : - 1
- nièce de Messalla, auteur de cinq petites élégies,
publiées dans le corpus Tibullianum livre 4. - 2
- femme poète sous
Domitien. --- Mart. 10, 35, 1.
- Sulpĭcilla, æ, f. : dimin. ironique de Sulpicia. --- Fulg. Myth. praef.
-
Sulpĭcĭus : nom d'une famille romaine.
- nott Ser. Sulpicius Galba,
orateur. --- Cic. Br. 86.
- C. Sulpicius Gallus, orateur. --- Cic. Br.
78;
Lael. 101.
- Ser. Sulpicius Rufus, juriste, correspondant de Cicéron. ---
Cic. Fam. 4, 1 sqq.
- un tribun de la plèbe, auteur de la loi
Sulpicia. --- Nep. Att. 2, 1
- Sulpĭcĭus, a, um : de Sulpicius. --- Hor. O. 4, 12, 18
- ou Sulpĭcĭânus, a, um, Caes. BC. 3 101; Quint. 6, 39 75.
- sulpur,
arch. : c. sulfur.
- sultis
: c. si vultis; voir
volo.
- sum :
- (Lebaigue
P. 1220 et P.
1221)
- voir l'article
antérieur.
I - sum,
esse, fŭi :
- la
conjugaison
- formes
arch. : esum = sum, Varr. L. 9, 199 ; essis = es, Acc. d. Non. 200, 30;
escit = erit, XII T. d. Gell. 20, 1, 25; Lucr. 1, 619; escunt = erunt,
Cic. Leg. 2, 60 --- parf. fuvimus, Enn. d. Cic de Or. 3, 168; fuveit,
Cil
1, 1051 --- subj. prés. siem, sies, siet, sient, Plaut. Amp. 57; 924;
58 ; Lucr. 3, 101; Plaut. Amp. 209; etc. ; fuam, fuas, fuat, fuant,
Plaut.
Bac. 156; Andr. Tr. 21; Plaut. Amp. 985; Bac. 1033; etc. ---
part.
prés. ens, employé par Cæs. selon Prisc. 18, 75.
- verbe
substantif.
a -
être,
exister.
- qui nisi fuisset, quis nostrum
esse potuisset ? Cic. Phil. 5, 42 : si lui n'avait pas existé,
qui de nous
aurait pu exister ?
- homines qui nunc sunt, Cic. Pomp. 27
: les
contemporains.
- omnium qui sunt, qui fuerunt, qui futuri sunt,
Cic.
Fam. 11, 21, 1 : de tous ceux qui existent, qui ont existé,
qui doivent
exister.
- nulla sermonis, contentionis præcepta rhetorum
sunt, Cic. Off.
1, 132 : il n'existe pas pour la conversation de règles
données par les
rhéteurs, il en existe pour la parole soutenue.
- nolite arbitrari me...
nullum fore, Cic. CM 79 : ne croyez point que je n'existerai
pas.
- senatus
hodie fuerat futurus, Cic. Att. 4, 17, 4 : le sénat doit se
réunir
aujourd'hui. --- cf. Cic. Att. 5, 6, 1.
- tandem cognosti qui siem (= sim), Ter. And. 586 :
enfin tu sais quel homme je suis.
- exspectatione
erecti, qui deinde status futurus Græciæ, Liv. 33, 32 : suspendus dans
l’attente de savoir quelle serait ensuite la situation de la Grèce.
- qui sim
qui fuerimque subit, Ov. Tr. 3, 8, 38 : je songe à ce que je suis et à
ce que je fus.
- cum ille
potius divinus fuerit, Nep. Att. 9 : puisqu'il fut plutôt devin.
- non,
hodie si exclusus fuero, desistam, Hor. S. 1, 9, 58 : si je suis
éconduit aujourd'hui, je persévérerai.
- laudat
Africanum Panætius quod fuerit abstinens, Cic. Off. 2, 76 : Panétius
loue le désintéressement de l'Africain.
- tantus
erit ambitionis furor ut nemo tibi post te videatur si aliquis ante te
fuerit, Sen. Ep. 104, 9 : ta fureur d'ambition sera si grande que
personne ne te semblera derrière toi, quand tu auras vu quelqu'un
devant toi. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 290; éd. Peeters France.
- si
in omnibus rebus innocens fuero meique similis, quid mihi istius
inimicitiæ nocebunt ? Cic. Verr. 2, 3, 162 : si je me montre intègre
dans toutes les circonstances de ma vie, si je ne me démens pas, en
quoi son inimitié pourra-t-elle me nuire ?
- ne
ægrotus sim; si fuero, sensus adsit, sive secetur quid sive avellatur a
corpore, Cic. Tusc. 3, 12 : tâchons de n'être pas malades; mais si nous
le sommes jamais, soit qu'on nous coupe, soit qu'on nous arrache
quelque membre, ne soyons pas insensibles.
- potestne
tibi ulla spes salutis commoda ostendi, cum recordaris in deos
immortalis quam impius, quam sceleratus, quam nefarius fueris ? Cic.
Verr. 2, 1, 47 : pouvez-vous conserver la moindre espérance, quand vous
vous rappelez toutes les impiétés, tous les sacrilèges dont vous vous
êtes rendu coupable envers les dieux immortels ?
- traduit
souvent par il y a.
- lumen est Arar... Cæs. BG. 1, 12, 1
: il y a un fleuve, l'Arar... cf.
Cæs. BG. 1, 43, 1; 2, 9, 1; 7, 19, 1.
- sunt qui +
indic. : il y a des gens
qui. --- Cic. Fam. 1, 9, 25.
- sunt qui +
subj. : il y a des gens pour,
capables
de, etc. --- Cic. Tusc.
1, 18.
- fuit quem imitarentur, Fin. 1, 10 : ils
eurent qqn à imiter.
- sunt quos... collegisse juvat, Hor. O. 1, 1, 3
: il y en a qui aiment à
recueillir...
- hæc sunt, quæ, Cic. de Or. 1, 152
: voilà les choses
qui.
- quis est qui, nemo est qui : qui y
a-t-il qui, il n'y a personne
qui.
- quid est quod (cur) : qu'y a-t-il pour
que, etc.; voir quis,
qui,
quod, cur, etc.
b -
être dans un lieu, dans une situation, etc.
- non licet quemquam Romæ esse qui... Cic. Verr. 2,
100 : personne ne peut
rester à Rome, si...
- cum Athenis decem ipsos dies
fuissem, Fam. 2, 8, 3 : étant resté à Athènes juste
dix jours.
- esse cum aliquo, Cic. Br. 309 : être,
vivre avec qqn.
- esse
apud aliquem, Rep. 1, 21 : se trouver chez qqn.
- ad me bene mane
Dionysius fuit, Cic Att. 10, 16, 1 : Dionysius
arriva chez moi de fort grand matin.
- esse in aliquo, in aliqua re : sens divers.
- in lege est, ut... Cic. Leg. 2, 40 : il
y a dans la loi un
article qui veut que.
- exemplum litterarum in quo erat illas undecim
esse legiones, Cic. Fam. 6, 18, 2 : la copie d'une lettre dans
laquelle
il y avait que ces légions étaient au nombre de onze.
- multum sunt in
venationibus, Cæs. BG. 4, 1, 8 : ils s'adonnent beaucoup à la
chasse.
- minimum
est in aliquo, Cic. Læl. 29 : il y a fort peu de ressource
dans
qqn, qqn a fort peu de valeur, de mérite, etc. --- cf.
Cic. de Or. 1, 123;
2, 122; 2, 313, etc.
- totum in eo est, ut... Cic. Q. 3, 1, 1
: tout
l'important consiste en ceci, que...
