===> Dico
- Măcæ,
ārum, m. : les
Maces (peuple
d’Afrique, dans le voisinage des Syrtes). --- Plin. 5, 34; Sil. 2, 275.
- Gaffiot
P. 933-935 --- Lebaigue
P. 733.
- gr.
Μάκαι
- au
sing. Măcēs, æ --- Sil. 9, 222.
- Măcărēis,
ĭdis, f. : la fille de Macarée, Issé. --- Ov. M. 6, 124.
- gr.
Μακαρηΐς.
- Măcăreūs,
ĕi (ĕos), m. : Macarée. - 1
- fils d'Eole. --- Ov. H. 11, 121.
- 2 -
un Centaure. --- Ov. M. 12, 452.
- 3
- compagnon d’Ulysse qui vint s’établir à Caïète. --- Ov. M. 14, 159.
- gr.
Μακαρεύς, έως.
- acc. gr.
Macarēïda, Ov. M. 6, 124.
- Măcărĭa, æ, f. : nom des îles Lesbos,
Chypre et Rhodes. --- Plin. 5, 139 ;
5, 129 ; 5, 132.
- măcarintē, ēs, f. : épithète donnée au
romarin. --- Apul. Herb. 79.
- gr. μάκαιρα.
- Măcărĭŏtēs, tētis, f. : un des Éons de
Valentin. --- Tert. Val. 8.
- gr. μακαριότης.
- Măcărĭus, ĭi, m. : - 1
- nom d’homme. --- Inscr. - 2
- saint Macaire, martyr à Lyon. --- Greg. Tur.
- plur. Macarii
: des saints Macaires. --- Sid.
- Măcărōn, f. : ancien nom de la Crète. --- Plin. 4, 58.
- c. Achillea. --- Plin. 4, 93.
- Măcātus, i, m. : surnom romain. --- Liv. 27, 34.
- Macchăbæi : voir Machabæi.
- maccis, ĭdis, f. : plante aromatique ou
assaisonnement ? --- Pl. Ps. 832.
- Maccĭus, ĭi, m. : nom de famille de Plaute.
- Maccocalingæ, ārum, m. plur. : peuple de
l’Inde. --- Plin. 6, 64.
- maccus,
i, m. : - 1 -
lourdaud, bouffon
(un
des personnages traditionnels des atellanes, sorte de niais grotesque
analogue à Polichinelle). ---
Diom. 490, 20. - 2
- un niais, un polichinelle, un
imbécile. --- Apul. Apol. 81.
- Măcĕdæ : voir Macetæ.
- Macedo
:
1
- Măcĕdo, ŏnis, m. : Macédo (nom d'homme). --- Dig. 14, 6, 1; Gell. 13, 8,
2
- Măcĕdo Cic. Phil. 5, 48, Măcĕdōn, ŏnis, m., Luc. 8, 694, Macédonien.
- vir Macedo, Hor. O. 3, 16, 14 : Philippe de Macédoine.
- Macedonum robur, Liv. 36, 18, 2 : l'élite des Macédoniens.
- gr.
Μακεδών, όνος.
- Măcĕdŏnes, um : Macédoniens, habitants de la Macédoine. --- Cic. Off. 2, 76.
- Macedones Hyrcani, Tac. An. 2, 47 : peuple de Lydie.
- gr.
Μακεδόνες.
- Măcĕdŏnĭa, æ, f. : la Macédoine [province septentrionale de la Grèce]. --- Cic. Agr. 1, 5 ; Liv. 9, 18 ; Plin. 4,
- gr.
Μακεδονία.
- Măcĕdŏnĭānus, a, um : de Macédon [usurier sous Vespasien]. --- Dig. 14, 6, 1.
- plur. Măcĕdŏnĭāni : partisans de l'hérésiarque Macedonius. --- Cod. Th. 16, 5, 2.
- Măcĕdŏnĭcus, a, um : de Macédoine. --- Cic. Fam. 12, 23, 2 ; Tac. H. 3, 22 ; Plin. 4, 51.
- Macedonicus,
i, m. : le Macédonique (surnom de Métellus, vainqueur de la Macédoine). --- Vell. 1, 11 ; Plin. 7, 144.
- cf.
gr. Μακεδονικός.
- Măcĕdŏnĭēnsis, e, Pl. Ps. 1041, et Măcĕdŏnĭus (Măcēdŏnĭus Ov. M. 12, 466), a, um : de Macédoine. --- Pl. Ps. 51 ; 346 ; Ov. M. 12, 466.
- Macedonius
:
1
- Măcĕdŏnĭus, a, um (qqf. Măcēdŏnĭus) : macédonien.
2
- Măcĕdŏnĭus, ii, m. : Macédonius (évêque
hérésiarque macédonien
qui niait la divinité du Saint-Esprit).
- Măcella, æ, f. :
Macella. - 1
- forteresse
de Sicile. --- Liv. 26, 21. - 2 - nom
de femme. --- Inscr.
- macellarius
:
- (Lebaigue
P. 733 et P.
734).
1
- măcellārĭus, a, um [macellum] : qui a rapport au marché, à la viande.
- macellaria taberna, Val. Max. 3, 4, 4 : étal de boucher.
2
- măcellārĭus, ii, m. : boucher, charcutier, marchand de comestibles.
--- Varr. R. 3, 2, 11 ; 3, 4, 2 ; Suet. Cæs. 26.
- Măcellīnus, i, m. [macellum] : le Boucher [surnom donné à l'empereur Macrin à cause de sa cruauté]. --- Capit. Macr. 13, 3.
- măcello,
āre : - tr. - tuer des animaux. --- Gloss.
- măcellum,
i, n. : - 1 - marché
(surtout
pour la viande), abattoir. --- Pl. Aul. 373 ; Cic. Div. 2, 59; Gloss.- 2
- marché,
provisions faites au marché. --- Plin. 19, 52 ; Manil. 5, 377.
- gr.
μάκελλον.
- fercula
nunc audi nullis ornata macellis, Juv. 11, 64 : écoute maintenant le
menu
agrémenté sans aucun produit du marché.
- macellus
:
1
- măcellus, i, m. : c. macellum). --- Mart. 10, 96, 9.
2
- măcellus, a, um [macer] : un peu maigre. --- Lucil. Sat. 242; Varr. L. 8, 79; cf. P. Fest. 7, 12.
- măcĕo,
ēre [macer] : - intr. - être maigre. --- Pl. Aul. 564; Non. 509, 11.
- Macepracta, f. : village de Mésopotamie. --- Amm.
- macer
:
1
- măcĕr,
cra, crum :
- cf. μακρός.
a
- maigre. --- Var. R. 2, 5, 12 ; Quint. 6,
3, 58.
- macerrimus, Sen. Ep. 78, 8.
- macrior Varr. R. 1, 24, 2.
- dignus
imagine macra, Juv. 7, 29 : digne d'un buste aussi maigre que toi.
- ager
macrior, Varr. : champ trop sec.
- macerrimi
agri, Col. : champs très pauvres.
- solum exile et macrum, Cic.
Agr.
2, 67 : terrain pauvre et maigre.
b
- mince [en parl. d’un livre]. --- Mart. 2, 6, 10.
2
- Măcĕr,
cri, m. : Macer (nom d'homme).
- C.
Licinius Macer [historien latin sous la république]. --- Cic. Leg. 1, 7 ; Liv. 4,
7, 18.
-
Æmilius Macer [poète latin né à Vérone]. --- Ov. Tr. 4, 10, 44.
- Macer (à propos du suicide d'une épouse de Macer). --- Pline le Jeune, ép. 6, 24
- măcēra : voir machæra. ---
Capit.
Pert. 8, 4.
- mācĕrātĭo,
ōnis, f. [macero] :
1
- macération, infusion [de
la chaux] dans de l’eau.
--- Vitr. 7, 2, 1.
2
- putréfaction. --- Arn. 4, 35.
3
- mortification. --- Tert. Jejun. 3.
- mācĕrātus,
a, um : part. passé de macero.
- mācĕresco,
ĕre [macero] : - intr. - se détremper, s'amollir, s'attendrir. --- Cato,
Agr. 90.
- mācĕrĭa, æ,
[macero] : mur de clôture [en pierres sèches. --- Cic. Fam. 16, 18, 2 ; Cæs.
BG. 7, 69
- primitt
en
une sorte de torchis. --- Don.
Ad. 908.
- post-class. nom. mācĕrĭes,
acc.
mācĕrĭem. --- Afran. ap.
Non. 138; Varr. R. R. 3, 5, 11; Prud. Hamart. 227; Inscr. Grut. 611,
13; Inscr. Orell. 4057.
- mācĕrĭātĭo,
ōnis, f. [maceria] : construction d’un mur en pierres sèches. ---
Gloss. Phil.
- mācĕrĭātus, a, um : pourvu d’un mur en
pierres sèches. --- Inscr. Mur. 1644,
14.
- maceries
:
1
- măcĕrĭēs, ēi, f. [macer] : affliction, chagrin. --- Afran. Com. 150.
2
- mācĕrĭēs, ēi, f. : voir maceria.
- Măcĕrĭo, ōnis, m. : surnom
romain. --- Plin. 7, 143.
- mācĕrĭŏla, æ, f.
[maceria] : petit mur de clôture. --- Inscr. Mur. 492, 2.
- mācĕro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- rendre
doux, amollir en humectant, faire
macérer. --- Plaut. Pœn. 242;
Cato, Agr. 156, 6; Col. 2, 6, 22 ; Plin. 24,
66.
2
- affaiblir [le corps], énerver, épuiser.
- multos iste morbus homines
macerat, Plaut. Capt. 554 : c'est un mal qui consume bien des gens. --- Liv. 26, 13; Vell. 2, 112, 4.
3
- consumer, miner, tourmenter
[l’esprit]. --- Pl. Pœn. 98; Ps. 4; Ter. And. 685;
Eun. 187; Lucr. 3,
75; Liv. 5, 54, 3; 26, 13, 8; Quint. 12, 10, 77.
- unum hoc maceror et
doleo tibi deesse, Cæs. d.
Suet. Vit. Ter. : c’est la seule chose dont je
m’afflige et je déplore que tu en sois privé.
4
- mortifier. --- Eccl.
- Măcēs, æ, m. : voir Macai. --- Sil. 2, 60; 9, 222.
- măcesco,
ĕre [maceo] : - intr. - 1
- maigrir, devenir maigre. --- PL. Cap. 134; Varr. R.
3, 26. - 2
- en parl. de la
terre s'appauvrir. --- Col.
2, 9, 14.
- Macestŏs,
i, m. : rivière de Mysie. ---
Plin. 5, 142.
- gr.
Μάκεστος.
- Măcĕtæ,
ārum (ūm), m. plur. : les
Macédoniens.
--- Luc. 10, 269; Stat. S. 4, 6, 106.
- gr.
Μακέται.
- Māchăbæi,
ōrum, m. : les Machabées
[nom de plusieurs chefs des
Juifs, et aussi des sept frères martyrs sous
Antiochus Epiphane]. --- Aug. Civ. 18, 36.
- au sing.
Machabæus
: Judas Maccabée. --- Bibl.
- voir
hors site les
livres des Maccabées.
- măchæra, æ, f.
: sabre, coutelas. --- Pl. Curc. 424
Mil. 53 ; Suet. Cl. 15.
- gr.
μάχαιρα.
- măchærĭum,
ĭi, n. : petit sabre, petit coutelas. --- PL. *Rud. 315.
- măchærŏphŏrus,
i, m. : machérophore, soldat armé d'un sabre. --- Cic. Q. 2, 10, 2.
- gr.
μαχαιροφόρος.
- măchærŏphyllŏn,
i, n. [machæra] : glaïeul (plante
dont la
feuille ressemble à un sabre). . --- Apul. Herb. 79.
- gr.
μαχαιρόφυλλον.
- Măchærūs,
untis, f. : Machéronte (ville de la Palestine). --- Plin. 5, 72.
- gr.
Μαχαιροῦς
- machăgistīa, æ, f. :
mystères des magiciens. --- Amm. 23, 6, 32.
- gr. μάγος
: mage --- ἀγιστεία
: cérémonie religieuse.
- Măchănĭdās, æ, m. :
Machanidas (tyran de Lacédémone). --- Liv. 27, 29, 9.
- gr.
Μαχανίδας.
- Măchāōn,
ŏnis, m. : Machaon (fils
d'Esculape, célèbre médecin
des Grecs, au temps de la guerre de Troie).
- gr.
Μαχάων, ονος.
- Machaones
(acc. -as) : les médecins, les fils d'Esculape.
- quid tibi cum medicis ?
dimitte
Machaonas omnes, Mart. 2, 16, 5 : qu'as-tu besoin de médecins ? renvoie
tous ces fils d'Esculape.
- Măchāŏnĭcus
(Măchāŏnĭus), a, um : relatif à Machaon, de médecin, chirurgical. --- Sid. Ep. 2,
12 ; Ov. Rem. 546.
- Māchărēs, is, m. : fils de
Mithridate. --- Liv.
Epit. 98.
- Macharĭus : voir Macarius.
- Machĭa, æ, f. : île de la mer
Égée. --- Plin. 4, 70.
- māchilla, æ, f. : dim. de
machina. --- Petr. 74,
13.
- Machĭmus, i, m. : nom d’un chien
d’Actéon. --- Hyg. Fab.
181.
- māchĭna,
æ, f. :
- gr.
μηχανή.
1
- machine [ouvrage composé avec art].
- machina
mundi, Lucr.
: l'édifice du monde.
- multosque per annos sustentata
ruet moles et machina mundi, Lucr. 5, 95 : et, après tant
d'années, soudain s'écroulera la masse et la machine du monde.
2
- machine, engin. --- Cic. Verr. 2, 1, 145 ; Pis.
43 ; Sest. 133 ; Hor. Ep. 2, 2, 73.
- ascendens machina, Vitr. :
échelle d'assaut.
- arietaria machina, Vitr. 10, 19
: bélier.
- vineis turribusque et machinis
omnium generum expugnare, Sall. J. 21 : vaincre avec des mantelets, des
tours, des machines de toute sorte. ---
Virg. En. 2, 46; Plin. 7,
202.
- machinas
etiam, insolitum sibi, ausi (struere), Tac. H. 4, 23 : ils osèrent même
construire des machines, chose qui leur était inconnue.
3
- plate-forme [où les
esclaves à vendre étaient exposés]. --- Q. Cic. Pet. 8.
4
- échafaud [de maçon, peintre, etc.]. ---
Plin. 19,
30.
5
- expédient, artifice,
machination, ruse. ---
Cic. Dom. 27 ; Agr. 2, 50 ; Quint. 11, 1, 44.
- māchĭnālis,
e [machina] : qui a rapport aux machines.
- machinalis
scientia, Plin. 7, 125 : la mécanique.
- māchĭnāmĕn, ĭnis, n. [machinor]
: manigance, machination. --- Cassiod. Eccl. 9,
14.
- māchĭnāmentum,
i, n. [machinor] : - 1 - machine, instrument. --- Liv. 24, 34 ; Tac. H.
4, 30 ; An. 12, 45. - 2
- instrument [de chirurgie]. --- Cels. 8, 20; Sen. Ep.
24, 14. - 3 - fig. organe
des sens. --- Apul. Plat. 1, 13. - 4 - expédient.
--- Cod. Th. 6, 28, 6.
- māchĭnārĭus,
a, um [machina] : de machine.
---
Dig. 33, 7, 12.
- machinarius
mensor, Dig. 11, 6, 7 : arpenteur, géomètre.
- māchĭnārĭus, ĭi, m. : ouvrier qui travaille sur
un échaffaud. --- Dig. 9, 2, 31.
- māchĭnātĭo,
ōnis, f. [machinor] :
1
- disposition ingénieuse, mécanisme.
--- Cic. Nat. 2, 87 ; 2, 123.
2
- machine, engin.--- Cæs. BG. 2, 31, 2 ; 4, 17,
3 ; Liv. 37, 5.
3
- fig. machination, artifice, ruse. --- Cic. de Or. 2, 72 ; Dig. 4, 3, 1.
- māchĭnātŏr,
ōris, m. [machinor] :
1
- mécanicien, inventeur ou
fabricant d'une machine. ---
Liv. 24, 34 ; Sen. Ep. 89, 19.
2
- architecte, ingénieur. --- Tac. An. 15, 42.
3
- fig. machinateur, artisan de [ordt en mauvaise part]. --- Cic. Agr. 1, 16 ; Amer.
132 ; Cat. 3, 6 ; Tac. An. 1, 10.
- māchĭnātrix,
īcis, f. : celle qui machine. --- Sen. Med. 266.
- machinatus
:
1
- māchĭnātus, a, um : part. passé de machinor. - a
- qui a machiné. - b - sens
passif
: produit par une machine, mû par une machine. - c
- au fig.
machiné,
préparé, tramé.
- voir
machinor.
2
- māchĭnātŭs, ūs, m. : c. machinatio. --- Apul. Apol.
74 ; Sid. Ep. 5, 6.
- māchĭnor,
āri, ātus sum [machina] : - tr. -
1
- combiner, imaginer, exécuter [qqch d'ingénieux]. --- Lucr. 3, 944 ; Cic. Nat. 2,
149 ; de Or. 3, 174.
2
- fig. machiner, tramer, ourdir [en mauvaise part]. --- Pl. Capt. 530 ; etc. ; Cic.
