===> Dico
- āla, æ, f. [pour axla,
cf. axila] :
- Gaffiot
P. 93-95.; (Lebaigue
P. 52)
- voir
hors site : ala.
1
- aile (d'un oiseau).
- meæ
alæ pennas non habent, Plaut. Pœn.
871 : mes ailes n'ont pas
de
plumes.
-
alis
se levare, Liv. 7, 26, 5 : se soulever sur ses ailes.
- plaudere
alis, Virg. : battre des ailes.
- fig.
seu
mors atris
circumvolat alis, Hor. S. 2, 1, 58 : soit que la mort me frôle
de ses
noires ailes. --- cf. id. O. 2, 17, 25; Ov.
A. A. 1, 233; Tibul. 2, 1, 89; Ov. M. 1, 264.
- me
jucundis Sopor impulit alis, Prop. 1, 3, 45 : le sommeil m'a poussée
d'une aile
propice.
- fulminis alæ, Virg. En.
5, 319 : les ailes de la foudre.
- velorum
pandimus alas, Virg. En. 3, 520 : nous
déployons
les ailes
de nos voiles.
- pedibus
timor addidit alas, Virg. En. 8, 224 : la peur lui donnait des ailes.
- tu
viperam sub ala nutricas, Petr. 77 : tu nourris une vipère dans
ton sein.
2
- épaule,
aisselle, bras.
- sub
ala fasciculum librorum portare, Hor. Ep. 1, 13, 12 : porter
un paquet de livres sous le bras.
- numquid
alarum negligens sudor ? Petr. 128 : est-ce, par négligence, un
peu de
transpiration
sous mes aisselles?
3 - le
plus usuel aile d'une armée.
- ala
dextra, Liv. 27, 2, 6 ; sinistra, Liv. 27, 1, 8 : aile droite,
aile gauche.
- [avant la guerre sociale les ailes
étaient occupées par les troupes alliées, infanterie et cavalerie].
--- Liv. 26, 14, 6; 31, 21, 7; Cato, Orig. 99.
- duæ alæ : les deux
ailes de la
légion [le contingent allié]. --- Liv. 27,1, 7; 27,
2, 6, etc.
- mais ala
a fini par s'appliquer plus spécialement à la cavalerie.
- ala
equitum, Liv. 26, 38, 14, etc. : corps de cavalerie alliée ; [chaque ala
comportait 5 turmæ,
escadrons de 60 cavaliers].
- après la guerre sociale, la cavalerie
auxiliaire fournie par les pays étrangers occupe les ailes.
- ala
désigne alors un corps de cavalerie auxiliaire. ---
Cic. Off. 2, 45 ; Tac. H. 1, 54.
- [cohortes,
cohortes = infanterie; alæ
= cavalerie, le tout
formant les auxilia, troupes auxiliaires]. --- Tac. H. 1,
60, etc.
- en
dehors de Rome.
- ala Numidarum, Liv. 21, 45, 2 : corps de cavaliers Numides. --- cf.
22, 47, 7; 26, 38, 14, etc.
- poét. alæ
: escadrons. --- Virg. En. 11, 604, etc.
- en gén. alæ : troupe à
cheval [chasseurs]. --- Virg. En. 4, 121. Orig. 99.
- dum
trepidant alæ, saltusque indagine cingunt, Virg. En. 4 : tandis que
les
cavaliers s'affairent à entourer les taillis de filets.
4
- aile
(d'un bâtiment). ---
Vitr. 4, 7, 2; 6, 3,
4.
- cf.
gr. πτερά.
5
- cavité (chez
les quadrupèdes) où la cuisse de devant se
rattache au poitrail;
nageoire
(de poisson). ---Plin. 16, 22;
16, 29; 22, 45, etc.
6
- angle
formé par l'insertion d'une feuille ou d'une branche
à la tige,
fourchon.
7
- Ala Nova, æ, f. : Alanova (ville
de Pannonie).
- d'autres
villes (Ala Flaviana...) sont dénommées de la
même façon : il s'agit
de villes où ont séjourné des soldats
jusqu'à la fin de leur service;
cf. Castra...
- Ălăbanda,
æ, f. (Ălăbanda, ōrum, n.) : Alabandes (ville de Carie).
- Alăbanda, æ, f., Plin.
5, 109, et
Alăbanda, ōrum, n. --- Liv. 33, 18, 7.
- Ălăbandīs,
ĭum, m. : les habitants d'Alabandes. --- Cic. Fam. 13, 56, 1.
- Ălăbandensis, e
: d'Alabandes. --- Cic. de Or. 1, 126.
- Ălăbandenses, ĭum,
m. : les habitants
d'Alabandes. --- Cic. Nat. 3, 50.
- Ălăbandēus, a, um : d'Alabandes. --- Cic.
Br. 325; Nat. 3, 39
- Ălăbandĭcus, a, um, d'Alabandes. --- Plin.
19, 174, et Ălăbandĭnus, a, um. --- Isid.
Orig. 16, 14, 6.
- Ălăbandus,
i, m. : Alabandus (dieu, fondateur d'Alabandes). --- Cic. Nat. 3,
50.
- Alabānenses,
ĭum, m. : habitants d'Alaba (en Tarraconnaise). --- Plin. 3, 26
- ălăbarchēs,
æ, m. (= arabarches) : arabarque, fermier des douanes
en Egypte (par ironie, Cicéron donne ce surnom à
Pompée).
- ălăbastĕr,
tri, m. :
- gr.
ἀλάϐαστρος.
1
- vase
d'albâtre
(en forme de poire, où l'on
conservait les parfums, les
baumes). --- Cic. Ac. fr.
11 ; Plin. 13, 19; Vulg. Matt. 26, 7; ib. Marc. 14, 3; ib. Luc. 7, 37;
Mart. 11, 8, 9.
- aussi
au plur. n. ălăbastra.
2
- bouton de rose (non ouvert et qui présente la
même forme). --- Plin. 21, 14.
- ălăbastrītēs,
æ, m. : pierre d'albâtre (différente de
notre
albâtre). ---
Plin. 36,
182.
- gr.
ἀλαϐαστρίτης.
- ălăbastrītis,
f. : pierre précieuse qui se trouvait dans la région
d'Alabastron. --- Plin. 37, 143.
- Alăbastrōn
oppidum, i, n. : la ville des Alabastres (en Egypte). ---
Plin. 37, 143, etc.
- gr. Ἀλαϐαστρῶν πόλις.
- Lebaigue
P. 53
- Ălăbastrŏs,
i, m. : l'Alabastre (fleuve d'Eolie). --- Plin. 5, 122.
- ălăbastrum,
i, n. : - 1
- c. alabaster. --- Mart. 11, 8, 9. - 2
- alabastrum = stibi. ---
Plin. 33, 101.
- gr.
ἀλάϐαστρον.
- ălăbēta,
æ, f. : espèce de lamproie (trouvée dans
le Nil). --- Plin.
5, 51.
- gr.
ἀλαϐής.
- Alabi,
orum, m. : peuple d'Ethiopie. --- Plin. 6, 190.
- Ălăbis,
is (Ălăbōn, ōnis), m. : l'Alabis (fleuve
de Sicile). ---
Sil. 14, 228; Vib. p. 146, 14.
- ălăbrum,
i, n. [ala] : dévidoir.
--- Isid. 19, 29, 2.
- ălăcĕr
(ălăcris), ălăcris, ălăcre : - 1
- vif, prompt, leste, agile, prêt à, dispos, plein
d'entrain, ardent
(en parl. du corps et de l'esprit). - 2
- allègre, dispos, gaillard.
- le masc. alacris
est rare : Enn. Tr. 111; Ter. Eun. 304;
Virg. En.
5, 380; 6, 685; alacer
fém. dans Apul. M. 10, 31 [cf. Serv. En. 6,
685]
-- pas de superlatif.
- Catilinam
interea alacrem
atque lætum (videbant), Cic. Mur. 49 : (on voyait) cependant
Catilina
plein d'entrain et de gaieté.
- alacres
animo sumus, Cic. Fam. 5, 12, 9 : mon naturel est ardent.
-
ad bella suscipienda Gallorum alacer ac
promptus est animus, Cæs. BG. 3, 19, 6 : les Gaulois ont le
cœur vif et
prompt pour entreprendre la guerre.
- quo
sis alacrior ad tutandam rem
publicam, Cic. Rep. 6, 13 : pour que tu aies encore plus
d'empressement à
défendre la chose publique.
- alacri
clamore, Liv. 6, 24, 7 : avec des
cris pleins d'entrain.
-
equum alacrem aspexit, Cic. Div. 1, 73 : il
aperçut son cheval tout pétulant.
-
cum alacribus saltu certabat, Sall.
H. 2, 19 : il luttait au saut avec les plus lestes.
- miles
alacer animis
corporibusque, Liv. 21, 55, 1 : le soldat dispos moralement et
physiquement.
- alacres
et erecti, quocumque res tulerit, intrepido gradu
properemus, Sen. Helv. 8, 5 : allons vivement d'un pas assuré,
le cœur
allègre et la tête haute, partout où les événements le voudront.
- alacris
voluptas, Virg. B. 5, 58 : vive gaieté.
- milites
alacriores ad pugnandum, Cæs. BG. 3, 24 : soldats plus ardents
à
combattre.
- quanto
ejus amplius processerat temporis, tanto erant alacriores ad custodias,
qui classibus præerant, Cæs. BC. 3, 25 : plus il
s'était
écoulé
de temps, plus les commandants des flottes avaient de l'entrain pour
(placer)
des sentinelles (= pour surveiller).
- alacer
gaudio, Phædr. : transporté de joie.
- Pausanias
alacrior ad rem gerendam factus in suspicionem cecidit Lacedæmoniorum,
Nep. Paus. 2 : Pausanias, s'étant donné tout
entier à l'entreprise,
fut l'objet des soupçons des
Lacédémoniens.
- Alăchrŏēs,
um, m. : peuple d'Afrique, appelé aussi Lotophages.
--- Plin. 5, 28.
- ălăcrĭmōnĭa,
æ, f. : joie. ---
Gloss
- ălăcrĭtās,
ātis, f. [alacer] : - 1
- vivacité, promptitude, entrain, ardeur. - 2
- joie, gaieté, enthousiasme.
- mirā
sum alacritate ad litigandum, Cic. Att. 2 : je suis dans d'admirables
dispositions
pour plaider.
- alacritate
efferi, Cic. : être emporté par l'enthousiasme.
- clamor
Romanorum alacritate perfecti operis sublatus, Liv. 2 : les cris des
Romains,
tout à la joie d'avoir mené l'œuvre à
bien.
- alacritas
defendendæ rei publicæ, Cic. Phil. 4, 1 ; ad litigandum,
Cic. Att. 2, 7, 2 : ardeur à défendre la
chose publique, à plaider.
- canum
alacritas in venando, Cic. Nat. 2, 158 : ardeur des chiens à
la chasse.
- quantam
mihi alacritatem populi Romani
concursus adferret ! Cic. Dej. 6 : quel entrain me donnerait
l'affluence
du peuple Romain !
- sens
péjoratif inanis alacritas, id est
lætitia gestiens, Cic. Tusc. 4, 36 : une gaîté exubérante
(pétulante)
sans objet, c'est-à-dire une joie aux transports excessifs. --- cf.
5, 42;
5, 48.
- ălăcrĭtĕr,
adv. [alacer] : vivement, avec ardeur, ardemment. --- Front.
Strat. 2, 7, 9; Apul. M. 9, 7; Amm. 14, 2; 14, 10; 16, 12; Veg.
1, 9; 3, 13.
- compar. alacrius. --- Just. 1, 6, 10; Veg. Aug.
- Alæa, æ, f. : île
d'Arabie. --- Plin. 6, 150.
- Alæbæcē,
ēs, f. : ville de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 36.
- Alænitĭcus,
i, m. : golfe d'Arabie. --- Plin. 6, 156
- Alagabalus
: voir Elagabalus.
- Alalcŏmĕnē,
ēs, f. : ville de Béotie. --- Schol. Stat. Th. 7, 330
- Alalcŏmĕnæus, a, um
: d'Alalcomène. --- Stat. Th. 7, 330.
- Ălămāni
(Ălămanni, Ălĕmanni), ōrum, m. : les Alémans (peuple
de Germanie). ---
Claud. 8,
449, etc.; Arn. 1, 16.
- Alămannĭa, æ, f.
: pays des Alamans. --- Amm. 20, 4, 1
- Alămannus, a, um
: Alamannique. --- Amm. 14, 10, 6, etc.
- Ălămannicus
(Ălĕmannĭcus), a, um : - a
- des Alémans.
- b -
Alémannique
(surnom de Caracalla, vainqueur
des Alémans).
- Ălămannus,
i, m. : Alémannique (surnom de Gratien, vainqueur des
Alémans).
- voir
hors site
: Alamans.
- Alana, æ, f. : ville
d'Ethiopie. --- Plin. 6, 179.
- Alander
(Alandrus), dri, m. : l'Alandre (fleuve de Phrygie).
--- Liv. 38, 18, 1.
- Alāni,
ōrum, m. : les Alains (peuple de la Sarmatie européenne).
--- Plin. 4, 80; Sen. Thyest. 629; Luc. 8, 223; Val. Fl. 642.
- gr. Ἀλανοί.
- Alānĭcus,
i, m. : Alanique (surnom de Justinien, vainqueur des Alains). ---
Cod. Just. 1, 27, 1.
- Alānus,
a, um : des Alains. ---
Claud. 26,
581.
- Alānĭa, æ, f. : l'Alanie (pays des Alains). --- Oros. Hist.
1, 2, 53.
- ălăpa, æ, f. : - 1
-
soufflet. - 2
- soufflet donné à un esclave pour l'affranchir,
soufflet de
l'affranchissement. ---
Petr. 38, 9;
Phæd. 2, 5, 25.
- multo
majoris alapæ mecum veneunt, Phædr. 2, 5, 25 : je leur vends la
liberté
beaucoup plus cher.
- ducere
alapam alicui, Phædr. 5, 3 : donner un soufflet à qqn.
- ălăpātŏr,
ōris, m. : vantard. --- Gloss.
- ălăpizo,
āre et ălăpo, āre : souffleter. ---
Gloss.
- ălăpor,
āri [alapa] : souffleter. --- *Plaut. Truc.
928.
- Alărīcus,
i, m. : Alaric [roi des Goths]. --- Claud.
26, 431.
- voir
hors site : Alaric.
- ālāris,
e : qui fait partie des ailes d'une armée. --- Liv. 10, 41, 5
- ālāres, ĭum,
m. : les troupes des
ailes [=
les cavaliers auxiliaires]. --- Tac. H. 2, 94 ; An. 15, 10.
- ālārĭus,
a, um : qui fait partie des ailes d'une armée, auxiliaire. --- Cæs. C. 1,
73, 3, etc. ; Liv. 10, 40, 8, etc.
- alariæ
cohortes : les cohortes auxiliaires (placées aux ailes).
- ālārĭi,
ōrum, m. :
- a
- troupes
auxiliaires à pied. ---
--- Cæs. BG. 1,
51, 1. - b
- cavaliers
auxiliaires. ---
Cic. Fam. 2, 17, 7 ; Liv. 35, 5, 10.
- voir
hors site : alarii.
- Alasit
: ville de la Libye. --- Plin. 5, 37.
- Alassenses,
m. : peuple de la Galatie. --- Plin. 5, 147.
- Ălastor,
ŏris, m. (acc. -ŏra) : Alastor. - 1
- l'un
des compagnons de Sarpédon, roi de Lycie, tué par Ulysse. ---
Ov. M. 13, 257. -
2
- un
des chevaux de Phaéton. --- Claud. Pros. 1, 284.
- gr.
Ἀλάστωρ,
ορος.
- ălăternus,
i, f. : nerprun [arbrisseau]. --- Plin. 16, 108.
- Alatheus,
m. : Alathée (nom d'un chef des Goths). --- Amm. 31, 3, 3.
- ālātor,
ōris, m. [ala] : rabatteur de gibier. --- Serv. En.
4, 121.
- Alatrīnās
(Aletrīnās), ātis : d'Alétrium (ville du Latium).
- ālātus,
a, um [ala] : ailé. --- Virg. En. 4, 259; Ov. F. 5,
666.
- alauda,
æ, f. : alouette. ---
Plin. 11, 121.
- Alaudarum
legio : la légion des Alaudes (levée par César et à ses frais).
--- Suet. Cæs. 24.
- au plur.
Alaudæ : les Alaudes (soldats de cette légion). ---
Cic. Phil. 13,
3; 1, 20; Att. 16, 8, 2.
- Alauna,
æ, f. : Alauna (ville de Gaule). --- Itin. Aug. p.
386.
- Alauni
: c. Alani.
- ălausa, æ, f. : alose
[poisson de la Moselle]. --- Aus. Mos.
127.
- Alavivus,
i, m. : nom d'un chef des Goths. --- Amm. 31, 4, 1.
- Alazon
:
1
- Alazōn, ŏnis, m. :
- a
- le
Fanfaron (titre
d'une comédie grecque). ---
Plaut. Mil.
86. - b
- l'Alazon
(fleuve entre
l'Albanie et
l'Ibérie). --- Plin. 6, 29.
- gr.
ἀλαζών,
όνος : vagabond;
charlatan, imposteur; glorieux, vantard.
- Alba
:
1
- Alba, æ, f. : Albe (ville).
- Albæ constiterunt, in urbe opportuna, munita, propinqua,
fortissimorum virorum, fidelissimorum civium atque optimorum, Cic.
Phil. 4, 6 : ils se sont établis à Albe, ville appropriée à leur
dessein, fortifiée, proche de Rome, peuplée d'hommes très courageux, de
citoyens très fidèles et excellents. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 445;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Alba
Longa : Albe [premier emplacement de Rome]. --- Virg. En. 1, 277
; Liv. 1, 3, 3, etc.
- Alba, ou Alba Fucentia : ville des
Eques ou
des Marses. --- Cæs. BC. 2, 15,
7; Cic. Att. 9, 6, 1.
- Alba
Pompeia : ville de Ligurie.
--- Plin. 3,
49.
- Alba
Helvia ou Alba Helviorum
: ville de la
Narbonnaise.
--- Plin. 2,
36; 14,
43.
2
- Alba, æ, m. : Alba.
- nom
d'un roi d'Albe la Longue.
--- Ov.
M. 14, 612;
Liv. 2, 3, 8.
- Alba
Æmilius : confident de Verrès.
--- Cic.
Verr. 3,
145.
- Alba,
rivière d'Espagne. --- Plin. 3, 22.
3
- alba, æ, f. : - a
- vêtement
blanc. --- Tert. Scorp. 12.
- b
- perle
blanche. --- Lampr.
Hel. 21,
3; 21, 4.
- albāmen,
ĭnis, n. : partie blanche, le blanc. --- [de
poireau]. --- Apic. 2, 59 ;
[d'œuf] M.-Emp, 8, 156.
- albamentum,
i, n. (c. albamen) : partie blanche, le blanc (de l'œuf...) --- Apic. 5, 196.
- Albāna, æ, f. : route
conduisant à Capoue. --- Cic. Agr. 2, 94.
- Albānenses, ĭum,
m.
: habitants d'Albe. --- Eccl.
- Albāni,
ōrum, m. :
1
- les Albains
[hab. d'Albe
la Longue].
--- Liv. 2,
29.
2
- les
Albaniens [hab. de
l'Albanie]. --- Plin. 6, 38; Tac.
An. 2, 68.
- Albānĭa,
æ, f. : l'Albanie (contrée
de l'Asie sur les
côtes de la mer Caspienne).
--- Plin.
6, 36,
etc.
- Albānus,
a, um :
1
- d'Albe. --- Cic.
Mil. 85; Liv. 2, 28.
- Albanus
lacus, Liv. 5, 15, 4 : lac albain [près
d'Albe].
- Albanum,
i, n. : maison d'Albe. --- [maison de
campagne de Pompée].
--- Cic. Att. 4, 11,
1 ;
[maison de Clodius].
--- Cic. Mil.
46 ; 48
; etc.
2
- d'Albanie.
--- Plin. 6,
38.
- albārĭus,
a, um [albo] : relatif au crépi. --- Vitr. 5, 5, 2.
- albārĭum opus, crépissure, stuc. --- Vitr. 5, 10, 3.
- ou seult
albārĭum, n. --- Plin. 35, 194.
- albarius
(tector) : crépisseur, stucateur. --- Cod. Theod. 13,
4, 2.
- albātus,
a, um [albus] : vêtu de blanc. --- Cic. Vatin. 31;
Plin. 8, 160.
- voir
hors site albatus.
- albēdo,
inis, f. [albus] : blancheur. --- Cass. Var. 12, 4,
6.
- albens,
entis : part. prés. de albeo; blanc, blanchi.
- albente
cælo omnes copias castris educit, Cæs. BC. 1, 68 : (César) fait sortir
du camp, à l'heure où le ciel blanchit, toutes ses troupes. --- cf. Touratier, Syntaxe latine,
p. 169; éd. Peeters France.
- Albenses,
ĭum, m. : les Albains. --- Plin. 3, 69.
- albĕo,
ēre [albus] : - intr. - être
blanc. --- Virg. En. 12, 36;
Ov. F. 1, 658; M. 11, 501 etc.; Sen. Ep. 122, 4; Curt. 3, 3,
11.
- plus employé au part. prés.
albens : blanc.
-
albente cælo, Cæs. BC.
1,68, 1 : à l'aube.
- albentes
equi, Curt. 3, 3, 11 : chevaux blancs.
-
albentia ossa, Tac. An. 1, 61 : ossements blanchis.
- albesco,
ĕre : - intr. - devenir
blanc, blanchir. --- Cic. Ac. 2, 105.
-
ut primum albescere lucem vidit, Virg. En. 4, 586 : dès
qu'elle vit l'aube blanchir.
- albesĭa,
ĭum, n. (p. albensia) : boucliers albains. --- P.-Fest.
- Albi
montes, m. : monts blancs [en Crète]. --- Plin. 16,
142.
- Albia
: c. Albiga.
- Albiānus,
a, um : d'Albius.
--- Cic.
Cæcin. 28 ;
82, etc.
- albĭcantĭus,
adv. au compar. [albico] : en tirant un peu trop sur le blanc. --- Solin. 30.
- albĭcăpillus,
i, m. [albus, capillus] : vieillard aux cheveux blancs. --- Plaut.
Mil. 631.
- albĭcasco,
ĕre [albico] : - intr. - commencer à blanchir. ---
Mat. d. Gell. 15, 25, 1.
- albĭcēra
olea, f. : sorte d'olive blanche. --- Plin. 15, 20.
- albĭcērāta
ficus, f. : sorte de figue blanche. --- Plin. 15, 70.
- albĭcēris,
is, f. : c. albicera. --- Cato, Agr. 6, 1.
- Albici,
ōrum, m. : les Albiques (peuple près de Marseille).
- Albicos,
barbaros homines, ad se vocaverant, Cæs. BC. 1, 34 : ils avaient
appelé
auprès d'eux les Albiques, hommes barbares.
- albĭco,
āre, āvi, ātum [albus] : - tr. - rendre blanc. --- Varr. Men.
75. - intr. -
être blanc.
--- Hor.
O. 1, 4, 4; Plin. 27, 40.
- albĭcŏlor,
ōris [albus, color] : de couleur blanche. --- Corip.
1, 328.
- albĭcŏmus,
a, um [albus, coma] : aux cheveux blancs. --- Fort.
Mart. 4, 2.
- albidŭlus,
a, um : blanchâtre. ---
Pallad. 3,
25, 12.
- albĭdus,
a, um [albus] : blanc, blanchâtre.
- spumaque
pestiferos circumfluit albida rictus, Ov. M. 3, 74 : et une
écume
blanchâtre
coula tout le long de sa bouche pestilentielle.
- Col.
R. R. 2, 9, 13; Cels. 5, 26; 5, 28.
- albidissimum,
Cels. 5, 26.
- albidior,
Plin. Ep. 8, 20, 4.
- Albiga
(Albia), æ, f. : Albiga (ville d'Aquitaine, auj. Albi).
- Albigensis
urbs ou civitas [Albiga] : Albiga.
--- Greg. Franc. 2, 37, etc.
- Albigenses,
ium, m. : habitants d'Albiga.
--- Greg. Franc.
8, 22.
- albĭnĕus,
a, um : qui tire sur le blanc, blanchâtre. --- Pallad. 4.
13. 3.
- Albingaunum,
i, n. : Albingaunum (ville de Ligurie, auj. Albenga). ---
Mel. 2, 72.
- Albingauni,
ōrum, m. : les habitants d'Albingaunum. --- Liv. 29, 5, 2.
- voir
hors site Albenga.
- Albinĭa,
æ, m. : l'Albinia (fleuve d'Etrurie). ---
Itin. Aug. p. 500, 1.
- Albinĭus,
ĭi, m. : Albinius (nom d'homme).
- C. Albinius. --- Cic. Sest. 3, 6.
- Albĭnĭānus, a, um, adj. : d'Albinius.
- Albĭnĭāni, ōrum, m. : les partisans d'Albinius. --- Spart.
Sev. 10; Tert. ad Scap. 2.
- Albĭnŏvānus,
i, m. : nom de différents Romains.
- accusateur
de Sestius. --- Cic. Vat. 3.
- Celsus
Albinovanus, contemporain d'Horace. --- Hor. Ep. 1, 8, 1.
- Pedo
Albinovanus, ami d'Ovide. --- Ov. P. 4, 10, 4.
- Albintĭmĭlĭum, ĭi,
n. : ville de Ligurie. --- Tac. H. 2, 13.
- Albinus
:
- (Lebaigue
P. 54)
1
- Albīnus, i, m. : Albinus (nom de famille
romaine,
branche principale de la gens
Postumia.
- Aulus
Postumius Albinus, auteur d'une histoire romaine en grec. ---
Cic. Br. 81 ; Gell. 11, 8, 4.
- Sp.
Postumius Albinus et son frère Aulus, qui figurèrent dans la guerre
contre Jugurtha. --- Sall. J. 35 sqq.
-
exercitus ei traditur a Sp. Albino proconsule iners inbellis ... linguā
quam manu promptior, Sall. J. 44, 1 : il reçoit du proconsul Albinus
une armée avachie, incapable de se battre, plus hardie en paroles qu'en
actes. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 447; éd. Peeters
Louvain-la-Neuve 1994.
- Clodius
Albinus, empereur romain.
- voir
hors site Clodius
Albinus.
2
- albīnus, i, m. (c. albarius) : stucateur, crépisseur. ---
Cod. Just. 10, 64, 1.
- Albion
:
1
- Albiōn, ōnis, f. : Albion (la
Grande-Bretagne,
qu'on appelait ainsi à cause de ses falaises blanches).
--- Plin. 4, 102.
- Albiones,
um, m. : les habitants d'Albion. --- Avien. Or. Mar. 112.
2
- Albiōn, ōnis, m. (Alebion) : Alébion (fils de Neptune). ---
Mel. 2, 6, 4.
- Albĭōna
ager : territoire au delà du Tibre. --- P. Fest. p.
4.
- albiplūmis,
e [albus, pluma] : qui a les plumes blanches. ---
Anthol. 729, 3.
- Albis,
is, m. (abl. -i; acc. -im) : l'Elbe (fleuve de Germanie). --- Tac.
G. 41.
- albisco,
ĕre (c. albesco) : blanchir.
- albĭtūdo,
ĭnis, f. [albus] : blancheur. --- Plaut. Trin. 873.
- Lesbonicum
hic adulescentem quæro in his regionibus ubi habitet, et item alterum
ad istanc capitis albitudinem, Plaut. Trin. 873 : je cherche ici un
jeune homme appelé Lesbonicus, je veux savoir où il habite, dans ce
quartier, et aussi un autre homme à la tête aussi blanche que toi.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 518; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- Albĭus,
ĭi, m. : Albĭus, ĭi,
m. : nom de
plusieurs personnages. --- Cic. Clu. 10; Att. 13, 14, 1.
- Albius
Tibullus : le poète Tibulle. --- Hor. Ep. 1, 4, 1.
- albo,
āre : - tr. - blanchir. ---
Prisc. Per. 431.
- albŏgălērus,
i, m. : bonnet des
flamines Diales.
--- Fest. p. 10.
- voir
hors site : albogalerus.
- albŏgilvus,
a, um [albus, gilvus] : blanc jaunâtre. --- Serv. G.
3, 82.
- Albona,
f. : voir Alvona.
- albŏr,
ōris, m. [albus] : - 1
-
blancheur.
--- Non. 73, 2. -
2
- blanc
d'œuf. ---
Pall. 11, 14, 9.
- Albrūna, æ, f.
: prophétesse germaine. --- *Tac. G. 8.
- albūcĭum,
ii, n. : asphodèle. --- Isid. 17, 9, 5.
- Albūcĭus ou Albūtĭus,
ii, m. : nom d'hommes.
