===> Dico
- mū, [arch.] (μῡ) :
1
- syllabe
représentant un son imperceptible, celui des
lèvres à peine ouvertes.
- mu non facere, Enn. d. Varr. L. 7,
101 : ne pas faire mu = ne pas dire mot, ne pas
desserrer les dents. --- cf.
Lucil. 2, 27; 5, 54.
2
-
exclamation étouffée. --- Pl. d. Char.
240, 4.
- Gaffiot
P. 998-1000 --- Lebaigue
P. 794.
- mucc-
: voir muc-
- muccĭdus,
muccĭnĭum, muccōsus, muccŭlentus, muccus.
- mūcēdo
(muccēdo), ĭnis, f. [mucus] : morve.
- mūcĕo,
ēre : - intr. - être moisi, être gâté [en
parl. du vin]. --- Cato, Agr. 148.
- mūcesco,
ĕre : - intr. - se gâter, moisir. ---
Plin. 14, 131 ; 18, 98.
- Mūcĭa
: voir Mucius.
--- Cic. Fam. 5, 2, 6.
- Mūcĭānus,
a, um : -
1
- de
Mucius. - 2
- Mucianus (nom d’homme). --- Tac. H. 1,
10, etc.
- Muciana
cautio, Dig. 35, 1, 99 : la caution de Mucius.
- Mucianus
exitus : la mort de Q. Mucius Scævola, qui fut tué dans le temple de
Vesta par Damasippe. --- Cic. Att. 9, 12, 1.
- mūcĭdus
(muccĭdus), a, um : - 1
- moisi,
gâté. --- Juv. 14, 128; Mart. 8, 6, 4. - 2
- morveux. --- Pl. Epid. 494.
- mūcĭlāgo,
ĭnis, f. [mucus] : mucosité. ---
Th. Prisc. 4, 1.
- mūcĭnĭum
(muccĭnĭum, mūcinnĭum), ĭi, n. [mucus] : mouchoir.
--- Arn. 2, 23; voir nasitergium.
- Mucius
:
1
- Mūcĭus, ĭi, m. :
Mucius.
- ou Mutius, Lact.
5, 13, 13.
a
- C. Mucius
Scévola (qui pénétra dans la tente de Porsenna pour le tuer).
--- Liv. 2, 12; Cic. Sest. 21, 48; id. Par. 1, 2, 12; Flor. 1, 10; Sen.
Ep. 24, 5; 66. 51; Sil. 8, 386; Lact. l. l; voir scævola.
b
- Q. Mucius Scévola (juriste célèbre, qui fut gouverneur d'Asie).
--- Cic. Cæcil. 17, 57.
c
- Q. Mucius Scævola [augure, époux de
Lælia]. --- Cic. Br. 211
- Q. Mucius augur multa
narrare de C. Lælio socero suo memoriter et jucunde solebat nec
dubitare illum in omni sermone appellare sapientem, Cic. Læl. 1, 1 :
l'augure Quintus Mucius avait accoutumé de rapporter fidèlement et de
façon attrayante une foule de traits de Lélius, son beau-père, à qui
invariablement il donnait le nom de sage.
2
- Mūcĭus, a, um : de
Mucius.
- Licinia
Mucia lex : la loi Licinia Mucia (portée sous les
consuls
Licinius
et Mucius).
- legem
Liciniam et Muciam de civibus redigendis video constare inter omnis,
quamquam duo consules omnium quos vidimus sapientissimi tulissent, non
modo inutilem sed perniciosam rei publicæ fuisse : je vois qu'il y a
un accord entre tous pour dire que la lex Licinia et Mucia de civibus
redigendis (de faire rentrer chez eux les citoyens), bien que deux
consuls les plus sages de tous l'aient fait voter, non seulement a été
inutile mais encore dangereuse pour l'Etat.
- Mucio
agrum dono dedere, quæ postea sunt Mucia prata appellata, Liv. 2, 13, 5
: (les
sénateurs) donnèrent à Mucius, à titre de présent, un domaine qui
par la suite a été appelé Prés de Mucius.
- Mucia prata trans Tiberim, dicta a
Mucio, cui a populo data fuerant, voir
hors site P. Festus.
- Mūcĭa,
ōrum, n. (s.-ent. festa) : fêtes Muciennes (en
Asie Mineure en
l'honneur
du consul Q. Mucius Scévola). --- Cic. Verr. 2,
2, 21, § 51.
- Mūcĭa, æ, f. : Mucia (épouse de Cn. Pompée, qui la répudia).
- mūcŏr,
ōris, m. : - 1
-
moisissure, le moisi. --- Col.
12, 4, 4. - 2
- fleurs sur le vin
gâté. --- Dig. 18, 6, 4. - 3
- moisissure du cep de vigne. ---
Plin. 17, 16.
- (Lebaigue
P. 794 et P.
795)
- mūcōsus
(muccōsus), a, um [mucus] : muqueux,
mucilagineux. --- Cels. 2, 8; 4, 22; Col. 6, 7, 1.
- mucro :
1
- mucro, ōnis, m. :
- abl.
sing. mucroni, Lucr.
2, 520.
a
- pointe,
extrémité aiguë. ---
Cic. Cat. 3, 2; Liv 22, 46, 5; Col. 4, 25, 1; Plin 8, 8; Ov. M. 12, 484.
a
-
épée. --- Cic. Phil. 14, 6.
a
- poét.
pointe, extrémité, fin
- mucro
faucium, Plin. 6, 38 : l'extrémité du détroit.
---
Lucr. 2, 520.
a
- tranchant,
pointe.
- mucro defensionis tuæ, Cic. Cæc. 84 :
l’arme qui sert à ta défense.
- mucro ingenii,
Quint. 10, 5, 16 : pénétration de l'esprit.
- ora
mucronibus quærere, Tac. An. 2, 14 : chercher les visages avec la
pointe
des armes.
- deerat
illi pugnatorius mucro, Sen. : il lui manquait l'arme de combat (des
orateurs).
2
- Mucro, ōnis, m.
: Mucro (nom d'homme). --- Inscr.
- mūcrōnātim,
adv. [mucronatus] : en pointe.
--- Char. 182, 5.
- mūcrōnātus,
a, um [mucro] : qui setermine en pointe.
--- Plin. 32, 15; 16, 90.
- mūcŭlentus
(muccŭlentus),
a, um [mucus] : morveux, muqueux. ---
Prud. Péri. 13, 282; Arn. 3, 107.
- mūcus
(muccus), i, m. : morve, mucus nasal.
--- Pl. Most. 1109 ; Cels. 4, 25, 18; Sen. Nat. 3, 15, 2.
- Mŭenna,
æ, f. : ville des Remi. --- Anton.
- mufrĭus,
ĭi, m. : charlatan. --- Petr. 58, 13.
- mūgĕr,
m. : celui qui triche au jeu de dés. ---
P. Fest. 158, 27.
- MUGER dici solet a castrensium
hominibus, quasi muccosus is qui talis male ludit. --- voir hors site P. Festus.
- mūgil
(mūgĭlis), is, m. (abl. -i ou
-e; gén. plur. -um) : muge ou mulet [poisson].
--- Plin. 9, 54; 32, 149; Juv. 10, 317.
- Mugillānus,
i, m. : Mugillanus (surnom). ---
Liv. 4, 30.
- mūgĭlo,
āre : - intr. - se dit du cri de l’onagre. ---
Anthol. 726, 53.
- mūgīnor,
āri : - intr. - ruminer réfléchir [longtemps, en
perdant son
temps. --- cf. P. Fest. 147; Lucil. d. Non.
139. 6; Cic. Att. 16, 12,
1; tr. Gell.
5, 16, 5.
- [avec
la forme musinar]
Varr. d. Plin. pr.
18.
- dum ista (ut ait M. Varro) musinamur. ---
Plin. H. N. proœm. § 18.
- mūgĭo,
īre, īvi (ĭi), ītum :
- intr.
-
1
- mugir, beugler.
--- Liv. 1, 7 ;
Juv. 14, 286.
2
- mugir,
retentir. --- Cic. Rep. 3, 42 ; Virg. En.
8, 256.
- mugit
malus procellis, Virg. : la violence de la tempête fait gémir le mât.
- tr.
-
3
- crier avec
violence, hurler. --- Mart. 3, 46, 8.
- tibi
mugiet ille sophos, Mart. : il te beuglera aux oreilles : bravo !
--- sophos : σοφῶς.
4
- rejeter avec
bruit. --- Claud. Buf. 1, 66.
- Mūgĭōnĭa
porta : porte de Mugion (à Rome). --- P.
Fest. 144.
- ou
Mugōnĭa porta, Sol. 1, 24.
- ou Mūgiōnis
porta, f., Non. 531, 24,
- ou Mucionis
(porta) Varr. L. 5, 164.
- mūgītŏr,
ōris, m. [mugio] : celui qui mugit.
--- V.-Fl. 3, 208.
- mūgītŭs,
ūs, m. : - 1
- mugissement,
beuglement. --- Plin. 8, 171; Juv. 7,
181; Cic. Div. 2, 49. - 2
- mugissement, grondement, bruit fort. ---
Cic.
Div. 1, 35; Plin. 18, 360; Stat. Th. 10, 263.
- mugitus
ciere, Virg. : pousser des mugissements.
- mūla,
æ, f. : mule
(généralement stérile). --- Plin. 8, 171;
Juv. 7, 181; Cic. Div. 2, 49.
- quum
mula peperit, Suet. Galb. 4 : quand une mule fera des petits (= jamais).
- abl. plur.
mulabus
Capitol. Ver. 5; Tert. Uxor. 2, 8; Prisc. 7, 10.
- mūlāris,
e : de mulet, de mule. --- Col.
6, 27, 1.
- mulc
: nom persan de la
pierre précieuse thelycardios
Plin. 37, 183.
- mulcassim
= mulcaverim : voir mulco.
- mulcātor,
ōris, m. [mulco] : celui qui maltraite. ---
Gloss. Plac. 65, 18.
- mulcātus,
a, um : part. passé de mulco.
- male
mulcatus : maltraité.
- mulcebris,
e [mulceo] : qui charme, qui adoucit.
--- Chalcid. Tim. 45.
- mulcēdo,
ĭnis, f. [mulceo] : charme, douceur,.
--- Gell. 19, 9, 7; Sid. 5, 17.
- mulcĕo,
ēre, mulsi, mulsum (qqf. mulctum) : - tr.
-
1
- palper, toucher légèrement, caresser.
--- Ov. F. 1, 259 ; Virg. En. 8, 634 ; Cic. Arat.
34, 88.
- mulcere
caput, Quint. 11, 3, 158 : passer doucement la main sur la tête.
- virgā mulcere capillos, Ov. M. 14, 295 : effleurer les cheveux avec
une baguette.
2
- rendre agréable, doux. ---
Sil. 7, 169.
3
- adoucir, apaiser, charmer. ---
Virg. G. 4, 510.
- mulcere
ebrietatem, Plin. 21, 138 : dissiper l’ivresse.
- mulcere
animos admiratione, Quint. 1, 10, 9 : adoucir les âmes en les captivant.
- mulcere æthera cantu, Virg. En. 7, 34 : charmer l'éther de leur chant.
- mulcere
aures, Gell. : flatter l'oreille.
- mulcere
tigres, Virg. G. 4, 510 : apprivoiser les tigres.
- mulcere
fluctus, Virg. : calmer les flots.
- posse (eos) jure mulceri, Vell. 2, 117, 3 : (il
s'imagina) qu'on pouvait se les
attacher par la justice.
- voir
mulsus
- mulcētra,
æ, f. (c. heliotropium) : tournesol, héliotrope. ---
Apul. Herb. 9.
- Mulcĭbĕr,
bĕris (bĕri, bri), m. : - 1
- Mulciber (un des noms de Vulcain). ---
Cic. poét. Tusc. 2, 23;
Ov. A. A. 2, 562. - 2
-
le feu. --- Ov. M. 9, 263; Cic. poét.
Tusc.
2, 23.
- gén. Mulcĭbĕris Ov. A. A. 2, 562.
- mulco,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- mulcassitis = mulcaveritis Plaut. Mil.
163.
1
- battre,
frapper, maltraiter, traiter
durement. --- Ter. Ad. 90; Cic. Verr. 4, 94 ;
Tac. A. 1, 10.
2
- détériorer (qqch).
--- Liv. 28, 30, 12.
- male
mulcati, Cic Br. 88 : mal en point, échinés.
- scio scire te quam multas
tecum miserias mulcaverim, Plaut. St. 420 : je sais que tu
sais combien j’ai
essuyé de misères avec toi [litt.
«j’ai battu », cf. « battre la dèche
»].
- mulcta,
mieux multa,
æ, f. :
1
- amende.
- multa ovium, Cic. Rep. 2,
16 : amende en brebis.
- si
unam ovem mulctam dico, Gell. : si je propose l'amende d'une brebis.
- multæ
dictio ovium et bovium, Cic. Rep. 2, 9, 16 : amende payée en brebis et
en bœufs.
2
- peine
pécuniaire.
- multam alicui
dicere, Cic. Phil. 11, 18 : infliger une amende à qqn.
- multam irrogare, Cic. Mil. 36 : proposer
de mettre à
l’amende. --- [en
parl. des tribuns de la plèbe]
- multa aliquem multare, Cic. Balb. 42
: frapper qqn d’une
amende.
- multam committere, Cic. Clu. 103
: encourir une amende.
- multa præsens quingentum milium æris
in singulas civitates imposita, Liv. 10, 37 : une contribution de
guerre de cinq cent mille as à payer comptant fut imposée à chacune de
ces villes.
- multam
certare, Liv. 25, 3, 14 : débattre
(devant le peuple) le taux de l’amende. --- cf.
[multæ certatio Liv. 25, 4, 5]
3
- condamnation,
punition. --- Plaut. As. 801; Liv. 24, 16, 13.
- mulctātīcĭus,
mieux
multātīcĭus, a, um : provenant d’une amende. ---
Liv. 30, 39, 8.
- ab ædilibus plebeiis ex multaticia pecunia, quam exegerunt pecuariis
damnatis,
ludi facti, Liv. 10, 23, 13 : les édiles plébéiens organisèrent des
jeux avec <l'argent provenant des amendes> = avec les
amendes
infligées
aux propriétaires de troupeaux.
- mulctātĭo,
mieux
multātĭo, ōnis, f. : amende. --- Cic. Rab. perd. 16;
Plin. 18, 11.
- mulcto,
(multo), āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- condamner à l'amende, punir (par la privation de qqch).
- 2
- punir. - 3
- souffrir,
endurer (une peine). - 4
-
maltraiter, tourmenter.
- multare
bonis (fortunis), Cic. : confisquer les biens.
- curules
aliquot feneratoribus diem dixerunt; quorum bonis multatis ex eo quod
in
publicum redactum est ænea in Capitolio limina posuerunt, Liv. 10, 23,
13 : les édiles curules poursuivirent quelques usuriers; leurs biens
furent
confisqués et, avec la part qui revenait au trésor public, ils firent
placer des portes de bronze au Capitole.
- vitia
hominum damnis, ignominiis, vinclis, verberibus, exsiliis, morte
multantur, Cic. de Or. 1, 194 : tous les vices des hommes reçoivent
comme châtiment les dommages, le déshonneur, la prison, les coups,
l'exil, la mort. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 75; éd. Vuibert.
- mulctare
populum stipendio, Cic. Balb. 18, 41 : condamner un peuple à payer une
contribution.
- multare agris, Cic. Agr. 2, 34
: punir
par la confiscation des terres.
- multare
aliquem pecuniā (multā) : condamner qqn à une amende.
- mulctare
aliquem sacerdotio, Suet. Cæs. 1 : dépouiller qqn du sacerdoce.
- multari
regno, Cic. : être chassé du royaume.
- Asiā
mulctarunt, Cic. : ils lui enlevèrent l'Asie.
-
Asiam,
quā illum multarunt, Attalo, ut is regnaret in ea, condonaverunt, Cic.
Sext. 58 : l'Asie, dont ils le privèrent, fut ajoutée au
royaume
d'Attale.
- mulctare
vinculis, Cic. : punir de la prison.
- avec dat. Veneri
multari, Cic. Verr. 2, 21 : être condamné à l'amende au profit de Vénus.
- ut
boves iniquitate operis pessime multentur, Col. 2, 4 : (il en résulte)
que les boeufs ont grandement à souffrir de la difficulté de l'ouvrage.
- mulctra,
æ, f. : - 1
- action de traire,
la traite. - 2 - vase
à traire. --- Virg. B. 3, 30; Col. 8, 17,
13. -
3
- le lait (qu'on trait). ---
Col. 7, 8, 1.
- mulctrāle,
is, n. [mulgeo] : vase à traire. ---
Serv. B. 3, 30.
- mulctrārĭum,
ĭi, n. (c. multrale] : vase à traire. ---
Virg. G. 3, 177.
- mulctrum,
i, n. (c. multrale) : vase à traire. ---
Hor. Epo. 16, 49; Val.-Fl. 6, 145.
- mulctus
:
1
- mulctus, a, um : part. passé de mulgeo.
2
- mulctŭs, ūs, m. (seulement à l'abl. mulctu) :
action de traire, la
traite. --- Varr. R. 2, 11, 2.
- Mulelacha,
æ, f. : ville de la Mauritanie Tingitane. --- Plin.
5, 9.
- mulgārĭa,
ĭum, n. : vases à traire.
- tepidi mulgaria lactis : vases de lait tiède. ---
Philarg. Virg. G. 3, 177.
- mulgĕo,
ēre, mulxi (mulsi), mulctum (mulsum) : -
tr. - traire. --- Virg. B. 3,
5.
- gr.
ἀ-μέλγω. --- cf. angl. milk.
- mulgere
hircos, Virg. B. 3, 91 : traire les boucs (=
tenter l'impossible).
- mulgere
ad caseum faciendum, Varr. R. R. 2, 11, 4 : traire pour faire du
fromage.
- mŭlĭĕbris,
e [ mulier] : - 1
- de femme, relatif
aux femmes. - 2 - sans
énergie, efféminé. - 2
- féminin
[gram.].
--- Varr. L. 9, 40
- muliebre
certamen, Liv. 1, 57 : lutte au sujet des femmes.
- muliebris
sententia, Cic. Tusc. 2, 6, 15 : doctrine pusillanime.
- muliebrĭa, ĭum, n. : les parties sexuelles de la femme. ---
Tac. An. 14, 60.
- mŭlĭĕbrĭtās,
ātis, f. [muliebris] : état de femme.
--- Tert. Virg. vel. 14.
- mŭlĭĕbrĭtĕr,
adv. : - 1
- à la manière
des femmes, en femme. --- Hor.
O. 1, 37, 22; Plin. 35, 140. - 2
- d'une façon efféminée,
timidement, avec pusillanimité, mollement.
---
Cic. Tusc. 2, 48; 2, 55.
- mŭlĭēbrĭtĕr.
--- Hor.
O. 1, 37, 22.
- mŭlĭēbrōsus,
a, um [mulier] : amateur de
femmes.
- genus muliebrosum (al. mulierosum),
Plaut. Poen. 1303.
- mŭlĭĕr,
ĕris, f. :
1
- femme.
- et
nosti mores mulierum : dum moliuntur, dum conantur, annus est, Ter.
Haut. 239 : et puis tu connais les habitudes des femmes : pour
s'apprêter, pour se mettre en route, il leur faut une année.
- quam
multa passus est Ulysses ... cum mulieribus ... inserviret ! Cic. Off.
1, 113 : que de maux endura Ulysse lorsqu'il était asservi à des femmes
! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 147, éd. Vuibert.
- mulieres
omnis propter infirmitatem consili majores in tutorum potestate esse
voluerunt, Cic. Mur. 27 : nos ancêtres avaient voulu que les femmes, à
cause de la faiblesse de leur jugement, fussent toutes en puissance de
tuteurs.. --- Pl. Pœn. 245; Dig.
34, 2, 26; Juv. 6, 457.
- hic habitat mulier nomen cui est Phronesium, Plaut. Truc. 12 : ici habite une femme dont le nom est Phronésie. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 366; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- mulier
quæ se suamque ætatem spernit, speculo ei usus est : quid opust speculo
tibi, quæ tute speculo speculum es maxumum ? Plaut. Most. 250 : ce sont
les femmes qui se défient d'elles-mêmes et de leur jeunesse, qui ont
besoin d'un miroir; quel besoin en as-tu, toi qui es le meilleur miroir
qui soit ? --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard; cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 633; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
2
- femme mariée. --- Cic. Verr. 1, 63; Hor.
Epo.
2, 39; Quint. 6, 3, 7.
3
- femmelette. --- Pl. Bac. 845.
- mŭlĭĕrārĭus,
a, um [mulier] : de femme. --- Cic. Cæl.
66.