Verr. 2, pr. 15 ; Nat. 3, 66 ; Cat. 1, 2.
- machinatus au
sens passif Sall. C. 48,
7 ; H. 2, 29, 3 ; 3, 38 ; Vitr. 10, 1, 4 ; Apul.
Mund. 21.
- aliquid
in aliquem machinari : tramer qqch contre qqn.
- māchĭnōsus,
a, um [machina] : combiné, machiné.
--- Suet. Ner. 34.
- māchĭnŭla, æ, f.
: diminutif de machina.
----
P.
Fest. 107,
3 ; P.
Nol. Carm. 27,
458.
- măchĭo, ōnis, m. (mot
germanique) : maçon, celui qui travaille sur un échafaud. ---
Isid. 19, 8, 2.
- machlis : voir achlis.
- Machlyes, um, m. plur. : peuple fabuleux
d'Afrique. --- Plin. 7, 15.
- Machorones, ium, m. plur. : peuple du Pont.
--- Plin. 6, 11.
- macĭa, æ, f. :
mouron
rouge ou bleu (plante). --- Marc. Emp. 1; gr. ἀναγαλλίς : anagallis.
- (Lebaigue
P. 735).
- măcĭēs,
ēi, f. [maceo] :
1
- maigreur. --- Cic. Phil. 7, 12; Agr. 2, 93; Cæs.
BC. 3, 58, 5; Hor. O. 3, 27, 53; Plin. 30, 60.
2
- maigreur,
pauvreté, aridité, sécheresse, stérilité
- du sol. --- Col. 1, 4, 3; Ov. F. 1, 689; Pall. 4,
10, 21.
- du style. --- Tac. D. 21.
- măcĭlentus,
a, um [macies] : maigre. ---
Pl. Capt. 647.
- măcĭlentior Vulg.
Dan. 1, 10.
- mācĭnō, āre
[machino] : - tr. - moudre. ---
Oribas Bern. 1, 39.
- măcĭo,
āre [macies] : - tr. - faire maigrir, épuiser. --- Sol. 15, 18; Gloss. Phil.
- macir : écorce
d'un arbre de l'Inde. ---
Plin. 12, 32.
- gr. μάκιρ.
- Mācistum, i, n., ville d'Arcadie. --- Plin. 4, 20.
- Macomades, um, m. plur. : peuple de la
Byzacène. --- Plin. 5, 25; Aug. Bapt.
6, 29, 55.
- măcŏr, ōris, m. [maceo]
c. macies :
maigreur.
- corpus meum tali mærore,
ægrore, macore senet, Pac. ap. Non.
137, 1 (Trag. Rel. v. 275 Rib.); cf. Prisc. 699 P.
- Macra
:
1
- Macra, æ, f. : Macra (= Magra, rivière d'Italie). --- Liv. 39, 32, 2;
Plin. 3, 48; Luc. 2, 426.
2
- Macra, æ, f. : Macra (une île).
3
- Macra Cōmē, f. : le Long-Bourg (ville de Locride). --- Liv. 32, 13, 10.
- Macrāles, ĭum, m. plur. :
habitants d'une ville du Latium. ---
Plin. 3, 67.
- măcresco,
ĕre, crŭi [macer] : - intr. -
1
- maigrir. --- Varr. R. 2, 5, 15 ; Col. 6,
3, 1.
2
- fig.
sécher, dépérir.
- alterius rebus opimis invidus macrescit, Hor. Ep. 1, 2, 57
: **l'embonpoint**
d'autrui fait maigrir l'envieux; l'embonpoint [= le bon état des affaires]
- Macrĭa, æ, f. : île arrachée de
l'Eubée. --- Plin. 2, 204.
- Măcrĭānus, i, m. : Macrien, empereur
romain. --- Treb. Gall. 2.
- Măcri campi, ōrum, m. : canton de
la Gaule Cisalpine. --- Varr. R. R.
2 praef. § 6; Col. 7, 2, 3; Liv. 41, 18, 5; 45, 12, 11.
- ou Campi
Macri, Varr. R. R. 2 praef. § 6;
Liv. 41, 18.
- gr. Μακροὶ Κάμποι.
- măcrĭcŭlus, a, um [macer]
: quelque peu maigre. --- Varr. L. 8, 79.
- Măcrīnus, i, m. : - 1
- Macrin (nom d'homme). --- Pers. 2, 1. - 2
- Macrin [empereur romain]. --- Aus. Cæs. 23.
- Măcrīnĭānus, a, um : de Macrin. --- Lampr. Hel. 1, 1.
- Măcris, ĭdis, f. : - 1
- île de la mer Égée, voisine de l'Ionie. ---
Liv. 27,
13.
- 2
- ancien nom des îles d'Eubée, d'Icarie et de
Chios. --- Plin. 4,
21 ; 4,
68 ; 5,
136.
- gr.
Μακρίς
- măcrĭtās, ātis, f. [macer] : finesse [du sable, du sol]. --- Vitr. 2, 4; Pall. Oct. 1, 2.
- măcrĭtūdo, ĭnis : c. macies. --- Non. 126, 2.
- Măcro, ōnis, m., nom d'homme. --- Cic. Att. 4, 12.
- Măcrŏbĭi, ōrum, m. plur. (Măcrŏbĭōtæ, ārum, m. Sen. Ir. 3, 20, 2) : - 1
- Macrobiens [peuple d'Éthiopie]. --- Plin. 6, 190 ; Val. Max. 8, 13, 5. - 2
- nom donné aux habitants d'Apollonie en Macédoine. --- Plin. 4, 37.
- gr. Μακρόϐιοι.
- Macrobĭus,
ĭi, m. : Macrobe (grammairien latin).
- μακρόϐιος, ος, ον : qui vit longtemps
- voir
hors site Macrobe.
- Măcrŏcĕphălī, ōrum, m. : peuple du Pont. --- Plin. 6, 11 ; Mel. 1, 107.
- gr. Μακροκέφαλοι --- μακροκέφαλος, ος, ον : à longue tête.
- măcrŏchērus, a, um : qui est à longues manches. --- Lampr. Al. Sev. 33, 4.
- gr.μακρόχειρ, -χειρος (ὁ, ἡ) : aux longues mains.
- măcrŏchēra tunica, Lampr. Alex. Sev. 33, 4.
- Măcrŏchīr, īros, adj. m. : Longue-Main, surnom d'Artaxercès. --- Nep. Reg. 1, 3 ; Amm. 30, 8, 1.
- gr. Μακρόχει
- măcrŏcōlum ou măcrŏcollum , i, n.. : papier de grand format. --- Cic. Att. 16, 3, 1; 13, 25, 3; Plin. 13, 12, 24, § 80.
- Macrocremnii montes, m. plur. : monts près du Palus-Méotide. --- Plin. 4, 12, 26, § 82.
- mactābĭlis, e [macto] : qui peut causer la mort, mortel. --- Lucr. 6, 805.
- Mactaris (Colonia Ælia Aurelia), f. : Makter [ville de Tunisie]. --- Inscr.
- Mactarītānus, a, um : de Makter. --- Inscr.
- mactātĭo, ōnis, f. [macto] : action d'immoler une victime, sacrifice sanglant. --- Arn. 7, 4 ; 7, 36 ; Isid. Orig. 6, 19, 31.
- mactātŏr, ōris, m. [macto] : meurtrier. --- Sen. Troad. 1002.
-
mactātŭs, ūs, abl. ū, m.: c. mactatio. --- Lucr. 1, 99.
- macte, mactis : voir mactus.
- mactea,
macteola : voir matt-
- macto,
āre, āvi, ātum [mactus] : - tr. -
- mactassint = mactaverint Afran. 264 ; Pompon. Com. 137 ; Enn. Scen. 333.
1
- honorer [les dieux]
- puerorum extis deos manes mactare, Cic. Vat. 14 : honorer les dieux mânes avec les entrailles d'enfants immolés. --- cf. Div. 1, 18
- mactare aliquem honoribus, Cic. Rep. 1, 67 : honorer qqn de magistratures, gratifier, de...
2
- en mauvaise part. mactare = afficere.
- mactare aliquem malo, infortunio, Pl. Aul. 535 ; Pœn. 517 : faire éprouver du mal, du dommage à qqn.
3
- punir.
- mactare aliquem summo supplicio, morte, Cic. Cat. 1, 33 ; Rep. 2, 60 : punir qqn du dernier supplice, de la mort.
4
- sacrifier, immoler [en l'honneur des dieux].
- Cereri bidentes mactare, Virg. En. 4, 57 : sacrifier des brebis à Cérès. --- cf. Cato, Agr. 134, 2 ; Lucr. 3, 52.
- fig. mactare hostiam alicui, Cic. Fl. 95 : sacrifier une victime à qqn.
5
- par ext. tuer, mettre à mort. --- poét. Cic. Tusc. 2, 22 ; Virg. En. 10, 413.
6
- ruiner, détruire. --- Cic. Fl. 52 ; Verr. 2, 4, 26 ; Tac. An. 2, 13.
- mactus [de mago, mage, mactum]
:
1
- mactus, a, um : glorifié, honoré, adoré, applaudi.
- macte et macti, voc.
sing.
et plur. employés comme adv. : courage ! bravo ! très bien !
à merveille !
- macte
(animo) : courage ! bravo ! très bien ! à merveille !
- dans les exclamations macte esto : sois augmenté, sois enrichi par.
- macte esto tædis, o Hymenæe, tuis, Mart. 4, 13, 2 : Hyménée, fais briller tes flambeaux d'un plus doux éclat !
- poét. macte
animi : courage ! bravo ! très bien ! à merveille ! --- Mart. 12, 6, 7; Stat. S. 5, 1, 37; id. Th. 2, 495.
- macte
fortissimam civitatem ! Flor. 2, 18, 16 : gloire à la plus courageuse
des
villes !
- vos
macti virtute estote, Curt. : bravo !
- macte hoc vino inferio esto, Arn. 7, 296 : reçois l'offrande de ce
vin.
- mactus hoc ferto, Cato, Agr. 134, 2 : reçois ce gâteau sacré.
- absolt.
dicere eum et agripetas ejectos; macte ! Cic. Att. 15, 29 : on dit que
lui et les demandeurs de terre ont été chassés; à merveille !
2
- mactus, a, um : frappé, tué, égorgé.
- dans les sacrifices macte hoc porco piaculo immolando esto, Cato, Agr. 139 : (sois satisfait de) accepte le sacrifice expiatoire de ce porc.
- măcŭla, æ, f. :
1
- tache, marque, point. --- Virg. G. 3, 56 ; Cic. Rep. 6, 19.
2
- maille d'un filet. --- Varr. R. 3, 11, 3; Col. 8, 15, 1; Cic. Verr. 2, 5, 27.
3
- tache, souillure [sur le corps, sur un vêtement, etc.] --- Pl. Capt. 595; Cic. Nat. 1, 79; Ov. F. 3, 821; Plin. 12, 123; 28, 109.
4
- fig. flétrissure, honte. --- [voir concipio II § 2] Cic. Pomp. 7 ; Clu. 12; Balb. 15; Planc. 30; Verr. 2, 5, 121.
- mais Măcŭla, æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
- maculatim [maculo} : avec des parties tachetées. --- Aug. Gen. 5, 10, 25.
- măcŭlātĭo,
ōnis, f.[maculo] : tache, soullure. --- Apul. Apol. 50 ; Firm. Math. 3, 15, 3.
- maculentus, a, um, c. maculosus : tacheté, moucheté. --- Not. Tir.
- măcŭlo,
āre, āvi, ātum [macula] : - tr. -
1
- marquer, tacheter. --- Val. Flacc. 4, 368 ; 6, 704.
2
- tacher, souiller. --- Catul. 63, 7 ; Virg. En. 3, 29.
3
- fig. flétrir, déshonorer. --- Cic. Rep. 2, 46 ; Sest. 60 ; Mil. 85 ; Liv. 1, 13, 2.
- maculantia verba, Gell. 16, 7, 4 : mots faisant tache.
4
- fig. altérer, corrompre. --- Lucr. 5, 1151.
- măcŭlōsĭtās,
ātis, f. [maculosus] : état de ce qui est plein de taches; saleté.
- măcŭlōsus,
a um [macula] :
- măcŭlōsior Front. Or. 162, 2.
1
- plein de taches, tacheté, moucheté. --- Virg. En. 1, 323 ; Col. 6, 37, 6 ; Plin. 36, 44.
2
- taché, sali, souillé. --- Cic. Phil. 2, 73 ; Hor. O. 4, 5, 22 ; Ov. A. A. 3, 395
3
- fig. flétri. -- Cic. Att. 1, 16, 3 ; Tac. H. 3, 38.
- Macum, n. : voir Meum : ville sur le Nil. --- Plin. 6, 179.
- Macurēbi, ōrum, m. : peuple de la Mauritanie. --- Plin. 5, 21.
- Macynĭa, æ, f. : ville d'Étolie. --- Plin. 4, 6.
- gr. Μακυνία.
- Madauri,
ōrum, m. (Madaura, æ, f. ) : Madaure [ville entre la Numidie et la Gétulie, patrie d'Apulée]. --- Aug. Conf. 2, 3.
- Madaurensis,
e : de Madaure. --- Aug. Ep. 49.
- mădĕfăcĭo,
ĕre, fēci, factum [madeo, facio] : - tr. -
- (Lebaigue
P. 736)
1
- humecter, mouiller, arroser
- rem
aliqua re madefacere : arroser qqch avec qqch. --- Cic. Div. 1, 68; Plin. 32, 77; Ov. M. 4, 253.
- sujet nom de chose sanguis madefecerat herbas, Virg. En. 5, 330 : le sang avait mouillé les herbes.
2
- macérer, faire infuser. --- Plin. 21, 47 ; 26, 29.
- mădĕfacto,
āre [madefacio] : - tr. - arroser souvent. --- Pl. Ps. 184 ; Fort. Carm. 1, 21, 26.
- mădĕfactus, a, um : part. de madefacio.
- mădĕfīo,
fĭĕri, factus sum, passif de madefacio : être mouillé. --- Cic. Phil. 14, 6 ; Plin. 21, 47 ; Suet. Cæs. 64.
- Madēna, æ, f. : une région de la Grande Arménie. --- Eutr. 8, 3 ; Ruf. Brev. 15.
- mădens,
entis : part.-adj. de madeo :
1
- humecté, trempé, mouillé. --- Tac. H. 5, 17.
- madens sanguine, Quint. 6, 1, 31 : trempé de sang.
2
- ruisselant de parfums. --- Cic. Pis. 25
3
- imprégné de vin, ivre. --- Suet. Claud. 33.
4
- plein de [avec abl.]. --- Mart. 7, 51, 5 ; Gell. 13, 8.
- mădĕo,
ēre, mădŭi : - intr. -
1
- être mouillé, imprégné. --- Cic. Phil. 2, 105
- madere unguento, sanguine : être humide de parfums, de sang. --- Plin. 13, 3 ; Virg. En. 12, 690.
2
- être imprégné [de vin]. --- Pl. Truc. 855
3
- être ivre. --- Pl. Most. 331 ; Tibul. 2, 1, 29 ; cf. Lucr. 3, 479.
4
- être amolli par la cuisson, se cuire. --- Pl. Men. 326 ; Virg. G. 1, 196.
5
- ruisseler de, être plein de, regorger de [avec abl.]. --- Hor. O. 3, 21, 9 ; Tibul. 3, 6, 5.
6
- être ruisselant, être en abondance. --- Plin. 17, 31.
- mădesco,
ĕre, mădŭi [madeo] : - intr. -
1
-
s'humecter, s'imbiber. --- Virg. En. 5, 697; Ov. M. 1, 66; Val. Fl. 3, 391
- madescere paulum, Cels. 3, 6 : transpirer un peu.
2
-
s'amollir, se macérer. --- Col. 6, 30; Plin. 18, 76.
3
-
s'enivrer. --- Front. Fer. Als. 3.
- mădĭdē,
adv. : de manière à être imbibé (de vin).
- madide
madere, Plaut. Ps. 5.2.7 : être complètement ivre, être ivre mort.
- mădĭdo,
āre, āvi, ātum [madidus] : - tr. - mouiller.
- mero multo madidari, Arn. 5, 163 : se gorger de vin. --- cf. Arn. 2, 70.
- intr. - madidans, Claud. Pros. 2, 88 : mouillé.
- mădĭdus,
a, um [madeo] :
1
-
humide, mouillé. --- Cic. Q. 2, 12, 4 ; Ov. M. 5, 53 ; Plin. 31, 79.
- madidis
Notus alis, Ov. M. 1, 264 : le Notus aux ailes mouillées (= qui amène
la pluie).
2
-
parfumé, humide de parfums. --- Ov. H. 14, 30.
3
-
teint. --- Mart. 5, 23, 5.
- vestis
cocco madida, Mart. : vêtement teint en écarlate.
4
- ivre. --- Pl. Aul. 573 ; etc. ; Mart. 14, 1, 9.
- madidi
dies, Mart. : jours de bombance (où l'on boit beaucoup).
5
-
tendre, amolli par la cuisson, cuit. --- Pl. Men. 212 ; Pers. 94 ; Juv. 6, 473.
- semina madidiora, Plin. 27, 38 : graines plus tendres.
6
-
ramolli, gâté. --- Luc. 1, 621 ; [fig.] Cæcil. 31.
