===> Dico
- -ce : particule qui
s'ajoute à certains démonstratifs; devient ci
quand elle est suivie de l'enclitique ne
: hicine, hæcine,
sicine.
- Gaffiot
P. 282-285 --- Lebaigue
P. 184.
- gr.
γέ.
- cædes
per hosce annos sine illo facta est ? Cic. Cat. 2, 4 : est-il un crime
qui,
au cours de ces dernières années, ait été commis sans lui ?
- sicine
me patriis avectam, perfide, ab aris perfide, deserto liquisti in
litore,
Theseu ? Catul. 64, 132 : ainsi donc, perfide, perfide Thésée, après
m'avoir
ravie aux autels de mon père, tu m'as laissée sur cette plage déserte ?
- hicine
vir, patriæ natus, usquam nisi in patria morietur ? Cic. Mil. 104 :
cet
homme
généreux, qui n'a vécu que pour la patrie, mourra-t-il autre part qu'au
sein de la patrie ?
- Cēa,
æ, f. : Céa ou
Céos
(île de la mer
Egée, patrie de Simonide, auj. Zia).
- Cēa, f. : terme latin -- Cĕōs, f. : terme grec.
- gr. Κέως.
- Cĕōs : abl. et acc. Cĕō.
-
Ceos ab ea totidem, quam nostri quidam dixere Ceam, Plin. 4, 62 : à la
même
distance (d'Hélène), Céos, que quelques auteurs latins ont appelée Céa.
- Cēus, a, um : de Céa, Céen. --- Hor. O. 2, 1, 38.
- gr. Κεῖος.
-
Pindaricæ Ceæque Camenæ, Hor. O. 4, 9, 6 : les Muses Pindariques et
Céennes (les Muses de Pindare et de Simonide).
- Cēi, ōrum, m. : les Céens. --- Cic. Div. 1, 130.
- Cīus, a, um : de Céa. --- Lucr. 4, 1130.
- Cebanus,
a, um : de Ceba [ville de Ligurie]. --- Plin. 11, 241.
- Cĕbenna,
æ, f. : les Cévennes. --- Cæs. BG. 7, 8, 2.
- ou Cĕbennæ
Mel. 2, 5, 6.
- ou Cebennici
montes, m., Mel. 2, 5, 1.
- Cĕbrēn,
ēnis, m. :, dieu d'un fleuve de Troade. --- *Sabin. Ep. 3, 89.
- gr.
Κεϐρήν, ῆνος.
- Cebrēnis,
ĭdis (ĭdos), f. (acc. -ĭda) : la fille de Cébren, Hespérie.
--- Ov. M. 11, 769.
- gr.
Κεϐρηνίς, ίδος.
- Cĕbrēnĭa,
æ, f. : pays de Troade. --- Plin.
5, 124.
- gr. Κεϐρηνία.
- Cebrum, i, n. : ville de la Mésie Inférieure.
---
Anton.
- Cĕcaumĕna,
ōrum, n. : la zone torride. --- Capel. 1, 17.
- gr.
κεκαυμένος : brûlé.
- cecidi
:
1
- cĕcĭdi : parf. de cado.
2
- cĕcīdi : parf. de cædo.
- cĕcĭni
: parf. de cano.
- Cecinna,
æ, m. : fleuve d'Etrurie. --- Plin. 3, 50.
- Cecrops,
ŏpis, m. : Cécrops (roi mythique, moitié homme moitié serpent,
fondateur de la citadelle d'Athènes et ancien roi de cette ville).
--- Ov. M. 2, 555.
- gr.
Κέκροψ, οπος.
- geminus
Cecrops, Ov. : Cécrops au double corps.
- dare
virginibusque tribus gemino de Cecrope natis, Ov. : confier aux trois
filles
du double Cécrops.
- infice
tabe tua natarum Cecropis unam ... Aglauros ea est, Ov. M. 2, 784 :
imprègne
de ton poison le cœur d'une des filles de Cécrops... C'est Aglaure.
- Cecrŏpĭa, æ, f. : - a
-
Cécropie (forteresse d'Athènes,
construite par Cécrops). ---
Plin. 7, 194. -
b
- Athènes
[la ville de Cécrops]. --- Catul. 64, 79.
- gr.
Κεκροπία.
- Cecrŏpĭdēs, æ, m. : Cécropide. - a
- un descendant de
Cécrops. --- Ov. M. 8, 550. - b -
au
fig.
homme noble, de famille très ancienne.
- ast
ego Cecropides, Juv. 8, 46 : mais moi, je suis de vieille noblesse.
- Cecrŏpĭdæ,
ārum, m. : les Cécropides (= les Athéniens). ---
Virg. En. 6, 21.
- Cecrŏpĭs,
ĭdis, f. : - a -
descendante de Cécrops. --- Ov. M. 2, 806. - b
- d'Athènes.
- gr.
Κεκροπίς, ίδος.
- mera
Cecropis, Juv. 6, 187 : une Athénienne authentique.
- dat.
plur. adj. fém. Cecropidis, Lact. 1,
17, 14.
- voc. Cecropĭ
- Cecropi
terra, Ov. H. 10, 100 : terre de Cécrops.
- dolore
Cecropis occulto mordetur, Ov. M. 2 : la fille de Cécrops (= Aglaure)
est tourmentée par une douleur inconnue.
- Cecrŏpĭus,
a, um : - a - de
Cécrops, d'Athènes. - b
- de l'Attique.
- gr.
Κεκρόπιος.
- Cecropius
cothurnus, Hor. : le cothurne athénien (d'Athènes, où est née la
tragédie).
- Cecropia
dote madent pectora, Mart. 7, 69, 2 : le cœur est rempli de sagesse
athénienne.
- apes
Cecropiæ, Virg. G. 4, 177 : les abeilles de l'Hymette.
- voir
hors site : Cécrops.
- Cecryphălŏs,
i, f. : île de la mer Egée. --- Plin. 4, 57.
- cectōrĭa,
æ, f. : fossé formant limite. --- Grom.
334, 15.
- cectōrĭālis,
e : de fossé, relatif au fossé. --- Grom. 337, 9.
- cectūrĭum,
ĭi, n. (c. cectoria) : fossé formant limite.
--- Grom. 333, 19.
- cecuma
: c. cicuma
- cecut-
: voir cicut-
- Cedar,
indécl. m. : Cédar. - 1
- second fils d'Ismaël. --- Vulg. Gen. 25, 13.
- 2
- ville de l'Arabie Pétrée. --- Vulg. Jer. 2, 10.
- cedentĕr,
adv. : en se retirant. --- C. Aur. Acut. 3, 16, 129.
- Cedĭānus,
a, um : de Cédia [ville de Campanie]. --- Inscr.
- cedo
:
- (Lebaigue
P. 184 et P.
185)
1 - cēdo, ĕre,
cessi, cessum :
-
intr.
a -
aller, marcher, s'avancer.
- illuc
sis vide, ut transversus cedit, quasi cancer solet, Plaut. Ps. 955 :
regarde
donc comme il marche de travers, comme le crabe.
--- Enn. An. 93; Plaut. Aul. 517 ; 526 ; Cas. 446, etc. ;
Hor. S. 2, 1, 65.
b -
s'en aller, se retirer.
- cedebas,
Brute, cedebas, quoniam Stoici nostri negant fugere sapientes Cic. ad
Brut. 1, 15, 5, tu te retirais, Brutus, tu te retirais, puisque nos
Stoïciens prétendent que les sages ne fuient pas.
- equites
cedunt,
Cæs. BG. 5, 50, 5 : les cavaliers se retirent.
- suis
cedentibus auxilio succurrere, Cæs. BG. 7, 80, 3 : se porter au
secours des leurs quand ils pliaient.
- cedit
rerum novitate extrusa vetustas semper, Lucr. 3, 964 : le vieux chassé
par le nouveau toujours cède la place.
- cedere
alicui : se retirer devant qqn, céder, plier.
- Viriatho
exercitus nostri cesserunt, Cic. Off. 2, 40, : nos armées ont plié
devant Viriathe. --- cf. Font. 35 ; Mur. 53 ; Sull. 25; Pis.
20, etc.
- loco
cedere, Cæs. BC. 2, 41, 4 : abandonner sa position, lâcher pied.
- cedere
loco, dummodo rursus instes, consilii quam formidinis arbitrantur, Tac.
G. 6, 6 : (les Germains) estiment que céder du terrain, pourvu qu'on
revienne à la charge, est le fait de la tactique plutôt que de la
peur. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 135, éd. Vuibert.
- Italiā
cedere, Cic. Att. 7, 12, 4 : se retirer de l'Italie.
- patriā
cedere, Cic. Mil. 68 : quitter sa patrie.
- ex
loco cedere, Liv. 3, 63, 1 : abandonner son poste.
- ex
acie cedere, Liv. 2, 47, 2 : quitter le champ de bataille.
- ex
civitate cedere, Cic. Mil. 81 : quitter sa cité.
- e
patria cedere, Cic. Phil. 10, 8 : abandonner sa patrie.
- cedere
e vita, Cic. Br. 4 : quitter la vie. --- (cedere vitā, Cic. Tusc. 1, 35; cedere
de vita, Lucr. 2, 999 ; 3, 223 ; Cic.
Att. 7, 22, 2).
- avec ab
- neque ab ordine cedunt, Virg. En. 3, 447 : et
elles ne quittent pas leur place. --- cf. Ov. P. 1, 3, 75.
c - fig. céder, ne pas
résister.
- cedere
fortunæ, Cæs. BG. 7, 89, 2 : céder à la fortune, s'incliner
devant la nécessité.
- cedere
tempori, Cic. Mil. 2 : céder aux circonstances. --- cf. Fam.
4, 9, 2 ; Sest. 63 ; Cat. 1, 22.
- cedere
precibus, Cic. Planc. 9 : céder aux prières.
- numquam
istius impudentiæ cessit, Cic. Flacc. 50 : jamais il n'a plié devant
son impudence.
- jam
omnibus locis ceditur, Liv. 4, 38, 1 : déjà l'on plie de toutes parts.
- honesta
utilibus cedunt, Liv. 23, 20, 10 : l'honneur le cède à l'utile. -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
11, éd. Vuibert.
d - céder le pas, se reconnaître inférieur.
- cum
tibi ætas nostra jam cederet, Cic. Br. 22 : alors que mon âge déjà te
cédait le pas.
- cedere
alicui aliqua re : le céder à qqn en qqch. --- Cic. Or. 110;
Nat. 2, 153; Cæs. BC. 2, 6, 3, etc. (in
aliqua re Cic. Leg. 1, 5; Fin. 1, 8).
- cedant
arma togæ, Cic. Phil. 2, 20 : que les armes le cèdent à la toge.
-
nihil Græciæ ceditur, Cic. : on ne le cède en
rien
à la Grèce.
e - faire cession de, faire abandon de.
- cedere
aliqua re : faire abandon de qqch. --- Cic. Off. 2, 82 ; Liv.
3, 14, 2, etc.
- cedere
alicui aliqua re : faire abandon à qqn de qqch.
- utrique
mortem est minitatus nisi sibi hortorum possessione cessissent, Cic.
Mil. 75 : il les menaça de mort l'un et l'autre, s'ils ne lui faisaient
cession de leurs jardins, cf. Att, 13, 41, 1; Liv. 24, 6, 8; 3, 45, 2,
etc.
f - s'en aller, disparaître.
- horæ
cedunt, Cic. CM 69 : les heures s'en vont, passent.
- ut
primum cessit furor, Virg. En. 6, 102 : aussitôt que son délire fut
tombé.
- non
audaci cessit fiducia Turno, Virg. En. 9, 126 : la confiance
n'abandonna pas l'audacieux Turnus.
- ut...
Postumum Cominium bellum gessisse cum Volscis memoria cessisset, Liv.
2, 33, 9 : au point qu'il fût sorti de la mémoire (on eût oublié) que
Postumus Cominius avait fait la guerre contre les Volsques.
g - aller, arriver, échoir.
- quæstus
huic cedebat, Cic. Verr. 2, 170 : le bénéfice allait à Verrès.
- præda
ex pacto Romanis cessit, Liv. 26, 26, 3 : le butin d'après le traité
revint aux Romains.
- urbs
regi, captiva corpora Romanis cessere, Liv. 31, 46, 16 : la ville échut
en partage au roi, les captifs aux Romains.
- prædæ
alia militum cessere, Liv. 43, 19, 12 : le reste alla au butin des
soldats, devint la proie des soldats.
- cetera
(s.-ent. loca) armentorum pabulo cedunt, Curt. 7, 4,
26 : le reste du sol revient (est affecté) aux pâturages pour les
troupeaux.
- aurum
in paucorum prædam cessit, Liv. 6, 14, 12 : l'or est devenu la proie
de quelques hommes. --- cf. Sen. Const. 5, 6; Curt. 7, 6, 16;
Tac. An. 15, 45.
- in
imperium Romanum cedere, Liv. 1, 52, 2 : passer au pouvoir des Romains.
- omnes
in unum cedebant, Tac. An. 6, 43 : tous se ralliaient au même pouvoir
[à lui seulement].
- cedere
in aliquid : se changer en qqch, tourner en.
- cedere
in deteriores, in meliores partes, Lucr. 2, 508 : tourner au pire, au
mieux.
- calamitates
in remedium cessere, Sen. Tranq. 9, 3 : des malheurs sont devenus
salutaires.
- pœna
in vicem fidei cesserat, Liv. 6, 34, 2 : le châtiment tenait lieu de
l'acquittement de la dette [du paiement].
- temeritas
in gloriam cesserat, Curt.3, 6, 18 : la témérité avait abouti à la
gloire.
- hoc
quoque in tuam gloriam cedet, eos ad summa vexisse, qui et modica
tolerarent, Tac. An. 14, 54 : cela aussi tournera à ta gloire (cela
deviendra pour toi un titre de gloire d'avoir...) que tu aies amené aux
sommets les plus élevés des gens capables de supporter même la
médiocrité.
- reliqui
in prædam cessere victoris, Curt. 7 : les autres à titre de butin
revinrent
au vainqueur.
- postquam
in dicionem M. Antonii provinciæ cesserant, Tac. H. 5 : quand les
provinces
(d'Orient) furent passées sous les lois de Marc-Antoine.
- cedere
in proverbium, Plin. 23 : passer en proverbe.
- cedere
pro aliqua re : tenir lieu de qqch.
- oves
quæ non pepererint binæ pro singulis in fructu cedent, Cato, Agr.
150, 2 : deux brebis stériles passeront pour une féconde (seront
comptées pour).
- epulæ
pro stipendio cedunt, Tac. G. 14 : les repas j tiennent lieu de solde.
- cedere
+ adv. de manière
: aller, arriver, se passer.
- Catilinæ
neque petitio neque insidiæ prospere cessere, Sall. C. 26, 5 : pour
Catilina ni sa candidature ni ses embûches n'eurent un heureux résultat.
- secus
cedere, Sall. J. 20, 5 : mal tourner, échouer.
- impers. - si
male cesserat, Hor. S. 2, 1, 31 : s'il était arrivé qqch de fâcheux.
- cedere
seul
= bene cedere : réussir. --- Virg. En. 12, 148.
- cum
opinione tardius cederet (venenum), Suet. Ner. 33 : comme (le poison)
agissait (opérait) plus lentement qu'on ne pensait.
- utcumque
cessura res est, Curt. 7, 1, 37 : quel que doive être le résultat.
- tr.
h - céder, concéder.
- cedere
multa multis de suo jure, Cic. Off. 2, 64 : abandonner à
beaucoup beaucoup de son droit.
- ut
gratiosi scribæ sint in dando et cedendo loco, Cic. Br. 290
: que les scribes se montrent obligeants à donner une place et céder la
leur.
- cedebant
nocte hospitibus sævis cubilia, Lucr. 5, 986 : ils cédaient la nuit
leurs couches à ces hôtes farouches.
- cedere
ut : concéder que, accorder que. --- Liv. 9, 42, 3 ; Tac. An.
12, 41.
- non
cedere quominus, Quint. 5, 7, 2 : ne pas convenir que, admettre que.
- cedere
+ prop. inf.
--- Tert. Idol. 17.
2
- cĕdo (plur. cette),
impér. arch. [de ce
et dō, date,
impér.] : - a
- donne,
montre, présente. - b
- parle, dis. - c
- simple
exhortation allons, voyons.
- remarque
: cĕdo
: donne, montre...
<> cēdo
: je donne...
- cedo senem, Ter. Phorm. 321 : donne-moi le vieux, le bonhomme. ---
cf. 936 ; Andr. 730, etc. ; Plaut. Mil. 355, etc. ; Cic. Verr. 3. 96.
- cedo
argentum, Plaut. Pers. 422 : donne l'argent.
- cedo
mihi ipsius Verris testimonium, Cic. Verr. 1, 84 : montre-moi le
témoignage de Verrès lui-même. --- cf. Verr. 2, 104; 3, 99; 3,
117; 5, 56, etc.
- cedo,
num barbarorum rex Romulus fuit ? Cic. Rep. 1, 58 : voyons, Romulus
était-il roi chez des barbares ?
- cedo,
quid postea ? Cic. Mur, 26 : voyons, qu'y a-t-il ensuite ?
- avec interr. indir. - cedo,
cui Siculo civis Romanus cognitor factus umquam sit, Cic. Verr. 2, 106
: indique à quel Sicilien un citoyen romain a jamais servi de
mandataire ? --- cf. Vat. 30; Div. 2, 146.
-
avec acc. - unum
cedo auctorem fut facti, Cic. Verr. 5, 67 : cite un seul
garant (précédent) de ton acte. --- cf. Verr. 3, 29;
Fin. 2, 25; Att. 9, 18, 3.
- unum
cedo auctorem, Cic. : cite un exemple.
- cedo, nuptias adorna, Plaut. Aul. 157 : allons, prépare les noces.
- cedo,
consideremus, Gell. 17, 1, 3 : allons, considérons.
- cedo
dum : donne donc, parle donc, voyons donc. --- Plaut. Men.
265; Trin. 968; Ter. Phorm. 329.
- cedodum
= cedo dum.
- ego
istuc cavebo; cedodum huc mihi marsupium, Plaut. Men. 265 : je me
tiendrai sur mes gardes, tu as raison; donne-moi donc la bourse.
- cedo
ut inspiciam, Plaut. : laisse-moi voir.
- cedo
experiamur an et mihi possint in iudicio litteræ meæ prodesse, Apul.
Apol. 37, 4 : allons, voyons si moi aussi, devant un tribunal, mes
écrits peuvent me défendre.
- cette
manus, Plaut. : donnez-moi vos mains.
- qui,
cedo ? Ter. : comment, s'il vous plaît ?
- cedo
sis
= cedo, si vis : voyons, je te prie.
- cĕdrātus,
a, um : frotté d'huile de cèdre.
- cĕdrĕlătē,
ēs, f. : cèdre d'une grande espèce. --- Plin. 13, 53; 24, 17.
- gr.
κεδρελάτη, ης ---
κέδρος : cèdre
--- ἐλάτη : sapin.
- cĕdrĕus,
a, um : de cèdre. --- Vitr. 2, 9, 13.
- cĕdrĭa,
æ, f. : résine de cèdre. --- Plin. 24, 17.
- cĕdrĭnus,
a, um : de bois de cèdre.
- gr. κέδρινος.
- in
domo cedrina, Vulg. Sam. 2, 7, 2 : dans une maison de cèdre.
- lignum
cedrinum : le bois de cèdre.
- cĕdris,
ĭdis, f. :
- 1
- cédrat
(fruit du cèdre). --- Plin. 24, 20. - 2
- = frutex
(en Phrygie). --- Plin. 13, 54.
- gr. κεδρίς.
- cĕdrĭum,
ĭi, n. : huile tirée du cèdre. --- Plin. 16, 11, 21, § 52;
Vitr. 2, 9, 13.
- gr. κέδριον.
- Cedron,
m. invar. : le Cédron [torrent et vallée près de
Jérusalem]. --- Vulg. Jer. 31, 40.
- rex
transgrediebatur torrentem Cedron, Vulg. 2 Sam. 15, 23 : le roi passait
le torrent du Cédron.
- Cedrōsi
: c. Gedrosi.
- cĕdrōstis,
is, f. : couleuvrée blanche (plante). ---
Plin. 23, 21.
- gr.
κέδρωστις, εως.
- cĕdrus,
i, f. : - 1 - cèdre. ---
Plin. 13, 52. - 2
- bois de cèdre. --- Virg. G. 3, 414. - 3
-
huile de cèdre. --- Hor. P. 332.
- gr.
κέδρος.
- liber
perunctus cedro, Mart. 3, 2, 7 : livre frotté d'huile de cèdre (c'est
ainsi que l'on conservait les manuscrits).
- carmina
linenda cedro, Hor. : vers dignes d'être conservés, vers dignes de
passer
à la postérité.
- cedro
digna loqui, Pers. 1, 42 : dire des choses dignes d'une mémoire
éternelle.
- Celadōn,
ontis, m. : Céladon. - 1
- nom d'un guerrier. --- Ov. M. 5, 144. - 2
- un des Lapithes. --- Ov. M. 12, 250.
- cf.
gr. κελάδων, οντος :
retentissant, bruyant.
- Cĕlădus,
i, m. : rivière de la Tarraconnaise. --- Mel. 3, 10.
- Cĕlădusa,
æ, f. : une des Cyclades. --- Plin. 4, 67.
- Cĕlădussæ,
ārum, f. : îles de la mer Adriatique. --- Plin. 3, 152.
- Cĕlænæ,
ārum, f. : Célènes (ville
de la grande Phrygie, sur le
Méandre, où eut lieu, selon la légende, le combat de flûte de Marsyas
avec Apollon). --- Liv. 38,
13, 5.
- gr.
Κελαιναί ---
κελαινός : noir, sombre; rouge de sang.
- Celænæus,
a, um : de Célènes. --- Stat. Th. 2, 666.
- Cĕlæneūs,
i, m. : Célénée (un guerrier). --- V.-Fl. 3, 406.
- gr. Κελαινεύς, έως.
- Cĕlænō,
ūs, f. : Céléno. - 1 -
fille
d'Atlas, une des Pléiades. --- Ov. H. 19, 135. - 2
- une des Harpies. --- Virg. En. 3, 211; 3, 365.
- 3 - au
fig.
une Céléno = une harpie, une femme rapace. --- Juv.
8, 130.
- gr.
Κελαινώ, οῦς.
- cēlātē
[celatus] : en secret, en cachette. --- Amm. 14, 7, 21.
- Celathara,
ōrum, n. : Celathara [bourg]. --- Liv. 32, 13, 12.
- cēlātim
[celatus] : en cachette, secrètement.
-
quam maxime celatim, Sisenn. d. Gell. 12, 15, 2 :
le plus secrètement possible.
- cēlātĭo,
ōnis, f. [celo] : action de cacher. --- Boët. Ar. anal. p. 1,
25.
- cēlātor,
ōris, m. [celo] : celui qui cache. --- Luc. 10, 286.
- cēlātura
: c. cælatura.
- cēlātus,
a, um : part. passé de celo.
- celatūm
(= celatorum) indagator, Plaut. Trin. 241 : qui est à l'affût des
secrets.
- contemptum
magis quam celatum indicium esse videri sibi dixit, Curt. 6, 7 : il dit
qu'il lui paraissait qu'il avait plutôt méprisé que caché à dessein
l'avis (de Cébalinus).
- quid
tibi ego dicam ? qui illius sapientiam et meam fidelitatem et celata
omnia pæne ille ignavos funditus pessum dedit, Plaut. Trin. 163 :
as-tu besoin que je te dise comment la prévoyance du père et ma loyauté
et tout notre secret se sont trouvés presque totalement ruinés par ce
bon à rien ? --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- sed
tamen indicabo tibi, quod mehercule in primis te celatum volebam, Cic.
Q. Fr. 3, 5, 4 : cependant, je vais te dire une chose que, ma foi, je
m'étais promis de te tenir cachée, à toi tout le premier. ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 249; éd. Peeters France.
- non est profecto de illo veneno celata mater, Cic. Clu. 189 : le
secret de ce poison ne fut certainement pas caché à la mère.
- Cĕlĕbandĭcum
jugum, n. : promontoire de la Tarraconnaise. --- Avien. Or.
525.
- cĕlĕber
(qqf. cĕlĕbris), bris, bre :
- celebris
= celeber. --- Her.
2, 7 ; Mel. 1, 13, 1; Tac. An. 2, 88, etc.; Gell. 17, 21, 10; Apul. M.
2, 12.
1 - fréquent, répété,
usité, que l'on
trouve souvent, répandu.
- verba
celeberrima, Ov. A. A. 2, 705 : paroles très souvent répétées.
- verba
celebriora, Gell. : mots plus usités.
- celebri
gradu, Att. ap. Non. : d'un pas précipité.
2 - où il y a
affluence, fréquenté, peuplé,
qui abonde en, riche en.
- celeberrimo
fori effigiem divi Augusti amplecti, Tac. An. 4 : courir, au moment où
la foule se presse dans le Forum, embrasser la statue d'Auguste.
- lapis celeber trans maria, Plin. 34, 2 : pierre très répandue au-delà
des mers.
- tam celebri loco, Cic. Mil. 66 : dans un endroit si fréquenté.
- in
sede Castoris, celeberrimo clarissimoque monumento, Cic. Verr. 1, 129 :
dans le temple de Castor ce monument si fréquenté et si illustre.
- Antiochiæ,
celebri quondam urbe et copiosa, Cic. Arch. 4 : à Antioche, ville
autrefois très peuplée et riche.
- oraculum
tam celebre et tam clarum, Cic. Div. 1, 37 : oracle si consulté et si
célèbre.
- celebris
via : route fréquentée.
- oraculum
tam celebre, Cic. Div. 1, 37 : oracle si souvent consulté.
3 - célébré, fêté (par
une foule nombreuse),
consacré.
- dies
festus ludorum celeberrimus et sanctissimus, Cic. Verr. 4, 151 : le
jour de fête célébré par des jeux qui attirait le plus la foule et
était le plus vénéré.
- funus
magis amore civium quam cura suorum celebre, Liv. 24, 4,
8
: funérailles où l'affluence montrait plus l'affection des citoyens que
la sollicitude de la famille.
- (dies)
quos in vita celeberrimos lætissimosque viderit, Cic. Læl. 12 :
(jours) qu'au cours de sa vie il a pu voir les plus fêtés et les plus
heureux.
- celeberrima
populi Romani gratulatio, Cic. Phil. 14, 16 : félicitation de la masse
du peuple romain.
- festos
dies agunt celeberrimo virorum mulierumque conventu, Cic. Verr. 4, 107
: ils célèbrent des jours de fête au milieu d'un concours immense
d'hommes et de femmes.
- sacro
Dianæ celebris die, Hor. O. 2, 12, 20 : le jour consacré à
Diane, fêtée par une
foule nombreuse.
- tertia
post Idus lux est celeberrima Baccho, Ov. F. 3, 713 : le troisième jour
après
les Ides est consacré à Bacchus.
- Meneni
celebre nomen laudibus fuit, Liv. 4, 53, 12 : le nom de Ménénius fut
vanté à l'infini.
- cum
haud minus tribuni celebre nomen quam consulum esset, Liv. 7, 38, 3 :
le nom du tribun n'étant pas moins fêté (célébré) que celui des
consuls. --- cf. 6, 9, 8; 21, 39, 8; 27, 40, 6.
4 - cité souvent et
par un grand nombre de personnes, très répandu.
- clara
res est, totā Siciliā celeberrima atque notissima, Cic. Verr. 3, 61
: le fait est patent, répandu et connu au plus haut point dans
toute la Sicile.
- Valerius
Antias auctor est rumorem celebrem Romse fuisse... Liv. 37, 48, 1
: au dire de Valérius Antias, une nouvelle s'était répandue a
Rome...
5
- célèbre, illustre,
fameux, connu.
- per
Aonias famā celeberrimus urbes, Ov. M. 3, 339 : très célèbre dans les
villes d'Aonie.
- nam Q.
Mucius juris scientiā quam proprie eloquentiæ nomine celebrior fuit,
Vell. 2, 9 : quant à Quintus Mucius, il doit sa célébrité plutôt à sa
science juridique qu'à son éloquence proprement dite.
