===> Dico
- Suāda, æ, f. : [suadus]
: déesse de la Persuasion. --- Enn. ap. Cic.
Brut. 15, 59; id.
Sen. 14, 50; Gell.
12, 2, 3; cf. Quint.
2, 15, 4; cf. Πειθώ.
- Gaffiot
P. 1487-1489 --- Lebaigue
P. 1199.
- suadæ
medulla : la mœlle de la persuasion, la quintescence de l'éloquence.
- suādēla,
æ, f. : [suadeo] : - 1
- persuasion, talent de persuasion. ---
Plaut. Cist. 296. - 2
- déesse de la Persuasion. --- Hor.
Ep. 1, 6, 38.
- suādentĕr,
adv. [suadeo] : d’une
manière persuasive. --- Arn. 2, 19.
- suādĕo,
ēre, suāsi, suāsum : - tr. et intr. avec
datif - faire agréer,
conseiller,
donner un conseil, persuader, exhorter, recommander.
- trisyllabique
sŭādent, Lucr. 4,
1157.
- intr.
-
- faciam,
ut suades, Cic. Att. 11, 16, 1 : je suivrai ton conseil.
- amici
bene suadentes, Cic. Læl. 44 : amis de bon conseil, donnant de sages
avis.
- suadere
alicui, Cic. Phil. 2, 27 : conseiller qqn. --- cf. Cic. Fam. 2, 7, 1.
- suadente pavore
: sous
l'influence de la peur. ---
Sil. 7,
668; 12,
12.
- suadentibus annis,
Plin. Ep. 3, 7, 6 :
d'après les avertissements
de la vieillesse.
- autumno
suadente, Lucr. 1, 175 : sur le conseil, l'invitation de l'automne. --- cf. Virg. En. 9, 340; 10,
724; Plin. Ep. 3, 7, 6.
- neque
veto, neque suadeo, Plaut. Bac. 4, 9, 120 : je ne défends ni ne
conseille.
- recte
suades, Ter. Haut. 5, 2, 43 : ton conseil est bon.
- mores
dicentis suadent plus quam oratio, P. Syr.
: la conduite de celui qui parle persuade mieux que ses discours.
- defuturos
qui suaderent, si suasisse periculosum esset, Curt. 3, 8 : on ne
trouverait plus de conseillers, s'il y avait un tel danger à l'être.
- suadere
benevoli est primum, dein corrigere, P. Syr.
: l’homme bienveillant cherche à persuader
avant d’employer les remontrances.
- prout loca suaserint, Plin. Ep.
10, 27 : selon l'exigence des lieux.
- qui culpæ
ignoscit uni suadet pluribus, P. Syr.
: qui pardonne une faute engage à en commettre d’autres.
- in
suadendo et dissuadendo, Quint. 3, 8, 15 : quand il s'agit de
conseiller ou de
dissuader.
- tr.
-
- suadere
pacem, Cic. Fam. 7, 3, 2 : conseiller la paix.
- suadere
legem, Cic. CM 14 : parler en faveur d'une loi, soutenir, appuyer une
loi. --- cf. Cic. Br.
89.
- suadere
rogationem, Cic. Rep. 3, 28 : appuyer un projet de loi. --- cf. Cic. Mil. 47; Off. 3,
109.
- tantum
religio potuit suadere malorum, Lucr. 1, 101 : tant la religion a pu
conseiller de crimes !
- pron. n.
quod tibi suadeo, Pl. Capt. 237 : ce que je te conseille. --- cf. Cic. Att. 13, 38, 2;
Hor. S. 1, 1, 101.
- impers.
suadetur : on conseille, on est d'avis.
- suadetur
deliberantibus ; ultro monentur, Sen. Nat. 2, 39, 4 : on
conseille
celui qui déjà délibère; on avertit spontanément.
- quod
magis suadetur, Plaut. Trin. 670 : le conseil qu'on donne de préférence.
- quod
suadetur, Pl. Trin. 670 : ce qu'on conseille.
- suadere
+
inf. : conseiller de, engager à.
- suadere
alicui... elaborare, Cic. de Or. 1, 251 : conseiller à qqn de
travailler..., cf. Cic.
Fin. 2, 95.
- dubito
num idem tibi suadere quod mihi debeam, Plin. Ep. 6, 27, 2 : je ne sais
si le parti que j'ai pris moi-même est celui que je dois vous
conseiller.
- suadent
cadentia sidera somnos, Virg. En. 2, 9 : les astres, à leur
déclin,
invitent
au sommeil.
- verba suadentia,
Stat. Th. 11, 435 :
exhortations.
- crimina
suadet egestas, Claud. : la pauvreté pousse au crime.
- avec
constr. transitive.
- me
pietas suadet sequi... Ter. Hec. 481 : le devoir filial m'engage à
suivre..., cf. Lucr. 1,
142; Virg. En. 12, 813.
- Megadorus
a sorore suasus ducere uxorem, Pl. Aul. arg. 1, 6 : Mégadore déterminé
par sa sœur à prendre femme.
--- cf. Arn. 2, 26.
- avec ut
quod suades, ut scribam... Cic. Att. 11, 16, 4 : quant au conseil que
tu me donnes d'écrire...
- suadere
alicui ut : conseiller à qqn de. ---
Pl. Most. 797; Epid. 355; Cic. Cæcil. 52.
- suadere
alicui ne, Tac. H. 4, 8 : conseiller à qqn de ne pas.
- me,
ut..., non solum suasit, verum etiam rogavit, Cic. Prov. 42 : il m'a
non seulement conseillé, mais prié de...
- subj. seul -
capias suadeo, Cic. Fam. 7, 7, 1 : je te conseille de prendre.
- essedum
aliquod capias suadeo et ad nos quam primum recurras, Cic. Fam. 7, 7, 1
: je t'engage à prendre un char quelconque et à revenir à nous au plus
vite.
- suadeo
istud facias, Plaut. As. 3, 3, 54 : je t'engage à agir ainsi.
--- cf. Fam. 2, 16, 7 ; Nep.
Con. 4, 1.
- suadere
+
prop. inf. : persuader que. --- Cic. Cæc. 15; Arch. 14.
- præsidibus
onerandas tributo provincias suadentibus rescripsit boni pastoris esse
tondere pecus, non deglubere., Suet. Tib. 32, 5 : il écrivit aux
commandants des provinces qui lui conseillaient d'augmenter les impôts:
"un bon pasteur doit tondre ses brebis, et non les écorcher".
- avec
inf. Juturnam
succurrere fratri suasi, Virg. En. 12, 814 : j'ai engagé Juturne à
secourir son
frère. ---
Aus. Idyll. 2, 53;
Quint.
10, 2, 24.
- suādĭbĭlis,
e [suadeo] : - 1
- qui persuade. --- Aug. Civ.
18, 51. - 2
- qui se laisse persuader. --- Vulg.
Jac. 3, 17.
- suādus,
a, um [suadeo] : invitant,
insinuant, persuasif. --- Symm. Ep. 3, 6;
Stat.
Th. 4, 453;
Apul.
M. 11, 272, 26;
Mart.
Cap. 1, § 3;
voir suada.
- Suæuconi,
ōrum, m. : peuple de Belgique. --- *Plin. 4, 106.
- sualiternĭcum,
i, n. : variété rougeâtre de l’ambre. --- Plin. 37,
33.
- suamet
: voir
suus.
- Suanenses,
ĭum, m. : les habitants de Suana (ville d'Etrurie). ---
Plin. 3, 52.
- Suanetes,
ĭum (um), m. : les Suanètes (peuple des Alpes). ---
Plin. 3, 137.
- Suāni,
ōrum, m. : les Suanes (peuple de la Colchide). ---
Plin. 6, 14; 32, 52.
- suapte
---> suus.
- Suarataratæ,
ārum, m. : peuple de l’Inde. --- Plin. 6,
75.
- Suardŏnes,
um, m. : les Suardons (peuple de Germanie).
--- Tac. G. 40.
- Suāri,
ōrum, m. : peuple de l’Inde, en deçà du Gange. ---
Plin. 6, 69 ; 6, 94.
- sŭārĭa,
æ, f. [sus] : commerce de porcs. --- Inscr. Grut.
647, 7.
- sŭārĭum,
ĭi, n. [sus] : étable à porcs, porcherie. --- Gloss.
- suarius
:
1
- sŭārĭus,
a, um [sus] : de porcs. --- Plin. 21, 10.
- suarium forum, Dig. 1, 12, 1
: marché aux porcs.
2
- sŭārĭus,
ĭi, m. : - a
- porcher. --- Plin. 8,
208. - b
- marchand de porcs. ---
Cod. Th. 14, 4, 3; Symm.
Ep. 10, 27; Inscr.
Orell. 3672.
- Suasani,
ōrum, m. : peuple de l’Ombrie. --- Plin. 3, 114.
- suāsi
: parf. de suadeo.
- suāsĭo,
ōnis, f. : [suadeo] : action de
conseiller. --- Sen. Ep. 95, 65;
Gell. 10, 19, 4.
- suasio legis, Cic.
Clu. 140 : appui donné à une loi, discours
en faveur d’une loi.
- rhét.
suasiones, Cic. Or. 37 : discours du genre
délibératif. --- cf. Cic. de Or. 2, 333.
- suāsŏr,
ōris, m. : [suadeo] : - 1
- celui qui conseille, conseiller.
--- Cic.
Att. 16, 7, 2; Phil. 2, 29; Quint.
3, 8, 42;
Ov.
F. 4, 75.
- 2
- celui qui appuie une loi.
--- Cic. Att.
16, 16B, 9.
- me
suasore, Plaut. Most. 3, 3, 13 : suivant mes conseils.
- quid interest inter suasorem facti et probatorem ? Cic. Phil. 2, 12,
29 : quelle différence entre celui qui conseille une action, et celui
qui l'approuve ?
- suāsōrĭē,
adv. [suasorius] : par manière de
conseil. --- Prisc. 18, 104.
- suāsōrĭus,
a, um [suadeo] : qui conseille,
qui tend à persuader. ---
Quint. 2, 10, 1 ; 3, 8, 6 ; 11, 1, 48.
- suāsōrĭa
(s.-ent. oratio), f. : discours pour
conseiller [sorte de déclamation
où le rhéteur visait à persuader un personnage historique ou
mythologique de prendre un parti déterminé]. ---Quint.
2, 4, 25; 3, 5, 8;
3, 8, 10; 3, 8, 20; 3,
8, 34; Petr.
6.
- suasum
:
1
- suāsum, i, n. : tache [faite sur un
vêtement blanc par une goutte d’eau mêlée de suie]. ---
Plaut. Truc. 271, cf. Fest. 302, 12.
2
- suāsum, i, n. [suadeo] : parole persuasive. ---
Tert. Gen. 103; cf. id. ad Uxor. 2, 1
- suasus
:
1
- suāsŭs, ūs, m. : conseil. --- Ter. Phorm. 730.
2
- suāsus, a, um : part. passé de suadeo.
- suātim,
adv. [sus] : à la façon des pourceaux.
--- Nigid. d. Non. 40, 26.
- suāvĕ,
adv. [suavis] : agréablement. --- Hor. S. 1, 4, 76 ; Virg. B.
3, 63 ; 4, 43.
- suāvĕŏlens
(suāvĕ ŏlens) : à l'odeur suave, qui a un parfum agréable.
--- Catul. 61, 7.
- (Lebaigue
P. 1200)
- suāvĕŏlentĭa,
æ, f. [suave, olens] : parfum [fig.]. --- Aug.
Conf. 8, 6, 15; Sid. Ep. 8, 14.
- suāvĭātĭo
(savĭātĭo), ōnis, f. [suavior]
: baiser tendre. --- Plaut. Bac. 129 ; Gell. 18, 2, 8.
- suāvĭātus
(sāvĭātus), a, um : part. passé de suavio
et de suavior.
- suāvĭdĭcus,
a, um [suavis, dico] : aux sons
doux (harmonieux). --- Lucr. 4, 178.
- suāvĭdus,
a, um agréable [au goût]. ---
Th.-Prisc. Diæt. 20.
- suāvĭfico,
āre, ātus : -
tr. - rendre doux, agréable. --- Isid. 17, 8, 11; Arn. Ps.
103.
- suāvĭfrāgrantĭa,
æ, f. : parfum suave. --- Aug. ad. Neoph. fin.
- suāvillum
(sāvillum), i, n. [suavis] : gâteau sacré (fait avec du miel et
du fromage). ---
Cato Agr. 84.
- suāvĭlŏquens,
entis [suavis, loquor] : qui
parle agréablement = aux doux accents,
harmonieux, mélodieux. --- Enn. An. 304 ; Lucr. 1. 945.
- voir Gell. 12,
2, 7, qui cite, en le désapprouvant, un passage où Sénèque blâme
l’expression suaviloquens
jucunditas employée par Cicéron à
l’imitation d’Ennius.
- orator
suaviloquenti ore, Cic. Brut. 15, 57 : orateur à la parole
enchanteresse.
- suāvĭlŏquentĭa,
æ, f. [suaviloquens] : douceur
de langage. --- Enn. d. Cic. Brut. 58.
- suāvĭlŏquĭum,
ĭi, n. c. suaviloquentia. ---
Aug. Mendac. 11.
- suāvĭlŏquus,
a, um : c. suaviloquens. ---
Capel. 1, 3.
- suāvĭlūdĭus,
ĭi, m. [suavis, ludus] : amateur
de spectacles. --- Tert. Spect. 20 ; Cor. 6.
- suāvĭo
(sāvĭo), āre : voir suavior.
- suāvĭŏlum
(sāvĭŏlum), i, n. [suavium]
: baiser tendre. --- Catul. 99, 2 et 14.
- suāvĭor
(sāvĭor), āri, ātus sum : - tr. -
embrasser, baiser. --- Cic. Att. 16, 36; Br. 53.
- forme active savio Pompon. Com. 83; Quadrig.
d. Prisc. 8, 26; participe à sens passif saviata, qui mérite d’être
embrassée = charmante,
délicieuse. --- Front. Cæs. 5, 33.
- suāvis,
suāve : - 1 -
doux,
suave, agréable,
délicieux, savoureux. - 2
- aimable, bon,
bienveillant, affectueux. - 3
- charmant,
qui plaît.
- gr.
ἡδύς (*σϝαδύς). et latin *suadvis.
- [agréable aux sens].
- [odeur] Cic. Verr. 3, 23;
- [couleur]. Cic. Tusc.
5, 46 ;
- [mets] Cic. Fin. 2. 64
;
- [voix] Cic. Off. 1, 133
;
- [agréable
à l’esprit, à l’âme].
- suavissima epistula, Cic. Att. 2, 13, 1
: lettre très agréable.
- mi suavissime Volumni, Cic. Fam. 7, 33,
1 : ô mon si aimable Volumnius.
- mea
suavis Stephanium, Plaut. : ma bien-aimée Stéphanion.
- o medicum suavem ! Cic. Fam. 7, 20, 3
: ô l’exquis médecin ! --- cf. Cic. Att. 7, 3, 12.
- suavis oratio, Cic. Part. 22
: style agréable. --- cf. Cic. Part. 21;
Inv. 1, 3; Nat. 1, 60.
- at
sermo linguā concinnus utrāque suavior, ut Chio nota si conmixta
Falerni est, Hor. S. 1, 10, 23 : mais ce style mêlé de deux langues est
plus doux; c'est comme si le vin de Chio était mêlé au Falernum.
- avec inf. suave
est : il est doux de. --- Lucr.
2, 1.
- avec
inf. tibi suave est, Ter.
Haut. 481 : il est agréable pour toi de.
- avec
inf. suavissimum
est : c'est un grand plaisir de. --- Cael.
ap. Cic. Fam. 8, 1, 1.
- suāvĭsătŏr,
ōris, m. [suavis, sator] : qui prépare des choses suaves. ---
Vesp. jud. 96.
- suāvĭsāvĭātĭo,
ōnis, f. [suavis, saviatio] : action
de donner de tendres
baisers, un doux baiser.
--- Plaut. Ps. 61 ; Bac. 116; 120.
- suāvĭsŏnus,
a, um [suavis, sono] : au doux son,
harmonieux. ---
Acc. Tr. 572; Næv. Tr. 25.
- suāvĭtās,
ātis, f. [suavis]
:
1
- douceur,
qualité agréable, suavité.
- suavitas cibi, Cic. Phil.
2, 45, 115 : saveur agréable d'un mets.
- quid
multitudinem suavitatemque piscium dicam ? Cic. Nat. 2, 64,
160 : que
ne pourrais-je dire des poissons si nombreux et d'une saveur si
agréable ?
- suavitas odorum, Cic. Sen.
17, 59 : parfums suaves.
- villa mirificā suavitate,
Cic. Q. Fr. 3, 1, 2, § 3 : villa d'un charme merveilleux.
- vocis et suavitas et
magnitudo, Cic. Br. 235 : le charme et l'ampleur de sa voix.
- idem
(cinis) asperso sale ac melle candorem dentibus, suavitatem oris facit,
Plin. 22, 135 : cette même cendre, avec du sel et du miel, donne de la
blancheur aux dents, de la douceur à l'haleine.
- nec
habet eam, quam quaerimus, suavitatem nec est jam sane tolerabilis,
Cic. Br. 287 : (un vin trop vieux) n'a plus le bouquet souhaité et il
n'est vraiment pas buvable.
- [parfum] Cic. CM
59.
- [teint agréable] Cic.
Opt. 8.
- suavitates, Cic. Off. 3,
117 : douceurs, jouissances.
2
- [pour
l’esprit, l’âme]
douceur, charme,
agrément. --- Cic. de Or. 1, 193; Cæl. 25 ; Læl.
66; Rep. 1, 7.
- alicujus
eximia suavitas, Cic. de Or. 1, 234 : l’exquise amabilité de
qqn. --- plur. Cic.
Fam. 3, 1, 1.
- suāvĭtĕr,
adv. : agréablement, avec douceur, avec charme, avec plaisir,
heureusement. ---
Cic. Ac. 2, 139 ; de Or. 3, 43.
- suavissime legere, Plin.
Ep. 3, 15, 3 : lire de façon très agréable.
- suaviter
meminisse, Cic. Fin. 1, 57 : se souvenir
avec plaisir. --- Fam. 15,
21, 4.
- litteræ suavissime
scriptæ, Cic. Fam. 13, 18, 1 : lettre écrite en
termes si agréables.
- quid
agis, dulcissime rerum ? - suaviter, ut nunc est, inquam, Hor. S. 1, 9,
5 : comment vas-tu, très cher ? - fort bien pour l'instant,
dis-je.
- agite,
inquit, scordalias de medio; suaviter sit potius, Petr. 59 : mettez les
gros mots de côté ; soyons plutôt de belle humeur.. --- Petr.
71, 10; 75, 8; Cic. Fam. 3, 12.
- vivere
suavius ac si ... Hor. S. 1, 6, 130 : vivre plus heureux que
si ...
- suāvĭtūdo,
ĭnis, f. [suavis] : - 1
- douceur, charme, agrément. ---
Her. 3, 22. - 2
- [terme
d’affection] Plaut.
Stich. 755; frg. d. Non. 173, 3.
- suāvĭum (sāvĭum), ĭi,
n. :
1
- lèvres tendues pour un baiser.
--- Plaut. Mil. 94; Poét.
d. Gell. 19, 11, 4.
- savium
semihulculum, Gell. : lèvres entr'ouvertes.
2
-
baiser. --- cf. Serv. En. 1, 260;
Plaut., Ter. ;
Cic. Att. 16, 11, 8.
- fig.
meum
savium, Ter. Eun. 456 : mon amour.
- sub
:
1
- sŭb (subs), prép. :
a
- avec
ablatif.
- [sens
local] sous, de dessous, au bas de, au pied de, immédiatement
après, au fond de.
- sous.
-
sub terra habitare, Cic. Nat.
2, 95 : habiter sous terre.
- sub pellibus hiemare, Cæs.
BC. 3, 13, 5 : passer l’hiver sous des tentes.
- sub armis, Cæs. BC. 1, 41,
2 : sous les
armes.
- sub sarcinis, Cæs. BG. 2,
17, 2 : avec ses bagages.
- ou
sub onere Cæs. BG. 1, 66, 2.
-
sub oculis alicujus, Cæs. BC. 1, 57 : sous les
yeux de qqn.
- sub corona, sub hasta
vendere : mettre à l’encan, voir ces
mots.
- sub ictu teli, Liv. 28, 30,
8 : à portée de trait.
- Gallia sub
septemtrionibus posita, Cæs. BG. 1, 16, 2 : la Gaule située
sous le septentrion.
- avec
verbe de mouvt. - sub
terra demissi sunt, Liv. 22, 57, 6 : ils furent jetés sous
terre.
- sub
jugo mittere, Liv. 3, 28, 11 : envoyer sous le joug.
- fig. sub nomine
pacis bellum latet, Cic. Phil. 12, 17 : sous le nom de paix se
cache la
guerre. --- cf. Agr. 3, 12.
- de
dessous.
-
sub terra, Plaut. Aul. 628 : [sortir] de dessous terre.
--- cf. Cap. 730.
- au
bas de, au pied de, près
de.
- sub monte, Cæs. BG. 1, 21,
1 : au pied d'une montagne.
-
sub mœnibus, Cic. Rep. 1, 17 : au
pied des remparts.
- sub Novis, Cic. de Or. 2,
266 : aux
Boutiques Neuves (v. Novæ).
- immédiatement
après.
--- Virg. En. 5,
323; Sen. Ep. 94, 60.
- au
fond de.
- sub pectore, Virg.
En. 1, 36 : au fond du cœur.
- [temporel] au moment de;
sous, au temps de; sous (la domination).
- au moment de.
- sub
ipsa profectione, Caes. BC. 1, 27 : au moment même du départ.
- sub decessu
suo, Hirt. BG. 8, 49, 2 : au moment de sa sortie de
charge.
- sub
hoc (= somno) plerique sanescunt, Cels. 3, 18, 12 : c'est à lui (= le
sommeil) que la plupart d'entre eux doivent leur guérison.
- sub
bruma, Cæs. BG. 5,
13, 3 : au moment du solstice d’hiver.
--- cf. BC. 1, 27, 3 ; Hirt. 8, 49, 2.
-
sub Domitiano, Tac. Agr. 45 : sous, au temps de Domitien.
--- cf. Tac.
Agr. 6; Plin. Ep. 3, 5, 5.
- [idée
de sujétion].
-
sub regno
esse : sous un régime monarchique. --- Cic. Rep. 1,
60 ; Att. 7, 7, 5.
-
sub rege esse, Cic. Rep. 2, 43 : être sous un roi.
-
sub alicujus dicione, Cæs. BG. 1, 31, 7 : être sous
la domination de qqn.
-
sub
specie pacis, Liv. 36, 7, 12 : sous l’apparence de la paix.
-
sub nomine,
sub condicione, voir ces mots.
-
sub lege, ne... Suet. Aug. 21 : sous la
condition de ne pas...
-
sub mortis pœna, Suet. Cal. 48 : sous peine de
mort.
a
- avec
accusatif.
- [local].
- subjugum mittere, Cæs. BG. 1, 7
: envoyer sous
le joug.
-
sub orbem solis se subjicere, Cic. Rep. 1, 25 : se placer sous
le disque du soleil.
-
sub terras ire, Virg. En. 4, 654 : aller sous la
terre.
- fig. sub
judicium alicujus cadere, Cic. Fin. 3, 6l
: tomber
sous le (être exposé au) jugement de qqn.
-
quæ sub sensus subjecta sunt,
Cic. Ac. 2, 74 : ce qui tombe sous les sens.
--- cf. Cic. Or. 67.
-
sub
Borean esse, Luc. 7, 364 : être sous Borée, au nord.
- au pied de [avec mouvt.].
-
sub montem succedere, Cæs. BC. 1, 45, 2 : s’avancer
au pied de la montagne. --- cf. Cic. Rep. 2, 54;
Hirt. 8, 41, 1; Liv. 44, 45, 7; Tac. H. 5,11, etc.
- [temporel]
vers, tout proche de; immédiatement après; sous (l'autorité de)
- vers,
tout proche de.
-
sub noctem, Cæs. BG. 1, 28 : à l'approche de la nuit.
-
sub vesperum, Cæs. BG. 2, 33 : à l'approche du soir.
-
sub lucem, Cæs. BG. 7, 83, 7 : à
l’approche du jour.
-
sub dies festos, Cic. Q. 2, 1, 1 : à
proximité des fêtes.
-
sub galli cantum, Hor. S. 1, 1, 10 : vers l’heure
où le coq chante.
- sub idem tempus, Liv. 23, 15, 1 : dans
le même temps.
- sub idem fere tempus, Liv. 24,
36, 3 : vers ce temps à peu près.
- immédiatement
après.
-
sub eas (litteras) statim
récitatæ sunt tuæ, Cic. Fam. 10, 16, 1 : aussitôt après cette
lettre la
tienne fut lue.
- sub adventum praetoris Romani, Liv. 23,
15, 1 : juste après l'arrivée du du préteur romain.. --- cf.
Liv. 23, 16, 3;
45, 10, 10, etc.
- [idée
de sujétion ([avec verbe de mouvt.)].
-
sub alicujus imperium dicionemque
cadere, Cic. Font. 12 : tomber sous l’autorité et la
domination de qqn. --- cf. Cic. Verr. 5, 144; Nep.
Milt. 1.
-
sub legis vincula aliquid
conjicere, Liv. 4, 4, 10, mettre qqch sous
les liens d'une loi, sous l’empire d’une loi.
2
- sub- (sus-, suc-,
suf-, sug-, sum-, sup-, sur-, su-), préfixes :
- subs
devient sus
devant c, t, p.
: suscipio, sustineo,
suspendo.
a -
dessous
:
- sub-jicere : mettre dessous, soumettre.
b -
par dessous,
de dessous :
- sub-trahere : tirer par dessous.
c -
en secret
:
- sub-ripere ou surripere (sub + rapere) : soustraire, dérober.
--- cf. subnoto, surripio, suffuror, subausculto, suborno.
d -
à la place
de :
- suc-cedere : succéder.
- sub-sortiri : tirer au sort de nouveaux noms.
e -
de bas en
haut :
- sub-spicere : regarder de bas en haut.
f -
un peu, légèrement :
- sub-similis : assez semblable. --- cf. subiratus,
sublustris, subaccuso, subabsurdus,
subagrestis, subalbus, subirascor, etc.
- sŭbabsurdē,
adv. : d'une manière un peu absurde, absurde en apparence. ---
Cic. de Or. 2, 275.
- sŭbabsurdus,
a, um : un peu absurde, un peu étrange,
un peu inepte. --- Cic. Att. 16, 3, 4 ; de Or.
2, 274.
- plur.
n., subabsurda dicere, Cic. de Or. 2, 289
: dire de feintes
naïvetés.
- sŭbaccūso,
āre : - tr. - accuser légèrement, critiquer un peu, accuser
presque. --- Cic. Planc.
86 ; Att. 75, 46, 2.
- sŭbăcĕr,
cris, cre : un peu âcre. --- Isid. 77, 10,
8.
- sŭbăcĭdus,
a, um : un peu aigre, un peu acide, aigrelet. --- Cato, Agr.
108, 2; Plin. 72, 120.
- sŭbactārĭus,
a, um [subigo] : qui assouplit.
- subactarius
coriarus, Inscr. Or. 4170 : tanneur,
corroyeur.
- sŭbactĭo,
ōnis, f. [subigo] : - 1
- action
de battre, de pétrir : trituration, broiement.
- 2
- formation de l'esprit, culture (de l'esprit), exercice (intellectuel).
--- Cic. de Or. 2, 30, 131.
- ciborum
subactiones, Arn. 3, 107 : mastication. --- Vitr.
2, 4 fin.
- sŭbactŏr,
ōris, m. (c. pædico) : celui qui commet un viol.
--- Lampr. Heliog. 31; 5; id. Commod. 3.
- subactus
:
- (Lebaigue
P. 1200 et P.
1201).
1
- sŭbactus,
a, um : part. passé de subigo. - a
- mis
sous le joug, dompté. - b
- subjugué, soumis,
vaincu, contraint. - c
- travaillé, labouré,
ameubli, rompu, trituré, pétri, assoupli. - d
- délayé, dissous. - e
- cultivé, façonné,
formé, exercé.
- Gange totoque Oriente subacto, Ov. F. 729 : lorsque tu eus soumis le
Gange et tout l'Orient.
- tot
subacti atque durati bellis, Liv. 42, 52, 10 : aguerris et endurcis aux
fatigues par tant de campagnes.
- calx
ex oleo subacta, Vitr. 7, 1 : chaux détrempée avec de l'huile.
- ex
torno subactus, Vitr. 10, 8 : arrondi au tour.
- farina
ex aqua frigida subacta, Cels. 7, 22 : farine dissoute dans de l'eau
froide.
- rosae
folia ex passo subacta, Cels. 6, 18 : feuilles de rose macérées dans un
vin de raisins secs.
- subacto
mihi ingenio opus est, ut agro non semel arato, sed novato et iterato,
quo meliores fetus possit et grandiores edere, Cic. de Or. 2, 131 : je
demande un esprit formé par la culture, semblable à un champ non pas
labouré une fois seulement, mais tourné et retourné, pour lui faire
produire une récolte meilleure et plus abondante.
2
- sŭbactŭs, ūs, m. : action de triturer, action de
pétrir, broiement. --- Plin. 18, 67.
- sŭbadjŭva,
æ, m. [adjuvo] : sous-aide. ---
Cod. Th. 6, 27, 3 fin.; Cod. Just. 12, 20, 4.
- sŭbadjŭvans, antis : c.
subadjuva. --- Not. Imp. 41.
- sŭbadmīrātĭo,
ōnis, f. : admiration secrète. --- Greg. Nyss.
Creat. Hom. 10.
- sŭbadmŏvĕo,
ēre : - tr. - approcher subrepticement. ---
Col. 6, 36, 4.
- sŭbadrŏgantĕr
(sŭbarrŏgantĕr), adv. : avec un peu de présomption,
un peu présomptueusement. --- Cic. Ac.
2, 114.
- sŭbadsentĭens
(sŭbassentĭens), entis : qui s'accorde un peu avec.
- subadsentientibus
humeris, Quint. 31, 3, 100 : avec un mouvement quelque peu
concordant des épaules.
- sŭbădūno,
āre : - tr. - réunir secrètement, rassembler secrètement.
--- Cassiod. in Psa. 134, 4.
- sŭbædĭānus,
a, um [sub, ædes] : qui travaille dans
l’intérieur de la
maison. --- Inscr. Orel. 7215.
- ou subaedānus, Inscr. Orel.
7245.
- sŭbæmŭlātĭo,
ōnis, f. : émulation ou rivalité
secrète. --- Ambr. Ps. 36, 10.
- sŭbæmŭlor,
āri : - intr. - jalouser secrètement. ---
Ambr. Ps. 36, 10.
- sŭbærātus,
a, um : ayant par-dessous du
cuivre. --- Pers. 5, 106.
- sŭbăgĭt-
: voir subigit-
- sŭbăgĭtātĭo,
sŭbăgĭtātrix, sŭbăgĭto)
- sŭbăgrestis,
e : un
peu agreste, un peu éloigné de l'urbanité, des habitudes de la ville,
etc..
--- Cic. Br. 259 ; Rep. 2, 12.
- sŭbālāris,
e : qui est sous l'aisselle; qu'on porte (cache) sous l'aisselle.
---
Lampr. Hel. 19, 9.
- sŭbālārēs,
ĭum, f. : plumes qui se trouvent sous les ailes. ---
Vulg. Esd. 4, 11, 25.
- subalare
telum, Nep. Att. 10, 5 : poignard.
- sŭbālārĕ,
is, n. : baudrier. ---
Isid. Orig. 19, 33.
