===> Dico
- s, f., n., dix-huitième lettre de l’alphabet latin.
- Gaffiot
P. 1377-1379 --- Lebaigue
P. 1112.
-
gr. Σ = S.
-
[abrév.] S. = Sextus, prénom.
- Sp. = Spurius, prénom.
-
S. = semissis.
-
S. C. = senatus consultum.
-
S. P. = sua pecunia.
-
S. P. Q. R. = senatus populusque Romanus.
-
S. D. = salutem dicit; voir salus
-
dans plusieurs mots s remplace un
ancien t, comme dans pultare, etc.
-
au commencement de certains mots s
tient la place de l'esprit rude du
grec; ex. : ὑπέρ, super; ὕδωρ, sudor; ἅλς, sals; ἡμι-, semi-;
ἕρπω, serpo, etc.
- S disparaît parfois au
commencement, au milieu et à la fin des mots
devant un mot commençant par une consonne, chez les anciens poètes, et
dans les inscriptions.
- S s'assimile devant f dans dis (ex. DIFFICILIS p. disficilis),
devant b, d
et quelques autres consonnes; ex. JUSSI (de jubeo) p. jubii, CESSI
(de cedo)p. cedsi, PASSUM (de panda), p. pandsum, pansum.
- s original entre deux voyelles devient r :
*esam, eram; *eso, ero, etc. --- voir rhotacisme.
- Saba :
1
- Săba, æ, f. (c. Sabæ) : Saba (ville de l'Arabie Heureuse, célèbre par
son
encens). --- Plin. 12, 52.
- gr. Σάϐα.
2
- Săba, æ, m. : le Saba (= la Sambre, rivière de Belgique).
--- Fort. 4, 7.
- Săbācĭus,
ĭi, m. : c. Sabazius.
- Săbādĭa,
ōrum, n. : voir
Sabazius. ---
Inscr.
- Săbæ,
ārum, f. : Saba (ville de l'Arabie Heureuse, célèbre par son encens).
--- Avien. Descr. 13, 46.
- gr. Σαϐαί.
- Săbæus,
a, um : - 1 - de Saba,
de l'Arabie
Heureuse. --- Virg. En. 1, 416. - 2
-
d'encens. --- Col. poët. 10, 262; Stat. S. 4, 8, 1.
- 3
- de myrrhe. --- Val. Fl. 6, 709.
- gr. Σαϐαῖος.
- Săbæa, æ, f. (s.-ent. terra) : le territoire de
Saba, la Sabée (partie de l'Arabie Heureuse, auj. le
Yemen). --- Hor. O. 1, 29, 3.
- Săbæi,
ōrum, m. : les habitants de la Sabée, les Sabéens. --- Plin.
6, 154; cf. Mel. 3, 8, 6; Virg. G. 1, 57; 2, 117; id. En. 8,
706;
Flor. 4, 11, 7; Claud. Cons. Hon. 4, 305; Jul. Val. Rer. Gest. Alex. 3,
23.
- sabaia,
æ, f. (mot dalmate) : sorte de bière (boisson pour les pauvres
d'Illyrie,
préparée avec de l'orge). --- Amm. 26, 8, 2; Hier. Is. 7, 19,
5.
- sabaiārĭus,
ĭi, m. [sabaia] : buveur de bière, boisson appelée sabaia (t. de
mépris). ---
Amm. 26, 8, 2.
- săbănum,
i, n. : - 1 - linge,
serviette. --- Pall.
Jun. 7, 3; Veg. 5, 46, 11; Apic. 6, 2. - 2
- peignoir. --- Marc. Emp. 26.
- gr. σάϐανον.
- săbăōth,
f. plur. indécl. (mot hébreu) : les armées célestes.
- gr. Σαϐαώθ.
- săbāōth ---
Prud. Apoth. 833.
- săbăōth ---
Tert. adv. Jud. 13; Prud. Cath. 4, 7.
- Dominus (Deus) Sabaoth, Tert. : le dieu des armées.
- Sabarbăres,
um, m. : peuple numide. --- Plin. 5, 30.
- Sabarcæ
: voir Sabracæ.
- Săbārĭa
(Săvārĭa), æ, f. : Sabaria (ville de Pannonie, auj.
Sarvar). --- Plin. 3, 146.
- Savariensis (pour
Sabariensis), e : de Sabaria. --- Inscr. Orel. 1789.
- Sābātē,
ēs, f. : Sabaté (ville d'Etrurie, près d'un lac du même
nom, auj. lago di Bracciano). --- P. Fest. 342.
-
- sabatēnum,
i, n. (= diabathrum) : chaussure de femme (chaussure
légère). --- Pl.-Val. 2, 17.
- Sābātha,
æ, f. : ville de l’Arabie Heureuse.
--- Plin. 6, 154.
- Sabatia
Vada, n. pl., port de Ligurie, près de Savone [auj. Vadi ou Vaï]. ---
Plin. 3, 132.
- Sabatinca,
æ, f. : ville de la Norique. --- Anton.
- Sābātīnus,
a, um : de Sabaté.
- Sabatina
tribus, Liv. 6, 5, 8 : la tribu Sabatine (une des tribus romaines).
- Sabatinus
lacus, Col. : le lac Sabaté.
- Sābātīni,
ōrum, m. : les habitants de Sabaté. --- Liv. 26,
33, 12.
- Sābātĭus,
a, um : de Sabaté.
- Sabatia stagna, Sil. 8, 492 : le lac de Sabaté.
- Sabaudus
(c. Sapaudus), i, m. : nom d'un évêque d'Arles. --- Sid.
- Săbāzĭa,
ōrum, n. : voir Sabazius.
- Săbāzĭus,
ĭi, (Sĕbāzĭus, Sĕbādĭus, Săbādĭus) : Sabazius. - 1
- surnom
de Bacchus. --- Cic. Leg. 2, 37. - 2
- surnom de Jupiter
en Crète et en Phrygie. --- V.-Max. 1, 3, 3; Inscr. Orel.
1259.
-
gr. Σαϐάζιος.
-
Săbāzĭa, ōrum, n. : les Sabazies. - a - fêtes
en l'honneur de Bacchus surnommé
Sabazius. --- Cic. Nat. 3, 58; Arn.
5, 170.
- b - fêtes en
l'honneur de Jupiter. --- Inscr.
- ou
Abazea ou
Abazela.
- sabbătārĭus,
a, um [sabbatum] : du sabbat.
- sabbătārĭi,
ōrum, m. : ceux qui observent le sabbat, les Juifs. ---
Mart. 4, 4, 7.
- sabbătārĭæ,
ārum, f. : celles qui observent le sabbat, les Juives.
- sabbătismus,
i, m. : célébration du sabbat. --- Aug. Civ. Dei, 22, 30
fin.; Hier. Ep. 140, 8; id. in Isa. 16, 58, 13.
- gr. σαϐϐατισμός.
- sabbătizo,
āre : - intr. - observer le sabbat. ---
Tert. Jud. 2; Vulg. Exod. 16, 30.
- gr. σαϐϐατίζω.
- sabbătum,
i, n. : le sabbat, le jour de repos des Juifs, devenu plus tard un jour
de fête. --- Just. 36, 2, 14.
- gr. σάϐϐατον.
- sabbatum,
mot hébreu signifiant le
repos.
- ordint au neutre -
sabbăta,
ōrum. --- Plin. 31, 24;
Suet. Aug. 76.
- gr. σάϐϐατα.
- una sabbati, Hier.
Ep. 120, 4 : le lendemain du sabbat, le dimanche.
- secunda sabbati, Cassian.
Inst 4, 19 : le lundi.
-
hodie tricensima sabbata, Hor. : c'est aujourd'hui le trentième jour du
mois (le grand jeûne des Juifs pour les uns; la
nouvelle lune pour les autres).
- sabbata, fêtes [en
gén.] des
Juifs. --- Juv. 6, 159.
- Sabbŭra,
æ, m. : nom d’un lieutenant de Juba. --- Sil. 15,
441 ; Luc. 4, 723.
- Sabdata,
æ, f. : ville de Sittacène. --- Plin. 6, 132.
- Săbella,
æ, f. : nom de femme. --- Mart. 2, 41.
- Săbelli,
ōrum, m. : - 1 - les
Sabelles
(petite nation voisine des Sabins). ---
Plin. 19, 141. -
2
- les Sabins. --- Hor. S. 2, 1,
36; Col. 10, 137.
- sing.
Sabellus, Hor. Ep. 1, 16, 49 : le Sabin = Horace propriétaire
d’un bien
dans la Sabine.
- Sabellicus,
a, um : des Sabelles, des Sabins.
- Săbellĭāni,
ōrum, m.
: sectateurs de Sabellius. --- Ambr. Fid. 5, 13, 162.
- Săbellĭcus,
a, um : des Sabelles, des Sabins. --- Virg. G. 3,
255; Plin. 19, 141.
- Săbellĭus,
ĭi, m. : nom d’un hérésiarque. --- Prud.
Apoth. 178.
- Sabellus
:
1
- Săbellus, a, um : - a
- des Sabelles, des
Sabins. --- Liv. 8, 1, 7
; Virg.
G. 2,167. -
b - au
fig. sobre, frugal. --- Juv. 3, 169.
2
- Săbellus, i, m. : Sabellus (nom d'homme). --- Mart.
3, 98.
- Săbĭdĭus,
ĭi, m. : nom d’homme. --- Mart. 1, 32
- et
Săbĭdĭa, æ, f. : nom de
femme. --- Inscr.
- sabina
:
1
- săbīna herba, et
abst săbīna, æ, f.
; sabine [plante]. ---
Cato, Agr. 70, 1; Ov. F. 1, 343; Plin. 16, 79.
2
- Săbīna, æ, f.
: surnom de Poppée. --- Tac. An. 13, 45.
- Julia Sabina Augusta,
femme d’Adrien. --- Spart.
- Săbīnæ,
ārum, f. : les Sabines. Cic. Rep. 2, 12.
- săbīnē,
adv. : à la manière des Sabins,
en langue sabine. --- Varr. L. 5, 159.
- Săbīneius,
i, m. : nom d’homme. --- Mart. 3, 25.
- Săbīnenses,
ĭum, m. : les Sabins. --- Inscr. Grut. 992, 10.
- Săbīni,
ōrum, m. : - 1
- les
Sabins [peuple de l’Italie
au
N.-E. de Rome]. --- Plin. 3, 108; Varr. R. 3, 16,
29; id. L. 5, § 32.; Col. præf. § 19; Liv. 1, 9 sq.; 1, 9, 31;
33, 2, 16. - 2
- pays des Sabins. --- Varr.
R. R. 3, 1, 6; Liv. 1, 45; Hor. O. 3, 4,
- vester,
Camenæ, vester in arduos tollor Sabinos, Hor. O. 3, 4, 21 : en
restant
bien à vous, Muses, je m'élève sur le territoire montagneux des Sabins.
- voir hors site P. Fest.
- Săbīnĭānus,
a, um : de Massurius Sabinus jurisc.. --- Cod. Just
3, 33,
17.
- m.
plur.
Săbīnĭāni : disciples
de Sabinus. ---
Ulp. Dig. 24, 1, 11.
- Săbīnillus, i, m., et
Săbīnilla, æ, f., nom d’homme,
nom de femme. --- CIL 10, 1688.
- săbīnum,
i, n. (s.-ent. vinum) : vin des
Sabins (piquette). --- Hor. O.
1, 20, 1.
- Sabinus
:
1
- Săbīnus, a, um : des
Sabins, sabin. --- Cic. Lig. 23.
2
- Săbīnus, i, m. :
Sabinus (nom de famille romaine).
- Q.
Titurius Sabinus lieutenant de César en Gaule.
- sic uno tempore et de navali pugna Sabinus et de Sabini victoria
Cæsar est certior factus, Cæs. BG. 3, 19, 5 : ainsi c'est en même temps
que Sabinus apprit la bataille navale et César la victoire de Sabinus. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
512; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Aulus Sabinus, poète
latin. --- Ov. Am. 2, 18, 27.
- Massurius Sabinus,
jurisconsulte sous
Tibère, voir Sabinianus.
- Flavius Sabinus, frère de
l’empereur
Vespasien. --- Tac. H. 1, 46.
- nom d’un esclave. ---
Cic. Fam. 16, 16,
2.
- Sabis,
is, m. (acc.
Sabim) : - 1
- fleuve de Belgique [la
Sambre]. --- Cæs. BG. 2, 16, 1. - 2
- rivière de carmanie. --- Mel.
3, 8, 4; Plin.
6, 23, 27, § 107. - 3
- dieu des Sabéens.
--- Plin. 12, 63.
- collis
ab summo æqualiter declivis ad flumen Sabim vergebat, Cæs. BG. 2, 18 :
la colline descendait en pente douce en direction de la Sambre. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
82; éd. Vuibert.
- Sablōnes,
um, m. : ville de la Belgique. --- Anton.
- sablum
(sabulum), i, n. : sable. --- Gloss.
- Sabora,
æ, f. : ville de la Bé-tique. --- Plin. 3, 12.
- Saborensis, e
: habitant de Sabora. --- Inscr.
- Sabota,
f. sing. ou n. plur. : ville de l’Arabie Heureuse. ---
Plin. 6, 155.
- Sabracæ,
ārum, m. : peuple de l’Inde. --- Curt. 9, 8, 4.
- Sābrăta
(Sābrătha), æ, f. : ville d'Afrique, près de Leptis, auj. Sabart.
--- Plin. 5, 4, 3, § 25; Sol. 27.
- Sābrătensis, e : de
Sabrata. --- Suet. Vesp. 3; Cypr. Conc. Carth. p.
120.
- Sabrīna,
æ, f. : rivière de la Bretagne (Severn). --- Tac. An. 12, 31.
- săbūcum,
i, n. ou săbūcus,
i, f. : sureau. ---
Scrib. 160; Apic. 4, 128.
- săbŭlētum,
i, n. : sablière. --- Plin. 27, 8, 41, § 64.
- săbŭlo,
ōnis, m. : gros sable. --- Varr. R. 1, 9, 5; Col. 3,
11, 9; 4, 33, 1; Vitr. 2, 3; 8, 1; Pall. Aug. 8, 2.
- săbŭlōsus,
a, um [sabulo] : sablonneux. --- Col. 2, 15, 4; id. 2, 10,
23; Plin. 13, 28; id. 35, 170; Vitr. 2, 3.
- au n. plur. săbŭlōsa
: terrains sablonneux. --- Plin. 21, 375.
- săbŭlum
(sablum), i, n. : sable. --- Plin. 35, 168.
- saburra
:
1
- săburra, æ, f.
[sabulum] : sable; lest (pour lester les bateaux). --- Liv.
37, 14; Virg. G. 4, 195; Plin. 16, 201;
10, 60.
2
- Saburra (Sabbura),
æ, f. : Sabbura (lieutenant du roi Juba).
--- Cæs. BC. 2, 38, 1; 40, 1; 41, 2; Hirt. B.
Afr. 95, 1.
- Sabbŭra, Sil.
15, 441;
Luc. 4, 723.
- săburrālis,
e [saburra] : qui sert de lest. --- Vitr. 9, 8, 8.
- săburrārĭus, ĭi,
m. [saburra] : ouvrier chargé de
lester les navires. --- Inscr. Orel. 4116.
- săburrātus,
a, um : part. de saburro; lesté.
- ubi saburratæ (=
saturatæ) sumus, Plaut. Cist. 1, 2, 2 : quand nous (les
femmes) avons l'estomac bien lesté.
- săburro,
āre [saburra] : - tr. - 1
- lester.
---
Plin. 18, 361; Sol. 10, 14. - 2
- exhaler. --- Fort. Misc. 5, 1.
- Sābus,
i, m. : - 1
- éponyme et dieu des Sabins. --- Sil.
8, 423. - 2
- un roi de l'Inde. --- Curt.
9, 8, 11.
- 3
- c. Savus.
- Săcæ,
ārum, m. : les Saces (nation scythique). ---
Mel. 3, 7, 1; Plin. 6, 50; Curt. 5, 9, 5; 7, 4, 6; Cat. 11, 6.
- gr. Σάκαι.
- au
sing. Săcēs, æ, m. --- Claud.
Stil. 1, 156.
- gr. Σάκης.
- saccārĭus,
a, um : de sac.
- saccaria, æ, f. Apul. : métier de porteurs de sacs.
- saccārĭus,
ii, m. Dig. : porteur de sacs.
- saccatum,
i, n. : - 1 - Arn.
urine. - 2
- Isid. piquette.
- saccātus,
a, um : part. passé de sacco, filtré. --- Sen. Ep. 86, 11.
- saccatum,
i, n. : piquette. --- Isid. Orig.
20, 3, 11.
- saccatus
humor, m. et
saccatum, n. : urine. ---
Lucr. 4, 1021 ; Samm. 77 ; Arn. 2, 37.
- saccellātĭo,
ōnis, f. : application de sachets (sur un membre
malade), cataplasme sec. --- Veg. 3, 11,
3; 5, 23, 9.
- saccello,
āre [saccellum] : - tr. - envelopper d'un sachet (en t. de méd.).
---
Pl. Val. 2, 18.
- saccellum,
i, n. [saccus] : sachet. --- Pl. Val. 2, 18.
- saccellus,
i, m. : - 1 - sacoche,
bourse. --- Petr. 140, 15. - 2 -
sachet (appliqué sur un membre malade). --- Cels.
4, 4; Veg. 2, 24, 5.
- saccĕus,
a, um : de sac, en forme de sac. --- Hier. Ep. 22,
27; id. Vit. Hilar. 44; Arn. Psalm. 64.
- sacchărŏn
(saccărŏn,
sacchărum),
i, n. : -
1 - suc
doux qui découle du bambou. --- Plin.
12, 8, 17, § 32; cf. Luc. 3, 237. - 2 - sucre.
--- néolatin.
- gr. σάκχαρον.
- saccaron
et Arabia fert, sed laudatius India, Plin. 12, 32 : l'Arabie produit du
sucre ; mais celui de l'Inde est plus estimé.
- saccĭbuccis,
e [saccus, bucca] : joufflu. --- Arn. 3, 14.
- saccinus
: c. sacceus. --- Vulg. Zach. 13, 4.
- saccĭpērĭo,
ōnis, f. [saccus, pera] : grande bourse. --- Varr.
d. Non. 531, 15.
- ou sacciperĭum,
ĭi, n. --- Plaut. Rud. 548.
- sacco,
āre, ātum : - tr. - filtrer, passer à la chausse. ---
Sen. Ep. 86, 11; Plin. 18, 77; 29, 35; 33,
6, 104; Mart. 2, 40, 5.
- saccatus
umor corporis : urine. --- Lucr. 4, 1028; Ser. Samm.
6, 77.
- saccatum, i, n. : lie de vin filtrée et mélangée d'eau, piquette. ---
Isid.
- saccŏmĕl,
mellis, n. : cataplasme au miel. --- Th. Prisc. 4,
311.
- saccopathna,
æ, f. : sac long et étroit. --- Diocl. 11, 8.
- gr. σακκοπάθνιον.
- saccŭlārĭus,
ii, m. : escroc, coupeur de bourse. ---
Dig. 47, 11, 7; 18, 1; Ascon. ad Cic. Tog. Cand. p. 90.
- saccŭlus,
i, m. [saccus] :
1 - petit
sac. --- Apul. 9.
2 - filtre. --- Lucil.
ap. Cic. Fin. 2, 8, 23.
3 - bourse (pour l'argent) --- Plin. 2,
51, 52, § 137.
- pleno
cum turget sacculus ore, crescit amor nummi quantum ipsa pecunia
crevit, Juv. 14, 138 : plus le sac s'enfle et s'emplit, plus la
cupidité croît avec l'or entassé. --- cf. 11, 27;
Mart. 5, 39, 7; 11, 3, 6; Dig. 16, 2, 1, § 36; Vulg. Prov. 7, 20.
- tui
Catulli plenus sacculus est aranearum, Catul. 13, 8 : la bourse de ton
pauvre Catulle n'est pleine que de toiles d'araignée.
- saccus,
i, m. : - 1 - sac,
bourse, besace. - 2
- sac à filtrer, filtre, chausse. - 3
- sac, vêtement
de deuil, vêtement
de crin grossier, cilice.
- gr. σάκκος.
- ire
ad saccum, Plaut. Capt. 90 : aller prendre la besace, aller mendier.
- saccus : filtre. --- Col.
9, 15, 12; Mart. 12, 60, 9; Plin. 14, 138; 19, 53.
- ligavit
duo talenta argenti in duobus saccis, Vulg. Reg. 2, 5, 23 : il lia
les deux talents d'argent dans deux sacs.
- plange,
quasi virgo accincta sacco super virum pubertatis suæ, Vulg.
Joel, 1, 8 : lamente-toi, comme la vierge qui se revêt d'un sac pour
pleurer l'ami de sa jeunesse. ---
Vulg. Jona, 3, 5 et souvent;
Hier. Ep. 44; Paul. Nol. Carm. 35, 451.
- săcellārĭus,
ĭi, m. [sacellus p. saccellus] : trésorier. ---
Gloss.
- sacellum,
i, n. [sacrum] : - 1
- petite enceinte
consacrée, avec un autel; petit sanctuaire.
- 2 - sans
toit. --- Fest. 318]: Cic. Agr. 2, 36; Div. 1, 104.
- sacellus
:
1
- săcellus, a, um, dim. de
sacer. --- Prisc. 3, 37.
2
- săcellus, i, m.
: c. saccellus. --- Petr. 140, 15.
- sacena,
æ, f. : hache (pour les
sacrifices). --- Fest. 318, 16; P. Fest. 319.
- sacer
:
1
- săcĕr, săcra,
săcrum :
- formes
arch. săcer, săcris,
săcre Plaut.
Men. 289 ; Rud. 1208 ; Varr. R. 2, 1, 20; 2, 4, 16; Fest. 318 ; voir sacrem.
a
- consacré
à une divinité, sacré. --- Cic. Verr. 4, 129; voir religiosus.
- jus sacrum, Quint.
2, 4, 33 : le droit
sacré [qui
concerne le culte
religieux].
- sacra arma, Liv. 24, 21,
10 : armes sacrées [consacrées au
dieu].
- luces sacræ, Hor. O. 4,
15, 26 : jours fériés.
- laurus sacra, Hor.
O. 3, 4, 18 : laurier sacré (consacré à Apollon).
- vates sacer, Hor. O. 4,
9, 28 : poète sacré (protégé d’Apollon, de Bacchus et
des Muses).
- avec gén.
- insula
eorum deorum sacra, Cic. Verr. 1, 48 : île consacrée à ces
dieux. --- cf. Leg. 2, 45.
- avec
dat. - sacra Jovi quercus, Ov. M. 7, 623 : chêne
voué à Jupiter.
- sacer
cervus nymphis, Ov. M. 10, 109 : cerf consacré aux nymphes. --- Virg. En. 6,
484; Plin 16, 11; 16, 139.
b - fig. saint,
sacré, vénéré, auguste.
- laurus
sacra comam, Virg. En. 7, 60 : *laurier vénéré quant à son
feuillage* = laurier
au feuillage vénéré.
- o sacer et magnus vatum
labor, Luc. 9, 980, à travail sacré et grand
des poètes. --- cf. Suet: Tib. 27; Mart. 5, 69, 7;
8, 56, 3.
- sacres
porci, Plaut. Men. 2, 2, 16 : les porcs nouveau-nés
(considérés comme
victimes pures).
- miscere
sacra profanis, Hor. Ep. 1, 16, 54 : mêler le sacré au profane.
c - dévoué
à un dieu [dans les imprécations].
- ut caput ejus Jovi sacrum
esset, Liv. 3, 55, 7 : que sa tête fût dévouée à Jupiter.
d - voué
aux
dieux infernaux, maudit (celui
qui était déclaré sacer
pouvait être tué
sans qu’il y eût crime de parricide). --- Fest. 318.
- formule
pénale
sacer esto : qu’il soit voué aux dieux infernaux.
- patronus
si clienti fraudem fecerit, sacer esto, Serv. En. 6, 609 : si un patron
porte tort à son client, qu'il soit maudit.
- eum
qui eorum cui nocuerit Jovi sacrum sanciri, Liv. 3, 55 : (ils disent)
que
celui qui aura porté préjudice à l'un d'eux est voué aux malédictions.
e - maudit,
exécrable. --- Plaut. Bac. 784.
- homo sacerrimus, Plaut.
Pœn. 90 : le plus
infâme des hommes.
- auri sacra fames, Virg.
En. 3, 57 : la soif
exécrable de l’or.
f - en
parl. de choses.
- sacer
morbus, Cæl. Aur. Tard. 1, 4 : le mal sacré, l'épilepsie.
- (os)
sacrum, C. Aur. : le sacrum (t. d'anat.).
2
- Săcĕr, cra, crum :
Sacré (en
parl. d'un lieu).
- mons Sacer : le mont Sacré [près de
Rome où le peuple fit retraite] --- Cic.
Rep. 2, 58; Liv.
68, le 2, 32, 2; voir hors site P. Festus.
- Sacra
via, Cic. Planc. 17
: la voie Sacrée (à Rome).
- ou
Sacer clivus, Hor. O. 4, 2, 35. (via Sacru Sen.
Apoc. 12, 1)
- Sacrum
promunturium Plin. et
Sacer Mons, Avien. : cap de la Lusitanie
[auj. cap
Saint-Vincent].
3
- Săcĕr, cri, m. :
surnom romain.
- săcerda,
æ, f. : prêtresse. --- Inscr. Orel. 7417.
- sacerdos
:
- (Lebaigue
P. 1112 et P.
1113)
1
- săcerdōs, ōtis, m.
f. :
- gén. plur. SACERDOTIVM,
Inscr. Orell. 1942
a
- prêtre, prêtresse.
- Denique
Spiritus Sancti unctio, Episcopum Christo configurans, eum idoneum
reddit ut viva sit continuatio ejus mysterii pro Ecclesia. Propter
hujusmodi peculiaritatem trinitariam suae exsistentiæ, suo in
ministerio unusquisque Episcopus attendere debet cum amore universo
gregi, in quo positus est a Spiritu regere Ecclesiam Dei: in nomine
Patris, cujus præsentem reddit imaginem; in nomine Iesu Christi, Filii
ejus, a quo constitutus est magister, sacerdos et pastor; in nomine
Spiritus Sancti, qui dat vitam Ecclesiæ suaque virtute humanam roborat
infirmitatem : Enfin, l'onction de l'Esprit Saint, configurant l'Évêque
au Christ, le rend capable d'être un prolongement vivant de son mystère
au bénéfice de l'Église. En raison de cette caractéristique trinitaire
de son être, tout Évêque, dans son ministère se consacre à veiller avec
amour sur tout le troupeau, au milieu duquel il est placé par l'Esprit
pour diriger l'Église de Dieu : au nom du Père dont il rend l'image
présente ; au nom de Jésus Christ son Fils, par qui il est constitué
maître, prêtre et pasteur ; au nom de l'Esprit Saint, qui donne la vie
à l'Église et qui, par sa puissance, soutient la faiblesse humaine. --- Encycl. pastores gregis, 7.
- sacerdotum
duo genera sunto : unum quod præsit cærimoniis et sacris, alterum
quod ... Cic. Leg. 2, 8, 20 : il y aura deux genres
de
prêtres, l'un pour présider aux cérémonies et aux sacrifices, l'autre
pour... --- cf. Liv. 1, 19; Suet. Tib. 26.
- qui in collegio sacerdotum
esset, Cic. Brut. 33, 127 : qui était membre d'un collège de
prêtres.
- au fém. per
Græcas sacerdotes, Cic. Balb. 24, 55 : par des
prêtresses grecques. --- Cic. Verr. 2, 4, 45, § 99.
- sacerdotem anum repellere, Plaut. Rud. 671 : repousser la vieille
prêtresse.
- absol.
sacerdotis vestræ lacrimis, Cic. Font. 17, 47 : sous les
larmes de votre prêtresse. --- Plaut. Rud. 2, 3, 73; 2, 4,
27; 2, 5, 22; Ov. F. 5, 573.
- regina
sacerdos, Virg. En. 1, 273 : la prêtresse royale (= Ilia).
b - au
fig. ministre
de.
- stuprorum sacerdos, Cic.
Sest. 17, 39 : ministre des débauches. --- Cic.
Phil. 2, 43, 110.
2
- Săcerdōs, ōtis, m. :
Sacerdos (surnom
rom.; nott dans la gens
Licinia). --- Cic. Verr. 1, 27.
- săcerdōtālis
: de prêtre, sacerdotal. --- Plin.
Ep. 7, 24, 6 ;
Macr. S. 3, 5, 6.
- săcerdōtālis,
is, m. : prêtre d'une province ;
ancien prêtre
d'une province. --- Cod. Th. 12, 15, 2 ; Tert.
Spect. 11.
- săcerdōtĭālĭter : en prêtre. --- Eccl.
- săcerdōtālĭs, is, m. : c.
sacerdotalis. --- Inscr. Orel. 2469.
- săcerdōtissa, æ, f.
: prêtresse. --- Schol. Luc.
7, 778.
- săcerdōtĭum,
ĭi, n. [sacerdos] : - 1
- sacerdoce. --- Cic. Agr. 2, 18.
- 2 - dignité d'augure. --- Plin. Ep. 4, 8, 1.
- săcerdōtŭla,
æ, f. : jeune prêtresse. --- Varr. L. 5, 130.
- săcerdus,
i, m. (c. sacerdos) : prêtre. --- Inscr. Grut. 34,
5.
- săcersanctus, a, um
: c. sacrosanctus. --- Tert. Cor. Mil.
13.
- Săcēs,
æ, m. : -
1 - voir Sacæ. - 2 - nom de guerrier. --- Virg. En. 12, 651.
- Sacili
Martialĭum : ville de la
Bétique.
--- Plin. 3,
10.
- sacodĭos ou
sacondĭos, ĭi, m. : sorte
d'améthyste. --- *Plin. 37, 122.
- sācōma,
ătis, n. : contrepoids. --- Vitr. 9, 8, 8.
- gr.
σήκωμα, ατος.
- sacomaria,
æ, f. : sorte de vase rebondi. --- Hier. Jon. 4, 6.
- sācōmārĭum, ĭi, n. [sacoma]
: poids public (?).
--- Inscr.
Orel. 4109
et 7194.
- sācōmārĭus,
ĭi,
m. : peseur, vérificateur
des poids. --- Inscr. Orel. 4274.
- sacŏn,
i, n. ou sacŏs, i, m. [mot
asiatique] : couleur d'hyacinthe [al. socon]. --- *Plin. 37, 122.
- sacondĭŏs, ĭi,
m. : voir sacodios.
- sacŏpēnĭum
: voir sagapenum.
- sacŏs,
i, m. : voir sacon.
- săcra
: voir
sacrum.
- săcrābĭlĭtĕr : comme
un épileptique. --- Th.-Prisc. 2, 2.
- săcrāmentārĭum, ĭi,
n.
: sacramentaire, rituel pour l'administration des sacrements.
--- Gennad. Vir. ill. 48.
- săcrāmentum,
i, n. [sacro] :
1 - somme
consignée, enjeu, dépôt d'argent; revendication, prétention en justice.
- la
somme était
consignée entre les mains des pontifes et placée dans un lieu sacré
pour subvenir aux frais d'un procès; le dépôt de celui qui perdait
était
employé au service des dieux ou acquis au trésor public.
- sacramentum justum
judicare,
Cic. Cæc. 97; injustum Cic. Dom. 78, juger la revendication (la
prétention) juste, injuste.
- justo sacramento
contendere, Cic. de Or.
1, 42 : soutenir légitimement, avec raison.
- sacramentum
mulctæ, Cic. : consignation d'une amende.
- Pythagorei,
quibuscum tibi justo sacramento contendere non liceret, Cic. : les
Pythagoriciens
contre qui tu ne pourrais émettre aucune revendication légitime.
- sacramentis
alienos fundos petebat, Cic. Mil. 27, 74 : il intentait des procès pour
réclamer
des terres appartenant aux autres.
2
- serment
militaire.
- sacramentum apud aliquem
dicere, Cæs. BC. 1, 23, 5 : prononcer le
serment devant qqn.
- sacramentum alicui dicere,
Tac. An. 1, 28
: prêter le serment à qqn.
- consulis sacramento
rogare, Cæs. BG.
6, 1, 2 : enrôler au moyen du serment
prêté au consul. --- cf. Liv. 40, 26,
7.
- adigere sacramento
Othonis, Tac. H. 1, 76 : faire prêter
serment de fidélité à Othon. --- cf. Tac. H. 2, 55,
etc.
- sacramento
dicere, Liv. 25, 5, 8 : s'engager par serment [parler
suivant la
formule du serment].
- sacramento dicere
consulibus, Liv. 24, 8, 19
: prêter serment aux consuls.
- aliquem
militiæ sacramento obligare, Cic. : faire prêter à qqn le serment
militaire,
enrôler qqn.
- pænitentia mutati
sacramenti, Suet. Galb. 10 : le regret d'avoir violé le serment.
- sacramentum
nondum exuerat, Tac. H. 3, 42 : il n'avait pas encore abjuré son
serment.
3
- en
gén. serment.
- se
sacramento obstringere, ne + subj. Plin.
Ep. 10, 96
: se lier par la foi du serment à ne pas...
- non ego perfidum dixi sacramentum,
Hor. Od. 2, 17, 10 : non, je n'ai pas prononcé un serment perfide --- Petr. 117, 5.
4 - secret,
mystère. --- Vulg.
Tob. 12, 7.
5 - sacrement.
--- Eccl.
-
hoc sacramentum etiam « lavacrum regenerationis et renovationis
Spiritus Sancti » (Tit 3,5) appellatur, quia illam significat et
efficit ex aqua et Spiritu nativitatem, sine qua nemo « potest introire
in Regnum Dei » (Io 3,5) : ce sacrement (= le baptême) est aussi appelé
" le bain de la régénération et de la rénovation en l’Esprit Saint "
(Tt 3, 5), car il signifie et réalise cette naissance de l’eau et de
l’Esprit sans laquelle " nul ne peut entrer au Royaume de Dieu " (Jn 3,
5). --- Vatican, Catéchisme.
- Săcrāni, ōrum, m. : les Sacranes
(peuple du Latium). --- Fest. 321.
- Săcrānus, a, um, Virg. En. 7,
796 : Sacrane.
- săcrārĭa, æ, f.
: gardienne d'un temple.
--- Inscr.
- săcrārĭum,
ĭi, n. [sacra] :
1 - endroit
où sont les objets
sacrés, chapelle, sanctuaire.
- Dig. 1, 8, 9 ; Cic. Verr.
4, 4 ; Mil. 86
; Liv. 7, 20, 7.
2
- fig.
réduit secret, sanctuaire.
- Cic. Cat. 1, 21
; 2, 13 ; Sen. Nat. 7, 31, 3; Ep. 103, 4; Tac. D. 20.
- sacrarium
scelerum, Cic. : asile secret des crimes.
- sacraria
Ditis, Virg. : le sanctuaire de Pluton (= les enfers).
- săcrārĭus, ĭi,
m. : sacristain. --- Inscr.
- săcrātē,
adv. [sacratus] : - 1
- religieusement. --- Aug. Ep. 235, 2.
- 2 - mystiquement. --- Aug. Doctr. chr.
2, 16.
- săcrātĭo,
ōnis, f. [sacro] : consécration. --- Macr. 3, 7, 4.
- sacrator
:
1
- săcrātŏr, ōris, m. : qui consacre. ---
Aug. Ep. 140.
2
- Săcrātŏr, ōris, m. : Sacrator (un guerrier).