- avec
abl. - clarissimarum urbium excidio celeberrimi
viri, Liv. 26, 27
: hommes très célèbres pour avoir détruit des villes très célèbres.
- opibus,
gratia, amicitiis, vigore ingenii atque animi celeberrimus, Vell. 2, 18
:
bien
connu pour sa fortune, son crédit, ses relations, la vigueur de son
intelligence
et de son caractère.
- pons
Mulvius in eo tempore celebris nocturnis inlecebris erat, Tac. An. 13,
47
: le pont Mulvius était alors fameux pour les plaisirs
nocturnes.
- avec
inf. - Catane generasse pios celeberrima
fratres, Sil. 14 :
Catane très célèbre pour avoir mis au jour des frères pieux.
- cĕlĕbrābĭlis,
e [celebro] : digne d'être célébré. --- Amm. 29, 5, 6.
- cĕlĕbrassīs
: voir celebro.
- cĕlĕbrātĭo,
ōnis, f. : - 1 -
affluence,
assemblée nombreuse. - 2
- célébration.
- 3 - estime, faveur,
renom.
- quæ
domus ! quæ celebratio cottidiana ! Cic. Sull. 26 : quelle maison !
quelle
affluence chaque jour !
- hominum
cœtus et celebrationes obire, Cic. Off. 1, 12 : aller là où les gens se
rassemblent en grand nombre.
-
ludorum celebratio, Cic. Att. 15, 29, 1 : célébration des jeux. ---
cf. Tac. An. 1, 15; Vell. 2, 56,
1; Plin. 30, 1, 3, § 12.
-
celebratio Confirmationis : célébration de la confirmation; --- Eccl.; voir confirmatio.
- equestres
statuæ Romanorum celebrationem habent, Plin. 34, § 19 : les
statues équestres
sont en grande faveur à Rome.
- cĕlĕbrātor,
ōris, m. [celebro] : celui qui célèbre. --- Mart. 8, 78, 3.
- cĕlĕbrātus,
a, um : part. - adj. de celebro. - 1
- fréquenté. - 2
- honoré, fêté par une foule nombreuse. - 3
- répandu, divulgué. -
4
- célébré,
vanté, fameux. - 5
- usité,
employé.
- forum rerum venalium totius regni maxume celebratum, Sall. J. 47, 1 :
marché le plus fréquenté de tout le royaume.
- adventus
dictatoris celebratior quam ullius umquam antea fuit, Liv. 5, 23, 4 :
l'arrivée du dictateur rassembla plus de foule que celle d'aucun autre
auparavant.
- nullus
celebratior illo dies, Ov. M. 7, 430 : pas de jour plus fêté que
celui-là.
- scio
me in rebus celebratissimis omnium sermone versari, Cic. Phil. 2, 57 :
je sais que je m'occupe de faits qui sont l'objet général de toutes les
conversations.
- celebratis
versibus laudata (bucula Myronis), Plin. 34, 57 : (la vache de Myron)
célébrée dans des vers bien connus.
- avus
nulla illustri laude celebratus, Cic. Mur. 16 : aïeul, dont aucun
mérite éclatant n'a publié le nom.
- artifices
celebratos nominare, Plin. 34, 37 : citer des artistes fameux.
- Haterius
eloquentiæ celebratæ, Tac. An. 4, 61 : Hatérius, d'une éloquence
renommée.
- celebratior
usus anulorum, Plin. 33, 27 : l'usage plus répandu des anneaux (mode
plus générale).
- verbum
celebratius, Gell. 17, 2, 25 : mot plus usité.
- cĕlĕbresco,
ĕre [celeber] : - intr. - se répandre dans la
foule. --- Acc. Tr. 274.
- cĕlĕbris,
m. : voir celeber.
- cĕlĕbrĭtās,
ātis, f. [celeber] :
1 - fréquentation nombreuse d'un lieu.
- propinquitas
et celebritas loci, Cic. Scaur. 45 : la proximité et la
fréquentation du lieu.
- propter
viæ celebritatem, Cic. Att. 3, 14, 2 : parce que la route est très
fréquentée.
- odi
celebritatem, fugio homines, Att. 3, 7, 1 : je hais les lieux très
fréquentés, je fuis le monde.
- celebritas
mihi odio est, Cic. Att. 3, 19 : je n'aime pas la cohue.
- in
celebritate versari, Nep. : fréquenter le monde.
- cujus
non mater familias primum locum tenet ædium atque in celebritate
versatur ? Nep. præf. 6 : chez qui la maîtresse de maison ne
passe-t-elle pas sa vie dans la partie la plus accessible de sa demeure
et ne se montre-t-elle pas en public. (trad. A. M. Guillemin).
2
- célébration solennelle (en foule)
d'un jour de fête.
- ludorum
celebritas, Cic. Verr. 5, 36 : la pompe des jeux. --- de
Or. 3, 127.
- spoliatus
illius supremi diei celebritate, Cic. Mil. 86 : privé de la solennité
de ce jour suprême [des funérailles]. ---
cf. Liv. 30, 38, 12.
3
- extension, diffusion parmi un grand nombre
de personnes, fait d'être mentionné souvent par une foule.
- quam
celebritatem sermonis hominum consequi potes ? Cic. Rep. 6, 20 : à
quelle diffusion peux-tu atteindre par les propos des hommes ?
- hac
tanta celebritate famæ, Cic. Arch. 5 : avec une renommée à ce point
répandue.
- si
quis habet causam celebritatis et nominis, Cic. Off. 2, 44 : si qqn a
des raisons d'avoir un nom répandu et glorieux.
- celebritas
nominis : large diffusion d'un nom, notoriété. --- Tac. H. 2, 8; Plin.
Ep. 9, 23, 5.
4
- grande affluence.
- celebritas
virorum ac mulierum, Cic. Leg. 2, 65 : affluence des hommes et des
femmes (Dom. 75).
- totius
Græciæ celebritate, Cic. Tusc. 5, 9 : au milieu du concours de la
Grèce entière.
- solitudo,
celebritas, Cic. Att. 12, 13, 1 : solitude, affluence.
- in
maxima celebritate atque in oculis civium vivere, Cic. Off. 3, 3 :
vivre au milieu du plus grand concours de peuple et sous les regards
des citoyens.
5
- fréquence.
- in
multitudine et celebritate judiciorum, Cic. Fam. 7, 2, 4 : au milieu de
ces jugements nombreux et répétés.
- celebritas
periculorum, Tac. An. 16, 29 : la fréquence des dangers.
6
- célébrité, renommée, notoriété.
- celebritas
sermonis hominum, Cic. Rep. 6, 19, 20 : la célébrité que donnent les
discours
des hommes. --- cf. Cic. Off. 2, 13, 44;
id. Tusc. 1, 12, 28; Sall. H. Fragm. 5, 6, p. 243; Suet. Gram.
23; Gell.
6, 17, 1; 15, 31, 1;
Plin. 34, § 2.
- cĕlĕbrĭter
[celeber] : souvent. --- Aug. Hæres. 81.
- celeberrime,
Suet. Tib. 52 : très souvent.
- cĕlĕbro,
āre, āvi, ātum [celeber] : - tr. -
- (Lebaigue
P. 185 et P.
186)
- arch.
celebrassīs = celebraveris.
1 - fréquenter en grand nombre un lieu ou une
personne, aller souvent.
- ab
iis si domus nostra celebratur, Cic. Mur. 70 : si notre maison est
fréquentée par eux.
- viæ
multitudine legatorum celebrabantur, Cic. Sest. 131 : sur les routes se
pressait une foule de députés.
- ideo
viam munivi, ut eam tu alienis viris comitata celebrares ? Cic. Cæl.
34 : ai-je construit une route pour que tu y sois sans cesse avec une
escorte d'hommes qui te sont étrangers ?
- frequentia
et plausus me usque ad Capitolium celebravit, Cic. Att. 4, 1, 5 : la
foule et les appaudissements se pressèrent autour de moi
(m'accompagnèrent) jusqu'au Capitole.
- senectutem
alicujus celebrare et ornare, Cic. de Or. 1, 199 : entourer
(s'empresser autour de) et honorer la vieillesse de qqn.
- sic
ejus adventus celebrabantur ut... Cic. Arch. 4 : ses arrivées
attiraient la foule à tel point que...
- cujus
litteris, nuntiis celebrantur aures cotidie meæ novis nominibus
gentium, Cic. Prov. 22 : dont les lettres et les courriers font qu'à
mes oreilles se pressent chaque jour de nouveaux noms de nations.
- quorum
studio et dignitate celebrari hoc judicium vides, Cic. Sull. 4 : que tu
vois avec leur zèle et leur prestige assister en foule à ce jugement.
- popinas
celebrare, Varr. : hanter les cabarets.
- neu
juvenes celebret multo sermone, Tibul. 1 : qu'elle n'aille pas souvent
bavarder avec des jeunes gens.
- silvas
celebrare, Ov. M. 10 : fréquenter les forêts.
2
- assister en foule à une fête, fêter
(célébrer) en grand nombre, solennellement.
- celebrare
festos dies ludorum, Cic. Arch. 13 : participer à la célébration des
fêtes avec jeux publics.
- celebratote
illos dies cum conjugibus ac liberis vestris, Cic. Cat. 3, 23 : fêtez
en foule ces jours-là avec vos femmes et vos enfants.
- celebrare
nuptias, Liv. 36, 11, 2 : célébrer un mariage.
- hujus
in morte celebranda, Cic. Mur. 75 : dans la célébration solennelle de
sa mort.
- alicujus
diem natalem celebrare : célébrer l'anniversaire de qqn. ---
Suet. Cl. 11; Tac. H. 2, 95.
- alicujus
exsequias celebrare, Liv. 37, 22, 2 : célébrer les funérailles de qqn,
rendre les derniers honneurs à qqn.
- celebratur
omnium sermone lætitiāque convivium, Cic. Verr. 1, 66 : le festin se
célèbre au milieu des conversations et de la gaieté générales.
--- Liv. 40, 14, 2.
- is
primus principatus dies in posterum celebratus, Tac. H. 2 : l'usage a
consacré
ce jour comme le premier de son principat.
- publice
totā celebrante Siciliā sepultus est, Nep. Tim. 5 : il fut enseveli aux
frais
du trésor public, et avec le concours de toute la Sicile.
- funus
celebrare, Curt. : célébrer des funérailles.
- natalem
Vitellii diem celebrare, Tac. H. 2 : célébrer l'anniversaire de
Vitellius.
3
- répandre parmi un grand nombre de personnes,
publier, faire connaître.
- ad
populi Romani gloriam celebrandam, Cic. Arch. 19 : pour répandre
partout (au loin) la gloire du peuple romain.
- cum
jam in foro celebratum meum nomen esset, Cic. Br. 314 : comme déjà mon
nom était répandu sur le forum.
- factum
esse consulem Murenam nuntii litteræque celebrassent, Cic. Mur. 89 :
[là où] des messages et des lettres avaient publié l'élection de Muréna
au consulat.
- quid
in Græco sermone tam tritum atque celebratum est quam...? Cic. Flacc.
65 : qu'y a-t-il dans la langue grecque d'aussi rebattu, d'aussi commun
que...?
- res
celebrata monumentis plurimis litterarum, Cic. Rep. 2, 63 : fait publié
par de très nombreux monuments littéraires.
- Hannibalem
litteris nostris videmus esse celebratum, Cic. Sest. 142 : nous voyons
qu'Hannibal est souvent mentionné avec honneur dans nos écrits.
- omni
in hominum cœtu gratiis agendis et gratulationibus habendis et omni
sermone celebramur, Cic. Mil. 98 : dans toutes les réunions, qu'on me
remercie, qu'on me félicite, qu'on échange n'importe quel propos, on ne
cesse de parler de moi.
- his
sermonibus circumstantium celebratus, Liv. 30, 13, 8 : faisant ainsi
les frais de la conversation des assistants.
- avec 2 acc. ut
(eum) socium laborum non modo in sermonibus, sed apud patres et populum
celebraret, Tac. An. 4, 2 : au point que non seulement dans ses
entretiens, mais au sénat et devant le peuple, il le proclamait le
compagnon de ses travaux.
4
- répandre avec éloge, glorifier, célébrer.
- ab
eo genere celebratus auctusque erat, Sall. J. 86, 3 : c'est à cette
catégorie de citoyens qu'il devait sa notoriété et son élévation.
- Cyrum
quem maxime Græci laudibus celebrant, Liv. 9, 17, 6 : Cyrus, que les
Grecs vantent le plus.
- aliquem
celebrare, Hor. O. 1, 12, 2 : célébrer, chanter qqn.
- qua
re celebrata, erat in magno nomine et gloria, Cic. Div. 1 : ce fait
ayant
fait grand bruit, il jouissait d'une grande renommée.
- Mari
virtutem in majus celebrare, Sall. J. 73 : vanter outre mesure les
mérites
de Marius.
- Tagus
auriferis harenis celebratur, Plin. 4 : le Tage est célèbre par ses
sables
aurifères.
5
- employer souvent, pratiquer.
- celebrare
artes, Cic. de Or. 1, 2 : pratiquer des arts.
- apud
Philonem harum causarum cognitio exercitatioque celebratur, Cic. de Or.
3, 110 : chez Philon, l'étude et la pratique de ces causes se font
couramment. --- cf. de Or. 3, 197 ; Div. 1, 3.
- servorum
omnium vicatim celebrabatur tota urbe discriptio, Cic. Dom. 129 : dans
toute la ville on pratiquait le classement par quartier de tous les
esclaves.
- postea
celebratum id genus mortis, Tac. H. 2, 49 : dans la suite ce genre de
mort se répandit (se multiplia).
- hoc
ornatūs genus Cato in orationibus suis celebravit, Gell. 13, 25, 12 :
cette figure de style, Caton l'employa souvent dans ses discours.
- cum
his seria ac jocos celebrare, Liv. 1, 4, 9 : avec eux ils partageaient
constamment les occupations sérieuses et les divertissements.
- celebrari
de integro juris dictio, Liv. 6, 32, 1 : on en revint de plus belle à
la pratique des poursuites judiciaires.
- iambum
celebrare, Quint. : employer souvent l'iambe.
- nec
unum genus est divinationis celebratum, Cic. Div. 1 : on n'a pas
l'habitude
de n'employer qu'un seul genre de divination.
- Bedriaci,
Placentiæ celebratum id genus mortis, Tac. H. 2 : à Bédriac, à
Plaisance,
ce genre de trépas se réalise souvent.
- a
quibus si domus nostra celebratur, Cic. Mur. : s'ils viennent souvent
chez
nous.
6
- répandre dans l'usage.
- tertius
modus transferendi verbi, quem jucunditas celebravit, Cic. de Or. 3,
155 : une troisième sorte de métaphore, dont le plaisir a répandu
l'usage.
- Africani
cognomen celebrare, Liv. 30, 45, 6 : mettre en usage (rendre courant)
le surnom d'Africain.
- Celēĭa
(Celēja,
æ), f. : Céléia (ville de la Norique). --- Plin.
3, 24, 17, § 146; Inscr.
Orell. 501; 1982.
- Celēiātes,
ium (um), m. : les Céléiates (peuple de Ligurie).
--- Liv. 32, 29, 7.
- Celemna
(Celenna), æ, f. : Célemne (ville de Campanie). ---
Virg. En. 7, 739.
- Cĕlēnæ
: voir
Celænæ.
- Cĕlendĕris
(Cĕlendris),
is, f. : Célendéris (ville de Cilicie).
--- Tac. An. 2, 80.
- gr. Κελένδερις
- Cĕlendĕrĭtis,
tĭdis, f. : de Célendéris.
- Cĕlendris --- Mel.
1, 13, 4.
- Celeniæ
aquæ : c. Cileniæ. --- Anton.
- celer
:
1
- cĕlĕr
(cĕlĕris, arch.), cĕlĕris, cĕlĕre :
- arch. celeris, m., Cato, d.
Prisc. 7, 57; celer,
f., L. Andr. ibid. ; gén. plur. celerum
[au lieu de celerium]
C.-Aur. Acut. 2, 1, 1 II celerissimus
Enn. d. Prisc. ibid.
a
- prompt,
rapide, leste, alerte.
- face te celerem, Plaut.
Trin. 1008 :
depêche-toi.
- Fama pedibus celeris,
Virg. En. 4, 180 : la Renommée
aux pieds rapides.
- evadit celer ripam,
Virg.
En. 6, 425 : il
franchit lestement la rive.
- lactei
coloris hæc (terra) et aqua dilui celerrima, Plin. 35, 194 : cette
terre est blanche comme le lait et se délaie très vite dans
l'eau.
- celerrimus, Cic. Tim.
31
: qui a le
mouvement le plus rapide.
- avec
infin. celer sequi, Hor. O. 1, 15, 18
: prompt à suivre.
- avec
gén. gérond. celer nandi, Sil. 4, 585
: rapide à la nage.
- oppidum
Brundisium, quod celerrimum adpulsu erat, Tac. An. 3, 1 :
Brindes,
le port le plus prompt à être abordé (le plus proche
où Agrippine pût aborder).
b
- fig.
prompt, rapide, vif.
- mens, qua nihil est
celerius, Cic. Or.
200 : l'esprit, que rien ne surpasse en promptitude.
- oratio
celeris et concitata, Cic. de Or. 2, 88 : style vif et rapide.
- nullus
es, Geta, nisi jam aliquod tibi consilium celere reperis,
Ter. Phorm. 179 : tu es perdu, Géta, à moins que tu ne trouves
rapidement quelque expédient.
- celeris
mors, Ov. : mort subite.
- jussa
deæ celeres (= celeriter) peragunt, Ov. M. 2, 119 : les déesses
exécutent
rapidement cet ordre. --- Ov. M. 2, 838; 9,
765.
- avec
infin. celer irasci, Hor. Ep. 1, 20, 25
: prompt à la colère. --- Hor. O. 3, 12, 11; 4, 6, 39.
c
- hâtif.
- fata celerrima, Virg.
En.
12, 507 : le trépas le plus
prompt.
- nimis celeri
desperatione
rerum, Liv. 21, 1, 5 : par
l'effet d'un désespoir trop prompt.
d
- bref
[en parl. de syllabes].
- tres celeres, Quint.
9, 4,
111 : trois brèves.
2
- Cĕlĕr, ĕris,
m. : - a
- Céler [officier de
Romulus]. --- Ov. F. 4, 837. - b
- surnom de diverses
familles. --- Cic. Br. 247; Mart. 1, 64.
- cĕlĕrantĕr,
adv. : précipitamment.
--- Arr. d. Non. 513, 25.
- cĕlĕrātim,
adv. : c. celeriter. --- Sisenn.
d. Non. 87, 2.
- cĕlĕrĕ
: - 1 - adv.
arch.
rapidement.
- Enn.
et Nov. d. Non.
p. 510, 9 sq.; Plaut.
Curc. 283. - 2 - nom.
acc. sing.
neutre de celer.
- Cĕlĕres,
um, m. : les Célères (les trois cents cavaliers de la garde de
Romulus). --- Liv.
1, 15, 8.
- voir hors site celeres.
- cĕlĕrĭpēs, ĕdis
[celer + pes]
: léger à la course. --- Cic. Att. 9, 7, 1.
- cĕlĕrĭtās,
ātis, f.
[celer] :
1 - promptitude, célérité, vitesse,
rapidité,
agilité.
- celeritas
in capiendis castris, Cæs. BG. 7 : la rapidité pour s'emparer des
(trois)
camps.
- velocitas
corporis celeritas appellatur, Cic. Tusc. 4, 31 : la vitesse
du
corps a
nom célérité.
- celeritas peditum,
Cæs.
BG. 1, 48, 6 : l'agilité
des
fantassins.
- navis erat
incredibili
celeritate velis, Cic. Verr. 5, 88
: le navire marchait à la voile à une vitesse incroyable.
- nulla
est celeritas quae possit cum animi celeritate contendere, Cic. Tusc.
1, 43 : il n'y a pas de vitesse qui puisse lutter avec celle da pensée.
- cavendum
est ne in festinationibus suscipiamus nimias celeritates, quae cum
fiunt, anhelitus moventur, vultus mutantur, Cic. Off.
1, 36, 131 : gardons- nous dans notre hâte une excessive célérité
qui rend haletant, change le visage,
- hoc bellum indiget
celeritatis, Cic. Phil. 6, 3, 7 : la guerre présente demande à être
conduite avec célérité.
2 - fig.
promptitude.
- celeritas animorum,
Cic.
CM 78 : l'agilité de
l'esprit.
- celeritas consilii,
Nep.
Ages. 6, 2 : rapidité de décision.
- celeritas
dicendi, Cic. Flac. 48 : volubilité de parole.
- celeritas
veneni, Cic. Cæl. 60 : l'effet rapide d'un poison.
- celeritas
syllabarum, Cic. Or. 57, 191 : brièveté des syllabes. --- Quint. 9, 4, 91; 9, 4, 88; 9, 4, 140;
11, 3, 107.
- cĕlĕrĭtĕr,
adv. [celer] : promptement, rapidement, en peu de temps; en
peu
de mots.
- comp. celerius,
Cic. Verr 2, 3, 24, § 60; Cæs. BG. 1, 48; 2, 3; Nep. Cim.
3, 2 --- superl. celerrime, Cic. Fin. 2, 14, 45; Cæs.
BG. 1, 37.
- celerius
opinione, Cæs. : plus tôt qu'on ne s'y attendait.
- cĕlĕrĭtūdo,
ĭnis, f.
[celer] :
vitesse.
--- Varr. R. 3, 12, 6.
- cĕlĕrĭuscŭlē,
adv. : un peu vivement. --- Her.
3, 24; Prisc.
5, p. 611
P.
- cĕlĕrĭuscŭlus,
a, um [dim. de celer]
: mot formé sur le précédent par Prisc. 3, 29.
- cĕlĕro,
āre, āvi, ātum
[celer] :
1 -
tr. - faire
vite, accélérer,
hâter, exécuter promptement.
- celerare fugam in
silvas,
Virg. En. 9, 378 : fuir
précipitamment dans les bois.
- hæc celerans, Virg. En.
1, 656 : se hâtant d'exécuter
ces ordres.
- celerandæ victoriæ
intentior, Tac. An. 2, 5 : plus occupé de
hâter la victoire.
2
- intr. - se
hâter.
- auditā belli fortunā ad
Asiam celeravit, Eutr. 4, 9 : à la nouvelle du résultat de
l’expédition, il se hâta d’entrer en Asie.
- quo
nos decet citatis celerare tripudiis, Catul. 63, 21 : où
nous
devons nous hâter d'aller en exécutant des danses rapides. ---
Tac. An. 12,
64 ; H. 3, 5; Lucr. 1, 388; Sil. 12, 64.
- avec infin. celerant
in te consumere
nomen, Aus. Mos. 353 : ils se hâtent d'absorber en toi leur
nom.
- cĕlēs,
ētis, m. : - 1 -
cheval de course. --- Plin. 34, 19. - 2
- bateau
léger et rapide, yacht. --- Plin. 7, 208.
- gr.
κέλης, ητος.
- voir hors site celes.
- Cĕlētīzontes,
um, m. : les Célétizontes (cavaliers
de chevaux de
course, jockeys). --- Plin. 34, 75 et 78.
- gr.
κέλητίζοντες.
- Cĕletrum,
i, n. : Célétrum (ville de Macédoine).
--- Liv. 31, 40, 1.
- cĕleuma,
ătis, n. : voir celeusma.
- Cĕlĕus,
ĕi, m. : Célée (roi d'Eleusis et père de Triptolème). --- Virg.
G. 1, 165.
- gr.
Κελεός.
- cĕleusma
(cĕleuma), ătis, n. :
- gr.
κέλευσμα (κέλευμα), ατος.
- céleusma, æ, f., Fort.
Mart. 4, 423.
1
- chant
en mesure [qui règle les
mouvements des rameurs].
- cani remigibus
celeuma per
symphoniacos
solebat et per assam vocem, Ps. Asc. Cic. Div. in Cæc. 55
: la mesure
était donnée aux rameurs par des musiciens et par la voix seule.
2 - chant
rythmant divers travaux.
- Hier. Isai. 5, 10 ;
Aug.
Monach. 17, 20.
- voir
hors site celeusma.
- cĕleustēs,
æ, m. : chef
des rameurs.
--- CIL 12, 5736.
- gr. κελευστής.
- cĕlĭa,
æ,
f. : bière d'Espagne. --- Plin. 22, 164.
- cēlĭbāris
: voir
cælibaris.
- cella
:
1
- cella, cellæ, f.
:
- voir hors site cella.
a
- endroit
où l'on serre qqch, grenier, magasin.
-
cella vinaria, olearia, penaria Cic. CM 56, cellier à vin, à huile,
garde-manger.
- emere frumentum in
cellam,
Cic. Verr. 3, 202 : acheter du
blé pour son approvisionnement personnel.
- emere
in cellam, Cic. : acheter pour la cuisine.
- cella
promptuaria : - a
- garde-manger. --- Apul. - b
- (= carcer) prison
(par plaisanterie). --- Plaut. Am. 1, 1, 4;
cf. id.
ib. 1, 1, 3.
- villam
cellamque tradere, Cic. Att. 14 : céder une villa avec ses provisions.
- fig.
cella penaria rei
publicæ nostræ (Sicilia) Cato, d. Cic. Verr. 2, 5
: la Sicile est le
grenier à blé de Rome.
b
- petite
chambre, chambrette, loge.
- concludere se
in cellam aliquam, Ter. Ad. 552 : s'enfermer dans quelque
réduit.
- cellæ
servorum, Cic. Phil. 2, 67 : réduits des esclaves. --- Hor. S. 1, 8, 8.
- cella pauperis, Sen.
Ep.
18, 7 ;
100, 6 : le réduit du pauvre [chambre misérable que
les riches avaient,
dans leurs demeures luxueuses pour y faire une sorte de retraite par
raffinement, cf. Sen. Helv. 12, 3]. --- cf.
Mart. 3, 48.
- cella ostiarii : loge du
portier.
--- Vitr. 6, 10; Petr. 29, 1; 77, 4.
c
- salle
de bains.
- Plin. Ep. 2, 17, 11.
d - partie
du temple où se trouvait la statue du
dieu, sanctuaire.
- Jovis cella, Liv. 5,
50, 6
: le sanctuaire de Jupiter. ---Vitr. 3, 1; 4, 1;
Cic. Phil.
3, 12, 30; Liv. 6, 29, 9.
e - logement
des animaux.
- cella columbarum,
Col. 8,
8, 3 : pigeonnier.
f - alvéoles
des ruches, cellules.
- Virg. G. 4, 164; En.
1, 433; Plin.
11, 26.
2
- Cella, æ, m. :
Cella (nom d'homme).
- Cellæ, ārum, f. : bourg
d'Afrique dans la Byzacène. --- Anton.
- cellārārĭus
(= cellārĭus),
ĭi, m. : sommelier. --- Paul.
Sent. 3, 6, 72.
- cellāriensis,
e [cella] : relatif au grenier, aux provisions. --- Cod.
Th. 7, 4, 32.
- cellārĭŏlum,
i, n. [cellarium] : petit
grenier. --- Hier. Jovin. 2, 29.
- cellāris,
e [cella] : de pigeonnier.
--- Col. 8, 8, 1.
- cellārĭtēs,
æ, m.
[cellarium] : dépensier, sommelier. ---
Cass. Var. 10, 28.
- cellārĭum,
ĭi, n. [cella]
:
- 1 -
garde-manger, office. --- Scæv.
Dig. 32, 41, 1. - 2 - nourriture,
provisions (du garde-manger). ---
Lamp. Hel.
26, 8.
- cellārĭus,
a, um [cella]
:
de garde-manger.
- cellaria sagina, Plaut.
Mil. 845 : l'embonpoint qu'on gagne à l'office.
- cellārĭus, ĭi,
m. : esclave chargé des provisions, sommelier, dépensier, économe. --- Plaut.
Capt. 895; Col.
11, 1, 19; 12, 3, 9; 12, 4, 2; Plin.
19, 188.
- cellātĭo,
ōnis, f. : suite de petites chambres (surtout pour
les domestiques inférieurs). --- Petr.
