===> Dico
- st, interj. : chut ! paix ! silence ! --- Cic. Rep.
6, 12; Fam. 16, 24, 2.
- Gaffiot
P. 1472-1474 --- Lebaigue
P. 1187.
- Stăbĕrĭus,
ĭi, m : Stabérius (nom
d’un grammairien latin). --- Suet. Gram. 13; Plin. 35, 199.
- Stăbĭæ,
ārum, f. : Stabies (ville de Campanie). --- Plin. 3, 70.
- Stăbĭānus,
a, um : de Stabies. ---
Sen. Nat. 6, 1, 1.
- Stăbĭānum,
i, n. (s.-ent. prandium) : maison de Stabies
(propriété de Marius). --- Cic. Fam. 7, 1, 1.
- Stăbĭānum,
i, n. : territoire de Stabies. --- Plin. 31, 9.
- stăbĭlīmĕn,
ĭnĭs, n. : c.
stabilimentum. --- Acc. Tr. 210.
- stăbĭlīmentum,
i, n. [stabilio]
: appui, soutien. --- Plaut. Curc. 367 ; Plin. 11, 16; V.-Max.
7, 6, 1.
- stăbĭlĭo,
īre, īvi, ītum [stabilis] : - tr. - rendre stable, équilibrer,
étayer, consolider, soutenir.
- imparf.
sync. stabilibat, Enn. Ann. 44.
- (dixit)
clementiā concordiam ordinum stabiliri posse, Liv. 3, 58 : la concorde
entre les classes (dit-il) pourrait être consolidée par leur
clémence.
- "Tullius, qui libertatem civibus stabiliverat"; miliens revocatum
est, Cic. Sest. 123 : Tullius, qui avait fondé la liberté de Rome...» ;
cela fut répété mille fois.
- quassas stabilire
turres, Sen. Th. 568 : fortifier dess tours chancelantes.
--- Cic. Fin. 4, 24, 65; id. Sest. 68, 143; id. Leg. 1, 23, 62; id.
Marcell. 9, 29; id. Rep. 6, 2, 2; Liv. 9, 20; Plin. 33, 2, 8, § 34;
Gell. 12, 5, 3.
- stăbĭlis,
e [sto] :
1 - propre à la station
droite, où l’on
peut se tenir droit.
- via plana et
stabilis, Cic. Fl. 105 : route
plane et sûre.
- locus stabilis,
Liv. 44, 9, 7 : lieu ferme [où l’on peut
marcher]. --- cf. Liv. 21, 31, 11.
2
- qui se tient ferme, solide.
- per stabilem
ratem, Liv. 21, 28, 8 : sur le radeau solide, ferme.
- elephanti
stabiles pondere ipso, Liv. 21, 28, 12 : les éléphants
maintenus d’aplomb par leur propre poids.
- stabili gradu, Liv.
6, 12, 8
: de pied ferme, en se tenant solidement, cf. Tac. H. 2, 35.
- stabilis
pugna, Liv. 28, 2, 7 : combat de pied ferme.
- stabilior
Romanus erat,
Liv. 44, 35, 19 : les Romains se tenaient plus solidement sur le
terrain.
3
- ferme, solide, inébranlable, durable, etc.
- stabilem se in
amicitia præstare, Cic. Læl. 64 : se montrer un ami sûr,
solide.
- stabilis
sententia, Cic. Nat. 2, 2 : opinion ferme.
- oratio
stabilis ac non mutata, Cic. Mil. 92 : un langage ferme et
invariable.
- stabiles aquæ,
Plin. 31, 48 : eaux pérennes.
- stabiles spondei,
Hor. P. 256
: les spondées lourds, cf. Quint. 9, 4, 97, etc.
- quæstus
stabilissimus, Cato Agr. praef. 4 : gain le plus assuré.
- id stabile ad
paenitentiam erit, Tac. An. 1, 43 : ce sera la marque d'un repentir
durable.
- stabiles animi
annis, Ov. A.A. 3, 557 : âmes mûries par les années (= l'âge mûr).
4 - fixé, arrêté,
résolu.
- stabile est (= certum est)
+ prop. inf. : c’est
une chose arrêtée que... Plaut.
Bac. 520.
- stăbĭlĭtās,
ātis, f. [stabilis]
: stabilité, solidité, fermeté, fixité, consistance, etc. ---
Cæs. BG. 4, 33 ; Cic. Nat. 2, 120; fig.
Cic. Tusc. 5, 40; Off. 1, 47; Læl. 65, etc.
- stăbĭlĭtĕr,
adv. [stabilis] : solidement, fermement. --- Vitr. 10, 9, 2.
- fundare
stabilius, Suet. Claud. 20 : affermir plus solidement.
- stăbĭlītŏr,
ōris, m. [stabilio]
: appui, soutien (en parl. de Jupiter). --- Sen. Ben. 4, 7, 2.
- (Lebaigue
P. 1187 et P.
1188).
- stăbĭlītus,
a, um : part.-adj. de stabilio. - 1
- rendu stable, affermi, solide. - 2
- lesté. - 3
- fig. affermi.
- stăbŭlārĭa, æ, f.
[stabularius] : une aubergiste. --- Ambr. Obit. Th. 42; adj. Aug. Civ. 18, 18, 1.
- stăbŭlārĭus,
ĭi, m. [stabulum] : - 1
- palefrenier. ---
Col. 6, 23, 3.
- 2 - aubergiste,
logeur. --- Sen.
Ben. 1, 14, 1.
- stăbŭlātĭo,
ōnis, f. [stabulor] : - 1 - séjour dans l’étable. --- Col. 6, 3, 1. - 2
- demeure
[d’hommes]. --- Gell. 16, 5, 10.
- stăbŭlātus,
a, um : part. passé de stabulo et de stabulor. - 1
- qui a habité. - 2 -
qui a servi d'étable.
- stăbŭlo,
āre [stabulum] : - 1 - tr. - garder dans une étable. --- Varr.
R. 1, 21. - 2 - intr. - être à l’étable, habiter, séjourner.
--- Virg. G. 3, 224; En. 6, 286.
- nec
mos bellantis (= bellantes) unā stabulare, Virg. G. 3, 224 : et les
combattants
n'ont plus l'habitude *de séjourner ensemble dans
l'étable* = d'habiter
dans la même étable.
- stăbŭlor,
āri, ātus sum
[stabulum] : - intr. - avoir son étable, habiter,
séjourner. --- Varr. R. 3, 3, 7 ; Col. 6, 12, 2 ; Ov. M.
13, 822 ; Gell. 6, 3, 1.
- multæ
stabulantur in antris, Ov. M. 13, 822 : beaucoup (de mes brebis) ont
des
grottes
pour étables.
- poét. Tartessos stabulanti conscia Phoebo, Sil.
3, 399 : Tartesse, qui voit coucher le soleil.
- stabulum :
1 - stăbŭlum,
i, n. [sto] :
a - lieu où l’on séjourne,
séjour, gîte, demeure.
- nusquam stabulum est confidentiae, Plaut. Most. 2, 1,
3 : il n'y a de sûreté nulle part.--- Plaut. Aul. 231.
- stabula ferarum : repaire de bêtes sauvages. --- Virg.
En. 6, 179; cf. id. ib. 10, 723.
b - étable, écurie, parc, bergerie. --- Varr.
R. 2, 2, 19 ;
Col. 1, 6, 4, etc.; Virg. G. 3, 295; 3, 302.
- stabula pastorum, Cic.
Sest. 12 : les fermes où gîtent les bergers.
c - poulailler.
- stabula avium cohortalium, Col. 8, 1, 3 : poulaillers.
d - vivier. --- Col. 8, 17, 4.
e
- ruche. --- Virg. G.
4,
14.
f
- auberge, hôtellerie. ---
Plin. Ep. 6, 19, 4
; Mart. 6, 94, 3 ; Petr. 6, 3, etc.
g - lieu de débauche, mauvais lieu,
bouge.
- stabulum nequitiae, Plaut. Cas. 2, 1, 13 : sentine de
vices. --- Cic. Phil. 2, 69; Plaut. Pœn. 268.
h - terme d’injure. ---
Plaut. Cas. 138 ; Truc. 187 ; Suet. Cæs. 49.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
2 - Stăbŭlum,
i, n. : ville de Mysie. --- Plin. 5, 126.
- stăchys,
yos, f. : épiaire [plante]. --- Plin. 24, 136.
- gr.
στάχυς, υος.
- stacta :
1 - stacta, æ, f. : stacté,
essence de myrrhe, myrrhe. --- Plaut. Truc. 476 ; Lucr. 2,
847.
- ou stactē, ēs, f., Plaut.
Curc. 100 ; Plin. 13, 17.
- gr. στακτή; στακτός,
ή, όν : qui coule
goutte à goutte; cf. stalactile.
2 - Stacta, æ, f. : nom de femme.
--- Inscr.
- Stactari,
ōrum, m. : Stactari (ville de Tauride). --- Plin.
4, 85.
- stactē,
ēs, f. : c. stacta.
- stactŏn
(stactum), i, n. : sorte de collyre. --- Scrib. Comp. 34.
- gr.
στακτός, ή, όν : qui coule
goutte à goutte.
- stăcŭla, æ, f. (c. sircula)
: sorte de vigne. --- Plin. 14, 34.
- Stădĭa, æ, f. : Stadia (ancien
nom de Gnide, ville de Carie). --- Plin. 5, 104.
- stădĭālis, e [stadium] : d’un
stade. --- Grom. 368, 11.
- stădĭātus, a, um
[stadium] : muni d’un stade. --- Vitr. 5, 11, 3.
- Stădĭeūs (Stădĭŏs), m.
: nom d’un peintre athénien. --- Plin. 35, 146.
- stădĭŏdrŏmŏs
(stădĭŏdrŏmus), i, m. : coureur dans le stade,
athlète. --- Firm. Math. 8, 8; Plin. 34, 59.
- gr.
σταδιόδρομος.
- au plur. stadiodromoe Censor. 14, 5.
- Stadisis, is, f.
: ville d’Ethiopie. --- Plin. 6, 181.
- acc. Stadisim.
- stădĭum,
ĭi, n. :
- gr.
στάδιον.
1 - stade [mesure : 125 pas ou 625 pieds, le huitième
du mille]. --- Cic. Fin. 5, 1, etc. ; Plin. 2, 85.
2 - le stade
(carrière pour la course).
- stadium currere, Cic. Off. 3, 42 : faire la course
du stade. ---
Cic. Tusc. 2, 23, 56; cf. Suet. Dom. 5; Eutr. 7, 15.
3 - au fig.
carrière, lice. --- Her. 4, 4; Cic. de Or.
1, 147.
- stadius :
1 - stădĭus, ĭi, m. (seult
au plur.) : stades [mesure]. --- Macr. Scip. 1, 15,
18.
- cf. στάδιοι.
2 - Stădĭus, ĭī, m. : nom d’homme. --- Pers.
6, 65.
- stăfis
(c. stăphis), ĭdis, f. : staphisaigre, herbe aux poux.
- gr. σταφίς.
- ou stăfis agria. --- Th. Prisc. 1, 4;
2, 7; Plin. -Val. 1, 2, 50; Cass. Fel. 3.
- Stăgīra, ōrum, n. :
Stagire [en Macédoine, patrie d’Aristote]. --- Plin. 4, 10, 17, §
38; Amm. 27, 4, 8.
- gr. Στάγειρα,
- Stăgīrītes, ae,
m. : le Stagirite, Aristote. --- Cic. Ac. 1, 4, 17.
- gr. Σταγειρίτης.
- ou Stăgērītes, Varr. R. R. 2, 1, 3.
- stagnālis, e [stagnum]
: d’étang. --- Jun. Orb. 21.
- stagnans,
antis : part.-adj. de stagno; qui s'étend comme une eau dormante.
- stagnātĭlis,
e [stagno] : d'étang, de marais. --- Pl.-Val. 2, 43.
- stagnātŏr,
ōris, m. : ouvrier en étain, étameur. --- Gloss. Lab.
- stagnatus
:
1
- stagnātus, a, um : part. passé de stagno.
2
- stagnātus (= stannatus), a, um : étamé.
- stagnensis, e [stagnum] :
d’étang. --- Aug. Psalm. 103, 1, 18.
- stagnĕus (stannĕus),
a, um : d'étain.
- stagnīnus,
a, um [stagnum] : semblable à l’eau dormante. ---
Frontin. Aq. 7.
- stagno
:
1
- stagno, āre, āvi, ātum [stagnum] :
- intr. -
a
- être
stagnant, former une nappe stagnante. --- Virg. G. 4, 288 ;
Curt. 8, 9, 7 ; 9, 2, 17.
b
- être couvert
d’une nappe stagnante, être inondé, submergé. --- Sall. d.
Non. 138, 7.
- orbis stagnat paludibus, Ov. M. 1,
324 : l’univers est recouvert d’eaux.
- terra stagnat cæde, Sil. 6, 36 :
la terre forme un lac de sang.
- stagnantia (s.ent. loca) :
endroits inondés. --- Plin. 2, 193.
- in stagnantibus, Plin. 2, 80, 82,
§ 193 : dans les lieux inondés.
- tr. -
c
- rendre
stagnant, immobiliser. --- Just. 36, 3, 7 ; Stat. S. 3,
2, 110.
d
- inonder,
submerger. --- Tac. Ann. 1, 76 ; Ov. M. 15, 269.
2
- stagno, āre, āvi, ātum [stagnum =
stannum] : - tr. - a
-
recouvrir d'étain, étamer. --- Plin. Val. 1, 31 ; 3, 4. - b
- au
fig. consolider, fortifier, endurcir.
- se adversus insidias stagnavit,
Just. 37, 2, 6 : il se cuirassa contre les embûches. ---
Veg. 1, 18 fin.; 3, 2, 5.
- stagnōsus,
a, um [stagnum] : couvert d’eau, inondé. --- Sil.
6, 653.
- stagnosa
(s.-ent. loca) : lieux marécageux. --- Amm. 27, 23,
4.
- stagnum
:
1
- stagnum, i, n. = stannum.
2
- stagnum, i, n. [sto] :
a
- eau stagnante, nappe d’eau.
- erat stagnum
salinarum, B. Afr. 80 : il y avait un marais salant. --- Ov.
M. 1, 38 ; Liv. 26, 48, 4, etc.
b
- étendue d'eau, lac, étang, mer. --- Virg.
En. 10, 764
- Phrixeæ
stagna sororis, Ov. F. 4, 278 : les eaux de la sœur de Phrixus (=
l’Hellespont). --- cf. Ov. P. 1, 8, 38.
- rubri stagna profundi, Luc. 8, 853 : la Mer Rouge.
- stagnum aquæ
calidæ, Tac. An. 15, 64 : bain chaud.
- olentia
stagna Palici, Ov. P. 2, 10, 25 : les marais puants de Palicus.
- stăgŏnĭās
(acc. -ān) : encens mâle. --- Plin. 22, 62.
- gr.
σταγονίας.
- stăgŏnītis,
tĭdis, f. (acc. -tim) : galbanum. --- Plin. 12,
126.
- gr.
σταγονῖτις.
- Stāiēnus,
i, m. : Staiénus (juge romain, méprisé pour sa corruptibilité).
--- Cic. Clu. 66 ; 68, etc.
- C.
Ælius Staienus Pætus (v. Cic. Br. 241 et Clu. 72), juge dans le procès
d’Oppianicus, avait été acheté et, s’étant chargé à son tour d’acheter
des collègues en nombre suffisant, s’était approprié l’argent qu’on lui
avait remis à cet effet.
- Stāiēni, ōrum : des Staienus = des avocats
de dernier ordre. --- Cic. Br. 244 et 251.
- Stailūcus ou
Staī Lūcus, m. : ville de la Pannonie supérieure. --- Peut.
- Staius, i, m. : nom d'homme.
--- Liv. 10, 20 ; Tac. Ann. 4, 27.
- stălagmĭas, æ, m.
: vitriol naturel (qui coule goutte à goutte). --- Plin.
34, 124.
- gr.
σταλαγμίας -- στάλαγμα,
ατος : goutte.
- stălagmĭum,
ĭi, n. : pendant d'oreilles. --- Plaut. Men. 3, 3, 18;
Caecil. ap. Fest. p. 317.
- gr. σταλάγμιον.
- Stalagmus, i, m., nom d’esclave.
--- Plaut. Capt.
- staltĭcus,
a, um : astringent. --- Th.-Prisc, 3, 7.
- gr.
σταλτικός.
- stāmĕn,
ĭnĭs, n. :
1 - chaîne
[du métier vertical des
tisserands anciens], ourdissure. --- Varr. L. 5, 113;
Ov. M. 6, 54,
etc.
2
- fil d’une quenouille. ---
Ov. M. 4, 34; 4, 179, etc.
- stamina
ducere (torquere, deducere) : filer.
- torquere stamina
pollice, Ov. M. 12, 475 : tordre les brins du fil avec son pouce, filer.
- poét. purpureo
fallebam stamine somnum, Prop. 1, 3, 41 : je trompais le sommeil en
brodant la
pourpre.
3
- fil
des Parques; destinée.
- hic quoque cognosco
natalis stamina nostri, Ov. Tr. 4, 1, 63 : ici encore je reconnais la
trame du jour de ma naissance
- fatalia stamina,
Tibul. 1, 7, 1 : les fils des destinée.--- Tibul. 3, 3, 36; Ov.
8, 453, etc.
- de
legibus queri Fatorum et nimio de stamine, Juv. 10, 252 : se
plaindre
des rigueurs du destin et d'un fil interminable d'années.
4
- toute espèce de fils, fil
d’Ariane. --- Prop. 4,
4, 42.
5
- fil d’araignée. ---
Plin. 11, 80.
6 - fil de filet. --- Plin.
19, 11.
7 - fibre, filament. --- Plin. 16, 86.
8 - corde d’instrument. ---
Ov. M. 11, 170.
9 - bandelette
sacrée. --- Prop. 4, 9, 52; Sil. 2, 25.
10 - tissu, vêtement. --- Claud. Eutr. 1,
304; id. Laud. Stil. 2, 346; id. Rapt. Pros. 2, 34.
- voir hors site stamen.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- stāmĭnārĭa, æ, f. : fileuse.
--- Laber. d. Gell. 16, 7, 4.
- stāmĭnātus,
a, um : enfermé dans une cruche.
- gr. στάμνος :
cruche.
- staminatas
(s.-ent. potiones) duxi, et plane matus sum, Petr. 41, 12
: j'ai bu à pleine cruche et je suis complètement ivre.
- stāmĭnĕus,
a, um : - 1 - garni de
fil. --- Prop. 3, 6, 26.
- 2
- (bois) filamenteux,
fibreux. --- Plin. 16, 226.
- stannātĭo, ōnis, f. :
étamage, alliage pour étamer. --- Hier. Amos 3, 7, 7.
- stannātūra, æ,
f. : crépi. --- Hier. Amos 3, 7, 7.
- stannĕus,
a, um [stannum] : d'étain. --- Col. 12, 42, 1; Plin. 30,
38.
- stannum,
i, n. : - 1 - plomb d’œuvre, plomb argentifère.
--- Plin. 34, 159; 33, 9, 45, § 130; Suet. Vit. 5 fin. - 2 - étain. --- Isid. Orig. 16,
22; Hier. in Zach. 1, 4, 10.
- stans,
stantis : part. présent de sto.
- stantārĭus,
a, um [stans, sto] : stationnaire. --- J.-Val. 3, 22.
- stăphis,
ĭdis (ĭdos), f. : la staphisaigre (*raisin sauvage*), herbe aux
poux. --- Plin. 23, 1, 13, § 17; Pall. 1, 27, 2.
- gr.
σταφίς, ίδος --- σταφυλή,
ῆς : grappe de raisin mûr.
- ou
stăphis
agria.
- Stăphyla, æ, (Stăphylē,
ēs), f. : nom de femme. --- Plaut. Aul. 2, 3, 2.
- stăphylē,
ēs, f. : bryone à fleurs blanches. --- Plin. 23, 21.
- gr. σταφυλή.
- stăphylīnŏs
(stăphylīnus), i, m. : carotte
[plante]. --- Plin. 19, 5, 27, § 88; 25, 9, 64, § 112; Col.
10, 168.
- gr.
σταφυλῖνος.
- Stăphylĭus,
ĭi, m. : Aus. nom d'un rhéteur.
- stăphylŏdendrŏn,
i, n. : staphylier [sorte de pistachier]. ---
Plin. 16, 16, 27, § 69.
- gr.
σταφυλόδενδρον.
- stăphylōma,
ătis, n. : staphylome (maladie des yeux, se présentant comme un
grain de raisin). --- Veg. 3, 19, 1.
- gr.
σταφύλωμα, ατος.
- Stăphylus,
i, m. : Staphylus (fils de Bacchus et d'Ariane). --- Sall.
H. 1, 87 Dietsch; Plin. 7, 56, 57, § 199.
- gr. Στάφυλος.
- stăpĭa, æ, f. : étrier.
--- Inscr.
- Stăsĕās, æ, m. : Staséas
(philosophe péripatéticien, de Naples). --- Cic. Or. 1, 22,
104; id. Fin. 5, 3, 8; 5, 25, 75.
- gr. Στασέας.
- stăsĭmŏn
(stăsĭmum), i, n. : stasimon (chant que le chœur exécutait
dans la tragédie lorsqu'il avait pris sa place à l'orchestre).
--- M.-Vict. 2, 3, 22.
- gr.
στάσιμον.
- Stăsīmus, i, m. : nom
d’esclave. --- Plaut. Trin.
- Stăta mātĕr, f. : Vesta
[déesse]. --- Cic. Leg. 2, 28; Fest. 317.
- stătæ mātris simulacrum in foro colebatur, Fest. 317.
- Stătānum
vinum, n. : un vin excellent de Campanie. --- Plin. 14, 6,
8, § 65; 23, 1, 21, § 36.
- Stătānus
(Stătŭlīnus, Stătĭlīnus), i, m. [sto] : dieu qui présidait
aux premiers pas des enfants. --- Varr. ap. Non. 532, 24
sq.; Aug. Civ. Dei, 4, 21.
- stătārĭus,
a, um : - 1 - qui
reste en
place, fixe, immobile. - 2
- tranquille, posé,
calme, stable.
- statarius
miles, Liv. 9, 19, 8 : soldat qui combat en ligne, en
gardant son rang. --- cf.
Liv. 22, 18, 3.
- statarium prandium : repas pris debout (sur le pouce). ---
Mamert. Grat. Act. ad Jul. 11.
- statarius orator, Cic. Br. 239 : orateur posé,
dont l’action oratoire est calme.
- stataria (comœdia), Ter. Haut. 36 : comédie d’un
genre calme, avec peu d’action.
- statarii, ōrum, m. : acteurs d’une stataria. --- Cic. Br. 116.
- Statelli
(Statĭelli), ōrum, m. : les Statelliens (peuple de Ligurie). ---
Plin. 3, 47 ; Liv. 42, 21, 5.
- stătēr,
ēris, m. : - 1 - statère,
poids. --- Cod. Th. 22, 7, 1.
- 2 - statère (monnaie
d'argent de quatre
drachmes, chez les Juifs). --- Hier. in Matt. 3, 17,
26; Vulg. 1 Reg. 9, 8; id. Matt. 17, 27.
- gr.
στατήρ, ῆρος.
- stătēra, æ, f. :
- gr.
στατήρ, ῆρος.
1 - balance, trébuchet. --- Cic. 2, 159 ;
Varr. Men. 419.
2 - fig.
valeur, prix d’une chose. --- Plin. 12, 127.
3
- joug. --- Stat. S. 4, 3,
35.
4
- sorte de plat. --- Nep.
d. Plin. 33,
146.
- Stătĭānus,
i, m. : Statianus (nom d'homme). --- Vell. 2, 82, 2.
- stătĭcē, ēs, f. : une
plante astringente (statice Armoria
?) --- Plin. 26,
8, 33, § 51.
- gr. στατική.
- stătĭcŭlum, i, n. [statua] : - 1
- statuette, figurine. --- Plin. 34, 17,
48, § 163; 37, 10, 54, § 140. - 2
- idole. --- Tert. adv. Gnost. 2 ex
Deut. 12, 3; id. ib. fin. ex Lev. 26, 1.
- stătĭcŭlus,
i, m. : danse sur place, danse noble. --- Plaut. Pers.
824.
- Statielli (Statelli),
ōrum, m. : habitants de Statielles (peuple de Ligurie). --- Plin.
3, 5, 7, § 47; Liv. 42, 21.
- Aquæ
Statiellorum, Plin. l. l. : Statielles (capitale des Statielliens, auj.
Acqui).
- ou Statĭellæ, ārum, f., Plin. 31, 2,
2, § 4.
- Statiellas, ātis
: de Statielles. --- Liv. 42, 7.
- Statiellātes,
ĭum, m. : les Statielliens. --- Liv. 42, 8; 42, 21.
- Statiellenses,
ĭum, m., : les Statielliens. --- Brut. ap. Cic. Fam. 11, 11, 2.
- Stătīlĭa, æ, f. : Statilia
Messaline [femme de Néron]. --- Suet. Ner. 35.
- Stătĭlīnus
: c. Statanus.
- Stătĭlĭus, ĭi, m. : nom
de famille romaine. - 1
- nott L.
Statilius, complice de
Catilina. --- Cic. Cat. 3, 3, 6; Sall. C. 17, 4; 43, 2; 46, 3; 55, 6. - 2
- nom d’un augure. --- Cic. Att. 12, 13 et 14.
- stătim,
adv. [sto] :
- (Lebaigue
P. 1189)
1
- de pied ferme, sur place, sans
reculer.
- statim rem gerere, Plaut. Am. 239 : combattre de pied
ferme.
- statim
stant signa; neque nox quoquam concedit die, Plaut. Amp. 276 : les
astres demeurent cloués en place; et la nuit ne veut pas faire place au
jour.--- Enn. d. Non. 393, 14.
2 - d’une
façon stable, d'une manière fixe, constamment, régulièrement.
- ex
is prædiis talenta argenti bina statim capiebat, Ter. Phorm. 788 :
(mon père) tirait régulièrement de ces propriétés deux talents (par
année).--- cf. Don. et Non. 393, 16.
3
- sans désemparer, incontinent,
sur-le-champ, aussitôt. --- Cic. Tusc. 1, 18; Or. 200, etc.
; Cæs. BG.
2, 53, 7.
- statim
ut (ubi, cum, ac, atque) : aussitôt que.
- statim ut
advenit, in morbum incidit : aussitôt qu'il fut arrivé, il tomba malade.
- statim ut, Cic. de Or. 2, 313, ou ut... statim, Cic. Att. 12,
18, 2; statim... simul ac, Cic. Att. 15, 12, 1
: aussitôt que.
- statim
quod, Cic. Q. 1, 2, 12 : aussitôt que.
- statim atque et
statim quam, Dig. 2, 16, 1; 1, 16, 2 : aussitôt que.
- statim seul,
Vop. Car. 9, 4 : aussitôt que.
- statim + part. passé : directement après, aussitôt
après, immédiatement après.
- statim percussus, Sen. Polyb. 6, 2 : aussitôt après avoir été
frappé (par la mort de ton frère), juste après le coup.
- officiis
inferialibus statim exactis, Apul. M. 8, 7, 4 : les devoirs funèbres
une fois accomplis.
- amisisti matrem statim nata, immo dum nasceris, Sen. Helv. 2, 4 : tu
as perdu ta mère, aussitôt née, ou plutôt en recevant le jour. ---
cf. αὐτίκα γενόμενος.
- non prodest cibus... qui statim sumptus emittitur, Sen. Ep. 1, 2, 3 :
la nourriture ne profite pas si elle est rejetée aussitôt que
prise. --- Cic.
Or. 35 ; Liv. 24, 27, 4; Sen. Ben. 6, 7, 1.
- statim e somno,
lavantur, Tac. G. 22 : au sortir du sommeil, ils se baignent.
- statim post civilia
bella,
Suet. Aug. 83 : aussitôt après la guerre civile.
- statim a prima luce,
Col. 11, 1, 17 : dès le début du jour. --- cf. Plin.
16, 41 ;
18, 80.
- statim in sudorem
eunt, Erasm. Vac. 1, 250 b : les voilà aussitôt en sueur. ---
(trad. J. P. Woitrain)
- logiqt. - non
statim, Tac. D. 18 : il ne s’ensuit pas que.
4
- tout récemment. --- Pall. 1, 35,
13.
- Stătīna, æ, f. : Statina (déesse qui
présidait aux premiers pas de l’enfance). --- Tert. An. 39.
- Stătīnæ, ārum, f. : source
dans l*île de Pithécuse. --- Stat. S. 3, 5, 104.
- stătĭo,
ōnis, f. [sto] :
1 - position
permanente, état d’immobilité.
- in statione manere, Lucr. 4, 396, etc. : rester
immobile.
- stationem
facere, Plin. 2, 77 : s’arrêter [en parl. d’astres].
2 - fig.
état de
choses fixe. --- Vitr. 1, 2, 5.
3 - station,
lieu de séjournement,
résidence.
- Athenis statio mea nunc placet, Cic. Att. 6, 9, 5
: maintenant je me plais à rester à Athènes.
- sedes apibus statioque
petenda, Virg. G. 4, 8 : il faut choisir pour les abeilles un lieu
de
séjour et d’habitation.
- longe a terra
abest navium statio, Plin. 6, 104 : les navires stationnent loin du
rivage.
- plerique
in stationibus sedent tempusque audiendi fabulis conterunt, Plin. Ep.
1,
13, 2 : la plupart s'assoient dans une salle publique et passent le
temps
de la lecture à discuter.
- statio gratissima mergis, Virg. En. 5, 128
: lieu où les plongeons aiment particulièrement à se poser.
- stationes,
Plin. Ep. 1, 13, 2 : les lieux de stationnement. --- cf.