--- Cic. Br. 131; Hor. S. 2, 2, 67.
- Albucrarensis,
e : d'Albucrare [Galicie]. --- Plin. 33, 80.
- albūcum,
i, n. : - 1
- bulbe
d'asphodèle. --- Plin. 21, 109. - 2
- l'asphodèle. --- Apul.
Herb. 32.
- Albūdĭnus
fons, m. : source dans la Sabine. --- Front. Aqu. 14.
- Albūdignus. --- Suet.
Cl. 20.
- albŭēlis,
is, f. : sorte de raisin. --- Plin. 14, 31.
- albūgo,
ĭnis, f. [albus] : -
1
- taie
blanche sur l'œil. --- Plin. 32, 70, etc. - 2 - squames sur la tête,
pellicules. --- Plin. 26, 160.
- Albŭla, æ, m. : ancien
nom du Tibre. --- Virg. En. 8, 332;
Liv. 1, 3, 5, etc.
- Albŭla, æ, f., Mart. 1,
12, 2, ou Albŭlæ, ārum, f.
: sources sulfureuses près de Tibur. --- Plin. 31,
10; Sen. Nat. 3, 20, 4.
- albŭlus,
a, um [albus] : blanc. --- Catull. 29, 8.
- album,
i, n. :
1
- blanc.
- (bos)
maculis insignis et albo, Virg. G. 3, 56 : (la génisse)
mouchetée à robe blanche.
-
sparsis pellibus albo, Virg. B. 2, 41 : avec
des peaux semées de taches blanches.
-
album oculorum, Cels. 2, 6, 8 : blanc des yeux.
2
- couleur blanche.
- columnas
albo polire, Liv. 40,
51, 3 : donner du lustre aux colonnes avec un enduit blanc.
-
album in
vestimentum addere, Liv. 4, 25, 13 : ajouter du blanc à la robe.
3
- tableau blanc [blanchi au plâtre,
exposé publiquement, pour que tout le
monde pût lire ce qu'il portait écrit].
- [il y avait l'album
du
grand pontife] Cic. de Or. 2, 52; Liv. 1, 32, 2; [l'album du préteur]
Gaius. Inst. 4, 46.
-
ad album sedentes, Sen. Ep. 48, 10 : ceux qui
sont au courant des édits des préteurs, des formules du droit, les
jurisconsultes.
-
se ad album ac rubricas transferre, Quint. 12, 3, 11 : se
porter à l'étude du droit et des lois.
- aliquem
albo senatorio eradere, Tac. A. 4, 42 fin : rayer qqn de la liste des
sénateurs.
- aliquem
albo judicum eradere, Suet. Claud. 16 : rayer qqn de la liste des juges
(choisis par le préteur).
4
- liste,
rôle.
- album
senatorium, Tac. An. 4, 42 : liste des sénateurs [création
d'Auguste, cf. Dion. Cass. 55, 3].
-
album judicum, Suet. Claud. 16, 2;
Sen. Ben. 3, 7, 6 : liste des juges [établie par le
préteur ; cf. lecti,
selecti judices].
- non
eras in hoc albo, Plin. 1, 6 : tu n'étais sur cette liste (de juges).
- album
profitentium citharædorum, Suet. Ner. 21, 1 : liste des
musiciens qui voulaient concourir.
- petulantis
convicii judicium histrioni ex albo redditur, Vell. 2, 28 : pour une
insulte un peu vive on rend la justice à un individu qui figure sur la
liste des histrions.
5
- un nom propre de
lieu.
- Album
Ingaunum, n. : c Albingaunum. --- Plin. 3, 48.
- Album
Intimilium, i, n. : ville de Ligurie. --- Plin. 3,
48.
- Album
promunturium : promontoire d'Afrique en face de l'Espagne.
--- Plin. 3, 3.
- albūmĕn,
ĭnĭs, n. : blanc d'œuf. --- Anthim. 35.
- albūmentum,
i, n. : blanc d'œuf. --- Veg. Mul. 2, 67.
- Albŭnĕa
(albūna), æ, f. : - 1
- l'Albunée,
l'Albuna (source jaillissante, près de Tibur). --- Hor. O. 1,
7,12 ; Virg. En. 7, 83. - 2
- Albuna
(sibylle
honorée dans les bois de Tibur). --- Lact. 1, 6, 12.
- alburnum,
i, n. : aubier. ---
Plin. 16,
182.
- alburnus
:
1
- alburnus, i, m. [albus] : ablette (poisson blanc). --- Aus. Mos.
126.
2
- Alburnus, i, m. : - a
- le
mont Alburne (en Lucanie). ---
Virg. G. 3,
147. - b
- Alburnus
(adorée
comme divinité). --- Tert. Marc. 1, 18.
- albus,
alba, album :
- cf.
ἀλφός.
- compar. et
superl.
[décad.].
1
- blanc
mat [opposé à ater; candidus
: blanc éclatant opposé à niger].
- alba
et atra discernere, Cic. Tusc. 5, 114 : discerner le blanc du
noir.
- amnis
sulphurea albus aqua, Virg. En. 7, 517 : fleuve que ses eaux
sulfureuses rendent blanc.
- albi equi, Cic.
Nat. 2, 6
: chevaux blancs.
-
plumbum album, Cæs. BG. 5, 12, 5 : étain.
- albus
Notus, Hor. O. 1, 7, 15 : le blanc Notus [qui éclaircit le
ciel en chassant les nuages].
2
- pâle, blême.
- albus
urbanis in officiis, Mart. 1, 5, 6 : qui a
pâli dans les services (emplois) urbains.
-
timor albus, Pers. 3, 115 : la
peur blême.
3
- clair, limpide.
- albæ
sententiæ, Sen. Contr. 7, præf. 2 : pensées limpides,
claires.
4
- heureux,
favorable, propice.
- alba
Stella, Hor. O. 1, 12, 27 : la blanche étoile [annonçant un
ciel serein, clair].
- simul
alba nautis stella refulsit, defluit saxis agitatus umor, Hor. O. 1,
12,
27 : dès que l'étoile blanche (=
la bonne étoile) a
brillé aux yeux
des marins, les flots agités tombent doucement du haut des
rochers.
- per
me sint omnia protinus alba, Pers. 1, 110 : oh, moi ! je veux bien que
tout soit blanc comme neige.
- lingua
fuit damno : lingua faciente loquaci qui color albus erat, nunc est
contrarius
albo, Ov. M. 2 : sa langue le perdit : à cause de cette
langue loquace,
sa couleur qui était blanche est maintenant le contraire du
blanc.
5
- expr.
proverbiales.
- equis albis præcurrere
aliquem, Hor. S. 1, 7,
8 : devancer à toute allure qqn [les chevaux blancs étant
réputés les
plus rapides].
-
aliquis albus aterne
fuerit ignorare, Cic. Phil. 2, 41 : ignorer si qqn était blanc
ou noir, ne pas l'avoir connu du tout.
- alba
avis : un oiseau blanc (= un oiseau rare, une chose
introuvable).
- avem
albam videre, Cic. Fam. 7, 28, 2 : voir un merle blanc.
-
album calculum
rei adjicere, Plin. Ep. 1, 2, 5 : donner un caillou blanc à
qqch
[approuver].
-
Genius voltu mutabilis,
albus et ater, Hor. Ep. 2, 2, 189 : le génie au visage
changeant, blanc et noir [bon, mauvais].
- albus
calculus : caillou blanc (utilisé
pour le vote,
il indique que l'on approuve une décision ou que l'on
blanchit un accusé).
- albus
an ater sit, nescio, Cic. : j'ignore s'il est blanc ou noir
(= je
ne le
connais pas).
- albus
an ater sit, non curo : qu'il soit blanc ou noir, cela m'est
égal.
- albūtium
(albūcium), ii, n. : asphodèle.
- Albūtius
(Albūcius), ii, m. : Albucius
(nom d'homme).
- Alcæus,
i, m. : Alcée (poète lyrique de
Mitylène, auteur de la strophe
alcaïque). ---
Cic. Tusc. 4, 71, etc., Hor. O. 2, 13, 27, etc.
- gr.
Ἀλκαῖος.
- Alcăĭcus,
a, um : d'Alcée, alcalque [vers, strophe]. --- Diom.
510, 1, etc.
- gr.
Ἀλκαϊκός.
- voir
hors site Alcée.
- Alcămĕnēs,
is, m. : nom d'un statuaire célèbre. --- Cic. Nat.
7, 82; Plin. 34, 72.
- gr.
Ἀλκαμένης.
- Alcandĕr,
dri, m. : Alcander. - 1
- nom
d'un Troyen. --- Ov. M. 13, 258. - 2
- nom
d'un des compagnons d'Enée. --- Virg. En. 9, 767.
- Alcānŏr,
ŏris, m. : nom d'un Troyen. --- Virg. En. 10, 338.
- Alcăthŏē,
ēs, f. (acc. -en) : Alcathoé (= Mégare). --- Ov. M. 7,
443.
- gr.
Ἀλκαθόη,
ης.
- Alcăthŏus,
i, m. : Alcathoüs (fils de Pélops, fondateur de
Mégare). ---
Ov. M. 8, 8.
- gr.
Ἀλκάθους.
- Alce
:
1
- Alcē, ēs, f. : Alcé (ville de la Tarraconnaise). --- Liv. 40, 48.
2
- alcē (= alces), ēs,
f. : élan. --- Sol. 20, 6.
- alcĕa,
æ, f. : espèce de
mauve. ---
Plin. 27, 21.
- gr. ἀλκέα.
- alcēdo,
ĭnis, f. (= alcyon) : alcyon (oiseau de mer). --- Plaut. Pœn.
356; Varr. L. 5, 79; 7, 88; P. Fest. 7, 16.
- alcēdŏnĭa,
ōrum, n. (s.-ent. tempora) : temps
calme (quatorze jours d'hiver pendant lesquels les
alcyons couvent). ---
Plaut. Cas.
26; Front. Fer. Alc. 3.
- alces
:
1
- alcēs,
is, f. : élan. --- Cæs. BG. 6, 27; Plin. 8, 39.
2
- Alcēs,
is, m. : fleuve de Bithynie. --- Plin. 5, 149.
- Alcestis,
is, ou Alcestē, ēs, f. : Alceste. - 1
-
femme d'Admète. --- Mart. 4, 75; Juv. 6, 652; Hyg. Fab. 51. - 2 - une pièce de Lævius. ---
Gell. 19, 7, 2.
- gr. Ἄλκηστις,
ιδος
ou Ἀλκήστη.
- voir
hors site : Alceste.
- Alceūs, ĕi,
(ĕos) m. : Alcée (fils de
Persée,
père d'Amphitryon,
grand-père d'Hercule). ---
Serv. En. 6,
392.
- gr.
Ἀλκεύς.
- Alci,
ōrum, m. : nom de deux divinités chez les Germains.
--- Tac. G. 43.
- peut-être
nominatif Alcis.
- Alcĭbĭădēs,
is, m. (voc. grec -de; acc. -dem, -den) : Alcibiade.
- 1 -
général
athénien. ---
Cic. de Or. 2, 93 ; Div. 2, 143; Nep. Alc. 1, etc. - 1
- Lacédémonien
qui prit part à la guerre contre Rome. --- Liv. 39, 35, etc.
- gr.
Ἀλκιϐιάδης.
- quod
illi venientes in castra interfecti sunt, vestrum est, Areu et
Alcibiade,
Liv. : si, en arrivant à notre camp, ils y ont
trouvé la mort, c'est
votre faute, Aréus et Alcibiade.
- contione advocata, sic verba fecit, ut nemo tam ferus fuerit quin
ejus casui illacrumarit, Nep. Alc. : on convoqua l'assemblée et il lui
adressa un discours tel que les cœurs les plus durs versèrent des
larmes sur ses malheurs.
- Alcĭbĭădēus
(Alcibiadīus), a, um : d'Alcibiade.
- Alcĭbĭădīus, a, um
: d'Alcibiade. --- Arn. 6, 13.
- voir
hors site Alcibiade.
- alcĭbĭum, ĭi,
n. : espèce de vipérine
[plante]. --- Plin. 27, 39.
- gr. ἀλκίϐιον.
- Alcĭdămās,
antis, m. : Alcidamas. - 1
- rhéteur grec d'Elée, disciple de Gorgias. --- Cic. Tusc.
1, 116; Quint. 3, 1, 10. -
2
- autre du même nom. ---
Ov. M. 7,
368.
- gr.
Ἀλκιδάμας,
αντος.
- Alcĭdēmŏs,
i, f. : surnom
de Minerve. ---
Liv. 42, 51, 2.
- gr. Ἀλκίδημος.
- Alcĭdēs, æ, m. : Alcide,
descendant d'Alcée [Hercule]. ---
Virg. En. 10, 460; 6, 123, etc.
- Alcimĕdē,
ēs, f. : Alcimède (épouse d'Eson, mère
de Jason). --- Ov. H. 6, 105; Hyg. Fab. 14; Val. Fl.
1, 317; Stat. Th. 5, 236.
- gr.
Ἀλκιμέδη,
ης.
- Alcimĕdōn,
ontis, m. : Alcimédon (sculpteur). ---
Virg. B. 3, 37 et 44.
- gr.
Ἀλκιμέδων,
οντος.
- Alcĭmus,
i, m. : Alcimus (nom d'homme). --- Mart.
1, 8, 81.
- gr.
Ἄλκιμος ---
ἄλκιμος :
fort,
robuste; vaillant, courageux.
- Latinus Alcimus Avitus Alethius, rhéteur.
- Alcimus Ecditius Avitus (Saint
Avit),
évêque de Vienne.
- Alcinŏus,
i, m. : Alcinoüs (roi des Phéaciens,
passionné d'horticulture). --- Ov. Pont. 2, 9, 42,
etc.
- gr.
Ἀλκίνοος.
- bifera Alcinoi pomaria, Stat. S. 1, 3, 81 : les vergers
d'Alcinoüs à la double récolte.
- Alcinoo
dare poma, Hor.
S. 1, 10, 34 : donner des fruits à Alcinoüs (=
porter de l'eau à la rivière).
- Alcippē,
ēs, f. : Alcippé (nom de femme). ---
Virg. B. 7, 14; Plin. 7, 34.
- Alcis
:
1
- Alcis, ĭdis, f. : Alcis (surnom de Minerve).
2
- Alcis, is, m. : Alcis (divinité germanique).
- Alcisthĕnē,
ēs, f. : Alcisthène (femme peintre). --- Plin. 35,
147.
- gr. Ἀλκισθένη.
- Alcithoē,
ēs, f. : Alcithoé (fille de Mynias). ---
Ov. M. 4, 1; 274; 389 sq.
- gr.
Ἀλκιθόη,
ης.
- Alcmæo
(Alcmæōn, Alcumæōn), ŏnis, m. : Alcméon. - 1
- fils d'Amphiaraüs et d'Eriphyle. --- Cic. Ac. 2,
52, etc. - 2
- philosophe,
disciple de Protagoras. --- Cic. Nat. 1, 27. - 3
- archonte
athénien. --- Vell.1, 8, 3.
- gr.
Ἀλκμάων,
ονος.
- Alcmæo
Cic. et Alcmæōn Hyg. F. 71, ou
Alcŭmæōn, ŏnis Prisc. 1, 37; M.-Vict. 8, 8.
- Alcumēus,
i, m. : c. Alcmæo. --- Plaut.
Cap. 562.
- Alcmæŏnĭus,
a, um : d'Alcméon. ---Prop.
3, 5, 41.
- Alcmæŏnĭdes, æ, m. : Prisc. le fils d'Alcméon.
- voir
hors site Alcméon.
- Alcmæus
(Alcumæus), i, m. : Alcméon (fils d'Amphiaraüs).
- Alcmān,
ānis, m. (acc. -āna) : Alcman (poète grec de Sardes en
Lydie).
- Alcmānĭcus,
a, um : d'Alcman. --- Mar.
Vict. Gram.
6, 73, 13.
- Alcmānĭus,
a, um : d'Alcman. --- Serv. Gram. 4, 458, 16.
- Alcmēna,
æ (Alcmēnē, ēs), f. : Alcmène (fille d'Electryon, femme
d'Amphitryon, mère d'Hercule). --- Ov. M. 9, 276, etc.; Hyg.
Fab. 29.
- gr.
Ἀλκμήνη,
ης.
- voir
hors site Alcmène.
- d. Plaut. Alcumena.
- Alco
(Alcōn), ōnis, m. : Alcon.
- gr.
Ἄλκων,
ωνος.
1
- fils
d'Atrée. --- Cic. Nat. 3, 53.
2
- artisan
sicilien. --- Ov. M. 12, 683.
3
- fondeur en bronze. ---
Plin. 34, 141.
4
- esclave. ---
Hor. S. 2, 8, 15.
5
- habitant
de Sagonte. --- Liv. 21, 12, 4.
- Alcŭmseōn
: v. Alcmæon.
- Alcŭmēna, æ, f. : v.
Alcmena. --- Plaut. Amp. 99 ; 364, etc.
; Merc. 690 ; Rud. 86.
- alcyon
:
1
- alcyōn (halcyōn), ŏnis, f. : alcyon (un oiseau de mer). --- Virg. G. 1,
399.
- gr.
ἁλκυών,
όνος.
2
- Alcyōn, ŏnis, m. : le mont Alcyon (mont de Macédoine). ---
Plin. 4, 38.
- gr.
Ἁλκυών,
όνος.
- Alcyŏnē
(Halcyŏnē), ēs, f. : Alcyoné. - 1
- fille d'Eole. ---
Ov. M. 11,
384, etc. - 2
-
une des Pléiades. ---
Ov. H. 19,
133.
gr.
Ἁλκυόνη,
ης.
- alcyŏnēus
(alcyŏnĭus), a, um : relatif aux alcyons. --- Col. 11, 2.
- gr.
ἁλκυόνειος.
- alcyoneum
(medicamen) : le remède de l'écume de la mer. --- Plin. 32, 86.
- alcyŏnēi
dies = alcēdŏnĭa : les jours des alcyons, les jours calmes (jours
pendant
lesquels les alcyons couvent).
- gr.
ἁλκυόνειοι
ἡμέραι.
- alcyŏnĭa,
ōrum, n. (s.ent. tempora) : le temps des
alcyons, les jours calmes (jours
pendant lesquels les alcyons couvent). --- Hyg.
F, 65.
- alcyŏnĭdes
dies (alcyŏnēi dies ou
alcēdŏnĭa)
: les jours des alcyons, les jours calmes (jours pendant
lesquels les
alcyons
couvent). ---
Plin. 10, 90.
- gr.
ἁλκυονίδες
ἡμέραι.
- ou
alcyŏnēi (alcyŏnĭi) dies. --- Cels.
11, 2 ; Varr. L. 7, 88.
- Aldescus,
i, m. : fleuve de Scythie. --- Prisc. Perieg. 306.
- Alē,
ēs, f. : Alé (ville de Cilicie). --- Plin. 5, 92.
- alea
:
- (Lebaigue
P. 54 et P.
55)
1
- ālĕa,
æ, f. : - a -
jeu de hasard, jeu
de dés, dé. - b
-
sort, fortune, chance;
hasard, risque, péril.
- vulg. ālia CIL 4, 2119.
- jacta
alea esto, Suet. Cæs. 32 : que le sort en soit jeté !
- aleā
(aleam) ludere : jouer aux dés.
- indulgere
aleæ, Suet. Aug. 70 : avoir un penchant (un faible) pour les jeux de
hasard.
- in
vino et alea, Cic. Cat. 2, 10 : dans le
vin et le jeu.
- alea
belli : les hasards de la guerre.
- ne
ex lusu quidem aleæ compendium spernere, Suet. Vit. 41, 3 : ne
dédaignant pas même les profits des jeux de hasard.
- M.
Tullius extra omnem ingenii aleam positus, Plin. præf. § 7:
Cicéron
dont le génie est hors de toute contestation.
- prosperiore
aleā uti, Suet. Calig. 41 : être assez heureux au jeu.
- aleam
quamdam esse in hostiis deligendis ?
Cic. Div. 2, 36 : [ne vois-tu pas que] c'est une sorte de jeu de hasard
que le choix des victimes ?
- in
dubiam imperii servitiique aleam imus,
Liv. 1, 23, 9 : nous allons courir la chance douteuse d'une
domination
ou d'un esclavage.
-
periculosæ plenum opus aleæ, Hor. O. 2, 1, 6
: œuvre
pleine de hasards dangereux.
- aliquem
committere in aleam casus, Liv.
40, 21, 6 [dare, Liv. 42, 50, 2] : exposer qqn au hasard d'un
accident.
- aleam
emere, Dig. : faire un marché aléatoire.
2
- Alĕa,
æ, f. : - a -
Aléa (ville d'Arcadie). ---
Plin. 4, 20. - b
- Aléa
(surnom de
Minerve, honorée à
Aléa). --- Stat. Th.
4, 288.
- gr.
Ἀλέα.
- ālĕāris,
e [alea] : qui concerne les jeux de hasard.
--- C.-Aur. Chron.
2, 1, 25.
- ou
ālĕārĭus,
a, um. --- Plaut. Mil. 164.
- ālĕātŏr,
ōris, m. : joueur de dés, qui
joue aux jeux de
hasard. --- Cic. Cat. 2, 23; Verr. 5, 33, etc.
- ālĕātōrĭus,
a, um : qui concerne le jeu, relatif aux joueurs. --- Cic. Phil. 2, 67.
- ritu
aleatorio, Gell. : suivant les règles du jeu.
- ālĕātōrium,
ii, n. : maison de jeu. --- Sid. Ep. 2, 2, 15.
- ālĕātum
: voir aliatum.
- Alebas
(Alevas), æ, m. : Alévas. - 1
- tyran de Larissa. - 2
- un fondeur d'airain.
- Alebecē
(Alæbæcē) : ville de la Gaule Narbonnaise. ---
Plin. 3, 36.
- Alebiōn,
onis, m. : fils de Neptune. --- Mel. 2, 78.
- ălebrĭa,
ōrum, n. (alo] : aliments substantiels. --- P. Fest.
25, 5.
- Alebus,
i, m. : rivière de la Bétique. --- Avien. Or. 466.
- ālēc
(mieux allec, hallec, allex, hallex), ēcis, n. :
saumure de poisson.
- ālēcātus,
a, um : accomodé avec de la saumure.
- Alecto
(Allecto), indécl. : Alecto (une des Furies,
l'Incessante, l'Implacable). --- cf.
Serv. Virg. G. 2, 98.
- gr.
Ἀληκτώ, ούς.
- gr.
ἄληκτος :
sans fin, incessant.
- Gorgoneis
Allecto infecta venenis Latium petit, Virg. En. 7, 341 : Allecto,
imprégnée
des poisons de la Gorgone, se rend dans le Latium.
- Allecto
torvam faciem et furialia membra exuit, Virg. En. 7, 415 : Allecto
abandonne
sa face hideuse et ses membres de Furie.
- ălectŏria
[gemma] : pierre de coq. --- Plin. 37, 144.
- ălectŏrŏlŏphus (ălectŏrŏs lŏphus),
i, f. : crête de coq (plante). --- Plin. 27, 23,
27, 40.
- gr.
ἀλεκτορος λόφος.
- ālēcŭla (allēcŭla, hallēcŭla),
æ, f. [alec] : sauce de poisson, petite saumure. ---
Col. 8, 17; 6, 8.
- Alei
:
1 - Alēī (Alii)
campi : plaine d'Alé (où erra Bellérophon
après avoir été jeté à bas de Pégase et aveuglé par un éclair de
Jupiter). --- Cic. poët. Tusc. 3, 63 ; Plin. 5, 91.
- ou Aleia
arva. --- Ov. Ib. 257.
- gr. cf.
Ἀλήϊον πεδίον et ἄλη.
2
- Alĕi,
ōrum,
m. : les Eléens. --- Plaut. Cap. 24, 59.
- Alelē, ēs,
f. : ville
d'Afrique, près de la petite Syrte. --- Plin. 5, 36.
- Alĕmāni et Alĕmanni,
etc. : v. Alamani, etc.
- Alēmōn,
ŏnis, m. : père du fondateur de Crotone. --- Ov. M.
15, 18.
- gr. Ἀλήμων.
- Alĕmōna, ou Alĭmōna,
æ, f. : déesse qui protège
les enfants dans le sein de leur mère. --- Tert. Anim.
37.
- Alēmŏnĭdēs, æ, m. : fils
d'Alémon. --- Ov. M. 15, 26.
- Alentīnus
: voir Aluntinus.
- ālĕo,
ōnis, m. [alea] : joueur. --- Næv. Com. 118; Catul. 29, 2;
6, 11.
- Alĕos,
m., et Alĕon, n. : fleuve d'Ionie.
--- Plin. 31, 14 ; 5, 117.
- aleph
: première lettre de l'alphabet hébreu. --- Hier.
Ep. 20, 3, etc.
- Alerĭa,
æ, f. : Aléria (ville de Corse). --- Plin. 3, 80.
- ālĕs,
ālĭtis [ala] :
- abl. aliti, Sen. Med.
1014; gén. plur. alitum,
Mart. 13, 6, et alituum,
Lucr. 2, 928; 5, 801; 1039; 1078; 6, 1216; Virg. En. 8, 27; Stat. S. 1,
2, 184; Manil. 5, 370; Amm. 19, 2.
1
- ālĕs, ālĭtis, adj. : - a
- ailé, qui
a des ailes. - b -
rapide, prompt, rapide.
- ales
avis, Cic. Nat. 2, 44 : l'oiseau qui déploie ses
ailes. --- cf. αἰόλος
ὄρνις.
- angues
alites, Pacuv. Tr. 397 : serpents
ailés, dragons.
-
ales equus, Catul. 66, 54 : cheval ailé [Pégase]
- ales puer,
Hor. O. 3, 12, 4 : l'enfant ailé [l'Amour].
- passu
alite volare, Ov M. 10, 587 : s'élancer d'un vol ailé (rapide).
- aliti
curru vehi, Sen. Med. 1025 : être porté sur un char
ailé.
- serpente
fugit alite, Hor. Epod. 3, 14 : elle s'enfuit sur le Serpent ailé.
- aliti
velocitate, Amm. 31, 7, 7 : avec la rapidité des oiseaux.
- psittacus,
Eois imitatrix ales ab Indis, occidit, Ov. Am. 2, 6 : l'oiseau
imitateur qui nous vient des Indes où se lève l'Aurore, ce perroquet
n'est plus.
2
- ālĕs, ālĭtis, subst. m. et f. : - a
- oiseau, grand oiseau. - b
- oiseau augural
(qui donne des présages par le vol). - c
- présage, augure, auspice.
- ales
cristatus, Ov. F. 1 : l'oiseau qui a une crête (le coq).
- regia
ales, Ov. M. 4, 362 : l'oiseau royal (l'oiseau de Jupiter). ---
cf. Manil. 1, 443.
- Phœbeïus
ales, Ov. M. 2 : l'oiseau de Phébus (le corbeau).
- exterrita
ales, Virg. En. 5, 505 : l'oiseau très peureux (la colombe).
- albus
ales, Hor. O. 2, 20, 10 : l'oiseau blanc (le cygne).
- fulvus Jovis ales,
Virg. En. 12, 247 : l'oiseau fauve de Jupiter (l'aigle). --- Hor. O.
4, 4, 1.
- si
vocem haberes, nulla prior ales foret, Phædr. 1, 13 : si tu avais de la
voix,
aucun oiseau ne l’emporterait sur toi.
- Prometheus
obligatus aliti, Hor. Epo. 18, 15 : Prométhée,
enchaîné à l'aigle.
- Mæonii
carminis ales, Hor. O. 1, 6, 2 : aigle de
la poésie homérique.
- mirum
in hac alite a Morinis usque Romam pedibus venire, Plin. 10, 53 : ce
qu'il y a d'étonnant pour l'oie, c'est qu'elle vient à pied de la
Morinie (Artois) à Rome.
-
aves oscines : oiseaux dont le chant est un présage. --- Cic.
Nat.
2, 160; Div. 1, 120 ; Fam. 6, 6, 7.
- secunda
alite, Hor. Epo. 16, 24
: avec de bons présages.
- mala
alite, Epo. 10, 1 : avec de mauvais présages.
-
potiore alite, Hor. O.
4, 6, 24 : sous de meilleurs auspices.
- Alēsa
: voir Halæsa.
- ălesco,
ĕre : - intr. - pousser, croître, augmenter. ---
Lucr. 2, 1130 ; Varr. R. 1, 44, 4, etc.
- Alĕsĭa,
æ, f. : Alésia (ville de Gaule). --- Cæs. BG. 7, 68;
Plin. 34, 162.
- voir
hors site Alésia.
- Alēsus
: voir Halæsus.
- Alētēs,
æ, m. : Alétès. - 1
-
un compagnon
d'Enée. ---
Virg. En. 1,121, etc. -
2
- un
Thébain. ---
Stat. Th. 3, 176. - 3
- fils d'Egisthe. ---
Hyg. fab.
