===> Dico
- ădobrŭo,
ĕre, rŭi, rŭtum : - tr. - recouvrir d'un peu
de terre. --- Col.
2, 10, 33, etc.
- Gaffiot
P. 51-53 -- Lebaigue
P. 28.
- ădobrŭtĭo,
ōnis, f. : action de
recouvrir de terre, amas
(de sable). --- Cass.-Fel.
76, p.
187.
- ădŏlēfactus,
a, um : brûlé. --- Frat.
Arv. [CIL 6,
2107].
- Ădŏlenda,
æ, f. [adoleo] : Adolenda ("celle
qui
est chargée de brûler",
déesse qui présidait à la combustion
d'un arbre frappé par la foudre).
- autres
déesses : Commolenda, "celle
qui est chargée d'élaguer",
Coinquenda, "celle
qui
est
chargée d'émonder",
Deferenda, "celle
qui
est chargée de transporter"
: ces déesses romaines présidaient aux
cérémonies observées pour
enlever
un arbre frappé par la foudre; on le
déplaçait alors - deferre
- puis on le coupait en morceaux
- commolere
- ou bien on lui enlevait ses
branches - coinquere
- et enfin on le brûlait - adolere.
- adoleo
:
1
- ădŏlĕo,
ēre, ēvi, ădultum : - tr. -
- sur
la forme adolui, Diom.
1, 373, 18; cf. Prisc. 9, 53 ; part. adultus
V.-Ant. An. 61 ; Apul. M. 11, 24.
a
- réduire
en vapeur, faire évaporer, faire brûler
(pour
un dieu), couvrir de vapeur, couvrir de fumée (le
lieu que l'on veut honorer), honorer (par une offrande).
- quinquaginta
intus famulæ, quibus ordine longam cura penum struere, et
flammis
adolere
Penatis (= Penates), Virg. En. 1, 703 : à
l'intérieur, il y a cinquante
femmes qui ont pour tâche de mettre en bon ordre la longue
série de
vivres
et d'offrir un sacrifice aux Pénates (il
s'agit
de couvrir de la fumée des offrandes les tables de sacrifice).
-
in sacris, κατ
εὐϕημισμόν, adolere dicitur,
nam in aris non adolentur
aliqua, sed cremantur,
Serv. : dans les sacrifices, on se sert par euphémisme d'adolere, car
de ce qu'on fait brûler sur l'autel on ne peut pas dire
proprement adoletur
mais crematur.
- castis
adolet dum altaria tædis et juxta genitorem adstat Lavinia
virgo, visa
(est) longis comprendere crinibus ignem, Virg. En. 7 : alors que la
jeune
fille Lavinia met le feu aux autels avec de chastes torches et se
trouve
près de son père, on voit ses longs cheveux
prendre feu.
- verbenas
adole et tura, Virg.
B. 8, 65 : fais brûler les feuilles de verveine et
l'encens.
- Junoni
honores adolere, Virg. En. 3, 547 : offrir par le feu [en
brûlant les entrailles des victimes] des honneurs
à Junon (= honorer Junon par un sacrifice).
- sanguine
conspergunt aras adolentque altaria donis, Lucr. 4,
1237 : ils arrosent de sang les autels et couvrent de la
fumée de leurs offrandes les tables de sacrifice.
- flammis
penates adolere, Virg. En. 1, 704 : répandre sur
les
pénates la vapeur des victimes embrasées = leur
offrir un sacrifice.
- mais adolere
altaria tædis, Virg. En. 7, 71 : mettre le feu
à
l'autel au moyen d'une torche = allumer ce
qui est sur l'autel.
- precibus
et igne puro altaria adolere, Tac.
H. 2, 3 : honorer
les autels par
l'offrande de prières et d'un feu pur.
- cruore
captivo aras adolere, Tac. An. 14, 30 : honorer les autels par
l'offrande du
sang des captifs.
b
- brûler [en
général].
- ut
leves stipulæ demptis adolentur aristis [...] sic pectore
toto uritur,
Ov. M. 1, 492 : de même que le chaume léger
brûle après la récolte
du blé [...], de même (le dieu) brûle de
toute son âme.
- adolere Æneida,
Gell. 17,
10, 7, brûler l'Enéide.
2
- ădŏlĕo,
ēre : exhaler une odeur, sentir.
- unde
hic, amabo, unguenta adolent ? Plaut. Cas. : *d'où vient,
s'il te
plaît,
qu'ici des onguents répandent du parfum ?* = s'il te
plaît, d'où
vient
cette odeur de parfum ?
- ădŏlescens,
-centia : voir adulesc.
- adolesco
:
- (Lebaigue
P. 29)
1
- ădŏlesco, ĕre,
ădŏlēvi, ădultum
:
- parf.
adolui
Varr. d. Prisc. 9, 53; inf. parf. adolesse
Ov. H. 6, 11.
a
- pousser,
grandir, se développer.
- ingenium
brevi adolevit, Sall. J. 63, 3 : son esprit se développa
rapidement.
- (Cremona)
numero colonorum, opportunitate fluminum, ubere agri adolevit
floruitque,
Tac. H. 3, 34 : (Crémone) se développa et devint
florissante grâce au
nombre des colons, à l'opportunité du fleuve,
à la fertilité de la
campagne.
- postquam
adoluerit hæc juventus, Varr. ap. Prisc. : quand ces jeunes
gens
auront
grandi.
- adolescere
in solitam speciem, Tac. : offrir l'aspect d'une croissance ordinaire.
- adolescere
in amplitudinem, Plin. 12, 1, 3, § 7 : grossir.
- adolescere
in crassitudinem, Plin. 13, 7, 15, § 58 : épaissir.
- adolescebat
lex majestatis, Tac. : la loi de lèse-majesté
prenait plus d'extension.
- liberi
cum adoleverunt, ut munus militiæ sustinere possint,
Cæs. BG. 6, 18,
3 : quand les enfants ont grandi au point de pouvoir remplir
le
service
militaire.
- (viriditas) sensim
adulescit, Cic. CM 51 : (la pousse verdoyante)
grandit peu à peu.
- poét.
ubi robustis adolevit viribus ætas,
Lucr. 3, 449 : quand avec le progrès de
l'âge les
forces se sont accrues. --- cf. Virg. G. 2, 362;
Liv. 1, 4, 8.
b
- fig. croître,
se développer.
- postquam
res
publica adolevit, Sall. G. 51, 40 : lorsque l'Etat
eut
grandi.
- cupiditas
agendi aliquid adulescit una cum ætatibus, Cic. Fin.
5, 55 : le désir d'agir croît avec les
progrès de l'âge.
- adolescebat
lex majestatis, Tac.
An. 2, 50 : la loi de majesté prenait vigueur.
- adulta
nocte,
Tac. H. 3, 23 : la nuit étant avancée.
- coepta
adultaque conjuratio, Tac. An. 15, 73 : une conjuration
formée et mûrie.
2
- ădŏlesco, ĕre
[adoleo] : - intr. - se transformer en vapeur, brûler,
être
allumé.
- Panchæis
adolescunt ignibus aræ, Virg. G. 4, 379 : *les
autels se
couvrent des
feux (des encens) de Panchaïe* = la fumée
de l'encens de
Panchaïe couvre
les autels.
- ădŏlesse,
ădŏlēvi, ădŏlŭi : voir
adolesco.
- ădōmĭnātĭo,
ōnis, f. : bon présage, présage
favorable. --- Gloss.
- Ădōn,
ōnis, m. : c. Adonis. --- Varr.
Men. 540; Plin. 19,
49.
- Adonai,
indécl. m. : Yahvé (un des noms de Dieu
chez les Juifs).
- nomen
meum Adonai non indicavi eis, Vulg. Exod. 6, 3 : je ne leur ai
pas
donné
mon nom de Yahvé.
- Adōnēa,
ōrum, n. : c. Adonia.
--- Amm.
22, 9, 15.
- Adoneus
:
1
- Ădōneūs, ĕi, m. : - a
- Adonis. --- Plaut.
Men. 143; Catul.
29, 8. - b
- Adonéus
(surnom de Bacchus chez
les Arabes). --- Aus.
Epigr. 30, 6; 28.
- gr. Ἀδωνεύς,
έως.
2
- Ădōnĕus, a, um : d'Adonis. --- Aus.
345, 3.
- gr. Ἀδώνιος.
- Ădōnĭa,
ōrum, n. : fêtes en l'honneur d'Adonis. --- Amm.
22, 9, 15.
- gr. τὰ Ἀδώνια.
- ădōnĭdĭus,
a, um : [Adonis] (c. adonius) : adonique. ---
Mar.-Vict.
- Adonis
:
1
- Ădōnis, is (ĭdis), m. ou
Ădōn,
ōnis,
m. : - a - Adonis (un
beau jeune homme aimé de Vénus). --- Virg.
B. 10, 18; Ov. M. 10, 532; Cic. Nat. 3, 59. - b
- l'Adonis (un fleuve de
Phénicie). --- Plin.
5, 78.
- gr. Ἄδωνις,
ιδος
(Ἄδων).
- voir la
déclinaison
- voir
hors site : Adonis.
2
- ădōnis, m. : une sorte de poisson. --- Plin.
9, 70.
- adonium
:
1
- ădōnĭum, ĭi, n. : goutte
de sang [fleur].
--- Plin.
21, 60.
2
- voir adonius.
- ădōnĭus,
a, um : adonique. --- Serv. Metr.
460, 14; 468,
23.
- versus
adonius : vers adonique (un dactyle et un spondée).
- adonium
(s.-ent. metrum) : vers adonique.
- ădŏpĕrĭo,
īre, rŭi, pertum : - tr. - couvrir. --- Col. 8, 6, 1.
- quidam
prius trito sale sex horis adoperiunt, Col. 6 : certains recouvrent
(les
oeufs), pendant six heures, de sel en poudre.
- adoperta
lumina somno, Ov. M. 1 : les yeux fermés par le sommeil.
- adopertus,
a, um : couvert. --- Virg. En. 3, 405; Liv.
1, 26, 13.
- poét.
avec acc. de relation adoperta vultum, Ov. M. 4,
93 : (Thisbé) s'étant couvert le visage.
- adopertus,
a, um : voilé.
- adoperta
lumina somno, Ov. M. 1, 713 : yeux voilés par le
sommeil.
- adopertis
fenestris, Plin. Ep.
7, 21, 2 : les fenêtres étant
voilées.
- foribus
adopertis, Suet. Oth. 11 : les portes étant
fermées.
- capite
adoperto,
Liv.
1, 26 : la tête voilée. --- id.
Epit. 89; Suet. Ner. 48.
- ădŏpĕror,
āri : - intr. - faire un sacrifice. --- Solin.
2, 26.
- ădŏpertē,
adv. : d'une manière obscure,
obscurément. --- Capel.
9, 894.
- ădŏpertĭo,
ōnis, f. : action de couvrir, de cacher. --- P.-Nol.
Ep. 13, 10.
- ădŏpertus,
a, um : part. passé de adoperio.
- ădŏpīnor,
āri : - tr. - conjecturer,
estimer. --- Lucr.
4, 816.
- ădoppĕrior,
īri : - tr. - attendre.
--- Heges.
3, 18, 3.
- ădoptābĭlis,
e : souhaitable. --- Cod.
Just. 11, 12, 1.
- ădoptārĭus,
a, um : né d'un fils adoptif.
- ădoptātīcĭus,
a, um : - 1
- adoptif, adopté. --- Plaut. Poen.
1045; 1060. - 2
- né
du fils adoptif.
--- P. Fest. 29.
- ădoptātĭo,
ōnis, f. : action
d'adopter, adoption.
--- Cic.
Dom. 77 ; Balb.
57; Tusc. 1, 31; Gell. 5, 19, 2.
- ădoptātŏr,
ōris, m. : celui qui
adopte,
père adoptif.
--- Gell.
5, 19, 15.
- ădoptātus,
a, um : part. passé de adopto.
- 1
- adopté. - 2
- enté, greffé. - 3
-
adjoint, acquis.
- nomen
adoptatum, Plin. : nom qu'on se donne (qu'on ajoute au sien).
- ădoptĭo,
ōnis, f. : action d'adopter, adoption. --- Cic.
Dom. 34; 36, etc.
- adoptio
consularis, Quint. : adoption consulaire (qui a eu lieu en
présence
d'un
consul).
- dare
se in adoptionem, Vell. 2, 8, 2 : se faire adopter.
- eum
adsciri per adoptionem a Tiberio jussit, Tac. An. 1, 3 : il le
fit
adopter par Tibère.
- adoptione
in imperium et cognomentum
Neronis adsciri, Tac . An. 11, 11 : être
appelé par
adoption à hériter de l'empire et à
s'appeler Néron.
- in
adoptionem alicui filium emancipare,
Cic. Fin. 1, 24 : émanciper son fils en
vue de son adoption par
qqn.
- filium in
adoptionem dare, Liv. 45, 40, 7 ; 45, 41, 12 : donner son fils
en adoption.
- adoptio
in Domitium festinatur,
Tac.
An. 12, 25 : on hâte l'adoption de
Domitien.
- au fig. en
parl. de greffe.
--- Plin. 16, 1.
- adoptio
filiorum Dei, Vulg. Rom. 8, 23 : adoption des fils de Dieu.
--- ib. Gal. 4, 5; ib. Ephes. 1, 5.
- en parl. des abeilles. --- Col.
9, 13, 9.
- ădoptīvē,
adv. : par adoption.
--- Iren. 4, 20, 5.
- ădoptīvus,
a, um : adoptif, adopté, qui adopte; obtenu par la greffe.
- adoptivus filius : fils adoptif.
- nomen adoptivum (opp.
nomen gentile), Suet.
Ner. 41 :
nom reçu par
adoption.
- sacra
adoptiva, Cic. Dom.
35 : le culte de la famille adoptive (sacrifices de la famille
dans laquelle on a été reçu par
adoption).
- adoptiva
nobilitas, Ov. F. 4, 22 : noblesse acquise par adoption.
- adoptivas
arbor habebit opes, Ov. A. A. 2, 652 : l'arbre portera des fruits
obtenus
par greffe. --- Mart.
13, 46, 2.
- ădopto,
āre, āvi, ātum, tr.
:
1
- choisir, adopter, adjoindre.
- adoptare aliquem sibi defensorem sui juris, Cic. Caecil. 54 : se
choisir qqn pour défendre ses droits.
- adoptare sibi aliquem patronum, Cic. Phil. 6, 13 : prendre qqn comme
défenseur.
- quem
adoptem, Vatin. ap. Cic. Fam. 5 : à qui aurai-je recours ?
- Etruscas
Turnus adoptat opes, Ov. F. 4 : Turnus s'adjoint les forces d'Etrurie.
- se
adoptare alicui ordini, Plin. : s'associer à une compagnie.
2
- adopter (légalement).
- adoptare
aliquem sibi filium, Cic. : adopter qqn pour fils.
- aliquem adoptare sibi pro filio, Plaut. Poen. prol. 74 : adopter qqn
comme fils.
- in ima cera Gaium Octavium etiam in familiam nomenque adoptavit,
Suet. Caes. 83, 3 : par une dernière clause, il adopta Gaius Octavius
et lui donna son nom.
- adoptare
aliquem ab aliquo, Cic. Br. 77 : adopter le fils d'un autre.
- in regnum adoptatus, Sall. J. 22, 3 : adopté en vue du
trône (pour hériter du trône).
- adoptare
in successionem, Just. 9, 2 : adopter pour successeur.
- adoptare
in divitias, Plaut. : adopter pour héritier.
- Staienus qui se ipse adoptaverat et de Staieno Ælium fecerat, Cic.
Br. 241 : Staiénus qui s'était adopté lui-même et de Staiénus s'était
fait Ælius [s'était donné lui-même le nom d'Ælius]
- frater, pater,
adde; ut cuique est aetas, ita quemque facetus adopta, Hor. Ep. 1, 6,
55 : mets-leur l'épithète de frère, de père, et, suivant l'âge,
adopte-les aimablement avec l'épithète qui convient.
3
- au fig. associer
à; adopter (par
la
greffe).
- servi
in bona libertatis nostræ adoptantur, Flor. 3, 20 : les
esclaves sont
associés aux bienfaits de notre liberté.
- fac
ramum ramus adoptet, Ov. R. Am. 195 : tâche que le rameau
adopte la
greffe
du rameau.
4
- donner son nom à;
appeler.
- regis
in nomen adoptant, Stat. Th. 7, 259 : ils lui donnent le nom de roi.
- ergo
aliquod gratum Musis tibi nomen adopta, Mart. 6, 31 : adopte donc un
nom qui plaise aux Muses.
- Baetis ... oceanum Atlanticum, provinciam adoptans,
petit, Plin.
3, § 9 : le Bétis donne son nom à la province et gagne
l'océan
Atlantique. --- id. 5, 29, 31, § 119; so 25, 3, 7, § 22: in
nomen, id. 37, 3, 12, § 50.
- campos
nomini suo adoptat, Plin. : il donne son nom aux
plaines.
- ădoptŭlus,
i, m. : fils adoptif. --- Eutych.
p. 453, 33.
- ădŏr,
ŏris, n. : espèce de froment, épeautre. --- Hor
S. 2, 6, 89 ; Serv. En. 7, 109.
- adōris
Prisc. 2, 237.
- ădōrābĭlis,
e : adorable. --- Apul.
M. 11, 18.
- ădōrātĭo,
ōnis, f. : action d'adorer, adoration.
--- Plin. 28, 22.
- gr.
προσκύνησις.
- voir
hors site adoratio.
- ădōrātīvus,
a, um : qui exprime l'idée
d'adorer (en parl.
des mots).
-
adorativa verba, Prisc. 18, 147 : verbes adoratifs,
qui expriment l'idée d'adorer.
- ădōrātŏr,
ōris, m. : adorateur. --- Eccl.
- adoratus
:
1
- ădōrātus, a, um : part. passé de adoro.
- a
- prié, imploré. - b
-
adoré, vénéré,
salué.
- frondes
adoratæ, Stat. : feuillage consacré.
- Urbem
tantum non adoratam reliquit, Flor. : il (= Annibal)
s'éloigna de Rome
dont il avait presque touché les portes (de Rome qu'il
n'avait pas
saluée).
2
- ădōrātŭs, ūs, m. : adoration. --- Eccl.
- ădordĭnātĭo,
ōnis, f. : mise en ordre, disposition, arrangement.
--- Iren. 5, 36, 2.
- ădordĭno,
āre, āvi : - tr. - 1
-
disposer, dresser (un
plat). --- Apic.
4, 2. - 2 -
prépare, assigner. --- Tert.
Scorp. 12.
- nobis
magistros adordinavit omnia utique docturos, Tert. : il nous
prépara des maîtres avec mission de bien nous
instruire
sur tout.
- ădōrĕa
(ădōrĭa), æ, f. (s.-ent. donātĭo) : - 1
- récompense en blé (donnée
aux
soldats).
- 2 - par
ext.
gloire militaire, renommée, victoire. --- Plin.
18, 24; Plaut. Amp. 193; Hor.
O. 4, 4, 41.
- adorea
plena, Apul. : gloire complète.
- adoreus
:
1
- ădōrĕus,
a, um, de
blé. --- Cato, Ag.
34, 2;
Varr. R. 1, 9, 4.
- adorea liba, Virg. En. 7, 109
: gâteaux de farine
de froment
- ădōrĕum, i, [s. ent.
far], n. : blé, froment.
--- Col. 2, 8, 5; Plin.
18, 191.
2
- Adōrĕus, i, m. (s.-ent.
mons) : le mont Adorée (en Galatie). --- Liv.
38, 18, 8.
- ădōrĭa,
æ, f. : c. adorea.
- ădŏrĭo,
īre, ortum : Næv. c. adorior.
- ădŏrĭor,
īri, ortus sum : - tr. -
- imparf. subj. adoreretur Suet.
Claud. 13 ;
parf. adorsus
est Gell. 9, 2, 10 -- forme active adoriant
Næv. Tr. 14
-- adortus
sens passif Aurel. d. Prisc. 8, 16 -- forme adorsus Gell. 9, 2, 10; Ambr.
Off. 1, 35, 117, etc.
1 - se lever pour
aller vers, se diriger vers,
aborder.
- cesso
hunc adoriri? Ter. Heaut. : pourquoi hésiter à
l'aborder?
2 - se lever pour
aller contre, attaquer.
- adoriri
aliquem gladio, Cic. : tomber sur qqn l'épée
à la main.
- adoriri
aliquem gladiis, fustibus Cic. Sest. 79, assaillir qqn avec des
épées, des bâtons.
- adoriri pagum,
Cæs.
BG. 1,
13, 5 : attaquer un
bourg.
- adoriri navem, Cic.
Verr. 5, 90 : attaquer un navire.
- adoriri castra,
Cæs.
BG. 5, 22, 1
: attaquer un camp.
- adoriri
aliquem a tergo, Liv. : attaquer qqn par derrière, prendre
qqn en
traître.
- adoriri
jurgio, Ter. Ad. : chercher querelle.
- novissimos
adoriri, Liv. 2, 59 : attaquer l'arrière-garde.
- oppugnatio
eos atrocior adorta est, Liv. 21 : un assaut plus terrible fut
dirigé
contre eux.
- minis
aliquem adoriri, Tac. H. 1, 31
: assaillir
qqn de menaces.
- adoriri tumultuosissime,
Cic Verr. 2, 37
: diriger contre qqn une attaque
à grand fracas.
- transeuntem Apenninum adorta
tempestas est,
Liv. 21, 58, 3 : au passage de l'Apennin une tourmente
l'assaillit.
3 - se lever pour faire
qqch, entreprendre,
tenter, s'efforcer de.
- adoriri
variis criminationibus, Tac. An. 14 : diriger diverses accusations.
- adoriri convellere,
Cic. de Or 2, 205
: entreprendre
(essayer) d'arracher. --- cf. Nep. Thras. 2, 5; Liv.
22, 9, 2; 24, 41, 8;
28, 3, 6, etc.
- castra
oppugnare est adortus, Liv. 2, 62 : il entreprit de prendre le camp
d'assaut.
- hoc
ipsum adoriamur, Cic. : mettons-nous à l'oeuvre.
- urbem
oppugnare adortus est, Liv. : il essaya d'emporter la place.
- libertatis
recuperandæ gratia Hippiam tyrannum interficere adorsi erant,
Gell. 9
: pour rendre la liberté (à leur pays), ils
avaient tenté de tuer le
tyran Hippias.
- ădornātē,
adv. : avec élégance. --- Suet.
Gram. 30 (6).
- ădornātus,
a, um : part. passé de adorno. - 1
- équipé, préparé, muni. - 2
- orné,
enrichi, rehaussé.
- ădorno,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - préparer,
arranger, munir, équiper.
- adornare
nuptias, Plaut. : préparer une noce.
- adornare
mare classibus, Cic. : couvrir la mer de flottes.
- naves
onerarias adornare, Cæs. BG. 1, 26, 1,
équiper des vaisseaux de transport.
- adornare Italiæ
maria
præsidiis, Cic. Pomp. 35 : munir les mers d'Italie
de moyens
de
protection.
- adornare accusationem,
Cic. Mur. 46 :
préparer une accusation.
- adornare nuptias,
Ter. Eun. 673 : préparer une une noce.
- absolt.
adornare : préparer tout, tenir
tout prêt. --- Plaut. Ep. 361; Rud. 129;
Ter. Eun. 582.
- adornare
testium copiam, Cic. Clu. 6 : produire une foule de témoins.
- adornare
ut... : prendre des dispositions pour...
- adorna,
ut rem divinam faciam, Plaut. Rud. : prends des dispositions pour que
j'offre
un sacrifice.
- adornat
+ inf. Plaut. : il se dispose à ...
- tragulam
in te injicere adornat, Plaut. Ep. : il se prépare
à lancer sur toi un
javelot.
2 - orner, embellir,
décorer; rehausser,
faire valoir, vanter.
- flaminem
insigni veste et curuli regiā sellā adornavit, Liv. 1 : il
revêtit le
flamine d'un vêtement éblouissant et lui donna la
chaise curule, celle
des rois.
- bene
facta suis verbis adornant, Plin. Ep. 1 : ils font valoir par leurs
discours
le bien qu'ils ont fait.
- hanc
legem (s.-ent. verbis) leviter adornabit, Quint. 7 :
il fera légèrement
ressortir les mérites de cette loi.
-
gemmis
vestem adornare, Curt. 3, 3, 13 : orner un vêtement
de pierres
précieuses.
- adornare forum ad speciem magnifico
ornatu,
Cic. Verr. 1,
58 : décorer le forum d'ornements somptueux pour
l'œil.
- si nobilitas ac justi honores
adornarent, claris
imperatoribus par, Liv. 28, 42, 5 : qui serait, si des titres
de noblesse
et des fonctions régulières venaient le
rehausser, l'égal des généraux
illustres.
- ădōro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 29 et P.
30)
1 - adresser la parole
à qqn, faire une démarche
publique, déposer une plainte.
- adorare
apud antiquos significabat agere; unde et legati oratores dicuntur,
quia mandata populi agunt, Paul. ex Fest. p. 19 : ADORARE ,
chez les anciens, était synonyme d'agere;
de là les ambassadeurs sont appelés aussi oralores,
parce qu'ils remplissent le mandat qu'ils ont reçu du peuple. ---
cf. Serv. En. 10, 677 ; XII tab. d. Fest. 162.
- cum gemitu populum sic adorat,
Apul.
M. 2, 29, 5 : tout gémissant, il s'adresse au peuple en ces
termes. --- Apul. M. 3, 3, 1.
- populum
sic adorat, Apul. M. 2 : il s'adresse au peuple en ces termes.
- si
adorat furto, XII tab. : s'il se plaint d'un vol.
2 - demander avec
prière, prier, conjurer,
implorer.
- adorare
aliquem, Liv. : faire une demande à qqn.
- adorare
ut : prier de, prier que.
- maneat
sic semper adoro,
Prop.
1, 4, 27 : je demande qu'elle reste ce qu'elle
est.
3 - adorer (les
dieux...); se prosterner,
faire une révérence, saluer (en signe
de respect).
- adorare
prece superos, Ov. Tr. 1 : adresser une prière aux dieux.
- adorare
pacem deūm, Liv. 6, 12, 7 : implorer la
bienveillance divine.
- adorare
large deos, Plin. : honorer les dieux par de riches offrandes.
- adorati dii, ut
... Liv. 22, 17, 4 : on adressa aux dieux des
prières, pour que...
- adorare
Cæsarum imagines, Suet. : saluer respectueusement les images
des
Césars.
- elephanti
regem adorant, genua submittunt, Plin. 8, 1 : les éléphants se
prosternent devant le roi, fléchissent les genoux.
- adorare Deum, adorare Jesum : adorer Dieu, adorer Jésus. --- Eccl.
- undecim
autem discipuli abierunt in Galilæam in montem ubi constituerat illis
Jesus; et videntes Eum adoraverunt : quidam autem dubitaverunt, Vulg.
Matth. 28, 17 : les onze disciples s'en allèrent en Galilée, sur la
montagne que Jésus leur avait désignée; en Le voyant, ils se
prosternèrent; mais il y en eut qui doutèrent.
- et
ille : jura ergo, inquit, mihi; quo jurante, adoravit Israël Deum,
conversus ad lectuli caput, Vulg. Gen. 47, 31 : et Jacob dit : "
jure-le-moi. " Joseph le lui jura ; et Israël se prosterna sur le
chevet du lit.
- patres
nostri in monte hoc adoraverunt, et vos dicitis, quia Jerosolymis est
locus ubi adorare oportet, Vulg. Joan. 4, 20 : nos pères ont adoré sur
cette montagne, et vous, vous dites que c'est à Jérusalem qu'est le
lieu où il faut adorer.
4 - vénérer,
respecter, admirer.
- adorare
Cæsarem ut deum, Suet. Vit.
2 : adorer César comme un dieu.
- adorare
vulgum, Tac. H. 1, 36 : témoigner son
respect à la foule.
- adorare
priscorum in inveniendo curam, Plin. 27, 1 : estimer profondément
le zèle des
anciens à faire des découvertes.
- Ennium
sicut sacros vetustate lucos adoremus, Quint. 10, 1, 88 : respectons
Ennius comme
ces forêts que le temps a consacrées.
- adoranda
robigo, Juv. 13, 148 : rouille vénérable.
- ădorsus,
a, um : voir
adorior.
- ădoscŭlor,
āri : - tr. - déposer un baiser sur (la main), baiser (la
main). --- Dict.
2, 51.
- ădoxus,
a, um : sans renommée, inconnu,
humble.
--- Fortun. Rhet. 2, 13,
p. 109, 5;
Aug. Rhet. 21.
- gr. ἄδοξος.
- adpango,
adpar- : voir appango, appar-.
- adpatrŭus,
i, m. : oncle au 4e degré.
--- Isid. 9, 6, 28.
- adpertĭnĕo,
ēre : - intr. - être attenant.
--- Grom. 311, 22.
- adpet-
: c. appet-
- (adpetens,
adpetenter, adpetentia, adpetibilis, adpetisso, adpetitio, adpetitor,
adpetitorius, adpetitrix, adpetitus, adpeto, adpetulantia).
- voir appetens, etc.
- adpl-
: c. appl-.
- (adplaudo,
adplausor, adplausus, adplicior, adplicatio, adplicatus, adplicitus,
adplico, adplodo, adploro, adplosus, adpluda, adplumbatus)
- voir applaudo, etc.
- adposco,
ĕre : - tr. - demander en plus.
--- Ter. Haut. 838 ;
Hor. Ep. 2, 2,
100.
- adpostŭlo,
āre : - tr. - demander avec instance.
--- Tert. Monog. 10.
- adpr-,
adpu- : voir appr-, appul-.
- adquĭesco
: voir acquiesco
- adquīro
: voir acquiro
- adquō,
adv. [ad et quo] = quoad : jusqu'à ce que.
--- Afran.
Com. 249 ; 278.
- adrachlē,
ēs, f. : forme douteuse pour andrachle.
- gr. ἀδράχλη.
- adrādo,
ĕre, rāsi, rāsum : - tr. -
1
- tondre,
raser.
--- Hor. Ep. 1, 7, 50;
Sen. Ep.
114, 21.
2
- rogner, tondre des rejetons.
--- Col. 5, 11, 17.
3
- trancher,
tailler.
--- Plin. Ep. 2, 12, 1.
- Adrămyttēŏs,
i, f. (Adrămyttēum, i, n.) : Adramytte
[ville de Mysie]. --- Liv.
37, 19, 7 ; Plin. 5,
122.
- gr. Ἀδραμύττειον.
- Adrămyttēnus,
a, um : d'Adramytte. --- Cic.
Flacc. 31 ; Br. 316.
- Adrana,
æ, f. : l'Adrana (fleuve de Germanie). --- Tac.
An. 1, 56.
- Adranum,
i, n. : Adranum (ville de Sicile). --- Sil.
14, 250.
- adrarrhiza,
æ, f. : aristoloche.
--- Apul. Herb. 19.
- Adrastēa
(Adrastīa), æ, f. : - 1
- Adrastée
(autre nom de Némésis, dont Adraste institua le
culte). --- Virg.
Cir.
239;
Apul. Mund.
p. 75; Amm.
14, 11. - 2
- Adrastée (ville de Mysie). --- Plin.
5, 141; Just.
11, 6, 10.
- gr.
Ἀδράστεια.
- Adrastēus,
a, um :
voir Adrastus.
- Adrastis,
ĭdis (acc. -ida), f. : l'Adrastide [Argie,
fille
d'Adraste]. --- Stat.
Th.
12, 678.
- Adrastus,
i, m. : Adraste
[roi d'Argos, beau-père de
Tydée et de Polynice].
--- Virg. En. 6, 480;
Ov. F.
6, 433.
- gr.
Ἄδραστος.
- Adrastēus,
a, um : d'Adraste. --- Stat.
S. 2, 2, 52.
- gr.
Ἀδράστειος.
- voir
hors site : Adraste.
- adrāsus,
a, um : part. passé de adrado.
- adrectārĭus,
a, um [ad + rego] : dirigé droit
verticalement,
perpendiculaire. --- Vitr.
2, 8, 20.
- adrectus
(arrectus), a, um :
1
- part.
passé de adrigo.
2
- adjt. dressé, escarpé; excité,
animé,
attentif.
- ut
pleraque Alpium ab Italia sicut breviora ita arrectiora sunt, Liv. 21,
35, 11 : la plus grande partie des Alpes du côté de l'Italie, si elles
sont plus basses, sont aussi plus escarpées.
-
laudum adrecta cupido, Virg. En. 5,
138 : le désir impatient des louanges.
- spes
adrectæ juvenum,
Virg. G. 3, 105 : les espoirs impatients des jeunes gens.
- arrectæ aures : oreilles dressées, attentives.
- adrēmĭgo
(arrēmĭgo), āre, āvi : - intr. -
s'approcher à la rame,
ramer vers. ramer
vers [avec dat.]. --- Flor.
1, 18, 4 ; 3,
7,
3.
- adrēpo
(arrēpo), ĕre, repsi : - intr.
-
1
- ramper vers, se glisser vers.
- adrepere ad
aliquid, ad
aliquem : ramper vers qqch, vers qqn. --- Varr.
R. 3, 7, 2 ; Plin. 35, 98, etc.
2
- au
fig. se glisser, s'insinuer.
- ad
amicitiam alicujus adrepere, Cic. Verr. 3, 158 : se glisser
(s’insinuer) dans
l’amitié
de qqn.
- animis
muliercularum adrepere, Tac. An. 3, 50 : se glisser dans les bonnes
grâces
des femmelettes.
- in
spem
(hereditatis) adrepe, Hor. S. 2, 5, 48 : insinue-toi en vue de
l'héritage.
- occultis
libellis sævitiæ principis adrepit,
Tac. An. 1, 74 : par des mémoires secrets il trouve
accès insensiblement auprès des dispositions
cruelles du prince.
- adreptans,
antis : part. prés. de adrepto, inusité
: qui rampe.
- adreptīcĭus
(arreptīcĭus), a, um
: saisi, possédé [du
démon]. --- Aug. Civ. 2, 4, etc.
- adreptīvus
(arreptīvus), a, um : en
délire. --- Itala Ps. Hier.
Psalm.
33 [Migne 26, 919].
- Ādrĭa...
: voir Hadria.
- Ādrĭăcus,
a, um : voir Hadria.
- Adrianopolis,
is, f. : Adrianopolis (ville de
Thrace).
- Ādrĭānus
: voir Hadria.
- Ādrĭātĭcus
: voir Hadria.
- adrīdĕo,
(arrīdĕo), ĕre, rīsi,
rīsum : - intr. avec dat. -
1
- rire à (en
réponse à).
-
ridentibus
adridere, Hor. P. 101 : répondre au rire par son
rire. --- cf.
Sen. Clem. 2, 6, 4.
- absol. cum
risi, adrides, Ov. M. 3, 459 : tu ris si je ris. --- Tac.
Or. 42; Vulg.
Dan. 14, 6.
2
- sourire
(par amitié,
par approbation ou par moquerie).
- adridere alicui
: sourire
à qqn. --- Ter. Eun. 250; Ad. 864; Liv. 41, 20, 3; Hor. A.
P.
101;
Ter.
Ad. 5, 4, 10.
-
avec
acc.
video quid adriseris,
Cic.
Nat. 1, 28, 79: je vois à
propos de quoi tu souris. --- Piso d. Gell.
6, 9
fin.; Val. Cato
Dir. 108.
- omnibus adridere : sourire à tout le monde ou
rire de tout le monde.
- omnibus adrides, dicteria dicis in omnis, Mart. 6,
455 : tu ris au nez de tout le monde, tu lances des brocards
à chacun.
3
- sourire,
plaire, être
favorable.
- inhibere
illud tuum, quod valde mihi adriserat,
vehementer displicet, Cic. Att. 13, 21, 3 : ton mot inhibere, qui m'avait
d'abord souri beaucoup, me déplaît vivement.
- si arriserit
pretium, Plin. Ep. 1, 24 : si le prix lui convient.
- præsertim
cum tempestas adridet, Lucr. 2, 32 : surtout quand le temps sourit.
- adrigo
:
1 - adrĭgo,
(arrĭgo), āre : - tr. - arroser.
--- Col. Arb. 8, 5.
2
- adrĭgo (arrĭgo),
ĕre, rexi, rectum [ad + rego] : - tr. -
a
- mettre droit, dresser.
- adrectis
in hastis, Virg. En. 9, 465 : sur des
piques dressées.
- adrectis
cervicibus, Virg. En. 11, 496 : avec la tête
dressée.
- comas
adrigere, Virg. En.
10, 725 : hérisser sa crinière.
- adrigere aures
: dresser
les oreilles [l'oreille]. ---
Ter.
And.
933; Virg. En. 1, 152.
b
- relever, exciter.
- adrigere animos :
exciter les esprits]. --- Sall. C. 39, 3;
J. 84,
4, etc.