- mulierārĭus, ĭi, m. : homme à femmes. --- Catul. 25,
5; Isid. 10, 107.
- mŭlĭercŭla,
æ, f. : - 1
- petite femme,
faible femme, femme chétive, femmelette. .
--- Cic. Tusc.
5, 103 ; Læl. 46. - 2
- femme de plaisir, maîtresse, donzelle. ---
Cic. Cat. 2, 23. - 3
- femelle (des animaux sauvages).
--- Varr. L. 5, 100.
- mŭlĭercūlārĭus,
ĭi, m. (c. mulierosus) : passionné pour les
femmes. --- Cod. Th. 2, 16, 1.
- mŭlĭĕrĭtās,
ātis, f. : voir mŭlĭĕbrĭtās [qqs mss].
- mŭlĭĕro,
āre : - tr. - efféminer. ---
Varr. ap. Non. 140, 16.
- mŭlĭĕrōsĭtās,
ātis, f. : passion pour les femmes. --- Cic. Tusc. 4, 25
[traduction du grec φιλογύνεια].
- mŭlĭĕrōsus,
a, um : passionné pour les
femmes. --- Pl. Pœn. 1303 [ms. A]
; Cic. Fat. 10.
- Mŭlĭĕrum
portus : port du Bosphore de Thrace. --- Plin. 4, 64.
- mūlīnus,
a, um [mulus, mula] : - 1
- de mule, de mulet. --- Vitr. 8, 3, 16;
Plin. 30, 31. - 2
- têtu, obstiné. --- Juv. 16, 23.
- dignum
erit ergo declamatoris mulino corde Vagelli, Juv. 6, 23 : Il
faut
donc un discoureur comme Vagellius, aussi entêté qu'un mulet.
- mūlĭo,
ōnis, m. : [mulus] :
1
- celui qui a soin des mulets, palefrenier,
conducteur, loueur de mulets, maquignon. --- Plaut. Aul. 501
; Most. 780;
Varr. L. 5; 139 ; Cic. Verr. 3, 183.
2
- Mulio (surnom de Vespasien). --- Suet.
Vesp. 4.
3
- espèce de mouche. --- Plin. 11, 61.
- mūlĭōnĭus,
a, um [mulio] : de muletier. ---
Cic. Sest. 82.
- ou
mūlĭōnĭcus.
--- Prisc. 2, 43.
- mullĕŏlus,
i, m. [mulleus] : petit brodequin. --- Tert. Pall. 4.
- mulleolus
calceus, Tert. : petits brodequins rouges.
- mullĕus,
a um [[mullus] : de couleur rouge.
- mullĕus calcĕus ou
mullĕus, i, m. : sorte de brodequin porté par les sénateurs
qui avaient exercé une magistrature curule. --- Plin. 9,
65; P.-Fest. 142, 24.
- mulleos
genus calceorum aiunt esse; quibus reges Albanorum primi, deinde
patricii sunt usi, quos putant a mullando dictos. --- voir hors site P. Festus.
- mullo,
āre : - tr. - coudre. --- P. Fest. 142, 24.
- mullus
:
1
- mullus, i, m.
: surmulet [poisson]. --- Plin. 9,
64; Cic. Att. 2, 1, 7; Sen. Ep. 77, 16.
2
- Mullus, î, m. : nom
d’un comique grec. --- Diom.
- mūlŏcĭsĭārĭus,
ĭi, m. [mulus, cisium] (c.
carrucarius) : cocher. --- Gloss.
- mūlŏmĕdĭcīna,
æ, f. : hippiatrique, art
vétérinaire. --- Veg. Mul. Præf. 1.
- mūlomĕdĭcus,
i, m. : vétérinaire. --- Veg.
Mal. pr. 1; Firm. 8, 13; Diocl. Edict. 7, 20.
- (Lebaigue
P. 795 et P.
796)
- Mulŏn,
i, n. : ville d’Ethiopie ou d’Egypte. --- Plin. 6,
180.
- mulsa,
æ, f. [mulsus] : hydromel. --- Plin.-Val. 2, 37.
- mulsĕus,
a, um : - 1
- miellé, mélangé de miel. ---
Col. 8, 7, 4; Plin. 21, 129. - 2 - doux
comme le miel. --- Col. 12, 45, 3.
- mulsea
aqua, Col. : hydromel.
- mulsi
: parf. de mulgeo
et de mulceo.
- mulsum,
i, n. (s.-ent. vinum) : vin mêlé de miel.
--- Plaut. Pers. 87; Cic. de Or. 2, 282.
- mulsūra,
æ, f. [mulgeo] : action de traire. ---
Calp. 5, 35.
- mulsus
:
1
- mulsus, a, um : part. passé de mulceo;
doux, adouci
au miel.
- mulsa
pira, Col. 5,
10, 18
: poires douces.
- mulsa
(aqua) : hydromel.
- mulsa
loqui, Plaut. Pœn. 325 : dire des douceurs.
- mulsa dicta, Plaut. Rud. 364
: douces paroles.
- mulsa
mea, Plaut. Cas. 372 : ma chérie, mon cœur, ma
douceur.
2
- mulsus, a, um : part. passé de mulgeo
- multa :
1
- multa : voir multus,
a, um.
2
- multa : c. mulcta.
- multangŭlus,
a, um : qui a plusieurs angles. --- Lucr. 4, 654.
- ou
multĭangŭlus. --- Capel. 2, 138.
- multănĭmis,
e [multus, animus] : courageux. --- Inscr.
- multannus,
a, um : ancien, vieux. --- Gloss.
- multātīcĭus
: c. mulctaticius.
- multātīcus
: c. mulctaticius.
- multātĭo
(mulctātĭo), ōnis, f. : amende.
- multēsĭmus,
a, um [multus] : un
d’entre plusieurs, petit, faible.
- multesima pars, Lucr. 6, 651 : portion
infime.
- multi
: voir multus.
- multĭangŭlum,
i, n. (c. multangŭlum)
:
polygone. --- Boét.
- multĭbĭbus,
a, um [multus, bibo] : qui boit beaucoup, grand buveur.
--- Pl. Cist. 149; Curc. 77 ; Macr. 5, 21, 17.
- multĭcaulis,
e [multus, caulis] : qui a plusieurs tiges.
--- Plin. 21, 94.
- multĭcăvātus,
a, um [multus, cavatus] : percé de beaucoup de
trous. --- Varr. R. 3, 16, 24.
- multĭcăvus,
a, um [multus, cavus] : qui a beaucoup de
cavités, d’ouvertures. --- Ov. M. 8, 562.
- multīcĭus,
a, um : tissé de fils fins et
serrés. --- Tert. Pall. 4.
- multīcĭa,
ōrum, n. : vêtements fins, vêtements d’un tissu
léger. --- Juv. 2, 66; 11, 180.
- multĭclīnātum,
i, n. [multus + clino] : polyptote
(fig. de style
: emploi successif du même mot à plusieurs cas).
--- Carm. Fig. 105.
- gr.
πολύπτωτον.
- multĭcŏla,
æ, f. [multus, colo] : qui honore plusieurs [dieux].
--- Fulg. Arr. 7.
- multĭcŏlŏr,
ōris, m. f. : qui a beaucoup de couleurs. --- Plin. 37, 168.
- subst. fém.
multĭcŏlor : robe de plusieurs couleurs. --- Apul. M. 11, 3,
7.
- multĭcŏlōris,
e : c. multicolor. --- Isid. 19, 22, 21.
- ou
multĭcŏlōrus, a, um, Gell. 11, 16, 4 ; Apul. Mund. 16.
- multĭcŏmus,
a, um [multus + coma] : "qui a
beaucoup de cheveux",
qui a beaucoup de rayons (en parl. d'une roue).
--- P.-Nol. Fel. 10, 418.
- multĭcŭpĭdus,
a, um : plein de désirs, très
désireux. --- Varr. d. Non. 123, 7.
- multĭfăcĭo
(mieux
multi făcĭo), ĕre, fēci, factum : -
tr. - faire grand cas de, estimer beaucoup. ---
Cato d. P. Fest. 152 ; Pl. Rud. 381.
- multĭfārĭam,
adv. : en beaucoup d’endroits.
- aurum multifariam defossum, Cic. de Or.
2, 174 : de l’or enfoui dans beaucoup d’endroits.
- saucius multifariam factus, Cato d.
Gell. 3, 7, 19 : blessé sur maintes parties du corps.
--- cf. Cic. Leg. 1, 40; Liv. 3, 50, 3; 10, 31, 8; 21, 8, 4.
- neque fidem, neque jusjurandum, neque
pudicitiam multifacit. --- voir
hors site P. Festus.
- multĭfārĭē,
adv. : de bien des façons. --- Sol. 11,
19; Hier. Ep. 18, 18.
- multĭfārĭus,
a, um : de plusieurs sortes, varié. ---
Gell. 5, 6, 1 ; Sol. 52, 61.
- multĭfĕr,
ĕra, ĕrum [multus, fero] : fertile, fécond.
--- Plin. 16, 31; 19, 138.
- multĭfĭdus,
a, um [multus, findo] :
1
- fendu en
plusieurs endroits, en plusieurs morceaux. ---
Ov. M. 7, 259; Plin. 11, 128.
- multifidus
dens, Mart. 14, 25, 2 : le peigne.
2
- partagé en
boucles
[cheveux]. --- Claud. Rapt. Pros. 2, 15.
3
- partagé en
courants, branches
[rivière]. --- Mart.
8, 28, 7.
- an
tua multifidum numeravit lana Timavum ? Mart. 8, 28, 7 : ou
bien
cette laine a-t-elle compté le nombre des embouchures du Timave ?
4
- varié, divers, à nombreux
aspects. --- Val.-Fl. 4, 661 ; Capel. 2, 117.
- multĭflōrus,
a, um [multus, flos] : qui a beaucoup de
fleurs. --- Isid. 17, 9, 11.
- multĭflŭus,
a, um [multus, fluo] : qui coule en
abondance, abondant. --- Juvc. 1, 586.
- multĭfŏlĭus,
a, um [multus, folium] : qui a beaucoup
de feuilles, feuillu. --- Plin. 18, 58.
- multĭfŏrābĭlis,
e : c. multiforus. --- Apul. M. 10, 32.
- ou multĭfŏrātĭlis,
Apul. Flor. 3.
- multĭfŏris,
e [multus, foris] : qui a plusieurs entrées. ---
Plin. 5, 218.
- multĭformis,
e [multus, forma] : qui a plusieurs formes, varié,
changeant [choses et pers.].
- ceteri multiformes sumus, Plin. Ep. 20, 120, 22 : nous autres, nous
ne savons que changer. --- Cic. Ac. 1, 7, 26; Gell.
19, 14, 1; Aur. Vict. Epit. 14, 6; Amm. 16, 5, 7.
- multĭformĭtās,
ātis, f. [multiformis] : multiplicité des
formes. --- Aug. Ver. rel. 21, 41.
- multĭformĭtĕr,
adv. : de plusieurs manières. --- Plin.
36, 202 ; Gell. 9, 5, 7.
- multĭfŏrus,
a, um [multus, foris] : qui a
plusieurs trous [flûte]. --- Ov. M. 12,
158.
- multifructus,
a, um : qui a beaucoup de fruits. ---
Myth. 2, 130; Fulg. Myth. 3, 2.
- multĭgĕnĕris,
e [multus, genus] : de plusieurs sortes.
- multis et multigeneribus opus est tibi militibus,
Plaut. Capt. 159 : il te faut beaucoup de soldats, et de plus d'une
sorte. --- Plaut.
St. 383.
- ou
multĭgĕnĕrus Plin. 11, 1.
- ou
multĭgĕnus, a, um, Lucr. 2, 335.
- multĭgrūmus,
a, um : "qui a beaucoup de
grumeaux", qui
se gonfle (se soulève beaucoup). --- Næv. d. Gell. 19, 7, 15.
- multĭjŭgus,
a, um (multĭjŭgis, e) : [multus, jugum] :
1
- attelé
avec plusieurs.
- multijugis
equis, Liv. 28, 9, 15 : (char) attelé de plusieurs chevaux.
- quadrigæ
multijugæ, Gell. 19, 8, 11.
2
- nombreux, complexe, varié.
- de
re publica multa cognovi ex tuis litteris quas quidem multijuges accepi
uno tempore a Vestori liberto, Cic. Att. 14, 9, 1 : vos lettres m'ont
très bien instruit de l'état présent de la république; j'en ai reçu
plusieurs à la fois de l'affranchi Vestorius.
- spolia
militaria habuit multijuga, in his provocatoria pleraque, Gell. 2, 11,
3 : le peuple lui adjugea plusieurs dons militaires, la plupart pour
récompenser le succès des combats singuliers auxquels il avait provoqué
l'ennemi.
-
multijuga et sinuosa quæstio, Gell. 14, 2, 13 :
- volumina
(Aristotelis), Apul. Mag. p. 297 fin
- subst. multijugum = πολυσύνδετον
: répétition fréquente de particules copulatives dans une phrase.
--- Carm. de fig. 52. p. 65 H.
- multĭlătĕrus,
a, um [multus, latus] : qui a plusieurs côtés. ---
Grom. 378, 10.
- multĭlaudus,
a, um [multus, laus] : qui mérite
beaucoup d’éloges, fort recommandable. --- *Amm. 21, 10.
- multĭlŏquax,
ācis : voir multiloquus. --- Eust. Hex. 1,
11.
- multĭlŏquentĭa,
æ, f. : loquacité, bavardage. --- Itala
Prov. 10, 19.
- multĭlŏquĭum,
ĭi, n. : loquacité, bavardage. --- Plaut.
Merc. prol. 31; Ambros. de Job, 1, 6, 20; id. in Psa. 1, § 20.
- multĭlŏquus,
a, um [multus, loquor] : bavard. ---
Pl. Pseud. 793.
- multimammĭa,
æ, f. : qui a beaucoup de
mamelles (épithète
de Diane d'Ephèse). --- Hier. Ephes, proœm.
- multĭmĕtĕr,
tra, trum [multus metrum] : au mètre
varié. --- Sid. Ep. 8, 11.
- multĭmŏdē,
adv. c. multimodis. --- Chalcid. Tim. 60;
Boét. Ar. Cat. 1, 116.
- multĭmŏdis,
adv. (= multis modis) : de beaucoup de manières.
--- Enn. Tr. 42;
PAC. Tr.307 ; Plaut. Mil. 1190, etc.; Ter. Andr. 939, etc.; Lucr.
1, 895, etc.; Cic. Fin. 2, 82; cf. Or. 153.
- multĭmŏdus,
a, um [multus, modus] : de plusieurs
sortes, varié, divers. --- Lucr. 3, 868; Amm. 24,
2, 13.
- multĭnōdus,
a, um [multus, nodus] : noueux, qui a
beaucoup de nœuds. --- Apul. M. 5, 17; Prud. Cath. 7, 139.
- multĭnōmĭnis,
e [multus, nomen] : qui a beaucoup de
noms. --- Apul. M. 11, 22.
- multĭnūbentĭa,
æ, f. : remariage. --- Tert.
Jejun. 1; Pud. 1.
- multĭnūbus,
a [multus, nubo] : - 1
- qui s’est remariée souvent [femme].
--- Hier. Ep. 123, 10. - 2
- polygame (Salomon).
--- Hier. Jov. 1, 29.
- multĭnummus,
a, um [multus nummus] : - 1
- Varr. qui coûte
cher, coûteux. --- Varr. R. 3, 17,
6. -
2 - qui
rapporte beaucoup
d'argent, productif. --- Varr. Men. 549.
- multĭpartītus,
a, um : partagé entre
plusieurs choses, multiple. --- Plin. 6,
66.
- multĭpĕda,
æ, f. [multus, pes] : - 1
- scolopendre (insecte). ---
Plin. 22,
122.
- 2 - mesure
qui comporte plusieurs pieds. --- Grom. 190, 6.
- multĭpēs,
ĕdis : qui a beaucoup de pattes, de pieds. ---
Isid. 12, 5, 6; Plin. 11, 249.
- multĭplex,
plĭcis [multus, plico] :
1
- qui a beaucoup de plis, de
détours, de replis. --- Cic. Nat. 2, 136; CM 52.
- multiplex domus, Ov. M. 88, 15 : la
demeure aux nombreux détours, le
labyrinthe.
2
- multiple, bien plus nombreux, bien plus
grand, vaste, étendu.
- multiplices fetus, Cic. Nat. 2, 128
: de plus nombreuses portées.
- multiplex corona, Cic Br. 290 : un
cercle considérablement accru
d’auditeurs.
- multiplex præda, Liv. 2, 64, 4
: butin bien plus abondant. --- cf Liv.
22, 7, 3.
- multiplex quam, Liv. 7, 8, 1 : bien
plus grand que.
- multiplex
quam pro numero damnum est, Liv. 7, 8 : c'est une perte plus grande
qu'on ne pourrait le croire d'après le nombre de victimes.
- vir
multiplex in virtutibus, Vell. 2, 105, 2 : homme riche en qualités.
- multiplex
proavis, Sil. 5, 543 : riche en aïeux.
- multiplex
spatium loci, Lucr. 2, 163 : vaste espace.
3
- qui a
beaucoup d’éléments constitutifs.
- multiplex lorica, Virg. En. 5, 264
: cuirasse
aux mailles multiples.
- multiplex cortex, Plin. 16, 126
: écorce ayant plusieurs
couches.
- multiplex genus orationis, Cic. Br. 119
: style aux multiples
aspects.
- multiplices sermones, Cic. Or. 12
: entretiens de formes
multiples (variées).
- plausus multiplex, Cic. CM 63
: applaudissements
répétés.
- auri
multiplicis thorax, Sil. 9, 588 : cuirasse recouverte de plusieurs
feuilles
d'or.
- multiplici
constructæ sunt dape mensæ, Catul. 64, 305 : on dressa des tables
couvertes de mets de toutes sortes.
- multiplex ærumna, Plaut. Ep. 530 :
malheurs de toute nature.
4
- fig. contourné,
enveloppé, à
plusieurs faces.
- neque fidum potest esse multiplex ingenium et
tortuosum, Cic. Læl.
65 : n'attendez aucune bonne foi d'un esprit tortueux et d'une âme
double. --- Cic. ad Brut. 1, 1, 1.
5
- fig. variable,
changeant, ondoyant, divers. --- Cic. Læl. 92;
Cæl. 14.
- multiplex
natura, Cic. Cæl. 14 : caractère souple, caractère qui s'accommode à
tout.
- multĭplĭcābĭlis,
e : qui se multiplie. --- Cic. poét. Tusc.
2, 22.
- multĭplĭcātē,
adv. : en multipliant. --- Boét. Music. 1,
4.
- multĭplĭcātĭo,
ōnis, f. : - 1 -
multiplication,
augmentation, accroissement. --- Sen. Ep.
12, 6; Col. 3, 2, 5. - 2
- multiplication (arithm.) ---
Col. 5, 2, 6, Vitr. 9, pr. 4.
- multĭplĭcātīvus,
a, um : qui sert à multiplier. --- Boét.
Porphyr. Dial. 1, p. 27.
- multĭplĭcātŏr,
ōris, m. [multiplico] : qui multiplie,
multiplicateur. --- P.-Nol. Ep. 44, 4; Boét. Music. 2, 27.
- multĭplĭcātus,
a, um : part. passé de multiplico.
- multĭplĭcĭtās,
ātis, f. [multiplex] : multiplicité. ---
Aug Conf. 10, 17; Boét. Arith. 1, 23.
- multĭplĭcĭtĕr,
adv. [multiplex] : de plusieurs manières.
--- Quint. 7, 4, 22; Gell. 14, 1, 21.
- multĭplĭco,
āre, āvi, ātum [multiplex] : - tr. - 1
- multiplier, augmenter, accroître, agrandir, grossir. - 2
- multiplier (arithm.). ---
Col. 5, 2,1; Sol. 1, 29, 42.
- domus multiplicata, Cic. Off. 1, 138 : maison agrandie.
- multiplicare
æs alienum, Cæs. BC. 3, 32 : s'endetter de plus en plus.
- neque
indulgendo inveterascere eorum æs
alienum patiebatur neque multiplicandis usuris crescere, Nep. Att. 2, 5
: il ne permettait pas que leur dette vieillît grâce à sa complaisance,
ni qu'elle s'accrût par la multiplication des intérêts.
- multiplicare
numerum cum numero, Col. : additionner, faire une addition.
- multiplicare
numerum in se, Col. : multiplier un nombre par lui-même.
- multiplicare
verbis, Liv. : exagérer.
- multiplicare
voces, Plin. 36, 99 : multiplier les sons, répéter les sons.
- alia
honorum multiplicata, Tac. : d'autres honneurs réitérés.