122.
- Ălēthīa,
æ, f. : la Vérité (un des éons de
l'hérésiarque Valentin). ---
Tert. Valent.
12.
- Alētĭum, ĭi,
n. : ville des
Salentins. --- Ptol. 3, 1, 67
- Alētīnus, a, um
: d'Aletium. --- Plin. 3, 105.
- Alĕtrĭum,
ĭi, n. : Aletrium (ville des Herniques). --- Plaut. Capt.
883.
- Alĕtrīnās,
ātis, m. f. et n. : d'Aletrium. --- Cic. Clu. 46;
Liv. 9, 42, 11.
- Alĕtrīnātes, m.
: habitants d'Aletrium. --- Cic. Clu. 49; Plin. 3,
63.
- ălĕtūdo,
ĭnis, f. [alo] : embonpoint. --- Fest. 27,
12.
- āleum
: voir alium.
- Alĕus,
a, um : c. Eleus. --- Plaut. Capt. 24 ; 59.
- Alēvās, æ, m. : - 1
- tyran
de Larisse, tué par ses soldats. --- Ov. Ib. 323 ; 511. - 2
- un
statuaire. --- Plin. 34, 86.
- gr. Ἀλεύας.
- alex
: c. alec.
- Alexandĕr,
dri, m. : Alexandre.
- gr.
Ἀλέξανδρος
--- ἀλέξω :
écarter, défendre.
1
- Alexandre
le Grand, fondateur du royaume de Macédoine. --- Curt.
-
Alexander, audito Darium movisse ab Ecbatanis, omisso itinere quod
patebat in Mediam fugientem insequi pergit strenue, Curt. 5, 13 :
lorsque Alexandre apprit que Darius avait quitté Ecbatane, laissant la
route de la Médie, qui lui était ouverte, il se remit en toute hâte à
sa poursuite.
2
- Alexandre,
fils de Persée roi de Macédoine. --- Liv. 42, 52, 5.
3
- tyran
de Phères. --- Cic. Div. 1, 53; Off. 2, 25.
4
- roi
d'Epire. --- Liv. 8, 3.
5
- autre
nom de Paris. --- Enn. d- Varr. L. 7, 5, 96; Cic. Fat. 34.
- voir
hors site Alexandre
le Grand.
- voir
hors site Alexandre
Sévère.
- Alexandrēa
(Alexandrīa), æ, f.
: Alexandrie (nom de différentes villes).
- gr.
Ἀλεξάνδρεια.
- ville
d'Egypte. --- Plin. 5, 62; Cic. Fin. 5, 54.
- ville
delà Troade. --- Cic. Ac. 2, 11.
- ville
de Syrie. --- Plin. 6, 91.
- Alexandrīnus, a, um : - a
- d'Alexandrie
d'Egypte. --- Cæs. BC. 3, 110 ; Suet. Aug. 98. - b
- d'Alexandrie
de la Troade. --- Plin. 15, 131.
- Alexandrīni, ōrum, m.
: habitants d'Alexandrie. --- Cic. R. Post. 14 ;
Pis. 49.
- gr.
Ἀλεξανδρῖνος.
- voir
hors site Alexandrie.
- Alexandriānus,
a, um : d'Alexandre Sévère. --- Lampr. Alex. Sev. 40,
6.
- Alexandrŏpŏlis,
is, f. : ville des Parthes. --- Plin. 6, 113.
- Alexia
: c. Alesia.
- Alexĭcăcus,
i, m. : - 1
- qui
éloigne les maux [surnom d'Hercule]. --- Varr. L. 7, 82;
Lact. 5, 3, 14. - 2
- épith.
d'Apollon. --- Macr. Sat. 1, 17, 15.
- gr. ἀλεξίκακος.
- Alexīnus,
i, m. : Alexinus (un philosophe de
Mégare). ---
Cic. Ac. 2, 75.
- Alexiōn,
ōnis, m. : Alexion (médecin
du temps de
Cicéron). --- Cic. Att. 7, 2, 3; 15, 1, 1.
- gr.
Ἀλεξίων,
ωνος.
- ălexĭpharmăcŏn,
i, n.
: contrepoison, antidote. --- Plin. 21,
146.
- gr.
ἀλεξιφάρμακον.
- Alexĭrhŏē,
ēs, f. :
Ov. Alexirhoé (nymphe champêtre, fille du
Granique). --- ---
Ov. M. 11, 763.
- Alexis,
ĭdis, m. (acc. -im, -in) : Alexis. - 1
- poète
comique grec. --- Gell. 2, 23, 1; 4, 11, 8. - 2
- affranchi
d'Atticus. --- Cic. Att. 5, 20, 9.
- gr.
Ἄλεξις,
ιδος ---
ἄλεξις,
εως : secours, protection.
- alfa
: voir alpha.
- alfăbētum
: voir alphabetum.
- Alfaterni,
ōrum, m. : habitants d'Alfaterne [ville de Campanie]. ---
Plin. 3, 108.
- Alfellāni, ōrum,
m.
: habitants d'une ville des Hirpins. --- Plin. 3,
105.
- Alfēnus, qqf Alphēnus, i, m.
: Alfénus Varus
[jurisconsulte romain]. --- Hor.S. 1, 3, 130.
- Alfius, qqf Alphius,
ii, m. : nom de plusieurs Romains, p.
ex. C. Alfius Flavius. --- Cic. Planc. 104.
- alga,
æ, f. : algue. ---
--- Plin. 32,
66; Hor. O. 3, 17, 10; Virg. En. 7, 590.
- fig.
genus
et virtus, nisi cum re, vilior alga est, Hor. S. 2, 5, 8 : noblesse et
courage, si on n'a rien, valent moins qu'une algue. --- cf. Virg. B. 7, 42.
- Algæ,
ārum, f. : ville d'Etrurie. --- Anton. Aug.
p. 498.
- algens,
entis : part. prés. de algeo. - 1
- qui a froid, qui souffre du froid. - 2
-
qui est froid.
- algensis,
e [alga] : qui
se nourrit d'algues. --- Plin. 9, 131.
- algĕo,
ēre, alsi, alsum : - intr. - avoir froid, souffrir du froid,
être gelé.
- omne
animal terrestre alget, esurit, sitit, Sen. Ep. 19, 113, 21 : tout
animal terrestre a froid, a faim, a soif.
- leges
erudiunt juventutem, algendo, æstuando, Cic. Tusc. 2, 14, 34 : les
lois
forment la jeunesse en lui faisant endurer le froid et le chaud.
- probitas
laudatur et alget, Juv. 1, 74 : on loue la vertu mais elle grelotte.
- algentes togæ, Mart.
12, 36 : toges si usées que ceux qui les portent doivent geler.
- qui studet optatam cursu contingere
metam, multa tulit fecitque puer, sudavit et alsit, Hor. A. P.
: pour atteindre à la course le but
désiré, on s'astreint dès l'enfance
aux fatigues et à la peine, on brave le chaud et le froid.
- quæ
cogito... ne aut ille alserit aut uspiam ceciderit, Ter. Ad. :
que
de choses j'imagine!... aura-t-il pris froid ou sera-t-il
tombé
quelque part ?
- algere et esurire
consuerunt (nostri),
Cæl. Fam. 8, 17, 2 : (les nôtres) ont l'habitude de souffrir
le froid
et la faim.
- algesco,
ĕre
[algeo]
: - intr. - se
refroidir, devenir froid, se calmer. --- Prud. Apoth. 142.
- Algiāna
olea, f. : sorte d'olive. --- Col. 5, 8, 3.
- Algidensis,
e [Algidus] : du mont Algide. --- Plin. 19, 81.
- Algidum
:
1
- Algidum, i (Algida, ōrum), n. : Algide (ville des Eques). --- Liv. 26, 9,
11.
2
- algidum, i, n.
[algeo]
: froid, fraîcheur.
- algidus
:
1
- algĭdus, a, um
[algeo]
: froid, glacé. ---
Næv. d. Cic.
Or. 152; Catul. 63, 70.
2
- Algĭdus, i, m. (s.-ent. mons)
: le mont Algide
(dans le Latium). ---
Liv. 26, 9,
12; Hor. O. 1, 21, 6, etc.
- Algidus,
a, um : du mont Algide.
--- Ov. F. 6,
722.
- Algidensis,
e : du mont Algide. --- Plin.
19, 81.
- algĭfĭcus,
a, um [algeo, facio] : qui glace. --- Gell. 19, 4, 4.
- algiōsus,
a, um [algeo] : voir alsiosus. ---
Acro Hor. S. 2, 3, 5.
- algŏr,
ōris, m. [algeo] : - 1
- le
froid. --- Varr. R. 2, 7, 10; Tac. H. 3, 22.
- 2
- sensation
de froid. --- Plaut. Rud. 215.
- corpus
contra algores munire, Plin. 15, 4, 5, 19 : se prémunir
contre le
froid.
- algōsus,
a, um [alga] : couvert d'algues. --- Plin. 32, 95.
- algŭs,
ūs, m. (c. algor) : le froid.
--- Plaut. d. Prisc. 6, 46; Plaut. Rud. 582; Lucr. 3, 732.
- ali :
1
- ălī
(= alii,
dat.
contracté de alius). --- voir
alis.
- ali
dare vitalis āĕris auras, Lucr. 6, 1226 : donner à l'un les
souffles
vitaux de l'air.
2
- ălī : voir alo.
- alia
:
1
- ălĭā,
adv. [alius] : par un
autre
côté, par un autre endroit. --- Plaut. Mil. 337; Liv. 38,
40,
8.
- alius
alia, Liv. 30, 4, 2 : l'un par un côté, l'autre par un autre.
2
- ālĭa
: voir alea.
3
- Alia
: voir Allia.
- Aliacmōn
: voir Haliacmon.
- ălĭæ
: anc. gén. et dat. fém. sing. de alius.
- āliāmentum, qqf alliamentum
: mets à l'ail.
--- Hier. Ep. 121, præf. p. 851.
- Aliāna
regio : région de la Gaule Cisalpine. --- Plin. 19, 9.
- ălĭās,
adv. [s.-ent. vices] :
- (Lebaigue
P. 55 et P.
56)
1
- une
autre fois, déjà, un autre
jour, à un autre moment, en d'autres circonstances, d'autres
fois,
quelquefois, tantôt.
-
plura
scribere alias, Cic. Fam. 7, 6 : écrire plus
longuement une
autre
fois.
- non
unquam alias ante tantus terror senatum invasit, Liv. 2, 9 : jamais en
d'autres circonstances le sénat ne connut une aussi grande
frayeur.
- neque
tum solum, sed sæpe alias pedestribus copiis pepulit adversarios, Nep.
Han. 11, 7 : non seulement à ce moment-là, mais
en bien d'autres
circonstances,
lors d'un combat terrestre, il mit ses adversaires en
déroute.
- sed
hæc alias pluribus, Cic. Fam. 7,
30, 2 : mais sur ce point je t'écrirai plus
longuement une
autre fois.
- sed de
hoc alias; nunc redeo ad augurem, Cic. Læl. 1 : mais je parlerai de lui
une autre fois; mqaintenant je reviens à Scévola, l'augure. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 350; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- jocabimur
alias, Cic Fam. 9, 25, 2 : nous badinerons une autre fois.
- recte
secusne alias viderimus, Cic. Ac. 2, 135 : à tort
ou à raison ?
nous le verrons une autre fois.
- alias...
nunc... Cic. Fin. 5, 77 : une
autre fois..., maintenant...
- alias...
alias... : tantôt... tantôt...
: Cic. Verr. 1, 20; de Or. 1, 244, etc.; Cæs. BG. 2, 29, 5;
3, 21, 3,
etc.; cf. ἄλλοτε ... ἄλλοτε; ἄλλοτε μέν ... ἄλλοτε δέ.
- alias
aliud isdem de rebus sentiunt, de Or. 2, 30
: ils ont sur le même sujet un jour une opinion, un
jour une
autre
[tantôt une opinion, tantôt une autre]. --- cf. Or.
74 ; 200 ;
Div. 2, 111
; Rep 3, 18, etc.
- alias
beatus, alias miser, Cic. Fin. 2, 27, 87 : tantôt heureux,
tantôt
misérable.
- alias
angustius pabulabantur, alias longiore circuitu custodias stationesque
equitum vitabant, Cæs. BC. 1, 59 : tantôt ils se
ravitaillaient en
fourrage
sur un espace assez restreint, tantôt par de longs
détours ils
cherchaient
à éviter les sentinelles et les postes
à cheval.
2
- à
un autre endroit, ailleurs, d'un
autre côté (au
pr. et au fig.).
- prudentiam
sensusque omnis non alias quam illa parte corporis contineri, Apul.
Plat. 1, 13 : la sagesse et toutes les pensées (dit-il) ne sont
contenues nulle part ailleurs que dans cette partie du corps.
- alias fluere coepisse, Gaius
Dig. 41, 1, 7 § 5 : commencer à prendre une autre direction.
- alias accipere aliquid,
Ulp. Dig. 33, 8, 8 § 8 : prendre qqch sous un autre point de
vue. --- Ulp. Dig. 30, 41, 12; Paul. Dig. 10, 3, 19, 1.
3
- d'ailleurs, sous un autre point de
vue, d'une autre manière.
- sicut vir alias doctissimus Cornutus existimat, Macr. S. 5,
19 :
comme le pense Cornutus, homme d'ailleurs très savant.
- ne
reges, et alias infensi, cupidine auri ad
bellum accenderentur, Tac. An. 16, 1 : pour éviter
que les
rois
Numides, déjà par ailleurs hostiles, ne fussent
encore attirés à la
guerre par la soif de l'or.
- chez les jurisconsultes et auteurs
de la
décad. non alias nisi : non
autrement
que.
- non
alias quam simulatione
mortis, Curt. 8, 1, 24 : par aucun autre moyen que par la
feinte de la
mort (seulement en simulant la mort).
- non
alias militi familiarior dux fuit, Liv. 7, 33 : jamais chef ne fut en
plus
étroite relation avec ses soldats.
- āliātum
(āleātum), i, n. [alium] : mets à l'ail. --- Plaut.
Most. 47; Gloss.
- āliātus,
a, um [alium] : préparé à
l'ail. --- Don.
Phorm. 318.
- ălĭbī,
adv. [alius + ibi] : dans un autre endroit.
- nec
usquam alibi, Cic. Att. 13, 52, 2 : nulle part ailleurs.
- Romæ...
alibi, Liv. 27, 19, 4 : à Rome... ailleurs.
- plus
ibi... quam alibi, Tac. G. 19 : plus là
qu'ailleurs
- alibi : dans un
autre endroit d'un écrit. --- Cic. Att.
13, 12, 3;
Quint. 9,
2, 21.
- alibi...
alibi... Liv. 26, 49, 1 : dans certains auteurs... dans
d'autres. --- [sans répétition
d'alibi Liv.
27, 1, 13, P].
- alibi...
alibi : ici... là... --- Liv.
22, 48, 5;
26, 45, 8,
etc.
- (clamor)
alibi pavorem, alibi gaudium ingens facit, Liv. 3, 28 : les cris
provoquèrent
ici la peur et là un grande joie.
- alios
alibi resistentes interficit, Sall. C. 60, 5 : il massacre les
ennemis qui tenaient bon, les uns ici, les autres là.
- milites
decem pastorum habitu mittit pecoraque diversos alium alibi haud procul
Romanis pascere jubet praesidiis, Liv. 9, 2, 2 : il envoie dix
soldats déguisés en bergers et il leur prescrit de mener paître leurs
troupeaux, chacun d'un côté différent, à peu de distance des postes
romains. --- cf.
Liv.
29, 37, 3, etc.
- torrens
alibi aliter cavatus, Liv. 44, 35, 17
: torrent ayant un fond creusé
inégalement.
- fig. alibi =
in alia re, in aliis rebus.
- ne
alibi quam in armis
animum haberent, Liv. 10, 20, 16 : afin qu'ils n'eussent
d'attention
qu'à leurs armes.
- nusquam
alibi spem quam in armis ponebant, Liv. 2,
39, 8 : ils ne plaçaient leur espoir nulle part
ailleurs que
dans leurs
armes.
- neque
istic neque alibi tibi erit usquam in me mora, Ter. And. 2, 5, 9 : ni
en cette occasion ni en toute autre, je ne t'opposerai la moindre
résistance.
- alibi quam mos
permiserit, Quint. 11, 1, 47 : dans d'autres choses que celles que
l'usage autorise. --- cf. Quint. 4,
1, 53.
- sibi
se privatim nihil cavere; nolle alibi quam in innocentia spem habere,
Liv. 7, 41 : pour lui-même, (dit-il), il n'a nul souci; il ne veut
d'autre garantie que son innocence.
- alius
alibi : l'un ici, l'autre là.
- exprobrantes
suam quisque alius alibi militiam, Liv. 2, 23 : chacun
blâmant les
diverses
campagnes qu'il avait faites.
- ălĭbĭlis, e
: nourrissant.
- alibilior, Varr. R. R. 3, 9 : plus facile à
nourrir,
plus facile à engraisser.
- ălibrum, i, n.
: voir alabrum.
- ălĭca, æ, f. :
1
- semoule.
--- Cato. Agr. 76, 1.
2
- plat
de semoule. --- Mart. 12,
81; 13, 6.
- ălĭcăcăbum,
i, n. : sorte de plante. --- Th.
Prisc. 4, 1.
- gr. ἀλικάκαϐον.
- alicarius
1
- ălĭcārĭus (hălĭcārĭus), a, um : relatif
à la
balle de blé.
- ălĭcārĭa, æ, f. Plaut. : femme
enfarinée (prostituée qui
se tenait près des
moulins).
2
- ălĭcārĭus (hălĭcārĭus), ĭi,
m. : meunier;
négociant
en blé.
- Alicarnassos,
etc. : v. Halicarnassos, etc.
- ălĭcastrum, i, n. : espèce de
blé semblable à
l'épeautre [blé de mars].
--- Col. 2, 6, 3.
- ălĭcĕ,
is, f. : voir alita. --- Char. 32, 8.
- Alicodra, æ,
f. : ville de
Bactriane. --- Amm. 23, 6, 58.
- ălĭcŭbī,
adv. : quelque part, en quelque endroit. --- Cic. Flacc. 71;
Att. 9,
10, 7, etc.
- forme aliquobi
Cæsel. d. Cassiod. 7, 203, 2 Keil.
- prope
alicubi esse, Cic. Fam. 9, 7, 1 : rester (être) dans les
parages.
- alicubi
... alicubi ... Sen. : tantôt ... tantôt ...
- ălĭcŭla, æ, f. :
1
- espèce de manteau léger. --- Mart.
12, 81, 2.
2
- léger
vêtement de
chasse. --- Petr. 40, 5.
3
- vêtement
d'enfant. --- Ulp. Dig. 34, 2, 24.
- ălĭcum,
i, n. : c. alita. --- Char. 32, 8.
- ălĭcundĕ,
adv. :
1
- de
quelque endroit, de quelque part. --- Cic. Cæc. 46;
82;
Verr. 2, 48.
2
-
fig. = ex aliqua re de,
Or, 2, 318; = ab (ex) aliquo,
Cic. Att. 10, 1, 3.
-
alicunde exora mutuum, Plaut. Pers. 1, 1, 44 : va implorer un
prêt de
quelqu'un.
- ălĭd : acc.
n. de alis (= aliud).
- Alidensis,
e : d'Alida (ville de Carie où l'on confectionnait de
splendides
vêtements).
- Alidense
(s.-ent.
vestimentum) : vêtement d'Alida.
- Alidienses,
ium, m. : habitants d'Alinda [ville de Carie].
--- Plin. 5, 109.
- ălĭēnātĭo,
ōnis, f. :
1
- aliénation,
transmission (transport) d'une propriété
à un autre.
- Sen.
Ben. S, 10, 1; Pompon. Dig. 18, 1, 67.
- alienatio
sacrorum, Cic. Or. 144
: transmission des sacrifices (du culte) d'une famille dans
une
autre. --- cf. Leg. 3, 48.
2
- éloignement,
désaffection.
- tua
a me
alienatio, Cic. Phil 2, 1 : ton éloignement de moi
(ta rupture
avec moi).
- alienatio
disjunctioque, Cic. Læl. 76 : rupture et
séparation [entre amis].
- alienatio
exercitus, Cæs. BC. 2, 31, 4
: fait d'aliéner l'esprit de l'armée.
- alienatio
in Vitellium, Tac.
H. 2, 60 : désaffection pour Vitellius.
- percontari
causam
repentinæ alienationis, Liv. 35, 19, 2 : demander la
cause
d'un
refroidissement soudain.
3
- aliénation (mentale).
- alienatio
mentis, Cels. 4, 2, 1 : aliénation
mentale. --- Plin. 21, 21, 89, § 155; Dig. 1, 18, 14.
- cf.
Plin. 21, 155 ; Tac. *An. 6, 24.
-
alienatio seul, Sen. Ep. 78, 9.
- alienatio
amicitiæ : rupture de l'amitié.
- ălĭēnātŏr,
ōris, m. : celui qui aliène, celui qui cède,
vendeur. --- C. Just.
1, 5, 10, etc.
- ălĭēnātus,
a, um : part. passé de alieno.
- Aliēni
(Forum Aliēni), n. : Forum d'Alienus, [ville de la Gaule
transpadane]. --- Tac. H. 3, 6.
- alienigena
[alius, geno] :
1
- ălĭēnĭgĕna, æ, m. : étranger. --- Cic. Font. 32 ; Liv. 1,
50, 6.
- homo alienigena, Cic. : homme né à
l'étranger.
- vino
alienigena uti, Gell. : consommer du vin étranger.
2
- ălĭēnĭgĕna, æ, f. : une étrangère. ---
Tac. H.
5, 5.
- ălĭēnĭgĕnus,
a, um :
1
- d'origine
étrangère,
étranger. --- Sen.
Ep. 108, 22.
2
- hétérogène,
composé
d'éléments divers. --- Lucr. 1, 860; 1,
865; 1,
869; 1, 874; 5, 880.
- ălĭēnĭgĕro, āre
: - tr.
- aliéner, vendre. --- Inscr.
- ălĭēnĭlŏquĭum,
ĭi, n. [alienus + loquor] : allégorie. ---
Isid. 1,
36, 22.
- ălĭēnĭtās,
ātis, f. [alienus] :
1
- corps étranger (provoquant un
état morbide). --- C. Aur. Acut. 2, 39, 227,
etc.; Cæl. Aur. Tard. 5, 4; id. ib. 5, 64; id. Acut. 3, 20.
2
- aliénation (mentale). --- : C. Aur. Chron. 5, 4, 63.
- ălĭēno,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- aliéner,
transporter à d'autres son droit de
propriété.
- (lege
caverent) ne quis quem civitatis mutandæ causa suum faceret
neve
alienaret, Liv. 41, 8, 12 : (qu'ils défendissent
par une loi)
d'adopter ou de retrancher de sa famille aucun allié en vue
d'un
changement de cité [pour qu'il pût devenir citoyen
romain].
- vectigalia
alienare, Cic. Agr. 2, 33 : aliéner les revenus
publics
- alienari : passer
au pouvoir d'autrui.
- urbs alienata, Sall. J.
48, 1
: ville tombée aux mains d'autrui. --- cf.
Liv. 24,
28, 7.
2
- éloigner
(détacher), rendre étranger (ennemi).
- alienare aliquem a
se, Cic. Sest. 40 : s'aliéner qqn ;
quædam pestes hominum.
- laude
aliena dolentium te nonnumquam a me alienarunt, Cic. Fam. 5, 8, 2
: les fléaux que sont certaines gens qui
s'affligent du mérite
d'autrui t'ont parfois détaché de moi.
- alienare aliquem alicui,
Liv.
30, 14, 10; 44, 27, 8 : aliéner qqn à
qqn.
- alienare animos ab
aliqua re, Cic. Sull. 64 : rendre les esprits hostiles
à qqch.
- alienari : se
détacher, s'éloigner, avoir de
l'éloignement,
devenir ennemi.
- alienatus est a Metello,
Cic. Læl. 77 : il rompit
avec Métellus.
- meque
falsa suspicione alienatum esse sentiebam, Sall. C. 35, 3 : et je me
sentais
mis de côté à cause de
soupçons controuvés.
- urbs
maxuma alienata (erat), Sall. J. 48, 1 : une très grande
ville était
tombée aux mains de l'ennemi.
- timore
ab eo alienati (sunt), Nep. Alc. 5, 1 : <ils furent tenus
éloignés
de lui par leur appréhension> = leur
appréhension les tint
éloignés
de lui.
- hinc
alienatus ab senatu, Liv. 8, 12 : *depuis lors devenu ennemi du
sénat*, depuis lors en rupture avec le
sénat.
- ea
quoque ira alienavit a dictatore militum animos, Liv. 8, 35 : *cette
colère également détourna du dictateur
les esprits des
soldats*, encore
plus en colère, les soldats se
détachèrent de leur dictateur.
- (animal) alienari ab
interitu iisque rebus quæ
interitum videantur afferre, Cic. Fin. 3, 16 : [selon les
Stoiciens] l'animal a de l'aversion pour la mort et pour tout ce qui
peut amener la mort.
- alienatus, a, um
: qui a rompu avec qqn,
adversaire, ennemi. --- Cic. Pis. 96; Sall. J. 66,
2; Liv. 29,
3, 14.
- (urbes) quæ
bello alienata fuerant, Liv. 30, 24, 4 : (les villes) qui
avaient
été rebelles (qui avaient fait
défection) pendant la guerre.
- alienato
erga Vespasianum animo, Tac. H. 4, 49 : [les soldats] mal
disposés
pour Vespasien.
3
- aliéner
(l'esprit),
ôter (la raison).
- mentem alienare, Liv. 42,
28, 12 : aliéner
l'esprit, ôter la raison.
- alienata mente, Cæs. BG.
6, 41, 3
: avec l'esprit égaré.
- alienatus ad libidinem
animo, Liv. 3, 48, 1
: égaré dans le sens de [par] sa passion.
- alienatus, Sen. Ep. 85,
24 : égaré, qui n'est pas en possession
de soi.
4
- aliéner
(la
sensibilité, la mémoire).
- alienatus ab
sensu, Liv. 2, 12, 3 : étranger à toute
sensation.
- alienatis a memoria
periculi animis
Liv. 7, 15, 3 : ayant perdu tout souvenir du danger.
- velut alienati
sensibus, Liv. 25, 39, 4 : étrangers pour ainsi
dire aux
impressions
des sens.
- alienari : perdre
tout
sentiment, être en léthargie, être
paralysé. --- Cels.
7, 16,
etc.
- in
corpore alienato, Sen. Ep. 89, 19 : dans un corps en
léthargie.
- alienus
:
- A - ălĭēnus,
a, um :
- (Lebaigue
P. 56 et P.
57)
- idée
d'autrui.
1
- d'autrui.
-
suos agros
colebant, non alienos appetebant, Cic. Amer. 50
: ils cultivaient
leurs propres champs, loin de convoiter ceux d'autrui.
- (stella) luce
lucebat aliena,
Cic. Rep. 6, 16 : (cette étoile)
brillait
d'une lumière empruntée.
- alienis pedibus
ambulare, Plin. 29, 1, 8, § 19 : se promener avec les jambes d'autrui
(se promener en litière).
- sui alienique
contemptus, Tac. D. 29 : le mépris de soi et des autres.
- cito
exarescit lacrima, præsertim in
alienis malis, Cic. Part. 57
: les larmes se sèchent vite,
surtout quand
il s'agit du malheur d'autrui.
- suo
alienoque Marte pugnare, Liv. 3, 62,
9 : combattre avec leurs méthodes propres et avec
celles des
autres.
- æs alienum : argent
d'autrui, dette.
-
alienum,
i, n. : le bien d'autrui,
ce qui
appartient aux autres.
- alieni appetens, sui
profusus, Sall. C. 5 : avide du bien d'autrui, prodigue du sien.
- ex
alieno largiri, Cic. Fam. 3, 8, 8
: faire des
largesses avec le bien d'autrui.
- exstruere ædificium
in alieno, Cic.
Mil. 74 : construire sur la propriété
d'autrui.
-
quicquam nec
alieni
curare nec sui, Cic. Div. 2, 104 : ne
s'occuper en rien ni des
affaires
des autres ni des leurs.
- prope
adest quom alieno more vivendumst mihi, Ter.
Andr. 152 : le moment approche où il me faudra vivre au gré d'autrui.
- qui
aliis nocent, ut in alios liberales sint, in eadem sunt injustitia, ut
si in suam rem aliena convertant, Cic. Off. 1, 42 : ceux qui font tort
aux uns pour se montrer généreux envers les autres sont aussi coupables
d'injustice que s'ils s'appropriaient le bien d'autrui.
2
- étranger.