- săcrātus,
a, um :
1
- part.
passé de sacro.
- sacrata
militia, Liv. : service auquel on est lié par serment.
- caput
Jovi sacratum, Liv. : tête vouée à Jupiter vengeur.
- eloquentia
sacrata scriptis, Liv. : éloquence immortalisée par des écrits.
2
- adjt. consacré,
sanctifié, saint.
- dies sacratior Mart. 4, 1,
1 : jour plus sacré.
- numen gentibus
sacratissimum, Plin. 33, 82 : divinité la plus
sacrée pour ces nations.
3
- auguste,
sacré, vénérable.
- Ov. F. 2, 60.
- sacratissimus épith.
des empereurs. --- Dig.
- Sacravienses,
ium, m. : habitants de la voie Sacrée. --- Fest. 178.
- sacrem
porcum, accus. m. : porc nouveau-né [victime pure]. --- Fest.
318.
- sacres porci, Plaut.
Men.
289 ; Rud. 1208 ; Varr. R 2, 1, 20.
- săcrīcŏla,
æ, m. [sacer
+ colo] : prêtre [subalterne]. --- Tac. H. 3, 74 ;
Macr. S. 5, 19.
- sacrifĕr,
ĕra, ĕrum : qui porte les choses
sacrées. --- Ov. F. 4, 252.
- săcrĭfĭcālis
(săcrĭfĭcĭālis),
e : qui concerne les
sacrifices. --- Tac. An. 2, 69 ; Tert. Hær. 40.
- săcrĭfĭcātĭo,
ōnis, f. [sacrifico] : cérémonies
[du culte], sacrifices, culte. --- Cic. Nat. 2, 67.
- săcrĭfĭcātŏr,
ōris, m. : sacrificateur. --- Tert. Spect. 8.
- săcrĭfĭcātrix,
īcis, f. : sacrificatrice [épith. de
Vénus]. --- Inscr. Donat. p.
33, 9.
- sacrificatus
:
1
- săcrĭfĭcātus,
a, um : part. passé de sacrifico et de sacrificor;
offert
en sacrifice ou qui a
sacrifié aux idoles.
- sacrificati,
ōrum, m. Cypr. : chrétiens qui ont sacrifié aux idoles.
2
- săcrĭfĭcātŭs,
ūs, m. : action de sacrifier, sacrifice.
- nullum uspiam pecus
sacrificatui habemus, Apul. M. 7, 10 : nous
n'avons ici aucune bête pour le sacrifice.
- săcrĭfĭcĭum,
ĭi, n. : - 1 -
sacrifice.
- 2 - le
sacrifice de la messe. --- Aug. Eccl.
- aliquem
sacrificiis interdicere, Cæs. BG. 6, 13 : exclure qqn des sacrifices.
- sacrificium
facere, Cic. Br. 56 : accomplir un sacrifice.
- sacrificium procurare, Cæs. BG. 6,
13, 4
: veiller à l'accomplissement d'un
sacrifice.
- săcrĭfĭco,
āre, āvi, ātum : - intr. et tr. -
- sacrufico
mss. de Plaut.
1
- intr.
- offrir un
sacrifice. --- Cic. Nat. 2, 67.
- sacrificare deo alicui
majoribus hostiis, Liv. 32, 1,
13 : sacrifier à un dieu avec les plus grandes victimes.
- passif
impers. huic deo sacrificatur, Varr. L. 6, 16
: on fait à ce dieu un
sacrifice. --- cf. Liv. 22, 1, 17, etc.
- editi a
collegio pontificum dii quibus sacrificaretur, Liv. 30, 2, 13 : un
collège de pontifes désigna les dieux auxquels on devait
offrir un
sacrifice.
2
- tr.
- offrir en sacrifice.
- sacrificare suem,
Ov. F. 4, 414 : offrir en sacrifice une truie. --- cf.
Liv. 45, 41; Liv. 41, 18; Varr. L. L. 5, § 122.
3
- absol. -
célébrer la messe. --- Petr. Er. Rhen.
- săcrĭfĭcor,
āri, ātus
sum
: - dépon. - c. sacrifico.
- Varr. L. 6, 18; Men.
266; R. 2, 8, 1; 2, 11, 5 ; cf. Varr. L. 9, 105 ; Gell. 18, 12, 10.
- sacrificati,
Cypr. Ep. 52 : chrétiens ayant sacrifié aux idoles.
- săcrĭfĭcŭlus
(săcrĭfĭcĭŏlus),
i, m. : prêtre
[subalterne] chargé des sacrifices.
- săcrĭfĭcŭlus, i, m. Liv. 25,
1, 8, etc.
- ou săcrĭfĭcĭŏlus, i, M.
Varr. L. 6, 31.
- rex sacrificulus, Liv.
2, 2, 1 : roi des sacrifices [chargé de certains sacrifices
faits
auparavant par les rois]. --- cf. 6, 41, 9.
- sacrificulus vates, Liv.
35, 48, 13 : prêtre
sacrificateur.
- sacrificulus, i, m :
prêtre (chrét.). --- Mos. Er. More.
Hutten.
- săcrĭfĭcus,
a, um [sacrum + facio] :
1 - qui
sacrifie.
- sacrifica
securis, Ov. M. 12, 249 : la hache du sacrifice.
- sacrificus, i, m. : prêtre (chrét.).
--- utilisé comme substantif à la Renaissance (Calvin ;
Erasme; Hutten).
2 - qui
a rapport aux
sacrifices, de sacrifice.
- dies sacrifici, Ov. M. 13, 590 : des jours
réservés aux sacrifices.
- Ancus sacrificus, Ov. F.
6,
803 : Ancus attentif aux sacrifices, aux pratiques religieuses.
- sacrificæ preces, Sen.
Med. 38 : les prières du sacrifice.
- săcrĭlĕgē,
adv. : de façon sacrilège. --- Tert. Apol.
12.
- săcrĭlĕgĭum,
ĭi, n. [sacrilegus] :
1 - sacrilège,
vol dans un
temple.
- Quint. 7, 3, 10 ; Liv. 29,
8, 9, etc.
2
- sacrilège,
profanation, impiété.
- Sen. Vit. 27, 1; Ben. 1,
3, 4.
- sacrilegii
dammare aliquem, Nep. Alc. 6, 4 : condamner qqn pour
profanation [des
mystères].
- săcrĭlĕgus,
a, um
[sacer + lego] :
1
- qui
dérobe des objets
sacrés. --- Cic. Leg. 2,
40; Verr. 1,
9.
2
- sacrilège,
impie,
profanateur.
- si quis sacrum ex privato subripuerit, utrum fur an sacrilegus sit
judicandus, Cic. Inv. 1, 11 : si quelqu'un a dérobé un objet de culte à
un particulier, il y a lieu de décider si c'est un voleur ou un
sacrilège. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 113, éd. Vuibert.
- sacrilegæ manus, Ov. F.
3, 700 : mains sacrilèges.
- nuptiarum sacrilegus, Cod.
Just. 9, 9, 29 : profanateur du mariage,
adultère.
3
- [injure
chez les comiques] bandit, scélérat.
- Plaut. Ps. 364 ;
Ter. Eun. 419 ; 829, etc.
- superl.
sacrilegissumus, Plaut. Rud. 696.
- sacrĭma,
ōrum, n. : offrande de vin nouveau à
Bacchus.
--- Fest. 318
; P.
Fest. 319.
- Sacriportŭs,
ūs, m. [sacer + portus] : Sacriport.
1
- ville des
Volsques (près de Préneste).
- Liv. Epit. 87; Vell. 2,
26, 1; Flor. 3, 21, 23; Aur. Vict. Vir. 68 et 75.
- avec
tmèse quot apud Sacri cecidere cadavera portum, Luc.
2, 134.
2
- ville sur
le golfe
de Tarente. ---
Liv. 26, 39, 6.
- sacris
: voir
sacer.
- sacrĭum,
ĭi, n. : ambre de la Scythie.
--- Plin. 37, 40.
- săcro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- consacrer
à une divinité. --- Cic. Leg. 2, 22; Liv. 5, 25.
- sacrare aras, Virg.
En. 5, 48 : consacrer des autels. --- cf.
Plin. 33, 81.
- Manisque
vocabat Hectoreum ad tumulum, viridi quem cæspite inanem et geminas,
causam lacrimis, sacraverat aras, Virg. En. 3, 305 : elle appelait les
Mânes près du tombeau d'Hector; vide, hélas ! elle l'avait saintement
paré de gazon vert, avec deux autels où retrouver ses larmes (= avec deux autels, un motif pour ses
larmes). --- trad. Pierre
Grimal; éd. Gallimard; cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 622; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Jovi donum sacrare, Suet.
Tib. 53 : consacrer un don à Jupiter.
-
decretumque ut quintum decimum kalendas Novembres ... per omnes annos
donum Jovi sacraretur, Tac. An. 6, 25, 3 : et on décréta que, le quinze
avant les calendes de novembre, on consacrerait chaque année une
offrande à Jupiter. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 290; éd. Peeters France.
- aræ Jovi sacratæ, Liv. 40,
22, 7 : autels consacrés à Jupiter.
2
- dévouer
à une divinité [comme malédiction].
- sacrare
caput cum bonis alicujus, Liv. : prononcer la peine de mort et la
confiscation
des biens contre qqn.
- alicujus caput Jovi
sacrare,
Liv. 10, 38, 4 : dévouer la tête de qqn à Jupiter.
--- cf. Liv. 2, 8, 2.
3
- consacrer,
vouer, dédier.
- tibi sacratum opus, Ov.
Tr. 2, 552 : ouvrage que je t'ai consacré (en parlant à Auguste).
- Parcæ
(eum) telis sacrarunt Evandri, Virg. En. 10, 419 : les Parques le
vouèrent
aux traits d'Evandre.
--- Virg. En. 12, 141 ; Ov. Tr. 2, 552.
4
- consacrer,
rendre sacré, sanctifier par la consécration. ---
Cic. Balb.
33; Liv. 38, 33, 9.
- lex sacrata : loi
sacrée, qu'on ne peut pas violer
sans être maudit (sacer). --- Cic.
Sest. 16; Dom. 43; Liv. 2, 33, etc. ;
cf. Fest. 318.
- te patrem deum hoc sede
sacravimus, Liv. 8, 6, 5 : nous
t'avons sanctifié comme père des dieux au moyen de ce temple, nous
t'avons consacré ce temple.
- nemus
æterno cinerum sacrarre honore, Mart. 1, 117, 1: faire d'un bois un
sanctuaire à l'honneur éternel de cendres.
5
- poét.
consacrer,
immortaliser.
-
quod
Libitina sacravit, Hor. Ep. 2, 1, 49 : ce que la mort a rendu immortel.
- avum sacrārunt carmina
tuum, Ov. P. 4, 8, 64 : mes vers ont immortalisé le nom de ton aîeul.
- eloquentia
ejus (Catonis), sacrata scriptis, Liv. 39, 40 7 : son éloquence
immortalisée par ses écrits. ---
Hor. O. 1, 26, 11; Ep. 2, 1, 49.
- mais sacrare
aliquem inter divos, Spart. : élever qqn au rang
des dieux, diviniser qqn.
- săcrŏsanctus,
a, um : - 1
- déclaré inviolable, sacré. --- Cic.
Balb. 33; Liv. 3, 55, 6. - 2
- auguste, sacré.
--- Plin. Ep. 7, 11, 3.
- sacrosancta
potestas, Liv. 29, 20, 11
: le pouvoir sacro-saint, le pouvoir inviolable (des tribuns
de
la plèbe).
- Sacrŏvir,
iri, m. : Sacrovir (noble Gaulois). --- Tac. .4n. 3, 40; 3,
44, etc.
- Sacrŏvĭrĭānus, a, um : de
Sacrovir. --- Tac. An. 4, 18.
- săcrŭfĭco
: voir sacrifico.
- săcrum,
i, n. [sacer] :
-
(Lebaigue
P. 1113 et P.
1114)
1 - objet
sacré, objet de culte; temple, sanctuaire.
- sacrum,
sacrove commendatum qui clepsit rapsitque, parricida
esto, Cic.
Leg. 2, 22 : que quiconque aura dérobé ou ravi un objet du culte ou un
dépôt confié au sanctuaire, soit parricide.
- si quis
sacrum ex privato subripuerit, utrum fur an sacrilegus sit judicandus,
Cic. Inv. 1, 8 : si quelqu'un a dérobé un objet de culte à un
particulier, il y a lieu de décider si c'est un voleur ou un sacrilège.
--- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 113, éd. Vuibert.
- sacra
movere (commovere) : mettre en mouvement tout l'appareil du culte
(faire les apprêts d'un sacrifice).
- penetralia
cum suis sacris, Ov. M. 1, 287 : le sanctuaire avec les
statues des dieux (avec les Pénates).
-
istum ... sacra deosque ex ædibus suis eripuisse
dixit, Verr. 2, 5, 13
: il a dit que celui-ci avait enlevé de sa
maison les
objets sacrés et les dieux. --- Hor.
O. 3, 3, 52 ; S. 2, 3, 110.
- apud Cluacinæ
sacrum, Plaut. Curc. 475 : dans les environs du temple de Cloacine. ---
Quint. 1, 4, 6; Dict. Cret. 5, 12; Quint. 3, 8, 29.
2
- acte
religieux.
- Græco sacro, Cic. Leg.
2, 21 : d’après le rite
grec.
- sacrum est ou
in sacro est
+ inf. :
c'est un acte religieux que de.... Plin.
11, 150; 18, 118.
3
- sacrifice.
- sacrum, sacra
facere, Cic. Balb. 55 : faire un, des sacrifices.
- sacra diis facere, Liv.
1, 7, 3 : faire des sacrifices aux dieux.
- anniversaria sacra
Juventutis
committere, Cic. Att. 1, 18, 3 : accomplir le sacrifice
anniversaire en
l'honneur de la Jeunesse.
4
- cérémonies
religieuses, culte.
- sacris
communicatis, Cic. Rep. 2, 13 : ayant mis les cultes en commun.
- sacra
Cereris, Cic.
Balb. 55 : le culte [les mystères] de
Cérès.
- sacra Orphica, Nat. 3,
58 : le culte Orphique.
- inter
turbam sacri, Ov. : parmi la foule présente à la cérémonie.
- prisco
ritu puls fabata suæ religionis diis in sacro est, Plin. 18, 118 :
dans les rites antiques, la bouillie de fève a son rôle religieux en
l'honneur des dieux.
5
- sacrifices
domestiques, culte domestique. --- Cic. Dom 36;
37; Leg. 2, 22; 2, 48; Off. 1, 55; Mur. 27 ; Or. 144.
- sacra nuptialia, Quint.
1, 7, 28 : cérémonie du mariage.
- inter
sacrum saxumque sto, nec quid faciam scio, Plaut. Capt.
617 : je
me tiens entre la victime et la hache de pierre ( =
me voilà
entre le marteau
et l'enclume, et je ne sais quoi faire).
- hereditas sine sacris,
Plaut.
Cap. 775 : héritage sans les sacrifices [sans frais]
(= avantages obtenus
sans peine).
6 - religion,
culte, rites,
mystères.
- cælestia sacra, Ov. Tr. 4,
10, 19 : le culte
divin [des Muses], la poésie. --- cf. Mart. 7, 63,
5; Pers. prol. 7.
- sacra
litterarum colere, Quint. 10, 1, 92 : se vouer au culte des lettres.
- studiorum
sacra profanare, Tac. D. 11 : profaner le culte des Muses.
- ejusdem sacri cultor uterque sumus, Ov. P. 2, 9, 64 : tous les
deux nous sommes initiés aux mêmes mystères. ---
Quint. 5, 14, 27.
- fig. sacra
tori, Ov. M. 7, 709 : les secrets de la chambre nuptiale.
- saculus
= sacculus.
- Sădăla
(Sădălēs,
æ, m. : Sadale.
- 1
- roi de Thrace. ---
Cic.
Verr. 1, 68. - 2
- un des fils de Cotys, roi
de Thrace. --- Cæs. BC. 3, 4,
3.
- Sadanus,
i, f. : île de la mer d'Ethiopie. --- Plin. 6, 175.
- Saddarus,
i, m. : fleuve d'Asie. --- Plin. 6, 94.
- Saddūcæi,
ōrum, m. : les Sadducéens (juifs qui niaient l'existence des
anges et l'immortalité de l'âme). ---
Tert. Præscr. 45; Vulg. Matt. 3, 7.
- voir
hors site : les
Sadducéens.
- Saddūcæus,
a, um : des Sadducéens. --- Arn. 3, 12.
- sæclum
: c. sæculum.
- sæcŭlāris
(sēcŭlāris),
e : - 1 - séculaire. - 2
- du siècle, séculier, profane. --- Hier.
Ep. 60, 11; Sedul. in Conc. post Ep. 7, 9; Tert.
Exhort. ad Cast. 13.
- (ludi)
sæculares : les jeux séculaires (jeux qui ont lieu tous les cent ans).
---
Plin.
7, 159 ; Tac. An. 11, 11; Suet. Cl. 21.
- sæcŭlārĭa (s.-ent.
sacra), n. : les jeux séculaires. --- Val.
Max. 2, 4, 4
- carmen
seculare : chant séculaire (poème d'Horace chanté pendant les jeux
séculaires).
-
sæcŭlāres
(homines) : les mondains. --- Hier. Ambr.
- sæcŭlārĭtĕr,
adv. : d’une manière mondaine. ---
Cypr. Test. 3, 36 ; Aug. Ep. 27, 5.
- sæcŭlārĭus,
a, um : c. sæcularis. --- Alcim. Ep. 1;
Eccl.
- sæcŭlum
(sæclum, sēcŭlum, sēclum), i, n. :
1 - génération, race,
sexe.
- mortalia
sæcla, Lucr. 1, 1092 : races mortelles.
- muliebre
sæclum : le sexe féminin. --- Lucr.
4, 1223; 5, 1020; 2, 10 sq.
- bucera sæcla, Lucr. 5, 866 : les troupeaux à cornes de bœuf,
les bœufs.
2 - souvent
au plur. génération,
durée de vie, siècle, long espace de temps, longue durée, époque, âge
(d'or...).
- impia æternam timuerunt sæcula noctem, Virg. G. 1 : les générations
impies
craignirent la nuit éternelle.
- sæculis
retorridus, Phædr. : (un rat) desséché par les générations (= vieux
et retors).
- multa
sæcula hominum, Cic. Rep. 6, 24 : nombreuses générations d'hommes.
- sæcula
aurea : l'âge d'or. --- Virg. En. 6, 792;
Ov. A. A. 2, 277.
- voir
hors site : l'âge
d'or.
- sæcula
ferrea : l'âge de fer.
- multis
sæculis post : bien des siècles après.
- in id sæculum
Romuli cecidit ætas, cum... Cic. Rep. 2, 18 : la vie de
Romulus coïncida
avec une époque où...
- hujus
sæculi licentia : la licence de notre époque.
- ex
omnium sæculorum memoriā, Cic. : de mémoire d'homme.
- sæculorum reliquorum
judicium, Cic. Div. 1, 36 : le jugement des âges suivants. --- cf.
Cic. Par. 50; Phil. 9, 23.
- digna sæculo tuo, Plin.
Ep. 10, 1 : ce qui est digne de ton règne. --- cf.
Plin. Ep. 4, 11, 6.
3 - les
siècles à
venir, l'avenir, la postérité.
- aspice venturo lætantur ut omnia sæclo, Virg. B. 4, 52 ; vois comme
tout se réjouit du siècle qui va venir. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
117, éd. Vuibert.
- factum
per secula iturum, Sil. 12, 312 : action qui passera à la postérité.
- in
famam et sæcula mitti, Luc. 10, 533 : devenir à jamais célèbre.
- ibit
in sæcula fuisse principem, Plin. Pan. 55, 2 : la postérité saura qu'il
y eut un prince...
4
- le siècle, les mœurs du siècle,
la vie mondaine,
le monde.
- sæculum
sic est, Tac. : c'est ainsi qu'on vit à présent.
- nec
corrumpere et corrumpi sæculum vocatur, Tac. G. 19 : corrompre et être
corrompu
ne s'appelle pas vivre selon son siècle.
- exire
(recedere) de sæculo : sortir du monde, mourir. ---
Inscr.
5
-
le paganisme. --- Tert. Pud. 1; An. 46.
- sæpārĭus
(sēpārĭus), ĭi, m. : préposé
aux clôtures. --- Inscr.
- sæpe,
adv. : souvent, fréquemment, à plusieurs reprises.
- sæpe
+ parf. ---> parfait d'expérience.
- sæpe
etiam steriles incendere profuit agros, Virg. G. 1, 84 : souvent aussi
il est utile de mettre
le feu à des terres épuisées.
- sæpius
: plus souvent, assez souvent.
- sæpius
justo, Plin. : trop souvent.
- evolve diligenter ejus eum librum, qui est de animo ... feci
mehercule, et quidem sæpius, Cic. Tusc. 1, 24 : lis attentivement celui
de ses ouvrages qui est consacré à l'âme; je l'ai fait, par Hercule, et
même bien souvent. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 377; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- quam
sæpissime, Cic. Læl. 16, 59 : le plus souvent possible.
- minus
sæpe : rarement.
- sæpe
... modo ... : souvent ... parfois ...
- ibi
eos conspicias quam prætorem sæpius,
Plaut. Pœn. 545 : là, on les voit plus souvent que le préteur.
- ego
sæpius
quam vellem, Cic. Rep. 1, 38, 59 : cela m'est arrivé plus souvent que
je ne voudrais.
- quo
magis novi, tanto sæpius,
Ter. Phorm. 328 : plus j'ai de l'expérience, plus souvent je m'exerce.
- sæpĕnŭmĕro
(sæpĕ nŭmĕro) : souvent, nombre de fois. --- Cic.,
Cæs.
- sæpĭusnŭmĕro decimo mense,
Gell. 3, 16, 1 : assez souvent au cours du dixième mois.
- sæpes
(sēpēs, sæps), is, f. : haie, enceinte, clôture. --- Cæs. BG. 2, 17,
4 ; 2, 22, 1 ; Virg. G. 1, 270.
- nom. sæps
Cic. d'après Aus. Id. 12,
11.
- per
omnia angusta me coartabo; omnes sepes excutiam, Aug. Serm. 46, 14 : je
saurai me rapetisser pour pénétrer partout ; je battrai tous les
buissons (pour trouver la brebis égarée).
- sæpĭcŭla
(sēpĭcŭla),
æ, f. : [sæpes]
: petite haie. --- Apul. M. 8, 20.
- sæpĭcŭlē,
adv. : assez souvent. --- Plaut.
Cas. 582 ; Apul. M.
1, 12.
- ou sæpĭuscŭlē.
--- Prisc.
3,
29.
- sæpīmĕn,
ĭnĭs, n. : clôture (faite avec des haies).
- ou sæpīmentum, i, n. --- Cic.
Leg. 1. 62 ;Varr. R. 1, 14, 1.
- Sæpīnum, i, n.
: ville du Samnium. --- Liv. 10, 44, 9.
- Sæpīnās, ātis : de
Sæpinum.
- Sæpīnātes, ĭum, m.
: habitants de Sæpinum. --- Plin.
3, 107.
- sæpĭo
(sēpĭo), īre, sæpsi, sæptum [sæpes] : - tr. -
1
- entourer
d'une haie, enclore, entourer.
- Cic. Tusc. 5, 64 ; Rep. 1,
41.
- infert
se sæptus nebulā,
mirabile dictu, per medios, Virg. 1, 439 : entouré
d'un nuage - miracle indicible - il s'avance au milieu de la
foule.
- Venus obscuro gradientes āēre sæpsit, Virg. En. 1, 411 : Vénus
entoura leur marche d'un sombre nuage.
- sæpire urbem
mœnibus, Cic. Sest. 91 : entourer une ville de remparts.
--- cf. Cic. Phil.
13, 20 ; Nat. 2, 142.
2
- fermer.
- sæpire aditus fori, Cic.
Phil. 5, 9 : fermer les
avenues du forum. --- cf. Cic. Phil. 2, 31.
- omnes fori aditus ita sæpti (erant), ut, etiamsi nemo obstaret
armatus, tamen nisi sæptis revolsis introiri in forum nullo modo
posset, Cic. Phil. 5, 9 : tous les accès au forum étaient si bien
fermés que, même si aucun homme en armes ne s'y était opposé, on
n'aurait pu entrer dans le forum qu'en arrachant les barrières. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
120, éd. Vuibert.
- sepi
aures tuas spinis, Vulg. Eccl. 28, 28 : bouche-toi les oreilles avec
des épines.
3
- fig.
enclore, enfermer, envelopper, encercler.
- sæpire aliquid memoriā, Cic. de Or. 1, 142
: enfermer qqch dans sa mémoire.
- sæpire
cogitatione, de Or. 2, 34, 147: embrasser par la pensée.
- lacrimæ
linguam sæpiunt : les
larmes m'empêchent de
parler. --- Afran. ap. Non. 41, 5.
- servorum
sæptus armis, Liv. 3, 19 : encerclé par les armes des esclaves.
- sæpsit
se tectis, Virg. En. 7, 600 : il s'enferma dans son palais.
-
Albana
pubes inermis ab armatis sæpta, Liv. 1, 28 : les Albains sans armes,
entourés
de (Romains) armés.
- tunc
tenui sarcimine summas oras ejus adæquamus et juncturæ rimam, licet
gracilem, setæ circumfluentis densitate sæpimus, Apul. M. 4, 15, 2 :
puis nous aplanissons les bords au moyen d'un léger surjet et nous
dissimulons la couture si mince qu'en soit la fente, sous l'épaisseur
des poils qui dépassent. --- trad. J.
Vallette.
4 - entourer,
protéger.
- natura
oculos membranis tenuissimis vestivit et sæpsit, Cic. Nat. 2, 142 : la
nature a recouvert et protégé les yeux avec de très fines membranes. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 405; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- domi
teneamus eam sæptam et hos ignotos atque impudentes procos repudiemus,
Cic. Brut. 330 : tenons-la bien protégée à la maison et repoussons les
inconnus et les téméraires qui ont des vues sur elle.
--- Cic. Rep.
1, 68;
Off. 2, 39, etc.
- sæpĭor, sæpissĭmus,
comp. et superl. d'un adjectif inusité tiré de sæpe,
fréquent. --- Cato, d. Prisc. 3, 12 ;
Prisc. 15, 25.
- sæpĭuscŭlē
: voir sæpicule.
- Sæponē, ēs, f. : ville de
la Bétique. --- Plin. 3, 14.
- sæps
: c. sæpes.
- sæpta
(septa), ōrum, n. : c. sæptum.
- sæptātus,
a, um [sæptum]
: entouré d'une clôture.
--- Capel. 2, 208.
- sæptĭo (septĭo),
ōnis, f. [sæpio] : clôture. --- Vitr. 5, 12, 5,
etc.
- sæptum
(septum), i, n. [sæpio] :
1
- enceinte,
enclos, clôture, barrage. --- Cic.
Phil. 13, 5 ; Varr.
R. 1, 14, 1.
2
- parc de troupeaux, bergerie,
étable. --- Virg. B. 1,
34; Col. 6, 23, 3.
3
- parc pour la chasse, réserve de
gibier. ---
Varr. R. R. 3,
12, 2.
4
- vivier, étang. ---
Col. 8, 17, 8.
5 - barrage
(d'un cours
d'eau), herse d'une écluse. --- Dig.
23, 21, 4.
6 - au
plur. barrières (qu'on plaçait dans le Champ de
Mars pour les comices);
enclos
de vote; Champ de Mars. --- Ov.
F. 1, 53 ;
Cic. Sest. 79 ; Att. 4, 16, 14.
- cum
videris forum multitudine refertum et sæpta concursu omnis frequentiæ
plena, Sen. Ir. 2 : quand tu verras le forum rempli de monde et le
Champ
de Mars où courent s'entasser toutes sortes de gens...
7 - méd.
diaphragme.
- (transversum)
sæptum : le diaphragme. --- Cels. 4, 1; cf.
id. 5, 26, 15; 7, 4, 2; 4, 1.
- sæptŭōsē
[sæptum] : d'une manière embarrassée, obscure. --- Andr. d. Non.
170, 17.
- sæptus
:
1
- sæptus
(septus), a, um : part. passé de sæpio.
2
- sæptŭs, ūs, m. : c.
sæptum. ---
Itin. Al. 46.
- sæta
(sēta),
æ, f. :
1 - soie de
porc, de
sanglier; poils du bouc ; crinière de cheval.
--- Lucr.
5, 786; Ov.
M. 8, 428 ; Virg. 7, 667 ; Cic. Tusc. 5, 62.
2
- poils rudes
d'un homme. --- Virg. En. 8, 266.
3
- piquants
des conifères. --- Plin. 16, 41.
4
- pinceau. --- Plin. 33, 122.
5
- ligne de
pêcheur. --- Mart. 1, 56, 9.
- Sætăbis,
is, f. : ville de la Tarraconnaise. --- Plin. 19, 9.
- Sætăbĭtāni, ōrum, m.
: habitants de Sétabis. --- Plin. 3, 25.
-
Sætăbus, a, um : de Sétabis. --- Catul. 12, 14.
- sætĭgĕr
(sētĭgĕr), ĕra, ĕrum : hérissé de soies, qui a des soies;
en poil de chèvre.
- sætigĕr, ĕri, m. (s.-ent. ferus) :
sanglier.
- sætiger
sus : sanglier.
- sætigera
vestis, Paul. Nol. Ep. 49, 12 : vêtement en poil de
chèvre.
- sætōsus
(sētōsus), a, um : - 1
- couvert
de poils rudes. - 2 -
velu, poilu. - 3
- fait de peau de chèvre.
- sætosus
aper, Virg. B. 7, 29 : sanglier.
- sætosa verbera, Prop. 4,
1, 25 : lanière en peau velue (de chèvre).
- sætŭla
(sētŭla), æ, f. [sæta] : petite soie. --- Arn. 7, 20.
- sævē,
adv. [sævus] : cruellement, avec rigueur. --- Suet. Tib. 59.
- sævius Hor. O.
2, 10, 9.
- sævissime Col.
1, 4, 9.
- sævĭdĭcus,
a, um [sævus, dico] : au langage violent. --- Ter.
Phorm. 213.
- sævĭo,
īre, sævĭi,
sævītum [sævus] : - intr.
- sævibat, Lucr. 5, 1003; fut. sævibo, Macr. 20, p.
443.
1
-
être en fureur, en furie,
en rage, s'emporter [en parl. des animaux].
- lupus
sævit rabieque fameque, Ov. M. 11, 369 : le loup est fou de rage et de
faim.
- sævit
accipiter in omnes aves, Ov. M. 11, 345 : le faucon est le tyran de
tous
les oiseaux.
- equus
sævit, Lucr. 5, 1075 : le cheval s'emporte. --- Virg.
G. 3, 434; Phædr. 3, 2, 14; Val. Fl. 6,
613; Ov. M. 8, 296; Gell.
7, 1, 6.
2
- pousser
des cris de fureur.
- in
præsæpibus ursi sævire, Virg. En. 7, 17 : (on entend) des ours
gronder
dans les écuries. --- Spart. Get. 5.
3
- en
parl. de l’homme. - se démener, faire rage, sévir.
- ne sævi,
Virg. En. 6, 544 : reste calme.
- sæviens turba, Liv. 8, 24,
15 : foule
emportée par la fureur.
- sæviens
concio, Liv. : assemblée tumultueuse.
- in aliquem sævire, Liv.
28, 34, 9 : user
de rigueur, sévir contre qqn.
- hæc
omnia, ut invitis, ita non adversantibus patriciis transacta, quia
nondum in quemquam unum sæviebatur, Liv. 3, 55, 15 : si les patriciens
virent ces mesures avec déplaisir, du moins ils n'opposèrent pas de
résistance, car on n'avait encore sévi contre personne.
- in
se ipsum postremo sæviturum, si alia desint, Liv. 1, 53 : (ils lui
disent) qu'à défaut d'autres victimes, sa cruauté devait se tourner
contre lui-même. --- Tac. Agr. 38; An. 3,
31; Suet. Aug. 13; Ov. M. 4, 712.
- in se sævire : attenter à
ses jours. (= manus sibi
inferre). --- Dig. 29, 5, 1, § 22.
- sævire flagellis in
aliquem, Juv. 10, 180 : frapper qqn à coups de fouet.
- sævire
in pecuniam atque famam alicujus, Tac. : frapper qqn dans sa fortune et
dans son honneur.
- sævire alicui : sévir contre qqn.
--- Ov. H. 4, 148 ; Tibul. 1, 2, 88.
- memento,
si quid sæviunt senes, subpetias mihi cum sorore ferre, Plaut. Ep. 658
: n'oublie pas, si les vieillards sont trop méchants, de venir à mon
secours avec ta soeur.
- sævit
medio in certamine Mavors, Virg. En. 8, 700 : Mars promène ses fureurs
au milieu
des combats.
- passif impers.
- sævitum
est in ceteros : on a sévi contre les autres.
- constat
Trojā captā in ceteros sævitum esse Trojanos, Liv. 1, 1, 1 :
c'est un fait établi qu'après la prise de Troie on a sévi
contre le reste du peuple troyen.
- per sex dies septemque noctes ea clade sævitum est, Suet. Ner. 38, 4
: le fléau exerça ses fureurs durant six jours et sept nuits.
4
- se déchaîner (en parl.
de ch.).
- mare
sævit ventis, Sall. J. 78, 3 : la tempête déchaîne les flots.
- sævit
amor ferri, Virg. En. 7, 461 : c'est la passion guerrière dans toute sa
fureur.
- sævit
venenum in præcordiis, Hor. Epod. 3, 5 : le poison brûle cruellement
les entrailles.
--- Juv. 5, 94; Apul. M. 4, 7, 3; Sil. 13,
600; Hor. O. 1, 25, 15; Petr. 17, 8; Ov. M.
14,
193; P. 2, 3, 51.
- sævis,
e : c. sævus. --- Amm. 15, 9, 6.
- sævĭtās,
ātis, f. [sævus]
: cruauté. --- Prud. Péri. 10, 483.
- sævĭtĕr,
adv. [sævus] : avec
rigueur. --- Plaut. Ps. 1290; Enn. Tr. 206; 349.
- sævĭtĭa,
æ, f. [sævus] :
1 - fureur,
violence,
cruauté, emportement, méchanceté.
-
sævitia canum, Plin. 8, 146 : la méchanceté des chiens.
- ad
sævitiam feræ gignuntur, Quint. 1, 1, 1 : les bêtes féroces sont nées
pour
la destruction.
2
- insensibilité, dureté, rigueur.
- sævitia
judicis, Cic. Part. 4, 11 : l'inflexibilité du juge.
- sævitia
feneratorum, Sall. C. 33, 1 : dureté des usuriers.
-
patrocinum feneratorum adversus plebem profiteri, Liv. : prendre
hautement défense des usuriers contre le peuple.
- sævitia secandi, Plin. 29,
13 : impassibilité dans les opérations chirurgicales.
3
- fureur
[des choses], violence; cherté (des vivres)
- sævitia
hiemis, Col. 8, 17 : rigueur de l'hiver.
- sævitia amoris, Col. 6, 37, 1
: amour
furieux.
- sævitia
temporis, Sall. J. 37, 4 : rigueur de la saison.
- sævitia
annonæ, Tac. An. 2, 87 : cherté des vivres.
- sævĭtĭēs,
ēi, f. : c. sævitia. --- Apul. M. 6,
19; J.-Val. 3, 20.