Plin. Ep. 2,
9, 5;
Suet. Ner. 37.
- mais stationes, Gell.
13, 13, 1 : cercles, réunions. --- cf.
Juv.
11, 4.
4 - poét. emplacement, place, position.
- comas in statione
ponere, Ov. Am. 1, 7, 68 : mettre les cheveux en place.
5 - station
navale, mouillage, rade. --- Cæs. BC. 3, 6; 3, 8, etc.; Liv.
10, 2, 6;
28, 6, 9, etc.; Virg. En. 2, 23, etc.
6 - poste
militaire.
- statio
et præsidium, Cæs. BG. 6, 42, 1 : le poste assigné et remplacement
à
défendre.
- in statione esse, Cæs. BG. 4, 32, 1 : être de
garde.
- cohors
in statione, Cæs. BG. 6, 37, 3 : cohorte de garde. --- cf.
Cæs. BG. 38, 3.
- in stationem
succedere, Cæs. BG. 4, 32, 2 : prendre son tour de garde,
remplacer la
garde.
- statione relicta, Virg. En. 9, 222 : ayant
quitté son poste.
- fig. de
statione vitæ decedere, Cic. CM 73 : quitter le poste de la vie.
7 - les
hommes de garde, poste, garde, sentinelles détachement.
- stationes
dispositas habere, Cæs. BG. 5, 16, 4 : tenir des postes
échelonnés. --- cf.
Cæs. BG. 7, 69, 7.
- stationes Romanæ insederant vias, Liv. 27, 18, 20
: des
détachements romains gardaient les routes.
- ad stationem in porta
segniter agentem vigilias perveniunt, Liv. 10, 32, 7 : ils
arrivent près
du poste qui montait la garde avec négligence à la porte du camp.
8 - poste,
bureau d’un fonctionnaire dans les provinces. --- Cod. Th.
22,
6, 19, etc.
9 - relais de poste. --- Inscr. Mur. 1015.
10 - factorerie. ---
Inscr. Grut. 1105, 3.
11
- réunion des chrétiens priant
debout, station.
--- Tert. Or. 29.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- stătionālis,
e [statio] : stationnaire, fixe [en t. d’astronomie].
--- Plin. 2, 60.
- stătĭōnārĭus, a, um [statio]
: - 1
- (c. stationalis)
stationnaire, fixe. --- Isid. Nat. 22, 3. - 2
- qui est de garde. --- Suet. Aug. 32.
- subst.
stătĭōnārĭus, ĭi, m. : maître de poste.
--- Cod.
Th. 8, 5, 1.
- stătĭōrŏn, i, n. : carline
[plante]. --- Apul. Herb. 25.
- Statĭus,
ĭi, m. : Statius. - 1
- Cécilus
Statius (poète comique latin). - 2
- Papinius
Statius (Stace, poète épique latin). - 3
- autres du même nom.
- Statius Albius
Oppianicus, Cic. Clu. 4, 9.—
- Cæcilius Statius. --- Cic.
Opt. Gen. 1, 2; id. Att. 7, 3, 10; Vell. 1, 17, 1.
- P. Papinius
Statius. --- Juv. 7, 82 sqq.
- L. Statius Murcus. --- Cæs.
BC. 3, 15; Cic. Phil. 11, 12, 30; Vell. 2, 69, 2; 2, 77, 4.
- stativa
[sto] :
1
- stătīva, ōrum, n. : campement fixe, campement, quartiers.
---
Liv. 1, 57, 4; 29, 34, 3, etc. ; Tac. H. 1, 66, etc.
2
- stătīva, ōrum, n. : lieu de
séjour, station [d’un voyageur]. --- Plin. 6, 103.
- stătīvæ, ārum, f. [sto]
: lieux où l’on séjourne. --- Lampr. Sev. 45, 2.
- stătīvus,
a, um [sto] : qui reste en place, stationnaire.
- præsidium stativum, Cic. Phil. 12, 24
: poste
militaire. --- cf. Liv. 41, 1, 6; 44, 40, 6.
- eodem
die uterque eorum ex castris stativis a flumine Apso exercitum educunt,
Cæs. BC. 3, 30 : tous deux sortirent le même jour de leur camp et
s'éloignèrent de l'Apsus avec leurs troupes. --- Cic.
Verr. 5,
29.
- stativæ
aquæ, Varr. ap. Non. 217, 2 : eaux dormantes.
- stativæ
feriæ, Macr. S. 1, 16, § 5 : fêtes non mobiles, féries fixes, féries
solennelles.
- voir
stativa.
- Statōnes, um, m. : habitants de
Statonia [Etrurie]. --- Plin. 3, 52
- Statonĭensis, e :
de Statonia. --- Plin. 2, 209; id. 14, 67; Sen. Q. N. 3, 25, 8.
- Statonĭensis, is,
m. (s.-ent. ager) : le territoire de Statonia. --- Plin. 36,
22, 49, § 168; Varr. R. R. 3, 12. 1.
- in Statoniensi,
Varr. R. 3, 12, 1 : sur le territoire de Statonia.
- stator
:
1
- stătŏr, ōris, m. [sto] : esclave public (qui faisait office de
planton),
planton. --- Cic. Fam. 2, 19, 2; Planc. ib. 10, 21, 2;
Dig. 4, 6, 10; 1, 16, 4; Inscr. Orell. 2780; 3422; 3524.
2
- Stătŏr, ōris, m. [sisto] : Stator (surnom de Jupiter, qui
arrête les fuyards). --- Cic. Cat. 1, 11; Liv. 1, 12 6;
Ov. F. 6, 793.
- tu, Juppiter, ... quem Statorem hujus urbis atque
imperii vere nominamus, Cic. Cat. 1, 33 : et toi, Jupiter, que nous
appelons justement le protecteur de cette cité et de cet empire. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 417;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Stator (en parl. de Mars). --- Vell.
2, 131, 1.
- Stătōrĭus,
ĭi, m. : Statorius (nom d'homme). --- Liv. 24, 48.
- stătŭa, æ, f. [statuo] : -
1
- statue (d'un homme,
rarement d'un dieu). - 2
- colonne.
--- Vop. Aur. 37. 2;
Sedul.
Pasch. 1, 106.
- voir hors site statua.
- statuam
ponere (statuere) : dresser une statue. --- Cic. Att. 6, 17;
Sest. 83.
- a
statuis, Inscr. : celui qui est chargé de la garde des statues,
conservateur
des statues.
- fig. statua : statue, homme
silencieux et immobile. --- Plaut. Capt. 5, 1, 31; id. Ps. 4, 1,
7; Petr. 102, 12.
- statuā
taciturnius, Hor. Ep. 2, 2, 83 : plus silencieux qu'une statue.
- inauratā palladior statuā, qui
tibi nunc
cordi est,
Catul. 80, 4 : (ce moribond), à la face plus jaune qu'une statue dorée,
qui a maintenant place dans ton cœur.
- nota bene
statuam,
statuas, statuis <> statuam, statuas, statuis ---> statuo.
- stătŭālis,
is, m. : le statuaire. --- Inscr.
Murat. 937, 13.
- stătŭārĭa
(ars), f. : la statuaire. --- Plin.
34, 33; 35, 156 ; 36, 15.
- stătŭārĭus,
ĭi, m. [statua] : le statuaire. --- Sen.
Ep. 88, 15; Quint. 2, 21, 10.
- stătūlībĕr,
ĕri, m. et stătūlībĕra, æ, f. : qui doit
être affranchi(e) par testament.
- Dig. 48, 7, 1 ;
30, 1, 81, 9, cf. Fest. 314.
- Stătŭlīnus
: c. Statanus.
- Statumæ, ārum, f.
: ville de la Narbonnaise, chez les Arécomices.
--- Inscr.
- stătūmārĭa, æ, f.
: la renouée (plante). --- Apul.
Herb. 18.
- stătūmĕn,
ĭnis, n. [statuo] :
1 - échalas. --- Col.
4, 2, 1; 4, 16, 3.
2
- varangue [t. de
marine].
--- Cæs. BC.
1, 54.
3
- fondement
(fondation) en pierres. --- Vitr.
7, 1, 1.
4 - première
couche, base [d'une fabrication]. --- Plin.
13, 79.
- stătūmĭnātĭo,
ōnis, f. [statumino]
: action d'établir une fondation. --- Vitr.
7, 1, 3.
- stătūmino,
āre [statumen] : - tr. - 1
- étayer,
soutenir, échalasser. --- Plin.
18, 47.
- 2 - faire
une
fondation. --- Vitr.
7, 1.
- stătuncŭlum,
i, n. (dimin.
de statua)
: statuette, figurine. --- Petr.
50, 6 ; Donat. 376, 9.
- stătŭo,
ĕre, tŭi, tūtum [status] : - tr. -
1 - établir,
poser,
placer, mettre dans une position déterminée.
- statuite hic
lectulos,
Plaut. Pers. 759 : placez ici les lits.
- statue signum,
Liv. 5,
55, 1 : plante l'enseigne.
- tigna statuere,
Cæs. BG. 4, 17
: placer des pilotis.
- crateres
statuere, Virg. En. 1, 724
: disposer les coupes sur la table.
- statuam
ante aras aurata fronte juvencum, Virg. En. 9 : je placerai devant tes
autels un jeune taureau aux cornes dorées.
- tu
cum pro vitula statuis dulcem Aulide natam ante aras, Hor. : toi,
lorsque,
à Aulis, tu mets devant l'autel, à la place d'une génisse, ta douce
fille.
- statuere
captivos in medio,
Liv. 21, 42, 1 : placer les captifs au milieu.
- cf. Liv. 28,
33, 12
; 39, 49, 11, etc.
- statuere bovem
ante aram, Liv. 1, 45, 6
: placer une génisse devant l'autel. --- cf.
Virg. En. 9, 627.
- statuere
aliquem ante oculos, Cic. de Or. 1, 245 : placer, mettre
qqn devant les yeux.
2
- élever, ériger,
dresser, mettre debout.
- statuere
tabernacula, statuam, Cæs. BC. 1, 81; Cic. Phil. 5, 41
: dresser des tentes, une statue.
- statuere
tropæum, Cic. Inv.
2, 69 : élever un trophée.
- statuitur
Lollius in illo convivio,
Cic. Verr. 3, 61 : on fait tenir debout Lollius dans ce
banquet.
- statuar tumulo,
Tac. D. 13 : je serai dressé = ma statue
se
dressera sur le tombeau. --- cf. Ov. H. 2, 67.
- urbem quam
statuo vestra
est, Virg. En. 1, 573 : la ville que je fonde est à vous.
- cf.
Virg. En. 4, 655; Prop. 3, 11, 21.
3
- [fig.] établir.
- statuere
exemplum in aliquo, Cic. Verr. 2, 111
: instituer un exemple dans la personne de qqn.
- statuere
exemplum
in aliquem, Cic. Verr 3, 210 : faire un
exemple de qqn.
- documentum
statuere, Liv. 24, 45, 5 : faire un exemple.
- omnium
rerum jura, Cic. Cæc. 34 :
établir des lois pour tout.
- statuere
aliquem arbitrum alicujus rei, Cic. Att. 15, 1 A, 2 : faire
qqn arbitre d'une chose.
4
- décider, fixer,
déterminer.
- statuere omnes
partes religionis,
Cic. Rep. 2, 26 : déterminer toutes les parties de la religion.
- statuere modum
alicui rei, Cic. Verr. 5, 163 : fixer une limite à
qqch, ou alicujus
rei Cic. Sull. 48.
- statuere
condicionem, legem alicui, Cic. Balb. 25 ; Phil. 10, 12, fixer des
conditions, une loi à qqn.
- statuere diem
alicui, alicui rei : assigner
un jour à qqn, à qqch. --- Sall. C. 36, 2 ; J. 70, 3.
- præterea de muro statue quid
faciendum sit, Cic. Att. 2, 6, 2 : d'ailleurs au sujet du mur, décide
ce qu'il faut faire.
- statutus est comitiis dies, Liv. 24, 27 : le
jour des comices avait été fixé. --- cf. Liv.35, 35, 15.
- statuto
tempore, Curt. 6, 3, 7 : à l'époque fixée.
- avec int.
ind. statuere utrum sint an... Cic. Phil. 2, 30
: décider,
trancher, s'ils sont ou si... --- cf. Mur. 27 ; Ac.
2, 9, etc.
-
statuebant judices damnarent an absolverent, Cic. de Or. 1 , 231 : les
juges décidaient s'ils devaient condamner ou absoudre.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 115, éd. Vuibert.
- statuere
apud animum suum, Liv. 24, 2, 4 : décider dans son esprit...
--- cf.
Liv. 6, 39,
11.
- habes statutum
quid... putes, Cic. Fam. 4, 2, 4 : tu as une idée arrêtée sur
ce que tu crois...
5
- poser en principe, être
d'avis, juger,
croire, estimer, imaginer, se mettre dans la tête.
- statuere
+ prop. inf.
: établir (comme vérité) que, croire que.
- statuit
sibi non expectandum esse, Cæs. : il pensa qu'il ne devait pas
attendre
(il résolut de ne pas attendre).
- non
statuebas tibi non solum de tuis, sed etiam de illorum factis rationem
esse reddendam ? Cic. Ver. 2, 2, 29 : tu ne pensais pas qu'il faudrait
rendre compte et de ta conduite et de leurs actions ? --- syntaxe
latine Ernout et Thomas n° 303; éd. Klincksieck.
- statuit
aliquid sibi consilii novi esse capiendum, Nep. : il pensa qu'il devait
employer quelque stratagème nouveau.
- nolim
statuas me mente malignā id facere, Catul. 67 : ne va pas croire que
j'agis
ainsi par méchanceté.
- ut
ego mihi statuo, Cic. : comme je l'imagine.
- avec deux acc. statuere
aliquem hostem, Cic. Phil. 11, 3 : juger qqn un
ennemi.
- cf. Cic. Off.
1, 5; Sest. 144; Læl. 38, etc.
- avec prop.
inf. statuerant se... numquam esse visuros,
Cic. Verr. 5, 95 : ils avaient dans l'idée
qu'ils ne verraient jamais...
- cf. Cic. Br.
143 ; Phil. 12, 12 ; Cæc.
39 ; Planc. 51, etc.
- sic statuo a
me... partes esse susceptas, Cic. Sest.
3 : mon point de vue est que j'ai assumé le rôle...
--- cf. Cic. Fam.
7, 33, etc.
- non statuebas
tibi... rationem esse reddendam, Cic. Verr.
2, 28 : tu n'estimais pas que tu devais rendre compte... --- cf. Verr.
5, 103 ; Sest. 24.
- manendum mihi
statuebam, Cic. Phil. 1, 1 : je
considérais comme mon devoir de rester.
- cf. Cic. Clu.
16 ; Fam. 5, 2,
1; Cæs. BG. 1, 11, 6.
- statuit
exspectandam classem, Cæs. BG. 3, 14,
1 : il estima qu'il fallait attendre la flotte.
- ut ego mihi
statuo, Cic. Mur. 32 : comme je m'en forme l'idée.
- ut Manilius
statuebat, Cic. Cæc. 69 : comme c'était l'avis de Manilius.
6
- décider, arrêter,
résoudre.
- avec
même sujet - statuere + inf. :
décider de.
- avec
sujets différents - statuere ut :
décider de, décider que.
- Cæsar
prœlio supersedere statuit, Cæs. : César décida de surseoir au combat.
- statuit jus
non
dicere,
Cic. Prov. 10 : il décida de ne pas rendre la justice.
- cf. Cic.
Mil. 24 ; Lig. 21; Off. 1, 4, etc.
- sic habuisti
statutum cum animo...
rejicere, Cic. Verr. 3, 95 : tu as eu le parti pris de
récuser...
- statuunt
ut decem milia hominum mittantur, Cæs. : ils décident d'envoyer dix
mille
hommes.
- statuere
sibi eam legem ut.... : s'imposer comme loi de...
- avec ut,
ne statuunt ut...
mittantur, Cæs. BG. 7, 21, 2 : ils
décident que soient envoyés.
- cf. Cic. Verr.
3, 38 ; Off. 3,
48, etc.
- statuitur,
ne... sit Creta provincia, Cic. Phil. 2, 97
: on décide que la Crète ne sera plus province.
7
- décider,
décréter, statuer.
- statuere
aliquid gravius in aliquem, Cic. Verr. 4,
19 : décider qqch d'un peu grave contre qqn.
- statuere
aliquid de
aliquo, Sall. C. 52, 31 : prendre une
décision sur qqn.
- numquam
intelleges statuendum tibi esse, utrum illi, qui istam rem gesserunt,
homicidæne sint an vindices libertatis ? Cic. 2, 30 : ne comprendras-
tu jamais qu'il te faut décider si ceux qui ont accompli cet acte (le
meurtre de César) sont des assassins ou des champions de la liberté ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 114, éd. Vuibert.
- abst. de
aliquo
statuere, Cæs. BG. 1,
19, 57 : prendre une décision sur qqn.
- pro merito
cujusque statuitur, Liv. 8, 14, 1 : on statue
selon les services de chacun.
- de se statuere,
Tac. An. 6, 29
: s'exécuter soi-même, se suicider.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- stătūra, æ, f. [sto]
: - 1
- stature, taille.
--- Cic. Phil. 2, 41, etc.
; Cæs. BG. 2, 30, 4 ; 6, 21. - 2
- hauteur d'une
plante. --- Col. 5, 5, 8.
- stătūrōsus,
a, um : gigantesque. --- Aug.
Civ. 15, 23.
- stătūrus,
a, um : part. fut. de sto.
- status
:
- (Lebaigue
P. 1189 et P.
1190)
1
- stătus, a, um : - a - part. passé de sisto - a
- adjt.
fixé,
fixe, périodique.
- sollemne et
statum sacrificium, Cic. Tusc. 1, 113 : sacrifice revenant
tous les ans à date fixe.
- stato tempore,
Plin. 11, 173 : à époque fixe.
- ex
quo factum est, ut postea athletæ ceterique artifices iis statibus in
statuis ponendis uterentur, cum victoriam essent adepti, Nep. 12, 1, 3
: d'où
il arriva qu'ensuite les athlètes et les artistes de tous les genres,
quand il s'agissait de leur dresser des statues, leur firent
donner la pose qu'ils avaient au moment de leur victoire..
2
- stătŭs, ūs, m. :
a - action de se tenir, posture,
attitude, pose.
- oratoris status
erit erectus et celsus, Cic. Or. 59
: l'orateur se tiendra droit, la tête levée.
- status signi,
Cic.
Verr. 1, 57 : l'attitude d'une statue. --- cf.
Nep. Chab. 1, 3.
- status,
incessus, sessio,
accubitatio, Cic. Off. 1, 129 : le maintien, la démarche, la
manière de
s'asseoir, de se tenir à table.
- motus et status
naturæ congruentes,
Cic. Fin. 5, 35 : manières de se mouvoir et de se
tenir
conformes à la
nature.
b - taille, stature.
- Stat. S. 1, 6,
58 ; Col. 1, 9, 3, etc.
c - position du combattant.
- statum alicujus
conturbare, Quadr. d. Gell. 9,
13, 16 : bousculer son adversaire.
- statu hostes
movere, Liv. 30, 18,
4 : ébranler l'ennemi.
- fig.
animum
certo de statu demovere, Cic.
Cæc. 42 : faire perdre contenance à l'âme.
- adversarios de
statu omni
dejicere, Cic. Or. 129 : jeter les adversaires dans le
désarroi, leur
rendre impossible toute position de combat. --- cf.
Cic. Par. 15.
d - état, position, situation.
- status vitæ,
Cic. Att. 10, 4, 1
: situation sociale.
- amplus status,
Cic. Att. 3, 10, 2
: situation
considérable, haut rang.
- in eo statu
civitas est ut... Cic. Sest. 106
: la
cité est dans un état tel que ...
- status rei
publicæ, Cic. Fam. 3,
11, 4 : l'état
des affaires publiques.
- quo in statu sim vides, Cic. Fam. 1, 11, 13 : tu vois dans quel état
je suis.
- deteriore statu esse, Cic. Har. 61 : être dans un état pire.
- cf. Cic. Fam.
5, 16, 2 ; Phil. 13, 2, etc.
- eo
tum statu res erat ut ... Cæs. BG. 6, 12, 9 : la situation
[en
Gaule] était
alors la suivante.
- statum
cæli notare, Liv. 37, 12, 11
: noter l'état
du ciel.
- cf. Lucr. 3,
292 ; Curt. 6, 4, 19.
e - forme de gouvernement, régime.
- status
optimatium, Cic. Rep. 1, 68 : le régime de l'aristocratie,
gouvernement
aristocratique.
- status rei
publicæ, Rep. 1, 68 : la forme du
gouvernement.
- status civitatis, Cic.
Rep. 1, 33, etc. :
g
- bon état,
stabilité, assiette
solide.
- rei publicæ
statum labefactare, Cic. Cat. 1, 3
: ébranler la
constitution de l'état. --- cf. Cic. Har. 41.
- pro statu
civitatis nullum
vitæ discrimem vitare, Cic. Sen. 20 : ne reculer devant aucun
danger
pour maintenir l'existence de la cité.
- cf. Cic. Cæl.
70 ; Sull. 63.
- multorum excisi
status, Tac. An. 3, 28 : beaucoup de situations
furent
ruinées.
- status ætatis,
Dig. 31, 1, 79 : âge de la
majorité [25 ans].
h
- maintien, salut, conservation.
- rei
publicæ statum labefactare, Cic. Cat. 1, 3 : porter atteinte à la
constitution
de l'Etat.
- optimus
status civitatis, Cic. Rep. 1, 33 : le meilleur statut pour la cité.
- tu
velim ad me de omni rei publicæ statu quam diligentissime perscribas,
Cic. Fam. 2, 11 : je voudrais que tu m'écrives longuement et avec le
plus
grand soin possible à propos de l'ensemble de la situation politique.
- qui
status rerum fuerit tum cum has litteras dedi scire poteris ex C. Titio
Strabone ? Cic. Fam. 12, 6, 1 : quelle est la situation au moment où je
donne cette lettre, tu pourras le savoir par C. Titius Strabon ?
- deplorare
temporum statum, Suet. Cæs. 20 : déplorer le malheur des temps.
ii
- position.
- [rhét.] status =
στάσις : position (que prend l'orateur pour
repousser l'attaque de l'adversaire].
- cf. Cic. Top.
93; Part. 102;
Tusc.
3, 79.
- status causæ ou
status seul [ = constitutio Her. 1,
18 ; cf.
Cic. Inv. 1, 10] : position de la question, point du débat,
genre de
cause, nature propre de la cause.
- cf. Quint. 3,
6, passim.
k
- [gram.]
mode du verbe.
- Quint. 1, 5,
41; 9, 3, 11.
m
- [droit]
condition, statut
d'une personne, état juridique.
- Dig. 1, 5, 21;
4, 5,. 11,
etc.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- stătūtĭo,
ōnis, f. [statuo] : pose
[d'une poutre]. --- Vitr.
10, 2, 10.
- stătūtum,
i, n. [statutus] :
décret, statut.
--- Lact. 2,
16, 14.
- stătūtus,
a, um : part. passé de statuo
- Staures,
um, m. : peuple voisin de la mer Caspienne. --- Plin. 6, 46.
- stĕ : voir iste.
- stĕătītis,
ĭdis, f. : stéatite
ou
pierre de lard [pierre précieuse]. --- Plin. 37, 186.
- gr. στεατῖτις
--- στέαρ, ατος :
graisse, lard.
- stĕătōma,
ătis, n. : stéatome (une tumeur graisseuse). --- Plin. 25, 82.
- gr.
στεάτωμα, ατος -- στέαρ,
ατος : graisse, lard.
- stĕfănĭum : voir steph-.
- stĕga, æ, f. : pont [de navire], tillac. --- Plaut. Bac. 278 ;
Stich. 413.
- gr. στέγη.
- Stĕgănŏs, i, f. : île près de
Rhodes.
--- Plin. 8,
133.
- gr. Στεγανός.
- stegnus,
a, um : qui resserre les pores.
- gr.
στεγνός : resserré.
- stegnæ
febres, Plin. 23, 120 : fièvres sans transpiration.
- stēla, æ, f. : - 1
- stèle [t.
d'arch.].
--- Plin. 6, 150. - 2
- cippe, colonne
tumulaire. --- Petr. 62, 4.
- gr.
στήλη.
- Stelendena, æ, f.
: contrée de Syrie, voisine de Palmyre. --- Plin. 5, 89.
- stĕlĕphūros,
i, m. : plantain
à feuilles
lancéolées. --- Plin. 21, 201.
- gr.
στελεϕοῠρος.
- Stelicho
: voir Stilicho.
- stelio
: c. stellio.
- stĕlis,
ĭdis, f. (acc. -lin) : nom grec du gui (qui vient sur le sapin
et
le mélèze). --- Plin. 16, 245.
- gr.
στελίς, ίδος.
- stella
:
1
- stella, æ, f. (*sterla,
*sterula) :
- gr.
ἀστήρ, έρος -- angl. star.
a
- étoile.
-
sidera et stellæ, Cic. Rep. 6, 15 : les constellations et
les étoiles.
- stellæ
errantes, Cic.
Nat. 2, 51 : planètes.
- stella comans,
Ov. M. 15, 749 : comète.
b - étoile
filante.
- Virg.
G. 1, 365 ; En. 2, 694
; Sen. Nat. 1, 14, 2.
c - étoile
[figurée sur
un vêtement, etc.].
- Suet. Ner. 25 ;
etc.
d - étoile
[en parl. de
la pupille de l'œil].
- Claud. Edyl. 1,
36.
e
- ver
luisant.
- Plin. 18,
251.
g - étoile
de mer, astérie.
- Plin.
9, 183.
2
- stella.
-
: c. stela : [qqs
mss].
3
- Stella, æ, m. :
- L. Arruntius
Stella [poète
sous Trajan]. --- Mart. 1, 7 ; 1,
41, etc.
- stellans,
antis : - 1
- part.
présent de stello. - 2
- garni (parsemé) d'étoiles. --- Lucr. 4, 212;
Virg. En. 7, 210. - 3
- étincelant, lumineux, brillant. --- Ov. M. 1,
723.
- fig. frons
stellans, Mart. 2, 29, 9 : front constellé, qui est comme
couvert d'étoiles.
- stellāris,
e [stella] : d'étoile, d'astre. --- Macr. Scip. 1,
14, 19.
- stallaris,
is, f. (s.-ent.
ars) : astrologie. --- Tert. Pall. 6.
- Stellātīnus,
a, um : voir Stellatis.
- stellātis
campus (ager), m. :
canton de Stella (en
Campanie).
--- Cic. Agr.
1, 2;
Liv. 9, 44, 5.
- stellātīnus,
a, um : de Stella (en Campanie).
- Stellātīna tribus, f.
: tribu Stellatine. --- Liv.
6, 5, 8, cf. Fest.
343.
- stellātūra, æ, f. : profit illicite [des
fournisseurs militaires]. --- Lampr. Sev. 15, 5
; Cod. Th. 7, 4, 28, 1.
- stellaturas
accipere, Spart. : se laisser suborner par les intendants militaires.
- stellātus,
a, um [stella] : - 1
- étoilé, parsemé
d'étoiles. --- Cic. Tusc.
5, 8; 2, 42. - 2 - étincelant. --- Virg.
En. 4, 261.
- stellatus
Argus, Ov. 1, 664 : Argus constellé d'étoiles, Argus aux cent yeux.
- stellĭfĕr,
ĕra, ĕrum [stella + fero] : étoilé. --- Cic. Rep. 6, 18.
- stellĭgĕr,
ĕra, ĕrum [stella + gero] : étoilé. --- Cic. Arat. 482 ;
Stat. Th. 12, 565.
- stellĭmĭcans,
antis [stella + mico] : brillant d'étoiles. --- Varr. Men. 92.
- stellio
:
1
- stellĭo (stelĭo), ōnis, m. [stella] : - a
- stellion (lézard de couleur changeante, avec des taches
étoilées),
caméléon. ---
Plin. 29, 90
; Virg. G. 4, 243. -
b - [cf. versipellis] fourbe.
--- Plin. 30, 89 ;
Apul. M. 5, 30.
- quibus
modis stelionem istum cohibeam ? Apul. M. 5, 30 : comment maîtriser ce
fourbe ?
2
- Stellĭo, ōnis, m. : Stellion (surnom).
- stellĭōnātŏr,
ōris, m. [stellio] : un
fourbe, un imposteur. --- Gloss. Gr.-Lat.
- stellĭōnātŭs,
ūs, m. [stellio] : stellionat,
sorte
d'escroquerie [t. de droit]. --- Ulp. Dig. 40, 7,
9.
- stello
:
1
- stello,
āre, ātum : - a
- tr. - semer
d'étoiles. --- Plin.
37, 100 ;
Capel. 2, 118. - b - intr. - être étoilé,
être brillant, briller.
- voir stellans.
2
-
stello, ōnis : voir stellio.
--- Caper. 107, 2.
- stellŭla, æ, f. [stella]
: astérisque. --- Hier. Ep. 112, 19.
- lat. asteriscus --- gr.
ἀστερίσκος.
- stellŭmĭcans : voir stellimicans.
- stēlŏgrăphĭa, æ,
f. : inscription sur une colonne. --- Hil. Ps. 55, 1.
- gr. στηλογραφία.
- stemma,
ătis, n. :
- gr.
στέμμα, ατος.
1
- guirlande
[en
gén.]. --- Firm.
Math. 3, 8.
2 - surtout
guirlande qui
reliait entre eux les noms des ancêtres. --- Sen.
Ben. 3, 28, 1; Plin. 35,
6.
3 - [d'où]
arbre généalogique, tableau généalogique. --- Sen.
Ep. 44, 1;
Suet. Ner. 37 ; Galba 2 ; Pers. 3, 28 ; Juv. 8, 1.
