===> Dico
- Ælāna, æ, f. :
Elana (ville d'Arabie Pétrée). --- Plin. 6, 156.
- Gaffiot
P. 72-74 ; (Lebaigue
P. 38).
- Ælānitĭcus
sinus, Plin.
5, 65
: golfe Elanitique.
- Æliāna,
æ, f. : ville du Pont. --- Not. Imp.
- Ælĭānus,
a, um : d'Elius. ---
Cic. Br. 206.
- Ælĭānæ oratiunculæ
: les discours d'Elius Tubéron.
- Ælĭānum jus : recueil
de lois composés par Sextus Elius.
- Ælicē,
ēs, f. : ville de l'Afrique. --- Ant.
- ælĭnŏs,
i, m. : chant funèbre, chant de lamentation. ---
Ov. Am. 3, 9, 3.
- gr.
αἴλινος.
- Ælĭus,
ĭi, m. : Elius (nom d'homme).
- lex Ælia : loi Elia.
- Ăēllō,
ūs, f. : Aello. - 1 -
nom d'une Harpye. --- Ov. M. 13, 7101.
- 2
- une chienne
d'Actéon. --- Ov. M. 3, 219.
- gr.
Ἀελλώ, οῦς --- ἄελλα, ης
: ouragan.
- voir Harpyia
- cursu
fortis Aello, Ov. M. 3, 219 : Aello infatigable à la course.
- Strophadum
portubus infidis exterruit ales Aello, Ov. M. 13 : Aello, (harpie)
ailée,
(les) chassa épouvantés des ports peu sûrs des Strophades.
- ælūrus,
i, m. (c. lat. feles)
: chat. --- Gell. 20, 8, 6.
- gr.
αἴλουρος.
- Æmathia,
etc. : c. Emathia.
- æmĭdus,
a, um : enflé. --- P. Fest. 24, 4.
- Æmĭlĭa,
æ, f. : - 1 - la voie
Emilienne.
- 2 - (s.-ent. regio)
l'Emilie (la Gaule Cispadane, contrée d'Italie où passe cette voie,
contrée
située entre le Pô et l'Apennin). --- Mart. 6, 85, 5 ;
10, 12, 1.
- Æmilia
(via) : la voie Emilienne. --- Cic. Fam. 10, 30, 4; Liv.
39, 2.
- voir
Æmilius.
- Æmĭlĭānus,
a, um : Emilien (surnom).
- Æmilianus
vicus : quartier Emilien (à Rome).
- Æmiliāna,
ōrum, n. : faubourg de Rome. --- Varr. R. 3,
2, 6; Suet. Claud. 18, 1.
- prædia
Tigellini Æmiliana,
Tac. An. 15, 40 : propriété de Tigellin dans le faubourg
Emilien.
- Æmĭlĭus
:
1
- Æmilĭus, ĭi, m. : Emile, Emilius (nom d'une grande famille romaine).
- L. Æmilius Paulus : L. Paul-Emile. - a
- il
périt à la bataille de Cannes. - b
- son
fils, de même nom, père adoptif du second Scipion l'Africain et
vainqueur
de Persée.
- au
plur.,
imitemur nostros Brutos... Æmilios, Cic. Sest. 143 : imitons
nos Brutus, nos Emiles.
2
- Æmilĭus, a, um : Emilien, d'Emile.
- (via) Æmilia : la voie Emilienne.
- ratis Æmilia, Prop. 4, 2, 3 : le vaissau de Paul-Emile (qui rapporta
son butin).
- pons Æmilius, Juv. 6, 32 : le pont Emilien.
- Æmilius
ludus, Hor. A. P. 32 : école (de gladiateurs) fondée par un Emilius
Lepidus.
- voir Æmilia.
- Æmon
: voir Hæmon.
- Æmonia
... : voir Hæmonia.
- æmŭla
: voir æmulus.
- æmŭlāmentum,
i, n. (plur.)
: rivalités. --- Ps-Tert. Marc. 4, 10.
- æmŭlantĕr,
adv. : avec le désir d'imiter, avec émulation. --- Tert. Præscr. 40.
- æmŭlātĭo,
ōnis, f. [æmulor] : - 1
-
émulation,
désir d'égaler. - 2 -
rivalité, jalousie,
envie.
- æmulatio
est alicui cum aliquo : qqn désire rivaliser avec qqn.
- Satrius
Rufus, cui non est cum Cicerone æmulatio, Plin. Ep. 1, 5, 11
: Satrius Rufus, qui ne se pique pas de rivaliser avec
Cicéron.
- Ser.
Tullius regnavit annos quattuor et quadraginta ita ut bono etiam
moderatoque
succedenti regi difficilis æmulatio esset, Liv. 1, 18, 8 : Servius
Tullius
régna
quarante-quatre ans si bien qu'il serait difficile pour un successeur
même
bon et modéré de rivaliser avec lui.
- æmulationem
concitare : donner de l'émulation, exciter l'émulation.
- alit æmulatio ingenia, Vell. 1, 17, 6 : l'émulation alimente le
talent.
- æmulatione
: avec émulation, à l'envi.
- æmulatio
alicujus : désir de rivaliser avec qqn. --- Tac.
An. 2, 59 ; Suet. Calig. 19.
- æmulatio laudis,
Nep.
Att. 5, 4 : émulation de gloire.
- æmulatio honoris,
Tac. Agr. 21
: rivalité
d'honneur. --- cf. An. 2, 44 ; H. 2, 49.
- vitiosa
æmulatione, quæ rivalitati similis est, Cic. Tusc. 4, 56
: avec une
mauvaise émulation qui ressemble à la rivalité dans l'amour. --- cf.
Liv.
26, 38, 9; 28, 40, 9, etc.; Tac. Agr. 9 ; H. 1.65 ; 2, 30, etc.
- æmulatio cum
aliquo, Tib. 11 : rivalité avec qqn.
- æmulatio alicujus,
Suet. Ner. 23 : jalousie à
l'égard de qqn.
- pictura
fallax est, præsertim in æmulatione naturæ, Plin.
25, 8 : la peinture est trompeuse, surtout dans l'imitation de
la
nature.
- æmŭlātŏr,
ōris, m. : - 1 - qui
cherche à égaler, à
imiter. - 2 - rival. --- Tac.
H. 3, 66.
- æmulator
Catonis, Cic. Att.
2, 1, 10 : qui se pique d'imiter Caton.
-
discipulus dei æmulatorque,
Sen. Prov. 1, 5 : [le sage] disciple et émule de Dieu.
- æmŭlātrix,
īcis, f. : celle qui rivalise. --- Cassiod. 7, 5.
- æmulatus
:
1
- æmŭlātus, a, um : part. passé de æmulor.
2
- æmŭlātŭs, ūs, m. : rivalité, jalousie.
- ne æmulatus ageret, Tac. An. 13, 46 : pour qu'il ne devînt
pas son rival.
- æmŭlo,
āre : c. æmulor, āri. --- Apul. M. 1, 23,
- æmŭlor,
āri, ātus sum [æmulus] : - tr. et intr. - être émule [en
bonne et mauvaise part]
1
- chercher à égaler, rivaliser avec.
- cum
aliquo æmulari (æmulari alicui, æmulari aliquem) : être rival de
qqn,
rivaliser avec qqn, entrer en concurrence avec qqn.
-
excitare ad æmulandum, animos, Liv. 26, 36. 8 : exciter les
cœurs à l'émulation.
- æmulari aliquem :
chercher à
égaler qqn. --- Nep. Ep. 5, 6; Curt. 8, 4, 23; Quint. 10, 2,
17; Tac. An. 3, 30; 6, 22.
- æmulari aliquid,
Cic. 63
: rivaliser avec qqch. --- cf. Liv. 1, 18,
2.
-
ad æmulandas virtutes Liv. 7, 7, 3, [exciter] à égaler les vertus.
--- cf. 3, 61, 11.
-
æmulari alicui :
rivaliser avec
qqn. --- Quint. 10, 1, 122; Just. 6, 9, 2.
- æmulari
utile est, Cic. Tusc. 4 : l'émulation est utile.
- iis æmulari, qui ea habent, quæ nos habere cupimus, Cic. Tusc. 1, 19
:
jalouser
ceux qui possèdent ce que nous désirons avoir.
- excitare
ad æmulandum animos primum equestris ordinis, dein reliquæ plebis,
Liv.
26 : exciter d'abord l'émulation des chevaliers, puis celle des autres
citoyens.
- feruntur
hæc (siccata mala) pomis recentibus æmulari, Pallad. 4, 10, 8 : ces
pommes desséchées passent pour valoir les fruits frais.
- basilicæ
uvæ Albanum vinum æmulantur, Plin. 14, 30 : les vignes basiliques
donnent un vin qui rivalise avec celui d'Albe.
2
- être jaloux,
envier.
- æmulari alicui,
Cic. Tusc. 1, 44 : être jaloux de qqn.
- Pindarum æmulari, Hor. O. 4, 2, 1 : marcher sur les traces de Pindare.
- quoniam æmulari non licet, nunc invides, Plaut. Mil. 839 :
puisque tu
ne peux
pas
nous imiter, te voilà maintenant jaloux.
- meas
æmulor umbras, Prop. 2, 34, 19 : je suis jaloux de mon ombre.
- æmulari + inf. : chercher à l'envi à.
- pleraque
municipia et coloniæ æmulabantur corruptissimum quemque adulescentium
pretio inlicere, Tac. H. 2, 62 : la plupart des municipes et des
colonies
cherchaient
à l'envi à attirer les plus corrompus des adolescents en les payant.
3
- péj.
rivaliser.
-
æmulari vitiis, Tac. An. 12, 64 : rivaliser de vices.
- æmulari cum aliquo,
Liv. 28, 43, 4
: être rival de qqn.
- æmŭlus,
a, um :
1
- qui cherche à imiter, à égaler [en
bonne et mauv. part]
- le plus souvent pris subs.
au masc. ou au fém.
- æmulus alicujus :
émule de qqn. --- Cic.
Br. 108; Sall. J. 85, 37; Liv. 34, 32, 4.
- æmulus alicujus rei : émule de qqch. --- Cic. Mur. 61;
Cæl. 34; Phil. 2, 28;
Tusc. 4, 7; Liv. 7, 26, 12; 21, 41, 7, etc.
- mihi
es æmula, Plaut. Rud. 240 : tu es comme moi (tu as les mêmes
sentiments que moi).
- magnis
amnibus æmula corpora, Lucr. 2, 296 : corps
rivaux des grands fleuves [c.-à-d. qui les égalent par leurs
effets; il
s'agit des vents].
- dictator
Cæsar summis oratoribus æmulus, Tac. An.
13, 3 : César le dictateur, rival (égal) des plus grands
orateurs.
- tibia
tubæ æmula, Hor. P. 203 : la flûte rivale (égale) de la
trompette.
2
- rival,
adversaire.
- Parthi
Romani imperii æmuli, Tac. An. 15, 13
: les Parthes rivaux de l'empire romain.
- Civili
æmulus, Tac. H.
4, 18 : adversaire de Civilis.
- æmulus
Triton, Virg. En. 6, 173 : Triton jaloux.
- æmula
senectus, Virg. En. 5, 415 : la vieillesse jalouse.
- æmulus : rival en
amour. --- Cic.
Verr. 5, 82.
- tuus
æmulus, Cic. Verr. 5, 133 : ton rival.
- æmulus
prætoris, Cic. Verr. 5, 110 : rival du
préteur. --- cf. Att. 6, 3, 7; Catul. 71, 3; Hor. O.
4, 1, 18: liv. 30, 14, 1.
- Carthago
imperii Romani æmula, Sall. C. 10 : Carthage, rivale de Rome.
- Platonis æmulus exstitit : il fut le rival de Platon.
- æmulus
regni, Curt. : compétiteur au trône.
- si
nulla subest æmula, languet amor, Ov A. A. 2 : s'il n'y a pas de
rivale,
l'amour languit.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Æmus
(Hæmus), i, m. : l'Hémus (mont de Thrace).
- Æmyndus,
i, f. : île
du golfe Céramique. --- Plin. 5, 134.
- ăēna
(ăhēna), æ, f. : chaudière.
--- Plin. 8, 192; 24, 111.
- Ænarē,
ēs, f. : Enaré (île de la mer Egée). --- Plin. 5, 137.
- Ænarĭa,
æ, f. : Enaria (île voisine de la Campanie, auj. Ischia. ---
Cic. Att. 10, 13, 1; Liv. 8, 22, 6; Suet. Aug. 92;
Paul. ex Fest. p. 20.
- Ænēa
(Ænīa), æ, f. : Enéa (ville
de
Macédoine,
fondée par Enée). --- Liv. 40. 4,
9; 44, 10, 7.
- Ænēātes,
ĭum, m. : les habitants d'Enéa. --- Liv.
40, 4, 4.
- Ænēātĭcus,
a, um : d'Enéa. --- Plin. 16, 197.
- Ænĕădæ,
ārum (Ænĕădūm), m. : - 1
-
les Enéades (compagnons
ou descendants d'Enée). --- Virg. En. 7, 616. - 2
- les
Enéades (les Romains). --- Virg. En. 8, 648.
- gén.
plur. Aeneadūm, Lucr.
1, 1; Ov. Tr. 2, 261.
- au sing. Ænĕădēs, æ, m. : Enéade (fils
ou descendant d'Enée). --- Virg. En. 9, 653.
- Ænĕānĭcus,
a, um : descendant d'Enée. --- Apul. d. Prisc. Vers.
Æn. 5, 99.
- Ænēās,
æ, m. : Enée (prince
troyen, fils
de Vénus et d'Anchise, héros de l'épopée de Virgile, ancêtre des Romains).
- voc. Ænea; acc. Æneam (Ænean); dat. Æneæ; abl. Ænea.
- gr.
Αἰνείας, ου.
- Æneæ
solvuntur frigore membra, Virg. En. 1 : les membres d'Énée se
paralysent
de froid.
- quid
miserum, Ænea, laceras? Virg. En. : Enée, pourquoi déchires-tu un
malheureux?
- dominum Ænean in regna recepit, Virg. En. 4 : elle a accepté Énée
comme maître
dans notre royaume.
- voir
hors site : Enée.
- Ænēātes,
ĭum (um), m.: voir Enea.
- Ænēātĭcus,
a, um : voir Enea.
- ăēnĕātŏr
(ăhēnĕātŏr), ōris, m. : sonneur de trompette,
un trompette. --- Sen. Ep. 84, 10; apoc.
12, 1. Suet. Cæs. 32. Tert. de cor. 11. Amm. 24, 4, 22.
- Aeneatores
cornicines dicuntur, id est cornu canentes, Paul. ex Fest. p. 20.
- ăēnĕātus,
a, um : écrit ou gravé sur l'airain. ---
Inscr.
- Ænei,
ōrum, m. : habitante d'Enus [Thrace]. --- Liv. 37,
33.
- Ænēis,
ĭdis (ĭdis), f. (acc. -ida) : l'Enéide (poème de Virgile). ---
Ov. Tr. 2, 533; Stat. Th. 12; Gell. 17, 10.
- voir
hors site : Enéide.
- Ænēĭus,
a, um : d'Enée. --- Virg En. 7, 1; Ov. M. 14, 581; id. F. 4,
799; Stat S. 5, 3, 37.
- ăēnĕŏlus,
a, um : de bronze, d'airain. --- Petr. 73,
5.
- Ænēsi,
ōrum, m. : les compagnons d'Enée. --- Paul. ex Fest.
p. 20.
- ăēnĕus
(qqf. ăhēnĕus), a, um : - 1 -
d'airain, de bronze. --- Cic. Off. 3, 38. - 2 - de la
couleur
de
bronze. --- Suet.
Ner. 2. - 3 - dur
(comme l'airain), solide,
inébranlable.
- ahenea
proles, Ov. M. 1 : l'âge de bronze.
- ăēneus
ut stes, Hor. Sat. 2 : pour qu'on t'élève une statue d'airain.
- ăēnea
barba, Suet. Ner. 2 : barbe couleur de bronze.
- ăēnea
turris, Ov. : tour inébranlable.
- Ænīa,
æ, f. : c. Ænea.
- Æniānes,
um (Ænienses, ĭum), m. : habitants d'Enia (ville de Thessalie). ---
Cic. Rep 2, 8.
- Ænianum
sinus, Liv. 28, 5, 15 = Maliacus sinus.
- Ænidēs,
æ, m. : - 1 - fils
d'Enée. --- Virg. En. 9, 653. - 2
- un descendant
d'Enée (roi de Propontide).
- Ænidæ,
ārum, m. : les habitants de Cyzique (cité fondée par un fils d'Enée).
---
V.-Fl. 3, 4.
- ænigma,
ătis, n. :
- gr.
αἴνιγμα, ατος.
- dat.-abl.
plur. ænigmatis, cf.
Char. 123, 3.
1
- énigme. --- Quint. 6,
3, 51; Gell. 12, 6, 1.
2
- allégorie
un peu obscure. --- Cic. de Or. 3, 167; Quint. 8, 6, 52.
3
- énigme,
obscurité. --- Cic. Div. 2, 64; Juv. 8. 50.
- ænigmata somniorum, Cic.
Div. 2, 64 : énigmes des songes.
- ænigmata legum, Juv. 8, 50
: obscurité des lois. --- Vulg. Num. 12, 8; 1 Cor.
13, 12.
4
- mystère
(païen). --- Arn.
3, 15.
- ænigmătĭcē,
adv. : d'une façon énigmatique. --- Ps.-Sen.
Paul. 13.
- ænigmătista
(ænigmătistēs), æ, m. : celui
qui déchiffre des
énigmes. --- Sid. Ep. 8, 16, 4.
- Ænii,
iōrum, m. : habitant d'Enus [Thrace]. --- Liv.
37, 33.
- Æningia,
æ, f. : île de l'Océan septentrional. --- Plin. 4,
96.
- ăēnĭpēs
(ăhēnĭpēs), ĕdis : au pied de bronze, qui a des pieds
d'airain. --- Ov.
H. 6, 32.
- Ænĭus,
a, um : d'Enius (ville de Thrace).
- Ænii,
ōrum, m. : les habitants d'Enius.
- Ænnum,
i, n. : Ennum (promontoire d'Egypte). --- Mel.
- Aēnŏbarbus
(Ahēnŏbarbus), i, m. : Ahénobarbus
(surnom de la
famille Domitia). ---
Suet. Ner. 1.
- Ænona,
æ, f. : Enona (ville de Liburnie). --- Plin. 3,
140.
- Ænos
: voir Ænus.
- aēnŭlum,
i, n. : petit vase
d'airain. ---
P. Fest. 28, 4.
- ăēnum
(ăhēnum), i , n. (s.-ent. vas) : chaudron, marmite.
--- Virg. En. 1, 213.
- voir
hors site : ahenum.
- ænus
:
1
- ăēnus (ăhēnus), a, um : - 1 -
d'airain,
de bronze. ---
Lucr. 1, 316. - 2 -
solide (comme l'airain),
indestructible, invincible. - 3 -
dur (comme
l'airain), inflexible.
- ăēna manu, Hor. O. 1, 35, 19
: d'une main de fer.
- ăēna
corda St. Th. 3, 380
: cœurs d'airain [inflexibles].
- ăhēna
(ăēna), æ, f. : Vitr. vase (pour délayer les couleurs).
- ăēnum
(ahenum), i , n. (s.-ent. vas) : voir ăēnum
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
2
- Ænus (Ænos), i : - a
-
fém.
Enus (ville de Thrace). ---
Mel. 2, 2, 8;
Plin. 4, 11, 18, § 43; Cic. Fl. 14; Liv. 31, 16 4. - b
- masc.
l'Enus (fleuve de Rhétie, auj. l'Inn). --- Tac. H. 3, 5.
- gr.
Αἴνος.
- hac
classe Crassus ab Æno in Asiam navigavit, Cic. Fl. : avec cette
flotte,
Crassus est passé de la ville d'Énus en Asie.
- Ænuscabalēs,
is, m., source en Arabie. --- Plin. 6, 158.
- Æŏles,
um (Æŏlenses, ĭum), m. : les Eoliens(peuple de l'Asie Mineure).
- gr.
Αἰολεῖς.
- Æŏlenses,
ium, m. --- Serg. 476, 16, et Æŏles, um, m. --- Cic.
Flac. 27.
- Æŏlĭa, æ,
f. : Eolie. - 1 - contrée de l'Asie
Mineure. --- Cic. Div. 1, 3; Nep. Con. 5. - 2
- résidence d'Eole,
dieu des vents. ---
Virg. En. 1,
52.
- gr.
Αἰολία.
- Æŏlĭæ,
insulæ, et Æŏlĭæ, ārum, f. : îles
Eoliennes. --- Plin. 3, 92, sq.
- Æŏlicus,
a, um : des
Eoliens, éolien. --- Plin. 6, 7; Quint. 1, 4, 7;1, 7,
27; 8, 3, 59.
- (Lebaigue
P. 38 et P. 39)
- gr.
Αἰολικός.
- Æolica
ratio, Quint. : le dialecte éolien.
- Æŏlĭcus versus : vers
saphique. --- T.-Maur. 2148.
- Æŏlĭdæ,
ārum (um), m. : Eoliens
[anciens
habitants de la Thessalie]. --- Luc. 6, 384.
- Æolides
:
1
- Æŏlĭdēs, æ, m. : fils d'Eole ou
descendant d'Eole. --- Ov. M. 12, 26; Ib. 47, 3.
- gr.
Αἰολίδης.
2
- Æŏlĭdes, um = Æoles : les Eoliens. --- * Vell. 1, 4,
4.
- Æŏlis,
ĭdis, f. : - 1
- Eolienne,
Thessalienne. --- Ov. M. 11, 579. --- H. 11, 34.
- 2 - l'Eolie (contrée
de l'Asie Mineure). --- Liv. 33, 38, 3;
37, 8, 12; Plin. 5, 103.
- gr.
Αἰολίς, ίδος.
- Æŏlĭus,
a, um : - 1 - des
Eoliens. --- Ov.
M. 6, 116;
Plin. 36, 154; Sil. 14, 233 . - 2
- d'Eole
(dieu des vents). ---
Ov. Am. 3,
12, 29; Tib. 4, 1, 58.
- gr.
Αἰόλιος.
- Æŏlus,
i, m. : - 1 - Eole (dieu
des vents). ---Virg. En. 1, 52 ;
Ov. M. 14, 224. -
2
- Eole (roi de Thessalie). ---
Serv. En. 6,
585.
- gr.
Αἴόλος --- αἰόλος :
qui se meut sans cesse.
- æōn,
ōnis, m. : éon (nom
donné par
l'hérésiarque Valentin à des êtres imaginaires et immortels,
personnifiant
une abstraction : la science, la sagesse, la raison ...). --- Tert. Præscr.
7.
- gr. αἰών.
- Æopŏlĭum,
ĭi, n. : Eopolium (ville de Sarmatie). --- Plin. 4, 49.
- Æphĭtus
: voir Æpytus.
- æpulum
= epulum
- Æpy,
n. : Epy (ville de Messénie). --- Stat. Th.
4,180.
- gr. Αἰπύ,
τό.
- Æpytus,
i, m. : roi
d'Arcadie. --- Ov. M. 14, 613.
- Æpytĭus,
a, um : d'Epytus, d'Arcadie. --- Stat. Th. 9, 847.
- æquābĭlis,
e [æquo] :
1
- qui
peut être égalé à.
- vis
hostilis cum istoc fecit meas opes æquabiles, Plaut. Cap. 302
: la loi de la guerre a rendu ma condition égale
à la sienne.
2
- égal
à soi-même en toutes ses parties, régulier,
uniforme, uni.
- tractus
orationis æquabilis, Cic. de Or. 2 : style coulant et uni.
- par
(s.-ent.
est jus),
quod
in omnes æquabile
est, Cic. Inv. 2, 22, 68 : l'équité donne un droit égal à tous.
- æquabilis
satio, Cic. Verr. 3, 112 : ensemencement régulier.
- æquabilis
motus,
Cic. Nat. 2, 23 : mouvement uniforme.
- æquabile
genus orationis, Cic.
Off. 1, 3 : style égal.
- æquabilis
amnis, Cic. : fleuve d'un cours égal.
- corporis
habitus æquabiles, Cic. : mouvements de corps réglés (mesurés).
- æquabilis
fama, Sall. : réputation qui ne se dément pas.
- patientia
se æquabilem præbeat, Cic. Tusc. 2 : que notre patience ne soit
jamais
en défaut.
3
- égal, impartial, juste.
-
prædæ partitio, Cic.
Off. 2, 40 : répartition égale (impartiale) du butin.
- jus
æquabile, Cic.
Off. 2, 42 : droit égal pour tous.
- æquabilis cunctis
vitæ officiis, Tac. H. 4, 5 : égal à lui-même dans tous les
devoirs de la
vie.
- æquabilis in suos,
Tac. An. 6, 31
: juste envers les siens.
- nihil
ea juris dictione æquabilius, Cic. Att. 5, 20 : rien de plus équitable
que cette juridiction.
- (rei
publicæ status) æquabilis in
omnes ordines civitatis, Cic. Rep. 2, 62 : (forme de
gouvernement) qui
maintient les principes d'égalité à l'égard de tous les ordres de
l'état.
- æquabilis
compensatio et juris et officii et muneris, Cic.
Rep. 2, 57 : égalité dans la répartition (fixation) des
droits, des
devoirs, des fonctions.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- æquābĭlĭtās,
ātis, f. [æquabilis] :
1
- égalité,
uniformité, régularité.
- æquabilitas in omni
vita, Cic. Off. 1,
90 : unité [du caractère] dans toute la
vie.
- æquabilitas motus,
Cic. Nat. 2, 15
: régularité d'un mouvement.
2
- équité,
impartialité.
- æquabilitas decernendi,
Cic. Mur. 41 : impartialité des arrêts.
- æquabilitatis
conservatio, Cic. de Or. 1, 188 : maintien d'une justice
égale pour tous.
3
- égalité civile, égalité entre citoyen.
- hæc
constitutio habet æquabilitatem quandam magnam, Cic. Rep. 1, 69
: cette constitution
comporte l'égalité à un haut degré.
- ipsa
æquabilitas est iniqua, cum
habet nullos gradus dignitatis, Cic. Rep. 1, 43 : l'égalité
même est
injuste, quand elle ne comporte pas des degrés de mérite (de
considération).
- æquābĭlĭtĕr,
adv. : d'une
manière égale,
uniforme, régulière. --- Cato, Ag.
103.
-
frumentum æquabiliter emere ab omnibus Siciliæ civitatibus,
Cic. Verr.
5, 52 : acheter le blé également à toutes les villes de Sicile.
- æquabiliter in
omni sermone fusum (genus facetiarum), Cic. de Or. 2, 218
: (sorte de
plaisanteries) esprit répandu également dans tout le discours.
- æquabiliter in
rem publicam, in privatos... in suos inruebat, Cic. Mil. 76
: il fonçait
indistinctement sur le gouvernement, sur les particuliers..., sur les
siens.
- æquabilius atque constantius sese res humanæ haberent,
Sall. C. 2 :
les affaires humaines auraient plus de régularité et de durée. ---
cf. Tac. An. 15, 21.
- æquævus,
a, um [æquus-ævum] : - 1
- du même âge. - 2 -
aussi ancien, aussi
vieux.
- æquævum
ab humo miserans attollit amicum, Virg. En. 5, 452 : en s'apitoyant sur
son ami, du même âge que lui, il le relève de terre.
- avec
dat. - lotos æquæva
Urbi, Plin. 16, 236 :
lotus
aussi ancien que
Rome.
- urbs æquæva polo, Claud. : ville
qui doit vivre aussi longtemps que le
monde.
- æquālis,
e :
1 - égal, uni, de
niveau.
- mons æquali dorso continuus, Tac. An. 4 : montagne dont la crête
était de
niveau.
- ne
non æqualis (terra) ab omni parte foret, Ov. M. 1 : de peur que la
terre
ne fût égale dans toutes ses parties.
- per
loca æqualia, Sall. J. 79, 6 : à travers un terrain uni. --- cf.
Cato, Agr. 162, 2; Ov. M. 1, 34; Liv. 9, 40, 2.
2 - égal en
grandeur,
semblable, pareil,
proportionné à.
- gloria
tua cum multis æqualis est, Sall. : ta gloire est comparable à celle
de beaucoup d'autres.
- virtutes
sunt inter se æquales, Cic. de Or, 1 : les vertus sont égales entre
elles.
- pars
pedis est æqualis alteri parti, Cic. Or. 56 : partie du pied
(métrique)
égale à l'autre.
- intervallis
æqualibus, Cic. de
Or. 3, 185 : par des intervalles égaux.
-
partem pedis æqualem esse
alteri parti (necesse est) Cic. Or. 188 : (nécessairement) une
partie du
pied est égale à l'autre [en métrique].
- quod
editissimum inter æquales tumulos occurrebat oculis, Liv. 7, 24, 8
: ce qui se présentait
à leurs regards comme dominant une chaîne de collines de même hauteur.
- paupertatem
divitiis esse æqualem, Cic. Leg. 2, 25 : [nous voudrions]
que la pauvreté fût l'égale de la richesse.
- æqualium
intolerans, Tac.
H. 4, 80 : ne pouvant supporter ses égaux.
- sunt
virtutes æquales, Cic.
de Or. 3, 55 : les vertus sont égales [entre elles]. ---
cf. 1, 83; Læl. 32;
Fin. 4, 55.
- lingua
aUt moribus æquales Liv. 40, 57, 7, peuples, que la
langue et les mœurs mettent sur le pied d'égalité.
3 - égal en durée,
de
même âge que, contemporain.
- æqualis
alicujus (alicui) : de même âge que qqn.
- alicujus
æqualis, Cic. Balb. 9 : du même âge que qqn.
-
meus æqualis, Cic. de Or. 1, 117 : du même âge que moi.
-
æqualis temporum illorum, Cic. Div. 1, 39 : contemporain de
cette époque-là.
- æqualis temporibus
illis, Liv. 8,
40, 5 : contemporain de cette époque-là.
- Q.
Maximum senem adulescens ita dilexi, ut æqualem, Cic. Sen. 4 :
adolescent,
j'ai aimé un vieillard, Q. Maximus, comme on aime quelqu'un de son âge.
- Aristides æqualis fere fuit Themistocli, Nep. Arist. 1 : Aristide fut
presque le
contemporain de Thémistocle.
- Livius
(Andronicus) Ennio æqualis fuit, Cic. Brut. 18 : Livius (Andromicus)
contemporain
d'Ennius.
- cum
ea (= arbore) cupressus æqualis, Plin. 16 : un cyprès du même âge que
cet arbre.
- sacra æqualia Urbi, Liv. : cérémonies aussi vieilles que Rome.
- ne
istuc Juppiter sirit ( = siverit) urbem in æternum conditam fragili
huic
et mortali corpori æqualem esse, Liv 28 : puisse Jupiter ne pas
permettre
que la ville fondée pour toujours ** ait une durée de vie égale à
mon corps fragile et mortel** = ait la durée de vie du mortel
fragile
que je suis.
- ducebat
exercitum æqualem stipendiis suis, Liv. : il commandait une armée qui
avait fait avec lui toutes ses campagnes.
- æqualis
memoria, Cic. : souvenirs contemporains.
- studiorum
agitatio vitæ æqualis fuit, Cic. CM 23 : leur activité
studieuse dura autant que leur vie.
- ejus
benevolentia in populum
Romanum est ipsius æqualis ætati, Cic. Phil. 11, 33 : son
dévouement à
l'égard du peuple romain est aussi vieux que lui-même.
- (sacrificium)
æquale hujus urbis Cic. Har. 37 : (sacrifice) aussi vieux que
notre
ville. --- cf. Leg. 2, 9.
4 - égal à
soi-même,
constant, invariable,
uniforme.
- sibi æqualis, Plin. : toujours égal à lui-même.
- cæli
salubritas æqualis, Just. : air d'une salubrité constante.
- æquali
quadam mediocritate, Quint. 10 : d'une médiocrité qui se soutient.
- nil
æquale homini fuit illi, Hor. S. 1, 3, 9 : dans cet homme, il
n'y avait rien d'égal (de constant).
- æquali
ictu, Ov. M. 11, 463 : [frapper l'eau] à coups réguliers.
- æqualis cursus,
Sen. Tranq. 2, 4
: cours
régulier (égal à lui-même).
- æqualis
fuit in tanta
inæqualitate fortunæ, Sen.
Ep. 104, 28
: il fut toujours égal dans
de si grandes inégalités du sort.
- æqualis et
congruens, Suet. Tib.
68 : ayant un corps régulier et bien proportionné.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- æqualĭtās,
ātis, f. [æqualis] :
1
- égalité de
l'âge.
- æqualitas vestra,
Cic. Br. 156
: le fait que vous êtes du même âge.
- æqualitatis
inter plausus, Phædr. : au milieu des applaudissements de ses
compagnons.
2
- égalité [sous divers rapports],
identité.
-
quis est, qui horum
consensum conspirantem et pæne conflatum in hac prope æqualitate
fraterna noverit, qui... Cic. Lig. 34 : est-il qqn, pour peu
qu'il
connaisse la manière dont leurs sentiments sont concordants et semblent
se confondre, dans cette quasi identité de leurs âmes de frères,
qui...
- virtutibus
exceptis atque vitiis cetera in summa æqualitate
ponunt, Cic. Leg. 1, 38 : pour eux, vertus et vices exceptés,
tout le
reste est absolument identique (indistinct, indifférent, ἀδιάϕορα).
3
- en politique égalité [des
droits, ἰσοτιμία].
- societas
hominum
et æqualitas et justitia, Cic. Leg. 1, 49 : la société humaine
et
l'égalité et la justice. --- cf. Tac. H. 2, 38; An.
1, 4; Plin. Ep. 9, 5, 3.
4
- esprit d'égalité [qui fait qu'un
citoyen ne cherche pas à s'élever
au-dessus des autres illégalement et respecte les droits assurés à
chacun par la constitution]. --- Cic.
Læl. 19.
5
- égalité de surface [surface unie].
- æqualitas maris,
Sen. Ep. 53, 2
: calme de la mer. --- cf. Nat. 1, 5, 3.
- carnes
excrescentes ad æqualitatem reducere, Plin. 30 : égaliser les chairs
en faisant disparaître les excroissances.
6
- égalité
des proportions, harmonie d'une
statue. --- Plin. Ep. 2, 5, 11.
7
- invariabilité,
régularité dans la vie. --- Sen. Ep. 31, 8; Ir.
41, 2.
- æqualitas gaudii,
Sen. Ep. 59, 16
: joie toujours égale.