- ter
multiplicati quinquaginta fiunt centum quinquaginta, Aug. Serm. 252, 8
: cinquante
multiplié
par trois font cent cinquante.
- multĭplĭcus,
a, um : composé. --- Gell. 19,
7, 16.
- multĭplus,
a, um [multus] : multiple. ---
Boét. Ar. Top. 2, 3.
- multĭpŏtens,
entis [multum, potens] : très puissant.
--- Pl. Bac. 652; Cas. 841.
- multĭrādix,
īcis [multus + radix] : qui a beaucoup de
racines. --- Apul. Herb. 35.
- (Lebaigue
P. 796 et P.
797)
- multĭrāmis,
e [multus, ramus] : qui a
beaucoup de branches. --- Apul. Herb. 4.
- multiscĭus,
a, um [multus, scio] : qui sait beaucoup.
--- Apul. M. 9, 13 ; Apol. 31.
- multĭsignis,
e [multus, signum] : couvert d’insignes.
--- Varr. Men. 21.
- multĭsŏnālis,
e : qui fait beaucoup de bruit. --- Schol. Juv. 7, 134.
- multĭsŏnōrus,
a, um : qui rend beaucoup de son, bruyant. --- Claud.
Epig. 1, 18.
- ou multĭsŏnus,
a, um--- Mart. 4, 53, 9; Stat. S.
3, 2, 103.
- multītĭus,
a, um : c. multicius.
- multĭto,
āre [multo] : - tr. - punir. --- *Cat. d.
Gell. 10, 23, 4.
- multĭtūdo,
ĭnis, f. [multus] :
1
- multitude, grand nombre. ---
Cic. Verr. 5, 87; Prov. 31; de Or. 3, 71.
- multitudo
aquæ, Cic. : une grande quantité d'eau.
2
- foule de gens, multitude. ---
Cæs. BG. 2, 6, 2; Nep. Milt. 3, 5.
- multitudo
aut servit humiliter aut superbe dominatur, Liv. 24, 25 : le peuple
obéit en
esclave ou commande en tyran.
- quasi vero quicquam sit tam valde quam nihil sapere vulgare, aut
quasi tibi ipsi in judicando placeat multitudo ! Cic. Div. 2, 81 :
comme s'il y avait rien de si étendu que l'ignorance ! toi-même
t'inclines-tu devant les jugements de la multitude ? -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 132, éd. Vuibert.
3
- la foule, le vulgaire. ---
Cic. Off. 1, 65.
- multitudo
imperita, Cic. : le vulgaire.
- duces
multitudinum, Sall. C. 50, 1 : les chefs de bandes, ceux qui sont à la
tête des attroupements.
4
- [gram.] le pluriel.
--- Varr. L. 9, 63; Gell. 19, 8, 13.
- multitudo ou
numerus multitudinis.
- multĭvăgus,
a, um : qui erre beaucoup, errant, vagabond. ---
Sen. Herc. 537 ; Stat. Th. 6, 1 ; Plin. 10, 109.
- multivagi
casus, Apul. M. 8, 7 : malheurs qui atteignent beaucoup de personnes.
- multĭvĭdus,
a, um [multum, video] : clairvoyant,
avisé. --- Capel. 2, 109.
- multĭvĭra,
æ, f. [multus + vir] : qui
s'est mariée plusieurs
fois.
- alia
sacra coronat univira, alia multivira, Min. Fel. Oct. 24, 3.
- multĭvĭus,
a, um [multus + via] : qui fait
beaucoup de chemin. --- Apul. M. 9, 11.
- multĭvŏcus,
a, um [multus + voco] : désigné par plusieurs mots différents. ---
Boét. Ar. præd. 115.
- multĭvŏlus,
a, um : qui veut beaucoup de
choses, exigeant,
insatiable. --- Catul. 68, 128; Vulg. Eccl. 9, 3.
- multĭvŏrantĭa,
æ, f. [multus, voro] : gloutonnerie, voracité.
--- Tert. adv. Psych. 1.
- multizōnium, ī,
n : immeuble à appartements. --- Bérard,
Capti, passim.
- multizonium, ædificium
complūra tabulāta habēns anabathrōque īnstructum. --- Bérard;
voir cæliscalpium.
- multo :
1
- multō, adv. abl. neutre de multus (ordinairement avec un
comparatif
ou un superlatif ou un mot indiquant supériorité, préférence, différence)
: beaucoup, de beaucoup, bien.
- multo
facilius iter, Cæs. BG. 1, 6 : route bien plus facile.
- multo
anteibant ceteros, Tac. H. 4, 13 : ils l'emportaient de beaucoup sur
les
autres.
- multo
mavolo, Plaut. : je préfère de beaucoup.
- multo
aliter (multo secus) : tout autrement, bien autrement, bien
différemment.
- multo
aliter ac sperabat, Nep. Ham. 2 : tout autrement qu'il n'espérait.
- quod
multo fit aliter in Græcia, Nep. præf. 5 : il en est tout autrement en
Grèce.
- multo
maturius, Cic. : bien plus tôt.
- multo
præstat, Sall. : il vaut bien mieux.
- multo
præstat beneficii, quam maleficii immemorem esse, Sall. J. 31, 28 : il
vaut infiniment mieux oublier le bien que le mal.
- multo
formosissimus, Nep. Alc. 1, 2 : de beaucoup le plus beau.
- multo
optimum est, Quint. : il est infiniment préférable.
- multo
maxima pars eorum qui in tabernis sunt, Cic. Cat. 4, 17 : de beaucoup
la
plus grande partie de ceux qui sont dans les tavernes.
- tibi
multo majori, quam Africanus fuit, me non multo minorem quam Lælium
adjunctum esse in amicitia patiare, Cic. Fam. 1, 12 : souffre que je
sois uni d'amitié à toi, qui es beaucoup plus grand que l'Africain, moi
qui ne suis pas beaucoup moins grand que Lélius.
- multo
optimus hostis, Lucil. ap. Non. 4, 413 : de
beaucoup le meilleur ennemi.
- multo multoque (multo
magis) : bien plus.
- multo
multoque operosius est, Val. Max. 4, 1, 2 : il est cent fois plus
difficile. --- Front. Laud. Negl. § 3; Front. ad M. Cæs. 2, 5.
- ne
ille hercle mihi sit multo tanto carior, si ... Plaut. Bac. 310 : il me
serait certes beaucoup plus cher si...
- multo
ante,
Cic.
Fam. 4, 1, 1 : longtemps avant.
--- cf. Cic. Div. 1, 45, 101; Nep.
Eum. 3, 3; Cic. Att. 12, 49, 9; Liv. 5, 39, 2; id.
27, 42, 13.
- haud multo post, Tac. An. 14, 42 : peu de temps après.
2
- multo, āre : c. mulcto
- multŏtĭēs
(multŏtĭens), adv. postclass. : maintes
fois, souvent,
fréquemment. ---
Aug. Faust. 29, 1.
- multum
:
1
- multum, i, n. + gén.
: une grande quantité,
beaucoup de
- multum
diei, Sall. : une grande partie de la journée.
- multum diei processerat, Sall. J. 54 : déjà une grande partie du jour
s'était écoulée.
- Romani
ab sole orto in multum diei stetere in acie, Liv. 27, 2, 9 : les
Romains se tinrent en formation de combat du lever du jour à une heure
avancée de la journée.
- multum
operæ dabam Scævolæ, Cic. : j'étais très assidu auprès de Scévola.
- multo
jam noctis, Tac. : assez avant dans la nuit.
2
- multum, adv. : beaucoup, souvent.
- multum
amare : aimer beaucoup.
- quibus
ad pugnam non multum Crassus confidebat, Cæs. BG. 3, 25 : (les
auxiliaires)
sur qui Crassus ne comptait pas beaucoup (particulièrement) pour le
combat.
- sum
multum cum Phædro, Cic. Fin. 5, 1, 3 : je me trouve souvent avec
Phèdre.
- multum
esse Athenis : être souvent à Athènes.
- in
eodem genere causarum multum erat T. Juventius, Cic. Brut. 48, 178 :
dans
le même genre de causes, T. Juventius était très occupé.
- neque
multum afuit quin etiam castris expellerentur, Cæs. BC. 2, 35, 3 :
<et
il ne s'en fallut pas de beaucoup que l'ennemi ne fût chassé aussi de
son camp> = et l'ennemi a bien failli être chassé aussi de son
camp.
- ut
multum, Mart. : tout au plus.
- donavi lotam,
ut multum, terve quaterve togam, Mart. 10, 11, 6 : j'ai fait
cadeau d'une toge lavée trois ou quatre fois, tout au plus.
- longe
multumque superare, Cic. : l'emporter de beaucoup.
- multūnummus
: Varr. c. multinummus.
- multus,
a, um :
1
- nombreux,
en grand nombre, beaucoup de.
- multæ
et magnæ contentiones, Cic. Phil. 2, 7 : beaucoup de graves débats.
- multi
et graves dolores, Cic. Verr. 2, 5, 119 : beaucoup de douleurs cruelles.
-
multæ liberæ civitates, Cic. Verr. 2, 4, 68 : beaucoup de cités
indépendantes.
- multi
fortes viri, Cic. Cat. 3, 7 : beaucoup d’hommes énergiques.
-
minime multi remiges, Cic. Verr. 2, 5, 89 : le moins de rameurs.
- multi
mortales (multi hominum), Cic. : beaucoup d'hommes.
- divitias alii præponunt, bonam alii valetudinem, alii potentiam, alii
honores, multi etiam voluptates, Cic. Læl. 20 : les uns préfèrent la
richesse; d'autres, la bonne santé; d'autres, la puissance; d'autres,
les honneurs; beeaucoup aussi, les plaisirs. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 510; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- minime
multi remiges, Cic. : fort peu de rameurs.
- n.
pris substt.
- multa : beaucoup de
choses.
- nimis
multa (nimium multa) : trop de choses. ---- Cic.
Fin. 2, 57 ; Fam. 4,
14, 3.
- nonne
optumus et gravissumus quisque confitetur multa se ignorare
? Cic.
Tusc. 3, 69 : (parmi les autres philosophes), ne voyons-nous pas les
plus consommés et les plus sages avouer qu'ils ignorent une infinité de
choses ?
- ne
multa, quid multa ? (dicam) : bref. (---> multa
s.-ent. verba)
- satis
multa, Cic. : en voilà assez.
-
masc. pris substt
- multi : beaucoup de gens, la multitude.
-
numerari in multis, Cic. Br. 333 : être compté (confondu) dans
la foule.
-
multi
hominum, Plin. 16, 96 : beaucoup d’hommes.
--- cf.
Plin. 16, 128.
- unus
e (de) multis : un homme du commun, un homme comme il y en a tant.
- Calidius
non fuit orator unus e multis, Cic. Br. 274 : Callidius fut un orateur
comme il y en a tant.
- jam
facito e multis una sit illa tibi, Ov. R. A. 682 : fais en sorte
qu'elle ne soit plus pour toi qu'une femme comme une autre. --- Cic. Fin.
2, 20, 62; id. Off. 1, 30, 109.
2
- au sing.
- poét. multa
victima, Virg. B. 1, 33 : de nombreuses victimes.
-
avis multa, Ov. Am. 3, 5, 4 : beaucoup d’oiseaux.
- multa arbor,
Curt. 7, 4, 6 : beaucoup d’arbres.
- multa
est opinio, Gell. 3, 16, 1 : on croit communément.
- multus
: abondant, en grande quantité.
- multa
carne, Cic. Pis. 67 : avec beaucoup de viande.
-
multo labore, Cic. Sulla 73 : avec beaucoup de peine.
-
multo
cibo et potione completi, Cic. Tusc. 5, 100 : remplis
d’une quantité de nourriture et de boisson.
-
lingua,
quā multa utebatur, Cæs. BG. 1, 47, 4 : langue dont il
se servait beaucoup.
- pingues
multa caligine tædæ, Lucr. : torches qu'enveloppe une épaisse fumée.
- [temps] avancé :
- multo
die, Cæs. BG. 1, 22, 4 : le jour étant bien avancé. --- cf.
Cæs. BG. 3, 26, 6 ; 7, 28, 6.
-
ad multam noctem, Cæs. BG. 1, 26, 3 : jusqu’à un moment avancé
de la nuit.
-
multo mane, Cic. Att. 5, 4, 1 : de grand matin.
- poét. multa
pax : paix avancée, paix profonde. --- Tac.
H. 1, 77 ; 3, 71 ; 4, 35.
- multā
pace, Tac. : en pleine paix.
- abondant
en paroles, prolixe :
- est
multus in laudanda magnificentia popularium munerum, Cic. Off. 2, 56
: il est prolixe dans l’éloge de la magnificence des jeux
donnés au peuple. --- cf. Cic. de Or. 2, 17 ; 2, 358
; Nat. 2, 119.
-
homo multus et odiosus, Plaut. Men. 316 : bavard
assommant.
- ne
multus sim, Cic. : pour ne pas être bavard, pour abréger.
- in operibus multus adesse,
Sall. J. 96, 3 : (Sylla) était souvent présent sur les chantiers.
- multus
est in ea re, Cic. : il s'applique beaucoup à cette affaire.
- multus = magnus.
- in
teneris consuescere multum est, Virg. G. 2, 272 : durant l'âge tendre,
l'habitude est d'une grande importance.
- multā
cane, Hor. Epod. 2, 31 : avec une meute importante.
- multus
sermo, Quint. : long entretien.
- multa
libertas, Hor. : pleine liberté.
- multus
fragor, Lucr. : grand bruit.
- actif, qui se prodigue.
--- Sall. J. 96, 3.
- acharné, pressant. --- Sall.
J. 84, 1.
- multa, acc. plur. neutre
pris comme adv.
: beaucoup.
- quum
multa invectus esset in... Nep. Ep. 6, 1 : s'étant répandu en reproches
contre...
- multa
reluctans, Virg. G. 4, 301 : opposant une vive résistance.
- gemens
multa : poussant de longs gémissements. ---
Virg. G. 3, 226; id. En. 5, 869.
- haud
multa moratus, Virg. En. 3, 610 : sans s'attarder longtemps.
- in toto multa jacere toro, Ov. Am. 2, 4, 34 :
tenir dans tout le lit une large place.
- ne multa (s.-ent. verba dicam) ou ne multis (s.-ent. verbis dicam) : bref.
- ne multis, venenum diebus paucis comparatur, Cic. Clu. 47 : bref, en
quelques jours le poison est prêt. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 194, éd. Vuibert.
- Mulucha
(Muluccha), æ, f. : - 1
- le Mulucha (fleuve d'Afrique entre la Numidie et la
Mauritanie). --- Sall. J. 19, 7;
Plin. 5, 19. - 2
- Mulucha (ville arrosée par ce fleuve). ---
Flor. 3, 1, 14.
- mūlus,
i, m. : - 1
- mulet. - 2
- âne, imbécile. --- Catul. 83, 3. - 3
-
mulet (esclave chargé
comme un mulet).
- mutuum
muli scabunt, Aus. Idyl. 12 : ce sont deux mulets qui
se grattent (en
parlant de personnes qui se louent mutuellement).
- mulum
de asino pingere, Tert. adv. Val. 19 : faire d'un âne un mulet (=
corriger un défaut
par un autre).
- muli
Mariani : les mulets de Marius (soldats
de Marius qui les forçait à
porter
leurs bagages).
- voir
hors site : muli
Mariani.
- Mulvĭānus,
a, um : de Mulvius. --- Plin.
15, 11, 10, § 38.
- controversia
Mulviana, Cic. Att. 2, 15, 4 : le procès avec Mulvius.
- Mulvĭus,
ĭi, m. : Mulvius (nom d'homme).
- Mulvĭus,
a, um : de Mulvius.
- Mulvius
pons : le pont Mulvius (à Rome). ---
Cic. Att. 13, 33, 4; id. Cat. 3, 2, 5; Flor. 3, 23, 6; Tac. A. 3, 47.
- mulxi
: parf. de mulgeo.
- Mummĭa,
æ, f. : Mummia (épouse de l'empereur
Galba). --- Suet. Galb. 3.
- Mummĭus, ĭi,
m. : nom de famille
romaine.
- nott
L. Mummius Achaïcus,
vainqueur de Corinthe. --- Cic. Off. 2, 76; Vell.
1, 13, 1.
-
son frère Sp. Mummius. --- Cic. Rep.
1, 12, 18; 3, 34, 46; 5, 9,
16; id. Att. 13, 5, 11.
-
Mummĭānus,
a, um : de Mummius. --- P. Fest. 140.
- Mŭnātĭus,
ĭi, m. : nom de famille romaine.
- nott Munatius
Plancus,
lieutenant de César. --- Cæs. BG. 5, 24, 4; BC. 1, 40, 5.
- L. Munatius
Plancus, correspondant de Cic. Fam. 10.
- munctĭo,
ōnis, f. [mungo] : morve. --- Arn. 3, 13.
- Munda :
1
- Munda, æ, f. : Munda (ville de la Bétique où César vainquit Pompée).
---
Liv. 24,
42, 1; Val.-Max. 7, 6, 5; Sil. 3, 100.
- voir
hors site Munda.
- Mundensis,
e : de Munda. --- Suet.
Cæs. 56; Auct. B. Hisp. 36.
2
- Munda, æ, f. : le Munda (fleuve de Lusitanie, auj. Mondejo).
--- Plin. 4,
115.
- ou
Monda, Mel. 3, 1, 7.
- mundānus,
a, um [mundus] : du monde, de l’univers. --- Macr.
Scip. 2,
16.
- mundānus,
i, m. : citoyen de l'univers, cosmopolite. ---
Cic. Tusc. 5, 108.
- mundātĭo,
ōnis, f. [mundo] : action de purifier,
purification. --- Th.
Prisc. 1, 19; Aug. Conf. 1, 11.
- mundātŏr,
ōris, m. [mundo] : - 1
- celui qui nettoie, cureur. ---
Firm. Math.
8, 19.
- 2
- purificateur. --- Aug. Serm. 176, 1.
- mundatōrĭus,
a, um [mundo] : qui purifie, purgatif. ---
Pl.-Val. 2, 25;
Aug. Serm. 164, 8.
- mundātrix,
īcis, f. : celle qui purifie. ---
Aug. Ps. 142, 8.
- mundātus,
a, um : part. passé de mundo;
nettoyé,
purifié, purgé.
- neque facile
conligo quam sim ab illa peste mundatior, Aug. Conf. 10, 37 :
inhabile à discerner jusqu’à
quel point je
peux être purifié de cette peste.
- mundē,
adv. [mundus, a, um] : proprement. ---
Plaut. Pœn. 1177 ; Sen. Ep. 70, 20;
Gell. 10, 17, 2.
- mundissime Cato, Agr. 66, 1.
- Mundensis,
e : voir Munda.
- mundĭālis,
e [mundus, i] : du monde, mondain, terrestre. ---
Tert. Spect. 9 ; Hier.
Ep. 43, 2.
- mundiales
historici : les historiens profanes. ---
Sulp. Sev. Chron. 2, 14, 6.
- mundĭālĭtĕr,
adv. : d'une façon mondaine,
selon le monde. --- Tert. Res. Carn. 46.
- mundĭcĭa
: voir munditia.
- mundĭcīna,
æ, f. : moyen pour nettoyer.
- mundicina
dentium : dentifrice. --- Apul.
Apol. 6.
- mundĭcors,
cordis [mundus, cor] : dont le cœur est
pur. --- Aug. Serm. 53,
6.
-
(Lebaigue
P. 798).
- mundĭfĭco,
āre [mundus, facio] : - tr. - 1
- déterger, nettoyer [terme de
médec.]. --- Macer 3, 12. - 2
- fig.
purifier. --- Cassiod. An. 11.
- mundĭgĕr,
ĕra, ĕrum [mundus, gero] : qui porte le monde.
--- Anthol. 240, 12.
- mundĭpŏtens,
entis : puissant dans le monde,
maître du monde. --- Tert. Anim.
23.
- mundĭtĕnens,
entis : qui tient le monde en
sa puissance, maître
du monde. --- Tert. Val. 22.
- mundĭtĕr,
adv. : - 1
- proprement. --- Pl. Pœn. 235.
- 2 - décemment,
avec à propos. --- Apul. Apol. 33.
- mundĭtĭa,
æ, f. [mundus, a, um] :
1
- propreté.
--- Pl. Men. 354
- munditia illecebra animo est amantium, Plaut.
Men. 354 : la propreté est un appas pour les amants.
- munditias
facito, Cato Agr. 39, 2 : fais nettoyer.
2
- propreté,
netteté,
élégance [dans la pers., les vêtements, etc.].
--- Cic. Off. 1, 140 ;
Hor. O. 1, 5, 5.
- adulescens multis munditiis, alacri vultu, Tac. An. 4, 28 : le jeune
homme, élégamment paré, le visage rayonnant.
3
- raffinement.
