===> Dico
- ăt,
conj. :
- Gaffiot
P. 178-179 --- Lebaigue
P. 114
1
- conjonction, qui marque, comme
liaison logique, l'opposition mais, mais au contraire.
- tibi
ita hoc videtur, at ego... Ter. Andr. 563 : c'est ton avis, mais moi...
-
at ego : moi, de mon côté. --- Plaut.
Amph. 436 ; Rud. 635, etc.
- Remus... at Romulus... Enn. An. 80
: Rémus... ; de son côté, Romulus...
- Titurius
trepidare... ; at Cotta... Cæs. BG. 5, 33, 2 : Titurius de
s'agiter...;
Cotta, par contre.
- Græci...
; at Cimbri, Cic. Tusc. 2, 6, 5 : les Grecs... ; les Cimbres, au
contraire.
- majores
nostri Tusculanos, Hernicos in civitatem etiam receperunt; at
Karthaginem funditus sustulerunt, Cic. Off. 1, 35 : nos ancêtres
allèrent jusqu'à donner le droit de cité aux habitants de Tusculum, aux
Herniques ; par contre, ils détruisirent Carthage de fond en comble. --- cf.
Off. 1, 97 ; 1, 113 ; Tusc. 1, 105 ; Nat. 1, 24, etc.
- at
non : mais non pas. --- Cic. Tull. 20; Clu. 74; Or.
151; Tusc. 2, 61; Nat. 1, 81; Div. 2, 133, etc.
-
at contra : mais, par contre. --- Cic. Pis. 95;
Quinct. 75; Amer. 131; Verr. 5, 66; Fin. 1, 56; Tusc. 1, 5.
- ou
at... e contrario, Cic. Com. 47; Nep. Eum. 1, 5.
- at
détachant la personne est surtout fréquent dans les imprécations
:
- at
te di perduint ! Plaut. Merc. 793 : toi, que les dieux te confondent.
- at
te Juppiter diique omnes perdant ! Plaut. Most. 37 : qur Jupiter et
tous les autres dieux te confondent !--- cf. Pseud.
836, etc. ; Ter. Eun. 431, etc.
- at
tibi di dignum factis exitium duint, Ter. Andr. 666 : à toi, que les
dieux te donnent la fin que mérite ta conduite !
- at
vobis male sit, Catul. 3. 13 : quant à vous, soyez maudites !
- at
tibi pro scelere... Virg. En. 2, 535 : à toi ! que pour prix de ton
crime [les dieux te donnent la récompense que tu mérites !]
- dans les vœux, les prières, etc.
--- Plaut. Mil. 231 ; Men. 1021, etc.
- at
tu concede mihi... Cic. Att. 12, 31, 2 : de ton côté, toi,
accorde-moi...
- at
vos, o Superi... Virg. En. 8, 572 : et vous, ô dieux d'en haut [ayez
pitié...].
- at
tu, nauta... Hor. O. 1, 28, 23 : mais toi, nocher...
- dans le dialogue, surtout sous
la
forme at ille, lui, de
son côté :
- quem
(Sex. Pompeium) cum Scato salutasset, "quem te appellem" inquit; at
ille "voluntate hospitem, necessitate hostem" : Cic. Phil. 12, 27,
Scaton l'ayant salué, "comment faut-il que je t'appelle ?" lui dit-il;
l'autre repartit "ton hôte par les sentiments, ton ennemi par la
nécessité", cf. Tusc. 2, 61; Div. 2, 133, etc.
- at
vero ille sapiens, Cic. Tusc. 1, 117 : tandis que l'autre, le sage.
--- cf. Cæc. 56 ; Sest. 139 ; Cat. 1, 4, 10, etc.
- objection d'un adversaire,
réelle
ou fictive.
- at,
inquis, inquies : mais, dis-tu, diras-tu. --- Cic.
Att. 15, 4, 3 ; 7, 9, 3.
- at,
inquit : mais... dit-il. --- Cic. Pis. 74 ; Planc.
33, etc.
- at
memoria minuitur, Cic. CM 21 : mais, dit-on, la mémoire diminue.
- "at
in Italia fuit"; fateor, Cic. Verr. 5, 5 : "mais elle [la guerre] a été
en Italie"; je le reconnais. --- cf. Rabir. 31;
Phil. 1, 21, etc.
- at
enim : mais diras-tu, mais dira-t-on. --- Cic. Mur.
78 ; Off. 3, 105; Sull. 56, etc.
- réponse à l'objection
: "male judicavit populus", at judicavit, Cic. Planc. 11 : "le peuple a
mal jugé"; mais il a jugé. --- cf. Phil. 2, 12; Att.
7, 11, 3; Amer. 41, etc.
- réponse à une sorte d'objection
oui (soit), mais...
- huic
infesta mater, at mater, Cic. Clu. 42 : sa mère lui était hostile; mais
c'était sa mère.
- parens
tuus Catilinæ fuit advocatus, improbo homini, at supplici, Cic. Sull.
81 : ton père a assisté Catilina, un homme pervers, mais suppliant.
- non
honestum consilium, at utile, Cic. Off. 3, 97 : dessein peu honorable,
mais utile. --- cf. Verr. 3, 41; Planc. 67; Dom. 77;
Or. 104; Br.
238.
- satis,
si ita vis, naturæ fortasse (vixisti), at patriæ serte parum, Cic.
Marc. 25 : oui, si tu veux, tu as assez vécu peut-être pour la nature;
mais pour la patrie à coup sûr pas assez. --- cf.
Arch. 22; Dom. 22; Nat.
3, 92; Tusc. 1, 85.
- at
multi
ita sunt, imbecilli senes ut... ; at id quidem non proprium senectutis
vitium est, Cic. CM. 35 : mais, dira-t-on, il y a des vieillards si
faibles que...; mais ce n'est point là un défaut propre à la
vieillesse. --- cf. Font. 21; Fin. 2, 88 ; CM. 68,
etc.
- avec ironie
- at, credo : mais, sans
doute. --- Cic. Verr. 4, 102 ;
Dej. 16 ; Rab. 29, etc.
- quo
me
miser conferam ? in Capitoliumne ? at fratris sanguine madet, GRACCH.
d.
Cic. de Or. 3, 214 : où porter mes pas dans mon malheur? au
Capitole?
mais il est tout imprégné du sang de mon frère. --- cf. Cic.
Verr. 2, 192;
Cat. 1, 28; Mil. 15; Scaur. 45, etc.; Sall. C. 51, 22
2
- et
pourtant.
- facinus
indignum ! epistulam tibi neminem reddidisse ! at
scito... Cic. Att. 2, 13, 1 : l'indignité ! que personne ne t'ait remis
cette lettre ! et pourtant sache que...
- quæ
C. Catonis illius qui
consul fuit inpedimenta retinuit; at cujus hominis! clarissimi ac
potentissimi, Cic. Verr. 4, 22 : cette cité a retenu les bagages de C.
Caton, de celui qui fut consul; et pourtant, quel homme c'était! des
plus illustres, et des plus puissants.
- quis
novit omnino ? at quem
virum, di boni ! Cic. Br. 65 : qui le [Caton] connaît seulement ? et
pourtant quel homme, grands dieux ! --- cf. Ter. Phorm. 367.
- quid
hoc
levius ? at quantus orator ! Cic. Tusc. 5, 103 : quelle plus grande
marque de faiblesse ? et pourtant quel éminent orateur ! --- cf.
Verr. 3, 20;
Mil. 45; 102, etc.
3
- marque
insistance, enchérissement : et (et qui plus est).
- fac
ita ut jussi -
faciam - at diligenter - flet - at mature - fiet, Ter. Eun. 207 : fais
ce que je t'ai dit - je le ferai - et consciencieusement - ce sera fait
- et promptement - ce sera fait.
- quid
? a Tyndaritanis non simulacrum
Mercurii sustulisti? at quemadmodum, dii immortales ! quam audacter !
Cic. Verr. 4, 84 : quoi ? n'as-tu pas enlevé aux habitants de Tyndaris
une statue de Mercure ? et comment, grands dieux ! avec quelle audace !
- at
quam ob causam ! Cic. Verr. 5, 141 : et pourquoi ?
- at
illa quanti sunt...
! Cic. CM 49 : et puis (et, qui plus est) cet autre avantage,
quel prix
n'a-t-il pas... ?
- at
vero quanta maris est pulchritudo ! Cic Nat. 2, 100
: et puis, quelle n'est pas la beauté de la mer ! --- cf.
Verr. 2, 160 ;
Cæl. 57, etc.
4
- brusque
appel à la réflexion, à l'attention.
- at
vide, Fam. 7, 24, 2 :
cependant, vois.
- at
videte, Cic. Verr. 4, 151; Phil. 2, 77, etc. : mais
voyez (considérez).
- réserve, limitation, sous forme
interrogative.
- at : mais,
attention !
- prætor
appellatur; at quis appellat ? Cic. Verr. 4,
116 : on en appelle au préteur; mais qui en appelle ?
- ex
tota provincia
homines nobilissimi venerunt... ; at quem ad modem venerunt? Cic. Verr.
2, 11 : de la province entière les hommes les plus notables sont
venus..., mais dans quelles conditions sont-ils venus ? ---
cf. Phil. 5, 24.
5
- restriction
: mais à défaut, mais alors, mais du moins.
- Thaïs
te orabat, ut cras
redires; - rus eo; - fac amabo; - non possum, inquam; - at tu apud nos
hic mane, dum redeat ipsa, Ter. Eun. 534 : Thaïs te priait de revenir
demain; - je vais à la campagne; - de grâce, fais en sorte; -
impossible, te dis-je; - mais alors, attends ici son retour près de
nous.
- quid
ergo? audacissimus ego ex omnibus ? minime; at tanto
officiosior quam ceteri ? Cic. Amer. 2 : quoi donc ? je suis le plus
audacieux de tous ? pas le moins du monde; alors, je suis à ce point
plus serviable que les autres ?
6
- dans
la mineure d'un syllogisme : or :
- non
cadunt hæc in virum fortem; igitur
ne ægritudo quidem; at nemo sapiens nisi fortis; non cadet ergo in
sapientem ægritudo, Cic. Tusc. 2, 14 : ces sentiments ne sont pas
connus de l'homme courageux; donc le chagrin non plus; or pas de sage
qui ne soit courageux; le chagrin donc ne sera pas connu du sage. --- cf.
Inv. 1, 72 ; Nat. 3, 43 ; Div. 2, 50 ; Fat. 31; Tusc. 3, 15, etc.
7
- opposition
très atténuée; mise en regard de deux personnages, de deux faits, de
deux groupes de faits : cependant, d'autre part.
- Cic.
Div. 1, 74 ; Att.
16, 5, 3, etc.; Cæs. BC. 2, 7, 3; Nep. Ep. 2, 3; Them. 4, 1, etc. ;
Tac. H. 1, 53, etc.
8
- introduisant la prop. principale
après une subordonnée, le plus souvent conditionnelle
: du moins, par contre, en revanche.
-
id cum omnibus mirum videretur, at ille... Nep. Iph. 3 : comme tout le
monde trouvait cela étonnant, alors lui...
- quod
rara vides magis esse animalia quædam, at regione locoque
alio... Lucr. 2, 534 : quant au fait que certaines espèces d'animaux
t'apparaissent plus rares que d'autres, en revanche dans une région et
un lieu différents...
- quoniam
tuum insanabile ingenium est, at tu tuo
supplicio doce... Liv. 1, 28, 9 : puisque tu as une nature incurable,
enseigne du moins par ton supplice..., cf. Cæs. BG. 7, 2, 2
- si pars aliqua circumventa ceciderit, at reliquos servari posse
confidunt, Cæs. BG. 6, 2 : si une partie d'entre eux est enveloppée et
succombe, le reste du moins pourra se sauver.
- quamquam
ego vinum bibo, at... Plaut. Pers. 170 : j'ai beau boire du vin,
cependant... [quamvis... at
Virg. G. 4, 208]
- si
ego hic peribo, at erit mi hoc factum mortuo memorabile, Plaut.
Capt. 684 : si moi je perds la vie ici, du moins en mourant aurai-je
accompli une action digne de mémoire. --- cf. Bacch.
366, etc. ; Ter. Eun.
866, etc. ; Cic. Prov. 14 ; Phil. 2, 114 ; Liv. 1, 41, 3, etc.
- plus
souvent conditionnelle négative. --- Cic. Mil.
93, etc. ; Cæs. BG. 1, 43,
9, etc.
- liceat
hæc nobis, si oblivisci non possumus, at tacere, Cic.
Flacc. 61 : ces événements, si je ne puis les oublier, qu'il me soit
permis du moins de les taire.
- si
tibi fortuna non dedit ut..., at
natura certe dedit ut... Cic. Amer. 46 : si la fortune ne t'a pas donné
de..., du moins la nature t'a-t-elle donné de..., cf. Rep. 3,
7, etc. ;
Cæs. BG. 5, 29, 7.
-
si non (si minus)... at tamen : sinon... du moins
(cependant). --- Cic.
Planc. 35 ;
Font. 37 ; Br. 15 ; Phil. 2, 78, etc.
- Atābŭli,
ōrum, m. : peuple de l'Ethiopie. --- Plin.
6, 189.
- ătābŭlus,
i, m. : atabule [vent de l'Apulie]. --- Hor.
S. 1, 5, 78 ; Plin.
17, 232; Gell. 2, 22, 25.
- Atabyrĭa,
æ, f. : Atabyre (autre nom de l'île de Rhodes). --- Plin.
5, 132.
-
Atabyrĭus, a, um
: d'Atabyre. --- Lact.
Inst. 1, 23.
- Atabyrĭus,
ĭi, m. : Atabyrius (surnom de Jupiter adoré à
Atabyre).
- Atăcīnus,
a, um : de l'Atax (fleuve de Narbonnaise).
-
Atăcīni, ōrum, m. : habitants
des bords de l'Atax (peuple de la Narbonnaise). --- Mel.
2, 5, 2
-
Varro Atăcīnus : Varron de l'Atax [poète latin]. --- Hor.
S. 1, 10, 46; Ov. Am.
1, 15, 21.
- ătăgēn
: voir attagen.
- Atalanta
:
- gr. Ἀταλάντη,
ης.
1
- Ătălanta,
æ, (Ătălantē, ēs), f. : Atalante.
a - épouse
de Méléagre. --- Ov. H. 4, 99;
8, 426.
b - fille
de Schénée, roi de Scyros. --- Ov.
M. 10, 598.
- conjuge
nil opus est, Atalanta, tibi, Ov. M. 10, 565 : tu n'as pas besoin d'un
époux, Atalante.
2
- Ătălanta,
æ, (Ătălantē, ēs), f. : île voisine de
l'Eubée. --- Sen.
Nat.
6, 24, 6.
- eas
(= leves onerarias) Herodorus trajicere in insulam Atalanten jussus,
Liv.
35, 37, 7 : Hérodore reçut l'ordre d'emmener ces
bateaux dans l'île
d'Atalante.
- Ătălantæus
(Ătălantēus, a, um) : d'Atalante. ---
Man. 5, 179 ; Stat. Th. 7,
267.
- gr.
Ἀταλανταῖος.
- Ătălantiădēs, æ, m. : fils
d'Atalante [Parthénopée]. --- Stat.
Th. 7, 789.
- ătămussim
: p. ad amussim, voir amussis.
- Atanagrum,
i, n. : ville de la Tarraconnaise. --- Liv.
21, 61.
- Atandrus
:
voir Antandrus.
- atanuvium,
ii, n. : vase de terre employé dans les
sacrifices. --- P. Fest. p. 18.
- Atargatis,
is, f. (acc. -in) : Atargatis (déesse des Syriens). --- Plin.
5, 81 ; Macr. S. 1,
23, 18.
- Atarnĕa,
æ, f. : Atarnée [ville de Mysie]. --- Plin.
5, 122.
- Atarnĕus,
a, um : d'Atarnée. --- Plin.
37, 156.
- Atarnītēs,
æ, m. : Hermias, tyran d'Atarnée. --- Ov.
Ib. 319.
- ătăt
(attăt, attătæ, attătătæ), interj. : ah! oh! eh!
(pour
exprimer la douleur ou l'étonnement).
- ătăvĭa,
æ, f. : quatrième aïeule, mère
du
trisaïeul ou de la
trisaïeule. --- Dig. 38, 10, 1.
- ătăvus,
i, m. : quatrième aïeul, père
du
trisaïeul ou de la trisaïeule. --- Cic. Cæl.
33;
Dig. 38, 10, 1
- (Lebaigue
P. 114 et P.
115)
- ătăvi,
ōrum, m. : les ancêtres, les aïeux. --- Hor.
O. 1, 1, 1 ; Virg.
En. 7, 56.
- Atax,
ăcis, m. : l'Atax (rivière de la Narbonnaise, auj. l'Aude). ---
Mel. 2, 5; Plin. 3, 4, 5, § 32; Luc. 1, 403; Sid. Carm. 9, 15.
- Atēius
:
voir Atteius.
- Ātella, æ, f. :
Atella (ville des
Osques,
entre
Capoue et Naples, d'où vinrent les atellanes).
--- Cic. Agr. 2, 31; Suet. Tib. 75; Sil. 11, 14.
- gr. Ἀτέλλα.
- atellana,
æ, f. (fabula, fabella) : atellane (une
petite pièce bouffonne, originaire d'Atella,
capitale des Osques; une farce composée de sketchs avec
personnages
grotesques;
primitivement, un simple canevas sur lequel brodaient les acteurs au
visage
masqué. Il s'agissait de types immuables : Maccus (le
glouton), Bucco
(le bavard imbécile), Pappus (le vieux gâteux) et
Dossennus (le bossu
malicieux). Après la mort de Térence, l'atellane
est devenue un genre
littéraire et elle a donné naissance en Italie
à la comedia
dell'arte).
- cf. Liv.
7, 2, 12; Juv. 6, 71; Suet. Tib. 45; Calig. 27; Ner.
39;
Gell. 12, 10, 7; 17, 2, 8; Fest. s. voir personata, p. 217; Diom. pp.
487
et 488 P.; Varr. L. L. 7, §§ 29, 84; 95; Cic. Fam. 9,
16, 7.
- Ātellāni,
ōrum, m. : les habitants d'Atella.
- Ātellānus, i, m. : un acteur (dans une pièce Atellane). --- Suet.
Galb. 13; Quint. 6, 3, 47; adj. Atellanus
gesticulator, Tert.
Spect. 17.
- Ātellānĭus,
a, um : des Atellanes. --- Cic. Div. 2, 10,
25; Macr. S. 1, 10.
- Ātellānĭcus,
a, um : des Atellanes. --- Suet. Tib.
45; Petr. 68, 5.
- Ātellānĭŏla,
æ, f. : petite atellane. --- M. Aur. ap.
Fronto, Ep.
ad M. Cæs. 2, 3.
- Atenās : c. Atinas.
- ater
:
1
- āter, ātra, ātrum
:
a
- noir, obscur.
- ater
panis, Ter. : pain bis.
- atra
bilis, Plaut. Capt. 3, 4, 64 : bile noire, mélancolie. ---
cf.
μελαγχολία.
- album
an atrum vinum potas? Plaut. Men. 5, 5, 17 : bois-tu du vin blanc ou du
vin rouge?
- alba
et atra discernere non poterat, Cic. Tusc. 5, 39, 114 : il ne pouvait
distinguer
le blanc du noir.
- ater
(= atratus) lictor, Hor. Ep. 1, 7, 6 : licteur vêtu de noir.
b - au
fig. sombre, hideux, horrible, sinistre, affreux,
néfaste,
funèbre, funeste,
cruel.
- atrum
mare, Hor. S. 2, 2, 16 : mer orageuse.
-
[en parl. de la mort] : Hor. O. 1, 28,
13; [de l'épouvante] Virg. En. 12, 335; Lucr. 4, 173; [du
souci] Hor.
O. 3, 1, 40; [des procès] Hor. P. 423; [de jours malheureux]
Varr. L.
6,
29 ; Gell. 5,17, 1 ; F. 1, 58 ; [du jour de la mort] Virg. En. 6, 429;
[de vers perfides] Hor. Ep. 1, 19, 30.
-
atrior. --- Plaut. Pœn. 1290; Gell. 2, 26, 14; 2,
30, 11.
2
- Ātĕr mons, m. : la
montagne Noire (dans le voisinage de la grande
Syrte). --- Plin.
5, 35.
- ătĕrămum,
i, n. : plante. --- *Plin.
18, 155.
- Aterius
:
voir Atherius.
- Aternĭus,
ĭi, m. : Aternius (un consul). --- Cic.
Rep. 2, 60.
- Aternia
lex, Gell. : la loi Aternia, la loi d'Aternius.
- Aternum,
i, n. : Aternum (ville du Samnium). --- CIL
9, 3337
-
Aternensis, e : d'Aternum. --- Frontin.
Colon, p. 120.
- Aternus,
i, m. : l'Aternus (fleuve du Samnium). --- Plin.
3, 44; 3, 106.
- Atesis
: c. Athesis.
- Atestas,
ātis, m. : nom d'hommme. --- CIL
5, 5292.
- Ateste,
is, n. : Ateste (ville des
Vénètes, auj. Este). --- Plin.
3, 130; Tac. H. 3,
6.
- Atestīnus,
a, um : d'Ateste. --- Mart.
10, 93.
- Atesui,
ōrum, m. : peuple de la Gaule Narbonnaise.
--- Plin. 4, 107.
- Athăcus,
i, f. : ville de Macédoine. --- Liv.
31, 34.
- Athalĭa,
æ, f. : Athalie (reine de Judée, fille d'Achab). --- Bibl.
- Athămānes,
um, m. : habitants de l'Athamanie. --- Cic. Pis. 40; Liv. 31,
42; Plin. 4, 6.
- Athămānia,
æ, f. : l'Athamanie [province de l'Epire]. --- Liv. 36, 14.
- Athămānus,
a, um : de l'Athamanie. --- Prop.
4, 6, 15.
- ou
Athămānĭcus, a, um, Plin. 20, 253.
- Athămās,
antis, m. : - 1
- Athamas
(roi de Thèbes). --- Cic. Pis. 47; Ov. M. 3, 564 ; 4, 420.
- 2
- le
mont Athamas (en Thessalie). --- Plin. 4, 8, 15, § 29.
- gr.
Ἀθάμας,
αντος.
- Athămantēus,
a, um : d'Athamas. --- Ov. M. 4, 497.
- gr. Ἀθαμαντεῖος.
- Athămantĭădēs,
æ, m. : fils d'Athamas [Palémon]. --- Ov. M. 13, 919.
- gr. Ἀθαμαντιάδης.
- Athămantĭcus,
a, um : d'Athamas. --- Plin. 20, 253.
- gr. Ἀθαμαντικός.
- Athămantis,
ĭdos, f. : fille d'Athamas [Hellé]. --- Ov. F. 4, 903.
- gr.
Ἀθαμαντίς,
ίδος.
- voir
hors site Athamas.
- Ăthănāgĭa,
æ, f. : Athanagia (ville de Tarraconnaise). --- Liv. 21, 61.
- Athănāsĭus,
ĭi, m. : Athanase (évêque d'Alexandrie,
père de l'Eglise). --- Eccl.
- gr. Ἀθανάσιος.
- voir
hors site Athanase.
- athĕismus, i, m. : athéisme. --- neolatin.
- remedium autem atheismo
afferendum, cum a doctrina apte exposita, tum ab integra Ecclesiæ
eiusque membrorum vita exspectandum est : quant au remède à l’athéisme,
on doit l’attendre d’une part d’une présentation adéquate de la
doctrine, d’autre part de la pureté de vie de l’Église et de ses
membres. --- Gaudium et spes, pape
Paul VI.
- Athēnæ,
ārum, f. : Athènes (nom
commun à
neuf villes, dont la plus célèbre est la capitale
de l'Attique).
- gr. Ἀθῆναι.
1
- Athènes
(capitale de l'Attique). ---
Cic. Off. 1, 1, 1; id. Leg. 2, 14, 36; Plin. 7, 56, 57, § 194; Hor. S.
1, 1, 64; Juv. 3, 80; Vulg. Act. 17, 15; 17, 16; ib. 1 Thess. 3, 1.
- egomet, qui sero ac leviter Græcas litteras attigissem, tamen ...
complures tum ibi (Athenis) dies
... sum commoratus, Cic. de Or. 1, 82 : moi qui (pourtant) n'avais
abordé
les lettres grecques que tard et d'une manière superficielle, j'ai
cependant séjourné là (à Athènes)
plusieurs jours. --- syntaxe latine Ernout et Thomas n° 337; éd.
Klincksieck
2
- ville
d'Arabie. --- Plin. 6, 159.
3
- autres
villes. --- Varr. L. 8, 35 ; Peut. 10, 4.
- Ăthēnæi,
ōrum, m. : habitants d'Athènes [pas en Attique].
- ou
Ăthēnæŏpŏlītæ, ārum, Varr. L. 8, 35.
- Athenæum
:
1
- Athēnæum, i, n. : Athénéum (forteresse
de l'Athamanie). --- Liv.
38, 1, 11.
2
- Athēnæum, i, n. : Athénée (temple de Minerve
à Athènes où
les poètes et les orateurs venaient lire leurs
œuvres). --- Lampr.
Alex.
Sev. 35, 2.
3
- Athēnæum, i, n. : Athénée (édifice
analogue
construit à Rome par Adrien). --- Porph.
Hor. Ep. 2,
2, 94.
- Athenæus
:
1
- Athēnæus, a, um : d'Athènes
[Attique].
--- Lucr. 6, 749
2
- Athēnæus, i, m. : Athénée. - a
- nom
d'homme --- Cic.
Fam. 15, 4, 6; Liv. 38 13, 3. - b
-
le rhéteur
Athénée --- Varr. L, 8, 82; Quint. 2,
15, 23.
- c
-
un sculpteur grec--- Plin.
34, 52.
- Athēnăgŏrās, æ, m. :
Athénagoras
(nom d'homme). --- Curt.
4, 5, 18; Liv. 31, 40, 8; Varr. R. 1, 1, 9.
- gr. Ἀθηναγόρας).
- Athēnāĭs, ĭdis, f. :
Athénaïs
(nom de femme). ---
Cic. Fam. 15, 4, 6.
- Athēnĭensis,
e : d'Athènes [en Attique]. --- Nep.
Milt. 1, 1; Cic. Fam. 1, 18 ; Varr. R. 1, 1, 8.
- Athēnĭenses, ĭum, m., les
Athéniens. --- Cic. Fl. 26 ; Off. 1, 75,
etc.
- adsunt
Athenienses, unde humanitas, doctrina, religio, fruges, jura, leges
ortæ atque in omnis terras distributæ putantur; de quorum urbis
possessione propter pulchritudinem etiam inter deos certamen fuisse
proditum est, Cic. Flac. 26, 62 : voici les députés d'Athènes, de cette
ville où l'on croit que les sciences, les lettres, les arts,
l'agriculture, les cérémonies de la religion, les formes de la justice
et les lois ont pris naissance, et de là se sont répandus sur toute la
terre; cette ville, dont les dieux mêmes, dit-on, se sont disputé la
possession pour sa beauté.
- Athēnĭo,
ōnis, m. : Athénion (chef des esclaves lors de la
révolte
en Sicile). --- Cic.
Verr. 3, 66.
- Athēnŏdōrus,
i, m. : philosophe stoïcien. --- Cic.
Fam. 3, 7, 5 ; Att. 16, 11, 5.
- gr. Ἀθηνόδωρος.
- Athēnŏdŏtus, i, m. : nom
du maître de Fronton. ---
Front. p. 73.
- ăthēnŏgĕrōn,
ontis, m. : vieillard qui
étudie. --- Hier.
Ruf. 3, 6.
- gr. Ἀθήνη,
γέρων.
- Athēnŏpŏlis,
is, f. : ville de la Narbonnaise. --- Plin.
3, 35.
- ăthĕŏs
(ăthĕus), i, m. : athée [qui ne
croit pas à
l'existence des dieux].
- gr. ἄθεος.
- Arn.
3, 28; ἄθεος, Cic. Nat. 1, 63.
- ăthēra,
æ, f. : décoction de blé dit arinca.
--- Plin.
22, 121.
- gr. ἀθήρα.
- Athĕriānus,
i, m. : Julius Atherianus [historiographe]. ---
Treb. Trig. 6,
5.
- ăthērōma,
ătis, n. : athérome. --- Cels.
7, 6, 9.
- gr.
ἀθήρωμα,
ατος.
- Ăthĕsis
(Ătĕsis), is, m.
: fleuve de la
Vénétie [l'Adige]. --- Plin. 3, 16, 20, § 121; Virg. En. 9,
680; Sil. 8, 595; Claud. VI. Cons. Hon. 196.
- acc.
Athesim (Athesin); abl.
Athesi.
- ăthĕus
: c. atheos.
- Athidas,
m. : fleuve de Thrace. --- Plin. 4, 47.
- Athir,
m. : huitième mois chez les Egyptiens. ---
Hier.
Zach. 1, 1, 10.
- Athis
: c. Attis.
- athisca,
æ, f. : coupe sacrée. --- Vulg.
3 Esdr.
2, 13.
- athla,
æ, f. : c. athlon. --- Petr. 57 fin.
- āthlēta,
æ, m. : - 1 - athlète
[celui
qui combat
dans les jeux]. ---
Cic. Sen. 9, 27; id. Or. 68, 228; id. Tusc. 2, 23, 56; 2, 17,
40; Nep. Epam. 2, 4; Liv. 39, 22. - 2 -
fig. maître, héros.
- gr. ἀθλητής.
- nom.
athletes, Stat.
S. 53, 222.
- athletæ comitiorum, Varr. R. 3, 5 : héros des comices. ---
cf. Varr. R. 2, 1, 2.
- āthlētĭca, æ, f. : voir athleticus.
- āthlētĭcē,
adv. : à la manière des
athlètes. --- Plaut.
Bac. 248 ; Ep. 20.
- āthlētĭcus, a, um : des
athlètes. ---
Cels. 4, 13 ;
Gell. 15, 16, 2.
-
gr. ἀθλητικός.
- āthlētĭca (s.-ent.
ars), f. : l'athlétique,
l'art des athlètes. --- Plin. 7, 205.
- athlŏn,
i, n. : - 1 - lutte (dans les
jeux). --- Hyg. Fab. 30. - 2 - au plur.
épreuves, peines. --- Man.
3, 162.
- gr. ἆθλον.
- Herculis
athla duodecim, Hyg. : les douze travaux d'Hercule.
- Atho ou
Athos :
1
- Atho (Athōn), ōnis, m. (3 ème déclinaison) =
Athos.
- Cic. Rep. 3, 49 ; Fin. 2, 112.
2
- Athōs, ō, m. : Athos (mont de Macédoine).
- gr.
Ἄθως, ω -- acc.
Ἄθω ou
Ἄθων.
- Virg.
G. 1, 332 ; Plin. 4, 37 ; Liv. 44, 11.
- voir la
déclinaison
- Athracis
:
voir Atracis.
- Athribis,
is ou
idis, f.
: ville d'Egypte. --- Plin. 5, 64.
- Athrida,
æ, f. : ville d'Arabie. --- Plin.
6, 159.
- Athyr,
m. : un Carthaginois. --- Sil. 1, 412.
- Athyrās,
m. : fleuve de Thrace. --- Amm. 22, 8, 8.
- Atyras Mel. 2, 24.
- Atĭa,
æ, f. : Atia (mère d'Auguste). --- Suet.
Aug. 4.
- Atiaci,
m. : peuple des bords de la Caspienne. --- Plin. 6,
36.
- Atianŏs,
i : fleuve de l'Inde. --- Plin. 6, 55.
- Atiānus, a, um
: d'Atius Varus [officier de Pompée]. --- Cæs.
BC.
1, 12, 3.
- Atīlĭa
lex, f. : loi Atilia [à propos des tutelles]. ---
GAI. Inst.
1, 185.
- Atīlĭana, æ, f. : ville de
la Tarraconnaise. --- Anton. p. 450.
- Atīlĭānus,
a, um : d'Atilius. --- Cic.
Att. 5, 1; Val.-Max.
4, 4.
- Atīlĭus ou Attīlĭus, ĭi,
m.,
nom de famille rom.
- Attilius Regulus, Plin. 3, 138.
- Atilius Calatinus, Cic. CM 61; Planc. 60.
- Atīmētus,
i, m. : nom d'h. --- Tac. An. 13, 22.
- gr. ἀτίμητος.
- Atīna, æ, f. : - 1 - ville des Volsques. --- Virg.
En. 7, 630 ; Liv.
9, 28. - 2 - ville
de
Vénétie. --- Plin.
3, 131.
- Atīnās,
ātis, m. f. n. : d'Atina. --- Cic.
Planc. 19.
- Atīnātes,
ĭum, m. :
les habitants d'Atina. ---
Plin. 3, 98.
- Atinas
:
1
- Atīnās, voir Atina.
2
- Atīnas,
m. : nom d'h. --- Virg. En. 11, 869.
- atīnĭa, æ, f. (atinia ulmus)
: espèce d'orme. --- Plin.
16, 72; Col. 5, 6, 2; id. Arb. 16, 1.
- Atīnĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Cic. Dom. 123
- Atinĭus,
a, um : d'Atinius.
- Atinia
lex : la loi Atinia. --- Cic. Verr.
1, 109.
- Atinia
ulmus : espèce d'orme.
- Atintānĭa,
æ, f. : Atintania (région d'Epire). --- Liv.
27, 30; 29, 12.
- Atĭus,
ĭi, m. : Atius (nom de famille romaine).
- M. Atius Balbus, grand-père
maternel d'Auguste. --- Cic.
Phil.
3,
16; Suet. Aug. 4.
- ătĭzōē, ēs, f. : une pierre
précieuse. --- Plin.
37, 147.
- gr. ἀτιζώη.
- Atlantes,
um, m. : nation africaine. --- Plin. 5, 44.
- Atlantēus, a, um : d'Atlas. ---
Hor. O. 1, 34, 11 ; Ov. F. 3, 105.
- Atlantĭa,
æ, f. : Plin. Atlantie (ancien nom de l'Ethiopie). --- Plin.
6, 187.
- Atlantĭăcus,
a, um, et -tĭcus, a, um
: Atlantique.
- Sil.
13, 200; Cic. Rep. 6, 21.
-
Atlantĭci, m., surnom des Cambolectri. ---
Plin. 3,
36.
- mare
Atlanticum : l'océan Atlantique.
- Atlantĭădēs, æ, m., fils ou
descendant d'Atlas.
- Ov.
M. 2, 704 ; Hor. O. 1, 10, 1.
- Atlantĭăs,
ădis, f., fille ou
descendante d'Atlas.
- Sil.
16, 136; Priap. 68, 23.
- Atlantĭdes, um, f. : les
Atlantides, filles d'Atlas (Hyades et Pléiades).
- Virg.
G. 1, 221; Hyg. Fab. 192 ; Astr. 2, 21.
- Atlantĭgĕna, æ, m. f. [Atlas, geno] : fils
d'Atlas,
fille d'Atlas. --- Anthol.
- (Lebaigue
P. 116)
- atlantĭŏn, ĭi, n. : atlas
(première
vertèbre du cou,
celle qui porte tout le poids de la tête). ---
Plin. 28, 99.
- Atlantis
:
1
- Atlantis, ĭdis (ĭdos), f. : fille du roi
Atlas, Atlantide.
- gr.
Ἀτλαντίς,
ίδος.
- videt
has Atlantide Maia natus, Ov. M. 2, 685 : le fils de l'Atlantide Maia
les
voit.
2
- Atlantis, ĭdis (idos), f. : Atlantide (île de
l'océan Atlantique).
- Atlas
(Atlans), antis, m. (acc. -antem, -anta) : Atlas.
- gr.
Ἄτλας,
αντος.
1 - un Titan (qui
portait le
Ciel sur la tête).
- Cic. Tusc. 5, 8;
Virg. En. 8, 137.
- nec vero Atlans sustinere cælum nec Prometheus adfixus Caucaso nec
stellatus Cepheus ... traderetur, nisi cælestium divina cognitio nomen
eorum ad errorem fabulæ traduxisset, Cic. Tusc. 5, 3, 8 : au
surplus, la tradition ne ferait point d'Atlas le pilier du ciel, elle
ne clouerait point Prométhée sur le Caucase, elle ne placerait point au
rang des étoiles Céphée, si la science merveilleuse (de l'astronomie)
n'avait fait passer leur nom dans la trompeuse mythologie. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 570;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
2 - un roi de Mauritanie,
changé en montagne par Persée.
- Ov. M. 4, 628 sqq.
3 - chaîne de
montagnes en
Mauritanie. --- Virg. En. 4, 247 ;
Plin. 5, 11..
- voir
hors site : Atlas.
- ătŏcĭum,
ĭi, n. : médicament qui empêche la conception. --- Plin. 29,
85.
- gr. ἀτόκιον.
- ătŏmus,
a, um : non divisé. ---
Plin. 12,
62.
- gr. ἄτομος.
- subst.
fém., ătŏmus, i : atome,
corpuscule.
--- ἡ
ἄτομος.
- Cic. Fin. 1, 17; Tusc. 1,
42, etc.
- quæ nova causa in natura est quæ declinet atomum ? aut num sortiuntur
inter se quæ declinet, quæ non ? Cic. Fat. 46 : quelle cause nouvelle
existe dans la nature qui fasse décliner l'atome ? est-ce le sort
qui décide lequel déclinera ou non. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 110, éd. Vuibert.
- subst.,
n. in atomo,
Tert. Marc. 3, 24 : en un moment.
- ătŏnĭa,
æ, f. : faiblesse de la vessie. --- Cass.
Fel. 46.
- gr. ἀτονία.
- atquĕ (ac) : voir
ac.
- atquī
[at + quī
(= quoi)] :
- arch. atquei Lucil.
S. 16, 4; 17, 6(?).
- atquī,
conjonction marquant une opposition atténuée [formée de at et de l'ancien ablatif qui.
1 - et
pourtant; eh bien, pourtant.
- numquam auferes
hinc aurum. - Atqui jam dabis, Plaut. Bac,
824 : jamais tu n'emporteras d'ici mon or. - Pourtant tout à l'heure tu
me le donneras.
- o rem, inquis,
difficilem
et inexplicabilem! atqui explicanda
est, Cic. Att. 8, 3, 6 : quelle situation difficile, diras-tu, et
embrouillée! et pourtant il faut la débrouiller.
- interrogo vos,
inquit, quando
hanc pomum demptam putetis ex arbore.
Cum inter omnes recentem esse constaret : "Atqui tertium, inquit, ante
diem scitote decerptam Carthagine; tam prope a muris habemus hostem",
Plin. 15, 75 : je vous demande, dit-il, quand vous
pensez que ce
fruit a été cueilli à l'arbre. Comme
tous convenaient qu'il était
frais : "Eh bien ! (et pourtant) sachez qu'il a
été cueilli à Carthage
il y a trois
jours, tant l'ennemi est près de nos murs !"
- magnum
narras, vix
credibile;
atqui sic habet, Hor. S. 1, 9, 52 : tu me
contes là une chose
étonnante, à peine croyable; et pourtant
c'est
ainsi (eh bien oui, c'est ainsi!).
- te permagnum est
nancisci
otiosum. - Atqui nactus es, Cic. Rep.
1, 14 : il est bien difficile de te trouver de loisir. - Et pourtant tu
m'as trouvé ainsi. --- cf. de Or. 1, 137 ; 1, 167 ;
Verr. 2, 144 ; Mur, 31,
etc.
2 - eh
bien, alors (dans ces conditions) :
- licet vestro
arbitratu percontemini. - Atqui hoc ex te quærimus,
Cic. de Or. 1, 102 : vous pouvez m'interroger à votre guise. - Alors,
voici ce que nous te demandons, cf. Tusc. 5, 15 ; 4, 8.
- sic mihi liceret et
isti
rei quam desideras et multis majoribus
operæ quantum vellem dare. - Atqui vereor ne... Cic. Leg. 1,
11 : voilà
comment il me serait permis de consacrer tous les soins que je voudrais
et à la tâche que tu désires et à bien d'autres encore plus
importantes. Dans ces conditions (malheureusement) je crains
bien que...