- sævĭtūdo,
ĭnis, f. [sævus] : rigueur, dureté. --- Plaut. Fragm. d. Non.
172, 32.
- Sævo,
m. : montagne de Germanie. --- Plin. 4, 96.
- sævus,
a, um :
1 - furieux, qui est
en fureur, cruel, inhumain,
barbare, inflexible,
redoutable.
- sævior leæna, Virg. G. 3,
246 : lionne plus furieuse.
- sævior
ante alios ... atque odium renovare ferox in tempore Samnis, Sil. 11, 7
: le Samnite, plus cruel que les autres... et fier de revenir à ses
haines dès que l'occasion s'en présente.
- sævus
in aliquem : furieux contre qqn.
- tyrannus sævissimus et
violentissimus in suos, Liv. 34, 32, 3 : le tyran
le plus cruel et le plus violent contre les siens.
- nec
minus maternis sævos (= sævus)
in armis Æneas acuit Martem, Virg.
En.
12, 107 : non moins cruel sous les armes de sa mère,
Enée
excite
Mars.
- sævus
accusandis reis, Tac. An. 11, 5 : cruel dans ses accusations
(accusateur acharné).
- animalia
sævissima dentibus, Plin. : les animaux qui ont la dent la plus
terrible.
- sævus fingere... Hor. Ep.
1, 15, 30 : impitoyable
pour
imaginer.
- sævum,
adv. - sævum
adridens, Sil. 1, 398 : riant d'un rire menaçant.
2 - terrible
à la
guerre, belliqueux, vaillant.
- sævus
Hector, Virg. : le redoutable Hector.
- sævi
duces, Hor. O. 3, 16, 16 : chefs valeureux.
3 - violent,
terrible (en parl. des choses).
- sævum mare, Sall. J. 17, 5
: mer furieuse.
- sævo
vento,
Cic. Att. 5, 12 : avec un vent furieux.
- sævi dolores, Virg. En. 1,
25
: cruels ressentiments.
- multa
sævaque questus, Tac. An. 1, 6 : bien des plaintes amères.
- plur.
n. sæva
vel prospera, Tac. An. 2, 5 : les événements
funestes ou heureux.
- saga
:
1
- saga, æ, f. [sagus] : - a - magicienne, sorcière.
--- Tibul.
1, 2, 42; Cic. Div. 1, 65. - b -
entremetteuse.
--- Lucil. d. Non. 23, 4.
2
- saga : c. sagum.
--- Enn. d. Non. 223,
30.
- săgācĭtās,
ātis, f. [sagax] : - 1
- finesse de l’odorat (chez
les
chiens). --- Cic. Nat. 2, 158 ; Plin. 9, 92.
- 2
- finesse, délicatesse [de
nos
sens]. --- Sen. Ep. 95, 58.
- 3
- sagacité, pénétration. ---
Cic.
Verr. 4, 29; Nep. Att. 5, 2.
- qua
est ipse sagacitate in his rebus, Cic. Verr. 2, 1, 105 : étant donné le
flair qu'il possède en ces matières. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 141, éd. Vuibert.
- săgācĭtĕr,
adv. [sagax] : - 1 -
avec
l'odorat
subtil. - 2 - avec
sagacité, subtilement,
avec pénétration, finement. --- Cic.
Verr. 4, 29; Nep. Att. 5, 2.
- sagaciter
odorari, Col. 7, 12, 7 : avoir le nez fin (en parl. du chien).
- vultures
sagacius odorantur, Plin. 10, 191 : les vautours ont l'odorat plus
subtil. --- Hor. Epod. 12, 4.
- omni
mente versor ut odorer, quam sagacissime possim, quid sentiant, Cic. de
Or. 2, 44, 186 : j'emploie toutes mes pensées à flairer le plus
subtilement possible ce qu'ils pensent. ---
Plin. 11, 37, 50, § 137.
- Sagæ,
ārum, m. : peuplade scythe voisine de la Perse. ---
Plin 6, 50.
- Sagalassos,
i, f. : Sagalasse (ville de Pisidie). ---
Plin. 5, 27, 24, § 94.
- gr. Σαγαλασσός.
- Sagalassēnus,
a, um : de Sagalasse.
- Sagalassenus
ager, Liv. 38, 15, 9 : territoire des Sagalasséniens.
- sagana
:
1
- sagana, æ, f. : (c. saga) sorcière, devineresse. --- Prisc. 4, 5.
2
- Sagana, æ, f. : Sagana (nom d'une sorcière). --- Hor. Epo. 5,
25.
- Saganŏs,
i, m. : le Saganos (fleuve de Carmanie). ---
Plin. 6, 110.
- ou
Saganis, is, m. Amm. 23, 6, 49.
- săgăpēnum
(săgăpēnŏn), i, n. : sorte de gomme résine [suc de la férule]. ---
Plin. 12, 126.
- gr. σαγάπηνον.
- săgārĭa, æ,
f.
: voir saccaria.
- Săgārīnus,
i, m. : nom d'homme. --- Plaut. Stich. 644.
- Sagaris
:
1
- Sagaris, is, m. : fleuve de Phrygie, le même
que Sangarius.
--- Ov. P. 4, 10, 47.
2
- Sagaris, is, m. : Sagaris (nom d'homme). --- Virg. En.
9, 575.
- Sagaritis,
ĭdis, f. : Ov. du Sagaris.
- sagarius
:
1
- sagārĭus, a, um : relatif aux sayons.
- sagaria
negotiatio, Dig. : commerce de sayons.
- sagārĭus,
ii, m. : Inscr. marchand de sayons.
2
- Sagarius = Sangarius.
- săgātus,
a, um [sagum] :
- 1 - vêtu
d'un sayon. --- Cic. Font.
33; Phil. 14, 2; Mart. 6, 11, 18; Capitol. Ant. Phil. 27. -
2 - fait en étoffe
à
sayons, en drap grossier.
- pellibus manicatis et
sagatis cucullis, Col. 11, 1, 21 : grâce à des habits de peau
à manches et à des saies à capuchon.
- săgax,
săgācis [sagio] :
1 - qui
a
l'odorat subtil.
- sagire sentire
acute est; ex quo sagæ anus, quia multa scire uolunt, et sagaces dicti
canes, Cic. Div. 1, 65 : sagire, c'est
sentir avec finesse, c'est pourquoi on nomme sagæ
les vieilles femmes qui prétendent savoir beaucoup de choses et l'on
dit que les chiens sont sagaces (qu'ils ont du
flair).
- sagax
nasum habet, Plaut. Curc. 113 : (la vieille) a le nez fin.
- naris
sagax, Luc. 7, 829 : qui a le nez fin.
2 - qui a
l'oreille subtile, qui
a l'oreille fine, vigilant.
- venandi
sagax virtus, Ov. Hal. 76 : flair subtil à la chasse.
- canibus
sagacior, Ov. M. 11, 599
: qui a l'ouïe plus fine que les chiens.
3 - sagace,
pénétrant. --- Cic. Fin. 2,
45 ; Leg. 1, 22 ; Tusc. 5, 67.
- venandi
sagax virtus, Ov. Hal. 76 : flair subtil à la chasse.
- ad suspicandum
sagacissimus, Cic. Cat.
1, 19 : très pénétrant pour deviner.
- sagax
ad pericula perspicienda : habile à
découvrir
les dangers. ---
Plancus ap. Cic. Fam. 10, 23, 4.
- sagax + gén.
: qui sait, qui connaît.
- sagax
fibrarum, Sil. 3, 344 : qui se connaît à l'inspection des entrailles.
- utilium sagax rerum, Hor.
P. 218 : qui sait découvrir l’utile.
- prodigiorum
sagacissimus erat, Just. 36, 2, 8 : (Joseph) était très habile
à interpréter les prodiges.
- vir
in conjecturis sagacissimus, Just. 1, 9, 14 : homme très pénétrant pour
deviner.
- avec abl. seul
- rimandis
offensis
sagax, Tac. H. 4, 11 : habile à dépister les disgrâces
- sagax ventura videre, Ov. M. 5, 146 : qui sait lire dans
l'avenir.
- sagda,
æ, f. : une pierre précieuse de couleur verte. --- Plin. 37, 181.
- săgēna,
æ, f. :
- gr. σαγήνη
- voir hors site sagena.
1 - seine
(filet de
pêcheur).
- Manil. 5, 678 (cf. Dig.
47, 10, 13, § 7); Vulg. Ezech. 26, 5; 47, 10; id. Matt. 13, 47.
2 - au
fig. filet, piège.
- Vulg. Eccl. 7, 27; id.
Ezech. 12, 13.
- săgēnĭcum,
i, n. [sagena] : coup de filet, poisson pris d'un seul coup de
filet. --- Diocl. 5, 11.
- săgēnŏn,
i, n. : voir sangenon. --- Plin. 37, 130.
- Saggarĭus
: voir Sangarius.
- Săgĭārĭus,
ĭi, m. : c. Sangarius. --- Plin. 6, 4.
- Sagĭatta,
æ, f. : ville d’Arabie. --- Plin. 6, 158.
- Sagigi,
n. : golfe de la Mauritanie. --- Plin. 5, 9.
- Sagĭi,
ōrum, m. : peuple et ville de la Lyonnaise [auj. Séez]. ---
Not. Gall.
- săgīna,
æ, f. :
1 - engraissement
[des animaux, surtout de la volaille]; nourriture abondante.
-
sagina anserum, Varr. R. 3, 10, 1 : engraissement des oies. --- Col.
6, 27, 9; 8, 14, 11; Plin.
10, 140.
- sagina cochlearum, Plin.
9, 174 : engraissement des escargots. --- Vulg.
Ecclus. 38, 27; Plaut. Most. 1, 3, 79; id. Trin. 3,
2, 96.
- multitudinem
saginā tenere, Cic. Fl. 7, 17 :
gouverner la multitude par de bons repas. --- cf.
Tac. H. 2, 71.
- stomacchum
laxare saginis, Juv. 4, 67 : soulager son estomac des aliments qui le
chargent.
2
- embonpoint.
- saginā ventris, Just. 38,
8, 9 : par son
ventre énorme.
- (ursa), quæ
ceteris sagina corporis prævalebat, Apul. M. 4, 14, 4 : un ours qui
surpassait en grosseur tous les autres.
3
- animal
engraissé.
- este, ecfercite
vos, saginam cædite, Plaut. Most. 65 :
mangez, remplissez-vous bien le ventre, tuez la bête
engraissée.
4
- ventre (bedaine).
- nimia
tendis mole saginam, Aus. Ephem. 1, 8 : tu engraisses ta panse outre
mesure.
5
- régime
qui sert à engraisser, nourriture substantielle [en part. à
l’usage des gladiateurs].
- herba
dulcior saginā roris, Pall. 7, 3 : herbe que la
rosée a rendue plus substantielle. --- Tac. H. 2, 88; Prop. 4,
8, 25.
6
- bonne
chère, bombance.
- ad aliquem regem in
saginam erus sese conjiciet meus, Plaut. Trin.722 : mon maître va
s'adonner à la bonne chère chez un roi. ---
Plaut. Most. 236; Varr. R. 3, 17, 7; Cic.
Flac. 17.
- fig.
hæc
velut sagina dicendi, Quint. 10, 5, 7 : la nourriture fortifiante de
l'éloquence.
- săgīnārĭum,
ĭi, n. [sagina] : mue [cage
où l'on engraisse la volaille]. --- Varr. R. 3, 10,
7.
- săgīnātĭo,
ōnis, f. [sagino] : -
1
- action d’engraisser.
--- Plin. 8, 207. - 2
- pâture [pour engraisser]. ---
Tert. Pall. 4.
- săgīnātŏr,
ōris, m. [sagino] : celui qui engraisse. --- Gloss.
- săgīnātus,
a, um : -
1
- part.
passé de sagino; engraissé; développé (en parl. des végétaux);
grossi (en parl. d'une source). - 2
- adjt. repu,
gras.
- (Lebaigue
P. 1114 et P.
1115)
- fons
umore supero saginatus, Sol. 45 : source grossie par les eaux qui
viennent d'un lieu élevé.
- saginatior,
Hier. Ep.
21, 12.
- adducite
vitulum saginatum et occidite, Vulg.
Luc. 15, 23 : amenez le veau gras et tuez-le. --- cf.
Tert.
Jejun. 17
.
- săgīno,
āre, āvi, ātum : - tr. - engraisser, gaver, gorger.
- saginare
boves, Varr. R. 2, 1, 20 : engraisser des boeufs. --- Varr.
R. 3, 7, 9; Col. 8, 7, 3; id. 6, 27,
8; Prop. 4(5), 1, 23;
Plin. 16, 18.
- saginare plebem
populares suos, ut jugulentur, Liv. 6, 17 : [on disait] que la
plèbe
engraisse ses défenseurs [comme les gladiateurs] pour qu'on les égorge.
- terra quæ copia omnium
rerum (eos) saginaret, Liv. 38, 17, 17 : un pays
capable de les gaver de tout en abondance.
- saginari reipublicæ
sanguine, Cic. Sest. 78 : s’engraisser du sang de la
république.
- saginari
exquisitis epulis, Plin. 9, 119 : se rassasier de festins splendides.
- aves quæ conclavibus septæ saginantur, Col. 8, 1 : les oiseaux qu'on
engraisse dans des volières.
- sāgĭo,
īre : - intr. - sentir finement, avoir du flair, avoir l'esprit subtil.
--- Cic. Div. 1, 31, 65.
- Sagis,
is, m. : une des bouches du Pô. --- Plin. 3, 120.
- sagitta
:
1
- săgitta, æ, f.
:
- voir hors site sagitta.
a - flèche.
- sagittæ
Veneris, Lucr. 4, 1278 :
les flèches de Vénus, les flèches de l'Amour.
- Sagitta
: la Flèche (constellation). --- Hyg.
Astr. 2, 15; 3, 14; Cic.
Arat. 382; Col.
11, 2, 21; Plin.
17, 131; 18, 309.
- nervo
aptare (impellere) sagittam : décocher une flèche, lancer une flèche.
b
- lancette (du chirurgien).
- Veg.
1, 22, 4; 1, 25, 5; 1,
43, 3, etc.
c - bout
pointu d'un bourgeon ou d'une crossette, flèche (de la vigne).
- Col.
3, 10, 22; 3, 17, 2; Plin. 17, 21, 35,
§ 156.
d - sagittaire
(plante).
- c. pistana Plin. 21, 111.
2
- Săgitta, æ, m.
: Sagitta (surnom). --- Tac.
H. 4, 49 ; 4, 44.
- sagittarius
:
1 - săgittārĭus,
a, um : propre
à faire des flèches. --- Plin.
6, 166.
2
- săgittārĭus, ii, m.
a - archer.
--- Cæs. BG. 2, 7, 1; Cic. Phil.
5,18.
b - fabricant
de flèches. ---
Dig. 50, 6, 7.
c - le
Sagittaire [constellation].
--- Cic. Arat. 525; Hyg. Fab. 124.
- săgittātŏr, ōris, m.
: archer. --- Boēt. Porph.
dial. p. 44.
- săgittātus,
a, um : part. passé de sagitto. - 1
- percé par une flèche. - 2
- lancé comme
une flèche.
- savia
sagittata, Plaut. : baisers qui pénètrent comme un trait.
- săgittĭfĕr,
ĕra, ĕrum [sagitta + fero] :
1 - armé
de flèches.
- Virg. En. 8, 725 ; Catul.
11, 6.
- Sagittifer, eri, m. : le Sagittaire. --- Man.
2, 267 ; Anthol. 616, 5.
2 - qui
contient des flèches.
- eque
(= ex + que) sagittifera prompsit duo tela pharetra, Ov. M. 1, 468 : et
de son carquois chargé de flèches, il tira deux traits. --- Stat.
Ach. 1, 416.
3 - hérissé
de flèches.
- sagittifera pecus, Claud.
Hystr. 48 : porc-épic.
- Săgittĭgĕr, ĕri,
m. [sagitta + gero]
: le Sagittaire. --- Avien. Arat. 482.
- Săgittĭpŏtens,
entis, m. : le Sagittaire (constellation). --- Cic. Arat. 73.
- săgitto,
āre, āvi, ātum : - 1
- intr. - lancer
des flèches. --- Curt. 7, 5, 42 ; Just. 41, 2, 5.
- 2 - tr. - percer
de flèches, viser avec des flèches. ---
voir sagittatus.
- săgittŭla,
æ, f. : petite flèche, fléchette. --- Apul. M. 10, 32.
- sagma,
æ, f. (sagma, ătis, n.) : bât.
- sagma,
ătis, n. --- Vulg. Levit. 15,
9 ; Diocl. 11, 4.
- sagma, æ, f. --- Veg.
Mul. 3, 59, 1.
- sagmārĭum, ĭi, n. [sagma]
: charge mise sur un bât.
--- Serv.
Æn. 1, 417.
- sagmārĭus,
a, um [sagma] : qui
porte un bât, [bête] de somme.
--- Isid. 20,
16, 5.
- sagmārĭus,
ĭi,
m. : bête de somme. --- Lampr. Heliog. 4,
4, 4.
- sagmĕn,
ĭnĭs, n. [sacer + sancio]
: brin d'herbe sacrée, herbes sacrées. --- Liv. 1, 24, 4 ;
30, 43, 9 ; Plin. 22, 5 ; cf. Fest. 321; P Fest. 320.
- săgŏchlămys, ydis, f. [sagum
+ chlamys] : sagochlamyde, sorte de manteau
militaire. --- Treb. Claud. 14,
5.
- săgōpēnĭum
: voir sagapenum.
- Sagra,
æ, m. ou f. : Sagra (rivière
du
Bruttium, auj. la
Sagra, entre le pays des Locriens et celui des
Crotoniates, célèbre par la victoire des Locriens sur les Crotoniates
infiniment plus nombreux).
- gr. ὁ Σάγρας (ἡ Σάγρα).
- Cic. Nat. 2, 6; Plin. 3,
95.
- săgŭlāris,
e (săgŭlārĭus, a, um) [sagulum] : de sayon. --- Hyg. Castr. 32 ;
44.
- sagularis
via, Hyg. : rue du camp où était le dépôt des manteaux.
- săgŭlātus,
a, um [sagulum] : vêtu
d'un sayon.
--- Suet. Vit.
11.
- săgŭlum,
i, n. [sagum] : sayon [surtout du
général]. --- Cic. Pis. 55 ;
Cæs. BG. 5, 42, 3; Virg. En. 8, 660.
- săgum,
i, n. : saie ou sayon.
1 - sorte
de manteau des Germains.
- Tac. G. 17.
2
- vêtement
des esclaves.
- Cato, Agr.
59; Col. 1, 8, 9.
3
- sayon, casaque
militaire [des Romains],
habit
de guerre.
- saga sumere,
Cic. Phil. 5, 31 : prendre les
armes. --- cf. 14, 2.
- esse in sagis, Cic.
Phil. 8, 32 : être
sous les armes.
- ire ad saga, Cic. Phil.
14, 1, courir aux armes.
- saga
ponere, Liv. Epit. 73 : déposer les armes.
- [en
parl. d'une seule
pers.] sagum sumere, Cic. Verr. 5, 94
: endosser l'habit de
guerre.
4
- gros
drap, couverture.
- distento sago in sublime
jactare, Suet. Oth. 2 : berner.
- Săguntĭa
(Segontĭa),
æ, f. : Ségontia (ville de Tarraconnaise). --- Plin. 3,
15.
- Săguntĭi,
ĭum, m. (= Saguntini) : les
habitants de Sagonte, les Sagontins. --- Sall.
H. 2, 65; Char. 143, 9.
- Săguntīni,
ōrum, m. : les habitants de Sagonte, les Sagontins. ---
Liv. 21, 19, 4.
- ne transieris Hiberum; ne quid rei tibi sit cum Saguntinis, Liv. 21,
44 : ne franchis pas l'Èbre; ne te mêle en aucune façon de ce qui
concerne les Sagontins. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 491; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Săguntīnus,
a, um : de Sagonte. ---
Liv. 21, 19, 10.
- Săguntum,
i, n. : Sagonte
(ville de la Tarraconnaise). --- Cic. Div. 1, 49 ;
Liv. 21, 7, 1, etc.
- et
Saguntus, i, f. --- Liv. 21, 19, 1 ; Juv. 15, 114 ;
Plin. 16, 216.
- ou
Saguntos. --- Stat. S. 4, 6, 83.
- sagus
:
1 - săgus,
a, um [sagio] : prophétique, qui présage. --- Stat. Ach. 1, 519
; P. Fest. 255.
2
- săgus,
i, m. = sagum. --- Enn. An. 500 ;
Varr. Men. 569.
- Saguti
sinus : golfe de Mauritanie (al. Sagigi). --- Plin. 5, 9.
- săio,
ōnis, m. : - 1 - sorte de bourreau. --- Gloss. ; Isid.
10, 263. - 2 - huissier. --- Cassiod. Var. 4,
47 ; 12, 3.
- Săis,
is, f. : Saïs (ville d'Egypte, dans le Delta). --- Plin.
5,
64; Mel. 1, 9, 9.
- gr. Σάϊς.
- Săītæ, ārum, m.
: habitants de Saïs. --- Cic. Nat. 3,
29.
- Săītēs nomos : le
nome Saïtique. --- Plin. 5, 49.
- sāl,
sălis,
m. (qqf. n.) :
- gr. ἅλς, ἁλός.
- genre neutre :
Varr. et Fabian. d. Charis. 106, 15 ; [fig.] Afran. d. Prisc. p. 659 ;
Lucr. 4, 1162; forme sale, is,
n. : Enn. An.
378 ; Varr. d. Non. 223, 17; dat. plur. infusis
salis, Fabian. d. Charis. p. 82 P.
1 - sel.
- salem
cum pane esitasse eos proverbio apparet, Plin. 31, 89 : le proverbe
nous montre qu'ils mangeaient le sel avec du pain. --- Cic.
Læl. 67 ; Cæs. BC.
2, 37, 5.
- melior fossilis (sal) quam
marinus, Varr. R. 2, 11, 6 : le sel gemme est meilleur que le sel marin.
- au plur. sales : grains de
sel, sel. --- Varr. R.
2, 11, 6 ; Col 7, 4, 8.
2 - onde
salée, la mer.
- Virg. En. 1,
173, etc. ; plur.
Ov. M. 15, 286 ; Luc. 10, 257.
- sal
Tyrrhenus, Virg. : la mer Tyrrhénienne.
- æquorei
sales, Luc. : la mer.
3 - tache
[en forme de grain de sel, dans une pierre précieuse]. --- Plin. 37,
83 ; plur. 37, 22.
4 - sel,
esprit piquant, finesse caustique.
- inusitatum
leporem et salem est consecutus, Cic. de Or. 2, 23, 98 : il a mis (dans
les discours) une grâce, un sel inconnus avant lui. --- Cic.
Nat. 2,
74 ; Off. 133 ; Br. 128,
etc.
- sales in dicendo nimium quantum valent, Cic. Or. 26, 87 : les
mots d'esprit font très bien dans un discours. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 116, éd. Vuibert.
- litteræ
sparsæ humanitatis sale, Cic. Att. 1, 13, 1 : lettre empreinte d'une
grâce
piquante.
- sal
dicendi, Cic. : sarcasme.
- delectatur
sale nigro, Hor. Ep. 2, 2, 60 : il aime les plaisanteries mordantes.
-
au plur. sales
: plaisanteries, bons mots.
- huic
generi orationis aspergentur etiam sales, Cic. Or. 87 : sur ce
genre de style on répandra aussi le sel de la plaisanterie.
--- Cic. Fam. 9, 15, 2;
Hor. P. 271 ; Quint. 10, 1, 117 ; 12, 10, 12.
- venenati
sales, Sen.Vit. 27, 2 : railleries empoisonnées.
- tota
illa comicorum poetarum manus in me venenatos sales suos effudit, Sen.
Vit. 27, 2 : toute cette poignée de poètes burlesques répandit
sur
moi ses sarcasmes empoisonnés.
-
sale
vero et facetiis Caesar, Catuli patris frater, vicit omnes, Cic. Off.
1, 133 : pour ce qui est du sel et des bonnes plaisanteries, César, le
frère de Catulus le père, l'emportait sur tous.
5 - finesse
d'esprit,
intelligence.
- qui
habet salem, Ter. Eun. 3, 1, 10 : un homme d'esprit.
6 - sel
= condiment, stimulant.
- aviditatem
naturali sale augere, Plin. 10, 198 : accroître l'avidité
par un excitant naturel.
- vos
estis sal terrae quod si sal evanuerit ad nihilum valet ultra nisi ut
mittatur foras et conculcetur ab hominibus, Vulg. Matt. 5, 13 : vous
êtes le sel de la terre, mais si le sel perd sa saveur, il ne sert plus
à rien, sinon à être jeté dehors et à être foulé aux pieds par les
hommes.
- Sala :
1 - Sala ou
Salas, æ, m. : fleuve
de Mauritanie. --- Plin. 5,
5.
2 - Sala, æ, f.
: ville de Mauritanie.
- sălăcaccăbĭa,
ōrum, n. [sal + caccabus] : salaisons. --- Apic. 4, 116.
- Salacia
:
1 - Sălācĭa,
æ, f. : - a -
Salacia (déesse de la mer). --- Varr. L. 5, 72;
Cic. Tim. 35.
- b - la mer. --- Pacuv. Tr. 418.
2 - Sălācĭa,
æ, f. : ville de Lusitanie. --- Plin. 8, 191.
- Sălācĭensis, e : de
Salacia.
--- Inscr.
- sălācĭtās,
ātis, f. [salax]
: lasciveté. --- Plin. 9, 59 ; 10,
107.
- sălăco,
ōnis, m. : un vantard, un vaniteux, un fanfaron. --- Cic. Ep. 7, 24, 2.
- gr. σαλάκων, ωνος : qui se donne de grands airs, fanfaron.
- Salæca,
æ, f. : ville d'Afrique.
--- Liv.
29, 34, 6.
- salamandra,
æ, f. : salamandre. --- Plin. 10, 188.
- gr. σαλαμάνδρα.
- Sălămīna,
æ, f. : c. Salamis. --- Just. 2,
7, 7.
- Sălămīnĭăcus,
a, um : voir
Salamis.
- Sălămīnĭus,
a, um : voir Salamis.
- Sălămis,
īnis, f. : Salamine. - 1
- île ou la ville de cette
île, célèbre par la victoire de Thémistocle
sur les Perses. --- Cic. Off. 1,
61. -
2 - ville
de Chypre. ---
Cic. Att. 6, 1, 6.
- acc. Salamina
Cic. Tusc. 1, 110.
- gr.
Σαλαμίς, ῖνος.
- Sălămīna, æ, f. (forme latine) : Salamine.
- Sălămīnĭăcus, a, um : de Salamine. --- Luc. 5, 109 ;
Sil. 14, 282.
- Sălămīnĭus, a, um : de Salamine. --- Cic. Tusc. 1, 110.
- gr.
Σαλαμίνιος.
- Sălămīnĭi,
ōrum, m. : les habitants de Salamine. --- Cic. Arch. 19.
- Sălănus,
i, m. : un ami d’Ovide. --- Ov. *P. 2, 5, 1.
- Salaphītānum
oppidum, n. : ville de la région syrtique. --- Plin.
5, 30.
- Sălăpĭa,
æ, f. : Salapie (auj. Salpi, ville d'Apulie). --- Liv. 24, 20,
15.
- contr. Sălpia,
Vitr. 1, 4 fin.
- gr. Σαλπία.
- Sălăpīni, ōrum,
m. : les habitants de Salapie. --- Luc.
5, 377.
- ou Sălpīni,
Vitr. 1, 4.
- ou Sălăpĭtāni
Liv. 27, 28.
- Sălăpīnus, a,
um : de Salapie. --- Luc.
5, 377.
- ou Sălpīnus, Luc. 5, 377.
- salapitta,
æ, f. : soufflet, tape. --- Arn. 7, 33.
- sălăpūtĭum,
ii, n. : bout d’homme, nabot. --- Catul. 53, 5.
- sălar,
ăris, m. : truite. --- Aus. Idyll. 10, 88; 10, 128;
Sid. Ep. 2, 2.
- Sălārĭa
via, f. : une des voies de Rome,
allant chez les Sabins. ---Plin. 31,
8; cf. Fest.
326 ;
P. Fest.
327.
- et abst.
Sălārĭa, æ,
f., Cic. Nat. 3, 11.
- sălārĭāna
castanea, f.
: sorte de châtaigne. --- Plin. 15, 94.
- sălārĭārĭus,
a, um
: mercenaire, gagé. --- Dig. 17, 1, 10, 9.
- Sălārĭensis,
e : de Salaria [ville de la Tarraconnaise]. ---
Plin. 3, 25.
- sălārĭum,
ĭi, n. [sal] : -
1
- ration de sel, [puis]
solde pour acheter du
sel; solde. --- Plin. 31, 89 ; 34, 11.
- 2
- émoluments, traitement,
gages,
salaire. --- Sen. Ep. 97, 2: Tac. Agr. 42; Plin. Ep. 4, 12, 2.
- 3
- année de service (militaire). --- Inscr.
- salarium s.-ent. argentum.
- annua
salaria ... constituit item praetorianis cohortibus frumentum menstruum
gratuitum, Suet. Ner. 10 : il assura de même aux cohortes prétoriennes
des rations de blé gratuites et mensuelles.
- jam salarium dandum est, Mart. 3, 7, 6 : c'est aujourd'hui
un salaire qu'il faut donner.
- societas
exinde et Status tanta salaria praestare debent ut convenienter
sustententur opifex ejusdemque domus, peculii cujusdam repositi data
quoque facultate : en outre, la société et l'Etat doivent assurer des
niveaux de salaire proportionnés à la subsistance du travailleur et de
sa famille, ainsi qu'une certaine possibilité d'épargne. --- Vat.
encycl. centesimus annus, Jean-Paul II.
- sălārĭus,
a, um [sal] : -
1
- de sel. --- Liv.
29, 37, 3. -
2
- par où l’on
transporte le sel. --- P. Fest. 327.
- salārĭus, ĭi,
m. :
- a
- marchand
de salaisons. --- Mart. 1, 41,
8 ; 4, 86, 9.
- b
- salarié. --- néolatin.
- Salaria
(via) : la voie Salaria (par où arrivait le sel).
--- Plin. 31, 8; Cic. Nat. 3, 11; cf. Fest. 326 ; P. Fest. 327.
- Salassi,
ōrum, m. : les Salassiens, peuple au pied des Alpes Pennines
[auj. vallée d’Aoste]. --- Liv. 21, 38; Plin.
3, 134; 18, 182.
- Salat,
m. indécl. : fleuve de Mauritanie. --- Plin.
5, 9.
- Salauces ou
Saulacēs, is, m. : roi de Colchide. ---
Plin. 32, 52.
- sălax,
ācis [salio] :
- 1
- lascif, lubrique, salace. --- Varr. R. 3,
9, 5 ; Hor. S. 1, 2, 45. -
2
- excitant, aphrodisiaque. --- Ov. R. Am.
799.
- herba salax, Ov. R. Am. 2,
422 : roquette.
- salacior Lact.
Opif. 14.
- salacissimus Col. 7,
9, 1.
- Saldē,
ēs, f. : ville de Mauritanie. --- Plin. 3, 8.
- Saldŭba,
æ, f. : ville de la Tarraconnaise [auj. Sarragosse]. ---
Plin. 3, 8.
- sale
:
1 - sălĕ,
is, n. arch. : c. sal, salis.
2 - Săle, is, n.
: lac en Lydie. --- Plin. 5, 117.
- sălĕ̄bra,
æ, f. (ordin. au plur.) [salio] :
1 - aspérités
du
sol.
- quæ
Flaminiam secant salebræ, Mart. 9, 58, 5 : les ornières qui
coupent la voie
Flaminia. --- Hor. Ep. 1,
17, 53; Col. 9, 8, 3.
- fig.
hæret in salebra,
Cic. Fin. 5, 84 : il [le discours] s’embourbe.
2 - aspérités
[du style].
- oratio hæret
in salebra, Cic. Fin.
5, 28, 84
: son style demeure embourbé.
- sine
ullis salebris fluit, Cic. Or. 12, 39 : son style coule sans effort.
3 - difficultés. ---
Cic. Fin. 2, 30.
- brevis
salebra tristitiæ, Val. Max. 6, 9, 9 : un nuage de tristesse.
- salebræ
spiritūs, V.-Max. : respiration entrecoupée, hoquets.
- senile
guttur salebris spiritūs prægravavit, Val. Max. 9,
12, 6
: sa gorge affaiblie par l'âge ne put résister à la violence
de
ses hoquets.
- sălĕ̄brātim
[salebra] : sur un sol rocailleux. --- Sid. Ep. 2, 2.
- sălĕ̄brātus,
a, um : c. salebrosus. --- Sid. Ep. 2, 2.
- sălĕ̄brĭtās,
ātis, f. [salebra]
: aspérités du sol. --- Apul. M. 6, 14.
- sălĕ̄brōsus,
a, um : - 1 - âpre, raboteux,
rocailleux. --- Apul. M.
8, p. 208, 37.
- 2
- embarrassé,
pénible. --- Quint. 11, 2,
46 ; Sen.
Ep. 100, 7; Mart. 11, 2, 7.
- salebrosissimus Sid.
Ep. (Carm.) 14, p.
144.
- Sălēiānus, i, m. : nom
d’homme. --- Mart. 2, 65.
- Sălēius, i, m.
: Saléius Bassus, poète latin. --- Juv. 7, 80;
Quint. 10, 1, 90; Tac.
Or. 519.
- Salēni,
ōrum, m. : peuple de la Tarraconnaise. --- Mel.
- Sālentīnus,
a, um : des Salentins, de
Salente (peuplade de la Calabre). ---
Cato, Agr. 6, 1; Virg. En. 3, 400.
- (Lebaigue
P. 1116)
- Sālentīni (Sallentīni),
ōrum, m. : les Salentins. --- Mel. 2, 4,
2; Plin. 3, 5, 10, § 75; Liv. 9, 42; 25, 1.
- in
Salentinis aut in Bruttiis, Cic. Rosc. Am. 46, 133 : dans le
pays de Salente ou dans le Bruttium. --- cf. Varr. R. R. 2, 3
fin.; Liv. 10, 2.
- Sallentinos obsedit milite campos Lyctius Idomeneus, Virg.
En.
3, 400 : Idoménée de Lyctus occupe avec ses troupes les
plaines de
Salente. --- Mel. 2, 4, 7; Plin.
3, 145; Ov. M. 15, 51; Cato, R. R. 6, 1; Varr. R. R.
1, 24, 1; Sil. 8, 575
- Sălernum,
i, n. : Salerne (auj. Salerno, ville du Picénium). ---
Plin. 3,70; Liv. 32, 29; 34, 45; Vell. 1, 15, 3; Hor. Ep. 1, 15, 1;
Luc. 2, 425.
- Salernum castrum, Liv. 32,
29, 3 : Salerne.
- Sălernus,
i, m. : habitant de Salerne.
- pugnax
Salernus, Sil. 8, 853 : le salerne belliqueux.
- Sălernĭtānus,
a, um : de Salerne. --- Plin. 13, 25; Val. Max. 6, 8, 5.
- săles
: voir sal.
- Saletĭo,
ōnis, f. : ville de la Belgique [auj. Seltz]. ---
Peut.
- salgăma,
ōrum, n. : conserves, salaisons. --- Col. 10, 117;
12, 4, 4.
- salgămārĭus,
ii, m. [salgama] : -
1 - marchand de conserves.
--- Col. 12, 56, 1. - 2 - titre d’un ouvrage de C.
