===> Dico
- -ce : particule qui
s'ajoute à certains démonstratifs; devient ci
quand elle est suivie de l'enclitique ne
: hicine, hæcine,
sicine.
- Gaffiot
P. 282-285 --- Lebaigue
P. 184.
- gr.
γέ.
- cædes
per hosce annos sine illo facta est ? Cic. Cat. 2, 4 : est-il un crime
qui,
au cours de ces dernières années, ait été commis sans lui ?
- sicine
me patriis avectam, perfide, ab aris perfide, deserto liquisti in
litore,
Theseu ? Catul. 64, 132 : ainsi donc, perfide, perfide Thésée, après
m'avoir
ravie aux autels de mon père, tu m'as laissée sur cette plage déserte ?
- hicine
vir, patriæ natus, usquam nisi in patria morietur ? Cic. Mil. 104 :
cet
homme
généreux, qui n'a vécu que pour la patrie, mourra-t-il autre part qu'au
sein de la patrie ?
- Cēa,
æ, f. : Céa ou
Céos
(île de la mer
Egée, patrie de Simonide, auj. Zia).
- Cēa, f. : terme latin -- Cĕōs, f. : terme grec.
- gr. Κέως.
- Cĕōs : abl. et acc. Cĕō.
-
Ceos ab ea totidem, quam nostri quidam dixere Ceam, Plin. 4, 62 : à la
même
distance (d'Hélène), Céos, que quelques auteurs latins ont appelée Céa.
- Cēus, a, um : de Céa, Céen. --- Hor. O. 2, 1, 38.
- gr. Κεῖος.
-
Pindaricæ Ceæque Camenæ, Hor. O. 4, 9, 6 : les Muses Pindariques et
Céennes (les Muses de Pindare et de Simonide).
- Cēi, ōrum, m. : les Céens. --- Cic. Div. 1, 130.
- Cīus, a, um : de Céa. --- Lucr. 4, 1130.
- Cebanus,
a, um : de Ceba [ville de Ligurie]. --- Plin. 11, 241.
- Cĕbenna,
æ, f. : les Cévennes. --- Cæs. BG. 7, 8, 2.
- ou Cĕbennæ
Mel. 2, 5, 6.
- ou Cebennici
montes, m., Mel. 2, 5, 1.
- Cĕbrēn,
ēnis, m. :, dieu d'un fleuve de Troade. --- *Sabin. Ep. 3, 89.
- gr.
Κεϐρήν, ῆνος.
- Cebrēnis,
ĭdis (ĭdos), f. (acc. -ĭda) : la fille de Cébren, Hespérie.
--- Ov. M. 11, 769.
- gr.
Κεϐρηνίς, ίδος.
- Cĕbrēnĭa,
æ, f. : pays de Troade. --- Plin.
5, 124.
- gr. Κεϐρηνία.
- Cebrum, i, n. : ville de la Mésie Inférieure.
---
Anton.
- Cĕcaumĕna,
ōrum, n. : la zone torride. --- Capel. 1, 17.
- gr.
κεκαυμένος : brûlé.
- cecidi
:
1
- cĕcĭdi : parf. de cado.
2
- cĕcīdi : parf. de cædo.
- cĕcĭni
: parf. de cano.
- Cecinna,
æ, m. : fleuve d'Etrurie. --- Plin. 3, 50.
- Cecrops,
ŏpis, m. : Cécrops (roi mythique, moitié homme moitié serpent,
fondateur de la citadelle d'Athènes et ancien roi de cette ville).
--- Ov. M. 2, 555.
- gr.
Κέκροψ, οπος.
- geminus
Cecrops, Ov. : Cécrops au double corps.
- dare
virginibusque tribus gemino de Cecrope natis, Ov. : confier aux trois
filles
du double Cécrops.
- infice
tabe tua natarum Cecropis unam ... Aglauros ea est, Ov. M. 2, 784 :
imprègne
de ton poison le cœur d'une des filles de Cécrops... C'est Aglaure.
- Cecrŏpĭa, æ, f. : - a
-
Cécropie (forteresse d'Athènes,
construite par Cécrops). ---
Plin. 7, 194. -
b
- Athènes
[la ville de Cécrops]. --- Catul. 64, 79.
- gr.
Κεκροπία.
- Cecrŏpĭdēs, æ, m. : Cécropide. - a
- un descendant de
Cécrops. --- Ov. M. 8, 550. - b -
au
fig.
homme noble, de famille très ancienne.
- ast
ego Cecropides, Juv. 8, 46 : mais moi, je suis de vieille noblesse.
- Cecrŏpĭdæ,
ārum, m. : les Cécropides (= les Athéniens). ---
Virg. En. 6, 21.
- Cecrŏpĭs,
ĭdis, f. : - a -
descendante de Cécrops. --- Ov. M. 2, 806. - b
- d'Athènes.
- gr.
Κεκροπίς, ίδος.
- mera
Cecropis, Juv. 6, 187 : une Athénienne authentique.
- dat.
plur. adj. fém. Cecropidis, Lact. 1,
17, 14.
- voc. Cecropĭ
- Cecropi
terra, Ov. H. 10, 100 : terre de Cécrops.
- dolore
Cecropis occulto mordetur, Ov. M. 2 : la fille de Cécrops (= Aglaure)
est tourmentée par une douleur inconnue.
- Cecrŏpĭus,
a, um : - a - de
Cécrops, d'Athènes. - b
- de l'Attique.
- gr.
Κεκρόπιος.
- Cecropius
cothurnus, Hor. : le cothurne athénien (d'Athènes, où est née la
tragédie).
- Cecropia
dote madent pectora, Mart. 7, 69, 2 : le cœur est rempli de sagesse
athénienne.
- apes
Cecropiæ, Virg. G. 4, 177 : les abeilles de l'Hymette.
- voir
hors site : Cécrops.
- Cecryphălŏs,
i, f. : île de la mer Egée. --- Plin. 4, 57.
- cectōrĭa,
æ, f. : fossé formant limite. --- Grom.
334, 15.
- cectōrĭālis,
e : de fossé, relatif au fossé. --- Grom. 337, 9.
- cectūrĭum,
ĭi, n. (c. cectoria) : fossé formant limite.
--- Grom. 333, 19.
- cecuma
: c. cicuma
- cecut-
: voir cicut-
- Cedar,
indécl. m. : Cédar. - 1
- second fils d'Ismaël. --- Vulg. Gen. 25, 13.
- 2
- ville de l'Arabie Pétrée. --- Vulg. Jer. 2, 10.
- cedentĕr,
adv. : en se retirant. --- C. Aur. Acut. 3, 16, 129.
- Cedĭānus,
a, um : de Cédia [ville de Campanie]. --- Inscr.
- cedo
:
- (Lebaigue
P. 184 et P.
185)
1 - cēdo, ĕre,
cessi, cessum :
-
intr.
a -
aller, marcher, s'avancer.
- illuc
sis vide, ut transversus cedit, quasi cancer solet, Plaut. Ps. 955 :
regarde
donc comme il marche de travers, comme le crabe.
--- Enn. An. 93; Plaut. Aul. 517 ; 526 ; Cas. 446, etc. ;
Hor. S. 2, 1, 65.
b -
s'en aller, se retirer.
- cedebas,
Brute, cedebas, quoniam Stoici nostri negant fugere sapientes Cic. ad
Brut. 1, 15, 5, tu te retirais, Brutus, tu te retirais, puisque nos
Stoïciens prétendent que les sages ne fuient pas.
- equites
cedunt,
Cæs. BG. 5, 50, 5 : les cavaliers se retirent.
- suis
cedentibus auxilio succurrere, Cæs. BG. 7, 80, 3 : se porter au
secours des leurs quand ils pliaient.
- cedit
rerum novitate extrusa vetustas semper, Lucr. 3, 964 : le vieux chassé
par le nouveau toujours cède la place.
- cedere
alicui : se retirer devant qqn, céder, plier.
- Viriatho
exercitus nostri cesserunt, Cic. Off. 2, 40, : nos armées ont plié
devant Viriathe. --- cf. Font. 35 ; Mur. 53 ; Sull. 25; Pis.
20, etc.
- loco
cedere, Cæs. BC. 2, 41, 4 : abandonner sa position, lâcher pied.
- cedere
loco, dummodo rursus instes, consilii quam formidinis arbitrantur, Tac.
G. 6, 6 : (les Germains) estiment que céder du terrain, pourvu qu'on
revienne à la charge, est le fait de la tactique plutôt que de la
peur. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 135, éd. Vuibert.
- Italiā
cedere, Cic. Att. 7, 12, 4 : se retirer de l'Italie.
- patriā
cedere, Cic. Mil. 68 : quitter sa patrie.
- ex
loco cedere, Liv. 3, 63, 1 : abandonner son poste.
- ex
acie cedere, Liv. 2, 47, 2 : quitter le champ de bataille.
- ex
civitate cedere, Cic. Mil. 81 : quitter sa cité.
- e
patria cedere, Cic. Phil. 10, 8 : abandonner sa patrie.
- cedere
e vita, Cic. Br. 4 : quitter la vie. --- (cedere vitā, Cic. Tusc. 1, 35; cedere
de vita, Lucr. 2, 999 ; 3, 223 ; Cic.
Att. 7, 22, 2).
- avec ab
- neque ab ordine cedunt, Virg. En. 3, 447 : et
elles ne quittent pas leur place. --- cf. Ov. P. 1, 3, 75.
c - fig. céder, ne pas
résister.
- cedere
fortunæ, Cæs. BG. 7, 89, 2 : céder à la fortune, s'incliner
devant la nécessité.
- cedere
tempori, Cic. Mil. 2 : céder aux circonstances. --- cf. Fam.
4, 9, 2 ; Sest. 63 ; Cat. 1, 22.
- cedere
precibus, Cic. Planc. 9 : céder aux prières.
- numquam
istius impudentiæ cessit, Cic. Flacc. 50 : jamais il n'a plié devant
son impudence.
- jam
omnibus locis ceditur, Liv. 4, 38, 1 : déjà l'on plie de toutes parts.
- honesta
utilibus cedunt, Liv. 23, 20, 10 : l'honneur le cède à l'utile. -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
11, éd. Vuibert.
d - céder le pas, se reconnaître inférieur.
- cum
tibi ætas nostra jam cederet, Cic. Br. 22 : alors que mon âge déjà te
cédait le pas.
- cedere
alicui aliqua re : le céder à qqn en qqch. --- Cic. Or. 110;
Nat. 2, 153; Cæs. BC. 2, 6, 3, etc. (in
aliqua re Cic. Leg. 1, 5; Fin. 1, 8).
- cedant
arma togæ, Cic. Phil. 2, 20 : que les armes le cèdent à la toge.
-
nihil Græciæ ceditur, Cic. : on ne le cède en
rien
à la Grèce.
- affirmation
atténuée, comme l'optatif grec- at
non historia cesserit Græcis, nec opponere Thucydidi Sallustium verear,
Quint. 10, 101 : l'histoire ne saurait le céder aux Grecs et je ne
craindrais pas d'opposer Salluste à Thucydide. --- syntaxe latine
Ernout et Thomas p. 238, § 255; éd. Klincksieck
e - faire cession de, faire abandon de.
- cedere
aliqua re : faire abandon de qqch. --- Cic. Off. 2, 82 ; Liv.
3, 14, 2, etc.
- cedere
alicui aliqua re : faire abandon à qqn de qqch.
- utrique
mortem est minitatus nisi sibi hortorum possessione cessissent, Cic.
Mil. 75 : il les menaça de mort l'un et l'autre, s'ils ne lui faisaient
cession de leurs jardins, cf. Att, 13, 41, 1; Liv. 24, 6, 8; 3, 45, 2,
etc.
f - s'en aller, disparaître.
- horæ
cedunt, Cic. CM 69 : les heures s'en vont, passent.
- ut
primum cessit furor, Virg. En. 6, 102 : aussitôt que son délire fut
tombé.
- non
audaci cessit fiducia Turno, Virg. En. 9, 126 : la confiance
n'abandonna pas l'audacieux Turnus.
- ut...
Postumum Cominium bellum gessisse cum Volscis memoria cessisset, Liv.
2, 33, 9 : au point qu'il fût sorti de la mémoire (on eût oublié) que
Postumus Cominius avait fait la guerre contre les Volsques.
g - aller, arriver, échoir.
- quæstus
huic cedebat, Cic. Verr. 2, 170 : le bénéfice allait à Verrès.
- præda
ex pacto Romanis cessit, Liv. 26, 26, 3 : le butin d'après le traité
revint aux Romains.
- urbs
regi, captiva corpora Romanis cessere, Liv. 31, 46, 16 : la ville échut
en partage au roi, les captifs aux Romains.
- prædæ
alia militum cessere, Liv. 43, 19, 12 : le reste alla au butin des
soldats, devint la proie des soldats.
- cetera
(s.-ent. loca) armentorum pabulo cedunt, Curt. 7, 4,
26 : le reste du sol revient (est affecté) aux pâturages pour les
troupeaux.
- aurum
in paucorum prædam cessit, Liv. 6, 14, 12 : l'or est devenu la proie
de quelques hommes. --- cf. Sen. Const. 5, 6; Curt. 7, 6, 16;
Tac. An. 15, 45.
- in
imperium Romanum cedere, Liv. 1, 52, 2 : passer au pouvoir des Romains.
- omnes
in unum cedebant, Tac. An. 6, 43 : tous se ralliaient au même pouvoir
[à lui seulement].
- cedere
in aliquid : se changer en qqch, tourner en.
- cedere
in deteriores, in meliores partes, Lucr. 2, 508 : tourner au pire, au
mieux.
- calamitates
in remedium cessere, Sen. Tranq. 9, 3 : des malheurs sont devenus
salutaires.
- pœna
in vicem fidei cesserat, Liv. 6, 34, 2 : le châtiment tenait lieu de
l'acquittement de la dette [du paiement].
- temeritas
in gloriam cesserat, Curt.3, 6, 18 : la témérité avait abouti à la
gloire.
- hoc
quoque in tuam gloriam cedet, eos ad summa vexisse, qui et modica
tolerarent, Tac. An. 14, 54 : cela aussi tournera à ta gloire (cela
deviendra pour toi un titre de gloire d'avoir...) que tu aies amené aux
sommets les plus élevés des gens capables de supporter même la
médiocrité.
- reliqui
in prædam cessere victoris, Curt. 7 : les autres à titre de butin
revinrent
au vainqueur.
- postquam
in dicionem M. Antonii provinciæ cesserant, Tac. H. 5 : quand les
provinces
(d'Orient) furent passées sous les lois de Marc-Antoine.
- cedere
in proverbium, Plin. 23 : passer en proverbe.
- cedere
pro aliqua re : tenir lieu de qqch.
- oves
quæ non pepererint binæ pro singulis in fructu cedent, Cato, Agr.
150, 2 : deux brebis stériles passeront pour une féconde (seront
comptées pour).
- epulæ
pro stipendio cedunt, Tac. G. 14 : les repas j tiennent lieu de solde.
- cedere
+ adv. de manière
: aller, arriver, se passer.
- Catilinæ
neque petitio neque insidiæ prospere cessere, Sall. C. 26, 5 : pour
Catilina ni sa candidature ni ses embûches n'eurent un heureux résultat.
- secus
cedere, Sall. J. 20, 5 : mal tourner, échouer.
- impers. - si
male cesserat, Hor. S. 2, 1, 31 : s'il était arrivé qqch de fâcheux.
- cedere
seul
= bene cedere : réussir. --- Virg. En. 12, 148.
- cum
opinione tardius cederet (venenum), Suet. Ner. 33 : comme (le poison)
agissait (opérait) plus lentement qu'on ne pensait.
- utcumque
cessura res est, Curt. 7, 1, 37 : quel que doive être le résultat.
- tr.
h - céder, concéder.
- cedere
multa multis de suo jure, Cic. Off. 2, 64 : abandonner à
beaucoup beaucoup de son droit.
- ut
gratiosi scribæ sint in dando et cedendo loco, Cic. Br. 290
: que les scribes se montrent obligeants à donner une place et céder la
leur.
- cedebant
nocte hospitibus sævis cubilia, Lucr. 5, 986 : ils cédaient la nuit
leurs couches à ces hôtes farouches.
- cedere
ut : concéder que, accorder que. --- Liv. 9, 42, 3 ; Tac. An.
12, 41.
- non
cedere quominus, Quint. 5, 7, 2 : ne pas convenir que, admettre que.
- cedere
+ prop. inf.
--- Tert. Idol. 17.
2
- cĕdo (plur. cette),
impér. arch. [de ce
et dō, date,
impér.] : - a
- donne,
montre, présente. - b
- parle, dis. - c
- simple
exhortation allons, voyons.
- remarque
: cĕdo
: donne, montre...
<> cēdo
: je donne...
- cedo senem, Ter. Phorm. 321 : donne-moi le vieux, le bonhomme. ---
cf. 936 ; Andr. 730, etc. ; Plaut. Mil. 355, etc. ; Cic. Verr. 3. 96.
- cedo
argentum, Plaut. Pers. 422 : donne l'argent.
- cedo
mihi ipsius Verris testimonium, Cic. Verr. 1, 84 : montre-moi le
témoignage de Verrès lui-même. --- cf. Verr. 2, 104; 3, 99; 3,
117; 5, 56, etc.
- cedo,
num barbarorum rex Romulus fuit ? Cic. Rep. 1, 58 : voyons, Romulus
était-il roi chez des barbares ?
- cedo,
quid postea ? Cic. Mur, 26 : voyons, qu'y a-t-il ensuite ?
- avec interr. indir. - cedo,
cui Siculo civis Romanus cognitor factus umquam sit, Cic. Verr. 2, 106
: indique à quel Sicilien un citoyen romain a jamais servi de
mandataire ? --- cf. Vat. 30; Div. 2, 146.
-
avec acc. - unum
cedo auctorem fut facti, Cic. Verr. 5, 67 : cite un seul
garant (précédent) de ton acte. --- cf. Verr. 3, 29;
Fin. 2, 25; Att. 9, 18, 3.
- unum
cedo auctorem, Cic. : cite un exemple.
- cedo, nuptias adorna, Plaut. Aul. 157 : allons, prépare les noces.
- cedo,
consideremus, Gell. 17, 1, 3 : allons, considérons.
- cedo
dum : donne donc, parle donc, voyons donc. --- Plaut. Men.
265; Trin. 968; Ter. Phorm. 329.
- cedodum
= cedo dum.
- ego
istuc cavebo; cedodum huc mihi marsupium, Plaut. Men. 265 : je me
tiendrai sur mes gardes, tu as raison; donne-moi donc la bourse.
- cedo
ut inspiciam, Plaut. : laisse-moi voir.
- cedo
experiamur an et mihi possint in iudicio litteræ meæ prodesse, Apul.
Apol. 37, 4 : allons, voyons si moi aussi, devant un tribunal, mes
écrits peuvent me défendre.
- cette
manus, Plaut. : donnez-moi vos mains.
- qui,
cedo ? Ter. : comment, s'il vous plaît ?
- cedo
sis
= cedo, si vis : voyons, je te prie.
- cĕdrātus,
a, um : frotté d'huile de cèdre.
- cĕdrĕlătē,
ēs, f. : cèdre d'une grande espèce. --- Plin. 13, 53; 24, 17.
- gr.
κεδρελάτη, ης ---
κέδρος : cèdre
--- ἐλάτη : sapin.
- cĕdrĕus,
a, um : de cèdre. --- Vitr. 2, 9, 13.
- cĕdrĭa,
æ, f. : résine de cèdre. --- Plin. 24, 17.
- cĕdrĭnus,
a, um : de bois de cèdre.
- gr. κέδρινος.
- in
domo cedrina, Vulg. Sam. 2, 7, 2 : dans une maison de cèdre.
- lignum
cedrinum : le bois de cèdre.
- cĕdris,
ĭdis, f. :
- 1
- cédrat
(fruit du cèdre). --- Plin. 24, 20. - 2
- = frutex
(en Phrygie). --- Plin. 13, 54.
- gr. κεδρίς.
- cĕdrĭum,
ĭi, n. : huile tirée du cèdre. --- Plin. 16, 11, 21, § 52;
Vitr. 2, 9, 13.
- gr. κέδριον.
- Cedron,
m. invar. : le Cédron [torrent et vallée près de
Jérusalem]. --- Vulg. Jer. 31, 40.
- rex
transgrediebatur torrentem Cedron, Vulg. 2 Sam. 15, 23 : le roi passait
le torrent du Cédron.
- Cedrōsi
: c. Gedrosi.
- cĕdrōstis,
is, f. : couleuvrée blanche (plante). ---
Plin. 23, 21.
- gr.
κέδρωστις, εως.
- cĕdrus,
i, f. : - 1 - cèdre. ---
Plin. 13, 52. - 2
- bois de cèdre. --- Virg. G. 3, 414. - 3
-
huile de cèdre. --- Hor. P. 332.
- gr.
κέδρος.
- liber
perunctus cedro, Mart. 3, 2, 7 : livre frotté d'huile de cèdre (c'est
ainsi que l'on conservait les manuscrits).
- carmina
linenda cedro, Hor. : vers dignes d'être conservés, vers dignes de
passer
à la postérité.
- cedro
digna loqui, Pers. 1, 42 : dire des choses dignes d'une mémoire
éternelle.
- Celadōn,
ontis, m. : Céladon. - 1
- nom d'un guerrier. --- Ov. M. 5, 144. - 2
- un des Lapithes. --- Ov. M. 12, 250.
- cf.
gr. κελάδων, οντος :
retentissant, bruyant.
- Cĕlădus,
i, m. : rivière de la Tarraconnaise. --- Mel. 3, 10.
- Cĕlădusa,
æ, f. : une des Cyclades. --- Plin. 4, 67.
- Cĕlădussæ,
ārum, f. : îles de la mer Adriatique. --- Plin. 3, 152.
- Cĕlænæ,
ārum, f. : Célènes (ville
de la grande Phrygie, sur le
Méandre, où eut lieu, selon la légende, le combat de flûte de Marsyas
avec Apollon). --- Liv. 38,
13, 5.
- gr.
Κελαιναί ---
κελαινός : noir, sombre; rouge de sang.
- Celænæus,
a, um : de Célènes. --- Stat. Th. 2, 666.
- Cĕlæneūs,
i, m. : Célénée (un guerrier). --- V.-Fl. 3, 406.
- gr. Κελαινεύς, έως.
- Cĕlænō,
ūs, f. : Céléno. - 1 -
fille
d'Atlas, une des Pléiades. --- Ov. H. 19, 135. - 2
- une des Harpies. --- Virg. En. 3, 211; 3, 365.
- 3 - au
fig.
une Céléno = une harpie, une femme rapace. --- Juv.
8, 130.
- gr.
Κελαινώ, οῦς.
- cēlātē
[celatus] : en secret, en cachette. --- Amm. 14, 7, 21.
- Celathara,
ōrum, n. : Celathara [bourg]. --- Liv. 32, 13, 12.
- cēlātim
[celatus] : en cachette, secrètement.
-
quam maxime celatim, Sisenn. d. Gell. 12, 15, 2 :
le plus secrètement possible.
- cēlātĭo,
ōnis, f. [celo] : action de cacher. --- Boët. Ar. anal. p. 1,
25.
- cēlātor,
ōris, m. [celo] : celui qui cache. --- Luc. 10, 286.
- cēlātura
: c. cælatura.
- cēlātus,
a, um : part. passé de celo.
- celatūm
(= celatorum) indagator, Plaut. Trin. 241 : qui est à l'affût des
secrets.
- contemptum
magis quam celatum indicium esse videri sibi dixit, Curt. 6, 7 : il dit
qu'il lui paraissait qu'il avait plutôt méprisé que caché à dessein
l'avis (de Cébalinus).
- quid
tibi ego dicam ? qui illius sapientiam et meam fidelitatem et celata
omnia pæne ille ignavos funditus pessum dedit, Plaut. Trin. 163 :
as-tu besoin que je te dise comment la prévoyance du père et ma loyauté
et tout notre secret se sont trouvés presque totalement ruinés par ce
bon à rien ? --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- sed
tamen indicabo tibi, quod mehercule in primis te celatum volebam, Cic.
Q. Fr. 3, 5, 4 : cependant, je vais te dire une chose que, ma foi, je
m'étais promis de te tenir cachée, à toi tout le premier. ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 249; éd. Peeters France.
- non est profecto de illo veneno celata mater, Cic. Clu. 189 : le
secret de ce poison ne fut certainement pas caché à la mère.
- Cĕlĕbandĭcum
jugum, n. : promontoire de la Tarraconnaise. --- Avien. Or.
525.
- cĕlĕber
(qqf. cĕlĕbris), bris, bre :
- celebris
= celeber. --- Her.
2, 7 ; Mel. 1, 13, 1; Tac. An. 2, 88, etc.; Gell. 17, 21, 10; Apul. M.
2, 12.
1 - fréquent, répété,
usité, que l'on
trouve souvent, répandu.
- verba
celeberrima, Ov. A. A. 2, 705 : paroles très souvent répétées.
- verba
celebriora, Gell. : mots plus usités.
- celebri
gradu, Att. ap. Non. : d'un pas précipité.
2 - où il y a
affluence, fréquenté, peuplé,
qui abonde en, riche en.
- celeberrimo
fori effigiem divi Augusti amplecti, Tac. An. 4 : courir, au moment où
la foule se presse dans le Forum, embrasser la statue d'Auguste.
- lapis celeber trans maria, Plin. 34, 2 : pierre très répandue au-delà
des mers.
- tam celebri loco, Cic. Mil. 66 : dans un endroit si fréquenté.
- in
sede Castoris, celeberrimo clarissimoque monumento, Cic. Verr. 1, 129 :
dans le temple de Castor ce monument si fréquenté et si illustre.
- Antiochiæ,
celebri quondam urbe et copiosa, Cic. Arch. 4 : à Antioche, ville
autrefois très peuplée et riche.
- oraculum
tam celebre et tam clarum, Cic. Div. 1, 37 : oracle si consulté et si
célèbre.
- celebris
via : route fréquentée.
- oraculum
tam celebre, Cic. Div. 1, 37 : oracle si souvent consulté.
3 - célébré, fêté (par
une foule nombreuse),
consacré.
- dies
festus ludorum celeberrimus et sanctissimus, Cic. Verr. 4, 151 : le
jour de fête célébré par des jeux qui attirait le plus la foule et
était le plus vénéré.
- funus
magis amore civium quam cura suorum celebre, Liv. 24, 4,
8
: funérailles où l'affluence montrait plus l'affection des citoyens que
la sollicitude de la famille.
- (dies)
quos in vita celeberrimos lætissimosque viderit, Cic. Læl. 12 :
(jours) qu'au cours de sa vie il a pu voir les plus fêtés et les plus
heureux.
- celeberrima
populi Romani gratulatio, Cic. Phil. 14, 16 : félicitation de la masse
du peuple romain.
- festos
dies agunt celeberrimo virorum mulierumque conventu, Cic. Verr. 4, 107
: ils célèbrent des jours de fête au milieu d'un concours immense
d'hommes et de femmes.
- sacro
Dianæ celebris die, Hor. O. 2, 12, 20 : le jour consacré à
Diane, fêtée par une
foule nombreuse.
- tertia
post Idus lux est celeberrima Baccho, Ov. F. 3, 713 : le troisième jour
après
les Ides est consacré à Bacchus.
- Meneni
celebre nomen laudibus fuit, Liv. 4, 53, 12 : le nom de Ménénius fut
vanté à l'infini.
- cum
haud minus tribuni celebre nomen quam consulum esset, Liv. 7, 38, 3 :
le nom du tribun n'étant pas moins fêté (célébré) que celui des
consuls. --- cf. 6, 9, 8; 21, 39, 8; 27, 40, 6.
4 - cité souvent et
par un grand nombre de personnes, très répandu.
- clara
res est, totā Siciliā celeberrima atque notissima, Cic. Verr. 3, 61
: le fait est patent, répandu et connu au plus haut point dans
toute la Sicile.
- Valerius
Antias auctor est rumorem celebrem Romse fuisse... Liv. 37, 48, 1
: au dire de Valérius Antias, une nouvelle s'était répandue a
Rome...
5
- célèbre, illustre,
fameux, connu.
- per
Aonias famā celeberrimus urbes, Ov. M. 3, 339 : très célèbre dans les
villes d'Aonie.
