===> Dico
- N,
n : 13 ème lettre de l'alphabet.
- Gaffiot
P. 1010-1012 --- Lebaigue
P. 804.
- n de con-
pour com-
- n s'efface devant h. --- cohaerere,
coheres,
cohibere, cohors.
- n s'efface devant j. --- coicere,
cojux or cojunx,
cosul, etc.
- -iens ou ies. --- quoties,
toties, vicies.
- quăsi pour quansi
(quam si).
- n changé en m. --- imberbis,
imbutus; impar, impleo; inm- souvent
-imm.
- abréviation N
= natus, nefastus dies, nepos, nomine, novum, le
prénom Numerius, numero, numine.
- N
= natione, natus, nostri, nostro, etc., numerus, numero, etc.
- N.
D. N. = numini domini nostri.
- N.
L. = non liquet (v. liqueo).
- N.
M. V. = nobilis memoriae vir.
- NN.
BB. = nobilissimi.
- NP.
= nefastus prior.
- NVM.
= nummum.
- Naarmalcha,
æ, m. : voir Narmalcha.
--- Amm. 23, 6.
- Nabal,
indécl. m. : Nabal (personnage biblique).
- nomen
viri illius erat Nabal et nomen
uxoris ejus Abigail; eratque mulier illa prudentissima et speciosa;
porro vir ejus durus et moribus malis, Vulg. Samuel, 1, 25, 3 : le nom
de cet homme était Nabal et sa femme s'appelait Abigaïl; c'était une
femme pleine de bon sens et très belle, tandis que son mari était dur
et méchant dans sa manière d'agir.
- Nabales,
um, m. : peuple de la Mauritanie Césarienne. ---
Plin. 5, 21.
- Nabalĭa, æ, m. : le Nabal
(affluent du Rhin). ---
Tac. H. 5,
26.
- Nabar,
aris, m. : le Nabar (fleuve de
Mauritanie).
- flumina
Sardabal, Aves, Nabar, Plin. 5, 21 : les fleuves de Sardabal, d'Avès et
de Nabar.
- Năbătæ
(Năbăthæ), ārum,
m. : les Nabathéens
(en Arabie Pétrée). ---
Sen. Herc.
Œt. 160.
- Năbătæa
(Năbăthæa), æ, f. : la Nabathée
(contrée de l'Arabie Pétrée). ---
Plin. 21, 18,
72, § 120.
- gr. Ναϐαταια.
- Năbăthæus
(Năbătæus, Năbāthæus,
Sid. Carm. 5, 284), a,
um : de Nabathée, des Nabathéens, de l'Arabie. ---
Juv. 11, 126; Ov.
M. 1,
61; Luc. 4, 63.
- gr. Ναϐαθαῖος.
- Năbătæi
ou
Năbăthæi, ōrum, m. : les Nabathéens (en Arabie
Pétrée). --- Plin.
6, 28, 32, § 144; 12, 20, 44, § 98; Auct. B. Alex. 1, 1; Tac. A. 2, 57;
Amm. 14, 8, 12.
- gr. Ναϐαταῖοι
(Ναϐαθαῖοι).
- Năbăthes, æ, m. :
un Nabathéen. --- Sen.
Herc.
Œt. 160.
- Nabath-
: voir Nabat-
- Nabdalsa, æ, m. : Nabdalsa
(général de Jugurtha). --- Sall. J. 70, 2.
- nabis :
1
- nābis, is, m. : c. nabun : girafe.
2
- Nābis, is (ĭdis), m. (acc. -in ou
-idem)
: Nabis (un tyran de Sparte). --- Liv. 29, 12,
14; 31, 25, 3; 34, 24, 6.
- gr. Νάϐις, ιδος.
- nablĭa,
ōrum, n. : voir nablum. --- Ov. A. A. 3, 327.
- nablĭo,
ōnis, m. : celui qui joue du nable. --- Gloss. Phil.
- nablĭto
(nablizo),
āre : - intr. - jouer du nable. --- Gloss. Phil.
- nablum
(nablium), i, n. : nable (sorte de cithare). --- Vulg. Chron. 1, 15, 28.
- forme nablium, Ov. A. A.
3, 327; forme nablum,
Vulg. 1 Chron. 15, 16 sqq.; id. 1 Macc. 13, 51.
- gr. νάϐλον.
- voir
hors site nablia.
- Nabrissa
: c. Nebrissa. --- Plin.
3, 11.
- Nabrum,
i, n. : fleuve de la Gédrosie. --- Plin. 69, 7.
- Nabuchodonosor,
indécl. m. : Nabuchodonosor (roi de
Ninive). ---
Tert. Idol. 15.
- nabun,
indécl. m. : nom
de la girafe chez les Ethiopiens. --- Plin. 8, 69; Solin. 30,
19.
- nacca
(nacta, natta), æ, m. (= fullo) : foulon.
- naccæ
appellantur vulgo fullones, ut ait Curiatius, quod nauci non sint, i.
e. nullius pretii. Idem sentit et Cincius. Quidam aiunt, quod omnia
fere opera ex lanā nacæ dicantur a Græcis, Paul. ex Fest. p. 166
Müll.; Apul. M. 9, p. 227, 22.
- gr. νάκτης.
- naccīnus,
a, um : de foulon, de dégraisseur --- Apul. M. 9,
27.
- Nacŏlēa
(Nacŏlīa, Nacolĭa), æ, f. : ville de la Grande Phrygie.
--- Amm. 26, 9, 7.
- gr.
Νακόλεια (Νακολια).
- nacta,
(natta), æ, m. : foulon.
- nactus,
a, um : part. passé de nanciscor.
- 1 - qui a rencontré,
qui a trouvé, qui
a acquis, qui a reçu, qui a gagné. - 2
- sens passif acquis,
trouvé.
- (Cæsar)
nactus idoneam ad navigandum tempestatem soluit, Caes. BG. 4, 23, 1 :
César, profitant d'un temps favorable à la navigation, leva l'ancre. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine,
p. 46; éd. Vuibert.
- næ,
adv. : c. ne
(adv.)
- Nædītæ,
ārum, m. : habitants de Nédis, ville de Dalmatie. ---
Inscr.
- nænĭa,
(nēnĭa), æ, f. : voir nenia.
- Næssus,
i, f. : ville de Dacie. --- Amm. 21, 10.
- Næva,
æ, f. : ville de Bétique. --- Plin. 3, 11.
- Nævazæ,
ārum, m. : peuple des bords du Tanaïs. ---
Plin. 6, 19.
- Nævĭana
Porta, f. : porte
Nævia [une des portes de Rome]. --- Liv. 2, 11.
- Nævia
Silva, f. : forêt Nævia, près de Rome. --- P. Fest.
168.
- Nævĭānus,
a, um : de
Nævius [le poète]. --- Cic. Fam. 5, 12; Br. 60.
- Nævĭāna pira : sorte
de poires. --- Col. 5, 10, 18; Cels. 2, 24.
- nævius
:
1
- nævĭus, a, um : qui a des signes sur la peau, qui a des verrues. ---
Arn. 3, 14.
2
- Nævĭus, a, um : de Névius. --- Varr. L. 5,
162.
- Nævia
olea : sorte d’olive. --- Col. 12, 48.
- Nævia
Porta : la Porte Névia (à Rome).
3
- Nævĭus, ĭi, m. : Névius (poète dramatique et épique). --- Cic. Br. 60.
- nævŭlus,
i, m. : petit signe, petite tache,
petite verrue. ---
Gell. 12, 1, 7.
- nævus,
i, m. : - 1
- tache sur le corps,
signe naturel, envie, verrue. Cic.
Nat. 1, 79; Hor. S. 1, 6, 67; Plin. 22, 137. - 2
- tache,
défaut, déshonneur. ---
Symm. Ep. 3, 34.
- Nagara,
æ, f. : ville d’Arabie. --- Amm. 23, 6, 47.
- Nagia,
æ, f. : ville de l’Arabie Heureuse. --- Plin. 6, 153.
- Nahanarvali ou
Naharvali, ōrum, m. : peuple de
Germanie. --- Tac. G. 43.
- Nahum,
indécl. m. : Nahum (un des douze petits
prophètes).
- voir
hors site : Nahum.
- Nāĭăs,
ădis (Nāĭs, ĭdis ou
ĭdos),
f. : - 1 - Naïade
(nymphe des fontaines et
des fleuves). --- Ov. M. 14, 328; Virg. B.
6, 21; Ov. F. 5, 115. - 2 -
nymphe, néréide. --- Ov. F. 4, 231; id. M.
1, 691; id. ib. 14, 557.
- gr.
Ναιάς, άδος (Ναΐς,
ΐδος)
.
- Naiades
(Naides), um (acc. -adas) : les Naïades.
- Naïda
Bacchus amat, Tibul. 3, 6, 57 : Bacchus aime le cristal des Naïades (=
l'eau) --- les Grecs buvaient rarement le vin pur.
- Nāĭcus,
a, um : des Naïades. ---
Prop. 2, 32,
40.
- voir
hors site : Naïades.
- Naim,
indécl. f. : Naïm (ville de Palestine). --- Bibl.
- Nais :
c. Naias.
- Naissus ou Naisus, i, f. : ville de
la Mésie
supérieure. --- Jord.
- nam :
- nam
se place en tête de la phrase ; qqf il se trouve après un ou plusieurs
mots, surtout chez les comiques --- cf. Virg. En. 3, 379; id.
ib.
4, 421; 10, 585; 1, 444; Hor. S. 2, 3, 20; 41; id.
ib. 2, 3,
302; id. Ep. 2, 1, 186.
- particule
d’affirmation qui attire
l’attention sur un fait.
1
- de fait, en vérité, en réalité,
voyons, donc.
- nam
et secundas res splendidiores facit amicitia et adversas partiens
communicansque leviores, Cic. Læl. 22 : en vérité, je vous le dis,
l'amitié rend plus clairs les jours heureux et, dans les mauvais, elle
allège notre peine en y prenant part, en la faisant sienne.
- obsecro,
tace. — Nam
hic nunc licet dicere, nos sumus, Plaut. Cas. 196 : de grâce,
tais-toi. —
Voyons en vérité, ici, à présent nous pouvons parler, nous ne sommes
que nous. --- cf. Mil. 629 ; Cap. 896.
- en part. dans les interrogations.
- scelestissumum te arbitror. — Nam quamobrem ? Plaut. Amp.
552 : je te
crois un franc scélérat. — Voyons, pourquoi ?
- nam :
donc, voyons (avec quisnam,
ubinam...).
- nam
quis te jussit (nam quis = quisnam) : qui donc t’a donné l’ordre ?
- nam
quem ego aspicio ? Plaut. Poen. 1122 : mais qui donc je vois ?
--- cf. Plaut. Most. 644; Rud.
687 ; Ep. 132 ; Aul. 42, 44 ; etc.
- da
mihi, optuma femina, manum. —
Tibi ea'st ? quis ea'st nam optuma ? Plaut. Aul. 136
: donne-moi la main,
excellente femme. — Où est-elle ? qui est-elle donc cette excellente
femme ? --- cf. Plaut. Aul. 427 ; Bac. 1114; Most. 258, etc.
- nam
cur ? Plaut. : pourquoi donc ?
- Tr.
Ne me roga. Th. Nam
quid ita ? Plaut. Most,
3, 109 : Tr. ne me le
demande pas. Th.
mais, voyons, pourquoi ?
- quid
cerussa opus nam ? Plaut. Most. 1, 3, 101 : pourquoi donc as-tu besoin
de
céruse ?
- avec num
num
quid nam tibi molestum est, gnate mi, si hæc nunc mecum
adcubat?
Plaut. As. 830 : est-ce que tu as du chagrin de la voir couchée auprès
de moi ? --- Donat. ad Ter. And. 1, 4,
8; Ter. Heaut. 3, 2, 6; Cic. Part. Or. 7, 26.
- rarement
sans mot interrrogatif scis
nam, tibi
quæ præcepi ? Plaut. Pers, 379 : sais-tu, voyons, ce que je
t’ai recommandé
?
2
- il est un fait, c’est que.
- an
tibi fabellæ videntur ? nonne
ab A. Postumio ædem Castori et Polluci dedicatam, nonne senatus
consultum de Vatinio vides ? Nam de Sagra Græcorum etiam est vulgare
proverbium... Cic. Nat. 3, 13 : eh quoi ! ce sont des fables à
tes yeux
? pourtant ne vois-tu pas le temple dédié par A. Postumius à Castor et
Pollux ? ne vois-tu pas le sénatus consulte en faveur de Vatinius ? et
c’est un fait que sur l’affaire de la Sagre, il y a même un proverbe
répandu chez les Grecs. --- cf. Cic. Arch. 23 ; Fin.
1, 12; Div. 2, 97 ;
Tusc. 4, 52, etc.
- sert souvent à introduire une autre idée, un
autre fait ; on le traduit approximativement par quant à, mais il a
plus de vivacité que autem
auquel il correspond souvent]. --- Cic.
Br.
239; Nat. 1, 27 et 28, etc.
- en part. dans les interrog.
oratoires
et dans ce que la rhét. appelle prétérition. ---
Cic. Læ. 104; Verr.
5, 158; Nat. 3, 38; Tusc. 4,37 ; Div. 1, 26, etc.
- souvent aussi
avec quod de transition.
- nam quod : quant
à ce fait que. ---
Cic. de Or. 1, 234;
1, 254; Tusc. 3, 73; 4, 57; Div. 2, 66; 2, 68, etc.
3
- il est un fait,
c’est que [introduisant une réserve ; comparer le
français par
exemple].
- P.
Rutilii adulescentiam ad opinionem et innocentiæ et
juris scientiæ P. Mucii commendavit domus. Nam L. quidem Crassus... non
aliunde mutuatus est, sed sibi ipse peperit laudem... Cic. Off. 2, 47
: P. Rutilius dans sa jeunesse eut, pour acquérir sa
réputation
d’intégrité à la fois et d’habileté dans le droit, la recommandation
d’avoir séjourné dans la maison de P. Mucius ; par exemple, L. Crassus,
lui, n’emprunta pas ailleurs, mais se créa à lui-même sa
gloire... cf.
Cic. Br. 161; 175; 178; 222; 228; etc.
- conjonction servant à
confirmer.
4
- de
fait.
- Euclionis
filiam
laudant ; sapienter factum et consilio bono; nam meo quidem animo si
idem faciant ceteri... Plaut. Aul. 478 : ils louent la fille
d’Euclion ;
ils trouvent que j’agis sagement et en prenant un bon parti ; le fait
est que, à mon sens du moins, si tous les autres agissaient ainsi...
cf. Plaut. Most. 858.
