===> Dico
- as, assis,
m. :
- Gaffiot
P. 167-169 --- Lebaigue
P. 107
- gén. plur. ordt assium, mais assum Varr. L. 5, 180.
- voir
hors site : as.
1 -
as, douze
onces.
- primt
as = une livre (as librarius, Gell. 20, 1, 31 : as d'une
livre) [devenu synonyme d'une valeur insignifiante,
cf. un sou]
-
Cic. Quinct. 19; Off, 2, 58; Hor. S. 1, 1, 43.
- perdere omnia ad assem, Hor. Ep. 2,
2, 27 : perdre jusqu'au dernier sou. --- cf.
Plin. Ep. 1, 15, 1.
- assis facere (assis æstimare), Catul. 42,
13 ; 5, 3 : ne pas faire cas de (estimer à la
valeur d'un as).
- ab asse crevit, Petr. 43, 1
: il est parti de rien.
-
assem habeas, assem valeas, Petr. 77, 6 : un sou vous avez, un
sou vous valez.
- ex
asse (in assem, in asse) : jusqu'au dernier sou, en
totalité, en tout,
entièrement.
- vendere
aliquid in assem, Col. 20, 6, 9 : vendre une chose en
totalité.
- rumores
senum severiorum omnes unius æstimemus assis, Catul. 5, 2 : tous les
murmures
des vieillards austères, estimons-les à la valeur
d'un as (estimons-les
à peu de chose).
- ad
assem impendium reddere, Plin. Ep. 1, 15 : tu paieras toute la dépense
(tu paieras jusqu'au dernier sou).
- assem
elephanto dare : donner en tremblant qqch à un
supérieur (métaphore
se référant à
l'éléphant qui, après sa prestation au
cirque, recevait
une récompense des spectateurs apeurés).
--- cf. Plin.
8, 5, 5, § 14; Quint.
6, 3, 59; Macr.
S. 2, 4; Varr. d. Non.
p. 531, 10 sq.
- assem
para et accipe auream fabulam, fabulas immo, Plin. Ep. 2, 20, 1 :
prépare ton obole et tu entendras un conte qui vaut de l'or,
ou
mieux des contes.
- unius
assis æstimare : faire peu de cas.
- quod
non opus est, asse carum est, Cato ap. Sen. Ep. 94 : ce dont on n'a pas
besoin, on le le paie trop cher, même au prix d'un as.
2 - as, poids
d'une livre.
--- Ov. Med. 60.
3 - [mesure]
as = un pied. --- Col.
5, 3, 3.
4 - un
arpent. --- Col.
5, 1, 9.
5 - [unité
opposée à n'importe quelle division].
--- Varr. L. 9, 84 ;
Hor. P. 325; Vitr.
3, 1, 6.
6 - expr.
- ex
asse : en totalité. --- opp.
ex parte : en partie.
-
heres ex asse, Quint. 7, 1, 20 : légataire
universel.
- asa,
arch. : c. ara.
- Asa
Paulini : lieu de Gaule, près de Lyon. --- Anton. 359, 2.
- Asachæ,
ārum et
Asachæi, ōrum, m. : peuple de l'Ethiopie. --- Plin. 6, 191 ;
8, 35.
- Asampatæ,
ārum, m. : peuple scythe. --- Plin. 6, 22.
- Asamus,
i, m. : fleuve qui prend sa source dans l'Hémus. --- Plin. 3,
129.
- Asana,
æ, m. : fleuve de la Mauritanie. --- Plin. 5, 13.
- Asanum,
i, n. : ville de Dalmatie. --- Peut.
- Asara,
æ, f. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 193.
- ăsări,
ĕos, n. : c. asarum. --- Apic. 7, 274.
- gr.
ἄσαρι.
- ăsărōtĭcus,
a, um, de mosaïque. --- Sid. 23, 56.
- ăsărōtŏs,
ŏn : en mosaïque. --- Plin. 36, 184.
- gr.
ἀσάρωτος.
- ăsărōta,
ōrum, n. : ouvrages de mosaïque. --- Stat. 5, 1,
3, 56.
- Asarri,
ōrum, m. : peuplade arabe. --- Plin. 6, 168.
- ăsărum
(ăsărŏn), i, n. : nard sauvage [plante]. --- Plin. 21, 30 ;
12, 47.
- gr.
ἄσαρον.
- Asbamæus,
i, m. : surnom de Jupiter, en Cappadoce. --- Amm. 23, 6, 19.
- asbestĭnum
(s.-ent. linum), n. : fil d'asbeste. ---
Plin. 19, 20.
- gr.
ἀσϐέστινον.
- asbestŏn,
i, n. : tissu incombustible. --- Varr. L. 5, 131.
- gr.
ἄσϐεστον.
- asbestŏs,
i, m. : minéral incombustible. --- Plin. 37, 146.
- gr.
ἄσϐεστος.
- lapis
asbestos, Aug. Civ. 21, 7, 1 : amiante.
- Asbŏlus,
i, m. : nom d'un chien d'Actéon. --- Ov. M. 3, 218.
- ascălăbōtēs,
æ, m. : sorte de lézard. --- Plin. 29, 90.
- gr. ἀσκαλαϐώτης.
- Ascălăphus,
i, m. : Ascalaphus.
- fils
de l'Achéron. --- Ov. M. 5, 539.
- fils
de Mars. --- Hyg. Fab. 159.
- ascălĭa,
æ, f. : fond d'artichaut. --- Plin. 21, 97.
- gr. ἀσκαλία.
- Ascălō,
ōnis, f. : Ascalon (ville de Palestine). ---
Plin. 5, 68.
- Ascălōnensēs,
ium, m. : les habitants d'Ascalon. --- Sulp.-Sev. Chron. 1,
31, 3.
- Ascălōnĭus,
a, um : d'Ascalon. --- Cass.-Fel. 42.
- ascalōnia
(cepa, cæpa), æ, f. : échalote (ail
d'Ascalon). --- Col. 11, 3,
57; 12, 10, 1; Plin. 19, 6, 32, §
101 sqq.
- Ascălōnītæ, ārum, m. : les habitants d'Ascalon. ---
Bibl.
- ascalpo,
ĕre : - tr. - gratter.
- ascalpens
aurem dexteram, Apul. M. 6, 9 : se grattant l'oreille gauche.
- Ascandiandalis,
is, f. : ville de Lycie. --- Plin. 5, 101.
- Ascănĭa
: voir Ascanius 2.
- gr. Ἀσκανία.
- Ascanĭo,
ōnis, m. : Ascagnon (esclave de Q.
Cicéron).
- Ascanius
:
1 - Ascănĭus, ĭi,
m. : Ascagne (fils d'Enée). --- Virg. En.
1, 271, etc. ; Liv. 1, 1, 11, etc.
- gr. Ἀσκάνιος.
2 - Ascănĭus, a,
um : d'Ascagne, Ascanien.
- gr. Ἀσκάνιος.
- Ascanius
lacus, Plin. 5, 148 : le lac Ascagne (lac de Bithynie).
- flumen
Ascanium, Plin. 5, 144 : le fleuve Ascagne (qui a sa source au
lac Ascagne, cf. Virg. G. 3, 270).
- Ascanius
portus, Plin, 5, 121 : le port Ascagne (port de Troade).
- Ascănĭa, æ, f. : Ascanie.
- a - région avoisinant le lac
Ascagne. --- Plin. 5, 144. - b
- île de la mer Egée.
--- Plin. 4, 71.
- au plur.
Ascaniæ
insulæ, Plin. 5, 31, 38, § 138 : les îles Ascaniennes.
- Ascapŏs,
i, f. : île déserte près de la Chersonèse. --- Plin. 4, 74.
- ascărĭda,
æ ou
ascăris, ĭdis, f. : ascaride (sorte de ver du corps humain). ---
C. Aur. Chron. 4, 8, 117 ; Isid. 12, 5, 13.
- gr. ἀσκαρίς,
ίδος.
- ascaulēs,
æ, m. (= utricularius) : joueur de cornemuse, joueur de
musette.
- gr.
ἀσκαύλης.
- voir
hors site : ascaules.
- ascĕa
: c. ascia.
- ascella,
æ, f. (c. axilla) : aisselle. ---- Gloss.
- ascendens
(adscendens), entis : part. prés. de
ascendo.
- ascendens
machina, Vitr. 10, 19 : échelle d'assaut.
- ascendentes, ĭum, m. plur. : ascendants. ---
Paul. Dig. 23, 2, 68.
- ascendĭbĭlis
(adscendĭbĭlis), e : par où l'on peut
monter.
- semita
ascendĭbĭlis, Pomp. ap. Schol. ad Stat. Th. 10, 841
: sentier par
où
l'on peut monter.
- ascendo
(adscendo), ĕre, ascendi, ascensum : - tr.
et intr. - gravir,
monter sur, monter dans, escalader, s'élever à.
- intr.
- ascendere
in oppidum, Cic. Verr. 4, 51 : monter à la place forte.
- ascendere
in Capitolium, Cic. de Or. 2, 195 : monter au
Capitole.
-
ascendere in equum, Cic. CM 34 : monter à cheval.
- ascendere
in cælum, Cic. Mil. 97 : monter au au ciel.
- ascendere
ad templum, Liv. 42, 15, 5 : monter au temple.
-
ascendere in trierem, Nep. Alc. 4, 3 : monter dans une trirème.
-
ascendere in murum, Cic. de Or. 2, 100 : monter sur les murs [de la
ville].
- ascendere
ad lævam paulatim, Sall. C. 55, 3 : monter insensiblement sur la
gauche.
- fig. - ascendere ad
regium nomen, Cic. Dej. 27 : s'élever au titre de roi.
-
ascendere ad honores, Br. 241, s'élever aux magistratures.
-
ascendere in altiorem locum : s'élever à une
situation plus haute. --- Cic. Clu. 110 ;Sull. 5.
- (fortuna)
in quam postea ascendit, Curt. 9, 8, 24 : (la fortune) à laquelle il
s'éleva plus tard.
- ascendere
super ingenuos, Tac. G. 25 : s'élever au-dessus des
hommes de naissance libre.
- ascendere
supra tribunatus, Tac. D. 7 : s'élever au-dessus des
tribunats.
- tr. -
- ascendere
jugum montis, Cæs. BG. 1, 21, 2 : gravir le sommet d'une
montagne.
- ascendere
murum : escalader un mur. --- Cæs. BG. 7, 27, 2 ;
7, 47, 7, etc.
- ascendere
navem : monter sur un vaisseau. --- Sall. J. 25, 5; Nep. Hann.
7, 6; Liv. 23, 11, 5.
- ascendere
equum, Suet, Jul. 61 : monter un cheval.
- si
mons erat ascendendus, Cæs. BC. 1, 79, 2 : s'il fallait
gravir une montagne.
- fig. - ascendere
unum gradum dignitatis, Cic. Mur. 55 : monter un seul degré dans
les honneurs.
- ascendere
altiorem gradum, Cic. Off. 2, 62 : monter à un degré
plus élevé.
- ascendere
summum locum civitatis, Cic. Clu. 150 : monter au
rang le plus considérable dans la cité.
- ascensĭbĭlis
(adscensĭbĭlis), e [ascendo] : - 1
-
montant
[en parl. d'un chemin]. --- C.-Aur. Chron.
3, 1, 4. - 2 -
où l'on peut monter. --- Arn. J. Conflict. 2, 14.
- ascensĭo
(adscensĭo), ōnis, m. [ascendo] : action de monter, ascension.
- ascensionem
facere, Plaut. Rud. 599 : monter.
- ascensio
oratorum, Cic. Br. 137 : montée graduelle des orateurs [vers
l'éloquence].
- Christi Ascensio : l'ascension du Christ. --- Eccl.
- Christi Ascensio ingressum signat definitivum humanitatis Jesu in
cælestem ditionem Dei, unde iterum veniet, sed interim Eum hominum
abscondit oculis : l’ascension du Christ marque l’entrée définitive de
l’humanité de Jésus dans le domaine céleste de Dieu d’où il reviendra,
mais qui entre-temps le cache aux yeux des hommes. --- Vat. Caté. 665.
- ascensŏr,
ŏris, m. : - 1 - qui monte. ---
Eccl. - 2
- cavalier. ---
Eccl.
- ascensus
(adscensus) :
1 - ascensus, a,
um : part. passé de ascendo.
2 - ascensŭs, ūs, m. :
a - action
de monter, escalade.
- ascensus
in Capitolium, Cic. Sest. 131 : la montée au Capitole [ascensus Capitolii, Cic.Dom. 101].
- agger
ascensum dat Gallis, Cæs. BG. 85, 6 : l'amoncellement des
matériaux donne aux Gaulois la possibilité d'escalader.
- partim
scalis ascensus temptant, Liv. 36, 24, 4 : une partie tente des
escalades au moyen d'échelles.
- ascensu
prohibere, Cæs. BG. 5, 32 : empêcher de progresser vers les hauteurs.
- paulum
moræ in adscensu, dum missilia hostium prævehuntur, Tac. H. 4, 71
: on eut quelque peine à monter, tant qu'on marcha sous les
traits de l'ennemi.
b - chemin
par lequel on monte, montée.
- in
oppidum noluit accedere, quod erat difficili ascensu, Cic. Verr. 4, 51
: il ne voulut pas pénétrer dans la ville, parce qu'on y montait par
une pente difficile.
- qua
minime arduus ad nostras munitiones ascensus videbatur, Cæs. BG. 2,
33, 2 : par où la montée vers nos travaux paraissait la moins rapide
(raide).
- ceterum
iter multo quam in adscensu fuerat, Liv. 21, 35 : au reste, la descente
offrait bien plus d'obstacles que la montée.
c - fig.
accès, ascension.
- ascensus
ad civitatem, Cic. Balb. 40 : ascension au droit de cité.
- in
virtute multi sunt ascensus, Cic. Planc. 60 : le mérite donne une
quantité de moyens de s'élever.
- ascēnus,
a, um : qui est sans tente, sans abri, sans asile. --- Ennod.
Ep. 9, 20.
- gr. ἄσκηνος.
- ascētērĭŏn, ĭi, n. : couvent.
--- Cod. Justin. 1, 3, 35.
- gr. ἀσκητήριον.
- ascētrĭæ,
ārum, f. : femmes qui ont prononcé des vœux, religieuses. ---
Novell. Just. 123.
- gr. ἀσκήτριαι.
- Aschĕtŏs,
i, m. : nom d'un cheval. --- Stat. Th. 6, 463.
- gr.
ἄσχετος.
- ascĭa
(ascĕa), æ, f. : - 1 -
hache (pour
travailler le bois), doloire, herminette. - 2 -
pioche, courte houe (à l'usage des laboureurs). ---
Pall. 1, 42, 3. - 3 -
truelle (du maçon). ---
Vitr. 7, 2, 2; Pall. 1, 14. - 4 - marteau (du
tailleur de pierre). --- Hier. Ep. 106, 86.
- rogum
asciā ne polito, Fragm. XII. Tab. ap. Cic Leg 2, 23
: ne
façonne pas
le bois du bûcher.
- asciam
sibi in crus impingere, Petr. 74 : se donner de la cognée dans
les jambes
(se faire du tort à soi-même).
- ou
asceam
cruribus suis inlidere Apul. M. 3, 22.
- sub ascia esse : être sous le marteau, être aux
mains des maçons.
- sub
ascia fieri : être confié aux maçons. --- Inscr.
- sub
ascia dedicare, Inscr. : (probt) faire
la consécration au cours d'un travail, avant l'achèvement du monument. --- voir dicolat-angl.
- Asciburgĭum,
ĭi, n. : Asciburgium (ville de la Gaule Belgique, sur le
Rhin). --- Tac. G. 3 ; H. 4, 33.
- ascio :
1
- ascĭo (adscĭo), īre,
īvi : - tr. - faire venir à soi,
mander,
s'adjoindre,
recevoir.
- sibi
Tiberium adscivit, Tac. An. 4, 57 : il s'attacha par l'adoption
à Tibère
(il adopta Tibère).
- ascire
(Trojanos) socios, Virg. En. 12, 38 : recevoir (les Troyens) comme
alliés.
- neque
Antonium Primum adsciri inter comites a Domitiano passus est, Tac. H.
4, 80 : d'autre part il ne souffrit pas que Domitien fît venir Antonius
Primus parmi les gens de sa suite.
- adsciri
in societatem Germanos, Tac. H. 4, 24 : [ils disaient] que les Germains
étaient appelés à une alliance [à s'associer à la révolte].
2
- ascĭo, āre, āvi,
ātum [ascia] : - tr. - a
-
doler, dégrossir à la doloire. --- Vitr. 7, 2, 2 ; Aug.
Manich. 1, 8, 13. - b
-
travailler
avec la truelle,
gâcher.
- les
formes du parf. (ascivi)
et du part. (ascitus)
se confondent avec celles de ascisco.
- asciare
calcem, Vitr. 7, 2, 2 : gâcher la chaux.
- ascĭŏla, æ, f. [ascia] : petite doloire. --- Isid. 19, 19, 12.
- ascisco
(adscisco),
ĕre, īvī,
ītum : - tr. -
1
- appeler à soi.
- asciscere
sibi oppidum societate, Cic. Verr. 4, 21 : s'associer une
ville par une alliance.
-
Boios socios sibi adsciscunt, Cæs. BG. 1, 5, 4 : ils
s'adjoignent les Boiens comme alliés.
