===> Dico
- Măcæ, ārum, m. : les
Maces (peuple d’Afrique, dans le voisinage des Syrtes). --- Plin. 5, 34; Sil. 2, 275.
- Gaffiot
P. 933-935 --- Lebaigue
P. 733.
- gr.
Μάκαι
- au
sing. Măcēs, æ --- Sil. 9, 222.
- Măcărēis,
ĭdis, f. : la fille de Macarée, Issé. --- Ov. M. 6, 124.
- gr.
Μακαρηΐς.
- Măcăreūs,
ĕi (ĕos), m. : Macarée. - 1
- fils d'Eole. --- Ov. H. 11, 121. - 2 -
un Centaure. --- Ov. M. 12, 452. - 3
- compagnon d’Ulysse qui vint s’établir à Caïète. --- Ov. M. 14, 159.
- gr.
Μακαρεύς, έως.
- acc. gr. Macarēïda, Ov. M. 6, 124.
- Măcărĭa, æ, f. : nom des îles Lesbos, Chypre et Rhodes. --- Plin. 5, 139 ; 5, 129 ; 5, 132.
- măcarintē, ēs, f. : épithète donnée au romarin. --- Apul. Herb. 79.
- gr. μάκαιρα.
- Măcărĭŏtēs, tētis, f. : un des Éons de Valentin. --- Tert. Val. 8.
- gr. μακαριότης.
- Măcărĭus, ĭi, m. : - 1
- nom d’homme. --- Inscr. - 2
- saint Macaire, martyr à Lyon. --- Greg. Tur.
- plur. Macarii : des saints Macaires. --- Sid.
- Măcărōn, f. : ancien nom de la Crète. --- Plin. 4, 58.
- c. Achillea. --- Plin. 4, 93.
- Măcātus, i, m. : surnom romain. --- Liv. 27, 34.
- Macchăbæi : v. Machabæi.
- maccis, ĭdis, f. : plante aromatique ou assaisonnement ? --- Pl. Ps. 832.
- Maccĭus, ĭi, m. : nom de famille de Plaute.
- Maccocalingæ, ārum, m. plur. : peuple de l’Inde. --- Plin. 6, 64.
- maccus,
i, m. : - 1 -
lourdaud, bouffon
(un des personnages traditionnels des atellanes, sorte de niais grotesque analogue à Polichinelle). --- Diom. 490, 20. - 2
- un niais, un polichinelle, un imbécile. --- Apul. Apol. 81.
- Macedo
:
1
- Măcĕdo, ŏnis, m. : Macédo (nom d'homme).
2
- Măcĕdo (Măcĕdōn), ŏnis, m. : Macédonien.
- gr.
Μακεδών, όνος.
- Măcĕdŏnes,
um, m. : Macédoniens.
- gr.
Μακεδόνες.
- Măcĕdŏnĭa, æ, f. : la Macédoine (contrée située entre la Thessalie
et la Thrace).
- gr.
Μακεδονία.
- Măcĕdŏnĭānus,
a, um : - 1 - de
l'usurier
Macédon. - 2 -
Macedoniani, ōrum, m. : C.
Th. les partisans de l'évêque Macédonius (hérésiarque).
- Măcĕdŏnĭcus,
a, um : de Macédoine, macédonien.
- Macedonicus,
i, m. Vell. : le Macédonique (surnom de Métellus).
- cf.
gr. Μακεδονικός.
- Măcĕdŏnĭensis,
e : macédonien.
- Macedonius
:
1
- Măcĕdŏnĭus, a, um (qqf. Măcēdŏnĭus) : macédonien.
2
- Măcĕdŏnĭus, ii, m. : Macédonius (évêque hérésiarque macédonien
qui niait la divinité du Saint-Esprit).
- Măcella, æ, f. : Macella. - 1
- forteresse
de Sicile. - 2 - nom
de femme.
- macellarius
: (Lebaigue
P. 733 et P.
734).
1
- măcellārĭus, a, um : relatif au marché, à la viande, aux comestibles.
2
- măcellārĭus, ii, m. : boucher, charcutier, marchand de comestibles.
- măcello,
āre : - tr. - Gloss. tuer des animaux.
- măcellum,
i, n. : - 1 - marché
(surtout
pour la viande), abattoir. - 2
- marché,
provisions faites au marché.
- gr.
μάκελλον.
- fercula
nunc audi nullis ornata macellis, Juv. 11, 64 : écoute maintenant le
menu
agrémenté sans aucun produit du marché.
- macellus
:
1
- măcellus, i, m. (c. macellum) : - a
- marché (surtout pour la viande), abattoir. - b
- marché, provisions faites au marché.
2
- măcellus, a, um : un peu maigre.
- măcĕo,
ēre : - intr. - être maigre.
- macer
:
1
- măcĕr,
cra, crum :
- cf. μακρός.
a
- maigre. --- Var. R. 2, 5, 12 ; Quint. 6,
3, 58.
- macerrimus, Sen. Ep. 78, 8.
- macrior Varr. R. 1, 24, 2.
- dignus
imagine macra, Juv. 7, 29 : digne d'un buste aussi maigre que toi.
- ager
macrior, Varr. : champ trop sec.
- macerrimi
agri, Col. : champs très pauvres.
- solum exile et macrum, Cic. Agr.
2, 67 : terrain pauvre et maigre.
b
- mince [en parl. d’un livre].
--- Mart. 2, 6, 10.
2
- Măcĕr,
cri, m. : Macer (nom d'homme).
- C.
Licinius Macer [historien latin sous la république]. --- Cic. Leg. 1, 7 ; Liv. 4, 7, 18.
-
Æmilius Macer [poète latin né à Vérone]. --- Ov. Tr. 4, 10, 44.
- măcēra : v. machæra. --- Capit.
Pert. 8, 4.
- mācĕrātĭo,
ōnis, f. [macero] :
1
- macération, infusion [de
la chaux] dans de l’eau.
--- Vitr. 7, 2, 1.
2
- putréfaction. --- Arn. 4, 35.
3
- mortification. --- Tert. Jejun. 3.
- mācĕrātus,
a, um : part. passé de macero.
- mācĕresco,
ĕre [macero] : - intr. - se détremper, s'amollir, s'attendrir.
--- Cato,
Agr. 90.
- mācĕrĭa, æ,
[macero] : mur de clôture [en pierres sèches. --- Cic. Fam. 16, 18, 2 ; Cæs.
BG. 7, 69
- primitt en
une sorte de torchis. --- Don.
Ad. 908.
- post-class. nom. mācĕrĭes, acc.
mācĕrĭem. --- Afran. ap.
Non. 138; Varr. R. R. 3, 5, 11; Prud. Hamart. 227; Inscr. Grut. 611,
13; Inscr. Orell. 4057.
- mācĕrĭātĭo,
ōnis, f. [maceria] : construction d’un mur en pierres sèches. ---
Gloss. Phil.
- mācĕrĭātus, a, um : pourvu d’un mur en pierres sèches. --- Inscr. Mur. 1644, 14.
- maceries
:
1
- măcĕrĭēs, ēi, f. [macer] : affliction, chagrin. --- Afran. Com. 150.
2
- mācĕrĭēs, ēi, f. : v. maceria.
- Măcĕrĭo, ōnis, m. : surnom romain. --- Plin. 7, 143.
- mācĕrĭŏla, æ, f. [maceria] : petit mur de clôture. --- Inscr. Mur. 492, 2.
- mācĕro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- rendre doux, amollir en humectant, faire
macérer. --- Plaut. Pœn. 242; Cato, Agr. 156, 6; Col. 2, 6, 22 ; Plin. 24,
66.
2
- affaiblir [le corps], énerver, épuiser.
- multos iste morbus homines macerat, Plaut. Capt. 554 : c'est un mal qui consume bien des gens. --- Liv. 26, 13; Vell. 2, 112, 4.
3
- consumer, miner, tourmenter
[l’esprit]. --- Pl. Pœn. 98; Ps. 4; Ter. And. 685; Eun. 187; Lucr. 3,
75; Liv. 5, 54, 3; 26, 13, 8; Quint. 12, 10, 77.
- unum hoc maceror et
doleo tibi deesse, Cæs. d. Suet. Vit. Ter. : c’est la seule chose dont je
m’afflige et je déplore que tu en sois privé.
4
- mortifier. --- Eccl.
- Măcēs, æ, m. : voir
Macai. --- Sil. 2, 60; 9, 222.
- măcesco,
ĕre [maceo] : - intr. - 1
- maigrir, devenir maigre. --- PL. Cap. 134; Varr. R.
3, 26. - 2
- en parl. de la terre s'appauvrir. --- Col. 2, 9, 14.
- Macestŏs,
i, m. : rivière de Mysie. --- Plin. 5, 142.
- gr. Μάκεστος.
- Măcĕtæ,
ārum (ūm), m. plur. : les Macédoniens. --- Luc. 10, 269; Stat. S. 4, 6, 106.
- gr.
Μακέται.
- Māchăbæi,
ōrum, m. : les Machabées
[nom de plusieurs chefs des Juifs, et aussi des sept frères martyrs sous
Antiochus Epiphane]. --- Aug. Civ. 18, 36.
- au sing. Machabæus
: Judas Maccabée. --- Bibl.
- voir
hors site les
livres des Maccabées.
- măchæra, æ, f. : sabre, coutelas. --- Pl. Curc. 424 Mil. 53 ; Suet. Cl. 15.
- gr.
μάχαιρα.
- măchærĭum,
ĭi, n. : petit sabre, petit coutelas. --- PL. *Rud. 315.
- măchærŏphŏrus,
i, m. : machérophore, soldat armé d'un sabre. --- Cic. Q. 2, 10, 2.
- gr.
μαχαιροφόρος.
- măchærŏphyllŏn,
i, n. [machæra] : glaïeul (plante dont la
feuille ressemble à un sabre). . --- Apul. Herb. 79.
- gr.
μαχαιρόφυλλον.
- Măchærūs,
untis, f. : Plin. Machéronte (ville de la Palestine).
- gr.
Μαχαιροῦς
- machăgistīa, æ, f. : Amm. mystères des magiciens.
- gr. μάγος
: mage --- ἀγιστεία
: cérémonie religieuse.
- Măchănĭdās, æ, m. : Liv. Machanidas (tyran de Lacédémone).
- gr.
Μαχανίδας.
- Măchāōn,
ŏnis, m. : Machaon (fils
d'Esculape, célèbre médecin
des Grecs, au temps de la guerre de Troie).
- gr.
Μαχάων, ονος.
- Machaones
(acc. -as) : les médecins, les fils d'Esculape.
- quid tibi cum medicis ? dimitte
Machaonas omnes, Mart. 2, 16, 5 : qu'as-tu besoin de médecins ? renvoie
tous ces fils d'Esculape.
- Măchāŏnĭcus
(Măchāŏnĭus), a, um : relatif à Machaon, de médecin, chirurgical.
--- Sid. Ep. 2,
12 ; Ov. Rem. 546.
- Māchărēs, is, m. : fils de
Mithridate. --- Liv.
Epit. 98.
- Macharĭus : v. Macarius.
- Machĭa, æ, f. : île de la mer
Égée. --- Plin. 4, 70.
- māchilla, æ, f. : dim. de
machina. --- Petr. 74,
13.
- Machĭmus, i, m. : nom d’un chien
d’Actéon. --- Hyg. Fab.
181.
- māchĭna,
æ, f. :
- gr.
μηχανή.
1
- machine [ouvrage composé avec art].
- machina
mundi, Lucr.
: l'édifice du monde.
- multosque per annos sustentata
ruet moles et machina mundi, Lucr. 5, 95 : et, après tant
d'années, soudain s'écroulera la masse et la machine du monde.
2
- machine, engin. --- Cic. Verr. 2, 1, 145 ; Pis.
43 ; Sest. 133 ; Hor. Ep. 2, 2, 73.
- ascendens machina, Vitr. :
échelle d'assaut.
- arietaria machina, Vitr. 10, 19
: bélier.
- vineis turribusque et machinis
omnium generum expugnare, Sall. J. 21 : vaincre avec des mantelets, des
tours, des machines de toute sorte. --- Virg. En. 2, 46; Plin. 7,
202.
- machinas
etiam, insolitum sibi, ausi (struere), Tac. H. 4, 23 : ils osèrent même
construire des machines, chose qui leur était inconnue.
3
- plate-forme [où les
esclaves à vendre étaient exposés]. --- Q. Cic. Pet. 8.
4
- échafaud [de maçon, peintre, etc.]. --- Plin. 19,
30.
5
- expédient, artifice,
machination, ruse. ---
Cic. Dom. 27 ; Agr. 2, 50 ; Quint. 11, 1, 44.
- māchĭnālis,
e [machina] : qui a rapport aux machines.
- machinalis
scientia, Plin. 7, 125 : la mécanique.
- māchĭnāmĕn, ĭnis, n. [machinor] : manigance, machination. --- Cassiod. Eccl. 9, 14.
- māchĭnāmentum,
i, n. [machinor] : - 1 - machine, instrument. --- Liv. 24, 34 ; Tac. H.
4, 30 ; An. 12, 45. - 2 - instrument [de chirurgie]. --- Cels. 8, 20; Sen. Ep.
24, 14. - 3 - fig. organe des sens. --- Apul. Plat. 1, 13. - 4 - expédient. --- Cod. Th. 6, 28, 6.
- māchĭnārĭus, a, um [machina] : de machine. --- Dig. 33, 7, 12.
- machinarius
mensor, Dig. 11, 6, 7 : arpenteur, géomètre.
- māchĭnārĭus, ĭi, m. : ouvrier qui travaille sur un échaffaud.
--- Dig. 9, 2, 31.