Matius. --- Col. 12, 46, 1.
- salgămum,
i, n. : ce qui constitue l’alimentation, nourriture [en gén.].
--- Cod. Just. 12, 42; Cod. Th. 7, 9, 1.
- Salganĕa,
ōrum, n. : ville de Béotie. --- Liv. 35, 37, 6.
- Sălĭa,
æ, m. : la Seille, affluent de la Moselle. --- Fort.
- Saliæ,
arum, f. : les Saliennes.
- voir hors site l'article de P. Festus.
- saliaris
:
1 - Sălĭāris,
e [Salii] : - a - des [prêtres] Saliens. ---
Hor. Ep. 2, 1, 86.
- b - fig. à
la façon des Saliens.
- Saliare
carmen Numæ, Hor. Ep. 2, 1, 86 : chant composé par Numa pour
les Saliens.
- saltus saliaris, Sen. Ep.
15, 4 : démarche sautillante.
- saliares dapes, Hor. O.
1, 37, 2 : festins
splendides.
- saliarem in modum
epulari, Cic. Att. 5, 9, 1 : faire un
magnifique repas.
- in Saliorum sacris, Plin. 21, 8 : dans les cérémonies des Saliens.
2 - sălĭāris, e : dansant.
- saliares insulæ, Plin. 2,
209 : îles dansantes.
- sunt
et in Nymphæo parvæ
(s.-ent. insulæ),
Saliares dictæ, quoniam in symphoniæ cantu moventur, Plin. 2, 209 :
il y a aussi dans le Nymphæum de petites îles appelées Saliaires,
parce qu'elles se meuvent au bruit de la symphonie.
- saliātŭs,
ūs, m. : dignité de prêtre salien. --- Cic. Scaur.
34.
- sălībārĭum
: voir salivarium. --- Diocl. 10, 5, 1.
- salicastrum,
i, n. [salix]
: douce-amère [plante]. --- Plin. 23, 20.
- sălĭcētum, voir salictum. --- Ulp. Dig. 47, 7, 3.
- sălĭcis
: gén. de salix.
- sălictārĭus,
a, um [salictum] : de
saule.
- salictarius
lupus : houblon qui croît parmi les saules. --- Plin. 21, 86.
- salictārĭus,
ii, m. : celui qui prend soin des saules. ---
Cato, Agr. 11, 1.
- sălictŏr,
ōris, m. [salio] : sauteur. --- Anth. 794, 54.
- sălictum,
i, n. [contr. de salicetum,
salix] : - 1
- saussaie, lieu planté de
saules.
--- Cato, Agr. 1, 7 ; Cic. Agr. 2, 36; Enn. ap. Cic.
Div. 1,
20, 40; Hor. O. 2, 5, 8; Liv. 29, 17; Ov. M. 11,
363; Col. 4,
30, 3..
- 2
- saule. --- Virg. B. 1,
55; Juv. 11, 67.
- hædulus...
necdum ausus virgas humilis (= humiles) salicti, Juv. 11, 67 : un
chevreau
qui n'a pas encore osé (brouter) les basses branches du saule.
- saliens,
entis : part. prés. de salio, salire; qui saute, qui jaillit.
- mica
saliens, Hor. : grain de sel qui pétille (dans le feu).
- saliens
rivus : eau courante.
- salientes
(s.-ent. fontes) : eaux jaillissantes. ---
Cic. Q. 3, 1, 3; Vitr. 8, 3, 6; Frontin.
Aq. 9; 11; 87, etc.
- sălĭfŏdīna
,
æ, f. : mine de sel, saline (al. salsifodina).
--- Vitr. 8, 3.
- sălignĕus,
a, um [salix] : de saule. --- Cato, Ag.
43,1; Col. 6, 2, 4.
- ou
sălignus, a, um, Cato, Ag. 20, 1; Hor. S, 1, 5, 22.
- mais
sălignus : d’osier. --- Virg. En. 7, 632.
- Sălĭi,
ōrum, m. :
1
- les Saliens
: - a
- les Saliens (prêtres
de Mars, institués par Numa, qui exécutaient des danses guerrières).
-- Varr.
L. 5, 85; Cic. Rep. 2, 26; Virg. En 8, 663; Ov. F. 3, 260. -
b - les Saliens
(prêtres d'Hercule). --- Virg. En. 8,
285.
- au
sing. Sălĭus : un Salien.
--- Inscr.
Orel. 2242.
- voir hors site
:
les Saliens.
2 - les Francs Saliens
(tribu germanique).
--- Amm. 17, 8, 3.
- au sing. Salius
Claud. Laud. Stil. 1,
222.
- sălillum, i,
n. [*salinulum, salinum] : petite salière. ---
Catul. 23, 19.
- nos
homunculi, salillum animæ, Plaut. Trin. 491 : nous, pauvres humains,
frêle machine qu'un souffle anime.
- salĭnācĭdus
: voir salmacidus.
- salinæ
:
1
- sălīnæ (s.-ent. fodinæ), f. [salinus] : mines de sel, les salines,
les marais salants. --- Cic.
Nat. 2,
132; Cæs. BC. 2, 37.
- fig. possessio
salinarum mearum a te procuratore defenditur, Cic. Fam. 7, 32, 1 : la
possession de mes salines (le monopole de mes traits d'esprit).
2
- Sălīnæ, ārum, f. : - a
- les Salines (quartier
de Rome). --- Liv. 24, 47,
15. -
b - lieu de la Dacie. ---
Peut.
- sălīnārĭus,
a, um : de sel, de saline.
--- Vitr. 8, 3.
- sălīnārĭus,
ii, m. : celui qui travaille aux salines. --- Inscr.
- salinator
:
1 - sălīnātŏr,
ōris, m. : marchand de sel, saunier. --- Arn. 2, 38.
- salinator, ærarius,
Cato, Or. frg. 5 : fermier de saline.
- salinator ærarii : fermier des salines. --- Cato
ap. Serv. Virg. En. 4, 244.
2
- Sălīnātŏr,
ōris, m. : Salinator (surnom). --- Cic. CM 7 ;
11; de Or. 2, 67, 273; Liv. 29, 37; 35, 24.
- Sălīnensis
(Sălīnĭensis), e : des Salines [ville des Alpes maritimes,
auj. Seillans]. --- Inscr.
- sălīnĭensis,
is, m. : marchand de sel. --- CIL 4, 128.
- sălīnum
(s.-ent. vas), n. [sal] : salière.
-
salinum
obsignare cum sale, Plaut. Pers. 267 : tenir le sel sous clé dans la
salière. --- Hor. O. 2, 16, 14.
- au
plur. sălīni, ōrum, m., Varr.
d. Non. 546, 14.
- salio
:
1
- salĭo (sallĭo), īre,
salitum [sal] : - tr. - saler. --- Col. 6, 32,
2, etc.
2 - salĭo,
īre,
salui (salii), saltum : - intr. - a
- sauter, danser, bondir, rebondir. - b
-
palpiter, tressaillir, battre (en parl. du cœur, du pouls).
- salii, Stat. S. 1, 2, 210; id.
Th. 9, 132; Aug. Doctr. Chr. 2, 20, § 31; salivi,
Serv. G. 2,
384; salui, Prisc. 10,
51; Serv. En. 3, 416; gén. plur. du part. prés. salientum,
Lucr. 4, 1200.
- salire
de muro, Liv. 25, 24 : sauter du haut d'un mur.
- saliunt
aves, Plin. 10, 111 : des oiseaux sautillent.
- saliet,
tundet pede terram, Hor. A. P. 430 : il dansera, il frappera du pied la
terre.
- ubi
aqua saliat, Varr. Agr. 1, 13 : où l'eau jaillisse.
- e
terra arbusta saliunt, Lucr. 1, 187 : des arbustes sortent soudain de
la terre.
- grando
salit, Virg. G. 1, 449 : la grêle rebondit. --- cf.
Ov. M. 14, 543.
- saliunt temptatæ pollice venæ., Ov. M. 10, 389 : les veines, palpées
mollement avec le doigt, palpitent. --- cf. Ov. H.
20, 139.
- salit
supercilium, Plaut. Ps. 107 : le sourcil tressaille.
- aqua saliens, Plin. Ep. 2,
17, 25 : eau ruisselante.
- salientes
(s.-ent. fontes) : eaux jaillissantes. ---
Cic. Q. 3, 1, 3; Vitr. 8, 3, 6; Frontin.
Aq. 9; 11; 87, etc.
- farre
pio et saliente mica, Hor. O. 3, 23, 20 : avec une pieuse
farine et le
grain de sel pétillant [dans le feu du sacrifice].
--- cf. Ov. F. 4, 409.
- saliunt
viscera, Ov.M. 6, 390 : les chairs palpitent.
- negotia centum per caput saliunt, Hor. S. 2, 6, 34 : cent affaires
m'assiègent (dansent dans ma tête).
- tr.
- salire : saillir, couvrir (une femelle). --- Varr. R. R. 2,
2, 14; 2, 4, 8; 2, 7, 8 sq.; 3, 6, 3; 3, 10, 3; Ov. A. A. 2, 485; Lucr.
4, 1196.
- voir saliens
- sălĭpŏtens,
entis : roi de la mer (Neptune). --- Plaut. Trin.
820.
- salisātĭo
(salissātĭo), ōnis, f. sălĭsātĭo (salissātĭo), ōnis, f. [saliso, inus.]
: battement [du cœur], palpitation. ---- M.-Emp. 21.
- salisātŏr,
ōris, m. celui
qui tire des présages des
palpitations éprouvées dans quelque membre. ---- Isid. 8, 9,
29.
- Sălĭsubsŭli,
ōrum, m. [Salii, subsilio] : Saliens dansants. ---
Catul. 17, 6.
- sălītĭo,
ōnis, f. [salio] : action de sauter (sur un cheval). ---
Veg. Mil. 1, 18.
- sălĭto,
āre [salio] : - intr. - sautiller. ---
Varr. L. 5, 85.
- sălītūra,
æ, f. : action de saler, salage. --- Col. 12, 21, 3.
- salitus,
a, um : part. passé de salio; salé.
- sălĭunca,
æ, f. : - 1 -
valériane celtique
(plante). ---
Plin. 21, 43; Virg. B. 5, 17; Scrib. Comp. 195; 258. -
2 - épine.
- pro
saliunca ascendet abies, Vulg. Is. 55, 13 : au lieu de l'épine
croîtra
le cyprès.
- sălĭuncŭla,
æ, f. [saliunca] : c. saliunca. --- Hier. Isa. 15,
55, 12.
- Salius
:
1
- Salĭus, a, um : des
Saliens. ----
Fest. 329.
- in
morem Salium, Hor. O. 4, 1, 28 : selon le rite des Saliens. ---
Hor. O. 1, 36, 12.
- Saliæ (s.-e.
epulæ), f. : repas saliens. ---- Apul. M. 4, 22
- voir
Salii.
2
- Salĭus, ĭi, m.
: Salius (nom d'homme).
- Salius
et Patron, quorum alter Acarnan, alter ab Arcadio Tegeææ sanguine
gentis, Virg. En. 5, 298 : Salius et Patron, dont l'un est Acarnanien
et l'autre de sang arcadien d'une famille de Tégée.
3
- Salĭus, ĭi, m. : le
Salius (fleuve de la Cappadoce). --- Plin.
6, 8.
- sălīva,
æ, f. :
- cf. gr. σίαλον.
1 - salive.
- au plur. salivæ
: la salive. --- Lucr. 4,
638 ; Col. 6, 9, 3.
- unā
salivā, Hier. ad Pam. 61, 4 : sans interruption,
d'un trait (sans avaler sa salive).
- salivam
movere, Sen.
Ep. 79, 7 : faire venir l’eau à la bouche = donner envie.
- quidquid
ad salivam facit, Petr. 48
: tout ce qui fait venir l’eau à la bouche.
- salivam
ciere (facere), Plin. : faire saliver.
- saliva
mercurialis, Pers. 5, 112 : l’eau que Mercure fait venir à la
bouche =
le désir du gain.
2
- sécrétion, suintement, bave, eau (du
coquillage).
- saliva
cochlearum, Plin. 30, 136 : bave des limaçons. ---
cf. Plin. 32, 60; 9, 128.
- salivæ
lacrimationum, Plin.
22, 247 : larmoiement.
3
- saveur,
goût.
- sua
cuique vino saliva, Plin. 23, 40 : chaque vin a son bouquet. ---
Prop. 4, 8, 38.
- saliva
turdarum, Pers. 6, 24 : le fumet des grives.
- sălīvārĭum,
ĭi, n. [salivarius] : mors de la bride du cheval.
---- Diocl. Edict. 10, 5.
- sălīvārĭus,
a, um [saliva] : qui ressemble à la salive. ----
Plin. 9, 160.
- sălĭvātĭo,
ōnis, f. : salivation. ---
C.-Aur. Acut. 3, 2, 7.
- sălīvātum,
i, n. : médicament pour faire saliver. ---
Col. 6, 10, 1; Plin. 27, 101; Veg. 3, 2, 25.
- sălĭvo,
āre, ātum : - tr. - 1
- produire une liqueur visqueuse. ---
Plin. 9, 125
- 2
- faire
saliver. --- Col. 6, 5, 2 et 7, 9.
- sălĭvōsus,
a, um [saliva] : -
1
- ressemblant
à la salive, visqueux. ---
Plin. 16, 181.
- 2
- qui
salive beaucoup. --- C.-Aur. Acut. 2, 2, 12.
- 3
- baveux. ---
Apul. Apol. 59.
- sălix,
ĭcis, f. :
- 1 - saule
[arbre]. --- Virg. B. 3, 65; Col. 4, 30, 4. -
2 - baguette
de saule ou d’osier. --- Prud. Per. 10, 703.
- Sallentīni
: voir Salentini.
- sallĭo
(sălĭo),
īre, ii, itus : saler.
- sallĭo
Cato, Ag.
23, 1 ; 162, 1
- sallo,
ĕre, Varr. L. 5, 110 ; Diom. 375, 20.
- ou
sălo, salsum; salunt,
Varr. ap. Diom. p. 372; salerent,
Sall. Fragm. ap. Prisc. p. 909; salere,
Lucil. ib.; salsurus,
Mummius ap. Prisc. 20, 57.
- sallītŏr,
ōris : c. salsamentarius. ---- Gloss. Phil.
- sallītūra,
æ, f. [sallio] : salage. ---- Col. 22, 27, 3.
- sallītus,
a, um : part. de sallio.
- sallo,
ĕre : voir sallio.
- Sallustĭānē
: à la manière de Salluste. ---- Prisc. 15, 37.
- Sallustĭānus,
a, um : de Salluste. ---- Quint. 4, 2, 45; Gell. 18,
41.
- Sallustianum
illud, Gell. : ce mot de Salluste.
- subst. masc.
Sallustĭānus : admirateur de Salluste,
Sallustien. --- Sen. Ep. 114, 17.
- Sallustĭus,
ĭi, m. : - 1 -
Salluste (historien
latin). ---
Tac. An. 3, 30. -
2 -
Sallustius (autres du même
nom). Cic.
Fam. 14, 4, 6; Hor. O. 2, 2, 3.
- voir
hors site : Salluste.
- laudat
idem Sallustius temporibus suis magnos et præclaros viros, Marcum
Catonem et Gaium Cæsarem, dicens quod diu illa res publica non habuit
quemquam virtute magnum, sed sua memoria fuisse illos duos ingenti
virtute, diversis moribus, Aug. Civ. 5, 12 : Salluste dit encore de
deux personnages célèbres de son temps, Caton et César : « depuis
longtemps la république était stérile en grandes vertus; mais ils ont
été mes contemporains, ces deux hommes d'un mérite si rare et de mœurs
si différentes.
- Sallūvĭi
(Salūvĭi), ōrum, m. ; Salyes ou
Sallyes, um, et
Salyi ou
Sallyi, ōrum, m.
: Salluviens ou Sallyens [peuple ligurien, établi
dans la
Narbonnaise, entre Marseille et les Alpes]. ----
Liv. 5, 34, 7; 21,
26, 3; Plin. 3, 36.
- Salmăcĭdēs,
æ, m. [Salmacis] : un Salmacide, un homme efféminé. ---
Enn. Tr. 36.
- Salmacida,
spolia sine sudore et sanguine, Cic. Off. 1, 61 (Enn.) : homme
efféminé,
remporte des dépouilles sans verser ta sueur ni ton sang.
- salmăcĭdus,
a, um [salgama,
acidus] : saumâtre. --- Plin. 31, 36; Flor.
4, 10, 8.
- Salmăcis,
ĭdis, f. :
1 -
Salmacis (source
de Carie, une source impure où l'homme s'énerve et s'amollit).
--- cf. Ov.
M. 4, 285 sq.); Vitr. 2, 8;
Stat. S. 1, 5, 21.
2
- Salmacis (nymphe
de cette source). --- Ov. M.
4, 337; 4, 347; voc. Salmaci,
id. ib. 4, 306; cf. Fest. 329.
- voir
Salmacides.
- voir hors site l'article de P. Festus.
- Salmanazar,
indécl. m. : Salmanazar (roi d'Assyrie). --- Bibl.
- Salmāni,
ōrum, m. : peuple d’Arabie. --- Plin. 6, 118.
- Salmantĭcensis,
e : de Salmantica [ville de la Tarraconnaise, auj.
Salamanque]. --- Inscr.
- salmentum,
i, n. : c. salsamentum. -- Char.
265, 16; Consent. 392, 10.
- salmo,
salmōnis, m. : saumon. ---
Plin. 9,68; Aus. Mos. 97.
- Salmōneūs,
ĕi (ĕos), m. : Salmonée (fils d'Eole et roi d'Elide, foudroyé
par Jupiter). ---
Virg. En. 6, 585.
- gr. Σαλμωνεύς.
- Salmōnis,
ĭdis, f. : la fille de Salmonée, Tyro. ---
Prop. 3, 19, 13; Ov. Am. 3, 6, 43.
- gr. Σαλμωνίς, ίδις.
- siccus
ut amplecti Salmonida posset Enipeus, Ov. Am. 3, 6, 43 : pour pouvoir
embrasser dans son lit desséché la fille de Salmonée, Enipée...
cf. Prop. 1, 13, 21.
- salo
:
1
- salo, ĕre : c. salĭo, īre : saler.
2
- Salo, ōnis, m. : rivière
des Celtibériens, affluent de l’Ebre. --- Mart. 10,
103, 2.
- Salobrĭasæ,
ārum, m. : peuple de l’Inde. --- Plin. 6, 76.
- Saloca,
æ, f. : ville de la Nori-que. --- Peut.
- Salodūrum,
i, n. : ville d’Helvétie [auj Soleure]. ---
Anton.
- Salomacum,
i, n. : ville d’Aquitaine. --- Anton.
- Salome,
indécl. f. : Salomé (femme juive).
- cum
transisset sabbatum, Maria Magdalene et Maria Jacobi et Salome emerunt
aromata, Vulg. Marc. 16, 1 : lorsque le sabbat fut passé, Marie de
Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates.
- Sălŏmōn
(Sŏlŏmōn), ōnis (acc. -onem ou
-ona), m.
: Salomon (fils de David,
troisième roi des Juifs). ---
Bibl.
- gr. Σαλωμών,
Σαλομών,
Σολομών.
- Sălŏmōnĭăcus, a, um : de Salomon. ---
Sid. Ep. 4, 18; Fort. Carm. 1, 11,
1
- Sălŏmōnĭus,
a, um : de Salomon. ---
Lact. 4. 13.
- voir hors site
: Salomon.
- Sălōna,
æ, f. : Salone (ville de la Dalmatie). ---
Plin. 3, 141 ; Mel. 2, 3, 13
- ou Sălōnæ,
ārum, f.--- Cæs.
BC. 3, 8 et 9.
- Sălōnensis,
e : de Salone. --- Inscr.
- Salonianus
:
1
- Sălōnĭānus,
a, um : de Gallien Saloninus. --- Treb.
2
- Sălōnĭānus,
i, m. : nom d’homme [fils ou descendant de
Salonius]. --- Gell. 13, 20, 13.
- Sălōnīna,
æ, f. : nom de femme. --- Tac. H. 2, 20.
- Sălōnīnĭānus,
a, um : saloninien. --- Gall. d. Treb.
Claud. 17, 7.
- Sălōnīnus,
a, um : de Salone.
- subst. masc.
Sălōnīnus : Salonin
[surnom du fils
d’Asinius Pollion qui avait pris Salone]. --- Serv.
B. 4, 1.
-
Sălōnīnus : Saloninus
Gallienus, fils de l’empereur Gallien. --- Treb.
- Sălōnītānus,
a, um : de Salone. --- Aug. Civ. 20, 5, 4.
- Sălōnĭus,
ĭi, m. : Salonius, client
de Caton le Censeur. --- Gell. 13, 20, 8.
- sălŏr,
ōris, m. [salum] : couleur de la mer. ---
Capel. 7, 8.
- salpa,
æ, f. : merluche [poisson]. --- Ov. Hal. 121
; Plin. 9, 68.
- gr. σάλπη.
- Salpesa,
æ, f. : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 14.
-
Salpesānus, a, um : de Salpesa. --- Inscr.
- Salpĭa
: voir Salapia. --- Vitr.
1, 4, 12.
- salpicta,
æ, m. : un trompette. --- Firm. Math. 8, 21; Arn. 7, 239.
- gr.
σαλπιγκτής (σαλπιστής),
- ou
salpista, Vop. Carin. 19, 2.
- Salpīnās,
ātis, adj. : de Salpis. --- Liv. 5, 31, 5;
5, 32, 2.
- salpinx,
ingis, f. : une trompette. --- Serv. Centim.
464, 21 ; Not. Tir. 173.
- gr.
σάλπιγξ,
ιγγος.
- Salpis,
is, f. : ville d’Etrurie. --- Inscr.
- salpūga,
æ, f. (c. solipuga) : sorte de fourmi venimeuse. --- Plin.
29, 92.
- salsāmĕn,
ĭnĭs, n.
[salso] : viande salée.---- Arn. 7, 24.
- (Lebaigue
P. 1117)
- salsāmentārĭus,
a, um [salsamentum] : relatif aux salaisons. ---
Col. 2, 10, 16; Plin. 18, 308; id.
28, 140; Inscr. Orell. 4249.
- salsāmentārĭus,
ii, m. : marchand de salaisons, archand de marée. ---
Her. 4, 54, 67; Suet. Vit. Hor. init.
- salsāmentum,
i, n. [salso] : - 1 -
salaison, poisson
salé. ---
Ter. Ad. 380; Cato, Ag. 88, 2; Varr. R. 3, 17, 7; Col. 8, 17,
12. -
2 - saumure. --- Cic.
Div. 2, 117.
- salsāre,
is, n. : vase (pour la salaison). ---
Acro. Hor. S. 2, 8, 86.
- salsārĭum,
ĭi, n. [salsus] : une
saucière. --- Apic. 9, 442.
- salsārĭus
negotians, m. : marchand de salaisons. --- Inscr. Grut.
647, 1.
- salsātus, a, m.
: part. p. de salso.
- salsē,
adv. avec sel, avec esprit. ---
Cic. de Or. 2, 275.
- salsissime Cic.
de Or. 2, 221.
- salsēdo,
ĭnis, f. [salsus] : salure, goût salé. --- Pall. 11,
14, 2.
- salsĭcĭus,
a, um [salsus] : au
sel, salé. --- Acro. Hor. S. 2, 4, 60.
- salsĭlāgo,
ĭnis, f. : c. salsedo. --- Plin. 31, 92; 18, 124.
- salsĭpŏtens,
m. [salsus, potens] : roi des mers, [épithète de Neptune]. ---
Plaut. Trin. 820.
- ou salsĭpŏtis, e. --- Anthol.
21, 2,
- salsĭtās,
ātis, f. [salsus] :
esprit fin, mordant.
--- Hier. Lucif. 14.
- salsĭtūdo,
ĭnis, f. [salsus] :
c. salsedo. --- Vitr. 1, 4 fin; au plur.
Plin. 20, 14, 54, § 154
- salsiuscŭlus,
a, um [salsus] :
légèrement salé. --- Aug. Conf.
8, 3.
- salso,
āre, āvi [salsus] : - tr. - saler. --- Aug. Ep. 108,
14.
- salsūgo,
ĭnis, f. [salsus] : -
1 - eau salée, eau de mer.
--- Plin. 19, 85; 31, 92; Vitr.
2, 4, 2.
- 2
- salure. --- Plin.
36, 176.
- terra
salsuginis : terre salée (terre stérile, désert).
--- Vulg. Job, 39, 6; id. Jer. 17, 6.
- Salsŭla,
æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
- Salsŭlæ,
ārum, f. : Salsules (ville de Narbonnaise, auj. Salses). ---
Anton. 389, 7.
- Salsulæ (s.-ent. aquæ) : source en Gaule
Narbonnaise, auj. la Fontaine des Salses). --- Mel.
2, 5, 7.
- Salsum
flumen, n. : nom de plusieurs fleuves de l’Arabie et de la
Mauritanie. --- Plin. 5, 10; 6, 111.
- salsūra,
æ, f. [sallo] : - 1 -
action
de saler,
salage, salaison. --- Col. 12, 55, 1. - 2
- finesse, raillerie. --- Fulg. Myth. pr. p. 3.
- 3 - aigreur,
mauvaise humeur. --- Plaut. Stich. 92.
- meæ
animæ salsura evenit, Plaut. Stich. 92 : j'ai le coeur aigri.
- salsus,
a, um : part.-adj. de salo.
1
- salé, assaisonné de sel.
- salsiores cibi, Plin.
7, 42 : aliments plus salés.
- salsissimus sal, Plin. 31,
85 : sel le plus salé, sel très fort.
- hieme
mare calidius esse, autumnale salsius, Plin. 2, 106 : (qui ne sait
) que la mer est plus chaude en hiver, plus salée en automne.
- in salso victum vitamque petentes, Lucr. 5, 1080 : ceux qui vont
chercher nourriture et vie en mer.
- mare
salsissimum, Vulg. Num. 34, 3 : la mer très salée, la Mer Morte.
2
- qui a un
goût de sel, salin, âcre, corrosif.
- épith. de la
mer. - vada salsa, Virg. En. 5, 158
: l’onde amère (salée).
3
- qui a du sel, piquant, mordant,
plaisant, spirituel, fin.
- genus
cum gravitate salsum, Cic. : genre d'une dignité enjouée.
- salsiores sales, Cic. Fam.
9,
15, 2 : plaisanteries ayant plus de sel (d'un meilleur goût). --- cf.
de Or. 2, 255 ; 2, 270 ;
Or. 90.
- qui
quidem quo severior est et tristior, ut in te, Crasse, hoc illa, quæ
dicuntur, salsiora videri solent, Cic. de Or. 2, 289 : et plus on aura,
comme vous, Crassus, une physionomie grave et sévère, plus les
plaisanteries paraîtront piquantes.
- plur. n. -
salsa,
Cic. de Or. 2, 217 : traits piquants.
- negotia salsa,
Cic. Att. 16, 12 : choses plaisantes, traits d'esprit.
- homo
facetus atque salsus, Cic. de Or. 2, 228 : homme spirituel et
mordant. --- cf. Cic. Phil. 2, 42.
- male
salsus, Hor. S. 1, 65 : le mauvais plaisant.
- saltābundus,
a, um [salto] : qui va sautant.
- saltabundi
canebant, quæ nunc stantes canunt, Gell. 20, 3, 2 : les danseurs
chantaient autrefois les paroles que chantent maintenant ceux qui ne
dansent pas.
- saltātim,
adv. : en sautant.
--- Gell. 9, 4, 9.
- saltātĭo,
ōnis, f. [salto] : danse. --- Cic.
Mur. 13; Br. 225; Quint. 11, 3, 18;
Suet. Tit. 7.
- saltātĭuncŭla,
æ, f. [saltatio] : petite danse. --- Vop. Aur. 6,
4.
- saltātŏr,
ōris, m. [salto]
: danseur. --- Cic. Mur. 13; Off. 1, 150.
- saltātōriē,
adv. : en sautant, en dansant. --- Apul. M. 10, 30,
5.
- saltātōrĭus,
a, um : de danse.
- saltatorius orbis, Cic.
Pis. 22 : ronde. --- cf. Arn. 2, 42.
- saltātricŭla,
æ, f. [saltatrix] : petite danseuse. --- Gell. 2, 42.
- saltātrix,
īcis, f. [saltator]
: danseuse mime, pantomime. --- Cic. Pis. 18; Plin.
10, 68.
- saltatus
:
1
- saltātus, a, um : part. passé de salto; chanté en dansant, récité
en dansant.
2
- saltātŭs, ūs, m. : danse (religieuse). ---
Liv. 1, 20; Sen. Troad. 786; Lact. 1, 21.
- au plur. - saltatibus
apta juventus, Ov. M. 14, 637 : jeunesse amie de la danse.
- saltem
(qqf. saltim), adv. : au
moins, du moins.
- si non bono, at saltem certo statu civitatis, Cic. Fam. 9, 8, 2 :
dans un état politique, sinon parfait, du moins assuré.
- eripe mihi hunc dolorem
aut minue saltem, Cic. Att.
9, 6, 5 : enlève-moi cette peine ou du moins
diminue-la.
- quis ego sum saltem, si
non sum Sosia ? Plaut.
Amp. 438 : qui suis-je alors [que reste-t-il que je sois], si
je ne suis
pas Sosie.
- vos
saltem, si quid quæritis, exbibitis et comestis, Plaut. Truc. 156 :
vous, du moins, ce que vous gagnez, vous le mangez et le buvez.
- triduom hoc saltem, dum... Plaut. Truc. 874 : tout au moins
pendant ces trois jours, le temps que...
- sperare saltem licebat,
Cic. Fam. 12, 23, 3 : l’espoir au
moins était permis. --- cf. Cic. Fin. 4, 57 ; Att.
8, 12, 5.
- non deorum
saltem, si non hominum memores, Liv. 5, 38, 1 : ne se
souvenant pas au
moins des dieux, à défaut des hommes. --- cf. Liv.
2, 43, 8; 6, 2,19 ;
Quint. 1, 1, 24.
- non
... saltem = ne ... quidem : pas même.
- nihil
superbum, nihil elatum saltem, Quint. 6 : rien de grand, ni même
d'élevé.
- ut
ne a sententiis quidem ac verbis saltem singulis possit separari,
Quint.
6, 5, 1 : si bien que (le jugement) ne peut être séparé ni de la pensée
ni même de chacun des mots.
- vix saltem, Quint. 6, 4,
15 : à peine seulement, à peine même.
- salti,
gén. : voir saltus, us.
- Saltĭæ,
ārum, m. : peuple du Pont. --- Plin. 6, 4.
- saltĭcus,
a, um [saltus] : dansant.
- saltica puella, Tert.
Gnost. 8 : danseuse.
- saltim
:
1
- saltim, adv. : en sautant. --- Prisc.
15, 19.
2
- saltim,
adv. : c. saltem.
- saltĭto,
āre [salto] : - intr. - danser beaucoup, danser
avec ardeur. --- Macr. S. 2, 4, 14; Arn. 2, 42.
- salto,
āre, āvi, ātum :
1
- intr.
- danser [avec gestes, avec
pantomime]
- dares hanc vim M. Crasso, ut digitorum percussione heres posset
scriptus esse ... in foro, mihi crede, saltaret, Cic. Off. 3, 75 :
suppose qu'on donne à M. Crassus le pouvoir, en claquant des doigts,
d'être inscrit sur un testament, crois-moi, il danserait en plein forum. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 131, éd. Vuibert.
- plecta
gerens, Erato saltat pede, carmine, vultu, Aus. Idyl. 20,
6 : Erato porte la lyre : elle danse du pied, du chant, du
visage.
- Erato saltat pede carmine vultu, Anth.-lat.
: tout est dansant chez
Erato, pieds, vers, figure. --- Scip. d. Macr. S.
2, 10; Cic. Pis. 22; Dej.
26; Mur. 13; Off. 3, 93.
- restim ductans saltabis,
Ter. Ad. 752 : en tenant la corde tu mèneras la
danse.
- saltare discere, Cic. de
Or. 3, 83 : apprendre à
danser [indispensable à l’orateur
pour savoir l’art des gestes].
-
si
vox est, canta, si mollia brachia, salta, et quacumque potes dote
placere, place, Ov. A. A. 1, 595 : si tu as de la voix, chante; si tes
membres sont flexibles, danse; enfin, ne néglige aucun de tes moyens de
plaire.
- fig. saltat
incidens particulas,
Cic. Or. 226 : il a un style sautillant à petites phrases
coupées.
2
- tr.
- exprimer (traduire, représenter) par la danse, par la
pantomime.
- saltare tragœdiam, Suet.
Cal. 57 : jouer une tragédie en pantomime.
- aliquam
puellam saltare, Ov. A. A. 1, 501 : représenter (mimer) une
jeune fille.
- saltare Turnum
Vergilii, Suet. Ner. 54 : mimer le Turnus de Virgile.
- saltare Cyclopa,
Hor. S. 1, 5, 63 : mimer le Cyclope.
- saltare pyrrhicham, Suet.
Cæs.
39 : danser
la pyrrhique.
- passif - jactant
saltari commentarios suos, Tac. D. 26
: ils se vantent que leurs discours soient mimés.
--- cf. Ov. Tr. 2,
519; R.
A. 755.
- acc. objet intér.- saltare
staticulum Plaut. Pers. 824.
- passif impers.
- saltatur
per omnis gentes, Quint. 2, 17, 10 : on danse
dans tous les pays.
- cantatur
ac saltatur per omnis gentes aliquo modo, Quint. Inst. 2, 17, 10 : chez
tous les peuples on chante et on danse avec une certaine mesure.
- quod scribis, amice, nostra carmina saltari, Ov. Tr. 5, 7, 25 : quant
à ce que tu écris, ami, que mes poèmes deviennent des sujets de
pantomime.
- tot
locis pingitur, funditur, tunditur, sculpitur, scribitur, legitur,
agitur, cantatur, saltatur Jupiter, adulteria tanta committens; quantum
erat ut in suo saltem Capitolio ista prohibens legeretur ? Aug.
Ep. 91, 5 : dans tant d'endroits Jupiter est exhibé commettant ses
nombreux adultères par des peintres, des fondeurs, des forgerons, des
sculpteurs, des écrivains, des récitants, des acteurs, des chanteurs et
des danseurs ; à quoi bon réciter, du moins dans son propre Capitole,
des décrets interdisant de tels péchés ?
- saltŏr,
ōris, m. [salio] : danseur. --- Prob. App. 212, 30.
- Saltuares
insulæ, f. : îles peu consistantes du fleuve Nymphée, affluent
du Tigre. --- Plin. 2, 209.
- saltŭārĭus,
ĭi, m. [saltus, us] : gardien d'un bois, gardien d'une
propriété
rurale, garde forestier, garde champêtre. --- Dig.
32, 1, 58; 7, 8, 16; 33, 7, 15; Petr. 53, 9; Inscr. Orell. 6294.
- saltŭātim,
adv. [saltus,
us] :
en sautant; par bonds et par sauts; d'une manière
saccadée, sans transition. --- Amm.
26, 5, 15.
- saltuatim scribere, Sisen.
d. Gell. 12, 15, 2 : écrire
[l’histoire] d’une manière saccadée (morcelée).
- saltŭensis,
e [saltus,
us] :
de bois, de forêt. --- Cod. Just.
11, 63, 1.
- Saltŭīnus,
i, m. : nom d’homme. --- Inscr.