77, 4.
- cellerārĭus
(cellarārĭus), ĭi,
m. : sommelier. --- Bened.
Reg. 39.
- cellĭo, ōnis,
m.
[cella] : sommelier. --- CIL 2,
5356.
- cellŭla,
æ, f. [dim. de cella] : - 1
- c. cella
: petite chambre,
chambrette, petit cabinet. --- Ter.
Eun. 310.
- 2 - cellule (de
moine). --- Hierug.
d. Aug.
Ep. 72, 3 II c. cela § 5 et 1 : Col. 8, 9, 3 ; Cod.
Th. 14, 15, 4.
- cellŭlānus,
i, m. : qui vit dans une
cellule,
moine.
--- Sid. Ep. 9, 3.
- Celmis,
is, m. : Celmis (nourricier de Jupiter). --- Ov.
M. 4, 282.
- gr.
Κέλμις.
- cēlo,
āre, āvi, ātum [* kelcella,
clam,
clanculum] :
- Lebaigue
P. 186 et P.
187.
- arch celassis = celaveris Plaut.
Stich. 149 -- inf. passif celarier
-- Lucr. 1, 905 --- gén. plur. celatum
= celatorum Plaut.
Trin. 241.
1
- tenir
secret, tenir caché, ne pas dévoiler, cacher, taire.
- celare sententiam,
Cic.
Ac. 2,
60; celare peccatum Cic. Nat. 2, 11 : tenir cachée son
opinion, cacher une
faute.
- rex id celatum
voluerat,
Cic. Verr. 4, 64 : le roi avait voulu
que l'objet fût tenu caché.
- cum quæ causa illius
tumultus fuerit testes
dixerint, ipse celarit, Cic. Verr. 1, 80 : les témoins ayant
dit, mais
lui ayant caché la raison de ces désordres.
- celans quantum vulnus
accepisset, Nep. Dat. 6, 1 : ne laissant pas voir quelle
cruelle blessure
il avait reçue.
- cupiebam animi
dolorem
vultu tegere et taciturnitate
celare, Cic. Verr. pr. 21 : je désirais que mon visage masquât
la peine
que je ressentais et que mon silence la tînt secrète.
- primo urbis
magnitudo ea (mala) celavit, Liv. 39, 9, 1 : au début la
grandeur de la
ville cacha le mal.
2
- cacher
à qqn, tenir qqn dans l'ignorance.
- celare aliquem :
cacher à
qqn.
- si omnes deos
hominesque celare possimus Cic. Off. 3, 37 : quand même nous
pourrions
tenir tous les dieux et les hommes dans l'ignorance.
- neque
ego te celabo, neque tu me celassis quod scias, Plaut. : moi, je ne te
cache rien, et toi, ne me cache pas ce que tu pourrais savoir.
- cum familiariter
me in eorum sermonem
insinuarem, celabar, excludebar, Cic. Agr. 2, 12
: j'avais beau me mêler familièrement à leurs entretiens, on
se
cachait de moi, on m'évinçait.
- celari videor a te,
Cic.
Q. 2, 15, 5
: je crois que je suis tenu par toi dans l'ignorance.
- hæc
celata me sunt, Plaut. : on m'a caché cela.
3
- cacher
qqch à qqn.
- celare aliquem
aliquam rem
: cacher qqch à qqn. --- Cic. Or. 230 ; Fam.
2, 16, 3 ; Liv. 40, 56, 11.
- cf. gr. κρύπτω τινά τι :
je cache
à qqn qqch.
- indicabo tibi quod in
primis te celatum
volebam, Cic. Q. 3, 5, 4 : je te révélerai ce qu'à toi surtout
je
voulais cacher.
- iter
omnes celat, Nep. : il dérobe à tous sa marche.
- celabis homines quid
iis
adsit commoditatis ? Cic.
Off. 3, 52 : tu cacheras à tes semblables l'avantage qui est à
leur portée ?
- quam quidem celo
miseram me hoc timere, Cic. Att.
11, 24, 2 : et je cache à la malheureuse que j'ai ces craintes.
- celare aliquem de
aliqua
re, Cic. Verr. 4, 29 : tenir qqn dans
l'ignorance touchant qqch.
- credo celatum esse
Cassium
de Sulla uno,
Cic. Sull. 39 : j'imagine, Cassius était tenu dans l'ignorance
touchant
le seul Sylla.
- non est profecto de
illo
veneno celata mater, Cic. Clu.
189 : cette mère n'a pas été tenue dans l'ignorance de cette
préparation
du poison (elle a été dans la confidence de cet
empoisonnement).
- celare alicui aliquid
:
cacher qqch à qqn. --- *B. Alex. 7, 1.
- id Alcibiadi diutius
celari
non potuit, Nep. Alc. 5, 2 : cela ne put être caché bien
longtemps
à Alcibiade [mss ; mais corr. Alcibiades].
- avec locatif sacra terræ
celare,
Liv.
5. 51, 9 : enfouir les objets sacrés dans le
sol.
- celare
se tenebris, Virg. En. 9, 425 : se cacher dans les ténèbres.
- celare aliquem
silvis,
Vig.
En. 10, 417 : cacher qqn dans la forêt.
- absol.
non est celandum,
Nep.
Att. 12, 2 : il n'y a pas lieu de cacher ce
détail. --- Plaut. Trin. 245.
- cĕlox,
ōcis, f. : bateau léger. --- Liv.
21, 17,
3; 37, 27, 4.
- cf.
gr. κέλης, ητος.
- celox publica, Plaut.
Capt. 874 : vedette.
- fig.
onusta celox, Plaut. Ps. 1305 : ventre garni.
- celsa
:
1
- celsa, æ, f. : nom latin du sycomore. --- Isid.
17, 7, 20.
2
- celsa : voir
celsus.
- celsē,
adv. (inus.) : en haut.
- celsius.
--- Col. 4, 19, 2 ;
Amm. 25, 4.
- Celsenses,
ĭum, m. : les habitants de Celsa (ville de la Tarraconaise). --- Plin.
3, 24.
- Celsidĭus,
ĭi, m. : Celsidius (nom d'homme).
--- CIL 2, 872.
- celsĭjŭgus,
a, um [celsus
+ jugum]
: au sommet élevé. --- Cypr. Gall. Gen. 291.
- Celsīnus,
i, m. : Celsinus (surnom romain). --- CIL
2, 3283.
- celsĭtās, ātis, f. : c. celsitudo. --- Cyp.
Ep. 39, 4.
- celsĭthrŏnus,
a, um [celsus
+ thronus] : qui a un trône élevé. --- An.
Helv. 185, 6.
- celsĭtŏnans,
antis [celse + tono] : qui tonne dans les nues. ---
Inscr.
- celsĭtūdo,
ĭnis, f. [celsus] :
1
- élévation, hauteur, taille élevée.
- celsitudo corporis Vell.
2, 94, 2 : haute
taille.
- celsitudines montium,
Amm.
23, 6, 28 : hauts sommets.
2
- Altesse,
Grandeur (titre honorifique qu'on donnait au préfet du
prétoire et à
d'autres dignitaires).
- Cod. Th. 6, 26,
8; 1, 6,
6; 9, 1, 15.
- celsus
:
1
- celsus, a, um :
- celsus
: part. passé de cello,
inusité, mais que
l'on trouve dans les composés : percello,
excello,
antecello, procello.
- celsius,
adv. compar. de celse, inusité
: Col. Amm.
plus haut.
a
- élevé, élancé,
haut, grand.
- celsus
vertex montis, Virg. : le sommet élevé d'une montagne.
- deus
homines celsos et erectos constituit, Cic. Nat. 2, 140 : Dieu
a
donné à l'homme une taille élevée et droite.
- celsæ turres, Hor. O.
2,
10 : les hautes tours.
- celsa
residens arbore, Phædr. : perché à la cime d'un arbre.
b
- fier, noble, sublime, superbe.
- sit
status (oratoris) et erectus et celsus, Cic. Or. 18 : que l'attitude de
l'orateur soit élevée et droite.
- celsiores
viri, Cod. Th. : des personnages plus élevés en dignité.
- celsi
in prœlium vadunt, Liv. : ils marchent fièrement au combat.
- graditur
celsa, Sen. : elle s'avance, la tête haute.
- animus
generosior celsiorque, Quint. 1 : des sentiments plus généreux et plus
élevés.
- celsi
Ramnes, Hor. A. P. 342 : les chevaliers hautains.
- membrorum
celsius humano robur, Sil. : la force des membres plus grande que celle
des humains.
- nil
est amore veritatis celsius, Prud. : rien n'est plus noble que l'amour
de la vérité.
2
- Celsus, i, m. : - a
- Celse (médecin célèbre et
écrivain encyclopédiste). --- Quint. 10, 1, 124.
- b
- jurisconsulte sous
Trajan. --- Plin. Ep. 6, 5, 4. - c
- Celsus Albinovanus, voir
Albinovanus.
- avec datif éthique
quid mihi Celsus agit ? Hor. Ep. 1, 3, 15 : dis-moi ce que fait
Celsus.
- voir
hors site : Celse.
- Celtæ,
ārum, m. : les Celtes (peuple
qui habitaient la Gaule, l'Espagne et le nord de l'Italie; en
part. les habitants de la Gaule centrale).
--- Cæs. BG. 1, 1;
Liv. 5, 34, 1.
- gr.
Κέλται.
- voir hors site : Celtes.
- celthis,
is, f. : micocoulier. --- Plin. 13,
104.
- Celtĭbēr,
ēri, m. : Celtibérien. --- Catul.
39, 17.
- Celtĭbēr,
ēra, ērum : de Celtibérie, celtibérien.
- Celtĭbēri,
ōrum, m. : les Celtibériens
[peuple
d'Espagne].
--- Cic. Tusc. 2, 65.
- cf.
gr. Κελτίϐηρες.
- Celtĭbēria, æ, f. : la Celtibérie (contrée de la Tarraconnaise). --- Cic.
Phil. 11, 12.
- Celtĭbēricus,
a, um : Celtibérien. --- Liv.
42, 3, 1.
- Celticē,
adv. : en langue celtique.
- Celtice loqui : parler
celtique. --- S.-Sev. Dial. 1, 27, 4.
- Celtĭcus,
a, um : qui a rapport aux Celtes. --- Plin. 4, 106.
- Celtĭcum,
i, n. : le pays des Celtes. --- Liv. 5, 34, 2.
- Celtĭci,
ōrum, m. : peuple d'Espagne. --- Plin. 4, 111.
- ou Celtĭca
gens Mel. 3, 1, 9.
- Celtĭcum
promuntorium, ii, n. : le cap Celtique [auj. cap Finistère]. ---
Plin. 3, 13.
- Celtillus,
i, m. : Celtille (père de Vercingétorix). ---
Cæs. BG. 7,
4, 1.
- celtis,
is, f. : burin de graveur. --- Vulg. Job.
19, 24.
- celtĭum,
ĭi, n., écaille de tortues cornues. --- Plin.
9, 38.
- Cĕmĕnĕlensis,
e : de Céménélium [ville voisine de Nice]. --- CIL
5, 7872.
- cēmentum,
i, n. : voir cæmentum.
- Cemmĕnīcē, ēs, f.
: région contiguë à la Narbonnaise [tirant son nom d'une
montagne appelée Cemma
ou Cema].
--- Avien. Or. 615.
- Cempsi,
ōrum, m. : peuplade des Pyrénées. --- Avien.
Or. 195.
- cēna
(cæna, cesna, arch.), æ, f. :
1
- dîner
[repas principal vers 15
h.,
les affaires étant terminées vers 14 h., cf. Hor. Ep. 1, 7, 47 et 71].
- cenam coquere, Plaut.
Aul.
365 : faire cuire le dîner.
- cenas facere,
obire, Cic. Att. 9, 13, 6 : donner des dîners, assister à des dîners.
- ad cenam invitare,
Cic.
Fam, 7, 9, 3 ou
ad cenam
vocare, Cic. Att. 6,
3, 9 : prier à dîner.
- et simul ad cenam in hortos invitavit in posterum diem, Cic. Off. 3,
58 : et sur le champ (Pythius) invita (Canius) à dîner dans ses jardins
pour le lendemain. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 402; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- dare cenam alicui,
Cic.
Fam. 9, 20, 2 : offrir à
dîner à qqn.
- cenæ adhibere aliquem,
Quint. 11, 2, 12 : donner à dîner à qqn. --- Plin. Ep. 6, 31,
13; Suet. Cæs. 73; Aug. 74; Claud.
32; Calig. 25; Tit. 9.
- inter cenam, Cic. Q.
3, 1,
19 : à table.
- ter super cenam
bibere, Suet. Aug. 77 : boire à trois reprises pendant le dîner.
- cenā
comesā venire, Varr. R. 1, 2, 11 : arriver après le dessert, arriver
trop tard.
- promittere
(condicere) alicui ad cenam : promettre à qqn de dîner chez lui.
- vestræ
quidem cenæ non solum in præsentia, sed etiam postero die jucundæ sunt,
Cic. Tusc. 5, 100 : vos repas ne sont pas seulement agréables sur le
moment, ils le sont encore le jour qui suit. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
279; éd. Peeters France.
2 - service.
- cena prima, altera, Mart.
11, 31, 5 : le premier, le second service.
3
- salle à manger.
--- Plin.
122, 11.
4
- réunion de convives,
les convives.
- ingens cena sedet, Juv.
2,
120 : les convives sont nombreux.
- voir hors site
dico-latin-anglais.
- cēnācŭlārĭus,
a, um : relatif
aux mansardes.
- cenaculārĭus,
ii, m. : locataire de
l'étage
supérieur [avec droit de sous-location]. ---
Ulp. Dig. 13, 7,
11.
- cenacularia, æ, f. : location de mansardes. ---
Ulp. Dig. 9,
3, 5.
- cēnācŭlātus,
a, um : voûté,
à étages. --- Alcim. Hom. p. 126 et 142 (Peiper).
- domus
cenaculata : maison à étages.
- cēnācŭlum,
i, n. (cænācŭlum, cœnācŭlum)
:
1
- salle à manger. --- Varr.
L. 5, 162.
2
- étage
supérieur [où se trouvait la salle à manger],
chambres placées à cet étage, galetas, mansarde.
- cenacula dicuntur ad
quæ
scalis ascenditur Fest. 54, 6, on appelle cenacula
les pièces où l'on
monte par des escaliers. --- cf. Liv. 39, 14, 2.
- Roma cenaculis
sublata,
Cic. Agr. 2, 96 : Rome où les maisons montent en étages.
- fig. cenacula
maxima cæli, Enn. An. 60 : les régions supérieures du ciel
- in superiore qui habito
cœnaculo, Plaut. Am. 863 : moi qui habite l'appartement d'en haut
(= le ciel; plaisamment,
c'est Jupiter qui parle).
- Cēnæum,
i, n. : Cénéum (ville de l'île d'Eubée). --- Liv.
36, 20, 5.
- cf. gr. Κηναῖον ἄκρον.
- Cēnæus,
a, um : de Cénéum. --- Ov.
M. 9, 136.
- cēnasso,
is : voir ceno.
- cēnātĭcus,
a, um [cena] : relatif au dîner.
- est
illic mi una spes cenatica (= cenandi), Plaut. Capt. 496 : c'est
là-bas
que se trouve mon seul espoir de dîner.
- cenaticum,
i, n. : indemnité de nourriture (pour les prêtres ou les soldats).
--- Cod.
Th. 7, 4, 12; Cod. Just. 12, 38, 3; Inscr. Fabr. p. 171, 33.
- cēnātĭo (cænātĭo,
cœnātĭo),
ōnis, f. [cena]
:
salle
à manger.
- est
in hac diaeta dormitorium cubiculum quod diem, clamorem, sonum
excludit, junctaque ei cotidiana amicorumque cenatio, Plin. Ep. 5, 6,
31 : il y a dans cet appartement une chambre à coucher où ne
parviennent ni le jour, ni les voix, ni les bruits, et attenante une
salle à manger de tous les jours et pour les amis.
- Mica vocor; quid sim
cernis, cœnatio
parva, Mart. 2, 59, 1 : je me nomme Mica; ce que je suis, vous le
voyez, une petite salle à manger. ---
Sen.
Ep. 90, 9; Plin. Ep. 2, 7, 10 et 12 ; Suet. Ner. 31, 2; Plin. 36, 7, 12, §
60; Sen.
Prov. 4, 9; Cons. Helv.
9, 2;
Q. N. 4, 13, 7; Col.
1, 6, 2; Petr.
77, 4; Juv. 7, 183.
- cēnātĭuncŭla,
æ,
f. : petite salle à manger. ---
Plin. Ep. 4, 30, 2.
- cēnātor,
ōris,
m. [ceno] : convive. --- Gloss.
2, 267.
- cēnātōrius
(cænātōrius,
cœnātōrius),
a, um : relatif aux repas, à la table.
- cenatoria
vestis, Capit. Max. 30, 5 : toilette de table.
- cēnātōrĭa, ōrum, n. : habits, toilette de table. --- Petr.
21, 5.
- cenatorium,
ii, n. = cenatio : salle à manger. ---
N.-Tir. 103, 14.
- cēnātŭrĭo
(cænātŭrĭo, cœnātŭrĭo), īre [ceno] : - intr. - avoir envie de dîner.
--- Mart. 11, 77, 3.
- cēnātus,
a, um : part. passé de ceno. - 1
- qui a dîné. --- Plaut. Aul. 368 ;
Cic. Dej. 42; Salluste J.
106, 4 (voir Ernout et
Thomas § 288.) - 2 - sens
passif passé à table.
- cenatus
= confectā cœnā : ayant dîné, après dîner.
- facio
fraudem senatus consulto; inde domum cenatus, ut sim mane praesto
Miloni, Cic. Att. 4, 12 : je ferai faux bond au sénatus-consulte; puis,
après souper, je gagnerai mon logis, afin de pouvoir être tout à Milon
le lendemain de bonne heure.
- cœnatus
in hortos ad Pompeium lectica latus sum, Cic. Quint. 2, 6, 3 : en
sortant de table, j'allai en litière rendre visite à Pompée dans ses
jardins.
- cenatus
solis fabulis, Apul. M. 1, 26, 7 : n'ayant dîné que de son babil.
- cenatæ noctes, Plaut. Truc. 279 : nuits passées à dîner.
--- cf. Suet. Aug. 70.
- Cenchramis,
ĭdis, m. : statuaire grec. --- Plin. 34, 87.
- Cenchrĕæ,
ārum, f. : Cenchrées (port de Corinthe). --- Liv.
28, 8, 11.
- gr.
Κεγχρεαί.
- Cenchræus
(Cenchrēus), a, um : de Cenchrées. --- Stat. Th. 4,
60.
- Cenchrēis,
ĭdis, f. : - 1 -
Cenchréis
(femme de Cinyre et mère de Myrrha). --- Ov. M. 10, 435.
- 2
- Cenchréis (île de la mer Egée). --- Plin. 4, 57.
- cenchris
:
1
- cenchris, ĭdis, f. : sorte d'épervier (faucon ?). ---
Plin. 10, 143.
- gr.
κεγχρίς, ίδος.
2
- cenchris, ĭdis, m. : espèce de serpent tacheté. --- Plin.
20, 245; Luc. 9, 712.
- Cenchrĭus, ĭi
(Cenchrĕus, i), m. : le Cenchrius (fleuve d'Ionie). --- Tac.
An. 3, 61.
- gr. Κέγχριος
- cenchrŏs,
i, m. : sorte de diamant. --- Plin.
37, 57.
- gr. κέγχρος.
- Cendē,
ēs, f. : forêt dans l'île de Paros. --- Plin.
16, 111.
- Cendeberĭa
pălus, f.
: marais au pied du mont Carmel. --- Plin.
5, 76.
- ou Cendebĭa.
--- Plin. 36, 190.
- Cĕnĕta,
æ, f. : ville de l'Italie. --- Fort.
Mart. 4,
767.
- Cenicenses,
m. : peuple de la Narbonnaise. --- Plin.
3, 36.
- Cenimagni,
ōrum, m. : les Cénimagnes (peuple de Bretagne). --- Cæs.
BG. 5, 21,
1.
- Cēnina,
æ, f. (et dérivés) :
voir
Cænina.
- cēnĭto
(cænĭto, cœnĭto), āre, āvi, ātum [ceno] : - intr. - dîner
souvent.
- si
foris cenitarem, Cic. Fam. 7, 16, 12 : si j'avais l'habitude
de
dîner
en ville.
- solus cenitabat,
Suet.
Aug. 76, 2 : il prenait ses
repas seul.
- avec acc. - in
quo dominus ædium sacrificales epulas cum sacerdotibus deæ cenitabat,
Apul. M. 9, 1, 3 : (salle) où le maître du logis se régalait des
viandes d'un sacrifice avec les prêtres de la déesse.
- passif
impers. patentibus januis cenitatur, Macr. Sat.
2,
13, 1 : on
dîne à portes ouvertes.
- Cennesseris,
is, f. : ville de l'Arabie Heureuse. --- Plin.
6, 158.
- ceno
:
1
- cēno (cæno, cœno),
āre, āvi, ātum [cena] :
- cenassit
= cenaverit Plaut. St. 192.
a
- intr. - dîner (entre
trois et quatre heures de l'après-midi).
- apud
aliquem cenatum est : on a dîné chez qqn.
- apud Pompeium
cenavi, Cic. Fam. 1, 2, 3 : j'ai dîné chez Pompée.
- inter cenandum : tout en
mangeant, pendant le repas, en dînant.
- oportet etiam inter
cenandum philologiam nosse, Petr. 39, 3, 4 : il faut même en dînant
connaître sa littérature. -- trad.
A. Ernout.
-
sic, inquit (Leonidas), conmilitones, prandete tamquam apud inferos
cenaturi, Sen. Ep. 82, 21 : camarades, dit Léonas, déjeunez en vous
disant que vous dînerez aux enfers.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 134, éd. Vuibert.
- melius cenare, Cic.
Tusc. 5, 97 : mieux dîner.
- pridie
Idus Fundis accepi tuas litteras cenans, Cic. Att. 14, 8 : j'étais à
souper à Fondi, la veille des ides, lorsque j'ai reçu votre lettre.
- sperare
aiebat prope rivum se cenaturum, Amm. : il disait qu'il espérait dîner
près d'une rivière.
- numquam
se cenasse domi Philo jurat, Mart. 5, 47 : Philon jure que jamais il
n'a dîné
chez
lui.
- au passif neque
umquam sine aliqua lectione apud eum cenatum est, Nep. Attt. 14, 1 :
jamais on ne
mangea
chez lui sans quelque lecture. ---
Suet. Tib. 42; Liv. 2, 4, 5.
- milites
cenatos esse in castris jubet, Sall. Jug. : il ordonne à ses soldats
d'achever
de manger au camp.
- cenatæ noctes, Plaut.
Truc. 2, 2, 25 : nuits passées à faire bonne chère.
- cum cenatum forte
apud
Vitellios esset, Liv.
2, 4, 5 : au cours d'un dîner donné par les Vitellius.
- tu,
miles, apud me cenabis, hodie fient nuptiæ, Plaut. Curc. 728 : toi,
soldat, tu dîneras chez moi, c'est aujourd'hui qu'aura lieu la noce. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 494; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- voir cenatus.
b
- tr. - dîner de
(qqch.), manger (qqch.) au dîner.
- cenare
aliquid : dîner de qqch.
- emptum
cenat holus, Hor. : il dîne de légumes achetés.
- emptor
Aricini Veientis et arvi emptum cenat holus, quamvis aliter putat, Hor.
Ep. 2, 2, 167 : l'ancien acheteur du domaine d'Aricia et de Véiæ
soupe de légumes achetés, bien qu'il pense le contraire.
- cenare olus omne, Hor.
Ep.
1, 5, 2 : manger des légumes
de toute sorte.
- centum ostrea cenare,
Juv.
8, 85 : dévorer un cent d'huîtres.
- fig.
cenabis magnum malum, Plaut. As. 936 : **tu
dîneras d'un
grand
mal** = tu dîneras d'une bonne correction (tu
en avaleras de dures).
2
- Ceno, ōnis, f. :
Cénon (ville des Volsques). --- Liv.
2, 63, 6.
- cĕnodoxĭa,
æ, f. : vaine gloire. --- Cassian.
Inst. 11, 1.
- Cĕnŏmāni,
ōrum, m. : les Cénomans. - 1
- peuple de la région du Mans, peuple
de la Celtique. --- Cæs. BG. 7, 75, 3.
- 2
- ceux
qui se sont établis dans l'Italie Transpadane. --- Liv.
5, 35, 1.
- gr. Κενομανοί.
- cĕnŏtăphĭŏlum,
i, n.
: petit cénotaphe. --- CIL 6, 13386.
- cĕnŏtăphĭum,
ĭi, n. (= tumulus inanis) : cénotaphe. --- Lampr.
Al. Sev.
63, 3; Dig. 11, 7, 2 et 6; Vop. Flav. 15, 1; Hyg. Fab. 273.
- gr.
κενοτάφιον ---
κενός : vide ---
τάφος : sépulture; tombeau.
- voir
hors site : cénotaphe.
- censen
(c. censesne) : voir
censeo.
- Censennĭa
(Cesennĭa),
æ, f. : Censennia (ville du Samnium). --- Liv.
9, 44.
- censeo
:
- (Lebaigue
P. 187 et P.
188).
1
- censĕo, ēre, censŭi,
censum : - tr. - estimer, évaluer.
- parf. censiit Grom. 231, 1 II inf.
pass. censiri Grom.
234, 2; censerier
Plaut. Capt. 15 II part. parf. censitus
Chalc. Tim. 344 ; Grom. 211, 8, etc. II censen
= censesne Plaut. Merc. 461.
a - recenser, faire le
recensement, faire
le dénombrement des citoyens et l'évaluation des biens, inscrire au
cens.
- censores populi
ævitates... pecuniasque censento, Cic. Leg. 3, 7 : que les
censeurs fassent
le recensement des âges... et des fortunes du peuple.
- quinto quoque
anno Sicilia tota censetur, Cic. Verr. 2, 139
: tous les cinq ans la Sicile entière est soumise
aux opérations du cens.
- nullam populi partem
esse
censam, Cic. Arch.
11 : qu'il n'y a eu recensement d'aucune partie du peuple.
- domini
voluntate census, Cic. de Or. 1, 183 : [esclave] inscrit au
nombre des
citoyens sur les registres du cens par la volonté de son maître.
- illud
quæro, sintne ista prædia censui censendo, Cic. Flacc. 80
: je te
demande si ces terres se prêtent à
l'opération du cens = si elles peuvent être portées [comme
étant vraiment ta propriété] sur les listes des censeurs.
- legem censui
censendo dicere, Liv. 43, 14, 5 = formulam censendi dicere
: fixer la
règle, le taux pour l'application du cens.
- censum
censere : faire le recensement.
- capite
census, Sall. : inscrit pour sa personne (parce qu'il n'a rien de
plus),
pauvre, prolétaire.
- avec
acc. - census equestrem summam
nummorum, Hor. A. P. 383 :
inscrit
comme possédant le cens équestre.
- magnum
agri modum censeri, Cic. : être inscrit comme possédant une grande
quantité
de terrains.
b - déclarer (sa
fortune au censeur); faire la déclaration de son nom; au
passif s'appeler.
- in
qua tribu ista prædia censuisti? Cic. Fl. 80 : dans quel tribu as-tu
déclaré
tes propriétés?
- quo
cognomine censeretur interrogatus, Val.-Max. : comme on lui demandait
quel
surnom il portait...
c - évaluer, compter,
tenir compte, apprécier,
estimer, taxer (ordin. au passif).
- censetur
Apona Livio suo tellus, Mart. 1 : on fait grand cas du territoire de
l'Aponus
(= de Padoue) à cause de son Tite-Live (où celui-ci est né).
- si
censenda nobis sit atque æstimanda res, Cic. Par. 48 : si nous
devions faire une
évaluation, une
appréciation de la chose.
- aliqua re censeri
: se faire apprécier
par
qqch. --- Tac. Agr.
45 ; Plin. Pan. 15 ; Suet. Gram. 10.