-
Hasdrubal gener ascitus, Liv. 21, 2, 4 : Hasdrubal pris comme
gendre [par Hamilcar].
- asciscere aliquem ad hoc incredibile
sceleris fœdus, Cic. Cat. 2, 8 : faire entrer qqn dans cette
alliance incroyable du crime
- asciscere aliquem in civitatem, Cic.
Rep. 2, 13 : admettre qqn au droit de cité. --- cf.
2, 33.
- adsciti
simul in civitatem et patres, Liv. 6, 40, 4 : admis en même
temps au nombre des citoyens et des patriciens
-
inter patricios aliquem asciscere, Tac. Agr. 9 : admettre qqn
au nombre des patriciens.
- adscitus
cælo, Sen. Pol. 17, 1 ; superis, Ov. P.
4, 9, 127 : admis au ciel, au rang des dieux.
2
- prendre pour soi, emprunter, adopter.
- sacra
a Græcis ascita et accepta, Cic. Verr. 5, 187 : culte
emprunté et recueilli des Grecs.
- asciscere consuetudinem, Cic. Br.
209 : adopter une coutume. --- cf. Liv. 1, 20, 6.
-
amitti civitatem Romanam aliā ascitā, Nep. Att. 3, 1 : [on
explique] que le titre de citoyen de Rome se perd, quand on a adopté
celui d'une autre ville.
- adsciscet
nova (vocabula rerum), Hor. Ep. 2, 2, 119 : il adoptera des
termes nouveaux.
3
- s'attribuer,
s'arroger.
- asciscere prudentiam sibi, Cic. de
Or. 1, 87 : s'attribuer une science.
- regium
adscivit nomen, Liv. 33, 21, 3 : il prit le titre de roi. --- cf.
Tac. An. 14, 52.
- non
nego, neque istam mihi adscisco sapientiam quam non nulli in me
requirebant, Cic. Dom. 36, 97 : j'en conviens, et je ne me pique pas de
cette sagesse qu'auraient voulu voir en moi certaines gens.
4
- adopter, admettre, approuver.
- aliquid
adsciscere et comprobare incognitum, Cic. Ac. 2, 138 : adopter
et approuver qqch d'inconnu. --- cf. Tusc. 2, 30.
- ascītæ,
ārum, m. : - 1
- nom
donné aux Arabes. --- Plin. 6, 176.
- 2
- secte
d'hérétiques. --- Aug. Hær. 62.
- ascītēs,
æ, m. : l'ascite (hydropisie de
l'abdomen). --- C.-Aur. Chron. 3,
8, 102, etc.
- gr. ἀσκίτης (s.-ent.
ὕδρωψ).
- ascītus
(adscītus)
: part. de ascisco.
- adjt. tiré de loin, emprunté.
- nativus lepos, non ascitus, Nep.
Att. 4, 1 : une grâce native et non pas empruntée.
- ascitas dapes petere,
Ov. F. 6, 172 : rechercher des mets étrangers.
- adsciti milites, Curt.
10, 3, 13 : des soldats enrôlés au dehors.
- ascĭus,
a, um : qui est sans ombre (en parl.
de lieux situés
sous l'équateur).
- gr. ἄσκιος.
- ascia
loca, Plin. 2, 185 : pays sous l'Equateur.
- ascīvi
(adscīvi) : parf. de ascisco.
- Asclēpĭădēs,
æ, m. : Asclépiade. - 1 -
un médecin de Bithynie, ami de Crassus. --- Cic. de Or. 1, 62. - 2 - un philosophe
aveugle d'Erétrie. --- Cic. Tusc. 5, 113. - 3 -
un
poète grec, inventeur du mètre appelé
asclépiade.
- gr.
Ἀσκληπιάδης.
- Asclēpĭădēus, a, um : d'Asclépiade.
- metrum
Asclepiadeum, Diom. 508, 5 : le mètre asclépiade (vers
composé
d'un spondée, de deux choriambes et d'un iambe).
- Asclēpĭădīcus, a, um : d'Asclépiade. --- M.-Vict. Gram. 51, 1.
- asclēpĭăs,
ădis, f. : asclépiade (plante).
- gr.
ἀσκληπιάς.
- asclepias folia hederæ habet, ramos longos, radices numerosas, tenues, odoratas, Plin. 27, 35 : l'asclépias (asclepias vincetoxicum) a les feuilles du lierre, de longues branches, des racines nombreuses, menues, odorantes.
- Asclēpĭŏdōrus,
i, m. : Asclépiodore (un peintre). --- Plin. 35, 107.
- Asclēpĭŏdŏtus,
i, m. : - 1 -
Asclépiodote (biographe de
Dioclétien). --- Vop. Aur. 44. - 1 -
Cassius Asclepiodotus. --- Tac. An. 16, 33.
- asclēpĭŏn,
ĭi, n. : herbe d'Esculape (plante
médicinale).
- [du grec Ἀσκληπιός, Esculape]. --- Plin. 25, 30.
- Asclēpĭus,
ĭi, m. = Aesculapius : Esculape (dieu
de la médecine). --- Hyg. Fab. 14.
- gr.
Ἀσκληπιός.
- voir
hors site : Asclépius.
- Asclētārĭo,
ōnis, m. : Asclétarion (mathématicien
du temps de
Domitien). --- Suet. Dom. 15.
- Asclum,
i, n. : c. Asculum. --- Sil. 8, 440.
- Ascodrogītæ, ārum, m. : nom d'une secte d'hérétiques. --- Cod. Theod. 16, 5, 65.
- Ascōnĭus (Pedianus), m. : Asconius de Padoue
(grammairien).
- voir hors site Asconius Pedianus.
- ascŏpēra
(ascŏpa), æ, f. : - 1 -
outre
de cuir. --- Vulg. Judith 10, 5. - 2 - sac de
cuir, sac de voyage.
- gr. ἀσκοπήρα.
- ascopera vini, Vulg. Judith, 10, 5 : outre de vin.
- alterius collo ascopera deligata, Suet. Ner. 45 : On attacha un sac au cou d'une autre (de ses statues).
- voir
hors site : ascopera.
- Ascordus, i, m. : fleuve de la Macédoine. --- Liv. 44, 7, 6.
- Ascra,
æ, f. : Ascra (bourg de Béotie, patrie
d'Hésiode). --- Ov. P. 4, 14, 31.
- gr. Ἄσκρα.
- Ascræus,
a, um : d'Ascra, ascréen, d'Hésiode.
- gr. Ἀσκραῖος.
- Ascræus poēta : le poète d'Ascra, Hésiode. --- Prop. 2, 34, 77.
- Ascræus senex, Virg. B. 6, 70 : le vieillard d'Ascra, Hésiode.
- Ascræus,
i, m. : Hésiode. --- Ov. Am. 1, 15, 11.
- Ascræum carmen, Virg. G. 2, 176 : poésie à la façon du poète d'Ascra [= relative aux travaux des champs]. --- cf. Col. 10, 436; Ov. F. 6, 14.
- nondum
etiam Ascræos norunt mea carmina fontis, Prop. 2, 10, 25 : mes vers
ignorent encore les sources où s'abreuvait le poète d'Ascra ( id est les sources du mont Hélicon où résident les Muses).
- ascrībo (adscrībo), ĕre, scripsī, scriptum, tr. :
1
- ajouter en écrivant, écrire en sus.
- in epistula diem ascribere, Cic. Att. 3, 23 : ajouter la date dans une lettre.
- adscribi
jussit in fastis ad Lupercalia... Cic. Phil. 2, 87 : il fit ajouter
dans les fastes au jour des Lupercales cette mention...
- salutem tibi plurimam adscribit, Cic. Att. 1, 5, 8 : il ajoute à sa lettre mille compliments pour toi.
- non credo ascripturum esse Magno, Cic. Agr. 2, 53 : [au nom de Pompée] je ne crois pas qu'il ajoutera le Grand.
- in
eo monumento Sthenii Thermitani nomen adscriptum est, Cic. Verr. 2, 115
: sur ce monument a été inscrit en outre le nom de Sthénius de Thermes.
- ascribere aliquid ad legem, Cic. Inv. 1, 55 ; fœderibus, Cic. Balb. 20 : inscrire en plus dans une loi, dans les traités [in lege Cic. Inv. 2, 133, in fœdere Liv. 38, 38, 18].
- ad judicium alicujus suam sententiam ascribere, Cic. Post. 1 : ajouter sa propre opinion au jugement de qqn.
- tu
ejus perfidiæ voluntatem tuam adscripsisti, Cic. Phil. 2, 79 : toi, tu
as joint ton consentement à sa perfidie (tu as souscrit à...)
2
- ajouter à une liste.
- ascribi se in eam civitatem voluit, Cic. Arch. 6 : il voulut être inscrit sur la liste des citoyens de cette ville.
- ascriptus Heracliæ, Cic. Arch. 8 ; in aliis civitatibus, Cic. Arch. 10 : inscrit comme citoyen à Héraclée, dans d'autres cités.
- colonos
novos adscribi posse rescripsi, Cic. Phil. 2, 102 : je t'ai dit dans ma
réponse qu'on pouvait inscrire de nouveaux colons [sur la liste
existante].
- Cosanis
postulantibus, ut sibi colonorum numerus augeretur, mille adscribi
jussi, Liv. 33, 24, 8 : les habitants de Cosa demandant un supplément
de colons, on leur en assigna mille nouveaux.
- colonos Venusiam adscripserunt, Liv. 31, 49, 6 : ils enrôlèrent de nouveaux colons pour Venouse. --- cf. 6, 30, 9 ; 9, 20, 5; 34, 42, 6; Tac. An. 14, 27.
- milites ascribere, Varr. L. 7, 56 : enrôler des soldats en surnombre [comme remplaçants éventuels].
- urbanæ militiæ adscribi, Tac. H. 2, 94 : être inscrit sur les rôles de la milice urbaine.
- ut
male sanos adscripsit Liber Satyris Faunisque poetas, Hor. Ep. 1, 19, 4
: depuis que Bacchus a enrôlé dans la troupe des Satyres et des Faunes
les poètes atteints de délire.
3
- assigner.
- ascribere aliquem alicui collegam, Cic. Agr. 2, 24 : assigner à qqn qqn comme collègue.
- ascribere aliquem tutorem liberis, Cic. Clu. 31 : donner qqn comme tuteur à ses enfants.
- bonis viris paupertatem ascribere, Sen. Prov. 5, 9 : assigner aux bons [comme lot] la pauvreté.
4
- mettre au compte de, attribuer.
- ascribere statuam Polyclito, Plin. 34, 64 : attribuer une statue à Polyclète.
- hoc
incommodum Scipioni ascribendum videtur, Cic. Inv. 1, 91 : ce malheur
doit, à ce qu'il semble, être rapporté à Scipion (mis au compte de
Scipion).
- alicui adscribere legatum, Plin. Ep. 4, 10 : destiner un legs à qqn.
- poét. culpam
lues, olim cum adscriptus venerit pœnæ dies, Phædr. 4, 11, 8 :
tu paieras la faute de ta vie, quand viendra le jour marqué pour le
châtiment.
- qui
facere quæ non possunt, verbis elevant, adscribere hoc debebunt
exemplum sibi, Phædr. 4, 3 : ceux qui rabaissent dans leurs discours
ce qu'ils sont incapables de faire doivent s'appliquer cette fable.
5
- faire figurer parmi, inscrire au nombre de.
- ad
eum numerum clarissimorum hominum tuum quoque nomen adscripsit, Cic.
Verr. 2, 110 : dans ce nombre d'hommes si illustres il a fait figurer
ton nom aussi. --- cf. Q. 1, 1, 15.
- adscribe me talem in numerum, Cic. Phil. 2, 33 : inscris-moi au nombre de ces gens-là.
- petivit ut se ad amicitiam tertium ascriberent, Cic. Off. 3, 45 : il leur demanda de l'admettre en tiers dans leur amitié. --- cf. Tusc. 5, 63.
- ad hoc genus ascribamus etiam narrationes apologorum, Cic. de Or. 2, 264 : rapportons encore à ce genre les récits d'apologues.
- Jovi aquila adscribitur, Plin. 10, 5, 6, § 18 : l'aigle est compté parmi les attributs de Jupiter.
- Peucinorum
et Fennorum nationes Germanis an Sarmatis adscribam, dubito, Tac. G. 46
: les tribus des Peucins et des Fennes, dois-je les rattacher aux
Germains ou aux Sarmates, je ne sais pas au juste. --- cf. Curt. 6, 2,13; Plin. 6, 79.
- ascriptīcĭus (adscriptīcĭus), a, um [ascribo] : récemment
inscrit sur les rôles.
- novi et ascripticii cives, Cic. Nat. 3, 39 : des citoyens nouveaux et ajoutés sur les listes.
- servi ascripticii, Cod. Just. 11, 47, 6 : esclaves attachés au fonds et cédés avec lui à chaque acquéreur.
- ascriptĭo (adscriptĭo), ōnis, f. [ascribo] : - 1
- addition [par écrit]. ---
Cic. Cæc. 95. - 2
- inscription sur la liste
des citoyens. --- Oros. Hist. 6, 22, 7.
- ascriptīvus (adscriptīvus), a, um [ascribo] : surnuméraire, supplémentaire [soldat]. --- Plaut. Men. 183; Varr. L. 7, 56.
- ascriptŏr (adscriptŏr), ōris, m. [ascribo] : celui qui ajoute sa
signature en signe d'approbation, qui contresigne, partisan, soutien.
- collegæ ascriptores legis agrariæ, Cic. Agr. 2, 22 : ses collègues
qui ont donné leur appui au projet de loi agraire. --- cf. Sen. 9 ; 26.
- Ascrīvĭum, ii, n. : ville de Dalmatie [auj. Cattaro]. --- Plin. 3, 144.
- Ascua, æ, f. : ville d'Espagne. --- Liv. 23, 27, 2.
- Ascŭlum
(Asclum) :
- (Lebaigue
P. 108)
1
- Ascŭlum, i, n. : Asculum (= Ascoli, ville du
Picénum). --- Cic. Br. 169 ; Cæs. BC. 1, 15, 3 ; Asclum Sil. 8, 440.
- Ascŭlānus,
a, um : d'Asculum. --- Cic. Brut. 169.
- Ascŭlāni,
ōrum, m. : les habitants d'Asculum. --- Cic. Font. 41.
2
- Ascŭlum, i, n. : Asculum (ville d'Apulie). --- Flor. 1, 18, 9.
- Ascŭlīnus,
a, um : d'Asculum (en Apulie). --- Grom. 210; 260; 261.
- Ascuris, ĭdis, f. : lac de Thessalie. --- Liv. 44, 2.
- Ascurum,
i, n. : Ascurum (ville de Mauritanie). --- B. Afr. 23.
- ascyrŏīdes,
is, n. : espèce de millepertuis. --- Plin. 27, 37.
- gr. ἀσκυροειδές.
- ascyrŏn,
i, n. : espèce de millepertuis. --- Plin. 27, 26.
- gr. ἄσκυρον.
- Asdrŭbăl, ălis, m. : voir Hasdrubal.
- Asel, n. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 193.
- ăsella,
æ, f. [asina] : petite ânesse. --- Ov. A. A. 3, 290.
- Asellĭfĕr, ĕra, ĕrum : qui porte l'âne [surnom de la constellation du Cancer]. --- Anthol. 761, 57.
- asellio
:
1
- ăsellĭo, ōnis, m. : ânier. --- Ennod. Carm. 2, 24.
2
- Asellĭo, ōnis, m. : Sempronius Asellio [historien latin]. --- Cic. Leg. 1, 6; Gell. 2, 13, 3.
- Asellĭus, ĭi, m. : nom de différents personnages. --- Liv. 4, 42; Suet. Tib. 42.
- ăsellŭlus, i, m. [asellus] : misérable petit âne. --- Arn. 3, 16.
- asellus
:
1
- ăsellus, ī, m. [asinus] :
a
- petit âne, ânon.
- narrare
fabellam surdo asello, Hor. Ep. 2, 1, 199 : raconter une histoire
à un
ânon sourd (parler dans le désert).
--- Varr. R. 2, 6; Cic. Att. 1, 16, 12; Virg. G. 1, 273; Ov. M. 11,
179; id. ib. 4, 27; Hor. S. 1, 9, 20; Vulg. Num. 16, 15; ib. Joan. 12,
14.
b
- poisson de mer qu'on croit être l'aiglefin (églefin).
- post
asellum diaria non sumo, Petr. 24 : après un
églefin, je ne mange pas
de ragoût grossier.
c
- aselli : les Ânons (deux étoiles du Cancer). --- Plin. 18, 353.
2
- Asellus, ī, m. : surnom romain. --- Cic. de Or. 2, 258; Liv. 27, 41, 7.
- ăsēmus, a, um : sans ornement.
- gr. ἄσημος : sans signe.
- tunica asema : tunique qui n'a pas la bande pourpre. --- Lampr. Alex. Sev. 33, 4.
- asena :
1
- ăsĕna, æ, f. : c. arena
--- Varr. L. 7, 27.
2
- Asena, æ, f. : ville de l'Hispanie ultérieure. --- Liv. 23, 27.
- Aseria, æ, f. : ville de Liburnie. --- Peut.
- Asēus, a, um : d'Aséa [ville d'Arcadie]. --- Prisc. Per. 409.
- asf -
: voir asph-
- Asgilia, æ, f. : île voisine de l'Eolie. --- Plin. 6, 148.