- atqui, si noles sanus,
curres hydropicus, Hor. Ep. 1, 2, 34 : eh
bien (alors), si tu ne veux pas courir bien portant, tu courras
hydropique.
- præclaram causam ad me
defertis, cum me improbitatis patrocinium
suscipere voltis. - Atqui id tibi, inquit Lælius, verendum est ne...
Cic Rep. 3, 8 : c'est une belle cause dont vous me chargez, en voulant
que je prenne la défense de l'injustice! - Oui, malheureusement, dit
Lælius, tu dois craindre que... [ton plaisant].
- An.
Non sum apud me Ge.
Atqui opus est nunc quom maxume
ut sis, Ter. Phorm. 204 : An. Je
n'ai plus la
tête à
moi." Ge.
Et alors, c'est plus
que jamais le moment de l'avoir.
3 - eh
bien :
- tum eum dixisse mirari non
modo diligentiam, sed etiam
sollertiam ejus, a quo essent illa dimensa; et Cyrum respondisse "atqui
ego ista sum omnia dimensus", Cic. CM 59 : alors il avait déclaré qu'il
admirait non seulement la conscience, mais encore le savoir-faire de
celui par qui avait été fait le tracé (de ce jardin); et Cyrus avait
répondu : "eh bien, c'est moi qui ai tracé tout cela".
- atqui, si quæres ego
quid
exspectem, Cic. Leg. 1, 15 : eh bien,
si tu veux savoir ce que j'attends pour mon compte..., cf.
Rep. 2, 30 ;
de Or. 2, 204, etc. ; Liv. 8, 9, 1
4 - or,
eh bien :
- itaque illud Cassianum
"cui bono fuerit" in his personis valeat;
etsi boni nullo emolumento impelluntur in fraudem, improbi sæpe parvo.
Atqui Milone interfecto Clodius hæc assequebatur... Cic. Mil. 32 :
aussi que ce mot de Cassius "à qui l'acte a-t-il profité", nous serve à
propos de ces personnes; si nul profit ne peut pousser au mal les gens
de bien, un léger profit suffit souvent à y pousser les méchants. Or,
Milon tué, Clodius obtenait les avantages suivants..., cf.
Phil. 9, 5;
Fin. 5, 34; CM 81; Nat. 2, 18; Div. 2, 9, etc.
- quis est qui, quoquo
modo
quis interfectus sit, puniendum putet,
cum videat aliquando gladium nobis ad hominem occidendum ab ipsis
porrigi legibus ? Atqui, si tempus est ullum jure hominis necandi,
certe... Cic. Mil. 9 : est-il qqn, de quelque manière qu'un meurtre ait
été commis, pour croire qu'il doive y avoir châtiment, quand il voit
que parfois les lois nous présentent elles-mêmes le glaive pour tuer?
Eh bien, si jamais il y a des circonstances où le meurtre soit
légitime, à coup sûr..., cf. Liv. 6, 37, 2.
5 - en
part. dans la mineure du syllogisme : or.
-
quod si virtutes sunt pares inter se, paria esse etiam vitia necesse
est ; atqui pares esse virtutes facillime potest percipi... ; sequitur
ut, Cic. Par. 21 : si les vertus sont égales entre elles, les vices
sont égaux aussi, nécessairement; or, que les vertus soient égales,
rien de plus facile à reconnaître...; il s'ensuit que... cf.
Fin. 4, 67 ;
Tusc. 3, 14 ; Nat. 2, 16 ; Phil. 2, 31, etc.
- qui
autem est fidens, is profecto
non extimescit ... atqui in quem cadit ægritudo, in eundem
timor ...
ita fit, ut fortitudini ægritudo repugnet, Cic. Tusc. 3, 7,
14 : celui
qui est courageux
ne craint pas... or celui qui est capable de chagrin l'est aussi de la
crainte... donc le chagrin est incompatible avec le courage.
-
hunc dubitabis beatum
dicere ? Atqui sapiens semper ita adfectus est.
Semper igitur sapiens beatus est, Cic. Tusc. 5, 43
: irez-vous hésiter
à dire qu'il est heureux ? Or le sage est toujours en cet
état; le sage
est donc toujours heureux.
- atquīn, forme ancienne pour atqui.
- Plaut. Rud. 760; Phil. 10, 17; Tusc. 2, 43.
- Atrăbas,
etc. :
voir Atre-.
- Atrăces,
um, m., peuple d'Etolie. ---
Plin. 4, 6.
- Atrăcĭdēs, æ, m.
: Atracide
Thessalien
[Cénée]. --- Ov. M. 12, 209.
- Atrăcĭs,
ĭdis, f. : Thessalienne (Hippodamie).
--- Ov. Am. 1,
4, 8.
- Atrăcĭus,
a, um :
1 - Thessalien.
--- Prop. 1, 8, 25.
2 - magique.
--- Stat.
Th. 1, 106; Val. Fl. 6, 447.
- Atractĭanæ ou
Atrectĭanæ Alpes, f.
: partie
inconnue des Alpes. --- CIL 9, 5357.
- atractylis,
ĭdis, f. : carthame [plante]. ---
Plin. 21,
184.
- ἀτρακτυλίς,
ίδις.
- Atragia,
æ, f. : île des Sporades. ---
Plin. 4, 71.
- ātrāmentāle,
is, n. [atramentum] : encrier. --- Gloss.
- ātrāmentārĭŏlum,
i, n. : petit encrier. --- Gloss.
- ātrāmentārĭum,
ĭi, n. : écritoire, encrier. --- Vulg.
Ezech. 9, 2.
- ātrāmentum, i, n. :
1 - noir
en liquide, noir en couleur.
- atramenti effusione sepiæ
se tutantur, Cic. Nat. 2, 127 : les sèches se
protègent par
l'émission
d'un liquide noir.
- sutorium atramentum,
Cic. Fam. 9, 21, 3 : le noir de cordonnier. --- cf.
Plin. 34,
123;
Cels. 5, 1.
2 - encre. --- Cic.
Q. 2,
14, 1; Hor. Ep.
2, 1, 236.
3 - peinture
noire. --- Vitr. 7,
10, 1, etc.
- Atramītæ, ārum, m. (c. Astramitæ)
: les Atramites
(peuple de l'Arabie Heureuse). --- Plin.
6, 28, 32, § 154; 12, 14, 30, § 52.
- gr. Ἀδραμῖται.
- Atramītĭcus,
a, um : du pays des Atramites. ---
Plin. 12, 16, 35, § 69.
- Atrani, ōrum,
m. : peuple d'Italie. --- Plin. 3, 105.
- Atrapatene
:
voir Atropatene.
- Atratinus,
i, m. : surnom romain. --- Cic. Fam. 9, 21;
Cæl.
2.
- atratus
:
1
- ātrātus,
a, um [ater] :
a - devenu noir,
noirci. --- Cæcil.
Com.
268; Prop.
3, 5, 34.
b - vêtu de noir, en
habit de
deuil. --- Cic.
Vatin. 30;
Tac. An. 3, 2; Suet.
Galb. 18; Ner. 47.
b - en
terme de botanique :
- ātrocȳănĕus
: bleu foncé. --- cf. cyaneus.
- ātropurpŭrĕus
: d’une couleur rouge pourpre. --- cf. purpureus.
- ātrorŭbens
: rouge foncé. --- cf. rubens.
- ātrosanguĭnĕus
: rouge foncé. --- cf. sanguineus.
- ātrovĭrens
(ātrivĭrens) :
vert foncé. --- cf. virens.
2
- Atrātus,
i, m. : l'Atratus (rivière voisine de Rome). --- Cic.
Div. 1, 98.
- Atrax
:
- gr. Ἄτραξ,
ακος.
1
- Atrax,
ăcis,
m. : l'Atrax (fleuve d'Etolie). --- Plin.
4, 6.
2 - Atrax, ăcis, m. : fils de
Pénée. ---
Schol. Stat. Th. 1, 106.
3 - Atrax, ăcis, f. : Atrax
(ville de Thessalie). ---
Plin. 4, 8, 15,
29; Liv. 32, 15; 36, 10.
- Atrĕbătes,
um, m. : les Atrébates (peuple celte de la Gaule Belgique,
de l'Artois
actuel). --- Cæs.
BG. 2, 4, etc.
- gr. Ἀτρέϐατοι (Ἀτρεϐάτιοι)
- Atrĕbătĭcus,
a, um : des
Atrébates. --- Treb. Gall. 6, 6.
- Atrĕbăs, ătis,
m. : un Atrébate. --- Cæs.
BG. 4, 35, 1.
- voir
hors site
: Atrébates.
- Atreus
:
1
- Atreūs,
ĕi,
m. : Atrée
(fils
de Pélops, roi d'Argos).
- gr.
Ἀτρεύς.
- acc. Atrĕum
ou Atrĕa;
voc. Atreu.
- Cic. Tusc. 4,
77 ; Ov. M. 15, 855 ; Am. 3, 12, 39.
- voir
hors site : Atrée.
2
- Atrēŭs
(Ātrēĭus), a, um : d'Atrée, argien.
- gr.
Ἄτρειος.
- Stat. Th. 8,
743.
- Atrĭa,
æ, f. : Atria (ville de Vénétie).
--- Liv.
5, 33, 7.
- Atrĭāni, ōrum, m.
: habitants
d'Atria. --- Plin. 3, 120.
- ātrĭārĭus, ĭi, m. [atrium] : esclave
chargé de l'entretien de l'atrium,
gardien de l'atrium, portier.
- Ulp.
Dig. 4, 9, 1; 7, 1, 15.
- ātrĭcăpilla, æ, f.
: mésange
à calotte
noire. --- P. Fest. 124, 15.
- ātrĭcăpillus,
a, um [ater + capillus] : qui a les cheveux noirs.
--- Gloss. 2,
22, 36.
- ātrĭcŏlŏr,
ōris [ater + color] : de couleur noire.
- Cadmi
filiolæ atricolores, Aus. Ep. 7,
52 : *les noires petites-filles de Cadmus*, les lettres de
Cadmus, écrites à l'encre noire).
- Atrīda
(Atrīdēs), æ, m. : Atride, fils
d'Atrée.
- au
sing. : acc. -am ou -en,
abl. -a ou -e,
voc. -a ou -e.
- gr.
Ἀτρείδης.
- Prop. 2, 14,
1; Ov. M. 12, 632.
- Atrīdæ,
(arum, ūm), m. : les Atrides (Agamemnon et
Ménélas).
- Virg.
En. 1, 458; Hor. S. 2, 3, 203; Ov. M. 12, 623.
- voir
hors site : Atrides.
- atriensis
:
1
- ātrĭensis,
e
: de
l'atrium. --- Serv. En. 9, 645
2
- ātrĭensis,
is,
m. : concierge, gardien de l'atrium.
- Cic. Par. 38 ;
Pis. 67.
- voir
l'article : atriensis.
- ātrĭŏlum,
i, n. : petit vestibule, petit atrium. --- Cic.
Q. 3, 1, 2 ; Att. 1, 10, 3.
- ātrĭplex,
ĭcis, m. f. n. : arroche (plante). --- Plin.
19, 99 ; 20, 219.
- ātriplexum,
i, n. : c. le précédent. --- P. Fest. 29.
- ātrĭtās,
ātis, f. [ater] : couleur noire. --- Plaut.
Pœn. 1290; P. Fest. 28
- ātrĭtūdo, ĭnis,
f. : c. le
précédent. ---
Gloss. 2, 366, 49.
- ātrĭum,
ĭi, n. [āter
---> pièce noircie par la
fumée du foyer]
:
- gr.
αἴθριον.
1 - atrium, salle
d'entrée.
- Cic. Q. 3, 1, 2; Hor. Ep. 1, 5, 31 ; Plin. 34, 55,
cf.
Serv. En. 1, 726.
2 - poét.
la maison elle-même.
- Ov. H. 16, 184; M.
13, 968.
3 - salle
d'entrée dans la demeure des dieux.
- Ov. M. 1, 172;
Stat. Th. 1, 197.
4 - atrium, salle,
portique (dans
les temples et les édifices
publics).
- in
atrio Libertatis, Cic. Mil. 59 : dans la
salle du temple de la Liberté
(où se trouvaient les
archives des censeurs).
-
custodiebantur in atrio Libertatis, Liv.
26, 27,
3 : on les gardait dans l'atrium du temple de la Liberté.
- atria
auctionaria, Cic. Agr. 1, 7 : salle des
ventes.
- ipse
suos necessarios ab atriis Liciniis et a faucibus macelli corrogat,
Cic. Quict. : lui-même va chercher ses familiers sous les
portiques de
Licinius et dans les avenues du marché.
- voir hors site
: atrium.
- Atrĭus,
ĭi, m. : Atrius (officier de César). --- Cæs.
BG. 5, 9, 1.
- ătrōcĭtās,
ātis, f. [atrox] :
1 - atrocité,
horreur, cruauté,
monstruosité.
- rei atrocitas, Cic. Verr. 4, 87
: horreur d'un fait.
- criminis atrocitas, Cic.
Verr. 4, 105 : cruauté d'une accusation.
- verbi atrocitas, Cic. Phil. 8, 1
: ce qu'un mot
comporte de cruel (d'odieux).
- temporis atrocitas, Phil. 8, 32
: conjonctures
terribles.
2 - caractère
farouche, rudesse, dureté, violence.
- non
atrocitate animi moveor, Cic. Cat. 4, 11 : ce n'est pas une
dureté de
sentiments qui me pousse.
- habet atrocitatis aliquid legatio,
Cic.
Phil. 6, 7 : [l'envoi de] cette députation a qqch
de dur
(rigoureux).
- invidiosa
atrocitas verborum,
Cic. ad. Q. Fr. 1 : l'âpreté révoltante
de l'expression.
-
atrocitas ista quo
modo irruperit, nescio, Cic. Ac. 2, 44, 136 : comment cette
rigidité de principes a fait irruption, je l'ignore.
-
atrocitas formularum, Quint. 7, 1, 37 : la
rigueur des formules.
3 - au
plur.
atrocités, actes de cruauté.
-
crudelissimæ mulieris
cunctis atrocitatibus expositis, Apul. M. 10 : après avoir
exposé
toutes les atrocités de cette femme monstrueuse.
- ătrōcĭtĕr,
adv. :
-
compar. ătrōcĭus,
Her. 2, 49 ; Liv., Tac.
- superl. ătrōcissime,
Cic. Q. 2, 15, 2.
1 - d'une
manière
atroce,
cruelle,
atrocement, cruellement.
- aliquid
atrociter fieri videmus, Cic. Amer. 154 : nous voyons se faire
quelque atrocité.
2 - d'une
manière dure, farouche.
- labores
atrocius
accipiebantur, Tac. H, 1, 23 : on acceptait (subissait) les
fatigues avec plus d'âpreté (d'irritation).
- prœlium aliquanto quam cetera gravius
atque
atrocius
fuit, Liv. 2 : le combat fut nettement plus acharné
et plus
atroce
que les autres.
- nimis
atrociter imperare,
Cic. Verr. 1, 70 : donner des ordres trop rigoureux.
- atrociter
minitari, Verr. 5, 160 : se répandre en menaces
terribles.
- atrociter
aliquid dicere, Cic. Mur.
64 : dire qqch avec violence.
- Atrŏpătēnē,
ēs, f. : Atropatène (contrée de la
Médie). --- Plin.
6, 42.
- gr.
Ἀτροπατηνή,
ῆς.
- Atrŏpătēni,
ōrum, m. : les habitants de l'Atropatène. --- Plin.
6, 42
- Atrŏpătŏs,
i, m. : un satrape de la Perse. --- Just. 13, 14.
- ătrŏphĭa,
æ, f. (c. tabes) : comsomption, atrophie, étisie. ---
Cæl. Aur. Tard. 2, 14; 3, 7; Theod. Prisc. 2, 11; cf. Isid. Orig. 4, 7,
27 (Cels. 3, 22, écrit en grec).
- gr.
ἀτροφία.
- ătrŏphus,
a, um : atrophié, étique. ---
Plin. 28, 129; 31, 122.
- gr.
ἄτροφος.
- atropha,
ōrum, n. : les membres atrophiés. ---
Plin. 22, 152.
- Atrŏpŏs,
i, f. : Atropos (l'Inflexible, une des trois Parques). ---
Mart. 10, 44, 6; Stat. S. 4, 8, 18; id. Th. 3, 68.
- cf.
gr. ἄτροπος :
non retourné
(par la charrue); qu'on ne peut retourner, inflexible.
- ătrōtus,
a, um : invulnérable. --- Hyg. 28.
- gr.
ἄτρωτος : non
blessé.
- ătrox,
ōcis [ater : noir, sombre] :
- (Lebaigue
P. 116 et P.
117)
1 - atroce,
cruel, affreux.
- res
tam
scelesta, tam atrox, tam nefaria credi non potest, Cic. Amer. 62
: on ne
peut croire à la réalité d'un fait si criminel, si atroce, si impie.
- atrox tempestas, Liv. 21, 58, 3
: tempête affreuse.
-
atrox cædes, Liv. 7, 15, 7
(Cic. Tull. 1) : carnage affreux.
- atrox
valetudo, Tac. An. 3, 64 : maladie dangereuse.
- re
atroci percitus, Ter. Hec. 3, 3, 17 : mis hors de moi par cet affreux
mystère.
- quod plerumque in atroci negotio solet, Sall. C. 29, 2: comme il
arrive habituellement dans une situation critique.
2 - farouche,
dur, inflexible, opiniâtre.
- cuncta
terrarum subacta præter atrocem animum Catonis, Hor. O. 2, 1,
24 : tout l'univers soumis excepté l'âme indomptable de Caton.
- atrox invidia,
Liv. 1, 51, 9 : animosité violente.
- (Poppæa)
odio, metu atrox, Tac. An.
14, 61 : (Poppée) rendue farouche par la haine, par la crainte.
- atrox
odii, Tac. An. 12, 22 : implacable dans sa haine.
- atrox
odii Agrippina, Tac. An. 2, 18 : Agrippine, d'une haine implacable.
- oratio
tristis, atrox,
Liv. 28, 29, 5 : discours dur, impitoyable.
3 - style
violent. --- Cic. de Or. 2, 200; Or. 64.
- atrusca,
æ, f. : sorte de vigne. --- Macr. S. 3,
20, 7.
- atta
:
1
- atta,
æ,
m.
:
atta (nom que les enfants donnaient par respect
aux vieillards). --- P. Fest. 12;
13.
- gr. ἄττα.
2
- atta,
æ,
m.
:
qui marche sur la pointe des pieds. --- P. Fest.12 ;
Gloss.
3
- Atta,
æ,
m.
:
Atta (surnom
romain; en part. G. Quinctius Atta, [poète dramatique
latin). --- Hor. Ep. 2, 1, 79.
- Attacōri,
ōrum, m. : peuple de l'Inde. --- Plin. 6,
55.
- Attacotti,
ōrum, m. : peuple du nord de la Bretagne.
--- Amm. 27, 8, 5.
- attactus
:
1
- attactus,
a,
um : part. de attingo. - a -
touché, effleuré. - b -
touché,
effleuré (en parl. d'un sujet).
2
- attactŭs,
ūs,
m. (seul. à l'abl. attactu) : attouchement, contact,
toucher. --- Virg. En. 7, 350;
Varr. R. 2, 5, 8.
- attăcus,
i, m. : sorte de sauterelle. --- Vulg. Lev.
11, 22.
- gr. ἀττακός.
- attăgēn, ēnis, m. (attăgēna,
æ, f.) :
francolin
(oiseau, espèce de
faisan).
- attăgēn,
ēnis, m. --- Hor. Epo. 2, 54, et attăgēna,
æ, f. --- Mart. 2,
37, 3.
- gr. ἀτταγήν.
- attagus
:
1 - Attăgus,
i, m. : c. Atax. --- Avien. Or. 587.
2 - attăgus,
i, m. (= hircus] : bouc. --- Arn. 5, 6.
- Attălēa,
f. :
voir Attalia.
- Attali,
ōrum, m. : peuplade arabe. --- Plin. 6, 125.
- Attălīa
(Attalēa), æ, f. : - 1 - ville
d'Eolie.
--- Plin. 5, 126. - 2 - ville
de Pamphylie. ---
Vulg. Act. 14, 24.
- Attălenses,
ium, m. : - 1 -
habitants d'Attalie
[Eolie]. --- Plin. 5, 126. - 2
- habitants d'Attalie
[Pamphylie]. --- Cic. Agr. 1, 5; 2, 50.
- Attălĭcus,
a, um : - 1 - du roi
Attale III (célèbre
par ses richesses). --- Cic. Agr. 2, 50 ; Verr. 4,
27. - 2 - fig. =
royal, splendide, somptueux, riche. --- Hor. O. 1, 1, 11.
- Attălĭca,
ōrum, n. : habits ou tapis brodés en or. --- Plin. 8, 196;
33, 63 ; Prop. 3, 5, 6.
- ou vestes
Attalicæ Prop. 3, 18, 19.
- Attălus,
i, m. : Attale.
- gr. Ἄτταλος.
- roi
de Pergame, célèbre par ses richesses. --- Hor. O. 2, 18, 5;
Plin. 8, 196; 33, 148.
- philosophe
stoïcien. --- Sen. Ep. 108, 13, etc.
- un général d'Alexandre
le Grand. --- Curt. 4, 13.
- un Macédonien, ennemi d'Alexandre. --- Curt.
6, 9.
- autres personnages. --- Cic Q. 1, 2, 14 ;
Verr. 4, 59; Liv. 25, 23, 7.
- attămĕn
(at tămĕn), conj. :
- en deux mots. - at
tamen : mais cependant; [dans
Cicéron surtout après si, si non,
si minus, du moins].
- aliquem
remunerare si non pari, at grato tamen munere, Cic. Br. 15
: répondre au présent de qqn par un présent sinon égal, du
moins
qui fasse plaisir. --- cf. Or. 103 ; Fam. 9, 6, 3;
de Or. 3, 14, etc.
- en un seul mot
= tamen. --- Sen. Contr. 9, 216, etc. ; Col. 2, 14, 5, etc.
- attāmĭno
(adtāmĭno),
āre, āvi, ātum [ad, tagmino, de
tango]
: - tr. - 1 -
toucher, porter la main sur, prendre,
ravir. - 2 -
déshonorer (une femme). ---
Just. 21, 3; Cod. Th. 3, 1, 5.
- 3 -
souiller, flétrir.
- attāt
(attătæ), interj. qui marque l'étonnement. --- Plaut. Cap.
661, etc. ; Ter. And. 125, etc.; Plaut. Cas. 468; Ep. 457.
- attĕgĭa,
æ, f., hutte, cabane. --- Juv. 14, 196.
- attegro
(adtegro), āre : verser du vin (dans les sacrifices). ---
P. Fest. 12.
- Attĕgŭa
:
voir Ategua.
- Attēius
(Atēius), ii, m. : nom de plusieurs grammairiens latins.
-
Atteius Philologus, ami de Salluste. --- Suet. Gram. 7 et 10;
Serv. ad Virg. En. 1, 601; 1, 273; 5, 45; Fest. pp. 179, 182, 187, 248.
-
Atteius Capito, un contemporain d'Auguste et de
Tibère. ---
Suet. Gram. 10 et 22; Fest. pp. 176, 208, 227, 234.
- attĕlăbus,
i, m. : sorte de sauterelle.
- gr. ἀττέλαϐος.
- locustarum
minumæ sine pinnis, quos attelebos vocant, Plin.
29, 92 : la
plus
petite des sauterelles sans ailes et que l'on appelle attelabos.
- attempĕrātē
(adtempĕrātē), adv. : à temps, à point
nommé, à propos. ---
Ter. And. 916.
- attempĕrātus,
a, um : part. passé de attempero; ajusté.
- attempĕrĭēs,
ēi, f. : c. temperies. --- Cod. Th. 9, 3, 2.
- attempĕro,
(adtempĕro), āre, ātum : - tr. - 1 - ajuster,
diriger (contre
qqn, alicui). - 2 - adapter. ---
lat. tardif.
- gladium
sibi adtemperare, Sen. Ep. 30, 8 : diriger soi-même
l'épée d'un autre
sur sa gorge.
- attendo,
(adtendo), ĕre, tendi, tentum : voir adtendo.
- Attēnē,
ēs, f. : Attène (contrée de l'Arabie Heureuse). ---
Plin. 6, 148.
- Attenĭa,
æ, f. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 181.
- attent-
: c. adtent-
- (attentatio, attentatus,
attentio, attentive, attentivus, attento)
-
voir adtentatio,
etc.
- attenu-
: c. adtenu-
- (attenuate, attenuatio,
attenuatus, attenuo)
- voir
adtenuate,
etc.
- (Lebaigue
P. 117 et P.
118)
- atter-
: c. adter-
- (attermino, attero, atterranea, attertiarius, atterui)
-
voir adtermino,
etc.
- attest-
: c. adtest-
- (attestatio, attestator,
attestatus, attestor)
-
voir adtestatio,
etc.
- Atteva ou Attenia, æ, f. : ville
d'Ethiopie. --- Plin. 6, 181.
- attex-
: c. adtex-
- (attexo, attextus)
- voir adtexo.
- Atthis,
ĭdis, f. (acc. -idem, -ida) :
- gr. Ἀτθίς, ίδος.
1 - Athénienne. --- Mart. 11,
53, 4; Apul. M. 1, 1.
2 - l'Attique.
--- Lucr.
6, 1114 ; Mel. 2, 3, 4 ; 2, 7, 10.
3 - une
amie de Sapho. --- Ov.
H. 15, 18.
4 - l'Athénienne
Philomèle, changée en rossignol, d'où
= rossignol. --- Mart.
1, 54, 9.
5 - ou
Procné changée en hirondelle, d'où
= hirondelle. --- Mart.
5, 67, 2.
- Atthuarii
:
voir Attuarii.
- Attĭa
:
voir Atia.
- Attĭānus,
a, um : voir
Attius.
- Attĭca, æ, f. : - 1 -
l'Attique (contrée
de la Grèce). --- Cic. Br. 43;
Plin. 4, 1; 4, 23 ; Mel. 2, 3, 7. - 2
-
Attica (la fille de T.
Pomponius Atticus). --- Cic. Att.
12, 1.
- gr. Ἀττική.
- Attice
:
1
- Attĭcē,
adv.
:
à la manière des Attiques. ---
Cic. Br.
290 ; Quint. 12, 18.
2
- Attĭcē,
ēs,
f.
(= Attica) : l'Attique (contrée de la Grèce).
3
- Attĭcē,
ēs,
adj. f. : attique.
- ochra,
quæ Attice nominatur, Cels. 5, 18, 19 : l'ocre, qu'on appelle
attique.
- Attĭci,
ōrum, m. : voir Atticus.
- attĭcismŏs,
i, m. : atticisme, emploi du style attique. --- Diom.
440, 23.
- gr. ἀττικισμός.
- attĭcisso,
āre : - intr. - 1 - parler
à la
façon des
Athéniens. --- Plaut. Men. 12; cf. P.
Fest. 28, 17.
- 2 - parler grec. --- Apul.
Flor. 18.
- gr. ἀττικίζω.
- Attĭcŭla, æ, f. :
petite
Attica, chère Attica (fille d'Atticus). --- Cic.
Att. 6, 5, 4.
- Attĭcurgēs,
ĕs, adj. : fait dans le style attique, construit dans
le goût attique. --- Vitr.
4, 6, 1.
- gr. ἀττικουργής.
- Atticus
:
1
- Attĭcus,
a,
um
: de l'Attique, d'Athènes, attique, athénien.
- gr. Ἀττικός.
- Attĭci,
ōrum, m. : les Attiques, les Athéniens. --- Cic. Br.
224;
Off, 1, 104, etc.; les orateurs
attiques (opp.
à Asiani). --- Cic.
Or. 23 ; 28, etc.
- Attica
fides, Vell. 2, 23, 4 : foi attique, bonne foi.
- civis
Attica, Ter. And. 221 : citoyenne
d'Athènes.
- terra
Attica, Liv. 28, 8, 11 : l'Attique.
- noctes
Atticæ
: nuits Attiques, titre de l'ouvrage d'Aulu-Gelle.
2
- Attĭcus,
i, m. : Atticus (surnom).
- T.
Pomponius Atticus, ami de Cicéron; Népos
a écrit sa
biographie.
- un
ami d'Ovide. --- Ov. Am. 1, 9, 2; id. P. 2, 4,
2.
- Antonius
Atticus, rhétoricien latin. --- Sen.
Suas. 2, p. 19.
- Vipsanius
Atticus. --- Sen. Contr. 2, 13, p. 184.
- Attĭdĭātes,
um ou ĭum, m.
: habitants d'Attidium. --- Plin. 3. 113.
- attig-
: c. adtig-
- (attigas, attiguus)
- voir adtigas,
etc.
- Attĭla,
æ, m. : roi des Huns. --- Eccl.
- Attĭlānus,
a, um : d'Attila. --- Eccl.
- attillo
(adtillo), āre : - tr. - chatouiller, flatter.
--- Jul.-Val. 3, 26.
- attĭlus,
i, m. : poisson du Pô. --- Plin.
9, 44.
- Attin,
inis, m. : voir
Attis.
- attinæ
(adtinæ), ārum, f. : limites des champs faites d'un tas de
pierres. --- Sic.-Flac. Grom. p. 139, 1.
- attinctus
(adtinctus), a, um : part. de l'inus. adtinguo,
imprégné,
arrosé. --- Veg. Mul. 1, 11, 7.
- attĭnĕo
(adtĭnĕo), ēre, tĭnŭi , tentum [ad + teneo] : voir
adtineo.
- attingo
(adtingo), ĕre, tĭgi, tactum [ad + tango] : voir
adtingo.
- (Lebaigue
P. 118 et P.
119)
- Attinius
:
voir Atinius.
- Attis,
ĭdis (Attin, ĭnis), m. : Attis (un
berger
phrygien, aimé de la déesse Cybèle,
devenu son prêtre exclusif, et
qui se mutila, car Cybèle était très
jalouse et ne voulait pas que son
favori fût tenté de vagabonder ailleurs). --- Catul.
63;
Ov. F. 5, 227, etc.
- gr.
Ἄττις,
ιδος.
- voir
hors site : Attis.
- attĭtŭlātio
(adtĭtŭlātio), ōnis, f.
: intitulation [d'un livre]. --- Ruf. Orig. cant.
prol. p. 64.
- attĭtŭlo (adtĭtŭlo), āre :
- tr. - mettre
un titre, intituler. --- Aug.
Serm. 151, 4 Mai.
- Attĭus ou
Accĭus,
ĭi, m. : Attius (nom de famille romaine).
- gr. Ἄττιος.
- L.
Attius, poète romain, plus jeune que Pacuvius.
- Attĭānus
(Accĭānus), a, um : d'Attius (le
poète). --- Cic. Fam. 9, 16,
4; Gell. 14,
1, 34.
- Attius Navius, devin du temps
de Tarquinius Priscus. --- Liv. 1, 36; Val.
Max. 1, 4, n. 1; Cic. Div. 1, 17, 31 sqq.; 2, 38, 80.
- P.
Attius Varus, prêteur en Afrique à
l'époque de la guerre civile entre
César et Pompée. --- Cæs.
BC. 1, 13; Cic. Att. 7, 13.
- Attĭānus,
a, um : d'Attius (le prêteur). --- Cæs.
BC. 1,
13; Cic. Att. 7, 15 et 20.
- T.
Attius, un orateur de Pisaurum, à
l'époque de Cicéron. --- Cic.
Clu. 23.
- atto- voir adto-
- (attolero, attolentia,
attollo, attondeo, attonite, attonitus, attono, attonsio, attonsus,
attorqueo, attorreo)
-
voir adtolero,
etc.
- (Lebaigue
P. 119 et P.
120)
- attra-,
attre- : voir adtr-
- (attractio,
attractivus, attracto, attractus, attraho, attrectabilis, attrectatio,
attrectator, attrectatus, attrecto, attremo, attrepido)
-
voir adtractio,
etc.
- attri-
: c. adtri-
- (attribulatus, attribuo,
attributio, attributor, attributum, attributus, attritio, attritus,
attrivi)
-
voir adtribulatus,
etc.
- attrŏpo
(adtrŏpo), āre [ad, tropus] : - tr. -
prendre dans le sens figuré. --- Arn.-Jun.Ps. 37.
- attu-
: c. adtu-
- (attueor, attuli, attulo,
attumulo, atturatio, attusus)
-
voir adtueor,
etc.
- Attuārĭi,
ōrum, m. : les Attuariens (peuple de Germanie). --- Vell.
2, 105 ; Amm. 20,
10.
- ou
Atthuārĭi, ōrum, m.
- Attus,
i, m. : Attus (prénom romain); nott Attus
Navius , célèbre augure du temps de
Tarquin
l'Ancien. --- Cic. Div. 1,
32; Liv. 1,
36, 3.
- Atuaca,
c. Adualuca.
- Atuatuca,
Atuatuci : voir Adua-.
- ātŭbus,
a, um : c. atypus. --- Gloss.
2, 25, 39.
- Atŭr,
ŭris, m. : c. Aturrus. --- Tibul.
1, 7, 4; Luc. 1, 420.
- Atūrenses,
ĭum, f. : habitants d'Atura [Aire sur l'Adour]. --- Not.
Gall.
14, 9.
- Aturres,
ĭum : c. Aturenses. --- Sid.
Ep. 2, 1, 1.
- Aturrus,
i, m. : l'Adour [fleuve]. --- Aus.
Mos. 468.
- ou Atŭrus.
--- Luc.
1, 420.
- gr. Ἀτούριος.
- Aturrĭcus,
a, um : de
l'Adour. --- Sid. Ep. 8, 12.
- Atussa,
æ, f. : ville de Bithynie. --- Plin.
5,
142.
- atypus,
a, um, adj. : qui n'articule pas nettement, bègue. ---
Gell. 4, 2, 5.
- Atyr
: c. Atur. --- Vib.-Seq. p. 4.
- Atyrās
:
voir Athyras.
- Atyrus
:
voir Aturrus. --- Luc. 1, 420.
- Atys
(Attys), yos, m. : Atys. - 1 -
fils
d'Hercule et d'Omphale,
père de Tyrhenus
et de Lydus, ancêtre des rois de Lydie. --- Tac.
An. 4, 55. - 2 - un roi
d'Albe. --- Liv.
1, 3, 8. - 3 - fondateur
de la gens Atia.
--- Virg. En. 5, 568.
- gr. Ἄτυς,
υος.
- acc.
Atyn; abl. Atye, Aty.
- Atys,
genus unde Atii duxere Latini, Virg. En. 5, 568 : Athys, d'où les
Latins Atii
tirèrent leur race.
- au :
1 - au
(hau) : ho ! ha ! holà ! (pour
marquer
la surprise,
l'impatience, pour interpeller). ---
Plaut. Stich. 258; Ter. Eun. 899,
etc.
2 - au, = ab en
composition devant f.
- auca, æ, f. [avis] :
1 - oiseau = πτηνόν. ---
Gloss. 2, 45, 45.
2 - en
part. oie. --- Avian.; Apol. 33;
Gloss.
- aucella
(aucilla), æ, f. : roi des cailles, râle.
--- Varr. L. 8, 79 ; Apic. 4, 181.
- aucellus,
i, m. : c. le précédent. --- Gloss.
- aucĕo,
ēre : - tr. - observer attentivement. ---
Mart. Cap. 2, p. 46.
- auceps,
aucŭpis, m. [avis + capio] : - 1 -
oiseleur. --- Plaut. Trin.
408; Lucil, 1320 ; Hor. P. 458. - 2 -
qui
est à l'affût, qui épie.
- auceps
sermoni, Plaut. Mil. 955 : qui épie les conversations, qui
écoute aux
portes.
- voluptatum
auceps, Cic. : qui recherche les plaisirs.
- auceps
syllabarum, Cic. de Or. 1, 55, 236 : qui fait la guerre aux mots,
critique,
censeur.
- voir
hors site auceps.
- auceptŏr,
ōris, m. : oiseleur. --- Gloss.
- aucēta,
f. = sæpe aucta, augmentée. --- P.
Fest. 25, 15.
- Auchētæ,
ārum, m. : les Auchètes (peuplade scythe). ---
Plin. 4, 88.
- ou Auchātes,
æ,
m. : un Auchète. --- V.-Flacc.
6, 132.
- gr. αὐχάται.
- aucilla
: c. aucella.
- auctārĭum,
ii, n. [augeo] : surplus, ce qui fait la bonne mesure. ---
Plaut. Merc. 490 ; P. Fest. 14.
- auctĭfĕr,
ĕra, ĕrum [auctus, fero] : fécond. --- Cic. d. Aug. Civ. 5, 8.
- auctĭfĭco,
āre [auctus, facio] : - tr. - 1 -
augmenter. ---
Arn. 7, 17. - 2 - honorer
par des
sacrifices. --- Arn. 7, 17 et 27.
- auctīfīcus,
a, um [auctus, facio] : qui développe. --- Lucr. 2, 571.
- auctĭo,
ōnis, f. [augeo] :
1 - enchère,
vente publique, encan.
- auctionem
facere, Cic. Phil. 5, 11, etc.; instituere, Cic. Att. 7, 3, 9;
constituere, Cic. Amer. 23, etc. : faire une vente aux
enchères.
- auctionem proferre, Cic. Att. 13,
12, 4 : différer une vente aux enchères.
- auctionem proscribere, Cic. Agr. 1,
4 :
afficher une vente aux enchères.
- auctio
hereditaria, Cic. Cæc. 13 : vente des biens d'une succession.
- auctionem
vendere, Cic. Quinct. 19 : procéder à une vente [en tant que
crieur public] l'afficher.
2 - rare
augmentation, accroissement. --- P.-Fest. 17 ;
Macr. Sat. 1, 14, 1; cf. αὐξησις.
- auctĭōnālĭa, ĭum, n.
[auctio] : affiches
de vente. --- Ulp. Dig. 27, 3, 1, 3.
- auctĭōnārĭus,
a, um [auctio] : relatif aux enchères.
- in
atriis auctionariis, Cic. Agr. 1, 7 : dans les salles de ventes
publiques.
- tabulæ
auctionariæ, Cic. Cat. 2, 18 : listes de biens à vendre aux
enchères.
- auctĭōnātŏr,
ōris, m. : qui vend à l'encan. --- Hil.-Arel. Honor. 11.
- auctĭōnor,
āri, ātus sum :
- intr.
1 - faire
une vente à l'encan. --- Cic. Quinct. 23, etc. ;
Cæs. BC. 3, 20, 3.
- tr.
2 - acheter
à l'encan. --- Ps. Asc. Verr. p. 177 B.
3 - faire
enchérir. --- Ambr. Off. 3, 6, 41.
4 - vendre
aux enchères. --- Oros. Hist. 5, 18, 28.
- auctīto,
āre [augeo] : - tr. - 1 - augmenter
(accroître) sans
cesse. --- Tac. An. 6, 16. - 2
- honorer [par un
sacrifice]. --- Arn. Nat. 7, 13.
- auctĭuncŭla,
æ, f. [auctio] : petite vente à l'encan. --- Gloss. 5, 269,
43.
- auctĭuscŭlus,
a, um [auctus] : un peu grand, un peu haut. --- Pl.-Val. 2,
25 ; 2, 26.
- auctīvus,
a, um [augeo] : propre à augmenter. --- Fort. Rhet. 3, 20.
- aucto,
āre [augeo] : - tr. - 1 - augmenter.
---
Lucr. 1, 56. - 2 - favoriser.
---
Catul. 67, 2.
- auctŏr,
ōris, m. [augeo] : celui qui augmente, celui qui pousse à
agir.
- (Lebaigue
P. 120 et P.
121)
- auctor
employé comme féminin: Plaut. Stich. 129; Cic.
Div. 1, 27; Virg. En.
12, 159; Ov. F. 6, 709; M. 7, 157, etc. ; Liv. 40, 4, 14; autor, author sont
des graphies défectueuses.
- celui qui augmente (la
confiance).
1 - garant,
répondant.
- auctor rei, Cic. Verr. 5,
131 : répondant d'une chose.
- majores nostri nullam, ne privatam
quidem
rem, agere feminas sine tutore auctore voluerunt, Liv. 34, 2, 11
: nos
ancêtres ont voulu que la femme ne pût traiter
aucune affaire, même au
titre privé, sans un tuteur garant.