- sŭbalbens,
entis (= subalbidus) : un peu blanc, blanchâtre. ---
Cassiod. Var. 5, 34.
- subalbicans,
antis (= subalbidus) : blanchâtre.
--- Varr. R. 3, 9, 5.
- sŭbalbĭdus,
a, um : blanchâtre. ---
Cels. 5, 28, 8; Plin. 21, 168.
-
ou
subalbus,
a, um. ---
Varr. R. 1, 9, 5.
- sŭbalpīnus,
a, um : subalpin, au pied des Alpes. ---
Plin. 25, 71.
- sŭbalternātim
: en subordonnant. ---
Boét. Ar. top. 1, 13.
- sŭbalternus,
a, um : subalterne [t.
de logique].
--- Julian. d. Aug. Jul. 5, 25.
- sŭbămārē,
adv. : avec quelque amertume. ---
Schol. Bob. Cic. Sest. 3, p. 293, 31.
- sŭbămārus,
a, um : un peu amer. ---
Cic. Inv. 1, 25 ; Fat. 8.
-
sŭbămārum,
n. pris
advt. : avec quelque amertume. ---
Amm. 27, 11, 5.
- sŭbambĭgŭē
: avec un peu d’ambiguïté. ---
Don. Phorm. 4, 4, 2.
- sŭbăpĕrĭo,
īre : - tr. - ouvrir en dessous, fendre
intérieurement. ---
Arn. 2, 58; Apic. 8, 372.
- sŭbăquānĕus,
a, um : qui se tient sous l'eau, aquatique.
--- Tert. Anim. 32.
- sŭbăquĭlīnus,
a, um : un peu aquilin. ---
Itin. Alex. 6.
- sŭbăquĭlus,
a, um : un peu brun (comme l'aigle). ---
Pl. Rud. 423.
- sŭbărātŏr,
ōris, m. [subaro}
: celui qui fouit la terre en dessous.
--- Plin. 17,
227.
- sŭbărātus,
a, um : part. passé de subaro.
- sŭbāresco,
ĕre : - intr. - se dessécher un peu.
--- Vitr. 7, 3, 5.
- sŭbargūtŭlus,
a, um : assez spirituel. ---
Gell. 15, 30, 1.
- sŭbarmālis,
is, m. [sub, armus] : tunique sans manches. --- Treb.
Claud. 14, 8; Vop. Aur. 13, 3.
- subarmalis
vestis, f. : tunique sans manches, tunique
qui ne recouvre pas les bras. ---
Capel. 5, 426.
- sŭbāro,
āre, ātum : - tr. - fouir
(la terre) en dessous. ---
Plin. 16, 116.
- Subarri
Campi, m. : canton de Locanie.
--- Jord.
- sŭbarro,
āre : - tr. - engager par des arrhes, hypothéquer. ---
Cassian. Col. 7, 6.
- sŭbarrŏgantĕr,
adv. : avec un peu de présomption, un peu présomptueusement.
- sŭbărundĭno,
āre : - tr. - échalasser. ---
Dracont. 1, 171.
- sŭbaspĕr,
ĕra, ĕrum : un peu rugueux. ---
Cels. 5, 28, 19.
- sŭbassātus,
a, um : part. passé de subasso.
- sŭbassentĭens,
entis (subadsentĭens,
entis) : qui
s'accorde un peu avec.
- sŭbasso,
āre, ātum : - tr. - faire
rôtir un peu ou à petit feu. --- Apic. 4, 2; 7, 2;
7, 5; 8, 8; Cæl. Aur. Tard. 4, 3, 6.
- sŭbātĭo,
ōnis, f. [subo] : temps où les
truies sont en rut. --- Plin. 8,
51, 77, § 205; Fulg. Prisc. Serm. 46.
- sŭbaudĭo,
īre, ītum : - tr. -
1
- entendre un peu (qqn). ---
Apul. M. 5, 19.
2
- sous-entendre.
--- Dig. 28, 5, 1; Aug. Civ. Dei, 15, 7; 17, 11; Greg. M. in
Job, 33, 17.
- sŭbaudītĭo,
ōnis, f. : action de sous-entendre. --- Serv. En. 10, 89;
Hier. Quæst. Hebr. in Reg. 2, 3, 13.
- sŭbaudītus,
a, um : part. passé de subaudio; sous-entendu.
- sŭbaurātus,
a, um : légèrement doré. --- Petr. 32,
3; Schol. Juv. 7, 23; Inscr. Orell. 1126.
- sŭbaurĕus,
a, um : légèrement doré ; jaune d’or. --- latin tardif.
- sŭbausculto,
āre : - tr. - écouter furtivement, surprendre en écoutant, épier en
écoutant. --- Plaut. Mil. 993 ; Cic. de Or. 2, 153 ; Top. 75
; Att. 10, 18, 1.
- sŭbaustērus,
a, um : un peu âpre, un peu dur (en parl. du vin).
--- Cels. 3, 6, § 61; 6, 6. 8, § 68.
- panis tostus, caro assa, vinum austerum vel certe subausterum, Cels.
3, 6 : le pain grillé, la viande rôtie, et du vin plus ou moins
astringent.
- sŭbbājūlo,
āre : - tr. - porter sur les épaules. ---
Aug. Faust. 15, 5.
- sŭbbalbē,
adv. : en bégayant un peu. --- Spart. Get.
5, 1.
- Subballĭo,
ōnis, f. : sous-Ballion (esclave
au service de Ballion). --- Plaut. Ps.
607.
- subbăsĭlĭcānus,
i, m. : qui passe sa vie autour des basiliques,
un habitué des basiliques, oisif, désœuvré.
- odos
subbasilicanos omnes abigit in forum, Plaut. Capt. 815 :
l'odeur
chasse vers le forum tous les habitués de la basilique.
- subbĭbo,
ĕre, bĭbi : - tr. - boire un peu trop. ---
Suet. Ner. 20.
- subblandĭor,
īri : - intr.
avec dat. - flatter un peu, cajoler, caresser. --
PL. Cas. 585 ; Bac. 517; Most. 220.
- futur
sublandibitur Pl. Bac.
517.
- subbracchĭa,
ōrum, n. : creux sous les bras, aisselles. ---
Isid. 11, 1, 65.
- subbrĕvis,
e : un peu court. --- Plin.
21, 43.
- subbullĭo,
īre : - intr. - bouillir un peu. ---
Cassiod. Ecl. 7, 2.
- subcælestis
(subcœlestis), e : qui est sous le ciel. ---
Tert. Val. 31.
- subcærŭlĕus
(subcœrŭlus), a, um : bleuâtre. ---
Cels. 6, 5.
- subcandĭdus,
a, um : blanchâtre. ---
Plin. 27, 16.
- subcautē,
adv. : avec un peu de précaution.
--- Apic. 8, 372.
- subcăvo,
āre : - tr. - creuser en dessous. ---
Schol. Juv. 1, 155.
- subcăvus,
a, um : - 1
- creusé
intérieurement, creux. ---
Cato, Agr. 151, 3. - 2
- souterrain.
---
Lucr. 6, 557.
- subcēno
(subcœno), āre : - intr. - entamer un repas par dessous,
manger les restes. ---
Galba, d. Quint. 6, 3, 90.
- festinemus,
alii subcenant, Quint. 6, 90 : dépêchons-nous, d'autres cherchent à
manger les restes.
- subcentīvus
(succentīvus), a, um : qui accompagne (t. de
musique).
- subcenturio
:
1
- subcentŭrĭo (succentŭrĭo), āre, āvi, ātum : ajouter à une centurie
pour la compléter; réserver comme secours; mettre à la place, réserver.
- succenturiare
est explendæ centuriæ gratiā supplere, subicere, Plaut. ap. Saturione :
succenturia, centum require, qui te delectent domi. --- voir hors site P. Festus.
- nunc
prior adito tu, ego in insidiis hic ero succenturiatus, si quid
deficias, Ter. Phorm. 230 : maintenant aborde-le le premier; moi, je
vais me tenir ici en embuscade et en réserve, si tu viens à plier.
2
- subcentŭrĭo (succentŭrĭo), ōnis, m. : remplaçant du centurion,
sous-centurion. --- Liv. 8,
8, 18.
- subcerno,
ĕre, crēvi, crētum (c. succerno.)
: - tr. - 1 -
passer au crible, tamiser, sasser. ---
Cato, Agr. 25 ; 151, 3; Plin. 18, 115; plaist. PL.
Pœn. 513. - 2 -
agiter, mouvoir.
--- Ætna, 492.
- subcĭnĕrĭcĭus,
a, um : cuit sous la cendre.
--- Hier. Os. 2, 8,7; Isid. 20, 2, 15; Vulg.
- subcing-
: voir succing-.
- subcīsīvus
: c. subsicivus.
- subclāmo
(succlāmo), āre, āvi, ātum : - intr. - crier à la suite
de.
- alicui
succlamare : crier en réponse à qqn.
- succlamatum
est : on répondit par des clameurs.
- subcœlestis
: c. subcælestis.
- subcœno
: c. subceno.
- subcœruleus
: c. subcæruleus.
- subcŏlōrātus,
a, um : un peu coloré, un peu sombre. --- Isid. 6, 10, 3.
- subcommūnis,
e : épicène.
- subcommune
genus, Diom.
301, 13 : genre
épicène, genre commun (aux deux sexes).
- subcontĭnŭātĭo, ōnis,
f. : suite immédiate. --- Prisc. 16, 3.
- subcontĭnŭātīvæ
conjunctiones,
f. : conjonctions qui indiquent une suite immédiate
(subordination). --- Prisc. 16, 3.
- subcontrārĭus,
a, um
: opposé et en dessous. --- Boet. Ar. rh. 1,
15.
- subcontŭmēlĭōsē,
adv. : un peu ignominieusement, un peu honteusement. ---
Cic.
Att. 2, 7, 3.
- subcŏquo,
ĕre : - tr. - faire cuire à petit feu. --- M.-Emp.
36.
- subcornĭcŭlārĭus, ĭi,
m.
: sous-corniculaire, aide du corniculaire. --- Inscr.
Orel. 3490.
- subcorrĭgo,
ĕre :
- tr. - corriger un peu [un livre] : Eugen.
præf.
- subcortex,
ĭcis, m. : l'aubier. --- Veg.
Mul. 4, 28, 7.
- subcrassŭlus,
a, um : un peu gras, grassouillet. --- Capit.
Gord. 6, 1.
- subcrĕpo,
āre : - intr. -
craquer en dessous. ---
Aug.
- subcresco
(succresco), ĕre,
crēvi, crētum : - intr. - 1 -
pousser en dessous. - 2 -
repousser, se reproduire, renaître. - 3 -
venir après, succéder.
- subcrētus,
a, um : part. passé de subcerno.
- subcrispus,
a, um : un peu crépu. ---
Cic.
Verr. 2, 108; Varr. R.
2, 7, 5.
- subcrŏcĕus,
a, um : un peu de la couleur du safran. --- Schol.
Pers. 3, 95.
- subcrŏtillus,
a, um (succrotillus,
a, um) : fin, mince, délié, ténu, grêle, fluet. --- Fest.
301.
- subcrūdus,
a, um : - 1
- peu
cuit, un peu cru.
--- Cato, Agr. 156, 7. - 2
- non
mûr [un
abcès]. --- Cels. 6, 13.
- subcrŭentus,
a, um : un peu ensanglanté, sanguinolent. --- Cels.
4, 18.
- subcŭbo
(succŭbo), āre : - intr. - être couché.
- subcubare
alicui rei : être couché sous quelque chose.
- subcūdo
(succūdo), ĕre : - tr. - forger, travailler.
- subcultro,
āre, ātum : - tr. - hacher.
--- Apic.
4, 135.
- subcumbo
: c. succumbo.
- subcumbus
(succumbus), i, m. : borne d'un
champ. --- Grom. 305, 9.
- subcŭnĕātus,
a, um : fixé
en dessous
par des coins. --- Vitr. 6, 8, 2.
- subcūrātŏr,
ōris, m. : subrogé
tuteur,
sous-curateur. --- Julian. Dig. 3, 5, 29.
- subcurro
: c. succurro.
- subcursor
: voir
succursor.
- subcurvus,
a, um : un peu courbé, un peu voûté. --- Amm.
26, 9, 11.
- subcus,
utis : c. subcutaneus : Gloss. Isid.
- subcustos,
ōdis, m. : remplaçant du gardien, sous-gardien. --- Plaut.
Mil. 868.
- subcŭtānĕus,
a, um : sous-cutané. --- A
-Vict. Epit. 14.
- Subcutĭlĭæ, ārum,
f.
: région de la Sabine. --- Cels. 4, 5.
- subcŭtĭo
(succŭtĭo), ĕre, cussi, cussum : - tr. - secouer, ébranler,
remuer, agiter.
- subdĕalbo,
āre : - tr. - blanchir légèrement. --- Varr.
Men. 171.
- subdēbĭlis,
e : un peu faible. --- Suet.
Vit. 17.
- subdēbĭlĭtātus,
a, um : un
peu paralysé
(fig.), découragé. --- Cic.
Att. 11, 5, 1.
- subdēfectĭo,
ōnis, f. : affaiblissement.
--- Aug. Hept. 6. 30.
- subdēfendo,
ĕre : - tr. - défendre
quelque peu. --- Don. Andr. 5, 3, 25.
- subdēfĭcĭo,
ĕre : - intr. - s'affaiblir,
défaillir. --- Curt. 7, 7, 20; [fig.] Aug.
Serm. 343, 10.
- subdēlĭgo,
ĕre : - tr. - choisir.
--- Aug. Categ. 6.
- subdescendo,
ĕre : - intr. - descendre profondément.
- subdĭācōn,
ŏnis, m. : sous-diacre.
--- Cassiod. Timoth. 3.
- subdĭācŏnālis, e : de
sous-diacre. --- Fort.
Marc. 6.
- subdĭācōnātŭs,
ūs, m. : sous-diaconat. --- Greg.
Ep. 9, 66.
- subdĭācōnus,
i, m. : sous-diacre. --- Cod.
Just. 1, 3, 6.
- subdĭālis,
e : exposé
en plein
air. --- Plin. 14, 11.
- subdĭālĭa, ĭum,
n.
: plates-formes,
terrasses. --- Plin. 36, 186.
- subdĭdi
: parf. de subdo.
- subdiffĭcĭlis,
e : un peu difficile. --- Cic.
Læl. 67.
- subdiffīdo,
ĕre : - intr. - se défier un peu. --- Cic.
Att. 15, 20, 2.
- subdīmĭdĭus,
a, um
: inférieur d'un tiers [dans le rapport de 2 à 3].
--- Capel. 7, 761.
- Subdinum,
i, n. : ville de la Lyonnaise. --- Peut.
- subdisjunctĭo, ōnis,
f.
: ponctuation faible, virgule. --- Diom. p.
432 P.
- subdisjunctīvus,
a, um
: qui établit une sous-division.
- Procul.
Dig.
50, 16, 124 ; Prisc. 16, 7.
- subdistinctĭo, ōnis,
f. : - 1
- [rhét.]
distinction qui oppose successivement des choses semblables,
paradiastole. --- Carm. Fig. 115. - 2
- ponctuation
faible, virgule. --- Diom. 438, 5.
- subdistinguo,
ĕre : - tr. - séparer par une virgule.
- Ps.-Asc.
Verr.
2, 2, 13 fin ; Prisc. 18, 11.
- subdĭtātĭo, ōnis,
f.
: action de donner comme gage. --- Gloss.
Lab.
- subdĭtīcĭus
(subdĭtītĭus), a, um [subdo] : supposé,
apocryphe : Lampr. Hel. 17, 9.
- subdĭtīvus,
a, um :
1
- supposé, substitué, faux.
- Plaut.
Amp. 828
; Cic. Verr. 5, 69 ; Suet. Ner. 7.
- Subditivus, i,
m. : titre d'une pièce de Cæcilius. --- Gell. 15,
9, 1.
2
- caché.
--- Arn. 5, 32.
- subdĭto,
āre : - tr. - donner en gage. --- *Gloss.
Lab.
- subdĭtus,
a, um :
1
- part. passé de subdo.
2
- subditŭs,
ūs,
m. : action de mettre dessous. --- Plin. 32,
28.
- subdiū,
adv. : de jour.
--- *Plaut.
Most. 765.
- subdīval,
ālis, n. : terrasse (d'une maison). --- Tert.
Jud. 11.
- subdīvālis,
e : exposé en plein air. --- Amm.
19, 11, 4.
- subdīvĭdo,
ĕre : - tr. - subdiviser. ---
Aug. Civ. 6, 3 ; Trin. 3, pr.; Tert.
adv. Jud. 11 fin.
- subdīvĭsĭo,
ōnis, f. : subdivision. --- Hier.
Ep. 58,
8; Cod. Just. 3, 28, 37.
- subdīvĭsus,
a, um : part. passé de subdivido.
- subdīvum,
i, n. [subdivus] : le
grand air,
le plein air. --- Tert. Pall. 2, p. 920.
- subdīvus,
a, um : c.
subdivalis.
--- Gloss. Lab.
- subdo,
ĕre, dĭdi, dĭtum : - tr. -
1
- mettre sous, placer
dessous, poser sous.
- ignem
subdere,
Cato, Agr. 105, 1
: mettre du feu dessous, allumer. --- cf.
Cic. Nat.
2, 27.
- subdere
furcas
vitibus, Plin. 14, 32 : mettre des fourches sous les ceps.
- subdere
pugionem pulvino, Suet. Oth. 11
: mettre un poignard sous son chevet.
- subdere
calcaria equo, Liv. 2, 20, 2 : piquer son cheval de
l'éperon.
- Rhodopæ
subditi, Plin. 4, 41 : situés au pied du
Rhodope.
- subdere
tauros aratro, Tac. : atteler les taureaux à la charrue.
- subdere
se aquis, Ov. M. 4 : s'enfoncer dans l'eau, plonger.
- ingenio
stimulos subdere, Ov. Tr. 5, 1, 76 : piquer de
l'aiguillon le génie.
- alicui
spiritus
subdere, Liv. 7, 40, 8
: inspirer de l'orgueil à qqn.
- subdere
alicui
acriores ad studia
dicendi faces, Quint. 1, 2, 25 : enflammer qqn d'une ardeur
plus
vive pour les études oratoires.
- (pontus)
qui subdit æquora anhelis equis, Ov. : (la mer) qui ouvre ses flots
aux
chevaux haletants.
- subdere
ignem (materiam) seditioni : attiser le feu de la sédition.
- is
risus stimulos parvis mobili rebus animo muliebri subdidit, Liv. 6 : ce
sourire stimula ce cœur de femme, ouvert aux plus faibles émotions.
- subdere
Oceanum sceptris, Claud. IV. Cons. Hon. 42 : réduire l'Océan sous ses
lois.
2
- soumettre, assujettir.
- ne
feminæ
imperio subderentur, Tac. An. 12, 40 : de peur d'être soumis à
l'autorité d'une femme.
- vidit,
ut inferno Plutonis subdita regno Magna Deum proles levibus discurrerit
umbris, Tibul. 4, 1, 67 : il put voir les augustes enfants des dieux,
soumis à Pluton, errer dans l'empire souterrain au milieu des ombres
légères.
3 - exposer à.
- rem
casibus subdere, Plin. Ep. 3, 19, 4 : exposer un bien à des hasards.
4 - mettre
à
la place (de qqn), remplacer, substituer; supposer (t. de
droit).
- subdere
aliquem
in locum alicujus, Cic.
Dom. 85 : mettre qqn à la place de qqn, le substituer à qqn.
- cf.
Cic. Verr. 1, 12 ; Plin. Pan. 25. 3 ; Quint. 3, 6, 54.
- subdere
reos,
Tac. An. 15, 44 :
supposer des coupables, substituer des coupables supposés. --- cf.
Tac. An.
1, 6.
- majestatis
crimina subdebantur, Tac. An. 3, 67 : on
forgeait des accusations de lèse-majesté.
- subdere
verbum verbo, Gell. 1, 4, 8 : substituer un mot à un autre.
- abolendo
rumori Nero subdidit reos, Tac. An. 15, 44: pour anéantir les rumeurs,
Néron substitua des coupables supposés.
- subdere
testamentum, Tac. An. 14, 40 : fabriquer, supposer un testament.
- subditus,
a, um
: enfant
supposé. --- Ter. Haut. 1014 ; Liv. 40, 9 2.
- subdŏcĕo,
ēre :
1 - tr.
- instruire
qqn à
la place d'un maître.
- subdocere aliquem.
--- Cic.
Att. 8, 4, 1
2 - intr.
- suppléer
qqn
dans son enseignement.
- subdocere
alicui.
--- Aug.
Conf. 8, 6.
- subdoctŏr,
ōris, m. : sous-maître. --- Aus.
Prof. 23.
- subdŏlē,
adv. : un
peu
artificieusement.
- Plaut.
Trin.
238 ; Cic. Br. 35 ; Sall. J. 108, 1.
- subdŏlens,
entis : un peu douloureux. --- C
-Aur. Acut. 3, 2, 7.
- subdŏlōsĭtās,
ātis, f. : perfidie, fourberie, astuce. --- Isid.
10, 229.
- subdŏlōsus,
a, um : astucieux. --- Cassiod.
Ps. 106, 34.
- subdŏlus,
a, um : rusé
en
dessous, astucieux, fourbe,
artificieux.
- Plaut.
Aul.
334, etc.; Sall. C. 5, 4 ; J. 38, 1.
- subdola
oratio,
Cæs. BG. 7, 31 : paroles artificieuses.
- subdola
placidi
pellacia ponti, Lucr. 2, 559 : la séduction
traîtresse des flots apaisés.
- subdolus
fingendis virtutibus, Tac. An. 6, 51 : adroit à se parer de fausses
vertus.
- subdŏmo,
āre : - tr. - dompter, réduire, soumettre.
- sic
solent superbi subdomari, Plaut. As. 702 : c'est ainsi que l'on a
l'habitude
de dompter les orgueilleux.
- subdŭbĭto,
āre : - intr. - douter un peu. --- Cic.
Att. 14, 15, 2.
- subduc
: impér. prés. de subduco.
- si
potes, subduc te istis occupationibus, Sen. Ep. 2, 19, 1 :
dérobez-vous, si vous le pouvez, à vos occupations.
- subdūco,
ĕre, duxi, ductum : - tr. -
- parf.
sync. subduxti, Ter.
Eun. 795; inf. subduxe
Varr. R. 2, 1, 6.
- voir
subductus
- tirer
de bas en
haut.
1
- soulever.
- subducere
sursum, Plaut. Aul 366 : amener en haut. --- cf.
Cato, Agr. 157, 15.
- subducere
cataractam funibus, Liv. 27, 28,
10 : soulever la herse avec des cordages.
- subductis
tunicis, Hor.
S. 1, 2, 26 : les tuniques
étant retroussées.
- subducere
supercilia, Sen. Ep. 48, 5 : relever, froncer les sourcils.
2
- amener les vaisseaux sur le rivage.
- subducere
naves
in aridum, Cæs.
BG. 4, 29, 2 : amener les vaisseaux au sec sur le rivage.
- subductis
navibus, Cæs. BG. 5, 11, 7 : les navires étant tirés
sur le rivage. --- cf. Cic. Off. 3, 49.
- navis
subducta
in terra,
Plaut. Most. 738 : navire tiré sur le rivage. --- cf.
Liv. 45, 42.
- tirer
de
dessous.
3 - retirer de dessous, retirer, soustraire.
- ignem
subducere, Cato, Agr. 105, 1 : retirer le
feu de
dessous.
- lapidibus
ex
turri subductis, Cæs. BC. 2, 11, 4 : des
pierres ayant été retirées à la base de la tour.
- capiti
ensem
subducere, Virg. En. 6, 524 : soustraire une épée du chevet de
qqn.
- subducere
cibum
athletæ, Cic. Tusc. 2, 40 : retirer la
nourriture à un athlète.
- rerum
fundamenta subducere, Cic. Fin. 4, 42
: saper les fondements des choses.
- cubiculum
subductum ventis,
Plin. 2, 17, 10 : chambre soustraite aux vents.
4 - retirer, emmener.
- subducere
copias in proximum collem, Cæs. BG. 1,
22, 3 : retirer les troupes sur la plus proche colline [à la
fois
retraite et montée]. --- cf. Sall. J. 98, 4.
- cohortes
e
dextro cornu
subductæ, Liv. 27, 48, 13 : cohortes tirées de l'aile droite.
- subducere
aliquem periculo, Vell. 2 : soustraire qqn au danger.
- nos
manum ferulæ subduximus, Juv. 1, 15 : **nous avons retiré la main à
la férule** = nous avons esquivé la férule en retirant la main.
- subducere
rem judicio, Dig. 10, 2, 14 : retirer une affaire du rôle.
- lac
subducitur agnis, Virg. B. 3 : le lait est enlevé aux agneaux.
- subducere
in primam aciem, Sall. C. 59, 3: faire passer des soldats au premier
rang.
- subduci,
Liv. : se replier, battre en retraite.
- Hasdrubal
qui ea parte præerat, subductos ex media acie Numidas, Liv. 22, 48 :
Hasdrubal, qui commandait de ce côté, retirant du centre les Numides. --- cf.
Liv. 44, 37, etc.
5
- retirer secrètement, enlever à la dérobée,
enlever furtivement.
- furto
obsides subducere, Liv. 9, 11, 6 : soustraire furtivement des
otages.
- alicui
anulum
subducere, Plaut. Curc. 360 : soustraire un
anneau à qqn.
- post
ignem ætheria domo subductum, Hor. O. 1, 3, 30
: après que le feu eut été dérobé au ciel.
- de
circulo se
subducere, Cic. Q. 3 4, 1 : s'éclipser du groupe.
- clam se
subducere ab custodibus, Nep. Alc. 4, 4 : se dérober
secrètement à
ses gardiens.
- subducit
se pedibus terra, Lucr. 1, 1106 : la terre manque sous les pieds.
- fons nascitur
simulque subducitur, Plin. Ep. 5, 6, 39 : la source jaillit et
se perd aussitôt.
- cum
eo te clam subduxti, Ter. Eun. 4, 7, 25 : tu t'es discrètement retirée
avec lui.
6
- compter, calculer, supputer.
- subducere ratiunculam,
Plaut. Cap. 192, etc., ou
rationem Fin.
2, 78 : faire un compte, calculer, supputer.
- rationibus
subductis
summam feci cogitationum mearum, Cic. Fam. 1, 9, 10 : ayant
tout
calculé, j'ai fait la somme de mes pensées.
- subducamus
summam, Cic.
Att. 5, 21, 11 : calculons le montant total.
- voluptatum
calculis
subductis, Cic. Fin. 2, 60 : en faisant la supputation des
plaisirs.
- hoc
quid
intersit, certe habes subductum, Cic. Att. 5, 21,
13 : la différence, certes tu en as le calcul tout fait.
- absol. adsidunt,
subducunt, Cic. Att. 5, 21, 12 : ils s'assoient,
ils font le calcul.
7
- doubler (un vêtement).
- tandem
venit hiems; sumptum est aliud pileum : mutavit ille picturam;
sumpta est vestis hiberna pellibus subducta : pinxit novam
vestem, Erasm. Cic. : enfin
voici l’hiver : (Murion) prend un autre bonnet :
notre
peintre modifie son tableau ! Murion prend une veste
d’hiver, doublée de fourrure : il peint la nouvelle
veste !
- subductārĭus,
a, um : qui sert à hisser. ---
Cato, Agr. 12, etc.
- subductĭo,
ōnis, f. :
1
- action
de tirer
les navires sur le rivage, mise à sec.
- ad
subductiones, Cæs. BG. 5, 1 : pour mettre les vaisseaux à sec.
2
- calcul, supputation.
- Cic. de
Or. 2,
132.
3
- ravissement, extase.
- Aug.
Litt. 12,
32, 60.
- subductĭsŭpercĭlĭcarptŏr,
ōris, m. : dénigreur aux sourcils froncés, critique obstiné.
--- Læv. d. Gell. 19, 7, 16.
- subductus,
a, um : part. passé de subduco.
- 1
- ôté de dessous, ôté de devant, éloigné, retiré, déplacé. - 2
- soustrait, volé, dérobé. - 3
- abaissé,
baissé; froncé, contracté (en parl. des sourcils, du front);
sévère. - 4
- calculé, compté, supputé. - 5
- ramené
de bas en haut. - 6 - doublé (en parl. d'un
vêtement).
- subductior
terra, Capel. 6, 951 : terre plus reculée.
- lapides
subducti ex..., Cæs. : pierres détachées de...
- cubiculum
subductum omnibus ventis, Plin. Ep. 2, 17, 10 : chambre bien abritée du
vent.
- subductis
ordinibus, Liv. 36, 18 : après s'être repliés, après avoir quitté
le champ de bataille.
- subducto
voltu, Prop. 2, 10 (3, 1), 9 : avec un visage sévère (les sourcils
froncés).
- rationibus
subductis, Cic. Fam. 1, 9, 10 : tout compte fait.
- habes
subductum, quid..., Cic. Att. 5, 21, 31: tu as calculé ce qui...
- subductā
ratione scelera meditari, Cic. Nat. 3, 29, 71 : préparer un
crime par
de froids calculs.
- subductis
(tunicis) usque ad inguen, Hor. S. 1, 2, 26 : les tuniques retroussées
jusqu'au bas-ventre.
- subductis
pedibus, Curt. : en le soulevant de terre, en lui faisant perdre pied.
- vestis hiberna
pellibus subducta : veste d'hiver doublée d'une fourrure.
- subdulcis,
e : un peu doux, doucet. --- Plin.
26, 58 ; 98.
- subdŭplex,
ĭcis : voir
subduplus. --- Boēt.
Arith. 1, 30.
- subdŭplus, a, um :
sous-double
[contenu deux fois dans un nombre].
--- Boēt.
Arith. 1, 23.
- subdūrus,
a, um : un peu
dur.
--- Cels. 5, 28, 14; [fig.] Q. Cic. Pet. 46.
- subduxe
(c. subduxisse) : voir
subduco.
- subduxi
: parf. de subduco.
- subduxti
(c. subduxisti) : voir subduco.
- sŭbĕdo,
ĕre, ēdi : - tr. - ronger, miner. --- Ov.
M.
11, 783.
- sŭbēgi
: parf. de subigo.
- sŭbĕo,
īre, ĭi, ĭtum : -
tr. et intr. -
- (Lebaigue
P. 1202 et P.
1203)
- subivit, Ov. F. 1,
314; Stat. S. 2, 1, 155.
1 - aller sous, entrer
dans (un lieu couvert
ou fermé), s'introduire, pénétrer dans.
- subire
tectum, Cæs. : entrer dans une maison.
- avec
datif subire luco, Virg. :
s'introduire dans un bois.
- subire
portu, Virg. : entrer dans le port.
- subire
muro, Virg. : venir sous les murailles.
- cum luna sub
orbem solis subisset, Liv. 37, 4,
4 : la lune étant venue sous le disque du soleil.
- ne
subeunt
herbæ,
Virg. G. 1, 180 : pour que l'herbe ne vienne pas dessous.
- subire
in nemoris
latebras, Ov M. 4, 601 : pénétrer dans les profondeurs du bois.
- subire
jugum, Plin. : recevoir le joug.
- subire
currum, Virg. : se laisser atteler.
- subire
iniquum locum, Cæs. : s'engager dans un terrain défavorable.
- subire
limina,
Virg. En. 8, 363 : franchir
un seuil.
- subire
domos,
Ov. M. 1, 121 : entrer dans des maisons. --- cf.
Hor. Ep. 1,
7, 33.
- subire
paludem
Tritoniacam, Ov. M. 15, 358 : se plonger
dans le lac
Triton.
