===> Dico
- Măcæ,
ārum, m. : les
Maces (peuple
d’Afrique, dans le voisinage des Syrtes). --- Plin. 5, 34; Sil. 2, 275.
- Gaffiot
P. 933-935 --- Lebaigue
P. 733.
- gr.
Μάκαι
- au
sing. Măcēs, æ --- Sil. 9, 222.
- Măcărēis,
ĭdis, f. : la fille de Macarée, Issé. --- Ov. M. 6, 124.
- gr.
Μακαρηΐς.
- Măcăreūs,
ĕi (ĕos), m. : Macarée. - 1
- fils d'Eole. --- Ov. H. 11, 121.
- 2 -
un Centaure. --- Ov. M. 12, 452.
- 3
- compagnon d’Ulysse qui vint s’établir à Caïète. --- Ov. M. 14, 159.
- gr.
Μακαρεύς, έως.
- acc. gr.
Macarēïda, Ov. M. 6, 124.
- Măcărĭa, æ, f. : nom des îles Lesbos,
Chypre et Rhodes. --- Plin. 5, 139 ;
5, 129 ; 5, 132.
- măcarintē, ēs, f. : épithète donnée au
romarin. --- Apul. Herb. 79.
- gr. μάκαιρα.
- Măcărĭŏtēs, tētis, f. : un des Éons de
Valentin. --- Tert. Val. 8.
- gr. μακαριότης.
- Măcărĭus, ĭi, m. : - 1
- nom d’homme. --- Inscr. - 2
- saint Macaire, martyr à Lyon. --- Greg. Tur.
- plur. Macarii
: des saints Macaires. --- Sid.
- Măcărōn, f. : ancien nom de la Crète. --- Plin. 4, 58.
- c. Achillea. --- Plin. 4, 93.
- Măcātus, i, m. : surnom romain. --- Liv. 27, 34.
- Macchăbæi : voir Machabæi.
- maccis, ĭdis, f. : plante aromatique ou
assaisonnement ? --- Pl. Ps. 832.
- Maccĭus, ĭi, m. : nom de famille de Plaute.
- Maccocalingæ, ārum, m. plur. : peuple de
l’Inde. --- Plin. 6, 64.
- maccus,
i, m. : - 1 -
lourdaud, bouffon
(un
des personnages traditionnels des atellanes, sorte de niais grotesque
analogue à Polichinelle). ---
Diom. 490, 20. - 2
- un niais, un polichinelle, un
imbécile. --- Apul. Apol. 81.
- Măcĕdæ : voir Macetæ.
- Macedo
:
1
- Măcĕdo, ŏnis, m. : Macédo (nom d'homme). ---
Dig. 14,
6, 1; Gell. 13,
8,
2
- Măcĕdo
Cic. Phil. 5, 48, Măcĕdōn, ŏnis, m., Luc. 8, 694, Macédonien.
- vir Macedo, Hor. O. 3, 16,
14 : Philippe de
Macédoine.
- Macedonum robur, Liv. 36,
18, 2 : l'élite
des Macédoniens.
- gr.
Μακεδών, όνος.
- Măcĕdŏnes, um : Macédoniens, habitants
de la Macédoine. ---
Cic. Off. 2, 76.
- Macedones Hyrcani, Tac. An. 2, 47
: Hyrcanie la
Macédonienne (peuple de Lydie).
-
Macedonum fere omnibus et quibusdam Andriorum ut manerent persuasit,
Liv. 31, 43 : il persuada presque tous les Macédoniens et certains des
Andriens à y demeurer. -- Touratier, Syntaxe latine, p. 21; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- gr.
Μακεδόνες.
- Măcĕdŏnĭa, æ, f. : la Macédoine [province septentrionale de la
Grèce]. --- Cic. Agr. 1,
5 ; Liv. 9,
18 ; Plin. 4,
- gr.
Μακεδονία.
- Măcĕdŏnĭānus, a, um : de
Macédon [usurier sous Vespasien]. ---
Dig. 14, 6, 1.
- plur. Măcĕdŏnĭāni : partisans de l'hérésiarque
Macedonius. --- Cod. Th. 16,
5, 2.
- Măcĕdŏnĭcus, a, um : de
Macédoine. --- Cic. Fam. 12,
23, 2 ; Tac. H. 3,
22 ; Plin. 4,
51.
- Macedonicus,
i, m. : le Macédonique (surnom de Métellus, vainqueur de la Macédoine).
--- Vell. 1,
11 ; Plin. 7,
144.
- cf.
gr. Μακεδονικός.
- Măcĕdŏnĭēnsis, e, Pl. Ps. 1041, et Măcĕdŏnĭus (Măcēdŏnĭus Ov. M. 12,
466), a, um
: de Macédoine. ---
Pl. Ps. 51 ; 346 ; Ov. M. 12,
466.
- Macedonius
:
1
- Măcĕdŏnĭus, a, um (qqf.
Măcēdŏnĭus) : macédonien.
2
- Măcĕdŏnĭus, ii, m. : Macédonius (évêque
hérésiarque macédonien
qui niait la divinité du Saint-Esprit).
- Măcella, æ, f. :
Macella. - 1
- forteresse
de Sicile. --- Liv. 26, 21. -
2 - nom
de femme. ---
Inscr.
- macellarius
:
- (Lebaigue
P. 733 et P.
734).
1
- măcellārĭus, a,
um [macellum]
: qui a rapport
au marché, à la viande.
- macellaria taberna, Val. Max. 3, 4,
4 : étal de
boucher.
2
- măcellārĭus, ii, m. : boucher, charcutier, marchand de comestibles. --- Varr.
R. 3,
2, 11 ; 3,
4, 2 ; Suet. Cæs. 26.
- Măcellīnus, i, m. [macellum]
: le Boucher [surnom donné à
l'empereur Macrin à cause de sa cruauté]. --- Capit. Macr. 13,
3.
- măcello,
āre : - tr. - tuer des animaux. --- Gloss.
- măcellum,
i, n. : - 1 - marché
(surtout
pour la viande), abattoir.
--- Pl.
Aul. 373 ; Cic. Div. 2, 59; Gloss.- 2
- marché,
provisions faites au marché. --- Plin. 19, 52 ;
Manil. 5, 377.
- gr.
μάκελλον.
- fercula
nunc audi nullis ornata macellis, Juv. 11, 64 : écoute maintenant le
menu
agrémenté sans aucun produit du marché.
- voir hors site macellum
- macellus
:
1
- măcellus, i, m. : c. macellum). ---
Mart. 10, 96, 9.
2
- măcellus, a, um [macer] : un peu maigre. --- Lucil. Sat. 242;
Varr. L. 8, 79; cf. P. Fest. 7, 12.
- măcĕo,
ēre [macer] : - intr. - être maigre. --- Pl. Aul. 564; Non.
509, 11.
- Macepracta, f. : village de Mésopotamie. --- Amm.
- macer
:
1
- măcĕr,
cra, crum :
- cf. μακρός.
a
- maigre. --- Var. R. 2, 5, 12 ; Quint. 6,
3, 58.
- macerrimus, Sen. Ep. 78, 8.
- macrior Varr. R. 1, 24, 2.
- dignus
imagine macra, Juv. 7, 29 : digne d'un buste aussi maigre que toi.
- ager
macrior, Varr. : champ trop sec.
- macerrimi
agri, Col. : champs très pauvres.
- solum exile et macrum, Cic.
Agr.
2, 67 : terrain pauvre et maigre.
b
- mince [en parl. d’un livre]. --- Mart. 2, 6, 10.
2
- Măcĕr,
cri, m. : Macer (nom d'homme).
- C.
Licinius Macer [historien latin sous
la république]. --- Cic.
Leg. 1, 7 ; Liv. 4,
7, 18.
-
Æmilius Macer [poète latin né à Vérone].
--- Ov. Tr. 4, 10, 44.
- măcēra : voir machæra. ---
Capit.
Pert. 8, 4.
- mācĕrātĭo,
ōnis, f. [macero] :
1
- macération, infusion [de
la chaux] dans de l’eau.
--- Vitr. 7, 2, 1.
2
- putréfaction. --- Arn. 4, 35.
3
- mortification. --- Tert. Jejun. 3.
- mācĕrātus,
a, um : part. passé de macero.
- mācĕresco,
ĕre [macero] : - intr. - se détremper, s'amollir, s'attendrir. --- Cato,
Agr. 90.
- mācĕrĭa, æ,
[macero] : mur de clôture [en pierres sèches].
--- Cic. Fam. 16, 18, 2 ; Cæs.
BG. 7, 69
- primitt
en
une sorte de torchis. --- Don.
Ad. 908.
- post-class. nom. mācĕrĭes,
acc.
mācĕrĭem. --- Afran. ap.
Non. 138; Varr. R. R. 3, 5, 11; Prud. Hamart. 227; Inscr. Grut. 611,
13; Inscr. Orell. 4057.
- voir hors site maceria
- mācĕrĭātĭo,
ōnis, f. [maceria] : construction d’un mur en pierres sèches. ---
Gloss. Phil.
- mācĕrĭātus, a, um : pourvu d’un mur en
pierres sèches. --- Inscr. Mur. 1644,
14.
- maceries
:
1
- măcĕrĭēs, ēi, f. [macer] : affliction, chagrin. --- Afran. Com. 150.
2
- mācĕrĭēs, ēi, f. : voir maceria.
- Măcĕrĭo, ōnis, m. : surnom
romain. --- Plin. 7, 143.
- mācĕrĭŏla, æ, f.
[maceria] : petit mur de clôture. --- Inscr. Mur. 492, 2.
- mācĕro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- rendre
doux, amollir en humectant, faire
macérer. --- Plaut. Pœn. 242;
Cato, Agr. 156, 6; Col. 2, 6, 22 ; Plin. 24,
66.
2
- affaiblir [le corps], énerver, épuiser.
- multos iste morbus homines
macerat, Plaut. Capt. 554 : c'est un mal qui consume bien des gens. --- Liv. 26, 13; Vell. 2, 112, 4.
3
- consumer, miner, tourmenter
[l’esprit]. --- Pl. Pœn. 98; Ps. 4; Ter. And. 685;
Eun. 187; Lucr. 3,
75; Liv. 5, 54, 3; 26, 13, 8; Quint. 12, 10, 77.
- unum hoc maceror et
doleo tibi deesse, Cæs. d.
Suet. Vit. Ter. : c’est la seule chose dont je
m’afflige et je déplore que tu en sois privé.
4
- mortifier. --- Eccl.
- Măcēs, æ, m. : voir Macai. --- Sil. 2, 60; 9, 222.
- măcesco,
ĕre [maceo] : - intr. - 1
- maigrir, devenir maigre. --- PL. Cap. 134; Varr. R.
3, 26. - 2
- en parl. de la
terre s'appauvrir. --- Col.
2, 9, 14.
- Macestŏs,
i, m. : rivière de Mysie. ---
Plin. 5, 142.
- gr.
Μάκεστος.
- Măcĕtæ,
ārum (ūm), m. plur. : les
Macédoniens.
--- Luc. 10, 269; Stat. S. 4, 6, 106.
- gr.
Μακέται.
- Māchăbæi,
ōrum, m. : les Machabées
[nom de plusieurs chefs des
Juifs, et aussi des sept frères martyrs sous
Antiochus Epiphane]. --- Aug. Civ. 18, 36.
- au sing.
Machabæus
: Judas Maccabée. --- Bibl.
- voir
hors site les
livres des Maccabées.
- măchæra, æ, f.
: sabre, coutelas. --- Pl. Curc. 424
Mil. 53 ; Suet. Cl. 15.
- gr.
μάχαιρα.
- voir hors site machæra
- măchærĭum,
ĭi, n. : petit sabre, petit coutelas. --- PL. *Rud. 315.
- voir hors site machærium
- măchærŏphŏrus,
i, m. : machérophore, soldat armé d'un sabre. --- Cic. Q. 2, 10, 2.
- gr.
μαχαιροφόρος.
- măchærŏphyllŏn,
i, n. [machæra] : glaïeul (plante
dont la
feuille ressemble à un sabre). . --- Apul. Herb. 79.
- gr.
μαχαιρόφυλλον.
- Măchærūs,
untis, f. : Machéronte (ville de la Palestine). --- Plin. 5, 72.
- gr.
Μαχαιροῦς
- machăgistīa, æ, f. :
mystères des magiciens. --- Amm. 23, 6, 32.
- gr. μάγος
: mage --- ἀγιστεία
: cérémonie religieuse.
- Măchănĭdās, æ, m. :
Machanidas (tyran de Lacédémone). --- Liv. 27, 29, 9.
- gr.
Μαχανίδας.
- Măchāōn,
ŏnis, m. : Machaon (fils
d'Esculape, célèbre médecin
des Grecs, au temps de la guerre de Troie).
- gr.
Μαχάων, ονος.
- Machaones
(acc. -as) : les médecins, les fils d'Esculape.
- quid tibi cum medicis ?
dimitte
Machaonas omnes, Mart. 2, 16, 5 : qu'as-tu besoin de médecins ? renvoie
tous ces fils d'Esculape.
- Măchāŏnĭcus
(Măchāŏnĭus), a, um : relatif à Machaon, de médecin, chirurgical. --- Sid. Ep. 2,
12 ; Ov. Rem. 546.
- Māchărēs, is, m. : fils de
Mithridate. --- Liv.
Epit. 98.
- Macharĭus : voir Macarius.
- Machĭa, æ, f. : île de la mer
Égée. --- Plin. 4, 70.
- māchilla, æ, f. : dim. de
machina. --- Petr. 74,
13.
- Machĭmus, i, m. : nom d’un chien
d’Actéon. --- Hyg. Fab.
181.
- māchĭna,
æ, f. :
- gr.
μηχανή.
1
- machine [ouvrage composé avec art].
- machina
mundi, Lucr.
: l'édifice du monde.
- multosque per annos sustentata
ruet moles et machina mundi, Lucr. 5, 95 : et, après tant
d'années, soudain s'écroulera la masse et la machine du monde.
2
- machine, engin. --- Cic. Verr. 2, 1, 145 ; Pis.
43 ; Sest. 133 ; Hor. Ep. 2, 2, 73.
- ascendens machina, Vitr. :
échelle d'assaut.
- arietaria machina, Vitr. 10, 19
: bélier.
- vineis turribusque et machinis
omnium generum expugnare, Sall. J. 21 : vaincre avec des mantelets, des
tours, des machines de toute sorte. ---
Virg. En. 2, 46; Plin. 7,
202.
- machinas
etiam, insolitum sibi, ausi (struere), Tac. H. 4, 23 : ils osèrent même
construire des machines, chose qui leur était inconnue.
3
- plate-forme [où les
esclaves à vendre étaient exposés]. --- Q. Cic. Pet. 8.
4
- échafaud [de maçon, peintre, etc.]. ---
Plin. 19,
30.
5
- expédient, artifice,
machination, ruse. ---
Cic. Dom. 27 ; Agr. 2, 50 ; Quint. 11, 1, 44.
- māchĭnālis,
e [machina] : qui a rapport aux machines.
- machinalis
scientia, Plin. 7, 125 : la mécanique.
- māchĭnāmĕn, ĭnis, n. [machinor]
: manigance, machination. --- Cassiod. Eccl. 9,
14.
- māchĭnāmentum,
i, n. [machinor] : - 1 - machine, instrument. --- Liv. 24, 34 ; Tac. H.
4, 30 ; An. 12, 45. - 2
- instrument [de chirurgie]. --- Cels. 8, 20; Sen. Ep.
24, 14. - 3 - fig. organe
des sens. --- Apul. Plat. 1, 13. - 4 - expédient.
--- Cod. Th. 6, 28, 6.
- māchĭnārĭus,
a, um [machina] : de machine.
---
Dig. 33, 7, 12.
- machinarius
mensor, Dig. 11, 6, 7 : arpenteur, géomètre.
- māchĭnārĭus, ĭi, m. : ouvrier qui travaille sur
un échaffaud. --- Dig. 9, 2, 31.
- māchĭnātĭo,
ōnis, f. [machinor] :
1
- disposition ingénieuse, mécanisme.
--- Cic. Nat. 2, 87 ; 2, 123.
2
- machine, engin.--- Cæs. BG. 2, 31, 2 ; 4, 17,
3 ; Liv. 37, 5.
3
- fig. machination, artifice, ruse. --- Cic. de Or. 2, 72 ; Dig. 4, 3, 1.
- māchĭnātŏr,
ōris, m. [machinor] :
1
- mécanicien, inventeur ou
fabricant d'une machine. ---
Liv. 24, 34 ; Sen. Ep. 89, 19.
2
- architecte, ingénieur. --- Tac. An. 15, 42.
3
- fig. machinateur, artisan de [ordt en mauvaise part]. --- Cic. Agr. 1, 16 ; Amer.
132 ; Cat. 3, 6 ; Tac. An. 1, 10.
- māchĭnātrix,
īcis, f. : celle qui machine. --- Sen. Med. 266.
- machinatus
:
1
- māchĭnātus, a, um : part. passé de machinor. - a
- qui a machiné. - b - sens
passif
: produit par une machine, mû par une machine. - c
- au fig.
machiné,
préparé, tramé.
- voir
machinor.
2
- māchĭnātŭs, ūs, m. : c. machinatio. --- Apul. Apol.
74 ; Sid. Ep. 5, 6.
- māchĭnor,
āri, ātus sum [machina] : - tr. -
1
- combiner, imaginer, exécuter [qqch d'ingénieux]. --- Lucr. 3, 944 ; Cic. Nat. 2,
149 ; de Or. 3, 174.
2
- fig. machiner, tramer, ourdir [en mauvaise part]. --- Pl. Capt. 530 ; etc. ; Cic.
Verr. 2, pr. 15 ; Nat. 3, 66 ; Cat. 1, 2.
- machinatus au
sens passif Sall. C. 48,
7 ; H. 2, 29, 3 ; 3, 38 ; Vitr. 10, 1, 4 ; Apul.