- māchĭnātĭo,
ōnis, f. : - 1 -
mécanisme,
appareil mécanique. - 2
- machine. - 3
- machination, expédient, ruse.
- māchĭnātŏr,
ōris, m. : - 1 -
mécanicien.
- 2 - architecte,
ingénieur. - 3
- celui qui machine, auteur, inventeur, artisan (de).
- māchĭnātrix,
īcis, f. : celle qui machine.
- machinatus
:
1
- māchĭnātus, a, um : part. passé de machinor. - a
- qui a machiné. - b -
sens
passif : produit par une machine, mû par une machine. - c
- au fig. machiné,
préparé, tramé.
2
- māchĭnātŭs, ūs, m. : c. machinatio.
- māchĭnor,
āri, ātus sum : - tr. - 1
- imaginer, combiner, inventer, exécuter (qqch d'ingénieux). - 2
- machiner, méditer, monter, tramer.
- aliquid
in aliquem machinari : tramer qqch contre qqn.
- māchĭnōsus,
a um : bien combiné, machiné.
- macia
: (Lebaigue
P. 735).
1
- macĭa, æ : mouron rouge ou bleu (plante).
2
- măcĭa, æ, f. : c. macies.
- măcĭēs,
ēi, f. : - 1 -
maigreur. - 2 -
pauvreté, sécheresse, aridité (du sol).
- 3 - pauvreté,
sécheresse (du style). - 4
- exiguïté.
- măcĭlentus,
a, um : maigre.
- măcĭo,
āre : - tr. - 1 -
faire maigrir,
rendre maigre. - 2 -
épuiser, consumer.
- Macra
:
1
- Macra, æ, f. : Macra (= Magra, rivière d'Italie).
2
- Macra, æ, f. : Macra (une île).
3
- Macra Come, f. : le Long-Bourg (ville de Locride).
- măcresco,
ĕre, crŭi : - intr. - 1
-
maigrir. - 2 - sécher,
dépérir.
- măcrĭcŭlus,
a, um : un peu maigre.
- Macrobĭus,
ĭi, m. : Macrobe (grammairien).
- voir
hors site Macrobe.
- macrocollum,
i, n. : papier de grand format.
- mactābĭlis,
e : qui peut causer la mort, mortel.
- mactātĭo,
ōnis, f. : sacrifice sanglant, immolation.
- mactātŏr,
ōris, m. : meurtrier.
- mactātŭs,
ūs, m. : c. mactatio.
- macte
---> mactus.
- mactea,
macteola ---> matt-
- macto,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
-
honorer (les dieux, les mânes, par un sacrifice ou une offrande). - 2
- sacrifier. - 3 -
tuer. - 4
- ruiner, détruire.
- mactare
aliquem re : honorer qqn d'une chose.
- mactare
aliquem morte : punir qqn de mort.
- mactus
:
1
- mactus, a, um : glorifié, honoré, adoré, applaudi.
- macte et macti, voc. sing.
et plur. employés comme adv. : courage! bravo! très bien!
à merveille!
- macte
(animo) : courage! bravo! très bien! à merveille!
- macte
animi, Mart. : courage! bravo! très bien! à merveille!
- macte
fortissimam civitatem! Flor. 2, 18, 16 : gloire à la plus courageuse
des
villes!
- vos
macti virtute estote, Curt. : bravo!
2
- mactus, a, um : frappé, tué, égorgé.
- măcŭla, æ, f. : - 1 - tache,
marque.
- 2 - flétrissure,
honte. - 3
- maille de filet.
- măcŭlātĭo,
ōnis, f. : tache, souillure.
- măcŭlentus,
a, um : tacheté, moucheté.
- măcŭlo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- marquer, tacher. - 2
- souiller, flétrir,
déshonorer, altérer, corrompre.
- măcŭlōsĭtās,
ātis, f. : état de ce qui est plein de taches; saleté.
- măcŭlōsus,
a um : - 1 - plein de
taches,
tacheté, moucheté. - 2
- sali, souillé,
flétri.
- Madauri,
ōrum, m. (Madaura, æ, f. ) : Madaure (ville de Numidie).
- Madaurensis,
e : de Madaure.
- mădĕfăcĭo,
ĕre, fēci, factum : (Lebaigue
P. 736) - tr. - 1
- rendre humide, humecter,
mouiller, tremper, arroser. - 2
- faire tremper,
amollir, macérer. - 3
- emplir de vin, enivrer.
- rem
aliqua re madefacere : arroser qqch avec qqch.
- mădĕfacto,
āre : - tr. - arroser souvent.
- mădĕfīo,
fĭĕri, factus sum : passif de madefacio.
- mădens,
entis : part. prés. de madeo. - 1
- mouillé, humecté, trempé. - 2
- imprégné
(de vin), ivre. - 3 -
plein, rempli, imprégné,
imbu (de qqch, aliqua re).
- mădĕo,
ēre, mădŭi : - intr. - 1
-
être mouillé, être imprégné, être arrosé. - 2
- être ivre. - 3 -
être amolli par la cuisson,
être cuit à point. - 4
- ruisseler de, regorger
de (+ abl.); être en abondance.
- mădesco,
ĕre, mădŭi : - intr. - 1
-
devenir humide, s'humecter, s'imbiber. - 2
- s'enivrer. - 3 -
s'amollir.
- madescere
paulum, Cels. : transpirer un peu.
- mădĭdē,
adv. : de manière à être imbibé (de vin).
- madide
madere, Plaut. Ps. 5.2.7 : être complètement ivre, être ivre mort.
- mădĭdo,
āre, āvi, ātum : - tr. - mouiller.
- mero
multo madidari, Arn. : se gorger de vin.
- mădĭdus,
a, um : - 1 - mouillé,
humide.
- 2 - imbibé,
imprégné, teint. - 3
- enivré, ivre. - 4 -
amolli par la cuisson,
cuit à point. - 5 -
tendre, ramolli, gâté,
pourri, corrompu. - 6
- imbu de, imprégné
de.
- madidus
(vino) : ivre.
- vestis
cocco madida, Mart. : vêtement teint en écarlate.
- madidi
dies, Mart. : jours de bombance (où l'on boit beaucoup).
- madidus
Minervæ artibus, Mart. : imbu des arts de Minerve.
- mădŏr,
ōris, m. : moiteur, humidité.
- mădŭi
: parf. de madeo et madesco.
- mădulsa, æ, f. : état d'ivresse, cuite.
- probe
habeo madulsam, Plaut. Ps. 1252 : j'ai une bonne cuite (je suis
vraiment
soûl).
- mæa, æ, f. : un crabe.
- Mæander
(Mæandros, Mæandrus), dri, m. : - 1
- le Méandre (= Meinder, fleuve de
Phrygie au cours
très sinueux). - 2
- au
fig. méandres, détours, tours. - 3
- Virg. ligne qui serpente, bordure circulaire (autour des vêtements).
- gr.
Μαίανδρος.
- dialecticæ
gyri atque mæandri, Gell. : les détours et les méandres de la
dialectique.
- mæandrātus,
a, um : Varr. sinueux, tortueux.
- mæandrĭcus,
a, um : Tert. sinueux, semblable au Méandre.
- Mæandrĭus,
a, um : Prop. du Méandre.
- Mæandrus
(Mæandros), i, m. : c. Mæander.
- Mæcēnās,
ātis, m. : Mécène (nom
d'une famille
étrusque, dont le membre le plus célèbre est C. Cilnius Mæcenas, riche
chevalier romain, ami d'Auguste, protecteur des poètes et notamment de
Virgile et d'Horace).
- au
fig. Mæcenates, Mart. Juv. : des Mécènes.
- Mæcēnātĭānus,
a, um : de Mécène.
- hoc
incendium e turre Mæcenatiana prospectans, Suet. : regardant cet
incendie
du haut de la tour de Mécène.
- voir
hors site Mécène.
- Mæcĭa
tribus, f. : Liv. la tribu Mécia (un tribu rustique de Rome).
- Mæcĭus,
ii, m. : Mécius (Tarpa, savant critique du temps d'Auguste).
- Mædi,
ōrum, m. : les Mèdes (peuple de Scythes).
- gr.
Μαῖδοι.
- Mædĭcus,
a, um : des Mèdes, médique.
- gr.
Μαιδικός.
- Mædĭca
(s.-ent. regio), f. : la Médie, le pays des Mèdes.
- mæna, æ, f. : petit poisson de mer (sardine, anchois?).
- Mænăla,
ōrum, n. ou Mænălŏs,
i, m. ou Mænălus, i,
m. : le Ménale (montagne
d'Arcadie, consacrée à Pan et près de laquelle se trouvait une ville
du même nom).
- gr.
Μαίναλον (Μαίναλος)
- Mænălidēs, æ, m. : du Ménale.
- Mænălis,
ĭdis, f. : du Ménale.
- gr.
Μαιναλίς, ίδος.
- Mænălĭus,
a, um : du Ménale.
- gr.
Μαινάλιος.
- mænăs,
ădis, f. : ménade. - 1
- une
bacchante. - 2 -
prêtresse, femme inspirée,
une prophétesse (en parl. de Cassandre).
- gr.
μαινάς, άδος --- μαίνω (aor. ἔμηνα, parf. μέμηνα) : rendre fou; rendre furieux.
- voir
hors site les
Ménades.
- mænĭāna,
ōrum, n. : - 1 -
terrasse
en saillie, galerie extérieure, balcon (genre de construction dont
Ménius
était l'inventeur). - 2
- toit plat.
- qqf
au sing. mænĭānum, i, n.
- mænĭānum,
i, n. : c. mæniana.
- Mænĭus,
ĭi, m. : Maénius (nom d'homme).
- Mæōn,
ŏnis, m. : - 1 - Méon
(roi qui
donna son nom à la Méonie). - 2
- Méon
(un prêtre d'Apollon, à Thèbes).
- gr.
Μαίων, ονος.
- Mæŏnĭa, æ, f. : - 1 - la
Méonie (contrée
de la Lydie). - 2 - la
Lydie. - 3
- l'Etrurie (où se sont établis des Lydiens).
- gr.
Μαιονία.
- Mæŏnĭdēs, æ, m. : - 1 - de
Méonie.
- 2 - le Méonien, le
poète de Méonie, Homère.
- 3 - Etrusque.
- gr.
Μαιονίδης.
- Mæŏnis,
ĭdis, f. : - 1 -
(femme) de
Méonie. - 2 - Arachnée
ou Omphale.
- gr.
Μαιονίς, ίδος.
- Mæŏnĭus,
a, um : - 1 -
de Méonie, de Lydie. - 2
- d'Etrurie, étrusque. - 3
- relatif au poète
de Méonie, relatif à Homère, homérique, épique.
- (Lebaigue
P. 736 et P.
737)
- gr.
Μαιόνιος.
- Mæonii,
ōrum, m. : les Méoniens.
- Mæōtæ,
ārum, m. : les Méotes (peuple du Palus-Méotide). ---
Plin. 4, 12, 26, § 88.
- gr. Μαιῶται.
- Mæōtĭcus,
a, um : des Méotes. --- Plin.
2, 168; Juv. 4, 42; Plin. 32, 146.
- gr. Μαιωτικός.
- Mæotica
Palus : le Palus-Méotide (auj. la mer d'Azov).
- Mæōtĭci,
ōrum, m. : les Méotes. --- Mel. 1, 2, 6; 1, 19, 17;
Plin. 6, 19.
- Mæōtis,
is (ĭdis, ĭdos), f. : des Méotes; scythique.
- gr. Μαιῶτις,
ιδος
- Mæōtĭdæ,
ārum, m. : les Méotes --- Vop. Aur. 16; id. Tac. 13.
- Mæotis
hiems, Ov. Tr. 3, 12, 2 : l'hiver scythe.
- Palus
Mæotis : le palus-Méotide. --- Plin. 10, 23 (ou
Lacus Mæotis. ---
Plin. 4, 76; 6, 18).
- ou absol. Mæotis
: le Palus-Méotide. --- Plin. 4, 75; 4, 84;
5, 47.
- Mæotides
peltiferæ : les
Amazones, porteuses du pelte (et qui habitaient au bord du
Palus-Méotide). --- Sabin. Ep. 2, 9.
- Mæōtĭus,
a, um : des Méotes. --- Virg.
En. 6, 799; G. 3, 349.
- Mæotia
Palus : le Palus-Méotide. --- Plin.
4, 76.
- Mæra, æ, f. : - 1
- nom
d'une femme changée en chienne. --- Ov. M. 7,
362. - 2
- prêtresse
de Vénus.
--- Stat. Th. 8, 478.
- gr. Μαῖρα.
- mærens,
entis : - 1 -
part. prés. de mæreo. - 1 - adj.
triste, abattu, affligé. --- Cic.
Sull. 74; de Or. 2, 195 ; Fam. 4, 6, 2.
- hic
cara sororum pectora mærentūm puerique parentibus orbi, Virg. En. 11,
215 : voici tout éplorées, des soeurs jadis
aimées, et des enfants privés de leurs pères.
- talia mærens, Ov. M. 1, 664 : en proférant ces plaintes.
- fletus
mærens, Cic. Tusc. 1,
30 : les larmes de l'affliction.
- dictis
mærentia pectora mulcet, Virg. En. 1, 197 : par ses paroles, il apaise
leurs coeurs affligés.
- mater mærentissima. --- Inscr. Mur.
1229, 7.
- mærĕo, ēre
: - intr. - s'affliger, être chagriné, être triste. - tr. - s'affliger
sur,
déplorer.
- parf.
mærui Vopisc.
Car. 1, 4; cf. Prisc. 8, 60.
-
nemo mæret suo incommodo, Cic. : Tusc. 1, 30 personne ne pleure pour
un malheur subi personnellement.
