===> Dico
- C , c , n.
indecl., ou f. (s.-ent. littera)
: troisième lettre
de l'alphabet
latin, corresspondant au son grec Γ.
-
C remplace K et G dans
l'orthographe
archaïque : LECIONES,
MACISTRATOS, EXFOCIONT, pour legiones, magistratos, effugiunt.
- Gaius et Gnæus
pour Caius
et Caius;
Kæso pour
Cæso.
- Kalendæ pour
Calendæ
- k.
k. pour
calumniæ causā.
- INTERKAL pour
intercalaris.
- MERK pour mercatus
- C
supprimé au milieu d'un mot
: luna pour luc-na,
lumen pour luc-men.
- C
= centum.
- C
(sur les tablettes)
= condemno, Ascon. Cic. Div. in
Cæcil. 7, 24; (d'où littera
tristis, tandis que A = absolvo, littera
salutaris, Cic. Mil. 6, 15).
- Caath,
indécl. m. : Caath
(père d'Hébron).
- Gaffiot
P. 234-236 --- Lebaigue
P. 152.
- Cabalaca,
æ, f. : ville d'Albanie [en Asie]. --- Plin. 6, 29.
- Cabalĭa,
æ, f. : la Cabalie (région de la Lycie). --- Plin.
5, 101.
- Cabalĭensis, e : de la Cabalie.
--- Inscr.
- căballa,
æ, f. [caballus] : jument. --- Anthol. 148,
7.
- căballārĭus,
ĭi, m.
[caballus] : palefrenier, écuyer. --- Gloss. Isid.
- căballātĭo,
ōnis, f. [caballus]
: ration pour la nourriture d'un cheval. ---
Cod. Th. 7, 4, 34; 12, 38, 14.
- căballĭco,
āre [caballus]
: - intr. - chevaucher, aller à cheval. ---
Anthim. pr. 8, 13.
- căballīnus,
a, um [caballus] : de cheval. --- Plin. 28, 265.
- caballinus
fons, Pers. prol. 1 : l'Hippocrène
("fontaine du cheval", source
que Pégase fit jaillir d'un coup de pied).
- căballĭo,
ōnis, m.
[caballus] : petit cheval. --- Veg. 1, 20, 2; 6, 12,
3.
- căballĭŏn,
ĭi, n. : cynoglosse [langue de cerf, plante].
--- Apul. Herb. 96.
- Caballŏdūnum
(Cabillŏdūnum),
i, n. : Cabillonum (ville des Eduens, auj. Chalon-sur-Saône). --- v. Cabillonum.
- caballus
:
1
- căballus, i, m. : - a
- cheval
hongre. ---
Gloss. 5, 51, 5; Mart. 1, 41, 20.
- b
- mauvais
cheval, bidet, rosse.
--- Hor. Ep. 1, 7, 88; Sen. Ep. 87, 10; Petr. 117.
- gr. καϐάλλης.
2
- Căballus, i, m. : Caballus (surnom).
--- Mart. 1, 41.
- căbanna
(căpanna), æ, f. : cabane. --- Isid. 15, 2, 2.
- Cabardĭăcensis,
e (Cabardĭăcus, a, um) : d'une
ville ou d'un canton de la Gaule Cisalpine. --- Inscr.
- Căbasītēs,
æ, m. : de
Cabasa [ville d'Egypte]. --- Plin. 5, 49.
- căbātŏr,
ōris, m. (= cavator) [cavo] : graveur sur pierres.
--- Inscr.
- Căbellĭo,
ōnis, f. : Cabellio (ville de Gaule, auj. Cavaillon). ---
Plin. 3, 36.
- Căbenses,
ĭum, m. : les Cabenses (prêtres qui célébraient les féries
latines sur le mont Albain). ---
CIL 6, 2174.
- Căbillo,
ōnis, f. : Cabillone (ville des Eduens, auj.
Châlon-sur-Saône). --- Amm.
14, 10, 3.
-
ou
Căbillōna, æ, f. Amm. 15, 11, 11; ou Căbillōnum,
i, n., Cæs. BG. 7, 42, 5.
- Căbillōnensis,
e : de Cabillone. ---
Amm. 14, 10, 3.
- Căbīra,
ōrum, n. : Cabires (ville du Pont). ---
Eutr. 6, 8.
- gr.
τὰ Κάϐειρα.
- Cabirus
:
1
- Căbīri , ōrum, m. : les Cabires (divinités
adorées par les Pélasges à Lemnos
et à Samothrace; ils furent plus tard confondus par les Grecs avec les
Dioscures et par les Romains avecc les Pénates). ---
Acc. Tr. 526.
- gr.
Κάϐειροι.
- gén. plur.
Cabirūm, Att. ap. Varr. L. L. 7, § 11.
- au sing.
Dionysos multos habemus : primum Iove et Proserpina natum; secundum
Nilo... ; tertium Cabiro patre, Cic. Nat. 3, 58 : nous avons beaucoup
de Dionysos : le premier est fils de Jupiter et de Proserpine ; le
deuxième est le fils du Nil ... ; le troisième eut pour père Cabire. ---
cf. Lact. 1, 15, 8.
- voir hors site
: Cabires.
2
- Căbīrus, i, m.
: le Cabirus (fleuve de l'Inde).
--- Plin. 6, 94.
- căbo,
ōnis, m. : cheval hongre.
--- Gloss. 5, 51, 5.
- Caburrenses,
ium, m. : habitants de Cabure (auj. Cavor, ville de la Gaule
Transpadane). --- Inscr.
- Caburus,
i, m. : Caburus (surnom
d'un Gaulois). --- Cæs. BG. 1, 47, 4.
- căbus,
i, m. : - 1
- mesure
hébraïque. --- Vulg. Reg. 4, 6, 25. - 2
-
= caballus.
--- Isid. 12, 8, 4.
- gr. κάϐος.
- Cabylē,
ēs (Cabyla, æ), f. : Cabyle (ville de Thrace). ---
Eutr. 6, 8.
- gr.
Καϐύλη, ης.
- Cabylētæ,
ārum, m. : les habitants de Cabyle.
--- Plin. 4, 40.
- Cāca,
æ, f. : Caca (soeur de Cacus,
déifiée pour avoir dénoncé à Hercule le vol commis par son frère).
--- Lact. Inst. 1,
20; Serv. En. 8, 190.
- cacalĭa,
æ, f. : léontice
[plante]. --- Plin. 25, 135.
- gr.
κακαλία.
- căcātor,
m., căcātrix, f. : celui, celle qui fait caca. ---
CIL
- c
căcātŭrĭo, īre [caco] : - intr. - avoir envie d'aller à la
selle. --- Mart. 21, 77.
- căcātus,
a, um : part. passé de caco.
- caccăbācĕus,
a, um [caccabus] : de marmite. --- Tert. Herm. 41.
- caccăbātus,
a, um [caccabus] : noirci comme une marmite. --- P.
Nol. Ep. 32, 9.
- caccăbīnus,
a, um [caccabus] : cuit dans une marmite. --- Apic.
4, 119.
- cāccăbo
(cācăbo), āre : - intr. - cacaber [cri ou chant de la perdrix].
--- Anth. 762, 19.
- gr. κακκαϐίζω.
- caccăbŭlus,
i, m. [caccabus] : casserole. --- Tert. Apol, 13; Apic. 4, 1.
- caccăbus,
i, m. : marmite, chaudron. --- Varr. L. 5, 127 ;
Isid. 20, 8, 3; Col. 12, 42.
- gr. κάκκαϐος.
- caccitus,
i, m., mignon? [sens incertain]. --- Petr. 63, 3.
- căcemphătŏn,
i, n. : expression
évoquant qqch d'obscène. --- Prisc. 12, 28; Diom.
270, 26; cf. Quint. 8, 3, 44; Isid. Orig. 1, 33, 5.
- gr. κακέμφατον.
- căchectēs,
æ, m. : cachectique,
qui est d'une santé précaire. --- Plin. 28, 125.
- gr.
καχέκτης.
- căchectĭcus,
a, um : cachectique, d'une santé fragile. ---
C.-Aur. Chr. 3, 6, 81.
- gr.
καχεκτικός.
- căchexĭa,
æ, f. : cachexie;
constitution affaiblie, délabrée. --- C.-Aur. Chr. 3, 6, 80.
- gr.
καχεξία.
- Cachinna,
æ, f. : ville d'Arabie. --- Plin. 1, 150.
- căchinnābĭlis,
e [cachinno] :
1
- qui
a la faculté de rire. --- Apul. Plat. 3.
2
- en
forme d'éclats de rire.
- cachinnabilis
risus, Apul. M. 3, 7 : éclats de rire.
- căchinnātĭo,
ōnis, f. [cachinno] : action de rire aux éclats,
rire fou. --- Cic. Tusc. 4, 66.
- cachinno
:
1
- căchinno, āre, āvi, ātum : - intr. - a
- rire aux éclats, rire à gorge déployée. --- Cic.
Verr. 3, 62; Lucr. 4, 1176. -
b
- faire du bruit, retentir (en parl. des flots). ---
Acc. Tr. 573. -
c
- rire aux éclats (de qqch, aliquid).
- cf.
gr. καγχάζω.
- avec acc.
exitium
meum cachinnat, Apul. 3, 7 : il rit aux éclats de mon malheur.
2
- căchinno, ōnis, m. : grand
rieur. --- Schol. Pers. 1, 12.
- căchinnōsus,
a, um [cachinnus] : qui a le fou rire facile. --- C.-Aur.
Acut. 21, 41.
- căchinnus,
i, m. : - 1 - rire
bruyant,
éclat de rire, fou rire. - 2
- poét.
murmure, mugissement des flots.---
Catul. 64, 273. --- cf. Aesch. Prom. 90 ποντίων
τε κυμάτων ὐνήριθμον γέλασμα.
- cachinno
concuti, Juv. : crever de rire.
- cachinnum
tollere in re, Cic. Fat. 5, 10 : rire aux éclats de qqch.
- cachinnos
irridentium commovere, Cic. Brut. 60, 216 : faire rire aux éclats.
- effundi
in cachinnos, Suet. Calig. 32 : rire aux éclats.
- cachla,
æ, f. (= buphthalmos)
: oeil-de-boeuf
(plante). ---
Plin. 25, 82.
- gr.
κάχλα.
- căchry,
yos, n. et
căchrys, yos, f. :
- gr.
κάχρυς, υος.
- abl.
cachry; acc.
cachrym.
1
- graine
de romarin. --- Plin. 24, 101.
2
-
bourgeon hivernal qui pousse sur le
sapin, le noyer, le tilleul, le
platane. --- Plin. 16, 30.
3 -
petite
amande (qu'on trouve dans la
graine du pourpier marin). ---
Plin. 26, 82.
- căcĭllo,
āre : - intr. - glousser. --- Anthol. 762, 25.
- căcizŏtechnŏs,
i, m. : c. catatexitechnos.
- căco,
āre, āvi, ātum : - intr. et tr. - 1
- aller à
la selle, chier. ---
Catul. 23, 20; Hor. S. 1, 8, 38. -
2
- embrener, souiller d'ordure.
- (Lebaigue
P. 153)
-
nec toto decies cacas in anno, Catul. : tu ne chies pas dix fois de
toute l'année.
- sanguinem cacare, Mart. 3, 89, 2 : rendre du sang par le
bas. --- Phædr. 4, 17, 25.
- cacata charta : papier barbouillé. --- Catul. 36,
1 et 20.
- cacoethes
:
1
- căcŏēthēs, ĕs, adj. : méd.
pernicieux, malin.
--- Cels. 6, 28.
- gr.
κακοήθης, ης, ες : qui
a un mauvais caractère, méchant, vicieux.
- ulcera
cacoethe, Plin. : ulcères cacoèthes, ulcères malins.
2
- căcŏēthĕs, is, n. : - a
- mauvaise
habitude, fâcheuse manie. --- Juv. 7, 52.
- b - tumeur
difficile à distinguer du carcinome. --- Cels. 5, 28.
- gr.
κακοήθες.
- insanabile scribendi
cacoethes, Juv. 7, 52 : incurable manie d'écrire, incurable
démangeaison d'écrire.
- căcŏlŏgĭa,
æ, f. : injure.
--- Gloss. 3, 496, 12.
- gr.
κακολογία.
- căcŏmĕtĕr
(căcŏmĕtrus), tra, trum : (vers) qui pêche contre
la mesure. ---
Prisc. 3, 420.
- gr.
κακός + μέτρον.
- Căcomnēmōn,
ŏnis, m. : Qui
se souvient mal [pièce de Labérius].
---
Gell. 16, 7, 8.
- gr.
κακός + μνήμων, ονος.
- căcŏphătŏn,
i, n. : c. cacemphaton.
- căcŏphēmĭa,
æ, f. : [contr.
d'euphémisme]
action de donner
une désignation mauvaise à une chose qu on veut présenter comme bonne.
--- Sacerd. 1, 156.
- gr.
κακοφημία.
- căcŏphōnĭa,
æ, f. : cacophonie.
- gr.
κακοφωνία
(κακός-φωνή).
- căcŏsynthĕtŏn,
i, n. : construction incorrecte (d'une phrase). ---
Lucil. 377; Char. 271, 22.
- gr.
κακοσύνθετον.
- căcŏsystătus,
a, um : qui manque de solidité. ---
Fort. Rhet. 1, 3.
- gr.
κακοσύστατος.
- căcŏzēlĭa,
æ, f. : imitation ridicule, imitation de mauvais goût. ---
Sen. Suas. 7, 11 ; Quint. 2, 3, 9.
- gr.
κακοζηλία.
- căcŏzēlŏn,
i, n., c. cacozelia. --- Ps. Asc. Cic. Cæcil. 21.
- căcŏzēlus,
a, um : qui imite avec affectation, qui imite maladroitement.
--- Quint. 8, 3, 56; Suet. Aug. 86.
- gr.
κακόζηλος.
- cactŏs,
i, m. : artichaut, cardon, cactus (une plante épineuse). ---
Plin. 21, 97.
- gr.
κάκτος.
- cactos
familiaritatis, Tert. Pall. 2 : commerce épineux, relation difficile.
- căcŭla,
æ, m. : esclave de soldat, valet d'armée. --- Plaut.
Trin. 721, cf. P. Fest. 45.
- căcŭlātum,
i, n. : état de valet d'armée. ---
P. Fest. 46.
- căcŭlor,
āri [cacula] : être au service. --- Gloss.
Plac.
- căcūmĕn,
ĭnĭs, n. :
1 - sommet, extrémité,
pointe. ---
Cato, Agr. 6,3; Varr. R. 1, 40, 6.
- ramorum
cacumina, Cæs. BG. 7, 73, 2 : les extrémités des branches.
-
in
acutum cacumen fastigatus, Liv. 37, 27, 2 : dont le sommet se
termine en
pointe aiguë.
- cacumen
pyramidis, Plin. 36, 79 : pointe d'une pyramide.
2
-
sommet,
cime [d'une montagne, d'un arbre,
etc.]. --- Lucr. 6, 464; Virg. B. 2, 3.
3
-
fig.
comble, faîte,
perfection, apogée. --- Lucr. 2, 1130.
4
- accent
sur les syllabes.
--- Diom. 433, 21; Capel. 273.
- căcūmĭnātus,
a, um : terminé en pointe.
- căcūmĭno,
āre, āvi, ātum
[cacumen] : - tr. - rendre
pointu, terminer en pointe. --- Ov. M. 3, 195 ; Plin. 10, 145.
- Căcūnus,
i, m. : surnom de Jupiter chez les Sabins. ---
CIL 9, 4876.
- Cacurĭus,
īi, m. : nom d'homme. --- Cic. Verr. 4, 37.
- cacus
:
1 - Cācus,
Cāci, m. : Cacus (fils de
Vulcain,
géant
aux trois têtes, qui soufflait le feu; il fut tué par Hercule pour
avoir
volé les boeufs de Géryon; voir Virg. En. 8, 194...). ---
cf. Liv. 1, 7, 5; Ov. F. 1, 543.
- gr.
Κᾶκος.
- voir hors site
: Cacus.
2 -
căcus,
i, m., un domestique, un
serviteur. --- CIL 6, 1058, 7.
- Cacyrīni,
ōrum, m. : habitants de Cacyre [ville de Sicile]. ---
Plin. 3, 91.
- Cadara,
æ, f. : presqu'île du golfe Arabique. --- Plin 9, 6.
- cădāvĕr,
ĕris, n. : corps mort, cadavre [au pr. et au fig.]. ---
Cic. Tusc. 5, 34, 97; Cic. Mil. 13, 33; Hor. S. 1, 8,
8; 2, 5, 85; Cæs. BG. 7, 77; Sall. C. 61, 4; 61, 8; id. J. 101.
- en parl. d'un homme corrompu -
ab hoc ejecto cadavere quidquam mihi aut opis aut ornamenti expetebam ?
Cic. Pis. 9, 19 : j'avais des secours ou de la gloire à attendre de ce
cadavre abandonné ! --- Cf. Cic. Pis. 33, 82.
- cum uno loco tot oppidūm cadavera projecta jacent, Cic. Fam. 4, 5, 4
: (jetterons-nous toujours les hauts cris...) quand sur un seul point
tant de cadavres de villes gisent amoncelés ?
- cădāvĕrīnus,
a, um : de cadavre. ---
Aug. Civ. 9, 16.
- cadaverina, æ, f. (s.-ent. caro)
: charogne.
---
Tert. Anim. 32.
- cădāvĕrōsus,
a, um
[cadaver] : cadavéreux. --- Ter. Hec. 441.
- cădax,
ācis : qui cloche souvent. --- Gloss. Scal. 5, 615;
voir catax.
- cădesco,
ĕre : - intr. - être sur le point de tomber.
--- Th.- Prisc. 2, 2.
- Cadi,
ōrum, m. : les Cades (peuple de Phrygie). ---
Prop. 4, 6, 8.
- gr.
Κάδοι.
- cădĭālis,
e [cadus] : de tonneau.
-
cadialis resina, C.-Aur. Chron. 2, 7 : résine conservée en
tonneau.
- Cadistus,
i, m. : mont de Crète. --- Plin. 4, 59.
- cădīvus,
a, um : - 1 - qui
tombe de soi-même (en parl.
d'un fruit). - 2
-
qui tombe du mal caduc, épileptique.
--- M.-Emp. 20.
- cadiva
mala : fruits tombés. --- Plin. 15, 16,
18, § 59; 15, 17, 18, § 60.
- Cadmæus
:
voir Cadmeus.
- cadmea
:
1
- cadmēa (cadmīa ou
cadmĭa), æ, f. : - a - calamine
ou oxyde de zinc natif.
---
Plin. 34, 2. - b - cadmie,
oxyde de zinc artificiel, ou blanc d'arsenic, résidu qui
s'attache aux parois des hauts fourneaux. --- Plin. 33, 94 ;
34, 113.
- gr.
καδμεία (καδμία).
2
- Cadmēa, æ, f. (s.-ent.
arx) : la Cadmée (citadelle de Thèbes, fondée
par Cadmus).
--- Nep. Epam. 10, 3.
- gr.
Καδμεία.
- Cadmēis,
ĭdis, f. : - 1 - de
Cadmus,
de Thèbes, cadméenne, thébaine. ---
Ov. M. 4, 545. -
2
- subst.
fille
de Cadmus [Sémélé, Ino, Agavé]. --- Ov. M. 3, 287, etc.
- gr.
Καδμηΐς, ΐδος.
- Cadmeïdes
: les Cadméennes (Agave, Ino, Autonoé). --- Sen.
Herc. Fur. 758.
- Cadmēĭus
(Cadmēus), a, um : - 1
- de
Cadmus, de Thèbes. --- Stat. Th. 1, 376 ; Prop. 1, 7, 1.
- 2 - des
Carthaginois [descendants des Tyriens]. --- Sil. 1,
6.
- gr.
Καδμεῖος.
- Cadmēa, æ, f. (s.-ent.
arx) : la Cadmée (citadelle de Thèbes, fondée
par Cadmus).
--- Nep. Epam. 10, 3.
- gr.
Καδμεία.
- cadmia
: c. cadmea.
- cadmītis,
is, f. : sorte de pierre précieuse. --- Plin. 37, 10, 56, §
151.
- Cadmŏgĕna,
æ, f. : descendante de Cadmus. --- Acc. Tr. 642; cf.
Non. 111, 35.
- Cadmus
:
- gr.
Κάδμος.
1
- Cadmus, i, m. :
Cadmus.
a
- fils
d'Agénor, frère d'Europe, fondateur de la Cadmée. --- Cic.
Tusc. 1, 28; Ov. M. 2, 15 ; F. 1, 490.
b
- historien de Milet.
---
Plin. 5, 112.
c
- bourreau du temps
d'Horace.
--- Hor. S. 1, 6, 39.
- voir Cadmea
; Cadmeis ; Cadmeius.
- voir
hors site Cadmus.
2
- Cadmus, i, m. : le
mont Cadmus (mont de Carie).
---
Plin. 5, 118.
- cădo,
ĕre, cĕcĭdi, căsum : - intr. -
- (Lebaigue
P. 153 et P.
154)
- voir
l'article cado
de Gaffiot.
- part.
prés. gén. plur. cadentūm,
Virg. En. 10, 674; 12, 410.
1 - tomber, choir,
s'abattre, se détacher,
descendre.
- cadere
ab alto (cadere altius) : tomber de haut.
- ab
aliquo cadere : tomber sous les coups de qqn.
- cadere
de equo (ex equo) : tomber de cheval.
- cadere
ex arbore : tomber de l'arbre.
- quæ
(gravitas constantiaque) faciliores sunt philosophis quo minus multis
rebus egent, et quia si quid adversi eveniat, tam graviter cadere non
possunt, Cic. Off. 1, 73 : la gravité et la fermeté sont d'autant plus
faciles aux les philosophes qu'ils ont moins de besoins et que, s'il
leur arrive un malheur, leur chute ne peut pas être aussi grave. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
138, éd. Vuibert.
- cadere
in (qqf.
ad) terram :
tomber à terre.
- alte
cadere : tomber de haut.
- cadere
de manibus : tomber des mains.
- cadit
aure lapis, Mart. 11, 50 : une pierre précieuse pend à son oreille.
- cadunt
montes, Lucr. 6, 546 : des montagnes s'affaissent.
- amnis
cadit in sinum maris, Liv. 38, 4, 3 : le fleuve se jette dans la mer.
--- cf. Liv. 38, 13, 6; 44, 31, 4; Sen. Med.
406; Plin. 4, 11, 18, § 50; Curt. 6, 4, 6.
- cadere
in laqueos : tomber dans les filets.
- cadere
in legem : tomber sous le coup de la loi.
- cadere
in vituperationem : s'exposer au blâme.
- cadere
in calumniam : s'exposer à la chicane.
- cadere
sub imperium (sub potestatem) alicujus : tomber au pouvoir de qqn.
2 - tomber mourant,
succomber, mourir, périr; poét. être immolé (comme
victime).
- cadere
fraude, Tac. : succomber victime de la ruse.
- suo Marte (= sua manu) cadunt subiti per mutua vulnera fratres, Ov.
M. 3, 122 : des frères, qui viennent de naître, tombent sous leurs
propres coups. --- cf. Tac. An. 3, 42; id. ib. 15,
71.
- multa tibi ante aras nostrā cadet hostia dextrā, Virg. En. 334 : en
ton honneur, notre main immolera sur les autels maintes offrandes.
--- Hor. O. 3, 18, 5; Tibul. 1, 1, 23; 4, 1, 15; Ov. M. 7,
162; 13, 615; id. F. 4, 653.
3 - succomber (en
justice), être abattu.
- causā
cadere, Cic. Inv. 2 : perdre son procès.
- formulā
cadere, Sen. Ep. 48 : perdre son procès.
- cadere
in judicio, Cic. : perdre son procès.
4 - coïncider, tomber
juste, s'appliquer,
convenir.
- cadere
in + acc.
: cadrer avec, convenir à, s'appliquer à, coïncider avec, concerner.
- in
eam diem cadunt nummi, Cic. : c'est ce jour-là que tombe le paiement.
- scribis
in eam diem cadere nummos qui a Quinto debentur, Cic. Att. 15, 19, 4
: tu écris que c’est le jour d’échéance de la dette de mon
frère
Quintus.
- ea vita, quæ ex summo bono degitur ... in sapientem solum cadit, Cic.
Fin. 4, 15 : la vie qui a son principe dans le souverain bien ne peut
convenir qu'au sage.
- cur
(turpitudines) non cadant in sapientem non est facile defendere, Cic.
Fin. 2, 117 : il ne sera pas facile de prouver que les actions
honteuses ne peuvent jamais être reprochées au sage.
- vota
cadunt, Tibul. 2, 2, 17 : les vœux se réalisent.
- ei,
ut cadet, ita solvetur, Cic. : on le paiera à chaque échéance.
- ne
in alienissimum tempus cadat adventus tuus, Cic. Fam. 15 : que ton
arrivée
ne tombe pas à un moment tout à fait inopportun.
- cadit
ergo in bonum virum mentiri ? Cic. Off. 3 : un homme de bien est-il
donc
capable de mentir ?
- heu ! cadit in quemquam tantum scelus ? Virg. B. 9, 17 : ah,
quelqu'un pouvait-il se charger d'un si grand crime ?
- ut mihi Laconis illud dictum in hos cadere videatur, Cic. Tusc. 5, 14
: vraiment, c'est pour eux que me semble avoir été dit ce mot d'un
Lacédémonien.
- id
verbum in consuetudinem nostram non cadit, Cic Tusc. 3, 7 : ce mot
n'est pas conforme à l'usage de notre langue.
- sustinendi
muneris propter imbecillitatem difficultas minime cadit in majestatem
deorum, Cic. Nat. 2, 77 : avoir de la peine par faiblesse à soutenir
cette tâche est incompatible avec la grandeur divine.
5 - tomber (du
cornet,
au jeu de dés), échoir,
arriver par hasard, survenir, aboutir.
- cadebat
ut : il arrivait que.
- ut
cuique ceciderit primo, Liv. : chacun dans l'ordre qu'aura fixé le sort.
- quibus
ad portas cecidit custodia sorti, Virg. : à qui la garde des portes est
échue par le sort.
- cadere
in irritum (ad irritum, in cassum) : n'aboutir à rien, échouer, avorter.
- aliter
res cecidit ac putaram, Cic. : la situation tourna autrement que je ne
l'avais pensé.
- cadere
in morbum, Cic. : tomber malade.
- hoc
cadit permoleste : cela tombe mal.
- hoc
cecidit mihi peropportune, quod... Cic. de Or. 2, 4, 15 : il arriva
fort à propos pour
moi que...
- quod
quoniam non cadit in sapientem, ne ut irascatur quidem cadit ... . qua
quoniam vacat, ægritudine etiam vacabit, Cic. Tusc. 3, 19 : puisque
cela n'arrive pas au sage, il ne lui arrive pas non plus de se mettre
en colère ... ; puisqu'il ignore la colère, il ignorera aussi le
chagrin. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 461; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
6 - se terminer,
finir, cesser, diminuer,
se calmer.
- cadere in syllabas longiores, Cic. Or. 57, 194 : se terminer sur des
syllabes
longues.
- cadit pretium : le prix diminue.
- mercenarii
milites pretia militiæ casura in pace ægre ferebant, Liv. 34, 36, 7 :
les soldats mercenaires songeaient avec peine que la paix leur enlevait
le prix d'un service lucratif.
- non
debemus cadere animis, Cic. Fam. 6, 1, 4: nous ne devons pas nous
laisser
abattre, nous ne devons pas perdre courage.
- cadunt vires, Lucr. 5, 410 : les forces s'épuisent.
- cadit ira metu, Ov. : la crainte apaise la colère.
- Cadra,
æ, f. : Cadra (colline de l'Asie Mineure).
--- Tac. An. 6, 41.
- Cadrūsi,
ōrum, m. : Cadrusiens [peuple d'Arachosie]. --- Plin. 6, 92.
- cădūca,
æ, f. [caducus] : épilepsie. --- Isid. 4, 7, 5; Chir. 490.
- cădūcărĭus,
a, um [caducus] : - 1
- qui
tombe
du haut mal, épileptique. --- Aug. Beat. 2, 16. - 2
- relatif aux
biens sans maître.
- caducarii
homines, Aug. Vit. Beat. : les épileptiques.
- caducaria lex : loi sur l'aubaine, qui établit le droit d'aubaine. ---
Ulp. Lib. Regul. 28.
- cādūcĕātŏr,
ōris, m. [caduceus] : - 1
- envoyé, parlementaire [porteur d'un caducée]. --- Cato, frg
; Liv. 26, 17, 5. - 2
- héraut dans les mystères. --- Arn. 5, 25.
- cādūcĕātus,
a, um : qui porte un caducée. ---
Gloss.
- cādūcĕus,
i, m. ou
cādūcĕum, i, n. :
- 1 - caducée,
baguette du héraut
(bâton d'olivier, orné de guirlandes). - 2
- caducée (baguette que portait Mercure, héraut des dieux; les
guirlandes étaient remplacées par des serpents; le caducée était
également porté par des messagers ou autres : c'est un symbole de paix).
---
Cic. de Or.
1, 202 ; Liv. 44, 45,1 ; Plin. 29, 54.
- masc.
Varr. d. Non. 528; n. Gell. 10, 27, 1.
- cf.
gr. κηρύκειον (dor.
καρύκιον) ---> ρ
changé en d.
- cādūcĕus,
i, m. (s.-ent. baculus).
-
ou
cādūcĕum, i, n. (s.-ent. baculum
ou
sceptrum)
-
Hannibal, ut palam faceret suis quo loco Eumenes esset, tabellarium in
scapha cum caduceo mittit, Nep. : Hannibal, pour indiquer clairement
aux siens où se trouvait Eumène, envoie un messager dans un esquif avec
le caducée.