7
-
fig. imbu de, imprégné de [avec abl.]. --- Mart. 1, 39, 3 ; 4, 14, 12.
- madidus
Minervæ artibus, Mart. : imbu des arts de Minerve.
- mădŏr, ōris, m. [madeo]
: moiteur, humidité. --- Sall. H. 3, 26 ; Capel. 1, 82.
- mădŏs, i, m. : bryone [plante]. --- Plin. 23, 21.
- gr. μάδος.
- Madŭatēnī, ōrum, m. : peuple de
Thrace. ---
Liv. 38, 40.
- mădŭi
: parf. de madeo et madesco.
- mădulsa, æ, f. [madeo]
: humectation [= état d'ivresse]. --- Pl. Ps. 1252 ; cf. P.
Fest. 126,
5.
- probe
habeo madulsam, Plaut. Ps. 1252 : j'ai une bonne cuite (je suis
vraiment
soûl).
- Madum, ī, n. : ville d'Éthiopie. --- Plin. 6, 193.
- Mădўtŏs (Mădўtus), f. : ville de la Chersonèse de Thrace. --- Liv. 31, 16 ; Mel. 2, 26.
- mæa, æ, f. : sorte de crabe. --- Plin. 9, 97.
- gr. μαῖα.
- Mæander
(Mæandros, Mæandrus), dri, m. :
- gr.
Μαίανδρος.
1
-
le Méandre (= Meinder, fleuve
de
Phrygie au cours
très sinueux).
2
- au
fig. méandres, détours, tours.
- dialecticæ
gyri atque mæandri, Gell. : les détours et les méandres de la
dialectique.
3
- ligne qui serpente, bordure circulaire (autour des vêtements). --- Virg. En. 5, 251; cf. Non. 140; P. Fest. 136.
- mæandrātus, a, um [Mæander] : sinueux, tortueux. --- Varr. Men. 534.
- mæandrĭcus,
a, um : sinueux, semblable au Méandre. --- Tert. Pall. 4.
- Mæandrĭus, a, um : du Méandre. --- Prop. 2, 34, 35 ; Ov. M. 9, 573.
- gr. Μαιάνδριος
- Mæandrŏpŏlis, is, f. : ville de Carie. --- Plin. 5, 108.
- Mæandrus
(Mæandros), i, m. : c. Mæander.
- Mæcēnās,
ātis, m. : Mécène (nom
d'une famille
étrusque, dont le membre le plus célèbre est C. Cilnius Mæcenas, riche
chevalier romain, ami d'Auguste, protecteur des poètes et notamment de
Virgile et d'Horace). ---- Hor. ; Sen. Prov. 3, 9 ; Ep. 114, 4
- au
fig. Mæcenates : des Mécènes. --- Mart. Juv.
- Mæcēnātĭānus,
a, um : de Mécène. --- Suet. Ner. 38 ; Plin. 14, 67.
- hoc
incendium e turre Mæcenatiana prospectans, Suet. : regardant cet
incendie
du haut de la tour de Mécène.
- voir
hors site Mécène.
- Mæcĭa
tribus, f. : la tribu Mécia (une tribu rustique de Rome). --- Cic. Planc. 38 ; Liv. 8, 17, 11.
- Mæcilĭus, ĭi, m. : nom d'un tribun de la plèbe. --- Liv. 4, 48.
- Mæcĭus,
ii, m. : Mécius (Tarpa, savant critique du temps d'Auguste). --- Cic. Fam. 7, 1, 1 ; Hor. P. 387 ; S. 1, 10, 38.
- Mædi,
ōrum, m. : les Mèdes (peuple de Scythes). Mèdes. --- Liv. 26, 25, 6 ; Plin. 4, 3.
- gr.
Μαῖδοι.
- Mædĭcus,
a, um : des Mèdes, médique. --- Liv. 26, 25, 8.
- gr.
Μαιδικός.
- Mædĭca
(s.-ent. regio), f. : la Médie, le pays des Mèdes. --- Liv. 26, 25 ; 40, 21
- mælēs : voir meles. --- Caper 110, 11.
- Mælĭānus, a, um : de Mélius. --- Liv. 4, 16.
- Mæliani, ōrum, m. : partisans de Mélius. --- Liv. 4, 14.
- mælĭum : c. mellum. --- Varr. R. 2, 9, 15.
- mæna, æ, f. : petit
poisson de mer (sardine, anchois ?). --- Pl. Pœn. 1312 ; Cic. Fin. 2, 91 ; Plin. 32, 149 ; Ov. Hal. 120.
- Mænăla,
ōrum, n. ou Mænălŏs,
i, m. ou Mænălus, i,
m. : le Ménale (montagne
d'Arcadie, consacrée à Pan et près de laquelle se trouvait une ville
du même nom).
- gr.
Μαίναλον (Μαίναλος)
- Mænălidēs, æ, m. : du Ménale.
- Mænălis,
ĭdis, f. : du Ménale.
- gr.
Μαιναλίς, ίδος.
- Mænălĭus,
a, um : du Ménale.
- gr.
Μαινάλιος.
- mænăs,
ădis, f. : ménade. - 1
- une
bacchante. - 2 -
prêtresse, femme inspirée,
une prophétesse (en parl. de Cassandre).
- gr.
μαινάς, άδος --- μαίνω (aor. ἔμηνα, parf. μέμηνα) :
rendre fou; rendre furieux.
- voir
hors site les
Ménades.
- mænĭāna,
ōrum, n. : - 1 -
terrasse
en saillie, galerie extérieure, balcon (genre de construction dont
Ménius
était l'inventeur). - 2
- toit plat.
- qqf
au sing. mænĭānum, i, n.
- mænĭānum,
i, n. : c. mæniana.
- Mænĭus,
ĭi, m. : Maénius (nom d'homme).
- Mæōn,
ŏnis, m. : - 1 - Méon
(roi qui
donna son nom à la Méonie). - 2
- Méon
(un prêtre d'Apollon, à Thèbes).
- gr.
Μαίων, ονος.
- Mæŏnĭa, æ, f. : - 1 - la
Méonie (contrée
de la Lydie). - 2 - la
Lydie. - 3
- l'Etrurie (où se sont établis des Lydiens).
- gr.
Μαιονία.
- Mæŏnĭdēs, æ, m. : - 1 - de
Méonie.
- 2 - le Méonien, le
poète de Méonie, Homère.
- 3 - Etrusque.
- gr.
Μαιονίδης.
- Mæŏnis,
ĭdis, f. : - 1 -
(femme) de
Méonie. - 2 - Arachnée
ou Omphale.
- gr.
Μαιονίς, ίδος.
- Mæŏnĭus,
a, um : - 1 -
de Méonie, de Lydie. - 2
- d'Etrurie, étrusque. - 3
- relatif au poète
de Méonie, relatif à Homère, homérique, épique.
- (Lebaigue
P. 736 et P.
737)
- gr.
Μαιόνιος.
- Mæonii,
ōrum, m. : les Méoniens.
- Mæōtæ,
ārum, m. : les Méotes (peuple du Palus-Méotide). --- Plin.
4, 12, 26, § 88.
- gr. Μαιῶται.
- Mæōtĭcus,
a, um : des Méotes. --- Plin.
2, 168; Juv. 4, 42; Plin. 32, 146.
- gr. Μαιωτικός.
- Mæotica
Palus : le Palus-Méotide (auj. la mer d'Azov).
- Mæōtĭci,
ōrum, m. : les Méotes. --- Mel. 1, 2, 6; 1, 19, 17;
Plin. 6, 19.
- Mæōtis,
is (ĭdis, ĭdos), f. : des Méotes; scythique.
- gr. Μαιῶτις,
ιδος
- Mæōtĭdæ,
ārum, m. : les Méotes --- Vop. Aur. 16; id. Tac. 13.
- Mæotis
hiems, Ov. Tr. 3, 12, 2 : l'hiver scythe.
- Palus
Mæotis : le palus-Méotide. --- Plin. 10, 23 (ou Lacus Mæotis. ---
Plin. 4, 76; 6, 18).
- ou absol. Mæotis
: le Palus-Méotide. ---
Plin. 4, 75; 4, 84;
5, 47.
- Mæotides
peltiferæ : les
Amazones, porteuses du pelte (et qui habitaient au bord du
Palus-Méotide). --- Sabin. Ep. 2, 9.
- Mæōtĭus,
a, um : des Méotes. --- Virg.
En. 6, 799; G. 3, 349.
- Mæotia
Palus : le Palus-Méotide. --- Plin.
4, 76.
- Mæra, æ, f. : -
1
- nom
d'une femme changée en chienne. --- Ov.
M. 7,
362. - 2
- prêtresse
de Vénus. --- Stat. Th. 8, 478.
- gr. Μαῖρα.
- mærens,
entis : - 1 - part. prés.
de mæreo. - 1
- adj.
triste, abattu, affligé. --- Cic.
Sull. 74; de Or. 2, 195 ; Fam. 4, 6, 2.
- hic
cara sororum pectora mærentūm puerique parentibus orbi, Virg. En. 11,
215 : voici tout éplorées, des soeurs jadis
aimées, et des enfants privés de leurs pères.
- talia mærens, Ov. M. 1, 664 : en proférant ces plaintes.
- fletus
mærens, Cic. Tusc. 1,
30 : les larmes de l'affliction.
- dictis
mærentia pectora mulcet, Virg. En. 1, 197 : par ses paroles, il apaise
leurs cœurs affligés.
- mater mærentissima. --- Inscr.
Mur.
1229, 7.
- mærĕo, ēre
: - intr. - s'affliger, être chagriné, être triste. - tr. - s'affliger
sur,
déplorer.
- parf. mærui Vopisc.
Car. 1, 4; cf. Prisc. 8, 60.
-
quis tam demens ut sua voluntate mæreat ? Cic. Tusc. 3, 71 : qui est assez fou pour s'affliger volontairement ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 143, éd. Vuibert.
- nemo
mæret suo incommodo, Cic. Tusc. 1, 30 personne ne pleure pour
un malheur subi personnellement.
- mæretur, Apul. M. 4, 33 : on s'afflige.
- mærere mortem
alicujus, Cic. Tusc. 1, 115 : s'affliger de la mort de qqn. --- cf.
Cic. Sest. 39 ; Fam. 14. 2, 2.
- mærere + prop. inf. :
déplorer que. --- Cic.
Sest. 25; Matius ap. Varr. L. L. 7, § 95.
- sedatio mærendi,
Cic. Tusc.
3, 65 : apaisement de l'affliction. --- id.
ib. § 64.
- voir
mærens.
- mærŏr,
ōris, m.[mæreo] : chagrin, tristesse, affliction
profonde [avec
manif.
extér.]. --- Cic. Tusc. 4, 18 ; Att. 12, 28, 2 ;
Phil. 14, 34.
-
in mærore jacere, Cic. : être dans l'affliction, être accablé de
tristesse. --- Ter. And. 693
; Att. 10, 4,
6.
-
mærores, qui exedunt animos, Cic. Fin. 1, 159 : les chagrins qui
rongent le
coeur.
- nihil
mærori adjiciamus nec illum ad alienum augeamus exemplum, Sen. 16, 99,
16 : n'ajoutons rien à notre affliction, et ne
l'exagérons pas par l'exemple d'autrui.
- Mæsesses,
um, m. : Mésesses [peuple espagnol, voisin de Castulo]. ---
Liv. 28, 3, 3.
- Mæsĭa Silva,
f. : voir Mesia.
- Mæsĭus,
m. : le mois de mai, dans la langue des Osques. --- P.
Fest. 136.
- Mæsŏn,
ōnis, m., nom de personnages comiques. --- P.
Fest. 135.
- mæstē,
adv. : tristement, avec affliction.
--- Her. 3, 24.
- mæstĭfĭco
(mœstĭfĭco), āre, āvi, ātum [mæstus, facio] : - tr. -
attrister, affliger. --- Aug. Ep. 121;
Capel. 9, 888; Sid. Ep. 3, 13 med.
- mæstĭfĭcus,
a, um : qui rend triste, affligeant. --- Fulg. Serm.
14.
- mæstĭtĕr,
adv. : c. mæste. --- Plaut.
Rud. 265.
- mæstĭtĭa,
æ, f. : tristesse, abattement, affliction.
-
sapientia est una quæ mæstitiam pellat ex animis, Cic. Fin. 1, 43 : la
sagesse est la seule chose qui puisse chasser la tristesse de nos âmes. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 144, éd. Vuibert.
- fateor
me tanta in mæstitia fuisse, quanta ceteri optimi cives, si
idem providissent, fuissent, Cic. Phil. 2, 15, 37 : j'avoue que j'ai
éprouvé toute la
tristesse qu'auraient ressentie comme moi tous les bons citoyens s'ils
avaient eu les mêmes prévisions.
- mæstitia frigorum, Col. 7, 3, 11 : la triste saison du froid.
- mæstitia orationis,
Cic. Or. 53 : tristesse du style.
- ille
dolor solus patriam fugientibus, illa mæstitia est, caruisse anno
circensibus uno, Juv. 11, 53 : ces exilés n'emportent qu'un
regret, qu'une tristesse : avoir à vivre toute l'année
sans les jeux du Cirque.
- mæstĭtūdo,
ĭnis, f. (c. mæstitia) : tristesse, abattement,
affliction. --- Acc.
Tr. 616 ;
Plaut. Aul. 725.
- mæsto,
āre : - tr. - attrister,
affliger. ---
Laber. 91.
- mæstus,
a, um [maereo] :
1
-
abattu, profondément affligé. --- Cic. Or. 74; Mur. 49; Div. 1, 59; Fam. 4, 6, 2; Virg. En. 1, 202.
-
mæstus amissis liberis, Sen. : affligé de la perte de ses enfants.
-
mæsti parentes virginum profugiunt, incusantes violatum hospitii
fœdus, Liv. 1, 9, 13 : consternés, les parents des jeunes filles s'enfuient, se
plaignant qu'on a violé les lois de l'hospitalité.
2
-
sévère, sombre. --- Virg. En. 12, 514; Tac. D. 24
- oratores mæsti et inculti, Tac. Or. 24 : orateurs tristes et incultes.
3
-
qui cause de la tristesse, funèbre, sinistre. --- Virg. En. 5, 48; Ov. F. 6, 660; Ibis, 128.
- mæsta ac lugentia castra, Just. 18, 7 : le camp plein de tristesse et
de deuil.
- mæstum silentium, Liv. : un silence morne.
- mæstus timor, Virg. : crainte qui abat.
- non
hic mihi mater quæ legat in mæstos ossa perusta sinus, Tibul. 1, 3, 5 :
ici je n'ai pas une mère qui puisse recueillir mes ossements brûlés
<dans les plis funèbres> = dans les plis de sa robe de
deuil.
- mæsta vestis, Prop. : vêtement de deuil.
- mæstum tectum, Ov. : demeure funèbre.
- mæstæ comæ, Ov. : cheveux en désordre (en signe de deuil).
- Mæsulĭi, ōrum,
m. : peuple
d'Afrique, probablt le même que les Massyli. --- Liv.
24, 48, 13.
- Mævĭa,
æ, f. : nom
de femme. --- Papin. Dig. 31, 34, 7.
- Mævĭānus,
a, um : de
Mévius. --- Dig. 34, 5, 1.
- Mævĭus,
ĭi, m. : -
1 - nom
d'un mauvais poète du
temps de Virgile. --- Virg. B. 39
; Hor. Epo. 10, 2. - 2 -
autre du même nom. --- Cic.
Verr. 3, 175.
- Mæzæi, ōrum,
m. plur. :
les Mézéens [peuple de Dalmatie]. --- Plin.
3, 142.
- Mæzeius,
a, um
: des Mézéens. --- Inscr.
- mafors,
ortis, m. (maforte, is, n.) : -
1 - voile
de femme, capeline. --- Serv. En. 1, 282; Hier. Ep.
22, 13. - 2 - petit
manteau. --- Cassian. Coen. 4,
13; 1, 6.
- măga,
æ, f. [magus]
: magicienne. --- Ov.
M. 7, 195 ; Aug. Civ. 18, 17.
- Magăba, æ, m.
: montagne de Galatie. --- Liv. 38,
19 ;
Flor. 2, 11.
- Magada, æ, f.
: ville située sur le Nil. --- Plin.
6, 179.
- Magæa,
f. : voir Magea.
- magalia
:
1
- māgālĭa (māgārĭa), ĭum, n. : cases,
huttes de nomades. --- Virg. En. 1, 421;
4, 259 et Serv.
2
- Māgālĭa (Māgārĭa), ĭum, n. : Mégara (faubourg de Carthage). --- Plaut.
Poen. 86;
Serv. En. 1, 368.
- maganum, voir magganum.
- Māgārĭa,
ium, n. : voir Magalia.
- Magasnĕi,
ōrum, m. : ville d'Ethiopie ou d'Egypte. --- Plin.
6, 179.
- Magassa, æ, f.
: ville située sur le Nil. --- Plin.
6, 180.
- Magdalēnē,
ēs, f. : Marie-Madeleine (soeur de Lazare). --- Bibl.
- voir
hors site
Marie-Madeleine.
- magdălĭs,
ĭdis, f. (magdălĭum, ĭi, n.) : magdaléon --- Scrib.
201 II
M.-Emp. 20.
- gr.
μαγδαλιά : masse de pâte
pétrie.
- Magdalum,
i, n. : c. Magdolus. --- Bibl.