- mæretur, Apul. M. 4, 33 : on s'afflige.
- mærere mortem
alicujus, Cic. Tusc. 1, 115 : s'affliger de la mort de qqn. --- cf.
Cic. Sest. 39 ; Fam. 14. 2, 2.
- mærere + prop. inf. : déplorer que. ---
Cic.
Sest. 25; Matius ap. Varr. L. L. 7, § 95.
- sedatio mærendi,
Cic. Tusc.
3, 65 : apaisement de l'affliction. --- id.
ib. § 64.
- voir
mærens.
- mærŏr,
ōris, m.[mæreo] : chagrin, tristesse, affliction profonde [avec
manif.
extér.]. --- Cic. Tusc. 4, 18 ; Att. 12, 28, 2 ;
Phil. 14, 34.
-
in mærore jacere, Cic. : être dans l'affliction, être accablé de
tristesse. --- Ter. And. 693
; Att. 10, 4,
6.
-
mærores, qui exedunt animos, Cic. Fin. 1, 159 : les chagrins qui
rongent le
coeur.
- nihil
mærori adjiciamus nec illum ad alienum augeamus exemplum, Sen. 16, 99,
16 : n'ajoutons rien à notre affliction, et ne
l'exagérons pas par l'exemple d'autrui.
- Mæsesses,
um, m. : Mésesses [peuple espagnol, voisin de Castulo]. ---
Liv. 28, 3, 3.
- Mæsĭa Silva,
f. : v. Mesia.
- Mæsĭus,
m., le mois de mai, dans la langue des Osques. --- P. Fest. 136.
- Mæsŏn,
ōnis, m., nom de personnages comiques. --- P. Fest. 135.
- mæstē,
adv. : tristement, avec affliction. --- Her. 3, 24.
- mæstĭfĭco
(mœstĭfĭco), āre, āvi, ātum [mæstus, facio] : - tr. - attrister, affliger. --- Aug. Ep. 121;
Capel. 9, 888; Sid. Ep. 3, 13 med.
- mæstĭfĭcus,
a, um : qui rend triste, affligeant. --- Fulg. Serm.
14.
- mæstĭtĕr,
adv. : c. mæste. --- Plaut. Rud. 265.
- mæstĭtĭa, æ, f. : tristesse, abattement, affliction.
-
fateor me tanta in mæstitia fuisse, quanta ceteri optimi cives, si
idem providissent, fuissent, Cic. Phil. 2, 15, 37 : j'avoue que j'ai
éprouvé toute la
tristesse qu'auraient ressentie comme moi tous les bons citoyens s'ils
avaient eu les mêmes prévisions.
- mæstitia frigorum, Col. 7, 3, 11 : la triste saison du froid.
- mæstitia orationis,
Cic. Or. 53 : tristesse du style.
- ille
dolor solus patriam fugientibus, illa mæstitia est, caruisse anno
circensibus uno, Juv. 11, 53 : ces exilés n'emportent qu'un
regret, qu'une tristesse : avoir à vivre toute l'année
sans les jeux du Cirque.
- mæstĭtūdo,
ĭnis, f. (c. mæstitia) : tristesse, abattement,
affliction. --- Acc. Tr. 616 ;
Plaut. Aul. 725.
- mæsto,
āre : - tr. - attrister, affliger. ---
Laber. 91.
- mæstus,
a, um : - 1 - abattu,
affligé, consterné,
triste, morne. - 2 -
sévère, sombre. - 3
- qui cause de la tristesse, funèbre, sinistre.
- mæstum silentium, Liv. : un silence morne.
-
mæstus amissis liberis, Sen. : affligé de la perte de ses enfants.
-
mæsti parentes virginum profugiunt, incusantes violatum hospitii
foedus, Liv. : consternés, les parents des jeunes filles s'enfuient, se
plaignant qu'on a violé les lois de l'hospitalité.
- mæstus timor, Virg. : crainte qui abat.
- non
hic mihi mater quæ legat in mæstos ossa perusta sinus, Tib. 1, 3, 5 :
ici je n'ai pas une mère qui puisse recueillir mes ossements brûlés
<dans les plis funèbres> = dans les plis de sa robe de
deuil.
- mæsta vestis, Prop. : vêtement de deuil.
- mæstum tectum, Ov. : demeure funèbre.
- mæstæ comæ, Ov. : cheveux en désordre (en signe de deuil).
- Mæsulĭi, ōrum, m. : peuple
d'Afrique, probablt le même que les Massyli. --- Liv. 24, 48, 13.
- Mævĭa, æ, f. : nom
de femme. --- Papin. Dig. 31, 34, 7.
- Mævĭānus, a, um : de
Mévius.
--- Dig. 34, 5, 1.
- Mævĭus,
ĭi, m. : -
1 - nom d'un mauvais poète du
temps de Virgile.
--- Virg. B. 39
; Hor. Epo. 10, 2. - 2 - autre du même nom. ---
Cic.
Verr. 3, 175.
- Mæzæi, ōrum, m. plur. :
les Mézéens [peuple de Dalmatie]. ---
Plin.
3, 142.
- Mæzeius, a, um
: des Mézéens. ---
Inscr.
- mafors,
ortis, m. (maforte, is, n.) : -
1 - voile de femme, capeline. ---
Serv. En. 1, 282; Hier. Ep. 22, 13. - 2 - petit manteau. ---
Cassian.
Coen. 4, 13; 1, 6.
- măga, æ, f. [magus]
: magicienne. ---
Ov.
M. 7, 195 ; Aug. Civ. 18, 17.
- Magăba, æ, m. : montagne de Galatie. --- Liv. 38, 19 ;
Flor. 2, 11.
- Magada, æ, f. : ville située sur le Nil. --- Plin. 6, 179.
- Magæa,
f. : v. Magea.
- magalia
:
1
- māgālĭa (māgārĭa), ĭum, n. : cases, huttes de nomades. --- Virg. En. 1, 421;
4, 259 et Serv.
2
- Māgālĭa (Māgārĭa), ĭum, n. : Mégara (faubourg de Carthage).
--- Plaut. Poen. 86;
Serv. En. 1, 368.
- maganum,
v. magganum.
- Māgārĭa,
ium, n. : v. Magalia.
- Magasnĕi,
ōrum, m. : ville d'Ethiopie ou d'Egypte. --- Plin. 6, 179.
- Magassa, æ, f. : ville située sur le Nil. --- Plin. 6, 180.
- Magdalēnē,
ēs, f. : Vulg. Marie-Madeleine (soeur de Lazare). --- Bibl.
- voir
hors site
Marie-Madeleine.
- magdălĭs,
ĭdis, f. (magdălĭum, ĭi, n.) : magdaléon --- Scrib. 201 II
M.-Emp. 20.
- gr.
μαγδαλιά : masse de pâte
pétrie.
- Magdalum,
i, n. : c. Magdolus. --- Bibl.
- Magdŏlus,
i, f. : ville d'Egypte sur la mer Rouge. --- Alcim. 5, 524.
- gr. Μάγδολος.
- măgĕ
: arch. c. magis.
- Magēa, æ, f. : source de Sicile, près de Syracuse. --- Plin. 3, 89.
- Măgeddo, f., indécl. : ville
de Palestine.
--- Bibl.
- gr. Μαγέδδω.
- Mageddæ, m.
plur. : habitants de Mageddo. --- Juvc. 3, 220.
- Magellini,
ōrum, m., peuplade de Sicile. --- Plin. 3, 91.
- măgester
: c. magister.
- Magetobriga
(Magetobria), æ, f. : Magétobrige (ville de la Gaule celtique, chez
les Séquanais). --- Cæs. BG. 1, 31,
12.
- magganum,
i, n. : tonneau en bois. --- Schol. Hor. O. 1,
9, 8.
- magia
:
1
- măgīa, æ, f. : magie. --- Apul. M. 3, 16, p. 201
fin.; id. Mag. p. 290, 23; 304, 24; id. M. 3, p. 136, 19; p. 137, 36;
Prud. adv. Symm. 1, 89.
- gr. μαγεία.
- di
magici : dieux magiques (invoqués lors des incantatyions
(comme Pluton, Hécate, Proserpine). --- Tibul.
1, 2, 62.
2
- Magia, æ, f. : Magia (nom de femme). --- Cic.
Clu. 21.
- măgĭcē,
ēs, f. : magie, sorcellerie. --- Plin. 30, § 10;
30, § 7; 30, § 11.
- gr. μαγική
(s.-ent. τέχνη).
- măgĭcus,
a, um :
1
- magique.
---
Virg. En. 4, 493; Tibul. 1, 8, 24; Ov. M. 5,
197; Plin.
30, 1, 1, § 1: 24, 156; Prop. 4, 1, 102 (5,
1,
106); Luc. 6, 577.
- di magici : dieux magiques (invoqués lors des incantations,
comme Pluton, Hécate, Proserpine). --- Tib.
1, 2, 62.
- (somnus) quem dederant cantus magicæque potentia linguæ, Ov. M. 7,
330 : (sommeil) qu'avaient provoqué les incantatons et la
puissance des formules magiques.
2
- mystérieux.
- gr. μαγικός.
- linguæ magicæ : les hiéroglyphes. --- Luc. 3, 222.
- măgĭda, æ, f.
: magide. --- Varr. L. 5, 120,
v. magis 2.
- Magiovinĭum, ĭi, n. : ville de
Bretagne. --- Anton.
- măgīra, æ, f. : art du cuisinier. --- Cato, Or.
84; Front. Als. 2.
- cf.
gr. μαγειρεύω : être cuisinier;
faire cuire (qqch).
- măgīriscĭum,
ĭi, n. : marmiton. --- Plin. 33, 157.
- gr. μαγειρίσκος.
- Magirtŏs, i, f. : ville
de Cilicie.
--- Plin. 5, 91.
- măgīrus,
i, m. : cuisinier. --- Heliog.
d. Lampr. 10, 5.
- gr.
μάγειρος ; μαγειρεύω
: être cuisinier;
faire cuire (qqch).
- magis
:
1
- măgĭs, adv.
[mag-nus] : plus, davantage.
- arch. măgĕ Plaut. Men. 386;
Lucr. 4, 79; Virg. En. 10, 481; etc.
a
- plus.
- quod est magis
verisimile, Cæs. BG. 3,
16, 6 : ce qui est plus vraisemblable.
- magis... quam...
: plus... que...
- nihil
est magis quam ut faveat oratori is qui audit, Cic. De Or. 2, 178 : il
n'est rien de plus important que de rendre l'auditeur favorable à
l'orateur.
- magis... atque...
Ter.
And.
698 : plus... que...
- avec
abl. quid philosophiā magis colendum? Cic. Fin.
3,
76 : que faut-il cultiver plus que la philosophie?
- alius alio magis,
Cic.
Fin. 4, 43 : à qui mieux mieux.
- alii
aliis magis, Liv. 29, 15, 11 : les uns plus que les
autres, à
l'envi.
- magis solito, Liv. 5, 44,
6 : plus que d'ordinaire.
b
- constructions particulières :
- (le
comparatif est renforcé par magis).
- tristior
ignominiosæ pacis magis quam periculi nuntius fuit, Liv. 9, 6, 6 : la
nouvelle d'une paix ignominieuse fut reçue bien plus tristement que
celle du
danger.
- magis clarior, Just. : bien plus illustre.
- magis majores nugæ,
Plaut. Men. 55 : bagatelles encore bien
plus
grandes.
- multo magis
: beaucoup plus.
- magis etiam, Cic. Br.
325 : plus encore.
- multo etiam magis, Cic. de
Or. 2, 139 : et bien plus
encore.
- nihilo magis : en
rien davantage.
- impendio magis
: beaucoup
plus.
- eo (hoc, tanto) magis
: d'autant plus.
- atque eo magis, si... Cic.
Verr.
3,
1 : et à plus forte raison, si...
- eoque magis quod... Cic.
Læl. 7
: et
d'autant plus que...
- immo vero etiam hoc magis
quam illi veteres Campani,
quod... Cic. Agr. 2, 97 : et même beaucoup plus que ces
anciens
Campaniens par la raison que...
- magis mane : de bon matin et
magis vespere : tard le soir.
- emploi poétique.
- magis quam.... tam
magis... Plaut. Bac. 1091 : plus... plus....
- tam magis... quam
magis, Virg. En.
7,
787 : d'autant plus... que.
- quanto mage... tam
magis... Lucr. 4, 81
: plus... plus...
- quam magis... magis...
Plaut. Bac. 1076 : plus...
plus... --- cf.
Virg. G. 3, 310.
- redoublt.
- cotidie ou
in dies magis
magisque : tous les jours de plus en plus. ---
Cic. Phil. 1, 2, 5; id. Fam. 2, 18, 2; 16, 21, 2; Sall. C. 5, 7; cf.
Cic. Fil. Fam. 16, 21, 2; Cic. Att. 14, 18, 4; 16, 3, 1; id. Brut. 90,
308.
- quo
ad cognoscendum omnia illustria magis magisque in aperto sint, Sall. J.
5, 7 : afin de mieux faire comprendre les événements et
de mieux les mettre en lumière.
- magis ac magis
Suet., Tac., Sen., Plin.; magis atque magis Virg.,
Catul.; magis magis Virg., Catul. : de
plus
en plus.
- magis aut minus, Sen. Ep.
40, 11 : plus ou moins.
- aut minus
aut magis, Sen. Ep. 82, 14 : ou moins ou plus.
- magis minusve, Quint. 11,
1, 27 ; magis ac minus, Quint. 11, 1, 14 : plus ou moins.
- non magis...
quam, [plusieurs sens].