4 - fig. =
antique
origine. --- Mart. 8, 6, 3.
- Stena, ōrum, n. : nom
d'un défilé.
--- Liv. 32, 5.
- gr. Στενά.
- Stenacum,
i, n. : ville de la Norique. --- Anton.
- Stĕnæ, f.
: plusieurs îles de la mer Rouge. --- Plin. 6, 169.
- stĕnŏcŏrĭăsis,
is, f. : Veg. sténocoriase (rétrécissement de
la prunelle chez les chevaux). --- Veg. Mul. 3, 16,
1.
- gr.
στενοκορίασις --- στενός
: étroit, resserré.
- Stenius
: voir
Sthenius.
- Stentōr,
ŏris, m. : Stentor (au siège de Troie, héros grec à la
voix puissante).
- gr.
Στέντωρ, ορος.
- tu
miser exclamas, ut Stentora vincere possis, Juv. : toi, malheureux, tu
t'écries si fort que tu pourrais couvrir la voix de Stentor.
- Stentŏrĕus,
a, um : de Stentor.
- Stĕphăna, æ, f. : nom
de femme.
--- Inscr.
- Stĕphănē,
ēs, f. : Stéphané. - 1
- ancien nom de l'île de Samos. --- Plin. 5, 135. - 2 -
ancien
nom de Préneste. --- Plin. 3, 64. - 3 -
montagne de
Phthiotide. --- Plin.
4, 29.
- gr. Στεφάνη, ης.
- Stĕphănēplŏcŏs,
i, f. : celle qui tresse une couronne (tableau
de Pausias).
- gr.
στεφανηπλόκος.
- Stĕphănŏpōlĭs,
is, f. : la Vendeuse de couronnes (autre nom du même tableau).
- gr.
στεφανοπῶλις.
- Stĕphănĭa, æ, f.
: Stéphanie, nom de femme.
--- Prisc.
- Stĕphănĭo, ōnis, m. : nom
d'homme. --- Plin. 7, 159.
- stĕphănītes, æ, m. : sorte
de vigne qui s'enroule en forme
de guirlande. --- Col. 3, 2, 7.
- gr.
στεφανίτης.
- stĕphănītis, ĭdis, f. : sorte de vigne
qui s'enroule en forme
de guirlande. --- Plin. 14, 42.
- gr. στεφανῖτις.
- Stĕphăniscĭdĭum,
ĭi, f. : voir
Stephanium.
- stĕphănĭum
:
1
- stĕphănĭum, ĭi, n. : petite couronne. --- Æthic. Cosm. 84.
- gr.
στεφάνιον.
2
- Stĕphănĭum, ĭi, f. : Stéphanie (personnage de Plaute, amie
de Stichus).
- Stĕphăniscĭdĭum, ĭi, n.
: ma petite Stéphanie. --- Plaut. Stich.
740.
- stĕphănŏmĕlis,
is, f. : plante qui arrête les saignements
de nez. --- Plin.
26, 136.
- Stĕphănŏpōlĭs,
is, f. : voir Stephaneplocos.
- stĕphănŏs,
i, m. : couronne (nom de plusieurs plantes).
- gr.
στέφανος.
- stĕphănŏs
Alexandri : daphné
lauréole [plante].
--- Plin. 15,
132.
- stĕphănŏs Aphrodites
: c. sisymbrium. --- Apul. Herb. 105.
- Stĕphănus, i, m. : - 1
- nom
d'un statuaire. --- Plin. 36, 33. - 2
-
saint Etienne, premier martyr. --- Prud.
- gr. Στέφανος.
- voir
hors site Saint Etienne.
- Stephănūsa, æ, f. : la Tresseuse de couronnes
[titre d'une statue de Praxitèle]. --- Plin. 34, 70.
- gr.
Στεφανοῦσα.
- stercēia, æ, f. [stercus]
: bonne d'enfant (qui torche les enfants).
--- Tert. Val. 8.
- Stercĕnĭus, ĭi, m. : c. Sterculius. --- Serv. En.
11, 850.
- stercer-
: voir stercor-
- Stercēs, is, m. : c. Sterculius.
--- Aug. Civ. 18, 15.
- stercĭlīnum,
i, n. : voir sterculinum. --- Cato, Agr. 2,
3; 5, 8; 39, 1.
- stercŏrārĭus,
a, um : relatif au fumier, relatif aux excréments.
- ou stercĕrārĭus,
Cato,
Agr. 10.
- stercoraria
porta, Fest. 344 : une porte du temple de Vesta (par où l'on enlevait
la vidange).
- stercŏrātĭo,
ōnis, f. [stercoro] : action de fumer une terre, fumage.
- Varr.
R. R. 2, 2, 12; Col. 2, 1 fin.; 2, 16, 2; Plin. 18, 23, 53, § 192.
- hoc
est nobis scribere, quod agro fructum producere, hoc nobis lectio quod
agro stercoratio, Erasm. Cic. 1591 :
écrire pour nous, c'est, pour un champ, produire; et la lecture pour
nous, c'est, pour un champ, le fumage.
- stercŏrātus
(stercĕrātus), a, um : fumé, amendé par un engrais.
- stercoratissimus, Col. 11, 2, 85; 2, 11, 8.
- stercoratum,
i, n. : Plin. terrain fumé.
- stercŏrĕus,
a, um [stercus] : excrémentiel. --- Arn. Ps. 77.
- gloriosus, inpudens, stercoreus,
Plaut. Mil. 90 : (mon maître), un fanfaron, un impudent, un tas
d'ordure.
- stercŏris
: gén. de stercus.
- stercŏro
(stercĕro), āre, āvi, ātum [stercus] : - tr. -
1
- fumer (un champ).
- Varr.
R. R. 1, 38; Cic. Sen. 15, 54; Mart. Cap. 3, § 305; Col. 2,
16, 2; Plin. 17, 9, 6, § 50.
2 - vider, curer.
- stercorata
colluvies, Col. 1, 6, 24 : vidange.
- stercŏrōsus,
a, um : - 1 -
bien fumé. --- Col. 11, 3, 43. - 2
- plein d'ordures, fangeux, vaseux, sale. --- Col. 8, 3, 8.
- Lebaigue
P. 1190 et P.
1191
- stercŏrōsissimus,
Cato, Agr. 46.
- stercŭlīnĭum,
ĭi, n. : c. sterculinum. --- Gloss. Lab.
- stercŭlīnum,
i, n. [stercus] :
- autres
graphies stercŭlīnĭum, stercĭlīnĭum, sterquĭlīnĭum,
sterquĭlīnum.
1 - tas
de fumier,
fosse à fumier.
- Cato,
R. R. 2, 3; Varr.
1, 13, 4; 1, 38, 3; Col.
1, 6, 21; 7, 5, 8; Phædr.
l. l.
2 - ordure,
fumier (t.
d'injure).
- Plaut. Pers. 406; Cas. 1, 26; Ter. Phorm. 526.
- Stercŭlĭo, ōnis, m. : nom d'homme. --- Inscr.
- Stercŭlĭus, ĭi,
m. [stercus] : surnom
de Saturne ou de Picumnus, qui inventa, dit-on, l'art de fumer les
terres.
- Tert. Apol. 25; Macr. S.
1, 7; Lact. 1, 20 fin.; 1, 36; Serv. Virg. G. 1, 21.
- appelé
aussi Stercŭlus,
Prud.
στεφ. 2, 450; Stercŭtus ou Stercŭtĭus,
Plin. 17, 9, 6, § 50; Lact. 1,
20, 36; et Stercenĭus,
Serv. Virg. En. 11, 850; cf. Aug. Civ. Dei, 18,
15.
- voir
hors site Stercutius.
- stercŭs,
ŏris, n. :
- cf.
gr. σκατός.
1 - excrément,
fiente, fumier.
- syn. fimus, merda.
- Varr. R. R. 1,
38; Col. 2,
15; Cato, R. R. 29; 37; Cic. Div. 1, 27, 57; Hor. Epod. 12, 11;
Fest. 344; Juv. 14, 64
- aurum in
stercore
quærere : chercher de l'or
dans le fumier. --- Cassiod. Inst. Div. Lit. 1, p.
510.
2 - ordure,
rebut.
- stercus
curiæ, Cic. de Or. 3, 41, 164 : rebut du sénat.
3
- scorie.
- stercus
ferri, Scrib. Comp. 188 : mâchefer.
- Stercŭtus,
i, m. : voir Sterculius.
- sterelytis, ĭdis,
f. (c. scirerytis) :
sorte de litharge d'argent. --- Plin. 33, 108.
- stĕrĕŏbăta
(stĕrĕŏbătēs), æ, m. : stéréobate, soubassement
(d'une colonne), base. ---
Vitr. 3, 4, 1.
- gr.
στερεοϐάτης.
- Stereses, um, f. : ville
de Belgique. --- Plin. 3, 14.
- stergēthrŏn,
i, n. : joubarbe des toits (plante grasse). --- Plin. 25, 160 ; Apul. Herb. 123.
- gr.
στέργηθρον.
- Stergūsa, æ, f. : nom de
femme. --- Inscr.
- Stērĭa, æ, f. : ville de l’Attique. --- Plin. 4, 24.
- gr.
Στειρία.
- stērĭcŭla, æ, f. : vulve d’une jeune truie. --- Petr.
35, 3.
- stērigmŏs,
i, m. : station d’une
planète [t. d’astronomie]. --- Apul. Mund. 16.
- gr.
στηριγμός.
- stĕrĭlesco,
ĕre [sterilis] : - intr. - 1 -
devenir
stérile. --- Plin.
8, 45 ; 8,
200 ; 17, 63. - 2 - devenir
vain, s'évanouir. --- Val. Cato, Dir. 9.
- stĕrĭlĭcŭla, æ, f. (c.
stericula) : vulve d'une jeune truie (qui
n'a pas encore mis bas). ---
Petr. 35, 3.
- stĕrĭlis,
e :
- acc. sing.
fém sterilam (= sterilem), Fest. p.
316; neutr. plur. sterila, Lucr. 2,
845; abl. sterile, Apic. 7, 1, § 258.
- cf. gr. στερέω.
1 - stérile,
infécond.
- steriles
viri, Catul. 63 : eunuques.
- steriles
platani, Virg. G. 2, 70 : platanes stériles. --- Virg. G. 1,
84; id. En. 3, 141; Ov. M. 8, 789; Hor. A. P. 65; Virg.
G. 1, 70.
- steriliores, Varr.
R. R. 3, 9, 6.
- sterilia ova,
Plin. 10, 60, 80, § 166 : oeufs clairs.
2 - qui ne rapporte
rien, improductif, sans
profit, vain.
- asserilur
per triennium sterilis fieri, Pall. 3 : on dit que (la terre) ne
rapporte pas pendant trois ans.
- sterilis
laurus baccarum, Plin. 15, 130 : laurier sans baies.
- sterilis epistula,
Plin. Ep. 5, 2, 2 : lettre
que n’accompagne aucun cadeau.
- Februarius
sterilis erit, Cic. Q. 2,
10, 2 : Février sera sans résultat.
- sterilis pax,
Tac. An. 1, 17 : paix stérile.
- sterilis
amor, Ov. M. 1, 496 : amour qui n'est pas payé de retour.
- avec gén. non
adeo virtutum sterile sæculum ut non et bona exempla prodiderit, Tac.
H. 1, 3 : le siècle ne fut pas stérile en vertus au point de ne pas
avoir
produit aussi de beaux exemples. --- avec
abl. Plin.
Pan. 56, 2.
3 - qui rend stérile.
- serere pampinariis
sterile est, Plin. 17, 157 : un drageon tiré du tronc (de la
vigne) ne prend pas. --- Hor. O. 3, 23, 6; Luc. 4,
108; Mart. 8, 68, 10.
- stĕrĭlĭtās,
ātis, f. : - 1 -
stérilité,
infécondité. ---
Cic.
Div. 1, 131; Agr. 2, 70; Plin. 28, 97, etc. - 2
- néant,
impuissance.
--- Plin. 15, 121.
- cælestis
sterilitas, Plin. 18, 290 : le temps qui provoque l'infécondité.
- sterilitates,
Suet. Cl. 18 : une suite d'années stériles.
- in sterilitatem
emarcuit, Plin. 15, 121. : il se consumma dans l'impuissance.
- stĕrĭlĭtĕr,
adv. : sans rien produire. --- Eccl.
- stĕrĭlus,
a, um : c. sterilis.
- sternax,
ācis [sterno] : - 1 -
qui jette
par terre (son cavalier). ---
Virg. En. 12, 364. -
2
- qui se
jette à terre, qui se
prosterne. --- Sid. Ep. 5, 14.
- sterno,
ĕre, strāvi, strātum : - tr. -
1
- étendre (sur le sol), répandre.
- sternere vellus
in solo, Ov. F.
4, 954 : étendre une peau sur le sol.
- sternere virgas, Ov. M. 4, 743 : étendre des
rameaux sur le sol.
- stratis in
herbis, Ov. M. 7, 254 : sur un lit d’herbes.
- strata jacent
passim sua quæque sub arbore poma, Virg. B. 7, 54 : les
fruits gisent répandus çà et là au pied de l’arbre qui les a produits
respectivement.
- avec acc. relatif
grec
membra sub arbuto stratus, Hor. Od. 1, 12, 1 : le corps étendu sous un
arbousier. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 78, éd. Vuibert.
- fessi sternunt
corpora, Liv. 27, 47, 9 : fatigués ils
étendent leurs corps à terre.
- se sternere somno, Virg. E. 4, 432 : s’étendre
pour
dormir.
- sternimur ad undam,
Virg. En. 3, 509 : nous nous couchons près de l'onde.
- humi strati,
Cic. de Or. 3, 22 : étendus à terre.
- stratus
ad pedes
alicui Cic. Att. 10, 4, 3 : prosterné aux pieds de qqn.
- insulæ
stemuntur... Plin. 4, 101 : les îles s’étendent...
2
- abattre sur le
sol, terrasser, renverser.
- sternere proximos, Liv. 5, 47, 5 : renverser
les
plus proches.
- stratis ariete
muris, Liv. 1, 29, 2 : les murs étant
abattus par le bélier. --- cf. Ov. M. 12, 550.
- sternere aliquem cæde, Virg. En.
10, 119 : étendre
mort qqn, abattre d’un coup mortel.
- aliquem
leto (morte) sternere : étendre mort qqn, abattre qqn mortellement.
--- Virg. En. 8, 566; Virg. En. 11, 796.
- sternite omnia
ferro, Liv. 24, 38, 7 : que votre fer abatte tout. --- cf.
Hor. S. 2, 3, 202.
- fig. afflictos se et stratos esse
fatentur,
Cic. Tusc. 3, 72 : ils reconnaissent qu’ils ont été abattus et
terrassés.
- mortalia corda
stravit pavor, Virg. G. 1, 331 : la frayeur a abattu le
cœur des mortels.
3
- aplanir, niveler.
- sternere æquora,
Virg. En. 5, 763 : aplanir les flots. --- cf. Virg. B. 9,
57; Ov. M. 11, 501; Plin.
2, 125.
- sternere viam, Lucr.
3, 1030 : faire une route unie. --- cf. Quint. 2, 13, 16.
4
- fig. calmer, apaiser.
- sternere
odia militum, Tac. H. 1, 58 : calmer la haine des soldats.
5
- recouvrir, joncher.
- pelliculis hædinis
lectulos Punicanos
sternere, Cic. Mur. 75 : couvrir des lits carthaginois [bancs de
bois] de
misérables peaux de bouc.
- in lecto strato
pulcherrimo textili stragulo,
Cic. Tusc. 5, 61 : sur un lit recouvert d’un tapis tissé de toute
beauté. --- cf. Lucr. 5, 1417.
- lectum, triclinium
sternere, Cic. Clu. 14; Mur. 95 : dresser un lit [le garnir de
tapis].
- jubet sterni
sibi, Plin. Ep. 7, 27,
7 : il se fait dresser un lit.
6
- garnir de pierres, paver.
- sternere
semitam saxo quadrato, Liv. 10, 23, 12 : paver un chemin de
pierres de
taille.
- sternere vias
silice, Liv. 41, 27, 5 : paver des routes.
- sternere emporium
lapide,
Liv. 41, 27, 8 : daller le marché.
- abst. sternere : paver.
- via
strata, Liv. 8, 15, 8 : chemin pavé.
- locum sternendum
locare, Cic. Att. 14,
15, 2 : mettre en adjudication le pavage d’un lieu.
7
- seller, harnacher
des chevaux. --- Liv. 37, 20, 12.
8
- couvrir, joncher.
- argento iter
sternere, Lucr. 2, 626 : joncher d’argent le chemin.
- sternere solum
telis, Virg. En. 9, 666 : joncher le sol de traits.
- aspreta erant strata
saxis, Liv. 9, 35, 2 : le sol raboteux était jonché de pierres.
- terram
cæsi stravere juvenci, Virg. En. 8, 719 : des taureaux égorgés ont
couvert le sol.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- sternūmentum,
i, n. : - 1 -
éternuement. ---
Cic. Div. 2, 84 ; Plin. 2, 24. - 2 -
sternutatoire. ---
Plin. 25, 135.
- sternŭo,
ĕre, sternŭi : - intr. - 1
- éternuer. --- Plin. 2, 107; 28, 57; 19, 40
(al. sternuto); Col. 7, 5, 18. - 2 - pétiller (en parl. d'une lampe). --- Ov.
H. 19, 151 sq. - 3 -
tr.
- accorder en
éternuant.
--- Catul. 45, 9 et 18; Prop. 2, 3, 24.
- Amor
dextrā sternuit approbationem, Catul. 45, 9 : l'Amour donna un signe
d'approbation
en éternuant à droite.
- sternūtāmentum,
i, n. [sternuto]
: éternuement. --- Sen. Ir. 2, 25, 4.
- sternūtātĭo,
ōnis, f. [sternuo]
: éternuement. --- Apul. M. 9, 25.
- sternūto,
āre, āvi, ātum [sternuo] : - intr. - éternuer souvent. --- Petr. 98, 4; Plin. 19, 40.
- Stĕrŏpē, ēs, f. : - 1
- fille
d’Atlas, aimée de Mars, changée en une des Pléiades. --- Ov. F. 4,
172; id. Tr. 1, 11, 14. - 2
- l’une des
cavales du Soleil. --- Hyg. Fab. 143.
- gr. Στερόπη.
- Stĕrŏpēs, æ, m. :
Stéropès (un des
Cyclopes). --- Virg. En. 8, 425; Ov. F. 4, 288; Claud. III. Cons.
Hon. 195; id. Rapt. Pros. 1, 239.
- acc. Steropem, Stat. S. 1, 1, 4.
- gr. Στερόπης.
- sterquĭlīnĭum, ĭi, n.
(c. stercĭlīnĭum) [stercus] : - 1 -
tas de fumier,
fosse à fumier. - 2 -
ordure, fumier (t. injurieux). --- Plaut. Pers. 3, 3, 3; id. Cas. 1, 26; Ter. Phorm. 3, 2, 41.
- ou sterquĭlīnum, i, Phædr. 3, 12, 1.
- Stertĭnĭus, ĭi, m. :
Stertinius. - 1 - nom d’un proconsul en Hispanie. ---
Liv. 31, 59. - 2 - philosophe stoïcien au siècle d’Auguste.
--- Hor. S. 2, 3, 33.
- Stertĭnĭus, a, um
: de Stertinius. --- Hor. Ep. 1, 12, 20.
- sterto,
ĕre, stertŭi : - intr. - ronfler
ou dormir en ronflant = dormir profondément. --- Cic. Att. 4, 3, 5; Div. 2, 129
- parf. stertui d’après Prisc. 10, 48.
- Stēsĭchŏrus,
i, m. : Stésichore (poète lyrique de Sicile). --- Cic.
CM 23; id. Verr. 2, 2, 35, § 87; Stat. S. 5, 3, 154.
- gr. Στησίχορος.
- Stēsĭchŏrīus,
a, um : de Stésichore.
- gr. Στησιχόρειος.
- Stēsĭchŏrīum metrum
: vers de Stésichore. ---
Serv. Gram. 4, 467.
- gr. Στησιχόρειον μέτρον.
- stĕti
: parf. de sto et de sisto.
- Sthĕnĕbœa (Sthĕnŏbœa),
æ, f. : Sthénébée [femme de Prétus, éprise de son beau-fils,
Bellérophon]. --- Juv. 10, 327.
- gr. Σθενέϐοια,
Σθενόϐοια.
- Sthĕnĕbœĭus, a, um : de Sthénébée. ---
Sid. Carm. 11, 74.
- Sthĕnĕlus, i, m, i, m. :
- gr. Σθένελος.
1
- fils de
Capanée, un des chefs grecs au siège de Troie, compagnon de
Diomède. --- Virg. En. 2, 261 ; Hor. O. 1, 15, 24; 4, 9, 20.
2
- fils de Persée
et d’Andromède, père d’Eurysthée. --- Hyg. Fab. 244.
3
- roi de Ligurie,
père de Cycnus, changé en cygne. --- Ov. M. 2, 367.
- Sthĕnĕlēis,
ĭdis, f. : de Sthénélus.
--- Ov. M. 12, 581.
- Stheneleis
volucris, Ov. M. 12, 581 : le fils de Sthénélus, changé en oiseau (=
Cycnus, métamorphosé en cygne).
- Sthĕnĕlēĭus,
a, um : de Sthénélus. ---
Ov. M. 9, 273.
- gr.
Σθενέλειος.
- Stheneleius
hostis, Ov. H. 9,
25 : le fils de
Sthénélus, l'ennemi (= Eurysthée).
- quem
non mille feræ, quem non Stheneleius hostis, non potuit Juno vincere,
vincit Amor, Ov. H. 9, 25 : celui que mille monstres, que le fils de
Sthénélée,
ton ennemi, que Junon même, n'ont pu vaincre, Amour en triomphe.
- voir
hors site : Sthénélus.
- Sthĕnĭus, ĭi, m. : nom d’homme. --- Cic.
Verr. 2, 83.
- Sthennis (Sthĕnis), ĭdis, m.
: statuaire olynthien. --- Plin. 34, 90.
- gr. Σθένις, ιδος.
- Sthĕnō, ūs, f. : une des
filles de Phorcus, sœur de Méduse. --- Hyg. Fab. præf.
- gr. Σθενώ, οῦς.
- stĭbădĭum,
ĭi, n. : stibadium, lit de table (de forme
circulaire). ---
Plin. Ep. 5, 6, 36; Serv. En. 1, 698.
- gr. στιϐάδιον.
- stĭbi, is, n. : voir stibium. --- Cels. 5, 19, 28;
Plin. 33, 101.
- gr. στίϐι.
- stĭbĭnus, a, um
: d’antimoine. --- Vulg. Par. 1, 29, 1.
- stĭbĭum, ĭi, n. : - 1
- antimoine. ---
Plin. 12, 43. - 2
- cosmétique
noir tiré de l’antimoine, pour teindre les sourcils, les cils. ---
Hier. Ep. 54, 7 ; 108, 15.
- Stĭchus, i, m.
: personnage qui donne son nom à une comédie de Plaute.
- Stictē, ēs, f. : nom
d’une chienne d’Actéon. --- Ov. M. 3, 217 ; Hyg. Fab. 181.
- stĭcŭla, æ, f. : sorte de
vigne. --- Col. 3, 2, 27.
- stigma,
ătis, n. :
- gr.
στίγμα, ατος : piqûre.
- stigma, æ, f. Petr.
45, 9 ; 69, 1.
1
- stigmate, marque faite au fer rouge.
- stigmata alicui
inscribere, Sen. Ben. 4, 37, 4; scribere, Quint. 7, 4,
14 : marquer qqn. --- cf. Suet. Cal. 27 ; Plin. 30, 30.
2
- flétrissure, marque d’infamie. --- Suet.
Cæs. 73;
Mart. 6, 64, 26; 12, 61, 11.
3
- coupure [faite au visage par le barbier
maladroit]. --- Mart. 11, 84, 13.
- voir hors site stigma.
- stigmătĭas, æ, m. : - 1
- esclave
stigmatisé (marqué). --- Cic.
Off. 2, 25. - 2
- titre d’une
comédie de Nævius. --- Varr. L. 7, 107.
- gr. στιγματίας.
- stigmo,
āre, āvi [stigma] : -
tr. - marquer [d’un fer chaud]. --- Prud. Péri. 10, 1080.
- stigmōsus,
a, um [stigma]
: marqué [d’un fer chaud]. --- Petr. 109, 8; Regul. d. Plin.
Ep. 1, 5, 2.
- Stilbōn, ōnis, m. : - 1
- Mercure (planète). ---
Aus. Idyll. 18, 11; Mart. Cap. 8, § 851; Hyg. Astr. 2, 42; en grec Cic. Nat. 2, 20, 53. - 2
- un chien
d'Actéon. --- Hyg. Fab. 181.
- gr. Στίλϐων.
- Stilicho, ōnis, m. : soldat
goth, beau-père et ministre d’Honorius. --- Claud.; Oros. 7, 37 sq.
- STELICHO, Inscr.
Orell. 4999.
- Stĭlĭchōnĭus, a, um
: de Stilicho. --- Claud. Nupt. Hon. et Mar. 177.
- stĭlĭcĭdĭum, ĭi, n.
: c. stillicidium.
--- Lucr. 1, 313.
- stilla, æ, f. [stiria] : -
1 - goutte. --- Cic. Fin. 3, 45; Plin. 29, 70. - 2
- sève (qui découle d'un arbre). --- Plin. 17, 12, 19, § 92.
- 3
- une goutte, une petite quantité, un rien.
- interit magnitudine
maris Ægæi stilla muriæ, Cic. Fin. 3, 45 : une goutte de saumure se
perd dans l'étendue de la mer Égée.
- stillæ pluviæ,
Vulg. Job, 36, 27 : gouttes de pluie. --- roris,
id. ib. 38, 28: pluviarum, id. Jer. 3, 3.
- pauculæ temporum
stillæ, Aug. Ep. 140 : quelques courts instants. --- Mart.
12, 70, 3.
- stillans : part. prés. de
stillo.
- stillantĕr,
adv. [stillo] : goutte
à goutte. --- Ambr. Ep. 41, 14.
- stillārĭum,
ĭi, n. [stilla]
: petite addition, petit supplément [don d’une goutte].
--- Sen. Ep. 97, 2.
- stillacĭus,
a, um [stillo]
: qui tombe goutte à goutte. --- Plin. 16, 54.
- stillātim,
adv. : goutte à
goutte, par gouttes. --- Varr. L. 5, 27.
- stillātĭo,
ōnis, f. [stillo]
: action de tomber goutte à goutte, écoulement lent. --- Hier.
Mich. 1, 2, 6.
- stillātīvus, a, um : c.
stillaticius. --- Pl.-Val. 1, 18.
- stillātus,
a, um : part. de stillo.
- stillĭcĭdĭum, ĭi, n. [stilla, cado] :
- (Lebaigue
P. 1191 et P.
1192)
- orth. stilicidium Lucr.
1, 313 et dans de bons mss.
1 - eau qui tombe goutte
à goutte. --- Varr. L. 5, 27 ; Lucr. 1,
313.
- per stillicidia
emittere animam, Sen. Ep. 101, 14 : verser son sang goutte à goutte.
- fig. stillicidium linguæ vestræ, P.-Nol. :
ce que distille votre langue.
2
- écoulement lent, gouttes. --- Plin. 30, 66,
etc.
3
- eaux de pluie ; eaux de toit, de gouttière. ---
Cic. de
Or. 1, 173; Or. 79; Top. 27.
- stillo,
āre, āvi, ātum :
- intr. -
1
- tomber goutte à goutte, dégoutter. --- Varr.
R. 1, 41, 2 ; Lucr. 4,
1060; Tibul. 1, 7, 51; Ov. M. 1, 112.
- fig.
oratio stillat, Sen. Ep.
40, 3 : les phrases viennent goutte à goutte.
2
- être dégouttant de, être ruisselant de.
- saxa guttis
manantibus stillant, Lucr. 6, 943 : les pierres dégouttent de
l’eau qui suinte. --- cf. Tibul. 3, 4, 28; Ov. Am. 1, 8, 11.
- sans abl. umida
saxa stillantia, Lucr. 5, 951 : des roches humides d’où l’eau
filtre.
- stillantem præ
se pugionem tulit, Cic. Phil. 2, 30 : il montra ostensiblement son
poignard dégouttant de sang. --- Mart. 10, 56, 5; Vulg. Job, 16, 21.
- tr. -
3
- faire couler goutte à goutte, distiller.
- oratio
stillat, Sen. Ep. 40, 3 : les phrases viennent goutte à goutte.
- stillatus
: tombé goutte à goutte.
- stillataque
cortice murra nomen erile tenet, Ov. M. 10, 501 : et la myrrhe qui a
dégoutté de
l'écorce garde le nom de celle qui lui a donné la vie.
- stillare ex
oculis rorem, Hor. A. P. 430 : laisser couler des larmes de ses
yeux. --- Ov. M.
2, 364; Plin. 20, 40.
- fig. stillare exiguum in aurem,
Juv. 3, 122 : glisser quelques mots dans
l’oreille.
- stilo :
1 - stĭlo, āre, āvi [stilus] : - intr.
- pousser une tige. --- Col. 4, 33, 3.
2 - Stĭlo, ōnis, m. : Ælius Stilon [gram.
latin]. --- Plin. 33, 29.
- Stilpo (Stilpon), ōnis, m
: philosophe de Mégare. --- Cic. Ac. 2, 75; Sen. Ep. 9, 1.
- gr. Στίλπων.
- stĭlus,
i, m. : tout objet en forme de tige pointue.
1 - pieu.
- stili cæci, B.
Afr. 31, 5 : pieux dissimulés.
2 - instrument d’agriculture.
--- Col. 11, 3, 53.
3
- tige de
plante. --- Col. 11, 3, 46, etc.