- æquālĭtĕr,
adv. : également, de niveau, uniformément, pareillement,
équitablement.
- reverentius
et æqualius duci parebant, Tac. H. 2, 27 : ils obéissaient à leur
général
avec plus d'égards et d'une manière plus soutenue.
- frumentum
æqualiter distributum, Cic. Verr. 3, 163 : blé
assigné [comme contribution] par
quantités égales. --- cf. Flacc. 89 ; Com. 53; Nat.
2, 115; Læl. 56; Q. 1,
1, 33; Fam. 11, 20, 3.
-
æqualiter constanterque ingrediens (oratio), Cic. Or. 198
: (style) qui
s'avance à pas égaux..., qui marche à une cadence égale et constante.
- collis
ab summo æqualiter declivis, Cæs. BG. 2, 18, 1
: colline à pente égale
depuis le sommet.
- (tributum) æqualiter ex
censu conferre, Liv. 1, 43, 13 : payer (l'impôt)
proportionnellement à la richesse.
- æquāmĕn,
ĭnĭs, n.
[æquo] : niveau (instrument pour niveler). ---
Varr. d. Non. p. 9, 18.
- æquāmentum,
i, n. : action
de rendre la pareille. --- Non. 3, 26.
- æquănĭmis,
a, um :
indulgent, bienveillant. --- Herm. Past. 2, 51.
- æquănĭmĭtās,
ātis, f. : - 1
- sentiments
bienveillants. --- Ter. Phorm. 34; Ad. 24. - 2 -
égalité d'âme, patience.
--- Sen. Ep.
66, 13; Plin. 18, 123; Lact. 5, 22, 3.
- æquănĭmĭtĕr,
adv. : avec
égalité d'âme, avec sérénité. --- Tert. Patient. 8; Amm. 19,
10.
- æquănĭmus,
a, um : qui a de la patience, dont l'esprit est égal,
mesuré. --- Aus. Id. 3, 10.
- Æquānus,
a, um : d'Equa
(ville de Campanie). --- Sil. 5, 176.
- æquātĭo,
ōnis, f. : égalisation.
- æquatio gratiæ,
dignitatis,
suffragiorum,
Cic. Mur. 47 : nivellement du crédit, du rang, des suffrages.
- æquatio
bonorum, Cic. Off. 2, 73 : répartition égale des biens.
- æquatio
juris, Liv. 8, 4, 3 : égalité de droits.
- æquātŏr,
ōris, m. : inspecteur
ou essayeur (de la monnaie). --- Inscr.
- æquātus,
a, um : part. passé de æquo.
- 1
- uni, égalisé, aplani, nivelé. - 2
- rendu
égal.
- æquatum
mare, Varr. : mer apaisée.
- æquata
mensa, Ov. : table mise d'aplomb.
- æquati
campi montibus, Suet. : plaines élevées au niveau des montagnes.
- domus æquata solo, Quint. : maison rasée.
- domus
flammis æquata (s.-ent. solo), Liv. : maison
détruite par les flammes.
- æquatæ
spirant auræ, Virg. : les vents soufflent d'une haleine égale
(favorable).
- æquatus
cælo : élevé jusqu'au ciel.
- æquato
Marte, Liv. 1, 25 : avec des avantages égaux (sans vainqueurs ni
vaincus).
- æquē,
adv. :
- voir
la grammaire
1
- également, de la même
manière, autant.
- duæ
trabes æque longæ, Cæs. C. 2, 10, 2 : deux poutres de même longueur.
- omnes æque boni viri,
Cic.
Planc. 14 : tous également hommes de bien.
- numquam
dextro (oculo) æque
bene usus est, Nep. Han. 4, 3 : jamais il ne se servit aussi
bien de l'œil
droit.
-
honore non æque omnes egent, Cic. Off. 2, 31 : tout le monde
n'a
pas un égal besoin d'honneur.
- æque
discordia, æque concordia, Tac. Agr. 15 : la discorde aussi bien que
la
concorde.
- avec
et
- eosdem labores non æque graves esse imperatori et militi,
Cic. Tusc. 2, 62 : [il disait que] les mêmes fatigues ne
pèsent pas d'un
poids égal sur le général et sur le soldat. --- cf.
Clu. 195 ; Mur. 28;
Fin. 1, 67; de Or. 3, 50; etc.
- avec ac (atque) - seque ac tu doleo, Cic.
Fam. 16, 21, 7 : je suis
aussi affligé que toi. --- cf. Cat. 3, 29; Fin. 1,
67, etc.
- nihil æque
atque illam veterem judiciorum gravitatem requirit, Cic. Cæcil. 8
: il
n'y a rien qu'il réclame autant que cette ancienne gravité des
tribunaux
- æque
ac si : autant que si. --- Cic. Sull. 51 ; Fin, 4,
65; Fam. 13, 43, 2;
Nep. Eum. 5, 6.
- pius
deis immortalibus æque ac si Manlius, collega ejus, devoveretur, Liv.
10 : pieux aux Immortels, autant que si c'eût été Titus Manlius, son
collègue, qui se fût dévoué.
- æque
est ac si (aquam) in puteum conjicias, Petr. 42 : c'est exactement
comme
si on jetait (de l'eau) dans un puits.
- aeque
quam : autant que. --- Plaut., Liv., Sen., Tac., Plin.
- æque
ut : autant que. --- Ps.
Varr. Sent. 26; Cic. Phil. 2, 94; Plin. Ep. 1, 20, 1; Plin. 34, 165.
- æque
ut quasi, Plaut. : de même que si, tout comme si.
- avec cum - æque
mecum, Plaut. As. 332 : autant que moi. --- cf.
Ep. 648 ; Ter. Phorm. 1032 ; Quint. 9, 4, 126.
- suivi
de l'abl.
- æque hoc, Plaut. Amp. 293 : autant que lui.
--- cf. Asin. 493; Curc. 141; Plin. 35, 17.
- nullus
est hoc meticulosus æque, Plaut. : il n'est personne d'aussi timide
que
lui.
- æque
ajouté au compar. - homo me miserior nullust æque, Plaut.
Merc.
335 : d'homme plus malheureux que moi, il n'y en a pas au même
degré.
- æque
magnum : aussi grand.
- æque
non dubium, Plin. : il est tout aussi certain.
- gloriam
bonus et ignavus æque sibi exoptant, Sall. C. 11 : l'homme de bien et
l'incapable convoitent également la gloire.
- æque
ac (æque et, æque atque, æque quam) : aussi... que, autant... que.
- æque
pulchrum est et vincere reges et facere : il est aussi beau de vaincre
les rois que de les faire.
- nihil æque quam inopia aquæ (eos) fatigabat, Tac. H. 5 : rien ne les
accablait
autant que le manque d'eau.
- animum
adverte, ut æque mecum hæc scias, Plaut. As. : écoute bien pour en
savoir
autant que moi.
- æque
ac si + subj. de la sub. cond. : autant que si, tout comme si.
- Licinius æque enixe parabit ac si ipse id bellum gesturus esset, Liv.
44 :
Licinius
hâtera les préparatifs avec la même énergie que s'il allait lui-même
avoir la conduite de cette guerre.
- quo
factum est ut æque jumenta nitida ex castello educeret ac si in
campestribus
ea locis habuisset, Nep. : il arriva ainsi à tirer ses chevaux en aussi
bon état de cette forteresse que s'il les eût tenus dans des pâturages.
- spero
futurum ut æque me mortuum juvet tanquam vivum, Petr. 78 : j'espère
que
je trouverai dans la mort (le nard) aussi utile que dans la vie.
2
- justement, avec équité,
équitablement, à bon droit.
- societatem
conjunctionis humanæ æque tuens : maintenant avec équité le lien qui
unit les hommes.
- melius æquius, Cic. (formule
de droit)
: en tout
bien et toute justice.
- æquissime, Cic. Verr. 3,
147 : très
équitablement.
-
ferro quam fame æquius perituros, Sall. H. fr. 3, 93 : il
sera
mieux de mourir par le fer que par la faim, cf. Plin. 8, 61..
- Æquensis,
is, m. : d'Equum [ville de Dalmatie]. --- Inscr.
- Æqui,
ōrum, m. : les Eques (peuple voisin des Sabins). --- Liv. 1, 9;
Cic. Rep. 2, 20.
- æquĭangŭlus,
a, um : équiangle, aux angles égaux. --- Ps. Boët.
Grom. 392, 10.
- æquĭbĭlis,
e : qui se porte mieux ou assez bien. --- C.-Aur.
Chron. 38.
- æquīclīnātum,
i, n. [æquus, clinatus] : fig. de gram. consistant
dans la répétition des mêmes cas. --- Carm. Fig.
103.
- Æquīcŏli
(Æquīcŭlāni, Æquīcŭli), ōrum, m. : les Eques. --- Plin.
3, 108; 3, 106; Liv. 1, 32, 5.
- Æquīcŭlus, a, um
: des Eques. --- Virg. En. 7, 747; Sil. 8, 371.
- æquĭcrūrĭus,
a, um [æquus + crus] : qui
a deux côtés égaux. --- Capel.
6, 712.
- Æquĭcus,
a, um : des
Eques. --- Liv. 3, 4, 3; 10, 1, 7.
- æquĭdĭāle,
is, n. [æquus + dies] : équinoxe. --- P. Fest. 24.
- (Lebaigue
P. 40)
- æquĭdĭānus,
a, um [æquus + dies] : équinoxial.
---
Apul. Mund. 11.
- æquidicus
:
1
- æquĭdĭcus, a, um : équidique.
- æquidici
versus, Diom. : vers équidiques (vers
composés
de deux hémistiches formant antithèse).
Ex. : alba
ligustra
cadunt, //
vaccinia nigra
leguntur, Virg.).
2
- æquĭdĭcus, i, m. : juge.
--- Inscr.
Grut. 904, 9.
- æquĭdĭēs,
ēi, f. : équinoxe. ---
Gloss.
- æquĭdistans,
antis : équidistant, parallèle. --- Capel. 8,
817.
- æquĭformes
versus, Diom. : vers composés d'une seule proposition. --- Diom. 498, 25.
- æquĭlanx,
ancis [equus + lanx] : qui a les deux plateaux égaux. --- Fulg. Virg.
165.
- æquĭlātātĭo,
ōnis, f. : largeur égale entre deux lignes parallèles, parallélisme. --- Vitr. 9, 7,
3.
- æquĭlātĕrālis,
e (æquilātĕrus, a, um) : équilatéral.
---
Censor. 8, 6; Capel. 6, 712.
- æquĭlătus,
ĕris, n. [æquus, lătus] : égalité des côtés d'un triangle. ---- Aus. Id. 11, 51.
- æquĭlăvĭum ou
æquĭlōtĭum, ii, n. [æquus, lavo ou lotus]
: déchet de la moitié [en parl. des laines dont la
moitié est perdue au lavage]. --- P. Fest. 24.
- æquĭlībrātĭo,
onis, f. : action de peser exactement. --- Cassian.
Coll. 1. 21. 2.
- æquĭlībrātus,
a, um : mis
en équilibre. --- Tert. Hermog. 41.
- æquĭlībris,
e [æquus,
libra] : de même poids, de même hauteur. --- Vitr. 5,
12, 4.
- æquĭlībrĭtās,
ātis, f. : juste harmonie, juste proportion, équilibre. --- Cic. Nat. 1,
109.
- æquĭlībrĭum,
ĭi, n. : - 1
- équilibre,
exactitude des balances ; niveau (des balances). --- Sen.
Nat. 3, 25, 6; Col. Arb. 5, 2. - 2
- compensation,
talion. ---
Gell. 20, 1, 15.
- æquĭlōtĭum,
ĭi, n. : c. æquilavium.
- Æquĭmælĭum,
ĭi, n. : c. Æquĭmēlĭum.
- æquĭmănus,
i, m. : qui se sert également bien des deux mains, ambidextre.
--- Aus. Idyll. 12; Symm. Ep. 9, 101.
- Æquĭmēlĭum
(Æquĭmælĭum), ĭi, n. : l'Equimélium (un quartier
de Rome). ---
Varr. L. 5, 157 ; Cic. Div. 2, 39.
- æquĭnoctĭālis,
e : équinoxial. ---
Catul. 46, 2; Sen. Nat. 3, 28; Plin. 2, 216.
- æquĭnoctĭum,
ii, n. [æquus, nox] : équinoxe, égalité des jours et des
nuits. --- Cato, Ag. 144 ; Cic. Att. 12, 28, 3;
Cæs. BG. 4, 36, 2; Varr. L. 6, 8 ; Plin. 2, 215.
- æquĭpār,
ăris [æquus-par] : égal, pareil. --- Aus. Id. 11,
58; Apul. Flor. 3, p. 15.
- æquĭpărābĭlis,
e : comparable, qu'on
peut mettre en
parallèle. --- Plaut. Curc. 168.
- æquĭpărantĭa
(æquĭpĕrantĭa), æ, f. : égalité,
équivalence. ---
Tert. Val. 16.
- æquĭpărāt-
: c. æquĭpĕrāt-.
- æquĭpăro,
(mieux æquĭpĕro), āre, āvi, ātum : - tr. et intr.
-
- tr. -
1
- égaler,
mettre au même niveau.
- æquiparare rem ad
rem : comparer une
chose avec une autre. --- Plaut. Mil. 12; Gell. 20,
1, 34.
- æquiparare rem rei : Liv.
5, 23, 6 : comparer une
chose avec
une autre.
- æquiparare rem cum
re, Gell.
3, 7, lemm. : comparer
une chose avec une autre.
2
- égaler, atteindre.
- æquiparare
aliquid, aliquem : égaler qqch, qqn. --- Plaut.
Trin. 1126; Liv. 37, 53, 15; Ov. P. 2, 5, 44.
- æquiparare aliquid aliqua
re : égaler qqch en qqch.
- urbem
dignitate æquiperare, Nep. Them. 6, 1 : égaler la ville en
magificence. --- cf. Nep. Alc. 11, 2.
- intr. -
3
- être
égal à. --- Enn.
An. 132; Pac. Tr. 401.
- avec dat. nemo
est qui factis me æquiperare queat, Enn. ap. Cic. Tusc. 5 : personne
ne
pourrait égaler mes actions.
- æquiparare
Jovi, Pac. : être l'égal de Jupiter.
- æquĭpĕdus,
a, um (æquĭpēs, ĕdis)
[æquus, pes]
: qui a des pieds égaux, des côtés égaux. --- Apul.
Plat. 1, 7; Diom. p. 472 P.
- æquĭpĕrātĭo
(æquĭpărātĭo),
ōnis, f. : comparaison.
---
Gell. 5, 5, 7. .
- æquĭpĕrātīvus,
a, um : qui
exprime la comparaison. --- Prisc. 18, 142.
- æquĭpĕrātŏr,
ōris, m. : qui fait la comparaison. --- Virg. Gram.
106, 19.
- æquĭpĕro
: c. æquiparo.
- æquĭpollens,
tis : équipollent, équivalent. --- Apul. Plat. 3.
- æquĭpollentĕr,
adv. : d'une façon équivalente.
- æquĭpollentĭa,
æ, f. : équivalence. ---
Gloss.
- æquĭpondĕrus,
a, um : de même poids. --- Rufin. Recogn. 3, 11.
- æquĭpondĭum,
ĭi, n. : - 1
- poids
égal, contrepoids. --- Vitr. 10, 3, 4. - 2
- solstice. ---
Aug. Serm.
19, 2.
- æquĭportĭo,
ōnis, f. : exacte proportion, juste répartition. ---
Dion.-Exig. 67, 410 Migne.
- æquĭsŏnantĭa, æ, f., et æquĭsŏnantĭo, ōnis, f.
: identité des sons, unisson. --- Boët. Mus. 5, 11;
5, 12.
- æquĭsŏnus,
a, um : de
même son. --- Boët. Mus. 5, 10.
- æquĭtās,
ātis, f. :
1 - égalité,
niveau,
commodité (d'un lieu).
- æquitas
loci, Hirt. : commodité d'un lieu (avantage d'un lieu).
2 - juste
proportion,
équilibre, symétrie.
- æquitas
membrorum, Suet. : symétrie des membres.
- æquitas
portionum, Sen. Q. N. 3 : équilibre des parties (de la nature).
3 - équité, justice
naturelle, justice,
impartialité; droiture.
- summa æquitate res constituĕre : régler les affaires avec une équité
parfaite.
- pro æquitate contra jus dicere, Cic. de Or. 1 : défendre l'équité
contre
le droit rigoureux.
- quam
habet æquitatem ut...? Cic. Off. 2 : est-il juste que...?
- etenim
omnes viri boni ipsam æquitatem et jus ipsum amant, Cic. Leg. 1, 48 :
et en effet tous les gens de bien aiment l'équité pour l'équité et le
droit pour le droit.
- leges
interpretari æquitate explicanda, Cic. : interpréter les lois en
faisant
une large part à l'équité.
- æquitas
cordis tui, Vulg. Deut. : la droiture de ton cœur.
- judicabit
populos in æquitate, Vulg. Ps. 9 : il jugera les peuples avec droiture.
4 - égalité d'âme,
calme, tranquillité,
contentement.
- animi
maximi æquitas in ipsa morte, Cic. Tusc. 1 : la tranquillité d'une
grande
âme en présence de la mort.
- quæ
animi æquitatem indicant, Nep. : choses qui témoignent de sa
modération.
- Æquĭtātis
colonia : colonie romaine de Dalmatie. --- Orel. 502.
- æquĭtĕr,
adv. (c. æque) : également. --- Andron. 3;
Non. 512, 27; Plaut. d. Prisc. 15, 13.
- æquĭternus,
a, um [æqueæternus] : de
même éternité.
--- Sid. Ep. 8, 13.
- æquĭvălĕo,
ēre [æque + valeo] : - intr. - égaler, valoir autant. ---
Philom. 6.
- æquĭvŏcātĭo,
ōnis, f. :
équivoque. --- Boët. Porphyr. 1.
- æquĭvŏcātus,
a, um (c. æquivocus) : équivoque, à double sens.
- æquĭvŏcē,
adv. : d'une manière équivoque. --- Boët. Porphyr. 2.
- æquĭvŏcus,
a, um : équivoque, à double sens. --- Capel. 4,
339.
- æquo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - égaliser, aplanir,
niveler.
- pumice æquare, Catul. : polir à la pierre ponce.
- æquare locum,
Cæs. BC. 2, 2, 4 : aplanir le
terrain.
- æquata
agri planities, Cic. Verr. 4, 107 : une surface aplanie
(un plateau).
- æquare campos,
Curt. 4, 9, 10 :
niveler le sol de la plaine.
- æquare aream,
Virg. G. 1, 178 : faire une aire parfaitement plane.
2 - rendre
égal à.
- avec
cum + abl.
- tenuiores cum
principibus æquari se putant, Cic. Leg. 3, 24 : les petits
croient
devenir les égaux des grands. --- cf. Cæs. BG. 6,
22, 4; Liv. 28, 40, 10.
- in
his primum cum Græcorum gloria Latine dicendi copiam æquatam, Cic.
Br. 138 : [je pense] que c'est avec eux pour la première fois
que
l'éloquence latine est arrivée au niveau de la renommée grecque.
- æquare numerum
cervorum cum navibus, Virg. En. 1, 193
: abattre un nombre de
cerfs égal à celui des navires.
- avec le datif
- (de philosophia
libri) qui jam orationibus fere se æquarunt, Cic. Off. 1, 3
: (mes
ouvrages de philosophie) dont le nombre est déjà devenu presque égal à
celui de mes discours.
- æquare per somnum
vinumque dies noctibus, Liv. 31, 41, 10
: passer indistinctement les jours et les nuits dans le
sommeil et
l'orgie.
- æquare aliquem
alicui : égaler un
homme à un
autre (mettre sur le pied d'égalité un homme avec un autre.
--- Liv.
3, 70, 1; 26, 48, 14.
- æquare solo : raser
une maison.
--- Liv. 6,
18, 4; 24, 47, 15, 2, 9, 3.
- æquata
machina cælo, Virg. En. 1, 89 : machine qui atteint le ciel.
- cælo
aliquem laudibus æquare, Virg. En. 11, 125 : porter
qqn jusqu'aux nues.
- Capuæ
amissæ Tarentum captum æquare, Liv. 26, 37,
6 : égaler la prise de Tarente à la perte de Capoue. --- cf.
28, 4, 2.
- regii
nominis magnitudini semper animum æquavit, Liv. 33, 21, 4
: il tint
toujours ses sentiments à la hauteur du titre de roi.
3
- égaliser, mettre
sur le même plan, rendre
égal, répartir également.
- æquare
(solo) urbem, Liv. : raser une ville, anéantir une ville.
- stercora æquare, Col. 2, 22 : étendre également le fumier.
- æquato
omnium periculo, Cæs. BG. 1, 25 : le péril étant le même pour
tous.
- cum æquassent aciem,
Liv. 3, 62, 7 : [les Sabins] ayant formé un
front de bataille de même étendue.
- æquata
fronte, Liv. 339, 7 : sur un front égal (sur une même ligne).
- æquato
jure omnium, Liv. 2, 3, 3 : avec l'égalité de droit
pour tous.
- certamen
æquare, Liv. 21, 52, 11 : équilibrer la lutte,
maintenir les chances égales.
- æquat
omnes cinis, Sen. Ep. 91, 16 : notre cendre
nous rend tous égaux.
- æquare
nocti ludum, Virg. En. 9 : *rendre la durée du jeu égale à celle
de la nuit* = passer toute la nuit à jouer.
4
- mettre en
parallèle, comparer.
- æquare
et conferre scelera alicujus cum aliis, Cic. Verr. 1 : comparer les
crimes
de qqn à d'autres.
- æquare
Hannibali Philippum, Liv. 31 : comparer Philippe à Annibal.
- hujus
adrogantiam pertinacia alterius æquabat, Liv. 5, 8, 11 : son orgueil
n'avait d'égal que l'entêtement de l'autre.
5
- égaler, être au
niveau de, être égal
à, atteindre (le niveau de).
- etiam
si non transierit, æquabit, Quint. Inst. 10, 2 : même s'il ne le
dépasse pas, il
l'atteindra.
- facta
dictis æquare, Liv. 6, 20, 8 : égaler les actions aux paroles.
- æquare
fastigium aquæ : s'élever au niveau de l'eau.
- æquari
summa infimis, Liv. 2, 9, 3 : (ils annonçaient que) les rangs
les plus
élevés seraient égaux aux rangs les plus bas (= que tous les
hommes seraient égaux).
-
mœnium altitudinem æquare, Curt. 4, 6, 21 : atteindre la
hauteur des remparts.
- nondum
subacta ferre jugum valet cervice, nondum munia comparis æquare, Hor.
O. 2, 5, 1 : elle ne peut encore ni porter le joug
sur le
cou, ni travailler autant que son compagnon.
- æquare cursum equorum,
Curt. 4, 1, 2 : égaler la course des
chevaux.
- æquare equos
velocitate, Liv. 25,
34, 14 : égaler
les chevaux en vitesse.
- æquare equitem
cursu, Liv. 31,
36, 8 : égaler un
cavalier à la course.
- æquare gloriam
alicujus, Liv. 4,
10, 8 : atteindre la gloire de qqn.
- æquare odium Appii,
Liv.
2, 27, 4 : être aussi détesté qu'Appius.
- voir æquatus.
- æquom
: voir æquus.
- æquŏr, ŏris,
n. [æquus] : toute surface unie (plane).
- arch. æcor
Varr. Men. 288.
1 - surface plane.
- æquor
speculorum, Lucr. 4, 187 : la surface polie des miroirs.
- æquor
ventris, Gell. : peau lisse du ventre.
- æquor
cereum, Aus. : tablette de cire (pour écrire).
2 - pays plat, plaine,
champ, campagne.
- æquore
campi, Virg. : dans la plaine.
- æquor
proscissum, Virg. : champ sillonné (par la charrue).
- prius ignotum
ferro quam scindimus æquor, Virg. G. 1, 50 : avant de fendre
avec le fer une campagne inconnue.
- immensum
confecimus æquor, et jam tempus equum fumantia solvere colla,
Virg. G. 2, 540 : nous avons parcouru une immense carrière, et voici
qu'il est temps de détacher du joug les cols fumants des chevaux.
- in camporum
patentium æquoribus, Cic.
Div. 1, 93 : sur
la surface unie des
vastes plaines.
- Daren
agit æquore toto, Virg. En. 5, 456 : il pousse devant lui Darès par
toute
l'arène.
- fatus
medium procedit in æquor, Virg. En. 10, 451 : sur ces paroles, il
s'avance au centre du terrain.
3 - plaine liquide,
mer calme, mer, surface
d'un fleuve.
- vastum
maris æquor, Virg. : vaste plaine de la mer.
- æquore
et terrā, Sall. Fragm. ap. Don. : sur mer et sur terre.
- ac
primo placidum æquor mille navium remis strepere aut velis inpelli,
Tac. An. 2, 23 : et d'abord la mer, tranquille sous ces mille
vaisseaux, ne retentissait que du bruit de leurs rames, ne cédait qu'à
l'impulsion de leurs voiles.
- virides
secant placide æquore silvas,
Virg. En. 8, 96 : sur la surface paisible du fleuve ils
fendent les bois
verdoyants [qui s'y reflètent].
- æquora
ponti : les plaines de la mer. --- Lucr 1, 8; 2, 772,
etc.; Virg. G. 1, 469.
- jactati æquore
toto,
Virg. En. 1, 29 : ballottés sur toute la surface de l'Océan.
- arare
vastum maris æquor, Virg. En. 2, 780 : labourer (sillonner)
l'immense
plaine de la mer.
- sub axe tonanti sternitur æquor aquis, Virg. En. 5, 821 :
sous le ciel tonnant, la mer gonflée se fait étale.
- fig.
magno
feror æquore, Ov. M. 15, 176 : je suis entraîné en
pleine mer (= je me lance dans
un vaste sujet).
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- æquŏrĕus,
a, um : de mer, maritime, marin, relatif à la mer.
- Cilix,
iterumne rapinas vadis in æquoreas, Luc. 9 : Cilicien, vas-tu à
nouveau
faire tes brigandages sur les mers?
- æquoreus
Achilles, Luc. : Achille, fils d'une Néréide.
- æquorei
Britanni, Ov. : les Bretons que la mer environne.
- æquoreus
rex, Ov. M. 8 : le roi de la mer (= Neptune).
- æquoreum
genus, Virg. G. 3 : les poissons.
- Æquorna,
æ, f. : déesse de
la plaine liquide. --- CIL 1466.
- æquum,
i, n. :
- voir æquus.
1 - terrain
uni,
plaine, plateau.
- in æquo campi, Liv. 5, 38 : dans la plaine.
- in æquum descendere, Liv. : descendre dans la plaine.
- in æquum eniti, Tac. An. 2 : chercher à atteindre le plateau (d'une
colline).
- ex æquo missa, Liv. 7, 23 : (les
traits) envoyés depuis un plateau.
- nec
obsidio sed bellum ex æquo erat, Liv. 10, 45 : ce n'était pas un
siège, mais un combat en rase campagne.
- facile
in hostem imparem ex æquo pugnare, Liv. 10, 43 : combattre facilement
de plain-pied un ennemi inégal.
2 - égalité, situation
égale.
- loc. adv.
- ex æquo : également, sur le pied de l'égalité, d'égal à
égal, de la même manière.
- ex æquo venire in
amicitiam, Liv. 7, 30 : venir à cette alliance sur le
pied d'égalité.
- disceptare ex æquo, Liv. 35, 16 : débattre d'égal à égal.
- agere
ex æquo, Tac. : traiter d'égal à égal.
- in æquo stare alicui, Sen. : être sur la même ligne que qqn, être sur
le même rang que qqn.
- in æquo ponere aliquem alicui, Liv. 39, 50 : mettre qqn au même rang
que
qqn d'autre.
- in æquo exstantia, Plin. : choses qui sont sur le même plan (en
peinture).
3 - équité, raison,
convenance, modération.
- jus
atque æquum, Enn. : le droit et l'équité.
- æquum
et bonum (æquum bonum), Cic. : l'équité naturelle.
- utilitas
justi prope mater et æqui, Hor. S. 1, 3, 98 :
l'utilité est la mère de la justice et de l'équité.
- ex
bono et æquo : d'après l'équité.
- æqui
bonique aliquid facere : supporter qqch, bien prendre qqch.,
s'accomoder
de qqch., accepter qqch.
- æquum
dicere, Ter. : parler raisonnablement.
- plus æquo, Hor. : plus que de raison, plus qu'il ne convient, trop.
4 - justice.
- observans æqui, Claud. : qui observe la loi.
- æquus,
a, um (æcus, a, um) : égal
- Lebaigue
P. 40 et P.
41
- arch. aiquom = æquum
S.C.
Bacch. CIL. 1, 196, 27;
d. les mss souvent æquos = æquus,
æquom = æquum, æcum = æquum.
1 - plat,
uni, plan.
- æquus
locus, Cæs. BG. 7, 28, 2 : endroit
uni,
plaine.
- dorsum
jugi prope
æquum, Cæs. BG. 7, 44, 3 : [on
savait] que la croupe de la montagne était presque unie.
- æquiore
loco,
Cæs. BG. 7, 51, 1 : sur un terrain plus plat.
- loqui
ex inferiore loco, Cic. de Or.
3, 23
: parler d'un lieu plus bas
[= devant les tribunaux, les juges siégant plus haut que
l'avocat].
- loqui
ex superiore loco, Cic. de Or. 3, 23
: parler d'un lieu plus
élevé [ = devant le peuple, l'orateur étant à la
tribune aux
harangues qui dominait la foule].
- loqui
ex æquo loco, Cic. de Or. 3, 23
:
parler de plain-pied [ =
devant
le sénat,
parce qu'on parlait de sa place].
- neutre pris
substt in
æquum
descendere, Liv. 22, 14, 11, etc.
: descendre dans la plaine.
- in
æquo
campi, Liv. 5, 38, 4 : en
plaine.
- au
fig. in
æquum descendere, Sen.
Ben. 2, 13, 2 : descendre au niveau de qqn.
- in
æquum deducere,
Sen. Nat. 4, 13, 4 : ramener au
niveau
de qqn.
2
- facile,
favorable, avantageux.
- locus
æquus ad
dimicandum, Cæs. BC.
3, 73, 5 : emplacement favorable pour le combat.
- non
æquum locum
videbat suis, Nep. Milt. 5, 4 : il
voyait que l'endroit n'était pas
favorable à ses troupes.
- et
loco et tempore æquo, Cæs. BC. 1, 85, 2
: avec l'avantage à la fois du lieu et des circonstances.
- locus
æquus
agendis vineis, Liv. 21, 7, 6 : lieu
propice à la manœuvre des
mantelets
(à pousser les)...
3
- fig.
favorable,
bien disposé,
bienveillant.
- mentibus
æquis, Virg. En. 9, 234 : avec des
dispositions favorables.
- meis
æquissimis utuntur
auribus, Cic. Fam. 7, 33, 2
: ils ont en moi
le plus bienveillant auditeur.
- æquis
auribus audire : écouter d'une
oreille favorable. --- Liv.
2, 61, 9; 22,
25, 12.
- æquis
oculis : d'un œil
favorable. --- Virg. En. 4,
372; Curt. 8, 2, 9; Sen. Tranq. 9, 2.
- æquior
sibi
quam reo, Cic. Dej. 4 : mieux disposé
pour
soi-même que pour l'accusé.
- nimis
æquus aut iniquus, Liv. 38, 55, 4
: trop bienveillant ou trop malveillant.
- æquiores
Lacedæmoniis quam
Achæis, Liv. 39, 35, 6 : plus
favorables aux Lacédémoniens qu'aux
Achéens. --- cf. Tac. An. 3, 8 ; 4, 4.
- quos
æquus amavit Juppiter, Virg.
En. 6, 129 : aimés de Jupiter favorable.
- Flavianis
æquior a tergo
(luna), Tac. H. 3, 23 : la lune était
plus favorable aux Flaviens qui
l'avaient dans le dos.
- plur.
m. pris subst -- æqui
et iniqui : gens
bien et mal disposés, amis et ennemis.
--- Cic. Fam. 3, 6, 6;
Liv. 5, 45,
1; 22, 26, 5; Plin.
Ep. 9, 1, 3.
- utinam
quidem hæc ipsa non modo iniquorum invidiæ sed æquorum exspectationi
satis facere posset ! Cic. Syl. 19 : puisse-t-il même avec ce secours
satisfaire la sévérité de ses envieux, et même l'attente des
spectateurs équitables !
4
- égal
[en parl. de l'âme], calme,
tranquille.
- concedo,
quod animus æquus est, Cic. Amer. 145
: j'accorde, parce que je suis
résigné.
- æquo
animo
: avec calme, avec sang-froid, avec résignation. --- Cæs.
BC. 1, 75, 1, etc.; Cic. Cat. 1, 20, etc.
- æquo animo ferre : supporter avec égalité d’âme, endurer patiemment.
- ut
eos æquos
placatosque dimittas, Cic. Or. 34 : [tu
parviens] à renvoyer résignés et
apaisés ceux [mêmes contre lesquels tu décides].
- adversam
fortunam
æquus tolerat, Tac. An. 5, 8 : il
supporte avec calme la mauvaise
fortune.
- quæ
sibi quisque facilia factu putat, æquo animo accipit, supra ea veluti
ficta pro falsis ducit, Sall. C. 3 : chacun n’accueille avec
calme que ce qu’il se juge en état de faire; le surplus, on le tient
pour mensonger comme des fictions.
5
- égal,
équitable, juste.
- æqua
sententia, Cic. Fin. 2, 37 : sentence
équitable.
- æquæ
condiciones, Cæs. BC. 1, 26, 4
: conditions
équitables.
- causa
æqua,
Cic. Off. 3, 38 : cause juste.
- æquus
judex,
Cic. Verr. 1, 72, etc. : juge équitable.
- æquum
est : il est juste, il
convient [avec prop. inf.].
- tu
major; tibi me est æquom parere, Menalca, Virg. B. 5, 4 : tu es le
plus âgé de nous deux, Ménalque; il est juste que je t'obéisse.
- quinquaginta
annorum
possessiones
moveri
non nimis æquum putabat, Cic. Off. 2, 81
: à ses yeux, il n'était guère
juste de déposséder d'une propriété de cinquante ans.
- erum
saluto primum, ut æquomst, Plaut. Pseud. 455 : je salue le maître en
premier, comme il se doit. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 421; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- avec
inf.
non æquomst abduci, pater, illisce apsentibus, Plaut. St. 131 : il
n'est pas juste qu'on soit enlevé à eux, mon père, en leur absence.