- in ore sunt omnia, Cic. de Or.
3, 221 : tout repose sur l'expression du visage, tout
dépend de l'expression du visage. --- cf. Cic. de
Or. 2, 215.
- vocis bonitas non est in nobis, Cic. Or. 59
: la bonne
qualité de la voix ne dépend pas de nous.
- valentes imbecilline simus,
non est id in nobis, Cic. Fat. 9 : notre force, notre
faiblesse ne
dépendent pas de nous.
- in his duobus tota causa est, Cic. Verr. 5, 110
: la cause roule tout entière sur ces deux hommes.
- esse in ære aliena,
Cic. Verr. 4, 11 : être endetté.
- esse in servitute, Cic. Clu. 21 : être
esclave.
- esse in odio, Cic. Att. 2, 22, 1
: être détesté.
- esse ab aliquo, Cic. de Or. 2, 160 : se
tenir du côté de qqn, être partisan de, tenant de qqn.
- judicia pro
hoc sunt, Cic. Clu. 88 : des arrêts se trouvent pour lui, en
sa faveur.
- creticus est ex longa et brevi et longa, Cic. de
Or. 3, 183 : le crétique
se compose d'une longue, d'une brève et d'une longue.
- liber qui est de
animo, Cic. Tusc. 1, 24 : le livre qui traite de l'âme. ---
cf. Cic. Tusc. 3,
8; 4, 72.
- sic essse (ita esse) : se trouver de
telle, telle manière. --- voir
ces mots.
- sic est vulgus, Cic. Com. 29 : telle
est la nature de la
foule.
- avec
adv. attribut, sans sujet bene, male
est : cela va bien,
mal. --- voir bene.
- ita est : il en est ainsi.
- ut nunc quidem est, Cic. Att. 15, 15, 3
: du moins au train actuel des choses.
c -
être
réellement.
- est ut dicis, Cic. Fin. 3, 19 : c'est
bien comme tu
dis.
- sunt ista, Cic. Læl. 6 : tu dis vrai.
- formules
: esto; verum
esto : soit; mais admettons. --- Cic.
Cacil. 47; Fin. 2, 75.
- est ut
+ subj. :
il est réel que, il arrive vraiment que. ---
Ter. Phorm. 270; 925;
Hec. 558; Cic. Or. 199; Cæl. 48; Div.1, 128; Hor. Ep. 1, 12, 2.
- est
ut viro vir latius ordinet arbusta sulcis, Hor. O. 3, 1, 9 : il arrive
qu'un homme ait des rangées de ceps plus étendues qu'un autre. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 108, éd. Vuibert.
- futurum esse ut, Cæs. BG. 1, 31, 11
: [il
disait] qu'il arriverait que; ou
bien = qu'il y a lieu de.
--- Cic. Mil. 35; Cæl. 14; Plin. 18, 3.
- est ubi, est cum, est quod, est cur : voir ubi, cum, quod, cur.
- esse +
inf. : il est possible de. --- Plaut.
Truc.
501; Ter. Ad. 828; Haut. 192; Virg. G. 4, 447; En. 6, 596; Hor. Ep.
1, 1, 32; S. 1, 2, 79; 2, 5, 103; Tibul. 4, 3, 3.
- in eo res est, ut... Liv. 8, 27, 3, ou in eo
est, ut... Liv. 2, 17, 5 : les choses en sont au point que,
[d'où]
être sur le point de.
d - avec dat. appartenir à,
s'appliquer à.
- ei
morbo nomen est avaritia, Cic. Tusc. 4, 24 : ce mal a nom
cupidité.
- huic
spes nulla est, Cic. Verr. 3, 168 : cet homme n'a
aucun espoir.
- eis militiæ vacatio est, Cic.
Phil. 5, 53 : ils ont l'exemption du service militaire.
- terminus nullus
falso est, Sen. Ep. 16, 9 : il n'y a pas de limite à l'erreur.
- est populo
Romano omne certamen cum percussore, Cic. Phil. 4, 15 : le
peuple romain
n'a plus à combattre qu'un assassin.
- cum eo mihi omnia sunt, Cic. Fam.
13, 1, 2 : entre lui et moi il y a toute sympathie.
- nihil est mihi cum
eo, Cic. Phil. 2, 77 : je n'ai rien à faire avec lui.
- si
judicibus ipsis aut gloriæ damnatio rei aut deformitati futura
absolutio, Quint. 6, 1, 12 : si la condamnation ou l'absolution de
l'accusé doit tourner à la gloire ou à la honte du juge.
- verbe copulatif.
a -
avec un attribut.
- et præclara res est et
sumus otiosi, Cic. Læl. 17 : d'abord le sujet est beau, puis
nous
sommes
de loisir.
- nos numerus sumus, Hor. Ep. 1, 2, 27
: nous, nous sommes le
nombre, la foule.
- aliquid sum, Fam. 6, 18, 4
: je suis qqch.
- infinitif sujet
et attribut - recte loqui putabat esse
inusitate loqui, Cic. Br.
260 : il croyait que bien parler, c'est parler en sortant de
l'usage.
- tour -
hoc est, id est : c'est-à-dire. --- Cic. Br. 172;
Læl. 97, etc.
- ellipse
de esse avec volo - se Atticos volunt,
Cic. Opt. 15 : ils
veulent être des orateurs attiques. --- cf. Cic. Fin.
5, 13 ; Br. 206;
Off. 2, 78.
- avec
cupio - Cic.
Phil. 2, 19.
- avec commemini - Cic.
Tusc. 1, 13.
-
ellipse de esse très
ordin. à l'inf. fut., à l'inf.
parf.
passif, avec l'adj. verbal.
b -
avec génitif.
- gén.
d'espèce, emploi
arch. quid illuc est... hominum, Plaut.
Rud. 148 : quelle espèce d'hommes
est-ce là ?
- quid hoc hominis ? quelle sorte d'homme est-ce là
?
- quid
illuc hominis est ? Ter. Eun. 833 : quelle sorte d'homme
est-ce là ?
- quid tu hominis es ? Ter. Haut. 848
: quel genre d'homme es-tu ? --- cf.
Eun. 237.
- génitif possessif quid
hoc sit hominis ? Plaut. Amp. 576 : m.-
à-m.
quoi d'un homme cela peut-il être = se peut-il que cela soit d'un
homme ? serait-ce humainement possible ?
- dempsi metum omnem; hæc magis sunt hominis,
Ter. Ad. 736
: je lui ai enlevé toute crainte; voilà qui est plutôt d'un
homme.
- ii, quorum summa est auctoritas, Cic. Rep.
1, 12 : ceux qui
ont le plus grand prestige.
- temeritas est florentis ætatis, Cic. CM 20
: la témérité appartient à, est le propre de l'âge dans sa
fleur. --- cf. Cæs. BG. 1, 41, 3.
- Pompei totus sum, Cic. Fam. 2, 13, 2
: je
suis tout entier à Pompée.
- Ptolemæus propter ætatem alieni arbitrii
erat, Liv. 42, 29, 7 : Ptolémée à cause de son jeune âge était
sous la dépendance
d'autrui.
- hominum, non causarum toti erant, Liv. 3, 36, 7
: ils
étaient
entièrement dévoués aux personnes, non aux causes. --- cf.
Liv. 6, 14, 9.
- Aemilius, cujus tum fasces erant, Liv. 8, 12, 13
: Aemilius, qui avait
alors les faisceaux, alors maître des...
- esse
+ inf. : c'est le
propre de, il appartient à, c'est le fait de, le devoir de.
- sapientis
est explicare, Cic. de Or. 2, 333 : c'est le fait du sage de
développer. --- cf. Cic. Off. 1, 122, etc.