- poét. his
animum adrecti dictis, Virg. En. 1,
579 : ayant l'âme réconfortée
par ces
paroles.
- adrecti
ad bellandum animi sunt, Liv. 8, 37, 2 : les
cœurs furent soulevés d'une ardeur belliqueuse.
- adrecta
omni civitate quanta fides amicis Germanici (futura
esset), Tac. An. 3, 11 : toute la cité
était dans
l'attente de savoir quelle serait la fidélité des
amis de Germanicus.
- adrĭpĭo (arrĭpĭo), ĕre, rĭpŭi, reptum :
- tr. -
1 - tirer
à soi, saisir.
- adripere telum,
Cic. Verr. 4, 95 : saisir
une arme.
-
quidquid obvium erat, arripiunt, Curt. 4, 15 : ils se
saisissent de tout ce qu'ils rencontrent.
- adripere vexillum,
Liv.
25, 14, 4 : saisir l'étendard.
- adripere medium
aliquem : saisir qqn par le milieu du corps (par la
ceinture). --- Ter.
Ad. 316; Liv. 1, 48, 3.
- arrepta
manu, Hor. S. 1, 9, 4 : m'ayant pris la main.
2 - entraîner
(vivement).
- adrepta
est familia, Cic. Sull. 54 : on
a ramassé (entraîné) vivement une
troupe de gladiateurs.
- cohortes
adreptas in urbem inducit, Liv. 34, 20,
8 : ayant entraîné vivement les cohortes,
il les
introduit dans la ville.
- adreptis
navibus, Tac. H. 1, 41 : s'étant saisi de navires.
3 - assaillir.
- proinde
adriperent integri fessos, Tac. H. 4, 17 : qu'ils
assaillent donc, pendant qu'ils ont leurs forces fraîches,
des ennemis fatigués.
- hanc
adripe velis, Virg. En. 3, 477 : saisis (aborde) cette
terre [d'Ausonie] à la voile.
4 - saisir,
arrêter.
- adripi
unum insignem ducem seditionum
jussit, Liv. 2, 27, 12 : il fit saisir (arrêter) un
meneur
notable des révoltes. --- cf. 3, 13, 4 ;
3, 49, 2, etc.
5 - traîner
devant les tribunaux.
- Cic.
Planc. 54.
- abeuntes
magistratu tribunus plebis adripuit, Liv. 2, 54, 2 : au moment
où ils sortaient de charge, un tribun de la plèbe
les mit en accusation.
-
luxuriam et Nomentanum arripe mecum, Hor. S. 2, 3, 224 : attaque avec
moi (dans tes écrits) la luxure et
Nomentanus.
6 - fig.
saisir brusquement (avidement).
- hæc
(præcepta) adripuit, Cic.
Mur. 62 : voilà les préceptes dont il
s'empara.
- quod
iste adripuit, Cic. de Or. 2, 89 : lui, saisit avec
empressement ce
conseil.
- adripere
maledictum ex trivio, Cic. Mur. 13 : ramasser une
injure dans les carrefours.
- primam
quamque occasionem adripere, Liv. 35, 12, 17 : saisir vite la
première occasion venue.
- quod
ipse celeriter adripuit, id cum tarde percipi videt,
discruciatur, Cic. Com. 31 : ce qu'il a saisi
lui-même
rapidement, quand il le voit assimiler lentement par
l'élève, il est au supplice.
- non
mediocri cupiditate adripuit imperium, Cic. Lig. 3 : il
ne mit pas un médiocre empressement à se saisir
du commandement.
- qui
cognomen sibi ex Æliorum imaginibus
adripuit, Cic. Sest. 69 : celui qui s'est approprié
un surnom
dérobé aux ancêtres des Ælius.
- adrīsĭo
(arrīsĭo), ōnis, f. : sourire
d'approbation, sourire
approbatif. --- Her.
1, 10.
- adrīsŏr,
(arrīsŏr), ōris, m. : qui sourit en approbation. --- Sen.
Ep. 27, 7.
- adrōdo,
(arrōdo), ĕre, rōsi, rōsum : -
tr. - ronger autour,
ronger, entamer avec
les
dents. --- Liv. 30, 2, 9;
Plin. 8, 22, etc.
- ut
illa nitedula rem publicam conaretur adrodere, Cic. Sest. 33, 72 : pour que ce mulot
entreprît de grignoter la république.
- adrŏgans
(arrŏgans), antis, part.
prés, pris adjt. : arrogant.
- adrŏgantior. --- Cic.
Div. 2, 30 ; Quint. 12, 3, 12; adrŏgantissimus. ---
Quint. Decl. 8, 9 ; Macr. S. 1,
11, 13.
- homo adrogans, Cic. Verr.
1, 10 ; de Or. 2, 364, etc. : personnage arrogant.
- adrogans in
præripiendo
populi
beneficio, Cæs. BC. 3, 1, 5 : [se montrer
présomptueux] en anticipant (pour ses partisans) sur la
faveur [ou les faveurs] du peuple.
- verbum adrogans, Cic. Br.
30 : parole
arrogante.
- adrogans minoribus,
Tac. An. 11, 21 : arrogant envers les
inférieurs.
- adrogans est + inf. : c'est
faire preuve d'arrogance de... ---
Plin. Ep. 9, 31, 2
.
- adrogantis est apud vos
dicere, Cic. Agr. 2, 2 : c'est le
fait d'un homme arrogant que de parler devant vous. --- cf.
Off. 1, 99.
- adrŏgantĕr
(arrŏgantĕr) : avec arrogance. --- Cic.
Off. 1, 2, etc.
- arrŏgantius. --- Cic.
Mur. 78 ; Phil. 12, 21, etc. ; arrŏgantissime. --- décad.
- facere
arroganter, Cæs. BG. 1, 40, 10 : agir avec
présomption.
- adrŏgantĭa
(arrŏgantĭa),
æ, f.
: arrogance, présomption.
- suum
codicem testis loco recitare adrogantiæ est, Cic. Com. 5
: donner
lecture de son propre registre en guise de témoignage, c'est
une preuve d'arrogance.
- tantos
sibi spiritus, tantam adrogantiam
sumpserat, ut... Cæs. BG. 1, 33, 5 : il avait
conçu un tel
orgueil, une telle présomption que...
- adrogantiā
uti, Cæs.
BG. 1, 46, 4 : se montrer arrogant.
- adfirmandi
adrogantia, Cic. Off. 2,
8 : la présomption qui consiste à
affirmer.
- adrŏgātĭo
(arrŏgātĭo), ōnis, f.
: arrogation, adoption d'une personne sui
juris, c.-à-d. qui n'est pas sous la
puissance paternelle. --- Gell. 5, 19, 8.
- adrŏgātŏr
(arrŏgātŏ), ōris, m. : qui
adopte.
--- Dig.
- adrŏgātus
(arrŏgātus), a, um : part.
de adrogo.
- adrŏgo
(arrogo), āvī, ātum, āre : - tr. -
1 - faire
venir à soi, s'approprier, s'arroger.
-
(sapientiam) sibi ipsum detrahere, eis tribuere qui eam sibi adrogant,
Cic. Br. 292 : se refuser à soi-même la
sagesse et
l'attribuer à ceux qui se l'arrogent.
- quo
minus sibi
adrogent minusque vos despiciant, Cic. Verr. 4, 26 : pour
qu'ils s'en
fassent moins accroire et vous dédaignent moins.
- sibi
aliquid derogare, aliquid adrogare, Cic. Amer. 89 : s'enlever
qqch,
s'ajouter qqch (diminuer son mérite, le surfaire).
- quod
ex
aliena virtute sibi adrogant, Sall. J. 85, 25 : ce qu'ils
s'approprient
en le dérobant au mérite d'autrui.
- nihil
adrogabo mihi
nobilitatis aut modestiæ, Tac. H. 1,
30 : je ne me prévaudrai pas du tout de ma noblesse
ou de mes
qualités morales.
- nobis
nihil ultra adrogabo
quam ne post
Valentem et Cæcinam numeremur, Tac. H. 2, 77 : pour
moi je ne
revendiquerai pas autre chose que de n'être pas
compté après Valens et Cécina.
2 - faire
venir qqch s'ajoutant à qqch, ajouter, attribuer, donner.
- adrogare aliquid
alicui rei : faire venir qqch s'ajoutant
à qqch, ajouter qqch à qqch.
- peractis
imperiis decus
adrogavit (fortuna), Hor. O. 4, 14, 40 : (la fortune) a
donné
l'éclat à tes expéditions accomplies.
- chartis pretium adrogat annus, Hor. Ep. 2, 1, 35 : le temps donne du
prix aux
ouvrages.
- nihil
non adroget armis,
Hor. P. 122 : qu'il attribue tout aux
armes.
3 - exemple
unique.
- cui
unico consuli
dictatorem adrogari haud satis
decorum visum est patribus, Liv. 7, 25, 11 : à lui,
consul
unique [= seul et incomparable], le
sénat ne crut pas
convenable d'adjoindre un dictateur.
4 - demander.
- accededum
huc ; Venus hæc volo
adroget te, Plaut. Rud. 1332, viens donc
ici [vers l'autel de Vénus] ; je désire que
Vénus ici présente te fasse avec moi
prêter serment = je veux que Vénus soit ici
témoin (garante) de ton engagement.
- adrōro
(arrōro), āre : - tr. - arroser. ---
M.-Emp. 34, 71.
- Gaffiot
P. 54-57.
- adrōsor
(arrōsor), ōris, m. : rongeur, qui gruge,
écornifleur. --- Sen.
Ep. 27, 7.
- adrōsus
(arrōsus), a, um : part. passé de adrodo;
rongé autour.
- adrŏtans
(arrŏtans), antis : qui tourne
autour, hésitant. --- Sid. Ep. 6, 1.
- Adrūmētum
(Hadrūmētum), i, n. : Adrumète (ville
maritime, près de
Carthage). --- Mel.
1, 7, 2; Plin.
5, 25; Cæs.
BC. 2, 23; Liv.
30, 29.
- ou Hadrumetus, i, f. --- Mart.
Cap. 6, § 670.
- gr. Ἁδρούμητος.
- Adrūmētīnus
(Hadrūmētīnus), a, um : d'Adrumète. --- Vulg. Act. 27, 2.
- Adrūmētīni,
ōrum, m. : les habitants d'Adrumète. --- B. Afr. 97, 2
- adrūmo,
āre, āvi : - intr.
- murmurer sourdement. --- P. Fest. 9.
- adrŭo
(arrŭo), ĕre : - tr. - entasser (la terre). ---
Varr. R. 1, 35, 1.
- Adryăs,
ădis, f. : Hamadryade. --- Prop. 1, 20, 12.
- adsălĭo
: c. adsilio. --- décad.
- adsaltus
: c. adsultus. --- Gloss.
- adsălūto, āre
: - tr. - saluer (qqn). --- P. Nol. Ep. 34, 10.
- adsce-, adscio, adscisco
: voir asc- (adscendens,
adscendibilis, adscendo, adscensibilis, adscensio, adscensor,
adscensus, adscio, adscisco)
- voir ascendens,
etc.
- adscri-
- (ascribo, ascripticius,
ascriptio, ascriptivus, ascriptor, ascriptus).
- voir ascribo, etc.
- adsecla,
adsecŭla et assecla, æ, m. [adsequor]
:
1 - qui
fait partie de la
suite de qqn. --- Cic.
Verr. 1, 65 ; Div. 2, 79 ; Nep. Att. 6, 4.
- legatorum
adseculæ, Cic. Verr. 2, 1, 25 : la suite des ambassadeurs.
- assecula
mensarum, Cic. : parasite.
2 - [en
mauv. part] acolyte.
--- Cic.
Verr. 3, 30.
3 - séquelle.
--- Liv.
5, 11, 2.
- adsectātĭo
(assectātĭo), ōnis , f.
:
1 - action
d'accompagner,
de faire cortège [à un candidat].
--- Cic.
Mur. 70 ;
Q. Cic. Pet. 34.
2 - observation
[cæli, du
ciel]. --- Plin. 2, 82.
- adsectātŏr
(assectātŏr), ōris, m. :
1 - celui
qui accompagne,
qui fait cortège [à un candidat], partisan. --- Q.
Cic. Pet. 34 ; 37 ; Verr. 2, 29 ; Balb. 62.
2 - poursuivant,
prétendant, galant. --- Plin. Ep. 3, 11,
7.
3 - sectateur,
disciple.
- Porci Latronis adsectatores, Plin. 30,
160 : disciples de Porcius Latro. --- cf.
24, 167 ; Gell. 5, 10, 7.
- adsectator sapientiæ, Sen. Ep.
65, 18
: celui qui
prétend à la sagesse.
- adsectator cenarum bonarum, Sen. Ep.
122, 12 : amateur de bons dîners.
- adsectātus
(assectātus), a, um
: part. de adsector.
- adsector
(assector), āri, sectātus sum :
- tr. -
- sens passif dans Enn.
d'après Prisc. 8, 17; part. passif, Tert.
Monog. 13.
1 - suivre partout (continuellement).
--- Hor. S. 1, 9,6 ;
Sen. Tranq. 12, 4
2 - faire cortège [aliquem,
à qqn].
--- Cic.
de Or. 1,239 ; Mur. 70 ; Q. Cic. Pet. 33.
3 -
poursuivre de ses assiduités [une femme].
--- Ulp.
Dig. 47,10, 15, 22.
- adsĕcŭē
(assĕcŭē), adv. : en
suivant de près, pas à
pas. --- Plaut.
d. Varr. L. 6, 73.
- adsĕcŭla
(assĕcŭla) : voir adsecla.
- adsĕcūtĭo
(assĕcūtĭo), ōnis, f. : - 1
- succession.
--- Chalcid.
Tim. 46, A. - 2
- action d'
acquérir. --- Aug.
op. imp c. Jul. 5, 1.
- adsĕcūtŏr
(assĕcūtŏr), ōris, m.
: qui accompagne. --- Capel.
9, 905.
- adsĕcūtus
(assĕcūtus), a, um
: part. de adsequor.
- adsĕdo
(assĕdo), ōnis, m. (= assessor) : assesseur.
--- Non. 62, 23.
- adsellātĭo
(assellātĭo), ōnis, f. : déjection. --- Cass.
48, p. 122.
- adsellor
(assellor), āri, ātus sum : aller à la
selle. --- Veg.
2, 22, 2.
- adsĕnesco
(assĕnesco), ĕre :
- intr. - vieillir.
--- Tert. Castit. 13.
- adsensi
: parf. de adsentio.
- adsensĭo (assensĭo),
ōnis, f. [adsentio] :
1 - assentiment,
adhésion, approbation.
- dum lego, adsentior, cum posui
librum, adsensio omnis illa elabitur, Cic. Tusc. 1, 24
: pendant que je
lis, j'adhère; le livre posé, toute cette
adhésion s'évanouit.
- orationis genus exile nec
satis populari adsensioni accommodatum, Cic. Br. 114 : genre
de style
grêle et insuffisamment fait pour l'approbation du peuple
(approprié au goût...)
-
assensiones : marques d'approbation. --- Cic.
Br. 290; Mil. 12.
2 - en
philos. adhésion au témoignage des
sens, accord de
l'esprit avec les perceptions
[grec
συγκατάθεσις].
- Cic. Ac. 2, 37; Gell. 19, 1, 15.
- adsensŏr
(assensŏr), ōris, m.
: approbateur. --- Cic.
Fam. 6, 21, 1.
- adsensus
:
1 - adsensus
(assensus), a, um :
a - part.
de adsentior : ayant approuvé, consenti.
b - part.
passif de
adsentio [rare] : qui a été
approuvé.
- adsensa, Cic. Ac. 2, 99 : des choses
reconnues comme vraies.
1 - adsensŭs
(assensŭs), ūs, m. :
a - assentiment,
adhésion [se manifestant extérieurement].
- aliquid adsensu
omnium dicere, Cic. Nat. 2, 4, ou cum adsensu
omnium,
Cic. CM 62 : dire qqch en obtenant l'assentiment
général (tous manifestant leur assentiment).
- poema reconditum
paucorum adprobationem, oratio popularis adsensum
vulgi debet movere, Cic. Br. 191 : la poésie,
fermée aux profanes, doit entraîner l'approbation
d'une élite seulement, l'éloquence, faite pour le
public, doit entraîner l'assentiment de la foule.
- omnes in
adsensum consilii sui traduxit, Liv. 34, 34, 1 : il les amena
tous
à approuver son projet.
- clamor cum ingenti adsensu
est
sublatus, Liv. 24, 14, 9 : de grands cris
s'élevèrent en même temps que de vifs
applaudissements.
b - en
philos.
assentiment au témoignage des sens, accord de l'esprit avec
les perceptions.
- Cic. Ac. 2, 108; 2, 141 ; 2, 145, etc.
- au
plur. Cic.
Ac. 2, 68 ; 2, 108 ; Fin. 3, 31, etc.
- poét.
vox
adsensu nemorum ingeminata, Virg. G. 3, 45 : voix
redoublée
par l'écho des bois [par l'accord des bois].
- adsentānĕus
(assentānĕus), a, um :
c. consentaneus. --- Gloss.
Scal. 5, 589, 31.
- adsentātĭo
(assentātĭo), ōnis, f.
:
1 - action d'abonder dans le sens de
qqn par
calcul; flatterie.
- sic
habendum est nullam in amicitiis pestem esse
majorem quam adulationem, blanditiam, adsentationem, Cic. Læl.
91
: de
même il faut se persuader qu'il n'y a pas de pire
fléau pour les amitiés que l'adulation, la
cajolerie, l'approbation systématique. --- cf.
97 ; 98.
- (Africani
cognomen) an cœptum ab adsentatione familiari sit,
parum compertum habeo, Liv. 30, 45, 6 : ou bien (ce surnom
d'Africain)
a-t-il eu son point de départ dans la flagornerie des gens
de la famille ?
je n'ai là-dessus qu'une information
insuffisante.
- assentatio, vitiorum adjutrix, Cic. Læl.
89 : la flatterie qui favorise le vice.
- assentatio,
quæ non modo amico, sed ne libero quidem digna est, Cic. Læl. 89 : la
flatterie, qui non seulement ne convient pas à un ami, mais ne convient
pas non plus à un homme libre. ---
cf. Syntaxe latine Bizos; éd. Vuibert.
2 - approbation
empressée. --- Plaut. Bac. 411; Tac. An.
12, 6; Plin. 1, 8, 17.
- adsentātĭuncŭla
(assentātĭuncŭla), æ,
f.
: petite flatterie [mesquine].
--- Plaut. St.
228; Cic. Fam. 5, 12, 6.
- adsentātŏr
(assentātŏr), ōris, m.
: flagorneur, flatteur.
--- Cic.
Læl. 98, etc.
- adsentātores
regii, Liv. 31, 25, 10 : partisans du roi.
--- cf.
39, 27 8.
- adsentātōrĭē
(assentātōrĭē), a, um, adv.
: en flatteur. --- Cic.
Q. 2, 14, 3.
- adsentātrix
(assentātrix), īcis, f.
: flagorneuse. --- Plaut.
Most. 257.
- adsentĭæ
(assentĭæ) : c. adsentationes.
--- Gloss. Plac. 5, 4,
14.
- adsentĭor
(assentĭor), īri, sensus sum (plus
rarement adsentĭo,
īre, sensī, sensum) : -
intr. - donner son assentiment, son
adhésion.
-
adsentiri alicui, à qqn ; alicui
rei,
à qqch : donner son assentiment à qqn,
à qqch (approuver qqn, qqch).
- nec est
quod te pudeat sapienti adsentiri, Cic. Fin. 2, 7 : et tu n'as pas à
rougir d'approuver un sage. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 145, éd. Vuibert.
- de
horum laudibus tibi
prorsus adsentior, Cic. Br. 296 : sur les éloges
que tu as
faits d'eux je suis absolument de ton avis.
- harum
trium sententiarum
nulli prorsus adsentior, Cic. Læl. 57 : de ces trois
opinions
je
n'approuve absolument aucune.
- verbo
adsentiebatur, Liv. 27, 34, 7 : il se
contentait d'approuver d'un mot [= sans motiver son avis]. --- cf.
3, 40, 6;
Sall. C. 52, 1.
- voce,
vultu alicui adsentiri, Cic. Phil. 1, 14 :
approuver qqn de la voix, du regard.
- illud
[hoc, id] cetera, alterum, utrumque tibi adsentior : je suis
de
ton avis en cela [en ceci], sur tout le reste, sur un des
deux points, sur les deux points.
- adsentior
Platoni, nihil tam facile in animos teneros atque mollis influere quam
varios canendi sonos, Cic. Leg. 4, 15 : je pense, avec Platon, que rien
ne pénètre si aisément dans les âmes tendres et sensibles que les sons
variés de la musique.
-
cf. Cic. de Or. 1, 126 ; Ac. 2, 101;
Nat. 3, 21; de Or. 1, 35 ; 1, 91 ; 2, 227.
- cetera assentior Crasso,
Cic. de Or. 1, 9, 35 : je conviendrai volontiers de
tout ce que vient d'avancer Crassus.
- avec prop. inf. adsentior
nullum esse de tribus his
generibus quod sit probandum minus; illud tamen non adsentior tibi
præstare regi optimales, Cic. Rep. 3, 47 : j'accorde
que de
ces trois
formes de gouvernement il n'y en a pas de moins digne d'approbation
[que le gouvernement populaire] ; mais ce que je ne t'accorde
pas, c'est que l'aristocratie vaille mieux que la royauté.
-
adsentio tibi ut... : je suis d'avis comme toi de...
- adsentio
tibi ut in Formiano commorer, Cic. Att. 9, 9, 1 : j'approuve
ton avis qui est que je reste à Formies
(j'approuve l'avis que tu me donnes de rester...).
- cf.
Cic. Att. 15, 13, 1;
cf. de Or. 2, 130.
- avec ne
--- agri ne consecrentur, Platoni prorsus adsentior,
Cic. Leg. 2, 45 : je suis d'avis, comme Platon, de ne pas
consacrer les
champs. --- cf. Att. 7, 23, 2.
-
alicui assensum est : on fut de l'avis de qqn.
-
Bibulo adsensum est, Cic. Fam. 1, 2 : on a suivi l'opinion de Bibulus.
- adsentor
(assentor), āri, ātus sum
[adsentior] : - intr. - approuver
continuellement; flatter, cajoler.
- Plaut. Men. 483; Mil. 35, etc.; Ter. Eun.
253, etc.
- si
plane a nobis deficis, moleste fero ; sin Pansæ adsentari
commodum
est, ignosco, Cic. Fam. 7, 12, 2 : si tu abandonnes
complètement notre parti [philosophique], j'en suis
fâché ; mais s'il te convient d'abonder dans les
idées de Pansa [épicurisme], je te pardonne.
- ne me tibi adsentari putes, Cic.
Br. 296 : pour que tu ne croies pas que je te flatte.
-
benevolentiam blanditiis et assentando colligere turpe est, Cic. Læl. :
il est honteux de se procurer la bienveillance par des flatteries et
des concessions.
- vera
volo loqui te, nolo adsentari mihi, Plaut. Amph. 751 : je veux que tu
me dises la vérité, je ne veux pas de complaisance. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
454; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- (Baiæ) tibi
adsentantur, Cic. Fam. 9, 12, 1 : (Baies) [ville d'eaux] te fait la
cour
(= cherche à te plaire).
- adsĕquē
(asssĕquē) :
voir adsecue.
- adsĕquēla
(assĕquēla), æ, f.
: ce
qui suit, suite.
--- Mar.-Vict. p. 57, 8.
- adsĕquor
(assĕquor), sĕqui, sĕcūtus
sum : - tr. -
- sens passif : Aug. Civ.
19, 2, etc.
1 - atteindre,
attraper.
- si es Romæ, jam me adsequi non
potes ;
sin es in via, cum eris me
adsecutus, coram agemus quæ erunt agenda, Cic. Att. 3, 5
: si
tu es
encore à Rome, tu ne peux plus me joindre ; mais si tu es en
route, quand tu m'auras joint, nous traiterons ensemble (de vive voix)
les choses qui seront à traiter.
- cf. Att. 4, 3, 4, etc.,
Tusc. 1, 103; Liv. 4, 14, 6, etc.
- in Bruttios raptim, ne Gracchus
assequeretur, concessit,
Liv. 24, 20, 2 : il se retira en hâte dans le
Bruttium, pour
que Gracchus ne l'atteignît pas.
- cf. 25, 35, 9 ; 27, 48, 1,
etc.
2 - fig.
atteindre,
parvenir à, obtenir.
- interfecto Clodius hæc adsequebatur ... ut prætor esset, Cic. Mil. 32
: si Milon avait été tué, Clodius arrivait à ses fins et était préteur. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 120, éd. Vuibert.
- adsequi facultatem dicendi, Cic. de Or.
1,
84 : parvenir à l'éloquence.
- in dicendo
mediocritatem
adsequi, Cic. de Or. 1, 117 : arriver à une
éloquence
moyenne.
- quomodo istam diem adsequitur ? Cic.
Verr. 1, 149 : comment
atteint-il cette date ? (= comment est-il prêt pour cette
date?
- adsequi honores, Cic.
Mil. 81 : obtenir les magistratures.
- adsequi immortalitatem, Cic.
Planc. 90 : conquérir l'immortalité.
- impunitatem
est illorum
sententiis adsecutus, Cic. Fam. 1, 9, 15 : il obtint
l'impunité grâce à la sentence de ces
gens-là.
- in summo studio nihil adsequor, Cic. Q.
3, 5, 6
: malgré le plus grand zèle possible, je
n'obtiens
aucun résultat.
- quod adsequemur et tacendo et latendo,
Cic.
Att. 13, 31, 3 : nous y arriverons à la fois en
nous
taisant
et en nous cachant.
- adsequi
omnes magistratus sine repulsa, Cic. Pis. 1, 2 : parvenir à
toutes les magistratures sans jamais échouer une seule fois. ---
cf. Sall. J. 4, 4; Curt. 4, 6.
- adsequi ut
(ne) : obtenir que (que ne pas).
- his commemorandis
illud assequor, ut intellegatis... Cic. Br. 270 : par cette
énumération d'orateurs j'arrive à vous
faire comprendre...
- hoc adsecuti sunt, ne navem darent, Cic.
Verr. 5,
51 : ils ont obtenu ce résultat de ne pas fournir
de
vaisseau.
- qua in re nihil aliud adsequeris, nisi ut audacia tua
cognoscatur et impudentia, Cic. Am. 34, 96 : tu n'y gagneras
rien
que d'avoir fait connaître ton audace et ton
effronterie.
3 - atteindre,
égaler.
- adsequi
Demosthenem, Cic. Br. 288 : égaler
Démosthène.
- quæ cum faciam,
benivolentiam tuam erga me imitabor, merita non adsequar, Cic. Fam.
6, 4, 6 : ce faisant, j'imiterai le dévouement que
tu
montres
pour moi, mais je n'égalerai pas les services que tu m'as
rendus.
- alicujus laudes adsequi, Liv. 28, 43, 7
: égaler
la gloire de
qqn.
4 - atteindre
par la pensée,
comprendre.
- apertis
obscura adsequi, Cic. Nat. 3, 38 : arriver par les
choses
claires à
comprendre les choses obscures.
- quas vestra defensio futura sit,
conjectura adsequi non queo, Cic. Verr. 2, 165 : ce que sera
votre
défense, je ne puis le saisir par conjecture.
- adsero
:
1 - adsĕro
(assĕro), sĕrĕre, sēvī, sĭtum :
- tr. - planter
à
côté.
- Cato, Agr. 32, 2; Hor.
Ep. 2, 2, 170.
2 - adsĕro
(assĕro), sĕrĕre, sĕrŭī, sertum
: attacher à, annexer
à, joindre à soi, tirer à soi.
a - t.
de droit amener
[manu, avec la main] une
personne devant le juge et
affirmer qu'elle
est de condition libre ou qu'elle est esclave.
- adserere aliquem in libertatem,
Liv. 3, 45, 2 : revendiquer
(réclamer) qqn comme homme libre.
- adserere aliquem in servitutem, Liv. 3,
44, 5 : revendiquer
(réclamer) qqn comme comme esclave.
- aliquem
liberali causa manu adserere, Plaut. Curc. 491, etc. : se
faire le
défenseur de qqn dans une revendication de
liberté, soutenir la revendication de liberté de
qqn.
- cf. Plaut. Poen. 905 ; Ter. Ad. 194.
- fig.
armis Latium in libertatem adserere, Liv. 8, 5, 4
: revendiquer
(assurer) par les armes la liberté du Latium.
b - par
ext. affranchir.
- cui
ad manum plura sunt, per quæ
sese adserat, Sen. Ep. 70, 24 : celui qui dispose de bien des
moyens
d'affranchissement.
- scilicet adserui
jam me fugique catenas,
Ov.
Am. 3, 11, 3 : c'en
est fait, je m'affranchis ; j'ai rompu mes chaînes --- Suet.
Vesp. 3; id.
Gram. 21.
c - en
général se faire le
défenseur de,
défendre, soutenir.
- adserere
dignitatem alicujus, Suet. Jul. 16
: défendre la dignité de qqn.
- cf.
Suet. Cal. 60; Claud.
10 ; Flor. 1, 5, 1, etc.
- adserere
auriculas, Mart. 142, 2
: défendre
(protéger) les oreilles [contre l'audition de
méchants vers].
d - soutenir,
affirmer.
- surtout après
Apulée; Sen.
Contr. Exc.
4, 2,
5.
e - amener
de, faire venir
de, tirer de.
- ex
servitute animum in libertatem adserere, Sen. Ep. 104, 16 : amener
l'âme de l'esclavage à
l'indépendance.
- a
mortalitate se adserere, Plin. Ep. 2, 10,
4 : se dégager de la condition de mortel [ =
s'assurer
l'immortalité].
- adserere
ab injuria oblivionis, Plin. Ep. 3, 5, 4 : se
sauver de l'oubli injurieux.
f - attacher
à,
attribuer à.
- nec
lapidis illi duritiam ferrive adserimus,
Sen. Const. 10, 4 : et nous ne lui attribuons pas la
dureté
de la pierre ou du fer.
- cf.
Sen. Ep. 90, 7 ; Quint. Præf. 16.
- aliquid
sibi
adserere, Sen. Ben. 3, 30, 4, etc. : s'attribuer qqch.
- Jovem
patrem sibi
adserere, Curt. 8, 1, 42 : s'attribuer comme père
Jupiter.
- sans sibi
--- adserere
laudes alicujus, Ov. M. 1, 462
: s'attribuer
(s'approprier) la gloire de qqn. --- cf. Mart. 10,
35, 5.
- adsertĭo
(assertĭo), ōnis, f. :
1 - action de revendiquer
pour qqn la condition de personne libre [ou d'esclave].
--- Quint.
3, 6,
57.
- adsertionem
denegare alicui, Traj.
d. Plin. Ep. 10, 66, 2 : refuser
à qqn le droit de revendiquer la condition d'homme libre.
2 - affirmation,
assertion. --- Aug.
Ep. 202, 8; Arn. Nat. 1, 32,
etc.
- adsertor
(assertor), ōris, m. :
1 - celui
qui affirme
devant le juge qu'une personne est de condition libre, ou
inversement,
qu'elle est esclave.
--- Don.
Ad. 199; Liv. 3, 44, 8; 3, 45,
3; 3, 47, 8;
3, 58, 10.
2 - en
général défenseur. --- Sen.
Contr. 9, 1,
4; Plin. 20, 160.
3 - libérateur.
--- Tac. H.
2, 61 ; Suet. Cæs. 80.
- adsertōrĭus
(assertōrĭus), a, um
: relatif
à une revendication de
liberté. --- Cod.
Just. 7, 17, 1.
- adsertrix
(assertrix), īcis, f.
: celle qui
prend la défense de. --- Jul.
d. August. Jul. 6, 5.
- adsertum
(assertum), i, n. : assertion, preuve.
--- Capel.
6, 601.
- adsertus
(assertus), a, um : part. de adsero 2.
- adsĕrŭi
(assĕrŭi) : parf. de
adsero 2.
- adservātus
(asservātus), a, um
: part. de
adservo.
- adservĭo
(asservĭo), īre :
- intr. avec dat. -
s'asservir à, travailler
à.
- contentioni
vocis adservire, Cic. Tusc. 2, 24, 56 : donner plus d'éclat
à la voix.
- adservo
(asservo), āre, āvi, ātum
: - tr.
-
1 - garder,
conserver.
- adservare tabulas neglegentius,
Cic. Arch. 9 : conserver des registres avec trop
peu de soin.
- naves piratarum atque onera
diligenter adservanda curabat,
Cic. Verr. 5, 146 : il faisait conserver avec soin les navires
des pirates
et leur cargaison.
- thynni
sale adservantur, Plin. 9, 15, 18, § 48 : on conserve les
thons dans du sel. --- Plin. 9, 25, 41, §
80.
- adservare
aliquem : garder à
vue qqn. --- Cic.
Cat. 19; Verr. 5, 68,
etc.
2 - garder,
avoir sous sa
garde.
- adservare aliquem : avoir qqn sous sa garde. --- Plaut.
Bac. 747; Cap. 115,
etc.; Cic. Verr. 5, 68; 5,
168;
Cat. 1, 19.
- adservare in carcere (adservare carcerem mss),
Liv. 8, 20, 7
: garder en prison.
- adservare portas murosque, Cæs.
BC. 1, 21, 2
: garder les portes et les
murs.
- adservare partem oræ
maritimæ,
Cæs. BC. 3, 28, 6 : garder une
partie du
rivage de la mer.
3 - surveiller,
observer.
- ipsi
Phaedromo credidi; tamen asservabo, Plaut. Curc. 465 : c'est à Phédrome
que j'ai confié (les habits); j'y veillerai néanmoins.
- portas murosque
adservari jubet, Caes. BC. 1, 21 : il leur ordonne de surveiller les
portes et les remparts. --- cf. Plaut. Truc. 103 ; Cic.
Att. 10, 16, 2 ; Liv. 4, 55, 3.
- adsessĭo
(assessĭo), ōnis, f. [adsideo] :
- 1
- présence aux
côtés de qqn [pour le consoler]. ---
Cic.
Fam. 11,
27, 4. - 2
- fonction d'assesseur. --- Aug.
Conf. 8, 6, 13.
- adsessŏr
(assessŏr), ōris, m. [adsideo]
: assesseur, aide [dans une
fonction]. --- Cic.
Div. 1, 95; Sen. Tranq. 3, 4 ;
Suet. Galb. 14, 2.
- adsessōrĭus
(assessōrĭus),
a, um : relatif aux
assesseurs. --- Dig.
2, 14, 12.
- in adsessorio (s.-ent.
libro de adsessoris officio), Dig. 47, 10, 5, § 8 : dans le traité
relatif aux obligations des assesseurs.
- adsessūra
(assessūra), æ, f.
: fonction
d'assesseur. --- Ulp.
Dig. 50, 14, 3.
- adsessus
:
1 - adsessus (assessus),
a, um : part. de
adsideo.
2 - adsessŭs
(assessŭs), ūs, m.
: fait
d'être assis à
côté de qqn. --- Prop.
4, 11, 50.
- adsestrix
(assestrix), īcis, f. [adsessor] : celle qui s'assoit
auprès, qui assiste, qui aide. --- Non.
150; 73.
- adsĕvērans
(assĕvērans), antis : part. de adsevero.
- pris adjt affirmatif.
- adseverantior. --- Don. Andr. 100.
- adsĕvērantĕr
(assĕvērantĕr) [adseverans] : de
façon affirmative (catégorique). --- Cic.
Att. 15, 19, 2.
- adseverantius, Cic. Ac. 2, 61
: de façon plus positive.
- adsĕvērātē
(assĕvērātē)
[adseveratus] : - 1
- avec assurance. --- Apul.
Apol. 25. - 2
- avec feu, avec passion. --- Gell.
6, 5, 2.
- adsĕvērātĭo
(assĕvērātĭo), ōnis, f.
[adsevero] :
1 - assurance
(insistance) dans
l'affirmation, affirmation sérieuse.
- omni tibi adseveratione
adfirmo, Cic. Att. 13, 23, 3 : je l'affirme tout de bon
(très
sérieusement).
- multā adseveratione coguntur
patres, Tac. An.
4, 19 : avec un grand sérieux le sénat
se
rassemble.
- respondit Blæsus specie
recusantis, sed neque
eadem adseveratione et consensu adulantium haud adjutus est, Tac. An.
3,
35 : Blésus répondit en feignant de
refuser, mais
sans montrer autant d'insistance et sans être
appuyé dans son refus par l'approbation des flatteurs.
- accusatio
apud patres adseveratione eādem peracta, Tac. An. 2, 31 : l'accusation
n'en fut pas poursuivie avec moins de chaleur dans le sénat.
- adseveratio in voce, Plin. Pan. 67,
1 : assurance dans le ton de la voix.
- quorumdam
probatio sola in asseveratione, Quint. 4, 2, 94 : certaines choses ne
se prouvent que par la chaleur de l'affirmation.