- virtus suo ære
censetur,
Sen. Ep. 87, 17 : la vertu tire toute sa valeur
d'elle-même.
- (Democritus)
cum divitiis censeri posset, Val. Max. 8 : Démocrite, alors qu'on
aurait
pu le distinguer pour ses richesses.
- hic
te commilitone censetur, Plin. Pan. : on lui fait honneur d'avoir été
votre compagnon d'armes.
d - juger bon, être
d’avis, penser, estimer,
croire.
-
cui censemus cursum ad deos faciliorem fuisse quam Scipioni, Cic. Læl.
14 : nous pensons que sa course vers les dieux fut plus facile que pour
Scipion. --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 440; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ita
censeo : voilà mon avis.
- cum ante legatos decerni non censuissem, hoc me tamen consolabar quod
... Cic. Phil. 8, 21 : bien que je n'eusse pas été d'avis de décider
l'envoi d'une délégation, je me consolais en pensant que ... ---
syntaxe latine Ernout et Thomas n° 329; éd. Klincksieck
- censen'
(= censesne) despondebit eam mihi ? Plaut. : penses-tu qu'il va me la
donner
comme épouse ?
- quod
censueris faciam, Cic. : je suivrai ton avis.
- sic enim ipse censet,
Cic.
Or. 176 : car telle est son
opinion
à lui-même.
- quid censetis ? Cic.
Verr.
5, 10 : quel est votre
avis ?
- quid censetis fore
si...
Cic. Tull. 40 : qu'arrivera-t-il, à votre
avis,
si... ?
- illos censemus in numero
eloquentium reponendos, Cic. de Or. 1,
58 : j'estime qu'il faut les ranger au nombre des gens
éloquents.
- quid
censes ceteros ? Cic. Att. 14, 4, 1 : que feront les autres, à
ton
avis ?
- an censebas aliter ? Cic.
Att. 14, 11, 1 : ou bien croyais-tu
qu'ils
agiraient autrement ?
- avec
deux interr. quid censes Roscium
quo
studio esse ? Cic. Amer. 49 : et, selon toi, quel est le goût
de
Roscius
?
- quid censes qualem illum
oratorem futurum ? Cic. de Or. 1, 79
: imagines-tu quel orateur ce serait ?
- quid censetis nullasne
insidias
extimescendas ? Cic. Phil. 12, 22 : croyez-vous qu'il n'y ait
pas
d'embûches à redouter ?
- mentem solam
censebant
idoneam, cui
crederetur, Cic. Ac. 1, 30 : l'intelligence, suivant eux,
méritait
seule
la confiance.
- illa num leviora
censes ?
Cic. Tusc. 1, 56 : et ces
autres
preuves, les trouves-tu sans force ?
- censere + prop. inf. : estimer que, penser que.
- neminem
me fortiorem esse censebam, Curt. 8 : je pensais que personne n'était
plus fort que moi.
- nunc omnia tenentem nostras sententias desideraturum censes fuisse ?
Cic. Fam, 4, 9, 2 : penses-tu que maintenant, s'il avait le pouvoir
suprême, il aurait besoin de nos conseils ? ---
syntaxe latine Ernout et Thomas n° 326; éd. Klincksieck
- censeo
ut (ut ne) + subj. : j'estime qu'il faut (qu'il
ne
faut pas), je
propose
que (que ... ne... pas).
- de
ea re ita censeo ut... : sur ce point, mon avis est qu'il faut ...
- misereamini
censeo ... atque etiam armatos dimittatis, Sall. C. : je vous invite à
avoir pitié d'eux et même à les renvoyer avec leurs armes.
e - émettre son avis,
décider, ordonner,
enjoindre, décréter (en parl. du sénat)
<> jubere
(en parl. des décisions
du peuple).
- quemadmodum senatus
censuit populusque jussit, Cic. Planc. 42 : comme
le sénat l'a décrété et le peuple ratifié.
- cum id senatus
frequens
censuisset, Cic. Pis. 18 : le sénat en nombre ayant pris cette
décision.
- quæ patres
censuerunt,
vos jubete, Liv. 31, 7, 14 : ce que le sénat a
décidé, vous, confirmez-le par vos ordres.
- bellum Samnitibus
et patres
censuerunt et populus jussit, Liv. 10, 12, 3 : le sénat
décréta la guerre
contre les Samnites et le peuple ratifia.
- quæ senatus vendenda
censuit, Cic. Agr. 2, 36 : des biens dont le sénat décréta la
vente.
- quæ
patres censuerunt, vos jubete, Liv. 31 : ce que les sénateurs ont voté,
approuvez-le.
- censentur Ostorio
triumphalia insignia, Tac. An. 12, 39 : on
décerne à
Ostorius les insignes du triomphe.
- nec senatus censuit
in
hunc annum
(Africam) provinciam esse nec populus jussit, Liv. 28, 40, 4
: ni le
sénat n'a décrété
ni le peuple n'a ordonné que l'Afrique soit dans les provinces à
répartir cette année.
- patres censuerunt
placere
consules provincias
sortiri, Liv. 33, 43, 2 : le sénat fut d'avis de décider que
les
consuls tirassent au sort les provinces.
- avec
sub. inf. - censeo Carthaginem esse delendam :
j'émets
l'avis qu'il
faut détruire Carthage.
- captivos
in senatu reddendos non censuit, Cic. Off. 1 : au sénat, il émit l'avis
qu'on ne devait pas rendre les prisonniers.
- senatus
censet eos ab armis discedere, Sall. J. : le sénat leur enjoint de
déposer
les armes.
- senatus retinendum me
in
urbe censuit, Cic. Att. 1, 19, 3 : le sénat
voulut que je demeurasse à Rome.
- eos senatus non
censuit
redimendos,
Cic. Off. 3, 114 : le sénat s'opposa à
leur rachat.
- avec ut - de eā re ita
censuerunt uti L. Opimius consul rem
publicam
defenderet, Cic. Phil. 8 : sur ce point, (les sénateurs) ont décrété
qu'Opimius, consul, prendrait en main la défense de la
république. --- Cic.
Cat. 3,
14 ;
Phil. 8, 14, etc.; Cæs. BG. 1, 35, 4.
- censeo ne... --- Suet.
Aug. 94.
2
- censĕo, ēre (=
succenseo) : - intr. avec dat. - être irrité
contre. ---
Varr. Men. 72; Non. 267, 24.
- censētor
: c. censitor. --- Alcim. Carm. 6, 613.
- censĭo,
ōnis, f. [censeo] :
1 - évaluation. --- Varr.
L. 5, 81.
2
- dénombrement, recensement. --- Gell.
10, 28, 2.
3
- action de dire censeo,
opinion, avis. --- Plaut. Rud. 1273.
4
- châtiment infligé par le censeur,
amende. --- P. Fest. 54, 5.
- fig.
censio bubula, Plaut. Aul. 601 : amende payable en coups de
nerf de bœuf.
- censĭtĭo,
ōnis, f.
[censeo]
: répartition de la taxe, imposition. --- Spart.
Pesc. 7, 9.
- censĭtŏr,
ōris, m.
[censeo]
: commissaire
répartiteur [des
impôts]. --- Cass. Var. 9, 11; CIL 3, 1463.
- censĭtus,
a, um (c. census) : part. passé de censeo.
- censŏr,
ōris, m. :
- voir
l'article : Censeurs.
- arch. cēsor
CIL 1, 31 et cessor Varr. L. 6, 92 II fém. d. Ambr. Ep. 10, 83.
1 - censeur
(le
haut magistrat chargé d’évaluer la fortune des citoyens et gardien
de la moralité publique. Il inflige un blâme public - nota censoria -
à ceux qui le méritent).
- censores ab re (a censu
agendo)
appellati sunt, Liv. 4, 8, 7 : on les appela censeurs parce
qu'ils étaient chargés du recensement. --- cf. Cic.
Leg. 3, 7.
2
- censeur,
critique.
- Cic. Cæl. 25; Hor. P. 174;
Ep.
2, 2, 110; Ov.
P. 4, 12, 25;
Sen. Vit. Beat.
20, 4;
Exc. Contr. 3, 9,
4;
Macr.
S. 2, 9, 9;
au fém.
Ambr.
Ep. 10, 83.
- censōrĭĕ [censorius]
: en censeur rigoureux. --- Aug. Pelag. 4,
33.
- censorinus
:
1 - censōrīnus, a, um : qui a été
censeur. --- CIL 1, 1166; cf. Nep. Cat. 1, 1 (mss.).
2 - Censōrīnus,
i, m. : - a - surnom
de la gens Martia. --- Cic.
Br. 311. - b -
grammairien du 3è s. ap. J.-C.
- censōrĭus,
a, um [censor] :
1 - de censeur, relatif aux censeurs.
- nota
censoria : blâme du censeur (inscrit
à côté du
nom).
- censoriæ
tabulæ, Cic. Agr. 1, 4, et censorii libri, Gell. 2, 10, 1 : registres
des censeurs.
- leges
censoriæ, Cic. Verr. 1, 143 : règlements, ordonnances des censeurs.
- opus
censorium, Gell. 14, 7, 8 : acte qui tombe sous la réprobation des
censeurs.
- homo
censorius, Cic. de Or. 2, 367 : ancien censeur.
- censoria
gravitas, Cic. Cæl. 35 : la gravité d'un censeur.
2 - fig. qui blâme, qui
réprouve, sévère.
- aliquid
censoriā quādam virgulā notare, Quint. 1, 4, 3 : marquer qqch d'un
trait en qq sorte censorial (réprobateur).
- censoria
lima, Mart. 5, 80, 12 : une critique sévère.
3
- digne d'un censeur.
--- Macr. 5. 2, 2, 16.
- censŭāles,
ĭum, m. [censualis] : - 1
-
scribes qui
tenaient les registres du cens. ---
Capit. Gord. 12, 3. - 2
- registres, annales. --- Tert. Apol. 19.
- censŭālis,
e : relatif au cens.
- tabularium
censuale, CIL 2, 4248 : archives du cens.
- censŭi
: parf. de censeo.
- censum,
i, n. : c. census, us. --- Cic. d. Non. 202, 22.
- censūra,
æ, f. :
1 - censure, dignité de censeur.
- hic
annus censuræ initium fuit, Liv. 4, 8, 2 : cette année-là fut créée la
censure.
- censuram
petere, Cic. Phil. 2, 98 : briguer la censure.
- censuram
gerere, Cic. Br. 161 : briguer, exercer la censure.
- dat
veniam corvis, vexat censura columbas, Juv. 2, 63 : la censure fait
grâce
aux corbeaux (= aux coupables) et persécute les colombes (= les
innocents).
- censurā
fungi : remplir les fonctions de censeur.
2 - examen, jugement, critique.
- vivorum
difficilis censura est, Vell. 2, 36 : il est difficile de juger les
écrivains de leur vivant.
- censuram
vini facere, Plin. 14, 72 : apprécier le vin.
- de
omni scripto (Senecæ) censuram facere, Gell. 12, 2, 2 : faire la
critique de
tous les écrits (de Sénèque).
- censuram longa senecta dabat, Ov. F. 5, 70 : le grand
âge donnait le droit de critiquer.
- nuper
nostros quidam carpsere libellos, quorum censurā Musa proterva mea est,
Ov. R. Am. 362 : dernièrement, certaines gens ont censuré mes écrits ;
ils traitent ma Muse de dévergondée.
3
- sévérité, mœurs sévères. ---
Capit. Aurel. 22, 10.
- censuram
agere (gerere) : remplir les fonctions de censeur.
- census
:
1
- census, a, um : part. passé de censeo.
2
- censŭs, ūs, m. :
a
- cens, recensement (quinquennal des citoyens,
des fortunes, qui permet de déterminer les classes, les centuries,
l'impôt).
- censum
habere, Cic. Verr. 2, 63; censum agere, Liv. 29, 15, 9 : faire le
recensement.
- censu
prohibere, Cic. Sest. 101; censum excludere, Liv.
45, 15, 4 : ne pas admettre qqn sur la liste des citoyens.
- en part. census
equitum, Liv. 29, 37, 8 : revue des chevaliers.
- in
equitum censu prodire, Cic. Clu. 134 : comparaître lors du recensement
des chevaliers.
b
- rôle, liste des censeurs ; registres du cens.
--- Cic. Balb. 5 ; Clu. 141 ; Cæl. 78 ; Arch. 11.
c
- cens, quantité recensée, fortune, facultés.
--- Cic. Leg. 3, 44; 2, 68; Com. 42; Liv. 1, 42, 6.
- homo
sine censu, Cic. Fl. 52 : homme sans fortune.
- Centaretus,
i, m. : nom d'homme. --- Plin. 8, 158.
- centaurēum,
i, n. : centaurée [plante]. --- Virg. G. 4, 270.
- ou
centaurĭum, ĭi, n., Plin. 25, 66.
- ou
centaurĭa, æ, f. Isid. 17, 9, 33.
- Centaurēus,
a, um : de Centaure, des Centaures. --- Hor. O. 1,
28, 8.
- ou
Centaurĭcus,
a, um, Stat. Ach. 1, 266.
- Centauri
: voir Centaurus.
- centauris,
ĭdis, f. : triorchis [plante]. --- Plin. 25, 69.
- gr. κενταυρίς.
- Centauromachĭa,
æ, f. : combat des Centaures. --- Plaut.
Curc. 445.
- Centaurus
:
- gr.
Κένταυρος.
- surtout au plur.
Centauri, ōrum), m. : les
Centaures (peuplade sauvage
de Thessalie). --- Virg. En. 7, 675; Hor. O. 4, 2, 15.
- Centaurus, i, m. : -
a
- le
Centaure (Chiron). --- Hor. Epod. 13, 11. - b
- le
Centaure [constellation]. --- Cic. Nat. 2, 114.
- Centaurus,
i, f. (s.-ent. navis) : le Centaure (nom du navire
d'Enée). --- Virg. En. 5, 122.
- voir hors site les Centaures.
- centēmālis
fīstula, f. : sonde de vétérinaire. --- Veg. Mul. 1, 43, 4.
- gr. κέντημα.
- centēna,
æ, f. (s.-ent. dignitas) [centenus] : grade
de centenier. --- Cod. Th. 10, 7, 1.
- centēnārĭus,
a, um [centenus] : au nombre de cent, qui compte cent.
-
grex centenarius, Varr. R. 2, 4, 22 : troupeau de cent têtes.
-
centenaria ætas, Hier. Ep. 10, 1 : âge de cent ans.
- centēnārĭi, ōrum, m. (= centuriones), Veg. Mil. 2, 1 : les
centeniers, les centurions.
-
centuriones, qui nunc centenarii dicuntur, Veg. Mil. 2, 1 : les
centurions, que l'on appelle à présent centeniers.
- centenariæ
ballistæ, Lucil. ap. Non. p. 555, 25 : ballistes
qui lancent des poids
de cent livres.
- centenariæ
basilicæ, Capitol. Gord. 32 : basiliques de cent pieds de long.
- centenariæ
rosæ, Tert. Cor. Mil. 14 : roses à cent feuilles.
- centenarius
libertus, Dig. 37, 14, 16 : affranchi qui a cent mille sesterces.
- centenariæ
cenæ, Paul. ex Fest. : repas de cent as.
- centenariæ
cenæ, Tert. Apol. 7 : repas de cent mille sesterces.
- centēni,
æ, a (gén. -nūm)
: - 1
- chacun cent, cent chaque fois. - 2
- cent.
- centenos
sestertios militibus est pollicitus, Hirt. B. Alex. 48 : il promit aux
soldats cent
sesterces par tête.
-
centena sestertia capere, Cic. Par. 6, 3, 49 : retirer cent mille
sesterces de revenu par an.
-
auctoramento centenūm milium, Suet. Tib. 3, 7 : moyennant un engagement
de cent
mille sesterces. ---Plin. 4, 81; 7, 164; 36, 92 et 93.
-
centenas amphoras jugeratim præbere, Col. : produire cent amphores par
jugère.
- Ægæon qualis, centum cui bracchia dicunt centenasque manus, Virg. En.
10, 566 : tel Égéon qui, dit la légende, avait cent bras et cent mains.
-
voir centenus.
- centēnĭōnālis
nummus, m. : petite monnaie d'argent (valant un centième de la
livre de bronze). --- Cod.
Th. 9, 23, 1 et 2.
- Centēnĭus,
ĭi, m. : nom d'un préteur. --- Nep. Hann. 4.
- centēnōdĭa,
æ, f. [centum, nodus] : renouée [plante]. --- M. Emp. 31.
- centēnum,
i, n. : seigle [= qui rapporte cent pour un]. --- Diocl. 1, 3.
- centēnus,
a, um [centum] : - 1 -
au nombre de cent.
- 2 - centième.
- centena arbore fluctum verberat, Virg. En. 10 : de ses cent rames, il
frappe les flots.
- centeno
consule, Mart. 8, 45 : sous le centième consul, après cent ans. --- cf.
Stat. S. 4,
4, 43; Pers. 5, 6.
-
voir
centeni.
- centesimo
:
1
- centēsĭmo,
āre, āvi
: - tr. - punir un soldat sur cent. --- Capitol.
Macr. 12.
2
- voir
centesimus.
- centēsĭmus,
a, um [centum] : - 1
-
centième. - 2
- centuple.
- (Lebaigue
P. 188 et P.
189)
- centesima lux, Cic. : le centième jour.
-
centesima, æ, f. (s.-ent. pars) : le centième,
contribution du centième, taxe de
un pour cent.
- tributum
ex centesima collatum, Cic. ad Br. 1, 18, 5 : tribut levé dans la
proportion du centième.
- centesima
: impôt du centième, de un pour cent [p. ex. sur les ventes].
--- Tac. An. 1, 78
- centesimam
rerum venalium post bella civilia institutam deprecante populo, Tac.
An. 1, 78 : alors que le peuple demandait la suppression du centième
imposé sur les ventes depuis les guerres civiles, (Tibère déclara par
un édit....)
- centesimæ,
ārum, f. : un pour cent (par mois), douze pour cent (par an).
- centesimis
binis fenerari, Cic. Verr. 3, 165 : prêter à deux pour cent
par mois = 24 pour 100 par an.
-
minore centesimis, Cic. Att. 1, 12,1, et
minoris
centesimis, Sen. Ep. 118, 2 : à un taux
moindre que un pour cent par mois.
- centesimum
fructum afferre, Plin. : rapporter au centuple.
-
secale nascitur cum centesimo grano, Plin. 18, 141 : le seigle rapporte
cent pour un.
- cum centesimo : au centuple. --- Varr. 1, 44;
Plin. 18, 94.
- centĭceps,
cĭpĭtis [centum + caput] : qui a cent têtes.
- belua
centiceps, Hor. O. 2, 13, 34 : le monstre aux cent têtes
(Cerbère).
- centĭens
(centĭēs) [centum] : cent fois.
-
nisi idem dictum est centiens, Ter. Haut. 881 : si on ne l'a pas répété
cent fois.
-
centies sestertium (= sestertiorum)
: dix millions de sesterces.
- sestertium centiens et octogiens (s.-ent.
milia),
Cic. Pis. 35, 86 : dix-huit millions de sesterces.
- o quanta est gula,
centiens comesse ! Mart. 5, 70 : dévorer ainsi dix millions de
sesteces, quelle voracité !
- centĭfĭdus,
a, um [centum, findo] : fendu en cent parties. --- Prud.
Symm. 2, 890.
- centĭfŏlĭa
rosa [centum, folium] : rose à cent feuilles. --- Plin. 21, 17.
- centĭgrānĭum
tritĭcum, n. : blé dont l'épi renferme cent grains. --- Plin.
18, 95.
- centimālis
:
voir centemalis.
- centīmănŭs,
ūs, m. [centum, manus] : qui a cent mains. --- Hor. O. 2, 17,
14.
- centĭmĕtĕr,
tri, m. [centum, metrum] : (poète) qui fait usage de cent espèces (=
grand nombre) de mètres. --- Sid. Carm. 9, 265.
- centĭnōdĭus,
a, um [centum + nodus] : M.-Emp. qui a cent nœuds.
- herba
centinodia, M.-Emp. 31 : renouée (plante).
- centĭpĕda
(centŭpĕda),
æ, f. [centum + pes] : un mille-pattes.
- appelé
aussi millepeda ou
multipeda.
- scolopendræ,
terrestribus similes,
quas centipedes vocant, Plin. 9 : les scolopendres, semblables aux
scolopendres terrestres et que l'on
appelle mille-pattes.
- centĭpĕdĭum,
ĭi, n. : c. centipeda. --- Gloss. 2, 546, 64.
- centĭpellĭo,
ōnis, m. [centum + pellis] : feuillet (second estomac
des ruminants). --- Plin. 28, 150.
- centĭpēs,
pĕdis [centum + pes] : qui a cent pieds ou
un grand nombre de pieds. --- Plin. 9, 145.
- centĭplex
: c. centuplex.
- cento
:
1
- cento, ōnis, m.
:
- cf.
gr. κέντρων.
a
- morceau d’étoffe,
étoffe composée de plusieurs morceaux cousus ensemble.
- Cato. R. R. 2, 3; 10, 5;
Lucil. ap. Non. p.
176, 1; Cæs. BC. 2, 9; 3, 44 fin.; Dig. 33, 7, 12.
- fig.
centones
sarcire alicui, Plaut. Ep. 3, 4, 19 : faire des
contes à qqn, lui en faire
accroire.
b
- centon, pièce de vers en
pot-pourri.
- Aus.
Idyl. 13; Aug. Civ. 17, 15.
- voir l'article cento.
2
- Cento, ōnis, m. :
Centon (surnom). --- Cic. de Or. 2, 286.
- Centobrīga,
æ, f. : Centobriga (ville de Celtibérie). ---
V.-Max. 5, 1, 5.
- Centobrīgenses, ĭum, m. : les habitants de Centobriga. ---
V.-Max. 5, 1, 5.
- centŏcŭlus,
i, m. [centum, oculus] : qui a cent yeux. --- Hier. Ezech. 1,
1.
- centōnārĭus,
a, um [cento] : de rapetasseur, de fripier. --- fig. Tert. Præscr. 89.
- centōnārĭus,
ĭi, m. : - a
- chiffonnier,
rapetasseur, fripier. --- Petr. 45, 1. - b
- pompier. --- Inscr.
- Centŏres,
um, m. (acc. -as) : les Centores (peuple voisin de la
Colchide). -- V.-Fl. 6, 150.
- centrālis,
e : central, placé au centre. --- Plin. 2, 86.
- ou centrātus,
a, um. --- Fulg. Myth.1, 11.
- centrĭa,
æ, f. :
- 1
- aiguillon
(d'une bête venimeuse). --- Commod. Apol.
637.
- 2
-
muscle des chevaux. --- Chir. 19.
- cf.
κέντριον.
- centrĭnæ,
ārum, m. : centrines (sorte de moucherons).
- gr.
κεντρίναι.
- est
et aliud genus culicum, quos vocant centrinas, fucis apium similes
ignavia malitiaque, Plin. 17, 255 : il est une autre espèce de
moucherons qu'on nomme centrines; ils ressemblent, par leur fainéantise
et leur méchanceté, aux bourdons des abeilles.
- Centrones,
um, m. (acc. -as) : c. Ceutrones.
- gr.
Κέντρωνες.
- centrōsus,
a, um [centrum] : central, qui est au centre. --- Plin. 37,
98.
- centrum,
i, n. :
1 - la branche fixe du compas autour de laquelle
l'autre pivote. --- Vitr. 3, 1, 3.
- centrum
circini,
Vitr. 3, 1 : la branche fixe du compas (autour de laquelle on
décrit un
cercle).
2 - centre du cercle. --- Plin.
2, 63; 18, 281; [en grec d. Cic. Tusc. 1, 40]
3
- nœud, nodosité [dans le bois, le
marbre]. --- Plin. 16, 198.
- centum
:
1 - centum,
indécl. : - a
- cent.
- b
- un très grand nombre, innombrable, des centaines, des milliers, mille.
- gr.
ἑκατόν.
- centum creat senatores, sive quia is numerus satis erat, sive quia
soli centum erant qui creari patres possent, Liv. 1, 8, 7 : (Romulus)
institue cent sénateurs, soit que ce nombre lui parût suffisant, soit
qu'il n'en trouvât que cent à être dignes de cet honneur.
- responsum
est centum solos dies posthac victurum, Suet. Aug. 97, 3 : l'oracle
répondit qu'il ne vivrait plus que cent jours.
- triginta
et centum milia sola patet, Rutil. 1, 26 : (l'Italie) n'a que cent
trente milles de largeur.
- fuimus
omnino ad centum : nous étions là une centaine de personnes.
- quadringentis
centum Venerios non posse casu consistere, Cic. Div. 2, 21 : sur quatre
cents coups de dés, le hasard ne peut amener cent fois le coup de Vénus.
- scriptor
abhinc annos centum qui decidit, Hor. Ep. 2, 1, 36 : l'écrivain qui est
mort depuis cent ans.
- Cato
qui mihi unus est pro centum milibus, Cic. Att. 2, 5, 1 : Caton qui à
lui seul en remplace pour moi cent mille.
- centum
aureolos sic velut æra roget, Mart. 11, 27 : elle demande cent pièces
d'or, comme si c'était du cuivre.
- non
ego te, Crete, centum digesta per urbes, adspiciam, Ov. H. 10, 69 :
Crète, aux cent villes superbes, je ne te verrai plus.
-
quadringentis centum Venerios non posse casu consistere, Cic. Div. 2,
48 : sur quatre cents coups de dés, le hasard ne peut amener cent fois
le coup de Vénus.
- centum
puer artium, Hor. O. 4, 1, 15 : jeune homme qui a tous les talents
possibles (qui a mille talents).
- dixit se
pluris æstumare; addidit centum milia, Cic. Off. 3, 62 : il déclara
qu'il estimait davantage (le fonds de terre); il ajouta cent mille
sesterces. --- cf. Touratier,
Syntaxe latine, p. 62; éd. Peeters France.
- Cæcuba
servata centum clavibus, Hor. O. 2, 14, 26 : Cécubes gardés sous des
centaines de clefs. --- cf. Plaut. Ps. 678; Trin. 388; Cic.
Verr. 2, 27; Ac. 2, 85.
2 - centum căpīta, um, n. :
panicaut, chardon roulant. --- Plin. 22, 20.
- Centumālus,
i, m. : surnom romain. --- Cic. Off. 3, 66.
- Centumcellæ
(Centum Cellæ), ārum, f. : Centumcelles (ville
d'Etrurie, où Trajan avait une villa, auj. Civita Vecchia).
--- Plin. Ep. 6, 31, 1.
- Centumgĕmĭnus,
a, um : centuple.
- Centumgeminus
Briareus, Virg. En. 6.287 : Briarée aux cent bras.
- Centumgemina
Thebe, Val. Fl. 6, 118 : Thèbes aux cent portes.
- centumpĕda,
æ, m [centum, pes] : qui a cent pieds [surnom de Jupiter]. ---
Aug. Civ. 7, 11.
- centumpondĭum
(centŭpondĭum), ii, n. [centum, pondo] : poids de cent livres.
--- Plaut. Asin. 303; Cato, Agr. 13, 3.
- centumvĭr,
vĭri, m. (gén. plur. -ōrum, -ūm) : centumvir (membre
d'un tribunal qui jugeait les affaires privées, surtout les affaires
d'héritage
et de tutelle; on comptait 105 membres sous la réublique, 180 sous
l'empire).
- causam
apud centumviros non tenuit, Cic. Cæc. 67 : il perdit son
procès devant les centumvirs.
- ambitiosas
centumvirorum sententias rescidit, Suet. Dom. 8, 1 : (Domitien) cassait
les sentences des centumvirs, quand elles étaient dictées par la faveur.
- centumvĭrālis,
e : des centumvirs.
-
causæ centumvirales, Cic de Or. 1, 173 : affaires qui relèvent du
tribunal des centumvirs.
- centumvirale
judicium : tribunal des centumvirs.
- centunclum
(centuncŭlum),
i, n. : housse de cheval. --- Diocl. 7, 53.
- centuncŭlus,
i, m. [cento] : - 1 - haillon,
loques rapiécées. --- Liv. 7, 14, 7. - 2 -
habit d'arlequin. --- Apul. Apol. 13, 7.