- saltŭōsus,
a, um [saltus,
us] :
couvert de forêts, boisé. --- Sall. J. 38,
1 ; Liv. 27, 12.
- saltus
:
1
- saltŭs, ūs, m.
[salio] : saut, bond,
élan. --- Cic. CM 19;
Sen. Ep. 15, 4; Lucr. 5, 559 ; Virg. En. 12, 287 ; 12, 326.
- saltu corpora in equos
subjicere, Virg. : se
mettre en selle d'un bond.
- saltum
(saltus) dare : faire un saut, prendre son élan. ---
Ov. M. 4, 551; 2, 165; 3, 599; 3, 683; 11, 524.
- ad
saltum divitiarum ingentium sublatus, Amm. 22, 4 : élevé au faîte de
l'opulence.
- saltus
agrestis, Ov. : danse rustique.
2
- saltŭs, ūs, m.
:
a
- région
de bois et de pacages.
---
d’après Æl. Gall. d.
Fest. 302; cf.. Varr. L. 5, 6, 10.
- silvestres saltus,
Varr. R. 2, 3, 6 : pâturages boisés.
- floriferis in saltibus,
Lucr. 3,
11 : dans les pâturages fleuris..
- silvas saltusque peragrat Dictæos, Virg. En. 4, 72 : (la biche)
parcourt les forêts et les taillis de Dicté. -- cf.
Virg. G. 3, 40 ; 4, 53, etc.; Cic.
Quinct. 28; Curt. 4, 3, 21.
- sæpire plagis saltum,
Lucr. 5, 1251 : entourer de filets un bocage.
- uno
in saltu apros capere duos, Plaut. Cas. 374 : prendre deux sangliers à
la fois dans le même bois (= faire d'une pierre deux coups).
- nemorum
jam claudite saltus, Virg. B. 6, 56 : fermez les issues des forêts.
--- cf. Amm. 19, 13, 1.
b - défilé,
gorge, passage, pas.
- saltus Pyrenæi, Cæs.
BC. 1, 37, 1, ou
saltus Pyrenæus, Cæs. BC. 3, 19, 2
: gorges des Pyrénées.
- saltus
Thermopylarum Liv. 36, 15, 6 : défilé des Thermopyles.
- Pyrenæos saltus occupari jubet, Cæs. BC. 1, 37 : il lui ordonne de
s'emparer des gorges des Pyrénées. --- cf.
BC. 1, 37 fin.; 1, 38; 3, 19.
- fig. saltus
damni, Plaut. Men. 988 : mauvais pas, coupe-gorge, situation épineuse.
c - mesure
agraire contenant quatre centuries ou 800 jugères.
--- Varr. R. 1, 10,
2.
- sălūbĕr
(sălūbris), bris, bre [salus] :
- masc.
sălūber, Varr. R.
R. 1, 2, 8; Ov. R. Am. 704; mais salubris,
m., Cic. Div. 1, 57, 130; Cels. 1, 3; 2, 1; 3, 6; abl. salubri.
1
- bon
pour la santé, sain, salubre, salutaire.
- sunt
partes agrorum aliæ pestilentes, aliæ salubres, Cic. Div. 1, 36, 79 :
il y a des champs pestilentiels, d'autres salubres.
- exemplum
salubre juventuti, Liv. 8, 8 : exemple salutaire à la jeunesse.
2
- utile, favorable, convenable.
- salubre
mendacium, Liv. 2, 64 : mensonge utile.
- sententia rei publicæ
saluberrima, Cic. Dom. 16, l : avis
le plus salutaire à la république.
- salubre
pretium, Col. 7, 3, 22 : prix convenable, prix raisonnable. ---
cf. Mart. 10, 104, 14; Gell. 6, 10, 1.
- tuque, favens coeptis, Phoebe saluber, ades, Ov. A. A. 704 : et toi,
Phébus, continue, comme tu l'as fait jusqu'ici, à seconder mon
entreprise.
3
- qui
est en bonne santé, sain, bien-portant, vigoureux, robuste.
- credebat
rex bellicosus salubriora militiæ quam domi esse juvenum corpora, Lhom.
: le
roi belliqueux croyait que les jeunes gens se portaient mieux à la
guerre
que chez eux.
- vinum
corpori salubre, Col. 12, 27 : vin bon pour le corps.
- salubri
corpore pecora, Col. : bétail bien portant. --- Sall. J.
17, 6; Liv. 1, 31; 3, 8; 10, 28.
- fig.
quidquid
in oratione est salsum aut salubre, Cic. Or. 26, 90 : tout ce qui dans
le langage
est piquant et solide.
- sălūbrĭtās,
ātis, f. [salubris] :
1 -
salubrité.
- salubritas
aquarum, Plin. : pureté des eaux.
- salubritates
regionum, Vitr. : contrées salubres. --- Cic.
Div. 1, 131; Leg.
2, 3.
2 - moyens
d’assurer la santé, remède.
- a vobis salubritas
quædam, ab eis qui dicunt salus ipsa petitur, Cic.
Mur. 29 : à
vous (jurisconsultes), ce sont des moyens de salut qu'on vient vous
demander; mais à l'orateur, c'est le salut même.
3
- état
de santé, bon état du corps.
- quæ
ad requiem animi aut salubritatem corporum parentur, Tac. An. 2, 32 :
ce qui peut contribuer au délassement de l'esprit et à la
santé du
corps. --- cf. id. ib. 15, 43; Curt. 3, 6,
16; plur, Gell. 2, 1, 5.
4
- pureté (du
style).
- salubritas
dictiōnis, Cic. Br. 51 : pureté du style.
- sălūbrĭtĕr,
adv. [salubris] :
1 -
sainement, d'une
manière salubre.
- salubrius Cic.
CM 57 ; Plin. 19, 24 ; saluberrime Plin. 22, 29.
2 - avec
efficacité,
dans des conditions avantageuses.
- salubriter
emere, Plin. Ep. 1, 24, 4 : acheter bon marché. --- id. ib.
6, 30, 3.
- sălum,
i, n. :
- (Lebaigue
P. 1117 et P.
1118)
- masc. undantem
salum Enn. Tr. 226.
1 - pleine
mer, haute mer.
-
non
in salum, sed in ipsam urbem quam petebat, Cic. Cæc. 88 : (dans le
lieu d'où il aurait été chassé), non en pleine mer, mais dans
la
ville où il voulait se rendre. --- Nep. Them. 8;
Liv. 29, 14, 11, etc.
2
- mer.
- rapidum
salum tulistis truculentaque pelagi, Catul. 63, 16 : vous avez affronté
les fureurs et les menaces de la mer salée. --- Prop.
1, 6, 2; 1, 15, 12; Hor. Epod. 17, 55; Ov. Am. 2, 11,
24; Virg.
En. 1, 537, etc.
-
fig.
ærumnoso navigare salo, Cic. poët. Tusc. 3, 67 : voguer sur
une
mer d’infortunes.
- in isto cogitationis salo
fluctuare, Apul. M. 4, 2, 1 :
flotter indécis dans un océan de
pensées.
3
- agitation
de la mer, roulis.
- salo nauseāque confecti,
Cæs. BC. 3, 28, 4 : abattus par le roulis et le mal de
mer. --- cf. gr. σάλος.
4
- agitation
des flots dans un fleuve.
- sævit
amnis majore salo, Stat. Th. 10, 867 : le fleuve s'irrite et redouble
l'agitation
de
ses flots.
- salus
:
1
- sălus, i,
m. : c. salum. --- Enn. Tr. 226.
2
- sălūs, ūtis, f.
[salvus] :
- gén. arch. salutes
CIL 1, 49;
dat. salutei CIL 1,
587.
a
- bon
état physique,
santé.
- sua quidem salute ac familiæ maxuma (rediit), Plaut. Merc. 811
: (elle revint), oui, et en parfaite santé, ainsi que tout
son
monde.
- quod
cum salute ejus fiat, Ter. Ad. 521 : qu'il en soit ainsi sans détriment
pour sa santé. --- Cato, Agr. 141, 3; Varr.
R 1, 2, 27; Cic. Nat. 3, 91 ; Har.
35.
b - salut,
conservation.
- salus civitatium, Cic.
Rep.
1, 51 : le salut des Etats.
- salus juris, libertatis,
fortunarum, Cic.
Verr. 2, 16 : la conservation des droits, de la liberté, des
biens.
- Pompeius
... se non solum auctorem meæ salutis, sed etiam supplicem populo
Romano præbuit, Cic. Sest. 108 : Pompée se présenta au peuple romain
non seulement en instigateur de mon salut, mais en suppliant. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 418;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- saluti esse alicui, Cic.
Rep. 1, 1 : sauver qqn. --- cf. Cæs. BG. 7,
50, 6.
- salutem dare, Cic. Verr.
2, 154, assurer le salut.
- salutem ferre, Cic.
Fin.
2, 118, ou
salutem afferre, Cic. Leg. 3, 35
: apporter le salut.
- cum
adjuratione suæ salutis, Apul. M. 2, 20, 9 : en jurant sur sa tête.
- desperatione
alia salutis, Liv. 44, 10, 10 : en désespérant de se sauver autrement.
- hæc
res Ephesiæ pecuniæ salutem attulit, Cæs. BC. 3, 33 : cette
circonstance sauva le trésor d'Éphèse.
- alicui salutem imperii
adjudicare, Cic. Att. 1, 2 : attribuer à qqn l'honneur
d'avoir sauvé l'Etat. --- Cic. Mil. 5; Sest. 144,
etc.
c - moyen
de salut.
- neque
salus ulla rei publicæ major reperiri potest quam populum Romanum
intellegere, Cic. Verr. 1, 4 : il n'y a aucun moyen
de salut
plus grand pour la république que de faire comprendre au peuple
romain...
- una
est salus + inf. : il n'y a qu'une
solution, c'est
de... Liv.
7, 35, 9.
d
- salut
d’un citoyen, conservation
des droits de citoyen, situation civile.
- alicui salutem imperii
adjudicare, Cic. Att. 1, 2 : attribuer à qqn l'honneur
d'avoir sauvé l'Etat. --- Cic. Mil. 5; Sest. 144,
etc.
e
- bon état moral, santé
morale, perfectionnement. --- Cic. Læl. 90.
f
- action
de saluer, salut, compliments.
- alicui multam salutem
impertire, Cic. Att. 2, 12, 3 : faire mille compliments à qqn.
- ou
alicui
plurimam salutem dicere, Cic. Fam. 14, 7, 3.
- Cicero tibi plurimam
salutem dicit, Cic. Att. 6, 8 : Cicéron te fait mille compliments.
- tu Atticæ salutem dices,
Cic. Att. 14, 19, 6 : tu feras tous mes compliments à Attica.
- remittere alicui salutem
argenteam, Plaut. Ps. 46 : envoyer de l'argent à qqn (envoyer à qqn un
bonjour d'argent).
- apage istiusmodi
salutem, Plaut. Merc. 144 : fais-moi grâce d'un pareil compliment.
g - titre
des lettres.
- Cicero Attico sal.
: Cicéron à Atticus salut.
- M.
Cicero s. d. C. Curioni : M. Cicéron adresse son salut à C.
Curion.
- Cicero Pæto s. d.
: Cicéron à Pætus salut.
- Tullius Tironi s.
: Tullius
[Cicéron] à Tiron salut.
- s. d. m. = salutem dicit multam.
- s. d. p. = salutem
dicit plurimam.
- mihi dulcis salus visa est
per te missa ab illa, Cic. Att. 16,
3, 6 : j’ai eu grand plaisir aux amitiés que tu m’as
transmises de sa
part.
- salute data
redditaque, Liv. 3, 26, 9 : après des salutations
réciproques.
- salute accepta redditaque,
Liv. 7, 5, 4 : les
salutations étant
échangées, après échange de compliments.
- secundum salutem, ut
assolet,
scriptum erat... Liv. 24, 31, 7 : après la formule de
salutation
usuelle la lettre portait que...
- en
part. - multam salutem foro
dicere, Cic. Fam. 7, 32, 2 : faire un grand compliment (tirer
sa
révérence, dire adieu) au forum.
h
- le salut
éternel. --- Vulg. Act. 13, 26; id.
Rom. 10, 1; 13, 11.; Eccl.
ii
- remarques.
- Salus
: la déesse Salus
(adorée à Rome). ---
Plaut. Capt. 4, 2, 84; id. As. 3, 3, 123; 3, 3, 137; id. Cist. 4, 2,
76; id. Merc. 5, 2, 26; Varr. L. L. 5, §§ 51 and 74 Müll.; Liv. 9, 43
fin.; 10, 1 fin.; 40, 37; Val. Max. 8, 14, 6.
- voir hors site Hygie/Salus.
- mea
salus (t. de tendresse) : mon bien, ma vie.
--- cf. Plaut. Cas. 4, 3, 3: o salute meā salus salubrior, id. Cist. 3,
13; id. Bacch. 4, 8, 38; id. Poen. 1, 2, 153; 1, 2, 176; id. Rud. 3, 3,
17.
- Sālust-
: c. Sallust-
- sălūtābundus,
a, um [saluto] : qui
salue. --- Capel. 7, 729.
- sălūtāre,
is, n. [salutaris] : moyen de salut. --- Tert.
Resur. 59.
- Sălūtārĭensis
Cæsaris Castrum : c. Castrum Julium et Urgia. ---
Plin. 3, 15.
- salutaris
:
1
- sălūtāris,
e : [salus] : qui
concerne le salut (la
conservation), salutaire, utile, avantageux, favorable ; [en
parl., de
choses]. --- Cic. Leg. 1, 44; 2, 13; Nat. 2, 34, etc.
- stella
ad ortus puerorum salutaris, Cic. Div. 1, 39, 85 : astre favorable aux
naissances.
- o
salutaris Hostia, quae cæli pandis ostium, bella premunt hostilia, da
robur, fer auxilium; o vere digna Hostia, spes unica fidelium, in te
confidit Francia : ô réconfortante Hostie, qui nous ouvre les portes du
ciel, les armées ennemies nous poursuivent, donne-nous la force,
porte-nous secours; ô vraiment digne Hostie, unique espoir des fidèles,
en Toi se confie la France. --- Thomas d'Aquin.
- salutares
litteræ, Cic. Att. 9, 7, 2 : lettre réconfortante, qui rend la
vie.
-
oratio salutaris, Liv. 24, 28, 1 : discours sauveur.
- officia salutaria,
Sen. C. S. 19, 2 : devoirs d’un caractère vital.
- en
parl. de pers. - tam salutaris civis,
Cic. Mil. 20 : un citoyen si secourable.
- nihil est
nobis salutarius, Vic. Nat. 3, 23 : rien n’est pour nous plus
utile.
- corporibus res salutaris,
Cic. Tusc. 4, 58 : chose salutaire pour le
corps.
- salutaris ad aliquid,
Cic. Div. 1, 85 : heureux, bon pour qqch.
- salutaris contra
aliquid, Plin. 25, 20 : bon contre qqch. --- cf. Plin.
24, 71; 24, 148.
- quidquid publice salutare
non esset, Vell. 2, 3 : (il estima) que tout ce qui n'était pas
avantageux pour l'Etat.
- en part.
- salutaris
littera,
Cic. Mil. 15 : la lettre heureuse [qui absout : a, abrév. de absolvo].
- salutaris digitus, Suet.
Aug. 80 : l’index [que les spectateurs levaient
en l’air pour indiquer qu’ils accordaient sa grâce au gladiateur
vaincu].
- collegium salutare, CIL
2, 379 : collège qui assurait les
funérailles.
- Salutaris
collis : la colline Salutaire (un des sommets du Quirinal). --- Varr. L. 5,
52.
- Salutaris
Porta : la Porte Salutaire (où se trouvait le temple de Salus). --- P. Fest. 327, 6.
- Salutaris,
is, m. : le Sauveur (épithète de Jupiter). --- Cic. Fin.
3, 66.; cf. Ζεὺς
Σωτήρ.
2
- Sălūtāris,
is, m. : surnom d’homme. --- Inscr.
- sălūtārĭtĕr,
adv. : salutairement, utilement, avantageusement. --- Cic. Br. 8 ;
Planc. Fam. 10, 23, 2; 10, 24, 2.
- sălūtātĭo,
ōnis, f. [saluto] :
1 - salut,
salutation.
- salutationem more militari
facere, Cæs. B. Afr. 85 : faire (avec les armes) le salut militaire (=
présenter les armes).
- salutationem
reddere, Tac. An. 4, 61: répondre à un salut. ---
Cic. Br. 13;
Pis. 96.
- salutatio : salutation par
écrit.
--- Cic. Brut. 3, 13; Vulg. 1 Cor. 16, 21; id. Col. 9, 18.
2 - salutation
qu’on fait à qqn chez
lui, hommages, salutation, visite.
- ubi
salutatio defluxit, litteris me involvo, Cic. Fam. 9, 20, 3 : quand la
foule des visiteurs s'est écoulée, je m'enveloppe dans mes
livres. --- Fam. 7, 28, 2; Sen. Brev. Vit. 14, 6.
3
- hommages
présentés aux empereurs.
- promiscuæ
salutationes, Suet. Aug. 53, 5 : audiences accordées à toutes sortes de
gens.
- promiscuis
salutationibus admittebat et plebem, Suet. Aug. 53, 5 : les jours de
réception, il admettait aussi les gens du peuple.
- opperientes
salutationem Cæsaris, Gell. 4, 1, 1 : attendant le moment de faire leur
cour à
l'empereur. --- Suet. Aug. 27; id. Claud. 37; id.
Vit. 14; id. Vesp. 4; in plur., id. Aug. 53.
4
- salutation (devant un autel), adoration. --- Vitr.
4, 5.
- sălūtātīvus,
a, um [saluto] : relatif à la salutation. --- Gloss.
- sălūtātīvus casus
: le vocatif. --- Anecd. Helv. 243, 19.
- sălūtātŏr,
ōris, adj. m. : celui qui vient saluer,
client, courtisan. --- Stat. S. 2, 4, 29.
- sălūtātŏr,
ōris,
m. : visiteur, client, courtisan, solliciteur. --- Q. Cic.
Pet. 34;
Col. pr. 9.
- sălūtātōrĭus,
a, um :
- 1
- relatif
aux salutations, relatif aux visites. -
2 - qui sert à
saluer.
- salutatorium cubiculum,
Plin 15, 38 : chambre à coucher où l’on donne
audience.
- subst. n. - salutatorium
: salle de réception. --- Cassiod.
Eccl. 9, 30.
- salutatorius casus, Prisc.
5, 73 : le
vocatif (le cas qui sert à saluer).
- sălūtātrix,
īcis, f. : qui salue.
- salutatrix
turba, Juv. 5, 21 : la foule des courtisans. --- cf. Mart. 7, 87, 6.
- charta salutatrix, Mart.
9, 99, 2 : lettre.
- sălūtātus,
a, um : part. passé de saluto. - 1
- salué. - 2 - adoré.
- este
salutati tempus in omne mihi, Ov. Tr. 1, 3, 34 : (dieux qui résidez
dans la haute cité de Quirinus), je vous dis adieu pour toujours.
- sălūtĭfĕr,
ĕra, ĕrum [salus, fero] :
- 1 - salutaire. ---
Ov. M. 2, 642; Stat. Ach. 1, 117.
- 2 - salubre. ---
Mart. 5, 1, 6.
- salutiferā
potione pestem præcedentis veneni festinans exstinguere, Apul. M. 10,
26, 4 : se hâtant de neutraliser par un antidote salutaire les effets
du poison qu'il venait de s'administrer.
- sălūtĭfĭcātŏr,
ōris, m. : sauveur, rédempteur. --- Tert. Res. 47.
- sălūtĭgĕr,
gĕra, gĕrum [salus, gero] :
1 - salutaire. ---
Aus. Id. 8, 26.
2 - qui
salue.
- salutigeri libelli, Aus.
Ep. 25, 4 : lettre.
3 - c. salutigerulus.
- salutiger, m. : (esclave) qui porte les
salutations, messager. ---
Apul. Socr. 6.
- sălūtĭgĕrŭlus,
i, m. [salus, gerulus]
: chargé de saluer. --- Plaut. Aul. 502.
- sălūto,
āre, āvi, ātum [salus] : - tr. -
1
- saluer, faire ses compliments
à.
- Tironem
saluta nostris verbis, Cic. Fam. 7, 29, 2 : salue Tiron en
notre nom.
- salutare aliquem Cæsarem,
Cic. Att. 14, 12, 2 : saluer qqn du nom
de César [cf. pass. Cæs. BC. 3, 71].
- salutare aliquem
imperatorem, Tac. An. 2,
18 : saluer qqn empereur.
- sternumentis salutare,
Plin. 28, 23 : saluer à un éternuement,
dire salve
à qqn qui éternue.
- salutare
benigne, Cic.
Phil. 13, 4 : saluer avec bienveillance. --- cf.
Cic. Att. 5, 2;
Br. 10, etc.
-
erum
saluto primum, ut æquomst, Plaut. Pseud. 455 : je salue le maître en
premier, comme il se doit. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
421; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- fig. salutare
a limine, Sen. Ep. 49, 6 : saluer du seuil de sa porte, effleurer (qqch).
2
- souhaiter la bienvenue,
accueillir avec bonheur.
- salutare
augurium, Virg. : accueillir un présage avec bonheur.
3
- qqf. dire
adieu à.
- saluto
te priusquam eo, Plaut. Mil. 1339 : je te fais mes adieux avant de
partir. --- Stat. Th. 4, 31.
4
- saluer, venir saluer qqn (chez
lui), rendre visite à qqn.
- venit
salutandi causā, Cic. Att. 13, 9, 1 : il est venu pour rendre visite. ---
Att. 6, 2, 1.
- eram
continuo Piliam salutaturus, Cic. Att. 14, 20, 5 : je vais
aller voir Pilia. --- Sall. C. 28, 1; Hor. S. 1, 6,
101; cf. Juv. 10, 90; 3, 184.
- eram
continuo Piliam salutaturus, deinde ad epulas Vestori navicula, Cic.
Att. 14, 20 : je vais aller voir Pilia, puis je me ferai conduire en
barque chez Vestorius, où je soupe.
- salutari, Cic. CM
63 : recevoir des visites d’hommages (en parl. du
vieillard).
- salutari, adpeti
... consuli, Cic. CM 63 : on le salue, on s'approche de lui,
... on le consulte.
5 -
faire
sa cour aux empereurs. --- Suet. Tib. 32; Oth.
6, etc.
6 - en
part. - saluer les visiteurs = recevoir des visites.
--- Cic. Fam. 9, 20, 3.
7 - saluer,
honorer, adorer (les dieux).
- salutare deos, Cic. Amer.
56 : rendre ses devoirs aux
dieux. --- Plaut. Bacch. 2, 3, 113; Cato, R. R. 2,
1; Plaut. Stich. 4, 1, 29; id. Curc. 1, 1, 70; Ter. Phorm. 2, 1, 81.
- Saluvii
: c. Salyi.
- Salva
Mansio : lieu de la Pannonie. --- Anton.
- salvātĭo,
ōnis, f. [salvo] : action de sauver, salut. --- Eccl.
- salvātŏr,
ōris, m. [salvo] : sauveur. --- Capel. 5,
110.
- Salvator
: le Sauveur, le Rédempteur.
- salvātrix,
īcis, f. : celle qui sauve. --- Eccl.
- salvātus,
a, um : part. passé de salvo.
- salve
:
1
- salvē, adv. [salvus] : en bonne santé, en bon état, bien.
- satin'
salve : cela va-t-il bien ? (comment cela va-t-il ?)
- salvene, amabo ? Plaut. Stich. 1, 1, 10 : il est en bonne santé ?
dis-moi, je te prie.
2
- salvē, impér. de salveo : salut ! bonjour ! je te salue.
- à plusieurs
salvete : je vous salue.
-'di'
que 'petitorum' dixit 'salvete locorum, Ov. F. 1, 509 : elle
dit
alors : "Salut, dieux de ces lieux que nous avons désirés".
--- Catul. 64, 22 et 23.
- vale, salve, Cic. Fam. 16, 9, 4 : adieu et
porte-toi bien.
- vale atque salve, Plaut. Cap. 744 : adieu et porte-toi bien.
- à un mort. -
salve æternum mihi, maxime Palla, Virg. En. 11, 97 : je te salue à
tout jamais, très grand Pallas ! --- cf. salve supremum, Stat. S. 3, 3,
208; Inscr. Orell. 4747.
- salvĕo,
ēre [salvus] : - intr. - se bien porter, être en bonne santé.
- deum deo natum, regem parentemque urbis Romanæ salvere universi
Romulum jubent, Liv. 1, 16, 3 : tous, par acclamations unanimes,
saluent Romulus comme dieu, fils de dieu, roi et père de la
ville
romaine.
- salvebis
a meo Cicerone, Cic. Att. 6, 2, 10 : tu as le bonjour de Cicéron (mon
fils).
- ut
mane salvere, vespere valere sibi dicerent, Suet. : (il exigeait) que
le
matin on lui dît bonjour, et le soir bonne nuit.
- Eumolpus
salvere Gitona jubet, Petr. 98, 4 : Eumolpe offre ses souhaits à Giton
(qui vient d'éternuer).
- et salve propere addito ad Milonis hospitium perniciter evolo, Apul.
2, 6, 3 : et lui disant brusquement adieu, je me mis promptement à
voler au logis de Milon.
- te salvere jubeo
: je
t'envoie le bonjour.
- Dionysium jube salvere,
Cic. Att. 4, 14, 2
: donne le bonjour à Denys de ma part. --- cf.
Att. 7, 7, 7.
- vale atque salve, Plaut.
Capt. 744 : adieu, porte-toi bien. --- cf. Cic. Fam.
16, 9, 4; Plaut. Men. 5, 9, 17.
- voir salve, salveto.
- salvēto
: impér. fut. de salveo.
- c. salve.
--- Plaut. Curc. 235.
- multum salveto, Plaut.
Rud. 416 : bonjour mille fois.
- salvia
:
1
- salvĭa, æ, f. [salvus]
: sauge [plante]. --- Plin. 22, 147.
2
- Salvĭa, æ, f. :
Salvia. - a
- nom de femme --- Suet.
Aug. 69. - b
- ville, voir Urbesalvia.
- Salviānus,
i, m. : Salvien, de Marseille, écrivain chrétien du cinquième
siècle.
- salvĭfĭcātŏr,
ōris, m. [salvifico]
: sauveur. --- Tert. Pudic. 2.
- salvĭfĭco,
āre [salvus + facio] : - tr. - sauver. --- Sedul.
Carm. 5, 7; Vulg. Joan. 12, 27 et 47.
- salvĭfĭcus,
a, um : qui donne le salut. --- Alcim. ad Soror.
380.
- Salvillus,
m. et Salvinus, m. : noms d'hommes. --- Inscr.
- Salvĭus,
ĭi, m. : -
1 - nom d'homme. --- Tac.
H. 2, 48; 1, 75. - 2 - nom de famille
de l'empereur Othon. --- Tac., Suet.
- salvo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - rendre
bien portant,
guérir. --- Garg.
Porn. 22.
2 - sauver.
--- Eccl.
2 - maintenir,
conserver.
--- Aug.
Serm. 125, 6.
- salvus,
a, um :
- (Lebaigue
P. 1118 et P.
1119)
- gr.
ὅλος (p. *ὅλϝος).
1 - bien
portant, en bonne santé, en bon état, bien conservé, sauf.
- [en
parl. de pers.] Cato, Agr. 141, 3; Cic.
Cat. 3, 25; Fam. 4, 3, 2.
- nisi te, Cæsar, salvo, ... salvi esse non possemus, Cic. Marc. 32 :
nous ne pourrions être sauvés, César, si tu n'étais pas sauf. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
127, éd. Vuibert.
- salvus
atque incolumis
exercitus, Cæs. BC. 2, 32, 12 : armée
sauve et intacte. --- cf. Cæs. BC. 1, 07, 5.
- salvus revertor, Cic. Div.
1,
55 : je reviens en parfait état. --- cf.
Cic. Fin. 4, 19.
- ne sim
salvus, si... Cic. Att. 16, 18 a 1 : que
je meure si...
- civibus salvis atque
incolumibus, Cæs. BC. 1, 72, 3 : les
concitoyens restant saufs et sans dommage.
- omnis socios in ultimis oris auctoritate nostri imperi salvos
præstare poteramus, Cic. Man. 55 : nous pouvions garantir la sécurité
de tous nos alliés jusqu'aux bords les plus lointains par le prestige
de notre empire. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 418; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- [en
parl. de choses] sana et salva res
publica, Cic. Fam. 12, 23, 3 : un gouvernement
sain et hors de danger.
- salva epistola, Cic. Fam.
7, 25, 1
: lettre saine et sauve.
- salvis auspiciis, Cic.
Prov. 45
: sans violer les auspices.
- salvā lege, Cic. Rep. 3,
17
: sans violer la loi.
- salvo officio, Cic. Amer.
4 : sans
manquer au devoir. --- cf. Cic. Amer. 95 ; Off. 3,
44.
- salvā conscientiā,
Sen. Ep. 117, 1 : en conscience.
2 - formules de
la conversation.
- salvus sum, Plaut. Rud.
442 : je suis sauvé, je respire.
- salva
res est, Plaut. Cap. 284 : tout va bien.
--- cf. Plaut. Aul. 207; Ter. Eun.
268 ; Ad. 643.
- satin' salvæ [s.
ent. res sunt] ? Liv. 1, 58, 7 [qqs
mss] : cela va-t-il bien ?
- salvus sis (= salve)
: salut à toi. --- Plaut.
St. 316
; etc.; Ter. And. 802.
- Salyi,
ōrum (Salyes, um; Sallyes, um; Salluvii, ōrum; Saluvii, ōrum),
m. : les Salluviens, les Sallyens (peuple de la Narbonnaise).
- sam, arch.
: pour suam et eam.
--- P. Fest. 47, 3 ; Fest. 325.
- Samæi,
ōrum, m. [Same]
: habitants de Samé. --- Liv. 38, 28, 6.
- samara
: c. samera.
- Samarabrĭæ,
ārum : peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 78.
- sămardăcus,
i, m. (mot africain) : - 1 - imposteur. --- Aug. Acad. 3, 15.
- 2 - voir samartiacus.
- Sămărēus,
a, um :
voir
Samaria.
- Sămărīa,
æ, f. : Samarie (ville et province de la Palestine).
- gr. Σαμάρεια.
- Sămărītæ, ārum, m. : les habitants de la Samarie, les
Samaritains. --- Tac.
A. 12, 54; Vulg. 4
Reg. 17, 29.
- au sing.
Sămărītes, æ, m. : un Samaritain. --- Hadr. ap. Vop.
Sat. 8.
- Sămărītis, ĭdis, f. : une Samaritaine. --- Juvenc.
2, 246; 252; Alcim. 3, 405.
- Sămărītānus, a, um : de Samarie, samaritain. --- Sedul.
4, 222.
- Sămărītāni,
ōrum, m. : les
Samaritains. --- Vulg.
2 Esd. 4, 2.
- Sămărītĭcus, a, um : de Samarie, samaritain.
--- Juvenc. 2, 256.
- Sămărēus, a, um : de
Samarie, des Samaritains. --- Cassiod. Var. 3,
45.
- Sămărŏbrīva,
æ, f. : Samarobrive [ville de la Gaule
Belgique, auj. Amiens]. --- Cæs. BG. 5, 24,
1; Cic. Fam. 7, 11, 2.
- samartĭa,
æ, f. : borne indiquant trois limites, où l'on se
trompe facilement. --- Grom. 360, 21.
- gr. ἀμαρτία.
- samartĭăcus,
a, um : de la limite nommée samartia.
--- Grom.
305, 22.
- Sambis,
is, f. : île de Bretagne.
--- Plin. 4,
103.
- Sambracēni,
ōrum, m. : peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 78.
- Sambrachatē,
ēs, f. : île d'Arabie. --- Plin. 6, 151.
- Sambrĭcus,
a, um : de la Sambre. --- Not. Imp.
- sambuca,
æ, f. :
- gr. σαμϐύκη.
- voir hors site sambuca.
1 - sambuque,
espèce de harpe. --- Scip. d. Macr. 3, 14, 7 ; Pers. 5,
95.
2 - c. sambucistria. ---
Plaut. Stich. 381; Spart. Hadr 26, 4.
3 - sorte
de machine de guerre
[pour lancer des projectiles].
--- Vitr. 10, 27 ; Veg. Mil. 4, 21.
- sambūcātus,
a, um [sambucus 1] : mélangé de sureau. --- Th.- Prisc.
Diæt. 12.
- sambūcĕlæum,
i, n. [sambucus
1]
: huile de sureau. --- Const.- Afer. 1,
2.
- sambūcĕus,
a, um [sambucus 1] :
de sureau. --- Plin. 29, 57 ;
A.-Vict. 10, 2.
- sambūcistrĭa,
æ, f. : joueuse de
sambuque. --- Liv. 39,
6, 8 ; Fest. 325, 32 ; P. Fest. 324.
- gr. σαμϐυκίστρια.
- sambūcum,
i, n. : fruit du sureau. ---
Scrib. Comp. 160.
- sambucus
:
1
- sambūcus,
i, f. : sureau [arbre]. --- Plin. 16, 74.
- săbūcus,
i, f. --- Samm.
7, 100.
2
- sambūcus,
i, m. : joueur de sambuque. --- Capel.
9, 924.
- Samē,
ēs, f. : Samé. - 1 -
ancien nom
de l'île de Céphallénie, auj. Céphalonia, proche d'Ithaque. --- Ov. Tr.
1, 5, 67. -
2 - ville et
port de cette île. --- Liv. 38, 29, 9.
- gr. Σάμη, ης.
- sāmentum,
i, n. : seul exemple de ce mot, cité et expliqué dans
Fronto. --- M. Cæs. 4, 4, p. 67, 3.
- samera,
æ, f. (samara, æ, f.)
: semence d'orme. --- Col.
5, 6, 2 ; Plin. 16,
72.
- Samgar,
indécl. m. : Vulg. Samgar (juge d'Israël).
- sămĭa,
æ, f. : gâteau de Samos.
--- Tert.
Marc. 3, 5.
- sămĭātŏr,
ōris, m. [samio] : polisseur, fourbisseur.
-
sămĭārĭus, ĭi,
m. --- Gloss.
Phil.
- sămĭo,
āre, ātum : - tr. - polir, fourbir [avec
la terre de Samos]. --- Non. 398, 29 ;
Veg. Mil. 2, 14.
- samiatus. --- Vop. Aur. 7, 6.
- sămĭŏlus,
a, um : qui est en terre [de Samos]. --- Plaut. Stich. 694.
- Sămīrămis
: voir Semiramis.
- Sămĭus,
a, um : de Samos, samien.
- Samius senex et
subst. m. Samius : le
vieillard de Samos [Pythagore]. --- Ov. M. 15, 60 ;
Tr. 3, 3, 62.
- quæ
Samios diduxit littera ramos, Pers. 3, 56, la lettre dont Pythagore a
pris les deux rameaux pour emblème [c.-à-d. Y].
- Samius lapis, Plin.
36, 152 : pierre de Samos [pour brunir l'or].
- Samia terra, Plin. 35,
191 : terre de Samos [utile en médecine].
- Samia testa, Tib. 2, 3,47 et
Samia n. plur., Her. 4, 64 ; Plin. 35, 160 : vaisselle en
terre de Samos,
poterie de Samos.
- Samia testa
: fragment de pierre ou tesson de
poterie [servant à couper]. --- Lucil. d. Non. 398,
33.
- masc.
plur. Samii : habitants de Samos.
--- Cic. Verr. 1, 52.