- id ipsum est summi oratoris summum
oratorem populo videri, Cic. Br. 186 : c'est précisément le
privilège du
grand orateur, d'être un grand orateur aux yeux du peuple.
- non est
gravitatis tua ferre... Cic. Fam. 5, 16, 5 : il n'est pas
digne de ta
gravité de supporter...
- est tuum videre, Cic. Mur. 83 : il
t'appartient
de voir.
- est
quadam prodire tenus si non datur ultra, Hor. Ep. 1, 1, 12 : il est
possible de s'avancer jusqu'à certain point s'il n'est pas permis
d'aller plus loin. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 107, éd. Vuibert.
- qqf
est ut - est
miserorum ut... sint... Plaut. Cap. 583 : c'est
le propre des malheureux d'être...
- moris non est Græcorum, ut...
Cic. Verr. 1, 66 : il n'est pas dans les habitudes des Grecs
que. --- cf.
Cæs. BG. 4, 5.
- génitif de
qualité - nullius animi, nullius
consilii
fui, Cic. Sest. 36 : j'ai manqué de fermeté, de sagesse.
- virtus tantarum
virium non est, ut... Cic. Tusc. 5, 2 : la vertu n'a pas assez
de force
pour...
- (jumenta) summi ut sint laboris, efficiunt, Cæs.
BG. 4, 2, 2 : ils
arrivent à former des chevaux très durs à la fatigue. --- cf.
Cic. Mur. 34.
- res est magni laboris, Cic. de Or. 1, 150
: la chose est très pénible.
- avec
génitif de l'adj. verbal - quæ
res evertendæ rei publicæ solent
esse, Cic. Verr. 2, 132 : choses qui d'habitude ont pour
propriété de
ruiner un Etat.
- regium imperium, quod initio conservandæ
libertatis
fuerat, Sall. C. 6, 7 : le pouvoir royal qui avait été au
début un
conservateur de la liberté. --- cf. Liv. 3, 31, 7;
27, 9, 12; 38, 51, 8.
- génitif de
prix - frumentum tanti fuit, quanti...
Cic. Verr. 3, 194 : le
blé fut au prix que...
- ager pluris est, Cic. Com. 33 : le
champ vaut plus.
-
parvi sunt foris arma, nisi... Cic. Off. 1, 76 : les armes ont
peu de poids
au-dehors à moins que...
- quod est mille denarium, Cic. Off. 3, 92
: ce qui
vaut mille deniers. --- cf. Cic. Verr. 1, 140.
- avec
ablatif de prix. --- Liv.
29, 37, 4.
- avec
ablatif de qualité -
tenuissima valetudine esse, Cæs. BG. 5, 40, 7 : avoir une très
faible
santé.
- esse hebeti ingenio, Cic. Tusc. 5, 45
: avoir une intelligence
émoussée.
- bono animo sint tui, Cic. Fam. 6, 18, 1
: que tes amis soient
rassurés.
- eodem jure esse, Cic. Rep. 1, 67 : avoir
les mêmes droits.
- superciliis semper est rasis, Cic. Com. 20
: il a les sourcils toujours
rasés.
- avec
datif ou ad - magno
est documento homines scire... quod, Cic. CM 78
: une grande preuve que les hommes savent... c'est que.
- solvendo esse, Cic. Phil. 2, 4 : être
solvable.
- oneri ferendo
esse, Liv.
2, 9, 6 : être capable de supporter le fardeau.
- res impedimento
fuit
ad... Liv. 4, 13, 2 : la chose fut un obstacle à...
- res quæ sunt ad
incendia, Cæs. BC. 3, 101 : les choses qui servent à incendier.
- valvæ,
quæ ad ornandum templum erant maxime, Cic. Verr. 4, 124 : des
portes qui
étaient surtout destinées à orner le temple.
- tour
des 2 datifs - civitas prædæ tibi et
quæstui fuit, Cic. Verr. 3, 85 : la cité fut
pour
toi une proie et une source de profits.
- farraginaria
quoque, pecori futura per hiemem praesidio, Col. 11, 2, 71 : (on sème
aussi à cette époque) la dragée, qui doit être d'un grand secours pour
les bestiaux pendant l'hiver.
- ei, quibus occidi patrem bono
fuit, Cic. Amer. 13 : ceux qui avaient avantage à ce que le
père de
Roscius fût tué.
- ludibrio esse populi Romani nomen piratico
myoparoni !
Cic. Verr. 5, 100 : le nom du peuple romain être le jouet
d'une barque
de pirates !
2 - sum = eum. --- Enn.
An. 98,
cf. Fest. 298.
- sumbŭl-
: voir symbol-
- sūme
: impér. prés. de sumo.
- sūmĕn, ĭnis, n. [pour sugmen, de sugo] :
1
- tétine de truie [mets recherché des Romains]. --- Pl. Capt. 904; Ps. 166; Plin. 11, 211.
2
- sein. --- Lucil. d. Non. 458, 7.
3
- truie. --- Juv. 12, 73.
4
- fig. sol gras, riche, fécond, fertilité. --- Varr. R. 1, 7, 10; Plin. 17, 32.
- sūmĭnātus,
a, um : de tétine (de truie).
- suminata, æ, f. (s. ent. scrofa) : truie qui a mis bas depuis peu.
- summa, æ, f. [summus] :
- gén. summai, Lucr. 1, 984; 6, 679.
1
- la
place la plus haute, le point le plus élevé.
- vobis summam ordinis
consiliique concedunt, Cic. Cat. 4, 15 : ils vous concèdent la
place la
plus haute dans les ordres de l'état et dans les délibérations.
- surnmam habet apud nos Plaut. Truc. 700
: il a le premier rang parmi nous.
2
- le
point culminant, l’apogée. --- Quint. 3, 2, 1;
5, 10,
72.
3
- la
partie essentielle, le principal.
- summæ rerum, Cic. Leg.
2, 18 : les points principaux.
- rei summam dicere, Cic. Inv. 1.
20
: dire l’essentiel d’un fait.
- naviget
: hæc summa est; hic nostri nuntius esto, Virg. En. 4, 237 :
qu'il reprenne la mer; c'est tout dire en un mot; sois-en notre
messager. --- (trad. J. Perret).
4
- total,
somme, montant (d'un calcul).
- addendo deducendoque
videre, quæ reliqui summa fiat, Cic. Off. 1, 59 : par addition
et
soustraction voir le montant du reste.
- summam subducere, Cic. Att. 5,
21, 11; summam facere, Cic. Verr. 2, 131 : faire la
somme, le total.
-
summa omnium fuerunt ad milia trecenta, Cæs.BG. 1, 29, 3 : le
chiffre
total était d’environ trois cent mille hommes.
- fig.
summa
cogitationum mearum, Cic. Fam. 1, 9, 10 : la somme de mes
pensées.
--- cf. Cic. Tusc. 3, 55; Rep. 1, 67.
5
- somme
d’argent.
- pecuniæ
summa : somme d'argent. --- Liv. 30, 16, 12; 33, 23,
9; Curt. 3, 13, 16.
- sans pecuniæ
- hac summā redimi : être
racheté à ce prix. --- Liv. 32, 17, 2; 22, 61, 2.
- decem
pondo auri et argenti ad summam sestertii decies in ærarium rettulit,
Liv. 45, 4, 1 : il déposa dans le trésor public dix livres pesant d'or,
et la valeur de dix millions de sesterces argent.
- quācumque
summā tradere, Phædr. 4, 5 : céder à n'importe quel prix.
--- Quint. 5, 10,
117; Suet. Dom. 11; Ter. Ad. 816; Sen. Ben.