Mund. 21.
- aliquid
in aliquem machinari : tramer qqch contre qqn.
- māchĭnōsus,
a, um [machina] : combiné, machiné.
--- Suet. Ner. 34.
- māchĭnŭla, æ, f.
: diminutif de machina.
----
P.
Fest. 107,
3 ; P.
Nol. Carm. 27,
458.
- măchĭo, ōnis, m. (mot
germanique) : maçon, celui qui travaille sur un échafaud. ---
Isid. 19, 8, 2.
- machlis : voir achlis.
- Machlyes, um, m. plur. : peuple fabuleux
d'Afrique. --- Plin. 7, 15.
- Machorones, ium, m. plur. : peuple du Pont.
--- Plin. 6, 11.
- macĭa, æ, f. :
mouron
rouge ou bleu (plante). --- Marc. Emp. 1; gr. ἀναγαλλίς : anagallis.
- (Lebaigue
P. 735).
- măcĭēs,
ēi, f. [maceo] :
1
- maigreur. --- Cic. Phil. 7, 12; Agr. 2, 93; Cæs.
BC. 3, 58, 5; Hor. O. 3, 27, 53; Plin. 30, 60.
2
- maigreur,
pauvreté, aridité, sécheresse, stérilité
- du sol. --- Col. 1, 4, 3; Ov. F. 1, 689; Pall. 4,
10, 21.
- du style. --- Tac. D. 21.
- măcĭlentus,
a, um [macies] : maigre. ---
Pl. Capt. 647.
- măcĭlentior Vulg.
Dan. 1, 10.
- mācĭnō, āre
[machino] : - tr. - moudre. ---
Oribas Bern. 1, 39.
- măcĭo,
āre [macies] : - tr. - faire maigrir, épuiser. --- Sol. 15, 18; Gloss. Phil.
- macir : écorce
d'un arbre de l'Inde. ---
Plin. 12, 32.
- gr. μάκιρ.
- Mācistum, i, n., ville d'Arcadie. --- Plin. 4, 20.
- Macomades, um, m. plur. : peuple de la
Byzacène. --- Plin. 5, 25; Aug. Bapt.
6, 29, 55.
- măcŏr, ōris, m. [maceo]
c. macies :
maigreur.
- corpus meum tali mærore,
ægrore, macore senet, Pac. ap. Non.
137, 1 (Trag. Rel. v. 275 Rib.); cf. Prisc. 699 P.
- Macra
:
1
- Macra, æ, f. : Macra (= Magra, rivière d'Italie). --- Liv. 39, 32, 2;
Plin. 3, 48; Luc. 2, 426.
2
- Macra, æ, f. : Macra (une île).
3
- Macra Cōmē, f. : le Long-Bourg (ville de Locride). --- Liv. 32, 13, 10.
- Macrāles, ĭum, m. plur. :
habitants d'une ville du Latium. ---
Plin. 3, 67.
- măcresco,
ĕre, crŭi [macer] : - intr. -
1
- maigrir. --- Varr. R. 2, 5, 15 ; Col. 6,
3, 1.
2
- fig.
sécher, dépérir.
- alterius rebus opimis invidus macrescit, Hor. Ep. 1, 2, 57
: **l'embonpoint**
d'autrui fait maigrir l'envieux; l'embonpoint [= le bon état des affaires]
- Macrĭa, æ, f. : île arrachée de
l'Eubée. --- Plin. 2, 204.
- Măcrĭānus, i, m. : Macrien, empereur
romain. --- Treb. Gall. 2.
- Măcri campi, ōrum, m. : canton de
la Gaule Cisalpine. --- Varr. R. R.
2 praef. § 6; Col. 7, 2, 3; Liv. 41, 18, 5; 45, 12, 11.
- ou Campi
Macri, Varr. R. R. 2 praef. § 6;
Liv. 41, 18.
- gr. Μακροὶ Κάμποι.
- măcrĭcŭlus, a, um [macer]
: quelque peu maigre. --- Varr. L. 8, 79.
- Măcrīnus, i, m. : - 1
- Macrin (nom d'homme). --- Pers. 2, 1. - 2
- Macrin [empereur romain]. --- Aus. Cæs. 23.
- Măcrīnĭānus, a, um : de Macrin. --- Lampr. Hel. 1, 1.
- Măcris, ĭdis, f. : - 1
- île de la mer Égée, voisine de l'Ionie. ---
Liv. 27,
13.
- 2
- ancien nom des îles d'Eubée, d'Icarie et de
Chios. --- Plin. 4,
21 ; 4,
68 ; 5,
136.
- gr.
Μακρίς
- măcrĭtās, ātis, f. [macer]
: finesse [du sable, du
sol]. --- Vitr. 2, 4; Pall. Oct. 1, 2.
- măcrĭtūdo, ĭnis : c. macies.
--- Non. 126, 2.
- Măcro, ōnis, m., nom d'homme. --- Cic. Att. 4, 12.
- Măcrŏbĭi, ōrum, m. plur. (Măcrŏbĭōtæ, ārum, m. Sen. Ir.
3, 20, 2) : -
1
- Macrobiens [peuple d'Éthiopie]. --- Plin. 6, 190 ; Val. Max. 8, 13, 5. -
2
- nom donné aux habitants d'Apollonie en
Macédoine. --- Plin. 4, 37.
- gr. Μακρόϐιοι.
- Macrobĭus,
ĭi, m. : Macrobe (grammairien latin).
- μακρόϐιος, ος, ον : qui vit
longtemps
- voir
hors site Macrobe.
- Măcrŏcĕphălī, ōrum, m. : peuple
du Pont. ---
Plin. 6,
11 ; Mel.
1,
107.
- gr. Μακροκέφαλοι
--- μακροκέφαλος, ος, ον : à
longue tête.
- măcrŏchērus, a, um : qui est à longues manches. --- Lampr. Al.
Sev. 33,
4.
- gr.μακρόχειρ, -χειρος
(ὁ, ἡ) : aux longues mains.
- măcrŏchēra tunica, Lampr. Alex. Sev. 33, 4.
- Măcrŏchīr, īros, adj. m. : Longue-Main, surnom d'Artaxercès. --- Nep. Reg. 1,
3 ; Amm. 30,
8, 1.
- gr. Μακρόχει
- măcrŏcōlum ou măcrŏcollum , i, n.. : papier de grand format. --- Cic. Att. 16, 3, 1; 13, 25, 3; Plin.
13, 12, 24, § 80.
- voir hors site macrocolum
- Macrocremnii montes, m. plur. : monts près du
Palus-Méotide. --- Plin. 4,
12, 26, § 82.
- mactābĭlis, e [macto]
: qui peut causer
la mort, mortel. --- Lucr. 6,
805.
- Mactaris (Colonia Ælia
Aurelia), f. : Makter [ville de Tunisie]. --- Inscr.
- Mactarītānus, a, um : de
Makter. --- Inscr.
- mactātĭo, ōnis, f. [macto]
: action d'immoler une victime,
sacrifice sanglant. --- Arn. 7,
4 ; 7,
36 ; Isid. Orig. 6,
19, 31.
- mactātŏr, ōris, m. [macto]
: meurtrier. --- Sen. Troad. 1002.
- mactātŭs,
ūs, abl. ū, m.: c. mactatio. --- Lucr. 1,
99.
- macte, mactis : voir mactus.
- mactea,
macteola : voir
matt-
- macto,
āre, āvi, ātum [mactus]
: - tr. -
- mactassint = mactaverint Afran. 264 ; Pompon. Com. 137 ; Enn. Scen. 333.
1
- honorer [les dieux]
- puerorum extis deos manes mactare, Cic. Vat. 14 : honorer les dieux mânes avec
les entrailles d'enfants immolés. ---
cf. Div. 1, 18
- mactare aliquem honoribus, Cic. Rep. 1, 67
: honorer qqn de
magistratures, gratifier, de...
2
- en mauvaise part. mactare
= afficere.
- mactare (=
afficere) aliquem malo, infortunio : faire éprouver du mal, du dommage
à qqn.
- heus tu,
quamquam nos videmur tibi plebeii et pauperes ... divitem audacter
solemus mactare infortunio, Plaut. Pœn. 515 : ho ! oh ! l'ami, quoique
nous (= moi et ceux qui m'accompagnent) ne soyons à tes yeux
que des plébéiens, de pauvres gens, nous ne nous gênons pas pour
envoyer promener les riches. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
89; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
3
- punir.
- mactare aliquem summo supplicio, morte, Cic. Cat. 1,
33 ; Rep. 2, 60 : punir qqn du dernier
supplice, de la mort.
4
- sacrifier, immoler [en l'honneur des dieux].
- Cereri bidentes mactare, Virg. En. 4, 57
: sacrifier des
brebis à Cérès. --- cf. Cato,
Agr. 134,
2 ; Lucr. 3, 52.
- mactant igitur opimas ac pingues hostias Deo, quasi esurienti;
profundunt vina, tanquam sitienti; accendunt lumina, velut in tenebris
agenti, Lact. 6, 2 : ils immolent à Dieu de grasses victimes, comme
s'il était pressé de la faim; ils lui versent du vin, comme s'il était
tourmenté de la soif; ils allument des flambeaux devant lui, comme s'il
était dans les ténèbres.
- fig. mactare
hostiam alicui, Cic. Fl. 95 : sacrifier une victime à qqn.
5
- par ext. tuer, mettre à mort.
--- poét. Cic. Tusc. 2,
22 ; Virg. En. 10, 413.
6
- ruiner, détruire. --- Cic. Fl. 52 ; Verr. 2,
4, 26 ; Tac. An. 2,
13.
- mactus [de mago,
mage, mactum]
:
1
- mactus, a, um : glorifié, honoré, adoré, applaudi.
- macte et
macti, voc.
sing.
et plur. employés comme adv. : courage ! bravo ! très
bien !
à merveille !
- macte
(animo) : courage ! bravo ! très bien ! à merveille !
- dans les
exclamations macte esto : sois augmenté, sois enrichi par.
- macte esto tædis, o Hymenæe,
tuis, Mart. 4, 13, 2 : Hyménée, fais briller tes flambeaux d'un plus
doux éclat !
- poét.
macte
animi : courage ! bravo ! très bien ! à merveille ! --- Mart. 12, 6, 7;
Stat. S. 5, 1, 37; id. Th. 2, 495.
- macte
fortissimam civitatem ! Flor. 2, 18, 16 : gloire à la plus courageuse
des
villes !
- vos
macti virtute estote, Curt. : bravo !
- macte hoc vino inferio esto, Arn. 7, 296 : reçois l'offrande de ce
vin.
- mactus hoc ferto, Cato, Agr. 134, 2 : reçois ce gâteau sacré.
- absolt.
dicere eum et agripetas ejectos; macte ! Cic. Att. 15, 29 : on dit que
lui et les demandeurs de terre ont été chassés; à merveille !
2
- mactus, a, um : frappé, tué, égorgé.
- dans les sacrifices
macte hoc porco piaculo immolando esto, Cato, Agr. 139 : (sois
satisfait de) accepte le sacrifice expiatoire de ce porc.
- măcŭla, æ, f. :
1
- tache, marque, point. --- Virg. G. 3, 56 ; Cic. Rep. 6, 19.
2
- maille
d'un filet. --- Varr. R. 3,
11, 3; Col. 8, 15, 1; Cic. Verr. 2, 5, 27.
3
- tache,
souillure [sur le corps, sur un
vêtement, etc.] --- Pl.
Capt. 595; Cic. Nat. 1, 79; Ov. F. 3, 821; Plin. 12, 123; 28, 109.
4
- fig.
flétrissure, honte. --- [voir concipio II § 2] Cic.
Pomp. 7 ; Clu. 12; Balb. 15; Planc. 30; Verr. 2, 5, 121.
- mais
Măcŭla, æ, f. : nom de femme. ---
Inscr.
- maculatim [maculo} : avec des parties
tachetées. --- Aug. Gen. 5, 10, 25.
- măcŭlātĭo,
ōnis, f.[maculo] : tache, soullure.
--- Apul. Apol. 50 ; Firm. Math. 3, 15, 3.
- maculentus, a,
um, c.
maculosus : tacheté, moucheté. --- Not. Tir.
- măcŭlo,
āre, āvi, ātum [macula] : - tr. -
1
-
marquer, tacheter. --- Val. Flacc. 4, 368 ;
6, 704.
2
- tacher, souiller. ---
Catul. 63, 7 ; Virg. En. 3, 29.
3
- fig. flétrir, déshonorer. --- Cic. Rep. 2, 46 ; Sest. 60 ;
Mil. 85 ; Liv. 1, 13, 2.
-
maculantia verba, Gell. 16, 7, 4 : mots faisant tache.
4
- fig.
altérer, corrompre. --- Lucr.
5, 1151.
- măcŭlōsĭtās,
ātis, f. [maculosus] : état de ce qui est plein de taches; saleté.
- măcŭlōsus,
a um [macula] :
- măcŭlōsior Front. Or. 162, 2.
1
- plein
de taches, tacheté, moucheté. ---
Virg. En. 1, 323 ; Col. 6, 37, 6 ; Plin. 36, 44.
2
- taché,
sali, souillé. --- Cic. Phil.
2, 73 ; Hor. O. 4, 5, 22 ; Ov. A. A. 3, 395
3
- fig. flétri. -- Cic. Att. 1, 16, 3 ; Tac. H. 3, 38.
- Macum, n. : voir Meum : ville sur le Nil. --- Plin. 6, 179.
- Macurēbi, ōrum, m. : peuple de la
Mauritanie. ---
Plin. 5,
21.
- Macynĭa, æ, f. : ville d'Étolie. --- Plin. 4,
6.
- gr. Μακυνία.
- Madauri,
ōrum, m. (Madaura, æ, f. ) : Madaure [ville entre la
Numidie et la Gétulie, patrie d'Apulée]. --- Aug. Conf. 2,
3.
- Madaurensis,
e : de Madaure. --- Aug. Ep. 49.
- mădĕfăcĭo,
ĕre, fēci, factum [madeo, facio] :
- tr. -
- (Lebaigue
P. 736)
1
- humecter, mouiller,
arroser
- rem
aliqua re madefacere : arroser qqch avec qqch. ---
Cic. Div. 1, 68; Plin. 32, 77; Ov. M. 4, 253.
- sujet nom de chose
sanguis madefecerat herbas, Virg. En. 5, 330 : le sang avait mouillé
les herbes.
2
- macérer,
faire infuser. --- Plin. 21,
47 ; 26, 29.
- mădĕfacto,
āre [madefacio] : - tr. - arroser souvent. --- Pl. Ps. 184 ;
Fort. Carm. 1, 21, 26.
- mădĕfactus, a, um : part. de madefacio.
- mădĕfīo,
fĭĕri, factus sum, passif de madefacio : être mouillé. --- Cic. Phil. 14, 6 ; Plin. 21,
47 ; Suet. Cæs. 64.
- Madēna, æ, f. : une
région de la Grande Arménie. ---
Eutr. 8,
3 ; Ruf.
Brev. 15.
- mădens,
entis : part.-adj. de madeo :
1
- humecté, trempé, mouillé. --- Tac. H. 5, 17.
- madens
sanguine, Quint. 6, 1, 31 : trempé de sang.
2
- ruisselant de parfums. --- Cic. Pis. 25
3
- imprégné de vin, ivre. --- Suet. Claud. 33.
4
- plein de [avec abl.]. --- Mart. 7, 51, 5 ; Gell. 13, 8.
- mădĕo,
ēre, mădŭi : - intr. -
1
- être
mouillé, imprégné. --- Cic.
Phil. 2, 105
- madere unguento, sanguine : être humide de parfums, de sang. --- Plin. 13, 3 ; Virg. En. 12, 690.
2
- être
imprégné [de vin]. --- Pl. Truc. 855
3
- être
ivre. --- Pl. Most.
331 ; Tibul. 2, 1, 29 ; cf. Lucr. 3, 479.
4
- être
amolli par la cuisson, se cuire.
--- Pl. Men. 326 ; Virg. G. 1, 196.
5
- ruisseler
de, être plein de, regorger de [avec
abl.]. --- Hor. O. 3,
21, 9 ; Tibul. 3, 6, 5.
6
- être
ruisselant, être en abondance. ---
Plin. 17, 31.
- mădesco,
ĕre, mădŭi [madeo] : - intr. -
1
- s'humecter, s'imbiber. --- Virg. En. 5, 697; Ov. M. 1, 66; Val.
Fl. 3, 391
-
madescere paulum, Cels. 3, 6 : transpirer un peu.
2
-
s'amollir, se macérer. ---
Col. 6, 30; Plin. 18, 76.
3
- s'enivrer. --- Front. Fer. Als. 3.
- mădĭdē,
adv. : de manière à être imbibé (de vin).
- madide
madere, Plaut. Ps. 5.2.7 : être complètement ivre, être ivre mort.
- mădĭdo,
āre, āvi, ātum [madidus]
: - tr. - mouiller.
- mero multo madidari, Arn. 5, 163
: se gorger de vin. --- cf. Arn. 2, 70.
- intr. -
madidans, Claud. Pros. 2, 88
: mouillé.
- mădĭdus,
a, um [madeo]
:
1
- humide, mouillé. --- Cic. Q. 2,
12, 4 ; Ov. M. 5,
53 ; Plin. 31, 79.
- madidis
Notus alis, Ov. M. 1, 264 : le Notus aux ailes mouillées (= qui amène
la pluie).
2
- parfumé, humide de parfums. --- Ov. H. 14, 30.
3
- teint. --- Mart. 5,
23, 5.
- vestis
cocco madida, Mart. : vêtement teint en écarlate.
4
- ivre. --- Pl. Aul. 573 ;
etc. ; Mart. 14, 1, 9.
- madidi
dies, Mart. : jours de bombance (où l'on boit beaucoup).
5
- tendre, amolli par la cuisson, cuit.
--- Pl. Men. 212 ; Pers. 94 ; Juv. 6, 473.