- magna
cum adseveratione principis non se jus nisi in servitia et pecunias
familiares dedisse, Tac. An. 4, 15 : l'empereur protestant hautement
qu'il ne lui avait donné de pouvoir que sur ses esclaves et sur ses
domaines particuliers.
2 - en
gram. action de fortifier l'affirmation. -- Quint.
1, 4,
21; Don. And. 410, etc.
- adsĕvērātīvus
(assĕvērātīvus), a, um
: fortifiant
l'affirmation. --- Don. And. 100.
- adsĕvēro
(assĕvēro), are,
āvī, ātum [ad, severus] : - tr. -
1
- abst.
parler
sérieusement. --- Cic. Verr.
2, 26.
- sin
adseveramus, vide ne... Cic. Br.
293 : mais si nous parlons sérieusement, prends garde que...
2
- affirmer
sérieusement, assurer.
- idque
se facturum esse
adseveravit, Cic. Phil. 2, 80 : et il assura qu'il
ferait ainsi.
- magni
interest
coram videre me, quemadmodum adversarius de quaque re adseveret, Cic.
Br. 208 : il importe beaucoup que je voie sur place comment
sur chaque
point l'adversaire soutient ses affirmations.
- sola
Vitellia nihil se audivisse
adseveravit, Tac. An. 3, 49 : Vitellia seule affirma qu'elle n'avait
rien entendu.
- ordinem
agminis
adseverare non ausim, Tac. H. 3, 22 : je n'oserais garantir
l'ordre de marche
de l'armée.
- ordinem
agminis disjecti per iram ac tenebras adseverare non ausim, Tac. H. 3,
22 : quel fut l'ordre de marche de cette armée, dans la double
confusion de la colère et des ténèbres, je ne puis le dire avec
certitude.
- viri
gravitatem adseverantes, Tac.
An. 13, 18 : des hommes
qui faisaient profession d'austérité.
- quæ
est ista defensio ? utrum adseveratur in hoc an tentatur ? Cic. Verr.
2, 2, 10 : quelle est cette défense ? est-ce sérieux ou n'est-ce qu'une
tentative ?
- magni
artus Germanicam originem
adseverant, Tac. Agr. 11 : leur grande membrure atteste une
origine germanique.
3
- rendre
sévère.
- adsĕvērare frontem, Apul. M.
3, 13 : prendre un front sévère. --- cf.
M. 8, 6, 2.
- adsēvī
(assēvī) : parf. de
adsero 1.
- adsībĭlo
(assībĭlo), āre
: siffler
contre
(en réponse à). --- Aus. Mos.
258; Claud. Carm. 10,
68.
- (Lebaigue
P. 31).
- animam
adsibilat (serpens), Stat. Th. 5, 578 : il rend l'âme avec un
sifflement.
- adsiccesco
(assiccesco), ĕre : - intr. - devenir
sec, sécher. --- Colum.
12, 9, 1.
- adsicco,
āre, āvi, ātum : - tr. - sécher,
dessécher, faire sécher.
- lacrimas
adsiccare, Sen. Polyb. 6,
5 : sécher ses larmes.
- adsiccata
tellus, Sen. Nat. 4, 2, 28 : le
sol asséché.
- adsidēlæ
(assĭdēlæ), ārum,
f.
(mensæ) :
tables
auxquelles les flamines
étaient assis pour les sacrifices. --- Fest.
19.
- adsĭdĕo
(assĭdĕo, ēre, sēdī, sessum [ad + sedeo] :
- pour
Cic. Pis. fr. 18
M.
et pour Sall. J. 11, 3, voir adsido
II l'attribution du parf. adsedi
à adsideo
ou adsido
est parfois douteuse.
- intr.
-
1
- être
assis
(placé) auprès.
- adsidere alicui
: être assis auprès de qqn] --- Cic. Verr.
2,
83, etc.
- mais
adsidere alicui : assister
qqn dans la direction des affaires.
--- Plin.
6, 66.
- non
adsidens et attente audiens, Cic. Br. 200 : sans
être assis [parmi les auditeurs] et sans écouter
attentivement.
- adsidens
ægro collegæ, Liv. 21, 53,
6 : au chevet de son collègue malade.
- adsidere
valetudini
non contigit, Tac. Agr. 45 : il ne nous a pas
été
donné d'être près de toi dans ta
maladie.
- habes
qui adsideat, Hor. S. 1, 1, 82 : tu as quelqu'un pour te
soigner.
- parcus
adsidet insano, Hor. Ep. 1, 5, 14 : l'homme
économe est assis à côté de
l'insensé, fait partie de la même
société [lui ressemble].
- adsidens
implumibus
pullis avis, Hor. Epod. 1, 19 : l'oiseau qui veille sur ses
petits sans
plumes.
- adsidet
(mihi) recitanti, Plin. Ep. 6, 6, 6 : il est parmi
mes auditeurs, quand je fais une lecture publique.
2
- être
installé auprès, camper auprès.
- Gracchus
adsidens Casilino, Liv. 23, 19, 5 : Gracchus se tenant
auprès de Casilinum.
- (gens)
segnis intactis adsidebat
muris, Liv. 21, 25, 6 : (ce peuple) restait inactif sous les
murs de la ville, sans les attaquer. --- cf. Tac. H.
3, 35, etc.; Plin.
Pan. 12.
- statio
cohortis adsidere ludis solita, Tac. An. 13, 24 : la
cohorte de garde qui avait l'habitude d'assister aux jeux.
- fig.
adsidere gubernaculis, Plin. Pan. 81 : être assis au
gouvernail de l'Etat.
- adsidere philosophiæ,
Sen. Ep. 53, 11 : se donner
assidûment à la philosophie.
- adsidere litteris,
Plin. Ep.
3, 5, 19 : se donner assidûment aux belles-lettres.
3
- t.
de droit
assister, siéger comme juge.
- Cic.
Verr. 3, 30; Tac. An. 1,
75; 2, 5, 7.
4
- être
assesseur.
- Cod.
Just. 1, 51, 14, 1; 2, 7,
11, etc.; Ulp. Dig. 4, 2, 9, 3.
- tr. [rare] -
5
- être
assis
auprès.
- adsidere pedes
alicujus, Apul. M. 1, 22 : être assis aux
pieds de qqn.
- adsidere parentem
ægrotum, Apul. M. 8, 11 : être
assis au
chevet de son père malade.
6
- être
installé (campé) auprès,
assiéger.
- Amisum
adsideri audiebat, Sall. H. 4, 13 [Prisc.
2, 435, 13] : il entendait dire qu'Amisus
était
assiégé.
- cum
muros adsidet hostis, Virg. En. 11, 304 : pendant que l'ennemi
assiège nos murailles. --- cf. Tac. An.
6,
43.
- assessi
Capuæ muri, Sil. 12, 453 : les murs de
Capoue assiégés.
- adsīdo
(assīdo), ĕre, sēdī, sessum :
- intr.
-
1
- s'asseoir,
prendre place.
- cf. Plaut.
Aul. 606; Bac. 278; 432, etc.
- adsedit
proximus
Lælio, Cic. Rep. 1, 18 : il
s'assit à côté de Lælius.
- adsedit propter
Tuberonem Cic. Rep. 1, 17 : il
s'assit auprès de Tubéron.
- rogatu
magistratus adsedimus,
Cic. Verr. 4, 138 : sur la prière du magistrat nous
prîmes place dans l'assistance.
- tr. -
2
- s'asseoir,
prendre place.
- adsidere
Gabinium,
Cic. Pis. frg. 18 M : s'asseoir à
côté
de Gabinius.
- dexterā
Adherbalem adsedit, Sall. J. 11, 3 : il s'assit
à la droite d'Adherbal.
- adsĭdŭē
(assĭdŭē),
adv. : assidûment, continuellement, sans
interruption.
- aliquid adsidue audire, Cic. Mil.
93 : ne pas cesser d'entendre qqch.
- gallos
sic adsidue canere coepisse, ut nihil intermitterent, Cic. Div. 1, 74
: les coqs s'étaient mis à chanter avec
une
persistance telle qu'ils ne s'interrompaient pas un instant.
- adsiduissime
mecum fuit Dionysvus Magnes, Cic. Br. 216 : le plus
constamment
à mes côtés, ce fut Dionysius de
Magnésie.
- adsĭdŭĭtās (assĭdŭĭtās),
ātis, f. [adsiduus] :
1
- présence
constante, assiduité.
- assiduitas medici, Cic. Att. 12, 33, 2
: assiduité (soins
assidus) du médecin.
- assiduitas amicorum,
Q. Cic . Pet. 3, etc. : assiduité des amis.
- adsiduitatis et operarum harum
cotidianarum putat esse consulatum, Cic.
Mur. 21 : à son avis, le consulat exige
l'assiduité auprès des électeurs
et cette activité que nous dépensons
journellement pour autrui.
- eandem
adsiduitatem tibi se præbuisse postridie, Cic. Déj. 15, 42
:
(il déclare) que le lendemain il ne se montra pas moins
assidu
auprès de toi.
2
- persévérance.
- urbem adsiduidate, consilio
periculis liberavit, Cic.
Pomp. 20 : il délivra la ville des dangers par sa
ténacité, par la
sagesse de ses mesures.
- ipse adsiduitate perfecit ut... Cic.
Amer. 149 : lui-même, par sa
persévérance, il est venu à bout de ...
3 - persistance,
durée persistante.
- assiduitas bellorum, Cic. Off. 2, 74
: persistance des guerres.
- assiduitas molestiarum,
Cic. Amer. 154 : permanence des maux.
- assiduitas exercitationis,
Cic. Ac. 1, 20
: continuité d'un exercice.
- adsiduo
:
1
- adsĭdŭō (assĭdŭō), adv.
: c. assidue. --- Plaut.
Cist 185; Mil. 50, etc.;
Plin. 26, 16; Apul. M. 9, 15.
2 - adsĭdŭo
(assĭdŭo), āre, ātum :
- tr. - employer assidûment. --- Vulg.
Sirach. 30, 1; Ps. Aug. Serm. 64, 12.
- adsiduus
:
1
- adsĭdŭus,
(assĭdŭus), a,
um : [t. de droit]
domicilié, qui a un domicile fixe.
- d'où
le subst. assiduus
: un assidu, un
contribuable (citoyen inscrit dans l'une des classes du cens,
opposé à proletarius).
- adsiduo vindex adsiduus esto
: que l'assidu ait pour répondant un assidu. ---
XII Tab. d. Gell. 16, 10,
5; cf. Cic. Top.
10.
- cum
locupletes assiduos adpellasset ab asse dando, Cic. Rep. 2, 40
: ayant
appelé les riches des assidus [contribuables] de assem dare, fournir
de
l'argent.
- cf. Quint. 5, 10, 55; Gell. 16, 10, 15; P. Fest. 9.
- fig. de
valeur notable --- assiduus scriptor, Gell. 19, 8, 15
: écrivain notable [qui a pignon sur rue].
- au
fig. assiduus scriptor, Gell. 19, 8, 15
: écrivain
classique
(écrivain recommandable).
- assiduus
testis, Gell. : témoin digne de foi.
2
- adsĭdŭus
(assĭdŭus), a, um [assideo]
:
- compar. adsiduior
Varr R. 2, 9, 16; 2, 10, 6; superl. adsiduissimus
Suet. Aug. 71.
a
- qui
est (se tient) continuellement qq part, toujours présent, assidu.
--- P. Fest. 9.
- adsiduus in
prædiis, Cic. Amer. 18
: demeurant constamment à Rome,
dans ses propriétés à la campagne.
- fuit adsiduus mecum prætore me,
Cic.
Cæl. 10 : il est toujours resté près de
moi pendant ma préture.
- adsiduus in
oculis hominum, Liv. 35, 10, 6 : vivant constamment sous les
yeux du
public.
- bonus adsiduusque dominus, Cic, CM
56 : un maître de maison
diligent et toujours présent (vigilant).
- adsiduus flagitator, Cic. Br. 18
: créancier qui réclame avec
ténacité. --- cf Verr. pr. 36 ;
Att. 1, 11, 1,
etc.
- hostis adsiduus magis quam gravis,
Liv. 2, 48, 7 : ennemi plus
opiniâtre que redoutable.
- assiduæ
impiis furiæ, Cic. : furies qui s'acharnent contre les impies.
- vasa
adsiduissimi usūs, Suet. Aug. 71 : vase d'un usage journalier.
- juvenes
ad populum dicere assiduo labore docti sunt : des jeunes gens ont
appris par un travail assidu à parler devant le peuple.
b
- qui
a une durée persistante (ininterrompue).
- adsiduus labor : travail
incessant. --- Cæs. BG. 7,
41, 2 ; Cic. de Or. 3, 68.
- adsidua
et perpetua cura
alicujus rei, Cic. Fam. 6, 13, 2 : le souci toujours en
éveil et
ininterrompu de qqch.
- adsidui cotidianique sermones, Cic.
Sest. 24 : propos tenus sans discontinuer tous les jours.
- adsidua ac diligens
scriptura, Cic. de Or. 1, 150 : composition écrite
faite assidûment et
avec conscience.
- adsiem,
arch. (= adsim) : subj. prés. de adsum.
- Gaffiot
P. 57-59.
- adsignātĭo (assignātĭo),
ōnis, f. : assignation,
répartition, partage.
- adsignatio agrorum, Cic. Agr. 2, 84 : partage
des terres.
- Sulllana adsignatio, Cic. Agr. 3, 13 : partage
fait
par Sylla.
- novas
adsignationes instituere, Cic. Agr. 3, 10 : instituer de
nouveaux
partages.
- popularis
adsignationis modum non excessit
, Val. Max. 4, 3, 7 : il
ne prit pas plus que ce qui avait
été attribué au peuple.
- adsignātŏr
(assignātŏr),
ōris, m. : celui qui assigne, qui
répartit, répartiteur. --- Ulp.
Dig. 38, 4, 3, 1.
- adsignātus,
a, um : part. passé de adsigno (assigno). - 1 -
assigné, distribué. - 2 - confié,
remis à la garde de, livré. - 3 -
attaché
à (au fig.).
- adsignĭfĭcātĭo
(assignĭfĭcātĭo), ōnis, f. : explication
ajoutée en
plus, expression surabondante. --- Carm. Fig.184.
- adsignĭfĭco,
(assignĭfĭco), āre,
āvi, ātum : -
tr.
- apporter
une
démonstration (indication), indiquer, montrer. --- Varr.
L. 6,
36, etc. ; R. 2, 11, 10.
- adsigno,
(assigno), āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- assigner,
attribuer
dans une répartition.
-
adsignare inferiorem ædium partem
alicui, Cic. Dom. 116 : destiner à qqn la partie
inférieure d'une maison.
- adsignare equos publicos, Cic. Rep. 2, 36
: affecter (attribuer) les chevaux officiels [= fournis par
l'Etat aux
chevaliers].
- adsignare aliquid alicui : attribuer qqch à qqn.
- colonis agros adsignare, Cic. Agr.
1, 17 : attribuer des terres aux
colons [populo, Cic. Agr. 2, 19 : au peuple].
- adsignare locum sepulchro, Cic.
Phil. 9, 17 : affecter un emplacement à
l'érection d'un tombeau.
-
apparitores a prætore adsignati, Cic. Verr. 3, 61 : huissiers
assignés par le préteur.
-
M. Fabio
legato adsignat equites, Liv. 4, 27, 9 : il
attribue au légat M. Fabius le commandement de la cavalerie.
- adsignare ordines, Cic. Pis. 88
: distribuer les grades de centurion.
- quibus
deportanda Romam regina Juno adsignata erat, Liv. 5, 22, 4
: [jeunes
gens] auxquels avait été confiée la
mission d'emporter à Rome la déesse reine, Junon.
- munus humanum adsignatum a deo,
Cic. Rep. 6, 15 : tâche assignée par Dieu
à l'homme.
2
- attribuer,
imputer,
mettre sur le compte de.
-
adsignare præceptum deo, Cic. Fin. 5, 44 : attribuer un
précepte à un dieu.
- adsignare
mortem Clodii
virtuti Milonis, Cic. Mil. 6 : attribuer la mort de Clodius au
courage
de Milon.
-
nec vero id homini quisquam, sed tempori adsignandum putavit,
Cic. R. Post. 27 : et tout le monde pensa qu'il fallait
imputer la
responsabilité du fait, non pas au personnage, mais aux
circonstances.
-
culpæ fortunam adsignare, Cic. Verr. 5, 131
[leçon de V] : imputer
à faute ce qui n'est que du
hasard.
-
gloriæ aliquid sibi adsignare, Gell. 11, 9, 2 : se
faire un
titre de gloire de qqch.
3
-
remettre, confier.
- adsignare aliquem alicui alicui rei : confier qqn à qqn
(à qqch).
- adsignare aliquem
custodibus, Just.
14, 4, 21 : remettre qqn aux gardes.
- adsignare juvenes
famæ, Plin. Ep. 6, 23, 2 : confier des jeunes gens
à
la renommée. --- Sen.
Ep. 110.
4 - rare
apposer un
cachet sur, sceller.
- Pers. 5, 81 ; Jul. Dig. 30, 92.
- adsĭlĭo,
(assĭlĭo), ire, sĭlŭi
[ad + salio] :
- intr. - sauter contre (sur, auprès),
s'élancer vers,
bondir; assaillir.
- du
supin adsultum,
qui ne se rencontre pas, proviennent adsultim,
adsultus.
- Phædr.
4, 2, 14 ; Col. 8, 3, 5, etc.; Curt. 9, 7, 21.
- adsilire
moenibus, Ov. M. 11, 526 : s'élancer sur les remparts.
- in
ferrum assilire, Sil. 10, 2 : se jeter sur le fer.
- tam
improvisi adsiluere, ut... Tac. H. 4, 77 : ils se
jetèrent en avant dans une attaque si brusque que...
- hostes ex
occasionibus adsilientes,
Sen. Tranq. 1, 1 : ennemis qui nous assaillent quand ils en
ont l'occasion.
- adsiliunt fluctus,
Ov F. 3, 591
: les îlots se soulèvent à
l'encontre.
- (navis) fert
adsilientia
æquora,
Ov. Tr. 1, 10, 7 : (le navire) supporte les flots qui l'assaillent.
- fig.
non adsiliendum statim est ad genus illud orationis, Cic. de Or. 2, 53,
213 : il ne faut pas passer brusquement à un autre genre de style. ---
cf. Sen. Contr. 5 praef.
- tr.
- (insulæ)
quas adsilit Ægon, Stat. Th. 5, 56 : (les îles) que
bat de
ses flots
la mer Egée.
- adsĭmĭlātĭo
(assĭmĭlātĭ), ōnis, f. : voir adsimulatio. --- Plin. 11,
262.
- adsĭmĭlātus
(assĭmĭlātus), a, um : part.
de adsimilo.
- adsĭmĭlis
(assĭmĭlis), e : dont la
ressemblance s'approche de, à
peu près semblable à.
- avec gén. Plaut.
Merc. 957 ;
Lucr. 4, 310; Ov. Tr. 1, 6, 27
- avec dat.
Cic. Nat. 2, 136; Virg. En. 6, 603; Ov. P. 2, 2,
85.
- hoc
adsimile est quasi de fluvio qui aquam derivat sibi, Plaut. Truc. 563 :
c'est tout comme celui qui détourne l'eau d'une
rivière
pour son compte.
- adsĭmĭlĭtĕr
(assĭmĭlĭtĕr) : pareillement,
semblablement.
- adsimiliter
mi hodie optigit, Plaut. Bacch. 951 : il m'en
est arrivé tout autant
aujourd'hui.
- adsĭmĭlo
(assĭmĭlo), āre : voir adsimulo. --- Plaut. Bac. 962;
Ov. M. 5, 6; Plin. 3,
43; Quint. 10, 2. 12; Tac. An. 11, 11; 16, 17; Suet. Tib. 57.
- adsĭmŭlantĕr
(assĭmŭlantĕr) : de la même
façon. --- Nigid. d. Non. 40,
25.
- adsĭmŭlātīcĭus
(assĭmŭlātīcĭus), a, um
: simulé, à quoi l'on
n'a pas droit. --- Cod. Th. 6, 22, 8.
- adsĭmŭlātĭo
(assĭmŭlātĭo), ōnis, f. :
1
- reproduction
simulée, feinte, simulation. --- Front.
Strat. 2, 7, 13; Don.
And. 45; [t. de rhét.] Her. 4, 50.
2
- action de rendre
semblable, ressemblance. --- Plin. 11, 262.
3
- comparaison.
- adsimulatio
dolosa,
Dig.
2, 18, 19, § 24 : comparaison
trompeuse. --- Cod. Th. 16, 2, § 18.
- prohibuerat
ostentare vanus
adsimulatione, Tac.
An. 15, 49 : il avait défendu [à Lucain]
de
montrer [ses vers], ayant la vanité de se comparer
à lui.
- adsĭmŭlātīvus
(assĭmŭlātīvus), a, um : relatif
à la comparaison, de
comparaison. --- Virg. Gram. Epist. 6, p. 171,
H.
- adsĭmŭlātŏr
(assĭmŭlātŏr), ōris, m. : simulateur,
hypocrite. --- Don. And. 175.
- adsĭmŭlātus
(assĭmŭlātus), a, um : feint,
simulé.
- virtus adsimulata,
Cic.
Cæl. 14
: vertu
feinte.
- alia vera, alia
adsimulata, Liv.
26, 19, 9 : traits les uns
vrais, les autres inventés.
- in illis vera, in
his
adsimulata materia est, Quint. 10, 2, 12 : dans
ceux-là [discours]
les sujets sont réels, dans celles-ci
[déclamations] ils sont fictifs.
- litteræ
lituræque omnes adsimulatæ et
expressæ, Cic. Verr. 2, 189 :
tout, lettres et ratures, reproduit, rendu exactement.
- adsĭmŭlo
(assĭmŭlo), āvi, ātum, āre : - tr. -
1
- reproduire,
simuler,
feindre.
- Plaut. Pœn. 1106,
etc..
- Amphitruonem memet
esse
adsimulabo, Plaut. Amp. 874 : je feindrai d'être
moi-même Amphitryon. --- cf. 999 ; Cap.
224, etc.
- adsimulabo
quasi nunc exeam, Ter. Eun. 461 : je ferai semblant de sortir
à
l'instant. --- cf. Plaut. Ep. 196 ; Mil. 1176 ; Amp.
115.
- venenum, quo
paulatim inrepente fortuitus morbus adsimularetur, Tac. An. 4, 8
: un
poison tel que, se glissant insensiblement, il fît croire
à une maladie soudaine.
- furere
adsimulavit, Pac. ap. Cic. Off. 3, 26, 98 : il fit semblant
d'être fou.
- quid
mihi meliust, quam ego med adsimulem insanire, Plaut. Men. 5,
2, 79 : que
puis-je faire de mieux sinon de faire semblant d'être fou?
- adsimulato
quasi hominem quæsiveris, Plaut. Ep.
2, 2, 11 : fais
comme si tu avais
cherché
ton homme.
- assimulavit
anum, Ov. M. 14, 656 : il se déguisa en vieille femme.
- cf. Tac. An. 4, 59;
6, 25.
2
- rendre
semblable,
reproduire par l'imitation.
- ecquid adsimulo
similiter ? Plaut.
Men. 146 : y a-t-il là de la ressemblance ?
-
litteræ
adsimulatæ Cic. Verr. 2, 189 : lettres reproduites
(fac-similé d'écriture).
- assimulata
castrorum
consuetudine, Nep. Eum. 9, 1 : en imitant les usages de la vie des camps
- in speciem humani
oris deos
adsimulare. Tac. G. 9 : représenter les dieux sous
une forme humaine.
- montibus
adsimulata nubila, Lucr. 6, 189 : nuages en forme de montagnes.
- fabulosa
et externis miraculis adsimulata, Tac. An. 11, 11
: récits
fabuleux et forgés en imitation des prodiges de
l'étranger.
3
- comparer,
assimiler.
- Cic. Inv. 1, 42;
Ov. M. 5, 6; Tr.
1, 6, 28.
- formam totius
Britanniæ oblongæ scutulæ vel bipenni
adsimulavere, Tac. Agr. 10 : ils ont comparé
(assimilé) la configuration d'ensemble de la Bretagne
à un plat oblong ou à une hache à deux
tranchants.
- adsisdum
[adsis + dum] : viens donc. ---
Plaut.
- adsisto
(assisto), ĕre, adstĭtī : - intr. -
1 - se
placer auprès, s'arrêter auprès.
- adsistere ad
Achillis tumulum, Cic.
Arch. 24 : s'arrêter près du tombeau
d'Achille.
- adsistere contra
hostes in ponte,
Cic. Leg. 2, 10 : se placer sur le pont face à
l'ennemi.
- adsistere in
publico in conspectu
patris, Cæs. BG. 6, 18, 3 : se montrer en public devant leur
père.
- adsistere alicui loco : s'arrêter auprès d'un
lieu.
- adsistere tabernaculis,
Tac. An. 2,
13 : s'arrêter auprès des tentes.
- adsistere lecto,
Ov. F. 5, 457
: se dresser près du lit.
- adsistere consulum
tribunalibus,
Tac. An. 13, 4 : se présenter devant le tribunal
des consuls.
2 - s'arrêter
en se tenant droit, se tenir debout.
- jacere
talum, ut rectus adsistat, Cic. Fin. 3, 54 : jeter l'osselet
de manière qu'il tombe en se tenant droit.
- recto
adsistere trunco, Ov. M. 7, 640 : s'immobiliser sous la forme
d'un tronc qui s'élève tout droit.
3 - sans
mouv. se tenir (debout) près de.
- adsistere ad epulas
regis, Cic. Rep.
2, 37 : se tenir debout près de la table du roi
[pour servir]. --- cf. Quint. 8, 4, 28; Tac. H. 2,
80; 4, 46, etc.
- avec dat.
adsistere foribus,
Tac. An. 15, 31
: se tenir à la porte.
- honores
petituri adsistebant curiæ foribus, Plin. Ep. 8, 14, 5
: ceux
qui voulaient briguer les charges se tenaient aux portes de la curie.
- adsistens
simulacro Jovis, Suet.
Cal. 33
: debout près d'une statue de Jupiter.
3 - fig.
assister en justice [alicui,
qqn].
- adsistebam
Vareno, Plin. Ep. 7, 6, 3 : j'assistais Varénus. --- cf.
Tac. D. 39 ; Plin. Ep. 10, 81, 6.
- adsĭtus,
(assĭtus), a, um :
1 - assitus, a, um
: part. passé de adsero; placé à
côté. --- Apul.
Flor.
2; Aus. Mos. 335.
2 - assitus, a, um
: part. passé de adsero; semé, planté
auprès.
- adsŏcĭĕtās
(assŏcĭĕtās),
ātis, f. : association. --- Cod.
Th. 13, 5, 14, 2.
- adsŏcĭo,
(assŏcĭo), āre : - tr. - réunir,
attacher,
joindre,
associer, assujettir.
- associare
passus alicui, Stat. Th. 3, 454 : marcher avec qqn.
- adsŏlĕo,
(assŏlĕo), ēre : être
habituel,
avoir
coutume (ce
verbe s'emploie uniquement à la 3 ème personne du
sing. ou du plur.).
- ponite
hic quæ adsolent (s.-ent. poni), Plaut Pers. 759 : placez
là les choses
accoutumées.
- cum
multa adsoleat veritas praebere vestigia sui, Liv. 40, 54 : comme
la vérité laisse ordinairement plus d'une trace d'elle-même. ---
cf. Ter. And. 481; Cic. Inv. 2, 122; Liv. 5, 52, 16; 9, 14, 3; 27,
26, 13; 34, 44.
- censuerunt
ludos magnos tanta pecunia, quanta adsoleret, faciendos, Liv. 34, 44, 2
: on décida de consacrer à la
célébration des grands jeux la somme
accoutumée [ adsoleret
peut être aussi impers., quanta
étant alors un ablatif ].
- impers.
ut adsolet : suivant l'usage. --- Cic. Leg. 2, 21; Læl. 7;
Phil. 2, 82; Liv. 1, 28, 2; 5, 16, 11 ; etc. ; Tac. H. 2, 6.
- adsŏlĭdo (assŏlĭdo), āre
: - tr. - consolider. ---
Mar-Vict. Phys. 18.
- adsŏlo,
(assŏlo),
āre : - tr. -
détruire de fond en comble. --- Tert. Nat.
1, 10 ; Apol. 15.
- adsŏnātio (assŏnātio), ōnis, f.
: accord de sons. --- Cass. Psalm. 1, 1 etc.
- adsŏno,
(assŏno), āre : - 1 -
intr. avec
dat. - répondre par un son à, retentir avec. - 2
- tr. - faire retentir,
faire entendre (des chants). ---- Apul. M. 11, 7.
- plangentibus
adsonat Echo, Ov. M. 3, 507 : *Echo répond (aux
Dryades) qui se
lamentent*
= Echo répète leurs lamentations.
- adsŏnus (assŏnus), a, um : qui
fait accord avec. --- Cass. Psalm. 135 praef. ; 54, 26.
- adspect-
: c. aspect-
- (adspectabilis,
adspectamen, adspectio, adspecto, adspectus).
- voir aspecabilis,
etc.
- adspicio : voir aspĭcĭo.
- adsterno,
(asterno), ĕre : - tr. - étendre auprès.
- (Lebaigue
P. 32)
- adsternuntur
sepulcro, Ov. M. 2, 343 : elles restent penchées sur le tombeau.
- adstĭpŭlātĭo
(astĭpŭlātĭo), ōnis, f. : - 1
- affirmation, témoignage. - 2
- conformité,
accord (du ton avec la pensée).
- adstĭpŭlātŏr
(astĭpŭlātŏr), ōris, m. : - 1
- celui qui s'engage avec (qqn), celui qui s'engage pour (qqn); garant,
répondant, caution, témoin. - 2
- approbateur,
partisan, défenseur.
- adstĭpŭlātus
(astĭpŭlātus), us, m. (seul. à l'abl.
adstipulatu
) : approbation, ratification, appui.
- adstĭpŭlo,
āre = adstipulor.
- adstĭpŭlor,
āri, ātus sum : - intr. avec dat. - 1
- s'engager avec qqn, s'engager pour qqn. - 2
- approuver, soutenir, donner son adhésion à,
faire cause commune avec
qqn.
- adstĭtī
(astĭtī) : parf. de adsto et de adsisto.
- adstĭtŭo
(astĭtŭo), ĕre, tŭi, tūtum [ad + statuo]
: - tr. - placer
auprès.
--- Plaut.
Cap. 846.
-
adstituere ad lectum,
Her.
3, 33 : placer près du lit.
- molæ adstituor, Apul.
M. 9, 11 : on m'attache à la meule.
- adstĭtūtus,
a, um : part. passé de adstituo.
- adstitutus
in genua, Plaut. : agenouillé auprès.
- adsto,
(asto), āre, adstĭtī (astĭtī) [ad + sto] :
- intr. -
- subj. parf., astasint
(astassint) = astiterint
P. Fest. 26, 3
--- supin astatum
ou astitum
d'après Prisc. 9, 38; part. futur astiturus
Æm. Porcina
d. Prisc. 9, 38.
1
- se
tenir debout
auprès, s'arrêter auprès.
- asta atque
audi, Plaut. Cist. 597 : arrête-toi là et
écoute.
- quis est quem
astantem video ante
ostium ? Plaut. Bac.
451 : qui est-ce que je vois là debout devant la
porte ?
- ut
astat furcifer ! Plaut. Most. 1172 : quelle attitude il a, le
pendard !
- adstante ipso, Cæs.
BC.
2, 20, 4 [Cic.
Har. 12] : en
sa présence.
- omnes qui
adstabant, Tac. An. 4, 56
: tous ceux
qui étaient présents.
- adstare
in conspectu alicujus, Cic.
Cat. 4, 2 :
se tenir en
présence de qqn.
- cur,
obsecro, ergo ante ostium adstas ? Plaut. Truc. 175 : pourquoi donc, je
te prie,
restes-tu
à la porte ?
- avec
dat. nano astante mensæ
inter
copreas, Suet. Tib. 61 : un
nain se
tenant près de la table au milieu des bouffons.
- qui campis adstiterant, in silvam ruebant, Tac. An. 2, 17 :
ceux qui avaient occupé la plaine couraient vers la forêt. ---
cf. Tac.
An. 12,
36;
Mart. 8, 56,
13;
Vulg.
Psa. 5, 5; ib.
Act. 27, 23.
- cubiculo pauci
adstabant,
Tac. An. 14, 8 : il n'y avait que peu de monde près
de
l'appartement.
- portis adstare,
Virg. En. 12, 133
: se tenir
près des portes.
- mane astabo
tibi, Vulg. Ps. 5, 5 : le matin je me tourne vers toi.
- ego vix adsto præ formidine, Plaut. Capt. 636 : moi,
je
peux
à peine me tenir sur mes jambes, tant j'ai
peur.
2
- se
dresser.
- squamis
adstantibus, Virg. G. 3, 545 : [l'hydre] avec ses
écailles qui
se dressent.
- mediis in moenibus
adstans (equus),
Virg. En. 2,
328 : [le cheval de Troie] se dressant au milieu des remparts.
- ante
oculos adstare, Virg. En. 3, 150 : se dresser sous les yeux.
- fig. astante
ope barbarica, Enn. Tr. 83 [Cic. Tusc. 1,
85] : quand se dressait la puissance des barbares.
- certa finis
vitæ mortalibus adstat, Lucr. 3, 1078 : un terme
assuré de la vie se dresse devant les mortels.
3
- se
tenir aux
côtés de qqn, l'assister. --- Plaut. Amp. 993 ; Cas.
567.
- adstrangŭlo (astrangŭlo),
āre : - tr. - étrangler. --- Min.-Fel.
30, 2.
- adstrātus,
a, um : part. de adsterno.
- adstrĕpo
(astrĕpo), ĕre, pŭi, pĭtum : - intr. -
1
- frémir à (en
réponse à, en écho à). --- Sen.
Phædr. 1026.
2
- répondre par des
manifestations bruyantes. --- Tac.
An. 1, 18.
- volgus clamore et
vocibus
adstrepebat, Tac. H. 2, 90 : la
foule manifestait bruyamment par des cris et des acclamations.
- adstrepere alicui,
Tac. An. 11, 17; 12, 34 : manifester bruyamment son
approbation
à qqn.
- eadem
adstrepere, Tac. H.
4, 49 : faire entendre les
mêmes cris (faire écho aux cris de qqn).
- si
contio vocetur, illic quoque quæ pauci incipiant reliquos
adstrepere,
Tac. An. 2, 12 : une assemblée serait-elle
appelée? Là aussi, (pensait
César), les autres répéteraient ce que
quelques-uns avaient commencé
à dire.
- adstrepebat
huic alacre vulgus, Tac. An. 12, 17 : la foule lui manifestait
bruyamment
son enthousiasme.
- precibus
surdas aures adstrepere, Plin. Pan. 26, 2 : murmurer aux oreilles des
prières
inutiles.
- adstrictē
(astrictē), adv. [adstrictus] : - 1
- d'une
manière serrée, étroitement. --- Cic. de Or. 3, 184. - 2
- d'une
manière serrée, avec concision,
brièvement.
- astrictius.
--- Sen. Ep. 8, 10; Plin. Ep. 1,
20, 20 ; 3, 18, 10; Quint. 10, 1, 106.
- adstrictĭo
(astrictĭo), ōnis, f. : vertu astringente.
--- Plin.
27, 83.
- adstrictōrĭus
(astrictōrĭus), a, um : astringent,
qui resserre.
--- Plin.
24, 115.
- adstrictus,
(astrictus), a, um : part. passé de
adstringo.
- adj.
1
- serré.
- non adstricto
socco, Hor. Ep. 2, 1, 174 : avec un brodequin mal
ajusté au
pied (flottant).
- corpora adstricta,
Quint. 8, pr. 19
: corps sveltes.
- adstrictas aquas,
Ov. P. 3, 3, 26
: eaux congelées.
- gustu adstricto,
Plin. 27, 121
: d'un goût astringent.
- alvus adstrictior,
Cels. 1, 3,
ventre constipé.
2
- fig.
serré,
regardant.
-
Prop. 3, 17, 18; Sen. Brev. 3, 1 [opp. à profusus].
3
- enchaîné,
maintenu strictement par une règle.
- numerus adstrictus,
Cic.
de Or. 3, 175 : un rythme assujetti par des lois rigoureuses.
- poeta,
numeris adstrictior, Cic. de Or. 1, 70 : le poète,
plus
contraint par le rythme. --- cf. Or. 67.
- Stoicorum
astrictior est oratio
et contractior, Cic. Br. 120 : la parole des
Stoïciens est plus
assujettie [par les règles du syllogisme] et plus
ramassée.
- adstrīdens
(astrīdens) : part. prés. de l'inus. adstrido,
qui siffle
contre. --- Stat. Th. 11, 494.