3, 27, 3.
6 - fig. totalité, tout,
ensemble.
- summa exercitus, Cæs. BG. 6,
34, 3 : l’armée dans sa totalité, dans son ensemble. --- cf.
Cæs. BC. 1, 67, 5.
- summa belli, Cæs. BG. 1, 41, 3 ; 2, 4,
7 : la conduite totale, générale d’une
guerre.
- summa imperii, Cæs. BG. 2, 23,
4; 7, 57, 3 : le commandement suprême.
- summa victoriæ, Cæs. BG. 7, 21
: la totalité de la victoire.
- cum penes unum
est omnium summa rerum, regem ilium unum vocamus, Cic. Rep. 1, 42
: quand un seul a en mains la conduite générale de toutes les
affaires,
à celui-là seul nous donnons le nom de roi.
- quicquid dixi ad unam
summam referri volo vel humanitatis, vel démentiæ, vel misericordiæ,
Cic. Lig. 29 : dans toutes mes paroles je ne vise à atteindre
qu’une
seule chose au total, ou ton humanité ou ta clémence ou ta pitié, comme
on voudra l’appeler.
- summa
ratiōnis, Cic. : conclusion d'un raisonnement.
- alter
libere ad summam rerum consulere debet, Cæs. BC. 3, 51, 4 : l'autre
doit
décider
librement en fonction de la situation générale.
- ex
hac licentia summa cogitur ut... Cic. : cette licence a pour effet
définitif
de...
- summa
est in testibus, Cic. Flac. 23 : tout dépend des témoins.
- de
summa rerum decernere, Liv. : risquer une action décisive.
- summa
exercitus, Cæs. : le gros de l'armée.
- summa
imperii, Cæs. BC. 1, 4 : le commandement suprême de l'empire,
la direction de tout
l'empire.
- summæ
rerum et imperii se ipsum reservare, Tac. Hist. 3 : se réserver pour le
commandement suprême des opérations militaires et la direction de tout
l'empire.
- summa
est, si..., Cic. : la grande affaire, c'est que...
7 - expressions
à retenir.
- ad summam : - a - en
somme. --- Liv. 45, 4,
1. - b - en
somme, pour ne pas entrer dans le détail. --- Cic. Off. 1,
149; Fam. 14, 14, 2.
- in summa : en somme, au total, en résumé, en un mot. ---
Cic. Q. Fr. 2, 16, 3; Plin. Ep. 1, 22, 6; 2, 11, 25: in omni summa, Cic. Q. Fr. 3,
5, 5.
- in summa : enfin, finalement. --- Just.
13, 8, 8; 22, 1, 8; 37, 1, 8.
- pertinere
ad summam, Liv. : contribuer au résultat général.
- ad
summam nihil proficere, Cic. : n'amener aucun résultat.
- summālis,
e [summa] : complet, total. ---
Tert. Hermog. 31.
- summānālĭa,
ĭum, n. [summanus] : sorte de
gâteaux sacrés en forme de roue, offerts à Summanus.
--- Fest. 348 ; P.-Fest. 349.
- summānes,
ĭum, m. [sub, manes] : sorte de
divinités inférieures. --- Capel. 2, 164.
- Summānĭa, ōrum (adjectif neutre
plur. ; happax
legomenon) formé sur
Summanus ( divinité des orages
nocturnes) : « nocturne » ou « qui
tonne la nuit ».
- ætheris
æstus … et ignes passim per cæli volvunt Summania
templa,
Lucr. 5, 519 : les courants de l’éther roulent les feux parmi
les
régions nocturnes du ciel. --- trad.
José Kany-Turpin GF 1993).
- summāno
(summānuo), āre [sub + mano] : - 1
- intr. - couler sous. --- Vitr. 8, 1, 2. - 2
- tr. - arroser (à la manière de Summanus).
- vestimenta
mea, ubi obdormivi ebrius, summano, Plaut. Curc. 416 : une
fois endormi,
dans
mon ivresse, j'arrose mes vêtements.
- Summānus
(Submānus), i, m. : Summanus (dieu des ténèbres
ou des Mânes, qui présidait aux phénomènes atrmosphériques de la nuit,
notamment aux éclairs nocturnes et à la rosée).
- de
là le surnom employé par Plaute : Summanus, i, m. : Summanus
(c.
Summanus, qui répand la rosée).
- voir l'article Summanus.
- Romani
veteres nescio quem Summanum, cui nocturna fulmina
tribuebant, coluerunt magis quam Jovem ad quem diurna fulmina
pertinerent, Aug. Civ. 4, 23 : on lit que les anciens Romains avaient,
pour je ne sais quel dieu Summanus qui lançait les foudres nocturnes,
une vénération plus profonde que pour Jupiter lui-même.
- Summāra, æ, f. : Summara (ville
d'Ethiopie). --- Plin. 6, 193.
- summārĭum,
ĭi, n. : sommaire, abrégé. ---
Sen. Ep. 39, 1.
- summās,
ātis, m. f. : de très haut rang, éminent. ---
Plaut. St. 492; Amm. 14, 6, 12; Sid. Ep. 3, 11; Apul.
M. 11, 1, 2; id. ib. 11, 10, 4; Sid. Ep. 9, 6.
- summates
matronæ, Plaut. Cist. 25 : femmes de qualité.
- Phœnicium,
deliciæ summatum virum, Plaut. Ps. 277 : Phénicie, la favorite des
personnages
de très haut rang.
- summātim,
adv. [summa] :
1 - à la
surface,
sans enfoncer, légèrement. --- Col. 12, 48, ; id.
Arb. 6, 2; id. ib. 10, 5.
2
- sommairement, brièvement, succinctement.
- summatim breviterque
describere, Cic. Or. 51 : tracer à grands traits et
brièvement. --- cf. Cic.
Att. 5, 16, 1.
- summatim attingere, Quint. 10, 1, 44 :
effleurer (qqch).
- summātŭs,
ūs, m. : primauté, souveraineté. ---
Lucr. 5, 1140.
- summē,
adv. [summus] : au plus haut degré, extrêmement. ---
Cic. de Or. 2,
295; Quinct. 69 ; 77 ; Fam. 4, 7, 2; Verr. 1, 63; Fam. 13, 18, 2;
Cæcil. 57, etc.
- summĕdĭus
(submĕdĭus), a, um : à peu près au milieu.
- submedia distinctio,
Diom. 437, 13 : virgule.
- summējo
(submējo, submēio), ĕre : uriner sous (soi). ---
M.-Emp. 8.
- summējŭlus
(submējŭlus, submēiŭlus), i, m. : celui qui pisse sous lui, celui qui
pisse au lit. --- M.-Emp. 26.
- Summem-
: voir Summœn-
- summergo
: c. submergo.
- summersio
(submersio), ōnis, f. : submersion, immersion.
- summerso,
āre : - tr. - submerger violemment.
- summersus
: c. submersus.
- summerus
(submerus), a, um : presque pur.
- submerum
vinum, Plaut. Stich. 1, 3, 116 : vin presque pur.
- summigrātĭo
(submigrātĭo), ōnis, f. : émigration. --- Amm. 25, 9, 1.
- summĭnĭa (submĭnĭa), æ, f. : un vêtement de femme. --- Plaut. Ep. 2, 2, 50.
- summĭnistrātĭo
(submĭnistrātĭo), ōnis, f. : action de fournir,
source; secours, aide.
- summĭnistrātŏr
(submĭnistrātŏr), ōris, m. : fournisseur, pourvoyeur.
- summĭnistrātŭs
(submĭnistrātŭs), ūs, m. : ration, fourniture.