- quare L. Sullæ, C. Cæsaris pecuniarum translatio a justis dominis ad
alienos non debet liberalis videri, Cic. Off. 1, 43 : c'est pourquoi le
transfert des richesses, opéré par L. Sylla et C. César, de leurs
légitimes propriétaires à des étrangers, ne doit pas apparaître un acte
généreux. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 438; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
quem hominem ?
familiarem ? immo
alienissimum, Cic. Com. 49 : quel homme
est-ce ? un ami intime ?
non, au
contraire, un étranger au premier chef.
- per
Staienum, hominem ab
utroque alienissimum, Cic. Clu. 87
: par l'intermédiaire de
Staiénus, qui
est complètement étranger à l'un et
à l'autre.
- alienus alicui,
Cic.
Fam. 8, 12, 2; Liv. 1, 20, 3 : étranger
à qqn.
- pris
substt
æquabiliter
in
alienos, in suos inruebat, Cic. Mil. 76
: il
fonçait
indistinctement sur les étrangers et sur les siens.
- alienissimos
defendimus, Cic. de Or. 2, 192 : nous
défendons les personnes qui
nous sont le plus étrangères [des gens
tout à fait inconnus].
3
- étranger
[de patrie].
- aliena
religio, Verr. 4, 114 : culte qui vient
de
l'étranger.
- aliena
instituta imitari, Sall. C. 51, 37
: copier les
institutions étrangères.
- pris
substt non advenam nescio
quem nec
alienum, sed civem Romanum, Cic. Verr. 5, 156
: [il dépose que tu as fait
frapper de la hache] non pas je ne sais quel étranger
domicilié
(métèque) ou étranger de passage, mais
un citoyen romain.
- cives
potiores quam peregrini, propinqui quam alieni,
Cic. Læl. 5, 19 : les concitoyens passent avant les étrangers,
les proches avant ceux qui ne sont pas de notre famille.
- rhét.
verbum alienum
: terme qui n'est pas le mot propre.
- in propriis
usitatisque verbis... ; in alienis... Cic. Or.
80 : parmi les mots
propres et usuels... ; parmi ceux qui ne le sont pas...
- (res) quam
alieno verbo posuimus, Cic. de Or. 3, 155
: (l'idée) que nous avons exprimée
avec un mot qui n'est pas le sien.
- idée
de
séparation,
éloignement
1
- éloigné
de,
étranger à, hostile.
- alienus
ab aliquo, Cic. Mur.
56; ab aliqua re,
Cic. Amer. 46 : éloigné de qqn,
de qqch.
- ab aliquo alienos
animos habere, Cic. Læl. 28
: avoir de
l'éloignement (de l'aversion) pour qqn.
-
alieno
esse animo in Cæsarem,
Cæs. BC. 1, 6, 2 : avoir des sentiments hostiles contre
César.
- neque
solum illis aliena mens erat qui conscii conjurationis fuerant,
Sall. C.
37, 1 : et les dispositions hostiles ne se trouvaient pas
seulement chez
ceux-là, qui avaient été complices de
la conjuration.
- alienus
alicui : mal disposé pour qqn. --- Tac. H. 2, 74;
Suet. Tib. 12.
- avec
gén. -
neque
aliena
consili (domus), Sall. C. 40, 5 : et
elle [la maison de Brutus]
n'était
pas hostile à l'entreprise [les conjurés y
avaient accès].
2
- étranger
à,
impropre, déplacé.
- homo sum : humani nil a me alienum puto, Ter. Haut. 77 : je suis
homme : j'estime que rien de ce qui est humain ne m'est étranger.
--- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 197; éd. Peeters France.
- nihil
est tam alienum ab eo
quam... Cic. Sull. 31 : rien ne lui
convient moins que...
- oratio
aliena ab judiciorum ratione, Cic. Verr. 4, 109
: discours qui
s'écarte de la pratique ordinaire des
tribunaux.
- alienum
mea natura videbatur... dicere, Cic. Tull. 5
: il
répugnait visiblement à mon caractère
de parler de...
- mercatura
aliena
dignitate populi Romani, Cic. Agr. 2, 65
: trafic incompatible
avec
(indigne de) la dignité du peuple romain. --- cf.
Or. 88; Vatin.
28, etc.
- utrumque homine
alienissimum,
Cic. Off. 1, 41 : les deux choses
également
sont très indignes de l'homme.
- avec
gén. - quis
alienum putet ejus esse
dignitatis, quam mihi quisque tribuat... exquirere,
Cic. Fin. 1, 11
: qui croirait incompatible avec la dignité que
chacun me
concède
de
rechercher... cf. Acad. 1, 42; Tim. 22.
- non alienum esse
videtur
proponere, Cæs. BG. 6, 11, 1 : il
semble qu'il ne soit pas hors
de propos
d'exposer.
- aliena loqui :
parler à tort et
travers, déraisonner. --- Ov. Tr. 3,
19; Cels. 3, 18.
3
- désavantageux,
préjudiciable.
- hujus iter
necessarium, illius etiam potius alienum, Cic.
Mil. 52 : le voyage de
l'un était indispensable, celui de l'autre était
plutôt même contraire
à ses intérêts.
- ille
sensim dicebat, quod causæ prodesset, tu cursim
dicis aliena, Phil. 2, 42 : lui, il
disait posément des choses capables
de servir sa cause, toi, tu dis au galop des choses qui vont contre
toi.
- alienum tempos ad
committendum prœlium,
Cæs. BG. 4, 31, 2 : moment
désavantageux pour engager le combat. --- cf. Cic.
Verr. pr. 5.
- alieno
tempore, Cic. Mil. 41 : dans des
circonstances désavantageuses
(inopportunes).
- alieno loco,
Cæs. BG. 1, 15, 2 : dans un lieu défavorable.
- omnium rerum nec
aptius est
quicquam ad opes tuendas quam diligi nec alienius quam timeri,
Cic. Off.
2, 23 : il n'y a rien au monde de plus propre à la
conservation de la
puissance que d'inspirer l'affection, rien de plus contraire que
d'inspirer la crainte.
- non
aliena rationi nostræ
fuit illius hæc præpostera
prensatio, Cic. Att. 1, 1, 1 : cet acte
de
candidature intempestif de mon rival est loin d'avoir
été préjudiciable
à mon intérêt. --- cf. Cæc. 24.
- alienissimo
sibi loco conflixit, Nep. Them.
4, 5 : il livra bataille dans un endroit qui lui était
particulièrement
défavorable.
- B - Aliēnus,
i, m. : voir Allienus.
- ălĭeūs, voir halieus.
- ălĭeutĭcus,
a, um : v. halieuticus.
- Alīfa,
æ, f. : voir Allifæ.
- ālĭfĕr,
ĕra, ĕrum [ala, fero] : qui a des ailes, ailé. --- Ov. F. 4, 562.
- Alifera,
Alifira : voir Aliphera.
- ālĭgĕr,
ĕra, ĕrum [ala, gero] : ailé, qui a des ailes.
--- Virg. En. 1, 663; Plin. 12, 85.
— Aligĕri, m. : les Amours. --- Sil. 7, 458.
- Aligildus,
i, m. : nom d'homme. --- Amm. 22, 2, 1.
- alii
:
1
- ālĭī, ancien gén. m. sing. de
alius.
2
- Alii, ōrum, m. : les habitants d'Elis; les habitants de l'Elide.
- ălĭīmŏdī,
arch. : pour
aliusmodi.
- ălĭmentārĭus,
a, um [alimentum] : alimentaire, pouvant servir de nourriture. ---
Cæl. Fam. 8, 6, 5; Dig. 2, 15, 8, 21.
- ălĭmentārĭus, ii, m. : - a
- celui
qui a reçu par héritage une pension alimentaire. --- Dig. 12,
15, 8, 6. - b
- nourri
aux frais de l'Etat. --- CIL 9, 5700; 14, 4003; Capit. Pius.
8, 1.
- ălĭmentum,
i, n. (souvent au plur.) [alo] : - 1
- aliment, nourriture, pension alimentaire (due
aux
parents par les enfants qu'ils ont nourris). - 2
- entretien (nourriture, logement, vêtement).
- plus
alimenti est in pane quam in ullo alio, Cels. 2, 18 : le pain
est plus nourrissant qu'aucun autre aliment.
- tunica
alimentis ignium inlita, Sen. Ep. 2, 14, 5 : *tunique
enduite
des aliments du feu* = tunique enduite de matières
inflammables.
- quasi
alimenta exspectaret a nobis (patria), Cic. Rep. 1, 4, 8 : comme si (la
patrie)
attendait de nous de l'entretenir. ---
cf. grec
θρεπτήρια.
- ălĭmenta corporis,
Cic. Tim. 18 : aliments du corps.
- tridui
alimenta, Curt. 5, 4, 17 : subsistances pour trois jours.
- sufficere
alimentis, Liv. 29, 31, 9 : suffire à l'alimentation.
- alimenta publica, Dig. : l'assistance publique.
- fig.
addidit alimenta rumoribus adventus Attali, Liv. 35, 23, 10
: l'arrivée d'Attale fournit un nouvel aliment aux bruits en
cours. --- cf Ov. M. 2, 769; id. ib. 3, 479; Tac. H.
2, 96; Val. Max. 2, 6, 5.
- Alimentus,
i, m. : Alimentus (surnom). --- Liv. 26, 23, 2.
- voir
hors site Alimentus.
- ălimma,
æ, f. : onguent. --- Capel. 2, 110.
- gr.
ἄλειμμα,
ατος.
- Alimnē,
ēs, f. : Alimné (ville de Phrygie). --- Liv. 38, 14.
- ălĭmo,
ōnis, m. [alo] : nourrisson. --- Gloss.
Plac. 5, 6, 17.
- ălĭmŏdī, arch. : pour
alius modi. ---
P. Fest. 28, 2.
- alimon
:
1
- ălĭmŏn, i, n. : c. alimos.
2
- Alimōn
: ville de Thessalie. --- Plin. 4, 29.
- ălĭmōnĭa, æ, f. [alo] :
aliment, nourriture.
- c. alimentum
(class.).
- Plaut. Pers. 1, 2,
1; Gell. 17, 15, 5; Prud. Cath. 5, 19; App. M. 2, p.
115; Vulg. Lev. 3, 16; ib. 1 Macc. 14, 10.
- ălĭmōnĭum, ĭi, n. [alo] :
aliment, nourriture.
- c.
alimentum (class.).
- Varr.
R. R. 3, 16, 15 ; 3, 1, 8 fin.; 2, 1, 14; 5, 16; Tac. A. 11,
16; Suet. Calig. 42; Juv. 14, 76; Dig. 25,
3, 4; Arn. 5, p. 167.
- ălĭmŏs (ălĭmus, hălĭmŏs, hălĭmus), i, m. : pourpier de
mer.
- gr. ἅλιμον.
- Plin. 17, 24,
37, § 239; cf. id. 22, 22, 33, § 73.
- voir
hors site pourpier.
- ălĭō, adv. : - 1
- ailleurs (avec
mouvement). - 2
- vers un autre but.
- quo
alio, Cic. Att. 9, 17 : en quel autre lieu ?
- alio me conferam, Cic. Fam. 14, 1, 7 : j'irai ailleurs.
-
ceteri alius alio, Cic. Off. 3, 80 : les
autres s'en allèrent chacun de son côté.
-
alio atque alio, Sen. Brev. Vit. 11, 2 : de
côtés différents,
çà
et là.
- illi
suum animum alio conferunt, Ter. Heaut. 2, 4, 10 : ils vont offrir leur
cœur ailleurs.
- ne
alio usquam quam Romam
mitterent legatos, Liv. 30, 38, 3 : [interdiction] d'envoyer
des
ambassadeurs nulle part ailleurs qu'à Rome.
- fig. nusquam
alio quam
ad vos querellas detulimus, Liv. 29, 17, 8 : nous n'avons
porté
nos plaintes nulle part ailleurs (devant nuls autres) que devant vous.
- sermonem
alio transferamus, Cic. de Or. 1, 133 : portons la
conversation sur un autre objet. --- cf. Clu. 63; de
Or. 2,
177; Cal. 74,
etc.
- hoc
longe alio spectabat atque videri volebant, Nep. Them. 6, 3
: cela avait une portée tout autre que celle qu'ils
voulaient
laisser voir.
- alio
ratus spectare Pythicam vocem, Liv. 1, 56, 12
: pensant que le mot de la Pythie avait un autre sens.
- nusquam alio natus quam
ad serviendum, Liv. 7, 18 : qui n'est fait que pour la servitude.
- ălĭōquī (ălĭōquīn), adv. :
1
- sous
d'autres
rapports, du reste.
- Asiana
gens tumidior alioqui et jactantior,
vaniore etiam dicendi gloria inflata est, Quint. 12, 10, 17, la
nation asiatique déjà, à
d'autres égards, assez gonflée et
pleine
de jactance, s'est en outre enorgueillie d'une gloire oratoire plus
creuse.
- mors
Marcelli cum alioqui miserabilis fuit, tum quod, Liv. 27,
27, 11 : la mort de Marcellus déplorable
à d'autres égards le
fut
surtout parce que...
- triumphatum
de Tiburtibus, alioquin mitis
victoria fuit, Liv. 7, 19, 2 : il y eut
célébration du
triomphe
sur les Tiburtes, mais
au demeurant la
victoire fut clémente.
- si
vitiis mediocribus ac mea paucis mendosast natura, alioqui recta, Hor.
S. 1, 6, 66 : si seulement quelques défauts
véniels entachent
mon
naturel, droit au demeurant.
- rem
atrocem Larcius a servis suis passus
est, superbus alioqui dominus et sævus,
Plin. Ep. 3, 14, 1 : Larcius a subi de ses esclaves un
traitement
affreux, c'était
d'ailleurs un
maître despotique et cruel.
- tumulum
tutum commodumque alioqui, nisi quod longinquæ
aquationis erat, cepit, Liv. 30, 29, 10 : il occupa un tertre,
par
ailleurs sûr et commode, mais éloigné
des approvisionnements d'eau.
2
- autrement,
sans quoi. --- cf. ἄλλως.
- bellorum
civilium furor intra coloniam meam me
continuit; alioqui potui illud ingenium cognoscere, Sen. Contr. 1
præf. 11 : la fureur des guerres civiles me retint dans ma
colonie; sans cela j'aurais pu connaître cet illustre
génie [Cicéron].
- da mihi liberos,
alioquin moriar, Vulg. Gen. 30, 1 : donne-moi des enfants ou je
mourrai. --- cf. ib. Matt. 6, 1; ib. Heb. 9, 17.
- puto
nondum, alioqui narrasses mihi, Plin. Ep. 8, 8 : pas encore,
je crois, sinon tu m'en aurais parlé. --- cf. Sen.
Polyb. 18, 5; Ep. 94, 17, etc.; Quint. 10, 6,
6, etc.; Plin. Ep. 1, 20, 2, etc.
- ălĭorsum (ălĭorsus, ălĭōvorsum), adv. : vers un autre
endroit, vers un autre but,
dans un autre sens.
- vereor
ne aliorsum atque ego feci (illud) acceperit,
Ter. Eun. 82 [= in aliam partem atque] : j'ai peur qu'il n'ait
pris cela autrement que je ne l'ai fait.
- ego
istuc alio vorsum dixeram, non istuc quo tu insimulas, Plaut.
Aul.
: ce que j'avais dit avait un autre sens que celui que tu supposes.
- ălĭōversum (ălĭōversus) : c. aliorsum.
- ālĭpēs,
ĕdis [ala + pes] :
1
- aux
pieds ailés.
- alipes
deus, Ov. F. 5, 100 : dieu ailé (Mercure).
-
alipedes equi, Ov. : les chevaux ailés (de
Phébus).
2
- rapide,
léger.
- Lucr.
6, 766; Virg. En. 12, 484.
- Alīphæ,
Alīphānus : voir Allifæ.
- Ălīphēra,
æ, f. : Aliphéra (ville d'Arcadie). --- Cic. Att. 6, 2, 3
; Liv.
28, 8, 6.
- Ălīphīræi, ōrum
: habitants
d'Aliphéra. --- Plin. 4, 22.
- ālĭpĭlārĭus,
ĭi, m. : épilateur. ---
Gloss. 2, 565, 52.
- ālĭpĭlus,
i, m. [ala + pilus] : épilateur (pour les aisselles). --- Sen.
Ep. 56, 2.
- ălipta (ăliptēs),
æ, m. : masseur,
celui qui parfume ou frotte les
athlètes et les baigneurs.
- Cic.
Fam. 1, 9, 15; Juv. 3, 76; Cels. 1, 1.
- gr. ἀλείπτης.
- voir
hors site aliptes.
- aliptes,
æ, m. : c. alipta.
- ălĭquā,
adv. [aliquis] :
1
- par
quelque endroit.
- iste cupere aliquā
evolare, si posset, Cic. Verr. 1, 67 : lui, il ne
désirerait
que
s'envoler par quelque issue, si c'était possible.
- evadere aliquā, Liv. 26, 27, 12
: sortir par quelque ouverture.
2
- fig. par quelque moyen.
- si non aliquā nocuisses, mortuus esses,
Virg. B. 3, 15 : si tu n'avais trouvé quelque moyen
de lui
nuire, tu serais mort.
- Aliquaca, æ,
m. : nom d'homme. --- Amm.
Exc. 27.
- ălĭquālĭtĕr,
adv. : en qq sorte. --- [décad.].
- ălĭquam,
adv. [jamais isolé, ne se trouve que devant multus
et diu]
: passablement.
- ălĭquamdĭū
(alĭquandĭū),
adv. : - 1 - passablement
longtemps. - 2 - [idée
de
lieu, décad.] sur un assez grand espace. ---
Mel.
1, 74 ; 3,
8.
- Aristum Athenis audivit
aliquamdium, Cic. Ac. 1, 12 : il suivit assez
longtemps les
leçons d'Ariste à Athènes.
- in
vincula conjectus est, in quibus aliquamdiu fuit, Nep. Con. 5, 3 : il
fut jeté en prison et y resta quelque temps.
- cf. Rep. 2, 44 ; Læl. 70,
etc.
- Rhodanus aliquamdiu Gallias dirimit,
Mel. : le
Rhône sépare les Gaules sur un certain espace.
- ălĭquammulti, æ, a (ălĭquam multi, æ, a)
: passablement
nombreux.
- Cic. Verr. 4, 56; Gell. 3,
10, 17; Apul. Flor. 16 ; Apol. 4.
- compar.
aliquam plures : passablement plus nombreux. ---
Tert. *Apol. 12.
- ălĭquammultum, adv. :
beaucoup, assez.
- aliquammultum
temporis, Apul. : assez longtemps.
- ălĭquamplures, a
(gén. -ium)
: v. aliquammulti.
- ălĭquandō, adv. [aliquis]
:
1
- un
jour, une fois, qq jour.
- illucescet
aliquando ille dies, Cic. Mil. 69 : [m. à m., il
brillera un
jour
ce jour-là] elle viendra un jour cette heure-là.
- si
aliquando, Cic.
Cat. 4, 20 : si jamais, si qq jour. --- cf. Verr. 4,
142.
- aliquando,
idque sero..., concessi, Cic. Or. 160 : puis, un beau jour,
mais
tardivement, j'ai accordé...
- et
hic aliquando fuit meus, Cic. Phil.
11, 10 : et cet homme est entré un jour dans ma
famille.
2
- enfin,
une bonne fois.
- ut
ille aliquando impudentiæ suæ
finem faciat, Cic. Verr. 3, 144 : pour qu'il mette enfin, une
bonne fois, un terme à son impudence.
- ut
tandem aliquando timere
desinam, Cic. Cat. 1, 18 : pour qu'un jour enfin je cesse
d'avoir
peur.
- expulsus
regno tandem aliquando (Mithridates) Cic. Mur. 33
: (Mithridate) un jour enfin chassé du royaume.
- peroravit
aliquando, Cic. Amer. 60 : à la fin il
s'est décidé
à
conclure.
3
- quelquefois
(= il arrive
que), parfois.
- dolorem
fortasse
aliquando, dedecus vero certe numquam afferre, Cic. Scaur. 22
: apporter parfois peut-être la douleur, le
déshonneur à coup
sûr jamais.
- sitne
aliquando mentiri boni viri? Cic. de Or. 3, 113
: [se demander] si l'homme de bien peut mentir qqfois.
- (constantia)
si modo fuit aliquando in nobis, Cic. Fam. 9, 11, 1
: (la fermeté) si seulement il m'est
arrivé d'en avoir
[jamais].
- aliquando
id opus est; sed sæpe obest, Cic. de Or. 2,
326 : c'est qqfois utile, mais souvent nuisible.
-
aliquando... aliquando... : tantôt... tantôt...
-
aliquando... nonnumquam... : parfois... parfois...
-
tandem aliquando : enfin.
- ălĭquantillus,
a, um : dimin.
de aliquantulus.
- aliquantillum
quod gusto, Plaut. Capt. 137 : si peu que soit ce que je
goûte.
- ălĭquantispĕr
(cf. parumper), adv. : pendant passablement de temps, qq temps.
- Plaut.
Pseud. 571; Cæcil. Com. 45; Ter. Ad. 639.
- aliquantisper
pugnato, Quadr. 60 : après un assez long combat.
- insultare
Parthos aliquantisper passus est, Just. 42, 4, 8 : il
souffrit quelque temps les insultes des Parthes. ---
Just. 1,
8, 3.
- ălĭquantō
: voir aliquantum.
- ălĭquantorsum
(cf. aliorsum), adv. : assez loin dans une direction, assez
avant. --- Amm. 22, 8, 48.
- aliquantulō,
adv. : tant soit peu.
- ălĭquantŭlum, diminutif
de
aliquantum : - 1
- adv. un petit peu, tant soit
peu. - 2
- subst. n. un peu,
une petite
quantité.
- Plaut.
Merc. 640 ; Ter. Haut 163; Her. 4, 13; Gell. 1, 1, 2.
-
stadia aliquantulum breviora, Gell. 1, 1 : stades un tant soit peu plus
courts.
- subst. aliquantulum quæ
adferret qui dissolverem
quæ debeo, Ter. Phorm. 50
: [j'avais besoin d'une femme] qui m'apportât tant
soit peu de
bien pour acquitter ce que je dois.
- l'adj. aliquantulus
est de la
décadence. --- Tert., An. 1; Aug. Civ. 1, 10.
- aliquantŭlus,
a, um : en petite quantité.
- aliquantum
:
1
- aliquantum, i, n. : - a
- une assez grande
quantité. - b
- un peu.
- fuit
prædæ aliquantum, Liv. 25, 10, 10 : il y eut un butin assez important.
- aliquantum
temporis : quelque temps.
- aliquantum
nummorum, Cic. : un peu d'argent.
- facere
aliquantum
lucri, Plaut. Most. 354 : faire un gain honnête.
- aliquantum
itineris progressi, Cæs. BG. 5, 10, 2 : s'étant
avancés à une
assez grande distance.
- secum
aliquantum nummorum ferens, Cic. Inv. 2,
14 : portant sur lui une assez forte somme.
2
- aliquantum, adv. : - a
- en assez grande
quantité. - b
- un peu.
- aliquantum
timida es, Plaut. : tu es un peu timide.
- aliquantum
commotus, Cic. Clu. 140 : assez fortement ému.
- aliquantum
retardati sunt, Nep. Epam. 9, 2 : ils furent
passablement ralentis.
- frater
aliquantum ad rem est avidior, Ter. Eun. 131 : son
frère
aime un peu trop l'argent.
- opus
aliquantum opinione ejus celerius creverat,
Liv. 25, 11, 9 : les travaux avaient avancé
notablement plus
vite
qu'il n'aurait cru.
- cf. Liv. 1, 7, 9 ; 5, 21, 14 ; 40, 40, 1.
3
- abl. aliquanto avec
compar. Plaut.
Asin. 592, etc. ; Cic. Br, 73, etc. ; Liv. 1, 13, 7 ; 1, 51, 1; 2,
16, 9, etc.
- aliquanto
post, Cic. Verr. 4, 85, etc., : assez
longtemps après. --- [post aliquanto, Cic. Or. 107, etc.].
- aliquanto
ante,
Cic Verr, 1, 149, etc. : assez longtemps avant.
--- [ante
aliquanto, Cic. Att. 3, 8, 1].
- ălĭquātĕnŭs,
adv. : jusqu'à un certain point.
- Sen.
Nat. 7, 27, 2, etc.; Quint. 10, 1, 74, etc.
- ălĭques
: voir aliquis.
- aliqui
:
1
- ălĭquī,
quă, quod, adj.-pron.
indéfini [alis, qui] : quelque.
- la
forme aliquæ nom.
sing. fém. ne
se trouve que dans Lucr. 4, 263; Cic. Fam. 6, 20, 2 (M); les formes du
plur. sont rares à l'époque classique.
a
- aliqui
adj. [mais
plus rare que aliquis].
- aliqui morbus, Cato Agr.
157, 7, quelque maladie. --- cf. Cic. 2,
49 ; de Or. 3, 138; Fam.
7, 1, 1; Ac. 2, 19; Tusc. 1, 23; Rep. 1, 68, etc.
- qui
aliquod malum metuit, Cic. Tusc. 4, 16, 35: qui a peur de quelque mal.
- aliquod
vasum argenteum, Plaut. Truc. 1.1.33: quelque vaisselle d'argent.
- aliqui
talis terror, Cic. Tusc. 4, 16, 35 : quelque frayeur de ce genre.
b
- aliqui, subst.
: quelqu'un. --- Plaut. Stich. 67; Cic.
Sull. 39; Part. 101; Planc. 31; Cic. Fam. 8,
7, 2; Cæs. BG. 5, 26, 4; Liv. 4, 35, 9.
c
- aliqua
[rart
subst.] : quelque femme. --- Ov. Am. 2, 4,
11; 2, 4, 13 ; Sen. Contr. 2, 2,
11, etc.
- adj.
aliqua mala crux semper est, quæ aliquid petat, Plaut. Aul.
522 :
il y a toujours quelque engeance maudite pour demander de l'argent. ---
cf. Cic. Inv. 1, 94; Varr. L. 7, 1.
etc.
-
omnes ... qui nec extra urbem hanc vixerant neque eos aliqua barbaries
domestica infuscaverat, Cic. Brut. 258 : ceux qui n'avaient pas encore
vécu en dehors de cette ville ou qu'une influence barbare n'avait pas
corrompus. --- syntaxe latine Ernout et Thomas n° 334; éd.
Klincksieck
d
- aliquod
touj. adj.
2
- ălĭquī,
anc. abl. neutre de
aliquis.
- te donabo ego aliqui, Plaut. Most.
174 :
moi, je te donnerai quelque chose.
- gaudere
aliqui me volo, Plaut. Truc. 922 : *je veux me
réjouir
de quelque
chose*, je veux avoir quelque plaisir.
- ea
mihi aut ture aut vino aut aliqui supplicat, Plaut. Aul. 24 : elle
m'adresse
des prières en m'offrant de l'encens, du vin ou quelque
chose d'autre.
- ălĭquīcumque,
quæcumque, quodcumque : n'importe quel
autre. --- Aquil. Rom. 42.
- ălĭquid : n. de aliquis.
- ălĭquīlĭbĕt, ălĭquælĭbet, ălĭquodlĭbet : quelconque.
--- C.-Aur. Chron. 1, 4, 70;
C.-Th. 13, 1, 9.
- ălĭquis quă, quĭd
[alis,
quis], adj.-pron. indéf.; la forme aliquis
est tantôt
adj. tantôt subst.; pour aliqua,
v. aliqui; aliquid
touj. subst.
- (Lebaigue
P. 57 et P.
58)
- dat.
sing. arch. aliquoi Sen.
Contr. 9, 5, 11; abl. n. arch. aliqui
Plaut. Aul. 24, etc.;
nom. plur. arch. aliques
d'après Charis. 159, 7; dat.-abl. plur. aliquis
Liv, 24, 22, 14; 26, 15, 3; 26, 49, 6; 45, 32, 6.
1
- quelqu'un
[indéterminé,
mais existant], un
tel ou un tel.
- quisquis
est ille, si
modo est aliquis, Cic. Br. 255 : celui-là quel qu'il soit, si
seulement il y a qqn [s'il existe].
- quivis
licet, dum modo
aliquis, Cic. Att. 10, 15, 3 : n'importe qui, pourvu qu'il y
ait
qqn.
- si
canes latrent, cum deos salutatum aliqui venerint, Cic. Amer. 56
: si
les chiens aboyaient, quand tels ou tels viennent saluer les dieux...
- is
aliquis, Cic. : ce quelqu'un.
- unus
aliquis (aliquis unus) : quelqu'un.
- aliquis
si vis esse, Juv. : si tu veux devenir un personnage.
- aperite
aliquis actutum ostium, Ter. Ad. 4, 4, 27 : *ouvrez vite,
quelqu'un,
la porte* = que l'on ouvre vite la porte.
aliquis + partitif
----> aliquis ex (de) + ablatif ou aliquis +
génitif.