- au fém. centuncŭlus
: cotonnière [plante]. --- Plin. 26, 105.
- centŭpĕda : c. centipeda. --- Isid. 12,
4, 33.
- centŭplex,
ĭcis [centum, plico] : centuple. --- Plaut. Pers. 560; Prud.
Cath. 7, 220; Juvenc. Hist. Sacr. 2, 799.
- centŭplĭcĭtĕr
[centuplex] : au centuple. --- Aug. Evang. Joh. 119, 3.
- centuplico,
āre, ātum : - tr. - centupler, rendre au centuple. ---
Vulg. 2 Reg. 24, 3; Prud. Contr. Symm. 2, 1050.
- centuplicato,
pris comme adv. : à un prix centuple.
- centuplicato
venire, Plin. 6, § 101 : être vendu au centuple.
- subst.
centuplicata capiet, Juvenc. Hist. Sacr. 3, 548 :
il recevra le centuple.
- centŭplus,
a, um [centum, cf. duplus, etc.] : centuple. --- Alcim. Ep.
6, 65.
- au n.
centuplum : le centuple. --- Aug. Civ. 20, 7.
- centupondium
: c. centumpondium.
- centŭrĭa,
æ, f. :
1 - centurie
(compagnie
de cent soldats à l'origine, de deux cents par la suite). ---
Varr. L. 5, 88; Cæs. BC. 1, 64, 5; 3, 91, 3; Sall. J. 91, 1
2
- centurie agraire (100
arpents de terre, plus tard 200, 220, 300,
400). --- Varr. R. 1, 10; L.
5, 35.
3 - centurie, une
des 193 classes dans lesquelles Servius Tullius
répartit le peuple romain. --- cf.
Liv. 1, 43, 1 ; Cic. Rep. 2, 39.
- centuria
prærogativa, Cic. Planc. 49 : la centurie qui vote la première.
- centuriæ
paucæ ad consulatum defecere, Cic. Br. 237 : il ne lui manqua qu'un
petit nombre de centuries pour devenir consul.
- conficere
alicui centurias, Cic. Fam. 11, 16, 3 : procurer à qqn les suffrages de
centuries.
- ter prætor primus centuriis cunctis renuntiatus sum, Cic. Man. 1, 2 :
trois fois j'ai été proclamé le premier préteur devant toutes
les
centuries.
- centŭrĭālis,
e [centuria] : relatif à la centurie.
- centurialis civis, Fest. 177, 28 : inscrit dans une centurie comme
électeur.
- centurialis
vitis, Macr. S. 1, 23, 16 : cep du centurion
- centuriales
lapides, Grom. 286, 14 : bornes des lots de terre.
- centŭrĭātim
[centuria] :
1 - par centuries.
- cum
centuriatim populus citaretur, Liv. 6, 20, 10 : le peuple étant
convoqué par centuries. --- cf. Cic. Flac. 15.
2 - par centuries [militaires]. --- Cæs.
BC. 1, 76, 4.
3 - fig. par bandes. ---
Pompon. d. Non. 18, 12.
- centŭrĭātĭo,
ōnis, f. : division des terres en centuries. --- Grom. 117,
24.
- centuriatus
:
1
- centŭrĭātus,
a, um, part. de centurio,
a -
partagé en lots de 200 arpents.
--- P. Fest. 53.
b -
formé par centuries.
- centuriati
pedites, Liv. 22, 38, 4 : fantassins formés par centuries.
- abl. n. absolu - centuriato,
Varr. L. 6, 93 : après formation en centuries.
- fig. centuriati
manipulares, Plaut. Mil. 815 : soldats bien rangés.
c - qui appartient à une centurie militaire.
--- Vop. Prob. 7, 7.
d - par centuries.
- comitia
centuriata, Cic. Phil. 1, 19 : comices par centuries.
- illo die
quo auspicato comitiis centuriatis L. Murenam consulem renuntiavi, Cic.
Mur. 1 : le jour où, après avoir pris les auspices, dans les comices
assemblés par centuries,je proclamai l'élection de Lucius Muréna comme
consul. --- voir Marcel Bizos, Syntaxe
latine, p. 63; éd. Vuibert.
- centuriata
lex, Cic. Agr. 2, 26 : loi votée dans les comices par centuries, loi
centuriate.
2
- centŭrĭātŭs, ūs, m.
: - a
- division
par centuries. --- Liv. 22, 38, 3. - b
-
grade de centurion. --- Cic. Pis. 88.
- centurio
:
1
- centŭrĭo, āre, āvi,
ātum : - tr.
a
- former en centuries, enrôler.
- centuriare
seniores Liv. 6, 2, 6, former en centuries le deuxième ban.
- juventutem
centuriaverat, Liv. 25 : il avait rangé les jeunes en centuries.
- centuriat
Capuæ, Cic. Att. 16, 9 : il forme des centuries à Capoue.
- eripiam
ego hodie concubinam militi, si centuriati bene sunt maniplares mei,
Plaut. Mil. 814 : j'enlèverai aujourd'hui au militaire sa chère amie,
si j'ai enrôlé de bons soldats dans ma cohorte.
b - diviser
par groupes de 200 arpents. --- Grom. 120,
3.
2
- centŭrĭo, ōnis, m. :
centurion (commandant d'une compagnie de cent
hommes).
- centurio classiarius, Tac. An. 14, 8 : commandant d'une compagnie
d'infanterie de marine.
- primorum ordinum centuriones, Cæs. BG. 5, 28 : les centurions des
premiers rangs.
- voir
hors site : centurion.
- centŭrĭonātŭs,
ūs, m. : - 1 - grade
de centurion. --- V.-Max. 3, 2, 23. - 2
-
revue des centurions.
- centurionatum
agere, Tac. An. 1, 44 : faire la revue des centurions.
- Centŭrĭōnes,
um, m. : ville de la Narbonnaise. --- Anton. p. 397.
- centŭrĭōnĭcus,
a, um : de centurion. --- CIL 3, 1480.
- centŭrĭōnus,
i, m. [arch.] : grade de centurion. --- P. Fest. 49,
16.
- Centŭrĭpæ,
ārum, f. : Centuripes [ville au pied de l'Etna]. ---
Sil. 14, 204
- ou
Centŭrĭpa, ōrum, m. Anton. 93, 5.
- (Lebaigue
P. 189 et P.
190)
- Centŭrĭpīnus,
a, um : de Centuripes. --- Cic. Verr. 2, 120.
- Centŭrĭpīni,
ōrum, m. : les habitants de Centuripes. --- Cic. Verr. 3, 108.
- Centŭrĭpīnum,
i, n. : c. Centuripæ. --- Mel. 2, 7, 16.
- centussis,
is, m. (acc. -im) [centum, assis] : somme de cent as.
- emere
centussis [gén.] : payer
cent as. --- Varr.
d. Gell. 15, 19, 2.
- abl.
centusse Pers. 5, 191 ; centussibus Fest.
237, 20.
- cēnŭla
(cænŭla, cœnŭla), æ, f. [cena] : petit
repas. --- Cic. Tusc. 5, 32, 91; id. Fam. 9, 24, 2; Suet.
Claud. 21; Mart. 5, 78.
- cēnum
(cænum, cœnum), i, n. : boue, fange, ordure.
- Ceōs,
i, f. : c. Cea.
- cēpa
(cæpa), æ, f. :
voir
cæpa.
- cēpæa,
æ, f. : orpin [plante]. --- Plin. 26, 84.
- gr. κηπαία.
- ceparius
:
1
- cēpārĭus,
ĭi, m. :
voir cæparius.
2
- Cēpārĭus
:
voir Cæparius.
- cēpĕ
(cæpĕ), is, n. :
voir
cæpa.
- Ceperarĭa,
æ, f. : ville de Judée. --- Anton.
- cĕphălæa,
æ, f. : céphalée. --- Plin. 20, 135; C. Aur. Chron.
2, 28.
- gr.
κεφαλαία ---
κεφαλή,
ῆς : tête.
- cĕphălæōta,
æ, m. : collecteur de la capitation (de la taxe par
tête), percepteur de la capitation ou taxe par tête.
--- Cod. Th. 11, 24, 6.
- gr.
κεφαλαιώτης.
- cĕphălæum,
i, n. : la tête. --- Lucil. 50.
- gr.
κεφάλαιον.
- cĕphălalgīa
(cĕphălargīa), æ, f. : céphalalgie [mal de tête
chronique]. --- Plin.-Val. 1, 4.
- gr.
κεφαλαλγία : mal de tête.
- cĕphălalgĭcus
(cĕphălargĭcus), a, um : atteint de céphalalgie. --- Veg. Mul.
1, 25, 2.
- gr.
κεφαλαλγικός.
- cĕphălĭcus,
a, um : relatif à la tête. --- Veg. Mul. 2, 43, 27.
- gr.
κεφαλικός.
- cephalicum,
i, n. : emplâtre pour la tête. --- Veg.
Mul. 6, 28, 1.
- Cephalĭo,
ōnis, m. : Céphalion (esclave d'Atticus). ---
Cic. Att. 7, 25.
- Cĕphallēnĭa,
æ, f. : Céphallénie (île de la
mer Ionienne, auj. Cefalonia). --- Liv. 38, 28, 6.
- ou
Cĕphallānĭa, æ, f. Plin. 4, 54.
- gr.
Κεφαληνία ou Κεφαλληνία.
- Cĕphallēnes,
um, m. : les habitants de Céphallénie. --- Liv. 37,
13, 12.
- gr. Κεφαλληνες.
- Cĕphallēnītæ,
ārum, m. : les habitants de Céphallénie. --- Serv.
En. 8, 68.
- cephalo
:
1
- cĕphălo, ōnis, m. : espèce de palmier. --- Pall. 5, 5, 3.
2
- Cĕphălo, ōnis, m. : homme à la grosse tête [surnom]. ---
Lucil. 422.
- Cĕphălœdis,
is, f. (Cĕphălœdĭum, ĭi, n.) : Céphalédis (ville
de Sicile).
- Cĕphălœdis,
ĭdis, f. --- Plin. 3, 90; Cĕphălœdium, i, n. ---
Cic. Verr. 2, 128; Prisc. 2, 63.
- Cĕphălœdĭtānus,
a, um : de Céphalis.
- Cĕphălœdĭtāni,
ōrum, m. : les habitants de Céphalis. --- Cic.
Verr. 2, 130.
- Cĕphălœdĭas,
ădis, f. : de Céphalédis. --- Sil. 14, 252.
- Cĕphălonnēsŏs,
i, f. : île située près de la Chersonnèse Taurique et ville du même nom.
--- Plin. 4, 93.
- cĕphălōtē,
ēs, f. : sorte de sarriette [plante]. --- Samm. 427.
- gr.
κεφαλωτός : pourvu d'une
tête.
- Cĕphălŏtŏmi,
ōrum, m. : peuple voisin du Caucase. --- Plin. 6, 16.
- cephalus
:
1
- cĕphălus, i, m. :
chevesne (poisson à grosse tête). --- Ambr. Hex. 5,
10, 26.
- gr.
κέφαλος.
2
- Cĕphălus, i, m. :
Céphale. - a
- amant de l'Aurore. --- Ov. M. 6, 681. - b
- père de l'orateur Lysias. --- Cic. Att. 4,16, 3.
- c
- prince
épirote. --- Liv.
43, 18.
- gr.
Κέφαλος.
- voir
hors site : Céphale.
- Cēphēis,
ĭdis, f. : fille de Céphée, Andromède. --- Ov. A. A.
3, 191.
- Cēphēĭus,
a, um :
voir
Cepheus.
- cephenes
:
1
- cēphēnes, um, m. : frelons. --- Plin.
11, 48.
- gr.
κηφῆνες.
2
- Cēphēnes, um, m. : les Céphènes (un peuple d'Ethiopie). ---
Ov. M. 5, 97.
- gr.
Κηφῆνες.
- Cēphēnus,
a, um : des Céphènes. --- Ov. M. 4, 764.
- Cēphēnĭa,
æ, f. : pays des Céphènes. --- Plin. 6, 41.
- Cepheus
:
1
- Cēphēus, a, um : issu de Céphée, de Céphée. --- Prop. 4, 6,
78.
- ou Cēphēĭus,
a, um, Prop. 1, 3, 3.
- Cepheia
arva, Ov. M. 4, 669 : l'Ethiopie.
2
- Cēpheūs,
ĕi ou ĕos, m. : Céphée [roi d'Ethiopie].
- gr. Κηφεύς.
- stellatus
Cepheus, Cic. Tusc. 5, 8 : Céphée transformé en constellation.
- Cēphīsĭa,
æ, f. : Céphise - 1 -
petite
ville d'Attique. --- Gell. 18, 10, 1. - 2
-
source d'Attique. --- Plin. 4, 24.
- Cēphīsus
(Cēphīsos, Cēphissus, Cēphissos),
i, m. : le Céphise [fleuve de Béotie].
- jam
vada Cephisi Panopesque evaserat arva, Ov. M. 3, 19 : déjà il avait
traversé le gué du Céphise et les champs de Panope. --- cf.
Stat. Th. 7, 349; Luc. 3, 175; Plin. 4, §§ 26 et 27; Ov. M. 3, 343;
Stat. Th. 7, 340.
- gr.
Κηφισός, Κηφισσός.
- Cēphīsĭăs,
ădis, f. : du Céphise. --- Ov. M. 7, 843.
- Cēphīsis,
ĭdis, f. : du Céphise. --- Ov. M. 1, 369.
- gr.
Κηφισίς, ίδος.
- Cēphīsĭus
(Cēphissĭus), i, m. : le fils du Céphise, Narcisse.
--- Ov. M. 3, 351.
- Cēphīsŏdōrus,
i, m. : Céphisodore [peintre grec]. --- Plin. 35, 60.
- Cēphīsŏdŏtus,
i, m. : Céphisodote [statuaire grec]. --- Plin. 34, 56.
- cephus,
i, m. : espèce de singe. --- Plin. 8, 70.
- cepi
:
1
- Cepi,
ōrum, m.
: ville d'Asie, près du Bosphore Cimmérien. --- Mel.
1, 112.
- ou Cepæ,
ārum, f. ---
Plin. 6, 18.
2
- cēpi
: parf. de căpĭo.
- Cepĭa,
æ, f. : île près de Chypre. --- Plin. 5, 130.
- cēpĭcĭum
:
voir cæpicium.
- cepina
: c. cæpina
- Cepis,
is, m. : statuaire grec. --- Plin. 34, 87.
- cēpītis
(cēpŏlătītis), ĭdis, f. : pierre précieuse inconnue. --- Plin.
37, 152.
- cēpolindrum,
i, n. : sorte d'aromate. --- Plaut. Pseud. 832.
- cēponĭdes,
um, f. : pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 156.
- cēpŏs
Aphrŏdītēs, m. : nombril de Vénus (plante).
- gr.
κῆπος Ἀφοδίτης.
- cēpŏtăphĭum,
ĭi, n. : tombeau dans un
jardin. --- CIL 6, 3554.
- gr.
κηποτάφιον -- κῆπος : jardin
--- τάφος : sépulture; tombeau.
- ou Cēpŏtăphĭus,
m., CIL 6, 21020.
- ou cēpŏtăphĭŏlum,
i, n. --- CIL 6, 2259.
- voir
hors site : cepotaphium.
- cēpulla,
æ, f. (c. cæpina) : petit oignon, ciboule.
- cēpūrĭcus,
a, um : relatif à l'horticulture. ---
Firm. Math. 2, 12.
- gr. κηπονρικός --- κῆπος : jardin.
- Cēpūrĭca,
ōn, n. : Traité d'horticulture [titre d'ouvrage]. --- Plin.
19, 177.
- Cēpūrŏs,
i, m. : le Jardinier (titre d'un livre d'Apicius).
- gr. κηπουρός.
- cēra,
æ, f. :
- cf.
gr. κηρός.
1 - cire.
- cerā
circumlinere, Cic. Tusc. 1, 108 : enduire de cire.
- Cærite cerā : voir
Cæres.
- Persæ
cerā circumlitos condunt, ut quam maxime permaneant diuturna corpora,
Cic. Tusc. 1, 108 : les Perses enduisent (les morts) de cire, pour
conserver leur corps le plus longtemps possible.
2
- cire à cacheter.
- in
illo testimonio ceram esse vidimus, Cic. Fl. 37 : nous avons constaté
que cette pièce était cachetée à la cire.
- præcipuam
in tabulis ceram senis abstulit orbi, Juv. 4, 19 : il enleva
la cire
importante sur un testament d'un vieillard sans enfant ( = il s'empara
du testament d'un vieillard sans enfant).
3
- tablette à écrire, page.
- scribitur
optime ceris, Quint. 10, 3, 31 : les tablettes sont très commodes pour
écrire.
- primæ
duæ ceræ, Suet. Ner. 17 : les deux premières pages.
- extrema
cera, Cic. Verr. 1, 92 : le bas de la page.
4 - au plur. statues en cire. --- Cic.
Nat. 1, 71.
5
- portraits en cire.
- ceræ
veteres, Juv. 8, 19 : vieilles figures de cire [bustes des aïeux].
6
- poét. cellules des
abeilles.
- ceræ
inanes, Virg. G. 4, 241 : cellules vides.
7
- peinture encaustique. ---
Plin. 35, 49.
- voir
hors site : cera.
- cērăchātēs,
æ, m. : agathe jaune. --- Plin. 37, 139.
- gr.
κηραχάτης.
- Cĕrainē,
ēs, f. : ville de la Grande Phrygie. --- Plin. 5, 145.
- Cerambus,
i, m. : Cérambus (nom d'un homme qui échappa au déluge). ---
Ov. M. 7, 353.
- Ceramicus
:
1
- Cĕrămīcus, i, m. : le Céramique (nom de deux places
d'Athènes, l'une
à l'intérieur de la ville, l'autre dans l'un de ses faubourgs).
--- Cic. Fin. 1, 39.
- gr.
Κεραμικός.
2
- Cĕrămīcus sinus, m. : le golfe Céramique (en Carie).
--- Mel. 1, 16, 2.
- gr.
Κεραμικὸς κόλπος.
- cĕrămītis,
ītĭdis, f. : céramite (pierre précieuse, couleur de
la brique). --- Plin. 37, 153.
- gr.
κεραμῖτις, ίτιδος.
- Cĕrămus,
i, m. : Cérame (ville de Carie). ---
Plin. 5, 107.
- gr. Κέραμος.
- Ceranus,
i, m. : fleuve de Cappadoce. --- Plin. 6, 9.
- cērārĭa,
æ, f. [cerarius] : la cirière. --- *Plaut. Mil. 696.
- cērārĭum,
ĭi, m. [cerarius] : impôt pour la cire [droit du sceau]. ---
Cic. Verr. 3, 181.
- cērārĭus,
a, um [cera] : relatif à la cire. --- Prisc. 2, 75, 4.
- cērārĭus,
ĭi, m. : - 1
- celui
qui écrit sur des tablettes de cire, écrivain public. ---
Gloss. 5, 566, 14. - 2
-
marchand de cire, de bougies. --- Gloss. 2, 349.
- ceras
:
1
- cĕrăs, ătis, n. : panais sauvage (plante). ---
Apul. Herb. 80.
- gr.
κέρας, ατος : corne.
2
- Cĕrăs, ătis, n. : la Corne (nom donné à différents
promontoires).
- gr.
Κέρας.
-
voir
Hesperion
Ceras. (Ἑσπέριον
κέρας)
- cĕrăsĭnus,
a, um [cerasum] : de couleur cerise. --- Petr. 28, 8; 67, 4.
- cĕrăsĭum,
ĭi, n. : cerise. --- Tert. Apol. 11 ; Plin.
23, 141.
- gr. κεράσιον.
- cĕrasta, æ, f. : voir cerastes.
---
Alcim. Carm. 5, 91.
- Cerastæ,
ārum, m. : les Cérastes (habitants de l'île de Chypre,
changés en taureaux par Vénus). --- Ov. M.
10, 222.
- cerastēs,
æ, f. : céraste. - 1
- vipère à corne. --- Plin. 8, 85 ; Luc. 9, 716.
- 2 - ver
qui ronge les arbres. --- Plin. 16, 220.
- gr.
κεράστης : qui a des cornes;
bête à cornes.
- Cĕrastis,
ĭdis, f. : ancien nom de l'île de Chypre. --- Plin. 5, 129.
- cĕrăsum,
i, n. : cerise. --- Cels. 2, 24; Plin. 15, 102.
- cerasus
:
1
- cĕrăsus,
i, f. : - a -
cerisier. --- Varr. R. 1, 39, 2; Virg. G. 2, 18.
- b
- cerise. --- Prop. 1, 2, 15.
- gr.
κέρασος.
2
- Cĕrăsūs, untis, f. : Cérasonte [ville du Pont]. --- Plin. 6,
11.
- gr. Κερασοῦς.
- cĕrătaulēs, æ, m. : celui qui joue du cor.
--- Vop. *Carin. 19, 2.
- gr. κεραταύλης.
- cĕrătēs, æ, m. : petit poids grec = ½ obole = 2
calculi
= 1 ½ siliqua. --- Isid. 16, 25, 10.
- gr. χέρας.
- Cērāthēus : voir Cærateus.
- cĕrătĭa, æ, f. : plante qui n'a qu'une feuille. ---
Plin. 26, 52.
- gr. χερατία.
- cĕrătĭās, æ, m. : comète ayant la forme d'une
corne. --- Plin. 2, 90.
- gr. κερατίας.
- cĕrătim, n. indécl. : c. cerates. ---
Isid. 16, 25, 10; Grom. 373, 24.
- cĕrătĭna,
æ, f. : argument cornu. --- Quint. 1, 10, 5 [v.
ex. d. Gell. 18, 2, 9].
- gr. κεράτινος.
- discere
ceratinas et soritas, Front. Eloq. p. 146, 8 N :
apprendre les arguments cornus et les sorites.
- cĕrătĭŏn
(cĕrătĭum), ĭi, n. (c. cerates) : petit poids grec. ---
Isid. 16, 25, 11; Metrol. 144, 6.
- gr.
κεράτιον.
- cĕrătītis,
ĭdis, f. : espèce de pavot sauvage. --- Plin. 20, 205.
- gr. κερατῖτις.
- cĕrătĭum,
ĭi, n. : - 1
- caroubier.
--- Col. Arb. 25, 1. - 2
-
voir ceration.
- gr. κεράτιον.
- cērātum
: c. cerotum. ---
Cels. 4, 6, etc.
- cērātūra,
æ, f. [cera] : enduit de cire.
- cf.
gr. κηρός : cire.
- ceraturam
pati, Col. 12, 50, 16 : être susceptible de recevoir un enduit de cire.
- cērātus,
a, um : part. passé de cero. - 1
- qui est enduit de cire. - 2
- qui est enduit
(d'une substance).
- cf.
gr. κηρός : cire.
- cerata
tabella, Cic. Cæcil. 24 : bulletin de vote des juges.
- ne
epistola quidem ulla sit in ædibus, nec cerata adeo tabula, Plaut. As.
762 : qu'on ne voie jamais une lettre dans la maison, ni d'ailleurs une
tablette pour écrire.
- ceratæ
pennæ, Hor. O. 4, 2, 2 : plumes jointes avec de la cire.
- cĕraula,
æ, m. : celui qui joue du cor. --- Apul. Flor. 4, 2.
- gr.
κεραύλης.
- Cĕrauni,
ōrum, m. : peuple d'Illyrie. --- Plin. 3, 143.
- ceraunia
:
1
- cĕraunĭa,
æ, f. : pierre précieuse couleur de l'éclair. --- Plin. 37,
134.
- gr.
κεραύνιος : frappé par la foudre; qui lance la foudre.
2
- Cĕraunĭa,
ĭōrum, n. : monts Cérauniens, en Epire. --- Virg. G. 1, 332.
- ou Cĕraunĭi
montes --- Suet. Aug. 17, 3.
- gr.
Κεραύνια ὄρη.
- Cĕraunius,
a, um : des monts Cérauniens (= souvent frappés par la foudre). ---
Flor. 2, 9.
- ou
Cĕraunus, a, um -- Prop. 2, 16, 3.
- gr.
κεραυνός : foudre.
- cĕraunĭæ
vites, f. : vignes et raisins de couleur rouge. --- Col. 3,
2, 1.
- ou cĕraunĭæ
uvæ, f. Isid. 17, 5, 17.
- cĕraunĭum,
ĭi, n. (c. ceraunia) : pierre précieuse couleur de l'éclair. ---
Claud. Seren. 77.
- ou cĕraunus,
i, m. --- Prud. Psych. 470.
- gr. κεραυνός
: foudre.
- Cĕraunŏbŏlĭa,
æ, f. : la Chute de la foudre [tableau d'Apelle]. --- Plin.
35, 96.
- gr.
κεραυνοϐολία.
- Ceraunus
:
- gr. κεραυνός
: foudre.
1
- Cĕraunus,
i, m. : - a
- Céraunus (surnom
de Ptolémée II). --- Nep. Reg. 3, 4. - b - le
Céraunus (fleuve
de Cappadoce). --- Plin. 34, 142.
2
- cĕraunus,
i, m. = ceraunia (gemma), f. : pierre précieuse couleur de
l'éclair.
3
- Cĕraunus,
a, um (c. Ceraunius) : des monts Cérauniens (en Epire). ---
Prop. 2, 16, 3.
- Cerbalus,
i, m. : rivière d'Apulie. --- Plin. 3, 103.
- Cerbāni,
ōrum, m. : peuple de l'Arabie Heureuse. --- Plin. 6, 154.
- Cerbĕriŏn,
ii, n. : Cerbérion [ville d'Asie, près du Bosphore Cimmérien]. ---
Plin. 6, 18.
-
(Lebaigue
P. 191)
- Cerbĕrus
(Cerbĕrŏs), i, m. : Cerbère (chien à trois
têtes, gardien
des enfers).
- gr.
Κέρϐερος.
- triceps
Cerberus, Cic. Tusc. 1, 10 : Cerbère, le chien à 3 têtes.
- Cerbĕrĕus,
a, um : de Cerbère. --- Lucr. 4, 735; Ov. M. 4,
501; Stat. S. 5, 1, 249; id. Th. 8, 56.
- cerbīnus
:
voir cervinus.
--- Diocl. 4, 44.
- Cercăsōrum,
i, n. :Cercasore, [ville d'Egypte]. --- Mel. 1, 9, 2.
- cercĕra
:
voir querquerus.
- cercēris,
is, f., oiseau inconnu. --- Varr. L. 5, 79.
- Cercĕtæ,
ārum, m. : Cercètes [peuple du Bosphore Cimmérien.]. --- Plin. 6,
16.
- ou Cercĕtĭi,
ōrum, m., Prisc. Peri. 663; Plin. 4, 30.
- Cercĕtĭus
mons, m. : mont Cercétius (montagne de Thessalie). --- Liv. 32, 14,
7.
- Cerciæ,
ārum, f. : îles de la mer Egée. --- Plin. 5, 137.
- Cercīna,
æ, f. : l'île Cercina (dans la petite Syrte). --- Tac. An. 1, 53.
- gr. Κερκίνα.
- ou Cercinna,
æ, f., Mel. 2, 7.
- Cercīnĭtāni, ōrum, m. : habitants de l'île Cercina. --- B. Afr.
34, 3.
- Cercīnītis,
ĭdis, f. : petite île voisine de Cercina. --- Plin. 5, 41.
- Cercinĭum,
ĭi, n. : Cercinium (ville de Thessalie). --- Liv. 31, 41.
- cercītis,
ĭdis, f. : sorte d'olivier. --- Col. 5, 8, 3.
- cercĭus
:
voir
circius.
- Cerco,
ōnis, m. : Cercon (surnom romain). --- Liv. 42, 6.
- cercŏlōpis
: espèce de singe à queue touffue. --- P. Fest. 54, 13.
- Cercŏnīcus,
i, m. : nom d'un personnage de comédie. --- Plaut. Trin. 1020.
- gr.
κέρκος, νικῶν.
- Cercōpes,
um m. : les Cercopes [métamorphosés en singes par Jupiter]. --- Ov.