- voir hors site caducée.
- cādūcĭa,
æ, f. [cado] : épilepsie. --- Gloss. 4,
40, 17.
- cādūcĭfĕr,
fĕri, m. [caduceus, fero] : (Mercure) qui porte le caducée. ---
Ov. M. 8, 627.
- cădūcĭtĕr,
adv. [cado] : en se précipitant, précipitamment.
--- Varr. Men. 576.
- cădūcum,
i, n. [cado] : - 1 -
fleur tombée. ---
C.-Aur. Chron. 4, 3, 52. -
2 - bien caduc. ---
Juv. 9, 88.
- jus
caduci, Ulp. : droit d'aubaine.
- prædam,
secuti caduca, occupare, Just. : s'emparer du butin, comme d'un bien
laissé
sans maître.
- cădūcus,
a, um [cado] :
1 - caduc,
qui va
tomber, qui est tombé, qui rampe faute de soutien.
- caduca
spica, Varr. R. R. 2, 2, 12: épi tombé, laissé aux glaneurs.
- vitis
naturā caduca est, Cic. CM 52 : la vigne tombe naturellement. --- cf.
CM 5.
- ab
legendo ligna, quod ea caduca legebantur in agro, Varr. L.
6, 66 : ligna
(bois) vient de legere,
parce qu'on le recueillait tombé
sur le sol dans la campagne [pour faire le feu].
- bacæ
glandesque caducæ,
Lucr. 5, 1363 : les baies et les glands tombés sur le sol.
- videbis
frondes volitare caducas, Virg. G. 1, 368 : tu verras voltiger
les
feuilles tombées des arbres.
-
bello caduci Dardanidæ, Virg. En. 6, 481 : les
Troyens tombés du fait de la guerre (dans la guerre).
- qui
statuit te triste lignum, te caducum in domini caput immerentis,
Hor. O. 2, 13, 11 : celui qui t'a planté, bois fâcheux, fait
pour tomber
sur la tête du maître innocent.
- caduco
juveni, Virg. En. 10, 622 : pour
ce jeune guerrier voué à la mort.
- caduca
auspicia, Paul. ex Fest. : auspices sinistres.
- caduca
auspicia dicunt cum aliquid in templo excidit, veluti virga e manu, Paul
ex Fest :
ces auspices se prenaient quand quelqu'un laissait tomber quelque chose
dans le temple, quand, par exemple, on laissait tomber de sa main une
baguette.
2
- qui tombe du mal caduc,
épileptique.
- caducus
morbus : mal caduc, épilepsie. --- Apul. Herb. 60; Isid.
Orig. 14, 7, 5.
3
- faible, fragile, périssable, de
peu de durée, inutile.
- caducæ
preces, Ov. F. 1, 181 : prières sans effet.
-
corpore caduco et infirmo, Cic. Nat.
1, 98 : d'un corps caduc et faible.
- res
humanæ fragiles caducæque sunt,
Cic. Læl. 102 : les choses humaines sont fragiles et
périssables.
- spes
caducæ, Ov. M. 9, 597 : espoirs fragiles.
- infra
lunam, nihil est nisi mortale et caducum, præter animos hominum, Cic.
Rep. 6, 17 :
dans la région sublunaire, il n’y a rien que de mortel et de
périssable, excepté les âmes des hommes.
- cum
alia omnia falsa, incerta sint, caduca, mobilia, virtus est una
altissimis defixa radicibus, Cic. Phil. 4, 6, 13 : si tous les autres
biens sont incertains, périssables, changeants, la seule vertu est
attachée à l'âme par les plus profondes racines.
4
- t. de droit :
caduc,
vacant, en déshérence.
- possessio,
in quam homines, quasi caducam, involaverunt, Cic. de Or. 3, 31, 122 :
un bien sur lequel on s'est jeté comme s'il était sans maître.
-
caducæ
hereditates, Cic. Phil. 10, 11 : héritages vacants.
- en
particulier par
suite des lois caducaires d'Auguste, lex
Julia et Papia
Poppæa,
qui privaient du droit d'héritage total les célibataires ou partiel les
orbi,
mariés sans enfant, il restait souvent des parts d'hérédité
vacantes, caducæ] Gaius Inst.
2, 206, etc.
- Cădurci,
ōrum, m. : peuple d'Aquitaine,
voir Cadurcum
2. --- Cæs. BG. 7,
64.
- sing.
Cadurcus Cæs. BG. 7, 5, 1.
- gr. Καδοῦρκοι.
- cadurcum
:
1
- cădurcum, i, n. : - a
- drap
ou couverture de lit [fabrication des Cadurci, d'où
l'appellation]. --- Juv. 7, 221.
- b
- lit.
--- Juv. 6, 537.
2
- Cădurcum, i, n. : ville
d'Aquitaine [auj. Cahors]. --- Greg. Franc. 3, 12.
- Cădurceus,
a, um (Cădurcensis, e) : des Cadurques. --- Aus. 207, 15 ;
Greg. Franc. 5, 42.
- Cadurcus,
a, um : des Cadurques.
- cădus,
i, m. :
- gr. κάδος.
1
- récipient de terre dans lequel on conserve
le vin [qqf l'huile, le miel, etc.] jarre.
--- Plaut. Amp. 429; Aul. 571, etc.; Virg. En. 1, 195; Hor O. 1, 35.
26, etc.; Plin. 36, 158.
2
- vase en airain; urne funeraire.
- ossa
cado texit Corynæus æno, Virg. En. 6, 228 : Corynée conserva les os
dans des urnes d'airain.
2
- mesure [attique] pour les liquides, valant 3
urnes ou 12 congii
ou 72 sextarii.
- gén. plur. cadūm.
--- Varr. d. Plin. 14, 96.
- vina
bonus quæ cadis onerarat (= oneraverat) Acestes, Virg. En. 1, 195 :
*le
vin que le bon Aceste avait chargé dans des tonneaux* = le vin
dont le
bon Aceste avait rempli les tonneaux.
- nec
parce cadis tibi destinatis, Hor. O. 2, 7, 20 : et ne ménage pas le vin
qui t'est destiné.
- Cădūsĭa,
æ, f. : le pays des Cadusiens. --- Plin. 6, 36.
- Cădŭsĭi
(Cădŭsi), ōrum, m. : Cadusiens [peuple d'Asie, près de la mer
Caspienne]. --- Liv. 35, 48, 5; Avien. Descr. orb.
910.
- cādytās,
æ, m. : herbe de Syrie. --- Plin. 16, 244.
- gr. καδύτας.
- Cæa
:
voir Cea.
- cæcātĭo,
ōnis, f. [cæco] : action d'aveugler, aveuglement. --- Gloss.
3, 190, 9.
- cæcātŏr,
ōris, m. [cæco] : qui bouche, qui obstrue. --- P.-Nol. Carm.
24, 618.
- cæcātus,
a, um : part. passé de cæco. - 1
- aveuglé, aveugle. - 2
- aveuglé, troublé.
- 3 - rendu obscur (en
parl. du style).
- Cæcĭæ,
ārum, f. : les Cécies (deux petites îles du golfe Saronique). ---
Plin. 4, 57.
- cæcĭās,
æ, m. (acc. -an) : vent du nord-est. --- Gell. 2, 22, 24;
Plin. 2, 47, 46, § 120 sq.; 18, 34, 77, § 334; Vitr. 1, 6; (écrit en grec, Sen.
Nat. 5, 16, 4).
- gr.
καικίας.
- cæcĭgĕnus,
a, um [cæcus, geno] : aveugle de naissance. --- Lucr. 2, 741.
- cæcilia
:
1
- cæcĭlĭa, æ, f. : - a
- sorte de lézard;
voir cæcula. --- Veg. Mul. 4, 21. - b
- sorte de laitue. --- Col. 10, 190.
2
- Cæcĭlĭa, æ, f. : - a
- Cécilia (nom
de certaines Romaines); sainte Cécile. - b
- fém.
de Cæcilius.
- Cæcīlĭus,
ĭi,
m. : nom d'une famille romaine.
- C.
Cæcilius. --- Cic. Fl. 36.
- Q.
Cæcilius Metellus. --- Cæl. ap. Cic. Fam. 8, 8, 5;
Cic. Fin. 5, 27, 82.
- son
fils du même nom appelé aussi Balearicus,
pour son triomphe aux Baléares. --- Cic. Brut. 74, 259; Flor.
3, 8, 1.
- Cæcilius
Statius, poète comique. ---
Varr. ap. Non. p. 374, 8; Cic. Opt. Gen. 1, 2; id. de Or. 2, 10, 40;
id. Att. 7, 3, 10; id. Brut. 74, 258; Hor. A. P. 54 sq.; Quint. 10, 1,
99.
- Cæcīlĭus,
a, um : de Cæcilius.
- Cæcilia
Didia lex, Cic. Phil. 5, 8 : loi Cæcilia-Didia [proposée par Cæcilius
et Didius]
- Cæcĭlĭānus,
a, um : de Cæcilius. --- Cic. Tusc. 3, 56.
- Cæciliana
cerasa, Plin. 15, 102 : sorte de cerises rondes
- Cæciliana
lactuca, Plin. 19, 127 : laitue pourprée.
- Cæcilia
fabula, Cic. Att. 1, 16, 15 : comédie de Cécilius.
- Cæcilianus
senex, Cic. Rosc. Am. 16, 46 : vieillard qui figure dans une
comédie de Cécilius.
- Cæcilianum
illud, Cic. : ce mot de Cécilius (le poète).
- subst. m.
Cæcĭlĭānus : Cécilianus (nom d'homme). --- Tac. An. 3, 37,
etc.
- Cæcīna,
æ, m. : -
1 - nom
d'une branche de la gens Licinia. - 2 - le Cécina, fleuve
d'Etrurie. --- Plin. 3, 50. - 3 -
ville d'Etrurie. --- Mel. 2, 4, 9.
- A.
Licinius Cæcina, défendu par Cicéron.
- Cæcīnĭānus,
a, um : qui a trait à Cæcina. --- Capel. 5, 527.
- voir hors site Cécina.
- cæcĭtās,
ātis, f. : - 1 -
cécité. --- Cic. Tusc. 5, 113. - 2
- fig.
aveuglement,
obscurité.
- furorem autem esse rati sunt mentis ad omnia cæcitatem, Cic. Tusc.
3, 5, 11 : ils étaient convaincus que la fureur ôte absolument toute
lumière à l'esprit. --- id. Dom. 50, 129; id. ib. 40, 105;
id. Har. Resp. 18, 38.
- cæcĭtūdo,
f. : c. cæcitas. --- Opil. Aurel. d. P. Fest. 171.
- cæco,
āre, āvi, ātum [cæcus] : - tr. -
1
- aveugler, priver de la vue. ---
Lucr. 4, 325.
2
- aveugler, éblouir.
--- Cic. Sest. 139.
3 - obscurcir. ---
Avien. Orb. 504.
- fig.
celeritate oratio cæcata, Cic. Br. 264 : discours qu'un débit
trop rapide rend inintelligible.
- cæcare
mentes, Cic. : jeter de la poudre aux yeux.
- cæcare oculum vitis : détruire le bourgeon de la vigne. ---
Col. 4, 9, 2; 4, 24, 16.
- spes
vindemiæ cæcabitur, Pall. 1, 6 : on détruira l'espoir des vendanges (en
touchant
à l'oeil de la vigne).
- cæcata
mens subito terrore, Liv. 44, 6, 17 : l'esprit (de Persée) aveuglé par
la frayeur.
- Cæcubum,
i, n. : Cécube (coteau du Latium, célèbre par ses vins).
--- Mart. 13, 115.
- gr. Καίκουϐον.
- Cæcubus, a, um : de Cécube. --- Hor. S. 2, 8, 15.
- Cæcŭbus
ager : territoire de Cécube (plaine du Latium, célèbre par ses vins).
--- Plin. 2, 209.
- Cæcubum
(vinum), i, n. : vin du Cécube. --- Hor. O. 1, 20,
9; 1, 37, 5; id. Epod. 9, 1; 9, 36.
- cæcŭla,
æ, f. [cæcus] : sorte de serpent [sans yeux]. --- Isid. 12,
4, 33.
- cæculto,
āre [cæcus] : - intr. - voir trouble, avoir la berlue. ---
Pl. d. P. Fest. 62.
- voir hors site l'article de P. Festus.
- Cæcŭlus,
i, m. : fils de Vulcain et fondateur de Préneste. --- Virg.
En. 7, 678.
- voir hors site Cæculus.
- cæcum
intestinum, n. : le cæcum [intestin]. --- Cels. 4, 1, 28.
- cæcus
:
1 - cæcus, a, um (cæcior
Hor.
S.
1, 2, 91) :
a - qui
ne
voit pas,
aveugle.
- qui
cæcus est factus, Cic. Dom. 105 : qui est devenu aveugle.
- Appius
et cæcus et senex, Cic. CM 37 : Appius, à la fois aveugle et vieux.
- Hypsæā
cæcior, Hor. S. 1, 2, 91 : plus aveugle qu'Hypsæa.
- nudum
et cæcum corpus ad hostes vertere, Sall. J. 107, 1 : tourner vers
l'ennemi la partie du corps qui est nue et aveugle (cf. Xen. Cyr. 3, 3,
45 = le dos).
- m. pris substt
cæcus : un aveugle.
- apparet
id etiam cæco, Liv. 32, 34, 3, : la chose est claire même pour un
aveugle.
- cæcis
hoc satis clarum est, Quint. 12, 7, 9 : ce serait clair pour des
aveugles.
b
- fig. aveugle, aveuglé.
- non
solum ipsa Fortuna cæca est, sed eos etiam plerumque efficit cæcos,
quos complexa est, Cic. Læl. 54 : non seulement la Fortune elle-même
est aveugle, mais elle frappe d'aveuglement ceux auxquels elle
s'attache.
- profecto
non tam perspicue istorum maleficia videremus, nisi ipsos cæcos
redderet cupiditas, et avaritia et audacia, Cic. Sext. 101 : certes,
leurs crimes ne paraitraient pas dans un si grand jour, si la cupidité,
l'avarice et l'audace ne les avaient pas aveuglés eux-mêmes.
- cæcus
cupiditate, Cic. Quinct. 83 : aveuglé par la passion.
- cæcus
animo, Cic. Fin. 4, 64 : l'esprit aveuglé.
- cæca
futuri mens hominum fati, Luc. 2, 14 : l'esprit humain aveugle en ce
qui concerne l'avenir.
- cæcus
animi : ayant l'esprit aveuglé. --- Quint.1, 10, 29; Gell. 12,
13, 4.
- cæca
avaritia, Cic. Phil. 2, 97 : aveugle cupidité.
- cæco
quodam timore salutis, Cic. Lig. 3 : par une sorte de crainte aveugle
pour leur salut.
c
- privé
de lumière, obscur, sombre.
- in
cæcis nubibus, Cic. Dom. 24 : dans de sombres nuages.
- cæcæ
latebræ, Lucr. 1, 408 : retraites obscures.
- cæco
pulvere campus miscetur, Virg. En. 12, 444 : la plaine se couvre d'une
sombre poussière.
- cubiculum
si fenestram non habet, dicitur cæcum, Varr. L. 9, 141 : d'une chambre
sans fenêtre, on dit qu'elle est borgne.
- cæci
rami, Plin. 16, § 125 : rameaux sans bourgeons.
d
- qu'on
ne voit pas, caché, dissimulé.
- res
cæcæ, Cic. de Or. 2, 357 : choses obscures.
- vallum
cæcum cavere, Cæs. BC. 1, 28, 4 : prendre garde aux trous de loup
[pieux dissimulés en terre].
- cæcæ
fores, Virg. En. 2, 453 : porte dissimulée (secrète).
- cæcum
dare vulnus, Virg. En. 10, 733 : porter un coup par derrière.
- cæca
pericula, Cic. Rep. 2, 6 : dangers imprévus.
e
-
incertain, douteux.
- cur
hoc tam est obscurum atque cæcum ? Cic. Agr. 2, 36 : pourquoi cette
expression aussi obscure et imprécise ?
- cæca
exspectatione pendere, Cic. Agr. 2, 66 : être en suspens dans une
attente vague.
- cæcos
volutat eventus animo secum, Virg. En. 6, 157 : il médite sur cet
événement mystérieux.
- in
Achæis cæcum erat crimen, Liv. 45, 31, 11 : à propos des Achéens,
l'accusation était sans preuve.
- cæci
ictus, Liv. 34, 14, 11 : coups portés à l'aveugle.
- cæca
murmura, Virg. En. 10, 98 : bruit sourd (indistinct).
- cæca
die emere, Plaut. Ps. 301 : acheter à crédit [avec date de paiement
incertaine].
2
- Cæcus, i, m. : surnom d'Appius
Claudius qui était aveugle. --- Cic. CM 16.
- cæcūtĭentĭa,
æ, f [cæcus] : fait de voir trouble. --- Erasm. Allen. IV,
n° 999 ;
( selon Hoven) et Hutten Monitor II, § 7.
- cæcūtĭo,
īre [cæcus]
:
- intr. - voir trouble. --- Varr. Men. 193.
- cædēs,
is, f. [cædo] : action de couper, d'abattre.
- (Lebaigue
P. 154 et P.
155)
- nom.
arch. cædis Liv. 1,
98, 10 ; 3, 5, 9, etc. ; gén. plur. poét. cædum
Sil. 4, 351 ; 4, 422, etc.
1 - meurtre, [et surtout]
massacre, carnage.
- orbem
terræ cæde atque incendiis vastare, Cic. Cat. 1, 3 : dévaster le
monde par le meurtre et l'incendie.
- dixi ego
caedem te optumatium contulisse in ante diem quintum Kalendas
Novembres, Cic. Att. 1, 3, 1 : j'ai dit que tu avais fixé le meurtre
des optimates
au cinquième jour avant les calendes de novembre. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
86; éd. Vuibert.
- magna
cæde nostrorum, Cæs. BC. 3, 65, 1 : après avoir fait un grand carnage
des nôtres.
- cædem
facere, Cic. Flacc. 88 : commettre un meurtre.
- magistratuum
privatorumque cædes effecerat, Cic. Mil. 87 : il avait perpétré le
meurtre de magistrats et de particuliers.
- fit
magna cædes, Cæs. BG. 7, 70, 5 : il se fait un grand carnage.
- jam
cædi perpetratæ Romani supervenerunt, Liv. 28, 23, 3 : le massacre
était déjà consommé quand les Romains arrivèrent.
2 - [dans les sacrifices].
- temptare
deos multa cæde bidentium, Hor. O. 3, 23, 14 : solliciter les dieux
par un grand sacrifice de brebis. --- cf. Ov. M.15, 129, etc.
3 - sang versé.
- abluta
cæde, Virg. En. 9, 818 : les souillures du carnage étant lavées.
- mixta
hominum pecudumque cæde respersus, Liv. 10, 39, 16 : éclaboussé du
sang mêlé des hommes et des animaux.
4 - corps massacrés.
- crastina
lux ingentes Rutulæ spectabit cædis acervos, Virg. En. 10, 245 : la
lumière de demain verra des monceaux de Rutules égorgés.
- equitum
acies cæde omnia replet, Liv. 8, 39, 1 : ce corps de cavaliers remplit
tout de carnage. --- cf. Tac. An. 6, 24 ; H. 3, 29.
- stratam
innocentium cædibus celeberrimam urbis partem, Tac. H. 3, 70 : [il
disait] que le quartier le plus fréquenté de la ville était jonché de
cadavres innocents.
5 - [retour au sens premier]
action de couper, d'abattre.
- ligni
atque frondium cædem facere, Gell. 19, 12, 7 : faire un abatage de
bois et de feuillages.
- capilli
cæde cultrorum desecti, Apul. M. 3, 16 : cheveux abattus sous
l'entaille des couteaux.
6 - coups violents, voies de fait.
--- Papin. Dig. 29, 5, 21, 2.
- Cædĭci,
ōrum, m. : peuple du Samnium. --- Plin. 3, 108.
- Cædĭcĭānus,
i, m. : nom d'homme. --- Mart. 10, 32.
- Cædicius
:
1 - Cædĭcĭus, a, um
- Cædicius
campus, Plin. 11, 241 : territoire chez les Vestins [dans le
Samnium].
- Cædiciæ
tabernæ, P. Fest. 45 : lieudit sur la voie Appienne.
2 - Cædĭcĭus, ĭi, m.
: nom d'homme. --- Liv. 5, 45, 7.
- cædis,
nom. : voir cædes.
- cædo,
ĕre, cĕcīdi, cæsum : - tr. -
1
- frapper, battre.
- loris
aliquem cædere, Plaut. Merc. 1002 : frapper qqn du fouet, donner les
étrivières.
- cædere
virgis ad necem, Cic. Verr. 3, 69 : battre de verges jusqu'à ce que
mort s'ensuive.
-
cædebatur virgis in medio foro Messanæ civis Romanus, judices, cum
interea nullus gemitus, nulla vox alia illius miseri inter dolorem
crepitumque plagarum audiebatur nisi haec civis Romanus sum,
Cic. Verr. 2, 5, 162 : un citoyen romain était battu de verges au
milieu du forum de Messine; aucun gémissement n'échappa de sa bouche,
et parmi tant de douleurs et de coups redoublés, on entendait seulement
cette parole je
suis citoyen romain.
- lapidibus
duo consules ceciderunt, Cic. fg. A 14, 7 : ils attaquèrent les deux
consuls à coups de pierres.
- si stimulos pugnis cædis, manibus plus dolet; de nihilo nihil est
irasci, quæ te non flocci facit, Plaut. Tru. 768 : si tu frappes du
poing l'aiguillon, ce sont tes mains qui souffriront; à quoi sert de
s'irriter contre un être qui ne fait pas cas de toi ? ---
syntaxe latine; Ernout et Thomas § 170 p. 145
- eum
cædere destiterunt, Cic. Sest. 79 : ils cessèrent de le frapper.
- Etruscis
terga cædit, Liv. 2, 11, 9 : il frappe (attaque) de dos les Etrusques.
- cædit
calcibus arva, Virg. En. 10, 404 : il frappe le sol de ses talons.
- bene
monstrantem pugnis cædis, hanc amas, nugas meras, Plaut. Truc. 204
: donner des coups à un sage conseiller; et la caresser,
elle,
une vraie folle !
- cædere
stimulos pugnis, Plaut. Truc. 4, 2, 55 : frapper l'aiguillon à coups de
poing
(aggraver
son mal en résistant).
2
- abattre.
- cædere
arbores, Cic. Div. 2, 33; silvas, Cæs. BG. 3, 29, 1 : abattre des
arbres, des forêts.
- ripis
fluvialis harundo cæditur, Virg. G. 2, 415 : on coupe sur les rives le
roseau de rivière.
- cædere
materiam : couper le bois de construction. --- Cæs. BG. 3,
29, 1; BC. 1, 36, 5; Liv. 21, 27, 5.
- prov.
vineta sua cædere, Hor. Ep. 2, 1, 220 : couper ses propres vignes,
jeter des pierres dans son propre jardin, se faire du tort à soi-même.
3
- briser, fendre.
- cædere
silicem, Cic. Div. 2, 85 : fendre une pierre.
- cædere
montes, Sen. Nat. 5, 15, 2 : fendre les montagnes.
- cædere murum,
Liv. 21, 11, 9 : saper un mur.
4
- [en part.] tailler.
- lapis
aliqui cædendus et apportandus fuit, Cic. Verr. 1, 147 : il y avait
quelques pierres à tailler et à porter en place.
- cum
cædendum esset saxum, Liv. 21, 37, 2 : comme il fallait tailler le
rocher.
- ut
nec virgulta vallo cædendo nec terra cæspiti faciendo apta inveniri
posset, Liv. 25, 36, 5 : en sorte qu'on ne pouvait trouver ni
broussailles propres à façonner (tailler) des pieux ni de terre propre
à faire des mottes de gazon.
- fig.
cædere
sermones, Ter. Heaut. 242 : tailler des bavettes. = κόπτειν
τὰ ῥήµατα.
- verum
interea, dum sermones cædimus, illæ sunt relictæ, Ter.
Heaut. 242 :
mais pendant que nous taillons des bavettes, elles sont restées en
arrière.
- prov. vineta
cædere sua, Hor. Ep. 2, 1, 220 : abattre ses propres vignes, jeter des
pierres dans
son jardin. --- (proverbium
in eos dicitur, qui sibi volentes nocent, Schol. Crucq.;
cf. Tibul. 1, 2, 98).
- ut
vineta egomet cædam mea, Hor. Ep. 2, 1, 220 : pour émonder moi-même ma
propre vigne.
5
- abattre, tuer, massacrer.
- tot
legionibus cæsis, Cic. Phil. 14, 12 : tant de légions étant massacrées.
- ille
dies, quo Tib. Gracchus est cæsus, Cic. Mil. 14, ce jour où Tib.
Gracchus fut assassiné.
- avec idée de vaincre - legiones
nostras cecidere, Liv. 7, 30, 14 : ils ont taillé en pièces nos légions.
- poét. cæsi
corporum acervi, Catul. 64, 359 : monceaux de cadavres.
- cæso
sparsuri sanguine flammas, Virg. En. 11, 82 : victimes destinées à
arroser de leur sang répandu les flammes du bûcher.
6
- égorger [des animaux].
- cædit
greges armentorum, Cic. Phil. 3, 31 : il égorge les troupeaux de bétail.
- (cervos)
rudentes cædunt, Virg. G. 3, 275 : ils égorgent (les cerfs) malgré
leurs bramements.
7
- immoler, sacrifier.
--- Cic. Leg. 2, 57 ; Virg. En. 5, 96, etc.
- cæsis
hostiis placare (mentes deorum), Cic. Clu. 194. apaiser les dieux par
l'immolation des victimes.
8
- [poésie érotique]. --- Catul.
56, 7; Priap. 26, 10.
- voir hors site dicolat-angl.
- cædrus
(cedrus), i, f. : cèdre, bois de cèdre, huile de cèdre.
- cædŭus,
a, um [cædo] : qu'on peut couper, bon à couper.
- cædua
silva : bois taillis. --- Cato, Agr. 1, 7 ; Varr. R. 1, 7, 9.
- cædua
fertilitas salici, Plin. 16, 175 : la pousse du saule qui offre une
coupe abondante.
- cæl,
par apocope pour cælum. ---
Enn. An. 575.
- cælāmĕn,
ĭnis, m. [cælo] : ciselure, ouvrage ciselé.
- excudere
cælamine, Apul. Flor. 7, p. 24 : graver sur pierre.
- cælātŏr,
ōris, m. [cælo] : -
1 - graveur,
ciseleur. --- Cic. Verr. 4, 54. - 2 - ciseleur
de la maison impériale. --- CIL 2, 2243.
- cælātūra,
æ, f. [cælo] : ciselure, art de ciseler [ou]
ouvrage de ciselure. --- Quint. 2, 21, 9 ; 2, 17, 8; Plin. 35,
156 ; 33, 157.
- cælātus,
a, um : part. passé de cælo.
- cælebs, ĭbis
(gén. plur. cælibum)
: célibataire, non marié.
- cælebs
vita : le célibat. --- Cic.
Leg. 3, 7; Hor. O. 3, 8, 1; Liv. 1, 46, 7.
- melius
nil cælibe vita, Hor. Ep. 1, 1, 88 : rien ne vaut le célibat.
- incitandis
cælibum poenis et augendo ærario, Tac. An. 3, 25 : pour assurer la
punition du célibat et accroître les revenus du
trésor public.
- cælebs
columba, Plin. 10, 104 : colombe qui n'a pas été accouplée.
- cælebs
platanus, Hor. O. 2, 15, 4 : platane qui ne se marie pas à la
vigne. --- cf.
Ov. M. 14, 663.
-
cælebs arbor, Plin. 17, 204 : arbre qui ne se marie
pas à la vigne.
- cælĕs, ĭtis
: - 1 - du ciel,
céleste. --- Ov.
F. 1, 236. -
2 - divin.
--- P.-Nol.
Carm. 21, 507.
- cælĭtes,
um, m. : les habitants des cieux. --- Plaut.
Rud. 2; Cic. Rep. 6, 9.
- cælestinus
:
1
- Cælestīnus,
i, m. : nom d'un historien romain. --- Treb.
Valer. 8, 1.
2
- cælestīnus,
a, um : comme cælestis.
--- CIL 6, 404.
- cælestis,
e
[cælum] :
- celestior Sen. Ep. 66, 11; cælestissimus
Vell, 2, 66, 3
== abl. cæleste
au lieu de cælesti
Ov. M. 15, 743 ; gén. plur. cælestum
au lieu de cælestium
Varr. L. 6, 53 ; Lucr. 6, 1272.
1
- du ciel, céleste.
--- Cic.
Rep. 6, 17 ; Nat. 2. 120.
- quicquid est illud quod sentit ... cæleste et divinum, Cic. Tusc. 1,
66 : quel que soit cet être sensible, il est céleste et divin. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
131, éd. Vuibert.
-
cælestis vir, Ov. Tr. 1, 3, 37 : l'homme céleste (=
Auguste).
- cælestis,
is, subst. m., ordint au plur.
: habitant
du ciel, dieu.
- in
concilio cælestium, Cic. Off. 3, 5, 25 : dans le conseil des dieux. ---
cf. Cic. Phil. 4, 4, 10; Liv. 1, 16, 7; 9, 1, 3; Tac. G. 9; H.
4, 84; Catul. 64, 191; 64, 205; 68, 76; Tib. 1, 9, 5.
- cælestis, is, f. : déesse. ---
Tert. Apol. 24, Capitol. Pert. 4, 2; Treb. Pol. Trig. Tyr. 29,
1.
- cælestĭa, ium,
n. plur. : choses célestes. --- Cic. CM 77.