- Magdŏlus,
i, f. : ville d'Egypte sur la mer Rouge. --- Alcim.
5, 524.
- gr. Μάγδολος.
- măgĕ
: arch. c. magis.
- Magēa, æ, f.
: source de Sicile, près de Syracuse. --- Plin.
3, 89.
- Măgeddo,
f., indécl. : ville
de Palestine. --- Bibl.
- gr. Μαγέδδω.
- Mageddæ, m.
plur. : habitants de Mageddo. --- Juvc.
3, 220.
- Magellini,
ōrum, m., peuplade de Sicile. --- Plin.
3, 91.
- măgester
: c. magister.
- Magetobriga
(Magetobria),
æ, f. : Magétobrige (ville de la Gaule celtique, chez
les Séquanais). --- Cæs.
BG. 1, 31,
12.
- magganum,
i, n. : tonneau en bois. --- Schol.
Hor. O. 1,
9, 8.
- magia
:
1
- măgīa, æ, f. : magie. --- Apul. M. 3, 16, p. 201
fin.; id. Mag. p. 290, 23; 304, 24; id. M. 3, p. 136, 19; p. 137, 36;
Prud. adv. Symm. 1, 89.
- gr. μαγεία.
- di
magici : dieux magiques (invoqués lors des incantations, comme Pluton, Hécate, Proserpine). --- Tibul.
1, 2, 62.
2
- Magia, æ, f. : Magia (nom de femme). --- Cic.
Clu. 21.
- măgĭcē,
ēs, f. : magie, sorcellerie. --- Plin. 30, § 10;
30, § 7; 30, § 11.
- gr. μαγική
(s.-ent. τέχνη).
- măgĭcus,
a, um :
1
- magique. ---
Virg. En. 4, 493; Tibul. 1, 8, 24; Ov. M. 5,
197; Plin.
30, 1, 1, § 1: 24, 156; Prop. 4, 1, 102 (5,
1,
106); Luc. 6, 577.
- di magici : dieux magiques (invoqués lors des incantations; dieux
comme Pluton, Hécate, Proserpine). --- Tibul.
1, 2, 62.
- (somnus) quem dederant cantus magicæque potentia linguæ, Ov. M. 7,
330 : (sommeil) qu'avaient provoqué les incantations et la
puissance des formules magiques.
2
- mystérieux.
- gr. μαγικός.
- linguæ magicæ : les hiéroglyphes. --- Luc. 3, 222.
- măgĭda,
æ, f.
: magide. --- Varr. L. 5, 120, voir magis
2.
- Magiovinĭum, ĭi,
n. : ville de Bretagne. --- Anton.
- măgīra,
æ, f. : art du cuisinier. --- Cato, Or.
84; Front. Als. 2.
- cf.
gr. μαγειρεύω : être cuisinier;
faire cuire (qqch).
- măgīriscĭum,
ĭi, n. : marmiton. --- Plin. 33, 157.
- gr. μαγειρίσκος.
- Magirtŏs,
i, f. : ville
de Cilicie.
--- Plin. 5, 91.
- măgīrus,
i, m. : cuisinier. --- Heliog.
d. Lampr. 10, 5.
- gr.
μάγειρος ; μαγειρεύω
: être cuisinier;
faire cuire (qqch).
- magis
:
1
- măgĭs, adv.
[mag-nus] : plus, davantage.
- arch. măgĕ
Plaut. Men. 386;
Lucr. 4, 79; Virg. En. 10, 481; etc.
a
- plus.
-
quod est magis
verisimile, Cæs. BG. 3,
16, 6 : ce qui est plus vraisemblable.
-
magis... quam...
: plus... que...
- nihil
est magis quam ut faveat oratori is qui audit, Cic. De Or. 2, 178 : il
n'est rien de plus important que de rendre l'auditeur favorable à
l'orateur.
- magis...
atque...
Ter.
And.
698 : plus... que...
-
avec
abl. quid philosophiā magis colendum ? Cic. Fin.
3,
76 : que faut-il cultiver plus que la philosophie ?
- alius
alio magis,
Cic.
Fin. 4, 43 : à qui mieux mieux.
- alii
aliis magis, Liv. 29, 15, 11 : les uns plus que les
autres, à
l'envi.
- magis
solito, Liv. 5, 44,
6 : plus que d'ordinaire.
b
- constructions particulières :
- (le
comparatif est renforcé par magis).
- tristior
ignominiosæ pacis magis quam periculi nuntius fuit, Liv. 9, 6, 6 : la
nouvelle d'une paix ignominieuse fut reçue bien plus tristement que
celle du
danger.
- magis clarior, Just. : bien plus illustre.
- magis
majores nugæ,
Plaut. Men. 55 : bagatelles encore bien
plus
grandes.
- multo
magis
: beaucoup plus.
- magis
etiam, Cic. Br.
325 : plus encore.
- multo
etiam magis, Cic. de
Or. 2, 139 : et bien plus
encore.
- nihilo
magis : en
rien davantage.
- impendio
magis
: beaucoup
plus.
- eo
(hoc, tanto) magis
: d'autant plus.
- atque
eo magis, si... Cic.
Verr.
3,
1 : et à plus forte raison, si...
- eoque
magis quod... Cic.
Læl. 7
: et
d'autant plus que...
- immo
vero etiam hoc magis
quam illi veteres Campani,
quod... Cic. Agr. 2, 97 : et même beaucoup plus que ces
anciens
Campaniens par la raison que...
- magis mane : de bon matin et
magis vespere : tard le soir.
- emploi poétique.
- magis
quam.... tam
magis... Plaut. Bac. 1091 : plus... plus....
- tam
magis... quam
magis, Virg. En.
7,
787 : d'autant plus... que.
- quanto
mage... tam
magis... Lucr. 4, 81
: plus... plus...
- quam
magis... magis...
Plaut. Bac. 1076 : plus...
plus... --- cf.
Virg. G. 3, 310.
- redoublt.
- cotidie ou
in dies magis
magisque : tous les jours de plus en plus. ---
Cic. Phil. 1, 2, 5; id. Fam. 2, 18, 2; 16, 21, 2; Sall. C. 5, 7; cf.
Cic. Fil. Fam. 16, 21, 2; Cic. Att. 14, 18, 4; 16, 3, 1; id. Brut. 90,
308.
- quo
ad cognoscendum omnia illustria magis magisque in aperto sint, Sall. J.
5, 7 : afin de mieux faire comprendre les événements et
de mieux les mettre en lumière.
- magis
ac magis
Suet., Tac., Sen., Plin.; magis atque magis Virg.,
Catul.; magis magis Virg., Catul. : de plus
en plus.
- magis
aut minus, Sen. Ep.
40, 11 : plus ou moins.
- aut
minus
aut magis, Sen. Ep. 82, 14 : ou moins ou plus.
- magis
minusve, Quint. 11,
1, 27 ; magis ac minus, Quint. 11, 1, 14 : plus ou moins.
- non magis...
quam, [plusieurs sens].
- domus
erat non domino
magis ornamento quam
civitati, Cic. Verr. 4, 5 : la
maison ne rehaussait
pas le propriétaire plus que la ville rehaussait la ville autant
que le propriétaire, ou le propriétaire et la ville
également]. --- cf. Cic. Fam. 13,
3, 1; Liv. 22, 27,
2.
- qui
est animus in
aliquo morbo non magis est sanus quam id corpus
quod in morbo est, Cic. Tusc. 3, 10 : l'âme qui a quelque
maladie n'est
pas plus saine qu'un corps qui est malade (= l'est aussi peu). --- cf.
Cic.
Verr. 3, 162 ; Fam. 5, 12, 3 ; Liv. 10, 4, 10.
- aditus
ad consulatum
non magis nobilitati quam virtuti patet, Cic. Mur. 17
: l'accès au
consulat n'est pas ouvert à la noblesse plus qu'au mérite (est ouvert
au mérite au moins autant qu'à la naissance). --- cf.
Cic. Fam. 13, 24, 2 ;
Sall. C. 9, 1.
- ad
dicendum veniebat magis audacter quam parate, Cic. Brut. 241 : il
venait
au tribunal avec plus d'audace que de préparation.
- disertus
magis quam
sapiens, Cic. Att.
10, 1, 4 : ayant plus d'habilité de parole que de sagesse.
- id oppidum
magis opere quam natura
munitum erat, Sall. J. 57 : cette place était fortifiée
plus par le travail des hommes que par la nature.
c
- plutôt.
- non
invideo, miror magis, Virg. B. 1, 11 : je n'envie pas ton
bonheur, je m'en étonne plutôt.
- tum
magis id diceres,
si... Cic. Læl. 25 : tu aurais bien
plutôt l'occasion de le dire, si...
- tum
magis adsentiare,
si... Cic.
Rep. 1, 62 : tu donnerais plus volontiers encore ton
assentiment, si...
- istum
victorem magis
relinquendum puto quam victum, Cic. Att. 10, 8,
2 : je crois qu'il faut que je le quitte victorieux plutôt que
battu.
- magis
potius quam...
Plaut. Tr. 274 : bien plutôt que...
- magis
velle
= malle Ter. Eun. 1002 : aimer mieux.
- malo...
multo magis...
Cic. Tusc.
1, 76 : j'aime mieux... encore bien davantage...
- multo
magis est
quod... quam quod... Cic. Att. 16, 5, 2; magis est
ut... quam ut... Cic. Cæl. 14 : il y a
bien plutôt lieu de... que de...
- ac
magis, Sall. J.
107, 3 : mais plutôt.
2
- măgĭs, ĭdis, f. : - a
- magide, grand
plat de table. --- Plin.
33, 156. -
b - pétrin.
--- M.-Emp.
1.
- măgistĕr,
tri, m.
[mag-nus] :
- orth.
magester Quint. 1, 4,
17.
1
- celui
qui commande, dirige, conduit ; chef, directeur, syndic (dans
une vente), etc.
-
magister populi,
Cic. Fin. 3, 75 : dictateur (ancienne appellation). --- cf.
Cic. Rep. 1, 63.
-
magister equitum, Varr. L. 5, 82
: maître de cavalerie [adjoint au
dictateur].
- magister
morum, Cic. Fam. 3, 13, 2
: directeur des mœurs, censeur.
-
magister sacrorum, Liv. 39, 18, 9
: chef des sacrifices.
- magister
scripturæ ou
in scriptura : directeur d'une société
de fermiers [percevant les droits de pâturages]. --- Cic.
Att. 5, 15, 3 ; Verr. 2, 169.
- magister
societatis, Cic.
Verr. 2, 182 : directeur d'une société.
- is
quem putabant magistrum fore, si bona venirent, L. Pontius, Cic. Att.
1, 1, 3 : et Pontius, qui probablement eût été
syndic si on eût vendu la propriété par
décret. --- Cic.
Quinct. 50 ; Att. 6, 1, 15.
- magister
navis, Liv.
29, 25, 7 : commandant de navire ; [pilote : Virg. En. I, 115].
- magister
convivii,
Varr. L. 5, 122 : le roi du festin, président du
banquet
[qui fixait le nombre des coupes à boire].
- idem amor exitium pecori pecorisque magistro, Virg. B. 3, 101 :
l'amour est fatal au troupeau comme au maître du troupeau. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 414; éd. Peeters France.
2
- maître
qui enseigne.
- pueri
apud magistros
exercentur, Cic. de Or, 1, 244 : les
enfants s'exercent devant les maîtres, dans les écoles.
- magistri
artium liberalium,
virtutis magistri, Cic. Inv. 1, 35 ; Mur.
65, ceux qui enseignent les arts libéraux, la vertu.
- magister
dicendi,
Cic. Br. 30 : maître d'éloquence.
- timor,
non diuturnus
magister
officii, Cic. Phil. 2, 90 : la crainte, maître
éphémère du devoir.
- dux
isti et magister ad
spoliandum Dianæ templum fuit, Cic. Verr. 3, 54 : il lui
avait servi de
guide, de maître pour le pillage du temple de Diane.
- măgistĕrĭum,
ĭi, n. [magister] :
- (Lebaigue
P. 737 et P.
738)
1 - fonction
de président, chef,
directeur.
- magisterium
morum, Cic. : la fonction de censeur, la censure.
- magisterium
equitum, Suet. : charge de maître de la cavalerie.
- ministerium
sacerdotii, Sall. Calig. 22 : dignité de grand prêtre.
2
- royauté
du festin.
- me
magisteria delectant a majoribus instituta (s.-ent.
conviviorum), Cic. CM 14, 46 : j'aime à présider la table
(à être le roi du festin) suivant la coutume ancienne.
3
- fonction
de maître, de
précepteur.
- jam
excessit mi ætas ex magisterio tuo, Plaut. Bacch. 148 : je
suis
maintenant trop grand pour rester sous ton autorité de
précepteur.
4
- enseignement,
leçons,
direction.
- ne
turpis fabula fiam, cum mea ridebunt uana magisteria, Tibull. 1, 4, 84
: que je ne devienne pas la fable honteuse de ceux qui riront de mon
vain magistère.
- nullo novo magisterio, Cels. 5, 27, 2 : sans le secours d'aucune
médication nouvelle. --- Plaut. Most. 33.
- măgistĕrĭus,
a, um
[magister] :
souverain,
de magistrat
suprême. --- Cod. Th. 3, 13, 7; Cassiod. Var. 6, 6.
- măgistĕro
(măgistro),
āre : - tr. - commander, diriger.
--- P. Fest. 152 et 126.
-
vitam militarem
magistrans, Spart. Hadr. 10, 2 : donnant l'exemple de la vie
militaire.
- măgistra,
æ, f.
[magister] :
- 1 - maîtresse,
directrice. --- Ter. Hec. 204.
- 2 - fig.
qui enseigne.
--- Cic. Tusc. 5, 5 ;
de Or. 2, 36 ; Nat. 1, 40 ;
Virg. En. 8, 442.
- 3
- grande prêtresse. --- Inscr.
- măgistrālis,
e
[magister] :
magistral, de maître. --- Vop.
Tac. 6, 6 ;
Saturn. 10, 4.
- măgistrās, ātis,
m. : c.
magistratus. --- Inscr. Orel. 3728.
- măgistrātĭo,
ōnis, f. [magistro] : - 1
- enseignement.
--- Apul. Plat. 2, 6. -
2 - école.
--- Cod. Th. 14, 9, 3.
- măgistrātŭs,
ūs, m.
[magister]
:
1 - magistrature,
charge, fonction publique. --- Cic.
Læl. 63 ; Planc. 61.
- magistratu
abire, Cic. Leg. 3, 20, 47 : sortir de charge, se démettre de
sa charge.
- magistratum petere, Cic. : briguer une charge.
- is ubi primum magistratum ingressus est, Sall. J. 43, 2 :
dès qu'il fut entré en charge.
2
- fonctionnaire public, magistrat.
--- Cic.
Pis. 35
; Off. 1, 124 ; Leg. 3, 15 ; Nep. Hann. 7.
3
- sing.
collectif
administration. --- Nep.
Them. 7, 4 ; Lys. 4, 3.
- măgistrĭānus,
a, um
: de maître. --- Fulg. Virg. p. 160.
- măgistro
: c. magistero.
- Magĭus,
ĭi, m. : nom
d'homme. --- Liv. 23, 7, 4.
- magma,
ătis, n. : lie, résidu de parfum. --- Plin.
13, 19 ;
Scrib. 157.
- gr. μάγμα,
ατος.
- magmătārĭus, ĭi,
m. : parfumeur.
--- Gloss. Phil.
- magmentārĭus,
a, um : relatif
aux offrandes
supplémentaires.
--- Varr. L. 5, 112;
Cic. *Har. 31; Gloss. Phil.
- magmentum,
i, n. : offrande
supplémentaire
aux dieux, addition à une offrande. --- Varr.
L. 5, 112 ;
Arn. 7, 24.
- Magna
Græcia : voir Græcia.
- magnævus,
a, um : c. grandævus.
--- Gloss. Phil.
- magnalĭa,
ĭum, n. [magnus]
: choses
surprenantes, merveilles.
--- Tert. Uxor. 2, 7; Marc. 1, 54; Cypr. Ep. 58; Vulg. Act. 2,
11.
- magnănĭmis,
e : c. magnanimus. --- Mamert. Stat. an. 1, 20.
- magnănĭmĭtās,
ātis, f. [magnanimus]
: grandeur d'âme, magnanimité. --- Cic.
Off. 1, 152 ; Sen. Ep. 74, 13 ; 115, 3, etc. ; Plin. 7, 93.
- magnănĭmĭtĕr
: avec
magnanimité. --- Lact. ad Stat. Th. 11, 4 ; Cassian.
Inst. 7, 31.
- magnănĭmus,
a, um
[magnus
+ animus] : magnanime, noble, généreux
[personnes]. --- Cic. Off. 1, 63;
65 ; 88 ; Tusc. 4, 61 ; [choses Gell. 6,
19, 1.
- gén.
plur. magnanimum Virg. En. 3, 704,
etc.
- magnārĭus, ĭi,
m. [magnus] : marchand en gros.
--- Apul. 1,
5.
- magnātes, um, m.
[magnus]
:
les grands (d'un état).
--- Vulg. Judith. 5,
26 ; Amm. 31, 15, 10.
- magnātus,
i, m. [magnus] : un
personnage éminent. --- Vulg. Eccl. 4, 7
; 8, 10.
- magnē,
adv. [magnus]
:
beaucoup, grandement. --- Cledon.