--- cf. Cic. Cæc.
73; Clu. 14; Flacc.
84.
2 - garant
d'une vente (responsabilité du
vendeur au regard de l'acheteur), [d'où] vendeur.
- aliquid a malo
auctore emere, Cic. Verr. 5, 56 : acheter qqch à un
mauvais
vendeur [qui
ne garantit pas l'acheteur contre l'éviction].
- Cæsennius, auctor fundi,
Cic. Cæc. 27 : Césennius, vendeur du
fonds.
- auctor beneficii populi
Romani, Cic. Mur. 3 : (comparaison avec un vendeur) garant de
la faveur du
peuple romain.
3 - garant,
qui ratifie.
- ut nemo civis
Romanus civitatem possit amittere nisi ipse auctor factus sit, Cic.
Dom.
77 : que nul citoyen romain ne peut perdre ses droits de
citoyen sans
être lui-même consentant.
- patres auctores fieri
cœgit,
Cic. Br. 55 : il força
les sénateurs à ratifier. --- cf.
Liv. 1, 17,9 ; 6,
41, 10 ; 6, 42, 10.
4 - en
gén. garant, qui confirme,
autorité, source.
- his et talibus
auctoribus usi confirmant causam rebus a diis inmortalibus judicatam,
Cic. Tusc. 1, 116 : partant de ces témoignages et d'autres analogues,
on conclut que les Dieux ont décidé cette question. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
430; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- audieras ex bono auctore, Cic.
Verr. 4, 102 : tu
tenais le renseignement de bonne source.
-
voces temere ab irato
accusatore nullo auctore emisssæ, Cic. Cæl. 30
: paroles
lancées à la
légère par un accusateur en colère,
sans personne qui en garantisse la
vérité.
-
de duabus legionibus luculentos auctores esse dicebat, Cic.
Att. 10, 14, 2 : il disait que touchant ces deux
légions il y
avait des
sources dignes de foi.
- his auctoribus temere credens,
Cæs.
BC. 2, 38,
2 : se fiant imprudemment à la
véracité de ces porteurs de
nouvelles.
- ut suæ quisque
fortunæ domi
auctorem expectet, Liv. 22, 55, 7 : pour
que chacun attende chez soi sur son propre sort des nouvelles
sûres.
-
legati, auctores concilia Etruriæ populorum de petenda pace
haberi,
Liv. 10, 14, 3 : des ambassadeurs, confirmant que les peuples
d'Etrurie
tenaient des assemblées relatives à des
propositions de paix.
- ejus
eloquentiæ est auctor Ennius, Cic. Br. 57 : pour
attester son
éloquence,
il y a Ennius.
5 - modèle,
maître, autorité.
- unum cedo
auctorem tui facti, Cic. Verr. 5, 67 : produis un seul
modèle
de ta
conduite (un seul précédent).
- Fabricios mihi auctores et
Africanos
protulisti, Cic. de Or. 2, 290 : tu m'as fourni, comme des
précédents à
invoquer, les Fabricius, les Scipions.
- aliquo auctore aliquid facere
: faire qqch sur l'autorité de qqn, en prenant qqn
pour modèle
(pour
exemple, pour maître), sur la foi de qqn. --- Cic.
Tusc. 5, 21 ; de Or. 1,
226, etc. ; Hor. S. 1, 4,
122, etc.
- cum
Catone
omnium virtutum auctore, Cic. Fin. 4, 44 : avec Caton,
modèle
de toutes
les vertus.
- (Cæcilius)
malus auctor latinitatis est, Cic. Att. 7, 3,
10 : (Cæcilius) est une mauvaise autorité
en fait de latin.
- quoniam
optimus auctor ita censet, Cic. Or. 196 : puisqu'un si grand
maître (une
si grande autorité) est de cet avis.
6 - garant,
source historique.
- Polybius,
bonus auctor in primis, Cic. Off. 3, 113 : Polybe, bon garant
des faits, s'il en fut. --- cf. Br. 47 ; Leg. 2, 15
; Tusc. 4, 3, etc.;
Nep. Them. 10, 4 ; Liv. 21, 47, 6 ; 22, 7, 4, etc.
- Herodoto
auctore,
Cic. Tusc. 1, 113 : avec Hérodote comme source.
- fama
cujus Pisa auctor
est, Liv. 2, 32, 3 : la tradition dont Pison se fait garant.
--- cf. 6, 12, 3
: 25, 17, 5.
- rerum Romanarum auctor
religiosissimus, Cic. Br. 44 : garant scrupuleux en
matière
d'histoire
romaine (historien d'une exactitude scrupuleuse).
- nec vero pauci sunt
auctores Cn. Flavium scribam fastos protulisse, Cic. Att. 6, 1, 8
: et
elles ne sont pas en petit nombre les sources qui nous garantissent que
le greffier Gn. Flavius publia la liste des jours fastes.
--- cf. Liv. 2,
58, 1 ; 9, 10, 11, etc.
- celui
qui pousse à agir.
7 - conseiller,
instigateur, promoteur.
- deditionis suasor et auctor, Cic.
Off. 3, 109 : conseiller et instigateur
de la reddition.
- Pompeius
... se non solum auctorem meæ salutis, sed etiam supplicem populo
Romano præbuit, Cic. Sest. 108 : Pompée se présenta au peuple romain
non seulement en instigateur de mon salut, mais en suppliant. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 418; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
multarum legum aut auctor aut dissuasor fuit, Cic. Br.
106 : il fut ou le promoteur ou l'adversaire de maintes lois.
- auctor profectionis, Cæs. BG. 5,
33, 2
: conseiller du départ.
-
auctor et
cognitor hujus sententiæ, Cic. Cat. 4, 9 : le
promoteur et le
défenseur
de cet avis.
- Cratippo
auctore, Cic. Off. 2, 2, 8 : en suivant les leçons de
Cratippe.
-
auctore Pompeio, Cic. Att. 1, 19, 4 : à
l'instigation de
Pompée.
- Cato
omnium virtutum auctor, Cic. Fin. 4, 16, 44 : Caton, le
modèle de
toutes
les vertus.
- te
auctorem consiliorum meorum desideravi, Cic. Att. 1, 16, 2
: j'ai
regretté de ne pas t'avoir pour me conseiller dans mes
résolutions.
- idne
estis auctores mihi ? Ter. Ad. 943 : est-ce là ce
que vous me
conseillez ?
- nec
auctor quamvis audaci facinori deerat, Liv. 2, 54, 7 : il ne manquait
pas de gens pour conseiller les actes les plus hardis.
- auctor publici consilii,
Cic. Vat. 24; de Or. 1, 211, etc. : guide des
décisions publiques [ou] conseiller du sénat.
- auctorem senatus
exstinctum læte tulit, Cic. Phil. 9, 7 : il apprit
avec joie
la mort de
celui qui avait guidé les résolutions du
sénat.
- qui et illi semper
et senatui pacis auctor fui, Cic. Att, 9, 11 A, 2 : moi qui ai
toujours
conseillé la paix et à lui et au sénat.
- qui cum ei fuissent auctores
redimendæ salutis, Cic. Verr. 2, 69 : comme ces amis
lui
avaient
conseillé de racheter son salut.
- cf. Cic. Fam. 11, 27, 8, etc.; Nep.
Pel. 3,
3; Liv. 1, 59, 4; 7, 23, 4; 9, 4, 4, etc.
- auctor
esse + ut et subj. : conseiller de,
engager
à.
- auctor
esse ne + subj :
conseiller de ne pas.
- auctor est ut quam
primum agere incipiant, Cic. Verr. 2, 37 : il les engage
à
entamer
l'action le plus tôt possible.
- ipsis (philosophis) magno opere
auctor
fuit, ut aliquando controversiarum aliquem facerent modum, Cic. Leg. 1,
53 : il engagea vivement ces philosophes en personne
à mettre
enfin un
terme à leurs controverses. --- cf.
Cic. Att. 15,
11, 1; Dom.
77, etc.; Liv. 23,
36, 5; 26, 41, 18, etc.
- illi auctor fui ne...
Brut. ad Brut. 1, 11, 2 : je
lui ai conseillé de ne pas ...
- auctor
esse + prop. inf. : garantir que;
conseiller de.
- auctores
sumus tutam ibi majestatem Romani nominis fore, Liv. : nous nous
portons
garants que la majesté du nom romain y sera en
sûreté.
- ego quidem tibi non sim auctor, te
quoque profugere, Att. d. Att. 9, 10, 5 : pour moi, je ne te
conseillerais pas de t'enfuir aussi. --- cf. Ov. M.
10, 83; Sil. 11, 561.
8 - promoteur,
créateur, initiateur,
fondateur, auteur.
-
præclarus auctor nobilitatis tuæ, Cic. Tusc. 4, 2
: [Brutus]
l'illustre fondateur de ta noble famille.
- auctores generis mei,
Cic. Agr. 2, 100 : les fondateurs de ma race.
- Samnites
vociferari se ... potius quodcumque casus ferat passuros quam ut
sprevisse pacis auctores Tarentinos videantur, Liv. 9, 14, 7 : les
Samnites de s'écrier qu'ils supporteront tous les malheurs que le sort
leur infligera plutôt que de se montrer méprisants pour les Tarentins,
artisans de la paix. --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 135, éd. Vuibert.
-
Lacedæmonii auctores
istius vitæ, Cic. Mur. 74 : les
Lacédémoniens créateurs de ce
genre de
vie.
- Trojæ Cynthius auctor, Virg. G. 3, 36 :
le Cynthien,
fondateur de Troie. --- Hor. O. 3, 3,
66; Ov, M. 15, 9; Liv. 5, 24, 11.
- auteur
d'un temple. --- Ov. F. 4, 347 ; Tac.
An. 3, 62; auteur d'une statue. --- Vell. 1, 11, 4;
Plin.
præf. 27, etc.; inventeur, créateur d'un
culte. --- Virg. En.
8,
269.
- auctor : dieu créateur. --- Virg.
G. 1, 27; Sen. Nat. 5, 18, 15, etc.
9 - auteur,
celui qui fait (compose) un
ouvrage, écrivain.
- vetustior annalium auctor Piso,
Liv. 10, 9, 12 : Pison, historien plus ancien.
- comœdiæ
auctores, Quint. 10, 1, 66
: auteurs comiques.
- ista lectio multorum auctorum, Sen.
Ep. 2, 2
: cette lecture de beaucoup d'auteurs.
-
Græci auctores, Quint. 10, 5,
3 : les écrivains grecs. --- cf.
1, 8, 8 ;
10 1, 48 ; Tac. H. 1, 1 ; Plin. Ep. 7, 9, 15, etc.
- auctōrābĭlis,
e : répondant. --- Schol. Luc.
1, 454.
- auctōrāmentum,
i, n. [auctoro] :
1 - ce
pourquoi on s'engage à un service
déterminé [soldat, gladiateur, etc.],
paiement d'un engagement, émoluments, salaire.
- est in illis ipsa
merces auctoramentum servitutis, Cic. Off. 1, 150 : pour ces
gens-là [les
mercenaires], le salaire même est le prix de leur servitude.
- auctoramentum centenūm milium,
Suet. Tib. 7 : une prime de cent mille sesterces (par homme).
- fig.
nullum sine auctoramento malum est, Sen. Ep. 69, 4 : pas de
vice qui n'offre des avantages.
2 - engagement,
contrat [du
gladiateur]. --- Sen. Ep. 37,
1.
- auctōrātē, inus. : avec autorité.
-
auctoratius, Aug. Jul. 4, 111 : avec plus
d'autorité.
- auctoratissime. --- Aug.
Jul. 5. 30.
- auctōrātīcĭus
[auctoro] : authentique.
--- Gloss. 2, 250, 47.
- auctōrātĭo,
ōnis, f. [auctoro] : engagement
d'un gladiateur. --- Acr. Hor. Sat. 2, 7, 59.
- auctōrātus
: part. passé de auctoro. - 1 -
garanti. - 2 -
engagé, gagé, loué, donné
à gage, soudoyé. - 3 - au
fig. lié,
engagé, obligé.
- auctōrĭtās,
ātis, f. :
1
- droit de
possession.
-
usus auctoritas, xii Tab. (Cic. Top. 23) =
usucapio : droit de possession acquis par l'usage.
-
adversus hostem æterna auctoritas, Cic. Off. 1, 37 : à
l'égard de l'étranger
la
revendication (le recours) est éternelle [= pas de
prescription au
droit de propriété].
2
- garantie.
- [du vendeur]. --- Dig. ; [d'un
tuteur, d'un curateur]. ---
Cic. Verr. 1, 144; 1, 153, etc.
3
- en
gén. garantie, autorité [qui
impose la confiance].
- auctoritas judicum,
Cic.
Cæcil. 63 : autorité des juges.
- auctoritas judiciorum,
Cic. Verr. 1, 5
: autorité des
instances judiciaires (des tribunaux).
- auctoritas jurisconsultorum,
Cic. Cæc. 56 : autorité des jurisconsultes.
- auctoritates, Cic.
de Or. 1, 180 : les
autorités (les
opinions de jurisconsultes faisant autorité)
- auctoritas publicarum
tabularum,
Cic. Arch. 9 : autorité (validité) des
registres publics.
- auctoritas laudationis,
Cic. Verr. 4, 19 : autorité (poids, influence)
d'une
déposition
élogieuse.
- repetere
auctoritatem ab ultimis, Cic. Div. 1, 1 : remonter aux plus anciens
témoignages.
- justitia
satis habet auctoritatis, Cic. Off. 2, 9, 34 : la justice inspire assez
de
confiance.
- auferre
testibus auctoritatem, Quint. : discréditer des
témoins.
4
- autorité,
influence, prestige, importance de qqn; poids, prix (des choses).
- omnis socios in ultimis oris auctoritate nostri imperi salvos
præstare poteramus, Cic. Man. 55 : nous pouvions garantir la sécurité
de tous nos alliés jusqu'aux bords les plus lointains par le prestige
de notre empire. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 418; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994; cf. Cic. Mur. 58, etc.; Nep. Milt.
8, 4, etc.
- existimatio atque auctoritas
nominis populi Romani, Cic.
Verr. 4, 60 : la réputation et le prestige du nom
romain.
- magnæ habitus
auctoritatis (Critognatus) Cæs. BG. 7, 77, 3 : (Critognat)
qui jouissait
d'une grande influence.
- quod
si exquiratur usque ab stirpe auctoritas (rumoris), Plaut. Trin. 213 :
si
on
remontait à la source des on dit pour examiner leur valeur.
-
auctoritatem
habere (tenere) : être estimé, avoir l'estime.
- auctoritatem
afferre (facere) : donner de la considération.
- poetis
dare auctoritatem, Cic. Nat. 3, 91 : donner tout crédit aux
poètes.
- auctoritate
magis quam imperio regere loca, Liv. 1, 7 : gouverner un pays par son
ascendant
plutôt que par une autorité réelle.
- bos
in pecuaria maxima debet esse auctoritate, Varr. R. R. 2, 5 : dans
l'élevage, il faut tenir le plus grand compte du bœuf.
- auctoritas
præcipua lupo (pisci), Plin. 9, 17, 28, 61 : le loup marin
fut le plus
estimé des poissons.
5
- autorité,
force, poids [dans la parole, dans l'action]. --- Cic.
Verr. pr. 44, etc.
- nihil illustriore auctoritate de
bellis, Cic. Balb. 2 : [je n'ai
entendu dire] rien sur la guerre avec une autorité (une
compétence)
plus éclatante.
- auctoritatem naturalem quamdam
habebat oratio, Cic. Br.
221 : sa parole avait une certaine autorité
naturelle.
- ejus
mihi vivit auctoritas, Cic. Att. 10, 1 : il me semble encore entendre
ses
recommandations.
- magna cum
auctoritate bellum gerere, Cæs. BG. 3, 23, 4 : mener une
guerre avec une
grande décision.
- vide quid intersit inter tuam
libidinem majorumque
auctoritatem, Cic. Verr. 5, 85 : vois quelle
différence il y a
entre tes
caprices et la forte conduite de nos ancêtres.
- auctoritas : une autorité (= une
personne influente).
- ista corruptela servi a tanta
auctoritate
approbata, Cic. Dej. 30 : cette corruption d'un esclave
approuvée par une
si grande autorité. --- cf. Marc. 10.
6
- autorité,
exemple, modèle.
-
alicujus auctoritatem sequi, Cic. Font. 1 : suivre
l'exemple de qqn. --- cf. Clu. 140, etc. ; Cæs. BC.
1, 35, 1.
-
horum
auctoritate finitimi adducti, Cæs. BG. 3, 8, 3 : les
peuplades voisines
entraînées par leur exemple.
- auctoritas : exemple (= personne servant
d'exemple).
-
circumstant te summæ auctoritates, Cic. Verr. pr. 52 : tu as
autour de
toi les plus beaux exemples.
- valuit
auctoritas, Cic. Tusc. 2, 53 : l'exemple fit son effet.
- auctoritatem
alicui dare (præscribere), Cic. : donner à qqn un
exemple.
- aliorum
auctoritati parere, Cic. Leg. 1 : se conformer à l'usage, se
conformer
aux précédents.
- publicorum ædificiorum auctoritates, Vitr. :
édifices publics offerts
comme
modèles
(comme types).
7
- conseil,
impulsion, instigation.
-
eorum auctoritate pax erat facta,
Cic. Off. 3,
109 : la paix avait été faite sur leurs
conseils (ils avaient
été les
promoteurs de la paix). --- cf. Cic. Br. 86 ; Att.
1, 19, 9, etc.
- hujus
consilio atque auctoritate bellum indixerunt, Nep. Alc. 3, 1
: sur ses
conseils et à son instigation ils
déclarèrent la guerre.
8
- vues,
volontés, opinions (pensées) personnelles.
- verba servire hominum
consiliis et auctoritatibus, Cic. Cæc. 52
: [démontrer] que
les mots
sont au service des desseins et des volontés des hommes.
- ad verba rem
deflectere, consilium eorum qui scripserunt et rationem et auctoritatem
relinquere, Cic. Cæc. 51 : ramener tout à la
lettre, laisser
de côté les
desseins de ceux qui ont rédigé les actes, leurs
calculs, leurs
volontés. --- cf. Clu. 139, etc.
9
- volonté
[du sénat, des magistrats, du peuple, etc.]
-
auctoritati senatus
paruit, Cic. Mur. 47 : il obéit aux
volontés du sénat.
-
contra senatus
auctoritatem, Cic. Phil. 2, 48 : contre la volonté
du sénat.
-
ex
auctoritate senatus, Cic. Dom. 94 : avec l'autorisation du
sénat
(conformément aux vues, à la volonté
du sénat). --- cf.
Cæs. BC. 1, 35, 3;
Liv. 21, 18, 11.
-
sine senatus auctoritate, Cic. Verr. 3, 17 : sans
l'autorisation du sénat. --- cf. Off. 3,
109; Liv. 3,
63, 11, etc.
- auctoritate publica, Cic. Phil. 3,
12 : par l'autorité officielle, par une
intervention officielle, par un acte officiel.
--- cf. Phil. 5, 28 ; 10, 7.
- sine ulla publica auctoritate, Liv.
9, 7, 7 : sans aucune intervention
officielle.
- auctoritatem consulis sequi, Cic.
Agr. 1, 27 : suivre les
vues du consul.
- auctoritas senatus : décision du sénat. ---
quand il y a eu
intercession de
magistrat, la volonté, la décision du
sénat s'appelle auctoritas
[v.
senatus consultum].
- de his rebus senatus auctoritas
gravissima
intercessit ; cui cum Cato et Caninius intercessissent, tamen est
perscripta, Cic. Fam. 1, 2, 4 : sur cette question est
intervenue une
décision très énergique du
sénat, et, en dépit de l'opposition de Caton
et de Caninius, elle fut rédigée au
procès-verbal.
- cf. Cic. Att. 5, 2, 3 ;
Fam. 1, 7, 4 ; Cæl. Fam. 8, 8, 7.
-
reliqua auctoritas senatus, Cic. Mil.
14 : le reste de la décision du sénat.
- plur.
auctoritates : décisions
du sénat.
- quod in auctoritatibus perscriptis
exstat, Cic. de Or. 3, 5 : ce qui figure dans les
procès-verbaux du sénat. --- cf.
Cæl. Fam. 8, 8, 4.
- en
parl. des villes de provinces auctoritates ou
publicæ
auctoritates : procès-verbaux des
décisions officielles.
--- Cic. Verr. pr.
7 ; 33; 56; 3, 146.
10
- autorité,
pouvoirs (pleins pouvoirs), procuration.
- decrevit senatus, ut legati
cum auctoritate mitterentur, Cic. Att. 1, 19, 2 : le
sénat
décida
d'envoyer des ambassadeurs avec pleins pouvoirs.
- auctoritas legum
dandarum, Cic. Verr. 2, 121 : le pouvoir de donner des lois.
- non deest rei publicæ consilium neque auctoritas
hujus
ordinis;
nos, nos, dico aperte, consules desumus, Cic. Cat. 1, 2 : ni la
clairvoyance
ni l'autorité de cet ordre n'ont manqué
à la
république et au sénat que voici; c'est
nous, je le dis ouvertement, c'est nous, consuls, qui avons
manqué à
la république.
11
- responsabilité.
- auctoritatem
defugere : esquiver la responsabilité. ---
Plaut. Ter.
- attende jam quam ego defugiam auctoritatem consulatūs mei, Cic. Sull.
11, 33 : regardez comme je songe (peu) à me
dérober aux responsabilités
de mon consulat.
- auctōro,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- donner comme caution; au
passif :
se porter
garant. - 2 - engager
pour un salaire, vendre (souvent
avec se).
- se
auctorare ou
auctorari : se porter garant. --- Pomp.
Dig. 26, 8, 14 ; Ulp. Dig. 27, 6, 9.
- se auctorare ou
auctorari : se louer, s'engager comme gladiateur.
-
inter novos
auctoratos, Sen. Apoc. 9 : parmi les gladiateurs nouvellement
engagés.
-
ferro necari auctoratus, Hor. S. 2, 7, 59 : ayant pris
l'engagement de se
laisser frapper à mort.
- fig.
magis auctoratus (populus Romanus),
Plin. 36, 117 : (le peuple romain) plus engagé =
mis en plus
grand
danger [que les gladiateurs].
- fig.
eo pignore velut auctoratum
sibi proditorem ratus est, Liv. 37, 10, 8 : il crut que par ce gage il
lui garantissait sa trahison (il s'engageait à trahir).
-
Romanis
certam victoriam, sibi mortem auctorare facinore, Vell. 2, 30, 1
: ménager (préparer) par un crime une
victoire certaine aux
Romains, à
soi-même la mort.
- auctōror,
āri, ātus sum : - tr. - louer, donner en location,
vendre
en échange de. --- Porph. Hor. Ep. 1, 18, 36.
- exsecrando
metallo pudicitiam suam auctorata est, Apul. M. 9, 19 : elle vendit son
honneur pour du métal exécrable.
- auctrix, īcis, f. :
1
- celle qui produit,
créatrice.
--- Tert. Anim. 57, etc.
2
- celle qui a vendu ou
cautionné.
--- Cod. Just. 8, 44, 16.
3
- celle qui augmente.
--- Serv.
En. 12, 159.
- auctum
:
1
- auctum, i, n. : - a
- accroissement, développement,
augmentation. - b -
excroissance (de chair).
- c - espace
supplémentaire à parcourir
dans un stade.
2
- auctum : supin de augeo.
- auctumn-
:
voir autumn-
- (auctumnalis,
auctumnescit, auctumnitas, auctumno, auctumnum, auctumnus).
- auctus
:
1
- auctus, a, um : part. - adj. de augeo; augmenté,
agrandi, grandi; accru, enrichi; gratifié,
pourvu, doué.
- auctus
honoribus : comblé d'honneurs; élevé
aux honneurs.
- auctus
a Demosthene : qui doit son influence (politique) à
Démosthène.
- auctus
filiolo, Cic. : qui a un fils en plus.
- auctus
omine, Tac. An. 2, 14 : encouragé par un présage.
- auctus
damno, Ter. : qui a éprouvé une nouvelle perte.
- auctus
animo, Tac. : encouragé.
- ægritudo
auctior, Plaut. Capt. 782 : douleur plus grande.
- res
Romana in dies melior atque auctior, Liv. 25, 16, 11 : les affaires
romaines de jour en jour meilleures et plus florissantes.
- gratia,
dignitate, honore auctiores esse, Cæs. BG. 1, 43, 8 : grandir en
crédit, en considération, en honneur.
- quod
(genus) amplissimum acceptum majus auctiusque reliquit posteris, Liv.
4, 19, 1 : (aïeux) dont il transmit le nom plus grand et plus
glorieux encore à sa postérité.
- adv.
auctius atque di melius
fecere, Hor. S. 2, 6, 3 : les Dieux ont fait mieux et plus.
2
- auctŭs, ūs, m. : augmentation, accroissement, progrès,
développement,
croissance, crue.
- (semen)
in maximos auctus diffunditur, Sen. Ep. 38, 2 : (la semence)
s'étend avec des développements considérables.
-
fluminum auctus, Tac. An. 1, 56 : les crues des fleuves.
- fig. maximis
auctibus crescere, Liv. 4, 2, 2 : prendre les plus grands
développements.
-
auctus imperii, Tac. An.
2, 33 : accroissement de l'empire.
-
Civilem immensis auctibus
universa Germania extollebat, Tac. H, 4, 28 : l'ensemble de la
Germanie augmentait à l'infini la force de Civilis.
- aucŭpābundus,
a, um [aucupor] : qui est aux aguets. --- Tert. Anim. 39.
- aucŭpālis,
e : c. aucupatorius. --- P. Fest. 21, 5.
- aucŭpātĭo, ōnis, f. [aucupor] : - 1 - produit de la chasse aux
oiseaux. --- Quint. Decl. 13, 8. - 2
-
recherche. --- Cæcil. Com. 62; Oros.5, 19, 10.
- aucŭpātŏr,
ōris, m. [aucupor] : oiseleur, chasseur. --- Gloss.
- aucŭpātōrĭus,
a, um [aucupor] : qui sert à la chasse aux oiseaux. --- Plin.
16, 172; 16, 169; Mart. 14, 218.
- aucŭpātus
:
1
- part. de aucupo et
aucupor.
2
- aucupātŭs, ūs, m. = aucupium. ---
Capitol. Anton. 4, 9.
- aucŭpēs,
is, m. : c. auceps. --- Prob. Cath. 4, 26, 22.
- aucŭpex,
ĭcis, m. : c. auceps. --- Not. Tir. 93, 17.
- aucŭpĭāmĕn, ĭnis, n. : c.
aucupium. --- N. Tir. 93, 19.
- aucŭpĭum,
ĭi, n. [auceps] :
- (Lebaigue
P. 121 et P.
122)
- aucipium Cæs. d'après
Vel.-Long. Gram. 7, 67, 3.
1 - chasse
aux oiseaux.
- aucupium atque venatio,
Cic. CM 56 : chasse aux oiseaux et aux bêtes. --- cf. Fin. 2,
23.
2
- produit de la chasse.
- peregrina aucupia, Sen.
Prov. 3, 6 : oiseaux, produits de chasses lointaines.
- venatu et aucupio vesci,
Plin. 7, 2 : se nourrir de venaison et de gibier à plumes.
-
aucupium omne genus, piscis, prata, arva ferasque, Catul. 114, 3 :
(que de trésors renferment ce domaine) : gibier, poissons de toute
sorte, prairies, terres à blé, bêtes
sauvages. --- cf. Cels. 2, 26.
3
- fig. chasse, poursuite de
qqch.
- aucupium delectationis,
Cic. Or. 84 : chasse à l'agrément (efforts pour être
agréable).
- aucupia verborum, Cic.
Cæc. 65 : épluchage des mots (chicanes de mots).
- hoc novomst aucupium, Ter.
Eun. 247 : voici un nouveau moyen d'attraper sa subsistance.
- facere
aucupium auribus, Plaut. Mil. 4, 1, 44 : épier ce
qu'on dit.
- aucŭpo,
āre, āvi, ātum [auceps] : - tr. - ancienne forme;
employé seulement au figuré.
- part.
parf. passif Lact. Inst. 5, 22, 22.
1 - abst être
à la chasse, être à l'affût. --- Plaut. Men. 570;
Truc. 964.
2
- avec acc.
guetter, épier.
- circumspice
num quis est sermonem nostrum qui aucupet, Cic. Most. 473 : regarde si
personne
ne nous écoute. --- Εnn. Tr.
293; Sen. Herc. Œt. 483.
- aucŭpor,
āri, ātus sum [auceps ---> avis + capio] :
1
- chasser aux oiseaux. --- Varr. R.
1, 23, 6; Col. 11, 1, 24; Ulp. Dig. 47, 10,
13, 7; Gaius Dig. 41, 1, 3, 1.
2
- être à la chasse, être à l'affût
de, épier, guetter, courir après, capter.
- tempus
aucupari, Cic. Rosc. Am. 8, 22 : guetter l'occasion.
- inanem
rumorem
aucupari, Cic. Pis. 57 : être en quête d'une vaine réputation.
- verba
aucupari, Cic. Cæc.
52 : être à l'affût des mots (chicaner sur les mots).
- rumusculos
aucupari, Cic. : recueillir des cancans.
- gratiam
aucupari, Cic. : capter les bonnes grâces.
- audācĭa,
æ, f. [audax] :
1
- audace [le plus
souv. en mauv. part].
- istius
audacia, crudelitas, injuria, Cic. Verr. 2, 109 : l'audace, la
cruauté, l'injustice de cet homme.
-
effrenata audacia, Cic. Cat. 1, 1 : audace effrénée.
- immanis
audacia, Cic. Phil. 2, 68 : audace monstrueuse.
- audaciai
(= audaciæ) columen, Plaut. Am. 1 : comble de l'effronterie.
- vitare
obscuritatem Sallustii et audaciam in translationibus, Sall. Gram. 10 :
éviter lobscurité de Salluste et son audace dans les
métaphores.
2
- fait, acte d'audace.
-
cum audiat nullum facinus, nullam audaciam, nullam vim in judicium
vocari, Cic. Cæl. 1 : quand il apprendrait qu'il ne s'agit
dans
cette action judiciaire ni d'un attentat, ni d'un trait d'audace, ni
d'un acte de violence.
- surtout au plur.
audaciæ : traits d'audace, actes d'audace.
- audaciæ
(= audacter facta) : traits d'audace, coups d'audace.
- quantas
audacias reperietis ! Cic. Sull. 76 : quels traits d'audace n'y
trouverez-vous
pas !
--- Cic. Cat. 2, 10; Att. 9, 7, 5.
3
- audace [sans nuance péjor.]
audace (disposition à oser, fait d'oser), hardiesse.
- animus
paratus ad periculum... audaciæ potius nomen habeat quam fortitudinis,
Cic. Off. 1, 63 : la disposition à braver le danger doit
plutôt
s'appeler audace que courage.
- audacia insidiandi, Cæs. BG. 6,
34, 6 : hardiesse de dresser des embûches.
- audaciam
ingrediendi flumen facere alicui, Liv. 21, 56, 5 : donner à
qqn la hardiesse de passer le fleuve.
- audacia ad pericula capessenda,
Liv 21, 4, 5 : audace pour affronter le danger.
- audacia
in translationibus, Suet. Gram. 10 : hardiesse dans les métaphores.
- alicui
audacia est + infin. : qqn a l'audace
de... --- Sen. Const. 11, 2.
4
- [sens favorable]
hardiesse, décision.
- semper
in prœlio iis maximum est periculum, qui maxime timent : audacia pro
muro habetur, Sall. C. 58 : toujours dans le combat, le danger est
surtout pour ceux qui ont le plus peur : l'audace est un mur protecteur.
- majores
nostri neque consili neque audaciæ umquam eguere, Sall. C. 51, 37
: nos ancêtres n'ont jamais manqué de sagesse dans les vues et
de
décision dans l'entreprise. --- cf. 9, 3; 58, 2,
etc.; Liv. 1, 12, 2; 2, 10 5, etc.
- audācĭtĕr
: c. audacter. --- Cic. CM 72; Liv. 22, 25, 10, etc.
- audactĕr,
adv. [audax] :
1
- hardiment, courageusement,
audacieusement.
- audacter
sua decreta defendere, Cic. Fin. 2, 28 : défendre hardiment ses
opinions.
- audacius
paulo disputabo, Cic. Mur. 61 : je discuterai un peu plus hardiment
(librement).
- (poetæ)
transferunt verba audacius, Cic. Or. 202 : (les poètes) font un emploi
plus hardi de la métaphore.
- nihil audacter ipsos per
sese facere potuisse, Cic. Syl. 67 : ils ne peuvent rien faire de hardi
par eux-mêmes.
- audacissime
Cic. Verr. 3, 206 ; Cæs. BG. 2, 10, 3.
2
- avec impudence, avec cynisme.
--- Cic. Amer. 104; Verr. 2, 134; Sull. 67, etc.
- audācŭlus,
a, um [audax] : qq peu hardi (audacieux). --- Petr. 63, 5 ;
Gell. 5, 21, 4.
- Audaristenses,
ĭum, m. : ville de Macédoine. --- Plin. 4, 35.
- audax,
ācis [audeo] :
- (cf. ferax
de fero; capax
de capio)
1 -
[en mauv. part. plus
habituellement] audacieux; effronté, impudent.
- sceleratissimus
et audacissimus, Cic. Verr. 4, 111 : le plus criminel et le
plus audacieux.
- audacior
quam Catilina,
furiosior quam Clodius, Cic. Phil. 2, 1 : plus audacieux que
Catilina,
plus forcené que Clodius.
- consilium
tam cupidum, tam audax, tam
temerarium, Cic. Quinct. 81 : un projet où il y a tant de
cupidité, tant
d'audace, tant de témérité.
- paulo ad
facinus audacior, Cic. Cat. 2, 9 : un peu trop résolu à tout oser.
- audax
ad conandum, Cic. Verr. pr. 5 : audacieux dans ses entreprises.
- quis homo in terra est te alter audacior ? Plaut. Mil.
313 : y a-t-il sur la terre coquin plus effronté que toi ?
- (Liber animum) audaciorem in omnes conatus facere, Sen.
Tran. 17, 8 : Liber enhardit l'âme à toutes sortes d'entreprises.
2
- [sans
nuance péjor.] audacieux (qui
ose), hardi.
- (oculi)
fortem, ignavum, audacem timidumque cognoscunt,
Cic. Nat. 2, 145 : (les yeux) savent reconnaître le courageux,
le lâche,
le hardi et le timide.
- insiste
audax hostium muris, Liv. 5, 16, 10 : monte
hardiment sur les murailles ennemies.
- tralationes
paulo audaciores, Cic.
de Or. 3, 156 : métaphores un peu plus hardies.
- in
faciendis verbis
audax, Cic. Or. 81 : audacieux dans les créations de mots.
- audacissimus
omni de numero Lycabas, Ov. M. 3 : Lycabas, le plus audacieux de toute
cette troupe.
- audax
paupertas, Hor. Ep. 2, 2, 51 : la pauvreté qui rend audacieux.
- veniam
a deis spei alicujus audacioris petimus in sinum spuendo, Plin. 28, 7,
36 : nous demandons aux dieux grâce pour quelque espérance trop
présomptueuse en crachant dans notre sein.
- poét. viribus
audax, Virg. En. 5, 67 : confiant dans sa force.
- audax
juventā, Virg. G. 4, 565 : rendu hardi par ma jeunesse, avec
l'audace de la jeunesse.
- audax
omnia perpeti, Hor. O. 1, 3, 25 : ayant l'audace de tout
affronter.
- audax
ingenii, Stat. S. 3, 2, 64 : qui se fie sur son talent.
- audax
animi, Stat. Th. 10 : naturellement audacieux.
- Audena,
æ, m. : fleuve d'Etrurie. --- Liv. 41, 19.
- audens,
entis : part. - adj. de audeo; qui ose, hardi, audacieux,
résolu.
- tu ne cede malis, sed contra audentior ito, Virg. En. 6, 95 : pour
toi, ne cède pas à l'adversité, mais au contraire marche avec plus
d'audace.
- audentes
fortuna juvat, Virg. En. 10, 283 : la fortune seconde les audacieux.
- audentissimi
cujusque procursu, Tac. Agr. 33 : au fur et à mesure que s'élançaient
en avant les plus audacieux.
- audentĕr,
adv. : hardiment, avec hardiesse, avec confiance, avec
résolution.
- compar.
audentius.
- ceteri
audentius circumsistere, Tac. H. 2, 78 : les autres l'entouraient plus
hardiment. --- Tac. An. 4, 68; id. ib. 13, 40; id.
H. 1, 79; id. Or 18.
- audentĭa,
æ, f. [audens] : hardiesse, audace. --- Tac. G. 31, etc.;
Plin. Ep. 8, 4, 4.
- audĕo,
ēre, ausus sum [cf. avidus, aveo] : - tr. -
- parf.
arch. ausi (j'ai osé)
Cato Or. 63 d. Prisc. 9, 47; subj.
ausim, ausis, etc., fréquent chez les comiques, les
poètes, les pros. de l'époque impériale.
- part. ausus avec sens
passif. --- Vell. 2, 80, 3 ; Sil. 5, 443 ; 16, 533 ; Stat. Th. 4, 599 ;
Tac. An. 3, 67.
1
- avoir envie, désirer.
- le
sens primitif s'est conservé surtout dans l'expression si audes
(Plaut. Mil. 799) qui est devenue sodes
: si
tu le juges bon, si tu veux ; voir ce mot.
- age
inpudice, sceleste, non audes mihi scelesto subvenire ? Plaut. As. 475
: allons ! infâme, misérable, veux-tu bien avoir pitié du misérable qui
te sollicite ?
2
- prendre sur soi de, oser,
risquer,
entreprendre, tenter, aller de l’avant, se hasarder, avoir de
l'audace.
- ausa est rem multum famæ
habituram : elle osa un acte (devant avoir) qui devait avoir beaucoup
de renommée.
- audes
etiam, Rulle, mentionem facere legis Semproniæ, nec te ea lex ipsa
commonet iiiviros illos xxxv tribuum suffragio creatos esse ? Cic. Leg.
Agr. 2, 31 : tu pousses l'audace, Rullus, jusqu'à rappeler la loi
Sempronia, et cette loi n'est pas la première à t'avertir que ces
triumvirs ont été créés par le suffrage des trente-cinq tribus. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 518;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- avec inf.
(præturam) solutam fore videbatis, nisi esset is consul, qui eam
auderet possetque constringere, Cic. Mil. 34 : vous voyiez que
sa préture serait sans frein, à moins qu'il n'y eût comme consul un
homme qui osât et pût l'enchaîner.
- audes mihi
prædicare id, domi te esse nunc, qui heic ades ? Plaut. Am. 561 : tu
oses m'affirmer que maintenant tu es à la maison quand tu es ici ? ---
syntaxe latine Ernout et Thomas n° 337; éd. Klincksieck
- ausi
sunt nihilominus sacrilegas admovere manus intactis illis thesauris et
nefanda præda se ipsos ac domos contaminare suas et milites vestros,
Liv. 29, 18, 8 : ils n'en ont pas moins osé porter une main sacrilège
sur ces trésors que nul n'avait touchés, et, par ce butin impie,
souiller eux-mêmes leurs maisons et vos soldats.
- non
quia difficilia sunt non audemus, sed quia non audemus difficilia sunt,
Sen. Ep. 17, 104, 63 : ce n’est pas parce que les choses sont
difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas
qu’elles sont difficiles.
- non
ausim dicere, Cic. : je n'ose dire, je n'oserais dire.
- auderem
scribere, Cic. : j'écrirais volontiers.
- sapere aude, incipe, Hor.
Ep. 1, 2, 40 : ose être sage, commence.
- avec les pron. neutres, id, nihil, quid, multum, tantum. --- Cic.
Quinct. 69; Amer. 147; Pis. 41; Clu.
183; Cæs. BG. 2, 8, 2; 6, 13, 1.
- absolt ad
audendum projectus, Cic. Verr. 1, 2 : porté à l'audace. --- cf.
Clu. 67.