- adstringo,
(astringo), ĕre, strinxi, strictum : -
tr. -
1
- attacher
étroitement à.
- ad statuam aliquem
adstringere,
Cic. Verr. 4,
90 : attacher qqn étroitement à une
statue.
- vinctus,
adstrictus, Cic. Verr. 4,
92 : enchaîné,
garrotté.
2
- serrer,
resserrer.
- nihil alligati et
adstricti, Sen.
Ben. 1, 3, 5 : rien de noué
ni de serré [pas d'entrave ni de gêne].
- totum
opus bitumine adstringitur, Curt. 5, 1, 29 : tout l'ouvrage
est
lié par de l'asphalte.
- adstringere venas
(terræ) hiantes,
Virg.
G. 1, 91 : resserrer les veines béantes (trop
dilatées) de la terre.
- (alvus)
tum astringitur, tum
relaxatur, Cic. Nat. 2, 136 : (le ventre) tantôt se
contracte,
tantôt se dilate.
- adstrictæ fauces,
Tac.
An. 4, 70
: gorge serrée [par une corde].
- adstringere frontem,
Sen. Ep. 106, 5
: froncer le sourcil.
-
corpora vis frigoris ita adstringebat, ut... Curt. 7, 3, 13
: la violence du froid raidissait les corps au point que...
3
- retremper.
- Mart. 1, 49, 11.
- adstringi, Plin.
Ep. 5, 6, 25
: se retremper.
4
- resserrer,
constiper.
- Cels. 1, 3; 2, 1,
etc.; Plin. 20,
75, etc.
5
- fig.
lier,
enchaîner, obliger, astreindre.
- adstringere
totam Galliam sempiternis vinculis, Cic. Prov. 34
: enchaîner la Gaule entière par des
liens
indestructibles.
- lingua astricta
mercede, Cic. Pis
30 : langue
enchaînée par un salaire.
- (Jugurtha)
majoribus
adstrictus, Sall. J. 70, 2 : (Jugurtha) attaché
(absorbé) par des affaires plus importantes.
- adstringere
fidem, Cic. Off. 3, 111 [Ter. Eun. 102] : lier (engager) sa
parole.
- adstringere legibus,
Cic. Br. 40
: lier par des lois.
- uno munere ad
patientiam injuriarum omnium adstringor, Sen. Ben. 3, 12, 4
: un seul bon
office m'assujettit à supporter toutes les avanies.
- ad
temperantiam adstringi, Plin. Ep. 7, 1, 7 : s'assujettir
à la
tempérance.
- sacris
adstringi : être astreint aux sacrifices
(être tenu de les
accomplir). --- Cic.
Leg. 2, 48;
2, 49; 2, 53.
- se adstringere
scelere ou
adstringi scelere : se lier par un crime, se rendre coupable d'un
crime. --- Cic. Phil. 4, 9 ; Off.
3, 19; Sull. 82.
-
se adstringere furti, Plaut. Pœn. 737; Rud. 1260
: se rendre
coupable d'un vol.
5
- rhét.
lier; resserrer.
- adstringere (orationem,
verba)
numeris : lier
la prose, les mots au moyen du rythme. --- Cic.
Or. 187; de Or. 3, 173; Br. 274.
- adstringere argumenta,
Cic. Tusc. 3, 13
: resserrer une argumentation.
- hoc artius
adstringi ratio non
potest, Cic. Fat. 32 : il n'y a pas de
façon plus concise que celle-là de serrer le
raisonnement.
- adstructĭo
(astructĭo), ōnis, f. [adstruo] : - 1
- démonstration
logique,
raisonnement. --- Capel. 5,
473, etc. - 2
- composition
[musicale]. --- Capel.
9, 930.
- adstructŏr (astructŏr),
ōris, m. : qui sait faire des constructions logiques,
dialecticien. --- Fort. Mart. 2, 404.
- adstructus (astructus),
a, um : part. passé de
adstruo.
- adstrŭo
(astrŭo), ĕre, struxi, structum : - tr. -
1
- bâtir
à côté (contre).
- cum veteri
adstruitur
recens ædificium, Col. 1, 5, 10 : quand à
côté d'un bâtiment ancien on en
construit un nouveau.
- gradibus
adstructis, Liv. 42, 15,
16 : ayant
adossé des degrés.
- hanc insuper
contignationem,
quantum tectum plutei passum est, latericulo adstruxerunt,
Cæs.
BC. 2, 9, 2 : au-dessus de ce plancher ils
continuèrent
à bâtir avec des briques autant que le permit la
plate-forme qui les couvrait.
2
- fig.
ajouter, donner en plus.
- adstruere rem
rei : ajouter une chose à une autre.
- jam
molire animum, qui duret, et adstrue formæ, Ov. A. A. 119 : forme-toi maintenant
un esprit à l'épreuve du temps et ainsi
améliore ta beauté.
- cf. Sen.
Contr. 1, 1, 13; Vell. 2,
55, 2; Plin.
9, 119; 3, 2, 5;
Plin.
Ep. 3, 2, 5;
4,
17, 7;
Plin. Pan. 74, 2;
46,
8.
- adstruit
auditis ... pavor,
Sil.
4, 8 : la peur exagère tous les bruits.
- adstruere rem alicui : donner en plus
qqch à qqn.
- triumphalibus
ornamentis
prædito
quid aliud adstruere fortuna
poterat ? Tac. Agr. 44 : à un homme pourvu des
ornements du
triomphe que pouvait donner de plus la fortune ?
- alicui
nobilitatem ac decus adstruere,
Tac.
H. 1, 78 : donner à qqn plus de noblesse et de lustre.
3
- pourvoir, munir, préparer.
- adstruere
aliquem falsis criminibus, Curt. 10, 1, 27 : munir qqn de fausses accusations
[suborner
un faux témoin].
4
- décad.
prouver, garantir qqch [par des arguments, des
témoignages,
etc.]
- Macr. Sat, 1, 18,
7; Scip. 2, 7,
13, etc.; Capel. 2, 113, etc.
- adstruere + prop.
inf. : prouver que...
--- Macr.
Scip. 1, 20, 10, etc.
- adstŭpĕo,
ēre : - intr. - s'étonner à la vue de
(qqch, alicui rei).
- alicui
rei adstupere, Sen. Tranq. 8, 5 : rester bouche bée devant
qqch.
- adstupet
ipse sibi, Ov. M. 3, 418 : il reste en extase devant lui-même.
- cui
fida manus proceresque socerque astupet oranti,
Stat. Th. 3, 406 : devant lui qui parle, ses amis fidèles,
les
nobles et son beau-père sont immobiles
d'étonnement.
- adsubrĭgo,
ĕre : - tr. - [se] soulever. --- *Plin. 9,
88.
- adsuctus,
a, um : part. passé de adsugo.
- adsūdasco,
ĕre : - intr. - entrer en sueur. --- Plaut.
Cas. 361.
- adsūdesco,
ĕre : - intr. - commencer
à suer,
s'échauffer. --- Varr. L. 5, 109.
- adsūdo,
āre : - intr. - entrer
en sueur. --- Claud.
Carm. 24, 364.
- adsue-
: c. assue-
- (assuefacio, assuefactus, assuesco, assuetudo,
assuetus).
- voir assuefacio, etc.
- adsūgo
(assūgo), ĕre, suctum : - tr. - attirer en suçant. ---
Lucr. 4, 1194.
- adsultātĭo,
ōnis, f. : action de sauter sur. --- Dion.
Exig. Greg. Creat. 19.
- adsultim,
adv. [adsilio] : en sautant, par
sauts. --- Plin. 11, 79.
- adsulto,
(assulto), āre, āvi, ātum [ad + salto] :
- intr. - 1
- sauter
vers, sauter contre, bondir sur. - 2
- insulter, mener
une attaque armée, attaquer, assaillir.
- feminæ
adsultabant, ut Bacchæ, Tac. An. 1l, 31 : les femmes
bondissaient
comme
des Bacchantes.
- sic
irritus ingenti scopulo fluctus assultat, Sen. Ir. 3, 25, 3 : ainsi le
flot bondit en vain contra la masse énorme d’un
rocher.
- adsultare
tergis pugnantium, Tac. Agr. 26 : fondre sur le dos des combattants.
- sed
eo quoque inrupere ferentarius gravisque miles, illi telis adsultantes,
hi conferto gradu, Tac. An. 12, 35 : mais de ce
côté aussi se
précipitèrent
les soldats de l’infanterie légère et
de l’infanterie lourde, les
premiers assaillant à coups de traits, les seconds marchant
en rangs
serrés.
- tertiā ferme vigiliā adsultatum est castris, Tac. An. 2, 13 :
vers la troisième veille, il y eut une démonstration [des ennemis]
contre le camp.
- tr.
[très rare] hostes latera et
frontem modice
adsultantes,
Tac. An.
1, 51 : les ennemis assaillant légèrement les
flancs et le front. --- cf.
Stat. Th. 11, 244.
- adsultŭs
(assultŭs), ūs, m. : bond, saut; attaque
impétueuse, assaut.
- variis
adsultibus urgere, Virg. En. 5, 442 : presser d'assauts divers.
- adsultibus
uti, Tac. An. 2, 21 : s'élancer par bonds.
- adsum
(assum), ădesse, adfŭi (affŭi) : - intr. -
- (Lebaigue
P. 32 et P.
33)
- subj. prés. arch. adsiet,
Plaut. As. 415, etc. ; adsient,
Ter. Phorm.
313; imparf. adesent = adessent, Bacch.
CIL 1, 196, 6. - fut. adessint
= aderunt, CIL 1, 198,
63; parf. arfuerunt = adfuerunt, CIL 1,196, 2 ;
inf. parf. arfuisse = adfuisse, CIL 1, 196,
21.
1 - être
auprès de,
être présent, être
là, se présenter.
- adsum
præsens præsenti tibi, Plaut. Ps. 5, 1, 27 : me
voici devant toi en
personne.
- adest vera
narraturus, si... : il est là, disposé à raconter la vérité, si... ; il
est là et raconterait la vérité, si...
- virtus sola, si adsit, vitam efficiat beatam, Cic. Fin. 5, 78 : la
vertu, par elle seule, peut par sa présence réaliser la vie heureuse. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 416; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ad
diem adesse, Cic. Verr. 2, 99 : être présent au
jour fixé.
- ad
tempus adesse, Cic. Att. 5, 15, 3 : être présent
au moment voulu.
- aderat judicio
dies, Liv. 3, 12 : le jour du jugement était arrivé. --- Ov. M. 9,
674; 3, 519; 9, 285; 12, 150.
- adest
a milite, Plaut. Ps. 924 : il est là venant de la part du
militaire.
- dona
adsunt tibi a Phædria, Ter. Eun. 465 : il y a là
pour toi des présents
de la part de Phædria.
- aderant
unguenta, coronæ, Cic. Tusc. 5, 62 : il y avait là
parfums,
couronnes.
- isto
bono utare, dum adsit, Cic. CM 33 : usons de cet avantage tant qu'il
est
présent (tant que nous l'avons).
- his
erat rebus effectum, ut Pompeianorum impetum, cum adesset usus,
sustinere
auderent, Cæs. BC. 3, 84, 4 : le résultat en
était qu'ils osaient
soutenir,
quand le besoin se présentait, le choc des
Pompéiens.
- Cimmeriis
ignes tamen aderant, Cic. Att. 2, 61 : les Cimmériens
avaient tout de
même le feu à leur disposition.
- alicui
virtus adest, Cic. Ac. 1, 38 : qqn possède la vertu.
- Domitiano
aderat animus, Tac. H. 3, 59 : Domitien avait de l'énergie.
- vim
affore verbo crediderat, Virg. En. 10, 547 : il avait cru que l'effet
accompagnerait
les paroles.
- moritur in Gallia
Quinctius, cum adesset Nævius, et moritur repentino, Cic. Quinct. 4 :
Quintius meurt dans la Gaule, Névius étant sur les lieux, et il meurt
subitement.
- en
Pallas adest, Ov. : voici,
voici Pallas.
- audes mihi prædicare
id, domi te esse nunc, qui heic ades ? Plaut. Am. 561 : tu oses
m'affirmer que maintenant tu es à la maison quand tu es ici ? ---
syntaxe latine Ernout et Thomas n° 337; éd. Klincksieck
2 - arriver, venir,
approcher, apparaître.
- cum
hostes adessent, pro se quisque in urbem ex agris demigrant, Liv. 2, 10
: comme les ennemis approchaient, chacun pour son compte, ils
quittèrent
la campagne pour s'installer dans la ville.
- adesse
Romanos nuntatur, Cæs. BG. 4, 1 : il est annoncé (on annonce) que les
Romains arrivent. --- syntaxe latine Ernout et Thomas n° 328; éd.
Klincksieck
- mane
ad portam adesse, Cic. Div. 1 : venir le matin à la porte de
la ville.
- illis
robur ætatis adfuerat, Tac. An. 14, 63 : elles
étaient
parvenues à la
force de l'âge.
- nunc
adest occasio bene facta cumulare, Plaut. Cap. 423 : voici l'occasion
de
couronner tes bons offices.
- dolor
sæpe adest, Cic. Tusc. 5, 15 : la douleur est souvent
là.
- adsunt
Kalendæ Januariæ, Cic. Phil. 3, 2 : nous voici aux
calendes de
janvier.
- cum
sibi finem vitæ adesse intellegeret, Sall. J. 9, 4 : comme il
sentait
sa mort (présente) prochaine.
- finem
bello Punico adesse, Liv. 29, 14, 1 : [espoir] que la fin de la guerre
punique était imminente.
- aberat (ei) omnis dolor,
qui si adesset, nec molliter ferret et tamen medicis plus quam
philosophis uteretur, Cic. Fin. 2, 64 : il était entièrement exempt de
la douleur, que, du reste, si elle était advenue, il l'eût supportée
sans faiblesse, quoique plus disposé à consulter les médecins que les
philosophes. --- syntaxe latine Ernout et Thomas
n° 333; éd. Klincksieck
3 - se
présenter sur
ordre du magistrat,
comparaître en justice, assister comme témoin.
- Verres
adesse jubebat, Cic. Verr. 2, 26 : Verrès ordonnait de
comparaître.
- promissi
testis adesto dis juranda palus, Ov. M. 2 : que soit témoin
de ma
promesse
le marais par lequel jurent les dieux.
4 - assister qqn,
défendre qqch, soutenir,
favoriser, prendre part à, participer.
- adesse
alicui : assister qqn.
- adesse
amicis : assister ses amis.
- adesse
alicui rei, assister à qqch, y prendre part, y
coopérer.
- adesse
decreto scribendo, Cic. Flacc. 43 : prendre part à la
rédaction d'un
décret.
- scribendo
adfuerunt... Cic. Fam. 8, 8, 5 : assistèrent à la
rédaction... (noms
énumérés ensuite).
- amicos advocabo ad
hanc rem qui adsient, Ter. Ph. 313 : je ferai appel à des amis pour
m'assister dans cette affaire.
- adesse
pugnis, Cic. Phil. 2, 75 : prendre part à des combats.
- cf.
Sall. C. 59, 4, etc. ; Liv. 7, 26, 8, etc.
- adesse
rei agendæ, Liv. 29, 6, 9 : participer à
l'entreprise.
- adesse
ad rem divinam, Cato. Agr. 83 : participer à un sacrifice.
- adesse
ad suffragium, Liv. 45, 35, 8 : prendre part au vote.
- adesse
in pugna, Cic. de Or. 2, 272 : prendre part au combat.
- adesse
in aliqua re decernenda, Cic. Att. 1, 17, 8 : prendre part à
un décret.
- cf.
Cic. Rab. Post. 10; Att. 4, 16, 3.
5 - nota bene
- adesse animo (adesse animis) : - a
- être présent d'esprit, faire
attention. - b
- être présent de coeur, avoir du courage.
- testis non adfuit animo, cum.... Cic. Cæc. 30 : ce
témoin
avait
l'esprit
ailleurs, quand...
- adestote
omnes animis, qui adestis corporibus, Cic. Sull. 11, 33 : soyez tous
présents d'esprit, vous qui êtes présents de corps.
- ades animo et omitte timorem, Cic. Rep. 6, 10 : rassure-toi et bannis
ton effroi. --- cf. Mil. 4; Phil. 8, 30.
- adsūmentum
(assūmentum), i, n. [ad, suo] : morceau de
rapiéçage, de raccommodage. --- Vulg.
Marc. 2, 21.
- adsūmo
(assūmo), ĕre, sumpsi, sumptum
: - tr. -
1 - prendre
pour soi (avec
soi).
- legiones quas in
Italia assumpsit,
Cic. Att. 10, 12 a, 3 : les
légions qu'il a prises avec lui en Italie.
- adsumpto aliunde
uti bono, non proprio nec suo, Cic. de Or. 2, 39 : user d'un
bien pris
à autrui et qui ne vous appartient pas en propre.
- sacra
Cereris adsumpta de Græcia, Cic. Balb. 55 : le culte
de Cérès emprunté à la
Grèce.
- numquam committet,
ut id quod
alteri detraxerit sibi
adsumat, Cic. Off. 3, 23 : il n'y aura jamais de risque qu'il
prenne pour
lui ce qu'il aura enlevé à un autre.
- aliquem socium
adsumere, Liv. 35,
46, 5 : prendre qqn pour
allié.
- adsumpto comite
Epicyde, Liv. 26,
40, 11 : ayant pris
Epicyde comme compagnon.
- in societatem
consilii aliquem
adsumere, Liv. 2, 4, 2 : associer qqn à un projet
[complot].
- in societatem
armorum
adsumere, Liv. 2, 22, 3 : associer à une prise
d'armes =
amener qqn
à prendre les armes avec soi.
- Dominus
quidem Jesus postquam locutus est eis, assumptus est in cælum, et sedet
a dextris Dei, Vulg. Marc. 16, 9 : après leur avoir (ainsi) parlé, le
Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu.
2 - s'approprier,
se
réserver.
- (laudem) eamdem hic
sibi ex
Asiæ
nomine
adsumpsit, Cic. Mur. 31 : ce dernier a recueilli la
même
gloire
du mot Asie [par le surnom d'Asiaticus].
-
conservatoris sibi nomen
adsumpsit, Tac. An. 15, 71 : il se fit appeler sauveur.
- adsumere potentiam
sibi,
Cic. Br. 198 : s'attirer de la puissance.
- ut eorum
reprehensionem vos
vestræ
prudentiæ adsumere debeatis, Cic. Planc. 56 : de
telle sorte
que
vous devez, vous, prendre sur votre sagesse de corriger leurs dires.
- assumere
sibi aliquid : s’arroger qqch, prétendre
à qqch.
- mihi nihil adsumo,
in quo quispiam
repugnet, Cic. Sull. 84 : je ne
prétends à rien qui puisse m'être
contesté par quelqu'un.
- neque
mihi quicquam assumpsi, Cic. Fam. 1, 9, 17 : je ne me suis rien
arrogé.
- reliqua non
reprehendo, sed mihi ad
id quod sentio adsumo, Cic. Prov. 45 : le reste, je ne le
critique pas,
mais je le revendique pour appuyer mon opinion.
- quod est oratoris
proprium, si id mihi adsumo, Cic. Off. 1, 2 : ce qui est le
propre de
l'orateur, si je me le réserve.
3 - employer, avoir
recours
à.
- aliquantum noctis adsumere, Cic. Fam. 7, 23 : employer une partie de
la nuit.
- uxoris consilium adsumere, Tac. : avoir recours aux conseils de sa
femme.
4 - prendre
en plus,
joindre à ce qu'on avait.
- adsumere
aliam artem sibi, Cic. de Or. 1,
217 : s'adjoindre la connaissance d'un autre art.
- ad reliquos labores
etiam hanc molestiam adsumo, Cic. Planc. 3 : à
toutes les
autres peines que je prends, j'ajoute encore cette charge
[désagréable].
- adsumptis ad eum
exercitum, quem
habebat, auxiliis... Liv. 44, 30, 10 : après avoir
recruté pour renforcer l'armée qu'il avait des
auxiliaires...
- Butram
tibi adsumam,
Hor.
Ep. 1, 5, 28 : je t'adjoindrai Butra (comme convive).
5 - poser
la mineure d'un
syllogisme. --- Cic. Inv.
1, 63; Div. 2, 106, etc.
6 - [en
rhét.].
-
(verba) quæ assumpta sunt, Quint. 10, 1, 121 : mots
qui sont
pris métaphoriquement.
- adsumptĭo
(assumptĭo), ōnis, f. :
1 - action
de prendre (choisir,
emprunter). --- Cic.
Fin. 3, 18.
2 - t. droit
action de s'approprier, usurpation [originis, nominis,
d'origine, de
nom]. --- Ulp. Dig. 50, 1, 6 pr.; Cod. Th. 9, 35,
1.
3 - mineure (d'un syllogisme).
- erit prima intentio, secunda assumptio, tertia conexio, Quint. 5, 14,
6 : il y aura en premier lieu la majeure, en deuxième lieu
la mineure
et en troisième lieu la conclusion. --- Cic. Inv. 1, 64; Div. 2, 108, etc.
4 - l'Assomption
(de la sainte
Vierge). --- Eccl.
- Sanctæ Virginis Assumptio est singularis participatio Resurrectionis
Filii sui et anticipatio resurrectionis ceterorum christianorum :
l’Assomption de la Sainte Vierge est une participation singulière à la
Résurrection de son Fils et une anticipation de la résurrection des
autres chrétiens. --- Vat. Caté. 966.
- immaculata
Virgo, ab omni originalis culpæ labe præservata immunis, expleto
terrestris vitæ cursu, corpore et anima ad cælestem gloriam assumpta
est, ac tamquam universorum Regina a Domino exaltata, ut plenius
conformaretur Filio suo, Domino dominantium ac peccati mortisque
victori : la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de
la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut
élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur
comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme
à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort. --- Vat. Caté. 966.
- adsumptīvus
(asumptīvus), a, um [adsumo] : qui vient du dehors, tiré du
dehors,
extérieur.
- causa assumptiva, Cic. Inv. 2, 71 : cause qui se
défend par
des arguments tirés des circonstances extérieures. --- cf. Inv. 1, 15; 2, 60, etc.; Quint.
7, 4, 7.
- adsumptŏr
(assumptŏr),
ōris, m. : celui qui
s'approprie. --- Ambr.
Ep. 19, 23.
- adsumptrix
(assumptrix), īcis, f. : celle qui
s'approprie. --- Ps. Aug. Serm. 246, 1.
- adsumptus
:
1 - adsumptus (assumptus), a,
um : part. passé de adsumo.
2 - adsumptŭs (assumptŭs), ūs, m. : action de se
dégager de. --- Boēt. Porph. 1, p. 85.
- adsŭo,
(assŭo), ĕre, sŭi, sūtum : - tr. - coudre à.
- purpureus, late qui splendeat, unus et alter adsuitur pannus, Hor. P.
16 : on coud un ou deux lambeaux de pourpre qui brillent de loin
(lambeaux de pourpre = morceaux de poème).
- adsurgo
(assurgo),
ĕre, surrexi, surrectum : - intr. -
1 - se
lever [de la position couchée ou assise].
- assurgentes quidam
ex strage media
cruenti, Liv. 22, 51, 6 : certains se soulevant tout sanglants de la
jonchée de cadavres qui les environnaient.
- strato assurgere, Claud. : se lever de son lit.
- adsurgere ex morbo,
Liv. 3, 24, 4
: se relever d'une maladie.
- centena arbore
fluctus verberat
adsurgens, Virg. En. 10, 208 : se dressant [sur le banc des
rameurs] il frappe les flots chaque fois de cent avirons.
2 - se lever par
déférence, rendre honneur; au
fig. le céder à.
- adsurgere
alicui : se lever pour faire honneur à qqn. --- Cic.
Inv. 1, 48; Pis. 26.
- hæc sunt
honorabilia
decedi,
adsurgi, Cic. CM 63 : voici des choses honorables pour les
vieillards : on leur fait place, on se lève devant eux.
- firmissima vina,
Tmolius adsurgit
quibus, Virg. G. 2, 98 : vins corsés, devant
lesquels
s'incline le Tmolus [cru réputé].
- tantis nominibus
adsurgo, Sen. Ep.
64, 10 : je rends hommage à de si grands noms.
3 - fig.
se dresser, s'élever, croître, grandir.
- colles clementer
adsurgentes, Tac.
An. 13, 38 : des collines en pente douce.
- terra septem
adsurgit in ulnas,
Virg. G. 3, 355 : [avec la neige] la terre
s'élève jusqu'à
sept coudées [au-dessus de son niveau ordinaire].
- fremitu adsurgens,
Benace, marino,
Virg. G. 2, 160 : Bénacus, qui te
soulèves avec les
frémissements de la mer.
- adsurgunt iræ,
Virg. En.
12, 494
: sa colère se soulève.
- querellis haud justis adsurgere, Virg. En. 10, 95 : s'emporter en
plaintes peu fondées.
- raro adsurgit
Hesiodus, Quint. 10,
1, 52 : rarement Hésiode
s'élève (prend de l'essor).
- nec comoedia in
cothurnos adsurgit,
Quint. 10, 2, 22 : la comédie ne se hausse point
sur les
cothurnes [réservés à la
tragédie].
- adsurgere in
triumphum,
Vell. 2, 51, 3 : s'élever jusqu'au triomphe.
- tumores rursus adsurgunt, Cels. 2, 8 : les tumeurs à
nouveau enflent.
- adsuspīrans
(assuspīrans), antis + dat. : part.
présent de adsuspiro, inusité
: soupirant auprès
de ou soupirant
avec. --- Apul. M. 4, 27.
- adtegro,
āre : verser du vin
dans les sacrifices.
--- P.
Fest. 12.
- adtempĕrātē
: à point, à propos. --- Ter.
And. 916.
- adtempĕro,
(attempĕro), āre, ātum : - tr. - 1 - ajuster,
diriger (contre
qqn, alicui). - 2 - adapter. ---
lat. tardif.
- gladium
sibi adtemperare, Sen. Ep. 30, 8 : diriger soi-même
l'épée d'un autre
sur sa gorge.
- adtendo,
(attendo), ĕre, tendi, tentum : - tr. -
- parf. attetendit Apul. M. 2, 16.
1
- tr.
- tendre, tendre vers.
- attendere arcum,
Apul. M.
2 : bander son arc.
- aurem attendere, Acc. Tr. 281 : tendre
l'oreille.
- attendere manus cælo Apul. M. 11, 13,
tendre les
mains vers le ciel.
- au
passif
attendi : s'étendre vers.
- nemus
fluvio attenditur, Apul. M. 6, 11, 4 : le bois s'étend le
long du
fleuve. --- Apul.
M. 4, 6.
2
- tr.
et intr. - tendre (l'esprit) vers, être attentif,
écouter, regarder
attentivement, s'appliquer à, viser à.
- (animum, animos) attendere : tendre l'esprit, faire attention,
remarquer.
- animum adtendere : être attentif. --- Ter.
Eun. 44; Cic. Verr. 1, 28; Off. 3, 35 ; Liv. 10, 4, 9.
- ad aliquid attendere : être attentif à qqch,
faire attention à qqch. --- Cic.
Agr. 2, 38; Nep. Alc. 5, 2.
- aliquem attendere : prêter attention à qqn,
écouter qqn attentivement. ---
Cic. Verr. 1, 27 ; Sull.
33 ; Arch. 18, etc.
- stuporem hominis attendite, Cic. Phil. 2,
30 : remarquez la stupidité du personnage. --- cf.
Verr. 3, 196 ; Clu. 35, etc.
- versus
prima et media et extrema pars adtenditur, Cic. de Or. 3, 192
: dans le vers on remarque le début et le milieu et
la fin.
- absolt. adtendere
: être attentif,
prendre
garde, remarquer.
- diligenter attendite Cic. Verr. 5, 42
: prêtez-moi une attention scrupuleuse.
--- cf.
Com. 17 ; Verr. 3, 196, etc.
- de aliqua re attendere : porter son attention sur qqch. --- Cic.
Part. 84.
- attendere + prop. inf.
: faire bien attention que.
- attende bona
ejus possideri nullo
modo potuisse, Cic. Quinct. 60 : fais bien attention que ses
biens
ne pouvaient d'aucune façon être pris en
possession. --- cf.
Cic.
Verr. 3, 61; Cæc. 90, etc.
- attendere ut : s'occuper de.
- attendimus, ut
reficiantur, Plin.
Ep. 6, 30, 3 : nous nous occupons de faire faire les
réparations.
- attendere ne : prendre garde de. --- Vulg.
Matt. 6, 1; Eccli.
1, 38; 13, 10; 28,
30; Cels.
3, 16; 5, 27, 3, etc.
- qua (ultione) ne sit opus attende, Plin. Ep. 6,
22, 7 : mais prends garde de n'avoir pas besoin de cette
vengeance. --- cf. 10, 33, 3.
- avec
int. indir. cum adtendo, qua prudentia
sit Hortensius, Cic. Quinct. 63 : quand je
réfléchis à la prudence
ordinaire d'Hortensius. --- cf. de Or. 2, 153 ; Fin.
5, 8, etc.
- avec ab
+ abl. adtendite
a scribis qui volunt ambulare in stolis, Vulg. Luc. 20, 46 :
gardez-vous des scribes qui aiment à se promener en robes
longues.
- cf.
Vulg. Eccli. 11,
35;
17,
11; Matt.
7, 15; Luc.
12, 1. --- gr. προσέχειν
ἀπό τινος.
- non classique
alicui, alicui rei attendere : faire attention à qqn,
à qqch. --- Vitr.
4, 3, 3, etc. ;
Plin. 1, 8, 3; 7, 26, 2, etc.; Suet. Cal. 53, etc.
- avec animo
non classique - quid
istud sit, animo attendatis, Apul. Flor. 9 :
considérez ce qu'il en est. --- Pac.,
Trag. Rel. p.
79; Ter. Hec. prol. 20; Vulg. Eccli.
prol.; 16, 25.
- adtentātĭo
(attentātĭo), ōnis, f. : tentative, essai. --- Symm.
Ep. 6. 9; Cod. Th. 10, 3, 5.
- adtentātus
(attentātus),
a, um : part. passé de adtento. - 1 -
tenté, essayé. - 2 - attaqué par
force, attaqué par
corruption.
- adtentē,
(attentē), adv. : avec application, attentivement, avec attention.
- adtentius. --- Cic. Br. 306 ;
Fin. 5, 4, etc.
- adtentissime. --- Cic. Inv. 1,
23, etc.
- adtentĭo,
(attentĭo), ōnis, f. :
1
- tension
(de
l'esprit), attention,
application.
- attentio animi : attention. --- Cic. de
Or. 2, 150; cf. Quint. 4,
1, 34; 4, 1, 42.
2
- indication,
indice, preuve. --- cf. gr. ἔνδειξις.
- attentio recentis vulneris, C.-Aur. Chron. 2, 12, 146 : marque d'une
récente blessure.
- adtentīvē (attentīvē)
: c. attente. --- Alcim. Avit. Ep. 81, 22.
- adtentīvus (attentīvus),
a, um : attentif. --- lat. tardif.
- adtento
(attento, attempto), āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - entreprendre,
essayer, attaquer, tenter.
- pudicitiam attentare, Dig. 47, 10, 10 : attenter à la
pudeur.
- alicujus pudicitiam attentare,
Sen. Ir. 2, 28, 7 : attenter à la
pudeur de
qqn.
- attentare fidem auditoris, Cic. Or. 208 : tâcher de
surprendre la
bonne foi de l'auditeur.
- attentare annonam, Dig. 47, 11, 6 : chercher à faire
renchérir le
prix du blé.
- attentare arcum digitis,
Claud. Pros. 3, 217 : chercher à tendre un
arc.
- aliquem bello attemptare, Stat. Th. 4, 71 : tenter le sort des armes
contre qqn.
- sentiat, quos attentārit, Phædr. 5, 2, 7 : qu'il apprenne
à qui il
s'attaque.
- quæ ægritudo mentem attemptat tuam ? Pac. ap. Non.
: quelle tristesse
s'empare de ton cœur ?
- omnium
inimicos colloqui, attentare, Cic. Verr. 2, 135 : les
ennemis
de tous les habitants, il les abordait, il les sondait.
- suam classem adtemptatam sensit,
Cic. Quir. 17 : il se rendit compte qu'on avait
cherché à corrompre sa flotte.
- quia
vi attentantem (eum) acriter reppulerat, Tac. An. 13, 25
: parce qu'il avait repoussé vivement son
entreprise violente
2 - aborder,
atteindre (sans
hostilité).
- locos lætiores attentavit,
Tac. D. 22 : il [Cicéron] aborda (s'essaya
dans) des
développements plus brillants. --- cf.
Quint. 12, 8, 14.
- attentare vias volucrum,
Sil. 12, 27 : chercher à atteindre les
régions où
volent les oiseaux.
- adtentus
(attentus) :
1
- adtentus (attentus), a, um : part.
passé de adtendo
et adtineo.
- caput eodem
attentum,
Hyg. Astr. 3, 20
:
tête tournée du même
côté.
- adjt.
a
- attentif.
- in acerrima atque attentissima
cogitatione, Cic. de Or. 3, 5, 17 : dans une très
sérieuse et
très profonde méditation.
- attentus ad aliquid : attentif à qqch
ou attaché à
qqch.
- attentiores
sumus ad rem omnes, quam sat est, Ter.
Ad. 834 : nous sommes attachés à l'argent plus
qu'il ne conviendrait. --- Cic.
Off. 1, 131.
- attentus alicui rei, Hor. : attentif à qqch. --- Hor.
S. 2, 6, 82 ; Apul. M. 7, 15.
- attentus alicujus rei, Sen. : attentif à qqch. --- Sen.
Clem. 2, 5, 3; Aus. 278, 1.
- attentior judex
circa jus attentior,
Quint.
4, 5, 21 : juge dont l'attention
est davantage porté sur la question de droit.
b
- attentif, vigilant.
- se attentum præbere, Cic. : faire attention, donner son
attention.
- attentos animos tenere, Cic. : rendre son auditoire attentif.
c
- attentif
à son bien, économe, ménager,
regardant, intéressé.
- durus nimis attentusque videris esse
mihi, Hor. Ep. 1, 7, 91 : tu me sembles trop dur et trop regardant.
2
- adtentŭs
(attentŭs), ūs, m. : action
de porter le regard dans une direction, attention du regard. ---
C. Aur. Chron.
3, 1, 3.
- adtĕnŭātē
(attĕnŭātē),
adv. :
d'une manière mince ; fig.
avec un style simple. --- Cic. Br. 201.
- adtĕnŭātĭo
(attĕnŭātĭo),
ōnis, f. : - 1 - amoindrissement,
affaiblissement. --- Her. 2,
3. - 2 - simplicité
du
style. -- Her. 4,
16.
- facetissima verborum attenuatio, Auct. ad Her. 4, 11 :
simplicité de
style pleine de grâce.
- attenuatio litteræ, Auct. ad Her. : contraction d'une
lettre,
synérèse.
- adtĕnŭātus
(attĕnŭātus), a, um : part. passé de
adtenuo;
diminué, réduit.
- legio prœliis vehementer attenuata,
Cæs. BC. 3,
89 : légion fort réduite par les combats.
- diutino morbo viribus admodum adtenuatis, Liv.
39, 49 : ses forces sérieusement diminuées
à la suite d'une longue
maladie.
- adjt.
1 - affaibli, amoindri. --- Her. 4,
53.
2
- [style]
simple. --- Her. 4, 16, etc.
- multa adtenuata, Cic. Or. 108
: beaucoup de traits du style simple.
3
- [voix] qui va vers l'aigu,
dessus de la voix, voix de tête.
- Her. 3, 21 ; 3, 24.
- adtenuatior, Aug. Quant. anim.
22, 38 ; adtenuatissimus, Her. 4,
53; 3, 25.
- adtĕnŭo,
(attĕnŭo), āre, āvi, ātum : - tr. - 1 - amincir, diminuer,
atténuer, réduire, user, exténuer,
affaiblir. - 2 - rhét.
abaisser, amoindrir [par la parole]. --- Her.
3, 6, etc.
- dextras ostendunt adtenuari salutantūm tactu, * Lucr. 1, 317
:
(les statues nous montrent que) leur main droite est usée
par le baiser
des visiteurs.
- non
falx attenuat frondatorum arboris umbram, Catul. 64, 41 : la
faux des élagueurs n'émonde plus le feuillage des
arbres.
- lingua
felis attenuat cutem, Plin. 11, 172 : la langue du chat râpe
la peau.
- curas lyrā attenuare, Ov. Tr. 4, 1, 16 : atténuer les
soucis au son
de la lyre.
- attenuatus amore, Ov. M. 3, 489
: amaigri (consumé) par l'amour.
- id
bellum expectatione Pompei attenuatum est, Cic. Pomp. 30
: cette guerre décrut du seul fait qu'on attendait
la venue de
Pompée.
- sortes adtenuatæ erant,
Liv. 21,
62, 8 ; 22, 1, 11 : les sorts [baguettes] s'étaient
rapetissés.