- unum
illud mihi videris imitari orationis genus. —
Vellem fortasse ; quis enim id potest aut umquam poterit
imitari ? nam sententias interpretari perfacile est : quod quidem ego
facerem, nisi plane esse vellem meus, Cic. Leg. 2, 27 : il n’y
a qu’une
chose que tu me sembles imiter, son style. — Tout au plus en aurais-je
la volonté ; car qui peut ou pourra jamais l'imiter ? de fait, ce sont
les idées qu’il est très facile de reproduire, et cela, pour mon
compte, je l’aurais accompli, si je n’avais voulu être absolument
moi-même. --- cf. Cic. Off. 3, 28 ; 3, 32; Leg. 2,
28; Br. 297 ; Fin. 2, 35
; Tusc. 2, 57 ; etc.
- dans une réponse confirmative de
iis,
credo, rebus, inquit Crassus, ut in cretionibus scribi solet "quibus
sciam poteroque". — Tum ille : nam quod tu non poteris aut nescies,
quis nostrum... Cic. de Or. 2, 101 : je parlerai, j’imagine,
répartit
Crassus, sur les sujets où, comme on le dit dans les actes d’héritage,
je saurai et je pourrai. — Alors lui : de fait, sur ce que toi tu ne
pourras pas ou que tu ne sauras pas, qui de nous..., cf. Cic.
de Or. 2,
144; Verr. 2, 133; 2, 72.
5
- confirmatif
et
explicatif de fait, car,
c’est que.
- is
pagus appellabatur Tigurinus ; nam omnis civitas
Helvetia in quattuor pagos divisa est, Cæs. BG. 2, 22, 4
: cette
circonscription était celle des Tigurins ; car tout l’état Helvète est
divisé en quatre circonscriptions. --- cf. Cic. Læl.
82; Part. 38; Or. 147,
etc.
- introduit des parenthèses colenda
justitia est, tum ipsa
per sese (nam aliter justitia non esset), tum... Cic. Off. 2, 42
: il
faut pratiquer la justice, d’abord pour elle-même (car autrement ce ne
serait pas la justice), ensuite... cf. Cic. Leg. 2,
2, etc.
- reprend le développement après une
parenthèse. --- Cic. Planc.
98.
6
- de
fait, ainsi, par
exemple.
- multi
uno tempore
oratores floruerunt ; nam et Albinus... et... Cic. Br. 81
: beaucoup
d’orateurs fleurirent à la même époque ; ainsi d’une part Albinus...,
d’autre part... cf. Cic. Off. 2, 32; 2, 65; Rep. 2,
44; Leg. 19 41 ;
de Or. 2, 221 ; 2, 237, etc.
- introduit un
développement annoncé quid
tamquam notandum et animadvertendum sit in Hortensio, breviter licet
dicere. Nam is post consulatum... Cic. Br. 320 : ce qui mérite
chez
Hortensius d’être pour ainsi dire noté et critiqué, je puis l’indiquer
brièvement. De fait, après son consulat... cf. Cic. Arch. 28;
Or. 174
; Ac. 1, 4, etc.
- souvent même, il équivaut au français "à savoir" ou à nos
deux points, suivis de guillemets.
- duplex
est ratio veri
reperiendi... ; nam aut... aut... Cic. Tusc. 3, 56 : il y a
deux façons de
découvrir le vrai : ou bien..., ou bien... cf. Cic.
Tusc. 1, 72; 5, 9;
Off. 1, 9; 1, 96; 2, 52; Div. l, 46; 2, 101; Nat. 2, 128; Verr. 4, 61,
etc.
- conjonction causale.
7
- car, en
effet ; [emploi le plus fréquent ; parfois suivie d’une
construction
paratactique]
- clausulas
diligentius etiam servandas esse arbitror quam superiora, quod in
eis maxime
perfectio atque absolutio judicatur. Nam versus æque prima et media et
extrema pars attenditur... ; in oratione autem pauci prima cernunt,
postrema plerique... Cic. de Or. 3, 192 : il faut, à mon avis,
soigner
même davantage les fins de phrase que les parties antérieures, parce
que c’est là surtout qu’on juge la perfection absolue. En effet, tandis
que dans le vers on fait attention également au début, au milieu, à la
fin..., dans la prose au contraire peu d’auditeurs remarquent les
débuts de la phrase, mais presque tous en remarquent la fin... cf.
Cic. Off. 3, 22 ; Leg. 2, 24; Fam. 9, 15, 1.
- desinite
ergo de compositione loqui; nam nobis nisi Cæsaris capite relato pax
esse nulla potest, Cæs. BC. 3, 19 : cessez donc de parler
d'accommodement; car pour nous il ne peut y avoir de paix que quand on
nous apportera la tête de César.
- nam
quo quisque est sollertior et ingeniosior, hoc docet iracundius et
laboriosius, Cic. Com. 31 : en effet, plus un maître est habile et
intelligent, plus il est sujet à l'impatience et à la fatigue en
donnant ses leçons.
- nāma,
ătis, n. : jaillissement. --- Inscr. Mur. 138, 2.
- gr. νᾶμα, ατος
- Namarini,
ōrum, m. : (Lebaigue
P. 805) les Namarins (peuple de la Tarraconnaise). --- Plin. 4, 111.
- Namnētes
(Nannētes), um, m. : - 1
- les
Namnètes (les
Nannètes), peuple
fixé à l'embouchure de la Loire, auj. les Nantais). --- Cæs. BG. 3,
9, 10; Plin. 4, 107.
- 2 -
la capitale des Namnètes. --- Ven. Ep. 1.
- au sing. Namnis. --- Inscr. Orell. 188.
- Namnetica
civitas, f. : la ville des Namnètes
(auj. Nantes).
- namque,
conj. : le
fait est que, et de fait, car. --- Plaut. Cap. 604;
Cic. Rep. 6,24, etc.; Cæs. BG. 3, 13, 1.
- placé en tête de
la phrase
chez Cic., Cæs., Sall., Nep. ; chez les poètes, Liv. etc. peut se
trouver après un mot; chez Cæs. touj. devant une voyelle.
- nana :
1
- nāna, æ, f. : naine. ---
Lampr. Al.
Sev. 34, 2.
2
- Nana, æ, f. : Nana (nymphe,
fille du fleuve
Sangarius, mère d’Atys). --- Arn. 5, 6.
- nancĭo,
īre : c. nancior. ---
Gracchus d.
Prisc. 10, 21.
- nancior,
īri : c. nanciscor. ---
P. Fest. 166.
- nanxitor
: impér. fut. de nancior. --- Leg. XII Tab.
d. Fest. 166.
- nanciscor,
nancisci, nactus sum (nanctus sum) : -
dép. tr. - 1
- trouver (par hasard), rencontrer par chance, profiter (d'une
occasion).
- 2 - prendre, saisir,
obtenir, acquérir,
gagner, avoir.
- nanciscier
Plaut. As.
325; participe nanctus
Plaut. Tr. 63; Cic. Nat. 2, 81.
- nactus
turbidam tempestatem, Cæs. BC. 2 : profitant d'une violente tempête.
- nactus
noctem obscuram, Sall. : profitant de l'obscurité de la nuit, à la
faveur
de l'obscurité de la nuit.
- vitis,
quidquid nacta est, complectitur, Cic. Sen. 15 : la vigne
s'accroche
à tout ce qu'elle rencontre.
- morbum
nancisci, Cic. : tomber malade. ---
Nep. Att. 21, 2; Suet. Tit. 10.
- (Atticus) cum tanta prosperitate usus esset valetudinis, ut annis
triginta medicina non indiguisset, nactus est morbum, quem initio et
ipse et medici contempserunt, Nep. Att. 21 : (Atticus), après avoir
joui d'une santé si prospère que pendant trente ans il n'avait pas eu
besoin de remède, il contracta une maladie que d'abord lui-même et les
médecins méprisèrent. --- syntaxe latine
Ernout et Thomas p. 416; éd. Klincksieck
- nancisci
auctoritatem per scelus, Cic. : acquérir de l'autorité par un crime.
- nactus
summam potestatem, Sall. : qui est parvenu au pouvoir suprême.
- nanciscetur
nomen poetæ, Hor. : il obtiendra le nom de poète.
- unde
annulum istum nactus ? Ter. : où as-tu trouvé cet anneau?
- nancisci
belluas venando, Cic. : prendre des animaux à la chasse.
- meum
quod rete et hami nacti sunt, meum potissimum est, Plaut. Rud. 985 :
tout ce que j'ai pris dans mon filet et avec mon hameçon est bien à
moi. --- cf. Cic. Sen. 15, 52; Cæs. BG. 4,
23; Ov. M. 1, 232.
- cum
plus otii nactus ero, Cic. Fam. 3 : quand j'aurai plus de loisir.
- maleficam
naturam nactus est, Nep. Ages. 8 : il fut maltraité par la nature.
- nactus sens
passif. --- Aur.-Vict. Cæs. 33, 3 ; Apul. Met. 7, 15; Hyg.
Fab. 1 et 8.
- nancitor
: impér. fut. de nancior (Tab.).
- nanctus,
arch. : c. nactus.
- Nanneiani,
ōrum, m. : acquéreurs,
à bas prix, des biens d’un
certain Nannéius proscrit par Sylla. --- Cic. Att. 1, 16, 5.
- Nannetes
: c. Namnetes.
- Nannienus,
i, m. : nom d’homme. --- Amm. 31, 10, 6.
- nanque
: c. namque.
- nans,
nantis : part. prés. de no.
- Nantĭăcum,
i, n. : Nantiacum (ville de la Gaule Belgique, auj. Nancy).
--- Fort. 6, 10, 33.
- Nantŭātes,
um, m. : les
Nantuates
(peuple de la Narbonnaise). ---
Cæs. BG. 3,
1, 1 ; Plin. 3, 137.
- nānus,
i, m. (= pumilio) : - 1
- nain. --- Prop.
4, 8,
41 ; Juv. 8, 32. - 2
- cheval nain. ---
Gell. 16, 7, 10. - 3
- sorte
de vase bas et large. --- Varr. L. 6, 19.
- gr. νᾶνος.
- nanxitor
: impér. f. de nancior. --- Leg. XII Tab. d.
Fest. 166.
- nāŏfylax ou nāŏphylax : voir nauphylax. --- Inscr.
- napa,
æ, f. : voir napus. --- Th. Prisc. 2, 2.
- Nāpææ,
ārum, f. : les Napées
(nymphes des forêts). ---
Virg. G. 4,
535; Stat. Th. 4, 255; Nemes. Ecl. 2, 20.
- năpæus, a, um
: des bois, des forêts. --- Col. poët. 10, 264.
- gr. ναπαῖος.
- Năpæi,
ōrum, m. : peuple de la Scythie asiatique. --- Plin.
6, 50.
- Napata,
f., ou n. plur. : ville d’Ethiopie. --- Plin. 6, 181
; 6, 189.
- Napē,
ēs, f. : Napé. - 1
- nom de femme. --- Ov. Am. 1,
12, 4. - 2
- nom d'une chienne. --- Ov. M. 3, 214.
- gr. Νάπη,
ης --- νάπη, ης : vallon boisé.
- naphta, æ, f. [mot égyptien]
: naphte, sorte de bitume. --- Plin. 24, 158; Amm.
23, 6, 16.
- ou
naphthās, æ, m., Sall. d. Prob. Cath. 22, 22.
- nāpīna, æ, f. (s.-ent.
terra) [napus] : carré
de navets. ---
Col. 22, 2, 72.
- Napitæ,
m. : voir Napræ.
- Napoca,
æ, f. : ville de Dacie.
- Napocensis, e : de Napoca. ---
Ulp.
- nāpŏcaulis,
is, m. [napus, caulis] : chou-rave. --- Isid. 27, 10,
9.
- Napræ,
ārum, m. : peuple situé près du Palus Mæotis. ---
Plin. 6, 2.
- napura, æ, f.
: corde
en paille.
--- P. Fest. 165, 5; 169, 22.
- nāpus,
i, m. : --- Col. 2, 10,
23; Cels. 2, 18.
- nāpy,
yos, n. (c. sinapi)
: sénevé (graine de moutarde). --- Plin. 19,
171.
- gr. νᾶπυ (ancienne
forme attique pour σίναπι).
- Nar
:
1
- Nār,
Nāris, m. : le Nar (rivière de l'Ombrie, affluent du Tibre, auj. Nera).
--- Plin.
3, 109; Virg. En. 7, 517; cf. Aus. Idyll.
12; Ov. M. 14,
330; Cic. Att. 4, 15, 5; Tac. An. 3, 9.
2
- Nar,
Nartis, m. : le Nar (rivière d'Illyrie). --- Mela,
2, 3, 13.
- Naracū
Stoma ou Naracustoma, ătis, n. : nom d’une
des bouches de l'Ister. --- Plin. 4, 79.
- Naraggara,
æ, f. : ville de Numidie. --- Liv. 30, 29.
- Narbazacĭus,
ĭi, m. : général romain sous Théodose. --- Jord.
- Narbo,
ōnis, m. : Narbonne (ville). --- Mart. 8, 72,
4; Mela, 2, 5, 2; 6; Plin. 3, 32; Cic. Font. 1, 3; 16, 36; Vell. 1, 15,
5; 2, 8, 1.
- gr. Ναρϐών,
ῶνος.
- ou
Narbo
Marcius --- Cic. Font. 13.
- Narbōnensis, e
: de Narbonne. --- Cic. Br. 160.
- Narbonensis Gallia, Plin.
4, 105 : la Gaule Narbonnaise (l’une des quatre
grandes
divisions de la Gaule).
- Narbōna, æ, f.
: c. Narbo. --- Amm. 15, 11, 14.
- Narbōnĭcus,
a, um : de Narbonne. --- Plin. 14, 43.
- narcē,
ēs, f. : engourdissement, torpeur. --- Plin. 21, 128.
- gr. νάρκη, ης.
- narcissĭnus,
a, um : de narcisse, fait avec du narcisse. ---
Plin. 13, 6.
- gr. ναρκίσσινος.
- narcissītēs,
æ, m. ou narcissitis, idis, f.
: sorte de pierre précieuse. --- Plin. 37, 188.
- gr. ναρκισσίτης λίθος : pierre
de la couleur du narcisse.
- narcissus
:
1
- narcissus, i, m. : narcisse (fleur). --- Plin. 22, 25,
Virg. G. 4, 123.
- gr. νάρκισσος.