-
quam
vellem Panætium nostrum nobiscum haberemus ! qui cum cetera tum hæc
cælestia vel studiosissime solet quærere, Cic. Rep. 1, 15 : que
n'avons-nous ici notre ami Panétius, qui étudie avec tant d'ardeur tous
les secrets de la nature, et surtout ces phénomènes célestes !
-
Plato Ægyptum peragravit ut a sacerdotibus barbaris cælestia acciperet,
Cic. Fin. 5, 87 : Platon parcourut l'Egypte afin d'apprendre
l'astronomie des prêtres étrangers. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 141, éd. Vuibert.
- scientiam terrestrium
cælestiumque rerum magni æstimare solet genus humanum; in quo profecto
meliores sunt qui huic scientiæ præponunt nosse semet ipsos,
laudabiliorque est animus cui nota est vel infirmitas sua quam qui ea
non respecta vias siderum scrutatur etiam cogniturus aut qui iam
cognitas tenet ignorans ipse qua ingrediatur ad salutem ac firmitatem
suam, Aug.
Trin. 1, prol.
: la science que les hommes estiment le plus, est celle qui a pour
objet le ciel et la terre ; mais une autre science bien plus estimable
est la connaissance de soi-même; oui, l’homme qui connaît sa propre
faiblesse, mérite d’être loué au-dessus du philosophe qui, tout bouffi
d’orgueil, étudie le cours des astres ou pour y faire des découvertes
nouvelles, ou pour vérifier les anciennes; hélas ! il ignore quelle
route peut le conduire au salut et à l’éternel bonheur.
2
- fig. divin,
excellent, merveilleux. --- Cic. Phil.
5, 28; Quint.
10, 2, 18.
- Cælĭānus,
a, um : de Célius. --- Tac. D. 21
- cælĭāna,
n. plur. : les écrits de Cælius Antipater. --- Cic.
Att. 13, 8.
- Cælĭāni,
Varr. L. L. 5, § 46 : les compagnons de Célius Vibennus (chef étrusque).
- cælĭbālis
(cælĭbāris),
e : qui concerne les célibataires.
- cælibaris
hasta, Arn. 2, 67 : aiguille avec laquelle on séparait les
cheveux de la nouvelle mariée.
- cælibatus
:
1
- cælibātŭs, ūs, m.
[cælebs] : célibat. --- Sen.
Ben. 1, 9, 4.
2
- cælibātŭs, ūs, m.
[cælum] : vie céleste. --- *J.-Val.
3, 42.
- cælĭcŏlæ,
ārum, et [plus souvent]
ūm, m. [cælum, colo] :
1
- habitants
du ciel, dieux. --- Enn. An. 491 ; Catul. 30, 4 ; Virg. En.
2,
641.
2
- adorateurs
du ciel. --- Cod. Theod. 16, 5, 43.
- sing.
cælicola Sil. 7, 174; Aug. Civ. 18, 16.
- Cælĭcŭlus,
i, m. : partie du mont Cælius. --- Cic. Har. 32, cf. Cælius minor Mart. 12, 18, 6.
- cælĭcus,
a, um [cælum] : du ciel. --- Stat. S. 2, 3, 14.
- cælĭfĕr,
ĕra, ĕrum [cælum, fero] :
1
- qui
porte le ciel. --- Virg. En. 6, 796.
2
- qui
porte au ciel.
- cæliferæ
laudes, Capel. 6, 637 : louanges qui portent aux nues.
- cælĭflŭus,
a, um [cælum, fluo] : qui coule du ciel. --- P.-Nol. Carm.
21, 833.
- cælĭgĕna,
æ, m. [cælum, geno] : né dans le ciel. --- Aus. Ecl. 18, 36.
- cælĭgĕnus,
a, um : né dans le ciel. --- Varr. L. 5, 62.
- cælĭgĕr,
ĕra, ĕrum [cælum, gero] : qui soutient le ciel. --- Avien.
Phæn. 575.
- cælĭlŏquax,
[cælum, loquor] : inspiré. --- Comm. Instr. 2, 18, 3.
- Cælĭmontāna
porta, f. : porte Cælimontane [une des portes de Rome, au pied du mont
Cælius]. --- Cic. Pis. 55.
- Cælĭmontānus,
i, m. : surnom romain. --- Liv. 3, 65, 2.
- Cælĭmontĭum,
ĭi, n. : nom d'un quartier de Rome. --- Reg. urb. p. 3.
- Cælīna,
æ, f. : ville de Vénétie. --- Plin. 3, 131.
- Cælĭŏlus
: c. Cæliculus. --- Varr. L. 5, 46.
- cælĭpŏtens,
tis [cælum, potens] : maître du ciel. --- Plaut. Pers. 755;
Prud. Apoth. 664.
- cæliscalpium,
ii, n. : gratte-ciel. --- néolatin.
- præalta
multizōnia nuncupantur et cæliscalpia.
--- Bérard, Capti p. 594; voir multizonium.
- cælispex,
pĭcis, m. [cælum, specio ou
Cælius, specio] : qui regarde le ciel ou
le mont
Cælius [épithète d'Apollon]. --- Reg.
urb. 17, 4.
- cælĭtes,
um : voir cæles.
- cælĭtŭs,
adv. [cælum] :
- 1 -
venant
du ciel. --- Lact. Inst. 4, 2, 6.
- 2 - fig. venant
d'en haut [de l'empereur]. --- Cod. Th. 6, 32, 2.
- Cælĭus,
ĭi, m. :
1
- Cælius
mons ou
Cælius : le Cælius [une des sept collines de Rome]. ---
Cic. Rep. 2, 33 ; voir Cæliculus.
- mox
(montem) Cælium appellitatum a Cæle Vibenna, qui dux gentis Etruscæ
cum auxilium tulisset sedem eam acceperat a Tarquinio Prisco, Tac. An.
4, 65 : (il n'est pas hors de propos de remarque que)
le Célius fut ensuite nommé Célius, de Célès
Vibenna, chef
étrusque, qui, appelé au secours de Rome avec un corps de sa nation,
fut établi en cet endroit par Tarquin l'Ancien.
2
- L.
Cælius Antipater : historien et juriste du temps des
Gracques. --- Cic. Br. 102.
3
- M.
Cælius Rufus, défendu par Cicéron. --- Cic. Br. 273.
-
de
dignitate M. Cælius notis ac majoribus natu et sine mea oratione et
tacitus facile ipse respondet, Cic. Cael. 3 : à l'égard de la dignité,
pour ceux qui le connaissent et pour les aînés d'entre nous, sans avoir
besoin de ma voix et sans parler lui-même, M. Célius répond aisément
par sa seule personnalité. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 517; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- cælo,
āre,
āvi,
ātum [cælum 1] : - tr. -
1
- graver, ciseler, buriner.
- cælare
argento, Cic. Div. 1, 79; in auro, Virg. En. 1, 640 : ciseler
dans l'argent, dans des objets d'or.
-
cælatum aurum, Cic. Tusc. 5, 61 : or ciselé. --- fig. Hor. Ep. 2, 2, 92.
2
- orner.
- auro
calvam cælavere, Liv. 23, 24, 12 : ils montèrent le crâne en
or.
3
- broder. --- Sil. 14,
558.
- cælum
:
1
- cælum, i, n.
: ciseau, burin, instrument du ciseleur, du graveur.
--- Cic. Ac. 2, 85; Quint. 2, 21, 24.
- cælum
figuli, Mart. 6, 13, 1 : roue du potier.
2
- cælum, i, n. : ciel.
- l'orth.
coelum est
défectueuse ; pour le plur. cæli, voir cælus.
a
- ciel, voûte céleste.
- rotundum
ut cælum terraque ut media sit...sol ut circumferatur, Cic. de Or. 3,
178 : à savoir que le ciel soit rond, que la terre soit au centre, que
le soleil tourne autour.
-
in cælum ascendere naturamque mundi et pulchritudinem siderum
perspicere, Cic. Læl. 88 : monter dans le ciel et contempler la nature
de l'univers, la beauté des astres.
- sidera
infixa cælo, Cic. Nat. 1, 34 : astres fixés à la voûte du ciel.
- cælum
nocte atque nubibus obscuratum, periculum anceps, Sall. J. 38 : la nuit
et les nuages obscurcissent le ciel, le danger est de tous côtés.
- à propos d'une crainte sans fondement.
- quid si nunc cælum ruat ? et si le ciel venait à tomber ?
b
- phénomènes célestes, signes du ciel.
- de
cælo servare, Cic. Div. 2, 74, etc. : observer le ciel [chercher à
voir des signes dans le ciel].
- de
cælo apud Etruscos multa fiebant, Cic. Div. 1, 93 : en Etrurie, il se
produisait dans le ciel beaucoup de phénomènes.
- de
cælo percussus, Cic. Cat. 3, 19 : frappé, atteint de la
foudre. --- de
cælo tactus Liv. 22, 36, 8.
- e
cælo ictus, Cic. Div. 1, 16 : frappé, atteint de la foudre.
- cælo
albente, Cæs. BC. 1, 68, 1 : au point du jour.
- cælo
vesperascente, Nep. Pelop. 2, 5 : à la tombée de la nuit.
- eodem
statu cæli et stellarum nati, Cic. Div. 2, 92 : nés avec le même état
du ciel et des astres.
- prov. - cælum
ac terras miscere, Liv. 4, 3, 6 : soulever (remuer) ciel et terre.
- toto
cælo errare, Macr. Sat. 3, 12, 10 : se tromper lourdement.
c
- ciel, séjour de la divinité.
- de
cælo delapsus, Cic. Pomp. 41 : tombé (envoyé) du ciel (de cælo demissus, Liv. 10, 8,
10).
- Herculem
in cælum sustulit fortitudo, Cic. Tusc. 4, 50 : son courage a porté au
ciel Hercule.
- poét. - cælo
gratissimus, Virg. En. 8, 64 : chéri du ciel.
- me
adsere cælo, Ον. M. 1, 761 : admets-moi au ciel (au rang des dieux).
d
- ciel, hauteur des airs.
- ad
cælum manus tendere, Cæs. BC. 2, 5, 3 : tendre ses mains vers le ciel.
- ad
cælum extruere villam, Cic. Dom. 124 : élever jusqu'au ciel une maison.
- aēr
naturā fertur ad cælum, Cic. Nat. 117 : l'air monte naturellement vers
le ciel.
- fig. in
cælum Cato tollitur, Cic. Arch. 22 : on porte aux nues Caton.
- aliquem
ad cælum ferre, Cic. Verr. 4, 12; efferre, Cic.
Marc. 29 : porter qqn aux nues.
- in
cælo sum, Cic. Att. 2, 9, 1 : je suis au septième ciel [je triomphe].
- digito
cælum adtingere, Cic. Att. 2, 1, 7 : toucher du doigt le ciel.
- Bibulus
in cælo est, Cic. Att. 2, 19, 2 : on élève Bibulus jusqu'aux cieux.
- de
cælo detrahere aliquem, Cic. Phil. 2, 107 : faire descendre qqn du
ciel [de son piédestal].
- falsa
ad cælum mittunt insomnia Manes, Virg. En. 6, 896 : les Mânes envoient
vers le ciel des songes trompeurs. (vers le ciel, vers la
terre où l'on voit le ciel).
e
- air du ciel, air, atmosphère.
- omnes
naturæ, cælum, ignes, terræ, maria, Cic. Nat. 1, 22 : tous les
éléments, le ciel, le feu, la terre, les mers.
- repente
cælum, solem, aquam terramque adimere alicui, Cic. Amer. 71 : enlever
soudain à qqn le ciel, le soleil, l'eau, la terre (les 4 éléments).
f
- climat, atmosphère d'une contrée.
- quæ
omnia fiunt ex cæli varietate, Cic. Div. 2, 79 : tout cela résulte de
la diversité des climats.
- crasso
cælo atque concreto uti, Cic. Nat. 2, 42 : vivre dans une atmosphère
épaisse et dense.
- Athenis
tenue cælum... crassum Thebis, Cic. Fat. 7 : à Athènes l'atmosphère
est subtile... épaisse à Thèbes.
- ubi
se cælum, quod nobis forte alienum, commovet, Lucr. 6, 1119 : quand
l'atmosphère d'une contrée, qui se trouve nous être contraire, se
déplace.
- paluster
cælum, Liv. 22, 2, 11 : air (atmosphère) des marais.
g
- ciel, état du ciel.
- cælo
sereno, Cic. Fam. 16, 9, 2 : par un ciel serein.
- dubio
cælo, Virg. G. 1, 252 : avec un ciel incertain.
h
- voûte, dôme d'un édifice, voussure. ---
Vitr. 7, 3, 3.
- cælum
capitis, Plin. 11, 134 : voûte du crâne.
- cælus,
i, m. :
1
- ciel. --- Enn. An.
546; Petr. 39, 5; 45,3; Vitr.4, 5, 1; plur. cæli
Lucr. 2, 1097 ; Serv. En. 1, 331
2
- Ciel, Célus, fils d'Ether
et de Dies.
- quod
si ita est, Cæli quoque parentes di habendi sunt Aether et Dies, Cic.
Nat. 3, 44 : or s’il en est ainsi, également Éther
et Jour,
les géniteurs du Ciel, doivent être considérés comme des dieux.
3
- Ciel, Célus, père de Saturne.
- esse
exsectum Cælum a filio Saturno, Cic. Nat. 2, 63 : (selon une vieille
croyance) Célus a été mutilé par son fils Saturne. --- Εnn.
An. 27.
- cæmenta,
æ, f. : c.
cæmentum. --- Enn.
d. Non. p. 196, 30.
- cæmentārĭa,
æ, f. [cæmentum] : taille des pierres. --- Firm.
Math. 2, 10.
- cæmentārīus,
ĭi, m. [cæmentum]
: maçon.
--- Hier. Ep. 53, 6.
- cæmentātus,
a, um [cæmentum] : assemblé avec du mortier. --- Primas.
Cor. 1, 3.
- cæmentĭcĭus,
a, um [cæmentum]
: composé
de moellons.
- cæmenticium
saxum, Vitr. 2, 4 : moellon.
- voir hors site
: cæmenticius.
- cæmentum,
i, n. [cædo] : -
1 - moellon,
pierre brute. --- Cato, Ag. 14, 1; Cic. Mil.
74. - 2 - mortier.
--- Gloss.
- cæmenta
marmorea, Vitr. 7, 6, 1 : éclats de marbre.
- voir hors site
: cæmentum.
- cæna
et ses dérivés
: c. cena,
etc.
- (cænācŭlārĭus,
cænācŭlum, cænātĭcus, cænātĭo, cænātĭuncŭla, cænātōrĭus, cænātŭrĭo, cænātus, cænĭto)
- Cænē,
ēs, f. : île voisine de la Sicile. --- Plin. 3, 92.
- Cæneūs,
ĕi (ĕos), m. : - 1 -
Cénéus
(Cénée, fille du Lapithe
Elatus,
nommée Cénis
d'abord, puis changée en homme par Neptune, et enfin transformée en
oiseau). --- Virg. En. 6, 448.
- 2 - Cénéus (guerrier
troyen). --- Virg. En. 9, 573.
- gr.
Καινεύς, έως.
- voc.
Cænĭ,
Ov. M. 12, 470; Cæneu,
id. ib. 12, 531.
- jam
non femina Cæneus, Ov. M. 8, 305 : Cénéus, qui n'est plus une femme.
- Cæni,
ōrum, m. : les Cènes, les Caéniens (peuple de Thrace).
--- Liv. 38, 40, 7.
- Cænicus,
a, um : des Cènes, des Caéniens. --- Plin. 4, 40.
- Odrysarum
gens fundit Hebrum accolentibus Carbiletis, Pyrogeris, Drugeris,
Cænicis, Hypsaltis, Benis, Corpilis, Bottiæis, Edonis, Plin. 4, 40 :
le pays des Odryses donne naissance à l'Hèbre, dont les bords sont
habités par les Carbilètes, les Pyrogères, les Drugères, les Caéniens,
les Hypsaltes, les Bènes, les Corpilles, les Bottiéens, les Édoniens.
- Cænica
regio, Plin. 4, 47 : le pays des Cènes.
- Cænĭa,
æ, f. : montagne des Alpes. --- Plin. 3, 35.
- Cænicenses
(Cenicenses), m. : peuple de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 36.
- Cænīna,
æ, f. : Cénina (ville du Latium, près de Rome, auj. Ciano).
--- Plin. 3, 68.
- gr. Καινινη.
- Cænīnensis,
e : de Cénina. --- Inscr. Grut. 436, 5.
- Cænīnenses, ĭum, m. : les habitants de Cénina. ---
Liv. 1, 9, 8; 1, 10, 2 et 3; Ov. F. 2, 135.
- Cænīnus,
a, um : de Cénina. --- Prop. 4, 10, 9.
- Cænis,
ĭdis, f. : Cénis. - 1
- maîtresse
de Vespasien, affranchie d'Antonia à laquelle elle servait de
secrétaire. --- Suet. Vesp. 3, 23. - 2
- fille d'Elatus,
métamorphosée en homme,
appelé Cénéus. ---
Ov. M. 12, 189, etc.
- gr.
Καινίς.
- cæno,
āre : c. ceno.
- Cænomani
: voir Cenomani.
- Cænŏphrūrĭum,
ĭi, n. : ville de Thrace [auj. Bivados]. --- Eutr. 9, 15.
- cænōsĭtās,
ātis, f. [cænosus] : bourbier. --- Aug. Fund. 33; au plur.
Fulg. Virg. p. 156.
- cænŭlentus,
a, um [cænum] : couvert de boue. --- Tert. Pall. 4; Ambr.
Psalm. 39, 2.
- cænōsus,
a, um [cænum] : bourbeux, fangeux. --- Juv. 3, 266.
- cænōsior
Sol. 49, 11.
- cænum
(cēnum, rart
coenum), i, n. :
1
- boue,
fange, ordure. --- Cic. Tusc. 4, 54.
- fig. e cæno
emersus, Cic. Vatin. 17 : sorti de la fange.
- ex
cæno plebeio consulatum extrahere, Liv. 10, 15 : arracher le consulat à
la fange plébéienne.
2
- ordure
[terme d'injure]. --- Plaut.
Ps. 366; Cic. Sest. 20.
- Cænus
: promontoire du Bruttium, sur le détroit de Sicile. ---
Plin. 3, 73.
- cæpa
(cēpa), æ, f. : oignon.
- gén.
cæpis Charis. 59,
6.
- cæpa,
æ, f.,
Næv. et Lucil. ap. Prisc. l. l.; Lucil. et Varr. ap. Non. p. 201, 8
sq.; Cels. 2, 21; 2, 22; Col. 10. 12, 3; 12, 10, 2; 12, 8, 1; Ov. F. 3,
340; Isid. Orig. 17, 10, 12; Petr. 58, 2; Plin. 19, 6, 32, §§ 101 et
106; Pall. 4, 10, 31.
- cæpe,
is, n., Enn.
ap. Macr. S. 6, 5, 5; Næv., Nov., et Varr. ap. Prisc. l. l.; Lucil. et
Varr. ap. Non. p. 201, 1 sq.; Hor. Ep. 1, 12, 21; Juv. 15, 9; Pers. 4,
31; Gell. 20, 8, 7.
- cæpæ,
ārum, f., Col. 11, 3, 58; Plin. 19, 6, 32, § 107; 2, 7, 5, §
16; Mart. 3, 77, 5; 12, 32, 20; Pall. 3, 24, 3; Plin. l, 1; Juv. 15, 9.
- cæpam
esse, Varr. : pleurer (manger de l'oignon).
- cæpārĭa,
æ, f. : tumeur à l'aine. --- M.-Emp. 33.
- cæparius
:
1
- cæpārĭus (cēpārĭus), ĭi, m. [cæpa] : marchand d'oignons. ---
Lucil. d. Non. p. 201,10; Gloss. 5, 565, 8.
2
- Cæpārĭus, ĭi, m. : Céparius (nom d'homme). ---
Cic. Cat. 3, 14.
- Cæpāsius,
i, m. : nom propre romain.
- G.
et L. Cæpasius : deux orateurs. --- Cic. Br. 242; Clu. 57.
- cæpe
(cēpe), is, n. : c. cæpa.
- cæpētum,
i, n. [cæpa] : espace de jardin planté d'oignons (carré d'oignons).
--- Gell. 20, 8, 7.
- cæpĭcĭum,
ĭi, n. [cæpa] : oignon, tête d'oignon. --- Arn. 5, 1.
- cæpīna,
æ, f. [cæpa] : oignon, semence ou semis d'oignons. --- Col.
11, 3, 56.
- Cæpĭo,
ōnis, m. : Cépion (surnom).
- au plur.
Cæpiones Cic.
- cæpŭla
(cæpulla), æ, f. : petit oignon, ciboule. --- Pall. 3, 24, 2
; Apic. 277.
- Cærātēus,
a, um : du Cæratus [fleuve de Crète]. --- Virg. Cir. 113.
- Cære,
indécl. n. et
Cæres, ĭtis, (-ētis), f. : Céré [ville d'Etrurie, antérieurement nommée
Agylla, auj. Cervetri]. --- Liv. 1, 60, 2.
- Cærēs,
ētis, (-ĭtis), adj. : de Céré. --- Liv. 7, 19, 6.
- Cærĭtes,
ĭtum, m. : habitants de Céré. --- Liv. 7, 19, 8; [ils avaient obtenu le droit de cité
romaine sans le droit de voter] Gell.
16, 13, 7.
- Cærētānus,
a, um : de Céré. --- Plin. 3, 51.
- Cærētānum,
i, n. : maison de campagne près de Céré. --- Col. 3, 3, 3.
- Cærētāna,
ōrum, n. (s.-ent. vina) : vins de Céré. ---
Mart. 13, 124.
- Cærētāni,
ōrum, m. : les habitants de Céré. --- Val. Max. 1, 1, 1.
- cærĕfŏlĭum,
ĭi, n. (chærĕphyllum, i, n.) : cerfeuil.
--- Plin. 19, 170.
- gr. χαιρέφυλλον -- angl. chervil.
- Cærellĭa,
æ, f. : nom de femme. --- Cic. Fam. 13, 72, 1.
- cærēmōnĭa
: c. cærimonia.
- Cæres,
ĭtis : voir Cære.
- cærites
tabulæ : liste sur laquelle les censeurs portaient les citoyens privés
du droit de suffrage.
- fig. cærite
cerā (= tabulā) digni, Hor. Ep. 1, 6, 62 : dignes de blâme [d'être
notés par les
censeurs].
- Cærētānus,
a, um : voir
Cære.
- cærĭmōnĭa
(cærēmōnĭa), æ, f. :
- n.
cærimonium et plur. cærimonia, ōrum,
Fort. Mart. 3, 53 ; CIL 11, 3933; orth. ceremonia,
décadence.
1
- [sens rare] caractère
sacré.
- est
ergo in genere et sanctitas regum, qui plurimum inter homines pollent,
et cærimonia deorum, quorum ipsi in potestate sunt reges, Suet. Cæs.
6, 2 : on voit donc unis dans notre famille et la majesté des rois, qui
sont les maîtres des hommes, et le caractère sacré des dieux,
qui sont
les maîtres des rois.
- cærimonia
legationis, Cic. Amer. 113 : caractère sacré d'une députation (deorum
Cæs. d. Suet. Cæs. 6) ; Tac. An. 4, 64; 3, 61 ; 14, 22.
2
- vénération, respect religieux.
- esse
in magna cærimonia, Plin. 6, 135 : être en grande vénération.
- summa
religione cærimoniaque sacra conficere, Cic, Balb. 55 : accomplir des
sacrifices avec le plus grand scrupule, le plus grand respect religieux.
- superioris
cujusdam naturæ, quam divinam vacant, cura cærimoniaque, Cic. Inv. 2,
161 : le culte et la vénération d'une nature supérieure qu'on appelle
divine.
- religionem
eam, quæ in metu et cærimonia deorum sit,
appellant, Cic. Inv. 2, 66 : ce qui constitue la religion, c'est la
crainte et la vénération des dieux. --- cf. Verr. 5, 36; Har.
21; Nep.
Them. 8, 4; Liv. 29, 18,2; 40, 4, 9.
3
- manifestation de la vénération, culte, rites.
- cærimoniæ
sepulcrorum, Cic. Tusc. 1, 27 : le culte des tombeaux.
- peregrinarum
cærimoniarum sicut veteres ac præceptas reverentissime coluit, Suet.
Cæs. 93 : quant aux rites étrangers, il avait le plus grand respect
pour ceux qui étaient anciens et approuvés chez les Romains.
- libri cærimoniarum, Tac. An. 3, 58 : livres sur les rites, rituels.
4
- manifestation de la vénération, cérémonie (surtout au plur.)
- quo
more eorum gravissima cærimonia continetur, Cæs. BG. 7, 2, 2 : ce qui
dans leurs coutumes constitue la cérémonie la plus solennelle.
- cærimonias
polluere, Cic. Dom. 105 : profaner les cérémonies religieuses.
- institutas
cærimonias persequi, Cic. Dom. 141 : achever une cérémonie selon les
rites établis.
- cærimonias
retinere, Cic. Div. 2, 148 : garder (maintenir) les cérémonies
religieuses.
- cærimonias
colere, Cic. Mil. 83 : observer les cérémonies religieuses, les
pratiquer.
- cærĭmōnĭālis,
e, et
cærĭmōnĭōsus, a, um [cærimonia] : qui concerne les cérémonies
religieuses, religieux, consacré par la religion. --- Arn. 7,
13; Amm. 22, 15, 17.
- cærĭmōnĭor,
āri [cærimonia] : - tr. - honorer par des cérémonies religieuses. ---
Aug. Serm. 309, 5.
- cærĭmōnĭum,
i, n. : c. cærimonia.
- Cærĭtes
(Cærētes), um, m. : voir Cære.
- Cærœsi,
ōrum, m. : les Cérèses (peuple de la Gaule Belgique). ---
Cæs. BG. 2, 4, 10.
- cærŭla,
ōrum, n. [cærulus] :
1
- la mer (les plaines azurées). ---
Cic. poét. Fin. 5, 49 ; Virg. En. 4, 583.
2
-
l'azur du ciel.
--- Lucr. 1, 1090.
3
- l'azur des sommets des montagnes.
--- Ov. M. 11, 158.
- cærŭlans,
antis : qui tire sur le bleu. --- Fulg. Myth. 1.
- cærŭlĕātus,
a, um : peint de couleur bleue. --- Vell. 2, 83, 2.
- cærŭlĕus,
a, um [p. *cælulus, de cælum] :
1
- bleu, bleu sombre. ---
Cic. Ac. 2, 105; Nat. 1, 83; Cæs. BG. 5, 14, 2.
2
- foncé, sombre, noirâtre. ---
Cic. fr. H. 4 a, 448; Virg. En. 8, 622; Ov. A. A. 2, 518.
3
- subst.
- subst. n.
cærŭlĕum : azur, couleur bleue. --- Vitr. 7, 11, 1.
- subst. m.
cærŭlĕus : bleu ou peau bleue [poisson].
--- Isid. 12, 6, 10.
- voir hors site dico-latin-angl.
- cærŭlōsus,
a, um : d'un azur très sombre. --- Sed. op. Pasch. 3, 19.
- cærŭlus,
a, um : c. cæruleus. --- Cic. poét. Div. 1, 41; Hor. Epo. 13,
16.
- subst.
n. plur., voir cærula.
- cæsa,
æ, f. [cædo] :
- (Lebaigue
P. 155 et P.
156)
1
- cæsa, æ, f. : taillade, coup de tranchant.
--- Veg. Mil. 1, 12.
2
- cæsa, ōrum, n. : entrailles détachées de la victime.
- inter
cæsa et porrecta, Cic. Att. 5, 18, 1 : entre l'immolation et l'offrande
(intervalle
où l'on pouvait craindre un présage fâcheux), à
la dernière minute.
- cæsālis,
e [cædo] : de taille, propre à être taillé. --- Grom. 306, 21.
- cæsăpŏn,
i, n. : sorte de laitue. --- Plin. 20, 59.
- cæsar
:
1
- cæsăr, ăris, m.
[cædo] : c. cæso.
--- Isid. 9, 3, 12.
2
- Cæsăr, ăris, m. : - a
- César (surnom
de la famille Julia). - b
- César (Jules
César, dictateur, tué par Bruttus et Cassius; auteur de "La Guerre des
Gaules" et de "La Guerre Civile"). - c
- César
(titre donné aux empereurs romains. - cf. les tsars
de la Russie).
-
reddite ergo, quæ sunt Cæsaris, Cæsari et, quæ sunt Dei, Deo, Vulg.
Marc. 12, 17 : rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui
est à Dieu.
- (Cæsari, au datif d'intérêt)
sese omnes flentes Cæsari ad pedes projecerunt, Cæs. BG. 1, 31 : ils se
jetèrent tous aux pieds de César en pleurant. --- cf. Touratier, Syntaxe latine,
p. 219; éd. Peeters France.
- avec
double datif quem auxilio Cæsari Hædui miserant, Cæs. BG. 1, 18
: (cavalerie) que les Héduens avaient envoyée au secours de César.
- voir
hors site : César.
- voir l'article de P. Festus.
- Cæsărĕus,
a, um [poét.] :
- a
- de
César. --- Ov. M. 1, 201; id. ib. 15, 864; id. ib. 15, 865;
Stat. S. 1, 1, 85. - b - des
Césars, impérial, de la maison impériale. --- Mart. Spect. 1,
7; id. Epigr. 1, 7, 3.
- Cæsărīnus,
a, um : de César. --- Cic. Att. 16, 10, 1.
- Cæsărĭānus,
a, um, de César. --- Nep. Att. 7, 1.
- Cæsărĭāni,
ōrum, m. : - a
- partisans
de César. --- B. Afr. 13. - b
- agents
de l'empereur dans les provinces. --- Cod. Th. 10, 7.