--- Pl. Ps. 173 ; Cic. Fam. 9, 20, 2.
- munditiæ
urbanæ, Sall. J. 63, 3 : le raffinement des villes, l'urbanité.
4
-
fig. pureté, élégance [du style].
--- Cic. Or. 79 ; Gell. 1, 23, 1 ;
Quint. 8, 3, 87.
- mundĭtĭēs,
ēi, f. : c. munditia. --- Catul. 23, 18.
- mundĭvăgus,
a, um [mundus, a, um, vagus]
: qui erre dans le monde. --- Inscr. Grut. p. 1174.
- mundo,
āre, āvi, ātum [mundus, a, um] : - tr. - nettoyer, purifier.
--- Col. 12, 3, 8; Plin. 33, 103.
- peccata
mundare, Hier. : effacer les péchés.
- mundare
lavacro aquæ, Vulg. Eph. 5, 26 : purifier par le baptême.
- mundŭlē
[munde] : proprement. --- Acc. Tr. 602; Apul. M. 2,
7.
- mundŭlus,
a, um [mundus, a, um] : propret, élégant. ---
Pl. Truc. 658.
- mundum,
i, n. : arch, pour mundus 3 --- Lucil.
Sat. 16, 4, cf. Gell. 4, 1, 3 ; Non. 214, 17.
- mundus
:
1
-
mundus, a, um :
a
- net, propre [en
parl.de choses].
--- Hor. Ep. 1, 5, 7; Gell. 19, 12, 8; Col. 7, 9, 14.
- in mundo esse,
Pl. As. 264 : être prêt, à la disposition.
- in mundo habere, Pl. St. 477 : avoir à
sa disposition, avoir sous sa main.
- munda
cæna, Hor. O. 3, 29, 14 : table proprement servie.
b
- élégant,
raffiné [dans sa personne, sa tenue,
etc.].
--- Cic. Q. 2, 3, 7; Fin. 2, 23.
- [en
parl. du style] Gell. 17, 2;
19, 9, 10
- mundior Liv. 8, 15;
mundissimus Col. 7, 9, 14.
- mundior
justo cultus, Liv. 8, 15 : parure trop affectée.
2
-
mundus, i, m. :
a
- le monde,
l’univers. ---
Cic. Nat. 1, 100; 2, 154.
- au
plur. mundi : les mondes.
--- Cic. Ac. 2, 55.
b
- le ciel, le
firmament. --- Catul. 64, 206;
Tibul. 3, 4, 17; Virg. G. 1, 340.
c
- la terre
habitée, ici-bas, les
hommes. --- Hor. S. 1, 3, 112; Sen. Ep. 119, 7,
Plin. 14, 149; 30, 8.
d
- la terre, le
globe terrestre. --- Hor. O. 1,
22, 19 ; 3, 3, 53.
e
- le monde
infernal [par euphémisme], les enfers.
--- Varr. d. Macr. S. 1, 16, 18: P. Fest. 154; 157.
f
- [sens
religieux] le monde, le siècle. ---
Vulg. Ioh. 17, 9.
3
-
mundus, i, m. :
a
- objets de
toilette [des femmes],
ornements, bijoux, parure. --- Dig. 34, 2, 25;
Cic. frg. Œcon. 10 M ;
Liv. 34, 7, 9.
- mundus
muliebris, Liv. : les objets de la toilette des femmes.
b
- en
gén. instruments, ustensiles. ---
Apul. M. 6, 1.
- ce mot ne se distingue pas du précédent
; pour sa double acception, cf. le grec κόσμος.
- mūnĕrābundus,
a, um [muneror] : qui fait des présents.
--- Apul. M. 11, 18.
- mūnĕrālis,
e [munus] : qui concerne les présents. ---
Pl. d. Fest. 143.
- lex
muneralis, Plaut. ap. Fest. : loi sur les présents (loi de Cincius, qui
interdisait aux avocats de recevoir des présents de leurs clients).
--- voir hors site P. Festus.
- mŭnĕrārĭus,
a, um [munus] : - 1
- de présent. --- Cassiod. Var. 6. 7. - 2
-
relatif aux gladiateurs. --- Quint. 8, 3, 34
- mŭnĕrārĭus, ĭi, m. :
- a
- donateur. --- Hier. Ep. 66, 5.
- b
- qui donne un spectacle de gladiateurs. ---
Sen. Contr. 4 pr.; Suet. Dom._ 10.
- munerarius
pauperum, Hier. : bienfaiteur des pauvres.
- voir
hors site : munerarius.
- mūnĕrātĭo,
ōnis, f. [munero] : largesse. ---
Ulp. Dig. 27, 3, 1.
- mūnĕrātŏr,
ōris, m. [munero] : qui donne un spectacle
de gladiateurs. --- Flor. 3, 20.
- mūnĕrātus,
a, um : part. passé de munero et de
muneror.
- mūnĕrĭgĕrŭlus,
i, m. [munus, gero] : qui porte des
présents. --- Pl. Pseud. 181.
- mūnĕro,
āre, āvi, ātum [munus] : - tr. -
1
-
donner en présent, accorder.
-
munerare aliquid alicui : accorder qqch à qqn.
--- Acc. Tr. 446 ; Pl. Cap. 935.
2
- récompenser,
gratifier.
- da
mihi, vir, calendis meam quod matrem juverit, Plaut. Mil. 691 : mon
mari, donne-moi de quoi faire un cadeau à ma mère
pour les calendes.
- munerare barbaros venientes ad se, Ulp. Dig. 48,
20, 6 : offrir des présents aux barbares qui viennent à lui. --- cf.
Flor.
3, 5, 28.
- inani me lance muneras, Sen.
Ep. 119, 5 : viande creuse que tu m'offres là. --- Cic.
*Dej. 17.
- mūnĕror,
āri, ātus sum [munus] : - tr. -
1
-
faire des présents. --- Cic. Par.
39.
2
- donner en
présent, accorder.
-
munerari aliquid alicui, Cic. Inv. 2, 31 : gratifier qqn de
qqch.
- natura aliud alii commodi aliquo adjuncto incommodo muneratur, Cic. Inv. 2, 1, 3 :
la nature fait à l'un un avantage, à l'autre un autre, au prix de quelque disgrâce.
- munerari aliquem aliqua re
: gratifier qqn de qqch, faire présent de qqch à
qqn. --- Cic. Att. 7, 2, 3; Hor. Epo. 2, 20.
- disciplinast
iisdem munerarier ancillas primum ad dominas qui
adfectant viam, Ter. Haut. 300 : la tactique habituelle est de
faire d'abord des cadeaux à la servante quand on essaie de parvenir à
la maîtresse. - trad. Pierre Grimal; Folioclassique.
- mungo,
ĕre : - tr. - moucher. --- Gloss.
Phil.
- mungōsus,
a, um : voir mucosus.
- mūnĭa,
n. : charges, fonctions, devoirs [officiels
ou privés]. --- Cic. Mur. 73; Sest. 138; Tac. An.
1, 2.
- arch. mœnia
P. Fest. 151 ; usité seult au nom.-acc. dans la bonne
langue; gén. munium
Tert. Cor. 11 ; dat. munibus Claud.
Cons. Stil. 3,
76, et muniis Amm. 31,
2, 20 ; Serv. En. 12, 559 ; Cod. Just. 8, 10, 8.
- belli
pacisque munia, Liv. 1, 42 : les charges civiles et militaires.
- omnia
inter infimos militum munia obibat, Lhom. de Viris :
il s'acquittait de toutes
les
corvées parmi les simples soldats.
- quæ
sint magistrorum munia, quæque bubulcorum, suo loco repetam, Col. 1, 9
: je dirai en son lieu quels sont les devoirs des chefs des
travaux et ceux des bouviers.
- mūnĭceps,
cĭpis, m. f. [munia, capio] :
1
- citoyen d’une ville municipale. ---
Cic. Verr. 5, 161 ; P. Fest. 131; Gell. 16, 13, 6.
2
- compatriote,
concitoyen. --- Cic. Br. 246 ; Plin. 35, 125.
3
- citoyen libre dans une
ville municipale. --- Dig. 50, 1, 1.
- mūnĭcĭpālis,
e [municipium] : - 1
- municipal, de municipe, de ville
municipale. --- Cic. Sull. 25; Att. 8, 13, 2; Tac. An. 4, 3. - 2
- provincial, de petite ville. --- Juv. 8,
236; Sid. Ep. 4, 3.
- mūnĭcĭpālĭtĕr,
adv. : d’une famille municipale. --- Sid.
Ep. 1, 11.
- mūnĭcĭpātim,
adv. : de municipe en municipe. ---
Suet. Cæs. 14.
- mūnĭcĭpātŭs,
ūs, m. [municeps] : droit de cité dans un
municipe. --- CIL 3, 268.
- fig.
municipatus
noster in cælis, Tert. de coron. mil. 13 : notre
droit de cité dans le ciel. --- cf. Tert.
adv. Marc. 3, 24; Hier. epist. 16, 2.
- mūnĭcĭpĭŏlum,
i, n. [municipium] : petit municipe. ---
Sid. Ep. 3, 1.
- mūnĭcĭpis : gén. de municeps.
- mūnĭcĭpĭum,
ĭi, n. [municeps]
: municipe, ville municipale (se
gouvernant par ses propres lois, mais ayant le droit de cité romaine).
--- Cic. Amer. 15; Sest. 32.
- mūnĭco, āre, arch. : c. communico.
--- P. Fest. 152.
- mūnĭdător,
ōris, m. [munus + dator] : qui fait
des présents. --- Inscr. Renier. 2928.
- Mūnĭenses, ĭum, m. : peuple du Latium. ---
Plin. 3, 69.
- mūnĭfĕr,
ĕri, m. [munus + fero] : qui porte des
présents. --- Gloss.
- mūnĭfex,
ĭcis [munus, facio] : - 1
- qui fait son devoir. ---
Veg. Mil. 2, 7. - 2
- qui remplit son office. ---
Plin. 11, 234.
- munifex
mamma, Plin. 11, 234 : mamelle qui fonctionne (qui donne du lait).
- mūnĭfĭcē,
adv. [munificus]
: généreusement, libéralement. --- Cic. Nat. 3, 69;
Liv. 22, 37, 10.
- mūnĭfĭcens, inus.
(cf. P. Fest. 154, 30), donne le compar. et le superL à munificus.
- mūnĭfĭcentĭa,
æ, f. [munificus]
: munificence, générosité.
- milies
sestertium in munificentia conlocatum, Tac. An. 6, 45 : cent millions
de sesterces furent employés à cet acte de munificence. ---
Sall. C. 54, 2; Plin. 27, 1; Suet. Cæs. 10; Dig. 39, 5, 1.
- munificentiæ,
Arn. : largesses.
- mūnĭfĭcĭum, ĭi, n. : tout ce qui est
sujet à un droit, à une redevance. --- Paul. Dig. 39, 4, 4
(al. munificum).
- mūnĭfĭco,
āre [munus, facio] : - tr. - gratifier.
- munificare
aliquem aliqua re : gratifier qqn de qqch. ---
Lucr. 2, 625.
- mūnĭfĭcus,
a, um [munus, facio] : - 1
- qui fait son service. - 2
- qui fait des
présents, généreux, libéral, magnifique.
- mūnĭfĭcentior
P. Fest. 155; mūnĭfĭcentissimus
Cic. Com. 22.
- mūnĭfĭcior Cato d.
P. Fest. 155. --- voir hors site
P. Festius.
- munifica
arca, Mart. 8, 38, 11 : cassette qui s'ouvre aisément.
- in
dando munificum esse, Cic. Off. 2, 64 : donner largement.
- munifica
erga coloniam fuit, Inscr. : elle fut généreuse envers la colonie.
- vis
te munificum, Gargiliane, vocem ? sordidius nihil est, nihil est te
spurcius uno, Mart. 4, 56 : tu veux, Gargilianus, que je
t'appelle généreux ? rien de plus sordide, de plus ignoble que toi !
- mūnīmĕn,
ĭnĭs, n. : - 1
- tout
ce qui garantit, fortification,
rempart, retranchement. --- Virg. G. 2, 352; Ov. M. 13, 212. - 2
- tout ce qui
protège, barrière,
haie. --- Pall. 3, 24, 1.
- munimen
ad imbres, Virg. G. 2, 352 : abri contre la pluie.
- munimen
horti, Pall. 3, 24, 1 : clôture de jardin.
- fossas
munimine cingere, Ov. M. 13, 212 : ceindre d'un retranchement les
fossés.
- mūnīmentum
(arch.
mœnīmentum), i, n. : - 1
- fortification, rempart, retranchement. - 2
- tout ce qui protège,
abri, barrière, haie. - 3
- secours, aide, assistance, force, appui.
- fossa,
haud parvum munimentum, Liv. 1, 33 : un fossé important pour défendre
l'accès.
- munimenta
regni, Curt. 4, 5, 4 : (fleuves) qui servent de remparts au royaume.
- munimenta
perrumpere, Tac. An. 12, 17 : forcer les lignes.
- munimentum
(corporis) : armure, cuirasse.
- rati,
noctem quæ jam aderat, et victis sibi munimento fore, Sall. J. 97, 3 :
la nuit, toute proche, leur donnerait, pensaient-ils, un moyen
d'échapper s'ils avaient le dessous. --- Liv. 2, 10; Tac. H.
4, 52; Val. Max. 6, 3 prooem.; 2, 1, 5.
- munio
:
1
- mūnĭo (arch.
mœnio), īre, ĭi (īvi), ītum : - tr.
-
- imparf.
munibat Virg. Mor.
61 ; munibant Apul.
Mund. 26.
a
- faire
un travail
de terrassement, de maçonnerie.
- quod idoneum ad muniendum
putarent, congererent, Nep. Them. 6, 5 : qu’ils rassemblassent
tous les
matériaux qu’ils jugeraient propres à la construction.
b
- faire avec
un travail de terrassement, de maçonnerie, construire.
- munia
mœnire, Pl. Mil. 228 : construire un rempart.
- castra munire, Cæs. BG. 1,
49, 2 : aire un camp retranché. --- cf.
Cæs. BG. 2, 19, 5, etc.
- munitis
castris, Cæs. BG. 1, 49, 5 : le camp retranché étant achevé.
- viam munire,
Cic. Mil. 17 : construire une route.
- perinde
quasi Appius ille Cæcus viam muniverit, non qua populus uteretur, sed
ubi impune sui posteri latrocinarentur ! Cic. Mil. 17 : comme si le
célèbre Appius Cæcus avait construit un chemin, non pas pour que le
peuple l'emprunte, mais pour que les descendants y exercent impunément
leurs brigandages. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 142, éd. Vuibert.
- itinera munire, Nep. Han. 3, 4
: construire
des chemins.
c
-
fortifier, garnir de fortification.
- munire locum, Cæs. BG.
1, 24, 3 : fortifier un lieu.
- munire castra altiore vallo, Cæs.
BG. 5, 50, 5 : fortifier le camp d’une palissade plus élevée.
- quem locum duplici altissimo muro munierant, Cæs. BG. 2, 29, 3 : lieu
qu'ils avaient fortifié d'un double mur très élevé. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 433; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Alpibus Italiam munierat natura, Cic. Prov. 34 : la nature avait donné à l'Italie les Alpes comme rempart.
- Alpibus
Italiam munierat antea natura non sine aliquo divino numine, Cic. Prov.
cons. 34 : la nature avait autrefois fortifié l'Italie avec les Alpes
non sans quelque dessein des dieux. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 399; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- locum muniunt undique parietes,
Sall. C. 55, 4 : des murailles font de toutes parts une
enceinte à ce lieu, il est
entouré entièrement d’une muraille.
- idoneus
ad muniendum, Nep. : propre au travail des fortifications.
d
-
abriter, protéger.
- munire spica contra avium morsus, Cic. CM 51 : protéger les épis contre la voracité des oiseaux.
- turris munita ab omni ictu hostium,
Cæs. BC. 2, 9, 6 : tour protégée contre tous les coups de l’ennemi.
- se munire ad aliquid, Cic. Fam. 9,
18, 2 : se fortifier contre qqch.
- munio
me ad hæc tempora, Cic. Fam. 9, 18, 2 : je me fortifie contre
les malheurs de notre
époque.
- me quoque delectat consilium; multa enim consequor; id quod maxime
nunc opus est, munio me ad hæc tempora, Cic. Fam. 9 , 18 : cette
occupation me sourit aussi; j'y trouve une foule d'avantages; en
premier lieu, et c'est tout aujourd'hui, elle me donne de la force
contre les événements.
- se munire multorum benevolentiā,
Cic. Fin. 2, 84 : se faire un rempart de la bienveillance publique.
- munire aliqua re se contra aliquam
rem, Cic. Fam. 4, 14, 3 : se fortifier par qqch contre qqch.
- munire sibi viam ad rem, Cic. Verr.
2, 1, 64 : se préparer la voie à qqch.
- munire accusandi viam alicui, Cic.
Mur. 48 : préparer à qqn les moyens d’accuser.
- hunc
locum munio, Cic. : ici je prends mes précautions.
- magna
mœnis mœnia, Plaut. Mil. 228 : tu dresses de puissantes batteries.
- munite
communem arcem bonorum, obstruite perfugia improborum, Cic. Sull. 28 :
fortifiez ce rempart des gens de bien; fermez aux méchants tout refuge.
- latus
a domesticis hostibus muni, Curt. 6, 8 : sache seulement assurer ta
tête contre les ennemis domestiques.
2
- mūniō, ōnis, m. : sorte de pied
métrique. --- *Cic. de Or. 1, 251.
3
- Munĭō : voir Minio.
- mūnis,
e [munus] : remplissant son devoir, obligeant. --- Plaut.
Merc. 105 ; P. Fest. 143.
- (Lebaigue
P. 799)
- mūnītē,
adv. : en sûreté, à l'abri.
- mūnītĭus.
--- Varr. L. 5, 141.
- mūnītĭo,
ōnis, f. [munio] : travail de
terrassement.
1
- travail
de
fortification.
- munitione
milites prohibere, Cæs. BG. 1, 49 : empêcher les soldats de se
retrancher. --- Cæs.
BG. 5, 39.
-
Vercingetorix, priusquam munitiones ab Romanis perficiantur, consilium
capit omnem ab se equitatum noctu dimittere, Cæs. BG. 7, 71, 1 :
Vercingétorix décide de faire partir pendant la nuit toute la cavalerie
avant que les travaux d'investissement ne soient achevés par les
Romains. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 150, éd. Vuibert.
2
- fortification,
rempart, retranchement,
murs. --- Cic. Verr. 4, 118 ; Cæs
BG. 1, 10, 3 ; 7, 74, 1.
- ad
eam partem munitionum ducit, quæ pertinebant ad mare, Cæs. BC. 3, 62
: il mène (les troupes) vers cette partie des retranchements de César
qui était la plus proche de la mer.
- equitum
partem sequi, partem circumire exteriores munitiones ... jubet, Cæs.
BG. 7, 87 : il ordonne qu'une partie de la cavalerie le suive, que
l'autre contourne les retranchements extérieurs. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 196; éd. Peeters France.
- munitio viarum, Cic.
Font. 7 : construction de routes, réparation de routes.
- ex
viarum munitione quæstum facere, Cic. Font. 7 : gagner de
l'argent dans les
entreprises
de voirie.
- munitio
Dyrrachina, Suet. Cæs. 68 : investissement de Dyrrachium, blocus de
Dyrrachium.
- urbem
munitionibus sæpire, Cic. Phil. 13, 9, 20
: entourer une ville de retranchements (pour l'assiéger).
- munitionum
omnes copiæ, Cæs. : toutes les troupes destinées à la défense des
places.
- a quibus cum audisset non multum superesse munitionis, Nep. Th. 7 :
instruit par eux que les travaux étaient presque achevés.
- aliquem
ad munitiones viarum condemnare, Suet. Calig. 27 : condamner qqn à
entretenir
les routes.
3
-
action de frayer,
de consolider la voie. --- Cic. de Or. 2, 320.
- habere
munitionem ad causam, Cic. de Or. 2, 320 : faciliter l'intelligence
d'une cause.
- mūnītĭuncŭla,
æ, f. [munitio] : petite
fortification. --- Vulg. Macch. l, 16, 15.
- mūnītĭus,
adv. compar. de munite, inusité : plus à
l'abri.
- mūnīto,
āre [munio] : - tr. - ouvrir [un
chemin, au fig.].
--- Cic. Amer. 140.
- mūnītŏr,
ōris, m. [munio] :
1
- celui qui fortifie. --- Ov.
H. 5, 139.
2
- soldat
travaillant à des fortifications, travailleur. --- Tac. An. 1,
64.
3
- mineur miltaire. --- Liv.
5, 19, 11.
- mūnītōrĭus,
a, um : qui garantit.