- asia :
1
- asĭa, æ, f. (= secale) : seigle. --- Plin. 18, 16, 40, § 141.
2
- Asĭa, æ, f. : Asie.
- gr. Ἀσία.
- [partie du monde] Sall. J. 17, 3, [ou Asia major, par opp. à Asia minor] Just. 15, 4, 1.
- [Asie antérieure, Asie mineure]. --- Cic. Br. 51 ; Liv. 38, 39, 15 [Asia minor Oros. 1, 2]
- [royaume de Pergame]. --- Liv. 26, 24, 9.
- [province romaine d'Asie]. --- Cic. Flacc. 65 ; Pomp. 14 ; Plin. 5, 102.
- Asĭăcus, a, um : d'Asie. --- Ampel. 18, 18.
- Asĭăgĕnēs, is, m. : l'Asiatique (surnom de
Scipion). --- Liv. 39, 44, 1.
- gr.
Ἀσιαγενής.
- ou Asĭăgĕnus, i, m., CIL 6, 1291.
- Asĭānē, adv. [Asianus] : dans le style asiatique. --- Quint. 12, 10, 18.
- Asĭānus, a, um : d'Asie, Asiatique. --- Cic. Phil. 5, 20, etc.
- gr. Ἀσιανός.
- Asĭāni, ōrum, m. : habitants de l'Asie. --- Cic. Att. 1, 17, 9; [en part.] orateurs asiatiques. --- Quint. 12, 10, 1, etc.
- Asĭarcha,
æ, m. : Asiarque (grand prêtre et surveillant des jeux et du théâtre dans la province romaine d'Asie). --- Cod. Th. 15, 9, 2.
- gr.
Ἀσιάρχης.
- Asĭātĭciānus, a, um, d'Asie, asiatique. --- CIL 12, 1929.
- Asĭātĭcus, a, um :
- gr.
Ἀσιατικός.
1
- asiatique, d'Asie. --- Cic. Pomp. 19, etc.
- Asiatica Persica, n. plur. : espèce de pêches. --- Plin. 15, 39.
- ou abst Asiatica Col. 10, 412.
- Asīātĭci, ōrum, m. : les orateurs du genre asiatique. --- Cic. Br. 325; Or. 27, etc.
2
- l'Asiatique (surnom de L. Cornélius Scipion, vainqueur d'Antiochus). --- Liv. 37, 58, 6.
- Asido (Asidōn), ōnis : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 11.
- Asidōnensis, e : d'Asidon. --- CIL 2, 2249.
- Asīlās, m. : nom de guerrier. --- Virg. En. 9, 568; 10, 175.
- Asīli, ōrum, m. : peuple du Picépum. --- Sil. 8, 445.
- ăsīlus, i, m. (c. tabanus) : taon. --- Virg. G. 3, 147 ; Plin. 11, 100.
- gr. οἶστρος.
- asina :
1
- ăsĭna, æ, f. [asinus] : ânesse. --- Varr. R. 2, 8, 1 ; Plin. 8, 171.
- dat. abl. plur. asinabus d'après Prisc. 7, 10, mais pas d'exemple.
2
- Asĭna, æ, m. : Asina (surnom dans la gens Cornelia). --- Liv. 22, 34, 1.
- ăsĭnālis, e [asinus] : d'âne. --- Apul. M. 4, 23.
- ou ăsĭnārĭcius, a, um, Itala Marc. 9, 42.
- ou ăsĭnārĭus,
a, um.
- asinaria
mola, Cato, Agr. 10, 4 : meule tournée par un âne.
- asinaria
mulier, Apul. M. 7, 8 : femme gardeuse d'ânes.
- ăsĭnārĭus, ĭi : surnom méprisant donné aux
chrétiens, qu'on accusait d'adorer
une tête d'âne. --- Tert. apol. 16; ad nat. 1, 11.
- ăsĭnārĭus, ĭi, m. : ânier, celui qui garde ou conduit des ânes. --- Cato r. r. 10, 1. Varr. r. r. 1, 18, 1. Suet. Aug. 96, 2. Edict. Diocl. 7, 17.
- Asĭnārĭa, æ, f. : l'Asinaire (le Prix des Ânes, comédie de Plaute).
- ăsĭnastra ficus, f. : espèce de figue. --- Macr. 2, 16.
- Asinē, ēs, f. : Asiné (ville de Messénie). --- Plin. 4, 15.
- gr. Ἀσίνη.
- Asinæus, a, um : d'Asiné. --- Plin. 4, 15.
- Asini, ōrum, m. : peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 77.
- ăsĭnīnus, a, um [asinus] : d'âne. --- Varr. R. 2, 8, 2.
- asinina pruna, n. plur. : prunes d'âne (espèce de prunes peu estimées). --- Plin. 15, 41.
- Asĭnĭus, ĭi, m. : nom d'une famille romaine; [en part.] C. Asinius Pollion [l'ami d'Auguste, protecteur de Virgile, etc.]. --- Cic. Fam. 10, 31; Vell. 2, 125; Hor. O. 2, 1; Virg. B. 4.
- Asĭnĭānus, a, um : d'Asinius (un inconnu). --- Frontin. Aq. 21.
- ăsĭnus,
i, m. : - 1
- âne. --- Cato, Agr. 10, 1 ; Varr. R. 2, 1, 14 ; Plin.8, 167. - 2
- âne, un homme stupide, un imbécile, un lourdaud, un
butor. --- Cic. Pis. 73; Att. 4, 5, 3.
- ăsĭnusca uva, f. : sorte de raisin. --- Plin. 14, 42; Macr. S. 2, 16, 7.
- asio,
(axio), ōnis, m. : hibou cornu, duc (oiseau
qui a des plumes
aux deux côtés de la tête, en forme
d'oreilles d'âne). --- Plin. 10, 68 ; 29, 117.
- Asis, ĭdis (acc. -ĭda), f. : asiatique.
- Asis
terra, Ov. M. 5, 648;9, 448 : l'Asie.
- Asīsĭum, ĭi, n. : ville d'Ombrie [Assise]. --- *Prop. 4, 1, 125
- Asīsĭnātes, ĭum, m. : habitants d'Asisium. --- Plin. 3, 113.
- Asĭum, ĭi, n. : ville de la Crète. --- Plin. 4, 59.
- Asius :
1
- Asĭus, a, um : d'Asie [région de la Lydie]. --- Virg. En. 7, 701 ; G. 1, 383.
2
- Asĭus, ĭi, m. : Asius (nom d'homme). --- Virg. En. 10, 123.
- asma, ătis, n. : chant. --- Mar.-Vict. Gram. 4, 3, 6.
- gr. ἄσμα.
- Asmagi, ōrum, m. : peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 73.
- Asmodæus,
i, m. : Asmodée (démon de l'impureté). --- Bibl.
- voir hors site Asmodée.
- Asmōnĭus, ĭi, m. : grammairien sous Constantin. --- Prisc. Gram. 2, 516.
- Asmurna, æ, f. : Asmyrne (ville d'Hyrcanie). --- Amm. 23, 6.
- Asnaus,
i, m. : le mont Asnaüs (en Macédoine). --- Liv. 32, 5.
- Asōi, ōrum, m. : les Asoens (peuple de l'Inde). --- Plin. 6, 78.
- ăsōmătŏs, ŏn : incorporel. --- Capel. 3, 222.
- gr. ἀσώματος.
- Asōpĭădēs, æ, m. : descendant d'Asopus, Eaque. --- Ov. M. 7, 484.
- Āsōpis, ĭdis, f. :
- gr. Ἀσωπίς.
- gén. gr. Asopidos, Ov. M. 7, 616; acc. gr Asopida, id. ib. 6, 113.
1
- de l'Asopus. --- Stat. Th. 4, 370.
2
- fille d'Asopus, Egine. --- Ov. M. 6, 113; 7, 616.
3
- ancien nom de l'île d'Eubée. --- Plin. 4, 64.
- Asōpus (Asōpos), i, m. :
- gr. Ἀσωπός.
1
- fils de l'Océan et de Téthys, changé en fleuve par Jupiter. --- Ov. Am. 3, 6, 41.
2
- fleuve près de Thèbes. --- Prop. 3, 15, 27.
3
- fleuve de Thessalie. --- Liv. 36, 22, 7.
4
- fleuve de Carie. --- Plin. 5, 105.
- ăsōtĭa,
æ, f. : prodigalité, débauche,
déréglement, intempérence. --- Gell.
19, 9, 8.
- gr. ἀσωτία.
- ăsōtīcŏs, ŏn : c. asotus. --- *Gell. 10, 17, 3.
- ăsōtus,
a, um : dissolu. --- Gloss.
- gr. ἄσωτος.
- asotus,
i, m. : homme débauché, homme adonné
aux plaisirs, un libertin. --- Cic. Fin. 2, 22 ;
70 ; Nat.
3, 77.
- Aspagani,
ōrum, m. : peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 79.
- aspălăthus (aspălăthŏs), i,
m. : astragale [plante]. --- Plin. 12, 110.
- gr. ἀσπάλαθος.
- aspălax,
ăcis, m. : une plante bulbeuse inconnue. --- *Plin. 19, 99.
- gr. ἀσπάλαξ.
- Aspar,
ăris, m. : Aspar (ami de Jugurtha). --- Sall. J. 108, 1;
112, 1.
- Aspărăgĭum,
ĭi, n. : Asparagium (ville d'Illyrie). --- Cæs. BC. 3, 30 ;
3, 41; 3, 76.
- aspărăgus,
i, m. : -
1 - asperge. --- Cato, Agr.
6, 3; Plin. 19, 145 ; Col. 11, 3, 45. - 2 - tige de plante ressemblant
à l'asperge.
--- Plin. 23, 27 ;
23, 21, etc.
- gr. ἀσπάραγος.
- aspargo
: c. adspergo.
- Aspăsĭa, æ, f. : - 1
- Aspasie
[courtisane célèbre
de Milet].
--- Cic. Inv. 1, 51 ;
Quint. 5, 11, 27. - 2 - autre femme. --- Just.
10, 2.
- gr. Ἀσπασία.
- Aspavia,
æ, f. : ville de la Bétique. --- B. Hisp. 24, 2.
- aspectābĭlis
(adspectābĭlis), e : - 1
-
visible. - 2 - digne
d'être vu.
- an tu ignoras nihil esse aspectabilius homini nato quam formam suam ?
Apul. Apol. 14, 2 : ignores-tu que rien ne mérite mieux d'être regardé
par une créature humaine que sa figure ?
- aspectāmĕn
(adspectāmĕn), ĭnis, n. : spectacle,
vue. --- Claud. Mamert. Stat. An. 2, 12.
- aspectĭo
(adspectĭo), ōnis, f. : action
d'examiner, inspection. --- Fest. 333.
- aspecto,
(adspecto), āre, āvi, ātum [aspicio] : - tr. - 1
- regarder souvent, regarder à plusieurs reprises, regarder
avec
attention.
- 2 - être
attentif à.
- 3
- être tourné vers, regarder vers.
- quid me aspectas ? Cic. Planc. 101 : pourquoi tiens-tu tes regards
tournés vers moi ?
- aspectare jussa principis,
Tac. An. 1, 4 : être attentif aux ordres du prince.
- (collis)
qui aspectat arces, Virg. En. 1, 420 : (colline) qui regarde vers la
citadelle. --- Tac. An. 12, 32.
- aspectŏr,
ōris, m. [aspicio] : celui qui regarde. --- Aug. Serm. 117,
12.
- aspectus
:
1
- aspectus,
(adspectus), a, um : part. passé de adspicio;
regardé, vu.
2
- aspectŭs
(adspectŭs), ūs, m. [aspicio] :
- gén.
arch. aspecti Acc. Tr.
80; 188; dat. arch. aspectu
Virg. En. 6, 465; abl. plur. aspectibus
Apul. M. 5, 19; Capell. 1, 20.
a
- action
de regarder, regard.
- uno
aspectu intueri, Cic. Sest. 1 : embrasser d'un seul coup d'œil.
- uno
aspectu et præteriens, Cic. Br. 200 : d'un seul coup d'œil
et en passant.
- siste
gradum, teque aspectu ne subtrahe nostro, Virg. En. 6, 465 : arrête ta
marche et ne te soustrais pas à mon regard.
- præclarus
ad aspectum, Cic. Verr. 4, 117 : beau à voir. --- cf. Or. 228.
- terribilis
aspectu, Cic. Sest. 19 : terrible à regarder. --- cf. Phil. 5,
18 ; Nat. 2, 47.
b
- regards,
présence.
- aspectum
hominum vitare, Cic. Cat. 1, 17 : éviter les regards du monde. ---
cf. Sull. 74, etc.
c
- sens
de la vue, faculté de voir.
- aspectum
omnino amittere, Cic. Tusc. 1, 73 : ne plus rien voir.
- aspectūs
judicium, Cic. de Or, 2, 357 : le jugement de la vue.
- aspectŭs
oculorum, Cic. Tusc. 5, 114 : la vision [des yeux].
- quæ
sub aspectum veniunt, Cic. de Or. 2, 358 : les choses qui tombent sous
le sens de la vue.
- ou
sub oculorum aspectum cadunt, Cic. Tim. 52.
- in
aspectum aliquid proferre, Cic. Arch. 12 : présenter qqch sous les yeux
(aux regards).
- aspectu
aliquid percipere, Cic. Tusc. 5, 111 : percevoir qqch par la vue.
d
- vue,
regards, champ de la vue (de la vision).
- templum
in oculis cotidianoque aspectu populi Romani positum, Cic. Verr. 1, 129
: temple placé sous les yeux, dans l'horizon visuel journalier du
peuple romain.
- portus
prope in ædificatione aspectuque urbis inclusi, Cic. Verr. 4, 117 :
ports presque renfermés dans les constructions et sous les regards de
la ville.
- ea,
quæ in re dispersa videntur esse, sub uno aspectu ponere, Q. Cic. Pet.
1, 1 : placer (rassembler) sous un seul point de vue des choses qui
dans la pratique semblent sans liaison entre elles.
e
- rare
fait d'être vu (d'apparaître), [d'où] aspect.
- pomorum
jucundus non gustatus solum, sed odoratus etiam et aspectus, Cic. Nat.
2, 158 : ce que les fruits ont d'agréable non seulement comme goût,
mais encore comme odeur et comme aspect.
- aspectus
deformis, Cic. Off. 1, 126 : laideur d'aspect.
- (Canidia
et Sagana) horrendæ aspectu, Hor. S. 1, 8, 26 : (Canidia et Sagana)
effroyables à voir.
- auctionis
miserabilis aspectus, Cic. Phil. 2, 73 : vente d'aspect lamentable.
- herba
impia vocatur incana, roris marini aspectu, Plin. 24, 173 : l'herbe
appelée impie est blanchâtre, ressemble au romarin.
- Aspelia,
æ, f. : ancien nom de l'île de Chypre. --- Plin. 5, 129.
- aspello
(abspello), ĕre, puli, pulsum [abs, pello] : - tr. -
chasser, repousser,
éloigner, écarter, bannir.
- longe
a leto numine aspellor Jovis, Cic. Tusc. 2, 25 : je suis tenu
éloigné
de mon trépas par la volonté de Jupiter.
- hic
illest dies, cum nulla vitæ meæ salus sperabilest neque exilium
exitio
est neque adeo spes, quæ mi hunc aspellat metum, Plaut. Capt. 3, 3, 4
: il est arrivé le jour où je ne puis
espérer de salut pour ma vie,
ni d'issue à ma perte; il n'y a plus d'espoir qui puisse
chasser de moi
cette crainte.
- aspendĭŏs,
ĭi, f. : sorte de raisin dont le vin ne pouvait
servir aux libations. --- Plin. 14, 117.
- gr.
ἀσπένδιος.
- Aspendŏs,
i, f. : Aspende (ville de Pamphylie). ---
Cic. Verr. 1, 53.
- et aussi
Aspendum,
i, n. --- Plin. 5, 96; cf. id.
31, 73.
- Aspendĭus,
a, um : d'Aspende. --- Cic. Verr. 1, 53.
- Aspendĭi,
ōrum, m. : les habitants d'Aspende. --- Liv.
37,
23, 3.
- asper
:
-
(Lebaigue
P. 108 et 109)
1
- aspĕr, ĕra, ĕrum
:
- formes
syncopées : aspro
Scribon. 180; aspros
Stat. Theb. 1, 622; aspris
Virg. En. 2, 379.
a
- âpre (au toucher),
rude, rugueux; qui a du relief, piquant.
- nisi
quod aut leve aut asperum in corpore sentiatur, Cic. Tusc. 36 : sauf ce
qui peut laisser sur notre corps une impression douce ou rude.
- Cic. Fin. 2, 36;
Div. 1, 75;
Cic. Agr. 2, 67 ; Cæs. BC. 3, 43, 1; Cic. Planc. 22,
etc.
- cymbia
aspera signis, Virg. En. 5, 267 : coupes que les ciselures
couvrent de rugosités (chargées de reliefs).
- nummus
asper, Suet. Ner.
44 : pièce neuve (qui a encore son relief).
- in
aspero accipere,
Sen. Ep. 19, 10 : recevoir (être payé) en
monnaie neuve.
- maria
aspera, Virg. En. 6, 351 : mer âpre,
hérissée, orageuse.
- hieme
aspera, Sall. J. 37, 3 : pendant les rigueurs de l'hiver.