- Cæsăriānum,
i, n. : espèce de collyre, collyre césarien. --- Cels. 6, 6.
- Cæsăraugusta,
æ, f. : Césaraugusta (ville de la Tarraconnaise, auj. Sarragosse). ---
Mel. 2, 6, 4; Plin. 3, 3, 4, § 24.
- gr. Καισαραυγοῦστα.
- Cæsăraugustānus,
a, um : de Césaraugusta. --- Plin. 3, 18.
- Cæsărĕa
(Cæsărĭa), æ, f. : Césarée. - 1
- ville et port de la Palestine, auj. Kaisariyeh. - 2 - ville de la Mauritanie
Césarienne, auj. Tenez. - 3
- ville de Phénicie, patrie de l'empereur Alexandre Sévère. - 4 - ville de Pisidie et
d'Arménie. - 5 - île
située entre la Bretagne et la Gaule, auj. Jersey.
- Καισἀρεια.
- Cæsarea
Augusta : c. Cæsaraugusta.
- Cæsărĭensis, e : de Césarée. --- Tac. H. 2, 58.
- Cæsariensis Mauritania : la Mauritanie Césarienne.
- Cæsariensis colonia, Dig. : Césarée de Palestine.
- Cæsărĭenses, ĭum, m. : les habitants de Césarée. --- Plin.
5, 120.
- Cæsărĕānus,
a, um : c. Cæsarianus. --- Serv. En. 1, 177.
- Cæsărĕus,
a, um : voir Cæsar.
- Cæsărĭa
: - 1 - nom de femme. ---
Greg. - 2
- c. Cæsarea. ---
CIL 6, 1057, 18.
- Cæsărĭānus
: voir Cæsar.
- cæsărĭātus,
a, um [cæsaries] :
1
- chevelu. ---
Plaut. Mil. 768.
- equis
cæsariati, Tert. Pall. 4 : qui ont le casque orné d'une
crinière de cheval.
2
- fig. orné de feuillage,
de feuilles. --- Apul. Mund. 23.
- Cæsărĭensis,
e : voir Cæsarea.
- cæsăriēs,
ĭēi, f. [cado] :
- mot
poétique toujours employé au sing.
1
- chevelure
- [de
l'homme]. --- Plaut. Mil. 64 ; Virg. En. 1, 590, etc.
- [de
la femme]. --- Catul. 66, 8; Virg. G. 4, 337 ; Ov. M. 4, 492
; Am. 3, 132.
- cæsaries
barbæ, Ov. M. 15, 656 : le poil de la barbe.
2
- poil de chiens. ---
Grat. Cyr. 272.
- Cæsărīnus
: voir Cæsar.
- Cæsărĭo,
ōnis, m. : Césarion (fils de César et de Cléopâtre). ---
Suet. Aug. 17.
- Cæsărius,
ĭi, m. : - 1
- saint
Césaire, évêque d'Arles. --- Fort. - 2
- autres
du même nom. --- Amm., Greg.
- Cæsărobrigenses,
ium, m. : peuple de Lusitanie. --- Plin. 4, 118.
- Cæsaromagus,
i, f. : ville de Bretagne. --- Anton.
- Cæsellĭus,
ĭi, m., nom de fam. romaine. --- Tac. An. 16, 1.
- Cæsēna,
æ, f. : Céséna (ville de la Gaule Cispadane). ---
Cic. Fam. 16, 27, 2, Plin. 3, 15, 20, § 116.
- Cæsēnās,
ātis : de Céséna. --- Plin. 14, 6, 8, § 67.
- Cæsennĭus,
ĭi, m. : nom de famille romaine. --- Cic. Phil. 12, 23.
- Cæsĭa
Silva, æ, f. : la forêt Césia (en Germanie). ---
Tac. An. 1, 50.
- cæsīcĭus,
a, um : blanc, [ou]
bien peigné. --- cf. Non. 539: Plaut. Ep. 230.
- cæsim,
adv. [cædo] : en tranchant, en taillant.
- cæsim petere hostem, Liv. 22, 46, 5 : frapper l'ennemi de taille.
--- cf. 7, 10, 9 ; Suet. Cal. 58.
- cæsim diximus, Cic. Or. 67, 225 : nous avons parlé par incises. ---
cf. 223; Quint. 9, 4, 126; id. 11, 3, 102.
- cæsĭo,
ōnis, f. [cædo] : taille, coupe. --- Col. 4, 33, 1.
- plur. concret - cæsĭōnes
: assassins. --- Tert. Apol. 39.
- cæsius
:
1 - cæsĭus,
a, um
: tirant sur le vert.
- cæsii
oculi, Cic. Nat. 1, 83 : yeux pers. --- cf. Gell. 2, 26, 19;
Fest. 273.
- virgo
cæsia, Ter. Haut. 1062 : jeune fille aux yeux pers.
- cæsissimus
Varr. L. 8, 76.
2
- Cæsius, ĭi, m. : nom d'homme. ---
Cic. Verr. 1, 130, etc.
- en part.
Cæsius Bassus, voir Bassus.
- cæso
:
1 - Cæso
(Kæso), ōnis, m. : Céson [prénom des Fabius, des Quinctius,
des Duilius]. --- Liv. 2, 43, 2 ; 3, 11, 6; 8, 15, 1.
2 - cæso,
ōnis, m. [cædo] : tiré du sein de sa
mère par
l'opération césarienne. --- Isid. 9, 3, 12.
- Cæsōnĭa,
æ, f. : Césonia (femme de Caligula). --- Juv. 6, 616.
- Cæsōnīnus,
i, m. : surnom romain. --- Cic. Sen. 13; Prov. 7.
- Cæsōnĭus,
ĭi, m. : nom de famille romaine. --- Cic. Att. 1, 1, 1; Tac.
An. 14, 29.
- Cæsōnĭānus,
a, um : de Cæsonius. --- Col. 1, 4, 1.
- cæsŏr,
ōris m. [cædo] : qui taille, qui coupe. --- Hier. Is. 14, 7.
- Cæsorĭăcum
: voir Gesoriacum.
- cæspĕs
(cespĕs), ĭtis, m. [cæsus, cædo] :
1
- motte de gazon (en
forme de brique). --- P.
Fest. 45].
- obstruere
portas singulis ordinibus cæspitum, Cæs. BG. 5, 51, 4 : boucher les
portes chacune avec un seul rang de mottes de gazon.
- primum
cæspitem posuit, Tac. An. 1, 52 : il posa la première motte.
2
- fig. hutte. ---
Hor. O. 2, 15, 17.
3
- autel de gazon. ---
Tac. H. 4, 53.
4
- touffe, bourgeon. ---
Plin. 17, 153.
5
- gazon (tondu); terre couverte de gazon, sol.
-
cæspes est terra in modum lateris cæsa cum herba, sive frutex recisus
et truncus, Paul.
ex Fest. p. 45
- cæspes
gramineus, Virg. En. 11, 566 : le sol herbu.
6
- contrée, pays. ---
Avien. Perieg. 227.
- cæspĭtātor,
ōris, m. [cæspito] : (cheval) qui trébuche. --- Serv. En. 11,
671.
- cæspĭtĭcĭus,
a, um [cæspes] : fait en mottes de gazon. --- Vopisc. Prob.
10, 5.
- cæspĭto,
āre : - intr. - trébucher sur le gazon, tomber sur le gazon.
--- Gloss. 5, 177, 32.
- cæspōsus,
a, um [cæspes] : couvert de gazon. --- Col. 10, 130.
- cæstis,
dat. plur.
(c. cæstibus) : voir
cæstus.
- cæstrum
: voir cestrum.
- cæstus
:
1 -
cæstus, i, m. : voir cæstŭs,
ūs. --- Varr. Men. 89.
2
- cæstŭs, ūs, m. [cædo] : ceste, gantelet, ou bandes de cuir
garnies de plomb.
- cæstus
jactare, Cic. Tusc.2, 56 : projeter les cestes [pour frapper].
- voir hors site
: cæstus.
- cæsullæ,
ārum, f. : (femmes) aux yeux tirant sur le
vert. --- Fest. 274.
- cæsum,
i, n. [cædo, part. passé cæsus] : césure (t.
de gram.).
- cæsūra,
æ, f. [cædo] :
1 - action de couper, coupe.
- cæsura
silvæ, Plin. 17, 150 : coupe d'un bois.
2 - coupure, endroit où une chose est coupée.
--- Plin. 8, 96.
3 - césure [terme de métrique]. ---
Diom. p. 496.
- cæsūrātim
[cæsura] : de façon coupée, par incises. --- Sid. Ep. 4, 3.
- cæsus
:
1
- cæsus, a, um : part. passé de cædo. - a
- coupé, taillé, incisé. - b
- battu, frappé.
- c - tué, immolé (en
parl. d'une victime).
- d - massacré, taillé
en pièces.
- capita conjurationis ejus ... virgis cæsi
ac securi percussi (sunt), Liv. 10, 1, 3 : mot à mot les têtes de la conjuration les
chefs de la conjuration furent battus de verges et frappés de la hache. ---
syntaxe latine; Ernout et Thomas § 164 p. 138.
- capitaque conjurationis ejus quæstione ab consulibus ex senatus
consulto habita virgis cæsi ac securi percussi, Liv. 10, 1, 3 : et les
têtes de cette conjuration, après l'enquête des consuls conformément au
sénatus-consulte, furent battues de verges et passées à la hache. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
360; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- m. pris susbt. cæsorum
spolia, Liv. 5, 39, 1 : les dépouilles des cadavres (des
tués). --- cf. Liv.. 37, 44, 3 ; Tac. H. 1, 87, etc.
- n. plur.
cæsa, voir ruta.
- [rhét.]
oratio cæsa, Her. 4, 19, 26 : style coupé.
- voir cæsa.
2
- cæsŭs, ūs, m. (c. cæsio) : action de couper. --- Itin. Alex.
45.
- cæter-
: voir ceter-
- (cetera, ceterum, cetero, ceterus).
- cætra
(cetra), æ, f. : voir
cetra.
- cætrātus
(cetrātus), a, um : voir
cetratus.
- Cætriboni
: peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 73.
- Cæus
:
1
- Cæus, a, um : c. Ceus.
2
- Cæus, i, m. (c. Coeus) : Céus (un Titan).
- Cæyx,
ycis, m. : c. Ceyx.
- Cafaues,
m. : les Cafaves (peuple d'Afrique). --- Amm. 29, 5, 33.
- caia
:
1
- cāia, æ, f. : bâton. --- Isid. Orig. 18, 7, 7.
2
- Cāĭa, æ, f. :
Caïa (prénom de
femme). --- Cic. Mur. 12 ; voir Gaius.
- Caianus
:
1
- Cāĭānus, a, um : de Caïus (Caligula).
-
Caianus as : l'as réduit par Caligula (monnaie de
faible
valeur). --- Stat. S. 4, 9, 22.
2
- Caianus, a, um : voir Cain.
- Caiātĭa,
æ, f. : ville du Samnium. --- Liv. 9, 43, 1.
- Caiātīnus,
a, um : de Caiatia. --- Liv. 22, 13, 6.
- cāiātĭo
(cājātĭo), ōnis, f. : correction, fouet donné aux enfants.
--- Fulg. Virg. p. 103, 17.
- Caici
: voir
Chauci.
- Caicus
:
- gr. Κάϊκος.
1
- Căīcus, i, m. : le Caïque (fleuve de Mysie). ---
Cic. Flac. 72.
- Căȳcus,
Ov. M. 12, 111.
2
- Căīcus, i, m. : Caïcus (un compagnon d'Enée). ---
Virg. En. 1, 183.
- Cāiēta,
æ, (Cāiētē, ēs), f. : - 1
-
Caiète (nourrice d'Enée). --- Virg. En. 7, 2.
- 2
- Caiète
(auj. Gaète, ville du Latium). --- Cic. de
Or. 2, 22.
- gr. Καιήτη.
- Cāiētānus,
a, um : de Caiète. --- Val. Max. 1, 4, 5.
- Cain,
indécl. m. (Cainus, i, m.) : Caïn (frère d'Abel). ---
Bibl.
- voir hors site
: Cain.
- Caiānus
ou
Caīnus ou
Cainiānus, a, um : qui adore Cain. --- Hier., Aug.,
Isid.
- Cainĭgĕnæ,
ārum, m. : descendants de Caïn. --- Mar.-Vict. Gen. 2, 256.
- Cainnās,
æ, m. : fleuve de l'Inde. --- Plin. 6, 64.
- cāio,
āre [caia] : - tr. - fouetter corriger. --- Plaut. Cist. 252,
d'après Fulg. Virg. p. 103, 19.
- Căīphās,
æ, m. : Caïphe [grand-prêtre des Juifs du temps de J.-C.]. ---
Bibl.
- Căīphæus,
a, um : de Caïphe. --- Juvc. 4, 408.
- Cāĭpŏr,
m., (pour Caii puer) : esclave de
Caius. --- Fest. 257, 20.
- Cāĭus,
ĭi, m. : - 1 - Caius
(prénom romain; voir Gaius.
- 2 - Caius =
Caligula. --- Plin.; Sen.
- cāla,
æ, f. (cālum, i, n.) : bois, bûche. --- Lucil. d. Serv. En. 6,
1.
- gr. κᾶλον.
- Calaber
:
1
- Călăbĕr, bri, m. : habitant de Calabre. --- Sil.
8, 573; Plin. 3, 105.
2
- Călăbĕr, bra, brum : de la Calabre, calabrais. ---
Virg. G. 3, 425 ; Ov. F. 5, 162.
- Calabræ
Pierides, Hor. O. 4, 8, 20 : les muses de Calabre (= les poésies
d'Ennius, qui
était
Calabrais).
- Călăbra
Curĭa, æ, f. [calo] : la curie Calabra (endroit
sur le Capitole où les prêtres annonçaient - calabant
- au peuple la division du mois et
la date des fêtes).
--- Varr. L. 5, 13; Serv. En. 8, 654.
- Călăbrĭa,
æ, f. : la Calabrie [province méridionale de l'Italie]. ---
Hor. O. 1, 31, 5; Liv. 23, 34, 3.
- călăbrĭca,
æ, f. : sorte de lien pour les ligatures chirurgicales. ---
Plin.-Val. 3, 13.
- Călăbrĭcus,
a, um [Calabria] : de la Calabre. --- Col. 12, 49,
3.
- călăbrix,
īcis, f. : aubépine. --- Plin. 17, 75.
- Călactē
(Călēactē), ēs, f. (Calacta, æ, f.) : Calacta (ville maritime de la
Sicile septentrionale). --- Cic. Verr. 3, 101 ; Anton. p. 94,
4; Sil. 14, 251.
- gr.
Καλὴ ἀκτή : Beau
Rivage.
- Călactīnus,
i, m. : un habitant de Calacta. --- Cic. Verr. 2,
4, 22, § 49; id. Fam. 13, 37.
- Călactīni,
ōrum, m. : les habitants de Calacta. --- Cic. Verr.
3, 101 ; 4, 49.
- Călăgorris
(Călăgurris, Călăgūris), is, f. : Calagouris. - 1
- ville
de la Tarraconnaise, patrie de Quintilien, auj. Calahorra). ---
Aus. 191, 7. - 2
- autre ville de la
Tarraconnaise, auj. Loharra. --- Liv. 39, 21, 8.
- gr.
Καλαγοῦρις.
- Călăgurrītāni,
ōrum, m. : les habitants de Calagouris. --- Plin.
3, 24; Cæs. BC. 1, 60.
- Călăis,
is, m. (acc. -in; abl. -i) : Calaïs.
- 1 -
fils de Borée et d'Orithye. --- Ov. M. 6, 716.
- 2 -
nom d'un jeune homme. --- Hor. O. 3, 9, 14.
- gr.
Κάλαϊς.
- voir
hors site : Calaïs.
- Călăma,
æ, f., ville de Numidie [auj. Guelma]. --- Aug. Civ. 22, 8.
- Călămenses,
m. : habitants de Calama. --- CIL.
- călămārĭus,
a, um [calamus] : de roseaux à écrire.
- (Lebaigue
P. 157)
- calamaria
theca, Suet. Cl. 35 : boîte à roseaux pour écrire.
- călămatus,
i, m. : sorte de bonnet, de casque. --- Cassiod. Hist. 7, 16.
- călămaucus
Gloss.
- călămaulēs,
æ, m. : qui joue du chalumeau. --- Not. Tir. 107, 2.
- gr.
καλαμαύλης.
- călămellus,
i, m. [calamus] : petit roseau. --- Arn. j. Psal. 150.
- cālāmentum,
i, n. : bois mort. --- Col. 4, 27, 1.
- gr.
κᾶλον.
- călăminthē,
ēs, f. : calament, herbe aux chats. --- Apul. Herb. 70.
- gr.
καλαμίνθη, ης.
- călămīnus,
a, um : formé de roseaux. --- Varr. R. 3, 17, 4.
- Calaminæ
insulæ, Plin. 2, 209 : les Calamines (îles flottantes de Lydie).
- Călămis,
ĭdis, m. : Calamis (sculpteur grec, contemporain de Phidias).
--- Cic. Br. 70.
- gr.
Κάλαμις, ιδος.
- călămiscus,
i, m. : petite branche creuse d'un candélabre. --- Iren. 2,
24, 3.
- gr. καλαμίσκος.
- călămistĕr,
tri, m. [calamus] : -
1 -
fer
à friser. --- Cic. Sen. 16. - 2 -
fig.
faux ornements du style, afféterie. --- Cic. Br. 262; Or. 78.
- călămistrātōrĭum,
ĭi, n. : aiguille de tête, épingle de cheveux. --- Gloss.
Pith.
- călămistrātus,
a, um : frisé au fer. --- Cic. Sest. 18.
- călămistrum,
i, n. : c. calamister. --- Plaut. Curc. 577 ; Varr.
L. 5, 129.
- Călămisus,
i, f. : ville des Locriens Ozoles. --- Plin. 4, 7.
- călămĭtās,
ātis, f. :
- au
gén. plur. qqf. calamitatium.
--- Sen. Contr. 1,1, 22 ; Plin. 7, 87; Just. 16, 4, 5.
1 - tout
fléau qui endommage la moisson sur pied.
- annona
porro pretium nisi in calamitate fructuum non habet, Cic. Verr. 3, 227
: le blé n'a une grande valeur que si les récoltes sont mauvaises.
--- Plaut. Cas. 913; Ter. Eun. 79 et Don.
2
- fig.
calamité, malheur, désastre, fléau.
- quot, quantas, quam incredibilis hausit calamitates ! Cic. Tusc. 1,
96 : que de malheurs, combien grands, combien incroyables il a essuyés
! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 115, éd. Vuibert.
-
calamitates
accipere, Cic. Verr. 4, 132 : essuyer des malheurs.
-
calamitati esse alicui, Cic. Verr. 4, 76 : être un fléau pour
qqn.
- ut
numquam ulla amori vostro incidere possit calamitas, Ter. Haut. 395 :
en sorte qu'aucun malheur ne peut s'abattre sur votre amour.
- calamitatum
habere socios miseris est solatio, P. Syr. : une
consolation pour les malheureux, c’est de trouver des compagnons
d’infortune.
3
- malheur à la guerre, défaite, désastre,
ruine.
- clades
atque calamitas, Sall. C. 39, 4 : défaite et désastre.
- calamitatem
insignem inferre alicui, Cæs. BG. 1, 12 : porter un coup mortel à qqn.
- interim accidit illa calamitas apud Leuctra Lacedæmoniis, Nep. Ages.
6, 1 : c'est sur ces entrefaites que le fameux désastre de Leuctres
survint aux Lacédémoniens.
- călămitēs,
æ, m. : grenouille verte. --- Plin. 32, 122.
- gr.
καλαμίτης.
- călămĭtōsē
[calamitosus] : malheureusement. --- Cic. Off. 3, 105.
- călămĭtōsus,
a, um [calamitas] :
1 - qui fait du dégât, des ravages, ruineux,
désastreux, pernicieux, funeste (au pr. et au fig.). ---
Cic. Verr. 1, 96; Mur. 33.
- secutum
est hoc acerbissimum et calamitosissimum civile bellum, Cic. Phil. 11,
34 : vint ensuite cette cruelle et déplorable guerre civile.
- calamitosum
est bonis everti calamitosius cum dedecore, Cic. Quinct. 31 : c'est une
calamité de perdre sa fortune; c'en est une plus grande de perdre en
même temps son honneur.
- tempestas
calamitosa, Cic. : ouragan dévastateur.
- victoriæ
Romanis calamitosæ, Suet. : victoires funestes aux Romains.
2
- exposé à la grêle, au ravage.
--- Cato, Agr. 35, 1 ; Cic. Agr. 2, 81.
- prædium
calamitosum, Cato. : ferme exposée aux intempéries.
3
- malheureux, accablé par le malheur.
--- Cic. Mur. 50; Læl. 46; Tusc. 4, 82.
- propensior benignitas esse debebit in calamitosos, nisi forte erunt
digni calamitate, Cic. Off. 2, 62 : la bienveillance doit se pencher
davantage sur les malheureux, à moins qu'ils ne méritent leur malheur. --- voir
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 127, éd. Vuibert.
- calamitosissimus
omnium Regulus, Sen. Ep. 71, 17 : Régulus le plus à plaindre de tous
les hommes.
- culpā
calamitosus, Cic. Fam. 9, 13, 3 : malheureux par sa faute.
- călămochnus,
i, m. (c. adarca) : espèce d'écume des roseaux. --- Plin. 32,
140.
- gr. κάλαμος,
χνόος.
- Calamŏs
: ville de Phénicie. --- Plin. 5, 78.
- călămus,
i, m. :
- gr.
κάλαμος.
1 - canne, roseau. ---
Plin. 16, 159 ; Col. 3, 15, 1.
2 - roseau à écrire.
- calamum
sumere, Cic. Att. 6, 8, 1 : prendre la plume.
- chartarius
calamus, Apul. Flor. 9 : roseau à écrire.
- fissipes
calamus, Aus. Ep. 7, 49 : roseau fendu.
3
- chalumeau, flûte. ---
Lucr. 4, 590.
4 - flèche. --- Virg. B.
3, 13.
5
- canne à pêche. ---
Prop. 4, 2, 37; Ov. M. 3, 587.
6 - gluau [pour la pipée]. --- Prop. 3,
13, 46 ; Mart. 13, 68.
7
- perche, baguette. ---
Col. 3, 15, 1.
8
- aune [pour mesurer]. --- Vulg. Ez.
40, 5.
9
- chaume [de plantes]. --- Virg. G. 1,
76.
10
- surgeon à enter. ---
Plin. 17, 102.
11
- poteau indicateur en Egypte. ---
Plin. 6, 166.
12
- roseau odorant. ---
Cato, Agr. 105; Plaut. Pers. 88; Plin. 12, 105.
13
- branche creuse d'un candélabre. --- Vulg.
Exod. 25, 32.
14
- pulmonis calamus,
C.-Aur. Chron. 2, 12, 143 : trachée-artère.
- Calanus
(Callanus), i, m. : Calanus (philosophe indien). ---
Cic. Tusc. 2, 52.
- gr. Κάλανος.
- Călăris
et
Călărītānus : voir
Caralis...
- Calarnæa
(mieux Calamēa) turris, f. : nom d'un lieu de la
Macédoine. --- Mel. 2, 30.
- călăsis,
is, f. : espèce de tunique, ou nœud qui attache la tunique des femmes
autour du cou. --- P. Fest. 51.
- voir hors site l'article de P. Festus.
- calastĭcus
: voir chalasticus.
- Calatēs,
æ, m. : peintre grec. --- Plin. 35, 113.
- Călăthana,
ōrum n. : bourg de Thessalie. --- Liv. 32, 13.
- călăthiscus,
i, m. [calathus] : petit panier. --- Catul. 64, 319 ; Petr. 41.
- călăthŏīdēs,
ĕs : qui a la forme d'une corbeille. --- Chalcid. Tim. 90.
- gr. καλαθοειδής.
- călăthus,
i, m. :
- gr.
κάλαθος.
1 - panier, corbeille. ---
Virg. En. 7, 805.
2 - coupe. --- Virg. B.
5, 71 ; G. 3, 402.
3 - fig. calice [d'une
fleur]. --- Col. 10, 99.
- Călăthūsa,
æ, f. : île de la mer Egée. --- Plin. 4, 74.
- Cālātĭa,
æ, f., : ville de la Campanie [auj. Guajazzo]. --- Cic. Att.
16, 8, 1; Liv. 9, 2, 2; 23, 14, 13; 27, 3, 7; Sil. 8, 542; 11, 14 sq.
- gr. Καλατία.
- ou Calatĭæ,
ārum, Plin. 3, 63.
- Cālātīni,
ōrum, m. : habitants de Calatia. --- Liv. 22, 61, 11.
- Cālātīnus
: surnom des Atilius. --- Cic. Sest. 72; Planc. 60.
- Cālātĭāna
(Cālātīna) vĭŏla, f. : digitale jaune [plante]. --- Plin. 21,
27.
- călātĭo,
ōnis, f. [calo] : appel, convocation du peuple. --- Varr. L.
5, 13.
- Cālatis
(Callatis), ĭdis, f. : ville de Thrace [auj. Kollat]. ---
Amm. 27, 4, 12; Mel. 2, 2, 5.
- călātŏr,
ōris, m. [calo] :
1 - crieur,
héraut au service de prêtres divers. --- Suet. Gram.
12.
2
- esclave de magistrats [Gloss. 2, 95, 42] ou de
particuliers. --- Plaut. Merc. 852; Ps. 1009.
3
- peut-être le même que le nomenclator.
--- cf. Charis. 126, 20.
- călātōrĭus,
a, um [calator] : relatif aux hérauts des prêtres. ---
Inscr. Fabr. p. 449, n. 58.
- Calatum,
i, n. : ville de Bretagne. --- Anton.
- călātus,
a, um : part passé de calo; convoqué.
- Călaurĭa, æ,
f. : Calaurie (île du golfe Saronique). --- Plin. 4,
56.
- ou Călaurēa,
æ, Ov. M. 7, 284.
- călautĭca,
æ, f. : sorte de coiffe pour les femmes. --- Cic. fr. A. 13,
24 ; Serv. En. 9, 613.
- Calavĭus,
ĭi, m. : nom d'une famille de Capoue. --- Liv. 9, 26, 7; 26,
27, 7.
- calbĕus
et
calbĕum : c. galbeus et
galbeum; voir
galbei.
- Calbis,
is, m. : le Calbis (fleuve de Carie). --- Mel. 2, 83.
- Calbĭensis,
m. : né sur les bords du Calbis. --- CIL.
- calcābĭlis,
e [calco] : sur lequel on peut marcher. --- Sid. Ep. 1. 5.
- calcānĕum,
i, n. [calco] : -
1
- talon.
--- Tert. Cult. 2, 7. -
2
- sabot
du chameau. --- Lampr. Elag. 20.
- ou
calcānĕus, i, m. : talon. --- Ambr. Psalm. 48, 10;
Isid. 11, 1, 14.
- calcăr,
āris, n. [calx 1 ] :
1 - éperon.
- subdere
equo calcaria, Liv. 2, 20, 2 : éperonner un cheval.
- fig. alicui
calcar admovere, Cic. Att. 6, 1, 5 :
éperonner = stimuler qqn.
- ou calcar
adhibere alicui, Cic. Br. 204.
- ou
calcaribus uti in aliquo, Cic. de Or. 3, 36.
- alter
frenis eget, alter calcaribus, Cic. Att. 6, 1 : l'un a besoin d'être
freiné
et l'autre d'être aiguillonné.
- addidisti ergo calcaria sponte currenti, Plin. Ep. 1, 8,
1 : vous avez donc éperonné un coursier déjà lancé.
2 - éperon, ergot (de coq).
- ferro
candente calcaribus inustis, Col. R. 8, 2, 3 : les éperons brûlés
avec un fer chaud.
- voir hors site calcar
- calcārĭa,
æ, f. : voir calcarius.
- calcārĭārĭus,
a, um : relatif au chaufournier. --- CIL. 6, 9384.
- calcārĭensis,
is, m. [calcarius] : chaufournier. --- Cod. Th. 12, 2, 37.
- calcārĭus,
a, um [calx 2] : qui concerne la chaux.
- fornacem
calcariam pedes latam X facito, altam pedes XX, Cato, Agr. 38 : donnez
au four à chaux dix pieds de largeur, vingt pieds de hauteur.
- subst. m.
calcārĭus : chaufournier. --- Cato, Agr. 16.
- subst. f.
calcārĭa (s.-ent. fornax) : four
à chaux.
- de
calcaria in carbonariam pervenire, Tert. Carn. Ch. 6 : (prov.)
tomber de mal en pis.
- calcārĭa
(s.-ent. fodina), f. : carrière
à chaux. ---
Dig. 48, 19, 8, § 10.
- Calcās
: voir Calchas.
- calcātæ,
ārum, f. : matériaux, fascines.
- calcatæ
ad fossas complendas, Cæs. B. Hisp. 16 :
des matériaux pour combler les fossés.
- calcātĭo,
ōnis, f. [calco] : action de fouler. --- Cypr. Ep. 63, 7.
- calcātĭus
: d'une manière plus ramassée. --- Boët. Syll. categ. 2.
- calcātŏr,
ōris, m. [calco] : celui qui foule [le raisin]. --- Calp.
Ecl. 4, 134.
- calcātōrĭum,
ĭi, n. [calco] : lieu où l'on foule la vendange, pressoir. ---
Pall. 1, 18, 1.
- calcātrix,
īcis, f. [calcator] : celle qui foule aux pieds. --- Prud.
Psych. 587.
- calcātūra,
æ, f. [calco] : action de fouler, de presser avec les pieds.
--- Vitr. 10, 5, 1.
- calcatus
:
1
- calcātus, a, um : part. - adj. de calco. - a
- foulé aux pieds. - b
- fréquenté, habité.