- mūnītōrĭum,
ĭi, n. : sorte de caleçon ou de
tablier. --- Gloss. Is.
- mūnītrix, īcis, f. [munitor]
: celle qui munit, qui protège. --- Prisc. 18, 17.
- mūnītūra,
æ, f. [munio] : - 1
- mur d’enceinte, clôture.
--- Inscr. Grut. 549, 7. - 2
- c. munitorium. --- Aug.
Pelag. 2, 6, 16.
- mūnītus
(arch.
mœnītus), a, um : part. - adj. de
munio. - 1
- muni, fortifié. - 2
- assuré, couvert;
abrité, défendu, protégé, garanti. - 3
- ouvert, frayé.
- munitior
ad custodiendam vitam suam, Cic. Q. Fr. 2, 3, 3 : prêt à défendre sa
vie plus énergiquement.
- munitissima
castra, Cæs. BG. 4 : camp très bien fortifié.
- munita
via, Cic. : chemin frayé, voie ouverte.
- quorum
auctoritate quæ deliquisset munita fore sperabat, Sall. J. 28 : sur le
crédit desquels il espérait couvrir ses fautes.
- ut
nullius pudicitia munita contra tuam cupiditatem posset esse, Cic.
Verr. 2, 5, 39 : pour qu'il n'y eût pas une femme dont la chasteté pût
être à l'abri de tes convoitises.
- munita
viāi : le rempart des dents, les lèvres. --- Lucr. 3, 498; cf. Homère ἕρκος
ὀδόντων.
- mūnŭs
(arch.
mœnŭs), ĕris, n. :
1
- office, fonction.
- quemadmodum
oculus conturbatus non est probe adfectus ad suum munus fungendum… sic
conturbatus animus non est aptus ad exsequendum munus suum, Cic. Tusc.
3, 15 : de même qu’un œil malade n’est pas bien disposé pour
s’acquitter de ses fonctions…, de même une âme malade [troublée
par la
passion] n’est pas propre à remplir sa fonction.
- geometriæ
munus tueri, Cic. Tusc. 5, 113 : remplir les fonctions de professeur de
géométrie.
- interpretum
munere fungi, Cic. Fin. 1, 6 : remplir le rôle de traducteur.
- munere
virtutis fungi, Cic. Tusc. 1, 109 : s’acquitter de la tâche d’homme
vertueux.
- functus
est omni civium munere, Cic. Br. 63 : il a rempli toutes les charges du
citoyen.
- in
omni munere vitæ, Cic. Fin. 1, 11 : dans toutes les tâches de
l’existence.
- munus
efficere, Cic. Rep. 1, 70 : remplir une mission.
- principum
munus est resistere… Cic. Mil. 22 : le rôle des premiers citoyens est
de tenir tête…
- justitiæ
primum munus est, ut ne cui quis noceat nisi lacessitus injuriā, Cic.
Off. 1, 20 : le premier devoir qu’impose la justice, c’est de ne faire
aucun mal à autrui à moins d’être provoqué par une injustice.
2
- obligation, charge.
- cum
hoc munus
imponebatur tam grave civitati, Cic. Verr. 2, 5, 51 : quand cette
obligation si lourde était imposée à la cité. --- cf. Cic.
Verr. 2, 5,
52.
- munere
vacare, Liv. 25, 7, 4 : être exempté d’une tâche.
- munera
militiæ, Liv. 27, 9, 9 : les tâches du service militaire.
- munus
vigiliarum obire, Liv. 3, 6 : faire l'office de sentinelles, monter la
garde.
-
ut
Ilienses omni publico munere solverentur, Tac. An. 12, 58 : (il obtint)
que les habitants d'Ilium fussent exemptés de toutes charges publiques.
3
- tâche accomplie, produit, œuvre.
--- Cic. Par. 5 ; Off. 3, 4.
- effector
tanti operis et muneris, Cic. Tusc. 1, 70 : réalisateur d’un si grand
travail, d’une si grande tâche.
4
- service
rendu.
- verbis
non auget munus suum, Cic. Off. 2, 70 : il ne grossit pas ses bons
offices en paroles.
- suprema
munera, Virg. En. 11, 25 : les derniers devoirs.
- inani
munere fungi, Virg. En. 6, 885 : s’acquitter d’un stérile devoir.
- cineri
hæc mittite nostro munera, Virg. En. 4, 624 : remplissez ce devoir à
l’égard de mes cendres.
- id
primum tui muneris habeo, Tac. An. 14, 55 : c'est de cela d'abord que
je te suis redevable.
- emicat Euryalus et munere victor amici prima tenet, Virg.
En. 5, 337
: Euryale surgit; vainqueur grâce à son ami, il prend la première place.
5
- don, présent, faveur.
- deorum
aliquo dono atque munere commendati nobis (poetæ), Cic. Arch. 18, (les
poètes) confiés à nous en quelque sorte par un don, par une faveur des
dieux.
- munera
mittere alicui, Cic. Verr. 2, 4, 62 : envoyer des présents à qqn.
- muneri
mittere aliquid alicui, Cic. Verr. 2, 5, 64 : envoyer qqch en présent à
qqn.
- dare
muneri aliquid alicui, Nep. Thras. 4, 2 : donner qqch en présent à qqn.
- totum muneris hoc tui est, quod monstror digito
prætereuntium Romanæ fidicen lyræ, Hor. O. 4, 3, 21
: c'est à tes
seuls dons que je dois d'être montré du doigt par les passants comme le
maître de la lyre Romaine.
- prælatus munere
sortis, Ov. M. 13, 277 : choisi par une faveur du sort.
- deorum
munus est, quod... Sen. : c'est une faveur des dieux que...
- munera
Liberi, Hor. O. 4, 15, 26 : les dons de Bacchus (= le vin). ---
Ov. M. 10, 74; Juv. 14, 183.
6
- spectacle public, [surtout]
combats de gladiateurs.
- munus
dare (præbere, edere) : donner des jeux publics, donner un combat de
gladiateurs.
- munere
fungi : donner des jeux publics, donner un combat de gladiateurs.
- magnificum
munus dare, Cic. Q. 3, 8, 6 : donner des jeux grandioses [præbere Cic.
Sulla 54].
- munus
Scipionis, Cic. Sest. 124 : les jeux donnés par Scipion.
- gladiatorum
munera, Cic. Off. 2, 55 : les combats de gladiateurs.
7 - édifice
construit par
un particulier à l'usage du public.
- Pompei
munera, Vell. 2, 130, 1 : le théâtre de Pompée.
- muneribus
nati sua munera mater addidit, Ov. A. A. 1, 69 : la mère
joignit ses dons à ceux de son fils (allusion au théâtre de
Marcellus et au portique d'Octavie).
8
- don de la grâce, grâce (divine).
--- Eccl.
- mūnuscŭlum,
i, [munus] : petit présent. --- Cic. Fam. 9, 12, 2 ; Virg. B.
4, 18 ; Juv. 6, 36.
- alieni
facinoris munusculum non repudiare, Cic. Off. 3, 73 : ne pas dédaigner
le petit
profit
qu'on peut retirer du crime d'autrui.
- munxi
: parf. de mungo.
- Mūnўchĭa,
æ, f. : Munychie (port d'Athènes). --- Nep. Thras. 2,
5.
- gr.
Μουνυχία.
- Mūnўchĭus,
a, um : de Munychie, d'Athènes. ---
Ov. M. 2, 709.
- muræna
:
1
- mūræna (mūrēna), æ, f.
- gr. μύραινα.
a
- murène
[poisson]. --- Plin. 9, 171.
b
-
collier. --- Isid. 12, 6, 43.
c
- veine
du bois de citronnier. --- Plin. 13, 98.
2
- Mūræna (Mūrænĭānus) : voir Murena, etc.
- mūrænŭla,
æ, f. [muræna] : - 1
- petite
murène. --- Hier. Job præf. - 2
- petit
collier. --- Ep. 24, 3.
- mūrālis,
e [murus] : de mur, de rempart.
- muralis herba, Plin. 21, 176
: la
pariétaire.
- murales falces, Cæs. BG. 3, 14, 5
: faux murales [pour
saper].
- muralis
corona : - a -
couronne murale ou obsidionale (accordée
au soldat qui avait escaladé le premier le rempart assiégé).
--- Liv.
23, 18, 7. -
b
- couronne
de Cybèle (formée de
tours). --- Lucr.
2, 606.
- murale
tormentum, Virg. En. 12, 121 : bélier (machine de guerre).
- mūrālĭum,
i, n. : pariétaire officinale.
--- Plin. 21, 176.
- mūrāna,
æ, f. : moraine (amas de pierres).
- voir hors site
murana.
- Murannimăl, ălis, n. : ville d’Arabie.
--- Plin. 6, 159.
- Murānum, i, n. : ville de Lucanie.
--- Inscr.
- mūrātus,
a, um [murus] : part. passé de muro
; entouré de murs, fortifié. ---
Veg. Mil. 1, 21.
- murcĕŏlus : voir myrteolus t [qqs
mss].
- murcĕus a, um : c. murcidus.
--- Gloss.
- Murcia :
1
- Murcĭa,
Murtĭa, æ, f. : - a - un
des noms de Vénus [de Myrtia ou Myrtea, parce
que le myrte lui était consacré]. --- Plin. 15,
121; Varr. L. 5, 254. - b
- temple de Murcia. ---
Liv. 2, 33, 5; P. Fest. 148; voir Murcius.
- sellæ curulis locus in Circo datus est Valerio dictatori posteriusque
ejus honoris causā, ut proxime sacellum Murciæ spectarent, unde
aspiciebant spectacula magistratus : on assigna dans le Cirque et par
marque d'honneur, au dictateur Valérius et à ses descendants, une place
réservée où ils devaient occuper une chaise curule, de telle sorte
qu'ils se trouvaient assis en face de l'oratoire de Murcia, d'où les
magistrats assistaient aux spectacles. -- voir hors site
P. Festus.
2
- Murcĭa,
æ, f. : c. Murcida. --- Aug. Civ. 4, 16.
- Murcĭda,
æ, f. : Murcida, la
Paresse [divinité]. --- Arn. 4, 9.
- murcĭdus,
a, um : lâche, paresseux. ---
Pompon. d. Aug. Civ. 4, 16.
- murcīnārĭus,
a, um : mutilé. --- Gloss. Isid.
- murcĭŏlus
: c. myrtiolus. --- qqs
mss.
- Murcĭus, Murtĭus, a, um : de Vénus Murtia.
--- Claud Laud. Stil. 2, 404; Serv. En. 8, 636.
- murcus
:
1
- murcus, i, m. : un poltron, un lâche (qui se coupait le
pouce pour se
soustraire au service militaire).
2
- Murcus, i, m. : - a
- Murcus (nom d'homme).
- b - le Murcus (=
l'Aventin)
- voir
hors site : murcus.
- murena
:
1
- mūrēna (mūræna), æ, f. : - a
- murène
(poisson de mer très estimé des anciens). - b
- veine noire (qui a la forme d'une murène et qui est un défaut dans
le bois de citronnier).
- gr.
μύραινα.
2
- Mūrēna (Muræna), æ, m. : Muréna (nom
d'une famille
romaine de la gens
Licinia,
dont un des membres les plus connus, L. Lucinius Muréna, fut défendu
par Cicéron).
- antequam pro L. Murena dicere instituo, pro me ipso pauca dicam, Cic.
Mur. 1, 2 : avant de commencer à parler de Muréna, je dirai quelques
mots pour moi-même. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 150, éd. Vuibert.
- Mūrēnĭānus,
a, um : relatif à Muréna.
- Mureniana
(oratio) : le plaidoyer de Cicéron pour Lucinius Muréna.
--- Capel. 5, 525.
- mūrēnŭla,
æ, f. : voir murænula.
- mūrex,
ĭcis, m. :
1 - murex ou pourpre [coquillage
dont on tirait la pourpre]. --- Plin. 9, 125;
Val. Fl. 3, 726.
2
- pourpre [couleur].
--- Virg. En. 4, 262.
3
- rocher pointu. --- Virg.
En. 5, 205.
4
- caillou pointu. --- Plin.
19, 24.
5
- mors armé de pointes. ---
Stat. Achil. 1, 221.
6
- pointes de fer formant
chausse-trape. --- Curt. 4, 13, 36: Val. M. 3, 7, 2.
- voir
hors site : murex.
- Murgantĭa,
æ, f. : Murgantia.
1 - ville du
latium, à la frontière de l'Apulie.
--- Liv.
10, 17, 11.
2 - ville du
Samnium, appelée aussi Murgentia. --- Liv.
26, 21, 17; 24, 27, 5; Sil. 14, 266.
- Murgantĭus,
a, um : de Murgantia (dans le Samnium).
- POPVLVS
MVRGANTIVS, Inscr. Orell. 141.
- Murgentīnus
(Murgantīnus), a, um : de Murgantia (en Sicile).
- Murgantinum
vinum, Cato, R. 6.
- Murgentīni,
ōrum, m. : les habitants de Murgantia. --- Cic.
Verr. 2, 3, 43, § 103; Plin. 3, 8, 14, § 91.
- Murgillum, i, n. : ville de Pannonie. ---
Cod. Th.
- Murgis,
is, f. : ville de Bétique. --- Plin. 3, 6.
- Murgitānus, a, um : de Murgis.
- in eo prima Hispania terrarum est, ulterior appellata, eadem Bætica,
mox a fine Murgitano citerior eademque Tarraconensis ad Pyrenæi juga,
Plin. 3, 6 : la première contrée située sur ce golfe est l'Espagne
ultérieure ou Bétique; à partir du territoire d'Urgis est l'Espagne
citérieure ou Tarraconnaise, jusqu'aux Pyrénées.
- murgīso,
ōnis, m. : habile temporisateur,
avocat rusé. --- P. Fest. 144.
- mŭrĭa,
æ (mŭrĭēs, ēi), f. : - 1
- saumure.
--- Hor. S. 2, 8, 53. - 2
- eau
salée. --- Cels. 4, 16, 9.
- muria
dura, Cato Agr. 7 : eau saturée de sel.
- forme muries,
Cato, R.
88, 2; P.-Fest. 158, 28;
Fab. Pict. d. Non. 223, 17; voir
hors site P. Festus.
- gr.
ἀλμυρίς.
- mŭrĭātĭca,
ōrum, n. : mets confits dans la saumure. --- Pl. Pœn. 241 ; 249.
- mŭrĭatĭcus,
a, um : confit dans la saumure.
- mūrĭcātim,
adv. [murex] : en se contournant en forme de murex. --- Plin. 9, 102.
- mūrĭcātus,
a, um [murex] : - 1
- hérissé de pointes, comme le murex. --- Plin. 20, 262. - 2
- timide,
craintif, qui marche pour ainsi dire sur des pointes. --- Fulg. Myth. 1.
- mūrĭcĕus,
a, um [murex] : armé de pointes, plein de
récifs. --- Aus. Ep. 9, 4.
- mūrĭcīdus, a, um [mus, caedo] : indolent, poltron. --- Pl. Epid. 333.
- murricidus. --- P. Fest. 125.
- væ tibi, muricide homo ! Plaut. Ep. 333 : malheur à toi , mortel poltron , qui n'as du courage que pour tuer des rats ! --- cf. Paul. ex Fest. p. 125 Müll.
- mūrĭcis
: gén. de murex.
- mūrĭcŭlus,
i, m. [murex] : petit murex. --- Enn. ap. App. Mag. p. 299, 11 (Heduph. v. 11 Vahl. p. 167).
- mūrĭcus, i, m. [mus] : souriceau. --- Fort. Carm. prol.
- poëta non musicus, sed muricus, Ven. Fort. praef. Lib. 1, p. 31.
- mŭrĭēs,
ēi, f. : c. muria.
- mūrĭlĕgŭlus,
i, m. [murex + lego] : pêcheur de murex. --- Cod. Th. 10, 20, 5; 14 sqq.; Cod. Just. 11, 7, 11.
- (Lebaigue
P. 800)
- mūrīnus,
a, um [mus] : - 1
- de
rat, de souris. --- Plin. 30, 81. - 2 - gris souris
(couleur). --- Varr. ap. Non. 8, 2; Col. 6, 37, 6; Pall. 4, 13, 4.
- murinum
hordeum, Plin. 22, 135 : orge de souris (sorte d'orge sauvage).
- mŭrĭo : voir morio. --- N. Tir.
- muris :
1
- mūris : gén. de mus.
2
- mūris : dat-abl. plur de murus.
- murmillo
: c. mirmillo.
--- Sen. Prov. 4, 4.
- murmillōnĭcus
: c. mirmillonicus.
--- P. Fest. 284.
- murmŭr,
ŭris, n. :
- masc. murmur fit verus, Varr. ap. Non. 214, 14.
1
- murmure, bruit confus de voix. --- Liv. 45, 1 ; Virg. En. 12, 239.
- serpit
per agmina murmur, Virg. En. 12, 239 : un bruit court dans les rangs de
l'armée.
2
- supplication, prière à voix basse. --- Juv. 10, 290.
3
- bourdonnement [d’abeilles]. --- Virg. En. 6, 709.
4
- grondement [du tigre]. --- Stat. Th. 12, 170.
- tigridis
murmura, Stat. : rauquements du tigre.
5
- rugissement [du lion]. --- Mart. 8, 55, 1.
6
- en parl. des choses.
- murmur maris, Cic. de Or. 3, 161 : le murmure de la mer.
- magno
misceri murmure pontum, Virg. : la mer est troublée par des murmures
tumultueux.
7
- grondement [du tonnerre, de l'Etna].
- interea
magno misceri murmure caelum incipit, Virg. En. 4, 160 : entre-temps,
dans le ciel, un grondement intense commence à retentir.
- Ætnæi
verticis murmur, Suet. Calig. 51 : grondements de l'Etna.
- murmur dare, Lucr. 6, 143 : produire un grondement.
8
- sons rauques [de la trompette]. --- Hor. O. 2, 1, 17.
- minax
murmur cornuum, Hor. O. 2, 1, 17 : le son menaçant des trompettes.
9
- bourdonnement [d’oreilles].
- murmur
aurium, Plin. 28, 75 : bourdonnement des oreilles.
10
- fig. rumeurs, bruits. --- Prop. 2, 5, 29.
- murmura
famæ, Prop. 2, 5, 29 : la rumeur publique.
- murmur
vestrum contra Dominum, Vulg. Exod. 16, 7 : vos murmrures contre Yahvé.
- murmŭrābundus,
a, um [murmuro] : qui murmure. --- Apul. M. 2, 20.
- murmŭrātĭo,
ōnis, f. [murmuro] : - 1
- murmure [d’un oiseau]. --- Plin. 10, 6. - 2
- murmure, plainte. --- Sen. Ep. 107, 9 ; Ben. 5, 15, 2.
- murmŭrātŏr,
ōris, m. [murmuro] : - 1
- qui murmure,
qui parle bas. ---- P. Fest. 229. 2 -
qui murmure, mécontent, qui se plaint. --- Aug. Serm. 50, 31; Vulg. Judæ. 16.
- murmŭrātus,
a, um : part. passé de murmuro; fait
avec un murmure.
- magia,
carminibus murmurata, Apul. Apol. 47, 3 : la magie, où l'on murmure des
formules.
- murmŭrillo,
āre [murmuro] : - intr. - murmurer, gronder
entre les dents. --- PL. d. Non. 143, 2.
- murmŭrillum,
i, n. [murmur] : léger murmure, chuchotement, mots prononcés à voix basse. --- PL. Rud. 1404.
- murmŭrĭōsus, a, um : qui murmure. --- Gloss. Phil.
- murmŭro,
āre, āvi, ātum : - intr. - 1
- murmurer, faire entendre un bruit, gronder, retentir, crépiter,
bourdonner.
- 2 - murmurer,
marmotter, grommeler, se plaindre.
- ut
sola secum murmurat ! Plaut. Aul. 52 : comme elle marmotte seule
entre
ses dents !
- murmurantia
litora, Varr. L. L. 6, § 67 : rivages retentissants.
- murmurat
ignis, Plin. 18, 357 : le feu crépite.
- murmurant
intestina, Plaut. Cas. 803 : mes boyaux crient.
- non
murmurandum est in adversis, Cypr. : ne murmurons pas dans les
disgrâces.
- murmuravit
populus contra Mosen dicens quid bibemus, Vulg. Exod. 15, 24 :
le peuple
murmura contre Moïse en disant : "Que boirons-nous ?"
- murmŭror,
āri, ātus sum : - 1
- intr. - c. murmuro. --- Varr. Men. 166; 572; Non. 478, 7. - 2
- tr. - murmurer contre, se plaindre de.
- tarditatem
poetæ murmurari, Apul. Flor. 16 : murmurer contre la lenteur du poète.