- summĭnistro
: c. subministro.
- summiss-
: c. submiss-
- summĭtās,
ātis, f. [summus] : la partie
la plus haute d’une chose,
sommité, sommet, cime, point culminant. --- Pall. 1, 6, 10 ;
Macr.
Scip. 1,6 ; Amm. 15, 10, 6.
- summĭtĕr, adv. : d’en haut. ---
M.-Emp. 21 ; 29.
- summitto
: c. submitto.
- summo
:
1
- summo, āre, āvi
[summus] : - tr. - porter à son apogée. ---
Schol. Cic. Mil. 10.
2
- summō, adv. : pour finir, en finissant, à la fin. ---
Quint. 7, 1, 10.
- Summoenianus
(Submoenianus, Summemmianus, Submemmianus), a, um : du
Summemmium.
- Summœnianæ
uxores, Mart. 3, 82, 2 : épouses du Summemmium, femmes de bas étage,
femmes de moeurs légères, prostituées.
- Summoenium
(Submoenium, Submemmium, Summemmium), ii, n. : Summemmium
(quartier derrière les remparts, un endroit de Rome, qui était
mal
fréquenté).
- summoestus
(submoestus, submaestus),
a, um : un peu triste. --- Amm. 15, 8, 11.
- summŏlestē
(submŏlestē), adv. : avec quelque contrariété.
- submoleste
aliquid ferre, Cic. Att. 5, 21, 1 : supporter qqch avec quelque
contrariété.
- summŏlestus
(submŏlestus), a, um : un peu fâcheux, assez désagréable.
- illud
est mihi submolestum, quod... Cic. Att. 16, 4, 4 : cela me chagrine un
peu que...
- summŏnĕo
: c. submoneo.
- (Lebaigue
P. 1222)
- Summontōrĭum (Submontōrĭum), ii, n. : ville de
Vindélicie. --- Not. Imp.
- summonstro
(submonstro), āre : - tr. - montrer vaguement, montrer secrètement.
--- Arn. 3, 23.
- summŏpĕrĕ,
adv. [summus, opus] : avec le
plus grand soin. --- Cic. Inv. 1, 260.
- summōrōsus
: c. submorosus.
- summōtātĭo
(submōtātĭo), ōnis, f. : léger mouvement. ---
Th. Prisc. 4, 317.
- summōtĕnŭs,
adv. : jusqu'en haut. ---
Apul. Herb. 75.
- summōtor
(submōtor), ōris, m. : qui écarte (la foule), licteur.
--- Liv. 45, 29, 2.
- summōtus
: c. submotus
- summŏvĕo
: c. submoveo
- summŭla, æ, f. [summa]
: petite somme. --- Sen. Ep. 77, 8; Apul. M. 11, 28.
- summum
: de summus
pris subst. ou comme adv.
1
- summum, i, n. : - a
- le plus haut point,
le sommet, le haut, le faîte, la cime. - b
- l'extrémité,
le bout. - c - fig.
le point le plus élevé, le plus parfait. - d - le dessus, la
surface, la superficie.
- bacillum
a summo inflexum, Cic. Div. 1, 17, 30 : bâton recourbé à sa partie
supérieure.
- a
summo dare (bibere), Plaut. : verser à boire en commençant par le haut
bout de la table.
- summum
frontis, Cæs. : le haut du front.
- perfecta et ad summum perducta natura,
Cic. Leg. 1, 25 : la nature
parfaite et portée à son point culminant.
- summum
opum humanarum, Sen. : le comble de la puissance humaine.
- ad
summa militiæ provectus, Tac. H. 2, 75 : élevé aux plus hauts
grades de l'armée.
- Silius summa adeptus, Tac. An. 11, 26
: Silius, parvenu au rang suprême.
- oratori
summa riguerunt, Sen. Ir. 2, 3, 3 : l'orateur sent les extrémités de
son corps se
raidir.
- summa ducum Atrides,
Ov. Am. 1, 9, 37 : l’Atride [Agamemnon] le chef suprême, le
roi des rois.
- ad
summum, Cic. : tout au plus.
- summum
aquæ, Cic. : la surface de l'eau.
- fontes
sunt in summo, Plin. Ep. 2, 17, 25 : les sources sont à fleur de terre.
- summa
tantum decerpere, Sen. : ne faire qu'effleurer les choses.
- summa
moliri, Tac. An. 12, 42 : tenter les dernières entreprises.
- voir
summo.
2
- summum, adv.
:
a
- au plus, tout au plus.
- bis
terve summum, Cic. Fam. 2, 1, 1 : deux ou trois fois au plus.
- duo milia nummum aut
summum tria, Cic. Verr. 3, 201 : deux mille sesterces ou, tout
au plus,
trois mille.
- hodie
aut summum cras, Cic. Att. 13, 21, 2 : aujourd'hui ou demain au plus
tard. --- Cic. Mil. 9, 26; Verr. 2, 129; Fam. 5,
21, 1, etc.; cf. Liv. 21, 35, et 31, 42.
b
- pour la dernière
fois. --- Albinov.
Liv. 137.
- Summuntōrĭum : c. summontorium.
- summūrānum, i, n. : ville de Campanie.
--- Anton.
- summus,
a, um (forme syncopée de supremus)
[super] :
1
- le
plus haut, le plus
élevé.
- capita
summa papaverum, Liv. 1, 54 : les têtes de pavots les plus élevées.
- summum
bonum est animus fortuita despiciens, virtute lætus, Sen. Beat. 4 : le
souverain bien est une âme qui méprise le hasard et dont la vertu fait
la joie.
- jus
summum sæpe summast malitia, Ter. Haut. 796 : justice suprême est
souvent suprême malfaisance. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 346; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- jam profecto te intelleges inopiā criminum summam laudem Sex. Roscio
vitio et culpæ dedisse, Cic. Sex. Ros. 48 : tu ne tarderas pas à te
rendre compte que, faute d'inculpations réelles, tu as fait à Sex.
Roscius une tare et un crime de ce qui est pour lui le plus grand titre
d'éloge. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 414; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ad
summam urbem, Cic. : dans la partie haute de la ville.
- res
apud summum puteum geritur, Plaut. Mil. 1152 : nous sommes parvenus au
bord du
puits
(= nous sommes presque hors d'affaire).
- summa voce, Cic. de Or. 1, 261
: sur le ton le plus élevé de la
voix.
- hieme summa, Cic. Fam. 13, 60, 2
: au plus fort, au
cœur de
l’hiver.
- mais
ad summam senectutem, Cic. Rep. 1, 1 : à
l’extrémité, à la
limite de la vieillesse. --- cf. Cic. Quir. 19 ;
Phil. 8, 31.
- summa dies,
Virg. En. 2, 324 : le dernier jour.
- summo carmine, Hor. O. 3, 28, 13 : dans le dernier chant.
- (argumenta) prima et summa,
Quint. 6,
4, 22 : (arguments) les premiers et les derniers.
- summus ego (s.-ent.
in triclinio),
Hor. S. 2, 8, 20 : j’étais le plus haut [sur le
lit de table].
- summus, i, m. : celui qui se
tient à la plus haute place (à table), le roi du festin.
- sermo
qui adhibetur a summo, Cic. CM. 46 : discours prononcé par le roi du
festin.
- standum
est in lecto, si quid de summo petas, Plaut. Men. 103 : il faut se
tenir
debout
sur le lit pour obtenir quelque chose à l'autre bout de la table.
2
- le
sommet de, l’extrémité de, la surface de.
- summus mons, Cæs. BG. 1, 22, 1
: le sommet de la montagne.
- in summa sacra
via, Cic. Planc. 17 : au haut de la voie sacrée.