- nam Q.
Mucius juris scientiā quam proprie eloquentiæ nomine celebrior fuit,
Vell. 2, 9 : quant à Quintus Mucius, il doit sa célébrité plutôt à sa
science juridique qu'à son éloquence proprement dite.
- avec
abl. - clarissimarum urbium excidio celeberrimi
viri, Liv. 26, 27
: hommes très célèbres pour avoir détruit des villes très célèbres.
- opibus,
gratia, amicitiis, vigore ingenii atque animi celeberrimus, Vell. 2, 18
:
bien
connu pour sa fortune, son crédit, ses relations, la vigueur de son
intelligence
et de son caractère.
- pons
Mulvius in eo tempore celebris nocturnis inlecebris erat, Tac. An. 13,
47
: le pont Mulvius était alors fameux pour les plaisirs
nocturnes.
- avec
inf. - Catane generasse pios celeberrima
fratres, Sil. 14 :
Catane très célèbre pour avoir mis au jour des frères pieux.
- cĕlĕbrābĭlis,
e [celebro] : digne d'être célébré. --- Amm. 29, 5, 6.
- cĕlĕbrassīs
: voir celebro.
- cĕlĕbrātĭo,
ōnis, f. : - 1 -
affluence,
assemblée nombreuse. - 2
- célébration.
- 3 - estime, faveur,
renom.
- quæ
domus ! quæ celebratio cottidiana ! Cic. Sull. 26 : quelle maison !
quelle
affluence chaque jour !
- hominum
cœtus et celebrationes obire, Cic. Off. 1, 12 : aller là où les gens se
rassemblent en grand nombre.
-
ludorum celebratio, Cic. Att. 15, 29, 1 : célébration des jeux. ---
cf. Tac. An. 1, 15; Vell. 2, 56,
1; Plin. 30, 1, 3, § 12.
-
celebratio Confirmationis : célébration de la confirmation; --- Eccl.; voir confirmatio.
- equestres
statuæ Romanorum celebrationem habent, Plin. 34, § 19 : les
statues équestres
sont en grande faveur à Rome.
- cĕlĕbrātor,
ōris, m. [celebro] : celui qui célèbre. --- Mart. 8, 78, 3.
- cĕlĕbrātus,
a, um : part. - adj. de celebro. - 1
- fréquenté. - 2
- honoré, fêté par une foule nombreuse. - 3
- répandu, divulgué. -
4
- célébré,
vanté, fameux. - 5
- usité,
employé.
- forum rerum venalium totius regni maxume celebratum, Sall. J. 47, 1 :
marché le plus fréquenté de tout le royaume.
- adventus
dictatoris celebratior quam ullius umquam antea fuit, Liv. 5, 23, 4 :
l'arrivée du dictateur rassembla plus de foule que celle d'aucun autre
auparavant.
- nullus
celebratior illo dies, Ov. M. 7, 430 : pas de jour plus fêté que
celui-là.
- scio
me in rebus celebratissimis omnium sermone versari, Cic. Phil. 2, 57 :
je sais que je m'occupe de faits qui sont l'objet général de toutes les
conversations.
- celebratis
versibus laudata (bucula Myronis), Plin. 34, 57 : (la vache de Myron)
célébrée dans des vers bien connus.
- avus
nulla illustri laude celebratus, Cic. Mur. 16 : aïeul, dont aucun
mérite éclatant n'a publié le nom.
- artifices
celebratos nominare, Plin. 34, 37 : citer des artistes fameux.
- Haterius
eloquentiæ celebratæ, Tac. An. 4, 61 : Hatérius, d'une éloquence
renommée.
- celebratior
usus anulorum, Plin. 33, 27 : l'usage plus répandu des anneaux (mode
plus générale).
- verbum
celebratius, Gell. 17, 2, 25 : mot plus usité.
- cĕlĕbresco,
ĕre [celeber] : - intr. - se répandre dans la
foule. --- Acc. Tr. 274.
- cĕlĕbris,
m. : voir celeber.
- cĕlĕbrĭtās,
ātis, f. [celeber] :
1 - fréquentation nombreuse d'un lieu.
- propinquitas
et celebritas loci, Cic. Scaur. 45 : la proximité et la
fréquentation du lieu.
- propter
viæ celebritatem, Cic. Att. 3, 14, 2 : parce que la route est très
fréquentée.
- odi
celebritatem, fugio homines, Att. 3, 7, 1 : je hais les lieux très
fréquentés, je fuis le monde.
- celebritas
mihi odio est, Cic. Att. 3, 19 : je n'aime pas la cohue.
- in
celebritate versari, Nep. : fréquenter le monde.
- cujus
non mater familias primum locum tenet ædium atque in celebritate
versatur ? Nep. præf. 6 : chez qui la maîtresse de maison ne
passe-t-elle pas sa vie dans la partie la plus accessible de sa demeure
et ne se montre-t-elle pas en public. (trad. A. M. Guillemin).
2
- célébration solennelle (en foule)
d'un jour de fête.
- ludorum
celebritas, Cic. Verr. 5, 36 : la pompe des jeux. --- de
Or. 3, 127.
- spoliatus
illius supremi diei celebritate, Cic. Mil. 86 : privé de la solennité
de ce jour suprême [des funérailles]. ---
cf. Liv. 30, 38, 12.
3
- extension, diffusion parmi un grand nombre
de personnes, fait d'être mentionné souvent par une foule.
- quam
celebritatem sermonis hominum consequi potes ? Cic. Rep. 6, 20 : à
quelle diffusion peux-tu atteindre par les propos des hommes ?
- hac
tanta celebritate famæ, Cic. Arch. 5 : avec une renommée à ce point
répandue.
- si
quis habet causam celebritatis et nominis, Cic. Off. 2, 44 : si qqn a
des raisons d'avoir un nom répandu et glorieux.
- celebritas
nominis : large diffusion d'un nom, notoriété. --- Tac. H. 2, 8; Plin.
Ep. 9, 23, 5.
4
- grande affluence.
- celebritas
virorum ac mulierum, Cic. Leg. 2, 65 : affluence des hommes et des
femmes (Dom. 75).
- totius
Græciæ celebritate, Cic. Tusc. 5, 9 : au milieu du concours de la
Grèce entière.
- solitudo,
celebritas, Cic. Att. 12, 13, 1 : solitude, affluence.
- in
maxima celebritate atque in oculis civium vivere, Cic. Off. 3, 3 :
vivre au milieu du plus grand concours de peuple et sous les regards
des citoyens.
5
- fréquence.
- in
multitudine et celebritate judiciorum, Cic. Fam. 7, 2, 4 : au milieu de
ces jugements nombreux et répétés.
- celebritas
periculorum, Tac. An. 16, 29 : la fréquence des dangers.
6
- célébrité, renommée, notoriété.
- celebritas
sermonis hominum, Cic. Rep. 6, 19, 20 : la célébrité que donnent les
discours
des hommes. --- cf. Cic. Off. 2, 13, 44;
id. Tusc. 1, 12, 28; Sall. H. Fragm. 5, 6, p. 243; Suet. Gram.
23; Gell.
6, 17, 1; 15, 31, 1;
Plin. 34, § 2.
- cĕlĕbrĭter
[celeber] : souvent. --- Aug. Hæres. 81.
- celeberrime,
Suet. Tib. 52 : très souvent.
- cĕlĕbro,
āre, āvi, ātum [celeber] : - tr. -
- (Lebaigue
P. 185 et P.
186)
- arch.
celebrassīs = celebraveris.
1 - fréquenter en grand nombre un lieu ou une
personne, aller souvent.
- ab
iis si domus nostra celebratur, Cic. Mur. 70 : si notre maison est
fréquentée par eux.
- viæ
multitudine legatorum celebrabantur, Cic. Sest. 131 : sur les routes se
pressait une foule de députés.
- ideo
viam munivi, ut eam tu alienis viris comitata celebrares ? Cic. Cæl.
34 : ai-je construit une route pour que tu y sois sans cesse avec une
escorte d'hommes qui te sont étrangers ?
- frequentia
et plausus me usque ad Capitolium celebravit, Cic. Att. 4, 1, 5 : la
foule et les appaudissements se pressèrent autour de moi
(m'accompagnèrent) jusqu'au Capitole.
- senectutem
alicujus celebrare et ornare, Cic. de Or. 1, 199 : entourer
(s'empresser autour de) et honorer la vieillesse de qqn.
- sic
ejus adventus celebrabantur ut... Cic. Arch. 4 : ses arrivées
attiraient la foule à tel point que...
- cujus
litteris, nuntiis celebrantur aures cotidie meæ novis nominibus
gentium, Cic. Prov. 22 : dont les lettres et les courriers font qu'à
mes oreilles se pressent chaque jour de nouveaux noms de nations.
- quorum
studio et dignitate celebrari hoc judicium vides, Cic. Sull. 4 : que tu
vois avec leur zèle et leur prestige assister en foule à ce jugement.
- popinas
celebrare, Varr. : hanter les cabarets.
- neu
juvenes celebret multo sermone, Tibul. 1 : qu'elle n'aille pas souvent
bavarder avec des jeunes gens.
- silvas
celebrare, Ov. M. 10 : fréquenter les forêts.
2
- assister en foule à une fête, fêter
(célébrer) en grand nombre, solennellement.
- celebrare
festos dies ludorum, Cic. Arch. 13 : participer à la célébration des
fêtes avec jeux publics.
- celebratote
illos dies cum conjugibus ac liberis vestris, Cic. Cat. 3, 23 : fêtez
en foule ces jours-là avec vos femmes et vos enfants.
- celebrare
nuptias, Liv. 36, 11, 2 : célébrer un mariage.
- hujus
in morte celebranda, Cic. Mur. 75 : dans la célébration solennelle de
sa mort.
- alicujus
diem natalem celebrare : célébrer l'anniversaire de qqn. ---
Suet. Cl. 11; Tac. H. 2, 95.
- alicujus
exsequias celebrare, Liv. 37, 22, 2 : célébrer les funérailles de qqn,
rendre les derniers honneurs à qqn.
- celebratur
omnium sermone lætitiāque convivium, Cic. Verr. 1, 66 : le festin se
célèbre au milieu des conversations et de la gaieté générales.
--- Liv. 40, 14, 2.
- is
primus principatus dies in posterum celebratus, Tac. H. 2 : l'usage a
consacré
ce jour comme le premier de son principat.
- publice
totā celebrante Siciliā sepultus est, Nep. Tim. 5 : il fut enseveli aux
frais
du trésor public, et avec le concours de toute la Sicile.
- funus
celebrare, Curt. : célébrer des funérailles.
- natalem
Vitellii diem celebrare, Tac. H. 2 : célébrer l'anniversaire de
Vitellius.
3
- répandre parmi un grand nombre de personnes,
publier, faire connaître.
- ad
populi Romani gloriam celebrandam, Cic. Arch. 19 : pour répandre
partout (au loin) la gloire du peuple romain.
- cum
jam in foro celebratum meum nomen esset, Cic. Br. 314 : comme déjà mon
nom était répandu sur le forum.
- factum
esse consulem Murenam nuntii litteræque celebrassent, Cic. Mur. 89 :
[là où] des messages et des lettres avaient publié l'élection de Muréna
au consulat.
- quid
in Græco sermone tam tritum atque celebratum est quam...? Cic. Flacc.
65 : qu'y a-t-il dans la langue grecque d'aussi rebattu, d'aussi commun
que...?
- res
celebrata monumentis plurimis litterarum, Cic. Rep. 2, 63 : fait publié
par de très nombreux monuments littéraires.
- Hannibalem
litteris nostris videmus esse celebratum, Cic. Sest. 142 : nous voyons
qu'Hannibal est souvent mentionné avec honneur dans nos écrits.
- omni
in hominum cœtu gratiis agendis et gratulationibus habendis et omni
sermone celebramur, Cic. Mil. 98 : dans toutes les réunions, qu'on me
remercie, qu'on me félicite, qu'on échange n'importe quel propos, on ne
cesse de parler de moi.
- his
sermonibus circumstantium celebratus, Liv. 30, 13, 8 : faisant ainsi
les frais de la conversation des assistants.
- avec 2 acc. ut
(eum) socium laborum non modo in sermonibus, sed apud patres et populum
celebraret, Tac. An. 4, 2 : au point que non seulement dans ses
entretiens, mais au sénat et devant le peuple, il le proclamait le
compagnon de ses travaux.
4
- répandre avec éloge, glorifier, célébrer.
- ab
eo genere celebratus auctusque erat, Sall. J. 86, 3 : c'est à cette
catégorie de citoyens qu'il devait sa notoriété et son élévation.
- Cyrum
quem maxime Græci laudibus celebrant, Liv. 9, 17, 6 : Cyrus, que les
Grecs vantent le plus.
- aliquem
celebrare, Hor. O. 1, 12, 2 : célébrer, chanter qqn.
- qua
re celebrata, erat in magno nomine et gloria, Cic. Div. 1 : ce fait
ayant
fait grand bruit, il jouissait d'une grande renommée.
- Mari
virtutem in majus celebrare, Sall. J. 73 : vanter outre mesure les
mérites
de Marius.
- Tagus
auriferis harenis celebratur, Plin. 4 : le Tage est célèbre par ses
sables
aurifères.
5
- employer souvent, pratiquer.
- celebrare
artes, Cic. de Or. 1, 2 : pratiquer des arts.
- apud
Philonem harum causarum cognitio exercitatioque celebratur, Cic. de Or.
3, 110 : chez Philon, l'étude et la pratique de ces causes se font
couramment. --- cf. de Or. 3, 197 ; Div. 1, 3.
- servorum
omnium vicatim celebrabatur tota urbe discriptio, Cic. Dom. 129 : dans
toute la ville on pratiquait le classement par quartier de tous les
esclaves.
- postea
celebratum id genus mortis, Tac. H. 2, 49 : dans la suite ce genre de
mort se répandit (se multiplia).
- hoc
ornatūs genus Cato in orationibus suis celebravit, Gell. 13, 25, 12 :
cette figure de style, Caton l'employa souvent dans ses discours.
- cum
his seria ac jocos celebrare, Liv. 1, 4, 9 : avec eux ils partageaient
constamment les occupations sérieuses et les divertissements.
- celebrari
de integro juris dictio, Liv. 6, 32, 1 : on en revint de plus belle à
la pratique des poursuites judiciaires.
- iambum
celebrare, Quint. : employer souvent l'iambe.
- nec
unum genus est divinationis celebratum, Cic. Div. 1 : on n'a pas
l'habitude
de n'employer qu'un seul genre de divination.
- Bedriaci,
Placentiæ celebratum id genus mortis, Tac. H. 2 : à Bédriac, à
Plaisance,
ce genre de trépas se réalise souvent.
- a
quibus si domus nostra celebratur, Cic. Mur. : s'ils viennent souvent
chez
nous.
6
- répandre dans l'usage.
- tertius
modus transferendi verbi, quem jucunditas celebravit, Cic. de Or. 3,
155 : une troisième sorte de métaphore, dont le plaisir a répandu
l'usage.
- Africani
cognomen celebrare, Liv. 30, 45, 6 : mettre en usage (rendre courant)
le surnom d'Africain.
- Celēĭa
(Celēja,
æ), f. : Céléia (ville de la Norique). --- Plin.
3, 24, 17, § 146; Inscr.
Orell. 501; 1982.
- Celēiātes,
ium (um), m. : les Céléiates (peuple de Ligurie).
--- Liv. 32, 29, 7.
- Celemna
(Celenna), æ, f. : Célemne (ville de Campanie). ---
Virg. En. 7, 739.
- Cĕlēnæ
: voir
Celænæ.
- Cĕlendĕris
(Cĕlendris),
is, f. : Célendéris (ville de Cilicie).
--- Tac. An. 2, 80.
- gr. Κελένδερις
- Cĕlendĕrĭtis,
tĭdis, f. : de Célendéris.
- Cĕlendris --- Mel.
1, 13, 4.
- Celeniæ
aquæ : c. Cileniæ. --- Anton.
- celer
:
1
- cĕlĕr
(cĕlĕris, arch.), cĕlĕris, cĕlĕre :
- arch. celeris, m., Cato, d.
Prisc. 7, 57; celer,
f., L. Andr. ibid. ; gén. plur. celerum
[au lieu de celerium]
C.-Aur. Acut. 2, 1, 1 II celerissimus
Enn. d. Prisc. ibid.
a
- prompt,
rapide, leste, alerte.
- voir
hors site celeres
- face te celerem, Plaut.
Trin. 1008 :
depêche-toi.
- Fama pedibus celeris,
Virg. En. 4, 180 : la Renommée
aux pieds rapides.
- evadit celer ripam,
Virg.
En. 6, 425 : il
franchit lestement la rive.
- lactei
coloris hæc (terra) et aqua dilui celerrima, Plin. 35, 194 : cette
terre est blanche comme le lait et se délaie très vite dans
l'eau.
- celerrimus, Cic. Tim.
31
: qui a le
mouvement le plus rapide.
- avec
infin. celer sequi, Hor. O. 1, 15, 18
: prompt à suivre.
- avec
gén. gérond. celer nandi, Sil. 4, 585
: rapide à la nage.
- oppidum
Brundisium, quod celerrimum adpulsu erat, Tac. An. 3, 1 :
Brindes,
le port le plus prompt à être abordé (le plus proche
où Agrippine pût aborder).
b
- fig.
prompt, rapide, vif.
- mens, qua nihil est
celerius, Cic. Or.
200 : l'esprit, que rien ne surpasse en promptitude.
- oratio
celeris et concitata, Cic. de Or. 2, 88 : style vif et rapide.
- nullus
es, Geta, nisi jam aliquod tibi consilium celere reperis,
Ter. Phorm. 179 : tu es perdu, Géta, à moins que tu ne trouves
rapidement quelque expédient.
- celeris
mors, Ov. : mort subite.
- jussa
deæ celeres (= celeriter) peragunt, Ov. M. 2, 119 : les déesses
exécutent
rapidement cet ordre. --- Ov. M. 2, 838; 9,
765.
- avec
infin. celer irasci, Hor. Ep. 1, 20, 25
: prompt à la colère. --- Hor. O. 3, 12, 11; 4, 6, 39.
c
- hâtif.
- fata celerrima, Virg.
En.
12, 507 : le trépas le plus
prompt.
- nimis celeri
desperatione
rerum, Liv. 21, 1, 5 : par
l'effet d'un désespoir trop prompt.
d
- bref
[en parl. de syllabes].
- tres celeres, Quint.
9, 4,
111 : trois brèves.
2
- Cĕlĕr, ĕris,
m. : - a
- Céler [officier de
Romulus]. --- Ov. F. 4, 837. - b
- surnom de diverses
familles. --- Cic. Br. 247; Mart. 1, 64.
- cĕlĕrantĕr,
adv. : précipitamment.
--- Arr. d. Non. 513, 25.
- cĕlĕrātim,
adv. : c. celeriter. --- Sisenn.
d. Non. 87, 2.
- cĕlĕrĕ
: - 1 - adv.
arch.
rapidement.
- Enn.
et Nov. d. Non.
p. 510, 9 sq.; Plaut.
Curc. 283. - 2 - nom.
acc. sing.
neutre de celer.
- Cĕlĕres,
um, m. : les Célères (les trois cents cavaliers de la garde de
Romulus). --- Liv.
1, 15, 8.
- voir hors site celeres.
- cĕlĕrĭpēs, ĕdis
[celer + pes]
: léger à la course. --- Cic. Att. 9, 7, 1.
- cĕlĕrĭtās,
ātis, f.
[celer] :
1 - promptitude, célérité, vitesse,
rapidité,
agilité.
- celeritas
in capiendis castris, Cæs. BG. 7 : la rapidité pour s'emparer des
(trois)
camps.
- velocitas
corporis celeritas appellatur, Cic. Tusc. 4, 31 : la vitesse
du
corps a
nom célérité.
- celeritas peditum,
Cæs.
BG. 1, 48, 6 : l'agilité
des
fantassins.
- navis erat
incredibili
celeritate velis, Cic. Verr. 5, 88
: le navire marchait à la voile à une vitesse incroyable.
- nulla est celeritas quæ
possit cum animi celeritate contendere, Cic. Tusc. 1, 43 : il n'y a
nulle vitesse qui puisse rivaliser avec la vitesse de l'âme. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 34; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- cavendum
est ne in festinationibus suscipiamus nimias celeritates, quæ cum
fiunt, anhelitus moventur, vultus mutantur, Cic. Off.
1, 36, 131 : gardons- nous dans notre hâte une excessive célérité
qui rend haletant, change le visage,
- hoc bellum indiget
celeritatis, Cic. Phil. 6, 3, 7 : la guerre présente demande à être
conduite avec célérité.
2 - fig.
promptitude.
- celeritas animorum,
Cic.
CM 78 : l'agilité de
l'esprit.
- celeritas consilii,
Nep.
Ages. 6, 2 : rapidité de décision.
- celeritas
dicendi, Cic. Flac. 48 : volubilité de parole.
- celeritas
veneni, Cic. Cæl. 60 : l'effet rapide d'un poison.
- celeritas
syllabarum, Cic. Or. 57, 191 : brièveté des syllabes. --- Quint. 9, 4, 91; 9, 4, 88; 9, 4, 140;
11, 3, 107.
- cĕlĕrĭtĕr,
adv. [celer] : promptement, rapidement, en peu de temps; en
peu
de mots.
- comp. celerius,
Cic. Verr 2, 3, 24, § 60; Cæs. BG. 1, 48; 2, 3; Nep. Cim.
3, 2 --- superl. celerrime, Cic. Fin. 2, 14, 45; Cæs.
BG. 1, 37.
- celerius
opinione, Cæs. : plus tôt qu'on ne s'y attendait.
- cĕlĕrĭtūdo,
ĭnis, f.
[celer] :
vitesse.
--- Varr. R. 3, 12, 6.
- cĕlĕrĭuscŭlē,
adv. : un peu vivement. --- Her.
3, 24; Prisc.
5, p. 611
P.
- cĕlĕrĭuscŭlus,
a, um [dim. de celer]
: mot formé sur le précédent par Prisc. 3, 29.
- cĕlĕro,
āre, āvi, ātum
[celer] :
1 -
tr. - faire
vite, accélérer,
hâter, exécuter promptement.
- celerare fugam in
silvas,
Virg. En. 9, 378 : fuir
précipitamment dans les bois.
- hæc celerans, Virg. En.
1, 656 : se hâtant d'exécuter
ces ordres.
- celerandæ victoriæ
intentior, Tac. An. 2, 5 : plus occupé de
hâter la victoire.
2
- intr. - se
hâter.
- auditā belli fortunā ad
Asiam celeravit, Eutr. 4, 9 : à la nouvelle du résultat de
l’expédition, il se hâta d’entrer en Asie.
- quo
nos decet citatis celerare tripudiis, Catul. 63, 21 : où
nous
devons nous hâter d'aller en exécutant des danses rapides. ---
Tac. An. 12,
64 ; H. 3, 5; Lucr. 1, 388; Sil. 12, 64.
- avec infin. celerant
in te consumere
nomen, Aus. Mos. 353 : ils se hâtent d'absorber en toi leur
nom.
- cĕlēs,
ētis, m. : - 1 -
cheval de course. --- Plin. 34, 19. - 2
- bateau
léger et rapide, yacht. --- Plin. 7, 208.
- gr.
κέλης, ητος.
- voir hors site celes.
- Cĕlētīzontes,
um, m. : les Célétizontes (cavaliers
de chevaux de
course, jockeys). --- Plin. 34, 75 et 78.
- gr.
κέλητίζοντες.
- voir hors site celes.
- Cĕletrum,
i, n. : Célétrum (ville de Macédoine).
--- Liv. 31, 40, 1.
- cĕleuma,
ătis, n. : voir celeusma.
- Cĕlĕus,
ĕi, m. : Célée (roi d'Eleusis et père de Triptolème). --- Virg.
G. 1, 165.
- gr.
Κελεός.
- cĕleusma
(cĕleuma), ătis, n. :
- gr.
κέλευσμα (κέλευμα), ατος.
- céleusma, æ, f., Fort.
Mart. 4, 423.
1
- chant
en mesure [qui règle les
mouvements des rameurs].
- cani remigibus
celeuma per
symphoniacos
solebat et per assam vocem, Ps. Asc. Cic. Div. in Cæc. 55
: la mesure
était donnée aux rameurs par des musiciens et par la voix seule.
2 - chant
rythmant divers travaux.
- Hier. Isai. 5, 10 ;
Aug.
Monach. 17, 20.
- voir
hors site celeusma.
- cĕleustēs,
æ, m. : chef
des rameurs.
--- CIL 12, 5736.
- gr. κελευστής.
- cĕlĭa,
æ,
f. : bière d'Espagne. --- Plin. 22, 164.
- cēlĭbāris
: voir
cælibaris.
- cella
:
1
- cella, cellæ, f.
:
- voir hors site cella.
a
- endroit
où l'on serre qqch, grenier, magasin.
-
cella vinaria, olearia, penaria Cic. CM 56, cellier à vin, à huile,
garde-manger.
- emere frumentum in
cellam,
Cic. Verr. 3, 202 : acheter du
blé pour son approvisionnement personnel.
- emere
in cellam, Cic. : acheter pour la cuisine.
- cella
promptuaria : - a
- garde-manger. --- Apul. - b
- (= carcer) prison
(par plaisanterie). --- Plaut. Am. 1, 1, 4;
cf. id.
ib. 1, 1, 3.
- villam
cellamque tradere, Cic. Att. 14 : céder une villa avec ses provisions.
- fig.
cella penaria rei
publicæ nostræ (Sicilia) Cato, d. Cic. Verr. 2, 5
: la Sicile est le
grenier à blé de Rome.
b
- petite
chambre, chambrette, loge.
- concludere se
in cellam aliquam, Ter. Ad. 552 : s'enfermer dans quelque
réduit.
- cellæ
servorum, Cic. Phil. 2, 67 : réduits des esclaves. --- Hor. S. 1, 8, 8.
- cella pauperis, Sen.
Ep.
18, 7 ;
100, 6 : le réduit du pauvre [chambre misérable que
les riches avaient,
dans leurs demeures luxueuses pour y faire une sorte de retraite par
raffinement, cf. Sen. Helv. 12, 3]. --- cf.
Mart. 3, 48.
- cella ostiarii : loge du
portier.
--- Vitr. 6, 10; Petr. 29, 1; 77, 4.
c
- salle
de bains.
- Plin. Ep. 2, 17, 11.
d - partie
du temple où se trouvait la statue du
dieu, sanctuaire.
- Jovis cella, Liv. 5,
50, 6
: le sanctuaire de Jupiter. ---Vitr. 3, 1; 4, 1;
Cic. Phil.
3, 12, 30; Liv. 6, 29, 9.
e - logement
des animaux.
- cella columbarum,
Col. 8,
8, 3 : pigeonnier.
f - alvéoles
des ruches, cellules.
- Virg. G. 4, 164; En.
1, 433; Plin.
11, 26.
2
- Cella, æ, m. :
Cella (nom d'homme).
- Cellæ, ārum, f. : bourg
d'Afrique dans la Byzacène. --- Anton.
- cellārārĭus
(= cellārĭus),
ĭi, m. : sommelier. --- Paul.
Sent. 3, 6, 72.
- cellāriensis,
e [cella] : relatif au grenier, aux provisions. --- Cod.
Th. 7, 4, 32.
- cellārĭŏlum,
i, n. [cellarium] : petit
grenier. --- Hier. Jovin. 2, 29.
- cellāris,
e [cella] : de pigeonnier.
--- Col. 8, 8, 1.
- cellārĭtēs,
æ, m.
[cellarium] : dépensier, sommelier. ---
Cass. Var. 10, 28.
- cellārĭum,
ĭi, n. [cella]
:
- 1 -
garde-manger, office. --- Scæv.
Dig. 32, 41, 1. - 2 - nourriture,
provisions (du garde-manger). ---
Lamp. Hel.
26, 8.
- cellārĭus,
a, um [cella]
:
de garde-manger.
- cellaria sagina, Plaut.
Mil. 845 : l'embonpoint qu'on gagne à l'office.
- cellārĭus, ĭi,
m. : esclave chargé des provisions, sommelier, dépensier, économe. --- Plaut.
Capt. 895; Col.
11, 1, 19; 12, 3, 9; 12, 4, 2; Plin.