- asperrimo
hiemis, Tac. An. 3, 5 : au plus âpre (au plus fort)
de
l'hiver.
- Germania
aspera cælo, Tac. G. 2, la Germanie dure de climat.
- vinum
asperum, Cato, Agr. 109 : vin âpre. --- cf.
Sen. Ep. 36,
3 ; Plin. 17, 250.
- au plur.
horum
(collium) asperrima pascunt, Virg. En. 11, 319
: ils font paître sur les parties les plus
âpres de ces
collines.
- in
inviis et asperis saxorum, Curt. 7, 11, 18 : sur un sol que
les
rochers rendaient impraticable et raboteux.
- per
aspera, Curt. 7, 11,
16 : à travers (sur) un terrain raboteux.
- asperis
maris obviam
ire, Tac. An. 4, 6 : remédier aux
difficultés de la navigation.
b
- rude à
l'oreille,
rauque, âpre.
- [en parl. de la voix]
rauque. --- Cic. de Or. 3, 216,
etc.
- [du style]
âpre, rude [où l'arrangement des mots
présente des
sons heurtés, des hiatus].
--- Cic. Or. 20
; 150 ; de Or. 3, 171 ; Att. 2,
6, 2.
c
- fig.
âpre, dur, pénible.
- res
asperæ, Sall. J. 7, 6 : les choses
(les entreprises) difficiles.
- periculosis
atque asperis temporibus,
Cic. Balb. 22 : dans des circonstances dangereuses et
difficiles.
- doctrina
asperior, Cic. Mur. 60 : doctrine philosophique un peu
trop sévère.
-
sententia asperior, Liv. 3, 40, 7 : avis plus
rigoureux.
- bellum
asperrumum, Sall. J. 48, 1 : guerre menée avec
acharnement.
- aspera
mea natura, Cic. Vat. 8 : mon caractère
est dur.
- nihil
esse asperum nisi dolorem, Cic. Fin. 1, 71 : [ils
disent] qu'il n'y a de pénible que la douleur.
- multo
asperioribus
verbis quam cum gravissime accusabat, Cic. Att. 11, 13, 2
: [il se
justifie] en employant des termes beaucoup plus durs (amers) que quand
il faisait les plus graves accusations.
- quanto
erat in dies gravior atque asperior oppugnatio, tanto crebriores
litteræ ad Cæsarem mittebantur, Cæs. BG. 5, 45 : plus le
siège
devenait rude et difficile à soutenir, plus (Cicéron) envoyait de
lettres à César.
- verbum
asperius, Cic. Q. 1, 2,
7 : parole un peu blessante.
- opinione,
Quirites, asperius est, Sall. J. 85 : c'est une tâche, citoyens, plus
rude qu'on ne peut croire.
- nihil
meo fratre lenius, nihil asperius tua sorore mihi visum est, Cic. Att.
5, 1, 4 : jamais je ne vis mon frère plus prévenant ni ta sœur (sa
femme) plus intraitable.
- in
rebus asperis, Cic. Off. 1, 80,
dans le malheur, dans l'épreuve. --- cf.
de Or. 2,
34, 6 ; Fin. 5, 78 ;
Liv. 22, 27, 3, etc.
d
- [en
parl. des pers.]
âpre, dur, sévère, farouche.
- Panæti
præceptis
asperior non est factus, Cic. Mur. 66 : les leçons
de Panétius
ne
l'ont pas rendu plus dur [moins indulgent, moins humain].
- in
patrem
ejus fuisti asperior, Cic. Q. 1, 2, 6 : tu t'es
montré un peu
dur
envers son père.
- asperrimi
ad conditiones pacis, Liv. 22, 59, 7
: [nos pères] si intraitables sur les conditions de
la paix.
- aspera
Pholœ, Hor. O. 1, 33, 5 : l'intraitable (insensible)
Pholoé.
e
-
[en parl. des animaux] farouche, violent.
- (bos)
interdum aspera
cornu, Virg. G. 3, 57 : (la génisse) qui menace
parfois de la
corne.
- (anguis)
asper siti, Virg. G. 3, 434 : (serpent) que la
soif rend farouche (redoutable).
2
- Aspĕr, Aspĕri
(Aspri), m. : Asper (surnom).
- surnom de Trébonius. --- Liv. 3, 65, 4.
- surnom de Sulpicius. --- Tac. An. 15, 49.
- aspĕrātĭo,
ōnis, f. : action d'irriter, d'augmenter [la
souffrance]. --- C.-Aur. Acta. 2, 7, 33.
- aspĕrātus, a, um, part. de
aspero.
- aspĕrē,
adv. [asper] :
1
- de façon rugueuse.
- aspere
vestitus, Cic. Sest. 19 : vêtu de façon
hirsute.
2
- de façon rude, dure [à
l'oreille].
- loqui
aspere, Cic. de Or. 3, 45 : parler avec des rencontres de sons
désagréables.
3
- avec âpreté,
dureté, sévérité.
- eum
nimis aspere tractat, Cic. Q. 2, 4, 5
: il le traite trop durement.
- asperius
locutus est aliquid aliquando, Cic. Planc. 33 : il a parlé quelquefois
trop durement.
- tu
eas epistulas, quibus asperius de eo scripsi, aliquando concerpito,
Cic. Att. 10, 12, 3 : déchirez, je vous prie, les lettres où je parle
de lui trop en mal.
- aspere
dicta, Cic. Planc. 33
: choses dites durement (paroles dures).
- aspere
et vehementer
loqui, Cic.
de Or. 1, 227 : prononcer des paroles âpres et
véhémentes.
- asperrime,
Cic. Att. 2, 22, 2 : avec la plus grande violence.
4
- mal, difficilement.
- aliquid
aspere
accipere, Cic. Att. 9, 2 A, 1 : recevoir (accueillir) qqch
mal, avec
irritation.
- pessimus
quisque rectorem asperrime patitur, Sen. Ir. 3,
36, 4 : plus on est mauvais, plus on souffre difficilement un
directeur.
- aspergillum, i,
n. [aspergo] : goupillon, aspersoir. --- Gloss.
- aspergo
:
1
- aspergo, (adspargo,
aspargo, aspergo), ĕre, spersi, spersum : - tr.
-
- la
forme aspargo se
trouve assez souvent dans les mss : Varr. R. 1, 38, 1; 1, 57, 2, etc.;
Fam. 2, 16, 7 (M); Lucr. 1, 719 ; Stat. S. 3, 1, 13, etc.
a
- répandre
sur,
répandre à côté.
- aspergere
aliquid : répandre qqch.
- aspersa
temere pigmenta in tabula,
Cic. Div. 1, 23 : des couleurs jetées au hasard sur
un tableau.
- pecori
aspergere virus, Virg. G. 3, 419 : répandre son
venin sur le
bétail.
- aspergere
stercus ut semen in agro, Varr. R. 1, 38, 1
: répandre sur la
terre le
fumier comme des semences.
b
- au
fig. jeter sur, ajouter, attacher à.
- huic
generi orationis aspergentur
etiam sales, Cic. Or. 87 : sur ce genre de style on
répandra
aussi
le sel
de la plaisanterie.
- si
illius comitatem tuæ gravitati asperseris, Cic.
Mur. 66 : si tu répands son affabilité
sur ta gravité (si tu
mêles, si
tu ajoutes... à).
- alicui
labeculam aspergere, Cic. Vat. 41,
imprimer une tache à qqn.
- Æbutio
sextulam aspergit, Cic. Cæc.
17 : elle [Césennia]
abandonne (lègue) à Ebutius un 72è de
la succession.
c
- saupoudrer,
asperger.
- aspergere
aliquem (aliquid) aliqua re : saupoudrer, asperger qqn (qqch)
de qqch.
- aspergere
aram sanguine, Cic. Nat. 3, 88 : arroser l'autel de sang.
- custodiendum est, ut cum ab onere boves redierint, adhuc æstuantes
anhelantesque vino aspergantur, Colum. Rust. 6, 13, 3 : il faut
veiller, quand les bœufs rentrent du travail, couverts de sueur et
essoufflés, à les arroser avec du vin. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 394; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- imbre
lutoque aspersus, Hor. Ep. 1, 11, 12 : couvert de pluie et de
boue
[mouillé et crotté].
- sale
molito aspergi, Fest. 141 [Plin. 15, 21,
etc.] : être saupoudré de sel
broyé.
- fig. jam
mihi deterior canis
aspergitur ætas, Ov. P. 1, 4, 1
: déjà ma
vie déclinante se poudre de cheveux blancs.
- mendaciunculis
aliquid aspergere, Cic. de Or. 2, 241, saupoudrer qqch de
légers mensonges.
- vitæ
splendorem maculis aspergere, Cic. Planc. 30 : parsemer de
taches [ternir] l'éclat d'une vie.
- aspergebatur
infamia, Nep. Alc. 3, 6 : il [Alcibiade]
était atteint par le
discrédit.
- quavis
adspergere cunctos, Hor. S. 1, 4,
87 : éclabousser tout le monde
n'importe
comment. --- cf. Sen. Ben. 7, 30, 2 ; Curt. 10, 10,
19.
2
- aspergo, (adspergo),
ĭnis, f. :
- la
forme aspargo se
trouve souvent dans les mss : Lucr. 6, 525 ; Virg. En. 3, 534 ; Stat.
Th. 2, 674 ; 7, 70, etc.
- la
forme aspergo
Cato, Agr. 128; Plin. 36, 167; Plin. Ep. 5, 6, 20, etc.; Ov. M.
7, 707.
a
- aspersion,
arrosement.
- alsa
spumant adspargine cautes, Virg. En. 3, 534
: les rochers se couvrent d'écume sous l'aspersion
de
l'onde amère.
- adversa
nimborum aspargine contra, Lucr. 6, 525
: [le
soleil] ayant en face de lui les gouttes de pluie qui tombent des
nuages.
- parietum
aspargines, Plin. 22, 63, les parties humides des
murs.
- summis
adspergine silvis inpluit, Ov. M. 1, 572 : il tombe de la pluie qui
arrose
les cimes de la forêt.
b
- au
fig. souillure. --- Macr.
Somn. 1, 8, 9.
- aspĕrĭtās,
ātis, f. :
1
- aspérité,
inégalité; relief, saillie.
-
saxorum asperitates,
Nat. 2, 98 : les aspérités des rochers.
- asperitas
viarum, Cic. Phil. 9,
2 : le mauvais état des routes.
- nihil
asperitatis habere, Cic. Nat. 2,
47 : ne présenter aucune
aspérité.
2
- âpreté,
dureté, âcreté.
- asperitas
frigorum, Tac. Agr. 12, l'âpreté
du froid (froid rigoureux).
- asperitas
vini, Plin. 14, 120, âpreté (dureté) du
vin.
3
- rencontre désagréable
de sons.
- Cic.
Or. 158 ; Quint. 1, 5, 42.
- adfectatur
asperitas soni, Tac. G. 3 : on recherche les sons
rauques.
4
- fig.
âpreté, dureté,
rudesse.
- propter
verbi asperitatem, Cic. Phil.
8, 1 : à cause de la dureté du mot [le
mot « guerre »].
- asperitatem
Galba habuit, Cic. de Or. 3, 28 : Galba avait une
éloquence
âpre (rude).
- in
his asperitatibus rerum, Cic. de Or. 1, 3 : dans les
difficultés
actuelles.
- Stoicorum
tristitiam atque asperitatem fugiens, Cic. Fin,
4, 79 : fuyant la philosophie triste et dure des
Stoïciens.
- si
quis
asperitate ea est ut... Cic. Læl. 87 : si qqn a un
caractère
assez rude
(âpre) pour...
5
- dureté,
grossièreté,
cruauté, sauvagerie (en parl. du
caractère).
- ferarum
asperitatem excutere, Sen. Ep. 85, 41 : dépouiller
les bêtes
sauvages de leur caractère farouche.
- aspĕrĭtĕr
:
c. aspere. --- Plaut. dans
Prisc. 15, 13.
- aspĕrĭtūdo,
ĭnis, f. (= aspritudo) : âpreté,
dureté. --- Apul. M.
1, 2.
- aspĕrĭus
: compar. de asper
et de aspere.
- aspernābĭlis,
e [aspernor] : méprisable. --- Acc. Tr. 555 ;
Gell. 11, 3, 1, etc. ; Arn. Nat. 6, 17.
- aspernāmentum,
i, n. [aspernor] : mépris. --- Tert. Marc. 4, 14.
- aspernandus,
a, um : méprisable. --- Gell.
9, 16, 2.
- plur. n.
haud aspernanda precari, Virg. En. 11, 106 : adresser des
prières bien acceptables, légitimes.
- aspernantĕr,
adv. [aspernans]
: avec mépris. --- Ambr. Ep. 40, 33;
Aug. Ep. 100, 2, etc.
- aspernātĭo,
ōnis, f. [aspernor]
: action d'écarter, d'éloigner.
- ex
aspernatione rationis, Cic. Tusc. 4, 31
: du fait qu'on écarte la
raison.
- ad
quosdam tactus aspernatio, Sen. Ir. 2, 2, 1 : le recul
à
certains contacts. --- au plur. Sen. Ep. 121, 21.
- aspernātŏr,
ōris, m. [aspernor] :
celui qui méprise.
- aspernator
divitum, Tert. adv. Marc. 4, 15 : celui qui méprise les
riches.
- aspernātus,
a, um : part. passé de aspernor. - 1
- qui a méprisé, qui a repoussé avec
dédain, qui a dédaigné. - 2
- sens passif méprisé,
repoussé.
- asperno, āre : voir aspernor.
- aspernor
(adspernor), āri, ātus sum [ab + sperno] : - tr. -
repousser avec dédain,
repousser avec dégoût, rejeter, se
détourner de, dédaigner, mépriser,
ne pas tenir compte de, répugner à.
- sens
passif : Cic. Ep. frg. II, 2, 3 M [Prisc. 8, 17]; B. Afr. 93, 3 ; Arn.
5, 25.
- alicujus
amicitiam aspernari, Cic. Pis. 81 : repousser
l'amitié de qqn.
- alicujus
querimonias aspernari, Cic. Verr. 4, 113 : rejeter les
plaintes de qqn.
- quædam
appetere, aspernari contraria, Cic. Fin. 2, 33
: rechercher (se porter vers) certaines choses, rejeter
(repousser) les choses contraires.
- non
sum aspernatus, Cic. de Or. 2,
88 : je ne l'ai pas rebuté.
- ejus
furorem deos immortales a suis aris
aspernatos esse confido, Cic. Clu. 194 : j'ai la conviction
que les dieux
immortels ont détourné sa démence de
leurs autels.
- Evodium libens non aspernare clientem, Sid. 4, 8 : ne dédaigne pas de prendre Evodius sous ton patronage.
- Pelea
tecum pariter soror aspernata est, nec Thetidis tædas voluit
celebrare jugales, Catul. 64, 301 : ta sœur, comme toi, dédaigna Pélée
et refusa d'honorer de sa présence les torches nuptiales de
Thétis.
- avec inf. validissimum
quemque militiæ nostræ dare aspernabantur, Tac. An. 4, 46 : ils
répugnaient
à donner à notre armée les plus
valides d'entre eux.
- sens
passif qui est pauper,
aspernatur, Cic. Fragm. ap.
Prisc. : celui
qui est pauvre est méprisé.
- qui habet ultro appetitur; qui est pauper aspernatur, Cic. Att. Ep.
frag. 2, 2 : celui qui possède, on le recherche de soi-même; celui qui
est pauvre, on le méprise. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 427; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- regem
vagum ab suisque desertum ab omnibus aspernari, Cæs. B. Afr. 93 :
(quand il vit) que le roi, errant, abandonné, était méprisé de tous.
- aspĕro,
āre, āvi, ātum [asper] : - tr. -
- forme
syncopée aspratus
Sidon. Ep. 4, 8, 5, etc.
1 - rendre
âpre, rugueux.
- tabula
lapidibus asperata, Varr. R. 1, 52, 1 : planche
hérissée de
pierres.
- apes
asperantur, Varr. R. 3, 16, 20, les abeilles se
hérissent.
- terra
manum asperare, Stat.
Th. 6, 671 : rendre sa main âpre avec de la terre
[pour
qu'elle ne
laisse pas glisser les objets].
- glacialis
hiemps asperat undas, Virg. En. 3, 285 : l'hiver glacial
hérisse les
ondes (soulève les flots).
- asserculi
asperantur, Col. 8, 3, 6 : les perches
sont recouvertes d'aspérités [pour qu'elles ne
soient pas glissantes].
2
- aiguiser, affiler.
- (pugionem
obtusum) saxo asperare, Tac. An. 15, 54 : affiler
au moyen d'une pierre (un poignard émoussé).
- sagittas
inopiā ferri ossibus asperant,
Tac. G. 46 : faute de fer, ils aiguisent
leurs flèches avec des os.
3
- fig. rendre plus
violent, aggraver, irriter.
- asperare
iram alicujus, Tac. H. 2, 48 : irriter la
colère de qqn.
-
asperare crimina, Tac. An. 2, 19 : aggraver les griefs (les
charges).
- aliquem
asperare, Tac. An. 1, 72 : aigrir qqn.
--- cf. 3, 12.
- asperatus
prœlio miles, Tac. H. 3, 82 : le soldat excité par
le combat
[le combat ayant déchaîné sa violence].
- aspersĭo,
(adspersĭo), ōnis, f. : action de
répandre, aspersion.