- domus erat non domino
magis ornamento quam
civitati, Cic. Verr. 4, 5 : la
maison ne rehaussait
pas le propriétaire plus que la ville rehaussait la ville autant
que le propriétaire, ou le propriétaire et la ville
également]. --- cf. Cic. Fam. 13,
3, 1; Liv. 22, 27,
2.
- qui est animus in
aliquo morbo non magis est sanus quam id corpus
quod in morbo est, Cic. Tusc. 3, 10 : l'âme qui a quelque
maladie n'est
pas plus saine qu'un corps qui est malade (= l'est aussi peu). --- cf.
Cic.
Verr. 3, 162 ; Fam. 5, 12, 3 ; Liv. 10, 4, 10.
- aditus ad consulatum
non magis nobilitati quam virtuti patet, Cic. Mur. 17
: l'accès au
consulat n'est pas ouvert à la noblesse plus qu'au mérite (est ouvert
au mérite au moins autant qu'à la naissance). --- cf.
Cic. Fam. 13, 24, 2 ;
Sall. C. 9, 1.
- ad
dicendum veniebat magis audacter quam parate, Cic. Brut. 241 : il
venait
au tribunal avec plus d'audace que de préparation.
- disertus magis quam
sapiens, Cic. Att.
10, 1, 4 : ayant plus d'habilité de parole que de sagesse.
- id oppidum
magis opere quam natura
munitum erat, Sall. J. 57 : cette place était fortifiée
plus par le travail des hommes que par la nature.
c
- plutôt.
- non
invideo, miror magis, Virg. B. 1, 11 : je n'envie pas ton
bonheur, je m'en étonne plutôt.
- tum magis id diceres,
si... Cic. Læl. 25 : tu aurais bien
plutôt l'occasion de le dire, si...
- tum magis adsentiare,
si... Cic.
Rep. 1, 62 : tu donnerais plus volontiers encore ton
assentiment, si...
- istum victorem magis
relinquendum puto quam victum, Cic. Att. 10, 8,
2 : je crois qu'il faut que je le quitte victorieux plutôt que
battu.
- magis potius quam...
Plaut. Tr. 274 : bien plutôt que...
- magis velle
= malle Ter. Eun. 1002 : aimer mieux.
- malo... multo magis...
Cic. Tusc.
1, 76 : j'aime mieux... encore bien davantage...
- multo magis est
quod... quam quod... Cic. Att. 16, 5, 2; magis est
ut... quam ut... Cic. Cæl. 14 : il y a
bien plutôt lieu de... que de...
- ac magis, Sall. J.
107, 3 : mais plutôt.
2
- măgĭs, ĭdis, f. : - a
- magide, grand
plat de table. --- Plin. 33, 156.
-
b - pétrin. --- M.-Emp.
1.
- măgistĕr,
tri, m.
[mag-nus] :
- orth. magester Quint. 1, 4,
17.
1
- celui
qui commande, dirige, conduit ; chef, directeur, syndic (dans
une vente), etc.
- magister populi,
Cic. Fin. 3, 75 : dictateur (ancienne appellation). --- cf.
Cic. Rep. 1, 63.
- magister equitum, Varr. L. 5, 82
: maître de cavalerie [adjoint au
dictateur].
- magister morum, Cic. Fam. 3, 13, 2
: directeur des moeurs, censeur.
- magister sacrorum, Liv. 39, 18, 9
: chef des sacrifices.
- magister scripturæ ou
in scriptura : directeur d'une société
de fermiers [percevant les droits de pâturages]. --- Cic.
Att. 5, 15, 3 ; Verr. 2, 169.
- magister societatis, Cic.
Verr. 2, 182 : directeur d'une société.
- is
quem putabant magistrum fore, si bona venirent, L. Pontius, Cic. Att.
1, 1, 3 : et Pontius, qui probablement eût été
syndic si on eût vendu la propriété par
décret. --- Cic.
Quinct. 50 ; Att. 6, 1, 15.
- magister navis, Liv.
29, 25, 7 : commandant de navire ; [pilote : Virg. En. I, 115].
- magister convivii,
Varr. L. 5, 122 : le roi du festin, président du
banquet
[qui fixait le nombre des coupes à boire].
2
- maître
qui enseigne.
- pueri apud magistros
exercentur, Cic. de Or, 1, 244 : les
enfants s'exercent devant les maîtres, dans les écoles.
- magistri artium liberalium,
virtutis magistri, Cic. Inv. 1, 35 ; Mur.
65, ceux qui enseignent les arts libéraux, la vertu.
- magister dicendi,
Cic. Br. 30 : maître d'éloquence.
- timor, non diuturnus
magister
officii, Cic. Phil. 2, 90 : la crainte, maître
éphémère du devoir.
- dux isti et magister ad
spoliandum Dianæ templum fuit, Cic. Verr. 3, 54 : il lui
avait servi de
guide, de maître pour le pillage du temple de Diane.
- măgistĕrĭum,
ĭi, n. [magister] :
- (Lebaigue
P. 737 et P.
738)
1 - fonction
de président, chef,
directeur.
- magisterium
morum, Cic. : la fonction de censeur, la censure.
- magisterium
equitum, Suet. : charge de maître de la cavalerie.
- ministerium
sacerdotii, Sall. Calig. 22 : dignité de grand prêtre.
2
- royauté
du festin.
- me
magisteria delectant a majoribus instituta (s.-ent.
conviviorum), Cic. CM 14, 46 : j'aime à présider la table
(à être le roi du festin) suivant la coutume ancienne.
3
- fonction
de maître, de
précepteur.
- jam
excessit mi ætas ex magisterio tuo, Plaut. Bacch. 148 : je
suis
maintenant trop grand pour rester sous ton autorité de
précepteur.
4
- enseignement,
leçons,
direction.
- ne
turpis fabula fiam, cum mea ridebunt uana magisteria, Tibull. 1, 4, 84
: que je ne devienne pas la fable honteuse de ceux qui riront de mon
vain magistère.
- nullo novo magisterio, Cels. 5, 27, 2 : sans le secours d'aucune
médication nouvelle. --- Plaut. Most. 33.
- măgistĕrĭus,
a, um
[magister] :
souverain, de magistrat
suprême. --- Cod. Th. 3, 13, 7; Cassiod. Var. 6, 6.
- măgistĕro
(măgistro),
āre : - tr. - commander, diriger.
--- P. Fest. 152 et 126.
- vitam militarem
magistrans, Spart. Hadr. 10, 2 : donnant l'exemple de la vie
militaire.
- măgistra, æ, f.
[magister] :
- 1 - maîtresse, directrice. --- Ter. Hec. 204.
- 2 - fig.
qui enseigne.
--- Cic. Tusc. 5, 5 ;
de Or. 2, 36 ; Nat. 1, 40 ;
Virg. En. 8, 442.
- 3
- grande prêtresse. --- Inscr.
- historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriæ, magistra
vitæ, nuntia vetustatis, qua voce alia nisi oratoris immortalitati
commendatur ? Cic. Orat. 2, 36 : l'histoire enfin, témoin des siècles,
flambeau de la vérité, âme du souvenir, école de la vie, interprète du
passé, quelle voix, sinon celle de l'orateur, peut la rendre immortelle
? --- Touratier, Syntaxe latine, p. 444; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- măgistrālis,
e
[magister] :
magistral, de maître. --- Vop. Tac. 6, 6 ;
Saturn. 10, 4.
- măgistrās, ātis, m. : c.
magistratus. --- Inscr. Orel. 3728.
- măgistrātĭo,
ōnis, f. [magistro] : - 1
- enseignement. --- Apul. Plat. 2, 6.
-
2 - école. --- Cod. Th. 14, 9, 3.
- măgistrātŭs,
ūs, m.
[magister] :
1 -
magistrature,
charge, fonction publique. --- Cic.
Læl. 63 ; Planc. 61.
- magistratu
abire, Cic. Leg. 3, 20, 47 : sortir de charge, se démettre de
sa charge.
- magistratum petere, Cic. : briguer une charge.
- is ubi primum magistratum ingressus est, Sall. J. 43, 2 :
dès qu'il fut entré en charge.
2
- fonctionnaire public, magistrat. --- Cic.
Pis. 35
; Off. 1, 124 ; Leg. 3, 15 ; Nep. Hann. 7.
3
- sing.
collectif administration. --- Nep.
Them. 7, 4 ; Lys. 4, 3.
- măgistrĭānus, a, um
: de maître. --- Fulg. Virg. p. 160.
- măgistro
: c. magistero.
- Magĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Liv. 23, 7, 4.
- magma,
ătis, n. : lie, résidu de parfum. --- Plin. 13, 19 ;
Scrib. 157.
- gr. μάγμα,
ατος.
- magmătārĭus, ĭi, m. : parfumeur.
--- Gloss. Phil.
- magmentārĭus,
a, um : relatif aux offrandes
supplémentaires.
--- Varr. L. 5, 112;
Cic. *Har. 31; Gloss. Phil.
- magmentum,
i, n. : offrande supplémentaire
aux dieux, addition à une offrande. --- Varr. L. 5, 112 ;
Arn. 7, 24.
- Magna
Græcia : v. Græcia.
- magnævus,
a, um : c. grandævus.
--- Gloss. Phil.
- magnalĭa,
ĭum, n. [magnus] : choses
surprenantes, merveilles.
--- Tert. Uxor. 2, 7; Marc. 1, 54; Cypr. Ep. 58; Vulg. Act. 2,
11.
- magnănĭmis,
e : c. magnanimus. --- Mamert. Stat. an. 1, 20.
- magnănĭmĭtās,
ātis, f. [magnanimus]
: grandeur d'âme, magnanimité. --- Cic.
Off. 1, 152 ; Sen. Ep. 74, 13 ; 115, 3, etc. ; Plin. 7, 93.
- magnănĭmĭtĕr : avec
magnanimité. --- Lact. ad Stat. Th. 11, 4 ; Cassian.
Inst. 7, 31.
- magnănĭmus,
a, um [magnus
+ animus] : magnanime, noble, généreux
[personnes].
--- Cic. Off. 1, 63;
65 ; 88 ; Tusc. 4, 61 ; [choses Gell. 6,
19, 1.
- gén. plur. magnanimum Virg. En. 3, 704,
etc.
- magnārĭus, ĭi,
m. [magnus] : marchand en gros. --- Apul. 1,
5.
- magnātes, um, m.
[magnus] :
les grands (d'un état). --- Vulg. Judith. 5,
26 ; Amm. 31, 15, 10.
- magnātus, i, m. [magnus] : un personnage éminent. --- Vulg. Eccl. 4, 7
; 8, 10.
- magnē,
adv. [magnus]
:
beaucoup, grandement. --- Cledon.
63, 19.
- Magnentĭus, ĭi, m. : Magnence
(un Germain qui se fit proclamer empereur romain). --- A. Vict.
- Magnentĭāni, ōrum, m.
: partisans de Magnence. --- A. Vict.
- Magnēs,
ētis, m. : de Magnésie.
- gr.
Μάγνης, ητος.
- magnes
(lapis) : aimant
minéral.
--- Cic.
Div. 1, 86; Lucr. 6, 908 ; Plin. 36, 126.
- Magnēsĭa, æ, f. :
- gr. Μαγνησία.
1 - la
Magnésie
(contrée de Thessalie). --- Plin. 4, 32 ;
Liv. 42, 54, 10 ; Mel. 2, 3, 4.
2
- ville de Carie, près du Méandre. --- Nep. Them. 10, 2
; Plin. 5, 114 ;
Liv. 37, 45, 1.
3 - ville de Lydie, près du mont Sipyle. --- Liv. 36, 43,
9; Plin. 2, 205.
- Magnēsĭus,
a, um : qui est de Magnésie. --- Lucr. 6, 1064.
- gr. Μαγνήσιος.
- Magnessa, æ, f., de Magnésie. --- Hor. O. 3, 7, 18.
- magnētarchēs, æ, m. : magnétarque, premier magistrat des
Magnètes.
--- Liv. 35, 31, 11 ;
35, 39, 6.
- gr. Μαγνητάρχης.
- Magnētes,
um, m., habitants de la Magnésie ou de Magnésie, ville. --- Lucr. 6, 909 ;
Liv. 33, 32; Ov. M. 11,408 ; Luc. 6, 385.
- gr. Μάγνητες.
- magnētĭcus,
a, um : d'aimant, magnétique. --- Claud. Magn. 26.
- gr. Μαγνητικός.
- Magnētis, ĭdis, f. : de
Magnésie.
--- Ov. H. 12, 9.
- gr. Μαγνῆτις, ιδος.
- magni
:
1
- magni
(s.-ent. pretii) : d'un grand prix.
2
- Magni, ōrum,
m. : ville de Bretagne. --- Anton.
3
- Magni Campi, ōrum,
m.
: canton d'Afrique, près d'Utique.
- postero
die cum equitatu in Magnos
-- ita vocant -- Campos
subjectos ei tumulo degressus, Liv. 30, 8, 3 : le lendemain, il
descendit, avec sa cavalerie, au lieu-dit Grandes-Plaines,
situées au pied de cette éminence.
- magnĭcĭēs
: v. magnities.
- magnĭdĭcus,
a, um [magnus + dico] : emphatique; fanfaron, vantard.
- Plaut.
Mil. 923; Amm. 23, 6, 80.
- magnidica mendacia,
Plaut. Rud. 515 : magnifiques mensonges.
- magnīfăcĭo
(magnī făcĭo), ĕre : - tr. - faire grand cas de, estimer
beaucoup. --- Plaut. As. 407; Ps. 577.
- magnĭfĭcātĭo, ōnis, f.
[magnifico] : action de vanter, d'exalter. --- Macr.
5, 13, 41.