- æquum est ut : il est juste que.
- æquum
videtur tibi ut... dicam, Plaut. Rud. 1230
: il te paraît juste que je
dise. --- cf. Sen. Contr. 9, 3 (26), 1; Mart. 1,
114, 5.
- æquom videtur quin quod
peccarim... potissimum
mi id obsit, Plaut.
Trin. 588 : il me semble juste que mes fautes... ne retombent que sur
moi.
- plus quam
me
atque illo æquom foret, Plaut. Bac. 488 : plus qu'il ne
conviendrait à lui et à moi.
- neutre sing.
pris substt -- æquum,
i, : l'équité.
- quid
in jure
aut in æquo verum esset, Cic. Br. 145
: [découvrir] ce qu'il y a le
vrai
dans le droit écrit et dans l'équité.
- in
rebus iniquissimis quid
potest esse æqui? Cic. Phil. 2, 75
: peut-il être question de justice
dans les choses les plus injustes?
- plus
æquo, Cic. Læl. 58 : plus que
de
raison.
- æquum
colens animus,
Sen. Ben. 3, 15, 1 : une âme qui a le
culte
de la justice.
- æquum
bonum : l'équitable et le bien.
- a quo
nec
præsens nec absens quicquam æqui boni impetravit,
Cic. Phil. 2, 94 : de
qui ni présent ni absent il n'a jamais obtenu rien de juste ni de bien.
- si
aliquam partem
æqui
bonique dixeris, Ter. Phorm. 637 : si
tu as des
prétentions tant soit peu raisonnables.
- æquum
bonum tutatus est, Cic.
Br. 198 : il défendit le droit naturel.
--- cf. 143.
- æqui
boni facere
aliquid : trouver bon qqch, s'en accommoder.
--- Ter. Haut. 787; Cic. Att.
7,
7, 4; Liv. 34, 22, 13.
- sans boni
-- æqui istuc facio,
Plaut. Mil.
784 : cela m'est égal.
- quod
(quantum) æquius melius ou melius æquius,
Cic. Off. 3, 61 : comme il est plus équitable et meilleur, en
tout bien
et toute
justice.
6
- égal
[par comparaison].
- æqua
parta cum P. fratre
gloria,
Cic. Mur. 31 : ayant acquis une gloire égale à celle de son
frère
Publius.
- æquo
jure cum
ceteris, Liv. 21, 3, 6 : avec les mêmes
droits
que
les autres. --- cf. 10, 24, 16 ; 26, 24, 3.
- æqua
fere altitudine atque
ille fuerat, Cæs. BC. 2, 15, 1 : de la
même hauteur à peu près que
l'autre avait été.
- condiciones
pacis æquas victis ac victoribus fore,
Liv. 9, 4, 3 : que les conditions de paix seraient égales pour
les
vaincus et pour
les vainqueurs.
- æqua
Cannensi clades, Liv. 27, 49, 5
: défaite égale à
celle de Cannes.
- æqua
divinis, Sen. Vit. 16, 2 : des
avantages égaux à
ceux des dieux.
- æquo
fere
spatio ab castris Ariovisti et Cæsaris,
Cæs. BG. 1, 43, 1 : à une distance à peu près égale du camp
d'Arioviste
et du camp de César.
- æqua
pars, Cæs. BC. 3, 10, 7 : une part
égale.
- pensionibus
æquis,
Liv. 30, 37, 5 : par paiements égaux.
- æquis
manibus, Liv. 27, 13, 5; Tac. An. 1,
63;
æqua
manu, Sall. C. 39, 4; æquo
prœlio, Cæs. BC. 3, 112, 7;
æquo Marte, Liv. 2, 6, 10
: avec
des
avantages égaux, le succès étant balancé, sans résultat décisif.
- æquis
viribus, Liv. 7, 33, 5 : avec des
forces égales.
- in
æqua
causa
populorum,
Cic. Verr. 5, 49 : quand la cause des deux peuples était la
même.
- æquo
jure, Cic. Off. 1, 121 : avec l'égalité
de droit. --- cf. Liv. 3, 53, 9; 6,
37, 4.
- æqua
libertas : liberté
égale
[pour
tous]. --- Cic.
Rep. 1, 47; Liv. 4, 5, 5.
- expression
adverbiale -- ex æquo : à
égalité, sur le pied de
l'égalité. --- Liv. 7, 30, 2; Sen. Ep. 121, 23; Tac.
H. 4, 64, etc.
- adversam
ejus fortunam ex
æquo
detrectabant, Tac. H. 2, 97 : ils se
désintéressaient à un égal degré de son malheureux sort.
- in
æquo esse
: être au même niveau, être égal. --- Tac.
An. 2, 44 ; H. 2, 20.
- in
æquo
aliquem alicui ponere, Liv. 39, 50, 11
: placer une personne sur le
même
rang qu'une autre.
- in
æquo
utramque ponit repulsam, Sen. Ben. 5, 6. 7
: il met sur la même ligne les deux refus.
- in
æquo alicui stare,
Sen.
Ben. 2, 29, 2 : se tenir au même niveau que qqn.
- voir hors
site lat-angl. lat-allem.
- āēr,
āĕris (qqf. āĕrŏs), m. (acc.
sing. āĕrem et āĕra)
:
- gr.
ἀήρ, ἀέρος.
1
- air,
air atmosphérique, [qui
enveloppe la terre et qui est lui-même enveloppé par l'éther].
- terra sita in media parte mundi circumfusa undique est hac
animali spirabilique natura, cui nomen est āēr,
Cic. Nat. 2 : la terre
située au centre du monde est entourée de cet élément vital et
respirable, qu'on appelle l'air.
- in aqua, in aĕre, Cic. Nat. 2, 42
: dans l'eau, dans l'air.
- crassissimus aēr, Cic. Nat. 2, 17
: la partie la
plus épaisse de l'air [qui entoure la terre] air [un des éléments]. --- Ac.
2, 118; Nat. 2, 48; 2, 125, etc.
- purus ac tenuis aēr, Cic. Nat. 2,
42 : air pur et léger.
- aēr liquidus, Virg. G. 1,
404
: air
transparent.
- aĕra
motus extenuat, Sen. Nat. 2, 57, 2 : le mouvement raréfie
l'air.
- quietus aēr, Virg. En. 5, 216
: air calme.
- aēr placidus,
inquietus, Sen. Nat. 1,
2, 9 : air tranquille, agité.
- in aĕre, Cic. Verr. 4, 87
: en plein air.
- in aĕre aperto, Lucr. 3, 508 :
à
l'air libre.
- poét.
summus aēr
arboris, Virg. G. 2, 123
: la partie supérieure de l'air qui entoure l'arbre [la cime
aérienne
de l'arbre]. --- cf. V.-Fl. 6, 261.
2 - poét.
air
(atmosphère)
d'une région.
- in crasso aĕre natus, Hor. Ep. 2,
1, 244 : né dans
un air
épais.
- cf. Juv. 10, 50.
3
- nuage,
brouillard; exhalaison, odeur (ce qui est répandu par
les dieux autour de qqn).
- Virg.
En. 1, 411; Hor. O. 2, 7, 13 ; V.-Fl. 5, 399.
- aēr
pennæ, Luc. : l'odeur d'une plume.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- æra
:
1
- æra, æ, f.
(= lolium)
: mauvaise herbe, ivraie. --- Plin. 18, 155; 156.
- gr. αἰρα.
2
- æra ou ēra, æ, f.,
[décadence]
:
a
- nombre, chiffre. --- Ruf. Brev.
1, 1.
b
- ère, époque. --- Isid. 5, 36, 4.
- era
Carm. ep. 721, 11, etc.
3
- æra
: plur. de æs.
4
- āĕra
: acc. sing. de aēr.
- ærācĭus,
a, um [æs] : d'airain,
de bronze.
--- Vitr. 3, 1, 8.
- ærāmĕn,
ĭnĭs, n. [æs] :
- 1
- airain,
bronze. --- Comm. Instr. 1, 20, 6, etc. - 2
- cymbale. --- Comm.
Instr. 2, 8, 19.
- ærāmentum,
i, n. [æs] : objet d'airain, de bronze,
de cuivre. --- Colum. 12, 3, 8; Plin. 35, 182, etc.
- ærānĕus,
a, um (c. æranis, e) [æs] : couleur de
cuivre, cuivré.
- ærānis,
e [æs] :
Isid. couleur de cuivre, cuivré.
- ærārĭa,
æ, f. (s.-ent. officina ou cella) [æs] : mine de cuivre. --- Varr.
L. 8, 62; Cæs. BG. 3, 21, 3; Plin. 34, 128.
- ærārĭum,
ĭi, n. [æs] (s.-ent. stabulum) : trésor public [placé
dans le temple de Saturne,
d'où l'expr. ærarium Saturni
; le
même lieu servait de dépôt des archives ; on y déposait les comptes des
magistrats, les registres du cens, les textes de lois, les enseignes
militaires, etc.].
- in ærarium deferre, Liv. 28,
38, 14 : verser au trésor public.
- in ærarium inferre, Liv.
10, 46, 6 : verser
au trésor public.
- in ærarium referre : verser au trésor
public. --- Cic. Agr. 1, 12, etc.; Liv. 37, 57, 12, etc.
- venditum
sub hasta consul in ærarium redigere quæstores
jussit, Liv. 4,
53 : le consul le fit vendre à l'encan, et enjoignit aux
questeurs d'en rapporter le prix au trésor.
- in ærarium condere, Liv.
10, 46, 5 : enfermer dans le trésor public.
- ad ærarium deferre : déposer
au trésor. --- Cic. Phil. 5, 12; 39, 4, 8.
- ad ærarium referre Cic.
Pis. 61, etc. : remettre au trésor.
- in ærario ponere : déposer au
trésor. --- Liv. 39, 5, 8 ; 31, 50, 2.
- ærarium sanctius
: la partie la plus reculée (inviolable, sacrée) du
trésor public, la réserve du trésor (caisse de réserve), trésor secret.
- cf. Cic.
Att. 7, 21, 2; Cæs. BC. 1, 14, 1 ; Liv. 27, 10, 11.
- ærarium : dépôt d'archives secrètes. --- Cic.
Verr. 4, 140.
- mihi
litteras publicas, quas in ærario sanctiore conditas
habebant,
proferunt, Cic. Verr. 4, 140 : ils m'apportent leurs registres, qu'ils
tenaient cachés dans l'endroit le plus caché de leur
trésor.
- ærarii prætores, Tac. An.
1, 75 : préteurs, gardiens du trésor public.
- ærarii quæstor, Tac. An.
13, 28 : questeur,
gardien du
trésor public.
- ærarii præfectus : préfet
du trésor. --- Plin. Ep. 9, 13, 11, etc.
- ærarium militare : trésor
militaire [fonds destinés aux soldats].
--- Suet.
Aug. 49; Tac. An. 1, 78; 5, 8; [par ext. en parlant
du trésor du roi]. ---
Cic. Att. 6, 1, 3.
- ærarium privatum,
Nep. Att. 8, 3 : trésor particulier [caisse
constituée par les contributions de particuliers].
- voir hors site
: ærarium.
- ærarius [æs] :
1
- ærārĭus,
a, um : relatif à l’airain, relatif à l'argent monnayé, qui concerne
le trésor public.
- ærarius faber, Liv. 26, 30, 6
: fondeur.
- ærarium metallum : mine de
cuivre. --- Vitr. 7, 9, 6; Plin. 3, 3, 86,
etc.
- æraria fornax, Plin. 11,
119 : fonderie.
- æraria ratio, Cic. Quinct.
17 : cours de la monnaie.
- tribuni ærarii : tribuns du trésor. --- Cic.
Cat. 4, 15, etc.
- æraria fabrica, Plin. :
fonte d'airain.
- æraria sectura, Cæs. :
mine de cuivre.
- ærarii milites,
Varr. L.
L. 5, § 181:
soldats mercenaires.
2 - ærārĭus, i, m. : un éraire,
un simple contribuable (citoyen
du
dernier
degré, dégradé par le censeur, qui formait la dernière classe, n’était
compris dans aucune tribu et se trouvait ainsi privé du droit de
suffrage).
- aliquem
in ærarios referri jubere,
Cic. Clu. 122 : faire
reporter qqn [par le greffier] au nombre des éraires. --- cf.
Liv. 24, 18,
8.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- ærātŏr, ōris, m. [æs] : débiteur. --- Gloss.
- ærātus,
a, um [æs] :
1
- garni,
couvert d'airain.
- naves æratæ, Cæs. BG. 2, 3, 1
: navires à éperons
d'airain.
- lecti ærati, Cic. Verr. 4, 60
: lits avec garniture de bronze.
- æratæ acies, Virg. En. 7,
703 : troupes revêtues d'airain.
2
- en
airain, d'airain.
- ærata securis, Virg. En.
11, 656 : hache d'airain.
- ærata cuspis, Ov. M. 5, 9,
pointe d'airain.
3
- muni
de monnaie (d'écus).
- tribuni non
tam
ærati quam
ærarii,
Cic.
Att. 1, 16, 8 : tribuns plutôt préposés à l'argent que riches en argents.
- Ærea,
f. : ville de la Gaule Narbonnaise. ---
Plin. 3, 36.
- ærĕlăvīna, æ, f.
: mot forgé par Varr. L. 8, 62, endroit où l'on nettoie le
cuivre.
- æreus
:
1
- ærĕus,
a, um [æs] :
a - d'airain
(cuivre, bronze).
- ærea signa, Liv. 34, 52, 4
: statues d'airain.
- æreus ensis, Virg. En. 7,
743 : épée d'airain.
b - garni
d'airain (cuivre, bronze).
-
temo æreus, Virg. G. 3, 173
: timon garni d'airain.
- ærea rota, Virg. En. 5, 274
: roue recouverte d'airain.
c - semblable
à l'airain.
- ærea vox, Serv. En. 6, 625
: voix d'airain.
- æreus color, Plin. 37, 58
: couleur cuivrée.
- æreus, i, m. (s.-ent.
nummus) : pièce de monnaie en cuivre.
--- Vitr. 3, 1, 7.
- æreum, i, n. : teinte
d'airain (cuivre, bronze). --- Plin. 8, 212.
2 - ăērĕus,
a, um [aēr] :
c. ærius. --- Ciris
173.
- Aĕrĭa,
æ, f. :
1 - ancien nom de la Crète. --- Plin.
4, 58, cf. Gell. 14, 6, 4.
2 -
ancien nom de Thasos. --- Plin.
4, 73.
3 -
ancien nom donné à
l'Egypte. --- Gell. 14, 6, 4, cf. Isid. 9, 2, 60.
- Aĕrĭas,
æ, m. : roi, constructeur du temple de Vénus à Paphos. --- Tac.
An. 3, 62; H. 2, 3.
- āĕrĭensis,
e : relatif à l'air (?). --- *Novel.
Valent. 3, 5, 4.
- ærĭfĕr,
ĕra, ĕrum [æs + fero] : porteur
d'airain [cymbales d'airain]. --- Ov. F. 3, 740.
- ærĭfĭcē [æs +
facio] : en travaillant l'airain. --- Varr. Men. 301.
- aërinávium
portus : aérodrome. --- néolatin.
- ærinus
:
1
- āĕrĭnus,
a, um [aēr] : - a -
d'air, fait d'air. --- Varr. Men. 473. - b
- couleur
d'air, couleur du ciel [cf. couleur du temps]. --- Tert.
Fem. 1, 8.
- gr. ἀέρινος.
2
- ærĭnus,
a, um [æra] : fait avec de l'ivraie. --- Plin. 22,
125, etc.
- gr. αἴρινος --- αἶρα
: ivraie.
- ærĭpēs,
ĕdis [æs + pes] : - 1
- aux pieds d'airain. --- Virg.
En. 6, 802; Ov. M. 7, 105, etc. - 2
- aux pieds rapides; infatigable. --- Aus. Idyll. 11,
14.
- ærĭsŏnus,
a, um [æs + sonus] : qui retentit du
son
de l'airain. --- V.-Fl. 1, 704;
Sil. 2, 93.
- āĕrĭus,
a, um (qqf. āĕrĕus, a, um) [aēr] :
- gr. ἀέριος.
1
- relatif
à l'air, aérien.
- (animantium genus) āĕrium,
Cic.
Tim. 35 : (espèce d'animaux) vivant dans l'air.
- āĕriæ grues,
Virg. G. 1, 375 : les grues au vol élevé.
- āĕrium mel,
Virg. G. 4,1 : le miel venu de l'air, du ciel. --- voir Plin. 11, 12.
2
- aérien,
élevé dans l'air, haut.
- āĕria quercus,
Virg. En. 3, 680 : chêne aérien.
- āĕriæ Alpes, Virg. G.
3, 474 : les Alpes qui se perdent dans les airs.
3
- qui a
la couleur de l'air (du ciel), azuré.
- Tert. Anim. 9.
4
- inconsistant comme l'air, vain.
- āĕria spes, Arn. 2, 86 :
espérance vaine.
- āĕrĭvăgus,
a, um : qui erre dans les airs. --- Chalcid.
Tim. 15.
- āĕrīzūsa,
æ, f. : turquoise (pierre
précieuse bleue). --- Plin. 37, 115.
- gr. ἀερίζουσα (part.
prés. de ἀεριζω : être pur
comme l'air).
- æro
:
1
- æro, āre
[æs] : - tr. - garnir
d'airain, faire avec du cuivre. --- Prisc.
8, 79.
2
- æro, ōnis,
m. (c. ēro) : corbeille (en
sparte ou en roseau, pour porter du sable).
- āĕrŏīdēs,
æ, m. : qui a la couleur de l'air (du
ciel). --- Plin. 37, 77.
- gr. ἀεροειδής.
- āĕrŏmantīa,
æ, f. : aéromancie, divination d'après
l'état du ciel. --- Isid. 8, 9, 13.
- gr. ἀερομαντεία -- μαντεία : faculté
de prédire; oracle, prédiction.
- āĕrŏmantis,
m. : aéromancien (devin
qui s'appuie sur l'état du ciel). --- Varr.
d. Serv. En. 3, 359.
- ærōnālis : voir
eronalis.
- Āĕrŏpa,
æ (Āĕrŏpē, ēs), f. : Aéropé
(femme d'Atrée). --- Ov. Tr. 2,
391; Hyg. Fab. 86, 88.
- gr. Ἀερόπη, ης.
- āĕrŏphŏbus,
a, um : aérophobe, qui craint l'air. --- C.-Aur.
Acut. 3, 12, 108.
- cf. gr. ϕόϐος : crainte.
- Aĕropus,
i, m. : Aéropus (nom d'homme). --- Just.
7, 2, 5; Liv. 29, 12, 11.
- ærōsus,
a, um [æs] : riche en cuivre, mêlé de
cuivre. --- Plin. 33, 93 ; 34, 143
- ærosus lapis, Plin. 34, 2 : calamine.
- ærūca,
æ, f. : vert-de-gris [fait artificiellement]. --- Vitr.
7, 12, 1.
- ærūgĭno,
āre : - intr. - se rouiller. --- Vulg.
Jac. 5, 3.
- ærūgĭnōsus,
a, um [ærugo] : couvert de rouille, rouillé,
couvert de vert-de-gris. --- Sen.
Brev. 12, 2.
- æruginosa manus, Sen. Contr. 1, 2, 21
: main couverte de
vert-de-gris [à force de manier la monnaie de cuivre].
- ærūgo,
ĭnis, f. [æs] :
- voir hors site ærugo.
1
- rouille du
cuivre, vert-de-gris.
- æs
Corinthium in æruginem
incidit, Cic. Tusc. 4, 32 : le bronze de Corinthe se couvre de
rouille. --- Cato, Ag.
98, 2; Plin. 15, 34; 34, 160.
- ærugo
eorum (= auri et argenti) in testimonium vobis
erit, Vulg. Jac. 5, 3 : leur rouille s'élèvera en témoignage contre
vous.
- ærugo, Juv. 13, 60 : ferraille rouillée, argent rouillé.
2
- fiel, envie, médisance, venin.
- versus ærugine tincti, Mart. 10, 33, 5 : vers imprégnés de fiel. ---
Hor.
S. 1, 4, 101; Mart. 2, 61, 5.
3
- cupidité, âpreté au gain.
- animos
ærugo et cura peculi cum semel imbuerit, Hor. A. P. 330 : quand une
fois cette rouille, cette obsession du gain auront empoisonné
les esprits.
- ærumæruma
(?), æruma (?), n., plur. : chaudron de cuivre. --- P.
Fest. 26, 1.
- ærumna,
æ, f. [contr. de ægrimonia]
: - 1
- peines, tribulations, misères, tourments, accablement,
chagrin, épreuve.
- 2 - revers,
défaite (dans les combats).
- ærumna
(est)
ægritudo laboriosa,
Cic.
Tusc. 4, 18 : ærumna
est une forme de la tristesse où entre l'idée de
peiner.
- mors est ærumnarum requies, Sall. C. 51, 20 : la mort est le repos
accordé
aux souffrances.
- sexta ærumna Herculi objecta, Plaut. : la sixième épreuve
imposée à
Hercule.
- Herculis
ærumnæ, Cic.
Fin. 2, 118 : les tribulations d'Hercule. --- cf.
Dom. 134; Plaut. Epid. 179 [au
sing.] ; Pers. 2.
- sociorum
ærumna, Cic. Prov. 17 : les misères des alliés. --- cf.
Sest. 7 ; 49 ; Att. 3, 14, 1 ; 3, 11, 2.
- plur.,
même sens. --- Cic.
Inv. 2, 102; Att. 3,
8, 2; Par. 18; Sall. C. 51, 20; J. 14, 6; 14, 23, etc.; Liv. 29, 16, 7.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- ærumnābĭlis,
e [ærumna] : qui
cause de la peine, de l'accablement, pénible, accablant. --- Lucr.
6, 1231.
- ærumnātus
: accablé de misères. --- Plaut. *Capt. 641.
- ærumnōsus,
a, um [ærumna] : - 1
- malheureux, accablé de chagrin, tourmenté. - 2
- affligeant, douloureux.
- ærumnoso navigare salo, Cic. poét. Tusc. 3, 67 : naviguer sur une mer
tourmentée.
- cf.
Cic. Flacc. 73; Par. 16; Verr. 5, 162.
-
non huic ærumnosissimo venenum illud fuisset, Cic. Clu. 71, 201 : ce
poison ne l'aurait pas vraiment accablé. --- Cic. Att. 3, 19,
2 ; 3, 23, 5.
- nihil
est ærumnosius sapiente, Sen. Ir. 2, 7, 1 : rien n'est plus
tourmenté que le sage.
- ærumnŭlæ,
ārum, f. [ærumna] : petite fourche à porter
les bagages. --- Plaut. d. P. Fest. 24, 1.
- æruscātŏr,
ōris, m. : mendiant.
--- Gell. 14, 1, 2.
- ærusco,
āre : - intr. - mendier. ---
[P. Fest. 24,
7] : Gell. 9, 2, 8.
- æs, æris,
n. :
- (Lebaigue
P. 41 et P.
42).
- dat.
abl. æribus
Cato, Or. fr. 64, 2; Lucr. 2, 636 ; dat. arch. ære Cic. Fam 7, 13, 2; Liv. 31,
13, 5.
1 - airain, cuivre,
bronze.
- panes æris, Plin. : lingots d'airain.
- æs temperare, Plin. : tremper l'airain.
- ex
ære : d'airain (bronze, cuivre). --- Cic.
Verr. 4, 72; 94 ; 96, etc.
- ducere ex ære, Plin. : couler en bronze.
- æs Cyprium : cuivre (rouge).
- ære solum tractare, Lucr. : travailler la terre avec l'airain.
2 - ouvrage en
cuivre ou en bronze.
- pateræ et æra, Hor. : des patères et des coupes.
- pontum confindere ære, Tib. : fendre la mer avec la proue d'airain.
- abdere æra cibis, Ov. : cacher l'hameçon sous l'appât.
- ære caput fulgens, Virg. : tête resplendissante sous le casque.
- æra micantia, Virg. : cuirasses brillantes.
- æs rectum, Ov. : trompette droite.
- æs flexum, Ov. : trompette recourbée.
- æs thermarum, Mart. : la cloche des bains publics.
- ære
ciere viros, Virg. En. 6, 165
: entraîner les guerriers aux sons de l'airain [trompette].
- Corybantia
æra, Virg. En. 3, 111 : l'airain (les cymbales) des Corybantes.
- (telum)
ære repulsum, Virg. En. 2, 545 : (trait) repoussé par
l'airain du
bouclier.
- æra
fulgent, Virg. En. 7, 526 : l'airain [les armes]
resplendit.
- legum
æra, Cic. Cat. 3, 19 : l'airain des tables des lois.
- in
æs incidere, Cic. Phil. 1, 16 : graver sur l'airain.
- donarem...
meis æra sodalibus, Hor. O. 4, 8, 2 : je ferais cadeau de
bronzes à
mes amis.
- æs
triplex erat circa pectus illi qui... Hor. O. 1, 3 : il avait une
triple cuirasse d'arain autour de la poitrine, lui qui...
- æra
sudant, Virg. G. 1, 480 : l'airain des statues se couvre
de sueur.
3 - as, monnaie,
argent.
- rude,
infectum æs : métal brut.
- æs
signatum : lingot d'un poids déterminé portant
une empreinte [primit. celle d'une brebis ou d'un bœuf
]. --- Varr. R. 2,
1, 9 ; Plin. 18, 12
- æs
grave, P.
Fest. 98 : cuivre en poids, lingot d'une livre [comme as libralis].
- æris (= assium) triciens : trois millions d'as.
- magister alicujus æris, Gell. 18, 5 : un maître de quelque valeur.
- decem
milibus æris gravis damnatur, Liv. 4, 41, 10 : on le condamne
à
dix mille livres pesant de cuivre [dix mille as].
- plebs
denis milibus æris gravis reos condemnavit, Liv. 5, 12 : le peuple
condamna les accusés à dix mille livres pesant de
cuivre. --- cf. 5, 12, 1 ; 5, 29, 7,
etc.
- æris gravis
viginti milia, Liv. 22, 33, 2 : vingt mille livres
pesant de cuivre [vingt mille as].
- sans gravis
- milibus æris
quinquaginta censeri, Liv. 24, 11, 7 : être porté sur les
listes de
recensement pour une somme de cinquante mille as.
- decies
æris, Liv. 24,
11, 8, [s. ent. centena
milia] : un million d'as.
- argentum
ære solutum
est, Sall. C. 33, 2 : on paya pour un sesterce [pièce d'argent
valant alors 4 as]
(les débiteurs payèrent un as, donc un quart de la
somme due).
- æs = pecunia. --- Plaut.
Asin. 201; Aul. 376, etc.; Cic. Rep. 6, 2;
Sall. J. 31, 11; Virg. B. 1, 33.
- prodigus
æris, Hor. P. 164 : prodiguant
l'argent.
- parvo
ære emere, Liv. 26, 35, 5 : acheter à peu de frais.
- in æs alienum incidere : s'endetter.
- gravis ære dextra, Virg. : main pleine d'argent.
- meret æra, Hor. : il gagne de l'argent.
- ære alieno aliquem levare, Cic. : acquitter les dettes de qqn.
4 - argent,
fortune, moyens.
-
meo sum pauper in ære, Hor. Ep. 2, 2, 12 : je
suis pauvre, mais vivant de mes propres ressources [sans dette].
-
æs
alienum : argent d'autrui, argent emprunté, dette, ou æs mutuum
Sall.
J. 96, 2.
-
hominem video non modo in ære alieno nullo, sed in suis
nummis multis, Cic. Verr. 4, 11 : je vois que cet homme non
seulement
n'est pas dans les dettes, mais qu'il est dans les écus abondamment
[qu'il est très riche].
- alicujus
æs alienum suscipere, Cic. Off. 2, 56
: se charger des dettes de qqn.
- æs
habere, Cic. Verr. 4, 11 ; æs
contrahere, Cic.
Cat. 2, 4; æs conflare, Sall. C. 14, 2 : avoir, contracter des
dettes.
-
æs solvere, persolvere Sall. C. 35, 3 ; æs dissolvere Cic. Off. 2,
84 : payer
une dette.
-
æri alieno alicujus subvenire, Cic. Phil. 2, 36 : payer
les
dettes de qqn.
-
ex ære alieno laborare, Cæs. BG. 3, 22, 1; ære
alieno
premi, Cæs. BG. 6, 13, 2 : être accablé de dettes.
- in ære alieno esse : avoir des dettes.
- in ære alieno nullo esse : n'avoir aucune dette.
- ære alieno opprimi (obrui) : être accablé de dettes.
- fig. ille in
ære
meo est, Cic. Fam. 15, 14, 1 : cet homme fait partie de mon
avoir, il
est
mon obligé. --- cf. Fam. 13, 62.
- virtus
suo ære censetur, Sen. Ep. 87, 17
: la vertu est inscrite au cens d'après ses propres facultés =
s'apprécie
par sa propre valeur.
- admonitus
hujus æris alieni, Cic. Top. 5
: rappelé au souvenir de ma dette [une promesse non tenue].
5
- solde militaire,
salaire, profit.
- studium quod ad æs exit, Sen. : étude qui a le gain pour but.
- æs manuarium, Gell. : gain du jeu, argent gagné au jeu.
- æs
militare : paie
militaire. --- Plaut.
Pœn. 1286; Varr. L. 5, 181.
- æra
militibus constituta, Liv. 5, 2, 3 : solde instituée pour
les soldats. --- cf. 5, 3, 4, etc.
- omnibus
his æra procedere, Liv. 5, 7,
12 : [on décide] que pour tous ceux-là une solde coure [qu'ils
reçoivent
une solde].
- cognoscentur
istius æra, Cic. Verr. 5, 33 : on apprendra à
connaître ses services militaires (ses campagnes).
- ære
dirutus : privé de sa solde. --- [Varr.
dans Non. 532] Cic. Verr. 5 33.
- sonat æs thermarum, Mart. 14 : la clochette des bains sonne.
- voir hors site æs
thermarum.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Æsacos
(Æsacus), i, m. : Æsacos (fils de Priam). --- Ov.
M. 11, 791, etc.
- gr. Αἴσακος.
- æsălōn,
ōnis, m. : petit oiseau de proie.
--- Plin. 10, 205.
- gr. αἰσάλων.
- Æsar
:
1
- Æsar, m.
: Esar (dieu étrusque).
--- Suet. Aug.
97, 2.
2 - Æsar, aris,
m. : l'Esar (petit fleuve côtier de la Grande Grèce).
- i, pete diversi lapidosas Æsaris undas, Ov. M. 15, 23 : va, rejoins
l'Esar qui est loin d'ici et dont les eaux sont chargées de cailloux.
- Æsarēus et
Æsarĭus, a, um : de l'Esar.
--- Ov. M. 15,
54.
- Æschinēs,
is, m. (acc. -em, -en) : Eschine.
- gr. Αἰσχίνης.
- voir hors site Eschine.
1
- Eschine
d'Athènes, disciple de Socrate, surnommé le Socratique. --- Cic. Inv. 1, 31.
2
- Eschine de Naple, disciple de Carnéade. --- Cic. de Or. 1,
45.
3
- Eschine, orateur d'Athènes, rival de Démosthène. --- Cic. Tusc. 3. 63.
4
- Eschine, de Milet, orateur asiatique, contemporain de
Cicéron. --- Cic. Br. 325.
5
- Eschine, médecin d'Athènes. --- Plin. 28, 44.
- Æschrio,
ōnis, m. : écrivain grec. --- Varr.
R. 1, 1, 9.
- gr. Αἰσχρίων, ωνος.
- æschrologia,
æ, f. : expression
d'ambiguïté
obscène. --- Diom. 450, 32.
- gr. αἰσχρολογία.
- Æschylēus
: voir Æschylus.
- Æschylus,
i, m. : Eschyle. - 1
- poète tragique d'Athènes. Cic.
de Or. 3,
27. - 2
- rhéteur de Cnide, contemporain de Cicéron. --- Cic. Br. 325.
- gr. Αἴσχυλος.
- Æschylēus, a, um : d'Eschyle, eschyléen. --- Prop.
2, 34, 41.
- gr. Αἰσχύλειος.
- voir hors site Eschyle.
- Æscŭlāpīum,
īi, n. : temple d'Esculape. --- Liv
38, 5, 2.
- gr. Ἀσκληπιεῖον.
- Æscŭlāpĭus,
ĭi, m. : Esculape (fils d'Apollon
et de la nymphe Coronis, dieu de la médecine). --- Cic.
Nat. 3, 57.
- gr. Ἀσκληπιός.
- voir hors site Asclépius.
- æscŭlātŏr,
ōris, m. [æsculor] : qui amasse de la petite monnaie. ---
Gloss. 2, 12, 36.
- æscŭlētum, i, n. : - 1
- forêt de chênes, chênaie. --- Hor. O. 1, 22, 13. - 2
- quartier
de Rome. --- Varr. L. 5, 152; Plin. 16, 37.
- æscŭlĕus,
a, um : de chêne. --- Ov. M. 1, 449.
- ou æscŭlīnus, a, um. --- Vitr.
7, 2, 2.
- æscŭlor,
āri : - tr. - amasser de la petite monnaie. ---
Dosith. 59, 1.
- æscŭlus,
i, f. :
chêne, rouvre [consacré à Jupiter]. --- Serv. G. 2,
291;
Virg. G. 2, 16; Hor. O. 3, 10, 17; Ov. M. 10, 91; Plin. 12, 3; 16, 11,
etc.
- Æsēpus,
i, m. : l'Esèpe (fleuve de Mysie). --- Plin. 5, 141.
- gr. Αἴσηπος.
-
Æsēpĭus,
a, um : de l'Esèpe. --- V.-Flac. 3, 420.
- Æsernĭa (Esernĭa),
æ, f. : Esernie (ville du Samnium,
près du Vulturne, auj. Isernia). --- Cic.
Att. 8, 11, D, § 2; Vell. 1, 14; Liv. Epit. 72, 73.
-
Aesernīnus, a, um : d'Esernie. --- Liv. 10,
31; id. 44, 40.
- Aesernīni,
ōrum, m. : les habitants d'Isernie. --- Liv. 27, 10.
- Aesernīnus,
i, m. : surnom de Marcellus, fait prisonnier à Esernie, par les
Sammnites. --- Liv. Epit. 73; Plin. 12, 1, 5, § 12.
- Aesernīnus,
i, m. : surnom d'un
gladiateur célèbre. --- Lucil. ap. Non.