- ejus
oratio nimia religione attenuata, Cic. Br. 283 : sa
parole
réduite à l'expression la plus simple par un
scrupule exagéré.
- adtermĭno
(attermĭno), āre : - tr. -
circonscrire, limiter. --- Arn. Nat. 3, 13.
- adtĕro,
(attĕro), ĕre, trīvi, trītum : - tr. -
- inf.
parf. atteruisse Tib.
1, 4, 48.
1
- frotter
contre.
- leniter
atterens caudam (Cerberus), Hor. O. 2, 19, 30
: (Cerbère)
frottant doucement sa queue [contre toi].
- nubes
adtritæ, Sen. Nat. 2, 22, 2 : frottement des nuages
les uns
contre les autres.
- asinus spinetis se scabendi causā atterens, Plin. 10 204 :
l'âne
qui se frotte contre les buissons pour se gratter.
2
- enlever
(user) par le frottement.
- adterere
surgentes herbas, Virg. G. 4, 12 : fouler (écraser)
sous ses
pieds l'herbe naissante.
- dentes
usu atteruntur, Plin. 7, 70 : les dents s'usent par l'usage.
- quot
manus atteruntur, ut
unus niteat articulus, Plin. 2, 63 : que de mains usées pour
faire
briller un seul doigt !
3 - fig.
user, affaiblir, écraser.
- Italiæ
opes maxime attriverat, Sall. J. 5, 4 : il avait
porté la plus
rude atteinte à la puissance de l'Italie.
- et
vincere inglorium et atteri sordidum arbitrabatur, Tac. Agr. 9
: il estimait qu'il n'y avait aucune gloire à
vaincre, mais de
la
honte à être écrasé.
- in
regione bello attrita, Tac. H. 3, 50 : dans une
région ruinée
par la guerre.
- famam atque pudorem atterere, Sall. C. 16, 2 : faire perdre la
réputation et le sentiment de l'honneur.
- adterrānĕa (atterrānĕa) fulmina, n. plur. :
foudres qui arrivent
de la terre.
--- Sen. Nat. 2, 49, 2.
- adtertĭārĭus (attertĭārĭus), a, um : qui contient
un tiers en plus de l'entier, qui contient un et un tiers. --- Vitr.
3, 1.
- adtertĭātus (attertĭātus), a, um : réduit au tiers
[par la
cuisson]. --- Plin. Val. 1, 29.
- adtĕrŭi
(attĕrŭi) : voir adtero.
- adtestātĭo
(attestātĭo), ōnis, f. : attestation,
témoignage. --- Macr. Scip. 2, 9.
- adtestātŏr
(attestātŏr), ōris, m.
: celui qui atteste. --- Aug. Serm. 288,
2.
- adtestātus
(attestātŏr), a, um : [part.
pris adjt au sens passif ] attesté,
prouvé.
- nihil
adtestatius, Ambr. Luc. 7, 188 : rien de plus
prouvé.
- adtestor,
(attestor), āri, ātus sum : - 1 -
prouver, attester, confirmer. - 2 -
prendre à témoin.
- part. attestatus avec
sens passif Paul.-Petric. 2, 177.
- hoc attestatur fabula, Phædr. 1, 10, 3 : c'est cela que
prouve la
fable. --- Varr.
d. Non.
367; Plin. præf. 10; Gell. 4, 12, 3, etc.
- attestari : confirmer
[un premier
présage].
- attestata
(fulmina), quæ prioribus consentiunt, Sen. Q. N. 2, 49 :
(éclairs) qui
confirment les premiers. ---
P. Fest. 12, 5.
- adtexo,
(attexo), ĕre, texŭi, textum : - tr. - 1 -
joindre en tissant. - 2 - ajuster,
ajouter
à,
attacher, lier étroitement.
- pinnæ
loricæque attexuntur Cæs. BG. 5, 40, 6
: on adapte [à la
palissade] des merlons et des parapets
- ita
barbarorum agris quasi adtexta quædam videtur ora esse
Græciæ, Cic.
Rep. 8, 9 : ainsi il semble qu'aux terres des barbares ait
été
pour ainsi dire tissé en bordure un littoral grec. --- cf. Tim. 41.
- adtextus,
a, um : part. passé de adtexo; ajouté en tissant,
entrelacé, attaché à.
- attexti capite crines, Apul. M. 11 : faux cheveux.
- adtigas,
at, atis : subj. prés. de adtigere, arch. pour adtingere
: toucher,
porter la main sur.
- Varr.
Men. 544; Diom. 1, 382, 14; attigas
Plaut. Bac. 445; Epid. 723, etc.; attigat
Pacuv. Tr. 228; attigeret
CIL 1, 198, 21.
- adtĭgŭus
(attĭgŭus), a, um : contigu, voisin. --- Apul. M. 4,
3, etc.
- adtillo
(attillo), āre : - tr. - chatouiller, flatter. --- Jul.-Val.
3, 26.
- adtĭnæ
(attĭnæ), ārum, f. : limites des champs faites d'un tas de
pierres. --- Sic.-Flac. Grom. p. 139, 1.
- adtinctus
(attinctus), a, um : part. de l'inus. adtinguo,
imprégné,
arrosé. --- Veg. Mul. 1, 11, 7.
- adtĭnĕo
(attĭnĕo), ēre, tĭnŭi , tentum [ad + teneo] :
- tr. -
1
- tenir.
- attinere aliquid : tenir qqch. --- Plaut.
Cap. 266; Men. 730.
- attinere custodiā, Tac. : tenir sous bonne garde.
2
- retenir.
- attinere aliquem
: retenir qqn. --- Plaut. Truc. 837, etc.; Tac. An.
1, 35; 12, 12, etc.
- oblitus
Arruntium, ne in Hispaniam pergeret, decumum jam annum attineri, Tac.
An. 6, 27 : oubliant que depuis dix ans il empêchait
Arruntius
de
se rendre en Espagne.
- dum
justitio ob amissum Augustum, post discordiis attinemur, Tac. An. 1, 50
: tandis que nous étions tenus dans l'inaction
d'abord par le
deuil public en l'honneur d'Auguste, ensuite par les discordes.
- me
vadatum amore vinctumque adtines, Plaut. Bac. 180 : tu me tiens
engagé
par amour, enchaîné.
- attineri domi studiis, Tac. : être retenu à la
maison par les études.
3 - garder, maintenir.
- ad
sua conservanda et alterius adtinenda, Cic. Inv. 2, 169 : pour
conserver ses propres avantages et garantir ceux d'autrui.
- ripam Danubii legiones
attinebant, Tac. An. 4, 5 : des légions gardaient
la rive du
Danube.
4 - tenir occupé, amuser, lanterner.
- attinere aliquem spe pacis, Sall.
J. 108 : amuser qqn par l'espoir de la paix.
- intr.
-
5 - aboutir jusqu'à,
s'étendre jusqu'à.
- Scythæ ad Tanaim
attinent,
Curt. 6, 2, 13 : les Scythes s'étendent jusqu'au
Tanaïs.
6 - concerner, regarder.
- negotium hoc ad me adtinet
aurarium, Plaut. Bac. 229 : cette question d'or me regarde.
--- cf.
Pers. 497, etc.; Ter. Ad. 436, etc.; Varr. L. 10, 64.
- (studium) quod ad agrum
colendum adtinet, Cic. Amer. 48 : (goût) qui a
rapport à la
culture des champs. --- cf. Fin. 4, 38; Q. 3, 9, 4 ;
Liv. 23, 48, 3 ; 26, 16, 1, etc.
7 - expressions
remarquables.
- nunc nihil ad me adtinet,
Cic. Verr. 1, 61 : pour le moment cela ne
m'intéresse pas.
- ea re non venit, quia nihil attinuit, Cic.
Att. 12, 18 a : il n’est pas venu, par la raison que c’était inutile.
- quod attinet ad aliquem,
ad aliquid : quant à ce qui concerne qqn, qqch. --- Plaut.
Epid. 130, etc.; Cic. Off. 3, 32, etc.
- quod ad me attinet, Cic. : pour ce qui me concerne, quant
à moi.
- quantum ad Carthaginienses
duces attinet, Liv. 28, 43, 17 : pour tout ce qui concerne les
généraux carthaginois. --- cf.
Sen. Contr. 7, 1, 1 ;
10, 5,16.
- quid adtinet dicere ? Cic.
Læl. 39 : à quoi bon dire ?
- quid adtinet plura dicere ? Hor. : qu'est-il besoin d'en dire
davantage ?
- quid attinuit te jubere
...
Cic. Verr. 5, 169 : à quoi bon cet ordre que tu
donnais ...
- medicum adhibere nihil
attinet, Cic. Fat. 29 : il n'est pas besoin de recourir au
médecin.
- neque quemquam adtinebat
id recusare quod ... Cic. Quinct. 60 : et il n'appartenait
à
personne de repousser une chose que ...
- judicium de ea re fieri
nihil attinet, Cic. Inv. 2, 84 : il n'importe pas qu'on porte
là-dessus un jugement.
- nec eosdem nominari
attinebat, Liv. 23, 3, 13 : ce n'était pas la peine
(il ne
servait à rien) de prononcer les mêmes noms.
- adtingo
(attingo), ĕre, tĭgi, tactum [ad + tango] : - tr. -
- fut. arch. attinge
= attingam
Cato, frag. 18 (P. Fest. 26, 13).
1 - toucher à, toucher.
- attingere aliquem digito, Plaut.
Pers. 793 : toucher qqn du doigt. --- cf.
Ter. Eun. 740; Cic. Cæl. 28.
- priusquam murum aries
attigisset, Cæs. BG. 2, 32, 1 : avant que le
bélier eût
commencé à battre les murs.
- attingere arma,
Liv. 3, 19, 8 : prendre les armes.
- attingere genua,
dextram Liv. 30, 12, 13 : toucher les genoux, la main droite
de qqn [en suppliant].
- has tabulas non adtigit,
Cic. Verr. 4, 122 : il ne toucha pas à ces tableaux
[pour les
prendre].
- quorum nihil adtingere
ausi sunt, Cic. Verr. 4, 112 : sur aucune de ces statues ils
n'osèrent porter la main.
- attingere aliquem,
Cic. Pis. 75 : toucher à qqn (s'attaquer
à qqn).
- quem comœdia non
adtigit ?
Cic. Rep. 4, 11 : quel est celui que la comédie a
épargné ?
- si Vestinus adtingeretur,
Liv. 8, 29, 4 : si l'on touchait aux Vestins (si on les
attaquait).
- Sulla, quem primum hostes
adtigerant, Sall. J. 101, 4 : Sylla, le premier
abordé par
l'ennemi.
- nullos adtingere cibos,
Tac. An. 4, 54 : ne toucher à aucun mets.
2 - toucher, atteindre.
- sapientem timor non
adtingit, Cic. Tusc. 5, 17 : la crainte n'atteint pas le sage.
- me
alia causa delectat, quæ te non adtingit, Cic. Leg. 2, 3
: une
autre raison me fait plaisir qui ne te touche pas (qui n'a pas d'effet
sur toi).
- pugno
malam si tibi percussero, mox cum Sauream imitabor, caveto ne
suscenseas --- hercle vero tu
cavebis ne me attingas, si sapis, Plaut. Asin. 371 : si je te donne un
coup de poing sur la figure, tout à l'heure, quand je jouerai le rôle
de Sauréa, tâche de ne pas te fâcher ! --- par Hercule, c'est toi qui
tâcheras de ne pas me toucher, si tu es sage. --- trad. Pierre Grimal; éd.
Gallimard; cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 449; éd. Peeters
Louvain-la-Neuve 1994.
3 - toucher à, confiner à.
- (Gallia) attingit flumen
Rhenum, Cæs. BG. 1, 1, 5 : (la Gaule) touche au
Rhin. ---
cf. 2, 15, 3 ; 6, 25, 3.
4 - atteindre, aborder (arriver dans,
à).
- attingere Asiam,
Cic. Q. 1, 1, 24 : atteindre l'Asie.
- attingere forum, Cic. Mur.
21 : mettre les pieds au forum.
- cum
per ætatem nondum hujus auctoritatem loci attingere auderem,
Cic. Pomp.
1 : comme en raison de mon âge je n'osais pas encore
aborder
la
majesté de ce lieu [la tribune].
- attingere verum,
Cic. Ac. 2, 36 : atteindre le vrai.
- istam
intellegentiam terræ ne suspicione quidem possum attingere,
Cic. Nat.
3, 64 : cette intelligence que vous mettez dans la terre, je
ne
puis même pas arriver à la soupçonner.
5 - fig. se
mettre
à, toucher
à.
- attingere Græcas
litteras, Cic. de Or. 1, 82 : se mettre aux lettres grecques.
- egomet,
qui sero ac leviter Græcas litteras attigissem, tamen ... complures tum
ibi (Athenis) dies ... commoratus,
Cic. de Or. 1, 82 : moi qui (pourtant) n'avais abordé les lettres
grecques que tard et d'une manière superficielle, j'ai cependant
séjourné là (à Athènes) plusieurs
jours. --- syntaxe latine Ernout et Thomas n° 337; éd. Klincksieck
- ne
primoribus quidem labris aliquid attingere, Cic. de Or. 1, 87
: ne
pas même toucher à (effleurer) qqch du bout des
lèvres.
- attingere causam, Cic.
Mur. 3 : prendre une cause en mains.
- attingere pœticen,
Nep. Att. 18, 5 : s'occuper de poésie.
- paucis rem attigit, Plaut.
Truc. 864 : elle a touché la chose (elle est
allée au fait) en
peu de mots.
- attingere historiam,
Cic. Br. 44 : toucher à l'histoire (parler de l'histoire).
- timide et diffidenter
aliquid attingere, Cic. Clu. 1 : aborder une question avec
timidité et défiance.
- eos (reges) attingere
noluimus, Nep. Reg. 1 : je n'ai pas voulu m'occuper des rois
[faire leur biographie].
- attingere aliquid extremis,
ut dicitur,
digitis, Cic. Cæl. 28 : ne toucher à qqch que du
bout des doigts, comme
on dit.
- cælum digito attingere, Cic. : être au comble de
la joie.
6 - avoir rapport à.
- attingere aliquem
cognatione, adfinitate, necessitudine, Cic. Verr. 2, 27
: toucher
à qqn par la parenté, par alliance de famille,
par l'intimité.
- si
posses probare hæc lucra nihil te adtigisse, Cic. Verr. 3, 91
: si
tu pouvais prouver que ces gains ne te touchaient pas du tout (ne te
concernaient pas).
- illæ
virtutes bonum virum videntur potius attingere, Cic. Off, 1, 46
: les autres vertus semblent avoir trait plutôt
à l'homme de
bien.
7 -
[intr., très rare]
- avec ad quæ
nihil attingunt ad rem, Plaut. Merc. 32 : des choses qui sont
sans intérêt (qui ne touchent pas à...).
- attingere ad
fluvium, Mel. 2, 20 : toucher au fleuve.
- avec datif
attingere foro, CIL 9, 5438 : toucher à la
place
publique. --- cf. Apul. Apol. 100.
- adtĭtŭlātio
(attĭtŭlātio), ōnis, f.
: intitulation [d'un livre]. --- Ruf. Orig. cant.
prol. p. 64.
- adtĭtŭlo
(attĭtŭlo), āre : - tr. - mettre
un titre, intituler. --- Aug.
Serm. 151, 4 Mai.
- adtŏlĕro
(attŏlĕro), āre : - tr.
- soutenir, supporter
[une statue]. --- Apul. M. 2, 4.
- adtollentĭa
(attollentĭa), æ, f.
: orgueil,
arrogance. --- Schol. Luc. 1,
82.
- adtollo
:
1 - adtollo
(attollo), ĕre : - tr. -
a -
élever, soulever.
-
sæpe adtollunt umeris (apes regem), Virg.
G. 4, 217 : souvent les abeilles le soulèvent sur
leurs
épaules [leur
roi].
-
ab humo attollit amicum, Virg. En. 5, 452 : il
soulève du sol
(relève) son ami.
-
adtollere manus ad cælum, Liv. 10, 36, 11 : lever
les mains
au ciel.
- adtollere oculos :
lever les yeux.
--- Liv. 6, 13, 3; 9, 6, 8; Sen. Ben. 1, 3, 1, etc.
- adtollere globos
flammarum, Virg.
En. 3, 574 : pousser [dans les airs] des
tourbillons de flammes.
-
(quercus) cælo attollunt capita, Virg. En. 9,
679 : (les chênes) élèvent
leurs têtes jusqu'au ciel.
- ter
sese
attollens, Virg. En. 4, 690 : trois fois se soulevant.
- attollens
se ab
gravi casu, Liv. 8, 7, 11 : se relevant de cette lourde chute.
- attollit
in ægrum se femur, Virg. En. 10, 855 : il se
redresse sur sa
cuisse
blessée.
- attolluntur
harenæ, En. 9, 714 : les sables montent à
la
surface.
- prout
fluctus attollitur, Tac. H. 3, 47 : selon que les vagues
se soulèvent (suivant la hauteur des vagues).
b - élever,
dresser.
- fatales
murorum moles adtollere, Virg. En. 11, 130 : élever
(dresser)
la masse des remparts prédits par le destin.
- adtollere arcem,
Virg. En. 3, 134 : élever une citadelle.
- adtollere malos,
Virg. En. 5, 829
: dresser les mâts.
- in
auras se adtollere, Ov. M. 4, 722 : se dresser dans les
airs.
- quarto
terra die primum se attollere visa, Virg. En. 3, 205 : le
quatrième jour la terre commença à se
dresser à nos yeux.
- Mausoleum
attollitur in altitudinem quinque et viginti cubitis, Plin. 36, 30
: le
tombeau de Mausole s'élève à une
hauteur de vingt-cinq coudées.
c - fig.
élever.
- ad
consulatus spem animos adtollere, Liv. 22, 26, 3
: élever
(hausser) ses
prétentions jusqu'à l'espoir du consulat.
- alicujus progeniem
super
cunctos adtollere, Tac. An. 11, 16 : élever la
descendance de
qqn au-dessus de tout
le monde (lui donner l'ascendant sur tous).
d - soulever,
exalter.
- animos attollit,
Virg. En. 12, 4 [=
se attollit] : il
s'exalte.
- animos non
deprimis, sed attollis,
Plin. Pan. 44 : tu ne
rabaisses pas les esprits, tu les élèves.
e - grandir,
rehausser.
-
adtollere aliquem præmiis, Tac. H. 4, 59 : honorer
qqn de
récompenses.
- adtollere
aliquem triumphi insignibus, Tac. An. 3, 72 : rehausser
(décorer) qqn des insignes du triomphe.
f - grandir
(exalter) par des paroles.
- cf. Sen. Ep. 94,
72; Tac. H, 2, 70,
etc.
- cuncta in majus
attollens, Tac. An.
25, 30 : grossissant toutes
choses, vantant tout avec exagération.
2 - adtollo
= adfero : voir adtulo.
- adtondĕo
(attondĕo), ēre, tondī, tonsum : - tr.
-
- inf.
parf. attodisse. ---
Virg. Catal. 10, 9; à la décad. formes
de la 3e conj. : fut. attondent,
attondentur.
--- Vulg.; inf.
passif attondi. ---
Veg. Mul. 2, 28, 36.
1 - tondre.
--- Cels.
4, 6, etc.
2 - tondre
(brouter). --- Virg. B. 10, 7.
3 - tondre
(émonder). --- Virg. G. 2, 407.
- fig.
consiliis nostris laus est attonsa Laconum, Cic. poét. Tusc.
5,
49 : mes mesures (décisions) ont entamé
(porté un coup à) la
gloire de
Sparte.
4 - tondre,
escroquer. --- Plaut. Cap. 268, etc.
- adtŏnĭtē
(attŏnĭtē) : - 1 - avec étonnement. --- Chir. 361.
- 2 - avec attention. --- Cassiod. Var. 5, 39, 7.
- adtonitus
:
1 - adtŏnĭtus
(attŏnĭtus), a, um : part.-adj. de
adtono.
a - frappé
de la foudre,
étourdi.
- Serv. En, 3, 172;
Schol. Stat.
Theb. 10, 770; Sen. Nat. 2, 27,
3; Curt. 8, 4, 4.
b - frappé
de stupeur.
- adtonitis similes,
Sen. Nat, 6, 29,
1 : semblables à des gens frappés de
la foudre. --- cf. Liv, 10, 29, 7, etc.
- attonitis hæsere
animis,
Virg. En.
5, 529 : ils restèrent interdits.
- re nova attoniti,
Tac. H. 3, 13 :
étourdis par la surprise.
- metu
attoniti, Liv. 10, 41, 4 : étourdis par
la crainte.
- attonitos
subitus tremor occupat artus, Ov. M, 3, 40 : un frisson subit
gagne leurs
membres paralysés par la frayeur.
- attoniti vultus,
Tac. H. 1, 40
: physionomies frappées de stupeur.
- poét.
attonito metu,
Luc. 8, 591 : dans sa frayeur
hébétée, dans l'égarement
de la
frayeur.
-
rabies effrenata et attonita, Sen. Ir. 3, 3, 6 : le
déchaînement et
l'aveuglement (l'égarement) de sa rage.
- cf.
attoniti clamores, Stat,
Th. 4, 382 : cris épouvantés.
- attonitos animi
tumultus sentire,
Luc. 7,
779 : avoir l'âme en proie à des
transports d'épouvante.
c - jeté
dans l'extase, en
proie à l'égarement prophétique.
- attonitæ Baccho
matres,
Virg. En.
7,
580 : femmes en proie au délire de Bacchus. --- cf.
Juv. 6, 316; Hor. O. 3,
19, 14.
-
mulier attonitæ mentis, Curt. 8, 6, 16 : une femme
dont
l'esprit était inspiré.
- ora attonitæ domus,
Virg.
En. 6,
53 : les
bouches (ouvertures) de la demeure inspirée.
d - béant
dans l'attente
de qqch, absorbé tout entier par la pensée de
qqch, anxieux.
- ad
rapinam alterius erecti et adtoniti, Sen. Ep. 72, 8 : ayant
leur esprit
tendu anxieusement vers la conquête d'une nouvelle proie.
- omnes (candidati)
attoniti vocem
præconis exspectant, Sen. Ep. 118, 3 : tous
attendent dans l'anxiété la voix du
héraut [proclamant les résultats de
l'élection].
2 - adtŏnĭtŭs
(attŏnĭtŭs), ūs, m. : enthousiasme,
exaltation. --- Fort. 8, 6, 134.
- adtŏno
(attŏno), āre, tŏnŭi, tonĭtum : - tr.
- 1 - frapper du tonnerre. --- Mæcen.
d. Sen. Ep. 19, 9. - 2 - frapper de stupeur. --- Ov. M. 3, 632 ; Liv. 3, 68, 13.
- adtonsĭo
(attonsĭo), ōnis, f. : - 1 - action de tondre. --- Hier. Mich. 1, 2. - 2 - destruction. --- Ps. Ruf. Am. 2.
- adtonsus
(attonsus), a, um : part. de
adtondeo.
- adtŏnŭi
: parf. de adtono.
- adtorquĕo
(attorquĕo), ēre : - tr.
- brandir, lancer [un javelot]. --- Virg. En. 9,
52.
- adtorrĕo
(attorrĕo), ēre : - tr.
- faire griller.
--- Apic. 4, 136.
- adtractĭo
(attractĭo), ōnis, f. : - 1 - action de tirer à soi. --- C.-Aur. Acut. 1, 3,
37. - 2 - contraction. --- Pallad. 5, 4, 3.
- Varr. L. 5, 6 [mauv.
lecture].
- adtractīvus
(attractīvus), a, um : qui a la
propriété d'attirer, attractif. --- Cass. 10, 29, 4.
- adtracto
(attracto) : voir adtrecto.
- adtractus
:
1 - adtractus (attractus), a, um : - a - part. de adtraho. - b - adj.
contracté.
-
attractis superciliis, Sen. Ep. 113, 26 : avec les sourcils
froncés.
- cum
Pollionis adtractiorem vidisset frontem, Sen. Ben. 4, 31, 4
: ayant vu le
visage de Pollion se renfrogner.
2 - attractus, abl. ū, m.
: attraction. --- Dictys. 5, 11.
- adtrăho
(attrăho), ĕre, trāxi, tractum : - tr. -
1 - tirer
à soi.
-
adtrahere ferrum : attirer le fer. --- Plin. 36,
128;
Cic. Div. 1, 86.
- sol partem
āĕris
adtrahit, Sen. Nat.
5, 10, 4 : le soleil attire à lui une partie de
l'air.
-
attractus ab
alto spiritus, Virg. G. 3, 505 : souffle tiré du
fond de la
poitrine.
2 - tirer
violemment
(traîner) vers.
- adducitur atque adeo attrahitur,
Cic. Verr. 3, 61 : on
l'amène, mieux, on le traîne.
- hominem vinctum adtrahi ad sese
jussit,
Liv. 23, 7, 7 : il ordonna de traîner
jusqu'à lui cet homme
enchaîné.
3 - fig.
attirer.
- ea me
ad hoc negotium provincia attraxit, Cic. Verr. 2, 1 : c'est
cette
province qui m'a entraîné à m'occuper
de la présente affaire.
- Romam
aliquem adtrahere, Cic. Fam. 7, 10, 4 : attirer qqn
à Rome.
- multos in amicitiam
adtrahes, Sen. Tranq. 3, 6 : tu t'attireras de nombreux amis.
- adtrahere aliquem in
crimen, Tac. An. 15, 68 : envelopper qqn dans une accusation.
- (amnes),
quos incola durus attrahat auxilio semper sitientibus
hortis, Col.
10, 5 : afin que le cultivateur endurci au travail
puisse
les (= ces fleuves) conduire au secours de ses jardins toujours
altérés.
- adtrectābĭlis
(attrectābĭlis), e : palpable. --- Eccl.
- adtrectātĭo
(attrectātĭo), ōnis, f. : attouchement. --- Gell. 11, 28, 23.
- manūs adtrectatione
mansuescunt, Pall. : on les apprivoise en leur passant la main sur le
corps.
- adtrectātŏr
(attrectātŏr), ōris, m. : celui qui
palpe.
--- Hier. Nom.
Hebr. p. 14, 4.
- adtrectatus
:
1 - adtrectātus (attrectātus), a, um : part. de
adtrecto.
2 - adtrectātŭs (attrectātŭs), ūs, m. : attouchement. --- Pacuv. Tr. 266 d. Cic.
Tusc. 2, 50.
- adtrecto
(attrecto), āre, āvī, ātum : - tr.
-
- formes attract-
Acc. Tr. 198 ; Plaut.
*Rud. 421 ; *Pœn. 350.
1 - toucher
à, palper, manier.
-
ne me attrecta, Plaut. Pers. 227 : ne me touche pas. --- Plaut. Rud. 420, etc.;
Cic. Cæl. 20; Virg. En. 2, 719.
-
adtretare aliquid,
Liv. 5, 22, 5, etc. :
toucher qqch.
- (libri)
quos contaminatis manibus attrectas, Cic. Har. 26 : (les
livres
sibyllins) sur lesquels tu portes tes mains impures.
2 - toucher
à, chercher à saisir.
-
insignia etiam summi imperi adtrectare ausi, Liv. 28, 24, 14
: osant étendre la main jusque sur les insignes de
l'autorité
suprême.
- regias adtrectare
gazas, Liv. 34, 4, 2 : porter la main sur le trésor royal.
- fig.
quam indecorum adtrectare quod non obtineret, Tac. An. 3, 52 : combien
serait humiliant une tentative sans succès.
- adtrĕmo
(attrĕmo), ĕre : - intr.
- trembler à (en réponse à),
trembler à propos de.
- adtremere alicui
: trembler devant qqn. --- Stat. Th. 3, 309; 8, 81;
Sid. Ep. 6, 1.
- adtrĕpĭdo
(attrĕpĭdo), āre : - intr.
- approcher d'un pas tremblant. --- Plaut. Pœn. 544.
- adtrĭbŭlātus (attrĭbŭlātus),
a, um [ad, tribulo] : déchiré par la herse. --- Æm. Macer. 4,
6.
- adtrĭbŭo
(attrĭbŭo), ĕre, ŭī,
ūtum : - tr.
-
1 - donner,
attribuer, allouer.
-
iis (gladiatoribus) equos attribuit, Cæs. BG. 1,
14, 4, à ces gladiateurs il fait donner des chevaux.
--- cf.
BG. 1, 24, 2.
- attribuere
ordines, Liv. 42, 33, 3
: donner (décerner) des grades de centurion.
- insulæ a Sulla
Rhodiis
attributæ,
Cic. ad Q. Fr. 1, 1, 11 : îles attibuées par Sylla
aux Rhodiens.
- alteram partem vici
cohortibus
attribuit, Cæs. BG. 3, 1, 6 : la seconde
moitié du bourg, il
l'attribue aux cohortes. --- cf. BG. 7, 8,
1
.
2 - assigner,
allouer [des terres, de l'argent].
-
Cæs. BG. 4, 7, 4, etc.; Cic Verr. 1, 34 ; Phil. 9, 16, etc.
- attribuere
aliquem, Liv. 1, 43, 9; Lex J. Mun. 41
: déléguer qqn, donner
une
délégation sur qqn, imputer sur qqn le paiement
d'une dette.
- alicui rei
ternos in milia æris attribuere, Liv. 39, 44, 3
: imposer à
une chose une taxe de 3
as par mille.
3 - mettre
sous
la dépendance de.
-
attribuere Boios Hæduis, Cæs. BG. 7, 9, 6
: annexer les
Boïens
aux Eduens. --- cf. BG. 7, 76, 1; Cic. Q. 1, 1, 33;
Fam. 13, 67, 1.
4 - assigner
[comme commandement].
-
quibus singulæ naves erant attributæ,
Cæs. BG.
3, 14, 3 : qui avaient reçu chacun le commandement d'un
navire.
- video
cui Apulia sit attributa, Cic. Cat. 2, 3, 6 : je vois à qui
l'Apulie a
été assignée.
-
ei
ducentos equites attribuit, Cæs. BG. 6, 32, 6 : il
met sous
ses ordres
deux cents cavaliers. --- cf. BG. 5, 47, 2
; 7, 34, 2; 7, 90, 4.
5 - assigner
[comme tâche].
-
singula latera castrorum singulis
attribuit
legionibus munienda, Cæs. BC. 1, 42, 1 : il assigne
à chacune
des légions
la tâche de fortifier un côté du camp.
-
certas cuique partes ad
custodiam urbis attribuit, Cæs. BC. 1, 17, 3 : il
assigne à
chacun un rôle
déterminé pour la défense de la ville.
6 - départir,
donner en partage.
-
summus timor, quem mihi natura pudorque meus
attribuit, Cic. Amer. 9 : une crainte très vive,
que je tiens
en partage
de mon tempérament et de ma réserve naturelle.
-
non adtribuere omnibus
(corporibus) sonitus et odores, Lucr. 2, 836 : ne pas attribuer
à tous
les corps le son et l'odeur.
-
aliquid eorum quæritur, quæ fortunæ
esse attributa intelleguntur, Cic. Inv. 2, 30 : on cherche
[pour en tirer
des arguments] quelqu'un des traits caractéristiques qu'on
s'accorde à
attacher au mot de fortune.
7 - attribuer,
imputer.
-
adtribuere aliquid alicui : mettre qqch sur le compte de qqn.
-
aliis
causam calamitatis adtribuere, Cic. Verr. 5, 106 : imputer
à
d'autres la cause (la
responsabilité) du désastre.
-
alicui culpam adtribuere, Cic. Verr. 5, 134 : faire
retomber une faute sur qqn.
-
adtribuere bonos exitus diis immortalibus, Cic. Nat.
3, 89 : attribuer les succès aux dieux immortels.
-
qui si eruditius
videbitur disputare quam consuevit ipse in suis libris, attribuito
litteris Græcis, Cic. CM 3 : et si tu trouves qu'il
disserte
[Caton]
plus savamment qu'il ne fait d'ordinaire dans ses livres, attribue-le
à
la culture grecque. --- cf. Cic. de Or. 2, 14.
- adtrĭbūtio
(attrĭbūtio), ōnis, f.,
1 - assignation, action de
déléguer un débiteur pour
l'acquittement d'une dette.
--- Lex. Jul. Mun.
42; Cic. Att. 16, 3, 5, etc.
2 - rhét.
propriété (caractère)
afférente à une personne, à une chose. --- Cic. Inv. 1, 38;
2, 42.
- adtrĭbūtŏr
(attrĭbūtŏr), ōris, m.
: celui qui adjuge (attribue). --- Hier. Did. 4.
- adtrĭbūtum
(attrĭbūtum), ī, n. : fonds
alloués sur le trésor public.
--- Varr.
L. 5, 181.
- adtrĭbūtus
(attĭbūtus), a, um : part.
de adtribuo.
- adtrītio
(attrītio), ōnis, f.
: frottement. ---
Lampr. Hel. 19,
S; Serv. G. 3, 257.
- adtritus
:
1 - adtrītus
(attrītus), a, um.
a - part.
de adtero
: usé par le frottement.
-
sulco attritus vomer, Virg. G. 1, 46 : soc usé
(poli) par le
sillon.
b - adjt.
-
mentum paulo attritius, Cic. Verr. 4, 94 : le menton [de la
statue] un peu usé.
-
(cantharus) attritā ansā,
Virg. B. 6, 17
: (coupe) avec une anse usée.
- adtritæ
partes, Plin. 24, 28, etc. : parties
écorchées.
- ou plur. n.
adtrita, ōrum. --- Plin.
23, 87, etc.
- fig. adtrita
frons,
Mart. 8, 59, 2 ; Juv. 13, 242 : front impudent, qui ne rougit
plus.
- Calvum
Ciceroni visum exsanguem et adtritum, Tac. D. 18 : [on peut
constater] que pour Cicéron Calvus était [un
orateur] dépourvu de sang
et épuisé.
2 - adtrītŭs
(attrītŭs), ūs, m.
a - frottement.
--- Sen. Nat, 2, 22, 2, etc.
b - inflammation
de la peau. --- Plin. 26, 90,
etc.
- adtrīvi
: parf. de adtero.
- adtrŏpo
(attrŏpo), āre [ad, tropus] : -
tr. - prendre dans le sens figuré. --- Arn.
-Jun. Ps. 37.
- adtŭbernālis
(adtibernālis, attibernālis) : c. contubernalis. --- P. Fest 12.
- adtŭĕor,
adtŭor (attŭĕor) : - tr. - regarder. --- Varr. L. 7, 7 ;
*7, 11.
- adtŭli (attŭli)
: parf. de adfero.
- adtŭlo
(attŭlo), ĕre, [arch.]
: apporter.
- adtulat Pacuv. Tr. 228 d. Diom. 382, 18;
adtulas Næv.
d. Diom. ibid.
- sur le subj.
adtulas, attulas, les
grammaires ont probablement imaginé un verbe adtulo,
adtolo, enfin adtollo
= adfero ; cf. adtollere adferre
Non. 246, 5; Gloss, 5, 547, 8.
- adtŭmŭlo
(attŭmŭlo), āre [ad, tumulus] : -
tr. - recouvrir de. --- Plin. 9, 14.
- adtūrātio
(attūrātio), ōnis, f. [tus]
: action de brûler de l'encens en sacrifice. --- Gloss. 2, 22, 45.
- adtūsus
(attūsus), a, um [adtundo]
: broyé avec. --- Veg. *Mul. 5, 2,
4.
- Aduaca
: c. Aduatuca. ---
Anton.
- Aduatuca,
æ, f. : Aduatuca (ville de Gaule). --- Cæs. BG. 6,
32, 3.
- Aduatuci,
ōrum, m. : les Aduatuques (place forte des Eburons). ---
Cæs.
BG. 2, 4, 9.
- ădūlābĭlis,
e [adulor] : - 1
- accessible
à la flatterie. --- *Enn. d. Non. 155,
30.
- 2
- caressant,
insinuant. --- Amm. 14, 11, 11;
31, 12, 7.
- ădūlans,
antis : part. prés.-adj. ; caressant, flatteur. --- Plin
Pan. 26, 1.
- quid adulantius ? Tert. adv. Marc. 1, 27 : quoi de plus flatteur ?
- ădūlantĕr,
adv. : par flatterie, d'une
manière
qui flatte. --- Aug.
Psalm. 78, 13; Fulg. Contin. Virg. p. 153.
- Adulās,
æ, m. : le mont Adule (où le Rhin prend
sa source).
--- Avien. Descr. 431.
- ădūlātĭo,
ōnis, f. [adulor]
:
1
- caresse des animaux qui flattent. --- Cic.
Nat. 2, 158; Quint. 11, 3, 66; Plin. 10,
104.
2
- caresses rampantes, flatterie basse.
-
pars altera regiæ adulationis
erat, Liv. 42, 30, 4 : le second parti ne pensait
qu'à flatter
le roi. --- cf. Cic. Læl. 91.