- hi summo in fluctu pendent, Virg. En.
1, 106 : on reste pendu en haut des vagues.
- aqua summa, Cic. Fin. 4,
64 : le dessus, la surface de l’eau.
- dorsum immane mari summo, Virg.
En. 1, 110 : dos monstrueux à la surface de la mer.
- summa
cutis, Col. : l'épiderme.
- summo
animo inhærere, Sen. : n'être qu'à la surface du coeur.
- tantummodo
summas res attingere, Nep. Pel. 1 : *toucher seulement la surface des
choses*
= ne faire que les effleurer.
- omnia summa facere, Cic. Att.
15, 13, 5 : faire tout le possible.
- summo rei publicæ tempore,
Cic.
Phil. 5, 46 : dans les circonstances politiques les plus
difficiles.
- Sophocles
ad summam senectutem tragoedias fecit, Cic. CM. 7 : Sophocle a composé
des tragédies jusquà l'extrême vieillesse.
- venit
summa dies, Virg. En. 2, 324 : le tout dernier jour est arrivé.
3
- le plus élevé (par le rang), le
plus grand, le plus illustre; le plus important, très grand,
essentiel.
- summi et infimi, Cic. Rep. 1, 52
: les
hommes du
rang le plus élevé et le plus bas.
- summi Peripatetici, Cic. Div. 1, 5
: les plus grands, les plus illustres Péripatéticiens.
- summi
homines ac summis ingeniis præditi, Cic. : hommes éminents, doués
d'éminentes
qualités.
- summus
in omnibus, Plin. : qui excelle en tout.
- loco
summo natus, Cic. : d'une haute naissance.
- summus vir
et
imperator, Cic. Arch. 27 : éminent comme citoyen et général.
- noter
- severitatis et munificentiæ summus, Tac.
An. 1, 46 : m. à m. le
plus haut
sous le rapport de la sévérité et de la munificence, c.-à-d.
disposant
souverainement des châtiments et des grâces.
- summo jure, Cic. Verr.
5,
4 : dans le plus strict (le plein) exercice de son droit.
- summum
bonum,
Cic. Læl. 20 : le souverain bien.
- uterque summo
bono fruitur, id est voluptate, Cic. Fin. 2, 88 : ils jouissent tous
deux du même souverain bien, qui est la volupté.
- summa turpitudo, Cic. Læl. 61
: la pire
honte.
- summa religio, Cic. Verr. 4, 72
: le culte le plus pieux.
- mihi ad
summam gloriam nihil deest nisi... Cic. Fam. 2, 10, 4 : pour
mettre le
comble à ma gloire il ne me manque que...
- summo
opere (summopere) : avec le plus grand soin.
- vitia
vero haec sunt certissima exordiorum, quae summo opere vitare
oportebit, Cic. Inv. 1, 18 : voici maintenant les défauts les plus
communs de l'exorde; on doit les éviter avec le plus grand
soin.
- summa res publica, Cic.
Phil. 3, 57 : l’ensemble de la chose publique, l’intérêt de
l’Etat.
-
summa salus rei publicæ, Cic. Cat. 1, 11 : la sûreté générale
de
l’Etat.
- summo rei publicae tempore,
Cic. Phil. 5, 46 : dans un moment décisif pour la république.
- in
summo et periculosissimo rei publicae tempore, Cic. Fl. 3, 6 : à une
époque où la république était exposée aux plus affreux périls.
- in Pompeio summa esse omnia,
Cic. Pomp. 51 : que Pompée a toutes
les
qualités requises au plus haut degré.
- summa
dementia est +
inf. : le comble de la folie, c'est
de...
- summa
igitur amentia est in eorum fide spem habere, quorum perfidia
totiens
deceptus sis, Cic. Inv. 1, 40 : le comble de la démence serait donc de
compter sur la fidélité de ceux dont la perfidie nous a si souvent
trompés.
- summa
res : - a - le
commandement en chef.
- b - le pouvoir
impérial, le trône impérial. - c - situation critique, moment
décisif. - d - le point essentiel (d'un
débat).
- propinquo summae rei discrimine, Tac. An. 2, 12 : à l'approche d'une
affaire décisive.
- Drusum summæ rei admovere, Tac. An. 3, 56 : faire
approcher Drusus du trône impérial.
- neminem
gentis Arsacidarum summæ rei imponere poterant, Tac. 6, 31 : ils ne
pouvaient
placer sur le trône aucun prince du sang d'Arsace.
- summa
res (summa controversia), Cic. : le point essentiel (d'un débat).
- summūto
(submuto), āre : - tr. - échanger.
- sūmo,
ĕre, sumpsi, sumptum [subs, emo] : - tr. -
- inf. parf. sync. sumpse,
Næv. Com. 97; arch. suremit
=
sumpsit; surempsit = sumpserit P. Fest. 299, 2; Fest. 298,
9.
1 - prendre
à soi,
prendre, se saisir de.
- sumere vas in manus, Cic. Verr.
4, 63 : prendre un
vase en mains. --- cf. Cic. Agr. 2,
15.
- ex agris frumentum sumere, Cæs.
BG. 2, 16, 6 : tirer du blé des
champs.
- sumere aliquid
ab aliquo, Cic. Nat. 3, 84 : prendre qqch des mains de
qqn.
- sumere litteras
ab aliquo ad aliquem, Cic. Fam. 13, 26, 3 : se faire donner
une lettre par qqn pour qqn.
- sumere pecuniam
mutuam, Cic. Fl. 46 : emprunter de
l’argent. --- cf. Cic. Verr. 1, 28.
- sumpta virili toga, Cic. Læl. 1
: après
avoir pris la toge virile. --- cf. Cic. Rep. 1, 18;
Verr. 5, 94; Nep. Eum.
13, 3.
- sumere cibum,
venenum, Nep. Att. 21, 6; Them. 10, 3 : prendre de la
nourriture, du poison. --- cf. Suet. Aug. 77, etc.
- sumere arma
: prendre les armes. --- Liv. 3, 19, 8;
Quint. 5, 10, 71.
- sumere ferrum
ad aliquem interficiendum, Liv. 40, 11, 10 : s’armer pour tuer
qqn.
- sumere arma,
Cic. de Or. 2,
84 : s’armer.
- tanti ista signa sumpsisti,
quanti... Cic. Fam. 7, 23, 2 : tu
as acquis ces statues pour un prix auquel.., cf. Cic. Fam. 7,
23, 4.
-
tantam arrogantiam sumpserat ut ferendus non videretur, Cæs. BG. 1, 33,
5 : il était devenu d'une si grande insolence qu'on ne le trouvait pas
supportable. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 647; éd. Peeters France.
- pervenire eo, quo sumpta navis
est, Cic. Off. 3, 89 : parvenir à la
destination pour laquelle on a frété (loué) le navire.
- minus
sumptum est sex minis, Plaut. Trin. 411 : on a dépensé moins de six
mines.
- fig. sumere
spatium
ad cogitandum, Cic. Fin. 4, 1 : prendre du temps pour
réfléchir. --- cf. Cic. Leg. 1, 6.
- ab omnibus civitatibus
testimonia sumere,
Cic. Verr. 4,
138 : prendre dans toutes les villes des témoignages.
- sumere ab
aliqua re : tirer un
développement de qqch. --- Cic.
Inv. 1, 101; cf. Cic. Inv. 1,
28; Cæc. 74.
- sumere ex
: tirer (un mot) de.
- pro verbo proprio subicitur
aliud sumptum ex re aliqua consequenti, Cic. Or. 92 : au mot
propre on en
substitue un autre... pris (emprunté) à une idée voisine [métonymie].