- hos
novos magistros nihil intellegebam posse docere, nisi ut auderent
(adulescentes), Cic. de Or. 3, 94 : ces nouveaux maîtres, je
ne comprenais pas qu'ils pussent enseigner rien si ce n'est
l'effronterie (la présomption).
- audendo
atque agendo res Romana crevit, Liv. 22, 14, 14 : c'est
l'audace et l'activité qui ont fait grandir la puissance romaine.
- avec acc. tantum
facinus audet ? Ter. Eun. 959 : ose-t-il un pareil acte ? ---
cf. Liv. 8, 24, 9; 23, 2, 3.
- capitalem
fraudem audere, Liv. 23, 14, 3 : oser un crime capital.
- capitalia
audere, Liv. 26, 40, 17 : oser des crimes dignes de
la peine capitale.
- audeantur
infanda, si non perniciem nobis cum scelere ferunt, Liv. 23, 9, 5 :
qu'on ose un crime monstrueux, pourvu que ce crime n'entraîne pas avec
lui notre perte.
-
audere
ultima (extrema), Virg. : se porter aux dernières
extrémités.
- multa
dolo audebantur, Liv. 39, 8 : on se permettait bien des supercheries
coupables.
- audībam,
as, arch. (= audiebam, as) : imparf. de audio.
- audībĭlis,
e [audio] : qu'on peut entendre. ---
Aug. Ep. 169,
10.
- audībo,
is, arch. (= audiam, es) : fut. simple de audio.
- audĭens,
entis : - 1 -
part.-adj. de audio;
obéissant, docile. - 2
- subs.
- auditeur. --- Cic. Brut. 80, 276; 23, 89; 80, 279; Liv. 21,
10. - 3
- subs.
- catéchumène. ---Tert. Pœn. 6.
- avec
dat. dicto audiens : obéissant aux
ordres.
- alicui
dicto audiens : obéissant aux ordres de qqn.
- respondit
se dicto audientem fuisse prætori, Cic. Verr. 4, 28 : il
répondit
qu'il
avait été entièrement aux ordres du
préteur.
- animos
audientium permovere, Cic. Br. 89 : remuer l'âme des
auditeurs.
- Audiense
(Auziense) castellum, n. [Auzia] : place forte d'Auzia
(en Mauritanie). --- Amm. 29, 5, 44.
- audĭentĭa,
æ, f. [audio] : attention donnée à des paroles, action de prêter
l'oreille.
- audientiam
tribuere, Apul. : donner son attention.
- set
si paulisper audientiam publicam mihi tribuerit humanitas, Apul. M. 3,
4, 5 : cependant, si votre humanité accorde un moment d'attention à ma
défense.
- audientiam
præbere, Cod. 7, 19, 7 : prêter l'oreille, accorder son
attention.
- fac
populo audientiam, Plaut. Pœn. prol. 11 : commande au peuple
de se
taire.
- facit
per se ipsa sibi audientiam diserti senis oratio, Cic. CM 28 : la
parole
d'un vieillard disert se fait écouter d'elle-même.
- audientiam
facere præconem jussit, Liv. 43, 16, 8 : il ordonna au
héraut de faire
faire silence.
- facit sibi audientiam senis
oratio, Cic. de Sen. 28 : la parole d'un vieillard se fait écouter.
- fig. surdis
fruendam reddere audientiam, Prud. perist. 10, 954 : rendre aux sourds
l'usage de l'ouïe.
- fig. in audientia conlocari, Arn. 1, 29 : être
placé dans les oreilles.
- audin
= audisne; voir
audio.
- audĭo,
īre, īvī (īi), ītum [*aus-dio] : - tr. -
- cf
gr. οὖς, ὠτός : oreille
-
αἰσθάνομαι
: apprendre
--- lat. auris, is (pour *ausis) --- ancien fr. ouïr.
-
fut. arch. audibo, audibis,
Enn, Tr. 277; Com. 4 ; Plaut. Capt. 619;
Pœn.
310
- imparf. audibat, audibant,
Ov. F. 3, 507; Catul. 84, 8
- audin = audisne,
Plaut. Mil. 1313; Ter. Andr. 865.
- auditin = auditisne,
Plaut. Ps. 172.
- parf. audit, Prop.
4, 9, 39; Sen. Contr. 2, 2, 8; 9, 4, 4; 10, 1, 13;
Suet. Vesp. 19, 2 ; souvent audisse
; audisti, Ter. Haut.
685; audistis,
Ter. Phorm. 349; audisset,
Ter. Phorm. 20; audivistin =
audivistine,
Plaut.
Amph 748; 752.
1 - entendre, entendre
dire, apprendre par
ouï-dire.
- sensu
audiendi carere, Cic. Rep. 6, 19 : être privé de
la faculté d'entendre. --- Cic. Tusc. 1, 46 ; 5, 11.
2 - entendre,
percevoir par les oreilles,
ouïr.
- non
eum querentem quisquam audivit, Nep. : on ne l'a jamais entendu se
plaindre.
- cum
Heraclito Antiochum sæpe disputantem audiebam, Cic. Ac. 2, 11 :
j'entendais
souvent Antiochus discuter avec Héraclite.
- auribus
parum audire, Cato. : être un peu dur d'oreille.
- magna
voce, ut Xeno audiret, Cic. Verr. 3, 55 : à haute voix, pour
que Xénon
entendît.
- audite
litteras, Cic. Verr. 3, 92 : écoutez la lecture de la lettre.
- audite
decretum, Cic. Verr. 5, 53 : écoutez la lecture du
décret.
- ad
hæc visa auditaque clamor ingens oritur, Liv. 2, 23, 7 :
à
ce
spectacle,
à ces paroles, de grands cris
s'élèvent.
- qua
de re Charidemum testimonium dicere audistis, Cic. Verr. 1, 52 :
là-dessus
vous avez entendu Charidème déposer.
3 - entendre dire,
entendre parler de, connaître
par ouï-dire, savoir par ouï-dire, apprendre.
- audire
ab aliqua re (audire ex aliqua re) : entendre parler de qqch.
- lautumias
Syracusanas omnes audistis, plerique nostis, Cic. Verr. 5, 68 : les
latomies
de Syracuse, vous en avez tous entendu parler, la plupart de vous les
connaissent.
- paucis
diebus aliquid audiri necesse est, Cic. Att. 10, 14, 2 : dans quelques
jours il y aura forcément des nouvelles.
- nocte
una audito perfectoque bello, Liv. 2, 26, 4 : la guerre ayant
été
annoncée
et terminée dans la même nuit.
- postulatio
ante hoc tempus ne fando quidem audita, Cic. Quinct. 71 : une
poursuite,
comme on n'en a même pas entendu parler jusqu'ici.
- urbem
Syracusas maximam esse Græcarum sæpe audistis, Cic.
Verr. 4, 117 :
vous
avez souvent entendu dire que Syracuse est la plus grande des villes
grecques.
- Cæsar
discessisse audiebatur, Cæs. BG. 7, 59, 1 : on entendait dire
que
César
s'était éloigné.
- eo
ipso die auditam esse eam pugnam ludis Olympiæ
memoriæ traditum est,
Cic. Nat. 2, 6 : ce jour même, suivant la tradition, la
nouvelle de ce
combat fut connue aux jeux Olympiques.
- quemadmodum
captæ sint Syracusæ, sæpe audivistis,
Cic. Verr. 4, 115 : vous avez
souvent entendu dire comment Syracuse fut prise.
- hæc
audivimus de clarissimorum virorum consiliis et factis, hæc
accepimus,
hæc legimus, Cic. Sest. 139 : voilà ce que nous
avons
entendu dire
touchant
la politique et les actes des hommes les plus illustres,
voilà ce que
nous avons recueilli (ce qui nous a été
transmis), voilà ce que nous
avons lu.
- re
audita de Cæsare, Cic. Att. 14, 9, 3 : la nouvelle sur
César [la mort
de César] étant connue.
- de
malis nostris tu prius audis quam ego, Cic. Att. 7, 21, 1 : sur nos
malheurs,
toi, tu es plus tôt renseigné que moi.
- ex
aliquo audire ou
ab aliquo audire ou
de aliquo audire : entendre (apprendre) de qqn, par qqn, de la bouche
de
qqn.
- audio
sero, Cic. : j'apprends tardivement.
- Bibulus
nondum audiebatur esse in Syria, Cic. Att. 5 : on n'entendait pas
encore
dire que Bibulus fût en Syrie.
- jam
Cæsar a Gergovia discessisse audiebatur, Cæs. :
déjà on entendait
dire
que César avait quitté Gergovie.
- sæpe
audivi de patre et de socero meo, Cic. de Or. 3 : j'ai souvent entendu
dire de la bouche de mon père et de mon beau-père.
- audito
Cæsarem adesse : quand on apprit que César
était
là.
- ab
Hispaniis jam audietur, Cic. Att. 10, 12, 2 : d'Espagne il viendra
bientôt
des nouvelles.
- si
aliquid a comitiis audierimus, Cic. Att. 3, 14, 2 : une fois que
j'aurai
eu qq nouvelle provenant des comices.
- quoscumque de te queri audivi, quacumque potui ratione, placavi, Cic.
Q. fr. 1, 2, 4 : tous ceux que j'ai entendu se plaindre de toi, je les
ai calmés par tous les moyens que j'ai pu. ---
syntaxe latine Ernout et Thomas n° 335; éd. Klincksieck
4 - écouter,
être
attentif; être disciple,
être auditeur.
- omnia
legant, omnia audiant, Cic. de Or. 1, 256 : qu'ils lisent tout,
écoutent
tout.
- sic
fit ut, si quid præterea de me audiat, non audiendum putet,
Cic. Fam.
9, 16, 4 : il s'ensuit que, s'il entend par ailleurs qqch sur mon
compte,
il pense qu'il ne faut pas l'écouter (y prêter
attention).
- alicujus
verba audire, Cic. Amer. 9 : écouter les paroles de qqn avec
attention.
- Xenocratem
audire, Cic. Nat. 1, 72 : suivre les leçons de
Xénocrate.
- annum
jam audis Cratippum, Cic. Fam. 13, 16 : il y a déjà un an que
tu es le disciple de
Cratippus.
- Polemonem
audiverant assidue Zeno et Arcesilas, Cic. Ac. 2, 1 : Zénon et
Arcésilas avaient
suivi assidûment les leçons de Polémon.
- in
astrologia C. Sulpicium audivimus, Cic. Off. 1, 19 : en astrologie,
nous avons eu
pour maître C. Sulpicius.
- Antiochum
sæpe disputantem audiebam, Cic. Ac. 2, 4 : j'écoutais
souvent
Antiochus en
train
de discuter.
5 - écouter
favorablement, accepter d'entendre,
accorder audience; approuver, accorder, exaucer.
- ubi
neque cohortationes suas neque preces audiri intellegit, Cæs.
BC. 2, 42 : voyant
qu'on n'écoute plus ni ses exhortations ni ses
prières.
- non
audio : je ne suis pas d'accord.
- audio : j'entends, je le crois bien.
- nihil
audio : je ne veux rien entendre.
- legatos
audire, Cæs. BG. 4, 13, 1, etc. : recevoir des ambassadeurs.
- hujus
condiciones audiamus, Cic. Phil. 13, 16 : écoutons ses
conditions.
- sociorum
querellas audire, Cic. Fam. 15, 4, 15 : écouter les
doléances des
alliés.
6 - être
docile à,
écouter, obéir; écouter,
accueillir, admettre.
- dicto
audientem esse, Plaut. : écouter au premier mot,
obéir sans hésiter.
- dicto
audientem esse alicui : obéir à qqn sans broncher.
- Syracusani
nobis dicto audientes sunt, Cic. Suppl. 86 : les Syracusains sont
à nos
ordres.
- si
diceres... quis te audiret ? Cic. Verr. 5, 78, si tu disais... qui
t'écouterait
(te croirait) ? --- cf. Balb. 16; Marc. 25.
- illa
perfugia, quæ sumunt sibi ad excusationem, certe minime sunt
audienda,
Cic. Rep. 1, 9, les recours qu'ils ont pour s'excuser sont à
coup sûr
inadmissibles.
- neque
audit currus habenas, Virg. : et le char [= l'attelage]
n'obéit plus
aux
rênes.
7 - s'entendre donner
un nom; avoir la réputation
de.
- rexque
paterque audisti coram, Hor. Ep. 1 : tu t'es entendu appeler
roi
et père.
- audire
bene (male) ab aliquo : avoir bonne (mauvaise) réputation
auprès de qqn.
- bene
(male) audire ab aliquo : être bien (mal)
apprécié de qqn.
- bene
audire ab aliquo : avoir l'estime (la considération) de qqn.
- erat
surdaster M. Crassus; sed aliud molestius, quod male audiebat, Cic.
Tusc.
5, 116 : M. Crassus était un peu sourd ; mais il y avait
autre chose de
plus pénible, c'est qu'il avait mauvaise
réputation.
- quid
auditurum putas fuisse Ulixem, si... Cic. Off. 3, 98 : quelle
réputation,
à ton avis, aurait eue Ulysse, si...
- bene
audire a parentibus, Cic. Fin. 3, 57 : avoir l'estime de ses parents.
- rursusque
Ciceronem a Calvo male audisse tamquam solutum et enervem, Tac. D. 18 :
[on constate] qu'en revanche Cicéron était
décrié par Calvus, comme
un écrivain lâche et sans nerf.
- legistis Ciceronem a Calvo quidem male audisse tamquam solutum et
enervem, Tac. D. 18, 5 : vous avez pu lire que Cicéron a été critiqué
par Calvus, qui lui trouve un style lâche et sans nerf. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
191, éd. Vuibert.
- ille
tamen non aliter ab ipsis inimicis male audire quam nimiis floribus et
ingenii affluentia potuit, Quint. 12, 10, 13 : lui pourtant
[Cicéron]
ne put recevoir de ces ennemis mêmes d'autre reproche que
celui d'un
excès
d'ornements et d'une imagination surabondante.
- subtilis
veterum judex et callidus audis, Hor. S. 2, 7, 101 : tu t'entends
appeler
juge fin et habile des vieilles choses.
- tu
recte vivis, si curas esse quod audis, Hor. Ep. 1, 16, 17 : toi, tu as
une vie sage, si tu prends soin d'être ce qu'on dit de toi.
8 - comprendre,
interpréter; sous-entendre.
- Vulcanum
pro igne audimus, Quint. : nous prenons Vulcain au sens de feu.
- audire
scripturas spiritualiter, Hier. : entendre les Ecritures dans le sens
immatériel.
- simul
enim auditur cœpit, Quint. : en
même
temps on
sous-entend cœpit.
- audissem,
audisti : voir audio.
- audītin
:
voir audio.
- auditĭo,
ōnis, f. [audio] :
1
- action d'entendre, audition.
- pueri
fabellarum auditione ducuntur, Cic. Fin. 5, 42 : les enfants sont
attirés par le désir d'entendre des contes.
- auditione
aliquid expetere, Cic. Verr. 4, 102 : désirer un objet sur
ouï-dire.
2
- ce qu'on entend dire, bruit,
rumeur. --- Cic. Planc. 56; Nat. 2, 95; Fam. 8,
1, 2; Cæs. BG. 7, 422.
- falsæ
auditiones, Tac. An. 4, 11 : faux bruits.
- Domine,
audivi auditionem tuam, Vulg. : Seigneur, j'ai entendu ta voix.
3
- audition [d'une lecture
publique, d'une déclamation, etc.]. ---
Sen. Contr. 9, 3, 14, etc.; Gell. 3, 13, 4, etc.
- obire
auditiones, Gell. : assister aux leçons.
4
- action de prendre (un mot)
dans tel ou tel sens.
- bifariam sciens sermonis auditionem,
Hier. : sachant que le mot peut s'entendre de deux manières.
- auditĭuncŭla,
æ, f. [auditio] : petite leçon d'un maître, petit cours. ---
Gell. 13, 20, 5.
- audīto,
āre, āvi [audio] : entendre souvent. --- Plaut. Stich. 167;
P. Fest. 21, 15.
- audītŏr,
ōris, m. : - 1 - celui
qui écoute, auditeur. --- Cic. Br. 191 ; Or. 24 ; Font. 23,
etc. - 2 -
disciple.
- alicujus
auditor, Cic. Tusc. 4, 3 : élève (disciple) de qqn.
--- cf. de Or. 1, 15 ; Br. 114, etc.
- audītōrĭālis,
e [auditorium] : d'audience, de tribunal. --- Aug. Pelag. 2,
10, 37.
- audītōrĭum,
ĭi, n. [auditor] :
1 - lieu,
salle où l'on s'assemble pour écouter. ---
Quint. 2, 11, 3; Tac. D. 9; 10; 39.
2
- tribunal. ---
Dig.
3
- réunion d'auditeurs, auditoire. ---
Plin. Ep. 4, 7, 2; Apul. Apol. 73.
4
- instruction d'un procès. ---
Dig. 4, 8, 41.
- audītōrĭus,
a, um [auditor] : relatif à l'ouïe, auditif. ---
C.-Aur. Chron. 2, 3, 65.
- audītrix,
īcis, f. [auditor] : celle qui écoute. --- Prisc. Inst. 71.
- auditus
:
- (Lebaigue
P. 122 et P.
123)
1
- audītus, a, um :
part. passé de audio. - a
- entendu, appris, connu. - b
- écouté,
exaucé.
- nomen
ab Siculis auditum, Cic. Verr. 3, 74 : nom connu des Siciliens.
- homo,
cujus est fere nobis omnibus nomen auditum, Cic. Flacc. 31 : homme,
dont le nom nous est presque à tous connu --- Fam. 10, 28, 3;
Att. 4, 16, 2.
- hoc
nuntio audito dissensio inter Aetolos orta est, Liv. 36, 16, 9 : ce
message connu mit la division parmi les Étoliens.
- audito
(abl. absolu n.
sans sujet
+ sub. inf.) : quand on eut appris
que ...
- Alexander, audito Darium movisse ab Ecbatanis, omisso itinere quod
patebat in Mediam fugientem insequi pergit strenue, Curt. 5, 13 :
lorsque Alexandre apprit que Darius avait quitté Ecbatane, laissant la
route de la Médie, qui lui était ouverte, il se remit en toute hâte à
sa poursuite.
- audītum,
i, n. : ce qu'on a entendu, ouï-dire, on-dit, nouvelle.
- ex
audito arguere, Plaut. : accuser sur un on-dit.
- audito
crudelior, Vell. : d'une cruauté inouïe.
- nihil
habeo præter auditum, Cic. Off. 1, 10, 33 : je ne sais le fait que par
ouï-dire.
- vidistin'
an tu audito nuntias ? l'as-tu vu ou n'en parles-tu que pour l'avoir
entendu
dire ?
2
- audītŭs, ūs, m. :
a
- le sens de l'ouïe, faculté d'entendre.
--- Cic. Nat. 2, 144; Tusc. 3, 41.
b
- action d'entendre.
- consultant
quonam modo ea plurium auditu acciperentur, Tac. An. 4, 69
: ils
délibèrent pour trouver le moyen de faire entendre ces propos par plus
d'une personne.
- quid
... tam jucundum cognitu atque auditu quam sapientibus sententiis
ornata oratio ? Cic. de Or. 1, 31 : quoi de plus agréable à connaître
et à entendre qu'un discours orné de sages pensées ? --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
54; éd. Vuibert.
- si neque conspectu novæ rei neque auditu terretur, Col. 6, 29 : si
(le poulain) ne s'effraie pas en voyant ou en entendant une chose qui
ne lui est pas familière
c
- action d'apprendre par ouï-dire.
- captivus
interrogatus auditune an oculis ea comperta haberet, Curt. 5, 4, 10
: comme on demandait au prisonnier s'il savait tout cela par
ouï-dire ou pour l'avoir vu de ses yeux.
- quæ
(exempla) non auditu cognoscenda, sed oculis spectanda habemus, Tac. D.
8 : (exemples) que nous pouvons je ne dis pas connaître par
ouï-dire, mais contempler de nos yeux.
- Audurus,
i, m. : nom d'un lieu où se trouvait une église de Saint-Etienne. ---
Aug. Civ. 22, 8.
- Aufāniæ
matronæ, f. : déesses locales. --- CIL 2, 5413.
- Aufēius,
a, um : d'Auféius. --- Plin. 31, 41; Gell. 11, 10, 1.
- Aufeia
lex, f. : loi Auféia, loi d'Auféius (tribun de la
plèbe).
- Aufentum,
i, n. : fleuve du Latium. --- Plin. 3, 59.
- aufĕro,
auferre, abstŭli, ablātum : - tr. -
1 - emporter.
- multa
palam domum suam auferebat, Cic. Amer. 23 : il emportait ouvertement
beaucoup
de choses chez lui.
- e
convivio aliquem tamquam e prœlio auferre, Cic. Verr. 5, 28 :
emporter
qqn d'un banquet comme d'un champ de bataille.
- de
armario, de sacrario ablatum aliquid, Cic. Verr. 4, 27 : objet
enlevé
d'une armoire, d'un sanctuaire.
- sacra
publica ab incendiis procul auferre, Liv, 5, 39, 11 : emporter les
objets
du culte public loin de l'incendie.
- bona
Sejani ablata ærario, Tac. An. 6, 2 : les biens de
Séjan
enlevés du
trésor public.
- multa
domum suam auferebat, Cic. Rosc. Am. 8 : il avait emporté
chez lui
beaucoup
de choses.
2 - emporter,
entraîner (au loin); emporter,
cesser.
- illum
longius fuga abstulerat, Curt. 3, 11, 26 : la fuite l'avait
emporté
bien
loin.
- vento
secundo e conspectu terræ ablati sunt, Liv. 29, 27, 6 :
entraînés par
un vent favorable, ils perdirent de vue la terre.
- pavore
fugientium auferebantur, Tac. An. 4, 73 : les cohortes
étaient entraînées
par la panique des fuyards.
- ne
te auferant aliorum consilia, Cic, Fam. 2, 7, 1 : ne te laisse pas
entraîner
par les conseils des autres.
- abstulere
me velut de spatio Græciæ res immixtæ
Romanis, Liv. 3 : le lien
étroit
des affaires de la Grèce avec celles des Romains m'a
entraîné en
quelque
sorte hors de la piste.
- aufer
cavillam, Plaut. : porte au loin (cesse) tes plaisanteries. --- cf.
Capt.
964; Truc. 861, etc.
- aufer
me terrere, Hor. S. 2, 7, 43 : cesse de m'effrayer.
- aufer
te hinc, Plaut. Asin. 469 : ôte-toi d'ici. --- cf.
Plaut. Rud.
1032; Ter.
Phorm. 559.
- aufer
te domum, Plaut. Asin. : va-t-en chez toi.
- pernicitas
equorum, quis seque et conjugem abstulit, Tac. An. 12, 51 : la vitesse
des chevaux, grâce auxquels il se déroba, lui et
sa femme.
- conversis
fugax aufertur habenis, Virg. En. 11, 713 : ayant tourné
bride, il
s'éloigne
en fuyant.
- pennis
aufertur Olympum, Virg. En. 11, 867 : elle s'envole vers l'Olympe.
- Armenia
Euphrate amne aufertur Cappadociæ, Plin. 6, 9, 9, §
25 :
l'Arménie est
coupée de la Cappadoce par l'Euphrate.
- (asotos),
qui in mensam vomant et qui de conviviis auferantur, Cic. Fin. 2, 8, 23
: (des débauchés) qui vomissent sur la table et
que l'on retire du
festin.
3 - enlever, arracher; poét.
emporter,
détruire, anéantir, faire disparaître.
- auferre
aliquid ab aliquo : arracher qqch à qqn, enlever qqch
à qqn.
- ab
senatu judicia auferre, Cic. Verr. 1, 13 : enlever au sénat
le pouvoir
judiciaire.
- auriculam
mordicus auferre, Cic. Q. 3, 4, 2 : enlever le bout de l'oreille d'un
coup
de dent.
- ex
ipsa Diana, quod habebat auri, detructum atque ablatum esse dico, Cic.
Verr. 1, 54 : à Diane elle-même, tout ce qu'elle
avait d'or, je dis que
tu l'as arraché et enlevé.
- hominibus
honestis de digitis anulos aureos abstulit, Cic. Verr. 4, 57 : il a
arraché
des doigts à des personnes honorables leurs anneaux d'or.
- bullas
aureas ex valvis auferre, Cic. Verr. 4, 124 : arracher des portes les
clous
d'or.
- ab
aliquo candelabrum auferre, Cic. Verr. 4, 67 : enlever à qqn
un
candélabre. --- cf. Verr. 4, 37.
- pulvis
elatus lucem ex oculis virorum equorumque aufert, Liv. 4, 33, 8 : la
poussière
soulevée dérobe la lumière aux yeux
des hommes et des chevaux.
- si
se ipsos e conspectu nostro abstulerunt, Cic. Phil. 2, 114 : s'ils se
sont
dérobés eux-mêmes à notre
vue.
- mare
Europam auferens Asiæ, Plin. 4, 75 : la mer enlevant l'Europe
à l'Asie
(= la séparant de l'Asie).
- ab
senatu judicia auferre, Cic. Verr. 1, 23 : enlever au sénat
le pouvoir
judiciaire.
- clientelam
a patronis auferre, Cic. Verr. 4, 90 : enlever à des patrons
leurs
clients.
- vitam
alicui auferre, Cic. Phil. 9, 5 : enlever la vie à qqn.
- spem
alicui auferre, Cic. Verr. 1, 20 : enlever l'espérance
à qqn.
- senectus
aufert viriditatem, Cic. Læl. 1, 1 : la vieillesse
enlève la
vigueur.
- quis
tam esset ferreus, cui non auferret fructum voluptatum omnium solitudo
?
Cic. Læl. 87 : serait-il un homme assez dur pour ne pas
sentir que
l'isolement
lui enlève le fruit de tous les plaisirs ?
- abstulit
clarum cita mors Achillem, Hor. O. 2, 16, 29 : une mort rapide a
enlevé
l'illustre Achille.
- Christus,
semel oblatus ad multorum auferenda peccata, Vulg. Hebr. 9, 28 : le
Christ, qui s'est offert une seul fois pour ôter les péchés de la
multitude.
- quodcumque
fuit populabile flammæ, Mulciber abstulerat, Ov. M. 9, 263 :
tout ce
que
la flamme pouvait détruire, Vulcain [le feu] l'avait
consumé.
4 - emporter (comme
salaire ou comme gain),
obtenir, gagner, recevoir.
- auferre
aliquid ab aliquo : obtenir qqch de qqn.
- responsum
ab aliquo auferre, Cic. de Or. 1, 239 : emporter une réponse
de qqn.
- per
eum, quod volemus, facile auferemus, Cic. Att. 14, 20, 5 :
grâce à lui,
nous obtiendrons facilement ce que nous voudrons.
- a
Scapulis paucos dies aufert, Cic. Quinct. 20 : il obtient des Scapula
un
délai de quelques jours.
- quis
est qui hoc non ex priore actione abstulerit, omnium ante damnatorum
scelera
vix cum hujus parva parte conferri posse ? Cic. Verr. 1, 21 : est-il
personne
dans le peuple romain qui n’ait emporté de la
première action la
conviction
que les crimes de toutes les personnes condamnées jusqu'ici
ne
pourraient
être comparés avec une faible partie de ceux de
Verrès ?
- Aufĭdēna,
æ, f. : Aufidène (ville du Samnium, auj. Alfidena). ---
Liv. 10, 12, 9.
- Aufĭdēnātes,
ĭum, m : les habitants d'Aufidène. ---
Plin. 3, 107.
- Aufĭdĭānus,
a, um : d'Aufldius [Sext. Auf.]. --- Cic. Fam. 16, 19.
- Aufĭdĭēnus,
i, m. : Aufidiénus (nom d'homme). --- Tac.
An. 1, 20.
- Aufĭdĭus,
ĭi, m. : Cn. Aufldius, [auteur d'une histoire en grec]. ---
Cic. Tusc. 5, 112; Fin. 5, 54.
- autres
pers. --- Varr. R. 2, 9, 6; Cic. Br.
179; Fam. 12, 26.
- Aufldius
Bassus [historien sous Tibère]. --- Tac. D. 23; Plin. Ep. 3,
5, 6; Quint. 10, 2, 103.
- Aufĭdus,
i, m. : l'Aufide (fleuve d'Apulie, auj. l'Ofanto). --- Hor. O.
4, 9, 2.
- Aufĭdus,
a, um : de l'Aufide. ---
Sil. 10, 171.
- Aufīnātes,
ĭum, m. : les habitants d'Aufina (ville du Samnium, auj.
Ofena). --- Plin. 3, 107.
- aufŭgĭo,
ĕre [ab + fugio] :
1
- intr.
- s'enfuir, se sauver, s'échapper.
- aufugere
domo, Plaut. Cap. 875 : s'enfuir de la maison.
- aufugere
ex loco, Liv. 1, 25, 8 : s'enfuir d'un lieu.
- Cæsar
advenit; quem ut viderunt, aufugerunt : César arriva; dès qu'ils le
virent, ils s'enfuirent. --- gram.
latine Petitmangin.
- aquam aufugisse dicito, si quis petet, Plaut. Aul. 94 : dis à ceux
qui demanderaient de l'eau, qu'elle s'est enfuie.
- aufugit
mihi animus, Q. Cat. ap. Gell. 19, 14 : mon cœur
s'est envolé. --- Cic. Verr. 1, 35; 5, 79; Plaut.
Bacch. 363.
2
-
tr. - fuir, échapper à, éviter.
- aliquem
aufugere, Cod. Just. 3, 23, 1 : échapper à qqn. ---cf. Cic.
poët.
Nat. 2, 111.
- Augē,
ēs, f. (Auga, æ, f.) : Augé.
- gr.
Αὔγη, ης.
1 - fille
d'Aléus et
mère de Télèphe.
- Ov.
H. 9, 49; Sen. Herc. Œt. 367; Serv. Virg. B. 6, 72; Hyg. Fab. 101.
2
- une des
Heures. --- Hyg.
Fab. 183.
- voir hors site Augé.
- Augēās
: c. Augias.
- augĕo,
ēre, auxi, auctum :
- arch. inf. passif augerier,
Plaut. Merc. 48 --- auxitis
= auxeritis
Liv.
29, 27. 3 --- [décad.] formes de la 3e conj. : augĕre
Commod. Apol. 607, etc.
- gr.
αὔξω,
αὐξάνω.
- tr. -
1 - faire
croître,
accroître, augmenter.
- ut reliquorum imperatorum res adversæ auctoritatem minuunt, sic hujus
ex contrario dignitas incommodo accepto in dies augebatur, Cæs. BG. 7,
30, 3 : alors que l'autorité des autres généraux diminue avec les
défaites subies, au contraire le prestige de (Vercingétorix) augmentait
de jour en jour après ses revers. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 132, éd. Vuibert.
- numerum
pugnantium augere, Cæs. BG. 7, 48, 2 : augmenter le nombre
des
combattants.
- aucto
exercitu, Cic. Fam. 10, 8, 4 : l'armée étant
accrue.
- copiis
auctus, Curt. 5, 7 : ayant reçu des renforts.
- res
familiaris augeatur parsimonia, Cic. Off. 1, 92 : que le patrimoine
s'accroisse
par l'épargne.
- stipendii
augendi causā, Cæs. BC. 3, 110, 5 : en vue d'une augmentation
de solde.
- de
urbe augenda, Cic. Att. 13, 20 : au sujet de l'accroissement de la
ville.
- (res)
quas natura alit, auget, tuetur, Cic. Fin. 5, 26 : (les choses) que la
nature nourrit, fait croître et conserve.
2 - au fig. augmenter,
développer
[rendre plus fort, plus intense...];
aggraver.
- nostris
animus augetur, Cæs. BG. 7, 70, 3 : chez les nôtres
le
courage
s'accroît.
- bonis
auctibus augere, Liv. 29, 27 : ajouter à (nos) prospérités.
- divi
divæque, vos omnia bene juvetis, bonis auctibus auxitis, Liv. 29, 27 :
dieux et déesses, puissiez-vous nous aider dans toutes nos entreprises
et nous combler de succès !
- suspicionem
augere, Cic. Clu. 79 : augmenter un soupçon.
- plebis
libertatem et commoda tueri atque augere, Cic. Sest. 137 :
protéger,
développer
la liberté et le bien-être du peuple.
- hujus
dignitas in dies augebatur, Cæs. BG. 7, 30, 3 : son prestige
croissait
de jour en jour.
- dies
non modo non levat luctum, sed etiam auget, Cic. Att. 3, 15, 2 : le
temps,
bien loin de soulager mon affliction, ne fait même que
l'augmenter.
- spem
augere, Cic. Phil. 12, 2 : augmenter l'espoir.
- periculum
augere, Cæs. BG. 5, 31, 5 : augmenter le danger.
- terrorem
augere, Cæs. BC. 3, 64, 2 : augmenter l'effroi.
- qui
terrores cum conpescere deberent, auxere insuper animos plebis, Liv. 2,
43, 3 : ces craintes, qui auraient dû calmer la fureur du
peuple,
ne faisaient que l'irriter.
- non
verbi neque criminis augendi causā complector omnia, Cic. Verr. 4, 2 :
ce n'est point par manière de parler ni pour grossir
l'accusation que
j'embrasse tout cet ensemble.
- (ær)
humorem colligens terram auget imbribus, Cic. Nat. 2, 101 : (l'air) se
chargeant d'eau développe (fertilise) la terre par les
pluies.
- triumphis
auxit nomen populi Romani, Cic. Dom. 19 : par ses triomphes il accrut
le
renom du peuple romain.
- ne
omnia me nimis augere atque ornare arbitrentur, Cic. Verr. 4, 124 :
pour
qu'ils ne croient pas que je grossis et embellis tout à
l'excès.
- rem
augere laudando vituperandoque rursus affligere, Cic. Br. 47 : faire
valoir
une chose en la vantant et inversement, en la critiquant, la
déprécier.
- auget
adsentator id, quod is, cujus ad voluntatem dicitur, vult esse magnum,
Cic. Læl. 98 : le flatteur grossit ce que l'homme
à qui il
veut plaire
désire qu'on trouve grand.
- Acesines
Indum auget, Curt. 8 : l'Acésinés grossit l'Indus
(l'Acésinès est un
affluent de l'Indus).
3 - exalter (par la
parole), rehausser, glorifier,
exagérer; enrichir, améliorer.
- aliquem
augere : rehausser qqn, aider qqn à se
développer, honorer qqn,
enrichir
qqn...
- quæcumque
homines homini tribuunt ad eum augendum atque honestandum, Cic. Off. 2,
21 : tout ce que les hommes font pour rehausser et honorer un de leurs
semblables. --- cf. Fam. 7, 12, 2 ; Att. 8, 3, 3.
- quod
ab eo genere celebratus auctusque erat, Sall. J. 86, 3 : parce qu'il
devait
la diffusion de son nom et son élévation
à cette catégorie de citoyens.
- auctus
adjutusque a Demosthene, Nep. Phoc. 2, 3 : poussé et soutenu
par
Démosthène.
- aliquem
(aliquid) aliqua re augere : faire croître qqn (qqch) par
qqch,
rehausser
par qqch, etc.
- filiolo
me auctum scito, Cic. Att. 1, 2, 1 : sache que je suis
augmenté d'un
petit
garçon [que ma famille s'est augmentée].
- Di me equidem omneis adjuvant, augent, amant, Plaut. Men. 551 : tous
les dieux me sont en aide, me comblent, me chérissent.
- solum
te auget temporis spatium, Plin. Pan. 24 : pour toi seul le temps
ajoute
du prix au mérite.
- aut
honoribus aucti aut re familiari, Cic. Nat. 3, 86 : ayant
reçu un
accroissement
ou de dignités ou de biens.
- scientiā
aliquem augere, Cic. Off. 1, 1 : faire faire des progrès
à qqn en
savoir
(l'enrichir de connaissances).
- quibus
non modo non orbari, sed etiam augeri senectus solet, Cic. CM 17 : et
ces
dons, d'ordinaire, non seulement la vieillesse n'en est pas
privée,
mais
elle en tire même du prestige.
- Sullanos
possessores divitiis augere, Cic. Agr. 2, 69 : enrichir les
propriétaires
créés par Sylla.
- veteranos
augere commodis, Cic. Phil. 11, 37 : améliorer le sort des
vétérans.
- spoliis
ornati auctique, Cic. Amer. 8 : pourvus et enrichis de
dépouilles. --- cf.
Verr. 3, 138 ; 4, 21; 5, 80, etc.
- rem
publicam augere imperio, agris, vectigalibus, Cic. Off. 2, 85 : grandir
l'Etat en domination, en territoires, en tributs.
- non gratulor tamquam viro forti, sed tamquam consulatum præturamve
adepto : honore auctus es, Sen. Prov. 4, 2 : ; ce n’est pas de ton
courage que je te félicite, c’est d’avoir gagné comme qui dirait le
consulat ou la préture : un titre, un avancement.
4 - pourvoir
richement, honorer (t. de la
langue religieuse).
- augere
aram (donis) : honorer l'autel par des offrandes.
- intr. -
5 - croître,
s'agrandir.
- Cat.
Orig. 20 d. Gell. 18, 2, 7; Sall. Phil. 6 (H. 1, 77).
- augĕr,
arch. : voir
augur.
- augĕrātus,
arch. : c. auguratus.
- augesco,
ĕre [augeo] : - intr. - commencer à croître, croître,
grandir. --- [au pr.]
Cic. Nat. 2, 26, etc.; CM 53; [au fig.]
Ter. Haut.
423; Lucr. 5, 333; Sall. J. 34, 2; Tac. H. 4, 1, etc.
- Augēās),
æ, m. : c. Augias. --- Varr. Men. 70;
Plin. 17, 50.
- Augēus,
i, m. : c. Augias. --- Sen. Herc.
fur. 247; Hyg. F. 30.
- Augīās
(Augēās), æ, m. : Augias (roi d'Elide, tué par
Hercule).
- gr.
Αὐγείας.
- cloacas Augeæ purgare Sen. Apoc. 7 : nettoyer les écuries
d'Augias (entreprendre
un travail qui répugne).
- voir
hors site Augias.
- augĭfĭco,
āre [augeo + facio] : - tr. - augmenter, accroître. --- Enn.
Tr. 105.
- Augilæ,
ārum, m. : les Augiles (peuple d'Ethiopie). --- Plin.
5, 26.
- augīnŏs,
i. f. : jusquiame [plante]. --- Apul. Herb. 4.
- gr.
αὐγή : lumière vive, éclat.
- Auginus,
i, m. : mont de Ligurie. --- Liv. 39, 2.
- augitēs,
æ, m. : turquoise (pierre précieuse). --- Plin. 37,
147.
- gr.
αὐγίτης.
- augmĕn,
ĭnĭs, n. [augeo] : - 1
- augmentation, accroissement. --- Lucr. 2, 73; 2,
495; 3, 268. - 2
- (c. augmentum)
morceau
de la victime dont l'offrande était faite à part. --- Arn. 7,
24.
- augmentārĭus,
a, um : qui augmente. --- Gloss.
- augmentātĭo,
ōnis, f. [augmento] : augmentation. --- Cass. Psalm.
87, 14.
- augmentātŏr,
ōris, m. [augmento] : celui qui augmente. --- Cass.
Var. 8, 22.
- augmento,
āre : - tr. - augmenter, accroître. --- Firm. Math. 5, 6, 2.
- augmentum,
i, n. [augeo] :
1 - augmentation,
accroissement.
- Sen.
Suas. 1, 4 ; Gell. 20, 8, 7; Dig. 2, 13, 8.
2
- morceau de la victime dont
l'offrande était faite
à part.
- Varr.
L. 5, 112; Arn. 7, 25.
- Augoflada,
æ, f. : seconde femme de Théodoric. --- Anon. Vales.
12, 63.
- augŭmentum,
i, n. : c. augmentum. --- Gloss.
5, 590, 35.
- augŭr,
ŭris, m. : - 1 -
augure (prêtre
qui annonçait l'avenir d'après le vol ou le chant
des oiseaux).
- 2 - m. f. celui ou
celle qui devine, interprète,
devin, prophète.
- d'après
P. Fest. 2, 1 augur = aviger, de avis
et gero,
d'où le vieux mot auger
Prisc. 1, 36.