- semina
madidiora, Plin. 27, 38 : graines plus tendres.
6
- ramolli, gâté. --- Luc. 1,
621 ; [fig.] Cæcil. 31.
7
- fig.
imbu de, imprégné de [avec abl.].
--- Mart. 1,
39, 3 ; 4,
14, 12.
- madidus
Minervæ artibus, Mart. : imbu des arts de Minerve.
- mădŏr, ōris, m. [madeo]
: moiteur, humidité. --- Sall. H. 3, 26 ; Capel. 1, 82.
- mădŏs, i, m. : bryone [plante]. --- Plin. 23,
21.
- gr. μάδος.
- Madŭatēnī, ōrum, m. : peuple de
Thrace. ---
Liv. 38, 40.
- mădŭi
: parf. de madeo et madesco.
- mădulsa, æ, f. [madeo]
: humectation [=
état d'ivresse]. ---
Pl. Ps. 1252 ; cf. P.
Fest. 126,
5.
- probe
habeo madulsam, Plaut. Ps. 1252 : j'ai une bonne cuite (je suis
vraiment
soûl).
- Madum, ī, n. :
ville d'Éthiopie. --- Plin. 6,
193.
- Mădўtŏs (Mădўtus), f. : ville de
la Chersonèse de Thrace. ---
Liv. 31,
16 ; Mel.
2,
26.
- mæa, æ, f. : sorte de crabe. --- Plin. 9,
97.
- gr. μαῖα.
- Mæander
(Mæandros, Mæandrus), dri, m. :
- gr.
Μαίανδρος.
1
- le Méandre (= Meinder, fleuve
de
Phrygie au cours
très sinueux).
2
- au
fig. méandres,
détours, tours.
- dialecticæ
gyri atque mæandri, Gell. : les détours et les méandres de la
dialectique.
3
- ligne qui serpente, bordure
circulaire (autour des vêtements).
--- Virg. En. 5, 251; cf. Non. 140;
P. Fest. 136.
- voir hors site mæander
- mæandrātus, a, um [Mæander]
: sinueux,
tortueux. --- Varr. Men. 534.
- mæandrĭcus,
a, um : sinueux, semblable au Méandre. --- Tert. Pall.
4.
- Mæandrĭus, a, um : du Méandre. --- Prop. 2,
34, 35 ; Ov. M. 9,
573.
- gr. Μαιάνδριος
- Mæandrŏpŏlis, is, f.
: ville de Carie. --- Plin. 5,
108.
- Mæandrus
(Mæandros), i, m. : c. Mæander.
- Mæcēnās,
ātis, m. : Mécène (nom
d'une famille
étrusque, dont le membre le plus célèbre est C. Cilnius Mæcenas, riche
chevalier romain, ami d'Auguste, protecteur des poètes et notamment de
Virgile et d'Horace). ---- Hor. ;
Sen. Prov. 3, 9 ; Ep. 114, 4
- au
fig. Mæcenates : des Mécènes. --- Mart. Juv.
- Mæcēnātĭānus,
a, um : de Mécène. --- Suet. Ner.
38 ; Plin. 14, 67.
- hoc
incendium e turre Mæcenatiana prospectans, Suet. : regardant cet
incendie
du haut de la tour de Mécène.
- voir
hors site Mécène.
- Mæcĭa
tribus, f. : la tribu Mécia (une tribu rustique
de Rome).
--- Cic. Planc. 38 ; Liv. 8,
17, 11.
- Mæcilĭus, ĭi, m. :
nom d'un tribun de la plèbe. ---
Liv. 4,
48.
- Mæcĭus,
ii, m. : Mécius (Tarpa, savant critique du temps d'Auguste). --- Cic. Fam. 7,
1, 1 ; Hor. P. 387 ; S. 1,
10, 38.
- Mædi,
ōrum, m. : les Mèdes (peuple de Scythes). Mèdes. ---
Liv. 26,
25, 6 ; Plin. 4,
3.
- gr.
Μαῖδοι.
- Mædĭcus,
a, um : des Mèdes, médique. --- Liv. 26, 25, 8.
- gr.
Μαιδικός.
- Mædĭca
(s.-ent.
regio), f. : la Médie, le pays des Mèdes. --- Liv. 26, 25 ;
40, 21
- mælēs : voir meles.
--- Caper 110,
11.
- Mælĭānus, a, um : de
Mélius. --- Liv. 4,
16.
- Mæliani, ōrum, m.
: partisans de Mélius. --- Liv. 4,
14.
- mælĭum : c. mellum.
--- Varr.
R. 2,
9, 15.
- mæna, æ, f. : petit
poisson de mer (sardine, anchois ?). ---
Pl. Pœn. 1312 ; Cic. Fin. 2,
91 ; Plin. 32,
149 ; Ov. Hal. 120.
- Mænăla,
ōrum, n. ou Mænălŏs,
i, m. ou
Mænălus, i,
m. : le Ménale (montagne
d'Arcadie, consacrée à Pan et près de laquelle se trouvait une ville
du même nom).
- gr.
Μαίναλον (Μαίναλος)
- Mænălidēs, æ, m. : du Ménale.
- Mænălis,
ĭdis, f. : du Ménale.
- gr.
Μαιναλίς, ίδος.
- Mænălĭus,
a, um : du Ménale.
- gr.
Μαινάλιος.
- mænăs,
ădis, f. : ménade. - 1
- une
bacchante. - 2 -
prêtresse, femme inspirée,
une prophétesse (en parl. de Cassandre).
- gr.
μαινάς, άδος --- μαίνω (aor. ἔμηνα, parf. μέμηνα) :
rendre fou; rendre furieux.
- voir
hors site les
Ménades.
- mænĭāna,
ōrum, n. : - 1 -
terrasse
en saillie, galerie extérieure, balcon (genre
de construction dont
Ménius
était l'inventeur). - 2
- toit plat.
- qqf
au sing. mænĭānum, i, n.
- voir hors site mæniana
- mænĭānum,
i, n. : c. mæniana.
- voir hors site mænianum
- Mænĭus,
ĭi, m. : Ménius, fils de Lycaon
foudroyé par Jupiter. --- Ov. Ib. 472.
- Mæōn,
ŏnis, m. : - 1 - Méon
(roi qui
donna son nom à la Méonie). - 2
- Méon
(un prêtre d'Apollon, à Thèbes).
- gr.
Μαίων, ονος.
- Mæŏnĭa, æ, f. : - 1 - la
Méonie (contrée
de la Lydie). - 2 - la
Lydie. - 3
- l'Etrurie (où se sont établis des Lydiens).
- gr.
Μαιονία.
- Mæŏnĭdēs, æ, m. : - 1 - de
Méonie.
- 2 - le Méonien, le
poète de Méonie, Homère.
- 3 - Etrusque.
- gr.
Μαιονίδης.
- Mæŏnis,
ĭdis, f. : - 1 -
(femme) de
Méonie. - 2 - Arachnée
ou Omphale.
- gr.
Μαιονίς, ίδος.
- Mæŏnĭus,
a, um : - 1 -
de Méonie, de Lydie. - 2
- d'Etrurie, étrusque. - 3
- relatif au poète
de Méonie, relatif à Homère, homérique, épique.
- (Lebaigue
P. 736 et P.
737)
- gr.
Μαιόνιος.
- Mæonii,
ōrum, m. : les Méoniens.
- Mæōtæ,
ārum, m. : les Méotes (peuple du Palus-Méotide). --- Plin.
4, 12, 26, § 88.
- gr. Μαιῶται.
- Mæōtĭcus,
a, um : des Méotes. --- Plin.
2, 168; Juv. 4, 42; Plin. 32, 146.
- gr. Μαιωτικός.
- Mæotica
Palus : le Palus-Méotide (auj. la mer d'Azov).
- Mæōtĭci,
ōrum, m. : les Méotes. --- Mel. 1, 2, 6; 1, 19, 17;
Plin. 6, 19.
- Mæōtis,
is (ĭdis, ĭdos), f. : des Méotes; scythique.
- gr. Μαιῶτις,
ιδος
- Mæōtĭdæ,
ārum, m. : les Méotes --- Vop. Aur. 16; id. Tac. 13.
- Mæotis
hiems, Ov. Tr. 3, 12, 2 : l'hiver scythe.
- Palus
Mæotis : le palus-Méotide. --- Plin. 10, 23 (ou Lacus Mæotis. ---
Plin. 4, 76; 6, 18).
- ou absol. Mæotis
: le Palus-Méotide. ---
Plin. 4, 75; 4, 84;
5, 47.
- Mæotides
peltiferæ : les
Amazones, porteuses du pelte (et qui habitaient au bord du
Palus-Méotide). --- Sabin. Ep. 2, 9.
- Mæōtĭus,
a, um : des Méotes. --- Virg.
En. 6, 799; G. 3, 349.
- Mæotia
Palus : le Palus-Méotide. --- Plin.
4, 76.
- Mæra, æ, f. : -
1
- nom
d'une femme changée en chienne. --- Ov.
M. 7,
362. - 2
- prêtresse
de Vénus. --- Stat. Th. 8, 478.
- gr. Μαῖρα.
- mærens,
entis : - 1 - part. prés.
de mæreo. - 1
- adj.
triste, abattu, affligé. --- Cic.
Sull. 74; de Or. 2, 195 ; Fam. 4, 6, 2.
- hic
cara sororum pectora mærentūm puerique parentibus orbi, Virg. En. 11,
215 : voici tout éplorées, des soeurs jadis
aimées, et des enfants privés de leurs pères.
- talia mærens, Ov. M. 1, 664 : en proférant ces plaintes.
- fletus
mærens, Cic. Tusc. 1,
30 : les larmes de l'affliction.
- dictis
mærentia pectora mulcet, Virg. En. 1, 197 : par ses paroles, il apaise
leurs cœurs affligés.
- mater mærentissima. --- Inscr.
Mur.
1229, 7.
- mærĕo, ēre
: - intr. - s'affliger, être chagriné, être triste. - tr. - s'affliger
sur,
déplorer.
- parf. mærui Vopisc.
Car. 1, 4; cf. Prisc. 8, 60.
-
quis tam demens ut sua voluntate mæreat ? Cic. Tusc. 3, 71 : qui est
assez fou pour s'affliger volontairement ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
143, éd. Vuibert.
- nemo
mæret suo incommodo, Cic. Tusc. 1, 30 personne ne pleure pour
un malheur subi personnellement.
- nec
mærebit nimis quod semper in se ipso omnem spem reponet sui, Cic. Tusc.
5, 36 : et il ne s'affligera pas trop parce qu'il placera toujours en
lui-même tout l'espoir qu'il a. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
35; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- mæretur, Apul. M. 4, 33 : on s'afflige.
- mærere mortem
alicujus, Cic. Tusc. 1, 115 : s'affliger de la mort de qqn. --- cf.
Cic. Sest. 39 ; Fam. 14. 2, 2.
- mærere + prop. inf. :
déplorer que. --- Cic.
Sest. 25; Matius ap. Varr. L. L. 7, § 95.
- sedatio mærendi,
Cic. Tusc.
3, 65 : apaisement de l'affliction. --- id.
ib. § 64.
- voir
mærens.
- mærŏr,
ōris, m.[mæreo] : chagrin, tristesse, affliction
profonde [avec
manif.
extér.]. --- Cic. Tusc. 4, 18 ; Att. 12, 28, 2 ;
Phil. 14, 34.
-
in mærore jacere, Cic. : être dans l'affliction, être accablé de
tristesse. --- Ter. And. 693
; Att. 10, 4,
6.
-
mærores, qui exedunt animos, Cic. Fin. 1, 159 : les chagrins qui
rongent le
coeur.
- nihil
mærori adjiciamus nec illum ad alienum augeamus exemplum, Sen. 16, 99,
16 : n'ajoutons rien à notre affliction, et ne
l'exagérons pas par l'exemple d'autrui.
- Mæsesses,
um, m. : Mésesses [peuple espagnol, voisin de Castulo]. ---
Liv. 28, 3, 3.
- Mæsĭa Silva,
f. : voir Mesia.
- Mæsĭus,
m. : le mois de mai, dans la langue des Osques. --- P.
Fest. 136.
- Mæsŏn,
ōnis, m., nom de personnages comiques. --- P.
Fest. 135.
- mæstē,
adv. : tristement, avec affliction.
--- Her. 3, 24.
- mæstĭfĭco
(mœstĭfĭco), āre, āvi, ātum [mæstus, facio] : - tr. -
attrister, affliger. --- Aug. Ep. 121;
Capel. 9, 888; Sid. Ep. 3, 13 med.
- mæstĭfĭcus,
a, um : qui rend triste, affligeant. --- Fulg. Serm.
14.
- mæstĭtĕr,
adv. : c. mæste. --- Plaut.
Rud. 265.
- mæstĭtĭa,
æ, f. : tristesse, abattement, affliction.
-
sapientia est una quæ mæstitiam pellat ex animis, Cic. Fin. 1, 43 : la
sagesse est la seule chose qui puisse chasser la tristesse de nos âmes. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 144, éd. Vuibert.
- fateor
me tanta in mæstitia fuisse, quanta ceteri optimi cives, si
idem providissent, fuissent, Cic. Phil. 2, 15, 37 : j'avoue que j'ai
éprouvé toute la
tristesse qu'auraient ressentie comme moi tous les bons citoyens s'ils
avaient eu les mêmes prévisions.
- mæstitia frigorum, Col. 7, 3, 11 : la triste saison du froid.
- mæstitia orationis,
Cic. Or. 53 : tristesse du style.
- ille
dolor solus patriam fugientibus, illa mæstitia est, caruisse anno
circensibus uno, Juv. 11, 53 : ces exilés n'emportent qu'un
regret, qu'une tristesse : avoir à vivre toute l'année
sans les jeux du Cirque.
- mæstĭtūdo,
ĭnis, f. (c. mæstitia) : tristesse, abattement,
affliction. --- Acc.
Tr. 616 ;
Plaut. Aul. 725.
- mæsto,
āre : - tr. - attrister,
affliger. ---
Laber. 91.
- mæstus,
a, um [maereo] :
1
- abattu, profondément affligé. --- Cic. Or. 74; Mur. 49; Div. 1, 59; Fam.
4, 6, 2; Virg. En. 1, 202.
-
mæstus amissis liberis, Sen. : affligé de la perte de ses enfants.
-
mæsti parentes virginum profugiunt, incusantes violatum hospitii
fœdus, Liv. 1, 9, 13 : consternés, les parents des jeunes filles
s'enfuient, se
plaignant qu'on a violé les lois de l'hospitalité.
2
- sévère, sombre. --- Virg. En. 12, 514; Tac. D. 24
- oratores mæsti et inculti, Tac. Or. 24 : orateurs tristes et incultes.
3
- qui cause de la tristesse, funèbre,
sinistre. --- Virg. En. 5,
48; Ov. F. 6, 660; Ibis, 128.
- mæsta ac lugentia castra, Just. 18, 7 : le camp plein de tristesse et
de deuil.
- mæstum silentium, Liv. : un silence morne.
- mæstus timor, Virg. : crainte qui abat.
- non
hic mihi mater quæ legat in mæstos ossa perusta sinus, Tibul. 1, 3, 5 :
ici je n'ai pas une mère qui puisse recueillir mes ossements brûlés
<dans les plis funèbres> = dans les plis de sa robe de
deuil.
- mæsta vestis, Prop. : vêtement de deuil.
- mæstum tectum, Ov. : demeure funèbre.
- mæstæ comæ, Ov. : cheveux en désordre (en signe de deuil).
- Mæsulĭi, ōrum,
m. : peuple
d'Afrique, probablt le même que les Massyli. --- Liv.
24, 48, 13.
- Mævĭa,
æ, f. : nom
de femme. --- Papin. Dig. 31, 34, 7.
- Mævĭānus,
a, um : de
Mévius. --- Dig. 34, 5, 1.
- Mævĭus,
ĭi, m. : -
1 - nom
d'un mauvais poète du
temps de Virgile. --- Virg. B. 39
; Hor. Epo. 10, 2. - 2 -
autre du même nom. --- Cic.
Verr. 3, 175.
- Mæzæi, ōrum,
m. plur. :
les Mézéens [peuple de Dalmatie]. --- Plin.
3, 142.
- Mæzeius,
a, um
: des Mézéens. --- Inscr.
- mafors,
ortis, m. (maforte, is, n.) : -
1 - voile
de femme, capeline. --- Serv. En. 1, 282; Hier. Ep.
22, 13. - 2 - petit
manteau. --- Cassian. Coen. 4,
13; 1, 6.
- măga,
æ, f. [magus]
: magicienne. --- Ov.
M. 7, 195 ; Aug. Civ. 18, 17.
- Magăba, æ, m.
: montagne de Galatie. --- Liv. 38,
19 ;
Flor. 2, 11.
- Magada, æ, f.
: ville située sur le Nil. --- Plin.
6, 179.
- Magæa,
f. : voir Magea.
- magalia
:
1
- māgālĭa (māgārĭa), ĭum, n. : cases,
huttes de nomades. --- Virg. En. 1, 421;
4, 259 et Serv.
- voir hors site magalia
2
- Māgālĭa (Māgārĭa), ĭum, n. : Mégara (faubourg de Carthage). --- Plaut.
Poen. 86;
Serv. En. 1, 368.
- maganum, voir magganum.
- Māgārĭa,
ium, n. : voir Magalia.
- Magasnĕi,
ōrum, m. : ville d'Ethiopie ou d'Egypte. --- Plin.
6, 179.
- Magassa, æ, f.
: ville située sur le Nil. --- Plin.
6, 180.
- Magdalēnē,
ēs, f. : Marie-Madeleine (soeur de Lazare). --- Bibl.
- voir
hors site
Marie-Madeleine.
- magdălĭs,
ĭdis, f. (magdălĭum, ĭi, n.) : magdaléon --- Scrib.
201 II
M.-Emp. 20.
- gr.