M. 14, 90.
- gr.
Κέρκωπες.
- Cercōpĭa
insula, f. : le pays des singes. --- *Plaut. Trin. 928.
- cercŏpĭthēcus,
i, m. : singe à longue queue. --- Juv. 15, 4; Plin. 8, 72.
- ou cercŭpĭthēcŏs.
-
gr.
κέρκοπίθηκος ---
κέρκος : queue (des animaux)
--- πίθηκος : singe.
- acc.
cercopithecon, Mart. 7, 87, 4.
- cercops
:
1
- cercops, ōpis, m. : singe à longue queue.
- gr.
κέρκωψ, ωπος.
2
- Cercops, ōpis, m. : Cercops (philosophe pythagoricien). ---
Cic. Nat. 1, 107.
- cercūrus
(cercȳrus), i, m. :
- gr.
κέρκουρος.
1
- un
navire léger. --- Plaut. Merc. prol. 86; Stich. 2, 2, 44; Lucil. ap.
Non. p. 533, 27; Liv. 33, 19, 10; Plin. 7, 56, 57, § 208.
2
- un
poisson de mer. --- Ov. Hal. 102; Plin. 32, 11, 54, § 152.
- Cercusĭum,
ĭi, n. : ville de Mésopotamie. --- Amm. 33, 5, 1.
- Cercy̆o,
ŏnis, m. : Cercyon (brigand tué par Thésée). --- Ov. M. 7,
439.
- gr.
Κερκυών, όνος.
- Cercy̆ŏnēus,
a, um : de Cercyon. --- Ov. Ib. 412.
- cercȳrus :
c. cercurus.
- Cerdicĭātes,
um (ium), m. : les Cerdiciates (peuple de Ligurie). --- Liv. 32,
29, 7.
- cerdo,
ōnis, m. : un ouvrier de bas étage, un gagne-petit.
- cerdo
sutor, Mart. 3, 59 : un savetier, un cordonnier.
- Cēre
:
voir Cære.
- cĕrĕa,
æ, f. :
voir ceria.
--- Plin. 22, 164.
- Cĕrĕāles,
ium, m. [Ceres] :
1
- magistrats préposés à l'approvisionnement des marchés.
--- CIL 8, 12300
2
- fig. gens qui errent çà et là [comme Cérès
en quête de sa fille]. --- Hier. Ruf. 3, 1.
- cerealia
:
1
- Cĕrĕālĭa (Cĕrĭālia), ium, n. : fêtes de Cérès. --- Varr. L. 6, 15;
Cic. Att. 2, 12, 2.
- Cerialia
ludi, Liv. 30, 39, 8 : jeux en l'honneur de Cérès.
2
- cĕrĕālĭa,
ium, n. : céréales. --- Plin. 23 præf. 1.
- cerealis
:
1 - cĕrĕālis
(cĕrĭālis),
e : relatif à l'agriculture, relatif au blé,
relatif
au pain.
- cereales
herbæ, Ov. F. 4, 911 : les blés en herbe.
- cerealia
arma, Virg. En. 1, 177 : les ustensiles pour faire le pain. ---
voir Cerealis.
2
- Cĕrĕālis
(Cĕrĭālis), e : de Cérès.
- Cereale
nemus, Ov. M. 8, 742 : bois consacré à Cérès.
- quod
nunc Cerialis Eleusin dicitur, hoc Celei rura fuere senis, Ov. F. 4,
507 : ce lieu, appelé aujourd'hui l'Éleusis de Cérès,
appartenaient autrefois au vieux Célée.
3
- Cĕrĕālis
(Cĕrĭālis), is, m. : Céréalis (nom d'homme). ---
Tac. Agr. 12; Mart. 11, 52.
- Stella,
Nepos, Cani, Cerialis, Flacce, venitis, Mart. 10, 48 : Stella,
Népos, Canius, Céréalis, Flaccus, je vous invite.
- Cĕrĕālĭtās,
ātis, f. : fonction de Cereales. --- Inscr.
- Cĕrĕātīni
Marĭānī, m. : peuple du Latium. --- Plin. 3, 63.
- cĕrĕbellāre,
is, n. [cerebellum] : sorte de coiffe pour la tête. --- Pelagon. 50.
- cĕrĕbellum,
i, n. [cerebrum] : petite cervelle. --- Suet. Vit. 13, 2.
- cĕrebrōsus,
a, um [cerebrum] :
1 - malade
du cerveau. --- Plaut. *Most. 952.
2 - écervelé,
violent, emporté, bouillant. --- Hor. S. 1, 5, 21.
3 - rétif.
- cerebrosi
boves, Col. 2, 11, 11 : bœufs rétifs.
- cĕrĕbrum,
i, n. [*ceresrum, cf. καράρα] :
1 - cerveau.
- in
cerebro dixerunt esse animo sedem, Cic. Tusc. 1, 19 : ils ont dit que
l'âme était localisée dans le cerveau.
- avec tmèse - saxo
cere comminuit brum, Enn. ap. Don. p. 1777 : il lui brisa la
tête avec un rocher.
- fig. id his cerebrum uritur + prop.
inf. : leur cerveau bout à l'idée que... Plaut. Pœn.
770.
2 - tête, cervelle,
esprit,
raison, pensée, jugement.
- cerebrum
movere : troubler la cervelle.
- mihi cerebrum excutiunt tua dicta, Plaut. Aul. 151 : tu me casses la
tête avec tes discours.
- cerebrum
putidum, Hor. S. 2, 3, 75 : cervelle brouillée.
- o
te, Bolane, cerebri felicem ! Hor. S. 1, 9, 11 : Bolanus, que tu
es heureux d'avoir la tête chaude !
3 - fig. sens. --- Fulg. Myth. 3, 9.
- cerefolium
: c. cærefolium.
- Cerellia
(Cærellia), æ, f. : Cérellia (dame romaine, amie de Cicéron).
--- Cic. Fam. 13, 72, 1; id. Att. 12, 51, 3.
- cērĕmōnĭa
:
voir cærimonia.
- cērĕŏlus,
a, um : de la couleur de la cire. --- Col. 10, 404.
- cērĕŏlus,
i, m. : petit cierge. --- Hier. Vigil. 4.
- Ceres
:
1
- Cĕrēs, Cĕrĕris, f. : - a
- Cérès (fille
de Saturne et de Cybèle, sœur de Jupiter, mère de Proserpine, déesse
des moissons). - b
- par
métonymie : nourriture, moisson, semence, blé,
grain de
blé,
pain.
- gén.
arch. Cererus. --- CIL 1, 568.
- voir
hors site : Cérès.
- Ceres
mortales vertere terram instituit, Virg. G. 1, 147 : Cérès apprit aux
hommes le labourage.
- flava
Ceres, Tibul. 1, 1, 15 : blonde Cérès.
- Cereres
(au plur.)
: Cérès et sa fille (Proserpine).
- sacerdos
Cererum, CIL 10, 1585 : prêtre des deux Cérès.
- Cererem pro frugibus appellare, Cic. de Or. 3,167 : dire Cérès au
lieu de dire blé.
- Ceres
medio succiditur æstu, Virg. G. 1, 297 : on coupe le blé au moment des
grandes chaleurs.
- Cererem
canistris expediunt, Virg. En. 1, 701 : ils tirent le pain des
corbeilles. --- cf. 8, 181.
- Cereri
nuptias facere, Plaut. Aul. 354 : faire une noce sans vin.
- Cererin
has sunt facturi nuptias ? Plaut. Aul. 354 : est-ce que ce sont
les noces de Cérès, que vous allez faire ?
2
- Cēres = Cæres.
- Ceretanus
: c. Cæretanus.
- Cērētes
:
voir
Cerretes.
- cereus
:
1
- cērĕus, a, um [cera] :
a
- de cire, en cire. --- Cic. Nat. 3, 30.
- cerea
effigies, Hor. S. 1, 8, 30 : portrait en cire.
- cerea
castra, Virg. En. 12, 589 : les cellules des abeilles.
b
- couleur de cire, blond.
- cerea
bracchia Telephi, Hor. O. 1, 13, 2 : les bras blonds de Télèphe.
c
- cireux,
graisseux. --- Mart. 4, 53.
d
- fig. flexible, maniable.
- avec inf. - cereus in vitium
flecti Hor. P. 163, prenant [comme une cire] l'empreinte du vice.
2
- cērĕus, i, m. (s.-ent. funis) :
chandelle de cire,
cierge, bougie. ---
Cic. Off. 3, 80; P. Fest. 54.
- quantulum a funere absunt, et quidem acerbo, qui ad faces et cereos
vivunt ? Sen. Ep. 20, 122, 10 : combien peu s'en faut-il qu'on ne soit
mort, et mort avant l'âge, quand on vit à la lueur des torches et des
cierges ?
- ad
faces et cereos ducenda sunt, Sen. Brev. 20, 6 : (les funérailles)
devraient se faire à la lueur des torches et des flambeaux.
- cerevīsĭa,
æ, f. :
voir
cervisia.
- Cerfennia,
æ, f. : ville des Marges. --- Anton. 309, 4.
- cerĭa,
æ, f. : boisson de grain, cervoise. --- Plin. 22, 164.
- cerial-
:
voir
cerealia,
cerealis.
- cērĭfĭco,
āre, āvi [cera, facio] : - intr. - construire des alvéoles avec des
substances
visqueuses (en parl. des mollusques). --- Plin. 9,
133.
- cērĭfŏrus,
i, m. : porteur de cierge. --- Gloss.
- Cērillæ,
ārum, f. : Cérilles (ville du Bruttium). --- Sil. 8, 579.
- gr. Κηριλλοί.
- cērĭmōnĭa
(et les dérivés) : c. cærimonia...
- cērīnĕus
: c. cerinus. --- CIL 8, 212.
- cērintha,
æ, f. : mélinet ou cérinthe [plante]. --- Virg. G. 4, 63.
- ou cērinthē, ēs, f., Plin. 21, 70.
- cerinthus
:
1
- cērinthus, i, m : miel brut. --- Plin. 11, 17.
- gr.
κήρινθος : nourriture
des abeilles --- κηρός
: cire.
2
- Cērinthus, i, m. : Cérinthe (nom d'homme). --- Hor. S. 1, 2,
81.
3
- Cērinthus, i, f. : Cérinthe (ville d'Eubée). --- Plin. 4, 64.
- gr.
Κήρινθος.
- cērīnus,
a, um : couleur de cire, jaune. --- Plin. 15, 41.
- gr. κήρινος.
- cērīnum,
i, n. : étoffe jaune. --- *Plaut. Epid. 233.
- cērĭŏlāre,
is, n. : candélabre. --- Inscr. Orell. 2505 sq.; 2515; Inscr.
Rein. cl. 1, 273; Inscr. Orell. 4068.
- ou cērĭŏlārĭum,
ĭi, n.
- cērĭōn,
ōnis, m. : c. cerium. --- Th. Prisc. 1, 5.
- gr. κηρίων.
- cērītis,
ĭdis, f. : cérite [pierre précieuse]. --- Plin. 37, 153.
- gr. κηρίτης.
- Cērites
:
voir
Cæres.
- cērītus,
a, um : c. cerritus.
- cērium,
īi, n. : teigne faveuse. --- Plin. 20, 11.
- gr. κηρίον.
- Cermalus,
i, m. : colline de Rome attenante au mont Palatin. --- Cic. Att. 4,
3, 3.
- Cermorum,
i, n. : ville de Macédoine. --- Plin. 4, 38.
- Cernē,
ēs, f. : île de la mer du Sud. --- Plin. 6, 198.
- cernentĭa,
æ, f. [cerno] : faculté de voir. --- Capel. 3, 384.
- cernĭcŭlum,
i, n. [cerno] :
- 1
-
le jugement. --- Gloss. - 2
- crible.
--- Gloss.
- cernĭtus,
a, um : passé au crible. --- Th. Prisc. 4, 1.
- cerno,
ĕre, crēvi, crētum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 191 et P.
192)
- cf.
gr. κρίνω.
- part.
fut. cernitus (Prisc.).
- la
forme du parfait crevi ne se trouve pas
avec le sens de « voir », sauf Plaut. Cist. 1 et Titin. Com. 50.
- crevi
: parf. de cerno et de cresco.
1 - au pr. séparer.
- per
cribrum cernere, Cato, Agr. 107, 1 : passer au crible, tamiser.
2
- fig. distinguer, discerner, reconnaître
nettement avec les sens et surtout
avec les yeux.
- ut
fortitudo in laboribus periculisque cernatur, temperantia in
prætermittendis voluptatibus, Cic. Fin. 5, 67 : le courage se
manifestant dans les fatigues et les périls, la tempérance dans le
mépris des plaisirs. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 168; éd. Peeters France.
- confecto
prœlio tum cerneres, quanta audacia ... fuisset in exercitu
Catilinæ, Sall. C. 61 : c'est une fois le combat terminé que l'on
pouvait voir de quelle audace avait fait preuve l'armée de Catilina. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
120, éd. Vuibert.
- ut
(natura deorum) non sensu, sed mente cernatur, Cic. Nat. 1, 49 : de
telle sorte qu'elle (la nature des dieux) se perçoit non par les sens,
mais par l'intelligence.
- ne
nunc quidem oculis cernimus ea quæ
videmus, Cic. Tusc. 1, 46 : maintenant même ce ne sont pas nos yeux qui
distinguent ce que nous voyons (qui en prennent connaissance).
- ex
cruce Italiam cernere, Cic. Verr. 5, 169 : du haut de la croix
discerner l'Italie.
- quæ
cerni tangique possunt, Cic. Top. 27 : les choses qui tombent sous les
sens de la vue et du toucher.
- se
miscet viris neque cernitur ulli, Virg. En. 1, 440 : il se mêle à la
foule et n'est visible pour personne.
- Venus
nulli cernenda, Ov. M. 15, 844 : Vénus, invisible pour tout le monde.
- Antonius
descendens ex loco superiore cernebatur, Cæs. BC. 3, 65, 1 : on
apercevait Antoine descendant des hauteurs.
- cum
infelicis expeditionis reliquias ad castra venientes cernunt, Liv. 27,
27, 10 : quand on voit revenir au camp les débris de cette malheureuse
expédition.
- ex
superioribus locis cernebatur novissimos illorum
premi, Cæs. BC. 1, 64, 1 : des hauteurs on voyait que leur
arrière-garde était serrée de près.
- cum
ex vallo Pompeium adesse et
suos fugere cernerent, Cæs. BC. 3, 69, 4 : voyant du haut du
retranchement que Pompée était là et que les leurs fuyaient.
- cerne
quam tenui vos parte contingat (alter cingulus), Cic. Rep. 6, 21 : vois
combien (cette deuxième zone) vous touche faiblement.
- ipse
cernit ex
superiore loco in quanto discrimine præsidium esset, Liv. 10, 5, 4 :
lui-même, il voit d'une éminence la situation critique du détachement.
- en
cernite, Stat. Th. 5, 124; cerne en, Stat. Th. 7, 386
: [parenthèses pour attirer l'attention]
voyez, vois.
- ex
hoc loco Pompeianum non cerno, Cic. Ac. 2, 80 : de cet endroit, je
n'aperçois pas
ta villa de Pompéi.
- illum
adesse et hæc coram cernere existimate, Cæs. BG. 6, 8 : pensez qu'il
est là et qu'il est témoin de ce qui se passe.
- vox
illius certe est : idem omnes cernimus, Att. ap. Non. : c'est bien sa
voix
: nous la distinguons tous.
- cur
in amicorum vitiis tam cernis acutum quam aquila ? Hor. S. 1, 3, 26 :
pourquoi
as-tu, pour les défauts de tes amis, un regard aussi perçant que
l'aigle ?
- cernebatur
equitatus nostri prœlio novissimos illorum premi vehementer, Cæs. BC.
1 : on voyait notre cavalerie, aux prises avec leur arrière-garde, la
presser vivement.
- ceu
cetera nusquam bella forent ... sic Martem indomitum ... cernimus,
Virg. En. 2, 438 : comme s'il ne se livrait pas ailleurs de combats,
nous voyons Mars se déchaîner. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 133, éd. Vuibert.
3
- distinguer avec l'intelligence, voir par la pensée,
comprendre.
- verum
cernere, Cic. Leg. 2, 43 : discerner le vrai.
- species
eloquentiæ, quam cernebat animo, re ipsa non videbat, Cic. Or. 18 :
une forme idéale de l'éloquence, qu'il se représentait bien en
imagination, mais qu'il ne voyait pas dans la réalité.
- cerno
animo
miseros atque insepultos acervos civium, Cic. Cat. 4, 11 : je me
représente par la pensée les misérables monceaux de cadavres de nos
concitoyens sans sépulture.
- an
non cernimus optimo cuique dominatum ab
ipsa natura datum ? Cic. Rep. 3, 37 : ne voyons-nous pas que la nature
elle-même a donné partout la suprématie au meilleur ?
- nonne
cernimus
vix singulis ætatibus binos oratores laudabiles constitisse ? Cic. Br.
333 : ne voyons-nous pas que c'est à peine si à chaque
génération il
s'est rencontré deux orateurs estimables ?
- ille
cernens locum nullum sibi tutum in Græcia, Nep. Alc. 9, 3 : lui, voyant
qu'aucun lieu n'était sûr pour lui en Grèce.
- quis
est quin cernat, quanta vis sit in sensibus, Cic. Ac. 2, 20 : qui ne
voit de quoi les sens sont capables.
- tum
vero cerneres quanta audacia fuisset in exercitu Catilinæ, Sall. C.
61, 1 : alors vraiment on aurait pu reconnaître quelle audace animait
l'armée de Catilina.
- in
aliqua re ou aliqua re cerni :
être reconnu (se reconnaître) dans qqch, à qqch.
- amicus
certus in re incerta cernitur, Εnn. d. Cic. Læl. 64 : l'âmi sûr
se
reconnaît dans les circonstances peu sûres (critiques).
- hæ
virtutes cernuntur in agendo, Cic. Part. 78 : ces vertus éclatent dans
l'action.
- fortis
animus duabus rebus maxime cernitur, Cic. Off. 1, 66 : une .grande âme
se reconnaît à deux choses principalement.
- cum
eo vis oratoris cernatur, Cic. de Or. 1, 219 : puisque c'est par là que
se reconnaît la puissance de l'orateur.
- neque
aliud alio ferri neque mutari ac misceri omnia cerneres, Sall. C.
2 : on ne verrait pas tout passer de mains en mains et se modifier
jusqu'à la confusion.
4
- trancher, décider.
- quodcumque
senatus creverit agunto, Cic. Leg. 3, 6 : qu'ils exécutent les décrets
du sénat.
- imperia,
potestates, legationes cum senatus creverit, populus jusserit... Cic.
Leg. 3, 9 : les commandements militaires, les gouvernements de
provinces, les lieutenances, une fois que le sénat les aura décrétés et
le peuple ratifiés.
- priusquam
id sors cerneret, Liv. 43, 12, 2 : avant que le sort en eût décidé.
- rectum
est quod postulas : jurati cernant, Pac.
ap. Non. p. 261, 13
: ta réclamation est juste :
qu'ils en décident sous serment.
- armis
cernere, Acc. Tr. 326 : décider par les armes (ferro,
par le fer. --- Virg. En. 12, 709; Sen. Ep. 58, 3).
5
- droit prononcer la formule par
laquelle on déclare son intention d'accepter un héritage. ---
Varr. L.
7, 98 ; Gai. Inst. 2, 164.
- d'où hereditatem cernere, Cic. Agr.
2,
40; Att. 11, 2, 1, etc. : déclarer qu'on accepte un héritage,
accepter
un héritage. --- jeu de mots sur cernere
Rhet. Her. 4, 67.
- ut me hanc quasi falsam hereditatem alienæ gloriæ sinas cernere,
Cic. Att. 14, 17 : (je te demande) de me laisser jouir, comme sous un
faux titre, d'une gloire qui ne m'appartient pas.
- debet Appii
amorem erga me crevisse, Cic. Att. 6, 1, 10 : il a dû
hériter de l'amour d'Appius à mon égard.
- cernŏphŏros,
f. : prêtresse qui porte le cernos.
--- CIL 10, 1803.
- gr.
κερνοφόρος.
- ou cernŏphŏra CIL 2, 179.
- cernŏs,
i, m. : sorte de grand vase de terre qui servait dans les sacrifices. ---
CIL 8, 23400, 7.
- gr.
κέρνος.
- cernŭālĭa,
ium, n. :
voir consualia.
--- Varr. d. Non. 21, 6.
- cernŭātus,
a, um : part. de cemuo et de cernuor.
- cernŭlo,
āre [cernulus] : - tr. - jeter la face contre terre, culbuter. ---
Sen. Ep. 8, 4.
- cernŭlus,
a, um [cernuus] : - 1
- qui
fait une culbute. --- Apul. M. 9, 38. - 2
-
= pronus.
--- Hier. Ruf. 1, 17.
- Cernunnus,
i, m. : nom d'une divinité gauloise qui est représentée avec des cornes.
--- Inscr.
- cernŭo,
āre [cernuus] :
1
- intr. - tomber la tête la première, faire
la culbute. --- Varr. d. Non. p. 21, 8 ; Apul. M. 1, 19.
2
- tr. - courber.
- cernuare
ora, Prud. Symm. 1, 350 : courber la tête.
- cernŭor,
āri : - intr. - c. cemuo.
- in
littore tigres cernuantur, Solin. 17 : les tigres se couchent sur le
rivage. ---
Sol. 45, 13.
- cernuus
:
1
- cernŭus, a, um [*cersnuus, cf. cerebrum]
: qui se courbe ou tombe en avant.
- equus
incumbit cernuus, Virg. En. 10, 894 : le cheval s'abat la tête en avant.
2
- cernŭus, i, m. : saltimbanque,
bateleur. --- Lucil. d. Non. 21, 6.
3
- espèce de guêtre. --- P. Fest. 55, 6
; Isid. 19, 34, 13.
- cēro,
āre, āvi, ātum : - tr. - frotter de cire, enduire de cire,
cirer. --- Col. 12, 52, 15.
- cf.
gr. κηρός : cire.
- cērŏfĕrārĭum,
ĭi, n. : candélabre. --- Gelas. 1, 95.
- cērŏfĕrārĭus,
ĭi, m. [cera + fero] : céroféraire, acolythe
(qui porte un cierge dans les cérémonies chrétiennes). ---
Isid. 7, 12, 29.
- Ceroliensis
locus, m. : quartier de Rome, près des Carènes. --- Varr. L. 5,
47.
- cērōma,
ātis, n. :
- gr.
κήρωμα, ατος.
- cērōma,
æ, f. Arn. 3, 23.
- abl. plur.
ceromatis, Plin. 35, 13, 47, § 168; acc.
plur. ceromas, Arn. 3, 114.
1
- onguent composé de cire et d'huile, l'usage
des lutteurs. --- Sen. Ep. 57, 1 ; Juv. 6, 246.
2
- salle de lutte.
- prov. bovem
mittere ad ceroma, Hier. : envoyer
un bœuf dans
une salle de lutte (= envoyer un âne à l'école).
--- Sen. Brev. 12, 2.
-
at
frustra bovem duxeris ad ceroma, frustra canem vocaris ad
aratrum, Erasm. Cic. 1055 : mais tu
conduirais en vain un bœuf au manège, en vain tu exciterais un chien à
tirer la charrue !
(trad. J. P. Woitrain)
3
- poét. lutte. --- Mart. 5, 65, 3.
- voir
hors site : ceroma.
- cērōmătĭcus,
a, um : Juv. frotté de céromat.
- cĕrōnĭa
(cĕrānĭa), æ, f. : caroubier (arbre).
- gr.
κερωνία.
- cērōsus,
a, um : riche en cire.
- cērōtārĭum,
ĭi : c. cerotum.
- cērōtum,
i, (cērātum, i; cērātōrĭum, ĭi; cērōtūrĭum, ĭi,
cērōtārium, ĭi ), n. : le cérat (mélange de cire et
d'huile). ---
Mart. 11, 98; Pall. 1, 41, 3.
- gr.
κηρωτόν --- κηρός
: cire.
- Cerrētāni,
ōrum, m. : les Cerrétains (peuple de la Tarraconnaise, auj. la
Cerdagne). --- Plin. 3, 22.
- Cerrētes,
um, m., Avien. Or. 550.
- Cerrētānus,
a, um : des Cerrétains. --- Mart. 13, 54, 1.
- cerrĕus,
a, um [cerrus] : de cerre. --- Plin. 16, 25 ; Col. 9, 1, 5.
- cerrinus,
a, um : fait de bois de cerre. --- Plin. 30, 92.
- cerrītŭlus,
a, um [cerritus] : un peu aliéné. --- Capel. 8, 806.
- cerrītus,
a, um (sync. pour cererius) : frappé par Cérès, dément,
aliéné, maniaque, frénétique, possédé, ensorcelé. --- Hor. S.
2, 3, 278 ; Plaut. Amph. 776.
- nunquam
cerritior fuit quam in hoc negotio, Cic. Att. 8, 5, 1 : jamais il
n'a été plus dément que dans cette affaire.
- cerrōnes
:
voir
gerro. --- P. Fest. 40.
- cerrus,
i, f. : cerre, sorte de chêne. --- Vitr. 2, 9, 9 ; Plin. 16, 17.
- certābundus,
a, um : débattant, discutant. --- Apul. Apol. 22, 8.
- certāmĕn,
ĭnĭs, n. [certo] :
1 - action de se mesurer avec un adversaire, lutte, joute.
- in
certamen descendere, Cic. Tusc. 2, 62 : affronter la lutte.
- certamen
saliendi, Quint. 10, 3, 6 : concours de saut.
- certamen
quadrigarum, Suet. Cl. 21, 3 : course de quadriges.
- certamen
pedum, Ov. M. 12, 304 : course à pied.
- certamen
eloquentiæ, Quint. 2, 17, 8 : joute oratoire.
- certamina
ponere, Virg. En. 5, 66 : organiser des joutes.
- pecoris
magistris velocis jaculi certamina ponit in ulmo, Virg. G. 2, 530 : il
invite les
gardiens du troupeau à lancer un rapide javelot sur la cible d'un orme.
- prima
citæ Teucris ponam certamina classis, Virg. En. 5 : j'organiserai les
premières courses de vitesse pour la flotte des Troyens.
- certamine
primus equus : cheval qui a remporté le prix de la course.
- Musa
dedit fidibus ... equom certamine primum ... referre, Hor. A. P. 83 :
la Muse donna à la lyre la mission de chanter le cheval arrivé le
premier à la course.
2 - combat, bataille, engagement.
- equorum hoc erit certamen, nisi e campo ... demittimus equos, Liv.
23, 47, 5 : ce sera un combat de cavalerie, si nous ne faisons pas
sortir les chevaux de la plaine dès maintenant. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 117, éd. Vuibert.
- prœlii certamen, Cic. Rep. 2, 13 : les engagements (la lutte) au
cours de la bataille. --- cf. Mur. 33; Cæs. BG. 3, 14, 8.
- in
certamine ipso, Liv. 2, 44, 11 : en pleine bataille.
- navalia
certamina, Liv. 31, 14, 4 : batailles navales.
- pari
certamine, Cæs. BC. 1, 51 : dans un combat de même nature (cavaliers
contre cavaliers).
- vario
certamine pugnatum est, Cæs. BC. 1, 46 : on combattit en
alternant succès
et revers.
- ubi
res ad certamen venit, Sall. J. 13 : quand le combat s'engagea.
- sævit
medio in certamine Mavors, Virg. En. 8, 700 : en plein combat, Mavors
(=
Mars)
se démène avec fureur.
3 - lutte, conflit, rivalité, querelle, différend.
- certamen
honestum et disputatio splendida, Cic. Fin. 2, 68 : lutte honorable et
discussion brillante.
- non enim
ad judiciorum certamen, sed ad voluptatem aurium scripserat, Cic. Orat.
38 : c'est qu'il écrivait, non pour les combats judiciaires, mais pour
le plaisir des auditeurs. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 282; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- certamen
honoris, Cic. Off. 1, 38 : lutte pour les magistratures.
- dominationis
certamen, Sall. J. 41, 2 : conflit pour la suprématie.