2
- Narcissus, i, m. : Narcisse. - a
- fils de Céphise, changé en narcisse. --- Ov. M. 3,
339. -
b
- l'affranchi de Claude. --- Tac. An. 11, 29 sqq.;
Juv. 14, 329.
- voir hors site
: Narcisse.
- nardĭfĕr,
ĕra, ĕrum [nardus, fero] : qui produit le nard.
--- Grat. Cyn. 314.
- nardĭfŏlĭum,
ĭi, n. : feuille de nard. --- Not. Tir.
- nardĭnum,
i, n. : huile parfumée au nard. ---
Plin.-Val. 3, 5.
- demisit
nardini (s.ent. vini) amphoram cellarius, Plaut.
Mil. 823 : il a
descendu une amphore de vin de nard, en sa qualité de
cellérier.
- nardĭnus,
a, um : - 1 - fait avec du nard. ---
Plin. 25, 151. - 2 - semblable au nard.
--- Plin. 15, 55.
- gr. νάρδινος.
- nardostăchyŏn,
ĭi, n. : feuille, tige de nard. --- Apic. 7, 282; 8, 2, § 347; Th.-Prisc. Diæt.
15.
- gr. ναρδόσταχυς.
- nardum,
i, n. (nardus, i, f.) : - 1
- nard
(arbrisseau). --- Plin.
12, 42; 12, 46. - 2 - le
nard (essence qu'on
tirait du nard). --- Hor. O. 2, 11, 16; Tibul. 3, 6,
63.
- gr. νάρδος.
- nardus, i, f. --- Hor.
O. 2, 11, 16.
- nārĭnōsus,
a, um [naris] : qui a
les narines larges, le nez large. --- *Lact. 5, 12, 13. (al.
varicosis, cariosis, curiosis).
- nārĭpŭtens
(nārĭpŭtrens), entis [naris, puteo] : qui sent mauvais du nez. ---
Anthol. Lat. 5, 205, 4.
- nāris, is
(surtout au plur. nāres,
ium),
f. :
1 - narines,
nez. --- Ov. M. 5,
675; Cic. Nat. 2, 141.
- naribus
trahere (ducere) : aspirer (l'air), sentir (une odeur).
- fasciculum ad
nares admovere, Cic. Tusc. 3, 18, 43 : mettre sous le nez un petit
bouquet.
- de
nare loqui, Pers. 1, 33 : parler du nez.
2
- sagacité,
finesse.
- (homo) emunctæ naris, Hor.
S. 1, 4, 5 : homme à l’odorat subtil,
habile à sentir les ridicules.
- naribus uti, Hor. Ep. 2,
20, 45 : se
moquer, railler.
- naribus
indulgere, Pers. 1, 41 : avoir un faible pour la raillerie.
- nares acutæ, Hor. S. 2, 3,
30 : les narines fines =
finesse, l’esprit critique.
- homo
non naris obesæ, Hor. : homme qui a le nez fin.
3 - orifice,
tuyau, ouverture. --- Vitr. 7, 4; 7, 10; Pall.
9, 9; Vop. Prob. 21.
- Narisci ou Naristi,
ōrum, m. : peuple de
Germanie. --- Tac. G. 42 v. les leçons des mss.]
- nārīta,
æ, f. : sorte de coquillage. --- Plaut. d. Fest. 166.
- gr. νηρίτης.
- nărĭtās,
ātis, f. : c. gnaritas. --- Don. Ter. Ad. Ter. 3, 3,
43.
- Narmalcha ou
Narmalchar, m. indécl. : un des bras de
l’Euphrate. --- Plin. 6, 130.
- Narnĭa,
æ, f. : Narnia (ville d’Ombrie). --- Liv. 10, 10; Tac. An. 3,
9.
- Narnĭensis, e
: de Narnia. --- Plin. 31, 51 ; Liv. 27, 50.
- Narnĭense, is,
n., Plin. Ep. 1, 4, 1 : propriété à Narnia.
- Narnĭenses, m. plur.
: habitants
de Narnia. --- Plin. 3, 113.
- Naro ou
Narōn, ōnis, m. : fleuve de Dalmatie. --- Plin. 3,
143.
- Narōna,
æ, f. : ville de Dalmatie. --- Cic. Fam. 3, 9, 2;
Plin. 3, 142.
- narrābĭlis,
e [narro] : qu’on
peut raconter. --- Ov. P. 2, 2, 61.
- Narraga,
æ, m. : fleuve de Mésopotamie. --- Plin. 6, 123.
- narrātĭo,
ōnis, f. [narro] : - 1
-
narration,
récit, histoire. ---
Cic. de Or. 2, 80. -
2 - narration [rhét.]. --- Cic.
Inv. 1, 27; Or. 124,
1, 27; Or. 124.
- narratĭuncŭla,
æ, f. [narratio] : petit récit, conte,
historiette. --- Plin. 6, 33, 8; Quint. 2, 9, 6.
- narrātīvē,
adv. [narrativus] : en racontant, par un récit. --- Don. arg.
Andr.
- narrātīvus,
a, um [narro] : narratif. --- Serv. En. 1, 1.
- narrātŏr,
ōris, m. [narro]
: narrateur, celui qui raconte. --- Cic. de
Or. 2, 54, 219; 2, 12, 54; Quint. 11, 1,
36; Tac. An. 16, 2.
- natura
enim fingit homines et creat imitatores et narratores facetos, Cic. de
Orat. 2, 219 : car la nature façonne les hommes et les crée imitateurs
ou conteurs plaisants. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 419; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- narrātōrīus,
a, um (c. narrativus) : narratif. --- Aug. div. Quæst. 80, 3.
- narratus
:
1
- narrātus, a, um : part. passé de narro; raconté, décrit; vanté,
fameux.
2
- narrātŭs, ūs, m. : narration, conte, récit. --- Ov. M. 5, 499.
- narro,
āre, āvi, ātum [= *gnarigo. --- gnarigavit, Fest. p.
95] : - tr. -
- gr. γιγνώσκω --- cf. Angl. to know --- cf.
gnarus, nosco (gnosco), ignoro.
1
- raconter,
exposer dans un
récit, dire.
- alicui aliquid narrare,
Cic. Fam. 9, 6, 6 : raconter qqch à qqn.
- hæc secreto narrantur,
Cic. Fam. 1, 8, 4 : on conte cela en secret.
- Catonem narrare, Sen. Ep.
24, 6 : raconter l’histoire de Caton.
- narrare alicui
de aliqua re, Cic. Att. 3, 15, 1 : faire à qqn le récit de
qqch.
- de
aliquo male narrare, Cic. Att. 16, 4, 4 : donner de mauvaises
nouvelles de qqn.
- Othonem quod speras posse
vinci, sane bene narras, Cic. Att. 13, 33, 2 : quant à
l’espoir que tu marques qu’on peut venir à bout d’Othon, tu me
fais bien plaisir (c’est une bonne nouvelle). --- cf.
Cic. Par. 23.
- mihi
narravit te esse... Cic. Fam. 6, 1, 6, il m’a raconté que tu étais...
- si res publica tibi
narrare posset, quomodo sese haberet, Cic. Fam. 3,
1, 2 : si la république pouvait t’exposer sa situation.
- isti
narra omnem rem ordine, Ter. Eun. 970 : raconte-lui tout avec ordre.
- narrant, Plin.
2, 126 (ou narratur, impers.)
+ prop. inf. : on raconte que. ---
Tac. G. 33; Plin. 35, 121.
- tour
personnel narratur Græcia... collisa
duello,
Hor. Ep. 1, 2, 6 : on raconte que la Grèce a été en conflit
dans une
guerre... cf. Liv. 39, 6, 6.
- narraris, Mart. 12, 52, 5
: on parle de
toi.
- Callistus jam mihi
narratus, Tac. An. 11, 29 : Callistus dont j’ai
déjà parlé. --- cf. Tac. Agr. 46.
- præter narrata, Hor. S. 2,
5, 2 : outre ce
que tu m’as dit.
- hoc
quoque, Tiresia, præter narrata petenti responde, Hor. S. 2, 5, 1 :
réponds encore à ceci après toutes mes questions, Tirésias.
- male
narrare, Cic. : apporter de mauvaises nouvelles.
- bene
narrare, Cic. : apporter de bonnes nouvelles.
- bene
narras (dans le dialogue)
: tes paroles m'enchantent,
tant mieux.
- male
narras (dans le dialogue)
: tes paroles m'affligent,
tant pis.
2
- conter,
parler de.
- quam tu mihi navem
narras ?
Plaut. Men. 402 : de quel vaisseau me parles-tu là ?
- de
tauris narrat orator, Prop. 2, 1, 43 : le laboureur parle de ses
taureaux.
- quid
istæc tabellæ narrant ? Plaut. Pers. 4, 3, 29 : que
disent ces tablettes ?
- filium
narras mihi ? Ter. : est-ce de mon fils que tu parles ? --- cf. Ter. Eun.
408 ;
Ad. 777; Phorm. 401, etc.
- quam mihi religionem
narras ? Cic. Verr. 4,
85 : qu’est-ce que tu me contes-là avec ce culte ?
- quem tu mihi Staseam
narras ? Cic. de Or. 1, 105 : qu’as-tu à me conter là
de Staséas
?
- quem mihi tu Bulbum, quem
Staienum ? Cic. Verr. 2, 79 : qu’est-ce que tu
viens me conter de Bulbus, de
Staiénus ? --- cf. Cic. Phil. 1, 25.
- narro tibi; plane
relegatus mihi
videor... Cic. Att. 2, 11, 1 : je te le dis (sérieusement); je
me sens
tout à fait relégué... cf. Cic. Att. 15, 21, 1, etc.
- fabulam
surdo narrare : faire un conte à un sourd, parler aux murs.
- Clitarchus
tibi narravit... Cic. Fam. 2, 10, 3 : tu as lu dans le livre de
Clitarque...
3
- dédier
(un livre).
- librum
alicui narrare, Plin. præf. § 1 : dédicacer un livre à qqn.
- Narsaduma,
æ, f. : ville d’Ethiopie. --- Plin. 6, 178.
- Narsēs,
is, Narseūs (dissyl.), ĕi, m. : Narsès [roi
des Parthes sous
Dioclétien]. --- Jord. Reb. Get. 21.
- Narsensis, e : de
Narsès. ---
Sext.-Ruf. Brev. 27.
- Nartes,
ium, m. : habitants des bords du Nard. --- Plin. 3,
223.
- narthēcĭa,
æ, f. : petite férule (plante). --- Plin. 23, 123.
- gr.
ναρθηκία.
- narthēcium,
i, n. : boîte (pour parfums ou médicaments). --- Cic. Fin. 2,
22; Mart. 14, 78.
- gr. ναρθήκιον.
- Narthēcussa,
æ, f. : île près de Rhodes. --- Plin. 3, 233.
- gr. ναρθηκοῦσσα.
- narthex,
ēcis, f. : férule (arbrisseau).
- gr. νάρθηξ,
ηκος.
- narus,
arch. : c. gnarus
- Nārycĭus,
a, um : de Naryx (ville
des Locriens, patrie d’Ajax, d’où était partie une colonie établie dans
le Bruttium en Italie).
- (Lebaigue
P. 806).
- gr. Ναρύκιος.
-
Nārycĭa, æ, f. (s. -ent. urbs) :
Narycie (ville de Naryx). --- Ov. M. 15, 705.
-
Nārycum, i, n. : c. Narycia. --- Plin. 4, 27.
- Nāryx,
ycis : c. Narycia.
- Nārycĭus
Lelex, Ov. M. 8, 312 : Lélex de Naryx. (un roi).
- Nārycĭus heros, Ov. M. 14,
468 : le héros de Naryx (= Ajax, fils d'Oïlé).
- Năsămōnes,
um, m. : les Nasamons (peuple sauvage d'Afrique).
--- Plin.
5, 33; 7, 14; 13, 104.
- gr Νασαμῶνες.
- au sing. ---
Luc. 9, 439; acc. Nasamona,
Sil. 6, 44.
- Năsămōnĭăcus,
a, um : des Nasamons. --- Sil. 16, 630; cf. Ov. M.
5, 129.
- Năsămōnĭăcus rex,
le roi Africain (= Hannibal). --- Stat.
S. 4, 6, 75.
- Năsămōnĭăs,
ădis, f. : Nasamone.
- gr Νασαμωνιάς.
- Nasamonias
Harpe : Harpé, la Nasamone.
--- Sil.
2, 117.
- Năsămōnītis,
ĭdis, f. : pierre précieuse inconnue.
--- Plin. 37, 175.
- gr
Νασαμωνῖτις.
- Năsămōnĭus,
a, um, adj. : de Nasamon; poet.
pour Africain. --- Stat. S. 2, 7,
93; Sid.
Carm. 9, 257.
- Nasanzus
: voir Nazanzus.
- Nasaudum,
i, n. : voir Narsaduma.
- nascendus,
a, um : adj. verbal de nascor.
- ad
homines nascendos, Gell. : pour la formation et la naissance de l'homme.
- nascentĭa,
æ, f. [nascor] : naissance. --- Vitr. 9, 6,
2.
- mais au n. plur. voir nascor.
- nascĭbĭlis,
e : qui peut recevoir la naissance. --- Tert. Marc.
3, 19.
- Nascĭo
(Natio),
ōnis, f. : voir natio.
- nascĭtūrus
: voir nascor. --- Pall. Jun. 7, § 8; Vulg.
Judic. 13,
8), 3.
- nasco,
ĕre : c. nascor.
- ubi
germen nascere (= nasci) coeperit, Cato, R. R. 151 fin.
- nascor,
nasci, nātus sum : - intr. -
- [gnascor, gnatus, racine gen
- cf. gigno --- gr. γεννάω].
- part.
fut. nasciturus, a, um
Pall. 7, 7, 8 ; Aug. Serm. 2, 1, etc.
1
- naître,
venir au monde.
- amplissima familia nati,
Cæs. BG. 7, 37,
1 : nés d’une très grande famille.
- patre certo nasci, Cic.
Amer. 46 : naître d’un père connu. --- cf.
Cic. Fat. 30.
- Paulo, Papia natus, Cic.
Off.
1, 121; Clu. 27 : fils de Paulus, de Papia.
- ex nobis nati, Cic. Nat.
2,
62 : issus de nous.
- ex serva natus, Cic. Rep.
2, 37 : né d’une esclave. --- cf. Cic. de
Or. 1, 183; Fam. 13, 8, 1.
- viginti
annos natus erat : *il était né il y a vingt ans* = il
avait vingt
ans.