μαγδαλιά : masse de pâte
pétrie.
- Magdalum,
i, n. : c. Magdolus. --- Bibl.
- Magdŏlus,
i, f. : ville d'Egypte sur la mer Rouge. --- Alcim.
5, 524.
- gr. Μάγδολος.
- măgĕ
: arch. c. magis.
- Magēa, æ, f.
: source de Sicile, près de Syracuse. --- Plin.
3, 89.
- Măgeddo,
f., indécl. : ville
de Palestine. --- Bibl.
- gr. Μαγέδδω.
- Mageddæ, m.
plur. : habitants de Mageddo. --- Juvc.
3, 220.
- Magellini,
ōrum, m., peuplade de Sicile. --- Plin.
3, 91.
- măgester
: c. magister.
- Magetobriga
(Magetobria),
æ, f. : Magétobrige (ville de la Gaule celtique, chez
les Séquanais). --- Cæs.
BG. 1, 31,
12.
- magganum,
i, n. : tonneau en bois. --- Schol.
Hor. O. 1,
9, 8.
- magia
:
1
- măgīa, æ, f. : magie. --- Apul. M. 3, 16, p. 201
fin.; id. Mag. p. 290, 23; 304, 24; id. M. 3, p. 136, 19; p. 137, 36;
Prud. adv. Symm. 1, 89.
- gr. μαγεία.
- di
magici : dieux magiques (invoqués
lors des incantations, comme Pluton, Hécate, Proserpine). --- Tibul.
1, 2, 62.
2
- Magia, æ, f. : Magia (nom de femme). --- Cic.
Clu. 21.
- măgĭcē,
ēs, f. : magie, sorcellerie. --- Plin. 30, § 10;
30, § 7; 30, § 11.
- gr. μαγική
(s.-ent. τέχνη).
- măgĭcus,
a, um :
1
- magique. ---
Virg. En. 4, 493; Tibul. 1, 8, 24; Ov. M. 5,
197; Plin.
30, 1, 1, § 1: 24, 156; Prop. 4, 1, 102 (5,
1,
106); Luc. 6, 577.
- di magici : dieux magiques (invoqués
lors des incantations; dieux
comme Pluton, Hécate, Proserpine). --- Tibul.
1, 2, 62.
- (somnus) quem dederant cantus magicæque potentia linguæ, Ov. M. 7,
330 : (sommeil) qu'avaient provoqué les incantations et la
puissance des formules magiques.
2
- mystérieux.
- gr. μαγικός.
- linguæ magicæ : les hiéroglyphes. --- Luc. 3, 222.
- măgĭda,
æ, f.
: magide. --- Varr. L. 5, 120, voir magis
2.
- Magiovinĭum, ĭi,
n. : ville de Bretagne. --- Anton.
- măgīra,
æ, f. : art du cuisinier. --- Cato, Or.
84; Front. Als. 2.
- cf.
gr. μαγειρεύω : être cuisinier;
faire cuire (qqch).
- măgīriscĭum,
ĭi, n. : marmiton. --- Plin. 33, 157.
- gr. μαγειρίσκος.
- Magirtŏs,
i, f. : ville
de Cilicie.
--- Plin. 5, 91.
- măgīrus,
i, m. : cuisinier. --- Heliog.
d. Lampr. 10, 5.
- gr.
μάγειρος ; μαγειρεύω
: être cuisinier;
faire cuire (qqch).
- magis
:
1
- măgĭs, adv.
[mag-nus] : plus, davantage.
- arch. măgĕ
Plaut. Men. 386;
Lucr. 4, 79; Virg. En. 10, 481; etc.
a
- plus.
-
quod est magis
verisimile, Cæs. BG. 3,
16, 6 : ce qui est plus vraisemblable.
-
magis... quam...
: plus... que...
- nihil
est magis quam ut faveat oratori is qui audit, Cic. De Or. 2, 178 : il
n'est rien de plus important que de rendre l'auditeur favorable à
l'orateur.
- magis...
atque...
Ter.
And.
698 : plus... que...
-
avec
abl. quid philosophiā magis colendum ? Cic. Fin.
3,
76 : que faut-il cultiver plus que la philosophie ?
- alius
alio magis,
Cic.
Fin. 4, 43 : à qui mieux mieux.
- alii
aliis magis, Liv. 29, 15, 11 : les uns plus que les
autres, à
l'envi.
- magis
solito, Liv. 5, 44,
6 : plus que d'ordinaire.
b
- constructions particulières :
- (le
comparatif est renforcé par magis).
- tristior
ignominiosæ pacis magis quam periculi nuntius fuit, Liv. 9, 6, 6 : la
nouvelle d'une paix ignominieuse fut reçue bien plus tristement que
celle du
danger.
- nec me miserior femina est,
neque ulla videatur magis, Plaut. Amp. 1060 : il n'est pas, il ne
saurait se voir de femme plus misérable que moi. ---
syntaxe latine Ernout et Thomas p. 236, § 254; éd. Klincksieck
- magis clarior, Just. : bien plus illustre.
- magis
majores nugæ,
Plaut. Men. 55 : bagatelles encore bien
plus
grandes.
- multo
magis
: beaucoup plus.
- magis
etiam, Cic. Br.
325 : plus encore.
- multo
etiam magis, Cic. de
Or. 2, 139 : et bien plus
encore.
- nihilo
magis : en
rien davantage.
- impendio
magis
: beaucoup
plus.
- eo
(hoc, tanto) magis
: d'autant plus.
- atque
eo magis, si... Cic.
Verr.
3,
1 : et à plus forte raison, si...
- eoque
magis quod... Cic.
Læl. 7
: et
d'autant plus que...
- immo
vero etiam hoc magis
quam illi veteres Campani,
quod... Cic. Agr. 2, 97 : et même beaucoup plus que ces
anciens
Campaniens par la raison que...
- magis mane : de bon matin et
magis vespere : tard le soir.
- emploi poétique.
- magis
quam.... tam
magis... Plaut. Bac. 1091 : plus... plus....
- tam
magis... quam
magis, Virg. En.
7,
787 : d'autant plus... que.
- quanto
mage... tam
magis... Lucr. 4, 81
: plus... plus...
- quam
magis... magis...
Plaut. Bac. 1076 : plus...
plus... --- cf.
Virg. G. 3, 310.
- redoublt.
- cotidie ou
in dies magis
magisque : tous les jours de plus en plus. ---
Cic. Phil. 1, 2, 5; id. Fam. 2, 18, 2; 16, 21, 2; Sall. C. 5, 7; cf.
Cic. Fil. Fam. 16, 21, 2; Cic. Att. 14, 18, 4; 16, 3, 1; id. Brut. 90,
308.
- quo
ad cognoscendum omnia illustria magis magisque in aperto sint, Sall. J.
5, 7 : afin de mieux faire comprendre les événements et
de mieux les mettre en lumière.
- magis
ac magis
Suet., Tac., Sen., Plin.; magis atque magis Virg.,
Catul.; magis magis Virg., Catul. : de plus
en plus.
- magis
aut minus, Sen. Ep.
40, 11 : plus ou moins.
- aut
minus
aut magis, Sen. Ep. 82, 14 : ou moins ou plus.
- magis
minusve, Quint. 11,
1, 27 ; magis ac minus, Quint. 11, 1, 14 : plus ou
moins.
- non magis...
quam, [plusieurs sens].
- domus
erat non domino
magis ornamento quam
civitati, Cic. Verr. 4, 5 : la
maison ne rehaussait
pas le propriétaire plus que la ville rehaussait la ville autant
que le propriétaire, ou le propriétaire et la ville
également]. --- cf. Cic. Fam. 13,
3, 1; Liv. 22, 27,
2.
- qui
est animus in
aliquo morbo non magis est sanus quam id corpus
quod in morbo est, Cic. Tusc. 3, 10 : l'âme qui a quelque
maladie n'est
pas plus saine qu'un corps qui est malade (= l'est aussi peu). --- cf.
Cic.
Verr. 3, 162 ; Fam. 5, 12, 3 ; Liv. 10, 4, 10.
- aditus
ad consulatum
non magis nobilitati quam virtuti patet, Cic. Mur. 17
: l'accès au
consulat n'est pas ouvert à la noblesse plus qu'au mérite (est ouvert
au mérite au moins autant qu'à la naissance). --- cf.
Cic. Fam. 13, 24, 2 ;
Sall. C. 9, 1.
- ad
dicendum veniebat magis audacter quam parate, Cic. Brut. 241 : il
venait
au tribunal avec plus d'audace que de préparation.
- disertus
magis quam
sapiens, Cic. Att.
10, 1, 4 : ayant plus d'habilité de parole que de sagesse.
- id oppidum
magis opere quam natura
munitum erat, Sall. J. 57 : cette place était fortifiée
plus par le travail des hommes que par la nature.
c
- plutôt.
- non
invideo, miror magis, Virg. B. 1, 11 : je n'envie pas ton
bonheur, je m'en étonne plutôt.
- tum
magis id diceres,
si... Cic. Læl. 25 : tu aurais bien
plutôt l'occasion de le dire, si...
- tum
magis adsentiare,
si... Cic.
Rep. 1, 62 : tu donnerais plus volontiers encore ton
assentiment, si...
- istum
victorem magis
relinquendum puto quam victum, Cic. Att. 10, 8,
2 : je crois qu'il faut que je le quitte victorieux plutôt que
battu.
- magis
potius quam...
Plaut. Tr. 274 : bien plutôt que...
- magis
velle
= malle Ter. Eun. 1002 : aimer mieux.
- malo...
multo magis...
Cic. Tusc.
1, 76 : j'aime mieux... encore bien davantage...
- multo
magis est
quod... quam quod... Cic. Att. 16, 5, 2; magis est
ut... quam ut... Cic. Cæl. 14 : il y a
bien plutôt lieu de... que de...
- ac
magis, Sall. J.
107, 3 : mais plutôt.
2
- măgĭs, ĭdis, f. : - a
- magide, grand
plat de table. --- Plin.
33, 156. -
b - pétrin.
--- M.-Emp.
1.
- măgistĕr,
tri, m.
[mag-nus] :
- orth.
magester Quint. 1, 4,
17.
- voir hors site magister
1
- celui
qui commande, dirige, conduit ; chef, directeur, syndic (dans
une vente), etc.
-
magister populi,
Cic. Fin. 3, 75 : dictateur (ancienne appellation). --- cf.
Cic. Rep. 1, 63.
-
magister equitum, Varr. L. 5, 82
: maître de cavalerie [adjoint au
dictateur].
- magister
morum, Cic. Fam. 3, 13, 2
: directeur des mœurs, censeur.
-
magister sacrorum, Liv. 39, 18, 9
: chef des sacrifices.
- magister
scripturæ ou
in scriptura : directeur d'une société
de fermiers [percevant les droits de
pâturages]. --- Cic.
Att. 5, 15, 3 ; Verr. 2, 169.
- magister
societatis, Cic.
Verr. 2, 182 : directeur d'une société.
- is
quem putabant magistrum fore, si bona venirent, L. Pontius, Cic. Att.
1, 1, 3 : et Pontius, qui probablement eût été
syndic si on eût vendu la propriété par
décret. --- Cic.
Quinct. 50 ; Att. 6, 1, 15.
- magister
navis, Liv.
29, 25, 7 : commandant de navire ; [pilote : Virg. En. I, 115].
- magister
convivii,
Varr. L. 5, 122 : le roi du festin, président du
banquet
[qui fixait le nombre des coupes à boire].
- idem amor exitium pecori pecorisque magistro, Virg. B. 3, 101 :
l'amour est fatal au troupeau comme au maître du troupeau. --- cf. Touratier,
Syntaxe latine, p. 414; éd. Peeters France.
2
- maître
qui enseigne.
- pueri
apud magistros
exercentur, Cic. de Or, 1, 244 : les
enfants s'exercent devant les maîtres, dans les écoles.
- magistri
artium liberalium,
virtutis magistri, Cic. Inv. 1, 35 ; Mur.
65, ceux qui enseignent les arts libéraux, la vertu.
- magister
dicendi,
Cic. Br. 30 : maître d'éloquence.
- timor,
non diuturnus
magister
officii, Cic. Phil. 2, 90 : la crainte, maître
éphémère du devoir.
- dux
isti et magister ad
spoliandum Dianæ templum fuit, Cic. Verr. 3, 54 : il lui
avait servi de
guide, de maître pour le pillage du temple de Diane.
- măgistĕrĭum,
ĭi, n. [magister] :
- (Lebaigue
P. 737 et P.
738)
1 - fonction
de président, chef,
directeur.
- magisterium
morum, Cic. : la fonction de censeur, la censure.
- magisterium
equitum, Suet. : charge de maître de la cavalerie.
- ministerium
sacerdotii, Sall. Calig. 22 : dignité de grand prêtre.
2
- royauté
du festin.
- me
magisteria delectant a majoribus instituta (s.-ent.
conviviorum), Cic. CM 14, 46 : j'aime à présider la table
(à être le roi du festin) suivant la coutume ancienne.
3
- fonction
de maître, de
précepteur.
- jam
excessit mi ætas ex magisterio tuo, Plaut. Bacch. 148 : je
suis
maintenant trop grand pour rester sous ton autorité de
précepteur.
4
- enseignement,
leçons,
direction.
- ne
turpis fabula fiam, cum mea ridebunt uana magisteria, Tibull. 1, 4, 84
: que je ne devienne pas la fable honteuse de ceux qui riront de mon
vain magistère.
- nullo novo magisterio, Cels. 5, 27, 2 : sans le secours d'aucune
médication nouvelle. --- Plaut. Most. 33.
- măgistĕrĭus,
a, um
[magister] :
souverain,
de magistrat
suprême. --- Cod. Th. 3, 13, 7; Cassiod. Var. 6, 6.
- măgistĕro
(măgistro),
āre : - tr. - commander, diriger.
--- P. Fest. 152 et 126.
-
vitam militarem
magistrans, Spart. Hadr. 10, 2 : donnant l'exemple de la vie
militaire.
- măgistra,
æ, f.
[magister] :
- 1 - maîtresse,
directrice. --- Ter. Hec. 204.
- 2 - fig.
qui enseigne.
--- Cic. Tusc. 5, 5 ;
de Or. 2, 36 ; Nat. 1, 40 ;
Virg. En. 8, 442.
- 3
- grande prêtresse. --- Inscr.
- măgistrālis,
e
[magister] :
magistral, de maître. --- Vop.
Tac. 6, 6 ;
Saturn. 10, 4.
- măgistrās, ātis,
m. : c.
magistratus. --- Inscr. Orel. 3728.
- măgistrātĭo,
ōnis, f. [magistro] : - 1
- enseignement.
--- Apul. Plat. 2, 6. -
2 - école.
--- Cod. Th. 14, 9, 3.
- măgistrātŭs,
ūs, m.
[magister]
:
1 - magistrature,
charge, fonction publique. --- Cic.
Læl. 63 ; Planc. 61.
- magistratu
abire, Cic. Leg. 3, 20, 47 : sortir de charge, se démettre de
sa charge.
- magistratum petere, Cic. : briguer une charge.
- is ubi primum magistratum ingressus est, Sall. J. 43, 2 :
dès qu'il fut entré en charge.
2
- fonctionnaire public, magistrat.
--- Cic.
Pis. 35
; Off. 1, 124 ; Leg. 3, 15 ; Nep. Hann. 7.
3
- sing.
collectif
administration. --- Nep.
Them. 7, 4 ; Lys. 4, 3.
- măgistrĭānus,
a, um
: de maître. --- Fulg. Virg. p. 160.
- măgistro
: c. magistero.
- Magĭus,
ĭi, m. : nom
d'homme. --- Liv. 23, 7, 4.
- magma,
ătis, n. : lie, résidu de parfum. --- Plin.
13, 19 ;
Scrib. 157.
- gr. μάγμα,
ατος.
- magmătārĭus, ĭi,
m. : parfumeur.
--- Gloss. Phil.
- magmentārĭus,
a, um : relatif
aux offrandes
supplémentaires.
--- Varr. L. 5, 112;
Cic. *Har. 31; Gloss. Phil.
- magmentum,
i, n. : offrande
supplémentaire
aux dieux, addition à une offrande. --- Varr.
L. 5, 112 ;
Arn. 7, 24.
- Magna
Græcia : voir Græcia.
- magnævus,
a, um : c. grandævus.
--- Gloss. Phil.
- magnalĭa,
ĭum, n. [magnus]
: choses
surprenantes, merveilles.
--- Tert. Uxor. 2, 7; Marc. 1, 54; Cypr. Ep. 58; Vulg. Act. 2,
11.
- magnănĭmis,
e : c. magnanimus. --- Mamert. Stat. an. 1, 20.
- magnănĭmĭtās,
ātis, f. [magnanimus]
: grandeur d'âme, magnanimité. --- Cic.
Off. 1, 152 ; Sen. Ep. 74, 13 ; 115, 3, etc. ; Plin. 7, 93.
- magnănĭmĭtĕr
: avec
magnanimité. --- Lact. ad Stat. Th. 11, 4 ; Cassian.
Inst. 7, 31.
- magnănĭmus,
a, um
[magnus
+ animus] : magnanime, noble, généreux
[personnes]. --- Cic. Off. 1, 63;
65 ; 88 ; Tusc. 4, 61 ; [choses Gell. 6,
19, 1.
- gén.
plur. magnanimum Virg. En. 3, 704,
etc.
- magnārĭus, ĭi,
m. [magnus] : marchand en gros.
--- Apul. 1,
5.
- magnātes, um, m.
[magnus]
:
les grands (d'un état).
--- Vulg. Judith. 5,
26 ; Amm. 31, 15, 10.
- magnātus,
i, m. [magnus] : un
personnage éminent. --- Vulg. Eccl. 4, 7
; 8, 10.
- magnē,
adv. [magnus]
:
beaucoup, grandement. --- Cledon.
63, 19.