- aliquis
ex vobis, Cic. Cæl. 3 : quelqu'un de vous.
- aliquis
de tribus nobis, Cic. Leg. 3, 7: l'un de nous trois.
- exspectabam
aliquem meorum, Cic. Att. 13, 15: j'attendais quelqu'un des miens.
2
- adj., quelque, tel ou tel.
- sive illa
arte pariatur
aliqua sive
exercitatione quadam sive natura, Cic. Br. 25 : qu'elle
[l'éloquence]
provienne soit de tel ou tel système théorique, soit d'exercices
spéciaux, soit de dispositions naturelles.
- verba
adligata quasi certa
aliqua lege versus, Cic. de Or. 3, 176 : mots liés pour ainsi
dire
par
quelque loi métrique déterminée.
- est
aliqua mea pars
virilis, Cic.
Verr.
4, 81 : j'ai là pour une part [si petite qu'elle soit, elle
existe] mon
lot personnel.
- excutiendum
est quid
sit carere,
ne relinquatur
aliquid erroris in verbo, Cic. Tusc. 1, 88 : il faut définir
nettement le mot carere,
pour qu'il ne
reste pas en lui quelque principe d'erreur.
- in
aliquo judicio, Cic.
Verr. 5,
176 : dans tel ou tel procès.
3
- joint ou non à alius
- quelque
[n'importe lequel], tel ou tel.
- non alio
aliquo, sed eo
ipso crimine,
Cic. Sest. 53 : non pas pour tel ou tel autre grief, mais
précisément
pour celui-là. --- cf. Inv. 2, 74; de Or. 2, 36, etc.
- cum
mercaturas
facerent aut aliquam ob causam navigarent, Cic. Verr. 5, 72
: en faisant
du commerce ou en naviguant pour un motif quelconque.
-
misericordia,
odio, motu animi aliquo perturbatos (judices), Cic. Br. 200
: [s'il voit
les juges] remués par la pitié, par la haine ou par une passion
quelconque.
- tuam
culpam non modo
derivare in aliquem, sed communicare
cum altero, Cic. Verr. 2, 49 : je ne dis pas détourner ta
culpabilité sur quelqu'un
[n'importe qui], mais la partager avec un autre.
- quamvis
amplum sit,
id est parum tum, cum est aliquid amplius, Cic. Marc. 26 : si
considérable que ce soit, c'est encore trop peu, quand il y a qqch
[quoi que ce soit] de plus considérable.
4
- quelque (de qq importance).
- nemo
vir magnus sine
aliquo afflatu divino unquam fuit, Cic. Nat. 2,
166 : personne n'a jamais été un grand homme sans quelque
inspiration
divine.
- nihil
umquam fecit sine
aliquo quæstu, Cic. Verr. 5, 11 : il n'a
jamais rien fait sans tirer qq profit.
- quod
Italiam sine aliquo
vulnere cepissent, Cæs. BC. 3, 73 : [remercier la fortune] de
ce qu'ils
avaient pris l'Italie sans trop de pertes (sans perte de qq
conséquence).
- si
aliquid modo esset
viti, Cic. de Or. 1, 129 : s'il y
avait seulement le moindre défaut.
- si
alicujus sibi conscius
fuisset, Cæs. BG. 1, 14, 2 : s'il avait eu quelque
injustice (une injustice réelle) à se reprocher.
- sero
facturos cum
aliquid calamitatis esset acceptum, Cæs. BG. 5, 29, 1 : [il
disait] qu'il serait trop tard pour eux de
prendre cette mesure quand on aurait essuyé quelque grave échec.
5
- avec une négation.
- difficile
est non aliquem,
nefas quemquam
præterire, Cic. Sen. 30 : il serait difficile de n'en pas
oublier qqn, et
ce serait criminel d'en omettre un seul.
- qui
neque exercitationis
ullam
viam neque aliquod præceptum artis esse arbitrarentur, Cic. de Or. 1,
14 : en hommes qui ne pensaient pas qu'il existât ni une seule
méthode
d'exercice ni le moindre précepte théorique.
- non
enim declamatorem
aliquem ludo, sed doctissimum quærimus, Cic. Or. 47 : car ce
n'est pas
quelque déclamateur d'école, c'est un homme du plus grand savoir que
nous avons en vue dans cette enquête.
6
- ironique.
- gravis
auctor,
Calatinus credo aliquis aut Africanus, Cic. CM. Pis. 14
: caution de poids,
comme un (Attilius) Calatinus, je crois, ou comme un (Scipion l')
Africain.
- Phormioni
aliqui, Cic.
Phil. 2, 14 : à quelque Phormion.
7
- avec noms de nombre
quelque, environ.
- elleborum
potabis aliquos
viginti dies, Plaut. Men.
950 : tu boiras de l'ellébore pendant quelque vingt jours. --- cf.
Cato, Agr. 156; Orig. frg. 83 [Gell. 3, 7, 6]; Cic. Fin. 2, 62.
- mais
velim mittas de
tuis librariolis duos aliquos, Cic. Att. 4, 4b, 1 : je
voudrais que tu
m'envoies deux de tes copistes [indéterminés, ceux que tu voudras].
- souvent
unus aliquis ou
aliquis unus, v. unus.
8
- formules
- dicet
aliquis, Cic. Tusc. 3, 46, etc. : qqn dira.
- quæret
aliquis, Cic.
Verr. 5, 180,
etc. : qqn demandera.
- inquiet
aliquis, Cic.
Verr. 2, 45
: dira qqn.
- exite
aliquis,
Plaut. Epid. 399 : sortez, qqn.
- aperite
aliquis, Plaut.
Merc. 131 : ouvrez, qqn.
- exoriare
aliquis nostris
ex ossibus
ultor, Virg. En. 4, 625 : puisses-tu sortir de mes cendres qui
que
tu sois
comme un vengeur.
9
- aliquid
: quelque chose (de valeur).
- aliquid
posse in dicendo,
Cic. de Or. 1,
91 : avoir qq valeur comme orateur. --- cf.
Br. 54, etc.
- est
hoc
aliquid,
tametsi non est satis, Cic. Cæcil. 47 : c'est là qqch, mais
ce
n'est pas
assez. --- cf. CM 8.
- ego quoque
aliquid sum,
Cic. Fam. 6, 18, 3 : moi
aussi,
je suis qqch.
- quos
singulos sicut
operarios contemnas, eos aliquid
putare esse universos, Cic. Tusc. 5, 104 : des gens que l'on
méprise
individuellement comme des manœuvres, [c'est une sottise] de croire
qu'ils sont qqch en bloc.
- si
modo sit aliquid esse
beatum, Cic. Fin. 2,
86 : si du moins c'est qqch que le bonheur.
- omina
sunt aliquid, Ov. Am. 1, 12, 3 : les présages sont quelque
chose de
sérieux.
- est
aliquid eloquentia, Quint. 1, proœm. : l'éloquence est
quelque chose
de sérieux.
aliquid (nominatif et
accusatif + gén. d'un nom ou d'un adj. neutre de
deuxième déclinaison).
- aliquid
novi, Q. Cic. Pet. Cons. 1, 1 : quelque chose de nouveau.
- aliquid
monstri, Ter. And. 1, 5, 15: quelque chose d'affreux.
- aliquid
boni, Plaut. Aul. 4.6.5 : quelque chose de bien.
- aliquid
damni : quelque dommage.
- aliquid
utilitatis, Quint. : quelque profit.
- pris
advt aliquid
differre, Cic. Tusc. 3, 84 : différer en qqch (qq peu).
- aliquid
obesse, Cic.
Flacc. 103 : porter qq préjudice, faire qq tort.
- si
in me aliquid offendistis, Cic. Mil. 36.99: si je vous ai
blessés en
quelque
chose.
- Philippi
regnum officere aliquid videtur libertati vestræ, Liv. 31, 29 : le
royaume
de Philippe semble faire obstacle un peu à votre
liberté.
- ălĭquispĭam
[forme discutée] : quelqu'un, n'importe qui.
-
aliquapiam, Cic. Sest. 63; aliquorumpiam, Mamert. Anim. 3, 12.
- ălĭquisvis, ălĭquăvis, ălĭquidvis [aliquis, volo]
: n'importe quel ou quelle,
n'importe quoi. ---- Cass. Var. 1, 4.
- ălĭquō :
1
- quelque
part (avec
mouvement).
- aliquo
abicere, Ter. Ad. 4, 7, 26 : rejeter quelque part, expédier
quelque
part.
-
aliquo deducere, Cic. CM
66 : emmener qq part.
- migrandum
Rhodum aut aliquo terrarum, Cic. Fam.
11, 1, 3 : il faut émigrer à Rhodes ou
en qq endroit du
monde
2
- aliquo
(qqf.) = ad aliquam rem.
- studia
perveniendi aliquo, Cic. de Or. 1, 135
: le désir d'atteindre un but.
- omnis
labor aliquo referatur, Sen.
Tranq.
12, 5 : que tout travail se rapporte à une fin.
- ălĭquŏbī
: voir alicubi.
- ălĭquoi
: voir aliquis.
- ălĭquondĕ
: voir alicunde.
- ălĭquŏt, plur.
indécl. [alis +
quot] : quelques-uns, quelques, un certain nombre de.
- aliquot
anni, Cic. Mur. 32 : un certain nombre d'années.
- aliquot
sæculis post, Cic. Verr. 4, 73 : quelques siècles
après.
- aliquot
de causis, Cæs. BG. 3, 2, 2 : pour plusieurs raisons.
- aliquot
ex
veteribus, Cic. Br. 181 : un certain nombre parmi les anciens.
- occisi
aliquot, Cic. Phil. 8, 6 : il y eut quelques tués.
- cf.
Amer. 100; Pis.
38; Liv. 23, 44, 4; 27, 47, 9, etc.
- ălĭquotfārĭăm,
adv. : en quelques endroits. --- Cato. d.
Varr. R. 1,
2,
7.
- ălĭquŏtĭens
(plus rarement ălĭquŏtĭes), adv.
: quelquefois. --- Cato. Ag. 88; 152; Cic.
Br. 217,
etc.
- alis
:
1
- ălis,
ălid, gén. ălis, dat. ăli ou
ălei (ancienne
forme de alius).
- Lucr. 1, 263; 1107; 4, 635; Catul. 66, 28 ; 29,
15; Sall. d.
Charis. 159, 31.
- gén. alis
Prisc. 3, 8, 1.
2
- Alis, ĭdis, f. (c. Elis) : Elis
(ville d'Achaïe). --- Plaut.
Cap. 379, etc.
- ălisma,
ătis, n. : plantain d'eau. --- *Plin. 25,
124.
- gr. ἄλισμα,
ατος.
- Aliso
(Alisōn), ōnis, m. : forteresse
sur la Lippe
[Germanie].
- Tac. An. 2, 7; Vell. 2,
120.
- Alisontia,
æ, f. : rivière qui se jette dans la
Moselle. --- Aus.
Mos. 371.
- ălĭte
: impér. prés. de alo.
- ālĭtĕr,
adv. [alis] :
1
- autrement,
d'une
autre façon.
- tu aliter decernere eadem
in causa non potuisti, Cic. Verr. 5, 56 : pour toi, avoir une
décision
différente dans une cause identique, c'était
impossible.
- cum omnia
aliter offendisset ac jusserat, Cic. Rep. 1, 59 : ayant
trouvé
toutes
choses autrement qu'il n'avait ordonné.
- aliter ac superioribus
annis,
Cæs. BG. 5, 24, 1 : autrement que les années
précédentes.
- multo aliter a ceteris agunt, Mel. 1 : ils
agissent bien autrement que les autres.
- ipse longe aliter animo agitabat, Sall. J.
11 : tout autre était sa pensée.
- quod iste
aliter atque ut edixerat decrevisset, Cic. Verr. 1, 119
: parce que cet
individu avait rendu ses décisions d'une manière
différente de celle
qu'avait fixée son édit.
- quod de puero aliter ad te
scripsit et ad
matrem de filio, non reprehendo, Cic. Att. 10, 11, 1 : ce fait
d'avoir
écrit à toi sur l'enfant autrement
qu'à la mère sur son fils, je ne le
blâme pas.
- aliter homines, aliter philosophos loqui putas oportere ? Cic. Fin.
5, 89 : tu crois donc que le commun des hommes et les philosophes
doivent avoir deux langages différents ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 111, éd. Vuibert; cf. Att. 11, 23, 1.
- ne aliter quam ego velim
meum laudet ingenium, Cic. Verr. 1, 24 : pour qu'il ne loue pas
mon
talent autrement que je ne le voudrais moi-même.
- cf. Cic. Inv. 2, 66;
Quinct. 84; Liv. 5 30, 1; 6, 41, 6 ; 8, 7, 20.
- non aliter nisi
: non
autrement que si, par aucun autre moyen que.
- aliter obsistere fato
fatetur se non potuisse nisi ad has commenticias declinationes
confugisset, Cic. Fat. 48 : il [Epicure] reconnaît
qu'il
n'avait pas
d'autre moyen pour s'opposer au destin que de recourir à
cette
chimérique déclinaison des atomes.
- cf. Cic. Fat. 27; Fam. 1,
9, 21.
- negat
aliter urbem se accepturum, nisi decreto accersitus esset, Liv. 32, 38,
4 : il déclare qu'il n'acceptera la ville
qu'à la condition d'être appelé par
décret.
- aliter
homines, aliter philosophos loqui putas oportere ? Cic. Fin. 5, 89 :
pensez-vous qu'il faille que les philosophes parlent autrement que les
autres hommes ? --- cf. Liv.
37, 54, 8, etc.
- aliter cum tyranno, aliter
cum amico vivitur, Cic.
Læl. 89 : les relations sont d'une nature
différente avec un
tyran et
avec un ami.
- aliter Diodoro, aliter
Philoni, Chrysippo aliter placet,
Cic. Ac. 2, 143 : Diodore est d'une opinion, Philon d'une
autre,
et
d'une autre Chrysippe.
- aliter atque aliter
: autrement et encore
autrement.
- aliter atque aliter
exprobrans mollitiam, Sen. Const. 18, 3
: lui reprochant ses mœurs efféminées
en termes sans cesse
renouvelés
(de mille manières).
- cf. Sen. Nat. 6, 16, 1;
Ep. 27, 9 ; 89, 5.
- alii
aliter : les uns d'une façon, les autres
d'une autre.
- aliter cum aliis loqui, Cic. Att.
7, 8, 1 : parler aux uns d'une
manière,
aux autres d'une
autre. --- cf. Cic.
de Or 2, 79; Div.
2, 46.
- reditus Demetrii aliter
aliorum
adfecerat animos, Liv. 39, 53, 1 : le retour de
Démétrius
avait produit
des impressions diverses.
2
- autrement,
sans quoi.
- di
mentem illi dederunt, ut huic faceret insidias; aliter perire pestis
illa non potuit, Cic. Mil, 88 : ce sont les dieux qui lui ont
inspiré la
pensée de dresser des embûches à mon
client; autrement ce fléau
n'aurait pas pu périr.
- neque enim aliter esset jus, Cic. Off. 2,
12, 42 : sans quoi il n'y aurait pas de justice. --- cf. Cic. de
Or. 2, 252 ;
3, 106; Læl. 74, etc.
- id
sibi contendendum aut aliter non traducendum exercitum existimabat,
Cæs.
BG. 4, 17, 2 : il devait, pensait-il, faire cet effort ou,
à
défaut,
renoncer à faire traverser son armée.
- cf. Cæs. BG. 5, 29, 2.
3
- expressions.
- longe aliter est, Cic.
Amer.
138 : il en est tout autrement. --- cf. de
Or. 2,
365, etc.
- etsi aliter
apud te est de Coriolano, Cic. Br. 42 : quoique chez toi il y
ait une autre
version à propos de Coriolan.
- est longe aliter in
versibus, Cic. Or.
198 : il en va tout autrement en poésie.
- longe aliter res se habet atque hominum
opinio est : l'affaire est tout autre que l’on croit.
- ālĭtĭs
: gén. de ales.
- ălĭto,
āre [alo] : - tr. - bien nourrir. --- *Plin. 17, 178.
- ălĭtūdo,
ĭnis, f. : nourriture. --- Gloss.
- ălĭtūra,
æ, f. : nourriture. --- Gell.
12, 1, 20.
- alitus
:
1
- ălĭtus, a, um : part. passé de alo;
nourri, entretenu
(au pr. et au fig.).
2
- ălĭtŭs, ūs, m. : nourriture.
3
- ālĭtus,
v. hal-.
- ālĭtŭum
: voir ales.
- ălĭŭbī, adv. : ailleurs.
- aliubei
CIL 1, 200, 86.
- Sen. Ep. 99, 29 ; 104, 8,
etc.
- aliubi... aliubi... Varr.
R. 1, 44, 1 : à un endroit... à
un autre... --- Sen.
Contr. 2, 5, 8; Sen. Ben. 1, 5, 5, etc
- aliubi atque aliubi, Sen.
Ben.
3, 6, 2 : ailleurs et encore ailleurs, en cent endroits divers.
- ālĭum,
i, n. : ail. --- Plaut. Most. 39, etc.;
Cato. Agr. 48, 3, etc.
- forme allium
plus
récente,
Ier siècle ap. J.-C.; aleum était
considéré comme vulgaire par Porph.
Hor.
Epod. 3, 3.
- ălĭundĕ,
adv :
1
- d'un
autre lieu.
- aliunde
aliquid arcessere, Cic. Tusc. 4, 2 : faire venir qqch
d'ailleurs.
-
assumpto aliunde uti bono, Cic. de Or. 2, 10, 39 : se servir d'un bien
tiré d'ailleurs.
2
- fig. ab
(ex) alio, ab (ex) alia re.
- non aliunde mutuatus est
laudem, Cic. Off. 2, 47 : il n'a pas
emprunté sa
gloire à
autrui. --- cf.
Tusc. 4, 43; Nat. 3, 64, etc.
- non aliunde pendere, Cic.
Fam. 5, 13, 1
: ne pas dépendre des choses extérieures.
- agitari aliunde, Cic.
Rep. 6,
27 : recevoir son mouvement d'un autre corps.
- gigni aliunde, Cic.
Rep.
6, 27 : tirer d'une autre chose son origine.
- qui aliunde stet semper, aliunde
sentiat, Liv. 24, 45 : qui tient toujours pour un parti et est
de l'avis de l'autre.
- aliunde alio transfugiunt et consistere
in una cupiditate non possunt. Sen. Brev. Vit. 16, 2 : ils passent d'un
objet à un autre et aucune passion seule ne peut
les retenir.
- alius
:
1
- ălĭus, ălĭa,
ălĭud : - a
- autre, un autre. - b
- différent. - c
- qqf. autre
(en parl. de deux), second. - d
- qqf.
au plur. les
autres, tous les autres. - e
- et
en outre.
- formes
rares :
gén. alii
Varr. R. 1, 2, 19; L. 9,
67; Cato, Cæl. Macer dans Prisc. 6, 36; gén.
fém. aliæ
Cic. Div. 2, 30; Lucr. 3,
918; Gell. 2, 28, 1, 4,
10, 8;
datif masc. alio
Rhet.
Her. 2, 19; Sen. Ben. 4, 32, 3;
Quint. 9, 4, 23; datif fém. aliæ
Plaut. Mil. 802; datif abl. plur. alis
Colum. 3, 6, 4; Carm. Epigr. 1329, 4; alieis
Carm. Epigr. 248, 6.
- cf.
gr. ἄλλος pour
ἄλjος.
- voir
la déclinaison alius
- voir l'article
antérieur alius.
a
- autre, un autre.
-
itaque se alii ad philosophiam, alii ad jus civile, alii ad eloquentiam
applicant, ipsarumque virtutum in alia alius mavult excellere, Cic.
Off. 1, 115 : aussi les uns s'adonnent à la philosophie, d'autres au
droit civil et d'autres à l'éloquence et, parmi les vertus elles-mêmes,
l'un préfère exceller dans l'une et un autre dans une autre. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 62;
éd. Peeters France
- aliud ex alio malum
oritur : un mal naît d'un autre mal.
- aliud
ex alio iter suscipitur et spectacula spectaculis mutantur, Sen. Tranq.
2, 14 : un voyage succède à l'autre, un spectacle remplace un autre
spectacle.
- alio
incredibili
scelere hoc scelus cumulasti, Cic.
Cat. 1, 14 : tu as mis le comble à ce
dernier crime
par un
autre crime
incroyable.
- erat
surdaster
M. Crassus, sed aliud molestius quod... Cic.
Tusc. 5, 116 : M. Crassus était un peu sourd; mais
il y avait
une
autre
chose plus fâcheuse, c'est que...
- aliud
esse causæ suspicamur, Cic.
Flacc. 39 : je soupçonne qu'il y a une autre
raison.
- rem commovisti nova disputatione dignam, quam in aliud tempus
differamus, Cic. Brut. 207 : (tu as soulevé) une question qui mérite
une nouvelle discussion et que nous remettrons à un autre moment (litt. laquelle remettons). ---
syntaxe latine Ernout et Thomas n° 335; éd. Klincksieck
-
"alio
die" inquit, Cic. Phil. 2, 83 :
"à un
autre jour", dit-il [formule
des
augures pour renvoyer une affaire, les auspices étant
défavorables].
- alio
loco,
Cic. Verr. 1, 61 : ailleurs. --- cf.
Verr. 2, 15; Or.
203, etc.
- alio
loco antea,
Cic. Verr. 5, 58 : ailleurs
précédemment. --- cf. Fam. 1, 9,
7; Att. 9, 10, 6, etc.
- alia
ratione ulla, Cic. Cat. 2, 18 : par
aucun
autre moyen.
- legendus
est hic
orator, Brute, si quisquam alius, juventuti,
Cic. Br. 126 : cet orateur doit être lu par les jeunes, Brutus, plus
que tout autre.
- totis
trepidatur castris, atque alius ex alio causam tumultus quærit, Cæs.
BG. 6, 37, 6 : la confusion est dans tout le camp; et chacun se demande
la cause du tumulte.
- expr. où il faut suppléer
l'idée de facio
- venit
in
judicium; si nihil aliud, saltem ut... videret,
Cic. Verr. 1, 152 : il
est venu devant le tribunal ; [s'il ne pouvait rien faire d'autre]
à
défaut d'autre chose, du moins pour voir... cf. Att. 2, 15,
2 ; Liv.
30, 35, 8, etc.
- neutre plur.
- ut
alia omittam, hoc satis est, Cic. Quinct.
70 : pour ne pas parler d'autre chose, voici qui suffit. --- cf.
Phil. 2,
38, etc.
- ut
alia
obliviscar, Cic. Amer. 87 : pour passer
d'autres traits sous
silence (pour ne pas citer d'autres faits).
- hæc
et alia, Cic. Verr.
2, 87 : ces objets et d'autres encore.
- idque
erat cum aliis, cur...
Cic. Att. 11, 15, 1 : c'est la raison
entre autres pour laquelle...
- hæc
et mille alia, Liv. 29,
18, 7 : cela et mille autres choses.
- emploi adv. très rare
- juvenis
et
alia clarus, Tac. An. 12, 3 : jeune
homme déjà illustre sous d'autres
rapports (par ailleurs). --- cf. Gell. 9, 10, 5.
- sunt
et hæc et alia in te
falsi accusatoris signa permulta, Cic. Cæcil.
29 : il y a pour montrer ta
mauvaise foi d'accusateur non seulement ces
indices-là, mais bien d'autres.
- tour inverse
- et in aliis causis et
in hac,
Cic. Quinct. 3 : et dans
d'autres causes, et en particulier dans celle-ci.
- libri
cum aliorum,
tum in primis Catonis, Cic. Br. 298
: les ouvrages des anciens et surtout
ceux de Caton.
- a duabus causis punire princeps solet, si aut se vindicat aut alium,
Sen. Clem. 1, 20 : le prince d'ordinaire punit pour deux raisons : ou
il se venge, ou il venge autrui. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 286; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- cum
aliis de
causis, tum etiam ut... Cic. Q. 1, 1, 26
: pour plusieurs raisons
et en
particulier pour que...
- ut
alia, sic hoc vel maxime tuæ benevolentiæ
permitto, Cic. Att. 11, 3, 2 : comme
pour bien d'autres choses,
pour
celle-ci en particulier, plus peut-être que jamais, je m'en
remets à
ton dévouement.
- alius
ac (atque) : autre que.
- alio
mense ac fas erat,
Cic.
Verr. 2, 128 : dans un autre mois que celui que la religion
exigeait.
- urbana
dissimulatio
est, cum alia dicuntur ac sentias, Cic. de Or.
2,
269 : c'est une dissimulation ingénieuse que de dire autre chose
que ce qu'on pense.
- de
Africanis rebus longe alia nobis ac tu scripseras nuntiantur, Cic. Att.
11, 10, 2 : à propos des nouvelles d'Afrique, on nous annonce des
choses tout autres que ce que tu as écrit.
- alius...
et : autre que.
- alia
bona videntur Stoicis et ceteris civibus, Cic. de
Or. 3, 66 : ce sont des choses différentes qui
constituent le
bien
pour
les Stoïciens et pour les autres citoyens.
- alia
causa est
ejus... et
ejus... Cic. Off. 2, 61 : différent est le cas de
celui... et
de
celui...
- aliud
sentire et loqui, Cic. Fam. 8. 1, 3 : penser
et
dire
des choses différentes (penser une chose et en dire une
autre).
- lux
longe alia est solis et lychnorum, Cic. Cæl. 28 : la lumière
du soleil est bien autre que celle des lampes.
- alius
quam : autre que.
- avec
nég. un seul ex. de Cic. Ac. frg. 20
- hominem nutum ad
nihil aliud esse quam honestatem : que l'homme est fait
uniquement
pour
la vertu.
- cf.
Plaut. As. 236; Planc. Fam. 10, 18, 2; Sall. Lep. 4; Nep.
Arist. 2, 2, etc.; Virg. En. 11, 169; Hor. S. 2, 4, 66 ; Liv. 1, 49, 5,
etc.; Tac. G. 5, etc.
- nihil
aliud egit
quam ut quam plurimis esset auxilio, Nep. Att. 11, 1 : il ne
se
proposa
rien d'autre que de venir en aide au plus grand nombre possible.
- feci
nihil aliud quam laudavi, Sen. Contr. 10, 2, 15 : je n'ai pas
fait
autre
chose que de louer (je me suis borné à louer).
- nihil
aliud quam viā
impediti, Liv. 27, 18, 11 : embarrassés uniquement
par la
nature
du
chemin. --- cf. 2, 29, 4; 2, 49, 9; 23, 3, 13, etc.
- quid
aliud faciunt
quam suadent ? Liv. 34, 2, 12 : que font-elles autre chose que
de
parler
en faveur de...
- quid igitur aliud (s.-ent.
agit) quam tollit ex civitate auspicia ? Liv. 6, 41, 7 : fait-il autre
chose que d'enlever les auspices de la cité ?
- quid
aliud quam admonendi essetis ut... servaretis ?
Liv. 22, 60, 6 : qu'aurait-il fallu d'autre que vous rappeler
de
conserver...? il aurait suffi de]. --- cf. 4, 3, 3; Tac.
H. 4,
74.
- sans
négation.- aliud conficere quam causæ
genus
postulat, Cic.
Inv. 1, 26 : produire un autre effet que celui que
réclame le
genre de
cause. --- cf. Inv. 1, 87; Dom. 31; Sall. J. 82, 3;
Liv. 1, 56, 7,
etc.
- nihil
aliud nisi : rien d'autre que.
- est
amicitia nihil aliud nisi
omnium
divinarum humanarumque rerum cum
benevolentia et caritate consensio, Cic. Læl.
20 : l'amitié n'est
pas
autre chose qu'un accord complet sur toutes les choses divines et
humaines joint au dévouement et à l'affection.
- nihil
aliud nisi de
judicio cogitare, Cic. Verr. pr. 26
: consacrer ses pensées
uniquement au procès.
- nullam
aliam ob
causam nisi
quod... Cic. Fin. 2, 73 : sans autre
raison que parce que
(uniquement parce que).
- quid
petunt aliud nisi injungere ? Cæs. BG. 7, 77, 15
: [les Romains]
quel
autre but ont-ils que d'imposer ?
- quid
est aliud furere, non
cognoscere homines, non cognoscere leges ! Cic. Pis. 47 : [la
2è propos. est juxtaposée au lieu
d'être unie par et]
m. à m. quelle chose
différente est-ce, être
fou,
et ne pas connaître...? n'est-ce pas être fou que
de ne pas connaître
les hommes, ne pas connaître les lois ?
-
quid est aliud tollere
ex vita
vitæ societatem, tollere amicorum colloquia absentium ? Cic. Phil. 2, 7
: [m. à m.] quelle chose
différente est-ce
enlever... et
enlever ? n'est-ce pas supprimer de la vie humaine la
société humaine
que de suppprimer les communications d'amis absents.