393, 28; Cic. Q. Fr. 3, 4; id. Opt. Gen. Orat. 6.
- Æsīnās,
ātis, d'Esis [ville d'Ombrie]. --- Plin. 11, 241.
- plur.
Æsinates : les habitants d'Esis. --- Plin. 3, 113.
- Æsis,
is (acc. Æsim) : - 1
- masc.
l'Esis
[fleuve d'Ombrie]. --- Liv. 5, 35, 3 ; Plin. 11,
241. - 2
- fém.
l'Esis (le fleuve).
- colonia
Æsis. --- CIL 9, 6831.
- Æsŏla
: voir Æsula.
- Æsōn,
ŏnis, m. : Eson (père de Jason). --- Ov. M. 7, 5.
- gr. Αἴσων, ωνος (ονος).
- Æsōnenses, ĭum
: les habitants d'Eson
[ville des Pyrénées en Hispanie]. --- Plin. 3, 23.
- Æsŏnĭdēs, æ, m.
: descendant mâle d'Eson [Jason]. --- Ov. M.
7, 164.
- gr. Αἰσονίδης.
- Æsŏnĭus,
a, um : d'Eson. --- Ov. M. 7, 156.
- Æsōpēus, a, um : d'Esope,
ésopique. --- Sen. Pol. 8, 3.
-
ou
Æsōpĭcus.
--- Isid. 1, 39, 2.
- gr. Αἰσώπειος.
- Æsōpus,
i, m. : - 1
- Esope (fabuliste grec, du temps de Crésus). ---
Quint. 5, 11, 19. -
2
- Esopus (acteur tragique, contemporain et ami de Cicéron). ---
Cic.
Fam. 7, 1, 2; Tusc. 4, 65.
- gr. Αἴσωπος.
- Æsquil-
: voir Esquil-
- æstās,
ātis, f. :
- cf. gr. αἴθω.
1
- l'été; campagne militaire (de
l'été). ---
Cic. Verr. 5, 29 etc.;
Cæs. BG. 1, 54, 2, etc.; Vell. 2, 47; 82; Virg. En. 1, 756.
- æstate
ineunte, Cic. Att. 4, 2 : au début de l'été.
- summa æstate, Cic.
Verr. 2, 5, 31 : au fort de l'été.
- quæ
duabus æstatibus gesta, Tac. An. 6, 39 : ces
événements qui se sont déroulés sur deux campagnes.
2
- année. --- Virg. G. 3, 190 ; En.
1, 756, etc.
3
- moment de l'été.
- ubi
apes æstate serena floribus insidunt, Virg.
En. 6, 707 : quand par un beau jour d'été les abeilles se
posent sur les
fleurs.
4
- air de l'été.
- per æstatem
liquidam, Virg. G. 4, 59 : [les abeilles volent] dans
l'air limpide de l'été.
5
- chaleur de l'été.
- igneam æstatem
defendere, Hor. O. 1, 17, 3 : repousser (protéger
contre) les ardeurs brûlantes de l'été.
- æsti
: voir æstus.
- æstifĕr,
ĕra, ĕrum [æstus, fero] : - 1
- qui apporte de la chaleur, brûlant. --- Lucr. 1,
663, etc.; Virg. G. 2, 353. - 2
- brûlé par la chaleur. ---
Lucr. 6, 721 ; Luc. 1,
206.
- æstĭflŭus,
a, um [æstus, fluere] : où l'onde bouillonne. --- Anth. Lat.
720, 3 [234, 3].
- Æstii
(Æstyi), ōrum, m. : les Estiens (peuple
de Germanie). ---
Tac. G. 45.
- æstĭmābĭlis,
e : que
l'on peut apprécier (évaluer), qui a de la valeur. --- Cic.
Fin. 3, 20, etc.
- æstĭmātĭo,
ōnis, f. [æstimo] :
1
- évaluation, estimation [du prix
d'un objet]. --- Cic. Verr.
4, 14, etc.;
Cæs. BC. 1, 87, 1, etc.
- æstimatio frumenti,
Cic. Verr. 3, 202 : estimation du blé.
- æstimatio
possessionum, Cæs. BC. 3, 1, 2 : évaluation des propriétés.
- in æstimationem
venire, Liv. 5, 25, 8 : être soumis à l'évaluation, être
évalué.
- æstimatio pœnæ, Cic. de Or. 1, 232 : fixation du montant
d'une amende.
- æstimatio litium,
Cic. Clu. 116 : fixation des dépens d'un procès.
- prædia
in æstimationem ab aliquo accipere, Cic. Fam. 13, 8, 2
: recevoir
de qqn en paiement de dette des terres (biens-fonds)
conformément à l'évaluation [fixée au plus haut par César
après la
guerre civile, Cæs. BC. 3, 1, 2; Suet. Cæs. 42, 2].
- d'où
æstimationes,
Cic. Fam. 9, 18, 4 : biens reçus en paiement.
- æstimationem accipere, Cic.
Fam. 9,
16, 7 : recevoir un paiement [de dette] réduit = [souffrir un
dommage].
2
- valeur marchande. ---
Catul. 12, 12.
3
- appréciation, reconnaissance de la valeur
d'un objet.
- æstimatio periculi
certaminisque, Liv. 37, 59, 2 : appréciation du danger et de
la lutte.
- æstimatione
recta, Tac. H. 1, 14 : d'après une appréciation saine.
4
- en phil., comme ἀξία
- prix attaché à qqch,
valeur. --- Cic. Fin. 3, 20; 3, 34,
etc.
- æstĭmātŏr,
ōris, m. :
1
- celui
qui estime, celui
qui évalue.
2
- celui qui taxe.
- æstimator frumenti,
Cic. Pis. 86
: taxateur du blé.
3
- appréciateur. --- Plin. Pan.
21; Liv. 34, 25, 8; Curt. 8, 1, 22.
- æstĭmātōrĭus,
a, um : relatif à la prisée,
relatif à l'estimation. --- Dig.
19, 3, 1; 21, 1, 18.
- æstimatus
:
1
- æstĭmātus,
a, um : part. passé de æstimo; estimé, prisé, évalué, apprécié,
jugé.
2
- æstĭmātŭs,
ūs, m. (seul. à l'abl. æstimatu) : évaluation, appréciation. ---
Macr. Sat. 1, 16, 31.
- æstĭmĭa,
æ, f. : c. æstimatio.
--- P. Fest. 26.
- æstĭmium,
ĭi, n. : c. æstimatio. --- [décad.].
- æstĭmo,
(arch. æstŭmo), āre, āvi, ātum
[æs + un verbe signifiant apprécier, cf. τιμῶ] : -
tr. -
- (Lebaigue
P. 42 et P.
43)
1
- estimer, évaluer, priser.
- æstimare frumentum,
Cic. Verr. 1,
95 ; possessiones, Cic. Off.
2, 85 : estimer le blé, des
propriétés.
- id quanti
æstimabat,
tanti vendidit, Cic. Verr. 4,10 : il a vendu
l'objet au prix qu'il l'évaluait
- æstimare
pluris, Cic. Off. 3, 62 :
estimer plus.
- æstimare
minoris, Cic.
Att. 9, 9, 4 : estimer moins.
- ternis
denariis frumentum æstimare, Cic. Verr. 5, 83 : estimer le blé à
trois
deniers par boisseau.
- duodevicenis
denariis æstimati, Liv. 21, 41, 6 : estimés dix-huit deniers
chacun.
- permagno
aliquid æstimare, Cic. Verr. 4, 13 : estimer qqch à très haut prix.
- rei
pretium æstimare,
Cic. Verr. 5, 23 : évaluer le prix d'une chose.
- æstimare litem alicui
(alicujus) : évaluer le préjudice qui
incombe
à qqn. --- [après
avoir
porté leur sentence de condamnation, les juges, dans une seconde
sentence, fixaient le montant de la condamnation, de l'amende].
- his nominibus solis Cn. Dolabellæ HS ad triciens litem esse
æstimatam, Cic. Verr. 2, 1, 95 : (sachez) que pour ces seuls
articles Cn. Dolabella fut condamné à une amende de trois
millions
de sesterces.
- lis
ejus æstimatur centum
talentis, Nep. Timoth. 3, 5 : le
montant de sa condamnation est fixé à cent talents.
- pugnatum
est, uti
lis hæc capitis æstimaretur, Cic. Clu. 116 : on batailla
pour que cette
affaire fût évaluée comme une affaire capitale [pour que la
condamnation fût celle d'un procès capital].
- lites
severe æstimatæ,
Cic. Mur. 42 : une taxation sévère des amendes.
- litem
æstimare, Cæs. BG.
5, 1, 9 : évaluer l'objet de la contestation,
apprécier le dommage. --- cf. Liv. 29, 9, 10.
-
æstimare noxam
pari pœna, Liv. 28, 31,
6 : taxer un méfait à une peine égale.
- voluntatis
nostræ
tacitæ velut
litem æstimari audio, Liv. 45, 24, 2 : j'entends dire que nos
intentions
secrètes sont comme frappées d'une condamnation.
2
- apprécier,
estimer.
-
æstimare aliquem,
Sen. Ben. 2, 28, 1, etc.; Liv.
40,
20, 3, etc. ; aliquid, Cic.
Mur. 10, etc. : estimer qqn, qqch.
-
æstimare magni,
Cic. Att. 10, 1, 1; magno,
Cic. Tusc. 3, 8 : estimer
beaucoup.
-
æstimare pluris,
Cic. Fin. 3, 39 : estimer davantage.
-
æstimare minoris,
Cic. Ac. 2, 37 : estimer moins.
- levi
momento aliquid æstimare, Cæs. BG. 7, 39, 3 : considérer
qqch comme de peu
d'importance.
- Aquitania
ex tertia parte Galliæ est æstimanda, Cæs.
BG. 3, 20, 1 : l'Aquitaine doit être évaluée au tiers de la
Gaule.
-
Atheniensium res gestæ, sicuti ego æstumo, satis amplæ
fuere, Sall.
C. 8, 2 : ce qu'ont fait les Athéniens a été, d'après mon
appréciation
personnelle, vraiment grand. --- cf. J. 110, 5.
- si
quis vere æstimet, Liv.
30, 22, 3 : si l'on apprécie les faits exactement.
- nec,
quantus numerus
sit, æstimari potest, Liv. 10, 33, 2 : et il est impossible
d'évaluer le
nombre [des ennemis].
- au datif d'intérêt
in universum æstimanti plus penes peditem roboris, Tac. G. 6, 4 : à
juger en général (= pour celui qui porte un jugement global),
c'est surtout l'infanterie qui fait leur force. --- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 219; éd. Peeters France.
- quod
carum æstumant, Sall. J. 85, 41 : ce
qu'ils mettent à haut prix.
- denis in diem assibus animam et corpus æstimare, Tac. An. 1, 17 :
estimer
l'âme et le corps (des soldats) à dix as par jour.
- amicitias inimicitiasque non ex re, sed ex commodo æstumare, Sall.
C.
10, 5 : apprécier les amitiés et les inimitiés non d'après leur réelle
valeur, mais d'après leur intérêt.
- sic
est vulgus : ex veritate pauca, ex opinione multa æstimat,
Cic.
Rosc. Com. 10, 29 : tel est le vulgaire : il juge rarement d'après la
vérité, souvent d'après l'opinion.
- æstimare aliquem
ex artificio comico, Cic. Rosc. Com. 10, 28 : apprécier qqn par son
mérite d'acteur.
- visu
æstimantibus hostes erant impares : pour ceux qui apprécient par la vue
(à juger par l’apparence) les ennemis étaient inférieurs.
3
- penser,
juger (= existimare).
- Antonius aiebat se tantidem æstimasse quanti Sacerdotem, neque
mentiebatur, Cic. Verr. 2, 3, 215 : Antonius prétendait l'avoir
estimé au même prix que Sacerdos, et il ne mentait pas. (quanti Sacerdos æstimasset) ---
cf. syntaxe latine; Ernout et Thomas § 196 p. 170
- avec un attribut.
- Acc. Tr. 384; Varr. d Non. 528.
- ille eo
processit, ut nihil gloriosum nisi tutum æstumet, Sall. Lep. 8
: il en
est venu au point de penser qu'il n'y a de glorieux que ce qui est sûr.
- avec
prop. inf. - satis æstimare firmari
domum adversum iniquas
Agrippinse offensiones, Tac. An. 4, 39 : il jugeait suffisant
que sa
maison fût affermie contre les injustes ressentiments d'Agrippine.
- adjuvari
se... æstimant,
Sen. Nat. 1, 1, 13 : ils croient être secondés. --- cf.
Plin. 11, 197; Phædr. 3, 45; 4, 18, 15.
- pro
quibus meritis quanto opere dilectus sit, facile est æstimare, Suet.
Aug. 57 : avec ces qualités, il est facile d'imaginer combien il se fit
aimer. --- cf. Tac. Agr. 18.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- æstīva,
ōrum, n. [æstivus] : - 1
- camp d'été, quartiers d'été. - 2
- campagne (d'été), expédition militaire. - 3
- pâturages d'été; séjour des troupeaux dans la campagne; troupeaux
en pacage. ---
Serv. G. 3,
472 ; Varr. R. 1, 6, 5, etc.
- æstiva (s.-ent. loca) :
quartiers d'été, camp
d'été.
- ac primo ad illa æstiva prætoris accedunt, Cic. Verr. 2, 5 : et
d'abord
ils s'approchent de ce camp d'été du préteur.
- æstiva agere, Liv.
27, 8, 19, etc. : tenir
(avoir) ses quartiers d'été.
- æstiva (s.-ent. castra) :
campagne (de l'armée).
- anni ejus æstiva, Liv. : la campagne de cette année.
- nulla
ex trinis æstivis
gratulatio Cic. Pis. 97, pas un témoignage officiel d'actions de grâce
après trois campagnes.
- æstivis confectis, Cic. Att. 5, 21, 6 : une fois la campagne
terminée.
- nec singula morbi corpora corripiunt, sed tota æstiva, Virg. G. 3,
472 :
et les maladies n'attaquent pas quelques individus isolés, mais
enlèvent
tout à coup des parcs d'été tout entiers.
- æstīvālis,
e : c. æstivus.
- æstivalis circulus, Hyg.
Astr. 3, 24. : le
tropique du Cancer.
- æstīvē,
adv. : comme (on est vêtu) en été.
- quom inspicio marsupium, viaticati admodum æstive sumus, Plaut. Men.
255 :
quand
je regarde notre bourse de voyage, nous sommes des plus légers.
- æstivo
:
1
- æstīvo,
āre, āvi, ātum : passer l'été (quelque part). --- Varr. R. 2,
1, 16, etc.; Plin. 12, 22, etc. ; Suet. Galba 4.
2 - æstīvō,
adv. : en
été. --- Apul. Mund. 11.
- æstīvōsus,
a, um : d'été,
qui a la chaleur de l'été. --- Plin. 34, 116, etc.
- æstīvus,
a, um [æstas] : d'été, relatif à
l'été.
- æstivi dies, Cic.
Verr. 5, 81 : les jours d'été.
- tempora æstiva, Cic.
Verr. 5, 80 : la saison d'été.
- per æstivos saltus deviasque calles exercitum ducimus, Liv. 22, 14, 8
: par
les pâturages d'été et les sentiers éloignés des routes, nous menons
notre armée.
- voir æstiva.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Æstlanĭa
: nom propre. --- CIL 10, 5978.
- Æstræum
: voir Astræum.
- Æstrĭa,
æ, f. : Æstria (île de l'Adriatique). --- Mel. 2, 114.
- Æstrĭenses,
ĭum, m. : habitants
d'Estréum [ville de Macédoine]. --- Plin. 4, 35.
- æstŭābundus,
a, um [æstuo] : bouillonnant,
écumant. --- Pall.
11, 17, 2.
- æstuans,
antis : part.-adj. de æstuo;
qui fermente, bouillonnant, écumant. --- Cic. Har. 2;
Sen. Ir. 2, 36, 2.
- æstŭārĭum,
ĭi, n. [æstus] :
1
- estuaire
[endroit inondé par la mer à
la marée montante].
--- Cæs. BG. 3, 9, 4.
- æstuaria sunt
omnia, quā mare vicissim tum accedit, tum recedit, Gloss. ap. Fest. p.
380 Müll.
- pedestria esse itinera concisa æstuariis sciebant, Cæs. BG. 3 : ils
savaient que les chemins de terre étaient coupés lors des marées
montantes.
- in
æstuario Tamesæ, Tac. An. 14, 32 : dans l'estuaire de la
Tamise. --- cf. Agr. 22.
2
- lagune,
marécage.
--- Cæs. BG.
2, 28, 1.
3
- piscine
près de la mer.
--- Varr. R.
3, 17, 8.
4
- soupirail
[aération dans les puits de mine]. --- Vitr. 8, 6, 13;
Plin. 31, 49; Pall. 9, 9.
- æstŭātĭo,
ōnis, f. : agitation, effervescence;
emportement, violence. --- Cassiod. Hist.
3, 8; 6, 1.
- æstŭātus,
a, um : part. passé de æstuo; agité,
ballotté.
- æstum-
:
voir æstim-
- æstŭo,
āre, āvi, ātum : - intr. -
1 - brûler,
être brûlant, être échauffé, avoir chaud.
- æstuat ær, Prop. : l'air est brûlant.
- dum scribilitæ æstuant, Plaut. : pendant que les tourtes sont
chaudes.
- cum
exustus ager morientibus æstuat
herbis, Virg. G. 1, 107 : quand la terre desséchée est toute
brûlante
avec ses plantes qui meurent.
-
homo æstuans, Cic. Tusc. 5, 74 : un homme
qui a très chaud.
- erudire
aliquem algendo æstuando, Cic. Tusc. 2, 34 : façonner qqn en
lui faisant souffrir le froid et le chaud.
2
- bouillonner,
être agité, fermenter.
- æstuantia vina, Pall. : vins qui fermentent.
- gurges æstuat, Virg. : le gouffre bouillonne.
- æstuat
ut clausis fornacibus ignis, Virg. G. 4, 263 : telle
l'effervescence du feu dans le fourneau fermé.
- ubi
Maura semper æstuat unda, Hor. O. 2, 6, 4 : où bouillonnent
sans cesse les flots de Mauritanie
- umor
in ossibus æstuat, Virg. G. 4, 309 : le liquide fermente dans
les os.
3
- au fig. bouillonner
(sous l'effet d'une
passion), brûler (d'amour, de
jalousie...).
- desiderio alicujus æstuare, Cic. Fam. 7 : brûler d'impatience de
revoir
qqn.
- æstuare invidiā, Sall. C. 23 : brûler de jalousie.
- rex Odrysius in illa æstuat, Ov. M. 6, 491 : le roi Odrysius brûle
d'amour
pour elle.
- minari æstuat, Claud. : il brûle d'aller porter la menace.
- æstuare
illi qui pecuniam dederant
Cic. Verr. 2, 55, ils étaient en ébullition ceux qui avaient donné de
l'argent.
4 - au fig. être agité, se
tourmenter,
s'inquiéter,
être inquiet; flotter, hésiter, être irrésolu, être incertain.
- æstuabat
dubitatione, Cic. Verr. 2, 74 : l'hésitation le mettait dans
une violente agitation.
-
quæ cum æstuans
agitaret, Sall. J. 93, 2 : comme il remuait ces pensées dans
l'agitation.
-
in eo æstuavi diu Cic. Att. 7, 13a, 1 : là-dessus je me suis
longtemps cassé la tête.
- æstuatum est... quisnam modis... Arn. : on se demanda comment...
- æstŭōsē,
adv. : avec
les bouillonnements de la mer. --- Plaut. Bacch. 471.
- æstuosius,
Hor. Epo. 3, 18 [adj. ou adv.] : plus
ardent ou plus ardemment.
- æstŭōsus,
a, um : - 1
- brûlant, ardent. - 2
- bouillonnant, agité, houleux.
- æstuosa
via, Cic. Att. 5, 14, 1 : route brûlante.
-
oraclum Jovis æstuosi, Catul. 7, 5 : l'oracle de
Jupiter brûlant (Jupiter Ammon, dans le désert brûlant de Libye).
--- cf. Hor. Epod. 16, 62; Plin.
2, 11; id. 34, 116; Hor. O. 1, 22,
5.
- freta
æstuosa, Hor. O. 2, 7, 16 : les mers
houleuses.
- æstŭs,
ūs, m. (cf.
αἴθω) :
- gén. arch. æsti Pac. Tr. 97.
1 - grande
chaleur, ardeur, feu.
- æstu magno ducebat agmen,
Cic.
Tusc. 2, 35 : il menait ses troupes en marche par une chaleur
accablante.
- fontes celeriter æstibus
exarescebant, Cæs. BC. 3, 49, 5 : la chaleur ardente
tarissait promptement les sources.
- propius æstus incendia
volvunt, Virg. En. 2, 706 : l'incendie roule
plus près de nous des tourbillons brûlants.
-
furit æstus ad auras,
Virg. En. 2, 759 : le tourbillon embrasé s'élance avec furie
dans les
airs.
- æstu febrique jactari,
Cic. Cat. 1, 31 : être tourmenté par une fièvre brûlante.
2 -
chaleur de l'été, été.
- rubicunda
Ceres medio succiditur æstu et medio tostas æstu terit area
fruges, Virg. G. 1, 297 : c'est en pleine chaleur de
l'été
qu'on coupe la rubiconde Cérès. --- Ov. M. 1, 117;
Sen. Nat. 4, 2, 1 .
3
- agitation de la mer, flots houleux.
- tres naves in fretum
avertit æstus, Liv. 21, 49, 2 : la violence des flots emporta
trois
navires dans le détroit.
- furit æstus harenis,
Virg. En. 1, 107 : les
flots bouillonnants agitent le sable avec rage.
4
- marée.
- ventum et æstum nactus
secundum, Cæs. BG. 4, 23, 6 : ayant
trouvé le vent et la marée favorables.
- æstu suo Locros trajecit,
Liv.
23, 41, 11 : ayant pour lui la marée, il passa à Locres.
- æstus maritimi
: les marées. --- Cic. Nat. 2, 19 ; 3, 24, etc. ; Cæs. BG.
4, 29, 1.
- decessum æstus excipere,
Cæs. BG. 3, 13, 2 : supporter le reflux (les
effets du reflux) sans dommage.
- æstus maritimi accedentes
et
recedentes, Cic. Nat. 2, 132 : le flux et le reflux.
5
- fig.bouillonnement
des passions, agitation violente;
irrésolution, doute, incertitude, perplexité.
- hunc
absorbuit æstus quidam gloriæ, Cic. Br.
282 : il a été emporté en quelque sorte par le flot
bouillonnant de la
gloire. --- cf. Leg. 2, 9.
- repente
te quasi quidam æstus ingenii tui
procul a terra abripuit, Cic. de Or. 3, 145 : soudain, pour
ainsi dire,
le flot impétueux de ton génie t'a entraîné loin du rivage.
- magno
irarum fluctuat æstu, Virg. En. 4, 532 : son âme est
ballottée
par les violents transports de la colère.
- magno curarum
fluctuat æstu,
Virg. En. 8, 19 : son
esprit est agité par une mer de soucis.
- fabula stultorum regum et populorum continet æstum, Hor. Ep. 1, 2, 8
: ce
poème contient les fureurs insensées des peuples et des rois.
- qui
tibi æstus (erit)? Cic. Cæcil. 45 : dans quelle incertitude
vas-tu
t'agiter ?
- explica æstum meum,
Plin. Ep. 9, 34, 1 : débrouille mon embarras.
- Æsul-
: voir Æfula.
- Æsulanus, a, um : d'Esula.
- Æsyros,
i, m. : l'Esyrus (fleuve de Bithynie). ---
Plin. 5, 148.
- ætās,
ātis, f. (abrév. de ævitas)
:
- gén.
plur. ætatum Cic.,
Sen., Plin. ; ætatium
Liv., Sen., Quint.
1
- temps
de la vie, vie.
-
exspectemus Tartessiorum regis ætatem, Cic.
CM 69 : attendons une vie aussi longue que celle du roi des
Tartessiens.
-
in hoc flexu quasi ætatis, Cic. Cæl. 75 : à ce tournant pour
ainsi
dire de la vie.
-
ætatem agere, Cic. Br. 172 ; ætatem degere, Cic. Fin. 3, 50,
etc. : passer sa vie, vivre.
-
ætatem in aliqua re terere, Cic. de Or. 3,
123 ; conterere Cic. de Or. 1, 219; consumere Cic. Off. 1, 2
: user,
consumer sa vie à (dans) une chose.
-
cum ætas ejus incidisset in ea
tempora quibus, Nep. Eum. 1, 2 : comme sa vie avait coïncidé
avec
l'époque où. --- cf. Cic. Or. 39 ; Rep. 2, 18.
-
ut populi Romani ætas est, Cic. Br. 39 : par rapport au temps
d'existence (à l'âge) du peuple romain.
2
- âge de la vie, âge.
-
ætates vestræ nihil differunt, Cic. Br. 150 : vos âges ne
diffèrent en rien.
-
alicui ætate præstare, Cic. Br. 1,
161 : devancer qqn par l'âge.
-
id ætatis duo filii, Cic. Amer. 64 : les
deux fils ayant cet âge.
-
Ptolemæus, puer ætate, Cæs. BC. 3, 103, 2 : Ptolémée, encore
un enfant sous le rapport de l'âge.
- ætas
puerilis,
Cic. de Or. 3, 85 : l'enfance.
- ætas confirmata,
Cic. Cæl. 43; ætas constans, Cic.
CM 76 : âge affermi, mûr (âge viril).
- ætas quæstoria,
Cic. Rep. 1, 18 : âge de la questure (25 ans).
- ætas
consularis, Cic. Phil. 5, 48 : âge du consulat (45 ans).
-
ætas senatoria, Tac. H. 4, 42 : âge sénatorial (25 ans).
-
multi ex omni ætate, Cic. Cæl.
12 : beaucoup de personnes de tout âge. --- omnis ætatis, Liv. 23, 30, 6.
- homines
omnium ordinum, omnium ætatum, Cic. Cat. 4, 14 : des gens de
tout rang, de tout âge.
-
te ætas mitigabit, Cic. Mur. 65 : les années
t'adouciront.
- ætate
et usu doctus, Liv. 4, 46, 4 : instruit par l'âge et
l'expérience.
-
prima ætate, Cic. de Or. 1, 3 : au début de la vie.
- ejus
prima ætas
dedita disciplinæ fuit, Cic. Cæl. 72; Off. 2, 44 : les débuts
de son
existence [de sa jeunesse] furent consacrés à l'étude.
3
- en part. jeunesse,
vieillesse.
-
dum per ætatem licet, Ter. Ad.
108 : tant que la jeunesse le permet.
- propter
ætatem ejus in
procuratione erant regni, Cæs. BC. 3, 104, 1 : à cause de son jeune âge
ils administraient le royaume.
-
ætas ejus dare potuit suspicioni locum,
Cic. Cæl. 9 : sa jeunesse a pu donner prise aux soupçons.
-
ætatis excusatio, Cæs. BC. 1, 85, 9 : l'excuse de l'âge
[vieillesse].
-
labor alienus ab ætate nostra, Cic. Att. 16, 3, 4 : fatigue
qui ne
convient pas à mon âge [avancé].
- quibus
ætas ad militandum gravior esset, Liv. 3, 27, 4 : trop âgés pour faire
la guerre.
4
- temps.
-
ut tropæis tuis adlatura
finem sit ætas, Cic. Marc. 11 : en
sorte que le temps mettra un terme à la durée de tes trophées.
-
omnia
fert ætas, Virg. B. 9, 51 : le temps emporte tout.
-
incuriosa suorum ætas, Tac. Agr. 1 : époque indifférente à ce qui la
concerne.
- nec, si quid lusit
Anacreon, delevit ætas, Hor. O. 4, 9, 10 : et le temps n'a pas effacé
non plus les
badinages d'Anacréon.
5
- époque,
siècle, génération.
-
usque ad nostram ætatem,
Cic. Nat. 1,
11 : jusqu'à notre époque.
-
in eodem numero ejusdem
ætatis C. Carbo
fuit, Cic. Br. 221 : c'est encore à l'effectif de la même
génération
qu'appartient C. Carbon.
- hæc
extrema fuit ætas imperatorum Atheniensium, Nep. Timot. 4, 4
: ce fut la fin de la période
des généraux athéniens.
-
Herodotus et eadem
superiorque ætas, Cic. Or.
186 : Hérodote ainsi que ceux de la même génération et de la
génération
précédente.
-
heroicis ætatibus, Cic.
Tusc. 5, 7 : dans les temps
héroïques.
-
indigne ferebas quod
Catonem ætas sua parum intellexisset,
Sen. Const. 1, 3 : tu t'indignais de ce que son siècle avait
trop peu
compris Caton.
-
nec cum æqualibus solum,
sed cum vestra ætate atque
vobiscum, Cic. CM 46 : et non seulement avec les gens de mon
âge, mais
avec ceux de votre génération et avec vous. --- cf.
Br. 201 ; de Or. 1, 40
; Or. 18.
- poét.
nos dura ætas, Hor. O. 1, 35, 35 : nous, génération sans cœur.
--- cf. Epo. 16, 9.
-
aurea ætas, Ov. M. 1, 89 : la génération de l'âge
d'or.
-
verborum vetus ætas, Hor. P. 61 : la vieille génération des
mots.
6
- loc.
adv.
- ætatem
: pendant la durée des siècles (toute la vie). --- Plaut. As.
21, 274, etc.; Lucr. 6, 236.
- jamdudum,
ætatem, Ter. Eun. 734 : depuis longtemps,
il y a un siècle.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- ætātĭum
= ætatum, gén. plur. de ætas.
- ætātŭla,
æ, f. : âge tendre, jeune âge.
--- Cic.
Fin. 5, 55; Har. 42.
- æternābĭlis,
e : éternel. --- Acc. Tr. 264;
Ambr. Virg. 17, 114.
- æternālis,
e : éternel. --- Aug. Prisc. 5;
Tert. Jud. 6.
- æternālĭtĕr,
adv. : éternellement.
--- Aug. Civ.
10, 15.
- æternĭtās,
ātis, f. [æternus] :
1 - éternité. --- Cic. Inv. 1, 38,
etc.
- ex
omni æternitate, Cic. Nat. 3, 14,
etc.
: de toute éternité.
- ex
æternitate, Cic. Fat. 38, etc. : de toute
éternité.
- ab
omni æternitate, Cic. Div. 1,
115 : de toute éternité.
2
- durée
éternelle.
-
æternitas animorum, Cic. Tusc. 1, 39, etc : la durée
éternelle des âmes.
- opera
non minus æternitate tua quam gloria digna, Plin. Ep. 10, 41,
1 : travaux non moins dignes de l'éternité qui t'attend que de
ta gloire
actuelle.
- Archippus
per salutem tuam æternitatemque petit a me ut...
Plin. Ep. 10, 59 : Archippus m'a prié par ton salut et ton
éternité de...
- æternitatem
donare, Cic. : immortaliser.
- æternitati
mandare, Plin. : immortaliser.
- Æternĭus,
ii, m. : nom d'homme.
--- Inscr.
- æterno
:
1 - æternō, adv. : éternellement, de tout temps. --- Ov. Am. 3, 3, 11
; Plin. 2, 240.
2
- æterno, āre, āvi, ātum : - tr. - rendre éternel, éterniser,
immortaliser,
perpétuer.
--- Hor. O. 4,
14, 5.
- æternum,
adv. éternellement,
indéfiniment. --- Virg. G. 2, 400;
En. 6, 617; Tac. An. 3, 26; 12, 28.
- æternus,
a, um [æviternus,
ævum] : - 1
- éternel. --- Cic. Nat. 1, 20;
Cat. 4, 22, etc. - 2
- qui dure longtemps.
- nihil quod ortum sit, æternum esse potest, Cic. Nat. 1, 8 : rien de
ce qui a commencé ne peut être éternel.
- quid æternis minorem
consiliis animum fatigas ? Hor. O. 2, 11, 11 :
pourquoi fatigues-tu ton faible esprit de projets qui embrassent un
long avenir ?
- et omne
animal sentit; nullum igitur animal æternum est, Cic. Nat. 3, 33 : or
tout animal éprouve des sensations, donc aucun animal n'est éternel. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 372; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- dehinc
spero æternam inter nos gratiam fore, Ter. Eun. 872 : désormais,
j'espère qu'il y aura entre nous une très longue amitié. ---
Lucr. 3, 924; id. 3, 1003; id. 2, 369; Plin. 35, 172; Virg. En. 1, 36;
Cic. Sen. 34; id. Font. 88.
- nec est ligno ulli æternior natura, Plin. 14, 9 : il n'y a pas de
bois qui dure plus longtemps.
-
in æternum : pour l'éternité, pour toujours. --- Lucr. 2, 570
; Ov. Tr. 1, 3, 63; Liv. 4, 4, 4, etc.; Sen.
Ben. 7, 21, 1, etc.; Tac. Ag. 32, etc.
- æthachatēs,
æ, m. : sorte d'agate. --- Plin. 37, 139.
- peut-être anthachates.
- Æthalĭa,
æ, f. (Æthalis, ĭdis, f.) : - 1
- Etalia (ancien nom de l'île d'Elbe). --- Plin. 3, 81.
- 2
- Etalia (= Chio). -- Plin. 5, 136. - 2
- île
près d'Ephèse. --- Liv. 37, 13, 2.
- Æthălĭdēs,
is, m. : nom propre. --- V.-Fl. 1, 437;
Gell. 4, 11, 14.
- Æthălos,
i, m. : nom propre.
--- Ov. Ib.
621.
- æthălus,
i, m. :
sorte de raisin [d'Egypte].
--- Plin. 14,
75.
- gr.
αἰθαλέος : fumeux; noirci
par le feu, noir.
- æthēr,
ĕris, m. (acc. æthera ou
ætherem)
:
- (Lebaigue
P. 43 et P.
44)
- gr.
αἰθήρ, έρος.
- gén. ætheros St. S. 4,
2, 25; Th. 3, 525; acc. ætherem
Tert. An. 54 ; Marc. 1,13 ; Serv. En. 1, 47 et 58, etc.
1
- éther [air subtil des
régions supérieures, qui enveloppe l'atmosphère].
---
voir Cic.
Nat. 2, 91; Sen. Nat. 2, 10, 1; Lucr. 5, 1205, etc.
2
- le
feu. --
il était de feu. ---
voir Cic.
Nat. 1, 37; 2, 41, etc., et
alimentait les astres. --- voir Lucr. 1, 231, etc.; Cic. Nat. 2,
42.
3
- poét. ciel, séjour des
dieux.