2 - se mettre sous,
porter (un fardeau), soutenir;
se charger (d'un mal), se soumettre à, supporter, endurer, souffrir,
subir,
se charger de, entreprendre de.
- avec
datif subire
feretro,
Virg. En. 6, 222 : porter la civière sur ses
épaules.
- verba
sub
acumen stili subeunt, Cic. de Or. 1, 151 : les mots se
présentent
sous la
pointe du stylet.
- aura,
subito, Ov. H. 15, 177 : souffles des vents, soutenez-moi.
- subire
crudelitatis famam, Cic. Cat. 6, 12 : subir une réputation d'homme
cruel.
- subire judicium multitudinis imperitæ, Cic. Fl. 1, 2 :
subir le jugement d'une multitude peu éclairée.
- inimicitiæ
sunt : subeantur, Cic. Verr. 2, 5, 182 : nous avons des ennemis :
**qu'ils soient
supportés** =
supportons-les.
- ad
subeundum periculum et ad vitandum multum Fortuna valuit, Cæs. G. 30, 4
: la puissance de la Fortune fit beaucoup pour nous faire éviter et
accepter le danger. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 106, éd. Vuibert.
- subire
minus sermonis, Cic. Att. 11, 6, 2 : être moins en butte aux
propos.
- subire
injuriam, Cic.
Prov. 41 : supporter l'injustice.
- dupli
pœnam
subire, Cic.
Off. 3, 16, 65 : payer le double du dommage causé.
- incesti
pœnas
subire, Obseq 97
(35) : subir les peines prévues pour inceste.
- subitam
avertere curam,
Lucr. 2,
363 : détourner le souci qu'il endure.
- subire
odium, Cic. : encourir la haine.
3 - s'approcher de,
s'avancer vers, s'avancer
devant, marcher à, aborder, attaquer, affronter, s'exposer à.
- subire
ad hostes, Liv. : marcher à l'ennemi.
- subit
Rhætum, Virg. : il attaque Rhétus.
- subire
mucronem, Virg. : se jeter au-devant de l'épée.
- ex inferiore
loco subeuntes non
intermittere, Cæs. BG. 2, 25, 1 : ne pas s'arrêter dans leur
marche
ascendante.
- testudine
facta
subeunt, Cæs. BG. 7, 85, 5 : faisant
la
tortue, ils avancent.
- quamquam
adscensus dificilis erat... subierunt,
Liv. 27, 18, 13 : malgré la difficulté de l'ascension..., ils
avancèrent.
- in
adversos
montes subire, Liv. 41, 18. 11 : gravir la pente des
montagnes.
- subire
ad
hostes, Liv. 2, 31, 5 : marcher à l'ennemi [qui est sur
les hauteurs].
- subire
ad
montes, Liv. 1, 28, 7 : s'approcher des montagnes.
- subire
ad
urbem, Liv.
31, 45, 4 : marcher contre la ville [après avoir débarqué].
- cf.
Liv. 34,
16, 2 ; 34, 46, 7 ; 39, 27, 10.
- avec
datif subire auxilio, Virg. : courir
au secours.
- subire
muro,
Virg. En. 7, 161
: s'approcher du
mur, arriver au pied du mur. --- cf. Virg. En. 9, 371.
- subire
portu [dat.]
Chaonio, Virg. En. 3, 292 : arriver au
port de Chaonie.
- subire
periculum, Cic. : affronter le danger.
- paratiores
ad omnia pericula subeunda, Cæs. BG. 1, 5, 3 : mieux préparés à
affronter
tous les périls.
- subeundæ
sunt
sæpe pro
re publica tempestates, Cic. Sest. 139 : il faut souvent pour
l'intérêt
public affronter des tempêtes.
4 - venir en remplacement, venir à la place de,
venir immédiatement
après, succéder à.
- [absol] Virg.
G. 3, 67 ; Ov. M. 3, 648 ; 1, 114.
- avec
datif
dexteræ altæ
sinistra
subiit, Liv. 27, 2, 7 : l'aile gauche vint remplacer l'aile
droite. --- cf.
Liv. 25, 37, 6.
- subire
in locum
alicujus rei, Ov. M. 1, 130 : se
substituer à
qqch.
- pone
subit conjux, Virg. En. 2, 725 : derrière moi vient ma femme.
- subiit
argentea proles, Ov. M. 1, 114 : puis vint l'âge d'argent.
- cui deinde subibit, otia qui rumpet patriæ, Virg. En. 6, 812
:
lui succédera celui qui rompra la vie paisible de sa patrie.
- subire
alicui in custodiam, Liv. 25 : remplacer qqn pour la garde.
5
- venir de dessous, pousser,
croître, produire;
monter, s'élever.
- subeant
herbæ, Virg. : pour que vienne l'herbe.
- subit
barba, Mart. : la barbe pousse.
- subeunt
dentes, Plin. : les dents percent.
- subibat
mare, Curt. 9 : la mer montait.
6
- survenir, se présenter, arriver,
venir à l'esprit, se présenter à la
mémoire, s'offrir à l'imagination.
- subeunt
morbi, Virg. G. 3 : les maladies arrivent insensiblement.
- subiit deserta
Creusa, Virg. En. 2, 562 : à
ma pensée s'offrit Créuse abandonnée.
- subiit
genitoris imago, Virg. En. 2 : l'image de mon père se présenta à mon
esprit.
- cf.
Virg. En.
11, 542 ; Quint. 11, 2, 17 ; Tac. An. 1, 13.
- subit avec
inf. il vient à
l'esprit de, on se prend à. --- Plin. 12, pr. 2 ; 25,
23.
- avec prop.
inf. il vient à l'esprit que.
- subit
hanc arcana profanā detexisse manu, Ov. M. 2, 755 : elle se souvient
que la main profane d'Aglauros a trahi son secret.
- cogitatio
animum subiit + prop. inf. : on vint à
penser que... cf.
Liv. 36, 20; id. 37, 49, 3; id. 40, 8, 9; Quint. 11, 2, 33; id. 1, 2,
28; Ov. M. 12, 472; 7, 170; Curt. 5, 2, 15; Plin. Ep. 3, 7, 10; id.
Pan. 22, 3; Curt. 7, 1, 4.
- quid
sim, quid fuerimque subit, Ov. Tr. 3, 8, 38 : je songe à ce que je
suis, à ce
que je fus.
7
- venir à la dérobée, se glisser
furtivement,
s'insinuer; entrer dans le cœur, venir à l'esprit,
- timeo
ne subeant animo tædia justa tuo, Ov. P. 4, 15, 30 : je crains de te
causer de trop justes ennuis.
- subire
thalamos, Ov. M. 3, 282 : se glisser dans une couche.
- me
subiit miseratio, Plin. Ep. 3 : la compassion entra dans mon cœur.
- subit
furtim lumina fessa sopor, Ov. H. 19, 56 : le sommeil envahit
furtivement
ses yeux fatigués.
- sūbĕr,
ĕris, n. : - 1 - chêne-liège.
--- Plin.
16, 34. - 2 - bouchon
de liège. --- Virg.
En. 11, 554.
- sūbērectus,
a, um : part. passé de suberigo.
--- Apul.
M. 2, 21.
- sūbĕrĕus,
a, um : de liège. --- Col.
9, 1, 3.
- sūbĕrĭēs,
ēi, f. (c. suber) : liège. --- Isid.
17, 7, 27.
- sŭbērĭgo,
ĕre, ērectum : - tr. - faire monter en hauteur. ---
Sil. 15, 155.
- suberinus
:
1
- sūbĕrīnus, a, um [suber] : de liège. --- Sid. Ep. 2,
2.
2
- Sūbĕrīnus, i, m. Subérinus (surnom romain). --- Plin. Ep.
6, 33, 6.
- sŭberro,
āre : - intr. avec dat. - errer par-dessous, errer sous, couler sous.
--- Claud. Prob. et Ol. 254.
- Subertāni,
ōrum, m. : habitants de
Subertum [ville du sud de l’Etrurie]. --- Plin. 3, 52.
- Subertānus, a, um : de
Subertum. --- Liv. 26, 23, 5.
- sŭbesse,
sŭbest : voir subsum.
- sŭbēsus,
a, um [sub, edo] : miné,
corrompu, altéré. --- Hier. Jer. 1, 2, 37.
- sŭbĕundus,
a, um : adj. verbal de subeo; qu'il faut fléchir, qu'il
faut gagner.
- sūbex,
ĭcis, m. : voir subices.
- sŭbexcūso,
āre : - tr. - excuser un peu.
--- Salv. Gub. 4, 3, 14.
- sŭbexhĭbĕo,
ēre : - tr. - présenter dessous.
--- Arn. 6, 8.
- sŭbexplĭco,
āre : - tr. - déployer en dessous. --- Arn. 7, 46.
- subfarcĭnātus
(suffarcĭnātus), a, um : part. passé de suffarcino;
chargé, surchargé, embarrassé.
- mulier
suffarcinata, Ter. : femme empêtrée de ce qu'elle porte.
- bellule
suffarcinatus, Apul. : parfaitement gavé (de nourriture).
- subfarcĭno
(suffarcĭno), āre, ātum : - tr. - charger, combler (de
présents).
- subfermentātus,
a, um : un peu fermenté. ---
Tert. Val. 17.
- subfĕro
: c. suffero
- subfec-
: voir subfec-
- subfervēfăcĭo
(suffervēfăcĭo), ĕre : - tr. - faire un peu bouillir. ---
Plin. 18, 104
- passif
subfervefio Plin. 27, 75; subfervefactus Plin.
14, 114.
- subfervĕo
(suffervĕo), ēre : - intr. - bouillir un peu.
--- Apul. Herb. 115.
- subfi-
: voir suffi-
- subflāvus,
a, um : un peu blond. ---
Suet. Aug. 79.
- subflo
: c. sufflo
- subfodio
: c. suffodio
- subfrico
: c. suffrico
- subfrigidē,
adv. : d’une manière un peu
froide [fig.]. --- Gell. 2, 9, 4.
- subfundātus,
a, um : placé comme fondement. ---
Varr. d. Non. 48, 15.
- subfuror
: c. suffuror
- subfuscŭlus,
a, um [subfuscus] : un peu brun, un peu basané. --- Apul. M. 2,
13; Amm. 22, 16, 23.
- subfuscus,
a, um :un peu brun [de peau], un
peu basané. --- Tac. Agr. 12.
- subgĕro
: c. suggero
- subglūtĭo,
īre : - tr. - avaler difficilement. ---
Veg. Mul. 3, 60.
- subgrandis,
e : assez
grand. --- Cic. Q. 3, 1, 2.
- subgrĕdĭor
: c. suggredior
- subgrunda
(suggrunda), æ, f. : avant-toit, entablement. ---
Varr. R. 3, 3, 5 ; Vitr. 10, 21.
- subgrundārĭum,
ĭi, n. : auvent pour une sépulture de petit enfant. ---
Poēt. d. Fulg. Expos. p. 560.
- subgrundātĭo,
ōnis, f. : entablement. --- Vitr. 4, 2.
- et
subgrundĭum, ĭi, n. --- Vitr. 2, 9, 16; Plin. 25, 160.
- subgrunnĭo,
īre : - intr. - grogner un peu. ---
P.-Nol. Carm. 20, 349.
- subgŭlāris,
e : qui
est sous le gosier. --- Inscr. Grut. 647, 6.
- sŭbhærĕo,
ēre : - intr. - rester attaché à. ---
V.-Max. 6, 6, 10 ; Aug. Tr. 12, 3.
- sŭbhæres
: voir subheres.
- sŭbhastārĭus,
a, um [sub, hasta] : mis à l’encan. --- Cod. Th. 13, 6, 9.
- sŭbhastātĭo,
ōnis, f. : [subhasto]
: vente à l’encan. --- Cod. Th. 10, 17, 1.
- sŭbhasto,
āre, ātum [sub, hasta] : mettre à l’encan, vendre à
la criée. --- Cod. Just. 7, 53, 3; Solin. 10, 4.
- sŭbhēres
(sŭbhæres), ēdis, m. : second héritier (= heres
secundus). --- Inscr. Orell. 3612.
- sŭbhĭans,
tis : qui laisse des interstices. --- Ennod. 1, 4.
- sŭbhirci,
ōrum, m. : aisselles. --- Isid. 11, 1, 65 ; voir hircus.
- sŭbhorresco,
ĕre : - intr. - se hérisser un peu, devenir houleuse
(en parl. de la mer). --- Sisenn d.
Non. 423, 9.
- sŭbhorrĭdus,
a, um : un peu hirsute, un peu grossier. --- Cic. Sest. 21.
- sŭbhumĭdus,
a, um : un peu humide. --- Cels. 3, 6.
- Subi,
m. indécl. : rivière d’Espagne. --- Plin. 3, 21.
- ou Subis,
is, m.,
Mel.
2, 6.
- sūbĭces,
um, f. [= subjices ---> subjicio] : marchepied des dieux
(en parl. des nuages).
- Ennius
in tragœdiā, quæ Achilles
inscribitur, pro aëre alto ponit, qui cælo subjectus est, in his
versibus: per ego deum sublimas subices umidas, unde oritur imber,
sonitu sævo et strepitu, Fest. 305 : Ennius, dans
son Achille, a
employé ce mot pour subjecti,
lorsqu'en parlant des mages , il dit :
Per ego deum sublimas subices humidas, unde oritur imber sonitu sævo
spiritu. (je t'en conjure par le dieu, élève ces nuages
humides, d'où la pluie, poussée par un souffle
puissant, s'échappe avec un bruit assourdissant.
- sŭbĭcĭo
: c. subjicio
- sūbĭectus
: c. subjectus
--- Sen.
Hip. 287.
- sŭbĭgĭtātĭo,
ōnis, f. [subigito]
: caresse lascive. --- Plaut. Cap. 1030.
- sŭbĭgĭtātrix,
īcis, f. [subigito]
: enjôleuse. --- Plaut. Pers. 227.
- sŭbĭgĭto,
āre [subigo] : - tr. - 1 - solliciter, aliquem, qqn
(à faire qqch). --- Apul.
Apol. 87. - 2 - caresser, enjôler par des
caresses. --- Plaut. Merc. 203, etc.
; Ter. Haut. 567.
- sŭbĭgo,
ĕre, ēgi, actum [sub + ago] : - tr. -
1 - pousser vers le haut
[de bas en haut], faire avancer.
- adverso flumine lembum subigere, Virg. G.
1, 202 : faire avancer une barque contre le courant.
- naves subigi
ad castellum jussit, Liv. 26, 7, 9 : il fit remonter
les bateaux jusqu’au fort .
- subigere
sub jugum, Just. : mettre sous le joug.
- sues
subigunt in umbrosum locum, Varr. R. R. 2 : ils mènent les porcs dans
un lieu ombragé.
- subigere
saxum contra ardua montis, Sil. : pousser un rocher sur les flancs
escarpés
de la montagne.
- subigere
apicem ad sidera, Sil. 17, 641 : élever sa tête jusqu'aux astres.
2 - soumettre (par les
armes), subjuguer,
dompter, assujettir, réduire, contraindre; abattre, accabler.
- subigere
vitulos, Col. 6, 2, 1 : dresser de jeunes taureaux.
- subigere
hostes ad deditionem (in deditionem) : forcer l'ennemi à capituler,
obliger
l'ennemi
à se rendre. --- cf. Liv.
6, 2, 13; 9, 1, 4;
9,
41; 9, 1; 28,
43, 15; Curt. 7, 7, 18.
- avec
inf. - Tarquiniensem subegerat
frumentum exercitui
præbere,
Liv. 9, 41 : il avait forcé les Tarquiniens à fournir du blé à l'armée.
- ambitio
multos falsos fieri subegit, Sall. C. 10, 5 : l'ambition réduisit bien
des
hommes à l'hypocrisie.
-
subigere
aliquem
decernere... Sall. C. 51, 18 : forcer qqn à
décréter... --- cf. Plaut. Truc. 783; Virg.
En. 5, 794.
- subigere
aliquem
ut : forcer qqn à.
- ut
ederet socios, subigi non potuit, Tac. An. 2, 40 : on ne put le forcer
à
donner les noms de ses complices. --- cf. Plaut. Curc.
540, etc.
- subigere
populos armis, Cic. : réduire des peuples par la force des armes.
- subigi
multo acrius, Liv. 5 : être accablé beaucoup plus durement.
3 - soumettre à une
préparation, retourner
en tous sens, amollir, battre, pétrir, façonner, briser, assouplir,
triturer,
macérer, cultiver, labourer.
- subigere
locum, Cato. : défricher un terrain, labourer un terrain.
- subigere
terram vomere, Ov. M. 11, 31 : retourner un terrain avec la
charrue.
- subigere
glebas, Cic. Agr. 2, 31, 8 : briser les mottes.
- subigere
panem, Plin. 18, 105 : pétrir le pain.
- subigere
corium (pelles) : tanner, corroyer.
- subigere
in cote secures, Virg. En. 7, 627 : aiguiser des haches sur une pierre.
- digitis opus subigere, Ov. M. 6, 20
: lisser l’ouvrage avec ses doigts [en filant].
- simili
inopia subacti, Cæs. BG. 7, 77 : accablés par une disette
semblable.
4 - former, cultiver,
adoucir, habituer, exercer
(les sens ou l'esprit).
- subacti atque
durati bellis, Liv. 42, 52, 10 : formés et endurcis par les
guerres.
5 - attenter à la
pudeur, faire violence
à.
- sŭbĭi
: parf. de subeo.
- sŭbimplĕo,
ēre : - tr. - remplir peu à peu.
- au
passif se remplir peu à peu. --- Aug.
Fund. 22, 24.
- sŭbimpŭdens,
entis : un peu impudent. ---
Cic. Fam. 7, 17, 1.
- sŭbĭna,
æ, f. : c. sibina.
- sŭbĭnānis,
e : un peu vain. --- Cic. Att. 2,
17, 2.
- sŭbindĕ,
adv. : - 1 - plusieurs
fois
de suite, successivement, sans discontinuer, sans cesse. - 2
- bientôt après, ensuite.
- subinde
suggeram quæ vendatis, Liv. : je vous fournirai au fur et à mesure des
marchandises.
- illud
subinde jacatabat, Suet. : il avait toujours ces mots à la bouche.
- primum...
subinde... : d'abord.... puis aussitôt.
- sŭbindo,
ĕre : - tr. - ajouter encore. --- Aur.
Vict. Orig. Rom. 3, § 7.
- (Lebaigue
P. 1204)
- sŭbindĭco,
āre : - tr. - laisser entendre, faire allusion à.
- sŭbindūco,
ĕre, duxi : introduire furtivement. --- Hier. Ephes.
3, 6, 13 ; Eccl.
- sŭbinfĕro,
ferre, tŭli : - tr. - ajouter. --- Aug.
Genes. Litt. 3, 24; Rutil. Lup. 1, 1; Vulg. 2 Pet. 1, 5.
- sŭbinflātus,
a, um : un peu enflé; un peu vain.
- subinflor,
āri, ātus, passif.
: être un peu boursouflé.
---- C. Aur. Chron. 2, 4, 71.
- sŭbinflŭo,
ĕre : couler sous. . ---
Sen. *Nat. 3, 30, 4.
- sŭbingrĕdĭor,
i : - intr. - entrer avec précaution [dans]. ---
Alcim. Ad soror. 664.
- sŭbinjectus,
a, um : mis sur.
- subinjecta
manu : lui ayant mis la main sur le corps. --- Sen. Contr. 3, 13 init.
- subinsertĭo,
ōnis, f. : subjonction [rhét.].
--- Ruf.
Lex. 4.
- sŭbinscrībo,
ĕre : - tr. - inscrire au-dessus. ---
Rustic. c. Aceph. p. 1208 B.
- cf.
grec. παρεγγράφω.,
- sŭbinstillo,
āre : - tr. - verser goutte à goutte.
--- Apic. 3, 95.
- sŭbinsulsus,
a, um : - 1 - assez
dépourvu de goût. - 2 -
assez peu spirituel, un
peu ridicule. ---
Cic. Opt. 7.
- sŭbintellĭgo,
ĕre : - tr. - 1
-
comprendre un peu. ---
Tert. Marc. 5, 3. - 2 - sous-entendre,
suppléer.
--- Aug. Trin. 6, 4 ; Serm. 104, 3.
- sŭbintro,
āre, ātum : - intr. - entrer en cachette, s'introduire,
se glisser furtivement. ---
Tert. Marc. 5, 3; fig.
Aug. Civ 2, 32.
- sŭbintrŏdūco,
ĕre, ductum : - tr. - introduire furtivement. ---
Aug. Ep. 78, 3.
- sŭbintrŏĕo,
īre : - 1
- intr.
- s’introduire
subrepticement. ---
Tert. Marc. 5, 13. - 2 - tr.
- fig.
revêtir (la forme de). ---
Arn.
6, 12.
- sŭbinvicem,
adv. : l’un
sous l’autre.
--- Isid. 16, 14, 12.
- sŭbinvidĕo,
ēre : - intr. - porter
un peu envie à [datif].
--- Cic. Fam. 7, 10, 2.
- sŭbinvisus,
a, um : un peu odieux, un peu mal vu, vu d'assez mauvais œil (par qqn,
alicui).
- sŭbinvīto,
āre : - tr. - inviter un peu. --- Salv. Gub.
4, 3, 14.
- subinvitare
ut : inviter un peu à. ---
Cic. Fam. 7, 1, 6.
- sŭbinvŏlo,
āre : - intr. - s'élever en volant.
- sŭbīrascor,
īrasci : - intr. - se fâcher (un peu), avoir un mouvement
d'humeur. --- Cic. Fin. 2,
12.
- subirasci
quod : se fâcher de ce que. --- Cic.
Att. 9, 7, 7 ; Fam. 10, 28, 1.
- subirasci
alicui rei : se fâcher à propos de qqch. --- Cic. Fam. 11,
24, 1.
- sŭbīrātus,
a, um : un peu fâché, un peu irrité (contre qqn, alicui). ---
Cic. de Or. 1, 16, 72; id. Fam. 3, 9, 1.
- subis
:
1 - subis,
is, f. : oiseau inconnu qui brise les œufs de l’aigle.
--- Nigid. ap. Plin. 10, 14, 17, § 37.
2
- Subis,
is, m., rivière de la Tarraconnaise. --- Mel. 2, 6;
c. Subi.
- sübissem,
sübisti, de subeo.
- sŭbĭtānĕus,
a, um : soudain, subit, inattendu. --- Col. 1, 6,
24; Sen. Nat. 7, 22, 1.
- sŭbĭtārĭus,
a, um
[subitus] : fait à l’improviste, fait
subitement.
- subitarius
exercitus, Liv. 3, 30, 3 : armée levée à la hâte. --- cf.
Liv.
3, 4, 11 ; 31, 2, 6, etc.
- subitaria ædificia, Tac.
An. 15, 39
: maisons improvisées.
- subitaria dictio, Gell.
9, 15, 5
: improvisation.
- sŭbĭtātĭo,
ōnis, f. : arrivée subite, apparition soudaine. --- Vulg. Sap.
5, 2; Cypr. Test. 3, 16.
- subito
:
1 - sŭbĭtō,
adv. : subitement, soudain. --- Cic.
Font. 42; Rep. 1, 23 ; Cæs. BG. 1, 39.
-
subito dicere, Cic. de Or. 1, 150 : improviser.
-
cum subito... Cic. Cæc. 30 : quand tout à coup..., cf.
Curt. 9, 9, 19.
- ut
subito, Ov. : dès que.
2
- sŭbĭto, āre [subitus] : - intr.
- apparaître soudain. --- Vit. Cypr. 15.
- sŭbĭtor,
āri, ātus sum (passif de subito, inusité) : être vivement
ému, être surpris.
- subitum
:
1
- sŭbĭtum, adv. : c. subito.
2
- sŭbĭtum, i, n. : chose inattendue, événement imprévu.
- subitum
est ei remigrare, Cic. Fam. 13, 2 : un motif imprévu le force à
retourner.
- subita
(rerum) : surprises, cas imprévus.
- subitis
terreri, Tac. An. 15, 59 : être effrayé par les surprises.
- subitis
occurrere, Quint. 10, 7, 30 : faire face à l'imprévu.
- ad
subita rerum, Liv. 9, 43 : au premier événement imprévu.
- ad
subita belli, Liv. 6, 32 : (pourvoir) aux besoins imprévus de la
guerre. --- Liv. 25, 15, 20; Flor. 1, 1, 11.
- si
tibi subiti nihil est, Plaut. Pers. 4, 4, 36 : si tu n'as rien qui te
presse.
- in
subito, Plin. 7, 143 : dans un cas imprévu.
- adv. per
subitum erumpit clamor, Sil. 10, 505 : des
clameurs s'élèvent subitement. --- per subitum, id. 7, 594; 8,
628; 12, 654; 14, 330; 15, 145; 15, 404; in subitum, id. 7, 527: ad subitum, Cassiod. Var.
præf.
- sive
meditata sive subita proferret, Plin. Ep. 1, 16, 2 : dans ses discours
préparés ou dans ses improvisations.
- sŭbĭtus,
a, um :
1
- part. passé de subeo.
2
-
adjt. - a - subit,
soudain,
imprévu. - b -
prompt,
rapide, fait à la
hâte, improvisé. - c
-
récent, nouveau.
- ita
res subita 'st, celeriter mi hoc homine convento 'st opus, Plaut. Curc.
307 : l'affaire est urgente, il n'y a pas de temps à perdre,
il
faut que je lui parle.
- subitis
avidus, Tac. : avide dans les changements subits de la fortune.
- servorum
manus subitis avidæ et tamquam apud senem festinantes, Tac. H. 1, 7 :
les esclaves portaient leurs mains avides sur une fortune soudaine et
se hâtaient comme s'ils étaient auprès d'un vieillard.
- sunt
Gallorum subita et repentina consilia, Cæs. BG. 3, 8, 3 : les décisions
des Gaulois sont soudaines et impulsives. --- Cic. Fam. 10,
16, 2; Tusc. 3, 52 ; Cæs. BG. 3, 7, 1.
- subita
oratio, Cic. : discours improvisé.
- subitæ
dictiones, Cic. de Or. 1, 152 : discours improvisés, improvisations.
- homo
levis et subitus, Cic. Pis. fr. 11 : homme léger et précipité.
- subitus
miles, Tac.
H. 4, 76 : soldat improvisé, nouvelles levées.
- subitum
recitanti inopinatumque venisse, Plin. Ep. 1, 13, 3 : (que l'empereur
Claude) est venu à l'improviste et à la grande surprise du lecteur.
- Trapezuntem
subitus irrupit, Tac. H. 3, 47
: il
se jeta subitement sur Trapezonte. --- cf.
Quint. 6, 2, 31; Plin. Ep. 1, 13, 3.
- subiti
clivi, Stat. Th. 6, 258 : pentes rapides, pentes escarpées.
- imagines
non subitæ, Plin. Ep. 8, 10, 3 : portraits de vieille date.
- voir subitum.
- subjăcĕo,
ēre, jăcŭi : - intr. - 1
- être couché dessous, être placé dessous, être étendu dessous, être
situé dessous. - 2 -
être soumis à, être
subordonné à, dépendre de.
- subjacere
alicui rei : être placé sous qqch.
- subjacentes
petræ, Curt. 5, 3, 18 : les roches inférieures.
- frumentum si tegulis subjaceat, Plin. 18, 30, 73, § 301 : si le blé
est placé sous les tuiles. --- Plin. Ep. 2, 17,
15; Col. 1, 2, 3; Plin. Ep. 5, 6, 2; id. ib. 2, 17, 6.
- supplicio
subjacere, Cod. Just. 4, 40, 4: être passible d'un supplice.
- causa,
cui plurimæ subjacent lites, Quint. 3, 6, 27 : le motif qui est le
fondement
de la plupart des procès.
- vita,
quæ multis casibus subjacet, Apul. M. 11, 19 : la vie soumise à
beaucoup
de dangers.
- subjacet
intelligi, Tert. Ap. 12 : il est facile de comprendre.
- palam
subjacet, Tert. Nat. 1, 11 : il est évident. ---
Lact. 2, 8; Vulg. Lev. 5, 3; id. Esth. 9, 16.
- subjacto
: c. subjecto.
- subjēci
: parf. de subjicio.
- subjecta
: voir subjectus.
- subjectē,
adv. : d'une manière soumise.
- subjectissime
: le plus humblement.
- hæc
quam potest demississime et subjectissime exponit, Cæs. BC. 1, 84, 5 :
telles sont les supplications qu'il expose avec la plus grande humilité
et la plus grande soumission possibles.
- subjectĭbĭlis,
e, adj. [subicio] : soumis. --- Vulg. Bar. 1, 18.
- subjectĭo,
ōnis, f. [subjicio] :
1 -
action de
mettre sous, de mettre devant, représentation, dessin.
- subjectio
rerum sub adspectum, Cic. de Or. 3, 202; rei sub
oculos, Gell. 10, 3, 7 : vive
représentation, hypotypose. --- Quint. 9,
2, 40 (cf.
ὑποτύπωσις).
2
- action
de mettre à la suite,
adjonction.
- subjectio
rationis, Auct. Her. 4, 17, 24 : production de la preuve.— au plur. Vitr. 9, 7, 7; 9, 8, 1.
3
- rhét.
subjection,
réponse faite par l’orateur à une question qu’il s’est posée lui-même.
--- Her. 4, 33; Quint. 9, 2, 15 (cf.
ἀνθυπυφορά).
4
- soumission.
- mulier
in tranquillitate discat cum omni subiectione, Vulg. 1 Tim.
2, 11 : que la femme écoute l'instruction en silence, avec
une entière soumission. --- Oros. 3, 14 fin; Ambros.
in Psa. 118, Serm. 12, § 27; Jornand. Get. 32.
5
- supposition,
substitution (t. de droit).
- subjectio
testamentorum, Liv. 39, 18, 4 : substitution de testaments.
- subjectīvē
[subjectivus] : de manière dépendante du sujet. ---
Capel. 4, 393.
- subjectīvus, a, um [subjectus]
: -
1
- placé
ensuite. --- Tert. Vel. Virg. 4. - 2
- qui
se rapporte au sujet. --- Capel. 4, 393.
- subjecto,
āre [subjicio] : - tr. - 1
-
mettre sous, mettre près, approcher. - 2
- élever, soulever, lancer.
- subjactari Varr.
*R. 1, 52, 2.
- oportet grana e terra
subjactari, Varr. R. R. 1, 52, 2 : il faut battre le blé (le vanner).
- subjectare
stimulos alicui, Hor. S. 2, 7, 94 : stimuler qqn,
donner de l'aiguillon à qqn.
- unda nigram alte subjectat harenam, Virg. G. 3, 240 : l'onde, des
profondeurs, soulève un sable noir. --- Lucr. 6, 700.
- subjectŏr,
ōris, m. [subjicio] : celui qui suppose, qui substitue.
-
subjector testamentorum, Cic. Cat. 2, 7 : fabricateur de
testaments.
- subjectum,
i, n. [subjicio]
: sujet. --- Capel. 4, 361.
- subjectus
:
1 - subjectus,
a, um : part.-adj. de subjicio.
a - mis sous; abaissé,
situé au-dessous.
- subjectis
scutulis, Cæs. BC. 3, 40 : après avoir placé des rouleaux sous (les
bateaux).
- subjecta
fax, Virg. : torche abaissée.
- subjecto
mucrone latus haurire, Curt. : percer le flanc d'un coup d'épée.
- subjecta
(vallium) : lieux bas, bas-fonds, vallées.
b - soumis, subjugué,
assujetti, dépendant.
- parcere
subjectis, Virg. En. 6, 853 : épargner les vaincus.
c - soumis aux sens,
placé sous les yeux,
mis en évidence, exposé.
- subjecta
sensibus (subjecta sub sensus), Cic. : ce qui tombe sous les sens, les
choses sensibles.
d - exposé, livré, en
butte à.