- Magnentĭus, ĭi,
m. : Magnence
(un Germain qui se fit proclamer empereur romain).
--- A. Vict.
- Magnentĭāni, ōrum,
m.
: partisans de Magnence. --- A. Vict.
- Magnēs,
ētis, m. : de Magnésie.
- gr.
Μάγνης, ητος.
- magnes
(lapis) : aimant
minéral. --- Cic.
Div. 1, 86; Lucr. 6, 908 ; Plin. 36, 126.
- Magnēsĭa,
æ, f. :
- gr. Μαγνησία.
1 - la
Magnésie
(contrée de Thessalie). --- Plin.
4, 32 ;
Liv. 42, 54, 10 ; Mel. 2, 3, 4.
2
- ville de Carie, près
du Méandre. --- Nep. Them. 10, 2
; Plin. 5, 114 ;
Liv. 37, 45, 1.
3 - ville de Lydie,
près du mont Sipyle. --- Liv. 36, 43,
9; Plin. 2, 205.
- Magnēsĭus,
a, um : qui
est de Magnésie. --- Lucr. 6, 1064.
- gr. Μαγνήσιος.
- Magnessa, æ, f. : de
Magnésie. --- Hor. O. 3, 7, 18.
- magnētarchēs, æ, m.
: magnétarque, premier magistrat des
Magnètes. --- Liv. 35, 31, 11 ;
35, 39, 6.
- gr. Μαγνητάρχης.
- Magnētes,
um, m., habitants de la Magnésie ou de Magnésie, ville. --- Lucr.
6, 909 ;
Liv. 33, 32; Ov. M. 11,408 ; Luc. 6, 385.
- gr. Μάγνητες.
- magnētĭcus,
a, um : d'aimant, magnétique. --- Claud.
Magn. 26.
- gr. Μαγνητικός.
- Magnētis, ĭdis,
f. : de
Magnésie. --- Ov. H. 12, 9.
- gr. Μαγνῆτις, ιδος.
- magni
:
1
- magni
(s.-ent. pretii) : d'un grand prix.
2
- Magni, ōrum,
m. : ville de Bretagne. --- Anton.
3
- Magni Campi, ōrum,
m.
: canton d'Afrique, près d'Utique.
- postero
die cum equitatu in Magnos
-- ita vocant -- Campos
subjectos ei tumulo degressus, Liv. 30, 8, 3 : le lendemain, il
descendit, avec sa cavalerie, au lieu-dit Grandes-Plaines,
situées au pied de cette éminence.
- magnĭcĭēs
: voir
magnities.
- magnĭdĭcus,
a, um [magnus + dico] : emphatique; fanfaron, vantard.
- Plaut.
Mil. 923; Amm. 23, 6, 80.
- magnidica mendacia,
Plaut. Rud. 515 : magnifiques mensonges.
- magnīfăcĭo
(magnī făcĭo), ĕre : - tr. - faire grand cas de, estimer
beaucoup. --- Plaut. As. 407; Ps. 577.
- magnĭfĭcātĭo,
ōnis, f.
[magnifico] : action de vanter, d'exalter. --- Macr.
5, 13, 41.
- magnĭfĭcē,
adv. [magnificus] :
- compar.
magnificentius. --- Cic.
Or. 119
; superl. magnificentissime.
--- Cic. Fam. 4, 7, 2
; Att. 14, 4, 2.
1 - noblement,
grandement,
généreusement, splendidement, somptueusement.
- radicula
ex melle prodest magnifice ad tussim, Plin. 24, 96 : la radicule, avec
du miel, est admirablement efficace pour la toux. --- cf.
Plin. 30, 139; Cic. Br. 254 ;
Verr. 1, 65 ; Off. 1, 92 ; Cat. 2, 1.
2
- pompeusement,
hautainement. ---
Her. 4, 29 ;
Liv. 2, 1.
- magnĭfĭcentĕr,
adv. : c. magnifice. --- Vitr. 1, 6.
- magnĭfĭcentĭa,
æ, f. [magnificus] :
1 - noblesse,
magnanimité,
grandeur d'âme. --- Cic.
Inv. 2, 163
; Off. 1, 72 ; Agr. 2, 22.
2
- noblesse
(du style). --- Quint.
4, 2, 61.
- en
mauv. part style pompeux. --- Cic.
Læl. 219 ;
Ter. Phorm. 930.
3 - en
parl. de choses grandeur,
splendeur, magnificence. --- Cic.
Or. 83; Off.
1, 140 ; Leg. 2, 66.
4
- admirable talent
(d'un artiste).
--- Plin. 36, 19.
- magnĭfĭcĭum, ĭi,
n. : grande
action. --- Gloss. Philox.
- magnĭfĭco,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- faire grand cas de, estimer
beaucoup, priser grandement. --- Plaut.
Men. 370 ;
Ter. Hec. 260.
2
- louer, exalter, vanter,
glorifier. --- Plin.
35, 155 ;
36, 41.
- et ait Maria : magnificat anima
mea Dominum, Vulg. Luc, 1, 46 : et Marie dit : mon âme glorifie le
Seigneur.
- magnĭfĭcus,
a, um [magnus + facio] :
- arch. magnificior, magnificissimus
Cato, frg. 66, 4 ; 43, 3 ; P. Fest. 155, 28 ; Prisc. 3, 14.
- compar.
magnificentior; superl.
magnificentissimus.
- personnes
1 - qui
fait de grandes dépenses, fastueux, magnifique.
-
in
suppliciis deorum magnifici, domi parci, Sall. C. 9, 2
: magnifiques
dans le culte des dieux, économes dans la vie privée. --- cf.
Sall. C. 51,
5.
-
elegans, non magnificus,
Nep. Att. 13, 5 : de la distinction, sans
faste.
-
at
quam magnificus in publicum es ! Plin. Pan. 51, 3 : mais combien vous
êtes magnifique dans les ouvrages publics ! --- Vell. 2, 130.
2
- imposant,
qui a grand air, grande allure.
-
vir factis
magnificus, Liv. 1, 10, 5 : héros imposant par ses exploits.
-
facio me
magnificum virum, Plaut. As. 351 : je me donne l'air d'un
grand
personnage.
3
- grand,
noble, généreux.
-
animus excelsus
magnificusque, Cic. Off. 1, 79 : âme haute et grande.
- choses
4
- de
grand air, somptueux.
-
magnificæ villæ, Cic.
Leg. 2,
2 : villas somptueuses. --- cf. Cic. Q. 3,
8, 6; Tusc. 5, 61; Off. 1, 25.
5
- brillant,
magnifique.
-
magnificentissima ædilitas, Cic. Off. 2,
57 : édilité pleine de magnificence [réjouissances somptueuses
données
au peuple].
-
magnificentius quam fuerat dicendi genus et ornatius, Cic. Brut. 32,
123 : un style plus sublime et plus orné qu'il
n'était autrefois. --- Cic. de Or. 2, 89.
-
edicta pro
Vespasiano magnifica, Tac. H. 3, 73 : des proclamations pleines
d'éloges pour Vespasien. --- cf. Sall. J. 55, 1; Liv.
7, 32, 11.
-
péjor.
magnifica verba, Ter. Eun. 741 : belles paroles,
hâbleries.
- tua
magnifica
verba, Plaut. Curc. 582 : tes faronnades,
tes vanteries.
6
- beau,
grandiose.
-
magnifica vectigalia,
Cic. Agr. 2, 80 : revenus
splendides.
-
magnificæ res
gestæ, Liv. 26, 2, 1 : actions grandioses.
-
magnificum illud
Romanisque hominibus gloriosum, ut... Cic. Div. 2,
5 : il serait beau, il serait glorieux pour des Romains que...
7
- très
efficace, merveilleux, souverain (en parl. d'un remède). --- Plin.
19, 38.
- magnĭlŏcus
: voir magniloquus.
- magnĭlŏquax
: c. magniloquus. --- Gloss.
Gr.-Lat.
- magnĭlŏquentĭa,
æ, f. : - 1
- sublimité
de langage,
majesté du style. --- Cic. Fam. 13, 15,
2 ; Or. 191 ; Gell. 4, 7, 1.
- 2
- jactance
(grandiloquence). --- Liv. 44, 15, 2;
Gell. 1, 2, 6.
- magnĭlŏquĭum, ĭi,
n. : jactance. --- Aug. Civ. 17, 4,
8.
- magnĭlŏquus,
a, um : - 1 - dont le
langage
est pompeux (sublime).
--- Stat. S. 5, 3, 62.
- 2
- glorieux
en paroles, emphatique,
fanfaron. --- Tac. Agr. 27 ;
Ov. M. 8, 396 ; Mart. 2, 43, 2.
- magnipendo
(magni pendo), ĕre : - tr. - estimer beaucoup, faire grand
cas de.
- magnisŏnans,
antis [magnus + sono] : retentissant, qui
fait un grand bruit.
--- Acc. d. Non. 413, 15.
- (Lebaigue
P. 739)
- magnĭtĭēs,
ēi, f.
: grandeur. --- Ps.-Lact. Phoen. 145.
- magnĭtās,
ātis, f. :
voir magnitudo.
--- Acc. Tr. 248.
- magnitūdo,
ĭnis, f. [magnus] :
1 - grandeur.
- magnitudo
mundi, Cic. Off.
1, 154 : grandeur de l'univers.
- magnitudo
fluminis, Cæs. BC. 1, 50
: la largeur du fleuve.
- ingens magnitudo
corporum, Cæs. BG. 1, 39, 1 : stature gigantesque.
- magnitudines
regionum, Cic. Phil. 13, 5 : l'étendue des régions.
- nam
plerumque omnibus Gallis præ magnitudine corporum quorum brevitas
nostra contemptui est, Cæs. BG. 2, 30, 4 : car aux yeux de tous les
Gaulois, en général, notre petite taille à côté de leur haute stature
est un objet de mépris. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 39; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- sidera
magnitudinibus immensis, Cic. Nat. 2, 92 : des astres
d'une grandeur
immense.
- aquæ
magnitudo, Cæs. BC.
1, 50 : la hauteur de l'eau (de la crue) [dans
un fleuve].
2
- grandeur (par rapport au
nombre), grande quantité, abondance.
- magnitudo
pecuniæ,
fructuum, Cic. Amer. 20 ; Agr. 2, 95 : grande
quantité
d'argent, de récoltes.
- magnitudo
quæstus, Cic. Verr. 2,
5, 9, § 22 : l'importance des bénéfices.
3
- haut degré, intensité, force,
puissance.
- magnitudo
frigorum, Cic. Verr. 5, 26
: rigueur des froids.
- magnitudo
vocis,
Her. 3, 30 : étendue de la voix.
4
- longueur,
durée (des jours).
- dierum,
noctium
magnitudines, Plin. 37, 72 : longueur des jours, des nuits.
5
- grandeur,
importance.
- magnitudo
beneficii, Cic. Fam. 1, 7,
2 : grandeur d'un bienfait.
- magnitudo
causarum, Cic. de Or. 1,
15 : importance des causes à plaider.
- magnitudo
periculi, Cic. Quinct. 6
: grandeur du péril.
- magnitudo
odii, Cic.
Dej. 30 : violence de la haine.
6 - élévation,
force, noblesse.
- magnitudo
animi, Cic. Part. 77
: grandeur d'âme.
- magnitudinem
imperatoriam ostentare, Tac. An. 16, 23 : montrer la grandeur
impériale.
7
- grandeur (titre honorifique).
- magnitudo
tua, Cassiod. Var. 9, 13 : votre grandeur. --- Cod.
Just. 1, 27, 2.
- magnŏpĕrĕ
(magno ŏpĕrĕ), adv. [magnus + opus] : grandement, fortement, beaucoup.
- compar. majore opere;
superl. maxime opere ou
maximo opere.
1 - vivement,
avec insistance [avec les verbes signifiant demander,
prier, désirer, exhorter, appeler].
- edictum
est magnopere mihi, ne ... Plaut. Pers. : il m'a été vivement été
recommandé
de ne pas ...
- quum
magno hic opere miraretur... Cic. : comme il admirait beaucoup...
- opere
magno edicite ut ... Att. ap. Non. 357, 13 : ayez bien soin
d'annoncer...
- magnoque
opere abs te peto, Cic. Fam. 13, 34 : je te demande instamment.
2 -
grandement,
fortement.
- avec mirari
Cic. Off. 2, 56 ; contemnere
Cic. Cat. 2, 5 ; providere
Cic. Verr. 2, 28.
3 - au
compar. et
superl.
- quo
majore opere dico,
Cato, d. Gell. 7, 3, 4 : je
dis avec d'autant plus d'insistance.
- a
te maximo opere peto,
Cic. Fam. 3, 2, 1 : je te demande avec la plus grande
insistance.
- rogare
opere maximo,
Plaut. St. 248 : prier très instamment.
- quo
majore opere dico uti ... Cato ap. Gell. 7, 3, 4 : c'est pourquoi je te
le dis avec beaucoup plus d'insistance.
- a
te maximo opere quæso ... Cic. Fam. 3, 2, 1 : je te demande tout
particulièrement...
4 -
beaucoup,
très.
- magnopere
jucundus, Cic.
Att. 1, 8, 1
: très agréable.
- surtout
avec nég. pas
considérablement, pas beaucoup.
- nihil
magnopere metuo,
Cic. Att. 7, 2, 8, : je ne crains pas grand-chose.
- mihi
dicendum nihil
magnopere videtur, Cic. Amer. 124 : je crois
n'avoir pas grand-chose à dire.
- nulla
magno opere clade
accepta, Liv. 3, 26, 3 : aucune défaite sérieuse
n'ayant été essuyée. --- cf. Cic. Att. 4, 17, 2.
- est
autem in officio adhuc Orpheus ; præterea magno opere nemo, Cic. Fam.
14, 4, 4 : Orphée exerce encore son
office; en plus il n'y a guère personne.
- nihil
magnopere, quod memorari adtineat, Liv. 42, 26 : rien qui mérite d'être
cité.
- nulla magno
opere expectatio est,
Cæl. ap. Cic. Fam. 8, 1 : on n'est pas dans une grande attente.
- Magnŏpŏlis, is,
f.
: ville du Pont. --- Plin. 6, 8.
- magnus
:
1
- magnus, a, um
:
- compar.
major, superl. maximus.
- gén.
magnai (= magnæ) --- magnai reipublicai gratia, Plaut. Mil.
2, 1, 23.
- racine
mac- ; d'où mag-is,
mac-tus, mac-to; cf.
gr. μακρός : long; élevé; grand.
a
- grand.
-
magna domus, Cic. Nat. 2,
17 : grande, vaste maison.
-
epistula maxima, Cic. Q.
3, 1, 11 : la plus grande lettre.
-
magnus
homo, Lucil. d. Varr. L. 7, 32 : homme grand.
--- cf. Mart. 9, 60, 4.
-
oppidum maximum, Cæs.
BG. 1, 23, 1 : la ville la plus grande.
- magnæ
aquæ fuerunt, Liv. 24, 9, 6 : il y eut de l'eau en abondance [pluies,
inondations].
- prout
ille (Nilus) magnus
influxit aut parcior, Sen. Nat.
4, 2, 2 : selon que ses eaux sont abondantes ou restreintes.
b
- grand
(par rapport à la quantité), pesant, nombreux,
considérable.
- magnus
numerus frumenti,
Cic. Verr. 2, 176
: une grande quantité de blé.
- magna
pecunia mutua, Cic.
Att. 11, 3, 3
: gros prêt d'argent.
- magna
multitudo peditatus,
Cæs. BG. 4, 34, 6
: une grande masse d'infanterie.
- magna
pars : une
grande partie.
- abl.
et gén. de prix : magno, magni.
-
magno emere
: acheter
cher.
-
(equites) Asiam queruntur se nimium magno conduxisse, Cic. Att. 1, 17,
9 : les chevaliers se plaignent d'avoir payé la ferme de l'Asie à
un prix trop élevé. --- trad. Marcel
Bizos, Syntaxe latine, p. 77; éd. Vuibert.
- magni
æstimare
: estimer beaucoup.
- tantisper
hoc ipsum magni æstumo, quod pollicetur, Cic. Tusc. 5, 20 : en
attendant, je
fais grand cas de ses promesses.
- magni
interest quos quisque audiat cotidie domi, Cic. Br. 210 : ce qui
importe surtout, c'est la façon de parler de ceux que l'on entend chez
soi chaque jour.
- cujus
auctoritas magni
habebatur, Cæs. BG. 4, 21 : son autorité était considérable.
c
- grand
[comme force,
intensité].
-
magna voce, Cic. Cæc. 92
: à haute voix.
-
n.
pris advt. magnum clamare, Plaut. Mil.
823 : crier fort.
- maximum
exclamare, Plaut.
Most. 488 : jeter les plus hauts cris.
- majus
exclamare, Cic.
Tusc. 2,
56 : crier plus fort.
d - en
parl. du temps, rare.
-
magno post
tempore, Just. 11, 10, 14 : après un long temps.
-
magnus
annus, Cic. Nat. 2, 51 : la grande année.
e - fig.
grand.
- magno
natu, Nep. Paus. 5, ou
magnus natu, Liv. 10, 38, 6 : d'un grand âge.
- natu
major, Cic. Tusc.
1, 3 : plus âgé.
- biennio
quam nos fortasse
major, Cic. Br. 240 : mon aîné, peut-être bien, de deux ans.
- annos
natus major
quadraginta, Cic. Am. 14, 39 : il a plus de quarante ans.
-
magnæ virtutis homo,
Cæs. BG. 2, 15, 4 : homme
d'un grand courage.
- major
alacritas, Cæs. BG.
1, 46 : une ardeur plus
grande.
f
- grand,
important [pers. et choses].
-
vir magnus, Cic. Nat.
2, 167 : grand homme.
- magnus
homo, Mart. 2, 32,
2 : grand personnage.
- magna
di curant, parva
neglegunt, Cic. Nat. 2, 167 : les dieux
s'occupent des grandes choses et ne se soucient pas des petites.