- nasci de : naître de. --- Plaut. Cap. 274;
Ov. M.
9, 612; 4, 422.
- qui
nascentur ab illis, Virg. En. 3, 98 : ceux qui naîtront d'eux.
--- Tac. H. 1, 16 ;
Virg G. 2, 434.
- post
homines natos, Cic. Phil. 11, 1 : depuis qu’il existe des
hommes.
- post
genus hominum natum, Cic. Balb. 26 : depuis l’existence du
genre humain.
- in miseriam nascimur, Cíc.
Tusc. 1, 9
: nous naissons pour être
malheureux.
- ad homines nascendos
pertinere,
Gell. 3, 10, 7 : avoir trait à la naissance des hommes. ---
voir GAFFIOT M. Belge, t, 33, p. 622.
- aves omnes in pedes nascuntur, Plin. 10, 149 : tous les oiseaux
naissent par les pattes.
2 - fig.
naître, prendre son origine, provenir; pousser, croître, etc.
- nascitur ibi
plumbum album, Cæs. BG. 5, 12, 5 : là il y a des mines
d'étain.
- ab eo flumine collis
nascebatur, Cæs. BG. 2, 18, 2 : à partir
de
ce fleuve (sur le bord) s'élevait une colline.
- is videtur mihi ex se
natus, Tac. An. 11, 21 : il me paraît fils de ses oeuvres.
- scribes ad me, ut mihi
nascatur epistulæ argumentum, Cic. Fam. 16, 22,
2 : tu m'écriras, pour que je trouve le sujet d'une lettre.
- ea,
ex quibus vera gloria nasci potest, Cic. Fam. 15, 4, 13 : les
choses, d'où peut naître la vraie gloire.
- profectio nata ab timore
defectionis, Cæs. BG. 7, 43, 5 : départ issu de (provoqué
par) la
crainte d'une défection. --- cf. Cic. Verr. 2, 82 ;
Off. 2, 16.
- ex hoc
nascitur, ut... Cic. Fin. 3, 63 : de là il résulte que.
- sors
nascendi, Tac. An. 4, 20 : destinée qui préside à la naissance.
- nascentĭa, ĭum, n. plur. : les plantes qui poussent, les végétaux.
--- Vitr. 5, 1, 3; 5,
8, 1.
- qui
legitis flores et humi nascentia fraga, Virg. B. 3, 92 : vous qui
cueillez des fleurs et les fraises qui naissent à terre.
- minus
morosa nasci in quacumque terra seritur, Plin. 17, 151 : (le chêne),
moins difficile à obtenir, se sème dans tout terrain.
- ex
palude nascitur amnis, Plin. : du marais sort un fleuve.
- nascere, præque diem veniens age, Lucifer, almum,Virg. B. 8, 17 :
parais, étoile du matin, et, prévenant le jour, ramène sa douce lumière.
- Nascus,
i, f. : ville de l'Arabie Heureuse. ---- Plin.
6, 154.
- gr. Νάσκος.
- nasica
:
1
- nāsīca, æ, m. [nasus] : celui qui a le
nez mince et pointu. --- Arn. 3, 14 ; 6, 10.
2
- Nāsīca, æ, m. : Nasica. - a
- surnom dans la famille des
Scipions.
--- Cic. Br.
79 ; Liv
. 29, 14, 8. - b
- nom d'homme. --- Hor. S. 2, 5, 57.
- Nāsĭdĭānus,
a, um : voir Nasidius.
- Nāsĭdĭēnus,
i, m. : nom d'homme. --- Hor. S. 2, 8, 1.
- Nāsĭdĭus,
ĭi, m. : nom d'une famille romaine; nott.
L. Nasidius
[partisan de Pompée]. --- Cic. Phil. 7, 34;
Cic. Att. 11, 17, 3.
- Nāsĭdĭānus, a, um
: de Nasidius. --- Cæs. BC. 2, 7.
- sed
Nasidianæ naves nullo usui fuerunt celeriterque pugnā excesserunt, Cæs.
BC. 2, 7, 1 : mais les vaisseaux de Nasidius ne furent d'aucune utilité
et quittèrent rapidement le combat.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 415; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- nasitergĭum,
ĭi, n. [nasus, tergeo] : mouchoir.
--- (St. Pighius (= Etienne Winand) Lettre 83, 19 et 83, 31); Néo-latin
( in R Hoven); voir mucinnium.
- nāsĭterna,
æ, f. : nasiterne, sorte d'arrosoir. --- Plaut. Stich. 352
; Cato, Agr. 11, 3; Varr. R. 1, 22, 3 ; P. Fest. 169.
- nāsĭternātus,
a, um : pourvu de nasiterne.
--- Calp. d. Fulg. Expos. p.
177.
- Nāso,
ōnis, m. : - 1
- Nason
("au grand nez", surnom romain). - 2
- Ovide [désigné par son
surnom]. --- Ov. Tr. 3, 3, 74.
- Nasos
: c. Nasus.
- Nasotĭāni, ōrum, m.
: les
Nasotiens. --- Plin. 6, 48; voir Marotiani.
- Naspercēnītēs, æ, m. : de
Naspercène [v. du Pont]. --- Plin. 14, 76.
- nassa
(naxa), æ, f. : - 1
- nasse de pêcheur. --- Plin. 9, 91; Sil.
5, 48. - 2
- fig.
mauvais pas.
--- Plaut.
Mil. 581;
Cic. Att. 15, 20, 2.
- e nassa exire, Cic. : sortir d'un mauvais pas.
- nassitern- :
c. nasitern-.
- Nastēs,
is, m. : chef des Cariens au siège de Troie. --- Aus.
- nasturtĭum
(nasturcĭum), ĭi, n. [p. nasi-tortium; nasus + torqueo] : cresson alénois [plante]. --- Cic. Tusc. 5, 99
; Plin. 19, 155.
- adhibere
ad panem nasturtium, Cic. : manger du cresson avec son pain.
- nāsum,
i, n. arch. : c. nasus. --- Plaut. Amp. 444 ;
Cap. 647 ; Curc. 110 ; Vitr. 3, 1, 2.
- nasus
:
1 - nāsus,
i, m. (= nares, ium)
:
a
- nez; odorat.
- collisus
nasus, Sen. Ir. 3, 22, 4 : nez épaté.
- nasus pravus, Hor. A. P.
36 : nez tordu. --- Mart. 11, 98, 7; Juv.
10, 199.
- naso clamare magnum,
Plaut. Mil.
823 : ronfler bruyamment.
- nasus
illis nullus erat, Hor. S. 2, 2, 89 : ils n'avaient pas d'odorat.
b - finesse,
goût,
esprit moqueur, raillerie,
persiflage.
- habere nasum, Mart. 1, 42,
18 : avoir
du goût.
- aliquem
(aliquid) suspendere naso, Hor. : se moquer de qqn (de qqch).
- Balatro
suspendens omnia naso "hæc est condicio vivendi" aiebat, Hor. S. 2, 8,
64 : Balatron, se moquant de tout, disait : "Telle est la condition de
la vie humaine".
- tacito ridere naso, id. 5, 19, 17 : rire dans sa barbe.
- sis
denique nasus, Mart. : enfin sois la raillerie en personne.
- nasus
atticus, Sen. : le sel attique.
- nasus
stili, Plin. : style satirique.
c - nez,
considéré comme le
siège de la colère, colère, mauvaise humeur.
- nasum
tentare ursi, Mart. : affronter la fureur d'un ours.
- ira
cadat naso, Pers. : laisse tomber ta colère.
d
- poignée, anse, goulot, bec.
- Juv. 5,
47; Mart. 14, 96.
2
- Nāsus (Nāsŏs), i, f.
:
- dor. Νᾶσος ; gr. Νῆσος.
a
- Nasos (l'Île),
partie de Syracuse. --- Liv. 25. 30,
9.
b
- Nasos, ville d'Acarnanie. --- Liv. 26,
24.
- nāsūtē,
adv. [nasutus] : avec
du flair, adroitement. --- Sen. Ben. 5, 6, 6
; Plin. 24, 176.
- nāsūtus,
a, um [nasus] :
1 - qui
a un grand nez.
- depygis, nasuta, Hor. S. 1, 2, 93
: pas de fesses, un grand nez.
- nasuta manus, Cassiod. Var. 10, 30
: trompe (de l'éléphant).
2
- qui
a du flair, qui a le nez fin, spirituel, mordant, moqueur.
- nil nasutius hac
maligniusque, Mart.
2, 54, 5 : rien de
plus avisé et de plus malin qu'elle.
- homo nasutissimus. --- Sen.
Suas. 7, 12.
3
- qui
a trop
de nez, dédaigneux.
- Phædr. 4, 7, 1.
- nāta
(gnāta), æ, f. : voir infra
natus.
- nătābĭlis,
e [nato] : qui surnage.
--- Corip. 4, 43.
- Natabudes,
um, m. : les Natabudes (peuple de Numidie). --- Plin.
5, 30.
- nătābŭlum,
i, n. [nato] : endroit où l'on s'exerce à la natation. --- Apul. Flor. 16.
- nătābundus,
a, um : qui nage, en nageant . --- J.-Val. 2, 24.
- Natal
: nom d'un des mimes de Laberius. --- Gell. 16, 7, 9.
- nātāles,
ĭum, m. [natalis] :
1 - naissance,
origine.
- Tac. H. 2.
86; Plin. Ep. 8, 18, 8 ; Juv. 8, 231.
- natalium periti, Sen. Nat.
2, 32, 7
: tireurs d'horoscopes.
- natalibus suis reddi, Dig.
40, 11, 2
: être rendu à ses droits de naissance.
- natalibus
aliquem restituere (reddere) : rétablir qqn dans les droits de sa
naissance
(remettre qqn dans sa condition d'affranchi).
- de liberis
restituendis natalibus cognoscere, Plin. Ep. 10, 77
: prononcer
sur la question de rétablir les enfants dans leurs droits de naissance.
- Cornelius
Fuscus claris natalibus, Tac. H. 2, 86 : Cornélius Fuscus,
d'une naissance illustre.
- natalium
claritas, Tac. H. 1, 49 : l'éclat de sa naissance.
- natalium
dedecus, Tac. An. 11, 21 : basse origine.
- non
minus est tuorum natalium
viro, personam suam excolere, quam villam, Sid. Ep. 1, 4 : il
n'appartient pas moins à un homme de ton rang, de cultiver sa personne
que sa villa.
2 - en
parl. des choses : origine, commencement, formation.
- natales
arborum, Plin. 17, 73 : semence des arbres.
- natales (adamantis), Plin. 37, 56 : formation (du diamant).
3 - jour
anniversaire de la naissance, anniversaire
(en général).
- sex mihi natales ierant, Ov.
H. 15, 61 : j'avais
six ans.
--- Tert. Marc.
1, 10. --- voir natalis.
- natali Urbis DCXXXII --- Plin.
14, 4, 6, § 55.
- cf. Paul. Nol. Carm. 21,
171; Paul. Nol. Ep. 20, 3; Aug. Serm. 15.
- nātālĭcĭus
(nātālĭtĭus),
a, um : relatif à l'anniversaire de la naissance.
- natalicia
(s.-ent. cena) : repas d'anniversaire.
- natalicia
sidera, Cic. Div. 2, 91 : thème astral.
- natalicium
ponere lardum, Juv. 11, 84 : servir un morceau de lard pour célébrer sa
naissance.
- natalicium,
n. : cadeau d'anniversaire.
- natalicia,
ōrum, n. ou
natalicĭa, æ, f. : fête pour
l'anniversaire de la naissance.
- natalitia
prædicta, Cic. Div. 2, 89 : horoscope.
- natalis
:
1 - nātālis,
e : - a
- relatif à
la naissance, natal, de naissance. - b
- inné,
naturel, que l'on apporte à la naissance.
- natalis
dies reditus mei, Cic. : jour anniversaire de mon retour.
- natalis
domus : maison natale.
- natale
solum, Ov. : la patrie, le sol natal.
- natale
astrum, Hor. : astre qui préside à la naissance.
- natalem Delon Apollinis,
Hor. O. 1,
21, 10 : [célébrez] la Délos natale d'Apollon, Délos qui vit
naître Apollon.
- subst.
neutre natale
: lieu de naissance. --- Plin. 4, 25.
- et
Musis natale in nemore Heliconis adsignant, Plin. 4, 7, 12, § 25 : et
pour les Muses, on leur attribue comme lieu de naissance le bois
d'Hélicon.
- natalis
sterelitas, Col. : stérilité naturelle.
- natalis
morbus, Manil. : maladie héréditaire.
2
- nātālis,
is, m. (s.-ent. dies;
abl. natali, qqf. natale)
: jour de
naissance,
anniversaire.
- natali
die tuo : au jour anniversaire de ta naissance.
- au plur.
natales
grate numeras ? Hor. Ep. 2, 2, 210 : vois-tu avec reconnaissance
revenir
ton anniversaire ? --- Plin. Ep. 6, 30, 1.
- utinam quidem tibi senescere contigisset intra natalium tuorum modum,
Sen. Ep. 19, 5 : que n'as-tu vieilli dans la condition modeste de ta
naissance ! --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 124, éd. Vuibert.
- meus
est natalis, Virg. B. 3, 76 : c'est le jour de mon anniversaire.
- natalem
eripere, Luc. 7, 390 : empêcher de naître.
3 - natālis, is, m. : génie (dieu
particulier qui
préside
à la naissance de chaque homme et l'accompagne pendant sa vie).
--- Ov. Tr. 3 13.
2; 5; 5, 1.
4
- Nātālis,
is, m. : Natalis (nom d'homme). ---
Tac. An. 15,
50 ; 54.
- nātālĭtĭus
: c. natalicius.
- natans,
tis, f. : voir nato. --- Lucr.
2, 342.
- nătātīcĭus,
a, um [nato] : relatif
à la natation. --- Gloss. Phil.
- natātĭlis,
e [nato] : qui peut
nager. --- Tert. Herm. 33.
- natatiles
(subst.) : les poissons.
- nătātĭo,
ōnis, f. : - 1
- natation. ---
Cic. CM 58; Cels. 3, 24. - 2
- lieu où l’on peut nager.
--- Cels. 3, 27, 1.
- nătātŏr,
ōris, m. : nageur. --- Varr. L. 5,
93; Ov. R. Am. 122.
- nătātōrĭa,
æ, f. : endroit où l'on nage. --- Sid. Ep. 2, 2; Vulg.
Joan. 9, 7.
- natatus
:
1
- natātus, a, um : part. passé de nato; traversé à la nage.