- forme asparsio
Didasc. 1,
7, etc.
- aspersione
fortuita, Cic. Div. 1, 23 : par le fait de répandre
au hasard
[des couleurs].
- aspersione
aquæ aliquid tollere, Cic. Leg. 2, 21 : enlever
(effacer)
qqch par une aspersion d'eau.
- aspersus
:
1
- aspersus, (adspersus), a, um : part. passé de aspergo.
2
- aspersŭs, (adspersŭs), ūs, m. : action de
répandre,
aspersion,
arrosement.
- aquæ
adspersu, Plin. 8, 134 : en arrosant d'eau. --- cf.
13, 82.
- aspĕrūgo,
ĭnis, f. [asper] : aparine ou
râpette (plante). ---
Plin. 26, 102.
- asphaltĭŏn, ĭi, n. : sorte de
trèfle à grandes feuilles et à odeur
de bitume, psoralée bitumineuse
[plante]. --- Plin.
21, 54..
- gr. ἀσφάλτιον.
- Asphaltītēs
lacus ou Asphaltītēs,
æ, m. : lac
Asphaltite, la mer Morte [en Judée].
--- Plin. 2, 226; 5, 71.
- gr. Ἀσφαλτῖτις
λίμνη ou
Ἀσφαλτίτης.
- asphaltus,
i, f. : asphalte, bitume.
--- Pelag. Vet. 26.
- gr. ἄσφαλτος.
- asphŏdĕlus,
i, m. : asphodèle ou ache royale.
--- Plin. 12, 31 ; 21,
108
- ou
asphŏdĭlus.
--- M.-Emp. 15, 35;
Pall. 1, 37, 2.
- gr. ἀσφοδελος.
- Aspia,
æ, m. : rivière du Picénum.
--- Peut.
- aspicedum
: regarde donc.
- ne nugare, aspicedum contra me, Plaut. Most. 1105 :
trêve
de plaisanteries, regarde de mon côté.
- aspĭcĭālis,
e [aspicio] : visible.
--- Gloss.
- aspĭcĭo (adspĭcĭo),
ĕre, spexī, spectum [ad
+ specio] : - tr. -
- arch. adspexit
= adspexerit Plaut.
As. 770.
1 - porter
ses regards
vers (sur) ; regarder.
- cum aspexeris quot te antecedant, cogita quot sequantur, Sen. Ep. 15,
10 : après avoir vu combien de gens te précèdent, considère combien il
y en a qui te suivent. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 113, éd. Vuibert.
- aspicite
ipsum, contuemini os, Cic. Sull. 74
: regardez-le lui-même, voyez sa contenance.
- aspicere
lacertos suos, Cic. CM 27 : jeter les yeux sur ses bras.
-
quin tu aspicis ad te venientem Paulum patrem ? Cic. Rep. 6, 14 :
pourquoi ne regardes-tu pas ton père Paul-Emile qui vient vers toi ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 110, éd. Vuibert.
- quasi
eum aspici nefas esset, Cic. Verr. 5, 67 : comme si
c'eût été un sacrilège de
porter vers lui ses regards.
- abst. quocumque
adspexisti, Cic. Par. 18
: partout où tes regards se portent.
- aspice
ad me,
Plaut. Capt. 570 : regarde-moi.
- ne nugare, aspicedum contra me, Plaut. Most. 1105 :
trêve de plaisanteries, regarde de mon
côté.
- aspice
ad terram, Plaut. Cist. 693
: regarde à terre.
- quin tu illam aspice, ut placide
accubat, Plaut. Most. 855 : non, mais regarde-le [ce chien],
comme il est tranquillement couché.
- cf. Virg. B. 4, 52; 5,
6; En. 6, 855, etc.
2 - regarder,
examiner.
- dum ego tabulas aspicere possim, Cic.
Verr. 4, 43 : en
attendant que je puisse regarder les registres.
- operibus aspiciendis
tempus dare, Liv. 26, 51, 8 : consacrer son temps à
l'inspection des ouvrages militaires.
- aspicere signum, tabulam pictam,
Cic. Nat. 2, 87 : regarder une statue, un tableau.
- aspicere
avem, Cic. Div. 2, 149 : examiner le vol d'un oiseau.
- ejus
orationes aspiciendas censeo, Cic. Br. 220 : ses discours,
à mon avis, doivent être regardés.
- aspice nos hoc tantum,
Virg. En. 2, 690 :
regarde-nous tout simplement (viens à notre secours).
- en aspice mortem, Ov. : voici, voici la mort.
3 - regarder [par la
pensée], considérer.
- aspicite nunc eos homines
atque intuemini quorum de facultate quærimus, Cic. de Or. 3, 28
: regardez maintenant et contemplez les hommes dont le talent
fait l'objet de notre discussion.
- cum aspexeris, quot te antecedant,
Sen. Ep. 15, 10 : quand tu auras
considéré combien d'hommes te
précèdent.
- tamen aspice, si quid et nos, quod
cures proprium fecisse, loquamur, Hor. Ep. 1, 17, 4 : prends
garde cependant, pour le cas où même dans mes
paroles il y aurait qqch que tu puisses t'approprier.
4 - apercevoir,
voir.
- erumne ego aspicio meum ? Plaut. Aul. 812
: est-ce mon
maître que j'aperçois?
- si quicquam cælati
aspexerat, Cic. Verr. 4, 48 : s'il apercevait qq objet
ciselé.
- si præteriens aspexerit erectos
intuentes judices,
Cic. Br. 300 : si en passant il aperçoit les juges
attentifs, les yeux fixés sur l'orateur. --- cf.
Verr. 5, 108;
Rep. 1, 17.
- Daphnim aspicio, Virg. B. 7, 8
: j'aperçois Daphnis.
- lumen aspicere : voir la lumière,
vivre. --- Cic. Att. 3, 7; id. Brut. 3, 12.
- avec
prop. inf. --- non in species
succedere quattuor annum adspicis ? Ov. M. 15, 200 : ne
vois-tu pas que l'année prend successivement quatre formes ?
-
cf. Plaut. Ter. Hec. 367 ; Varr. Men. 457; Ov. M. 5,
672, etc.
- avec ut indic., voir Gaffiot Vrai Latin
--- hinc aspicitur ut
sese ostendens emergit Scorpios, Cic. Nat. 2, 113
: à partir de là on voit la
manière dont le Scorpion se montrant émerge.
- avec interr. ind.
--- aspicis ut veniant ad candida tecta
columbæ, Ov. Tr. 1, 9, 7 : tu vois comme les colombes
viennent vers les toits blancs.
- nonne aspicis, quæ in templa veneris,
Cic. Rep. 6, 17 : ne vois-tu pas dans quels temples tu es venu
?
5 - poét.
regarder [topographiquement].
- ut
veniens dextrum latus adspiciat sol,
Hor. Ep. 1, 16, 6 : en sorte que le soleil naissant regarde le
côté droit [de la propriété].
- pars
Britanniæ quæ Hiberniam aspicit, Tac. Agr. 24 : la
partie de la Bretagne qui regarde l'Hibernie.
- aspideiŏn,
i, n. : laitue sauvage. --- Apul.
- aspilatēs,
æ, m. : aspilatis (une pierre
précieuse). --- Plin. 37, 146.
- gr. ἀσπιλάτης.
- aspīrāmĕn
(adspīrāmĕn), ĭnis, n. [aspiro] :
- 1 - action
de souffler vers. --- Cass.
Anim. 9. - 2
- fig.
souffle. --- Val.
Fl. 6, 465.
- aspīrāmentum,
i, n. : souffle. --- Gloss.
- aspīrātio
(adspīrātio) ōnis, f. [aspiro] :
1 - aspiration.
- aspiratio aeris,
Cic.
Nat. 2, 83 : aspiration de l'air, [dans la respiration].
2 - exhalaison,
émanation. --- Cic.
Div. 1, 79.
3 - gram. aspiration.
- nusquam nisi in vocali aspiratione uti,
Cic. Or. 160 : ne faire
l'aspiration que sur une voyelle.
4 - fig. inspiration
[divine].
--- Iren.
1, 15, 6.
5 - souffle
favorable, faveur.
--- Amm.
15, 2, 8 ; 26, 1, 5.
- aspīrātīvus,
a, um [aspiro] : aspiré; lettre
aspirée. --- Cass.
Orth. 7, 153, 15.
- aspīrātus
(adspīrātus), a, um
: part. de aspiro.
- aspīro
(adspīro), āre,
āvī, ātum [ad + spiro] : - intr. et tr.
-
- intr. (ad ou in + acc.; dat.)
1
- souffler vers.
- ad
quæ (granaria) nulla aura umida ex propinquis locis adspiret,
Varr.
R. 1, 57, 1 : [greniers disposés] pour que n'y
parvienne
aucun souffle humide venu des alentours.
- adspirant
auræ in noctem,
Virg. En. 7, 8 : une brise légère
souffle aux
approches de la nuit.
- pulmones
se contrahunt adspirantes, Cic. Nat. 2,
136 : les poumons se contractent en soufflant vers
l'extérieur (en expirant).
- poét.
tibia adspirare choris erat utilis, Hor.
P. 204 : la flûte suffisait à donner le
ton aux
chœurs
- poét.
amaracus aspirans, Virg. En. 1, 694 : la
marjolaine exhalant son parfum.
2 - poét.
avoir un souffle favorable, favoriser.
- adspirat
primo fortuna labori,
Virg. En. 2, 385 : la fortune caresse (seconde) nos premiers
efforts.
- di, cœptis adspirate meis,
Ov. M. 1, 3.
: dieux, favorisez mon
entreprise.
- cf.
Virg. En. 9, 523; Tib. 2, 3, 71; Val. Max. 7, 4, 4; Sen. Ben.
3,
2, 2; Curt. 4, 14, 19.
3 - fig.
diriger son
souffle vers, faire effort vers, aspirer à, approcher de.
- ad
Cæsarem ceteri non propter superbiam ejus, sed propter occupationem
adspirare non possunt, Cic. Fam. 7, 10, 1 : les autres ne
peuvent
prétendre approcher de César, non pas
à cause de sa fierté, mais à cause de
ses occupations.
- cf.
Cic. Pis. 11 ; Tusc. 5, 27.
- quo
Carthaginiensium
gloriosissimæ classes numquam aspirare potuerunt, Cic. Verr. 5, 97
: endroit où les flottes si glorieuses de Carthage
n'ont
jamais pu prétendre avoir accès.
- cf.
Cic. Tusc. 5, 13;
Att. 2, 24, 3.
-
aspirare in curiam, Cic. Verr. 2, 76 : désirer
siéger à la curie.
- quando
adspirabit in curiam, Cic. Verr. 2, 76
: quand
prétendra-t-il assister aux séances du
sénat ?
-
quid enim? quisquam ad meam pecuniam me invito adspirat, Cic. Verr.
2, 1, 142 : comment donc? quelqu'un désire obtenir
malgré moi mon argent?
- ex
bellica laude aspirare ad Africanum nemo potest, Cic. Br.
84 : sous le rapport des talents guerriers, personne ne peut
songer
à atteindre l'Africain.
- ad
eam laudem quam volumus aspirare
non possunt, Cic. Or. 140 : on ne saurait aspirer à
la gloire
que nous ambitionnons.
- avec le dat. [poét.]
--- nec equis adspirat
Achillis, Virg. En. 12, 352 : et il cesse d'aspirer aux
coursiers
d'Achille.
- muris
aspirare veto, Sil. 6, 605 : je défends
qu'on aspire à s'approcher des murs.
-
tr.
4
- faire souffler.
- ventos
aspirat eunti, Virg. En. 5, 607 : elle fait souffler les vents
pour aider sa course.
5
- fig.
inspirer.
- dictis
divinum aspirat amorem, Virg. En. 8, 373 : elle
pénètre ses paroles d'un souffle d'amour divin. --- cf.
Quint. 4, pr. 5.
-
tr. et intr.
6
- en
gram.
aspirer, faire l'aspiration.
- consonantibus
non aspirant, Quint. 1, 5,
20 : ils ne font pas l'aspiration sur (ils n'aspirent pas) les
consonnes.
- huic
nomini heluo
aspiratur P. Fest. 99, 10,
sur ce mot heluo
on fait l'aspiration ; rusticus fit sermo si adspires
perperam, Nigid. d. Gell. 13, 6, 3 : on a un parler grossier,
si on fait
les aspirations de travers.
- r in Græcis
aspiratur, Prisc. 2, 31, 16 : r
est
aspiré chez les Grecs.
- aspis :
1
- aspis, ĭdis, f. :
- masc.
--- Prud. Sym. 2,
præf. 36.
a
- aspic
(serpent venimeux). --- Cic.
Nat. 3, 47.
- gr.
ἀσπίς,
ίδος.
- acc.
gr. aspida, Luc.
9, 701; plur.
aspidas, Cic.
Nat. 3, 19, 47.
- aspis a vipera venenum
mutuatur, Tert. : l'aspic emprunte son venin à la
vipère.
b
- bouclier.
--- Justin.
Nov. 85.
2
- Aspis, ĭdis, f. : Aspis.
a
- île
près du promontoire Spirée.
--- Plin. 4, 57.
b
- île
de Lycie. --- Plin.
5, 131.
- aspisătis,
is, f. : sorte de pierre précieuse d'Arabie.
--- Plin.
37, 146.
- Asplēdōn,
ŏnis, f. : ville de Béotie.
--- Plin. 4, 26.
- asplēnŏs,
i, f.
: ceterach, doradille [sorte de fougère].
--- Plin. 27, 34.
- gr. ἄσπληνος
: bon pour les maladies de la rate.
- asportātĭo,
ōnis, f. [asporto] : action d'emporter, action
de transporter, transport.
--- Cic. Verr. 4, 110.
- asportātus,
a, um : part. passé de asporto.
- asporto
(absporto), āre, āvi, ātum : - tr. -
- asportarier
= asportari Plaut.
Rud. 77 ; Ter. Phorm. 978.
1
- emporter, transporter [d'un
endroit
à un autre]. --- Cic. Verr. 4, 107 ; 4,
111, etc.
2
- emmener [par bateau].
--- Plaut. Merc. 353, etc. ; Cic. Verr. 1, 91 ; Liv. 24, 26,
9, etc.
- aspra
(c. aspera) : voir asper.
- asprātĭlis,
e [asper] : rêche, rugueux.
- aspratilis
piscis, Plin. Val. 5, 8 : poisson hérissé
d'écailles.
- asprātūra,
æ, f. [aspero] : petite monnaie (rugueuse). --- Gloss.
2, 22, 1.
- aspratus
(c. asperatus) : voir aspero.
- asprēdo,
ĭnis, f. : c. asperitas. --- Cels. 5, 28.
- Asprēnās,
ātis, m. : surnom romain. --- Quint. 1, 5,
62.
- asprēta,
ōrum, n. [asper] : lieux raboteux, pleins
d'aspérités.
--- Liv. 9, 24, 6 ; 9,
35, 2; 35, 28, 9.
- aspri,
aspris : c. asperi, asperis : voir asper.
- asprĭtūdo,
ĭnis, f. : âpreté, dureté.
--- Cels. 7, 26, 2.
- asprŏs
(c. asperŏs) : voir asper.
- Aspuna,
ōrum, n. : c. Aspona. --- Amm.
25, 10, 14.
- aspŭo
(adspŭo), ĕre : - tr. - cracher contre,
cracher sur. --- Plin.
28, 39.
- assa
:
1
- assa,
ōrum, n. : étuves.
2
- assa, æ, f. : voir assus 1.
3
- Assa, æ, f. : ville de
Macédoine. --- Plin.
4, 38.
- Assabinus,
i, m. : Assabinus (divinité des
Ethiopiens). --- Plin.
12, 89.
- Assacanus,
ī, m. : nom d'un Perse.
--- Curt. 8, 10, 22.
- assăcrĭfĭcĭum, ĭi,
n. [ad + sacrificium] : le fait d'assister, de
participer à un sacrifice.
--- Tert. Idol. 16.
- assălūto
: c. adsaluto.
- Assanītæ,
ārum, m. : Assanites [surnom des Sarrazins].
--- Amm. 24, 2, 4.
- Assărăcus,
i, m. : roi de
Troie, aïeul d'Anchise. --- Ov. M. 11, 756.
- gr. Ἀσσάρακος.
- Assaraci nurus, Ov. F.
4, 123 : Vénus.
- frater Assaraci, Ov. F. 4, 943
: Ganymède, une constellation.
- gens Assaraci, Virg.
En. 9, 643 : les Romains.
- assărātum,
i, n. : boisson formée d'un mélange de
sang et de vin. --- P.
Fest. 16; voir assyr.
- assarius
:
1
- assārĭus, a, um [asso]
: rôti. --- Cato, Agr.
132, 2.
2
- assārĭus, a, um [as] : de la valeur d'un
as. --- Sen.
Apoc. 11, 2.
- subst.
m. assarius : as. --- Varr.
L. 8, 71.
- ou
subst. n. assarium. --- Gloss.
2, 24, 7.
- assātŏr,
ōris, m. : rôtisseur.
--- Gloss. 2, 22, 7.
- assātūra,
æ, f. [asso] : viande rôtie.
--- Vop. Aur. 49 ; Apic.
7, 5.
- assātus,
a, um, part. de asso.
- assĕcla,
etc.
: voir adsecla.