- subjectus
aquiloni, Cic. Rep. 6, 20 : exposé à l'aquilon, situé au nord.
- subjectus
ad ictus, Liv. : exposé aux coups.
- virtus
subjecta sub varios casus, Cic. Tusc. 5, 1, 2 : la vertu en
butte à mille
vicissitudes.
- subjectior
in diem invidiæ, Hor. S. 2, 6, 47 : de jour en jour plus exposé à
l'envie.
e - mis après, placé
après, voisin, limitrophe,
proche.
- subjectus
alicui : voisin de quelqu'un.
- subjectus
alicui rei : proche de qqch.
- rivus
difficilibus ripis subjectus castris Scipionis, Cæs. BC. 3 : un petit
cours d’eau, aux rives très escarpées, placé au pied du camp de Scipion.
- sub
metum subjecta, Cic. : choses qui se rattachent à l'idée de crainte.
- sub
metum subjecta sunt pigritia, pudor, terror, etc., Cic. Tusc.
4, 7, 16 : on range sous la crainte, la paresse, la honte,
l'épouvante ... cf. Cic. Tusc. 8, 19; Quint. 3, 5,
1; id. 3, 8, 26; id. 1, 5, 1 et souvent.
- probationes
quæ rationem subjectam habent, Quint. : preuves accompagnées de
raisons.
- Heraclea,
quæ est subjecta Candaviæ, Cæs. BC. 3, 79 : Héraclée, ville proche
de la Candavie.
- aliquem
in subjectum viæ campum deducere, Liv. 2, 38 : entraîner qqn dans la
plaine proche de la route.
- syllaba
longa brevi subjecta, Hor. : longue précédée d'une brève.
f - mis à la place,
substitué, supposé,
falsifié; suborné, corrompu.
- subjectus
petitor, Quint. : demandeur suborné.
g - porté de bas en
haut, élevé.
- in
equum subjectus, Liv. : remis à cheval.
- flamma
subjecta ad summum tecti, Virg. : flamme qui gagne le faîte du toit.
- subjectis
pennis fugere, Ov. : s'enfuir à tire-d'aile.
2
- subjectus, i, m. :
un inférieur, un sujet. --- Col. 1, 2, 4; 11, 1, 25;
Plin. 25, 2, 3, § 7.
3
- subjectŭs, ūs, m. :
application (d'un topique). --- Plin. 26,
154.
- subjĭcĭo
(sŭbĭcĭo), ĕre, jēci, jectum [sub + jacio] : - tr. - (avec dat. ou avec
sub + acc. ou
abl.)
- (Lebaigue
P. 1204 et P.
1205)
- voir
subjectus
- l’orth. subicio, subicis, etc., est
très fréquente.
1 - placer
dessous, mettre dessous.
- non
nulli inter carros rotasque mataras ac tragulas subiciebant nostrosque
vulnerabant, Cæs. BG. 1, 26, 3 : plusieurs aussi lançaient
par-dessous, entre les chariots et entre les roues, des piques et des
javelots qui blessaient nos soldats.
- subiectis
scutulis, Cæs. BC.
3,
40 : après avoir disposé des rouleaux (sous les vaisseaux). ---
cf. Cic. Verr. 1, 69; 4, 95.
2
-
placer sous, mettre sous.
- subjicere cervices suas
securi,
Cic. Phil. 2, 51 : mettre sa tête sous la hache, s’offrir au
bourreau. --- cf. Cic. Q. 3, 1, 2.
- cum tota se luna sub orbem
solis subjecisset,
Cic.
Rep. 1, 25 : la lune s’étant placée tout entière sous (devant)
le
disque
du soleil.
- fig. res quæ subjectæ sunt
sensibus, Cic. Fin. 5,
36 ;
sub sensus, Cic. Ac. 2,
74 : les choses qui tombent sous nos
sens.
-
subjicere aliquid oculis, Cic. Or. 139 : mettre qqch sous les
yeux.
- intellegere
quæ res huic voci subjiciatur, Cic. Fin. 2, 6 : comprendre
quelle idée
s’abrite sous ce mot. --- cf. Cic. Fin. 2, 13; [sub hanc
vocem, Cic. Fin. 2, 48].
3 - mettre
sous, au pied de, amener à
proximité de.
- avec
datif - subjicere aciem collibus,
Cæs. BC. 3, 84, 2 : placer l'armée
au pied
des collines.
- ignem
mœnibus subjicere : mettre le feu au pied des remparts.
- rivus
subjectus castris Scipionis, Cæs. BC. 3, 37 : un petit cours d’eau,
placé
au pied du camp de Scipion.
- pæne castris Pompei
legiones subjicere, Cæs. BC. 3, 55, 1 : mettre
ses légions presque au pied des retranchements du camp pompéien.
--- cf.
Cæs. BG. 3, 37, 2.
-
iniquis locis se subjicere, Cæs. BC. 3, 85, 1 : s’approcher
[en montant] de parages difficiles.
4
- soumettre, assujettir.
- subjicere Galliam perpetuæ
servituti, Cæs. BG. 7, 77, 9 : placer la
Gaule sous une servitude perpétuelle.
-
securibus subjecta, Cæs. BG. 7,
77, 16 : soumise aux faisceaux romains. --- cf.
Cæs. BG. 7, 1, 3.
- se subjicere alicui,
Liv. 28, 28, 9 : se soumettre à qqn.
-
parcere subjectis, Virg. En. 6, 853 : épargner les peuples
soumis.
5
- soumettre, mettre
sous la dépendance de,
subordonner.
- se subjicere imperio
alicujus, Cic. Off. 2, 22 : se subordonner à
l’autorité de qqn.
-
omnia subjecta sunt sub fortunæ dominationem, Her.
4, 24 : tout est soumis au pouvoir absolu de la fortune.
- tamquam
materies oratoribus subjecta esse debet, Cic. de Or. 1, 201
: ce sont
comme des matériaux qui doivent toujours être aux ordres, à la
disposition des orateurs.
- sub metum subjecta sunt pigritia, pudor, terror, Cic. Tusc. 4, 7, 16
: on
englobe,
dans l'idée de crainte, la paresse, la honte, la terreur.
--- cf.
Cic. Tusc.
4,
19.
- formæ, quæ cuique generi
subiciuntur, Cic. Top. 33 : les espèces
qui
se rattachent à chaque genre. --- cf. Cic. de Or. 3,
118; Tusc. 4, 16;
Quint. 3, 8, 26, etc.
- dicere apte ornatui
subjiciunt, Quint. 7, 5, 1
: on fait rentrer l’harmonie du style dans le chapitre de
l’ornement.
- fortior
est, qui cupiditates suas, quam qui hostes subjicit, P. Syr.
: il faut plus de courage pour vaincre ses passions que pour vaincre
l’ennemi.
6
- soumettre, exposer
à.
-
hiemi navigationem subjicere, Cæs. BG. 4, 36, 2
: exposer le voyage
en mer aux tempêtes de l’hiver.
- subjicere fraudem nocentis
odio civium,
Cic. de
Or. 1, 202 : livrer le crime du coupable à l’indignation
publique. --- cf.
Cic. Planc. 56.
- subjicere bona civium voci
præconis, Cic. Off. 2, 83
: livrer les
biens des citoyens aux enchères du crieur public.
7
- jeter
de bas en haut.
- inter carros tragulas
subiciebant, Cæs. BG.
1, 26, 3 : placés entre les chariots, ils lançaient d’en bas
des
javelots.
- corpora saltu subiciunt in
equos, Virg. En. 12, 288 : d’un
bond
ils s’élancent sur leurs chevaux.
-
subjicere aliquem in equum, Liv. 31,
37, 10 : soulever qqn et le mettre à cheval. --- cf.
Liv. 6, 24, 5.
-
vere novo se
subjicit alnus, Virg. B. 10, 74 : au retour du printemps
l’aune
s’élève,
pousse. --- cf. Virg. G. 2, 19.
8
- mettre à la place
de, substituer.
- pro verbo proprio
subicitur aliud, Cic. Or. 92 : au mot propre on en substitue
un autre. --- cf. Quint. 3, 6, 28 ; 6, 3, 74, etc.
9
- supposer,
substituer
[faussement].
- subjicere testamenta, Cic.
Phil. 14, 7 : supposer des testaments. --- cf.
Quint. 9, 2, 73.
10
- suborner
des témoins. --- Quint. 5, 7, 12.
-
subicitur L. Metellus, qui... distrahat, Cæs. BC. 7, 33, 3
: on suscite, on
aposté L. Métellus pour écarter...
11 - mettre
après, ajouter.
- cur sic opinetur,
rationem subicit, Cic. Div. 2, 104 : la raison de son opinion,
il la
donne ensuite. --- cf. Varr. R. 2, 7, 2.
- subjicere + prop. inf. :
ajouter que, répondre
que, suggérer que.
- vix
pauca furenti subicio, Virg. En. 3, 314 : à cette femme en délire, j'ai
peine
à répondre quelques mots.
- cupio
mihi ab illo subici, si quid forte prætereo, Cic. Verr. 2, 5, 25 : je
désire
que
ce soit lui qui me souffle, si je viens à oublier quelque chose.
- vix pauca furenti
subjicio, Virg. En.
3, 314 : à la malheureuse délirante j’ai peine à répondre
quelques mots.
12 - mettre
après, faire
suivre.
- post orationis figuras
tertium locum subjicere,
Quint. 9, 1, 36 : faire suivre l’étude des figures d’un
troisième
chapitre
-
longis litteris breves subjicere, Quint. 9, 4, 34 : faire
succéder des
brèves aux longues, cf. Quint. 4, 2, 24, etc.
13 - soumettre
= présenter.
- subjicere libellum alicui,
Cic.
Arch. 25 : présenter une supplique à qqn. --- cf.
Luc. 7, 574.
14 - mettre
devant l’esprit, rappeler.
- si meministi id...,
subice, Ter. Phorm.
387 : si tu t’en souviens..., souffle-lui.
--- cf. Cic. Verr. 5, 25.
15 - suggérer,
insinuer.
- subjiciens, quid...
dicerem, Cic. Flac. 53 : me
suggérant ce qu’il fallait dire. --- cf. Liv. 3, 48.
-
subjectum est
+ prop. inf.
: il
fut suggéré que.
- tempus
esse a quibusdam senatoribus subjectum est non ultra pati,
Liv. 29, 15, 2
: certains sénateurs suggérèrent que c'était le moment de ne pas
tolérer
plus longtemps.
- subjŭgālis,
e, qu’on met sous le joug.
--- Prud. Péri. 10, 333.
-
subst. n. subjŭgāle
: bête de somme. ---
Vulg. Matt. 21, 5.
- subjŭgātĭo,
ōnis, f. |subjugo] : action de subjuguer, soumission. ---
Aug. Ps. 119, 7; Priscil. 84, 3.
- subjŭgātŏr,
ōris, m.
[subjugo] : vainqueur de, qui réduit.
--- Apul. Plat. 2, 7; J.-Val. 1, 33.
- subjŭgātus,
a, um : part. passé de subjugo.
- subjŭgĭus,
a, um [sub, jugum] : qui sert à attacher le joug. --- Cato, Agr. 135, 5;
Vitr. 10, 3, 3.
-
subjŭgĭa,
ōrum, n. : courroies (pour attacher le joug). ---
Cato, Agr. 63.
- subjŭgo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - faire
passer sous le joug.
---
Arn. 4, 4; Eutr. 4, 17.
2
- subjuguer, soumettre.
---
Claud. Cons.
Hon. 6, 249.
- hinc est et illud ejusdem poetæ, quod, cum artibus aliarum gentium
eas ipsas proprias Romanorum artes regnandi atque imperandi et
subjugandi ac debellandi populos anteponerent, Aug. Civ. 5, 12 : voilà
pourquoi ce même poète (= Virgile) met au-dessus des arts des autres
peuples l’art spécifiquement romain de régner et de commander, de
subjuguer et de réduire par les armes les nations.
3
- avec dat.
astreindre à, soumettre à. --- Dig. 4, 8, 43;
Lact. 4, 10, 10; 7, 24, 4.
- subjugus
:
1 - subjŭgus,
a, um [sub, jugum] : assujetti par un joug.
--- Apul. M. 7, 15.
2
- subjŭgus,
i, m. : un animal inconnu. ---
Plin. 30, 146.
- subjunctĭo,
ōnis, f. : c. subinsertio. ---
Ruf. Lex. 4.
- subjunctīvus,
a, um [subjungo] : qui sert à lier.
-
modus
subjunctivus : le subjonctif.
--- Diom. 331,
24; Prisc. 8, 64.
-
subjunctivæ
conjunctiones, Charis.
p. 200 : conjonctions subjonctives [qui introduisent une
proposition
subordonnée].
-
subjunctivæ vocales, Prisc. 1, 50 : voyelles
subjonctives, qui peuvent suivre d’autres voyelles.
- subjunctōrĭum,
ĭi,, n. [subjungo] : - 1
- attelage.
---
Cod. Th. 8, 5, 10. - 2
- bête
de trait. ---
Ambr. Interp. Job. 2, 5, 20.
- subjungo,
ĕre, junxi, junctum : - tr. -
1 - assujettir
par un joug, atteler.
-
curru
[dat.]
tigres subjungere, Virg. B. 5, 29 : atteler des tigres à un char.
--- cf.
Plin. 11, 262.
-
poét. puppis
rostro subjuncta leones, Virg. En. 10,
157 : vaisseau ayant des lions attelés à sa proue = dont la
proue est
ornée de figures de lions.
2
- fig. subjuguer,
soumettre.
-
subjungere
urbes sub imperium alicujus, Cic. Verr. 1, 55 : placer des
villes sous la
domination de qqn. --- cf.
Cic. Agr. 2, 98.
-
et
mihi res, non me rebus subjungere conor, Hor.
Ep. 1, 1, 19 : et je m'efforce de dominer les choses au lieu d'être
dominé par elles.
-
subjungere
gentem,
Virg. En. 8, 502 : subjuguer une nation .
3
- attacher
dessous, placer dessous.
-
subjungere immortalia
fundamenta rebus, Lucr. 2, 862 : mettre sous
l’univers un fondement éternel, l’asseoir sur..
-
subordonner,
mettre sous la dépendance de, rattacher à.
-
subjungere omnes
artes oratori, Cic.
de Or. 1, 218 : faire de toutes les sciences une dépendance de
l’orateur
[de l’éloquence].
-
tralationi
hæc subjungit, Cic. Or. 94 : il range ces
figures sous la rubrique métaphore, il les rattache à.
--- cf. Quint. 3, 3,
10.
-
subjungere carmina percussis nervis, Ov. M. 5, 340
: accompagner des vers des
accords de la lyre.
4
- mettre à la place de,
substituer.
--- Gell. 2, 25, 8.
5
-
mettre ensuite, ajouter.
-
verbo
idem verbum plus significans subjungitur, Quint. 9,
3, 67 : on fait suivre un mot du
même mot avec un
sens plus fort.
-
nunc ... subjungam, Quint. 4, 2, 31 : maintenant j’ajouterai,
je dirai en
outre...,
cf. Plin. Ep. 1, 5, 14; 3, 14, 6, etc.
- subjunxit
preces multumque lacrimarum, Plin. Ep. 5, 13, 3 : il mêla à ces paroles
des prières et des larmes abondantes.
- sublăbĭum,
ĭi, n. : cynoglosse. ---
Apul. Herb. 96.
- sublābor,
lābi, lapsus sum : - intr. -
1 - glisser
par-dessous, s’affaisser.
--- Sen.
Contr. 7, 1, 17; Ep. 71, 34; fig.
Virg. En. 2, 169.
- ex illo fluere ac retro
sublapsa
referri spes Danaum, Virg. En. 2, 169 : l'espoir des Danaens se mit à
diminuer, s'écoulant et refluant.
2
- s’écrouler.
-
ædificia
vetustate sublapsa, Plin. Ep. 10, 75, 1 : bâtiments ruinés par
le temps.
3
- se glisser dans, s’insinuer.
-
lues
sublapsa veneno,
Virg. En. 7, 354 : la corruption qui se glisse avec le poison.
-
(saxum)
annis solvit sublapsa vetustas, Virg. En. 12, 686 : la vétusté, au fil
des ans, a miné insensiblement le rocher.
- sublăbro,
āre [sub, labrum] : - tr. - mettre
dans la bouche, sous la dent. ---
Nov. Com. 13.
- Sublăcensis
: voir Sublaqueum.
- sublăcrĭmo,
āre : - intr. - être un peu larmoyant.
- sublăcrĭmans,
antis : un peu larmoyant. ---
Veg. Mul. 1, 30.
- sublāmĭna,
æ, f. : lame
de métal placée en dessous. ---
Cato, Agr. 21, 3.
- sublapsus,
a, um : part. passé de sublabor.
- sublăquĕo,
āre : - tr. - mettre un plafond à, plafonner. ---
Inscr.
- Sublăquĕum,
i, n. : Sublaquéum (petite ville des Eques, dans le Latium,
auj. Subiaco). --
Plin. 3, 109 ;
Tac. An. 14, 22.
- Sublacensis,
e : de Sublaquéum. ---
Frontin. Aqu. 7 ;
14; 93.
- sublātē,
adv. [(sublatus]
:
1 - à une grande hauteur.
- (Nilus)
diebus sublatius fluens minuitur postea, Amm. 22, 15, 12 : (le Nil)
considérablement grossi pendant cent jours décroît
ensuite.
2
- dans un style élevé,
pompeusement. --- Cic.
Br. 201.
- fig.
sublatius, Cic. Dom. 95 : avec trop d’orgueil.
- nihil
enim umquam de me dixi sublatius adsciscendæ laudis causā potius quam
criminis depellendi, Cic. Dom. 96 : si jamais j'ai parlé de moi trop
avantageusement, ce n'a pas été pour m'attirer des louanges, mais pour
me défendre
- sublătĕo,
ēre : - intr. - être caché dessous.
--- C.-Aur. Sign. 136.
- sublātĭo,
ōnis, f. : - 1 -
action d'élever
la voix, arsis. ---
Quint. 9, 4, 48 ; 55. - 2
-
soustraction, enlèvement,
suppression, annulation. ---
Quint. 7, 1, 60. - 3
-
action d’élever, éducation. ---
Don. And. 3, 1,
6..
- sublatio animi,
Cic. Fin. 2, 13 : transport de l’âme.
- sublātus,
a, um :
- part.
passé de tollo : levé, soulevé; levé, enlevé, supprimé.
- quæ
potest esse vitæ jucunditas sublatis amicitiis ? Cic. Planc. 80 : quel
peut être l'agrément de la vie si l'on en bannit l'amitié ?
- æmulum
sublatum sibi gratulabatur, Just. 13, 5, 15 : il s'applaudissait d'être
délivré d'un rival.
- ad
cælum manibus sublatis, Hor. S. 2, 5, 97 : les mains levées vers le
ciel.
- adj.
a
- élevé.
- voce sublatissima, Gell.
16, 19, 14 : sur un ton très élevé.
b - enflé,
enorgueilli, fier.
- eo prœlio sublatus, Cæs.
BG. 1, 15, 3 : enorgueilli par ce combat [heureux]. --- cf.
Cæs. BG. 5, 38, 1.
- sublatus hac victoriā,
Cæs. BG. 5,
38 : enflé de cette victoire. --- id.
BC. 2,
37; Virg.
En. 10, 502; Tac. An
.
13, 11.
- ad omnem
claritudinem sublatus, Tac. An. 15, 52 : appelé à toutes les grandeurs.
- quoque venit, fidens magis et sublatior ardet,
Ov.
Hal. 54 : plus le danger est proche, plus
croît sa confiance et son audace.
- quia
paullum vobis accessit pecuniæ, sublati animi sunt, Ter. Hec. 505 :
pour un peu d'argent qui vous arrive, vous voilà bien fiers.
- Sublavĭo
(Sublabĭo), ōnis, f. : ville de la Rhétie [auj. Glausen ou
Seben].
--- Anton.
- sublăvo,
āre : - tr. - laver [en bas ou en dessous, ou en secret]. --- Cels.
6, 18, 10.
- sublectĭo,
ōnis, f. [sublego] : second choix, choix de remplacement. ---
Tert. Marc. 4, 31.
- sublecto,
āre [sub, lacio] : - tr. - séduire, tromper. ---
Plaut. Mil. 1066.
- sublĕgo,
ĕre, lēgi, lectum : - tr. -
1 - ramasser
sous, ramasser à terre. --- Hor. S. 2, 8, 12 ;
Col. 12, 52, 1 etc.
2
- soustraire,
ravir. --- Plaut. Rud. 749.
3
- recueillir
furtivement. --- Plaut. Mil. 1090.
- alicui
carmina sublegere, Virg. B. 9, 21 : surprendre les vers de qqn, les
recueillir à son insu.
4
- choisir
à la place de, élire en remplacement. --- Varr.
L. 6, 66.
- in
demortuorum locum sublegere, Liv. 23, 23, 4 : élire en remplacement des
décédés.
5
- choisir en outre, adjoindre. ---
Tac. An. 11, 25.
- sublestus,
a, um : faible, léger, de peu de valeur.
- sublestissimum
vinum, Plaut. d. Fest. 294 : vin très faible
--- cf. Plaut. Bac. 542.
- fides
fit sublestior, Plaut. 348 : le crédit se perd.
- sublĕvātĭo,
ōnis, f. : soulagement. ---
Cic. Rep. 2, 59.
- sublēvi
: parf. de sublino.
- sublĕvo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 1205 et P.
1206)
1
- lever, soulever,
exhausser.
- in
ascensu a suis sublevati, Cæs. BC. : soulevés par leurs camarades dans
leur ascension.
- jubis
equorum sublevati, Cæs. BG. 1, 48, 7 : s'étant pendus à la crinière de
leurs
chevaux.
- neque
erigere se aut sublevare possunt, Cæs. BG. 6 : et ils ne peuvent se
mettre
debout ni même se soulever.
- alterni
innixi sublevantesque in vicem et trahentes alii alios, Liv. 5, 47, 2 :
s'appuyant, se soulevant, se tirant l'un l'autre. --- Cic.
Att. 10,
4, 3; Cæs. BG. 6, 27, 2; 7, 47, 7; Liv. 28, 20, 5.
- jubis
equorum sublevati, Cæs. BG. 2, 48, 7 : soulevés au moyen
de..., se tenant
accrochés à la crinière des chevaux.
- sublevare
mentum sinistrā, Auct. Her. 4, 50, 63 : appuyer son menton sur sa main
gauche. --- Plin. 9, 31; Vulg.
Joan. 6, 5.
2
- alléger,
soulager, aider.
- sublevare calamitates,
Cic. Tusc. 4, 26 : adoucir les malheurs.
- eos
accusat quod ab iis non sublevetur, Cæs. BG. 1, 16 : il les accuse de
ne
pas
l'avoir secouru.
- alicujus
fugam pecuniā sublevare, Nep. Att. 2 : faciliter la fuite de qqn en lui
fournissant de l'argent.
- res
adversas sublevare, Cic. Sull. 27, 75 : alléger le poids de l'adversité.
---
Cic. Verr. 4, 20; Cæc. 23; Cæs. BG. 2, 40, 5.
3 - affaiblir,
atténuer, diminuer.
- militum laborem sublevare,
Cæs. BG. 6,
32, 5 : épargner de la fatigue aux soldats.
- sublĭca,
æ, f. : - 1
- pieu,
piquet. --- Cæs. BC. 3, 49, 3; Liv. 23, 37, 2, etc. - 2
-
pilotis. --- Cæs. BG. 4, 17, 4 ; 7, 35, 4; Liv. 2, 37, 1.
- ou
sublĭces,
um, f. --- Sall.
H. 4, 74 ; Gloss, Lab.
- sublicæ
oblique agebantur, Cæs. BG. 4, 17 : des pieux étaient placés
obliquement.
- sublĭcĭus,
a, um : de bois, construit sur pilotis.
- pons
Sublicius : le pont Sublicius (pont
construit à Rome, fait de bois et
bâti sur pilotis). --- Liv. 1, 33; 2,
10; Sen. Vit.
Beat. 25, 1; Plin. 36, 100; Tac. H. 1, 86; Varr. L. L. 5, §
83; Fest. 293.
- pons sublicius iter pæne hostibus dedit, ni unus vir fuisset,
Horatius Cocles, Liv. 2, 10, 1 : le pont Sublicius aurait pu livrer le
passage aux ennemis si un héros, Horatius Coclès, n'avait été là. --- trad. Annette Flobert; éd. GF Flammarion.
- sublīdo,
ĕre [sub + lædo] : - tr. - 1
- détériorer, miner peu à peu. --- Vitr. 6, 8. - 2
- étouffer (un son). ---
Prud. Apoth. 848.
- sublĭgācŭlum,
i, n. : c. subligar.
--- Varr. L. 6, 21; Cic. Off. 1, 129.
- sublĭgăr,
āris, n. : petit
tablier pour cacher la nudité, sorte de caleçon. --- Plin.
12, 59; Mart. 3, 87, 4; Juv. 6, 70.
- sublĭgătĭo,
ōnis, f.
[subligo] : action de lier en dessous.
--- Pall. 1, 6, 10.
- sublĭgātūra,
æ, f. : c. subligar.
--- Th. Prisc. 1, 26.
- sublĭgo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- attacher
en dessous.
- subligare vites,
Cato, Agr. 33,
4 : lier la vigne
- harpasto
quoque subligata ludit, Mart. 7, 67 : retroussée jusqu'à la ceinture,
elle joue à la balle.
2
- attacher.
-
lateri ensem subligare, Virg. En. 8, 459 : attacher
l’épée au côté [ceindre l’épée].
-
subligare clipeum sinistræ, Virg. En. 11, 11 :
attacher à gauche le bouclier.
- sublīmātĭo,
ōnis, f. [sublimo] : action d’élever.
--- Alc. Ep. 2.
- sublīmātŏr,
ōris, m. [sublimo] : celui qui élève, celui qui exalte. ---
Salv. Gub. 1, 8, 36.
- sublīmātus,
a, um : part. passé de sublimo.
- sublime
:
1
- sublīmĕ, adv. : - a
- en l'air, dans les
airs, en haut. - b -
avec hauteur, avec noblesse.
- sublime
ferri, Cic. : s'élever dans les airs.
- sublimius
quam sperabatur eluxit, Amm. 15 : il brilla et eut un avancement plus
important
qu'il n'espérait.
2
- sublīmĕ, is, n. : hauteur, l'air, l'espace. ---
Plin. 10, 112, etc.; Suet. Claud. 27.
- antiqui
memor metuit sublimia casus, Ov. M. 8 : se souvenant de son ancienne
chute,
il craint les hauteurs.
-
sublīmen [sublimis] :
1
- diverses
explications ont été proposées de ce mot. --- voir P. Fest.
307; Heræus, 1896; Lindsay, 1907, p. 228; Ernout, 1985
- voir hors site P. Festus.
2
- adv.
= sublime : en haut, dans les airs. --- Pl. Men. 992; 995; 1002.
- sublīmis,
e : - 1 - élevé, haut,
sublime.
- 2 - grand, noble,
sublime, illustre, magnanime. 3
- hautain, fier, altier. - 4
- relevé, noble, sublime (en parl.
du style, des écrivains).
--- Quint. 8, 3,
74; 11, 1, 3, etc.
- compar.
sublimior, ius.
- sublimem
aliquem rapere (arripere, auferre, ferre) : enlever qqn de terre,
emporter
qqn dans les cieux.
- sublimem
intro rape hunc, quantum potest, Ter. Andr. 861 : enlève-moi ce drôle
au plus vite et porte-le au logis.
- serpens,
quam regia ales sublimem rapit, Ov. M. 4 : le serpent, qu l'oiseau
royal
emporte dans les airs.
- hæc
locutus sublimis abiit, Liv. 1, 16, 8 : après avoir dit cela, il
s'éleva dans
les airs.
- sublimius
aliquid poscere, Quint. : exiger qqch de plus élevé (dans le langage).
- piro
per lusum in sublime jactato, Suet. Claud. 27 : une poire jetée en
l'air pour jouer.
- sublimi
gradu incedit Ithacus, Sen. Tr. 1089 : on vit marcher la tête haute
(s'avancer fièrement) le roi d'Ithaque.
- in
sublimi posita facies Dianæ, Plin. 36, 13 : statue de Diane placée sur
un piédestal élevé.
- ex
sublimi, Plin. 27, 129 : d'un lieu élevé.
- sublimis
columna, Ov. M. 2, 1 : colonne élevée.
- sublimia
armenta, Col. 3, 8 : bestiaux de haute taille.
-
portæ sublimes, Virg. En. 12, 133 : hautes portes.
-
Atlas sublimior... omnibus montibus, Juv. 11, 24 : l’Atlas
plus élevé que
toutes les autres montagnes [de Libye].
- quā
claritate nihil in rebus humanis sublimius duco, Plin. 22, 10 : je ne
vois rien qui égale cette gloire.
- superl.
sublimissimus, Cod.
Just. 7, 62, 39.
- sublīmĭtās,
ātis, f. [sublimis]
:
1
- hauteur.
--- Quint. 12, 5, 5; Plin. 19, 24.
2
- élévation,
grandeur.
--- Plin. 7, 94; 35, 67.
3
- élévation du style, sublimité.
--- Quint. 1, 8, 5; 10, 1, 27; Plin. Ep. 1, 16, 4, etc.
4
- Altesse,
Grandeur (titre
honorifique).
--- Cass.
- sublīmĭtĕr,
adv.
[sublimis] : en haut. --- Cato, Agr.
70, 2; Col. 8, 11, 1.
- sublĭmĭtŭs,
adv. [sublimis] : en haut. ---
Front. Ver. 1, p. 128, 21.
- equum
sublimitus insilire : sauter à cheval. ---
Fronto Ep. ad Ver. 1 med. Mai.
-
sublīmo,
āre, āvi, ātum [sublimis] : - tr. -
1
- élever. --- Enn. Tr.
319 ; Apul. M. 3,
21 ; fig.
Cato, frg. Orig. 2, 33.
2
- exalter, glorifier. --- Macr. S. 1, 24.
- sublimus
:
1
- sublīmus, a, um [sub, limus] : un peu oblique.
---
Tert. Pall. 4.
2
- sublīmus, a, um : c. sublimis. ---
Acc. Tr. 576; 563; Sall. H. 3, 15, 4.
- plur.
n.
sublima cæli, Lucr. 1, 340 : les hautes régions du ciel.
- sublingĭo,
ōnis, m. [sublingo]
: le lècheur (des plats) en second = marmiton, aide de
cuisine. ---
Pl. Ps. 893.
- sublinguĭum,
ĭi, n.
[sub, lingua] : luette. ---
Isid. 11, 1, 59.
- sublinguĭus,
a, um [sub, lingua] : du dessous de la langue.
--- Gloss. Plac. 79, 20.
- sublĭnĭo,
īre : c. sublino.
- sublĭno,
ĕre, lēvi, lĭtum : - tr. -
1
- oindre par-dessous, enduire,
appliquer
par-dessous. ---
Plin. 30, 80 ; 35, 45.
- sublinere alicui
rei, Plin. 37, 105 : appliquer sous qqch.
2
- recouvrir, crépir.
---
Cato, Agr. 15.
-
sublinere os alicui : se moquer de qqn, se jouer de qqn, barbouiller la
figure de qqn (pendant qu'il dort).
- sublinit
os illi lenæ, matri mulieris quam herus meus amabat, Plaut.
Mil. 110
: il joua le tour à la vieille, la mère de la jeune femme que mon
maître aimait. ---
trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- sublīsus,
a, um : part. de sublido; brisé, rompu.
- sublĭtus,
a, um : part. passé de sublino; enduit, recouvert.