- Augur
Apollo, Hor. O. 1, 2, 32 : Apollon, qui révèle
l'avenir.
- nocturnæ
imaginis augur, Ov. Am. 3, 5, 31 : l'interprète d'un songe.
- au
fém. aquæ
augur cornix, Hor. O. 3, 17, 12 :
la corneille
qui annonce
la pluie.
- sim
augur cassa futuri ! Stat. Th. 9, 629 : puissé-je n'être
qu'une vaine prophétesse ! --- Vulg. Deut.
18, 14; ib. Isa. 2, 6; ib. Jer. 27, 9: augures cæli, ib. Isa. 47, 13.
- au
neutre oracula augura, Acc. Tr.
624 : oracles qui prédisent.
- voir
hors site augur.
- augŭra
:
1
-
augura : impér. prés. de auguro.
2
-
augura : voir
augur.
- augŭrācŭlum,
i, n. [auguro] : ancien nom de la citadelle de Rome, parce que c'était
de là que les augures observaient le vol des oiseaux. --- P.
Fest. 18, 14.
- augŭrāle,
is, n. [augur] :
- (Lebaigue
P. 123 et P.
124)
1
- augural [partie droite de la tente du général,
où il prend les
auspices]. --- Tac.
An. 15, 30; 2, 13.
- tabernaculum
ducis, augurale, Quint. 8, 2, 8 : la tente d'un général, l'augural.
2
- le bâton augural. ---
Sen. Tranq. 11, 9.
- augŭrālis,
e [augur] : relatif aux augures, augural.
- augurales
libri, Cic. Div. 1, 72 : les livres auguraux.
- auguralis
cena, Cic. Fam. 7, 26, 2 : le repas offert par l'augure [à
son entrée
en fonctions].
- auguralis
vir, Cic. Br. 267 : un ancien augure.
- augŭrātĭo,
ōnis, f. [augur] : - 1
-
action de prendre les augures. --- Cic. Div. 2, 65.
- 2
- science des augures, divination. --- Lact. Inst. 2, 16, 1.
- augŭrātō
(abl. abs. n. sans sujet) : voir
auguratus.
- augŭrātŏr,
ōris, m. [augur] : devin. ---
Ambr. Ep. 50, 4.
- augŭrātōrĭum,
ĭi, n. [auguro] : (c. augurale)
augural (dans le camp romain, la partie droite de la tente du
général
où l'on prenait les auspices). ---
Hyg. Castr. 11.
- augŭrātrix,
īcis, f. : devineresse, prophétesse. --- Vulg. Is. 57,
3.
- auguratus
:
1
- augŭrātus, a, um : part. de
auguro et de auguror.
- augurato
(abl. abs. n. sans sujet) : après qu'on eut pris les
augures, après
avoir
pris les augures.
-
cum augurato liberaretur Capitolium, Liv. 5 : lorsque, avec la
permission des augures, on voulait libérer le Capitole.
2
- augŭrātŭs, ūs, m. : - a
- fonction d'augure,
dignité d'augure, augurat. - b
- (= augurium) prédiction,
augure. ---
Tert. Anim. 26.
- augeratus, d'après Prisc. 27, 17.
-
gratularis mihi quod acceperim auguratum, Plin. 4, 8, 1 : vous me
félicitez de mon élévation
à l'augurat.
- augŭrĭālis,
e : c. auguralis.
--- Capel.
2, 26.
- Augŭrīna,
æ, f. : Augurina (ville de la Bétique). ---
Plin. 3, 10.
- Augŭrīnus,
i, m. : Augurinus (surnom).
--- Plin. 18, 15;
Gell. 6, 19, 2.
- augŭrĭōnālis,
e : c. auguralis. --- Not.
Tir. 55, 84.
- augŭrĭum,
ĭi, n. [augur] :
- plur. arch. augura
Acc. Tr. 624, d'après Non. 488.
1 - augure (observation
et interprétation
des signes, surtout du vol des oiseaux).
- augurium
agere (capere) : prendre les augures.
2 - le
présage
lui-même, le signe qui s'offre
à l'augure.
- accepisse
id augurium læta dicitur Tanaquil, perita ut volgo Etrusci
cælestium
prodigiorum mulier, Liv. 1, 34, 9 : Tanaquil, femme experte comme tous
les Etrusques à interpréter les signes
célestes, avait, dit-on,
accueilli
avec joie ce vol comme de bon augure.
3
- prédiction,
prophétie;
pressentiment, prévision.
- o
mea frustra semper verissima auguria rerum futurarum ! Cic. Phil. 2, 83
:
ô
mes prédictions de l'avenir en vain toujours si
véridiques.
- inhæret
in mentibus quasi sæclorum quoddam augurium futurorum, Cic.
Tusc. 1,
33
: il y a au fond des âmes comme une sorte de pressentiment.
des siècles
à venir.
4
- science augurale.
- alicui
augurium dare, Virg. En. 12, 394 : communiquer à qqn la science
augurale.
- voir
hors site augure.
- augŭrĭus,
a, um [augur] : augural.
- augurium
jus, Cic. Sen. 4, 12 : droit augural. --- id. Fam.
3, 9, 3; Gell. præf. § 13.
- augŭro,
āre, āvi, ātum [augur] : - tr. -
1 - exercer les
fonctions d'augure, prendre
les augures, prédire par un augure, consacrer par un augure.
- sacerdotes
salutem populi auguranto, Cic. Leg. 2, 8 : que les prêtres
observent
les
augures pour le salut du peuple.
- au
passif in illo augurato templo, Cic,
Vat. 10 : dans ce
temple
célèbre consacré par les augures.
- locus
auguratur : un lieu est consacré par un augure.
- augurato
: après avoir pris les augures, avec l'approbation des dieux.
- Romulus
augurato urbe condenda regnum adeptus est, Liv. 1, 18, 6 : alors qu'il
s'agissait de fonder Rome, Romulus, après avoir pris les
augures,
devint
roi.
- cf.
Enn. Tr. 246; Pac. Tr. 77; Acc. Tr. 87; Cic. Ep. frg. 10, 3; Virg. En.
7, 273.
2
- agir
comme un augure,
prédire,
pressentir, deviner,
pronostiquer, prévoir.
- astuce
augura, Plaut. Cist. 693 : montre-toi fin augure (guette attentivement).
- utinam
recte auguraverim, Cic. Rep. 4, 8 : puissé-je avoir bien prophétisé ! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
124, éd. Vuibert.
- augŭror,
āri, ātus sum [augur] : - tr. -
1
- prédire
(d'après les augures).
- belli
Trojani annos augurari, Cic. Div. 1, 72 : prédire la
durée de la guerre
de Troie. --- cf. Nat. 2, 160.
2
- prédire,
présager, annoncer.
- alicui
mortem augurari, Cic. Tusc. 1, 96. : prédire à
qqn sa mort.
3
- conjecturer, penser, juger.
- quantum
ego auguror, Cic. Mur. 65 : autant que, pour moi, je le puis
conjecturer.
- avec
prop. inf. : recte auguraris de me... Cic. Att.
9, 16 : tu juges
bien de moi en pensant que...
- Augusta,
æ, f. :
1 - Augusta, æ, f. : Augusta (titre
des
impératrices de
Rome ; qqf de la mère, des filles ou des
sœurs de l'empereur. --- Tac. An. 1, 8;
15, 23, etc.).
2
- Augusta, æ, f. : nom donné à un bon
nombre de
villes.
- Augusta
Taurinorum : Turin. --- Plin.
3, 123.
- Augusta
Prætoria : Aoste. --- Plin. 3, 43; 3, 123.
- Augusta
Treverorum : Trèves. --- Mel.
3, 2, 4.
- Augusta
Vindelicorum : Augsbourg. --- Itin. Anton.; cf.
Tac. G. 41.
- Augusta
Emerida : Merida (ville de Lusitanie, au Portugal). --- Plin.
4,
117.
- Augusta
Suessonum : Soissons.
- Augustāles,
ĭum, m. : voir Augustalis.
- Augustālĭa,
ium, n. : jeux institués en l'honneur
d'Auguste. --- Inscr., voir Augustalis.
- Augustāliānus,
a, um, relatif au préfet de l'Egypte.
- Augustalianum
officium, Cod. Th.
11, 5, 3 : charge de préfet de l'Egypte.
- Augustālĭcĭus,
a, um : qui remplit ou
a rempli les fonctions de prêtre d'Auguste.
--- Inscr.
- Augustālis,
e : de (l'empereur) Auguste.
- Augustales
ludi : jeux en l'honneur d'Auguste. --- Tac.
An. 1, 54; cf. Augustalia.
- Augustales
sodales (sacerdotes) : prêtres d'Auguste (prêtres
institués par Tibère
en l'honneur d'Auguste). --- Tac.
An. 1, 54; Tac. An.
2, 83.
- facem Augustales subdidere, Tac. H. 2, 95 : les prêtres
d'Auguste
allumèrent le feu (du sacrifice).
- Augustales
milites : nom
donné à
certains officiers de
la légion [ajoutés par Auguste aux ordinarii].
--- Veg.
Mil. 2, 7.
- Augustalis ou præfectus
Augustalis :
préfet
d'Egypte. --- Cod.
Just. 7, 62, 32, etc.
- voir
hors site augustales.
- Augustālĭtās,
ātis, f. [Augustalis] : - 1
- dignité de prêtre d'Auguste. ---
Inscr. Orell. 1858; 3213;
3678. - 2
- dignité de
préfet de
l'Egypte. --- Cod. Th. 13, 11, 12.
- Augustamnĭca,
æ, f. : partie septentrionale de l'Egypte.
--- Amm. 22, 16, 1; Cod. Th. 2, 14, 1.
- Augustāni,
ōrum, m. :
1 -
les
Augustains
(habitants des villes appelées Augusta).
---
Plin. 3, 3, 4, § 23.
2 -
les Augustains
(troupe organisée par
Néron pour applaudir les empereurs).
--- Tac.
A.
14, 15; Suet. Ner. 25.
- Augustānus,
a, um (c. Augustīānus) :
d'Auguste, impérial. --- Dig. 50,
15, 1; Inscr.
Orell. 2350 et 2947.
- voir Augustani.
- augustātus,
a, um : part. passé de augusto; consacré.
- augustē,
adv. : religieusement, respectueusement. ---
Cic. Nat. 2, 62.
- de
religione dici posse augustius, Cic. Br. 21, 83 : pouvoir parler de
religion avec
plus de respect.
- Augustensis,
e : d'Auguste. --- Cod.
Theod. 10, 2, 21.
- Augustēus,
a, um : d'Auguste, impérial. --- Front.
Col. p.
121; id. ib. pp. 119, 121, 122; Isid. Orig. 6, 10, 2; cf. Plin. 13, 74.
- marmor augusteum,
Plin. 36, 55 :
sorte de marbre.
- Augustēum,
i, n. : temple d'Auguste. --- Inscr. Orell. 642.
- Augustĭānus,
a, um
(c. Augustānus) :
d'Auguste, impérial. -- Grom.
235, 11.
- Augustĭāni, ōrum, m.
: corps de chevaliers formant la claque de Néron
acteur.
--- Tac. An. 14, 15 ; Suet. Ner. 20; 25.
- Augustinus
:
1
- Augustīnus, a, um
: d'Auguste. --- Suet. Cl. 11, 2.
2
- Augustīnus,
i, m. : Augustin (évêque d'Hippone,
un des docteurs de
l'Eglise). --- Eccl.
- Augustin,
platonicien
- an forte Græco Platoni potius palma danda est, qui cum ratione
formaret, qualis esse civitas debeat, tamquam aduersarios veritatis
poetas censuit urbe pellendos ? iste vero et deorum injurias
indigne tulit et fucari corrumpique figmentis animos civium noluit.
Aug. Civ. 2, 14 : n'est-ce pas plutôt à un Grec, à Platon, qu'il faut
décerner la palme de l'équité lorsque formant selon la raison l'idéal
d'un Etat, il pense qu'il faut en bannir les poètes comme les ennemis
de la vérité; car il ne saurait souffrir ni ces insultes sacrilèges, ni
ces fables trompeuses et corruptrices.
- voir
hors site Augustin.
- augusto,
āre [augustus] : - tr. - rendre auguste. --- Arn.
6, 16.
- Augustobona,
æ, f. : ville de la Gaule Celtique
(Troyes).
--- Anton. 381.
- Augustobrīcenses,
ĭum, m. : habitants d'Augustobriga en Lusitanie.
--- Plin. 4, 118.
- Augustobriga,
æ, f. : Augustobriga (ville de Lusitanie).
--- Anton. 442.
- Augustobrigenses,
ĭum, m. : les habitants d'Augustobriga en
Lusitanie.
--- Plin. 4, 118.
- Augustŏdūnum,
i, n. : Augustodunum ("la forteresse d'Auguste",
ville des Eduens, auj. Autun). --- Mel.
3, 2. 4; Tac. An.
3, 43.
- Augustŏdūnenses
: les habitants
d'Augustodunum. --- Hier. Vir. 82.
- voir
hors site Augustodunum.
- Augustŏmăgus,
i, f. : Augustomagus (ville
de Belgique). --- Anton.
380.
- Augustŏnĕmĕtum,
i, n. : ville des Arvernes [Clermont-Ferrand]. --- N.-Tir.
87, 7.
- Augustŏrĭtum
(Augustŏrĕtum),
i, n. : Augustoritum (ville, auj. Limoges). --- Anton.
462;
N.-Tir. 87, 16.
- augustus
:
1
- augustus, a, um :
a
- consacré,
saint, religieux.
- augustissimum
templum, Cic. Verr.
5, 186 : temple très saint.
b
- auguste, vénérable,
majestueux. --- Cic.
Nat. 1, 119 ; Tusc.
5, 37.
- species
viri augustioris, Liv. 8,
6, 9 : la forme d'un homme plus
majestueux.
2
- Augustus, i, m. :
a
- Auguste (surnom
d'Octave, empereur). --- Hor.
O. 2, 9, 19; Ep. 1, 3, 2, etc.
b
- Auguste (titre
donné aux empereurs romains). --- Ov.
M. 15, 860; Vell. 2, 91, 1;
Sen. Clem. 1, 14, 2.
c
- le mois
d'août. -- Suet. Aug. 31; Macr. S. 1, 12, 35; Juv.
3, 9; Plin. 2, 123.
3
- Augustus, a, um : - a
- d'Auguste. --- Ov. M. 15,
869; P. 1, 2, 117; Plin. 15, 129. - b
- relatif aux empereurs romains.
- mensis Augustus : le mois d'Auguste (le
mois d'août). --- cf. Suet. Aug. 31;
Macr. S.
1, 12, 35; Juv. 3, 9; Plin. 2, 123.
- voir
hors site Auguste
(Octave).
- Augylæ,
f. : c. Augilæ.
- aula
:
1
- aula, æ, f.
:
- gr. αὐλή.
- gén.
arch. aulai Virg. En.
3, 354.
- gén. arch. aulāī Virg. En. 3, 354 ; -āī = deux longues. --- cf. Niederman, phonétique
historique du latin §24)
a
- cour d'une maison. --- Hor.
Ep. 1, 2, 66.
b
- cour d'une bergerie. --- Prop.
3, 13, 39.
c
- = atrium.
- lectus genialis in aula est : nil ait esse
prius, melius nil cælibe
vitā, Hor. Ep. 1, 1, 87 : le lit nuptial est-il dressé dans la cour ?
il dit que rien ne vaut la vie d'un célibataire.
--- Virg. En. 3, 354.
d
- cour, palais. ---
Virg. G. 2, 504, etc. ; Hor. O. 2, 10, 8,
etc.
e
- cour d'un prince, puissance
d'un prince.
- excubiæ,
arma, cetera aulæ, Tac. An. 1, 7 : gardes, armes, tout ce que
comportait une cour.
- omni
auctoritate aulæ communitā, Cic. Fam. 15, 4, 6 : toute
l'autorité de la cour étant fortifiée.
2
- aula, æ,
f. : marmite (arch. p. olla). ---
Plaut. Aul. 390,
etc.
3
- aula, æ, f.
: employé par jeu de mots au sens de flûte et
joueuse de flûte. --- Quint. 7, 9, 4.
- gr. αὐλός.
- aulæa,
æ, f. : c. aulæum. --- Aug. Civ.
18, 29; Ep. 105, 15.
- aulæum,
i, n.
- (Lebaigue
P. 124 et P.
125)
- gr. αὐλαία.
1 - rideau,
[et en part.] rideau de théâtre.
- aulæum tollitur,
Cic. Cæl. 65 : on lève le rideau [à la fin de la pièce ; le
contraire chez nous].
- aulæum premitur,
Hor. Ep. 2, 1, 189 : on baisse le rideau [pendant le
spectacle].
- aulæum mittitur,
Phæd. 5, 7, 23 : le rideau tombe [la représentation commence].
- plus tard
l'usage changea et les
choses se passèrent comme chez nous.
- post
depositum aulæum, Amm. 28, 6, 29 : après la chute du rideau
(= le spectacle ayant pris fin). --- cf. 16, 6, 3 ;
Apul. M. 10, 29.
2
- tapis, tenture. --- Virg. En.
1, 697 ; Hor. O.
3, 29, 15.
- plaist
aulæa
togæ, Juv. 10, 39 : longs plis d'une toge.
- aulārĭus, ĭi,
m. [aula] : courtisan. --- Gloss. 5, 589, 18.
- aulax,
ăcis, f. : sillon. --- Aus. Ep. 10, 10; Veg. Mul. 2, 28, 38.
- gr. αὖλας.
- Aulerci,
ōrum, m. : les Aulerques [peuple de la Gaule
Lyonnaise]. --- Cæs. BG. 7, 75; Liv. 5, 34, 5.
- Aulētēs,
æ, m. : Aulète (surnom de
Ptolémée
XII, le Joueur
de flûte). --- Cic. Rab. Post. 28.
- aulētĭca,
æ, f. : camomille [plante]. --- Apul. Herb. 23.
- aulētĭcus,
a, um (aulētĭcŏs, ŏn) : dont on fait des flûtes. ---
Plin. 16, 169.
- gr. αὐλητικός.
- aulĭcoctus,
a, um [aula, coquo] : qui cuit dans une marmite. --- P.-Fest.
23, 13.
- aulicus
:
1
- aulĭcus, a,
um [aula]
: delà
cour, du palais, du prince. --- Suet. Dom. 4.
- aulĭci,
ōrum, m. : esclaves de la cour. --- Nep. Dat. 5, 2; Suet.
Calig. 9.
2
- aulĭcus, a,
um : αὐλός
= auleticos. --- Capel. 9, 905.
- Aulida,
æ : c. Aulis. --- Dict. 1, 17.
- aulĭo,
ōnis, m. : joueur de flûte. --- Gloss. 2, 26, 36.
- gr. αὐλός.
- Auliŏn,
ii, n. : grotte sur les bords du Pont-Euxin. --- Amm. 22, 8,
23.
- Aulis,
is (ĭdis), f. : Aulis (port de Béotie, où
s'embarquèrent
les Grecs pour l'expédition de Troie). ---
Cic. Tusc. 1, 116 ; Virg. En. 4, 426.
- gr.
Αὐλίς,
ίδος.
- acc. Aulida Ov.
M. 13, 182, et
Aulim Luc. 5, 236.
- a
Chalcide Aulidem traicit, trium milium spatio distantem, portum
inclutum
statione quondam mille navium Agamemnoniæ classis, Liv. 45, 27, 9 :
de
Chalcis,
il passa à Aulis, port situé à trois
milles, célèbre par le rendez-vous
jadis des mille vaisseaux de la flotte d'Agamemnon.
- adpropinquare
Aulidi atque Euripo, Liv. 35, 37, 8 : s'approcher d'Aulis et de
l'Euripe.
- aulix
: c. aulax.
- Aulōcrēnē,
ēs, f. : mont de Phrygie. --- Plin. 5, 106.
- aulœdus,
i, m. : joueur de flûte. --- Cic. Mur. 29 ; Quint. 8, 3, 79.
- gr. αὐλὡδός.
- aulon
:
1
- aulōn,
ōnis, m. : lit de torrent. --- Gloss.
2
- Aulōn,
ōnis, m.,
a
- montagne
des environs de Tarente. --- Hor. O. 2, 6, 18; Mart.
13, 125.
b
- ville
d'Elide. --- Plin. 4, 14.
c
- Aulon
Cilicius,
Plin. 5, 130 : bras de mer entre la Cilicie et l'île de Chypre.
- aulŭla,
æ, f. [aula] : petite marmite. --- Varr. R. 1, 54, 2; Apul.
M. 5, 20.
- Aulŭlārĭa,
æ, f. : l'Aululaire (la Marmite, comédie de
Plaute).
- aulus
:
1
- aulus, i, m. : peigne (coquillage qui a la forme d'une
flûte). --- Plin.
32, 9, 32, § 103.
- gr. αὐλός
: flûte.
2
- Aulus, i, m. : Aulus (prénom romain écrit en
abrégé A).
- Auli
autem filius, o di immortales ! quam ignavus ac sine animo miles ! Cic.
Att. 1, 18, 5 : quant au fils d'Aulus, ô dieux immortels, quel soldat
lâche et sans courage !
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 438; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- aumātĭum,
ĭi,
n. : latrines publiques (dans un théâtre,
dans un cirque, etc.) --- Petr. d. Fulg.
p. 567, 20.
- auncŭlus
: voir avunculus.
- Aunĭos, ĭi,
m. :
île voisine de la Gallécie. --- Plin. 4,
111.
- aura,
auræ, f. :
- gén.
sing. aurāī, Virg. En.
6, 747.
- gr. αὔρα.
1
- souffle
léger, brise. --- Plin.
Ep. 5, 6, 5.
2
- souffle,
vent.
- naves usæ
nocturnā
aurā, Cæs. BC. 3, 8, 2 : les navires utilisant les souffles
de la nuit.
- auræ vela
vocant, Virg.
En. 3, 356 : les vents appellent les voiles.
- nullā ne minimā
quidem aurā fluctus commovente, Cic.
Tusc. 5, 16 : pas même le plus léger souffle ne
remuant les flots.
3
- fig.
exhalaison.
- illi dulcis spiravit
crinibus aura, Virg. G. 4, 417 : un suave parfum
s'exhala de sa chevelure.
- si tantum notas odor adtulit auras,
Virg. G. 3, 251 : si l'odeur
leur a seulement apporté les émanations connues.
4
- rayonnement,
vapeur lumineuse, lumière.
- aura auri, Virg. En. 6,
204 : rayonnement de l'or.
5 -
l'air, les airs.
- captare naribus
auras, Virg. G. 1, 376 : humer l'air de ses naseaux.
- superatne et
vescitur aurā ? Virg. En. 3, 339 : subsiste-t-il et respire-t-il encore
?
- verberat ictibus auras,
Virg. En. 5, 377 : il frappe l'air de coups
redoublés.
6 - les
airs, les hauteurs de l'air, le
ciel.
- (fama) sese attollit in
auras, Virg. En. 4, 176 : (la renommée)
s'élève dans les airs.
- ferre
sub auras, Virg. En. 2, 158 : révéler, mettre au
grand jour.
- fugere
auras, Virg. En. 4, 388 : fuir la lumière, se cacher.
7 - fig.
souffle.
- dies intermissus aut nox
interposita totam opinionem parvā commutat aurārumoris,
Cic. Mur. 35 : l'espace d'un jour ou l'intervalle d'une nuit retournent
entièrement l'opinion sous un léger coup de vent
de la rumeur publique.
- neque periculi tempestas
neque honoris aura potuit de suo cursu eum
demovere, Cic. Sest. 101 : ni les tourbillons menaçants du
danger ni
les souffles caressants de la faveur ne purent le détourner
de sa ligne
de conduite.
- aura
(popularis) : vent de la faveur populaire, popularité.
- aurāmentum,
i, n. [aurum] : objet en or. --- Itala. Mach. 11, 58.
- aurārĭa,
æ, f. [aurarius] : - 1
-
ouvrière en or, bijoutière. --- Inscr. Orell. 4065.
- 2
-
(s.-ent. fodina)
mine d'or. ---
Tac. An. 6, 19.
- 3
- impôt payé par les marchands. --- Cod. Th. 12, 6, 29.
- aurarius :
1
- aurārĭus, a, um
[aurum] : d'or, relatif à l'or.
- auraria
fornax, Plin. 34, 132 : creuset.
- auraria
statera, Varr. Men. 419 : trébuchet, balance à peser l'or.
- aurārĭus, ĭi,
m. : ouvrier en or, orfèvre. --- CIL 6, 196.
2
- aurārĭus, ĭi, m.
[aura] : qui favorise. --- Serv. En. 6, 816.
- aurata
:
1
- aurāta, æ,
f. : daurade [poisson]. --- Mart. 13, 90; Plin. 9, 58.
2
- aurāta :
voir aurātus,
a, um.
- aurātăcĭus,
a, um [auratus] : doré. --- CIL 2, 6338.
- aurātĭlis,
e [auratus] : qui a la couleur de l'or. --- Solin. 15, 38.
- aurātŏr,
ōris, m. : doreur. --- Gloss. 2, 26, 38.
- aurātūra,
æ, f. [auro] : dorure. --- Quint. 8, 6, 28.
- servus
ab auraturis, CIL 6, 8737 : esclave doreur.
- aurātus,
a, um [auro] : - 1
- doré, couvert d'or. - 2
- d'or, en or.
- 3 - de couleur d'or. ---
Virg. G. 1, 217.
- aurata
tempora, Virg. En. 12, 536 : tempes couvertes d'un casque d'or.
- aurata metalla, Lucr. 6, 811 : mines riches en or.
- aurata pellis, Cat. 64, 5 : la toison d'or. --- cf. Ov. M.
1, 470; id. ib. 5, 52; Prop. 2, 1, 33; id. 4, 2, 14; Ov. M. 8, 15.
- aurati milites, Liv. 9, 40, 3 : soldats aux boucliers garnis
d'or.
- auratior Tert. Idol. 6.
- aureæ
: voir oreæ.
--- P.-Fest. 8.
- aurĕātus,
a, um [aureus] : couronné. --- Sid. Carm. 9, 396.
- aurēax,
m. : - 1
- cavalier. --- Gloss. 2, 26, 38. - 2
-
cocher. --- P.-Fest. 8, 12.
- c.
auriga.
- Aurelia
:
1
- Aurēlĭa, æ, f. : Aurélia (mère de J. César). --- Tac. D. 28.
2
- Aurēlĭa, f. : voir Aurelius.
---
P.-Fest. 23.
- Aureliacum,
i, n. : Auréliacum (= Aurillac, ville).
- Aurēlĭāna
civitas, Jord. 37,194 : ville de Gaule [auj. Orléans].
- ou
civitas
Aureliani (Auriliani) Greg.-Tur. 2, 7; 2, 18; Fort. Germ. 67,
182.
- ou
Aurēlĭānensis urbs, Sid. Ep. 8, 15, 1.
- Aurelianus
:
1
- Aurēlĭānus, i, m. : Aurélien (empereur). --- Vop.
Aurel. 1.
- voir
hors site Aurélien.
2
- Aurĕlĭānus, a, um : d'Aurélien.
-
Aurelianum balneum, CIL 11, 556 : bains d'Aurélien.
- Aurelius
:
1
- Aurēlĭus, ĭi, m. : Aurélius (nom de plusieurs personnages).
- Marcus
Aurelius : Marc Aurèle (empereur).
- voir
hors site Marc
Aurèle.
- Aurēlĭus
Cotta : Aurélius Cotta (préteur).
2
- Aurēlĭus, a, um : d'Aurélius.
- via
Aurelia, Cic. Cat. 2, 6 : la voie Aurélienne (de
Rome à Pise).
- Aurelia
lex, Cic. Phil. 1, 19 : la loi Aurélia [d'Aurélius, le préteur, sur
l'organisation des tribunaux].
- forum
Aurelium, Cic. Cat. 1, 24 : ville d'Etrurie, sur la voie Aurélienne.
- quamquam
quid ego te invitem, a quo jam sciam esse præmissos, qui tibi ad Forum
Aurelium præstolarentur armati, Cic. Cat. 1, 10 : mais qu'ai-je besoin
de t'y inviter, quand je sais que déjà tu as fait partir des gens armés
pour t'attendre sur la voie Aurélia.
- Aurelium
tribunal, Cic. Sest. 34 : le tribunal d'Aurélius [sur le forum].
- gradus
Aurelii, Cic. Clu. 93 : les degrés d'Aurélius = le tribunal.
- aurĕŏlus,
a, um [aureus] :
1
- d'or.
-
aureolus anellus, Plaut. Ep. 640 : petit anneau d'or.
2
- couvert ou orné d'or, doré.
-
cinctus aureolus, Lucil. 290 : ceinture garnie d'or.
3
- de couleur d'or. --- Varr. R.
3, 9, 5.
4
- fig.
qui vaut de l'or,
précieux, exquis.
- aureolus
libellus, Cic. Ac. 2, 135 : petit livre d'or.
- aureoli
pedes, Catul. 61, 167 : pieds charmants.
- aureola
oratĭuncŭla, Cic. Nat. 3, 43 : petit discours excellent.
- subst. m. aurĕŏlus
: pièce d'or. --- Mart. 5, 19, 14.
- aurĕōsus,
a, um : c. aurosus. --- Cass. Cant. 5, 11.
- auresco,
ĕre [aurum] : - intr. - prendre la couleur de l'or.
- aër
aurescit, Varr. L. L. 7, § 83.
- aurĕus,
a, um [aurum] :
1
- d'or.
- simulacra
aurea, Lucr. 2, 24 : statues d'or. --- cf. Cic. Verr. 4, 124;
de Or 3, 129, etc.
- imber
aureus, Ter. Eun. 585 : pluie d'or.
- aureus
Pactolus, Ov. M. 11, 87 : le Pactole qui roule de l'or. ---
cf. Lucr 5, 911 sq.
2
- doré, orné
d'or, garni d'or.
- cingula
aurea, Virg. En. 1, 492 : ceinture dorée. --- cf. Cic. Phil.
2, 85, etc.
- aurea
unda, Varr. Men. 234 : flots qui roulent de l'or.
3
- de couleur
d'or.
- color
aureus, Lucr. 6, 205 : de couleur d'or.
- aurea
sidera, Virg. En. 2, 488 : astres aux rayons d'or.
- aurea
coma (cæsaries) : chevelure blonde.
- aurea mala decem, Virg. B. 3, 71 : dix pommes d'or.
--- cf. B. 8, 50.
- aurea
nox, Val.-Fl. : nuit étoilée.
4
- fig.
d'or, beau,
splendide.
- aurea
Venus, Virg. En. 10, 16 : la rayonnante Vénus.
- aurea
ætas, Ov. M. 1, 89 : l'âge d'or.
- aurea
mediocritas, Hor. O. 2, 10, 5 : la médiocrité bienheureuse.
- aurea
dicta, Lucr. 3, 12 : paroles d'or. --- cf. Cic. Ac. 2, 119;
Off. 3, 70.
- aurei
mores, Hor. O. 4, 2, 23 : mœurs pures.
- subst. m.
aurĕus : pièce d'or = nummus aureus. --- Liv. 38, 11, 8; 44,
26, 4; Curt. 9, 1, 6; Suet. Cal. 42.
- Aurĭāna
āla, f. : division de cavalerie Auriana (d'Aurius, un inconnu). ---
Tac. H. 3, 5.
- aurichalcum
(orichalcum), i, n. : laiton. --- Plaut. Curc. 202
; Mil. 658 ; Ps. 688; Plin. 34, 2; 4.
- aurĭchalcus,
a, um : qui est en aurichalcum.
--- Fort. Rad. 26.
- aurĭcilla
(orĭcilla), æ,
f. [auricula] : le lobe de l'oreille. --- Catul. 25, 2.
- aurĭcoctŏr,
ōris, m. [aurum, coquo] : fondeur d'or. --- Gloss. 2, 27, 9.
- aurīcŏlŏr,
ōris [aurum, color] : de couleur d'or. --- Juvc. 1, 356.
- aurĭcŏmans,
antis : c. auricomus. --- fig.
Aus. Id. 6, 11.
- aurĭcŏmus,
a, um [aurum, coma] : à la chevelure d'or. --- V.-Fl. 4, 92 ; fig. Virg. En. 6,
141.
- aurĭcŭla, æ, f.
[auris] : le
bout de l'oreille, l'oreille.
- (Lebaigue
P. 125 et P.
126)
- oricula Cic. Q.
2, 15, 4 (M);
Fest. 182.
1
- oreille
[considérée dans sa partie externe] :
- [chez
l'homme] le lobe de l'oreille, le petit bout de
l'oreille. --- Plaut. Pœn. 374 ; Cic. Q. 3, 4, 2; Hor. S. 1,
9, 77; Suet. Aug. 69.
- auriculā
infimā mollior, Cic. ad Q. Fr. 2, 15, 4 : plus souple que le bout de
l'oreille, patient,
endurant.
- deorum auriculas
emere, Pers. 2, 29 : acheter l'oreille des dieux (pour qu'ils
exaucent nos prières).
- auricula
cordis : oreillette (t. d'anat.).
- [chez
les animaux] Varr. R. 2, 9, 4; Col. 6,
29, 2 ; 7, 3, 6, etc., cf. Hor. S. 1, 9, 20.
2
- poét.
petite oreille, oreille délicate. --- Hor. S. 2,
5, 33; Ep. 1, 2, 53; 1, 8, 16.
3
- oreille,
ouïe. --- Her. 4, 14; Pers. 2, 30; Mart. 3, 28.
- aurĭcŭlāris,
e [auricula] : de l'oreille. --- Isid. 11, 1, 71.
- auricularius
:
- ōrĭcŭlārĭus
Cels. 5, 28, 12, etc.
1 - aurĭcŭlārĭus,
a, um : de l'oreille, auriculaire.
- auricularium
specillum, Cels. : cure-oreille.
- auricularius dolor,
Ulp. Dig. 50, 13, 1 : mal d'oreilles.
2
- aurĭcŭlārĭus,
ii, m. : - a
- un
confident, un conseiller secret. --- Vulg. 2 Reg. 23, 23.
- b
- qui
est aux écoutes, espion. --- Gloss. 2, 482, 50.
- aurĭcŭlōsus,
a, um : qui est aux écoutes. --- Gloss.
3, 251, 75.
- aurĭfĕr,
ĕra, ĕrum [aurum, fero] :
- aurufex
CIL 1, 1310.
1 - qui
produit de l'or, aurifère. ---
Plin. 4, 115.
- aurifera
arbor, Cic. Tusc. 2, 22 : arbre aux pommes d'or [dans le jardin des
Hespérides].
2
- qui contient
de l'or.
- aurifer
amnis, Tibul. 3, 3, 29 : fleuve qui roule de l'or.
- aurĭfex,
ĭcis, m. [aurum, facio] : orfèvre. --- Cic. Verr, 4, 56 ; de
Or. 2,159.
- cum
vellet sibi anulum facere, aurificem jussit vocari in forum ad sellam
Cordubæ, Cic. Verr. 2, 4, 56 : comme il voulait se faire un anneau, il
ordonna qu'on appelle sur la place publique un orfèvre au pied de son
tribunal, à Cordoue. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 178; éd. Peeters France.
- aurĭfĭcīna,
æ, f. [aurifex] : boutique d'orfèvre. ---
Gloss. 2, 568, 43.
- aurĭflŭus,
a, um [aurum, fluo] : qui roule de l'or. --- Prud. Sym. 2, 604.
- aurĭfŏdīna, æ,
f. [aurum, fodina] : mine d'or. --- Plin. 33, 78.
- aurīga,
æ, m. [aureæ + ago] :
- origa,
Varr. R. 2, 7, 8.
- voir hors site auriga.
1 - celui
qui tient
les rênes, conducteur de char, cocher du cirque.
- Suet Aug. 43; id. Calig. 54;
id. Vit. 12; id. Dom. 7; Cic. Rep. 2, 58; Cæs. BG. 4, 33, 2.
- au
fém. auriga soror, Virg. En.
12, 918 :
la sœur conduisant le char.
- Aurīga, æ, m. : le Cocher (constellation).
2
- le Cocher (constellation).
- cf. gr.
Ηνιόχος.
- Cic. Nat.
2, 43, 110; Hyg. Astr. 3,
12; Col. 11, 2, 73.
3
- palefrenier.
- Virg. En. 12, 85; Varr. R. 2, 7, 8; 2, 8, 4.
4
- pilote.
- poét.
Ov. Tr. 1, 4, 16.
5 - fig.
conducteur.
- Col. 11, 2, 9.
- aurīgābundus,
a, um [aurigo] : qui se livre au métier de cocher. --- J.-Val.
1, 17.
- aurīgālis,
e [auriga] : de cocher. --- Edict.
Dioclet. p. 26.
- aurĭgans,
antis [aurum] : brillant d'or. --- J.-Val. 3, 36.
- aurīgārĭus, ĭi,
m. [auriga] : cocher du cirque. --- Suet. Ner. 5; Inscr.
Orell. 2596.
- aurīgātĭo,
ōnis, f. [aurigo] : action de conduire un char, la conduite d'un
char (d'un chariot, d'un carrosse). --- Suet. Ner.
35.
- aurigationes,
Gell. 7, 8, 4 : promenades, courses (sur le dos d'un dauphin).
- aurīgātŏr,
ōris, m. [aurigo] :
1 - conducteur. --- Gloss. 2,
569, 14.
2 - palefrenier.
--- Gloss.
2, 26, 49.
3 - le
Cocher (constellation). --- Avien. Arat.
405.
- aurĭgĕna,
æ, m. [aurum + geno] : né d'une pluie d'or (=
Persée).
- aurigenæ
comitem Tritonia fratri se dedit, Ov. M. 5, 250 : la déesse
du Triton
se
fit la compagne du frère né d'une pluie d'or.
- aurĭgĕr,
ĕra, ĕrum [aurum + gero] : aurifère, qui porte de l'or,
doré.
- Cic. Div. 2, 30,
63; Val. Fl. 8, 110.
- aurīgĭnĕus
: c. aurugineus.
- aurīgĭnōsus
: c. auruginosus.
- aurigo
:
1
- aurīgo,
ĭnis, f. = aurugo,
ĭnis, f. : jaunisse. --- Scrib.
110.
2
- aurīgo,
āre, āvi, ātum [auriga] :
a
- intr. -
conduire un char.
- Plin. 33, 5, 27,
§ 90;
Suet. Calig. 54; id. Ner. 24; 4; 22; 53; id. Calig. 18; id. Vit. 4; 17.
b
- tr.
- guider,
gouverner.
- Varr.
d. Non. l. l; Gell.
14, 1, 23.
- aurīgor,
āri : c. aurigo, āre. --- Varr. Men. 316.
- aurĭlĕgŭlus,
i, m. [aurum + lego] : chercheur d'or, ouvrier dans les mines d'or.
- Cod. Th. 11, 19, 9; Paul
Nol. Carm. 17 ad Nic. 269.
- aurĭlĕgus,
i, m. [aurum + lego] : c. aurilegulus. --- Nicet. Symb. fr. 3.
- Auringis
(Aurinx), ingis, m. : Auringis (ville de la Bétique).
- Aurīni,
ōrum, m. : les habitants d'Aurinia (ville d'Etrurie). --- Plin.
3, 52.
- Aurīnĭa,
æ, f. (Albrinia, Albruna) : Aurinia (déesse des
Germains).
--- Tac. G. 8.
- Aurīnus
deus, m. : le dieu de l'or. --- Aug. Civ. 4, 21.
- auripigmentum,
i, n. [aurum + pigmentum] : orpin, orpiment. --- Vitr.
7, 7; Cels. 5, 5; Plin. 33, 4, 22, § 79.
- auris,
is, f. (pour *ausis, cf. ausculto) :
1
- oreille.
- cf
gr. οὖς, ὠτός : oreille
-
αἰσθάνομαι
: apprendre.
- auribus
desectis, Cæs. BG. 7, 4,
10 : avec les oreilles coupées.
- cum in
aurem ejus insusurratum (erat),
Cic. Verr. 1, 120 : quand on lui avait chuchoté à l'oreille.
- ad aurem
admonere aliquem, Cic. Fin. 2, 49 : avertir qqn à l'oreille.