- sublatus
ad æthera clamor, Virg. En. 2, 338 : cris qui s'élèvent
jusqu'au ciel.
- rex ætheris, Virg.
En. 12, 140 : le roi du ciel [Jupiter].
4
- air.
- secare æthera
pennis, Virg. G. 1, 406 : fendre l'air de ses
ailes.
- volucres æthera
mulcebant cantu, Virg. En. 7, 34 : les oiseaux
mettaient dans l'air la douceur de leur chant.
5
- le monde d'en haut
[par opp. aux enfers].
- quam
vellent æthere in alto duros perferre
labores ! Virg. En. 6, 436 : combien ils voudraient, dans
l'air d'en
haut, endurer sans trêve les durs travaux [des vivants].
6
- Æthēr, ĕris (ĕros), m. : Ether
(= Jupiter ou son père).
- Ether
[dieu de l'air, Jupiter]. --- Lucr. 1, 250; Virg. G. 2, 325,
etc.
- Ether (= le père de Jupiter). --- Cic. Nat. 3, 53.
- æthĕra, æ, f. : [néol.
pour æther]. --- Apul. Mund. 1,
p. 107,23 ; Grom. 350, 18.
- æthĕrius,
a, um :
- gr.
αἰθέριος.
1
- éthéré.
- sidera ætherium locum
obtinent, Cic. Nat. 2, 42 : les astres
occupent l'espace éthéré (l'éther).
2
- céleste.
-
sedes ætheriæ, Ov. M. 2, 512, etc. : les demeures éthérées
(le ciel).
-
arces ætheriæ, Ov. M. 15, 858 : les hauteurs de l'éther (du
ciel).
- ætheria
domus, Hor. : séjour céleste.
- mons ætherio vertice, Tib. : montagne dont le sommet touche le ciel.
- ætherios
animo concipere ignes, Ov. F. 1, 473 : recevoir dans son
cœur la
flamme
céleste (= l'inspiration divine).
3
- aérien.
-
quantum (æsculus) vertice ad auras ætherias tendit,
tantum... Virg. G. 2, 292 : autant (le chêne) élève sa tête
vers les
souffles de l'air [les airs], autant... --- cf. En. 4, 446.
4
- relatif au monde d'en haut [par
opp. aux enfers, le monde d'en bas].
-
vesci aura ætheria, Virg. En. 1, 547 : respirer, vivre.
-
primus ad auras ætherias
surget, Virg. En. 6, 762 : le premier il s'élèvera [des
enfers] à l'air
d'en haut [il viendra sur la terre].
- Æthiōn,
ŏnis, m. : Ethion (personnage mythique qui est habile à
prévoir l'avenir). ---
Ov. M. 5, 146
; Stat. Th. 7, 756 10, 732.
- Æthĭŏpē,
ēs, f. : Ethiopé (ancien nom de l'île de Lesbos). --- Plin. 5, 139.
- Æthĭŏpes,
um (acc. -as), m. : les Ethiopiens. --- Cic. Div. 2,
96; Plin. 2, 189.
- gr.
Αἰθίοπες.
- Æthĭopĭa,
æ, f. :
Ethiopie. --- Plin. 6, 187; Ter. Eun. 165.
- gr.
Αἰθιοπία.
- plur. Æthiopiæ
duæ sunt, Serv. En. 4, 481 : il y a deux Ethiopies.
--- cf. Plin. 5, 43, etc.
- Æthĭŏpĭcus,
a, um : d'Ethiopie, éthiopien.
- gr.
Αἰθιοπικός.
- mare
Æthiopicum, Plin. 6, 209 : la mer d'Ethiopie.
- æthĭŏpis,
ĭdis, f. (acc. -ĭda) : sauge d'Ethiopie. --- Plin. 27, 11, etc.
- gr.
Αἰθιοπίς, ίδος.
- Æthĭŏpissa,
æ, f. : Ethiopienne. --- Don. Eun. 165.
- gr.
Αἰθιόπισσα.
- Æthiops
:
- gr.
Αἰθίοψ, οπος.
1
- Æthĭops, ŏpis, m. (acc. plur. -ŏpes,
-ŏpas) : - a
- Ethiopien. --- Catul.
66, 52 ;
Juv. 8, 33, etc. - b
- un
nègre, un noir. --- Juv. 2, 23; Plin.
32, 141. - c
- adj. m. f. : d'Ethiopie. --- Ov. M. 15, 320; Vulg. Act. 8, 7.
2
- Æthĭops, ŏpis, m. : Ethiops [fils
de Vulcain]. ---
Plin. 6, 187.
- Æthĭŏpus
: c. Æthiops. --- Lucil. Sat. 3, 9.
- Æthlĭus,
ĭi, m. : Aéthlius (fils de Jupiter).
- Æthōn,
ōnis, m. : Æthon.
- gr. Αἴθων.
- un
des chevaux du Soleil. --- Ov. M. 2, 153.
- celui du
jeune Pallas. --- Virg. En. 11. 90.
- celui de
l'Aurore. --- Claud. Pros. 1, 282.
- nom
d'homme. --- Mart. 12, 77, 3 et 7.
- aigle
qui rongeait le cœur de Prométhée. --- Hyg. Q. 31, p. 65, 13.
- un
des Amours. --- Claud. Carm. min. 25, 140.
- æthra
:
1
- æthra, æ,
f. : - a
- ciel (région de
l'éther où se trouvent les étoiles). --- Virg. En. 3,
585. - b
-
limpidité de l'air, pureté du ciel. --- Enn. An. 435 [Virg.
En. 12, 247] ; Lucr. 6, 467.
- gr.
αἴθρα.
- vade
age, et ingentem factis fer ad æthera Trojam, Virg. En. 3, 585 :
allons,
va, et par tes exploits porte jusqu'au ciel Troie, la ville majestueuse.
2
- Æthra, æ, f. : Ethra. - a
- fille de l'Océan et de Téthys. --- Ov. F. 5, 171.
- b - femme d'Egée,
mère de Thésée. ---
Ov. H. 10,
131.
- gr.
Αἴθρα.
- Æthrē,
ēs, f. : île près d'Ephèse. --- Plin. 5, 137.
- Æthrĭa, æ,
f. : Æthria. - 1
- ancien
nom
de l'île de Thasos. ---
Plin. 4, 73. - 2
- c.
Rhodos. --- Plin. 5, 132.
- Æthūsa, æ,
f. : c. Ægusa. ---
Plin. 2, 104.
- gr.
Αἴθουσα.
- Ætĭa,
ōrum, n. : titre d'un ouvrage de Callimaque. ---
Mart. 10, 4, 12; et aussi de Varron. ---
Char. 1, 144, 21.
- ætiologĭa, æ,
f. : - 1
- recherche des causes.
--- Sen. Ep. 95, 65. - 2
- apport de preuves. ---
Isid. Orig. 2, 21, 39.
- gr.
αἰτιολογία.
- Aĕtĭōn,
ōnis, m. : Aétion [célèbre peintre grec].
--- Cic. Br. 70.
- gr. Ἀετίων.
- ætitē,
acc. ēn, f. : liseron des champs. --- Plin. 24, 139.
- āĕtītēs, æ,
m. (āĕtītis, ĭdis, f.) : pierre
d'aigle (pierre que l'on
trouve dans l'aire de l'aigle).
- gr.
ἀετίθης (s.-ent. λίθος) ---
ἀετός : aigle.
- āĕtītēs. --- Plin. 30, 130.
- āĕtītĭs,
ĭdis. --- Plin. 37, 187.
- Ætĭus,
ĭi, m. : Aétius (général romain, vainqueur d'Attila). ---
Sid. Carm. 7, 359.
- Ætna, æ
(Ætnē, ēs), f. (acc. -am,
- an, -en) : Etna.
- gr.
Αἴτνα (Αἴτνη).
1
- volcan de Sicile.
- forme Ætna, Cic.
Div. 2, 19; Ov. F. 4, 596; id. Tr. 5, 275.— forme Ætne, Ov.
F. 4, 491.
- Telemus
Siculam delatus ad Ætnen, Ov. M. 13, 770 : Télémus, porté (par les
flots)
en Sicile, au pied de l'Etna.
2
- nymphe de
Sicile. --- Serv. En. 9, 584.
3
- ville au pied de l'Etna. --- Cic. Verr. 2, 3, 23; 2, 3, 44.
- Ætnæus,
a, um : de l'Etna.
- gr.
Αἰτναῖος.
- Ætnæi,
ōrum, m. : les Etnéens (qui habitent au pied de l'Etna). ---
Just. 22, 1, 11.
- Ætnē,
ēs, f. : c. Ætna.
- Ætnensis,
e : de la ville de l'Etna. --- Cic. Verr.
3, 47.
- Ætnenses, ĭum, m. : les Etnéens (qui
habitent au pied de l'Etna). --- Plin. 3, 91.
- Ætōli,
ōrum, m. : les Etoliens (peuple de la Grèce). ---
Liv. 37, 6; Virg. En. 11, 308.
- Ætōlĭa, æ,
f. : l'Etolie (contrée
de la Grèce). --- Cic. Pis. 91.
- gr.
Αἰτωλία.
- Ætōlĭcus
(Ætōlĭus), a, um : d'Etolie,
Etolien.
- gr.
Αἰτωλικός (Αἰτώλιος).
-
Ætōlĭcus. --- Liv.
37, 6, 5.
- Ætōlĭus.
--- Ov. M.
14, 461.
- Ætōlis,
ĭdis, f. : Etolienne. --- Ov. H. 9, 131.
- gr.
Αἰτωλίς, ίδος.
- Ætolus
:
1
- Ætōlus, a, um : Etolus (fils de Mars, héros éponyme
de l'Etolie). --- Plin. 7, 201.
2
- Ætōlus, a, um : Etolien, d'Etolie. ---
Ov. 14, 528.
- gr.
Αἰτωλός.
- āĕtōma, æ,
f. : faîte triangulaire
d'une maison ou fronton
d'un édifice. --- CIL 3, 6671.
- gr.
ἀέτωμα, ατος.
- ævĭfĭco,
āre, [ævum, facio] : - tr. - immortaliser. --- *Enn.
An. 404.
- ævĭtās,
ātis, f. [ævum] : - 1
- temps,
durée, âge. --- Cic. Leg. 3, 7. - 2
- immortalité.
--- Apul. Plat. 1, 120.
- æviternus,
a, um : c. æternus. ---
Varr. L. 6,
11.
- ævum
(arch. ævom), i, n. :
- gr.
αἰών, ῶνος.
- ævos
(ævus),
i, m. [arch.] Plaut. Pœn. 1187; Lucr. 2, 561; 3, 605.
1
- la durée [continue, illimitée],
le temps. --- Lucr. 1, 1004; 5, 306, etc.
-
labetur (amnis) in omne volubilis ævum, Hor. Ep. 1, 2, 43
: il (le
fleuve) coulera d'un cours éternel.
- possessio
omnis ævi, Sen. Ep. 102,
2 : la possession de toute la durée [de l'éternité].
- in ævum : pour toujours, à jamais. --- Hor. O. 4, 14, 3;
Plin. 35, 2, 2; Vulg. Eccli. 41, 16; ib. Bar. 3, 3.
2
- temps de
la vie, vie.
- agitare
(agere, degere, exigere) ævum : passer le temps, vivre.
- ævum agitare, Enn.
An. 307
[Virg. G. 4, 154]; agere, Pacuv.
Tr. 262 [Ov. M. 10, 243, etc.]; degere, Lucr. 5, 172; exigere, Lucr.
4,1233 ; Virg. En. 7, 776, etc. : passer le temps de la vie,
vivre.
- ævum traducere
leniter, Hor.
Ep. 1, 18, 97 : couler des jours tranquilles.
- primo ævo, Prop. 3,
7, 7 : au début de la vie.
- medio ævo, Plin. 7,
28 : au milieu de la vie.
- ævo
sempiterno frui, Cic. Rep. 6, 13 : jouir d'une
vie éternelle.
- et mihi vivam quod superest ævi, siquid superesse volunt di, Hor. Ep.
1, 106 : et que je vive pour moi ce qui me reste à vivre, si les Dieux
veulent que je vive encore.
3
- âge de la vie, âge.
- æquali ævo, Virg. En.
3, 491 : du même âge.
- meum
si quis te percontabitur ævum, Hor. Ep. 1,
20, 26 : si l'on te demande mon âge.
-
obsitus ævo, Virg. En. 8, 307 : chargé d'ans.
- nimis
pæne animo es molli, qui consuetus in armis ævom agere, Cic. Tusc. 2,
49 : tu es d'un caractère un peu trop sensible, toi qui es pourtant
habitué
à passer ta vie sous les armes.
- ævo
confectus, Virg. En. 11 : accablé par l'âge, accablé par la vieillesse.
- integer ævi, Virg. (integri ævi, Enn.) : qui est dans la force de
l'âge, à la
fleur de l'âge.
- primum ævum, Val. Fl. 7, 338 : la jeunesse.
4
- époque,
temps, siècle.
- omnis ævi clari
viri, Liv. 28, 43, 6 : les grands hommes de tous les siècles.
- hoc
nostrum delapsus in ævum, Hor. S. 1, 10, 68 : tombé dans
notre siècle.
-
exemplar ævi prioris, Plin. Ep. 2, 1, 7 : modèle de l'âge
précédent.
- consensus ævi, Plin.
14, 72 : le suffrage du temps.
5
- les gens du siècle.
- ævi
prudentia nostri, Ov. M. 12, 178 : la
sagesse de notre siècle.
-
nulla dies umquam memori vos eximet ævo,
Virg. En. 9, 447 : jamais le temps ne vous arrachera du
souvenir des âges
[des hommes].
6
- moment de la durée, durée.
- intra
tam
brevis ævi memoriam, Liv. 26, 11, 12 : alors que le souvenir
porte sur
un si court espace de temps.
-
sperare perbrevis ævi Carthaginem esse,
Liv. 28, 35, 11 : il espérait que Carthage serait de bien
courte durée.
- Æx,
Ægis (Ægos), f. : la Chèvre (rocher de la mer Egée, qui ressemble à une
chèvre). --- Varr.
L. 7, 22 ; Plin. 4,
51.
- mais Ægos
flumen, Nep. Lys. 1, 4 : le fleuve de la Chèvre [Ægos
Potamos]. --- cf. Alc. 8, 1 ; Con. 1, 2.
- af,
prép. arch. : c. ab
(forme conservée longtemps dans les livres de
dépenses et de recettes, et qu'on trouve dans les inscriptions). --- Cic. Or. 158.
- afannæ,
ārum, f. : balivernes. ---
Apul. M. 9,10
; 10, 10.
- Afer,
Afra, Afrum : Africain, d'Afrique. --- Ov. H. 7,
169; id. F. 4, 289; Hor. Epod. 2, 53; id. O.
2, 16, 35; id. Ep. 2, 2, 181; Ov. F. 2, 318.
- Ăfri,
ōrum, m. : les Africains. --- Cic. Balb.
18; Virg. B. 1, 65; En. 8, 724.
- aff- :
c. adf.
- (Lebaigue
P. 45 et P.
46)
- (adfaber, adfabilis, adfabilitas, adfabiliter, adfamen, adfatim, adfabricatus, adfatus, adfaveo)
-
-
- āflŭo,
ĕre (dans les manuscrits) : c. adfluo.
- forme qui se
rencontre
parfois dans
les mss, mais semble se confondre avec la forme adfluo
; peut-être dans
Gell. 5, 16, 3, rend-il le terme épicurien ἀπορρεῖν.
- afflŭus,
a, um : qui coule avec abondance.
-
(Lebaigue
P. 47)
- āfŏre,
āfŏrem (= abfŏre, abfŏrem) : voir absum.
- āfŏrīs,
adv. (pour a foris)
:
du dehors,
de dehors.
- Āfrānĭānus,
a, um : d'Afranius. ---
B. Hisp. 7,
4.
- Āfrānĭus,
ĭi, m. : Afranius.
1
- Lucius
Afranius [célèbre poète comique]. --- Cic. Fin. 1, 7.
2
- général
de Pompée en Espagne. --- Cæs. BC. 1, 37, 1, etc.
- Afrārius,
a, um : d'Afrique. --- Inscr.
- afrātum
: voir aphrātum.
- Āfri,
ōrum, m. : les Africains.
--- Cic. Balb. 18; Virg. B. 1, 65; En. 8, 724.
- Āfrĭca,
æ, f. : - 1
- Afrique. --- Sall.
J. 89, 7. - 2
-
province d'Afrique. --- Cic. Pomp. 34.
- Africanus
:
1
- Āfrĭcānus, a, um : Africain,
d'Afrique. ---
Cic. Dej. 25.
- Africanus
Scipio : Scipion l'Africain.
- Africanæ
(s.-ent. feræ) : bêtes d'Afrique (panthères, lions,
léopards, tigres). --- Liv. 44,
18; Plin. 8, 64; Plin. Ep. 6, 34; Suet. Cat. 18; id. Claud. 21.
2
- Āfrĭcānus, i, m. : l'Africain
(surnom de deux des Scipions qui ont combattu
en Afrique).
- P. Cornelius Scipio major, qui a
battu Hannibal à Zama (201 av. J.C.).
- P.
Cornelius Scipio Aemilianus minor, qui détruisit Carthage (146
av. J.C.), et soumit tout le territoire de Carthage.
- tibi multo majori quam Africanus fuit, me non
multo minorem quam Lælium, adjunctum esse patiare, Cic. Fam. 5, 7 :
permettez que, peu inférieur à Lélius, je m'associe à vous, qui êtes
bien supérieur à Scipion l'Africain. --- cf. syntaxe latine; Ernout
et Thomas § 196 p. 169
- afrĭcĭa,
æ, f. : un gâteau (en usage dans les sacrifices). --- Arnob. 7, 24.
- Africus
:
1
- Āfrĭcus, a, um : d'Afrique, africain. --- Cic. de Or. 3, 167.
2
- Āfrĭcus (ventus), m. : l’Africus, vent du
sud-ouest. ---
Plin. 2, 119; Sen. Q. N. 5, 16; Virg. En. 1, 86; Hor. O. 1, 3, 12; id.
ib. 1, 1, 15; id. ib. 3, 23, 5; id. Epod. 16, 22.
- āfŭi,
āfŭtūrus (= abfŭi, abfŭtūrus) : c. absum.
- Aga, æ, m. : mont
d'Arménie. --- Plin. 5, 33.
- Agag,
indécl. m. : Agag (roi des Amalécites).
- voir
hors site Agag.
- ăgăga, æ, m.
: entremetteur. --- Petr. 69, 2.
- agagŭla,
æ, m. f. : entremetteur,
entremetteuse. --- Gloss. Isid. 48.
- agalma,
ătis, n. : statue. ---
Capel. 6, 567.
- gr.
ἄγαλμα, ατος.
- Agamatæ
(Agamathæ), ārum, m. : les Agamates (peuple voisin du Palus-Méotide).
---
Plin. 6, 21.
- Agamēdē,
ēs, f. : - 1 - Agamède
(ville
de l'île de Lesbos). ---
Plin. 5, 139. - 2
- Agamédé
[fille d'Augée, héroïne au siège de Troie]. --- Hyg. F. 157,
p. 14.
- voir
hors site Agamédé.
- Agamēdēs,
is, m. : Agamédès (architecte,
frère de Trophonios, avec qui il édifia à Delphes le premier temple
d'Apollon).
--- Cic. Tusc. 1, 114.
- gr.
Ἀγαμήδης, ους.
- Agamemnōn
(Agamemno), ŏnis, m. (acc. -ŏnem, -ŏna) : Agamemnon (roi
de Mycènes, chef de l'expédition contre Troie). --- Cic. Tusc. 4,
17, etc.
- gr.
Ἀγαμέμνων, ονος.
- voir
hors site Agamemnon.
- Agămemnŏnĭus, a, um, Virg. En.
6, 489, etc. : d'Agamemnon.
- gr.
Ἀγαμεμνόνειος.
- Agămemnŏnĭdēs, æ, m.
: fils d'Agamemnon [Oreste]. --- Juv. 8, 215.
- gr.
Ἀγαμεμνονίδης, ου.
- ăgămus,
i, m. : qui ne s'est pas marié. --- Hier. Jovin. 1,
15.
- gr.
ἄγαμος.
- Agandei,
ōrum, m. : les Agandéens (peuple voisin du Tanaïs). --- Plin. 6,
22.
- Aganippē,
ēs, f. : - 1 -
Aganippe (mère
de Danaé). --- Hyg. Fab. 63. - 2 -
Aganippe (source de l'Hélicon,
consacrée aux Muses). --- Virg. B. 10, 12.
- gr.
Ἀγανίππη, ης.
- Aganippeus
(Aganippicus), a, um : de la source Aganippe.
- Agănippēus, a, um, Prop.
2, 3, 20, ou Agănippĭcus, a, um, Sid.
Ep. 9, 13.
- Aganippis, ĭdos, f. : de la source Aganippe
(consacrée aux Muses). --- Ov. F. 5, 7.
- Aganzaga,
æ, f. : Aganzaga (ville de Médie). ---
Plin. 6, 17.
- agapē,
ēs, f. : - 1
- amour,
amitié, charité. --- Tert. Martyr. 2. - 2
- agape (repas en
commun des premiers chrétiens). --- Tert. Apol.
39.
- gr.
ἀγάπη, ης : affection, amour
fraternel, amour divin; au plur. agapes.
<> ἔρως,
ωτος : désir des sens, amour, passion.
- per
curam ecclesiæ et agapen fratrum, Tert. : grâce aux soins de l'Église
et à la charité des frères.
- Agăpēnor,
ŏris, m. : Agapénor (un des chefs grecs devant Troie). --- Hyg. 97, p. 91.
- gr.
Ἀγαπήνωρ, ορος --- ἀγαπήνωρ,
ορος : qui aime la virilité, viril, courageux.
- ăgăpētæ,
ārum, f. : agapètes (filles ou veuves qui partageaient
la vie des premiers moines). ---Hier. Ep. 22, 14.
- gr. ἀγαπηταί.
- Agar
:
1
- Agar, indécl. f. : Agar (ville de la Byzacène).
- Agaritanus
: d'Agar.
2
- Agar, indécl. f. : Agar (femme d'Abraham). --- Bibl.
- voir
hors site Agar.
- ăgărĭcum
(ăgărĭcŏn), i, n. : agaric (un champignon phosphorescent qui
croît sur le
tronc des mélèzes). ---
Plin. 25,
103.
- gr.
ἀγαρικόν.
- ăgāso,
ōnis,
m. : - 1 -
palefrenier, valet
d'armée. --- Liv. 7,
14, 7.
- 2
- conducteur
de chevaux. --- Liv. 43, 5, 8. - 3
- valet
de bas étage, goujat. --- Hor. S. 2, 8, 72.
- Agassa,
æ (Agassæ, ārum), f. : Agasse (ville de Macédoine). --- Liv. 44, 7,
5; 45, 27, 1.
- Agasus
(Aggasus),
i, m. : Agasus (port d'Apulie). --- Plin.
3, 103.
- Agătha,
æ, f. : Agatha (ville de la Narbonnaise, auj. Agde).
--- Plin. 3, 33.
- Agatharchidēs,
æ, m. : Agatharchide (géographe grec). --- Plin.
7. 29.
- Agăthē,
ēs, f., nom de femme. --- Inscr.
- Agăthensis,
e : d'Agatha [Agde]. --- Greg. Franc. 9,
24.
- Agătho,
ōnis, m. : Agathon, fils de Priam. --- Hyg.
F. 90, p. 86.
- Agăthŏclēs,
i (is), m. : Agathocle. - 1
- écrivain babylonnien. --- Cic.
Div. 1, 50. - 2
- roi de Sicile. --- Cic.
Verr. 4, 122.
- gr.
Ἀγαθοκλῆς, έους.
- Agathŏclēus,
a, um : d'Agathocle. --- Sil.
14, 652.
- voir
hors site Agathocle.
- ăgăthŏdæmōn,
ŏnis, m. : bon génie (nom donné à un serpent qui a le pouvoir
de guérir). --- Lampr.
Heliog. 28.
- cf.
gr. ἀγαθός : bon --- δαίμων,
ονος : divinité, puissance divine; démon; génie.
- voir
hors site agathodæmon.
- Agathusa
(Agathussa),
æ, f. : Agathusa (nom donné à l'île de Télos). ---
Plin. 4, 69.
- gr. Αγαθούσσα.
- Agathyrna,
æ, f. (Agathyrnum, i, n.) : Agathyrnum (ville de Sicile).
- Agăthyrna,
æ, f. Liv. 26, 40, 17, ou Agathyrnum, i,
n., Plin. 3, 90.
- Agathyrsi,
ōrum, m. : les Agathyrses (peuple de Scythie). --- Virg.
En. 4, 146.
- Agaunensis,
e : d'Agaunum ou d'Acaunum [ville de la
Gaule transalpine]. --- Greg. Fr. 3, 5.
- Agavē
(Agauē), ēs,
f. : Agavé. - 1
- fille
de Cadmus. --- Ov. M.
3, 725. - 2 - une
des Néréides. --- Hyg.
Fab. præf. - 3
- une des Amazones. --- Hyg.
Fab. 163.
- Agāvi,
ōrum, m. : Agaves, [peuple scythe]. --- Prisc.
Perieg. 299.
- Agbatana,
æ, f. : voir Ecbatana.
- Agbĭensis,
e : d'Agbium [ville d'Afrique]. --- CIL 8,
1550.
- Agchīses,
arch. pour Anchises. --- Prisc. 2, p. 30, 14.
- Agdei,
ōrum, m. : Agdes [peuple d'Asie]. --- Plin.
1, 21.
- Agazaga,
æ, f. : Agazaga (ville de Perse).
- Agdus,
i, f. : l'Agdus (éminence rocheuse de Phrygie, d'où Deucalion
et Pyrrha arrachèrent les pierres avec lesquelles ils repeuplèrent la
terre après le déluge). --- Arn. 5, 5.
- Agdestis
(Acdestis) : Agdestis (un être bisexué, né du sperme que Jupiter avait
répandu sur le roc).
- ăgĕ
(ăgĭtĕ, ăgĕdum, ăgĭtĕdum), interj. [ago] : anciens
impératifs devenus de pures
interjections eh bien ! allons ! or çà !
- les formes du sing. age,
agedum sont employées même quand elles s'adressent à une
pluralité. ---
Plaut. Mil. 928; Stich. 221; As. 828; Cic. n'emploie jamais agite.
- age et agite peuvent
se joindre aux mots jam,
nunc, modo, sis,
sane, porro, vero et
servent principalement
à exhorter.
- avec impér.
age
esto, Cic. Att. 9, 9, 3 : eh bien, soit !
- age
nunc comparate, Cic. Mil. 55 : voyons maintenant, comparez.
- agitedum
ite mecum, Liv. : allons, venez avec moi.
- age
vero, considerate, Cic. : eh bien! considérez.
- age vero,
responde, Cic Cæc. 48 : allons, voyons réponds.
- si
jam satis animi est, agite dum, clamorem qualem in acie sublaturi
estis,
Liv. 3 : si maintenant vous avez assez de courage, alors allez-y !
poussez
le cri de guerre que vous êtes prêts à pousser sur le champ de bataille.
- avec subj. age
nunc consideremus
Cic. Amer. 93, eh bien donc, examinons maintenant.
- age,
age, exponamus,
Cic. Fin. 5, 8 : allons ! allons ! (soit) exposons...
- avec interr. age
porro, tu cur
imperasti ? Cic. Verr. 5, 56 : et maintenant voyons, toi,
pourquoi as-tu
commandé ?
- age
porro, custodiri ducem placuit; quæ sunt istæ
custodiæ ? Cic. Verr. 5, 68 : soit, continuons : il a décidé
de garder ce
chef en prison ; or quelle est-elle, cette prison ?
- avec indic.
age, ut... omittamus,
possum nominare, Cic. CM 24 : hé ! sans parler de...,
je puis nommer...
- nunc age, expediam, Lucr. 2, 62; Virg. G. 4, 149
: eh bien !
maintenant, j'expliquerai...
- ellipse du verbe
"quin conscendimus equos ?"--- "age
sane", omnes, Liv. 1, 57, 7 : "que ne montons-nous à cheval ?"
--- "allons,
soit !" s'écrièrent-ils tous.
- ăgēa,
æ, f. [ago] : coursive, pont, tillac (dans un navire
passage conduisant vers les rameurs). --- Enn. An.
492 [P. Fest. 10; Isid. Orig. 19, 2, 4]. .
- voir
hors site agea.
- Agĕdincum,
i, n. ( c. Agendicum.
: capitale
des Sénons, sur l'Yonne [auj. Sens]. --- Cæs. BG.
7, 10, 4. etc.
- ăgĕdum,
ăgĭtĕdum : voir
age.
- Agĕlastus,
i, m. : Agélaste (surnom de Crassus, grand-père
du triumvir, qui passe pour n'avoir ri qu'une fois dans sa vie). -- Plin. 7, 79;
cf. Cic. Tusc. 3, 31.
- gr.
ἀγέλαστος : qui ne rit
pas, triste.
- ăgellŭlus,
i, m. [ager] : un tout petit champ. --- Priap.
2, 3; Symm. Ep. 2, 30.
- et agellus. --- Cic.
Verr. 3, 85, Mil. 1, 72; Varr. R. R. 3, 16; Cic. Nat. 3, 35.
- ăgēma,
ătis, n. : agéma (corps d'élite dans l'armée macédonienne). --- Liv. 42, 51,
4 ; 42, 58,9; Curt. 4, 13, 26; 5, 4, 21.
- gr.
ἄγημα, ατος.
- Agendĭcum,
i, n. : Agendicum (capitale des Sénons, auj. Sens).
- agenealogētus,
i, m. : qui n'a pas de généalogie, à qui on ne peut
attribuer d'aïeux. --- Tert.
- gr.
ἀγενεαλόγητος.
- Agennum
(Aginnum), i, n. : Agennum (ville d'Aquitaine, auj. Agen). --- CIL 5, 7615;
Aus.
- Ăgēnōr,
ŏris, m. (acc. -orem, -ora) : Agénor (ancêtre de Didon,
père de Cadmus).
- gr.
Ἀγήνωρ, ορος.
- Agenoris
urbs, Virg. En. 1, 338 : la ville d'Agénor, Carthage.
- Agenore
natus, Ov. M. 3 : le fils d'Agénor (Cadmus).
- Ăgēnŏreus,
a, um : - a -
d'Agénor. --- Ov.
F. 6, 712. - b
- phénicien. ---
Sil. 7, 642. - c
-
carthaginois. --- Sil.
1, 14, etc.
- Ăgēnŏrĭdæ, ārum, m. : les Carthaginois, les descendants d'Agénor.
--- Ov. P. 1, 3, 77.
- Ăgēnŏrĭdes,
æ, m. : - a - le fils
d'Agénor, Cadmus.
---
Ov. M. 3, 8, etc. - b
- le descendant
d'Agénor, Persée. --- Ov. M. 4, 771.
- voir
hors site Agénor.
- Ăgēnŏrĭa,
æ, f. [ago] : Agénoria (l'Activité, déesse romaine). ---
Aug. Civ. 4, 11.
- Ăgēnŏrĭdæ,
ārum, m. : voir
Agenor.
- Ăgēnŏrĭdēs,
æ, m. : voir
Agenor.
- ăgens,
agentis : - 1
-
part.adj. de ago. - 2
- actif, vif. - 3 -
efficace, puissant.
- (Lebaigue
P. 48)
- agentia
verba ( = verba activa), Gell. 18, 12 : verbes actifs.
- uti
imaginibus agentibus, Cic. : employer des images frappantes.
- subst. agens
: - a
- le
plaignant, le demandeur. --- Quint. 6, 2, 27 ;
7, 3, 15. - 2
- ou
l'arpenteur. --- Grom.
- (rerum)
agentes (subst.) : les commissaires impériaux (une
sorte de police secrète sous l'Empire).
- ăgĕr,
agri, m. :
- gr.
ἀγρός.
- formes
arch. gén.
sing. arch. agrei CIL
9, 200, 24; nom. plur. agrei
CIL 1, 200, 93; abl. plur. agreis
CIL 1, 200, 20; formes vulg. abl. aggro,
acro, acru.
1 - champ, terre
(cultivable).
- agrum
colere, Cic. : cultiver une terre.
- ager
fructuosus, Cic. : terrain productif.
- ager
crassus, Cato. : sol gras.
- ceteræ
vites, miscellæ maxime, in quemvis agrum conveniunt, Cato : les autres
vignes, surtout les espèces bâtardes, prospèrent sur n'importe quel
terrain.
- agri
cultura (agricultura) : agriculture.
- venire
eos ipsos agros in quibus ille etiam nunc bellum gerat atque versetur,
Cic. Agr. 1 : vendre le sol sur lequel il fait encore la guerre, le sol
qu'il n'a pas encore conquis.
-
agri arvi et arbusti et pascui, Cic. Rep.
5, 3 : des champs labourables, d'autres plantés d'arbres,
d'autres
destinés au pâturage.
2 - domaine, propriété
foncière.
- ager
publicus, Cic. Agr. 2, 56, etc. : domaine public (territoire conquis et
que l'Etat se
réservait).
- ager
privatus ex jure Quiritium : propriété régie par le droit romain.
3 - campagne.
- au
plur. ăgri, ōrum
(<>
urbs) : la campagne.
- annus
pestilens erat Urbi agrisque, Liv. 3 : il y avait une épidémie à Rome
et à la campagne.
- permulti
et ex urbe et ex agris se in
illa castra conferre dicuntur, Cic. Cat. 2, 21 : en très grand
nombre et
de la ville et des campagnes ils se rendent, paraît-il, dans ce camp.
4 - vallée.
- ignotos
montes agrosque salutat, Ov. M. 3 : il salue ces montagnes et ces
vallées
qu'il ne connaissait pas.
5 - territoire,
contrée, canton, pays.
- ager
Tusculanus, Cic. : le territoire de Tusculum.
- ager
Campanus, Cic. Verr.
1, 82,
etc. :
le territoire Campanien.
- agros
Remorum depopulati, Cæs. BG. 2,
7, 3 : ayant ravagé le territoire des Rèmes.
6
- profondeur, longueur (t.
d'arpentage).
- in
agrum (in agro) : en profondeur, en longueur <--> in
frontem (in fronte)
: en largeur.
- mille
pedes in fronte, trecentos cippus in agrum hic dabat, Hor. S. 1, 8, 12
: un
cippe
indiquait que ce terrain avait mille pieds de largeur et trois cents de
longueur.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- ăgērătŏn,
i, n. : espèce d'achillée, de millefeuille (plante). --- Plin. 27,
13.