63, 19.
- Magnentĭus, ĭi,
m. : Magnence
(un Germain qui se fit proclamer empereur romain).
--- A. Vict.
- Magnentĭāni, ōrum,
m.
: partisans de Magnence. --- A. Vict.
- Magnēs,
ētis, m. : de Magnésie.
- gr.
Μάγνης, ητος.
- magnes
(lapis) : aimant
minéral. --- Cic.
Div. 1, 86; Lucr. 6, 908 ; Plin. 36, 126.
- Magnēsĭa,
æ, f. :
- gr. Μαγνησία.
1 - la
Magnésie
(contrée de Thessalie). --- Plin.
4, 32 ;
Liv. 42, 54, 10 ; Mel. 2, 3, 4.
2
- ville de Carie, près
du Méandre. --- Nep. Them. 10, 2
; Plin. 5, 114 ;
Liv. 37, 45, 1.
3 - ville de Lydie,
près du mont Sipyle. --- Liv. 36, 43,
9; Plin. 2, 205.
- Magnēsĭus,
a, um : qui
est de Magnésie. --- Lucr. 6, 1064.
- gr. Μαγνήσιος.
- Magnessa, æ, f. : de
Magnésie. --- Hor. O. 3, 7, 18.
- magnētarchēs, æ, m.
: magnétarque, premier magistrat des
Magnètes. --- Liv. 35, 31, 11 ;
35, 39, 6.
- gr. Μαγνητάρχης.
- Magnētes,
um, m., habitants de la Magnésie ou de Magnésie, ville. --- Lucr.
6, 909 ;
Liv. 33, 32; Ov. M. 11,408 ; Luc. 6, 385.
- gr. Μάγνητες.
- magnētĭcus,
a, um : d'aimant, magnétique. --- Claud.
Magn. 26.
- gr. Μαγνητικός.
- Magnētis, ĭdis,
f. : de
Magnésie. --- Ov. H. 12, 9.
- gr. Μαγνῆτις, ιδος.
- magni
:
1
- magni
(s.-ent. pretii) : d'un grand prix.
2
- Magni, ōrum,
m. : ville de Bretagne. --- Anton.
3
- Magni Campi, ōrum,
m.
: canton d'Afrique, près d'Utique.
- postero
die cum equitatu in Magnos
-- ita vocant -- Campos
subjectos ei tumulo degressus, Liv. 30, 8, 3 : le lendemain, il
descendit, avec sa cavalerie, au lieu-dit Grandes-Plaines,
situées au pied de cette éminence.
- magnĭcĭēs
: voir
magnities.
- magnĭdĭcus,
a, um [magnus + dico] : emphatique; fanfaron, vantard.
- Plaut.
Mil. 923; Amm. 23, 6, 80.
- magnidica mendacia,
Plaut. Rud. 515 : magnifiques mensonges.
- magnīfăcĭo
(magnī făcĭo), ĕre : - tr. - faire grand cas de, estimer
beaucoup. --- Plaut. As. 407; Ps. 577.
- magnĭfĭcātĭo,
ōnis, f.
[magnifico] : action de vanter, d'exalter. --- Macr.
5, 13, 41.
- magnĭfĭcē,
adv. [magnificus] :
- compar.
magnificentius. --- Cic.
Or. 119
; superl. magnificentissime.
--- Cic. Fam. 4, 7, 2
; Att. 14, 4, 2.
1 - noblement,
grandement,
généreusement, splendidement, somptueusement.
- radicula
ex melle prodest magnifice ad tussim, Plin. 24, 96 : la radicule, avec
du miel, est admirablement efficace pour la toux. --- cf.
Plin. 30, 139; Cic. Br. 254 ;
Verr. 1, 65 ; Off. 1, 92 ; Cat. 2, 1.
2
- pompeusement,
hautainement. ---
Her. 4, 29 ;
Liv. 2, 1.
- magnĭfĭcentĕr,
adv. : c. magnifice. --- Vitr. 1, 6.
- magnĭfĭcentĭa,
æ, f. [magnificus] :
1 - noblesse,
magnanimité,
grandeur d'âme. --- Cic.
Inv. 2, 163
; Off. 1, 72 ; Agr. 2, 22.
2
- noblesse
(du style). --- Quint.
4, 2, 61.
- en
mauv. part style pompeux. --- Cic.
Læl. 219 ;
Ter. Phorm. 930.
3 - en
parl. de choses grandeur,
splendeur, magnificence. --- Cic.
Or. 83; Off.
1, 140 ; Leg. 2, 66.
4
- admirable talent
(d'un artiste).
--- Plin. 36, 19.
- magnĭfĭcĭum, ĭi,
n. : grande
action. --- Gloss. Philox.
- magnĭfĭco,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- faire grand cas de, estimer
beaucoup, priser grandement. --- Plaut.
Men. 370 ;
Ter. Hec. 260.
2
- louer, exalter, vanter,
glorifier. --- Plin.
35, 155 ;
36, 41.
- et ait Maria : magnificat anima mea Dominum, Vulg. Luc, 1, 46 : et Marie dit : mon âme glorifie le Seigneur.
- magnĭfĭcus,
a, um [magnus + facio] :
- arch. magnificior, magnificissimus
Cato, frg. 66, 4 ; 43, 3 ; P. Fest. 155, 28 ; Prisc. 3, 14.
- compar.
magnificentior; superl.
magnificentissimus.
- personnes
1 - qui
fait de grandes dépenses, fastueux, magnifique.
-
in
suppliciis deorum magnifici, domi parci, Sall. C. 9, 2
: magnifiques
dans le culte des dieux, économes dans la vie privée. --- cf.
Sall. C. 51,
5.
-
elegans, non magnificus,
Nep. Att. 13, 5 : de la distinction, sans
faste.
-
at
quam magnificus in publicum es ! Plin. Pan. 51, 3 : mais combien vous
êtes magnifique dans les ouvrages publics ! --- Vell. 2, 130.
2
- imposant,
qui a grand air, grande allure.
-
vir factis
magnificus, Liv. 1, 10, 5 : héros imposant par ses exploits.
-
facio me
magnificum virum, Plaut. As. 351 : je me donne l'air d'un
grand
personnage.
3
- grand,
noble, généreux.
-
animus excelsus
magnificusque, Cic. Off. 1, 79 : âme haute et grande.
- choses
4
- de
grand air, somptueux.
-
magnificæ villæ, Cic.
Leg. 2,
2 : villas somptueuses. --- cf. Cic. Q. 3,
8, 6; Tusc. 5, 61; Off. 1, 25.
5
- brillant,
magnifique.
-
magnificentissima ædilitas, Cic. Off. 2,
57 : édilité pleine de magnificence [réjouissances somptueuses
données
au peuple].
-
magnificentius quam fuerat dicendi genus et ornatius, Cic. Brut. 32,
123 : un style plus sublime et plus orné qu'il
n'était autrefois. --- Cic. de Or. 2, 89.
-
edicta pro
Vespasiano magnifica, Tac. H. 3, 73 : des proclamations pleines
d'éloges pour Vespasien. --- cf. Sall. J. 55, 1; Liv.
7, 32, 11.
-
péjor.
magnifica verba, Ter. Eun. 741 : belles paroles,
hâbleries.
- tua
magnifica
verba, Plaut. Curc. 582 : tes faronnades,
tes vanteries.
6
- beau,
grandiose.
-
magnifica vectigalia,
Cic. Agr. 2, 80 : revenus
splendides.
-
magnificæ res
gestæ, Liv. 26, 2, 1 : actions grandioses.
-
magnificum illud
Romanisque hominibus gloriosum, ut... Cic. Div. 2,
5 : il serait beau, il serait glorieux pour des Romains que...
7
- très
efficace, merveilleux, souverain (en parl. d'un remède). --- Plin.
19, 38.
- magnĭlŏcus
: voir magniloquus.
- magnĭlŏquax
: c. magniloquus. --- Gloss.
Gr.-Lat.
- magnĭlŏquentĭa,
æ, f. : - 1
- sublimité
de langage,
majesté du style. --- Cic. Fam. 13, 15,
2 ; Or. 191 ; Gell. 4, 7, 1.
- 2
- jactance
(grandiloquence). --- Liv. 44, 15, 2;
Gell. 1, 2, 6.
- magnĭlŏquĭum, ĭi,
n. : jactance. --- Aug. Civ. 17, 4,
8.
- magnĭlŏquus,
a, um : - 1 - dont le
langage
est pompeux (sublime).
--- Stat. S. 5, 3, 62.
- 2
- glorieux
en paroles, emphatique,
fanfaron. --- Tac. Agr. 27 ;
Ov. M. 8, 396 ; Mart. 2, 43, 2.
- magnipendo
(magni pendo), ĕre : - tr. - estimer beaucoup, faire grand
cas de.
- magnisŏnans,
antis [magnus + sono] : retentissant, qui
fait un grand bruit.
--- Acc. d. Non. 413, 15.
- (Lebaigue
P. 739)
- magnĭtĭēs,
ēi, f.
: grandeur. --- Ps.-Lact. Phoen. 145.
- magnĭtās,
ātis, f. :
voir magnitudo.
--- Acc. Tr. 248.
- magnitūdo,
ĭnis, f. [magnus] :
1 - grandeur.
- magnitudo
mundi, Cic. Off.
1, 154 : grandeur de l'univers.
- magnitudo
fluminis, Cæs. BC. 1, 50
: la largeur du fleuve.
- ingens magnitudo
corporum, Cæs. BG. 1, 39, 1 : stature gigantesque.
- magnitudines
regionum, Cic. Phil. 13, 5 : l'étendue des régions.
- sidera
magnitudinibus immensis, Cic. Nat. 2, 92 : des astres
d'une grandeur
immense.
- aquæ
magnitudo, Cæs. BC.
1, 50 : la hauteur de l'eau (de la crue) [dans
un fleuve].
2
- grandeur (par rapport au
nombre), grande quantité, abondance.
- magnitudo
pecuniæ,
fructuum, Cic. Amer. 20 ; Agr. 2, 95 : grande
quantité
d'argent, de récoltes.
- magnitudo
quæstus, Cic. Verr. 2,
5, 9, § 22 : l'importance des bénéfices.
3
- haut degré, intensité, force,
puissance.
- magnitudo
frigorum, Cic. Verr. 5, 26
: rigueur des froids.
- magnitudo
vocis,
Her. 3, 30 : étendue de la voix.
4
- longueur,
durée (des jours).
- dierum,
noctium
magnitudines, Plin. 37, 72 : longueur des jours, des nuits.
5
- grandeur,
importance.
- magnitudo
beneficii, Cic. Fam. 1, 7,
2 : grandeur d'un bienfait.
- magnitudo
causarum, Cic. de Or. 1,
15 : importance des causes à plaider.
- magnitudo
periculi, Cic. Quinct. 6
: grandeur du péril.
- magnitudo
odii, Cic.
Dej. 30 : violence de la haine.
6 - élévation,
force, noblesse.
- magnitudo
animi, Cic. Part. 77
: grandeur d'âme.
- magnitudinem
imperatoriam ostentare, Tac. An. 16, 23 : montrer la grandeur
impériale.
7
- grandeur (titre honorifique).
- magnitudo
tua, Cassiod. Var. 9, 13 : votre grandeur. --- Cod.
Just. 1, 27, 2.
- magnŏpĕrĕ
(magno ŏpĕrĕ), adv. [magnus + opus] : grandement, fortement, beaucoup.
- compar. majore opere;
superl. maxime opere ou
maximo opere.
1 - vivement,
avec insistance [avec les verbes signifiant demander,
prier, désirer, exhorter, appeler].
- edictum
est magnopere mihi, ne ... Plaut. Pers. : il m'a été vivement été
recommandé
de ne pas ...
- quum
magno hic opere miraretur... Cic. : comme il admirait beaucoup...
- opere
magno edicite ut ... Att. ap. Non. 357, 13 : ayez bien soin
d'annoncer...
- magnoque
opere abs te peto, Cic. Fam. 13, 34 : je te demande instamment.
2 -
grandement,
fortement.
- avec mirari
Cic. Off. 2, 56 ; contemnere
Cic. Cat. 2, 5 ; providere
Cic. Verr. 2, 28.
3 - au
compar. et
superl.
- quo
majore opere dico,
Cato, d. Gell. 7, 3, 4 : je
dis avec d'autant plus d'insistance.
- a
te maximo opere peto,
Cic. Fam. 3, 2, 1 : je te demande avec la plus grande
insistance.
- rogare
opere maximo,
Plaut. St. 248 : prier très instamment.
- quo
majore opere dico uti ... Cato ap. Gell. 7, 3, 4 : c'est pourquoi je te
le dis avec beaucoup plus d'insistance.
- a
te maximo opere quæso ... Cic. Fam. 3, 2, 1 : je te demande tout
particulièrement...
4 -
beaucoup,
très.
- magnopere
jucundus, Cic.
Att. 1, 8, 1
: très agréable.
- surtout
avec nég. pas
considérablement, pas beaucoup.
- nihil
magnopere metuo,
Cic. Att. 7, 2, 8, : je ne crains pas grand-chose.
- mihi
dicendum nihil
magnopere videtur, Cic. Amer. 124 : je crois
n'avoir pas grand-chose à dire.
- nulla
magno opere clade
accepta, Liv. 3, 26, 3 : aucune défaite sérieuse
n'ayant été essuyée. --- cf. Cic. Att. 4, 17, 2.
- est
autem in officio adhuc Orpheus ; præterea magno opere nemo, Cic. Fam.
14, 4, 4 : Orphée exerce encore son
office; en plus il n'y a guère personne.
- nihil
magnopere, quod memorari adtineat, Liv. 42, 26 : rien qui mérite d'être
cité.
- nulla magno
opere expectatio est,
Cæl. ap. Cic. Fam. 8, 1 : on n'est pas dans une grande attente.
- Magnŏpŏlis, is,
f.
: ville du Pont. --- Plin. 6, 8.
- magnus
:
1
- magnus, a, um
:
- compar.
major, superl. maximus.
- gén.
magnai (= magnæ) --- magnai reipublicai gratia, Plaut. Mil.
2, 1, 23.
- racine
mac- ; d'où mag-is,
mac-tus, mac-to; cf.
gr. μακρός : long; élevé; grand.
a
- grand.
-
magna domus, Cic. Nat. 2,
17 : grande, vaste maison.
-
epistula maxima, Cic. Q.
3, 1, 11 : la plus grande lettre.
-
magnus
homo, Lucil. d. Varr. L. 7, 32 : homme grand.
--- cf. Mart. 9, 60, 4.
-
oppidum maximum, Cæs.
BG. 1, 23, 1 : la ville la plus grande.
- magnæ
aquæ fuerunt, Liv. 24, 9, 6 : il y eut de l'eau en abondance [pluies,
inondations].
- prout
ille (Nilus) magnus
influxit aut parcior, Sen. Nat.
4, 2, 2 : selon que ses eaux sont abondantes ou restreintes.
b
- grand
(par rapport à la quantité), pesant, nombreux,
considérable.
- magnus
numerus frumenti,
Cic. Verr. 2, 176
: une grande quantité de blé.
- magna
pecunia mutua, Cic.
Att. 11, 3, 3
: gros prêt d'argent.
- magna
multitudo peditatus,
Cæs. BG. 4, 34, 6
: une grande masse d'infanterie.
- magna
pars : une
grande partie.
- abl.
et gén. de prix : magno, magni.
-
magno emere
: acheter
cher.
-
(equites) Asiam queruntur se nimium magno conduxisse, Cic. Att. 1, 17,
9 : les chevaliers se plaignent d'avoir payé la ferme de l'Asie à
un prix trop élevé. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 77; éd. Vuibert.
- magni
æstimare
: estimer beaucoup.
- tantisper
hoc ipsum magni æstumo, quod pollicetur, Cic. Tusc. 5, 20 : en
attendant, je
fais grand cas de ses promesses.
- magni
interest quos quisque audiat cotidie domi, Cic. Br. 210 : ce qui
importe surtout, c'est la façon de parler de ceux que l'on entend chez
soi chaque jour.
- cujus
auctoritas magni
habebatur, Cæs. BG. 4, 21 : son autorité était considérable.
c
- grand
[comme force,
intensité].
-
magna voce, Cic. Cæc. 92
: à haute voix.
-
n.
pris advt. magnum clamare, Plaut. Mil.
823 : crier fort.
- maximum
exclamare, Plaut.
Most. 488 : jeter les plus hauts cris.
- majus
exclamare, Cic.
Tusc. 2,
56 : crier plus fort.
d - en
parl. du temps, rare.
-
magno post
tempore, Just. 11, 10, 14 : après un long temps.
-
magnus
annus, Cic. Nat. 2, 51 : la grande année.
e - fig.
grand.
- magno
natu, Nep. Paus. 5, ou
magnus natu, Liv. 10, 38, 6 : d'un grand âge.
- natu
major, Cic. Tusc.
1, 3 : plus âgé.
- biennio
quam nos fortasse
major, Cic. Br. 240 : mon aîné, peut-être bien, de deux ans.
- annos
natus major
quadraginta, Cic. Am. 14, 39 : il a plus de quarante ans.
-
magnæ virtutis homo,
Cæs. BG. 2, 15, 4 : homme
d'un grand courage.
- major
alacritas, Cæs. BG.
1, 46 : une ardeur plus
grande.
f
- grand,
important [pers. et choses].