- aurem alicujus vellere,
Virg. (pervellere, Sen.) : tirer l'oreille de qqn.
- Cynthius
aurem vellit, Virg. B. 6, 3 : le dieu du Cynthe [Apollon] m'a
tiré
l'oreille [pour m'avertir].
- aliquid
auribus accipere, Cic. de Or. 1,
218 : recueillir au moyen des oreilles, écouter.
- ad aures
alicujus
accidere, Cic. Sest. 107 : arriver aux oreilles de qqn. --- (pervenire, Cic.
Cat. 4,14, etc.), ou auribus
accidere, Plin. Pan. 92; Tac. An. 15, 67.
- quoniam
tu suscipis, in alteram aurem, Cic. Att. 13, 24, 1 : puisque
toi,
tu t'en portes garant, je puis dormir sur l'une ou l'autre oreille [sur
mes deux oreilles].
- dormire
in utramvis aurem, Ter. Haut. 342 : dormir sur ses deux oreilles.
- pervenire
(accidere) ad aures alicujus : parvenir aux oreilles de qqn.
- æquis
(secundis) auribus audire : écouter d'une oreille
bienveillante.
- aditum
ad aures alicujus habere : avoir l'oreille de qqn.
- claudere
aures alicui rei (ad rem) : fermer l'oreille à qqch.
- aurium
gravitas (tarditas) : dureté d'oreille.
- ad Atticorum
aures teretes et religiosas se accommodare, Cic. Or. 28 : se
conformer à l'oreille délicate et scrupuleuse des
Attiques.
- hæc nostra
oratio multitudinis est auribus accommodanda, Cic. de Or. 2,
159 : notre oreille à nous doit s'accommoder aux oreilles de
la foule.
- hoc tibi in aurem dico,
Juventi, ne si hæ quercus, quæ vocales fuisse olim feruntur
nos audiant, Cressol. Vac. Aut. 1, 313
: je te dis cela à l’oreille, Juventius, de peur que ces chênes ne nous
entendent (si l’on en croit la légende ils furent autrefois
dotés
de la parole).
- aures
habent, et non audient; nares habent, et non odorabunt, Vulg. Ps. 115 :
(les idoles) ont des oreilles, et n'entendent point; elles ont des
narines, et ne sentent point.
- saepe oculi et aures vulgi sunt testes mali, P.
Syr. : les yeux et les oreilles du peuple sont souvent de mauvais
témoins.
2
- oreille
attentive, attention.
- alicui
aures suas dare, Cic. Arch. 26 : prêter à qqn une oreille
complaisante (attentive). --- cf. Att. 1, 5, 4; 2,
14, 2.
- aurem
præbere,
Hor. S. 1, 1, 22 (aures
Liv. 38, 52, 11, etc.) ; commodare, Ep. 1,1, 40
: prêter l'oreille.
- aures
erigere, Cic. Verr. 1, 28 : dresser l'oreille
(être attentif).
- æquis
auribus audire, Liv. 2, 61, 9 : écouter avec une oreille
favorable (secundis auribus
Liv. 6, 40, 14, etc.)
- res
digna auribus eruditis, Cic. Or. 119 : sujet
digne d'oreilles savantes.
- ad
Atticorum aures teretes et religiosas se
accommodare, Cic. Or. 28 : se conformer à l'oreille délicate
et
scrupuleuse des Attiques.
- hæc
nostra oratio multitudinis est auribus
accommodanda, Cic. de Or. 2, 159 : notre parole à nous doit
s'accommoder
aux oreilles de la foule.
- non enim ad judiciorum certamen, sed ad voluptatem aurium scripserat,
Cic. Orat. 38 : c'est qu'il écrivait, non pour les combats judiciaires,
mais pour le plaisir des auditeurs. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 282;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
3
- orillon d'une
charrue. --- Virg. G.
1, 172.
- auriscalpĭum,
ĭi, n. [auris + scalpo] : - 1
-
cure-oreille.
--- Mart. 14, 23. - 2
- sonde pour
l'oreille. --- Scrib. 44.
- aurītŭlus,
i, m. [auritus] : l'animal aux longues oreilles (= l'âne).
--- Phædr.
1, 11, 6.
- aurītus,
a, um [auris] :
1 - qui a de
longues
oreilles. --- Virg. G. 1,
308; Ov. Am. 2, 7, 15; Mart. 7, 87, 1.
2 - qui
entend bien, attentif. --- Plaut.
As. prol. 4; id. Mil. 3, 1, 14; Hor. O. 1, 12,
11; Sid. Carm. 16, 4.
3 - fait
en forme d'oreille. --- Plin. 10, 136.
4
- garni d'orillons
(en parl. d'une charrue).
--- Pall. 1, 42, 1.
- Aurĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Cic. Clu. 11.
- aurĭvestrix, īcis
[aurum + vestio] :
brodeuse en or. --- Cil. 6, 9214.
- auro,
āre, ātum [aurum] : - tr. - dorer. --- Prisc. 8,
79.
- aurochalcum,
i, n. : c. aurichalcum. --- Suet. Vit. 5.
- aurōclāvus,
a,
um : orné de bandes d'or. --- Schol. Juv. 6, 482.
- aurŏlentus
: voir aurulentus.
--- Fort. Germ. 13, 45.
- aurora
:
1
- aurōra, æ,
f. [*
ausosa] :
- cf. éol.
αὔως, att. ἔως.
a
- aurore, aube, point
du jour.
- Isid.
Orig. 5, 31, 14; Plaut. Pœn. 1, 2, 8; Lucr.
2, 578;
4, 538;
4, 711; 5, 657; Cic. Arat. 65; Liv. 1, 7, 6; Plin. 11, 12, 12,
§ 30.
b - l'Orient,
le Levant, les pays
du Levant.
- Virg.
En. 8, 686; Ov. M. 1, 61; Juv. 10, 2; cf.
Virg. En. 7, 606 sq.
2
- Aurōra, æ,
f. :
Aurore (déesse de l'aurore).
- Ov. F. 3, 403; 4,
943; Virg. En. 4, 585; 7, 26 etc.; Virg. G. 1, 446.
- voir
hors site Aurore.
- aurōresco,
ĕre [aurora] : - intr. - avoir l'éclat de l'aurore,
commencer à poindre.
- aurorescente die, Ps. Arn. : l'aurore arrivant.
- aurōro, āre
[aurora] : - intr. - avoir l'éclat de l'aurore. --- Varr.
Men. 121.
- aurorans, Gloss. : éclairant.
- aurōsus,
a, um [aurum] : - 1 -
de
couleur d'or.
--- Pall. 1, 5, 1. - 2
- aurifère. --- Plin. 33, 67.
- aurūgĭnĕus
(aurīgĭnĕus),
a, um : de jaunisse, jaune. --- C.
Aur. Tard. 2, 11.
- aurūgĭno
(aurīgĭno),
āre : - intr. - avoir la jaunisse. --- Tert.
Anim. 17.
- aurūgĭnōsus
(aurīgĭnōsus),
a, um : qui a la jaunisse, ictérique. ---
M.-Emp. 22, 13; Apul. Herb. 32.
- aurūgo
(aurīgo), ĭnis, f. :
1
- jaunisse.
- Scrib. Comp. 110; 127;
Apul. Herb. 85; cf. Apul. Orth. § 41.
- quare...
conversæ sunt
universæ facies in auruginem ? Vulg. Jer. 30, 6 :
pourquoi tous les visages sont-ils devenus livides (comme
marqués par
la jaunisse) ?
2
- nielle.
- percussi vos in vento urente et in
aurugine, Vulg. Amos, 4, 9 : je vous ai frappés par la
rouille et la
nielle.
- aurŭla,
æ, f. [aura] : au fig.
1
- petit souffle.
- famæ
aurula, Tert. Anim. 28 : un faible souffle de la
renommée. --- cf. tenuis
famæ aura, En. 7, 646.
2
- légère
odeur.
- Erasm.
Cic.
- aurula Græcarum
litterarum, Hier. Ep. 34 : un peu de parfum de la
littérature grecque.
- aurŭlentus,
a, um [aurum] : de couleur d'or. --- Prud. Peri.
12, 49.
- aurum,
auri, n. :
- voir hors site
l'article de P. Festus.
1 - or
(métal).
- auri
venas invenire, Cic. Nat. 2, 151 : trouver des filons d'or.
- montes
auri, Ter. Phorm. 68 : des montagnes d'or.
2
- objets faits en or ;
vaisselle d'or.
--- Cic. Or. 232; Tusc. 5, 61; Cæl. 30; 31 ;32 (v. commodo
2).
- libare
auro, Virg. G. 2, 195 : faire des libations avec des coupes d'or.
- onerata
auro, Ter. Haut. 452 : couverte de bijoux. --- cf.
Cic. Inv. 1, 51.
- crines
nodantur in aurum, Virg. En. 4, 138 : ses cheveux sont ramassés en un
nœud agrafé d'or.
3
- monnaie d'or, or
monnayé, or. ---
Cic. Sest. 93; Flac. 69; Phil. 3, 10; Att. 1, 16, 12; 12, 6, 1, etc.
4
- fig. or,
argent, richesse. --- Her. 4, 43 ; Cic. Div. 2, 134.
- auri
sacra fames, Virg. En. 3, 56 : soif maudite de l'or.
5 - l'éclat, la couleur de l'or. ---
Lucr. 2, 27; Virg. G. 4, 91 ; Ov. M. 15, 316; Juv. 6, 589.
6
- l'âge d'or. ---
Hor.
O. 4, 2, 39 ; Ov. M. 1, 115.
- Aurunca,
æ, f. : Aurunca (ancien nom de Suessa, ville de Campanie).
--- Juv. 1, 20.
- Auruncus,
a, um : d'Aurunca. --- Virg.
En. 7, 206; 7, 727; 7, 795.
- Aurunci, ōrum,
m. : les Aurunces. --- Virg.
En. 11, 318; Plin. 3, 5, 9, § 56.
- Auruncŭlēius, i,
m. : nom de famille romaine. --- Cæs. BG. 2, 11; Liv.
27, 41
etc.
- Auscenses, ĭum
(Ausci, ōrum; Auscĭi,
ōrum), m. : les Ausciens (= les
habitants du pays d'Auch).
- ausculor,
arch. = osculor, āri, ātus sum : - tr. - baiser, embrasser,
donner un baiser (à qqn, aliquem); caresser, choyer,
chérir, aimer
tendrement.
- auscultātĭo,
ōnis, f. [ausculto] :
1 - action
d'écouter, d'espionner, espionnage. ---
Sen. Tranq.
12, 4.
2
- action d'obéir, obéissance.
- mihi
scelesto tibi erat auscultatio ? Plaut. Rud. 502 : moi, je devais obéir
à un scélérat de ton espèce ?
- auscultātŏr,
ōris, m. [ausculto] :
1 - celui
qui écoute, auditeur.
--- Cic. Part. 10.
2
- celui qui obéit.
- auscultator
mandati, Apul. M. 7, 16 : qui exécute un ordre.
- auscultātŭs,
ūs, m. [ausculto] : action d'écouter, attention, obéissance.
--- Apul. M. 6, 13.
- auscultatus
puerilis, Fulg. Virg. p. 142 : auditoire d'enfants.
- ausculto,
āre, āvi, ātum : - tr. et intr. -
- orth.
vulg. opsculto CIL 4,
2360; forme déponente auscultor
attestée par Char. 293, 24.
1 - écouter
avec attention.
- jam
scies ; ausculta, Ter. Phorm. 995 : tu vas savoir ;
écoute bien.
- auscultare
aliquem : écouter qqn. --- Plaut. Aul. 496; Catul.
67, 39.
- auscultare
alicui, Ter. Ad. 906 : prêter l'oreille à qqn.
2 - ajouter
foi [avec l'acc.].
- auscultare crimina,
Plaut. Ps. 427 : ajouter foi à des accusations.
- avec le dat. de la
pers.
cui auscultabant, Vulg. Ad. 8, 10 : la
personne à qui ils croyaient.
3 - écouter
en cachette.
- quid
habeat sermonis, auscultabo, Plaut. Pœn. 822 : j'épierai
ses paroles.
4 - [en parlant des esclaves]
veiller à la porte.
- ad
fores auscultato, Plaut. Truc. 95 : veille à la porte.
5 - [avec
le dat.] obéir.
- auscultato
filio, Plaut. Bacch. 855 : obéis à mon fils. --- cf.
Curc. 223, etc. ; Ter. Ad. 906, etc.; Cato, Agr. 5, 3.
- mihi
ausculta,
Cic. Amer. 104 : écoute-moi, obéis-moi. ---
[ex. unique chez Cic.]
- passif impers.
auscultabitur, Plaut. Merc. 465 : on obéira [ce sera fait].
- auscŭlum,
arch. : voir
osculum.
- Ausĕr,
ĕris, m. : l'Auser (rivière d'Etrurie). --- Plin. 3, 50.
- Ausur
Rutil. 1, 566.
- Ausētānus,
a, um : d'Ausa [Tarraconnaise]. --- Liv. 29, 2, 2.
- subst. m.
plur.
Ausētāni : habitants d'Ausa. --- Cæs. BC. 1, 60, 2; Liv. 21,
23, 2.
- ausi,
arch. et
ausim (= auserim) : voir
audeo.
- Ausimum,
i, n. : c. Auximon. --- Peut.
- Auson
:
- (Lebaigue
P. 126 et P.
127)
1
- Ausōn, ŏnis, m. : Auson (fils d'Ulysse et de Calypso, souche des
Ausoniens). --- Fest. 18 ; Serv. En. 3,
171; 447.
2
- Ausōn, ŏnis, adj. m. f. : d'Ausonie. --- Avien.
Arat. 102.
- Ausŏna, æ, f. : Ausona (ville de l'ancienne Ausonie). ---
Liv. 9, 25, 3.
- Ausŏnes,
um, m. : les
Ausoniens.--- Stat. S. 4, 5, 37.
- gr.
Αὔσονες.
- Ausŏnĭa,
æ, f. : l'Ausonie [ancien nom d'une partie de l'Italie] et
poét. l'Italie.
--- Virg. En. 10, 54; Ov. F. 4, 290.
- gr. Αὐσονία.
- Ausŏnidæ,
ārum (ūm), m. : les Ausoniens. ---
Virg. En. 10, 564.
- Ausŏnis,
ĭdis, adj. f. : Ausonienne, Italienne. --- Ov. F. 2, 98; Sil.
9, 187.
- pater
superbus aquarum Ausonidum Eridanus, Sil. 9, 188 : l'Eridan, roi fier
des
eaux
Ausoniennes.
- voir hors site
dico lat-angl. ausones.
- Ausonius
:
1
- Ausŏnĭus, a, um, Ausonien, d'Ausonie, Romain, Italien. ---
Virg. En. 4, 349; Plin. 3, 95.
- mare
Ausonium, Isid. : mer Ausonienne (partie de la mer
Tyrrhénienne).
- Ausŏnĭi,
ōrum, m. : les Ausoniens. ---
Virg. En. 7, 233.
2
- Ausŏnĭus, ĭi, m. : Ausone (poète latin).
- voir
hors site Ausone.
- auspex,
ĭcis, m. [avis + specio] :
1
- celui qui prédit
d'après le vol, le chant,
la manière de manger des oiseaux; augure, devin.
--- Cic. Att. 2, 7, 2 ; Plin. 10, 49.
2
- fig. chef,
protecteur,
guide.
- dis
auspicibus, Virg. En. 4, 45 : avec la protection
divine.
- auspex
legis, Cic. Att. 2, 7 : protecteur de la loi.
- auspice
Musā, Hor. Ep. 1, 3, 13 : sous la protection des Muses.
- auspice
Teucro, Hor. O. 1, 7, 27 : sous les auspices de
Teucer.
3
- en part.
témoin dans un
mariage; paranymphe.
-
nuptiarum auspices, Cic. Div. 1, 28 : les témoins aux
mariages. --- cf. Varr. d. Serv. En. 4, 45; Cic.
Clu. 14; Liv. 42, 12, 4.
4
- adj. qui
inaugure bien, heureux, favorable, de bon augure.
- auspex
clamor, Claud. 4 Cons. Hon. 610
: cri de bon augure. --- cf. Ep. 2, 51 ;
Sen. Med. 58.
- auspĭcābĭlis,
e [auspex] : de bon augure. --- Arn.
- auspĭcālis,
e [auspex] :
1
- qui
fournit un présage. --- Plin. 32, 4.
2
- de
bon augure, qui inaugure bien. --- Plin. Pan. 2, 6, 2.
- auspĭcālĭtĕr,
adv. : c. auspicato. --- Grom. 170, 5.
- auspĭcātō,
abl. absolu au neutre de auspico
:
1
- les auspices étant pris, avec de
bons auspices. --- Cic. Mur. 1, etc.
2
- avec
de bons auspices, heureusement, à propos. ---
Ter. Andr. 807.
- auspicatius Plin. 3, 105; 7, 47;
Apul. Apol. 88.
- auspĭcātus,
a, um : part.-adj. de auspicor. - a
- consacré par les auspices, inauguré. - b
- commencé sous d'heureux auspices, heureux, favorable,
propice.
- auspicata comitia, Liv. 26, 2, 2 : comices tenus après la cérémonie
des auspices.
- quis
(vidit) Venerem auspicatiorem ? Catul. 45, 26 : qui a vu une
Vénus
plus favorable [avec des auspices plus favorables] ?
- quod
erat auspicatissimum, Plin. Ep. 10, 17, 2 : ce qui était le
plus heureux des présages.
- neque
in bello male auspicato amplius perseverandum, Just. 4, 5 : (il
conseillait) de ne pas poursuivre une expédition commencée sous de si
tristes auspices.
- auspicatissimum
exordium, Quint. 10, 1, 85 : entrée en matière fort heureuse.
- voir
auspicato.
- auspĭcĭum,
ĭi, n. et auspicia,
ōrum,
n. [avis, specio] :
1 - observation des oiseaux [vol,
mouvements, appétit, chant], auspice.
- optimis
auspiciis, Cic. CM 11
: avec d'excellents auspices.
- nihil
publice sine auspiciis gerebatur,
Cic. Div. 1, 3 : il n'y avait pas d'acte officiel sans auspices.
-
ementitus es auspicia, Cic. Phil. 2, 83 : tu as déclaré de faux
auspices.
- auspicia
neglegere, Cic. Att. 2, 9, 1 : ne pas tenir compte
des auspices.
- auspicio
hodie optumo exivi foras : mustela murem abstulit præter pedes, Plaut.
St. 460 : je suis sorti aujourd'hui sous d'excellents auspices; une
belette emportait une souris à mes pieds.
2
- en gén. présage.
- alitem
auspicium fecisse, Liv. 1, 34, 9 : [elle déclare] que l'oiseau a fourni
un présage.
- ratum
auspicium facere, Cic. Div. 2, 80 : fournir un bon
présage.
- fulmen
sinistrum auspicium optumum habemus ad omnes res
præterquam ad comitia, Cic. Div. 2, 74 : un coup de tonnerre à gauche
est maintenant considéré comme un excellent présage pour toutes les
affaires sauf pour les comices. --- (cf. Plin. 2,
54.
- auspicium
prosperi
transgressus, Tac. An. 6, 37 : présage d'une heureuse traversée.
3
- droit de prendre
les auspices.
- auspicia
habere, Cic. Agr. 2, 31, ou
auspicium habere, Cic. Leg. 3,
10 : avoir le droit de prendre les auspices.
- omnibus
magistratibus auspicia dantur, Cic. Leg. 3, 27 : à tous les
magistrats est donné le droit de prendre les auspices.
- pullarium
in auspicium mittit, Liv. 10, 40 : il envoie le gardien des poulets
sacrés
prendre les auspices.
4
- auspices d'un
magistrat [donc
symbole du pouvoir, du commandement].
- expugnatum
oppidum est imperio atque auspicio eri mei, Plaut. Amp. 192
: la place a
été enlevée sous le commandement et les auspices de mon maître.
- ductu
Germanici, auspiciis Tiberii, Tac. An. 2, 41 : sous la
conduite de
Germanicus et sous les auspices (commandement en chef) de Tibère.
- quoniam
eo die ejus forte auspicium fuisset, Liv. 28, 9, 10 : [on
décida
que] puisque ce jour-là il avait eu par hasard les auspices (le
commandement).
- paribus
auspiciis regamus, Virg. En. 4, 103 : gouvernons
avec un même pouvoir.
- alicujus
auspiciis : sous les auspices de qqn, sous l'autorité de qqn.
- me si
fata meis paterentur ducere vitam
auspiciis, Virg. En. 4, 341 : si les destins me laissaient
conduire ma
vie sous mes propres auspices (à ma volonté).
5
- début,
commencement. ---
Just. 26, 2, 2; 27, 1, 1, et décad.
- auspĭco,
āre, āvi, ātum : - intr. - prendre les auspices
(pour une chose, alicui rei).
- (forme
ancienne, c. auspicor)
- acc. d'objet
intér. - auspicat auspicium prosperum,
Næv. Ep. 40 : il prend un heureux auspice.
- auspicare
super re, Gell. 3, 2 : prendre les auspices au sujet d'un
événement. ---
cf. Plaut. Pers. 689; [abst]
Cat. Orat. 1, 15; 18, 1; Gell. 13, 14, 5.
- au
fig. non hodie isti rei auspicavi, ut cum
furcifero fabuler, Plaut. Rud. 717 : je ne suis pas en humeur
aujourd'hui d'entrer en pourparlers avec un pendard.
- auspĭcor,
āri, ātus sum [auspex] : - tr. -
- arch. ospicor
Cl. Quadr.
d. Diom. 383, 10.
1
- prendre les auspices.
- auspicari
vindemiam, Varr. L.6, 19 ; comitia, Liv. 26, 2, 2 : consulter les
auspices pour la vendange, pour les comices. --- [abst]
Cic. Div. 2, 72 ; Nat. 2, 11 ; Liv. 4, 6, 3, etc.
2
- commencer.
- militiam
auspicari, Suet. Aug. 38 : commencer le service militaire.
- auspicari
regnum, Tac. An. 15, 24 : inaugurer sa royauté.
- senatorium
per militiam auspicari gradum, Sen. Ep. 47, 10 : arriver par le service
militaire au rang de sénateur.
- homo
a suppliciis vitam auspicatur, Plin. 7, 3 : l'homme inaugure par des
douleurs son entrée dans la vie.
- abst.
- a centumviralibus causis auspicari, Plin. Ep. 2, 14, 2 : débuter par
des causes centumvirales.
- auspicandi
gratiā tribunal ingressus, Tac. An. 4, 36 : étant monté sur son
tribunal pour son entrée en fonctions.
- avec
inf. - anno
novo... auspicabar in Virginem desilire, Sen. Ep. 83, 5 : j'inaugurais
l'année nouvelle par un plongeon dans l'Aqua Virgo.
- recitatione
tragœdiarum ingredi famam auspicatus sum, Tac. D 11 : je me suis ouvert
le chemin de la renommée par des lectures publiques de tragédies.
--- Suet. Ner. 22.
- austellus,
i, m. [auster] : petit auster, léger vent du midi. ---
Lucil. 529.
- auster
:
1
- austĕr,
austri, m. :
a
- l’auster,
vent du midi, vent du sud. --- Sen. Nat.
5, 16, 6; Gell. 2, 22, 14.
- auster
vehemens, Cic. Att. 16, 7 : un vent du midi violent.
- auster
humidus, Virg. G. 1, 462 : l'auster qui apporte la pluie.
- quid
cogitet umidus Auster, sol tibi signa dabit; solem quis dicere falsum
audeat ? Virg. G. 1, 462 : à quoi songe l'humide Auster : voilà ce que
le soleil t'indiquera; le soleil ! qui oserait le traiter d'imposteur ?
- austrum
immisi floribus, Virg. B. 2, 58 : j'ai déchaîné l'ouragan sur mes
fleurs [je me suis perdu moi-même].
b - le sud, le midi, les
contrées méridionales.
- in
austri partibus, Cic. Rep. 6, 22 : dans les régions méridionales. --- Virg. G. 1, 241;
Plin. 2, 43; Vulg. Exod. 26, 16; ib. Matt. 12, 42.
-
ingeminant Austri, Virg. G. 333 : les vents du midi redoublent. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 374; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
2
- austĕr :
voir austerus.
- austĕrālis,
is, f. : menthe [plante]. --- Apul. Herb. 105.
- Austeravĭa,
æ, f. : Austeravia (une île au nord de la
Germanie). --- Plin.
- voir hors site
Austeravia.
- austērē,
adv. [austerus] : sévèrement, rudement. --- Cic. Mur. 74.
- austerius Vulg. Mach. 2, 14, 30.
- austērĭtās,
ātis, f. [austerus] :
1
- saveur âpre.
- vini
austeritas, Plin. 14, 24 : la saveur âpre du vin. --- cf.
Plin. 14 § 65; id. 19, § 105; id. 14, § 17.
- serpentes
prope omni austeritate fugantur, Pall. 1, 35, 11 : les serpents
redoutent presque tout ce qui est amer. --- au
plur. 1, 35, 8.
2
- ton foncé, ton
sombre (d'une couleur). ---
Plin. 35, 97 ; 35, 134; 37, 65.
3
- fig.
sévérité, gravité,
sérieux.
- austeritas
magistri, Quint. 2, 2, 5 : la sévérité du maître. --- cf.
Plin. 2, 5. 5; Sen. Pol. 8, 4.
- austērŭlus,
a, um [austerus] : un peu âpre. --- Apul. Flor. 20.
- austērus,
a, um :
- gr.
αὐστηρός.
- auster
Scrib. 188; des mss
donnent : nomin. masc. austeris
Itala Mat. 25, 24; plur. austeres
Cass. Compl. im Petr. 1, 6; n. austere
Sor. 2, 84; Th.-Prisc. Log. 106.
1 - âpre, aigre.
---
Cato, Agr. 126.
- austerior
gustus, Col. 12, 12, 2 : goût plus âpre.
2
- [en parl. des odeurs]
fort.
- odore
austerus, Plin. 12, 120 : à l'odeur forte.
3 - [en parl. des couleurs]
sombre, foncé.
- colores
austeri, Plin. 35, 30 : des couleurs sombres. --- cf.
35, 134.
4
- fig.
sévère, rude,
austère.
- qui
si fuisset in discipulo comparando meliore fortuna, fortasse austerior
et gravior esse potuisset, Cic. Pis. 29, 71 : s'il avait été plus
heureux dans le choix d'un disciple, peut-être eût-il été plus austère
et plus grave.
- austero
more, Cic.
Cæl. 33 : de mœurs sévères. --- cf. Hor.
S. 2, 2, 12.
5
- [en parl. du
langage, du
style] sévère, grave.
- suavitas
austera, Cic. de Or. 3, 103 : une
douceur grave. --- cf. 3, 98 ; Hor. P. 342.
- Austorĭāni,
ōrum, m. : peuple de Mauritanie. --- Amm. 26, 4, 5.
- austrālis,
e [auster] : du midi, méridional, austral. --- Cic. Rep. 6,
21; Nat. 2, 50; Ov. M. 2, 132.
- austrĭfĕr,
ĕra, ĕrum [auster, fero] : qui amène le vent du midi ou la pluie.
--- Sil. 12, 2.
- austrīnus,
a, um [auster] : du midi, méridional.
-
colores austrini, Virg. G. 2, 271 : les souffles chauds du midi.
-
vertex austrinus, Plin. 2, 172 : le pôle austral.
- austrina
(s.-ent. loca) Cypri, Plin. 6, 213 :
la partie
méridionale de Chypre.
- austrŏāfrĭcus,
i, m. : vent du sud-ouest. --- Isid. Orig. 13, 11, 7.
- austrŏnŏtĭus
(austrŏnŏtus), ĭi, m. (s.-ent. polus) [auster,
notus] : le pôle antarctique, le pôle austral. --- Isid. 3,
32, 1 ; 13, 5, 5.
- ausum,
i, n. [ausus, audeo] :
1 - entreprise
hardie, acte de courage.
- non
te majoribus ausis voco, Sil. 10, 343 : ce n'est pas pour une grande
entreprise que je t'appelle. ---
Ov. M. 2, 328.
2
- crime, forfait.
- pro
talibus ausis, Virg. En. 2, 535 : pour de pareils forfaits.
- ausis
excidere, Ov. M. 2, 328 : échouer, manquer son coup.
- ausus
:
1 - ausus, a, um : part. passé de audeo. - a
- qui a osé. - b
- sens
passif tenté, hasardé, qui a
été osé.
- ausis ad
Cæsarem codicillis, Tac. An. 3, 67 : ayant osé envoyer une lettre à
César.
2
- ausŭs, ūs, m. : acte d'audace. --- Petr. 123, 184;
Symm. Ep. 2, 33; Cod. Th. 16, 4, 2.
- aut,
conj. : ou, ou bien.
- (Lebaigue
P. 127 et P.
128)
1 - [lien entre des mots ou des propos.].
- nolebas
aut non audebas, Cic. Quinct. 39 : tu ne voulais ou n'osais pas.
- quid
ego vetera repetam ? aut quid eorum scribarum mentionem faciam ? Cic.
Verr. 3, 182 : à quoi bon remonter à des temps anciens ? ou parler de
ces greffiers ?
- [plusieurs aut].
- tuus
colonus aut vicinus aut cliens aut libertus aut quivis qui...
Cic. Cæc. 57 : ton fermier ou
ton voisin ou ton client ou ton affranchi ou tout autre qui...
- [après négation].
- tum
neque nomen erat nec honos aut gloria monti,
Virg. En. 12, 135 : ce mont n'avait alors ni un nom ni honneur ou
gloire.
- nec
excursione nec saltu nec eminus hastis aut cominus
gladiis uteretur, Cic. CM 19 : il ne pratiquerait pas la course ni le
saut ni le combat de loin avec la lance ou de près avec l'épée.
- neque
moribus neque lege aut imperio cujusquam regebantur, Sall. J. 18, 2 :
ils n'étaient régis ni par des coutumes ni par des lois ou l'autorité
de personne.
- [fortifié par
des particules diverses].
- quem ego
diem vere natalem hujus urbis aut certe salutarem appellare possum,
Cic. Flac. 102 : ce jour que je puis appeler vraiment le jour de la
naissance de cette ville ou du moins celui de son salut.
- consules
se
aut dictatores aut etiam reges sperant futuros, Cic. Cat. 2, 19 : ils
espèrent être consuls ou dictateurs ou même rois.
- testis
non modo
Afer aut Sardus sane, sed... Cic. Scaur. 15 : un témoin, je ne dis pas
seulement Africain ou, si vous voulez, Sarde, mais...
- eripe
mihi
hunc dolorem, aut minue saltem, aut consolatione, aut consilio, aut
quacumque re potes, Cic. Att. 9, 6 : arrachez-moi à mes maux,
adoucissez-en du moins l'amertume ; conseillez-moi, consolez-moi, s'il
est possible.
- Catonem
quis legit ? aut quis novit omnino ? Cic. Br. 65 : Caton, qui le lit ?
ou même qui le connaît seulement ?
- aut
potius, Cic. Verr. 3, 113 : ou plutôt.
- aut
fortasse, Cic. Agr. 2, 51 : ou peut-être.
- aut
denique, Cic. Arch. 12 : ou enfin.
- aut
summum, Cic. Verr. 2, 129 : ou tout au plus.
2 - ou sinon, ou sans cela, ou autrement. ---
Cic. Clu. 127 ; Agr. 2, 79.
- et
tu argentum huic redde aut, nisi id confestim facis, ego te tradam
magistratui, Nep. Epam. 4, 3 : et toi, rends l'argent à cet homme, ou
alors, si tu ne le fais sur-le-champ, moi, je te livrerai au magistrat.
- nunc
manet insontem gravis exitus aut ego veri vana feror, Virg. En. 10, 630
: mais, sans qu'il l'ait mérité, une fin cruelle l'attend, à moins que
je ne sois le jouet d'une trompeuse erreur.
- effodiuntur
bulbi ante ver, aut deteriores fiunt, Plin. 19 § 96 :
on arrache les bulbes avant le printemps, autrement ils se gâtent.
3
- aut... aut avec valeur disjonctive
( = de
deux choses l'une, ou bien... ou bien).
- aut
secundum naturam aut contra, Cic. Fin. 3, 53 : de façon ou conforme ou
contraire à la nature.
- aut hoc
aut illud; hoc autem, non igitur illud, Cic. Top. 56 : c'est ou ceci ou
cela; c'est ceci, donc ce n'est pas cela.
- aut
dabis aut contra edictum fecisse damnabere, Cic. Verr. 3, 25 : ou tu
donneras ou tu seras condamné comme ayant enfreint l'édit.
- le 2e
aut
restrictif : ou du moins.
- quæro...
num id injuste aut improbe fecerit, Cic. Off. 3, 54 : je demande si sa
conduite n'est pas contraire à la justice ou du moins à la probité.
- aut
falsa aut certe obscura, Cic. de Or. 1, 92 : opinion ou fausse ou du
moins certainement obscure.
- après
négation.
- ut
a nullius umquam me tempore aut commodo aut otium meum abstraxerit aut
voluptas avocarit aut denique... Cic. Arch. 12 : de telle façon que,
quand il s'est agi de tirer qqn du danger ou de défendre ses intérêts,
jamais je n'ai été soit détourné par le souci de mon repos, soit
distrait par l'appel du plaisir, soit enfin...
- nemo aut
miles aut eques, Cæs. BC. 3, 61, 2 : personne ni fantassin ni
cavalier.
4
- aut = et.
- interrogatus
quid aut qua de causa consilii habuisset, Sall. C. 47 : interrogé sur
le
but et la cause du projet qu'il avait formé.
- quo
accedam ? aut quos appellem ? Sall. J. 14 : où aller ? et
à qui m'adresser ?
--- cf. Liv. 22, 7, 14.
- autăch,
ātēs : voir antachates.
- Autæi,
ōrum, m. : peuple d'Arabie. --- Plin. 6, 158.
- Autăriātæ,
ārum, m. : Autariates [peuple de la Macédoine]. --- Just. 15,
2, 1.
- Autaridæ,
ārum, m. : peuple d'Arabie. --- Plin. 6, 153.
- autem,
conj. qui marque en général une opposition très
faible, et qui correspond d'ordinaire au grec δέ.
1 - [légère
opposition] mais, tandis que.
-
adulescentes... senes autem, Cic. CM 71 : les jeunes gens... tandis que
les vieillards.
-
huic pauci deos propitios, plerique autem iratos putabunt, Cic. Cæl.
42 : un tel homme, quelques-uns trouveront qu'il jouit de la faveur des
dieux, mais la plupart qu'il est l'objet de leur colère.
-
ego... tu autem, Cic. de Or. 1. 5 : moi..., tandis que toi...
- précédé
de quidem.
-
et corpora quidem exercitationum defatigatione ingravescunt, animi
autem exercitando levantur, Cic. CM 36 : et le corps, il est vrai, par
la fatigue des exercices s'alourdit, mais l'esprit... (et, si la
fatigue des exercices alourdit le corps, l'esprit qu'on exerce en
devient plus léger).
-
Neoptolemus quidem apud Ennium ait...; ego autem... Cic. Tusc. 2, 1 :
Néoptolème il est vrai, déclare dans Ennius...; mais moi...
2 - [balancement]
d'autre part; et d'autre part; quant à.
-
legati ab Hæduis et a Treveris veniebant : Hædui..; Treveri autem ...
Cæs. BG. 2, 37, 3 : des ambassadeurs venaient de la part des Eduens et
de la part des Trévires ; les Eduens...; les Trévires, eux (quant aux
Trévires)...
-
qua exspectatione defensa est (causa) ? cum Q. Scævola... ex scripto
testamentorum jura defenderet... ; ego autem defenderem... Cic. de Or.
2, 180 : au milieu de quelle attente cette cause fut défendue ? alors
que Q. Scévola d'une part... défendait d'après la lettre les droits du
testament écrit, et que moi, d'autre part, je soutenais... --- cf.
de Or.
2, 81 ; 2, 210, etc.
-
quod autem plures a nobis nominati sunt, Cic. Br. 299 : quant au fait
que... quant à cette énumération assez longue d'orateurs.
-
nunc autem, Cic. Nat. 1, 24 : pour le moment. --- cf. Or. 160
; Tusc.
3, 47, etc.
- dans une
énumération, après le
dernier membre.
-
instaret Academia... Stoici vero nostri... laqueis te inretitum
tenerent. Peripatetici autem... Cic. de Or. 1, 43 : tu serais serré de
près par l'Académie... Nos Stoïciens, de leur côté, te tiendraient
enlacé dans leurs filets. Quant aux Péripatéticiens...
-
aliud judicium Protagoræ est...; aliud Cyrenaicorum... ; aliud
Epicuri...; Plato autem... Cic. Ac. 2, 142 : il y a une opinion de
Protagoras...; une autre des Cyrénaïques...; une autre d'Epicure...
Quant à Platon...
-
tum... tum autem : tantôt... tantôt. --- Cic. Inv. 1,98 ;
Nat. 2, 51 ;
2, 61 ; 2, 101.
3 - [reprise
d'un mot ou d'une idée] or.
-
admoneri me satis est ; admonebit autem nemo alius nisi, Cic. Pis. 94 :
il suffit de m'avertir; or, pour m'avertir il n'y aura que...
-
credo vos... gloriam concupivisse. Est autem gloria... Cic. Phil. 1, 29
: je crois que vous désiriez la gloire. Or la gloire, c'est...
- reprise et
correction.
-
num quis testis Postumum appellavit ? testis autem ? num accusator ?
Cic. Rab. Post. 10 : est-ce qu'un témoin a prononcé le nom de Postumus
? que dis-je, un témoin ? l'accusateur l'a-t-il nommé ? ---
cf. Phil.
2, 48 ; Att. 5, 13, 3 ; 6, 2, 1; 6, 2, 8; Liv. 21, 44, 7.
- [entrée dans un
développement après
une digression ou parenthèse] or,
eh bien.
-
ne nunc quidem solum de orationis modo dicam, sed de actionis; ita
prætermissa pars nulla erit... Quomodo autem dicatur, id est in
duobus, in agendo et in eloquendo, Cic. Or. 55 : maintenant même je
traiterai non seulement du style, mais aussi de l'action; ainsi il
n'aura été laissé de côté aucune partie de l'éloquence... Or, la
manière de s'exprimer par la parole dépend de deux choses, l'action et
l'élocution. --- cf. Nat. 1, 49, etc.
-
princeps omnium virtutum illa sapientia, quam σοφίαν Græci vocant —
prudentiam enim... aliam quamdam intellegimus, quæ est...— illa autem
sapientia, quam principem dixi, rerum est divinarum et humanarum
scientia, Cic. Off. 1, 153 : la première de toutes les vertus est cette
sagesse que les Grecs nomment σοφία — car la prudence... c'est pour
nous une autre vertu particulière qui consiste... — eh bien ! cette
sagesse, que j'ai appelée la première des vertus, est la science des
choses divines et humaines.
- [dans l'intérieur
d'une parenthèse].
-
te, hominem amicissimum (me autem appellabat) non dubitabo monere, Cic.
Ac. 2, 61 : à toi, mon excellent ami (c'est à moi qu'il s'adressait) je
ne craindrai pas de faire une représentation.
-
si quæ præterea sunt (credo autem esse multa), Cic. Læl. 24 : s'il y
a autre chose encore à dire (et je crois qu'il y a beaucoup).
- [où l'on croirait
trouver enim]
-
non metuo ne mihi acclametis ; est autem quod sentias dicendi liber
locus, Cic. Br. 256, je ne crains pas [peu m'importe] que vous vous
récriiez contre moi ; hé ! on a le champ libre pour dire ce qu'on pense.
-
sæpe interfui querelis æqualium meorum (pares autem vetere proverbio
cum paribus facillime congregantur), Cic. CM 7 : j'ai souvent été
présent quand des gens de mon âge se plaignaient (hé ! comme dit un
vieux proverbe, qui se ressemble s'assemble).
-
quanto Stoici melius, qui a vobis reprehenduntur ! Censent autem...
Cic. Nat. 1, 121 : combien les Stoïciens, que vous critiquez, sont plus
raisonnables ! Leur avis, c'est que...
-
[mineure du syllogisme].