4 - style, poinçon
pour écrire.
- stillum
prendere, Cic. Br. 93 : prendre son style, sa plume.
- orationes
pæne Attico stilo scriptæ, Cic. Br. 167 : discours qu’on
dirait
écrits par une plume attique.
- hic stilus haud
petet ullum quemquam animantem, Hor. S. 2, 1, 39 : ma plume
n'attaquera aucun être vivant.
- luxuries
quædam quæ stilo depascenda est, Cic. de Or. 2, 96 : une surabondance
(de mots) dont la plume doit faire justice (par allusion aux
champs de blé où l'on fait brouter les animaux).
- stilum vertere in
tabulis, Cic. de Or. 2, 101
: passer le style renversé sur des tablettes [se servir du bout
aplati],
effacer. --- cf. Hor. S. 1, 10, 72.
- stilis
aliquem ulmeis conscribere, Plaut. Ps. 534 : écrire sur le dos de qqn
avec des styles d'orme (= accabler qqn de coups).
- urge
igitur, nec transversum unguem (s.-ent.
recede), quod aiunt, a stilo, Cic. Fam. 7, 25, 2 : courage donc et
ne t'éloigne pas de ta plume de l'épaisseur d'un pouce, comme on dit.
5
- travail du poinçon, de la
plume, c.-à-d. de la composition.
- (stilus) est dicendi
opifex,
Cic. Fam. 7, 25, 2 : la plume est l'ouvrière de l’expression.
- stilus
optimus et præstantissimus dicendi effector ac magister, Cic. de Or. 1,
150 : la plume est le meilleur et le plus éminent des artisans et
maîtres du bien dire. --- cf. de Or. 1, 257 ; 3, 190 ; Quint.
1, 9, 2; 10, 7, 4.
- artifex, ut ita
dicam, stilus Cic. Br. 96 : une plume faisant, pour ainsi dire, du
travail de maître.
- unus sonus est
totius orationis et idem stilus, Cic.
Br. 100 : tout le discours a le même accent, trahit la même plume.
6
- manière d'écrire, style.
- resipere stilum
Plautinum, Gell. 3, 3, 13 : sentir le style de Plaute.
- tragoediam magno impetu exorsus, non succedenti stilo, abolevit,
Suet. Aug. 85, 3 : il avait commencé une tragédie d'Ajax avec beaucoup
d'enthousiasme; mais, n'étant pas content du style, il la détruisit.
- stilus pressus
demissusque, Plin. Ep. 1, 8, 5 : style sobre et simple. --- id.
ib. 7, 9, 7; id. ib. 3, 18, 10; Tac. Or. 39; Suet.
Aug. Tib. 70; Macr. S. 5, 1; 6, 3.
7
- œuvre
littéraire. --- V.-Max. 8, 13, 4.
8
- bulletin de vote. --- Apul. M. 10,
8.
9
- langue.
- Græcus stilus,
Hier. Ep. 3, 4 : langue grecque.
- transferre in
Latinum stilum, Porphyr. Hor. Ep. 2, 1, 164 : traduire en latin.
- munificentiæ
rationem etiam stilo prosequi, Plin. Ep. 1, 8, 8 : exposer les motifs
de
ma générosité même par écrit.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- voir hors site stilus.
- stimmi,
is, n. : c. stibi. --- Plin. 33, 101.
- gr. στίμμι.
- Stimōn, ōnis, f. : ville
de Thessalie. --- Liv. 32, 14.
- Stĭmŭla, æ, f. : nom d’une
divinité des Romains. --- Aug. Civ. 4, 11, cf. Ov. F. 6, 503.
- stĭmŭlātĭo,
ōnis, f. [stimulo]
: action d’aiguillonner ; [fig.]
aiguillon, stimulant. --- Tac. H. 1, 90 fin ; Plin. 35, 7.
- stĭmŭlātŏr,
ōris, m. [stimulo]
: celui qui excite, instigateur. --- Claud. Ruf. 2, 501.
- stĭmŭlātrix,
īcis, f. : instigatrice.
--- Plaut. Most. 203.
- vix
comprimor, quin involem illi in oculos stimulatrici, Plaut. Most. 203 :
je puis à peine m'empêcher de sauter à la figure de cette mauvaise
conseillère. --- trad. Pierre
Grimal; éd. folio.
- stimulatus :
1 -
stĭmŭlātus, a, um : part. de stimulo.
2 - stĭmŭlātus, abl. ū, m. : aiguillon. ---
Ps.-Cyp. Incred. 8, p. 129, 19.
- stĭmŭlĕus,
a, um [stimulus] : d'aiguillon. --- Plaut. Mil. 511.
- stĭmŭlo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- piquer de l'aiguillon, aiguillonner. ---
Sil. 4, 439 ; Col. 7, 3, 5.
2
- aiguillonner, tourmenter.
- consulem...
cura de minore filio stimulabat, Liv. 44, 44 : le consul avait de
vives inquiétudes au sujet du plus jeune de ses fils.
- larvæ stimulant
virum, Plaut. Capt. 598 : les furies le tourmentent. --- Cic. Par.
2, 18; id. Att. 9, 15, 2; id. ib. 12, 13, 1; Catul. 63, 4; : , Claud.
in Ruf. 2, 326; Cic. Amer. 6.
3
- stimuler, exciter.
- stimulare aliquem,
animum, Liv. 3, 68, 10 ; 1, 22, 2 : exciter qqn, l’âme de qqn.
- ad
alicujus salutem defendendam stimulari, Cic. Planc. 69 : être
poussé à
prendre la défense de qqn.
- Piso
quem ad perturbandam rem publicam inopia atque mali mores stimulabant,
Sall. C. 18, 4 : Pison que la misère et le mauvais caractère avaient
poussé
à troubler la république.
- cupido
imperii duos cognatos vicinosque populos ad arma stimulat, Liv. 1, 23,
7 :
la passion du pouvoir a poussé deux peuples apparentés et voisins à
prendre les armes.
- stimulare in
aliquem : exciter contre qqn.
- injuriæ
dolor in Tarquinium ipsum magis quam in Servium eos stimulabat, Liv. 1,
40 : la douleur de l'affront les excitait plus contre Tarquin en
personne
que contre Servius. --- id. 21, 11, 3; Tac. H. 2, 44.
- stimulare
aliquem, ut... Cic. Fam. 3, 12, 4 : exciter qqn à...
- stimulari ne...
Tac. D. 37 : être poussé à, éviter de.
- poét. stimulare + inf.
--- Virg. En.
4, 576; Luc. 6, 423.
- abst. - stimulante fame, Ov.
Tr. 1, 6, 9 : sous
l’aiguillon de la faim.
- metu
stimulante, Curt. 7, 7, 26 : sous l'aiguillon de la crainte. -- cf. Curt. 5. 11, 7.
- stĭmŭlōsus,
a, um : qui aiguillonne, stimulant. --- C.-Aur. Chron. 5, 9, 90, etc.
- stĭmŭlus,
i, m. [rac. stig; stimulus pour *stigmulus,
cf. stinguo, στίζω].
1 - aiguillon [pour
exciter les bêtes]. --- Tibul. 1, 1, 30; Ov. M. 14,
647.
- prov. si
stimulos pugnis cædis, manibus plus dolet, Plaut. Truc. 4, 2, 55 : si
on frappe des poings les aiguillons, ce sont les mains qui ont mal.
--- Ter. Phorm. 1, 2, 28.
- si stimulos pugnis cædis, manibus plus dolet; de nihilo nihil est
irasci, quæ te non flocci facit, Plaut. Tru. 768 : si tu frappes du
poing l'aiguillon, ce sont tes mains qui souffriront; à quoi sert de
s'irriter contre un être qui ne fait pas cas de toi ? ---
syntaxe latine; Ernout et Thomas § 170 p. 145
2 - fouet (pour
frapper les esclaves)
- aliquem fodere
stimulo, Plaut. Curc. 130 : piquer qqn de l’aiguillon = donner le
fouet à qqn.
- dum te stimulis fodiamus, Cic. Phil. 2,
86 : jusqu'à ce que je te laboure à coups de fouet.
- parce stimulis,
Ov. M. 2, 127 : garde-toi des coups de fouet.
- stimulorum
seges, Plaut. Aul. 1, 1, 6 : grenier à coups de fouet (en parl. d'un
esclave). --- cf. id. Cas. 2, 8, 11.
3 - tourment, douleur,
piqûre.
- stimulos
doloris
contemnere, Cic. Tusc. 2, 66 : mépriser l’aiguillon, les atteintes
de la
douleur. --- cf. Cic. Tusc. 3, 35; Lucr. 3,
1019.
4
- stimulant, excitation,
encouragement.
- animum gloriæ stimulis concitare, Cic.
Arch. 29 : exciter l’âme avec l’aiguillon de la gloire.
--- cf. Cic. Rep. 1, 3.
- stimulos admovere alicui, Cic. Sest. 12
: stimuler qqn.
- defendendi
Vatinii fuit etiam ille stimulus... Cic. Fam. 1, 9, 19 : pour me
faire
prendre la défense de Vatinius il y avait encore cet aiguillon...
5
- au
plur. sorte de chausse-trape. --- Cæs.
BG. 7, 73, 9; 7, 82, 1.
- stinchus, i, m. : c.
stingus. --- Th.-Prisc. 2, 11.
- stinguo,
ĕre : - tr. - éteindre. --- Lucr. 2, 828; id. 1, 666; Cic. poët.
Fragm. ap. Prisc. p. 882; Lucr. 4, 1098.
- stingui
(passif) : s'éteindre.
- stingus, i, m. : orchis
[plante]. --- Isid. 17, 9, 43.
- stīpāmĕn, ĭnis, n. [stipo]
: affluence. --- Heges. 2, 6, 3.
- stīpātĭo,
ōnis, f. [stipo]
: action de se presser autour de qqn, foule
entassée, foule pressée. --- Varr. L. 7, 52; Cic. Sull. 66; Plin.
Ep. 4,
16, 1.
- fig. stīpātĭo, Quint. 5, 14, 27 :
entassement (de choses).
- stīpātŏr,
ōris, m. : celui qui escorte, garde du corps. --- Varr. L. L.
7, § 52; Cic. Off. 2, 7, 25; Hor. S. 1, 3, 138; Sen. Clem. 1, 13, 1;
Tac. An. 4, 25; 11, 16; Just. 13, 4.
- stipatores
corporis, Cic. Agr. 2, 32 : gardes du corps, satellites. ---
id. Verr. 2, 3, 26, § 65; cf. Sall. C. 14, 1.
- stīpātrix, īcis, f. [stipator]
: celle qui fait cortège, celle qui est à la suite de.
--- Ambr. Hex. 5, 16, 53.
- stīpātus,
a, um : part. passé de stipo.
- adjt. - stipatissimus, Sid. Ep. 3, 2
: très entouré.
- Stipax (Styppax), ācis, m.
: sculpteur de l’île de Chypre. --- Plin. 34, 81.
- stīpendĭālis, e, [stipendium] : relatif à un
tribut. --- Sid. Ep. 8, 9, carm. 47.
- stīpendĭārĭus,
a, um : - 1 - soumis
à un tribut, tributaire, qui paie une contribution en argent. - 2
- qui est à
la solde, stipendié, mercenaire.
- reliquas civitates
stipendiarias habere, Cæs. BG. 1, 30, 3 : d'imposer des tributs au
reste des cités. --- Liv.
28, 25, 9; Cæs. BG. 1, 36; Plin. 5, 29; Flor. 2, 17.
- vectigal, quod
stipendiarium dicitur, Cic. Verr. 3, 12 : un
tribut qu’on appelle la redevance en argent.
- stipendiarii,
ōrum, m. : les (peuples) tributaires [versant une contribution
en argent]. --- Cic. Verr. 4,
134 ; Prov. 10 ; Leg. 3, 41 ; sing., Liv.
21, 41, 7.
- clipeis
antea Romani usi sunt, dein, postquam stipendiarii facti sunt, scuta
pro
clipeis fecere, Liv. 8, 8, 3 : auparavant les Romains utilisaient des
boucliers
en bronze, ensuite, après avoir institué la solde, ils les remplacèrent
par des boucliers de cuir. --- cf. Auct. B. Afr. 43.
- stīpendĭor,
āri, ātus sum [stipendium] : - intr. - toucher une solde.
- alicui
stipendiari, Plin. 6, 68 : être à la solde de qqn.
- butyro stipendiati,
Tert. adv. Marc. 3, 13 : qui reçoivent du beurre pour solde, soldés en
beurre.
- stīpendĭōsus, a, um
: depuis longtemps à la solde. --- Veg. Mil. 1, 18.
- stīpendĭum,
ĭi, n. [stips, pendo]
:
1 - impôt, tribut,
contribution [en argent].
- de stipendio recusare,
Cæs. BG. 1, 44 : refuser de payer l'impôt.
- stipendium pendere, Cæs.
BG.
1, 36, 5, etc. ; capere, Cæs. BG. 1, 44, 2 ; imponere, Cæs.
BG. 7, 54, 4 : payer, tirer, imposer une contribution de
guerre. --- cf. Sall. C. 20, 7;
Liv. 33, 42; 39, 7.
2
- poét.
réparation, rançon. --- Hor. Epo. 17,
36.
3 - solde (militaire), paie.
- stipendium
numerare
militibus, Cic. Pis. 88 : payer la solde aux soldats, ou
persolvere, Cic.
Att. 5, 14, 1.
- stipendio afficere
exercitum, Cic. Balb. 61 : assurer la
paie d’une armée.
- pecunia
data a Pompeio in stipendium, Cæs. BC. 1, 23 : argent donné par
Pompée
pour le paiement de la solde.
4
- surt. au plur. service militaire.
- stipendia
merere, Cic. Cæl.
11 : faire son service militaire, servir, ou
facere. --- Sall. J. 63, 3 ;
Liv. 3, 27, 1 ; 5, 7, 5, etc.
- stipendia emereri,
Liv. 25, 6, 16 : achever son
temps de service.
- castrensibus
stipendiis imbui, Plin. Ep. 8, 14, 5 : apprendre son service au camp.
- au sing. homo nullius stipendii, Sall. J. 85, 10 :
homme qui n'a jamais servi. --- cf. id. H. 2, 96, 6; Tac.
An. 1, 17.
5
- année de solde, campagne.
- in singulis
stipendiis, Plaut. Ep. 38 : à
chaque campagne.
- octavo jam
stipendio, Hirt. BG. 8, 8, 2 : étant déjà à
la huitième campagne.
- secundo
stipendio, Plin. 7, 104 : à la seconde
campagne.
- tricena,
quadragena stipendia, Tac. An. 1, 17 : trente,
quarante années de service.
- multa stipendia
habere, Liv. 31, 8, 10 : avoir fait beaucoup de campagnes.
- milites stipendiis
confecti, Cic. Pomp. 26
: les soldats accablés d’années de campagne.
6
- un service [en général].
- rex cui
Hercules duodecim stipendia
debebat, Justin. 2, 4, 18 : le roi auquel Hercule devait
douze services,
douze tâches. --- Cic. Sen. 14, 49; Col. 3, 6, 4.
- fig. vitæ stipendia, Sen. Ep. 93, 4
: les obligations
de la vie.
- stīpĕs,
ĭtis, m. :
- stips, stipis,
m., Petr. 43, 5 || stipes, fém. Apul. M.
8, 22.
1 - tronc, souche. --- Virg. En. 4, 444 ; Tibul. 1, 1, 11.
2 - terme
injurieux bûche, souche = imbécile. --- Ter. Haut. 877 ;
Cic. Pis. 19
; Sen. 14.
3
- poét. arbre. --- Ov. F. 3, 37;
id. de Nuce, 32; Virg. En. 4, 444; Claud. Cons. Prob. et Olybr.
179.
4
- branche d’arbre. --- Mart.
13, 19, 2; Luc. 9, 820.
5 - pieu (massif).
--- Cæs. BG. 7, 73, 3; BG. 1, 27.
6
- bâton. --- Virg. En. 7, 524.
7
- poteau. --- Suet. Ner. 29.
- Stiphelus : voir Styphelus.
- stīpĭdōsus, a, um [stipes]
: ligneux. --- Apul. Herb. 67; 74.
- stīpo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- cf. gr. στείϐω.
1
- mettre dru, mettre serré, entasser, [surtout
au part. stipatus].
- asses stipare,
Varr. L. 5, 182 : mettre les écus en tas serré. --- cf.
Virg.
En. 3, 465.
- Græci stipati
in lectulis, Cic. Pis. 67 : les Grecs entassés,
serrés les uns contre les autres sur les lits de table. --- cf.
Liv. 26, 39
; Hor. Ep. 2, 1, 60.
- apes mella
stipant, Virg. G. 4, 164 : les abeilles
accumulent le miel.
- stipare Platona
Menandro, Hor. S. 2, 3, 11 :
entasser, empiler Platon sur Ménandre.
- hos
(poëtas) ediscit et hos arcto stipata theatro spectat Roma potens, Hor.
Ep. 2, 1, 60 : ce sont ceux-là que la puissante Rome étudie et va
entendre, entassée dans son étroit théâtre. --- Ov. P. 3, 1, 143;
Sil. 11, 503; Petr. 89; Plin. Ep. 6, 33, 4.
2
- mettre serré autour, entourer de façon compacte.
- stipare senatum
armatis,
Cic. Phil. 3, 31 : investir le sénat d’hommes armés.
- Catilina stipatus
choro juventutis, Cic. Mur. 49 : Catilina entouré d’un chœur de
jeunes
gens. --- cf. Cic. Sest. 95; Verr. 4, 86 ; Pis. 19.
3
- entourer (qqn d'une façon compacte),
faire cortège à, escorter.escorter, faire
cortège à.
- stipatus gregibus
amicorum, Cic. Att. 1, 18, 1 : escorté de
la troupe de mes amis. --- cf. Cic. CM 28.
- magna stipante
caterva, Virg. En.
4, 136 : un long cortège se pressant autour d’elle.
--- cf. Liv. 42, 39, 2.
- stips :
1 - stips,
stĭpis, f. :
- le nominatif stips est attesté par Varr. L. 5, 182 ;
Char. 109, 27 || [rare] gén. plur. stipium
Tert. Jejun. 13.
a - petite pièce de
monnaie, obole. --- Varr. L. 5, 182; P. Fest. 296;
Fest. 297.
- stipem Apollini,
quantam commodum esset, conferre, Liv. 25,
12, 14 : [il ordonna] d’apporter à Apollon une offrande d’argent
proportionnée aux moyens.
- stipem
cogere, Cic. Leg. 2, 22 : ramasser les
offrandes, faire la quête.
- stipem tollere, Cic.
Leg. 2, 40 : supprimer
(interdire) les quêtes.
- stipem æris
abjecti, Sen. Ben. 4, 29, 2 : [appelle-t-on
bienfait] une piécette de cuivre vil ?
- nunc
ad cotidianam stipem manum porrigis, Sen. Ep. 2, 14 : maintenant tu
tends
la main pour avoir ta piécette journalière.
- au plur. stetitque
in vestibulo ædium Kal. Ian. ad captandas stipes, Suet. Cal. 42 : et
il
se tint dans le vestibule du palais, aux calendes de janvier, pour
recueillir
les cadeaux.
b
- argent, gain, profit. --- Plin. 10, 172;
Quint. 1, 12, 18; Curt. 4, 1, 19; Ov. F. 4, 350.
2 - stips : voir stipes.
- stiptĭcus : voir stypticus.
- stĭpŭla, æ, f. : - 1
- tige, paille, chaume. - 2
- tige de roseau, pipeau, chalumeau.
- (Lebaigue
P. 1193)
- stĭpŭlātĭo,
ōnis, f. : stipulation, obligation, promesse par contrat,
engagement.
- stĭpŭlātĭuncŭla, æ, f. : stipulation insignifiante. --- Cic.
de Or. 1, 174.
- stĭpŭlātŏr,
ōris, m. [stipulor]
: celui qui se fait faire une
promesse solennelle, une obligation. --- Suet. Vit. 14 ; Dig.
2, 10, 3.
- stipulatus
:
1
- stĭpŭlātus, a, um : part. passé de stipulor. - a
- qui a
stipulé.
- b - sens
passif stipulé, promis par stipulation.
2
- stĭpŭlātŭs, ūs, m. : stipulation. --- Dig. 45,
1, 1, etc.
- stĭpŭlo,
āre (c. stipulor) : - tr. - promettre par stipulation. --- Symm. Ep. 1, 11.
- stĭpŭlor,
āri, ātus sum [stipula : on rompait une paille en signe d'engagement]
:
1 - stipuler, se faire
promettre verbalement
et solennellement, exiger un engagement formel, s'engager.
- stipulatus
es —ubi, quo die, quo præsente ? quis spopondisse me dicit ? Cic.
Com?
13 : vous avez stipulé ? --- où ? quel jour ? devant qui ?
quel témoin
déclare que j'en ai pris l'engagement ?
- nullum
periclumst, quod sciam, stipularier, Plaut. Ps. 1076 : il n'y a
aucun danger, que je sache, à s'engager. --- Cic. Leg. 2, 53 ; Varr.
R. 2, 3, 5 ; 2, 5, 11 ; Dig. 45, 1, 4, etc.
2
- faire promettre (par contrat), faire
contracter un engagement à,
demander,
exiger.
- quantum vis
stipulare, Juv. 7, 165 : demande autant que tu veux.
- usuras stipulari, Dig. 46, 3 : s'obliger à payer des intérêts.
- sens passif pecunia
stipulata, Cic.
Com. 14 : argent promis
par stipulation.
- stĭpŭlus, a, um = firmus.
- stipulum apud veteres firmum
appellabatur, Just. Inst. 3, 15; Paul. Sent. 5, 7, § 1.
- stiria :
1 - stīrĭa, æ,
f. : - a - goutte congelée. --- Virg. G. 3,
366 ; Plin. 34, 124. - b -
goutte qui pend au nez, roupie. --- Mart. 7, 37, 5.
- stīria dulcis, f. :
esquimau glacé. --- néo latin.
- glaciēs condīta
crāmumve gelidum quod in bacillulō vēnditur, déf.
de Bérard in Capti.
2 - Stīrĭa, æ, f.
: île à l'ouest de Chypre. --- Plin. 5, 130.
- stīrĭăcus, a, um [stiria] : congelé [en
parl. d'une goutte]. --- Solin. 27, 48.
- stīrĭcĭdĭum,
ĭi, n. [stiria, cado]
: chute de petits glaçons. --- Cato, frg. Or. 65; P.
Fest. 345.
- Stirnĭdes, um, f. : îles près de la Crète. --- Plin. 4, 61.
- stirpēs,
is, f. : voir stirps.
- stirpesco,
ĕre [stirps] : - intr. - pousser
des rejetons. --- Plin. 19, 149.
- stirpĕus, a, um [stirps]
: de souche. --- Chalcid. Tim. 31.
- stirpĭtŭs,
adv. [stirps] : - 1 -
avec les
racines,
par les racines. .
--- Dig. 47, 7, 3. -
2 - fig.
radicalement.
--- Cic. Tusc. 4, 83.
- stirps,
stirpis, f. :
- genre masc. :
Enn., Pac.; Cato Agr. 40, 2 ; Virg. G.
2, 379 ; En. 12, 208 ; 12, 770 II nom. sing. stirpis Liv.
1, 1, 11 13, 16, et stirpes Liv 41, 8, 11.
1
- souche, racine.
- antiquas
domos avium cum stirpibus imis eruit, Virg. G. 2, 209 : il déracine
complètement les
antiques demeures des oiseaux.
- arbores tantummodo
per stirpes aluntur suas, Cic. Nat. 2, 81 : les arbres ne tirent leur
nourriture que par leurs racines. --- Cic. Or. 147; Nat. 2,
83, etc.; voir E. Lefranc.
- palmarum stirpibus
ali, Cic. Verr. 5, 131 : se nourrir de
racines de palmiers.
2 - surt. au plur.
plantes.
- stirpium
naturas
persequi, Cic. Fin. 5, 10 : traiter de la nature des plantes.
--- cf. Cic.
Fin. 5, 33 ; Phil. 2, 55, etc.
3
- rejeton, surgeon.
- luto
depsto stirpem oblinito, digitos crassum III, Cato, Agr. 40
: enduisez la tige avec le lut que vous avez pétri jusqu'à
l'épaisseur de trois bons doigts. --- Cato Agr. 40, 2 ;
3, 5, 4 ; Lucr. 5, 1365.
4
- souche, origine, race, famille, sang.
- aliquem cum egregia stirpe
conspicere, Liv. 1, 26, 9 : apercevoir qqn au milieu d'une famille
illustre.
- non cessavit quoad omnem stirpem
deleret, Just. 16, 15 : il ne s'arrêta qu'après avoir détruit la race
tout entière.
- Iphis humili de stirpe creatus,
Ov. M. 14, 699 : Iphis, né d'une famille obscure.
- ignoratio
stirpis et generis, Cic. Læl. 70 : ignorance de la
souche (de l'origine) et de la race. --- cf.
Cic. de Or. 1, 176.
- Herculis stirpe
generatus, Cic. Rep. 2, 24 : issu de
la race d'Hercule, de la famille des Héraclides. --- cf. Cic.
Leg. 2, 3.
5
- rejeton, lignée, progéniture, descendants.
- filius,
anne aliquis magna de stirpe nepotum ? Virg. En. 6, 864 : est-ce son
fils ou
un descendant d'une longue lignée ?
- jam
inde ah initio Faustulo spes fuerat regiam stirpem apud se educari,
Liv. 1, 5, 5 : dès le début Faustulus avait eu l'espoir que
grandissaient chez lui des enfants de race royale. --- Liv.
41,
8, 9 ; 45, 11; Tac. An. 2, 37.
6
- racine, origine,
principe, source,
fondement.
- superstitionis
stirpes, Cic. Div. 2, 149 : les racines de la
superstition.
- ea pars, quæ
quasi stirps est hujus quæstionis, Cic. Fin. 4, 2, 5 : cete partie, qui
est comme la base de cette question.
- repetere
stirpem juris a natura, Cic. Leg. 1, 20 : aller
chercher dans la nature les racines, le fondement du droit.
--- cf. Cic.
Fin. 4, 5.
- Carthago ab
stirpe interiit, Sall. C. 10, 1 : Carthage périt de fond
en comble.
- gens ab stirpe
exstincta est, Liv. 9, 34, 19 : une famille a été
complétement anéantie. --- cf. Liv. 34,
2, 3.
- stirpem hominum
sceleratorum interficere, Cæs. BG. 6, 34, 5 : exterminer radicalement
les scélérats.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- stirsozila, æ, f. : petite centaurée. --- Apul. Herb.
35.
- stĭtī
: parf. de sisto.
- stīva, æ, f. : manche de charrue. --- Varr.
L. 5, 88.
- a stiva ipsa
homines mecum conloquebantur, Cic. Scaur. 25 : les gens
s'entretenaient
avec moi sans quitter même le manche de leur charrue.
- stīvārĭus, ĭi, m. : garçon de charrue. ---
Aldh. Virg. 28.
- stlāta
(stlatta), æ, f. : navire
marchand, [puis] brigantin. --- Aus. Ep. 22, 31; Fest.
313; P. Fest. 312; Gell. 10, 25, 5.
- stlattārĭus
(stlattārĭus), a, um [stlata]
: apporté par bateau,
c.-à-dire cher. --- Juv. 7, 134.
- stlattārĭa, ōrum, n. : étoffes précieuses. --- Enn. An.
469.
- stlembus,
a, um : lent, qui va
lentement. --- Lucil. S. 4, 32, cf. P. Fest. 312; Fest. 313.
- stlis,
ītis, f. arch. (= lis) : différend, querelle, procès. --- d'après Cic. Or. 156 ; Quint. 1, 4,
16.
- stlocus,
arch. : c. locus.
- stloppus
(scloppus), i, m. :
bruit que l'on fait en frappant sur une joue gonflée. --- Pers. 5,
13.
- sto
:
1
- sto, stāre, stĕti, part. fut. stātūrus
: - intr. -
- (Lebaigue
P. 1193 et P.
1194)
- gr.
στα-, ἵστημι,
ἔστηκα, ἐστάναι
-- angl. to stand.
- avec
deux brèves - stĕtĕrunt.
--- Virg. En. 2, 774; 3, 48; Ov. H. 7, 166; Prop. 2, 8, 10.
a - être debout, se
tenir droit, se dresser,
être d'aplomb.
- stant, non
sedent, Plaut. Cap. 1: ils sont debout, pas assis. --- cf.
Cic. Div. 1, 104.
- stetit soleatus in
litore, Cic. Verr. 5, 86
: il se tint debout en sandales sur le rivage.
- frequentissimi
steterunt in gradibus Concordiæ, Cic. Phil. 7, 21 : ils se
tinrent en foule sur les degrés du temple de la Concorde.
- qui ausi
sunt stantes loqui, Cic. Br. 269 : qui ont osé parler debout
devant le public.
- stare ad januam,
Cic. de Or. 2, 353 : être
debout à la porte.
- C. Memmius ad cyathum ei Nicomedi stetisse obicit, Suet. Cæs. 49 : C. Memmius lui reproche
d'avoir été l'échanson de Nicomède.
- statua, quæ Delphis
stabat, Cic Div. 1, 75 : la
statue qui se dressait à Delphes. --- cf. Cic. Phil. 9, 4 ;
Verr. 1, 61.
- stabat acuta
silex, Virg. En. 8, 233 : un roc pointu était debout. --- cf.
Hor. O. 1, 9, 1.
- fig. securus, cadat an recto stet
fabula talo, Hor. Ep. 2, 1, 176 : ne s'inquiétant pas si la pièce
tombe
ou si elle se tient debout sur ses talons fermes.
- steterunt
comæ, Virg. En. 2, 774 : ses cheveux se hérissèrent.