- frustra laborem sumere,
Cæs. BG. 3, 14, 1 : prendre une peine
inutile.
- arrogantiam sibi sumere,
Cæs. BG. 1, 33, 5 : prendre de
l’arrogance.
- sumere animum,
Tac.
Agr. 31 : prendre courage. --- cf. Ov. F. 1,
147 ; Liv. 4, 54, 8.
- de aliquo supplicium sumere,
Cæs.
BG. 6, 44, 2 : tirer de qqn un châtiment, soumettre qqn à un
supplice.
--- cf. Cic. Inv. 2, 82; Verr. 2, 91; Amer. 66 [ex aliquo Liv. 23, 3,
1].
- pœnam sumere, Cic. Inv. 2, 108
: punir.
- sumere pœnam
ex scelerato sanguine,
Virg. En. 12, 949 : punir, se venger en versant un sang
criminel.
- sumi
venustate alicujus, Apul. M. 2, 5, 5 : s'éprendre de la beauté de qqn.
2
- prendre
pour soi, choisir, acheter.
- Miltiadem imperatorem
sibi sumere, Nep. Milt. 1,
3 : se donner, prendre Miltiade pour chef. --- cf.
Sall. J. 85, 10; Liv. 1, 50, 8; 7, 1, 5.
- Q. Naso judex
sumitur, Cic. Fl. 50 : Q. Naso est pris comme juge.
- meminero me non
sumpsisse quem accusem, Cic. Verr. 2, 179 : je me souviendrai
que je n’ai
pas choisi un homme pour l’accuser.
- sumere diem, Cic. Fam. 7, 21, 7
: prendre un
jour [pour régler qqch].
- philosophiæ studium sumere,
Cic. Ac. 1, 8 : se mettre
de préférence à l’étude de la philosophie.
- sumite materiam vestris
æquam viribus, Hor. P. 38 : choisissez un sujet proportionné à
vos forces.
- ex hoc numero exempla sumere,
Cic. Læl. 38 : prendre des exemples
dans ce
nombre.
- quis
te mala sumere cogit ? Ov. Tr. 5, 1, 69 : qui t'oblige à choisir de
mauvais
vers ?
- sumere + inf.
(sibi sumere + inf. ) : choisir de.
--- Hor. O. 1, 12, 2; Ep. 1, 3, 7.
- sumere
aliquem monitorem, Sall. J. 85, 10 : prendre qqn pour conseiller.
- aliquem
ducem sumere : prendre qqn pour chef.
- sumere
liberos, Sall. J. 10, 8 : adopter des enfants.
- sumere
parvo, Hor. S. 2, 7, 106 : acheter à vil prix. ---
Cic. Fam. 7, 23, 2; id. Verr. 2, 3, 64, § 149.
3
- assumer.
- sumere operam,
Cic. Verr. 4, 69 : assumer une tâche.
- sumptis
inimicitiis, Cic. Vat. 28 : ayant assumé la haine.
- sumere bellum,
Sall. J. 83,
1 : assumer, entreprendre une guerre. --- cf.
Liv. 1, 42, 3 ; 36, 2, 3, etc.
4
- choisir pour une argumentation, s’arrêter à,
retenir, citer [un fait, un
nom].
- homines notos sumere odiosum est, Cic. Am. 16, 47 : il est fâcheux de
citer
des hommes connus.
- aliquid sumere illustrius, Cic. Sest. 12, 27 : citer qqch de plus
illustre.
- unum hoc sumo, quod mihi
apertum
tuum
scelus dat, Cic. Amer. 34, 97 : je ne retiens que ce qui me
montre ton
crime
au grand jour. --- cf. Cic. Inv. 1, 79;
Part. 139; Verr. 3,
104; id. Cael. 15, 36; Auct. Her. 4, 1, 1.
5
- s’arroger,
s’attribuer, s’approprier.
- sumere
sibi aliquid : s'attribuer qqch, s'arroger qqch, se charger de qqch.
- omne
bellum sumi facile, ceterum ægerrime desinere, Sall. J. 83 : il est
facile
d'entreprendre la guerre, très difficile d'y mettre fin.
- quem
virum aut heroa sumis celebrare, Clio ? Hor. O. 1, 12, 1 : quel homme
ou quel
héros
entreprends-tu de chanter, Clio ?
- legatis
respondit diem se ad deliberandum sumpturum, Cæs. BG. 1, 7 : il
répondit
aux envoyés qu’il allait s'accorder un délai pour réfléchir.
- quis
sibi res gestas Augusti scribere sumit ? Hor. Ep. 1, 3, 7 : qui se
charge
d'écrire
les actions d'Auguste ?
- vultus
sumit acerbos, Ov. Tr. 5, 8, 17 : (la Fortune) prend un air sévère.
- vultum
ab ore alicujus sumere, Stat. S. 2, 53 : composer son visage sur celui
d'un
autre.
- plus
minusve ex fortuna sumere, Tac. H. 2, 74 : demander plus ou moins à la
fortune.
- laudem
a crimine sumere, Ov. M. 6, 474 : tirer gloire de son crime.
- imperatorias sibi partes
sumere, Cæs. BC. 3, 51, 5 : s’arroger le rôle du commandant en
chef.
- mihi non
sumo tantum, ut... Cic. Planc. 8 : je n’ai pas une présomption
telle
que...
- sumpsi hoc mihi, ut ad te...
scriberem, Cic. Fam. 13, 50, 1 : j’ai pris
sur moi de t’écrire...
- tantum tibi sumito pro Capitone
apud Cæsarem
quantum ipsum meminisse senties, Cic. Fam. 13, 29, 6 : prends
sur toi
d’agir en faveur de Capiton auprès de César dans la mesure où tu lui
verras à lui-même le souvenir [de Capiton].
6
- poser
en principe,
admettre, prendre comme prémisses, supposer, soutenir.
- primum hoc sumitis, Cic. Div.
2,
104 : vous posez d’abord ces prémisses. --- cf.
Cic. Fin. 4, 52.
- quæ omnia
perite et scienter sumpta... Cic. Br. 197 : or toutes ces
idées
habilement et savamment prises comme base de la plaidoirie.
- avec
prop. inf. - beatos esse deos
sumpsisti, Cic. Nat. 1, 89 : tu as posé
comme prémisses que les dieux sont heureux.
- si tibi hoc sumis, nisi
qui patricius sit, neminem bono esse genere natum, Cic. Mur. 15
: si tu
poses en principe qu’à moins d’être patricien, on n’est pas bien né.
- ea
sumere ad concluendum quæ... Cic. : établir sa conclusion sur ce qui...
- quæ
sumpta sunt, Cic. : les prémisses d'un syllogisme.
- pro
non dubio sumebant quæ... Liv. 39, 28, 5 : ils admettaient comme
certain que...
- unum
hoc sumo, quod... Cic. Am. 34, 97 : j'avance ce seul fait que...
- sumere
argumenti loco : admettre comme preuve.
- voir
sumptus
- sumpsi
: parf. de sumo.
- sumpsio
: c. sumptio. ---
Cato, Agr. 145, 2.
- sumpta, æ, f. : poignée, pincée, prise. ---
Garg. Cur. (init.).
- sumpti
: gén. arch. de sumptus.
- sumpticŭla, æ, f. [sumptus]
: faibles ressources. --- Cypr. Ep. 13, 7.
- (Lebaigue
P. 1223)
- sumptifăcĭo, ĕre,
fēci : voir sumptus.
- sumptĭo,
ōnis, f. [sumo] : - 1
-
action de prendre,
prise. --- [plur.] Cat.
Ag.
145, 2; Vitr. 2, 2, 2. -
2 - prémisse
d'un syllogisme. --- Cic. Div.