2
- natātŭs, ūs, m. : action de nager, natation. --- Pall. 1, 17,
2; Stat. S. 1, 5, 25.
- nătes,
ĭum, f. : - 1
- fesses. --- Plaut. Pers.
847; Juv. 6, 611. -
2 - croupion [de
pigeon]. --- Mart. 3, 82, 21.
- au sing. nătis, is.
--- Hor. S. 1, 8, 46; P.
Fest. 244, 245.
- Nathabur,
m. : fleuve de Lybie. --- Plin. 5, 37.
- Nathan,
indécl. m. : Nathan (prophète, contemporain de David). ---
Bibl.
- nātĭcīdĭum ou
gnātĭcīdĭum, ĭi, n. [natus, cædo]
: meurtre de son fils, infanticide. --- Gloss. Phil.
- nătĭnātĭo,
ōnis, f. [natinor] : activité affairée. --- P. Fest.
166.
- nătĭnātŏr,
ōris, m. [natinor]
: turbulent, séditieux. --- P. Fest. 166.
- (Lebaigue
P. 807)
- nătĭnor,
āri : - intr. être turbulent, remuer.
--- Cat. d. Fest. 166. -
2 - c. negotior. ---
Gloss. Isid.
- nātĭo,
ōnis, f. [nascor, natus] : - 1
- naissance. -
2 - race,
progéniture,
espèce, sorte. - 3
-
nation, peuple. - 4
- au plur.
les
nations, les païens, les gentils.
- nationu (= nationis)
cratia (= gratia) donom dedi, CIL 2, 60 : j’ai fait
ce don [à la
Fortune] à cause d’une naissance.
- natione Medus, Nep. : Mède de naissance.
- Natio
(Nascio),
ōnis, f. : Nation (déesse qui présidait à la naissance).
- Natio
quoque dea putanda est, Cic. Nat. 3, 47 : Nation également doit être
considérée comme une déesse.
- omnes
nationes servitutem ferre possunt, nostra civitas non potest,
Cic.
Phil. 10, 10, 20 : toutes les autres nations peuvent souffrir
l'esclavage, notre cité ne le peut pas. --- cf. id.
Font. 11, 25; Nat. 3, 39, 93.
- omnes exteræ gentes ac
nationes, Cic. Imp. Pomp. 11, 31 : tous les pays du monde, tous les
peuples. ---
cf. Quint. 11, 3, 87; Cic. de Or. 2, 4,
18; id. Prov.
Cons. 5, 10; id. Q. Fr. 1, 1, 9, § 27; Cæs. BG. 3,
7; Tac. G. 38; id. An. 11, 18.
- nationem
reddere deteriorem, Varr. R. 2, 6, 4 : nuire à la portée
(d'une ânesse).
- bona
natio, P. Fest. : portée abondante, grande fécondité.
- nationes, Plin. 22, 109 : variétés (d'abeilles).
- nationes
ceræ, Plin. : différentes espèces de cire.
- natio
officiosissima candidatorum, Cic. Pis. 23, 55 : les candidats,
gens fort
obséquieux.
- famelica
hominum natio, Plaut. : engeance famélique.
- omnes
ejus gentis nationes, Tac. : tous les peuples de ce pays.
- nationes, Tert. Id. 22.
: les païens, les gentils.
- ante
aditum porticūs Ad Nationes, Plin. 36, 39 : devant l'entrée du portique
des Nations. --- cf. Serv. Virg. En. 8, 721---
(portique décoré des statues représentant toutes les nations).
- nātĭōnātūs,
abl. ū, m. [natio] : nationalité. --- CIL 6, 1,
2662.
- nătis,
is, f. : voir
nates.
- Natiso,
ōnis, m. : Natison (petite rivière de Vénétie,
auj. Natisone). --- Mel. 2, 4, 3.
- gr. Νατίσων.
- ou
Natisa, æ, f. --- Plin. 3, 126.
- natĭuncŭla,
æ, f. [natio] : petite nation. --- Not.
Tir. 75.
- nātīvĭtās,
ātis, f. [nativus] : -
1 - naissance. ---
Dig. 60, 1, 1. - 2 - génération. ---
Tert. Marc. 4, 27.
- nātīvĭtŭs,
adv. : en naissant, de naissance, dès la naissance. --- Tert. Anim.
39.
- nātīvus,
a, um [natus] :
1 - qui
naît, qui
a une naissance. --- Cic
Nat. 1, 25.
2
- qui
a un commencement. --- Lucr. 5, 66.
3 - reçu
en
naissant, inné. --- Nep. Att. 4, 1; Cic. Dom. 12.
4 - naturel,
qui
n'est pas dû à l'art,
formé par la nature, non
artificiel. --- Cic. Nat. 2, 100 ; Rep. 2, 11;
Cæs. BG. 6, 10, 5; Plin.
8, 191.
- nativum
sal, Plin. 31, 77 : sel fossile.
- nativi
coloris pannus, Plin. 32, 74 : étoffe écrue.
5
- primitif, primordial.
- nativa
verba, Cic. Part. 16 : mots primitifs.
- năto,
āre, āvi, ātum : - intr. qqf. tr.
1 - nager, traverser à
la nage.
- studiosus
natandi, Cic. : passionné pour la natation.
- freta natare, Virg. G. 3,
260 : traverser la
mer à la nage.
- quot
piscibus unda natatur, Ov. Tr. 5, 2, 25 : autant qu'il y a de poissons
nageant
dans l'onde.
- natantium
manus stipitibus saxisque lacerabant, Curt. 4 : ils leur déchiraient
les
mains pendant qu'ils nageaient.
- natantes, ium, f. : les
poissons. --- Virg. G. 3, 541.
- genus
omne natantum (= natantium), Virg. G. 3, 541 : toute la race des
poissons. --- cf. Cæl. Aur. Tard. 3, 2, § 31.
2 - surnager, voguer,
flotter, être ballotté
sur les eaux; fendre l'air, voler (en parl. des oiseaux).
- in Oceano natare, Cic.
Fam. 7, 10, 2 : nager dans l’Océan [plaist.
= naviguer].
- natat carina,
Virg. En. 4, 398 : la carène
flotte sur les eaux.
- carina
fracta natat, Prop. : le navire fracassé flotte çà et là.
- campi
natantes, Lucr. : la plaine liquide.
- ardea
pennæ confisa natanti, Virg. : le héron, confiant en ses ailes qui
planent
dans les airs.
3 - onduler, se
répandre.
- Tiberinus
campo natat, Ov. : le Tibre déborde dans la plaine.
- ante
oculos natant tenebræ, Ov. : l'obscurité se répand devant ses yeux.
- campi
natantes, Virg. : les campagnes aux moissons ondoyantes.
- natant
radices, Col. : les racines s'étendent.
4 - être baigné, être
noyé, être inondé,
nager dans, ruisseler.
- fletibus
ora natant, Stat. Th. 2, 337 : son visage est baigné de larmes. ---
cf. Stat. S. 2, 1, 18.
- oculi
natantes : yeux noyés, yeux égarés (défaillants à
cause de la vieillesse, de la maladie...). ---
Ov. F. 6, 673; M. 5, 72; Sil. 2, 122; Quint. 4, 3, 76.
- pes
in laxa pelle natat, Ov. A.A. 1 516 : le pied flotte dans la chaussure
trop lâche. --- Calp. Ecl. 6, 43; Nemes.
Cyn. 170.
- natabant
pavimenta vino, Cic. Phil. 2, 105 : les pavés étaient ruisselants de
vin. --- cf. Virg. G. 1, 372.
- plana
natant, Sil. 4 : les plaines sont noyées.
- cuncta natabant, Luc. 4,
320 : tout était inondé.
- natabant
domus sanguine, Aug. : les maisons étaient inondées de sang.
5 - osciller, être
irrésolu, être incertain,
être hésitant, chanceler.
- Democritus
natare videtur, Cic. : Démocrite paraît hésiter.
- pars
(hominum) multa natat, Hor. S. 2 : la plupart des hommes sont ballottés
(entre le bien et le mal).
- in
quo magis tu mihi natare visus es quam ipse Neptunus, Cic. Nat. 3 : là,
tu m'as paru nager plus que Neptune lui-même.
- mutatio
voluntatis indicat animum natare, Sen. Ep. 35 : le changement de
volonté
décèle un esprit flottant.
- natrix,
īcis, m. :
1 - hydre,
serpent d’eau. ---
Cic. Ac. 2, 120.
2 - serpent
= homme dangereux.
--- Suet. Cal. 11.
3
- fouet fait de peau de serpent.
--- Lucil. ap. Non. 65, 30.
3
- = pénis. ---
Lucil. 72.
4
- sorte
de plante. ---
Plin. 27, 107.
- masc. Luc.
9, 720.
- natta
:
1
- natta, (nacta), æ, m. : foulon.
2
- Natta, æ, m. : Natta (nom d'homme). --- Hor. 5. 1, 6,
124.
- nātū,
abl. de nātŭs, ūs, m. (usité
seul. à l'abl.) : au
point
de vue de la naissance.
- minor
natu : le plus jeune (de deux).
- major
natu : l’aîné (de deux).
- non admodum grandis
natu, Cic. Sen. 10 : qui n'est pas encore très vieux.
- magno
natu : fort vieux.
- natu
minimus : le plus jeune de tous.
- qui tantus natu deorum
nescis nomina, Plaut.Bac. 124 : toi qui, à ton âge, ne connais pas les
noms des dieux. ---
Liv. 3, 71, 3; 10, 38, 6; 21, 34, 2; Nep.
Paus. 5,
3; Dat. 7, 1; Tim. 3, 1; Cic. Tusc. 1, 1, 3.
- id meā minime refert qui
sum natu maximus, Ter. Ad. 885 : cela m'importe très peu car je suis le
plus âgé. --- Liv. 45, 6, 9; Nep. Ages. 1,
3; Liv. 21, 19; Tac. G. 32; Cic. Clu. 38, 107.
- nātŭla,
æ, f. [nata] : petite enfant, chère fille. --- Inscr.
Grut. 325, 12.
- nātūra,
æ, f. [nascor] :
1 - action de mettre
au monde, génération,
naissance.
- tuus
naturā filius, Cic. Verr. 3, 162 : ton fils par la naissance.
- naturā
frater, adoptione filius, Liv. : frère de naissance, fils d'adoption.
- naturā tu illi pater es,
Ter. Ad. 126 : tu es son père par la nature.
2 - nature, essence,
propriété, qualité,
constitution, manière d'être, configuration (d'un lieu).
- natura
ignis, Cic. : la nature du feu, l'essence du feu.
- natura
deorum, Cic. : l'essence des dieux.
- exiguæ naturæ homo, Macr. 2, 3 : homme de complexion faible.
- loci
naturā, Cæs. BG. 1, 3 : par la configuration de l'endroit.
- natura montis, Cæs. BG. 1,
21, 1
: la configuration de la montagne.
- insula
natura triquetra, cujus unum latus est contra Galliam, Cæs. : l’île
a la forme d’un triangle, dont un côté fait face à la Gaule.
- secundum naturam fluminis,
Cæs. BG. 4, 17, 4 : suivant
la nature (le sens) du courant.
- arbor
in suam naturam revocata, V.-Max. : arbre revenu à son état naturel.
- solo
natura subest, Virg. G. 2 : la bonne qualité (des arbres) tient au sol.
- hæc
est natura propria animæ, Cic. : c'est la qualité propre de l'âme.
- natura
alvi, Cels. : l'estomac.
- auctor
omnium naturarum, Quint. : le créateur de tous les êtres.
- naturam hominis in
animum et corpus dividere, Cic. Fin. 4, 16 : diviser la nature
de
l’homme en deux, l’âme et le corps.
- honesti natura visque,
Cic. Off.
1,
18 : l’honnête en soi (la nature et l’essence de l’honnête).
- natura
causarum, Cic. de Or. 2, 307 : la nature, le caractère propre
des
procès.
- dans
Lucr. natura avec un
gén. forme souvent une sorte de
périphrase.
- natura animantum, Lucr. 1, 194
= animantes : les êtres vivants.
- animi
natura, Lucr. 3, 43 = animus.
3 - nature (avec ses
lois), ordre naturel,
cours des choses.
- naturā
nihil aptius : rien de plus harmonieux que la nature. --- Cic.
- nihil
enim isti adulescenti neque a natura neque a doctrina deesse sentio,
Cic. de Or. 3, 229 : il ne manque rien à ce jeune homme de ce que
donne la nature ni de ce que l'étude peut faire acquérir.
- hæc
omnia regi naturā, Cic. (sub. inf.)
: ... que tout cela est gouverné
par la nature.
- quantum
natura hominis pecudibus reliquisque beluis, Cic. Off. 1, 105 : combien
est profonde la différence entre la nature humaine et celle des animaux
domestiques et autres.
- in
hoc sumus sapientes quod naturam optimam ducem tamquam deum sequimur
eique paremus, Cic. Sen. 1, 5 : nous sommes sages par ce fait que
nous suivons le meilleur des guides qui est la nature et que nous lui
obéissons.
- arboribus
varia natura creandis, Virg. : la nature agit diversement dans la
production
des arbres.
- naturæ
foedera, Lucr. : les lois du monde physique.
- nihil
a naturæ statu discedere, Cic. : ne pas s'écarter de l'ordre de la
nature.
- nolente
naturā (contra naturam), Cic. : contrairement aux lois de la nature.
- est
in rerum natura ut... Cels. : il peut arriver que...
- rerum
natura non recipit ut..., V.-Max. : il n'est pas dans la nature des
choses
que...
- pater
naturæ concessit, Sall. J. 14 : mon père a cédé à la nature, mon père
est mort.
- naturæ satisfacere, Cic.
Clu. 29
: satisfaire
à la nature, mourir.
- naturæ concedere, Sall. J.
14, 15 : obéir aux
lois de
la nature, mourir.
- quod rerum natura non
patitur, Cic. Ac. 2, 55
: ce
que la nature ne permet pas.
- lex naturæ, Cic. Off. 3,
31 : les
lois de la
nature.
- omnis
res eandem habet naturam ambigendi, Cic. de Or. 3, 111 : toute chose
peut prêter au doute (peut laisser place au pour et au contre).
- id de
quo ambigebatur : le point litigieux.
- parum
honestum populi Romani judicium, qui judex inter Ardeates et Aricinos
sumptus agrum de quo ambigebatur sibi adjudicavit, Liv. périod.
: un jugement peu honorable du peuple romain, qui, pris pour juge entre
les gens d'Ardée et les gens d'Aricie, s'adjugea le territoire discuté.