-
vir magnus, Cic. Nat.
2, 167 : grand homme.
- magnus
homo, Mart. 2, 32,
2 : grand personnage.
- magna
di curant, parva
neglegunt, Cic. Nat. 2, 167 : les dieux
s'occupent des grandes choses et ne se soucient pas des petites.
-
magnum est scire, Cic.
Br. 199 : c'est une chose importante de
savoir.
g
-
difficile.
-
magnum fuit mittere, Cic.
Verr. 5, 168 : c'était
une grosse affaire, c'était difficile d'envoyer.
h
- grand,
noble, généreux.
-
magno animo esse
: avoir
une grande âme, un
grand coeur.
- necesse
est, qui fortis sit, eundem esse magni animi, Cic. Tusc. 3, 15 : il est
forcé que l'homme courageux soit aussi un grand coeur. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 107, éd. Vuibert.
- hunc secum habere in primis
constituerat, quod eum cupidum rerum novarum, cupidum imperi, magni
animi, magnæ inter Gallos auctoritatis cognoverat, Cæs. BG. 5, 6 :
c'était celui-là surtout que César voulait avoir avec lui, connaissant
son caractère avide de nouveautés, son ambition, son courage, son grand
crédit parmi les Gaulois.
- magnus
homo, Mart. 11, 56,
7 : homme magnanime.
-
sens
péj. magna verba, Virg. En. 11, 381 :
grands mots, phrases
pompeuses.
-
lingua magna, Hor. O. 4,
6, 2 : langue orgueilleuse.
2
- Magnus, i, m. :
Magnus (surnom de Pompée).
- Mago,
ōnis, m. : Magon.
1
- [général
carthaginois, frère d'Hannibal]. ---
Nep. Han. 7, 4 ; 8, 2 ; Liv. 21, 47 ; Sil. 11, 556.
2
- Carthaginois,
auteur de 28 livres sur l'agriculture.
--- Cic. de Or. 1, 249 ; Varro R. 1, 1, 10 ; Col.. 1, 1, 13.
3
- père
d'Hamilcar l'ancien [du 1er Hamilcar]. --- Just. 19, 1, 1.
4
- ville
de l'île Minorque [auj. Port-Mahon].
--- Plin. 3, 77.
- Magoa, æ, f. : ville d'Asie, près
du Tigre. --- Plin. 6, 135.
- Magog, m. : peuple septentrional, dans
les prophéties d'Ézéchiel. ---
Vulg. Ezech. 38, 2.
- Māgōnĭānus, a, um : de Magon [ville]. --- Inscr.
- Māgontĭa, æ, f., c. Mogontia.
--- Fort. Carm. 9, 9,
1.
- Magorās, æ, m. : fleuve de
Phénicie. --- Plin. 5, 78.
- Magrada, æ, m. : fleuve de la
Tarraconnaise. --- Mel.
- măgūdăris et măgȳdăris, is, f.
: sorte de laserpitium [férule]. ---
Pl. Rud. 633 ; Plin. 19, 45; Prisc. 7, 51.
- Maguesa, æ, f., ville de
Mauritanie. --- A. Vict. Vir.
66, 6.
- Māgulla, æ, f. :
nom de femme. --- Mart. 12, 9, 1,
- Măgullīnus, a, um : de Magulla [ville
de Sicile]. --- Inscr.
- magŭlum, i, n. : gueule. --- Schol. Juv. 2,
16.
-
mot très incertain ;
suivant qqs uns dimin. magulus de magus.
- Maguntĭăcum, i, n. : voir Mogontiacum. ---
Anton.
- magus
:
1
- magus, a, um : de magie, magique. --- Ov. Med. 36; A. A. 1, 8, 5; Sen. Herc.
Œt. 467.
2
- magus, i, m. : - a -
mage, savant chez les
Perses. - b -
magicien, enchanteur.
- gr.
μάγος.
-
subst.
Circe maga famosissima, Aug. Civ. Dei, 18, 17.
3
- Magus, i, m. : Magus (guerrier tué par Enée). --- Virg. En. 10, 521.
- Magūsānus, i, m. : surnom d'Hercule. --- Inscr.
- măgȳdăris : voir magudaris.
- Măharbăl (Măherbăl), ălis, m. : chef de la cavalerie carthaginoise à Cannes. --- Liv. 21, 12 ; 22, 46.
- maia :
1
- māia ou mæa, æ, f. : sorte de crabe. --- Plin. 9, 97.
2
- Măia æ, f. : Maïa fille d'Atlas et de Pleioné, mère de Mercure. --- Cic. Nat. 3, 56 ; Hor. S. 2, 6, 5 ; Virg. En. 1, 297 ; Ov. M. 11, 303
- Maia est aussi une des Pléiades. --- Virg. G. 1, 225 ; Cic. Arat. 34, 37 ; Ov. F. 4, 174.
- Maia, fille de Faunus, divinité romaine incarnant le printemps, dont la fête se célébrait en mai. --- Macr. Sat. 1, 12.
- Maiădēs, æ, m. : fils de Maïa [Mercure]. --- Prisc. 2, 34.
- măiālis : c. majalis.
- (Lebaigue
P. 740)
- Maiellī ou Majellī, ōrum, m. : peuple d'Italie. --- Plin. 3, 47.
- Maiŭjĕna, maiūma : voir maju-.
- maius
:
1
- Maius ou Majusdeus : le Grand dieu [Jupiter]. --- Macr. Sat. 1, 12, 17.
2
-
Maius, a, um : du mois de mai. --- Cic. Fam. 4, 2, 1.
- Maius,
ii, m. (mensis) : le mois de mai. --- Cic. Phil. 2, 100 ; Ov. F. 5, 185.
- majālis, is, m. : - 1
- porc châtré. --- Varr. R. 2, 4, 21 ; Titin. 33. - 2
- pourceau (en parlant d'un homme). --- Cic. Pis. 19.
- Majesta, æ, f. : la même que Maia, la femme de Vulcain. --- Macr. Sat. 1, 12, 18.
- măjestās, ātis, f. [major, magnus] :
1
- grandeur, dignité, majesté.
- [en parl. des dieux]. --- Cic. Div. 1, 82 ; Sen. Ep. 95, 50
- [des magistrats, des juges, etc.] --- Cic. Pis. 24 ; Cæs. BC. 3, 106, 4.
- ex majestate esse alicui, Sen. Clem. 1, 7, 4 : être conforme à la majesté de qqn.
2
- souveraineté de l'État, du peuple romain --- Cic. Phil. 3, 13 ; Sall. J. 14, 25.
- crimen majestatis, Cic. Verr. 2, 4, 88 : accusation de lèse-majesté.
- lex majestatis, Cic. Clu. 97 : loi concernant le crime d'État, la haute trahison.
-
promulgata lex est ut et de vi et de majestate damnati ad populum
provocent, Cic. Phil. 1, 21 : une loi a été promulguée autorisant les
citoyens condamnés pour violence et pour lèse-majesté à faire appel
devant le peuple. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 77; éd. Vuibert.
3
- fig. honneur, dignité, majesté [en parl. de pers., du style, d'un lieu] --- Liv. 34, 2 ; Cic. Læl. 96 ; Liv. 1, 53, etc.
- măjŏr,
ŭs, ōris (*mag-jos), compar. de magnus : plus grand.
- annos
natus major quadraginta, Cic. Amer. 39 : âgé de plus de quarante ans.
- cum
liberis majoribus quam quindecim annos natis, Liv. 45, 32, 3 : avec les
enfants âgés de plus de quinze ans.
- majores
natu, Cic. CM 43 : les aînés.
- majores,
um, m. : - a - les
ancêtres.
- b - les anciens, les
personnes âgées.
- c - le sénat (Liv.).
- more
majorum : d'après la coutume des ancêtres.
- Cæsar
major, Sen. Nat. 5, 18, 4 : le premier César [Jules César].
- majus
et minus, Cic. Inv. 1, 41 : le plus et le moins. --- cf. Cic. Off. 1, 32.
- a
minore ad majus, a majore ad minus : raisonnement du moins au plus, du
plus au moins. --- Pomp. Porphyr.
Hor. Ep. 1, 18, 53 ; 1, 17, 35.
- in
majus celebrare, Sall. J. 73, 5 : vanter en exagérant.
- majoris
æstimare, facere, habere, Phædr. 2,
5 ; Sen. [au lieu du
classique pluris] :
estimer plus.
- nulla
lex satis commoda omnibus est; id modo quæritur si majori parti, Liv.
34, 3 : aucune loi ne convient bien et n'est utile à tous, on se
demande seulement si elle est utile à la majorité. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine,
p. 113; éd. Vuibert.
- virtus major opinione : une vertu plus grande qu’on ne pense.
- victoria
major spe : une victoire plus grande qu’on ne l’espérait (major
exspectatione, plus grande qu’on ne l’attendait).
- turba
major solito : une foule plus grande que de coutume.
- Epicurus
dicit, omnium rerum, quas ad beate vivendum sapientia comparaverit,
nihil esse majus amicitiā, Cic. Fin. 1 65 : Epicure dit que, de tous
les éléments que la sagesse a rassemblés en vue du bonheur, aucun n'est
plus important que l'amitié. ---
trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 45; éd. Vuibert.
- majores,
um, m. : voir
major.
- majus
:
1
- Majus : c. Maius.
2
- majus : neutre
de major.
- măjuscŭlus, a, um [dim. de major] : - 1
- un peu plus grand. --- Cic. Fam. 9, 10, 3 ; [avec quam] Plin. 26, 30. - 2
- un peu plus âgé. --- : [avec quam] Ter. Eun. 527.
- māla,
æ, f. (généralement au plur.) : - 1
- mâchoire (supérieure). --- Lucr. 2, 638; Hor. O. 2, 19, 23; Virg. En. 3, 257. --- - 2
- joue. --- Pl. Cas. 288; Lucr. 5, 889; Virg. En. 10, 324; Ov. M. 12, 391.
- [pour maxla,
de maxilla]
- malis
increpare, Virg. En. 12, 755 : faire claquer ses mâchoires.
- feri
malam, Plaut. Cas. 2, 6, 55 : donne-lui une gifle.
- mālăbathron : voir malobathron.
- Mălăca, æ, f. : ville de Bétique [auj. Malaga]. --- Plin. 3, 8 ; Mel. 2, 94.
- Mălăcītānus, a, um : de Malaca. --- Inscr.
- gr.Μάλακα.
- mălăchē et mŏlŏchē, ēs, f. : espèce de mauve. --- Varr. L. 5, 103 ; Col. 10, 247 ; Plin. 20, 222.
- Malachiās,
æ, m. : Malachie (un des douze petits prophètes).
- voir
hors site
Malachie.
- mălăchīnus, etc. : voir moloch-.
- mălăcĭa,
æ, f. : - 1 - bonace,
calme
plat de la mer. --- Caes. BG. 3, 15, 3. . - 2 -
langueur, apathie.
- (stomachi)
malacia : absence totale d'appétit. --- Plin. 23, 105; 23, 107; Plin. 27, 48.
- mălăcisso, āre : - tr. - adoucir, apprivoiser. --- Pl. Bac. 73.
- gr. μαλακίζω.
- mălactĭcus, a, um : émollient. --- Th. Prisc. 15.
- gr. μαλακτικός.
- mălăcus, a, um :
- gr. μαλακός.
1
- doux, moelleux [en parl. d'une étoffe]. --- Pl. Bac. 71, etc.
- [en parl. d'une friction]. --- Pl. St. 227
2
- fig. agréable, voluptueux. --- Pl. Bac. 355.
3
- flexible, souple. --- Pl. Mil. 368.
- malagĭnum, i, n. : cataplasme préparé à froid. --- Plin. Val. 3, 12.
- malagma,
ătis, n.: cataplasme émollient. ---- Cels. 5, 17, 2; Col. 6, 17, 3; 5; Plin. 22, 117; 25, 153.
- ou malagma, æ, f., Veg. Vet. 2, 48, 9
- dat. plur. malagmatis, Plin. 31, 6, 33, § 63.
- malandrĭa, æ, f. : malandrie, espèce de lèpre --- M. Emp. 34 ; plur., Plin. 24, 44 ; 26, 49.
- ou malandrĭa, ōrum, n., Veg. Mul. 2, 42, 1.
- malandrĭōsus, a, um : atteint de malandrie. --- M. Emp. 119.
- mālārĭum,
ĭi, n. [mālus] : pommeraie, verger. --- Gloss. Isid.
- mălaxātĭo, ōnis, f. [malaxo] : action d'adoucir, adoucissement. --- Th. Prisc. 1, 28.
- mălaxo,
āre : - tr. - amollir. --- Laber. d. Gell. 16, 7, 7 ; Sen. Ep. 66, 53 ; Plin. Val. 1, 8.
- malba : voir malva. --- Diocl. 6, 5.
- Malchīnus, i, m. : nom d'homme. --- Hor. S. 1, 2, 25 [qqs mss].
- Malchĭo, ōnis, m. : nom d'homme. --- Mart. 3, 82, 32.
- maldăcon, i, n. : bdellium, gomme-résine. --- Plin. 12, 35.
- arbor nigra est ... gummi alii brochon appellant, alii malacham, alii maldacon. --- Plin. 12, 9, 19, § 35.
- mălĕ,
adv. [malus] :
- (Lebaigue
P. 740 et P.
741)
- compar. pejus;
superl. pessimus.
1 - mal,
autrement qu'il ne faut.
- male olere, Cic. de Or. 2, 242 : avoir une mauvaise odeur.
- male
dicere : parler mal, déraisonnablement, injurier.
- male
vivere : vivre misérablement.
- male
loqui alicui, Ter. Phorm. 372 : parler mal de qqn.
-
pejus existimare, Cic.
Fam. 3, 8, 7 : avoir plus mauvaise opinion.
-
male accipere aliquem
verbis, Cic. Verr. 1, 140 : accueillir qqn avec des paroles
désobligeantes.
- male,
pessime Latine, Cic. Tusc. 3, 20 ; Br. 210 : en mauvais, en
très mauvais latin.
- male
tibi esse malo quam molliter, Sen. Ep. 82, 1 : je
préférerais te voir vivre dans le malheur plutôt
que dans la mollesse.
2 - à tort, injustement.
- male reprehendunt præmeditationem rerum futurarum, Cic.
Tusc.
3, 24 : ils ont tort de blâmer la prévoyance du
futur.
- male
creditis hosti, Ov. F. 2, 225 : vous avez tort de vous fier
à l'ennemi.
3
- d'une façon qui ne convient pas.
-
male sustinere arma, Liv. 1,
25, 12 : ne pas bien tenir ses armes.
4
- presque syn. de non.
- male
pinguis harena, Virg. G. 1, 105 : terre qui n'est pas grasse.
--- cf. Hor. O.
1, 9, 24.
- male
sanus, Cic. Att. 9, 15, 5, qui n'a pas sa raison.
5
- de façon fâcheuse, malheureuse.
- male
est alicui, Cic.
Verr. 4, 95 : cela va mal pour qqn, il est dans une situation
pénible.
- Antonio
male sit, siquidem... Cic. Att. 15, 15, 1 : maudit
soit Antonius, puisque....
- dei
isti Segulio male faciant, Cic. Fam. 11,
21, 1 : que les dieux confondent ce Ségulius.
6
- violemment,
fortement [avec adj. et verbe ayant un sens défav.].
-
male odisse
aliquem, Cæs. d. Cic. Att. 14, 1, 2 : détester
violemment qqn.
- pejus
odisse, Cic. Fam. 7, 2, 3 : détester plus.
- male
metuere,
Ter. Hec. 337 : craindre fortement.
- male
parvus Hor. S. 1, 3, 45 : diablement petit, trop petit. --- cf.
S. 1, 3, 31.
7
- quelques
particularités.
- male
habere : maltraiter, tourmenter.
- equitatu agmen adversariorum male habere, Cæs. BC. 1, 63 :
avec la cavalerie inquiéter la colonne ennemie.
- male
est : cela va mal (on ne se sent pas bien) ou
on maudit.
- Antonio male
sit, si quidem... Cic. Att. 15, 15, 1 : maudit soit Antonius,
puisque...
- male
se habere : se porter mal, se présenter mal, aller mal.
- hoc male habet virum, Ter. And. 436 : cela met mal à l'aise
mon homme.
- redeo rursum, male me habens, Ter. En. 634 : je reviens sur mes pas,
bien mal à l'aise avec moi.
- male est animo, Ter. Ad. 659 : cela me chagrine (je ne me sens pas
bien).
- male est animo --- vin' aquam? Plaut. Curc. 317 : je ne me sens pas
bien. --- veux-tu de l'eau? --- Plaut. Rud.
510.
- Mălĕa
(Mălēa), æ, f. : Malée
[promontoire du Péloponnèse]. --- Plin. 4, 22 ;
Virg. En. 5, 193 ; Liv. 34, 32, 19.
- Maleæ, ārum,
Cic. Fam. 4, 12, 1.
- gr. Μαλέα (Μάλεια).
- mălĕbarbis,
mălĭbarbis : qui a peu de barbe. --- Gloss. Lat. Gr.
- mălĕcastus,
a, um : peu
chaste. --- Aug.
Music. 12 ; Serv. Centim. 465, 23.
- mălĕdĭcax
(mălĕ dĭcax), ācis : médisant.
--- Plaut. Curc. 512;
Macr. S. 7, 3.