-
magnum est scire, Cic.
Br. 199 : c'est une chose importante de
savoir.
g
-
difficile.
-
magnum fuit mittere, Cic.
Verr. 5, 168 : c'était
une grosse affaire, c'était difficile d'envoyer.
h
- grand,
noble, généreux.
-
magno animo esse
: avoir
une grande âme, un
grand coeur.
- necesse
est, qui fortis sit, eundem esse magni animi, Cic. Tusc. 3, 15 : il est
forcé que l'homme courageux soit aussi un grand coeur. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 107, éd. Vuibert.
- hunc secum habere in primis
constituerat, quod eum cupidum rerum novarum, cupidum imperi, magni
animi, magnæ inter Gallos auctoritatis cognoverat, Cæs. BG. 5, 6 :
c'était celui-là surtout que César voulait avoir avec lui, connaissant
son caractère avide de nouveautés, son ambition, son courage, son grand
crédit parmi les Gaulois.
- magnus
homo, Mart. 11, 56,
7 : homme magnanime.
-
sens
péj. magna verba, Virg. En. 11, 381 :
grands mots, phrases
pompeuses.
-
lingua magna, Hor. O. 4,
6, 2 : langue orgueilleuse.
2
- Magnus, i, m. :
Magnus (surnom de Pompée).
- Mago,
ōnis, m. : Magon.
1
- [général
carthaginois, frère d'Hannibal]. ---
Nep. Han. 7, 4 ; 8, 2 ; Liv. 21, 47 ; Sil. 11, 556.
- Magonem cum classe sua copiisque in Hispaniam mittunt, Liv. 23, 32,
11 : ils envoient Magon en Espagne avec sa flotte et ses troupes. ---
syntaxe latine; Ernout et Thomas § 211 p. 184
2
- Carthaginois,
auteur de 28 livres sur l'agriculture.
--- Cic. de Or. 1, 249 ; Varro R. 1, 1, 10 ; Col.. 1, 1, 13.
3
- père
d'Hamilcar l'ancien [du 1er Hamilcar]. --- Just. 19, 1, 1.
4
- ville
de l'île Minorque [auj. Port-Mahon].
--- Plin. 3, 77.
- Magoa, æ, f. : ville d'Asie, près
du Tigre. --- Plin. 6, 135.
- Magog, m. : peuple septentrional, dans
les prophéties d'Ézéchiel. ---
Vulg. Ezech. 38, 2.
- Māgōnĭānus, a, um : de Magon [ville]. --- Inscr.
- Māgontĭa, æ, f., c. Mogontia.
--- Fort. Carm. 9, 9,
1.
- Magorās, æ, m. : fleuve de
Phénicie. --- Plin. 5, 78.
- Magrada, æ, m. : fleuve de la
Tarraconnaise. --- Mel.
- măgūdăris et măgȳdăris, is, f.
: sorte de laserpitium [férule]. ---
Pl. Rud. 633 ; Plin. 19, 45; Prisc. 7, 51.
- Maguesa, æ, f., ville de
Mauritanie. --- A. Vict. Vir.
66, 6.
- Māgulla, æ, f. :
nom de femme. --- Mart. 12, 9, 1,
- Măgullīnus, a, um : de Magulla [ville
de Sicile]. --- Inscr.
- magŭlum, i, n. : gueule. --- Schol. Juv. 2,
16.
-
mot très incertain ;
suivant qqs uns dimin. magulus de magus.
- Maguntĭăcum, i, n. : voir Mogontiacum. ---
Anton.
- magus
:
1
- magus, a, um : de magie, magique. --- Ov. Med. 36; A. A. 1, 8, 5; Sen. Herc.
Œt. 467.
2
- magus, i, m. : - a -
mage, savant chez les
Perses. - b -
magicien, enchanteur.
- gr.
μάγος.
-
subst.
Circe maga famosissima, Aug. Civ. Dei, 18, 17.
3
- Magus, i, m. : Magus (guerrier tué par Enée). --- Virg. En. 10, 521.
- Magūsānus, i, m. : surnom d'Hercule. --- Inscr.
- măgȳdăris : voir
magudaris.
- Măharbăl (Măherbăl), ălis, m. :
chef de la cavalerie carthaginoise à Cannes. --- Liv. 21,
12 ; 22,
46.
- maia :
1
- māia ou mæa, æ, f.
: sorte de crabe. ---
Plin. 9,
97.
2
- Măia æ, f. :
Maïa fille d'Atlas et de Pleioné, mère de Mercure. --- Cic. Nat. 3,
56 ; Hor. S. 2,
6, 5 ; Virg. En. 1,
297 ; Ov. M. 11,
303
- Maia est aussi une des
Pléiades. ---
Virg. G. 1,
225 ; Cic. Arat. 34,
37 ; Ov. F. 4,
174.
- Maia, fille de Faunus,
divinité romaine incarnant le printemps, dont la fête se célébrait en
mai. --- Macr. Sat. 1,
12.
- Maiădēs, æ, m. : fils de Maïa
[Mercure]. --- Prisc. 2,
34.
- măiālis : c. majalis.
- (Lebaigue
P. 740)
- Maiellī ou Majellī, ōrum, m.
: peuple d'Italie. --- Plin. 3,
47.
- Maiŭjĕna, maiūma : voir maju-.
- maius
:
1
- Maius ou Majusdeus : le Grand
dieu [Jupiter]. --- Macr. Sat. 1,
12, 17.
2
-
Maius, a, um : du mois de mai. ---
Cic. Fam. 4,
2, 1.
- Maius,
ii, m. (mensis) : le mois de mai. --- Cic. Phil. 2,
100 ; Ov. F. 5,
185.
- majālis, is, m. : - 1
- porc châtré. --- Varr. R. 2,
4, 21 ; Titin. 33.
- 2
- pourceau (en parlant d'un
homme). ---
Cic. Pis. 19.
- Majesta, æ, f. : la
même que Maia,
la femme de Vulcain. --- Macr. Sat. 1,
12, 18.
- măjestās, ātis, f. [major, magnus]
:
1
- grandeur, dignité, majesté.
- [en parl. des dieux]. --- Cic. Div. 1,
82 ; Sen. Ep. 95,
50
- [des magistrats, des
juges, etc.] ---
Cic. Pis. 24 ; Cæs.
BC. 3, 106, 4.
- ex majestate esse alicui, Sen. Clem. 1, 7,
4 : être conforme à
la majesté de qqn.
2
- souveraineté de l'État, du peuple romain --- Cic. Phil. 3,
13 ; Sall. J. 14, 25.
- crimen majestatis, Cic. Verr. 2, 4,
88 : accusation de
lèse-majesté.
- lex majestatis, Cic. Clu. 97 : loi concernant le crime
d'État, la haute trahison.
-
promulgata lex est ut et de vi et de majestate damnati ad populum
provocent, Cic. Phil. 1, 21 : une loi a été promulguée autorisant les
citoyens condamnés pour violence et pour lèse-majesté à faire appel
devant le peuple. --- trad. Marcel
Bizos, Syntaxe latine, p. 77; éd. Vuibert.
3
- fig.
honneur, dignité, majesté [en parl.
de pers., du style, d'un lieu]
--- Liv. 34,
2 ; Cic. Læl. 96 ; Liv. 1,
53, etc.
- măjŏr,
ŭs, ōris (*mag-jos), compar. de
magnus : plus grand.
- annos
natus major quadraginta, Cic. Amer. 39 : âgé de plus de quarante ans.
- cum
liberis majoribus quam quindecim annos natis, Liv. 45, 32, 3 : avec les
enfants âgés de plus de quinze ans.
- majores
natu, Cic. CM 43 : les aînés.
- majores,
um, m. : - a - les
ancêtres.
- b - les anciens, les
personnes âgées.
- c - le sénat (Liv.).
- more
majorum : d'après la coutume des ancêtres.
- Cæsar
major, Sen. Nat. 5, 18, 4 : le premier César [Jules César].
- majus
et minus, Cic. Inv. 1, 41 : le plus et le moins. --- cf. Cic. Off. 1, 32.
- a
minore ad majus, a majore ad minus : raisonnement du moins au plus, du
plus au moins. --- Pomp. Porphyr.
Hor. Ep. 1, 18, 53 ; 1, 17, 35.
- in
majus celebrare, Sall. J. 73, 5 : vanter en exagérant.
- majoris
æstimare, facere, habere, Phædr. 2,
5 ; Sen. [au lieu du
classique pluris] :
estimer plus.
- nulla
lex satis commoda omnibus est; id modo quæritur si majori parti, Liv.
34, 3 : aucune loi ne convient bien et n'est utile à tous, on se
demande seulement si elle est utile à la majorité. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine,
p. 113; éd. Vuibert.
- virtus major opinione : une vertu plus grande qu’on ne pense.
- victoria
major spe : une victoire plus grande qu’on ne l’espérait (major
exspectatione, plus grande qu’on ne l’attendait).
- turba
major solito : une foule plus grande que de coutume.
- Epicurus
dicit, omnium rerum, quas ad beate vivendum sapientia comparaverit,
nihil esse majus amicitiā, Cic. Fin. 1 65 : Epicure dit que, de tous
les éléments que la sagesse a rassemblés en vue du bonheur, aucun n'est
plus important que l'amitié. ---
trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 45; éd. Vuibert.
- tempus est etiam majora conari, Liv. 6, 18 :
il est temps maintenant de redoubler d'efforts. --- trad. Annette
Flobert; éd. GF Flammarion
- ad majora enim quædam nos natura genuit et
conformavit, Cic. Fin. 1, 23 : la nature nous a engendrés et formés
pour de plus grands objets. --- syntaxe latine; Ernout et Thomas §
243 p. 223
- majores,
um, m. : voir
major.
- majus
:
1
- Majus : c. Maius.
2
- majus : neutre
de major.
- măjuscŭlus, a, um [dim. de major]
: - 1
- un peu plus grand. --- Cic. Fam. 9,
10, 3 ; [avec quam] Plin. 26, 30. -
2
- un peu plus âgé. --- : [avec quam] Ter. Eun. 527.
- māla,
æ, f. (généralement au plur.) :
- 1
- mâchoire (supérieure). --- Lucr.
2, 638; Hor. O. 2, 19, 23; Virg. En. 3, 257.
-
2
- joue. --- Pl. Cas. 288; Lucr.
5, 889; Virg. En. 10, 324; Ov. M. 12, 391.
- [pour maxla,
de maxilla]
- malis
increpare, Virg. En. 12, 755 : faire claquer ses mâchoires.
- feri
malam, Plaut. Cas. 2, 6, 55 : donne-lui une gifle.
- mālăbathron : voir malobathron.
- Mălăca, æ, f. : ville de Bétique [auj.
Malaga]. --- Plin. 3,
8 ; Mel.
2,
94.
- Mălăcītānus, a, um : de
Malaca. --- Inscr.
- gr.Μάλακα.
- mălăchē et mŏlŏchē, ēs, f.
: espèce de mauve. --- Varr.
L. 5,
103 ; Col.
10,
247 ; Plin. 20,
222.
- Malachiās,
æ, m. : Malachie (un des douze petits prophètes).
- voir
hors site
Malachie.
- mălăchīnus, etc. : voir moloch-.
- mălăcĭa,
æ, f. : - 1 - bonace,
calme
plat de la mer. ---
Caes. BG. 3, 15, 3. .
- 2 -
langueur, apathie.
- (stomachi)
malacia : absence totale d'appétit.
--- Plin. 23, 105; 23, 107; Plin. 27, 48.
- mălăcisso, āre : - tr. - adoucir, apprivoiser. --- Pl. Bac. 73.
- gr.
μαλακίζω.
- mălactĭcus, a, um : émollient. --- Th. Prisc. 15.
- gr. μαλακτικός.
- mălăcus, a, um :
- gr. μαλακός.
1
- doux, moelleux [en parl. d'une étoffe]. --- Pl. Bac. 71,
etc.
- [en parl. d'une
friction]. ---
Pl. St. 227
2
- fig. agréable, voluptueux. ---
Pl. Bac. 355.
3
- flexible, souple. --- Pl. Mil. 368.
- malagĭnum, i, n. : cataplasme préparé
à froid. --- Plin.
Val. 3,
12.
- malagma,
ătis, n.: cataplasme émollient. ---- Cels. 5, 17, 2; Col. 6, 17, 3; 5;
Plin. 22, 117; 25, 153.
- ou malagma, æ, f., Veg. Vet. 2, 48, 9
- dat. plur.
malagmatis, Plin. 31, 6, 33, § 63.
- malandrĭa, æ, f. :
malandrie, espèce de lèpre --- M.
Emp. 34 ; plur., Plin. 24,
44 ; 26, 49.
-
ou
malandrĭa, ōrum, n., Veg. Mul. 2,
42, 1.
- malandrĭōsus, a, um :
atteint de malandrie. --- M.
Emp. 119.
- mālārĭum,
ĭi, n. [mālus]
: pommeraie, verger. --- Gloss. Isid.
- mălaxātĭo, ōnis, f.
[malaxo]
: action d'adoucir,
adoucissement. --- Th. Prisc. 1,
28.
- mălaxo,
āre : - tr. - amollir. ---
Laber. d. Gell. 16, 7, 7 ; Sen. Ep. 66, 53 ; Plin. Val. 1, 8.
- malba
: voir
malva. --- Diocl. 6, 5.
- Malchīnus, i, m. : nom
d'homme. --- Hor. S. 1,
2, 25 [qqs
mss].
- Malchĭo, ōnis, m. :
nom d'homme. --- Mart. 3,
82, 32.
- maldăcon, i, n. : bdellium,
gomme-résine. --- Plin. 12,
35.
- arbor nigra est ... gummi alii
brochon appellant, alii malacham, alii maldacon. --- Plin. 12, 9, 19, § 35.
- mălĕ,
adv. [malus] :
- (Lebaigue
P. 740 et P.
741)
- compar. pejus;
superl. pessimus.
1 - mal,
autrement qu'il ne faut.
- male olere, Cic. de Or. 2, 242 : avoir une mauvaise odeur.
- male
dicere : parler mal, déraisonnablement, injurier.
- male
vivere : vivre misérablement.
- male
loqui alicui, Ter. Phorm. 372 : parler mal de qqn.
-
pejus existimare, Cic.
Fam. 3, 8, 7 : avoir plus mauvaise opinion.
-
male accipere aliquem
verbis, Cic. Verr. 1, 140 : accueillir qqn avec des paroles
désobligeantes.
- male,
pessime Latine, Cic. Tusc. 3, 20 ; Br. 210 : en mauvais, en
très mauvais latin.
- male
tibi esse malo quam molliter, Sen. Ep. 82, 1 : je
préférerais te voir vivre dans le malheur plutôt
que dans la mollesse.
2 - à tort, injustement.
- male reprehendunt præmeditationem rerum futurarum, Cic.
Tusc.
3, 24 : ils ont tort de blâmer la prévoyance du
futur.
- male
creditis hosti, Ov. F. 2, 225 : vous avez tort de vous fier
à l'ennemi.
3
- d'une façon qui ne convient pas.
-
male sustinere arma, Liv. 1,
25, 12 : ne pas bien tenir ses armes.
4
- presque syn. de non.
- male
pinguis harena, Virg. G. 1, 105 : terre qui n'est pas grasse.
--- cf. Hor. O.
1, 9, 24.
- male
sanus, Cic. Att. 9, 15, 5, qui n'a pas sa raison.
5
- de façon fâcheuse, malheureuse.
- male
est alicui, Cic.
Verr. 4, 95 : cela va mal pour qqn, il est dans une situation
pénible.
- Antonio
male sit, siquidem... Cic. Att. 15, 15, 1 : maudit
soit Antonius, puisque....
- dei
isti Segulio male faciant, Cic. Fam. 11,
21, 1 : que les dieux confondent ce Ségulius.
6
- violemment,
fortement [avec adj. et verbe ayant un sens défav.].
-
male odisse
aliquem, Cæs. d. Cic. Att. 14, 1, 2 : détester
violemment qqn.
- pejus
odisse, Cic. Fam. 7, 2, 3 : détester plus.
- male
metuere,
Ter. Hec. 337 : craindre fortement.
- male
parvus Hor. S. 1, 3, 45 : diablement petit, trop petit. --- cf.
S. 1, 3, 31.
7
- quelques
particularités.
- male
habere : maltraiter, tourmenter.
- equitatu agmen adversariorum male habere, Cæs. BC. 1, 63 :
avec la cavalerie inquiéter la colonne ennemie.
- male
est : cela va mal (on ne se sent pas bien) ou
on maudit.
- Antonio male
sit, si quidem... Cic. Att. 15, 15, 1 : maudit soit Antonius,
puisque...
- male
se habere : se porter mal, se présenter mal, aller mal.
- hoc male habet virum, Ter. And. 436 : cela met mal à l'aise
mon homme.
- redeo rursum, male me habens, Ter. En. 634 : je reviens sur mes pas,
bien mal à l'aise avec moi.
- male est animo, Ter. Ad. 659 : cela me chagrine (je ne me sens pas
bien).
- male est animo --- vin' aquam? Plaut. Curc. 317 : je ne me sens pas
bien. --- veux-tu de l'eau? --- Plaut. Rud.
510.
- Mălĕa
(Mălēa), æ, f. : Malée
[promontoire du Péloponnèse]. --- Plin. 4, 22 ;
Virg. En. 5, 193 ; Liv. 34, 32, 19.
- Maleæ, ārum,
Cic. Fam. 4, 12, 1.
- gr. Μαλέα (Μάλεια).
- mălĕbarbis,
mălĭbarbis : qui a peu de barbe. --- Gloss. Lat. Gr.
- mălĕcastus,
a, um : peu
chaste. --- Aug.
Music. 12 ; Serv. Centim. 465, 23.
- mălĕdĭcax
(mălĕ dĭcax), ācis : médisant.
--- Plaut. Curc. 512;
Macr. S. 7, 3.