2, 108.
- sumptĭto,
āre [sumo] : - tr. - prendre souvent. ---
Plin. 25, 51.
- sumptuarius
:
1
- sumptŭārĭus, a, um : qui concerne la
dépense. --- Cic.
Fam. 7,
26, 2; Att. 13, 7, 1.
- rationes sumptuariæ, Cic. Att.
13, 47, 1 : comptes
de dépenses.
- sumptuaria lex, Cic. Att. 13, 7, 1 : loi somptuaire.
2
- sumptŭārĭus, ii, m. :
caissier, dépensier, économe. ---
Inscr.
- sumptum,
i, n. : mineure (d'un syllogisme).
--- Capel. 4, 404.
- sumptŭōsē,
adv. [sumptuosus] : à grands frais,
somptueusement, avec magnificence. --- Catul. 47, 5.
- sumptŭōsius.
--- Cic. Cat. 2, 20.
- sumptŭōsĭtās,
ātis, f. [sumptuosus]
: somptuosité, faste, prodigalité. ---
Sid. Ep. 9, 6.
- sumptŭōsus,
a, um : - 1 - coûteux,
onéreux, somptueux. --- Cato, Agr.
1, 6 ; Cic. Fam. 9, 23. - 2
- dépensier, prodigue, fastueux.
--- Cic. de Or. 2, 135; Par. 49;
Sen. Ep. 50, 3.
- ludi sumptuosiores, Cic. Q. 3,
8, 6 : jeux plus
dispendieux.
- portus operis sumptuosissimi,
Suet. Ner. 9 : port dont la construction est très chère.
- sumptus
:
1 - sumptus, a, um
: part. passé de sumo. - a
- pris, saisi. - b -
reçu, emprunté. - c
- employé, dépensé. - d
- entrepris, assumé.
- sumptā
virili togā, Cic. Læl. 1, 1 : après avoir pris la toge virile.
- sumptus
in cibo, Plin. : pris comme aliment.
- exitium
sumptum (finis sumptus), Tac. : mort volontaire.
- præcipuo
certamine animi adversus eum sumpto, Liv. 37, 10, 2 : nourrissant
contre
lui une animosité violente.
- pecuniā
mutuā sumptus, Sall. : argent emprunté.
- sumpti
dies ad... Cic. : jours consacrés à...
- legatis
respondit diem se ad deliberandum sumpturum, Cæs. BG. 1, 7 :
il
répondit
aux légats qu'il allait consacrer la journée à réfléchir.
- cibi
sumere tempus, Liv. 32, 11 : prendre le temps de se restaurer.
- curis
sumptus, Cic. Div. 1, 21, 42 : consumé de soucis.
- sumptæ
inimicitiæ, Cic. Vatin. 11, 28 : inimitiés affrontées, inimitiés
assumées.
2
- sumptŭs,
ūs, m. : dépense, frais, coût.
- gén. arch. sumpti Cæcil. Com. 180; Turp.
Com. 172; Cat.
Agr. 22, 3.
- sumpti facio, ere, feci, factum
: - tr. faire
la dépense de.
- restim
sumpti fecerim Plaut. Cas. 425 : je ferais la
dépense d’une corde.
- quod
facit sumpti Plaut. Trin. 250 : ce qu’il
dépense, cf. Lucil. 30, 19 ; Varr. Men. 52.
- souvent dat.
sumptu, Cic. Fam.
16, 4. 2.
- exiguus
sumptus ædilitalis fuit, Cic. Off. 2, 59 : il n’y a eu que de
modiques
dépenses pour mon édilité.
- nullus
fit sumptus in nos... neque in quemquam, Cic. Att. 5, 16 : on n'a
besoin de rien dépenser ni pour moi ... ni pour qui que ce
soit.
- sumptus egentissimarum civitatum minuerem sine ulla imminutione
dignitatis tuæ, Cic. Ep. 3, 8, 2 : j'ai diminué les dépenses de cités
très misérables sans rien diminuer des honneurs auxquels tu avais
droit. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 374; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- perpetuos sumptus suppeditare, Cic. Off.
2,
42 : fournir aux dépenses continuelles. --- cf.
Cic. Att. 11, 13, 4.
- au dat. -
sumptu ne parcas, Cic. Fam.
16, 4, 2 : [je te prie] de ne pas regarder à
la dépense.
- adventus noster nemini ne minimo quidem
fuit sumptui, Cic.
Att. 5, 14, 2 : mon arrivée n’a pas coûté même la moindre
chose à
personne.
- suo sumptu equitatum alere,
Cæs. BG. 2, 18, 5 : entretenir de la
cavalerie à ses frais.
- sumptu publico, Cic. Verr. 5, 45
: aux frais de
l’Etat.
- in militem sumptum facere, Cic. Pomp. 39
: faire des dépenses
pour l’entretien des soldats. --- cf. Fam. 12, 30, 4;
Att. 5, 16, 3.
- sumptum nusquam melius posse
poni, Cic. Q. 3, 1, 3 : [j’affirme] qu’on ne
peut nulle part employer mieux son argent.
- sumptum dare, Cic. Inv. 2,
87 : fournir à une dépense (allouer pour une dépense).
- sumptus
epularum, Cic. Tusc. 5, 34, 97 : le luxe de la table.
- sumptus
perpetuos suppeditare, Cic. Off. 2, 12, 42 : couvrir largement les
dépenses courantes.
- itineris
sumptus, Cic. : frais de voyage
- sumptus
ex ærario erogatus est, Liv. 1, 20, 5 : le Trésor en fit les frais.
- sumptum
facere in aliquid, Cic. : employer de l'argent à qqch.
- quaestui atque sumptui deditus erat, Sall. C. 13 : on ne regardait
pas aux moyens d'acquérir et de dépenser.
- sumptum
minuere (temperare), Cic. : diminuer les dépenses.
- pyramidum
sumptus ad sidera ducti, Prop. 3, 2, 19 : les pyramides élevées à
grands frais
jusqu'aux nues.
- exiguus
sumptus ædilitatis fuit, Cic. Off. 2, 17, 59 : les frais de mon
édilité
furent modiques.
- alicui
sumptui esse : faire faire des dépenses à qqn, causer des dépenses à
qqn.
- tibi
sumptui esse mihi molestum'st, Plaut. Mil. 672 : il m'est désagrable
de t'avoir causé des dépenses.
- sumsi
(sumpsi) : parf. de sumo.
- sumtifacio
: c. sumptifacio.
- sumtio
: c. sumptio.
- sumtus,
etc. : c. sumptus ...
- Sunamītis, ĭdis, f. : de Sunam [en
Palestine], Sunamite. --- Hier.
Ep. 52, 2.
- sungrăphus : voir syngraphus.
- Sūnĭăs, ădos, f. : de Sunium.
--- Prisc. Per. 532.
- Sūnĭŏn
(Sūnĭum), ii, n. : le cap Sunium, et une
ville à la
pointe de l’Attique. --- Cic. Att. 13, 10, 3.
- gr. Σούνιον.
- abrepta e Sunio, Ter. Eun.
115 : enlevée de la région de Sunium.
- ire Sunium, Ter. Phorm. 337
: aller
à Sunium.
- Sunista, æ, f. : ville de Pannonie. --- Itin.
- sunto,
impér. 3 ème pers. du plur. de sum
: qu'ils
soient.
- suntŏnătŏr : voir
syntonator.
- suntrŏphus : voir
syntrophus.
- Sunuci, ōrum, m. :
les Suniques (peuple de Gaule). ---
Tac. H. 4, 66; Plin. 4, 17, 31, § 106.