-
jus civile est æquitas... ejus autem æquitatis utilis cognitio est;
utilis ergo est juris civilis scientia, Cic. Top. 9 : le droit civil,
c'est l'équité... ; or, cette équité est utile à connaître ; donc il
est utile de posséder le droit civil. --- cf. Top. 53 ; Rep.
1,10 ;
Tusc. 1, 79, etc.
4 - [addition]
et, et puis, mais aussi, mais en outre.
-
Brutus admirans : tantamne fuisse oblivionem, inquit, in scripto
præsertim, ut... ? Quid autem, inquam, Brute, stultius quam... Cic.
Br. 219 : avoir eu de l'oubli, dit Brutus en s'étonnant, surtout dans
un ouvrage écrit, au point de... ? Et puis, ajouté-je, quelle plus
grande sottise que de...
-
quid tam regium, tam liberale, tam munificum quam opem ferre
supplicibus... ? Quid autem tam necessarium quam tenere semper arma...?
Cic. de Or. 1, 32 : est-il rien d'aussi royal, d'aussi noble, d'aussi
généreux que de porter secours aux suppliants...? mais en outre est-il
rien d'aussi nécessaire que d'avoir toujours des armes...
-
quam brevi tempore quot et quanti poētæ, qui autem oratores
exstiterunt ! Cic. Tusc. 4, 5 : dans quel court espace de temps que de
poètes n'y a-t-il pas eu et de quelle valeur, mais aussi quels orateurs
!
5 - très
souvent, simple liaison, intraduisible.
-
ea quæ Saturni Stella dicitur... triginta fere annis cursum suum
conficit... Infra autem hanc... Stella fertur quæ... Huic autem
proximum inferiorem orbem tenet Stella Martis... Infra hanc autem
Stella Mercurii est... Cic. Nat. 2, 52 : la planète qui a nom planète
de Saturne... achève son cours à peu près dans l'espace de trente
ans... Au-dessous d'elle... roule la planète qui... Immédiatement
au-dessous de celle-ci la planète de Mars a son orbite... Au-dessous de
cette dernière est Mercure...
6 - surtout
à la période arch., particule = d'autre part.
-
et adire lubet hominem et autem nimis eum ausculto lubens, Plaut. Pœn.
841 : et j'ai envie de l'aborder et, d'autre part, j'ai par trop de
plaisir à l'entendre. --- cf. Mil. 1149; Pœn. 927.
-
et currendum et pugnandum et autem jurigandumst in via, Plaut. Merc.
119 : il faut et courir et faire le coup de poing et avec cela se
disputer en route.
-
abite tu domum et tu autem domum, Plaut. Truc. 838 : allez-vous en,
toi, chez toi, et puis toi, chez toi.
-
neque aqua aquæ neque lactest lactis similius quam hic tui est tuque
hujus autem, Plaut. Men. 1090 : une goutte d'eau ne ressemble pas plus
à une goutte d'eau, une goutte de lait à une goutte de lait que lui te
ressemble à toi et toi à lui à ton tour (inversement).
-
adponam hercle urnam hanc in media via; sed autem quid si hanc hinc
abstulerit quispiam, Plaut. Rud. 472 : pardieu, je vais poser cette
cruche au milieu du chemin; mais d'autre part (mais aussi)
qu'arriverait-il si qqn l'emportait d'ici ? --- cf. Truc. 335;
Ter.
Phorm. 601.
-
sed quid ego hæc autem nequiquam ingrata revolvo, Virg. En. 2, 101 :
mais pourquoi suis-je là, moi, de mon côté, à vous raconter en pure
perte tous ces détails sans intérêt.
-
neque... neque autem. --- Cic. Fam. 5, 12, 6 ; Lucr. 1, 857 ;
3, 561 ;
4, 152, etc.; Gell. 1, 11, 1.
- En
règle générale autem
est à la 2e place ; il est à la 3e,
quand les deux premiers mots font
corps ; il est rare de trouver contra
autem omnia Cic. Off. 2, 8 ; infra
autem hanc Cic. Nat. 2, 52.
-
voir hors site dico-latin-anglais
- Autesiodurum
(Autessiodurum), i, n. : ville de la Gaule lyonnaise (Auxerre). ---
Anton. ; Peut.
- authēmĕrum,
i, n. : onguent qui est préparé le jour même. --- Inscr.
- gr. αὐθήμερον.
- authenta
(autenta), æ, m. : maître, arbitre souverain.
- gr. αὐθέντης.
- autenta
vatum, Fulg. Virg. 102, 19 : prince des poètes.
- authentĭcum,
i, n. : original, pièce originale, minute.
- in
Græco authentico, Tert. Mon. 11 : dans le texte grec.
--- cf. Paul. Dig. 22, 4, 2.
- authentĭcus,
a, um : authentique, original.
- gr. αὐθεντικός.
- authenticum testamentum, Ulp. Dig. 29, 3, 12 : la minute du
testament.
- subst. m.
plur. authentĭci
: les
apôtres [dépositaires de la tradition authentique]. --- Sid.
Ep. 7, 9, 1.
- authepsa,
æ, f. [αὐτός, ἕψω] : marmite faisant sa cuisson elle-même [contenant à
la fois ce que l'on veut faire cuire et le foyer]; sorte de marmite à
réchaud. --- Cic. Amer. 133 et Schol.
- Authŏcus,
i, m. : fils d'Apollon et de Cyrénée. --- Just. 13, 7.
- author,
authoritas... : voir auctor,
auctoritas.
- autobirota et autres dérivés (autobirotarius,
autobirotula). --- voir birotus.
- Autŏbūlus,
i, m. : Autobule.
- 1 - peintre
grec. --- Plin. 36, 148. - 2 - nom
d'un
danseur. --- Cic. Pis. 89.
- autŏchtōn,
ŏnis, m. : autochtone (né sur le sol qu'il habite et
non venu d'ailleurs). --- Apul. M. 11, 5.
- gr.
αὐτόχθων,
ονος ---
αὐτό : même ---
χθών,
χθονός : terre.
- au
plur. autochtones, um.
- autŏcrātŏr,
ōris, m. : autocrate, souverain absolu, despote. ---
Vop. Firm. 2, 1.
- gr. αὐτοκράτωρ.
- autŏgĕnĭtŏr,
ōris, m. (acc. -ōra) : qui s'engendre lui-même. --- Iren. 1,
14, 3.
- αυτός +
geno = gigno.
- autŏgrăphus,
a, um : autographe, écrit de la propre main de qqn.
- gr. αὐτόγραφος.
- litteræ
autographæ, Suet. Aug. 87 : lettre autographe.
- subst. n.
autŏgrăphum : un autographe. --- Symm. Ep. 3, 11.
- Autŏlŏles,
um, m. : les Autololes (peuple de
la Mauritanie). --- Plin. 5, 5; 6, 201.
- Autŏlŏlæ,
ārum Sil. 13, 145.
- Autŏlycus,
i, m. : Autolycus (fils de Mercure, aïeul
d'Ulysse, fameux par ses vols). --- Ov. M. 11, 113.
- gr. Αὐτόλυκος.
- autŏmătārĭus,
a, um : relatif aux automates. ---
CIL
9394.
- autŏmătārĭus, ii, m. : celui qui fait des automates.
- automatarius
faber : horloger.
- autŏmătārĭum,
ĭi, n. (s.-ent. opus) : un automate
(pièce
mécanique). --- Ulp.
Dig. 30, 41, 11.
- Autŏmătē,
ēs, f. : Automaté (île
de
la mer Egée, une des Sporades). --- Plin.
4, 70.
- Autŏmătĭa,
ās, f. : Automatia, la Toute-Puissance, la Bonne Fortune
(déesse du hasard, de ce qui arrive spontanément,
sans le concours de
l'homme).
- gr.
Αὐτοματία,
ας.
- suæ
domi sacellum Automatias constituerat idque sanctissime
colebat, Nep.
Timol. 4, 4
:
il avait bâti dans sa maison une chapelle à la
Bonne Fortune et il
l'honorait
très religieusement.
- autŏmătŏn
(autŏmătum), i, n. : - 1
- automate,
machine qui a la propriété de se mouvoir
d'elle-même.
--- Petr. 54, 4; Suet. Cl. 34.
- 2
- mouvement automatique.
--- Petr. 140.
- gr.
αὐτόματον.
- autŏmătŏpœētus,
a, um : qui se
meut soi-même. --- Vitr. 9, 8, 4.
- gr.
αὐτοματοποιητός.
- autŏmătus,
a, um : spontané,
volontaire.
- gr.
αὐτόματος.
- plausus
automati, Petr. 50, 1 : applaudissements spontanés.
- Autŏmĕdōn,
ontis, m. : - 1 -
Automédon
(écuyer d'Achille). --- Virg.
En. 2, 477. - 2
- conducteur de char,
cocher. --- Cic.
Amer. 98.
- gr.
Αὐτομέδων,
οντος.
- Autŏmŏles,
m. : peuple de l'Ethiopie. --- Mel. 3, 85.
- gr. Αὐτόμολοι.
- Autŏmūla,
æ, f. : ville de l'Inde. --- Plin. 6, 75.
- Autŏnŏē,
ēs, f. : - 1
- Autonoé
(fille de Cadmos). ---
Ov. M. 3, 720. - 2 - Autonoé (une
prêtresse de Cumes). --- Sil. 13, 401.
- gr.
Αὐτονόη,
ης.
- Autŏnŏēĭus,
a, um : d'Autonoé.
- Autonœius
heros, Ov. M.
3, 198
: le héros, fils d'Autonoé
(Actéon).
- autŏpracta,
ōrum, n. : choses faites spontanément.
- gr. αὐτοπρακτός.
- C.-Th. 11, 1, 34.
- autŏpyros,
i, m. : pain complet, pain grossier (avec la farine sans blutage).
- gr.
αὐτόπυρος
(ἄρτος).
- Plin. 22, 138 ;
Petr. 66, 2.
- autor
(et les dérivés) : c. auctor...
- Autosidorum,
i, n. : c. Autessiodurum.
- Autrigŏnes,
um, m. : peuple de la Tarraconnaise. --- Plin.
3, 27.
- Autrōnĭus,
ĭi, m. : Autronius (consul romain).
- Autrōnĭānus,
a, um : d'Autronius.
- autumnal,
arch. : c. autumnale. --- Varr. d.
Char. 118, 25.
- autumnālis,
e [automnus] : d'automne.
- tempus autumnale, Varr. R.
1, 39, 1 : saison d'automne.
- cf. Cic. Arat. 287; Liv.
31, 47, 1.
- autumnascit, ēbat,
ĕre [autumno]
: l'automne commence.
- æstas
autumnascit, Capel. : l'été fait place
à l'automne.
- autumnĭtās,
ātis, f. : - 1 -
saison
d'automne. - 2 - Varr.
productions de l'automne.
- prima autumnitate,
Cat. Agr. 155, 1, au commencement de l'automne .
- autumno, īre [autumnus] : - int.
- caractériser l'automne, annoncer l'automne.
- Corus autumnat, Plin. 2,
124 : le vent du nord-ouest signale l'automne.
- autumnum,
i, n. : c. autumnus, i. ---
Varr. d. Non. 71, 20 ; Char. 34, 16 ; plur. Tert. Res. 12.
- autumnus
:
1
- autumnus, i, m. : - a
- l'automne. - b
- productions de l'automne. - c
- l'Automne
(personnifié).
- autumno vergente,
Tac. An. 11, 4 : à la fin de l'automne.
- autumno
adulto, Tac. An. 11, 31 : vers le milieu de l'automne.
- septem
autumni, Ov. M. 3, 326 : sept automnes (sept ans).
- senes autumni,
Mart. 3, 58, 7 : vins vieux. - cf.
12, 57, 22.
2 - autumnus, a, um : automnal, d'automne.
- imber autumnus, Cato, Agr.
58 : pluie d'automne.
- æstus
fert spionia, quam quidam spineam vocant, autumnisque imbribus
pinguescit, Plin. 14, 34 : la vigne spionienne, que quelques-uns
appellent spinéenne, supporte la chaleur ; l'automne et les pluies la
nourrissent. --- Gell. 19, 7, 2.
- autŭmo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- dire, affirmer.
- Plaut. Cap. 606 ; 891;
Men. 760.
- autumare + prop. inf.
: affirmer que. --- Plaut. Cap. 236; Ter.
Haut. 19.
- id
esse factum hic non negat neque se pigere, et deinde facturum autumat,
Ter. Haut. 88 : il ne nie pas l'avoir fait, il déclare qu'il ne le
regrette point et qu'il le fera encore. --- trad. P. Grimal; éd. Gallimard.
2
- dire, nommer,
appeler.
- quam Dido autumant, Vell.
1, 6, 4 : qu'ils appellent Didon. --- cf. Hor. S. 2, 3, 4.
3
- penser,
estimer, croire. --- Gell. 15, 3, 6; Quint. 8,
3, 26.
- Auvona,
æ, f. : Auvona (= Avon, fleuve de Bretagne).
- auxēsis,
is, f. : augmentation, addition. --- Arn. Jun. Psalm. 77.
- gr. αὔξησις.
- auxi
: parf. de augeo.
- auxĭlĭābundus,
a, um [auxilior] : secourable, prêt à secourir.
- auxiliabunda fratri, Apul.
Socr. 11, toujours prête à secourir son
frère.
- auxĭlĭāris,
e [auxilium] :
1
- qui secourt.
- dea auxiliaris, Ov. M. 9,
699 : déesse secourable (Lucine).
- æra auxiliaria,
Ov. M. 4,
333 : l'airain secourable (dont les sons, croyaient les
anciens, pouvaient conjurer une éclipse de lune).
- carmen auxiliare canit,
Ov. M. 7 : elle prononce une incantation pour secourir.
2
- auxiliaire.
- auxiliares cohortes,
Cæs.
BC. 1, 63, 1; Tac. An. 12, 39 : cohortes auxiliaires.
- auxiliaris, is : un soldat des troupes
auxiliaires -- Tac. An. 11, 8
- surtout au plur.
auxiliares, ium : les troupes auxiliaires.
- cf. Cæs. BG. 3, 25,
1; BC. 1,
78, 2; Liv. 21, 26, 5, etc.
3
- qui
appartient aux troupes auxiliaires.
- auxiliaria stipendia
mereri, Tac. An. 2, 52 : servir dans les troupes auxiliaires.
4
- efficace pour, efficace contre.
- oleum auxiliare
lethargicis, Plin. 23, 82 : huile efficace contre la
léthargie.
- auxĭlĭārĭus
: de secours, venant
au secours.
- Plaut. Truc. 216.
- cohors auxiliaria, Cic.
Prov. 15 : une cohorte d'auxiliaires.
- cf. CASS. Fam. 12, 13, 4;
Sall. J. 87, 1; 93, 2 ; Tac. H. 4, 70, etc.
- auxiliarii,
ōrum, m. (= auxilia), Tac. H. 1 : les troupes
auxiliaires.
- auxĭlĭātĭo,
ōnis, f. [auxilior] : aide, secours. --- Non. 385.
- auxĭlĭātŏr,
ōris, m. [auxilior] : qui aide, qui secourt, soutien.
- auxiliator litigantium,
Quint. 12, 3, 2 : qui défend les plaideurs.
- haud inglorius auxiliator,
Tac. An. 6, 37 : soutien glorieux.
- auxĭlĭātrix,
īcis, f. [auxiliator] : celle qui aide, qui soutient, qui secourt. ---
Cassiod. Var. 2, 40.
- auxiliatus
:
1
- auxĭlĭātus, a, um : part. passé de auxilior. - a
- qui a secouru. - b - sens
passif : secouru, aidé.
2
- auxĭlĭātŭs, ūs, m. : secours, aide. ---
Lucr. 5, 1038.
- auxĭlĭo,
āre (arch.) : c. auxilior, āri.
- Gracch. d. Diom. 401, 3.
- participe avec sens
passif. --- Lucil.
944; Vitr. 5, 8, 2, cf. Prisc. Gram. 2, 567, 17.
- auxĭlĭor,
āri, ātus sum : - intr. avec dat. - 1
- secourir, porter secours, aider, assister. - 2
- soulager, guérir.
- auxiliari
alicui, Plaut. Trin. 377 : porter secours à qqn. ---
cf. Ter. Haut. 923; Cic. Fam. 5, 4, 2; Cæs. BG. 7, 50, 6.
- morbis
auxiliari, Plin. 13, 125 : guérir des maladies.
- auxiliari contra (adversus), Plin. 27, 124; 19, 180 : être
efficace contre
(en parl.
d'un remède).
- sens passif
: voir auxilio.
- auxilium
[augeo] :
1
- auxĭlĭum,
ĭi, n. :
a
- secours,
aide, assistance.
- alicui auxilium ferre,
Cic. Cat. 2, 19 : porter secours à qqn.
- auxilio esse alicui Cic.
Verr. 4, 78 : secourir qqn, donner son appui à qqn,
protéger
qqn.
- auxilio alicui venire,
Cæs. BG. 2, 29, 1, etc. : venir au
secours de qqn.
- auxilio alicui mittere,
Cæs. BG. 1, 18, 10, etc. : envoyer au secours de qqn.
- auxilio a
Belgis arcessiti,
Cæs. BG. 3, 11, 2 : appelés au secours
par les
Belges.
- ad auxilium convenire,
Cæs. BG. 7, 80, 4 : venir ensemble au secours.
- auxilium adventicium, Cic.
Verr. 4, 81 : secours étranger.
b
- protection accordée par
un
magistrat
(intercession).
- Cic. Agr. 2, 33.
c
- plur. auxilia,
troupes de secours,
troupes auxiliaires, [en gén.] infanterie.
- Cæs. BG. 1, 24,
3; 3, 20,
etc.
- mais
auxilia peditatus
equitatusque,
Cæs. BG. 6, 10, 1 : des troupes auxiliaires
comprenant
infanterie et cavalerie.
d
- moyen de secours,
ressource.
- extremum auxilium
experiri, Cæs. BG. 3, 5, 2 : faire l'essai de la
dernière
ressource.
- communis salutis auxilium
in celeritate ponere, Cæs. BG. 5, 48, 1 : mettre
(voir) dans
une action rapide le moyen d'assurer le salut commun.
- rei nullum auxilium
reperire, Cæs. BG. 5, 48, 1 : ne trouver aucun moyen
de
remédier à une chose.
- minuisti auxilia populi
Romani, Cic. Verr. 5, 50 : tu as amoindri les
ressources du peuple romain.
- confisus fama rerum
gestarum infirmis auxiliis proficisci non dubitaverat, Cæs.
BC. 3,
106, 3 : confiant dans le bruit de ses exploits, il n'avait
pas hésité à partir avec de faibles
moyens d'action.
e
- en
médecine secours, remède.
- Ov. Rem. 48; Cels. 1
præf. 1, 6, etc.; Plin. 23, 31, etc.
2
- Auxĭlĭum,
ĭi,
n., le Secours [déifié].
- Plaut. Cist. 148 ; 154.
- auxilla,
æ, f. : - 1
- [dim.
de aula] petite
marmite. --- P. Fest. 24, 17.
- 2 - [dim.
de ala] petite
aile. --- Gloss.
- auxim
:
voir augeo.
- Auxĭma ou Auxŭma, æ, f. (c. Uxama) : ville de la
Tarraconnaise.
- Auxĭmum
(Auxĭmŏn), i, n. : Auximum
(ville du Picénum, auj. Osimo). --- Cæs. BC. 1, 31,2 ; Liv.
41,
21, 12; Vell. 1, 15; Luc. 466.
- (Lebaigue
P. 129)
- gr. Αὔξιμον.
-
Auxĭmātes,
ium : habitants d'Auximum. --- Cæs. BC. 2, 13, 5;
Plin. 3, 63.
- Auxo,
ōnis (ūs), f. : une des Heures, fille de
Jupiter. --- Hyg. Fab. 183.
- gr.
Αὐξώ, οῦς.
- Auzĕa
(Auzĭa),
æ, f. : Auzia (ville de Mauritanie, auj.
Hamzah). --- --- Tac. An. 4,
25.
- Auziensis,
e : d'Auzia. --- CIL 8, 9047.
- ăva,
æ, f. : c. avia, æ. --- Fort. 8, 13, 8.
- Avalĭtes
:
voir Abolites.
- Avantici,
ōrum, m. : les Avantiques (peuple de la Narbonnaise).
- adjecit
formulæ Galba imperator ex Inalpinis Avanticos atque Bodionticos,
quorum oppidum Dinia, Plin. 3, 37 : l'empereur Galba a ajouté au rôle
de la province les Avantiques et les Bodiontiques, peuples alpins, dont
la ville est Digne.
- Avar
:
voir Avares.
- ăvārē
[avarus] : avec avidité, avec cupidité.
- avare aliquid facere,
Cic.
Off. 3, 37 : se montrer cupide.
- avarissime suas horas
servare, Sen. Ot.
5, 7 : être fort avare de ses instants.
- persuasum
esse debet nihil avare, nihil injuste, esse faciendum, Cic. Off. 3 : on
doit se persuader qu'on ne doit agir ni cupidement ni injustement.
- avarius
opus exigat quam pensiones, Col. 1, 7, 1 : il doit être plus
exigeant pour le
travail que pour le paiement des fermages.
- si
numquam avare pretium statui arti meæ, Ter. Heaut. prol. 48 : Si mon
art n’a jamais été pour moi l'objet d'une avide spéculation. --- Nep.
Lys. 4, 1; Liv. 21, 1, 3; cf. Curt. 4, 7.
- Avăres,
um, m. : c. Abares.
- Avărĭcum,
i, n. : Avaricum (capitale des Bituriges, auj. Bourges). --
Cæs. BG. 7,
13, 3.
- Avărĭcensis,
e : d'Avaricum. --- Cæs. BG. 7, 47, 7.
-
deliberatur de Avarico in communi concilio, incendi placeret an
defendi, Cæs. BG. 7, 15, 3 : on délibère au sulet d'Avaricum pour
savoir s'il faut brûler la ville ou la défendre. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 113, éd. Vuibert.
- ăvārĭtās
: c. avaritia. --- N.-Tir. 40.
- ăvārĭtĕr,
adv. arch. :
1 - avec
avidité.
- avariter ingurgitare,
Plaut. Curc.
126 : avaler avec avidité.
2
- avec
avarice. --- Quadrig. d. Non. 510, 20; Prisc.
15, 13.
- ăvārĭtĭa,
æ, f. :
1
- vif
désir, convoitise, avidité.
- avaritia
gloriæ et insatiabilis cupido famæ, Curt. 9, 2, 9 : sa
passion de la gloire
et son désir insatiable de renommée.
- omnes avaritiæ, Cic. Fin.
4, 75 : toutes les formes de la convoitise.
- decipitur
in transennā avaritia sua, Plaut. Rud. 1229 : son avidité le
prend et le fait tomber dans le piège. --- Sen.
Const.
12,
2.
2 - avidité
d'argent, cupidité.
- per avaritiam, Cic. Com.
21 : par
cupidité. --- cf. Pomp. 39 ; Mur. 20 ; Phil. 2, 97.
- avaritia inhians, Cic.
Verr. 2, 134 : convoitise toujours béante, insatiable.
3 - avarice.
- vitanda tamen suspicio est
avaritiæ, Cic. Off. 2, 58 : il faut toutefois ne pas s'exposer à un
soupçon d'avarice.
- ... ita
ut avaritiæ absit suspicio, Cic. Off. 2, 64 : (on doit prendre
soin de son patrimoine)... mais de façon à éloigner le soupçon
d'avarice. --- Plaut. Cap. 287 ;
Ter. Phorm. 358; Her. 4, 50; Cic. Flac.
85;
CM 66.
- ăvārĭtĭēs,
ēi, f. : c. avaritia. --- Lucr. 3, 59;
Liv. 24, 32, 1.
- ăvārus,
a, um [aveo] : - 1 -
qui
désire vivement,
avide. - 2 - avide
d'argent - 3
- avare.
- venter
avarus, Hor. Ep. 1, 15, 32 : ventre vorace.
- Acheron avarus, Virg. G.
2, 492 : l'avide
Achéron.
- laudis avarus, Hor. Ep. 2,
1, 179 : avide de gloire.
- avarus
publicæ pecuniæ, Tac. H. 1, 49 : avide des deniers
publics.
- data corripere fraudando officiis, plus quam meretricis avaræ,
Catul. 110, 7 : ramasser l'argent et frustrer ceux qui le donnent,
c'est faire pis qu'une avide courtisane.
- fuge
crudelis terras, fuge litus avarum, Virg. En. 3, 44 : fuis ces terres
cruelles,
fuis ce rivage avide (ce rivage peuplé d'avares).
- semper
avarus eget, Hor. Ep. 1, 2, 56 : l'avare manque de tout.
- tibi
dico, avare, gaudium heredis tui, Phædr. 3, 26 : c'est à toi que je
parle, avare, joie de ton héritier.
- nunquam
erit tam avarus quin te gratus emittat manu, Plaut. Capt. 408 : il ne
sera point assez avare pour ne pas te témoigner sa reconnaissance par
le don de la liberté. --- Cic.
Par. 62;
Phil. 2, 113; CM 65.
- Avatici,
ōrum, m. : peuple de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 37.
- ave
:
1
- ăvē (hăvē) : voir aveo
2.
2
- ăvĕ : abl. de avis.
3
- ăvĕ : voc. de avus.
- ave,
ave, aves esse aves ? boujour, papa, désires-tu manger des
oiseaux ?
- avectus,
a, um : part. passé de aveho; emmené,
transporté, parti.
- āvĕho,
ĕre, vexi, vectum : - tr. - emmener, emporter, enlever, transporter.
- avec in +
acc., ad + acc.
ou acc. seul.
- avexti = avexisti,
Plaut. Rud.
862.
- avehere domum,
Liv. 45, 33, 4 : emmener chez soi.
- avehere frumentum navibus,
Cæs. BG. 7, 55, 8 : emmener du blé par bateaux. --- cf.
Liv. 5, 40, 9.
- avehere
in alias terras, Tac. H. 5, 3 : emmener sur d'autres terres. --- Suet.
Cæs. 66; id.
Tit. 8: ad aras,
Stat.
Th. 6, 188.
- penitus
alias avehere oras, Virg. En. 1, 512 : entraîner bien loin vers
d'autres
rivages.
- quingentos
equites mercede conductos Ægyptum avexit, Liv. 31 : il fit transporter
en Egypte cinq cents cavaliers engagés comme mercenaires.
- avec
dat. avehere aliquem instanti
leto, Sil. 17, 382 : arracher qqn
à
une mort
imminente.
- médio-passif
avehi
: s’en aller,
se retirer [à cheval, en
voiture, etc.]. --- Liv. 27,
16,
3; 34, 20, 8.
- creditis
avectos hostis ? Virg. En. 2, 43 : vous croyez les ennemis partis ?
- Avēia,
æ, f. : ancienne ville près d'Aquilée. --- Sil. 8,
518
- Avēiātes, ium, m.
: habitants d'Avéia. --- CIL. 9, 4208.
- Avĕlis,
is, m. : nom d'un roi de Numidie. --- Aus. Epit. 19,
16.
- Avella
(Abella), æ, f. : Abella (ville de Campanie).
- avellāna
(abellāna), æ, f. : aveline, espèce de noisette. ---
Cels. 3, 27, 4.
- souvent abellana
Cat. Agr.
8, 2; Plin.
15, 88
- avellana nux :
*la noisette d'Abella*, aveline,
noisette.
- Avellānus
(Abellānus), a, um : d'Abella.
- avellanus
nucleus : aveline, noisette. --- Plin. 37,
56;
Sol. 52, 54.
- āvello,
ĕre, āvulsi (āvolsi, āvelli), āvulsum (āvolsum) : - tr.
- arracher de, arracher à, détacher de, enlever
de force, séparer de.
- cf. evello,
ere.
- parf avelli
Curt. 5, 6, 5; Plin. 2,
204; avulsi Sen. Helv.
5, 4; Luc. 5, 594
; 9, 765; inf. passif avellier
Hor. S. 1, 2, 104.
- fundus
emptori avelli non potest, Dig. 23, 7, 17; 40, 7, 3 :
une propriété
foncière ne peut être
enlevée à l'acheteur.
- an
tibi mavis pretium avellier ? Hor. S. 1, 2, 104 : aimes-tu donc mieux
qu'on t'arrache
l'argent ?
- avelli
castris, Tac. An. 1, 44 : être arraché d'un camp.
- filium
de matris complexu avellere, Cic. Font. 17 : arracher le fils des bras
de sa
mère.
- aliquem
ab errore avellere, Cic. Off. 3, 83 : arracher qqn à une
erreur.
- sigillis avolsis argentum
reddidit, Cic. Verr. 4, 48 : ayant
arraché les statuettes en relief, il rendit l'argenterie.
- (incendium belli) a portis
hujus urbis avolsum, Cic. Rep.
1, 1 : (l'incendie de la guerre) écarté des portes de cette
ville.
- rerum
natura nihil dicitur perdere, quia quidquid illi avellitur, ad illam
redit, Sen. Ben. 5, 8 : on dit que la nature ne peut rien perdre, parce
que tout ce qui lui est ôté revient à elle.
- poma
ex arboribus, si cruda sunt, vix avelluntur; si matura et cocta,
decidunt, Cic. Sen. 19, 71 : les fruits encore verts ne se détachent de
l'arbre qu'avec peine; quand ils sont bien mûrs, ils tombent
d'eux-mêmes. --- id. Verr. 2, 4, 49 fin.
- ăvēna,
æ, f. :
1
- avoine
[considérée comme mauvaise herbe]. ---
Cato, Agr. 37, 5; Cic. Fin. 5,
91;
Virg. G. 1, 77.
- steriles avenæ, Virg. G.
2, 154 : la folle avoine. --- cf. 1, 226.
2
- chaume,
tuyau de paille d'avoine. --- Plin. 6, 188.
3
- chalumeau,
flûte pastorale. --- Virg. B. 1, 2;
Tibul. 2, 1, 53;
Prop. 2, 34, 7.
- plur.
avenæ : chalumeaux réunis = flûte
de Pan. --- Ov. M. 1,
677
; Tr. 5, 10, 25.
- ăvēnācĕus,
a, um [avena] : d'avoine.
- farina
avenacea, Plin. 22, 137 : farine d'avoine.
- ăvēnārĭus,
a, um [avena] :
d'avoine, relatif à l'avoine.
- avenaria cicada, Plin.
11, 94 : cigale des avoines.
- Avendo,
ōnis, f. : ville de Liburnie. ---
Anton.
- Avennĭo
(qqf Avēnĭo),
ōnis, f. : Avignon [ville de la Narbonnaise].
--- Mel. 2, 75 ; Plin 3, 36.
- gr. Αὐενιὡν.
- Avennĭcus,
a, um : d'Avignon.
- urbs Avennica, Greg.
Tur. 4, 30 : Avignon.
- avens
:
1
- ăvens, entis : part.
prés. de aveo; qui désire
vivement; qui agit
volontiers.
- avens =
libens, Læv. ap. Gell. 19, 7.
2
- Avens, entis, m. :
Avens (rivière du Latium
qui donna son nom à l'Aventin). ---
Varr. d. Serv. En. 7, 657. .
- ăventĕr
[avens] : avec empressement. --- Sid. Ep. 2, 2.
- Aventĭa,
æ, f. : Aventia (nom d'une déesse des habitants d'Aventicum). ---
CIL
13,
5073.
- Ăventĭcum, i, n.
: ville des Helvétiens [Avenche]. ---
Tac. 1, 68 ; Amm. 15, 11, 12.
- Ăventĭcensis,
e
: d'Aventicum. --- CIL. 13, 5072.
- Aventinus
:
1
- Ăventīnus,
i, m. : Aventinus. - a
- un
fils d'Hercule. --- Virg. En. 7, 657.
- b - un
roi d'Albe. --- Liv. 1, 3, 9 ; Ov. F. 4, 51 ; M. 14, 619.
2
- Ăventīnus mons, Cic. Rep
2, 33 : le
mont Aventin [une des sept collines de Rome].
- ou
abst Ăventīnus, i, m. --- P.
Fest. 19;
Gell. 13, 14, 4.
- ou
Aventīnum, n. ---
Liv. 1, 32, 2; 1, 33, 5 ; 3, 67, 11.
- Aventinum occupare, Cic.
Rep. 2, 58 : occuper l'Aventin. --- cf. Mur.
15;
Phil. 8, 14; Div. 1, 98.
- Ăventīnus, a, um
: de l'Aventin. --- Ov. F. 1, 551 ; 3, 884.
- ou
Ăventīnensis, e ---
Fest.
360.
- ou
Ăventīniensis, e --- V.
Max. 7, 3,1
- aveo
:
1
- ăvĕo, ēre : - tr. - aspirer à, désirer vivement.
- avere nihil aliud
est quam cupere,
Paul. ex Fest. p. 14.
- aveo
scire, Cic. Att. 1, 15 : je désire savoir.
--- Cic. Att. 2, 18; id. Fin. 2, 14, 46; id. Off. 1,
4, 13; id. Div. 1, 6, 11.
- aveo
discere, Cic. : j'ai grande envie d'apprendre.
- quid in
cælo fiat scire avemus, Cic. Fin. 2, 46 : nous désirons savoir ce qui
se passe dans le ciel. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 99, éd. Vuibert.
- avet
(ara) spargier agno, Hor. O. 4, 11, 7 : l'autel demande le sang d'un
agneau.
- semper
aves quod abest, præsentia temnis, Lucrèce. 3, 957 : tu
désires
toujours ce que tu n'as pas; tu méprises ce que tu as.
2
- ăvĕo (hăvĕo), ēre : - intr. - a -
saluer,
dire bonjour. - b -
saluer, dire adieu.
- seult.
usité aux formes suivantes : aveo,
avebo,
ave, aveto, avete, averem, avere, avo.
- cf.
gr. χαῖρε.
- nolite
accipere eum in domum nec “ Ave ” ei dixeritis,
Vulg. : ne le recevez
pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut !
- aveto
: adieu, porte-toi bien.
- Marcus
avere jubet, Mart. 3, 5, 10 : Marcus t'envoie le bonjour.
- in
perpetuum, frater, have atque vale, Catul. : pour toujours,
frère,
salut
et adieu ! (formule de salut adressé à un
défunt).
- eam
ab injuria defendas, per liberos tuos rogatus. Haveto ! Sall. C. 35 :
protège-la
contre les injustices, je t'en supplie au nom de tes enfants. Adieu.
- avo
! quoiates estis aut quo ex oppido ? Plaut. Pœn. 994 : salut
! de quel pays êtes-vous, de quelle ville ? --- cf.
998; 1001.
- Avernālis,
e [Avernus] : de l'Averne, des Enfers. --- Hor.
Epod. 5, 26; Ov. M. 5, 540; Stat. S. 2, 6,
101; Prop. 5, 1, 49.
- Avernus
:
1
- Avernus,
a, um : de l'Averne (où les oiseaux ne peuvent vivre
à cause des émanations pestilentielles). --- Lucr.
6, 738,
etc.
- gr. ἄορνος : sans
oiseaux.
2
- Avernus,
i, m. :
- a - Averne, [lac
de
Campanie où les poètes placent une
entrée des enfers]. --- Virg. En. 6, 126; Cic.
Tusc. 1, 37; Liv. 24,
12, 4.
- b - poét.
= les enfers. --- Ov. Am. 3, 9, 27, etc.
- c - l'enfer
des
chrétiens. --- Eccl.
- hunc
quoque summa dies nigro submersit Averno, Ov. Am. 3, 9, 27 :
lui
aussi (= Tibule), il eut son dernier jour et fut précipité au fond du
noir Averne.
- cum sic
orsa loqui vates : 'Sate sanguine divom, Tros Anchisiade, facilis
descensus Averno', Virg. En. 6, 125 : quand la prophétesse se mit à
parler : "Rejeton de sang divin, Troyen, fils d'Anchise, la descente
dans l'Averne est facile"
- Avernus, a, um
: de
l'Averne, des enfers. --- Virg. En. 6, 118, etc.
- terque
fragor stagnis auditus Avernis, Virg. G. 4, 493 : et par trois fois on
entendit un grondement provenant du lac Averne.
- Averna,
ōrum, n. (s.-ent. loca) : Averne (un
lac de Campanie, d'où se dégageaient des odeurs
pestilentielles et qui,
pour cette raison, passait pour être une entrée
dans le monde des Enfers). --- Virg.
En. 3, 442; 7, 91; Ov. M. 14, 105.
- āverro,
ĕre, āverri, āversum : - tr. - emporter, enlever.
- averrere
aliquid alicui, Macer.
d.
Prisc. 10, 42
: enlever qqch à qqn.
- averrere pisces mensā,
Hor. S. 2, 4, 37
: enlever les poissons du comptoir [du marchand].
- āverrunco,
āre : - tr. - détourner (un malheur) [formule
religieuse].
- arch. averruncassint =
averruncent.
--- Pac. Tr. 112 ; Lucil. 653; inf. fut. averruncassere
Pac. Tr. 236.
- averruncare calamitates,
Cato, Agr. 141, 1 : détourner les fléaux.
- averruncare iram deum, Liv. 8,
6, 11 : détourner la colère des dieux
- abst - di
averruncent ! Cic. Att. 9, 2, 1 : que les dieux nous
épargnent ce malheur !
- Averruncus,
i, m. : Averruncus (divinité romaine, qui
détourne les
malheurs). --- Varr. L.
7,
102; Gell. 5, 12, 14.
- āversābĭlis,
e [aversor] :
- 1 - abominable. ---
Lucr. 6, 390. - 2
- repoussant. ---
Arn. 7, 45.
- āversātĭo,
ōnis, f. [aversor] : éloignement, aversion, dégoût. ---
Quint. 8, 3, 65.
- aversatio alienorum
processuum, Sen. Tranq. 2, 11 : aversion pour les
succès d'autrui.
- āversātrix,
īcis, f., [aversor] : celle qui se détourne de. ---
Tert.
Anim.
51.
- āversātus,
a, um : part. de aversor.
- 1 - qui s'est
détourné de, qui a repoussé.
- 2 - sens
passif
: détourné.
- āversĭo,
ōnis, f. [averto] :
1 - action
de détourner, action de se détourner.
- absit ut de istius spectaculi aversione diutius discat
Christianus, Tert. Spect. 19, 5 : à Dieu ne plaise qu'un Chrétien
veuille en savoir davantage pour se détourner d'un pareil spectacle !
- convertimini,
filii, qui aversi estis a me, et sanabo aversiones vestras,
Vulg.
Jer. 3, 22 : revenez, fils rebelles (vous, fils qui
vous êtes détournés de
moi), je veux guérir vos rebellions.
- ex
aversione aliquem jugulare, Hirt. : tuer qqn par derrière (qqn
qui tourne le dos à l'agresseur).
- a
divina religione aversio, Aug. Civ. 22, 24 : le fait de s'éloigner de
la religion, l'apostasie. --- cf. Arnob. 2, 67.
2 - chez les
juristes, dans
les locutions adverbiales seult.
- aversione (per aversionem)
Dig. 18, 6, 4, etc. : [vendre, louer,
acheter] en bloc, à forfait, par arrangement loin des objets.
- per
aversionem locare opus : entreprendre un ouvrage à forfait.
3 - figure de
rhét. par laquelle l'orateur détourne l'attention des auditeurs du
sujet traité. --- Quint. 9, 2, 38.
(exemples : Cic. Cæl. 1; id. Rosc. Am. 49; Virg. En.
4, 425)
4 - éloignement,
dégoût.
- aversio
stomachorum, Arn. 7, 25 : nausée.
- aversor
:
1
- āversor, āri, ātus
sum : - tr. - se détourner par
répugnance, se
détourner de, se détacher de, repousser,
dédaigner, rejeter, refuser.
- participe avec
sens passif Aur. Vict, Ep. 28, 3; forme
active aversare,
Hier. Am. 1, 1, 5 : détourner.
- aliquem
(aliquid) aversari : dédaigner, repousser qqn (qqch).
- judex
aversatur dicentem, Tac. D. 20 : le juge se désintéresse de
l’orateur.
- aversati
sunt prœlium facere, Auct. B. Hisp. 14. 4 : ils
refusèrent
d'engager
le combat.