- sublīvĭdus,
a, um : un peu livide. --- Cels. 5, 28, 1.
- sublūcānus,
a, um [sub, lux] : un peu avant le jour. --- Plin.
11, 30.
- sublūcĕo,
ēre, luxi : - intr. - briller par dessous, de dessous, à travers. ---
Cic. Arat. 34, 289 ; Virg. G. 4, 275 ; Ov. H. 21, 217 ; Plin. 14, 127.
- sublūcĭdus,
a, um : un peu (faiblement) éclairé. --- Apul. M. 6, 3.
- sublūco,
āre [sub, lux] : - tr. - éclaircir, élaguer, émonder.
- voir hors site l'article de
P. Festus.
- Subluccu
: voir Sulluccu.
--- Peut.
- sublūnāris,
e : sublunaire. --- Chalc. Tim. 144.
- sublŭo,
ĕre, lŭi, lūtum : - tr. -
1
- laver
en dessous. --- Cels. 4, 15 ; Col. 6, 32, 1 ;
Mart. 6, 81, 2.
2
- baigner
le pied de.
- hunc
montem flumen subluebat, Cæs. BC. 3, 97 : un cours d'eau baignait le
pied
de cette montagne. --- cf. BG. 7, 69, 2
; Curt. 9, 6, 20.
- sublustris,
e :
1
- à peine éclairé, ayant un soupçon de clarté.
- nocte sublustri nihil astra præter vidit et undas, Hor. O. 3, 27, 31
: elle ne vit plus rien, à la morne clarté de la nuit, que les ondes et
les astres. --- Virg.
En. 9, 373 ; Liv. 5, 47, 2.
2
- ayant un faible éclat.
--- Gell. 13, 24, 12.
- sublūtĕus,
a, um : jaunâtre. --- Arn. 5, 12.
- sublŭvĭēs,
ēī, f. [sub, luo] :
1
- boue, vase. --- Amm.
15, 4, 5.
2
- abcès au pied [des moutons] Col.
7, 5, 11 ; [des hommes] Plin. 30, 80.
- sublŭvĭum,
ĭī, n. [sub, luo] : suppuration. --- M.
Emp. 18.
- submæstus,
a, um : un peu triste. --- Amm. 15, 8, 11.
- submăgistĕr
(summăgister) : vice-président. --- Inscr.
- submānēs,
submanō : voir summ-.
- submĕdĭus,
a, um : qui occupe à peu près le milieu.
- submedia distinctio, Diom. 437, 13 : virgule.
- submēio,
ĕre : - intr. - pisser sous soi. ---
M.-Emp. 8.
- submēiŭlus,
i, m. : petit enfant qui pisse au lit. ---
M.-Emp. 26.
- Submemmĭum
(Summemmĭum), ĭi, n. : Summemmium (quartier des courtisanes de bas
étage).
--- Mart. 1, 34, 6
- Submemmĭānus,
a, um : du Summemmium. ---
Mart. 3, 82, 2.
- submergo
(summergo), ĕre, mersi, mersum : - tr. -
1
- submerger,
engloutir.
- Pallas
ipsos potuit submergere ponto, Virg. En. 1, 40 : Pallas a pu
les
engloutir eux-mêmes dans la mer.
- navis
submersa, Cæs. BC. 3, 39 : navire englouti.
-
submersus voraginibus, Cic. Div. 1,
73 : englouti par les remous.--- cf.
Liv. 24, 8, 13.
-
genera submersarum
beluarum, Cic. Nat. 2, 100 : les espèces d’animaux vivants
enfoncés dans
l’eau.
2
- fig. supprimer.
--- Arn. 3, 7.
- publicatam
summergere lectionem, Arn. 3, 104 : supprimer un écrit (le faire tomber
dans l'eau).
- submersĭo,
ōnis, f. [(submergo]
: submersion. ---
Aug. Gaud. 1, 22, 25.
- submerso,
āre [submergo] : - tr. - submerger complètement, engloutir. ---
J.-Val. 3, 26.
- submersus
:
1
- submersus (summersus), a, um : part. passé de submergo. - a
- submergé, immergé, englouti, coulé à fond. - b
- étouffé, plongé dans les ténèbres.
- submersæ
belluæ, Cic. : animaux qui vivent dans les profondeurs de la mer.
2
- submersŭs (summersŭs), ūs, m. (seul.
à l'abl.
submersū) : submersion,
immersion. ---
Tert. Anim. 32.
- submĕrus,
a, um : (vin) presque pur. ---
Pl. Stich. 273.
- submĭgrātĭo,
ōnis, f. : émigration. ---
Amm. 25, 9, 1.
- submĭnĭa,
æ, f. [sub,
minium] : sorte de vêtement de femme un peu rouge. ---
Pl. Epid. 232.
- submĭnistrātĭo,
ōnis, f. : action de fournir, d'alimenter, foyer
(de), source. --- Tert.
Apol. 48 fin.
- submĭnistrātŏr,
ōris, m. [subministro] : fournisseur, pourvoyeur. --- Sen. Ep. 114,
25.
- subministratus
:
1
- submĭnistrātus, a, um
: part. de subministro.
2
- submĭnistrātŭs, abl. ū, m.
: action d’administrer [des aliments], dose. ---
Macr. S. 7, 12, 20.
- submĭnistro
(summĭnistro), āre, āvi, ātum : - tr. - apporter à pied d’œuvre,
fournir, procurer.
- alicui
aliquid subministrare : fournir qqch à qqn.
- alicui
pecuniam
subministrare, Cic. Dej. 25 : procurer de l’argent à qqn.
- subministrare tabellarios, Cic. Q. 2,
13,
4 : fournir des messagers.
- fig.
subministrare
timores,
Sen. Ep. 104, 10 : inspirer des craintes. --- Cic.
Inv. 1, 7; Tac. D. 37 ; Suet.
Tib. 61; Apul. M. 5, 3, 3; 11, 1, 3; Just. 6, 7, 5.
- submīsi
: parf. de submitto.
- submissē
(summissē), adv. [submitto] : d'une manière abaissée.
1
- dans
un style simple, modeste, sans éclat. --- Cic.
de Or. 2, 215, etc.
- submissius a primo, Cic.
Or. 26 : d’un
ton assez modéré, calme au début.
2
- d’une
façon modeste, humble. ---
Cic. Planc. 12 ; Tac. H. 3, 9.
- summissius se gerere, Cic.
Off. 1, 90 : se comporter avec plus de modération.
- submissim
(summissim), adv. : tout bas, doucement.
- submissim
ridere, Gell. 17, 8, 7 : rire sous cape, rire dans sa barbe. ---
Suet. Aug. 74.
- submissĭo
(summissĭo), ōnis, f. : - 1
- action de baisser (la voix). ---
Cic. Off. 1, 146. - 2 - manque
d'élévation, simplicité (du
style). --- Cic. Or. 85.
-
3 - infériorité.
---
Cic. Top. 71.
- (Lebaigue
P. 1207)
- submissus
:
1 - submissus
(summissus), a, um : part. - adj. de submitto.
a - mis sous; baissé,
abaissé.
- submissi
oculi, Plin. 11, 37, 54, § 145 : yeux baissés.
- submisso
vertice, Ov. : en baissant la tête, en se baissant.
- secundis
submissioribus, Liv. 44, 9, 6 : le second rang se tenant un peu courbé.
- capillo
submissiore, Suet. Tib. 68 : avec des cheveux
descendant plus bas.
b - bas (en
parl. de
la voix).
- submissum
murmur, Quint. 11, 3, 45 : faible murmure.
- submissa
voce, Cic. Or. 17, 56 : à voix basse, doucement.
c - peu élevé (style),
modeste, simple,
modéré.
- submissa
aut elata, Quint. : langage bas ou élevé.
- summissa oratione, Cæs. BC. 3, 19 : dans un discours modéré.
d - soumis, assujetti,
fléchi, humble, suppliant.
- submissā Bosporos undā, Petr. 123 : le Bosphore aux ondes soumises.
- viro summissus honorem largitur vitæ, Stat. Th. 1, 663 : vaincu par
le guerrier, il lui accorde le bienfait de la vie.
- civitates
calamitate submissiores, Hirt. 8, 31, 2 : rendus moins fiers
par la
défaite.
- submissæ preces, Luc. 8,
594 : humbles prières.
e - bas, rampant,
abject, indigne.
- submissum aliquid facere, Cic. 4, 30, 64 : faire qqch avec bassesse.
- submissa adulatio, Quint. 11, 1, 30 : vile flatterie.
--- Cic. Off. 1, 34, 124.
f - qui a grandi, qui
s'est développé, qu'on
a laissé croître.
- submissa prata : prés non fauchés. ---
Cato, R. R. 8, 1;
Varr.
R. R. 1, 49, 1; Col.
11, 2, 27.
- submissior capillus, Suet. : chevelure plus longue.
- submissa gens animantum floret, Lucr. : les espèces vivantes
croissent
et prospèrent.
g - levé, élevé (en
l'air).
- avec acc.de relation
- submissi palmas, Sil. 1, 673 : ayant les mains levées au ciel.
- submissæ dextræ, Sil. 12, 640 : mains suppliantes.
h - envoyé
secrètement, envoyé à la place
de, substitué.
- submisso tirone, Sil. : par l'envoi de nouvelles recrues.
ii - suborné, corrompu.
2
- submissŭs
(summissŭs), ūs, m. (seul.
à l'abl. summissū)
: introduction
furtive (au fig.). --- Tert. Marc.
5, 16.
- submitto
(summitto), ĕre, mīsi, missum : - tr. -
1 - mettre sous,
placer sous, baisser, abaisser.
- submittere
canterium vitibus, Col. 4, 14, 1 : placer un étai sous la vigne.
- singuli
agni binis nutricibus submittuntur, Col. 7, 4, 3 : on donne à chaque
agneau
deux
brebis à téter.
- submittere
oculos, Ov. F. 3, 372 : baisser les yeux.
- alicui
fasces
submittere, Cic.
Br. 22 : baisser les faisceaux devant qqn.
- signorum apicibus aquilisque summissis, Amm. 26, 7, 17 : après avoir
abaissé les enseignes et les aigles.
- omnes
scient, quomodo te in isto tuo
gesseris vulnere, utrumne statim percussus arma summiseris an in gradu
steteris, Sen. Polyb. 6, 2 : le monde saura comment
tu t’es conduit en
subissant cette blessure, si aussitôt frappé tu as lâché tes armes, ou
si tu as tenu ferme. --- (trad. Budé).
-
submittere genu,
Ov. M. 4, 340 : fléchir le genou.
- se submittere ad pedes, Liv. 45, 7, 5
: se jeter, se prosterner
aux pieds de qqn.
- Tiberis submittitur, Plin.
Ep. 5, 6, 12 : le Tibre
baisse.
- summissa fastigio
planities, Liv. 27, 18, 6 : plaine s’abaissant
en pente. --- cf. Curt. 6, 6, 23.
- submittere orationem, Plin. 3, 13, 4
: abaisser le ton du style.
- abst multum
submittere, Cic. Cæcil. 48 : baisser beaucoup = s’effacer
beaucoup, ne pas donner tous ses moyens.
- Tiberis æstate summittitur, Plin. Ep. 5 : le Tibre baisse en été.
- submittere
orationem, Quint. : baisser le ton du discours.
-
submittere pretia,
Plin. 29, 21 : faire baisser les prix.
-
submittere furorem,
Virg. En. 12, 832 : calmer son emportement.
- submittere equas alternis annis, Pall. : faire saillir les
juments tous les deux ans.
- submittere
latus in herba, Ov. M. 3, 23 : se coucher sur l'herbe. ---
id.
ib. 3, 502;
id.
ib. 8, 638:
id.
ib. 4, 340; Plin.
8, 1, 1, § 3.
- duo
milia Hispanorum et Gallorum equitum Saburræ summittit, Cæs. BC. 2, 40
:
il met sous l'autorité de Saburra deux mille cavaliers espagnols et
gaulois.
2 - soumettre,
subordonner; abattre, plier, humilier.
-
periculo animum submittere, Brut. Fam. 11, 3, 3
: se soumettre au danger, céder au
danger.
- submittere animos amori, Virg. En. 4,
414 : céder à l’amour, se courber
sous sa loi. --- cf. Sen. Tranq. 4, 1 ; Ep. 66, 6 ;
Tac. An. 2, 72.
- submittere imperium alicui, Liv. 6,
6, 7 : subordonner son autorité à celle de qqn.
- Pana
jubet Tmolus citharæ submittere cannas, Ov. M. 11, 171 : Tmolus décrète
que Pan doit subordonner la flûte à la cithare.
- se submittens, Liv. 3, 70,
1 : restant en sous-ordre.
- submittere
animum, Cic. : se laisser abattre, se décourager.
- submittere
se tribubus, Cic. : s'humilier devant les tribus.
- summittere
se in amicitia, Cic. Læl. 20, 72 : descendre de sa grandeur
(s'abaisser) pour se
mettre
au niveau de ses amis.
- se
submittere
in
humilitatem causam dicentium, Liv.
38, 52, 2 : s’abaisser à l’humble niveau des gens qui se
disculpent. --- cf.
Liv. 27, 31, 6.
- in
amicum ex imperatore submittere, Plin. Pan. 85 : abaisser l'empereur au
rôle
d'ami.
3 - placer en tirant
de dessous, faire surgir,
produire, procurer, fournir, donner.
- submittere
mortiferam vim, Lucr. 6, 819 : produire des émanations mortelles.
- non
monstrum summisere Colchi majus, Hor. O. 4, 4, 63 : ni Colchos
n’a
produit de monstre plus terrible.
4 - laisser pousser,
laisser croître, ne
pas couper, ne pas tuer, réserver; faire pousser; élever (des animaux).
- submittere
barbam : laisser pousser sa barbe. --- Tac.
G. 31; Suet.
Cæs. 67; id.
Aug. 23; id.
Calig. 47.
- tibi
tellus submittit flores, Lucr. 1, 8 : la
terre fait naître les fleurs sous tes pas. --- cf.
Lucr. 1, 193.
- submittere prata in fænum,
Cato, Agr. 8, 1 : laisser pousser l’herbe pour le
foin.
--- Varr. R. R. 1, 49,
1; Col.
11, 2, 27.
- submittere
materiam unam, Col. : laisser (à la vigne) un seul sarment en réserve.
- submittere
tauros, Virg. B. 1, 46 : élever des taureaux.
-
submittere vitulos,
Virg. G. 3,
159 : élever des veaux.
- quos in spem statues summittere gentis, Virg. G. 3, 73
: ceux que tu décideras d'élever en vue de la
reproduction.
5 - lever, élever.
- submittere
manus, Sen. Œd. 226 : lever les mains (en suppliant).
-
submittere palmas : élever
les mains vers le ciel.
- avec acc.de relation
- submissi palmas, Sil. 1, 673 : ayant les mains levées au ciel.
- falces
aliæ submissæ, aliæ in terram demissæ, Curt. 4, 9, 5 : des
faux
les unes en haut, les autres abaissées vers le sol.
6 - envoyer en
sous-main, envoyer secrètement; envoyer
en remplacement, substituer; envoyer à l'aide.
- submittere
aliquem, Cic. : expédier qqn en sous-main.
- abst. - iste
ad pupillæ matrem submittebat, Cic. Verr. 2, 1, 105 : celui-ci ne
laissait pas d'envoyer en secret chez la mère de la pupille.
- summittebat
iste Timarchidem qui moneret eos, si saperent, ut transigerent, Cic.
Verr. 2, 3, 69 : celui-ci les fait avertir secrètement, par Timarchide,
de transiger s'ils étaient sages.
- summissis
consularibus viris qui regio genere ortam pejerarent, Suet. Ner. 28 :
des personnages consulaires subornés pour jurer qu'elle était d'un sang
royal.
- summittit cohortes equitibus subsidio, Cæs. BG. 5, 58 : il envoie les
cohortes en soutien de la cavalerie.
- huic,
quod valitudine minus commoda utebatur, Fulvium Postumum adjutorem
summiserat,
Cæs. BC. 3, 62 : comme sa santé était médiocre, il lui avait envoyé
Fulvius
Postumius pour le seconder.
- huic
vos non summittetis ? Cic. Prov. Cons. 4, 8 : ne lui enverrez-vous pas
un
successeur ?
- submittere aliquam rem, Dig. 7, 1, 70
: mettre qqch en remplacement.
- abst. - submittere laborantibus, Cæs. BG.
7, 85, 1 : envoyer de l’aide aux soldats en danger.
- avec compl.
dir. - nullum esse subsidium, quod
submitti posset, Cæs. BG. 2, 25,
1 : [il vit] qu’il n’y avait aucune réserve qui pût être
envoyée à
la rescousse.
-
submittere
subsidia alicui, Cæs. BG. 4, 26, 4 : envoyer des soutiens à
qqn.
- submœn-
:
voir Ssmmœn-
- submœstus
: voir submæs-.
- submŏlestē
(summŏlestē), adv. : avec quelque contrariété.
- submoleste
aliquid ferre, Cic. Att. 5, 21, 1 : supporter qqch avec quelque
contrariété.
- submŏlestus
(summŏlestus), a, um : un peu fâcheux, assez désagréable.
- illud
est mihi submolestum, quod... Cic. Att. 16, 4, 4 : cela me chagrine un
peu que...
- submŏnĕo
(summŏnĕo), ēre, mŏnŭi, mŏnitum : - tr. - avertir secrètement,
avertir à demi mot, avertir à mot couvert, faire savoir en sous main,
donner à entendre, suggérer.
- summonuit
me Parmeno, quod...Ter. Eun. 3, 5, 22 : Parménon m'a suggéré l'idée
de...
- nullo
summonente, Suet. Aug. 53 : sans que personne le soufflât.
- submonstro
(summonstro), āre : - tr. - montrer secrètement. ---
Arn. 3, 23.
- Submontōrĭum,
ĭi, n. : ville de Vindélicie. --- Not. Imp.
- submōrōsus
(summōrōsus), a, um : un peu grincheux, qui est d'assez
mauvaise humeur, qui est assez aigre.
- summorosa
ridicula, Cic. de Or. 2, 69, 279 : plaisanteries où il entre un peu
d'humeur.
- submossēs
: voir
submoveo.
- submōtātĭo
(summōtātĭo), ōnis, f. : léger mouvement.
--- Th. Prisc. 4, 317.
- submōtus
(summōtus), a, um : part. - adj. de summoveo (submoveo).
- 1 - écarté, éloigné.
- 2
- repoussé (par les armes). - 3
- banni,
exilé, relégué. - 4 -
reculé, enfoncé,
profond.
- submota
concio, Cic. : assemblée dissoute.
- submoto
(populo), Liv. : quand la foule eut fait place (la foule une fois
écartée).
- submoto
incedere, Liv. : marcher après qu'on a fait écarter la foule.
- lembi
statione submoti, Liv. 45, 10, 2 : vaisseaux chassés de leur station.
- submotus
pudor, Hor. Epod. 11, 18 : la honte bannie.
- patriā
submotus, Ov. P. 4, 16, 47 : un exilé.
- submŏvĕo
(summŏvĕo), ēre, mōvi, mōtum : - tr. -
-
forme sync. summosses
= summovisses
Hor. S. 2, 9, 48.
1 - écarter,
repousser, éloigner.
- reliquos a porta paulum
submovit, Cæs. BG. 7, 50, 5 : il écarta un peu les autres de
la
porte.
-
submovere hostes ex muro, Cæs. BG. 2, 11, 3 : écarter les
ennemis de dessus le rempart.
-
submovere
hostes
ex agro, Liv. 4, 17, 11 : éloigner les ennemis de l’intérieur
du
territoire.
- summotus patriā, Ov. P. 4,
16, 47 : banni de sa
patrie.
- submovere
a proœmio sermonem... Quint. 4, 1, 63 : bannir de l'exorde un
langage...
- si
vis exercere tibi utile, nulli autem grave imperium, summove vitia,
Sen. Ep. 14, 94, 60 : si vous voulez exercer un empire utile à
vous-même, et qui ne soit incommode à personne, bannissez vos
vices.
2
- écarter
de [soi, de l’endroit où l’on est].
- submovere
(turbam) : écarter la foule.
- Syllæ
(datif)
submovetur gladio, Sen. Prov. 3, 8 : le glaive écarte la foule sous les
pas de
Sylla (m. à m.
la foule est écartée par le glaive pour Sylla).
- summoto populo, Liv. 26,
38, 8 : la foule
étant écartée. --- Cic.
Quinct. 31; Leg. 1, 39.
- submoveri
jubet, Liv. 2, 56, 10 : il ordonne qu'on écarte la foule.
3
- en
parl. du licteur - faire écarter, faire
faire place.
- i,"
inquit, "lictor, submove turbam et da viam domino ad prehendendum
mancipium, Liv. 3, 48, 3 : va, dit-il, licteur, écarte cette foule;
ouvre au maître un chemin pour saisir son esclave.
--- cf. Liv. 25, 3, 16, etc.
- fig.
non
summovet lictor tumultus mentis, Hor. O. 2, 16, 10 : le licteur
n'écarte pas les inquiétudes.
- passif impers. - cui
summovetur, Sen. Ep. 94, 60 : celui à qui on fait
faire place [qui marche précédé de licteurs].
- part. n. abl. absol. - summoto,
Liv. 28, 27, 15 = cum summotum esset : après qu’on eut
fait faire place.
4
- fig.
éloigner, écarter, tenir éloigné.
- submovere aliquem a re publica,
Quint. 11, 1, 85 : tenir qqn éloigné des affaires publiques.
- submovere
aliquem administratione reipublicæ, Suet. Cæs. 16 : écarter qqn des
affaires publiques.
- submovere utrumque genus ambitionis,
Quint. 12, 7, 6 : écarter la double manière d’acquérir de la
popularité.
- silva
Phœbeos submovet ictus, Ov. M. 5, 389 : la forêt écarte les rayons
dardés par
le soleil.
- ubi Alpes Germaniam ab
Italia summovent, Plin. 3,
132 : là où les Alpes tiennent la Germanie séparée de l’Italie.
- terræ,
quas natura longe submoverat, Curt. 9, 6 : des contrées que la nature
avait dérobées aux regards (avait placé loin dans un endroit retiré).
5
- détourner.
- submovere aliquem a maleficio, Cic.
Amer. 70 : détourner du crime qqn.
-
submovere reges a bello, Liv. 45,
23, 12 : détourner les rois de la guerre.
6
- se
défaire de, vendre. --- oves,
Col.
7, 3, 14: agnos,
id. 7, 4, 3.
- voir submotus
- submultĭplex,
ĭcis : sous-multiple. --- Boët. Arith. 11, 12.
- submultĭplĭcĭtas, ātis, f. : qualité de
sous-multiple. ---
Boët. Arith. 1, 23.
- submultĭplus,
a, um : c. submultiplex.
- Submūrānum
(Summūrānum), i, n. : lieu de la
Lucanie (auj. Morano). --- Anton.
- submurmŭrātĭo, ōnis, f., action de
murmurer à part soi. --- Aug. Ps 86, 3, 8.
- submurmŭro, āre : - intr.
- murmurer à part soi. --- Aug. Conf. 6, 9,
14.
- submussus
(summussus), i, m. [sub + musso] : celui qui
marmotte entre ses dents. --- Næv. Tr. 67 ; P.
Fest. 299.
- submūtātĭo,
ōnis, f. : échange. --- Gloss. Cyr.
- submūto
(summūto), āre : - tr. - échanger. --- Cic. Or. 93.
- subnascor,
nasci, nātus sum : - intr. - 1
- naître
en dessous.
--- Plin. 17,
234, etc. - 2
- repousser, renaître. --- Plin. 11, 78;
Sen. Brev. 5, 5.
- subnatus,
Ov. Hal. 90 : repoussé.
- subnăto,
āre : - intr. - nager sous l'eau. --- Sil. 14, 483;
Apul. M. 4, 31.
- subnāvĭgo,
āre, āvi : - tr.
- faire voile auprès de, longer, côtoyer. --- Vulg. Act. 27, 4.
- subnecto,
ĕre, nexŭi, nexum : - tr. -
1
- attacher par-dessous,
attacher.
- subnectere velum antemnis,
Ov. M. 11, 33 : attacher la voile aux
antennes.
- subnectere cingula mammæ,
Virg. En. 1, 492 : fixer un
ceinturon sous le sein. --- Virg. G.
3, 167; En. 4, 139; Plin. 28, 46.
2
- ajouter (en parlant ou en
écrivant).
- subnectit
et illam fabulam, Just. 43, 4 : il ajoute également cet apologue. --- Just. 14, 1, 11;
Quint. 3, 3,
5; 7, 10, 7; Val. Max. 2, 6, 15.
- subnĕgo,
āre, āvi : - tr. - refuser un peu. --- Cic. Fam. 7, 19.
- Subnĕro, ōnis, m. : un
second Néron [Domitien]. --- Tert. Pall. 4.
- subnervo,
āre, āvi : - tr. - 1
- couper
les nerfs des jambes. --- Tert. Jud.
10. - 2
-
couper court à.
--- Apul. Apol. 84.
- subneutĕr,
tra, trum = alteruter. --- Apul. Plat. 3.
- subnexĭo,
ōnis, f., [rhét.]. - 1
- = subinjectio. --- Ruf.
Lex. 4. - 2
- = prosapodosis. ---
Carm. Fig. 112.
- subnexus,
a, um : part. passé de subnecto.
- Lebaigue
P. 1207 et P.
1208.
- subnĭger,
nĭgra, nĭgrum : noirâtre. --- Plaut. Ps. 1218 ;
Varr. R. 2, 9, 3.
- subnixus
(subnīsus), a, um [sub + nitor] :
1
- appuyé sur (+ abl.).
- subnixis
alis me inferre, Plaut. Pers. : s'avancer les poings sur les hanches. ---
Cic. Rep. 6, 21.
- solioque alte subnixa resedit, Virg. En. 1, 506 : assise au haut d'un
trône, elle siège.
- subnixus servitute,
Tert.
Patient. 4 : qui plie sous le poids de
l'esclavage.
2
- qui se repose sur, qui se fie à,
confiant dans. --- Cic. Rep. 2, 45.
- ejus artis adrogantia
subnixi, Cic. de Or. 1, 246 : soutenus par
l'orgueil de posséder cette science. --- cf.
Liv. 25, 41; 26, 13, etc.
- ubi
illi patricii spiritus, ubi subnixus et fidens innocentiæ animus esset
quærebat, Liv. 4, 42, 5 : où est cette fierté patricienne, où
est
cette âme si ferme et si confiante en son innocence ? lui demandait-il.
- subnixo animo ex victoria,
Quadr. d. Gell. 17, 2, 4 : avec une âme confiante à la suite
de la victoire.
- subnŏtātĭo,
ōnis, f. [subnoto]
: signature, seing. --- Cod. Just. 1,
23, 6.
- subnŏto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- noter
en dessous, annoter.
- Apul. Plat. 3, 266 ; Sen.
Ep. 108, 30.
2
- signer.
- subnotare libellos,
Plin. 1, 10, 9 : viser des placets (y répondre).
- subnotare nomina, Suet.
Cal.
41 : prendre des noms en note.
3
- noter
secrètement; remarquer;
désigner. --- Mart. 1, 28, 5;
6,
82, 3.
- subnŭba,
æ, f. [sub + nubo] : concubine. --- Ov. H. 6, 153.
- subnūbĭlus,
a, um : un peu nuageux, un peu sombre, un peu obscur. --- Cæs. BC. 3, 54,
2.
- sŭbo,
āre : - int. - 1
- être
en chaleur [en parl. des femelles]. --- Lucr. 4,
1199 ; Plin. 10, 181. - 2
- être en rut, ressentir une
ardeur
amoureuse.
--- Hor. Epo. 12, 11.
- sŭbobscēnus,
a, um : un peu obscène, graveleux. --- Cic. Or. 88.
- sŭbobscūrē,
adv. : d'une manière un peu
obscure.
--- Gell. 3, 14, 6 ;
10, 1, 7.
- sŭbobscūrus,
a, um : un peu obscur (fig). --- Cic. Or. 11; Br.
29.
- sŭboccultē,
adv. : un peu en cachette. --- Fort. Radeg. 4.
- Sŭbocrīni, ōrum, m. : peuple
des Alpes, au pied du mont Ocra. --- Plin. 3, 133.
- sŭbŏcŭlāris, e
: suboculaire [t. de médecine]. --- Veg. Mul. 4, 4.
- sŭbŏdĭōsus,
a, um : assez ennuyeux. --- Cic. Att. 1, 5, 4.
- suboffendo,
ĕre : - intr. - déplaire un peu (à qqn, apud aliquem),
froisser. --- Cic. Q.
2, 6, 5.
- sŭbŏlĕo,
ēre : - intr. - répandre une
odeur.
- subolat subj. 3è conj.
Ter. Haut. 899.
- fig. hoc
subolet mihi ou
subolet mihi ou subolet seul
: je me doute de cela, je flaire la chose. --- Plaut.
Ps. 421; Cas. 277 ; 266, etc.; Ter. Phorm. 474.
- video, subolet, sentio, Plaut. Trin. 698 : (ton intention)
je la vois, je la flaire, je la devine.
-
mirum, ni subolet jam hoc huic vicinæ meæ, Plaut. Cas. 505 : je
serais étonné que ma voisine n'ait pas déjà vent de
l'affaire.
- sŭbŏles
(mieux que sŏbŏles), is, f. :
- mot poét. d'après
Cic. de Or. 3, 153.
1
- rejeton, pousse.
--- Col.
5, 6, 2, etc.; Plin. 17, 65, etc.
2 - descendants, rejetons,
postérité, race, lignée; enfant, descendant. --- Cic.
Leg. 3, 7
; Off. 1, 54 ; Phil. 2, 54 ; Liv. 26, 41, 22.
- cara
deūm suboles, Virg. B. 4, 49 : cher enfant des dieux.
- robur
et suboles militum interiit, Pollio d. Cic. Fam. 10, 33, 1 : la race
vigoureuse
de nos soldats a péri.
3 - les
petits (des animaux). --- Hor.
O. 3, 13, 8;
Plin. 7, 31.
- sŭbŏlesco
(sobolesco), ĕre : - intr. - former une génération
nouvelle. --- Liv. 29, 3,
13.
- sŭbolfăcĭo,
ĕre : - tr. - flairer. --- Petr.
45, 10.
- sŭbolo
: voir
suboleo.
- sŭboptĭo,
ōnis, m. : aide de l'optio.
--- Inscr. Orel. 3470.
- sŭbordĭnātĭo,
ōnis, f. : délégation. --- *Cassod. Var. 5,
39.
- sŭbŏrĭor,
īri : - intr. - naître [à la
place ou successivement], se reproduire, se reformer. --- Lucr. 1, 1035;
Plin. 2, 207.
- sŭbornātŏr, ōris, m.
[suborno] : suborneur. --- Paul. Sent. 5, 13
; Amm. 15, 5.
- sŭbornātrix, īcis, f. : celle
qui aide la femme de chambre. --- Inscr. Renier
3949.
- sŭborno,
āre : - tr. -
1 - équiper,
pourvoir, armer, munir.
- subornare aliquem pecunia,
Anton. d. Cic.
Phil. 13, 32 : munir qqn d'argent.
- a natura subornatus, Cic.
Leg.
1, 59 : pourvu, doué
par la nature.
- contra mortem subornatus,
Sen. Ep. 24, 5 :
prémuni contre la mort. --- cf.
Sen. Ben. 3, 28, 4.
2 - préparer
en
dessous, en secret, suborner. --- Cic. Cæc. 71; Com. 51.
- subornare
medicum indicem,
Cic. Dej. 17 : suborner un médecin
pour en faire un révélateur.
- subornare aliquem ad rem,
Liv. 42,
15, 3 : suborner qqn pour une chose.