- c - foulé aux pieds,
méprisé. - d
- rebattu, commun. --- Sen. Contr. 4 pr. 9 ; 10, 3,
7.
- calcatæ
utilitates, Sen. : intérêt personnel foulé aux pieds.
- calcatum
jus, Claud. in Eutr. 2, 125 : justice méconnue.
- nec
adhuc calcati foederis Argos fama subit, Stat. Th. 3, 208 : la nouvelle
que le traité a été foulé aux pieds n'est pas encore parvenue à Argos.
2
- calcātŭs, ūs, m. : action de fouler, de presser avec les pieds. ---
Pall. 7, 13, 17.
- calcĕāmĕn
(calcĭāmĕn), ĭnis, n. : chaussure, soulier. --- Plin. 19, 2,
7, § 27; 15, 8, 8, § 34.
- et plus souvent
calcĕāmentum (calcĭāmentum), i, n. ---
Cic. Tusc. 5, 32, 90; Cels. 8, 22; Suet. Aug. 73; Col. 12, 3, 1; Plin.
28, 4, 7, § 38; id. 36, 17, 27, § 131; 9, 17, 30, § 65; Dig. 34, 2, 25,
§ 4.
- qui
post me venturus est, cujus ego non sum dignus, ut solvam ejus
corrigiam calceamenti, Vulg. Joan. 1, 27 : il y a quelqu'un qui vient
après moi, je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers.
- calcĕāmentārĭus,
ii, m. (c. caligarius) : cordonnier. --- Gloss. Gr. Lat.
- calcĕārĭa
(calcĭāria), æ, f. [calceus] : cordonnerie. --- Varr. L. 8,
55.
- calcĕārĭum
(calcĭārĭum), ĭi, n. [calceus] : indemnité allouée pour l'achat de la
chaussure. --- Suet. Vesp. 8.
- calcĕātŏr
(calcĭātŏr), ōris, m. : cordonnier. --- CIL 6, 3939 a.
- calceatus
:
1
- calcĕātus (calcĭātus), a, um : part. de calceo.
2
- calcĕātŭs (calcĭātŭs), ūs, m. : chaussure. --- Suet. Cal.
52.
- Calcēdon
et dérivés :
voir Calchedon.
- calcĕo
(calcĭo), āre, āvi, ātum : - tr. - chausser. --- Suet. Vesp.
21.
- calceatus,
Cic. Cæl. 62 : chaussé [sens propre]
- mulas
calceare, Suet. Vesp 23 : chausser les mules [et non
pas « ferrer »]
- fig.
calceati dentes, Plaut. Capt. 187 : dents bien chaussées.
- calcĕŏcălĭga,
æ, f. [calceus, caliga] : soulier montant. --- Not. Tir.
- calcĕŏlārius,
ĭi, m. [calceolus] : cordonnier. --- Plaut. Aul. 512.
- calcĕŏlus,
i, m. [calceus] : petit soulier, bottine. --- Cic.
Nat. 1, 82.
- calces
:
1
- calcēs,
f. plur. : bouteilles de plomb. --- P. Fest. 46.
2
- calces
: voir calx
1 et 2.
- calcĕus,
i, m. [calx, talon] : chaussure, soulier. --- Cic. de Or. 1,
231.
- calceus
pede minor, Hor. : chaussure trop petite.
- cui
non conveniet sua res, ut calceus olim si pede major erit, subvertet,
si minor, uret, Hor. Ep. 1, 10, 42 : la richesse qui n'est pas faite
pour nous est une chaussure trop grande qui fait tomber, ou trop petite
qui blesse.
- calceus
lævus præpostere inductus, Plin. 2, 24 : soulier du pied
gauche chaussé du pied droit [ce qui était de mauvais augure].
- calceos
poscere, Plin. Ep. 9, 17, 3 : demander ses souliers (se lever de table
: on portait des sandales
au cours
du repas).
- calceus
senatorius : chaussure du sénateur (en
cuir rouge
pour ceux qui avaient rempli une magistrature curule, en cuir noir pour
les autres).
- calceos
mutare, Cic. Phil. 13, 13, 28 : changer de chaussures, devenir sénateur.
- Calchādon
: c. Calchedon.
- Calchās,
antis (Calchās, æ), m. : Calchas (célèbre
devin des Grecs pendant la guerre de Troie).
--- Cic. Div. 1, 87; Virg. En. 2, 122.
- gr.
Κάλχας, αντος.
- gén.
Calchæ, Gell. ap.
Charis. p. 50 P.; acc. Calcham,
Pac. et Plaut. ib.; Calchanta,
Virg. En. 2, 122; Val. Max. 8, 11, ext. 6; Stat. Achill. 1, 493; 2, 7; Calchantem, Cic. Nat. 2, 3, 7;
id. Div. 1, 40, 87; 2, 30, 63; abl. Calchă,
Plaut. Men. 5, 1, 48.
- voir
hors site : Calchas.
- Calchēdon
(calcēdon, chalcēdon), ŏnis
et ŏnos, ŏnem et ŏna, f. : ville de Bithynie,
sur le Bosphore, vis à vis de Byzance. --- Mel. 1, 19, 5;
Plin. 5, 149 ; Liv. 42, 56.
- gr. Χαλκηδών.
- Calchēdŏna,
æ, f., Amm. 22, 9, 3.
- Calchēdŏnĭus,
a, um : de Chalcédoine. --- Cic. Br. 30, etc.
- gr. Χαλκηδόνιος.
- Calchēdŏnĭi,
ōrum, m. : Chalcédoniens. --- Tac. An. 2, 63.
- Calchēdŏnensis,
e : de Chalcédoine. --- Cassiod. Hist. 7, 21 ; Cod. Th. 11,
16, 3.
- calchisso,
āre : prophétiser (comme Calchas).
- calcĭā-
: c. calcea-
- calcĭfrăga,
æ, f. [calx, frango] : perce-pierre [herbe]. --- Plin. 27, 75.
- voir hors site perce-pierre.
- calcio
et ses dérivés
: voir calceo...
- calcis
: gén. de calx.
- calcĭtrātŭs,
ūs, m. [calcitro, are] : ruade, coup de pied. --- Plin. 8,
174.
- calcitro
:
- (Lebaigue
P. 158)
1
- calcitro, āre, āvi, ātum
[calx 1] : - intr. - a
- ruer,
regimber. --- Plin. 30, 149. - b
- se
montrer
récalcitrant. --- Cic. Cæl. 36.
- calcitrare
contra stimulum, Amm. 18, 5, 1 : regimber contre l'aiguillon, résister
à plus fort que soi.
2
- calcitro, ōnis, m. : qui regimbe, qui rue, qui lance des ruades.---
Varr. Men. 479.
- calcĭtrōsus,
a, um [calcitro, are] : rueur. --- Col. 2, 2, 26.
- calcĭus
: c. calceus.
- calco,
āre, āvi, ātum [calx 1] : - tr. -
1
- fouler, marcher sur qqch.
- herba
in pratis non calcanda, Varr. R. 1, 47, 1 : il ne faut pas fouler
l'herbe dans les prés.
- eo
deliciarum pervenimus, ut nisi gemmas calcare nolimus, Sen. Ep. 86, 7 :
nous en sommes venus à ce point de délicatesse (de raffinement) que
nous ne voulons plus fouler que des pierres précieuses.
- calcanda
semel via leti, Hor. O. 1, 28, 16 : on ne doit fouler qu'une fois le
chemin de la mort.
--- Petr. 118, 5; Ov. H. 2, 121; id. Tr. 3, 10, 39; Sil. 3, 675.
2
- piétiner, comprimer en foulant.
- morientum
acervos calcare, Ov. M. 5, 88 : piétiner les monceaux de mourants.
- [la
terre]. --- Cato, Agr. 61, 2, etc. ; Virg. G. 2, 243.
- [les
raisins pour extraire le jus]. --- Cato, Agr. 112
;Varr. R. 1, 54, 2.
3 - faire entrer en foulant, introduire en
foulant.
- calcare
oleas in orculam, Cato, Agr. 117 : comprimer des olives dans une jarre.
- calcare
acus in culcitas, Varr. L. L. 5, 167 : entasser de la balle dans des
matelas.
--- cf. Col. 12, 15, 2.
4
- fig. fouler aux pieds.
- libertas
nostra obteritur et calcatur, Liv. 34, 2, 2 : notre liberté est écrasée
et foulée aux pieds. --- cf. Sen. Ben. 4, 1, 2; Ep. 12, 10,
etc.
- calcare
gentem, Just. 12, 16, 11 : terrasser une nation.
- quædam
fastidiendo calcare, Quint. 5, 13, 22 : fouler aux pieds
certaines
objections par dédain, faire litière de certaines objections par dédain.
- calcŭlārĭus,
ĭi, m. [calculus] : qui concerne un compte.
- calcularius
error, Dig. 50, 8, 8 : erreur de calcul.
- calcŭlātĭo,
ōnis, f. [calculus] :
1
- la
pierre, [calculs dans la vessie]. --- C.-Aur. Tard. 5, 4, 60.
2
- calcul,
compte. --- Cassiod. Ep. 1, 10.
- calcŭlātŏr,
ōris, m. [calculo] :
1
- calculateur.
--- Mart. 10, 62, 4.
2
- celui
qui dresse, qui tient les comptes. --- Dig. 38, 1, 5.
3
- qui
enseigne à compter. --- Isid. Orig. 1, 3, 1.
- calcŭlātōrĭus,
a, um : qui sert à compter. --- Schol. Juv. 7, 73.
- calcŭlātrix,
īcis, f. : celle qui calcule, qui enseigne à compter. ---
Bed. Mund. Const. 1, p. 403.
- calcŭlensis,
e [calculus] : relatif aux graviers, aux cailloux.
- calculense
purpurarum genus, Plin. 9, 131 : sorte de pourpre.
- calculo
:
1 - calcŭlo, āre, āvi, ātum : - tr.
- a -
calculer, supputer. --- Prud. Peri. 2, 131.
- b -
évaluer, estimer. --- Sid. Ep. 7, 9.
2
- calcŭlo, ōnis, m. : calculateur. --- Aug. Ord. 2, 12.
- calcŭlōsus,
a, um [calculus] : -
1 - caillouteux,
plein de cailloux. --- Plin. 35, 170. - 2 - qui
a la gravelle ou la pierre. --- Cels. 7, 26.
- calcŭlus,
i, m. [calx] :
1 - petite
pierre, caillou.
- conjectis
in os calculis, Cic. de Or. 1, 261 : s'étant mis des cailloux dans la
bouche.
- Demosthenes
calculos linguā volvens dicere domi solebat, Quint. 11, 3, 54 :
Démosthène
avait l'habitude de parler chez lui en roulant des pierres avec sa
langue.
- dumosis
calculus arvis, Virg. G. 2, 180 : des graviers dans un sol hérissé de
buissons.
2 - calcul de la vessie, pierre, gravelle. --- Isid.
4, 7, 32; Cic. Div. 2, 143;
Vitr. 8, 3, 17; Cels. 2, 7, etc.
- calculum
evellere (eximere) : expulser les calculs de la vessie.
3
- caillou pour voter.
--- Ov. M. 15, 44 ; Apul. M. 10, 8, etc. ; [d'où] vote, suffrage.
- calculis
omnibus, Apul. M. 7, 9 : à l'unanimité.
- album
calculum adjicere alicui rei, Plin. Ep. 1, 2, 5 : accorder un vote
favorable à qqch (cf. Ov. M. 15, 41), donner une approbation à qqch.
4
- caillou blanc (pour marquer les
jours heureux).
- dies
notandus candidissimo calculo, Plin. Ep. 6, 11, 3 : jour très heureux,
jour à marquer d'une pierre blanche. --- cf.
Hor. O. 1, 36, 10: Plin. 7, 131.
5
- caillou pour calculer, calcul,
compte.
- revocare
aliquid ad calculos (ad calculum) : compter qqch, supputer qqch.
- cum
re parem calculum ponere, Plin. Ep. 5, 2, 1 : rendre la pareille.
- ad
calculos aliquem vocare, Liv. 5, 4, 7 : inviter qqn à calculer (à faire
un compte).
- ad
calculos aliquid vocare, Cic. Læl. 58 : mettre qqch en calcul, calculer
qqch.
- calculos
ponere : établir un calcul. --- Sen. Polyb. 9, 1.
- utrosque
calculos ponere, Sen. Ep. 81, 6 : faire des comptes en partie double.
- voluptatum calculis subductis : après avoir fait son calcul avec les
plaisirs.
- quid
? fortes viri voluptatumne calculis subductis prælium ineunt, sanguinem
pro patria profundunt ? Cic. Fin. 2, 60 : eh quoi ? les gens braves,
est-ce après avoir fait une supputation des plaisirs qu’ils marchent au
combat, répandent leur sang pour la patrie ?
- ponere
(subducere) calculum cum aliquo : compter avec qqn.
- causæ
paucorum calculorum, Quint. Inst. 8, 3, 14 : procès où ne sont engagés
que de faibles
sommes.
- si
bene calculum ponas, ubique naufragium est, Petr. 115 : si tu réfléchis
bien,
il y a partout des naufrages.
- amicitiam
ad calculos vocare, Cic. Læl. 16, 58 : soumettre l'amitié à un calcul
précis, réfléchir attentivement à l'amitié.
- quos
movi calculos in utraque parte pone, Plin. Ep. 2, 19, 9 : pèse bien le
pour et le contre que j'ai mis en avant.
6
- caillou, pion [d'une espèce de jeu
de dames ou d'échecs].
- calculum
reducere, Cic. frg. F. 5, 60 : ramener un jeton en arrière.
- calculum promovere,
Quint. 11, 2, 38 : pousser un jeton en avant.
--- cf. Ov. A. 2, 207 ; 2, 478; 3,
358; Sen. Tranq. 14, 7.
- ut
sciat, quomodo alligatus exeat calculus,
Sen. Ep. 117, 30 : pour savoir comment un pion bloqué se tirera
d'affaire.
- calculorum
lusu laxare animum, Plin. Ep. 7, 24, 5 : s'amuser à jouer aux
dames.
7
- cailloux des escamoteurs. ---
Sen. Ep. 45, 8.
8
- poids le plus faible possible. ---
Grom. p. 373, 21.
- calcus
: voir chalcus.
- calda
(calida), æ, f. (s.-ent. aqua) : eau chaude. ---
Sen. Ep. 77, 9; 83, 5.
- caldāmentum,
i, n. [calidus] : fomentation chaude. --- M.-Emp. 5, 18.
- caldāriŏla,
f. : voir calvariola.
- caldārĭus
(călĭdārius), a, um [calidus] : relatif à la chaleur.
-
1 - chaud,
chauffé. --- Plin. Ep. 5, 6, 26.
- 2 - qui
se travaille à chaud. --- Plin. 34, 94.
- caldarium æs, Plin. 34, 8, 20, § 94 : cuivre fusible, mais non
malléable.
- calidaria
maltha, Pall. 1, 41, 1 : ciment pour les étuves.
- caldārĭa,
æ, f. :
- a - étuve.
--- M. Emp. 25.
- b - chaudron.
--- Apul. Herb. 59.
- caldārĭum,
ĭi, n. : étuve, chaudière, chaudron. --- Sen. Ep. 86, 11 ;
Cels. 1, 4, 6.
- caldătĭo,
ōnis, f. [caldo] : action de chauffer. --- Ps.-Aug. Categ. 12.
- caldĭcĕrĕbrius,
ĭi, m. [caldus, cerebrum] : tête chaude, tête brûlée.
--- Petr. 45, 5.
- Caldĭus,
ĭi, m. [caldum] : nom donné par plaisanterie (au lieu de Claudius) à
Tibère, parce qu'il s'enivrait. --- Suet. Tib. 42.
- caldo,
āre : - tr. - faire chauffer. --- Anthim. 38.
- caldŏr,
ōris, m. : chaleur. --- Varr. R. 3, 9, 15.
- au plur., Arn.
7, 34.
- caldum
: voir calidum.
- caldus
:
1 - caldus, sync. de calidus.
--- cf. Quint. 1, 6, 19.
- caldior,
Hor. S. 1, 3, 53 : trop bouillant, emporté.
2 - Caldus, i, m. : surnom romain.
--- Cic. Inv. 2, 28.
- Calē,
ēs, f. : -
1
- bourg
de l'Ombrie. --- Serv. En. 7, 728. - 2
- port
de Gallécie. --- Serv. En. 7, 728. - 3
- ville
de Gaule. --- Sall. frag. 3, 43.
- Caleb,
indécl. m. : Caleb (envoyé par Moïse dans Chanaan).
- voir hors site Caleb.
- călĕco
: voir calico.
- Călēdŏnes,
um, m. : Calédoniens [habitants de la Calédonie]. --- Flor.
3, 10, 18.
- Călēdŏnĭcus
et
Călēdŏnĭus, a, um : de Calédonie. --- Sol. 22, 1; Plin. 4,
102.
- Călēdŏnĭa,
æ, f. : Calédonie [partie septentrionale de la Bretagne]. ---
Tac. Agr. 10; 11; etc.
- ou Călīdŏnĭa.
--- Tac. Agr 25; 27 (mss inférieurs).
- călĕfăcĭo
(calfăcĭo),
ĕre, fēci, factum [calens, facio] : - tr. -
- passif calefacior
Vitr. 6,
10, voir calefio.
- formes
: calface Cic. Fam. 16,
18, 2 (cf. Quint. 1, 6, 21) ; calfacias
Cic. Fam. 9, 16, 9; calficiunt
Cæl. Fam. 8, 6, 4 (M) ; calficiendum
Cic. Nat. 2, 151; calficimur
Cic. frg. E. 6, 23.
1
- échauffer, chauffer, faire chauffer. --- Cic. Nat. 2, 151.
2
- fig. tenir en haleine, ne
pas laisser de répit.
- forum
aleatorium calfecimus, Suet. Aug. 71 : nous avons réchauffé la table de
jeu (à force de jouer). ---
Cic. Q. 3, 2, 1; Fam. 16, 18, 2.
3
- poét. échauffer,
émouvoir, enflammer, exciter. --- Virg. En. 12,
269.
- călĕfactĭbĭlis,
e : facile à échauffer. --- Boët. Arist. interp. p. 279.
- călĕfactĭo,
ōnis, f. : l'action d'échauffer. --- Dig. 50, 4, 1.
- călĕfacto,
āre [calefacio] : - tr. - chauffer souvent ou fortement. ---
Plaut. Rud. 411 ; Hor. Ep. 2, 2, 169.
- calefactare
virgis, Plaut. Cas. 400 : chauffer les épaules à coups de verges.
- călĕfactōrĭus,
a, um [calefacio] : qui a la propriété d'échauffer. --- Th.
Prisc. Diæt. 10.
- calefactus
(calfactus) :
1
- călĕfactus, a, um : part. passé de calefacio; chauffé, échauffé;
enflammé, excité.
2
- călĕfactus (calfactŭs), ūs, m. : action de chauffer, chaleur. ---
Sen. Nat. 4, 2, 27; Lact. Opif. 14, 5.
- calefīo,
fĭĕri, factus sum (passif
de
calefacio)
: devenir chaud, être chauffé, s'échauffer. ---
Cic. Att. 2, 3, 3.
-
fauces calefiunt, Her. 3, 21 : la gorge s'enflamme.
- călendæ
(kălendæ), ārum, f. [calo] : calendes [premier jour du mois chez les
Romains]. --- Cic. Att. 2, 2, 3.
-
gr.
καλέω; lat. calāre, clamo; cf. Varr.
L.
L. 6, § 27
-
ad
calendas Græcas solvere, Suet. Aug. 87 : payer aux calendes grecques
[c.-à-d. jamais ; prov.]
- Brundisium veni
ante diem quartum decimum Calendas Maias, Cic. Att. 3, 7, 1 : je suis
arrivé à Brindes le quatorzième jour avant les Calendes de Mai. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine,
p. 85; éd. Vuibert.
-
intra
septimas calendas, Mart. 10, 75, 7 : avant six mois ou dans six mois.
-
calendas
Martiæ, Hor. O. 3, 8, 1 : calendes de Mars [fête célébrée à
cette époque (en l'honneur de Junon) par les matrones romaines].
-
tristes
Kalendæ, Hor. S. 1, 3, 87 : les fatales calendes (le jour de paiement).
--- cf. Ov. R. Am. 561.
- da
mihi calendis meam quod matrem juverit, Plaut. Mil. 691 : donne-moi de
quoi faire un cadeau à ma mère pour les calendes.
- voir hors site
le calendrier romain.
- călendālis,
e [calendæ] :
des calendes, qui se fait aux calendes. --- Justin.
Edict. 13.
- calendalia
tributa, Just. : étrennes du premier de l'an.
- călendāris,
e [calendæ] : relatif aux calendes. --- Macr. S. 1, 15, 18.
- subst. m. plur. călendāres
: officiers qui, dans les colonies et les municipes, tiennent les
livres de comptes de la ville, et qu'on appelait aussi curatores calendarii. --- Inscr.
- călendārĭum
(kălendārĭum), ĭi, n. :
1
- registre, livre de compte.
- ou Kalendarii liber,
Sen. Ep. 87, 7.
- nemo beneficia in Kalendario scribit, Sen. Ben. 1, 2, 3 : personne ne
tient registre de ses bienfaits. --- id. Ep. 14,
18; id. Ben. 7, 10, 3; Orig. 12, 1, 41; 15, 1, 58.
2
- fig.
la
fortune d'une maison.
- graciles
aurium cutes Kalendarium expendunt, Tert. Cult. 1, 9 : la peau mince de
leurs oreilles porte le poids d'une fortune.
3
- calendrier. ---
Inscr.
- voir hors site
: calendarium.
- călendārĭus
(kălendārĭus),
a, um : qui a lieu aux calendes. --- Hier. Comm. Ephes. 3, 6,
4.
- călens,
entis : part.-adj. de caleo;
chaud, brûlant.--- Cic. Nat. 2, 25; Hor. O. 2, 6, 22, etc.
- fig. calentibus
ingeniis vinum subtrahere, Sen. Ir. 2, 20, 2 : interdire le vin aux
tempéraments bouillants.
- in
hoc nosse profuerit, ut calentibus ingeniis subtrahas vinum, Sen. 2,
20, 2 : il est bon de savoir qu'aux imaginations
inflammables,
par exemple, le vin doit être interdit.
- jam
calentibus (animis), Quint. 4, 1, 59 : quand les esprits sont déjà
échauffés (préparés).
- quid
in ipsis littoribus aquarum calentium exundatio ? Sen. Ben. 4, 5 :
parlerai-je de ces eaux bouillantes qui jaillissent sur les rivages
mêmes de la mer ?
- Calentum,
i, n. : ville de la Bétique. --- Plin. 35, 171.
- Călēnum,
i, n. : Calénum (ville de Campanie, la même que Calès). ---
Plin. 3, 63.
- Călēnus,
a, um : de Calès. --- Cic. Fam. 9, 13, 3.
- mais Călēnus,
i, m. : surnom romain. --- Cic. Phil. 8, 13, etc.
- Calenum
[s.-ent. vinum], Juv. 1, 69 : vin de Calès.
- Călēnī,
ōrum, m. : habitants de Calès. --- Gell. 10, 3, 3.
- au neutre sing.
Călēnum, Cic. Att. 8, 3, 7 : propriété près de Calès.
- călĕo,
ēre, călŭi, (part. fut. călĭtūrus) : - intr. -
- part.
fut. act. călĭtūrus, Ov. M. 13, 590; caleor = caleo, Caper.
ap. Prisc.
p. 797 P.; impers. caletur, Plaut. Capt. 1, 1, 12; id. Truc.
1, 1, 46.
1
- être
chaud, être brûlant.
- sentiri
hæc putat, ut
calere ignem,
Cic. Fin, 1, 30 : il pense que ces choses-là se sentent, comme
on sent
que le feu est chaud.
- passif impers.
- cum caletur Plaut. Capt. 80 : quand il
fait chaud. --- Truc. 65; Apul. M. 4, 1.
- Sabæo
ture calent aræ,
Virg. En. 1, 417 : les autels sont brûlants de
l'encens de Saba [l'encens brûle sur les autels].
- calituræ
ignibus
aræ, Ov. M. 13, 590 : autels destinés à être brûlants du feu
des
sacrifices.
- poét. - ungularum
pulsibus calens Hister, Mart. 7, 7, 2 : l'Ister échauffé par
le piaffement des chevaux.
2
- être
sur les charbons, être embarrassé, être perplexe.
- velim
me juves
consilio; etsi te ipsum istic jam calere puto, Cic. Att. 7, 20, 2
: je
voudrais que tu m'aides de tes conseils ; et pourtant toi-même là-bas
tu commences à être, je crois, sur les charbons.
3 - être
échauffé, être
agité.
-
clamant, calent, rixant, Varr. Men.
454 : ils crient, sont échauffés, se gourment.
-
an ego, cum omnes
caleant, ignaviter aliquid faciam ? Hirt. Att. 15, 6, 2 : eh
quoi !
quand tout le monde est en feu, resterais-je engourdi ?
-
calere amore, Ov. A. 3,
571 : brûler d'amour.
- calere
puellā, Ov. Am. 3, 6, 83 : brûler pour une jeune fille.
- dum
spe calerent, Curt. 4, 1, 29 : pendant qu'ils étaient enflammés
d'espérance.
-
Romani calentes adhuc ab recenti pugna, Liv. 25, 39, 9 : les
Romains
encore tout échauffés du combat qu'ils venaient de livrer.
-
calebat in
agendo, Cic. Br. 234 : il était tout feu dans l'action
[oratoire].
-
ad nova lucra calere, Prop. 4, 3, 62 : brûler pour de nouveaux
profits (brûler de faire de nouveaux profits).
-
calere + inf.
: brûler de, désirer vivement. ---
Stat. Th. 4, 261.
- tubas
audire calens, Stat. Th. 4, 261 : brûlant d'entendre les trompettes. --
Claud.
Nupt. Hon. 10, 287; id. Ep. 1, 29.
- mutavit
mentem populus levis et calet uno scribendi studio, Hor. Ep.
2, 1,
108 : le peuple léger a changé d'esprit et ne brûle plus que de l'envie
d'écrire.
4
- être
chauffé, être à point; être tout chaud, être tout nouveau,
être tout récent.
- posteaquam
satis calere
res
Rubrio visa est, Cic. Verr. 1, 66 : quand il eut paru à
Rubrius que
l'affaire était chauffée à point.
- nil
est nisi, dum calet,
hoc agitur, Plaut. Pœn. 914 : rien ne va
si on ne profite pas de ce qu'une chose est à point pour la faire.
5
- être
dans tout son feu (en pleine activité).
-
calebant in
interiore ædium parte totius rei publicæ nundinæ, Cic. Phil. 5, 11
: c'était dans tout son feu, à l'intérieur de sa maison, un marché où
l'on trafiquait de l'état entier.
- judicia
calebant, Cic. Att. 4, 18, 3 : les
dénonciations battaient leur plein.
- illi
rumores Cumarum
tenus caluerunt, Cæl. Fam. 8, 1, 2 : ces bruits
se sont développés à Cumes seulement et pas au-delà.
- illud
crimen de
nummis caluit re recenti, nunc refrixit, Cic. Planc. 55
: cette
accusation à propos des écus a produit son effet dans la nouveauté,
maintenant il est éteint.
-
Călēs,
ĭum, f. : Calès [ville
de Campanie
renommée
pour la qualité de ses vins, auj. Calvi]. --- Cic. Agr. 2, 96;
Hor. O.
4, 12, 14.
- acc.
sing. Calen.
--- Sil. 12, 525.
- voir Calenum.
- călesco,
ĕre [caleo] : - intr. - s'échauffer, brûler. ---
Ter. Eun. 85; Cic. CM 57.
- fig.
agitante calescimus illo, Ov. F. 6, 5 : sous son
action [d'un dieu] nos cœurs brûlent.
- (Lebaigue
P. 159)
-
Calētes,
um (Calēti, ōrum), m. : les Calètes (peuple de Belgique,
du pays de Caux).
--- Cæs. BG.
7, 75, 4; 2, 4, 9.
- Caletrānus
ager, m. : territoire de Calétra [ancienne ville
d'Etrurie]. --- Liv. 39, 55, 9.
- calfac-
: voir calefac-.
- călĭandrum,
Porph.
Hor. S. 1, 8, 48;
călĭandrĭum, Arn. 6,
26 : voir caliendrum.
-
călĭcāta
ædĭfĭcia, n. : édifices crépis à la chaux. ---
P. Fest.
47, 4 ; 59, 1.
- călĭcellus,
i, m. [calix] : petite coupe. ---
Th.-Prisc. 4, 1.
-
căliclārĭum,
ii, n. [calix] : buffet
sur lequel on
place des coupes. --- Gloss.; cf. ποτηριοθήκη.
- călĭco,
āre, ātum : - tr. - blanchir à la chaux.
--- voir calicata.
- caleco
CIL 10, 5807.
- călĭcŭlāris
: voir calycularis.
-
călĭcŭlus,
i, m. :
1 - [calix] petite
coupe. ---
Cato, Agr. 108, 1; Cels. 2, 11; Plin. 9, 30, 48, § 93; Pall.
Nov. 7, 11.
2 - [calyx]
voir calyculus.
- călĭda
(calda), æ, f. (s.-ent. aqua) :
eau chaude. ---
Cato, Agr. 156, 3; Plin. 23, 34.
- Calidæ
Aquæ, f. : les Eaux-Chaudes (lieu
de la
Zeugitane, auj. Hammam Gurbos). --- Liv. 30, 24, 9.
-
călĭdārĭus
: voir
caldarius.
- călĭdē
[calidus] : - 1 - chaudement.
---
Hier. Ep. 43, 3. - 2 -
avec feu, avec ardeur. ---
Plaut. Ep. 285.