19, 188.
- voir hors site cellarius
- cellātĭo,
ōnis, f. : suite de petites chambres (surtout pour
les domestiques inférieurs). --- Petr.
77, 4.
- voir hors site cellatio
- cellerārĭus
(cellarārĭus), ĭi,
m. : sommelier. --- Bened.
Reg. 39.
- cellĭo, ōnis,
m.
[cella] : sommelier. --- CIL 2,
5356.
- cellŭla,
æ, f. [dim. de cella] : - 1
- c. cella
: petite chambre,
chambrette, petit cabinet. --- Ter.
Eun. 310.
- 2 - cellule (de
moine). --- Hierug.
d. Aug.
Ep. 72, 3 II c. cela § 5 et 1 : Col. 8, 9, 3 ; Cod.
Th. 14, 15, 4.
- cellŭlānus,
i, m. : qui vit dans une
cellule,
moine.
--- Sid. Ep. 9, 3.
- Celmis,
is, m. : Celmis (nourricier de Jupiter). --- Ov.
M. 4, 282.
- gr.
Κέλμις.
- cēlo,
āre, āvi, ātum [* kelcella,
clam,
clanculum] :
- Lebaigue
P. 186 et P.
187.
- arch celassis = celaveris Plaut.
Stich. 149 -- inf. passif celarier
-- Lucr. 1, 905 --- gén. plur. celatum
= celatorum Plaut.
Trin. 241.
1
- tenir
secret, tenir caché, ne pas dévoiler, cacher, taire.
- celare sententiam,
Cic.
Ac. 2,
60; celare peccatum Cic. Nat. 2, 11 : tenir cachée son
opinion, cacher une
faute.
- rex id celatum
voluerat,
Cic. Verr. 4, 64 : le roi avait voulu
que l'objet fût tenu caché.
- cum quæ causa illius
tumultus fuerit testes
dixerint, ipse celarit, Cic. Verr. 1, 80 : les témoins ayant
dit, mais
lui ayant caché la raison de ces désordres.
- celans quantum vulnus
accepisset, Nep. Dat. 6, 1 : ne laissant pas voir quelle
cruelle blessure
il avait reçue.
- cupiebam animi
dolorem
vultu tegere et taciturnitate
celare, Cic. Verr. pr. 21 : je désirais que mon visage masquât
la peine
que je ressentais et que mon silence la tînt secrète.
- primo urbis
magnitudo ea (mala) celavit, Liv. 39, 9, 1 : au début la
grandeur de la
ville cacha le mal.
2
- cacher
à qqn, tenir qqn dans l'ignorance.
- celare aliquem :
cacher à
qqn.
- si omnes deos
hominesque celare possimus Cic. Off. 3, 37 : quand même nous
pourrions
tenir tous les dieux et les hommes dans l'ignorance.
- neque
ego te celabo, neque tu me celassis quod scias, Plaut. : moi, je ne te
cache rien, et toi, ne me cache pas ce que tu pourrais savoir.
- cum familiariter
me in eorum sermonem
insinuarem, celabar, excludebar, Cic. Agr. 2, 12
: j'avais beau me mêler familièrement à leurs entretiens, on
se
cachait de moi, on m'évinçait.
- celari videor a te,
Cic.
Q. 2, 15, 5
: je crois que je suis tenu par toi dans l'ignorance.
- hæc
celata me sunt, Plaut. : on m'a caché cela.
3
- cacher
qqch à qqn.
- celare aliquem
aliquam rem
: cacher qqch à qqn. --- Cic. Or. 230 ; Fam.
2, 16, 3 ; Liv. 40, 56, 11.
- cf. gr. κρύπτω τινά τι :
je cache
à qqn qqch.
- indicabo tibi quod in
primis te celatum
volebam, Cic. Q. 3, 5, 4 : je te révélerai ce qu'à toi surtout
je
voulais cacher.
- iter
omnes celat, Nep. : il dérobe à tous sa marche.
- celabis homines quid
iis
adsit commoditatis ? Cic.
Off. 3, 52 : tu cacheras à tes semblables l'avantage qui est à
leur portée ?
- quam quidem celo
miseram me hoc timere, Cic. Att.
11, 24, 2 : et je cache à la malheureuse que j'ai ces craintes.
- celare aliquem de
aliqua
re, Cic. Verr. 4, 29 : tenir qqn dans
l'ignorance touchant qqch.
- credo celatum esse
Cassium
de Sulla uno,
Cic. Sull. 39 : j'imagine, Cassius était tenu dans l'ignorance
touchant
le seul Sylla.
- non est profecto de
illo
veneno celata mater, Cic. Clu.
189 : cette mère n'a pas été tenue dans l'ignorance de cette
préparation
du poison (elle a été dans la confidence de cet
empoisonnement).
- celare alicui aliquid
:
cacher qqch à qqn. --- *B. Alex. 7, 1.
- id Alcibiadi diutius
celari
non potuit, Nep. Alc. 5, 2 : cela ne put être caché bien
longtemps
à Alcibiade [mss ; mais corr. Alcibiades].
- avec locatif sacra terræ
celare,
Liv.
5. 51, 9 : enfouir les objets sacrés dans le
sol.
- celare
se tenebris, Virg. En. 9, 425 : se cacher dans les ténèbres.
- celare aliquem
silvis,
Vig.
En. 10, 417 : cacher qqn dans la forêt.
- absol.
non est celandum,
Nep.
Att. 12, 2 : il n'y a pas lieu de cacher ce
détail. --- Plaut. Trin. 245.
- cĕlox,
ōcis, f. : bateau léger. --- Liv.
21, 17,
3; 37, 27, 4.
- cf.
gr. κέλης, ητος.
- celox publica, Plaut.
Capt. 874 : vedette.
- fig.
onusta celox, Plaut. Ps. 1305 : ventre garni.
- celsa
:
1
- celsa, æ, f. : nom latin du sycomore. --- Isid.
17, 7, 20.
2
- celsa : voir
celsus.
- celsē,
adv. (inus.) : en haut.
- celsius.
--- Col. 4, 19, 2 ;
Amm. 25, 4.
- Celsenses,
ĭum, m. : les habitants de Celsa (ville de la Tarraconaise). --- Plin.
3, 24.
- Celsidĭus,
ĭi, m. : Celsidius (nom d'homme).
--- CIL 2, 872.
- celsĭjŭgus,
a, um [celsus
+ jugum]
: au sommet élevé. --- Cypr. Gall. Gen. 291.
- Celsīnus,
i, m. : Celsinus (surnom romain). --- CIL
2, 3283.
- celsĭtās, ātis, f. : c. celsitudo. --- Cyp.
Ep. 39, 4.
- celsĭthrŏnus,
a, um [celsus
+ thronus] : qui a un trône élevé. --- An.
Helv. 185, 6.
- celsĭtŏnans,
antis [celse + tono] : qui tonne dans les nues. ---
Inscr.
- celsĭtūdo,
ĭnis, f. [celsus] :
1
- élévation, hauteur, taille élevée.
- celsitudo corporis Vell.
2, 94, 2 : haute
taille.
- celsitudines montium,
Amm.
23, 6, 28 : hauts sommets.
2
- Altesse,
Grandeur (titre honorifique qu'on donnait au préfet du
prétoire et à
d'autres dignitaires).
- Cod. Th. 6, 26,
8; 1, 6,
6; 9, 1, 15.
- celsus
:
1
- celsus, a, um :
- celsus
: part. passé de cello,
inusité, mais que
l'on trouve dans les composés : percello,
excello,
antecello, procello.
- celsius,
adv. compar. de celse, inusité
: Col. Amm.
plus haut.
a
- élevé, élancé,
haut, grand.
- celsus
vertex montis, Virg. : le sommet élevé d'une montagne.
- deus
homines celsos et erectos constituit, Cic. Nat. 2, 140 : Dieu
a
donné à l'homme une taille élevée et droite.
- celsæ turres, Hor. O.
2,
10 : les hautes tours.
- celsa
residens arbore, Phædr. : perché à la cime d'un arbre.
b
- fier, noble, sublime, superbe.
- sit
status (oratoris) et erectus et celsus, Cic. Or. 18 : que l'attitude de
l'orateur soit élevée et droite.
- celsiores
viri, Cod. Th. : des personnages plus élevés en dignité.
- celsi
in prœlium vadunt, Liv. : ils marchent fièrement au combat.
- graditur
celsa, Sen. : elle s'avance, la tête haute.
- animus
generosior celsiorque, Quint. 1 : des sentiments plus généreux et plus
élevés.
- celsi
Ramnes, Hor. A. P. 342 : les chevaliers hautains.
- membrorum
celsius humano robur, Sil. : la force des membres plus grande que celle
des humains.
- nil
est amore veritatis celsius, Prud. : rien n'est plus noble que l'amour
de la vérité.
2
- Celsus, i, m. : - a
- Celse (médecin célèbre et
écrivain encyclopédiste). --- Quint. 10, 1, 124.
- b
- jurisconsulte sous
Trajan. --- Plin. Ep. 6, 5, 4. - c
- Celsus Albinovanus, voir
Albinovanus.
- avec datif éthique
quid mihi Celsus agit ? Hor. Ep. 1, 3, 15 : dis-moi ce que fait
Celsus.
- voir
hors site : Celse.
- Celtæ,
ārum, m. : les Celtes (peuple
qui habitaient la Gaule, l'Espagne et le nord de l'Italie; en
part. les habitants de la Gaule centrale).
--- Cæs. BG. 1, 1;
Liv. 5, 34, 1.
- gr.
Κέλται.
- voir hors site : Celtes.
- celthis,
is, f. : micocoulier. --- Plin. 13,
104.
- Celtĭbēr,
ēri, m. : Celtibérien. --- Catul.
39, 17.
- Celtĭbēr,
ēra, ērum : de Celtibérie, celtibérien.
- Celtĭbēri,
ōrum, m. : les Celtibériens
[peuple
d'Espagne].
--- Cic. Tusc. 2, 65.
- cf.
gr. Κελτίϐηρες.
- Celtĭbēria, æ, f. : la Celtibérie (contrée de la Tarraconnaise). --- Cic.
Phil. 11, 12.
- Celtĭbēricus,
a, um : Celtibérien. --- Liv.
42, 3, 1.
- Celticē,
adv. : en langue celtique.
- Celtice loqui : parler
celtique. --- S.-Sev. Dial. 1, 27, 4.
- Celtĭcus,
a, um : qui a rapport aux Celtes. --- Plin. 4, 106.
- Celtĭcum,
i, n. : le pays des Celtes. --- Liv. 5, 34, 2.
- Celtĭci,
ōrum, m. : peuple d'Espagne. --- Plin. 4, 111.
- ou Celtĭca
gens Mel. 3, 1, 9.
- Celtĭcum
promuntorium, ii, n. : le cap Celtique [auj. cap Finistère]. ---
Plin. 3, 13.
- Celtillus,
i, m. : Celtille (père de Vercingétorix). ---
Cæs. BG. 7,
4, 1.
- celtis,
is, f. : burin de graveur. --- Vulg. Job.
19, 24.
- celtĭum,
ĭi, n., écaille de tortues cornues. --- Plin.
9, 38.
- Cĕmĕnĕlensis,
e : de Céménélium [ville voisine de Nice]. --- CIL
5, 7872.
- cēmentum,
i, n. : voir cæmentum.
- Cemmĕnīcē, ēs, f.
: région contiguë à la Narbonnaise [tirant son nom d'une
montagne appelée Cemma
ou Cema].
--- Avien. Or. 615.
- Cempsi,
ōrum, m. : peuplade des Pyrénées. --- Avien.
Or. 195.
- cēna
(cæna, coena, cesna, arch.), æ, f. :
1
- dîner
[repas principal vers 15
h.,
les affaires étant terminées vers 14 h., cf. Hor. Ep. 1, 7, 47 et 71].
- cenam coquere, Plaut.
Aul.
365 : faire cuire le dîner.
- cenas facere,
obire, Cic. Att. 9, 13, 6 : donner des dîners, assister à des dîners.
- ad cenam invitare,
Cic.
Fam, 7, 9, 3 ou
ad cenam
vocare, Cic. Att. 6,
3, 9 : prier à dîner.
- et simul ad cenam in hortos invitavit in posterum diem, Cic. Off. 3,
58 : et sur le champ (Pythius) invita (Canius) à dîner dans ses jardins
pour le lendemain. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 402; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- dare cenam alicui,
Cic.
Fam. 9, 20, 2 : offrir à
dîner à qqn.
- cenæ adhibere aliquem,
Quint. 11, 2, 12 : donner à dîner à qqn. --- Plin. Ep. 6, 31,
13; Suet. Cæs. 73; Aug. 74; Claud.
32; Calig. 25; Tit. 9.
- inter cenam, Cic. Q.
3, 1,
19 : à table.
- ter super cenam
bibere, Suet. Aug. 77 : boire à trois reprises pendant le dîner.
- cenā
comesā venire, Varr. R. 1, 2, 11 : arriver après le dessert, arriver
trop tard.
- promittere
(condicere) alicui ad cenam : promettre à qqn de dîner chez lui.
- vestræ
quidem cenæ non solum in præsentia, sed etiam postero die jucundæ sunt,
Cic. Tusc. 5, 100 : vos repas ne sont pas seulement agréables sur le
moment, ils le sont encore le jour qui suit. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
279; éd. Peeters France.
2 - service.
- cena prima, altera, Mart.
11, 31, 5 : le premier, le second service.
3
- salle à manger.
--- Plin.
122, 11.
4
- réunion de convives,
les convives.
- ingens cena sedet, Juv.
2,
120 : les convives sont nombreux.
- voir hors site
dico-latin-anglais.
- cēnācŭlārĭus,
a, um : relatif
aux mansardes.
- cenaculārĭus,
ii, m. : locataire de
l'étage
supérieur [avec droit de sous-location]. ---
Ulp. Dig. 13, 7,
11.
- cenacularia, æ, f. : location de mansardes. ---
Ulp. Dig. 9,
3, 5.
- cēnācŭlātus,
a, um : voûté,
à étages. --- Alcim. Hom. p. 126 et 142 (Peiper).
- domus
cenaculata : maison à étages.
- cēnācŭlum,
i, n. (cænācŭlum, cœnācŭlum)
:
- voir hors
site coenaculum
1
- salle à manger. --- Varr.
L. 5, 162.
2
- étage
supérieur [où se trouvait la salle à manger],
chambres placées à cet étage, galetas, mansarde.
- cenacula dicuntur ad
quæ
scalis ascenditur Fest. 54, 6, on appelle cenacula
les pièces où l'on
monte par des escaliers. --- cf. Liv. 39, 14, 2.
- Roma cenaculis
sublata,
Cic. Agr. 2, 96 : Rome où les maisons montent en étages.
- fig. cenacula
maxima cæli, Enn. An. 60 : les régions supérieures du ciel
- in superiore qui habito
cœnaculo, Plaut. Am. 863 : moi qui habite l'appartement d'en haut
(= le ciel; plaisamment,
c'est Jupiter qui parle).
- Cēnæum,
i, n. : Cénéum (ville de l'île d'Eubée). --- Liv.
36, 20, 5.
- cf. gr. Κηναῖον ἄκρον.
- Cēnæus,
a, um : de Cénéum. --- Ov.
M. 9, 136.
- cēnasso,
is : voir ceno.
- cēnātĭcus,
a, um [cena] : relatif au dîner.
- est
illic mi una spes cenatica (= cenandi), Plaut. Capt. 496 : c'est
là-bas
que se trouve mon seul espoir de dîner.
- cenaticum,
i, n. : indemnité de nourriture (pour les prêtres ou les soldats).
--- Cod.
Th. 7, 4, 12; Cod. Just. 12, 38, 3; Inscr. Fabr. p. 171, 33.
- cēnātĭo (cænātĭo,
cœnātĭo),
ōnis, f. [cena]
:
salle
à manger.
- est
in hac diæta dormitorium cubiculum quod diem, clamorem, sonum
excludit, junctaque ei cotidiana amicorumque cenatio, Plin. Ep. 5, 6,
31 : il y a dans cet appartement une chambre à coucher où ne
parviennent ni le jour, ni les voix, ni les bruits, et attenante une
salle à manger de tous les jours et pour les amis.
- Mica vocor; quid sim
cernis, cœnatio
parva, Mart. 2, 59, 1 : je me nomme Mica; ce que je suis, vous le
voyez, une petite salle à manger. ---
Sen.
Ep. 90, 9; Plin. Ep. 2, 7, 10 et 12 ; Suet. Ner. 31, 2; Plin. 36, 7, 12, §
60; Sen.
Prov. 4, 9; Cons. Helv.
9, 2;
Q. N. 4, 13, 7; Col.
1, 6, 2; Petr.
77, 4; Juv. 7, 183.
- cēnātĭuncŭla,
æ,
f. : petite salle à manger. ---
Plin. Ep. 4, 30, 2.
- cēnātor,
ōris,
m. [ceno] : convive. --- Gloss.
2, 267.
- cēnātōrius
(cænātōrius,
cœnātōrius),
a, um : relatif aux repas, à la table.
- cenatoria
vestis, Capit. Max. 30, 5 : toilette de table.
- cēnātōrĭa, ōrum, n. : habits, toilette de table. --- Petr.
21, 5.
- cenatorium,
ii, n. = cenatio : salle à manger. ---
N.-Tir. 103, 14.
- cēnātŭrĭo
(cænātŭrĭo, cœnātŭrĭo), īre [ceno] : - intr. - avoir envie de dîner.
--- Mart. 11, 77, 3.
- cēnātus,
a, um : part. passé de ceno. - 1
- qui a dîné. --- Plaut. Aul. 368 ;
Cic. Dej. 42; Salluste J.
106, 4 (voir Ernout et
Thomas § 288.) - 2 - sens
passif passé à table.
- cenatus
= confectā cœnā : ayant dîné, après dîner.
- facio
fraudem senatus consulto; inde domum cenatus, ut sim mane præsto
Miloni, Cic. Att. 4, 12 : je ferai faux bond au sénatus-consulte; puis,
après souper, je gagnerai mon logis, afin de pouvoir être tout à Milon
le lendemain de bonne heure.
- cœnatus
in hortos ad Pompeium lectica latus sum, Cic. Quint. 2, 6, 3 : en
sortant de table, j'allai en litière rendre visite à Pompée dans ses
jardins.
- cenatus
solis fabulis, Apul. M. 1, 26, 7 : n'ayant dîné que de son babil.
- cenatæ noctes, Plaut. Truc. 279 : nuits passées à dîner.
--- cf. Suet. Aug. 70.
- Cenchramis,
ĭdis, m. : statuaire grec. --- Plin. 34, 87.
- Cenchrĕæ,
ārum, f. : Cenchrées (port de Corinthe). --- Liv.
28, 8, 11.
- gr.
Κεγχρεαί.
- Cenchræus
(Cenchrēus), a, um : de Cenchrées. --- Stat. Th. 4,
60.
- Cenchrēis,
ĭdis, f. : - 1 -
Cenchréis
(femme de Cinyre et mère de Myrrha). --- Ov. M. 10, 435.
- 2
- Cenchréis (île de la mer Egée). --- Plin. 4, 57.
- cenchris
:
1
- cenchris, ĭdis, f. : sorte d'épervier (faucon ?). ---
Plin. 10, 143.
- gr.
κεγχρίς, ίδος.
2
- cenchris, ĭdis, m. : espèce de serpent tacheté. --- Plin.
20, 245; Luc. 9, 712.
- Cenchrĭus, ĭi
(Cenchrĕus, i), m. : le Cenchrius (fleuve d'Ionie). --- Tac.
An. 3, 61.
- gr. Κέγχριος
- cenchrŏs,
i, m. : sorte de diamant. --- Plin.
37, 57.
- gr. κέγχρος.
- Cendē,
ēs, f. : forêt dans l'île de Paros. --- Plin.
16, 111.
- Cendeberĭa
pălus, f.
: marais au pied du mont Carmel. --- Plin.
5, 76.
- ou Cendebĭa.
--- Plin. 36, 190.
- Cĕnĕta,
æ, f. : ville de l'Italie. --- Fort.
Mart. 4,
767.
- Cenicenses,
m. : peuple de la Narbonnaise. --- Plin.
3, 36.
- Cenimagni,
ōrum, m. : les Cénimagnes (peuple de Bretagne). --- Cæs.
BG. 5, 21,
1.
- Cēnina,
æ, f. (et dérivés) :
voir
Cænina.
- cēnĭto
(cænĭto, cœnĭto), āre, āvi, ātum [ceno] : - intr. - dîner
souvent.
- si
foris cenitarem, Cic. Fam. 7, 16, 12 : si j'avais l'habitude
de
dîner
en ville.
- solus cenitabat,
Suet.
Aug. 76, 2 : il prenait ses
repas seul.
- avec acc. - in
quo dominus ædium sacrificales epulas cum sacerdotibus deæ cenitabat,
Apul. M. 9, 1, 3 : (salle) où le maître du logis se régalait des
viandes d'un sacrifice avec les prêtres de la déesse.
- passif
impers. patentibus januis cenitatur, Macr. Sat.
2,
13, 1 : on
dîne à portes ouvertes.
- Cennesseris,
is, f. : ville de l'Arabie Heureuse. --- Plin.
6, 158.
- ceno
:
1
- cēno (cæno, cœno),
āre, āvi, ātum [cena] :
- cenassit
= cenaverit Plaut. St. 192.
a
- intr. - dîner (entre
trois et quatre heures de l'après-midi).
- apud
aliquem cenatum est : on a dîné chez qqn.
- apud Pompeium
cenavi, Cic. Fam. 1, 2, 3 : j'ai dîné chez Pompée.
- inter cenandum : tout en
mangeant, pendant le repas, en dînant.
- ibi
voster cenat cum uxore adeo et Antipho; ibidem erus est noster, Plaut.
Stich. 665 : votre maître y dîne avec sa femme, et Antiphon est des
leurs; mon maître y est aussi. -- Touratier, Syntaxe latine, p. 29;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- oportet etiam inter
cenandum philologiam nosse, Petr. 39, 3, 4 : il faut même en dînant
connaître sa littérature. -- trad.
A. Ernout.
-
sic, inquit (Leonidas), conmilitones, prandete tamquam apud inferos
cenaturi, Sen. Ep. 82, 21 : camarades, dit Léonas, déjeunez en vous
disant que vous dînerez aux enfers.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 134, éd. Vuibert.
- melius cenare, Cic.
Tusc. 5, 97 : mieux dîner.
- pridie
Idus Fundis accepi tuas litteras cenans, Cic. Att. 14, 8 : j'étais à
souper à Fondi, la veille des ides, lorsque j'ai reçu votre lettre.
- sperare
aiebat prope rivum se cenaturum, Amm. : il disait qu'il espérait dîner
près d'une rivière.
- numquam
se cenasse domi Philo jurat, Mart. 5, 47 : Philon jure que jamais il
n'a dîné
chez
lui.
- au passif neque
umquam sine aliqua lectione apud eum cenatum est, Nep. Attt. 14, 1 :
jamais on ne
mangea
chez lui sans quelque lecture. ---
Suet. Tib. 42; Liv. 2, 4, 5.
- milites
cenatos esse in castris jubet, Sall. Jug. : il ordonne à ses soldats
d'achever
de manger au camp.
- cenatæ noctes, Plaut.
Truc. 2, 2, 25 : nuits passées à faire bonne chère.
- cum cenatum forte
apud
Vitellios esset, Liv.
2, 4, 5 : au cours d'un dîner donné par les Vitellius.
- tu,
miles, apud me cenabis, hodie fient nuptiæ, Plaut. Curc. 728 : toi,
soldat, tu dîneras chez moi, c'est aujourd'hui qu'aura lieu la noce. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 494; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- voir cenatus.
b
- tr. - dîner de
(qqch.), manger (qqch.) au dîner.
- cenare
aliquid : dîner de qqch.
- emptum
cenat holus, Hor. : il dîne de légumes achetés.
- emptor
Aricini Veientis et arvi emptum cenat holus, quamvis aliter putat, Hor.
Ep. 2, 2, 167 : l'ancien acheteur du domaine d'Aricia et de Véiæ
soupe de légumes achetés, bien qu'il pense le contraire.
- cenare olus omne, Hor.
Ep.
1, 5, 2 : manger des légumes
de toute sorte.
- centum ostrea cenare,
Juv.
8, 85 : dévorer un cent d'huîtres.
- fig.
cenabis magnum malum, Plaut. As. 936 : **tu
dîneras d'un
grand
mal** = tu dîneras d'une bonne correction (tu
en avaleras de dures).
2
- Ceno, ōnis, f. :
Cénon (ville des Volsques). --- Liv.
2, 63, 6.
- cĕnodoxĭa,
æ, f. : vaine gloire. --- Cassian.
Inst. 11, 1.
- Cĕnŏmāni,
ōrum, m. : les Cénomans. - 1
- peuple de la région du Mans, peuple
de la Celtique. --- Cæs. BG. 7, 75, 3.
- 2
- ceux
qui se sont établis dans l'Italie Transpadane. --- Liv.
5, 35, 1.
- gr. Κενομανοί.
- cĕnŏtăphĭŏlum,
i, n.
: petit cénotaphe. --- CIL 6, 13386.
- cĕnŏtăphĭum,
ĭi, n. (= tumulus inanis) : cénotaphe. --- Lampr.
Al. Sev.
63, 3; Dig. 11, 7, 2 et 6; Vop. Flav. 15, 1; Hyg. Fab. 273.
- gr.
κενοτάφιον ---
κενός : vide ---
τάφος : sépulture; tombeau.
- voir
hors site : cénotaphe.
- censen
(c. censesne) : voir
censeo.
- Censennĭa
(Cesennĭa),
æ, f. : Censennia (ville du Samnium). --- Liv.
9, 44.
- censeo
:
- (Lebaigue
P. 187 et P.
188).
1
- censĕo, ēre, censŭi,
censum : - tr. - estimer, évaluer.
- parf. censiit Grom. 231, 1 II inf.
pass. censiri Grom.
234, 2; censerier
Plaut. Capt. 15 II part. parf. censitus
Chalc. Tim. 344 ; Grom. 211, 8, etc. II censen
= censesne Plaut. Merc. 461.
a - recenser, faire le
recensement, faire
le dénombrement des citoyens et l'évaluation des biens, inscrire au
cens.
- censores populi
ævitates... pecuniasque censento, Cic. Leg. 3, 7 : que les
censeurs fassent
le recensement des âges... et des fortunes du peuple.
- quinto quoque
anno Sicilia tota censetur, Cic. Verr. 2, 139
: tous les cinq ans la Sicile entière est soumise
aux opérations du cens.
- nullam populi partem
esse
censam, Cic. Arch.
11 : qu'il n'y a eu recensement d'aucune partie du peuple.
- domini
voluntate census, Cic. de Or. 1, 183 : [esclave] inscrit au
nombre des
citoyens sur les registres du cens par la volonté de son maître.
- illud
quæro, sintne ista prædia censui censendo, Cic. Flacc. 80
: je te
demande si ces terres se prêtent à
l'opération du cens = si elles peuvent être portées [comme
étant vraiment ta propriété] sur les listes des censeurs.
- legem censui
censendo dicere, Liv. 43, 14, 5 = formulam censendi dicere
: fixer la
règle, le taux pour l'application du cens.
- censum
censere : faire le recensement.
- capite
census, Sall. : inscrit pour sa personne (parce qu'il n'a rien de
plus),
pauvre, prolétaire.
- avec
acc. - census equestrem summam
nummorum, Hor. A. P. 383 :
inscrit
comme possédant le cens équestre.
- magnum
agri modum censeri, Cic. : être inscrit comme possédant une grande
quantité
de terrains.
b - déclarer (sa
fortune au censeur); faire la déclaration de son nom; au
passif s'appeler.
- in
qua tribu ista prædia censuisti? Cic. Fl. 80 : dans quel tribu as-tu
déclaré
tes propriétés?
- quo
cognomine censeretur interrogatus, Val.-Max. : comme on lui demandait
quel
surnom il portait...
c - évaluer, compter,
tenir compte, apprécier,
estimer, taxer (ordin. au passif).
- censetur
Apona Livio suo tellus, Mart. 1 : on fait grand cas du territoire de
l'Aponus
(= de Padoue) à cause de son Tite-Live (où celui-ci est né).