- magnĭfĭcē,
adv. [magnificus] :
- compar. magnificentius. --- Cic. Or. 119
; superl. magnificentissime. --- Cic. Fam. 4, 7, 2
; Att. 14, 4, 2.
1 - noblement, grandement,
généreusement, splendidement, somptueusement.
- radicula
ex melle prodest magnifice ad tussim, Plin. 24, 96 : la radicule, avec
du miel, est admirablement efficace pour la toux. --- cf.
Plin. 30, 139; Cic. Br. 254 ;
Verr. 1, 65 ; Off. 1, 92 ; Cat. 2, 1.
2
- pompeusement, hautainement. --- Her. 4, 29 ;
Liv. 2, 1.
- magnĭfĭcentĕr,
adv. : c. magnifice. --- Vitr. 1, 6.
- magnĭfĭcentĭa, æ, f. [magnificus] :
1 - noblesse, magnanimité,
grandeur d'âme.
--- Cic. Inv. 2, 163
; Off. 1, 72 ; Agr. 2, 22.
2
- noblesse
(du style). --- Quint.
4, 2, 61.
- en
mauv. part style pompeux. --- Cic. Læl. 219 ;
Ter. Phorm. 930.
3 - en
parl. de choses grandeur, splendeur, magnificence. --- Cic. Or. 83; Off.
1, 140 ; Leg. 2, 66.
4
- admirable talent
(d'un artiste). --- Plin. 36, 19.
- magnĭfĭcĭum, ĭi, n. : grande
action. --- Gloss. Philox.
- magnĭfĭco,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- faire grand cas de, estimer beaucoup, priser grandement. --- Plaut. Men. 370 ;
Ter. Hec. 260.
2
- louer, exalter, vanter, glorifier. --- Plin. 35, 155 ;
36, 41.
- magnĭfĭcus,
a, um [magnus + facio] :
- arch. magnificior, magnificissimus
Cato, frg. 66, 4 ; 43, 3 ; P. Fest. 155, 28 ; Prisc. 3, 14.
- compar.
magnificentior; superl.
magnificentissimus.
- personnes
1 - qui
fait de grandes dépenses, fastueux, magnifique.
- in
suppliciis deorum magnifici, domi parci, Sall. C. 9, 2
: magnifiques
dans le culte des dieux, économes dans la vie privée. --- cf.
Sall. C. 51,
5.
- elegans, non magnificus,
Nep. Att. 13, 5 : de la distinction, sans
faste.
-
at
quam magnificus in publicum es ? Plin. Pan. 51, 3 : mais combien vous
êtes magnifique dans les ouvrages publics ! --- Vell. 2, 130.
2
- imposant,
qui a grand air, grande allure.
- vir factis
magnificus, Liv. 1, 10, 5 : héros imposant par ses exploits.
- facio me
magnificum virum, Plaut. As. 351 : je me donne l'air d'un
grand
personnage.
3
- grand,
noble, généreux.
- animus excelsus
magnificusque, Cic. Off. 1, 79 : âme haute et grande.
- choses
4
- de
grand air, somptueux.
- magnificæ villæ, Cic.
Leg. 2,
2 : villas somptueuses. --- cf. Cic. Q. 3,
8, 6; Tusc. 5, 61; Off. 1, 25.
5
- brillant,
magnifique.
- magnificentissima ædilitas, Cic. Off. 2,
57 : édilité pleine de magnificence [réjouissances somptueuses
données
au peuple].
-
magnificentius quam fuerat dicendi genus et ornatius, Cic. Brut. 32,
123 : un style plus sublime et plus orné qu'il
n'était autrefois. --- Cic. de Or. 2, 89.
- edicta pro
Vespasiano magnifica, Tac. H. 3, 73 : des proclamations pleines
d'éloges pour Vespasien. --- cf. Sall.
J. 55, 1; Liv. 7, 32, 11.
- péjor.
magnifica verba, Ter. Eun. 741 : belles paroles,
hâbleries.
- tua magnifica
verba, Plaut. Curc. 582 : tes faronnades,
tes vanteries.
6
- beau,
grandiose.
- magnifica vectigalia,
Cic. Agr. 2, 80 : revenus
splendides.
- magnificæ res
gestæ, Liv. 26, 2, 1 : actions grandioses.
- magnificum illud
Romanisque hominibus gloriosum, ut... Cic. Div. 2,
5 : il serait beau, il serait glorieux pour des Romains que...
7
- très
efficace, merveilleux, souverain (en parl. d'un remède). --- Plin.
19, 38.
- magnĭlŏcus
: v. magniloquus.
- magnĭlŏquax
: c. magniloquus. --- Gloss.
Gr.-Lat.
- magnĭlŏquentĭa, æ, f. : - 1
- sublimité de langage,
majesté du style.
--- Cic. Fam. 13, 15,
2 ; Or. 191 ; Gell. 4, 7, 1.
- 2
- jactance (grandiloquence). --- Liv. 44, 15, 2;
Gell. 1, 2, 6.
- magnĭlŏquĭum, ĭi, n. : jactance. --- Aug. Civ. 17, 4,
8.
- magnĭlŏquus,
a, um : - 1 - dont le
langage
est pompeux (sublime). --- Stat. S. 5, 3, 62.
- 2
- glorieux
en paroles, emphatique, fanfaron. --- Tac. Agr. 27 ;
Ov. M. 8, 396 ; Mart. 2, 43, 2.
- magnipendo
(magni pendo), ĕre : - tr. - estimer beaucoup, faire grand
cas de.
- magnisŏnans,
antis [magnus + sono] : retentissant, qui fait un grand bruit.
--- Acc. d. Non. 413, 15.
- (Lebaigue
P. 739)
- magnĭtĭēs, ēi, f.
: grandeur. --- Ps.-Lact. Phoen. 145.
- magnĭtās,
ātis, f. : v. magnitudo.
--- Acc. Tr. 248.
- magnitūdo,
ĭnis, f. [magnus] :
1 - grandeur.
- magnitudo mundi, Cic. Off.
1, 154 : grandeur de l'univers.
- magnitudo fluminis, Cæs. BC. 1, 50
: la largeur du fleuve.
- ingens magnitudo
corporum, Cæs. BG. 1, 39, 1 : stature gigantesque.
- magnitudines
regionum, Cic. Phil. 13, 5 : l'étendue des régions.
- sidera
magnitudinibus immensis, Cic. Nat. 2, 92 : des astres
d'une grandeur
immense.
- aquæ magnitudo, Cæs. BC.
1, 50 : la hauteur de l'eau (de la crue) [dans
un fleuve].
2
- grandeur (par rapport au
nombre), grande quantité, abondance.
- magnitudo pecuniæ,
fructuum, Cic. Amer. 20 ; Agr. 2, 95 : grande
quantité
d'argent, de récoltes.
- magnitudo
quæstus, Cic. Verr. 2,
5, 9, § 22 : l'importance des bénéfices.
3
- haut degré, intensité, force,
puissance.
- magnitudo frigorum, Cic. Verr. 5, 26
: rigueur des froids.
- magnitudo vocis,
Her. 3, 30 : étendue de la voix.
4
- longueur,
durée (des jours).
- dierum, noctium
magnitudines, Plin. 37, 72 : longueur des jours, des nuits.
5
- grandeur,
importance.
- magnitudo beneficii, Cic. Fam. 1, 7,
2 : grandeur d'un bienfait.
- magnitudo causarum, Cic. de Or. 1,
15 : importance des causes à plaider.
- magnitudo periculi, Cic. Quinct. 6
: grandeur du péril.
- magnitudo odii, Cic.
Dej. 30 : violence de la haine.
6 - élévation,
force, noblesse.
- magnitudo animi, Cic. Part. 77
: grandeur d'âme.
- magnitudinem
imperatoriam ostentare, Tac. An. 16, 23 : montrer la grandeur
impériale.
7
- grandeur (titre honorifique).
- magnitudo
tua, Cassiod. Var. 9, 13 : votre grandeur. --- Cod.
Just. 1, 27, 2.
- magnŏpĕrĕ
(magno ŏpĕrĕ), adv. [magnus + opus] : grandement, fortement, beaucoup.
- compar. majore opere;
superl. maxime opere ou
maximo opere.
1 - vivement,
avec insistance [avec les verbes signifiant
demander, prier, désirer, exhorter, appeler].
- edictum
est magnopere mihi, ne ... Plaut. Pers. : il m'a été vivement été
recommandé
de ne pas ...
- quum
magno hic opere miraretur... Cic. : comme il admirait beaucoup...
- opere
magno edicite ut ... Att. ap. Non. 357, 13 : ayez bien soin
d'annoncer...
- magnoque
opere abs te peto, Cic. Fam. 13, 34 : je te demande instamment.
2 - grandement,
fortement.
- avec
mirari
Cic. Off. 2, 56 ; contemnere
Cic. Cat. 2, 5 ; providere
Cic. Verr. 2, 28.
3 - au
compar. et
superl.
- quo majore opere dico,
Cato, d. Gell. 7, 3, 4 : je
dis avec d'autant plus d'insistance.
- a te maximo opere peto,
Cic. Fam. 3, 2, 1 : je te demande avec la plus grande
insistance.
- rogare opere maximo,
Plaut. St. 248 : prier très instamment.
- quo
majore opere dico uti ... Cato ap. Gell. 7, 3, 4 : c'est pourquoi je te
le dis avec beaucoup plus d'insistance.
- a
te maximo opere quæso ... Cic. Fam. 3, 2, 1 : je te demande tout
particulièrement...
4 - beaucoup,
très.
- magnopere jucundus, Cic.
Att. 1, 8, 1
: très agréable.
- surtout
avec nég. pas
considérablement, pas beaucoup.
- nihil magnopere metuo,
Cic. Att. 7, 2, 8, : je ne crains pas grand-chose.
- mihi dicendum nihil
magnopere videtur, Cic. Amer. 124 : je crois
n'avoir pas grand-chose à dire.
- nulla magno opere clade
accepta, Liv. 3, 26, 3 : aucune défaite sérieuse
n'ayant été essuyée. --- cf. Cic. Att. 4, 17, 2.
- est
autem in officio adhuc Orpheus ; præterea magno opere nemo, Cic. Fam.
14, 4, 4 : Orphée exerce encore son
office; en plus il n'y a guère personne.
- nihil
magnopere, quod memorari adtineat, Liv. 42, 26 : rien qui mérite d'être
cité.
- nulla magno
opere expectatio est,
Cæl. ap. Cic. Fam. 8, 1 : on n'est pas dans une grande attente.
- Magnŏpŏlis, is, f.
: ville du Pont. --- Plin. 6, 8.
- magnus
:
1
- magnus, a, um
:
- compar. major, superl. maximus.
- gén.
magnai (= magnæ) --- magnai reipublicai gratia, Plaut. Mil.
2, 1, 23.
- racine
mac- ; d'où mag-is, mac-tus, mac-to; cf.
gr. μακρός : long; élevé; grand.
a
- grand.
- magna domus, Cic. Nat. 2,
17 : grande, vaste maison.
- epistula maxima, Cic. Q.
3, 1, 11 : la plus grande lettre.
- magnus
homo, Lucil. d. Varr. L. 7, 32 : homme grand.
--- cf. Mart. 9, 60, 4.
- oppidum maximum, Cæs.
BG. 1, 23, 1 : la ville la plus grande.
- magnæ
aquæ fuerunt, Liv. 24, 9, 6 : il y eut de l'eau en abondance [pluies,
inondations].
- prout ille (Nilus) magnus
influxit aut parcior, Sen. Nat.
4, 2, 2 : selon que ses eaux sont abondantes ou restreintes.
b
- grand
(par rapport à la quantité), pesant, nombreux,
considérable.
- magnus numerus frumenti,
Cic. Verr. 2, 176
: une grande quantité de blé.
- magna pecunia mutua, Cic.
Att. 11, 3, 3
: gros prêt d'argent.
- magna multitudo peditatus,
Cæs. BG. 4, 34, 6
: une grande masse d'infanterie.
- magna pars : une
grande partie.
- abl.
et gén. de prix : magno, magni.
- magno emere
: acheter
cher.
- magni æstimare
: estimer beaucoup.
- tantisper hoc ipsum magni æstumo, quod pollicetur, Cic. Tusc. 5, 20 : en attendant, je
fais grand cas de ses promesses.
- magni
interest quos quisque audiat cotidie domi, Cic. Br. 210 : ce qui
importe surtout, c'est la façon de parler de ceux que l'on entend chez
soi chaque jour.
- cujus auctoritas magni
habebatur, Cæs. BG. 4, 21 : son autorité était considérable.
c
- grand
[comme force,
intensité].
- magna voce, Cic. Cæc. 92
: à haute voix.
- n.
pris advt. magnum clamare, Plaut. Mil.
823 : crier fort.
- maximum exclamare, Plaut.
Most. 488 : jeter les plus hauts cris.
- majus exclamare, Cic.
Tusc. 2,
56 : crier plus fort.
d - en
parl. du temps, rare.
- magno post
tempore, Just. 11, 10, 14 : après un long temps.
- magnus
annus, Cic. Nat. 2, 51 : la grande année.
e - fig.
grand.
- magno natu, Nep. Paus. 5,
ou
magnus natu, Liv. 10, 38, 6 : d'un grand âge.
- natu major, Cic. Tusc.
1, 3 : plus âgé.
- biennio quam nos fortasse
major, Cic. Br. 240 : mon aîné, peut-être bien, de deux ans.
- annos natus major
quadraginta, Cic. Am. 14, 39 : il a plus de quarante ans.
- magnæ virtutis homo,
Cæs. BG. 2, 15, 4 : homme
d'un grand courage.
- major alacritas, Cæs. BG.