- pulvere
cælum stare vident, Virg. En. 12, 408 : on voit se dresser un nuage de
poussière.
- stans
pede in uno, Hor. S. 1, 4, 10 : se tenant debout sur un seul pied.
- ænĕus
ut stes, Hor. S. 2, 3, 183 : pour être debout en bronze (pour que tu
aies ta statue
de bronze).
b - se tenir (à son
poste), tenir (une position), combattre.
- ex eo, quo
stabant, loco recesserunt, Cæs. BG. 5, 43,
6 : ils quittèrent le lieu où ils se tenaient.
- stare loco : rester
en place, tenir en place.
- stare loco nescit,
Virg. G. 3, 84 : (le cheval de guerre) il ne peut tenir en place.
- nescia virtus stare
loco, Lucain, 1, 145 : (en César il y avait) une valeur incapable de se
tenir en place.
- in Asia totius Asiæ
steterunt vires, Liv. 37, 48, 8 : en Asie les forces de toute
l'Asie
furent sur pied.
- stare cum gladiis in conspectu senatus, Cic. Phil. 21, 4 : se montrer
en arme à la porte du sénat.
- cum
prior standi sine periculo quam hostem incessendi cura esset, Curt. 7,
9, 7 : plus soucieux de garder leur position, sans risques, que
de faire du mal à l'ennemi.
- postquam cum Lacedæmoniis pugnari cœptum est, in primis stetit, Nep.
Ep. 10 : quand on commença d'attaquer les Lacédémoniens, il parut aux
premiers rangs.
- diu
pugna neutro inclinata stetit, Liv. 27, 2 : longtemps la bataille ne
pencha
en faveur de personne.
- (Romanus
integer) fessum stando et vigiliis Volscum primo impetu perculit, Liv.
2, 65 : (le Romain, en forme), abattit au premier choc le Volsque
fatigué d'être resté debout toute la nuit.
- Romani
ab sole orto in multum diei stetere in acie, Liv. 27, 2, 9 : les
Romains se tinrent en formation de combat du lever du soleil jusqu'à
une heure avancée de la journée.
- sto
exspectans si quid mi imperent, Ter. Eun. 594 : je suis là, attendant
les ordres
qu'elles ont à me donner.
c
- se tenir à l'ancre,
au mouillage.
- stare
(ad ancoram, in ancoris) : être à l'ancre, mouiller. --- cf. Liv.
37, 11, 3
; 37, 16, 5, etc.
d - se tenir droit,
hérissé.
- steterunt comæ, Virg. En. 2, 774
: les cheveux se tinrent dressés. --- cf. Virg.
En. 3, 48 ; Ov. M. 7, 631, etc.
- avec abl.
stant pulvere campi, Enn.
An. 592 : les champs forment un monceau de poussière.
- stat pulvere
cælum, Virg. En. 12, 408 : le ciel n'est plus qu'une masse de
poussière.
- stat nive Soracte, Hor. O. 1, 9, 1
: le Soracte dresse son bloc de neige.
- poét.
omnis in Ascanio stat cura parentis, Virg. En. 1, 646 : toute la
sollicitude du père repose sur Ascagne. --- cf. V.-Flac. 3,
673.
e - se
tenir à tel prix, coûter (stare = constare).
- tibi gratis stat navis, Cic. Verr. 5,
48 : tu as pour rien le navire.
- centum talentis alicui stare, Liv. 34,
50, 6 : coûter cent talents à qqn.
- stare haud parvo, Virg. En. 10, 494
: coûter
cher.
- multo sanguine ac vulneribus ea Pœnis
victoria stetit, Liv. 23,
30, 2 : cette victoire coûta aux Carthaginois beaucoup de sang et
de
blessures, ne fut obtenue qu'au prix de...
- nulla
pestis humano generi pluris stetit (quam ira), Sen. Ira, 1, 2, 1 :
aucun fléau n'a coûté plus cher au genre humain que la colère.
ff - se tenir du parti de
qqn.
- stare cum aliquo, Cic. Inv. 2, 142
: être aux côtés de qqn, être avec qqn,
être pour qqn. --- cf. Nep. Ag. 5, 4; Liv. 26, 21, 17, etc.
- ou
stare pro aliquo, pro
aliqua re. --- Liv. 2, 12, 14 ; 23, 8, 3; 45, 22, 10.
- ou stare ab aliquo,
ab aliqua re. --- Cic. Inv. 1, 81; 1, 4 ; 2, 128.
- stare ab aliquo contra aliquem, Cic. Br.
2, 273 : soutenir le parti de qqn contre qqn.
- unde jus
stabat, ei victoriam dedit, Liv. 21, 10, 9 : à celui qui avait
pour lui
le droit, il a donné la victoire.
g - il
tient (à qqn) de, il dépend de.
- per aliquem stat quominus ... : il
dépend de qqn d'empêcher que... Cæs. BC. 1, 41, 3 ; 2, 13, 4 ; Liv.
44,
14, 12.
- per me stat ne... : il dépend de moi
de... --- Liv. 3, 61, 2 ; 45, 23, 6.
-
per
Afranium stat quo minus : il dépend d'Afranius d'empêcher que.
- Cæsar,
ubi cognovit per Afranium stare quo minus prœlio dimicaretur, Cæs. BC.
1, 41, 3 : César, quand il apprit que le projet d'Afranius empêchait
qu'on en vînt aux mains...
- per aliquem non stat
quin... : il ne dépend pas de qqn que... Liv. 2, 31, 11.
- per ignorantiam stetit, ut tibi
sæpius obligarer, Plin. Ep. 10, 6, 2 : mon ignorance a permis que
je sois
plusieurs fois ton obligé.
- deserui
tempestatibus, fluminibus, id est, non per me stetit, sed per illud,
Quint.
: je ne suis pas retourné au camp à cause des tempêtes, des fleuves,
en d'autres termes, la faute n'en est pas à moi, mais à ces
circonstances.
- Cæsar
ubi cognovit per Afranium stare, quominus prœlio dimicaretur, Cæs.
BC.
1, 41 : quand César eut appris qu’il dépendait d’Afranius
*d‘empêcher
que l’on en vînt aux mains* = d’empêcher d’en venir aux mains.
- stetisse
per Trebonium, quo minus oppido potirentur, videbatur, Cæs. BC. 2, 13
: apparemment, il dépendait de Trébonius de les empêcher de s'emparer
de la place.
- per
me stetisse credere quominus hæc fierent nuptiæ, Ter. And. 700 : croire
qu'il
n'a tenu qu'à moi d'éviter que ce mariage ait lieu.
- avec
infinitif - per eum non stetit parere, Dig. 32, 1,
36 : il n'a pas
été maître
d'obéir.
- omnis
in Ascanio stat cura parentis, Virg. En. 1, 646 : tous les soucis du
père
reposent sur Ascagne.
h
- se tenir immobile; se tenir, être (en
parl. d'un état permanent);
être fini, être construit, être érigé (en parl. de constructions...).
- moveri videntur ea quæ stant, Cic.
Div. 2, 120 : des objets immobiles paraissent se mouvoir.
--- cf. Cic. Ac.
2, 123.
- stantibus aquis, Ov. M. 4, 732 : les
flots étant calmes.
- stant
ora metu, V.-Flac. 4, 639 : son visage est figé de crainte.
- ilico
sta, Plaut. : arrête-toi tout de suite.
- in
eodem vestigio stabant, Curt. 3, 11 : ils restaient immobiles à la même
place.
- memento
stare loco : rester
en place, tenir en place.
- stare loco nescit,
Virg. G. 3, 84 : (le cheval de guerre) il ne peut tenir en place.
- nescia virtus stare loco, Lucain, 1, 145 :
(en César il y avait) une valeur incapable de se tenir en place.
- sanguis
stetit, Sen. Oedip. 585 : le sang s'est coagulé.
- stantes
aquæ, Ov. M. 4, 732 : eaux stagnantes, eaux calmes, mer calme.
- stantes
oculi, Ov. : yeux fixes.
- diu pugna
neutro inclinata stetit, Liv. 27, 2, 6 : longtemps le combat se
soutint
sans pencher ni d'un côté ni de l'autre. --- cf. Liv. 8, 38;
29,2, etc.
- inter
sacrum saxumque stare, Plaut. Capt. 617 : être entre l'enclume et le
marteau (comme une victime que l'on va sacrifier).
- stet
Capitolium fulgens, Hor. O. 3, 3, 43 : que le brillant Capitole se
dresse debout.
- intra
annum nova urbs stetit, Liv. 6, 4 : en moins d'un an, la nouvelle ville
fut
construite.
- jam
stabant Thebæ, Ov. M. 3 : déjà Thèbes s'élevait.
- stabat
opus, Ov. M. 11 : l'ouvrage était achevé.
- jam
stare ratem, Val.-Flac. : (répandre le bruit) que le vaisseau est tout
prêt.
ii - poét.
demeurer immobile, s'arrêter.
- hasta stetit toro, Ov. M. 5,
34 : le javelot s'arrêta dans le lit. --- cf. Ov. M. 5,
132; 8, 145.
jj - stationner,
séjourner.
- Cic. Pis. 13 ; Cat. 2, 5 ; Phil. 2, 8,
etc.
k
- se tenir solidement, ferme, tenir bon, faire
bonne contenance.
- Cic.
Tusc. 2, 54; Cæs. BC. 1, 47, 2 ; Liv. 22, 60, 5, etc.; [fig.] Cic. Fam.
1, 4. 1.
ll - se maintenir, ne
pas s'effondrer.
- ut præter spem stare
muros viderunt, Liv. 38, 5, 4 : quand ils virent que contre toute
attente les murailles restaient debout. --- cf.
Cic. Off. 2, 29.
- fig.
stamus animis, Cic. Att. 5, 18, 2 : je
suis plein d'assurance, de confiance.
- stas animo ? Hor. S. 2, 3, 213
: es-tu dans ton assiette, dans ton bon sens ?
m - se tenir debout,
subsister.
- nec
domus ulla nec urbs stare poterit, Cic. Læl. 7 : aucune maison, aucune
ville ne pourront subsister.
- disciplinam
militarem, qua stetit ad hanc diem Romana res, soluisti, Liv. 8, 8, 1 :
tu as
brisé les liens de la discipline militaire, qui, jusqu'à ce jour, a
fait
la force de Rome.
- stat Asia Luculli institutis servandis,
Cic. Ac. 2, 3
: l'Asie subsiste en respectant les institutions de Lucullus. --- cf.
Cic.
Læl. 2.3; Fl. 69; Rep. 2, 24; Cæl. 1; Cat. 2, 21, etc.
n - fig. se
tenir ferme, persévérer.
- stare oportet in eo quod sit judicatum,
Cic. Fin. 1, 47 : il faut s'en tenir à ce qu'on a jugé. --- cf.
Cic.
Att. 2,
4, 1; R. Perd. 28 ; Liv. 4, 44, 9.
o - se tenir
fermement à, être fidèle à.
- stare aliqua re : se tenir fermement à
qqch, être fidèle à qqch.
- stare promissis, conventis, Cic. Off. 1,
32 ; 3,
96 : être fidèle aux promesses, aux engagements.
- stare
animo, Hor. S. 2, 3, 213 : être inébranlable.
- stare
conditionibus, Cic. Att. 7, 15, 2 : se conformer aux conditions.
- stare
in fide, Cic.
Rab. Perd. 10, 28 :
rester fidèle à sa parole.
- stetit
in eadem sententia, Liv. 4, 44 : il maintint son point de vue. --- cf.
Cic. Att. 2, 4, 1; id. Fin. 1, 14, 47.
- decreto non
stare, Cæs. BG. 6, 13, 6 : ne pas rester soumis à une décision. ---
Quint. 5, 6, 4; Cic. Att. 7, 15, 2.
- impers.
si pacto
non staretur, Liv. 9, 5, 5 : si l'on n'était pas fidèle à
l'engagement. --- cf. Liv. 21, 19.
p - se tenir à, s'en
tenir à.
- alicujus judicio stare, Cic.
Tusc. 2, 63 : se tenir à l'avis de qqn. --- cf. Tusc. 5,
81; Att. 8, 4, 1;
Clu. 132.
- impers.
famā rerum standum est, Liv. 7, 6, 6 : il faut s'en
tenir à la tradition.
- eo stabitur consilio, Liv. 7, 35, 2
: on s'en
tiendra à cet avis.
q - être établi, être
arrêté, être fixé.
- stat sententia,
Ter. Eun. 224 : la décision est prise. --- cf. Ov. M. 1,
243.
-
Hannibali
sententia stetit pergere... Liv. 21, 30, 1 : Hannibal prit la
décision
ferme de continuer...
- mihi stat... desinere, Nep. Att. 21, 6
: je suis
résolu à cesser...
- modo nobis stet illud, vivere... Cic. Fam.
9, 2, 5
: pourvu que ce soit une chose bien arrêtée pour nous de vivre...
- stat
sententia tradere mecum patriam, Ov. M. 8, 67 : je suis décidé à livrer
ma patrie avec moi.
- neque
adhuc stabat, quo potissimum, Cic. Att. 3, 14, 2 : je n'ai pas
encore
décidé où je me porterai de préférence [s.-ent. nos converteremus].
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
2
- sto, arch. : c. isto; voir iste.
- Stŏbi,
ōrum, m. : Stobi (municipe de Macédoine). --- Liv. 33, 19,
3; 39, 53, 15; 40, 21, 1; Plin. 4, 10, 17, § 34.
- gr.
Στόϐοι.
- Stŏbensis,
e : de Stobi. --- Dig. 50, 15, 8, § 8.
- stobrus,
i, f. : arbre odoriférant. --- Plin. 12, 79.
- stœbē,
ēs, f. : plante, la
même que pheos. --- Plin. 21, 91; 22, 28.
- Stœchădes,
um, f. : les Stéchades (îles près de Marseille, auj.
îles d'Hyères). ---
Plin. 3, 79.
- gr.
Στοιχάδες.
- stœchăs,
ădis, f. (s.-ent. herba) : stœchas (sorte de lavande). --- Plin. 26, 42; etc.
- gr.
στοιχάς, άδος.
- Stœni, ōrum, m. : capitale des Euganéens. --- Plin. 3, 134.
- Stōĭca,
ōrum, n. : le stoïcisme. --- Cic. Nat. 1, 15.
- stōĭcē,
adv. : en stoïcien, stoïquement. --- Cic. Mur. 35, 74: dicere,
id. Par. præf. § 3.
- Stōĭcus,
a, um : des Stoïciens, stoïcien. ---
Cic. Fam. 9, 22; Sen. Ep. 123, 14; 22, 7; Hor. Epod. 8, 15; Mart. 7,
69, 4; Juv. 13, 121; Gell. 19, 1, 1; Sen. Ep. 13, 4.
- gr.
Στωϊκός.
- stōĭcum
est + prop.
inf. Cic. Ac. 2, 85 : c'est un principe stoïcien que...
- Stōĭcus,
i, m. : un stoïcien. --- Cic. Par. præf. § 2; Hor. S. 2, 3, 160; 2, 3, 300;
plur., Cic. Mur. 29, 61.
-
Stoici negant quemquam nisi sapientem diuinum esse posse, Cic. Div. 2,
129 : les Stoïciens disent que personne d'autre qu'un sage ne peut être
l'égal d'un dieu. --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 97, éd. Vuibert.
- apud Stoicos de isto fato multa dicuntur; de quo alias; nunc quod
necesse est, Cic. Div. 2, 19 : chez les Stoïciens il y a de longs
développements sur ce destin, nous en parlerons à un autre moment;
maintenant attachons-nous à l'essentiel.
-
Stōĭcida, æ, m. : disciple des stoïciens. --- Juv. 2, 65.
- voir
hors site : stoïcisme.
- Stōĭdes, is, f. : île de l'océan Indien,
riche en perles. --- Plin. 6, 110.
- Stōĭdis. --- Plin. 9, 106.
- stola
:
1
- stŏla, æ, f. :
- gr.
στολή.
a
- longue robe, stola [pour hommes et femmes]. --- Enn. Tr. 373 ;
Varr. d. Non. 537, 29 ; Ov. F. 6, 654.
b
- robe des
matrones romaines. --- Cic. Verr. 4, 74 ; Phil.
2, 44 ; Hor. S.
1, 2, 99.
c
- fig. femme de haut rang, dame de qualité.
--- Stat. S. 1, 2,
235 ; Plin. 33, 140.
d
- robe des prêtres d'Isis. --- Apul.
M. 11, 24
e
- robe des
joueurs de flûte à la fête de Minerve. --- Ov. F. 6, 654.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- voir hors site stola.
2
- Stŏla, æ, m. : Stola (surnom). --- Cic. F1. 46.
- stŏlātus,
a, um [stola]
: vêtu de la stola. --- Vitr.
1, 1.
- stolatæ,
ārum, f.
: matrones. --- Petr. 44, 18.
- stolatus pudor,
Mart. 1, 36, 8
: pudeur de grande dame.
- stolatus Ulixes :
Ulysse en jupon. --- Calig. d. Suet. Cal. 23..
- stŏlĭdē,
adv. [stolidus]
: sottement, stupidement. --- Liv. 25, 19, 2,
etc. ; Tac. An. 1, 3.
- stolide tument
pulmonea (mala), Plin. 15, 52 : les pulmonées sont d'une grosseur
déraisonnable.
- stolidius. ---
Amm. 19, 5, 2.
- stŏlĭdĭtās,
ātis, f. [stolidus]
: sottise, stupidité. --- Gell. 18, 4, 6 ; Flor. 3, 3,
12, etc.
- stŏlĭdus,
a, um : lourd,
grossier, sot, stupide, niais.
- pers. Enn. An. 109 ; 187 (Cic. Div.
2, 116) ; Plaut. Cap. 656; etc.;
Ter. And. 470 ; Lucr. 1, 641.
- stolidior Sall.
H. 4, 35 ; stolidissimus Liv. 22, 28, 9.
- choses nullum est
hoc stolidius saxum, Plaut. Mil. 1024 : il n'y a pas de pierre
plus stupide
que lui.
- stolidæ vires,
Liv. 28, 21, 10 : force brutale (aveugle).
- stolida
fiducia, Liv. 34, 46, 8, confiance sotte (aveugle).
- fig. stolidus : inerte, inefficace.
--- Cic. Top. 59.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- stolo
:
1
- stŏlo, ōnis, m. : surgeon, rejeton. --- Varr. R. 1, 2, 9 ; Plin. 17, 7
; 17, 150, etc.
2
- Stŏlo, ōnis, m. : Stolon (surnom dans la gens Licinia). --- Varr. R. 1,
2, 9.
- gr. Στόλων, ωνος.
- stŏlus,
i, m. : - 1 - trajet par eau, navigation. --- Cod.-Th.
13, 5, 7. - 2
- équipement
d'une flotte. --- Heges. 2, 9.
- gr.
στόλος.
- stŏmăcăcē, ēs, f. : maladie de
la bouche, espèce de scorbut. --- Plin. 25, 20.
- gr.
στομακάκη, ης.
- stŏmăchābundus,
a, um : furieux. --- Gell. 17, 8, 6.
- stŏmăchantĕr,
adv. [stomachor]
: avec colère. --- Aug. Vit. beat. 2, 16.
- stŏmăchātĭo,
ōnis, f. : colère. --- Cassiod. Psal. 33, 2.
- stŏmăchātus,
a, um : part. passé de stomachor.
- stŏmăchĭcus,
a, um : relatif à l'estomac, stomachique. --- C.-Aur. Chron. 3, 2, 13.
- gr.
στομαχικός.
- stomachicus,
i, m. : qui souffre de l'estomac, malade de l'estomac. --- Sen. Ep. 24, 14; Plin. 20, 100 ; 24,
123.
- stomachica,
ōrum, n. : remèdes pour l'estomac. --- Gloss.
- stŏmăchor,
āri, ātus sum [stomachus] : - intr. - avoir de la bile
= s'irriter, se formaliser, prendre mal les choses. --- Cic.
Fam. 15, 16,
3 ; Nat. 1, 93.
- jucundissimis
tuis litteris stomachatus sum in
extremo, Cic. Fam. 10, 26, 1 : ta lettre pourtant si charmante m'a
donné de l'humeur sur la fin.
- stomachari cum
aliquo, Cic. de Or. 2,
267 : se chamailler avec qqn.
- avec acc. pron. n. stomachari
omnia, Cic. Att. 14, 21, 3 : se formaliser de tout, prendre tout du
mauvais côté.
- stomachari
aliquid, Aug. d. Suet. Tib. 21
: se formaliser de qqch. --- cf. Ter. Eun 324;
[acc. de
qual.] Apul. M. 5, 31.
-
stomachabatur senex si quid asperius dixeram, Cic. Nat. 1, 93 : le
vieillard se fâchait si j'avais dit quelque chose d'un peu sévère.
- hic
judices ridere, stomachari ... patronus, Cic. Clu. 59 : alors les
juges de rire, l'avocat de se fâcher. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 52, éd. Vuibert.
- stŏmăchōsē, adv. : avec
humeur.
- stŏmăchōsĭus
: avec un peu
d'humeur. --- Cic. Att. 10, 5, 3.
- stŏmăchōsus,
a, um [stomachus]
: qui a de l'humeur, qui témoigne
de l'irritation. --- Hor. Ep. 1, 15, 12.
- stomachosiores
litteræ,
Cic. Fam. 3, 11, 5 : lettre trahissant un peu la mauvaise humeur, ---
cf. Cic. de Or. 2, 279 ; Br. 236.
- stŏmăchus,
i, m. :
- gr.
στόμαχος.
1 - œsophage. --- Cic. Nat. 2,
134; Cels. 4, 1, 6.
2 - estomac.
- Cic. Nat. 2, 124 ;
Plin. 11, 179; Lucr. 4, 632; 4, 872; Hor. S. 2, 2, 18; 2, 8, 9.
3
- organe de la
respiration : poitrine ou larynx.
-
ut ego colligo, crassiore caligine spiritu obstructo, clausoque
stomacho qui illi natura invalidus et angustus et frequenter æstuans
erat, Plin. Ep. 6, 16 : je
suppose que l’air épaissi par la
cendre avait obstrué sa respiration et fermé son larynx qu’il
avait
naturellement délicat et étroit et souvent oppressé (trad. Guillemin
chez Budé).
4
- appétit, goût, désir, envie.
- bonus
stomacchus : bonne digestion = bonne humeur, calme,
tranquillité. ---
cf. Quint. 6, 3,
93 ; Mart. 12 præf.
- ferre aliquid
Ciceronis stomacho, Cic. d. Quint.
6, 3, 112 : supporter qqch avec la bonne humeur de Cicéron.
- cum sale panis latrantem stomachum bene leniet, Hor. S. 2, 2, 17 : du
pain avec du sel calmera bien ton estomac qui crie.
- stomachum
pervellere (stomachum sollicitare), Hor. : redonner de l'appétit.
- esse avec gén. - non esse tui
stomachi : ne pas
être de ton goût.
- omnino,
si quæris, ludi apparatissimi, sed non tui stomachi, Cic. Fam. 7, 1 :
les jeux étaient, à vrai dire, magnifiques, mais peu à votre goût.
- ludi non tui
stomachi, Cic. Fam. 7, 1, 2 : jeux
qui ne sont pas de ton goût. --- cf. Plin. Ep. 1, 24, 3.
- stomachum
ejus multa sollicitant, Plin. : beaucoup d'avantages le tentent.
- consuetudo
callum obduxit stomacho meo, Cic. : l'habitude m'a rendu insensible.
5
- bile,
mauvaise humeur, colère, indignation, dépit.
- facere
(movere) stomachum alicui : mettre qqn en colère (mettre qqn hors de
soi). ---
Cic. Mur. 28; Cic. Att. 5, 11, 2; Fam. 1, 9, 10.
- avec
double datif alicui stomacho esse : mettre qqn en
colère, indisposer
qqn, fâcher qqn.
- alicui esse majori
stomacho, Cic. Att.
5, 1, 4 : donner plus d'humeur à qqn.
- epistula
plena
stomachi, Cic. Q. 3, 8, 1 : lettre pleine de mauvaise
humeur.
- erumpere
stomachum in aliquem, Cic. Att. 16, 3, 1
: décharger sa bile sur qqn.
- summo
cum labore stomachoque erudire
aliquem, Cic. Com. 31 : former qqn au prix des plus grandes peines
et des plus grandes contrariétés.
- gravis
Pelidæ stomachus, Hor. O. 1, 6, 6 : la
fâcheuse irritation d'Achille.
- plus
stomacho quam consilio dedit, Quint. 10, 1, 117 : il a laissé plus
d'empire à la
colère qu'à la réflexion.
- in stomacho
ridere, Cic. Fam. 2, 16, 7 : rire quand on est en colère.
- voir hors site dicolat-angl dicolat-allem
- stŏmătĭcē, ēs,
f. : remède pour la bouche. --- Plin. 22, 26 ; 23, 108.
- gr. στοματικός : de la bouche ; στόμα : bouche.
- stŏmătĭŏn
(stŏmătĭum), ĭi,
n. : c. oscillum. --- Ennod. Epigr. 133.
- gr. στομάτιον.
- stŏmis, ĭdis,
f. : embouchure du joueur de flûte. --- Lucil. Sat. 15, 17.
- gr. στόμις, ιδος.
- stŏmōma,
ătis, n. : stomome, fine paillette de fer ou de cuivre. --- Plin. 34, 108 [en grec d. Cels. 6, 6,
5].
- gr. στόμωμα, ατος.
- stŏrăcĭnus,
a, um (c. styracinus) : de styrax. --- S.-Sev. D. 1, 19, 2.
- stŏrax,
ăcis, m. : voir styrax.
--- Sol. 33,
10.
- storbŏs, i, f. : sorte de
ladanum. --- Plin. 12, 74.
- stŏrĕa (stŏrĭa), æ, f. : natte [de jonc ou de corde]. --- Cæs.
BC. 2, 9, 5 ; Liv. 30, 3, 9; Plin. 15, 59.
- gr. στορέω.
- mais
stŏrĭa, æ, f. : c.
historia. --- Schol. ad Juv. 7, 99 et 103.
- străba : strava.
- Străbax, ăcis, m. : nom
d’esclave. --- Plaut.
- Strabellīni, ōrum, m. : voir Strapellini.
- Străbĭlĭo, ōnis, m. : nom
d’homme. --- Inscr.
- strabo
:
1
- străbo, ōnis, m. : - a
- affligé de strabisme,
louche. --- Cic.
Nat. 1, 80; Hor. S. 1, 3, 44. - b - envieux,
jaloux. --- Varr. Men. 176.
- gr. στραϐών, ωνος.
2
- Străbo, ōnis, m. : Strabon (surnom,
notamment celui d'un géographe
grec). --- Cic.
Att. 12, 17; Ac. 2, 81; Plin. 11, 150.
- gr. Στραϐών, ωνος.
- voir
hors site : Strabon.
- străbōnus,
a, um : c. strabus.
--- Petr. 68, 8.
- străbus,
a, um : --- Varr.
Men. 344 ; Non. 27, 2.
- gr. στραϐός.
- stragēs,
is, f. [sterno,
stratus] :
1 - jonchée, monceau.
- strages armorum,
Liv. 35, 30, 5 jonchée d'armes.
- strage
armorum sæpta via est, Liv. 35, 30 : la route fut coupée par un
amoncellement
d'armes.
- strages boum hominumque, Liv. 41, 21, 7
: jonchée de
bœufs et d’hommes. --- cf. Liv. 10, 34, 11 ; 26, 6, 2.
- dare stragem satīs,
Virg. En. 12, 454 : renverser les moissons.
- stragem facere, Liv. 40,
2,
1 : ravager, dévaster.
- in
agris passim inundatis pecua ablata, villarum strages facta est, Liv.
35,
21 : de tous côtés des bêtes furent emportées dans les champs inondées
et des fermes furent détruites.
- complere strage
campos, Liv. 7, 24, 5 : remplir les
plaines d’une jonchée de cadavres.
- cruentæ
strages : monceaux de cadavres. --- Claud. Laud. Stil. 1, 132.
2
- débris, ruines.
- strages muri, Liv. 32,
17,
10 : décombres d’un mur écroulé. --- cf. Tac. H. 1, 86.
- strages ædificiorum et
hominum, Tac. An. 1, 76 : débris d’édifices et de cadavres.
3
- massacre,
carnage.
- stragem ciere, Virg.
En. 6, 829; : provoquer un carnage.
- strages facere, Cic.
Phil.
3, 31, ou strages edere,
Cic. Leg. 3, 22 : faire (exercer)
des ravages.
- quas
ego pugnas et quantas strages edidi ! Cic. Att. 1, 16 : quels combats
j'ai
faits et quelle boucherie !
- strāgŭla, æ, f. [stragulus]
: - 1 - couverture. --- Apul. M. 2, 21. - 2
- linceul. ---
Petr. 78, 1.
- 3 - housse. --- Dig. 34, 2, 25, 3.
- strāgŭlāta vestis, f. : couverture. ---
Vulg. Prov. 31, 22.
- strāgŭlum,
i, n. [sterno] :
1 - tapis, couverture.
--- Varr. L. 5,167 ; Sen.
Ep. 87, 2.
2
- couverture de lit. --- Cic. Tusc. 5, 61;
Plin. 8, 226.
3
- linceul. --- Suet. Ner. 50; Petr. 42, 6.
4
- housse. --- Mart. 14, 86, 1.
5
- litière [couche pour la ponte des œufs].
--- Plin. 10, 100.
- stragulum
molle pulvere contumulant, nec in quo loco peperere incubant, Plin. 10,
100 : (les perdrix) forment un lit de poussière pour y déposer
mollement leurs oeufs; elles ne les couvent pas dans les lieux où elles
les ont pondus.
- ovis stragulum pulvis
est, Solin. 7, 29 : les œufs sont déposés sur un lit de poussière.
- strāgŭlus,
a, um [sterno] : qu'on étend.