- gr.
ἀγήρατον.
- ăgērătus
(ăgērătŏs), i, m. : Agératos
[surnom d'un des
éons de Valentin]. --- Tert. Val. 8.
- gr.
ἀγήρατος.
- Agerensis
ager : le territoire d'Agère (en Asie Mineure).
- Ăgēsĭlāüs,
i, m. : Agésilas. - 1
- roi de Sparte. ---
Nep. - 2
-
surnom de Pluton (qui
conduit les gens vers son royaume). ---
Lact. 1, 11, 31.
- gr.
Ἀγησίλαος : "conducteur
du peuple" --- ἄγω : conduire
--- λαός : peuple.
- neque vero non fuit apertum, si ille non fuisset, Agesilaum Asiam
Tauro tenus regi fuisse erepturum, Nep. Con. 2, 3 : et en vérité il est
impossible de douter que sans un tel adversaire Agésilas aurait arraché
l'Asie jusqu'au Taurus au grand roi. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 465; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- voir
hors site Agesilas.
- Agēsimbrŏtus
(Acēsimbrŏtus), i, m. : Agésimbrotus (amiral rhodien).
- gr.
Ἀγησίμϐροτος.
- Acesimbrotus
præfectus Rhodiæ classis, Liv. 32, 16, 7 : Agesimbrotus, amiral de la
flotte
rhodienne.
- Agēsĭpŏlis,
is, m. (acc. -in) : Agésipolis (un Lacédémonien). --- Liv. 34, 26,
14.
- gr.
Ἀγησίπολις.
- ăgĕsīs
(= age, si vis) : allons,
voyons, de grâce. ---
Plaut. 679, etc.; voir age.
- Agessinātes,
ĭum (um), m. : les Agessinates (peuple de l'Aquitaine). ---
Plin. 4, 108.
- Aggæus,
i, m. : Aggée (un des douze petits prophètes).
- voir
hors site Aggée.
- Aggar,
n. indécl. : Aggar (ville d'Afrique). --- B.
Afr. 67, 1; 76, 2.
- Aggaritānus,
a, um : d'Aggar. --- Plin.
5, 30.
- aggarrĭo
(adgarrĭo), īre :
- intr.
- adresser
des sornettes à. --- Capel. 1, 2.
- Aggasus,
i, m. : Aggasus (port d'Apulie). --- Plin.
3, 103.
- aggaudĕo
(adgaudĕo), ēre : - intr. avec dat. - se réjouir avec.
- adgaudere
alicui : se réjouir avec qqn.
- aggĕmo
(adgĕmo), ĕre : - intr. avec dat. - gémir avec.
- adgemere
alicui : gémir avec qqn.
- aggĕne-,
adgeni- : voir adgen-
- Aggenus
(Agenus) Urbicus : écrivain latin qui s'est occupé de
questions relatives à l'agriculture. --- Grom.
p.
59,1; 403, 23.
- aggĕr,
aggĕris, m. [ad + gero] :
- formes
arch. arger, Prisc. 1, 45.
-- dans
les mss. adger.
1 - matériaux
qu'on amoncelle pour remplir
un vide ou former un tas : matériaux de remblai (terre,
fascines,
pierres), amoncellement de matériaux, matériaux de terrassement.
- fossam
aggere explent,
Cæs. BG. 7,
79, 4 : ils comblent le fossé d'un amas de matériaux.
- aggerem
petere,
Cæs. BG. 2, 20, 1 ; aggerem comportare, Cæs. BC. 2, 15, 1
: faire venir,
transporter des amas de matériaux.
- (trabes)
aggere
vestiuntur, Cæs.
BG. 7, 23, 2 : (ces traverses) sont revêtues d'une couche de
déblais.
- agerre fossas explere (complere) : remblayer des fossés.
2 - levée de terre,
talus, digue, môle,
berge.
- gramineo
ripæ religare ab aggere classem, Virg. 7 : amarrer la flotte au talus
gazonné de la rive.
- moles
atque aggerem ab utraque parte litoris jaciebat, Cæs. BC. 1 : il
jetait
de chaque rive un môle en terre-plein.
- aggerem
ac vallum extruere, Cæs. BG.
7, 72, 4 : établir une levée de terre et une palissade.
- ejus
valli
agger, Cæs. BC. 3, 63, 1 : la levée qui supportait cette
palissade.
- eodem naves, quas demonstravimus, aggere et levis armaturæ militibus
completas, quasque ad Dyrrachium naves longas habebat, mittit, Cæs. BC.
3, 63, 3 : il envoie sur le même point les embarcations chargées, nous
venons de le voir, de matériel et de troupes légères, ainsi que les
navires de guerre qu'il avait aux abords de Dyrrachium. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 636; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- en part. le
talus de Servius, agrandi par Tarquin, protégeant Rome
entre l'Esquilin et le Quirinal. --- Cic.
Rep. 2, 11 ; Liv. 1, 44, 3,
etc.
- aggere
in aprico spatiari, Hor. S. 1, 8, 15 : se promener sur le
talus ensoleillé (de Servius).
- inchoatum
a Druso aggerem coercendo Rhetio absolvit, Tac. An. 13, 53
: il
acheva la digue commencée par Drusus pour contenir le Rhin. --- Varr.
R. 1, 14, 2; Virg. En.
2, 496.
3 - chaussée d'une
route, chaussée.
- viæ
deprensus in aggere serpens,Virg. En. 5 : un serpent surpris sur la
chaussée
de la route.
- Aurelius
agger (= via Aurelia), Rutil. Itiner. 39 : la voie Aurélienne.
- aggerem
viæ tres prætoriæ cohortes obtinuere, Tac. H. 2 : trois cohortes
prétoriennes
occupèrent la chaussée de la route.
- in
aggere viæ, Virg. En. 5, 273
: sur la chaussée. --- cf. Serv. En. 5, 273; 12, 446;
Isid. Orig. 15, 16, 7.
- pontes
et aggeres humido paludum
imponere, Tac. An. 1, 61 : établir des ponts et des chaussées
sur
l'humidité des marécages. --- cf. An. 2, 7; 4, 73.
4 - élévation
construite pour défendre
un camp : rempart, fortification, retranchement; terrasse (élevée
contre les murailles d'une ville assiégée).
- agger Tarquinii, Plin. Hor. : rempart de Tarquin (élevé pour la
défense
de Rome depuis la porte Colline jusqu'à la porte Esquiline).
- aggerem apparare (instruere, facere, jacere) :
construire une terrasse (devant
le fossé, avec la terre provenant de ce fossé, et protégée par une
palissade).
- cotidianus
agger, Cæs.
BG. 7, 24, 4 : travail journalier de la terrasse.
- aggerem
interscindere,
Cæs. BG. 7, 24, 5 : couper la terrasse.
- cum
agger promotus ad urbem
esset, Liv. 5, 7, 2 : la chaussée étant menée jusqu'à la ville.
- ignes aggeri et turribus inferebantur, Cæs. BC. 2 : des brandons
enflammés
étaient lancés sur la terrasse et les tours.
- jamque agger æquaverat summæ fastigium terræ, Curt. : déjà le
remblai
était arrivé au niveau du sol.
- ingentem vim materiæ faciendo aggeri detrahebant, Curt. 8 : ils en
retiraient
une masse énorme de matériaux pour faire un remblai.
- au fig. agger
oppugnandæ Italiæ, Cic. Phil. 10 : une position avantageuse pour
attaquer
l'Italie.
5 - amoncellement,
amas, tas, élévation,
éminence, tertre, colline, butte, montagne, sommet, tribune.
- quoad
præcipitaretur ex aggere, Suet. Cal. : jusqu'à ce qu'il fût précipité
du haut de la butte (de la roche Tarpéienne).
- tumuli
ex aggere, Virg. En. 5, 44 : du haut d'une éminence.
- aggeres
nivei, Virg. G. 3, 354 : monceaux de neige.
- aggeribus
Alpinis descendens, Virg. En. 6, 830 : descendant des hauteurs
des Alpes.
- tuba
commissos medio canit aggere ludos, Virg. En. 5 : la trompette, au
milieu
d'un talus, sonne l'ouverture des jeux.
- agger
armorum, Tac. : amas d'armes.
- cadaverum
aggeres, Amm. : monceaux de cadavres.
- aggeribus
socer Alpinis descendens, Virg. En. 6 : le beau-père descendant du
rempart
des Alpes.
- Thessalici
aggeres, Sen. : les montagnes de Thessalie.
- voir
hors site : agger.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- aggĕrātĭo,
ōnis, f. : Vitr. entassement, amoncellement; levée.
--- Vitr. 10, 16, 9.
- aggerationes,
Just. : chaussées; digues.
- aggĕrātim,
adv. (= acervatim) : en monceau, par tas. ---
Apul. M. 4, 8.
- aggĕrātus,
a, um : part. passé de aggero, āre; entassé, amoncelé,
comblé.
- aggĕrĕus,
a, um [agger] : en forme de tas. --- Anthol.
483, 28.
- aggero
:
1
- aggĕro, āre, āvi,
ātum [agger] : - tr. -
a
- combler, remplir, remblayer.
- Curt.
4, 2.
b
- amonceler,
accumuler, entasser, amasser.
- aggerare cadavera,
Virg. G. 3, 656 : amonceler les cadavres.
- ossa
disjecta vel aggerata, Tac. An. 1, 61 : ossements épars ou
amoncelés.
- trames
inter paludes aggeratus, Tac. An. 1, 63 : piste élevée sur une
chaussée au milieu des marais.
- convalles
spinetis aggeratæ, Apul. M. 4, 6 : vallons couverts d'une
accumulation d'épines.
c
- rechausser
(un arbre).
- arbores
aggerare, Colum. 11, 2, 46 : rechausser des arbres.
d
-
augmenter, accroître, grossir,
exagérer.
- dictis iras
aggerare, Virg. En. 4, 197 : grossir le flot de sa colère par des
paroles.
- aggerare
promissum, Stat. Th. 2, 198 : grossir (exagérer) une promesse.
2
- aggĕro, ĕre, gessi,
gestum [ad + gero] : c. adgero.
- agges-,
aggl-, aggr-, aggu- : voir adges-, adgl-, adgr-, adgu-.
- Agĭleius,
a, m. f. : noms romains. --- Inscr.
- Agilimundus,
i, m. : Agilimond [roi des Quades]. --- Amm. 17, 12,
22.
- agilis,
e [ago] :
- superl. agillimus d'après
Char. 114, 11; Prisc. 3, 20; agilissimus
d'après
Char. 182, 18 ; mais ne se trouvent pas dans les textes.
1
- que
l'on
mène facilement.
- qui
restitissent agili classi ? Liv. 30, 10, 3 : comment
auraient-ils tenu tête à une flotte pleine de souplesse (facile
à manœuvrer) ?
- esseda
nos agili rota tulere Ov. P. 2, 10, 34, le char
nous emporta d'une roue légère.
2
- qui se meut aisément, agile,
preste, leste.
- agilis
dea, Ov. H. 4, 169 : la déesse agile [Diane].
- agilis
Cyllenius, Ov. M. 2, 720 : le Cyllénien au vol rapide
[Mercure].
- parum
in legendo agilis oculus, Sen. Clem. 1, 16, 3 : œil
insuffisamment
agile dans la lecture.
- aër
agilior, Sen. Nat. 2, 10, 1 : air plus mobile.
3
- actif,
agissant.
- nunc
agilis fio, Hor. Ep. 1, 1, 15 : tantôt je me
lance dans la vie active.
- agilem
(oderunt) remissi, Hor. Ep. 1, 18,
90 : les nonchalants n'aiment pas l'homme actif.
- humanus
animus agilis
est, Sen. Tranq. 2, 11 : l'esprit humain est agissant.
- agilĭtās,
ātis, f. : facilité à
se
mouvoir, agilité, rapidité.
- agilitas
mollitiaque naturæ, Cic. Att. 1, 17, 4 : la
vivacité et la flexibilité des sentiments.
- membrorum
agilitas, Liv. 44,
34, 8 : , agilité des membres.
- agilitatem
navium experiri, Liv. 26, 51, 6 : éprouver (la facilité de
manœuvre) la vitesse des navires. --- cf. 35, 26,
2; 37, 30, 2.
- agilitas rotarum, Curt. 4, 6, 9
: vitesse des roues.
- quia
hujus rei laus in corporis motu est, et in agilitate, non in animo,
Sen. Ben. 2, 32 : parce qu'ici on loue l'agilité du corps, la
souplesse, et non la disposition de l'âme.
- agilĭtĕr,
adv. : avec agilité, agilement, avec rapidité. --- Frontin. Strat. 2, 5,
47; Amm. 14, 2, 15.
- agilius Col. 2,
2, 27; agilissime Char. 182,
18 [sans exemple].
- Agilo,
ōnis, m. : nom propre germanique. --- Amm. 14, 7, 8;
21, 12, 16, etc.
- ăgīna, æ, f. [ago]
: châsse, trou dans lequel se meut le fléau d'une
balance. --- P. Fest. 10, 3; cf. adv.
Herm. 41; Pudic. 9.
- ăgīnātōres
dicuntur, qui parvo lucro moventur, Paul. ex Fest. p. 10.
- Aginātĭus, ĭi,
m. : nom
d'homme. --- Amm. 28, 1, 30.
- ăgīnātŏr,
ōris, m. [agina] : celui qu'un faible gain fait pencher
(pousse, met en branle). --- P. Fest. 10, 3.
- Aginnum
: Agen
[ville d'Aquitaine]. --- CIL 5, 7615; Aus.
- ăgīno,
āre [agina] : - intr. - s'agiter, se tourner, se remuer. ---
Petr. 61, 9.
- ăgĭpēs,
ĕdis, m. [ago, pes] : (sénateur) aux pieds rapides (sénateur qui vote
en passant d'un côté ou de
l'autre). ---
*Lucil.
fr. inc. 102.
- Agipsĭum,
i, n.
: surnom d'une ville d'Egypte. --- Plin. 6, 167.
- Agis,
ĭdis, m. : Agis. - 1
-
roi de Sparte. --- Cic. Off. 2, 80. - 2
- frère
d'Agésilas. --- Nep. Ages. 1, 4. - 3
- un
Lycien. --- Virg. En. 10, 751.
- gr. Ἄγις,
ιδος.
- acc. Agin. ---
Cic. Off. 2, 80.
- ăgĭtābĭlis,
e :
facilement mobile. --- Ov. M. 1, 75.
- ăgĭtans,
tis : part. de agito.
- ăgĭtātĭo,
ōnis, f. :
1
- action de mettre en mouvement, agitation.
-
agitatio anceps
armorum, Liv. 1, 25, 5 : entrechoquement des armes sans
résultat
décisif. --- cf. 7, 10, 8.
- vix
lecticæ agitationem patiens, Liv. 27, 29, 2 : supportant à
peine les mouvements imprimés à la litière.
-
agitatio
terræ, Colum. 2, 2, 6 : remuement (labourage) de la terre.
2
- fig. action de pratiquer
qqch.
-
studiorum agitatio, Cic. CM 23 : la pratique des études.
- agitatio
virtutum, Sen. Ep. 109 : pratique des vertus.
- plurimarum
rerum agitatio frequens, Plin. Ep.
8, 14, 11 : la pratique constante d'une multitude d'affaires.
3
- action
de se mouvoir, de s'agiter,
mouvement, agitation.
-
agitationes fluctuum, Cic. Mur. 35 : agitation des flots.
-
aēr in aliqua
est agitatione, Sen. Nat. 5, 1, 1 : l'air est toujours qq peu
en
mouvement.
- fluctus
est maris in unam partem agitatio, Sen. Nat. 5, 1,
3 : le flot est une agitation de la mer dans un sens unique.
- mentis
agitatio, Cic. Off. 1, 17 : activité de l'esprit.
--- cf. Off. 1, 19 ; Nat. 1, 45.
- ăgĭtātīvus,
a, um : en action. --- Boēt. Top. Arist. 4, 6.
- ăgĭtātŏr,
ōris, m. : - 1
- conducteur
de chars [dans les jeux publics]. --- Cic.
Ac. 2, 94;
Sen. Ep. 30, 13; Plin. Ep. 9, 6, 2; [d'un char de guerre] Virg. En. 2,
476. - 2
- celui
qui pousse devant lui le bétail, ânier, muletier, cocher de cirque.
- tardi
agitator aselli,
Virg. G. 1, 273 : le paysan qui pousse son âne à la marche
lente.
- Agĭtātōria, æ, f. : titre
d'une comédie de Névius. --- Char.
197, 10.
- ăgĭtātrix,
īcis, f. : celle qui met en mouvement, celle qui agite. --- Arn. 4, 22.
- agitatus
:
1
- ăgĭtātus, a, um :
part. -adj. de agito; agile, remuant; animé, passionné.
- agitatiorem
mihi
animum esse credebam, Sen. Ep. 108, 22 : je croyais avoir
l'esprit plus
actif (alerte).
-
actio paulo agitatior, Quint. 11, 3, 184 : une action oratoire
un peu plus animée.
2
- agitātŭs, ūs, m. : état de mouvement, d'agitation,
mouvement. --- Varr. L. 5, 11; 5, 12; 6, 41, etc. ; Macr.
Sat. 7, 8,
12.
- ăgĭtĕdum
(= agite dum) : voir ăgĕ.
- ăgĭto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- pousser vivement.
- agitare jumenta,
Varr. R. 1, 52, 1 : faire avancer les
bêtes de somme.
- agitare equum,
Cic. Div. 192 : presser un cheval.
- aquila
aves
agitans, Cic. Div. 2, 144 : aigle qui pourchasse les oiseaux.
-
terris
agitare vel undis Trojanos potuisti, Virg. En. 12, 803 : tu as
pu
poursuivre les Troyens sur terre ou sur mer.
- agitare
capellas, Virg. : faire paître des chèvres.
- agitare
prædas pecorum, Amm. : emmener le bétail qu'on a pris.
2
- mettre
en
mouvement.
- quod
motum adfert alicui quodque ipsum agitatur aliunde,
Cic. Rep. 6, 27 : ce qui donne le mouvement à qqch et ce qui
tire
soi-même son mouvement d'autre chose.
- navem
agitare in portu, Nep. Dion
9, 2 : faire manœuvrer un vaisseau dans le port.
-
quadrijugos currus agitare,
Virg. G. 3, 18
: pousser (lancer) des quadriges.
-
corpora huc et illuc
agitare, Sall. J. 60, 4 : remuer le corps de-ci de-là.
- agitare digitos,
Plin. Ep.
2, 20, 3 : agiter les doigts.
- agitare hastam,
Ov. M. 3, 667 : agiter (brandir) une lance.
- agitat
ventus aristas, Ov. A. A. 1, 553 : le vent agite les épis.
-
vicibus annorum requietum agitatumque alternis arvum, Colum. 2, 9, 4
: terre laissée au repos et remuée (cultivée) une année
alternativement.
-
totam infusa per artus mens agitat molem, Virg. En. 6, 727
: répandue dans les
veines du monde une intelligence en fait mouvoir la masse entière.
- acc.
de qualif.
motum agitare : provoquer des mouvements.
- qui
motus cogitationis celeriter agitatus per se ipse delectat, Cic. Or.
134 : et ce mouvement de la pensée mis en branle promptement
est un
plaisir par lui-même.
- ceteros
animorum motus dicendo miscere atque
agitare, Cic. de Or.
1, 220
: troubler par la parole,
remuer et déchaîner les autres mouvements de l'âme (les autres
passions).
- agitare
currum ad... Virg. : lancer un char vers...
3
- remuer,
agiter.
- maria
agitata ventis, Cic. Nat.
2, 26 : les mers agitées par les vents.
-
diu agitata fastigia concidunt,
Sen. Nat. 6, 9, 3 : le faîte après avoir branlé longtemps
s'écroule.
4
- fig. remuer, tenir en
haleine, exercer.
- his
curis
cogitationibusque animum agitaverat, Liv. 35, 28, 7 : à ces
soucis
et ces
pensées il avait occupé l'activité de son esprit.
- hoc
tempus idoneum
(est) agitandis per studia ingeniis, Sen. Ep. 108, 27 : ce temps [la
jeunesse] est fait
pour tenir en haleine (exercer) l'esprit par l'étude.
5
- agiter, poursuivre, tourmenter, persécuter.
-
eos agitant Furiæ, Cic.
Leg. 1, 40 : les Furies les poursuivent. --- cf.
Amer. 66 ; Virg. En. 3, 331.
- agitavit
in tribunatu C. Gracchum, Cic. Br. 109 : au cours de son
tribunat il pourchassa (malmena) C. Gracchus. --- cf.
Att. 14, 18, 1, etc.
- eum
agitare cœpit, Liv. 22, 12, 6 : il se mit à le harceler.
- suum
quemque scelus agitat, Cic. Amer. 67 : c'est son propre crime qui
persécute le coupable (ne lui laisse aucun repos).
- vesanum
poētam agitare, Hor. A. P. 456 : pourchasser un mauvais poète.
- sævis
agitare verbis, Hor Epod. 12, 13 : gourmander sévèrement.
- atra
bilis agitat hominem, Plaut. Capt. 596 : la bile noire tourmente
l'homme.
- agitare
juventutem delectu, Liv. : exaspérer la jeunesse par des levées de
troupes.
6
- remuer,
exciter.
- tribuni
plebem agitare suo veneno, agraria lege, Liv. 2, 52, 2 : les
tribuns remuent le peuple avec leur poison habituel, la loi agraire. --- cf.
Liv. 3, 11, 9.
- inritando
agitandoque, Liv. 4, 49, 12 : en le piquant et le
harcelant.
- agitabatur
magis
magisque in dies animus ferox inopia rei familiaris, Sall. C. 5, 7
: son caractère farouche était remué (excité)
de plus en plus chaque jour par le délabrement de sa fortune.
- licentia
populum agitandi quoquo vellent, Tac. An. 3, 27 : le pouvoir de remuer
le peuple à
leur gré.
- in
furias agitari, Ov. A. A. 2, 487 : entrer en fureur.
- agitare
provinciam disciplinā, Tac. : amener une province à se plier à la
discipline.
- fortuna
plerasque res ex libidine agitat, Sall. : la fortune mène à son gré
la plupart des événements.
-
ea
tempestate seditionibus tribuniciis atrociter res publica agitabatur,
Sall. J. 37, 1 : à cette époque les séditions causées par les
tribuns
mettaient l'état dans une effroyable agitation.
7
- en
part. poursuivre (attaquer) en paroles, critiquer.
- agitat
rem
militarem, Cic. Mur. 21 : il poursuit de ses critiques le
métier
militaire. --- cf. Balb. 57 ; de Or. 2, 229, etc.
8
- médio-passif agitari
: se
remuer, se déplacer; se mettre en mouvement.
- (Camilla)
fugiens magnumque agitata per orbem,
Virg. En. 11, 694 : (Camille) fuyant et décrivant [autour de
l'adversaire] un large cercle.
- Fama
finitimis agitatur agris, St. Th.
2, 206 : la Renommée parcourt les territoires voisins.
- æther
semper agitatur, Cic. Nat. 2, 42 : l'éther ne cesse
pas d'être en mouvement.
- tum
animus agitatur ipse per sese, Cic. Div.
2, 139 : alors l'âme se meut par elle-même (trouve en
elle-même son
principe d'activité).
9
- s'occuper
de, s'acquitter de.
-
diurna nocturnaque munia in armis agitabantur,
Tac. An. 11, 18 : les services de jour et de nuit se faisaient
en armes.
-
præsidium agitare, Liv. 27, 15, 17 : monter d'ordinaire la
garde.
- agitare mutas
artes, Virg. En. 12,
397 : exercer une profession obscure.
- agitare imperium,
Sall. C. 9, 4
: exercer le pouvoir.
- (Jugurtha)
cuncta agitare
Sall. J. 66, 1, (Jugurtha) s'occupait de tout.
- agitare rem
publicam, Sall. C.
28, 3 : s'occuper des affaires publiques.
- venisse
quæsitum ab eo pacem
an bellum agitaturus foret, Sall. J. 109, 2 : [il dit] qu'il
était venu
lui demander s'il voulait la paix ou la guerre.
- læti
pacem agitabamus,
Sall. J. 14, 10 : nous jouissions d'une paix heureuse.
- indutiæ
agitabantur, J. 29, 4 : on observait une trêve.
- dies
festos agitare,
Cic. Verr. 2, 51 : célébrer des jours de fête.
--- cf. 2,114 ; Tac. H. 3, 78.
10
- se comporter, agir.
- abst postremo ferocius (cœpit)
agitare quam solitus erat, Sall. J. 23, 3 : enfin il commença
à se
montrer plus fier que de coutume.
- consul
dum inter primores incautus
agitat, Liv. 7, 24, 3 : le consul en donnant de sa personne
avec
imprudence au premier rang [dans le combat].
- in
potestatibus eo modo
agitabat ut... Sall. J. 63, 5 : dans ses différentes fonctions
il se
comportait de telle sorte que.
11
- se
tenir.
- equitatum
pro castris agitare jubet, Sall. J. 59, 1 : il ordonne à la
cavalerie de se poster devant le camp.
12
- agiter
(dans son esprit).
- agitare
rem (in mente, animo, in animo, secum) : examiner une chose.
- agitare rem in
mente, Cic. Nat. 1,
114; mente, Cic.
CM 41; animo, Cic. Fam. 6, 1, 2 [animis, Cic. Font. 22] ; Sall. J. 63,
1
; Liv. 8, 25, 2 ; in animo, Liv. 21, 2, 2; secum, Ter. Phorm. 615; Hor.
S. 1, 4, 138.
13
- agiter
une chose, l'examiner, la discuter.
- res
agitata in contionibus, Cic. Clu. 4 : affaire agitée dans les
assemblées
du peuple.
- sententia
agitata in senatu, Cic. Dom. 9 : avis débattu dans
le sénat.
-
his rebus agitatis, Cæs. BG. 7, 2, 1 : ces choses ayant été
débattues.
- non
agitanda res erit ? Cic. Verr. 5, 179 : l'affaire ne
devra pas être soumise à l'examen ?
- avec inter. ind. quærere
ipse
secum et agitare cum suis cœpit, quibusnam rebus maximam pecuniam
facere posset, Cic. Verr. 2, 17 : il se mit à chercher en
lui-même et à
examiner avec ses amis par quels moyens il pourrait faire le plus
d'argent possible.
- agitatum
in senatu quanti daretur plebi frumentum,
Liv. 2, 34, 7 : on discuta au sénat à quel prix le blé serait
cédé à la
plèbe.
- avec prop. inf.
quod si ille hoc unum agitare cœperit,
esse aliquod genus cogendæ pecuniæ senatorium, Cic. Verr. 3, 224
: que
s'il entreprend d'agiter ce seul point, savoir qu'il y a une façon
sénatoriale de ramasser de l'argent.
-
hoc animo agitavi te...
discissurum, Liv. 1, 36, 4 : j'ai eu cette pensée dans
l'esprit que tu
couperais...
14
- songer, méditer.
- avec inf. ita ut mente
agitaret bellum renovare, Nep. Ham. 1, 4 : si bien qu'il
roulait dans son
esprit la pensée de recommencer la guerre. --- cf.
Curt. 4, 13, 16; Tac.
An. 1, 18, etc.
- abst de
te ipso est tuum sic agitare
animo, ut... Cic. Fam. 6, 1 2, ton devoir est de penser à toi-même de
telle sorte que...
- longe
aliter animo agitabat, Sall. J. 11, 1 : il avait
au fond de lui-même des pensées toutes différentes.
- hæc
atque talia agitantibus gravescere valetudo Augusti, Tac. H. 1, 5 :
tandis que (les Romains) agitaient ces pensées, la maladie d'Auguste
s'aggrava. --- trad. Marcel Bizos,
Syntaxe latine, p. 62; éd. Vuibert.
- interdum
Hannibal de fuga in
Galliam dicitur agitasse,
Liv. 22, 43, 4 : on
dit qu'Hannibal eut plusieurs fois la pensée de fuir en Gaule. --- cf.
25,
36, 5; Tac. Agr. 13; H. 1, 39, etc.
15
- passer
(le temps), vivre.
- ævum
agitare, Virg. G. 4,154 [Enn. An. 307] : passer sa vie, vivre.
- vita
hominum sine cupiditate agitabatur, Sall. C. 2, 1 : les hommes
vivaient
sans passion.
- pro
muro dies noctesque agitare, Sall. J. 94, 4 : passer
les jours et les nuits devant les remparts.
- abst Libyes
propius mare Africum agitabant, Sall, J. 18, 9 : les Libyens
vivaient
plus près de la mer d'Afrique. --- cf. 19, 5; Tac.
An. 1, 50 ; 4, 46.
- passif impers.
paucorum arbitrio belli domique agitabatur, Sall. J. 41, 7
: on
vivait en paix comme en guerre sous le bon plaisir de quelques-uns.
Remarque : agito
est également l'impératif futur de ago.
- lege
agito ergo, Ter. Phorm. 5, 8, 90 : recours donc à la loi.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Agla
minor, f. : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 10.
- Aglaĭa,
æ, f. (Aglaiē, ēs, f) : Aglaé (une des Grâces).--- Sen. Ben. 1,
3, 6.
- gr.
Ἀγλαΐα ( Ἀγλαΐη) ---
ἀγλαΐα : éclat, beauté
--- ἀγλαός : brillant, éclatant.
- Aglăŏphōn,
ontis, m. : Aglaophon (peintre grec). --- Cic. de Or. 3, 26.
- gr.
Ἀγλαοϕῶν, ῶντος.
- aglăŏphōtis,
ĭdis, f. : herbe aux couleurs éclatantes, employée
dans les enchantements. ---
Plin. 24,
160.
- gr.
ἀγλαόϕωτις --- ἀγλαός
: brillant, éclatant.
- Aglaosthenēs,
is, m. : Aglaosthène (historien grec). --- Plin. 4, 66.
- Aglauros
(Aglaurus), i, f. : Aglaure (fille de Cécrops). --- Ov. M. 2,
560.
- gr.
Ἄγλαυρος --- ἄγλαυρος
: brillant, éclatant.
- Aglāŭs,
i, m. : nom d'homme. --- Plin 7, 151.
- Aglosthĕnēs
: voir Aglaosthenes.
- agmĕn,
ĭnis, n. [ago] :
- (Lebaigue
P. 50)
- pour *agimen;
cf. *tegimen, tegmen,
de tego.
1
- marche, cours.
- agmine
certo Laocoonta petunt, Virg. En. 2, 212 : ils marchent droit
à Laocoon.
- leni
fluit agmine Thybris, Virg. En. 2,
782 : le Tibre coule d'une allure paisible.
-
agmine remorum celeri, Virg.
En. 5, 211 : grâce à la vive allure des rames.
-
agmina caudæ Virg. G.
3, 423: les replis de la queue [de la couleuvre].
2
- file, bande, troupe.
- agminibus
comitum qui modo cinctus erat,
Ov. Tr. 1, 5, 30 : lui à qui naguère des troupes de compagnons
faisaient
escorte.
-
dictator stipatus agmine patriciorum Liv. 6, 38, 5, le
dictateur escorté d'une foule de patriciens
-
longum pascitur agmen (cervorum), Virg. En. 1, 185 : en longue
file ils
(les cerfs) paissent.
- agmine
magno corvorum exercitus, Virg. G. 1, 381 : une armée [des
légions] de corbeaux en longue file.
- agmen
apium, Virg.
G. 4, 59 : essaim d'abeilles.
- it
nigrum campis agmen (formicarum), Virg.
En. 4, 404 : la noire colonne [des fourmis] chemine dans la
plaine.
3
- marche d'une armée.
- in
agmine adoriri, Cæs. BG. 3, 24, 3 : attaquer pendant la
marche.
-
lentum agmen, Tac. H. 2, 99 : marche lente.
- citato
agmine, Liv. 2, 20, 4 ; concitato agmine, Liv. 28, 22, 11
: d'une
marche vive, avec impétuosité.
-
præcipiti agmine, Liv. 3, 10, 12 : précipitamment.
-
fugæ simili agmine, Liv. 6, 32, 10 : d'une marche qui
ressemblait à une fuite.
4
- armée en marche, colonne de marche.
-
ordo agminis, Cæs. BG. 2, 19, 1 : disposition de la colonne
de marche,
ordre de marche.
-
primum agmen, Cæs. BG. 1, 15, 5, etc. : avant-garde.
- medium
agmen, Cæs. BC. 1, 79, 5 : le centre de la colonne.
- novissimum
agmen, Cæs. BG.
1,15, 2, etc. : l'arrière-garde.
- extremum
agmen, Cæs. BG. 2, 11, 4; BC. 1, 64, 1 : la fin de
la colonne, les dernières lignes de l'arrière-garde.
-
quadrato agmine, agmine quadrato, Cic. Phil. 2, 108 etc.; Liv. 2, 6, 6
: marche
en carré = en ordre de bataille.
- agmen
claudere, Cæs. BG. 2, 19, 3 ;
agmen cogere, Liv. 22, 2, 3, etc. [au fig. Cic. Att. 15, 13,
1] : former
l'arrière-garde, fermer la marche.
- agmen
constituere, Sall. J. 49, 5;
Liv. 38, 25, 12 : arrêter les troupes, faire halte.
- poét. agmina
: troupes, armée, bataillons, escadrons. --- Virg.
En. 1, 490; 2, 267; 6, 814, etc.; Hor. S. 2, 1, 14, etc.
- par
ext. impedimentorum agmen, Hirt. BG. 8, 8, 3
: la colonne des
bagages, le train des équipages.
- agmen jumentorum,
Hirt. 8, 35, 2 : la
colonne des bêtes de somme.
- agmen navium, Liv.
21, 27, 8
: la file des navires.
- agmine
facto, Liv. 5, 30, 4; 38, 33, 6; Virg. En. 1, 82, etc. : en
rangs serrés, en colonne compacte.
- conferto
agmine cervi, Virg. : les cerfs en troupe serrée.
- terna
agmina dentis, Stat. : triple rangée de dents.
- effuso
agmine abire, Liv. 44, 39 : s'en aller à la débandade. --- cf.
Liv. 2, 30; Vulg. Judith, 15, 4.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- agmentum
:
voir amentum.
- agmĭnālis,
e : qui appartient au convoi d'une armée. --- Dig.
50, 4, 18.
- agminalis
equus, Dig. : cheval de somme.
- voir
hors site agminalis.
- agmĭnātim,
adv. : - 1 - en troupe, par bande.