1, 46 : une ardeur plus
grande.
f
- grand,
important [pers. et choses].
- vir magnus, Cic. Nat.
2, 167 : grand homme.
- magnus homo, Mart. 2, 32,
2 : grand personnage.
- magna di curant, parva
neglegunt, Cic. Nat. 2, 167 : les dieux
s'occupent des grandes choses et ne se soucient pas des petites.
- magnum est scire, Cic.
Br. 199 : c'est une chose importante de
savoir.
g
- difficile.
- magnum fuit mittere, Cic.
Verr. 5, 168 : c'était
une grosse affaire, c'était difficile d'envoyer.
h
- grand,
noble, généreux.
- magno animo esse
: avoir
une grande âme, un
grand coeur.
- magnus homo, Mart. 11, 56,
7 : homme magnanime.
- sens
péj. magna verba, Virg. En. 11, 381 :
grands mots, phrases
pompeuses.
- lingua magna, Hor. O. 4,
6, 2 : langue orgueilleuse.
2
- Magnus, i, m. :
Magnus (surnom de Pompée).
- Mago,
ōnis, m. : Magon (nom d'homme).
- magus
:
1
- magus, a, um : de magie, magique.
2
- magus, i, m. : - a -
mage, savant chez les
Perses. - b -
magicien, enchanteur.
- gr.
μάγος.
3
- Magus, i, m. : Magus (guerrier tué par Enée).
- Maharbal
(Maherbal), alis, m. : Maharbal (chef carthaginois).
- Maia
(Maja), æ, f. : - 1 -
Maïa (mère
de Mercure). - 2 -
Maïa (une des Pléiades).
- maiālis,
is, m. : (Lebaigue
P. 740) - 1
- pourceau châtré. - 2
- t. d'injure (Cic.).
- maius
:
1
- maius (majus), arch. = magnus.
2
- Maĭus, a, um : du mois de mai.
- Maius,
ii, m. (mensis) : le mois de mai.
- majalis
: c. maialis.
- majestās,
ātis, f. : - 1 -
grandeur,
majesté, puissance. - 2
- grandeur, majesté
(dans l'Etat), pouvoir, autorité, souveraineté. - 3
- majesté violée, lèse-majesté. - 4
-
Majesté (titre donné aux empereurs). - 5
- la Majesté (personnifiée). - 6
- éclat,
considération, renom, honneur, dignité.
- crimen
majestatis : accusation de lèse-majesté.
- major,
majus, gén. sing. majoris (comparatif de magnus)
: plus grand.
- majores
natu : les aînés.
- more
majorum : d'après la coutume des ancêtres.
- Cæsar
major : le premier César.
- majoris
= pluris.
- majoris æstimare (facere, habere) : estimer plus.
- major
spe : plus grand qu'on ne l'espérait.
- major
opinione : plus grand qu'on ne le croyait.
- majores,
um, m. : - a - les
ancêtres (Liv. Cic.).
- b - les anciens, les
personnes âgées (Hor.).
- c - le sénat (Liv.).
- majores,
um, m. : voir major.
- majus
:
1
- Majus : c. Maius.
2
- majus : neutre de major.
- majuscŭlus,
a, um : - 1 - un peu
plus
grand. - 2 - un peu
plus âgé.
- māla, æ, f. (généralement au plur.) : - 1
- mâchoire (supérieure). - 2
- Plaut. joue.
- [pour maxla,
de maxilla]
- malis
increpare, Virg. En. 12, 755 : faire claquer ses mâchoires.
- feri
malam, Plaut. Cas. 2, 6, 55 : donne-lui une gifle.
- malachē,
ēs, f. : mauve.
- Malachiās, æ, m. : Malachie (un des douze petits prophètes).
- voir
hors site
Malachie.
- malacĭa, æ, f. : - 1 - bonace,
calme
plat de la mer. - 2 -
langueur, apathie.
- (stomachi)
malacia : absence totale d'appétit.
- malacisso,
āre : - tr. - 1 -
adoucir,
apprivoiser. - 2 -
masser (les membres).
- malacus,
a, um : - 1 - mou,
tendre, doux,
moelleux (en parl. d'une étoffe). - 2
- doux,
léger (en parl. d'une friction). - 3
- doux,
agréable, voluptueux. - 4
- flexible, souple.
- 5 - désossé.
- malagma,
ătis, n. (malagma, æ, f.) : cataplasme émollient.
- malandrĭa, æ, f. : la malandrie (une dermatose).
- malarĭum,
ĭi, n. : pommeraie, verger.
- malaxo,
āre : - tr. - amollir.
- mălĕ,
adv. [malus] :
- (Lebaigue
P. 740 et P.
741)
- compar. pejus;
superl. pessimus.
1 - mal,
autrement qu'il ne faut.
- male olere, Cic. de Or. 2, 242 : avoir une mauvaise odeur.
- male
dicere : parler mal, déraisonnablement, injurier.
- male
vivere : vivre misérablement.
- male
loqui alicui, Ter. Phorm. 372 : parler mal de qqn.
-
pejus existimare, Cic.
Fam. 3, 8, 7 : avoir plus mauvaise opinion.
-
male accipere aliquem
verbis, Cic. Verr. 1, 140 : accueillir qqn avec des paroles
désobligeantes.
- male,
pessime Latine, Cic. Tusc. 3, 20 ; Br. 210 : en mauvais, en
très mauvais latin.
- male
tibi esse malo quam molliter, Sen. Ep. 82, 1 : je
préférerais te voir vivre dans le malheur plutôt
que dans la mollesse.
2 - à tort, injustement.
- male reprehendunt præmeditationem rerum futurarum, Cic.
Tusc.
3, 24 : ils ont tort de blâmer la prévoyance du
futur.
- male
creditis hosti, Ov. F. 2, 225 : vous avez tort de vous fier
à l'ennemi.
3
- d'une façon qui ne convient pas.
-
male sustinere arma, Liv. 1,
25, 12 : ne pas bien tenir ses armes.
4
- presque syn. de non.
- male
pinguis harena, Virg. G. 1, 105 : terre qui n'est pas grasse.
--- cf. Hor. O.
1, 9, 24.
- male
sanus, Cic. Att. 9, 15, 5, qui n'a pas sa raison.
5
- de façon fâcheuse, malheureuse.
- male
est alicui, Cic.
Verr. 4, 95 : cela va mal pour qqn, il est dans une situation
pénible.
- Antonio
male sit, siquidem... Cic. Att. 15, 15, 1 : maudit
soit Antonius, puisque....
- dei
isti Segulio male faciant, Cic. Fam. 11,
21, 1 : que les dieux confondent ce Ségulius.
6
- violemment,
fortement [avec adj. et verbe ayant un sens défav.].
-
male odisse
aliquem, Cæs. d. Cic. Att. 14, 1, 2 : détester
violemment qqn.
- pejus
odisse, Cic. Fam. 7, 2, 3 : détester plus.
- male
metuere,
Ter. Hec. 337 : craindre fortement.
- male
parvus Hor. S. 1, 3, 45 : diablement petit, trop petit. --- cf.
S. 1, 3, 31.
7
- quelques
particularités.
- male
habere : maltraiter, tourmenter.
- equitatu agmen adversariorum male habere, Cæs. BC. 1, 63 :
avec la cavalerie inquiéter la colonne ennemie.
- male
est : cela va mal (on ne se sent pas bien) ou
on maudit.
- Antonio male
sit, si quidem... Cic. Att. 15, 15, 1 : maudit soit Antonius,
puisque...
- male
se habere : se porter mal, se présenter mal, aller mal.
- hoc male habet virum, Ter. And. 436 : cela met mal à l'aise
mon homme.
- redeo rursum, male me habens, Ter. En. 634 : je reviens sur mes pas,
bien mal à l'aise avec moi.
- male est animo, Ter. Ad. 659 : cela me chagrine (je ne me sens pas
bien).
- male est animo --- vin' aquam? Plaut. Curc. 317 : je ne me sens pas
bien. --- veux-tu de l'eau? --- Plaut. Rud.
510.
- Mălĕa
(Mălēa), æ, f. : Malée
[promontoire du Péloponnèse]. --- Plin. 4, 22 ;
Virg. En. 5, 193 ; Liv. 34, 32, 19.
- Maleæ, ārum,
Cic. Fam. 4, 12, 1.
- gr. Μαλέα (Μάλεια).
- mălĕbarbis,
mălĭbarbis : qui a peu de barbe. --- Gloss. Lat. Gr.
- mălĕcastus,
a, um : peu
chaste. --- Aug.
Music. 12 ; Serv. Centim. 465, 23.
- mălĕdĭcax
(mălĕ dĭcax), ācis : médisant.
--- Plaut. Curc. 512;
Macr. S. 7, 3.
- mălĕdĭcē,
adv. : en médisant, par des médisances. --- Cic.
Off. 134 ; Liv. 45, 39, 16.
- mălĕdīcens,
entis : médisant.
--- Plaut. Merc. 410.
-
ego maledicentiorem quam te gnovi neminem, Plaut.
Merc. 142 : je ne connais personne qui langue plus méchante que toi.
- in maledicentissima civitate, Cic. Fl. 3, 7 : dans une ville bien
médisante. --- Suet. Cæs. 23; Nep. Alc. 11, 1.
- mălĕdīcentĭa, æ, f. [maledico] : médisance, attaques injurieuses. --- Gell.
3, 3, 15 ; 17, 14, 2.
- mălĕdīco
(mălĕ dīco),
ĕre : - intr. avec dat, qqf. tr. - tenir
de mauvais propos, injurier.
- maledicere
alicui,
Cic. Dej. 28 : outrager qqn. --- cf. Cic.
Nat. 1, 93; Hor. S. 2, 3, 140; Plin. Ep. 10, 97, 5;
Sen. Contr. 1, 4.
- aliud
est maledicere, aliud accusare, Cic. Cæl. 3, 6 : c'est une chose
d'injurier et une autre d'accuser.
- maledicere
aliquem. --- Petr. 96.
- mălĕdictĭo,
ōnis, f. : - 1 -
médisance, calomnie, outrages. --- Cic. Cæl. 3, 6; Arn. 4,
147.
- 2
- malédiction. --- Eccl.; Vulg.
- mălĕdictĭto,
āre : fréq. de male dico.
--- Plaut. Trin. 99.
- mălĕdictŏr, ōris,
m. [maledico] : médisant (c. maledicus). --- Cato, frag.
; P. Fest. 152, 8.
- maledictores dicebantur ab antiquis, qui nunc maledici. --- voir hors site. P. Festus.
- clericorum certe exercitatissimus maledictor : toi, le clerc à coup sûr le plus virulent. --- Ennodius Lettres Livre I, lettre II.
- mălĕdictum,
i, n. :
1 - parole injurieuse, injure, outrage.
- maledicta
in aliquem dicere, Cic. Q.
2, 3, 2 (conferre Cic. Att. 11, 8, 2) : injurier, outrager qqn.
- in
vitam alicujus conjicere, Cic. Planc. 11 : jeter des outrages
sur la vie
de qqn.
- aliquem
maledictis figere, Cic. Nat. 1, 93 : déchirer qqn en propos
outrageants.
2 - malédiction. --- Plin.
11, 232.
- mălĕdictus,
a, um : part. passé de maledico.
- mălĕdĭcus,
a, um : médisant.
--- Cic. Fin. 1, 61 ;
Mur. 13 ; Fl. 48.
- comp.
et
superl. voir maledicens.
- mălĕfăbĕr, bra, brum
(mălĕ făbĕr) : qui
machine le mal, astucieux. --- Prud.
Ham. 714.
- mălĕfăcĭo
(mălĕ făcĭo), ĕre, fēci, factum : - intr. - faire
du tort, nuire, (alicui, à qqn).
--- Plaut. Mil.
166.
- neque
tu verbis solves umquam, quod mi re male feceris, Ter. Ad. 165 : et ce
n'est pas avec des mots que tu répareras ce que tu m'as fait de
mal. --- Vulg. 1 Reg. 26, 21.
- ob
malefacta hæc tantidem emptam postulat sibi tradier, Ter. Ad. 201 : en
plus de ces mauvais traitements, il exige que je la lui vende au prix
coûtant.
- mălĕfactĭo,
ōnis, f. : défaillance,
évanouissement. --- Macer.
Herb. 2, 4.
- mălĕfactŏr,
ōris, m. : homme
malfaisant, malfaiteur. --- Plaut.
Bac. 395 ; Vulg. Joan. 18, 30.
- mălĕfactum
(mălĕ factum), i, n. : mauvaise
action. --- Enn.
d. Cic. Off. 2, 62 ; Cic. Inv. 2, 108.
- mălĕfaxit
: male
fecerit. --- Plaut.
Men. 861.
- mălĕfecundus
(mălĕ fecundus), a, um : peu fécond.
- mălĕfĭcē,
adv. [maleficus] : en
faisant du tort à autrui, méchamment.
--- Plaut. Ps. 1211.
- mălĕfĭcentĭa, æ, f. [maleficus]
:
malfaisance,
action de faire du mal. --- Plin.
9, 34 ; Lact. Ir. 1, 1.
- mălĕfĭcĭum,
ĭi, n. [maleficus]
:
1 - mauvaise action, méfait, crime.
- Cic.
Phil. 5, 15 ; Amer. 8.
-
maleficium suscipere, Cic. Amer. 92 ; maleficium admittere,
Cic. Amer.
73 : commettre un méfait, un crime.
2
- fraude, tromperie.
- Plaut.
Truc. 501; Quint. 7, 4, 36 ; Plin. 12, 120.
3 - torts,
dommages, déprédations.
-
sine ullo maleficio, Cæs. BG. 1, 7, 5 : sans causer de dégâts. --- id.