- stragula vestis,
Cic. Amer.
133, etc. : tapis, couverture.
- strāmĕn,
ĭnĭs, n. [sterno]
: ce qu’on étend à terre, lit de paille,
d’herbe, de feuillage, litière. --- Ov. M. 5, 447; id. H. 5,
15; Virg. En. 11, 67; Sil. 10, 562; Plin. 10, 152; plur., Ov. M. 3, 701; id. F. 3, 184; Stat. Th.
6, 56; Cæl. Aur. Acut. 3, 8.
- strāmentārĭus,
a, um : relatif au chaume, relatif à la paille.
- stramentariæ
falces, Cato, R. R. 10, 3 : faucilles de moissonneurs.
- strāmentĭcĭus,
a, um [stramentum]
: - 1 - couvert de chaume. --- B.-Hisp. 16, 2. - 2 - fait de paille, en paille. --- Petr. 63, 8.
- (Lebaigue
P. 1194 et P.
1195)
- strāmentor, āri : - intr. -
fourrager. --- Hyg. Fab. 14.
- strāmentum,
i, n. [sterno] :
1 - ce dont on jonche le
sol, [surtout]
paille, chaume ; plur. litière.
- desecta cum
stramento seges, Liv. 2, 5, 3 : les épis moissonnés auxquels la
paille était
jointe.
- casæ stramentis
tectæ, Cæs. BG. 5, 43, 1 : baraques couvertes
en chaume (= chaumières).
- vestire
teneras intorto stramento in silvestribus non est, Plin. 17, 16 : il
n'y a pas moyen de revêtir dans les forêts les arbres délicats avec de
la paille tordue. ---
Cat. Agr. 5, 7 ; Plaut. Truc. 278 ;
Hor. S. 2, 3, 117; Plin. 18, 79.
2
- couverture, housse, bât. --- Cæs. BG. 7, 45,
2; Apul. M.
7, 21; Dig. 50, 16, 234; Vulg. Gen. 31, 34.
- strāmĭnĕus,
a, um [stramen]
: fait de paille, couvert de chaume.
- strāmĭnĕi Quirites, Ov. F. 5, 631 : Romains de
paille (manequins en paille, qu'on jetait tous les ans dans le
Tibre, à la place de véritables hommes).
- strāmĭnĕa casa : chaumière. --- Prop. 2, 16,
20; Ov. Am. 2, 9, 18.
- strangĭas, æ, m. : sorte
de blé grec. --- Plin. 18, 64.
- gr. στραγγίας.
- strangŭlābĭlis, e [strangulo] :
qui peut être
suffoqué. --- Tert. Anim. 32.
- strangŭlātĭo, ōnis, f. [strangulo]
: étranglement, resserrement, rétrécissement. --- Plin.
23, 59 ; 24, 21.
- strangŭlātŏr, ōris, m. : celui qui étrangle. --- Spart.
Sev. 14, 1.
- strangŭlātrix,
īcis, f. : celle qui étrangle. --- Prud. στεφ. 10,
1103.
- strangŭlātōrĭus, a, um :
1 - qui
étrangle, qui étouffe
- Πνιγηρός
: suffocativus […] strangulatorius, animam stangulans : pnigeros
signifie qui fait suffoquer, qui étrangle, qui étouffe le souffle. --- Lexicon Graeco-Latinum. Guillaume
Budé, 1554. sv.
- qui
laqueo suspendendus erat, aut aquarum vortice suffocabatur, aut alia
quavis strangulatoria lue exstinguebatur : celui qui devait être pendu,
ou on le faisait suffoquer dans les remous d’une eau agitée, ou on le
faisait mourir dans quelqu’autre liquide asphyxiant. --- Cornelius Agrippa (1486 – 1535). De
occulta philosophia III, 41.
- admonitio de fungo
strangulatorio : mise en garde contre un champignon suffocant. --- article de L. Botallus 1565.
- colchicum
sive strangulatorium ephemerum … quia non secus ac fungi suffocatu
enecaret ; strangulat namque illa itidem una diecula : le colchique
suffocant et éphémère (fut ainsi nommé) … parce que tout à fait comme
les champignons, il tue par suffocation; et de fait il vous étouffe en
moins d’une journée. --- Petro Pena
et Mathia de Lobel, Londres 1570; cf. stirpium... voir wikipedia.
- ah,
acerba sunt, tu anus venefica, vendis populo cerasa strangulatoria : fi
qu'elles sont aigres ô vieille sorcière vous vendez au peuple des
cerises qui estranglent. --- J L .
Vives, exercitationes linguae latinae. trad. 1609.
- funis
strangulatorius / restis strangulatoria : corde pour étrangler ou
garrotter les condamnés. ---
Dictionnaire de Trévoux et dictionnaire de Richelet.
- morbus
strangulatorius = angina strangulatoria = la diphtérie. --- (Latin médical).
- affectus
compressorius et strangulatorius : sensation d’oppression et de
suffocation.
- mors strangulatoria
: mort par suffocation /étouffement (à
propos de l’asthme).
- tussis
strangulatoria : coqueluche
- de perversa
libidine strangulatoria déblateraverat : elle avait bavardé des
pratiques perverses de l’asphyxie érotique. --- (Capti p. 310) --- trad. J. P.
Woitrain.
2 - étranglé,
étouffé, qui s’étouffe.
- fauces dolorosae,
graciles, … strangulatoriae : un pharynx douloureux, sans tuméfaction,
… qui s’étrangle. ---
traduction latine d’Hippocrate, Prorrhétique, Livre I n° XI, ( n° 86 et
87).
- dolores
in faucibus gracilibus strangulatorii, […] convulsorii sunt : les
douleurs d’étouffement dans un gosier non tuméfié […] sont
spasmodiques. --- idem
- quibus spiritus
retrabitur, vox autem strangulatoria est : chez ceux dont la
respiration est élevée, la voix étouffée … idem.
- strangulatus :
1
- strangŭlātus, a, um
: part. de strangulo.
2
- strangŭlātŭs, ūs,
m. : c.
strangulatio. --- Plin. 20, 197.
- strangŭlo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- gr. στραγγαλάω.
1
- étrangler. ---
Cic. Fam. 9, 22, 4; Tac. An. 6, 25; Plin. Ep. 2, 11, 8.
2 - suffoquer,
étouffer.
- strangulari,
Cels. 2, 1 : être suffoqué,
être étouffé.
- strangulare sata,
Quint. 8, pr. 23 : étouffer les moissons.
- ne nimio sanguine
stranguletur pecus, Col. 6, 38, 4 : que la surabondance du sang
n'étouffe pas le troupeau. --- cf. Cels. 4, 4; Plin. 22, 13, 15, §
32; Quint. 11, 3, 20; Plin. 20, 7, 26, § 63.
- poét.
strangulat arca divitias, Stat. S. 2, 2, 150 : les trésors sont à
l'étroit dans le coffre.
3 - fig. prendre à la gorge, causer de
l'angoisse, tourmenter.
- plures nimiā congesta pecunia curā strangulat,
Juv. 10, 12 : le plus
grand nombre trouve un bourreau dans cet argent entassé avec une
infatigable sollicitude.
- venditor
omnes causas, quibus strangulatur, exponat, Cod. Th. 12, 3, 1 : le
vendeur expose tous les motifs qui le force à vendre. --- Ov. Tr.
5, 1, 63.
- strangūrĭa, æ, f. :
strangurie, rétention d'urine. --- Cic. Tusc. 2, 45; Plin. 27, 99.
- gr. στραγγουρία.
- strangūrĭōsus, a, um
: affligé de strangurie. --- M.-Emp. 26.
- Strapellīni, ōrum, m.
: peuple de l’Italie du Sud. --- Plin. 3, 105.
- strārat, strasset : voir sterno.
- strata
:
1
- strata, æ, f.
[sterno] : chemin pavé,
grande route. --- Eutr. 9, 15 ; Aug. Serm. 9, 21.
2
- strata, ōrum, n. : voir stratum.
- Stratoburgum, i, n. (c.
Argentoratum) : Strasbourg. --- Greg.
- strătēgēma, ătis, n. : - 1
- ruse de guerre. ---
Flor. 1, 13, 6. - 2
- stratagème, ruse. ---
Cic. Att. 5, 2, 2.
- gr. στρατήγημα.
- abl. plur. strătēgēmătis V.-Max. 7, 4.
- strătēgēmătĭcŏs,
ŏn : de stratagème, de ruse de guerre.
- gr. στρατηγηματικός.
- strătēgēmătĭca, ōn, n. (c. strategemata) : les
stratagèmes (titre de l’ouvrage de Frontin).
- strătēgēum (strătēgīum), i, n.
: tente du général. --- Vitr. 5, 9; cf. Cassiod. Hist. Eccl.
2, 18.
- gr. στρατηγεῖον.
- strătēgĭa, æ, f.
: stratégie, préfecture militaire. --- Plin. 4, 40; 6, 27.
- gr. στρατηγία.
- strătēgĭca, ōn, n. : stratégie,
opérations militaires. --- Frontin. Strat. 4, præf.
- gr. στρατηγικά
(ἔργα).
- strătēgus,
i, m. : - 1 - général
d'armée,
stratège. --- Pl.
Curc. 265. - 2 -
président (d'un banquet). ---
Plaut. Stich. 697.
- gr. στρατηγός.
- Strătĭē, ēs, f. : ville
d’Arcadie. --- Stat. Th. 4, 286.
- Strătĭi, ōrum, m.
: habitants de Stratos. --- Liv. 43, 22, 7.
- strātĭo, ōnis, f. [sterno]
: préparatifs d’un banquet. --- Inscr. Fabr. 404, 306;
Inser. Att. Ac. Rom. Archæol. 2,
462.
- strătĭōtes, æ, m. : nom d’une plante aquatique.
--- Plin. 24, 169.
- gr. στρατιώτης.
- strătĭōtĭcē, ēs, f. : c.
myriophyllon. --- Apul. Herb. 88.
- strătĭōtĭcus,
a, um : militaire, de
soldat. --- Plaut. Mil. 1359; Ps. 603.
- stratioticus
homo, Plaut. Ps. 918 : homme de guerre.
- subst. n. strătĭōtĭcum : sorte de collyre. --- Scrib. 33.
- Strătĭōtŏn, i, n.
: île de la mer Azanienne. --- Plin. 6, 17.
- Strătīppocles, is, m.
: nom de jeune homme. --- Plaut. Ep. 1, 2, 3.
- Strātĭus, ĭi, m. : médecin du roi Eumène. ---
Liv. 45, 19, 8.
- Străto (Strătōn), ōnis, m. :
Straton. - 1
- philosophe
péripatéticien de
Lampsaque. --- Cic. Ac. 1, 34; 1, 2, 38; id. Fin. 5, 5, 13. - 2
- esclave
médecin. --- Cic. Clu. 63, 176; 64, 179.
- gr. Στράτων.
- Stratonis turris,
Plin. 5, 69 : Tour de Straton (Césarée, ville de Palestine].
- Strătŏclēa (Strătŏclīa), æ, f. : ville du Bosphore
Cimmérien. --- Plin. 6, 18.
- gr. Στρατόκλεια.
- Strătŏclēs, is,
m. : nom d’un comédien célèbre. --- Quint. 11, 3, 178;
Juv. 3, 99.
- gr. Στρατοκλῆς.
- autre
gén. Strătŏclētis Charis. 132, 10.
- acc. stratoclea Quint. 11,
3, 178.
- Strătŏclīa : voir Stratoclea.
- Strătōn : voir Strato.
- Strătŏnīcē, ēs, f. :
Stratonice. - 1
- fille de
Démétrius Poliorcète femme de Séleucus Nicator. --- Plin. 35, 139. - 2
- ville de
Mésopotamie. --- Plin. 6, 118.
- gr. Στρατονίκη.
- Strătŏnīcēa, æ, f. : Stratonicée (ville de Carie).
---
Plin. 5, 29, 29, § 109; Liv.
33, 18, 7 et 10.
- Strătŏnīcensis,
e : de Stratonicée. ---
Liv. 33, 18, 4.
- Strătŏnīcenses, ĭum, m. : les habitants de Stratonicée.
--- Tac. An. 3, 62.
- Strătŏnīcēum,
i, n. : temple dédié à Vénus de Stratonicée. --- Vitr. 5, 9.
- Strătŏnīceūs, ĕi (ĕos), adj. m. : originaire de
Stratonicée. ---
Cic. Br. 315; Ac. 2, 16.
- Strătŏnīcis,
ĭdis, f. : Stratonicis (surnom d Vénus à Smyrne). ---
Tac.
An. 3, 63.
- gr. Στρατονικίς.
- Strătŏnīcus, i, m. : - 1
- nom d’homme. ---
Plaut. Rud. 932. - 2
- nom d’un
sculpteur grec. --- Plin. 34, 84.
- Strătōnĭdās, æ, m. : nom grec. ---
Liv. 33, 28, 10.
- gr. Στρατωνίδης.
- strătŏpĕdum (strătŏpĕdŏn), i,
n. : camp. --- Jul. Obs. Prodig. 116.
- gr. στρατόπεδον.
- Strătŏphănes, is, m. : nom d'un
soldat. --- Plaut. Truc. 2, 6, 22.
- strātŏr,
ōris, m. [sterno]
: - 1 - écuyer. --- Amm. 29, 3, 5. - 2 - celui
qui dispose, qui range. --- Vulg. Jer. 48, 12. - 3 - geôlier. --- Cod.
Just. 9, 4, 1.
- voir hors site strator.
- strătōrĭum, ii, n. [stratorius]
: lit de repos.--- Vulg. 2 Reg. 17, 28.
- strătōrĭus, a, um [sterno]
: qui sert à couvrir. --- Paul. Sent. 3, 6, 67.
- Strātos (Strātus), i, f. :
ville d’Acarnanie. --- Liv. 36,
11 ; Plin. 4, 5 || rivière d’Hyrcanie. --- Plin. 6, 46.
- gr. Στράτος.
- strātum,
i, n. et strata, ōrum,
n. [sterno]
:
1 - couverture de lit.
---
Lucr. 4, 849 ; Ov. M. 5, 34 ; Suet. Cal. 51.
-
conlocari jussit hominem in aureo lecto strato pulcherrimo textili
stragulo, magnificis operibus picto, Cic. 5, 61 : il fit installer
l'homme sur un lit d'or recouvert d'une couverture tissée splendidement
brodée. --- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 434; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
2 -
lit, couche. ---
Virg. En. 3, 513; 8, 415; Nep. Ages. 8; Liv. 21, 4, 7; plur., Ov. H. 10,
54; Am. 1, 2, 2.
3 - housse, selle, bât.
--- Ov. M. 8, 33; Liv. 7, 14,
7; Sen. Ep. 80, 9.
- qui asinum non
potest, stratum cædit, Petr.
45, 8 : quand on ne peut taper sur l’âne, on frappe sur le bât.
4 - au plur.
pavage; les
pavés.
- strata
volgi pedibus detrita viarum saxea conspicimus, Lucr. 1, 315 : on voit
que sous les pas de la foule les pavés en pierre des routes sont usés.
--- Lucr. 4,
415.
- strātūra, æ, f. [sterno] :
- 1 - pavement. --- Suet. Cl. 24. - 2 -
couche de fumier. ---
Pall. 12, 7, 11.
- stratus
:
1
- strātus, a, um : part. passé de sterno; jonché, étendu,
recouvert...
- strati
deleto milite campi, Sil. 9, 39 : plaines jonchées de soldats morts.
-
conlocari jussit hominem in aureo lecto strato pulcherrimo textili
stragulo, magnificis operibus picto, Cic. Tusc. 5, 61 : il fit instaler
l'homme sur un lit d'or recouvert d'une superbe couverture tissée
splendidement brodée. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 434; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- avec acc. relatif
grec membra sub arbuto stratus, Hor. Od. 1, 12, 1 : le corps
étendu sous un arbousier. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 78, éd. Vuibert.
2
- strātŭs, ūs, m. : - a
- action d'étendre. ---
Varr. R. 1, 50, 3. -
b - tapis,
couverture. ---
Dig. 50, 16, 45;
Gell. 15, 8, 2.
- străva (străba), æ, f. : - 1 - trophée formé des armures prises à
l’ennemi. ---
Lact. ad. Stat. Theb. 12, 62. - 2
- c. tumulus,
sepulcrum. --- Gloss.
- strāvi
: parf. de sterno.
- strĕbŭla, æ, f., ou strĕbŭla (stribŭla), ōrum, n. :
chair des cuisses des victimes. --- Fest. p. 313; cf. id. p. 312
- stribula, Varr.
L. L. 7, § 67.
- caro strebula,
Arn. 7, 230.
- strēna, æ, f. :
1 - pronostic, présage,
signe.
- bona strena,
Pl. Stich. 673 : bon présage. --- cf. Plaut. Stich. 461.
2 - présent qu’on fait un jour
de fête pour servir de bon présage; présent de bonne année,
étrenne.
- strenam vocamus,
quæ datur die religioso, ominis boni gratiā, Fest. 313 : on
appelle strena ce qui était donné
en un jour consacré par la religion, en signe de bon présage. ---
Aus. Ep. 18, 4; Suet. Calig. 42; Aug. 57; Tibul. 34.
- Strēnĭa (Strēnŭa), æ, f.
[strena] : divinité sabine qui présidait à la bonne santé. --- Varr.
L. 5, 47; Aug. Civ. 4, 16.
- Strēnĭōn,ōnis, m. : nom
d’homme. --- Inscr.
- strenua :
1 - strēnŭa, æ, f. : c. strena. ---
Inscr. Orel. 2417.
2 - Strēnŭa : c. Strenia.
--- Symm. Ep. 10, 35.
- strēnŭē,
adv. [strenuus] : vivement,
diligemment, activement; hardiment, vaillamment. --- Her. 3, 24;
Cic. Q. 2, 4, 2; Fam. 14, 5, 1.
- strenuissime Veg.
Mil. 1, 27.
- omnia strenue
facere, Veg. : se comporter en brave.
- strēnŭĭtās,
ātis, f.
[strenuus] : activité, diligence, entrain, zèle. --- Varr. L.
8, 15; Ov. M. 9, 320.
- strēnŭo,
āre : - intr. - faire
diligence, se hâter. --- Pl. Ps. 629 [al. sternuo].
- strēnŭus,
a, um :
- strenuior Lucil.
S. 16, 19 ; Pl. Ep. 447 ; streuissimus
Cat.
Agr pr. 4; Sall. C. 61, 7.
1 - diligent, actif,
agissant, vif, empressé.
- si minus
fortis, at
tamen strenuus, Cic. Phil. 2, 78 : sinon brave, du moins agissant
empressé.
- strenuus militiæ,
Tac. H. 3, 43 : brave à la guerre, soldat actif.
- imperator in
proeliis strenuus et fortis, Quint. 12, 3, 5 : général résolu et brave
dans les combats.
2 - remuant, turbulent.
--- Tac. H. 1, 52; 3, 57.
3 - en parl. de choses.
- perhibere rei
publicæ operam fortem atque
strenuam, Cato d. Gell. 3, 7, 19 : se consacrer
à l’état de façon
énergique et active.
- strenua facie,
Plaut. Rud. 314 : avec une figure
décidée.
- strenua
inertia, Hor. Ep. 1, 11, 28 : agitation
stérile.
- strenua manus
(chirurgi), Cels. 7 præf. : main prompte et sûre (du
chirurgien).
- strenua navis, Ov.
Tr. 1, 10, 34 : navire en bon état.
- strenua toxica,
Col. 10, 18 : poisons violents.
- strenuum remedium,
Curt. 3, 6, 2 : remède énergique.
- strenua mors,
Curt. 9, 8, 20 : mort prompte.
- strĕpĭdŭlus, a, um : assez bruyant, assez strident.
--- R. Hoven Prose latine de la renaissance; voir René Hoven.
- strĕpĭti, gén. : voir strepitus.
- strĕpĭto,
āre [strepo] : - 1 - faire grand bruit. --- Virg. G. 1,
413; Tibul. 2, 2, 17.
- 2
- retentir. ---
V.-Flac. 4, 288.
- strĕpĭtōsus, a, um : turbulent. --- emplois
post renaissance : venationes strepitosas
/ sociorum strepitosorum (L. Sterne) /Anginae strepitosae/ )
- strĕpĭtŭs,
ūs, m. :
- gén. strĕpĭti Enn.
d. Non. 490, 8.
1 - bruit, vacarme,
tumulte, fracas.
- strepitus
rotarum, Cæs. BG. 4, 33; : le bruit des roues.
- strepitu nullo clam
reserare fores, Tib. 1, 8, 60 : ouvrir la porte sans bruit.
- magno cum strepitu
ac tumultu castris egredi, Cæs. BG. 2, 11, 1 : sortir du camp à grand
bruit, en tumulte. --- Cæs. BG. 6, 7, 8 ; Cic. Att. 12,
48, 1 ; Br. 317.
2 - manifestations
bruyantes [d’approbation ou de blâme]. --- Cic. Verr.
pr. 45 ; Agr. 3, 2.
- strepitibus
clamoribusque attoniti, Liv. 39, 15, 9 : abrutis par le vacarme et les
clameurs. ---- Liv.
5, 47, 3.
3 - craquement,
grincement (des
portes). --- Tibul. 1, 8, 60 ; Hor. O. 3, 10, 5.
4 - bruit cadencé,
son (de la lyre...). --- Hor. Ep. 1, 2, 31; id.
O. 4, 3, 18; id. Ep. 1, 14, 26.
5 - pompe (du style). --- Quint.
- strĕpo,
ĕre, strĕpŭi, strĕpĭtum :
- (Lebaigue
P. 1195 et P.
1196)
1 - intr. - faire du bruit, faire
du tumulte, résonner, retentir.
- cum Achivi cœpissent
inter se
strepere, Cic. poēt. Div. 1,
29 : les Grecs s’étant mis à murmurer entre eux.
- strepere vocibus
truculentis, Tac. An. 1, 25 : faire du vacarme en poussant des
cris
menaçants.
- apes strepunt, Plin.
11, 26 : les abeilles bourdonnent.
- fluvii strepunt,
Hor. O. 4, 12, 13, les fleuves grondent.
- litui
strepunt, Hor. O. 2, 1, 18 : les clairons sonnent.
- sententia
Messalini strepebat, Tac. Agr. 45 : les arrêts de Messalinus
retentissaient. --- cf. Liv. 2,
45, 5.
- strepit murmure campus, Virg. En. 6,
709 : la plaine résonne de leur bourdonnement.
- aures strepunt
clamoribus, Liv. 22, 14, 8 : les oreilles retentissent des
clameurs.
- urbs strepebat
apparatu belli, Liv. 26, 51, 8 : la ville retentissait des
préparatifs de la guerre.
- fig. equorum gloriā strepere, Plin.
8,
156 : faire grand bruit de la gloire de ses chevaux
2
- tr.
- dire en criant, faire entendre, faire retentir. --- Front. Cæs. 3, 9; Liv. 2, 45, 5; Amm.
16, 6, 1.
- strepsĭcĕros, ōtis, m.: sorte
d’antilope (qui a les cornes recourbées). --- Plin. 11, 37, 45, §
124; 8, 53, 79, § 214.
- gr. στρεψικέρως.
- streptŏs, ŏn, : tourné,
tressé, entrelacé.
- gr. στρεπτός.
- streptos (streptis)
uva : sorte de vigne. --- Plin. 14, 3, 4, § 39.
- strĭa, æ, f. : - 1
- sillon. ---
Varr. R. 1, 29, 3. - 2
- cannelure. ---
Plin. 22, 92.
- voir hors site stria.
- strĭātūra, æ, f. [stria] : striure, cannelure. ---
Vitr. 4,
3, 9.
- strĭātus,
a, um : part. passé de strio; strié, cannelé, ridé.
- frons
striata, Apul. M. 10, 3, 1 : front ridé.
- (captare) plagusias
striatas, Plaut. Rud. 2, 1, 9 : (chercher à prendre) des plaguses
striées (sorte de poissons).
- striblīgo (stribĭlīgo),
ĭnis, f. (c. solecismus) : solécisme. --- Gell. 5, 20, 1; Arn.
1, 36.
- gr. στρεϐλός
: tordu; tortu; pervers, vicieux.
- strĭblīta : voir scriblita.
- strĭbŭla : voir strebula.
- strĭcōsus
: c. strigosus.
- strictē,
adv. [strictus] : - 1 - en
serrant, étroitement,
de près. - 2 -
strictement, rigoureusement. --- Dig. 8, 2, 20.
- strictissime Gell.
16, 3, 4.
- strictius
putare, Pall. 2, 6 : tailler plus près [la vigne].
- strictim,
adv. [strictus] :
1 - étroitement. --- Pall. 2, 13.
2
- à ras [tondre].
--- Plaut. Cap. 268.
3
- fig. en effleurant légèrement, rapidement.
---
Cic. Clu. 29; Nat. 3, 19.
- strictim
aspicere, Cic. de Or. 1, 162 : regarder
à la volée, effleurer du regard.
- strictĭo,
ōnis, f. [stringo] : - 1 -
action de
serrer, de presser, pression. --- C.-Aur.
Acut. 2, 9, 79. - 2
- rigueur,
sévérité. ---
Cassian. Coll. 19, 12.
- strictĭvellæ (strictĭvillæ), strittivillæ, f. [stringo, vellus
ou villus] : [femmes] qui s’épilent. --- Plaut. d. Non. 169,
8; cf. Gell. 3, 3, 6.
- strictīvus,
a, um [stringo]
: cueilli [en parl. des olives]. --- Cato Agr. 146.
- strictŏr,
ōris, m. [stringo] : qui fait la cueillette [des olives].
--- Cat. Agr. 144, 3.
- strictōrĭa, æ, f.
[stringo] : sorte de chemise d’homme à longues manches, qui serre
étroitement le corps. --- Diocl. 7, 56.
- strictōrĭum, ĭi,
n. : cordon. --- Gloss. Lab.
- strictūra, æ, f. [stringo] :
1 - contraction; resserrement,
rétrécissement (opp. solutio).
- strictura stomachi,
Plin. Val. 4, 2 : contraction de l'estomac. --- cf. Cæl.
Aur. Acut. 1, 7, 9 sq.; plur., id.
Tard. 4, 8, 115; 5, 4, 64.
2 - fig. compression,
oppression, angoisse. --- Juvc. 2, 789; Ambr. Spir. Sanc. 1, 9, §
108.
3 - masse de métal forgée.
- stricturæ
Chalybum, Virg. En. 8, 421 : les masses de métal forgées par les
Chalibes.
4 - barre de fer.
---
Lucil. S. 3, 29; Varr. d. Serv. En. 10, 174; Plin. 34, 143.
- strictus,
a, um : part.-adj. de stringo.
1
- serré, étroit.
-
strictissima janua, Ov. R. A. 233 : porte très étroite.
- strictior aura,
Aus. Id. 14, 3 : air, qui pince davantage (air plus froid).
- stricta
carbasa, Luc. 2, 697 : les voiles pliées.
- pectora
pigro stricta gelu, Luc. 4, 652 : coeurs glacés.
2
- de style serré, concis.
- Demosthenes est
strictior, Quint. 12, 10, 52 : Démosthène est plus ramassé. --- Quint. 10, 11, 77.
3
- sévère, rigoureux,
strict.
- stricto jure, Dig.
29, 2 : dans la rigueur du droit. --- Manil.
5, 106 ; Stat. S. 3, 5, 87.
- stricŭlus : voir hystriculus. --- [qqs mss].
- strīdĕo, ēre et strīdo, ĕre, parf. strīdi : -
intr. - produire un
bruit perçant (strident), siffler, grincer; gronder (en parl.
de la
mer).
- cf. τρίζω.
- spiritus
coactus ac stridens, Sen. Ir. 1, 1, 4 : respiration gênée et sifflante.
- ecce viro stridens
alis adlapsa sagitta est, Virg. En. 12, 319 : voilà qu'une flèche ailée
siffle et atteint le héros.
- æger dentibus
stridet, Cels. 2, 6 : le malade grince des dents.
- quoniam (gryllus) stridat
noctibus, Plin. 29, 138 : parce que le grillon jette un cri aigu la
nuit. ---
[flûte] Catul. 64, 264.
- candens ferrum
stridit, Lucr. 6, 149 : le fer rougi à blanc siffle [plongé dans
l’eau]. --- cf. Virg. En. 8, 450.
- horrendum stridens,
Virg. En. 6, 287 : [l’hydre de Lerne] poussant d’affreux
sifflements.
- serra stridens,
Lucr. 2, 410 : scie grinçante.
- mare stridit, Virg.
G. 4, 262 : la mer gronde.
- stridentia plaustra,
Virg. G. 3, 536 : les chariots qui grincent.
- ipse cruor stridit,
Ov. M. 9, 171 : le sang lui-même frémit, bruit.
-
Troglodytæ, nullarum opum domini, strident magis quam loquuntur; specus
subeunt, alunturque serpentibus, Mel. 1, 8 : les Troglodytes ne
possèdent rien; leur voix rend moins des sons articulés que des cris
aigus; ils habitent des cavernes et se nourrissent de serpents.
-
presso diu stridere molari, Juv. 5, 160 : faire entendre un
grincement en serrant longtemps les dents, faire entendre un long
grincement de dents.
- adspiciunt stridere
apes, Virg. G. 4, 556 : on voit des abeilles bourdonner.
-
qqf tr
- quidnam hoc soniti est, quod stridunt foris
? Pac. 133 R ap. Non. 491, 24
: (selon
les trad. foris est adv.
ou nom) : quel est ce grincement que font entendre les portes ? ou (foris étant adv.) quel
est ce vacarme qu'ils font entendre à la porte (dehors) ?
- ne
auribus incertum feralis strideat umbra, Lucain, 6, 623 : afin que son
ombre ne fasse pas entendre un sifflement incompréhensible à nos
oreilles.