- certamina
patrum et plebis : les luttes entre le sénat et la plèbe.
- certamen
est mihi cum illo pro hac re (cum illo de hac re), Cic. : j'ai un
différend
avec lui sur cette affaire.
- nullum
nobis certamen cum istis esse debet, Cic. de Or. 2 : je ne dois rien
avoir
à débattre avec eux (= les rhéteurs).
- honoris
certamen et gloriæ, Cic. Læl. : lutte pour l'honneur et la gloire.
- est
mihi tecum pro aris et focis certamen, Cic. Nat. 3 : la discussion que
j'ai avec toi concerne les autels et les foyers.
- erat
certamen inter duces, Cic. : il y avait rivalité entre les chefs.
4 - empressement,
émulation, ardeur, passion.
- ingenti
certamine, Curt. : à l'envi, avec émulation.
- olli
certamine summo procumbunt, Virg. En. 5 : eux, dans un effort suprême,
se courbent (sur les avirons).
- certamen
periculi, Liv. 28, 19, 14 : émulation à s'exposer au danger.
- certamen
controversiæ, Cic. Or. 126 : point vif du débat.
- certāmĭno,
āre [certamen] : - tr. - c. contendo.
--- Gloss.
- certātim,
adv. : à l'envi, à qui mieux mieux.
- certatim
sese Rutuli exhortantur in arma, Virg. En. 7, 472 : les Rutules, à
l'envi,
s'encouragent à prendre les armes.
- mulieres
puerique saxa et alia, quæ locus præbebat, certatim mittere, Sall. J.
67 : les femmes et les enfants leur jettent à qui mieux mieux des
pierres
et tout ce qui leur tombe sous la main.
- me
certatim nutricant et munerant, Plaut. Mil. 715 : ils me nourrissent à
qui mieux
mieux et m'offrent des cadeaux.
- certatim
currere, Cic. Phil. 2, 118 : lutter de vitesse.
- certātĭo,
ōnis, f. [certo] :
1
- combat. --- Sisenn. d. Non. 196, 1.
2
- lutte (dans les jeux, au gymnase).
- jam
ludi publici sint corporum certatione, Cic. Leg. 2, 38 : qu'il y ait
des
jeux
publics avec des luttes corps à corps.
- certationes
xysticorum, Suet. Aug. 45 : les combats des athlètes.
3
- fig. lutte, débat.
- virtutis
cum voluptate certatio, Cic. Fin. 2, 44 : conflit de la vertu et de la
volupté.
- mihi
tecum par certatio non est, Cornif. : le débat n'est pas égal
entre nous deux.
4
- action, débat judiciaire. --- Cic. Quinct.
68.
- omissa
multæ certatione, Liv. 25, 4, 8 : renonçant au débat sur l'amende.
- certātīvē,
adv. [certo] : par esprit de contradiction. --- Cassiod. Hist. 1,
11.
- certātŏr,
ōris, m. [certo] : disputeur. --- Gell. 12, 10, 3; Apul. de dogm.
Plat. 1, 2.
- certatus
:
1
- certātus, a, um : part. passé de certo;
a
- disputé par les armes. ---
Sil. 17, 342.
b
- contesté, qui est l'objet d'un conflit.
--- Ov. M. 13, 713.
- n. abl. abs. multum certato, Tac. An.
11, 10 : après un long combat. --- cf. H. 4, 16.
2
- certātŭs, ūs, m. : lutte. --- Stat. S. 3, 1, 152.
- certē,
adv. [certus] : - 1 -
certainement,
d'une manière certaine, assurément, certes, oui. - 2
- du moins, en tout cas.
- certe
is
est, Ter. Ad. 53
: c'est bien lui.
- est
miserum
igitur, quoniam malum ? Certe, Cic.
Tusc.
1, 9 : c'est donc un malheur, puisque c'est un mal ?
Assurément.
- nescio
quid certe est, et Hylax in limine latrat, Virg. B. 8, 107 : il se
passe certainement quelque chose, Hylax aboie sur le seuil.
- si
me tanti
facis quanti certe facis, Cic. Att. 12, 37 : si tu m'aimes autant que
tu m'aimes en effet.
- ita
prorsus existimo; quare ne sit sane summum malum dolor, malum certe
est,
Cic. Tusc. 2, 14 : c'est bien ce que je pense; aussi, admettons que la
douleur ne soit pas le mal suprême, c'est en tout cas un mal.
- ego
certe (certe ego) : moi du moins. --- cf. Quint. 8,
3, 65; 9, 4, 57; Sall. J. 31, 5; Ov. H. 19, 81; id. M. 13, 840; id. Tr.
4, 5, 13.
- ut homines mortem vel optare incipiant, vel certe timere
desistant,
Cic. Tusc. 1, 112 : pour que les hommes commencent à souhaiter
la mort ou du moins cessent de la craindre.
- aut
non potuerunt, aut
noluerunt, certe reliquerunt, Cic. Fin. 4, 7 : ils ne l'ont
pas pu, ou
bien ils ne l'ont pas voulu, en tout cas ils y ont renoncé.
-
sed certe,
Cæs. BG. 6,
31, 2 : ce qui est certain, c'est que.
- mi abjurare certius est quam
dependere, Cic. Att. 1, 8, 3 : je suis plus résolu à faire un faux
serment qu'à payer pour vous.
- certĭfĭco,
āre [certus + facio] : - tr. - assurer,
rendre certain. --- Gramm. 6, 646, 21.
- certim,
adv. [certus] : avec certitude, d'une manière certaine. ---
J. Val. 1, 30.
- Certima,
æ, f. : Certima (place forte de
Celtibérie).
--- Liv. 40, 47.
-
...
agros urere, donec ad prævalidam aliam urbem - Certimam appellant
Celtiberi - pervenit, Liv. 40, 47 : ... brûler les campagnes, jusqu'à
ce qu'il arrivât enfin sous les murs d'une autre ville très forte, que
les Celtibères appellent Certima.
- certĭōro,
āre, āvi, ātum : - tr. - avertir, faire
savoir à, informer.
---
Ulp. Dig.
13, 6, 5.
-
certioratus,
Dig. 29, 4, 1, § 4; 43, 29, 3, § 6.
- Certis,
is, m. : le Certis (= le Bétis).
- superato
Bæte amni, quem incolæ Certim appellant, Liv. 28, 22, 1 : une fois
franchi
le
Bétis, que les habitants appellent le Certis.
- certisso
(certisco), ĭs,
ĕre ou ās, āre [certus] :
- intr. - être renseigné. ---
Pac. Tr. 107 ; Gloss. 4, 217.
- certĭtūdo,
ĭnis, f. [certus]
: certitude. --- Eccl.
- certo
:
- (Lebaigue
P. 192 et P.
193)
1
- certō, adv. (souv. avec
scio)
[certus] : d'une façon certaine, certainement, sûrement, bien sûr.
- perii
certo, Plaut.
Pœn. 787 : c'est fait de moi sans nul doute.
- certo
scio,
Cic.
Att. 1, 12, 3 : je suis bien sûr.
- non
tu homo sanus es, certo scio, Plaut. Men. : non, tu n'as pas tout ton
bon
sens, je le sais bien.
- veniunt
in mentem mihi permulta : vobis plura, certo scio, Cic. Cæcin. 19, 55
: il me vient à l'esprit une foule d'exemples : à vous, un plus grand
nombre, je le sais bien.
- nihil
ita
exspectare quasi
certo futurum, Cic. Tusc. 5, 81 : ne rien attendre comme
devant arriver
infailliblement il d'une manière irrévocable.
- certo
decrevi, Ter. Hec. 586 : j'ai pris la résolution formelle.
- mihi
certo nomen Sosia'st, Plaut. Am. 1 : moi, bien évidemment, je m'appelle
Sosie.
- certo
hæc mulier aut insana aut ebria est, Plaut. Men. : en tout cas, cette
femme est soit folle soit ivre.
2
- certo, āre, āvi, ātum : - intr. et qqf. tr. -
- certo
cum aliquo ---> emploi classique.
- certo
alicui ---> poét. et époque impériale.
a - lutter (dans un
exercice physique); prendre
part à des jeux, disputer le prix de.
- cursu
cum æqualibus certare, Sall. J. 6 : disputer le prix de la course avec
les jeunes de son âge.
- poét.
avec acc. - hunc pius Alcides
Pelopi certavit
honorem, Stat.
Th. 6, 6 : le pieux Alcide consacra ce prix honorifique à Pélops.
- Pythia
et Isthmia de lucta certare, Apul. : disputer le prix de la lutte aux
jeux
Pythiens et aux jeux Isthmiques.
b - combattre (sur un
champ de bataille).
- armis
cum hoste certare an venenis, Cic. : combattre l'ennemi avec les armes
ou avec le poison.
- coactus
rerum necessitudine statuit armis certare, Sall. J. 48 : sous l'empire
de la nécessité, il décida de s'en remettre aux armes.
- dum
apud Zamam sic certatur, Sall. J. 58 : pendant qu'on se bat ainsi près
de Zama.
c - débattre en
justice, plaider.
- certare
foro : plaider au forum.
- certare
jure (certare legibus) : plaider en s'appuyant sur le droit.
- certare
de hereditate : plaider pour un héritage.
- certare
multam, Liv.
25, 3,
14 : débattre
le taux de l'amende.
- Arcadiā
mecum judice certare, Virg. B. 4 : lutter avec moi en prenant pour juge
l'Arcadie.
- magna
minorve foro si res certabitur olim, Hor. S. 2 : si, un jour, un
procès,
grand ou petit, se plaide au Forum.
d - entrer en lutte,
rivaliser, disputer,
faire assaut de, s'efforcer à l'envi, travailler à.
- joco
certare, Hor. O. 2, 12, 18 : faire assaut de plaisanteries.
- cum
aliquo de virtute certare : rivaliser de vertu avec qqn.
- certare
malitiā tecum, Plaut. Pers. : rivaliser de méchanceté avec toi.
- montibus
in nostris solus tibi (= tecum) certat Amyntas, Virg. B. 5 : dans nos
montagnes,
seul Amyntas rivalise avec toi.
- certare
officiis inter se, Cic. : rivaliser entre eux de bons offices.
- certare
oratione, Liv. : lutter d'éloquence.
- certant
inludere capto, Virg. En. 2 : ils maltraitent à qui mieux mieux le
prisonnier.
-
certare
armis,
pugnis, dicacitate : lutter
avec les armes, les poings, faire assaut de verve. --- Cic.
Off.
4, 87 ; Tusc. 5, 77 ; Br. 172.
- certare + prop. inter. indir. : lutter pour
savoir.
- certabant
quis gubernaret, Cic. Off. 7, 87 : ils luttaient pour savoir
qui tiendrait le gouvernail.
- avec
inf. - certat quisque evadere, Curt. 9, 4 : c'est à
qui se dérobera
le premier au péril.
- cum
valentissimo quoque sodalium certat frangere fluctus, Plin. Pan. : il
dispute
à tous les plus robustes de ses amis l'honneur de briser les flots.
- certor,
āri : c. certo, āre. ---
Fort.
Carm. 3, 12, 8.
- certus,
a, um [cerno] :
- compar. certior,
certius; superl.
certissimus, a, um.
1 - décidé, résolu,
arrêté (en parl.
de choses).
- quando
imago'st hujus in me, certum'st hominem eludere, Plaut. : puisque j'ai
pris son apparence, c'est décidé, je vais me jouer de lui.
- luce
certum est igni circumdare muros, Virg. En. 9, 153 : en plein jour,
c'est
décidé, je vais envelopper de flammes les murs.
- certum
est, jam dicam patri, Plaut. Bacch. : c'est décidé, je vais le dire à
ton père.
- mihi
certum est + inf.
: je suis bien décidé à.
- mihi
abjurare certius est quam... Cic. Att. 1 : je suis résolu à nier plutôt
que de...
- dignos
indignos adire atque experiri certumst mihi, nam si mutuas non potero,
certumst, sumam fænore, Plaut. As. : honnêtes gens ou fripons, je suis
résolu à tâter tout le monde; si je ne trouve pas à emprunter, c'est
décidé, j'aurai recours aux usuriers.
- certumne'st
tibi istuc ? --- non moriri certius, Plaut. Capt. : est-ce là une chose
bien arrêtée dans ton esprit ? --- aussi arrêtée que notre mort un jour.
- tantum
abest ab eo ut malum mors sit ... ut verear ne homini nihil sit non
malum aliud certius, Cic. Tusc. 1, 75 : il s'en faut de tant que la
mort soit un mal, que je me demande s'il y a rien qui soit plus
certainement moins qu'elle un mal pour l'homme. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
144, éd. Vuibert.
- certius
tibi est me esse Romæ quam mihi te Athenis, Cic. Att. 1, 9 : tu es
plus certain que je suis à Rome que je ne le suis que tu es à
Athènes. --- trad. Marcel
Bizos, Syntaxe latine, p. 80; éd.
Vuibert.
-
cum illi certissimum sit exspoliare provincia Pompeium, Cic. Att. 10,
1, 3 : du moment qu'il est parfaitement résolu à dépouiller Pompée de
sa province ---- cf. Att. 7, 9, 3.
- id
certum atque obstinatum est, Liv. : c'est une résolution inébranlable.
- certum
est deliberatumque... omnia non modo dicere, verum etiam... Cic. Am. :
c'est (pour moi) une idée bien arrêtée non seulement de dire tout...
mais aussi de...
- certa
res est + inf. Plaut.
: c'est une chose décidée que
de...
- certa
res hanc est objurgare, Plaut. Am. : c'est décidé, je vais la gronder.
- certa
mori, Virg. En. 4, 564 : résolue à mourir.
- avec
gén. - certus eundi, Virg. : décidé à aller.
- certus
relinquendæ vitæ, Tac. An. 4, 34 : résolu à quitter la vie.
- fugæ
certus, Plin. Ep. 6 : décidé à s'éloigner.
- destinationis
certus, Tac. An. 12 : ferme dans sa résolution.
- sceleris
certa, Tac. : décidée au crime.
- certum
habeo : je tiens pour certain.
- pro
certo habeo : je tiens pour certain.
2
- fixé, déterminé, précis.
- certo
signo : au signal donné.
- certum
tempus : un moment précis, une heure précise.
- certo
die : le jour fixé.
- concilium
totius Galliæ in diem certam indicere, Cæs. BG. 1 : fixer un jour
pour
l'assemblée générale de la Gaule.
- certæ
pecuniæ imperabantur, Cæs. BC. 3 : des sommes fixées étaient
réclamées.
- certus
conviva, Hor. : convive assidu.
3 - certain, sûr,
digne de confiance, honnête.
- tu
ex amicis certis mi es certissimus, Plaut. Trin. 1 : de mes
amis
sûrs, toi, tu es le plus sûr de tous.
- certus
Apollo, Hor. C. 1 : Apollon dont l'oracle est digne de foi.
- certi,
ōrum, m. : des gens sûrs, des hommes de confiance.
- certo
animo, Cic. : avec assurance.
- certa
hasta, Virg. : trait assuré.
- certi
fructus, Quint. : fruits assurés.
- certa
maris, Tac. H. 4, 81 : le moment où la mer est sûre. (certa
: subst. neutre).
4 - qui n'est pas
douteux, clair, avéré,
certain, sûr, réel, positif, manifeste; vrai, authentique.
- tu
certi nihil scribis, Cic. Att. 2 : tu ne me dis rien de positif.
- sic uno
tempore et de navali pugna Sabinus et de Sabini victoria Cæsar est
certior factus, Cæs. BG. 3, 19, 5 : ainsi c'est en même temps que
Sabinus apprit la bataille navale et César la victoire de Sabinus. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
512; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ecquem
tu illo certiorem nebulonem ? Cic. Att. 15, 21, 1 : connais-tu un
vaurien plus
authentique que celui-là ?
- si
tibi
fortuna non dedit ut patre certo nascerere, Cic. Amer. 46 : si
ta mauvaise fortune t'a fait naître de père inconnu.
- certissimus
matricida, Cic. Q. 1, 2, 4 : un homme qui a tué
incontestablement sa mère.
- deum
certissima proles, Virg. En. 6,
322 : vrai rejeton des dieux
- certiora
intuentes vallum secum portare Samnitem adfirmant, Liv. 10 :
distinguant
les objets plus clairement, ils affirment que les Samnites transportent
des pieux.
- adv.
certum vigilans, Hor. : bien éveillé.
- clare
certumque loqui, Hor. : parler clair et net.
- nondum
certum constituerat, Cic. Scaur. : il n'avait pas encore pris
clairement
sa décision.
5 - certain (de qqch),
sûr (de qqch); au
courant de, instruit de.
- certus
de sua genitura, Suet. Vesp. 45 : sûr de l'horoscope de ses enfants.
- avec gén. - victoriæ
certi, *Quadrig. H. 13 : certains de la victoire.
-
certus
eventūs, Tac. An. 14, 36 : assuré du succès.
- certus triumphi,
Plin. Pan. 16 : assuré du triomphe.
- certus spei,
Tac.
H. 4, 3 : assuré dans ses
espérances.
- certus posteritatis,
Plin. Ep. 9, 3, 1 : sûr de la
postérité (== de la gloire future).
- certa
sui matrimonii, Tac. : sûre de son mariage.
- avec prop. inf.
certi sumus perisse omnia, Cic. Att. 2,
19, 5 : nous sommes sûrs que tout est perdu. ---
cf. Prop. 1, 3,36 ;
V.-Fl. 1, 59; Sil. 11, 57; Plin. Pan. 68.
- per
exploratores certior factus : informé par ses éclaireurs.
- nec
sat certa an patriis an cederet armis, Sil. 9 : elle ne sait si elle
doit
céder aux armes de son père.
-
futurorum
certi, Ov. M. 13, 722 : instruits de
l'avenir. --- cf. Luc. 7, 31 ; 8, 120.
- quot
natent
pisces æquore, certus
eris, Ov. Pont. 2, 7, 28 : tu sauras combien de poissons
nagent dans la
mer.
- certiorem
facere aliquem de aliqua re : informer qqn de qqch.
- dat
negotium Senonibus uti ea quæ apud eos gerantur cognoscant seque de
his
rebus certiorem faciant, Cæs. BG. 2 : il charge les Sénons de
s’informer
de ce qu’on fait chez eux et de l’en avertir.
- certiorem
facere aliquem alicui rei : informer qqn de qqch.
- certiorem
me consilii sui fecit, Cic. Att. 9 : il me fit part de son projet.
- certiorem
facere aliquem
+ inf. : informer quelqu’un que...
- certiorem
fecit Helvetias abiisse, Cæs. : il lui fit savoir que les Helvètes
étaient
partis.
- certior
factus + prop. inf. : informé que.
- avec inter. indir.
faciam
te certiorem quid egerim, Cic. Att. 3 : je t'informerai de ce que j'ai
fait.
- eos
certiores facit quid opus esset, Cic.
Verr. 1, 66 : il les informe de ce qu'il faut faire. ---
cf. Att. 6, 1, 26,
etc.; Cæs. BG. 7, 87, 5; BC. 1, 15, 4.
- mais quid
velit mihi certius
facit, Plaut. Men. 763 : elle m'informe de ce qu'elle veut.
- velim me certiorem, Cic.
Att. 10, 5 : veuillez me le dire.
- me tamen velim, quod ad
tempus te exspectemus, certiorem facias, Cic. Att. 4, 10 : seulement
écrivez-moi l'époque pour laquelle nous pouvons compter sur vous..
- avec
idée d'ordre, d'exhortation - certiorem facere
(ut)
+ subj. : ordonner de.
- Galba, convocatis centurionibus, celeriter milites certiores facit
paulisper intermitterent prœlium, Cæs. BG. 3, 5, 3 : Galba, après
avoir rassemblé les centurions, fait savoir aux soldats qu'ils doivent
interrompre le combat un instant.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 157, éd. Vuibert.
6 - qqf.
= quidam (qqf. chez
Quint. avec aliquis ou quidam).
- insolentia
certorum hominum, Cic. : l'insolence de certains hommes.
- certi
homines ad eam rem positi monuerunt ut esset cautior, Cic. : des gens
apostés
l'avertirent de se tenir davantage sur ses gardes.
- certæ
quædam dicendi leges, Quint. 8 : certaines règles
d'éloquence.
- habet
certos sui studiosos, Cic. Brut. : il a quelques partisans.
- cĕrūchi
(cĕrūci), ōrum, m. : balancines (cordages qui vont de chaque
bras de la vergue au sommet du mât). ---
Luc. 8, 177; 10,
495; V.-Fl. 1, 469.
- gr.
κεροῦχοι.
- voir
hors site : ceruchi.
- cĕrŭla,
æ, f. [cera] : - 1 -
petit morceau
de cire. - 2 - (= ceriolarium) candélabre,
chandelier. --- Inscr.
- cerula
miniata (miniatula), Cic. :
bâtonnet de cire rouge, crayon rouge.
- cerulas
enim tuas miniatulas illas extimescebam, Cic. Att. 16 : je redoutais
tes
fameux coups de crayon rouge (= ta critique).
- cērus
mānus, m. : bon créateur. --- Carm. Sal. d.
P. Fest. 122, 5.
- cērussa,
æ, f. : céruse (substance employée en médecine, en peinture,
pour le visage et à forte dose dans les poisons).
--- Plin. 28, 129; 34, 18, 175 sq.; Vitr. 7, 12, 1;
Cels. 5,
27, 15; Plin. 28, 129; 35, 37; Plant. Most. 1, 3,
101; Ov.
Med. Fac. 73; Mart. 10, 22, 2; Pall. Aug. 11, 3.
- cērussātŏr,
ōris, m. : qui blanchit avec de la céruse. --- Gloss.
- cērussātus,
a, um : blanchi avec de la céruse, fardé. ---
Mart. 1, 72, 6.
- cerva,
æ, f. [cervus] : biche, femelle du cerf. --- Cic.
Nat. 2, 127; Catul. 63, 72; Virg. En. 4, 69.
- quia
nusquam insanum scripsit adulescentulum cervam videre fugere et sectari
canes, Ter. Phorm. 6 : parce qu'il n'a jamais mis en scène un
jeune homme en délire, qui voit fuir une biche, des chiens la
poursuivre.
- Cervārĭa,
æ, f.
: ville sur la frontière de l'Hispanie et de la Gaule
[auj. Cervera]. --- Mel. 2, 5, 8.
- cervārĭŏlus,
a, um [cervus] : c. cervarius.
--- Schol.
Bern. Virg. B. 8, 3.
- cervārĭus,
a, um [cervus] : qui tient du cerf.
- cervus
lupus, Plin. 8,
84 : loup-cervier.
- cervarium
venenum,
Plin. 11, 101 : herbe vénéneuse inconnue dont on frottait les
flèches.
- cervaria
ovis, quæ pro cerva immolabatur, P. Fest. 57 : brebis cervaria,
qu'on
immolait (à Diane) faute de biche.
- cervīcăl,
ālis, n. [cervix] : -
1 - oreiller,
coussin. --- Plin.
Ep. 6, 16, 16. - 2 -
voile (porté autour du cou).
- et
cervīcāle, is, n. --- Cass. Orth. 184, 3.
- disrumpam
cervicalia vestra, Vulg. Ez. 13, 21 : je déchirerai vos voiles.
- cervīcātus,
a, um [cervix] : entêté, têtu, obstiné. ---
Vulg. Sir. 16, 11.
- cervīcōsĭtās,
ātis, f. : entêtement, obstination. ---
Sid. Ep. 7, 9.
- cervīcōsus,
a, um [cervix] : entêté, têtu, obstiné. ---
Eccl.
- cervīcŭla,
æ, f. [cervix] : - 1
- petit
cou, petite nuque. - 2
- col d'une machine
hydraulique. ---
Vitr. 10,
8, 2.
- cervicula
contracta, Quint. : cou très court.
- cerviculam
jactare, Cic.
Verr. 3, 49 : balancer la tête.
- cervīnus,
a, um [cervix] : de cerf.
- cervinum
cornu, Varr. R.
3, 9, 14 : corne de cerf.
- cervina
senectus, Juv. 14, 251 : longévité de cerf (= longue vieillesse).
- cervina
(s.-ent. caro) : viande de cerf.
--- Diocl. 4,
44.
- cervisca,
æ, f.
: sorte de poire. --- Macr. S. 3, 19, 6.
- cervīsĭa
(cervēsĭa,
cerevisia), æ, f.
: cervoise, [sorte de bière, mot gaulois]. --- Plin.
22, § 164; Dig. 33, 6, 9; Isid. Orig. 20, 3, 17; Edict. Diocl. 2,
11.
- cerevisiarius,
ii, m : brasseur — néolatin
- cerevisiarius,
a, um : qui concerne la bière. --- néolatin.
- officina
cerevisiaria est officina ubi cerevisia conficitur.
- cervix,
īcis, (souvent au plur. cervīces,
um) f. :
- (Lebaigue
P. 193 et P.
194)
- sing.
cervix, Varr. L. 8, 14
; gén. plur. cervicium
Plin. 11, 2; 20, 250; cervicum
Cic. Or. 59.
1
- nuque, cou, épaule.
- caput
a cervice revulsum, Εnn. An. 472 : la tête détachée du cou.
- cervices
securi subjicere, Cic. Phil. 2, 51 : présenter le cou à la hache.
- cervices
frangere, Cic. Verr. 5, 110 : briser la nuque, étrangler.
- capillus
cervicem obtegebat, Suet. Tib. 68, 2 : les cheveux lui recouvraient la
nuque.
- caput
et cervices et jugulum tutari, Cic. Sest. 90 : protéger la tête, le
cou, la gorge.
- sexta
cervice ferri,
Juv. : être porté sur la tête de six esclaves (en parl. d'une litière).
- qui,
cervice
locata, Juv. 9 : (esclaves) qui, ayant loué leurs épaules...
- ne
et tibi ista cervicum libertas non prosit ? Tert. Virg. : de peur que
cette
nudité
de tes épaules ne te soit funeste.
2
- fig. cou, tête, épaules.
- cervicibus
suis rem publicam sustinere, Cic. Sest. 138 : porter sur ses épaules le
fardeau du gouvernement.
- etsi
bellum ingens in cervicibus erat, Liv. 22, 33, 6 : bien que sous la
menace d'une guerre terrible.
- alta
cervice vagari, Claud. Ruf. 1, 53 : circuler la tête haute.
- a
cervicibus hostem depellere (avertere) : repousser l'ennemi qui menace
nos têtes.
3 - hardiesse.
-
qui tantis erunt
cervicibus recuperatores, qui audeant, Cic. Verr. 3, 135 : où
trouvera-t-on des juges qui aient le front de... ?
--- (les Romains croyaient que ceux qui avaient le cou
gros étaient
plus téméraires et plus insolents que les autres).
4
- [choses inanimées]
-
cervix
amphoræ, Petr. 34, 6 : le col de l'amphore. ---
cf. Mart. 12, 32; Vitr. 10, 13.
- cupressus
cervicem inclinat ad Austros, Stat. 6, 854 : un cyprès incline sa tête
au souffle des vents.
- Peloponnesi
cervix, Plin. 4, 3, 8 : l'isthme du Péloponnèse (l'isthme de Corinthe).
--- id. 6, 29, 34, § 170.
- cervŭla,
æ, f. [cerva] : déguisement en biche (jeu païen).
--- Ps. Aug. Serm. 265, 5.
- cervŭlus,
i, m. [cervus] : faon. ---
Hier.
Jovin. 2, 5.
- cervulum
facere, Ps. Aug. Serm. 129, 2 : se déguiser en cerf
(jeu païen).
- fig.
cervŭli, ōrum, m. : chevaux de frise. --- Frontin.
Strat. 1, 5, 2.
- cervus
(arch. cervŏs), i, m. : - 1
- cerf.
--- Cic. Tusc.
3, 69. -
2 - échalas (pour
la vigne). - 3
- au plur. chevaux
de frise (branches pointues,
placées sur la pente de l'agger).
- cf.
gr. κεραός : muni de
cornes; κέρας : corne.
- sine
arundine, sine cervo, Tert. Anim. 19 : sans roseau, sans échalas.