BC. 2, 20; Liv. 7, 20; id. 9, 12.
4
- vermine, insecte nuisible.
-
maleficia : animaux nuisibles, vermine. --- Plin. 18, 308 ;
20, 133.
- mălĕficus
:
1
- mălĕfĭcus,
a, um : - a
- malfaisant, méchant,
coupable, criminel. --- Cic.
Tusc. 5, 57 ; Verr. 5, 144. -
b
- qui fait du tort,
nuisible, préjudiciable, dangereux, funeste. --- Nep.
Ages. 8, 1; Suet. Ner. 16; Plin. 7, 160.
- maleficentissimos
incolumes præstitit, Suet. Galb. 15 : il assura l'impunité aux plus
scélérats.
- maleficum,
i, n. : charme, enchantement. --- Tac. An.
2, 69.
2 - mălĕfĭcus,
i, m. : - a
- un criminel,
un méchant. --- Plaut.
Trin. 551. -
b - un
magicien, un sorcier. --- Cod.
Just. 9, 18, 5; Schol. Juv. 6, 594.
- mălĕfīdus
(mălĕ fīdus), a, um : peu sûr, dangereux. ---
Amm. 30, 7,
8.
- mălĕformis,
e : difforme. --- Gloss.
- mălĕfortis,
e : peu solide, faible. --- Prud.
Sym. 2, 453.
- mălĕlŏquax
(mălĭlŏquax),
ācis
: médisant. --- Ps. Syr. Sent. 187.
- mălĕlŏquĭum
(mălĭlŏquĭum), ĭi,
n. : médisance. ---
Tert. Spect. 2; id. Apol. 45.
- mălĕlŏquor
(mălĕ lŏquor),
lŏqui
: - intr. avec dat. - dire
du mal (de qqn), injurier (qqn, alicui).
- absol.
desinant aliquando dicere male aliquem locutum esse, si qui vere ac
libere locutus sit, Cic. Rosc. Am. 48 : qu'ils cessent une bonne
fois d'accuser quelqu'un d'avoir injurié quand il
a fait entendre le langage de la vérité.
- pergin
ero absenti male loqui, inpurissime? Ter. Phorm. 372 : vas-tu continuer
à dire du mal de mon maître, en son absence, grand vaurien
?
- mălĕlŏquus
(mălĭlŏquus),
a, um : médisant. ---
Hier. Ep. 148, 16; Arn. in Psa. 11.
- mălĕmōrātus,
a, um : de mauvaises moeurs. --- Gloss.
Lat.-Gr.
- mălĕnōtus
(mălĕ nōtus), a, um : peu connu, obscur. ---
Mart. 5, 13.
- mālens,
entis : v. malo.
- Mălĕōtĭcus,
a, um : de Malée. --- Lact.
- mălĕsuādus,
a, um : qui conseille le mal. --- Plaut.
Most. 213; Virg. En. 6, 276.
- mălĕtractātĭo,
ōnis, f. [male-tracto] : traitement
indigne. --- Arn. 4, 23 ; 32.
- Maleus
:
1
- Mălĕus, a, um : du promontoire Malée. ---
Flor.
2, 9, 4 ; 3, 6, 3.
2
- Maleus, i, m. : Malée (montagne de l'Inde). --- Plin.
2, 184 ; 6, 69.
- Mălĕventum,
i, n. : ancien nom de Bénévent (= Beneventum).
--- Liv. 9, 27, 14 ; Plin. 3,
105.
- mălĕvŏlens
(mălĭvŏlens), entis : malintentionné,
malveillant. --- Plaut.
Cap. 583.
-
malevolentissimus. --- Cic.
Fam. 1, 7, 7; 1, 9, 17.
- mălĕvŏlentĭa
(mălĭvŏlentĭa), æ, f. : malveillance,
jalousie, haine. --- Cic.
Tusc. 4, 20 ; Planc. 22 ; Fam. 1, 9, 22.
- mălĕvŏlus
(mălĭvŏlus),
a, um : mal
disposé,
envieux, malveillant. --- Cic.
Fam. 2, 17, 7 ; 3, 10, 10 ; Att. 7, 2, 7.
- malevolus alicui (in aliquem) : malveillant à l'égard de qqn. ---
Cic. Fam. 2, 17, 7; id. Att. 7, 2, 7.
- malvolentis
sermonibus credere, Cic. Fam. 3, 10, 10 : se fier aux propos
malveillants.
- malvolus,
i, m. : homme malveillant, malintentionné. --- Cic.
Bal b. 56 ;
Tusc. 4, 28.
- malevola, æ, f. : femme malveillante, femme jalouse. ---
Plaut. Poen. 262.
- mea inimica et malevola, Plaut. Poen. 393 : mon ennemie, qui m'en
veut.
- Mālĭăcus
Sĭnus, i, m. : le
golfe Maliaque [entre la Locride et la
Thessalie, en face de l'Eubée].
--- Plin. 4, 27 ; Liv.
27, 30, 3 ;
Mel. 2, 3, 6.
- gr. κόλπος Μαλιακός.
- Mālĭus,
a, um : du golfe Maliaque.
--- Catul. 68, 54.
- Mālĭensis,
e, Liv. 42, 40, 6 : du golfe Maliaque.
- Mălĭanda, æ, f. : ancien nom de la Bithynie.
--- Plin. 5, 143.
- Malichu,
n. indécl. : île près de l'Inde.
--- Plin. 6, 175.
- mălĭcordis,
e, qui a le coeur mauvais.
--- Gloss. Gr.-Lat.
- mālĭcŏrĭum,
ĭi, n. [malum + corium] : écorce
de la grenade. --- Cels.
2, 33 ; 4, 23 ; Plin. 23, 107.
- Mālĭensis,
e : v. Maliacus.
- mālifĕr,
ĕra, ĕrum
[malum + fero] : qui produit des pommes.
--- Virg. En. 7, 740.
- mălĭfĭc-
: v. malefic-
- mălignē,
adv. [malignus] :
1 - méchamment, avec envie, avec malveillance.
--- Liv. 45, 39.
- malignius.
--- Curt. 8, 1, 8.
2
- jalousement, chichement,
mesquinement.
-
Hor. Ep. 2, 1, 209; Liv. 8, 12, 12; Sen. Ep. 18, 9 ;
Ben. 6, 16, 7.
3
- fig. petitement, peu.
-
Mel. 2, 2 Sen. Ben. 6, 34, 3; Plin. 34, 112.
- mălignĭtās,
ātis, f. [malignus]
:
1 - mauvaise disposition, malveillance,
malignité,
méchanceté, envie.
-
malignitatem
conferendi ex privato, Liv. 34, 34 : (bien voir) la mauvaise
volonté des particuliers pour payer leurs contributions.
- cf.
Liv. 38, 50, 3 ; Tac. H. 1, 1 ; Sen.
Vit. 18, 2 ; Plin. Ep. 5, 7, 6.
2
- parcimonie,
mesquinerie, avarice.
-
(hic dies) malignitate oneravit omnes mortales
mihi, Plaut. Capt.
465 : (c'est cette journée qui) a mis l'avarice dans le coeur
de
toutes les personnes que je rencontre.
- accensa
ea cupiditas est malignitate patrum, Liv. 2, 42, 1 : cette
cupidité (du peuple) fut enflammée par l'avarice des
patriciens.
- cf. Liv. 5, 22, 1;
Liv.
10, 46, 15; 34, 34, 8;
39, 9, 6.
4
- stérilité.
-
Col. 3, 10, 8.
- măligno,
āre : - tr. - préparer (qqch, aliquid) avec une mauvaise
intention, préparer (qqn, qqch) pour nuire.
- malignare
consilium super populum tuum, Vulg. Psa. 83, 4 : conspirer contre le
peuple.
- venena
malignantes, Amm. 22, 15, 26 : prêts à darder du poison.
- mălignor,
āri, ātus sum : se comporter malignement. --- Vulg. Psal. 74,
3, etc.
- in
prophetis meis nolite malignari, Vulg. Psa. 105, 15 : ne maltraitez pas
mes prophètes.
- malignantes, ĭum,
m. Vulg. Psa. 21, 17 : les méchants.
- mălignōsus, a, um [malignus]
: astucieux. --- Gloss. Gr.-Lat.
- cf. gr. κακεντρεχής.
- mălignus,
a, um [p. maligenus; mali + genus; cf. benignus] :
- (Lebaigue
P. 741 et P.
742)
1 - de
nature mauvaise, méchant, perfide,
envieux.
- maligni caupones, Hor. S.
1, 5, 4 : aubergistes voleurs.
- o malignissima capita,
Sen. Vit. Beat. 18 : ô têtes pleines
de malignité.
- oculis malignis spectare, Virg. En. 5, 654 :
regarder d'un oeil jaloux. --- Luc.
8, 565; id. 5, 651; Ov. M. 10, 329; Catul.
67, 5; 68, 37.
2
- chiche,
avaricieux, avare.
- Plaut.
Bac. 401; Ter. Hec. 159 ; Hor. O. 1, 28, 23.
- in
laudandis discipulorum dictionibus malignus, Quint. 2, 2, 6 : avare
d'éloges pour les discours de ses élèves.
3
- en
parl. du sol mauvais, stérile.
- difficiles terræ
collesque maligni, Virg. G. 2, 179 : les terres difficiles et
les collines stériles.
- hortum morus et ficus
frequens vestit, quarum arborum illa vel maxime ferax terra est,
malignior ceteris, Plin. Ep. 2, 17, 15 : le
jardin est couvert de nombreux mûriers et figuiers, auxquels le
terrain est aussi favorable qu'il est contraire à tous les
autres arbres.
4
- petit,
chétif, insuffisant, étroit.
- Virg. En. 11, 525; Sen.
Nat. 3, 27; Plin. 7, 167 ; Luc. 9, 500.
- mălĭlŏquax
(mălĕlŏquax), ācis : médisant. --- Ps. Syr. Sent.
187.
- mălĭlŏquentĭa, æ, f. : médisance. --- lat. tardif.
- mălĭlŏquĭum, ĭi,
n. : médisance. --- Tert. Spect. 2; id. Apol. 45.
- mălĭlŏquus
(mălĕlŏquus), a, um : médisant. --- Hier. Ep. 148,
16; Arn. in Psa. 11.
- malim
: subj. prés. de malo.
- mālĭnus,
a, um : -
1
- de pommier. --- Plin. 15,
42. -
2
- vert, couleur de pomme. --- Plin. 22, 53.
- gr. μήλινος.
- mălis,
is, f. : malandre [maladie des chevaux]. --- Pelag. Vet. 12.
- gr. μάλις.
- Mălīsĭānus,
i, m. : nom d'homme. --- Mart. 4, 6.
- mălĭtās,
ātis, f. [malus] : méchanceté. --- Gloss.
Phil.
- mălĭtĭa, æ, f. [malus] :
1
- mauvaise
qualité, stérilité.
- terræ malitia, Pall. 1, 6
: terre de mauvaise qualité.
- arboris malitia :
stérilité d'un l'arbre.
2
- nature
mauvaise, méchante, malignité,
méchanceté.
- Cic. Tusc. 4, 34 ; Nat.
3, 75; Quinct. 56.
3
- malice,
ruse, finesse.
- sine mala malitia, Plaut.
Aul. 215 : sans
mauvaise malice. --- cf. Plaut. Ep. 546; Cic. Att.
15, 26; Fam. 9, 19, 1.
- mălĭtĭēs,
ēi, f. : c.
malitia. --- Gloss. Lab.
- Malĭtĭōsa
silva, f. : la forêt Malitiosa (dans le pays des Sabins). ---
Liv.
1, 30, 9.
- mălĭtĭōsē,
adv. : avec déloyauté, de
mauvaise foi.
--- Plaut. Mil.
887 ; Cic. Off. 3, 61; Verr. 2,
132.
- malitiosius. --- Cic. Amer. 111.
- mălĭtĭōsĭtās,
ātis, f. [matitiosus]
: malice, méchanceté. --- Tert. Marc. 3, 15.
- mălĭtĭōsus,
a, um [malitia]
: méchant, trompeur, fourbe. --- Cic. Off. 3, 57 ;
1, 33.
- malitiosior. --- Aug. Manich. 19
; malitiosissimus. --- Front. Ep. Cæs.
4, 3.
- Mālĭus
: v. Maliacus.
- mălĭvŏl-
: v. malevol-
- mallĕātŏr, ōris, m. [malleus] : - 1
- celui qui travaille avec
le marteau. - 2
- ouvrier qui frappe la
monnaie.
--- Inscr. Orel. 3229.
- malleator balucis,
Mart. 12, 57, 9 : ouvrier qui bat le minerai.
- mallĕātus,
a, um [malleus] : battu au
marteau.
--- Col. 12, 9, 4 ;
Ulp. Dig. 32, 1, 52.
- malléŏlāris, e [malleolus]
: relatif aux boutures. --- Col. Arb. 3, 3.
- malleolus
:
1
- mallĕŏlus, i, m. :
- voir hors site
malleolus.
a
- petit marteau,
maillet. --- Cels.
8, 3, 29.
b -
marcotte, crossette, bouture. --- Col.
3, 6, 3 ; Plin. 17, 156.
c - trait
incendiaire, flèche enflammée. --- Cic. Cat. 1, 32;
Liv. 42, 64, 3.
d - bouton de
soulier, qui servait à fixer les courroies. --- Isid. 19, 34,
10.
2
- Mallĕŏlus, i, m. : Malléolus (surnom).
- mallĕus,
i, m. :
- voir hors site
malleus.
1 - marteau,
maillet,
battoir. --- Plaut. Men. 403 ;
Plin. 34, 144.