- si
censenda nobis sit atque æstimanda res, Cic. Par. 48 : si nous
devions faire une
évaluation, une
appréciation de la chose.
- aliqua re censeri
: se faire apprécier
par
qqch. --- Tac. Agr.
45 ; Plin. Pan. 15 ; Suet. Gram. 10.
- virtus suo ære
censetur,
Sen. Ep. 87, 17 : la vertu tire toute sa valeur
d'elle-même.
- (Democritus)
cum divitiis censeri posset, Val. Max. 8 : Démocrite, alors qu'on
aurait
pu le distinguer pour ses richesses.
- hic
te commilitone censetur, Plin. Pan. : on lui fait honneur d'avoir été
votre compagnon d'armes.
d - juger bon, être
d’avis, penser, estimer,
croire.
-
cui censemus cursum ad deos faciliorem fuisse quam Scipioni, Cic. Læl.
14 : nous pensons que sa course vers les dieux fut plus facile que pour
Scipion. --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 440; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ita
censeo : voilà mon avis.
- cum ante legatos decerni non censuissem, hoc me tamen consolabar quod
... Cic. Phil. 8, 21 : bien que je n'eusse pas été d'avis de décider
l'envoi d'une délégation, je me consolais en pensant que ... ---
syntaxe latine Ernout et Thomas n° 329; éd. Klincksieck
- censen'
(= censesne) despondebit eam mihi ? Plaut. : penses-tu qu'il va me la
donner
comme épouse ?
- quod
censueris faciam, Cic. : je suivrai ton avis.
- sic enim ipse censet,
Cic.
Or. 176 : car telle est son
opinion
à lui-même.
- quid censetis ? Cic.
Verr.
5, 10 : quel est votre
avis ?
- quid censetis fore
si...
Cic. Tull. 40 : qu'arrivera-t-il, à votre
avis,
si... ?
- illos censemus in numero
eloquentium reponendos, Cic. de Or. 1,
58 : j'estime qu'il faut les ranger au nombre des gens
éloquents.
- quid
censes ceteros ? Cic. Att. 14, 4, 1 : que feront les autres, à
ton
avis ?
- an censebas aliter ? Cic.
Att. 14, 11, 1 : ou bien croyais-tu
qu'ils
agiraient autrement ?
- avec
deux interr. quid censes Roscium
quo
studio esse ? Cic. Amer. 49 : et, selon toi, quel est le goût
de
Roscius
?
- quid censes qualem illum
oratorem futurum ? Cic. de Or. 1, 79
: imagines-tu quel orateur ce serait ?
- quid censetis nullasne
insidias
extimescendas ? Cic. Phil. 12, 22 : croyez-vous qu'il n'y ait
pas
d'embûches à redouter ?
- mentem solam
censebant
idoneam, cui
crederetur, Cic. Ac. 1, 30 : l'intelligence, suivant eux,
méritait
seule
la confiance.
- illa num leviora
censes ?
Cic. Tusc. 1, 56 : et ces
autres
preuves, les trouves-tu sans force ?
- censere + prop. inf. : estimer que, penser que.
- neminem
me fortiorem esse censebam, Curt. 8 : je pensais que personne n'était
plus fort que moi.
- nunc omnia tenentem nostras sententias desideraturum censes fuisse ?
Cic. Fam, 4, 9, 2 : penses-tu que maintenant, s'il avait le pouvoir
suprême, il aurait besoin de nos conseils ? ---
syntaxe latine Ernout et Thomas n° 326; éd. Klincksieck
- censeo
ut (ut ne) + subj. : j'estime qu'il faut (qu'il
ne
faut pas), je
propose
que (que ... ne... pas).
- de
ea re ita censeo ut... : sur ce point, mon avis est qu'il faut ...
- misereamini
censeo ... atque etiam armatos dimittatis, Sall. C. : je vous invite à
avoir pitié d'eux et même à les renvoyer avec leurs armes.
e - émettre son avis,
décider, ordonner,
enjoindre, décréter (en parl. du sénat)
<> jubere
(en parl. des décisions
du peuple).
- quemadmodum senatus
censuit populusque jussit, Cic. Planc. 42 : comme
le sénat l'a décrété et le peuple ratifié.
- cum id senatus
frequens
censuisset, Cic. Pis. 18 : le sénat en nombre ayant pris cette
décision.
- quæ patres
censuerunt,
vos jubete, Liv. 31, 7, 14 : ce que le sénat a
décidé, vous, confirmez-le par vos ordres.
- bellum Samnitibus
et patres
censuerunt et populus jussit, Liv. 10, 12, 3 : le sénat
décréta la guerre
contre les Samnites et le peuple ratifia.
- quæ senatus vendenda
censuit, Cic. Agr. 2, 36 : des biens dont le sénat décréta la
vente.
- quæ
patres censuerunt, vos jubete, Liv. 31 : ce que les sénateurs ont voté,
approuvez-le.
- censentur Ostorio
triumphalia insignia, Tac. An. 12, 39 : on
décerne à
Ostorius les insignes du triomphe.
- nec senatus censuit
in
hunc annum
(Africam) provinciam esse nec populus jussit, Liv. 28, 40, 4
: ni le
sénat n'a décrété
ni le peuple n'a ordonné que l'Afrique soit dans les provinces à
répartir cette année.
- patres censuerunt
placere
consules provincias
sortiri, Liv. 33, 43, 2 : le sénat fut d'avis de décider que
les
consuls tirassent au sort les provinces.
- avec
sub. inf. - censeo Carthaginem esse delendam :
j'émets
l'avis qu'il
faut détruire Carthage.
- captivos
in senatu reddendos non censuit, Cic. Off. 1 : au sénat, il émit l'avis
qu'on ne devait pas rendre les prisonniers.
- senatus
censet eos ab armis discedere, Sall. J. : le sénat leur enjoint de
déposer
les armes.
- senatus retinendum me
in
urbe censuit, Cic. Att. 1, 19, 3 : le sénat
voulut que je demeurasse à Rome.
- eos senatus non
censuit
redimendos,
Cic. Off. 3, 114 : le sénat s'opposa à
leur rachat.
- avec ut - de eā re ita
censuerunt uti L. Opimius consul rem
publicam
defenderet, Cic. Phil. 8 : sur ce point, (les sénateurs) ont décrété
qu'Opimius, consul, prendrait en main la défense de la
république. --- Cic.
Cat. 3,
14 ;
Phil. 8, 14, etc.; Cæs. BG. 1, 35, 4.
- censeo ne... --- Suet.
Aug. 94.
2
- censĕo, ēre (=
succenseo) : - intr. avec dat. - être irrité
contre. ---
Varr. Men. 72; Non. 267, 24.
- censētor
: c. censitor. --- Alcim. Carm. 6, 613.
- censĭo,
ōnis, f. [censeo] :
1 - évaluation. --- Varr.
L. 5, 81.
2
- dénombrement, recensement. --- Gell.
10, 28, 2.
3
- action de dire censeo,
opinion, avis. --- Plaut. Rud. 1273.
4
- châtiment infligé par le censeur,
amende. --- P. Fest. 54, 5.
- fig.
censio bubula, Plaut. Aul. 601 : amende payable en coups de
nerf de bœuf.
- censĭtĭo,
ōnis, f.
[censeo]
: répartition de la taxe, imposition. --- Spart.
Pesc. 7, 9.
- censĭtŏr,
ōris, m.
[censeo]
: commissaire
répartiteur [des
impôts]. --- Cass. Var. 9, 11; CIL 3, 1463.
- censĭtus,
a, um (c. census) : part. passé de censeo.
- censŏr,
ōris, m. :
- voir
l'article : Censeurs.
- arch. cēsor
CIL 1, 31 et cessor Varr. L. 6, 92 II fém. d. Ambr. Ep. 10, 83.
1 - censeur
(le
haut magistrat chargé d’évaluer la fortune des citoyens et gardien
de la moralité publique. Il inflige un blâme public - nota censoria -
à ceux qui le méritent).
- censores ab re (a censu
agendo)
appellati sunt, Liv. 4, 8, 7 : on les appela censeurs parce
qu'ils étaient chargés du recensement. --- cf. Cic.
Leg. 3, 7.
2
- censeur,
critique.
- Cic. Cæl. 25; Hor. P. 174;
Ep.
2, 2, 110; Ov.
P. 4, 12, 25;
Sen. Vit. Beat.
20, 4;
Exc. Contr. 3, 9,
4;
Macr.
S. 2, 9, 9;
au fém.
Ambr.
Ep. 10, 83.
- censōrĭĕ [censorius]
: en censeur rigoureux. --- Aug. Pelag. 4,
33.
- censorinus
:
1 - censōrīnus, a, um : qui a été
censeur. --- CIL 1, 1166; cf. Nep. Cat. 1, 1 (mss.).
2 - Censōrīnus,
i, m. : - a - surnom
de la gens Martia. --- Cic.
Br. 311. - b -
grammairien du 3è s. ap. J.-C.
- censōrĭus,
a, um [censor] :
1 - de censeur, relatif aux censeurs.
- nota
censoria : blâme du censeur (inscrit
à côté du
nom).
- censoriæ
tabulæ, Cic. Agr. 1, 4, et censorii libri, Gell. 2, 10, 1 : registres
des censeurs.
- leges
censoriæ, Cic. Verr. 1, 143 : règlements, ordonnances des censeurs.
- opus
censorium, Gell. 14, 7, 8 : acte qui tombe sous la réprobation des
censeurs.
- homo
censorius, Cic. de Or. 2, 367 : ancien censeur.
- censoria
gravitas, Cic. Cæl. 35 : la gravité d'un censeur.
2 - fig. qui blâme, qui
réprouve, sévère.
- aliquid
censoriā quādam virgulā notare, Quint. 1, 4, 3 : marquer qqch d'un
trait en qq sorte censorial (réprobateur).
- censoria
lima, Mart. 5, 80, 12 : une critique sévère.
3
- digne d'un censeur.
--- Macr. 5. 2, 2, 16.
- censŭāles,
ĭum, m. [censualis] : - 1
-
scribes qui
tenaient les registres du cens. ---
Capit. Gord. 12, 3. - 2
- registres, annales. --- Tert. Apol. 19.
- censŭālis,
e : relatif au cens.
- tabularium
censuale, CIL 2, 4248 : archives du cens.
- censŭi
: parf. de censeo.
- censum,
i, n. : c. census, us. --- Cic. d. Non. 202, 22.
- censūra,
æ, f. :
1 - censure, dignité de censeur.
- hic
annus censuræ initium fuit, Liv. 4, 8, 2 : cette année-là fut créée la
censure.
- censuram
petere, Cic. Phil. 2, 98 : briguer la censure.
- censuram
gerere, Cic. Br. 161 : briguer, exercer la censure.
- dat
veniam corvis, vexat censura columbas, Juv. 2, 63 : la censure fait
grâce
aux corbeaux (= aux coupables) et persécute les colombes (= les
innocents).
- censurā
fungi : remplir les fonctions de censeur.
2 - examen, jugement, critique.
- vivorum
difficilis censura est, Vell. 2, 36 : il est difficile de juger les
écrivains de leur vivant.
- censuram
vini facere, Plin. 14, 72 : apprécier le vin.
- de
omni scripto (Senecæ) censuram facere, Gell. 12, 2, 2 : faire la
critique de
tous les écrits (de Sénèque).
- censuram longa senecta dabat, Ov. F. 5, 70 : le grand
âge donnait le droit de critiquer.
- nuper
nostros quidam carpsere libellos, quorum censurā Musa proterva mea est,
Ov. R. Am. 362 : dernièrement, certaines gens ont censuré mes écrits ;
ils traitent ma Muse de dévergondée.
3
- sévérité, mœurs sévères. ---
Capit. Aurel. 22, 10.
- censuram
agere (gerere) : remplir les fonctions de censeur.
- census
:
1
- census, a, um : part. passé de censeo.
2
- censŭs, ūs, m. :
a
- cens, recensement (quinquennal des citoyens,
des fortunes, qui permet de déterminer les classes, les centuries,
l'impôt).
- censum
habere, Cic. Verr. 2, 63; censum agere, Liv. 29, 15, 9 : faire le
recensement.
- censu
prohibere, Cic. Sest. 101; censum excludere, Liv.
45, 15, 4 : ne pas admettre qqn sur la liste des citoyens.
- en part. census
equitum, Liv. 29, 37, 8 : revue des chevaliers.
- in
equitum censu prodire, Cic. Clu. 134 : comparaître lors du recensement
des chevaliers.
b
- rôle, liste des censeurs ; registres du cens.
--- Cic. Balb. 5 ; Clu. 141 ; Cæl. 78 ; Arch. 11.
c
- cens, quantité recensée, fortune, facultés.
--- Cic. Leg. 3, 44; 2, 68; Com. 42; Liv. 1, 42, 6.
- homo
sine censu, Cic. Fl. 52 : homme sans fortune.
- Centaretus,
i, m. : nom d'homme. --- Plin. 8, 158.
- centaurēum,
i, n. : centaurée [plante]. --- Virg. G. 4, 270.
- ou
centaurĭum, ĭi, n., Plin. 25, 66.
- ou
centaurĭa, æ, f. Isid. 17, 9, 33.
- Centaurēus,
a, um : de Centaure, des Centaures. --- Hor. O. 1,
28, 8.
- ou
Centaurĭcus,
a, um, Stat. Ach. 1, 266.
- Centauri
: voir Centaurus.
- centauris,
ĭdis, f. : triorchis [plante]. --- Plin. 25, 69.
- gr. κενταυρίς.
- Centauromachĭa,
æ, f. : combat des Centaures. --- Plaut.
Curc. 445.
- Centaurus
:
- gr.
Κένταυρος.
- surtout au plur.
Centauri, ōrum), m. : les
Centaures (peuplade sauvage
de Thessalie). --- Virg. En. 7, 675; Hor. O. 4, 2, 15.
- Centaurus, i, m. : -
a
- le
Centaure (Chiron). --- Hor. Epod. 13, 11. - b
- le
Centaure [constellation]. --- Cic. Nat. 2, 114.
- Centaurus,
i, f. (s.-ent. navis) : le Centaure (nom du navire
d'Enée). --- Virg. En. 5, 122.
- voir hors site les Centaures.
- centēmālis
fīstula, f. : sonde de vétérinaire. --- Veg. Mul. 1, 43, 4.
- gr. κέντημα.
- centēna,
æ, f. (s.-ent. dignitas) [centenus] : grade
de centenier. --- Cod. Th. 10, 7, 1.
- centēnārĭus,
a, um [centenus] : au nombre de cent, qui compte cent.
-
grex centenarius, Varr. R. 2, 4, 22 : troupeau de cent têtes.
-
centenaria ætas, Hier. Ep. 10, 1 : âge de cent ans.
- centēnārĭi, ōrum, m. (= centuriones), Veg. Mil. 2, 1 : les
centeniers, les centurions.
-
centuriones, qui nunc centenarii dicuntur, Veg. Mil. 2, 1 : les
centurions, que l'on appelle à présent centeniers.
- centenariæ
ballistæ, Lucil. ap. Non. p. 555, 25 : ballistes
qui lancent des poids
de cent livres.
- centenariæ
basilicæ, Capitol. Gord. 32 : basiliques de cent pieds de long.
- centenariæ
rosæ, Tert. Cor. Mil. 14 : roses à cent feuilles.
- centenarius
libertus, Dig. 37, 14, 16 : affranchi qui a cent mille sesterces.
- centenariæ
cenæ, Paul. ex Fest. : repas de cent as.
- centenariæ
cenæ, Tert. Apol. 7 : repas de cent mille sesterces.
- centēni,
æ, a (gén. -nūm)
: - 1
- chacun cent, cent chaque fois. - 2
- cent.
- centenos
sestertios militibus est pollicitus, Hirt. B. Alex. 48 : il promit aux
soldats cent
sesterces par tête.
-
centena sestertia capere, Cic. Par. 6, 3, 49 : retirer cent mille
sesterces de revenu par an.
-
auctoramento centenūm milium, Suet. Tib. 3, 7 : moyennant un engagement
de cent
mille sesterces. ---Plin. 4, 81; 7, 164; 36, 92 et 93.
-
centenas amphoras jugeratim præbere, Col. : produire cent amphores par
jugère.
- Ægæon qualis, centum cui bracchia dicunt centenasque manus, Virg. En.
10, 566 : tel Égéon qui, dit la légende, avait cent bras et cent mains.
-
voir centenus.
- centēnĭōnālis
nummus, m. : petite monnaie d'argent (valant un centième de la
livre de bronze). --- Cod.
Th. 9, 23, 1 et 2.
- Centēnĭus,
ĭi, m. : nom d'un préteur. --- Nep. Hann. 4.
- centēnōdĭa,
æ, f. [centum, nodus] : renouée [plante]. --- M. Emp. 31.
- centēnum,
i, n. : seigle [= qui rapporte cent pour un]. --- Diocl. 1, 3.
- centēnus,
a, um [centum] : - 1 -
au nombre de cent.
- 2 - centième.
- centena arbore fluctum verberat, Virg. En. 10 : de ses cent rames, il
frappe les flots.
- centeno
consule, Mart. 8, 45 : sous le centième consul, après cent ans. --- cf.
Stat. S. 4,
4, 43; Pers. 5, 6.
-
voir
centeni.
- centesimo
:
1
- centēsĭmo,
āre, āvi
: - tr. - punir un soldat sur cent. --- Capitol.
Macr. 12.
2
- voir
centesimus.
- centēsĭmus,
a, um [centum] : - 1
-
centième. - 2
- centuple.
- (Lebaigue
P. 188 et P.
189)
- centesima lux, Cic. : le centième jour.
-
centesima, æ, f. (s.-ent. pars) : le centième,
contribution du centième, taxe de
un pour cent.
- tributum
ex centesima collatum, Cic. ad Br. 1, 18, 5 : tribut levé dans la
proportion du centième.
- centesima
: impôt du centième, de un pour cent [p. ex. sur les ventes].
--- Tac. An. 1, 78
- centesimam
rerum venalium post bella civilia institutam deprecante populo, Tac.
An. 1, 78 : alors que le peuple demandait la suppression du centième
imposé sur les ventes depuis les guerres civiles, (Tibère déclara par
un édit....)
- centesimæ,
ārum, f. : un pour cent (par mois), douze pour cent (par an).
- centesimis
binis fenerari, Cic. Verr. 3, 165 : prêter à deux pour cent
par mois = 24 pour 100 par an.
-
minore centesimis, Cic. Att. 1, 12,1, et
minoris
centesimis, Sen. Ep. 118, 2 : à un taux
moindre que un pour cent par mois.
- centesimum
fructum afferre, Plin. : rapporter au centuple.
-
secale nascitur cum centesimo grano, Plin. 18, 141 : le seigle rapporte
cent pour un.
- cum centesimo : au centuple. --- Varr. 1, 44;
Plin. 18, 94.
- centĭceps,
cĭpĭtis [centum + caput] : qui a cent têtes.
- belua
centiceps, Hor. O. 2, 13, 34 : le monstre aux cent têtes
(Cerbère).
- centĭens
(centĭēs) [centum] : cent fois.
-
nisi idem dictum est centiens, Ter. Haut. 881 : si on ne l'a pas répété
cent fois.
-
centies sestertium (= sestertiorum)
: dix millions de sesterces.
- sestertium centiens et octogiens (s.-ent.
milia),
Cic. Pis. 35, 86 : dix-huit millions de sesterces.
- o quanta est gula,
centiens comesse ! Mart. 5, 70 : dévorer ainsi dix millions de
sesteces, quelle voracité !
- centĭfĭdus,
a, um [centum, findo] : fendu en cent parties. --- Prud.
Symm. 2, 890.
- centĭfŏlĭa
rosa [centum, folium] : rose à cent feuilles. --- Plin. 21, 17.
- centĭgrānĭum
tritĭcum, n. : blé dont l'épi renferme cent grains. --- Plin.
18, 95.
- centimālis
:
voir centemalis.
- centīmănŭs,
ūs, m. [centum, manus] : qui a cent mains. --- Hor. O. 2, 17,
14.
- centĭmĕtĕr,
tri, m. [centum, metrum] : (poète) qui fait usage de cent espèces (=
grand nombre) de mètres. --- Sid. Carm. 9, 265.
- centĭnōdĭus,
a, um [centum + nodus] : M.-Emp. qui a cent nœuds.
- herba
centinodia, M.-Emp. 31 : renouée (plante).
- centĭpĕda
(centŭpĕda),
æ, f. [centum + pes] : un mille-pattes.
- appelé
aussi millepeda ou
multipeda.
- scolopendræ,
terrestribus similes,
quas centipedes vocant, Plin. 9 : les scolopendres, semblables aux
scolopendres terrestres et que l'on
appelle mille-pattes.
- centĭpĕdĭum,
ĭi, n. : c. centipeda. --- Gloss. 2, 546, 64.
- centĭpellĭo,
ōnis, m. [centum + pellis] : feuillet (second estomac
des ruminants). --- Plin. 28, 150.
- centĭpēs,
pĕdis [centum + pes] : qui a cent pieds ou
un grand nombre de pieds. --- Plin. 9, 145.
- centĭplex
: c. centuplex.
- cento
:
1
- cento, ōnis, m.
:
- cf.
gr. κέντρων.
a
- morceau d’étoffe,
étoffe composée de plusieurs morceaux cousus ensemble.
- Cato. R. R. 2, 3; 10, 5;
Lucil. ap. Non. p.
176, 1; Cæs. BC. 2, 9; 3, 44 fin.; Dig. 33, 7, 12.
- fig.
centones
sarcire alicui, Plaut. Ep. 3, 4, 19 : faire des
contes à qqn, lui en faire
accroire.
b
- centon, pièce de vers en
pot-pourri.
- Aus.
Idyl. 13; Aug. Civ. 17, 15.
- voir l'article cento.
2
- Cento, ōnis, m. :
Centon (surnom). --- Cic. de Or. 2, 286.
- Centobrīga,
æ, f. : Centobriga (ville de Celtibérie). ---
V.-Max. 5, 1, 5.
- Centobrīgenses, ĭum, m. : les habitants de Centobriga. ---
V.-Max. 5, 1, 5.
- centŏcŭlus,
i, m. [centum, oculus] : qui a cent yeux. --- Hier. Ezech. 1,
1.
- centōnārĭus,
a, um [cento] : de rapetasseur, de fripier. --- fig. Tert. Præscr. 89.
- centōnārĭus,
ĭi, m. : - a
- chiffonnier,
rapetasseur, fripier. --- Petr. 45, 1. - b
- pompier. --- Inscr.
- Centŏres,
um, m. (acc. -as) : les Centores (peuple voisin de la
Colchide). -- V.-Fl. 6, 150.
- centrālis,
e : central, placé au centre. --- Plin. 2, 86.
- ou centrātus,
a, um. --- Fulg. Myth.1, 11.
- centrĭa,
æ, f. :
- 1
- aiguillon
(d'une bête venimeuse). --- Commod. Apol.
637.
- 2
-
muscle des chevaux. --- Chir. 19.
- cf.
κέντριον.
- centrĭnæ,
ārum, m. : centrines (sorte de moucherons).
- gr.
κεντρίναι.
- est
et aliud genus culicum, quos vocant centrinas, fucis apium similes
ignavia malitiaque, Plin. 17, 255 : il est une autre espèce de
moucherons qu'on nomme centrines; ils ressemblent, par leur fainéantise
et leur méchanceté, aux bourdons des abeilles.
- Centrones,
um, m. (acc. -as) : c. Ceutrones.
- gr.
Κέντρωνες.
- centrōsus,
a, um [centrum] : central, qui est au centre. --- Plin. 37,
98.
- centrum,
i, n. :
1 - la branche fixe du compas autour de laquelle
l'autre pivote. --- Vitr. 3, 1, 3.
- centrum
circini,
Vitr. 3, 1 : la branche fixe du compas (autour de laquelle on
décrit un
cercle).
2 - centre du cercle. --- Plin.
2, 63; 18, 281; [en grec d. Cic. Tusc. 1, 40]
3
- nœud, nodosité [dans le bois, le
marbre]. --- Plin. 16, 198.
- centum
:
1 - centum,
indécl. : - a
- cent.
- b
- un très grand nombre, innombrable, des centaines, des milliers, mille.
- gr.
ἑκατόν.
- centum creat senatores, sive quia is numerus satis erat, sive quia
soli centum erant qui creari patres possent, Liv. 1, 8, 7 : (Romulus)
institue cent sénateurs, soit que ce nombre lui parût suffisant, soit
qu'il n'en trouvât que cent à être dignes de cet honneur.
- responsum
est centum solos dies posthac victurum, Suet. Aug. 97, 3 : l'oracle
répondit qu'il ne vivrait plus que cent jours.
- triginta
et centum milia sola patet, Rutil. 1, 26 : (l'Italie) n'a que cent
trente milles de largeur.
- fuimus
omnino ad centum : nous étions là une centaine de personnes.
- quadringentis
centum Venerios non posse casu consistere, Cic. Div. 2, 21 : sur quatre
cents coups de dés, le hasard ne peut amener cent fois le coup de Vénus.
- scriptor
abhinc annos centum qui decidit, Hor. Ep. 2, 1, 36 : l'écrivain qui est
mort depuis cent ans.
- Cato
qui mihi unus est pro centum milibus, Cic. Att. 2, 5, 1 : Caton qui à
lui seul en remplace pour moi cent mille.
- centum
aureolos sic velut æra roget, Mart. 11, 27 : elle demande cent pièces
d'or, comme si c'était du cuivre.
- non
ego te, Crete, centum digesta per urbes, adspiciam, Ov. H. 10, 69 :
Crète, aux cent villes superbes, je ne te verrai plus.
-
quadringentis centum Venerios non posse casu consistere, Cic. Div. 2,
48 : sur quatre cents coups de dés, le hasard ne peut amener cent fois
le coup de Vénus.
- centum
puer artium, Hor. O. 4, 1, 15 : jeune homme qui a tous les talents
possibles (qui a mille talents).
- dixit se
pluris æstumare; addidit centum milia, Cic. Off. 3, 62 : il déclara
qu'il estimait davantage (le fonds de terre); il ajouta cent mille
sesterces. --- cf. Touratier,
Syntaxe latine, p. 62; éd. Peeters France.
- Cæcuba
servata centum clavibus, Hor. O. 2, 14, 26 : Cécubes gardés sous des
centaines de clefs. --- cf. Plaut. Ps. 678; Trin. 388; Cic.
Verr. 2, 27; Ac. 2, 85.
2 - centum căpīta, um, n. :
panicaut, chardon roulant. --- Plin. 22, 20.
- Centumālus,
i, m. : surnom romain. --- Cic. Off. 3, 66.
- Centumcellæ
(Centum Cellæ), ārum, f. : Centumcelles (ville
d'Etrurie, où Trajan avait une villa, auj. Civita Vecchia).
--- Plin. Ep. 6, 31, 1.
- Centumgĕmĭnus,
a, um : centuple.
- Centumgeminus
Briareus, Virg. En. 6.287 : Briarée aux cent bras.
- Centumgemina
Thebe, Val. Fl. 6, 118 : Thèbes aux cent portes.
- centumpĕda,
æ, m [centum, pes] : qui a cent pieds [surnom de Jupiter]. ---
Aug. Civ. 7, 11.
- centumpondĭum
(centŭpondĭum), ii, n. [centum, pondo] : poids de cent livres.
--- Plaut. Asin. 303; Cato, Agr. 13, 3.
- centumvĭr,
vĭri, m. (gén. plur. -ōrum, -ūm) : centumvir (membre
d'un tribunal qui jugeait les affaires privées, surtout les affaires
d'héritage
et de tutelle; on comptait 105 membres sous la réublique, 180 sous
l'empire).
- causam
apud centumviros non tenuit, Cic. Cæc. 67 : il perdit son
procès devant les centumvirs.
- ambitiosas
centumvirorum sententias rescidit, Suet. Dom. 8, 1 : (Domitien) cassait
les sentences des centumvirs, quand elles étaient dictées par la faveur.
- centumvĭrālis,
e : des centumvirs.
-
causæ centumvirales, Cic de Or. 1, 173 : affaires qui relèvent du
tribunal des centumvirs.
- centumvirale
judicium : tribunal des centumvirs.
- centunclum
(centuncŭlum),
i, n. : housse de cheval. --- Diocl. 7, 53.