-
calidissime, Pelag.Vet.
23 : très chaudement.
- Călĭdius,
ĭi, m.
: nom d'homme. --- Cic. Br. 274; Verr. 4,
42; 3, 63.
-
Călĭdiānus, a, um
: de Calidius. --- Cic. Verr. 4, 43.
- călĭdo,
āre [calidus] : - tr. - chauffer. --- Pelag. Vet. 7.
-
Călīdŏnĭa
et dérivés.
: c. Caledonia...
- călĭdum,
i, n. [calidus] : chaleur. --- Lucr. 3, 295.
- calidum
(s.-ent.
vinum) : vin coupé d'eau chaude. --- Plaut. Curc. 293.
- caldum
Mart.
14, 113.
-
calidus
:
1 - călĭdus
(qqf. caldus), a, um : - a
- chaud,
brûlant. - b -
vif,
emporté, ardent, bouillant.
- c - tout
chaud, immédiat. - d - irréfléchi,
inconsidéré, précipité,
téméraire.
- tamen etiam graviores constantioresque admonendi sunt, ut
animadvertant, ne callida assentatione capiantur, Cic. Læl. 99 :
cependant il faut avertir même les hommes sérieux et constants de faire
attention à ne pas se laisser prendre à des flatteries adroites. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
567; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- calida
febris, Lucr. : fièvre brûlante.
-
omne
quod est calidum, Cic. Nat. 2,
23 : tout ce qui est chaud.
- calidissimæ
hiemes,
Vitr. 2, 1 : hivers très
chauds.
- lavare
calidā (s.-ent. aquā), Cato, R. R. 156, 3 :
prendre un bain chaud. --- Plin.
25, 7, 38, § 77; Tac. G. 22; cf. Just. 44, 2, 6; contr.
calda,
Col. 6, 13 fin.; 6, 30, 5; Plin. 23, 4, 41, § 83; Sen. Ep. 77, 9; 83,
5; Mart. 1, 12.
- calidus
juventā, Hor. : bouillant de jeunesse.
- eques
calidus animis,
Virg. G. 3, 119 : cheval plein de sang.
- caldior est,
Hor. S. 1, 3, 53 : il est trop emporté.
- huic
opus est quadraginta minis calidis, Plaut. Ep. 141 : il a besoin
de
quarante mines à l'instant même.
-
calidum
consilium, Plaut. Mil. 226 : un expédient sur l'heure.
-
Calidæ
Aquæ, f. : les Eaux-Chaudes (lieu
de la
Zeugitane, auj. Hammam Gurbos). --- Liv. 30, 24, 9;
cf. Ὕδατα Θερµά.
- consilia
calida, Cic.
Off. 1, 82 : conseils inconsidérés. --- cf.
Liv. 22, 24, 2; 35, 32, 13.
2 - Călĭdus,
i, m. : surnom romain. --- Nep. Att. 12, 4.
-
călĭendrum,
i, n. : ornement de tête, relevant la chevelure des femmes (cf.
Gloss. 2, 96 ; 4, 29 ; et les div schol. à Hor.). ---
Hor. S. 1, 8, 48 ; Tert. Pall. 4; Arn. 6, 26.
- gr. κάλλυντρον.
-
călĭga,
æ, f. [calix] : -
1
- chaussure
militaire, calige (soulier
de simple soldat ou d'officier subalterne). ---
Cic. Att. 2, 3, 1; Just. 38, 10, 3; * Suet. Calig. 52; * Juv. 16, 24;
Edict. Diocl. p. 241. - 2
- service militaire.
- juventam
in caligā militari tolerare, Plin. 7, 135 : passer péniblement sa
jeunesse comme simple soldat.
-
rogo
te, præpone vitam tuam caligæ
tuæ,
Aug. Serm. 72, 4 : je t'en conjure, élève ta vie au dessus de ta
chaussure.
- Marium
caliga dimisit, Sen. Brev. 17, 6 : Marius quitta la chaussure du soldat
(= le
service militaire). --- Plin. 7, 43, 44, § 135;
Sen. Brev. Vit. 17, 6; id. Ben. 5, 16, 2; Inscr. Grut. 445, 9.
-
caligans,
antis : part. prés. de caligo. - 1
- sombre, obscur. - 2
- qui est plongé dans
l'obscurité. - 3 - qui
trouble la vue, qui
donne le vertige.
- caligans Thyestes, Mart. 10, 4, 1 : le farouche (le noir) Thyeste.
--- Scrib. Comp. 184.
- altæ
caligantesque fenestræ, Juv. 6, 31 : de hautes fenêtres d'où l'on a le
vertige.
-
călĭgāris,
e (călĭgārĭus,
a, um) : relatif
à la chaussure
nommée caliga. --- Plin. 9, 69
; 34, 143.
- caligārĭus, ii, m. : qui
fait des caliges,
cordonnier militaire. --- Lampr. Alex. Sev. 33.
-
cālīgātĭo,
ōnis, f. [ caligo 1] : obscurcissement (de la vue). ---
Plin. 29, 6, 38, § 123.
-
caligatus
:
1
- călĭgātus, a, um [caliga] : qui porte le soulier de soldat, botté.
- gelidos
veniam caligatus in agros, Juv. 3, 322 : je viendrai avec mes souliers
de soldat dans vos campagnes gelées. ---
Suet. Vit.
7; Dig. 3, 2, 2; 48, 3, 9; Inscr. Grut. 279, 3.
2 - călĭgātus (s.-ent. miles)
: simple soldat. ---
Suet. Aug.
25.
-
cālīgĭnĕus,
a, um [caligo, inis] : épais,
noir [en
parlant de la fumée]. --- Grat. Cyn. 56.
-
cālīgĭnōsus,
a, um [caligo, inis] : - 1
-
nébuleux, ténébreux,
sombre. --- Cic. Tusc. 1, 19, 43; Div. 1, 57, 130;
Plin. 17, 171; Val. Max. 1, 7, ext. 1. - 2 - incertain, obscur.
--- Hor. O. 3, 29, 30; Aug. Ep. 7.
-
caliginosissima
quæstio, Aug. Ep. 7.
-
caligo
:
1
- caligo, ĭnis,
f. :
a
- tout état sombre de l'atmosphère.
- nox
obruit
ingenti caligine terras, Lucr. 5, 650 : la nuit couvre la
terre d'un immense voile sombre.
-
caliginis aër, Lucr. 4, 313 : couche d'air obscure.
-
(ventus) crassa volvit caligine fumum, Lucr. 6, 691 : (le
vent) pousse
en tourbillon une fumée d'un noir épais (les noirs tourbillons d'une
fumée épaisse).
-
picea caligine, Virg. G. 2, 309 : d'un noir de poix.
-
nubis caligo crassa, Lucr. 6, 461 : l'épaisseur sombre d'un
nuage.
b
- obscurité, ténèbres.
-
tætris tenebris et caligine, Cic. Agr. 2, 44 : par des
ténèbres et une obscurité affreuses.
-
pandere res alta terra et caligine mersas, Virg. En. 6, 266
: dévoiler
les secrets enfouis sous l'épaisseur de la terre dans les ténèbres
(dans les sombres profondeurs de la terre).
- Cālĭgo,
ĭnis, f. : l'Obscurité [déesse]. --- Hyg. Fab. præf.
c
- brouillard, vapeur épaisse, nuage.
-
solum densa in caligine Turnum vestigat lustrans, Virg. En. 12, 466
: Turnus est le seul qu'il cherche des yeux dans l'épais nuage
de la
bataille.
-
noctem insequentem eadem caligo obtinuit, Liv. 29, 27, 7 : la
nuit suivante, le même brouillard persista.
-
densa
caligo occæcaverat diem, Liv. 33, 7, 2 : un brouillard épais
avait aveuglé le jour.
-
discussa caligine, Curt. 4, 12, 22 : le brouillard s'étant
dissipé.
-
videre quasi per caliginem, Cic. Phil. 12, 3 : voir
comme à travers un nuage. --- cf.
Fin. 5, 43.
-
discussa est illa caligo, quam paullo antedixi, Cic. Phil. 12, 5
: il s'est dissipé ce nuage dont je parlais tout à l'heure.
-
alicui
magnitudine sua inducere caliginem, Vell. 2, 36, 1 : éclipser qqn par
sa grandeur.
- pingues
multa caligine tædæ, Lucr. 5, 297 : torches qu'enveloppe une épaisse
fumée.
- inter
caligines, Col. 3, 1, 7 : au milieu des brouillards.
d
- brouillard qui s'étend sur les yeux.
- cum
altitudo caliginem oculis offudisset, Liv. 26, 45, 3
: comme la
hauteur leur causait le vertige (étendait un brouillard sur leurs yeux).
-
cervix ejus saxo ita icta est, ut oculis caligine offusa collaberetur,
Curt. 7, 6, 22 : il fut frappé d'une pierre à la tête de telle
sorte,
qu'un brouillard s'étant étendu sur ses yeux, il s'éeroula [sans
connaissance].
- quid præstare debeat orator, adhuc tamen per caliginem video, Plin.
Ep. 5, 8, 8 : je
commence à peine à entrevoir, confusément encore, toutes les qualités
qu'on exige d'un orateur.
- in
caligine oculorum, Cels. 6, 37 : à propos de l'obscurcissement de la
vue. --- cf. Plin.
20, 7, 26, § 61; 20, 23, 95, § 254; 25, 13, 92, § 144; 32, 9, 31, § 97;
34, 11, 27, § 114; Scrib. Comp. 179.
e
- fig., métaph. diverses.
-
ténèbres
[= époque troublée]. - vide nunc caliginem temporum illorum,
Cic.
Planc. 96 : voir maintenant les ténèbres [le malheur] de ces
temps-là. --- (Sen. 5; Verr. 3, 177).
-
nuit, détresse. - illa caligo bonorum, Cic. Prov. 43 : cette
nuit dans laquelle se trouvaient les gens de bien.
-
nuit, brouillards de l'intelligence, ignorance. - philosophia ab
animo tamquam ab oculis caliginem dispulit, Cic. Tusc. 1, 64
: la
philosophie a dispersé loin de l'esprit, comme on le ferait des yeux,
les nuages qui l'enveloppaient.
-
hic error, hæc indoctorum animis
offusa caligo est, quod ... Cic. Tusc. 5, 6 : cette erreur,
ces
ténèbres sont répandues sur les esprits des ignorants, parce que ...
2
- caligo, āre, āvi,
ātum : - intr. -
a
- être sombre, obscur, couvert de ténèbres,
enveloppé de brouillard. --- Cic. Arat. 205 ;
246.
- caligantem
nigra formidine lucum ingressus manesque adiit regemque tremendum,
Virg. G. 4, 468 : il entra dans le bois obscur à la noire
épouvante, et il aborda les Mânes, leur roi redoutable.
-
fig.
lucem
caliganti reddere mundo, Curt. 10, 9, 4 : rendre la
lumière au monde plongé dans la nuit.
-
(nubes) quæ circum caligat, Virg.
En. 2, 606 : (le nuage) épaissi autour de toi.
-
(videmus) caligare oculos, Lucr. 3, 156 : (nous voyons) que
les yeux se couvrent d'un brouillard.
b
- avoir
la vue obscurcie, être ébloui, être aveuglé.
-
ad
pervidendum quid sit quod beatam vitam efficiat, caligant Sen.
Beat.
1, 1 : quant à voir pleinement ce qui est capable d'assurer le
bonheur,
ils sont dans la nuit.
-
non aliter caligabis quam quorum oculi in
densam umbram ex claro sole redierunt, Sen. Nat. 3, præf. 11
: tu n'y
verras plus exactement comme ceux dont les yeux passent d'un clair
soleil ā une ombre épaisse.
- (utraque
materia) ad quam cupiditas nostra
caligat, Sen. Ben. 7, 10, 1 : (les deux métaux, or, argent)
devant
lesquels notre cupidité reste éblouie.
-
ad cetera caligant, Curt. 10, 7,
4 : pour le reste ils sont aveugles.
-
caligant vela carinæ, Stat. S. 5,
3, 238 : les voiles du vaisseau vont à l'aveugle (ne savent où
se
tourner).
- mentes
caligant ad inexpectata, Quint. : les esprits se
troublent aux coups inattendus.
-
caligare in sole, Quint. 1, 2, 19 :
ne pas voir clair en plein midi (= être
embarrassé
dans les choses les plus claires).
- vires
religionis, ad quas
maxime etiam nunc caligat humanum genus, Plin. 30, 2 : (la magie a
joint) le ressort de la religion, sujet sur lequel le genre humain est
encore aujourd'hui le plus aveugle.
c
- médecine avoir
les yeux brouillés, obscurcis, faibles. ---
Cels. 6, 6, 32 ; Gell. 14, 1, 5.
d
- emploi transitif à la décadence
- obscurcir. --- Fulg. Virg. p. 103.
-
cālīgōsus
: c. caliginosus. ---Vulg. Ierem. 13,
16; Iesai. 59, 10; Mart. Cap. 8. § 803; Ven.
Fort. carm. 5, 5, 25.
-
caligula
:
1
- călĭgŭla,
æ, f. [caliga] : bottine de soldat. --- Ambr. Ep.
7, 53.
2
- Călĭgŭla,
æ, m. : Caligula (surnom d'un empereur romain). ---
Tac. An. 41; Suet. Cal. 9.
- voir hors site
: Caligula.
-
călim,
arch. : c. clam. --- P. Fest. 47, 3.
-
Calingæ,
ārum, m. : les Calinges (peuple de l'Inde, en deçà
du Gange). --- Plin. 6, 64.
-
Calingi,
ōrum, m. : les Calingiens (peuple de l'Arabie Heureuse).
--- Plin. 6, 159.
- Caliordi,
m. plur. : ville de Taurique. --- Plin. 4, 85.
- căliptra
: voir calyptra.
--- P. Fest. 47, 5.
- Cālisto
: voir Callisto.
-
caliturus,
a, um : part. fut. de caleo; qui doit être échauffé.
--- Ov. M. 13, 590.
-
călix,
ĭcis, m. :
- gr. κύλιξ.
1 - coupe,
vase
(à boire).
- nec
(tibi) canis atque calix, Mart. 11, 32 : tu n'as ni chien ni coupe.
-
aulas,
calicesque omneis confregit, nisi quæ modialeis erant, Plaut. Capt.
916 : il a brisé toutes les marmites, tous les vases qui n'avaient pas
la capacité d'un boisseau. --- Cic. Pis. 27, 67; id. Tusc. 3,
19, 44; Tibul. 2, 5, 98; Prop. 2, 33, 40.
- le
contenu inger mi calices amariores, Catul. 27, 2
: remplis-moi les coupes d'un vin plus amer. --- Hor. Ep. 1,
5, 19.
2 - vase de
terre, marmite. ---
Cato, Agr. 39, 1; Varr. R. 1, 8, 7; id. L. L. 5,
27, 36; Ov. F. 5, 509.
3
- tuyau d'aqueduc.
--- Frontin. Aquæd. 36.
- voir
hors site : calix.
4
- calix = calyx.
- calla
: c. callis. --- Gloss. 5, 353.
- Callæcĭa
: c. Gallæcia. --- CIL.
- Callæcus
(Callăĭcus), a, um : de la Callécie ou Gallécie. --- Grat.
Cyn. 514; Sil. 2, 397, voir Gallæci,
Gallæcus.
- gr. Καλλαικοί.
- Callaicum
aurum : or callaïque. --- Sil. 2, 602; Mart. 4, 39,
7.
- Callăĭcus,
Vell. 2, 5 : Cailaïque [surnom de D. Junius Brutus, vainqueur
des Callaïques]. --- cf. Ov. F. 6, 461.
- voir dicolat-angl.
- callăĭca,
æ, f. : c. callăĭs.
--- Plin. 37, 151.
- ou gallăĭca Solin.
20, 14.
- Gallaica
gemma, Plin. 37, 10, 59, § 163.
- Callăĭcus
: voir Callæcus.
- callăĭnus,
a, um : d'un vert pâle [couleur d'une pierre précieuse nommée callăĭs]. ---
Mart. 14, 139.
- gr. καλλάϊνος.
-
subst. n. callăĭnum,
Plin. 37, 151 : couleur vert pâle.
-
callăĭna (s.-ent.
gemma) : pierre d'un bleu verdâtre. --- Plin. 37, 110.
- callăĭs,
īdis, f. : pierre précieuse imitant le saphir, mais d'un vert pâle.
--- Plin. 37, 151.
- gr.
κάλλαϊς.
-
callărĭās,
æ, m. : poisson de mer du genre des morues. --- Plin. 9, 61.
- gr. καλλαρίας.
- Callatis
: c. Calatis.
-
callens,
entis : part.-adj. de calleo; versé dans, habile à, connaisseur.
- ipsis in re
rustica multum
callentibus (ratio) prompta erat, Col. 3, 17 : pour eux qui étaient
très versés dans l'agriculture, la raison leur était évidente.
- prudentis
est ac maxime callentis vinitoris æstimare ac dispicere, quibus locis
in annum debeat materias submittere, Col. 4, 27, 4 : un vigneron
prudent et surtout habile doit examiner et juger quels sont les
endroits de la vigne où il laissera croître le bois de l'année suivante.
- avec gén.
callens bellandi, Amm. 16, 12, 32 : versé dans l'art de la guerre. ---
Plin. 21, 31, 105, § 182; Gell. 17, 5, 3.
- callentes,
ĭum, m.: les habiles. --- Jul. Val. 1, 20 (25).
-
callentĕr,
adv. : adroitement. --- Apul. M. 4, 16.
-
callĕo,
ēre, ŭi : - intr. et tr. -
1 - au propre, intr.
a - avoir
la peau dure. --- Plin. 11, 211.
b -
avoir des callosités, des durillons. --- Plaut. Pers. 305 ;
Pseud. 136, etc.
2 - au
figuré.
- rem
(re, de re, in re, ad rem) callere : connaître qqch à fond.
-
intr.
a - être endurci. ---
Sulp. Fam. 4, 5, 2 (cf. percallesco).
b - être rompu à, être façonné, être au courant. ---
Plaut. Pers. 176, etc.
- alicujus
rei usu callere, Liv. 35, 26, 10 : être rompu à la pratique d'une chose.
- fallendo
callere, Acc. Tr. 475 : être passé maître en tromperies.
- callere
in re rustica, Col. 3, 17, 3 : être versé dans l'art de la culture.
- callere
ad suum quæstum, *Pl.aut. Truc. 932 : être expert en vue de son profit.
- fidibus
callere, Apul. Flor. 17 : savoir jouer habilement de la lyre.
- equidem
et si fidibus adprime callerem, non nisi confertos homines consectarer,
Apul. Flor. 17 : pour ma part, si je possédais un talent merveilleux
sur la lyre je ne voudrais jouer que devant des assemblées nombreuses.
- tr.
c -
être expert en qqch, savoir à
fond.
- Pœnorum
jura callere, Cic. Balb. 32 : être versé dans la connaissance du droit
carthaginois.
-
callere jus civile, Gell. 16, 10, 3 : être versé dans la connaissance
du droit civil.
-
urbanas rusticasque res pariter callebat, Liv. 39, 40, 5 : [Caton]
était également rompu à tout ce qui concerne la vie de la ville et de
la campagne [droit civil, économie rurale].
-
legitimum sonum digitis
callemus et aure, Hor. P. 274 : nous savons reconnaître du doigt [en
battant la mesure] et de l'oreille un son conforme aux règles.
- callere + inf.
: savoir parfaitement, être habile à.
- dicere
callent, Lucr. 2, 978 : ils sont habiles à parler. --- Hor.
O. 4, 9, 49 ; Curt. 3, 2, 14.
- avec prop. inf. Sisenna H. 44 (dans
Non. 258, 8) ; Apul. M. 1, 3.
-
avec inter. indir.
Ter. Haut. 548; Apul. Plat. 2, 23.
- callesco
: voir callisco.
- Callet,
n. indécl. : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 15.
- Calleva,
æ, f. : ville des Atrébates. --- Anton.
- callĭandrum
: c. caliandrum.
- Callĭăros,
i, f. : ville de Locride. --- Mel. 2, 40.
- Callĭas,
æ, m. : - 1 - nom
d'homme. --- Nep. Cim. 1, 3. - 2 - nom
d'un architecte. --- Vitr. 10, 16.
-
callĭblĕphărum,
i, n. : fard pour colorer les paupières. --- Varr. Men. 370 ;
Plin. 21, 123.
- gr.
καλλιϐλέφαρον (s.-ent. φάρμακον).
-
callĭblĕphărātus,
a, um : qui a de beaux cils = bien frangées [en parl. de
certaines huîtres]. --- Plin. 32, 6, 21, § 61.
- Callichŏrum,
i, n. : fleuve de Paphlagonie. --- Plin. 6, 4.
-
callicĭa,
æ, f. : une plante qui fait geler l'eau (selon Pythagore). --- Plin.
24, 17,
99, § 156.
-
Calliciās,
æ, m. : Callicias (nom d'homme). --- Plaut. Trin.
916.
-
Callĭcīnus,
i, m. : le mont Callicinus (en Thessalie). --- Liv.
42, 58, 5.
-
Calliclēs,
is, m. : Calliclès. -
1 -
peintre grec. --- Varr. d. Char. 126, 6.
- 2 - sculpteur
grec. --- Plin. 34, 87. - 3 - personnage
du Trinummus
de Plaute.
- gr.
Καλλικλῆς.
- Callĭcŏlōnus,
i, m. : belle colline. --- Anthol. 369, 7.
- Callicrătēs,
is, m. : Callicrate. -
1 -
sculpteur de Lacédémone. --- Plin. 7, 85. - 2 -
autres du même nom. --- Nep. Dion, 8, 1 ; Liv. 41, 23, 5.
-
Callicratidās,
æ, m. : Callicratidas (général lacédémonien). ---
Cic. Off. 1, 84.
- gr.
Καλλικρατίδας.
-
Callicŭla,
æ, f. : le mont Callicula (en Campanie, auj.
Cajanello). --- Liv. 22, 15, 3.
- callĭcŭlus,
i, m. [callis] : petit sentier. --- Ps. Aug. Cons. mort. 1, 6.
- callĭcum,
i, n. (s.-ent. jus), [peut-être altération de callāĭcum]
: sauce verte, [couleur de l'or callaïque]. ---
Apic. 7, 275 ; 9, 416; 446.
-
Callĭdămătēs,
is, m. : Callidamatès (nom d'un personnage). ---
Plaut. Most. 5, 2, 9.
- Callĭdămē,
ēs, f. : nom grec de femme. --- Cic. Verr. 2, 89.
-
callĭdē
[callidus] :
1 - à la façon de qqn qui s'y connaît ;
habilement, adroitement.
-
fecit
perite et callide, Cic. Verr. 1, 97 : il agit en homme d'expérience et
exercé.
-
improbe,
verum callide, Cic. Verr. 1, 141 : de façon malhonnête, mais adroite.
-
istius
omnia decreta peritissime et callidissime venditabat, Cic. Verr. 2, 135
: il mettait en vente tous ses décrets de la manière la plus habile et
la plus adroite.
- cum
callidissime se dicere putaret, Cic. Clu. 58 : comme il croyait plaider
avec une adresse infinie.
-
callidius,
Cic. de Or. 2, 32 : avec plus de savoir-faire.
- quidam
callidius interpretabantur initia conatus secunda neque diuturna, Tac.
An. 6, 37 : d'autres, par une interprétation plus subtile, en
conclurent que l'entreprise serait heureuse d'abord, mais ne le serait
pas longtemps.
2 - très bien, parfaitement.
-
callide
novisse aliquem, Plaut. Asin. 349 : connaître parfaitement qqn.
-
intellegere
aliquid, Ter. Andr. 201 : comprendre très bien qqch.
- Callĭdēmĭdēs,
æ, m. : nom d'homme. --- Ter. Hec. 432.
- Callĭdēmus,
i, m. : Callidème [écrivain grec]. --- Plin. 4, 64.
- Callĭdēs,
æ, m. : statuaire grec. --- Plin. 34, 85.
- callĭdĭtas,
ātis, f. [callidus]
: habileté,
savoir-faire, finesse [en bonne et mauvaise part].
--- Cic. Part. 76;
Nat. 3, 75; Off. 1, 63; 3, 113; Part. 137 ; Har. 19.
- calliditate et celeritate ingenii, Nep. Eum. 1, 3 : (il l'emportait
sur eux tous) par son habileté et la promptitude de son
génie. --- Ov. F. 3, 380; Plin. 37, § 195; Tac. Agr. 9; Cic.
Har. Resp. 9, 19.
-
servi
venere in mentem Syri calliditates, Ter. Haut. 887 : c'est que les
roueries de mon esclave Syrus me reviennent à l'esprit. ---
Lact. 2, 12, 17.
-
Callĭdrŏmŏs,
i, m. : le mont Callidromos (nom du sommet du mont Œta). ---
Liv. 36, 15, 10.
- gr.
Καλλίδρομος.
-
callidŭlus,
a, um [callidus] : assez ingénieux. --- Arn. 2, 68.
-
callĭdus,
a, um [calleo] : qui s'y connaît.
1 - [en mauv. part.] rusé,
roué, madré.
-
considera,
quis quem fraudasse dicatur; Roscius Fannium !... callidum imperitus,
Cic. Com. 21 : examine qui l'on nous présente comme l'auteur de la
fraude et comme sa victime. --- Fannius victime de Roscius ! la ruse
victime de l'inexpérience !
-
callida
assentatio, Cic. Læl. 99 : flatterie habile (astucieuse).
- tamen
etiam graviores constantioresque admonendi sunt, ut animadvertant, ne
callida assentatione capiantur, Cic. Lael. 99 : cependant il faut
avertir même les hommes sérieux et constants de faire attention à ne
pas se laisser prendre à des flatteries adroites. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 567;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- homo luteus etiam callidus ac veterator esse vult, Cic. Verr. 2, 3,
14, § 35 : mais ensuite cet homme abject prétend même ici faire le fin
et le rusé.
2
- [en bonne part] qui a le
savoir-faire, l'expérience, habile.
- Chrysippus,
homo versutus et callidus (versutos eos appello, quorum celeriter mens
versatur, callidos autem, quorum tamquam manus opere, sic animus usu
concaluit), Cic. Nat. 3, 25 : Chrysippe, esprit souple et exercé
(j'appelle versuti,
souples, ceux dont l'intelligence se meut
promptement).
- callidi
: exercés, ceux dont l'esprit s'est fait (s'est durci) par l'exercice,
comme la main par le travail)
- [en
parl. d'un orateur] Cic. Clu. 140; de Or. 1, 109; 1, 218; Br. 178, etc.
- [d'un
général] Cic. Off. 1, 108; Nep. Hann. 5, 2.
- [en
gén.]. homines prudentes natura, callidi usu, doctrina eruditi, Cic.
Scaur. 24 : gens que la nature a faits prudents, l'expérience avisés,
la culture éclairés.
- callidissimo
artificio, Cic. Tusc. 1, 47 : avec un art souverainement habile.
- versutum
et callidum factum Solonis, Cic. Off. 1, 108 : l'acte retors et habile
de Solon.
- callida
junctura, Hor. A. P. 47 : heureuse alliance des mots.
3
-
[constr.].
- qui
ad fraudem callidi sunt, Cic. Clu. 183 : ceux qui excellent dans la
ruse.
- ad
suum quemque hominem quæstum esse æquom'st callidum, Plaut. As. 171
: chacun est habile à voir ses intérêts, et c'est juste.
- in
dicendo callidus, Cic. Clu. 140 : habile orateur.
- callidus
in disputando, Quint. 12, 2, 14 : plein de resssources dans la
discussion.
- callidus
rei rusticæ, Col. 2, 2, 1 : expert en agriculture.
- rei
militaris callidus, Tac. H. 2, 32 : habile dans la science militaire.
- callidi
temporum credebantur, Tac. An. 4, 33 : ils passaient pour d'habiles
politiques. --- cf. H. 4, 33; Ov. F. 1, 268.
- accendendis
offensionibus callidi, Tac. An. 2, 57 : habiles à attiser les
ressentiments.
- avec inf.
callidus
condere furto, Hor. O. 1, 10, 7 : habile à commettre un larcin. ---
3, 11, 4; Pers. 1, 118.
-
Callifæ,
ārum, f. : Callifes (ville du Samnium). --- Liv. 8, 25, 4.
- Callĭgĕnēs,
m. : nom d'un médecin. --- Liv. 40, 56, 11.
-
calligonŏn,
i, n. : sanguinaire (plante).
-
gr. καλλίγονον.
-
ou polygonon
mas, Plin. 27, 12, 91, § 113.
-
(Lebaigue
P. 160)
-
Callĭmăchus,
i, m. : Callimaque. - 1 - poète
élégiaque de Cyrène. --- Cic. Tusc. 1, 84.
- 2 - sculpteur
célèbre. --- Plin. 34, 92. - 3 -
médecin. --- Plin. 21, 12.
- gr.
Καλλίμαχος.
- Callĭmăchīus,
a, um : de Callimaque. --- Serv. Cent. 5, 4.
- gr.
Καλλιμάχειος.
- Callimachium
metrum : mètre inventé par Callimaque.
- voir hors site
: Callimaque.
-
callĭmus,
i, m. : sorte de pierre d'aigle. --- Plin. 36, 151.
- gr.
κάλλιμος.
-
Callĭnīcum,
i, n. : ville de Mésopotamie. --- Eutr. 9, 24; Amm. 23, 3, 7.
-
Callĭnīcus,
i, m. : nom d'homme. --- Plaut. Trin. 917.
- gr.
Καλλίνεικος.
- Callinipaza,
æ, f. : ville de l'Inde. --- Plin. 6, 63.
- Callĭnŏus
(Callĭnus), i, m. : poète grec, d'Ephèse, auquel on attribue
l'invention du vers élégiaque. --- T.-Maur. 1722; Schol. Bob.