- mūro,
āre, āvi, ātum [murus] : - tr. - murer, entourer
d'un mur. --- Cassiod. Hist. 12, 2.
- murata
civitas, Veg. : ville fortifiée.
- mŭrŏbatharĭus,
ĭi, m. : fabricant de
parfums. . --- Pl. Aul. 511.
- Murocincta, æ, f. : maison de campagne dans la Basse-Pannonie. --- Amm. 30, 10.
- Murrānus, i, m. : nom d’un compagnon de Tumus. --- Virg. En. 12, 529.
- Murrasĭaræ, ārum, m. : peuple d’Asie. --- Plin. 6, 47.
- murrha
(murra) :
1
- murrha, æ, f. : - a
- la murrhe (terre fine d'Orient, dont on faisait des
vases précieux). --- Mart. 10, 80, 1. - b
- vase murrhin. --- Mart. 4, 85, 1
; Stat. S. 3, 4, 58.
- gr. μύρρα.
2
- murrha : c. myrrha.
- murrhatus
: c. myrrhatus.
- murrheus
:
1
- murrhĕus, a, um : fait de murrhe.
2
- murrhĕus : c. myrrheus.
- murrhinus
:
1
- murrhĭnus (murrĭnus), a, um : murrhin, c. murrheus. --- Plin. 37, 20.
- murrhina, ōrum, n. : vases murrhins. --- Plin. 33, pr. 5 ; 37, 18 ; Juv. 6, 156.
- voir
hors site : murrhina.
2
- murrhĭnus = myrrhinus.
- murrĭo,
īre : - intr. - ravir (cri du rat).
- murro,
āre : - intr. - murmurer.
- murta,
murtetum ... : voir myrta, myrtetum
...
- Murtia,
Murtius ---> Murcia, Murcius.
- mūrus,
i, m. : - 1
- mur, clôture, enceinte.
- 2 - rempart,
muraille d’une ville. - 3
- levée de terre, remblai, retranchement, chaussée, digue. - 4
- rempart, protection, défense, secours, abri.
- muros
subruere : saper les murs.
- Graiūm
murus Achilles, Ov. M. 13, 280 : Achille, le rempart des Grecs.
- hic
murus æneus esto, Hor. Ep. 1, 1, 60 : que ce soit ici pour nous un mur
d'airain.
- voir
hors site : murus.
- mūs,
mūris, m. qqf. f. (gén. plur. mūrĭum, qqf.
mūrum) : - 1
- rat, souris. - 2 -
rat (= mon petit rat,
t. de tendresse). --- Mart. 11, 29, 3.
- gr. μῦς, μυός, acc. μῦν (ὁ)
- Ponticus mus, Plin. 8, 221 : l’hermine.
- araneus mus Col. 6, 17, 1 : musaraigne.
- mus
silvestris : martre.
- mus marinus : espèce de crustacé. --- Plin. 9, 71.
- exeunt in terram et qui marini mures vocantur et polypi et murenæ, Plin. 9, 71 : les crustacés appelés rats de mer, les poulpes et les murènes, viennent aussi à terre.
- Musa :
1
- Mūsa, æ, f. : une des Muses. --- Cic. Nat. 3, 54 ; Hor. Ep. 2, 2, 92.
- gr. μοῦσα.
- Musa crassiore, Quint. 1, 10, 28 : plus simplement, en un langage plus simple.
- sine ulla Musa, Varr. d. Non. 448, 16 : sans talent, sans génie.
- Musæ,
ārum, f. : les Muses (filles de
Jupiter et de Mnémosyne,
déesses des sciences et des arts; elles sont au nombre de neuf : Clio,
muse de l'histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Thalie, muse de la
comédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Terpsichore, muse de la
danse; Calliope, muse de la poésie épique; Erato, muse se la poésie
érotique; Uranie, muse de l'astronomie; Polymnie, muse de l'hymne).
--- Cic. Arch. 27.
- voir
hors site : Muses.
- au fig. chant, poésie, poème. --- Hor. O. 2, 1, 37 ; S. 2, 6, 17.
- au plur. études, science. --- Cic. Tusc. 5, 66.
- Musæ mansuetiores, Cic. Fam. 1, 9, 23 : Muses (= études) plus tranquilles.
2
- Mūsa, æ, m. : Musa (surnom). --- Suet. Aug. 59 ; Plin. 29, 6.
- mūsæārĭus : c. musivarius. --- Diocl. 7, 6.
- Mūsæum, i, n., grotte. --- Plin. 36, 154; voir Museum.
- Musaeus :
1
- Mūsæus,
a, um : c. Museus.
2
- Mūsæus, i, m. : Musée [poète grec, contemporain d’Orphée]. --- Cic. Tusc. 1, 98 ; Nat. 1, 41.
- gr. Μουσαῖος.
- musca,
æ, f. : - 1
- mouche. - 2
- un homme curieux, un importun, un parasite, un pique-assiette.
--- Plaut. Merc. 361; Poen. 690.
- gr.
μυἱσκα -- μυῖα
: mouche
- angl. mosquito : moustique.
- puer, abige
muscas, Cic. de Or. 2, 247 : esclave, chasse les
mouches.
- non
posse videtur muscam excitare, Sen. (prov.) : il semble incapable de
déranger
une mouche (il ne peut pas, semble-t-il, faire de mal à une mouche).
- hic,
P. C., qui vobis non posse videtur muscam excitare tam facile homines
occidebat, quam canis excidit, Sen. Apoc. 10 : cet être-là, pères
conscrits, qui ne paraît pas capable de chasser une mouche, tuait les
hommes aussi facilement qu'un chien avale un morceau.
- muscārĭum,
ĭi, n. [muscarius] :
1
- émouchoir, chasse-mouche. --- Mart. 14, 67 (in lemmate).
2
- queue de cheval. --- Veg. Mul. 3, 1, 1.
3
- fleur en ombelle de certaines plantes. --- Plin. 12, 127.
- muscārĭus,
a, um [musca] : de mouche. --- Plin. 29, 131 ; Vitr. 7, 3, 11.
- muscella, æ, f. [musca] : petite mouche. --- CIL 4, 2016.
- muscellārĭum, ĭi, n. : c. muscipula. --- Gloss. Phil.
- muscerda, æ, f. [mus] : crotte de rat, de souris. --- Plin. 29, 106; P. Fest. 196,
- muscĭdus,
a, um [muscus] : moussu, couvert de mousse. --- Sid. Ep. 8, 16.
- muscĭpŭla,
æ, f. (muscĭpŭlum, i, n.) [mus, capio] : ratière,
souricière.
- muscĭpŭla,
æ, f. --- Lucil. S. 30, 110 : Varr. R. 1, 8, 5 ; Sen. Ep. 48, 6.
- muscĭpŭlum, i, n. --- Aug. Serm. 130, 2.
- post
aliquot venit saeculis retorridus, qui saepe laqueos et muscipula
effugerat, Phaed. 4, 2 : après quelques autres, il en vint une vieille
de plusieurs âges de souris, toute desséchée et qui souvent avait
échappé aux lacets et aux souricières.
- muscĭpŭlātŏr, ōris, m. : aigrefin [poisson]. --- Gloss. Isid.
- musclus, i, m. : sorte de machine de guerre. --- Char. 95, 11.
- muscōsus, a, um [muscus] : moussu, couvert de mousse. --- Virg. B. 7, 45 ; Varr. 1, 9, 5.
- muscōsior Cic. Q. 3, 1, 5.
- muscŭla,
æ, f. [musca] : - 1
- petite mouche. --- Aug. Civ. 22, 24. - 2
- cantharide. --- Arn. 2, 46.
- muscŭlōsus,
a, um [musculus] : formé de muscles, musculeux. --- Cels. 4, 1 ; Col. 8, 2.
- muscŭlus, i, m. [mus] :
1
- petit rat, petite souris. --- Cic. Div. 2, 33 ; Plin. 27, 52.
- musculus
aquatilis, Plin. : rat d'eau.
2
- moule [coquillage]. --- Cels. 3, 6; Pl. Rud. 297.
3
- muscle. --- Cels. 5, 26, 3.
- orationem ossa, musculi, nervi decent, Plin. Ep. 5, 8, 10 : le style de l'histoire doit avoir des os, des muscles, des nerfs.
4
- sorte de galerie couverte mobile [pour protéger les assaillants]. --- Cæs. BG. 7, 84, 2 ; BC. 2, 10.
- sub
musculo milites vectibus infima saxa turris hostium, quibus fundamenta
continebantur, convellunt, Cæs. BG. 2, 11 : sous la galerie, à l'aide
de leviers, les soldats ébranlent, au bas de la tour des ennemis, les
pierres qui maintenaient les fondations.
5
- sorte d’embarcation.
- longae naves sunt, quas dromones vocamus : dictae eo quod longiores sint ceteris: quibus contrarius musculus, curtum navigium, Isid. Orig. 19, 1.
- voir
hors site : musculus.
- muscus,
i, m. : - 1
- mousse. --- Cato, Agr. 6; Hor. Ep. 1, 10, 7. - 2
- musc [parfum]. --- Hier. Jovin. 2, 8.
- Musecrŏs, i, m. : le Musécros (fleuve d’Arabie). --- Plin. 6, 151.
- mūsēiārĭus (mūsæārĭus), ĭi, m. : c. musivarius. --- Inscr. Grut. 586, 3.
- Musella : c. Mosella. --- Fort. 10, 10, 48.
- Mūsēum,
ēi, n. :
- gr.
Μουσεῖον.
1
- endroit consacré aux Muses, aux études; musée, bibliothèque, académie. --- Varr. R. 3, 5, 9 ; Suet. Claud. 42.
2
- mosaïque (c. musivum). --- Treb. Tyr. 25, 4.
- Mūsēus
(Mūsæus), a, um : - 1
- des Muses, mélodieux, harmonieux. --- Lucr. 2, 412. - 2
- inspiré par les Muses. --- Apul. M. 2, p. 124.
- gr.
Μουσεῖος.
- Mūsĭa, æ, f. : voir Mysia. --- Don. Hec. 1, 2, 8.
- mūsĭæ, ārum, f. [mus] : nids de rats, de souris. --- Gloss. Isid.
- musica
:
1
- mūsĭca, æ, f. : - a
- musique. - b
- poésie.
- gr.
μουσική, ῆς.
- musica
socci et cothurni, Aus. : poésie comique et poésie tragique.
2 - mūsĭca, ōrum, n. : la musique.
- musicis
se dedere, Cic. : se livrer à l'étude de la musique.
- mūsĭcātus,
a, um : harmonieux, musical.
- musice
:
1
- mūsĭcē, adv. (= μουσικῶς)
:
en musicien, joyeusement.
- musice ætatem agere, Plaut. : passer sa vie en parties de plaisir.
2
- mūsĭcē, ēs, f. : la musique.
- gr.
μουσική, ῆς.
- musicus
:
- (Lebaigue
P. 800 et P.
801).
1
- mūsĭcus, a, um :
- gr.
μουσικός.
a -
relatif
à la musique. --- Cic. Leg. 2, 39.
- negat mutari posse musicas leges sine mutatione legum publicarum,
Cic. Leg. 2, 15, 39 : il soutient qu'on ne peut changer les règles de
la musique sans que les lois de l'État elles aussi soient changées.
- pedes
musici, Plin. 29, 6 : rythme musical, mesure. --- cf. Phædr.
4, 18, 20.
b -
relatif
à la poésie.
- repente
ad studium hunc se adplicasse musicum, Ter. Heaut. prol. 23 : (un poète
vieux et malveillant va répétant) qu'il s'est appliqué tout à
coup
à cultiver la muse comique.--- Ter. Haut. 23 ; Phorm. 18.
- musicus pes, Diom. 481, 28
: pied rythmique, composé d’un trochée et d’un dactyle.
c -
relatif
à la science. --- Gell. præf. 20.
2
- mūsĭcus, i, m. : - a
- musicien.
--- Cic. Off. 1, 146. - b
- poète.
--- Aus. Ep. 11, 2.
- sic
in modum superbi juvenis Aoni vel musici vatis Piplei laceratus atque
discerptus domo proturbor, Apul. M. 2, 26, 8 : meurtri et malmené,
autant que le furent jamais le beau chasseur Adonis ou le dédaigneux
fils de Calliope, je me vois impitoyablement jeté hors du logis.
- Mūsĭgĕna,
æ, m. [Musa, gigno] : fils des Muses. --- Rufin.
Compos. 1.
- musĭmo
(musmo), ōnis, m. :
- gr. μούσμων.
1
- mouflon [espèce de bélier sauvage]. ---
Plin. 8, 199.
2
- étalon. --- Lucil. S. 256 ; Cat. d.
Non. 137, 22 ; cf. Serv. G. 3, 446.
- mūsĭnor
: c. muginor.
- mūsĭo,
ōnis, m. [mus] : chat. --- Isid. 12, 2,
38.
- mūsīum,
i, n. : voir musivum. --- Spart. Pesc. 6, 8.
- mūsīvārĭus,
ĭi, m. [musivum] : ouvrier en mosaïque,
mosaïste. --- Cod. Just. 10, 64, 1; Theod. 13, 4, 2 ; Cassiod.
Var. 7, 5.
- mūsīvum,
i, n. (s.-ent. opus) [musivus] :
ouvrage en mosaïque, mosaïque. --- Spart. Pesc. 6, 8; Aug.
Civ. 16, 8.
- voir
hors site : musivum.
- mūsīvus,
a, um :
- gr. μουσεῖος.
1
- de
mosaïque, mosaïqué.
2
- qui
appartient à une muse, artistique. --- Inscr. Orel.
3323.
- musmo
: c. musimo.
- Mūsōnĭus, ĭi, m
: Musonius Rufus [philosophe stoïcien, ami
de Pline le
Jeune, fut exilé par Néron]. --- Tac. An. 14, 59 ;
Plin. Ep. 3, 11, 5;
Gell. 16, 1, 1.
- Mūsōnĭānus,
a, um : de Musonius. --- Amm. 15, 13, 1 ; 61,
9, 2.
- mussātĭo, ōnis, f.
[musso] : action de se taire. --- Schol. Virg. G. 3,
4 ; Amm. 20, 8, 9.
- Mussini,
m. : voir Musuni.
- mussĭtābundus,
a, um (= μύζων) : qui murmure. ---
Gloss.
- mussĭtātĭo, ōnis, f.
[musso] : - 1
- grognement [du chien]. --- Apul. M. 8.
4 ; C. Aur. Acut. 1, 3, 35. - 2
- murmures [des envieux]. ---
Tert. Pud. 7.
- mussĭtātor, ōris, m.
[mussito] : celui qui murmure
entre ses dents. --- Vulg. Isa. 29, 24.
- mussĭto,
āre, āvi, ātum [musso] :
- intr.
1
- garder
pour soi, se
taire, garder le silence.
- non
mussitare poluit, quin consilium omne nudaret, Pacat.
Pan. 43, 5 : il
n'a pu se taire, il a fallu qu'il dévoilât tout le projet. ---
Plaut. Mil. 477 ; Cas. 665.
- tr.
2
- dire
tout bas, marmonner, murmurer.
- cur inpetraverim
mussitare, Amm. 14, 6 : se demander tout bas pourquoi j'ai obtenu (une
statue). --- Plaut.
Mil. 714 ; Truc. 312 ; Liv. 1,
50, 3.
3
- supporter en silence.
- accipiunda
et mussitanda injuria adulescentium est, Ter. Ad. 207
: il faut se
résoudre à souffrir toutes les avanies des jeunes gens, sans rien dire.
- mussĭtŭs,
ūs, m. [mussio] : grognement. ---
Char. Exe. 535, 35.
- musso,
āre, āvi, ātum [mutio, cf. mu; μύζω] - intr. -
1
- étouffer sa voix, parler entre les dents, murmurer, chuchoter, marmonner.
- flent mæsti mussantque patres, Virg. En. 11, 454 : abattus, les pères murmurent en pleurant. --- Liv. 33, 31.
- mussare murmurare. Ennius : in occulto mussabant. Vulgo vero pro tacere dicitur, ut idem Ennius : non decet mussare bonos. --- voir hors site P. Festus.
- æquum
est non per metum mussari quin... Plaut. Aul. 131 : il ne faut pas que la
timidité
nous empêche de...
2
- poét. bourdonner (en parl. des abeilles). --- Virg. G. 4, 188.
3
-
être dans la crainte ou l’incertitude; hésiter, craindre de dire.
- mussantes
medici, Plin. Ep. 7, 1 : médecins qui hésitent à se prononcer.
-
mussare + inf. : hésiter à. --- Virg. En. 11, 344.
- cuncti
se scire fatentur, quid fortuna ferat populi, sed dicere mussant, Virg.
En. 11, 344 : tous avouent savoir quelle est la destinée de notre
peuple, mais hésitent à le dire.
- mussat
rex ipse Latinus, quos generos vocet, Virg. En. 12, 657 : le roi
Latinus lui-même laisse entendre tout bas (hésite à dire) quels gendres
il appelle.
- mussant
juvencæ, quis nemori imperitet, quem tota armenta sequantur, Virg. En.
12, 718 : les génisses se demandent tout bas qui régira le bois, quel
guide mènera les troupeaux.
- occulta tege tace mussa mane, Juvent. com. 1 ; voir hors site P. Festus.
- mussor, āri, ātus sum : c. musso. --- Varr. Men. 102.
- mustacē,
ēs, f. (c. mustax) : sorte de laurier. --- Plin. 15, 127.
- mustācĕus,
i, m. (mustācĕum, i, n.) : gâteau de
mariage (pétri
avec du vin doux, et qu'on faisait cuire avec des feuilles de laurier
placées
dessous).
- laureolam in mustaceo quærere, Cic. Att. 5, 20, 4 : chercher des feuilles de laurier dans un mustaceum (remporter une victoire facile, se couronner de laurier à bon marché).
- voir
hors site : mustaceum.
- mustārĭus,
a, um [mustum] : relatif au moût. --- Cato, Agr. 11.
- mustax,
ācis, f. : sorte de laurier. --- Plin. 15, 127.
- mustēcŭla,
æ, f. : petite belette. --- Philom. 61.
- mustēla
(mustella), æ, f. : - 1
- belette. --- Plaut. Stich. 499; Cic. Nat. 2, 17 ; Plin. 29, 60. - 2 - poisson de mer inconnu. --- Plin. 9, 63 ; Col. 8, 17, 8.
- mustēlāgo, ĭnis, f. : lauréole [arbrisseau]. --- Apul. Herb. 58.
- mustēlīnus (mustellīnus),
a, um : de belette.
- color
mustelinus, Ter. Eun. 689 : couleur jaunâtre.
- utriculus
mustelinus, Plin. 30, 124 : outre en peau de belette.
- mustēs : voir mystes. --- Prop. 3, 3, 29.
- mustĕus, a, um [mustum] :
1
- doux comme du moût. --- Cato, Agr. 7, 3 ; Col. 9, 15, 13.
2
- frais, nouveau. --- Plin. 11, 240 ; Plin. Ep. 8, 21, 6.
- Musti, ōrum, m. : peuple de la Zeugitane. --- Anton.
- Mustĭæ, ārum, f. : ville de la Grande Grèce. --- Plin. 3, 95.
- mustĭcus, a, um : voir mysticus.
- mustĭo, ōnis, m. [mustum] : moucheron qui naît dans le vin doux. --- Isid. 12, 8, 169; c. bibio.
- Mustis, is, f. : ville d’Afrique sur le Bagrada.
- Musticensis, e : de Mustis. --- Inscr.
- mustricula :
1
- mustrĭcŭla, æ, f. : forme de cordonnier. --- Afran. Com. 421; voir hors site P. Festus.
2
- mustrĭcŭla, æ, f. [mus] : ratière, souricière. --- Gloss. Isid.
- mustŭlentus,
a, um [mustum] : abondant en vin doux. --- Pl. d. Non. 63, 33; 415, 15; Apul. M. 2, 4.
- mustum,
i, n. [mustus] : vin doux, vin nouveau, moût. --- Cato, Agr. 120; Virg. G. 1, 295; Cic. Br. 288.
- musta,
ōrum, n. plur. : vendanges, automne.
- ter
centum musta videre, Ov. M. 14, 146 : voir trois cents automnes.
- olei musta, Plin. 15, 5 : huile nouvelle.
- mustus
:
1
- mustus, a, um : frais, nouveau, récent, jeune. --- Cato d. Prisc. 711 ; Agr. 115.
- vinum
mustum, Cato. : vin nouveau.
- musta
agna, Cato. : jeune brebis.
2
- mustus, i, m. arch. = mustum.
- Musulamĭi, ōrum, m. : peuple de Numidie. --- Plin. 5, 30; Tac. An. 2, 52.