- illa
vero expugnatio fani antiquissimi et nobilissimi Junonis Samiæ quam
luctuosa Samiis fuit, quam acerba toti Asiæ; Cic. Verr. 2, 1, 50 :
quant à cette attaque contre le temple si antique et si illustre de
Junon Samienne, quel deuil pour les Samiens, quelle douleur pour l'Asie
entière ! --- Touratier, Syntaxe latine, p. 498;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Sammei ou Samnæi, ōrum, m. : peuple
de
l'Arabie Heureuse. --- Plin. 6,
158.
- Sammōnĭcus,
i, m. : Sérénus Sammonicus, médecin célèbre sous Caracalla. --- Macr.
- Sammulla,
æ, f. : nom de femme.
--- Plin. 7,
159.
- Samnagenses
: voir Sanagenses.
- Samnis,
Samnitis, Samnites, Samniticus : voir Samnium.
- Samnĭum,
ĭi, n. : le Samnium (province de l'Italie centrale).
- Liv. 7, 32; Cic. Clu. 69, 197; id. Att. 14, 20, 2; 16, 11,
6;
id. Rep. 3, 7.
- Samnīs, ītis,
adj. : du Samnium, Samnite. ---
Liv. 24, 20, 4.
- Samnītis,
ītis, adj. : du Samnium, Samnite. ---
Cato, d. Prisc. 762.
- sollicita nox fuit jam invasurum castra Samnitem
credentibus, Liv. 10,
35 : la nuit fut
agitée car on croyait que le Samnite attaquerait aussitôt le camp.
- Samnītes,
ium, m. : Samnites. --- Cic. Off. 1, 38; CM
55, etc.
- [en part. désigne des gladiateurs]. --- Cic.
de Or. 2, 325 ; Varr. L.
5, 142 ; Plin. 7, 81.
- acc. plur.
Samnītăs. --- Flor. 1, 16, 1; 34,
6.
- Samnītĭcus,
a, um : des Samnites. --- Suet. Vit. 1.
- samolus,
i, m. : plante inconnue (beccabunga?).
--- Plin. 24, 104.
- Sămŏs et Sămus,
i, f. : Samos.
- gr. Σάμος.
1 - île et ville de la mer Egée.
--- Cic. Pomp. 33; Virg. En. 1, 16.
2 - c. Same. --- Ov.
M. 13, 711.
3 - c. Samothracia.
--- Ov.
Tr. 1, 10, 20, cf. Virg. En. 7, 208.
- Sămŏsăta,
ōrum, n., Plin. 2, 235 et Sămŏsăta, æ, f., Amm.
14, 8, 7 : Samosate [ville de Syrie, auj. Samsat].
- gr. τὰ
Σαμόσατα.
- Sămŏsătensis,
e : de Samosate. --- Inscr.
- Sămŏsătēnus, a, um : de Samosate.
--- Paulus, Ambros. de Fide, 5, 8, § 105; Incarn. Dom. Sac. 2,
§ 8.
- Sămŏthrāca,
æ, f. et Sămŏthrācē,
ēs, f. : c. Samothracia.
- Sămŏthrācēnus,
a, um : voir Samothracia.
- Sămŏthrāces,
um, m. : les habitants de Samothrace. --- Varr. L.
L. 5, § 58; Liv. 45, 5;
Curt. 8, 1, 25; Stat. Achill. 2, 157.
- Sămŏthrāces dii, Varr. L. 5, 58, et
abst Sămŏthrāces, um, m. : les
dieux Cabires [adorés dans les mystères de Samothrace]. --- Juv. 3,
144.
- voir hors site dieux de Samothrace.
- Sămŏthrācĭa,
æ, f. : Samothrace
[île et ville de la mer Egée].
--- Cic. Nat. 1, 119 ; Virg. En. 7, 208.
- ou Sămŏthrācē,
ēs, f. --- Plin.
4, 73; Varr. R. 2,
1, 5.
- gr. Σαμοθρᾴκη,
ης.
- ou Sămŏthrāca,
æ, f. --- Liv.
42, 25, 6.
- ou Thrēïcĭa Sămus (Sămos), d'après
le gr. θρηϊκίη Σάμος. --- Virg. En. 7, 208;
Ov. Tr. 1, 10, 20.
- Sămŏthrācēnus, a, um : de
Samothrace. --- Plin. 11, 37, 63, § 167.
- Sămŏthrācĭus,
a, um : de Samothrace.
- Samothracia
ferrea, Lucr. : anneaux de fer (inventés dans le Samothrace).
- Sămŏthrācus,
a, um : de Samothrace. --- Val. Fl. 2, 439.
- Sămŏthrācĭcus,
a, um : de Samothrace. --- Macr.
3, 4, 8.
- Sămŏthrācēnus,
a, um : de Samothrace. --- Plin. 11, 167.
- voir hors site Samothrace.
- sampsa
(samsa), æ, f. : pulpe d'olive (préparée pour l'extraction de
l'huile). --- Col. 12, 51, 2.
- Sampsĭcĕrămus,
i, m. : Sampsicéramus (petit roi d'un petit canton de
Syrie, vaincu par Pompée).
- iron. - Sampsicerami merita
in patriam, Cic. Att. 2, 14, 1 : les services
rendus à la patrie par un Sampsicéramus (= par Pompée).
- Sampso,
ūs (ōnis), f. : Viturgia Sampso, femme de l'empereur Proculus. --- Vop.
- sampsūchĭnus,
a, um : de marjolaine. --- Plin. 21, 163.
- gr. σαμψύχινος.
- sampsūchum,
i, n. :
marjolaine. --- Cic.
10, 171 ; Plin. 21,
61.
- σαμψύχον
- ou sampsūchus,
i, f. --- Cels.
5, 11; M.-Emp. 36.
- ὁ
ou ἡ σαμψύχος.
- Samson,
indécl. m. (Samson, ōnis, m) : Samson (un des juges
d'Israël,
renommé pour sa force prodigieuse). --- Bibl., Fort.
- voir
hors site Samson.
- Sămŭēl,
ēlis, m. : Samuel (juge d'Israël). --- Bibl.
- voir
hors site Samuel.
- Samŭla, æ, f. : nom
de femme. --- Plin. 7, 159.
- Samulocenæ, ārum, f. : ville
de Vindélicie. --- Peut.
- Sămus
: c. Sămŏs.
- sānābĭlis,
e [sano] : -
1 - guérissable. --- Cic. Tusc. 4,
80. - 2 - salutaire. --- Aug. Serm. 18, 5.
- sanabilior. --- Sen. Ep. 108, 4.
- Sanagenses,
ĭum, m. : habitants de Sanaga [ville de la Narbonnaise]. --- Plin. 3, 37.
- Sānātes,
um (ĭum), m. : les Sanates (peuple voisin de Rome, qui était
rentré dans le devoir après sa défection). --- Fest. 348 ; P.
Fest. 349 ; Gell. 16, 10, 8.
- sānātĭo,
ōnis, f. [sano] : guérison. --- Cic. Tusc. 3, 5.
- sānātīvē,
adv. : de manière à guérir. --- Boēt. Arist. top.
2, 3, p. 678.
- sānātīvus,
a, um : propre à guérir, curatif. --- Boēt. ibid.
- sānātŏr,
ōris, m. : celui qui guérit. --- P.-Nol. Carm. 26,
294.
- sānātus,
a, um : part. passé de sano.
- Sanavivaria
Porta, f. : la Porte Sanavivaria, porte des gladiateurs.
- sancaptis,
ĭdis, f. : sorte de parfum.
--- Plaut.
Pseud. 832.
- saucaptis
Mss.
- sanchrōmătŏn,
i, n. (c. dracontea) : dracontée [plante]. --- Apul. Herb. 14.
- Sancĭa, æ, f. : nom
de femme. --- Tac. An. 6, 18.
- sancĭo,
īre, sanxi, sanctum [sacer] : - tr. - rendre inviolable par un
acte
religieux.
- pqpf. arch. sancierat,
Pompon. d. Diom. 371, 19 ; Prisc. 10, 4; part. sancitus Lucr. 1, 587 ; Cass.
Sev. d. Diom. 371, 21.
- Lebaigue
P. 1119 et P.
1120.
1 - consacrer,
rendre irrévocable.
- sancire legem, Cic. Planc.
44 ; Tusc.
2, 34, consacrer une loi.
- hæc lex sanciatur, ut...
Cic. Læl. 40
: que cette loi soit consacrée, savoir que...
- Cretum
leges, quas sive Juppiter sive Minos sanxit, laboribus erudiunt
juventutem,
Cic. Tusc. 2, 34 : les lois des Crétois, édictées soit par Jupiter soit
par Minos, forment la jeunesse à de durs travaux.
- fœdus
sanguine
alicujus sancire, Cic. Quir. 13 : consacrer un traité par le
sang
de qqn, le sceller du sang de qqn. --- cf. Liv. 23,
8, 10.
- sancire aliquid
legibus, Cic. Rep. 1, 2 : sanctionner qqch par des lois. --- cf.
Cic.
Agr. 3, 3.
- de jure prædiorum sanctum
est jure civili, ut... Cic. Off.
3, 65 : au sujet des immeubles le droit civil prescrit que... --- cf.
Cic. Har. 32.
- habent legibus sanctum,
uti... neve + subj. Cæs. BG.
6, 20, 2 : [les cités] ont un article de loi qui ordonne
de...,
qui interdit de...
- lege sancire, ut... Cic.
Rep. 2,
63
: prescrire par une loi que...
- edicto, sancire ne... Cic.
Fl.
67 : interdire par un édit de... cf. Liv.
28, 19.
- lex sanxit, ne... Cic.
Rep.
2, 54 : la loi interdit que...
- nec, quominus id postea
liceret,
ulla lex sanxit, Cic. ad Br. 1, 5, 3 : et pas une loi n'a
défendu
que cela se fît par la suite.
- avec
prop. inf. fide sanxerunt...
Liv. 25, 8, 8 : ils convinrent sous la sanction du serment
que...
2 - sanctionner,
agréer, ratifier qqch.
- Cic. Agr. 3, 13;
Phil. 10, 17 ; Att. 14, 21, 2.
- sancire aliquem augurem,
Cic. Phil. 13,
12 : agréer qqn comme augure.
- (religionem) in eo qui
violasset
sancire, Cic. Verr. 4, 114 : sanctionner une religion sur
celui
qui l'a profanée [= en punissant celui qui..]
3
- interdire,
punir.
- sancire aliquam
rem aliqua re : interdire qqch sous peine de qqch, punir qqch de qqch.
- sancire
incestum supremo supplicio, Cic. Leg. 2, 22 : punir l'inceste
du
dernier supplice.
- sancire
rem capite : interdire une chose sous peine de mort.
- sancire
honoris cupiditatem ignominiā, Cic. : infliger à l'ambition le
châtiment
de l'infamie.
- capite
sanxit, si qui... Cic. Att. 10, 1, 2 : il punit de peine de
mort quiconque...
- cf. Cic. Leg. 3, 46 ; Rep.
4, 12 ; Off. 3, 69 ; Planc. 47.
- id Athenis exsecrationibus
publicis sanctum est,
Cic. Off. 3, 55 : c'est puni à Athènes de malédictions
publiques.
- Solo
de eo nihil sanxit, quod... Cic. : Solon n'a établi aucune peine contre
un crime qui...
- quinque et viginti assibus
sancire, Gell. 20, 1, 31 : punir de vingt-cinq as.
4 - sanctionner,
ratifier, approuver, confirmer, assurer, affermir.
- verba
intorto sancit jaculo, Sil. 1, 304 : il appuie ses paroles en lançant
son
javelot.
- sanctum apud nos est jure
civili, ut... Cic. Off. 3, 16 : le droit civil nous enjoint de...
- quoniam
in
præsentia obsidibus cavere inter se non possint ne res efferatur, ut
jurejurando ac fide sanciatur, petunt ... ne ... deserantur, Cæs.
BG.
7, 2, 2 : puisque pour le moment on ne peut se garantir mutuellement
par un échange d’otages, car cela risquerait d’ébruiter leur projet,
que du moins, disent-ils, on s’engage par des serments solennels à ne
pas les abandonner. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 405; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- sancire
alicui carmina, Stat. : dédier des vers à qqn.
- sancire
acta Cæsaris, Cic. : ratifier les actes de César.
- sancire
disciplinam, Cic. : affermir la discipline.
- sancire
jus imperii morte alicujus, Curt. : consolider un trône par la mort de
qqn.
- illa
in legibus sancta sunt, Cic. : ces dispositions résultent des lois.
- jurejurando
sancit ne quis..., Cæs. : il leur fait jurer de ne pas...
- sancire
cibaria operariis, Plin. : fixer les aliments des ouvriers.
- sancire
recta pravaque, Cic. : déterminer ce qui est vice ou vertu.
- sancit
in posterum, ne quis hujus supplicio levando se jactare et in pernicie
populi Romani posthac popularis esse possit, Cic. Cat. 4, 5 : il ôte
pour toujours à l'ambition les moyens de se faire valoir en implorant
la grâce de ce coupable, et de se populariser en perdant le peuple
romain.
- hæc igitur
prima lex amicitiæ sanciatur, ut ab amicis honesta petamus, amicorum
causa honesta faciamus, ne exspectemus quidem, dum rogemur, Cic. Læl.
44 : voici par conséquent la première loi à poser en amitié : ne
demander à nos amis que des choses honnêtes; pour aider, ne faire que
des choses honnêtes, sans même attendre qu'on ne nous les demande. ---
trad. Robert Combès; éd. les belles lettres.
- sancītus,
a, um : part. passé arch. de sancio.
- sanctē,
adv. [sanctus] :
1 - d'une
façon sacrée, inviolable ; avec
une garantie sacrée.
- nusquam
eas (pecunias) tutius sanctiusque deponere credentibus qui deferebant
quam in publica fide, Liv. 24, 18, 14 : ceux qui en avaient
l'administration ne croyant pas pouvoir trouver de lieu de dépôt plus
sûr et plus sacré que la foi publique.
2 - religieusement,
saintement.
- sancte jurare, Plaut. Cap.
892 : faire un serment sacré.
- pie sancteque
colere, Cic. Nat. 1, 56 : honorer pieusement, saintement.
3
- scrupuleusement,
loyalement, consciencieusement, religieusement,
fidèlement.
- aliquid sanctissime
observare, Cic. Fam. 5, 8, 5 : observer
qqch religieusement.
- sanctius
loqui, Mart. : s'exprimer avec plus de décence.
- exempla
conservatæ sanctissime opiniōnis, Quint. 1, 2, 4 : exemples de bonne
opinion
conservée très consciencieusement.
- sancte
necessitudinem colere, Cic. : rester fidèle au culte de l'amitié.
- cf. Cic. Com. 7; sanctius,
Cic. R Post. 8.
4 - avec
honneur, honnêtement.
- sanctissime se gerere,
Cic. Q. 1, 2, 13 : se
comporter de la façon la plus irréprochable.
- sancte habere captivas,
Curt. 3, 12, 21 : respecter l'honneur des captives.
- sanctesco,
ĕre [sanctus] : - intr. - se purifier. --- Acc.
d. Non. 143,
23.
- sanctĭfĭcātĭo,
ōnis, f. [sanctifico]
: sanctification. --- Sid. Ep. 8,
14.
- sanctĭfĭcātŏr,
ōris, m. : sanctificateur. --- Aug. Conf. 10, 34.
- sanctĭfĭcĭum,
ĭi, n. [sanctificus]
: sanctification. --- Tert. Res. 47.
- sanctĭfĭco,
āre, ātum [sanctificus] : - tr.
- sanctifier. --- Tert. Or. 3.
- sanctĭfĭcus,
a, um [sanctus + facio]
: sanctifiant. --- Juvc. pr. 1.
- sanctĭlŏquus,
a, um [sanctus + loquor] : dont le langage est saint. ---
P.-Nol. Carm. 26, 228.
- sanctĭmōnĭa,
æ, f. [sanctus] :
1 - sainteté
(des dieux), caractère sacré.
--- Cic. R. Perd. 30.
2
- pureté
(des mœurs), pudeur,
chasteté, probité. ---
Cic. Quint. 30, 93; 17, 55; Tac. Ann. 3,
69; 2,
86; 12, 6; Auct. Her. 4, 33, 44; Vulg. Heb.
12, 14.
- sanctĭmōnĭālis,
e : saint, consacré, religieux. --- Cod. Just.
1, 3, 56.
- sanctimonialis
(s.-ent. mulier) : une
religieuse, une
nonne. --- Aug. Ep.
35, 2.
- sanctĭmōnĭālĭtĕr,
adv. : saintement, religieusement, à la façon
des religieux. --- Cod. Just. 1,
3, 56.
- sanctĭmōnĭum, ĭi,
n. [sanctus] :
- 1 - sainteté. ---
Aug. Psal. 99, 13.
- 2 - le martyre. ---
Cypr. Ep. 21, 4.
- sanctio
:
1 - sanctĭo,
ōnis, f. [sancio] : - a
- sanction. --- Cic.
Balb. 33 ; 36. - b
- peine, punition. ---
Cic. Verr. 4, 149; Rep. 2, 54.
2 - Sanctĭo,
ōnis, f. : ville de Germanie, chez
les Rauraci. --- Amm.
- sanctĭtās,
ātis, f. [sanctus] :
1 - sainteté,
caractère sacré,
piété, inviolabilité.
- quæ potest esse sanctitas si dii humana non curant, Cic. Nat. 1, 123
: quelle piété peut-il y avoir si les dieux ne se soucient pas des
hommes. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 117, éd. Vuibert.
-
sanctitas
regum, Suet. Cæs. 6 : caractère sacré des rois.
- fretus
sanctitate tribunatus, Cic. Sest. 37, 79 : fort de son inviolabilité
comme tribun.
- deorum
cultus religionumque sanctitates existunt in dies majores atque
meliores, Cic. Nat. 2, 2, 5 : les pratiques religieuses vont
en
augmentant et gagnent en valeur tous les jours.
- sanctitas templi insulæque inviolatos præstabat omnes, Liv. 44, 29,
2 : la sainteté du temple et de l'île en faisait un asile
inviolable
pour tous. ---
Cic. Sest. 79 ; Nat.
2, 5; Sen. 34.
2
- probité,
droiture, intégrité.
- exemplum
veteris sanctitatis, Cic. Phil. 3, 6, 15 : modèle de l'antique vertu.
--- Cic. Fam. 4,
3, 2.
3
- pureté.
- sanctitas
feminarum, Liv. 34, 6 : chasteté des femmes.
- sanctitas
docentis, Quint. 2, 2, 3 : pureté des mœurs du maître. ---
Cic. Off. 2, 11; Cæl. 32.
4 - titre
des évêques. - Sainteté. ---
Aug. Ep.
249, 1; Cassiod. Var. 3, 37.
- sanctitūdo,
ĭnis, f. [sanctus] : sainteté, caractère sacré. --- Cic.
Rep.
4, 8; Quadr. d. Gell. 17, 2, 19;
plur. Acc. d. Non. 174, 2.
- domum
tuam decet sanctitudo, Domine, Vulg. Psa. 93, 5 : la sainteté convient
à ta maison, Seigneur.
- sanctŏr,
ōris, m. [sancio] : celui
qui établit, qui décrète. --- Tac. An. 3, 26.
- sanctŭārĭum, ĭi,
n. [sanctus] : - 1
- lieu sacré. ---
Grom. 23, 24. - 2
-
sanctuaire, cabinet d’un roi. --- Plin. 23, 149.
- 3
- sanctuaire. ---
Eccl.
- sanctŭlus,
a, um : dim. de sanctus.
--- Hier. Rufin. 3, 7.
- sanctus
:
1
- sanctus, a, um :
part.-adj. de sancio. - a
- établi, sanctionné. - b
- inviolable,
sacré, vénéré, saint, auguste. - c
- vénérable,
vertueux, irréprochable. - d
- pur, austère
(en parl. du style).
- officium sanctum, Cic.
Quinct.
26 : un devoir sacré.
- in ærario sanctiore, Cic.
Verr. 4, 140 : dans la
partie la plus inviolable (la plus réservée) des archives.
- tribuni
plebis sancti sunto, Cic. Leg. 3, 9 : que les tribuns de la
plèbe soient
inviolables.
- alicui aliquis sanctus
est, Cic. Phil. 2, 60 : la personne
de qqn est sacrée pour qqn.
- sanctum habere aliquem,
Cæs. BG. 6, 23, 9
: tenir la personne de qqn pour sacrée.
- qui
mihi te, Cerinthe, dies dedit, hic mihi sanctus , Tibul. 3, 11, 1 : le
jour qui t'a donné à moi, Cérinthe, sera toujours sacré pour moi.
- sedes esse deūm
sanctas in mundi partibus ullis, Lucr. 5, 146 : (tu n'as pas lieu de
croire non plus) que les dieux aient leur sainte demeure dans quelque
partie du monde. --- Virg. En. 5, 576; Lucr.
5, 309:
Cic. Rep. 5, 7; Tusc. 5, 36.
- sancti ignes, Virg. En.
3, 406 : les feux
sacrés [des sacrifices]
- sanctissimum
orbis terræ consilium, Cic. Cat. 1, 4 : la plus respectable assemblée
du monde
(en parl. du sénat). --- [en
parl. d’Auguste, puis des empereurs]
Ov. F. 2,
127;
Plin. Pan.; etc.
- illo nemo neque integrior
erat neque sanctior, Cic. de Or. 1, 229
: personne n’était plus honnête ni plus vertueux que lui. --- cf.
Cic. Or.
34.
- homo sanctissimus, Cic.
Arch. 9 : le plus probe des hommes. --- cf.
Læl.
39 ; Verr. 5, 49.
- perfidia plus quam Punica,
nihil veri, nihil sancti,
Liv. 21, 4, 9 : [en lui] une perfidie plus que punique, aucune
franchise, aucune probité.
- sanctissima
disciplina Stoicorum, Gell.
1, 2, 7
: la règle austère de Stoïciens.
- ornatus
orationis sanctus, Quint. : ornements sévères du style.
- Sancti,
ōrum, m. : les saints du paradis, les bienheureux.
- Omnium
Sanctorum celebritas : la solennité de la Toussaint.
--- Eccl.
- sanctum
sanctorum, Vulg. Exod. 26, 34 : le saint des saints (le
sanctuaire
où le grand prêtre seul entrait).
- et au plur.
sancta sanctorum, Vulg.
Exod. 40, 11 et souvent.
2
- Sanctus, i, m. :
Sanctus (surnom).
- Severus Sanctus, poète
bucolique chrétien.
- Sancus,
i, m. : Sancus (nom
d'Hercule chez
les
Sabins). l’Hercule des Sabins.
- semo
Sancus (= Dius fidus), Liv. 8, 20 : le demi-dieu Sancus. ---
Varr. L. 5,
66; Ov. F. 6, 213.
- Sanda,
æ, m. : voir Sauga.
- sandăla,
æ, f. : blé blanc. --- Plin. 18, 7, 11, § 62.
- ou
scandŭla, Edict. Diocl. 27; Isid. Orig. 17, 3, 11.
- Sandălĕōn
insula : île près de Lesbos. --- Plin. 5, 140.
- gr. Σανδαλέων.
- sandălĭāris,
e [sandalium] : relatif aux sandales, de sandales [nom
donné à un quartier de Rome]. --- Inscr.
Grut. 621, 3.
- sandălĭārĭus, ĭi,
m. : fabricant
de sandales. --- Inscr.
- sandălĭārĭus, a, um : c.
sandaliaris.
-
Sandălĭārĭus (vicus) [sandalium] : rue des Sandales. ---
Gell. 18, 4, 1.
- sandălĭgĕrŭla,
æ, f. [sandalium, gero] : esclave portant les sandales. ---
Plaut. Trin. 252.
- Sandălĭŏs,
f. : île près de Samos. --- Plin. 31, 135.
- Sandălĭōtis,
ĭdis, f. : la Sardaigne [qui a la forme d’une sandale]. ---
Plin. 3, 85.
- gr. Σανδαλιῶτις.
- sandălĭum,
ĭi, n. : sandale (pour les femmes). --- Ter. Eun.
1028; Turp. ap. Non. 427, 28; Vulg. Judith, 10, 3.
- gr. σανδάλιον.
- sandăpĭla, æ,
f. : cercueil, bière (pour
les gens de basse condition et pour les
criminels; les personnes de qualité étaient portées dans une litière,
lectica). --- Suet. Dom.
17; Mart. 8, 75, 14; 2, 81, 2; 9,
3, 12; Juv. 8, 175; cf. Fulg. Expos. Serm. Ant. p. 558.
- sandăpĭlārĭus,
ii, m. : croque-mort, fossoyeur.
--- Sid. Ep. 2, 8.
- sandăpĭlo,
ōnis, m. : croque-mort, fossoyeur. νεκροθάπτης ---
Gloss. Lat. Gr.
- sandărăca
(sandĕrăca ou
sandărăcha),
æ, f. : - 1 -
sandaraque,
réalgar, sulfure rouge d'arsenic. ---
Plin. 34, 178; Vitr. 7, 12. -
2
- c. cerinthus et erithace
pain
d'abeille. --- Plin. 11, 7, 7, § 17.
- gr. σανδαράκη
(σανδαράχη).
- sandărăcātus,
a, um : mêlé de sandaraque. --- Plin. 35,
177.
- sandărăcĕus,
a, um : de sandaraque, rouge, de couleur feu.
--- Labeo d.
Fulg. 560, 19.
- sandărăcha
: c. sandaraca.
- sandărăcĭnus,
a, um : de sandaraque, rouge, de couleur feu. --- Næv. d. P.
Fest. 324.
- gr. σανδαράκινος.
- sandarēsus
(sandarēsŏs), i, f.
: sorte de pierre précieuse. --- Plin. 37, 102.
- sandix,
īcis (sandyx, ycis), m. f. : - 1
- sorte de rouge
artificiel. --- Prop. 2, 25, 45 ; Virg. B. 4, 46; Plin. 35, 30.
- 2
- plante qui fournit une
teinture rouge. --- Grat. Cyn. 86 ; Vop. Aurel.
29, 3; Schol. Bern. Virg. B. 4, 45.
- gr. σάνδυξ (σάνδιξ).
- sānē,
adv. :
- (Lebaigue
P. 1120 et P.
1121)
- sane
sarteque, Fest. : avec des organes
parfaitement sains.
1
- d’une
façon saine, d'une façon raisonnable, raisonnablement.
- sane sapio et
sentio, Plaut. Amp. 448 : je suis en pleine possession de ma raison et
de mes sens. --- Hor. O. 2, 7, 26; Sen. Contr. 5, 34;
Plaut. Curc. 181.
2
- vraiment,
réellement.
- regalis sane...
sententia, Cic. Off. 1, 38 : pensée bien digne d’un roi.
- sane exiguus
sumptus ædilitatis fuit, Cic. Off. 2, 59 : les dépenses de mon
édilité
furent vraiment modiques.
- haud sane intellego, Cic.
Off. 2, 5 : je ne
comprends vraiment pas.
- non ita sane vetus, Cic.
Br. 41 : non pas
vraiment si vieux.
3
- tout
à fait, absolument, pleinement.
- judicare
difficile est sane, Cic. Læl. 17, 62 : il est bien difficile de juger.
- sane
magna cicatrix, Auct. Her. 4, 49, 63 : une très grande
cicatrice.
- sane quam [avec
adj. ou verbe] : complètement absolument. ---
Cic. Leg. 2, 23 ; Q, 2, 4; 5.
- sane bene, Cic. Quinct. 12
: tout à fait bien.
- sane
quam brevi, Cic. : aussi brièvement que possible.
- agellus
non sane major jugero uno, Varr. : petit champ qui n'a guère qu'un
arpent.
- haud
sane diu est, quum..., Plaut. : il n'y a pas déjà si longtemps que...
- nihil sane est quod, Cic.
Q. 1, 2, 7 : il n’y a absolument pas de raison pour que.
4
- dans
les réponses - oui vraiment, sans doute,
assurément.
- estne,
ut fertur, forma...? - sane, Ter. Eun. 360 : est-elle, comme on le
rapporte
d'une
beauté...? - oui, vraiment. ---
Plaut.; Ter.; Cic.
Part 2; Rep. 2, 64; Leg. 2, 1.
5
- dans
les concessions - je veux
bien.
- laudent te jam sane
Mamertini, Cic. Verr. 4, 150 : que
maintenant les Mamertins fassent en ta faveur une déposition
élogieuse, j’y consens.
- sit ita sane, sed ... Cic. Læl. 5, 18 :
soit, je l'accorde, mais...
- negant enim quemquam esse virum bonum nisi sapientem; sit ita sane;
sed eam sapientiam interpretantur quam adhuc mortalis nemo est
consecutus, Cic. Læl. 18 : ils disent en effet qu'il n'est d'homme de
bien que le sage; soit, (je l'accorde); mais ils entendent par là une
sagesse qu'aucun mortel ne peut atteindre. --- trad. Robert
Combès; éd. les belles lettres.
- tibi habe sane istam
laudationem Mamertinorum,
Cic. Verr. 4, 151 : conserve pour toi, je veux bien, cette
déposition
élogieuse des Mamertins. --- cf. Cic. Mil. 12; Off.
2, 24; 2, 71, etc.
- testis non modo Afer aut
Sardus sane, sed ... Cic. Scaur. 15 : un témoin, je
ne dis pas seulement africain ou, si vous voulez, sarde, mais...
6
- avec impér.
-
i sane, abi sane : va seulement, va-t’en seulement.
- age sane, Liv. 1, 57, 8 : allons donc. --- cf.
Cic. Marc. 22.
- sānesco,
ĕre : - intr. - revenir à la santé, guérir. --- Col. 6, 7, 4
; Cels 3, 18.
- Sanga,
æ, m. : nom d’esclave. --- Ter. Eun.
- Sangărĭus,
ĭi, m. : le Sangarius (fleuve de Phrygie). --- Liv.
38, 18, 8.
-
gr. Σαγγάριος.
-
ou
Săgĭārĭus, m., Plin. 6, 4
-
ou
Săgărĭus,
ĭi, m., Solin.
43, 1
-
ou
Săgăris, is, m.,
Ov. P. 4, 10, 47.
-
Sangărĭus,
a, um : - a
- du Sangarius. - b
- Phrygien.
-
Sangarius
puer, Stat. 5, 3, 4, 41 : le jeune Phrygien (= Atys).
- sangenŏn,
i, n. : pierre précieuse. --- Plin. 37, 130.
- sanguălis
: voir sanqualis.
- sanguĕn,
ĭnĭs, n. (arch.) : c. sanguis.
- sanguĭcŭlus,
i, m. [sanguis] : boudin de sang. --- Plin.
28, 209.
- sanguĭlentus,
a, um [sanguis] : sanguinolent. --- Scrib.
182; 186.
- sanguĭnālis,
e [sanguis] :
de sang.
-
sanguĭnālis
herba, f. : renouée (plante). ---
Col. 6, 12.
- sanguĭnārĭus,
a, um [sanguis] : - 1
- de sang.
- 2 - sanguinaire,
cruel. --- Cic.
Att. 2, 7, 3; Plin.
Ep. 4, 22, 6.
- sanguinaria
herba, Plin. 27, 113 : renouée (plante
employée
contre les hémorragies).
- sanguĭnātĭo,
ōnis, f. [sanguino]
: saignement, hémorragie. --- C -Aur.
Chron. 4, 6, 87.
- sanguĭnĕus,
a, um [sanguis] :
1 - de
sang. --- Cic.
Div. 2, 60; Ov. M. 2, 260.
2
- sanglant,
ensanglanté,
teint de sang. --- Ov. M. 1, 143.
3 - qui
verse le
sang, sanguinaire, cruel. --- Virg. En. 12, 332; Ov. R. Am.
153.
4 - de
couleur du sang. --- Virg. En. 2, 207; Plin. 14, 80.
- sanguĭno,
āre : - intr. - 1 -
saigner,
être ensanglanté.
--- Quint. Decl. 10, 8. -
2
- être de couleur de sang. ---
Apul. M.
5, p. 160, 20.
- 3
- tr. - battre
jusqu’au sang. --- Vulg. Eccli. 42, 5.
- sanguinans
eloquentia, Tac. D. 12, 2
: éloquence cruelle.
- sanguĭnŏlentĭa,
æ, f. : épanchement de sang. --- C.-Aur.
Acut. 1, 1, 10.
- sanguĭnŏlentus,
a, um :
1 - sanguinolent,
injecté de sang.
- [en
parl. des yeux] M.-Emp. 8 ; C.-Aur. Acut. 1, 3,
36.
2
- de
la teinte du
sang.
- Ov. Am. 1, 12, 12 ; A. A.
1, 414.
3 - ensanglanté,
sanglant, couvert de sang.
- [en
parl. des pers.] Tib. 2, 6, 40 ; Ov. F.
4, 844 ; Sen. Ep. 66, 50.
- [en
parl. d'objets] Quadrig. d. Gell. 9, 13,
18 ; Ov. Ib. 380.
4 - qui
a coûté du sang.
- Varr. d. Non. 466, 33 ;
Her. 4, 51.
5 - au
fig.
- littera sanguinolenta, Ov.
Ib. 4 : lettre
cruelle (qui déchire qqn).
- sanguinolentæ centesimæ,
Sen. Ben. 7, 10,
4 : usure impitoyable.
- sanguĭnōsus,
a, um [sanguis] : sanguin. --- C.-Aur. Acut. 3,
4.
- sanguĭs,
ĭnis, m. :
- forme sanguen,
n. : Enn. Tr. 46 ; 228
; An. 117 ;
Cato, frg. 19, 11; 65, 5; Lucr. 1. 837 ; 853 ; 860; sanguīs chez
Lucrèce passim: gén. sanguis
Chron. 2, 11, 128 ; P.-Nol. 21, 376.
1 - sang.
- Cic. Nat. 2, 138 ; Quir.
14 ;
etc..
- sanguinem (alicujus)
haurire, Cic. Sest. 54 ; Liv. 26. 13,
14, etc. : faire couler, répandre le sang [de qqn] jusqu'à
épuisement.
- hauriendus aut dandus est
sanguis, Liv. 7, 24, 4 : il
faut faire couler tout leur sang ou donner le nôtre.
- quis est
cui, mors cum adpropinquet, non refugiat timido sanguen, Cic. Fin. 5,
31 : quel est celui dont, à l'approche de la mort, la peur ne fasse
refluer le sang ? --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 94, éd. Vuibert.
- sanguinem sistere,
Plin. 20, 59 ; cohibere Plin. 22, 147: supprimere Cels. 2, 10
: arrêter (étancher) le sang.
- sanguinem mittere, Cic.
Att. 6, 1,
2 : pratiquer une saignée.
- sanguinem
mittere (detrahere, extrahere) : saigner (qqn).
- fig. missus
est
sanguis invidiæ
sine dolore, Cic. Att. 1, 16, 11 : j'ai fait un sacrifice aux
envieux sans qu'il m'en coûte.
- gustare civilem sanguinem
vel potius
exsorbere, Cic. Phil. 2, 71 : goûter du sang des citoyens,
mieux,
s'en abreuver.
- odio civilis sanguinis,
Cic. Fam, 15, 15, 1 : par haine de verser
le sang... (= par haine de la guerre civile).
- sanguine
barbarorum modico, Tac. : les barbares ayant perdu peu de sang.
- usque
ad sanguinem incitari, Cic. : s'exalter jusqu'au meurtre.
- fraterni
sanguinis insons, Ov. : innocent de la mort de son frère.
2
- force
vitale, vigueur, sang, vie.