- Lebaigue
P. 109 et 110.
- assectātĭo,
etc. : adsectatio, etc.
- (assectator,
assector, assecutio, assecutor).
- voir adsectatio.
etc.
- assĕcŭē
(adsĕcŭē), adv. : en suivant de près, pas à pas. --- Plaut. d.
Varr. L. 6, 73.
- assecuratio, onis, f. : action de garantir, assurance, garantie. --- néo latin.
- assecuratio
pacis : sûreté et garantie de la paix ; sécurisation de
la paix ; stabilité de la paix. --- néo latin.
- assecuro :
1
- assecuro, (adsecuro), as, are : assurer, garantir.
-
si
quis laicus ecclesiasticæ personæ minas intulerit de corpore proprio,
et ammonitus a judice ordinario Assecurare noluerit […] per
excommunicationis et interdicti sententias ad Assecurationem […]
compellatur : si un laïc menace un clerc ecclésiastique de sévices
physiques et si après admonestation par un juge ordinaire il refuse de
donner l’assurance à cet ecclesiastique <qu’il ne le brutalisera
pas>, […] qu’il soit forcé à l’assurance (<de cette
immmunité>) par les sentences d’excommunication ou d’interdit. --- voir Du Cange.
2
- assecurare = comitari. ---- voir Du Cange
- assĕdo
(adsĕdo), ōnis, m. : assesseur. --- Non. 62, 23.
- assĕfŏlĭum
(assĭfŏlĭum), ĭi, n. : chiendent
(plante). --- Apul.
Herb. 77.
- assellātĭo
(adsellātĭo), ōnis, f. : déjection. --- Cass.
48, p. 122.
- assellor
(adsellor), āri, ātus sum : aller à la
selle. --- Veg.
2, 22, 2.
- assĕnesco
(adsĕnesco), ĕre : - intr.
- vieillir. --- Tert.
Castit. 13.
- assensi
: parf. de assentio.
- assensĭo,
(adsensĭo), ōnis, f. [adsentio] :
1 - assentiment,
adhésion, approbation.
- dum lego, adsentior, cum posui
librum, adsensio omnis illa elabitur, Cic. Tusc. 1, 24
: pendant que je
lis, j'adhère; le livre posé, toute cette
adhésion s'évanouit.
- orationis genus exile nec
satis populari adsensioni accommodatum, Cic. Br. 114 : genre
de style
grêle et insuffisamment fait pour l'approbation du peuple
(approprié au goût...)
-
assensiones : marques d'approbation. --- Cic.
Br. 290; Mil. 12.
2 -
en
philos. adhésion au témoignage des
sens, accord de
l'esprit avec les perceptions
[grec
συγκατάθεσις].
- Cic. Ac. 2, 37; Gell. 19, 1, 15.
- assensor,
(adsensor), ōris, m. : approbateur.
--- Cic. Fam. 6, 21, 1.
- assensus
: c. adsensus.
- assent-
: c. adsent-
- (asentaneus,
assentatio, assentatiuncula, assentator, assentatorie, assentatrix,
assentio, assentior, assentor).
- voir adsentaneus,
etc.
- assĕquēla,
assĕquor : voir adsĕquēla, adsequor.
- voir adsequela
- assĕr,
ĕris, m. :
1 - chevron, poutre.
--- Cæs. BC. 2, 2, 2;
Liv. 30, 10, 16, etc.
2 - bras
d'une litière. --- Suet.
Cal. 58.
- assercŭlus,
ī, m. : petite solive, petit chevron, petit
pieu. --- Col.
12, 52, 4, etc.
- ou
assercŭlum, ī, n..
--- Cat. Agr. 12.
- Asserĭātes, ĭum, m. : peuple de Vénétie.
--- Plin. 3, 130.
- assĕro,
assert-, asserv- : c. adsero, assert-, adserv-.
- (assero, assertio, assertor, assertorius, assertum, assertus, asservatus, asservio, asservo)
- voir adsero, etc.
- assĕrŭi
: parf. de adsero (assero) (2).
- asses-, assev-, assib-, assicc-
: c. ads-.
- (Lebaigue
P. 111)
- (assessio,
assessor, assessorius, assessura, assessus, assestrix, asseverans,
asseveranter, asseverate, asseveratio, asseverativus, assevero,
assibilo, assiccesco, assicco)
- voir assessio, etc.
- assĭcŭlus
(axĭcŭlus), i, m. [axis] : - 1 -
petit
axe. --- Vitr. 10, 14. - 2
- chevron. --- Vitr. 10, 21. - 2
- petite
planche. --- Amm.
21, 2; 16, 8.
- assĭdārius : c. essedarius. --- CIL 13, 1997.
- assĭdēlæ
(adsĭdēlæ), ārum, f. (mensæ) :
(tables)
auxquelles les flamines
étaient assis pour les sacrifices. --- Fest.
19.
- assĭdĕo (adsĭdĕo)
: voir adsideo.
- assīdo,
(adsīdo) : voir adsido.
- assidu- : c. adsidu-
-
(assidue, assiduitas, assiduo, assiduus)
- voir adsidue, etc.
- assign- : c. adsign-
-
(assignatio, assignator, assignifico, assigno)
- voir adsignatio, etc.
- assĭlĭo,
(adsĭlĭo), ire, sĭlŭi : c. adsilio.
- assĭfŏlĭum (assĕfŏlĭum), ĭi, n. : chiendent (plante). --- Apul. Herb. 77.
- assĭla : c. assula. --- Vitr. 7, 6, 6.
- assim-
: c. adsim-
- (Lebaigue
P. 111 et P.
112)
- (assimilatio,
assimilis, assimiliter, assimulanter, assimulaticius, assimulatio,
assimulativus, assimulator, assimulatus, assimulo)
- voir adsimilatio, etc.
- mais assim = adsim; voir adsum.
- assipondĭum,
ĭi, n. [as + pondus] : poids d'une
livre. --- Varr. L. 5, 169 ; P. Fest, 72.
- assiratum,
i, n. : boisson composée de vin
et de sang. --- Fest.
- assis :
1 - assis, is, m.
: ais, planche. --- Vitr.
4, 2, 1.
2 - assis, is, m.
: c. as. --- Plin.
33, 42; Don. Phorm. 43.
3 - gén.
de as.
- assisa,
æ, f. : flux de la mer. --- Isid. Ord. 9,
7.
- Assisium
: voir Asisium.
- assisto
: c. adsisto.
- assistrix
: c. assestrix.
- assĭtus,
(adsĭtus) :
1 - assĭtus, a, um
: part. passé de adsero; placé à
côté. --- --- Apul. Flor.
2; Aus. Mos. 335.
2 - assĭtus, a, um
: part. passé de adsero; semé, planté
auprès.
- Assĭus, a,
um : d'Assos. --- Plin. 28,
96.
- asso, āre, āvi, ātum : - tr. -
faire rôtir. --- Apul.
M. 10; Apic. 2, 42.
- assŏcĭātus,
a, um : part. passé de associo;
associé.
- assŏcĭĕtās
(adsŏcĭĕtās),
ātis, f. : association. --- Cod.
Th. 13, 5, 14, 2.
- assŏcĭo,
(adsŏcĭo), āre, āvi, ātum : - tr. -
réunir, attacher, joindre,
associer, assujettir.
- associare
passus alicui, Stat. Th. 3, 454 : marcher avec qqn.
- Assōi,
ōrum, m. : peuple de l'Inde.
--- Plin. 6, 78.
- assol - : c. adsol -
- (assoleo, assolido, assolo)
- voir adsoleo, etc.
- asson- : c. adson-
- (assonatio, assono, assonus)
- voir adsonatio, etc.
- Assōrum,
i, n. : ville de Sicile.
--- Cic. Verr. 4, 96.
- Assōrīni, ōrum, m. :
habitants d'Assore. --- Plin*.
3, 91 ; Cic. Verr.
4, 96.
- Assorinus ager, Cic. Verr. 3, 47
: territoire d'Assore.
- Assŏs,
ī, f., ville de Mysie. --- Plin.
2, 210.
- gr. Ἄσσος.
- Assotānus,
a, um : d'Asso [Tarraconnaise].
--- CIL 2, 3423.
- assubrĭgo
(adsubrĭgo),
ĕre : - tr. - [se] soulever. --- *Plin. 9,
88.
- assuctus,
a, um : part. passé de assugo.
- assūdasco
(adsūdasco), ĕre : - intr. - se
mettre en sueur. --- Plaut. Cas. 361.
- assūdesco
(adsūdesco), ĕre : - intr. - commencer à suer,
s'échauffer. --- Varr.
L. L. 5, § 109.
- assūdo (assūdo), āre : - intr. - entrer en
sueur. --- Claud. Carm. 24, 364.
- assuēfăcĭo
(adsuēfăcĭo), ĕre, fēci, factum : - tr.
- habituer,
accoutumer, faire prendre l'habitude, dresser.
- assuefacere
aliqua re (alicui rei, ad rem) : habituer à qqch.
- avec abl. Cic.
Brut. 59, 213; de Or. 3, 10, 39; Cat. 2, 5; Brut. 2,
7; Fam. 4, 13, 3; Cæs. BG. 4, 1; BC. 1,
44; Tac.
Or. 34.
- avec dat. Liv.
24, 48; Plin. 10, 43, 60, § 121; Val. Max.
8, 7, ext.
15; Tac. Or. 29; An. 12, 5; 12,
10; Suet. Aug. 64.
- avec ad ad supplicia patrum plebem
adsuefacere, Liv. 3, 52 fin.
- avec in
+ abl. Vulg. Eccli. 23, 20;
ib. Jer. 2, 24.
- avec
inf. equos eodem remanere vestigio adsuefaciunt,
Cæs. BG.
4, 2 : il dresse les chevaux à rester en place.
- imperio
populi Romani (eas) parere adsuefecit, Cic. Prov. 33 : il les habitua
à
se soumettre à la domination du peuple romain.
- adsuefacti
superari, Cæs. BG. 6, 21 : accoutumés à avoir le
dessous. --- cf. Liv. 22, 12.
- assuēfactus,
a, um : part. passé de assuefacio;
accoutumé, habitué,
formé, dressé.
- corvus
adsuefactus sermoni, Plin. 10, 43, 60, § 121 : corbeau
dressé à parler.
- disciplinā
adsuefactus, Cæs. BG. 4, 1 : habitué à la
discipline.
- Assŭērus, i, m. : roi d'Assyrie. --- Bibl.
- voir
hors site : Assuérus.
- assuesco
(adsuesco), ĕre, assuēvi, assuētum :
- formes
sync. adsuestis, Liv.
5, 6, 15 ; adsuerunt,
Luc. 4, 604; Tac. G. 4; adsuerit,
Hor. S. 2, 2, 109; adsueram,
Liv. 28, 27, 2; adsuerant
Liv. 25, 26, 12; adsuessent
Liv. 30,28, 8; adsuesse,
Liv. 2, 2, 3.
- intr.
(avec
abl., ad + acc., dat. ou inf.).
1 - s’accoutumer
à,
prendre l'habitude
de.
- assuevi
: je me suis accoutumé, j'ai pris l'habitude, j'ai
l'habitude.
- adsuescunt
animi, neque admirantur neque requirunt rationes earum rerum, quas
semper
vident, Cic. Nat. 2, 96 : l’esprit s’habitue, il ne
s’étonne pas,
il ne recherche pas l’explication de ce que nous avons
toujours devant
les yeux.
- sic
adsuevi, Cic. Fam. 9, 22, 5 : telle est l’habitude que
j’ai prise.
- adsuescere
ad homines non possunt, Cæs. BG. 6, 28, 4 : ils (les urus) ne peuvent
s’accoutumer à l’homme.
- avec
abl. genus pugnæ, quo adsuērant, Liv. 31, 35 :
la tactique
à laquelle ils s'étaient formés.
- cf.
Col. Arb. 1, 4; Sen. Contr. 2, 11.
- avec
abl ou dat. sapiens adsuescit futuris malis,
Sen. Ep. 9, 76
: le sage s'accoutume aux maux qui peuvent lui arriver.
- Liv.
I, 19, 2; 4, 45, 4; 25, 26, 12, etc.
- avec
dat. militiæ adsuescere, Liv. 21, 3, 2 :
s’accoutumer au
métier des armes.
- caritas
soli, cui adsuescitur, Liv. 2, 1 : l'amour du sol auquel (la
plèbe) est
habituée.
- cf.
Liv. 24, 18, 11 ; 38, 34, 9, etc.
- avec
in + acc. in hoc adsuescat, Quint. 2, 4, 17 :
qu’il s’habitue
à cela.
- avec
acc. de relation c. en grec ne, pueri, ne tanta animis
adsuescite
bella, Virg. En. 6 : non, mes enfants, n'habituez pas vos
pensées à de
telles guerres.
- cf.
Liv. 21, 33, 4.
- avec
inf. malitia pervertere urbes adsuevit, Cic.
Inv. 1, 3 : la
perversité [des orateurs] s’habitua à
bouleverser les villes.
- paulatim
claram lucem pati assuesce, Sen. Ep. 14, 94 : habituez-vous
graduellement
à supporter l'éclat de la lumière.
- sub
te tolerare magistro militiam et grave Martis opus adsuescat, Virg. En.
8 : sous un maître tel que toi, qu'il s'habitue à
supporter la vie
militaire
et le pesant travail de Mars.
- cf.
Cic. Fin. 1, 11; 5, 5 ; Liv. 5, 6, 15 ; 23, 35, 6, etc.
- tr.
[rare et poét.] = adsuefacio.
2 - accoutumer,
habituer.
- qui
pluribus adsuerit mentem corpusque superbum, Hor. S. 2, 2, 109 : celui
qui aura habitué à plus de besoins son
âme et son corps dédaigneux.
- cf.
Hor. S. 1, 4, 105; Vell. 2, 79, 1; Luc. 5. 776.
- ne
tanta animis adsuescite bella, Virg. En. 6, 832 : ne mettez pas
l’habitude
de ces guerres dans vos cœurs.
- avec in + acc.
Flor. 4, 12, 43.
- avec
inf. Prud. Symm. 1, 540.
- assuētūdo
(adsuētūdo), ĭnis, f. [adsuesco] : [employé
surtout à l'abl.] habitude.
--- Liv. 26, 4, 6; 27, 39, 7, etc.
- adsuetudine
mali, Liv. 25, 26, 10 : par suite de l'habitude du mal.
- adsuetudine
succedendi muros, Liv. 27, 18, 13 : grâce à
l'habitude d'escalader les murailles.
- assuētus
(adsuētus), a, um : part. passé de
assuesco.
1 - accoutumé
à,
habitué à, qui a l'habitude
de.
- assuetus
aliqua re : habitué à qqch.
- cf.
Cic. de Or. 3, 58; Virg. En. 7, 746;
- assuetus
labore, Cic. de Or. 3, 58 : rompu au travail. --- cf. Cic. Planc. 9, 22; Virg. En. 7, 746; Ov. M. 13, 554; Liv. 31, 35; Flor. 1, 1, 7; 4, 12, 17; Just. 31, 1, 8; Sen. Contr. 1, 2, 8 ; Curt. 6, 3,
8, etc.
- assuetus
duce, Liv. : habitué à un
général.
- assuetus
aliqua re ou
assuetus alicui rei :
habitué à qqch.
- adsuetior montibus, Liv. 22, 18 : (cohorte) plus habituée à la montagne. --- cf.
Cic. Rep. 2, 67 ; Planc. 22; Liv. 6, 9, 6; 24, 24, 8, etc.
- avec datif - mensæ adsuetus erili, Virg. En. 7, 490 : habitué à la table de ses maîtres. --- Prop. 4, 3, 6; Liv. 2, 1, 5; Quint. 4, 2, 29; Tac. Agr. 21; id. ib. 16; id. H. 1, 7; Suet. Aug. 38; Vulg. Eccli. 23, 9.
- assuetus
ad rem : habitué à qqch. --- cf.
Sall. H. 3, 17; Sen. Tro. 152.
- assuetus
in rem : habitué à qqch. --- cf.
Liv. 24, 5, 9.
- assuetus
alicujus rei, Liv. : habitué à qqch.
- Gallici
tumultūs adsueti, Liv. 38, 17 : habitués au tumulte des
Gaulois.
- adsueti
inter se hostes, Liv. 10, 19, 16 : ennemis habitués
à se combattre
mutuellement.
- avec
inf. assueti muros defendere, Virg. En. 9, 511 :
habitués à
défendre les remparts.
- Veientes,
vinci ab Romano milite adsueti, Liv. 2, 6, 11 : les Véiens,
habitués à être
vaincus par les Romains.
- adsueti more regio vivere, Liv. 2, 3, 2 : habitués à vivre comme à la cour. ---
Cic. Fin. 5, 2, 5; Virg. G. 1, 42; Ov. M. 11, 315; 10, 533; id.
Tr. 2, 504; id. M. 8, 335; Hor. S. 2, 2, 11; Tac. Or. 20; 34; id. H. 4,
34; Vell. 2, 33; Plin. 9, § 92; Suet. Aug. 49.
2 - adj.
habituel, ordinaire, usité.
- ut
adsuetam fortius præstes vicem, Phædr. 3 : pour remplir avec plus
d'énergie
tes fonctions habituelles.
- adsueta
arma, Ov. M. 2, 603 : armes accoutumées.
- adsueta
portula, Liv. 25, 9, 9 : la petite porte accoutumée.