- ou Musulami
(Musuni, Misulami), ōrum, m. : les
Musulamiens (peuple
de Numidie). --- Tac. An. 2, 52; 4, 24; Plin. 5, 4, 4, § 30; Aur. Vict. Caes. 4, 2.
- Musuni, ōrum, m. : peuple de Numidie. --- Plin. 5, 30.
- Mūta,
æ, f. : Muta (la Muette, déesse, appelée
aussi Lara et Larunda). --- Ov. F. 2, 583; Lact. 1, 20 ; 1, 35.
- mūtābĭlis, e [muto] : sujet au changement, variable. --- Cic. Mil. 3, 30; Rep.
2, 43; Virg. En. 4, 569
- mūtābĭlior Val.-Max. 6, 19, 14; mūtābĭlissimus, LATRO.
decl. in Catil. 16.
- mūtābilĭtās,
ātis, f. [mutabilis] : - 1
- mutabilité. --- Lucr. 2, 932.
- 2 - mobilité (d'esprit), inconstance. --- Cic. Tusc. 4, 76.
- mūtābĭlĭtĕr,
adv. [mutabilis] : d’une manière inconstante. --- Varr. d. Non. 139, 26.
- mūtābundus,
a, um : changeant, variable. --- Chrysol. Serm. 57.
- mūtātĭo,
ōnis, f. [muto] :
1
- action de changer, altération, changement. --- Cic.
Phil. 12, 7.
- mutationem alicujus rei facere, Cic. Off. 1, 120 : changer
qqch.
- mutatio rerum, Cic. Att. 8, 3, 4 : changement dans l’Etat, révolution.
2
- échange, action d’échanger.
- mutatio officiorum, Cic. Off. 2, 22 : échange de
bons offices.
- mutatio ementium, Tac. Agr. 28 : échange des acheteurs.
3
- relais de poste. --- Amm. 21, 9, 4.
4
- [rhét.} hypallage. --- Quint. 9, 3, 22.
- voir
hors site : mutationes.
- mūtātŏr,
ōris, m. [muto] :
1
- qui effectue un changement. --- Luc. 10, 202.
1
- qui échange. --- Arn. 3, 32.
- mutator equorum, V.-Fl. 6, 161 = desultor : qui fait
la voltige en sautant d’un cheval sur un autre.
- mūtātōrĭum, ĭi, n. [mutatorius] : - 1
- = ἀναϐόλαιον, sorte de manteau de femme, une pèlerine. --- Vulg.
Is. 3, 22 ; Zach. 3, 4. - 1
- maison de plaisir. --- Not.
Reg. 1.
- mūtātōrĭus,
a, um [muto] : dont on change, de rechange. --- Tert. Res.
Carn. 56.
- mūtātūra, æ, f. : change [de l’argent]. --- Nov. Majorian. de Curial. 4, 7, c. 1, § 14; 16.
- mutatus
:
1
- mūtātus, a, um : part. passé de muto. - a
- déplacé, transplanté. - b
- changé,
modifié, transformé; falsifié, altéré. - c
- figuré (en parl. du langage). - d
- abandonné,
délaissé.
- mutatus
voluntate : qui a changé de sentiments.
- mutatus
juvenco, Ov. : métamorphosé en taureau.
- mutatum
vinum, Hor. : vin aigri.
2
- mūtātŭs, ūs, m. (seul. à l'abl. mutatu) : mutation, changement.
--- Tert. Pall. 4.
- Mutenum, i, n. : ville de la Basse Pannonie. --- Anton.
- mūtesco,
ĕre : - intr. - devenir muet, se taire,
garder le silence.
- Muthul,
indécl. m. : le Muthul (fleuve de Numidie).
- Mūtĭla,
æ, f. : Liv. Mutila (ville d'Istrie).
- mŭtĭcus,
a, um : c. mutilus.
- mŭtĭlāgo,
inis, f. : Apul. c. tithymalus.
- mŭtĭlātĭo,
ōnis, f. : - 1
- mutilation.
- 2 - action d'abréger
les mots.
- mŭtĭlātŏr,
ōris, m. : qui mutile.
- mŭtĭlātus,
a, um : part. passé de mutilo. - 1
- mutilé, tronqué. - 2
- amoindri, diminué.
- mŭtĭlo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- mutiler, couper, retrancher. - 2
- diminuer,
affaiblir, amoindrir.
- mutilare
jura libertatis : attenter à la liberté.
- quin
spolies, mutiles, Ter. : pille, gruge plutôt.
- mŭtĭlus,
a, um : mutilé, tronqué, écorné, amoindri.
- mutilus
homo : un lâche, un poltron (qui s'est coupé le pouce pour se
soustraire
au service militaire).
- mutila
et hiantia, Cic. : phrases écourtées et sans liaison.
- Mŭtĭna,
æ, f. : Mutine (= Modène, ville de la
Gaule Transpadane).
- Mŭtĭnensis,
e : de Mutine.
- Mutines,
is, m. : Mutinès (nom d'homme).
- Mūtīnus
(Mūtūnus), i, m. : Mutinus ou Priape.
- mūtĭo
(muttĭo), īre, īvi : - intr. - 1
- produire le son mu, produire des sons inarticulés, grogner, vagir. - 2
- murmurer, parler entre les dents, grommeler. - 3
- grincer (en parl. du gond). --- Pl. Curc. 94.. - 4
- tr. -
dire tout bas.
- si
post hunc diem muttivero, etiam quod egomet certo sciam, dato
excruciandum me, Plaut. Mil. 565 : si désormais je dis mot, même sur ce
que je saurais parfaitement, livre-moi au bourreau. --- trad. P. Grimal; éd. folio, Gallimard.
- tr. - nil jam muttire audeo, Ter. And. 505 : je n'ose plus souffler mot.
- mūtĭtas,
ātis, f. : mutisme. --- Gloss.
- mūtĭtĭo
(muttĭtĭo), ōnis, f. : action de murmurer. --- Pl. Amp. 619.
- quid
tibi est mutitio ? Plaut. : qu'as-tu à marmotter tout bas ?
- carnŭfex,
non ego te novi ? abin e conspectu meo ? quid tibi hanc curatio est
rem, verbero, aut muttitio ? quoi ego jam hoc scipione, Plaut. Amph.
518 : bourreau, ne sais-tu pas ce que tu vaux ? veux-tu disparaître de
ma vue ? qu'as-tu à te mêler de cette affaire, rossard, et à dire un
seul mot ? avec ce bâton ... trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard; cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 491; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- mūtĭto,
āre [muto] : - intr. - s'inviter tour à tour, se
régaler réciproquement. --- Gell. 2, 24, 8 ; 18, 2, 11.
- mutmut,
invar. : son à peine distinct, chuchotement. --- Apul. d.
Char. 240, 28.
- muto :
- (Lebaigue
P. 801 et P.
802)
1
- mūto, āre, āvi, ātum
[moveo; muto, contr. de movito] : - tr. et intr. -
- inf.
passif mutarier Plaut.
Men. 74, etc. ; Lucr. 1, 802.
- tr.
a
- déplacer.
- neque
se luna quoquam mutat, Plaut. Amp. 274 : et la lune ne se déplace nulle
part.
- civitate
mutari Cic. Balb. 30 : être changé de cité [devenir citoyen d’une autre
patrie]. --- cf. Cic. R. Post. 25 ; Phil. 1, 17.
- ne
quis invitus civitate mutetur, Cic. Balb.
13, 30
: que personne ne devienne contre
son
gré citoyen d'une autre ville.
b
- changer,
modifier.
- mutare
sententiam, Cic. Mur. 61 : changer son opinion.
- mutare
consilium, Cic. Fam. 4, 4, 4 : changer sa résolution.
- mutare
consuetudinem dicendi, Cic. Br. 314 : changer ses habitudes de parler
[comme orateur].
- mutare
mentem alicujus, Cic. Prov. 25 : modifier les idées de qqn.
- simulacrum
locum tantum hominesque mutarat, Cic. Verr. 2, 4, 72 : la statue avait
changé d’emplacement seulement et d’adorateurs.
- facies
locorum cum ventis simul mutatur, Sall. J. 78, 3 : l’aspect des lieux
change en même temps que les vents.
- cum
fortuna animum mutare, Vell. 2, 82, 2 : changer de disposition d’esprit
avec la fortune.
- mutare
ad… Quint. 10, 7, 3 : changer selon… = adapter à.
- passif - mutari in
pejus, Quint. 1, 1, 5 : se modifier dans un sens plus mauvais.
- ex
feminis mutari in mares, Plin. 7, 36 : de femmes se changer en hommes.
- mutatis
animis ad misericordiam, Liv. 24, 26, 14 : les cœurs s’étant tournés à
la pitié par un revirement.
- quantum
mutatus ab illo Hectore, Virg. En. 2, 274 : combien différent de cet
autre Hector.
- silvæ
foliis mutantur, Hor. P. 60 : les bois changent de feuilles.
- vinum
mutatum, Hor. S. 2, 2, 58 : vin tourné.
- mutata
verba, Cic. Or. 92 : métonymie.
- oratio
mutata, Cic. Part. 23 : style varié. --- cf. Cic. Part. 16.
- impers.
non mutat an ... Pap. Dig. 46, 1, 52, § 2 : cela ne
change rien si... (peu importe si...)
c
-
changer, échanger, remplacer par
échange.
- mutare
calceos et vestimenta, Cic. Mil. 28 : changer de chaussures et de
vêtements.
- mutatis
ad celeritatem jumentis, Cæs. BC. 3, 11, 1 : ayant changé de chevaux
pour aller plus vite.
- vestem
mutare, Cic. Quir. 8 : prendre des habits de deuil. --- cf.
Cic. Sest. 26 ; Liv. 2, 61, 5; 8, 37, 9.
- mutare
solum, Cic. Par. 31 : aller en exil.
- mutare
rem cum aliqua re, Cic. Verr. 2, 3, 19 : changer qqch contre qqch.
- mutare
rem cum aliquo, Ter. Eun. 572 : échanger qqch avec qqn.
- mutare
rem pro aliqua re : échanger une chose contre une autre. ---
Sall. J. 83, 1; Liv. 27, 35, 14.
- ea
mutare cum mercatoribus vino advecticio et aliis talibus, Sall. J. 44 :
échanger ces dépouilles avec des marchands contre des vins étrangers et
d'autres articles.
- victoriæ
possessionem incerta pace mutare, Liv. 9, 12, 2 : changer une victoire
assurée contre une paix incertaine. --- cf. Liv. 5, 30, 3.
- nemo
nisi victor pace bellum mutavit, Sall. C. 58 : c'est seulement par la
victoire qu'on change la guerre en paix.
- aliud ex alio iter suscipitur et spectacula spectaculis mutantur,
Sen. Tranq. 2, 14 : on entreprend voyage après voyage et les spectacles
succèdent aux spectacles. --- trad. Colette Lazam; éd. Rivages.
d
- prendre en échange.
- mutare
uvam furtiva strigili, Hor. S. 2, 7, 110 : prendre une grappe de raisin
en échange d’un racloir volé. --- cf. Hor. O. 1, 16, 26 ; 1,
29, 15.
e
- échange des marchandises [trafic, commerce].
--- Virg. B. 4, 39 ; Hor. S. 1, 4, 29.
- mutandi
copia, Sall. J. 18, 5 : faculté de faire des échanges. ---
cf. Sall. J. 44, 5.
f
-
changer, abandonner (v.
Non. p. 351, 1).
- mutare
principem, Tac. H. 3, 44 : changer de prince, lui donner un successeur.
- intr.
g
-
se changer, changer.
- mores
mutaverunt, Liv. 39, 51, 10 : les mœurs ont changé. --- cf.
Liv. 9, 12, 3 ; 29, 3, 10 ; 39, 51, 10 ; Tac. An. 2, 23 ; 12, 20.
- in
superbiam mutans, Tac. An. 12, 29 : se modifiant dans le sens de
l’orgueil, devenant orgueilleux.
h
-
différer.
- pastiones
hoc mutant, quod... Varr. R. 2, 2, 12 : les pâtures diffèrent
en ceci que...
- a
Menandro mutare, Gell. 2, 23, 7 : être différent de Ménandre, dégénérer de Ménandre (lui être inférieur).
- inter
duas filias regum quid mutet, inter Antigonam et Tulliam, est
animadvertere ? Gell. 18, 12, 9 : veut-on reconnaître ce qu'il y
a de différence entre deux filles de rois, que l'on compare Antigone et
Tullie ?
2
- mūto (mutto), ōnis,
m. (= membrum virile) : pénis. --- Lucil. ap.
Porphyr. ad Hor. S. 1, 2, 68.
- mūtōnĭātus,
a, um : avec un gros pénis. --- Gloss. Labb.
- mūtōnĭum,
ĭi, n. (c. muto) : pénis. --- Gloss.
- Muttĭnes,
is, m. : Muttinès (nom d'homme). ---
Liv. 25, 40, 5.
- muttĭo
: c. mutio.
- muttĭtĭo
: c. mutitio.
- mutto, ōnis, m. : pénis. --- voir muto, onis.
- muttum,
i, n. : -
1
- voir mutmut. - 2
- grognement du porc. --- Gloss.
- mūtŭārĭus,
a, um [mutuus] : mutuel, réciproque. --- Apul. Apol. 17.
- mūtŭātīcĭus (mūtŭātīcus, mūtŭātītĭus), a, um [mutuor] : emprunté. --- Gell. 20, 1, 41.
- mūtŭātĭo,
ōnis, f. [mutuor] : -
1
- emprunt [d’argent]. --- Cic. Tusc. 1, 100. - 2
- emprunt [d’une expression]. --- Cic. de Or. 3, 156.
- mūtŭātus, a, um : part. de mutuor.
- in totum luna mutuatā a sole luce fulget, Plin. 2, 45: la lune emprunte au soleil toute la lumière dont elle brille.
- mūtŭē,
adv. (c. mutuo, adv.) : mutuellement, réciproquement, en retour. --- Cic. Fam. 5, 2, 4 ; 5, 7, 2; Char. 205, 16.
- mūtŭĭtans,
antis [mutuor] : qui cherche à emprunter. --- Pl. Merc. 52.
- mūtŭĭtĕr,
adv. (c. mutuo, adv.) : mutuellement, en retour. --- Varr. d. Non. 513, 16.
- mutulus
:
1
- mūtŭlus, i, m. : - a
- corbeau (pierre
ou pièce de bois mise en saillie pour soutenir une poutre). --- Varr. R. 3, 5, 13. -
b
- modillon, mutule. --- Vitr. 4, 1, 2; 4, 2, 7.
- voir
hors site : mutulus.
2
- mūtŭlus : c. mitulus.
--- Cato, Agr. 158.
- Mūtŭnus : voir Mutinus.
- mutuo :
1
- mūtŭō, adv. [mutuus] : mutuellement, réciproquement. --- Planc. Fam. 10, 15, 4; Lepid. Fam. 10, 34, 3.
- mutuo ista fiunt, et homines dum docent discunt, Sen. Ep. 1, 7, 8 : cela est réciproque, et l’on apprend en enseignant.
2
- mūtŭo (abl. de mutuum) : à titre de prêt. --- voir mutuum.
- ab
Antigono naves ad exercitum in Italiam deportandum mutuo petit, ab
Antiocho pecuniam, Just. 17, 2, 13 : il emprunte à Antigone une flotte
destinée à transporter son armée en Italie, il demande de l'argent à
Antiochus.
3
- mūtŭo, āre, āvi, ātum [mutuum] : - tr. - a
- emprunter de l’argent. --- Cæcil. d. Non. 474, 4. - b
- emprunter, recevoir d'un autre. --- Plin. 2, 45.
- mūtŭor,
āri, ātus sum [mutuum] : - tr. -
1
- emprunter.
- mutuari ab Cælio, Cic. Att. 7, 3, 11 : emprunter à Cælius.
- autre chose que de l’argent. --- Tac. D. 9;
Hirt. G. 8, 21.
- mutuari
auxilia ad bellum, Hirt. BG. 8, 21 : emprunter des auxiliaires pour la
guerre.
2
- fig. emprunter, tirer de, se procurer.
- a viris virtus est nomen mutuata, Cic. Tusc. 2, 43 : le mot virtus
est tiré de vir. --- cf. Cic. Fat. 3.
- mutuari consilium ab amore, Liv. 30,
12, 19 : prendre conseil de son amour.
- mutuari
præsidium ab innocentia, Val. Max. 6, 2, 1: chercher son appui dans
son
innocence.
- mutuari
verbum a simili, Quint. : employer une expression métaphorique.
- mutuari
commercium pecuniæ de piratica, Just. : se procurer de l'argent par la
piraterie.
- mutuari
regem a finitimis : prendre un roi auprès d'un peuple voisin.
- in totum luna mutuatā a sole luce fulget, Plin. 2, 45 : la lune emprunte au soleil toute la lumière dont elle brille.
- mūtus,
a, um :
1
- muet,
privé de la parole.
- mutæ pecudes, Cic. Q. 1, 1, 24 : animaux muets,
bêtes brutes.
- muta imago, Cic. Cat. 3, 10 : image muette.
- muti
magistri, Gell. 14, 2, 1 : maîtres muets (= les livres).
- muta quædam
loquentia inducere, Cic. Or. 138 : faire parler certaines choses muettes
(inanimées). --- cf. Cic. Top. 45; Verr. 5, 171.
2
- silencieux.
- mutum
forum, Cic. Sen. 6 : le forum muet, le barreau réduit au silence.
- muta solitudo, Cic. Mil. 50 : solitude
muette.
- tempus mutum a litteris, Cic. Att. 8, 14, 1 : époque silencieuse
du côté de la correspondance [où l’on n’écrit pas].
- dici
potest, magistratum legem esse loquentem, legem autem mutum
magistratum,
Cic. Leg. 3, 1, 2 : on peut dire que le magistrat est la loi qui parle
alors
que la loi est un magistrat muet.
- numquam
vox est de te mea muta, Ov. : je ne taris pas sur tes louanges.
3
- qui ne dit rien
[opposé à loquax, bavard].
- ars in excogitandis argumentis muta
nimium est, Cic. de Or. 2, 160 : cette science est trop muette sur le
chapitre de l’invention.
- muti
lapides, Hyg. : pierres sans inscriptions.
- muta
exta, Fest. : entrailles muettes sur l'avenir.
- muta exta dicuntur, quibus nihil divinationis aut deorum responsi
inesse animadvertunt, contra adjutoria, quae certum aliquid eventurum
indicant.
- mutum
tintinnabulum, Plaut. Trin. 4, 2, 163 : clochette qui ne rend pas de son.
- mutæ
artes, Virg. : les arts pour lesquelles l'éloquence est inutile.
- artes
quasi mutæ, Cic. : les arts plastiques.
- Mŭtusca,
æ, f. : Mutusca (ville des Sabins). --- Virg. En. 7, 711
- Mŭtuscæi, ōrum, m. : habitants de Mutusca. --- Plin. 3, 107.
- Mutustrătāni ou Mutustrătīni, ōrum, m. : habitants de Mutustrate [Sicile]. --- Plin. 3, 91.
- mūtŭum,
i, n. :
1
- emprunt.
- mutuum dare : prêter. --- Dig.
- mutui datio : prêt. --- Dig.
- mutuo : à titre de prêt. --- Cic. Or. 86.
- mutuo
sumamus pecunias in tributa regis, Vulg. 2 Esdr. 5, 4 : nous avons
emprunté de l'argent sur nos champs et nos vignes pour le tribut du roi.
- si pudoris egeas, sumas mutuum, Plaut. Am. 819 : si tu n'as pas de pudeur, tâche d'en emprunter.
2
- réciprocité.
- mutuum fit, Pl. Mil. 1253 : il y a réciprocité.
- mutuum
facere cum aliquo, Pl. Trin. 438 : rendre la pareille à qqn.
- per mutua,
Virg. En. 7, 66 : mutuellement.
- mutua fiunt a me, Plaut. Pers. 766 : (tout ce que tu veux, je le désire) je t'en dis autant. --- trad. P. Grimal; éd. folio, Gallimard.
- mūtŭus,
a, um [muto] :
1
- prêté,
emprunté.
- pecuniam mutuam, frumentum mutuum dare, Cic. Att. 11, 3,
3; Agr. 2, 83 : prêter de l'argent, du blé
- mutuas pecunias ab aliquo
sumere, Cic. Phil. 10, 26 : emprunter des sommes à qqn.
- cum leone ...
deluctari mavelim, quam cum Amore, ita fio miser quaerendo argento
mutuo, Plaut. Pers. 3 : j'aimerais mieux avoir à combattre un lion que
ce fripon d'Amour, tant j'ai du mal à trouver de l'argent à emprunter.
2
- réciproque,
mutuel.
- olores mutua carne vescuntur inter se, Plin. 10, 63 : les
cygnes se mangent les uns les autres.
- mutua officia, Cic. Fam. 13,
65, 1 : services mutuels.