- mălĕdĭcē,
adv. : en médisant, par des médisances. --- Cic.
Off. 134 ; Liv. 45, 39, 16.
- mălĕdīcens,
entis : médisant.
--- Plaut. Merc. 410.
-
ego maledicentiorem quam te gnovi neminem, Plaut.
Merc. 142 : je ne connais personne qui langue plus méchante que toi.
- in maledicentissima civitate, Cic. Fl. 3, 7 : dans une ville bien
médisante. --- Suet. Cæs. 23; Nep. Alc. 11, 1.
- mălĕdīcentĭa,
æ, f. [maledico] : médisance, attaques injurieuses. --- Gell.
3, 3, 15 ; 17, 14, 2.
- mălĕdīco
(mălĕ dīco),
ĕre : - intr. avec dat, qqf. tr. - tenir
de mauvais propos, injurier.
- maledicere
alicui,
Cic. Dej. 28 : outrager qqn. --- cf. Cic.
Nat. 1, 93; Hor. S. 2, 3, 140; Plin. Ep. 10, 97, 5;
Sen. Contr. 1, 4.
- aliud
est maledicere, aliud accusare, Cic. Cæl. 3, 6 : c'est une chose
d'injurier et une autre d'accuser.
- maledicere
aliquem. --- Petr. 96.
- mălĕdictĭo,
ōnis, f. : - 1 -
médisance, calomnie, outrages. --- Cic. Cæl. 3, 6; Arn. 4,
147.
- 2
- malédiction. --- Eccl.; Vulg.
- mălĕdictĭto,
āre : fréq. de male dico.
--- Plaut. Trin. 99.
- mălĕdictŏr, ōris,
m. [maledico] : médisant (c. maledicus). --- Cato, frag.
; P. Fest. 152, 8.
- maledictores dicebantur ab
antiquis, qui nunc maledici. --- voir
hors site. P. Festus.
- clericorum certe exercitatissimus
maledictor : toi, le clerc à coup sûr le plus virulent. --- Ennodius Lettres Livre I,
lettre II.
- mălĕdictum,
i, n. :
1 - parole injurieuse, injure, outrage.
- maledicta
in aliquem dicere, Cic. Q.
2, 3, 2 (conferre Cic. Att. 11, 8, 2) : injurier, outrager qqn.
- in
vitam alicujus conjicere, Cic. Planc. 11 : jeter des outrages
sur la vie
de qqn.
- aliquem
maledictis figere, Cic. Nat. 1, 93 : déchirer qqn en propos
outrageants.
2 - malédiction. --- Plin.
11, 232.
- mălĕdictus,
a, um : part. passé de maledico.
- mălĕdĭcus,
a, um : médisant.
--- Cic. Fin. 1, 61 ;
Mur. 13 ; Fl. 48.
- comp.
et
superl. voir
maledicens.
- mălĕfăbĕr, bra, brum
(mălĕ făbĕr) : qui
machine le mal, astucieux. --- Prud.
Ham. 714.
- mălĕfăcĭo
(mălĕ făcĭo), ĕre, fēci, factum : - intr. - faire
du tort, nuire, (alicui, à qqn).
--- Plaut. Mil.
166.
- neque
tu verbis solves umquam, quod mi re male feceris, Ter. Ad. 165 : et ce
n'est pas avec des mots que tu répareras ce que tu m'as fait de
mal. --- Vulg. 1 Reg. 26, 21.
- ob
malefacta hæc tantidem emptam postulat sibi tradier, Ter. Ad. 201 : en
plus de ces mauvais traitements, il exige que je la lui vende au prix
coûtant.
- mălĕfactĭo,
ōnis, f. : défaillance,
évanouissement. --- Macer.
Herb. 2, 4.
- mălĕfactŏr,
ōris, m. : homme
malfaisant, malfaiteur. --- Plaut.
Bac. 395 ; Vulg. Joan. 18, 30.
- mălĕfactum
(mălĕ factum), i, n. : mauvaise
action. --- Enn.
d. Cic. Off. 2, 62 ; Cic. Inv. 2, 108.
- mălĕfaxit
: male
fecerit. --- Plaut.
Men. 861.
- mălĕfecundus
(mălĕ fecundus), a, um : peu fécond.
- mălĕfĭcē,
adv. [maleficus] : en
faisant du tort à autrui, méchamment.
--- Plaut. Ps. 1211.
- mălĕfĭcentĭa,
æ, f. [maleficus]
:
malfaisance,
action de faire du mal. --- Plin.
9, 34 ; Lact. Ir. 1, 1.
- mălĕfĭcĭum,
ĭi, n. [maleficus]
:
1 - mauvaise action, méfait, crime.
- Cic.
Phil. 5, 15 ; Amer. 8.
-
maleficium suscipere, Cic. Amer. 92 ; maleficium admittere,
Cic. Amer.
73 : commettre un méfait, un crime.
2
- fraude, tromperie.
- Plaut.
Truc. 501; Quint. 7, 4, 36 ; Plin. 12, 120.
3 - torts,
dommages, déprédations.
-
sine ullo maleficio, Cæs. BG. 1, 7, 5 : sans causer de dégâts. --- id.
BC. 2, 20; Liv. 7, 20; id. 9, 12.
4
- vermine, insecte nuisible.
-
maleficia : animaux nuisibles, vermine. --- Plin. 18, 308 ;
20, 133.
- mălĕficus
:
1
- mălĕfĭcus,
a, um : - a
- malfaisant, méchant,
coupable, criminel. --- Cic.
Tusc. 5, 57 ; Verr. 5, 144. -
b
- qui fait du tort,
nuisible, préjudiciable, dangereux, funeste. --- Nep.
Ages. 8, 1; Suet. Ner. 16; Plin. 7, 160.
- maleficentissimos
incolumes præstitit, Suet. Galb. 15 : il assura l'impunité aux plus
scélérats.
- maleficum,
i, n. : charme, enchantement. --- Tac. An.
2, 69.
2 - mălĕfĭcus,
i, m. : - a
- un criminel,
un méchant. --- Plaut.
Trin. 551. -
b - un
magicien, un sorcier. --- Cod.
Just. 9, 18, 5; Schol. Juv. 6, 594.
- mălĕfīdus
(mălĕ fīdus), a, um : peu sûr, dangereux. ---
Amm. 30, 7,
8.
- mălĕformis,
e : difforme. --- Gloss.
- mălĕfortis,
e : peu solide, faible. --- Prud.
Sym. 2, 453.
- mălĕlŏquax
(mălĭlŏquax),
ācis
: médisant. --- Ps. Syr. Sent. 187.
- mălĕlŏquĭum
(mălĭlŏquĭum), ĭi,
n. : médisance. ---
Tert. Spect. 2; id. Apol. 45.
- mălĕlŏquor
(mălĕ lŏquor),
lŏqui
: - intr. avec dat. - dire
du mal (de qqn), injurier (qqn, alicui).
- absol.
desinant aliquando dicere male aliquem locutum esse, si qui vere ac
libere locutus sit, Cic. Rosc. Am. 48 : qu'ils cessent une bonne
fois d'accuser quelqu'un d'avoir injurié quand il
a fait entendre le langage de la vérité.
- pergin
ero absenti male loqui, inpurissime? Ter. Phorm. 372 : vas-tu continuer
à dire du mal de mon maître, en son absence, grand vaurien
?
- mălĕlŏquus
(mălĭlŏquus),
a, um : médisant. ---
Hier. Ep. 148, 16; Arn. in Psa. 11.
- mălĕmōrātus,
a, um : de mauvaises moeurs. --- Gloss.
Lat.-Gr.
- mălĕnōtus
(mălĕ nōtus), a, um : peu connu, obscur. ---
Mart. 5, 13.
- mālens,
entis : voir malo.
- Mălĕōtĭcus,
a, um : de Malée. --- Lact.
- mălĕsuādus,
a, um : qui conseille le mal. --- Plaut.
Most. 213; Virg. En. 6, 276.
- mălĕtractātĭo,
ōnis, f. [male-tracto] : traitement
indigne. --- Arn. 4, 23 ; 32.
- Maleus
:
1
- Mălĕus, a, um : du promontoire Malée. --- Flor.
2, 9, 4 ; 3, 6, 3.
2
- Maleus, i, m. : Malée (montagne de l'Inde). --- Plin.
2, 184 ; 6, 69.
- Mălĕventum,
i, n. : ancien nom de Bénévent (= Beneventum).
--- Liv. 9, 27, 14 ; Plin. 3,
105.
- mălĕvŏlens
(mălĭvŏlens), entis : malintentionné,
malveillant. --- Plaut.
Cap. 583.
-
malevolentissimus. --- Cic.
Fam. 1, 7, 7; 1, 9, 17.
- mălĕvŏlentĭa
(mălĭvŏlentĭa),
æ, f. : malveillance,
jalousie, haine. --- Cic.
Tusc. 4, 20 ; Planc. 22 ; Fam. 1, 9, 22.
- mălĕvŏlus
(mălĭvŏlus),
a, um : mal
disposé,
envieux, malveillant. --- Cic.
Fam. 2, 17, 7 ; 3, 10, 10 ; Att. 7, 2, 7.
- malevolus alicui (in aliquem) : malveillant à l'égard de qqn. ---
Cic. Fam. 2, 17, 7; id. Att. 7, 2, 7.
- malvolentis
sermonibus credere, Cic. Fam. 3, 10, 10 : se fier aux propos
malveillants.
- malvolus,
i, m. : homme malveillant, malintentionné. --- Cic.
Bal b. 56 ;
Tusc. 4, 28.
- malevola, æ, f. : femme malveillante, femme jalouse. ---
Plaut. Poen. 262.
- mea inimica et malevola, Plaut. Poen. 393 : mon ennemie, qui m'en
veut.
- Mālĭăcus
Sĭnus, i, m. : le
golfe Maliaque [entre la Locride et la
Thessalie, en face de l'Eubée].
--- Plin. 4, 27 ; Liv.
27, 30, 3 ;
Mel. 2, 3, 6.
- gr. κόλπος Μαλιακός.
- Mālĭus,
a, um : du golfe Maliaque.
--- Catul. 68, 54.
- Mālĭensis,
e, Liv. 42, 40, 6 : du golfe Maliaque.
- Mălĭanda, æ, f.
: ancien nom de la Bithynie.
--- Plin. 5, 143.
- Malichu,
n. indécl. : île près de l'Inde.
--- Plin. 6, 175.
- mălĭcordis,
e : qui a le coeur mauvais.
--- Gloss. Gr.-Lat.
- mālĭcŏrĭum,
ĭi, n. [malum + corium] : écorce
de la grenade. --- Cels. 2,
33 ; 4, 23 ; Plin. 23, 107.
- Mālĭensis,
e : voir Maliacus.
- mālifĕr,
ĕra, ĕrum
[malum + fero] : qui produit des pommes.
--- Virg. En. 7, 740.
- mălĭfĭc-
: voir malefic-
- mălignē,
adv. [malignus] :
1 - méchamment, avec envie, avec malveillance.
--- Liv. 45, 39.
- malignius.
--- Curt. 8, 1, 8.
2
- jalousement, chichement,
mesquinement.
-
Hor. Ep. 2, 1, 209; Liv. 8, 12, 12; Sen. Ep. 18, 9 ;
Ben. 6, 16, 7.
3
- fig. petitement, peu.
-
Mel. 2, 2 Sen. Ben. 6, 34, 3; Plin. 34, 112.
- mălignĭtās,
ātis, f. [malignus]
:
1 - mauvaise disposition, malveillance,
malignité,
méchanceté, envie.
-
malignitatem
conferendi ex privato, Liv. 34, 34 : (bien voir) la mauvaise
volonté des particuliers pour payer leurs contributions.
- cf.
Liv. 38, 50, 3 ; Tac. H. 1, 1 ; Sen.
Vit. 18, 2 ; Plin. Ep. 5, 7, 6.
2
- parcimonie,
mesquinerie, avarice.
-
(hic dies) malignitate oneravit omnes mortales
mihi, Plaut. Capt.
465 : (c'est cette journée qui) a mis l'avarice dans le coeur
de
toutes les personnes que je rencontre.
- accensa
ea cupiditas est malignitate patrum, Liv. 2, 42, 1 : cette
cupidité (du peuple) fut enflammée par l'avarice des
patriciens.
- cf. Liv. 5, 22, 1;
Liv.
10, 46, 15; 34, 34, 8; 39, 9, 6.
4
- stérilité. ----
Col. 3, 10, 8.
- măligno,
āre : - tr. - préparer (qqch, aliquid) avec une mauvaise
intention, préparer (qqn, qqch) pour nuire.
- malignare
consilium super populum tuum, Vulg. Psa. 83, 4 : conspirer contre le
peuple.
- venena
malignantes, Amm. 22, 15, 26 : prêts à darder du poison.
- mălignor,
āri, ātus sum : se
comporter malignement. --- Vulg. Psal. 74,
3, etc.
- in
prophetis meis nolite malignari, Vulg. Psa. 105, 15 : ne maltraitez pas
mes prophètes.
- malignantes, ĭum,
m. Vulg. Psa. 21, 17 : les méchants.
- mălignōsus,
a, um [malignus]
: astucieux. --- Gloss. Gr.-Lat.
- cf. gr. κακεντρεχής.
- mălignus,
a, um [p. maligenus; mali + genus; cf. benignus] :
- (Lebaigue
P. 741 et P.
742)
1 - de
nature mauvaise, méchant, perfide,
envieux.
-
maligni caupones, Hor. S.
1, 5, 4 : aubergistes voleurs.
- o
malignissima capita,
Sen. Vit. Beat. 18 : ô têtes pleines
de malignité.
- oculis malignis spectare, Virg. En. 5, 654 :
regarder d'un oeil jaloux. --- Luc.
8, 565; id. 5, 651; Ov. M. 10, 329; Catul.
67, 5; 68, 37.
2
- chiche,
avaricieux, avare.
- Plaut.
Bac. 401; Ter. Hec. 159 ; Hor. O. 1, 28, 23.
- in
laudandis discipulorum dictionibus malignus, Quint. 2, 2, 6 : avare
d'éloges pour les discours de ses élèves.
3
- en
parl. du sol mauvais, stérile.
- difficiles terræ
collesque maligni, Virg. G. 2, 179 : les terres difficiles et
les collines stériles.
- hortum morus et ficus
frequens vestit, quarum arborum illa vel maxime ferax terra est,
malignior ceteris, Plin. Ep. 2, 17, 15 : le
jardin est couvert de nombreux mûriers et figuiers, auxquels le
terrain est aussi favorable qu'il est contraire à tous les
autres arbres.
4
- petit,
chétif, insuffisant, étroit.
- Virg. En. 11, 525; Sen.
Nat. 3, 27; Plin. 7, 167 ; Luc. 9, 500.
- mălĭlŏquax
(mălĕlŏquax), ācis : médisant. --- Ps. Syr. Sent.
187.
- mălĭlŏquentĭa,
æ, f. : médisance. --- lat. tardif.
- mălĭlŏquĭum, ĭi,
n. : médisance. --- Tert. Spect. 2; id. Apol. 45.
- mălĭlŏquus
(mălĕlŏquus), a, um : médisant. --- Hier. Ep. 148,
16; Arn. in Psa. 11.
- malim
: subj. prés. de malo.
- mālĭnus,
a, um : -
1
- de
pommier. --- Plin. 15,
42. -
2
- vert,
couleur de pomme. --- Plin. 22, 53.
- gr. μήλινος.
- mălis,
is, f. : malandre [maladie des chevaux]. --- Pelag.
Vet. 12.
- gr. μάλις.
- Mălīsĭānus,
i, m. : nom d'homme. --- Mart. 4, 6.
- mălĭtās,
ātis, f. [malus] : méchanceté. --- Gloss.
Phil.
- mălĭtĭa,
æ, f. [malus] :
1
- mauvaise
qualité, stérilité.
- terræ malitia, Pall. 1, 6
: terre de mauvaise qualité.
- arboris malitia :
stérilité d'un l'arbre.
2
- nature
mauvaise, méchante, malignité,
méchanceté.
- jus summum sæpe summast malitia, Ter. Haut. 796 : justice suprême est
souvent suprême malfaisance. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 346; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- bonitatis verba imitari, malitia major est, P. Syr. : imiter le langage de la bonté, c’est être doublement méchant.
- malitia unius cito fit maledictum omnium, P. Syr. : la méchanceté d’un seul devient bientôt une malédiction pour tous. --- Cic. Tusc. 4, 34 ; Nat.
3, 75; Quinct. 56.
3
- malice,
ruse, finesse.
- sine mala malitia, Plaut.
Aul. 215 : sans
mauvaise malice. --- cf. Plaut. Ep. 546; Cic. Att.
15, 26; Fam. 9, 19, 1.
- mălĭtĭēs,
ēi,
f. : c.
malitia. --- Gloss. Lab.
- Malĭtĭōsa
silva, f. : la forêt Malitiosa (dans le pays des Sabins). ---
Liv.
1, 30, 9.
- mălĭtĭōsē,
adv. : avec
déloyauté, de
mauvaise foi. --- Plaut. Mil.
887 ; Cic. Off. 3, 61; Verr. 2,
132.
- malitiosius. --- Cic.
Amer. 111.
- mălĭtĭōsĭtās,
ātis, f. [matitiosus]
: malice, méchanceté. --- Tert. Marc. 3, 15.