- mălĕdĭcē,
adv. : en médisant, par des médisances. --- Cic.
Off. 134 ; Liv. 45, 39, 16.
- mălĕdīcens,
entis : médisant.
--- Plaut. Merc. 410.
-
ego maledicentiorem quam te gnovi neminem, Plaut.
Merc. 142 : je ne connais personne qui langue plus méchante que toi.
- in maledicentissima civitate, Cic. Fl. 3, 7 : dans une ville bien
médisante. --- Suet. Cæs. 23; Nep. Alc. 11, 1.
- mălĕdīcentĭa,
æ, f. [maledico] : médisance, attaques injurieuses. --- Gell.
3, 3, 15 ; 17, 14, 2.
- mălĕdīco
(mălĕ dīco),
ĕre : - intr. avec dat, qqf. tr. - tenir
de mauvais propos, injurier.
- maledicere
alicui,
Cic. Dej. 28 : outrager qqn. --- cf. Cic.
Nat. 1, 93; Hor. S. 2, 3, 140; Plin. Ep. 10, 97, 5;
Sen. Contr. 1, 4.
- aliud
est maledicere, aliud accusare, Cic. Cæl. 3, 6 : c'est une chose
d'injurier et une autre d'accuser.
- maledicere
aliquem. --- Petr. 96.
- mălĕdictĭo,
ōnis, f. : - 1 -
médisance, calomnie, outrages. --- Cic. Cæl. 3, 6; Arn. 4,
147.
- 2
- malédiction. --- Eccl.; Vulg.
- mălĕdictĭto,
āre : fréq. de male dico.
--- Plaut. Trin. 99.
- mălĕdictŏr, ōris,
m. [maledico] : médisant (c. maledicus). --- Cato, frag.
; P. Fest. 152, 8.
- maledictores dicebantur ab
antiquis, qui nunc maledici. --- voir
hors site. P. Festus.
- clericorum certe exercitatissimus
maledictor : toi, le clerc à coup sûr le plus virulent. --- Ennodius Lettres Livre I,
lettre II.
- mălĕdictum,
i, n. :
1 - parole injurieuse, injure, outrage.
- maledicta
in aliquem dicere, Cic. Q.
2, 3, 2 (conferre Cic. Att. 11, 8, 2) : injurier, outrager qqn.
- in
vitam alicujus conjicere, Cic. Planc. 11 : jeter des outrages
sur la vie
de qqn.
- aliquem
maledictis figere, Cic. Nat. 1, 93 : déchirer qqn en propos
outrageants.
2 - malédiction. --- Plin.
11, 232.
- mălĕdictus,
a, um : part. passé de maledico.
- mălĕdĭcus,
a, um : médisant.
--- Cic. Fin. 1, 61 ;
Mur. 13 ; Fl. 48.
- comp.
et
superl. voir
maledicens.
- mălĕfăbĕr, bra, brum
(mălĕ făbĕr) : qui
machine le mal, astucieux. --- Prud.
Ham. 714.
- mălĕfăcĭo
(mălĕ făcĭo), ĕre, fēci, factum : - intr. - faire
du tort, nuire, (alicui, à qqn).
--- Plaut. Mil.
166.
- neque
tu verbis solves umquam, quod mi re male feceris, Ter. Ad. 165 : et ce
n'est pas avec des mots que tu répareras ce que tu m'as fait de
mal. --- Vulg. 1 Reg. 26, 21.
- ob
malefacta hæc tantidem emptam postulat sibi tradier, Ter. Ad. 201 : en
plus de ces mauvais traitements, il exige que je la lui vende au prix
coûtant.
- mălĕfactĭo,
ōnis, f. : défaillance,
évanouissement. --- Macer.
Herb. 2, 4.
- mălĕfactŏr,
ōris, m. : homme
malfaisant, malfaiteur. --- Plaut.
Bac. 395 ; Vulg. Joan. 18, 30.
- mălĕfactum
(mălĕ factum), i, n. : mauvaise
action. --- Enn.
d. Cic. Off. 2, 62 ; Cic. Inv. 2, 108.
- mălĕfaxit
: male
fecerit. --- Plaut.
Men. 861.
- mălĕfecundus
(mălĕ fecundus), a, um : peu fécond.
- mălĕfĭcē,
adv. [maleficus] : en
faisant du tort à autrui, méchamment.
--- Plaut. Ps. 1211.
- mălĕfĭcentĭa,
æ, f. [maleficus]
:
malfaisance,
action de faire du mal. --- Plin.
9, 34 ; Lact. Ir. 1, 1.
- mălĕfĭcĭum,
ĭi, n. [maleficus]
:
1 - mauvaise action, méfait, crime.
- Cic.
Phil. 5, 15 ; Amer. 8.
-
maleficium suscipere, Cic. Amer. 92 ; maleficium admittere,
Cic. Amer.
73 : commettre un méfait, un crime.
2
- fraude, tromperie.
- Plaut.
Truc. 501; Quint. 7, 4, 36 ; Plin. 12, 120.
3 - torts,
dommages, déprédations.
-
sine ullo maleficio, Cæs. BG. 1, 7, 5 : sans causer de dégâts. --- id.
BC. 2, 20; Liv. 7, 20; id. 9, 12.
4
- vermine, insecte nuisible.
-
maleficia : animaux nuisibles, vermine. --- Plin. 18, 308 ;
20, 133.
- mălĕficus
:
1
- mălĕfĭcus,
a, um : - a
- malfaisant, méchant,
coupable, criminel. --- Cic.
Tusc. 5, 57 ; Verr. 5, 144. -
b
- qui fait du tort,
nuisible, préjudiciable, dangereux, funeste. --- Nep.
Ages. 8, 1; Suet. Ner. 16; Plin. 7, 160.
- maleficentissimos
incolumes præstitit, Suet. Galb. 15 : il assura l'impunité aux plus
scélérats.
- maleficum,
i, n. : charme, enchantement. --- Tac. An.
2, 69.
2 - mălĕfĭcus,
i, m. : - a
- un criminel,
un méchant. --- Plaut.
Trin. 551. -
b - un
magicien, un sorcier. --- Cod.
Just. 9, 18, 5; Schol. Juv. 6, 594.
- mălĕfīdus
(mălĕ fīdus), a, um : peu sûr, dangereux. ---
Amm. 30, 7,
8.
- mălĕformis,
e : difforme. --- Gloss.
- mălĕfortis,
e : peu solide, faible. --- Prud.
Sym. 2, 453.
- mălĕlŏquax
(mălĭlŏquax),
ācis
: médisant. --- Ps. Syr. Sent. 187.
- mălĕlŏquĭum
(mălĭlŏquĭum), ĭi,
n. : médisance. ---
Tert. Spect. 2; id. Apol. 45.
- mălĕlŏquor
(mălĕ lŏquor),
lŏqui
: - intr. avec dat. - dire
du mal (de qqn), injurier (qqn, alicui).
- absol.
desinant aliquando dicere male aliquem locutum esse, si qui vere ac
libere locutus sit, Cic. Rosc. Am. 48 : qu'ils cessent une bonne
fois d'accuser quelqu'un d'avoir injurié quand il
a fait entendre le langage de la vérité.
- pergin
ero absenti male loqui, inpurissime? Ter. Phorm. 372 : vas-tu continuer
à dire du mal de mon maître, en son absence, grand vaurien
?
- mălĕlŏquus
(mălĭlŏquus),
a, um : médisant. ---
Hier. Ep. 148, 16; Arn. in Psa. 11.
- mălĕmōrātus,
a, um : de mauvaises moeurs. --- Gloss.
Lat.-Gr.
- mălĕnōtus
(mălĕ nōtus), a, um : peu connu, obscur. ---
Mart. 5, 13.
- mālens,
entis : voir malo.
- Mălĕōtĭcus,
a, um : de Malée. --- Lact.
- mălĕsuādus,
a, um : qui conseille le mal. --- Plaut.
Most. 213; Virg. En. 6, 276.
- mălĕtractātĭo,
ōnis, f. [male-tracto] : traitement
indigne. --- Arn. 4, 23 ; 32.
- Maleus
:
1
- Mălĕus, a, um : du promontoire Malée. --- Flor.
2, 9, 4 ; 3, 6, 3.
2
- Maleus, i, m. : Malée (montagne de l'Inde). --- Plin.
2, 184 ; 6, 69.
- Mălĕventum,
i, n. : ancien nom de Bénévent (= Beneventum).
--- Liv. 9, 27, 14 ; Plin. 3,
105.
- mălĕvŏlens
(mălĭvŏlens), entis : malintentionné,
malveillant. --- Plaut.
Cap. 583.
-
malevolentissimus. --- Cic.
Fam. 1, 7, 7; 1, 9, 17.
- mălĕvŏlentĭa
(mălĭvŏlentĭa),
æ, f. : malveillance,
jalousie, haine. --- Cic.
Tusc. 4, 20 ; Planc. 22 ; Fam. 1, 9, 22.
- mălĕvŏlus
(mălĭvŏlus),
a, um : mal
disposé,
envieux, malveillant. --- Cic.
Fam. 2, 17, 7 ; 3, 10, 10 ; Att. 7, 2, 7.
- malevolus alicui (in aliquem) : malveillant à l'égard de qqn. ---
Cic. Fam. 2, 17, 7; id. Att. 7, 2, 7.
- malvolentis
sermonibus credere, Cic. Fam. 3, 10, 10 : se fier aux propos
malveillants.
- malvolus,
i, m. : homme malveillant, malintentionné. --- Cic.
Bal b. 56 ;
Tusc. 4, 28.
- malevola, æ, f. : femme malveillante, femme jalouse. ---
Plaut. Poen. 262.
- mea inimica et malevola, Plaut. Poen. 393 : mon ennemie, qui m'en
veut.
- Mālĭăcus
Sĭnus, i, m. : le
golfe Maliaque [entre la Locride et la
Thessalie, en face de l'Eubée].
--- Plin. 4, 27 ; Liv.
27, 30, 3 ;
Mel. 2, 3, 6.
- gr. κόλπος Μαλιακός.
- Mālĭus,
a, um : du golfe Maliaque.
--- Catul. 68, 54.
- Mālĭensis,
e, Liv. 42, 40, 6 : du golfe Maliaque.
- Mălĭanda, æ, f.
: ancien nom de la Bithynie.
--- Plin. 5, 143.
- Malichu,
n. indécl. : île près de l'Inde.
--- Plin. 6, 175.
- mălĭcordis,
e : qui a le coeur mauvais.
--- Gloss. Gr.-Lat.
- mālĭcŏrĭum,
ĭi, n. [malum + corium] : écorce
de la grenade. --- Cels. 2,
33 ; 4, 23 ; Plin. 23, 107.
- Mālĭensis,
e : voir Maliacus.
- mālifĕr,
ĕra, ĕrum
[malum + fero] : qui produit des pommes.
--- Virg. En. 7, 740.
- mălĭfĭc-
: voir malefic-
- mălignē,
adv. [malignus] :
1 - méchamment, avec envie, avec malveillance.
--- Liv. 45, 39.
- malignius.
--- Curt. 8, 1, 8.
2
- jalousement, chichement,
mesquinement.
-
Hor. Ep. 2, 1, 209; Liv. 8, 12, 12; Sen. Ep. 18, 9 ;
Ben. 6, 16, 7.
3
- fig. petitement, peu.
-
Mel. 2, 2 Sen. Ben. 6, 34, 3; Plin. 34, 112.
- mălignĭtās,
ātis, f. [malignus]
:
1 - mauvaise disposition, malveillance,
malignité,
méchanceté, envie.
-
malignitatem
conferendi ex privato, Liv. 34, 34 : (bien voir) la mauvaise
volonté des particuliers pour payer leurs contributions.
- cf.
Liv. 38, 50, 3 ; Tac. H. 1, 1 ; Sen.
Vit. 18, 2 ; Plin. Ep. 5, 7, 6.
2
- parcimonie,
mesquinerie, avarice.
-
(hic dies) malignitate oneravit omnes mortales
mihi, Plaut. Capt.
465 : (c'est cette journée qui) a mis l'avarice dans le coeur
de
toutes les personnes que je rencontre.
- accensa
ea cupiditas est malignitate patrum, Liv. 2, 42, 1 : cette
cupidité (du peuple) fut enflammée par l'avarice des
patriciens.
- cf. Liv. 5, 22, 1;
Liv.
10, 46, 15; 34, 34, 8; 39, 9, 6.
4
- stérilité. ---- Col.
3, 10, 8.
- măligno,
āre : - tr. - préparer (qqch, aliquid) avec une mauvaise
intention, préparer (qqn, qqch) pour nuire.
- malignare
consilium super populum tuum, Vulg. Psa. 83, 4 : conspirer contre le
peuple.
- venena
malignantes, Amm. 22, 15, 26 : prêts à darder du poison.
- mălignor,
āri, ātus sum : se
comporter malignement. --- Vulg. Psal. 74,
3, etc.
- in
prophetis meis nolite malignari, Vulg. Psa. 105, 15 : ne maltraitez pas
mes prophètes.
- malignantes, ĭum,
m. Vulg. Psa. 21, 17 : les méchants.
- mălignōsus,
a, um [malignus]
: astucieux. --- Gloss. Gr.-Lat.
- cf. gr. κακεντρεχής.
- mălignus,
a, um [p. maligenus; mali + genus; cf. benignus] :
- (Lebaigue
P. 741 et P.
742)
1 - de
nature mauvaise, méchant, perfide,
envieux.
-
maligni caupones, Hor. S.
1, 5, 4 : aubergistes voleurs.
- o
malignissima capita,
Sen. Vit. Beat. 18 : ô têtes pleines
de malignité.
- oculis malignis spectare, Virg. En. 5, 654 :
regarder d'un oeil jaloux. --- Luc.
8, 565; id. 5, 651; Ov. M. 10, 329; Catul.
67, 5; 68, 37.
2
- chiche,
avaricieux, avare.
- Plaut.
Bac. 401; Ter. Hec. 159 ; Hor. O. 1, 28, 23.
- in
laudandis discipulorum dictionibus malignus, Quint. 2, 2, 6 : avare
d'éloges pour les discours de ses élèves.
3
- en
parl. du sol mauvais, stérile.
- difficiles terræ
collesque maligni, Virg. G. 2, 179 : les terres difficiles et
les collines stériles.
- hortum morus et ficus
frequens vestit, quarum arborum illa vel maxime ferax terra est,
malignior ceteris, Plin. Ep. 2, 17, 15 : le
jardin est couvert de nombreux mûriers et figuiers, auxquels le
terrain est aussi favorable qu'il est contraire à tous les
autres arbres.
4
- petit,
chétif, insuffisant, étroit.
- Virg. En. 11, 525; Sen.
Nat. 3, 27; Plin. 7, 167 ; Luc. 9, 500.
- mălĭlŏquax
(mălĕlŏquax), ācis : médisant. --- Ps. Syr. Sent.
187.
- mălĭlŏquentĭa,
æ, f. : médisance. --- lat. tardif.
- mălĭlŏquĭum, ĭi,
n. : médisance. --- Tert. Spect. 2; id. Apol. 45.
- mălĭlŏquus
(mălĕlŏquus), a, um : médisant. --- Hier. Ep. 148,
16; Arn. in Psa. 11.
- malim
: subj. prés. de malo.
- mālĭnus,
a, um : -
1
- de
pommier. --- Plin. 15,
42. -
2
- vert,
couleur de pomme. --- Plin. 22, 53.
- gr. μήλινος.
- mălis,
is, f. : malandre [maladie des chevaux]. --- Pelag.
Vet. 12.
- gr. μάλις.
- Mălīsĭānus,
i, m. : nom d'homme. --- Mart. 4, 6.
- mălĭtās,
ātis, f. [malus] : méchanceté. --- Gloss.
Phil.
- mălĭtĭa,
æ, f. [malus] :
1
- mauvaise
qualité, stérilité.
- terræ malitia, Pall. 1, 6
: terre de mauvaise qualité.
- arboris malitia :
stérilité d'un l'arbre.
2
- nature
mauvaise, méchante, malignité,
méchanceté, malhonnêteté.
- jus summum sæpe summast malitia, Ter. Haut. 796 : justice suprême est
souvent suprême malfaisance.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 346; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- bonitatis verba imitari, malitia major est, P. Syr. :
imiter le langage de la bonté, c’est être doublement méchant.
- sic, si homines rationem bono consilio a dis immortalibus datam in
fraudem malitiamque convertunt, non dari illam quam dari humano generi
melius fuit, Cic. Nat. 3, 78 : de même, si les hommes mettent la
raison, qui leur a été donnée avec une bonne intention par les dieux
immortels, au service de la tromperie et de la malhonnêteté, il aurait
été préférable qu'elle ne soit pas donnée au genre humain plutôt
qu'elle le lui soit. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
132; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- malitia unius cito fit maledictum omnium, P. Syr. :
la méchanceté d’un seul devient bientôt une malédiction pour tous. --- Cic. Tusc. 4, 34 ; Nat.
3, 75; Quinct. 56.
3
- malice,
ruse, finesse.
- sine mala malitia, Plaut.
Aul. 215 : sans
mauvaise malice. --- cf. Plaut. Ep. 546; Cic. Att.
15, 26; Fam. 9, 19, 1.
- mălĭtĭēs,
ēi,
f. : c.
malitia. --- Gloss. Lab.
- Malĭtĭōsa
silva, f. : la forêt Malitiosa (dans le pays des Sabins). ---
Liv.
1, 30, 9.
- mălĭtĭōsē,
adv. : avec
déloyauté, de
mauvaise foi. --- Plaut. Mil.
887 ; Cic. Off. 3, 61; Verr. 2,
132.
- malitiosius. --- Cic.
Amer. 111.
- mălĭtĭōsĭtās,
ātis, f. [matitiosus]
: malice, méchanceté. --- Tert. Marc. 3, 15.
- mălĭtĭōsus,
a, um [malitia]
: méchant, trompeur, fourbe. --- Cic.