- pro mutuo inter nos animo, Cic. Fam. 5, 2, 1 : en raison de notre mutuelle affection. --- cf. Cic. Fam. 12, 17, 3.
- nonne aliquid amori mutuo impartiunt ? Lact. Inst. 3, 10 : n'ont-ils pas de l'amour les uns pour les autres ?
- voluntas mutua, Cic. Att. 16, 16, 3 : sentiment réciproque.
- plur. n.
pris advt. inter se mortales mutua vivant, Lucr. 2, 76 : les mortels
vivent les uns des autres.
- Mŭtўca,
æ (Mŭtўcē, ēs), f. : Mutica (ville
de Sicile, auj.
Modica). --- Sil. 14, 268.
- gr.
Μοτύκα.
- Mŭtўcensis,
e : de Mutica. --- Cic. Verr. 2, 3, 43, § 101; 2, 3, 51, § 120.
- Mŭtўcenses,
ĭum, m. Plin. 3, 91 : les habitants de Mutica.
- Muza, ae, f. : fort de l'Arabie Heureuse. --- Plin. 6, 104.
- Muziris,
e, f. : - 1
- ville de l’Inde. --- Plin. 6, 104. - 2
- marais voisin de cette ville. --- Peut.
- my,
indécl. [μῦ] : lettre de l'alphabet grec : μ, Μ. --- Boét.
Mus. 3, 10.
- mўăcanthŏs,
i, f. (myăcanthŏn, i, n.) :
asperge sauvage.
- gr.
ὁ μυάκανθος, τὸ
μυάκανθον
: asperge épineuse.
- mўăgrŏs,
i, m. : une plante inconnue. --- Plin. 27, 106.
- gr.
μύαγρος.
- Myagrus, voir Myiagrus.
- Myanda : voir Mysanda.
- mўax,
myăcis, m. : sorte de moule perlière. --- Plin. 32, 95.
- gr.
μύαξ, ακος
: moule.
- Mycale
:
1
- Mўcălē, ēs, f. : Mycalé (femme enchanteresse) --- Ov. M. 12, 263.
2
- Mўcălē, ēs, f. : - a
- Mycale (ville
d'Ionie). --- Ov. M. 2, 223. - b - le
Mycale (montagne d'Ionie). --- Just. 2, 14.
- gr.
Μυκάλη, ης.
- Mўcălæus,
a, um : du mont Mycale. --- Claud. Eutr. 2, 264.
- Mўcălensis,
e : du mont Mycale. --- Val.-Max. 6, 9, 5.
- Mycălessŏs
(Mycălēsŏs), i : Mycalesse. - 1
- fém. ville de Béotie. --- Stat. Th. 7, 272. - 2
- masc. le mont Mycalesse. --- Plin. 4, 25
- gr.
Μυκαλησσός.
- Mycălēsĭus
(Mycălessĭus), a, um : de Mycalesse. --- Stat. Th. 9, 281.
- mўcēmătĭas,
æ, m. : tremblement de terre
(accompagné de grondements
souterrains). --- Amm. 17, 7, 14.
- gr.
μυκηματίας.
- Mўcēnæ, ārum, f. : Mycènes, ville d’Argolide, résidence d’Agamemnon. --- Mel. 2, 3, 4 ; Virg. En. 6, 838.
- ou Mўcēnē, ēs, f., Sil. 1, 77.
- ou Mўcēna,
æ, f. Virg. En. 5, 52.
- gr.
Μυκηναι (Μυκήνη, ης).
- Mўcēnæus, a, um : de Mycènes. --- Virg. En. 11, 266; Ov. Tr. 2, 400.
- Mўcēnenses, ĭum : habitants de Mycènes. --- Cic. poét. Fin. 2, 18.
- Mўcēnis,
ĭdis, f. : la Mycénienne (= Iphigénie, fille d'Agamemnon). --- Ov. M. 12, 34 ; Juv. 12, 127.
- gr.
Μυκηνίς, ίδος
: de Mycènes.
- voir
hors site : Mycènes.
- Mycenĭca,
æ, f. : Mycenica (lieu près
d'Argos). --- Liv. 32. 39.
- Mўcēnis,
ĭdis, f. : voir Mycenae.
- mўcētĭas,
æ, m. : c. mycematias.
--- Apul. Mund. 18.
- gr.
μυκητίας.
- Mўcōn, ōnis, m. : nom de berger. --- Calp. Ecl. 5, 1.
- gr. Μύκων.
- Mўcŏnŏs
(Mўcŏnus), i, f. : Myconos (île de la mer
Egée, une des
Cyclades, auj. Myconi). --- Mel. 2, 7, 11 ; Virg. En. 3, 76.
- gr.
Μύκονος.
- Mўcŏnĭus,
a, um : de Myconos. --- Plin. 14, 55
- gr.
Μυκόνιος.
- Mўcŏnĭi,
ōrum, m. : les habitants de Myconos. --- Plin. 11, 130.
- myctyris,
adj. : Lucil. sans valeur.
- mўgălē,
ēs, f. : musaraigne. --- Veg. Mul. 4, 21, 1 ; Col. 6, 17, 1.
- gr.
μυγαλέη-ῆ, έης-ῆς (ἡ)
- latin
mus araneus.
- Mygdŏnes,
um, m. : les Mygdoniens (peuple de
Thrace, qui s'établit
par la suite en Phrygie).
- Mygdŏnĭa,
æ, f. : la Mygdonie. - 1
-
contrée au nord-ouest de la Macédoine. - 2
- contrée de la Phrygie. - 3
- contrée de
la Mésopotamie. - 4 -
ancien nom de la Bithynie.
- gr.
Μυγδονία.
- Mygdŏnĭdēs,
æ, m. : le fils de Mygdon. --- Virg. En. 2, 342.
- (Lebaigue
P. 803)
- Mygdŏnis,
ĭdis, f. : de Mygdonie. --- Ov. M. 6, 45.
- gr.
Μυγδονίς, ίδος.
- Mygdŏnĭus,
a, um : de Mygdonie. --- Hor. O. 3, 16, 41 ; Ov. H. 15, 142.
- gr.
Μυγδόνιος.
- Myĭăgrŏs
(Myĭăgrus), i, m. : Myiagros (dieu
que l'on invoquait
pour se débarrasser des mouches). --- Plin. 10, 75.
- gr.
Μυίαγρος (Μυῖ̔αγρος).
- Myiōdēs,
is, m. : c. Myiagros. --- Plin. 29, 107.
- gr.
μυιώδης.
- myiscae, ārum, f. : petites moules. --- Plin. 32, 98; 32, 149.
- gr. μυἱσκαι.
- ou myiscus, i, m. : petite moule. --- Plin. 32, 149.
- gr.
μυΐσκος.
- Mȳla (Mȳlās), æ, m. : fleuve de Sicile.
- ad
Mylan flumen, Liv. 24, 30 : près du fleuve Myla.
- Mȳlæ,
ārum, f. : Myles. - 1
- ville de
Sicile, auj. Milazzo. --- Plin. 3, 90; Vell. 2, 79, 4; Suet. Aug. 16. - 2
- nom de deux
îles voisines de la Crète. --- Plin. 4, 61. - 3
- ville
de Thessalie, auj. Dhamasi. --- Liv. 42, 54.
- gr.
Μύλαι.
- Mȳlē,
ēs, f. : Sil. 14, 202 : Myles (ville de Sicile).
- Mȳlæus,
a, um : de Myles (en Sicile). --- Aus. 215.
- Mȳlasa
(Mȳlassa), ōrum, n. : Mylasa (ville de
Carie, auj. Melassa).
- gr.
Μύλασα (Μύλασσα).
- Mȳlăsensis
(Mylassensis), e : de Mylasa.
- Mȳlăsenses,
ĭum, m. : les habitants de Mylasa, les Mylaséniens. --- Liv. 45, 25, 11.
- Mȳlăsēnus,
a, um : de Mylasa.
- Mȳlăsēni,
ōrum, m. : les habitants de Mylasa, les Mylaséniens. --- Liv. 38, 39, 9.
- Mȳlăsĕus,
a, um : de Mylasa.
- Mȳlasea
(cannabis), Plin. 19, 174 : le chanvre de Mylasa.
- Mȳlăseūs,
ĕi, m. (nom. plur. Mylasis) : habitant de Mylasa.
- gr.
Μυλασεύς.
- Mȳlē,
ēs, f. : Sil. c. Mylæ.
- mўlœcŏs,
ŏn : qui se tient dans les moulins
(en parl. d'un
ver de farine). --- Plin. 29, 140
- gr.
μύλοικος.
- Myndus
(Myndŏs), i, f. : Mynde (ville de Carie). --- Cic. Verr. 2, 1, 34, § 86; Liv. 37, 16, 2; Mel. 1, 16, 3.
- gr.
Μύνδος.
- Myndenses,
ĭum, m. : les habitants de Mynde.
- Myndĭi,
ōrum, m. : les habitants de Mynde. --- Liv. 33, 20, 12.
- gr.
Μύνδιοι.
- myŏbarbum,
i, n. : barbe de rat (vase à
boire, allongé et terminé
en pointe). --- Aus. Ep. 31.
- gr.
μῦς + lat.
barba.
- myoctŏnŏs,
i, m. : tueur de souris (aconit,
plante qui, disait-on,
tuait les souris par son odeur). --- Plin. 27, 10.
- gr. μυοκτόνος.
- Myonnēsus (Myonnēsŏs), i, f. : - 1
- promontoire et ville d’Ionie. --- Liv. 37, 13. - 2
- île voisine d’Éphèse. --- Plin. 5, 137.
- myŏpăro,
ōnis, m. (acc. plur. -ōnas) : myoparon,
brigantin, vaisseau
léger de pirate.
- gr.
μυοπάρων, ωνος.
- voir
hors site : myoparo.
- myŏphŏnŏn,
i, n. : c. myoctonos.
--- Plin. 21, 54.
- gr.
μυοφόνος.
- myops,
ōpis, adj. : qui a la vue basse. --- Ulp. Dig. 21, 1, 10.
- gr.
μύωψ, ωπος (ὁ, ἡ) qui cligne les yeux pour mieux voir, myope.
- mўŏsōta, æ ou mўŏsōtis, ĭdis, f. : myosotis [plante]. --- Plin. 27, 105.
- gr. μυὸς, ὦτα, ὠτίς.
- gr.
μυοσωτίς, ίδος (ἡ) myosotis, « oreille de souris ».
- myŏsōtŏn,
i, n. (c. alsinē, ēs, f.) : Plin. alsine
(plante des
bois).
- gr.
μυόσωτον.
- myotacismus
(mœtacismus, motacismus), i, m. :
Diom. répétition fréquente
de la lettre m.
- myrăpĭa
(myrrhăpĭa) pira, n. : Cels. des poires
parfumées.
- gr.
μυράπια -- μύρον
: parfum
-- ἄπιον :
poire.
- myrepsĭcus,
a, um : Ruf. qui prépare des parfums.
- myriās,
ădis, f. (acc. plur. -ădas) : Iren. une
myriade.
- gr.
μυριάς, άδος.
- myrica,
æ (myricē, ēs), f. : tamaris (arbuste).
- gr.
μυρίκη, ης.
- Myrina,
æ, f. : Cic. Liv. Myrina (port fortifiée
de Mysie).
- gr.
Μύρινα.
- myrĭŏgĕnĕsis,
is, f. : Firm. génération multiple.
- gr.
μυριογἐνεσις.
- myrĭōnymus,
a, um : Inscr. qui a un grand nombre
de noms (en parl.
d'Isis).
- gr.
μυριώνυμος.
- myrĭŏphyllŏn,
i, n. (= millefolium) : Plin.
mille-feuille (plante).
- gr.
μυριόφυλλον.
- Myrlēa,
æ, f. : Plin. Myrléa (ville, autre nom
d'Apamée en Bithynie).
- Myrmēcĕs
Scŏpŭli, m. : Plin. écueils situés près
de Smyrne.
- myrmēcĭas,
æ, m. : Plin. une pierre précieuse
noire avec de petites
rugosités.
- gr.
μυρμηκίας.
- Myrmēcĭdes,
æ, m. : Cic. Plin. Myrmécide
(sculpteur célèbre).
- gr.
Μυρμηκίδης.
- myrmēcĭŏn,
ĭi, n. : Plin. sorte d'araignée.
- gr.
μυρμήκιον.
- myrmēcītis,
ĭdis, f. Plin. une pierre précieuse
(tachetée comme
d'empreintes de fourmis).
- gr.
μυρμηκίθης λίθος --
μύρμηξ,
ηκος : fourmi.
- myrmecium
:
1
- myrmēcĭum, ĭi, n. : Cels. sorte de verrue.
- gr.
μυρμήκιον.
2
- Myrmēcĭum, ĭi, n. : Plin. ville de Scythie.
- Myrmĭdōn,
ŏnis, m. f. : Stat. sing. de Myrmidones.
- gr.
Μυρμιδών, όνος.
- Myrmĭdŏnē,
ēs, f. : Hyg. Myrmidoné (une des filles
de Danaüs).
- gr.
Μυρμιδόνη, ης.
- Myrmĭdŏnes,
um, m. : les Myrmidons (peuple de
Thessalie, gouverné
par Achille).
- gr.
Μυρμιδόνες.
- voir
hors site : Myrmidons.
- myrmill-
: c. mirmill-
- Myro
(Mўrōn), ōnis, m. : Myron (statuaire). --- Cic. Brut. 18, 70; id. de Or. 3, 7, 26; id. Verr. 2, 4, 60, § 135; Ov. P. 4, 1, 34; Plin. 34, 8, 19, § 57; Juv. 8, 102.
- gr.
Μύρων, ωνος.
- gén. Mўrōnŏs, Mart. 4, 39, 2, etc.
- voir
hors site : Myron.
- mўrŏbălănum,
i, n. : myrobalan ("gland
parfumé", noix aromatique
et parfum qu'on en retire). --- Plin. 12, 100.
- gr.
μυροϐάλανον.
- mўrŏbălănus,
i, m. : myrobalan. --- Plin. Val. 2, 18 ; Th. Prisc. 1, 31.
- mўrŏbrechārĭus (murŏbrechārĭus),
ĭi, m. : parfumeur. --- Plaut. Aul. 511.
- gr.
μυροϐρεχής, ές
: imprégné
d'huile parfumée.
- myron :
1
- Mўrōn, ōnis, m. : c. myro.
2
- mўrŏn (mўrum), i, n. (c. unguentum) : parfum. --- Hier. praef. in libr. regum; Vulg. Iudith 10, 3.
- gr.
μύρον.
- Mўrōnĭus, a, um : de Myron. --- Her. 4, 9.
- mўrŏpōla,
æ, m. : parfumeur. --- Plaut. Trin. 408.
- gr.
μυροπώλης.
- mўrŏpōlĭum,
ĭi, n. : parfumerie (boutique). ---- Plaut. Amp. 1011.
- gr.
μυροπώλιον.
- mўrŏthēcĭum,
ĭi, n. : boîte à parfums. --- Cic. Att. 2, 1, 1.
- gr.
μυροθήκιον.
- myrrha
:
1
- myrrha (murrha), æ, f. :
- gr. μύῤῥα.
a
- arbrisseau d’où provient la myrrhe. --- Plin. 12, 66.
b
- myrrhe [parfum]. --- Virg. En. 12, 100.
c
- c. myrrhis.
d
- voir murrha
2
- Myrrha, æ, f. : Myrrha (fille de Cinyras, changée en arbre à myrrhe).
--- Ov. M. 10, 278.
- gr. Μύῤῥα.
- voir
hors site : Myrrha.
- myrrhātus (murrātus), a, um : - 1
- parfumé de myrrhe. --- Sid. Ep. 8, 3. - 2
- mélangé de myrrhe. --- P. Fest. 158.
- myrrhĕus,
a, um : - 1
- parfumé de myrrhe.
--- Hor. O. 3, 14, 22. - 2 - de la couleur de
la myrrhe (jaune). --- Prop. 3, 10, 20.
- myrrhinus.
1
- myrrhĭnus (murrĭnus), a, um : de myrrhe. --- Pl. Pœn. 1179 ; Vulg. Esth. 2, 12.
- myrrhina, æ, f. (s. ent. potio) : vin de myrrhe.
- MURRINA,
genus potionis, quae Graece dicitur νέκταρ. Hanc mulieres vocabant
murriolam ; quidam murratum vinum; quidam id dici putant ex uvae genere
murrinae nomine, P. Festus : MURRINA, sorte de boisson que les Grecs
appellent νέκταρ. Les femmes l'appelaient murriola ; d'autres la
nomment murratum vinum ; quelques-uns croient que ce mot vient d'une
sorte de raisin appelée murrina.
2
- myrrhĭnus : c. murrhinus.
- myrsineum,
i, n. : fenouil sauvage.
- myrta,
æ, f. = myrtus : myrte.
- myrtaceus,
a, um : de myrte.
- myrtatum,
i, n. (s.-ent. farcimen) : mets préparé
avec du myrte.
- myrtetum
(murtetum), i, n. : lieu planté de myrtes.
- myrteum
(s.-ent. oleum), i, n. : huile de myrte.
- myrteus,
a, um : - 1
- de myrte, fait avec
du myrte. - 2 - orné
de myrte. - 3
- planté de myrtes. - 4
- de la couleur du
myrte (vert foncé, brun).
- myrtĭdănum,
i, n. (s.-ent. vinum) : Plin. vin de
myrte sauvage.
- myrtinus
: c. myrteus.
- myrtitēs,
æ, m. : vin de myrte.
- myrtopetalon,
i, n. : renouée (plante).
- myrtum,
i, n. : baie de myrte.
- myrtus,
i (us), f. (qqf. m.) : - 1
- myrte
(arbrisseau consacré à Vénus). - 2
- pique
de bois de myrte.
- myrus,
i, m. : murène mâle.
- Myscelus,
i, m. : (Lebaigue
P. 804) Myscélus (fondateur de Crotone).
- Mysi,
ōrum, m. : les Mysiens, les habitants de la
Mysie.
- Mysĭa,
æ, f. : la Mysie (contrée de l'Asie
Mineure).
- mysta (mystēs), æ, m. : - 1
- celui qui est initié aux mystères. --- Ov. F. 4, 536. - 2
- initié, prêtre. --- Aus. Idyll. 1, 2.
- mystăgōgĭca, ōn, n. plur. : ouvrage relatif aux initiations. --- P. Fest. 363, 30.
- gr. μυσταγωγικά.
- mystăgōgus, i, m. : mystagogue ; guide, cicérone. --- Cic. Verr. 2, 4, 132.
- gr. μυσταγωγός.
- ii ...
quos illi mystagogos vocant, Cic. Verr. 2, 4, 132 : ceux que les gens
de là-bas appellent mystagogues. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 417; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- mystērĭālis, e : mystique, mystérieux. --- Orig. Matth. 23 ; 31.
- mystērĭālĭtĕr : mystérieusement. --- Iren. 1, 3, 1.
- mystērĭarchēs, æ, m. : celui qui préside aux mystères. --- Prud. στεφ. 2, 349.
- gr. μυστηριάρχης.
- mystērĭum, ĭi, n. mais plus souvent au plur. mystērĭa, ōrum, n. :
- gr. μυστήριον.
1
- mystères, cérémonies secrètes en l’honneur d’une divinité et accessibles seulement à des initiés. --- Cic. Nat. 2, 62 ; Leg. 2, 35.
2
- mystère, chose tenue secrète, secret. --- [plur.] Cic. Tusc. 4, 55 ; Att. 4, 18, 1 ; [sing.] de Or. 3, 64.
3
- mystère [Eccl.].
- vobis
datum est nosse mysteria regni cælorum, Vulg. Matth. 13, 11 : à vous,
il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des
cieux. --- Vulg. Eph. 6, 19 ; Apoc. 10, 7.
- mystes :
1
- mystēs, æ, m. : voir mysta.
2
- Mystēs, æ, m. : nom d’homme. --- Hor. O. 2, 9, 10.
- Mystĭæ, ārum, f. : ville du Bruttium. --- Plin. 3, 95.
- mystĭcē [mysticus] : mystiquement, dans un état mystique. --- Sol. 32, 19 ; Ambr. Luc. 7, 9.
- mysticus :
1
- mystĭcus, a, um : mystique, relatif aux mystères. --- Virg. G. 1, 166 ; Mart. 8, 81, 1 ; Stat. Th. 8, 765.
- gr. μυστικός.
2
- Mystĭcus, a, um : de Mystiæ. --- Plin. 14, 75.
3
- Mystĭcus, i, m. : nom d’un pantomime. --- Plin. 7, 184.
- mythŏs,
i, m. : Aus. fable, mythe.
- gr.
μῦθος.
- voir
la déclinaison
- Mytil- : voir Mityl-