-
adulatio adversus superiores, Tac. An. 11, 21 : basses
flatteries envers les grands.
-
adulatio patrum in Augustam, Tac. An. 1, 14 : adulation des
sénateurs à l'égard d'Augusta.
- plenas aures adulationibus aliquando vera vox intret, Sen. Ben. 6,
33, 1 : qu'à leurs
oreilles
pleines de flatteries une parole sincère parvienne
quelquefois. --- Tac. Agr. 43 ; H. 1, 47 ; 2, 90.
3
- prosternement [chez les Orientaux]. --- Curt.
8, 5, 6; Liv. 9, 18,
4.
- voir
hors site : adulatio.
- ădūlātŏr,
ōris, m. : flatteur, vil courtisan,
adulateur, flagorneur. --- Sen.
Contr 7, 3 (18), 9;
Curt. 8, 5, 8; Sen. Nat. 6, 13; Quint. 2, 15, 11.
- ădūlātŏrĭē
: en vil flatteur. --- Non. 42, 26; Aug.
Ep, 21, 1.
- ădūlātōrĭus,
a, um : qui
se rattache à l'adulation.
-
exemplar adulatorii dedecoris, Tac. An. 6, 32
: modèle d
adulation honteuse. qui
se rattache
à
l'adulation.
- ădūlātrix,
īcis, f. : flatteuse. --- Trebell.
Claud. 3, 7; Tert. Anim. 51.
- adulātus,
a, um : part. passé de adulor. - 1
- s'étant prosterné devant, ayant
adoré. - 2
- sens passif flatté,
caressé.
- Adulē,
ēs, f. : Adulis (ville d'Ethiopie).
- ădŭlescens, entis : part.
prés. de adulesco.
- gén.
plur. adulescentium,
mais adulescentum. ---
Plaut. Asin. 133 ; Pseud. 364.
- adj.
adulescentior : qui est plus jeune, plus jeune homme. --- Ter. Hec. 11 ;
Cic.
Fam. 9, 8, 1 ; Sall. H. 1, 85.
- cum
duobus adulescentibus filiis, Cic. Amer. 64 : avec ses fils,
deux
jeunes gens.
- adulescentior
Academia, Cic. Fam. 9, 8, 1 : la nouvelle
Académie.
- defendi
rem publicam adulescens, non deseram senex, Cic. Phil. 2, 118 :
jeune, j'ai défendu la république; vieillard, je ne l'abandonnerai pas.
- subst.
ou adj. m. f. : jeune homme, jeune
fille; qui a
passé
l'âge de
l'adolescence.
- honestus
adulescens, Cic. Clu. 11 : jeune homme honorable.
-
adulescenti morem gestum oportuit, Ter. Ad. 214 : il eût fallu se
montrer complaisant pour le jeune homme. --- trad. Alfred Ernout et
françois Thomas; syntaxe latine p. 282; ed. Klincksieck.
- optuma
adulescens, Ter.
And. 488 : excellente jeune femme.
- judico, nisi unus adulescens illius furentis impetus ...
cohibuisset, rem publicam funditus interituram fuisse, Cic. Phil. 3, 5
: j'estime que, si un jeune homme à lui seul n'avait contenu les
emportements de ce fou, la république aurait entièrement péri.
--- syntaxe latine Ernout et Thomas n° 326; éd. Klincksieck
- pour
distinguer des pers. du
même nom D. Brutum adulescentem...
præficit, Cæs. BG. 3, 11, 5
: il
met à la tête de... D. Brutus, le jeune.
- ădŭlescentĭa, æ, f.
: jeunesse.
- adulescentiæ
senectus, pueritiæ adulescentia
obrepit, Cic. CM 4 : la vieillesse vient insensiblement
à la
suite de la
jeunesse, la jeunesse à la suite de l'enfance.
- adulescentia : la
jeunesse = les jeunes
gens. --- Cic. Arch. 16; CM 25, etc.
- prima
adulescentia, Cic. Sall. : l'adolescence.
- ineunte
adulescentiā, Cic. : quand il eut
atteint l'adolescence.
- adulescentior :
1
- ădŭlescentĭor,
āri : se comporter en jeune homme, faire le jeune
homme. ---
Varr. Men. 550.
2
- ădŭlescentĭor : compar.
de adulescens.
- ădŭlescentŭlus,
a, um : tout jeune
homme. --- Cic.
Phil. 8, 14.
- qqf subst.
adulescentulus, i, m. : un tout jeune homme.
--- Cic. Cæcil.
68, de Or. 2, 117, etc.
- au fém. adulescentula, æ
: une toute jeune femme. --- Ter. And. 118,
etc.
- ădŭlescentŭrĭo,
īre : - intr. - prendre
le
caractère d'un
jeune homme, se conduire comme un jeune homme. --- Laber.
Com. 137.
- ădŭlesco
= adolesco.
- Adūlitōn
oppidum
(Ἀδουλιτῶν
=Adulitarum), n. : Adulis [ville d'Ethiopie]. --- Plin.
6, 172
- Adūlitæ, ārum, m. :
les
habitants d'Adulis. --- Plin. 6, 174.
- voir Adulicus sinus.
- ădūlo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
-
caresser, flatter à la manière d'un chien;
lécher. - 2
- au
fig. flatter.
- sublime
avolans pinnatā caudā nostrum adulat sanguinem, Cic. Tusc. 2, 24 :
volant haut, il effleure mon sang de sa queue emplumée.
- ne
adulari nos sinamus, Cic. Off. 1, 26, 91 : n'ouvrons pas les oreilles
à
la flatterie.
- sic
adulant, Apul. M. 5, 14, 3 : c'est ainsi qu'ils nous adressent des
paroles
flatteuses.
- longe
alio pacto gannitu vocis adulant, Lucr. 5, 1070 : quand ils caressent,
ils font
entendre un jappement tout différent.
- ădūlor,
āri, ātus sum : - tr. et intr. avec
dat. -
1
- faire
des caresses, flatter, [en
parl. des animaux]. --- Ov.
M.
14, 259; Gell. 5, 14, 12; Sen. Ir. 2, 31, 6.
2
- flatter, aduler; se prosterner devant.
- adulari aliquem,
aliquid :
flatter qqn, qqch. --- Cic. Læl. 99;
Off. 1,
91; Pis. 99; Liv. 23, 4, 2; 45, 31, 4; Tac. H. 1, 32; An. 16, 19.
- adulari : se prosterner (devant les rois d'Asie).
- more
adulantium procumbere, Liv. 30, 16 : se prosterner comme lorsqu'on
adore.
- adulari
Darium : se prosterner devant Darius. --- Val. Max. 4,
7, ext. 2; so id. ib. 6, 3, ext. 2.
3 - adresser des
flatteries
à qqn,
aduler qqn.
- adulari alicui : aduler,
flatter qqn.
- adulari
Antonio, Nep. Att. 8, 6 : flatter Antoine. --- Liv. 3, 69, 4;
36, 7, 4; Sen. Vit. 12, 3; Curt. 4, 1,
19.
- adulari gratiæ,
Sen.
Vit. 2, 4
: flatter le crédit.
- adulter
:
1 - ădultĕr,
ĕra, ĕrum : - a
-
adultère, d'adultère, relatif à un
amour coupable. - b
- altéré, falsifié, faux.
- adultera
conjux, Ov. : épouse adultère.
- adulteri
crines, Hor. : cheveux d'un adultère.
- adulter
partus, Sol. : un bâtard, un adultérin.
- adultera
mens, Ov. Am. 3, 4, 5 : pensées
adultères (coeur
adultère).
- arbusta
adultera, Man. : arbres greffés.
- adultera
clavis, Ov. A. A. 3, 643 : fausse clef.
- adulter
nummus, Apul. : fausse monnaie.
- adulter
aureus, Apul. : pièce d'or fausse. ---
cf.
Cod. Th. 9, 22, 1.
2
- ădultĕr, ĕri, m. : - a
- un adultère,
celui qui entretient avec une femme un commerce illicite. - b
- qui altère, qui falsifie, falsificateur.
- adulter
Dardanius, Virg. En. 10, 92 : l'adultère troyen
[Pâris].
- ădultĕra,
æ, f. : femme adultère. --- Cic. Cat. 2, 7;
2, 23;
Cæl. 49.
-
Lacæna ădultĕra, Hor. O. 3, 3, 25
: l'adultère lacédémonienne
[Hélène].
- adulter
sororis, Cic. Sest.
39
: amant de sa sœur.
- adulter
in nepti Augusti, Tac.
An. 3, 24
: ayant eu des relations adultères avec la
petite-fille
d'Auguste.
- adulteri et non
filii estis, Vulg.
Heb. 12, 8 : vous êtes des enfants illégitimes et non des fils.
- en
parlant d'animaux
qui s'accouplent hors de leur
espèce. --- Stat. S. 4, 5,
18; Plin. 7, 43.
- adulter
monetæ : faux monnayeur. --- Cod. Th. 9, 21, 5; Cod.
Just. 1, 4, 3, 3.
- ădultĕra
: voir adulter.
- ădultĕrātĭo,
ōnis, f. :
falsification, altération. --- Plin. 21,
32.
- ădultĕrātŏr,
ōris, m. : celui
qui altère, falsificateur.
--- Gaius
Dig. 48,
19, 16, 9.
- ădultĕrātus,
a, um : part. passé de adultero. - 1
- déshonoré par un amour adultère. - 2
- au fig. altéré,
falsifié.
- ădultĕrīnus,
a, um [[adulter] :
1
- qui provient
de l'adultère, adultérin. --- Plin. 7, 14 ;
10, 10.
2
- falsifié, faux.
-
[en parlant de
cachet]. ---
Cic. Clu. 41; Liv. 39,
18, 4; 40, 23, 7; [d'écus]. ---
Cic. Off. 3, 91 ; [de clef]. --- Sall. J. 12, 3; [de biens]. --- Sen.
Ep. 71, 4.
- ădultĕrĭo,
ōnis, f. et adultĕrĭtās, ātis, f.
: adultère (la faute).
--- Laber. d.
Gell.
16, 7, 1.
- ădultĕrĭum,
ĭi, n. [[adulter] :
1
- crime d'adultère,
adultère.
--- Cic. Mil.
72 ; de
Or. 2, 275, etc.
- per
adulterium Mutiliæ, Tac. An. 4, 12 : par suite de
ses
relations
adultères avec Mutilia.
2
- greffe,
ente. --- Manil. 5, 266.
3
- mélange,
altération, falsification.
- adulteria
mercis, Plin. 19, 44 : falsification d'une marchandise. --- Plin. 9, 139; 17,
8.
- ădultĕro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- le
dép. adulteror
dans
Vulg. Ezech. 23, 37.
1
- commettre
un
adultère.
--- Cic.
Off. 1, 128.
- adulterari
ab aliquo, [en
parl. d'une femme] : être débauchée par
qqn, être entraînée à
l'adultère
par qqn. --- Suet.
Cæs. 6; 48.
- adulteretur
et columba milvio, Hor. Epod. 16, 32 : que le milan s'accouple
à la
colombe.
2
- falsifier,
altérer.
--- Cic.
Cæc. 73 ;
Læl. 92.
- adulterare
faciem, Ov. F. 1, 373 : changer ses traits, sa physionomie.
- judicium
adulterare, Cic. : fausser le jugement.
- jus
pecuniā adulterare, Cic. :
corrompre la justice.
- nummos
adulterare, Ulp. : fabriquer de la fausse monnaie.
- ădultus
: part. passé de adolesco;
qui a
grandi, qui
s'est développé, adulte.
- adultus = qui
adolevit. --- cf. syntaxe Ernout et Thomas 248.
- adulescenti morem gestum oportuit, Ter. Ad.
214 : il eût fallu se montrer complaisant pour le jeune homme. --- trad. Alfred
Ernout et françois Thomas; syntaxe latine p. 282; ed. Klincksieck.
- adulta
virgo, Cic. Br. 330 : jeune fille déjà
grande.
-
adulta arbor, Plin. 17, 94 : arbre devenu grand.
-
adulta ætate filius, Cic. Verr. 5, 30 : fils
déjà grand.
- adultiores pulli, Plin. 10, 92 : couvée
déjà avancée.
- fig.
hæc tam adulta rei publicæ pestis, Cic. Cat. 1, 30
: ce fléau
déjà si développé de
l'Etat. --- Liv. 2, 1, 6; Tac. An. 1,
46; 15, 73; H. 1, 31.
- ădumbrātĭm,
adv. : d'une
manière vague, en contours vagues. --- Lucr.
4, 363.
- ădumbrātĭo,
ōnis, f. :
1
- esquisse. --- Vitr. 1,
2, 2.
2
- esquisse,
ébauche. --- Cic. Or. 103.
3
- feinte,
simulation. --- V.-Max. 7, 3, 8.
- ădumbrātus,
a, um : part.-adj. de adumbro.
1
- esquissé.
- istorum
adumbratorum deorum liniamenta, Cic. Nat. 1, 75 : les
traits de ces dieux simplement esquissés.
- adumbrata
comitia, Cic. Agr. 2,
31 : des semblants de comices.
2
- vague, superficiel.
-
est enim
gloria solida quædam res et expressa, non adumbrata, Cic.
Tusc. 3, 3
: la gloire en effet est un bien qui a du corps et du relief,
ce
n'est
pas une vaine apparence.
-
adumbrata imago gloriæ, Cic. Tusc. 3, 3 : un
vague fantôme de gloire.
- habuit
permulta maximarum non expressa signa,
sed adumbrata virtutum, Cic. Cæl. 12 : les traits
caractéristiques des
plus grandes vertus, il les eut en grand nombre, non pas
réels, mais
apparents.
3
- fictif, faux.
-
res fictæ et adumbratæ, Cic. Læl.
97 : choses imaginaires et de pure apparence.
-
adumbrata lætitia, Tac.
An. 4, 31 : joie feinte.
- ădumbro,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- ombrager, couvrir. - 2
- esquisser, ébaucher; représenter, reproduire
par le dessin ou par la
parole, rendre, imiter par sa conduite.
- (Lebaigue
P. 33 et P.
34)
- aliquid
aliqua re adumbrare : couvrir qqch avec qqch.
- adumbrare
alvearia frondibus, Col. : couvrir les ruches avec des branches.
- adumbrare
omnia quæ in rerum natura sunt, Quint. 7, 10, 9 :
représenter tous les objets
de la nature.
- quod
pictor adumbrare non valuit, Val. Max. 8, 11 : ce que le peintre n'a pu
rendre.
- fig.
adumbrare fictos luctus dicendo, Cic. de Or. 2, 194 : retracer
à grands
traits par la parole des malheurs imaginaires.
- in
qua (indole) hæc
honesta a natura tamquam adumbrantur, Cic. Fin. 5, 61 : dans
laquelle
(âme) la nature met comme une esquisse de ces
idées honnêtes.
- adumbrare
Macedonum morem, Curt.
10, 3, 14
: reproduire les mœurs des Macédoniens.
- Adunās,
æ, m. : l'Adunas (fleuve de Perse).
- adunātĭo,
ōnis, f. : réunion, assemblage.
- ădunātus,
a, um : part. passé de aduno; réuni.
- ăduncĭtās,
ātis, f. [aduncus] : courbure.
- ăduncĭtās rostrorum, Cic. Nat. 2,
122 : courbure du bec.
- adunco,
āre : - tr. - recourber. --- P. Fest. 11.
- aduncus,
a, um : crochu, recourbé.
- en
parl. du nez. --- Ter. Haut. 1062; [des
dents]. --- Ov. M. 11,
775; Plin. 8, 95; [des ongles]. --- Cic.
Tusc. 2, 24; Ov. M.
13,
613; [de la main]. --- Virg. G. 2, 365.
- en parl.
de la scie. ---
Cic. Clu. 180; [du bâton] Liv. 1, 18, 7 ;
[charrue] Ov. M. 2,
286.
- præpes
Jovis adunca, Ov. F. 6, 196 : l'oiseau de Jupiter aux serres
crochues [aigle].
- ădundo,
āre : c. abundo. --- Philarg. ad Virg. G.
2, 323.
- Adunicātes,
um (ĭum), m. : les Adunicates (peuple de
Narbonnaise). --- Plin.
3, 35.
- ădūnītĭo,
ōnis, f. : réunion, unification. --- Iren.
4, 33, 11, etc.
- ădūnītus,
a, um [ad + unio] : réuni. --- Eccl.
- ădūno, āre, āvi,
ātum : - tr. - unir, assembler [de manière
à faire un]. --- Apul. Ascl. 2 ; Just. 7.
1. 12; 2, 12, 18, etc.
- ădūrens,
tis : part. de aduro.
- ădurgĕo,
ēre : - tr. - 1
- presser
vers, donner une direction en poussant. --- Cels. 7, 12, 1. - 2
- au fig. poursuivre
vivement. --- Hor. O. 1,
37, 17.
- Adurni
portus, m. : Adurnum [port de Bretagne].
--- Not. Imp.
- ădūro,
ĕre, ădussi, ădustum
[ad + uro] : - tr.
-
1
- brûler à la surface, brûler
légèrement, brûler (un mets);
cautériser.
- adurere sibi capillum,
Cic. Off. 2, 25
: se brûler les cheveux [au lieu de les faire
tondre].
-
sine gemitu aduruntur, Cic. Tusc. 5, 77 : ils se laissent
brûler sans gémir.
- adurere
panem, Hor. : faire griller du pain.
- os ferramento
adurere, Cels. 8, 2 : cautériser un os.
2
- brûler
lentement, consumer.
3
- brûler, dessécher (en parl. du froid). --- Virg. G. 1, 92; Ov. M. 13, 763;
Curt. 7, 3, 13.
4
- détruire comme un incendie (en parl. des sauterelles).
--- Plin.
11, 29, 35,
§ 104.
5
- éblouir.
6
- brûler (le cœur), brûler
(d’amour), enflammer d'amour.
--- Hor. O. 1,
27, 14; Ov. H. 4, 13.
- ădusquĕ : - 1
- prép.
avec
acc. jusqu'à. --- Catul.
4, 23; Virg. En. 11, 261; Hor. S. 1, 5, 96; Tac. An. 14, 58.
- 2 - adv. entièrement,
jusqu'au bout. --- Apul.
M. 2, 28.
- ădustĭo,
ōnis, f. [aduro] :
1
- action de
brûler. --- Plin. 14, 127.
2
- brûlure,
plaie. --- Plin.
20, 61.
3
- action
d'enflammer par frottement d'une tarière. --- Plin. 17, 226.
4
- siriase des
enfants. --- Plin. 30, 135.
- ădustus,
a, um : part.- adj. de aduro. - 1
- brûlé (trop cuit). - 2
- brûlé. - 3
- brûlé par le soleil, hâlé,
bruni, noirâtre. - 4
- au fig. flétri. - 5
- enflammé d'amour.
- adustioris
coloris esse, Liv. 27, 47, 2 : être d'un teint plus
hâlé.
- hominum
adustus color, Sen. Nat. 4, 2, 18 : le teint bruni des
habitants.
- flebit et
ardores vincet adusta meos, Ov. H. 12, 182 : elle pleurera, et elle
brûlera de feux qui surpasseront les miens.
- adusta, ōrum,
n. :
brûlures. --- Cels. 5, 27, 13; Plin. 20, 71.
- adutor
= abutor.
- advectīcĭus,
a, um [adveho] : amené de dehors,
importé. --- Sall.
J. 44, 5.
- advectĭo,
ōnis, f. [adveho] : transport. --- Plin. 9,
169.
- advecto,
āre, āvi, ātum : [adveho] : - tr.
- transporter. --- Tac. An. 6,
13.
- advectŏr,
ōris, m. : qui transporte, porteur,
voiturier. --- Aug.
Ep. 194, 2.
- advectus
:
1
- advectus, a, um : part. passé de adveho.
2
- advectŭs, ūs, m. (seul.
à l'abl. advectu)
: transport.
- advĕho,
ĕre, vexi, vectum : - tr. - 1
- amener, importer, voiturer. - 2
- au
passif être
transporté vers,
aborder, arriver à.
- parf. advexti
Plaut. Merc. 390 ; inf. parf. advexe
Merc. 333 ; inf. prés. pass advehei
CIL 1, 206, 58; forme arch. arveho
Cato, Ag. 135, 7; 138.
- advehere ancillam
alicui, Plaut.
Merc. 261 : amener une servante à qqn.
-
quasi præda sibi advecta, Cic.
Verr. 5, 64 : considérant que c'était
comme une proie qu'on
lui amenait.
-
ad ludos alicui advectæ Africanæ, Cic. Fam. 8, 8,
10 : bêtes
d'Afrique amenées à qqn pour ses jeux.
- ad
urbem advectus, Cic. Phil. 2, 77 : amené
à la ville.
- advectus in fanum, Cic.
Tusc. 1,
113; in castra, Liv. 9, 3, 9
: amené dans le
temple, dans le
camp.
- poét.
advehitur Teucros, Virg. En. 8, 136 : il arrive
(aborde) chez les Troyens.
-
ut quosque advectus erat, Tac. An. 2, 45 : à
mesure qu'il arrivait devant chacun. --- cf. An. 3,
1 ; H. 5, 16.
- advecta
religio, Tac. G. 9 : culte d'importation
étrangère.
- indigenæ
an advecti Tac. Agr. 11 : [on ne sait pas bien] si ce sont des
indigènes ou des immigrants.
- advēlĭtātĭo,
ōnis, f. [ad, velitor] : querelle. --- P.
Fest. 28, 20.
- advēlo,
āre : - tr. - voiler, couvrir.
- advelare
tempora lauro, Virg. En. 5, 246 : ceindre les tempes (le
front) de laurier.
- advĕna,
æ,
nom et
adj. (m., f. ou n.) [advenio] :
étranger, de pays étranger,
venu du dehors.
- arch. arvena,
Prisc. 1,
45.
- quod
(signum) cives atque incolæ colere, advenæ visere
solebant, Cic.
Verr.
4, 130 : (statue) que les citoyens [Romains] et les habitants
avaient
l'habitude d'honorer, que les étrangers avaient l'habitude
d'aller voir.
-
deos advenas habere, Cic. Leg. 2, 19 : avoir des dieux
étrangers.
- ne
in
nostra patria peregrini atque advenæ esse videamur, Cic. de
Or. 1, 249
: pour ne pas être considérés
comme des étrangers domiciliés
et
même des
étrangers de passage dans notre propre patrie.
- advenam
gruem captat,
Hor. Epo. 2, 35 : il prend [au lacet] la grue
passagère (venue
de
l'étranger).
- advena
Thybris, Ov. F. 2, 68 : le Tibre venu de l'étranger
[d'Etrurie].
- advena alicujus rei : étranger
dans
qqch.
- advena belli,
Stat. Th.
8, 555 ;
advena studiorum, Apul. M. 2, 2 : à qui la
guerre,
les études
sont étrangères.
- advĕnat
: voir advenio.
- advĕnĕror,
āri, ātus sum : - tr. -
révérer, vénérer. ---
Varr. R. 1, 1, 6; Sil. 13, 704.
- advĕnĭentĭa,
æ, f. : arrivée. ---
Sisen. d. Non. 161.
- advĕnĭo,
īre, vēni, ventum : - intr. - arriver.
- arch. arvenio Diom. 452,
29; subj. advenat
Plaut. Pseud. 1030.
- advenire rure,
Plaut. Merc. 814 : arriver de la campagne.
- advenire Athenis,
Mil. 239
: arriver d'Athènes.
- advenire a portu,
Plaut. Amp. 149 :
revenir du port.
- advenire a foro,
Plaut.
Pœn. 829 :
revenir du forum.
- advenire a Roma,
Liv. 9, 23, 6 :
revenir de Rome.
- advenire ex Asia,
Plaut. Trin. 845
: revenir d'Asie.
- advenire ex prœlio
:
revenir du
combat. --- Curt. 7, 7,
39 ; Tac. An. 13, 36.
- advenire
ex Hyperboreis Delphos, Cic.
Nat. 3, 57 : arriver du pays des Hyperboréens
à Delphes.
- advenire Tyriam
urbem, Virg. En. 1, 388 : arriver
à la
ville des
Tyriens.
- advenire Durnium
oppidum, Liv. 44,
30, 9 : arriver
à la ville de Durnium.
- advenire delubra
Dianæ,
Val.-Flac. 2, 301 : arriver au sanctuaire de Diane.
- avec dat. advenire
tectis meis, Val.-Flac. 5, 534 : arriver à ma
demeure.
- advenire ad forum, Plaut.
Cap. 786;
ad Ambraciam, Liv. 38, 4, 1; ad aliquem, Plaut.
Amp. 466; Curc. 144, etc. : arriver au forum,
à
Ambracie, vers qqn.
- advenire in domum,
Plaut. Cap. 911;
Ep. 271, etc.; in provinciam, Cic. Phil. 11, 30 : arriver dans
une maison, dans une province.
- abst. pedem
jam referentibus suis advenit, Liv. 4, 28, 6 : au moment
où
les siens commençaient à lâcher pied,
il arrive.
- ita
territis Sempronius consul advenit, Liv. 21, 57, 3 : l'effroi
régnait
partout, lorsqu'on vit arriver Sempronius. --- Liv. 24, 41,
2 ; 31, 41, 10; Tac. An. 1, 18.
- avec supin
tentatum advenis, Ter. Phorm. 2, 3, 41 : tu viens me circonvenir. ---
Ter. Phorm. 2, 3, 13.
- fig.
ubi
dies advenit, Sall. J. 113, 5 : quand le jour fut venu.
- advenientes
morbi, Cic. : les maladies qui commencent.
- cum
id advenit, Cic. CM 69 : quand ce
terme [de la vie] est arrivé.
- ne
advenientem quidem gratiam benigne accipere, Liv.
30, 21, 9 : ne pas faire bon accueil à une faveur,
même au
moment où
elle arrive.
- hæc
frementibus hora advenit, Liv. 9, 5, 11 : comme ils
faisaient entendre ces murmures, l'heure arriva.
- amicitiam,
fœdus, Numidiæ partem tunc ultro adventuram, Sall.
J. 111,
1 : (il lui montra) que l'alliance, le traité, la
partie de la
Numidie
[qu'il demandait], tout alors lui arriverait de soi-même.
- adventi
: anc. gén. de adventus.
- adventĭcĭus,
a, um :
1
- qui vient du dehors.
-
nullo
adventicio pulsu, Cic. Div. 2, 139 : sans impulsion venue du
dehors. --- cf.
Nat. 2, 26 ; Div. 2, 120.
- adsumpta
atque adventicia, Cic. Top. 69 : les
choses acquises et empruntées au dehors (adventices).
2
- qui vient de l'étranger.
-
auxilia
adventicia, Cic. Pomp. 24 : secours venus de
l'étranger.
- merces
adventiciæ, Cic. Rep. 2, 7 : marchandises
étrangères.
-
doctrina
transmarina atque adventicia, Cic. de Or. 3, 135 : science
(culture)
d'outremer et d'importation.
3
- qui
survient de façon inattendue,
accidentel.
-
pecunia adventicia, Cic. Att. 1, 19, 4 : argent
imprévu,
revenu casuel.
- ex
adventicio, Plin. Ep. 5, 7, 3 : sur une part
d'héritage
[sur du casuel].
-
fructus adventicius, Liv. 8, 28, 3
: bénéfice accessoire.
4
- relatif
à l'arrivée.
-
cena adventicia,
Suet. Vit. 13 : repas d'arrivée, de bienvenue.
- d'où le subst.
adventicia, æ, f. : bienvenue.
--- Petr. 90.
- advento,
āre, āvi, ātum [advenio] : - intr. - approcher.
- [les
formes du présent et imparfait seules usitées].
- formes
du parfait : Ps. Sall Rep. 1, 5, 2;
Iren. 2, 23, 1 ; Sol. 10, 15; Greg.
T. Vit. patr. 13, 3.
- adventare
et prope adesse jam debes, Cic. Att. 4, 18, 5 : ton devoir est
d'être sur le point d'arriver et presque d'être
déjà là.
- Cæsar
adventare jam jamque nuntiabatur, Cæs. BC. 1, 14, 1
: on
annonçait
l'arrivée imminente de César.
-
adventare ad Italiam, Cic. Fam. 2, 6, 1 : approcher de
l'Italie.
- avec acc.
adventare propinqua
Seleuciæ, Tac. An. 6, 44 : approcher du voisinage de
Séleucie.
- adventare Romam, Sall. J. 28, 2 : approcher
de Rome. --- Amm. 14, 10.
- te
id admonitum advento, Plaut. Aul. 2, 1, 24 : je viens t'avertir de cela.
- avec
datif adventare portis, Stat. Th.
11, 202 : approcher des portes.
- Tiridates accipiendo
Armeniæ regno adventabat, Tac. An. 16, 23 : Tiridate venait
de
recevoir la couronne d'Arménie.
- fig. quod tempus
adventat, Cic. de Or.
1, 199 : et ce temps se rapproche de plus en plus.
-
(onus) jam
urgentis aut certe adventantis senectutis, Cic. CM 2 : (le
fardeau) de la
vieillesse qui déjà nous presse ou du moins ne
cesse d'approcher.
-
adventante fatali urbi clade, Liv. 5, 33, 1 : le
désastre que
le destin
réservait à la ville se rapprochant.
- adventŏr,
ōris, m. [advenio] : qui arrive, qui vient faire visite, client,
visiteur,
étranger. --- Plaut. Truc. 1,
2,
2; id. ib. 2, 7, 55, etc.; Apul. M. 10, p. 248.
- arch. arventores Prisc.
1, 45.
- adventores
pristini, Apul. M. 10 : anciens hôtes.
- adventōrĭus,
a, um : relatif à l'arrivée.
- adventōrĭa, æ, f. (s.-ent. cena), Mart.
12 præf. :
repas de bienvenue.
- adventōrium
hospitium, Inscr. ap. Mur. 470, 9 : hôtellerie pour les
étrangers.
- Caper.
Gram. 7. 107, 11,
condamne l'emploi de ce mot substitué à adventicia.
- adventŭs,
ūs, m. [advenio] :
- gén. adventi Ter.
Phorm.
154.
1
- acte
d'arriver et fait
d'être arrivé, arrivée.
- adventu
tuo, Cic. Cat. 1, 16 : à ton arrivée.
- ubi
de ejus adventu certiores facti sunt, Cæs. BG. 1, 7,
3 : quand ils furent informés de son
arrivée.
- ejus
adventu ex colore vestitus cognito — hoc insigni in præliis uti
consuerat — turmisque equitum et cohortibus visis, hostes prælium
committunt, Cæs. BG. 7, 88 : son arrivée ayant été reconnue à la
couleur de ses vêtements — c'était la marque de reconnaissance dont il
usait d'ordinaire dans les batailles — et les escadrons et les cohortes
ayant été aperçus, les ennemis engagent la bataille.
-
Pythagoræ adventus, Cic.
Rep. 2, 28 : l'arrivée de Pythagore.
- adventum
tuum cognovi, qui nuntius mihi gratissimus fuit : j'ai appris ton
arrrivée, nouvelle qui m'a été très agréable.
-
Germanos minime aliarum gentium
adventibus mixtos, Tac. G. 2 : [je crois] que les Germains
n'ont pas été
du tout pénétrés par les immigrations
d'autres peuples.
- ad
Pompeium noster adventus, Cic. Att. 10, 8, 2 : notre arrivée
vers
Pompée.
- nocturnus
ad urbem adventus, Cic.
Mil. 49 : l'arrivée de nuit à la ville.
-
adventu in Galliam Cæsaris, Cæs. BG. 5, 54, 2
: à l'arrivée
de César en
Gaule.
-
ipsorum adventus in urbes sociorum, Cic. Pomp. 13
: l'arrivée
des
magistrats eux-mêmes dans les villes des alliés.
- meus
adventus appropinquabat, Cic. Verr. 4, 141 : le moment de mon
arrivée approchait.
- fig.
multo
ante lucis adventum, Sall. J. 91, 3 : bien avant
l'arrivée du
jour.
- adventus malorum,
Cic. Tusc. 3, 29
: arrivée des maux.
- adventus
in animos imaginum, Cic. Nat. 1, 38, 105 : images qui se
présentent à l'esprit. --- Vulg.
Tit. 2,
13; Paul. Sent. 2, 21.
2
- arrivée pour l'attaque, attaque, invasion.
-
præsidia ad illorum
adventum opposita, Cic. Verr. 5, 5 : forces
disposées pour
faire obstacle
à la descente des pirates.
-
Gallicus adventus, Cic. Rep. 2, 11 : l'arrivée
[invasion] des
Gaulois.
-
uno adventu nostri exercitus deleti
sunt, Cic. Mur. 74 : la simple apparition de notre
armée a
suffi pour
qu'ils soient détruits.
3
- l'Avent (les
quatre semaines avant Noël). ---
Eccl.
- etiam
nos quodam modo in tempore novi cujusdam Adventus versamur, quod est
tempus exspectationis : nous sommes nous aussi, d'une certaine façon,
dans le temps d'un nouvel Avent, dans un temps d'attente. --- encycl. redemptor hominis, pape Jean-Paul II.
- adverbĕro,
āre : - tr. - frapper sur. --- St.
Th. 9, 686.
- adverbiālis,
e : - 1
- adverbial,
ayant l'emploi d'un adverbe. --- Char. 203, 14.
- 2
- tiré
d'un adverbe. --- Prisc. 2, 27; 4, 1.
- adverbĭālĭtĕr,
adv. : adverbialement.
--- Serv. En.1, 115; 3, 241, etc.
- adverbĭum,
ĭi, n. : [ad,
verbum] : adverbe. --- Quint. 1, 4, 19;
etc.
- advergo,
ĕre : - intr. - tendre vers.
--- Prisc.
Perieg. 963.
- adverro,
ĕre : - tr. - balayer, entraîner. --- Stat. Th. 4, 203.
- adversa,
ōrum, n. : voir adversus.
- adversābĭlis,
e : prompt à tenir tête. --- *Acc. Tr. 158.
- adversaria
:
1
- adversārĭa, ōrum, n. (s.-ent.
scripta) :
- a
- arguments de l'adversaire. - b
- qqch
que la personne a toujours devant soi, brouillon,
notes.
- quid
est quod neglegenter scribamus adversaria ?
diligenter conficiamus tabulas ? Cic. Corn. 7 : quelle raison
avons-nous
d'écrire nos brouillons sans soin ? de rédiger
soigneusement nos
registres ?
- in
adversariis scriptum habere : garder écrit dans ses notes.
- voir
hors site : adversaria.
2
- adversārĭa, æ, f. : une adversaire, une ennemie, une rivale. --- voir adversarius.
- adversārĭĕtās,
ātis, f. : opposition. --- Eccl.
- adversārĭus,
a, um [adversus] : - 1
- adj.
qui se tient en face, contraire,
opposé. - 2
- subst.
m. f. adversaire, ennemi de guerre,
antagoniste, rival;
concurrent
(dans une enchère).
- arch. advorsarius et arvorsarius
CIL 1, 198,
16; gén. plur. adversarium
Ter. Hec. 22.
- homo adversarius
alicui : opposé à qqn, contraire à qqn. --- Cic.
Clu. 138 ; Agr. 3, 6.
- adversarius
alicui rei : opposé à qqch. --- Cic.
Phil. 7, 4 ; Att. 1,
2,
2 ; Liv. 5, 26, 1.
- res
adversaria homini : chose opposée (contraire)
à qqn. --- Cic. Cæcil. 4 ; de
Or. 2, 156.
- res
adversaria rei : chose
opposée à qqch. --- Cic.
Cæc. 5; Cæs. BC. 2, 31,
7.
- tribunus
seditiosis adversarius, Cic. Clu. 34, 94 : tribun opposé aux
séditieux. --- id. Cæcin.
2; id. de Or.
2,
37; id. Phil. 3, 8; Nep. Timoth. 3; id. Phoc.
3; Hor. Ep. 1, 18, 63.
- m. pris subst.
adversārĭus, ĭi
: un
adversaire, un rival.
- et
fém.
adversārĭa, æ
: une
adversaire, une rivale; [peut signifier
aussi ennemi dans
toutes les
acceptions du terme].
-
adversarii amicorum
tuorum, Cic. Mur. 9 : les
adversaires de tes amis.
-
ne mons cedentibus
advorsariis receptui foret,
Sall. J. 50, 3 : pour empêcher que la montagne ne
servît de
refuge aux
adversaires battant en retraite.
-
est tibi gravis
adversaria constituta
exspectatio, Cic. Fam. 2, 4, 2 : tu as une ennemie redoutable,
toute
prête, l'espérance [qu'on fonde sur
toi].
- ego semper illum appellavi hostem, cum alii adversarium, semper hoc
bellum, cum alii tumultum, Cic. Phil. 12, 17 : moi, je l'ai toujours
appelé ennemi, quand les autres l'appelaient adversaire, et toujours
j'ai parlé de guerre, quand les autres parlaient d'alerte. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 351;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- voir
adversaria.
- adversātĭo,
ōnis, f. : opposition. --- Ps. Sen. Mon.