- centuncŭlus,
i, m. [cento] : - 1 - haillon,
loques rapiécées. --- Liv. 7, 14, 7. - 2 -
habit d'arlequin. --- Apul. Apol. 13, 7.
- au fém. centuncŭlus
: cotonnière [plante]. --- Plin. 26, 105.
- centŭpĕda : c. centipeda. --- Isid. 12,
4, 33.
- centŭplex,
ĭcis [centum, plico] : centuple. --- Plaut. Pers. 560; Prud.
Cath. 7, 220; Juvenc. Hist. Sacr. 2, 799.
- centŭplĭcĭtĕr
[centuplex] : au centuple. --- Aug. Evang. Joh. 119, 3.
- centuplico,
āre, ātum : - tr. - centupler, rendre au centuple. ---
Vulg. 2 Reg. 24, 3; Prud. Contr. Symm. 2, 1050.
- centuplicato,
pris comme adv. : à un prix centuple.
- centuplicato
venire, Plin. 6, § 101 : être vendu au centuple.
- subst.
centuplicata capiet, Juvenc. Hist. Sacr. 3, 548 :
il recevra le centuple.
- centŭplus,
a, um [centum, cf. duplus, etc.] : centuple. --- Alcim. Ep.
6, 65.
- au n.
centuplum : le centuple. --- Aug. Civ. 20, 7.
- centupondium
: c. centumpondium.
- centŭrĭa,
æ, f. :
1 - centurie
(compagnie
de cent soldats à l'origine, de deux cents par la suite). ---
Varr. L. 5, 88; Cæs. BC. 1, 64, 5; 3, 91, 3; Sall. J. 91, 1
2
- centurie agraire (100
arpents de terre, plus tard 200, 220, 300,
400). --- Varr. R. 1, 10; L.
5, 35.
3 - centurie, une
des 193 classes dans lesquelles Servius Tullius
répartit le peuple romain. --- cf.
Liv. 1, 43, 1 ; Cic. Rep. 2, 39.
- centuria
prærogativa, Cic. Planc. 49 : la centurie qui vote la première.
- centuriæ
paucæ ad consulatum defecere, Cic. Br. 237 : il ne lui manqua qu'un
petit nombre de centuries pour devenir consul.
- conficere
alicui centurias, Cic. Fam. 11, 16, 3 : procurer à qqn les suffrages de
centuries.
- ter prætor primus centuriis cunctis renuntiatus sum, Cic. Man. 1, 2 :
trois fois j'ai été proclamé le premier préteur devant toutes
les
centuries.
- centŭrĭālis,
e [centuria] : relatif à la centurie.
- centurialis civis, Fest. 177, 28 : inscrit dans une centurie comme
électeur.
- centurialis
vitis, Macr. S. 1, 23, 16 : cep du centurion
- centuriales
lapides, Grom. 286, 14 : bornes des lots de terre.
- centŭrĭātim
[centuria] :
1 - par centuries.
- cum
centuriatim populus citaretur, Liv. 6, 20, 10 : le peuple étant
convoqué par centuries. --- cf. Cic. Flac. 15.
2 - par centuries [militaires]. --- Cæs.
BC. 1, 76, 4.
3 - fig. par bandes. ---
Pompon. d. Non. 18, 12.
- centŭrĭātĭo,
ōnis, f. : division des terres en centuries. --- Grom. 117,
24.
- centuriatus
:
1
- centŭrĭātus,
a, um, part. de centurio,
a -
partagé en lots de 200 arpents.
--- P. Fest. 53.
b -
formé par centuries.
- centuriati
pedites, Liv. 22, 38, 4 : fantassins formés par centuries.
- abl. n. absolu - centuriato,
Varr. L. 6, 93 : après formation en centuries.
- fig. centuriati
manipulares, Plaut. Mil. 815 : soldats bien rangés.
c - qui appartient à une centurie militaire.
--- Vop. Prob. 7, 7.
d - par centuries.
- comitia
centuriata, Cic. Phil. 1, 19 : comices par centuries.
- illo die
quo auspicato comitiis centuriatis L. Murenam consulem renuntiavi, Cic.
Mur. 1 : le jour où, après avoir pris les auspices, dans les comices
assemblés par centuries,je proclamai l'élection de Lucius Muréna comme
consul. --- voir Marcel Bizos, Syntaxe
latine, p. 63; éd. Vuibert.
- centuriata
lex, Cic. Agr. 2, 26 : loi votée dans les comices par centuries, loi
centuriate.
2
- centŭrĭātŭs, ūs, m.
: - a
- division
par centuries. --- Liv. 22, 38, 3. - b
-
grade de centurion. --- Cic. Pis. 88.
- centurio
:
1
- centŭrĭo, āre, āvi,
ātum : - tr.
a
- former en centuries, enrôler.
- centuriare
seniores Liv. 6, 2, 6, former en centuries le deuxième ban.
- juventutem
centuriaverat, Liv. 25 : il avait rangé les jeunes en centuries.
- centuriat
Capuæ, Cic. Att. 16, 9 : il forme des centuries à Capoue.
- eripiam
ego hodie concubinam militi, si centuriati bene sunt maniplares mei,
Plaut. Mil. 814 : j'enlèverai aujourd'hui au militaire sa chère amie,
si j'ai enrôlé de bons soldats dans ma cohorte.
b - diviser
par groupes de 200 arpents. --- Grom. 120,
3.
2
- centŭrĭo, ōnis, m. :
centurion (commandant d'une compagnie de cent
hommes).
- centurio classiarius, Tac. An. 14, 8 : commandant d'une compagnie
d'infanterie de marine.
- primorum ordinum centuriones, Cæs. BG. 5, 28 : les centurions des
premiers rangs.
- voir
hors site : centurion.
- centŭrĭonātŭs,
ūs, m. : - 1 - grade
de centurion. --- V.-Max. 3, 2, 23. - 2
-
revue des centurions.
- centurionatum
agere, Tac. An. 1, 44 : faire la revue des centurions.
- Centŭrĭōnes,
um, m. : ville de la Narbonnaise. --- Anton. p. 397.
- centŭrĭōnĭcus,
a, um : de centurion. --- CIL 3, 1480.
- centŭrĭōnus,
i, m. [arch.] : grade de centurion. --- P. Fest. 49,
16.
- Centŭrĭpæ,
ārum, f. : Centuripes [ville au pied de l'Etna]. ---
Sil. 14, 204
- ou
Centŭrĭpa, ōrum, m. Anton. 93, 5.
- (Lebaigue
P. 189 et P.
190)
- Centŭrĭpīnus,
a, um : de Centuripes. --- Cic. Verr. 2, 120.
- Centŭrĭpīni,
ōrum, m. : les habitants de Centuripes. --- Cic. Verr. 3, 108.
- Centŭrĭpīnum,
i, n. : c. Centuripæ. --- Mel. 2, 7, 16.
- centussis,
is, m. (acc. -im) [centum, assis] : somme de cent as.
- emere
centussis [gén.] : payer
cent as. --- Varr.
d. Gell. 15, 19, 2.
- abl.
centusse Pers. 5, 191 ; centussibus Fest.
237, 20.
- cēnŭla
(cænŭla, cœnŭla), æ, f. [cena] : petit
repas. --- Cic. Tusc. 5, 32, 91; id. Fam. 9, 24, 2; Suet.
Claud. 21; Mart. 5, 78.
- cēnum
(cænum, cœnum), i, n. : boue, fange, ordure.
- Ceōs,
i, f. : c. Cea.
- cēpa
(cæpa), æ, f. :
voir
cæpa.
- cēpæa,
æ, f. : orpin [plante]. --- Plin. 26, 84.
- gr. κηπαία.
- ceparius
:
1
- cēpārĭus,
ĭi, m. :
voir cæparius.
2
- Cēpārĭus
:
voir Cæparius.
- cēpĕ
(cæpĕ), is, n. :
voir
cæpa.
- Ceperarĭa,
æ, f. : ville de Judée. --- Anton.
- cĕphălæa,
æ, f. : céphalée. --- Plin. 20, 135; C. Aur. Chron.
2, 28.
- gr.
κεφαλαία ---
κεφαλή,
ῆς : tête.
- cĕphălæōta,
æ, m. : collecteur de la capitation (de la taxe par
tête), percepteur de la capitation ou taxe par tête.
--- Cod. Th. 11, 24, 6.
- gr.
κεφαλαιώτης.
- cĕphălæum,
i, n. : la tête. --- Lucil. 50.
- gr.
κεφάλαιον.
- cĕphălalgīa
(cĕphălargīa), æ, f. : céphalalgie [mal de tête
chronique]. --- Plin.-Val. 1, 4.
- gr.
κεφαλαλγία : mal de tête.
- cĕphălalgĭcus
(cĕphălargĭcus), a, um : atteint de céphalalgie. --- Veg. Mul.
1, 25, 2.
- gr.
κεφαλαλγικός.
- cĕphălĭcus,
a, um : relatif à la tête. --- Veg. Mul. 2, 43, 27.
- gr.
κεφαλικός.
- cephalicum,
i, n. : emplâtre pour la tête. --- Veg.
Mul. 6, 28, 1.
- Cephalĭo,
ōnis, m. : Céphalion (esclave d'Atticus). ---
Cic. Att. 7, 25.
- Cĕphallēnĭa,
æ, f. : Céphallénie (île de la
mer Ionienne, auj. Cefalonia). --- Liv. 38, 28, 6.
- ou
Cĕphallānĭa, æ, f. Plin. 4, 54.
- gr.
Κεφαληνία ou Κεφαλληνία.
- Cĕphallēnes,
um, m. : les habitants de Céphallénie. --- Liv. 37,
13, 12.
- gr. Κεφαλληνες.
- Cĕphallēnītæ,
ārum, m. : les habitants de Céphallénie. --- Serv.
En. 8, 68.
- cephalo
:
1
- cĕphălo, ōnis, m. : espèce de palmier. --- Pall. 5, 5, 3.
2
- Cĕphălo, ōnis, m. : homme à la grosse tête [surnom]. ---
Lucil. 422.
- Cĕphălœdis,
is, f. (Cĕphălœdĭum, ĭi, n.) : Céphalédis (ville
de Sicile).
- Cĕphălœdis,
ĭdis, f. --- Plin. 3, 90; Cĕphălœdium, i, n. ---
Cic. Verr. 2, 128; Prisc. 2, 63.
- Cĕphălœdĭtānus,
a, um : de Céphalis.
- Cĕphălœdĭtāni,
ōrum, m. : les habitants de Céphalis. --- Cic.
Verr. 2, 130.
- Cĕphălœdĭas,
ădis, f. : de Céphalédis. --- Sil. 14, 252.
- Cĕphălonnēsŏs,
i, f. : île située près de la Chersonnèse Taurique et ville du même nom.
--- Plin. 4, 93.
- cĕphălōtē,
ēs, f. : sorte de sarriette [plante]. --- Samm. 427.
- gr.
κεφαλωτός : pourvu d'une
tête.
- Cĕphălŏtŏmi,
ōrum, m. : peuple voisin du Caucase. --- Plin. 6, 16.
- cephalus
:
1
- cĕphălus, i, m. :
chevesne (poisson à grosse tête). --- Ambr. Hex. 5,
10, 26.
- gr.
κέφαλος.
2
- Cĕphălus, i, m. :
Céphale. - a
- amant de l'Aurore. --- Ov. M. 6, 681. - b
- père de l'orateur Lysias. --- Cic. Att. 4,16, 3.
- c
- prince
épirote. --- Liv.
43, 18.
- gr.
Κέφαλος.
- voir
hors site : Céphale.
- Cēphēis,
ĭdis, f. : fille de Céphée, Andromède. --- Ov. A. A.
3, 191.
- Cēphēĭus,
a, um :
voir
Cepheus.
- cephenes
:
1
- cēphēnes, um, m. : frelons. --- Plin.
11, 48.
- gr.
κηφῆνες.
2
- Cēphēnes, um, m. : les Céphènes (un peuple d'Ethiopie). ---
Ov. M. 5, 97.
- gr.
Κηφῆνες.
- Cēphēnus,
a, um : des Céphènes. --- Ov. M. 4, 764.
- Cēphēnĭa,
æ, f. : pays des Céphènes. --- Plin. 6, 41.
- Cepheus
:
1
- Cēphēus, a, um : issu de Céphée, de Céphée. --- Prop. 4, 6,
78.
- ou Cēphēĭus,
a, um, Prop. 1, 3, 3.
- Cepheia
arva, Ov. M. 4, 669 : l'Ethiopie.
2
- Cēpheūs,
ĕi ou ĕos, m. : Céphée [roi d'Ethiopie].
- gr. Κηφεύς.
- stellatus
Cepheus, Cic. Tusc. 5, 8 : Céphée transformé en constellation.
- Cēphīsĭa,
æ, f. : Céphise - 1 -
petite
ville d'Attique. --- Gell. 18, 10, 1. - 2
-
source d'Attique. --- Plin. 4, 24.
- Cēphīsus
(Cēphīsos, Cēphissus, Cēphissos),
i, m. : le Céphise [fleuve de Béotie].
- jam
vada Cephisi Panopesque evaserat arva, Ov. M. 3, 19 : déjà il avait
traversé le gué du Céphise et les champs de Panope. --- cf.
Stat. Th. 7, 349; Luc. 3, 175; Plin. 4, §§ 26 et 27; Ov. M. 3, 343;
Stat. Th. 7, 340.
- gr.
Κηφισός, Κηφισσός.
- Cēphīsĭăs,
ădis, f. : du Céphise. --- Ov. M. 7, 843.
- Cēphīsis,
ĭdis, f. : du Céphise. --- Ov. M. 1, 369.
- gr.
Κηφισίς, ίδος.
- Cēphīsĭus
(Cēphissĭus), i, m. : le fils du Céphise, Narcisse.
--- Ov. M. 3, 351.
- Cēphīsŏdōrus,
i, m. : Céphisodore [peintre grec]. --- Plin. 35, 60.
- Cēphīsŏdŏtus,
i, m. : Céphisodote [statuaire grec]. --- Plin. 34, 56.
- cephus,
i, m. : espèce de singe. --- Plin. 8, 70.
- cepi
:
1
- Cepi,
ōrum, m.
: ville d'Asie, près du Bosphore Cimmérien. --- Mel.
1, 112.
- ou Cepæ,
ārum, f. ---
Plin. 6, 18.
2
- cēpi
: parf. de căpĭo.
- Cepĭa,
æ, f. : île près de Chypre. --- Plin. 5, 130.
- cēpĭcĭum
:
voir cæpicium.
- cepina
: c. cæpina
- Cepis,
is, m. : statuaire grec. --- Plin. 34, 87.
- cēpītis
(cēpŏlătītis), ĭdis, f. : pierre précieuse inconnue. --- Plin.
37, 152.
- cēpolindrum,
i, n. : sorte d'aromate. --- Plaut. Pseud. 832.
- cēponĭdes,
um, f. : pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 156.
- cēpŏs
Aphrŏdītēs, m. : nombril de Vénus (plante).
- gr.
κῆπος Ἀφοδίτης.
- cēpŏtăphĭum,
ĭi, n. : tombeau dans un
jardin. --- CIL 6, 3554.
- gr.
κηποτάφιον -- κῆπος : jardin
--- τάφος : sépulture; tombeau.
- ou Cēpŏtăphĭus,
m., CIL 6, 21020.
- ou cēpŏtăphĭŏlum,
i, n. --- CIL 6, 2259.
- voir
hors site : cepotaphium.
- cēpulla,
æ, f. (c. cæpina) : petit oignon, ciboule.
- cēpūrĭcus,
a, um : relatif à l'horticulture. ---
Firm. Math. 2, 12.
- gr. κηπονρικός --- κῆπος : jardin.
- Cēpūrĭca,
ōn, n. : Traité d'horticulture [titre d'ouvrage]. --- Plin.
19, 177.
- Cēpūrŏs,
i, m. : le Jardinier (titre d'un livre d'Apicius).
- gr. κηπουρός.
- cēra,
æ, f. :
- cf.
gr. κηρός.
1 - cire.
- cerā
circumlinere, Cic. Tusc. 1, 108 : enduire de cire.
- Cærite cerā : voir
Cæres.
- Persæ
cerā circumlitos condunt, ut quam maxime permaneant diuturna corpora,
Cic. Tusc. 1, 108 : les Perses enduisent (les morts) de cire, pour
conserver leur corps le plus longtemps possible.
2
- cire à cacheter.
- in
illo testimonio ceram esse vidimus, Cic. Fl. 37 : nous avons constaté
que cette pièce était cachetée à la cire.
- præcipuam
in tabulis ceram senis abstulit orbi, Juv. 4, 19 : il enleva
la cire
importante sur un testament d'un vieillard sans enfant ( = il s'empara
du testament d'un vieillard sans enfant).
3
- tablette à écrire, page.
- scribitur
optime ceris, Quint. 10, 3, 31 : les tablettes sont très commodes pour
écrire.
- primæ
duæ ceræ, Suet. Ner. 17 : les deux premières pages.
- extrema
cera, Cic. Verr. 1, 92 : le bas de la page.
4 - au plur. statues en cire. --- Cic.
Nat. 1, 71.
5
- portraits en cire.
- ceræ
veteres, Juv. 8, 19 : vieilles figures de cire [bustes des aïeux].
6
- poét. cellules des
abeilles.
- ceræ
inanes, Virg. G. 4, 241 : cellules vides.
7
- peinture encaustique. ---
Plin. 35, 49.
- voir
hors site : cera.
- cērăchātēs,
æ, m. : agathe jaune. --- Plin. 37, 139.
- gr.
κηραχάτης.
- Cĕrainē,
ēs, f. : ville de la Grande Phrygie. --- Plin. 5, 145.
- Cerambus,
i, m. : Cérambus (nom d'un homme qui échappa au déluge). ---
Ov. M. 7, 353.
- Ceramicus
:
1
- Cĕrămīcus, i, m. : le Céramique (nom de deux places
d'Athènes, l'une
à l'intérieur de la ville, l'autre dans l'un de ses faubourgs).
--- Cic. Fin. 1, 39.
- gr.
Κεραμικός.
2
- Cĕrămīcus sinus, m. : le golfe Céramique (en Carie).
--- Mel. 1, 16, 2.
- gr.
Κεραμικὸς κόλπος.
- cĕrămītis,
ītĭdis, f. : céramite (pierre précieuse, couleur de
la brique). --- Plin. 37, 153.
- gr.
κεραμῖτις, ίτιδος.
- Cĕrămus,
i, m. : Cérame (ville de Carie). ---
Plin. 5, 107.
- gr. Κέραμος.
- Ceranus,
i, m. : fleuve de Cappadoce. --- Plin. 6, 9.
- cērārĭa,
æ, f. [cerarius] : la cirière. --- *Plaut. Mil. 696.
- cērārĭum,
ĭi, m. [cerarius] : impôt pour la cire [droit du sceau]. ---
Cic. Verr. 3, 181.
- cērārĭus,
a, um [cera] : relatif à la cire. --- Prisc. 2, 75, 4.
- cērārĭus,
ĭi, m. : - 1
- celui
qui écrit sur des tablettes de cire, écrivain public. ---
Gloss. 5, 566, 14. - 2
-
marchand de cire, de bougies. --- Gloss. 2, 349.
- ceras
:
1
- cĕrăs, ătis, n. : panais sauvage (plante). ---
Apul. Herb. 80.
- gr.
κέρας, ατος : corne.
2
- Cĕrăs, ătis, n. : la Corne (nom donné à différents
promontoires).
- gr.
Κέρας.
-
voir
Hesperion
Ceras. (Ἑσπέριον
κέρας)
- cĕrăsĭnus,
a, um [cerasum] : de couleur cerise. --- Petr. 28, 8; 67, 4.
- cĕrăsĭum,
ĭi, n. : cerise. --- Tert. Apol. 11 ; Plin.
23, 141.
- gr. κεράσιον.
- cĕrasta, æ, f. : voir cerastes.
---
Alcim. Carm. 5, 91.
- Cerastæ,
ārum, m. : les Cérastes (habitants de l'île de Chypre,
changés en taureaux par Vénus). --- Ov. M.
10, 222.
- cerastēs,
æ, f. : céraste. - 1
- vipère à corne. --- Plin. 8, 85 ; Luc. 9, 716.
- 2 - ver
qui ronge les arbres. --- Plin. 16, 220.
- gr.
κεράστης : qui a des cornes;
bête à cornes.
- Cĕrastis,
ĭdis, f. : ancien nom de l'île de Chypre. --- Plin. 5, 129.
- cĕrăsum,
i, n. : cerise. --- Cels. 2, 24; Plin. 15, 102.
- cerasus
:
1
- cĕrăsus,
i, f. : - a -
cerisier. --- Varr. R. 1, 39, 2; Virg. G. 2, 18.
- b
- cerise. --- Prop. 1, 2, 15.
- gr.
κέρασος.
2
- Cĕrăsūs, untis, f. : Cérasonte [ville du Pont]. --- Plin. 6,
11.
- gr. Κερασοῦς.
- cĕrătaulēs, æ, m. : celui qui joue du cor.
--- Vop. *Carin. 19, 2.
- gr. κεραταύλης.
- cĕrătēs, æ, m. : petit poids grec = ½ obole = 2
calculi
= 1 ½ siliqua. --- Isid. 16, 25, 10.
- gr. χέρας.
- Cērāthēus : voir Cærateus.
- cĕrătĭa, æ, f. : plante qui n'a qu'une feuille. ---
Plin. 26, 52.
- gr. χερατία.
- cĕrătĭās, æ, m. : comète ayant la forme d'une
corne. --- Plin. 2, 90.
- gr. κερατίας.
- cĕrătim, n. indécl. : c. cerates. ---
Isid. 16, 25, 10; Grom. 373, 24.
- cĕrătĭna,
æ, f. : argument cornu. --- Quint. 1, 10, 5 [v.
ex. d. Gell. 18, 2, 9].
- gr. κεράτινος.
- discere
ceratinas et soritas, Front. Eloq. p. 146, 8 N :
apprendre les arguments cornus et les sorites.
- cĕrătĭŏn
(cĕrătĭum), ĭi, n. (c. cerates) : petit poids grec. ---
Isid. 16, 25, 11; Metrol. 144, 6.
- gr.
κεράτιον.
- cĕrătītis,
ĭdis, f. : espèce de pavot sauvage. --- Plin. 20, 205.
- gr. κερατῖτις.
- cĕrătĭum,
ĭi, n. : - 1
- caroubier.
--- Col. Arb. 25, 1. - 2
-
voir ceration.
- gr. κεράτιον.
- cērātum
: c. cerotum. ---
Cels. 4, 6, etc.
- cērātūra,
æ, f. [cera] : enduit de cire.
- cf.
gr. κηρός : cire.
- ceraturam
pati, Col. 12, 50, 16 : être susceptible de recevoir un enduit de cire.
- cērātus,
a, um : part. passé de cero. - 1
- qui est enduit de cire. - 2
- qui est enduit
(d'une substance).
- cf.
gr. κηρός : cire.
- cerata
tabella, Cic. Cæcil. 24 : bulletin de vote des juges.
- ne
epistola quidem ulla sit in ædibus, nec cerata adeo tabula, Plaut. As.
762 : qu'on ne voie jamais une lettre dans la maison, ni d'ailleurs une
tablette pour écrire.
- ceratæ
pennæ, Hor. O. 4, 2, 2 : plumes jointes avec de la cire.
- cĕraula,
æ, m. : celui qui joue du cor. --- Apul. Flor. 4, 2.
- gr.
κεραύλης.
- Cĕrauni,
ōrum, m. : peuple d'Illyrie. --- Plin. 3, 143.
- ceraunia
:
1
- cĕraunĭa,
æ, f. : pierre précieuse couleur de l'éclair. --- Plin. 37,
134.
- gr.
κεραύνιος : frappé par la foudre; qui lance la foudre.
2
- Cĕraunĭa,
ĭōrum, n. : monts Cérauniens, en Epire. --- Virg. G. 1, 332.
- ou Cĕraunĭi
montes --- Suet. Aug. 17, 3.
- gr.
Κεραύνια ὄρη.
- Cĕraunius,
a, um : des monts Cérauniens (= souvent frappés par la foudre). ---
Flor. 2, 9.
- ou
Cĕraunus, a, um -- Prop. 2, 16, 3.
- gr.
κεραυνός : foudre.
- cĕraunĭæ
vites, f. : vignes et raisins de couleur rouge. --- Col. 3,
2, 1.
- ou cĕraunĭæ
uvæ, f. Isid. 17, 5, 17.
- cĕraunĭum,
ĭi, n. (c. ceraunia) : pierre précieuse couleur de l'éclair. ---
Claud. Seren. 77.
- ou cĕraunus,
i, m. --- Prud. Psych. 470.
- gr. κεραυνός
: foudre.
- Cĕraunŏbŏlĭa,
æ, f. : la Chute de la foudre [tableau d'Apelle]. --- Plin.
35, 96.
- gr.
κεραυνοϐολία.
- Ceraunus
:
- gr. κεραυνός
: foudre.
1
- Cĕraunus,
i, m. : - a
- Céraunus (surnom
de Ptolémée II). --- Nep. Reg. 3, 4. - b - le
Céraunus (fleuve
de Cappadoce). --- Plin. 34, 142.
2
- cĕraunus,
i, m. = ceraunia (gemma), f. : pierre précieuse couleur de
l'éclair.
3
- Cĕraunus,
a, um (c. Ceraunius) : des monts Cérauniens (en Epire). ---
Prop. 2, 16, 3.
- Cerbalus,
i, m. : rivière d'Apulie. --- Plin. 3, 103.
- Cerbāni,
ōrum, m. : peuple de l'Arabie Heureuse. --- Plin. 6, 154.
- Cerbĕriŏn,
ii, n. : Cerbérion [ville d'Asie, près du Bosphore Cimmérien]. ---
Plin. 6, 18.
-
(Lebaigue
P. 191)
- Cerbĕrus
(Cerbĕrŏs), i, m. : Cerbère (chien à trois
têtes, gardien
des enfers).
- gr.
Κέρϐερος.
- triceps
Cerberus, Cic. Tusc. 1, 10 : Cerbère, le chien à 3 têtes.
- Cerbĕrĕus,
a, um : de Cerbère. --- Lucr. 4, 735; Ov. M. 4,
501; Stat. S. 5, 1, 249; id. Th. 8, 56.
- cerbīnus
:
voir cervinus.
--- Diocl. 4, 44.
- Cercăsōrum,
i, n. :Cercasore, [ville d'Egypte]. --- Mel. 1, 9, 2.
- cercĕra
:
voir querquerus.
- cercēris,
is, f., oiseau inconnu. --- Varr. L. 5, 79.
- Cercĕtæ,
ārum, m. : Cercètes [peuple du Bosphore Cimmérien.]. --- Plin. 6,
16.
- ou Cercĕtĭi,
ōrum, m., Prisc. Peri. 663; Plin. 4, 30.
- Cercĕtĭus
mons, m. : mont Cercétius (montagne de Thessalie). --- Liv. 32, 14,
7.
- Cerciæ,
ārum, f. : îles de la mer Egée. --- Plin. 5, 137.
- Cercīna,
æ, f. : l'île Cercina (dans la petite Syrte). --- Tac. An. 1, 53.
- gr. Κερκίνα.
- ou Cercinna,
æ, f., Mel. 2, 7.
- Cercīnĭtāni, ōrum, m. : habitants de l'île Cercina. --- B. Afr.
34, 3.
- Cercīnītis,
ĭdis, f. : petite île voisine de Cercina. --- Plin. 5, 41.
- Cercinĭum,
ĭi, n. : Cercinium (ville de Thessalie). --- Liv. 31, 41.
- cercītis,
ĭdis, f. : sorte d'olivier. --- Col. 5, 8, 3.
- cercĭus
:
voir
circius.
- Cerco,
ōnis, m. : Cercon (surnom romain). --- Liv. 42, 6.
- cercŏlōpis
: espèce de singe à queue touffue. --- P. Fest. 54, 13.
- Cercŏnīcus,
i, m. : nom d'un personnage de comédie. --- Plaut. Trin. 1020.
- gr.
κέρκος, νικῶν.
- Cercōpes,
um m. : les Cercopes [métamorphosés en singes par Jupiter]. --- Ov.
M. 14, 90.
- gr.
Κέρκωπες.