- Romani
vero quid
petunt aliud aut quid volunt ? Cæs. BG. 7, 77, 15
: mais les Romains, que veulent-ils d'autre, ou que voudraient-ils ? (trad.
L. A. Constans).
- aliud
præter
: autre chose que.
- nec
quidquam aliud est philosophia præter studium sapientia, Cic.
Off. 2, 5 : et la philosophie n'est pas autre chose que
l'étude de la
sagesse. --- cf. Arch. 28 ; Clu. 62, etc.
- nullo
remedio alio præter
intercessionem invento, Liv. 6, 35, 6 : n'ayant pas
trouvé
d'autre remède
que l'opposition tribunicienne. --- cf. 38, 21, 5.
- aliud + abl. : chose différente
de.
- quod
est
aliud melle, Varr. R. 3, 16, 24 : ce qui est
différent du
miel. --- cf. Brut.
et Cass. Fam. 11, 2, 2; Hor. S. 2, 3, 208; Ep. 1, 16, 20; 2, 1, 240;
Sen. Ep. 74, 22.
- num quod (=
aliquod) officium aliud alio majus sit ? Cic. Off. 1, 3 : est-ce qu'un
devoir peut être plus grand qu'un autre ?
- alius,
surtout alii, répété
deux ou plusieurs fois : l'un... un
autre ; les
uns (d'aucuns)... les autres (d'autres).
- aliud est male dicere,
aliud accusare, Cic. Cæl. 3 : autre chose est de médire, autre chose
d’accuser.
- qui
discedere
animum censent, alii statim dissipari, alii
diu permanere, alii semper, Cic. Tusc. 1, 18 : quant
à ceux
qui
sont
d'avis que l'âme se sépare du corps, selon les
uns, elle se dissipe
aussitôt, selon d'autres elle subsiste encore longtemps,
selon
d'autres, elle subsiste toujours.
- erant
exitus ejus modi, ut alius...
auferretur, alius tamquam occisus relinqueretur,
plerique... jacerent, Cic. Verr. 5, 28 : la fin de
ces
banquets était celle-ci : on emportait
l'un, un autre était laissé comme mort, la
plupart restaient
gisants...
- illi
ad deprecandum periculum proferebant, alii purpuram
Tyriam,
thus alii atque odores, gemmas alii et margaritas, vina nonnulli
Græca, Cic. Verr. 5, 146 : eux pour
détourner le
danger, ils
étalaient, les uns de la pourpre
de Tyr, les autres de l'encens et des parfums, d'autres des pierres
précieuses et des perles, quelques-uns des vins grecs.
- alius...
alius... plerique... : Cæs. BG. 6, 37, 7 : l'un... un
autre... la
plupart...
- divitias alii præponunt, bonam alii valetudinem, alii potentiam, alii
honores, multi etiam voluptates, Cic. Læl. 20 : les uns préfèrent la
richesse; d'autres, la bonne santé; d'autres, la puissance; d'autres,
les honneurs; beeaucoup aussi, les plaisirs. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 510; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- aliud
(six fois). --- Cic. Verr. 4, 31.
- bonorum
alia... alia autem... alia, Cic. Fin. 3, 51 : parmi
les
biens les uns..., d'autres... d'autres.
- esse
corpuscula quædam levia,
alia aspera, rotunda alia, partim autem angulata, Cic. Nat. 1, 66
: qu'il
y a des corpuscules, certains lisses, d'autres rugueux, d'autres ronds,
quelques-uns anguleux.
- quarum
aliæ coriis tectæ sunt, aliæ villis vestitæ, aliæ spinis hirsutæ,
Cic. Nat. 2, 121 : les uns sont revêtus de cuir, les autres couverts de
poils, d'autre encore ont des piquants.
- alius
seulement
dans le second membre. - ut
cum scutis homines... alios cum accensis facibus adduxerit, Cic. Att.
4,
3, 3 : si bien qu'il amena des gens armés de
boucliers,
d'autres
tenant
des torches enflammées. --- cf. Ter. Haut. 125; Cæs.
BG. 1, 8,
4; Liv. 3,
37, 8; 4, 33, 11; 5, 21, 5; 36, 15, 11.
- sunt
officia, quæ aliis
magis quam
aliis debeantur, Cic. Off. 1, 59 : il y a des devoirs tels
qu'on
les doit
aux uns plutôt qu'aux autres.
- aliud dicis atque sentis : tu parles
autrement que tu penses.
- alii
melius quam alii, Cic. de
Or. 2, 32
: les uns mieux que les autres.
-
alio atque alio colore, Lucr. 2,
776 : d'une autre et encore d'une autre couleur, de diverses
couleurs.
- alio
atque alio verbo, Cic. Or. 72 : par un mot ou par un autre.
- alio
atque
alio loco, Sall. J. 72, 2 : tantôt à un
endroit, tantôt à un
autre.
- alius
alium marquant
réciprocité ou alternative.
- cum alius
alium
timet, Cic. Rep. 3, 23 : quand on se craint mutuellement.
- alios
alii
deinceps excipiebant, Cæs. BG. 5, 16, 4 : ils se
remplaçaient
entre eux à
tour de rôle.
- cum
alius alii subsidium ferret, Cæs. BG. 2,
26, 2
: portant secours l'un à l'un, l'autre à
un autre [à des
endroits
divers].
- alii
aliam in partem ferebantur, Cæs. BG. 2, 24, 3
: ils se portaient les uns d'un côté, les
autres d'un autre.
- alius
ex alio causam tumultus quærit, Cæs. BG. 6, 37, 6 : l'un
demande
à
l'autre (ils se demandent l'un à l'autre) la cause du
tumulte.
- fuit
tempus quo alia adversa, alia secunda principi et nobis, Plin. Pan. 72
: il fut un temps où les prospérités et les revers étaient autres
pour
le prince, autres pour le sénat.
- ab alio exspectes, alteri quod feceris, P. Syr. :
attends-toi à recevoir des autres ce que tu auras fait à autrui.
- aliud alio dissipavit,
Cic. Div. 1, 34, 76 : il dispersa une chose dans un endroit, une autre
dans un autre. --- Liv. 2, 54, 9; 7,
39.
- aliunde alio : d'un
lieu à un autre.
- quassatione terræ
aliunde alio (aquæ) transferuntur, Sen. Nat. 3, 11, 1 :
l'eau est rejetée ailleurs par la secousse même de la terre.
b
- différent.
- homines
alii facti sunt, Cic. Fam. 11, 12, 2
: les hommes sont devenus différents.
- velut
alii
repente
facti, Liv. 24, 16, 1 : comme
métamorphosés soudain.
- aliud
est
gaudere,
aliud non do!ere, Cic. Fin. 2, 9 : c'est une chose que
d'être
en
joie,
une autre que de ne pas souffrir.
- alia
causa Staieni fuit, alia nunc
tua est, Cic. Clu. 86 : le cas de Staiénus
était bien
différent du
tien
aujourd'hui.
- alias
res agere : être distrait, être indifférent. --- Cic.
de Or. 3, 51; Br. 234.
- alia
omnia discedere,
Cic. Fam. 10,
12,
3 : se
ranger à un avis différent.
- in magna copia rerum aliud alii natura iter ostendit, Sall. C. 2 :
dans le vaste champ du travail humain, c'est la nature qui montre à
chacun la route à suivre.
- natura
aliud alii commodi muneratur, Cic. Inv. 2, 1, 3 : la nature donne
à chacun des
avantages différents.
- de
Africanis rebus longe alia nobis ac tu scripseras nuntiantur, Cic. Att.
11, 10 : les nouvelles d'Afrique sont toutes différentes de ce que vous
m'avez écrit.
- longe alia mihi mens
est, Sall. C. 52 : mon avis à moi est très sensiblement différent.
c
- qqfois alii
= ceteri : les autres,
tous
les autres; dans Cic. omnes
est alors adjoint]... Cic. Verr. 4, 44;
Font. 1; CM 85, etc.; se trouve dans
Sall., Liv., Tac. Plin., etc.
d
- qqf.
au lieu de alter.
- duas
leges promulgavit : unam...
aliam, Cæs. BC. 3, 21, 2 : il promulgua deux lois, l'une...
une autre
(l'autre). --- cf. Cic. Br. 325; Liv. 1, 21, 6; 1,
25, 5; 26, 5, 6; 28, 6,
11.
- dans
une énumération. --- Cic.
Verr. 4, 29; Cæs. BG.
1, 1, 1.
- d'autres,
une
autre, au lieu de les
secondes, la seconde.
- alium
peperi Sosiam, Plaut.
Amp. 785 : j'ai engendré un autre Sosie.
- alius
Ariovistus, Tac. H. 4, 73 : un second Arioviste. --- cf.
Suet. Tit. 7; Virg.
En. 6, 89;
Curt. 9,
8, 5 ; 10, 5, 22.
- pater
alius, Plin. Ep. 2,
13, 4 : un
second père.
e
- et
en outre.
- eo
missa plaustra jumentaque alia, Liv, 4,
41, 8 : on y envoya des chariots et en outre des
bêtes de
somme (= et d'autres choses, savoir des bêtes de somme).
- cf.
le grec οἱ
πολῖται
καὶ οἱ
ἄλλοι
ξένοι]. --- cf. Liv. 5, 39, 3; 21, 27,
5; 21, 46,
9; 24, 30, 14; 25, 13, 10, etc.
2
- Ālĭus
(Ālĕus), a,
um : d'Elée, éléen.
- ălĭusmŏdī
: d'une autre manière. --- Cæs.
dans
Prisc. 6, 36.
- ălĭusvīs,
ălĭavis, ălĭudvis : tout autre.
- ălĭut,
arch. : c. aliud.
- ălĭūta,
adv. arch. (= aliter) : autrement. --- P.
Fest. 6, 1.
- voir
hors site l'article de P. Festus.
- Alixanter : voir Alexander. --- CIL 2, 1501.
- Allaba
ou Allava, æ, m. : station navale de Sicile.
--- Anton. Aug. p. 88.
- allab-, allac-, allamb- : v. adl-.
- (allabor, allaboro, allacrimans, allacto,
allambo)
- v. adlabor, etc.
- Allantenses,
ĭum, m. : habitants d'Allante [Macédoine]. --- Plin.
4, 35.
- allapsus : voir adlapsus.
- allassōn,
ontis, adj. : de couleur changeante. --- Hadr. d. Vopisc.
Saturn.
8, 10.
- gr. ἀλλάσσων.
- allatro
(adlatro), āre, āvi, ātum : voir adlatro.
- (Lebaigue
P. 59)
- allātus,
a, um : part. passé de affero; apporté,
annoncé.
- allaud- : voir adl-.
- (allaudabilis, allaudo)
- voir adlaudabilis, adlaudo.
- allēc
(hallēc, allex, hallex), ēcis, n. :
1
- préparation
culinaire
à
base de poisson, saumure de poisson. --- Hor. S. 2, 4,
73; Plin. 31, 95.
2
- poisson. --- Isid.
12, 6, 39.
- allēcatus
(hallēcatus), a, um :
assaisonné
de allec. --- Apic. 7, 288.
- allectātĭo, ōnis, f. : voir adlectatio.
- allectĭo,
ōnis, f. [allego] : voir adlectio.
- allecto
:
1
- allecto, āre : v. adlecto.
2
- Allecto (c. Alecto)
: Alecto [une des trois Furies]. --- Virg.
En. 7,
324; 311.
- acc. Allecto;
abl. Allecto,
Serv. G. 2, 98.
- allector : v. adlector.
- allectōrĭus,
a, um : attrayant. --- Plin.-Val. 4,
29.
- allectūra
(adlectūra), æ, f. : emploi
de receveur du fisc. --- CIL
13, 1688.
- allectus : v. adlectus.
- allēcŭla
(hallēcŭla) dimin. de allec
: petite saumure de poisson. --- Col. 6, 8, 2; 8,
17, 12.
- allega-
: voir adlega-
- voir adlegatio, adlegatus.
- allego
: voir adlego.
- allēgŏrĭa,
æ, f. : allégorie. --- Quint.
8, 6, 14,
etc.
- gr. ἀλληγορία.
- allēgŏrĭcē,
adv. : allégoriquement. --- Porph. Hor. S.
2, 3, 284,
etc.
- allēgŏrĭcus,
a, um : allégorique, symbolique. --- Tert.
Res. 19.
- allēgŏrista,
æ, m. : interprète des allégories.
--- Eccl.
- allēgŏrizo,
āre : - intr. - parler par allégorie. --- Eccl.
- allēlūia
(hallēlūjah),
interj. : alleluia
(mot hébreu signifiant : louez Dieu).
- allēlūiāticus,
a, um : qui loue Dieu. --- Aug. Psalm. 105,
1.
- allēnīmentum,
i, n. [lenio] : adoucissement, manière de calmer. --- Amm.
27, 3, 9.
- allev- : v. adlev-
- (allevamentum, allevatio, allevator,
allevio, allevo)
- v. adlevamentum,
etc.
- allex
:
1
- allex, ēcis
: c. allec.
2
- allex (hallex), ĭcis, m.
: gros orteil.
- hallex viri, Plaut. Pœn. 1310 : rebut
d'homme, méchant poucet.
- allexi
(adlexi) : parf. de
- Allĭa,
æ, f. : l'Allia (rivière des Sabins, où les
Romains furent battus par
les Gaulois, 390 av. J.-C.)
- Liv. 5, 37; Luc. 7, 409.
- Allĭāna
rĕgĭo, f. : pays situé entre le Pô et le
Tessin. --- Plin.
19, 9.
- Allĭātor,
ōris, m., nom d'homme. --- CIL 6, 2515.
- alliatum,
i, n. : c. aliatus.
- allic-,
allid- : voir adl-.
- (allicefacio, allicio, allido)
- voir adlicefacio, etc.
- Alliensis (Alliesis),
e : d'Allia. --- Cic.
Att. 9, 5; Liv. 5, 38.
- Alliensis
dies, Fest. : jour de la bataille d'Allia, jour funeste.
- ALLIESIS dies dicebatur apud Romanos
obscenissimi ominis, ab Allia
fluvio scilicet, ubi Romanus fusus a Gallis exercitus est, P. Fest. :
les Romains appelaient Alliensis
un jour du plus mauvais augure, du fleuve Allia,
près duquel l'armée romaine fut mise en fuite par les Gaulois.
- Allĭēnus,
i, m. : Alliénus (nom d'homme). --- Cic. Fam. 12,
11, 1.
- Allīfæ
(Alīphæ, Allīphæ), ārum, et Alīfa,
æ, f. : Allifes (ville du Samnium). --- Liv. 5, 25, etc.
- gr. Ἄλλιφαι.
- ou
Allīfē, ēs, f. Sil. 8, 535.
- Allīfānus, a, um : d'Allifes.
- Allīfāni, ōrum, m. (s.-ent.
calices), ou Allīfāna, ōrum, n. (s.-ent.
pocula) : coupes Allifaniennes. --- Hor. S. 2, 8, 39.
- Allifani,
ōrum, m. : les habitants d'Allifes. --- Plin. 3, 5, 9, § 63.
- allĭgā-
: voir adliga-
- (alligamentum, alligatio, alligator, alligatura)
- voir aligamentum, etc.
- allĭgo
: c. adlĭgo
- (Lebaigue
P. 59 et P.
60)
- allĭn-
: c. adlin-
- voir adlinio, adlino.
- Alliphæ,
ārum, f. : voir Allifæ.
- allis-
: c. adlis-
- voir adlisio, adlisus.
- allĭum
(ālĭum), ĭi, n. : voir alium.
- allīvescit
(adlibescit), impers. : il devient livide. --- P. Fest.
28, 16.
- livere incipit, hoc est lividum fieri, Paul. ex Fest. p. 28
- Allŏbrŏges,
um, m. : les Allobroges (peuple de la Narbonnaise, région
du Dauphiné et de Savoie). --- Cæs. BG. 1, 6; Cic. Div. 1,
12, 21; Liv. 21, 31; Flor. 3, 2.
- gr. Ἀλλόϐρυγες, ων.
- Allŏbrox, ŏgis (acc. -ŏga Juv.
7, 214) : Allobroge. --- Hor. Epo. 16, 6.
- Allŏbrŏgĭcus,
a, um : des Allobroges. --- Plin. 14, 3; Cels. 4, 5.
- Allobrogicus : l'Allobroge
(surnom de Q. Fabius Maximus, vainqueur des Allobroges). --- Vell.
2, 10.
- voir hors site Allobroge.
- alloc-
: c. adloc-
- (allocutio, allocutivus, allocutor, allocutus)
- voir adlocutio, etc.
- allœōtĭcus,
a, um : qui a la vertu de changer (qqch). ---
Macr.
- gr. ἀλλοιωτικός.
- Allonē,
ēs, f. : ville de Tarraconnaise. --- Mel.
2, 93.
- allŏphylus,
a, um :
étranger, non hébreu.
- Vulg. Psa. 55, 1; Tert. Pud. 7; Hier. Ep. ad Eust.
27; Prud. Ham. 502; P.-Nol. de S. Fel. Nat. Carm. 8, 23, 70;
Tert.
adv. Marc. 4, 37.
- gr. ἀλλόφυλος.
- ў bref chez les poètes : allŏphўlus.
- allŏq
- et
allub- et alluc- et allud- et alluo- : voir adl-
- (alloquium, alloquor, allubentia, allubesco, alluceo, alluctor,
alludio, alludo, alluo)
- voir adloquium, etc.
- allus
(hallus), i, m. : gros orteil. --- P. Fest.
7, 21;
102, 3.
- allūsi
: parf. de adludo.
- allūsĭo : voir adlusio.
- allūtĭo
(ablūtĭo), ōnis, f. [alludo] : ablution. --- C. Aur.
Acut. 2, 9, 51.
- allŭv-
: voir alluv-
- (alluvies, alluvio, alluvium, alluvius)
- voir adluvies, etc.
- alluxi
(adluxi) : parf. de adluceo.
- Alma,
æ, f. :
1 - fleuve
d'Etrurie. --- Anton. Aug. p. 500, 8, 10.
2 - mont
de Pannonie. --- Vop. Prob. 18, 8.
- Almana,
æ, f. : ville de
Macédoine.
--- Liv. 44, 26, 7.
- almĭfĭcus,
a, um [almus + facio] : qui
rend bienheureux. --- Ps. Fort. Carm. 3, 2.
- almĭpŏtens,
entis : dont la puissance est bienfaisante. --- Bonif. Ep.
112.
- almĭtĭēs,
ēi, f. [almus] : grâce, beauté.
- Char. 39, 24 ; P. Fest. 7.
- Almo,
ōnis, m. :
1 -
l'Almon (petite
rivière, affluent du Tibre). --- Ov. F.
4, 337;
Mart. 3, 47.
2
- Almon (dieu
de la rivière, père de la nymphe Lara). --- Ov.
F. 2, 601.
- Almōn,
ōnis, m. (= Alimon) : Alimon (ville de Thessalie). ---
Plin.
- Almopi, ōrum,
m. : les Almopiens [peuple de Macédoine]. --- Plin.
4, 35.
- Almum,
i, n. : Almum (ville de Mésie). --- Peut.
- almus
:
1
- almus, a, um
[alo] : - a -
nourrissant, nourricier, fécondant, vivifiant. - b
- bienfaisant, maternel,
libéral, doux, bon.
- alma Ceres, Virg. G. 1, 7 : toi, Cérès nourricière.
- almus
ager, Virg. G. 2, 330 : champ qui nourrit, champ fertile.
- vites almæ, Virg. G. 333 : vignes généreuses, vignes
fertiles.
- alma Phœbe, Virg. En. 10, 215 : la douce Phébé.
-
ubi alma dies hebetarat sidera, Ov. M. 5, 444 : quand le jour
bienfaisant
avait affaibli l'éclat des astres.
- alma
mater misericordiæ : la
bonne mère de la miséricorde. --- voir hors site
Alma
2
- Almus, i, m.
: mont
de Pannonie. --- Eutr.
9, 11.
- alnĕus,
a, um : de bois d'aune, d'aune. ---
Vitr. 5, 12, 6.
- alnus,
alni, f. :
1 - aune.
- Plin. 16,
218; Virg. G. 2, 110.
2
- ce qui est fait en bois
d'aune : barque, chaloupe, vaisseau, pont,
poutre
(d'un pont).
-
Virg. G. 1, 136; 2,
451; Luc. 2, 426; Stat. Th. 6, 106; Luc. 2, 486; 4,
422.
- ălo,
ĕre, ălŭi, altum (ălĭtum) : - tr. -
1
- nourrir,
alimenter, sustenter.
- (nutrix)
quæ illam aluit parvolam, Ter. Eun. 892 : (la nourrice) qui
l'a nourrie
toute petite. --- cf. Plaut. Mil. 698; Varr. R. 2, 10, 8.
- pulli
aluntur ab
iis ut a matribus, Cic. Nat. 2, 124 : les petits [canards]
sont nourris par elles [les poules] comme par leurs mères.
- exercitum
alere, Cic. Dej. 24 : nourrir (entretenir) une
armée. --- cf. Verr. 5, 80.
- canes
aluntur in Capitolio, Cic. Amer. 56 : on
nourrit (entretient) des chiens au Capitole.
- cum
agellus eum non
satis aleret, Cic. Nat. 1, 72 : comme son petit coin de champ
ne suffisait pas à son entretien.
2
- nourrir,
élever.
- cum
in agresti cultu laboreque Romulum aluissent, Cic.
Rep, 2, 4 : [des bergers] ayant élevé
Romulus dans les mœurs
et les
travaux de la campagne.
- omnem
pueritiam Arpini altus, Sall. J. 63, 3
: élevé
pendant toute son
enfance à Arpinum. --- [alitus,
Cic. Planc. 81].
3
- alimenter,
faire se
développer.
- terra
stirpes alit, Cic. Nat, 2, 83 : la terre nourrit
(alimente) les racines.
- imbres
amnem aluere, Hor. O. 4, 2, 5 : les pluies ont
alimenté
(grossi)
le fleuve.
- cum
sol Oceani alatur umoribus, Cic. Nat. 2, 40 : le soleil
étant
alimenté par les vapeurs de l'Océan.
4
- fig. nourrir, développer.
- spem
Catilinæ mollibus sententiis
alere, Cic. Cat. 1, 30 : nourrir les
espérances de
Catilina
par la mollesse des
décisions.
- quæ
res vires alit, Cæs. BG. 4, 1, 9 : cette vie
développe
les forces.
- eorum
furor alitur impunitate, Cic. Sest. 82
: leur folie est
nourrie par l'impunité.
- si
diutius alatur controversia, Cæs. BG. 7,
32, 5 : si le débat était
entretenu plus longtemps.
- quem
per annos decem aluimus contra nos, Cic.
Att. 7, 5, 5 : un homme que nous avons pendant dix
ans aidé à
grandir
contre nous.
- civitas
quam ipse semper aluisset, Cæs. BG. 7, 33, 1
: une
cité qu'il avait lui-même toujours soutenue
(aidée à se développer).
- alit
æmulatio ingenia, Vell. : l'émulation développe
les talents.
- honos
alit artes, Cic. Tusc. 1, 2, 4 : l'honneur est le soutien des arts.
- nolo
meis impensis illorum ali augerique luxuriam, Nep. Ph. : je ne veux
point leur fournir de ressources pour alimenter et accroître leur
dérèglement.
5
- passif
sens
réfléchi se
nourrir.
- ali + abl.
(passif avec sens
réfléchi)
: se
nourrir de.
- radicibus
palmarum ali,
Cic. Verr. 5, 87 : se nourrir de racines de palmiers. --- cf.
Verr. 3, 102 ; Agr. 2,
95; Cæs. BC. 2, 22, 1.
- lacte
ali, Cic. Nat. 2, 128 : se nourrir
de lait.
- hominis
mens discendo alitur, Cic. Off. 1, 105
: l'intelligence humaine se nourrit (se développe)
par
l'étude.
- anniculus
deinde mergus decidatur a stirpe, ut suis radicibus tamquam vitis ali
possit, Col. 4, 10 : puis, quand elle sera âgée d’un an, la marcotte
sera coupée du tronc, pour qu’elle puisse se nourrir par ses propres
racines, comme la vigne.
- se
alere : se nourrir. --- Cæs. BG. 4, 1, 5; 4, 4,7;
Cic. Tim.
18 ;
Liv.
26, 30, 10.
- ălŏa,
æ, f., aloès [plante]. --- Isid. 17, 8, 9.
- alodis,
is, m., alleu, propriété. --- Lex
Sal. 59, 55 ; N.-Tir. 59.
- ălŏē,
ēs, f. :
1 - aloès
(plante
amère).
- gr. ἀλόη,
ης.
- Cels.
1, 3; Plin. 27, 4, 5; Vulg. Prov. 7, 17.
2 - fig.
amertume.
- plus
aloes quam mellis, Juv. 6, 180 : plus d'amertume que de douceur.
- Ălōeūs,
ĕi (ĕos), m. : Aloée (géant, fils de Neptune).
- Hyg.
Fab. 28; Luc. 6, 410; Claud. B. G. 68.
- ălŏgĭa,
æ, f. :
1 - acte
ou parole déraisonnable,
sottise. --- Sen.
Apoc. 7.
- gr. ἀλογία.
2
- repas
immodéré, trop plantureux.
--- Aug. Ep. 36, 11.
- Alogi,
ōrum, m. : les Aloges (des hérétiques). --- Isid.
8, 5, 26.
- ălŏgĭor,
āri : déraisonner. --- Dosith.
430, 4.
- ălŏgus,
a, um :
- gr.
ἄλογος.
1 - privé
de
raison.
- Aug. Ep. 36, 11.
2 - dont
on ne peut
rendre raison, irrationnel.
-
Capel. 9, 992.
- alogus
pes, Capitol. 9 : pied irrégulier.
- Ălōīdæ,
ārum, m. [Aloeus] : les Aloïdes, [nom patronymique
des fameux
géants Ottus et Ephialte, fils d'Aloée].
- Virg.
En. 6, 582; Ov. M. 6, 117.
- gr.
Ἀλωεῖδαι.
- Alŏnē,
ēs, f. :
1 -
île voisine de l'Ionie. --- Plin. 2, 202.
2 - île
de la
Propontide. --- Plin. 5, 151.
3 - ville
de la Bretagne. --- Anton.
4 - colonie
de
Massilia dans la Tarraconnaise. --- Mel. 2, 6, 6.
- Ălōni,
ōrum, m. : les Alones (peuple de la Mésopotamie). --- Plin.
6,
26, 30, 118.
- Ălŏpē,
ēs, f. :
- gr. Ἀλόπη, ης.
1 - Alopé
(fille de
Cercyon). --- Hyg.
Fab. 187.
2 - Alopé
(ville de Locride). --- Liv.
42, 56 ; Plin. 4, 27 ; Mel. 2, 45.
3 - voir Alopes.
- Alōpēcē,
ēs, f. : Alopèce [île du
Pont-Euxin]. --- Plin.
4, 87.
- ou Alōpēcēa, æ, f., Prisc.
Peri. 564.
- ălōpĕcĭa,
æ, f. : alopécie (chute des cheveux et de la barbe).
- gr.
ἀλωπεκία.
- Plin. 20, 22,
87, 239; 20, 5, 20, 41.
- au
plur. ălōpĕcĭæ
: plaques sans cheveux.
- ălōpĕcĭăs,
ădis, f. : renard marin (poisson).
- gr.
ἀλωπεκίας.
- ălōpĕcĭōsus,
a, um : qui a une alopécie, qui perd ses cheveux. --- Th.-Prisc.
1, 6.
- ălōpĕcis,
ĭdis, f. : une vigne (dont les grappes ressemblent à
une queue de renard). --- Plin.
14, 42.
- gr.
ἀλωπεκίς,
ίδος.
- Alōpĕconnēsus,
i, f. : Alopéconnèse [ville de la
Chersonèse de Thrace]. --- Liv.
31, 16, 5.
- ălōpĕcūrus,
i, f. : queue de renard (plante). --- Plin.
21, 101.
- gr.
ἀλωπέκουρος.
- (Lebaigue
P. 61)
- Alopes :
Alopès (ancien nom d'Ephèse).
- Plin.
5, 115; abl. Alope HYG. Fab. 14.
- ălōpex,
ĕcis, m. : renard.
- gr.
ἀλώπηξ,
εκος.
1 - (=
volpes marina) sorte de poisson de mer. --- Plin.
32, 145.
2 - renard.
(acc. -ĕca).
--- Cass. Fel.
- Alōros ou Alōrus,
i, f. : Aloros (ville de Macédoine).
--- Mel. 2, 35.
- gr. Ἄλωρος.
- Alōrītæ,
ārum, m. : les habitants d'Aloros. --- Plin. 4, 34.