- cum
adsueto præsidio, Liv. 36, 18, 4 : avec le
détachement habituel.
- longius
adsueto videre, Ov. H. 6, 72 : voir plus loin que d'habitude.
- propior
adsueto, Stat. Th. 12, 306 : plus près que
d’ordinaire.
- assuēvi
(adsuēvi) : parf. de assuesco.
- assūgo
(adsūgo), ĕre, suctum : - tr. - attirer en
suçant. --- Lucr. 4, 1194.
- assŭla
(astula), æ, f. [assis] :
1
- fragments du bois quand
on le
coupe, éclat, copeau.
- P.
Fest. 84 ; Sch. Virg. En. 1, 176.
- at etiam asto ? at etiam cesso
foribus facere hisce assulas ? Plaut. Merc. 130 : mais je
reste encore planté là ? mais je suis encore
à tarder de mettre cette porte en éclats?
2 - fragments, éclats de
pierre. --- Vitr. 7, 6, 6.
- assŭlātim,
adv. [assula]
: en morceaux. --- Plaut.
Men. 859 ; Capt. 832.
- assŭlōsē
[assula] : en morceaux.
--- Plin. 12, 105.
- assult-
: c. adsult-.
- (assulto, assultus)
- voir adsulto
- assum :
1 -
assum : voir adsum.
2 - assum,
ī, n. [assus] : un rôti. --- Cic. Fam. 9, 20, 1 ;
Hor. S. 2, 2, 73; Cels. 1, 3.
- n.
plur. assa, Cic. Q. 3, 1, 2
: étuves.
- assūmentum
(adsūmentum), i, n.
: morceau de
rapiéçage, de raccommodage. --- Vulg.
Marc. 2, 21.
- assūmo
: voir adsumo.
- assumpt-
: v.
adsumpt-
- (assumptio, assumptivus, assumptor, assumptrix, assumptus)
- voir adsumptio, etc.
- assŭo,
(adsŭo), ĕre, sŭi, sūtum : - tr. - coudre à.
- purpureus,
late qui splendeat, unus et alter adsuitur pannus, Hor. P. 16 : on coud
un ou deux lambeaux de pourpre qui brillent de loin (lambeaux de
pourpre
= morceaux de poème).
- (Lebaigue
P. 113)
- Assur,
indécl. m. : - 1 -
Assur (roi d'Assyrie).
---- Bibl. - 2 - les Assyriens, les
Babyloniens. ---- Bibl.
- Assuræ,
ārum, f. : Assures (ville de Numidie).
- Assuras : ville d'Afrique. --- Anton. 47, etc.; Cypr. Ep. 65
- Assuritānus, a, um : d'Assuras. --- Aug. Bapt. 5, 5, 6, etc.
- assurgo
(adsurgo), ĕre, surrexi, surrectum : -
intr. -
1
- se
lever [de la position couchée ou
assise].
- assurgentes quidam ex strage media
cruenti,
Liv. 22, 51, 6 : certains se soulevant tout sanglants de la
jonchée de
cadavres qui les environnaient.
- strato
assurgere, Claud. : se lever de son lit.
- adsurgere ex morbo, Liv. 3, 24, 4
: se
relever d'une maladie.
- centena arbore fluctus verberat
adsurgens,
Virg. En. 10, 208 : se dressant [sur le banc des rameurs] il
frappe les
flots chaque fois de cent avirons.
2
- se lever par
déférence, rendre
honneur; au
fig. le céder à.
- adsurgere
alicui : se lever pour
faire honneur à qqn. --- Cic. Inv. 1, 48;
Pis. 26.
- hæc sunt honorabilia
decedi, adsurgi, Cic. CM 63 : voici des choses honorables pour
les
vieillards : on leur fait place, on se lève devant eux.
- firmissima
vina, Tmolius adsurgit quibus, Virg. G. 2, 98 : vins
corsés, devant
lesquels s'incline le Tmolus [cru réputé].
- tantis nominibus adsurgo,
Sen. Ep. 64, 10 : je rends hommage à de si grands
noms.
3
- fig.
se dresser, s'élever, croître, grandir.
- colles clementer adsurgentes, Tac.
An. 13, 38 : des collines en pente douce.
- terra septem adsurgit in ulnas,
Virg. G. 3, 355 : [avec la neige] la terre
s'élève jusqu'à sept
coudées [au-dessus de son niveau ordinaire].
- fremitu adsurgens, Benace, marino,
Virg. G. 2, 160 : Bénacus, qui te
soulèves avec les frémissements de la mer.
- adsurgunt iræ, Virg. En. 12, 494
: sa colère se soulève.
- querellis
haud justis adsurgere, Virg. En. 10, 95 : s'emporter en plaintes peu
fondées.
- raro adsurgit Hesiodus, Quint. 10,
1, 52 : rarement Hésiode
s'élève (prend de l'essor).
- nec comœdia in cothurnos adsurgit,
Quint. 10, 2, 22 : la comédie ne se hausse point
sur les cothurnes [réservés à
la tragédie].
- adsurgere in triumphum,
Vell. 2, 51, 3 : s'élever jusqu'au triomphe.
- tumores
rursus adsurgunt, Cels. 2, 8 : les tumeurs à nouveau enflent.
- Assŭria, Assŭrius : voir Assyria, Assyrius.
- assurrexi
: parf. de assurgo.
- assus :
1 - assus, a, um
[areo] :
- a - desséché,
sec (= tel quel, dans son état naturel).
- b - rôti
(sans eau). - c -
simple, isolé, sans mélange.
- assa
et elixa (s.-ent. caro), Cels. : le rôti
et la viande
bouillie.
- ad
assum vitulum fames perducitur, Cic. : la faim m'accompagne jusqu'au
service
du veau rôti.
- assus
sol, Cic. : soleil auquel on s'expose sans s'être
frotté d'onguents.
- assi
lapides, Serv. ad Virg. G. 2, 417 : pierres sèches, pierres
sans ciment.
- panis tostus, caro assa, vinum austerum vel certe subausterum, Cels.
3, 6 : le pain grillé, la viande rôtie, et du vin plus ou moins
astringent.
- pro
isto asso sole, a te nitidum solem unctumque repetemus, Cic. Att. 12,
6, 2 : à la place de ce soleil tout sec [que tu as
eu chez moi], je te réclamerai un soleil oint et
parfumé, = au lieu des propos tout simples et sans
apprêt que tu as trouvés chez moi, je te
demanderai en retour qqch de soigné, de raffiné.
- assa
vox : solo (voix seule, non accompagnée
d'un instrument). --- Non. pp. 76 and 77; cf. Ascon.
ad Cic. Div. in Cæcil. 17.
- assæ tibiæ : solo de flûte (flûte non
accompagnée de la voix). --- Serv.
ad Virg. G. 2, 417.
- assa, æ, f. : nourrice sèche [qui
se borne
à soigner les enfants, sans les nourrir].
--- Juv. 14, 208.
2 - Assus (Assos),
i, f. :
Assos (ville
de Mysie). --- Plin.
2, 210.
- gr. Ἄσσος.
- assuspīro
(adsuspīro), āre : - intr. - soupirer
après.
- assuspirans : soupirant avec ou après. --- Apul. M. 4, 27.
- assūtus,
a, um : part. passé de assuo; cousu à.
- assyr,
arch. = sanguis [d'où assaratum].
--- P. Fest. 16.
- Assyrāni,
ōrum, m. : peuple de la Chersonèse taurique.
--- Plin. 4, 85.
- Assyrĭa,
æ, f. : l'Assyrie. --- Plin.
5, 66.
- gr. Ἀσσυρία.
- Assyrĭus,
a, um : d'Assyrie. --- Virg.
B. 4, 25; Luc. 6,
429.
- gr. Ἀσσύριος.
- Assyrĭi,
ōrum, m. : les Assyriens. --- Cic.
Div. 1, 1; Plin. 6, 41.
- ast :
1 - d'autre
part (cf. gr. δέ).
- hic
alta Sicyone, ast hic Amydone relicta, hic Andro, ille
Samo... Esquilias petunt, Juv. 3, 89 : l’un
arrive de
la haute Sicyone, l’autre d’Amydon, celui-ci
d’Andros, celui-là de Samos ... et tous
marchent
à l’assaut de l’Esquilin.
- dans les cond.
si
... ast... : si... et que... ou
si ... en revanche (par contre)...
- si
parentem puer verberit, ast olle plorassit, Lex Servi. Fest. 230
: si un enfant bat son père et que d'autre part le
père crie.
- si
hobie nobis victoriam duis (= des), ast ego templum tibi voveo, Liv.
10,
19 : si aujourd'hui tu nous donnes la victoire, de mon
côté je te
promets
un temple.
- si
ego hic peribo, ast ille ut dixit non redit... Plaut. Capt. 683
: si moi je meurs ici et que lui ne revienne pas, comme il l'a
promis...
2 - mais (forte opposition,
cf. gr. ἀλλά).
- crebras
a nobis litteras exspecta, ast plures etiam ipse mittito, Cic. Att. 1,
16 : attends-toi à recevoir de moi de fréquentes
lettres, mais toi-même
envoies-en plus nombreuses encore.
- P.
Fest. 6; Cic. Att. 1, 16, 17, etc.; Hor. S. 1, 6, 125; 1, 8, 6
; Virg. En. 1, 46, etc.
- asta :
1 - asta, æ, f.
c. hasta
2 - Asta, æ, f. :
Asta - a
- (auj. Asti, ville de la Ligurie). --- Plin.
3, 49. - b -
ville de la Bétique. --- Liv. 39,
21; Mel. 3, 1, 4;
Plin.
3, 11.
- Astabores
(Astaboras), æ, m. : Astaboras (bras du Nil en
Ethiopie). --- Mel.
1, 50; Sol. 32, 7.
- Astăcæ,
ārum, m. : peuple scythe. --- Plin. 6, 50.
- Astacani
: c. Aspagani. --- Sol. 52, 24.
- Astăcēni,
ōrum, m. : peuple parthe. --- Plin. 2, 235.
- Astăcĕnus
sinus : golfe d'Astaque [Bithynie]. --- Plin.
5, 148.
- Astacēs,
m. : fleuve du Pont. --- Plin. 2, 230.
- Astăcĭdēs,
æ, m. : fils d'Astacus, Ménalippe.
--- Schol. Ov. Ib. 615; Stat. Th. 8, 718.
- Astacum,
i, n. : c. Astacus (ville de Bithynie).
- astacus
:
1 - astacus, i, m.
: cancre, écrevisse de mer. --- Plin.
9, 97.
- gr. ἀστακός.
2 - Astacus, i, f.
: Astaque (ville de Bithynie). --- Mel.
1, 100; Plin. 5, 148; Amm. 22,
8, 5.
3 - Astacus, i, m.
: Astacus (père de Ménalippe). --- Schol.
Ov.
Ib. 515.
- Astæ,
ārum, m. : les Astes (peuple de la Thrace). --- Liv.
38, 40.
- astago,
ĭnis, f. (c. astacus) : cancre, écrevisse de mer.
--- Pl. Val. 5,
16.
- Astansobas,
æ, m. : c. Astape. --- Vitr. 8, 2, 6.
- Astăpa,
æ, f. : ville de la Bétique. --- Liv.
28, 22
- Astăpenses, ĭum, m.
: habitants
d'Astapa. --- Liv. 28, 22.
- Astăpē,
ēs, f. : l'Astape [ l'un des bras du Nil
]. --- Mel. 1, 50.
- astaphis,
ĭdis, f. : raisin séché au soleil. --- Plin.
23, 15.
- gr. ἀσταϕίς,
ίδος.
- Astăpus,
i, m. : c. Astape. --- Plin. 5, 53.
- Astaroth,
ind. : nom d'une idole.
--- Bibl. ;
nom
d'une ville. --- Bibl.
- Astarothītēs, æ, m. : d'Astaroth.
--- Bibl.
- Astartē,
ēs, f. : Astarté (déesse des Syriens). ---
Cic. Nat. 3, 59.
- astātŏr,
ōris, m. [asto] : qui préside, protecteur. --- CIL 6, 467.
- astatus
: c. hastatus
- astĕismŏs, i, m. : langage poli. --- Serv. En. 2, 547.
- gr. ἀστεϊσμός.
- Astĕlĕphus, i, m. : fleuve de Colchide. --- Plin. 6, 14.
- gr. Ἀστέλεφος.
- Astensis,
e : d'Asta. --- Liv. 39, 21, 2.
- Astenses, B. Hisp. 26 : les habitants d'Asta.
- astēr,
ĕris, m. : étoile.
- gr. ἀστήρ,
έρος.
- aster
Atticus, Plin. 27, 36 : aster amellus (sa fleur a la forme d'une étoile).
- aster
Samius, Plin. 35, 191 : terre blanche de Samos (on
en faisait des
vases marqués d'une étoile).
- astercum,
i, n. : c. astericum.
- asteria
:
1 - astĕrĭa, æ, f., astérie [pierre précieuse]. --- Plin. 37, 131.
2 - Astĕrĭa, æ, et Astĕrĭē, ēs, f. : Astérie.
a - sœur de Latone. --- Cic. Nat. 3, 42.
b - nom d'autres femmes. --- Hor. O. 3, 7, 1; Ov. M. 6, 108.
c - ancien nom de l'île de Délos. --- Plin. 4, 66.
d - ancien nom de Rhodes. --- Plin. 5, 132.
- astĕrĭăcē,
ēs, f. : terre de Samos (employée pour
cicatriser). --- Cels. 5, 14.
- astĕrĭās, æ, m. : sorte de héron. --- Plin. 10, 164.
- gr.
ἀστερίας.
- astĕrĭcum (astercum), i, n. : pariétaire [plante]. --- Plin. 22, 43.
- gr.
ἀστερικόν.
- Astĕrĭē : c. Asteria (2).
--- Hor. O. 3, 7, 1.
- asterion
1 - astĕrĭŏn, ĭi,
n. : - a - sorte d'araignée sillonnée de raies blanches. --- Plin. 29, 86. - b - astérion (plante). --- Apul. Herb. 46 ; 61.
- gr. ἀστέριον.
2 - Astĕrĭōn, ōnis, m. : Astérion.
- gr. Ἀστερίων.
a - rivière d'Argolide. --- Stat. Th. 4, 122.
b - mont d'Argolide. --- Plin. 4, 17.
c - nom d'un Argonaute. --- V-Fl. 1, 355.
- Astĕris, ĭdis, f. : - 1 - île de la mer Ionienne. --- Plin. 4, 55. - 2 - nom de femme. --- Stat. S. 1, 2, 197.
- astĕriscus,
i, m. : astérisque [signe critique]. --- Suet. Frg. p. 139, 1 ; Hier. Ruf. 2, 8.
- gr.
ἀστερίσκος.
- astĕrĭtēs,
æ, m. : - 1 - un
basilic (serpent
venimeux dont la peau est étoilée). --- Apul. Herb. 128. - 2
-
astérie
ou girasol [pierre précieuse]. --- Isid. 16, 10, 3.
- gr.
ἀστερίτης.
- Astĕrĭus, ĭi, m., nom d'homme. --- Hyg. F. 170; Eccl.
- asterno
(adsterno), ĕre : - tr. - étendre auprès.
- adsternuntur
sepulcro, Ov. M. 2, 343 : elles restent penchées sur le tombeau.
- asthma,
ătis, n. : oppression, asthme. --- Plin. 25, 82.
- gr. ἄσθμα,
ατος.
- asthmătĭcus,
a, um : asthmatique. --- Plin. 26, 34.
- gr.
ἀσθματικός.
- Asticē, ēs, f. : Astique [canton de la Thrace]. --- Plin. 4, 45.
- asticus :
1 - astĭcus, a, um : de la ville, de la capitale. --- Suet. Calig. 20; Tib. 6.
- gr. ἀστικός.
- astici,
ōrum, m. : les habitants de la ville.
2 - Asticus, m. : mont de Thrace. --- Peut.
- Astigi, (acc.- im) : ville de Bétique. --- Plin. 3, 12.
- Astigītānus, a, um : d'Astigi. --- Plin. 3, 7.
- Astĭi, ōrum, m. : peuple de Thrace. --- Liv. 38, 40, 7; 42, 19, 6.
- Astilus : voir Astylus.
- astipul- : c. adstipul-.
- (astipulatio, astipulator, astipulatrix, astipulatus, astipulor)
- voir adstipulatio, etc.
- astismŏs : c. asteismos. --- Diom. 462, 36.
- astĭtuo, asto : voir adstituo, adsto.
- Astoboras : c. Astabores. --- Vitr. 8, 2, 6.
- Astobores : c. Astabores. --- Plin. 5, 53.
- astŏlos : voir astrobolos. --- Plin. 37, 133.
- astŏmăchētus, a, um : sans colère. --- ClL 6, 10662.
- gr. ἀστομάχητος.
- Astŏmi,
ōrum, m. : Astomes [peuple de l'Inde qui n'avait pas de bouche]. --- Plin. 7, 25.
- gr. ἄστομος.
- astraba, æ, f. :
- gr. ἀστράϐη.
1 - sorte de voiture d'après Prob. Virg. B. p. 324, 21.
2 - titre d'une pièce de Plaute. --- Varr. L. 6. 73; Gell. 11, 7, 5; Fest. 306.
3 - tabouret pour reposer les pieds. --- Gloss. 5, 591, 16.
- Astrabē, ēs, f. : Astrabé (autre nom de l'île Casos). --- Plin. 4, 70.