- Cercōpĭa
insula, f. : le pays des singes. --- *Plaut. Trin. 928.
- cercŏpĭthēcus,
i, m. : singe à longue queue. --- Juv. 15, 4; Plin. 8, 72.
- ou cercŭpĭthēcŏs.
-
gr.
κέρκοπίθηκος ---
κέρκος : queue (des animaux)
--- πίθηκος : singe.
- acc.
cercopithecon, Mart. 7, 87, 4.
- cercops
:
1
- cercops, ōpis, m. : singe à longue queue.
- gr.
κέρκωψ, ωπος.
2
- Cercops, ōpis, m. : Cercops (philosophe pythagoricien). ---
Cic. Nat. 1, 107.
- cercūrus
(cercȳrus), i, m. :
- gr.
κέρκουρος.
1
- un
navire léger. --- Plaut. Merc. prol. 86; Stich. 2, 2, 44;
Lucil. ap.
Non. p. 533, 27; Liv. 33, 19, 10; Plin. 7, 56, 57, § 208.
- voir hors site cercurus
2
- un
poisson de mer. --- Ov. Hal. 102; Plin. 32, 11, 54, § 152.
- Cercusĭum,
ĭi, n. : ville de Mésopotamie. --- Amm. 33, 5, 1.
- Cercy̆o,
ŏnis, m. : Cercyon (brigand tué par Thésée). --- Ov. M. 7,
439.
- gr.
Κερκυών, όνος.
- Cercy̆ŏnēus,
a, um : de Cercyon. --- Ov. Ib. 412.
- cercȳrus :
c. cercurus.
- Cerdicĭātes,
um (ium), m. : les Cerdiciates (peuple de Ligurie). --- Liv. 32,
29, 7.
- cerdo,
ōnis, m. : un ouvrier de bas étage, un gagne-petit.
- cerdo
sutor, Mart. 3, 59 : un savetier, un cordonnier.
- Cēre
:
voir Cære.
- cĕrĕa,
æ, f. :
voir ceria.
--- Plin. 22, 164.
- Cĕrĕāles,
ium, m. [Ceres] :
1
- magistrats préposés à l'approvisionnement des marchés.
--- CIL 8, 12300
2
- fig. gens qui errent çà et là [comme Cérès
en quête de sa fille]. --- Hier. Ruf. 3, 1.
- cerealia
:
1
- Cĕrĕālĭa (Cĕrĭālia), ium, n. : fêtes de Cérès. --- Varr. L. 6, 15;
Cic. Att. 2, 12, 2.
- Cerialia
ludi, Liv. 30, 39, 8 : jeux en l'honneur de Cérès.
2
- cĕrĕālĭa,
ium, n. : céréales. --- Plin. 23 præf. 1.
- cerealis
:
1 - cĕrĕālis
(cĕrĭālis),
e : relatif à l'agriculture, relatif au blé,
relatif
au pain.
- cereales
herbæ, Ov. F. 4, 911 : les blés en herbe.
- cerealia
arma, Virg. En. 1, 177 : les ustensiles pour faire le pain. ---
voir Cerealis.
2
- Cĕrĕālis
(Cĕrĭālis), e : de Cérès.
- Cereale
nemus, Ov. M. 8, 742 : bois consacré à Cérès.
- quod
nunc Cerialis Eleusin dicitur, hoc Celei rura fuere senis, Ov. F. 4,
507 : ce lieu, appelé aujourd'hui l'Éleusis de Cérès,
appartenaient autrefois au vieux Célée.
3
- Cĕrĕālis
(Cĕrĭālis), is, m. : Céréalis (nom d'homme). ---
Tac. Agr. 12; Mart. 11, 52.
- Stella,
Nepos, Cani, Cerialis, Flacce, venitis, Mart. 10, 48 : Stella,
Népos, Canius, Céréalis, Flaccus, je vous invite.
- Cĕrĕālĭtās,
ātis, f. : fonction de Cereales. --- Inscr.
- Cĕrĕātīni
Marĭānī, m. : peuple du Latium. --- Plin. 3, 63.
- cĕrĕbellāre,
is, n. [cerebellum] : sorte de coiffe pour la tête. --- Pelagon. 50.
- cĕrĕbellum,
i, n. [cerebrum] : petite cervelle. --- Suet. Vit. 13, 2.
- cĕrebrōsus,
a, um [cerebrum] :
1 - malade
du cerveau. --- Plaut. *Most. 952.
2 - écervelé,
violent, emporté, bouillant. --- Hor. S. 1, 5, 21.
3 - rétif.
- cerebrosi
boves, Col. 2, 11, 11 : bœufs rétifs.
- cĕrĕbrum,
i, n. [*ceresrum, cf. καράρα] :
1 - cerveau.
- in
cerebro dixerunt esse animo sedem, Cic. Tusc. 1, 19 : ils ont dit que
l'âme était localisée dans le cerveau.
- avec tmèse - saxo
cere comminuit brum, Enn. ap. Don. p. 1777 : il lui brisa la
tête avec un rocher.
- fig. id his cerebrum uritur + prop.
inf. : leur cerveau bout à l'idée que... Plaut. Pœn.
770.
2 - tête, cervelle,
esprit,
raison, pensée, jugement.
- cerebrum
movere : troubler la cervelle.
- mihi cerebrum excutiunt tua dicta, Plaut. Aul. 151 : tu me casses la
tête avec tes discours.
- cerebrum
putidum, Hor. S. 2, 3, 75 : cervelle brouillée.
- o
te, Bolane, cerebri felicem ! Hor. S. 1, 9, 11 : Bolanus, que tu
es heureux d'avoir la tête chaude !
3 - fig. sens. --- Fulg. Myth. 3, 9.
- cerefolium
: c. cærefolium.
- Cerellia
(Cærellia), æ, f. : Cérellia (dame romaine, amie de Cicéron).
--- Cic. Fam. 13, 72, 1; id. Att. 12, 51, 3.
- cērĕmōnĭa
:
voir cærimonia.
- cērĕŏlus,
a, um : de la couleur de la cire. --- Col. 10, 404.
- cērĕŏlus,
i, m. : petit cierge. --- Hier. Vigil. 4.
- Ceres
:
1
- Cĕrēs, Cĕrĕris, f. : - a
- Cérès (fille
de Saturne et de Cybèle, sœur de Jupiter, mère de Proserpine, déesse
des moissons). - b
- par
métonymie : nourriture, moisson, semence, blé,
grain de
blé,
pain.
- gén.
arch. Cererus. --- CIL 1, 568.
- voir
hors site : Cérès.
- Ceres
mortales vertere terram instituit, Virg. G. 1, 147 : Cérès apprit aux
hommes le labourage.
- flava
Ceres, Tibul. 1, 1, 15 : blonde Cérès.
- Cereres
(au plur.)
: Cérès et sa fille (Proserpine).
- sacerdos
Cererum, CIL 10, 1585 : prêtre des deux Cérès.
- Cererem pro frugibus appellare, Cic. de Or. 3,167 : dire Cérès au
lieu de dire blé.
- Ceres
medio succiditur æstu, Virg. G. 1, 297 : on coupe le blé au moment des
grandes chaleurs.
- Cererem
canistris expediunt, Virg. En. 1, 701 : ils tirent le pain des
corbeilles. --- cf. 8, 181.
- Cereri
nuptias facere, Plaut. Aul. 354 : faire une noce sans vin.
- Cererin
has sunt facturi nuptias ? Plaut. Aul. 354 : est-ce que ce sont
les noces de Cérès, que vous allez faire ?
2
- Cēres = Cæres.
- Ceretanus
: c. Cæretanus.
- Cērētes
:
voir
Cerretes.
- cereus
:
1
- cērĕus, a, um [cera] :
a
- de cire, en cire. --- Cic. Nat. 3, 30.
- cerea
effigies, Hor. S. 1, 8, 30 : portrait en cire.
- cerea
castra, Virg. En. 12, 589 : les cellules des abeilles.
b
- couleur de cire, blond.
- cerea
bracchia Telephi, Hor. O. 1, 13, 2 : les bras blonds de Télèphe.
c
- cireux,
graisseux. --- Mart. 4, 53.
d
- fig. flexible, maniable.
- avec inf. - cereus in vitium
flecti Hor. P. 163, prenant [comme une cire] l'empreinte du vice.
2
- cērĕus, i, m. (s.-ent. funis) :
chandelle de cire,
cierge, bougie. ---
Cic. Off. 3, 80; P. Fest. 54.
- quantulum a funere absunt, et quidem acerbo, qui ad faces et cereos
vivunt ? Sen. Ep. 20, 122, 10 : combien peu s'en faut-il qu'on ne soit
mort, et mort avant l'âge, quand on vit à la lueur des torches et des
cierges ?
- ad
faces et cereos ducenda sunt, Sen. Brev. 20, 6 : (les funérailles)
devraient se faire à la lueur des torches et des flambeaux.
- cerevīsĭa,
æ, f. :
voir
cervisia.
- Cerfennia,
æ, f. : ville des Marges. --- Anton. 309, 4.
- cerĭa,
æ, f. : boisson de grain, cervoise. --- Plin. 22, 164.
- cerial-
:
voir
cerealia,
cerealis.
- cērĭfĭco,
āre, āvi [cera, facio] : - intr. - construire des alvéoles avec des
substances
visqueuses (en parl. des mollusques). --- Plin. 9,
133.
- cērĭfŏrus,
i, m. : porteur de cierge. --- Gloss.
- Cērillæ,
ārum, f. : Cérilles (ville du Bruttium). --- Sil. 8, 579.
- gr. Κηριλλοί.
- cērĭmōnĭa
(et les dérivés) : c. cærimonia...
- cērīnĕus
: c. cerinus. --- CIL 8, 212.
- cērintha,
æ, f. : mélinet ou cérinthe [plante]. --- Virg. G. 4, 63.
- ou cērinthē, ēs, f., Plin. 21, 70.
- cerinthus
:
1
- cērinthus, i, m : miel brut. --- Plin. 11, 17.
- gr.
κήρινθος : nourriture
des abeilles --- κηρός
: cire.
2
- Cērinthus, i, m. : Cérinthe (nom d'homme). --- Hor. S. 1, 2,
81.
3
- Cērinthus, i, f. : Cérinthe (ville d'Eubée). --- Plin. 4, 64.
- gr.
Κήρινθος.
- cērīnus,
a, um : couleur de cire, jaune. --- Plin. 15, 41.
- gr. κήρινος.
- cērīnum,
i, n. : étoffe jaune. --- *Plaut. Epid. 233.
- cērĭŏlāre,
is, n. : candélabre. --- Inscr. Orell. 2505 sq.; 2515; Inscr.
Rein. cl. 1, 273; Inscr. Orell. 4068.
- ou cērĭŏlārĭum,
ĭi, n.
- cērĭōn,
ōnis, m. : c. cerium. --- Th. Prisc. 1, 5.
- gr. κηρίων.
- cērītis,
ĭdis, f. : cérite [pierre précieuse]. --- Plin. 37, 153.
- gr. κηρίτης.
- Cērites
:
voir
Cæres.
- cērītus,
a, um : c. cerritus.
- cērium,
īi, n. : teigne faveuse. --- Plin. 20, 11.
- gr. κηρίον.
- Cermalus,
i, m. : colline de Rome attenante au mont Palatin. --- Cic. Att. 4,
3, 3.
- Cermorum,
i, n. : ville de Macédoine. --- Plin. 4, 38.
- Cernē,
ēs, f. : île de la mer du Sud. --- Plin. 6, 198.
- cernentĭa,
æ, f. [cerno] : faculté de voir. --- Capel. 3, 384.
- cernĭcŭlum,
i, n. [cerno] :
- 1
-
le jugement. --- Gloss. - 2
- crible.
--- Gloss.
- cernĭtus,
a, um : passé au crible. --- Th. Prisc. 4, 1.
- cerno,
ĕre, crēvi, crētum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 191 et P.
192)
- cf.
gr. κρίνω.
- part.
fut. cernitus (Prisc.).
- la
forme du parfait crevi ne se trouve pas
avec le sens de « voir », sauf Plaut. Cist. 1 et Titin. Com. 50.
- crevi
: parf. de cerno et de cresco.
1 - au pr. séparer.
- per
cribrum cernere, Cato, Agr. 107, 1 : passer au crible, tamiser.
2
- fig. distinguer, discerner, reconnaître
nettement avec les sens et surtout
avec les yeux.
- ut
fortitudo in laboribus periculisque cernatur, temperantia in
prætermittendis voluptatibus, Cic. Fin. 5, 67 : le courage se
manifestant dans les fatigues et les périls, la tempérance dans le
mépris des plaisirs. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 168; éd. Peeters France.
- confecto
prœlio tum cerneres, quanta audacia ... fuisset in exercitu
Catilinæ, Sall. C. 61 : c'est une fois le combat terminé que l'on
pouvait voir de quelle audace avait fait preuve l'armée de Catilina. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
120, éd. Vuibert.
- ut
(natura deorum) non sensu, sed mente cernatur, Cic. Nat. 1, 49 : de
telle sorte qu'elle (la nature des dieux) se perçoit non par les sens,
mais par l'intelligence.
- ne
nunc quidem oculis cernimus ea quæ
videmus, Cic. Tusc. 1, 46 : maintenant même ce ne sont pas nos yeux qui
distinguent ce que nous voyons (qui en prennent connaissance).
- ex
cruce Italiam cernere, Cic. Verr. 5, 169 : du haut de la croix
discerner l'Italie.
- quæ
cerni tangique possunt, Cic. Top. 27 : les choses qui tombent sous les
sens de la vue et du toucher.
- se
miscet viris neque cernitur ulli, Virg. En. 1, 440 : il se mêle à la
foule et n'est visible pour personne.
- Venus
nulli cernenda, Ov. M. 15, 844 : Vénus, invisible pour tout le monde.
- Antonius
descendens ex loco superiore cernebatur, Cæs. BC. 3, 65, 1 : on
apercevait Antoine descendant des hauteurs.
- cum
infelicis expeditionis reliquias ad castra venientes cernunt, Liv. 27,
27, 10 : quand on voit revenir au camp les débris de cette malheureuse
expédition.
- ex
superioribus locis cernebatur novissimos illorum
premi, Cæs. BC. 1, 64, 1 : des hauteurs on voyait que leur
arrière-garde était serrée de près.
- cum
ex vallo Pompeium adesse et
suos fugere cernerent, Cæs. BC. 3, 69, 4 : voyant du haut du
retranchement que Pompée était là et que les leurs fuyaient.
- cerne
quam tenui vos parte contingat (alter cingulus), Cic. Rep. 6, 21 : vois
combien (cette deuxième zone) vous touche faiblement.
- ipse
cernit ex
superiore loco in quanto discrimine præsidium esset, Liv. 10, 5, 4 :
lui-même, il voit d'une éminence la situation critique du détachement.
- en
cernite, Stat. Th. 5, 124; cerne en, Stat. Th. 7, 386
: [parenthèses pour attirer l'attention]
voyez, vois.
- ex
hoc loco Pompeianum non cerno, Cic. Ac. 2, 80 : de cet endroit, je
n'aperçois pas
ta villa de Pompéi.
- illum
adesse et hæc coram cernere existimate, Cæs. BG. 6, 8 : pensez qu'il
est là et qu'il est témoin de ce qui se passe.
- vox
illius certe est : idem omnes cernimus, Att. ap. Non. : c'est bien sa
voix
: nous la distinguons tous.
- cur
in amicorum vitiis tam cernis acutum quam aquila ? Hor. S. 1, 3, 26 :
pourquoi
as-tu, pour les défauts de tes amis, un regard aussi perçant que
l'aigle ?
- cernebatur
equitatus nostri prœlio novissimos illorum premi vehementer, Cæs. BC.
1 : on voyait notre cavalerie, aux prises avec leur arrière-garde, la
presser vivement.
- ceu
cetera nusquam bella forent ... sic Martem indomitum ... cernimus,
Virg. En. 2, 438 : comme s'il ne se livrait pas ailleurs de combats,
nous voyons Mars se déchaîner. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 133, éd. Vuibert.
3
- distinguer avec l'intelligence, voir par la pensée,
comprendre.
- verum
cernere, Cic. Leg. 2, 43 : discerner le vrai.
- species
eloquentiæ, quam cernebat animo, re ipsa non videbat, Cic. Or. 18 :
une forme idéale de l'éloquence, qu'il se représentait bien en
imagination, mais qu'il ne voyait pas dans la réalité.
- cerno
animo
miseros atque insepultos acervos civium, Cic. Cat. 4, 11 : je me
représente par la pensée les misérables monceaux de cadavres de nos
concitoyens sans sépulture.
- an
non cernimus optimo cuique dominatum ab
ipsa natura datum ? Cic. Rep. 3, 37 : ne voyons-nous pas que la nature
elle-même a donné partout la suprématie au meilleur ?
- nonne
cernimus
vix singulis ætatibus binos oratores laudabiles constitisse ? Cic. Br.
333 : ne voyons-nous pas que c'est à peine si à chaque
génération il
s'est rencontré deux orateurs estimables ?
- ille
cernens locum nullum sibi tutum in Græcia, Nep. Alc. 9, 3 : lui, voyant
qu'aucun lieu n'était sûr pour lui en Grèce.
- quis
est quin cernat, quanta vis sit in sensibus, Cic. Ac. 2, 20 : qui ne
voit de quoi les sens sont capables.
- tum
vero cerneres quanta audacia fuisset in exercitu Catilinæ, Sall. C.
61, 1 : alors vraiment on aurait pu reconnaître quelle audace animait
l'armée de Catilina.
- in
aliqua re ou aliqua re cerni :
être reconnu (se reconnaître) dans qqch, à qqch.
- amicus
certus in re incerta cernitur, Εnn. d. Cic. Læl. 64 : l'âmi sûr
se
reconnaît dans les circonstances peu sûres (critiques).
- hæ
virtutes cernuntur in agendo, Cic. Part. 78 : ces vertus éclatent dans
l'action.
- fortis
animus duabus rebus maxime cernitur, Cic. Off. 1, 66 : une .grande âme
se reconnaît à deux choses principalement.
- cum
eo vis oratoris cernatur, Cic. de Or. 1, 219 : puisque c'est par là que
se reconnaît la puissance de l'orateur.
- neque
aliud alio ferri neque mutari ac misceri omnia cerneres, Sall. C.
2 : on ne verrait pas tout passer de mains en mains et se modifier
jusqu'à la confusion.
4
- trancher, décider.
- quodcumque
senatus creverit agunto, Cic. Leg. 3, 6 : qu'ils exécutent les décrets
du sénat.
- imperia,
potestates, legationes cum senatus creverit, populus jusserit... Cic.
Leg. 3, 9 : les commandements militaires, les gouvernements de
provinces, les lieutenances, une fois que le sénat les aura décrétés et
le peuple ratifiés.
- priusquam
id sors cerneret, Liv. 43, 12, 2 : avant que le sort en eût décidé.
- rectum
est quod postulas : jurati cernant, Pac.
ap. Non. p. 261, 13
: ta réclamation est juste :
qu'ils en décident sous serment.
- armis
cernere, Acc. Tr. 326 : décider par les armes (ferro,
par le fer. --- Virg. En. 12, 709; Sen. Ep. 58, 3).
5
- droit prononcer la formule par
laquelle on déclare son intention d'accepter un héritage. ---
Varr. L.
7, 98 ; Gai. Inst. 2, 164.
- d'où hereditatem cernere, Cic. Agr.
2,
40; Att. 11, 2, 1, etc. : déclarer qu'on accepte un héritage,
accepter
un héritage. --- jeu de mots sur cernere
Rhet. Her. 4, 67.
- ut me hanc quasi falsam hereditatem alienæ gloriæ sinas cernere,
Cic. Att. 14, 17 : (je te demande) de me laisser jouir, comme sous un
faux titre, d'une gloire qui ne m'appartient pas.
- debet Appii
amorem erga me crevisse, Cic. Att. 6, 1, 10 : il a dû
hériter de l'amour d'Appius à mon égard.
- cernŏphŏros,
f. : prêtresse qui porte le cernos.
--- CIL 10, 1803.
- gr.
κερνοφόρος.
- ou cernŏphŏra CIL 2, 179.
- cernŏs,
i, m. : sorte de grand vase de terre qui servait dans les sacrifices. ---
CIL 8, 23400, 7.
- gr.
κέρνος.
- cernŭālĭa,
ium, n. :
voir consualia.
--- Varr. d. Non. 21, 6.
- cernŭātus,
a, um : part. de cemuo et de cernuor.
- cernŭlo,
āre [cernulus] : - tr. - jeter la face contre terre, culbuter. ---
Sen. Ep. 8, 4.
- cernŭlus,
a, um [cernuus] : - 1
- qui
fait une culbute. --- Apul. M. 9, 38. - 2
-
= pronus.
--- Hier. Ruf. 1, 17.
- Cernunnus,
i, m. : nom d'une divinité gauloise qui est représentée avec des cornes.
--- Inscr.
- cernŭo,
āre [cernuus] :
1
- intr. - tomber la tête la première, faire
la culbute. --- Varr. d. Non. p. 21, 8 ; Apul. M. 1, 19.
2
- tr. - courber.
- cernuare
ora, Prud. Symm. 1, 350 : courber la tête.
- cernŭor,
āri : - intr. - c. cemuo.
- in
littore tigres cernuantur, Solin. 17 : les tigres se couchent sur le
rivage. ---
Sol. 45, 13.
- cernuus
:
- voir hors site cernuus
1
- cernŭus, a, um [*cersnuus, cf. cerebrum]
: qui se courbe ou tombe en avant.
- equus
incumbit cernuus, Virg. En. 10, 894 : le cheval s'abat la tête en avant.
2
- cernŭus, i, m. : saltimbanque,
bateleur. --- Lucil. d. Non. 21, 6.
3
- espèce de guêtre. --- P. Fest. 55, 6
; Isid. 19, 34, 13.
- cēro,
āre, āvi, ātum : - tr. - frotter de cire, enduire de cire,
cirer. --- Col. 12, 52, 15.
- cf.
gr. κηρός : cire.
- cērŏfĕrārĭum,
ĭi, n. : candélabre. --- Gelas. 1, 95.
- cērŏfĕrārĭus,
ĭi, m. [cera + fero] : céroféraire, acolythe
(qui porte un cierge dans les cérémonies chrétiennes). ---
Isid. 7, 12, 29.
- Ceroliensis
locus, m. : quartier de Rome, près des Carènes. --- Varr. L. 5,
47.
- cērōma,
ātis, n. :
- gr.
κήρωμα, ατος.
- cērōma,
æ, f. Arn. 3, 23.
- abl. plur.
ceromatis, Plin. 35, 13, 47, § 168; acc.
plur. ceromas, Arn. 3, 114.
1
- onguent composé de cire et d'huile, l'usage
des lutteurs. --- Sen. Ep. 57, 1 ; Juv. 6, 246.
2
- salle de lutte.
- prov. bovem
mittere ad ceroma, Hier. : envoyer
un bœuf dans
une salle de lutte (= envoyer un âne à l'école).
--- Sen. Brev. 12, 2.
-
at
frustra bovem duxeris ad ceroma, frustra canem vocaris ad
aratrum, Erasm. Cic. 1055 : mais tu
conduirais en vain un bœuf au manège, en vain tu exciterais un chien à
tirer la charrue !
(trad. J. P. Woitrain)
3
- poét. lutte. --- Mart. 5, 65, 3.
- voir
hors site : ceroma.
- cērōmătĭcus,
a, um : Juv. frotté de céromat.
- cĕrōnĭa
(cĕrānĭa), æ, f. : caroubier (arbre).
- gr.
κερωνία.
- cērōsus,
a, um : riche en cire.
- cērōtārĭum,
ĭi : c. cerotum.
- cērōtum,
i, (cērātum, i; cērātōrĭum, ĭi; cērōtūrĭum, ĭi,
cērōtārium, ĭi ), n. : le cérat (mélange de cire et
d'huile). ---
Mart. 11, 98; Pall. 1, 41, 3.
- gr.
κηρωτόν --- κηρός
: cire.
- Cerrētāni,
ōrum, m. : les Cerrétains (peuple de la Tarraconnaise, auj. la
Cerdagne). --- Plin. 3, 22.
- Cerrētes,
um, m., Avien. Or. 550.
- Cerrētānus,
a, um : des Cerrétains. --- Mart. 13, 54, 1.
- cerrĕus,
a, um [cerrus] : de cerre. --- Plin. 16, 25 ; Col. 9, 1, 5.
- cerrinus,
a, um : fait de bois de cerre. --- Plin. 30, 92.
- cerrītŭlus,
a, um [cerritus] : un peu aliéné. --- Capel. 8, 806.
- cerrītus,
a, um (sync. pour cererius) : frappé par Cérès, dément,
aliéné, maniaque, frénétique, possédé, ensorcelé. --- Hor. S.
2, 3, 278 ; Plaut. Amph. 776.
- nunquam
cerritior fuit quam in hoc negotio, Cic. Att. 8, 5, 1 : jamais il
n'a été plus dément que dans cette affaire.
- cerrōnes
:
voir
gerro. --- P. Fest. 40.
- cerrus,
i, f. : cerre, sorte de chêne. --- Vitr. 2, 9, 9 ; Plin. 16, 17.
- certābundus,
a, um : débattant, discutant. --- Apul. Apol. 22, 8.
- certāmĕn,
ĭnĭs, n. [certo] :
1 - action de se mesurer avec un adversaire, lutte, joute.
- in
certamen descendere, Cic. Tusc. 2, 62 : affronter la lutte.
- certamen
saliendi, Quint. 10, 3, 6 : concours de saut.
- certamen
quadrigarum, Suet. Cl. 21, 3 : course de quadriges.
- certamen
pedum, Ov. M. 12, 304 : course à pied.
- certamen
eloquentiæ, Quint. 2, 17, 8 : joute oratoire.
- certamina
ponere, Virg. En. 5, 66 : organiser des joutes.
- pecoris
magistris velocis jaculi certamina ponit in ulmo, Virg. G. 2, 530 : il
invite les
gardiens du troupeau à lancer un rapide javelot sur la cible d'un orme.
- prima
citæ Teucris ponam certamina classis, Virg. En. 5 : j'organiserai les
premières courses de vitesse pour la flotte des Troyens.
- certamine
primus equus : cheval qui a remporté le prix de la course.
- Musa
dedit fidibus ... equom certamine primum ... referre, Hor. A. P. 83 :
la Muse donna à la lyre la mission de chanter le cheval arrivé le
premier à la course.
2 - combat, bataille, engagement.
- equorum hoc erit certamen, nisi e campo ... demittimus equos, Liv.
23, 47, 5 : ce sera un combat de cavalerie, si nous ne faisons pas
sortir les chevaux de la plaine dès maintenant. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 117, éd. Vuibert.
- prœlii certamen, Cic. Rep. 2, 13 : les engagements (la lutte) au
cours de la bataille. --- cf. Mur. 33; Cæs. BG. 3, 14, 8.
- in
certamine ipso, Liv. 2, 44, 11 : en pleine bataille.
- navalia
certamina, Liv. 31, 14, 4 : batailles navales.
- pari
certamine, Cæs. BC. 1, 51 : dans un combat de même nature (cavaliers
contre cavaliers).
- vario
certamine pugnatum est, Cæs. BC. 1, 46 : on combattit en
alternant succès
et revers.
- ubi
res ad certamen venit, Sall. J. 13 : quand le combat s'engagea.
- sævit
medio in certamine Mavors, Virg. En. 8, 700 : en plein combat, Mavors
(=
Mars)
se démène avec fureur.
3 - lutte, conflit, rivalité, querelle, différend.
- certamen
honestum et disputatio splendida, Cic. Fin. 2, 68 : lutte honorable et
discussion brillante.
- non enim
ad judiciorum certamen, sed ad voluptatem aurium scripserat, Cic. Orat.
38 : c'est qu'il écrivait, non pour les combats judiciaires, mais pour
le plaisir des auditeurs. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 282; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- certamen
honoris, Cic. Off. 1, 38 : lutte pour les magistratures.
- dominationis
certamen, Sall. J. 41, 2 : conflit pour la suprématie.
- certamina
patrum et plebis : les luttes entre le sénat et la plèbe.
- certamen
est mihi cum illo pro hac re (cum illo de hac re), Cic. : j'ai un
différend
avec lui sur cette affaire.