- ălōsa
(alausa), æ, f. : alose (poisson).
- Alounæ, ārum,
f. : déesses adorées en Germanie. --- CIL
3, 5581.
- Alpes,
Alpĭum,
f. : - 1 - les
Alpes. - 2 - toute haute
montagne.
- rare au sing.,
Alpis, is.
- gr. ἡ
Ἄλπις; αἱ
Ἄλπεις.
- Alpes
Maritimæ : les Alpes Maritimes ou Liguriennes (du Gênes au
mt Viso).
- Cottiæ ou Cottianæ Alpes : les
Alpes
Cottiennes (du mt Viso au mt Cenis).
- Alpes Graiæ : les Alpes
Grées (jusqu'au grand Saint-Bernard).
- Alpes Penninæ : les Alpes
Pennines (jusqu'au Saint-Gothard).
- Alpes Lepontinæ : les
Alpes Lépontiennes (jusqu'au mt Adula).
- Alpes Rhæticæ : les
Alpes Rhétiques ou Tyrolienne.
- Alpes Noricæ : les Alpes
Noriques.
- Alpes Carnicæ : les Alpes
Carniques.
- Alpes Juliæ : les Alpes
Juliennes.
- gemmæ
Alpes, Sil. 2, 833 : les Alpes et les
Pyrénées.
- in
Alpe feræ, Ov. : les bêtes sauvages des Alpes.
- Alpibus
Italiam munierat antea natura non sine aliquo divino numine, Cic. Prov.
34 : la nature avait autrefois fortifié l'Italie avec les Alpes non
sans quelque dessein avec les dieux.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 399; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- alphă,
indécl. n. : lettre α
grecque. --- Juv. 14, 209.
- gr. ἄλφα.
- alpha
pænulatorum, Mart. 2, 57 : le premier des gueux, le roi des gueux.
- alphăbētum,
i, n. : alphabet. --- Hier. Ep. 30, 3.
- gr. ἀλφάϐητος.
- Alphēĭăs,
ădis, f. : fille d'Alphée, [Aréthuse].
--- Ov. M. 5,
487.
- Alphēnŏr,
ŏris, m. : Alphénor (fils de Niobé). --- Ov.
M. 6, 248.
- Alphēnus,
i, m. = Alfenus, i, m. : Alfénus (nom de famille romaine).
- Alphĕsĭbœa,
æ, f. : Alphésibée [femme
d'Alcméon]. --- Prop. 1,
15, 19.
- gr.
Ἀλφεσίϐοια.
- Alphĕsĭbœus,
i, m. : Alphésibée (un berger).
--- Virg.
B. 5, 63.
- Alpheus
:
1
- Alphēus (Alphēos), i, m. : l'Alphée (fleuve d'Elide).
- gr. Ἀλφειός.
- Ov. M. 2, 250; Am. 3, 6, 29.
2
- Alphēus, a, um : de l'Alphée.
- Virg.
En. 10, 179; Claud. B. Get. 575.
- alphĭtŏn,
i, n. : farine de blé, vivres. --- Itin-Alex.
19.
- gr. ἄλφιτον.
- Alphius ou
Alfius, i, m. : nom d'homme.
--- CIL 6, 2120, etc.
- alphus,
i, m. : la grattelle, dartre blanche. ---
Cels. 5, 28, 14.
- gr. ἄλφος.
- Alpĭcus,
a, um : Alpin, des Alpes. --- Nep.
Hann. 3, 4.
- Alpici,
ōrum, m. : les habitants des Alpes.
- Alpīnus,
a, um : Alpin, des Alpes. --- Virg.
B. 10, 47.
- Alpini,
ōrum, m. : les habitants des Alpes.
- Alpis,
is, f. : voir Alpes.
- Alsa,
æ, f. : l'Alsa (fleuve de la Vénétie). --- Plin.
3, 126.
- alsi
: parf de algeo.
- alsidena,
æ, f. : l'alsidène (sorte d'oignon).
- cepæ
genera apud Græcos Sarda, Saomthracia, Alsidena, setania,
schista, Plin. 19, 32 : les Grecs distinguent plusieurs
espèces
d'oignons : l'oignon de Sardes, celui de Samothrace,
l'alsidène, le
sétanien, le schiste.
- Alsĭensis,
e : voir Alsium.
- Alsĭētĭnus
lacus, m. : lac près de Rome. ---
Frontin. Aq. 11.
- alsīnē,
ēs, f. : alsine (appelée aussi
la morgeline
ou le mouron des champs, plante à petites fleurs). --- Plin.
27, 23.
- gr. ἀλσίνη,
ης.
- alsĭōsus,
a, um : frileux, qui craint le froid. --- Varr. R.
2, 3, 6.
- forme
postér. algiosus.
- alsĭto,
as, āre
: fréq.
de algeo. --- Max -Vict. 200, 3.
- Alsĭum,
ĭi, n. : Alsium
(port d'Etrurie). --- Cic. Att. 13, 50, 4.
- Alsĭus,
a, um : d'Alsium. --- Rutil. 1, 223.
- Alsĭensis,
e : d'Alsium. --- Liv. 27, 38, 4.
- Alsĭense,
is, n. : domaine [de
Pompée] à
Alsium. --- Cic. Mil. 54; Fam. 9, 6, 1.
- alsius
:
1 - alsĭus, a, um (c. alsiosus) : frileux, qui craint le
froid. --- Lucr.
5, 1003.
2
- alsius, comp. neutre de alsus,
inusité : plus frais.
- nihil quietius, nihil alsius, nihil
amœnius,
Cic. Att. 4 : il n'y a pas de séjour plus paisible, plus
frais et plus
agréable.
3
- Alsĭus, a, um : d'Alsium. ---
Rutil. 1, 223.
- Alta
Ripa, æ, f., ville de Pannonie. --- Peut. 5, 5.
- Altaba,
æ, f. : ville de Numidie. --- Anton. Aug.
272, 2.
- Altānum,
i, n. : Altanum (ville du Bruttium).
- altānus
ventus, m. : vent qui souffle de la mer, le vent d'autan (vent du
sud-ouest). --- Plin.
2, 114; Vitr. 1, 6, 10; Serv. En. 7, 27.
- quod
ab alto spirant.
- altar,
āris, n. : c. altare.
- Altara,
æ, f. : ville de Numidie. --- Anton.
- altārĕ,
is, n. [altus] : autel (hébreu). --- Vulg. Gen. 33. 20;
(chrétien)
Tert. Orat. 11.
- ordint au plur. altārĭa,
ĭum,
n. : autel où l'on sacrifie.
- Cic.
Cat. 1, 24; Har. 9; Liv. 2, 12, 13.
- voir
hors site : altare.
- altārĭa,
ĭum, n. : v. altare.
- altārĭum,
ĭi, n. (c. altare) : autel. --- Inscr. Orell. 2519;
Hier. Ep.
69.
- altē,
adv. [altus] :
- altissime Plin.
Ep. 5, 15, 5
; 8, 4; Suet. Aug. 94.
1 - en haut, de haut.
- alte spectare, Cic.
Tusc. 1,
82; Rep. 6, 25 : regarder en haut (vers les hauteurs).
- vide
quam alte escendere debeat virtus, Sen. Prov. 5, 10 : vois à quelle
hauteur doit s'élever la vertu.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 116, éd. Vuibert.
- cruentum alte
extollere pugionem, Cic. Phil. 2, 28 : lever en l'air un
poignard
ensanglanté.
- alte cadere, Cic.
Or. 98 : tomber de haut.
- video te
alte spectare et velle in cælum migrare; spero fore ut contingat id
nobis, Cic. Tusc. 1, 82 : vos desseins, à ce que je vois, sont grands ;
vous aspirez au ciel; j'espère que nous y arriverons.
2 - profondément.
- sulcus altius
impressus, Cic. Div. 2, 50 : sillon creusé un peu
profondément.
- jubet
bono animo esse : sopitum fuisse regem subito ictu; ferrum haud alte in
corpus descendisse, jam ad se redisse, Liv. 1, 41, 5 : (Tanaquil)
exhorte (le peuple) à se rassurer : "la soudaineté du coup a étourdi le
roi, mais le fer n'a pas pénétré profondément dans le corps; il a
déjà repris ses sens".
- quod verbum in
pectus Jugurthæ altius
descendit, Sall. J. 11, 7 : cette parole
pénétra dans l'âme de
Jugurtha
plus profondément.
- altius animis
mærebant, Tac. An. 2, 82 : la douleur
était plutôt au fond des âmes.
-
heu, nunc misero mihi demum, nunc alte volnus adactum ! Virg. En. 10,
850 : hélas, maintenant je connais mon malheur, maintenant atteint
d'une profonde blessure !
- hæc odia altissime sedent, Ps. Quint. décl. : ces haines ont
de bien profondes racines.
3 - de loin.
- rem alte repetere,
Cic. Or. 11 : reprendre une chose de loin.
- altius initium rei
demonstrandæ petere
quam... Cic. Cæc. 10 : commencer sa démonstration
en
remontant plus
haut que...
- cum verbum aliquod
altius transfertur, Cic. Or. 82 : quand
on emploie une métaphore un peu hardie.
- altēgrădĭus,
a, um : qui marche la tête haute. ---
Tert. Virg. 17.
- Altellus,
i, m. : surnom de Romulus. --- P. Fest. 7,
10.
- alter
:
1 - altĕr,
ĕra, ĕrum (gén. āltĕrĭŭs ou
āltĕrīŭs,
dat.
alteri) :
- formes
rares : dat. masc. alterei
CIL 1, 198, 76; altero
Carm. Epigr. 192, 3; dat. fém. alteræ
Plaut. Rud. 750; Ter. Haut. 271;
Phorm. 928; Cæs. BG. 5, 27, 5
[α] ; Nep. Eum. 1, 6; Col. 5, 11, 10; Gell. 7, 7, 1.
a - l'un des deux ;
[en parlant de deux] l'un, l'autre.
- uti
C. Pansa A. Hirtius consules, alter ambove... cognoscerent, Cic. Phil.
5, 53 : [décider] que les consuls C. Pansa et A.
Hirtius, soit
un
seul, soit les deux ensemble, recherchent...
- necesse est sit
alterum
de duobus, Cic. Tusc. 1, 97 : nécessairement, de
deux choses
l'une.
- claudus altero pede,
Nep. Ages. 8, 1
: boiteux
d'une jambe.
- dum ne sit
te ditior alter, Hor. S. 1, 1, 40 : pourvu que personne ne
soit plus riche que toi.
- Antoni,
non ut magis alter, amicus, Hor. S. 1, 5, 33 : ami d'Antonius, plus que
personne (litt. un ami tel que pas
un autre ne l'est plus).
- verus
amicus numquam reperietur; est enim is qui est tamquam alter idem, Cic.
Læl. 80 : on ne pourra jamais être un véritable ami, car un ami vrai
est pour son ami un second lui-même.
- vide
quam mihi persuaserim te me esse alterum, Cic. Fam. 7, 5 : voyez si je
ne vous regarde pas comme un autre moi-même. ---cf. ὁ ἑταῖρος, ἕτερος ἐγώ.
- alter...
alter...
: l'un...
l'autre...; le premier... le second... --- (cf. ὁ
ἕτερος ... ὁ
ἕτερος...).
-
quicquid negat alter, et
alter, Hor. Ep. 1, 10, 4 : quand l'un dit non, l'autre aussi dit non.
- alterā
manu gladium, alterā scutum tenet : il tient d'une main le glaive, de
l'autre le bouclier.
- alterum
nobis commune est cum diis, alterum cum
belluis, Sall. C. 1 : (nous sommes composés d'un esprit et d'un
corps) le premier nous est commun avec les dieux; le second avec
les animaux. --- cf.
Aug. Civ. 9, 9.
- duo
consules ejus anni, alter ferro, alter morbo periit : les deux consuls
de cette année périrent l'un par le fer et l'autre par la maladie.
--- cf. Liv. 41, 24.
- alter
alterius, ubicumque nanctus est, ova frangit, Cic. Nat. 2, 125 : (entre
le milan et le corbeau il y a une hostilité naturelle, si l'on peut
dire); toutes les fois que l'un de ces oiseaux peut se saisir des œufs
de l'autre il les casse.
- ut alter alterius
judicium non modo reprehendat, sed etiam rescindat, Cic. Clu. 122 :
l'un peut non seulement critiquer, mais même annuler l'arrêt de
l'autre. --- cf. Touratier,
Syntaxe latine, p. 62; éd. Peeters France.
- alter
omnia agere ad præscriptum, alter libere ad summam rerum consulere
debet, Cæs. BC. 3, 51 : l'un doit suivre exactement les ordres
qu'il a reçus, l'autre est libre de faire tout ce qu'il juge utile au
bien des affaires.
- dignus
alter eligi, alter eligere, Plin. Pan. 7 : dignes l'un d'être choisi
l'autre de choisir.
- alteri...
alteri... : les uns... les autres... (en parl.
de deux groupes).
- quibus ex generibus
alteri se populares, alteri optimates haberi
voluerunt, Cic. Sest. 96, [=
quorum ex generibus] :
parmi ces catégories de citoyens, les uns ont
aspiré au titre de démocrates, les autres
à celui d'aristocrates.
- alteri dimicant, alteri victorem timent, Cic. Fam. 6, 3
: les uns ont à combattre un ennemi, les autres à redouter un vainqueur.
--- cf.
Phil. 5, 32; Or. 143; Rep. 2, 9, etc.; Cæs. BG. 1, 26, 1, etc.
- neque
permissum est ut impune nobis liceat, quod alicui eripuerimus, id
alteri tradere, Cic. Verr. 2, 2, 45 : il n'est pas permis d'enlever
à quelqu'un ce qui lui appartient pour le donner à un
autre.
- unus...
alter. --- Cic.
Verr.
1, 90; 5, 27; Mur. 30, etc.
- uni
epistulæ respondi; venio ad alteram, Cic. Fam. 2, 17, 6 : j'ai répondu
à ta première lettre; j'arrive maintenant à la seconde.
- unæ
decumæ... alteræ, Cic. Verr. 3, 227 : une
première dîme...
une seconde.
- unus
aut alter (unus
alterve) : un ou deux. --- Cic. Mur. 43;
Fin. 5,74;
Att. 7, 8, 2, etc.
- unus
et alter
: un, puis un autre; deux. --- cf. εἷς
καὶ
ἕτερος.
- dixit
unus et
alter breviter, Cic. Verr. 2, 75 : un, deux témoins
déposent
brièvement.
- amans accessit pretium pollicens unus
et item
alter, Ter. And. 76 : un amant se présenta, l'argent
à la
main, puis un autre.
- qui
cum unum jam et alterum diem desideraretur, Cic. Clu. 13, 38 :
après qu'on l'eut attendu vainement deux jours
entiers. --- Hor. Ep.
2, 1,
74; S. 1, 6, 102; 2, 5, 24; id. A. P. 15; Ov. F. 2,
394; id. Am. 2, 5, 22.
- unus et
alter dies
intercesserat cum
res parum certa videbatur, Cic. Clu. 26, 72 : deux jours se passent, et
l'on ne savait encore sur quoi compter. --- id. Att. 14,
18; Ov. H. 15, 182; Suet. Tib. 63; Calig. 56.
- alter
ab altero adjutus,
Cic. Br. 3 : s'étant tous deux aidés
mutuellement.
- alteram
alteri præsidio esse jusserat, Cæs. BC. 3, 89 : il leur avait
recommandé
de se soutenir l'une l'autre.
- alter alterius
judicium reprehendit, Cic. Clu. 122 : tous deux
blâment
réciproquement
leur jugement.
- duæ
res maximæ altera
alteri defuit, Cic. Br. 204 : à
chacun des deux fit défaut l'une des deux
qualités les plus importantes
[l'un manqua de l'une, l'autre de l'autre].
- quorum
(numerorum) uterque
plenus alter altera de causa habetur, Cic. Rep. 6, 12 : ces
nombres [7,
8] sont considérés comme parfaits tous deux, l'un
pour une raison,
l'autre pour une autre.
- altero
tanto major, Cic. Or. 56, 88 : une fois plus grand.
- altero tanto longiorem
habebat anfractum, Nep. Eum. 8, 5 : (le chemin) avait un circuit
qui le rendait une fois plus long que le premier.
- alterum
tantum auri, Plaut. : une fois autant d'or.
- quem
quidem ego ut non excruciem, alterum tantum auri non meream, Plaut.
Bac. 1183 : et quand je devrais gagner une fois autant d'or, je ne
renoncerais pas à mettre à la torture ce pendard d’esclave.
- pour
plus de deux ad
Brutum nostrum hos
libros alteros quinque mittere, Cic. Tusc. 5, 121 : dédier
à notre ami Brutus cette série de cinq livres.
- da mi
basia mille, deinde
centum, dein mille altera, Catul. 5, 7 : donne-moi mille baisers, et
puis cent ; puis mille autres. --- cf. Cato, R. R. 19, 2;
Virg.
B. 3, 71.
b - second.
- proximo, altero, tertio,
reliquis consecutis diebus,
Cic.
Phil. 1, 32 : le jour qui venait immédiatement
après, le
second,
le
troisième, et tous les autres qui ont suivi.
- (tria Græcorum
genera)
quorum uni sunt Athenienses..., Æoles alteri, Dores tertii
nominabantur, Cic. Flac. 64 : (trois sortes de Grecs) dont les
premiers
sont les Athéniens, les seconds les Eoliens, et les
troisièmes
avaient
nom Doriens.
- cf. Cic. Clu. 178;
Cat. 2, 18; de Or. 2, 235; Cæs. BG. 5, 24,
2; BC. 1, 38, 1, etc.
- quod est ex tribus
oratoris officiis alterum,
Cic. Br. 197 : ce qui des trois devoirs de l'orateur est le
second.
- alter Themistocles,
Cic. Br. 43 : un second Thémistocle.
- tua
altera patria, Cic. Verr. 4, 17 : ta seconde patrie.
- verus amicus numquam reperietur; est enim is qui
est tamquam alter idem, Cic. Læl. 80 : on ne pourra
jamais être un véritable ami, car un ami vrai est
pour son ami un second lui-même.
- post alterum
consulatum,
Cic. Sen. 9 : après le second consulat.
- quamvis
non continuis annis, sed fere altero quoque fructum afferat, Col. 5, 8,
2 : quoique (l'olivier) ne produise pas de fruits tous les ans
consécutivement, mais généralement tous les deux
ans.
- comme
numéral
alter = secundus ---
cf. ό
ἕτερος.
- altero
vicesimo die, Cic. : le 22è jour.
- anno trecentesimo altero, Liv. : la 302è
année.
- centesima lux est
hæc ab interitu P. Clodii et altera,
Cic. Mil. 98, voici le 102è jour
écoulé depuis la mort de Clodius.
- alterum tantum
: une
seconde
fois autant. --- Plaut. Bac. 1184, etc.; Cic. Or.
188; Nep.
Eum. 8, 5.
- numero tantum
alterum adjecit, Liv. 1, 36, 7 : il doubla le
nombre. --- cf. 8, 8, 14.
- poét.
tu
nunc eris alter ab illo, Virg. B. 5,
49 : toi, tu seras le
second après lui.
- alter ab undecimo
annus, Virg. B. 8, 40 : une
seconde
année après la onzième
[douzième année].
c - autre (quelconque),
autrui.
- qui
nihil alterius causā
facit,
Cic. Leg. 1, 41 : celui qui ne fait rien pour autrui.
- nihil
alteri
incommodare, Cic. Quinct. 51 : ne causer aucun
désagrément à
son
prochain.
- contemnuntur
ii qui "nec
sibi nec alteri", ut dicitur, Cic.
Off. 2,
36 : on méprise ceux qui, comme on dit, ne font
rien, pas plus
pour eux
que pour autrui.
- alterum
intuere ne lædaris, alterum ne lædas, Sen. Ep. 17, 103 : observez
autrui pour ne pas être blessé, et observez-vous
pour ne pas blesser
autrui.
- qui
me
alter audacior est homo ? Plaut. Am. 153 : y a-t-il un homme
plus
audacieux que moi ? --- cf. Ep. 1, 1, 24.
d - opposé,
contraire,
défavorable.
- ad
alteram fluminis ripam, Cæs. BG. 5, 18, 2 : près
de (sur)
l'autre
rive du
fleuve [la rive opposée].
- alterius
factionis principes, Nep. Pelop. 1, 4 : les chefs du parti
opposé.
- altera
factio, Nep. : la faction opposée.
- metuit alteram sortem, Hor. : il craint un sort
défavorable.
- altera
avis, Fest. : augure contraire.
e - l'un
ou l'autre, l'un des deux (= alteruter).
- non
uterque sed alter, Cic. Ac. 2, 43, 132 : non pas l'un et l'autre, mais
l'un des deux.
- bis die numerant ambo pecus, alter et hædos, Virg. B. 3, 34 :
ils comptent tous les deux mon troupeau et l'un ou
l'autre compte
aussi mes chevreaux.
- melius
peribimus quam sine alteris vestrūm viduæ aut orbæ vivemus, Liv. 1,
13, 3 : nous aimons mieux périr que de vivre sans vous,
veuves
ou orphelines.
- aut
uterque aut certe alter, Liv. : ou tous les deux ou au moins l'un des
deux. --- Ov. A. A. 3, 520; Plin.
Ep. 1, 7, 3; Quint. 5, 10, 69; id. 10, 1, 26; 1, 4,
24; 9, 3, 6.
2 - altēr,
ēris
: voir halteres.
- altĕræ
= alteri : anc. dat. fém. de alter.
- altĕras,
c. alias (P. Fest. 27, 2) : une autre fois.
- Plaut. Most. 270; Cato. d.
Charis. 215, 10.
- altĕrātĭo,
ōnis, f. : changement, différence. ---
Boet. Porph.
4, p. 118
B.
- altĕrātus,
a, um : part. passé de altero.
- altercābĭlis,
e [altercor] : de discussion, de controverse. ---
Arn. 5, 3.
- altercātĭo,
ōnis, f. [altercor] :
1 - altercation,
dispute, vif débat.
- Liv. 1, 7, 2, etc.
- altercatio inter pullarios orta de auspicio eius
diei , Liv. 10, 40 : une querelle au sujet des auspices de ce
jour s'éleva entre les pullaires.
2
- prises
oratoires [échange d'attaques et de ripostes entre
les avocats
des parties adverses].
- Cic. de Or. 2, 255; Br.
164.
- (Cicero) et in
altercationibus et in interrogandis testibus plura quam quisquam dixit
facete, Quint. 6, 3, 4 : et dans les passes oratoires et dans
les
interrogations des témoins Cicéron usa plus que
personne de la
plaisanterie.
3
- dispute
entre philosophes.
- Cic. Nat. 1, 15.
- altercātŏr,
ōris, m. : celui qui prend à partie, qui discute,
interpellateur.
- Quint.
6, 4, 10 ; 6, 4, 15.
- altercātōrĭus,
a, um : qui sent l'altercation, la dispute. ---
Boet. Top. 8,
4.
- alterco,
āre, āvi : - intr. - être en dispute, être en
altercation,
disputer, débattre.
- dum de his altercatur, Inst. Just. 4, 13, 10 : pendant
qu'on discute sur ce point.
- altercor,
āri, ātus sum [alter] : - intr. -
- constr
avec cum aliquo, inter se, alicui, avec
acc. et absol.
1 - échanger
des propos,
prendre à partie, disputer, débattre.
- altercari
cum aliquo, Cæs. : se quereller avec qqn.
- mulierum ritu inter nos
altercantes,
Liv. 3, 68, 8 : disputant entre nous comme des femmes.
- avec
acc.
dum hunc et hujusmodi sermonem altercamur, Apul. M. 2, 3 : tout en
échangeant ces propos et d'autres semblables.
2 - [au
tribunal]
échanger attaques et ripostes avec l'avocat adverse.
- in altercando
invenit parem neminem, Cic. Br. 159 : dans les prises
à partie
(les corps
à corps oratoires) il [Crassus] ne rencontra pas son pareil.
- cf. Quint.
6, 4, 5; 6, 4, 14; Plin. Ep. 3, 9, 24
3 - lutter
avec, contre.
- avec dat.
altercante
libidinibus pavore, Hor. S. 2, 7, 57 : la peur luttant contre les
passions.
- altercŭlum
(alterclum, altercum), i, n. : jusquiame (plante).
- altercŭlum, Apul. Herb.
5; altercum, Plin. 25, 35.
- altĕrĭtās,
ātis, f. [alter] : diversité,
différence. ---
Boet. Arithm. 2, 28.
- altĕrĭus
utrius : voir alteruter.
- alterna,
adv. : Apul. alternativement.
- alternābĭlis
: variable. --- *Att. Trag.
264.
- alternāmentum,
i, n. : alternance, succession.
- Mamert. An. 3, 8; Eccl.
- alternans,
antis : part. prés. de alterno.
- alternātim,
adv. [alterno] : alternativement, tour
à
tour.
- Quadr. d.
Non. 76, 12; Amm. 29, 2, 28.
- alternātĭo,
ōnis, f. :
1
- action
d'alterner, succession. --- Aug.
Civ. 12, 18.
2
- t. de droit
obligation alternative. --- Dig.
40, 10, 7,
etc.
- alternātus,
a, um : part. passé de alterno.
- alterné, disposé alternativement.
- alternē,
adv. : Sen. alternativement.
- alternis
(s.-ent. vicibus), adv. : alternativement, à tour de
rôle.
- Lucr. 4, 790; Varr. R.
1, 20, 3; Virg. G. 1, 71; Liv. 2, 2,9; 22, 41, 3; 27, 9,13; Sen. Ep.
37, 4.
- alternis...
alternis... : tantôt... tantôt... ---
Vitr.
10, 8, 6; Sen. Ep. 120, 19; Plin. Ep. 5, 6, 35.
- alternis
boni, alternis mali, Sen. : tantôt bons, tantôt
méchants.
- alternĭtās,
ātis, f. (c. alternātĭo) : alternative. --- Prisc. 6, 62.
- Lebaigue
P. 62.
- alterno,
āre, āvi, ātum :
1
- tr.
- faire tantôt une
chose, tantôt l'autre, faire tour à tour.
- miscenda ista et
alternanda
sunt, Sen. Tranq. 17, 3 : il faut mêler et alterner
ces deux
modes
d'existence.
- alternare
cibum, Plin. 10, 33, 49, § 92 : nourrir tantôt l'un,
tantôt l'autre.
- alternare
excubias, Sil. : monter la garde à tour de rôle.
2
- int.
- être alternant, aller en alternant.
- alternantes
proelia miscere, Virg. G. 3, 220 : combattre tour à
tour.
- alternat
hic ager, Plin. : ce champ rapporte une année et se repose
l'autre.
- arborum
omnium fertilitas fere alternat, Plin. 16, 18
: presque tous les arbres rapportent une
année sur deux.
- cum aliqua re alternare,
Plin. 10, 84 : alterner
avec qqch
3
- hésiter.
- hæc
alternanti potior sententia visa est, Virg. En. 4, 287 : à
lui qui
hésitait, cet avis lui parut le meilleur.
- alternus
:
1 - alternus,
a, um :
a - l'un
après l'autre, alternant.
- alternis trabibus ac
saxis, Cæs. BG. 7, 23, 5 : les poutres et les pierres
étant alternantes (par une alternance
des...).
- ut singulis consulibus
alternis mensibus lictores præirent, Cic. Rep. 2, 55 : [de
lui vint l'usage]
que chaque consul avait un mois sur deux les licteurs pour le
précéder
dans sa marche.
- alternæ voces ad
arma
et hostes in urbe
sunt audiebantur, Liv. 3, 15, 6
: on entendait alternativement le cri aux
armes et les
ennemis sont dans la ville.
- alternis versibus, Cic.
Arch. 25 : en
distiques.
- alterna Fortuna... Virg.
En. 11, 426 : la Fortune
alternativement...
- alterna, ōrum, n. : les
choses qui alternent.
- amant
alterna Camenæ, Virg. B. 3, 59 : les Muses aiment les chants
alternés.
- alterna loqui, Hor.
S. 1, 8, 40 : dialoguer.
- adv. alterna
: alternativement. --- Stat. Th. 7, 640; 12,
387;
Apul. M. 10, 17.
- in
alternum, Man. 3, 53 : alternativement.
b - qui
se rapporte à l'un et à
l'autre, à chacun des deux successivement.
- ex duabus orationibus
capita alterna inter se contraria, Cic. Clu. 140 : passages
pris tantôt à
l'un tantôt à l'autre des deux discours et
contradictoires entre eux.
- rejectio judicum
alternorum, Cic. Planc. 36 : récusation de juges
alternativement par chacune des parties.
- cum alternæ civitates
rejectæ sunt, Cic. Verr. 2, 32 : quand chacune des parties a
fait sa
récusation parmi les cités [appelées
à juger].