- gr. Ἀστράϐη.
- astrăbĭcŏn, i, n. : le chant de l'astraba [parce que les chanteurs étaient transportés en astraba]. --- Prob. Virg. B. p. 324, 20.
- Astræa,
æ, f. : Astrée - 1 - déesse
de la Justice. --- Ov. M. 1, 150; Juv. 6, 19. - 2 -
la Vierge [constellation]. --- Luc. 9, 534.
- gr. Ἀστραία.
- voir
hors site : Astrée.
- Astræum,
i, n. : Astrée (ville de Péonie). --- Liv. 40, 84.
- Astræus,
i, m. : Astréus (un des Titans, époux de
l'Aurore). --- Ov. M. 4, 545.
- gr.
Ἀστραῖος.
- fratres Astræi, Ov. M. 14, 545 : les frères, fils d'Astréus.
- Astrăgălīzontes,
um, m. : les joueurs de dés [statue de Polyclète]. --- Plin. 34. 55.
- gr. οἱ
ἀστραγαλιζοντες.
- voir
hors site : astragalizontes.
- astrăgălus,
i, m. : - 1 -
astragale,
chapelet (t. d'archit.). --- Vitr. 3, 5, 3. - 2 - espèce d'orobe. --- Plin. 26, 46.
- gr.
ἀστράγαλος
: vertèbre;
osselet.
- voir
hors site : astragalus.
- Astrăgŏs, m. ou Astrăgŏn, n. : fort de la Carie. --- Liv. 33, 18.
- astrālis, e [astrum] : relatif aux astres. --- Aug. Civ. 5, 7.
- Astramītæ, ārum, m. : Astramites (peuple de l'Arabie heureuse). --- Plin. 12, 52.
- Astramītĭcus, a, um : des Astramites. --- Plin. 12, 69.
- astrangŭlo (adstrangŭlo),
āre : - tr. - étrangler. --- Min.-Fel.
30, 2.
- astrapæa, æ, f. : pierre précieuse. --- Plin. 37, 189.
- gr. ἀστραπαῖος.
- Astrăpē,
ēs, f. : l'Eclair (tableau d'Apelle). --- Plin. 35, 96.
- cf.
gr. ἀστράπή, ῆς :
éclair.
- astrĕans, tis [astrum] : rayonnant. --- *Capel. 8, 810.
- astrĕpo
: c. adstrepo.
- astrict-
: c. adstrict-
- (astricte, astrictio, astrictorius, astrictus).
- voir adstricte, etc.
- astrĭcus, a, um : d'astre. --- Varr. Men. 206.
- gr. ἀστρικός.
- astrīdens
(adstrīdens) : part. prés. de l'inus. adstrido,
qui siffle
contre. --- Stat. Th. 11, 494.
- astrĭfĕr, ĕra, ĕrum [astrum, fero] :
1 - qui soutient les astres. --- Luc. 9, 5.
2 - qui amène les astres. --- V.-Flac. 6, 752.
3 - placé dans les astres, divin. --- Mart. 8, 28, 8.
- astrĭfĭcans, tis [astrum, facio] : formant les astres. --- Capel. 8, 585.
- astrĭfĭcus, a, um : qui produit la lumière des astres. --- Capel. 2, 98.
- astrĭgĕr, ĕra, ĕrum [astrum, gero] :
1 - qui porte les astres. --- Stat. Th. 10, 828.
2 - placé parmi les astres. --- Claud. Get. 245.
- astrĭlŏquus, a, um [astrum, loquor] : qui parle des astres. --- Capel. 8, 808.
- (Lebaigue
P. 114)
- astĭlūcus, a, um [astrum, luceo] : qui brille comme un astre. --- Capel. 8, 809.
- astringo
: c. adstringo.
- astrĭŏs, ĭi, f., et astrĭŏn, ĭi, n. : sorte de saphir. --- Plin. 27, 132; Isid. 16, 13, 7.
- astriōtēs, æ, m. : pierre précieuse inconnue, employée en magie. --- Plin. 37, 133.
- astrĭsŏnus, a, um [astrum, sono] : qui fait résonner, retentir les astres. --- Capel. 9, 911.
- astrītēs,
æ, m. : c. asteria. --- Capel. 1, 75.
- Astroarchē,
ēs, f. : Astroarché (déesse des astres
en Phénicie). --- Mart. Cap. 8, p. 273.
- gr.
Ἀστροάρχη.
- astrŏbŏlŏs, i, f. : œil-de-chat, calcédoine [pierre précieuse]. --- Plin. 37, 133.
- gr.
ἀστήρ et βάλλω.
- astrŏītes, æ, m. : astroïte (pierre magique). --- Plin. 37, 9, 49, § 133.
- gr.
ἀστροίτης.
- astrŏlapsŭs, ūs, m., ou astrŏlapsum, i, n. : astrolabe. --- Schol. Macr. Scip. 1, 20, 9.
- astrŏlŏgĭa,
æ, f. : - 1 - astronomie. --- Cic. Div. 2, 87; Off. 1, 19. - 2 -
astrologie. --- Hier. Pelag. 1, 8.
- gr.
ἀστρολογία.
- astrŏlŏgĭcus, a, um : astronomique. --- Boët. Cons. 2, pr. 7.
- astrŏlŏgus,
i, m. : - 1 - astronome. --- Cic. Div. 2, 87 ; Varr. R. 2,1, 7. - 2 -
astrologue. --- Cic. Div. 1, 132, etc.
- gr.
ἀστρολόγος.
- astrŏlŏgus, a, um : de l'astronomie. --- Fulg. Verg. p. 139.
- Astrōn, ōnis, m. : fleuve de l'Eolide. --- Plin. 5, 122.
- astrŏnŏmĭa, æ, f. : astronomie. --- Sen. Ep. 95, 10; Petr. 88, 7.
- gr.
ἀστρονομία.
- astrŏnŏmĭcus, a, um : de l'astronomie. --- Chalc. Tim. 2.
- gr.
ἀστρονομικός.
- plur. n. astrŏnŏmĭca : les astronomiques. - a - poème de Manilius. - b - traité de Hygin.
- astrŏnŏmus,
i, m. : astronome. --- Firm. Math. 5, 13.
- gr.
ἀστρονόμος.
- astroscŏpia, æ, f. : astrologie. --- Acr. Hor. O. 1, 28, 2.
- gr.
ἀστροσκοπία.
- astrōsus, a, um [astrum] : - 1 - né sous une mauvaise étoile. --- Isid. Orig. 10, 13. - 2 - lunatique. --- Gloss. 5, 589, 17.
- astruct-
: c adstruct-
- (astructio, astructor, astructus).
- voir adstructio, etc.
- astrum,
i, n. :
- gr. ἄστρον.
1 - astre, étoile.
- annum
solis, id est unius astri, reditu metiuntur, Cic. Rep. 6, 24 : on
mesure l'année sur le retour du soleil, c'est-à-dire d'un seul astre.
- astris delphina recepit Juppiter, Ov. F. 2, 117 : Jupiter reçut le dauphin parmi les astres.
- primis cadentibus astris, Junoni fer rite preces, Virg. En. 8, 59 :
dès que les premières étoiles disparaîtront, adresse, selon l'usage,
tes prières à Junon.
- surgentibus
astris, Virg. G. 1, 440 : à l'heure où se lèvent les étoiles (au début de la nuit).
2 - constellation.
- Canis astrum, Virg. G. 1, 218 : a constellation du Chien.
- utrumque
nostrum incredibili modo consentit astrum, Hor. O. 2, 17, 22 : nos deux
étoiles sont unies par une incroyable sympathie.
3 - au plur. les nues, le ciel, la gloire, l'immortalité.
- sic itur ad astra, Virg. En. 9, 641 : voilà comme on monte aux étoiles [comme on s'immortalise].
- ad astra tollere, ferre aliquem, Virg. B. 5, 51 : élever, porter qqn jusqu'aux nues.
- educere in astra, Hor. O. 4, 2, 23 : élever aux nues.
- Romæ
rus optas; absentem rusticus urbem tollis ad astra, Hor. S. 2, 28
: à Rome, tu souhaites la campagne; à la campagne, tu portes aux
astres la Ville absente.
- decidere ex astris, Cic. Att. 2, 21, 4 : tomber des nues.
- aliquem
inferre astris, Ov. M. 9, 272 : mettre au rang des dieux.
- astruo
: c. adstruo.
- astu :
1 - astu,
indécl. n. : la ville par excellence chez les Grecs, Athènes.
- gr. ἄστυ.
- asty Vitr. 8, 3, 6.
- an
in astu venit ? Ter. Eun. 5, 5, 17 : est-il venu à la ville ? --- Cic. Leg. 2, 2, 5; Nep. Them. 4, 1; id. Alcib. 6, 4.
2 - astū : abl. de astus.
- astŭla, æ, f. : c. assula. --- Sen. Nat. 2, 31, 2; Plin. 16, 54, etc.
- astŭlōsus, a, um [astula] : de copeaux. --- M.-Emp. 36.
- astŭlus, i, m. [astus] : petite ruse. --- Apul. M. 9, 1.
- astŭpĕo : c. adstupeo.
- astur :
1 - astur, ŭris,
m. : espèce d'autour (oiseau). --- Firm. Math. 5, 7.
2 - Astur, ŭris,
m. : d'Asturie. --- Luc. 4, 8; Mart. 10, 16, 3.
- Astŭres, um, m. : Asturiens. --- Flor. 4, 12, 46; Plin. 4, 111.
- gr. Ἄστυρες.
- Astŭra,
æ :
- gr. Ἄστυρα.
1 - au masc.
a - fleuve du Latium. --- Liv. 8, 13, 5.
b - fleuve de la Tarraconnaise. --- Flor. 4, 12, 4.
2 - au fém.
a - île et ville du Latium. --- Cic. Att. 12, 40 ; Fam. 6, 19, 2.
b - ville de l'Eolide. --- Mel. 1, 94.
- asturco, ōnis, m. [Astura] : cheval d'Asturie, haquenée. --- Sen. Ep. 87, 10 ; Mart. 14, 119.
- Astŭrĭa, æ, f. : Asturie [province de la Tarraconnaise]. --- Plin. 4, 112.
- Astŭrĭca,
æ, f. : Asturica (= Astorga, ville
d'Asturie). --- Plin. 3, 28.
- Astŭrĭcus, a, um : d Asturie. --- Plin. 8, 166 ; Sil. 16, 584.
- Astŭrĭcensis,
e : d'Asturica. --- CIL 2, 4072.
- astus :
1 - astŭs, ūs, m.
: astuce, ruse, finesse, fourberie.
- souvent à l'abl. sing. - astu incipit hæc, Virg. En. 11, 704 : avec astuce il commence à dire ces mots.
- doli non doli sunt, nisi astu colas, Plaut. Capt. 222 : la ruse n'est plus ruse, si on ne la conduit finement.
- au plur. astus hostium in perniciem ipsis vertebat, Tac. An. 2, 20 : il faisait tourner les ruses des ennemis à leur propre ruine. --- cf. id. ib. 6, 44; 12, 45; Petr. 97; Sen. Troad. 527; Gell. 11, 18, 17.
2 - astus, a, um,
arch. : c. astutus.
- Astusăpēs, æ ou is : c. Astape. --- Plin. 5, 53.
- astūtē : avec ruse, avec astuce, adroitement. --- Plaut. Ep. 281, etc. ; Ter. Eun. 509; Cic. Cæc. 4; Att. 10, 6, 1, etc.
- astutius Varr. L. 10, 13; Aug. Civ. 15, 13; astutissime Gell. 18, 4, 10; Aug. Civ. 19, 5.
- astūtĭa, æ, f. :
1 - ruse, machination astucieuse. --- Plaut. Epid. 363; Capt. 530, etc.
- astutias tollere, Cic. Off. 3, 68 : supprimer les artifices (les pièges astucieux).
2 - astuce, ruse. --- Ter. Haut. 710; Andr. 733; Cic. Clu, 183; Fam. 3, 10, 9.
3 - adresse. --- Sall. C. 26, 2.
- astūtŭlus, a, um : finaud, passablement rusé. --- Apul. M. 9, 30, etc.
- astūtus, a, um [astus] : rusé, astucieux, fourbe. --- Plaut. Amph. 268, etc.; Cic. Mur. 8; Off. 3, 57, etc.
- ratio astuta, Cic. Verr. pr. 34 : méthode pleine d'astuce.
- nihiI astutum (habet oratio philosophorum), Cic. Or. 64 : (le style des philosophes ne comporte) aucun piège.
- astutior Cic. Fam. 3, 8, 6; astutissimus Aug. Civ. 21, 6, etc.
- asty : voir astu.
- Astyăgēs, is, m. (acc. -em, -en) : Astyage. - 1
- roi des Mèdes. --- Just. 1, 4. - 2
- ennemi de Persée, métamorphosé en pierre. --- Ov. M. 5, 203.
- gr.
Ἀστυάγης.
- Astyănax,
ănactis, m. : Astyanax. - 1 -
fils d'Hector et d'Andromaque. fils d'Hector. --- Virg. En. 2, 457; Ov. M. 13, 415. - 2 -
tragédien
du temps de Cicéron. --- Cic. Att. 4, 15, 6.
- gr. Ἀστυάναξ,
άνακτος.
- voir
hors site : Astyanax.
- astycus
: c. asticus.
- Astylĭdēs, æ, m. : fils d'Astylus. --- Grat. Cyn. 215.
- Astylŏs,
i, m. : Astylos (nom d'un Centaure).
- Abas
prædator aprorum quique suis frustra bellum dissuaserat augur Astylos,
Ov. 12, 306 : Abas, redoutable chasseur de sangliers, et le devin
Astylos, qui vainement avait voulu détourner les siens (= les
Centaures) de ce combat.
- Astylus, i, m. : nom de berger. --- Calp. Ecl. 6, 7.
- Astynomē,
ēs, f. : Astynomé. - 1 - fille de Talaüs. --- Hyg. F. 70. - 2 -
fille d'Amphion. --- Hyg. F. 69, p. 77, 16.
- gr. Ἀστυνόμη,
ης.
- Astyochē,
ēs, f. : Astyoché (mère de Tlépolème). --- Hyg. Fab. 162; Stat. Th. 3, 170.
- gr. Ἀστυόχη,
ης.
- Astypălæa,
æ, f. : Astypalée (une des Cyclades). --- Ov. A. A. 2, 82; Plin. 4, 71 ; Mel. 2, 7, 13.
- gr.
Ἀστυπάλαια.
- Astypălæensis,
e : d'Astypalée. --- Cic. Nat. 3, 18, 45.
- Astypălæĭcus (Astypălēĭus), a, um : d'Astypalée. --- Plin. 30, § 32; 30, § 45; 30, § 127; Ov. M. 7, 461.
- Astyr : voir Astur.
- (Astyra, æ, f. ou Astyrē, ēs, f. : Astyra (ville de
Mysie). --- Plin. 5, 122; Mel. 1, 18, 2..
- Astyres, um, m. : habitants de l'Asturie. --- Mel. 3, 13.
- astysmus : voir asteismos.
- astytis,
ĭdis, f. : sorte de laitue. --- Plin. 19, 127.
- gr. ἀστυτίς,
ίδος.
- ăsumbolus : voir asymbolus.
- asuper (a super), prép. = super. --- Ital. Deut. 6, 9.
- asuprā, (a supra), adv. = supra. --- Ps. Boët. Geom. p. 408, 24.
- Asūvius, ii, m. : nom d'homme. --- Cic. Clu. 36.
- ăsyla, æ, f. : herbe inconnue. --- Plin. 25, 145.
- gr.
ἀσύλη.
- ăsylum, i, n. : temple, lieu inviolable, refuge. --- [fondé par Romulus] Virg. En. 8, 342 ; Liv. 1, 8; [en gén.], Cic. Verr. 1, 85; Virg. En. 2, 761.
- gr. ἄσυλον.
- ăsymbŏlus, a, um : qui ne paie pas son écot. --- Ter. Phorm. 339; Gell. 7, 13, 2.
- gr.
ἀσύμϐολος.
- ten asymbolum venire unctum ... cum ille et curā et sumptū absumitur
! Ter. Phorm. 339 : toi, venir, sans payer ta part, pommadé, tandis que
lui se mine de soucis et de dépenses. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 496; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ăsymmĕtĕr, tra, trum : non symétrique. --- Boët. Arist. anal. pr. 1, 23.
- gr.
ἀσύμμετρος.
- ăsyndĕtŏn, i, n. : suppression des particules de liaison, asyndète. --- Diom. 445, 5; Char. 281, 10.
- gr.
ἀσύνδετον.
- asyndetos :
1 - ăsyndĕtŏs (ăsyndĕtus), a, um : - a - non lié, sans copule. - b - sans connexion. --- Sid. Ep. 8, 11.
- gr.
ἀσύνδετος.
2 - ăsyndĕtōs, adv. : sans liaison. --- *Pomp. Gram. S, 264, 23.
- gr.
ἀσυνδέτως.
- ăsynthĕtus, a, um : c. asyndetos. --- Capel. 9, 949.
- gr.
ἀσύνθετος.
- ăsyntrŏphŏn, i, n. : ronce commune. --- Apul. Herb. 87.
- ăsystătŏs,
a, um : instable, qui n'a pas de stabilité. --- Lact. 3, 6, 10.
- gr.
ἀσύστατος.