- nullum
nobis certamen cum istis esse debet, Cic. de Or. 2 : je ne dois rien
avoir
à débattre avec eux (= les rhéteurs).
- honoris
certamen et gloriæ, Cic. Læl. : lutte pour l'honneur et la gloire.
- est
mihi tecum pro aris et focis certamen, Cic. Nat. 3 : la discussion que
j'ai avec toi concerne les autels et les foyers.
- erat
certamen inter duces, Cic. : il y avait rivalité entre les chefs.
4 - empressement,
émulation, ardeur, passion.
- ingenti
certamine, Curt. : à l'envi, avec émulation.
- olli
certamine summo procumbunt, Virg. En. 5 : eux, dans un effort suprême,
se courbent (sur les avirons).
- certamen
periculi, Liv. 28, 19, 14 : émulation à s'exposer au danger.
- certamen
controversiæ, Cic. Or. 126 : point vif du débat.
- certāmĭno,
āre [certamen] : - tr. - c. contendo.
--- Gloss.
- certātim,
adv. : à l'envi, à qui mieux mieux.
- certatim
sese Rutuli exhortantur in arma, Virg. En. 7, 472 : les Rutules, à
l'envi,
s'encouragent à prendre les armes.
- mulieres
puerique saxa et alia, quæ locus præbebat, certatim mittere, Sall. J.
67 : les femmes et les enfants leur jettent à qui mieux mieux des
pierres
et tout ce qui leur tombe sous la main.
- me
certatim nutricant et munerant, Plaut. Mil. 715 : ils me nourrissent à
qui mieux
mieux et m'offrent des cadeaux.
- certatim
currere, Cic. Phil. 2, 118 : lutter de vitesse.
- certātĭo,
ōnis, f. [certo] :
1
- combat. --- Sisenn. d. Non. 196, 1.
2
- lutte (dans les jeux, au gymnase).
- jam
ludi publici sint corporum certatione, Cic. Leg. 2, 38 : qu'il y ait
des
jeux
publics avec des luttes corps à corps.
- certationes
xysticorum, Suet. Aug. 45 : les combats des athlètes.
3
- fig. lutte, débat.
- virtutis
cum voluptate certatio, Cic. Fin. 2, 44 : conflit de la vertu et de la
volupté.
- mihi
tecum par certatio non est, Cornif. : le débat n'est pas égal
entre nous deux.
4
- action, débat judiciaire. --- Cic. Quinct.
68.
- omissa
multæ certatione, Liv. 25, 4, 8 : renonçant au débat sur l'amende.
- certātīvē,
adv. [certo] : par esprit de contradiction. --- Cassiod. Hist. 1,
11.
- certātŏr,
ōris, m. [certo] : disputeur. --- Gell. 12, 10, 3; Apul. de dogm.
Plat. 1, 2.
- certatus
:
1
- certātus, a, um : part. passé de certo;
a
- disputé par les armes. ---
Sil. 17, 342.
b
- contesté, qui est l'objet d'un conflit.
--- Ov. M. 13, 713.
- n. abl. abs. multum certato, Tac. An.
11, 10 : après un long combat. --- cf. H. 4, 16.
2
- certātŭs, ūs, m. : lutte. --- Stat. S. 3, 1, 152.
- certē,
adv. [certus] : - 1 -
certainement,
d'une manière certaine, assurément, certes, oui. - 2
- du moins, en tout cas.
- certe
is
est, Ter. Ad. 53
: c'est bien lui.
- est
miserum
igitur, quoniam malum ? Certe, Cic.
Tusc.
1, 9 : c'est donc un malheur, puisque c'est un mal ?
Assurément.
- nescio
quid certe est, et Hylax in limine latrat, Virg. B. 8, 107 : il se
passe certainement quelque chose, Hylax aboie sur le seuil.
- si
me tanti
facis quanti certe facis, Cic. Att. 12, 37 : si tu m'aimes autant que
tu m'aimes en effet.
- ita
prorsus existimo; quare ne sit sane summum malum dolor, malum certe
est,
Cic. Tusc. 2, 14 : c'est bien ce que je pense; aussi, admettons que la
douleur ne soit pas le mal suprême, c'est en tout cas un mal.
- ego
certe (certe ego) : moi du moins. --- cf. Quint. 8,
3, 65; 9, 4, 57; Sall. J. 31, 5; Ov. H. 19, 81; id. M. 13, 840; id. Tr.
4, 5, 13.
- ut homines mortem vel optare incipiant, vel certe timere
desistant,
Cic. Tusc. 1, 112 : pour que les hommes commencent à souhaiter
la mort ou du moins cessent de la craindre.
- aut
non potuerunt, aut
noluerunt, certe reliquerunt, Cic. Fin. 4, 7 : ils ne l'ont
pas pu, ou
bien ils ne l'ont pas voulu, en tout cas ils y ont renoncé.
-
sed certe,
Cæs. BG. 6,
31, 2 : ce qui est certain, c'est que.
- mi abjurare certius est quam
dependere, Cic. Att. 1, 8, 3 : je suis plus résolu à faire un faux
serment qu'à payer pour vous.
- certĭfĭco,
āre [certus + facio] : - tr. - assurer,
rendre certain. --- Gramm. 6, 646, 21.
- certim,
adv. [certus] : avec certitude, d'une manière certaine. ---
J. Val. 1, 30.
- Certima,
æ, f. : Certima (place forte de
Celtibérie).
--- Liv. 40, 47.
-
...
agros urere, donec ad prævalidam aliam urbem - Certimam appellant
Celtiberi - pervenit, Liv. 40, 47 : ... brûler les campagnes, jusqu'à
ce qu'il arrivât enfin sous les murs d'une autre ville très forte, que
les Celtibères appellent Certima.
- certĭōro,
āre, āvi, ātum : - tr. - avertir, faire
savoir à, informer.
---
Ulp. Dig.
13, 6, 5.
-
certioratus,
Dig. 29, 4, 1, § 4; 43, 29, 3, § 6.
- Certis,
is, m. : le Certis (= le Bétis).
- superato
Bæte amni, quem incolæ Certim appellant, Liv. 28, 22, 1 : une fois
franchi
le
Bétis, que les habitants appellent le Certis.
- certisso
(certisco), ĭs,
ĕre ou ās, āre [certus] :
- intr. - être renseigné. ---
Pac. Tr. 107 ; Gloss. 4, 217.
- certĭtūdo,
ĭnis, f. [certus]
: certitude. --- Eccl.
- certo
:
- (Lebaigue
P. 192 et P.
193)
1
- certō, adv. (souv. avec
scio)
[certus] : d'une façon certaine, certainement, sûrement, bien sûr.
- perii
certo, Plaut.
Pœn. 787 : c'est fait de moi sans nul doute.
- certo
scio,
Cic.
Att. 1, 12, 3 : je suis bien sûr.
- non
tu homo sanus es, certo scio, Plaut. Men. : non, tu n'as pas tout ton
bon
sens, je le sais bien.
- veniunt
in mentem mihi permulta : vobis plura, certo scio, Cic. Cæcin. 19, 55
: il me vient à l'esprit une foule d'exemples : à vous, un plus grand
nombre, je le sais bien.
- nihil
ita
exspectare quasi
certo futurum, Cic. Tusc. 5, 81 : ne rien attendre comme
devant arriver
infailliblement il d'une manière irrévocable.
- certo
decrevi, Ter. Hec. 586 : j'ai pris la résolution formelle.
- mihi
certo nomen Sosia'st, Plaut. Am. 1 : moi, bien évidemment, je m'appelle
Sosie.
- certo
hæc mulier aut insana aut ebria est, Plaut. Men. : en tout cas, cette
femme est soit folle soit ivre.
2
- certo, āre, āvi, ātum : - intr. et qqf. tr. -
- certo
cum aliquo ---> emploi classique.
- certo
alicui ---> poét. et époque impériale.
a - lutter (dans un
exercice physique); prendre
part à des jeux, disputer le prix de.
- cursu
cum æqualibus certare, Sall. J. 6 : disputer le prix de la course avec
les jeunes de son âge.
- poét.
avec acc. - hunc pius Alcides
Pelopi certavit
honorem, Stat.
Th. 6, 6 : le pieux Alcide consacra ce prix honorifique à Pélops.
- Pythia
et Isthmia de lucta certare, Apul. : disputer le prix de la lutte aux
jeux
Pythiens et aux jeux Isthmiques.
b - combattre (sur un
champ de bataille).
- armis
cum hoste certare an venenis, Cic. : combattre l'ennemi avec les armes
ou avec le poison.
- coactus
rerum necessitudine statuit armis certare, Sall. J. 48 : sous l'empire
de la nécessité, il décida de s'en remettre aux armes.
- dum
apud Zamam sic certatur, Sall. J. 58 : pendant qu'on se bat ainsi près
de Zama.
c - débattre en
justice, plaider.
- certare
foro : plaider au forum.
- certare
jure (certare legibus) : plaider en s'appuyant sur le droit.
- certare
de hereditate : plaider pour un héritage.
- certare
multam, Liv.
25, 3,
14 : débattre
le taux de l'amende.
- Arcadiā
mecum judice certare, Virg. B. 4 : lutter avec moi en prenant pour juge
l'Arcadie.
- magna
minorve foro si res certabitur olim, Hor. S. 2 : si, un jour, un
procès,
grand ou petit, se plaide au Forum.
d - entrer en lutte,
rivaliser, disputer,
faire assaut de, s'efforcer à l'envi, travailler à.
- joco
certare, Hor. O. 2, 12, 18 : faire assaut de plaisanteries.
- cum
aliquo de virtute certare : rivaliser de vertu avec qqn.
- certare
malitiā tecum, Plaut. Pers. : rivaliser de méchanceté avec toi.
- montibus
in nostris solus tibi (= tecum) certat Amyntas, Virg. B. 5 : dans nos
montagnes,
seul Amyntas rivalise avec toi.
- certare
officiis inter se, Cic. : rivaliser entre eux de bons offices.
- certare
oratione, Liv. : lutter d'éloquence.
- certant
inludere capto, Virg. En. 2 : ils maltraitent à qui mieux mieux le
prisonnier.
-
certare
armis,
pugnis, dicacitate : lutter
avec les armes, les poings, faire assaut de verve. --- Cic.
Off.
4, 87 ; Tusc. 5, 77 ; Br. 172.
- certare + prop. inter. indir. : lutter pour
savoir.
- certabant
quis gubernaret, Cic. Off. 7, 87 : ils luttaient pour savoir
qui tiendrait le gouvernail.
- avec
inf. - certat quisque evadere, Curt. 9, 4 : c'est à
qui se dérobera
le premier au péril.
- cum
valentissimo quoque sodalium certat frangere fluctus, Plin. Pan. : il
dispute
à tous les plus robustes de ses amis l'honneur de briser les flots.
- certor,
āri : c. certo, āre. ---
Fort.
Carm. 3, 12, 8.
- certus,
a, um [cerno] :
- compar. certior,
certius; superl.
certissimus, a, um.
1 - décidé, résolu,
arrêté (en parl.
de choses).
- quando
imago'st hujus in me, certum'st hominem eludere, Plaut. : puisque j'ai
pris son apparence, c'est décidé, je vais me jouer de lui.
- luce
certum est igni circumdare muros, Virg. En. 9, 153 : en plein jour,
c'est
décidé, je vais envelopper de flammes les murs.
- certum
est, jam dicam patri, Plaut. Bacch. : c'est décidé, je vais le dire à
ton père.
- mihi
certum est + inf.
: je suis bien décidé à.
- mihi
abjurare certius est quam... Cic. Att. 1 : je suis résolu à nier plutôt
que de...
- dignos
indignos adire atque experiri certumst mihi, nam si mutuas non potero,
certumst, sumam fænore, Plaut. As. : honnêtes gens ou fripons, je suis
résolu à tâter tout le monde; si je ne trouve pas à emprunter, c'est
décidé, j'aurai recours aux usuriers.
- certumne'st
tibi istuc ? --- non moriri certius, Plaut. Capt. : est-ce là une chose
bien arrêtée dans ton esprit ? --- aussi arrêtée que notre mort un jour.
- tantum
abest ab eo ut malum mors sit ... ut verear ne homini nihil sit non
malum aliud certius, Cic. Tusc. 1, 75 : il s'en faut de tant que la
mort soit un mal, que je me demande s'il y a rien qui soit plus
certainement moins qu'elle un mal pour l'homme. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
144, éd. Vuibert.
- certius
tibi est me esse Romæ quam mihi te Athenis, Cic. Att. 1, 9 : tu es
plus certain que je suis à Rome que je ne le suis que tu es à
Athènes. --- trad. Marcel
Bizos, Syntaxe latine, p. 80; éd.
Vuibert.
-
cum illi certissimum sit exspoliare provincia Pompeium, Cic. Att. 10,
1, 3 : du moment qu'il est parfaitement résolu à dépouiller Pompée de
sa province ---- cf. Att. 7, 9, 3.
- id
certum atque obstinatum est, Liv. : c'est une résolution inébranlable.
- certum
est deliberatumque... omnia non modo dicere, verum etiam... Cic. Am. :
c'est (pour moi) une idée bien arrêtée non seulement de dire tout...
mais aussi de...
- certa
res est + inf. Plaut.
: c'est une chose décidée que
de...
- certa
res hanc est objurgare, Plaut. Am. : c'est décidé, je vais la gronder.
- certa
mori, Virg. En. 4, 564 : résolue à mourir.
- avec
gén. - certus eundi, Virg. : décidé à aller.
- certus
relinquendæ vitæ, Tac. An. 4, 34 : résolu à quitter la vie.
- fugæ
certus, Plin. Ep. 6 : décidé à s'éloigner.
- destinationis
certus, Tac. An. 12 : ferme dans sa résolution.
- sceleris
certa, Tac. : décidée au crime.
- certum
habeo : je tiens pour certain.
- pro
certo habeo : je tiens pour certain.
2
- fixé, déterminé, précis.
- certo
signo : au signal donné.
- certum
tempus : un moment précis, une heure précise.
- certo
die : le jour fixé.
- concilium
totius Galliæ in diem certam indicere, Cæs. BG. 1 : fixer un jour
pour
l'assemblée générale de la Gaule.
- si quis admoneat tutius esse benefactis credere quam pontificiis
condonationibus, non utique damat illius condonationes, sed præfert id
quod ex christi doctrina certius est : si quelqu'un enseigne qu'il
convient de placer sa confiance dans les bonnes actions plutôt que dans
les indulgences pontificales, il ne condamne pas pour autant ces
indulgences, mais il préfère ce qui, d'après l'enseignement du Christ,
offre plus de certitude. --- Erasme, Enchiridion
- certæ
pecuniæ imperabantur, Cæs. BC. 3 : des sommes fixées étaient
réclamées.
- certus
conviva, Hor. : convive assidu.
3 - certain, sûr,
digne de confiance, honnête.
- tu
ex amicis certis mi es certissimus, Plaut. Trin. 1 : de mes
amis
sûrs, toi, tu es le plus sûr de tous.
- certus
Apollo, Hor. C. 1 : Apollon dont l'oracle est digne de foi.
- certi,
ōrum, m. : des gens sûrs, des hommes de confiance.
- certo
animo, Cic. : avec assurance.
- certa
hasta, Virg. : trait assuré.
- certi
fructus, Quint. : fruits assurés.
- certa
maris, Tac. H. 4, 81 : le moment où la mer est sûre. (certa
: subst. neutre).
4 - qui n'est pas
douteux, clair, avéré,
certain, sûr, réel, positif, manifeste; vrai, authentique.
- tu
certi nihil scribis, Cic. Att. 2 : tu ne me dis rien de positif.
- sic uno
tempore et de navali pugna Sabinus et de Sabini victoria Cæsar est
certior factus, Cæs. BG. 3, 19, 5 : ainsi c'est en même temps que
Sabinus apprit la bataille navale et César la victoire de Sabinus. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
512; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ecquem
tu illo certiorem nebulonem ? Cic. Att. 15, 21, 1 : connais-tu un
vaurien plus
authentique que celui-là ?
- si
tibi
fortuna non dedit ut patre certo nascerere, Cic. Amer. 46 : si
ta mauvaise fortune t'a fait naître de père inconnu.
- certissimus
matricida, Cic. Q. 1, 2, 4 : un homme qui a tué
incontestablement sa mère.
- deum
certissima proles, Virg. En. 6,
322 : vrai rejeton des dieux
- certiora
intuentes vallum secum portare Samnitem adfirmant, Liv. 10 :
distinguant
les objets plus clairement, ils affirment que les Samnites transportent
des pieux.
- adv.
certum vigilans, Hor. : bien éveillé.
- clare
certumque loqui, Hor. : parler clair et net.
- nondum
certum constituerat, Cic. Scaur. : il n'avait pas encore pris
clairement
sa décision.
5 - certain (de qqch),
sûr (de qqch); au
courant de, instruit de.
- certus
de sua genitura, Suet. Vesp. 45 : sûr de l'horoscope de ses enfants.
- avec gén. - victoriæ
certi, *Quadrig. H. 13 : certains de la victoire.
-
certus
eventūs, Tac. An. 14, 36 : assuré du succès.
- certus triumphi,
Plin. Pan. 16 : assuré du triomphe.
- certus spei,
Tac.
H. 4, 3 : assuré dans ses
espérances.
- certus posteritatis,
Plin. Ep. 9, 3, 1 : sûr de la
postérité (== de la gloire future).
- certa
sui matrimonii, Tac. : sûre de son mariage.
- avec prop. inf.
certi sumus perisse omnia, Cic. Att. 2,
19, 5 : nous sommes sûrs que tout est perdu. ---
cf. Prop. 1, 3,36 ;
V.-Fl. 1, 59; Sil. 11, 57; Plin. Pan. 68.
- per
exploratores certior factus : informé par ses éclaireurs.
- nec
sat certa an patriis an cederet armis, Sil. 9 : elle ne sait si elle
doit
céder aux armes de son père.
-
futurorum
certi, Ov. M. 13, 722 : instruits de
l'avenir. --- cf. Luc. 7, 31 ; 8, 120.
- quot
natent
pisces æquore, certus
eris, Ov. Pont. 2, 7, 28 : tu sauras combien de poissons
nagent dans la
mer.
- certiorem
facere aliquem de aliqua re : informer qqn de qqch.
- dat
negotium Senonibus uti ea quæ apud eos gerantur cognoscant seque de
his
rebus certiorem faciant, Cæs. BG. 2 : il charge les Sénons de
s’informer
de ce qu’on fait chez eux et de l’en avertir.
- certiorem
facere aliquem alicui rei : informer qqn de qqch.
- certiorem
me consilii sui fecit, Cic. Att. 9 : il me fit part de son projet.
- certiorem
facere aliquem
+ inf. : informer quelqu’un que...
- certiorem
fecit Helvetias abiisse, Cæs. : il lui fit savoir que les Helvètes
étaient
partis.
- certior
factus + prop. inf. : informé que.
- avec inter. indir.
faciam
te certiorem quid egerim, Cic. Att. 3 : je t'informerai de ce que j'ai
fait.
- eos
certiores facit quid opus esset, Cic.
Verr. 1, 66 : il les informe de ce qu'il faut faire. ---
cf. Att. 6, 1, 26,
etc.; Cæs. BG. 7, 87, 5; BC. 1, 15, 4.
- mais quid
velit mihi certius
facit, Plaut. Men. 763 : elle m'informe de ce qu'elle veut.
- velim me certiorem, Cic.
Att. 10, 5 : veuillez me le dire.
- me tamen velim, quod ad
tempus te exspectemus, certiorem facias, Cic. Att. 4, 10 : seulement
écrivez-moi l'époque pour laquelle nous pouvons compter sur vous..
- avec
idée d'ordre, d'exhortation - certiorem facere
(ut)
+ subj. : ordonner de.
- Galba, convocatis centurionibus, celeriter milites certiores facit
paulisper intermitterent prœlium, Cæs. BG. 3, 5, 3 : Galba, après
avoir rassemblé les centurions, fait savoir aux soldats qu'ils doivent
interrompre le combat un instant.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 157, éd. Vuibert.
6 - qqf.
= quidam (qqf. chez
Quint. avec aliquis ou quidam).
- insolentia
certorum hominum, Cic. : l'insolence de certains hommes.
- certi
homines ad eam rem positi monuerunt ut esset cautior, Cic. : des gens
apostés
l'avertirent de se tenir davantage sur ses gardes.
- certæ
quædam dicendi leges, Quint. 8 : certaines règles
d'éloquence.
- habet
certos sui studiosos, Cic. Brut. : il a quelques partisans.
- cĕrūchi
(cĕrūci), ōrum, m. : balancines (cordages qui vont de chaque
bras de la vergue au sommet du mât). ---
Luc. 8, 177; 10,
495; V.-Fl. 1, 469.
- gr.
κεροῦχοι.
- voir
hors site : ceruchi.
- cĕrŭla,
æ, f. [cera] : - 1 -
petit morceau
de cire. - 2 - (= ceriolarium) candélabre,
chandelier. --- Inscr.
- cerula
miniata (miniatula), Cic. :
bâtonnet de cire rouge, crayon rouge.
- cerulas
enim tuas miniatulas illas extimescebam, Cic. Att. 16 : je redoutais
tes
fameux coups de crayon rouge (= ta critique).
- cērus
mānus, m. : bon créateur. --- Carm. Sal. d.
P. Fest. 122, 5.
- cērussa,
æ, f. : céruse (substance employée en médecine, en peinture,
pour le visage et à forte dose dans les poisons).
--- Plin. 28, 129; 34, 18, 175 sq.; Vitr. 7, 12, 1;
Cels. 5,
27, 15; Plin. 28, 129; 35, 37; Plant. Most. 1, 3,
101; Ov.
Med. Fac. 73; Mart. 10, 22, 2; Pall. Aug. 11, 3.
- cērussātŏr,
ōris, m. : qui blanchit avec de la céruse. --- Gloss.
- cērussātus,
a, um : blanchi avec de la céruse, fardé. ---
Mart. 1, 72, 6.
- cerva,
æ, f. [cervus] : biche, femelle du cerf. --- Cic.
Nat. 2, 127; Catul. 63, 72; Virg. En. 4, 69.
- quia
nusquam insanum scripsit adulescentulum cervam videre fugere et sectari
canes, Ter. Phorm. 6 : parce qu'il n'a jamais mis en scène un
jeune homme en délire, qui voit fuir une biche, des chiens la
poursuivre.
- Cervārĭa,
æ, f.
: ville sur la frontière de l'Hispanie et de la Gaule
[auj. Cervera]. --- Mel. 2, 5, 8.
- cervārĭŏlus,
a, um [cervus] : c. cervarius.
--- Schol.
Bern. Virg. B. 8, 3.
- cervārĭus,
a, um [cervus] : qui tient du cerf.
- cervus
lupus, Plin. 8,
84 : loup-cervier.
- cervarium
venenum,
Plin. 11, 101 : herbe vénéneuse inconnue dont on frottait les
flèches.
- cervaria
ovis, quæ pro cerva immolabatur, P. Fest. 57 : brebis cervaria,
qu'on
immolait (à Diane) faute de biche.
- cervīcăl,
ālis, n. [cervix] : -
1 - oreiller,
coussin. --- Plin.
Ep. 6, 16, 16. - 2 -
voile (porté autour du cou).
- et
cervīcāle, is, n. --- Cass. Orth. 184, 3.
- disrumpam
cervicalia vestra, Vulg. Ez. 13, 21 : je déchirerai vos voiles.
- cervīcātus,
a, um [cervix] : entêté, têtu, obstiné. ---
Vulg. Sir. 16, 11.
- cervīcōsĭtās,
ātis, f. : entêtement, obstination. ---
Sid. Ep. 7, 9.
- cervīcōsus,
a, um [cervix] : entêté, têtu, obstiné. ---
Eccl.
- cervīcŭla,
æ, f. [cervix] : - 1
- petit
cou, petite nuque. - 2
- col d'une machine
hydraulique. ---
Vitr. 10,
8, 2.
- cervicula
contracta, Quint. : cou très court.
- cerviculam
jactare, Cic.
Verr. 3, 49 : balancer la tête.
- cervīnus,
a, um [cervix] : de cerf.
- cervinum
cornu, Varr. R.
3, 9, 14 : corne de cerf.
- cervina
senectus, Juv. 14, 251 : longévité de cerf (= longue vieillesse).
- cervina
(s.-ent. caro) : viande de cerf.
--- Diocl. 4,
44.
- cervisca,
æ, f.
: sorte de poire. --- Macr. S. 3, 19, 6.
- cervīsĭa
(cervēsĭa,
cerevisia), æ, f.
: cervoise, [sorte de bière, mot gaulois]. --- Plin.
22, § 164; Dig. 33, 6, 9; Isid. Orig. 20, 3, 17; Edict. Diocl. 2,
11.
- cerevisiarius,
ii, m : brasseur — néolatin
- cerevisiarius,
a, um : qui concerne la bière. --- néolatin.
- officina
cerevisiaria est officina ubi cerevisia conficitur.
- cervix,
īcis, (souvent au plur. cervīces,
um) f. :
- (Lebaigue
P. 193 et P.
194)
- sing.
cervix, Varr. L. 8, 14
; gén. plur. cervicium
Plin. 11, 2; 20, 250; cervicum
Cic. Or. 59.
1
- nuque, cou, épaule.
- caput
a cervice revulsum, Εnn. An. 472 : la tête détachée du cou.
- cervices
securi subjicere, Cic. Phil. 2, 51 : présenter le cou à la hache.
- cervices
frangere, Cic. Verr. 5, 110 : briser la nuque, étrangler.
- capillus
cervicem obtegebat, Suet. Tib. 68, 2 : les cheveux lui recouvraient la
nuque.
- caput
et cervices et jugulum tutari, Cic. Sest. 90 : protéger la tête, le
cou, la gorge.
- sexta
cervice ferri,
Juv. : être porté sur la tête de six esclaves (en parl. d'une litière).
- qui,
cervice
locata, Juv. 9 : (esclaves) qui, ayant loué leurs épaules...
- ne
et tibi ista cervicum libertas non prosit ? Tert. Virg. : de peur que
cette
nudité
de tes épaules ne te soit funeste.
2
- fig. cou, tête, épaules.
- cervicibus
suis rem publicam sustinere, Cic. Sest. 138 : porter sur ses épaules le
fardeau du gouvernement.
- etsi
bellum ingens in cervicibus erat, Liv. 22, 33, 6 : bien que sous la
menace d'une guerre terrible.
- alta
cervice vagari, Claud. Ruf. 1, 53 : circuler la tête haute.
- a
cervicibus hostem depellere (avertere) : repousser l'ennemi qui menace
nos têtes.
3 - hardiesse.
-
qui tantis erunt
cervicibus recuperatores, qui audeant, Cic. Verr. 3, 135 : où
trouvera-t-on des juges qui aient le front de... ?
--- (les Romains croyaient que ceux qui avaient le cou
gros étaient
plus téméraires et plus insolents que les autres).
4
- [choses inanimées]
-
cervix
amphoræ, Petr. 34, 6 : le col de l'amphore. ---
cf. Mart. 12, 32; Vitr. 10, 13.
- cupressus
cervicem inclinat ad Austros, Stat. 6, 854 : un cyprès incline sa tête
au souffle des vents.
- Peloponnesi
cervix, Plin. 4, 3, 8 : l'isthme du Péloponnèse (l'isthme de Corinthe).
--- id. 6, 29, 34, § 170.
- cervŭla,
æ, f. [cerva] : déguisement en biche (jeu païen).
--- Ps. Aug. Serm. 265, 5.
- cervŭlus,
i, m. [cervus] : faon. ---
Hier.
Jovin. 2, 5.
- cervulum
facere, Ps. Aug. Serm. 129, 2 : se déguiser en cerf
(jeu païen).
- fig.
cervŭli, ōrum, m. : chevaux de frise. --- Frontin.
Strat. 1, 5, 2.
- cervus
(arch. cervŏs), i, m. : - 1
- cerf.
--- Cic. Tusc.
3, 69. -
2 - échalas (pour
la vigne). - 3
- au plur. chevaux
de frise (branches pointues,
placées sur la pente de l'agger).
- cf.
gr. κεραός : muni de
cornes; κέρας : corne.
- sine
arundine, sine cervo, Tert. Anim. 19 : sans roseau, sans échalas.