164, 14.
-
callĭon,
ii, n. : vésicaire (plante). --- Plin. 21, 177.
- gr.
κάλλιον.
-
callĭōnymus,
i, m. : poisson de mer inconnu. --- Plin. 32, 69.
- gr.
καλλιώνυμος.
-
Callĭŏpē,
ēs f. : Calliope [muse de l'éloquence et de la poésie héroïque].
--- Lucr. 6, 94; Hor. O. 3, 4, 2 ; [muse en gén., poésie]
Virg. En. 9, 523; Ov. Tr. 2, 568.
- ou Callĭŏpēa,
æ, f., Virg. B. 4, 57.
- gr.
Καλλιόπη, ης (Καλλιόπεια).
- Callĭŏpēĭus,
a, um : de Calliope. --- Anthol. 941, 77.
- ou
Callĭŏpĭcus, a, um, Firm. Math. 7, 25.
- voir hors site les muses.
-
callĭpĕtălŏn,
i, n. : quintefeuille (herbe). --- Apul. Herb. 2.
- gr.
καλλιπέταλον.
- Callipeucē,
ēs, f. : défilé de Thessalie. --- Liv. 44, 5, 11.
- Calliphăna,
æ, f. : nom de femme. --- Cic Balb. 55.
- Callĭphănēs,
is, m. : Calliphane [historien grec]. --- Plin. 7, 15.
-
Callipho
:
1 - Callipho,
ōnis, m. : Calliphon (personnage de théâtre). ---
Plaut. Ps. 458; Turp. 54.
2 - Callĭphōn
(Callipho),
ontis, m. : Calliphon (philosophe grec). --- Cic.
Fin. 5, 21 ; Ac. 2, 131 ; 139.
- gr.
Καλλιφῶν, ῶντος.
-
-pho Cic. Fin. 2, 6, 19, ontis
(dat. -ōni, Cic. Fin. 5, 8, 21; acc. -ōnem, id. Off. 3, 33, 119.
- Callipho
ad virtutem nihil adjunxit nisi voluptatem, Diodorus vacuitatem
doloris, Cic. Fin. 2, 34 : Calliphon à l’honnêteté d'une vie
heureuse a joint la volupté ; Diodore y a joint l'absence de la douleur.
- Callĭpĭa,
æ, f. : nom d'une fontaine d'Ephèse. --- Plin. 5, 115.
- Callĭpĭdæ,
ārum, m. : peuple de la Scythie d'Europe. --- Mel. 2, 1, 7.
-
Callĭpidēs
(Callippidēs),
æ, m. : Callipidès (personnage d'un proverbe
grec qui dit qu'il ne cesse de courir sans même avancer d'une coudée).
- Καλλιππιδης.
- quem cursitare ac ne cubiti quidem mensuram progredi
proverbio Græco notatum est, Suet. Tib. 38. --- cf. Cic.
Att. 13, 12, 3.
- voir
hors site Callipides.
-
Callĭpŏlis,
is, f. : nom de diverses villes de Chersonèse, d'Etolie, d'Italie, de
Sicile, etc. --- Liv. 31, 16, 6 ; 36, 30, 4 ; Plin. 3, 100 ;
Sil. 14, 249.
- gr.
Καλλίπολις.
- (acc.
-im ou -in).
- Callippĭa
: voir Callipia.
-
Callippus,
i, m. : Callippe. - 1 - général
macédonien. --- Liv. 44, 28, 1. - 2 - nom
d'homme. --- Plaut. Trin. 916.
-
callipygis,
e : callipyge, qui a de belles fesses. ---
Hor. S. 1, 2, 94.
- gr.
καλλίπυγος.
-
Callirrhŏē
(Callirrŏē, Callirhŏē), ēs, f. :
Callirhoé.
- gr.
Καλλιρρόη, epig. Καλλιρόη.
1 - fille d'Achéloüs et femme
d'Alcméon. ---
Ov. M. 9, 414.
2
- fontaine
près d'Athènes. --- Stat. Th. 12, 629.
3
- fontaine
d'eau chaude de Palestine. --- Plin. 5, 72.
4
- autre
nom d'Edessa en Arabie. --- Plin. 5, 86.
-
callis,
is, masc. Virg. En. 4, 404 et
fém.
Liv. et prosateurs :
1 - sentier
foulé par les troupeaux. --- Varr. R. 3, 17, 9; Liv. 22, 14,
8; Cic. Clu. 161.
2
- sentier.
--- Liv. 31, 42, 8; etc.
- voir hors site dico-lat-angl.
-
callisco,
ĕre : - intr. - s'endurcir.
-
calliscerunt Cato d. Non. 89, 28.
- Callistē,
ēs, f. : autre nom de l'île de Théra. --- Plin. 4, 70.
-
Callisthĕnēs,
is, m. : Callisthène (philosophe grec, tué par Alexandre).
--- Cic. Tusc. 3, 21.
- gr.
Καλλισθένης.
-
Callistō,
ūs, f. : Callisto.
- 1
-
fille de Lycaon, changée en ourse par Junon et placée au ciel
comme constellation. --- Ov. F. 2, 156; M. 2, 401.
- 2
- constellation de la Grande Ourse. --- Prop. 2, 28, 23.
- gr.
Καλλισθώ, οῦς.
- dat.
-ō; acc. et abl. -ō; gén. -ōnis, Serv. G. 1, 67.
- voir hors site
: Callisto.
-
Callistratus,
i, m. : Callistrate. - 1
- orateur grec. --- Nep. Epam. 6, 1 ; Gell. 3, 13, 2.
- 2 -
naturaliste grec. --- Plin. 37, § 51; 37, § 94. - 3 - statuaire
grec. --- Plin. 34, § 52.
- gr.
Καλλίστρατος.
- voir hors site
: Callistrate.
-
callistrūthĭa,
æ (callistrūthis, ĭdis), f. (s.-ent. ficus) : une
figue (appréciée des oiseaux).
--- Plin. 15, 69; Col. 10, 416.
- cf.
gr.
καλλισθρούτιον
---
καλλισθρούτιος
: qui plaît aux autruches.
- cf.
ficus passerariæ, Capitol. Albin.
11, § 2.
- Callistus,
i, m. : nom d'homme. --- Sen. Ep. 47, 9.
- Callĭthēra,
ōrum, n. : ville de Thessalie. --- Liv. 32, 13, 11.
-
callĭthrix
(callĭtrix), ĭcis, f. :
- cf.
gr. καλλίθριξ, ίτριχος :
à la belle crinière; à la belle toison.
1 - capillaire [plante]. --- Plin. 26,
160.
2 - espèce
de singe d'Ethiopie. --- Plin. 8, 216.
-
callitriches
toto pæne aspectu differunt; barba est in facie, cauda late fusa
primori parte, Plin. 8, 216 : les callitriches sont d'un aspect presque
complètement différent : ils ont de la barbe à la face, une queue fort
large à sa naissance.
- callĭtrĭchon,
i, n. : capillaire [plante]. --- Plin. 22, 62.
-
ou
callĭtrĭchŏs, i, f., Marcel. 6, 1.
- gr.
καλλίτριχον.
- callitrix
: voir callithrix.
- Callixĕnus,
i, m. : statuaire grec. --- Plin. 34, 52.
- Callodē,
ēs, f. : petite île près de la Sardaigne. --- Plin. 3, 85.
-
Callōn,
ōnis, m. : Callon. - 1
- statuaire de l'île d'Egine. --- Quint. 12, 10, 7.
- 2 -
statuaire d'Elis. --- Plin. 34, 49.
- gr.
Κάλλων, ωνος.
- acc.
plur. Callonas. --- Quint. 12,
10.
- Calloniāna,
æ, f. : ville de Sicile. --- Anton.
-
callosĭtās,
ātis, f. [calosus] : - 1
- callosité, cal, calus, durillon. --- Scrib. Comp. 36.
- 2 -
endurcissement. --- Tert. Nat. 2, 1.
- callōsus,
a, um [callum] :
1 - calleux, qui a des durillons. ---
Cels. 6, 3.
2
- dur, épais.
- callosa
ova, Hor. S. 2, 4, 14 : œufs dont la coque est dure, épaisse.
- callosissimus
Soran. p. 9, 15.
- arabica
resina alba est ..., Judæa callosior et terebinthina quoque odoratior,
Plin. 14, 122 : la résine d'Arabie est blanche ..., celle de la Judée
est plus dure et plus odorante même que la térébenthine. ---
cf. 11, 226; Cels. 5, 28.
-
callum,
i, n. :
1 - cal, peau épaisse et dure. ---
Cic. Tusc. 5, 98.
2 - peau coriace, couenne. ---
Plaut. Pœn. 579 ; Pers. 305.
3 - callosité, durillon. ---
Cels., Plin.
4 - peau ou chair épaisse (dure) de certains
fruits. --- Plin. 14, 14; 16, 120.
5 - enveloppe dure, croûte. ---
Plin. 17, 33.
6 - fig. rudesse,
insensibilité.
- labor
callum obducit dolori, Cic. Tusc. 2, 15, 36 : le travail endurcit
contre la douleur (rend
insensible
à la douleur). --- Cic. Tusc. 3, 22, 53; id. Fam.
9, 2, 3; Sen. Marc. 8, 2; Quint. 12, 6, 6.
- callus,
i, m. arch. : c. le précédent. --- Næv. Com. 65; Cels. 5, 18,
36; 5, 26, 31; plur. calli, Scrib. Comp. 37; 205;
Suet. Aug. 80.
-
calo
:
1
- călo, āre, āvi,
ātum
: - tr. - convoquer, assembler, appeler, proclamer
(le premier jour du mois,
un prêtre
appelait Junon
autant de fois qu'il y avait de jours entre les calendes et les nones).
--- Labeo d. Gell. 15, 27, 2: Varr. L. 6, 27; Macr. S. 1, 15, 10.
- cf. gr. καλῶ; angl. call.
- calantur
nonæ, Varr. : la date des nones est annoncée.
- calata
comitia, Gell. 15, 27 : les comices calates (comices
convoqués pour quelque cérémonie religieuse : consécration des
Flamines...
et pour la ratification des testaments).
- calatis
granis, Cic. Sest. 72 : ayant rentré ses grains.
- voir hors site l'article de P. Festius.
2 - călo,
āre, ātum : - tr. -
a - poser, placer.
- apud
nautas calare ponere dicitur,
Isid. 6, 14, 4 : les matelots disent calare
pour ponere
(intercalare interponere Isid.
6, 17, 28)
b - suspendre. --- Vitr.
10, 8, 1; 10, 8, 5; Veg. Mil. 4, 23.
- les
mss. portent cal- et
non chal-.
3 - cālo,
ōnis, m.,
a - valet d'armée. ---
Cæs. BG. 2, 24, 2; 6, 36, 3 (cf. P. Fest. 62; Schol. Hor. S. 2, 2, 44)
b - palefrenier, valet.
--- Cic. Nat. 3, 11; Hor. S. 1, 6, 103; Sen. Ep. 110, 17.
c - les
anciens croyaient que le mot venait de cala
: P. Fest. 62; Porph. Hor. Ep. 1, 14, 42; Non. 62; Serv. En. 1,
39; d'où le sens : bateau
portant le bois. --- Isid. 19, 1, 15.
4 -
cālo,
ōnis, m. : chaussure à semelle de bois, cothurne des Grecs.
--- P. Fest. 46, 15; Isid. 19, 34, 6.
-
cālōbătārĭus,
ĭi, m. : qui marche sur des échasses. --- Gloss. 2, 172, 44.
- cf. gr.
καλοϐάτης.
-
cālŏpŏdĭa,
æ, f. : forme de cordonnier. --- Schol. Hor. S. 2, 3, 106.
-
ou
cālŏpŏdiŏn, ĭi, n. --- Serv. En. 1, 39; Isid. 19, 34, 2.
- cf. gr. καλόπους,
καλοπόδιον.
- prov.
uno
calopodio omnes calcare : chausser tout le monde de la même façon.
-
calor
:
1
- călŏr, ōris, m.
:
a
- chaleur (de l'été,
du soleil, etc.).
- calor
ignis, Lucr. 1, 425 : la chaleur du feu.
- calor
solis, Lucr. 5, 571 : la chaleur du soleil.
- calor
fulminis, Lucr. 6, 234 : la chaleur de la foudre.
- ut
tectis sæpti frigora caloresque pellamus, Cic. Nat. 2, 60, 152 : pour
nous mettre sous un toit qui nous défend du froid et de la chaleur.
- mediis
caloribus, Liv. 2, 5, 3 : au plus fort de l'été.
- est
calor ac ventus vitalis in ipso corpore, qui nobis moribundos deserit
artus, Lucr. 3, 129 : il existe une chaleur vitale, un souffle vital
dans le corps même: au moment de la mort, ils se retirent de nous. ---
Cic. Nat. 2, 10, 27; 2, 9, 23; Virg. En. 4, 705.
- calores
austrini, Virg. G. 2, 270 : les chaleurs de l'Auster.
- dum
mea nunc vexat corpora fessa calor, Tibul. 4, 11, 2 : tandis que
maintenant le feu de la fièvre dévore ses membres languissants.
- plur.
colores Cic. Nat. 2, 101; 2, 151; Off. 2, 13; Q. 2, 15, 1 ;
3, 1, 1 ; Sen. Ep. 90, 17.
b - ardeur,
impétuosité, zèle,
fougue.
- calor
cogitationis, qui scribendi morā refrixit, Quint. 10, 3, 6 : la chaleur
de la pensée, qu'a dû nécessairement refroidir l'action d'écrire.
- ambitionis
calor (eum) abducit a tutis, Sen. Ben. 2, 14, 5 : une fougue ambitieuse
l'éloigne de la prudence.
- calor
dicendi, Quint. 11, 3, 130 : le feu de l'éloquence.
- calor
Martius : ardeur guerrière. --- Stat. Achill. 2, 26; Luc. 2,
324.
c - feu
de l'amour, amour. --- Hor. O. 4, 9,
11; Prop. 1, 12, 17; Ov. M. 11, 305.
2
- Călŏr, ōris, m. : le
Calor (fleuve du Samnium, auj. Calore). --- Liv. 24,
14, 2; 25, 17, 1.
-
călōrātus,
a, um [calor] : ardent, bouillant [au fig.]. --- Apul. M. 6,
425.
- călōrātissimus
Porph. Hor. S. 1, 6, 126.
-
călōrĭfĭcus,
a, um [calor, factus] : qui échauffe. --- Gell. 17, 8, 12.
-
calpăr,
āris, n. : - 1 - broc,
cruche où l'on conserve le vin. --- Non. p. 546; P. Fest. 46.
- 2 - vin
nouveau. --- P. Fest. 65.
- Calpās,
æ, m. : port de Bithynie. --- Plin. 6, 4.
-
Calpē,
ēs, f. : le mont Calpé, auj. Gibraltar. --- Poll.
Fam. 10, 32, 1; Mel. 1, 27.
- gr.
Κάλπη, ης.
-
ou Calpis,
is, f., Sidon. Ep. 8,12, 2; abl.
ĕ Juv. 14, 279.
- Calpētānus,
a, um : de Calpé. --- Avien. Progn. 296.
- Calpĕtus,
i, m. : Calpétus Silvius [ancien roi du Latium]. --- Ov. F.
4, 46.
-
Calpurnĭus,
ĭi, m. : Calpurnius (nom d'une famille romaine où se
trouvaient les surnoms de Piso, Bestia, Bibulus, etc.). ---
Cic., Cæs., Liv., Hor.
- Calpurnĭus,
a, um : de la famille Calpurnia, de Calpurnius. ---
Sisen. Hist. 120; Cic. Mur. 46; Pis. 53.
- Calpurnĭa, æ, f. : Calpurnia. - a
- la femme de César. --- Vell. 2, 57, 2. - b - femme
d'Antistius et soeur de Bestia. --- Vell. 2, 26.
- Calpurnia
lex : la loi Capurnia.
- erat
severissime scripta Calpurnia; gestus est mos et voluntati et dignitati
tuæ, Cic. Mur. 46 : la loi Calpurnia était déjà assez sévère; on
s'est incliné devant ta volonté et ton rang. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
192, éd. Vuibert.
- Calpurnĭānus,
a, um : de Calpurnius. --- Liv. 39, 31, 7.
- voir hors site Calpurnius.
-
voir hors site dico-lat-angl.
- Calpus,
i, m. : fils de Numa. --- Fest. 47 [la
famille Calpurnia prétendait descendre de ce prince].
-
caltha
(calta),
æ, f. : souci (plante à fleur jaune). ---
Virg. B. 2, 50; Plin. 21, 28; Col. 10, 97; 10, 310.
-
calthŭla
(caltŭla), æ, f. [caltha] :
1
- souci
[fleur]. --- Ps.-Fulg. Serm. 69, 942 a.
2
- vêtement
de femme couleur de souci. --- Plaut. Ep. 231.
3
- petit
manteau court. --- Varr. d. Non. p. 548.
-
calthum,
i, n. : c. caltha. --- Prud. Cath. 5, 114.
- Calubrigensis,
e : de Calubriga [ville de l'Asturie]. --- CIL 2, 2610.
- Calucones,
um, m. : peuple de la Rhétie. --- Plin. 3, 137.
-
călumnĭa,
æ, f. (du vieux verbe calvor)
: tromperie.
- orth.
kal- Gloss. 5, 29,
33; 5, 79, 19.
1
- accusation fausse, calomnieuse [devant
les tribunaux], chicane en justice.
- causam
calumniæ reperire, Cic. Verr. 2, 21 : trouver prétexte (matière) à
chicane.
- mirantur
omnes improbitatem calumniæ, Cic. Verr. 2, 37 : tout le monde apprend
avec étonnement cette chicane malhonnête (cette action intentée
malhonnêtement, par mauvaise chicane).
- calumniam
jurare, Cæl. Fam. 8, 8, 3 : jurer qu'on n'accuse pas de mauvaise foi.
--- cf. Liv. 33, 47, 5.
- condamnation
et punition pour accusation fausse.
- calumniam
non effugiet, Cic. Clu. 163 : il n'évitera pas le châtiment de son
injuste accusation [poursuite].
- calumniam
ferre, Cæl. Fam. 8, 8, 1 : encourir la condamnation pour accusation
fausse.
- accusare
propter calumniæ metum non est ausus, Cic. Dom. 49 : il n'a pas osé
intenter l'accusation par crainte d'une condamnation pour chicane.
2
- en gén. accusation
injuste, chicane.
- in
hac calumnia timoris, Cæcin. Fam. 6, 7, 4 : dans ces accusations qu'on
se forge contre soi-même par crainte.
- de
deorum immortalium templis spoliatis in capta urbe calumniam ad
pontifices afferre, Liv. 39, 4, 11 : porter devant les pontifes de
vaines chicanes sur le pillage des temples effectué dans une ville
prise d'assaut.
- nimiā
contra se calumniā, Quint, 10, 1, 115 : par excès de sévérité envers
soi-même (en se chicanant trop).
3
- emploi abusif de la loi, chicane du droit,
supercherie, manœuvres, cabale.
- exsistunt
sæpe injuriæ calumnia quadam et nimis callida, sed malitiosa juris
interpretatione, Cic. Off. 1, 33 : il se produit souvent des injustices
par une sorte d'emploi abusif de la loi, par une interprétation trop
subtile et même frauduleuse du droit.
- calumnia
litium, Cic. Mil. 74 : procès intentés par pure chicane.
- senatus
religionis calumniam comprobat, Cic. Fam. 1, 1, 1 : le sénat approuve
le prétexte imaginaire d'un obstacle religieux.
- Metellus
calumniā dicendi tempus exemit, Cic. Att. 4, 3, 3 : Métellus, usant par
manœuvre du droit de parole, empêcha de rien faire [épuisa la séance].
- res
ab adversariis nostris extracta est variis calumniis, Cic. Fam. 1, 4, 1
: nos adversaires firent traîner la discussion par des manœuvres
diverses.
- Academicorum
calumniam effugere, Cic. Nat. 2, 20 : échapper aux subtilités (aux
chicanes) des Académiciens (Ac. 2, 14).
- ne
qua calumnia, ne qua fraus, ne quis dolus adhibeatur, Cic. Dom. 36 : à
condition de n'employer aucune manœuvre, aucune supercherie, aucun
subterfuge.
- calumniam
coercere, Cic. Ac. 2, 65 : réprimer la chicane.
-
călumnĭātĭo,
ōnis, f. [calumnior] : chicanes, subtilités, arguties. --- P.
Fest. p. 45.
-
călumnĭātŏr,
ōris, m. [calumnior]
:
-
(Lebaigue
P. 160 et P.
161)
- orth.
kal-, voir Cic.
Amer.
57.
1 - chicaneur, celui qui fait un emploi abusif
de la loi.
- dicemus
calumniatoris esse officium verba et litteras sequi, neglegere
voluntatem, Her. 2, 14 : nous dirons que c'est le fait d'un chicaneur
que de s'attacher à la lettre et au texte, et de laisser de côté les
intentions. --- cf. Cic. Cæc. 65.
2
- faux accusateur.
- calumniatores
ex sinu suo apposuit, Cic. Verr. 1, 27 : il aposta de faux accusateurs
tirés de son entourage intime.
- calumniator
sui, Plin. 34, 92 : qui se cherche chicane à soi-même,
critique trop sévère de soi-même.
-
călumnĭātrix,
īcis, f. [calumniator] : celle qui accuse faussement. ---
Ulp. Dig. 37, 9, 1 ; Hier. Ep. 74, 4.
- călumnĭo
: voir calumnior.
-
călumnĭor,
āri, ātus sum [calumnia] : - tr. -
- la
forme active calumnio, ăvi, ăre
est de la décad.; p. ex. Greg. Tur. Jul. 53; sens passif, Staber. d.
Prisc. 8, 18.
1
- intenter de fausses accusations devant les
tribunaux. --- Cic. Amer. 55; Verr. 3,
38; etc.
- calumniari
aliquem : intenter de fausses actions judiciaires contre qqn. ---
Quint. Decl. 269, p. 100, 11; Ulp. Dig. 47, 2, 27, etc.
2
- en gén. accuser
faussement, élever des chicanes, se livrer à des manœuvres, à des
intrigues.
- jacet
res in controversiis isto calumniante biennium, Cic. Quinct. 67 :
l'affaire se traîne dans les débats pendant deux ans grâce aux chicanes
de cet individu.
- calumniabar
ipse, Cic Fam. 9, 2, 3 : je soulevais moi-même des chicanes sans objet
(je me créais des inquiétudes chimériques).
- se
calumniari, Quint. 10, 3, 10 : se chercher des chicanes, se corriger
trop sévèrement. --- cf. 8, proœm. 31.
- quibusdam
tamen nullus est finis calumniandi se, Quint. 8, 0 : cependant il y a
des orateurs qui ne sauraient mettre fin à l'injuste critique qu'ils
exercent contre eux-mêmes.
- quod
antea te calumniatus sum, Cic. Fam. 9, 7, 1 (M ; ante
a te
HD) : quant
aux accusations que j'ai portées faussement contre toi auparavant.
- dicta
factaque quorumdam calumniari, Suet. Aug. 12 : incriminer faussement
les paroles et les actes de certaines personnes.
- non
calumniatur verba nec vultus ; quicquid accidit, benigne interpretando
levat, Sen. Ep. 81, 25 : il n'incrimine pas méchamment (avec
malveillance) les paroles ou les airs du visage; tout ce qui arrive, il
l'atténue par une interprétation bienveillante.
- calumnari
+ prop. inf. --- Apul. M. 1, 17.
- quem nocte ebrius occisum a me calumniabaris, Apul. M. 1, 17, 4 : (mon
bon frère), que tu m'accusais cette nuit, ivrogne que tu es, d'avoir
assassiné !
- calumniari
quod : accuser faussement de. --- Phædr. 1 prol 5.
- si
quis calumniari voluerit, quod arbores loquantur, Phædr. 1
prol. 5 : si l'on me fait un crime de faire parler
les arbres.
3 - emploi intr. avec dat., décad.
--- Ambr. Incarn. 8, 33, etc.
-
călumnĭōsē
[calumniosus] : -
1 - par
esprit de chicane, sans fondement. --- Dig. 46, 5, 7. - 2 -
en accusant. --- Aug. Retract. 2, 61.
- călumnĭōsissime
Sym. Ep. 10, 76.
-
călumnĭŏsus,
a, um [calumnia] : qui chicane, plein de ruses, d'artifices. ---
Paul. Sent. 1, 5, 1.
- călumnĭŏsissimus,
Aug. Ep. 141, 11.
- subst. m.
călumnĭŏsus : calomniateur. --- Dig. 48, 16, 3.
-
calva
:
1
- calva,
æ, f. : crâne, boîte osseuse du cerveau. --- Liv. 23, 24, 12.
2
- calva,
æ, f. : voir
calvus.
3
- Calva,
æ, f. : surnom de Vénus. --- Lact. 1, 20.
4
- Calva,
æ, m. : surnom. --- Cic. Att. 15, 3, 1.
-
calvaria
:
1
- calvārĭa,
æ, f. : crâne [de l'homme et des animaux]. --- Cels. 8, 1.
2
- calvāria,
ōrum, n. : sorte de poisson. --- Enn. d.
Apul. Apol. 39; Apul. Apol. 34.
3
- Calvarĭa, æ, f. : le
Calvaire (colline voisine de Jérusalem où
mourut
Jésus-Christ). --- Tert. adv. Marc. 3, 198.
-
calvariæ locus, Vulg. Matt. 27, 33 : le Calvaire.
-
calvārĭŏla,
æ, f. : petite coupe (en forme de crâne). --- Schol.
Juv.
-
calvastĕr,
tri, m. : qui devient chauve. --- Gloss.
-
calvātus,
a, um [calvus] : rendu chauve. --- Isid. Diff. 1, 130.
- vinea a vite
calvata, Cato d. Plin. 17, 196 : vigne peu garnie de ceps.
-
calvēfīo,
fĭĕri : devenir chauve. --- *Varr. R. 1, 37, 2.
-
Calvena,
æ, m. : surnom du chauve Matius, ami de César. --- Cic. Att.
14, 5, 1 ; 14, 9, 3.
- Calventĭus,
ĭi, m. : nom de famille romaine. --- Cic. Pis. 53.
-
calvĕo,
ēre [calvus] : - intr. - être chauve. --- Plin. 11, 130.
-
calvesco,
ĕre :
1 - devenir chauve. --- Col. 6, 14, 7; Veg.
3, 4, 27; Plin.
10, 29, 41, § 78.
2 - perdre ses
feuilles, devenir clairsemé.
--- Col.
4, 33, 3.
- calvillo,
fréq. de calvo. --- Prisc 10, 13.
-
Calvīna, æ, f. : nom d'une femme. --- Juv. 3,
133.
-
Calvīnus,
i, m. : Calvinus (nom d'homme).
- Cn. Domitius Calvinus, consul. --- Cic.
Q. Fr. 2, 11 (13), 2; 2, 3, 6; id. Att. 4, 17, 3; id.
Fam. 16, 12, 3.
- C. Sextius Calvinus, célèbre
avocat. --- Cic. Brut. 34, 130; id. de Or. 2, 60,
246.
-
calvĭo,
īre : voir
calvor.
- Calvĭsĭāna,
ōrum, n. : ville de Sicile. --- Anton. 89; 95.
-
Calvĭsĭus,
ĭi, m. : Calvisius (nom de plusieurs Romains). --- Cæs.
BC. 3, 34
sq.; Cic. Phil. 3, 10, 26; cf. id. Fam. 12, 25, 1.
- Calvĭsĭānus,
a, um : de Calvisius. ---
Dig. 38, 5, 3; 38, 5, 5.
-
calvĭtĭēs,
ēi, f. [calvus] : calvitie. --- Petr. 108, 1.
-
calvĭtĭum,
ĭi, n. :
1 - calvitie. ---
Cic.
Tusc. 3, 26, 62; Plin.
11, 37, 47, § 131; Suet.
Cæs. 45; Dom.
18; Aus.
Epigr. 72, 2; Tert.
adv. Nat. 1, 10.
2 - nudité
(d'un terrain). --- Col. 4, 29, 11.
- calvo
: voir calvor.
-
calvor,
calvi : - 1 - passif
être
abusé, être trompé. - 2
- déponent chercher
à s'échapper, tromper.
-
la forme active calvo,
Prisc. 10, 13
II sens passif calvi,
être trompé : Pacuv. 240; Sall. H. frag.
3, 109 II forme calvio
Serv. En. 1, 720.
- calvitur
manus sopor, Plaut. : le sommeil me fait tomber l'ouvrage des mains.
- si
calvitur pedemve struit, manum endo jacito : s'il esquive ou fuit,
qu'on le capture. — Festus, De la signification des
mots.
- calvi ratus, Sall. : persuadé qu'on le joue.
- si calvitur, Lucil. : s'il cherche à s'échapper.
-
calvus
:
1
- calvus, a, um
:
a - chauve,
sans cheveux,
tondu.
- Plaut.
Amp. 462; Sen. Ep.
95, 21.
-
maritum sortita sum
cucurbita caluiorem, Apul. M. 5 : je suis tombée sur un mari plus
chauve qu'une citrouille.
-
calva, æ, f. : crâne. --- Liv. 23, 24, 12; Mart.
10, 83, 12;
12, 45, 12.
-
Venus Calva, æ, f. : Vénus
chauve (honorée à Rome, depuis l'invasion des Gaulois, où les
femmes
donnèrent leur chevelure pour faire des cordes d'arc).
-- Lact.
1, 20, 7; Cypr. Idol. Van. 2, 10; Veg. Mil. 4, 9.
b
- lisse.
- calvæ nuces,
Cato, Agr.
8, 2 : noix à la coquille
lisse.
-
calva, æ, f. : noix à la
coquille lisse. --- Petr. 66, 4.
c - dénudé,
dégarni.