- filium aversatus, Liv. 8,
7, 14 : s'étant détourné
de
son fils.
- aversatus aspectum ejus, Tac. An.
14, 51 : s'étant dérobé à son regard
(ayant esquivé son regard).
- non
aversatus honorem, Ov. F, 1, 5 : sans te détourner de cet
hommage (sans
le dédaigner).
- aversabantur preces, 3,
12, 9 : ils refusaient d'écouter
les prières.
- aversari scelus, Curt. 6,
7, 9 : repousser un crime (ne pas
vouloir s'en faire complice).
- avec double acc. - Philippum
patrem aversaris, Curt. 8, 7, 13 : tu ne veux
pas de Philippe pour père.
- imperium
aversari, Curt. 3, 10 : refuser l'empire.
2
- āversŏr, ōris, m. :
celui qui détourne à son
profit.
- pecuniæ
publicæ aversor, Cic. Verr. 5, 552 : qui détourne les deniers
publics, voleur
des deniers
publics.
- āversus
: part. de averto pris adjt.
- (Lebaigue
P. 129 et P.
130)
1
- détourné,
qui est du côté opposé, placé
derrière.
- et adversus et aversus,
Cic. de Or.2, 256 : et par
devant et par derrière, des deux côtés à la
fois.
- ne aversi
circumvenirentur, Cæs. BG. 2, 26, 2 : par crainte
d'être assaillis par derrière.
- porta aversissima ab
hoste, Liv. 2, 11, 5 : la porte la plus opposée à l'ennemi.
- per aversam portam,
Liv. 26, 40, 11 : par la porte opposée.
- aversos boves caudis in
speluncam traxit, Liv. 1, 7, 5 : il traîna les bœufs à
rebours par la queue dans sa caverne.
- scribere in aversa
charta, Mart. 8, 62, 1 : écrire sur le revers des pages.
- aversa oratio
:
voir apostropha.
- āversum,
i, n. (souvent au plur.) : le derrière, le
côté opposé;
l'extrémité.
- in
aversum, Plin. : en sens contraire.
- cetera animalia (s.-ent. flectunt)
in aversum posterioribus pedibus quam prioribus, Plin. 11, 248
:
les autres animaux plient les jambes de devant et celles de derrière en
sens contraire.
- collum circum agit (lynx)
in aversum, Plin. 11, 256 : il tourne le cou en
arrière.
- per
aversa
urbis, Liv. 5, 29, 4 : par les derrières de la ville.
- canities
homini semper a priori parte capitis, tum deinde ab aversa, Plin. 11,
130 : chez l'homme les cheveux commencent toujours à blanchir par
devant, puis ils blanchissent par derrière.
- aversum hostem
videre,
Cæs. BG. 1, 26, 2 : voir
l'ennemi tournant le dos, en fuite. --- cf. Virg.
En. 11, 871; 12, 464; Ov.
M. 13, 229; Liv. 33, 8, 11.
2
- détourné,
hostile, qui a de la
répugnance (de l'éloignement) pour.
- aversus a vero, Cic. Cat.
3, 21 : ennemi du vrai.
- aversus a Musis Cic. Arch. 20
: ennemi des Muses.
- aversa
a recta ratione contra naturam animi commotio, Cic. Tusc. 4, 11 : un
mouvement de l'âme, opposé à la droite raison, et contraire à la
nature.
- illius vultus aversior
visus est, Sen. Ir. 2, 24, 1 : son visage témoigna de trop de
répugnance.
- Quintus aversissimo a me
animo fuit, Cic. Att. 11, 5, 4
: Quintus a montré les sentiments les plus hostiles à mon
égard.
- aversissima illis
Hispania, Planc. Fam. 10, 24, 6 : l'Espagne qui leur
est absolument hostile.
- ăverta,
æ, f. (= mantica) : portemanteau, sac, valise. ---
Cod. Theod. 8,
5,
47.
- gr. ἀορτή.
- avertārĭus,
ĭi, m. (s.-ent. equus) : cheval qui porte les
bagages,
cheval de bât. --- Cod. Theod.
8, 5,
22.
- āverto
(āvorto), ĕre, āverti (āvorti), āversum (āvorsum) : -
tr. -
1 - détourner.
- avertere flumina, Cic.
Nat. 2, 152 : détourner des cours d'eau.
- laqueis falces
avertebant, Cæs. BG. 7, 22, 2 : ils détournaient les crochets
au moyen de
nœuds coulants.
- iter ab Arare averterant,
Cæs. BG. 1, 16, 3 : ils avaient détourné leur
chemin (ils s'étaient détournés) de la Saône.
- Csesarem Apollonia a
derecto itinere averterat, Cæs. BC. 3, 79, 2 : l'occupation
d'Apollonie
avait détourné César de son trajet direct.
- Magonem in Hispaniam
avertere, Liv. 23, 32, 7 : détourner Magon sur l'Espagne.
- avertere bestias ad
opem suis ferendam, Liv, 26, 13, 12 : détourner les bêtes
sauvages en
les poussant à la défense de leurs petits.
- ab aliqua re oculos
avertere, Liv. 1, 28, 11 : détourner ses regards de
qqch.
- averterat in se a curru
dictatoris civium ora, Liv. 4, 20, 3 : il
avait attiré sur lui tous les yeux, les détournant du char du dictateur.
- se avertere, Cic. Phil. 5,
38 : se détourner, se tourner d'un autre
côté. --- cf. Balb. 11 ; Liv. 26, 12, 12, etc.
- eo se averterant Romani ab
Ætolorum auxilio, Liv. 29, 12, 4 : les Romains s'étaient
portés là au lieu
de secourir les Etoliens.
- eo itinere sese avertit,
Cæs. BC. 3, 21, 5 : (mss), il se détourna de
ce chemin.
- passif à sens réfléchi
- cum
viderem a Cappadocia Parthorum
copias
aversas non longe a finibus esse Ciliciæ, Cic. Fam. 15, 4, 7
: voyant
que les Parthes qui s'étaient détournés de la Cappadoce, n'étaient
guère éloignés des frontières de la Cilicie.
- milites aversi a prœlio,
Cæs. BC. 2, 12, 1 : les soldats s'étant détournés du combat.--- cf. Sall.
J. 101, 9; Liv. 1, 50, 8, etc.
- poét.
- fontes
avertitur,
Virg.
G. 3, 499 : il se détourne des sources. --- cf.
Stat. Th. 6, 192; Petr. 124,
248.
- abst - avertere
: se détourner. --- Plaut. Mil. 203; 1074.
- prora
avertit, Virg. En. 1, 104 : la proue se détourne. --- cf.
En. 1, 402 ; Gell.
4, 18, 4
- fig. hæc
(fama) civitates nonnullas ab ejus amicitia avertebat,
Cæs. BC. 3, 79, 4 : ce bruit détachait maintes cités de
l'amitié de
César. --- cf. 3, 9, 1.
2
- détourner
l'esprit, l'attention, etc.
- tu velim a me animum
parumper
avertas, Cic. Læl. 5 : je voudrais que tu détournes un instant
de moi ton
esprit.
- qui mentem Pompei fictis
terroribus a defensione meæ salutis
averterant, Cic. Sest. 67 : gens qui, en semant de fausses
terreurs,
avaient détourné Pompée de prendre ma défense.
- aversæ curæ hominum
sunt a bello, Liv. 6, 6, 4 : les préoccupations furent
détournées de la
guerre.
- Antonii furorem a pernicie
rei publicæ avertere, Cic. Phil. 4, 3 : détourner la
démence d'Antoine de consommer la ruine de l'Etat.
- avertit ab consciis
in insontes indicium, Liv. 24, 5, 11 : il détourne de ses
complices les
révélations et les fait porter sur des innocents.
- omnia
fanda nefanda malo permixta furore justificam nobis mentem avertere
deorum, Catul. 64, 405 : confondant le sacré et le profane, un coupable
délire a soulevé contre nous la juste colère des dieux.
3
- détourner,
éloigner, écarter.
- avertere pestem ab Ægypto, Cic.
Nat. 1,101 : écarter un
fléau
de l'Egypte.
- avertendæ suspicionis causā,
Cæs. BC. 3, 102, 3
: pour
écarter les soupçons.
- quod Juppiter omen
avertat, Cic. Mur. 88 : et que
Jupiter éloigne ce présage. --- cf. Flacc.
104; Phil. 3, 35, etc.; Liv.
23, 13, 4; 28, 41, 13.
4
- détourner,
dérober, soustraire.
- avertere pecuniam publicam, Cic.
Verr. 1, 11 : détourner
les
deniers publics.
- avertere pecuniam domum, Cic. Verr.
2, 143 : détourner de
l'argent et l'emporter chez soi.
- prædam
omnem domum avertebant, Cæs. BC. 3, 59, 3 : ils
détournaient tout
le butin
pour
l'envoyer chez eux.
- avertere aliquid de
publico per
magistratum, Cic. Verr. 4, 53 : dérober aux villes par l'intermédiaire
des magistrats
[en faisant pression sur eux]
- avertens causam doloris,
Liv. 6, 34, 8 : comme elle dérobait (cherchait
à dissimuler) la cause de son chagrin.
- avec dat. ou abl. ? poét.
- auratam Colchis avertere pellem,
Catul.
64, 5 : enlever à (de) la Colchide la toison d'or.
--- cf. V.-Fl. 5, 630.
- ăvēto
(hăvēto, ăvēte) : voir
aveo
2.
- āvexi
: parf. de aveho.
- avia
:
1
- ăvĭa, æ, f. [cf.
avus] : grand-mère [paternelle ou
maternelle]. --- Plaut. Truc. 808; Cic. Verr. 1,
92; Clu. 40.
- fig. veteres
aviæ, Pers. 5, 92 : préjugés de
grand-mère, vieux
préjugés.
2
- āvĭa, ōrum, n.
(---> āvĭus,
a, um) : lieux où il n'y a pas de
chemins frayés,
lieux impraticables. --- Tac. An. 2. 683.
3
- ăvĭa, æ, f. :
sénecon (plante). --- Col. 6, 14, 3.
- Avĭānīus,
ĭi, m. : nom de famille romaine. --- Cic. Fam. 13,
79.
- Avĭānus,
i, m. : Avianus (un fabuliste).
- voir
hors site Avianus.
- ăvĭārĭus,
a, um [avis] : relatif aux oiseaux.
- aviarium
rete, Varr. R. R. 3, 5, 13 : filet pour prendre les oiseaux.
- aviārĭus, ĭi,
m. : celui qui prend soin de la volaille.
--- Apic. 8, 372; Col. 8, 3, 4; 8, 5, 14; 8, 11, 12.
- ăvĭārĭum,
ĭi, n. : - a -
volière,
poulailler, colombier. --- Varr. R.
R. 3, 3, 7; 3, 4, 3; 3, 5,
5; Cic. ad Q. Fr. 3, 1,
1; Col. 8, 1, 3
sq.; Plin. 10, § 141.
- b -
bocage (où s'abritent
les oiseaux). --- Virg. G. 2, 430.
- ăvĭātĭcus,
a, um [avia, avus] : de
grand-mère, relatif à la grand-mère. --- Inscr. ;
Jurisc.
- Avĭcantus,
i, m. : nom d'uno divinité chez les Gaulois. --- CIL 12, 3077.
- ăvĭcella
: c. aucella.
- ăvĭcŭla,
æ, f. [avis] : petit oiseau.
- aviculæ
nidulus, Gell. 2, 29, 2 : le petit nid d'un oiselet.
--- cf. Apul. M. 11, 7.
- ăvĭcŭlārĭus,
ĭi, m. : c. aviarius. --- *Apic. 8, 372.
- ăvĭdē
[avidus] : avidement. --- Cic. CM 26 ; 72 ; Tusc. 4,
36.
- avide
exspectare litteras amici, Cic. Att. 16, 10 : attendre avec impatience
des lettres
d'un ami.
- equiti
Romano avidius vescenti partes suas misit, Suet. Cal. 18 : il envoya sa
portion à un chevalier romain qui mangeait avec trop d'avidité.
- fugientes
... prudentius quam avidius persecutus est, Curt. 4, 16 : il poursuivit
les fuyards avec plus de prudence que d'emportement.
- tritici semine avidius
nullum est, Plin. 18, 85 : aucun blé n'est plus avide que le froment.
--- cf. Sall. J. 60, 1;
Liv. 23, 18, 11.
- juvenis
statim juveni, quantum potui per ætatem, avidissime contuli, Plin. Ep.
2, 13, 8 : dès notre jeunesse commune, je lui ai rendu avec passion
tous les services que me permettait notre âge. ---
cf. Cic. Phil. 14, 1.
- ăvĭdĭtās,
ātis, f. [avidus] :
1 - avidité,
désir ardent.
- legendi aviditas, Cic.
Fin. 3, 7 : passion de
la lecture, avidité de lecture. --- cf. CM 46.
- aviditas gloriæ, Cic. Q.
1, 1, 45 : soif de gloire.
2
- cupidité,
convoitise. --- Cic. Phil. 5, 20 ; Off. 2, 38.
3 - désir
de nourriture, appétit.
- aviditatem incitare, Plin.
20, 64;
excitare, Plin. 23, 12; facere, Plin. 23,
144 : exciter l'appétit.
- ăvĭdĭtĕr,
arch. (c. avide)
: avec avidité. --- Apul. M. 4, 7.
- avidius
:
1
- Avĭdĭus,
ĭi, m. : Avidius Cassius, empereur romain. --- Volc.-Gall.
2
- ăvĭdĭus : voir avide
et avidus.
- ăvĭdo,
āre [avidus] : - intr. - être avide. ---
Virg. Gram.
Ep. 4, p. 19, 21.
- avidare
in aliquid : être avide de qqch.
- ăvĭdus,
a, um [aveo] :
1 - qui
désire vivement, avide.
- avidus alicujus rei :
avide de quelque chose.
- gloriæ avidior,
Cic. Fam. 9, 14, 2 : plus avide de gloire.
- Cicero
erat avidus laudum : Cicéron était avide de
louanges.
- avidus
potentiæ, honoris, divitiarum, Sall. J. 15 : avide de
pouvoir,
d'honneur,
de richesses.
- avidus belli
gerundi, Sall. J.
35, 3 : impatient de guerroyer.
- avidissimus Cic.
Att. 1, 15, 1; Sall. J.
111, 4.
- avec l'inf.
- avidi
committere pugnam, Ov. M. 5, 75 : impatients d'engager la
bataille. --- cf. Virg. En. 12, 290.
- avec in
abl. - Cic. Phil. 5, 22;
V. Max. 7, 2,6; Sen. Nat. 2, 5, 2.
- avec
in acc. - avida
in novas res ingenia, Liv. 22, 21, 2 : esprits avides de
nouveauté. --- cf. 5, 20, 6; Tac. H. 2, 66.
- avec
ad
- Ter. Eun. 131 ; Liv. 7, 23, 6.
- manus subitis avidæ, Tac.
H. 1, 7 : mains que l'occasion soudaine rendait avides.
- rex
quoque avidior fuit quam patientior, Curt. 5, 7 : le roi lui-même était
plus ardent à agir qu'à laisser agir (pour mettre le feu).
- nihil avidius : rien de plus ardent.
- nihil
avidius nascitur, Plin. 17, 173 : rien ne se développe plus
volontiers.
2 - âpre
au gain, avare, cupide.
- animus avidus, Cic. de Or.
2, 182 : cupidité.
- avidæ manus heredis, Hor.
O. 4, 7,19 : les mains cupides d'un
héritier.
- subst.
m. avidus : un avare. ---
Cic. Com. 21.
3 - affamé,
gourmand, vorace, glouton, insatiable. ---
[metaph.] Cic Top. 25.
- convivæ avidi, Hor. S. 1,
5, 75 : convives affamés.
- convivas
avidos cenam servosque timentis tum rapere atque omnis restinguere
velle
videres, Hor. S. 1, 5, 75 : on pouvait voir tout le monde, les convives
affamés
et les esclaves apeurés, cherchant à emporter le
dîner et à éteindre
le feu.
- aures avidæ, Cic.
Or. 104 : oreilles avides, insatiables.
- poét. avidum
mare, Lucr. 1,
1031 : la mer insatiable.
- double
dat. exitio
est avidum mare nautis,
Hor. O. 1, 28 : la mer insatiable est cause de la mort des
marins.
- Avĭēnus,
i, m. : Rufus Festus Avienus,
poète latin, traducteur des Phénomènes d'Aratus.
- voir
hors site Avienus.
- avillus,
i, m. : agneau nouvellement né. --- P. Fest. 14;
Gloss. 5, 492, 17.
- Avinense
oppidum, n. : ville de la Zeugitane. ---
Plin. 5, 30.
- Avĭŏla,
æ, m. : Aviola (surnom romain).
--- Val. Max. 1, 8, 12; Plin. 7, 173.
- Aviones,
um, m. : les Avions [peuple
germain]. --- Tac. G. 40.
- ăvĭpēs,
ĕdis [avis + pes] : rapide.
--- Seren. d. Capel. 5, 518.
- ăvis,
ăvis, f. (abl. sing. avi ou ave)
: - 1 - oiseau. ---
Leg. 2, 32;
Div. 1, 28, etc. - 2
- présage, auspice. - 3
- insecte ailé,
abeille. --- Varr. R. 3,
16, 1.
- avis sinistra, Plaut. Ps.
762 : mauvais augure.
- secundis avibus, Liv.
6, 12, 9 : avec de bons présages.
- quā
avi ? Plaut. Cas. 3, 4, 26 : par quel présage ?
- avis
alba, Cic. Fam. 7, 28, 2
: un merle blanc (une chose rare).
- aves
fœtus suos, quum visi sunt adulti, libero cælo suæque ipsorum fiduciæ
permittunt, Quintil. Inst. 2, 6, 7 : quand les oiseaux voient leurs
petits assez forts, ils les abandonnent à la liberté de l’espace et à
leur propre hardiesse. --- ipsorum empêche que suæ ne se rapporte à aves.
- aves
nidos construunt eosque quam possunt mollissume substernunt, Cic. Nat.
2, 129 : les oiseaux construisent des nids et les tapissent le plus
mollement qu'ils peuvent.
- aquila
alias aves agitat, Cic. :
l'aigle fait la guerre aux autres oiseaux.
- aves quæ
conclavibus septæ saginantur, Col. 8, 1 : les oiseaux qu'on engraisse
dans des volières.
- Avĭsĭo,
ōnis, m. : port de Ligurie. --- Anton.
- Avītācus,
i, f. : Avitacus (nom
sous lequel Sidoine Apollinaire
désigne la villa qu'il possédait en Auvergne du
chef de sa femme, fille
de l'empereur Avitus). ---
Sid. Carm.
18, 1]; Sid. Ep. 2, 2, 3.
- Avitaci
sumus, Sid. : nous sommes à Avitacus.
- Avĭtĭānus,
i, m. : Avitianus (un frère d'Ausone). ---
Aus.
Parent. 13, 1.
- ăvītē,
adv. [avitus] : du temps des aïeux. ---
Tert. adv. Val. 39 dub.
- ăvĭtĭum,
ĭi, n. [avis] : la gent ailée. --- Apul.
Socr.
p. 110.
- avitus
:
1
- ăvītus, a, um [avus]
: - a -
qui appartient
au grand-père, qui vient de l’aïeul, de
l'aïeul. - b -
ancestral, antique, très
vieux.
- cur te
fraterna vitia potius quam bona paterna et avita ... moverunt ? Cic.
Cæl. 34 : pourquoi imiter les vices de votre frère plutôt
que les vertus de votre père et de vos aïeux ?
- patrita illa et avita philosophia, Cic. Tusc. 1, 19, 45 : cette
philosophie, que nous tenons de nos ancêtres.
- pavore an avitæ nobilitatis etiam inter angustias fortunæ retinens,
Tac. An. 2, 38 : (Hortensius ne dit rien) par peur ou peut-être aussi
parce qu'au milieu des étreintes de la misère, il gardait la fierté de
ses aïeux.
- avitum merum, Ov. A. A. 2, 695 : vin très vieux.
2
- Avītus, i, m. : -
a - Avitus
(surnom romain; nott
A.
Cluentius Avitus, défendu par Cicéron). --- Cic. Clu. 11.
- a -
Saint Avit, Vè-VIè S.
après J.-C.
- āvĭum,
ĭi, n. (surtout au plur.)
[avius] : lieu désert,
lieu sans chemin
frayé. --- Her. 4, 29; voir avius et avia.
- per avia
ac derupta, Tac. An. 6, 21 : par un sentier bordé de précipices. ---
Ov. M. 1, 701; 2, 205; Virg. En. 2, 737.
- avia
nemorum, Ov. M. 1, 179 : la solitude des bois.
- avia
Oceani, Tac. An. 2, 15 : la route de l'Océan inconnue (des Germains).
- āvĭus,
a, um [a, via] :
1
- où
il n'y a point de chemin frayé ; impraticable, inaccessible.
- in avios saltus montesque recipientes, Liv. 25, 32, 6 :
réfugiés dans des gorges et des montagnes inaccessibles.
- Silvani lucus extra murum est avius, Plaut. Aul. 674 : il y a, hors
des murs, le bois de Silvain, où personne ne passe.
- avia
commeatibus loca, Liv. 9, 19, 16 : lieux impraticables au
ravitaillement.
---
Lucr. 2, 145; Sall. J. 54, 9.
2
- qui s'écarte, qui s'égare,
errant,
égaré.
- in montes sese avius
abdidit, Virg. En. 11, 810 : il s'enfonça, errant, dans les
montagnes.
3
- fig.
éloigné de, fourvoyé.
- avius a vera ratione,
Lucr. 2, 82 : fourvoyé loin de la vérité.
- avia cœpto consilia, Sil.
12, 493 : projets
qui s'écartent du but.
- morbis in corporis avius errat sæpe animus; dementit enim deliraque
fatur, Lucr. 3, 463 : souvent, dans les maladies du corps, l'esprit
s'égare hors de ses voies, il déraisonne, il délire.
- disciplina
avia veri, Tert. : système qui s'éloigne de la vérité.
- ăvo
: voir ave.
- āvŏcāmentum,
i, n. [avoco] : ce qui détourne, distraction,
diversion, délassement,
détente, repos. --- Plin. Ep. 8. 5, 3; 8, 23,1; Pan. 82, 8;
Lact. Opif. Dei, 18; Arn. adv. Gent. 166.
- āvŏcātĭo,
ōnis, f. [avoco] : action de détourner, diversion, action de
distraire,
distraction.
-
avocatio a cogitanda molestia, Cic. Tusc. 3, 15, 33 : diversion aux
tristesses de la pensée.
-
sine avocatione, Sen. Ep. 56, 4 : sans causer de distraction, sans
répit, sans relâche.
- āvŏcātŏr,
ōris, m. : qui détourne. --- Tert. Carn. Christ, 5.
- āvŏcātrix,
īcis, f. : celle qui détourne de [avec le gén.]. ---
Tert. Anim. 1.
- āvŏcātus,
a, um : part. passé de avoco;
distrait, détourné, occupé
ailleurs.
- āvŏco,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 130 et P.
131)
1
- appeler
de, faire venir de.
- parte
exercitus ad Volscum avocata bellum, Liv. 4, 61, 3 : une partie de
l'armée ayant été rappelée [de Véies à Rome] pour combattre les
Volsques.
- Fulvium
avocare a Capua, Liv. 26, 33, 5 : faire revenir Fulvius de Capoue.
2
- faire
s'en aller de, éloigner de.
- cum
pubem Albanam in arcem obtinendam avocasset, Liv. 1, 6, 1 : alors qu'il
avait éloigné la jeunesse albaine en lui assignant de garder la
citadelle.
3
- fig. détourner, écarter,
éloigner.
- quos
ætas a prœliis avocabat, Cic. Amer. 90 : gens que leur âge éloignait
des combats.
- cum
a contuendis nos malis avocat, Cic. Tusc. 3, 35 : quand il veut nous
détourner de la contemplation de nos maux.
- ab
industria ad desidiam plebem avocare, Cic. Sest. 103 : détourner le
peuple de l'activité pour l'amener à la paresse.
- te
ne metus quidem a fœdissimis factis potest avocare ? Cic. Phil. 2, 115
: la crainte même ne peut-elle pas te détourner des actes les plus
honteux ?
- a
rebus occultis avocare philosophiam, Cic. Ac. 1, 15 : détourner la
philosophie des questions obscures.
- negotia,
quæ avocant animum, Plin. Ep. 9, 2, 1 : affaires, qui détournent
l'esprit de son application (qui dissipent l'esprit).
- ab
magistratibus contionem avocare, Gell. 13, 16, 1 : empêcher
les
magistrats
de convoquer le peuple.
-
ab iis quæ avocant abductus, Plin. Ep. 9, 36, 2 :
éloigné de toutes
les distractions.
4
- droit
détourner, enlever.
- avocare
fossā aquam, Ulp. Dig. 39, 2, 26 : détourner l'eau par un canal.
- avocare
hereditatem, Gaius Inst. 2, 148 : enlever un héritage.
- factum
avocare, Dig. 39, 5, 6 : annuler ce qui a été
fait.
- āvŏlātĭo,
ōnis, f. : action de s'envoler. ---
Aug. Psalm.
54, 8.
- āvŏlo,
āre, āvi, ātum : - intr. - 1
- s'envoler loin de.
--- Titin. Com. 126; Col. 8, 6, 6; Suet. Galb. 18; Catul. 66, 55.
- 2
- fig.
s'envoler, partir précipitamment.
- experiar ut hinc
avolem, Cic. Att. 9, 10, 3 : je tenterai de m'envoler d'ici.
- citatis
equis avolant Romam, Liv. 1, 57, 8 : ils partent pour Rome à
toutes
brides.
- voluptas
avolat, Cic. Fin. 2, 32, 106 : les plaisirs s'évanouissent.
- āvols-, voir avuls-.
- Avona,
æ, f. : l'Avona
(rivière de
Bretagne, auj. l'Avon). --- Tac. An. 12, 31.
- avoncŭlus,
i, m. : arch. c. avunculus.
- ăvŏnōmĭcus,
a, um [avus, nomino] : formé d'après le nom du grand-père.
--- Explan. Donat. 537, 7.
- āvolsus,
āvolsi : c. avulsus; avulsi.
- āvorsus,
āvorto, etc. : c. aversus; averto.
- ăvŏs
:
voir avus.
- āvulsi
: parf. de avello.
- āvulsĭo
(āvolsĭo), ōnis, f. [avello]
:
1
- action
d'arracher, de détacher. --- Plin. 17, 58; 17,
98.
2
- fig.
arrachement [par la mort].
- avulsio de
uxore, Cypr.
Mortal. 12 : arrachement à son épouse.
- āvulsŏr,
ōris, m. [avello] : celui qui arrache. --- Plin. 9,
148.
- āvulsus
(āvolsus),
a, um : part. passé de avello.
- avulsus
suis, Cic. : arraché du milieu de sa famille.
- complexu
avolsus Iuli, Virg. En. 4, 616 : arraché aux embrassements de Iule.
- ăvuncŭlus,
i, m. [avus] :
- arch. avonculus
Plaut. Aul. 35; 685; 778; aunculus
CIL 2, 713; 827, etc.
1
- oncle maternel.
- avunculus <> patruus (oncle du
côté du père).
-
avunculus magnus (= aviæ frater), Cic. Brut. 62, 222 :
grand-oncle
maternel.
- cf. Dig. 38, 10, 1; 38, 10, 10; Isid. Orig. 9, 16, 26.
-
avunculus major (= proaviæ frater), Dig. l. l :
arrière-grand-oncle
maternel.
-
avunculus major : grand-oncle
maternel. --- Vell.
2, 59; Suet. Aug. 7; Suet Cl. 3.
-
avunculus maximus (= abaviæ frater), Dig. l. l :
frère de
la
trisaïeule.
2
- qqf. oncle, mari de la
tante maternelle.
- cf. Sen. Helv. 17.
3
- grand-oncle maternel.
- avunculus = avunculus magnus.
- cf. Tac. An. 2, 43; 2, 53; 4, 75.
- ăvus
(ăvos), i, m. :
1 - aïeul,
grand-père. --- Cic. Cæl. 14, 33; Mur.
7; Hor. S. 1, 6, 131; Vulg.
Exod. 10, 6; cf. Dig. 38, 10, 1; 38, 10, 10; Isid. Orig. 9, 5, 9; 9, 6,
23.
-
pater, avos, proavos, abavos, atavos quasi mures semper edere alienum
cibum, Plaut. Pers. 1, 2, 5 : mon père, mon grand-père,
mon aïeul, mon bisaïeul
ont toujours, comme les souris, mangé la nourriture des
autres.
- nec potestas nec suffragatio horum valuit quin quorum patres avosque
consules viderant eos nobilitate præferrent, Liv. 4, 44, 2 : ni leur
influence ni leurs intrigues n'empêchèrent que ceux dont on avait vu
les pères et les aïeux consuls ne leur fussent préférés pour leur
noblesse. --- cf.
7, 40, 11.
2 - ascendant,
ancêtre.
--- Ov. F.
2, 30; id. M. 9, 491; 15,
425; id. P. 4, 8, 18; Vulg. Gen.
28, 4.
- Pliada,
si quæres, in nostra gente Iovemque invenies, medios ut
taceamus
avos, Ov. H. 16, 176 : tu trouveras dans ma race, si tu la veux
connaître, une Pléiade et Jupiter, sans parler de mes ancêtres
intermédiaires.
- nec
quod avus tibi maternus fuit atque paternus olim qui magnis legionibus
imperitarent, Hor. S. 1, 6, 2 : ce n'est pas parce que tu as eu des
ancêtres paternels et maternels qui ont commandé autrefois de grandes
armées...
3
- vieillard.
--- Albin. 2, 4.
- axāmenta,
ōrum, n. [axo]
: hymnes religieux chantés par les prêtres saliens.
--- P. Fest. 3, 6.
- voir hors site l'article de P. Festus.
- Axanthŏs,
i, f. : île au n.-ouest de la Gaule [auj. Ouessant]. --- Plin.
4, 103.
- Axatis,
is, f. : ville de Bétique. --- Plin. 3, 11.
- Axatĭtānus,
a, um
: d'Axatis. --- CIL 2, 1055.
- axĕārius,
ĭi, m. [axis 1] : fabricant d'essieux. --- CIL 6,
9215.
- axēdo,
ōnis, m. [axis 2] : ais, petite planche. --- M.
Emp. 33.
- Axĕnus
(Pontus), i, m. : l'Axénus (ancien nom du Pont-Euxin). ---
Ov. Tr. 4, 4,
56 ; Plin. 6, 1.
- gr.
ἄξενος : inhospitalier.
- ou Axena
freta Incert.
d. Ps. Cens. 614, 3.
- Axĭa,
æ, f. : Axia (place
forte
d'Etrurie, auj. Castel d'Asso). --- Cic. Cæcin. 20.
- Axĭācēs,
m. :
voir Asiaces.
- Axĭānus,
i, m. : surnom romain. -- Cic. Att. 19, 29.
- axĭcĭa,
æ, f. [asseco] : ciseaux (de perruquier). ---
Plaut. Curc. 578.
- axĭcŭlus
(assĭcŭlus), i, m. :
1 - [axis
2] : - a -
petit
axe. --- Vitr. 10, 14. - b -
chevron. ---
Vitr. 10, 21.
2 - [axis 1]
petite
planche. --- Amm.
21, 2; 16, 8..
- axilla
:
1
- axilla,
æ,
f.
[ala]
: aisselle. --- Isid. 11, 1, 65.
2
- Axilla,
æ,
m.
: Axilla (surnom).
--- Cic. Or.
153.
- axim,
axit, arch. = egerim, egerit : voir
ago.
- Axima,
æ, f. : ville de la Nar-bonnaise [auj. Aixme]. ---
Peut.
- axĭnŏmantīa,
æ, f. : divination à l'aide d'une hache. ---
Plin. 36,
142.
- gr.
ἀξινομαντεία.
- Axinus
(Pontus) : voir Axenus.
--- Cic. Rep. 3,
15.
- axĭo,
ōnis, f. : moyen-duc [oiseau]. --- Plin. 10, 68.
- axĭōma,
ătis,
n. : -
1 - proposition
[quelconque].
--- Don. Eun. 563. - 2 - axiome,
proposition
évidente. --- Apul. Plat. 3.
- gr.
ἀξίωμα.
- Axĭōn,
m. : fils de Priam. --- Hyg. Fab. 90.
- Axĭŏpŏlis,
is, f. : ville de la Mésie. --- Anton.
- axis
:
1
- axis, axis, m.
:
- abl.
ordin. axe ; mais axi
Cic. Tim. 37; Vitr. 9, 8,
8.
a - axe,
essieu. --- Cato, Agr. 97; Pacuv. Tr.
398 ; Virg. G. 3, 172,
etc.
- ab
axibus rotarum
deligabantur falces, Liv. 37, 41, 7 : aux
essieux des roues étaient attachées des faux.
b - char. --- Prop. 3, 4, 13 ; Ov. F. 4, 562,
etc.
c - axe
[de machines diverses]. ---
Varr. R. 1, 52, 1; 3, 5, 15.
d - axe
du monde.
- versari
circum axem cæli,
Cic. Nat. 1, 52 : tourner autour de l'axe du monde (Ac.
2, 123).
e - d'où
pôle, [et en part.] pôle nord.
- flabra,
quæ gelidis ab
stellis axis aguntur, Lucr. 6, 720 : les souffles qui
proviennent des
étoiles glacées du pôle arctique. --- cf. Virg. G.
2, 271.
ff - la
voûte du ciel, le ciel.
- jam
medium trajecerat axem
(Aurora),
Virg. En. 6, 536 : déjà le Jour avait parcouru la moitié du
ciel.
- nudo
sub ætheris axe, Virg. En. 2, 512 : sous la voûte nue du ciel,
en plein
air.
g - région
du ciel.
- axe
sub Hesperio, Ov.
M. 4, 214 : sous la partie occidentale de la voûte du
ciel (= à l'Occident).
h - archit.
orbe de la volute d'un chapiteau. --- Vitr. 3,
5, 7.
ii - soupape
d'un tuyau. --- Vitr. 10, 7, 2.
jj - fiche,
agrafe [servant à la penture des portes]. --- Stat.
Th. 1, 349.
2
- axis, axis, m. :
planche, ais, poutre, pieu.
- forme
asses Vitr. 4, 2, 1.
- axis,
f. Pallad.
1, 9, 2.
- eas
(trabes) axibus
religaverunt,
Cæs. BC. 2, 9, 2 : et ils les relièrent (ces poutres) par des
planches. --- cf. Vitr. 7, 1, 2 ; Col. 6,19,1 ; 6,
30, 2.
- Athenis
axibus ligneis
incisæ sunt (leges Solonis), Gell. 2, 12, 1 : à Athènes les
lois de Solon
sont gravées sur des planches en bois.
3
- axis, axis, m. (acc.
sing. axim) : l'axis (bœuf sauvage du
Gange). ---
Plin. 8, 76.
- axites,
m. f. [ago] : gens qui agissent de concert. --- voir actiosus.
- axĭtĭōnes,
um, f. : factions, conspirations. --- Gloss. 5, 6,
32.
- axitĭōsus,
a, um : factieux. ---
Varr. L. 7,
66; P. Fest. 3.
- AXITIOSI
factiosi dicebantur, quum plures una quid agerent facerentque; axit autem
antiquos dixisse pro egerit,
manifestum est ; unde axites
mulieres sive viri dicebantur una agentes, P. ex Fest.
: on appelait axitiosi
les factieux, parce que plusieurs se réunissaient pour agir et faire
quelque chose de concert; on sait, en effet, que les anciens ont dit axit pour egerít;
d'où
l'on a désigné par le mot axites
des femmes ou des hommes qui font une chose en commun.
- Axius
:
1
- Axĭus, ĭi, m. :
l'Axius (= Wardar, fleuve de Macédoine). ---
Liv. 39, 24 ;
44, 26, 7 ; Plin. 4, 34.
2
- Axĭus, ĭi, m. :
Axius (nom romain).
--- Varr. R. 3,
2,1 ; Suet, Cæs. 9.
- axo,
axāre, arch. : - tr. - nommer.
--- Varr. R. 3,
2,1 ; Suet. Cæs. 9.
- axon :
1
- axōn,
ŏnis, m. : - a - axe
(de l'analemme). ---
Vitr. 9, 7, 5. - b - une
des pièces de la
baliste. --- Vitr. 10, 17. - c - tablettes
de bois sur
lesquelles étaient gravées les lois de Solon. --- Porph. Hor.
P. 399; Amm. 16, S, 1; cf. Gell. 2, 12, 1.
- gr. ἄξων.
2
- Axōn,
ōnis, m. : fleuve de Carie. --- Plin. 5, 103.
- Axona,
æ, f. : l'Axona (= l'Aisne, rivière).
--- Cæs. BG. 2,
5, 4; Aus. Mos. 461.
- axungĭa,
æ, f. [axis + ungo] : l'axonge, le saindoux (graisse
de porc). ---
Plin. 28,
145; Pall. 1, 17, 3.
- Axur
:
voir Anxur.
- Axylŏs,
f. (s.-ent. terra) : canton de la Galatie.
--- Liv. 38, 18.
- gr. ἄξυλος.
- Aza,
æ, f. : ville de l'Arménie. --- Plin. 6, 22.
- Azali
(Azalii), ōrum, m. : peuple de la Pannonie. ---
Plin. 3, 148; CIL 9, 5363.
- Azān,
ānis, m., héros éponyme d'un peuple d'Arcadie. --- Stat. Th. 4, 292
- Azāni
(Azānes), m. : peuple
d'Arcadie. --- Serv. En. 11, 31.
- azaniæ
nuces, f. : pommes de pin desséchées. --- Plin. 16,
107.
- Azānius,
a, um, de l'Azanie (en Ethiopie). --- Plin. 6, 108; 6, 153.
- Azariās,
æ, m. : Azarias (nom d'homme, chez les Juifs). ---
Bibl.
- Azibintha,
æ, f. : île [une des Sporades]. --- Plin. 4, 71.
- Azochis,
is, f. : ville de Mésopotamie. --- Plin. 6, 118.
- azōni
dii, m. : dieux qui n'ont pas dans le ciel de place
déterminée et n'ont pas un culte particulier. --- Capel. 1,
61; cf.
Serv. En. 12, 118.
- gr.
ἄζωνος.
- Azōrus,
i, f. : ville de Thessalie. --- Liv. 42, 53, 6; 44,
2, 8.
- Azōtĭcē,
adv. : à la façon des habitants d'Azote. --- Vulg.
Nehem. 13, 24.
- Azōtus
(Azōtŏs), i, f. : Azote (ville
de Judée, auj. Esdud). --- Plin. 5, 68 ; Mel. 1, 10.
-
Azōtis,
ĭdis, f., et
Azōtĭus,
a, um : d'Azote. --- Vulg. Nehem. 13, 23; Vulg. Sam.
1, 5, 7.
- azymus,
a, um : qui est sans levain. --- Isid. 20, 2, 15; Scrib. 133;
Vulg. Lev. 2, 4.
- gr.
ἄζυμος.
- azymi
panes : des pains
sans levain. --- Vulg. Exod. 12, 8; ib. Jud. 6, 21.
- dies
festus azymorum, Vulg. Luc. 22, 1 : la fête des
azymes (la pâque des Juifs).
- ou dies
azymorum, ib. Act. 12, 3; 20, 6.
- ou absol. -
erat Pascha et Azyma post biduum, ib. Marc.
14, 1 : la Pâque et les Azymes allaient avoir lieu dans deux
jours. (trad. Bib. Jérusalem). --- cf. Ην τὸ πάσχα
καὶ τὰ ἄζυμα).
- azymŏn,
n., Prud.
Apoth. 353, et plur. azyma
: pain sans levain. --- Eccl.
- esse
azymon, Prud. : manger les azymes.
- comedere
azyma, Hier. : manger les azymes.
- fig.
expurgate vetus fermentum, ut sitis nova consparsio, sicut estis azymi,
Vulg. 1 Cor. 5, 7 : purifiez-vous du vieux levain pour être une pâte
nouvelle, puisque vous êtes des azymes. (trad. Bib.
Jérusalem)--- cf. ib. ib. 5, 8.
- voir
hors site azyme.