- grandibus
cervis eminentibus ad commissuras pluteorum atque aggeris, qui ascensum
hostium tardarent, Cæs. BG. 7, 72, 4 : de grandes branches
fourchues faisant
saillie aux points de jonction des mantelets et de la terrasse, pour
retarder
l'escalade des ennemis. --- Liv. 44, 11, 4; Tibul. 4,
1, 84; Sil. 10, 414; Serv. 2, 29.
- voir
hors site : cervi.
- cērycēum,
i, (cērycĭum, ĭi), n. : caducée (baguette de héraut). ---
Dig. 1, 8, 8; Mart. Cap. 4, § 331.
- gr.
κηρύκειον (κηρύκιον)
- cēryx,
īcis, m. [probablement] :
- gr.
κήρυξ, υκος.
1 - céryx
(premier
magistrat dans une ville inconnue).
- non
vis enim nisi consul aut prytanis aut ceryx aut sufes administrare rem
publicam, Sen. Tranq. 4, 5 : tu ne veux gérer les affaires publiques
qu'à
condition d'être consul, prytane, céryx ou suffète.
2
- joueur de trompette [d'un caractère
artistique]. --- Ter.-Maur. 531 ; Hier. Chron. a. Abr.
2084.
- Cesani,
ōrum, m. : peuple de l'Arabie. --- Plin. 6, 159.
- Cescum,
i, n. : ville de Cilicie. --- Plin. 31, 15.
- cesna,
æ, f. : c. cena. --- Fest. 54, 4.
- cesp-
:
voir
cæspes, etc.
- (cespes, cespitatores, cespiticius, cesposus).
- Cessæus,
a, um : des Ibériens d'Asie. --- V.-Fl. 6, 130.
- cessātĭo, ōnis, f. [cesso] :
1 - retard, lenteur, retardement.
- non datur cessatio, Plaut. Pœn. 925 : il n'y a pas de
temps à perdre
2 - arrêt de l'activité, repos.
- Epicurus nihil cessatione melius existimat, Cic. Nat. 1,
36 : Epicure ne trouve rien de préférable au repos.
3 - arrêt, cessation.
- cessatio pugnæ, Gell. 1, 25, 8 : cessation du combat.
4 - repos donné à la terre, jachère.
--- Col. 2, 1, 3.
- cessātŏr,
ōris, m. [cesso] : retardataire, fainéant.
- cessator
in litteris, Cic. Fam. 9, 17, 3 : qui est paresseux pour écrire des
lettres.
- cessātrix,
īcis, f. [cessator] : celle qui est inactive, négligente. --- Tert.
Marc. 1, 24.
- cessātus,
a, um : part. passé de cesso; oisif, inactif (en parl. des
choses).
- Cessero,
ōnis, f. : ville de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 36.
- Cessetānĭa,
æ, f. : région de la Tarraconnaise. --- Plin. 3, 21.
- cessi
: parf. de cedo.
- cessĭcĭus
(cessĭtĭus), a, um [cessio] :
1 - à qui l'on cède, qui prend la suite.
-
cessicius tutor, Gai. 1, 169 : celui à qui passe la tutelle
2 - qui est cédé. --- Gai. 1, 171.
- cessim,
adv. [cedo] : en reculant, en arrière, en cédant.
- commisso
prœlio ite cessim, Just. : une fois le combat engagé, retirez-vous.
- cessĭo,
ōnis, f. [cedo] : action de céder, cession [en t. de droit]. ---
Cic. Top. 28.
- cessio diei, Ulp. Dig. 36, 2, 7 : approche d'une échéance.
- cessĭtĭus
: c. cessicius.
- cesso,
āre, āvi, ātum : - intr. -
1 - tarder, se montrer lent,
lambiner, ne pas avancer, ne pas agir.
- quid
cessas ? Plaut. Epid. 684 : que tardes-tu ?
- si
tabellarii non cessarint, Cic. Prov. 15 : si les courriers ne traînent
pas en route (s'ils font diligence).
- quod
si cessas aut strenuus anteis, nec tardum opperior nec præcedentibus
insto, Hor. Ep. 1, 2, 70 : que tu tardes ou au contraire que tu partes
alerte de l'avant, je n'attends pas plus le lambin que je ne cours aux
trousses de ceux qui me précèdent.
- cessare + inf. : tarder à (faire qqch).
-
cesso huc intro rumpere ? Ter. Eun. 996 : je tarde à entrer ? = il
est temps que j'entre. --- (Plaut. Epid. 342, etc.).
-
quid
mori cessas ? Hor. O. 3, 27, 58 : que tardes-tu à mourir ?
- ego
hinc migrare cesso, Plaut. Ep. 342 : je tarde à m'en aller d'ici.
2
- droit ne pas comparaître au jour dit en
justice, faire défaut.
- nullo
delectu culpane quis an aliqua necessitate cessasset, Suet. Cl. 15 :
sans distinguer si la personne avait fait défaut par sa faute ou par
nécessité. --- cf. Ulp. Dig. 47, 10, 17, 20.
3
- fig. tarder à
venir, ne pas être présent.
- non
deterendum id bonum, si quod ingenitum est, existimo, sed augendum
addendumque quod cessat, Quint. 2, 8, 10 : s'il ne faut pas
détruire, à mon avis, les bonnes qualités naturelles du futur orateur,
par contre, il faut développer et stimuler celles qui sont lentes à
venir.
4
- ne pas arriver, manquer.
- quod
cessat ex reditu, frugalitate suppletur, Plin. Ep. 2, 4, 3 : ce qui
manque à mes revenus, ma frugalité le supplée.
- audaciā
cessare, Liv. 1, 46, 6 : manquer d'audace.
- addendum
quod cessat, Quint. 2, 8, 10 : il faut ajouter ce qui manque.
5
- suspendre son activité, s'interrompre, se
reposer.
- et
properare loco et cessare, Hor. Ep. 1, 7, 57 : travailler activement et
se reposer à propos.
- strenuum
hominem et numquam cessantem ! Curt. 7, 2, 26 : quel homme actif et
jamais au repos !
- cur
in lustris tam eximia virtus tam diu cessavit ? Cic. Sen. 13 : pourquoi
ce mérite si éclatant s'est-il reposé si longtemps dans les bouges ?
- epistulæ
tuæ cessant, Plin. Ep. 3, 17, 1 : ta correspondance se ralentit.
- avec in abl. - neque
umquam in suo studio atque opere cessavit, Cic. CM 13 : jamais il ne
s'interrompit dans ses études et son travail.
- in
officio cessare, Liv. 45, 23, 10 : se relâcher dans l'accomplissement
de ses devoirs.
- in
quo quisque cessasset, prodi ab se salutem omnium rebatur, Liv. 30, 9,
9 : chacun croyait que se ralentir dans sa tâche (s'attarder, perdre
son temps), c'était trahir la cause commune.
- avec abl. - muliebri audacia cessare,
Liv. 1, 46, 6 : ne pas avoir en soi l'audace ordinaire aux femmes.
- se
nullo usquam cessaturum officio, Liv. 42, 6, 8 : il ne se déroberait en
aucune circonstance devant un service à rendre.
- prima
dies cessavit Marte cruento, Luc. 4, 24 : le premier jour se passa sans
l'ensanglantement du combat.
- cessare + ab
: s'arrêter de.
- ab
apparatu operum nihil cessatum (est), Liv. 21, 8, 1 : on ne discontinua
en rien les travaux. --- (4, 27, 5 ; 10, 39, 6 ; 21, 11, 5,
etc.).
- nec
ullum erat tempus, quod a novæ semper cladis alicujus spectaculo
cessaret, Liv. 5, 42, 6 : il n'y avait pas un instant qui cessât
d'offrir le spectacle de quelque désastre toujours nouveau.
- it
dies; ego mihi cesso, Plaut. Ps. 241 : le jour baisse, et moi, je
m'attarde.
- neque
umquam in suo studio atque opere cessavit, Cic. Sen. 5, 13 : jamais il
ne
s'interrompit
dans ses études et son travail.
- avec in acc.
- cessas in vota precesque ? Virg. En. 6, 51 : tu tardes à
offrir tes vœux et tes prières ?
- avec inf. - Cyrum urgere non cesso,
Cic. Q. 2, 2, 1 : je ne cesse pas de presser Cyrus.
- non
cessat detrahere de nobis, Cic. Att. 11, 11, 2 : il ne cesse de nous
décrier.
- non
gemere cessabit turtur, Virg. B. 1, 58 : la tourterelle ne cessera pas
de
gémir.
-
omnia magno ne cessa turbare metu, Virg. En. 11, 401 : continue de
semer
partout le trouble et la crainte.
-
dum hæc fiunt, viduæ cessate puellæ : exspectet puros pinea tæda
dies, Ov. F. 2 : pendant la durée de ces cérémonies, prenez patience,
jeunes veuves : le flambeau de pin nuptial doit attendre des jours
purs.
- quidquid
apud duræ cessatum est mœnia Trojæ, Virg. En. 11, 288 : quel que fût le
délai passé sous les remparts de la robuste Troie.
6
- fig. se relâcher, se négliger.
- qui
multum cessat, Hor. P. 357 : l'écrivain qui a beaucoup de négligences.
- (imago
oratoris perfecti) et nulla parte cessantis, Quint. 1, 10, 4 : (l'image
de l'orateur parfait) et qui ne bronche sur aucun point.
7
- être oisif, ne rien faire.
- nisi
forte cessare nunc videor, cum bella non gero, Cic. CM 18 : à moins que
je ne paraisse être oisif maintenant que je ne fais pas la guerre.
- pueri,
etiam cum cessant, exercitatione aliqua ludicra delectantur, Cic. Nat.
1, 102 : les enfants, même dans l'oisiveté, s'exercent (s'occupent)
volontiers à quelque jeu.
- in
militibus vestris non cessat ira deæ, Liv. 29, 18, 10 : sur vos
soldats la colère de la déesse n'est pas inactive (elle se manifeste).
- si
quid cessare potes, requiesce sub umbra, Virg. B. 7 : si tu peux avoir
quelque loisir, repose-toi à l'ombre.
- tua
non ætas umquam cessavit amori, Prop. : ta jeunesse ne s'est jamais
donné
de loisir pour l'amour.
- per
hibernorum tempus cessare, Liv. 36 : rester inactif pendant la saison
d'hiver.
- non
timido, non ignavo cessare tum licuit, Curt. 3 : ni le timide ni le
lâche
n'avaient alors la possibilité de reculer.
8
- poét. consacrer ses loisirs à qqch, s'adonner à.
- cessare
alicui rei = vacare alicui rei. --- Prop. 1, 6, 21.
9
- être au repos.
- cur
hic cessat cantharus ? Plaut. Stich. 705 : pourquoi cette coupe
est-elle au repos ?
- cur
Berecynthiæ cessant flamina tibiæ ? Hor. O. 3, 19, 19 : pourquoi cesser
de souffler dans la flûte Phrygienne ?
- cessat
terra : la terre est au repos, reste en jachère. --- Virg. G. 1,
71; Ov. Tr. 3, 10, 70; Plin. 18, 191 ; Col. 2, 2, 7.
- poét. cessatis in arvis, Ov. F. 4, 617 :
dans les champs laissés au repos. --- (M. 10, 669; V. Max. 5, 10,
3).
- cessor
:
voir
censor.
- cessus
:
1
- cessus, a, um : part. passé de cedo.
2
- cessŭs, ūs, m. : action de reculer. --- Paul. Dig. 21, 1, 43.
- Cestiānus,
a, um : de Cestius. --- Sen. Contr. 1, 7, 17.
- cestĭcillus
(cæstĭcillus), i, m. [cestus] : coussinet qu'on met sur la tête
pour porter un fardeau. --- P. Fest. 45, 1.
- cestĭcus
(cæstĭcus), a, um [cestus] : relatif au ceste.
- *ludi cestici*, Tac. An. 16, 21 : jeux de ceste (?).
- voir hors site ludis cesticis.
- cestĭfĕr,
ĕri, m. [cestus, fero] : magistrat d'ordre inférieur à Rome.
--- N.-Tir. 36, 95; Gloss. 5, 613, 44.
- peut-être cistiber -- cis
Tiberim : qui se trouve
en deçà du Tibre.
- Cestĭus,
ĭi, m. : Cestius. - 1
- rhéteur célèbre. --- Sen. Suas. 7, 12. - 2
- nom d'un préteur. --- Cic. Phil. 3, 26.
- cestŏs
: c. cestus.
- Cestrĭa,
æ, f. : ville d'Epire. --- Plin. 4, 4.
- cestrŏn,
i, n. : bétoine [plante]. --- Plin. 25, 84.
- gr.
κέστρον.
- cestros
:
1
- cestrŏs, i, f. : c. cestron.
2 - cestros, i, m. : burin, touret (instrument employé
dans la
peinture à l'encaustique). --- Plin. 35, 147; 149.
- gr.
κέστρος.
- voir hors site cestrum
3
- Cestrŏs, i, m. : le Cestros (fleuve de Pamphylie). --- Mel.
1, 14, 2.
- gr.
Κέστρος.
- cestrosphendŏnē,
ēs, f. : machine à lancer des traits (employée
par les Macédoniens). --- Liv. 42, 65, 9.
- gr. κεστροσφενδόνη.
- voir hors site cestrophendone
- cestrōtus,
a, um : travaillé au burin, travaillé avec le touret. --- Plin.
11, 126.
- gr.
κεστρωτός.
- cestus
:
1
- cestus (cestŏs), i, m. : - a
- ceinture, sangle, courroie. --- Varr. R. 1, 8, 6. - b
- ceinture de Vénus. --- Mart. 6, 13, 8.
- gr.
κεστός.
2
- cestŭs, ūs, m. = cæstus.
- cētārĭa,
æ, f. : vivier. --- Plin. 9, 49.
- ou cētārĭum, ĭi, n., Hor. S. 2, 5,
44.
- Cētārīni,
ōrum, m. : habitants de Cétaria [ville de Sicile]. --- Cic. Verr. 3,
103.
- cētārĭus,
a, um [cetus]
:
de cétacé, de gros poisson.
- cetārĭus,
ĭi, m. : marchand
de poissons de mer, mareyeur. --- Ter. Eun. 257 et Don.
- cētē,
n. plur. : cétacés.
- gr.
κήτη.
- immania
cete, Virg. En. 5, 822 : les monstrueuses baleines ; voir cetus.
- cētĕră
(cætĕră),
adv. [acc. plur. n. de ceterus]
:
- cf. gr. τἆλλα, τὰ λοιπά.
1
- quant au reste, du reste.
-
quiescas cetera, Plaut. Mil. 927 : quant au reste, repose-toi sur moi.
- præter
nomen cetera ignarus populi Romani, Sall. J. 19, 7 : à part le nom,
quant au reste ne connaissant pas le peuple romain.
- virum
cetera egregium (ambitio) secuta est, Liv. 2, 35, 6 : cet homme,
d'ailleurs remarquable, conserva son esprit d'intrigue.
-
fera equinā jubā, cetera tauro similis, Plin. : animal ayant la
crinière d'un cheval, pour le reste du corps, semblable au taureau.
- tradunt
in Pæonia feram quæ bonasus vocetur, equinā
jubā,
cetera tauro
similem, Plin. 8, 40 : on parle d'une bête de Péonie nommée bonace, à
crinière de cheval, et de reste ressemblant à un taureau.
2
- désormais.
- cetera
parce, puer, bello, Virg. En. 9, 656 : mais désormais, enfant,
cesse de prendre part aux combats.
- cētĕri
(cætĕri)
: voir ceterus.
- cētĕrō
(cætĕrō),
adv [ceterus] : - 1
- du reste, d'ailleurs. ---
Plin. 2, 80; 3, 67, etc. - 2
- le reste
du temps. ---
Plin. 10, 158.
-
est et alia iris cetero similis, at prædura, Plin. 37, 138 : il y a
une
autre iris, tout à fait semblable du reste, et qui est très dure.
-
palumbis incubat femina post meridiana in matutinum, cetero mas, Plin.
10, 158 : Le ramier femelle couve depuis midi jusqu'au matin, le mâle
pendant le reste du temps.
- cētĕrōquī
(cētĕrōquīn), adv. [cetero + quoi] : au surplus, d'ailleurs. ---
Cic. Or. 83; Nat. 1, 60; Att. 14, 16, 1; Fam. 6, 19, 1.
- cf. alioqui, alioquin.
- cētĕrum
(cætĕrum),
n. sing. pris comme adv. [ceterus] : - 1
- du reste, au reste, d'ailleurs. - 2
- mais en fait, mais en réalité. - 3
- autrement, sans quoi. ---
Ter. Eun. 452; Plin. Ep. 1, 5, 12.
-
per loca deserta, quæ nemo incolebat propter aquæ inopiam, ceterum
dierum erat fere decem, Nep. Eum. 8, 5 : par des lieux
déserts, que personne
n'habitait, à cause du manque d'eau et qui, au reste, était d'environ
dix journées.
- ceterum
juventus pleraque, sed maxime nobilium Catilinæ inceptis favebat,
Sall. C. 17 : de plus, la plus grande partie de la jeunesse, surtout
chez les nobles, se montrait favorable à l'entreprise de Catilina. ---
Liv.
1, 48, 8, etc.
- quippe cui verbis pax nuntiabatur, ceterum re bellum asperrimum erat,
Sall. J. 48 : en effet, on lui annonçait des paroles de paix, mais en
fait on lui faisait la guerre la plus âpre.
- ceterum
proditionem timebat, Sall. J. 76, 1 : mais en réalité il craignait la
trahison.
- cētĕrus
(cætĕrus), a, um : qui est de reste, qui reste, tout le reste de.
-
(Lebaigue
P. 194 et P.
195)
- cf. gr. ἕτερος.
- [employé
surtout au plur. ceteri, æ, a;
le nomin. m. ceterus
n'existe pas].
- ceteræ
multitudini diem statuit, Sall. C. 36, 2 : à toute la foule
restante [à part les chefs] il fixe un jour.
- ceterum
exercitum in provinciam collocat, Sall. J. 61, 2 : il
dispose le reste de l'armée dans la province.
- erat
inter ceteram planitiem mons saxeus, Sall. J. 92, 5 : dans une
région
en général en plaine [dont le restant était en plaine] il y avait une
colline rocheuse.
- vestem
aut ceterum ornatum muliebrem (habere), Cic. Inv. 1, 51 :
(avoir) les vêtements ou le reste de l'ajustement féminin.
-
cetera
jurisdictio, Cic. Att. 6, 2, 5 : le reste des fonctions de
justice.
- cetera
series, Cic. Ac. 2, 21 : le reste de la série.
- cetera
omnis præda, Liv. 24, 40, 15 : tout le reste du butin.
- cetera
classis, Liv. : le reste de la flotte.
- cetera
vita, Sall. : le reste de la vie.
- cætera
item funebria, quibus luctus augetur, Duodecim sustulerunt, Cic. Leg.
2, 24 : la loi des Douze Tables a également supprimé les autres rites
funéraires qui ne servent qu'à augmenter le deuil.
-
pro cetera ejus audacia atque amentia, Cic. Verr. 2, 1 : en raison de
son audace et de sa folie qu'il montre d'ordinaire.
-
pro cetera tua diligentia, Plin. Ep. 2, 16, 1 : avec ton zèle
ordinaire.
- acc. n. sing. pris substt
ceterum : le reste. --- Plaut. Men. 224 ; Rud. 1224;
voir Cic.
Leg. 2, 45.
- (in cetero ou in
ceterum).
- pax
in ceterum porta, Sen. Ep. 78,
16 : paix acquise pour le reste du temps.
- plur. m.
ceteri : les autres, tous les autres.
- Hæduos
ceterosque amicos populi Romani defendere, Cæs. BG. 1, 35, 4
: défendre les Eduens et les autres amis du peuple romain.
- insanes
omnis furere credit cæteros, P. Syr. : un fou
croit tous les autres encore plus fous.
- ceteris
opitulari, alios servare, Cic. Arch. 1 : venir en aide
à tous
les autres, en sauver certains (venir en aide è tous en général, sauver
quelques-uns). --- cf. Sull. 87 ; Liv. 5, 6, 6.
- ceteri
omnes : tous les autres. --- Cic. Marc. 12; Balb. 29; Verr.
5,
171, etc.
-
omnes ceteri : tous les autres. --- Cic. Sull. 40;
Verr. 4,15;
4, 111.
- redeo
ad cetera, Cic. de Or. 2, 272 : je reviens au reste.
- honores,
divitiæ, voluptates, cetera, Cic. Tusc. 4, 66 : les honneurs,
la richesse, les plaisirs et le reste (= etc.) --- cf.
Inv.
2, 177;
Fin. 4, 35; Nat. 1, 92; 3, 34.
- cum
scriptum ita sit « si mihi filius
genitur, isque prius moritur » et cetera, Cic. de Or. 2, 141
: comme le
testament portait « s'il me naît un fils et qu'il meure avant», etc.
-
ut illud Scipionis : "agas asellum et cetera", Cic. de Or. 2, 64, 258 :
comme ce mot de
Scipion : "pousse ton âne, etc"...
- de
cetero : -
a - pour
ce qui est du reste. --- Cic. Fin. 1,
26; Sen. Brev. 7,
9, etc.
- b
-
dorénavant, à l'avenir. --- Curt. 4, 1, 14 ; 8, 3, 7.
- de
cetero cum mihi scribes, memento non solum regi te, sed etiam tuo
scribere, Curt. 4, 1, 14 : désormais, quand tu m'écriras, souviens-toi
que tu écris à un roi et, qui plus est, à ton roi.
- ad
cetera : à tous les autres égards, sous tous les autres
rapports. --- Liv. 27, 15, 8; 30, 29, 9, etc.; Curt. 10, 7, 4.
- Cĕthēgus,
i, m. : Céthégus (surnom
des Cornelii).
- M.
Cornelius Cethegus, un orateur. --- Cic.
CM. 50; Brut.
15, 59.
- C.
Cornelius Cethegus, un complice de Catilina. --- Cic. Cat. 3, 3, 6; Sall.
C. 32, 2; 43, 2.
- quis
cælum terris non misceat si ... Clodius accuset mœchos, Catilina
Cethegum : qui ne mettrait sens dessus dessous terre et ciel si Clodius
dénonçait les adultères, si Catilina accusait Céthégus? --- Juv.
2, 27; cf. id. 8, 231; 10, 287.
- Cĕthēgi, ōrum
: des
Cethegus
[des Romains de l'ancien temps]. --- Hor. P. 50.
- cētīnus,
a, um [cetus] : de baleine.
--- Zeno, 1, 1, 5.
- Cetĭum,
ĭi, n. : ville de Norique. --- Anton. p. 234.
- Cetĭus, ĭi,
m. : fleuve de
Mysie. --- Plin. 5, 126.
- Cētō,
ūs, f. : Céto. - 1
- nymphe
de la mer, femme de
Phorcus, mère des Gorgones. --- Luc. 9, 646.
- 2 - une
Néréide. --- Plin.
5, 69.
- gr. Κητώ,
οῦς.
- cētŏs,
i, n. : c. cetus. ---
Plin. 32, 10.
- cētōsus,
a, um : peuplé
de cétacés.
--- Avien. Orb. 1356.
- cētra
(cætra), æ, f. : petit bouclier de cuir (en usage chez des barbares).
- cētra,
Virg.
En. 7, 732.
- cætra, Liv.
28, 5, 11.
- voir
hors site cetra.
- cētrātus (cætrātus),
a, um :
armé
du bouclier nommé cetra. --- Cæs. BC.
1, 39.
- cētrāti, ōrum,
m. : soldats
munis de ce bouclier. --- Cæs. BC. 1, 70.
- Cetrōnĭus,
ĭi, m. : Cétronius (nom de famille). ---
Tac. An. 1,
44.
- cette,
impér. plur. arch. :
voir
cedo
(2)
- Cetuma,
æ, f. : Cétuma (ville d'Ethiopie). --- Plin.
6, 180.
- cētus,
i, m. (cētŏs, i, n.) : - 1
- cétacé,
monstre
marin. --- Serv. En. 1, 550.
- 2 - poisson
de mer, marée. --- Plaut.
Aul. 375. - 3 - la
Baleine [constell.]. --- Manil.
1, 612.
- gr.
κῆτος, εος-ους.
- cētē,
n. plur. (usité au nom. et à l'acc.) : les cétacés (baleines,
dauphins...).
- gr.
κήτη.
- ceu
:
- ceu, p. ce-ve;
cf. neu et neve;
seu
et sive.
1 - comme,
ainsi que.
- ceu
quondam petiere rates,
Virg. En.
6, 492 : comme jadis ils regagnèrent leurs vaisseaux.
- ceu
fumus,
Virg. En. 5, 740 : comme une fumée.
- ipse
inter medios ceu dulcis imagine
somni lætus, V.-Fl. 4,
531 : lui-même, au milieu d'eux, heureux, comme sous le charme d'un
songe délicieux.
- ceu cum : comme lorsque. --- Virg.
G. 1, 303: 4, 96;
id. En. 7, 673; 9, 30; 9, 792; 10, 97; Sen. Q. N. 6, 24, 4.
- ceu
cum jam portum
tetigere
carinæ, Virg. G. 1, 303 : comme lorsque le navire touche au
port.
- lupi
ceu raptores, Virg. En. 2, 355 : comme des loups ravisseurs.
-
hic Hecuba et natæ nequiquam altaria circum, præcipites atra ceu
tempestate columbæ, Virg. En. 2 : là se tenaient Hécube et ses filles,
autour des tables sacrées, vainement, telles des colombes jetées au sol
par une noire tempête.
2 - comme
si.
- sans verbe
gloriosissimas victorias ceu damnosas
reipublicæ increpabat, Suet. Tib. 52, 2 : il lui reprochait
les
victoires les plus glorieuses comme si elles avaient été des revers
pour la patrie.
- avec
subj. ceu cetera nusquam bella forent, Virg.
En. 2, 438 : comme s'il n'y avait pas ailleurs de combats.
- ceu
cetera nusquam bella forent ... sic Martem indomitum ... cernimus,
Virg. En. 2, 438 : comme s'il ne se livrait pas ailleurs de combats,
nous voyons Mars se déchaîner. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 133, éd. Vuibert.
- cf. Sil.
2,
378; Stat. S. 3, 1, 6; id. Th. 2, 417; Plin.
16, 10, 18. § 41; 31, 1, 1, § 2; 34, 6, 13, § 28.
- ceu
vero : comme si
vraiment (pour réfuter, qqf. chez Plin.). ---
Plin. 7, 55, 56, § 188; 11, 39, 92, § 226; 12, 1, 5, § 11.
- ceu vero
nesciam, Plin. præf. : comme si vraiment je ne savais pas.
- ceu
si : comme si.
--- Lucr. 4, 620; 6, 161.
- Cēus,
a, um : - 1 - de l'île
de Céos
ou de Céa. - 2 - de
Simonide.
- Cēi,
ōrum, m. : les habitants de Céos, les Céens.
- Ceutrones
(Centrones),
um, m. (acc. -as) : les Ceutrons. - 1
- peuple
de Belgique. --- Cæs.
BG. 5, 39, 1.
- 2 - peuple
de la Gaule, dans
les Alpes. --- Cæs. BG. 1, 10, 4.
- gr.
Κέντρωνες.
- Ceutronicæ
Alpes, f. : les Alpes Ceutroniques. --- Plin.
11, 240.
- voir hors site les Ceutrons.
- ceva,
æ, f. (mot germ.) : sorte
de vache. --- Col.
6, 24, 5.
- Cevenna
: c. Cebenna.
- cēvĕo,
ēre, cēvi : - intr. - 1
- remuer
le derrière, remuer les fesses,
frétiller (comme les chiens).
--- Mart.
3, 95 ; Juv. 2, 21.
- 2
- faire
des avances comme un
mignon. --- Pers. 1, 87.
-
hoc bellum ? an, Romule, ceves ? Pers. 1, 87 : cela joli ? Romulus, en
es-tu
réduit à flatter comme un chien ?
- Cēyx,
ycis, f. (acc. -yca) : Céyx (roi de Thrace, métamorphosé en
alcyon avec sa femme Alcyoné, cf. Ov. M. 11...).
- gr.
Κήϋξ, ϋκος.
- ceyces,
um, m. : les alcyons mâles (opp.
alcyones
: alcyons femelles).