- in hoc alterno pavore,
Liv. 23, 26, 11 : dans cette crainte
éprouvée à tour de rôle
par les
deux adversaires [réciproque].
2
- alternus,
i, m. : v. alaternus.
- altero
:
1
- altĕro, adv. : en
second lieu. --- Fest.
371, 12.
2
- altĕro, āre [alter] :
- tr. - changer, altérer. --- Chron.
2, 8,
115.
- alterplex,
ĭcis (= duplex) : rusé. --- P.
Fest. 7, 14.
- altertra pour
alterutra. --- P. Fest. 7,
15.
- altĕrŭtĕr,
utra, utrum :
1 - l'un
ou
l'autre, l'un des deux.
- alter
+ uter : le deuxième pronom se décline, parfois
les deux, d'où les deux
génitifs : alteriusutrius et alterutrius.
- gén.
et dat. fém. sing. arch. : alterutræ,
Gell.
- la
décl. des
deux éléments séparés
existe aussi : altera utra
Cic. Rep. 3, 62; Liv. 28, 41, 10; alterum utrum
Cic. Fam. 4, 4,
5 ; Nat. 1, 70, etc. ; alterius
utrius Cic. Att. 10, 1, 2 ; Fam. 9, 6,
3 ; alteram utram Cic.
Div. 2, 62 ; altero utro
Cic. Br. 143 ; alterā
utrā Varr. L. 8, 41; Liv. 8, 5, 6; gén. et
dat. fém. arch. alterutræ,
Char. 159, 2; Gell. 2, 11, 1.
- rem
publicam alterutro exercitu privare, Cæs. BC. 3, 29, 2 : priver la
république
de l'une ou l'autre armée.
- si
in alterutro peccandum sit, Cic. Marcell. 7 : s'il faut
pécher d'une
manière
ou de l'autre.
- alterutro
latere, Plin. : d'un côté ou de l'autre.
- ne alteruter
alterum præoccuparet, Nep. Dion, 4 : de peur que l'un des deux ne
prévînt l'autre.
- si necessitas
alterutri nostrum imminet, Sen. Ben. 6, 41 : si le sort menace l'un de
nous deux.
- alterutri se
fortunæ parans, Vell. 2, 46 : se préparant à la bonne comme à la
mauvaise fortune.
- cum
sit necesse alterum utrum vincere, Cic. Fam. 6, 3 : comme il faut de
toute nécessité que l'un des deux partis ait la victoire.
- alteram
utram ad condicionem descendere vult Cæsar, Cic. Fam. 8, 8 :
César veut
bien se résigner à l'une des deux conditions.
- illud
omnes ita judicabant neminem esse qui horum altero utro patrono
cujusquam
ingenium requireret, Cic. Br. 143 : tout le monde était du
même avis :
si l'on avait l'un des deux pour avocat, personne ne pouvait en trouver
un meilleur.
- si
alteruter æger est, ne sine cane grex sit, Varr. 2, 9 : si l'un des
deux est malade, que le troupeau ne reste pas sans chien.
2
- [à
la décad., réciprocité].
- alterutro ardore, Aug.
Ep. 211, 10 : d'une ardeur réciproque.
- adv.
alterutro
(alterutrum) : réciproquement.
--- Tert.
Uxor. 2, 8;
Flor. Verg. 184, 1, etc.
- ab (de, ex)
alterutro
: réciproquement. --- Aug.
Ep. 127, 9; Tert.
Monog. 10; Apol. 9.
- altērŭterque,
trăque, trumque : l'un et l'autre. --- Plin. 20, 64.
- altērutræ,
arch. : voir alteruter.
- altērutrimque,
adv. : des deux côtés.
- altesco,
ĕre [altus] : - intr. - s'élever. ---
Cassiod. Ps. 91, 5.
- althæa
:
1
- althæa,
æ, f. : guimauve
[plante]. --- Plin. 20, 222.
2
- Althæa,
æ, f. : Althée (mère de
Méléagre et de Déjanire).
--- Ov. M. 8, 446, etc.
- althēa,
æ, f. : c. althæa. --- C.-Aur. Chron. 1, 1, 13.
- altĭbŏans,
tis [alte, boare] : criard. --- Gloss. Placid. 10,
12.
- alticinctus,
a, um [alte, cinctus] : qui a retroussé haut la robe (en
parl.
d'un esclave empressé), actif, empressé. ---
Phæd. 2, 5, 11.
- altĭcŏmus,
a, um [altus, coma] : à la cime chevelue. --- Tert.
Jud. 8.
- altĭfĭco,
āre [altus, facio] : - tr. - élever. --- Ital .
Joan. 12, 34.
- altĭfrons,
ontis [altus, frons] : au front élevé, [c.-à-d. au bois élevé]
[en parlant du cerf]. --- Carm. Ep. 1526 C. 1.
- altĭjŭgus,
a, um [altus, jugum] : dont la cime est élevée. ---
P.-Nol. Carm. 21, 713.
- altĭlāneus,
a, um [altus, lana] : dont la laine est très abondante. --- Serv.
En. 12, 170.
- altĭles,
ĭum, f. (altĭlĭa, ĭum, n.) : volailles engraissées,
poulardes.
- altĭlĭārius,
ii, m. : qui engraisse la volaille. --- Gloss.
- altĭlis,
e [alo] : - 1 -
qui est enveloppé, engraissé; fig.
gras, gros.
--- Varr. R. 2, 1, 20; Plin. 19, 2. - 2 -
nutritif, nourrissant. ---
Macr. Sat. 7, 4, 22.
- dos
altilis atque opima, Plaut. Cist. 305 : dot ronde et grasse.
- altĭlis,
is, f. (s.-ent. avis) : poularde, volaille
engraissée. --- cf. Hor. Ep. 1, 7,
35; Juv. 5, 168; 5, 115; Vulg. Ez. 39, 18.
-altĭlĭa,
ĭum, n. : poulardes, volailles engraissées. ---
Vulg. Matt. 22, 4; Petr. 40, 5.
- altĭlĭtās,
ātis, f. : volaille. --- Gloss.
- altĭlŏquĭum,
ĭi, n. : discours sublime.
- Altīnās,
ātis, m. : voir Altinum.
- Altīnum,
i, n. : Altinum (ville de Vénétie). ---
Plin. 3, 118, etc.
- gr. Ἄλτινον.
- Altīnus,
a, um : d'Altinum. ---
Col. 6, 24, 5.
- Altīnās,
ātis, m. : d'Altinum. ---
Col. 7, 2, 3.
- Altīnātes,
um ou ĭum,
m. : habitants d'Altinum. --- Plin. Ep. 3, 2, 2.
- altĭpendŭlus,
a, um [alte, pendulus] : qui pend en haut. --- Nov.
Com.110.
- altĭpĕta,
æ, adj. : qui se porte en haut. ---
*P.-Nol. Ep. 12, 9.
- altĭpĕtax,
ācis [alte, petax] : qui vise haut. --- Aug. Faust.
12, 36.
- altĭpŏtens,
entis : de très grand pouvoir, très puissant. ---
Carm. epigr. 1562, 3.
- altĭsŏnans,
antis : c. altisonus. --- Gloss
- altisŏnus,
a, um [alte, sonus] : - 1
- qui
résonne
fort, qui retentit dans l'air, tonnant
de haut. --- Enn. Tr. 82; 177; Cic. poet. Div. 1, 106. - 2
- qui a
des accents sublimes, sublime. --- Juv.
11, 181.
- altĭthrŏnus,
a, um, assis sur un trône élevé. --- Juvc. pr. 24; Eccl.
- altĭtŏnans,
antis [alte, tono] : - 1 - qui
tonne dans les hauteurs. --- Enn. An. 541; Cic. poet. Div. 1,
19. - 2
-
retentissant dans le ciel. --- Lucr. 5, 745.
- altĭtŏnus,
a, um : c. altitonans. --- Varr. Men. 92, 2.
- altitūdo,
ĭnis, f. [altus] : - 1
-
hauteur, élévation.
- 2 - profondeur.
- altitudo muri,
Cæs. BG. 7, 23, 4 : hauteur du mur.
- murum
in
altitudinem pedum sedecim perducit, Cæs. BG. 1, 8, 1 : il
mène tout du
long un mur de seize pieds de haut.
- (colles)
pari altitudinis fastigio,
Cæs. BG. 7, 69, 4 : (collines) avec un sommet de même hauteur.
- pedales
in altitudinem trabes, Cæs. BG. 3, 13 : poutres qui ont un pied de
hauteur.
-
tantæ
altitudinis machinationes, Cæs. BG. 2, 31, 2 : machines d'une
si grande
hauteur.
- fig.
altitudo animi, Cic. Off. 1, 88 : grandeur d'âme, sentiments
élevés.
- altitudo fluminis,
Cæs. BG. 1, 5, 4 : profondeur d'un fleuve.
- altitudo maris,
Cæs.
BG. 4, 25, 3 : profondeur de la mer.
- scrobes
tres in altitudinem pedes fodiebantur,
Cæs. BG. 7, 73, 5 : on creusait des fosses de trois pieds de
profondeur.
- spelunca
infinita altitudine, Cic. Verr. 4, 107 : caverne
d'une profondeur
immense.
- fig.
ad simulanda negotia altitudo ingeni incredibilis, Sall. J. 95, 3 :
d'une profondeur de dissimulation incroyable.
- altitudo animi,
Tac. An. 3, 44 : une profonde
réserve, sentiments cachés profondément. --- cf. H. 4, 86.
- altitudines Satanæ, Vulg. Apoc. 2, 24 : la profonde malice de Satan.
- altĭuscŭlē,
adv. : un
peu en haut. --- Apul. M. 2, 7.
- altĭuscŭlus,
a, um [altus] : un peu élevé. --- Suet. Aug. 73.
- altĭvăgus,
a, um [alte, vagus] : qui erre dans les airs. ---
Chalcid. Tim. p. 76.
- altĭvŏlans,
antis (altĭvŏlus,
a, um) [alte, volo] : qui vole haut.
- altĭvŏlans, Lucr.
5, 433; Cic. Div. 1, 107 et
altĭvŏlus, Plin. 10, 42.
- altĭvŏlo, āre [alte, volo] : grimper en flèche ; voler en
cercles ; voler en hauteur. --- lat. tardif; cf. De arte venandi cum avibus, Frederick II
of Hohenstaufen.
- alto,
āre : - tr. - rendre
haut, élever. --- Sidon. Ep. 2, 2.
- altŏr,
ōris, m. [alo] : celui qui nourrit, nourricier. ---
Cic. Nat. 2, 86 ; Ov. M. 11, 101.
- adj. suci
altores, Nemes. Cyn. 257 : sucs nourriciers.
- Altor
(un dieu
de l'antiquité). --- Varr. Fragm. p. 226 Bip.; cf.
Aug. Civ. Dei, 23.
- altrim
sĕcŭs,
adv. (c. altrinsecus] : de l'autre côté. --- Plaut. Ps. 357.
- altrinsĕcŭs,
adv. [pour alterim secus] :
1 - de
l'autre côté.
--- Plaut. Mil. 446; id. Ps. 3, 2, 73; 1, 3, 123; id. Rud. 4, 4, 114;
id. Merc. 5, 4, 16.
2 - des deux
côtés,
de part et d'autre. --- Lact. 8, 6; Amm.
25, 7; Treb. Poll. Gall. p. 309; Fulg. Prisc. Serm. p. 560, 9.
- altriplex,
ĭcis : c. alterplex. --- Gloss.
- altrix,
īcis, f. [altor] : celle qui nourrit, nourrice. ---
Cic. Flacc. 62.
- altrorsus,
Apul. M. 5, 31, et altrōversum ou
atrovorsum, Plaut. Cas. 555 : de (vers) l'autre côté.
- altrum
(= alterum) : voir alter.
- altum
: voir altus.
- altus
:
1
- altus, a, um : part. passé de alo; nourri,
élevé.
2
- altŭs,
ūs, m. [alo] : nourriture, produit. --- Macr. 1, 20,
18.
3
- altus, a, um, part-adj. :
a - haut, élevé.
- ex
altissimo muro, Cic. Scaur. 4 : du haut d'un mur très élevé.
- aggerem
altum pedes octoginta exstruxerunt, Cæs. BG. 7, 24, 1 : ils
élevèrent une terrasse de 80 pieds de haut.
-
sub alta Albunea, Virg.
En. 7, 82 : au pied de la haute Albunée [source].
- est
animus ex
altissimo domicilio depressus, Cic. CM 77 : l'âme a été
précipitée des
régions d'en haut où elle habitait.
- altior
illis dea est, Ov. M. 3,
181 : la déesse est plus grande qu'elles.
- fig.
altus gradus
dignitatis, Cic. Læl. 12 : haut degré d'honneur.
-
in altiorem
locum pervenire, Cic. Amer. 83 : arriver à une situation plus
élevée.
- iste
vir altus et excellens, Cic. Fin. 3,29 : cet homme à l'esprit
élevé
et supérieur aux contingences.
-
altiores spiritus gerere, Tac. H. 3, 66 : avoir des sentiments
plus élevés (une âme plus haute).
- alto
voltu, Hor.O. 4, 9, 42 : avec une mine hautaine.
- épithète des dieux et
des
héros. --- altus Apollo, Virg. En. 10, 873
: le grand Apollon.
-
altus
Cæsar, Hor. O. 3, 4, 37 : le grand César.
- litteræ
altiores, Sen. Ben. 5, 13, 3 : culture littéraire un peu relevée.
- altum
[neutre sing. ou plur. pris
substt] : les hauteurs.
-
altum petere, Virg. G. 2, 210 : gagner les hauteurs de l'air.
- super
alta tenentes, Virg. En. 6, 787 : occupant les
hauteurs de l'Olympe.
-
altiora murorum, Tac. H. 2, 22 : les
parties les plus élevées des murs.
- fig.
nimis alta semper
cupiebat, Sall. C. 5, 5 : [son âme] n'avait que des désirs
(trop hauts)
chimériques.
- optumos
mortalium altissima cupere, Tac. An. 4, 38 : [on
disait] que les meilleurs des mortels ont les visées les plus hautes.
- ab
alto, Virg. En. 1, 297 : des hauteurs [du ciel].
- ex
alto, Sen. Clem.
1, 21, 2 : des hauteurs du pouvoir.
- sic
est hic ordo quasi... editus in
altum ut... Cic. Verr. 3, 98 : notre ordre est en quelque
sorte si haut
placé que...
- in
alto, Lucr. 4, 133 : dans les hauteurs.
b
- profond.
- fossæ
quinos pedes altæ, Cæs. BG. 7, 73, 2 : fossés profonds
chacun de
cinq pieds.
- flumen
latissimum atque altissimum, Cæs. BG. 1, 2, 3 : fleuve très
large et très profond.
- una
ex parte flumine Rheno latissimo atque altissimo, ... altera ex
parte monte Jura altissimo, Cæs. BG. 1, 2, 3. [...] [1,3, 1] sementes
quam maximas facere : d'un côté par le Rhin, fleuve très large et très
profond, de l'autre côté par le Jura, montagne très élevée [...] faire
les semailles les plus importantes possibles. ---
trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 722; éd. Peeters France.
- valle
altissima munita (spatii
pars), Cæs. BG. 2, 1, 3 : (partie de l'espace) protégée par
une vallée très
profonde.
- altissimis
defixus radicibus, Cic. Phil. 4, 13 : fixé par les
plus profondes racines.
- altum
vulnus, Virg. En. 10, 856 : blessure
profonde.
- altissima
quæque flumina minimo sono labi, Curt. 7, 4 : (il ajouta ce
proverbe) que les fleuves les plus profonds sont ceux qui
coulent
avec le moins de bruit.
- fig.---
[en parl. du sommeil] Liv. 7, 35
11 ; [du repos] Virg. En. 6, 522; [du silence] En. 10, 63; [de
la paix]
Luc. 1, 249; [de la nuit] Sen. Marc. 26, 3.
- alta
mente repostum,
Virg. En. 1, 26 : [le jugement de Pâris] gravé au fond du cœur.
- premit
altum corde dolorem, Virg. En. 1, 209 : il enfouit sa douleur
profondément dans son cœur.
- altiorem
iracundiam ejus verebantur, Tac. H.
2, 91 : ils craignaient qu'il n'eût un ressentiment plus
profond.
- altior
cupido, Tac. H. 4, 82 : un désir plus profond.
- neutre altum
[pris
substt au pr. et fig.] : profondeur.
- latum
funda verberat amnem alta
petens, Virg. G. 1, 142 : de son épervier il frappe le large
fleuve,
cherchant les profondeurs.
- quis
enim ignorat, si plures ex alto emergere velint,
propius fore eos quidem ad respirandum, qui ad summam jam aquam
adpropinquent, sed nihilo magis respirare posse quam eos, qui sint in
profundo ? Cic. Fin. 4, 64 : qui ne sait que, si plusieurs personnes
cherchent à remonter du fond de l'eau, celles qui touchent presque la
surface seront, il est vrai, plus près de respirer que les autres, mais
qu'en attendant elles ne sont pas plus en mesure de respirer que celles
qui sont tout au fond ? ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 437; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- in
alto vitiorum omnium sum, Sen. Vit. 17,
4 : je suis dans un abîme de tous les vices.
- ex
alto corporis extrahere,
Plin. 20, 238 : extirper du fond du corps.
- non
solum ex alto
penitusque, verum de summis, Lucr. 4, 73 : [émettre] non
seulement du
fond et de l'intérieur, mais encore de la surface.
- non
in alto latet
spiritus, Sen. Prov. 6, 9 : le souffle de vie ne se tient pas
caché dans
les profondeurs.
- putei
in altum acti, Sen. Nat. 3, 7, 3 : puits menés en
profondeur [creusés].
c - profond en étendue, qui s'étend au loin,
reculé.
- altos
recessus habere, Curt. 7, 11, 3 : avoir des retraites
profondes [en parl. de grottes].
- navis
portu se condidit alto, Virg.
En. 5, 243 : le navire s'abrita au fond du port.
- (cohortes)
altis
ordinibus, Tac. H. 2, 24 : (cohortes) avec leurs rangs en
profondeur.
-
ad altiorem memoriam Œdipodis, Cic. Fin. 5, 3 : au souvenir
reculé
d'Œdipe.
- alto
a sanguine Teucri, Virg. En. 4, 230 : [provenant] du sang
lointain de Teucer.
- altiore
initio aliquid repetere, Tac. H. 2, 27 : reprendre qqch assez
loin à ses débuts.
- ex
alto rem repetere, Cic. Fam.
3, 5, 1 : reprendre les choses de loin.
d
- le neutre sing. pris substt altum, i : la
haute mer.
- naves
in altum provectæ, Cæs. BG. 4, 28, 3 : navires entraînés
dans la haute mer.
- in
alto jactari, Cic. Inv. 2, 95 : être ballotté en pleine mer.
- in
portum ex alto invehi, Cic. Mur. 4 : arriver de la haute mer
dans le port.
- ;
[par anal, en parlant d'un
fleuve] Liv. 21, 28, 10.
e
- qq tournures
remarquables.
- altus + acc. (acc. de mesure)
: haut de ou profond
de
- altus
pedes quattuor : haut de quatre pieds ou
profond
de quatre pieds.
- alta
mente : au fond du cœur ou
à l'âme noble.
- ex
alto rem repetere (petere) : reprendre une chose de loin.
- quid
causas petis ex alto ? Virg. En. 8, 395 : pourquoi cherches-tu
des
raisons
si loin ?
- dormire
altum (adv.),
Juv. 1, 16 : dormir
profondément.
- altā
voce : d'une voix forte. --- cf. Catul. 42, 18;
Sen. Troad. 196.
- ālūcĭn-
: v. halucin-
- alucita
(allucita) , æ, f. : moucheron de nuit (qui va se brûler
à
la lumière). ---
Petr. d. Fulg. Serm. p. 566.
- alucus
(uluccus), i, m. : hibou, chat-huant.
--- *Serv. Buc. 8, 55.
- alui
: parf. de alo.
- alum,
ali, n. : - 1
- consoude
officinale. --- Plin. 27, 41.
- 2 - ail sauvage. --- Plin.
19, 116.
- alumĕn,
ĭnĭs, n. : alun (espèce de sel). ---
Plin. 35, 183.
- ălūmĭnārius,
ii, m. [alumen] : fabricant ou marchand d'alun. ---
CIL 6, 9142.
- ălūmĭnātus
et ălūmĭnōsus, a, um : mêlé d'alun, [ou] ayant
le goût de l'alun. --- Plin. 31, 59; Marc. Emp. 25;
Vitr. 8, 3; Plin. 31, 48.
-
(Lebaigue
P. 63)
- ălumnor,
āri [alumnus] : - tr. - élever, nourrir. --- Apul. M.
8, 17 ; 10, 23.
- part. au sens passif alumatus. --- Apul.
M. 9, 36.
- alumnus
:
1
- ălumnus,
a, um [alo, almus] : - a
- qui est nourri. - b
- qui nourrit.
2
- ălumnus,
i, m. : - a
- nourrisson, enfant. --- Cic.
Verr. 5, 169, [fig.] Cic. Phil. 7, 8. - b - disciple,
élève. ---
Cic. Fin. 4, 72. - b - nourricier
(en parl. du cygne). --- Capel. 1, 86; 1, 28.
- erus
atque alumnus tuus sum, Plaut. Merc. 4, 5, 7 : je suis ton maître que
tu as nourri. --- Hor. Ep. 1, 4, 8; Virg.
En 11, 33; 6, 595; Ov. M. 4, 524.
- legionum
alumnus, Tac. An. 1, 44 : élevé dans les camps. --- cf.
id. 1, 41; id. ib. 15, 34; Val. Fl. 8, 94.
- alumnus
fortunæ, Plin.
7, 43 : favori de la fortune.
- Platonis
alumnus, Cic. Fin. 4, 26 : élève de Platon.
- cliens
et alumna Urbis Ostia, Flor. 3, 21 : Ostie, la cliente et la nourrice
de Rome.
- bene
constitutæ civitatis quasi alumna quædam, eloquentia, Cic.
Brut.
12, 45 : l'éloquence est, pour ainsi dire, le nourrisson d'une société
déjà organisée.
- eloquentia
alumna licentiæ, quam stulti libertatem vocitant, Tac. D. 40 :
l'éloquence est fille de cette licence qu'on appelait follement liberté.
- numen
alumnum, Ov. M. 4, 421 : la nourrice d'un dieu.
- Aluntĭum,
ĭi, n. : Aluntium (ville de Sicile). --- ---
Cic. Verr. 4, 51; Plin. 3, 90.
- Aluntīnus,
a, um : d'Aluntium. ---
Cic. Verr. 3, 103.
- alus
:
1
- Alus,
i, m. nom d'une divinité des Romains. --- CIL 5,
4197.
2
- ālus
(hālus), i, f. : v. alum. --- Plin. 26, 42.
- ălūta, æ,
f. [alumen] :
1 - cuir
tendre [préparé avec de l'alun].
--- Cato, Orig. 111
; Cæs. BG. 3, 13, 6.
2
- soulier, brodequin. ---
Ov. A. A. 3, 271 ; Juv. 7, 192.
3
- bourse, porte-monnaie. ---
Juv. 14, 282.
4 - mouche
[posée
sur le visage comme ornement]. ---
Ov. A. A. 3, 202.
- ălūtācĭus,
a, um : fait de cuir tendre. --- M.-Emp. 23, 77; 26.
- Alutæ,
ārum, f. : ville de Liburnie. --- Plin. 3, 129.
- alūtĭæ,
ārum, f. : nom de certaines mines d'or. --- Plin.
34, 157.
- Alutrenses, ĭum,
m. : habitants d'Alutra (v. d'Istrie). --- Plin. 3,
130.
- alvārĭum, ĭi,
n. [alvus] : ruche d'abeilles. --- Cic. d. Char.
107, 2; Varr. R. 3, 2, 11; Plin. 12, 98; 21, 80; Virg.
G. 4, 33.
- alvĕāre,
is, n. [alveus] : ruche
d'abeilles. --- Col. 9, 11, 1 ; 9, 14, 10; Quint. 1, 12, 7.
- alvĕārĭum, ĭi,
n. :
- 1 - ruche
d'abeilles. --- Pallad. 7, 7, 8.
- 2 - pétrin.
--- Tert. adv. Val. 31.
- alvĕātus,
a, um [alveus] : creusé en forme d'alvéole. ---
Cato Agr. 43, 1.
- alvĕŏlātus,
a, um : creusé en forme de ruche. --- Vitr. 3, 4, 5.
- alvĕŏlum,
i, n. : table à jouer, v. alveolus. --- P. Fest. 8.
- alvĕŏlus,
i, m. [alveus] :
1 - petit
vase, petit baquet. --- Phæd. 2, 5, 15 ; Col. 8, 5, 13.
2
- panier
à terre. --- Liv. 28, 45, 17.
3 - table
creuse
(pour jouer aux dés),
échiquier. ---
Cic. Fin. 5, 56 ; Arch. 13.
4
- lit
étroit de rivière. --- Curt. 6, 6, 4, 4.
5
- navette
de tisserand. --- Hier. Ep. 130, 15.
- alvĕum,
i, n. : sorte de baquet. --- Isid. 20. 6, 8; P. Fest.
168, 3.
- alvĕus,
i, m. [alvus] :
1 - cavité.
--- Virg. G. 2, 453.
2 - baquet,
auge. --- Cato, Agr. 11,5 ; Liv. 1, 4, 6 ; Plin. 11,
22.
3
- baignoire. ---
Cic. Cæl. 67.
4 - lit
de rivière. --- Virg. En. 7, 33.
- alveus
fluminis non pertulit gravissimas naves, Liv. : le
lit du fleuve ne permit pas aux navires les plus pesants d'aller plus
loin.
5 - coque
d’un bateau; pirogue, canot. ---
Liv. 23, 34, 17; Liv. 21, 26, 9.
6 - ruche. --- Col. 9, 4, 3, etc.
7 - table
de jeu, damier,
échiquier. ---
Plin. 37, 13.
- voir
hors site
alveus.
- alvīnus,
a, um [alvus] : qui a le flux de ventre. --- Plin.
21, 172.
- Alvona,
æ, f. : ville de Liburnie. --- Plin. 3, 140.
- alvus,
alvi, f. [alo] :
- masc.
dans langue archaïque. --- Plaut. Ps. 823; Cato; Col. 9, 3.
1 - ventre,
intestins. --- Cic. Nat. 2, 136, etc.
2
- flux
de ventre.
- alvum
astringere (cohibere, firmare, inhibere) : resserrer les intestins,
constiper.
- alvus
fluens (liquida, fusa, soluta, cita) : diarrhée.
- alvus
corpus ac vires carpit, operique inutilem reddit, Cels. 6, 7 : le flux
de ventre, en abattant le corps et les forces (du bœuf) le rend
impropre au travail.
3
- déjections,
excréments. --- Cels. 2, 6.
4 - matrice,
sein, utérus.
- matris
in alvo, Hor. O. 4, 6, 20 : dans le sein de la mère. ---
Plaut. Stich. 160; Cic. Div. 1, 20, 39; id. Clu. 12; Hor. A. P. 340.
5
- estomac. --- Cic. N. D. 2,
136.
- alvus
arcet et continet quod recipit, sive illud aridum est sive humidum,
Cic. Nat. 2, 136 : l'estomac arrête et retient la
nourriture qu'il a reçue, qu'elle soit sèche ou humide.
6
- ruche. --- Plin. 21, 73,
etc.
7
-
coque d'un navire. --- Tac. H. 3. 47.
- Alyattēs,
is (ei), m. : Alyatte (roi de Lydie, père de
Crésus). ---
Plin. 2, 53.
- gén. Alyattei. ---
Hor. O. 3, 16, 41.
- gr.
Ἀλυάττης.
- Alyatti,
ōrum, m. : Alyattes [ville de Galatie]. --- Liv. 38,
18, 3.
- alypŏn,
i, m. : sorte de bette. --- Plin. 27, 22.
- gr.
ἄλυπον.
- Alypus,
i, m. : Alypus (frère de Saint Augustin). ---
Aug.
- alyseidiŏn
(alysidiŏn),
ii, n. : chaînette. --- Lucr.
- gr.
ἀλυσείδιον ou
ἀλυσίδιον.
- ălyssŏn,
i, m. : garance sauvage [plante qui préserve de la rage].
--- Plin. 24, 95.
- gr.
ἄλυσσον.
- ălytarcha
(ălytarches),
æ, m. : alytarque
[magistrat préposé aux jeux publics]. --- Cod. Th. 10, 1, 12.
- gr.
ἀλυτάρχης.
- ălytarchĭa,
æ, f. : fonction d'alytarque. --- Cod. Just. 1, 36,
1.
- ălytis,
is, f. : pariétaire. ---
Apul. Herb. 81.
- Alyzĭa,
æ, f. : Alysia (ville d'Acarnanie). ---
Cic. Fam. 16, 2; Plin. 4, 5.