68.
- adversātīvus,
a, um : adversatif, qui marque une opposition. --- Prisc. 16, 1.
- adversātŏr,
ōris, m. : qui se dresse contre. --- Apul. Socr. 5.
- adversātrix,
īcis, f. :
femme qui fait opposition.
--- Plaut.
Most. 257;
Ter. Haut. 1007.
- adversātus,
a, um : part. passé de adversor;
s'étant opposé, ayant
contrarié.
- adversē,
adv. : en termes contradictoires, d'une manière
contradictoire.
--- Gell.
3, 16,
8.
- (Lebaigue
P. 35).
- adversim
: en face.
--- Mamert.
Anim. 1,
25.
- adversĭo,
ōnis, f. [adverto]
: application de l'esprit, intention, volonté. --- Tert. Marc. 2, 13.
-
adversio
animi, Cic. Arch. 16 (=
animadversio) : attention.
- adversĭtās,
ātis, f. [adversus] : - 1
- force
d'opposition, de réaction [antidote]. --- Plin. 11, 90. - 2
- hostilité. --- Aug. Civ. 2, 1. - 3
- malheur,
adversité. --- Aug.
Civ. 17, 23.
- adversĭtŏr
(advorsĭtŏr), ōris, m.
: esclave qui va à la rencontre de son
maître. --- Plaut.
Stich. 443 ; Don. Ad. 2.
- adverso
(advorso, arch.), āre, āvi : - tr. -
tourner (l'esprit vers
qqch.), faire attention.
- animum
advorsavi sedulo, ne... Plaut. Rud. 306 : j'ai bien fait attention
à
ne pas...
- adversor,
(advorsor), āri, ātus sum : - intr. avec
dat. - être contraire, s'opposer à,
contrarier.
- inf. advorsarier Plaut. Amp. 703 ;
Stich. 513.
- perpaucis
adversantibus, Cic. Fam. 2,
7, 10 : un très petit nombre seulement faisant
opposition.
- adversante
fortuna, Cic. Rep. 2, 30 ; adversante ratione, Cic. Tusc. 4, 14
: malgré la fortune,
malgré la raison.
-
adversante vento, Tac. H. 3, 42 : le vent étant
contraire.
- adversari alicui
: être
opposé (hostile) à qqn. --- Cic.
Phil. 1, 36; Sest. 105 ; Or. 172.
- adversari alicui
rei :
être opposé
(hostile) à qqch. --- Cic. Phil.
9,
9; Verr. 5, 178.
- adversari rogationi,
Liv. 45, 21, 3 : combattre un projet de loi.
- non
adversatur jus, quominus suum quidque cujusque sit,
Cic. Fin. 3, 67 : le droit ne s'oppose pas à ce
qu'à chacun
revienne ce
qui lui appartient en propre.
- idem
ego arbitror, nec tibi advorsari certum est de istac re umquam,
soror, Plaut. Aul. 2, 1, 21 : je suis du même avis,
et il va
de
soi
que je
n'essaie
pas de te contredire sur ce point, ma sœur.
- nolo
advorsari tuam advorsus sententiam, Plaut. Merc. 377 : je ne veux pas
combattre ton opinion.
- adversus
:
1
- adversŭs
(adversŭm), [arch.
advorsus, advorsum] :
- arch.
arvorsum CIL 1, 196, 25.
a - adv.
contre, vis-à-vis, en face.
- clare
advorsum fabulabor, Plaut. Amp. 300 : je vais parler
à haute
voix en face.
- adversum
ire [alicui] : aller à la rencontre (au-devant) de
qqn. --- Plaut.
As. 295; Most. 897; Stich. 607; Amp. 675 ; Cas. 723.
- edepol,
venio adversum temperi, Plaut.
Men. 464 : par Polux, j'arrive à temps. --- Plaut.
Stich. 299;
437; Cas. 461.
- [avec
idée
d'hostilité] Lucr. 5, 1319 ; Nep. Ages.
4, 6; Liv. 27, 2, 9;
37, 13, 8.
b - prép.
+ acc. en face de, en se dirigeant vers,
contre.
- impetum
adversus montem in cohortes faciunt, Cæs. BC. 2, 46, 1
: ils
s'élancent à l'assaut de la colline contre les
cohortes
- porta
quæ adversus castra Romana erat, Liv. 26, 14, 6 : la
porte
qui se trouvait en face du camp romain.
- copias
adversus hostem ducere, Cæs. BG. 4, 14, 2 : conduire
les
troupes
contre l'ennemi.
- bellum,
pugna adversus : guerre, combat contre. --- Sall.,
Liv., Nep., Tac.
c - fig.
contre, à l'encontre de.
- adversus
rem
publicam orationem habere, Cæs. BC. 2, 18, 5 : tenir
des
discours contre
l'Etat.
- adversus
legem, Cic. Verr. 3, 194 : contre (contrairement à)
la loi.
- adversus
nos Aventinum capitur, Liv. 3, 67, 11 : c'est contre nous (par
hostilité contre nous) qu'on prend l'Aventin.
- adversus
bella munire Romanum imperium, Liv. 24, 44, 6 : fortifier
contre les guerres la puissance romaine.
d - en
réplique à, en réponse à.
- adversus
ea consulis oratio
haud sane læta fuit, Liv. 22, 40, 1 : en
réponse à ces propos, le
discours du consul n'eut rien de bien gai. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 293; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- cf.
Liv. 4, 10,
2; 8, 32, 9 ; 44, 27, 3.
e - vis-à-vis
de, à l'égard de, en
s'adressant à.
- te
adversus me omnia audere gratum est, Cic. Fam. 9, 22,
4 : je suis content que tu prennes toute liberté de
langage
avec moi.
- epistula,
ut adversus magistrum morum, modestior, Cic. Fam. 3, 13, 2 : ma lettre
est plus
réservée, s'adressant au maître des
mœurs [censeur].
- nec
gloriandi
tempus adversus unum est, Liv. 22, 39, 9 : et ce n'est pas le
moment de
me glorifier, quand je n'ai qu'un seul auditeur.
f - à
l'égard de,
envers.
- pietas
adversus deo, Cic. Fin. 3, 73 : la piété
envers les dieux.
- pietate
adversus deos sublatā, Cic. Nat. 1, 4 : si on supprime la piété envers
les dieux. --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 293; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- non
neglegere quemadmodum nos adversus homines geramus, Cic. Off. 1, 98
: ne
pas perdre de vue la manière dont nous devons nous conduire
à l'égard
de nos semblables.
g - en
comparaison de [rare]
- quid
esse duo
prospera bella Samnitium adversus tot decora populi Romani ? Liv. 7,
32, 8 : qu'était-ce que deux guerres victorieuses
des Samnites
en
comparaison
de tant de succès du peuple romain ? ---
cf. Tac. D.
33. Fam. 3, 13, 2.
2
- adversus, a, um
: part.-adj. de
adverto.
- adversior Plin.
32, 35;
adversissimus Cæs. BC. 3, 107, 1; Cæs. d. Cic. Att.
10, 8 b, 1.
a - qui
est en face, à l'opposite, devant.
- vides
eos qui incolunt terram
partim adversos stare vobis, Cic. Rep. 6, 20 : tu vois que
ceux qui
habitent sur terre se tiennent en partie à l'opposite de
vous [sont
antipodes].
- adversis
hostibus occurrebant, Cæs. BG. 2, 24, 1 : ils se
rencontraient face à face avec les ennemis.
- naves
nostris adversæ
constiterunt, Cæs. BG. 3, 14, 2 : les navires
s'arrêtèrent en
face des
nôtres.
- adverso
corpore, Cic. Verr. 5, 3 : [blessures reçues] sur
le
devant du corps, par devant.
- adversum
monumentum, Cic. Dom. 146 : le
devant du monument.
- adversa
basis, Cic. Tusc. 5, 66 : face d'un piédestal.
- collis
adversus huic, Cæs. BG. 2, 18, 2 : une colline
située en face
de
celle-ci.
- advorso
colle : en gravissant la pente de la colline [qui
fait face à ceux qui grimpent]. --- cf.
Cæs. BG. 2,
19, 8 ; Sall. J. 52, 3;
Liv. 2, 51, 7.
- adverso
flumine, Cæs. BG. 7, 60, 3 : en remontant le fleuve
[en marchant dans le sens contraire du courant].
b - expr. adverbiale.
- ex
adverso : en face, à l'opposé. --- Liv.
22,
4, 4.
- ex adverso urbi, Liv.
45,
10, 4 : en face de la ville.
- veniens
ex adverso hostis, Liv. 28, 14, 19 : l'ennemi arrivant
de face.
- au
fig. ex
adverso : du côté opposé, chez
la partie adverse. --- Quint.
4,
2, 22; 6, 4, 14.
- in
adversum : contre la partie opposée,
dans le sens contraire.
- in adversum nitens,
Virg. En. 8, 237
: poussant dans le sens
opposé.
- in adversum subiere,
Liv. 1, 12, 1
: ils se mirent à gravir la pente
opposée
[à eux].
c - avec
idée d'obstacle, d'hostilité.
- adversa
acclamatio populi, Cic. de Or. 2, 339 : les cris hostiles de
la foule à
l'adresse de qqn.
- Marcellus
adverso rumore esse, Liv. 27, 20, 10 : Marcellus avait contre
lui l'opinion publique.
- adversus alicui,
Cic. Mil. 3 :
hostile à
qqn, adversaire de qqn. --- cf. Liv. 30, 42, 12, etc.
- adversus alicui rei
: hostile
à qqch, adversaire de qqch. --- Sall. J.
66, 2 [avec
gén. J. 43, 1]; Tac. H. 5,
13; An. 15, 63; 15, 50.
- adversa
patrum voluntate, Liv. 1, 46, 2 : contre la volonté
des
patriciens (malgré les...)
- per
adversos
fluctus, Liv. 30, 24, 8 : en allant (en luttant) contre les
vagues.
- sævo
vento, non adverso, Cic. Att. 5, 12, 1 : le vent
étant
violent,
sans être contraire.
- neutre sing,
pris subst. - ventus adversum tenet
Athenis proficiscentibus, Nep. Milt. 1, 5 : le vent [venant du
nord]
(souffle à l'encontre de) est contraire à ceux
qui partent d'Athènes.
d - contraire,
fâcheux, malheureux.
- res
adversæ : les
événements contraires, le malheur.
- adversa
fortuna : la fortune
contraire (adverse), le malheur.
- nam et secundas res splendidiores facit amicitia et adversas partiens
communicansque leviores, Cic. Læl. 22 : l'amitié rend le succès plus
éclatant et l'adversité plus légère, en partageant et en mettant tout
en commun. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 513; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- adversum
prœlium : combat malheureux.
- adversa
navigatio, Tac. An. 2, 53 : navigation (traversée)
difficile.
- quæ
nobis aut prospera aut adversa eveniunt, Cic. Off. 1, 30 : ce
qui
nous arrive ou d'heureux ou de malheureux.
- nihil
adversi, Cic. Tusc. 1,
84; aliquid adversi, Cic.
Tusc. 3, 32 : rien de malheureux,
qqch de
malheureux.
- neutre
plur.
adversa : les choses malheureuses, le malheur. ---
Cic. Fin. 1, 57.
- adversa
alicujus : les malheurs, les disgrâces de qqn. --- Ter.
Hec. 388
; Plin. 8, 90; Tac. An. 14, 38; H. 4, 52, etc.
e - en
logique contraire, opposé [pour le sens]. --- Cic.
Top. 47; 48.
- referunt
adversa contrariis, Cic. Or. 65 : ils rapprochent des termes
de sens
opposé.
- adverto,
(advorto), ĕre, verti, versum : -
tr. -
1
- tourner vers, diriger du
côté de.
- sese
huc advorterat in hanc nostram
plateam, Ter. Hec. 342 : elle s'était
dirigée de ce côté-ci dans notre
rue.
- avec
dat.
urbi agmen advertere, Virg. En. 12, 555 : diriger ses troupes
vers la ville.
-
terris proram advertere, Virg. G. 4, 117 : tourner la proue
vers le rivage.
- pedem
advertere ripæ, Virg. En. 6, 386 : tourner ses pas vers la
rive.
- in
portum classem advertere, Liv. 37, 9, 7 : faire entrer la
flotte
dans le port.
- au passif advertuntur
harenæ, Virg. En. 5, 34 : ils
se dirigent vers la grève.
- Scythicas
oras adverti, Ov M. 5, 649 : se
diriger vers le rivage de Scythie.
- advertere oculos,
Curt. 5, 11, 4 ;
lumina,
Ov. M. 6, 180 ; aures, Ov. F. 1, 179; vultus, Ov. M. 8, 482
: tourner les
yeux, les oreilles, le visage.
2
- tourner vers soi, attirer sur soi.
-
advertere
vulgum miseratione, Tac. An. 6, 44 : attirer sur soi
l'attention de la
foule en excitant la pitié.
- advertere vetera
odia, Tac. An. 4, 21 : appeler sur
soi (réveiller contre soi) de vieilles haines.
-
octo aquilæ
imperatorem advertēre, Tac. An. 2, 17 : huit aigles
attirèrent [sur eux]
l'attention de l'empereur.
-
planctus militum ora advertēre, Tac. An. 1,
41 : les gémissements attirèrent les
regards des soldats.
- animum,
mentem advertere : tourner son esprit vers.
-
advertunt animos ad
religionem, Lucr. 2, 54 : ils tournent leurs
pensées vers la religion.
- huc
advertite mentem, Virg. En. 8, 440 : tournez votre esprit (de
ce
côté-ci) vers ceci, faites attention à
mes paroles.
-
monitis animos advertere,
Ov. M. 15, 140 : faire attention à des
avertissements.
- hoc
animum
advorte : prends garde à ceci. --- Plaut. Curc.
270; Mil. 766.
- advertere ne...
: veiller
à ce que ne pas. --- Cic. Off. 2, 68 ;
Liv. 4, 45, 4.
- animum
advertere : remarquer, voir, s'apercevoir de.
- construit
c. animadvertere aliquem
animum advertere : remarquer qqn. --- Cic. Sull. 9 ;
Tusc. 3, 48.
- aliquid
animum advertere, Cæs. BG. 1, 24, 1 : remarquer qqch.
- animum advertere
columellam, Cic. Tusc. 5,
65 : remarquer une petite colonne.
- animum
advortit inter saxa repentīs cocleas, Sall. J. 93, 2 : tout d'un coup,
il voit, entre les rochers, des escargots.
- avec prop. inf.
animum advertit ad alteram fluminis ripam magnas esse copias hostium
instructas, Cæs. BG. 5, 18, 2 : il vit l'ennemi en
forces, rangé
sur l'autre rive.
- cum
animum adverteret locum relictum esse, Auct. B. Alex. 31 :
s'étant aperçu que lieu était
dégarni de troupes.
- ut
advertatis animum, quam
sapienter hoc viderint, Cic. Rep. 2, 31 : pour que vous
remarquiez avec
quelle sagesse ils ont vu ceci.
3
- advertere seul = animum
advertere
: faire attention, remarquer.
- paucis,
adverte, docebo Virg. En. 4, 116,
fais attention, je te renseignerai en peu de mots. --- cf.
Tac. H. 3, 25.
- aliquem,
aliquid advertere, Tac. An. 12, 51 ; 13, 54 : remarquer qqn,
qqch.
- avec prop. inf. advertebatur
Pompei familiaris
assentiri Volcacio, Cic. Fam. 1, 1, 3 : on voyait que l'ami de
Pompée
était de l'avis de Volcacius. --- Liv. 44, 46, 4.
4
- punir,
sévir contre, châtier.
- advertere
in aliquem : châtier qqn. --- Tac. An. 2, 32; 5, 9.
- abs.
advertere : punir, sévir. --- Tac. An. 3,
52; 4, 35.
- advesperascit, ĕre, ravit, impers.
: le
soir vient, il se fait
tard.
- cum
jam advesperasceret, Cic. Verr.
4, 147 : comme déjà le soir tombait. --- cf.
Ter. And. 581 ; Cic. Nat. 3, 94,
etc.
- advespĕrat
: c. advesperascit. --- Not. Tir.
- advexe
= advexisse. ---
voir adveho.
- advexti
= advexisti. --- voir adveho.
- advĭābĭlis,
e : accessible. --- Itin. Alex. 45.
- advĭgĭlantĭa,
æ, f. : grande vigilance.
--- Ruric. 2, 3.
- advĭgĭlo,
āre, āvi : - intr. -
1
- veiller à, veiller
sur, veiller auprès de, surveiller.
- ut
advigiletur facilius ad custodiam ignis,
Cic. Leg. 2, 39 : pour qu'on soit plus facilement de veille
à la garde
du feu.
- advigilare alicui,
Tib. 2, 5, 93
: veiller sur qqn.
- avec
dat.
regum advigilare somnis, Stat. Th. 1, 147 : veiller au sommeil
des rois.
2
- être vigilant,
être attentif, être sur
ses gardes.
- advigilare
pro rei dignitate, Q. Cic. Petr. Cons. : donner à une
affaire l'attention qu'elle mérite. --- Plaut.
Pers. 615; Ter. And. 673; Phorm. 203.
- advīvo,
ĕre, vixi : - intr. - continuer
à
vivre près de (dat.). --- Tert. Marc. 4,
19; abst. St. Th. 12, 424.
- advŏcātĭo,
ōnis, f. [advoco] : action
d'appeler
à soi.
1
- appel en consultation, [p. ext.]
consultation, en justice.
-
in re
militari multo es cautior quam in advocationibus, Cic. Fam. 7, 10, 2
: tu es beaucoup plus avisé dans le
métier des armes que dans les
consultations judiciaires. --- cf. Verr. 1, 129;
Sull. 81.
2
- réunion de ceux qui assistent,
ensemble des advocati,
barreau.
- scio
quid hæc
advocatio postulet, Cic. Sest. 119 : je sais ce que demande
(ce que je
dois à) cette réunion des amis qui assistent mon
client. --- cf.
Com. 15;
Sull. 81 ; Cæc. 43 ; Dom. 54.
- Verginius
filiam cum ingenti
advocatione in forum deducit, Liv. 3, 47, 1 : Verginius
emmène sa fille
au forum accompagné d'une foule énorme de
défenseurs.
3
- délai, remise [temps
suffisant pour se pourvoir d'un conseil]. ---
Cic. Fam. 7, 11, 1.
4
- en gén.
délai, répit.
- Sen.
Ir. 1, 18, 1; Marc. 10, 4; Nat. 7, 10, 1; Ep. 22, 11.
5
- à l'époque
impériale métier d'avocat, plaidoirie.
- fructum
non ex stipe
advocationum, sed ex animo suo petet, Quint. 1, 12, 18 : il
cherchera sa
récompense non pas dans le salaire de ses plaidoiries, mais
dans sa
conscience.
- ducetur
in advocationem maxime causa, Quint. 12, 7, 4 : ce
qui l'amènera à plaider, c'est surtout la nature
de la cause.
- cf.
Plin.
Ep. 1, 7, 2; 1, 9, 2, etc.; Tac. D. 4; 10.
6
- secours, consolation. ---
Tert. Patient. 11; Eccl.
- advŏcātŏr,
ōris, m. : celui qui console, qui soulage.
--- Tert. Marc. 4, 16.
- advocatus
:
1
- advŏcātus,
a, um : part. passé de advocato. - a
- convoqué. - b
-
invoqué, appelé comme
conseil, appelé comme défenseur.
- non
desiderat fortitudo advocatam iracundiam, Cic. Tusc. 4, 23 :
le courage
n'a pas besoin d'appeler la colère à son secours.
2
- advŏcatus,
i, m. :
a
- celui qui est appelé
à assister qqn en justice (sans plaider), assistant,
soutien, conseil.
- parens
tuus reo de pecuniis repetundis Catilinæ fuit advocatus, Cic.
Sull. 81
: ton père assista Catilina accusé de
concussion.
- Catilinæ
fuit advocatus, improbo homini, at supplici, fortasse audaci, at
aliquando amico, Cic. Sull. 81 : il a prêté son appui à Catilina, homme
malhonnête mais suppliant, peut-être impudent mais jadis ami. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 448; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- hoc
quemquam denique nunc tuorum advocatorum animo æquo audire arbitrare
.... : et tu penses qu'il se trouve enfin, parmi ceux qui t'assistent
en justice, quelqu'un qui puisse aujourd'hui rester calme en entendant
dire que ... --- trad.
Touratier, Syntaxe latine, p. 634; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
b
- époque
impériale avocat plaidant, défenseur. --- Sen.,
Quint.,
Plin., Tac.
c
- au
fig. aide,
défenseur.
- non
tam advocati
quam moderatores studiorum, Liv. 26, 48, 10 : étant
moins des soutiens
que des modérateurs du zèle de leur parti
respectif. --- cf. Sen. Clem. 1,
9, 7; Ep. 94, 28.
- advŏcĭto
(arvŏcĭto), āre : - tr.
- appeler souvent à soi. --- P.
Fest. 27
- advŏco,
āre, āvi, ātum : - tr. - appeler à soi.
- (Lebaigue
P. 35 et P.
36)
- arch. arvoco Prisc. 1,
45.
1
- appeler, convoquer, faire venir.
- (complures
ordinis senatorii) quos advocaverat, Cæs. BC. 3, 33, 1
: (plusieurs personnages de rang sénatorial) qu'il
avait convoqués.
- contione
advocata : l'assemblée ayant été
convoquée. --- Cic. Dom. 124; Cæs. BG.
7, 52, 1, etc.
- advocare
in rem : convoquer en vue d'une chose; advocare in consilium :
convoquer pour tenir conseil. --- Liv.
9, 2,15 ; Sen. Ep. 17, 2; 22, 5; Clem. 1, 15, 3, etc.; Curt. S, 8, 6.
- advocare ad
contionem, Liv. 3, 34, 1 ; 26, 48,
13 : convoquer à une assemblée.
-
socios in cœtum litore ab omni advocat, Virg. En. 5, 43
: de tous les
points du rivage il fait venir ses compagnons au rassemblement.
- in
contionem advocato populo, Liv 10, 21, 13 : le peuple ayant
été réuni en
assemblée. --- cf. 32, 21, 2.
- avec dat. advocari
ægro, Ov. R. Am. 110 : être appelé
auprès d'un malade.
- ut
tamen noris, quibus advoceris gaudiis, Hor.
O. 4, 11, 13 : afin que tu saches à (pour) quels
plaisirs tu es convoqué.
- fig. animum
ad se ipsum advocamus, Cic. Fin. 1, 75 : nous appelons
l'esprit vers lui-même (à sa propre
société).
2
- en
part. appeler comme conseil dans un procès.
- Cic.
Quinct. 69 ; 71 ; Clu. 176, etc.
- abst. aderat
frequens, advocabat, Cic. Clu. 54 : il était
toujours là, il convoquait ses amis.
3
- époque impér.
appeler comme avocat.
- (causis)
quibus advocamur, Quint.
11, 1, 39 : (causes) que nous sommes appelés
à défendre. --- cf. 6, 4, 7 ;
11, 1, 61, etc. ; Gell. 1, 22, 1.
4
- appeler comme aide,
invoquer l'assistance de qqn, invoquerles dieux.
- advocare
deos contra aliquem, Sen. Ben. 6, 25, 5 : invoquer
les dieux
contre qqn.
- deos
ab se duobus prœliis haud frustra advocatos, Liv. 8,
33, 21 : les
dieux que pour deux combats il n'a pas invoqués en vain.
- fig. non
desiderat fortitudo advocatam iracundiam, Cic. Tusc. 4, 52
: le courage
n'a pas besoin de l'assistance de l'emportement. --- cf.
Ac. 2, 86; Tusc.
5, 111.
5
- faire
appel à, recourir
à.
- omnia
arma
advocat, Virg. En. 8, 249 : il se fait des armes de tout.
- advocare secretas
artes,
Ov. M. 7, 138 : faire appel à sa science
mystérieuse (à la magie).
- licet
omnes in hoc
vires suas natura advocet, Sen. Ben. 6, 2, 3 : la nature peut
pour cela
faire appel à toutes ses forces.
- in
argumentum aliquid advocare, Sen. Nat. 1, 10,
l : invoquer qqch comme argument.
- advocare ingenium,
Sen. Clem. 1,
25, 2 : faire
appel à l'imagination.
- obliterata
jam nomina sacramento advocabant, Tac. H.
1, 55 : ils faisaient intervenir dans leur formule de serment
des noms
déjà effacés (oubliés).
- advŏlātŭs,
ūs, m.
[usité seult à l'abl.]
: arrivée en volant.
--- Cic.
poét. Tusc. 2, 24.
- advŏlĭtans,
tis : part. présent de l'inus. advolito, approcher
en voltigeant.
--- Plin.
11, 65.
- advŏlo,
āre, āvi, ātum : - intr. -
- arch. arvolo Prisc. 1,
45.
1
- voler
vers, approcher en
volant.
- advolare ad
aves, Cic. Nat. 2, 124 : s'approcher des oiseaux en volant. --- cf.
Liv.
35, 9, 4.
- avec dat. de destination luminibus
lucernarum advolare, Plin. 28, 162 : voler vers la lumière
des lampes.
- caprarum
uberibus advolare, Plin. 10, 115 : voler vers les mamelles
des chèvres.
2
- voler
vers, se précipiter vers, accourir vers.
- advolare ad
aliquem, ad aliquid :
se précipiter vers qqn, vers qqch. ---
Cic. Sest. 11; Att. 2, 24, 5.
- hostes
repente ex
omnibus partibus ad pabulatores advolaverunt, Cæs. BG. 5, 17,
2 : les
ennemis soudain fondirent de toutes parts sur les fourrageurs.
- advolare in
agros, Cic. Mur. 85 : fondre sur les campagnes. --- cf. Phil. 2, 103;
11, 27.
- advolare
in auxilium, Suet. Galb. 20 : accourir au secours.
- ipsa nuper
Larino hujus opprimendi causā Romam advolavit, Cic.
Clu. 6 : elle-même vient d'accourir de Larinum
à Rome pour mieux assurer la perte de son fils.
- advolone
an maneo ? Cic. Att. 13, 40 : vais-je accourir ou rester sur place ?
- avec
dat. de destination advolare
alicui : voler
vers qqn.
- fama
advolat Æneæ, Virg. En.
10, 511 : la rumeur vole avertir Enée. --- Val.-Fl. 1, 162; St. Th.
8, 134, Manil.
ap. Prisc.
760 P.
- avec acc. rostra Cato advolat, Cic.
Att. 1, 145 : Caton vole à la tribune.
- advolare
ora, Val.-Flac. 4,
300 : voler vers le visage.
- advŏlūtus,
a, um : part. de advolvo.
- advolvo,
ĕre, volvi, vŏlūtum : - tr.
- rouler vers, rouler auprès.
- advolvere
ingentes montibus ornos, Virg. En. 6, 182 : faire rouler des
montagnes
d'énormes frênes.
- focis
ulmos advolvere, Virg. G. 3, 377 : rouler des ormes dans
les foyers
- ad
ignem advolutus, Plin. 11, 185 : s'étant
roulé vers le feu.
- fig.
advolvitur astris clamor, Stat. Th. 5, 143 : une clameur monte
au ciel.
- advolvi ou
se advolvere : se jeter aux pieds de
qqn.
- genibus
se omnium
advolvens, Liv. 8, 37, 9 : se jetant aux genoux de tous.
- advolutus
genibus, Liv. 28, 34, 3 : s'étant jeté
à ses genoux. --- cf. 30, 12, 11 ; 34,
40, 2; Curt. 4, 6,15; Plin. 1, 18, 3.
- advolvere pedibus
alicujus : se
jeter aux pieds de qqn. --- Sen. Ir. 2, 34,
4; Curt. 3, 12, 17; Plin. Ep. 9, 21, 1; Tac. An. 1, 23, etc.
- advolvere genua
alicujus : se jeter aux genoux de qqn. --- Sall.
H. frg. inc. 16 ; Tac. H.
4, 81 ; An. 1, 13; 6, 49; 15, 71. Ep. 1, 18, 3.
- genibus
alicujus advolvi, Vell. 2, 80 : se prosterner aux pieds de qqn.
- advors
- : advers-
- advort-
: advert-
- adynamom
vinum, n. : vin sans force (vin coupé avec
de l'eau). --- Plin.
14, 100.
- ἀδύνατος
οἶνος.
- ex ipso vino quod vocant adynamon, Plin. 14, 16, 19, § 100.
- Adyrmachidæ,
ārum, m. : les Adyrmachides (peuple
de Lybie). --- Plin.
5, 39.
- ădy̆tĭcŭlum,
i, n. [adytum] : petit sanctuaire. --- Apul.
Orth. 36.
- adytum,
i, n. : endroit d'un temple où
pénétraient
seuls les prêtres,
sanctuaire.
- gr. ἄδυτον
:
lieu où tout accès
est interdit.
- adytus,
ūs, m., Acc.
Tr. 624.
- in occultis ac remotis templi, quæ Græci ἄδυτα
appellant, Cæs. BC. 3, 105 : dans le sanctuaire du temple que
les Grecs nomment Aduta.
- ex
adyto tamquam cordis, Lucr. 1, 737 : sortant pour ainsi dire du
sanctuaire
du cœur.
-
ab imis adytis, Virg. En. 5, 84 : du fond du
mausolée.
- voir
hors site : adytum.
- adzēlor,
āri : - tr. - s'irriter contre. --- Vulg.
Esdr. 4, 16, 49.
- Æa,
æ,
f. : Ea (nom
de la Colchide aux temps mythologiques, séjour du roi
Eétès). --- Plin. 6, 13;
V.-Flacc. 1, 742.
-
Ææus, a, um : d'Ea. --- V.-Flacc.
1, 451; 5, 548.
- Æăcĭdæ,
ārum, m. : les Eacides.
- Sil.
gén. plur.
Æacidūm.
- Æăcĭdēius,
a, um : éacidéen.
- Æacideia
regna,
Ov. M. 7, 472 : le royaume des Eacides [île d'Egine].
- Æăcĭdīnus,
a, um : digne de l'Eacide Achille. --- Plaut.
Asin. 405.
- Æacidēs, æ, m. (voc. Æacide ou
Æacida) : Eacide
(fils d'Eaque :
Pélée, Phocus,
Télamon; petit-fils
d'Eaque : Achille, fils de Pélée;
arrère-petit-fis d'Eaque : Pyrrhus,
fils d'Achille; autre descendant d'Eaque : Pyrrhus, roi d'Epire ou
Persée,
dernier roi de Macédoine, tous deux adversaires des Romains).
- gr.
Αἰακίδης.
- Æăcus,
i, m. : Eaque (de
son
vivant, roi d'Egine,
un roi bon et juste; puis, après sa mort, juge des enfers,
avec Minos
et Rhadamante). --- Ov. M. 13, 25; Cic.
Tusc. 1, 98.
- gr. Αἰακός.
- Æacius,
a, um : éacien, d'Eaque.
- Æacius
flos, Col. 10, 174 : fleur née du sang d'Ajax (= la
hyacinthe).
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- Æacus,
i, m. : voir Æacidæ.
- Ææa,
æ
(Ææē, ēs), f. : Eéa (île
fabuleuse, séjour de Circé et de
Calypso). --- Virg.
En. 3, 386; Mel. 2, 7, 18.
- gr. Αἰαίη
νῆσος.
- Ææus,
a, um : d'Eéa.
- gr. Αἰαῖος.
- Æææ
genetrix pulcherrima Circes, Ov. M. 4, 205 : la mère
très belle de
Circé,
l'habitante d'Eéa.
- Æææ artes, Ov.
Am. 2, 15, 10; Ææa carmina, Ov.
Am. 1, 8, 5 : paroles magiques (comme celles de
Circé).
- Ææa puella : Calypso.
--- Prop. 4, 11, 31.
- Æantĭŏn,
ĭi, n. : 1
- île
de la mer Egée. --- Plin.
4, 74.
- 2
- promontoire
de Magnésie. --- Plin.
4, 32.
- 3
- ville
de la Troade où était le tombeau d'Ajax. --- Plin. 5, 125.
- Æās, antis,
m. : - 1
- l'Aias (fleuve
d'Epire). ---
Mel. 2, 3, 13; Plin. 3, 115; Ov. M. 1, 580; Luc. 6, 361. - 2
- Ajax. --- Aus.
325, 12.
- Æbura,
æ, f. : Ebura (ville d'Espagne). --- Liv.
40, 3, 3.
- Æbutius
:
1
- Æbūtĭus, ĭi, m. : Ebutius (nom
de famille romaine).
2
- Æbūtĭus, a, um : d'Ebutius. ---
Cic. Att. 16, 2, 5; id. Cæcin. 1, 2; Leg. 2, 21; id. Fl. 37,
93.
- Æbutia
lex, f. : loi Ebutia (loi d'Ebutius, tribun de la plèbe). --- Cic.
Agr. 2, 8; Gell. 16, 10, 8.
- Æcæ,
ārum, f. : Eca (ville d'Apulie). --- Liv. 24, 20, 5.
- Æcāni, ōrum, m. :
les habitants d'Eca.
--- Plin. 3, 105.
- Æcastor
(Ecastor) : par Castor.
- Æcĕtĭa,
æ, f. arch. (= Æquitas) : déesse de
l'Equité. ---
CIL 1, 43.
- Æclānum
(Æculānum), i, n. : Eculanum
(ville du
Samnium). --- Cic.
Att. 7, 3, 1 ; 16, 2,
4; Inscr. Orell. 5019.
- Æcŭlāni, ōrum, m. : les
habitants d'Eculanum. --- Plin. 3, 11, 16, §
105; Inscr. Grut. 444, 5.
- Æcŭlānenses ou Æclānenses, ĭum.
--- Inscr.
Orell. 838, 862; 3108;
Vell. 2, 16, 2.
- æcus,
a, um = æquus, a, um.
- Ædepol
(Edepol) : par Pollux (formule de serment).
- ædes
:
1 - ædes,
(qqf. ædis), is, f. :
- arch. aide = ædem
Carm. Epigr. 6, 6.
a
- au
sing.
- a
- foyer, pièce où l'on fait du feu. - b
- chambre, appartement. - c
- temple, sanctuaire
(pièce unique).
- ædes
aurata, Suet. Cæs. 84 : chapelle dorée, catafalque
doré.
- dum
Tertullus apud Ostia in æde sacrificat Castorum,
tranquillitas mare
mollivit,
Amm. 19 : pendant que Tertulle sacrifiait à Ostie dans le
temple de
Castor
et Pollux, la mer se calma.
- Romulus
Jovi Statori ædem vovit, Aur.-Vict. : Romulus voua un temple
à Jupiter
Stator.
- au
plur. souvent avec deorum,
sacræ, divinæ.
- deorum ædes refectæ (sunt), Suet. : les temples
des dieux furent
restaurés.
- in
ea (urbe) sunt ædes sacræ complures, Cic. : (dans
cette ville), on
trouve
un grand nombre de temples.
b
- au plur.
- a
- ensemble d'appartements, pièces, édifice,
maison, demeure, palais;
cellules (des abeilles). - b
- habitants
de la maison, famille, maisonnée.
- liberæ ædes : maison à louer. --- Liv.
30, 17.
- domus
interior gemitu miseroque tumultu miscetur, penitusque cavæ
plangoribus ædes femineis ululant, Virg. En. 2, 486 :
à
l'intérieur de la maison
se mêlent gémissements, douleurs et tumulte; et du
plus profond, les
pièces lointaines retentissent des lamentations des femmes.
- mane
salutantum totis vomere ædibus undam, Virg. G. 2, 462 : vomir
le matin
dans toutes les pièces un flot de clients venus pour saluer.
- male
materiatæ, ruinosæ, Cic. Off. 3, 54 : maison avec
de mauvaises
charpentes et qui menace ruine.
- in
intimis suis ædibus, Cic. Verr. 1, 53 : dans la partie la
plus
reculée
de sa maison.
- intus
(apes) clausis cunctantur in ædibus, Virg. G. 2, 258 :
à
l'intérieur
(les abeilles) restent dans leurs cellules closes.
- fac
vacivas ædis (= ædes) aurium, Plaut. Ps. 1, 5, 54 :
tiens ** les chambres de tes oreilles** = tes
oreilles
toutes grandes ouvertes.
- hercle
has sustollat ædeis totas, Mil. 2, 3, 39 : par Hercule, il
bouleverserait
toute cette maisonnée.
- ab ædibus, Inscr. : chambellan.
- voir
l'article ædes.
2
- Ædes
Feroniæ, f. : lieu près de Terracine. --- Plin.
2, 146.
- Ædesa,
æ, m. : fleuve de Lycie. --- Plin.
5, 101.
- ædicla
: c. ædicula.
- ædĭcŭla,
æ, f. [ædes] : - 1
- chapelle,
niche. --- Cic. Dom. 136 ; Liv. 35, 41, 10 ; Petr. 29. - 2
- petite chambre.
--- Plaut. Epid. 402.
- au plur. ædiculæ, ārum : petite maison,
maisonnette. --- Cic.