--- Solin. 25, 4; Apul. M. 4, 20. - 2 - en quantité, en masse. ---
Apul. M. 4, 8.
- agna
:
1
- agna, æ, f. : agnelle,
jeune brebis. ---
Varr. R. 2, 2, 2; Tib. 1, 1, 31, etc.
- [offerte
en sacrifice]. --- Virg. En. 5, 772, etc.; Hor. Epo. 10, 24;
Tib. 1, 1, 22; Ov. F. 1, 56, etc.
- abl.
plur. agnabus, Hier.
Retr. 2, 55, 1
2
- agna, æ, f. : épi.
--- Carm Saliare
[P. Fest. 211].
- Agnālĭa,
ĭum, n. (= Agonalia) : les Agonales. --- Ov. F. 1, 325.
- Agnanĭus,
ii, m. : nom romain. --- Inscr.
- agnascor
(adgnascor), nasci, nātus sum : - intr. -
1
- naître après le testament du
père, devenir agnat. --- Cic. de Or.
1, 241 ; Cæc. 72.
2
- naître à côté de, naître sur,
pousser à côté, pousser sur.
- quicquid
adgnascatur illis, e
cælo missum putant, Plin. 16, 249 : tout ce qui pousse sur
ces chênes
sacrés, ils le croient d'origine céleste.
-
adgnatum, i, n. : surcroît,
excroissance. --- Plin, 21, 102, etc.
- au
fig. Gell.
7, 1, 9 ; 6, 14, 4.
- agnatĭcĭus
(agnatitius), a, um : relatif aux agnats, qui concerne les agnats. ---
Cod. Just. 6, 58, 15.
- agnātĭo,
ōnis, f. [agnascor] :
1
- parenté du côté
paternel,
agnation. --- Cic. de Or, 1, 173, etc.
2
- naissance après le
testament du père [ou après la mort du père]. --- Ulp. Reg.
23, 2; Julian. Dig. 40, 5, 47.
3
- excroissance [d'une
plante]. --- Apul. Herb. 60.
- agnatus
(adgnatus) :
1
- agnātus, a, um
: part. passé de agnascor. - a
- né sur, né à côté. - b
- qui a poussé
après coup. - c - qui
est en surcroît, qui
vient par surcroît. - d
- qui s'ajoute.
- agnata
membra, Plin. : membres supplémentaires (comme un sixième doigt à une
main).
- agnati
greges, Ulp. : le produit des troupeaux.
2
- agnatus, i, m. : - a
- agnat, parent du
côté paternel (par naissance ou par adoption). --- XII Tab. 5,
4, etc.; Cic. Inv. 2, 148, etc.; Gaius Inst. 1, 156. - b
- fils posthume (né après que le père a fait son testament). --- Tac. H. 5, 5.
- gén.
plur. a(d)gnatum, XII
Tab. (Her. 1, 23; Cic. Inv. 2, 148).
- agnella,
æ, f. [agna] : agnelle, toute jeune brebis. --- Ennod.
Carm. 2, 100, 6.
- agnellīnus,
a, um : d'agneau. --- Anthim. 5
- agnellus,
i, m. [dimin. de agnus] : - 1
- petit
agneau. --- Prisc. 3, 35. - 2
- terme
d'affection. --- Plaut. Asin. 667.
- Agnēs,
ētis, f. : Agnès (nom de femme). --- Prud.
- agnĭcellŭlus
: c. agniculus.
- agnĭcellus
: c. agniculus.
- agnĭcŭla, æ, f. [agna]
: petite agnelle. --- Ambr. Inst. virg.
16, 103.
- agnĭcŭlus
(agnĭcellŭlus, agnĭcellus),
i, m. :
petit agnelet. ---
Pomp.- Gr.
143, 29; Arn. 7, p. 219.
- agnīle,
is, n. [agnus] : bergerie.
---
Gloss.
- agnīna,
æ, f. (s.-ent.
caro) : chair d'agneau. ---
Plaut. Cap. 819; Hor. Ep. 1, 15, 35.
- agnīnus,
a, um : d'agneau. ---
Plaut. Ps. 319.
- agnĭtĭo,
ōnis, f. [agnosco] : - 1
-
connaissance.
- 2 - action
de
reconnaître, reconnaissance.
- quæstio
ad agnitionem animi pulcherrima, Cic. Nat. 1, 1 : question des
plus belles pour la connaissance de l'âme. --- cf. Vulg.
Col. 1, 9; Macr. Somn. Scip. 1, 8; Cassian. Incarn. 4, 2; Serv. ad
Virg. En. 8, 155.
- veluti
sui cadaveris agnitionem fugientes, Plin. 10, 194 : comme s'ils
fuyaient le cadavre de l'un de ses semblables.
- agnitio
bonorum possessionis, Dig. 38, 15, 5 : reconnaissance de la
possession des biens. --- cf. Vulg. Gen. 45, 1.
- agnĭtĭōnālis,
e [agnosco] : connaissable,
reconnaissable. --- Tert. Valent 27.
- agnĭtŏr,
ōris, m. [agnosco] : qui
reconnaît.
--- Quint. 12, 8, 13.
- agnĭtus,
a, um : part. passé de agnosco. - 1
- reconnu. - 2 -
reconnu pour vrai, avoué.
- 3 - reconnu comme
légitime.
- agnōmĕn,
ĭnĭs, n. : surnom.
- il s'agit du nom acquis
par une action, par une aventure,
c'est le
troisième
des noms romains; exemple : Marcus (prænomen),
Tullius (nomen),
Cicéron (agnomen).
- prænomen,
nomen, cognomen, agnomen, ut
Publius Cornelius Scipio Africanus, Charis. Gram. 1, 152, 22
: [on
distingue] le prénom, le nom, le surnom qui fait corps avec le nom, le
surnom qui s'y ajoute, ex. Publius Cornélius Scipion
l'Africain.
- agnōmentum,
i, n. : surnom, sobriquet. --- Apul. Apol.
56.
- agnōmĭnātĭo,
ōnis, f. : c. adnominatio. ---
Quint.
- agnōmĭnātīvus,
a, um [agnomen] : relatif
au surnom. ---
Serv. Gram. 536, 5.
- agnŏs,
i, f. : vitex
(arbrisseau). --- Plin. 24, 9,
38, § 59.
- gr.
ἄγνος.
- agnoscĭbĭlis,
e : reconnaissable. --- Tert. adv. Val. 27.
- agnosco
(adgnosco, adnosco), ĕre, agnōvi, agnĭtum [ad + nosco] : - tr. -
- agnōtus
est = agnitus est,
Pacuv. 484; agnōturus
= agniturus, Sall. H.
2, 73 (cf. Diom. 388, 7; Prisc. 10,
19; Serv. En. 4, 23) II formes sync. : agnorat,
Nep. Ages. 1,
4 ; agnorunt, Ov. M.
4, 55; F. 5, 90; agnosse,
Ov. M. 4,613.
1
- connaître (par
les sens, par
l'esprit), voir, concevoir, comprendre,
saisir, apprendre.
- agnoscere deum ex operibus ejus, Cic. Tusc. 1, 70
: reconnaître
Dieu à ses œuvres.
- mentem
hominis, quamvis eam non videas ... adgnoscito, Cic. Tusc. 1, 70 :
l'âme humaine, bien qur tu ne la voies pas, reconnais-la. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
130, éd. Vuibert.
- adcipio
adgnoscoque deos, Virg. En. 12, 250 : j'accepte l'augure et reconnais
nos dieux.
- (genus
hoc orationis) quale sit, etiam ab
imperitis agnoscitur, Cic. Or. 209 : la nature de ce genre de
style est
reconnue même par ceux qui ne sont pas du métier.
- avec prop. inf. mihi
tantum dignitatis adjunxeris, ut eumdem te facile agnoscam fuisse
in laude mea qui fueris in salute, Cic. Fam. 2, 6, 4 : tu me
donneras un
surcroît de considération assez grand pour que je reconnaisse que tu
t'es montré dans la question de mon prestige le même que dans celle de
mon retour d'exil.
- hæc
dicta sunt subtilius ab Epicuro quam ut quivis ea possit agnoscere,
Cic.
Nat. 1 : ces choses sont dites trop subtilement par Epicure pour que
n'importe
qui puisse les comprendre.
2
- reconnaître
(qqn, qqch déjà vu, déjà connu).
- Gabinium si vidassent duumvirum,
citius agnovissent, Cic. Pis. 25 : s'ils
avaient vu Gabinius comme duumvir, ils l'auraient plus vite reconnu.
- fuit nonnemo qui agnosceret Thuym,
Nep. Dat. 3, 3 : il se trouva qqn pour
reconnaître Thuys.
- vestitum, habitum civium agnosco;
facta, dicta,
animos hostium video, Liv. 28, 27, 4 : au costume, à la tenue,
je
reconnais des concitoyens; aux actes, aux propos, aux sentiments,
je vois des ennemis.
- agnosco tuum morem istum, Cic. Rep.
3, 47 : je
reconnais bien là ton goût habituel.
- agnitus alicui : reconnu
de qqn. --- Plin. 8, 208; 10, 207; Stat. Th. 5, 185.
3
- reconnaître,
avouer, admettre, confesser.
- agnoscere
bonorum possessionem, Dig. 26, 8, 11 : se porter pour héritier.
- agnoscere æs alienum, Dig. 28, 5, 1 : reconnaître une dette.
- agnoscere
erratum, Cic. : reconnaître sa faute.
- agnoscere
(crimen) : s'avouer coupable.
- quod
mihi tantum tribui dicis, quantum ego nec agnosco nec
postulo, facis amice, Cic. Læl. 9 : quand tu dis qu'on
m'attribue tous ces
mérites, et, pour mon compte, je suis aussi loin de les reconnaître que
de les revendiquer, tu agis en ami.
- id ego agnovi meo jussu esse
factum, Cic. Fam. 5, 20, 5 : j'ai reconnu que cela s'était
fait par mon
ordre.
- cum
agnoscas odium omnium justum, Cic. Cat. 1, 17 : du moment que
tu reconnais que cette haine générale est légitime.
- filium
reliquerat (Agis) quem ille natum non agnorat, Nep. Ages. 1, 4
: (Agis)
avait laissé un fils qu'il n'avait pas reconnu à sa naissance.
- cf.
Liv.
45, 19, 11; Plin. Ep. 10, 72; 10, 73; Suet. Jul. 52.
- spreta exolescunt; si irascare,
agnita videntur, Tac. An. 4, 35 : (ces
traits satiriques) méprisés, s'évanouissent dans l'oubli; si
l'on s'en
fâche, on a l'air d'en reconnaître le bien fondé.
- alienis
oculis agnoscimus, Plin. 29, 19 : nous voyons avec les yeux
des autres.
- quin
puppim flectis, Ulixe, auribus ut nostros possis agnoscere cantus, Cic.
Fin. 5, 18, 49 : allons ! Ulysse, dirige ton vaisseau vers nous pour
pouvoir prêter l'oreille à nos chants.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- agnosse
(= agnovisse) : voir agnosco.
- agnōtĭnus,
a, um : reconnu. --- Diom.
388, 7.
- agnōtus,
arch. (c. agnitus) : voir agnosco.
--- Pacuv.
- agnōvi
: parf. de agnosco.
- agnua
: voir acnua.
- agnŭlus,
i, m. [agnus]
: petit agneau. --- Diom. 325, 32; Cassiod. de Or.
70, 1221 Migne.
- agnus,
i, m. : agneau.
- dans
l'ancienne
langue le mot était des deux genres, masc. et fém. [P. Fest. 6] ; il
s'était conservé ainsi dans la langue des sacrifices (Fest. 286).
- agnum
lupo eripere velle, Plaut. Pœn. 776 : vouloir arracher un agneau de la
gueule
du loup, vouloir prendre la lune avec les dents (= tenter l'impossible).
-
villa abundat agno, Cic. CM 56 : la
ferme a de l'agneau (des agneaux) en abondance.
- agnus
Phrixēus : l'agneau de Phrixus, le Bélier [constellation].
--- Mart. 10, 51, 1.
- altera die videt Johannes Jesum venientem ad se et ait ecce agnus Dei
qui tollit peccatum mundi, Vulg. John. 1, 29 : le lendemain, il
vit Jésus venant à lui, et il dit : voici l`Agneau de Dieu, qui ôte le
péché du monde. --- voir wikipedia
- ăgo,
ĕre, ēgi, actum, tr. :
- (Lebaigue
P. 50 et P.
51)
- axim
= egerim, Pac. ap.
Non.
505,
22; axit
= egerit,
Paul. Diac. 3, 3; agier = agi,
Cic. Off. 3, 15; agentūm
= agentium,
Vulc. Gall. Av. Cass. 4, 6); sur
divers sens du verbe, voir Mart. 1, 79.
- cf. gr. ἄγω.
- voir ăgĕ
(ăgĭtĕ, ăgĕdum, ăgĭtĕdum), interj.
- A
- mettre
en mouvement :
1
- faire
avancer.
- capellas
agere,
Virg. B. 1, 13 : pousser devant soi
ses chèvres. --- cf. Cic. Cæc.
54.
- equo
temere acto, Liv. 21,
5, 14 : le cheval étant poussé
au
hasard.
- potum
capellas agere,
Virg. B. 9, 24 : mener boire les
chèvres.
- avec
inf.,
poét. pecus egit visere montes, Hor. O.
1, 2, 7 : il
mena son troupeau
visiter les montagnes [le poussa au sommet des montagnes].
- prædam
agere, Cæs. BG. 6, 43, 2 : pousser devant soi le butin.
- vinctum
ante
se regem
agebat, Nep. Dat. 3, 2 : il poussait devant lui le roi
enchaîné.
- copias
agere, Liv. 27, 42,
1 : mettre des troupes en marche.
- magnum
agmen
agere, Virg. En. 7, 707 : conduire une colonne (armée)
nombreuse.
- réfléchi
et passif à sens réfléchi se mouvoir :
quo te agis? (quo agis? Plaut.
Pers.
216) Plaut. Tri. 1078 : où vas-tu?
- sese
Palinurus agebat,
Virg. En. 6,
337 : Palinure s'avançait.
- retro
se agere, Sen. Beat.
6, 2, 3
: revenir
sur ses
pas.
- in
summum cacumen aguntur,
Sen. Tranq. 12, 3 : (les
fourmis) montent au sommet (de l'arbre).
- quo
multitudo
agebatur, Liv.
10, 29, 14 : où se précipitait la multitude.
- fig. te discus
agit, Hor. 2,
13 : le disque t'entraîne. --- cf. Cic.
Arch. 16.
2
- faire
tourner, faire avancer, manœuvrer.
- turbinem agere,
Virg. En. 7,
380 : faire tourner un sabot.
- turres agere, Cæs.
BG. 2, 12, 5
: faire
avancer des tours.
- naves agere, Liv.
24, 34, 7 : faire avancer
(manœuvrer)
des vaisseaux.
- per patris corpus
carpentum agere, Liv. 1, 48, 7
: faire passer
son char sur le corps de son père.
- carmine quercus
agere, Virg. G.
4, 510 : mettre en mouvement les chênes par ses
accents
mélodieux.
- réfléchi
et passif à sens réfl. ad auras palmes se agit,
Virg. G. 2, 364
: la
tige (se pousse) monte dans les airs.
- agitur motu suo,
Cic. Nat. 2, 23
: (ce qui est chaud) se meut d'un mouvement spontané.
- stellæ
aguntur, Sen. Ben. 4, 23, 4 : les étoiles se meuvent.
- spina
agitur per lumbos, Virg. G. 3, 87 : l'épine dorsale court le long de
son échine.
3
- pousser,
enfoncer.
- sublicas
agere, Cæs. BG. 4, 17, 9
: enfoncer des pilotis.
- per
corpus stipitem agere, Sen. Marc. 20, 3 : enfoncer un pieu
dans le corps.
- pluma in cutem
radices egerat imas, Ov. M. 2 : le plumage avait enfoncé dans la peau
de profondes racines.
4
- pousser
devant soi, emmener.
- præda ex omnibus
locis agebatur, Cæs. BG.
6, 43, 2 : de tous les points on emmenait du butin.
- agere et portare
: emmener et transporter. --- Cæs. BG. 2,
29, 4; BC. 2, 25, 2 ; Liv. 34,
16,
14.
- agere et
ferre : emmener et emporter. --- Liv.
3, 37, 7 ; 10, 34, 4,
etc., c-à-d. piller, faire main basse, cf. ἄγειν καὶ ϕέρειν.
- au
fig. principes in amicitia Cæsaris agunt
feruntque cuncta, Tac. D. 8
: les premiers dans l'amitié de César, ils disposent de tout
comme
en
pays conquis.
5
- pousser
dehors, chasser; exhaler.
- lapidibus aliquem
agere, Cic. Att.
11, 21, 2 : chasser qqn à coups de pierres.
- præcipitem aliquem
agere
: chasser qqn précipitamment, précipiter qqn. --- Cic.
Verr. 1,
7;
Clu.
171; Cæs. BG. 5, 17, 3.
- præ se
agere formidinem ac fugam, cædem et
cruorem,
Liv. 10, 28, 16 : pousser devant soi l'effroi et la panique,
le
carnage
et le sang.
- membris atra venena
agere, Virg. G. 2, 130
: chasser
des membres
le noir poison.
- scintillas agere, Lucr. 2,
675 : lancer des étincelles.
- gemitus agere, Virg.
En. 6, 873 : exhaler des
gémissements.
- animam agere
: rendre l'âme, être à l'agonie.
-
est tanti habere animam ut agam ? Sen. Ep. 101, 12 : est-ce d'un si
grand prix de jouir de la vie pour devoir mourir ?
-
Hortensius, cum has litteras scripsi, animam agebat, Cic. Fam. 8, 13, 2
: Hortensius, au moment où je vous écris, rend le dernier soupir..
--- Cic. Com. 24 ;
Tusc. 1, 19; Liv. 26, 14, 5.
6
- pousser en avant,
faire sortir.
- cruentas spumas ore
agere, Virg. G. 3, 203
: faire sortir une écume sanglante de sa bouche.
- agere
spumas in ore, Cic. Verr. 4, 148 : avoir l’écume à la
bouche.
7
- poursuivre,
traquer,
talonner.
- apros agere,
Virg. G. 3, 412
: poursuivre des sangliers [à la chasse].
- diris agam vos, Hor.
Epo. 5, 89 : je vous poursuivrai de mes imprécations.
- acerba
fata Romanos agunt, Hor. Epo. 7, 17 : des destins
cruels poursuivent les Romains.
- agentia verba
Lycamben, Hor. Ep. 1, 19,
25 : les mots qui harcèlent Lycambe.
8
- pousser
à, faire aller à, conduire à.
- in crucem agere,
Cic. Verr. 5,
163 : faire aller au supplice de la croix.
- in exilium agere,
Liv. 1, 49, 4 : faire aller en exil.
- in arma agere, Liv.
6, 15, 7, in mortem agere, Sen. Ir. 2, 36, 5; in
præcipitia consilia agere, Liv. 2, 51, 7 : pousser à prendre
les armes, à se donner la mort, à des résolutions brusques.
- ad certamen
agere, Liv. 9, 41, 15; ad scelus agere, 39, 15, 3 : pousser au
combat, au crime.
- avec inf., poét.
agere nova quærere tecta, Virg. En. 7, 393
: pousser à chercher de nouvelles demeures. --- cf.
En. 3, 4;
Stat.
Th. 3, 626, etc.
9
- pousser,
faire sortir.
- radices
agere, Varr. R. 1, 37, 5;
gemmas agere, Varr. R. 1, 30, 1 : pousser des racines, des
bourgeons.
- vera gloria radices
agit, Cic. Off. 2, 43 : la
vraie gloire jette des racines.
10
- pousser,
faire aller,
mener.
- fundamenta agere,
Cic. Mil. 75 : faire aller
les fondations [dans un sens déterminé].
- cuniculos agere,
Cic.
Off. 3, 90 : mener des galeries souterraines, creuser des
mines.
- agere cloacam
maximam sub terra, Liv. 1, 56, 2 : percer sous
terre
le grand égout.
- per hostes limitem
agere, Virg. En. 10, 513 : se frayer
un chemin à travers les ennemis.
- fracturæ centum libras
agentes, Plin. : des fragments de roche [remuant la balance] = pesant
cent livres.
- in litus naves agere, Liv.
22, 19 : tirer les bateaux sur le rivage.
- B
- faire
[expression de
l’activité] :
- tr. -
1
- avec
pronoms neutres.
- aliquid agere, nihil
agere : faire qqch, ne rien
faire [être oisif].
- omnia quæ fiunt
quæque aguntur, Cic. de Or. 2,
317 : tout ce qui se produit [dans la nature], tout ce qui se
fait [dans le domaine de l’activité humaine].
- quid agam ? Cic. Att. 7,
12, 3 : que faire ?
- dans la
convers. quid agis ? que fais-tu? quid agitur ?
comment cela
va-t-il ?
- agere
aliquid de aliquo, de aliqua re : faire
qqch à
propos de qqn, de qqch. --- Cic. Verr. 2, 155; 4,
41; Att. 1, 15,
2; Liv. 36, 10, 6.
- avec res
- agere rem (res) : accomplir une chose (des choses). --- Cic.
de
Or. 2, 153.
- ante rem, acta re,
Liv. 21, 28, 6 : avant, après
l’accomplissement de la chose.
- quo in loco res acta
est, Liv. 1, 36, 6
: à l’endroit où l’acte fut accompli.
- principia rerum
agendarum, Cic. Fin. 4, 47 : les principes de nos actions.
- utrum natura tua
agendis rebus an otioso studio aptior sit, Sen. Tranq.
7, 2 : [demande-toi] si, par ta nature, c’est à l’action ou
aux loisirs studieux que tu es le plus apte.
- tempus agendæ rei,
Liv.
1, 47, 8 : le moment d’agir.
- posset agi lege necne
pauci quondam sciebant, Cic. Mur. 25 : pouvait-on intenter une action
légale ou non ? peu de gens le savaient autrefois. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
114, éd. Vuibert.
2
- traiter,
régler.
- rem agere,
Cic. Amer. 110
: traiter, régler une affaire. --- cf.
Quint. 2, 14, 1.
- rem agere cum
aliquo, Cæs. BG. 1, 47, 1 : régler une affaire avec qqn.
- actum"
aiunt "ne agas" --- non agam ? immo haud desinam donec perfecero hoc,
Ter. Phorm. 419 : ne règle pas, comme on dit, ce qui est réglé --- que
je ne règle pas ? au contraire je n'aurai de cesse que je vienne à bout
de cette affaire. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 496; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- tui Bruti
rem ago, Cic. Att. 5, 18, 4 : je m’emploie pour ton
cher Brutus.
- suam rem
agere, Nep. Att. 15, 2 : faire
ses propres affaires.
3
- faire
une chose, s’occuper d’une chose.
- non id ago, Cic.
Quinct. 42
: ce n’est pas de cela que je m’occupe.
- omissis ceteris
studiis unum id egit, Cic. Br. 249 : ayant laissé de côté
toutes les autres études, c’est uniquement à cela (= à l’art oratoire)
qu’il s’est
consacré.
- etiamsi id non agas, Cic.
Or. 175 : sans même qu’on
se le propose.
- hoc age (hoc agite) [expression
fréq. chez les comiques], attention !
- aliud (alias res)
agere
: s’occuper d’autre chose, être distrait, être
indifférent. --- Cic. Clu. 179; Br. 233; de Or.
3,51, etc.
- agere : s’occuper
de, traiter [par écrit], exposer.
- bella quæ... agimus,
Liv.
10, 31, 10 : guerres dont nous poursuivons l’exposé...
cf.
Lucr. 1, 138; 4, 29.
4
- faire
qqch, obtenir un
résultat.
- nihil agere
: n’obtenir aucun résultat (n’aboutir à rien).
--- Cic.
Amer. 130; Planc. 83; Phil. 13, 43; Tusc. 2, 61.
- si quid agere vis,
Cic. Cæcil. 39 : si tu veux obtenir un résultat.
- d’où
le part. adj. agens
: qui produit de l’effet, expressif. --- Cic. de
Or. 2, 358.
5
- agere
(id, hoc) ut + subj. : mettre
son activité à faire qqch, se proposer de, viser
à.
- secum
ipse certat; id agit, ut semper superius suum
facinus novo scelere vincat, Cic. Verr. 5, 116 : il rivalise
avec lui-même; son but est de toujours surpasser par un nouveau crime
son forfait précédent.
- ego id semper egi,
ne interessem (rebus
gerendis), Cic. Fam. 4, 7, 2 : moi, j’ai toujours visé à ne
pas me mêler à l'activité politique.
- cum id agam, ne
putemus, Cic.
Tusc. 1, 83 : comme je me propose d’empêcher que nous ne
croyions...
- legio Martis nihil
egit aliud nisi ut aliquando liberi
essemus, Cic. Phil. 5, 23 : la légion de Mars n’a pas eu
d’autre objet (visée) que de nous assurer un jour la liberté.
--- cf. Nep.
Att. 11, 1.
- agere nihil aliud
nisi
: ne faire rien d’autre que.
- ego quoque hoc
tempore
nihil aliud agerem, nisi eum defenderem, Cic. Sull. 35 : moi
aussi en ce moment je ne ferais rien d’autre que le défendre. --- cf.
Tusc. 1, 75.
- nihil aliud egit
quam regem armavit, Nep.
Hann. 10, 1 : il ne fit que pousser le roi à prendre les
armes.
- et avec
ellipse du verbe. nihil aliud quam
bellum comparavit, Nep. Ages. 2, 4 : il ne fit que préparer la
guerre.
6
- avec
des compl. divers.
- negotium agere, Cic.
Verr. 3,
149 : s’occuper d’une affaire.
- aliam curam agere,
Liv. 2, 48,
1
: prendre soin d’une autre chose.
- joca et seria agere,
Sall.
J.
96, 2 : plaisanter et parler sérieusement.
- pænitentiam agere,
Tac. D. 15 : se repentir.
- gratias agere
: remercier.
- laudes
agere, Liv. 26, 48, 3 : glorifier.
- vigilias,
stationem, delectus, censum,
forum, triumphum, voir ces mots.
- honores
agere, Liv. 3, 35, 3; 8, 26, 7 : exercer des magistratures.
- augurium agere, Cic.
Off. 3, 66 : s’acquitter des fonctions
d’augure.
- consulatum agere,
Liv. 3, 69, 3 : exercer le
consulat.
7
- en
parl. de magistrats et d’actes officiels.
- omnia, quæ C. Cæsar
egit, Cic. Dom. 40 : tout ce qu’a fait
César [les actes de César]. --- voir acta,
cf. Phil. 1, 18; Att. 14. 22, 1, etc.
- nihil de me actum
esse jure,
Cic. Sest. 73 : qu’aucune des mesures prises à mon égard
n’était conforme au droit.
- agere : traiter des
affaires.
- apud populum hæc et
per populum agi convenire,
Cic. Inv. 2, 134 : il convient que ces affaires se traitent
devant le peuple et par le peuple.
- cum ageretur ea res
in senatu, Cic.
Verr. 2, 88 : comme on traitait cette question au
sénat.
8
- au
passif indicatif être en question, être en jeu.
- in quo bello
agitur populi Romani gloria, agitur salus sociorum, Cic. Pomp. 6
: dans cette guerre, il s’agit de la gloire du peuple romain,
il s’agit du salut des alliés.
- cf. Cic. Quinct. 9;
Verr. 1, 74; 2,
57; Læl. 61, etc.; Nep. Att. 15, 2.
- non pecunia agitur,
Ter. Haut. 475 : ce n'est pas d'argent qu'il s'agit.
- is de quo agitur : la
personne en question.
- magna hereditas agitur : il
est question d'un important héritage.
- mea res agitur : mon intérêt
est en question, mon intérêt est en jeu.
- id agitur quis occiderit :
la question est de savoir qui a tué.
- id de quo agitur : l'affaire
en question.
- aguntur
bona multorum civium, quibus est a vobis consulendum, Cic. Pomp. 2, 6 :
il s'agit de la fortune d'un grand nombre de citoyens, à qui vous devez
aide et protection.
9
- au
participe actus, a, um
: accompli, c.-à-d. passé.
- vulgo
dicitur jucundi
acti labores,
Cic. Fin. 2, 105 : on dit communément les
peines passées sont agréables.
---- cf. Liv. 10, 31, 11; Tac.
An. 3, 59.
- expr. proverb.
acta agere
: revenir
sur le fait accompli, perdre sa peine. --- Cic. Læl.
85; Att. 9,
18, 3.
- ou rem
actam agere, Liv. 28, 40, 3.
- C
- abs.
1
- agir, être
actif [surtout au
gérondif].
- aliud agendi tempus,
aliud quiescendi, Cic. Nat.
2, 132 : un temps pour agir, un autre pour se
reposer.
- ad agendum natus, Cic. Fin.
2, 40 : né pour
l’action.
- vigilando, agundo prospera
omnia cedunt, Sall. C. 52, 29
: par la vigilance, par l’activité tout succède heureusement.
- se non interfuisse,
sed egisse dicit, Cic. Arch. 8 : il dépose
qu’il n’a pas seulement été spectateur, mais acteur.
- avec déterm.
adverbiale
agite ut voltis, Cic. de Or. 2, 367
: agissez à votre guise.
- perge ut agis, Cic.
Fam. 10, 12, 5
: continue d’agir comme tu fais.
- bene agis, cum...
jussisti,
Liv. 8, 33, 10 : tu as raison d’avoir ordonné.
- agere lege
: agir conformément à la loi [c.-à-d. frapper de la
hache].
- lictor, in eum
primum lege age, Liv. 26, 6,
3
: licteur, commence par lui l’application de la loi. --- cf.
Liv.
26,
15, 9 ; Sen. Contr. 10, 3, 6.
2
- agere
cum aliquo bene, male,
etc. : se comporter bien, mal à l’égard de qqn, traiter qqn
bien,
mal.
- cf. Cic. Quinct. 84; Verr. 3,
204 ; Off. 3, 38.
- sic
par est agere cum civibus, Cic. Off. 2, 83 : voilà comment il
convient d’agir à l’égard de ses concitoyens.
- au
pass. impers. secum male actum putat, Cic. Verr.
3, 119 : il
pense qu’on s’est mal comporté à son égard.
- cum illo quis neget
actum
esse præclare? Cic. Læl. 11 : qui pourrait dire que la
destinée n’a pas été belle pour lui ?
- optime actum cum eo videtur
esse,
qui... Cic. Fam. 5, 18, 1 : il semble avoir un sort heureux
celui qui...
- bene agitur
cum senectute, si... pervenit, Sen.
Ep. 124, 12 : c’est un bonheur pour la vieillesse, si elle
parvient.
- quam
humane nobiscum hiems egerit, Sen. Ep. 23 : (t'écrire) avec quelle
bienveillance l'hiver nous a traités.
- non
pessime cum iis esse actum, quibus sine dolore licitum est mortem cum
vita commutare, Cic. Fam. 4, 5 : (en venir à cette idée) que le destin
n'a pas durement maltraité ceux qui ont pu passer de la vie à la mort
sans souffrir.
- avec le dat.
Catonem si mare devorasset, nonne illi bene
actum foret? Sen. Marc. 20, 6 : si la mer avait englouti
Caton, n’aurait-ce pas été pour lui un bonheur?
- expression præclare
agitur si... possumus, Cic. Fam. 4, 14, 1, c’est
bien beau, si nous pouvons...
- quoniam vivitur...
cum iis, in
quibus præclare agitur si sunt simulacra virtutis, Cic. Off. 1, 46
: puisque notre existence se passe... avec des gens chez
lesquels c’est déjà bien beau s’il se trouve des apparences de vertu.
- satis agere
: se donner bien du mal, avoir bien assez à
faire.
- cum
Pyrrhus prospere pugnasset satisque agerent Romani, Gell. 3, 8, 1
: comme Pyrrhus avait eu l’avantage dans les combats et que
les
Romains étaient dans une situation difficile.
- cf. Cato, Orat. 1,
17;
Gell. 9, 11, 4.
- satis agentes rerum
suarum, Apul. M. 8, 17
: inquiets de leurs affaires.
- dans les
sacrifices, le sacrificateur demande au prêtre agone?
est-ce que j’agis (j’opère)?
- dies agonales dicti ab agone,
Varr. L. 6, 12
: les agonalia
tirent leur nom de la formule agone.
--- cf. Ov. F. 1, 322; Sen. Contr. 2, 3, 19.
- en
grammaire verba agentia
: verbes actifs. --- Varr. L. 6,
1; Gell. 18, 12; Charis. Gram. 1, 164, 27.
3
- terme
officiel - agir, prendre des
mesures.
- qui agent, auspicia
servanto, Cic. Leg. 3, 11
: que ceux qui feront acte de magistrats, observent les
auspices.
- surtout avec cum : agere
cum populo, cum patribus, cum plebe
: s’adresser au peuple, aux sénateurs, à la plèbe, leur faire
des
propositions, des motions.
- jus cum populo
agendi aut cum
senatu,
Cic. Leg. 3, 40 : le droit de faire une motion au peuple ou au
sénat.
- d’où simplt
agere : parler.
- in agendo plus quam in
scribendo operam ponere, Cic. : s'occuper plus de parler que d'écrire.
- is (Licinius
Crassus) primus
instituit in forum versus agere cum populo, Cic. Læl. 96
: c’est lui qui le premier introduisit l’habitude de parler au
peuple en se tournant vers le forum.
- agere per
populum, per senatum, Cic. Att. 15, 4, 1 : s’adresser au
peuple, au sénat [pour régler une affaire].
- agere
de aliqua re in senatu, Cic. Mur. 51 : traiter une
affaire dans le sénat.
- de me agendi dies,
Cic. Sest. 75 : le
jour du débat qui me concernait.
- hæc
inter se dubiis de rebus agebant, Virg. En. 11, 445 : ils
discutaient entre eux de cette situation critique.
- non agitur de
vectigalibus, Sall. C.
52, 6 : il ne s’agit pas (nous n’avons pas à délibérer sur)
des revenus de l’Etat.
- numquam ante de
triumpho per populum actum, Liv.
3, 63, 9 : jamais jusque-là la question du triomphe n’a été
réglée par le peuple [jamais il n’a décerné le triomphe].
- sæpissime est actum
in senatu, ut... Cic. Verr. 1, 157 : il y
eut bien souvent débat au sénat en vue de...
- agere + prop. inf. :
soutenir (au sénat) que. --- Cic. Att. 1, 12,
1.
4
- langue
commune - agere
cum aliquo :
traiter avec qqn, avoir affaire avec qqn, parler à qqn.