Off. 3, 57 ;
1, 33.
- malitiosior. --- Aug.
Manich. 19
; malitiosissimus. --- Front. Ep. Cæs.
4, 3.
- Mālĭus
: voir Maliacus.
- mălĭvŏl-
: voir malevol-
- mallĕātŏr,
ōris, m. [malleus] : - 1
- celui
qui travaille avec
le marteau. - 2
- ouvrier
qui frappe la
monnaie. --- Inscr. Orel. 3229.
- malleator balucis,
Mart. 12, 57, 9 : ouvrier qui bat le minerai.
- mallĕātus,
a, um [malleus] : battu au
marteau. --- Col. 12, 9, 4 ;
Ulp. Dig. 32, 1, 52.
- malléŏlāris,
e [malleolus]
: relatif aux boutures. --- Col. Arb. 3, 3.
- malleolus
:
1
- mallĕŏlus, i, m. :
- voir
hors site malleolus.
a
- petit marteau,
maillet. ---
Cels.
8, 3, 29.
b -
marcotte, crossette, bouture. ---
Col.
3, 6, 3 ; Plin. 17, 156.
c - trait
incendiaire, flèche enflammée. ---
Cic. Cat. 1, 32;
Liv. 42, 64, 3.
d - bouton
de
soulier, qui servait à fixer les courroies. --- Isid. 19,
34,
10.
2
- Mallĕŏlus, i, m. : Malléolus (surnom).
- mallĕus,
i, m. :
- voir hors site malleus.
1 - marteau,
maillet,
battoir. ---
Plaut. Men. 403 ;
Plin. 34, 144.
2 - maillet,
massue (pour abattre
les victimes). --- Ov.
M. 2, 624 ;
Suet. Cal. 32.
3 -
morve (maladie du cheval). --- Veg.
Mul. 1, 2 ;
1, 10.
- Malli, ōrum,
m. : peuple
de l'Inde, en deçà du Gange. --- Plin. 6, 64.
- Mallĭa, æ, f.
: nom de femme. --- Spart.
- Mallĭus,
ĭi,
m. : nom d'homme. --- Cic. Amer.
18; Cic. Planc. 12; Mur. 36.
- Mallius
Theodorus, auteur d'un traité sur les mètres latins.
- mallo, ōnis, m. :
- 1
- tige
sèche des oignons. --- Veg. Mul. 2, 60 ;
1, 63. - 2
- tumeur
aux genoux des
chevaux. --- Veg. 2, 48.
- gr. μαλλός.
- Mallobaudēs,
m. : nom d'un roi des Francs. --- Amm. 14,
11, 21; 31, 10, 6.
- Malloea, æ, f.
: ville de Thessalie. --- Liv.
32, 41, 5; 36, 10, 5.
- Mallŏs ou
Mallus, i, f. : - 1
- ville
de Cilicie. --- Mel. 1, 13, 2;
Luc. 3,
227. - 2
- ville
d'Ethiopie. --- Plin. 6, 179.
- 3
- masc. montagne
chez les Malli. --- Plin.
6, 64.
- gr. Μαλλός.
- Mallōtēs,
æ, m.
: de Mallos. --- Varr. R. 1, 1, 8 ; Suet.
Gram. 2.
- mallus,
i, m. : fil de laine. --- Cato, Agr.
157, 15.
- gr. μαλλός.
- mallŭvĭæ,
ārum, f. [manus
+ luo] :
eau pour se laver les mains. ---
P. Fest. 161.
- mallŭvĭum,
ĭi, n. [manus + luo] : cuvette pour se laver les mains.
--- P.
Fest. 160.
- mālo,
mavis, malle, mālŭi (= magis
volo. ---
Cic. Or. 154) :
- la
conjugaison.
- mavolo Plaut. Curc. 320; mavelim,
etc. Plaut. Cap. 270 ;
Trin. 306, etc. ; mavellem
Plaut. Amp. 512 ; mavoluit
Petr. 77, 5; part. prés. malens
Tert. Pudic. 2 et
18; Hier. Ep. 100, 2.
1
- aimer mieux, préférer.
- bonos
malle, Cæl. Fam. 8, 4,
2 : préférer le parti des bons citoyens.
-
malle
incerta pro certis,
Sall. C. 17, 8 : préférer l'incertain au certain. --- cf.
Tac.
H. 2, 86.
- multo
malo, Cic. Att. 15,
18, 2 : j'aime beaucoup
mieux.
- nihil
malle quam pacem,
Cic. Fam. 2, 16, 3 : ne rien
préférer à la paix.
- M. Antonius dum se civibus impiis commendat, inimicus quam amicus
esse maluit, Cic. Phil. 5, 3 : Marc Antoine, voulant se faire valoir
auprès de citoyens criminels, a mieux aimé être pour moi un ennemi
qu'un ami. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 151, éd. Vuibert.
-
avec
inf. Cato servire quam pugnare
mavult, Cic. Att. 7, 15, 2 : Caton aime
mieux être esclave que combattre.
- potius avec quam
- se ab omnibus desertos potius quam abs te defensos esse malunt, Cic.
Caec. 21 : ils préfèrent être abandonnés de tous plutôt que d'être
défendus par toi. --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 135, éd. Vuibert.
- meo
judicio multo stare
malo,
quam aliorum, Cic. Att. 12, 21, 5 : j'aime beaucoup mieux m'en
rapporter à mon avis qu'à celui des autres. --- id.
Tusc. 1, 42, 99.
- faber,
incertus scamnum
faceretne Priapum, maluit
illum esse deum, Hor. S. 1, 8, 3 : un ouvrier, incertain s'il ferait de
moi un banc ou un Priape, aima mieux faire un dieu.
- nullos
his mallem ludos spectare, Hor. : il n'y a pas de comédie que j'eusse
mieux aimé que celle-là.
- eum
malui properare Romam quam ad me venire, Cic. Att. 3, 9 : j'ai préféré
qu'il se rendît vite à Rome plutôt que de le voir venir auprès de moi.
- cf. Cic.
Att.
13, 22, 3; id. Div. 2, 57, 118; Cic. Quint. 2, 9; Juv. 10, 99.
- statuite
utrum colonis
vestris consulere malitis an iis... Cic. Font.
15 : examinez si vous aimez mieux vous intéresser à vos
colons qu'à ceux...
- utrum
malles te
semel ut Lælium consulem an ut Cinnam quater ? Cic. Tusc. 5, 54
: qu'aurais-tu préféré ? être une fois
un
consul comme Lælius ou quatre fois un consul comme Cinna.
- malo
+ subj. sans ut
: j'aime mieux que, je préfère que.
- malo
non roges, Cic.
Tusc. 1, 17 : j'aime
mieux que tu ne
poses
pas de question.
- mallem...
cognoscerem,
Cic. Fam. 7, 14, 2
: j'aurais
mieux aimé apprendre...
- malo
+ subord. inf. : j'aime
mieux que, je préfère que.
- se
metui malunt, Nep. : ils aiment mieux se faire craindre.
- scripta
nostra
nusquam malo esse quam apud te, Cic. Att. 13, 22, 3 : mes
écrits,
il n'y a pas d'endroit où j'aime mieux les voir que chez toi.
- principem
se esse mavult
quam videri, Cic. Off. 1, 65 : il aime
mieux
être que paraître le premier.
- esse
quam videri bonus
malebat, Sall. C. 54, 5 : il aimait mieux être que
paraître
bon. --- cf. Cic. Phil. 8, 27 ; 10, 7.
- avec potius se
ab omnibus
desertos potius quam abs te defensos esse malunt, Cic. Cæcil. 21
: ils aiment mieux être abandonnés par tout le monde
plutôt que d'être défendus par toi.
- avec magis
qui magis vere vincere, quam diu imperare malit, Liv. 22, 34, 11 : (un
homme) qui aimerait mieux vaincre rapidement
que commander
longtemps.
- malim
(affirmation adoucie)
=
j'aimerais mieux.
- mallem
(affirmation adoucie)
=
j'aurais préféré.
2
- vouloir du bien à, être
plutôt
favorable à.
- avec dat. in
hac re malo universæ Asiæ, Cic. Att. 2, 16, 4 : dans cette affaire,
je suis pour
l'Asie
tout entière.
- illi
omnia malo quam mihi, Cic. Planc. 24, 59 : je fais toute sorte de voeux
pour lui
plutôt
que pour moi.
- mālŏbăthrātus,
a, um : parfumé de malobathrum.
- satrapæ
pumicati, malobathrati, Sid. Ep. 8, 13 : satrapes bien épilés, parfumés
de malobathrum.
- mālŏbăthrĭnus,
a, um : de
malobathrum.
--- C.-Aur.
Acut. 3, 3, 24; Chron. 5, 1, 12.
- gr. μαλοϐάθρινος.
- mālŏbăthron
(mālŏbăthrum),
i, n. :
- gr. μαλόϐαθρον.
1
- malobathrum [arbre
qui fournissait un
parfum]. --- Plin.
12, 129.
2
-
huile, essence de
malobathrum.
--- Hor.
O. 2,
7, 7; Cels. 5, 23 ; Plin. 23, 93.
- mālŏgrānātum,
i, n. [malum,
granatum] : - 1
- grenadier
[arbre]. --- Vulg. Num. 20, 5
; Th.-Prisc. 3, 7.
- 2
- grenade,
fruit du grenadier. --- Isid. 17, 7, 6.
- mālŏmellum,
i, n.
: sorte de pomme très douce. --- Isid.
17, 7, 5, voir melimelum.
- mālŏpē,
ēs, f.
: malope [sorte de mauve]. --- Plin. 20,
222.
- Maltæcoræ, ārum,
m.
: peuple de l'Inde. --- Plin. 6,
74.
- maltha, æ,
f. :
- gr. μάλθα
(μάλθη).
1
- malthe [enduit mou, sorte
de bitume, de naphte, d'asphalte
d'un lac de Samosate]. --- Plin. 2, 235.
2
-
enduit fait de chaux et
de
graisse de porc pour imperméabiliser. --- Plin.
36, 181 ;
Pall. 1,
41.
3
- fig.
homme mou, efféminé.
--- Lucil. 27, 38.
- cf. gr. μαλθακός : mou.
- Malthăcē, ēs, f.
: île près de Corcyre. --- Plin. 4,
53.
- Malthīnus,
i, m. : nom d'homme. --- Hor. S. 1, 2,
25.
- maltho, āre
[maltha] :
- tr. - enduire de malthe. --- Plin.
36,181 ;
Schol. Juv. 5, 48.
- Maltīnus
: voir Malthinus.
- Mălūgĭnensis,
is, m. : surnom romain. --- Liv. 4, 21,
1.
- mălūgĭnōsus,
a, um : astucieux. --- Gloss. Phil.
- malum
:
- (Lebaigue
P. 742 et P.
743)
1
- mālum, i, n. : pomme
(parfois : coing, grenade, orange,
pêche, citron).
- gr.
μῆλον --- dor.
μᾶλον.
- ab
ovo usque ad mala, Hor.
S. 1, 3,
8 : de l'œuf aux pommes, depuis le commencement jusqu'à la
fin
du repas.
- malum
terræ, Plin. 25, 95
: aristoloche.
- quod potui, puero
silvestri ex arbore lecta aurea mala decem misi; cras altera mittam,
Virg. Buc. 3, 70 : j'ai envoyé à l'enfant, c'est tout ce que j'ai pu,
dix pommes dorées cueillies sur un arbre sauvage; demain j'en enverrai
autant. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 108; éd. Peeters
Louvain-la-Neuve 1994.
2
- mălum, i, n.
:
a - mal.
- malum mihi videtur esse mors. --
hisne qui mortui sunt an iis quibus moriendum est ? Cic. Tusc. 1, 8, 9
: je suis d'avis que la mort est un mal. -- pour ceux qui sont morts ou
pour ceux qui doivent mourir ? ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 166; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- ne sit
sane summum malum dolor, malum certe est, Cic. Tusc. 2, 14 :
je veux bien que la douleur ne soit pas le mal suprême, c'est en tout
cas un mal. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 131, éd. Vuibert.
-
tantum autem abest ab eo ut malum mors sit ... ut verear ne homini
nihil sit non malum aliud certius, Cic. Tusc. 1, 76 : mais loin que la
mort soit un mal, je me demande si pour l'homme il n'est rien d'autre
qui soit un non-mal plus assuré.
--- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 648; éd. Peeters France.
- non
enim quod volo bonum, hoc facio : sed quod nolo malum, hoc ago, Vulg.
Rom. 7, 19 : car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal
que je ne veux pas.
- si
autem quod nolo, illud facio : jam non ego operor illud, sed quod
habitat in me, peccatum, Vulg. Rom. 7, 20 : or, si je fais ce que je ne
veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en
moi.
- corporis
mala, Cic. Ac. 2,
134 : maux du
corps.
- nihil
mali accidit ei,
Cic. Læl. 10 : il ne lui est rien arrivé
de mal.
- bona,
mala : les
biens, les maux.
- majus
malum, Cic. Tusc.
2, 28 : plus grand mal.
b - malheur,
calamité.
- o socii neque enim ignari sumus ante malorum, Virg. En. 1, 198 : oui,
compagons, il nous souvient assez de nos maux d'autrefois. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
438; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- avec
double dat. - alicui malo esse :
être un malheur pour qqn.
- amanti
amœnitas malo est, nobis lucro est, Plaut. Men. 2, 3, 5 : le confort
est
un malheur pour l'amant, un profit pour nous.
- clementia
illi
malo fuit, Cic. Att. 14, 22, 1 : sa clémence lui a
été funeste.
- culpa
contractum malum,
Cic. Tusc. 3, 52
: malheur attiré par notre faute.
- olet
homo quidam malo
suo, Plaut.
Amp. 321 : je sens qqn pour son malheur (gare à lui !).
- at
malo
cum tuo, Plaut. As. 130 : mais tant pis pour toi.
c
- dureté,
rigueur, mauvais traitement.
- vi,
malo, plagis adductus
est ut... Cic.
Verr. 3, 56 : il a été amené par la violence,
les
mauvais traitements, les coups à. --- cf. Sall. J.
100, 5.
- malum habere,
Cic. Leg. 1, 41 : être châtié.
d
- maladie. --- Cels. 3, 15.
3
- mălum (interj.
exprimant la colère)
:
malheur ! diantre ! diable !
- quid
tu, malum, me sequere ? Plaut. Cas. 98 : pourquoi, diantre, me suis-tu ?
- quæ, malum,
est ista tanta audacia
atque amentia ! Cic. Verr. 2, 1, 54 : diable ! quel est ce degré
d'audace et de démence !
- malundrum,
i, n. : plante, probt
nielle sauvage. --- Plin. 26, 40.
- malus
:
1
- mālus, i, m.
:
a
- mât
de navire. --- Cic.
Verr. 5, 88 ; CM 17.
b
-
mât [auquel
sont fixées les toiles au
théâtre]. --- Lucr.
6, 110 ; Liv. 39, 7, 8.
c
-
arbre du
pressoir. --- Plin.
18, 317.
d
-
poutre [ressemblant
à un mât]. --- Cæs. BG. 7, 22, 5.
- voir hors site malus.
- malos
scandere : grimper aux mâts.
2
- mālus, i, f.
:
pommier. --- Virg.
G. 2, 70.
-
malus granata, Isid. 17, 7, 6 : grenadier.
3
- mălus, a, um :
- comp. pējor,
pejus.—superl. pessimus, a, um.
a - mauvais.
- malus
poeta,
Cic. Arch. 25 : mauvais poète.
- mala
consuetudo, Cic. Nat. 2,
168 : habitude détestable.
- in
pejorem partem mutari, Cic Amer.
103 : empirer.
- pessimi
cives, Cic. Phil. 3, 18 : les plus mauvais citoyens.
- falsam de illis habuit opinionem, malam de vobis, Cic. Verr. 2, 3, 59
: : il a eu d'eux (= les Siciliens) une idée fausse, et de
vous, une opinion mauvaise.
- mali,
ōrum, m. : les méchants.
- me
malum esse oportet, Plaut. : il faut que je sois un vaurien.
- abi
in malam rem, Ter. : va te faire pendre.
- haud
mala est mulier, Plaut. Bacch. 1162 : cette femme n'est pas
mal. --- cf. Quint. 6, 3, 32; Ter. Eun. 2, 2, 43.
- tua ancilla,
quam tu tuo villico vis dare uxorem, ea intus... imitatur malarum malam
discipinam, Plaut. Cas. 655 : ta servante que toi, tu veux donner en
mariage à ton intendant, elle, à l'intérieur, elle imite la mauvaise
conduite des mauvaises femmes. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 38; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
b - misérable.
- malo
genere natus, Cic. de Or. 2, 286 : de
misérable naissance.
c
- malheureux, funeste.
- mala
pugna,
Cic. Div. 2, 54 : combat malheureux, défaite.
- alicujus
malæ
cogitationes, Cic. Amer. 67
: pensées pénibles de qqn.
- mala
ducis avi domum quam multo repetet Græcia milite, Hor. O. 1, 15, 5 :
sous de mauvais auspices, tu emmènes chez toi cette femme (=
Hélène) que la Grèce réclamera en armant
d'innombrables soldats.
d - méchant, malin, rusé.
- delituit
mala, Plaut. Rud.
466 : elle s'est cachée, la friponne.
e - malade.
- cum
æger pejor fiat, Cels. 3, 5 : le malade étant plus mal.
- malva,
æ, f. : mauve
[plante]. --- Cic.
Fam. 7, 26, 2 ; Plin. 20, 222 ; Hor. O. 1, 31, 16.
- malvācĕus,
a, um : de mauve.
--- Plin. 21, 19 ; Char.
37, 16.
- Malvane, is,
n. : fleuve d'Afrique, sortant de l'Atlas. --- Plin.
5, 18.
- malvāticus,
a, um : c. malvaceus.
- malvella, æ, f.
: tunique faite de fibres de mauve. --- Isid.
19, 22, 12.