- grandibus
cervis eminentibus ad commissuras pluteorum atque aggeris, qui ascensum
hostium tardarent, Cæs. BG. 7, 72, 4 : de grandes branches
fourchues faisant
saillie aux points de jonction des mantelets et de la terrasse, pour
retarder
l'escalade des ennemis. --- Liv. 44, 11, 4; Tibul. 4,
1, 84; Sil. 10, 414; Serv. 2, 29.
- voir
hors site : cervi.
- cērycēum,
i, (cērycĭum, ĭi), n. : caducée (baguette de héraut). ---
Dig. 1, 8, 8; Mart. Cap. 4, § 331.
- gr.
κηρύκειον (κηρύκιον)
- cēryx,
īcis, m. [probablement] :
- gr.
κήρυξ, υκος.
1 - céryx
(premier
magistrat dans une ville inconnue).
- non
vis enim nisi consul aut prytanis aut ceryx aut sufes administrare rem
publicam, Sen. Tranq. 4, 5 : tu ne veux gérer les affaires publiques
qu'à
condition d'être consul, prytane, céryx ou suffète.
2
- joueur de trompette [d'un caractère
artistique]. --- Ter.-Maur. 531 ; Hier. Chron. a. Abr.
2084.
- Cesani,
ōrum, m. : peuple de l'Arabie. --- Plin. 6, 159.
- Cescum,
i, n. : ville de Cilicie. --- Plin. 31, 15.
- cesna,
æ, f. : c. cena. --- Fest. 54, 4.
- cesp-
:
voir
cæspes, etc.
- (cespes, cespitatores, cespiticius, cesposus).
- Cessæus,
a, um : des Ibériens d'Asie. --- V.-Fl. 6, 130.
- cessātĭo, ōnis, f. [cesso] :
1 - retard, lenteur, retardement.
- non datur cessatio, Plaut. Pœn. 925 : il n'y a pas de
temps à perdre
2 - arrêt de l'activité, repos.
- Epicurus nihil cessatione melius existimat, Cic. Nat. 1,
36 : Epicure ne trouve rien de préférable au repos.
3 - arrêt, cessation.
- cessatio pugnæ, Gell. 1, 25, 8 : cessation du combat.
4 - repos donné à la terre, jachère.
--- Col. 2, 1, 3.
- cessātŏr,
ōris, m. [cesso] : retardataire, fainéant.
- cessator
in litteris, Cic. Fam. 9, 17, 3 : qui est paresseux pour écrire des
lettres.
- cessātrix,
īcis, f. [cessator] : celle qui est inactive, négligente. --- Tert.
Marc. 1, 24.
- cessātus,
a, um : part. passé de cesso; oisif, inactif (en parl. des
choses).
- Cessero,
ōnis, f. : ville de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 36.
- Cessetānĭa,
æ, f. : région de la Tarraconnaise. --- Plin. 3, 21.
- cessi
: parf. de cedo.
- cessĭcĭus
(cessĭtĭus), a, um [cessio] :
1 - à qui l'on cède, qui prend la suite.
-
cessicius tutor, Gai. 1, 169 : celui à qui passe la tutelle
2 - qui est cédé. --- Gai. 1, 171.
- cessim,
adv. [cedo] : en reculant, en arrière, en cédant.
- commisso
prœlio ite cessim, Just. : une fois le combat engagé, retirez-vous.
- cessĭo,
ōnis, f. [cedo] : action de céder, cession [en t. de droit]. ---
Cic. Top. 28.
- cessio diei, Ulp. Dig. 36, 2, 7 : approche d'une échéance.
- cessĭtĭus
: c. cessicius.
- cesso,
āre, āvi, ātum : - intr. -
1 - tarder, se montrer lent,
lambiner, ne pas avancer, ne pas agir.
- quid
cessas ? Plaut. Epid. 684 : que tardes-tu ?
- si
tabellarii non cessarint, Cic. Prov. 15 : si les courriers ne traînent
pas en route (s'ils font diligence).
- quod
si cessas aut strenuus anteis, nec tardum opperior nec præcedentibus
insto, Hor. Ep. 1, 2, 70 : que tu tardes ou au contraire que tu partes
alerte de l'avant, je n'attends pas plus le lambin que je ne cours aux
trousses de ceux qui me précèdent.
- cessare + inf. : tarder à (faire qqch).
-
cesso huc intro rumpere ? Ter. Eun. 996 : je tarde à entrer ? = il
est temps que j'entre. --- (Plaut. Epid. 342, etc.).
-
quid
mori cessas ? Hor. O. 3, 27, 58 : que tardes-tu à mourir ?
- ego
hinc migrare cesso, Plaut. Ep. 342 : je tarde à m'en aller d'ici.
2
- droit ne pas comparaître au jour dit en
justice, faire défaut.
- nullo
delectu culpane quis an aliqua necessitate cessasset, Suet. Cl. 15 :
sans distinguer si la personne avait fait défaut par sa faute ou par
nécessité. --- cf. Ulp. Dig. 47, 10, 17, 20.
3
- fig. tarder à
venir, ne pas être présent.
- non
deterendum id bonum, si quod ingenitum est, existimo, sed augendum
addendumque quod cessat, Quint. 2, 8, 10 : s'il ne faut pas
détruire, à mon avis, les bonnes qualités naturelles du futur orateur,
par contre, il faut développer et stimuler celles qui sont lentes à
venir.
4
- ne pas arriver, manquer.
- quod
cessat ex reditu, frugalitate suppletur, Plin. Ep. 2, 4, 3 : ce qui
manque à mes revenus, ma frugalité le supplée.
- audaciā
cessare, Liv. 1, 46, 6 : manquer d'audace.
- addendum
quod cessat, Quint. 2, 8, 10 : il faut ajouter ce qui manque.
5
- suspendre son activité, s'interrompre, se
reposer.
- et
properare loco et cessare, Hor. Ep. 1, 7, 57 : travailler activement et
se reposer à propos.
- strenuum
hominem et numquam cessantem ! Curt. 7, 2, 26 : quel homme actif et
jamais au repos !
- cur
in lustris tam eximia virtus tam diu cessavit ? Cic. Sen. 13 : pourquoi
ce mérite si éclatant s'est-il reposé si longtemps dans les bouges ?
- epistulæ
tuæ cessant, Plin. Ep. 3, 17, 1 : ta correspondance se ralentit.
- avec in abl. - neque
umquam in suo studio atque opere cessavit, Cic. CM 13 : jamais il ne
s'interrompit dans ses études et son travail.
- in
officio cessare, Liv. 45, 23, 10 : se relâcher dans l'accomplissement
de ses devoirs.
- in
quo quisque cessasset, prodi ab se salutem omnium rebatur, Liv. 30, 9,
9 : chacun croyait que se ralentir dans sa tâche (s'attarder, perdre
son temps), c'était trahir la cause commune.
- avec abl. - muliebri audacia cessare,
Liv. 1, 46, 6 : ne pas avoir en soi l'audace ordinaire aux femmes.
- se
nullo usquam cessaturum officio, Liv. 42, 6, 8 : il ne se déroberait en
aucune circonstance devant un service à rendre.
- prima
dies cessavit Marte cruento, Luc. 4, 24 : le premier jour se passa sans
l'ensanglantement du combat.
- cessare + ab
: s'arrêter de.
- ab
apparatu operum nihil cessatum (est), Liv. 21, 8, 1 : on ne discontinua
en rien les travaux. --- (4, 27, 5 ; 10, 39, 6 ; 21, 11, 5,
etc.).
- nec
ullum erat tempus, quod a novæ semper cladis alicujus spectaculo
cessaret, Liv. 5, 42, 6 : il n'y avait pas un instant qui cessât
d'offrir le spectacle de quelque désastre toujours nouveau.
- it
dies; ego mihi cesso, Plaut. Ps. 241 : le jour baisse, et moi, je
m'attarde.
- neque
umquam in suo studio atque opere cessavit, Cic. Sen. 5, 13 : jamais il
ne
s'interrompit
dans ses études et son travail.
- avec in acc.
- cessas in vota precesque ? Virg. En. 6, 51 : tu tardes à
offrir tes vœux et tes prières ?
- avec inf. - Cyrum urgere non cesso,
Cic. Q. 2, 2, 1 : je ne cesse pas de presser Cyrus.
- non
cessat detrahere de nobis, Cic. Att. 11, 11, 2 : il ne cesse de nous
décrier.
- non
gemere cessabit turtur, Virg. B. 1, 58 : la tourterelle ne cessera pas
de
gémir.
-
omnia magno ne cessa turbare metu, Virg. En. 11, 401 : continue de
semer
partout le trouble et la crainte.
-
dum hæc fiunt, viduæ cessate puellæ : exspectet puros pinea tæda
dies, Ov. F. 2 : pendant la durée de ces cérémonies, prenez patience,
jeunes veuves : le flambeau de pin nuptial doit attendre des jours
purs.
- quidquid
apud duræ cessatum est mœnia Trojæ, Virg. En. 11, 288 : quel que fût le
délai passé sous les remparts de la robuste Troie.
6
- fig. se relâcher, se négliger.
- qui
multum cessat, Hor. P. 357 : l'écrivain qui a beaucoup de négligences.
- (imago
oratoris perfecti) et nulla parte cessantis, Quint. 1, 10, 4 : (l'image
de l'orateur parfait) et qui ne bronche sur aucun point.
7
- être oisif, ne rien faire.
- nisi
forte cessare nunc videor, cum bella non gero, Cic. CM 18 : à moins que
je ne paraisse être oisif maintenant que je ne fais pas la guerre.
- pueri,
etiam cum cessant, exercitatione aliqua ludicra delectantur, Cic. Nat.
1, 102 : les enfants, même dans l'oisiveté, s'exercent (s'occupent)
volontiers à quelque jeu.
- in
militibus vestris non cessat ira deæ, Liv. 29, 18, 10 : sur vos
soldats la colère de la déesse n'est pas inactive (elle se manifeste).
- si
quid cessare potes, requiesce sub umbra, Virg. B. 7 : si tu peux avoir
quelque loisir, repose-toi à l'ombre.
- tua
non ætas umquam cessavit amori, Prop. : ta jeunesse ne s'est jamais
donné
de loisir pour l'amour.
- per
hibernorum tempus cessare, Liv. 36 : rester inactif pendant la saison
d'hiver.
- non
timido, non ignavo cessare tum licuit, Curt. 3 : ni le timide ni le
lâche
n'avaient alors la possibilité de reculer.
8
- poét. consacrer ses loisirs à qqch, s'adonner à.
- cessare
alicui rei = vacare alicui rei. --- Prop. 1, 6, 21.
9
- être au repos.
- cur
hic cessat cantharus ? Plaut. Stich. 705 : pourquoi cette coupe
est-elle au repos ?
- cur
Berecynthiæ cessant flamina tibiæ ? Hor. O. 3, 19, 19 : pourquoi cesser
de souffler dans la flûte Phrygienne ?
- cessat
terra : la terre est au repos, reste en jachère. --- Virg. G. 1,
71; Ov. Tr. 3, 10, 70; Plin. 18, 191 ; Col. 2, 2, 7.
- poét. cessatis in arvis, Ov. F. 4, 617 :
dans les champs laissés au repos. --- (M. 10, 669; V. Max. 5, 10,
3).
- cessor
:
voir
censor.
- cessus
:
1
- cessus, a, um : part. passé de cedo.
2
- cessŭs, ūs, m. : action de reculer. --- Paul. Dig. 21, 1, 43.
- Cestiānus,
a, um : de Cestius. --- Sen. Contr. 1, 7, 17.
- cestĭcillus
(cæstĭcillus), i, m. [cestus] : coussinet qu'on met sur la tête
pour porter un fardeau. --- P. Fest. 45, 1.
- cestĭcus
(cæstĭcus), a, um [cestus] : relatif au ceste.
- *ludi cestici*, Tac. An. 16, 21 : jeux de ceste (?).
- voir hors site ludis cesticis.
- cestĭfĕr,
ĕri, m. [cestus, fero] : magistrat d'ordre inférieur à Rome.
--- N.-Tir. 36, 95; Gloss. 5, 613, 44.
- peut-être cistiber -- cis
Tiberim : qui se trouve
en deçà du Tibre.
- Cestĭus,
ĭi, m. : Cestius. - 1
- rhéteur célèbre. --- Sen. Suas. 7, 12. - 2
- nom d'un préteur. --- Cic. Phil. 3, 26.
- cestŏs
: c. cestus.
- Cestrĭa,
æ, f. : ville d'Epire. --- Plin. 4, 4.
- cestrŏn,
i, n. : bétoine [plante]. --- Plin. 25, 84.
- gr.
κέστρον.
- cestros
:
1
- cestrŏs, i, f. : c. cestron.
2 - cestros, i, m. : burin, touret (instrument employé
dans la
peinture à l'encaustique). --- Plin. 35, 147; 149.
- gr.
κέστρος.
3
- Cestrŏs, i, m. : le Cestros (fleuve de Pamphylie). --- Mel.
1, 14, 2.
- gr.
Κέστρος.
- cestrosphendŏnē,
ēs, f. : machine à lancer des traits (employée
par les Macédoniens). --- Liv. 42, 65, 9.
- gr. κεστροσφενδόνη.
- cestrōtus,
a, um : travaillé au burin, travaillé avec le touret. --- Plin.
11, 126.
- gr.
κεστρωτός.
- cestus
:
1
- cestus (cestŏs), i, m. : - a
- ceinture, sangle, courroie. --- Varr. R. 1, 8, 6. - b
- ceinture de Vénus. --- Mart. 6, 13, 8.
- gr.
κεστός.
2
- cestŭs, ūs, m. = cæstus.
- cētārĭa,
æ, f. : vivier. --- Plin. 9, 49.
- ou cētārĭum, ĭi, n., Hor. S. 2, 5,
44.
- Cētārīni,
ōrum, m. : habitants de Cétaria [ville de Sicile]. --- Cic. Verr. 3,
103.
- cētārĭus,
a, um [cetus]
:
de cétacé, de gros poisson.
- cetārĭus,
ĭi, m. : marchand
de poissons de mer, mareyeur. --- Ter. Eun. 257 et Don.
- cētē,
n. plur. : cétacés.
- gr.
κήτη.
- immania
cete, Virg. En. 5, 822 : les monstrueuses baleines ; voir cetus.
- cētĕră
(cætĕră),
adv. [acc. plur. n. de ceterus]
:
- cf. gr. τἆλλα, τὰ λοιπά.
1
- quant au reste, du reste.
-
quiescas cetera, Plaut. Mil. 927 : quant au reste, repose-toi sur moi.
- præter
nomen cetera ignarus populi Romani, Sall. J. 19, 7 : à part le nom,
quant au reste ne connaissant pas le peuple romain.
- virum
cetera egregium (ambitio) secuta est, Liv. 2, 35, 6 : cet homme,
d'ailleurs remarquable, conserva son esprit d'intrigue.
-
fera equinā jubā, cetera tauro similis, Plin. : animal ayant la
crinière d'un cheval, pour le reste du corps, semblable au taureau.
- tradunt
in Pæonia feram quæ bonasus vocetur, equinā
jubā,
cetera tauro
similem, Plin. 8, 40 : on parle d'une bête de Péonie nommée bonace, à
crinière de cheval, et de reste ressemblant à un taureau.
2
- désormais.
- cetera
parce, puer, bello, Virg. En. 9, 656 : mais désormais, enfant,
cesse de prendre part aux combats.
- cētĕri
(cætĕri)
: voir ceterus.
- cētĕrō
(cætĕrō),
adv [ceterus] : - 1
- du reste, d'ailleurs. ---
Plin. 2, 80; 3, 67, etc. - 2
- le reste
du temps. ---
Plin. 10, 158.
-
est et alia iris cetero similis, at prædura, Plin. 37, 138 : il y a
une
autre iris, tout à fait semblable du reste, et qui est très dure.
-
palumbis incubat femina post meridiana in matutinum, cetero mas, Plin.
10, 158 : Le ramier femelle couve depuis midi jusqu'au matin, le mâle
pendant le reste du temps.
- cētĕrōquī
(cētĕrōquīn), adv. [cetero + quoi] : au surplus, d'ailleurs. ---
Cic. Or. 83; Nat. 1, 60; Att. 14, 16, 1; Fam. 6, 19, 1.
- cf. alioqui, alioquin.
- cētĕrum
(cætĕrum),
n. sing. pris comme adv. [ceterus] : - 1
- du reste, au reste, d'ailleurs. - 2
- mais en fait, mais en réalité. - 3
- autrement, sans quoi. ---
Ter. Eun. 452; Plin. Ep. 1, 5, 12.
-
per loca deserta, quæ nemo incolebat propter aquæ inopiam, ceterum
dierum erat fere decem, Nep. Eum. 8, 5 : par des lieux
déserts, que personne
n'habitait, à cause du manque d'eau et qui, au reste, était d'environ
dix journées.
- ceterum
juventus pleraque, sed maxime nobilium Catilinæ inceptis favebat,
Sall. C. 17 : de plus, la plus grande partie de la jeunesse, surtout
chez les nobles, se montrait favorable à l'entreprise de Catilina. ---
Liv.
1, 48, 8, etc.
- quippe cui verbis pax nuntiabatur, ceterum re bellum asperrimum erat,
Sall. J. 48 : en effet, on lui annonçait des paroles de paix, mais en
fait on lui faisait la guerre la plus âpre.
- ceterum
proditionem timebat, Sall. J. 76, 1 : mais en réalité il craignait la
trahison.
- cētĕrus
(cætĕrus), a, um : qui est de reste, qui reste, tout le reste de.
-
(Lebaigue
P. 194 et P.
195)
- cf. gr. ἕτερος.
- [employé
surtout au plur. ceteri, æ, a;
le nomin. m. ceterus
n'existe pas].
- ceteræ
multitudini diem statuit, Sall. C. 36, 2 : à toute la foule
restante [à part les chefs] il fixe un jour.
- ceterum
exercitum in provinciam collocat, Sall. J. 61, 2 : il
dispose le reste de l'armée dans la province.
- erat
inter ceteram planitiem mons saxeus, Sall. J. 92, 5 : dans une
région
en général en plaine [dont le restant était en plaine] il y avait une
colline rocheuse.
- vestem
aut ceterum ornatum muliebrem (habere), Cic. Inv. 1, 51 :
(avoir) les vêtements ou le reste de l'ajustement féminin.
-
cetera
jurisdictio, Cic. Att. 6, 2, 5 : le reste des fonctions de
justice.
- cetera
series, Cic. Ac. 2, 21 : le reste de la série.
- cetera
omnis præda, Liv. 24, 40, 15 : tout le reste du butin.
- cetera
classis, Liv. : le reste de la flotte.
- cetera
vita, Sall. : le reste de la vie.
- cætera
item funebria, quibus luctus augetur, Duodecim sustulerunt, Cic. Leg.
2, 24 : la loi des Douze Tables a également supprimé les autres rites
funéraires qui ne servent qu'à augmenter le deuil.
-
pro cetera ejus audacia atque amentia, Cic. Verr. 2, 1 : en raison de
son audace et de sa folie qu'il montre d'ordinaire.
-
pro cetera tua diligentia, Plin. Ep. 2, 16, 1 : avec ton zèle
ordinaire.
- acc. n. sing. pris substt
ceterum : le reste. --- Plaut. Men. 224 ; Rud. 1224;
voir Cic.
Leg. 2, 45.
- (in cetero ou in
ceterum).
- pax
in ceterum porta, Sen. Ep. 78,
16 : paix acquise pour le reste du temps.
- plur. m.
ceteri : les autres, tous les autres.
- Hæduos
ceterosque amicos populi Romani defendere, Cæs. BG. 1, 35, 4
: défendre les Eduens et les autres amis du peuple romain.
- insanes
omnis furere credit cæteros, P. Syr. : un fou
croit tous les autres encore plus fous.
- ceteris
opitulari, alios servare, Cic. Arch. 1 : venir en aide
à tous
les autres, en sauver certains (venir en aide è tous en général, sauver
quelques-uns). --- cf. Sull. 87 ; Liv. 5, 6, 6.
- ceteri
omnes : tous les autres. --- Cic. Marc. 12; Balb. 29; Verr.
5,
171, etc.
-
omnes ceteri : tous les autres. --- Cic. Sull. 40;
Verr. 4,15;
4, 111.
- redeo
ad cetera, Cic. de Or. 2, 272 : je reviens au reste.
- honores,
divitiæ, voluptates, cetera, Cic. Tusc. 4, 66 : les honneurs,
la richesse, les plaisirs et le reste (= etc.) --- cf.
Inv.
2, 177;
Fin. 4, 35; Nat. 1, 92; 3, 34.
- cum
scriptum ita sit « si mihi filius
genitur, isque prius moritur » et cetera, Cic. de Or. 2, 141
: comme le
testament portait « s'il me naît un fils et qu'il meure avant», etc.
-
ut illud Scipionis : "agas asellum et cetera", Cic. de Or. 2, 64, 258 :
comme ce mot de
Scipion : "pousse ton âne, etc"...
- de
cetero : -
a - pour
ce qui est du reste. --- Cic. Fin. 1,
26; Sen. Brev. 7,
9, etc.
- b
-
dorénavant, à l'avenir. --- Curt. 4, 1, 14 ; 8, 3, 7.
- de
cetero cum mihi scribes, memento non solum regi te, sed etiam tuo
scribere, Curt. 4, 1, 14 : désormais, quand tu m'écriras, souviens-toi
que tu écris à un roi et, qui plus est, à ton roi.
- ad
cetera : à tous les autres égards, sous tous les autres
rapports. --- Liv. 27, 15, 8; 30, 29, 9, etc.; Curt. 10, 7, 4.
- Cĕthēgus,
i, m. : Céthégus (surnom
des Cornelii).
- M.
Cornelius Cethegus, un orateur. --- Cic.
CM. 50; Brut.
15, 59.
- C.
Cornelius Cethegus, un complice de Catilina. --- Cic. Cat. 3, 3, 6; Sall.
C. 32, 2; 43, 2.
- quis
cælum terris non misceat si ... Clodius accuset mœchos, Catilina
Cethegum : qui ne mettrait sens dessus dessous terre et ciel si Clodius
dénonçait les adultères, si Catilina accusait Céthégus? --- Juv.
2, 27; cf. id. 8, 231; 10, 287.
- Cĕthēgi, ōrum
: des
Cethegus
[des Romains de l'ancien temps]. --- Hor. P. 50.
- cētīnus,
a, um [cetus] : de baleine.
--- Zeno, 1, 1, 5.
- Cetĭum,
ĭi, n. : ville de Norique. --- Anton. p. 234.
- Cetĭus, ĭi,
m. : fleuve de
Mysie. --- Plin. 5, 126.
- Cētō,
ūs, f. : Céto. - 1
- nymphe
de la mer, femme de
Phorcus, mère des Gorgones. --- Luc. 9, 646.
- 2 - une
Néréide. --- Plin.
5, 69.
- gr. Κητώ,
οῦς.
- cētŏs,
i, n. : c. cetus. ---
Plin. 32, 10.
- cētōsus,
a, um : peuplé
de cétacés.
--- Avien. Orb. 1356.
- cētra
(cætra), æ, f. : petit bouclier de cuir (en usage chez des barbares).
- cētra,
Virg.
En. 7, 732.
- cætra, Liv.
28, 5, 11.
- voir
hors site cetra.
- cētrātus (cætrātus)
,
a, um :
armé
du bouclier nommé cetra. --- Cæs. BC.
1, 39.
- cētrāti, ōrum,
m. : soldats
munis de ce bouclier. --- Cæs. BC. 1, 70.
- Cetrōnĭus,
ĭi, m. : Cétronius (nom de famille). ---
Tac. An. 1,
44.
- cette,
impér. plur. arch. :
voir
cedo
(2)
- Cetuma,
æ, f. : Cétuma (ville d'Ethiopie). --- Plin.
6, 180.
- cētus,
i, m. (cētŏs, i, n.) : - 1
- cétacé,
monstre
marin. --- Serv. En. 1, 550.
- 2 - poisson
de mer, marée. --- Plaut.
Aul. 375. - 3 - la
Baleine [constell.]. --- Manil.
1, 612.
- gr.
κῆτος, εος-ους.
- cētē,
n. plur. (usité au nom. et à l'acc.) : les cétacés (baleines,
dauphins...).
- gr.
κήτη.
- ceu
:
- ceu, p. ce-ve;
cf. neu et neve;
seu
et sive.
1 - comme,
ainsi que.
- ceu
quondam petiere rates,
Virg. En.
6, 492 : comme jadis ils regagnèrent leurs vaisseaux.
- ceu
fumus,
Virg. En. 5, 740 : comme une fumée.
- ipse
inter medios ceu dulcis imagine
somni lætus, V.-Fl. 4,
531 : lui-même, au milieu d'eux, heureux, comme sous le charme d'un
songe délicieux.
- ceu cum : comme lorsque. --- Virg.
G. 1, 303: 4, 96;
id. En. 7, 673; 9, 30; 9, 792; 10, 97; Sen. Q. N. 6, 24, 4.
- ceu
cum jam portum
tetigere
carinæ, Virg. G. 1, 303 : comme lorsque le navire touche au
port.
- lupi
ceu raptores, Virg. En. 2, 355 : comme des loups ravisseurs.
-
hic Hecuba et natæ nequiquam altaria circum, præcipites atra ceu
tempestate columbæ, Virg. En. 2 : là se tenaient Hécube et ses filles,
autour des tables sacrées, vainement, telles des colombes jetées au sol
par une noire tempête.
2 - comme
si.
- sans verbe
gloriosissimas victorias ceu damnosas
reipublicæ increpabat, Suet. Tib. 52, 2 : il lui reprochait
les
victoires les plus glorieuses comme si elles avaient été des revers
pour la patrie.
- avec
subj. ceu cetera nusquam bella forent, Virg.
En. 2, 438 : comme s'il n'y avait pas ailleurs de combats.
- ceu
cetera nusquam bella forent ... sic Martem indomitum ... cernimus,
Virg. En. 2, 438 : comme s'il ne se livrait pas ailleurs de combats,
nous voyons Mars se déchaîner. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 133, éd. Vuibert.
- cf. Sil.
2,
378; Stat. S. 3, 1, 6; id. Th. 2, 417; Plin.
16, 10, 18. § 41; 31, 1, 1, § 2; 34, 6, 13, § 28.
- ceu
vero : comme si
vraiment (pour réfuter, qqf. chez Plin.). ---
Plin. 7, 55, 56, § 188; 11, 39, 92, § 226; 12, 1, 5, § 11.
- ceu vero
nesciam, Plin. præf. : comme si vraiment je ne savais pas.
- ceu
si : comme si.
--- Lucr. 4, 620; 6, 161.
- Cēus,
a, um : - 1 - de l'île
de Céos
ou de Céa. - 2 - de
Simonide.
- Cēi,
ōrum, m. : les habitants de Céos, les Céens.
- Ceutrones
(Centrones),
um, m. (acc. -as) : les Ceutrons. - 1
- peuple
de Belgique. --- Cæs.
BG. 5, 39, 1.
- 2 - peuple
de la Gaule, dans
les Alpes. --- Cæs. BG. 1, 10, 4.
- gr.
Κέντρωνες.
- Ceutronicæ
Alpes, f. : les Alpes Ceutroniques. --- Plin.
11, 240.
- voir hors site les Ceutrons.
- ceva,
æ, f. (mot germ.) : sorte
de vache. --- Col.
6, 24, 5.
- Cevenna
: c. Cebenna.
- cēvĕo,
ēre, cēvi : - intr. - 1
- remuer
le derrière, remuer les fesses,
frétiller (comme les chiens).
--- Mart.
3, 95 ; Juv. 2, 21.
- 2
- faire
des avances comme un
mignon. --- Pers. 1, 87.
-
hoc bellum ? an, Romule, ceves ? Pers. 1, 87 : cela joli ? Romulus, en
es-tu
réduit à flatter comme un chien ?
- Cēyx,
ycis, f. (acc. -yca) : Céyx (roi de Thrace, métamorphosé en
alcyon avec sa femme Alcyoné, cf. Ov. M. 11...).
- gr.
Κήϋξ, ϋκος.
- ceyces,
um, m. : les alcyons mâles (opp.
alcyones
: alcyons femelles).