- is ita
cum
Cæsare egit, Cæs. BG. 1, 13, 3 : il s’expliqua avec César de
la
manière suivante.
- pluribus verbis
tecum agerem, nisi pro me apud te res
ipsa loqueretur, Cic. Att. 3, 1 : je t’entreprendrais plus
longuement, si la chose ne te parlait d’elle-même en ma faveur.
- tamquam
ex syngrapha agere cum populo, Cic. Mur. 35 : s’adresser au
peuple
comme aux termes d’un contrat [avoir les mêmes exigences que si un
contrat était passé avec lui].
- plebeio sermone cum aliquo
agere,
Cic. Fam. 9, 21, 1 : s’adresser à qqn dans un style populaire.
- agere
ut + subj.
: entreprendre qqn pour obtenir qqch, demander
que.
- agit mecum et cum
fratre meo, ut adiremus, Cic. Verr. 4,
137 : il nous entreprend, mon frère et moi, pour que nous
allions à la séance.
- cum sæpe mecum
ageres, ut de amicitia scriberem
aliquid, Cic. Læl. 4 : comme tu me demandais souvent d’écrire
sur l’amitié.
- agere de aliqua re,
Cic. Clu. 160
: traiter une affaire.
- agere de obsessione,
Cæs. BG. 7, 36, 1
: s’occuper de la question du blocus.
- de paupertate
agitur,
Cic. Tusc. 3, 57 : il s’agit de la pauvreté [la pauvreté est
en question].
- sedentes agamus,
Cic. Tusc. 2, 9 : asseyons-nous pour discuter
(causer).
- de patre coram
agemus, Cic. Att. 15, 3, 2 : nous
parlerons du père quand nous serons ensemble.
- D
- exprimer par le mouvement, par
la parole.
1
- en
parlant des acteurs.
- fabulam agere
: jouer une pièce. --- Plaut., Ter., Cic,
etc.
- versus (versum)
agere, Cic. Sest. 120; de Or.
3, 102 : débiter des vers (un vers) avec les gestes.
- gestum
agere,
Cic. Quinct. 77; de Or. 2, 223 : faire les gestes à la manière
d’un acteur.
- partes agere
: tenir un rôle [au pr. et au fig.]. --- Cic. Mur. 6; Cæl.
8; Brut. 308.
- Chæream agere, Cic.
Com. 20 : jouer le
personnage de Chæréa.
- mirificum civem
agis, Cic. Fam. 8, 17 : tu fais le merveilleux
patriote.
- lenem senatorem
agit, Liv. 45, 25, 2 : il joue le
rôle d’un sénateur clément (il se montre sénateur clément).
- lætum
convivam agere, Hor. S. 2, 6, 111 : il se montre joyeux
convive.
- agamus bonum patrem familiæ,
Sen. Ep. 64, 7 : jouons
le rôle d’un bon père de famille.
- amicum imperatoris agere,
Tac. H. 1,
30 : jouer le rôle d’ami de l’empereur.
- se agere
: se
comporter. --- Sen. Ben. 2, 20, 2.
- abst. noluit
hodie agere Roscius, Cic. de Or. 1, 124 : Roscius
aujourd’hui n’a pas voulu jouer [avec tout son art].
2
- en
parlant des orateurs.
- causam agere
: plaider une
cause; pro
aliquo, pour qqn. --- Cic. Verr. 2, 103.
- causas
amicorum agere,
Cic. de Or. 1, 170 : défendre ses amis.
- au
fig. senatus causam agere, Cic. de Or.
1, 225 : soutenir la cause
du
sénat [le parti du sénat].
- res agitur apud
prætorem, Cic. Arch. 3 : l’affaire est portée (se plaide)
devant le préteur. --- cf. Tusc. 1, 10.
-
quum proxime res agentur, Plin. Ep. 29 : la prochaine fois qu'on
plaidera (à la première audience qui se tiendra).
- si res et
causæ desunt, agis, Attale, mulas; Attale, ne quod agas desit, agas
animam, Mart. 1, 80 : si procès et affaires manquent, tu conduis,
Attalus, des mules; Attalus, de peur qu'il n'y ait plus rien à plaider,
rends l'âme.
- acta
res est : l’affaire est
jugée, c’est
fini. --- Plaut. Rud. 683; Ter. Haut. 564.
- ou actum est même
sens. --- Don. Eun. 54.
- au
fig. actum
est : c’en est fait.
--- Cic.
Amer. 150; Att. 5, 15, 1, etc.
- actum est de
exercitu, Liv. 2, 48, 5
: c’en est fait de l’armée.
3
- abst.
soutenir (intenter) une
action.
- agere cum aliquo :
intenter une action contre qqn. --- Cic. de Or. 1,
179.
- ou agere
contra aliquem. --- Cic. Sest. 112.
- lege agere
[expr. consacrée]
: faire un procès dans les formes.
- agere ex
sponso, Cic. Quinct. 32 : poursuivre
en vertu d’un engagement pris.
- agere ex jure
civili, Cic. Cæc. 34
: poursuivre en vertu du droit civil.
- agere
furti, Cic. Clu. 163 : poursuivre pour vol.
- agere in
hereditatem,
Cic de Or. 1, 175 : faire un procès en vue d’héritage, en
revendication d’héritage.
- de bonis et cæde
agitur, Cic. Amer. 103 : le procès porte sur une affaire de
biens et de meurtre.
- qua de
re agitur illud, Cic Br. 275 : ce
fameux point en
question, ce fameux point à juger
[formule
des
jurisconsultes]. --- cf. Mur. 28.
- agitur de
parricidio...; apud
homines
prudentissimos agitur, Cic. Amer. 73 : l'objet de l'action est un
parricide...; c’est devant des hommes pleins de sagesse que l’action se
présente.
4
- plaider
[comme défenseur].
- argumentis agemus,
Cic. Cæl. 22
: je plaiderai avec preuves à l’appui.
- si acrius egero aut
liberius, Cic. Sest. 4 : si je plaide avec plus de vivacité ou
de liberté.
5
- parler
(plaider) avec l’action oratoire.
- cum dignitate et
venustate
agere, Cic. de Or. 1, 142 : avoir de la noblesse et
de la grâce dans son action oratoire.
- agere ac
pronuntiare, Cic de Or.
2, 79 : l’action et le débit.
- orator
incensus et agens, Cic. Br. 317 : orateur plein de feu, d’une
action oratoire puissante.
6
- rouler dans son esprit, songer à.
- nescio quid mens mea agat, Ov. H. 12, 212 : je ne sais ce qui se
passe dans mon esprit.
- agere
cogitationem parricidalem, Quint. : nourrir la pensée d'un parricide.
- agere de
intranda Britannia, Tac. Agr. 13 : méditer une descente en Bretagne. ---
cf. Val. Fl. 3, 392; Tac. H. 2, 26.
- E
- passer
la vie, le temps.
- ætatem
agere ou vitam
agere : passer sa vie,
vivre. --- Cic.
Tusc. 5, 77; Clu. 195, etc.
- octingentesimum
annum agere, Cic. CM. 4 : vivre sa
huit-centième
année.
- agere supremum
diem vitæ, Cic. Fin. 2, 96 : être au dernier
jour
de sa vie.
- agere pleraque
tempora in venando, Sall. J. 6, 1
: passer la plus grande partie de son temps à la chasse.
- laudator
temporis acti, Hor. P. 173 : panégyriste du passé.
- hiemem sub
tectis agere, Liv. 5, 2, 6 : passer l’hiver dans les maisons.
- hiberna agere, Liv.
9, 28, 2; æstiva agere, Liv. 27, 8, 19
: tenir les quartiers d’hiver, les quartiers d’été.
- otia
agere,
Virg. G. 3, 377 : vivre dans l’oisiveté.
- pacem agere, Liv. 2,
49,
2 ; regnum agere, Liv. 1, 32,3 : être en paix, passer
son
règne (sa vie de roi).
- dans
Sall., Liv., Tac. et les poètes agere
est
pris abs. au sens de vivere.
- civitas trepida
antea læta agere, Sall. J. 55, 2 : la cité,
auparavant agitée, était dans la joie.
- agere incertā pace,
Liv. 9, 25, 6
: vivre dans un état de paix équivoque.
- velut inter
temulentos
agebat, Tac. H. 2, 41 : il vivait pour ainsi dire au milieu de
gens ivres.
- sermone... ut
Germani agunt, Tac. G. 46
: sous le rapport
de la langue... ils vivent comme les Germains = ils ont la langue des
Germains.
- agere [avec
des sens très variés] : être, se trouver,
se tenir, etc.
- Marius apud primos agebat,
Sall. J. 101, 6 : Marius se tenait
au premier
rang des combattants.
- ad opprimendam
stationem navium incaute
agentem,
Liv. 30, 9, 6 : pour couler les vaisseaux au mouillage, qui
n'étaient pas
sur leurs gardes.
- in stationibus
neglegenter agere, Liv. 23, 37, 6
: se tenir
dans les postes d'une manière insouciante.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Agocis,
is, f. : ville sur les confins de l'Ethiopie.
--- Plin. 6, 179.
- ăgōgæ,
ārum, f. : conduits disposés dans les mines pour l'écoulement
des eaux. --- Plin. 33, 76.
- gr. ἀγωγαί.
- ăgōgē,
ēs, f. : suite
de sons en musique, gamme.
--- Capel.
9, 958.
- gr.
ἀγωγή, ῆς.
- ăgŏlum,
i, n. [ago] : houlette.
--- P.
Fest. 29, 15.
- ăgōn,
ōnis, m. : - 1
- lutte
dans les jeux publics. --- Plin. Ep. 4, 22, 1. - 2 -
lutte, combat, concours,
épreuve, martyre. --- Tert. Spect. 29 ;
Cypr. Ep. 8, 1, etc.
- acc. sing. agona, mais agonem
Eccl. ; acc. plur. agonas.
- gr.
ἀγών, ῶνος.
- nunc demum agon
est, Suet. Ner. 21 : maintenant
il faut agir. --- cf. νῦν γάρ ἐστιν ἀγών.
- Agōnālia,
ĭum et ĭōrum, n. : les Agonales (fêtes
en l'honneur de Janus). --- Ov. F. 1, 319.
- agonalis
:
1
- ăgōnālis,
e : relatif aux jeux.
--- Serv.
En. 5, 296.
2
- Agōnālis,
e : qui appartient aux Agonales. --- Varr. L. 6, 12.
- Agōnenses
(salii), m. : prêtres qui sacrifiaient sur le mont Agonus,
le Quirinal (prêtres ajoutés par Tullius Hostilius aux prêtres saliens).
--- Varr. L. 6, 14.
- Agōnensis
porta, f. : porte
à Rome [nommée aussi Salaria,
Collina, Quirinalis].
--- P.
Fest. 10, 7.
- agonia
:
1
- ăgōnĭa, æ, f. : victime sacrée. --- P. Fest. 10, 5, etc.
2
- ăgōnĭa, æ, f. : angoisse extrême. ---
Vulg.
- gr.
ἀγωνία.
3
- Agōnĭa, ōrum, n.( = Agonalia) : les Agonales.
--- Ov.
F. 5, 721.
- ăgōnĭcus,
a, um : relatif aux jeux publics, relatif aux concours. --- Acr. ad Hor. O.
3, 12, 8.
- gr.
ἀγωνικός.
- Agōnis,
ĭdis, f. : Agonis. - 1
- île
près de la Lusitanie. --- Avien. Marit. 213. - 2
- nom
de femme. --- Cic. Cæcil. 55.
- ăgōnista,
æ, m. :
athlète, combattant dans les jeux. --- Aug. Serm. 343,
10.
- gr.
ἀγωνιστής.
- ăgōnistarcha,
æ, m. : président
des jeux. --- Inscr.
- ăgōnistĭcus,
a, um : relatif aux
jeux. --- Tert. Cor. 13.
- gr.
ἀγωνιστικός.
- ăgōnĭthĕta,
m. : c. agōnotheta.
- ăgōnĭum,
ĭi, n. : le jour où le roi des sacrifices immolait
une victime.
--- Fest. 10,
5.
- voir hors site l'article de P. Festus.
- Agōnĭus,
ii, m. [ago] : dieu qui présidait aux entreprises humaines ;
surnom de Janus. --- Fest. 10, 6.
- ăgōnizo,
āre et ăgōnizor, ārī : combattre. --- Eccl.
- gr. ἀγωνίζεσθαι.
- ăgōnŏthesĭa,
æ, f. : fonction
d'agonothète, présidenc des jeux. --- Cod. Th. 12, 1,
109.
- gr.
ἀγωνοθεσία.
- ăgōnŏthĕta
(ăgōnŏthĕtēs), æ, m. : - 1
- agonothète, président des jeux. --- Spart. Hadr. 13,
1. - 2
- qui préside au combat. --- Tert. Mart.
3.
- gr.
ἀγωνοθέτης.
- ăgōnŏthĕtĭcus,
a, um : qui
appartient aux jeux. --- Cod. 11, 69, 5.
- gr. ἀγωνοθετικός.
- Agōnus,
i, m. : le mont Agonus (= le mont Quirinal). --- Fest. 10, 7.
- Agoracritus,
i, m. : Agoracrite (statuaire grec célèbre). --- Plin. 36, 4.
- gr. Ἀγοράκριτος.
- ăgŏrānŏmus,
i, m. : agoranome, surveillant du marché (magistrat
chargé de la surveillance des marchés publics). --- Plaut. Capt.
824; Curc. 285.
- gr.
ἀγορανόμος.
- Agra,
æ, f. : Agra (ville d'Arabie). --- Plin. 6,
156.
- Agræ,
ārum, f. : Agres (ville d'Arcadie). --- Plin. 4, 20.
- Agræi,
ōrum, m. : les habitants
d'Agra [peuple d'Arabie]. --- Plin. 6, 159.
- Agrăgantīnus
: voir Acragantinus.
- Agrăgas
: voir Acragas.
- agrālis,
e, [ager] : c. agrarius. --- Grom. 240, 18.
- agrammătŏs,
i, m. : un illettré.
--- Vitr. 1, 1, 13.
- gr.
ἀγράμματος.
- Agranis,
is, f. : ville sur l'Euphrate. --- Plin. 6, 120.
- agrārĭæ,
ārum, f. [ager] : postes militaires dans la campagne. ---
Veg. Mil. 1, 3; 2, 19; 2, 22; 3, 8.
- agrārĭenses
naves : bateaux à destination des postes militaires. ---
Cod. Th. 7, 17, 1.
- agrāris,
is, m. : agriculteur. --- A.-Vict. Epit. 41, 9.
- agrārĭus,
a, um [ager] : relatif aux champs, agraire.
- agrarii,
ōrum, m. : partisans des lois agraires, partisans du partage
des
terres. ---
Cic. Cat. 4, 4; Phil.
7, 18; Att. 1, 19, 4, etc.
- agraria
via, Dig. 43, 8, 2 : chemin qui traverse les champs, chemin privé.
- lex
agraria : la loi agraire.
- agrariam
rem temptare, Cic. Off.
2, 78 : aborder la question agraire [la question du partage
des terres].
-
triumvir agrarius, Liv. 27, 21, 10 : triumvir [commissaire]
chargé de
la répartition des terres.
- agrātĭcum,
i, n. : impôt établi sur les terres. --- Cod. Th. 7,
20, 11.
- Agravonītæ,
ārum, m. : Agravonites [peuple de l'Illyrie]. ---
Liv. 45, 26, 15.
- Agrecius
: voir Agrœ-.
- agrēdŭla, voir acredula.
- Agrei
: voir Agræi.
- agrestīnus,
a, um (c. agrestis) : qui pousse dans les champs, sauvage, champêtre.
--- Commod.
Inst. 2, 25, 7.
- agrestis,
e
[ager] : - a - relatif aux
champs,
champêtre, rustique. - b -
agreste, inculte,
grossier, sauvage.
- (Lebaigue
P. 52)
- in
bestiis volucribus, nantibus,
agrestibus, Cic. Læl. 81 : dans les animaux qui habitent les
airs, les
eaux, la terre [les champs].
- radices
palmarum agrestium, Cic. Verr. 5,
87 : des racines de palmiers agrestes (sauvages).
-
agrestis præda, Liv.
22, 16, 7 : butin fait dans la campagne [sur le territoire
ennemi].
-
vita agrestis, Cic. Amer, 74 : vie des champs
[paysanne].
-
Numidæs
agrestes, Sall. J. 18, 8 : les Numides paysans [attachés à la
terre].
- agrestis,
is, m. : paysan. --- Cic. Cæl. 54.
- agrestes,
Cic. Cat. 2, 20 : des paysans. --- cf. Mur.
61.
- agrestis
femina, Plin. : villageoise.
- agrestis
vestitus, Nep. Pel. 2, 5 : habit de paysan.
- hospitium
agreste, Cic. : hospitalité à la campagne.
- columbæ
agrestes, Varr. : pigeons sauvages.
- agrestis
musa, Virg. : muse champêtre.
- agrestis
sonus vocis, Cic. : son de voix rude.
- genus
agreste, Sall. : race inculte.
- non
modo docti, verum etiam agrestes, Cic. Leg. 1, 14, 41 : non seulement
les doctes mais aussi les illettrés.
- animus
agrestis, Cic. : cœur dur, cœur farouche.
- agrestiores
musæ, Cic. Or. 12 : muses moins policées (muses de second ordre).
- dominus
agrestis ac furiosus,
Cic. CM 47 : maître grossier et exalté.
- homo
ferus atque agrestis, Cic.
Amer. 74 : homme sauvage et rustre.
- a
fera agrestique vita homines
deducere, Cic. de Or. 1, 33 : tirer les hommes de leur vie
farouche et
grossière.
- quæ
barbaria India vastior aut agrestior ? Cic. Tusc. 5,
77 : quel pays étranger est plus sauvage ou plus barbare que
l'Inde ?
- agrestĭus,
adv. compar. : un
peu trop gauchement. --- Spart. Had. 3, 1.
- agrestum
= agrestium, gén. plur. de agrestis.
--- Ov. M. 14, 635.
- Agriānes,
um (Agriāni, ōrum), m.
: les Agrianes (peuple de Thrace ou de Pannonie). --- Cic. Pis. 91 ; Liv.
28, 5, 12, etc.
- agrīcĭor,
[adj. au compar.] : plus agreste. ---
Itin. Alex. 26.
- Agricius
: voir Agrœ-.
- agricola
:
1
- agrĭcŏla, æ,
m. [ager, colo] : cultivateur, laboureur, agriculteur.
- gén.
plur.
agricolūm Lucr. 4, 586.
- ut
(Dejotarus) diligentissimus
agricola et pecuarius haberetur, Cic. Dej. 27 : en sorte qu'il
(Déjotarus) était considéré comme le plus consciencieux des
agriculteurs et des éleveurs.
- o
fortunatos nimium, sua si bona norint,
agricolas ! Virg. G. 2, 459 : trop heureux l'homme des champs,
s'il
connaît son bonheur !
- deus
agricola, Tibul. 1, 1, 14; 1, 5, 27
: dieu des
travaux, dieu champêtre, dieu rustique.
- cælites agricolæ, Tibul. 2, 1, 36 : dieux des
travaux, dieux champêtres, dieux rustiques.
2 - Agrĭcŏla, æ,
m. : Agricola (général romain, beau-père de Tacite).
--- Tac. Agr.
- (Agricola) ubi conventus ac judicia poscerent, gravis erat, Tac. Agr.
9, 4 : chaque fois que sa présence dans une assemblée ou un tribunal
l'exigeait, Agricola avait un air grave. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
147; éd. Vuibert.
- agrĭcŏlārīs,
e : qui concerne l'agriculture, relatif à l'agriculture. ---
Pall. 14, 3.
- agrĭcŏlātio,
ōnis, f.
: agriculture. --- Col. 1, 1, 1 etc.
- agrĭcŏlor,
āri : - intr.
- cultiver. --- Aug. Gen. litt. 8, 4, 8; Salv. Eccl.
2, 46.
- agrīcŭla
: c. agricola. --- N. Tir. 37, 24.
- agrĭcultĭo
(agrī cultĭo),
ōnis, f. : agriculture. ---
Cic. CM 56; Verr. 3, 226.
- agrĭcultŏr
(agrī cultŏr),
ōris, m. : agriculteur.
--- Liv.
26, 35, 5.
-
[cultoribus agrorum
Liv. 4, 25, 4; cultoribus agri 27, 12, 6]; Curt. 8, 12, 12.
- agrĭcultura
(agrī cultura), æ, f. : agriculture,
culture des
terres. --- Cic. CM 59; Off. 2, 12.
-
[CM 54 cultura agri]; Cæs. BG.
4, 1, 6, etc.
- agrĭfolĭum
(acrĭfolĭum), ĭi,
n. : houx. ---
Plin. 24, 72
- Agrĭgentum,
i, n. : Agrigente (ville de Sicile). --- Cic. Verr. 4, 93, etc.
- Agrĭgentīnus,
a, um : d'Agrigente.
- Agrĭgentīni,
ōrum, m. : les habitants d'Agrigente, les Agrigentins. ---
Cic. Verr. 4, 73.
- agrĭmensŏr,
ōris, m. : arpenteur. --- Amm. 19, 11, 8.
- agrĭmensōrĭus,
a, um : d'arpenteur. --- Gloss.
- agrĭmōnia, æ, f.
: aigremoine [plante]. --- Cels. 5, 27, 10.
- agrĭŏn, ĭi,
m. : rave
sauvage.
- gr.
ἄγριον --- ἄγριος : qui
vit dans les champs, campagnard; sauvage.
- Agriŏpās,
æ, m. : Plin. Agriopas (inventeur de l'art de faire la tuile
et de fondre l'airain).
--- Plin. 7,
195.
- Agriŏpē,
ēs, f. (c. Argiope) : Agriopé (mère de Cadmus).
- Agriophagi,
ōrum, m. : les Agriophages (peuple d'Ethiopie qui mangeait
la chair des bêtes sauvages). -- Plin. 6, 195.
- agriŏphyllŏn,
i, n. : queue de pourceau (plante). --- Apul. Herb.
95.
- gr.
ἀγριόϕυλλον.
- agrĭŏs
(agrĭus) : voir agrius.
- agrĭpĕta,
æ, m. [ager + peto] : - 1 -
celui qui demande une part dans le partage des terres. - 2 - détenteur d'un lot (de
terre), un colon. ---
Cic. Att. 15, 29, 3;
16, 1, 2.
-
trad. de κληροῦχος Cic. Nat. 2, 72 : colon (qui a
reçu un lot de terres par le sort).
- agrippa
:
1
- agrippa, æ, m.
: celui qui vient au monde en présentant
les pieds. ---
Plin. 6, 45; Gell. 16, 6, 1.
2 - Agrippa, æ, m.
: Agrippa (surnom romain). - a -
Menenius Agrippa, roi d'Albe. - b -
Vipsanius Agrippa, général romain qui fit construire à Rome le célèbre
Panthéon. - c - nom
de deux rois de Judée.
- placuit
oratorem ad plebem mitti Menenium Agrippam, facundum virum et plebi
carum,
Liv. 2 : le sénat décida d'envoyer comme orateur auprès de la plèbe
Ménénius Agrippa, homme habile à parler et cher à la plèbe.
- Agrippenses,
ĭum, m. : les Agrippiens (peuple de Bithynie). --- Plin. 5, 149.
- Agrippiāna
sæpta, n. : l'enclos d'Agrippa [à Rome]. --- Lampr.
Alex. 26, 7.
- Agrippīna,
æ, f. : Agrippine. - 1 - femme de Germanicus.
--- Tac. An. 2, 54. - 2 - femme de l'empereur
Tibère. --- Suet. Tib. 7. - 3 -
fille de Germanicus et
mère de Néron. ---
Tac. An. 4, 75. .
- voir
hors site : Agrippine.
- atrox odii Agrippina, Tac. An. 11, 18 : Agrippine implacable en sa
haine (litt.
implacable relativement à sa haine).
- Agrippīnensis
cŏlōnia, f. : colonie d'Agrippina [Cologne sur le Rhin].
--- Tac. H. 1, 57, etc.
- Agrippīnenses,
m. : habitants d'Agrippina. --- Tac. H. 1, 57.
- Agrippīnensis, e
: d'Agrippina. --- Greg. Fr. 10, 15, p. 425.
- Agrippīniānus,
a, um : d'Agrippina. --- CIL 14, 3958.
- Agrippīnus,
i, m. [agrippa] : surnom romain. --- Tac. An. 16, 28.
- agrius
:
1
- agrĭus (agrĭŏs),
a,
um = agrios, a, um : sauvage, non cultivé (en
parl. des plantes).
- gr.
ἄγριος : qui vit dans les
champs, campagnard, sauvage.
- [en parl. des plantes] Plin. 12, 45; 23,19 ; [en parl. du
nitre] Plin. 31, 106.
- acc. agrion Plin. 26, 94; acc. f. agrion Plin. 25, 162.
2 - Agrĭus
(Agrĭŏs), ĭi, m.
: Agrius. - a -
père de Thersite. --- Ov. H. 9, 155. - b
-
nom d'homme.
- heu
devota domus ! solio sedet Agrios alto, Ov. H. 9, 155 : O famille
maudite ! Agrius est orgueilleusement assis sur le trône.
- agro :
1 - agro, āre : - tr.
- c. peragro, parcourir. --- M.-Vict. 6.
2 - Agro, onis, f.
: ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 193.
- Agrœcius,
Agrecius, Agricius, ii, m. : surnom d'homme. ---
Sidon. Ep. 5, 10, 2.
- agrōsĭus,
a, um : riche en terres. ---
*Varr. L. 5,
13.
- Agrospi,
ōrum, m. : Agrospi (ville d'Ethiopie). --- Plin. 6, 193.
- agrostis,
is (ĭdis), f. (acc. -tin) : chiendent. --- Apul. Herb. 77.
- gr.
ἄγρωστις, ιδις (εως).
- Agrypnĭa,
æ, f. : l'Insomnie (personnifiée). --- Capel. 2, 112.
- gr.
ἀγρυπνία : insomnie, veille.
- Agugo,
onis, f. : ville sur les bords du Nil. --- Plin. 6,
180.
- Aguntum,
i, n. : Aguntum (ville de Rhétie). --- Plin. 3, 146.
- Agyīeūs,
eī ou eōs, m. : Agyée (surnom d'Apollon,
protecteur des routes). ---
Hor. O. 4, 6,
28.
- gr. Ἀγυιεύς,
ἐως.
- Agylla,
æ, f. : Agylla (ville d'Etrurie). --- Plin. 3, 51.
-
Agyllinus, a, um : d'Agylla. ---
Virg. En. 7,
652.
- Agyllē,
ēs, f. : nymphe du lac Trasimène. --- Sil. 5, 17.
- Agylleūs
: nom d'homme. --- Stat. Th. 6, 837.
-
gr. Ἀγυλλεύς.
- Agyllīnus,
a, um : d'Agylla. --- Virg. En. 7, 652.
- Agyrĭum,
ĭi, n. : ville de
Sicile. --- Cic.
Verr. 4, 50.
- Agyrĭnensis, e
: d'Agyrium.
- Agyrinensis
civitas, Cic. Verr. 4, 17 : la
cité d'Agyrium.
- Agyrinenses, Cic. Verr. 2,
156 : les habitants d'Agyrium.
- Agyrīnus, a, um
: d'Agyrium. --- Sil. 14, 207; Plin. 3, 91.
- āh
(ā), interj. [exprime
la
douleur, la joie, l'étonnement, la colère] : ah ! oh ! ---
Plaut., Ter.,
Virg., Catul., Ov.
- a te infelicem, quem
necassem jam verberibus nisi
iratus essem ! Cic. Rep. 1, 59 : ah ! malheureux que
tu es ! je t'aurais
déjà tué de coups, si je n'étais en colère !
- aha, forme primitive
= ah.
- Ahāla,
æ, m. : Ahala (surnom de Servilius, qui tua Mélius). --- Cic. Cat. 1, 3, etc.
- Aharna, æ, f. : ville d'Etrurie
[auj Bargiano]. --- Liv. 20, 25, 4.
- ăhēnĕātŏr
(ăēnĕātŏr), ōris, m. : le trompette.
- ăhēnĕus,
a, um : c. æneus.
- ăhēnum,
i, n. : c. ænum.
- ăhēnus,
a, um : c. ænus.
- Ahod,
indécl. m. : Ahod (un des juges d'Israël).
- ahōrus,
i, m. : mort avant l'âge. --- Tert. An. 57.
- gr. ἄωρος.
- ai :
1
- ai, interj.
(αἰ) : las ! las ! (pour exprimer la douleur). --- Ov. M. 10,
215.
2 - ai : impér. de
aio.
- Aiathuri,
ōrum, m. : ville d'Arabie. --- Plin. 6, 158.
- aibas...
Plaut. = aiebas ---> aio.
- aides,
arch. = ædes.
- aiens,
entis : part.-adj. de aio; affirmatif. --- Cic. Top. 49;
Capel. 4, 342.
- aientĭa,
æ, f. : affirmation. ---
Capel. 4, 384.
- aigleucos,
i, m. : vin doux. --- Plin. 14, 83.
- gr.
ἀεί : toujours + γλεῦκος
: vin doux.
- ain'
= aisne? : voir aio.
- Ainŏs,
i, m. : source près de la mer Rouge.
--- Plin. 6, 168.
- Ainus,
i, m. : un des éons de l'hérésiarque Valentin.
--- Tert. Valent. 8.
- āio,
ăĭs, ăĭt
: - 1 - dire
oui, affirmer.
- 2 - dire, soutenir,
rapporter. - 3 -
ordonner, statuer, prononcer (t. de droit).
- verbe
défectif; formes usitées : aio,
ais, ait; subj. aiam, aias, aiat, aiant;
impér. ai
Næv. Com. 125; imparf. sync. aibam, etc. Plaut.
, Ter. ; subj. imparf. aieret [décad.];
inf. aiere Aug. Trin.
9, 10; décad.; parf. aisti Ov. H. 11, 59; Aug. Ep.
73,
9, etc ; aierunt Tert.
Fug. 6.
- Diogenes
ait, Antipater negat, Cic. Off. 3, 91 : Diogène dit oui,
Antipater dit non. --- cf. Ter. Eun. 252.
- quid
ait
? se daturum... Cic. Verr. 1, 117 : que dit-il ? qu'il
donnera...
-
pro deum deorum aiunt,
Cic. Or.
155 : au lieu de deum
ils disent deorum.
-
nam quod aiunt minima
de
malis, Cic. Off. 3, 105
: quant à leur maxime de
deux maux choisir le
moindre ...
- Ennio
delector, ait quispiam, quod... Cic. Or. 36 : c'est
Ennius que j'aime, dit qqn, parce que...
- duc age, duc ad nos ; fas
illi limina divum tangere, ait Virg. G.
4, 359 : « eh bien ! amène-le,
amène-le vers moi ; il a droit de fouler le seuil des dieux », dit-elle.
- aiunt
hominem respondisse... Cic. Amer.
33 : on affirme que cet homme répondit...
- esse
souvent s.-ent. - (Pherecratem quemdam)
quem ait a Deucalione ortum, Cic. Tusc. 1, 21 : (un
certain Phérécrate) qu'il fait descendre de Deucalion.
- vir
bonus ait esse paratus, Hor. Ep. 1, 7, 22 : l'homme de sens se
déclare prêt... cf. Catull. 4, 2
- tour le plus fréquent, ut ait
(ut
aiunt) intercalé - se
Massiliam, ut
aiunt, conferet, Cic. Cat. 2, 14 : il se retirera, d'après le
bruit qui
court, à Marseille.
- ut
ait Homerus, Cic. CM 31 : comme dit Homère,
selon l'expression d'Homère.
-
sicut ait Ennius, Cic. Rep. 1, 64 : comme
dit Ennius.
- dans les expr. proverbiales
- ut aiunt, quod aiunt,
quemadmodum aiunt : comme dit le proverbe, suivant
l'expression
proverbiale. --- Cic. Cat. 1, 15; Læl. 19; CM 21;
Fam. 7, 25, 2; Pis. 69.
- sedere
compressis, quod aiunt, manibus, Liv. 7, 13, 7 : rester, comme
on
dit, les bras croisés.
- rarement avec le datif - Datami
venienti
ait se animadvertisse, Nep. Dat. 11, 4 : à Datame qui arrivait
il dit
qu'il avait remarqué... cf. Eum. 11, 3; Ov. M. 3, 289. etc;
Sen. Ep.
12, 1, etc.
- ut
ait, ut aiunt : comme on le dit.
- ain'
= aisne ? : tu l'affirmes ? tu parles sérieusement ? vraiment ?
- ain
( = aisne) tu ? : vraiment ? c’est sérieux ?
- aiunt
: ils disent, on dit.
- aiebam,
aiebas... : je disais, tu disais...
- ait
(présent ou parfait) : dit-il.
- vel
ai vel nega, Næv. ap. Prisc. 473 : dis oui ou non.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- aisti
: 2 ème
pers. du parf. de
aio.
- ăīthălĕs,
n. : joubarbe. --- Apul. Herb. 123.
- gr. ἀειθαλές.
- Aĭus,
ĭi, m. : Aïus (le dieu qui
parle et avertit).
- Aius
Lŏquens, tis, m. : Aius Loquens [divinité qui annonça aux
Romains l'arrivée des Gaulois]. --- Cic. Div. 1, 101
; 2, 69.
- Aius
Lŏcūtius dans Liv. 5, 50, 5; 5, 52, 11.
- voir
hors site Aius
Locutius.
- aix,
acc. æga, f. : chèvre. --- Solin. 11, 2.
- gr. αἴξ.
- aizōŏn
(aizōum), i, n. : la joubarbe (une plante). --- Plin. 10, 159; 25, 160.
- gr.
ἀείζωος : qui vit toujours,
(plante) vivace.
- Ajalon,
indécl. : Ajalon (ville de Judée).
- Ajax,
Ajācis, m. : Ajax. - 1
- le fils
de Télamon. --- Cic.
Tusc. 1, 71. - 2 - le
fils d'Oïlée. --- Cic.
de Or. 2,
265.
- gr.
Αἴας, αντος.
- at Ajax, quo animo traditur, milies oppetere mortem quam illa perpeti
maluisset, Cic. Off. 1, 113 : mais Ajax, avec l'âme qu'on lui prête,
eût préféré mille fois s'offrir à la mort plutôt que de souffrir ces
maux. --- Touratier, Syntaxe latine,
p. 635; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- voir
hors site Ajax.
- ajuga,
æ, f. = abiga.
- Ajūtor,
ōris : c. Adjutor. --- CIL 14, 871, etc.