2 -
maillet, massue (pour abattre
les victimes). --- Ov. M. 2, 624 ;
Suet. Cal. 32.
3 -
morve (maladie du cheval). --- Veg. Mul. 1, 2 ;
1, 10.
- Malli, ōrum, m. : peuple
de l'Inde, en deçà du Gange. --- Plin. 6, 64.
- Mallĭa, æ, f. : nom de femme. --- Spart.
- Mallĭus,
ĭi,
m. : nom d'homme. --- Cic. Amer.
18; Cic. Planc. 12; Mur. 36.
- Mallius
Theodorus, auteur d'un traité sur les mètres latins.
- mallo, ōnis, m. :
- 1
- tige sèche des oignons. --- Veg. Mul. 2, 60 ;
1, 63. - 2
- tumeur aux genoux des
chevaux.
--- Veg. 2, 48.
- gr. μαλλός.
- Mallobaudēs,
m. : nom d'un roi des Francs. --- Amm. 14,
11, 21; 31, 10, 6.
- Malloea, æ, f. : ville de Thessalie. --- Liv.
32, 41, 5; 36, 10, 5.
- Mallŏs
ou Mallus, i, f. : - 1
- ville de Cilicie. --- Mel. 1, 13, 2;
Luc. 3,
227. - 2
- ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 179.
- 3
- masc. montagne
chez les Malli.
--- Plin. 6, 64.
- gr. Μαλλός.
- Mallōtēs, æ, m.
: de Mallos. --- Varr. R. 1, 1, 8 ; Suet.
Gram. 2.
- mallus,
i, m. : fil de laine. --- Cato, Agr.
157, 15.
- gr. μαλλός.
- mallŭvĭæ,
ārum, f. [manus
+ luo] :
eau pour se laver les mains. --- P. Fest. 161.
- mallŭvĭum,
ĭi, n. [manus + luo] : cuvette pour se laver les mains.
--- P. Fest. 160.
- mālo,
mavis, malle, mālŭi (= magis volo. ---
Cic. Or. 154) :
- la
conjugaison.
- mavolo Plaut. Curc. 320; mavelim, etc. Plaut. Cap. 270 ;
Trin. 306, etc. ; mavellem
Plaut. Amp. 512 ; mavoluit
Petr. 77, 5; part. prés. malens
Tert. Pudic. 2 et
18; Hier. Ep. 100, 2.
1
- aimer mieux, préférer.
- bonos
malle, Cæl. Fam. 8, 4,
2 : préférer le parti des bons citoyens.
- malle
incerta pro certis,
Sall. C. 17, 8 : préférer l'incertain au certain. --- cf.
Tac.
H. 2, 86.
- multo malo, Cic. Att. 15,
18, 2 : j'aime beaucoup
mieux.
- nihil malle quam pacem,
Cic. Fam. 2, 16, 3 : ne rien
préférer à la paix.
- avec
inf. Cato servire quam pugnare
mavult, Cic. Att. 7, 15, 2 : Caton aime
mieux être esclave que combattre.
- meo judicio multo stare
malo,
quam aliorum, Cic. Att. 12, 21, 5 : j'aime beaucoup mieux m'en
rapporter à mon avis qu'à celui des autres. --- id.
Tusc. 1, 42, 99.
- faber, incertus scamnum
faceretne Priapum, maluit
illum esse deum, Hor. S. 1, 8, 3 : un ouvrier, incertain s'il ferait de
moi un banc ou un Priape, aima mieux faire un dieu.
- nullos
his mallem ludos spectare, Hor. : il n'y a pas de comédie que j'eusse
mieux aimé que celle-là.
- eum
malui properare Romam quam ad me venire, Cic. Att. 3, 9 : j'ai préféré
qu'il se rendît vite à Rome plutôt que de le voir venir auprès de moi.
- cf. Cic. Att.
13, 22, 3; id. Div. 2, 57, 118; Cic. Quint. 2, 9; Juv. 10, 99.
- statuite utrum colonis
vestris consulere malitis an iis... Cic. Font.
15 : examinez si vous aimez mieux vous intéresser à vos
colons qu'à ceux...
- utrum malles te
semel ut Lælium consulem an ut Cinnam quater ? Cic. Tusc. 5, 54
: qu'aurais-tu préféré ? être une fois
un
consul comme Lælius ou quatre fois un consul comme Cinna.
- malo
+ subj. sans ut
: j'aime mieux que, je préfère que.
- malo
non roges, Cic. Tusc. 1, 17 : j'aime
mieux que tu ne
poses
pas de question.
- mallem... cognoscerem,
Cic. Fam. 7, 14, 2
: j'aurais
mieux aimé apprendre...
- malo
+ sub. inf. : j'aime mieux que, je préfère que.
- se
metui malunt, Nep. : ils aiment mieux se faire craindre.
- scripta nostra
nusquam malo esse quam apud te, Cic. Att. 13, 22, 3 : mes
écrits,
il n'y a pas d'endroit où j'aime mieux les voir que chez toi.
- principem se esse mavult
quam videri, Cic. Off. 1, 65 : il aime
mieux
être que paraître le premier.
- esse quam videri bonus
malebat, Sall. C. 54, 5 : il aimait mieux être que
paraître
bon. --- cf. Cic. Phil. 8, 27 ; 10, 7.
- avec potius se
ab omnibus
desertos potius quam abs te defensos esse malunt, Cic. Cæcil. 21
: ils aiment mieux être abandonnés par tout le monde
plutôt que d'être défendus par toi.
- avec magis
qui magis vere vincere, quam diu imperare malit, Liv. 22, 34, 11 : (un
homme) qui aimerait mieux vaincre rapidement
que commander
longtemps.
- malim
(affirmation adoucie)
=
j'aimerais mieux.
- mallem
(affirmation adoucie)
=
j'aurais préféré.
2
- vouloir du bien à, être
plutôt
favorable à.
- avec dat. in
hac re malo universæ Asiæ, Cic. Att. 2, 16, 4 : dans cette affaire,
je suis pour
l'Asie
tout entière.
- illi
omnia malo quam mihi, Cic. Planc. 24, 59 : je fais toute sorte de voeux
pour lui
plutôt
que pour moi.
- mālŏbăthrātus,
a, um : parfumé de malobathrum.
- satrapæ
pumicati, malobathrati, Sid. Ep. 8, 13 : satrapes bien épilés, parfumés
de malobathrum.
- mālŏbăthrĭnus, a, um : de
malobathrum.
--- C.-Aur.
Acut. 3, 3, 24; Chron. 5, 1, 12.
- gr. μαλοϐάθρινος.
- mālŏbăthron
(mālŏbăthrum),
i, n. :
- gr. μαλόϐαθρον.
1
- malobathrum [arbre
qui fournissait un
parfum]. --- Plin. 12, 129.
2
- huile, essence de
malobathrum.
--- Hor.
O. 2,
7, 7; Cels. 5, 23 ; Plin. 23, 93.
- mālŏgrānātum, i, n. [malum,
granatum] : - 1
- grenadier [arbre]. --- Vulg. Num. 20, 5
; Th.-Prisc. 3, 7.
- 2
- grenade, fruit du grenadier. --- Isid. 17, 7, 6.
- mālŏmellum, i, n.
: sorte de pomme très douce. --- Isid. 17, 7, 5,
v. melimelum.
- mālŏpē, ēs, f.
: malope [sorte de mauve]. --- Plin. 20, 222.
- Maltæcoræ, ārum, m.
: peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 74.
- maltha, æ,
f. :
- gr. μάλθα
(μάλθη).
1
- malthe [enduit mou, sorte
de bitume, de naphte, d'asphalte
d'un lac de Samosate]. --- Plin. 2, 235.
2
- enduit fait de chaux et
de
graisse de porc pour imperméabiliser. --- Plin. 36, 181 ;
Pall. 1,
41.
3
- fig.
homme mou, efféminé. --- Lucil. 27, 38.
- cf. gr. μαλθακός : mou.
- Malthăcē, ēs, f.
: île près de Corcyre. --- Plin. 4,
53.
- Malthīnus,
i, m. : nom d'homme. --- Hor. S. 1, 2, 25.
- maltho, āre [maltha] :
- tr. - enduire de malthe. --- Plin. 36,181 ;
Schol. Juv. 5, 48.
- Maltīnus : v.
Malthinus.
- Mălūgĭnensis,
is, m. : surnom romain. --- Liv. 4, 21, 1.
- mălūgĭnōsus,
a, um : astucieux. --- Gloss. Phil.
- malum
: (Lebaigue
P. 742 et P.
743)
1
- mālum, i, n. : pomme
(parfois : coing, grenade, orange, pêche, citron).
- gr.
μῆλον --- dor.
μᾶλον.
- ab ovo usque ad mala, Hor.
S. 1, 3,
8 : de l'oeuf aux pommes, depuis le commencement jusqu'à la
fin
du repas.
- malum terræ, Plin. 25, 95
: aristoloche.
2
- mălum, i, n.
:
a - mal.
- corporis mala, Cic. Ac. 2,
134 : maux du
corps.
- nihil mali accidit ei,
Cic. Læl. 10 : il ne lui est rien arrivé
de mal.
- bona, mala : les
biens, les maux.
- majus malum, Cic. Tusc.
2, 28 : plus grand mal.
b - malheur,
calamité.
- avec
double dat. - alicui malo esse :
être un malheur pour qqn.
- amanti
amoenitas malo est, nobis lucro est, Plaut. Men. 2, 3, 5 : le confort
est
un malheur pour l'amant, un profit pour nous.
- clementia illi
malo fuit, Cic. Att. 14, 22, 1 : sa clémence lui a
été funeste.
- culpa contractum malum,
Cic. Tusc. 3, 52
: malheur attiré par notre faute.
- olet homo quidam malo
suo, Plaut.
Amp. 321 : je sens qqn pour son malheur (gare à lui !).
- at
malo
cum tuo, Plaut. As. 130 : mais tant pis pour toi.
c
- dureté,
rigueur, mauvais traitement.
- vi, malo, plagis adductus
est ut... Cic.
Verr. 3, 56 : il a été amené par la violence,
les
mauvais traitements, les coups à. --- cf. Sall. J.
100, 5.
- malum habere,
Cic. Leg. 1, 41 : être châtié.
d
- maladie.
--- Cels. 3, 15.
3
- mălum (interj. exprimant la colère)
:
malheur ! diantre ! diable !
- quid
tu, malum, me sequere? Plaut. Cas. 98 : pourquoi, diantre, me suis-tu ?
- quæ, malum,
est ista tanta audacia
atque amentia ! Cic. Verr. 2, 1, 54 : diable ! quel est ce degré
d'audace et de démence !
- malundrum,
i, n. : plante, probt
nielle sauvage. --- Plin. 26, 40.
- malus
:
1
- mālus, i, m. :
a
- mât
de navire.
--- Cic.
Verr. 5, 88 ; CM 17.
b
-
mât [auquel
sont fixées les toiles au
théâtre]. --- Lucr.
6, 110 ; Liv. 39, 7, 8.
c
-
arbre du
pressoir. --- Plin.
18, 317.
d
-
poutre [ressemblant
à un mât]. --- Cæs. BG. 7, 22, 5.
- voir hors site
malus.
- malos
scandere : grimper aux mâts.
2
- mālus, i, f. :
pommier. --- Virg.
G. 2, 70.
-
malus granata, Isid. 17, 7, 6 : grenadier.
3
- mălus, a, um :
- comp. pējor,
pejus.—superl. pessimus, a, um.
a - mauvais.
- malus
poeta,
Cic. Arch. 25 : mauvais poète.
- mala
consuetudo, Cic. Nat. 2,
168 : habitude détestable.
- in
pejorem partem mutari, Cic Amer.
103 : empirer.
- pessimi
cives, Cic. Phil. 3, 18 : les plus mauvais citoyens.
- falsam de illis habuit opinionem, malam de vobis, Cic. Verr. 2, 3, 59
: : il a eu d'eux (= les Siciliens) une idée fausse, et de
vous, une opinion mauvaise.
- mali,
ōrum, m. : les méchants.
- me
malum esse oportet, Plaut. : il faut que je sois un vaurien.
- abi
in malam rem, Ter. : va te faire pendre.
- haud
mala est mulier, Plaut. Bacch. 1162 : cette femme n'est pas
mal. --- cf. Quint. 6, 3, 32; Ter. Eun. 2, 2, 43.
b - misérable.
- malo
genere natus, Cic. de Or. 2, 286 : de
misérable naissance.
c
- malheureux, funeste.
- mala
pugna,
Cic. Div. 2, 54 : combat malheureux, défaite.
- alicujus
malæ
cogitationes, Cic. Amer. 67
: pensées pénibles de qqn.
- mala
ducis avi domum quam multo repetet Græcia milite, Hor. O. 1, 15, 5 :
sous de mauvais auspices, tu emmènes chez toi cette femme (=
Hélène) que la Grèce réclamera en armant
d'innombrables soldats.
d - méchant, malin, rusé.
- delituit
mala, Plaut. Rud.
466 : elle s'est cachée, la friponne.
e - malade.
- cum æger pejor fiat, Cels. 3, 5 : le malade étant plus mal.
- malva, æ, f. : mauve
[plante]. --- Cic.
Fam. 7, 26, 2 ; Plin. 20, 222 ; Hor. O. 1, 31, 16.
- malvācĕus,
a, um : de mauve.
--- Plin. 21, 19 ; Char.
37, 16.
- Malvane, is,
n. : fleuve d'Afrique, sortant de l'Atlas. --- Plin.
5, 18.
- malvāticus,
a, um : c. malvaceus.
- malvella, æ, f. : tunique faite de fibres de mauve. --- Isid.
19, 22, 12.