-
barbari
majorum laudes clamoribus stridebant inconditis, Am. Marc. 31, 7, 11 :
les barbares, pour louer leurs ancêtres, poussent des clameurs
discordantes.
- stridŏr,
ōris, m. [strido]
: son aigu, perçant,
strident.
- sifflement [des
serpents] Ov. M. 9, 65; [des cordages] Virg. En. 1, 87
; [du vent] Acc. d. Cic. Tusc. 1, 68.
- barrissement
[des éléphants] Liv. 30, 18, 7.
- grincement [de la scie]
Cic. Tusc. 5,
116 ; [d’une
porte] Ov. M. 11, 608.
- bourdonnements
d’oreilles. ---
Plin. 20, 45.
- tribuni plebis
unus stridor, Cic. Agr. 2, 70 : un seul
murmure d’un tribun de la plèbe.
- stridŭlus,
a, um [strido] : aigu, perçant, strident, grinçant. --- Sen. Ep. 56, 2; Virg. En. 12, 267 ;
Ov. Tr. 3, 12, 30.
- stridula
examina apum, Claud. Cons. Hon. 4, 380 : essaims qui
bourdonnent.
- striga
:
1
- strĭga, æ, f. [stringo] :
a
- rangée de tas, tas, meule. --- Col.
2, 18, 2, cf. Fest. 314; P. Fest. 315.
b
- sillon tracé en longueur sur
le sol ; bande de terre [allongée comme un sillon, du nord au sud].
---
Grom. 206, 11, etc.
c - allée entre les
tentes où l’on pansait les
chevaux. --- Charis. 109, 14 ; Hyg. Munit. 1; 7; Gloss. 5,
516, 11; 624, 8.
2
- strĭga, æ, f. [strix] : une strige (sorcière pour
effrayer les enfants).
- puerum
strigæ involaverant et supposuerant stramenticium vavatonem, Petr. 63
: les striges avaient volé l'enfant et avait posé à sa place une poupée
de paille.
- strĭgātus, a, um
: sillonné en longueur. --- Grom. 3, 12; 110, 1.
- strĭges, um : plur. de
strix.
- strĭgĭlārĭus, ĭi, m
: fabricant de strigiles. --- Gloss.
- strĭgĭlēcŭla, æ, f. [strtgilis]
: petit strigile. --- Apul. Flor. 9, 11.
- strĭgĭlis,
is, f. [stringo] :
- voir hors site strigilis.
- au plur. gén. striglium,
Vitr. 4, 4, 3; abl. striglibus, Juv. 3,
263; au sing. acc. strĭgĭlem et aussi strĭgĭlim Lucil. d. Char. 126, 6; abl. strĭgĭli.
1
- un strigile [sorte d’étrille pour nettoyer la
peau après le bain]. --- Cic. Fin. 4, 30; Hor. S.
2, 7, 110; Sen. Ep. 97, 47.
2
- sorte de seringue pour les oreilles. ---
Cels. 6, 7; Plin. 25, 164.
3
- parcelle [d’or natif]. --- Plin.
33, 62.
4
- cannelure. --- Vitr. 4, 4, 3.
- strĭgis
: gén. de strix.
- striglibus : voir strigilis.
- strigmentum,
i, n. : - 1 - ce qu'on
racle
avec la brosse, raclure. ---
Plin. 20, 17. - 2
- crasse (de la peau). --- Cels. 2, 6 ; Plin. 9,
160.
- strigo :
1
- strĭgo,
āre : - intr. - faire
halte, se reposer [en labourant]. --- Plin. 18, 117; fig. Sen. Ep. 30, 4.
2
- strīgo, ōnis, m. : vigoureux, trapu. ---
Fest.
- strĭgōsus, a, um, [stringo]
: efflanqué, maigre. --- Col. 7, 12, 8.
- stricosus
Lucil. Sat 11, 27.
- equi
strigosiores, Liv. 27, 47, 1
: chevaux plus maigres.
- capella
strigosissimi corporis, Col. 7, 6, 9
: chèvre au corps tout efflanqué. --- fig. Cic.
Br. 64.
- strĭgŭla, æ, f. : c.
strigilis. --- Schol. Juv. 3, 263.
- stringo,
ĕre, strinxi, strictum : - tr. -
1
- étreindre, serrer, resserrer, lier. ---
Cic. Tim. 13; Liv. 22, 51, 6; Gell. 17, 8, 16; 15, 16, 4; Luc. 5,
143; fig., en parl., du style]
resserrer. --- Quint. 4, 2, 128.
- (quidam)
quos stricta matutino frigore excitaverant volnera ab hoste oppressi
sunt,
Liv. 22, 51 : (certains) qu'avaient ranimés les blessures resserrées
par le froid matinal furent accablés par l'ennemi.
- cum terra
ungulis stricta fuerit, Pall. 7, 1 : quand la terre aura été battue par
les pattes (des troupeaux).
- gelidus sanguis
strinxerat venas, Quint. : le sang s'était glacé dans les veines.
- sparsam stringe
comam virente vittā, Sid. Ep. 8, 11 : noue avec un vert bandeau ta
chevelure flottante. --- Virg. G. 2, 368.
2 - refréner, contenir.
- quæcumque
meo gens barbara nutu stringitur, adveniat, Claud. Get. 371
: que
tout le peuple barbare soumis à mes lois accoure au rendez-vous.
- cohibe te a
lacrymis, et stringe animum, Aug. Sol. 1, 14, 26 : sèche tes
larmes et ressaisis-toi.
3
- serrer (le coeur), blesser, offenser, atteindre.
- stringere
nomen alicujus, Virg. En. 2, 350 : porter atteinte à la réputation de
qqn.
- animum
stringere, Virg. En. 9, 294 : toucher le coeur. --- Ov. Tr. 5, 6, 21.
4 - pincer, couper,
arracher, cueillir.
- foliis
ex arboribus strictis equos alere, Cæs. BC. 3, 58 : nourrir les
chevaux
de feuilles arrachées aux arbres. --- cf. Liv. 23, 30, 3.
- frondes
stringere, Virg. B. 9, 61 : cueillir du feuillage. --- cf.
Hor. Ep. 1, 14,
28.
- stringere oleam,
Cato Agr. 65, 1 : cueillir l’olive. --- cf. Varr. R.
1, 55, 2;
Virg. G. 1, 305.
- stringere arbores,
Col. 6, 3, 7 : pincer, rogner des arbres.
- fig. stringere rem ingluvie, Hor.
S. 1, 2, 8 : rogner un patrimoine par sa
gloutonnerie.
5 - étriller (des chevaux) --- Charis. 109, 15; Caper 111,
12.
6 - serrer l’extrémité
de, toucher
légèrement, effleurer, raser.
- lævas
stringat sine palmula cautes, Virg. En. 5, 163 : laisse la rame
effleurer
à gauche les écueils.
- stringere undas, Ov.
M. 22, 733 : raser les flots.
- tela
stringentia
corpus, Virg. En. 10, 331 : traits effleurant le corps.
- gens ultima Asisæ
stringit, Curt. 7, 7,
4 : cette nation (les Scythes) touche à l'extrémité de l'Asie.
7 - tirer, dégainer [l’épée].
---
Cæs. BC. 3, 93; Liv. 7, 5, 5; 7, 40, etc.
- strictus ensis,
Virg. En. 10,
577 : épée nue.
- stricta manus, Ov.
A. 1, 6, 14 : main nue = toute
prête au combat, tout armée.
- non timeo strictas
in mea fata manus, Ov. Am. 1, 6, 14 : je ne crains pas les bras armés
contre moi.
- in hostes
stringatur iambus, Ov. R. A.
377 : que l’iambe soit dégainé contre les ennemis.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- stringŏr,
ōris, m. [stringo]
: saisissement, élancement [douloureux].
- gelidai
stringor aquai, Lucr. 3, 693 : le contact de l'eau glacée.
- strio :
1
- strĭo,
āre, āvi, ātum [stria] : - tr. - faire des cannelures, canneler, rayer.
- strĭātus, a, um
: cannelé, strié. --- Plaut. Rud. 297; Sen. Nat. 1,
7, 1; Plin. 9, 102, etc.
- frons
striata, Apul. M. 10, p. 239, 18 : front ridé.
2
- strĭo, ōnis, m. : c. histrio.
--- Schol. Juv. 1, 1.
- strĭtăvus (strittavus
Lindsay) : arch. pour tritavus.
--- Fest. 314; P. Fest. 315.
- strittabilla, æ, f. [stritto]
: femme à la démarche chancelante. ---
Varr. L. 7, 65.
- strittĭvillæ : voir strictivillæ.
- stritto, āre : - intr. - se
tenir avec peine sur ses pieds.
- strittabillas a
strettillando; strittare ab eo qui sistit ægre, Varr. L. L. 7, § 65 : strittabillas (qui traîne les pieds en
marchant), de strittilare,
diminutif de strittare (se tenir
avec peine sur ses pieds).
- strix, strigis, f. : - 1 -
strige [oiseau
qui passait chez les
anciens pour sucer le sang des enfants], vampire. --- Plaut.
Ps. 820 ; Ov. F.
6, 133 ; Plin. 11, 232; Tir. 1, 5, 52 ; Fest. 314, 33. - 2
- sorcière. ---
St. Th. 3, 503.
- gr. στρίγξ, ιγγος.
- Strŏbĭlum, i, n.
: promontoire du golfe Arabique. --- Mel. 3, 8.
- (Lebaigue
P. 1197)
- strobilus :
1
- strŏbĭlus, i, m. : pomme de pin, pignon. ---
Dig. 32, 1, 55, § 10.
- gr. στρόϐιλος.
2
- Strŏbĭlus, i, m. : nom d’esclave. ---
Plaut. Aul.
- strōma, ătis, n. :
couverture, tapis. --- Capitol. Ver. 4, § 9.
- gr. στρῶμα.
- strōmăta, um,
plur. n. : recueil de sujets variés [les tapis étant brochés
ou peints avec des couleurs et dessins divers]. --- Prol. in
Ep. Gal.
- Strŏmăteūs, ĕi, m. :
- gr. στρωματεύς.
1
- Mélanges [titre
d’un ouvrage de
Césellius, grammairien, et d’Origène]. --- Prisc. 6, 40 ; Hier. Ep.
84, 3.
2
- surnom de T.
Flavius Clemens d’Alexandrie, auteur de
Mélanges. --- Cassiod. Div. litt. 1 et 8.
- strombus, i, m., : strombe,
coquillage en spirale. --- Plin. 32, 10, 39, § 117; 32, 11, 53, §
151.
- gr. στρομϐος.
- strongyla, æ, f. : portrait en
buste. --- Tert. Pall. 4.
- gr. στρογγύλη.
- strongyle :
1
- strongylē, ēs, f. :
sorte d'alun. --- Plin. 35, 15, 52, § 187.
- gr. στρογγύλη.
2
-
Strongylē, ēs, f. : - a
- une des îles
Eoliennes
[auj. Stromboli]. --- Plin. 3, 94. - b
- ancien nom de
Naxos. --- Plin.
4, 67.
- Strongylĭōn, ōnis, m. : nom
d'un statuaire. --- Plin. 34, 8, 18, § 21.
- gr. Στρογγυλίων.
- strŏpha, æ (strŏphē, ēs)
f. : - 1
- strophe [partie
chantée par le chœur
évoluant de droite à gauche ; opp. antistrophe].
--- Macr. Scip. 2, 3,
5. - 2 - surtout au plur. détour,
ruse, artifice. --- Sen. Ep. 26, 5 ;
Plin. Ep. 2, 18, 6; Mart. 11, 7, 4 ; Petr. 60, 1.
- gr. στροφή.
- ego
aliquam stropham inveniam agamque causam tuam, Plin. Ep. 1, 18, 6 :
moi,
je
trouverai quelque détour et je plaiderai votre cause.
- Strŏphades,
um, f. : les Strophades (deux îles de la Mer Ionienne qui
sont supposées être le séjour des Harpies).
--- Plin. 4, 55;
Virg. En. 3, 210.
- gr. Στροφἀδες.
- strŏphĭārĭus, ii, m..
: fabricant de strophiums. ---
Plaut. Aul. 516.
- strŏphē,
ēs, f. : voir stropha.
- strŏphĭcus, i, m. [strophus]
: celui qui souffre de la colique. --- Th.-Prisc. 2, 9.
- strŏphĭŏlum, i, n. [strophium]
: ruban. --- Plin. 21, 2, 2, § 3; Tert. Cor. Mil. 15.
- strŏphĭum,
ĭi, n. : - 1 -
strophium,
soutien-gorge (bande qui soutenait la gorge
des femmes). ---
Varr. et Cic. d. Non. 538, 7; Catul. 64, 65; Cic.
Har. 44. - 2
- couronne. --- Virg. Copa, 32; Prud. Cath. 3, 26. - 3
- lien, attache,
corde. ---
Apul. M. 11, 16.
- gr.
στρόφιον.
- voir hors site strophium.
- serta dactylico ligare strophio, Prud. Calh. 3, 29 : tresser une
couronne (poétique) en vers dactyliques (hexamètres.
- navis,
absoluta strophiis ancoralibus, Apul. M. 11, 16 : bateau libéré des
cordes
de l'ancre.
- Strŏphĭus, ĭi, m. : roi de
Phocide, père de Pylade. --- Ov. P. 2, 6, 25.
- gr. Στρόφιος.
- strŏphōma, ătis, n. : colique.
--- Hier. Is. 13, 8.
- gr. στρόφωμα.
- strophosus :
1
- strŏphōsus, a,
um [strophus] : qui souffre de la colique. --- Veg. Mul. 2, 121.
2
- strophōsus, a,
um [stropha] : artificieux.
- strŏphus, i, m. : colique,
tranchées. --- Veg. Mul. 1, 43, 1 ; 1, 47, 1 ; Ps. Apul. Herb. 26.
- gr. στρόφος.
- stroppus :
c. struppus.
- structē,
adv. : d'une manière ornée, avec apparat. --- Front. Ver. 1, 1.
- structius. ---
Tert. Cult. Fem. 2, 11.
- structĭlis,
e : - 1 - qui sert à la construction. --- Mart. 9, 76, 1; Ulp. Dig. 8, 5, 6,
5. - 2 - construit, bâti. --- Vitr. 8, 7;
5, 7; Col. 12, 52, 10.
- fig.
omne
structile, Tert. : tout être organisé.
- structĭo,
ōnis, f. [struo] : - 1 - disposition; tas. --- Pall. 12, 22, 5. - 2
- préparation,
organisation. --- Firm.
Math. 8, 9.
- structŏr,
ōris, m. [struo] : - 1
- constructeur,
architecte, maçon.
--- Cic. Q. 2,
6, 2 ; Att. 14, 3, 1. -
2
- esclave chargé
d'organiser le festin, ordonnateur, maître d'hôtel. --- Juv. 5, 120 ;
Mart. 10, 48, 15, cf. Serv. En. 1, 703.
- voir hors site structor.
- structōrĭus,
a, um : de
constructeur. --- Tert.
Apol. 14.
- structūra, æ, f. [struo]
:
- voir hors site structura.
1 - arrangement,
disposition.
- [des os]. --- Cels. 8, 1.
- [des pierres]. ---
Quint. 8, 6, 63 ; 9, 4, 27 ; Plin. 36, 169.
2
- construction, maçonnerie.
- structura
parietum, Cæs. BC. 2, 9, 1 : la construction, la forme des
murailles.
- structuræ
antiquæ genus, Liv. 21, 11, 8 : genre de construction ancienne. --- cf. Plin. 36,
172.
3
- bâtiment,
construction (sens concret). --- Vitr. 5, 12;
Plin. 36, 170.
4
- arrangement des mots [dans la phrase pour produire
un rythme].
- verborum quasi
structura, Cic. Br. 33 : pour ainsi dire la maçonnerie de la phrase. --- cf. Cic. Or.
149; Opt. 5; Sen. Ep. 89, 9 ; Quint. 1, 10, 23, etc.
- structus
:
1
- structus, a, um : part. passé de struo.
2
- structŭs, ūs, m. : amoncellement,
tas. --- Arn.
7, 15.
- strŭēs,
is, f. [struo] :
1 - amas, monceau, tas; bûcher. --- Cic. Att. 5, 12, 3; Liv. 23, 5, 12, etc.
- strues rogi,
Tac. G. 27 : amoncellement formant le bûcher.
- confusā strue implicantur, Liv. 44, 41, 7
: [les soldats de la phalange] sont pris dans le pêle-mêle de la
masse en désordre.
2 - gâteau sacré (qui
avait la forme de doigts joints ensemble). --- Fest.
310, 25; Cato, Agr. 134, 2; 141, 4; Ov. F. 1, 276.
- strŭfertārĭi,
ōrum, m. : prêtres
qui faisaient un sacrifice près d'un arbre frappé de la foudre. --- P. Fest. 295
; cf. ferctum P. Fest. 85.
- strŭix,
īcis, f. (c. strues) : monceau, amas, tas, pile. --- Fest. 310 ; Plaut. Men. 102.
- fig. struix malorum, Næv. Tr. 64
: amas de maux.
- strūma, æ, m. :
1
- strūma, æ, m.
: scrofules,
écrouelles. --- Cels.
5, 28, 7; Cic. Sest. 135; Att. 2, 9, 2.
2
- Strūma, æ, m. : Struma (surnom romain). --- Catul.
52, 2.
- strūmātĭcus,
a, um : scrofuleux. --- Firm. Math.
8, 19.
- strūmella, æ, f. [struma]
: scrofules. --- M.-Emp.
15.
- strūmōsus,
a, um : qui a les
écrouelles, scrofuleux. --- Col.
7, 10, 3 ; Juv. 10, 309.
- strūmus,
i, m. : - 1 - c. cucubalus
sorte de morelle. --- Plin. 27, 68; Apul. Herb. 74. - 2 -
c. ranunculus renoncule. --- Plin. 25,
174.
- strŭo,
ĕre, struxi, structum : - tr. -
1 - disposer par
couches, assembler,
arranger.
- struere
lateres, Cæs. BC. 2, 10, 4 : assembler des briques.
- struere montes
ad sidera, Ov. M. 1, 153 : entasser des montagnes
jusqu'aux astres.
- struere longo
ordine penum, Virg. En. 1, 704 : charger le buffet de mets (entasser
les mets dans une longue file).
- poét. struere altaria donis, Virg.
En. 5, 54 : charger d'offrandes les autels.
-
avenæ structæ, Ov. : chalumeau, flûte de Pan (tuyaux
disposés les uns
à côté des autres).
- struere pedem : lever le pied, fuir.
- si
calvitur pedemve struit, manum endo jacito : s'il esquive ou fuit,
qu'on le capture. — Festus, De la signification des mots.
2 - construire, bâtir,
élever, édifier,
façonner.
- struere
fornacem, Cato, Agr. 38, 1 : construire un four.
- struere
pyras, Virg. En. 11, 204 : élever des bûchers.
- speluncæ
saxis
structæ, Cic. poet. Tusc. 1, 37 : cavernes faites de rochers.
- struere
convivia, Tac. An. 15, 37 : dresser des festins.
- bene
structa collocatio (verborum), Cic. Or. 232 : phrase bien
construite.
3 - disposer (avec
ordre), arranger, dresser,
ranger, apprêter, préparer.
- struere
copias, Cæs. BC. 3, 37 : mettre ses troupes en ordre
de bataille. --- cf. Liv. 42, 51, 3.
- acies
manipulatim structa est,
Liv. 8, 8, 3 : l'armée fut disposée par manipules.
- fig. struere
verba, Cic. de Or. 3, 171 : disposer les mots avec ordre [en faire
comme une maçonnerie]. --- cf. Cic. Or. 219.
- tamquam in
vermiculato
emblemate structum verbum, Cic. Br. 274 : mot comme enchâssé dans
une
mosaïque.
- abst in struendo dissipatus fuit, Cic.
Br. 216 : dans la
disposition (l'arrangement) des mots il fut désordonné.
4 - fermer, boucher.
- aures habere structas, Arn. 3, 43, 3 : avoir les oreilles
bouchées.
5
- méditer, tramer,
machiner.
- struere insidias, Cic. Clu. 190 : tendre des
pièges, dresser des embûches.
- struere
odium in aliquem, Cic. de Or. 2, 208 : provoquer des sentiments de
haine contre qqn.
- struere
crimina et accusatores, Tac. An. 11, 12 : susciter des griefs et
des accusateurs.
- sibi
sollicitudinem struere, Cic. Att. 5, 21, 3 : se forger des
inquiétudes.
- causas
struere, Tac. An. 2, 42 : imaginer des prétextes.
- mortem patri struere, Tac. An. 4, 10 : méditer la mort de son père.
- struente
Tiberio, Tac. An. 1, 13 : à l'instigation de Tibère.
-
struebantur qui monerent, Tac. An. 4, 67 : il y avait des gens apostés
pour conseiller ...
- quid
struis ? Virg. En. 4, 271 : qu'as-tu en tête ? --- Virg.
En. 4, 235; Hor. Ep. 1, 3, 6.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- Struppĕārĭa, ĭōrum (ĭum), n. [struppus] : fête des couronnes chez
les Falisques. --- Fest. 313.
- struppus
(stroppus), i, m. :
- gr. στρόφος.
1
- courroie
[de l'aviron]. --- Vitr. 10, 3, 6, cf. Isid. 19, 4, 9.
2
- courroie
[qui attache le bâton de la chaise à porteur]. --- Gracch. d. Gell.
10, 3, 5.
3
- bandelette,
ruban. --- Fest.
313.
4
- couronne
[de fleurs]. --- Plin. 21, 3 ; Fest. 313.
- strūthĕus
(strūthĭus), a, um : de moineau. --- Fest. 313.
- struthea
mala, Plin. 15, 38 : pommes des moineaux, coings. --- cf.
Cato, Agr. 7, 3, ou [abst] struthea,
Plaut.
Pers. 87.
- strūthĭo
(strūtĭo), ōnis, f. : autruche. --- Isid. 12, 7, 1.
- gr.
στρουθίων, ωνος.
- strūthĭŏcămēlīnus,
a, um : d'autruche. --- Plin. 29, 96.
- strūthĭŏcămēlus
(strūthŏcămēlus), i, m. et f. : autruche. --- Plin.
10, 1; Petr. 137, 5.
- gr.
στρουθιο-κάμηλος
(στρουθο-κάμηλος).
- strūthĭŏn,
ĭi, n. : saponaire (plante). --- Plin. 19, 48 ; 24, 96.
- gr. στρουθίον.
- strūthĭōnīnus,
a, um [struthio]
: d'autruche. --- Pl.-Val. 2, 30.
- strūthŏcămēlīnus,
a, um : c. struthiocamelinus.
- strūthŏcămēlus,
i, m. et f. : c. struthiocamelus.
- strūthŏpŏdes,
um, m. et f. : qui ont des pieds de moineaux,
qui ont de petits pieds. --- Plin.
7, 24.
- strūtĭo,
ōnis, f. : c. struthio.
- struxi
: parf. de struo.
- strychnŏs,
i, m. (acc. sing. -ŏn) : sorte de morelle à fruits noirs.
--- Plin. 21, 177.
- gr.
στρύχνος.
- Strymo
(Strymōn), ŏnis ou ŏnos,
m. : - 1
- le
Strymon (fleuve de Thrace). --- Nep. Cim. 2, 2; Virg. G. 4, 508; Liv.
44, 44, 8; Plin. 4, 38. -
2
- la
Thrace. --- Stat. Th. 5, 188.
- gr.
Στρυμών, όνος.
- acc.
Strymona, Nep. Cim. 2, 2; Plin. 22,
10, 12, § 27; Stace; Strymonem, Liv.
44, 44, 8; 45, 29; Plin. 4, 18; 21, 58.
- Strymŏnis,
ĭdis, f. : du Strymon, de Thrace, Amazone. --- Prop.
4, 4, 72.
- Strymŏnius,
a, um :
- a
- du
Strymon, de Thrace. --- Virg. G. 1, 120. - b
- septentrional,
du nord. --- Ov. Ib. 602; Stat. Th.
3, 526; Sen. Agam. 479.
- gr.
Στρυμόνιος.
- Stubera, æ, f.
: Stubéra (ville de Macédoine). ---- Liv.
31, 39, 4.
- Stuberæus,
a, um : de Stubéra. --- Liv. 40,
24, 7.
- stuc : voir istuc.
- stŭdĕo,
ēre, stŭdŭi : - intr. avec dat. -
- (Lebaigue
P. 1197 et P.
1198)
1 - avoir du goût
(pour qqch), s'appliquer
à, s'attacher à, s'occuper avec zèle de, se livrer à, s'efforcer de,
rechercher,
désirer.
- studere alicui rei : s'appliquer à qqch.
- studere
agriculturæ, Cæs. BG. 6, 22, 1
: s'appliquer à l'agriculture.
- studere
pecuniæ, imperiis,
opibus, gloriæ, Cic. Fin. 1, 60 : rechercher la fortune, les
commandements, la puissance, la gloire.
-
studere novis rebus, Cic. Cat.
1, 3 : chercher un changement dans l'état de choses.
- Servilius
Ahala Sp. Maelium novis rebus studentem manu sua occidit, Cic. Cat. 1,
3 : Servilius Ahala, pour sauver la république des changements que
méditait Spurius Mélius, le tua de sa propre main.
- domi studentem
continere, Quint. 1, 2, 1 : garder dans la maison paternelle
l'enfant qui étudie (= lui donner une éducation privée).
- utiliusne
sit domi atque intra privatos parietes studentem continere, an ...
Quint. 1, 2, 1 : vaut-il mieux garder un enfant qui étudie dans la
maison paternelle et dans le sein de sa vie privée, que de ...
- cupiditate
regni adductus novis rebus studebat, Cæs. BG. 1 : poussé par le désir
de régner, il cherchait une révolution.
- studere
patrimonio augendo, Cic. de Or. 2, 225 : s'attacher
à augmenter son patrimoine. --- cf. Cic. Rep. 5, 5.
- avec acc. neutre des
pron. studere unum, Cic.
Mil. 6, 18 : avoir un seul but. --- cf. Hor. Ep. 2, 1,
120.
- studere
id : avoir cela en vue. --- Plaut. Poen. 575;
Liv. 40, 56, 2
- in
id solum studere ut : ne s'attacher qu'à.
- quidam
pictores in id solum student, ut sciant, Quint. 10 : quelques peintres
n'ont que cela en vue : savoir...
- omnes
mulieres eadem æque student, Ter. Hec. 199 : toutes les femmes ont les
mêmes
goûts.
- rart acc. d'un nom de chose studere
has res, Plaut. Mil. 1437
: avoir du goût pour ces sortes d'aventures.
- avec
gén. studere alicujus : s'occuper de qqn.
- parens,
qui te nec amet nec studeat tui : parent
qui ne t'aime pas et qui ne prend pas soin de toi. --- Cæcil. ap.
Cic.
Nat. 3, 29, 72.
- studere
in aliquam rem, Quint. 12, 6, 6 : s'appliquer à
qqch. --- cf. Quint. 10, 2, 6.
- studere
in aliqua re, Cato d. Gell. 11, 2, 5 : s'appliquer à qqch.
- studere + inf. ou
prop. inf. : désirer, souhaiter de, aspirer.
- scire
studeo, Cic. Att. 13, 20, 3 : je désire savoir. --- cf.
Cic. de Or. 1, 107; 2, 150; Sest. 96.
- scire
studeo quid egeris, Cic. Att. 13 : je désire savoir ce que tu as fait.
- rem
ad arma deduci studebat, Cæs. BC. 1 : il désirait en venir aux armes.
- studebat
rem ad arma deduci, Cic. : il brûlait de faire trancher la question par
les armes.
- studebat
ditari, Liv. 1, 57, 1 : il brûlait de restaurer les finances.
- occidunt
me quidem, dum nimis sanctas nuptias student facere, Ter. Ad. 903 : en
vérité ils me font mourir d'ennui, à force de vouloir sanctifier mon
mariage.
- gratum
se videri studet, Cic. Off. 2, 70 : il veut se montrer
reconnaissant. --- cf. Ter. Eun. 1; Sall. C. 1, 1.
- illum
studeo... pervenire, Cic. Fam. 13, 26, 4 : je désire qu'il
parvienne. --- cf. 15, 4, 13; Cæs. BC. 1, 4, 5; Plaut. St. 52;
Lucr. 1, 24.
- studere ut. --- Cato, Agr. 5, 8;
Ter. Ad. 868.
- huic
rei studendum, ut pabulatione et commeatu Romani prohibeantur, Cæs.
BG.
7 : ce qu'il faut rechercher, c'est le moyen d'empêcher les Romains de
se ravitailler.
- cf. lenonem ut perdas, id studes, Plaut. Poen.
575 : c'est la perte du léno
que tu as en vue.
- huic
rei studendum, ut... Cæs. BG. 7, 11, 2 : il faut s'appliquer à
ceci, savoir...].
- quod
reliquum erat id studere, ne... Liv. 40, 56, 2 : il avait en vue
la seule chose qui restait, empêcher que...
2 - témoigner
une vive
sympathie pour, prendre
parti pour, s'intéresser à, être partisan de (qqn), favoriser, soutenir.
- Scauro
studet : il est pour Scaurus. --- cf. Cic. Mur. 76; Cæl. 10; 12.
- studere
Laconum rebus, Nep. : prendre parti pour les Lacédémoniens.
- neque
studere neque odisse, Sall. C. 51, 13 : ne prendre parti ni pour ni
contre.
3
- étudier, s'instruire. --- Quint. 11,
3, 7, etc.; Sen. Ep. 94, 20; Tac. D. 21; 32; 34; Plin. Ep. 7, 13, 2.
-
studere litteris, Cic. Br. 322 : étudier la
littérature.