- ab subornato ab se
litteras accepit,
Liv. 44, 44, 4 : il reçut une lettre d'un affidé qu'il avait
soudoyé.
- sŭbortŭs,
ūs, m. : lever successif (des astres). --- Lucr. 5, 303.
- subostendo,
ĕre, di, sum : - tr. - montrer sous main [fig.],
faire entrevoir.
--- Tert. Marc. 4, 38
; Val. 1; Bapt. 19.
- spes
subostensa, Tert. : espoir qui a lui.
- Subota,
ōrum, n. : Subota (île de la mer Egée). --- Liv. 44, 28, 6.
- subpædagogus,
i, m. : sous-précepteur. --- Inscr. Orel. 2940.
- subpætŭlus
(suppætŭlus), a, um : un
peu louche [œil].
--- Varr.
Men. 375.
- subpallĭdus
(suppalĭdus),
a, um : un peu pâle, pâlot. --- Cels. 2, 4,
23.
- subpalpor
: c. suppalpor.
- subpar-
: voir suppar-
- subpe-
: voir suppe-
- subpingo
: c. suppingo.
- subpinguis
(suppinguis), e : - 1
- assez gras, grassouillet. --- Cels. 6, 4. - 2
-
visqueux.
--- Th.-Prisc. 2, 21.
- subpræfectūra,
æ, f. : sous-préfecture. --- Inscr. Mur. 54, 6.
- subpræfectus,
i, m. : sous-préfet. --- Inscr. Grut.
208.
- subprætŏr,
ōris, m. : sous-préteur. --- Inscr. Grut. 128,
5.
- subpre-
: voir suppre-
- subprinceps
(supprinceps), cĭpis, m. : chef en second. --- Inscr. Grut. 347,
1.
- subprincĭpālis,
e : qui est sous l'hypate [t. de musique]. --- Capel. 9, 931;
941; 942.
- subprōcūrātor
(supprōcūrātŏr), ōris, m. : sous-administrateur. --- CIL 3, 1088.
- subprōmus
(supprōmus), i, m. : maître d'hôtel en second, sous-économe.
- subpŭdet
: c. suppudet.
- subquadrŭplus,
a, um : sous-quadruple. --- Boet. Arith. 1,
23.
- subrădĭo,
āre : - tr. - faire rayonner [fig.],
indiquer, signifier. --- Tert. Res. 29.
- subrādo,
ĕre, rāsi, rāsum : - tr. - 1
- racler en dessous. --- Cato, Agr. 50. - 2
- arroser,
baigner le pied de. --- Amm. 28, 2, 1.
- subrancĭdus,
a, um : un peu rance. --- Cic. Pis. 67.
- subrāsus,
a, um : part. passé de subrado.
- subraucum,
adv. : avec un son un peu rauque. --- Amm. 31, 16, 6.
- subraucus,
a, um : caverneux, un peu rauque, un peu sourd.
- vox
subrauca, Cic. Brut. 141 : voix un peu sourde.
- subrectĭo,
ōnis, f. [subrigo] : - 1
- action de dresser, érection. --- Arn. 5, 39.
- 2 - résurrection. --- Arat. 1, 314.
- subrectĭto,
āre : - intr. - s'élever habituellement. --- Cato,
Orat. 57, 2, cf. Gell. 10, 13, 2.
- subrectŏr
(surrectŏr), ōris, m. et
subrectrix, īcis, f. [subrigo]
: celui, celle qui dresse. --- Prisc. Part. 11,
204.
- subrectus
:
1
- subrectus, a, um : un peu droit, un peu raide. --- Grom. 332, 5.
2
- subrectus (surrectus), a, um : parf. de subrigo; dressé, élevé, droit.
- subrĕfectus
(surrĕfectus), a, um : un peu remis, un peu soulagé.
---
Vell. 2, 123, 3.
- subrĕgo,
ĕre : - tr. - gouverner [en second].
--- Fort. 2, 13, 28.
- subrēgŭlus (surrēgŭlus),
i, m. : petit
roi, vassal. ---
Amm. 17, 12, 11; Sulp. Sev Hist. Sacr. 2, 10, 1.
- subrĕlinquo,
ĕre : laisser après soi. ---
Aug. Civ. 18, 33.
- subrĕmănĕo,
ēre : - intr. - rester
en arrière, demeurer. ---
Tert. Anim. 18.
- subrēmĭgo
(surrēmĭgo), āre : - intr. - 1
- ramer sous l'eau, ramer silencieusement. ---
Virg. En. 10, 227. - 2
- tr. - pousser, exciter.
--- Calp.-Fl. Decl. 20.
- subrēnālis
(surrēnālis), e : qui est sous les reins. --- Veg.
Mul. 1, 8.
- subrĕpentĕ,
adv. : un peu brusquement, assez brusquement.
--- Aug. Mor. Ecl 1, 24, 25.
- subrēpo
(surrēpo), ĕre, repsi, reptum : - intr. et qqf. tr. - 1
- ramper sous, se glisser sous, s'insinuer dans, pénétrer sans bruit.
- 2
- croître,
pousser insensiblement.
- sicine
subrepsti (= subrepsisti) mi, atque eripuisti omnia nostra bona ?
Catul. 77, 3 :
as-tu bien pu te glisser ainsi en moi et me ravir tout mon bonheur ?
- subrepere sub
tabulas, Cic. Sest. 126 : se glisser sous les planches.
-
urbis mœnia subrepere, Hor. S. 2, 6, 100 : se glisser dans
l’enceinte de la ville.
- subrepere
clathris, Col. 9, 1, 9 : se glisser sous les barreaux
-
fig. subrepentibus
vitiis, Sen. Ep. 90, 6 : les vices s’insinuant.
- per
voluptatem facilius vitia subrepunt, Sen. Ep. 1, 7, 2 : c'est par
l'attrait du
plaisir
que les vices s'insinuent plus facilement en nous.
-
alicui subrepere, Cic. Marc. 1, 5 : surprendre qqn [cf. prendre en traître].
- vide
quam non subrepam tibi, Sen. Marc. 1, 5 : vois combien peu je songe à
te
surprendre.
-
insinuatio subrepat animis, Quint. 4, 1, 42 : que l’exorde
insinuant se glisse dans les âmes.
--- cf. Plin. 21, 5.
- terror
subrepit pectora, Sil. 15, 136 : l’effroi se glisse dans les
cœurs.
- passif
impers. - ita
subrepetur animo judicis, Quint. 4, 5, 20 : ainsi on
s’insinuera dans l’esprit du juge.
- subrepsti
: voir
subrepo.
- subreptīcĭus
(subreptītĭus), a, um : clandestin. ---
Pl. Curc. 205.
- subreptĭo,
ōnis, f. [subripio] : -
1
- friponnerie,
larcin. ---
Apul. M. 10, 15. - 2 -
subreption. ---
Cod. Just. 1, 14, 2.
- subreptīvē,
adv. : en cachette, clandestinement. ---
Jord. 57.
- subreptīvus,
a, um [supripio] : clandestin, secret. --- Cod. Th. 12, 6, 1.
- subreptŏr,
ōris, m. : voleur. --- Gloss.
- subreptus,
a, um : part. passé de subripio.
- (Lebaigue
P. 1208 et P.
1209)
- subrexi
: parf. de subrigo.
- subrīdĕo,
ēre, rīsi, rīsum : - intr. - sourire. ---
Cic. Com. 22 ;
Virg. En. 10, 742.
- subrīdĭcŭlē,
adv. : assez plaisamment. ---
Cic. de Or. 2, 249.
- subrĭgo
(surrĭgo), ĕre, rexi, rectum [sub + rego] : - tr. - dresser,
redresser, relever, exhausser.
- surriguntur
capilli, Sen. Ir. 1, 1, 4 : les cheveux se dressent.
- quot
sunt corpore plumae ... tot linguae, totidem ora sonant, tot
subrigit aures, Virg. En. 4, 181 : autant porte-t-elle de plumes sur
son corps --- autant de langues, autant de bouches sonnantes, autant
d'oreilles dressées.
- subrigere
plana, Sen. Nat. 6, 4 : exhausser les
plaines.
-
se subrigere, Plin. 9, 88 : se dresser.
--- cf. 10, 86 ; 18, 365.
- subrĭgŭus,
a, um : (sol) un peu humide.
--- Plin. 17, 128.
- subringor,
ringi : - intr. - faire la grimace, grogner, pester.
--- Cic. Att. 4,
5, 2.
- subrĭpĭo
(surrĭpĭo), ĕre, rĭpŭi, reptum [sub + rapio] : - tr.
- dérober furtivement, soustraire, enlever furtivement (qqn ou qqch).
- formes subrupio, rupui, ruptum, ĕre
Pl. Aul. 39 ; 347; Capt. 292; Trin. 83; part. sync. surptus Pl.
Pers. 150; Rud. 1105
- autres formes sync. surpite Hor. S.
2, 3, 283; surpuit
Pl. Capt. 8, etc.;
surpuerat Hor. O. 4, 13, 20; surpere Lucr. 2,
314.
- aliquid
alicui (ab aliquo) subripere : dérober furtivement qqch à qqn.
- unum
me surpite (= subripite) morti ! Hor. S. 2, 3, 183 : dérobez-moi à la
mort, moi seul !
- ex
sacro vasa subripere, Cic. Inv. 2, 55
: soustraire des vases à un sanctuaire. --- cf.
Cic. Dom. 66; PL.
Pœn. 1247.
- si quis sacrum ex privato subripuerit, utrum fur an sacrilegus
sit judicandus, Cic. Inv. 1, 11 : si quelqu'un a dérobé un objet de
culte à un particulier, il y a lieu de décider si c'est un voleur ou un
sacrilège. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 113, éd. Vuibert.
- subripere aliquid
ab aliquo, Cic. Br. 76 : dérober furtivement qqch à
qqn.
- ou alicui
aliquid subripere. --- Sen.
Ep. 108, 34.
- de
mille fabæ modiis unum
subripere, Hor. Ep. 1, 16, 55 : sur mille mesures de fèves en
voler une.
-
se
subripere alicui, PL. Mil. 333 : se dérober à qqn. --- cf.
Hor. O. 4, 13, 20.
-
virtus quæ nec eripi nec surripi potest, Cic. Par. 51 : la
vertu qui ne
peut être enlevée ni ouvertement, ni furtivement. --- cf.
Cic. Verr. 1, 10.
- subripere
aliquid spatii, Cic. Att. 5, 16, 1 : gagner un peu de temps.
- subripere
crimina oculis patris, Ov. : soustraire un crime aux yeux de son père.
- subrīsi
: parf. de subrideo.
- subrīsĭo,
ōnis, f.
[subrideo] : rire léger, sourire.
--- Hier. Amos. 2, 5, 8.
- Subriti,
indécl. : ville de Crète. ---
Peut.
- subrŏbĕus,
a, um : c. subrubeus.
- subrŏgātĭo,
ōnis, f. : subrogation, substitution. ---
Ambr. Ep. 13, 2.
- subrŏgo
(surrŏgo), āre, āvi, ātum : - tr. - faire
choisir qqn à la place d’un autre, élire en remplacement ou en plus. --- Cic.
Rep. 2, 62; Liv. 2, 7, 6; 3, 19, 1 ; 39, 39, 7, etc.
- sibi
aliquem collegam subrogare, Cic. Rep. 2, 55 : se faire
adjoindre qqn comme collègue.
- subrogare legem,
Ulp. frg. 1, 3 : ajouter qqch à
une
loi.
- subrostrāni,
ōrum, m. : ceux qui se tiennent au pied des rostres,
nouvellistes, oisifs, badauds.
--- Cæl. Fam. 8, 1, 4.
- subrŏrātus,
a, um [sub + rota] : monté sur roues. ---
Vitr. 10, 13, 4.
- subrŏtundus,
a, um : un peu rond.
--- Cels. 28, 14.
- subrŏvĕus,
a, um (c. subrŭbĕus) : un peu rouge, rougeâtre. ---
Orib. 2, 4, etc.
- subrŭbĕo,
ēre : - intr. - être un peu rouge.
---
Ov. Am. 2, 5, 36.
- subrubens,
Pall. Mart. 10, 30 : rougeâtre.
- subrŭbĕr,
bra, brum : rougeâtre.
- subrŭbĕus,
a, um (c.
subrubicundus) :
rougeâtre.
--- Cels. 5, 28, 8.
- subrŭbĭcundus,
a, um : qui tire sur le rouge, rougeâtre ---
Sen. Ir. 3, 4, 1; Plin. 25, 167.
- subrūfus,
a, um : - 1
- roussâtre,
rougeâtre. ---
Plin. 37, 170. - 2
- qui a les cheveux
roux.
--- Pl. Capt. 648.
- subrūmo,
āre [sub + ruma] : - tr. - faire têter (un animal),
donner à têter. -- Col.
7, 4, 3; Fest. 306.
- subrūmus,
a, um [sub + ruma] : qui est encore au sein, qui tête
encore, non sevré. ---
Varr. R. 2, 1, 20.
- Subruncātŏr,
ōris, m. [sub + runco] : le Sarcleur (nom d'une divinité
champêtre). ---
Serv. G. 1, 21.
- subruncīvus,
a, um [sub + runco] : raclé, ratissé, entretenu. ---
Grom. 111, 15.
- subrŭo
(surrŭo), ĕre, rŭi, rŭtum : - tr. - 1
- abattre par la base, renverser, saper, détruire. - 2
- au
fig. miner, saper, détruire.
- aut
subruti aut ariete decussi ruebant muri, Liv. 33, 17, 9 : les murs
s'écroulaient
soit par l'effet de la mine, soit par les coups du bélier.
- subruere
nostram libertatem, Liv. 41, 3, 8 : saper notre liberté.
- subruere murum,
Cæs. BG. 2, 6 : saper un mur.
- captam
suam urbem videre : opera perfecta, turrim subrutam, Cæs. BC. 2, 12 :
ils
voient bien que leur ville prise : les travaux d'approche sont terminés
et la tour est sapée. --- cf. Liv.
5, 21, 6; 21, 11, 8 ; 31, 46, 15, etc.
- subruere arbores
a radicibus,
Cæs. BG. 6, 27, 4 : déraciner des arbres.
- subruere æmulos
reges muneribus, Hor. O. 3, 16, 14 : faire crouler les rois
ses rivaux à l’aide de présents.
- subruta
fallaci servat vestigia limo, Stat. Th. 9, 475 : il parvient
à garder l'équilibre sur un limon trompeur.
- subrŭpĭo
(surrŭpĭo) : c. subripio.
- subruptīcĭus
(surruptīcĭus), a, um [subripio] : volé. --- Plaut.
- subrustĭcē,
adv. : d'une façon un peu rustique, un peu grossièrement. ---
Gell. pr. 10.
- subrustĭcus,
a, um : quelque
peu rustique (campagnard). ---
Cic. Br. 259 ; Or. 161 ; Fam. 5, 12, 1.
- subrŭtĭlo,
āre, āvi, ātum : - intr. - 1
- tirer
sur le rouge. ---
Hier. Is. 15, 54, 12. - 2
- être
assez clair, être assez évident, être assez intelligible. ---
Mamert. Anim. 1, 25.
- subrŭtĭlus,
a, um : tirant sur le rouge, rougeâtre. --- Plin.
10, 8, etc.; Suet. Dom. 20.
- subsalsus,
a, um : un peu salé. ---
Cels. 5, 12; Plin. 21, 175.
- subsalto,
āre, āvi, ātum : - intr. - approcher
en sautant, en bondissant.
--- Itala Joel 1,
17.
- subsānĭum,
ĭi, n. : c. subsannium.
- subsannātĭo,
ōnis, f. [subsanno] : action de railler en faisant
des grimaces, grimace
insultante. ---
Vulg. Ps. 34, 16.
- quis
est vir, ut est Job, qui bibit subsannationem quasi aquam ? Vulg. : y
a-t-il
un homme semblable à Job, buvant la raillerie comme de l'eau ?
- subsannātŏr,
ōris, m. [subsanno] : celui qui raille en faisant des
grimaces,
moqueur. ---
Vulg. Eccl. 33, 6.
- amicus
subsannator, Vulg. : un ami moqueur.
- subsannātōrĭus,
a, um [subsanno] : plein de moquerie. ---
Hier. Job. 15.
- subsanno,
āre, āvi, ātum [sub, sanno] : - tr. - se moquer de... en
faisant des grimaces, tourner en dérision. ---
Hier. Ep. 40, 2.
- innocens
subsannabit eos, Vulg. : l'homme intègre se moquera d'eux.
- subsarcĭno,
āre : - tr. - munir secrètement. ---
P.-Nol. Ep. 29, 2.
- subscālāris,
e : placé sous l'escalier. ---
Inscr. Orel. 4331.
- subscalpo,
ĕre : - tr. - gratter doucement, chatouiller un peu. ---
Capel. 1, 7.
- subscindo,
ĕre : - tr. - fendre un peu, diviser un peu. --- P.-Val.
2, 30.
- subscrībendārĭus,
ĭi, m. : secrétaire.
--- Cod. Th. 7, 4, 1.
- subscrībo,
ĕre, scripsi, scriptum : - tr. -
1 - écrire dessous, écrire au
bas, mettre
en inscription.
- aliquid
subscribere statuæ, Cic. : mettre une inscription au bas
d'une statue.
- litteræ
quarum exemplum subscripsi, Cic. : lettre dont je joins plus bas la
copie.
- eā
ratione quam deinceps subscripsimus, Col. 5 : de la manière indiquée
ci-dessous.
- statuis
subscripsit + prop.
inf.
Cic. Clu. 101 : il mit comme inscription sur des
statues que...-, cf.
Suet. Cæs. 80 ;
Hor. O. 3, 24, 28.
-
meo subscribitur causa sepulcro, Ov. M. 9, 563 : la
cause de ma mort est inscrite sur ma tombe.
- si
quæret Pater Vrbium suscribi statuis, Hor. O. 3, 24, 27 : s'l désire
qu'on grave son nom au bas des statues avec cette inscription "au Père
des Villes".
2
- signer en second une
accusation, être accusateur secondaire. --- Cic.
Q. 3, 3, 2; Nep. Att. 6, 3 ou simplt.
signer une
accusation,
rédiger une accusation.
- de
judicio corrupto subscribere, Cic. Clu. 45, 127 : mettre une note
relative à la corruption des juges.
- subscripsit
quod is pecuniam accepisset, Cic. Clu. 47, 131 : il l'accusa d'avoir
reçu de
l'argent.
- subscribere
dicam alicui, Plaut. Poen. 3, 6, 5 : intenter un procès à qqn.
- Gabinium
de ambitu reum fecit, subscribende provigno, Cic. : il accusa Gabinius
de brigue, soutenu par son beau-fils.
- neminem
neque suo nomine neque subscribens accusavit, Nep. : il ne soutint
aucune
accusation contre qui que ce fût, ni pour son propre compte, ni pour le
compte d'un autre.
- Agrippæ
subscripsit in Cassium, Vell. : il se joignit à Agrippa pour attaquer
en justice Cassius.
- subscribere in
aliquem : contre qqn. --- Cic.
Clu. 131.
3
- en parl. des censeurs
inscrire au-dessous du nom d’une pers. le motif d’un blâme, inscrire,
noter.
- subscribere
aliquem auspicia ementitum, Cic. Div. 1, 16, 29 : signaler qqn comme
coupable d'avoir
simulé les auspices. ---
Cic. Clu. 119; 123; 127.
4
-
signer un document.
- subscribere testamento,
Dig. 40, 2, 40 : signer un testament.
5
- approuver.
- subscribere rationibus
ou
rationes, Dig. : approuver des comptes.
--- cf. acc. Suet. Oth. 7.
6
-
abst. apposer sa signature.
---
Suet. Ner. 10 ; Cal. 29.
7
-
fig. adhérer à, souscrire à,
approuver., appuyer, favoriser.
- subscribere
odiis accusatorum Hannibalis, Liv. 33, 47, 4 : s’associer à ia
haine des accusateurs d’Hannibal.
--- cf. Liv. 10, 22, 4.
- subscribere
de supplicio, Suet. Ner. 10 : signer un arrêt de mort.
- ne
subscribite Cæsaris iræ, Ov. Tr. 1, 2, 3 : ne vous associez pas à la
colère de
César.
- bellum
subscribitur astris, Manil. : les astres conseillent la guerre.
- subscribere
luxuriæ, Cels. : favoriser la débauche.
- nec
quicquam prius subscripsit quam quingenties sestertium ad peragendam
Auream
domum, Suet. Oth. 7 : il ne ratifia rien avant d'avoir accordé par sa
signature la somme de cinquante millions de sesterces pour l'achèvement
de la Maison dorée.
- si
voto fortuna subscripserit, Col. : si la fortune sourit à nos vœux.
8
-
écrire à la suite, ajouter.
- earum
(litterarum) exemplum subscripseras, Cic. Att. 8, 11 D, 3 : tu
avais
reproduit la copie de cette lettre à la suite de la tienne.
- numerus
aratorum subscribitur, Cic. Verr. 3, 120 : on inscrit à la
suite = on
relève l’effectif des cultivateurs [sur les
registres officiels après
la mention des propriétés, de leur superficie, des noms des
propriétaires, etc.].
- hæc
subscribe libello, Hor. S. 1, 10, 92 : ajoute ces pages au
livre, au recueil.
9
- inscrire à la dérobée, à la
volée, noter par écrit, enregistrer.
- cum
suspiria nostra subscriberentur, Tac. Agr. 45 : alors que nos
soupirs étaient furtivement notés.
- lege
Hieronica numerus aratorum quotannis apud magistratus publice
subscribitur,
Cic. Verr. 2, 3 : suivant la loi de Hiéron, le nombre des cultivateurs
est chaque année consigné sur les registres publics devant les
magistrats.
- Pinarium
equitem cum subscribere quædam animadvertisset, Suet. Aug. 27 : comme
il avait
remarqué que le chevalier Pinarius prenait des notes.
- subscribere
audita, Quint. 12, 8, 8 : prendre note de ce qu'on a entendu.
- subscriptĭo,
ōnis, f.
[subscribo] :
1 - inscription [au bas
d’une statue, etc.].
---
Cic. Att. 6, 2, 17.
2
-
action d’être accusateur en second.
--- Cic. Cæcil. 49.
3
-
action de signer une accusation [d’en
prendre la responsabilité].
--- Dig. 48, 2, 7.
4
- accusation. ---
Sen. Ben. 3, 26, 2; Marc. 22, 5; Apoc. 14, 1.
5
- indication
du délit [par
le censeur], grief, objet du blâme.
--- Cic. Clu. 118 ; 123 ; 130.
- subscriptio
censoria, Cic. : le blâme motivé du censeur.
6
- signature d’un document.
---
Suet. Tib. 32; Dig. 48, 10, 15.
- sola
incolumi relicta subscriptione, Amm. : n'ayant laissé intact que la
signature.
7
- inscription à la suite,
relevé [sur des
registres].
---
Cic. Verr. 3, 113.
- in
Leontino jugerum subscriptio ac professio non est plus triginta, Cic.
Verr.
2, 3 : sur le territoire de Léontini, on a relevé et déclaré moins
de trente mille arpents.
- subscriptīvus,
a, um : qui désigne. ---
Boet. Porph. 1, p. 14.
- subscriptŏr,
ōris, m. : - 1 - qui
porte
plainte en justice; qui s'associe à une plainte.
--- Cic. Q. 3, 4, 1 ; Cæc. 51 ; Cæl. Fam. 8, 8, 1. - 2
- adhérent, approbateur, partisan. ---
Gell. 5, 21, 6 ; 19, 8, 12.
- subscriptus,
a, um : part. passé de subscribo.
- subscrūpōsus,
a, um : assez
pointilleux. ---
Amm. 21, 16, 3.
- subscūdĭnes,
um : plur de subscus.
---
Aug. Civ. 15, 27, 3.
- subscūs,
ūdis, f.
[subs, cudo] : tenon, queue d’aronde.
--- Pac. d. Fest. p. 306; Cato, Agr. 18, 9; Vitr. 4, 7.
- subsĕcīvus,
a, um : c. subsicivus.
- subsĕco,
āre, sĕcŭi, sectum : - tr. - couper par le bas, couper
ras. --- Varr. R.
1, 23, 3; 1, 50, 1 ; Ov. F. 6, 230.
- subsĕcundārĭus,
a, um : qui
vient après, accessoire.
-
subsecundaria tempora, Gell. præf. 23 : moments de loisir.
- subsĕcūtĭo,
ōnis, f. : suite,
continuation. --- Cassiod.
Var. 8, 14.
- subsĕcūtus,
a, um : part. passé de subsequor.
- subsēdi
: parf. de subsido.
- subsēlĭārĭum,
ĭi, n. : place des magistrats au théâtre.
--- CIL 1, 1341.
- subsellĭum,
ĭi, n. [sub, sella] : siège peu élevé, banc, banquette.
- (Lebaigue
P. 1209 et P.
1210)
- scis
tu me esse imi subselli virum, Plaut. Stich. 489 : tu sais que je suis
de ces braves convives qu'on met au petit bout sur un tabouret.
- subsellia,
ōrum, n. : bancs des sénateurs, bancs du théâtre, bancs des juges,
bancs des avocats, le tribunal, la justice.
- longi
subsellii judicatio et mora, Cic. Fam. 3, 9, 2 : la lenteur du long
banc (= du sénat) à rendre ses décisions.
- subsellia
grandiorem et pleniorem vocem desiderant, Cic. Brut. 289 : le tribunal
réclame un ton plus imposant et plus plein.
- rem
ab subselliis in rostra detulit, Cic. Clu. 111 : il évoque l'affaire du
barreau à la tribune.
- versatus
in utrisque subsellis, Cic. Fam. 13, 10, 2 : ayant rempli la fonction
d'avocat
et de juge.
- bibis
quantum subsellia quinque solus, Mart. 1, 27, 1 : à toi seul tu bois
<autant
que (les occupants de) cinq bancs> = autant qu'une rangée de
cinq bancs.
- subsentātŏr,
ōris, m. : flatteur, adulateur. ---
Pl. d. Front. Marc. 2, 10.
- subsentĭo,
īre, sensi : - tr. - remarquer
sans en avoir l’air. ---
Ter. Haut. 471.
- subsĕquentĕr,
adv. :
à la suite, en suivant. ---
Aug. Psalm. 67, 11, etc. ; Eccl.
- subsĕquor,
sĕqui, sĕcūtus sum : - tr. -
1 - suivre immédiatement, être
sur les talons de
qqn.
- subsequi
aliquem : être sur les talons de qqn. ---
PL. Amp. 551, etc. ; Cæs. BC. 1, 83, etc.
- subsequi signa,
Cæs.BG. 4, 26, 1 : suivre les enseignes [rester dans son
manipule].
2
- venir ensuite.
- Cæsar
subsequebatur omnibus copiis, Cæs. BG. 2, 19, 1 : César
marchait à la suite avec toutes ses troupes. --- cf.
Cæs. BG. 2, 11 ;
5, 18, etc.
3
- suivre, accompagner.
- manus
digitis subsequens verba,
Cic. de Or. 2, 220 : la main accompagnant des doigts les
paroles.
- nempe
reprehenditur assentator, et aliena subsequens verba, paratus ad falsa
laudator, Sen. Ben. 5, 7 : on blâme avec raison le flatteur qui, se
faisant l'écho des paroles d'autrui, est toujours prêt à les louer de
mauvaise foi
4
- venir après.
- totidem
subsecuti libri Tusculanarum
disputationum... Cic. Div. 2, 2 : venant ensuite en nombre
égal les
livres des Tusculanes...
- subsequens
est ut : il s'ensuit que. ---
Lact.
- una
ex turmis ad portam relicta ne excludi subsequens equitatus posset,
Liv. 35, 34 : il laissa un de ses escadrons à la porte, pour tenir le
passage ouvert à ceux qui suivaient.
5
- marcher sur les traces de =
se régler
sur, imiter. --- Cic. Nat.
1, 32; Div. 1, 6; Phil., 13, 23.
- Speusippus
Platonem avunculum subsequens, Cic. Nat. 1, 13, 32 : Speusimme,
marchant sur les traces de Platon, son oncle. --- cf. id. Div. 1, 3, 6; id.
Phil. 13, 10, 23; Plin. Pan. 84, 5.
- suo
sermone subsecutus est humanitatem litterarum tuarum, Cic. Fam. 3, 1, 2
: ses propos furent en parfait accord avec (reproduisirent
bien) les
bons
sentiments de ta lettre. --- cf.
Cic. Part. 25.
- cautas
subsequiturque manus, Ov. F. 2, 36 : et ses mains prudentes le
précèdent (il
s'avance
à tâtons, les mains en avant).
- si
ducis consilia favor subsecutus militum foret, Liv. 8, 36 : si le zèle
des soldats avait secondé les projets du général.
- cum
consulis vocem subsecuta patrum indignatio esset, Liv. 8, 6 : alors que
les protestations des pères accompagnaient les paroles du consul.
- subsequenti
anno, Plin. 11, 101 : l'année suivante.
- (orationis)
vim ac varietatem subsequi, Cic. Part. Or. 7 : reproduire la force et
la
variété (du langage).
- subsĕquus,
a, um [subsequor]
: subséquent.
--- Oros. 1, 1, 7.
- subsĕrĭcus,
a, um :
qui est mi-soie [opposé
à holosericus].
---
Lampr. Heliog. 26, 1.
- subsero
:
1
- subsĕro, ĕre : - tr. - planter
à la place de, rajeunir [un plant].
--- Col. 4, 15, 1.
2
- subsĕro, ĕre, sertum : - tr. - a
- insérer,
introduire. ---
Apul. M. 7, 28. - b
-
insérer en plus, ajouter. ---
Amm. 16, 7, 4.
- res monuit super hoc eodem Eutherio pauca subserere forsitan non
credenda ea re, Amm. 16, 7, 4 : je me trouve amené à donner sur ce même
Euthère quelques détails qui pourront bien trouver des incrédules.
- subservĭo,
īre : - tr. - servir,
être aux ordres de [avec dat.].
--- PL. Men. 766
- subservire orationi
alicujus, Ter. And. 735 : seconder les paroles de qqn.
- subsesquĭalter
(subsesquĭtertĭus, subsesquĭquartus, subsesquĭquintus),
a, um : [nombre] contenu dans un autre une fois 1/2, une fois 1/3, une
fois 1/4, une fois 1/5. ---
Boet. Arithm. 1, 24.
- subsessa,
æ, f. [subsido]
: embuscade.
--- Veg. Mil. 3, 6.
- subsessŏr,
ōris, m. [subsido] : - 1
- celui
qui
se tient en embuscade, à l'affût. ---
Petr.
40, 1; Serv. En. 11, 268. - 2
-
séducteur, suborneur. . --- Arn. 4,
23 ; 5, 20.
- subsessores
oculi alieni matrimonii, Val. Max. 2, 1, 5 : yeux qui convoitent
l'épouse d'un autre.
- subsicco,
āre : - tr. - sécher un peu. ---
Pelag. 2, p. 20.
- subsĭcīvum
:
1
- Subsĭcīvum,
i, n. : ville de Campanie [auj. Giojosa]. --- Anton.
2
- subsĭcīvum,
i, n. pris
substt.
: portion de terre qui est en sus de la
mesure, parcelle. ---
Varr. R. 1, 10, 2; Suet. Dom, 9.
- subsĭcīvus
(mieux
que
subsĕcīvus), a, um [sub, seco] :
1
- ce qui est
retranché du partage comme étant en sus de la mesure, ce qui reste
après mesurage, en surplus. ---
Grom. 246, 27; 366, 3, etc.
- subsiciva
tempora, Cic. Leg. 1, 9 : moments de reste [les occupations
étant accomplies], moments perdus.