- toto
sanguine nixus, Stat. : en déployant toute sa vigueur.
- [en
parl. de l'Etat] Cic.
Att. 4, 18, 2 ; Sest. 78.
- [en
parl. de l'éloquence
ou de
l'orateur] Cic. Br. 36 ; 283 ; Or. 76.
- [en
parl. du trésor
public] Cic. Verr. 3, 83 ; Att. 6, 1,
2.
- detrahere
aliquid de sanguine ærarii, Cic. Verr. 2, 3, 36, 83 : sucer le sang du
Trésor.
3
- origine,
descendance, race, parenté.
- sanguine conjuncti,
Cic. Inv. 2, 161 : unis par les liens
du sang.
- paternus, maternus
sanguis, Cic. Amer. 66 : le sang
paternel, maternel.
- ne societur sanguis, Liv.
4, 4, 6 : pour que
les sangs ne se mêlent pas.
- sanguis
obscurus, Stat. : naissance obscure.
- vos
o Pompilius sanguis, Hor. A. P. 292 : ô vous, descendants de Numa.
- sævire
in suum sanguinem, Liv. 40, 5, 1 : faire des victimes au sein de sa
famille.
- virtute
decet, non sanguine niti, Claud. Pan. 3, 220 : il convient de s'appuyer
sur la vertu, non sur le sang.
4
- rejeton,
descendant.
- Virg. En. 6, 836 ; Hor.
O. 4, 2, 14, etc ; Liv. 7, 4, 3 ; 40, 5.
1.
5
- suc (des végétaux), sève, liqueur.
- Plin. 14, 58; Stat. Th. 1,
329.
- sanguis
Baccheus, Stat. : liqueur de Bacchus (= le vin).
- sanguĭsūga,
æ, f. [sanguis + sugo]
: sangsue. --- Plin. 8, 29 ; Cels. 5, 27,
16 Acr. Hor. P. 476.
- Sanicæ, ārum, m. : peuple
du Pont. --- Plin. 6, 14.
- sănĭēs,
ēi, f. :
1 - sang
corrompu, sanie, pus, humeur.
- Cels. 5,
26, 20 ; Virg. G. 3, 493.
2
- venin,
bave du serpent.
- Virg. En. 2, 221;
Ov. M. 4, 493.
3
- fig.
suc tinctorial du pourpre.
- lana
ebibit saniem, Plin. : la laine s'imbibe (de pourpre).
4
- toute
espèce de liquide visqueux.
- [marc
de l'olive] Plin. 15, 9.
- [humeur distillée
par les araignées]
Plin. 29, 138.
- [saumure,
garum]
Manil. 5, 671.
- sanies auri, Plin. 33, pr.
4 : chrysocolle.
- sanies
olivæ, Col. : suc de l'olive.
- sānĭfĕr,
ĕra, ĕrum [sanus
+ fero] : salutaire [fig.]. --- P.-Nol.
Cam. 23, 224 (Hartel).
- sănĭōsus,
a, um [sanies] : couvert de sanie, sanieux, plein de pus. --- Plin. 7, 66.
- sānĭtās,
ātis, f. [sanus] :
1 - santé
[du corps et de l'esprit].
- sapientia
sanitas est animi, Cic. Tusc. 3, 10 : la sagesse est la santé de l'âme.
--- Cic.
Tusc. 4, 30.
2 - raison,
bon sens.
- ad officium sanitatemque
reducere,
Cic. Verr. 2, 98 : ramener au
devoir et au bon sens.
- dubiæ sanitatis esse,
Plin. Ep.
6, 15, 3 : n'avoir pas tout son bon sens.
- ad sanitatem se convertere, Cic. Sull.
17 :
revenir à la raison,
s'amender.
- ad
sanitatem revocare, Hirt. : ramener au bon sens, ramener au devoir.
- de
sanitate ac mente deturbare, Cic. Pis. 20, 46 : faire perdre le bon
sens.
- ad
sanitatem redire (reverti) : revenir à de meilleurs sentiments, revenir
à la raison, s'amender.
3 - rhét.
santé du style
=
pureté, correction, bon goût.
- Cic. Br. 51; 278 ; 284 ;
Opt. 8; Quint. 12, 10, 15; cf. Tac. Or. 23; 25.
4 - bon
état (des choses), solidité; exactitude.
- sanitas
victoriæ, Tac. H. 2, 28 : victoire solide, solidité de la victoire.
- sanitas
metri, Macr. : exactitude de la mesure.
5 - (c. sanatio)
guérison.
-
nihil æque sanitatem impedit quam remediorum crebra mutatio, Sen. Ep.
1, 2, 3 :
rien n'entrave autant la guérison que le changement fréquent de
remèdes.
-
in medio plateæ ejus lignum vitæ per menses singulos reddens fructum
suum, et folia ligni ad sanitatem gentium, Hier. Ep. 120, 9 : au milieu
de la
place, il y avait un arbre de vie, donnant des fruits chaque mois et
dont les feuilles servaient à la guérison des nations.
- sānĭtĕr [sanus]
: raisonnablement. --- Afran. Com. 220.
- sanna,
æ, f. : - 1 - grimace. --- Juv. 6, 305. - 2 - moquerie. --- Pers.
1, 62; 5, 91.
- sannātŏr,
ōris, m. [sanno] : moqueur. --- Gloss.
- Sannaus,
i, m. : Sinnaüs (lac d'Asie).
- lacus Sannaus in
Asia circa nascente absinthio inficitur, Plin. 2, 232 : le lac Sinnaüs,
en Asie, a un goût amer, à cause de l'absinthe qui croît autour.
- Sanni, ōrum, m. : peuple
du Pont. --- Plin. 6, 14.
- Sannigæ
: voir Sanicæ.
- sannio
:
1
- sannĭo, ōnis, m. [sanna] : bouffon de comédie, pitre,
arlequin. --- Cic.
de Or. 2, 251; Fam. 9, 16, 10.
2
- Sannĭo, ōnis, m. : Sannion (nom d'esclave). --- Ter.
- sanno,
āre (sannor, āri) : - intr. - ricaner, se moquer. --- Dosith. 61, 3;
Gloss. Phil.
- sāno,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - rendre
sain, guérir.
- malum
sanare : guérir une maladie.
- citius
tumor sanatur : l'enflure guérit plus vite.
- oculorum
tumor sanatur, Cic. Tusc. 4, 37, 81: on guérit les yeux d'une tumeur.
- sanare nidorem, Plin.
12, 81 : neutraliser une odeur.
2 - réparer,
remédier à.
- incommodum majoribus
commodis sanare, Cæs. BG. 7, 29, 5 : réparer (compenser) un
désavantage (dommage) par des
avantages plus grands.
- sanare
vulnera avaritiæ, Cic. : réparer les maux causés par l'avarice.
- timentes omnium animos consolatione sanare, Cæs. BG. 8, 38
: rassurer par de consolantes paroles tous les esprits en
proie à
la crainte.
- scelus
sanare, Sen. Herc.
Fur. 1261
: expier un crime.
3 - remettre
en bon état.
- valde
me momorderunt epistulæ tuæ de Attica nostra, eædem tamen
sanaverunt, Cic. Att. 13, 12, 1 : tes lettres
m'ont donné de
fortes inquiétudes sur notre chère Attica, mais elles m'ont en même
temps
rassuré.
- sanqualis
[Sancus] :
1 - sanquālis,
is, f. : orfraie [oiseau consacré à
Sancus]. --- Liv. 41, 13; Plin. 10, 20.
- sanqualis
avis : oiseau consacré à Sancus, l'orfraie.
2 - Sanquālis
porta : une des portes de Rome, à
proximité d'un temple de Sancus. --- Fest. 343, 34.
- Sanquīnĭus,
ĭi, m. : nom d'homme.
--- Tac.
An. 6, 4 ;
6, 7.
- sansa
= sampsa.
- Santarense
metallum : mine de Santare (en Bétique). --- Plin.
34, 165.
- santerna,
æ, f. : un mélange métallique (employé pour la soudure). --- Plin. 33, 93 ;
34, 116.
- Santŏnes,
um (Santŏni, ōrum ou
ūm),
m. : les Santons [peuple
d'Aquitaine, de la Saintonge]. --- Cæs. BG. 1, 10,
1; *Plin. 4,
108.
- Santonum urbs, Greg.
: ville capitale des Santons
[Saintes].
- Santŏnĭcus,
a, um : des Santons; de Santons (la ville). --- Juv. 8, 145;
Plin. 27, 45.
- Santŏni, ōrum, m. : c.
Santones. --- Mel. 3, 2, 7; Cæs. BG. 3,11, 5;
7, 75, 3.
- gén. plur.
Santŏnum, Cæs.
BG. 1, 10 1.
- au sing. Santŏnus,
Aus.
Ep. 24, 79.
- Santŏnĭcus, a, um : voir Santones.
- Santŏnus
: voir Santoni.
- Santra,
æ, m. : poète et grammairien. --- Mart. 11, 2, 7;
Suet. gr. 14.
- sānus,
a, um :
1 - sain,
en bonne santé,
bien portant, en bon état.
- Cic. Ac. 2, 19 ; Sest. 135
; Hor. Ep. 1, 16, 21.
- sanus
utrisque auribus, Hor. S. 2, 3, 284 : sain des deux oreilles.
- sanus ab
illis (vitiis) Hor. S. 1, 4, 129 : exempt de ces vices-là.
- aliquem
sanum facere, Cic. Off. 3, 92 : rendre qqn à la santé.
- ad sanum coire, Prop. 3, 24, 18
: se guérir (en parl. d'une blessure).
- sana res publica,
Cic. Fam. 12, 23, 3 : un gouvernement en bon état.
--- cf. Liv. 3, 17, 4.
2 - d'intelligence
saine, raisonnable, sensé, sage.
- Cic. Tusc.
3, 11; Off. 3, 95.
- sanus mentis, Plaut. Trin.
454 : sain d'esprit.
- male
sanus, Cic. Att. 9, 15, 5 : ayant le
cerveau dérangé, mal en point.
- saniores, Cic. Fam. 9,
5, 2 : plus sages.
- sana mente, Cic. Att, 9,
7, 3 : raisonnablement.
- sanissimus, Cic. Ac. 2, 89
: ayant tout son bon sens.
- nihil
pro sano facere, Cæs. BG. 5, 7 : ne rien faire de bon.
- vix sanæ
mentis esse, Liv. 32, 21 : ne pas jouir pleinement de son bon sens.
- poét.
sanus
gurges, Claud. Mall. Th. 235 : un tourbillon sage, raisonnable.
3 - pur, sobre,
mesuré (en parl.
du style).
- Cic. Br. 51; 202 ;
Opt. 8 ; Quint. 10, 1, 44 ; Plin. Ep. 9, 26, 1.
- sanxi
: parf. de sancio.
- Saōcēs
mons : montagne de Samothrace. --- Plin. 4,
73.
- săpa,
æ, f. : vin cuit [jusqu'à
réduction de la moitié (Varron)
ou des deux tiers (Pline)].
- Lebaigue
P. 1122.
- Cato, Ag. passim;
Varr. d. Non. 551, 23;
Mart. 7, 53, 6; Plin. 14, 80.
- post dies XL diffundito in amphoras, et addito in singulas amphoras
sapæ sextarium unum, Cato, Agr. 113 : quarante jours après, vous
transvaserez dans des amphores en ajoutant dans chacune un setier de
vin cuit.
- Săpæi, ōrum,
m. : peuple de Thrace. --- Ov. F.
1, 389 ; Plin. 4, 40.
- gr. Σαπαῖοι.
- Săpaudia,
æ, f. : contrée de la Gaule [Savoie]. --- Amm.
15, 11, 17.
- Săpaudus,
i, m. : nom d'un évêque d'Arles. --- Sid.
- Sapē,
ēs, f. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 191.
- Sapēi,
ōrum, m. : peuple d'Asie, au-delà du Palus-Méotide.
--- Plin. 6, 22.
- sapenŏs,
i, m. : sorte d'améthyste. --- Plin. 37, 122.
- sāperda,
æ, m. : petit poisson salé [hareng ou
sardine = poisson misérable, sans valeur]. --- Pers.
5, 134 ; P. Fest. 325.
- gr. σαπέρδης.
- fig.
saperdæ... σαπροί : sardines pourries. --- Non.
176, 20 sq.; Varr. Men. 312.
- Saphar
: voir Sapphar.
- Săphărus,
i, m. : nom africain. --- Sil.
- sāphīrus
: voir sapphirus.
- Sāpho
: voir Sappho.
- saphon
:
1 - saphōn,
ōnis, m. : cordage à la proue du navire. --- Isid.
19, 4, 5.
2 - Sāphōn,
ōnis, f. : ville de Palestine. --- Bibl.
- săpĭdē
[inus.], săpĭdissĭmē
: de la façon la plus savoureuse. --- Apul. M.
8, 31.
- săpĭdus,
a, um [sapio] :
1 - sapide,
qui a du goût, de la saveur.
- avis sapidior,
Apic. 6, 6; săpĭdissimus, Apul. M. 2
p. 117, 32.
2 - fig. sage, vertueux.
- sapidæ puellæ, Alcim.
6, proœm. 458.
- sapiens
:
1
- săpiens, entis
: part. présent
de sapio.
- abl. sing. sapiente,
Ov. M. 10, 622; gén.
plur. sapientum, Lucr.
2, 8; Hor. S. 2, 3, 296; sapientium,
id. O. 3, 21, 14
a - intelligent, sage, raisonnable, prudent. --- Cic.
Off.
1, 16; Clu. 84.
- sapiens
rerum humanarum, Gell. 13, 8, 2 : qui a
l'expérience des choses humaines.
- in
hoc sumus sapientes, quod naturam optimam ducem sequimur, Cic. Sen. 1,
5 : nous sommes sages en ceci que nous suivons la nature, le meilleur
des guides.
- si
sapientiam meam admirari soletis (quæ utinam digna esset opinione
vestra nostroque cognomine !), in hoc sumus sapientes quod naturam ...
sequimur, Cic. CM. 5 : si vous vous plaisez à admirer ma sagesse (plût
au ciel qu'elle fût digne de l'opinion que vous en avez et du surnom
qu'elle me vaut) c'est parce que je me conforme à la nature. -- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
23, éd. Vuibert.
- sapiens
sententiis, Cic. Br. 126
: sage de pensées.
- sapiens
excusatio, Cic. Att. 8, 12, 2
: justification raisonnable.
- sapiens
bestia, Plaut. : bête intelligente.
- dictum
sapienti sat est, Plaut. : à bon entendeur, un mot suffit.
- qui utuntur vino vetere
sapientes puto, Plaut. Cas. prol. 5 : ceux qui boivent du vin
vieux sont des connaisseurs.
- fecundæ
leporis sapiens sectabitur armos, Hor. S. 2, 4, 44 : le connaisseur
recherchera l'épaule du lièvre prolifique.
- sapientissima
arborum, Plin. 16, 102
: le plus sage des arbres [le
mûrier qui fleurit tard].
- sapiens, entis, m. : l'homme
sage, l'homme raisonnable. --- Hor. S. 1, 4, 115 ; 2,
2,
63.
- vereor
ne cui de te plus quam tibi credas neve putes alium sapiente bonoque
beatum, Hor. Ep. 1, 16, 19 : je crains que, sur toi, tu n'en croies les
autres plus que toi-même et que tu ne penses qu'on soit heureux hors de
la sagesse et de la vertu.
- ne
putes alium sapiente bonoque beatum, Hor. Ep. 1, 16, 20 : ne crois pas
qu'un autre que le sage et l'homme de bien est heureux. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
43; éd. Vuibert.
b
- adj. et subst. sage.
- cf. gr. σοφός.
- sapiens virtutem, si licebit, in divitiis explicabit, si minus, in
paupertate, Sen. Ep. 85, 40 : le sage déploiera sa vertu, si la
possibilité lui en est donnée, au milieu des richesses, sinon dans la
pauvreté. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 122, éd. Vuibert.
- scimus L. Acilium apud patres nostros appellatum esse sapientem, Cic.
Læl. 6 : nous savons que Lucius Acilius, du temps de nos pères, fut
appelé sage. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 283; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Quintus
Mucius augur multa narrare de C. Lælio socero suo memoriter et jucunde
solebat nec dubitare illum in omni sermone appellare sapientem, Cic. Læl. 1, 1 : Quintus Mucius
(Scévola), l'augure, parlait souvent de Caïus Lélius, son beau-père,
dans de longs récits fidèles et agréables, n'hésitant jamais au cours
de la conversation, à l'appeler sage. ---
trad. Robert Combès; éd. les belles lettres..
- non igitur existumas cadere
in sapientem ægritudinem ? Cic. Tusc. 4, 4, 8 : vous croyez donc
vraiment que le chagrin ne peut rien sur le sage ? ---
Cic. Div. 2, 61, etc.
- sapientium
præcepta, Cic. Rep. 3, 7 : les
préceptes des sages.
- a
viro sapiente : par un homme sage.
- consilio
sapienti : par une décision sage.
-
propterea quasi cognomen jam habebat in senectute sapientis, Cic. Læl.
98 : aussi, dans sa vieillesse, il avait comme un second surnom, le
titre de sage. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 198; éd. Peeters France.
- septem
sapientes : les sept sages (de
la Grèce). --- Cic.
Rep. 1, 12 ;
de Or. 3, 137.
2
- Săpiens, entis, m. :
le Sage (surnom de plusieurs jurisconsultes).
- săpĭentĕr,
adv. [sapiens] : sagement,
judicieusement, raisonnablement. --- Cic.
Rep. 2, 31; 4, 3; Phil. 4, 6, etc.
- săpĭentius,
săpĭentissime.
--- Cic.
- săpĭentĭa,
æ, f. [sapiens] :
1 - intelligence,
jugement, bon
sens, prudence.
- satis eloquentiæ,
sapientiæ parum,
Sall. C. 5 : assez éloquent, peu raisonnable.
- quanta mea sapientia est,
Plaut. St. 119 : autant que j'en sois juge. --- Cic.
Marc. 7; Dej. 4, etc.
-
neque
habet plus sapientiæ quam lapis, Plaut. Mil. 2, 2, 81 : il
est aussi borné qu'une pierre. --- Plaut. Capt. 2, 3,
53; cf. id. ib. 2, 3, 50.
2 - sagesse.
- princeps
omnium virtutum illa sapientia, quam σοφίαν
Græci vocant, Cic.
Off. 1, 43, 153 : la plus haute des vertus, cette sagesse que les Grecs
appellent σοφία.
-
sapientia est una quæ mæstitiam pellat ex animis, Cic. Fin. 1, 43 : la
sagesse est la seule chose qui puisse chasser la tristesse de nos âmes.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 144, éd. Vuibert.
- sapientiam,
temperantiam, fortitudinem copulatas esse docui cum voluptate, Cic.
Fin. 1, 50 : j'ai montré que la sagesse, la tempérance, le courage
étaient liés au plaisir. --- trad.
Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 5;
éd. Vuibert. --- Cic.
Leg. 1, 58 ; 7 ; 20 ; 30, etc.
- quod hæc esset una omnis
sapientia,
non arbitrari se scire quod nesciat, Cic. Ac. 1, 16 : [il
disait
qu'à son avis Apollon l'avait appelé le plus sage des hommes] parce que
la sagesse par excellence consiste à ne pas croire qu'on sait ce qu'on
ne sait pas.
- sapientia ceterarum rerum,
Cic. CM 4
: sagesse sur tout le reste, à tous les autres points de vue.
- virtutes
ebullire et sapientias, Cic. Tusc. 3, 42 : faire
ronfler les grands noms de vertu et de sagesse.
-
sapientia ... non expeteretur, si nihil efficeret; nunc expetitur, Cic.
Fin. 1, 42 : la sagesse ne serait pas recherchée si elle ne procurait
pas d'avantage; en fait, on la recherche. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 120, éd. Vuibert.
- si
sapientiam meam admirari soletis (quæ utinam digna esset opinione
vestra nostroque cognomine !), in hoc sumus sapientes quod naturam ...
sequimur, Cic. CM. 5 : si vous vous plaisez à admirer ma sagesse (plût
au ciel qu'elle fût digne de l'opinion que vous en avez et du surnom
qu'elle me vaut) c'est parce que je me conforme à la nature. -- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
23, éd. Vuibert.
3 - science,
savoir [en général, avec idée de
sagesse, de prudence habile] ; [en part.]
philosophie.
- sedulo moneo,
quæ
possum, pro mea sapientia, Ter. Ad. 427 : je les instruis aussi
soigneusement que je peux, en proportion de mon savoir.
- Cic. de Or. 2,
5; 2, 144 ; 3, 56 ; Off. 2, 5 ; Fin. 1, 42.
- præsertim
cum his temporibus audacia pro sapientia liceat uti, Cic. Fam. 1, 10, 1
: surtout à cette époque où l'on se permet de recourir à l'audace
plutôt qu'aux sciences juridiques.
- sapientia
constituendæ civitatis, Cic. de Or 2, 154 : la science
politique. --- cf. Cic. de Or. 3, 59.
- sapientiæ professor, Suet. Tib. 14 : professeur de
mathématiques.
- săpĭentĭālis,
e [sapientia] :
intellectuel. --- Tert.
Anim. 15.
- săpĭentĭentĭpŏtens,
entis : très
sage. --- Enn.
An. 188.
- sāpīnĕa,
æ, f. [sapinus] : partie
inférieure du sapin [bois de travail].
--- Vitr. 1, 2 ; 2, 9.
- sāpīnĕus
(sāpīnĭus), a, um (sappīn-) : de sapin. --- Col.
12, 5, 2; Plin. 15, 10.
- Sāpīnĭa
(Sappīnĭa) tribus, f. : la tribu Sapinia (près de la rivière
Sapis, dans le
canton de l'Ombrie). --- Liv.
31, 2, 6 ; 33, 37, 1.
- sāpīnus
(sappīnus), i, f. :
1 - sorte
de sapin. --- Varr.
R. 1, 6, 4 ;
Plin. 16, 61.
2 - partie inféreure du sapin
(bois de travail). --- Vitr.
1, 2 8
; 9 ; Plin. 16, 196.
- săpĭo,
ĕre, săpĭi :
- tr. et intr. -
- formes
du parf. : sapisti
Mart. 3, 2, 6, etc. ; sapisset
Plaut. Rud. 899 ; sapivi
Nov. Atell. 95 ; sapui
Hier. Ep. 3, 1; Aug. Civ. 1, 10, etc., cf. Prisc. 10, 7.
- intr. - avec
parfois acc. de relation.
1 - avoir du goût.
- oleum
male sapit, Cato, Agr. 66, 1
: l'huile
a un mauvais goût.
- mella
herbam eam sapiunt, Plin. 11, 18 : le
miel a le goût de cette plante. --- cf. Sen. Nat. 3,
18, 2.
2 - sentir,
exhaler une odeur.
- sapere
crocum, Cic. de Or. 3, 99 (d'après Plin. 17,
38 ; 13, 21) : sentir le safran.
3 - avoir du
goût, sentir par le sens du goût.
- non
sequitur ut, cui cor sapiat, ei
non sapiat palatus, Cic. Fin. 2, 24 : le (goût) le
discernement de
l'esprit n'exclut pas forcément le discernement du palais.
4 - fig.
avoir de l'intelligence, du jugement.
- Cic.
Rep. 1, 65 ; Off. 2, 48.
- pectus
quoi sapit, Plaut. Bac. 659 : celui dont l'intelligence est
avisée.
- ad
omnia alia ætate sapimus rectius, Ter. Ad. 832 : pour
tout le reste, avec l'âge nous avons des vues plus justes.
- hi
sapient,
Cæs. BG. 5, 30, 2 : ceux-ci sauront apprécier.
- nihil
sapere,
Cic. Phil. 2, 8 : être sans intelligence, être niais.
- quasi
vero quicquam sit tam valde quam nihil sapere vulgare, Cic. Div. 2, 39
: comme s'il y avait rien de si répandu que l'ignorance. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
133, éd. Vuibert.
- si
sapis,
Ter. Eun. 76 : si tu es sage, avisé.
- sapere
recta, Cic. Att. 14,
5, 1 : avoir des vues justes, juger sainement.
- sero
sapiunt Phryges, Fest : les Troyens se ravisent quand c'est trop tard.
- qui
(puer) cum primum sapere cœpit, Cic. Fam. 14, 1, 1 : dès qu'il
commence à raisonner.
- tr.
-
5 - se connaître en qqch, connaître, comprendre,
savoir.
- meam
rem sapio, Plaut. Ps. 496 : je connais mon affaire.
- nullam
rem sapis, Plaut. Most. 1094 : tu n'y entends rien.
- qui
sibi
semitam non sapiunt, Enn. d. Cic.
Div. 1, 132 : ceux qui ne
connaissent pas leur sentier.
- quantum
ego sapio, Plin. Ep. 3, 6, 1 : autant que je m'y connais.
- săpĭi
: parf. de sapio.
- Sapirēnē,
ēs, f. : ville du golfe Arabique. --- Plin.
6, 168.
- Sapis,
is, m. : le Sapis (rivière de l'Ombrie, auj. le Savio). --- Plin.
3, 115.
- săpisti
(c. sapiisti) : voir
sapio.
- sāpo,
ōnis, m. : savon.
--- Plin. 28, 191; Samm.
158.
- sāpōnātum,
i, n. : eau de savon. --- Th.
Prisc. 1, 16.
- sapor
[sapio] :
1
- săpŏr, ōris, m.
:
a - goût, saveur caractéristique
d'une
chose.
- mel
suo proprio genere saporis dulce esse sentitur, Cic. Fin.
3,
34 : le miel par son goût spécial fait éprouver la sensation de douceur.
- fig.
sapor vernaculus, Cic. Br. 172 : saveur de terroir [en
parl. de
plaisanteries]. --- cf. Quint. 12, 10, 75.
- homo
sine sapore, Cic. Sen. 14
: homme sans personnalité, insipide.
b - au
plur. choses de bon
goût.
- Plin.
9, 63; 12, 4.
c
- odeur, parfum.
- Plin.
32, 117
; Virg. G. 4, 62.
d - goût, action de goûter.
- Lucr.
2, 511; 4, 487.
e - au plur. les sens.
- Sch.
Bern. Virg. G. 2, 246.
2
- Săpŏr, ōris, m. : Sapor (nom de
plusieurs rois de Perse). --- Claud.
Amm.
- săpōrātus,
a, um : p.-adj.
de saporo, rendu savoureux, assaisonné. --- Tert.
Spect. 27.
- saporati
cibi, Amm. 31, 2, 3 : ragoûts.
- săpōro,
āre [sapor]
: - tr. - rendre savoureux. --- Dracont.
Hex. 1, 165; [fig.] Fulg. Myth. 1, præf.
- săpōrōsus,
a, um [inusit.] : sapide.
- saporosior.
--- Const.-Af. Febr. 4.
- săpōrus,
a, um [sapor] : savoureux. --- Prud.
Ham. 751; Lact. 3, 16, 15.
- sappa,
æ, f. : sorte de hoyau.
--- Gloss. Isid.
- Sapphar,
n. : ville de l'Arabie Heureuse. --- Plin.
6, 104.
- Sapphĭcus,
a, um : voir Sappho.
- sapphīrătus,
a, um : de saphir.
- sapphirati
lapilli : saphirs. --- Sid.
Ep. 2, 10.
- sapphīrus
(sappīrus), i, f. : saphir (pierre précieuse). --- Tert.
Marc. 2, 10.
- gr.
σάπφειρος.
- sapphĭrus Fort. 6, 2, 85
II masc. Isid. 16, 9, 2.
- Sapphō,
ūs, f. : Sapho (poétesse de Lesbos). --- Cic.
Verr. 4, 125 ; Hor. O. 2, 13, 25 ; Plin. 22,
20.
- voir hors site : Sapho.
- gr.
Σαπφώ, οῦς.
- gén. -us, onis -- acc. -o, -on -- abl. -o.
- Sapphĭcus, a, um : de
Sapho.
- gr.
Σαπφικός.
- Sapphica
Musa, Catul.
35, 16 : Sapho.
- Sapphicus
versus, Aus. Eph. 22 ; Sapphicum metrum, Diom.
p. 508 : vers saphique [hendécasyllabe].
- sappīn-
: voir sapin-
- Sappīrīnus,
a, um : c. Sapphi-. --- J.-Val.
1, 3 (4).
- sappĭrus
: c. sapphirus. --- Plin.
37, 119.
- Sapriportŭs,
ūs, m. : ville de la côte de Lucanie. --- Liv.
26, 39, 6.
- sāprŏphăgo,
āre : - intr. - manger des aliments corrompus. --- Mart.
3, 77, 10.
- gr.
σαπρός : pourri
--- φαγέω-ῶ /φαγεῖν : manger.
- sāprus,
a, um : pourri, corrompu.
- gr.
σαπρός.
- saprus caseus,
Plin. 28, 132 : fromage fermenté (fort).
- omnes videmur nobis esse belli, festivi,
saperdæ cum simus σαπροί (saproi),Varr.
Men. 311 (312) : nous croyons tous être charmants, aimables,
alors que nous sommes des coracins pourris. --- trad. Jean-Pierre Cebe.
- sapsa,
arch. = sua ipsa.
- săpŭi
: voir
sapio.
- sar,
m. : sorte de poisson. --- Isid.
12, 6, 38.
- Sara
:
1
- Sārā
ou Sarra, æ, f. : Sara,
femme d'Abraham.
--- Bibl.
2
- Sāra,
æ, m., Fort. 7, 4, 15, et
Sarra, æ, Inscr. Grut.
225, 4 : la Sarre, affluent de la Moselle.
- sărăballa,
æ, f. : c. sarabara. ---
Aug. Magistr. 33.
- sărăballum,
i, n. : c. sarabara. --- Hier.
Ep. 1, 9.
- sărăbāra,
æ, f. et sărăbārum,
i, n. : large
patalon (vêtement oriental). ---
Tert. Pall. 4 ; Res. 58; Hier. Dan. 3, 21; Isid. 19, 23,
2.
- Sărabdēnus,
a, um : c. Sareptanus. ---
Treb. Claud. 17, 6.
- Sărăcēni,
ōrum, m. : les Saracènes ou les
Sarasins (peuple de l'Arabie
Heureuse). --- Amm. 14, 4, 1; Hier. in Isa. 42, 4;
60, 7.
- gr. Σαρακηνοί.
- Saramanna,
æ, f. : Saramanne (ville d'Hyrcanie). --- Amm.
- Sarangæ,
ārum, m. : peuple voisin de la mer Caspienne. ---
Plin. 6, 48.
- Sarānĭcus
: voir Saravicus.
- Sārănus,
a, um : c. Sarranus.
- Saraim,
indécl. : Saraïm (ville de Judée).
- (Lebaigue
P. 1123)
- Saraparæ,
ārum, m. : les Sarapes (peuple d’Asie, voisin de la mer
Caspienne). --- Plin. 6, 48.
- Sarapinæ, ārum,
f. : îles de
la mer Rouge. --- Plin. 6, 168.
- sarapis
:
1
- sărăpis,
is, f. : sorte de tunique persane,
mêlée de blanc. --- Plaut. Pœn. 1312.
- gr.
σάραπις, εως.
2
- Sărāpis, ĭdis, m. : c. Serapis.
- Sarapta,
æ, f. : c. Sarepta.
- Sărāvĭcus,
adj. m. : Saravique, de la Sarre [surnom de Jupiter]. ---
Inscr.
- Sărāvus,
i, m. (c. Sara ou Sarra) : la Sarre (affluent
de la Moselle). --- Aus. Mos. 367.
- sarca,
æ, f. : chair. --- Inscr.
- gr.
σάρξ, σαρκός.
- sarcasmŏs
(sarcasmus),
i, m. : sarcasme (t. de rhét.). --- Diom. 462,
6, et 33; Charis. 276, 25.
- gr.
σαρκασμός.
- sarcīmĕn,
ĭnĭs, n. [sarcio]
: couture, raccommodage. --- Apul. M. 4, 15.
- sarcĭna,
æ, f. (surtout au plur.) [sarcio] : - 1
- paquet, hardes, effets, bagages de voyage. - 2
- bagages de guerre (armes, habits, vivres). - 3
- fardeau, poids, charge. - 4
- embarras, ennui. - 5
- portée (d'une femelle),
petit.
- legionem sub sarcinis adoriri, Cæs. BG. 2, 17, 2 : attaquer la
légion chargée de ses bagages.
- sarcinas
colligere, Sall. J. 97, 4 : plier bagage, décamper. --- cf.
Varr. R. 1, 1, 1; Cæs. BG. 3, 24; 7, 18; id. BC. 1, 59; 3, 76; Tac.
An. 1, 23; Phædr. 2, 7, 1; 4, 2, 5.
- sarcina tibi sum, Ov. Tr. 5, 6, 5 : je te suis une charge.
- non ego
sum classi sarcina magna tuæ, Ov. H. 3, 68 : je ne suis pas un pesant
fardeau pour ta flotte.
- sarcina publica rerum, Ov. : le poids des affaires
publiques.
- alicui sarcinam imponere, Plaut. : accabler qqn d'ennuis.
- sarcinam effundere, Phædr. 3, 15, 6 : mettre bas. --- cf.
Ov. M. 6, 224.
- sarcĭnārĭa jumenta, n.
: bêtes de somme [qui portent le bagage de guerre].
- ou
sarcĭnālĭa jumenta. --- Amm. 15, 5.
-
quo
essent expeditiores, omnia sarcinaria jumenta interfici jubent, Cæs.
BC. 1, 81, 7 : afin d'avoir les mouvements plus libres, on fait tuer
toutes les bêtes de somme qui portaient les bagages des soldats. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 142, éd. Vuibert.
- sarcĭnārĭus, ĭi,
m. : muletier. --- Porphyr ad Hor. Ep. 2, 2, 72.
- sarcinator
:
1
- sarcĭnātŏr, ōris, m. [sarcio] : tailleur, raccommodeur,
ravaudeur. ---
Plaut. Aul. 515; Lucil. d. Non. 175, 33.
2
- sarcĭnātŏr, ōris, m. [sarcina] : porteur de bagages.--- Albin. 309, 28
K.
- sarcinatrix
:
1
- sarcĭnātrix, īcis, f. : raccommodeuse, couturière. --- Varr. d. Non.
56, 25 ; Dig. 15, 1, 27.
- sarcinatrix a mundo
muliebri, Inscr. : lingère, celle qui tient la
lingerie (la toilette) d'une dame riche ou de l'impératrice.
2
- sarcĭnātrix, īcis, f. : celle qui garde les bagages.
--- Front. Diff.
voc. 520, 15 K.
- sarcĭnātus,
a, um [sarcina] :
- 1
- chargé de bagages. ---
Plaut. Poen. 979.
- 2
- chargé (de). ---
P.-Nol. 21, 911.
- sarcĭno,
āre : raccommoder [des hardes]. --- Gloss.
- sarcĭnōsus,
a, um [sarcina]
: chargé [lourdement]. --- Apul. M. 8, 15.
- sarcĭnŭla,
æ, f. [sarcina] : - 1
- léger
bagage,
hardes, effets, valise. --- Gell. 19, 1, 14.
- 2
- trousseau d’une jeune
fille, dot. --- Juv. 3, 161.
- atque
adeo jam sarcinulas alligamus, festinaturi quantum itineris ratio
permiserit, Plin. Ep. 4, 1 : et c'est justement pourquoi nous sommes
dans les bagages, bien décidés à arriver aussi rapidement que nous le
permettront les hasards de la route. (trad. Y. Hucher)
- collige
sarcinulas, Juv. 6, 146 : fais ton paquet.