Cæl. 17 ; Par. 50.
- voir
hors site : ædicula.
- ædĭcŭlum,
i, n. : c. ædicula. --- Quer. p. 24, 4
- ædĭfăcĭo,
ĕre : c. ædifico. ---
Lab. Dig. 19, 2, 60, 4.
- ædĭfex,
fĭcis, m. [ædes + facio] : constructeur,
architecte. --- Tert. Idol. 12.
- ædĭfĭcantĕr
: tiré de ædificans
théoriquement par Charisius. --- 186, 11.
- ædĭfĭcātĭo,
ōnis, f. [ædifico] :
1
- action
de bâtir, art de bâtir, construction,
bâtisse.
- machinæ ædificationum, Plin. :
échafaudage de
construction.
- ædificationis tuæ consilium, Cic. Fam. 13, 1, 3 :
ton projet de
bâtir.
- votum patris Capitolii ædificatione persolvit, Cic. Hep. 2,
44 : il
acquitta le vœu de son père en bâtissant le
Capitole.
2
- sens concret
construction, bâtiment, édifice. --- Cato
d. Gell. 13, 24, 1 ; Cic. Fam. 5, 6, 3.
- portus habet prope in ædificatione amplexuque urbis
inclusos, Cic.
Verr. 4, 117 : (la ville de Syracuse) a des ports presque
enfermés dans
les édifices et dans l'enceinte de la ville.
3
- édification (des
fidèles). --- Eccl.
- ædĭfĭcātĭuncŭla,
æ, f. : petite
construction. --- Cic. Q. 3, 1, 5.
- ædĭfĭcātŏr,
ōris, m. : -
1
- qui
bâtit, constructeur. --- Cato
Agr. 1, 4; Cic. Nat. 1, 18. - 2
- qui
a la manie de bâtir, bâtisseur. --- Nep.
Att. 13, 1 ; Juv. 14, 66.
- ædĭfĭcātōrĭa,
æ, f. : architecture. --- Boēt.
- ædĭfĭcātōrĭus,
a, um : qui bâtit, qui construit, qui est
la cause de. --- Tert.
Carn. 17.
- ædĭfĭcātus,
a, um : part. passé de ædifico; construit,
bâti,
édifié.
- ædĭfĭcĭālis,
e : adoré
dans l'intérieur de la maison [épith. de Jupiter].
--- Not.-Tir. 81, 63.
- ædĭfĭciōlum,
i, n. : petit édifice.
--- CIL
6, 10693, 6.
- ædĭfĭcĭum,
ĭi, n. : édifice,
bâtiment (en général).
--- Cæs.,
Cic., Liv. etc.
- ædĭfĭco,
āre,
āvi, ātum [ædes + facio] : - tr. - 1
- bâtir, construire, édifier. - 2
- au fig.
créer, fonder. - 3
- édifier (les fidèles). --- Tert.
Hier.
- ædificare
tribus locis, Cic. : bâtir en trois endroits.
- ædificandi
descriptio, Cic. : plan de construction.
- ne accuratius ad frigora atque æstus vitandos
ædificent, Cæs. BG.
6, 22, 3 : pour empêcher qu’ils ne mettent trop de
soin à bâtir en vue
d’éviter le froid et le chaud.
- carcerem ædificare, Cic. Verr. 5, 22 : construire une
prison.
- ædificanda loca, Liv. 1, 35, 10 : emplacements
destinés
à recevoir
des constructions.
- caput ædificare, Juv. 6, 502 : bâtir sur la
tête
un édifice de
cheveux.
- ædificare domum,
Cic. Dom. 146; villam,
Cic. Sest. 93 ; columnas, Cic. Verr. 1, 154
: construire une maison, une maison de campagne, des colonnes.
- ædificare
locum, Cic. Att. 4, 19, 2 : bâtir sur
un emplacement.
- vacuas
areas ædificare, Suet. : couvrir de construction des terrains
vagues.
- ædificanda
loca, Liv. 1, 35, 10 : emplacements destinés
à recevoir des constructions.
- rem
publicam ædificare, Cic. Fam. 9, 2, 5 : fonder l'Etat.
- ædificare
mundum, Cic. Nat. 1, 19 : créer le monde.
- ædīlātŭs,
ūs, m. : qualité d’édile,
édilité. --- P. Fest.
13.
- ædilĭcĭus
:
1
- ædīlĭcĭus (ædīlĭtĭus), a, um : qui concerne
l'édile.
- ædilicius
vir : ancien édile.
- ædilicia
largitio : les largesses des édiles.
2
- ædīlĭcĭus, ĭi, m. : ancien édile.
- ædīlis,
is, m. [ædes] : un édile (chargé
de
la police
municipale, de l'approvisionnement de Rome, de la surveillance des
marchés,
de l'organisation de certains jeux et de la garde des archives
plébéiennes).
- [au
début, deux
édiles plébéiens, auxquels furent adjoints (en 366) deux édiles curules
; ils ont dans leurs attributions la police municipale,
l'approvisionnement de Rome, et la surveillance des marchés (cura
annonae), l'organisation de certains jeux (cura
ludorum), la garde des
archives plébéiennes
- César
créa deux nouveaux édiles, aediles cereales,
chargés
spécialement des approvisionnements de blé et de l'organisation des
jeux de Cérès, Cerealia].
- abl. sing.
ordin. ædile
Cic. Sest. 95; Liv. 3, 31, 5; mais ædili,
Tac. An. 12,
64; Serv. En. 5, 4; nom. arch. aidilis
CIL. 1, 30; 32; 61 ; ædiles
CIL. 1, 31.
- voir hors site
: édile.
- ædīlĭtās,
ātis, f. : édilité,
charge d'édile ; [plur. aedilitates,
se
référant à plusieurs personnes. --- Cic. Verr. 4, 133].
- ædīlĭtĭus
: c. ædilicius.
- Ædipsos : voir Ædepsus.
- ædis
: c. ædes.
- aedĭtĭm-
: voir aeditum-.
- ædĭtĭmus,
(ædĭtŭmus), i, m. : gardien
d'un temple. --- Cic. Verr. 4, 96.
- ædĭtŭa,
æ, f. : - 1
- gardienne
d'un temple. --- Inscr. - 2
- fig. en parl. de la pudicité
gardienne de notre corps. --- Tert. Cult. 2, 1.
- ædĭtŭālis,
e : qui
concerne la garde d'un temple. --- Tert. Pud. 16.
- ædĭtŭens,
entis, m. : c. ædituus.
- ædĭtŭmor,
āri : - intr. - être gardien d'un temple. ---
Pompon. Com. 2 [Gell.
12, 10, 7].
- ædĭtŭmus,
(ædĭtĭmus), i, m. : gardien
d'un temple. --- Cic. Verr. 4, 96.
- ædĭtŭus,
i, m. [ædes + tueor] : - 1
- gardien d'un temple. - 2
- intendant,
concierge. --- Aus. - 3 -
prêtre. --- Vulg.
- ædĭtuus,
i,
m., Plaut. Curc. 204; forme condamnée par Varron au profit
de æditumus.
--- cf. Gell. 12, 10, 1; 12, 10, 4; Varr. R. 1, 2, 1 ; mais
à
partir de Cic. ædituus
est préféré
à æditumus.
- voir
hors site : ædituus.
- ăēdōn,
ŏnis, f. : rossignol. ---
Sen. Ag. 671 ; Petr. 131.
- gr. ἀηδών,
όνος.
- voir
hors site : Aédon.
- ăēdŏnĭus,
a, um : de rossignol.
--- Paneg. Pis. 79.
- Ædŭensis
(Hædŭensis), e : relatif aux Eduens.
- pagus Æduensis : le pays
d'Autun. --- lat.
tardif.
- Ædŭi
(Hædŭi), ōrum, m. : les Eduens.
- (Lebaigue
P. 37)
- Ædŭĭcus
(Hædŭĭcus), a, um : Aus. relatif aux Eduens.
- Ædŭus
(Hædŭus), a, um : éduen.
- Ædŭus,
i, m. : un Eduen.
- voir
hors site : Eduens.
- voir
hors site : carte
du territoire des Eduens.
- Æēta
(Æētās), æ, m. : Eétès (roi
de Colchide,
père de Médée). --- Cic. Nat. 3, 21; Ov. H. 12, 29,
51; Hyg. 3, 22 et 23; Serv. G. 2, 140 et 141.
- gr. Αἰήθης
(Αἰήθας).
- Æētēus, a, um : éétien, d'Eétès. --- Catul. 64, 3.
- Æētĭăs,
ădis, f. : Médée (fille
d'Eétès). --- Ov. M. 7, 9 ; 7, 326.
- Æētĭnē,
ēs, f. : Médée (fille
d'Eétès). --- Ov. H. 6, 103.
- Æētis,
ĭdis, f. : Médée (fille
d'Eétès). --- V.-Flac. 6, 481; 8, 233.
- Æētĭus, a, um : éétien, d'Eétès. --- V.-Flac. 6, 267.
- Æfŭla,
æ, f. ou
Æfŭlum,
i, n. : Efula
(bourg du Latium). ---
Hor. O. 3, 29, 6; Liv. 32, 29, 2.
- Æfŭlānus,
a, um : d'Efula. --- Liv.
26, 9, 9.
- et
Æfulāni
: les habitants d'Efula. --- Plin.
3, 69.
- æga
: acc. de aix.
- Ægæ
(Ægææ, Ægēæ,
Ægīæ),
ārum, f. : Egée (ville de
Macédoine). --- Just. 7, 1, 10 ; Nep. Reg.
2, 1;
Plin. 4, 33.
- ville
d'Eolie. --- Plin. 5, 121.
- ville de
Cilicie. --- Luc. 3, 227; Plin. 5, 91; Tac. An. 13, 8
- d'où
Ægēātēs, æ, m. : Egéate,
d'Egée. --- Vell.
2, 70, 4 [en Macédoine] ; Tac. An. 2, 47 [en Eolie].
- Ægēādēs,
æ, m. : Egéate, d'Egée
[Macédoine]. --- Just.
7, 1, 10.
- Ægæōn,
ōnis, m (acc. - ōna) : - 1
- Egéon ou
Briarée
(géant
à cent bras). --- Virg. En. 10, 565).
- 2
- Egéon
(dieu marin). --- Ov. M. 2, 10. - 3
- la
mer Egée. --- Stat. Th. 5, 288.
- gr. Αἰγαίων,
ωνος.
- voir hors site Briarée.
- Ægæum
mare (Ægēum
mare), n. : la mer Egée.
- ægæum
pelagus, Varr. R. 2, 1, 8 : la mer Egée.
- gr. Αἰγαῖον
πέλαγος.
- Ægēum
(s.-ent. mare) : la mer Egée. ---
Plin. 9, 52.
- Ægæus
(Ægeus), a, um : de la mer Egée, qui appartient
à la mer Egée, égéen.
- voir Ægeus.
- Ægălĕōs,
m. : mont de l'Attique. --- St. Th. 12, 620.
- gr. Αἰγάλεως.
- Ægātēs,
tium, ou Ægātæ, ārum, f. : les
îles Egates (près
de la Sicile). --- Nep. Ham. 1, 3; Liv. 21, 10, 7.
- Ægē,
ēs, f. : Egé [reine des Amazones]. --- P.
Fest. 24, 11.
- Ægēādēs,
æ, m. : Egéate, d'Egée (ville).
--- voir Ægæ.
- Ægēātēs,
æ, m. : Egéate, d'Egée (ville). --- voir Ægæ.
- ægĕr,
ægra, ægrum :
- compar. ægrior
Plaut. Amp. 910; Lucr. 4, 465; superl. ægerrimus,
Sil. 8, 166 ; Gell. 16, 16, 1; Apul. M. 6, 13.
1 - malade,
souffrant,
affaibli (au physique).
- eum graviter ægrum
reliqui, Cic. Att. 6, 7, 2 : il était
gravement malade quand je l'ai guitté.
- ægro corpore esse, Cic.
Tusc.
3, 22 : être malade.
- homines ægri morbo
gravi, Cic. Cat. 1, 31 : les
gens souffrants d'une grave maladie.
- æger vulneribus, Nep. Milt. 7, 5; ex
vulnere, Cic. Rep. 2, 38 : malade par suite de blessures,
d'une blessure.
- æger pedibus, Sall. C. 59, 4;
æger oculis, Liv. 22, 2, 10 : qui a mal aux pieds,
aux
yeux.
- acc.
de relation æger manum, Tac.
H. 4, 81 : **malade
relativement à la main**, ayant mal à la main.
- æger pedes, Gell. 19, 10,
1 : **malade
quant aux pieds**, qui a mal aux pieds.
- substt.
ægro adhibere medicinam,
Cic. de Or. 2, 186 : appliquer un remède
à un malade.
- laborantibus
succurrere, ægris mederi, Cic. de Or. 1, 168 : venir
en aide dans le
péril, apporter le remède dans la maladie.
- ab ægris servus : un soignant, un infirmier.
- ægri
(ægrorum) minister : un infirmier, un garde-malade.
- ægri
ministra : une infirmière, une garde-malade.
- poét. seges
ægra, Virg.
En. 3, 142 : blés malades.
- ægra [plur.
n.] : parties malades. --- Sen. Ir. 3, 6.
- ægri aliquid esse in re
publica, Liv. 5, 3, 6 : [ils souhaitent] quelque
maladie dans la république.
- omnes rei publicæ partes
ægræ et
labantes, Mil. 68 : tout le corps de l'Etat malade et
chancelant.
- ægra
civitas, Liv. 22, 8, 4 : la cité étant
dans le malaise.
- nisi infirma atque etiam
ægra valetudine fuisset, Cic Br. 180 : s'il
n'eût été d'une santé faible
et même maladive.
2
- malade (au moral),
affaibli, chancelant, triste, malheureux, tourmenté,
troublé, anxieux,
inquiet.
- animo magis quam corpore
æger, Liv. 21, 53, 2 : malade moralement
plutôt
que physiquement.
- æger animi : malade dans son esprit, dans son
cœur. --- Liv.
1, 58, 9 ; 2, 36, 4;
30, 15, 9;
Curt. 4, 3, 11.
- æger curis, Virg. En.
1, 208; æger amore, Liv. 30, 11, 3; æger
timore, Tac. H. 2, 40 : [malade par suite
de] que le souci, l'amour, la crainte rend malade.
- animus æger avaritiā,
Sall. J. 31: ** le cœur malade par
suite de
l'avarice **, le cœur que l'avarice rend malade.
- æger animus : esprit malade, esprit
tourmenté. --- Sall. J. 71,
2 ; Liv. 25, 38, 3.
- mortales ægri : les malheureux mortels.
--- Lucr. 6,
1; Virg. En. 2, 268. etc.
[δειλοὶ
βροτοί, expr.
homérique]
- avec
gén. de cause æger
moræ, Luc. 7, 240 : que
le retard rend malade.
- æger timoris, Sil. 3, 72
: que la crainte rend malade.
3 - qui
fait souffrir, douloureux, pénible, affligeant.
- vagitus ægri, Lucr. 2,
579 : vagissements douloureux.
- anhelitus æger, Virg. En.
5, 432 : respiration pénible.
- morte sub ægra,
Virg. G. 3, 512 : dans les angoisses de la mort.
- dolores ægri, Lucr. 3,
905; æger amor, Virg. G. 4, 464
: douleur,
amour qui tourmente.
- nihil ægrius est
quam secernere, Lucr. 4, 467 : rien n'est plus
pénible que de discerner.
- Ægēum
mare : voir Ægæum
mare.
- Ægeus
:
1
- Ægeūs, ĕi, m. : Egée (roi
d'Athènes, père
de Thésée).
- gr. Αἰγεύς.
- acc. Ægea, Ov.
- Ægea
sic Theseus, sic Pelea vicit Achilles, Ov. M. 15 : ainsi
Thésée
l'emporte
sur Égée; ainsi Achille
s'élève au-dessus de Pélée.
- voir
l'article (hors site) Egée
2 -
Ægēus (Ægæus), a, um : de la
mer Egée, qui appartient à la mer Egée.
- Ægiălē,
ēs et Ægiălēa
(ou Ægiălīa),
æ, f. : Egialée [femme de
Diomède]. --- Stat. S. 3, 5, 48.
- gr. Αἰγιάλη,
ης.
- Ægialeus :
1
- Ægiăleūs,
eī, m. : - a
- Egialée (fils
d Eétès, frère de
Médée, nommé aussi Absyrtus).
--- Pacuv.
dans Cic. Nat. 3, 48; Just. 42, 3.).
- b
- Egialée
(fils d'Adraste, un
des Sept devant Thèbes).
--- Hyg.
F. 71.
- gr. Αἰγιαλεύς.
2
- Ægialĕus,
i, m. : le
mont Egialée (mont d'Attique). --- Plin.
4, 24.
- Ægĭălīa,
æ, f. : voir Ægiălē.
- Ægĭălŏs
(Ægĭălus), m.
: - 1 - ancien
nom de l'Achaïe. --- Plin.
4, 12. - 2 - nom
d'homme. --- Plin.
14, 49; Sen. Ep. 86, 21.
- Ægīda,
æ, f. : Egida (ville d'Istrie). --- Plin.
- Ægīdēs,
æ, m. : descendant d'Egée
(Thésée, entre autres). --- Ov.
M. 8, 174; 405, etc.
- gr. Αἰγείδης.
- Ægīdæ,
ārum, m. : les descendants d'Egée. ---
Ov. H. 2, 67.
- Ægĭenses, ĭum,
m. : habitants d'Egium.
--- Liv.
38, 30, 1.
- Ægĭla
(Ægĭlia),
æ, f. : île de la mer Egée.
--- Plin.
4, 57.
- Ægiliŏn,
ii, n. : Egilium (île
près de la Corse). --- Plin.
3, 81.
- Ægilodes
sinus, m. : le golfe d'Egila. --- Plin.
4, 16.
- ægĭlōpĭum,
ĭi, n. (dimin.
de ægilops)
: fistule lacrymale. --- Plin.
22, 54, etc.
- gr. αἰγιλώπιον.
- ægĭlops,
ōpis,
f. :
1 -
fistule lacrymale. -- Plin.
23, 199; 25, 146.
- ou ægĭlōpa,
æ, f. --- Plin. 21, 132.
- gr. αἰγίλωψ
--- αἴξ, αἰγός
: chèvre et ὤψ
: œil
(maladie fréquente dans ce troupeau).
2 - égilope
[mauv. herbe]. --- Plin.
18 155; 25, 146.
3
- espèce
de chêne. --- Plin.
16, 22.
4
- sorte
d'oignon.
--- Plin.
19, 95.
- Ægimĭus, ĭi,
m. : nom d'homme.
--- Plin.
7, 154.
- Ægimŭrus
(Ægimŏrŏs),
i, f. : Egimure (île voisine de Carthage). --- B.
Afr. 44, 2; Liv. 30, 24, 9; Plin. 5, 42.
- gr. Αἰγίμορος.
- Ægīna,
æ, f. : - 1
- Egine
(île en face du Pirée). --- Cic.
Off. 3. 46. - 2 -
Egine (fille d'Asope). --- Hyg.
F. 62; Ov. H. 3, 75; M. 7, 474.
- gr. Αἴγῖνα.
- Ægīnensis,
e : d'Egine.
- Ægīnenses,
ium, m. ou Ægīnētæ,
ārum, m. : les Eginètes, les habitants d'Egine. --- Val
.-Max. 9, 2, 8; Cic. Off. 3, 46.
- Ægīnētĭcus,
a, um : éginète. --- Plin.
34, 8.
- Æginĭum,
ĭi, n. : Eginium (ville de Macédoine). -- Cæs.
BC. 3, 79, 7; Liv. 32, 15, 4.
- Æginienses,
ĭum, m. : les habitants d'Eginium. --- Liv.
44, 46, 3.
- Ægĭŏn
(Ægĭum), ĭi,
n. : Egium (ville d'Achaïe). --- Liv.
38, 29, 3; Lucr. 6, 585.
- Ægius,
a, um: Plin. 14,42 ou Ægiensis,
e, Tac. An. 4, 13 : d'Egium.
- Ægĭpān,
ānos, m. : Egipan [dieu des forêts]. --- Hyg.
Ast. 2, 13 ; 2, 28.
- gr. Αἰγίπαν.
- Ægipanes,
um, m. : êtres, moitié hommes,
moitié boucs [en Afrique].
--- Mel.
1, 4, 4; Plin. 6, 7.
- dat. plur. -ānis
--- Mart. Cap. 6, p. 215.
- Ægīra,
æ, f. : - 1 - ville
d'Achaïe.
--- Plin.
4, 12; 28, 147; Mel.
2, 3, 10. - 2 -
nom de Lesbos.
--- Plin.
5, 139.
- gr. Αἴγειρα.
- ægis,
ĭdis, f. (acc. -ida) :
- gr. αἰγίς,
ίδος
: peau de chèvre,
bouclier en peau de chèvre, bouclier fait avec la peau de la
chèvre
Amalthée.
1
- égide
[bouclier de Pallas, avec la tête de Méduse].
--- Hor.
O. 1, 15, 11; 3, 4, 57; Virg. En. 8, 435.
2
- bouclier
de Jupiter.
--- Virg.
En. 8, 354; V.-Flac. 4, 520; Sil. 12, 720.
3
- bouclier,
défense.
--- Ov.
Rem. 346
4
- cœur
du
bois, bois de choix (bois tendre et serré utilisé
pour faire des
tablettes). --- Plin.
16, 187.
- voir
hors site : ægis.
- ægisŏnus,
a, um : retentissant
du bruit de l'égide.
--- V.-Flacc.
3, 88.
- Ægīsos,
ī, f. : ville de Scythie.
--- Ov.
P. 1, 8, 13; 4, 7, 21.
- Ægisthus,
i, m. : Egisthe (fils de
Thyeste, il
tue Agamemnon, son cousin, et épouse sa femme, Clytemnestre.)
--- Cic.
Nat. 3, 91 ; Ov. Rem. 161.
- gr.
Αἴγισθος.
- un Egisthe = un adultère.
--- Suet.
Cæs. 50.
- voir
hors site : Egisthe.
- Ægissus,
i, f. : Egisse (ville de la
Mésie, à l'embouchure
du Danube). --- Ov.
- gr. Aἴγισσος.
- Ægisthenienses,
ĭum, m. : les habitants d'Egisthène (en Mégaride).
- ægithus,
i, m. : - 1 - un
petit oiseau, mésange ? --- Plin.
10, 204. - 2 - sorte
d'épervier.
--- Plin.
10, 21.
- gr. αἴγιθος.
- Ægĭum
(Ægĭŏn), ĭi,
n. : Egium (ville d'Achaïe). --- Mel. 2, 5, 10;
Plin. 4, 5, 6, § 13; Lucr. 6, 585; Liv. 38, 30.
- Aegĭenses,
ĭum, m. : les habitants d'Egium. --- Liv. 38, 30;
Tac. An. 4, 13.
- Aegĭus,
a, um : d'Egium. --- Plin. 14, 3, 4, § 42.
- Æglē,
ēs, f. : - 1 - Eglé
[une naïade]. --- Virg.
B. 6, 21. - 2 - nom
de femme. --- Mart.
1, 72, 3; 1, 94, 1, etc.
- gr. Aἴγλη,
ης.
- ægŏcĕphălŏs,
i, m. : égocéphale (sorte de bécasse). --- Plin.
11, 204.
- gr.
αἰγοκέφαλος
(à tête de chèvre).
- ægŏcĕras,
ătis, n. : corne de chèvre, fenugrec. --- Plin.
24, 184.
- gr. αἰγόκερας.
- Ægŏcĕrōs,
ōtis, m. (= capricornus) : le capricorne [signe du Zodiaque]. --- Lucr.
5, 615; Luc. 9, 537.
- gr. αἰγόκερως.
- acc. Ægocerōn. --- Luc.
10, 213.
- ægŏlĕthrŏn,
i, n. : "fléau des chèvres" (plante venimeuse). --- Plin.
21, 74.
- gr.
αἰγόλεθρον.
- ægōliŏs,
i, m. : un oiseau de nuit. --- Plin.
10, 165.
- gr. αἰγολιός.
- Ægōn,
ōnis, m. : - 1
- la mer
Egée. --- V.-Fl.
2, 629 ; St. Th. 5, 56. - 2 -
Egon (nom
d'un berger). --- Virg.
B. 3, 2.
- gr. Αἰγών,
ῶνος.
- ægŏnychŏs,
i, f. (lat. lithospermon)
: lithosperme
(une plante inconnue). --- Diosc. 3, 153; Plin. 27,
98.
- gr. αἰγὀνυξ
: corne de la chèvre.
- ægŏphthalmŏs,
i, m. : œil de chèvre [pierre
précieuse]. --- Plin.
37, 187.
- gr. αἰγόϕθαλμος
: œil dee chèvre.
- Ægos
flūmen, n. : Ægos Potamos (fleuve et ville de la
Chersonèse
de Thrace, où Lysandre battit les Athéniens, en
404 av. J.- C.). --- Nep.
Lys. 1, 4 ; Mel. 2, 2, 7.
- gr. Αἰγὸς
ποταμός
(= fleuve
de la Chèvre).
- Ægosthenenses,
ĭum, m. : habitants d'Egosthène [ville de
Mégaride]. --- Plin.
4, 23.
- ægrē,
adv. (compar. ægrius; superl. ægerrime) :
1
- de façon affligeante,
pénible.
-
hoc ægre est mihi, Plaut. Cap. 701
: cela m'afflige. --- cf. Cas. 421 ; Cap.
129 ; Bacch. 1114;
Ter. Hec. 227, etc.
-
careo ægre, Cic. Att. 7, 2, 3 : il m'est
pénible d'être privé de lui.
-
ægre ferre, Cic. Tusc. 3, 21
: éprouver de l'affliction.
2
- avec peine, difficilement.
- ægre
resistere, Cæs. BC. 3, 63, 8 : avoir de la peine à
tenir bon.
- portas
ægre tueri, Cæs. BG. 6, 37, 5
: avoir de la peine à défendre
les portes.
- ægre
pervincere ut... Liv. 23, 5, 1 : obtenir non sans
peine que...
- nihil
ægrius factum est multo labore meo quam ut manus ab illo
abstinerentur, Cic. Verr. 4, 146 : j'ai eu toutes les peines
du
monde à empêcher qu'on portât la main
sur lui.
- ægre
me tenui, Cic. Att. 16, 11 : j'eus peine à me retenir.
- ægre
abstinere quin ... Liv. 2, 45 : avoir de la peine à
se
retenir de ...
- ægerrime,
Cæs. BG. 1,
13, 2 : avec la plus grande peine.
3
- avec peine, à regret, avec
déplaisir.
- ægre
id passus, Cic. Att. 1, 18, 3 : ayant trouvé la
chose mauvaise.
- ægre
ferre : supporter avec peine, aliquid, qqch [ou prop. inf.]. ---
Cic. Tusc. 4, 61, etc.
- ægre
habere aliquid, Sall. C. 51, 11 : supporter avec peine qqch.
--- avec prop. inf. --- Liv. 7, 5, 7.
- eo ægrius
accepit recludi quæ premeret, Tac. An. 4, 71 : aussi fut-il
offensé de voir qu'on
révélât ce qu'il cachait.
- ægre
ferre aliquid : être mécontent de qqch ou
s'affliger de qqch.
- ægre
est, Ter. Ad. 1, 2, 57 : cela est fâcheux.
- ægrĕo,
ēre [æger] : - intr. - être
malade. --- Lucr. 3, 106 [d'après Macr. d.
Gram. 5, 650, 34]; 3, 824.
- ægresco,
ĕre [æger]
:
- intr. -
1 - devenir
malade. --- Lucr.
5, 349 ; Tac. An. 15, 25; [en
parl. de l'âme] Lucr. 3, 521.
2
- s'exaspérer,
empirer. ---
Virg. En. 12, 45; Stat. Th. 1, 400.
3 - s'affliger,
se chagriner.
- ægrescere
rebus lætis, Stat. Th. 2, 18 : se faire un tourment de ce qui
devrait
être cause de joie.
- acc. de relation
mentem ægrescere,
St. Th. 12, 194 : s'aigrir l'esprit.
- ægrĭmōnĭa,
æ, f. [æger;
cf. acrimonia, acer] :
malaise moral, chagrin, dépit, langueur. --- Cic.
Att. 31, 38, 2; Hor. Epo. 13, 18; 17, 73.
- plus
tard, vulg.
ægrĭmōnĭum, i, n.
- olim
quos abiens adfeci ægrimoniā,
eos nunc lætantis faciam adventu meo, Plaut. St. 406 : ceux
que mon
départ chagrina jadis se réjouiront à
présent de mon retour.
- ægrĭtās,
ātis, f. : maladie. --- Ps. Cypr. Jud. 5.
- Ægritomārus,
i, m. : nom d'homme. --- Cic. Verr. 2, 118.
- ægrĭtūdo,
ĭnis, f. [aeger] :
1 - maladie
(du corps, des
plantes).
- animi
ægritudo
corpus urgebat : quippe Dareum quinto die in Cilicia fore nuntiabatur,
Curt. 3, 5 : les tourments de l'esprit aggravaient les souffrances du
corps : "Dans cinq jours, lui annonçait-on, Darius serait en Cilicie.
- quum
alterum corporis ægritudo, illum metus et ignavia subduxissent, Flor.
4, 7 : c'est que l'un était retenu par la maladie, l’autre par la
crainte et la lâcheté. --- Plin.
8, 1, 1, § 3; Tac. An. 2, 29; 2, 69; Eutr.
9, 5; Plin. 17, 24, 37, § 223.
2 - plus
souvent maladie morale,
maladie de l'âme, chagrin, souci, inquiétude,
douleur.
- senio
et ægritudine confectus, Cic. Tusc. 3,
27 : accablé par l'épuisement de
l'âge et par le chagrin.
- videtur
mihi cadere in sapientem aegritudo, Cic. Tusc. 3, 4 : il me semble que
l'âme du sage est susceptible de chagrin.
- quod
quoniam non cadit in sapientem, ne ut irascatur quidem cadit ... . qua
quoniam vacat, ægritudine etiam vacabit, Cic. Tusc. 3, 19 : puisque
cela n'arrive pas au sage, il ne lui arrive pas non plus de se mettre
en colère ... ; puisqu'il ignore la colère, il ignorera aussi le
chagrin. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 461; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- alicui
aegritudinem parare, Plaut. Trin. 316 : donner du chagrin à qqn. ---
Plaut. Bacch. 5, 1, 24; Capt. 4, 2,
2; Curc. 2,
1, 9; Men. prol. 35; Merc. 2, 3, 24; Cic.
Tusc. 3,
10; 3, 7; 9; 12; 13; 14; 26; 4, 7; 15; Fam. 5,
13; Sall.
J. 84.
- au plur. Ter.
Heaut. 3, 2, 28; Cic. Tusc. 3, 19; 4, 15; Sen. Ep. 50.
- ægrŏr,
ōris, m. : maladie.
--- Lucr. 6, 1132.
- ægrōtatĭcĭus,
a, um : qui est souvent malade, maladif. --- Gloss.
4, 60, 50.
- ægrōtātĭo,
ōnis, f. : maladie
[du corps].
-
ægrotationem (appellant) morbum cum
imbecillilate, Cic. Tusc. 4, 28 : on appelle ægrotatio
une maladie
accompagnée de faiblesse.
- [en
parl. des arbres] Plin. 17, 231.
- [de
l'âme, au fig.] Cic. Tusc. 3, 8; 4,
79.
- ægrōtātīvus,
a, um : qui provoque une maladie. --- Boēt.
- ægrōtīcĭus
(ægrōtĭcus),
a, um : maladif. --- Not. Tir. 82, 57.
- ægrōto,
āre, āvi, ātum [aegrotus] : - intr. - être malade,
être en
mauvais
état, être mal en point,
dépérir, languir.
- ægrotare
graviter,
Cic. CM 67 : être malade gravement, dangereusement.
- ægrotare
periculose,
Cic. Att. 8, 2, 3 : être malade dangereusement.
- inter
optime valere et gravissime ægrotare nihil interesse, Cic. Fin. 2, 43 :
entre être très bien portant et être très gravement malade, il n'y a
aucune différence. --- trad. Marcel
Bizos, Syntaxe latine, p. 90; éd. Vuibert.
- part. prés. pris substt. leviter
ægrotantes leniter curare,
Cic. Off. 1,
83 : aux gens légèrement malades donner
un traitement bénin.
- res,
ex qua animus ægrotat, Cic. Tusc. 4, 37, 79 : ce qui rend
l'âme malade.
- fig. si in
te ægrotant artes antiquæ tuæ,
Plaut. Trin. 72 : si chez toi
tous tes anciens principes sont malades.
-
ægrotat fama vacillans, Lucr.
4, 1124 : leur réputation chancelante est mal en point. --- cf.
*Cic. Cæcil.
70.
- ægrōtus,
a, um : ægrōtus,
a, um, [ni
compar. ni super.] : malade, souffrant.
--- Cic. Tusc. 3, 12; Att. 8, 16, 1, etc.
- ne ægrotus sim; si fuero, sensus adsit, sive secetur quid sive
avellatur a corpore, Cic. Tusc. 3, 12 : puissé-je ne pas tomber malade,
mais si cela arrivait, je ne voudrais pas être insensible, qu'il
s'agisse d'une opération ou d'une amputation. --- trad. Jules Humbert; éd. les belles
lettres.
- ne ægrotus sim, Cic. Tusc. 3, 12 : puissé-je ne pas être malade. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
124, éd. Vuibert.
- substt. ægrotus,
i, m. : un malade. --- Cic. Phil. 1, 11 ;
Div. 2, 13 ; Nat. 3, 69, etc.
- hoc
remedium est ægrotæ et prope desperatæ rei publicæ,
Cic. Cæcil. 21, 70 : c'est le remède capable de
raviver une
république malade et presque
désespérée.
- ægrotus : qui a l'âme malade. --- Ter.
Andr. 559 ; Haut. 100.
- avec inf. ut
te
videre audireque ægroti sient, Plaut. Trin. 76
: au point qu'ils souffrent
de te voir et de t'entendre.
- Ægūsa,
æ, f. : Eguse [une
des îles Egades]. --- Plin. 3, 92.
- (Lebaigue
P. 38)
- Ægyla
: voir Ægila.
- Ægypta,
æ, m. : affranchi de Cicéron.
--- Att. 8, 15, 1 ; Fam. 26, 15, 1; etc.
- Ægyptiăcē
: à la façon égyptienne. --- Trebel.
Tyr. 30, 21.
- Ægyptiăcus,
a, um : d'Egypte. --- Gell. 10, 10, 2.
- gr. Αἰγυπτιακός.
- ægyptilla,
æ, f. : pierre
précieuse commune en Egypte. --- Plin.
37, 148.
- Ægyptīnī,
ōrum, m. : Ethiopiens. --- Plaut.
Pœn. 1290; P. Fest. 98.
- Ægyptĭus,
a, um : Egyptien. --- Cic. Nat. 3, 59 ;
Virg. En. 8, 688 [Cléopâtre]
- substt. un
Egyptien [et au plur.] des Egyptiens. --- Cic. Div.
2, 22; Nat. 1, 82.
- gr. Αἰγύπτιος.
- Ægyptus
:
1
- Ægyptus, i, m. : - a
- Ægyptus
(un roi d'Egypte, fils de Bélus et
frère de Danaüs). ---
Hyg. F. 168. - b
- nom
du Nil. --- Plin. 5, 54.
2
- Ægyptus, i, f. : l'Egypte (contrée).
--- Cic.
Nat. 2, 130; Att. 2, 5, 1 ; Agr. 2, 41, etc.
- gr. Αἴγυπτος
- Ægyptum
profugere, Nat. 3, 56; Ægyptum
iter
habere, Cæs. BC. 3, 106, 1 ; Ægyptum
proficisci,
Nep. Dat. 4, 1 : se réfugier, se
rendre, partir en Egypte.
- Ægyptum
navigare,
Liv. 45, 10, 2 : faire voile vers l'Egypte.
- in
Ægyptum
proficisci, Her. 3, 2; in
Ægyptum ire
: partir,
aller en Egypte. --- Nep.
Ages. 8, 2, cf. Cic. Att. 9, 19, 3; Pis.
49; Liv. 33, 41, 3, etc.
- locatif
Ægypti : en Egypte. --- Varr. L.
5, 79; Val. Max. 4, 1, 15; Plin. 31, 111.
- ou in
Ægypto. --- Lucr. 6, 1107 ; Nep. Chabr. 2, 1 ; Dat.
5, 3 ; Liv. 8, 24,
1 ; 38, 27, 22.
- ex
Ægypto : d'Egypte. --- Cic. Verr.
3, 172, Fam. 12,
22, 2 ; 12, 12, 1 ; Phil. 2, 48; Cæs. BC. 3, 3, 1, etc.
- ou
Ægypto. --- Plaut.
Most. 440; Curt. 4, 9, 1; Tac. An. 2, 69.