-
subsicivæ operæ, Cic. Phil. 2,
20 : travaux accessoires, secondaires [faits aux moments perdus].
--- cf.
Cic. de Or. 2, 364.
- philosophia
non est res subsiciva, ordinaria est,
Sen. Ep. 53, 10 : la philosophie n’est pas une tâche
secondaire, c’est
la tâche principale.
2
- accessoire, en appendice.
---
Apul. M. 3, p.
132, 41, etc.
- quam
(Italiam) subsicivam Graeciam fecit, Apul. Mag. p. 294, 23 : (l'Italie)
dont il fit une dépendance de la Grèce.
3
- occasionnel, accidentel,
défectueux. ---
Apul. Socr. 4.
- vivacitas
illic aeterna est, hic caduca et subsiciva, Apul. Socr. 4 : (les
dieux) ont une jeunesse éternelle, inaltérable, et notre vie
est
fragile et défectueuse.
- subsĭcŭus,
a, um : c. subsequus.
--- J.-Val. Alex. 2, 21.
- subsīdentĭa,
æ, f. [subsido]
: dépôt, sédiment. ---
Vitr. 8, 3, 18.
- subsĭdĭālis,
e (c. subsidiarius) : de réserve, de renfort. ---
Amm. 14, 6, 17; 27, 10, 15.
- subsĭdĭārĭus,
a, um [subsidium] :
1
- qui forme la réserve.
---
Cæs. BC. 2, 83 ; Liv.
9, 27, 9 ; Tac. An. 2, 63.
- subsĭdĭārĭi,
ōrum,
m. : troupes de réserve. --- Liv.
5, 38. 2, etc.
2
- qui est réservé [dans la taille de la vigne].
---
Col. 4, 24, 13.
- subsidiarius
palmes, Col. : courson (brin
qu'on réserve en taillant la vigne).
3
- subsidiaire. --- Dig.
- subsĭdĭor,
āri : - intr. - former la réserve (d'une
armée).
--- Hirt. 8, 13, 2.
- etiam
qui longius subsidiari consuerant, turpiter refugerunt, Cæs. BG. 8 :
même
les troupes qui étaient, selon l’habitude, placées en soutien à bonne
distance, prirent honteusement la fuite.
- subsĭdĭum,
ĭi, n. :
- gén.
sing. subsidi (Plaut. Ter.).
1 - réserve (troupe
placée en arrière),
troupes de réserve.
- jaculatores
fugerunt inter subsidia, Liv. 4 : les archers s'enfuirent au milieu du
corps de réserve.
- cohortis
veteranas in fronte, post eas ceterum exercitum in subsidiis locat,
Sall.
C. : il place sur le front les cohortes de vétérans; il met derrière
elles en réserve le reste de son armée.
2 - soutien, secours,
renfort (militaire);
secours,
aide, assistance, appui, protection.
- subsidio alicui esse : aider qqn, secourir qqn.
- L.
Domitio Massiliensibusque subsidio missus, Cæs. BC. 2 : envoyé au
secours
de L. Domitius et des Marseillais.
- currere
alicui subsidio : courir au secours de qqn.
- tibi
subsidio delphinum currere vidi, Prop. 2, 26, 17 : je vis s'élancer à
ton secours un dauphin.
- his
difficultatibus duæ res erant subsidio, scientia atque usus militum,
Caes. BG. 2, 20, 3 : à côté de ces difficultés, s'offraient pourtant
deux ressources, l'expérience et l'habileté des soldats.
- Cretas
sagittarios et funditores Baleares subsidio oppidanis mittit, Cæs. BG.
2 : il envoie au secours des assiégés des archers Crétois et des
frondeurs
Baléares.
- avec
rel. de liaison - cui subsidium nemo tulit, Cæs. : mais
personne ne
lui porta secours.
- subsidio
ire, Cic. Att. 8 : aller au secours.
- per
Illyricum Italiæ subsidio proficisci, Cæs. BC. 3 : marcher par la
province
d'Illyrie au secours de l'Italie.
- quodcumque
addebatur subsidii, id corruptum timore fugientium terrorem et
periculum augebat, Caes. BC. 3, 64, 2 : tout ce qu'on envoyait
comme renfort, gagné par l'épouvante des troupes en fuite, ne faisait
qu'accroître la panique et le danger. --- trad. Pierre Fabre, éd. Les
belles lettres.
-
ipse, cum vehementius pugnaretur, integros subsidio
adducit, Cæs. BG.
7 : la lutte devenant plus vive, il amène lui-même des troupes fraîches
en renfort.
- abi
quærere, ubi jurando tuo satis sit subsidi, Plaut. Cist. : va chercher
là où l'on accorde quelque crédit à ta parole.
- parva
adjumenta et subsidia consulatus, Cic. Mur. : des avantages d'un faible
secours pour obtenir le consulat.
3 - moyen de salut,
lieu de refuge, refuge,
asile, abri, port.
- his
difficultatibus duæ res erant subsidio, scientia atque usus militum,
Cæs.
BG. 2 : dans cette situation critique, deux choses aidaient César :
l’instruction
et l’entraînement des soldats.
- quoniam
importuosum circa mare et vix modicis navigiis pauca subsidia, Tac. An.
4 : parce que la mer aux alentours (de l'île) n'a pas de ports et qu'il
y a juste quelques lieux de refuge pour des bâtiments légers.
4 - souv. au
plur. - moyens de remédier,
moyens, ressources.
- his
subsidiis ea sum consecutus, Cic. : c'est par ces moyens que je suis
arrivé
à ce résultat.
- industriæ
subsidia, Cic. Cat. 2 : les ressources de l'activité.
- ad
omnes casus subsidia comparabat, Cæs. BG. 4 : il prenait des
précautions
pour parer à tout événement.
- currit
ad extrema subsidia, Apul. 9 : il recourt aux grands moyens.
- bini
pampini submittuntur, ut sit alter subsidio, si alter forte deciderit,
Col. : on maintient deux rameaux, afin que l'un d'eux serve de
ressource
si l'autre venait à périr.
- subsīdo,
ĕre, sēdi (sīdi), sessum : - intr. et qqf. tr. -
- parf.
subsidi
Amm. 14, 3, 2 ; 24, 4, 29 [qqs mss].
- intr.
1 - se baisser, s’accroupir.
---
Liv. 28, 2, 6.
-
(elephanti) clunibus subsidentes, Liv. 44, 5, 7 : (les
éléphants} s'asseyant sur le derrière.
-
poplite subsidens, Virg. En. 12, 492 : fléchissant sur le
genou.
- subsidunt
Hispani adversus emissa tela ab hoste, Liv. 28, 2 : les Espagnols se
baissent
sous la nuée des traits de l'ennemi.
2
-
s’affaisser, s'abaisser.
- [en
parl. de rochers] Lucr.
5, 493.
- [de
vallées] Ov.
M. 7, 43 ; Curt. 9, 9, 19.
- [des flots]
Virg.
En. 5, 820; Ov. M. I, 344.
3
-
tomber, se calmer.
- [en parl.
de vent] Prop.
1, 8, 13; Ov. Tr. 2, 151.
- [fig., en
parl. de la fougue] Quint.
3, 8, 60.
- [des vices]
Sen.
Ep. 94, 69.
- [des
frayeurs] Sen.
Ep. 13, 12.
4
- tomber au fond, se déposer,
faire un dépôt;
s'affaisser, s'aplanir,
se calmer, diminuer, cesser, disparaître. ---
Lucr. 5, 497 ; Sen. Ep. 108, 26 ; Plin. 28, 68.
- venti
subsidunt, Prop. 1, 8, 13 : les vents tombent.
- subsidunt
flumina, Ov. M. 1, 344 : les fleuves s'abaissent (rentrent dans leur
lit).
- formidata
subsidunt, Sen. : les terreurs s'évanouissent.
- subsidunt
vitia, Sen. : les défauts disparaissent.
- in urina quod
subsidit, Plin. 28, 68 : le dépôt, le sédiment de l'urine.
- ebur
subsidit digitis ceditque, Ov. M. 10, 284 : l'ivoire s'enfonce sous les
doigts
et cède.
-
poét.
extremus galeaque ima subsedit Acestes, Virg. En. 5, 498 : et
dans
le fond du casque est resté le dernier, le nom d’Aceste.
5
- tomber au fond, s’enfoncer
dans l'abîme. ---
Lucr. 6, 590.
6
- céder [sous le doigt].
---
Ov. M. 10, 284.
7
-
s'arrêter, faire halte, rester, demeurer.
- magna
multitudo calonum, magna vis jumentorum, quæ in castris subsederant,
Cæs.
BG. 6, 36 : un grand nombre de valets, avec beaucoup de bêtes de somme,
qui
étaient restés au camp.
- in
Nilo navicula subsedit, Liv. epit. 112 : l'embarcation se trouva
engravée dans le
Nil.
- quod
in hereditate subsidit, Plin. Ep. 2, 16, 4 : la partie de
l'héritage qui reste
comme propriété.
- subsedi
in ipsa via, Cic. Att. 5, 16, 1 : je me suis arrêté en pleine
route. --- cf.
Cic. Att. 6, 8, 2.
8
-
fig. séjourner. ---
Quint. 2, 1, 3.
9
-
se poster [en embuscade].
- cur
Milo eo in loco non subsedit ? Cic. Mil. 51 : pourquoi Milon
ne s'est-il pas
posté
à cet endroit ?
- partem
militum subsidere in insidiis jussit, Liv. 1, 14, 7 : il plaça
une partie des
soldats en embuscade.
- fero
subsidere, Aus. : être à l'affût d'une bête sauvage.
10 - être placé en réserve.
---
Varr. L. 5, 89.
11 -
se mettre sous [dans
l’accouplt.].
- avec
dat. zmaribus
subsidere, Lucr.4, 1198 : céder aux mâles. --- Hor.
Epo. 16, 31.
- tr.
12 - tendre
des embûches à, attendre dans une embuscade.
- devictam
Asiam ( = victorem Asiæ = Agamemnonem) subsedit adulter, Virg.
En. 11,
268 : un adultère [Egisthe] tendit un piège au vainqueur de
l'Asie.
- subsidere leonem,
Sil. 13. 221 : être à l'affût d'un lion.
--- fig.
Amm. 28, 4, 22.
13 -
prendre par ruse. ---
Luc. 5, 226.
- subsĭdŭus,
a, um [subsido]
: qui s'est déposé au fond.
--- Grat. Cyn. 474.
- subsignānus,
a, um : qui sert sous les drapeaux, légionnaire.
- subsignātĭo,
ōnis, f. : - 1 -
souscription,
signature. - 2 - Tert.
promesse formelle,
assurance.
- subsigno,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- inscrire au bas, inscrire à la suite. - 2
- signer, promettre ou engager par sa signature, donner comme garantie,
offrir en garantie. - 3
- consigner, enregistrer,
inscrire (sur les registres). - 4
- prendre
l'engagemment formel de, répondre de.
- facultates
eorum, quæ subsignatæ sunt fisco, Dig. : leurs biens qui sont engagés
au fisc.
- (prædia)
subsignare apud ærarium, Cic. Fl. : enregister les terres au trésor.
- id
apud te subsigno, Plin.-jn. : j'en prends avec toi l'engagement formel.
- subsignare
fidem pro, Plin.-jn. : donner sa parole pour...
- subsĭlĭo
(sussĭlĭo), īre, sĭlŭi [sub + salio] : - intr. -
1 - sauter en l'air, sauter.
- semper damnosi subsiluere canes, Prop. 4, 8, 46 : les dés sortirent
toujours le coup du chien (toujours les chiens funestes ont été amenés). --- Pl. Cas.
931 ; Lucr. 2, 191,
2
- s'élever. --- fig. Sen. Ep.
13, 3
3
- s'élancer dans [avec acc.].
--- Sen. Clem. 1, 3,
5.
- subsilles
dicebantur quædam lamellæ sacrificiis necessariæ.
--- P. Fest. 307; voir
hors site Du
Cange..
- subsĭmĭlis,
e : assez
semblable. ---
Cels. 5, 26, 20.
- subsīmus,
a, um : un peu camus. ---
Varr. R. 2, 5, 7.
- subsĭpĭo,
ĕre [sub + sapio] : - intr. - avoir un peu de saveur.
--- Varr. L. 5, 128.
- subsistentĭa,
æ, f. [subsisto] : l'existence,
l'être, la substance.
--- Cassiod. Eccl. 5, 38; voir
hors site Du Cange.
- cf. gr.
ὑπὀστασις.
- Noë
videlicet, gubernatorem habuit et rectorem, extra quam omnia
subsistentia super terram legimus fuisse deleta : (l'arche) avait un
seul pilote et chef, à savoir Noé, et hors d’elle, nous l’avons lu,
tout ce qui subsistait sur terre fut détruit. --- Pape Boniface VIII.
- nominis
Trinitas sine subsistentia personarum, sicut Sabelliani hæretici
putaverunt, Aug. Civ. 11, 10 : (nous ne réduisons pas) la Trinité,
comme les partisans de Sabellius, à n'être qu'un nom sans subsistance
de personnes.
- subsistentĭālis,
e : de substance, substantiel.
--- Eccl.
- voir consubstantialis.
- subsisto,
ĕre, substĭtī : - intr. et tr. -
- (Lebaigue
P. 1210 et P.
1211)
1 - s'arrêter, faire
halte.
- subsistere
in itinere, Cæs. BC. 2, 41 : s'arrêter en chemin.
- occultus
subsistebat, Liv. 22, 12 : il se tenait caché (en embuscade).
- liberum
est, ingrediente per publicum principe, subsistere, occurrere, Plin.
Pan.
24 : le prince paraît-il en public, on est libre de s'arrêter, d'aller
à
sa rencontre.
2 - rester, demeurer,
séjourner.
- substitit
auspicii lingua timore mali, Ov. H. 13, 86 : la crainte d'un mauvais
augure
cloua ma langue.
- erimus
ibi dedicationis die ... subsistemus fortasse et sequenti, Plin. Ep. 4
: nous y passerons le jour de la dédicace... peut-être resterons-nous
encore le jour suivant.
3 - arrêter, résister
à, affronter, tenir
bon, tenir tête à, faire face à, être à la hauteur de.
- Romanum
nec acies subsistere ullæ poterant, Liv. 9 : aucune armée ne pouvait
résister aux Romains.
- subsistere
Hannibali, Liv. 27, 7, 3 : résister à Hannibal.
- subsistere sumptui,
Brut.
Fam. 11, 10, 5 : faire face aux dépenses.
- subsistere
liti, Dig. 21, 2, 62, § 1 : soutenir un procès.
-
tr. - feras
subsistere, Liv. 1, 4, 9 : tenir tête aux bêtes sauvages. --- cf.
Liv. 9, 31, 6.
4 - s'arrêter, cesser;
s'interrompre, s'arrêter
(en parlant); hésiter.
-
substitit clamor, Ov. M. 1, 207 : les cris
s’arrêtèrent.
- ingenium
malis subsistit, Ov. H. 15, 196 : le malheur arrête l'essor du génie.
- numquam
inopiā verbi substitit, Sen. : jamais il ne fut obligé de
s'interrompre,
faute d'un mot qui lui manquait.
- subsistere
in dicendo, Quint. 4, 5, 20 : rester court.
- subsistit
omnis sententia, Quint. 8, 5, 27 : toute pensée a un terme où elle
s'arrête.
- in
servo subsistimus, Dig. 3, 3, 33 : à l'égard d'un esclave, il y a doute.
5 - se remettre,
reprendre sa place.
- subsistit
radius, Cels. : le radius se remet.
6 - persister, se
maintenir, durer, rester.
- intra
priorem paupertatem subsistere, Tac. An. 12, 53 : rester dans
sa pauvreté première.
- equitum
nomen subsistebat in turmis equorum publicorum, Plin. 33, 30 : le nom
de chevaliers était réservé aux escadrons composés de ceux à qui l'Etat
fournissait un cheval.
- intra
bina cubita subsistere, Plin. 12, 113 : ne pas dépasser deux coudées.
- sententia
subsistit, Cod. Just. 2, 13, 14 : la sentence a force de loi.
7 - opposer de la
résistance, résister, tenir bon. --- Caes. BG. 5, 10, 2; Virg.
En. 9, 80.
- neque
ancoræ funesque substiterunt : ni ancres ni cordages n'ont pu résister.
-- cf. Caes. BG. 5,
10.
- avec dat.
subsistere alicui, Liv. 27, 7, 3 : résister à qqn.
8
- assister,
soutenir, porter secours à.
- meis extremis
ærumnis subsiste, Apul. M. 11, 2, 4 : daigne m'assister dans ma
détresse.
9
- rester en vie,
survivre, subsister, exister,
être.
- filii
mei exierunt a me et non subsistunt, Vulg. : mes fils m'ont quitté, ils
ne sont plus.
- quæ
ex his subsistet, Dig. : (femme) qui dans ce nombre survivra.
- oculi
tui in me, et non subsistam, Vulg. : tes yeux seront sur moi et je ne
serai
plus.
- subsĭtus,
a, um : situé au-dessous.
--- Apul. M. 6, 3.
- subsŏlānĕŭs,
a, um [sub + solum] : qui est sous le sol, souterrain. ---
Fest. 306, 16.
- subsōlānus,
a, um : tourné vers l'orient. ---
Plin. 7, 24.
- subsolanus,
i, m. : vent
d’est. ---
Sen. Nat. 5, 16, 4; Plin. 2, 119: Gell. 2, 22, 8.
- subsolvo,
ĕre : - tr. - dissoudre un peu. ---
P.-Val. 2, 18.
- subsŏno,
āre : - tr. - donner à entendre. ---
Sisen. d. Char. 194, 7.
- subsortĭor,
īri, sortītus sum : - tr. - tirer au sort (pour
remplacer), tirer au sort de nouveaux noms.
- subsortiri judicem,
Cic. Clu. 96 : désigner de nouveau un juge.
- subsortiri in
alicujus locum, Cic. Verr. pr. 30 : tirer au sort pour
remplacer qqn.
- si
ex lege subsortitus non erat Junius, Cic. Clu. 92 : supposez que Junius
n'eût pas consulté le sort, comme le veut la loi.
- subsortītĭo,
ōnis, f.
[subsortior] :
1 - tirage
au sort en remplacement [de juges récusés], second tirage de noms.
---
Cic. Verr. 1,157 ; Clu. 91.
2
-
tirage de noms pour remplacer les
citoyens morts à qui l’Etat distribuait du blé.
--- Suet. Cæs. 41.
- subspargo,
ĕre : - tr. - fig.
semer. ---
Tert. Carn. 63.
- substāmĕn,
ĭnis, n. : c. stamen. --- Schol.
Juv. 2, 66.
- substantĭa,
æ, f.
[substo] :
1 - substance, être, essence;
existence, réalité (d'une
chose).
- substantia
ejus sub oculos venit, Quint. 7, 2, 5 : sa
substance, son être est venu sous les yeux, il s’est montré en chair et
en os..
- singula
animalia singulas habere debent substantias, Sen. Ep. 113, 4 : chaque
animal doit avoir une substance à part.
- rerum
pretium non in substantiā, sed in arte positum est, Dig. 50, 16, 14 :
le prix des choses consiste non dans la matière mais dans la
main-d'oeuvre.
- potius
substantiam intueri quam opinionem, Paul Jct. :
considérer plutôt le fond des choses que l'opinion.
2
- soutien,
support.
- sine
substantia
facultatum, Tac. D. 8 : sans le support de la richesse.
- substantia
omnis paternorum bonorum, Aur. Vict. Or. 19 : patrimoine.
- totius
patrimonii summam atque omnem paternorum bonorum substantiam posuit,
Aur. Vict. Or. 19 : (Amulius) mit tout le patrimoine et les richesses
de leur père.
- ou
rei familiaris. ---
Paul. Sent. 2, 29; Dig. 36, 1, 16.
3
- décad.
aliments, nourriture. ---
Prud. Cath. 7, 40.
4
- moyens de subsistance,
biens, fortune. ---
Dig.
-
honora Dominum de tua substantia, Vulg. Prov.
3, 9 : honore le Seigneur avec tes biens.
- substantĭālis,
e : -
1 - substantiel,
réel. ---
Tert. Res. 45.
- 2 - indépendant,
qui existe par soi-même. ---
Amm. 14, 11, 25.
- substantiales
potestates, Amm. 21, 1, 8 : les puissances immatérielles, les esprits.
- substantĭālĭtās,
ātis, f. : caractère de ce qui est essentiel. ---
Cassiod. Eccl. 7, 14.
- substantĭālĭtĕr,
adv. : essentiellement. ---
Tert. Val. 7.
- substantĭŏla,
æ, f. [substantia] : petit bien, faibles ressources.
--- Hier. Ep. 108, 26.
- substantīvālis,
e : c. substantialis. ---
Tert. Val. 27.
- substantīvus,
a, um [substantia]
: substantiel. ---
Tert. Prax. 26.
-
substantivum
verbum, Prisc. 8, 51 : le verbe substantif [t. de
gram.].
- substerno,
ĕre, strāvi, strātum : - tr. -
1 - étendre dessous.
--- Ter. And. 727 ;
Plin. 20, 158, etc.
2
- étendre sous.
- substernere segetem
ovibus, Cato, Agr. 37,
2 : étendre de la paille sous les brebis
- substernere pecori
male, Plin.
18, 194 : faire une mauvaise litière au bétail.
- pecori
et bubus diligenter substernatur, Cato, Agr. 5 : il faut veiller avec
soin à ce que les brebis et les bœufs aient leur litière.
- se
substernere alicui [en
parl.
d’accouplement]
Catul.
64.
- part.
substratus : qui s’étend, qui s’étale [en parl. d’eau]. --- Lucr. 4,
411 ; 6, 619 ; 6, 746.
- poét.
substernere bracchia collo, Catul. 64,
332 : mettre ses bras autour du cou de qqn, enlacer de ses
bras le cou
de qqn.
- fig.
3
- soumettre, subordonner.
- substernere aliquid
alicui rei : soumettre qqch
à une chose. --- Cic.
Tim. 26; Rep. 1, 65.
4
- mettre à la disposition.
--- Lucr. 2, 22.
5
- sacrifier misérablement [cf. « faire litière de qqch
»].
- substernere aliquid
alicui, Suet. Aug. 68 : abandonner honteusement qqch à
qqn.
6
- joncher, recouvrir.
- substernere solum
paleis, Varr. R. 2, 57, 2 : joncher le sol de paille. --- cf. Plin. 36, 95.
7
- garnir par-dessous, à la
base.
- substernere nidos
mollissime, Cic. Nat. 2, 129 : garnir le fond des nids le
plus mœlleusement possible.
- substernere pullos,
Plin. 10, 93 : garnir par-dessous
les petits, leur faire une couche.
- aves
nidos construunt eosque quam possunt mollissume substernunt, Cic. Nat.
2, 129 : les oiseaux construisent des nids et les tapissent le plus
mollement qu'ils peuvent.
- substillum,
i, n. [substillus] : bruine, temps humide. ---
Tert. Pall. 2 ; Fest. 306.
- substillus,
a, um [sub, stillo] : qui s’épanche goutte par goutte. ---
Cato, Agr. 156, 7.
- substĭtī
: parf. de subsisto.
- substĭtŭo,
ĕre, stĭtŭi, stĭtūtum : - tr. -
1 - mettre
sous.
- substituere aliquid
alicui rei Pall.
Mart. 10, 22.
- substituere
lapides plantæ, Pall. Mart. 10, 22 : placer des pierres sous les
racines d'une plante.
-
fîg. substituerat
anima speciem corporis amplam, Liv. 28, 35, 5 : il s’était
représenté (mis sous l’esprit) une prestance imposante.
-
crimini substitui, Plin. Ep. 6, 31, 8 : être soumis à une
accusation, être accusé.
2
- mettre après.
--- B.-Afr. 39, 3.
- post elephantos armaturas leves
substituere, Caes. B. Afr. : placer les troupes légères
derrière les éléphants
3
-
mettre à la place, substituer.
- substituere aliquem
in locum alicujus, Cic. Verr. 5, 72 : mettre qqn à la place de
qqn.
--- cf. Nep. Alc. 7, 3.
- substituere aliquem
alicui, Liv. 29, 1, 10 : substituer qqn à qqn.
-
ou
aliquem pro aliquo.
--- Cic. Verr. 3, 161; Liv. 38, 42, 10.
- defuncto
circa Kal. Jan. altero e consulibus neminem substituit, Suet. Ner. 15,
6 : un des consuls étant mort vers les calendes de janvier, il ne lui
substitua personne.
4
-
donner en substitution.
- pro
te Verrem substituisti alterum civitati, Cic. Verr. 3, 161
: tu as donné à l’Etat pour te remplacer un second Verrès.
-
philosophia nobis pro rei publicæ procurations substituta, Cic. Div. 2,
7 : la philosophie remplaçant pour moi l’administration des
affaires
publiques.
-
droit heredem
substituere : instituer un héritier en remplacement éventuel
d’un premier désigné. --- cf.
Suet. Tib. 76 ; Dig. 28, 6, 1.
-
alicui heres substitutus, Suet. Galb. 9 : héritier de qqn à
titre de remplacement.
- substĭtūtĭo,
ōnis, f. : - 1 - action
de mettre à la place, substitution. ---
Arn. 3, 9.
- 2 - action
de remplacer un héritier. ---
Gai. Inst. 2, 174.
- substĭtūtīvus,
a, um : conditionnel, subordonné. --- Apul.
Plat. 2, p. 263.
- substĭtūtus,
a, um : part. de substituo.
- substo,
āre : - intr.
- 1 - être
dessous. ---
Cels. 6, 10.
- 2 - tenir
bon. ---
Ter. And. 914.
- substŏmăchans,
tis : un peu de mauvaise humeur.
--- Aug. Conf. 3, 12.
- substrāmen,
ĭnis, n. [substerno] : -
1 - litière.
--- Varr.
R. 3, 10, 4. - 2 - rouleau
[mis sous les fardeaux
pour les transporter].
--- Sil. 12, 444.
- ou
substrāmentum, i, n. --- Cato, Agr.
161, 2.
- subtratus
:
1 - substrātus,
a, um : part. passé de substerno.
2
- substrātus,
abl. ū, m. : action d’étendre sous. ---
Plin. 24, 61.
- substrāvi
: parf. de substerno.
- substrĕpens,
tis : murmurant. ---
Apul. M. 5, 18.
- substrictus,
a, um : part. - adj. de substringo; étroit,
serré, grêle,
maigre. --- Ov.
M. 2, 216; 11, 752.
- taurus
ventre substrictiore, Col. 6, 20 : taureau avec un ventre un
peu étroit, efflanqué.
- substringo,
ĕre, strinxi, strictum : - tr. -
1 - attacher
par en bas, en relevant,
lier, serrer, nouer.
- substringere crinem
nodo, Tac. G. 38 : attacher par un nœud
la chevelure [retroussée].
- substringere caput
(equi) loro, Nep. Eum. 5, 5 : attacher
la tête du cheval avec une courroie passant sous le cou [pour
le faire
relever].
- substringere
lintea malo, Sil. 2, 689 : carguer les voiles.
-
aurem
substringe, Hor S. 2, 5, 95 : dresse l’oreille [serre
les oreilles en les
relevant, allusion aux oreilles d’un animal].
- aurem
substringe loquaci, Hor. 2, 5, 95 : écoute patiemment le bavard.
2
-
resserrer,
arrêter, contenir.
- substringere
effusa, Quint. 10, 5, 4 : resserrer ce qui est
diffus.
- substructĭo,
ōnis, f.
[substruo] : substruction,
construction en sous-sol, fondation.
--- Cic. Mil. 53; 86; Cæs. BG. 2,
25; Liv. 38, 28, 3.
- substructum,
i, n. = substructio. ---
Vitr. 8, 7.
- substructus,
a, um : part. de substruo.
- substrŭo,
ĕre, struxi, structum : - tr. -
1 - construire
en sous-sol.
- fig. substruere fundamentum,
PL. Most. 121 : établir des fondations dans le sol.
--- cf.
Plin. 33, 74.
2
- donner des fondations à,
construire avec fondation.
- Capitolium
saxo quadrato substructum est, Liv. 6, 4, 12 : le Capitole
fut construit avec des fondations en pierre de taille.
-
glareā vias
substruere, Liv. 41, 27, 5 : mettre une assise de gravier sur
les routes.
- substruere intervalla
montium ad libramenta, Vitr. 8, 7 : combler l’intervalle des
montagnes jusqu’à nivellement.
- subsūdo,
āre : - intr. - transpirer un peu. ---
Fort. Rad. 35.
- subsultim,
adv. [subsilio]
: en sautillant.
--- Suet. Aug. 83.
- subsulto,
āre sub,
salto] : - intr. -
1 - bondir en l’air.
---
Pl. Cap. 637 ; Cas. 324.
2
- fig.
être sautillant, être saccadé.
--- Quint. 22, 3, 43.
- subsum,
subesse, subfui : - intr. -
- (Lebaigue
P. 1211 et P.
1212)
1 - être dessous.
- nihil
subest, Cic. Rep. 1, 69 : il n'y a
rien dessous.
2
-
être sous.
-
arieti nigra subest lingua palato, Virg.
G. 3, 388 : le bélier a une langue noire sous son palais.
-
subucula
subest tunicæ, Hor. Ep. 2, 1, 96 : il y a
une
chemise sous la tunique.
-
cum sol oceano subest, Hor. O. 4, 5, 40 : quand
le soleil est sous l’océan [est couché].
3
- fig. être
par-dessous, à
la base, au fond.
- in
ea re nulla subest suspicio, Cic. Amer. 28 : dans cette
affaire il n’y a rien au fond qu'on puisse soupçonner. --- cf.
Cic. Phil. 9, 4.
- causas
subesse oportet easdem, Cic. Off. 1, 38 : il faut
qu’il y ait à la base les mêmes causes. --- cf.
Cic. de Or. 1, 20 ; 1, 50.
- subest ille timor, (utilitate) neglecta, ne dignitatem quidem posse
retineri, Cic. de Or, 2, 334 : il subsiste cette crainte qu'en
négligeant l'intérêt on ne sauve pas même l'honneur. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 105, éd. Vuibert.
- si his vitiis ratio non subesset, Cic. Nat. 3, 71
: si ces vices n’avaient pas le support de la raison.
-
pars est, quæ
subest generi, Cic. Inv. 2, 42 : l’espèce est ce qui
s'enveloppe dans le
genre.
- sæpe
solent auro multa subesse mala, Tibul. 1, 9, 18 : l'or cache souvent
bien des maux.
- suberat
etiam alia causa major, quæ Oppianici hominis avarissimi atque
audacissimi mentem maxime commovebat, Cic. Clu. 44 : un autre motif
agissait encore plus puissamment sur l'âme avare et audacieuse
d'Oppianicus.
-
illi regi tolerabili... subest ad inmutandi animi licentiam
crudelissimus ille Phalaris, Cic. Rep. 1, 44 : sous ce roi
supportable
[Cyrus] il y a en puissance, selon (avec) la possibilité des
changements
de carac tère, cet autre roi si cruel, Phalaris.
- invidia
loquitur id quod obest, non quod subest, P. Syr.
: l’envie dit ce qui peut nuire, et non ce qui est.
4
- être dans le
voisinage.
- subest
Rhenus, Cæs. BG. 5, 29, 3 : le Rhin est proche. --- cf.
Cæs. BG. 1, 25 ; BG. 1, 65; 1, 79; Liv. 27, 18, 61.
- avec
le dat.
subesse mari, Ov. M. 22, 359 : être près de
la mer.
-
nox jam suberat, Cæs. BC. 3,
97 : la nuit était déjà proche. --- cf.
Cæs. BG. 3, 27.
- cum
dies comitiorum
subesset, Cic. Mil. 42 : le jour des comices étant proche.