- personnifiée quis
opifex præter naturam... Cic. Nat. 2, 142
: quel ouvrier autre que la nature... ?
- homines rationem habent a
natura
datam, Cic. Fin. 2, 45 : les hommes ont la raison, don de la
nature.
4 - nature
particulière (du corps ou de l'âme),
dispositions naturelles, instinct, inclinations, tempérament, naturel,
caractère.
- versare
suam naturam, Cic. : changer de caractère.
- naturā,
Cic. : naturellement.
- mihi
benefacere jam ex consuetudine in naturam vertit, Sall. : l'habitude de
bien me conduire m'est devenue naturelle.
- statim occurrit animo
quæ sit causa ambigendi, Cic. de Or. 2, 104 : aussitôt me vient à
l’esprit le point particulier du débat.
- natura ægri, Cels. : le tempérament du malade.
- medico diligenti, priusquam conetur ægro adhibere medicinam, ...
natura corporis cognoscenda est, Cic. de Or. 2, 186 : un bon médecin,
avant de donner un remède à un malade, doit connaître son tempérament. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 151, éd. Vuibert.
- homo varia multiplicique
natura, Cic. Cæl.
14 : homme d’une nature ondoyante et diverse.
- quæ tua est natura, Cic.
Fam. 13, 78, 2 : avec le caractère que tu as.
- voluptatem consuetudine
quasi alteram quandam naturam effici, Cic. Fin. 5, 74 : [ils
disent] que
l’habitude fait du plaisir comme une seconde nature.
- naturam expellas
furcā, tamen usque recurret, Hor. Ep. 1, 10, 24 : chassez le
naturel à
coups de fourche, il reviendra au galop.
- natura
serpentium, Sall. : la nature des serpents, les moeurs des serpents.
- cujus
rei tanta est natura, ut... Cic. : telle est la puissance de ce
sentiment
que...
- natura
mirabilis ad dicendum, Cic. : dispositions merveilleuses pour
l'éloquence.
- naturā
aut moribus, Sall. : par son tempérament ou par son éducation.
- naturā casāque, Cic. Br.
33 : par l’instinct naturel et le
hasard.
- loqui
ut natura fert, Ter. : parler avec franchise.
- naturas
apibus quas Juppiter ipse addidit, Virg. G. 4 : (exposer) les instincts
que Jupiter lui-même a accordé aux abeilles.
- plur.
naturæ, Cic. de Or. 2, 251 : caractères, types.
--- cf. Cic.
Off. 1, 211.
- naturæ humani generis,
Cic. de Or. 1, 60 : les différents
caractères de la nature humaine.
5
- le monde, la nature, l'univers.
- natura
rerum (natura mundi) : la nature, le monde, l'univers.
- salve,
parens omnium rerum, Natura, Plin. : salut, Nature, mère de toutes les
choses.
6 - matière, élément,
espèce, sorte.
- quattuor
naturæ, Cic. : les quatre éléments.
- quintam
naturam esse censet, Cic. : il pense qu'il y a un cinquième élément.
- naturæ
rerum, non figuræ, Cic. : des réalités et non des apparences.
- nātūrābĭlis,
e (c. naturalis) : naturel. --- Apul.
Plat. 2, 12.
- nātūrāle,
is, n. : -
1 - besoin
naturel. -- Amm. 30,1,
20.
- 2 - parties naturelles. ---
Cels. 5, 26, 13.
- surtout
au plur. naturalia,
ium : ---
Cels. 5, 20, 4; Col. 6, 27, 10; Just. 1, 4, 2.
- nātūrālis,
e [natura] : - 1 -
naturel, de
naissance.
- 2 - naturel, relatif
au monde physique.
- 3 - naturel (fait
par la nature ou conforme
à ses lois), inné, habituel. - 4
- vrai,
réel (non fabuleux).
--- Lact. 1, 11.
- naturalis
pater : propre père (<> père adoptif)
- rerum
naturalium memoria, Cic. : l'histoire naturelle.
- naturalis
pars sapientiæ, Quint. : science des choses de la nature.
- quæstiones naturales,
Cic. Part. 64 : les
questions de physique. ---
Plin. Nat. præf. 1; Isid. Orig. 2, 24, 12.
- naturalis
dies : jour naturel (du lever au coucher du soleil). --- par
opp. à dies
civilis : jour civil (de minuit à minuit).
- naturale
est mirari, Sen. : il est dans la nature d'admirer.
- naturale est ut... Sen.
Ep. 116, 2 : il est naturel que.
- iis
naturale est, ut... Plin. : chez eux, c'est une habitude de...
- iracundiam naturalem
dicunt, Cic.
Tusc. 4, 79 : ils disent que l’emportement est une chose
naturelle. --- cf.
Tusc. 4, 76. ; Fin. 1, 19; 31.
- naturalis nitor, Cic. Br.
36 : éclat
venant de la nature (non des fards).
- naturale principium, Cic.
Br. 209
: exorde naturel (fourni par la nature même de la cause).
- aliquid
naturale habere, Cic. de Or. 1, 117 : posséder qq don naturel.
- nātūrālista, æ, m
: naturaliste. --- néolattin
- jamvero
naturalistarum caput est, quod nomine ipso satis declarant humanam
naturam humanamque rationem cunctis in rebus magistram esse et
principem oportere : or, le premier principe des naturalistes, c'est
qu'en toutes choses, la nature ou la raison humaine doit être maîtresse
et souveraine. --- encycl. Léon XIII,
humanum genus.
- nātūrālĭtās,
ātis, f. [naturalis] : caractère naturel. --- Tert. An. 43.
- nātūrālĭtĕr,
adv. [naturalis]
:
naturellement, par nature, conformément à la
nature. --- Cic. Div. 1,
113; Cæs. BG. 3, 92; Plin. 11, 130.
- nātūrālĭtus,
adv. : c. naturaliter. Apul. M. 1, 12;
Sid. Ep. 9, 11.
- nātūrĭfĭcātus,
a, um : devenu un être, entré dans
l’être. --- Tert. Val. 29.
- nātus
:
- (Lebaigue
P. 807 et P.
808)
1
- nātus (arch.
gnātus), a, um : part.-adj. de nascor.
a
- né, issu de, qui a reçu le jour de.
- natus
de pellice, Ov. : né d'une concubine.
- nati
ex bestiis, Cic. : les petits des animaux.
- amplissimā
familiā natus, Cæs. BG. 7, 37, 1 : issu d'une famille très illustre.
- privignus
Poppæā natus, Suet. Ner. 55 : beau-fils qu'il avait
eu de Poppée.
--- cf. Liv. 1, 3, 2; Vell. 2, 127, 4; Quint. 1, 11,
85; Sen.
Contr. 7, 21, 1; Tac. An. 16, 17; Liv. 1, 16,
3; 7, 4,
5; 9, 1, 12; Cic. Rosc. Am. 16, 46; Ov. M. 15,
639.; Cic. Nat. 3, 18, 45.
- nemo
natus (= nemo mortalis) : personne, pas une âme. --- Plaut. Most.
2, 1, 55; 2, 2, 20; Cas. 2, 4, 15; Ps. 1, 3,
63.
- post
homines natos, Cic. : depuis qu'il y a des hommes.
- natus
ex se, Tac. : fils de ses oeuvres.
- sermo
natus super cenam, Suet. : conversation survenue à table.
- o
fortunam natam me consule Romam ! Juv. : ô Rome, que tu fus heureuse
sous
mon consulat !
- o virum
magnum dignumque, qui in re publica nostra natus esset ! Cic. Off. 2,
83 : ô le grand homme, digne d'être né dans notre république ! -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
10, éd. Vuibert.
b
-
formé par la naissance, constitué par la nature.
- ita natus est, ut... Cic.
Verr. 4, 126 : il est par
naissance, par nature tel que.
- ager bene natus, Varr. R.
1, 6, 1 : un champ de bonne nature.
- pro re
nata, Cic. Att. 7, 14, 3 : vu l’état des circonstances. --- cf.
Cic. Att. 7,
8, 29; 7, 14, 3 ; 14, 6, 1.
- e re nata, Ter. Ad. 295
: d’après (dans)
l’état des choses.
c
- âgé de.
- annos natus unum et
viginti, Cic. de Or. 3, 74 : âgé de vingt
et un ans.
- annos ad quinquaginta
natus, Cic. Clu. 110 : âgé d’environ
cinquante ans
d - fait
pour, né pour, destiné
à, disposé naturellement pour.
- natus + dat. ou ad + acc. : né pour, fait
pour.
- patriæ
natus : né pour la patrie.
- natus
imperio (ad imperium) : né pour le commandement, né pour commander.
- natus
ad agendum, Cic. : né pour l'action.
- natus
ferundis (= ferendis) miseriis, Ter. : né pour souffrir.
- avec
inf. feminæ pati natæ, Sen. : femmes vouées à
la souffrance.
- rubus
et sentes tantummodo lædere natæ, Ov. nux, 113 : les ronces et les
épines, destinées seulement à faire du mal. ---
Hor. Ep. 1, 2, 27; Ov. M.
15, 120,
etc.
- avec in
- nati in usum lætitiæ scyphi, Hor. O. 1, 27, 1 : coupes faites pour
la joie.
- natæ
in perjura linguæ, Ov. M. 14, 99 : langues faites pour le parjure.
2
- nātus (arch.
gnātus), i, m. : - a
- fils;
enfant. - a
- petits
des animaux. --- Hor. S. 2,
2, 115; Virg. En. 7, 518.
- nāta
(gnata), æ, f. : fille. --- Virg.
En. 1, 654 ; Hor. S. 2,
3, 219.
- dat.
et abl. plur. natabus
(dans l'expression natis
et natabus). --- cf. Plaut. ap. Prisc.
p. 733 P.; Inscr. Orell. 7421; Phocas, p. 1707 P.
- et
nati natorum, Virg. En. 3, 98 : et les fils de nos enfants.
- caritas,
quæ est inter natos et parentes, Cic. Læl. 8, 27 : liens d'affection
qui unissent parents et enfants.
- mihi
ausculta, nate, pueros jube cremarier, Enn. ap. Non. 246, 11 :
obéis-moi, mon fils, ordonne que ces enfants soient consumés par les
flammes.
- natam
conlocare alicui, Plaut. Aul. Arg. 1, 15 : marier sa fille à qqn.
- gnatam
pro mutā devovere agnā, Hor. S. 2, 3, 219 : sacrifier sa fille pour une
brebis muette.
- maxima
natarum Priami, Virg. En. 1, 654 : l'aînée des filles de
Priam.
3
- nātŭs, ūs, m. : voir
natu
- nauarchia,
æ, f. : navarchie, fonction de commandant de vaisseau. --- C.
Th. 13, 5, 20.
- gr. ναυαρχία.
- nauarchus
(moins bien nāvarchus),
i, m. : navarque, capitaine de navire. --- Cic.
Verr. 2, 5, 24, § 60; Tac. An. 15, 51; Inscr. Orell. 3615; 3624; Veg.
Mil. 5, 2.
- gr. ναύαρχος.
- Nauarum,
i, n. : ville du Pont. --- Plin. 4, 84.
- Naubŏlĭdēs,
æ, m. : fils de Naubole. --- V.-Flac. 2, 362.
- Naubŏlus,
i, m.
: Naubole [roi de Phocide, père d’Iphitus]. ---
Stat. Th. 7, 355; Hyg. Fab. 14.
- naucella,
æ, f. : c. navicella. --- Marcian. Dig. 33,
7, 17.
- nauci
: voir naucum.
- nauclērĭcus
(nauclērĭus), a, um : de patron de navire. ---
Plaut. Mil. 1177; As. 69.
- gr.ναυκληρικός.
- nauclērus,
i, m. : - 1
- patron de navire. ---
Plaut. Mil. 1110 ; Tert. Marc. 5, 1 ; Vulg. Act. ap. 27, 11.
- 2
-
titre d’une comédie de Cæcilius. --- Non. 13, 32; 126, 26;
Isid. 29, 2.
- gr. ναύκληρος.
- Naucratēs,
is, m. : Naucratès (historien d’Erythrée,
disciple d’Isocrate). --- Cic. de Or. 3, 173; Or. 172 ;
Quint. 3, 6, 9.
- gr. Ναυκράτης.
- naucŭla,
æ, f. (c. navicula) : petit bateau. --- Plin.
Ep. 5, 6, 37 ; P.-Nol. Carm. 21, 247.
- nauculor, āri : aller en barque.
--- Mart. 3, 20, 20.
- naucum,
i, n. (naucus, i, m.) : zeste de noix. --- voir hors site P. Fest. 166.
-
employé
seul. dans certaines expressions.
- non
habere nauci aliquem, Cic.
Div. 1, 132 : ne pas faire le moindre cas de qqn.
- aliquid
non nauci
facere, Plaut. Bac. 1102 : estimer peu qqch.
-
amas
hominem non nauci ? Plaut. Truc. 611 : tu aimes cet homme de rien ? (=
cet homme de pas un zeste de noix ?)
--- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 195; éd. Peeters France.
- nauci
non esse, Plaut. Most.
1031 : ne pas valoir un zeste.
- non
nauci facere (non nauco ducere) : ne faire aucun cas de, mépriser.
- esse
non nauci : ne pas valoir un zeste.
- nauco
ducere (putare) : estimer peu.
- inf. exclam.
hoc servom meum non nauci facere esse ausum ! Plaut. Bacc. 1102 : que
mon esclave, qui ne vaut pas un sou, ait osé faire ce coup ! --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 496;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- naufrāgālis,
e [naufragium] : fécond en naufrages. --- Capel. 6, 643.
- naufrāgātŏr,
ōris, m. [naufrago] : qui fait naufrage. --- Aug. Serm. 53, 1.
- naufrăgĭōsus,
a, um : orageux, agité. ---
Sid. Ep. 4, 12; Claud. Mam. de Stat. Anim. 1, 1.
- naufrăgĭum,
ĭi, n. [sync. de navifragium]
:
1
- naufrage.
-
naufragium facere, Cic. Fam. 16, 9, 2 : faire
naufrage.
- aliquis
dum navigat studii causā, naufragium fecit, Sen. Ep. 87, 28 : tel qui
s'était embarqué pour un voyage d'études fait naufrage. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
151, éd. Vuibert.
-
nunc
mihi naufragio quid prodest discere facto quā mea debuerit
currere
cumba viā ? Ov. P. 2, 6, 11 : aujourd'hui, après mon naufrage, que me
sert-il de connaître la route que j'aurais dû suivre ?