- mălĭtĭōsus,
a, um [malitia]
: méchant, trompeur, fourbe. --- Cic.
Off. 3, 57 ;
1, 33.
- malitiosior. --- Aug.
Manich. 19
; malitiosissimus. --- Front. Ep. Cæs.
4, 3.
- Mālĭus
: voir Maliacus.
- mălĭvŏl-
: voir malevol-
- mallĕātŏr,
ōris, m. [malleus] : - 1
- celui
qui travaille avec
le marteau. - 2
- ouvrier
qui frappe la
monnaie. --- Inscr. Orel. 3229.
- malleator balucis,
Mart. 12, 57, 9 : ouvrier qui bat le minerai.
- mallĕātus,
a, um [malleus] : battu au
marteau. --- Col. 12, 9, 4 ;
Ulp. Dig. 32, 1, 52.
- malléŏlāris,
e [malleolus]
: relatif aux boutures. --- Col. Arb. 3, 3.
- malleolus
:
1
- mallĕŏlus, i, m. :
- voir
hors site malleolus.
a
- petit marteau,
maillet. ---
Cels.
8, 3, 29.
b -
marcotte, crossette, bouture. ---
Col.
3, 6, 3 ; Plin. 17, 156.
c - trait
incendiaire, flèche enflammée. ---
Cic. Cat. 1, 32;
Liv. 42, 64, 3.
d - bouton
de
soulier, qui servait à fixer les courroies. --- Isid. 19,
34,
10.
2
- Mallĕŏlus, i, m. : Malléolus (surnom).
- mallĕus,
i, m. :
- voir hors site malleus.
1 - marteau,
maillet,
battoir. ---
Plaut. Men. 403 ;
Plin. 34, 144.
2 - maillet,
massue (pour abattre
les victimes). --- Ov.
M. 2, 624 ;
Suet. Cal. 32.
3 -
morve (maladie du cheval). --- Veg.
Mul. 1, 2 ;
1, 10.
- Malli, ōrum,
m. : peuple
de l'Inde, en deçà du Gange. --- Plin. 6, 64.
- Mallĭa, æ, f.
: nom de femme. --- Spart.
- Mallĭus,
ĭi,
m. : nom d'homme. --- Cic. Amer.
18; Cic. Planc. 12; Mur. 36.
- Mallius
Theodorus, auteur d'un traité sur les mètres latins.
- mallo, ōnis, m. :
- 1
- tige
sèche des oignons. --- Veg. Mul. 2, 60 ;
1, 63. - 2
- tumeur
aux genoux des
chevaux. --- Veg. 2, 48.
- gr. μαλλός.
- Mallobaudēs,
m. : nom d'un roi des Francs. --- Amm. 14,
11, 21; 31, 10, 6.
- Malloea, æ, f.
: ville de Thessalie. --- Liv.
32, 41, 5; 36, 10, 5.
- Mallŏs ou
Mallus, i, f. : - 1
- ville
de Cilicie. --- Mel. 1, 13, 2;
Luc. 3,
227. - 2
- ville
d'Ethiopie. --- Plin. 6, 179.
- 3
- masc. montagne
chez les Malli. --- Plin.
6, 64.
- gr. Μαλλός.
- Mallōtēs,
æ, m.
: de Mallos. --- Varr. R. 1, 1, 8 ; Suet.
Gram. 2.
- mallus,
i, m. : fil de laine. --- Cato, Agr.
157, 15.
- gr. μαλλός.
- mallŭvĭæ,
ārum, f. [manus
+ luo] :
eau pour se laver les mains. ---
P. Fest. 161.
- mallŭvĭum,
ĭi, n. [manus + luo] : cuvette pour se laver les mains.
--- P.
Fest. 160.
- mālo,
mavis, malle, mālŭi (= magis
volo. ---
Cic. Or. 154) :
- la
conjugaison.
- mavolo Plaut. Curc. 320; mavelim,
etc. Plaut. Cap. 270 ;
Trin. 306, etc. ; mavellem
Plaut. Amp. 512 ; mavoluit
Petr. 77, 5; part. prés. malens
Tert. Pudic. 2 et
18; Hier. Ep. 100, 2.
1
- aimer mieux, préférer.
- bonos
malle, Cæl. Fam. 8, 4,
2 : préférer le parti des bons citoyens.
-
malle
incerta pro certis,
Sall. C. 17, 8 : préférer l'incertain au certain. --- cf.
Tac.
H. 2, 86.
- multo
malo, Cic. Att. 15,
18, 2 : j'aime beaucoup
mieux.
- nihil
malle quam pacem,
Cic. Fam. 2, 16, 3 : ne rien
préférer à la paix.
- M. Antonius dum se civibus impiis commendat, inimicus quam amicus
esse maluit, Cic. Phil. 5, 3 : Marc Antoine, voulant se faire valoir
auprès de citoyens criminels, a mieux aimé être pour moi un ennemi
qu'un ami. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 151, éd. Vuibert.
-
avec
inf. Cato servire quam pugnare
mavult, Cic. Att. 7, 15, 2 : Caton aime
mieux être esclave que combattre.
- potius avec quam
- se ab omnibus desertos potius quam abs te defensos esse malunt, Cic.
Caec. 21 : ils préfèrent être abandonnés de tous plutôt que d'être
défendus par toi. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 135, éd. Vuibert.
- meo
judicio multo stare
malo,
quam aliorum, Cic. Att. 12, 21, 5 : j'aime beaucoup mieux m'en
rapporter à mon avis qu'à celui des autres. --- id.
Tusc. 1, 42, 99.
- faber,
incertus scamnum
faceretne Priapum, maluit
illum esse deum, Hor. S. 1, 8, 3 : un ouvrier, incertain s'il ferait de
moi un banc ou un Priape, aima mieux faire un dieu.
- nullos
his mallem ludos spectare, Hor. : il n'y a pas de comédie que j'eusse
mieux aimé que celle-là.
- eum
malui properare Romam quam ad me venire, Cic. Att. 3, 9 : j'ai préféré
qu'il se rendît vite à Rome plutôt que de le voir venir auprès de moi.
- cf. Cic.
Att.
13, 22, 3; id. Div. 2, 57, 118; Cic. Quint. 2, 9; Juv. 10, 99.
- statuite
utrum colonis
vestris consulere malitis an iis... Cic. Font.
15 : examinez si vous aimez mieux vous intéresser à vos
colons qu'à ceux...
- utrum
malles te
semel ut Lælium consulem an ut Cinnam quater ? Cic. Tusc. 5, 54
: qu'aurais-tu préféré ? être une fois
un
consul comme Lælius ou quatre fois un consul comme Cinna.
- malo
+ subj. sans ut
: j'aime mieux que, je préfère que.
- malo
non roges, Cic.
Tusc. 1, 17 : j'aime
mieux que tu ne
poses
pas de question.
- mallem...
cognoscerem,
Cic. Fam. 7, 14, 2
: j'aurais
mieux aimé apprendre...
- malo
+ subord. inf. : j'aime mieux que, je préfère que.
- se
metui malunt, Nep. : ils aiment mieux se faire craindre.
- scripta
nostra
nusquam malo esse quam apud te, Cic. Att. 13, 22, 3 : mes
écrits,
il n'y a pas d'endroit où j'aime mieux les voir que chez toi.
- principem
se esse mavult
quam videri, Cic. Off. 1, 65 : il aime
mieux
être que paraître le premier.
- esse
quam videri bonus
malebat, Sall. C. 54, 5 : il aimait mieux être que
paraître
bon. --- cf. Cic. Phil. 8, 27 ; 10, 7.
- avec potius se
ab omnibus
desertos potius quam abs te defensos esse malunt, Cic. Cæcil. 21
: ils aiment mieux être abandonnés par tout le monde
plutôt que d'être défendus par toi.
- avec magis
qui magis vere vincere, quam diu imperare malit, Liv. 22, 34, 11 : (un
homme) qui aimerait mieux vaincre rapidement
que commander
longtemps.
- malim
(affirmation adoucie)
=
j'aimerais mieux.
- mallem
(affirmation adoucie)
=
j'aurais préféré.
2
- vouloir du bien à, être
plutôt
favorable à.
- avec dat. in
hac re malo universæ Asiæ, Cic. Att. 2, 16, 4 : dans cette affaire,
je suis pour
l'Asie
tout entière.
- illi
omnia malo quam mihi, Cic. Planc. 24, 59 : je fais toute sorte de voeux
pour lui
plutôt
que pour moi.
- mālŏbăthrātus,
a, um : parfumé de malobathrum.
- satrapæ
pumicati, malobathrati, Sid. Ep. 8, 13 : satrapes bien épilés, parfumés
de malobathrum.
- mālŏbăthrĭnus,
a, um : de
malobathrum.
--- C.-Aur.
Acut. 3, 3, 24; Chron. 5, 1, 12.
- gr. μαλοϐάθρινος.
- mālŏbăthron
(mālŏbăthrum),
i, n. :
- gr. μαλόϐαθρον.
1
- malobathrum [arbre
qui fournissait un
parfum]. --- Plin.
12, 129.
2
-
huile, essence de
malobathrum.
--- Hor.
O. 2,
7, 7; Cels. 5, 23 ; Plin. 23, 93.
- mālŏgrānātum,
i, n. [malum,
granatum] : - 1
- grenadier
[arbre]. --- Vulg. Num. 20, 5
; Th.-Prisc. 3, 7.
- 2
- grenade,
fruit du grenadier. --- Isid. 17, 7, 6.
- mālŏmellum,
i, n.
: sorte de pomme très douce. --- Isid.
17, 7, 5, voir melimelum.
- mālŏpē,
ēs, f.
: malope [sorte de mauve]. --- Plin. 20,
222.
- Maltæcoræ, ārum,
m.
: peuple de l'Inde. --- Plin. 6,
74.
- maltha, æ,
f. :
- gr. μάλθα
(μάλθη).
1
- malthe [enduit mou, sorte
de bitume, de naphte, d'asphalte
d'un lac de Samosate]. --- Plin. 2, 235.
2
-
enduit fait de chaux et
de
graisse de porc pour imperméabiliser. --- Plin.
36, 181 ;
Pall. 1,
41.
3
- fig.
homme mou, efféminé.
--- Lucil. 27, 38.
- cf. gr. μαλθακός : mou.
- Malthăcē, ēs, f.
: île près de Corcyre. --- Plin. 4,
53.
- Malthīnus,
i, m. : nom d'homme. --- Hor. S. 1, 2,
25.
- maltho, āre
[maltha] :
- tr. - enduire de malthe. --- Plin.
36,181 ;
Schol. Juv. 5, 48.
- Maltīnus
: voir Malthinus.
- Mălūgĭnensis,
is, m. : surnom romain. --- Liv. 4, 21,
1.
- mălūgĭnōsus,
a, um : astucieux. --- Gloss. Phil.
- malum
:
- (Lebaigue
P. 742 et P.
743)
1
- mālum, i, n. : pomme
(parfois : coing, grenade, orange, pêche, citron).
- gr.
μῆλον --- dor.
μᾶλον.
- ab
ovo usque ad mala, Hor.
S. 1, 3,
8 : de l'oeuf aux pommes, depuis le commencement jusqu'à la
fin
du repas.
- malum
terræ, Plin. 25, 95
: aristoloche.
2
- mălum, i, n.
:
a - mal.
- malum mihi videtur esse mors. -- hisne qui mortui sunt an iis quibus moriendum est ? Cic. Tusc. 1, 8, 9 : je suis d'avis que la mort est un mal. -- pour ceux qui sont morts ou pour ceux qui doivent mourir ? --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 166; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ne sit
sane summum malum dolor, malum certe est, Cic. Tusc. 2, 14 :
je veux bien que la douleur ne soit pas le mal suprême, c'est en tout
cas un mal. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 131, éd. Vuibert.
-
tantum autem abest ab eo ut malum mors sit ... ut verear ne homini
nihil sit non malum aliud certius, Cic. Tusc. 1, 76 : mais loin que la
mort soit un mal, je me demande si pour l'homme il n'est rien d'autre
qui soit un non-mal plus assuré. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 648; éd. Peeters France.
- non
enim quod volo bonum, hoc facio : sed quod nolo malum, hoc ago, Vulg.
Rom. 7, 19 : car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal
que je ne veux pas.
- si
autem quod nolo, illud facio : jam non ego operor illud, sed quod
habitat in me, peccatum, Vulg. Rom. 7, 20 : or, si je fais ce que je ne
veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en
moi.
- corporis
mala, Cic. Ac. 2,
134 : maux du
corps.
- nihil
mali accidit ei,
Cic. Læl. 10 : il ne lui est rien arrivé
de mal.
- bona,
mala : les
biens, les maux.
- majus
malum, Cic. Tusc.
2, 28 : plus grand mal.
b - malheur,
calamité.
- o socii neque enim ignari sumus ante malorum, Virg. En. 1, 198 : oui,
compagons, il nous souvient assez de nos maux d'autrefois. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 438; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- avec
double dat. - alicui malo esse :
être un malheur pour qqn.
- amanti
amœnitas malo est, nobis lucro est, Plaut. Men. 2, 3, 5 : le confort
est
un malheur pour l'amant, un profit pour nous.
- clementia
illi
malo fuit, Cic. Att. 14, 22, 1 : sa clémence lui a
été funeste.
- culpa
contractum malum,
Cic. Tusc. 3, 52
: malheur attiré par notre faute.
- olet
homo quidam malo
suo, Plaut.
Amp. 321 : je sens qqn pour son malheur (gare à lui !).
- at
malo
cum tuo, Plaut. As. 130 : mais tant pis pour toi.
c
- dureté,
rigueur, mauvais traitement.
- vi,
malo, plagis adductus
est ut... Cic.
Verr. 3, 56 : il a été amené par la violence,
les
mauvais traitements, les coups à. --- cf. Sall. J.
100, 5.
- malum habere,
Cic. Leg. 1, 41 : être châtié.
d
- maladie. --- Cels. 3, 15.
3
- mălum (interj.
exprimant la colère)
:
malheur ! diantre ! diable !
- quid
tu, malum, me sequere ? Plaut. Cas. 98 : pourquoi, diantre, me suis-tu ?
- quæ, malum,
est ista tanta audacia
atque amentia ! Cic. Verr. 2, 1, 54 : diable ! quel est ce degré
d'audace et de démence !
- malundrum,
i, n. : plante, probt
nielle sauvage. --- Plin. 26, 40.
- malus
:
1
- mālus, i, m.
:
a
- mât
de navire. --- Cic.
Verr. 5, 88 ; CM 17.
b
-
mât [auquel
sont fixées les toiles au
théâtre]. --- Lucr.
6, 110 ; Liv. 39, 7, 8.
c
-
arbre du
pressoir. --- Plin.
18, 317.
d
-
poutre [ressemblant
à un mât]. --- Cæs. BG. 7, 22, 5.
- voir hors site malus.
- malos
scandere : grimper aux mâts.
2
- mālus, i, f.
:
pommier. --- Virg.
G. 2, 70.
-
malus granata, Isid. 17, 7, 6 : grenadier.
3
- mălus, a, um :
- comp. pējor,
pejus.—superl. pessimus, a, um.
a - mauvais.
- malus
poeta,
Cic. Arch. 25 : mauvais poète.
- mala
consuetudo, Cic. Nat. 2,
168 : habitude détestable.
- in
pejorem partem mutari, Cic Amer.
103 : empirer.
- pessimi
cives, Cic. Phil. 3, 18 : les plus mauvais citoyens.
- falsam de illis habuit opinionem, malam de vobis, Cic. Verr. 2, 3, 59
: : il a eu d'eux (= les Siciliens) une idée fausse, et de
vous, une opinion mauvaise.
- mali,
ōrum, m. : les méchants.
- me
malum esse oportet, Plaut. : il faut que je sois un vaurien.
- abi
in malam rem, Ter. : va te faire pendre.
- haud
mala est mulier, Plaut. Bacch. 1162 : cette femme n'est pas
mal. --- cf. Quint. 6, 3, 32; Ter. Eun. 2, 2, 43.
b - misérable.
- malo
genere natus, Cic. de Or. 2, 286 : de
misérable naissance.
c
- malheureux, funeste.
- mala
pugna,
Cic. Div. 2, 54 : combat malheureux, défaite.
- alicujus
malæ
cogitationes, Cic. Amer. 67
: pensées pénibles de qqn.
- mala
ducis avi domum quam multo repetet Græcia milite, Hor. O. 1, 15, 5 :
sous de mauvais auspices, tu emmènes chez toi cette femme (=
Hélène) que la Grèce réclamera en armant
d'innombrables soldats.
d - méchant, malin, rusé.
- delituit
mala, Plaut. Rud.
466 : elle s'est cachée, la friponne.
e - malade.
- cum
æger pejor fiat, Cels. 3, 5 : le malade étant plus mal.
- malva,
æ, f. : mauve
[plante]. --- Cic.
Fam. 7, 26, 2 ; Plin. 20, 222 ; Hor. O. 1, 31, 16.
- malvācĕus,
a, um : de mauve.
--- Plin. 21, 19 ; Char.
37, 16.
- Malvane, is,
n. : fleuve d'Afrique, sortant de l'Atlas. --- Plin.
5, 18.
- malvāticus,
a, um : c. malvaceus.
- malvella, æ, f.
: tunique faite de fibres de mauve. --- Isid.
19, 22, 12.