- subsurdus,
a, um : un peu sourd [en
parl. de la voix].
--- *Quint. 11, 3,
32.
- subsūtūra,
æ, f. : couture par-dessous, reprise. ---
Diocl. 7, 49.
- subsūtus,
a, um [sub, suo] : -
1 - portant
cousu au bas, garni au bas. ---
Hor. S. 1, 2, 29. - 2 -
ajouté [par écrit].
---
Iren. 2, 14, 2.
- subtābĭdus,
a, um : un peu dépérissant.
--- Amm. 26, 6, 15.
- subtăcĭtus,
a, um : un peu silencieux. ---
Prud. Ham. 174.
- subtālāris,
e : qui va jusqu’aux chevilles.
--- Isid. 19, 34, 7.
- subtectĭo,
ōnis, f. [subtego] : action de recouvrir.
--- Aug. Hept. 2, 177, 15.
- subtectus
: part. de subtego.
- subtegmĕn
: c. subtemen.
- subtĕgo,
ĕre : - tr. - couvrir par-dessous. ---
Aug. Conf. 13, 15.
- subtēgŭlānĕus,
a, um [sub, tegula] : placé sous le toit.
--- Plin. 36, 185.
- subtĕl,
n. : le creux du pied.
--- Prisc. 5, 11.
- subtēmĕn
(subtēgmĕn), inis, n. [subtexo]
: -
1 - trame
d'un tissage. ---
Varr. L.
5, 113; Ov. M. 6, 56; Virg. En. 3, 483; Plin. 22, 81. - 2 - fig. fil.
---
Pl. Merc. 518; Tibul. 4, 1, 121. - 3 - fil
des Parques. ---
Hor. Epo. 13,
15.
- subtendo,
ĕre, tendi, tentum (tensum) : -
1 - tr.
- tendre par-dessous. ---
Cato, Agr. 10; 25. - 2 - intr.
- s'étendre par-dessous.
--- Grom. 100, 14.
- subtĕnŭis, e
: assez fin.
--- Varr. 2, 7, 5.
- subter
:
1
- subtĕr, adv.
: au-dessous, en dessous, par-dessous.
--- Cic. de Or. 3, 20; Nat. 2, 106; Rep. 6, 27.
2
- subter, prép.
+ acc.
(abl. chez
les poètes)
: sous, au pied de, au bas de.
- virtus
omnia subter se habet, Cic. Tusc. 5, 4 : la vertu
tient tout au-dessous
d'elle = la
vertu est au-dessus de tout.
- iram
in pectore, cupiditatem supter præcordia locavit, Cic. Tusc. 1, 10, 20
: (Platon) plaça la colère dans la poitrine, la concupiscence
au-dessous.
- huic
supra nubes et subter sidera lapso caelum pro terra, pro pede pinna
fuit, Ov. F. 3, 454 : pour lui qui glissait sous les étoiles, par
dessus les nuages, le ciel était le sol, et ses ailes des
pieds.
- manu subter togam
ad mentum exsertā, Liv. 8, 9, 5 : une main ramenée sous la toge
jusqu'au menton.
- au pied [des remparts]. --- Liv. 34, 20, 8.
- subter murum
hostium, Liv. 34, 20 : au pied des remparts des ennemis (près des
remparts des ennemis).
- subter litore,
Catul. 65, 7 : sous le rivage (dans la terre). --- Virg. En. 9, 514.
3
- subter, préfixe
:
a - au-dessous, en dessous :
- subter-fluere
: couler au-dessous.
- subter-volvere
: faire rouler en dessous.
b - en secret :
- subter-fugere
: fuir secrètement.
- subter-ducere
: emmener secrètement.
- subtĕractus,
a, um [ago] : poussé par-dessous.
--- Cels. 5, 28, 1.
- subtĕradnexus,
a, um [adnecto] : attaché au-dessous.
--- Capit. Macr. 12, 7.
- subtĕrănhēlo,
āre : - intr. - haleter en dessous.
--- Stat. S. 1, 1, 56.
- subtĕrannexus
: c. subteradnexus.
- subterannŏto,
āre : - tr. - noter en dessous.
--- Priscil. 111, 9.
- subtercăvātus,
a, um : creusé sous terre.
--- Solin. 2, 47.
- subtercurrens,
tis : qui s’étend en dessous.
--- Vitr. 9, 4, 2.
- subtercus,
ŭtis : sous-cutané. --- Gloss.
Isid..
- et
subtercŭtānĕus,
a, um.
--- Veg. Mul. 4, 3, 4.
- subterdūco,
ĕre, dūxi : - tr. - emmener secrètement, soustraire. ---
Pl. Asin. 278.
- se
subterducere, Plaut. Mil.
343 :
se dérober, s'échapper.
- subtĕrĕo,
īre : - intr. - aller sous. ---
Isid. 13, 20.
- subterfluo,
ĕre : - intr. - 1 -
couler
au-dessous,
au bas, au pied. --- Vitr.
8, 2 ; Plin. 8, 201. - 2 - tr.
- échapper à.
- eos
felicitas ingrata subterfluit : le bonheur ingrat leur échappe. --- Eum. Pan. Const. 15.
- subterfŭgĭo,
ĕre, fūgi : - intr.
-
1
-
intr.
- fuir
subrepticement.
- subterfugere alicui,
PL. Bac. 771 : fuir sous le nez de qqn.
2
- tr.
- se dérober
à, échapper à, esquiver. --- Cic.
Verr. pr. 8; Off. 3, 97; Cæc. 100; Læl. 35.
- subterfŭgĭum,
ĭi, n. : subterfuge. ---
Facund. Def. 1, 3.
- subterfundo,
āre : - tr. - affermir au-dessous.
--- Lact. 2, 8, 52.
- subtĕrhăbĕo,
ēre : - tr. - placer au-dessous de. ---
Apul. M. 2, 12.
- subtĕrĭor, ĭus [subter] : plus bas,
inférieur.
- per
subteriora, Macer. 2, 13 : par le bas [t.
de méd.].
- subterius nigro, superius mineo, Isid.
Orig. 16, 8, 4.
- subterjăcĕo,
ēre : - intr. - être situé sous [avec
l’acc.].
--- Alcim. 2, 196.
- subterjăcĭo,
ĕre : - tr. - jeter en dessous. ---
Pall. 3, 18.
- subterlābor,
lābi : - tr.
- 1
-
couler
sous, au pied de [avec
acc.].
---
Virg. G. 2, 157;
Aus. Mos. 454. - 2
-
glisser
sous la main, s’esquiver. ---
Liv. 30, 25, 6.
- subterlĭno,
ĕre : - tr. - oindre par-dessous.
--- Plin. 28, 83.
- subterlŭo,
ĕre : - tr. - baigner par-dessous.
--- Claud. Hon. 6, 177.
- subterlŭvĭo,
ōnis, f. [subterluo] : action de baigner par-dessous. ---
Mamert. An. 1, 2.
- subtermĕo,
āre : - intr.
- 1
-
couler
sous [avec
l’acc.].
---
Claud. Idyl. 6, 61. - 2
-
passer
sous la terre [en parl.
des astres]. ---
Plin. 2, 214.
- subtermitto,
ĕre : - tr. - mettre dessous.
--- Aug. Hept. 2, 177, 14.
- subternătans,
tis : nageant par-dessous.
--- Solin. 32, 26.
- subternus,
a, um [subter] : souterrain, de l’enfer. ---
Prud. Ham. 922.
- subtĕro,
ĕre, trīvi, trītum : - 1
-
user en-dessous. ---
Cato, Agr. 72 ; Col. 6, 15, 2. - 2
-
broyer, piler, écraser. ---
Col. 12, 5, 1.
- 3 -
passer (le temps) insensiblement.
- cotidie
melius subteri tempus videbant, Cæs. BC. 3, 49, 5 : ils voyaient le
temps
se consumer d'une manière plus agréable.
- subterpendens,
tis : qui pend par-dessous.
--- Pall. 4, 10, 8.
- subterpŏsĭtus,
a, um : placé au-dessous.
--- Gloss.
- subterrānĕus,
a, um : souterrain. ---
Cic. Att. 15, 26, 4; Sen. Nat. 3, 16, 3; Tac. G.
16; Plin. Ep. 4, 11, 9.
- au
n.
subterrānĕum : un souterrain. ---
Apul. M.
22, 6.
- subterrēnus
: c. subterraneus. ---
Apul. M. 9, 22.
- ou subterrĕus,
a, um. ---
Arn. 7, 19.
- subtersĕco,
āre : - tr. - couper en dessous. ---
Cic. Arat. 273.
- subtersterno,
ĕre, strāvi, strātum : - tr. - recouvrir, joncher.
--- J.-Val. 2, 13.
- subtertĭus,
a, um : qui est dans le rapport de trois à quatre. ---
Capel. 7, 761.
- subtervăcans,
antis : qui est vide en dessous. ---
Sen. Nat. 6, 25, 1.
- subtervŏlo,
āre : - tr. - voler sous [avec
l’acc.].
---
Stat. Th. 3, 670.
- subtervolvo,
ĕre : - tr. - faire rouler en dessous. ---
Amm. 22, 8, 48.
- subtexo,
ĕre, texŭi, textum : - tr. -
1
-
tisser
dessous; étendre (un
tissu) par-dessous, par-devant.
- subtexere
nubes patrio capiti (= soli), Ov. M.
14, 368 : étendre un tissu de nuages devant la tête de son
père (le
soleil).
- sol
diem subtexit Olympo, Val. Fl. 5, 414 : le soleil répand sa lumière
sous la voûte céleste.
- nox
subtexta polo, Luc. 4, 104 : nuit qui couvre le ciel.
2
-
couvrir
(d’un tissu),
voiler.
- subtexunt
nubila cælum, Lucr. 5, 466 : les nuages voilent le ciel.
-
cærula nimbis subtexere, Lucr. 6, 482 : couvrir l’azur d’un
tissu de nuages. --- cf.
Virg. En. 3, 582.
3
-
tisser
dans, ajouter en tissant; fig.
adapter à.
- subtexere lunam
alutæ, Juv.
7, 192 : adapter un croissant à la chaussure.
4
-
insérer,
ajouter.
- familiarum
originem subtexuit, Nep. Att. 18, 2 : il inséra dans son
récit la généalogie des familles.
-
subtexit fabulæ huic legatos
interrogatos esse... Liv. 37, 48, 6 : il ajoute à cette
histoire que les
ambassadeurs ont été interrogés...
cf. Quint. 4, 2, 13; Suet. Aug. 94.
5
- mêler.
-
subtexta malis bona sunt, Manil. 3, 526 : les biens sont
entremêlés de
maux.
- subtextus,
a, um : part, de subtexo.
- subtīlĭlŏquentĭa,
æ, f. : langage subtil. ---
Tert. Marc. 5, 19.
- subtīlĭlŏquus,
a, um [subtilis, loquor] : qui discourt avec subtilité, subtil.
--- Tert. Marc. 5, 19.
- subtīlĭo,
āre : - tr. - amincir, affaiblir. ---
P.-Val. 5, 17.
- subtĭlis,
e [sub, tela] :
1
-
fin,
délié, menu, subtil.
- subtile
filum, Lucr. 4, 88 : fil délié.
-
subtili corpore, Lucr. 4, 901 : d’une matière déliée.
-
subtilis acies gladii, Sen. Ep. 76, 14 : tranchant bien affilé
d’une épée.
-
ignis subtilis, Lucr. 6, 225 : feu subtil.
- est
autem exhalatio vaporata et umore viduata, aēre crassior, nube
subtilior, Apul. Mund. 8 : c'est une exhalaison vaporeuse, exempte de
toute humidité, plus épaisse que l'air, plus subtile que la nue.
2
-
fin, délicat.
- [en
parl. du palais], Hor.
S. 2, 8, 38.
- [du goût,
du jugement] Cic.
Fam.
15, 6, 2; Hor. Ep. 2, 2, 242; S. 2, 7, 101;
Plin. Ep. 4, 14, 7.
- sapiens
subtilisque lector debet non diversis conferre diversa, Plin. Ep. 4,
14, 7 : un lecteur d'esprit et de goût ne doit pas comparer des poésies
de caractère différents.
3
-
fin,
pénétrant, d’une précision stricte.
- sollers
subtilisque discriptio partium, Cic. Nat. 2, 121 : adroite et
sagace distribution des parties du corps.
-
subtilis definitio, Cic. de
Or. 1, 109 : définition stricte.
- subtiliores
epistulæ, Cic. Att. 5, 14,
3 : lettres plus minutieuses.
4
-
en parl. du style simple,
sans
apprêt.
- subtilis oratio,
Cic. Or. 78 : style simple, sobre.
-
Lysias, subtilis
scriptor atque elegans, Cic. Br. 35 : Lysias, écrivain sobre
et châtié.
-
subtilissimus
Cic. de Or. 2, 98.
- subtilĭtās,
ātis, f. [subtilis]
:
1
-
finesse, ténuité.
---
Plin. 35, 82, etc.
- muliebris
subtilitas, Vitr. 4, 1, 7 : taille svelte d'une femme.
2
-
finesse,
pénétration, précision stricte, intelligence.
- subtilitas sententiarum,
Cic. Nat. 2,
1 : finesse des pensées.
- neque
hic ea discernendi subtilitas adhibenda est, quæ a dialecticis
traditur, Aug. Doctr. 3, 34, 47 : nous n'avons pas à entrer ici dans
les distinctions subtiles des dialecticiens.
- Aristoteles,
vir immensæ subtilitatis, Plin. 18, 335 : Aristote, homme d'une très
grande intelligence.
- copiā
ciborum subtilitas impeditur, Sen. Ep. 2, 15, 3 : l'abondance de
nourriture
entrave la finesse (de l'esprit) = l'intelligence.
- subtilitate
quadam disputandi, Cic. Br. 31 : avec une finesse de
discussion particulière. --- cf.
Cic. Rep. 1, 16.
3
-
simplicité (du style).
---
Cic. Br. 67; Or. 76, etc.
- subtĭlĭtĕr,
adv. [subtilis]
:
- (Lebaigue
P. 1212 et P.
1213)
1
-
d’une manière fine, déliée,
ténue. ---
Lucr. 3, 739 ; 6, 1031.
2
-
d’une manière menue.
---
Plin. 5, 67.
3
-
finement, subtilement, avec
pénétration.
- aliquid
subtiliter
judicare, Cic. Verr. 4, 127 : juger finement d’une chose.
4
-
avec une
précision minutieuse. ---
Cic. Att. 2, 21, 1; 1, 13, 4; Liv. 3, 5, 13.
- quam
subtilissime persequi, Cic. Top. 26 : passer en revue avec le
plus
de précision possible.
5
-
avec un style simple, sobre, sans apprêt.
--- Cic. Or.
72, etc.
- subtilius,
Cic. Fam. 9, 21, 1 : avec un style plus simple.
- subtĭmĕo,
ēre : - tr. - appréhender
secrètement.
--- Cic. Phil. 2, 36.
- subtinnĭo,
īre : - intr. - résonner doucement.
--- Tert. Pall. 4.
- subtĭtŭbo,
āre : - intr. - chanceler un peu [fig.].
---
Fort. Mart. 2, 475.
- subtorquĕo,
ēre, torsi : - tr. - tordre. ---
Gargil. Cur. boum 8.
- subtractĭo,
ōnis, f.
[subtraho] : action de se retirer.
--- Vulg. Ep. Heb. 10, 89.
- non
sumus subtractionis in perditionem, Vulg. Heb. : nous ne sommes pas de
ceux qui se retirent pour se perdre.
- subtrăho,
ĕre, traxi, tractum : - tr. -
1
-
tirer
par-dessous.
- subtrahere
aggerem cuniculis, Cæs.
BG. 7, 22, 2 : au moyen de mines tirer la terrasse en bas.
2
-
tirer de
dessous.
- subtractus
mortuo Romano, Liv. 22, 51, 9 : tiré de dessous
un Romain mort.
3
-
passif se dérober
par-dessous.
- subtrahitur
arena pedi, Ov. Ib. 422 : le sable se dérobe sous les pieds.
- subtrahitur
ebrioso memoria, Col. 11, 13 : l'homme ivre perd la mémoire.
- pedibus
tellus
subtracta, Lucr. 6, 605 : la terre se dérobant sous les pieds.
---
cf. Virg.
En. 5, 199 ; Tac. An. 1, 70.
4
-
enlever par-dessous, soustraire,
emmener sous main.
- subtrahere impedimenta,
Hirt. G. 8, 33, 1 : emmener sous main
les bagages.
-
si dediticii subtrahantur, Cæs. BG. 1, 44, 5 : [st. indir.]
si les peuples rendus à discrétion lui sont soustraits
- subtrahere
milites ex acie, ab dextro cornu : retirer
sous main des soldats de la ligne de bataille, de l’aile droite.
--- Liv.
10, 14, 14 ; 44, 37, 2.
5
-
fig. enlever,
soustraire, retirer.
- subtrahere cibum,
Cic. frg. F. 5, 85 : retirer la nourriture [aux chevaux].
--- cf. Cic. de Or. 3, 19 ; Div. 2, 139.
- nolite
mihi subtrahere vicarium meæ diligentiæ, Cic. Mur. 80 : ne me
retirez pas le successeur de mon activité.
-
se subtrahere ab omni parte reipublicæ, Cic. Q. 2, 6, 5
: renoncer à toute participation aux affaires publiques.
-
se subtrahere, Liv. 44, 16, 6 : se dérober, s’éloigner.
-
se subtrahere oneri, Quint. 12, 9, 21 : se dérober à une tâche.
-
ei judicio eum mors subtraxit, Liv. 6, 1, 7 : il fut soustrait
à ce jugement par la mort.
- subtrahere
aliquem, Curt. : passer qqn sous silence, ne pas le nommer.
- subtrĕmŭlus,
a, um : un peu agité.
--- Ps. Sor. 280.
- subtriplus,
a, um : sous-triple. ---
Boet. Arith. 1, 23, p. 47, 17.
- subtristis,
e : un peu triste. ---
Ter. And. 447.
- subtritus,
a, um : part. passé de subtero.
- subtŭnĭcālis,
is, f. : [traduction de ὑποδύτης], chemise. --- Hier. Ep. 29, 4.
- subturpicŭlus,
a, um : tant
soit peu laid. ---
Cic. Att. 4, 5, 1.
- subturpis,
e : un
peu laid. ---
Cic. de Or. 2, 264.
- subtus,
adv. :
en dessous, par-dessous. ---
Cato, Agr. 48, 2; Varr. R 2, 9, 3 ; Liv. 36, 25.
- prép. acc.,
décad.
- subtüsus,
a, um [sub, tundo] : un peu meurtri.
- subtusa
genas, Tibul. 1, 10, 55 : s’étant un peu meurtri les joues.
- subtūtus,
a, um : un peu en sûreté.
--- Commod. Inst. 1, 30, 18.
- Sububa,
æ, m. : fleuve de Mauritanie.
--- Plin. 5, 9.
- sŭbūbĕr,
ĕris : qui est à la mamelle. ---
Gloss. Isid.
- Sububus,
i, m. : fleuve de Mauritanie.
--- Plin. 5, 5.
- sŭbūcŭla,
æ, f. : - 1 - tunique
de dessous,
chemise.
--- Varr. L. 5, 131; Hor. Ep.
1, 1, 94. - 2
-
espèce de gâteau sacré.
--- Fest. 309 ; P. Fest. 308.
- sūbŭla,
æ, f. :
1
-
alêne. ---
Mart. 3, 16, 2.
- subula leonem
excipere, Sen. Ep. 82, 24 : affronter un
lion avec une alêne [être mal prémuni contre un danger].
2
-
outil pour
polir les pierres. ---
Grom. 306, 28.
- sŭbulcus,
i, m. [sus]
: gardeur de porcs, porcher.
--- Cato, Ag. ; Varr. R. 2, 4, 14 ; Mart. 10, 98, 10.
- subulo
:
1
- subulo, ōnis, m. : - a
- joueur de flûte.
--- Enn. Sat.
41, cf. Fest. 309. - b
- daguet, jeune
cerf. --- Plin. 11,
213; 28, 231. - c
- = pædico
Lucil.
d. Aus. Epigr. 70, 8.
2
- Subulo, ōnis, m. : Subulon (surnom).
--- Liv. 43, 17.
- sŭbunctĭo,
ōnis, f. : légère onction. ---
C.-Aur. Acut. 3, 3, 22.
- sŭbungo,
ĕre : - tr. - oindre légèrement ou frotter légèrement.
--- Not. Tir. 130.
- Subur,
indécl.
: Subur (ville
de la Tarraconnaise). ---
Plin. 3, 21.
- Sŭbūra,
æ, f. : Subure [quartier
populeux, bruyant, avec des tavernes mal
famées].
---
Varr. L. 5, 48 ; Quint. 1, 7, 29 ; Liv. 3, 13, 2 ; Pers.
5, 32
- Sŭbūrānus,
a, um : de Subure. --- Cic. Agr. 2, 79.
- Suburanus
clivus, Mart. 5, 22, 5 : le mont Esquilin.
-
Suburanæ
tradere magistræ, Mart. 11, 78, 11 : confier qqn à une
maîtresse d’école
de Subure = à l’enseignement d’une courtisane.
- Sŭbūrānenses,
ĭum, m. : habitants de Subure. ---
Fest. 178.
- sŭburbānĭtās,
ātis, f. : proximité
de la ville, de Rome; banlieue.
--- Cic. Verr. 2, 7.
- sŭburbānus,
a, um : aux
portes de la ville, voisin de la ville.
- rus
suburbanum,
Cic. Amer. 133 : propriété aux environs de Rome. --- cf.
Div. 2, 69 ; de Or.
1, 98.
-
peregrinatio suburbana, Tac. An. 3, 47 : voyage, promenade aux
portes de Rome.
-
suburbanum, n. pris
substt. : propriété près de Rome, villa de
banlieue.
--- Cic. Att. 16, 13, 1 ; Verr. 1, 54, etc.
- sŭburbāni, ōrum,
m. : habitants de la banlieue de Rome.
--- Ov. F. 6, 58.
- sŭburbĭcārĭus,
a, um [sub, urbs] : c. suburbanus.
--- Cod. Th. 11, 1, 9; 11, 28, 12.
- sŭburbĭum,
ĭi, n. [sub,
urbs] :
banlieue, faubourg. --- Cic. Phil. 12, 10, 24.
- sŭburgĕo,
ēre : - tr. - pousser peu à peu, serrer de trop près, pousser
près de, rapprocher.
--- Virg. En. 5, 202..
- sŭbūro, ēre, ustum : - tr. - 1
- brûler légèrement. --- Suet. Aug. 68. - 2
- fig. ronger, miner. --- Anthol. 301, 10.
- Suburr-
: voir Subur-
- sŭbus
: dat. et abl. plur. de sus.
- subustus,
a, um : part. passé de suburo; brûlé, qui a des brûlures.
- subvăs,
ădis, m. : seconde caution. --- XII Tab. d. Gell. 16,10, 8.
- subvectĭo,
ōnis, f. [subveho] : transport [par eau, par charroi, etc.]. --- Cæs. BG. 7, 10, 1 ; Liv. 44, 8; Tac. An. 13, 51.
- subvectio
frumenti, Tac. An. 13, 51 : arrivage du blé.
- subvecto,
āre [subveho] : - tr. - transporter, charrier. --- Virg. En. 11, 131 ; Tac. An. 15, 43.
- subvectŏr, ōris, m. : qui transporte [par eau]. --- Avien. Descr. 199.
- subvectus
:
1
- subvectus, a, um : part. passé de subveho.
2
- subvectŭs, ūs, m. : transport (par eau). --- Tac. An. 15,
4.
- subvĕho,
ĕre, vexi, vectum : - tr. - 1
-
transporter de bas en haut, en remontant; remonter (un
fleuve). - 2
- transporter
par eau, en remontant un fleuve.
- contra
qui subvehat orbem, Lucr. 5, 515 : (courant inférieur) qui pousse le
globe en sens contraire. --- Virg.
En. 11, 478 ; Liv. 9, 23, 10 ; 22, 16, 4.
- subvehere
frumentum flumine Arari navibus, Cæs. BG. 1, 16, 3 : faire transporter
le blé par eau en remontant la Saône. --- Cæs. BG. 1, 48, 2 ;
Virg. En. 8, 58 ; Liv. 24, 40, 2.
- Germanicus ...
Nilo subvehebatur, Tac. An. 2, 60 : Germanicus était transporté sur le
Nil (= remontait le Nil).
- ad arces subvehi : être transporté en char à la citadelle.
- ad Palladis arces
subvehitur, Virg. En. 11, 478 : à la citadelle de Pallas, (la
reine) arrive en char. --- cf. Ov. M. 8, 796.
- subvello, ĕre, vulsum : - tr. - épiler par-dessous. --- Scip. d. Gell. 7, 12, 5; Lucil. S. 7, 12.
- subvēlo, āre : - tr. - voiler légèrement. --- Aug. Arbit. 2, 14, 38.
- subvĕnĭo,
īre, vēni, ventum : - intr. - 1
- survenir, se présenter. - 2
- venir au
secours, aller au secours de, aider (qqn, alicui). - 3
- remédier à, secourir contre.
- fut. arch. subvenibo Pl. Men. 1009.
- aliud
etiam in eo mirabile, quod tantundem (salis) nocte subvenit, quantum
die auferas, Plin. 31, 73 : il y a encore une chose admirable en cela :
il survient autant de sel la nuit qu'on en enlève pendant le jour.
- mihi
sero quidem, serio tamen subvenit ad auxilium civile decurrere, Apul.
M. 3, 29, 1 : l'idée me vint alors, un peu tard, mais tout de bon, de
recourir à la protection publique.
- priusquam
ex castris subveniretur, Sall. J. 54, 10 : avant que le secours arrivât
du camp.
- subvenire alicui,
Cæs. BG. 5, 35 : venir au secours de qqn. --- cf. Hirt. G. 8, 19.
- ac
mihi Barba Cassius subvenit, custodes dedit, Cic. Att. 13, 52 : mais
Barba Cassius vint à mon aide et me donna des gardes.
- passif impers. priusquam ex castris subveniretur, Sall. J. 54, 10 : avant qu’un
secours fût venu du camp. --- cf. Liv. 23, 14; 29, 25 ; 34, 18 11.
- subvenire patriæ,
Cic. Fam. 10, 10, 2 : secourir la patrie. --- cf. Cic. Verr.
4, 37; Clu. 4, etc.; Cæs. BG. 7, 32;
7, 50; Liv. 10, 26, 1, etc.
- in
eum locum res deducta est, ut, nisi qui deus vel casus aliquis
subvenerit, salvi esse nequeamus, Cic. Fam. 16, 12 : les choses
en sont à ce point qu'à moins d'intervention divine ou d'un coup du
sort rien ne peut nous sauver.
- mihi subveniendum est, Tac. An. 14 : c’est à moi
qu’il faut venir en aide.
- Apollo,
quæso, subveni mi atque adjuva, confige sagittis fures thensaurarios,
Plaut. Aul. 394 : Apollon, je t'en conjure, viens à mon secours, perce
de tes traits ces voleurs de trésors.
- subvenire tempestati, Cic. Off. 1, 83 : combattre la tempête.
- subvenire necessitati, Cic. Off.2, 56 : remédier à la
nécessité. --- cf. Cic. Att. 16, 14, 4; Tac. An. 15, 68, etc.
- alicui subvenire quominus, Tac. An. 4, 51 : venir au secours de qqn pour empêcher que.
- sperabam
fore ut omnes inflammati odio, excitati dolore, armis, equis, viris D.
Bruto subveniremus, Cic. Phil. 8, 21 : j'espérais que nous tous,
enflammés par la haine, stimulés par le ressentiment, nous irions au
secours de D. Brutus avec des armes, des chevaux et des hommes. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 534; éd. Peeters France.
- subventĭo, ōnis, f [subvenio] : secours, aide. --- Cassiod. Var. 12, 28.
- subvento,
āre : - intr. - accourir au secours (de qqn, alicui). --- Pl. Rud. 231.
- subventŏr, ōris, m. : qui se porte au secours de. --- Inscr. Orel. 6 ; 3766.
- subventrīlĕ, is, n. : ventre (de lièvre). --- M.-Emp. 28.
- subventūrus, a, um : part. fut. de subvenio.
- subverbustus,
a, um [sub + verbera + ustus] : roué de coups, qui a
la peau enflammée de coups. --- Pl. d. Fest. 309 ; Tert. Pall. 4.
- subvĕrĕor,
ēri : - intr. - craindre un peu, appréhender un peu. . --- Cic. Fam. 4, 10, 1.
- subverslo, ônis, f. [subverto] : renversement, destruction, ruine. --- Arn. 1, 8; fig. Arn. 5, 13.
- subverso,
āre [subverto] : - tr. - renverser [fig.], ruiner. --- Pl. Curc. 484.
- subversŏr,
ōris, m. : - 1
- celui qui renverse, qui abolit. --- Tac. An. 3, 28. - 2
- destructeur. --- Alcim. 2, 75.
- subversus,
a, um : part. passé de subverto; renversé, abattu, ruiné.
- subverto
(subvorto, arch.), ĕre, verti, versum : - tr. -
1
- mettre sens dessus dessous, retourner,
renverser. --- Suet. Ner. 47; Cal. 34.
- subvorsi montes, Sall. C. 13, 1 : montagnes renversées, aplanies.
- subvertere pedem, Hor. Ep 1, 10, 43 : faire tourner
le pied.
- cui
non conveniet sua res, ut calceus olim si pede major erit, subvertet,
si minor, uret, Hor. Ep. 1, 10, 42 : la richesse qui n'est pas faite
pour nous est une chaussure trop grande qui fait tomber, ou trop petite
qui blesse.
2
- fig. bouleverser, ruiner, détruire, anéantir. --- Lucr.
5, 1136 ; Sall. C. 10, 4; Tac. An. 2, 36; 4, 30; Quint. 7, 7, 6, etc.
- avaritia
fidem, probitatem ceterasque artes bonas subvertit; pro his superbiam,
crudelitatem, deos neglegere, omnia venalia habere edocuit, Sall. C.
10, 4 : l'avarice détruisit la loyauté, la probité et toutes les autres
vertus; à leur place ce fut l'orgueil, la cruauté, le mépris des dieux,
la v&nalité qu'elle enseigna. --- trad. Alfred Ernout, éd. les belles lettres.
- subvespertīnus ventus, m. : le vent du couchant. --- Veg. Mil. 4, 38.
- subvespĕrus,
i, m. : vent du couchant. ---
Vitr. 1, 6, 19.
- subvestĭo,
īre : - tr. - couvrir en dessous. ---
Dracont. 1, 642.
- subvexi
: parf. de subveho.
- subvexus,
a, um [subveho] : qui s’élève en pente
douce. --- Liv. 25, 36, 6.
- subvīlĭcus
(subvillĭcus), i, m. : sous-intendant [d’un domaine].
--- Inscr. Orel. 2860.
- subvindĭco,
āre : - tr. - garantir un peu. --- Corip. Johan. 5,
742.
- subvĭrĭdis,
e : verdâtre. --- Plin. 25, 113.
- (Lebaigue
P. 1214)
- subvolo,
āre : - intr. - s’élever en volant.
- in cælestem locum
subvolare, Cic. Tusc. 1, 40 : s’élever vers la région céleste.
- subvoltŭrĭus
: c. subvulturius.
- subvolvo,
ĕre : - tr. - rouler de bas en haut,
élever. --- Virg. En. 1, 424.
- subvor-
: voir
subver-
- subvulsus
(subvolsus), a, um : part. p. de subvello.
- subvultŭrĭus,
a, um : grisâtre [un peu de la
couleur du vautour]. --- Plaut. Rud. 423.
- Subzupara,
æ, f. : ville de Thrace. --- Anton.