- vinea a vite calva, Cato,
Agr. 33, 3 : vignoble où les ceps sont clairsemés. --- cf.
Plin. 17, 22, 35, § 196; Mart.
12, 32, 20.
2
- Calvus, i, m. :
Calvus (surnom, en
part. des Licinius; [nott]
Licinius Calvus [poète et orateur romain, ami de Catulle]. --- Catul.
14,
2.
-
legistis Ciceronem a Calvo quidem male audisse tamquam solutum et
enervem, Tac. D. 18, 5 : vous avez pu lire que Cicéron a été critiqué
par Calvus, qui lui trouve un style lâche et sans nerf. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
191, éd. Vuibert.
-
calx
:
1
- calx, calcis,
f. :
- masc. dans
Gratt. 278; voir Charis.
93, 2.
a
- talon.
- pugnis
et calcibus uti,
Cic.
Sull. 71 : se servir des poings et des talons [des mains et
des
pieds].
- calcem
terere calce, Virg.
En. 5, 324 : toucher du talon
le talon du
rival qui précède [courir sur ses talons, le serrer de très près].
- advorsum
stimulum calces,
Ter. Phorm. 78 (s.-ent. jactare)
: regimber
contre l'aiguillon [opposer une résistance inutile].
- calcem
impingere
alicui rei, Petr. 46, 5 : donner un coup de pied à qqch,
repousser qqch, délaisser qqch.
b - pied;
coup de pied, ruade.
- calces
deteris, Plaut. : tu me marches sur les pieds.
- nudis
calcibus, Juv. : les pieds nus.
- a
capite ad calcem, Cic. : de la tête aux pieds.
- calcibus,
Plaut. : à coups de pied.
- certare pugnis
calcibus
unguibus morsu denique, Cic. Tusc. 5 : lutter à coups de poing, de
pied, avec les ongles, avec les dents enfin.
- calce
petere aliquem, Hor. S. 2, 1, 55 : lancer une ruade à qqn.
c
- base, support, pied (d'un
mât...).
- cum sua calce (malleolus
avulsus) Plin.
17, 156 : rameau (scion) détaché de l'arbre avec son talon
[avec le bois
adhérent à la base].
- calx
mali, Vitr. 10, 3, 5 : le pied du mât.
d
- patin d'escalier.
- Vitr. 9,
præf. 8.
2
- calx, calcis,
f. :
- gr. χάλιξ.
- masc. très rare
: Varr. Men. 288; Cato. Agr. 18, 7 II nom. calcis
décad. : Fort. 11, 11, 12; Isid. 16, 3, 10 II plur. calces Greg.
Tur. Patr. 2, 4.
a
- pierre
à chaux, craie.
- calx
viva, Vitr. : chaux vive.
- cæmenta non calce durata
erant, Liv. 21, 11, 8 : les moellons n'étaient
pas assujettis par de la chaux.
b - caillou
(pour jouer),
pièce, pion.
- calcem
ciere, Plaut. : déplacer (bouger) une pièce.
c - ligne
tracée à la chaux au bout
de la carrière; but, terme, fin.
- a
calce ad carceres revocari, Cic. : revenir du bout de la carrière au
point
de départ.
- video
calcem, ad quam nihil sit præterea extimescendum, Cic. Tusc. 1, 8, 15
: je vois (pour la vie) un terme au-delà duquel on ne doit rien
redouter.
- Cic.
Rep. frg. 7; Quint.
8, 5, 30;
Gell. 14, 3, 10.
- extra
calcem decurrere, Amm. 21, 1, 14 : sortir de son sujet, faire une
digression.
-
Calybē,
ēs, f. : Calybé (prêtresse de Junon). --- Virg.
En. 7,
419.
-
călybīta,
æ, m. : habitant d'une cabane. --- Virg.
Cop. 25.
- gr.
καλυϐίτης.
-
Calycadnus,
i, m. : Calycadnus.
1
- fleuve
de Cilicie. --- Amm.
14, 2, 15.
2
- promontoire
de Cilicie. --- Liv.
38, 38, 9.
-
călўcŭlāris,
e : pourvu de calicules.
-
călўcŭlāris,
is, f.
: jusquiame. --- Apul. Herb. 4; Isid. 17,
9, 41.
-
călўcŭlārĭus,
a, um : pourvu de calicules.
- călўcŭlārĭa,
æ, f.
: pariétaire. --- Chron.
2, 159.
-
călўcŭlus,
i, m. [calyx] :
1 - petit
calice,
petite coupe, calicule. --- Cato,
R. 108, 1;
Cels. 2, 11; Plin. 9, 30, 48, § 93; Pall. Nov. 7, 11.
2 - écaille
(de crustacés).
--- Apul.
Apol. 35.
- Călydna,
(Calydnæ, ārum)
: île
près
de la côte de Carie. --- Plin. 5, 133 ; 11, 32.
-
Călydōn,
ōnis, f. (acc. -ōnem, -ōna) : Calydon (ville d'Etolie).
- gr.
Καλυδών, ῶνος.
- Călydōnĭus
(Calydōnēus), a, um : de Calydon.
- Calydonius heros, Ov. M.
8, 324 : le héros
calydonien [Méléagre].
- sus
Calydonius, Mart. : le sanglier de Calydon.
- voir
hors site : le
sanglier de Calydon.
- Călydōnis,
ĭdis, f. (acc. -ōna) : la Calydonienne (Déjanire).
- Călydōnĭæ,
ārum, f. : les Calydoniennes.
- călymma, ătis,
n. : sorte
de voile. --- Capel. 1, 67.
- gr. κάλυμμα.
-
Calymnē,
ēs (Calymnia, æ), f. : Calymné (île de la mer Egée, renommée
pour son miel).
-
Calypsō,
ūs (ōnis), f. (acc. -ō, qqf. -ōnem; dat. et abl. -ō)
: Calypso (nymphe, fille d'Atlas).
- gr.
Καλυψώ, οῦς.
- voir
hors site : Calypso.
- călyptra,
æ, f.
: cape, voile de femme. --- P. Fest. 47.
- gr. καλύπτρα.
-
călyx, ycis,
m. :
- gr.
κάλυξ, υκος --- καλύπτω : couvrir, cacher.
1 - corolle
des fleurs. ---
Plin. 21, 25.
2
- écorce
[de fruits]. --- Plin.
15, 92.
3
- coque
d'oeuf. --- Plin.
28, 19.
4 - coquille,
carapace. --- Plin.
9, 100; 32,
39.
5 - enduit
de cire (pour
préserver les fruits).
--- Plin.
15, 64.
6 - plante
[peut-être
l'aconit].
--- Plin.
27, 36.
-
cama,
æ, f. : lit
bas et étroit. --- Isid.
20, 11, 2.
- Camacæ, ārum,
m. : peuple
de la Scythie d'Asie. --- Plin. 6, 50.
- Camactulici,
ōrum, m. : peuple de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 34.
- Camæ,
ārum, m. : peuple scythe. --- Plin. 6, 50.
- cămælĕŏn
: c. chamæleon.
-
camacum
(comacum), i, n. : cannelle de Syrie.
-
Camalŏdūnum
: c. Camulodunum.
-
camara
: c. camera. --- Charis.
58, 23; P. Fest.
43, 7.
-
Camaracum,
i, n. : Camaracum (auj. Cambrai). ---
Anton.
-
Cămărīna
(Cămĕrīna),
æ, f. (acc. -am, -an) : Camarina.
- gr. Καμάρῖνα.
1 - ville
de la côte s.-ouest de Sicile, auj. Camarana. --- Plin. 3, 89.
- Cămărīnus,
a, um : de Camarina. --- Virg. En. 3, 701 ; Prisc. Peri. 489.
2 - marais
près de Camarina. --- Claud. Pros. 2, 69.
-
hinc
Camerinan adit Thapsonque et Heloria tempe, Ov. F. 4, 477 : de là elle
se rend à Camérina, à Thapsos, aux vallons de l'Élore.
- Cămărītæ,
ārum, m. : peuple voisin de la mer Caspienne. --- Prisc.
Peri. 680.
-
Cămars,
tis, f. : ville d'Etrurie [nommée ensuite Clusium]. --- Liv.
10, 25, 11.
- camarus
: voir
cammarus.
- Cămăsēna
: voir
Cameses.
- Cambalĭdus,
i, m. : montagne de la Perse. --- Plin.
6, 134.
-
cambĭo,
āre, āvi (cambĭo,
īre, campsi) : - tr. - échanger, troquer. --- Apul.
Apol.
17.
- 4°
conj. campsi, cambire Charis.
247; 262 ; Prisc. 10, 52.
-
cambĭtās,
ātis, f. : échange, troc. ---- Gloss.
- Cambodūnum,
i, n. : ville de la
Bretagne. --- Anton.
- Cambolectri,
ōrum, m. : les Cambolectres.
- peuple
de la Narbonnaise.
--- Plin. 3, 36.
- peuple de
l'Aquitaine. --- Plin.
4, 108.
- Camboricum,
i, n. : ville de Bretagne. ---
Anton.
- Cambretorcĭum,
ĭi, n. : ville de Bretagne. --- Anton.
-
Cambūnĭi
Montes, m. : les monts Cambuniens (chaîne
de montagnes qui
séparent la Macédoine de la Thessalie). --- Liv.
42,
53, 6.
- (Lebaigue
P. 162)
- Cambūsis,
ĭdis, f. : ville de l'Ethiopie. --- Plin.
6, 181.
-
Cambȳsēs, is (-æ)
m. :
- gr.
Καμϐύσης.
1
- Cambyse
[mari de Mandane
et père du
premier Cyrus]. --- Just. 1, 4, 4.
2
- le
fils du premier Cyrus.
--- Just. 1, 9.
3
- fleuve
d'Albanie. --- Mel.
3, 5, 6.
4
- fleuve
de Médie. --- Amm.
23, 6,
40.
-
cămēla,
æ, f. [camelus] : chamelle. ---
Treb. Claud. 14.
-
cămēlæ
virgines, f. : vierges qui président au mariage. --- P.
Fest. 63.
- cf. gr. γαμήλιος.
-
cămēlārĭus, ĭi,
m. [camelus] : chamelier.
---
Dig. 50, 4,
18.
-
cămēlăsĭa,
æ, f. : entretien des chameaux (appartenant à l'Etat). --- Dig.
50, 4,
18.
- gr. καμηλασία.
-
cămēlīnus,
a, um : de chameau.
- camelinum
lac, Plin.
28, 9, 33, § 123
: lait de chamelle.
-
camella,
æ, f. [camera] : écuelle, bol. --- Petr.
135.
- licet
adpositā, veluti cratere, camellā lac niveum potes purpureamque
sapam, Ov. F. 4, 779 : tu peux boire dans un vase de bois, au
lieu de coupe, tu peux boire le lait blanc comme la neige, et le vin
cuit à la teinte empourprée.
- cămellus
: c. camelus. --- Pompon. Atell. 112.
-
cămēlŏpardălis,
is f. (cămēlŏpardălus ou
cămēlŏpardus, i, m.) : girafe.
- gr.
καμηλοπάρδαλις.
- Varr.
L. 5, 100; Vop. Aur.
33; Isid.
Orig. 12, 2, 19.
-
cămēlŏpŏdĭŏn,
ii, n. : pied-de-chameau ou
marrube (plante).
--- Apul. Herb. 45.
- gr.
καμηλοπόδιον.
-
cămēlus,
i, m. : chameau. ---
Cic. Nat. 2, 123; Liv.
37, 40, 12.
- gr.
κάμηλος.
- cămēlus,
i, fém. : chamelle. --- Plin.
8, 67; 11, 164,
P.-Nol. Ep. 29, 2.
-
Cămēna, æ,
f. (surtout au plur.
Cămēnæ, ārum)
:
- anc.
forme Casmena Varr. L. 7,
26; P. Fest. 205 ; 67.
1
- Camènes
(nymphes prophétiques, plus
tard
identifiées aux Muses).
- novem
Camenæ, Hor. : les neuf Muses.
- Liv.
1, 21, 3; Ov. M. 15,
482; F. 3, 275; Virg. B. 3, 59.
2 - chant,
poème,
vers.
- Hor. Ep. 1, 1, 1; id. O.
1, 12, 39; 4, 9, 8; Ov. P
4, 13, 33; Tibul.
4, 1, 24; 4, 1, 191; 4, 7, 3.
- Cămēnālis,
e : des Muses. --- Avien.
Arat.
496.
-
cămĕra
(cămăra), æ, f. :
- gr.
καμάρα.
1
- toit
recourbé, voûte,
plafond voûté. --- Cic.
Q. 3, 1, 1; Sall. C.
55, 4.
2 - barque
à toit voûté. --- Tac.
H. 3, 47.
-
camerarius
:
1
- cămĕrārĭus
(cămărārĭus), a, um : qui
forme le berceau. --- Plin. 19, 70.
2
- cămĕrārĭus, ĭi,
m. : camérier, chambellan. --- Greg. Tur.
4, 7.
-
cămĕrātĭo,
ōnis, f. [camero] : construction en voûte. --- Spart. Carac.
9, 5.
- cămĕrātus,
a, um : part. de camero.
- Cămĕrē,
ēs, f. : petite ville d'Italie, près de Sybaris. --- Ov. F. 3,
681.
-
Cămĕrĭa,
æ, f. : Caméria (ville du Latium). --- Liv. 2, 35, 4.
-
ou
Cămĕrĭum. --- Plin. 3, 5, 9, § 68; Tac. An. 11, 24.
- Camĕrīnus,
a, um : de Caméria. --- Sid. Ep.
2, 9.
- subst. m. plur. Camĕrīni,
ōrum : habitants de Caméria. --- Val.-Max. 6, 5.
- Cămĕrīna
: voir
Camarina.
-
Cămĕrīnum,
i, n. : ville de l'Ombrie sur les limites du Picenum [auj. Camerino].
--- Cic. Att. 8, 12 B, 2.
- Cămers,
tis : de Camérinum. --- Cic. Sul. 53.
- Cămertes,
ium, m. : habitants de Camérinum. --- Cic. Balb. 47; sing., Sall. G. 27, 1.
- Cămertīnus,
a, um : de Camérinum. --- Cic. Balb. 46.
-
Camerinus
:
1
- Cămĕrīnus,
a, um : - a
- de
Caméria (ville du Latium). --- voir Cameria.
- b
- de
Camarina (ville
de Sicile). --- voir
Camarina.
2
-
Cămĕrīnus,
i, m. : - a
- Camérinus
(surnom des Sulpicius). --- Liv. 3, 31,
8; 5, 14, 5; 29, 2. - b
-
représentant la haute noblesse. --- Juv. 8, 38 ; plur. Juv. 7, 90.
-
Cămĕrĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Catul. 56, 29.
-
cămĕro,
āre, ātum [camera] : - tr. - 1
- construire
en forme de voûte. --- Plin. 10, 97. - 2
- fig. faire
avec art. --- Cassiod. Hist. Eccl. 1, 1.
-
cămĕrus
: voir camurus.
--- Non. 30, 7.
-
Cămĕsēs,
is, m. : Camèse (ancien roi d'Italie, contemporain de Janus). ---
Macr. S. 1, 7, 19.
- Cămăsēna,
ae ou
Cămĕsēnē, ēs, f. : Camésène (contrée où régna Camèse).
--- Serv. En. 8, 330.
- voir hors site Camesene.
-
camilla
:
1
- cămilla, æ, f.
[camillus] : jeune fille de bonne famille, aide dans les sacrifices.
--- Macr. S. 3, 8, 7 ; Serv. En. 11, 558.
2
- Camilla, æ, f. :
Camille [reine des Volsques, alliée de Turnus]. --- Virg. En.
7, 803; 11, 535.
-
Cămillānus,
a, um : de Camille [pas le dictateur]. --- Sid. Ep. 1, 11.
-
camillus
:
1
- cămillus, i, m. :
- a
- enfant
noble, aide dans les sacrifices. --- P. Fest. 93; Serv. En.
11, 543; Varr. L. 7, 34 ; Macr. S. 3, 8, 7. - b
-
fig.
pour désigner un vase de sacrifices. --- P. Fest. 63.
- voir hors site flaminius camillus.
2
- Camillus, i, m. :
surnom des Furius ; nott
Camille [célèbre dictateur qui sauva Rome des Gaulois]. ---
Liv. 5, 19, 2.
- au plur. Camilli : les Camilles,
les gens comme Camille. --- Cic. Sest. 143, etc.
- voir hors site Camille.
-
cămīnātus,
a, um : part. passé de camino.
-
cămīno,
āre, ātum [caminus] : - tr. -
1 -
construire en forme de four. --- Plin. 16, 23. - 2 - creuser
en forme de cheminée. --- Plin. 17, 80.
-
cămīnum,
i, n. : c. caminus. --- Aug. Serm. ed. Mai, 2, 1 ; N. Tir. 102,
71.
-
cămīnus,
i, m.
- gr. κάμινος.
1
- fourneau, fournaise. --- Cato, Agr.
37, 5; Plin. 33, 69; Ov. M. 7, 106.
2
- poét. forge [de Vulcain et des Cyclopes sous
l'Etna]. --- Virg. En. 3, 580.
3
- cheminée, âtre. --- Hor. Ep. 1, 11, 19.
4
- foyer,
feu [d'une cheminée].
- oleum
addere camino, Hor. S. 2, 3, 321 : jeter de l'huile sur le feu.
- camino
luculento uti, Cic. Fam. 7, 10, 2 : faire bon feu.
-
Camīrus
(Camīrŏs) i, m. : - 1
- fils
d'Hercule, qui donna son nom à une ville de l'île de Rhodes. --- Cic.
Nat. 3, 54. - 2
- ville
de l'île de Rhodes. --- Mel. 2, 7, 4.
-
gr.
Καμειρος
- Camīrenses,
ium, m. : habitants de Camirus. --- Macr. S. 1, 17, 35.
- Camisarēs,
is, m. : nom d'un satrape perse. --- Nep. Dat. 1.
-
cămīsĭa,
æ, f. : chemise. --- P. Fest. 311; Isid. Orig. 19, 22, 29.
- Cammanēni,
ōrum, m. : contrée de la Cappadoce. --- Plin. 6, 9.
-
cammărŏn,
i, n. : herbe ressemblant à l'aconit. --- Plin. 27, 2.
- gr.
κάμμαρον.
-
cammărus,
i, m. : crevette ou écrevisse. --- Col. 8, 15, 6.
- gr.
κάμμαρος.
-
Camoena
: c. Camena.
-
cămŏmilla,
æ, f. : camomille. --- Plin.-Val. 1, 38.
-
cămŏmillīnus,
a, um : de camomille. --- Plin.-Val. 2, 4.
-
campa,
æ, f. : c. campe.
- campæ,
ārum, f. :
1
- chevaux marins. --- *P. Fest. 44; Gloss. 4,
213.
2
- fig. sinuosité, courbure.
-
gr.
κάμπη.
- campas
dicere, Plaut. *Truc. 942 : prendre des détours, des échappatoires.
-
campăgus,
i, m. : espèce de brodequin qui laisse une partie du pied à découvert. ---
Treb. Gall. 16.
-
campāna
:
1
- sorte de balance romaine. --- Isid. 16, 25, 6.
2
- cloche. --- Dig. 41, 1, 12.
- campānella,
æ, f. : clochette. --- An. Helv. 182, 29.
- Campānenses,
ĭum, m. : peuple de la Gaule [Champenois]. --- Greg. Tur. Franc. 5,
14.
-
campānĕus
(campānĭus), a, um [campus] : de la campagne, champêtre. --- Grom.
331, 20.
-
campania
:
1
- campānĭa,
ōrum, n., et campānĭa, æ, f.
[campanius] : les champs, la plaine. --- Grom. 332, 22 ; Greg.
Franc. 4, 17.
2
- Campānĭa,
æ, f. : la Campanie [province d'Italie]. --- Liv. 2, 52, 1.
- Campānus
(Campānĭcus), a, um : de Campanie. --- Cic. Agr. 1, 20 ; Plaut. Ps.
146.
- Campanus
morbus, Hor. S. 1, 5, 62 : la maladie campanienne [envahissement des
tempes par des verrues. --- Schol.].
- Campanus
pons, Hor. S. 1, 5, 45 : pont sur le Savo formant la limite entre le
Latium et la Campanie.
- subst. m. Campāni, ōrum : les
Campaniens. --- Cic. Agr. 2, 94.
- ou Campānĭenses, CIL 4, 470.
- Campans
: voir Campas.
- campārĭus,
ĭi, m. [campus] : garde-champêtre. --- Gloss. Lab.
- Campās
(Campans), ātis : c. Campanus. --- Plaut. Trin. 545.
-
campē,
ēs, f. (campa, æ, f.) :
chenille. --- Col. 10, 324; Pall. 1, 35, 6.
- gr.
κάμπη, ης.
-
Campensis,
e :
1
-
de plaine, champêtre. --- Itala. Luc. 6, 17.
2
- du
Champ de Mars (épithète d'Isis, qui avait un temple
dans le Champ de Mars). --- Apul. M. 11, 27.
-
campestĕr
(qqf. campestris), tris,
tre :
- nom.
sing. campestris, Cato
d. Prisc. p. 696 P.; Col. 3, 13, 8; 7, 2, 3; 3, 14, 1.
1
- de plaine, plat, uni.
- barbari
campestres, Liv. 39, 53, 13 : barbares qui habitent les plaines.
-
campestrem hostem eludere,
Liv. 22 : esquiver les attaques d'un ennemi habitué à combattre en rase
cammpagne.
- iter
campestre : chemin de plaine, marche à travers la plaine.
- voir
campestria, ium, n.
2
- relatif au Champ
de Mars, relatif aux jeux, relatif aux comices, relatif aux élections
(relatif aux activités qui ont lieu au Champ de Mars).
- arma
campestria : les armes en usage au Champ de Mars.
- proelia
campestria : luttes au Champ de Mars.
- temeritas
campestris, Val. Max. 4, 1 : les hasards des élections.
-
gratia campestris, Liv. 7, 1, 2 : influence dans les comices.
- res
ex campestri certamine in senatum pervenit, Liv. 32, 7, 11 : la
nouvelle
du conflit lors des comices parvint au sénat.
- campestres,
ĭum, m. : les divinités qui président aux luttes du Champ de Mars.
--- Inscr. Orell. 1358; 1794; 2101; Inscr. Don. 59, 5.
-
campestrātus,
i, m. : qui porte le campestre (vêtement du Champ de Mars). ---
Aug.
Civ. 14, 17.
-
campestre
(s.-ent. velamentum), is, n. : le
campestre (caleçon
que portaient les soldats romains, dans les exercices du Champ de Mars).
-
campestrĭa,
ĭum, n. : plaines, pays de plaines.
--- Tac. G. 43; Plin. 6, 26, 30, § 118.
-
campestris
: voir
campester.
-
campĭcellum,
i, n. : petit champ. --- Grom. 312, 9.
-
campĭcursĭo
(campi cursĭo),
ōnis, f. : exercice militaire (au champ
de Mars). --- Veg. Mil. 3, 4.
-
campĭdoctŏr,
ōris, m. : maître d'exercices militaires, instructeur.
- Veg.
Mil. 3, 6; 3, 8; 1,
13; Lampr. Alex. Sev.
53; Amm.
15, 3, 10; Inscr.
Orell. 1790; 3495.
- voir
hors site campidoctor.
-
campĭgĕnus,
i, m. : entraîneur dans les exercices militaires. --- Veg.
Mil. 2, 7.
- Campodūnum,
i, n. : ville de Vindélicie. --- Anton.
- Campōni,
ōrum, m. : les Campones (peuple de l'Aquitaine, auj. les Campanois, du
bourg de Campan). --- Plin. 4, 108.
-
campsa,
æ, f.
: c. capsa.
--- Gloss. 2, 338.
-
campsanēma, ătis, n. :
romarin (= ros marinus). --- Apul. Herb. 79.
-
campsāria, æ, f. : boutique de fripier. --- Acro
Hor. S. 1, 7,
110.
-
campsarĭum,
ĭi, n. (c. capsarium) : armoire. --- Schol. Hor. S.
2, 7,
110.
-
campso,
āre, āvi : - tr. - tourner (autour d'un lieu), doubler (un
cap).
- gr. κάμπτω,
ἔκαμψα.
- Enn.
An. 328; Gloss. 4,
227.
- camptaulēs,
æ, m. : joueur de trompette? [leç. de la Vulg., corr. en cerataules].
--- *Vopisc. Carin. 19.
- gr. κάμπτω,
αὐλός.
-
camptēr,
ēris, m. : borne du cirque (autour de laquelle les chariots
devaient tourner sans y toucher), borne, tournant, détour.
- gr.
καμπτήρ, ῆρος.
- Pacuv.
Tr. 48; Plin. 36,
25.
-
campŭlus,
i, m. [campus] : petit coin de terre. --- S.
Greg. Ep. 10, 12.
-
campus
:
-
(Lebaigue
P. 162 et P.
163)
1 - campus,
i, m. :
a
- terrain plat,
plaine; plaine cultivée, campagne, champs; toute surface unie.
- erat
ex oppido despectus
in campum, Cæs. BG.
7, 79, 3 : on avait de la ville une vue plongeante sur la
plaine.
-
copias ex locis superioribus
in campum deducit, Cæs. BC. 2, 40 : il quitte les hauteurs et conduit
ses troupes dans la plaine.
-
molli flavescet campus
arista, Virg. B. 4,
28 : la campagne jaunira sous les souples épis.
- pingues
campi, qui diutius continent aquam, Col. 2 : les terres grasses, qui
retiennent assez longtemps les eaux pluviales.
- is
Divum, qui
vestros campos pascit placide, Liv. 25, 12, 10 : le dieu qui
nourrit (protège) vos champs dans la paix.
- campi
Elysii, Virg. G. 1,
38 (campi seul Virg.
En. 6, 640; 887) : champs Élyséens, Champs-Elysées.
- campus : plaine
: [de la mer] Plaut. Trin. 834;
Lucr. 5, 488; Virg. G. 3, 198,
etc.; [du ciel]
Ov. M. 6, 694.
- campus
cereus, Titin. Com.
160
: tablette à écrire.
b
- plaine,
rase campagne.
- Cæs.
BG. 3, 26, 6; BC. 1,
65, 2, etc.
- aperto
campo : en rase campagne.
- numquam
in campo sui fecit
potestatem, Nep. Ages. 3, 6 : jamais il n'accepta le combat en
rase campagne.
- insistere
Bedriacensibus
campis, Tac. H. 2, 70
: fouler les plaines de Bédriac [le sol du champ de bataille].
c
-
place
[dans la ville de Rome].
- campus
Esquilinus, Cic.
Phil. 9, 17 : champ Esquilin.
- campus
Agrippæ, Gell. 14,
5, 1 : champ
d'Agrippa.
- campus
Martius, ou abst
campus : le champ de Mars.
- non
in campo, non in foro,
non in curia pertimescemus, Cic. Cat. 2, 1 : nous ne
tremblerons
plus ni au Champ de Mars, ni au forum, ni à la curie.
-
comitiis in Campo quotiens potestas fuit ! Cic.
Mil. 15 : combien de fois à l'occasion
des comices le pouvoir fut
sur le Champ de Mars !
- sit
sane Fors domina campi,
Cic. Pis. 2 : le hasard règne sur le Champ de Mars, je le veux.
- lieu
des comices
non in cunabulis, sed in campo consules facti, Cic. Agr. 2, 100
: consuls élus non pas au berceau, mais en plein Champ de Mars.
- dies
campi, Cic. Mil. 43
: le jour du Champ de Mars [le jour des
comices].
- campum
appellare pro
comitiis, Cic. de Or. 3, 167 : dire
champ de Mars au lieu de comices.
- lieu
de promenade, de jeu, d'exercices militaires Cic.
Fin. 1, 69; Fat. 34; Off. 1, 104, etc.; Hor. O. 1, 8, 4 ; Ep. 1,
7, 58, etc.
d
- champ
libre, large espace (carrière, théâtre).
- nullum
vobis sors campum
dedit, in quo excurrere virtus posset, Cic.
Mur. 18 : le sort ne vous a pas donné un champ d'action où pût
se
déployer votre talent.
- magnus
est in re publica
campus, Cic. Phil. 14,
17 : il est vaste le champ qui s'offre dans la vie politique.
- hinc
rhetorum campus de Marathone, Salamine, Platæis... Cic. Off. 1, 61
: de là le vaste champ qu'offrent aux orateurs Marathon,
Salamine,
Platées...
2
- campus, i, m. : le
cheval marin, hippocampe. --- Mart. 9, 43, 1.
- c. hippocampus.
-
gr. κάμπος.
- camter
: voir campter.
--- Pac. Tr. 48.
-
Camŭlŏdūnum,
n. : ville de Bretagne.
- Plin.
2, 187;
Tac. An. 12, 32.
-
Camulogenus,
i, m. : Camulogène (chef gaulois).
-
Cămŭlus,
i, m. :
1 - le
dieu de la guerre chez
les Gaulois. --- CIL 6, 46.
2 - surnom
de Mars.
--- CIL 13, 8701.
-
cămum,
i, n. : sorte
de bière. --- Ulp.
Dig. 33, 6, 9.
- Camunni,
ōrum, m. : peuple de la Vénétie. --- Plin.
3, 134.
-
cămŭr,
a, um : recourbé, tourné en dedans.
- camura
cornua, Virg. G.
3, 55 : cornes recourbées en dedans.
- camuri
arcus, Prud. Peri.
12, 53 : voûtes.
- le
nom. sing. camur dans
Isid. 12, 1, 35.
-
cāmus,
i, m. :
- gr. κημός.
1 - muselière.
--- Ital.
1 Cor. 9, 9; Vulg. Psa. 31, 9.
2 - carcan.
--- *Acc.
Tr. 302.