-
naufragia
alicujus ex terra intueri, Cic. Att. 2, 7, 4 : voir le naufrage de qqn
depuis la terre ferme.
- naufragium
in portu facere, Quint. Decl. 12, 23 : faire naufrage au port.
- naufragio
interire, Cæs. BC. 3, 27, 2 : périr dans un naufrage.
2
-
poét. tempête. --- Lucr. 2,
552.
3
-
fig. naufrage,
ruine, perte, destruction.
-
tabula ex naufragio, Cic. Att. 4, 18, 3 : une planche de salut.
- in
hoc portu Atheniensium nobilitatis naufragium factum est, Cic. Verr. 5,
98 : c’est dans ce port que le prestige des Athéniens fit
naufrage.
- ex
naufragio luculenti patrimonii, Cic. Phil. 12, 8, 19 : par
suite de la perte de son riche patrimoine.
4
-
débris d’un naufrage, épaves (au
pr. et au fig.). --- plur. Cic. Phil.
13, 3; sing., Cic. Sest. 15.
- naufragia
sua trahere, Flor. : traîner les débris de son naufrage.
- Eurus
naufragium spargens operit freta, Sil. 10, 323 : l'Eurus éparpille les
débris du naufrage et en couvre les flots.
- illa naufragia
Cæsaris amicorum, Cic. Phil. 13, 2, 3: les glorieux débris de
l'entourage de César. --- Ov. P. 1, 2, 62; 2, 9, 9.
- naufrăgo,
āre, āvi : - intr. - faire naufrage.
- omnes
naves naufragârunt, Petr. 76, 4 : tous les navires firent naufrage.
--- Sid. Ep. 4, 21 ; Salv.
Gub. 3, 4, 19.
- naufrăgor,
āri (c. naufrago) : faire naufrage. ---
Ps.-Aug. Med. 24, 2; Gloss.
- naufrăgōsus,
a, um (c. naufragiosus) : orageux, agité. ---
Aug. Psalm. 124, 5 ; Mamert. Stat. an. 1, 1.
- naufrăgus,
a, um : - 1 -
naufragé, qui
a fait naufrage, qui a tout perdu. - 2
- qui
fait faire naufrage, périlleux, orageux.
- naufragus,
i, m. : un naufragé.
- dare
naufrago tabulam, Sen. : tendre une planche au naufragé.
- patrimonio
naufragus, Cic. : qui a englouti son patrimoine.
- naufulax
: voir nauphylax.
- naulia
: voir nablia.
- Naulŏcha,
ōrum, n. : ville de Sicile. --- Sil. 14, 264.
-
ou Naulŏchum,
i, n. --- Suet. Aug. 16.
- Naulŏchŏs
(Naulŏchus), i, f. : île voisine de la Crète. --- Plin. 4, 61.
- Naulŏchum,
i, n. : voir Naulocha.
- naulum,
i, n. : - 1 - fret, frais de transport
par mer. --- Juv. 8, 97; Paul. Dig. 30, 1, 39; Ulp. Dig. 20,
4, 6; Vulg. Jonæ, 1, 3.
- gr.
ναῦλον.
- Naumăchæi,
ōrum, m. : peuple d’Arabie. --- Plin. 6 152.
- naumăchĭa,
æ, f. : - 1 -
naumachie,
représentation d'un combat naval. --- Suet. Cl.
22; Ner. 12; Mart. 28, 12. -
2
- bassin
(pour la naumachie). --- Suet. Tib.
7, 72.
- gr.
ναυμαχία.
- naumăchĭārĭus,
a, um : relatif à la naumachie. --- Plin.
16, 190.
- naumachiarius, ii, m. : celui qui combat dans une naumachie.
--- Suet. Claud. 21.
- Naupactŏs
Naupactus),
i, f. : Naupacte [ville d’Etolie
à
l’entrée du golfe de Corinthe, auj. Lépante]. --- Cæs. BC. 3,
35 ; Cic. Pis. 91 ;
Plin. 4, 6.
- gr.
Ναύπακτος.
- Naupactōus, a,
um : de Naupacte. --- Ov. F. 2, 43.
- naupēgĭārĭus,
ĭi (naupēgus,
i), m. : constructeur de bateaux. --- Inscr.;Dig. 50, 6, 6;
Diocl. 7, 13; Firm. 4, 7.
- gr.
ναυπηγός.
- Naupidămē,
ēs, f. : fille d’Amphidamas, mère d’Augias. --- Hyg.
Fab. 14.
- Naupliădēs, æ, m. : fils
de Nauplius (Palamède). --- Ov. M. 13, 310.
- gr. Ναυπλιάδης.
- nauplius
:
1
- nauplĭus, ĭi, m. : sorte de crustacé. ---
Plin. 9, 94.
2
- Nauplĭus, ĭi, m. : Nauplius (fils de Neptune et roi de l'Eubée). --- Prop. 4, 1,
115; Hyg. Fab. 116.
- gr. Ναύπλιος.
- Nauportus
:
1
- Nauportus, i. f.
: ville de la Haute Pannonie. --- Vell. 2, 110, 4;
Tac. An. 1, 20.
2
- Nauportus, i, m.
: fleuve de la Haute Pannonie. --- Plin. 3, 128.
- nausco,
ĕre [*navisco] : - intr. - s’ouvrir en forme de bateau [en
parl. de la fève]. --- P. Fest. 168 ; 169.
- nausĕa
(nausĭa), æ, f. : - 1
- mal de mer. ---
Cic. Fam. 1, 11, 1
; Att. 5, 13, 1. -
2 - nausée, envie de vomir. ---
Sen. Ep. 53, 3; Plin. 26,
112.
- 3
- dégoût, nausée. --- Mart. 4, 37,
9.
-
gr.
ναυτία.
- nausĕābĭlis,
e : qui donne des nausées.
--- C.-Aur. Chron. 3, 2, 18.
- nausĕābundus,
a, um : -
1
- qui éprouve le mal de mer. --- Sen.
Ep. 108, 37. - 2
- qui a des nausées.
--- Sen. Ep. 47, 8.
- nausĕātŏr,
ōris, m. : celui qui a le mal de mer. --- Sen.
Ep. 53, 4.
- nausĕo
(qqf. nausĭo),
āre, āvi, ātum : - intr. -
1
-
avoir le mal de
mer. --- Hor. Ep. 1, 1, 93 ; Cels. 2, 3.
2
- avoir
des nausées, avoir
envie de vomir.
- quidlibet,
modo ne nauseet, faciat, quod in porticu Minucia fecit, Cic. Phil. 2,
84 : qu'il fasse ce qu'il voudra, pourvu qu'il n'ait pas envie de
vomir, comme cela lui est arrivé sous le portique de Minutius. ---
Cic. Fam. 12, 25, 4.
3
- fig.
être
dégoûté.
-
ista
effutientem nauseare, Cic. Nat. 1, 30, 84 : te dégoûter toi-même de tes
absurdités.
4
- faire
le dégoûté. ---
Phæd. 4, 7, 25.
- nausĕola,
æ, f. [nausea]
: petites nausées. --- Cic. Att. 14, 8, 2.
- nausĕōsus,
a, um [nausea] : qui
cause des nausées, nauséabond. --- Plin. 26, 59.
- nausĭa, etc.
: voir nausea,
etc.
- Nausicaa,
æ, (Nausĭcăē, ēs), f. : Nausicaa (fille d'Alcinoüs, roi
des Phéaciens; accueillit Ulysse
naufragé). --- Mart. 12, 31, 8; Gell. 9, 9, 14.
- gr. Ναυσικάα.
-
Nausĭcăē,
Mart. 12, 31, 9.
- voir hors site Nausicaa.
- nausĭfĭcus,
a, um : qui provoque des nausées. --- lat. tardif.
- nausĭo,
etc.
: voir nauseo.
- Nausĭphănēs,
is, m. : Nausiphane (philosophe, disciple de Démocrite
et maître d'Epicure). --- Cic. Nat. 1,
33.
- Nausĭphŏus,
i, m. : Nausiphoüs (fils d'Ulysse et de Circé). --- Hyg. Fab. 125.
- Naustălo ou Nostŏlo,
ōnis, m. : ville de la Narbonnaise,
vers l’embouchure du Rhône. --- Avien. Or. 612.
- Naustathmŏs
(Naustathmus), i, f. : port d’Ionie, près de Phocée. ---
Liv. 37, 31.
- gr. Ναύσταθμος.
- naustĭbŭlum,
i, n. [navis] : naustibule, vase en forme de barque. ---
P. Fest. 168; 169.
- nausum,
i, n. : nause, sorte de vaisseau
gaulois. --- Aus. Ep. 22.
- nauta,
æ, m. (arch. navita) [navis] : - 1
- matelot, nautonier. ---
Cic. Att. 9, 3, 2; Cæs. BG. 3, 9. - 2
- marchand, négociant. ---
Hor. S. 1, 1, 29.
- nautālis,
e [nauta] : de matelot. --- Aus.
Mos. 223.
- nautĕa,
nautĕæ, f. : - 1 - sorte d’herbe à l’usage des tanneurs [ainsi
appelée parce qu’elle donne la nausée]. --- P. Fest. 164.
- 2
- eau de tan
ou de sentine. --- Plaut. As. 894; Curc. 100 ; Non. 8, 6.
- gr. ναυτία
(autre forme ναυσία).
- Nautēs,
æ, m. : Nautès (un prêtre troyen). --- Virg. En. 5, 704 et 728.
- nautĭcārĭus,
ĭi, m. (c. navicularius) [nauta] : armateur. --- Inscr.
Fea Fast. Cons. 40.
- nautĭcus,
a, um : de matelot, de nautonier; naval, nautique.
- (Lebaigue
P. 809)
- gr. ναυτικός.
- verbum
totum nauticum, Cic. : expression purement technique de navigation.
- usus
nauticarum rerum, Cæs. : expérience de la navigation.
- nauticus
panis, Plin. : biscuit de mer.
- nautici
(homines) : les marins, l'équipage d'un navire. --- Liv. 37, 28; Plin. 16, 178.
- nauticæ
exuviæ, Cic. : éperons des navires pris à l'ennemi.
- nautĭlus, i,
m. : nautile ou argonaute [mollusque]. --- Plin.
9, 88.
- gr. ναυτίλος.
- Nautis, f. ( c. Navos) : ville
d'Ethiopie. --- qqs mss.
- Nautĭus,
ĭi, m. : Nautius (nom de famille romaine). --- Liv. 2, 52 ; 4, 52.
- C. Nautius, un consul, Liv. 2, 52; 3, 25 sq.
- C. Nautius Rutilus,
un consul, Liv. 4, 52.
- Sp. Nautius
Rutilus, un tribun militaire, Liv. 4, 35.
- Nāva, æ, m. : le Nava (affluent
du Rhin, auj. Nahe). --- Tac. H. 4, 70; Aus. Mos. 1.
- nāvācŭlum,
i, n. [navis] : port [pour les navires]. --- Gloss.
Phil.
- nāvāle,
is (surtout au plur. nāvālĭa,
ĭum) n. [navis] :
- gén.
plur. navaliorum, Vitr. 5, 127; Inscr.
Orell. 3627.
1
- lieu
où l’on garde les vaisseaux à sec. ---
Ov. M. 3, 66.
- nāvālĭa, ĭum, n. plur. : - a
- bassin de construction, chantier
de navires. --- Cic. Off. 2, 60. - b
- arsenaux [à Rome]. --- Liv. 3, 26, 8
; 8, 14, 12.
2
- matériel naval, agrès.
--- Liv. 45, 23, 5; Virg. En. 11, 329; Plin. 16, 11, 21, §
52.
- nāvālis,
e [navis] : relatif aux bateaux, naval, de vaisseau.
- navalis
forma, Ov. F. 1, 229 : forme d'un navire.
- navalis
corona (navalis honos) : couronne navale (donnée
à celui qui avait sauté le premier dans un vaisseau ennemi).
--- Virg. En. 8, 684; Ov. A. A. 3, 392.
- navali
coronā solet donari, qui primus in hostium navem armatus transilierit,
Paul. ex Fest. p. 163.
- navalis
fuga, Plin. 7, 148 : fuite par mer.
-
navalis pugna, Cic.
CM
13 : combat naval.
- navalis apparatus, Cic. Att. 10, 8, 4
: préparatifs de
vaisseaux, recrutement d’une flotte.
- socii navales, Liv. 26, 48, 3 : les
marins, les troupes de marine
[fournies par les alliés].
- navales pedes, Plaut. Men. 350 : les
rameurs
(pieds des vaisseaux).
- navali ære columnæ, Virg. G. 3, 29 : colonnes d'airain faites avec
les éperons des
vaisseaux
ennemis.
-
navale
stagnum, Tac. An. 4, 15 : bassin de naumachie.
- navalĭa,
ĭum : voir navale.
- nāvarchus, etc. : voir nauarchus, etc.
- nāvātus,
a, um : part. passé de navo;
fait avec
soin, fait avec zèle, fait avec empressement.
- nāvē (gnāvē) (= naviter)
: avec soin, avec zèle. --- Plaut. d. Fest. 169 ; Sall. J. 77,
3.
- Navectabē, ēs, f. : ville
d’Ethiopie. --- Plin. 6, 193.
- nāvĭa,
æ, f [navis] : - 1 - barque, esquif. --- Macr. S. 1, 7 ;
P.-Nol. 38,
73.
- 2 - auge en
bois (pour la vendange). --- Mel. 3, 7, 2; Fest. 169,
25.
-
navia
lignum cavatum ut navis, quo in vindemiis uti solent, Paul. ex Fest. p.
169, 25.
- Navialbĭo : voir Navilubio.
- nāvĭcella
(nāvĭcŭla), æ, f. [navis] : petit bateau.
- nāvĭcella. --- Aug. Serm. App.
72, 1, 2; Fulg. 565, 6; 566, 21.
- nāvĭcŭla. --- Cic. Verr. 2,
148; Cæs. BC. 3, 104.
- nāvĭcŭlārĭa
(s.-ent. res), f. :
métier d'armateur, commerce maritime. --- Cic. Verr. 5, 46.
- nāvĭcŭlāris,
e (nāvĭcŭlārĭus, a, um) [navicula]
: relatif au métier d’armateur ou au
commerce maritime. ---
Dig. 50, 4, 1, § 1; Cod.
Th. 13, 5, 12.
- nāvĭcŭlārĭus,
ĭi, m. : propriétaire d'un navire, armateur. --- Cic. Fam. 16, 9, 4; Att. 9, 3, 2.
- cf. gr. ναύκληρος.