- studes an piscaris an venaris an simul omnia ? Plin. Ep. 2, 8, 1 :
vous livrez-vous à l'étude, à la pêche,
à la chasse, ou à toutes ces distractions à la
fois ?
- stŭdĭŏlum,
i, n. : -
1 - petit écrit, petite étude.
--- M. Aurel. d. Front. Ep. ad M. Cæs. 5. - 2
- petit cabinet d'étude. --- Inscr. Murat. 937, 13.
- stŭdĭōsē,
adv. [studiosus] : - 1
- avec
application, avec empressement, avec
ardeur. --- Cic. de Or. 2, 253; Br. 121, etc.
- 2 - avec passion. --- Cic. Tusc. 3,
50.
- studiosius aliquem
commendare, Cic. Fam. 13, 54 : recommander qqn plus chaudement.
--- Quint. 3, 1, 15; 3, 6, 61; Ov. M. 5, 578;
Nep. Ages. 3, 2; Col. 8, 11, 2; Just. 43, 3, 5.
- aliquid studiosissime quærere,
Cic. Rep. 1, 10, 15 : étudier qqch avec une très grande ardeur. ---
cf. Cic. Off. 3, 28, 101; Plin. Ep. 4, 26, 1; Suet. Calig. 54; id. Aug.
45.
- studiosus :
1 - stŭdĭōsus,
a, um [studium] :
a
- appliqué, zélé,
attaché à, qui a
du goût pour, passionné pour.
- studiosus
+ gén.
; qqf. + dat. ou ad +
acc. ou in + abl.
-
Messalam tui studiosum esse arbitror, Cic. Q. Fr. 1 : Messala,
j'imagine, a de la sympathie pour toi.
- venandi
aut pilæ studiosi, Cic. Læl. 20, 74 : qui aiment la chasse ou le jeu de
paume.
- existimationis
meæ studiosissimus, Cic. Verr. 2, 117
: si désireux de mon estime.
- qui
studiosi sunt harum rerum, Cic.
Verr. 4, 13 : ceux qui sont amateurs de ces objets.
- studiosus
in argento, Petr. 52, 1 : amateur d'argenterie.
- studiosiores
ad opus, Varr. : plus ardents au travail. --- Cic.
Att. 8, 3, 3.
- industrios
homines illi studiosos vel potius amantis doloris appellant, Cic. Tusc.
2 : ils appellent les gens actifs des gens qui éprouvent une passion ou
même de l'amour pour la douleur.
- sumus
naturā studiosissimi adpetentissimique honestatis, Cic. Tusc. 2, 58 :
nous avons naturellement un très grand attachement et un très grand
attrait
pour l'honneur. --- Suet. Cæs.
46; Aur. Vict. Epit. 1.
- studiosus
rei nullæ, Plaut. Mil. 802 : blasé sur tout.
- studiosior
in me colendo, Cic. Fam. 5, 19, 1 : plus appliqué à m'entourer de
prévenances.
- absol. homo studiosus ac diligens, Cic. Ac.
2, 31, 98 : homme plein
d'ardeur et
d'activité. --- id. Opt. Gen. 5, 13; Plin.
Ep. 6, 16, 9.
b - qui favorise, qui
aime, partisan de, dévoué
à, favorable à, ami, admirateur.
- studiosi,
ōrum, m. : admirateurs,
partisans de qqn, de qqch.
-
habet certos sui studiosos, Cic. Br. 64
: il a ses partisans déclarés. --- cf. Att. 1, 16, 8 ; 3,
22, 4 ; Mil.
21; Ac. 2, 125.
- studiosi
Catonis, Nep. : les admirateurs de Caton, ceux qui s'intéressent à
Caton.
- Crassus
adolescens nostri studiosissimus, Cic. Q. Fr. 2 : Crassus, un
adolescent
qui m'aime passionnément.
- semper
studiosus nobilitatis fui, Cic. : j'ai toujours été un partisan de la
noblesse.
- cum ejus studiosissimo Pammene,
Cic. Or. 105 : avec Pamménès,
son admirateur passionné.
c
- qui a du goût pour
l'étude, appliqué
à l'étude, studieux, savant, lettré.
- studiosus
animus : - a
- esprit studieux. - b
- esprit de curiosité.
- studiosi,
ōrum, m. : - a
- les étudiants. - b
- les lettrés.
- quid
studiosa cohors operum struit? Hor. Ep. 1, 3, 6 : quel ouvrage prépare
la
savante
cohorte?
- inter
eos non forensem contentionem sed studiosam disputationem crederes
incidisse,
Quint. 11, 1, 70 : on dirait qu'il s'agit entre eux, non pas d'une
contestation
judiciaire,
mais d'une discussion philosophique.
2
- Stŭdĭōsus, i, m.
: nom d'un gladiateur.
--- Plin. 11, 245.
- stŭdĭum,
ĭi, n. [studeo] :
1 - application zélée,
zèle, ardeur, soin.
- tantum
studium tamque multam operam in aliqua re ponere, Cic. Fin. 1 : mettre
autant d'application, autant d'activité pour qqch.
- aliquid
summo studio curāque discere, Cic. Fam. 4 : apprendre qqch avec la plus
grande ardeur et le plus grand soin.
- aliquid
curare studio maximo, Plaut. Stich. : s'occuper de qqch avec le plus
grand
zèle.
- non
eadem alacritate ac studio quo in pedestribus uti prœliis consuerant
utebantur,
Cæs. BG. 4 : ils n'avaient pas la même ardeur et le même entrain
qu'ils
avaient d'ordinaire lors des combats terrestres.
- lædere
gaudes et hoc studio pravus facis, Hor. S. 1 : tu prends plaisir à
blesser
et tu fais le mal avec empressement.
2 - penchant pour
qqch, goût, passion, envie, volonté,
désir ardent; passion politique.
- suo
quisque studio maxime ducitur, Cic. Fin. 5, 5 : chacun se conduit avant
tout
d'après son goût personnel.
- sunt
pueritiæ certa studia, Cic. CM
76 : l'enfance a des goûts déterminés.
- non studio sed officio, Cic. Am. 91 : non par goût, mais par devoir.
- morum
aut studiorum commutatio, Cic. Læl. 77 : changement de mœurs et goûts.
- eos
habere necessarios quos tum eodem studio præditos dilexerunt, Cic. Læl.
74 : avoir amis intimes ceux qu'ils ont alors appréciés comme ayant les
mêmes goûts. --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 419; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- avec le gén. ad
studium fallendi studio quæstus vocari, Cic. Agr. 2, 95 : être
entraîné par l'amour du gain à l'amour du mensonge.
-
efferor studio patres vestros, quos colui et dilexi videndi, Cic. CM 83
: j'ai une violente envie de voir vos pères que j'ai honorés et aimés.
-
studium discendi, Cic. de Or. 2,
1 : passion d'apprendre.
- ad
studium laudis aliquem cohortari, Cic. Fam. 2, 4, 2 : exhorter qqn à rechercher l'estime du monde.
- de
studiis partium disserere, Sall. J. 42 : exposer en détail les luttes
entre
les partis.
- magis
studia partium quam bona aut mala sua, Sall. J. 73 : l'esprit de parti
plutôt
que leurs qualités ou leurs défauts.
3 - zèle pour qqn,
dévouement, affection,
attachement, intérêt, sympathie, bienveillance; complaisance,
partialité.
- studium
erga aliquem, Cic. Att. 2, 19, 4 ; studium
in aliquem, Cic. Inv. 2, 104 : dévouement à l'égard de qqn.
- tua
pristina erga me studia, Cic. Fam.
15, 12, 2 : les marques que tu m'as données antérieurement de ton
dévouement.
- præmium
judicio
studioque civium delatum, Cic. Br. 281 : récompense décernée par
le choix et l'attachement des citoyens.
-
habuit studia suorum ardentia,
Cic. Planc. 20 : il eut
pour lui le zèle empressé de ses concitoyens.
-
grata fore vobis sua
studia arbitrabuntur, Cic. Verr. 4, 68 : ils penseront que les
témoignages de leur dévouement vous seront agréables.
-
alicujus studio
incensus, Cic. de Or. 1, 97 : enflammé de sympathie pour qqn. ---
cf.
Cic. Verr. 1, 35.
- studia,
Cic. Mil. 12 : sentiments manifestés. --- cf. Cic. Mil.
94.
- accensis
studiis pro Scipione et adversus Scipionem, Liv. 29, 19, 10 : les
passions étant allumées pour et contre Scipion.
- studia
in nos hominum, Cic. Att. 2, 22, 3 : ma popularité.
- ita
vereor ne studia tribunorum amiserimus, Cic. Att. 3, 24, 1 : je crains
que nous n'ayons perdu la sympathie des tribuns de la plèbe. ---
syntaxe
latine Ernout et Thomas p. 414; éd. Klincksieck
- si
te mea summa erga te studia parum mihi adjunxerint, Cic. Fam. 5 : si
mon
très grand dévouement à ton égard ne t'a pas beaucoup lié à moi.
- studia
Numidarum in Jugurtham accensa, Sall. J. 6 : l'ardente affection des
Numides
pour Jugurtha.
- ne
modica quidem studia plebis exarsere, Tac. 14 : le peuple même ne se
passionna
pas un instant.
- ut
studiis civilibus bellum atque vastitas Italiæ finem faceret, Sall. J.
5 : si bien que la guerre et la dévastation de l'Italie mirent fin aux
discordes
entre les citoyens.
- Tiberii principatum et cetera, sine ira et studio, Tac. An. 1, 1
: (je raconterai) le règne de Tibère et les autres (règnes), sans
colère et sans partialité.
- si testium studium cum accusatore sociatum est, tamenne isti testes
habebuntur ? Cic. Fl. 9, 21 : si les témoins sont d'intelligence avec
l'accusateur, verra-t-on toujours en eux des témoins ?
- id cupiditate
defendendæ nobilitatis aut studio partium facere, Cic. Verr. 2, 1, 13,
35 : faire
cela
par le désir de défendre la noblesse ou par l'esprit de parti.
- putabatur Marius
aut belli usum aut studia vulgi amissurus, Sall. J. 84, 3 : on pensait
que Marius n'aurait pas les moyens de faire la guerre ou perdrait sa
popularité.
- quo
minus cupiditatis ac studii visa est oratio habere, eo plus
auctoritatis habuit, Liv. 24, 28 : moins ce discours parut empreint de
passion et de partialité, plus il fit impression.
4 - application
d'esprit, étude, travail
(littéraire ou scientifique);
instruction; talent.
-
meos amicos in quibus est studium in Græciam mitto ... ut ex fontibus
potius hauriant quam rivulos consectentur, Cic. Ac. 1, 8 : j'envoie mes
amis en Grèce, pour qu'ils puisent aux sources, plutôt que d'aller aux
ruisseaux. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 134, éd. Vuibert.
- natura,
studium, exercitatio, Cic. de Or. 2, 232
: les dons naturels, l'étude, l'exercice.
- bonarum artium studia, Cic. Vat. 8
: l'étude, la pratique
des belles-lettres.
- studia exercere, Fam. 9, 8, 2 : se
livrer aux études, ou
se dare studiis. --- Cic. Rep. 1, 16 ; cf. 1, 30.
-
sint eæ res de quibus
disputant in aliis quibusdam studiis, Cic. de Or. 1, 49 : que les
sujets qu'ils traitent relèvent, je le concède, d'études spéciales
différentes.
- studium
juris, Cic. : étude du droit.
- studium
litterarum, Cic. : étude des lettres.
- studia
humanitatis, Cic. : connaissances humaines.
- studiis
annos septem dedit insenuitque libris et curis, Hor. : il a consacré
sept
années aux études et a vieilli dans le souci des livres.
- omnia
studia sua publicare, Tac. An. 16 : faire jouir le public de tous ses
talents.
5 - profession, métier.
-
studium
histrionale, Tac. : le métier d'histrion.
- studium augurandi, Just. : métier d'augure.
6 - salle
d'étude, cabinet de travail. --- C. Th.
- stŭdŭi
: parf. de studeo.
- stultē,
adv. : sottement. --- Plaut. Most.
186; Varr. L. L. 9, § 45.
-
quid stultius, quam equitem Romanum venire in eum locum ubi parendum
alteri sit ? Cic. Rab. Post. 8, 22 : quoi de plus sot pour un
chevalier romain de venir dans ce lieu où il faut obéir à un autre ?
-
stultius atque intemperantius, Liv. 30, 13, 14 : avec plus
d'irréflexion et sans la moindre retenue.
- hæc
et dicuntur et creduntur stultissime, Cic. Nat. 2, 28, 70 : voilà
les bien grosses sottises que l'on dit, auxquelles on croit.
- mihi
dolebit, non tibi, si quid ego stulte fecero, Plaut. Men. 439 :
c'est moi qui en souffrirai, et non pas toi, si je fais une sottise.
- stultĭlŏquentĭa,
æ, f. [stultiloquus] : langage stupide. --- Plaut. Trin. 222.
- ou stultĭlŏquĭum,
ĭi, n. : langage stupide. --- Plaut. Mil. 296; Hier. Eph. 5, 3;
Vulg. Eph. 5, 4.
- stultĭlŏquus,
a, um : qui dit des âneries. --- Plaut. Pers. 514.
- stultitĭa, æ,
f. [stultus] : - 1
- sottise,
déraison, niaiserie, folie.
--- Plaut.
Mil. 818 ; Cic. Div. 2, 90
; de Or. 3, 142. - 2 - [chez
les comiques] folie de jeunesse. --- Plaut.
Aul. 752, etc.; Ter. Haut. 961.
-
stultitia, etsi adepta est quod concupivit, numquam se tamen satis
consecutam putat, Cic. Tusc. 5, 54 : la sottise, même si elle a acquis
ce qu'elle désire, ne croit jamais avoir assez obtenu. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
129, éd. Vuibert.
- ut me non solum pigeat stultitiæ meæ sed etiam pudeat, Cic. Dom. 29 :
au point que je suis non seulement chagriné mais honteux de ma sottise.
--- Touratier, Syntaxe latine, p.
389; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- stultitia
est, pater, venatum ducere invitas canes, Plaut. Stich. 139 : c'est
folie, père, de mener à la chasse les chiens malgré eux.
- in pari
stultitia sunt, Cic. Par. 36 : ils sont
aussi insensés.
-
stultitia est nolle, Cic. Nat. 3, 84 : c'est
folie que de ne pas vouloir...
- plur., stultitiæ, Cic. Br. 236
: les sottises.
-
stultitia est insectari quem omnes diligunt, P. Syr. :
c’est une folie de critiquer celui qui est aimé de tous.
-
stultitiæ partem interdum habet felicitas, P. Syr. : il y a quelquefois un peu de bêtise dans
le bonheur.
- est enim
proprium stultitiæ aliorum vitia cernere, oblivisci suorum, Cic. Tusc.
3, 73 : ainsi le propre de la folie est de voir les défauts d'autrui,
et d'oublier les siens.
- stultividus,
a, um [stultus,
video] : qui a la berlue. --- Plaut. Mil.
335.
- stultus,
a, um :
sot, qui n'a point de raison, insensé, fou. --- Cic. Par. 27; Pis. 58 ; CM
36.
- stulta
arrogantia, Cæs. BC. 3, 59, 3 : folle présomption.
- quid
stultius quam... ? + inf.
: quoi de plus sot que de... ? --- Cic. Læl. 55.
- stultissimus. --- Cic. Læl. 100.
- nisi sis stultior stultissimo, Plaut. Am.
749 : à moins que tu ne sois plus fou que le plus fou.
- ego
stultior, qui isti credam, Plaut. Merc. 921 : je suis bien sot de le
croire.
- quid
est tam stultum quam, si quis quid in vestris libris invenerit, id
narrare vobis ? Cic. Dom. 33 : quoi de plus sot que de trouver le récit
d'un fait dans un de vos livres et de vous le raconter ? --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine,
p. 37; éd. Vuibert.
- stultos præteriisse dies, Tibul. 1, 4, 34 : (gémir) d'avoir
perdu stupidement ses beaux jours.
- stultus
est, qui cupida cupiens cupienter cupit, Enn. d. Non. 91, 8 : il est
fou, celui qui désire trop ardemment ce qui excite sa cupidité.
-
stultorum iste magister est, Liv. 22, 39 : l'événement est le maître
des sots.
- animo
imperabit sapiens, stultus serviet, P. Syr. : le
sage est maître de son cœur, le fou en est l’esclave.
- stultum
facit Fortuna, quem vult perdere, P. Syr. : la fortune ôte l’esprit à
ceux qu’elle veut perdre.
- stultum
imperare reliquis, qui nescit sibi, P. Syr. : c’est folie de commander
aux antres quand on ne sait pas se commander à soi-même.
- stūpa :
c. stuppa.
- stŭpĕfăcĭo,
ĕre, fēci, factum [stupeo, facio] : - tr. - étourdir, stupéfier,
engourdir,
paralyser.
- privatos
luctus stupefecit publicus pavor, Liv. 5, 39, 5 : la frayeur générale
paralysa
l'affliction des particuliers.
- stŭpĕfīo,
fĭĕri, factus sum : être frappé d'étonnement, être
stupéfié, être étonné.
- stŭpĕfactus,
a, um : étonné, interdit,
stupéfié, ébahi. --- Cic. de Or. 3, 14, 53; Ov. H. 14,
97; Virg. G. 4, 365; Sen. Thyest. 547; Luc. 4, 633; Val. Fl. 6,
228.
- stŭpendus,
a, um : dont on doit s'étonner, étonnant, merveilleux. --- V.-Max.
5, 7, 1.
- stŭpens, part. de stupeo.
- adjt,
stupéfait, interdit.
-
stupentibus similes, Curt. 8, 2, 3
: semblables à des gens frappés de stupeur.
- stŭpĕo,
ēre, stŭpŭi :
- (Lebaigue
P. 1198 et P.
1199)
1
- intr. - être engourdi demeurer immobile ; être interdit,
demeurer
stupide, être frappé de stupeur. --- Cic. Verr. 5, 95 ;
Fin. 2, 77 ; Rep.
6, 18.
- avec gén., poét. stupere animi, Liv. 6,
36, 8 : avoir
l'esprit engourdi, paralysé. --- cf. animus stupet Ter. And.
304.
-
exspectatione stupere, Liv. 8, 13, 17 : être absorbé dans
l'attente.
-
stupere novitate, Quint. 12, 6, 5 : être paralysé par
la nouveauté.
-
stupere ære, Hor. S. 1,
4, 28 : rester béant devant des vases d'airain. --- cf.
S. 2, 2, 5 ; O. 2,
13, 33.
- stupere
in titulis, Hor. S. 1, 6, 17 : être ébloui par
les inscriptions honorifiques.
-
stupet in Turno, Virg. En. 10, 446
: il contemple Turnus avec étonnement.
- stupere
ad supervacua,
Sen. Ep. 87, 5 : être en extase devant des superfluités.
- ad
auditas voces stupere, Ov. M. 5, 509 : rester immobile en
entendant ces paroles.
- en parl. de choses stupuit Ixionis
orbis,
Ov. M. 10, 42 : la roue d'Ixion s'arrêta.
- unda
quæ stupet, Mart.
9, 99, 10 : l'eau qui est stagnante.
- stupuerunt
verba palato, Ov.
Am. 2, 6, 47 : les mots s'arrêtèrent dans sa gorge.
-
stupente ita
seditione, Liv. 28, 25, 3 : la sédition étant ainsi engourdie
(assoupie).
2
- tr. - regarder avec étonnement, s'extasier sur. --- Virg.
En. 2, 31; Mart. 12, 15, 4.
- dum
omnia stupeo, pæne crura mea fregi, Petr. 29 : tandis que je regardais
tout cela, bouche bée, je faillis me briser les jambes.
- stupere + prop.
inf. : voir avec étonnement
que. --- Virg. B. 6, 37; En. 12, 707.
- stŭpesco,
ĕre [stupeo] : - intr. - s'étonner, rester interdit. --- Cic. de Or. 3, 102.
- stūpĕus : voir stuppeus.
- stŭpĭdē
[stupidus] : sottement.
- totus enim erat alius quam fuerat ; omnia stupide dicebat
ac faciebat, Von Hutten.
: il était en effet tout autre qu'il n'avait été;
il parlait et agissait tout à coup comme un homme
égaré. --- trad. J.-P. Woitrain.
- stŭpĭdĭtās,
ātis, f. [stupidus] : stupidité.
--- Cic. Phil. 2, 80.
- stŭpĭdo, āre : - tr. - : étourdir,
stupéfier. --- Capel. 6, 572.
- stŭpĭdus,
a, um [stupeo] :
1 - étourdi, stupéfait,
interdit. --- Plaut. Pœn. 1250.
2
- immobile, en extase. --- Cic. Par. 37.
- studio stupidus,
Ter. Hec. 4 : fasciné,
immobile d'admiration.
3
- stupide, sot, niais.
- voluptas blanditur
omnibus, nisi si quis stupidior est, quam ut litteratæ voluptatis sensu tangi possit, Erasm.
: le plaisir flatte tout le monde, à moins qu'on ne soit trop
stupide pour être accessible au sentiment du plaisir littéraire.
- jam stupido non
dices, Paula, marito, ad mœchum quotiens longius ire
voles... Mart. 11, 7 : Paulla, tu ne diras plus
désormais à ton benêt de mari, toutes les fois que tu voudras courir
chez ton amant... --- cf.
Cic. Fat. 10.
- stupidissimus. --- Varr. Men. 406.
- stŭpŏr,
ōris, m. [stupeo] : - 1 - engourdissement, saisissement, paralysie,
état d'insensibilité.
--- Cic.
Tusc. 3, 12 ; Phil. 2, 115.
- 2
- stupeur. --- Liv. 9, 3, 10, etc.
- 3 - stupidité,
sottise. --- Cic.
Phil. 2, 30.
- stŭpōrātus, a, um [stupor] : considéré avec
ébahissement. --- Tert. Cult. fem. 2, 3.
- stuppa
(stūpa), æ, f. : étoupe. --- Lucr. 6, 880; Cæs.
BC. 3, 101, 2 ; Plin. 19, 17.
- gr. στύππη (στύπη).
- stuppārĭus (stūpārĭus), a, um : servant à faire l'étoupe.
--- Plin. 19, 17.
- stuppātŏr,
ōris,
m. [stuppa] : calfat.
--- CIL 6, 1649.
- stuppĕus,
a, um : -
1 - d'étoupe. --- Virg. En. 2,
236. - 2 - de chanvre. --- Grat. Cyn. 36.
- stŭprātĭo, ōnis, f. [stupro] : action de souiller.
--- Arn. 2, 73.
- stŭprātŏr,
ōris, m. [stupro] : corrupteur, séducteur. --- Quint. 4,
2, 69; 7, 4, 42; Suet. Dom. 8; Sen. Hippol. 896; Apul. M. 9, 26, 2.
- stŭprē, adv.
[stuprum] : honteusement. --- Poet. d. Fest. 317, 26.
- stŭpro,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
-
souiller, polluer. Cic. Har. 33. - 2
-
déshonorer, violer, attenter
à l'honneur de. --- Plaut. Aul. 36 ; Cic.
Fin. 2, 66 ; 5, 64 ; Liv. 39, 15, 1; Quint. 4, 2, 69.
- stŭprōsus,
a, um : porté à la débauche, débauché. --- Val. Max. 6,
1, 8.
- stŭprum,
i, n. :
1 - déshonneur, affront,
honte, infâmie, opprobre.
--- Næv. d. Fest. 317, 20.
2 - attentat
à la pudeur, violence, action de déshonorer.
- filiæ stupro violatæ sunt, Tac. An. 14, 31 : ses
filles furent déshonorées.
- stuprum
inferre + dat. : déshonorer une femme. ---
Cic. Off. 3, 38; Tac.
An. 14, 2; id. H. 4, 44.
3
- relations coupables.
- nil
stupra valet, nihil, tacere, Catul. 6, 12 : il ne sert absolument à
rien
de taire ses débauches.
- erat
ei cum Fulvia stupri vetus consuetudo, Sall. C. 23, 3 : il avait une
vieille liaison avec une femme noble, Fulvie. --- Acc. d. Cic.
Nat. 3, 68 ; Cic. Mil. 73 ; Liv. 10, 31, 9, etc.
4
- adultère. --- Prop. 4, 7, 57.
5
- accouplement (des animaux). --- Col. Rust. 7, 6, 3.
- stŭpŭi
: parf. de stupeo.
- Stura, æ, m.
: rivière de la Gaule Cisalpine qui se jette dans le Pô. --- Plin.
3, 118.
- Stura flumen in agro Laurenti est, quod
quidam Asturam vocant, P. Fest : Stura, fleuve du territoire de
Laurente, que quelques-uns appellent Astura.
- Sturĭi, ōrum, m.
: peuple à l’embouchure du Rhin. --- Plin. 4, 101.
- Sturĭum, ĭi, n.
: île de la Méditerranée [peut-être l’une des îles d’Hyères]. --- Plin.
3, 79.
- Sturnīni, ōrum, m.
: peuple de Calabre. --- Plin. 3, 105.
- sturnīnus, a, um
[sturnus] : gris comme un étourneau. --- Hier. Is. 66, 20.
- sturnus,
i, m. : étourneau [oiseau]. --- Plin. 10, 72 ; Mart. 9, 54, 7.
- Stygĭālis,
e : voir Styx
- Stygĭus,
a, um : voir Styx
- Stylo : c. Stilo.
- stylŏbătēs, is, ou
stylŏbăta, æ, m. : stylobate. --- Vitr. 3, 3; Varr. R. R. 3,
5, 11 sq.; 1, 13, 3.
- gr. στυλοϐάτης.
- voir hors site stylobate.
- Stymphālĭdes,
um (Stymphālĭdæ, ārum), f. : les stymphalides (oiseaux
du Stymphale, qu'Hercule perça d'une flèche). --- Mart. 9, 102,
7; Claud. Rapt. Pros. 2, prooem. 37.
- Stymphālis,
ĭdis, f. : du Stymphale. --- Ov. M. 9, 187; id. F. 2, 273;
cf. Plin. 2, 227; Ov. M. 5, 585; Hyg. Fab. 20; 30; cf.
Serv. En. 8, 300.
- Stymphălis, Aus.
Idyll. 19, 5.
- Stymphālĭus,
a, um : du Stymphale. --- Catul. 68, 113.
- Stymphālŏs
(Stymphālus), i, m ou Stymphālum
(Stymphālŏn), i, n. : le Stymphale (montagne et
lac d'Arcadie). --- Plin. 4, 20; Suet. Vit. Ter. 5; Stat.
S. 4, 6, 100; id. Th. 4, 298; Claud. Idyll. 2, 1.
- gr. Στύμφαλος.
- ou Stymphāla,
ōrum, n. : le Stymphale. --- Lucr. 5, 30.
- Stymphālĭcus,
a, um : du Stymphale. --- Plaut. Pers. 1, 1, 4.
- stypa : c. stuppa.
- Stўphĕlus, i, m. :
nom d’un Centaure. --- Ov. M. 12, 459.
- gr. στυφελός.
- stypsis, is, f. :
saveur astringente, âpreté. --- Cassiod. Var. 12, 4.
- gr. στύψις.
- styptērĭa, æ, f. :
alun. --- Ulp. Dig. 27, 9, 3, 6.
- gr. στυπτηρία.
- styptērĭazūsa, æ,
f. : qui renferme de l’alun. --- C. Aur. Chron. 4, 1, 1.
- gr. στυπτηριάζουσα.
- styptĭcus, a, um :
styptique, astringent. --- Plin. 24, 120 ; 32, 11.
- gr. στυπτικός.
- styptīrĭa, voir stypteria.
- stўrăca, æ, f. : voir styrax. --- Plin. Val. 1,
11.
- stўrăcĭnus
(stŏrăcĭnus), a, um : de styrax. --- C. Aur. Chron. 2, 7, 113 ;
Sulp. Sev. Dial. 1, 19, 2.
- styrax,
ăcis, m. et f. : - 1
- styrax,
storax, aliboufier (arbre qui fournit des
baumes odorants, en particulier, le
benjoin). --- Plin. 12, 125. - 2
- baume du styrax. --- Plin. 24, 24.
- gr.
στύραξ, ακος.
- voir hors site styrax.
- ou storax.
--- Sol. 33, 10.
- Styx,
Stygis (Stygos), f. (acc. -ygem, -yga) : le Styx.
- gr.
Στύξ, Στυγός -- στύξ, στυγός
: froid glacial; monstre (qui donne le frisson); horreur.
1
- fontaine d'Arcadie, dont l'eau glacée était
mortelle.
- Plin. 2, 231; Sen. Nat. 3,
25, 1; Vitr. 8, 3, 16; Just. 12, 14, 7; Curt. 10, 10, 17.
2
- fleuve des Enfers.
- Cic. Nat. 3, 17, 43; Virg. G. 4,
480; Ov. M. 12, 322; A. A. 1, 635; Sil. 13, 570; Stat. Th. 8, 30;
Achill. 1, 269.
3
- les enfers.
- ad
Styga descendere, Ov. M. 10, 13 : descendre jusqu'aux enfers.
- Virg. G. 1, 243; Ov.
P. 4, 8, 60; Tr. 5, 2, 74; Mart. 4, 60, 4; Sen. Oedip. 163.
- Stygĭālis,
e : du Styx, magique. --- Virg. Cir. 373.
- Stygĭus,
a, um :
- gr. Στύγιος.
a - du Styx;
des enfers. ---
Virg. En. 6, 323; 6, 374; Ov. M. 3, 290; Virg. G. 4, 506; En. 6,
391; 4, 638; 6, 252; 9, 104; Stat. Th. 4, 526; Val. Fl. 1,
730; Ov. M. 1, 139.
b
- infernal, dangereux, funeste, sinistre, mortel. --- Virg. En.
5, 855; Ov. M. 3, 695; 15, 791, etc.
- voir
hors site : le
Styx 1 ou le Styx 2.