- voir hors site navicularius.
- nāvĭcŭlor,
āri : c. nauculor.
- nāvĭfrăgus,
a, um [navis, frango] : qui brise les navires, où les vaisseaux se
brisent,
où l'on fait naufrage, orageux, périlleux. --- Virg. En. 3, 553;
Ov. M. 14, 6; Tr. 5, 8, 11.
- nāvĭgābĭlis,
e [navigo] : navigable, où l’on peut
naviguer. --- Tac. An. 15, 42; Col. 1, 2, 3.
- nāvĭgātĭo,
ōnis, f. : navigation, voyage par eau, trajet par mer,
traversée. --- Cic. CM 71; Tac. H. 2, 81; 4,
49; 2, 53; Plin. 2, 187; 24, 28.
- navigationi
se committere, Cic. Fam. 16, 4, 1 : s'embarquer.
- lacus
navigationis patiens : lac navigable.
- cursus
navigationum tuarum, Cic. Fam. 13, 68, 1 : le cours de tes
pérégrinations maritimes.
- simul
ac ille venerit, primam navigationem ne omiseris, Cic. Q. Fr. 2, 6, 4 :
dès qu'il sera arrivé, ne manque pas de t'embarquer à la première
occasion.
- lacus et Oceanum usque ad Amisiam flumen secunda navigatione
pervehitur, Tac. An. 2, 8 : une heureuse navigation le porta par les
lacs et l'Océan jusqu'à l'Ems.
- nāvĭgātŏr,
ōris, m. [navigo] : navigateur. --- Quint.
5,10, 27 ; Ps.-Quint. Decl. 12, 23.
- nāvĭgātus,
a, um : part. passé de navigo; parcouru par les vaisseaux.
- urbs
subter navigata, Plin. : ville sous laquelle on navigue.
- nāvĭgĕr,
ĕra, ĕrum [navis, gero] : qui porte des
navires. --- Lucr. 1,
3; Mart. 12, 99, 4.
- navigera
similitudo, Plin. 9, 94 : ressemblance avec
un navire en marche.
- navigerum
iter, Mart. : voie maritime.
- nāvĭgĭŏlum,
i, n. [navigium] : petit navire, barque. --- Cic. Fam. 12, là, 2.
- nāvĭgĭum,
ĭi, n. [navis] : - 1 - navire, bâtiment, vaisseau. --- Cic.
Nat. 2, 152; Att. 15 11, 3.
- 2 - radeau. --- Ulp. Dig. 43, 12, 1.
- 3 - navigation, trajet par eau. --- Scæv.
Dig. 45, 1, 122.
- qui
in eodem velut navigio participes sunt periculi, Liv. 44, 22 : qui,
embarqués pour ainsi dire sur le même vaisseau, partagent les mêmes
dangers.
- nāvĭgo,
āre, āvi, ātum [navis] :
- intr.
-
1
- naviguer, voyager
sur mer ou
[en gén.] par eau.
- navigare Syracusas, Cic. Nat. 3, 83
: aller par mer à
Syracuse.
- navigare
in locum (ad locum) : naviguer vers un lieu.
- utrum classis navigarit an... Cic. Fl.
32, [se demander] si
la flotte a pris la mer ou...
- navigare
plenissimis velis, Cic. Dom. 10, 24 : voguer à pleines voiles.
-
navigare in portu,
Ter. And. 480 : naviguer dans le
port [être en sûreté].
- navigandi
longinquitas, Plin. : voyage de long cours.
- celeriter tanti belli impetus navigavit,
Cic.
Pomp. 34 : l’élan d’une si grande guerre (a fait voile) s’est
porté sur
les lieux avec promptitude.
- quem in
portum numquam hostis accesserat, in eo piratæ navigaverunt, Cic. Verr.
2, 5, 138 : dans un port dont jamais un ennemi s'était approché, des
pirates ont navigué. --- trad. Marcel
Bizos, Syntaxe latine, p. 33; éd. Vuibert.
- tr.
-
2
- naviguer sur; parcourir, traverser (à la
voile). --- Cic. Fin. 2, 34, 112; Virg. En. 1,
67; Ov. M. 15, 50; Suet. Claud. 1.
- navigare terram, Cic. Fin. 2, 112
: naviguer
sur terre [en parl. de Xerxès].
- navigare
oceanum, Suet. : traverser l'océan.
- au passif
lacus
classibus navigati, Tac. G. 34 : lacs sillonnés par les flottes. --- cf.
Plin. 2, 67.
- quæ homines navigant, Sall. C. 2, 7
: ce que les hommes transportent par bateaux.
- totus navigatur
Occidens, Plin. 2, 157 : tout l'Occident est ouvert à la navigation.
- amnis
Alpheus navigatur, Plin. 4, 14 : l'Alphée est navigable.
- omnes
enim Achaici deprecatores itemque in Asia quibus non erat ignotum,
etiam quibus erat, in Africam dicuntur navigaturi, Cic. Att. 11, 14, 1
: tous les demandeurs grecs et aussi tous ceux d'Asie qui n'avaient pas
obtenu le pardon, ou même qui l'avaient obtenu, étaient prêts à
s'embarquer pour l'Afrique. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 339;
éd. Peeters France.
- istinc
navigatur, Cic. : de là on arrive par mer. --- Cic. Fam. 16, 12, 6; Plin. 6, 26, 30, § 126.
- Nāvĭlubĭo, ōnis, m.
: fleuve de la Tarraconnaise. --- Plin. 4, 111.
- nāvis,
is, f. :
vaisseau,
bateau.
- gr.
ναῦς (rad.
νᾶϜ); poét. nef (= navire).
- acc.
sing. usuellement navem, Charis. 101 P.;
Plaut. Bacch. 2, 3, 57; Cic. de Or. 1, 38, 174; Cæs. BC. 3, 39, 2 etc.;
mais navim,
Cic. Att. 7, 22, 1; Sall. J. 25, 5; Hor. O. 1, 32, 8; id. Ep. 2, 1,
114; Prop. 2 (3), 22, 41; Ov. M. 11, 663; 14, 218; Liv. 24, 34, 11; 40,
4, 11; Pers. 5, 141; Juv. 6, 98; Lact. 2, 7, 12 al.; abl. navi, Plaut. Bacch. 1, 1, 73; Ter. Hec. 3, 4,
7; Cic. de Or. 3, 40, 159; mais nave,
id. Inv. 2, 42, 124; Cic. Verr. 2, 5, 25, § 64; id. Fam. 10, 31, 1; 14,
5, 1; Cæs. BC. 2, 32, 12; Cat. 64, 84; Virg. En. 5, 188; 487; Hor. Ep.
2, 2, 200; Prop. 1, 8, 6; Ov. H. 13, 99; Liv. 5, 28, 2 etc.; cf.
Charis. p. 33 P.; Diom. 1, p. 283 P.
-
auri navis, Cic. Par. 20 : navire chargé (un chargement) d’or.
- navem
deducere, Cæs. BG. 5, 23, 2 : mettre un navire à la mer.
- navem subducere,
Cæs. BG. 5, 11, 5 : mettre un
vaisseau à sec sur le rivage.
- navem solvere,
Cæs. BG. 3, 6 : mettre à la voile.
-
navem appellere ad... Cic. Att. 13, 21, 3 : faire aborder à...
-
naves
applicare terræ, Liv. 28, 17, 13 : aborder.
- navis
longa, navis oneraria, Cæs. BG.
3, 9, 1 ; BG. 4, 22, 3 : vaisseau de guerre, vaisseau de
transport.
- eodem naves, quas demonstravimus, aggere et levis armaturæ militibus
completas, quasque ad Dyrrachium naves longas habebat, mittit, Cæs. BC.
3, 63, 3 : il envoie sur le même point les embarcations chargées, nous
venons de le voir, de matériel et de troupes légères, ainsi que les
navires de guerre qu'il avait aux abords de Dyrrachium. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 636; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
Antiochus plures quam decem naves actuarias ne habeto : qu'Antiochus ne
puisse avoir plus de dix vaisseaux légers. --- cf. Liv. 38, 38.
-
inscendo in lembum, atque ad navim advehor, Plaut. Merc. 259 : je monte
dans une barque et me fais porter en bateau. --- trad. P. Grimal; éd. Gallimard.
- est lembus nostræ navi insidias dabat, Plaut. Bac. 286 : leur navire
en voulait à notre vaissau.
-
constrata navis, Cic. Verr. 5, 89 : vaisseau ponté.
- aperta
navis, Cic. Verr. 5, 104 : vaisseau découvert.
- navis
actuaria : bateau léger (pour
le
transport des troupes).
- navem
ornare : équiper, armer un bateau.
- navem
reficere : radouber, réparer un bateau.
- navem
conscendere : monter à bord de, s’embarquer.
- navem
mergere (deprimere) : couler un bateau.
- dominus
(magister) navis : capitaine.
-
navem facere, Cic. Verr. 4, 19 ; navem ædificare, Verr. 4, 18
: construire un navire.
-
prov. navibus et quadrigis,
Hor. Ep. 1, 11, 28 : par tous les moyens,
de toutes ses forces.
-
fig. reipublicæ navis,
Cic. Sest. 46 : le vaisseau de
l’Etat.
-
Navis, ou Navis Argolica : le
navire des Argonautes (signe céleste). --- Cic. Arat. 277.
- voir hors site navis.
- Nāvĭsalvĭa, æ, f. (s.-ent.
dea) [navis, salvus] : Navisalvia [nom donné à Claudia
Quinta, parce que, avec sa
ceinture, elle tira le navire (portant l’image de Cybèle) qui s'était
engravé en remontant le Tibre].
- cf. Liv. 29, 14; Tac. An. 4, 64; Val. Max.
1, 8, 11; Inscr. Orell. 1905; 1906; 2403.
- nāvĭta,
æ, m.
[c. nauta] : navigateur, matelot. --- Cic. poët.
Tusc. 2, 23; Lucr. 5, 223: Virg. G. 1, 137.
- nāvĭtās
(gnāvĭtās), ātis, f. : empressement, zèle, ardeur. --- Cic. Fam. 10, 25, 1. --- Arn. 1, 2.
- nāvĭtĕr
(gnāvĭtĕr) [navus] : - 1 - avec empressement, zèle. --- Liv. 10,
39 ; 24,
23 ; 30, 4.
- 2 - de propos délibéré. --- Cic. Fam. 5,
12, 3. - 3 - complètement. --- Lucr. 1, 525.
- nāvĭtĭēs,
ēi, f. : empressement, zèle, ardeur, soin. --- Gloss. Phil.
- Navĭus,
ĭi, m. : Navius (augure romain). --- Cic. Nat.
2, 9 ; Plin. 15, 76.
- Navius,
a, um : de Navius. --- Plin. 15, 77 ;
Fest. 169.
- nāvo,
āre, āvi, ātum : - tr. - faire avec soin, faire avec zèle. ---
Cic.
Fam. 6, 1, 7.
- navare operam alicui, Cic. Br. 282; Liv.
28, 35, 9 : servir qqn,
s’empresser pour qqn.
- navare operam, Tac. An. 3, 42 : agir
vigoureusement.
- mihi
videor navasse operam, quod... Cic. de Or. 2, 26 : à mon avis, je
n’ai
pas perdu mon temps en... (je crois m’être rendu service en...).
- alicui
studium navare, Cic. Att. 15, 4, 5 : témoigner son zèle à qqn.
- in aliquem benevolentiam navare, Cic. Fam.
3, 10,
3 : témoigner sa bienveillance à qqn.
- navare
rem publicam, Cic. Fam. 9, 2, 5 : servir avec dévouement la république.
- navarat
miles operam imperatori, Cic. Br. 282 : soldat, il avait bien servi son
général.
- navata
rei publicæ opera : de bons services rendus à la république.
- navata
non fortuita, Gell. 6, 20 : effet de la préméditation et non du hasard.
- Navŏs, i, f. : ville
d’Ethiopie. --- Plin. 6, 193 (al. Nantis).
- nāvus
(gnāvus), a, um : diligent, actif, zélé. --- Cic. Verr.
3, 53; Pomp. 18 ; Vell. 2, 105, 2.
- (g)navior. --- Jul. Val. Res
Gest. Alex. 1, 41; Amm. 26, 4, 4.
- naxa
: c. nassa.
- Naxĭca ou Naxĭăca, n.
plur. : histoire de Naxos. --- Hyg. Astr. 2, 16.
- Naxĭus,
a, um : voir Naxos.
- Naxos
(Naxus), i, f. : Naxos. -
1 - île
de la mer Egée, la plus
grande des Cyclades. --- Virg. En. 3, 125. - 2 -
ville située dans l’île. --- Plin. 4, 67. - 3 - ville
de Sicile. --- Plin. 3, 88; Prop. 3, 17, 27.
- gr. Νάξος.
-
Naxĭus, a, um : de Naxos. --- Plin. 21, 115.
- Naxius
ardor, Col. 10, 52 : la
Couronne d’Ariane [constellation].
- Naxia
cos, f. Plin. 36, 164 et
Naxĭum, ĭi, n., Plin 36, 54 ; 37, 109 : pierre de Naxos servant à
polir
le marbre.
- Nazanzus, i, f. : Nazianze
[ville de Cappadoce]. --- Fort.
- Nazanzēnus, a, um : de Nazianze. ---
Beda.
- Nazăra, æ, f. : c.
Nazareth. --- Juvc. 2, 167.
- Nazăræus,
a, um : voir
Nazareth.
- Nazărēnus,
a, um : voir
Nazareth.
- Nazăreth,
indécl. f. : Nazareth (ville de Galilée, patrie de Jésus). --- Bibl.
- Nazăræus, a, um : de
Nazareth, Nazaréen. --- Vulg. Matt. 2, 23.
- Nazărēnus, a, um : - a
- de Nazareth. - b - de
Jésus-Christ, chrétien. --- Prud. Péri. 10, 45.
-
gr. Ναζαρηνός.
- Nazarenus,
i, m. : le Nazaréen (Jésus-Christ). --- Prud. Cath. 7, 1.
- Nazărus, a, um : Nazaréen, de Nazareth. --- Juvc. 3, 29.
- voir hors site
: Nazareth.
- Nazàrĭus, ĭi, m. : -
1 - nom d’homme. --- Aus. - 2 - saint Nazaire. --- Fort.
- Nazărus,
a, um : Nazaréen, de Nazareth. --- Juvc. 3, 29.
- Nazerīni, ōrum, m.
: peuple de Séleucide. --- Plin. 5, 81.
- Nazianzus : c. Nazanzus.