- sarcĭo,
īre, sarsi, sartum : - tr. - 1
- raccommoder, ravauder,
rapiécer,
réparer. --- Cato, Agr. 2, 3; 23, 1; 31, 1; 39, 1;
Plin. 18, 236; Virg.
G. 4, 249.
- 2
- fig.
réparer, améliorer, rétablir, laver (un affront).
- sarcire
est integrum facere, Paul. ex Fest.
- acceptum
detrimentum sarcire, Cæs. BG. 6, 1, 3 : réparer le dommage subi.
- sarcire infamiam, Cæs.
BC. 3, 74, 1 : réparer une perte de
l’honneur.
- sarcire
rimas pedum, Plin. 28, 221 : guérir les crevasses des pieds.
-
sarcire
usuram longi temporis, Cic. Fam. 3, 1, 1 : racheter le temps perdu.
- generis
(apum) lapsi ruinas sarcire, Virg. G. 4, 249 : relever une race
(d'abeilles) détruite.
- sarcĭŏn,
ĭi, n. : défaut (dans une émeraude). --- Plin. 37,
73.
- gr. σαρκίον : petit morceau de viande.
- sarcitector
: voir sartitector.
- sarcītes,
is, f. : sorte
de pierre précieuse qui devait ressembler à de la chair. ---
Plin. 37, 181.
- gr. σαρκίτης (de σάρξ, viande).
- sarcītŏr,
ōris, m. : celui qui raccommode. --- CIL 5, 4509.
- sarcītrix, īcis,
f.
: raccommodeuse, ravaudeuse. --- Non. 56, 22.
- sarcŏcolla,
æ, f. : sarcocolle (arbre résineux de Perse). ---
Plin. 13, 67; 14, 128.
- gr. σαρκοκόλλα.
- sarcŏfăg-
: c. sarcophag-
- sarcōma,
ătis, n. : sarcome. --- Isid. 4,
7, 28.
- gr. σάρκωμα, ατος : excroissance de chair.
- sarcŏphăgo,
āre : - tr. - 1 -
ensevelir. - 2 - fig.
enfermer. --- Fort. 5, 6
(ad Syag.).
- gr. σάρξ, σαρκός : chair -- φαγεῖν : manger.
- sarcŏphăgum,
i, n. : sarcophage. ---
Inscr. Orel. 4432; Grut. 541, 7.
- sarcŏphăgus,
a, um : qui consume les chairs. ---
Plin. 28, 140.
- gr. σαρκοφάγος.
- sarcŏphăgus lapis, Plin.
2, 211; 36, 131 : pierre
sarcophage [servant de cercueil et consumant les chairs].
- sarcŏphăgus,
i, m. : sarcophage, tombeau. --- Juv.
Inscr.
- sarcōsis,
is, f. : sarcose, enflure des bêtes
de somme. --- Veg. Mul. 5, 25.
- gr. σάρκωσις, εως : excroissance de chair; incarnation.
- sarctē
: voir sarte. --- Libr. Augur. d. Charis. 220,
29.
- Sarcŭlārĭa,
æ, f. : la Sarcleuse [titre d’une Atellane]. ---
Pompon. 162.
- sarcŭlātĭo,
ōnis, f. : sarclage. ---
Plin. 18, 184; Pall. 8, 24, 6.
- sarcŭlo,
āre, āvi, ātum [sarculum] : - tr. - sarcler. ---
Pall. 2, 9, 11.
- sarculatus Prud.
Péri. 10, 264.
- sarcŭlum,
i, n. : sarcloir, houe (pour remuer la terre).
- sarculum
hinc illo profectus illim rediisti rutrum : tes affaires sont
moins avancées qu'elles n'étaient (* tu es parti d'ici sarcloir pour
aller là-bas, tu en es revenu bêche). --- Pompon. com. 90.
- sarcŭlus,
i, m. : c. sarculum.
- sarda
:
1 - sarda,
æ, f. : - a
- sardine [poisson].--- Plin.
32, 151.
- b -
cornaline
(pierre précieuse). --- Plin. 37, 105.
2 - Sarda, æ, m. : Sarda (nom
d’homme). --- Inscr.
- mais au fém.
- Sarda : femme sarde. --- Cic. Scauro 5 ;
6.
- Sardabal,
ălis, m. : fleuve de Mauritanie. --- Plin.
5, 21.
- sardăchātēs,
æ, m. : sardoine-agate. --- Plin. 37, 139.
- gr. σαρδαχάτης.
- Sardănăpālus
(Sardănăpallus),
i, m. :
1 - Sardanapale [dernier
roi du premier empire d’Assyrie, célèbre
par sa vie luxueuse ; assiégé dans Ninive et sur le point d’être pris,
il se fit brûler sur un bûcher avec son sérail et ses trésors]. --- Cic.
Tusc. 5, 101 ; Just. 1, 3, 1.
2 - un Sardapale (un homme
voluptueux). --- Mart. 11, 11, 6.
- gr. Σαρδανάπαλλος.
- Sardănăpālĭcus, a, um
: de Sardanapale. --- Sid. Ep. 2, 13.
- Sardaval
: voir Sardabal.
- Sardĕātēs
: voir Sardiates.
- Sardemisus,
i, m. : montagne de Pamphylie. --- Plin. 5, 96.
- Sardi,
ōrum, m. : Sardes, habitants de la Sardaigne. --- Cic. Cæcil.
63 ; Off. 2, 50.
- gr. Σάρδοι.
- Sardĭānus,
a, um [Sardis] : de Sardes.
- Sardiana
balanus ou glans, châtaigne. --- Plin.
15, 93.
- subst. m. plur.
Sardĭāni : habitants de Sardes. --- Cic. Fam. 13, 55, 1.
- Sardĭātēs,
um (ĭum), m. : peuple de Dalmatie. --- Plin.
5, 142.
- Sardĭca
: voir Serdica.
--- Jord.
- sardĭna,
æ, f. : sardine. --- Col. Rust. 8, 17, 12.
- sardĭnārĭus,
a, um : plein de sardines. --- Chronogr. 147, 21.
- Sardĭnĭa,
æ, f. : la Sardaigne [île de la Méditerranée]. ---
Cic. Q. 2, 2, 1 ; Liv. 23, 32.
- Sardĭnĭānus,
a, um : de Sardaigne. --- Varr. d. Non. 542, 15,
- et
Sardĭnĭēnsis, e. --- Nep. Cato 1, 4.
- sardĭnus
lapis (c. sardius lapis) : sardoine (pierre
précieuse). --- Vulg. Apoc. 4, 3.
- Sardīs
(Sardes), ĭum, Sardes
[capitale de la Lydie, sur
le pactole, auj. Sart]. --- Cic. CM
59; Nep.
Mil. 4, 1 ; Liv. 33, 19, 10, cf. Prisc. 7, 83.
- gr. Σάρδεις.
- nom.
Sardis,
Plin. 6, 34, 39, § 215; Hor. Ep. 1, 11, 2; gén. Sardium,
Curt.
5, 1, 45; acc. Sardis,
Just. 14, 1, 7; Cic. Sen. 17, 59; Nep. Milt. 4,
1; id. Ages. 3, 5; Sen. Ben. 6, 31, 9; Curt. 3, 12, 6; dat.
et abl.
Sardibus, Liv. 33, 19, 10; 37, 18, 6; Ov. M. 11, 137;
Plin. 5, 29, 30,
§ 100; Val. Max. 5, 4, ext. 6.
- sardĭus
lapis, m. : sardoine. --- Vulg. Exod. 28, 17.
-
ou
sardĭus seul. ---
Exod. 39, 10.
- sardo,
āre : - intr. -
être intelligent comme un Sarde,
comprendre. --- Næv. d. Fest. 322 ; P. Fest. 323.
- Sardŏnĭus,
a, um : de Sardaigne. --- Sol. 4; Virg. B. 7,
41; Sil. 12, 343.
- Sardonia herba, Virg. B. 7, 41 : l'herbe de Sardaigne, la renoncule
de Sardaigne
(herbe vénéneuse, très amère et dont l'amertume se retrouvait
dans
le miel des abeilles).
- ou
Sardŏnĭcus, a, um : de Sardaigne, sardonique.
- nec
quæ Sardonico cespite massa fluit, Rutil. 1, 354 : le feu n'en dégage
pas davantage des minerais de la Sardaigne.
- Sardonicus
risus : rire sardonique, rire forcé (l’ingestion de
la renoncule
de Sardaigne provoque une grimace qui déforme le visage).
- sardŏnychātus,
a, um [sardonyx] : orné de sardoines. --- Mart. 2, 29, 2.
- sardonyx,
ycis, m. f. (acc. -ychem, -ycha; -yches, -ychas) : sardoine-onyx
[pierre précieuse]. ---
Plin. 37, 85; Juv. 13, 139.
- gr. σαρδόνυξ.
- au fém., Plin. 37, 85; Pers. 1, 16; Juv. 7, 144; au
masc. Juv. 6, 382; Mart. 4, 28, 4; 4, 61, 6; gén.
plur. sardonychum,
Juv. 13, 139.
- sardŏnĭchus,
a, um : de sardoine. --- Vulg. Job, 28, 16.
- Sardōus,
a, um : de Sardaigne. --- Ov F. 4, 289 ; Plin. 3, 75.
- gr. Σαρδῷος.
- Sardōus
cæspes, Rutil. 2, 354
: minerai de fer de Sardaigne.
- Sardus,
a, um : de Sardaigne; né en Sardaigne, Sarde.
- Sardi,
ōrum, m. : les Sardes (habitants de la Sardaigne).
- Sardi
venales, alius alio nequior, Cic. Fam. 7, 24, 2 : gens de Sardaigne,
espèce vénale, rivalisant d'infamie à qui mieux mieux.
- Sardum
mel, Hor. P. 375 :
miel de Sardaigne (miel amer).
- mais
Sardus,
i, m. : Sardus (fils d'Hercule, qui conduisit en
Sardaigne une
colonie
Libyenne).
- Libyci
Sardus generoso sanguine fidens, Sil. 12, 359 : le Libyen Sardus, fier
du sang d'Hercule, son père.
- Sarē,
ēs, f. : petite ville de Thrace. --- Liv. 38, 41, 8.
- Sarentini
: c. Salentini; voir
Salentinus.
- Sărepta,
f. : ville de Phénicie (entre Sidon et Tyr, auj. Sarafent).
--- Plin. 5, 76.
- Săreptensis,
e : de
Sarepta. --- Hier. Ep. 120, 20.
- ou
Săreptānus, a, um. --- Sid. Carm. 27,
20.
- Saretini
(Sarentini) : c. Salentini; voir
Salentinus.
- Sargaurasanē,
ēs, f. : partie de la Cappadoce. --- Plin. 6, 9.
- sargus,
i, m. : sorte
de muge [poisson apprécié des Romains]. --- Plin. 9, 65.
- gr. σάργος.
- sari,
n. (ou
saripha, æ, f.) : souchet (arbrisseau qui croît au bord du Nil). ---
Plin. 13, 23, 45, § 128.
- gr. σάρι.
- sario
:
1
- sarĭo, īre : c. sarrio.
2
- sărĭo,
ŏnis, m., poisson [probt la truite]. --- Aus. Mos.
230.
- Sarĭolēnus,
i, m. : nom d’homme. --- Tac. H. 4, 42.
- sarīsa
(sarissa), æ,
f. : sarisse
(longue pique des Macédoniens). --- Liv. 9, 19; 37,
42; 38, 7 fin.; Curt. 7, 4, 36; 9, 7, 19; Ov. M. 12, 466; 12, 479 al.;
cf. Fest. pp. 145 et 251.
- gr. σάρισα.
- Sarissæ : les Macédoniens. ---
Luc. 3. 293.
- sarisophorus,
i, m. : sarissophore (soldat armé de la sarisse). ---
Liv. 30, 23;
Curt. 4, 23, 23.
- gr. σαρισοφόρος.
- sarit-
: voir sarrit-
- sarmadacus
: voir samardacus.
- Sarmăta,
æ, m. : le Sarmate, habitant de la Sarmatie. ---
Luc. 2, 430; Mart. Spect. 3, 4; Juv. 3, 79; Claud. Laud. Stil. 1, 111.
- gr. Σαρμάτης.
- au plur. Sarmătæ
(Saurŏmătæ) : les Sarmates. --- Ov.
Tr. 2, 198; 3, 3, 6; 3, 10, 5; 4, 1, 94; 5, 1, 74; Val. Fl. 7, 235;
Mel. 1, 2, 6; 2, 1, 2; Plin. 6, 38; 4, 80.
- gr. Σαρμάται (Σαυρομάται).
- Sarmătĭa,
æ, f. : la
Sarmatie [= la Pologne, la Moscovie, la Tartarie]. ---
Plin. 4, 81.
- Sarmătĭcē,
adv. :
à la manière des Sarmates.
- Sarmatice
loqui, Ov. Tr. 5, 12, 58 : parler le sarmate.
- Sarmătĭcus,
a, um : de Sarmatie.
- gr. Σαρματικός.
- Sarmatica
laurus,
Mart. 9, 6, 10 : victoire [de Domitien] sur les Sarmates.
-
Sarmatica hiems, Stat. S. 5, 1, 128 : hiver rigoureux.
-
Sarmaticum mare,
Ov. P. 4, 20, 38 : le Pont-Euxin.
- Sarmătis,
ĭdis, f. : de Sarmatie. --- Ov. Tr. 1, 2,
82; 4, 10, 110; 5, 3, 8; id. P. 1, 2, 114.
- ou au plur. Sauromatides.
--- Mel. 3, 5, 4; Plin. 6, 39.
- Sarmătĭo,
ōnis, m. : surnom romain. --- Inscr.
- sarmĕn,
ĭnĭs, n. = sarmentum.
--- Plaut. Most. 1114.
- sarmentĭcĭus,
a, um : de sarment. ---
Col. 6, 26, 3.
- sarmentĭcĭi,
ōrum, m. : martyrs chrétiens brûlés avec des sarments. ---
Tert. Ap. 50.
- Sarmentĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Inscr.
- ou Sarmentus,
i, m. --- Hor. S. 2, 5, 52.
- sarmentōsus,
a, um [sarmentum]
: sarmenteux. --- Plin. 25, 150.
- sarmentum,
i, n. [sarpo] : sarment. --- Cic. CM 52.
- plur.
sarmenta : sarment sec,
fagot de sarment, fascines. ---
Col. 4, 24, 7; 5, 5, 16; Cic. Sen. 15, 52 et 53; id. de Or. 2, 21, 88;
id. Verr. 2, 1, 27, § 69; Cæs. BG. 3, 18; Liv. 22, 16; Quint. 2, 17,
19; Plin. 12, 118; 22, 150.
- Sarmĭa,
æ, f. : île entre la Bretagne et la Gaule, auj. Guernesey. ---
Anton.
- sarna, æ,
f. : gale, teigne. --- Isid. 4, 8, 6.
- Sarnaca, æ,
f. : ville de Troade. --- Plin. 5, 126.
- Sarnus,
i, m. : le Sarnus (= Sarno, fleuve de Campanie).
--- Virg. En. 7, 738; Plin. 3, 62.
- Sărōnĭcus
sĭnus, m. : le golfe Saronique [entre l’Attique et le
Péloponnèse]. --- Plin. 4, 10.
- gr. Σαρωνικὸς κόλπος.
- Saros,
i, m. : fleuve de Cilicie. --- Plin. 5, 92.
- sarpa,
æ, f. : héron. --- Serv. G. 1, 364; voir ardea.
- Sarpēdōn,
ŏnis, m. (acc. -onem; -ona, Gell. 15, 21, 1)
: Sarpédon.
- gr. Σαρπηδών.
1
- fils de Jupiter, roi de Lycie, tué par Patrocle. ---
Hyg. Fab. 106; 112; Virg. En. 1, 100; Serv. 9, 697; 10, 471; Ov. M. 13,
255; Cic. Div. 2, 10, 25.
2
- promontoire de Cilicie. --- Liv. 38, 38, 9; Mel. 1,
13, 5; Plin. 5, 92.
- sarpĭcŭla
: voir sirpicula.
- sarpĭo
(sarpo), ĕre, sarpsi, sarptum : - tr. -
tailler la vigne. --- Fest. 322; P. Fest. 323.
- gr. ἁρπάζω.
- parf. sarpsi
Char. 245, 21 ; Prisc. 20, 42.
- sarpta
vinea putata, id est pura facta: unde et virgulæ abscisæ sarmenta.
Sarpere enim antiqui pro purgare ponebant, Fest. p. 322.
- Sarra
:
1
- Sarra (Sāra), æ, f.
: Sara (femme d'Abraham, mère d'Isaac). --- Vulg.
2
- Sarra (Sāra), æ, m.
(Sārăvus, i, m.) : le Saravus (auj. la Sarre,
affluent de la Moselle). --- Inscr.
3
- Sarra, æ, f.
: Sarra (ancien nom de Tyr, en Phénicie).
- ou Sara,
Plaut. Truc. 2, 6, 58.
- Sarrānus,
a, um : - a - de
Sarra, tyrien, phénicien.
- b - Carthaginois.
--- Sil. 6, 468; id. 9, 319; id. 7, 432; id. 8, 46. - c
- de couleur pourpre. --- Col. 9, 4, 4.
- Sarranum
ostrum, Virg. : pourpre de Phénicie.
- sarrāca,
æ, f. (sarrācum, i, n.) : chariot.
-
sarrāca,
æ, f. --- Gloss.
- sarrācum,
i, n. --- Vitr. 20, 2.
- Sarracēni,
orum, m. : Sarracènes
[peuple de l’Arabie Heureuse]. --- Amm. 24, 4; Hier. Is. 42,
11.
- sarralĭa,
æ, f. (mot espagnol) : laitue.
--- Isid. 27, 20, 22.
- Sarrānātes,
um (ĭum), m. : ancien peuple de l'Ombrie. --- Plin.
3, 114.
- Sarrānus
: voir Sarra.
- Sarrastes,
um, m. : les Sarrastes (peuple de Campanie). ---
Virg. En. 7, 738; Sil. 8, 538.
- sarrĭo
(sarĭo), īre, īvi (ŭi), ītum : - tr. - sarcler.
--- Varr. R. 1, 18, 8;
Plin. 18, 184.
- sărĭo Cato, Agr. 33,
4, Plaut. Cap. 663.
-
sarire saxum, Mart. 3, 93, 20 : perdre sa peine.
- sarrītĭo,
ōnis, f.
[sarrio] : sarclage. --- Col. 2, 12, 1; 11, 2, 9;
Serv. G. 1, 21.
- sarrĭtŏr,
ōris, m. [sarrio] : - 1
- sarcleur.
--- Col. 2, 12, 1. - 2
- celui
qui herse. --- Varr. R. 1, 29, 2.
- (Lebaigue
P. 1124)
- sarrītōrĭus,
a, um : relatif au sarclage. ---
Col. 2, 13, 2.
- sarrītūra,
æ, f. : sarclage.
--- Col. 11, 2, 26; Plin. 18, 254.
- ou sartūra,
Plin. 18, 27, 67, § 254.
- sarrŭi
: parf. de sarrio (sario).
- Sars,
Sartis, f. : fleuve de Tarraconnaise.
--- Mel. 3, 1, 8.
- sarsi
: parf. de sarcio.
- Sarsĭna
(Sassĭna), æ, f. : Sarsine (ville d'Ombrie, patrie de Plaute).
--- Mart. 9, 59, 4; Sil. 8, 463.
- Sarsĭnās,
ātis : de Sarsine.
- ou Sassĭnas,
Inscr. Orell. 4404.
- Sarsĭnātis,
e : de Sarsine.
- Sassinate
de silvā, Mart. 3, 58, 35 : (loirs) provenant de la forêt de Sarsine.
- Sassĭnātes
(Sarsĭnātes), ĭum, m. : les habitants de Sarsine. ---
Plin. 3, 14, 19, § 114.
- sarsŏrĭus,
a, um : de mosaïque. --- Ennod. 2, Epig. 91 lemm.
- Sarsūra,
æ, f. : Sarsura (ville d'Afrique). --- B.
Afr. 70, 2.
- sartăgo,
ĭnis, f. : - 1
- poêle
à frire. --- Plin. 16, 55 ; Juv. 10, 63.
- 2
- vase
sacré. --- Aug. Serm. 273, 8.
- sartago
loquendi, Pers. 2, 80 : langage de poêlons (phrases
ronflantes).
- sartē,
adv. [sartus] :
en bon état, comme il faut. --- P. Fest. 323, 3.
- sartĭtectŏr,
ōris, m. : charpentier.
--- Isid. 19, 19.
- sartor
:
1
- sartŏr, ōris, m.
[sarcio] : celui
qui raccommode. --- Non. 7, 28; Aug. Civ. 22, 8, 10.
-
sartor arenarius : cantonnier. --- Inscr. Renier
2118.
2
- sartŏr, ōris, m.
[sarrio] : sarcleur.
--- Plaut. Capt. 661.
- sartrix,
īcis, f. : raccommodeuse.
--- Fronto. Diff. voc. 520, 15 ; C.-Aur. Acut. 3, 9, 100.
- sartura
:
1
- sartūra, æ, f.
[sarcio] : racommodage, réparation. ---
Col. 4, 26, 2; Sen. Vit. 25, 2.
2
- sartūra, æ, f.
[sarrio] : sarclage. --- Plin.
18, 254.
- sartus,
a, um : part. passé de sarcio.
- sartus
(et) tectus : en bon état d'entretien.
- ædem
Castoris sartam tectam tradere, Cic.
Verr. 1, 131 : livrer en bon état d’entretien le temple de
Castor. --- cf.
Cic. Verr. 2, 203 ; 2, 230.
- sarta
tecta, n. plur.
: le bon entretien.
- sarta
tecta
ædium sacrarum tueri, Cic. Fam. 13, 77, 7, veiller au bon entretien des
temples. --- cf. Liv. 42, 3, 7.
- fig. hoc
mihi da, ut M. Curium sartum
et tectum, ut aiunt, ab omnique incommodo
sincerum integrumque
conserves, Cic. Fam. 13, 50, 2 : fais-moi le plaisir de tenir
M. Curius
« en bon état d’entretien » [bien logé], comme dit la formule, et
préservé intact, entier contre tout dommage.
- sarta
tecta tua præcepta
usque habui mea modestia, Plaut. Trin. 317 : j’ai toujours
gardé par
ma sage conduite tes leçons bien entretenues, je les ai soigneusement
observées.
- Sarunetes,
um, m. : peuple des Alpes Rhétiennes. --- Plin. 3,
135.
- Sarus,
i, m. : fleuve de Cappadoce. --- Liv. 33,
41, 7.
- sas,
arch. (= suas) : voir suus.
- Sasa, æ,
m. : nom d’homme. --- Inscr.
- Sasæi
: c. Sassæi.
- Saserna,
æ, m. : Saserna (nom d'homme). ---
Cic. Phil. 13, 28.
- Sasima,
ōrum, n. : ville de Cappadoce. --- Anton.
- Sasina,
æ (Sasinē, ēs), f. : Sasina (port sur le golfe de Tarente). ---
Plin. 3, 99.
- Sāsōn,
ōnis, m. : Sason (= Saseno, petite île de la mer Ionnienne). ---
Luc. 2, 627.
- Sāsōnis
insula, Plin. 3, 152. --- Sason.
- Sassæi,
ōrum, m. : peuple de Dalmatie. --- Plin.
3, 144.
- Sassĭna, æ,
f. : voir Sarsina. --- CIL 5, 923.
- gr.
Σάσσινα.
- Sassĭnās
: voir Sarsina. --- Plin. 11, 241.
- Sassŭla,
æ, f. : voir Sassula
(ville du Latium,
près de Tibur. --- Liv. 7, 19.
- Sassumīni,
ōrum, m., peuple de l’Aquitaine. --- Plin. 4, 18.
- Sasuri,
ōrum, m. : peuple de l’Inde. --- Plin. 6, 67.
- sat,
adv. = satis, adj. et adv. : suffisant; assez, suffisamment.
- non
sat est + inf. : il ne suffit pas de,
c'est peu de...
- sat
est + prop. inf. : il suffit que.
--- Ter.
Phorm. 769 ; Cic. Div. 2, 104 ;cf. Cic. Nat. 3, 68.
- tantum
quantum sat est, Cic. Sen. 14, 48 : autant qu'il faut, suffisamment.
- tantum
sat habes ? Ter. Haut. 718 : tu auras assez (d'un jour) ?
-
sat + gén. : assez de.
--- Plaut
. Amp. 79, etc.
- sat
habeo, Ter. Ad. 335 : e tiens pour suffisant, je suis content.
- sat
scio, Plaut. Aul.
561 : je sais bien.
-
sat prata biberunt, Virg. B, 3, 111 : les prés sont
assez abreuvés.
- non
sat idoneus pugnæ, Hor. O. 2, 19, 26 : peu fait pour les combats.
- sat
bonus, Cic. Amer. 89 : assez bon. --- cf.
Cic. de Or. 3,
84; Fam. 7, 24, 2.
- sat
diu, Plaut. Cap. 792 : assez longtemps.
- săta,
ōrum, n. [satus, sero] : - 1
- terres
ensemencées, moissons, récoltes. --- Virg. B. 3, 82 ; G. 7,
325 ; Liv. 8, 29, 11. - 2
- en gén.
plantes. --- Sen. Clem. 1. 8, 7 [au
sing. Ep. 124, 11].
- sătaccĭpĭo,
ĕre : c. satis accipio.
- Satafi
: ville de Mauritanie. --- Anton.
- sătăgĭto
(sătis ăgĭto), āre : - intr. - avoir assez à faire
(avec qqch, alicujus rei).
- ou sătis ăgĭto
Ter. Haut. 225
- avec
tmèse agitas sat tute tuarum rerum, Plaut.
Bacch. 637 : tu
as assez
de mal avec tes affaires.
- sătăgĭus,
a, um [satago]
: qui se crée des tourments. --- Sen. Ep. 98, 8.
- sătăgo
(sătis ăgo),
ĕre, ēgi : - intr. - se donner du mal, se donner de la peine,
faire des efforts; être fort affairé, se démener, s'agiter, se
trémousser,
s'empresser.
- agitas
sat tute tuarum rerum, Plaut. Bacch. 637 : tu as assez de tes propres
embarras.
- etsi
is quoque suarum rerum satagit, Ter. Heaut. 225 : même s'il a lui aussi
ses propres ennuis.
- egi
satis, Plaut. Merc. 228 : je me suis
donné du mal. --- cf. Gell. 3, 8, 1 ; 9, 11, 4; 19,
1, 3.
- passif impers.
agitur satis, Cic. Att. 4, 15, 9 : on peine.
- satagere
: se démener, s'agiter. --- Quint. 6, 3, 54 ;
11, 3, 126.
-
satagentibus occurrere, B. Afr. 78,
7 : porter secours aux troupes dans l’embarras, en péril.
- rare sat
agit, Plaut. As. 440 : il donne satisfaction.
- Satala, æ,
f. : ville d’Arménie. --- Anton.
- Sătăn,
m. indécl., et Sătănās, æ,
m. [mot hébreu] : - 1
- adversaire,
ennemi.
--- Tert. Marc. 3, 20. - 2
- Satan,
le diable. --- Tert. Apol. 22.
- gr. Σατανᾶς.
- vade
retro me, Satana, quoniam non sapis, quae Dei sunt, sed quae sunt
hominum, Vulg. Marc. 8, 33 : arrière de moi, Satan ! car tu ne conçois
pas les choses de Dieu, tu n'as que des pensées humaines.
- sătănārĭa, æ,
f. : c. peucedanum. --- Apul. Herb. 94.
- Sătarchæ,
ārum, m. : peuple de la Chersonèse Taurique. ---
Mel. 2, 7, 3.
- Sătarchēi,
ōrum, m. : peuple d’Asie, au-delà du Palus-Méotide [peut-être
comme Satarchæ]. --- Plin. 6, 22.
- sătarĭus, voir satorius. --- Cato. Ag. 11, 5.
- Satauci,
ōrum, m. : peuple Scythe. --- Plin. 4, 85.
- sătēgi
: parf. de satago.
- sătellĕs,
ĭtis, m. (qqf. f.) :
- acc.
irrégulier satellem
Commod. Inst. 2, 12, 14.
1 - garde [d’un prince],
garde du corps,
satellite, soldat.
- satellites, m. plur : la
garde, l’escorte. --- Plaut. Mil. 78; Sall. J.
65, 2 ; Hor. O. 3, 16, 9.
-
satellites regii, Liv. 2, 12 : les courtisans, la cour.
2
- compagnon ou compagne,
escorte, serviteur. --- Cic. Quinct. 80; Tusc.
2, 24.
- pinnata
Jovis satelles, Att. d. Cic. Div. 1, 106 : le ministre
ailé de Jupiter [l’aigle].
3
- défenseur, champion.
- virtutis
rigidus satelles, Hor. Ep. 1, 1, 17 : champion austère de la vertu.
4
- ministre [de], auxiliaire, complice. ---
Cic. Agr. 2,32; Prov. 5.
- satelles
audaciæ tuæ, Cic. Cat. 1, 3, 7 : complice de ton audace.
- sătellĭtĭum,
ĭi, n. : - 1
- garde,
escorte. --- J.-Val. 1, 17, 10. -
2 - appui,
soutien. ---
Aug. Doctr. Chr. 3, 18.
- Satellĭus,
ĭi, m. : nom d’homme. --- Sen. Ep. 90, 27; 91, 7.
- sătĭābĭlis,
e [satio] : qui peut être rassasié [fig.].
--- Ps. Aug. Serm. 100, 3; C.-Aurel. Chron. 1, 4,
122.
- sătĭantĕr,
adv. [satio]
: jusqu’à satiété. --- Apul. M. 7, 16.
- sătĭās,
ātis, f.
[satis] : [ordint au nom.] satiété [pr. et
fig.]. ---
Lucr. 2, 1038; 5, 1391; Plaut. Ps. 335; Eun. 973.
- ad
satiatem, Lucr. 5, 39 : en abondance, à foison.
- satias
tenet studiorum istorum, Ter. Hec. 594 : je suis dégoûtée de ces
plaisirs.
- sătĭātē,
adv. [satio]
: jusqu’à satiété. --- Vitr. 2, 9 ; Arn. 6, 1.
- satiatissime
Tert. Anim. 46.
- sătĭātus,
a, um : part. passé de satio. - 1
- rassasié, repu. - 2
- assouvi, apaisé,
satisfait, contenté (en parl. d'un besoin, d'une passion).
- 3
- rassasié, dégoûté. - 4
- saturé, pénétré
(en parl. du sol, des étoffes); recouvert, chargé
(qui a une couche
épaisse de).
- Sătīcŭla,
æ, f. : Saticula (ville du Samnium). ---
Liv. 7, 32; 9, 21; 23, 39; Vell. 1, 14, 4.
- Sătīcŭlānus,
a, um : de Saticula. --- Liv. 23, 14.
- Sătīcŭlāni,
ōrum, m. : les habitants de Saticula. ---
Liv. 27, 10.
- Sătīcŭlus,
i, m. : Saticule, habitant de Saticula. ---
Virg. En. 7, 729.
- sătĭēs,
ēi, f. : c. satias.
- sătĭes, Juvenc.
1, 637.
- ad satiem, Juvenc.
3, 216; abl. satie,
Plin. 8, 209.
- sătĭĕtās,
ātis, f. :
1 - suffisance, quantité suffisante.
--- Plaut.
Pœn. 87; Vitr. 2, 9, 9; Curt. 4, 10, 15.
2
- rassasiement, satiété,
dégoût, ennui. --- Cic. Inv. 7, 25 ; de Or. 3,
99 ; Mur. 21.
- ad
satietatem, Liv. 24, 38, 9, jusqu’à satiété.
- mei
satietas, Cic. Mur. 21 : sentiment de lassitude inspiré par
ma personne.
- satietas aurium,
Cic. de Or. 3, 173 : la lassitude éprouvée par les
oreilles.
- non
debent esse amicitiarum satietates, Cic. Læl. 67 : on ne
doit pas se fatiguer des amitiés.
- citra
satietatem, Col. 7, 6, 5 : (on doit donner le gland) sans
amener le dégoût.
- ad
satietatem vestram pugnare, Liv. 8, 7 : combattre jusqu'à vous dégoûter
de la guerre.
- satietatem
habere (afferre), Cic. : fatiguer, dégoûter.
- satietatem
sui superare, Cic. : inspirer un intérêt toujours nouveau.
- satietatem capere alicujus rei, Plaut. : se dégoûter de qqch.
3
- excréments. --- Sol. 2, §
33.
- sătillum
[satis] : adv., une quantité suffisante de [avec gén.].
--- Plaut. Trin. 492 [leçon de A].
- sătin'
(sătĭnĕ) = satisne : est-ce que… assez ?
- satin
salve ? (= satisne salve res est ?) Liv. 3, 26 : ça va ? (tournure
familière).
- satin'
sanu's, qui me id roges ? Ter. : es-tu assez bien pour me demander cela
?
- satin
sanus es ? Ter. Ad. 942 : mais es-tu dans ton bon sens ?
- satin
scis ibi esse ? Ter. Ad. 403 : es-tu bien sûr qu'il y soit ?
- sed
satin estis meditati ? Plaut. Pers. 465 : mais êtes-vous bien préparés ?
- satin'
tu es sanus mentis aut animi tui, qui conditionem hanc repudies ?
Plaut. Trin. 454 : as-tu perdu le bon sens et l'esprit, de refuser une
telle alliance ?
- satio
:
1
- sătĭo, āre, āvi,
ātum : - tr. -
a
- rassasier, satisfaire, assouvir, apaiser. ---
Cic. Fin. 2, 25 ; Ov. M. 11, 371.
- satiati
agni, Lucr 2, 320 : les agneaux
rassasiés.
-
satiare animum, Cic. Phil. 11, 8 : rassasier son âme.
- satiare
aviditatem legendi, Cic.
Fin. 3, 2, 7 : assouvir une passion de lecture.
- satiare
populum libertate, Cic.
Rep. 2, 68 : rassasier le peuple de liberté.
- satiare
cineres alicujus, Virg. : satisfaire les mânes de qqn.
- satiare
iracundiam, Petr. : contenter son ressentiment.
- satiari + gén. (chez les poètes) : être rassasié
de.
- satiari
et ævi et decoris, Sil. 16, 605 : être rassasié de gloire et d'années. --- cf.
Sil. 4, 437.
- satiabor, cum evigilavero, conspectu tuo, Vulg. Psalm. 17, 15 : au
réveil, je me rassasierai de ton image. --- (trad.
Bibl. Jérus.)
- ut
uno quaternos satiet, Plin. 12, 24 : si bien qu'une seule (figue)
rassasie quatre personnes.
- ipsum
sane senem et prosperis adversisque satiatum (s.-ent.
esse), Tac. H. 3, 66 : sans doute il était vieux et rassasié de
prospérités et de revers.
- Romanus
integer satiatusque somno, Liv. 2, 65, 1 : le Romain, plein de
vigueur, et rafraîchi par un long sommeil.
- nec
satiatus vivorum poenā insepultos projecit, Liv. 29, 9 fin.
: puis,
n'étant pas encore assouvi par le châtiment qu'ils avaient subi
vivants, il fit jeter leurs corps sans sépulture.
--- cf. Liv. 8, 20; Luc. 7, 803; Tac. A. 1,
75; Hor. O. 1, 2, 37.
b - fatiguer, lasser,
dégoûter.
- satiatus
aratro, Tibul. 2, 1,
51 : fatigué de la charrue.
- ut
neque ei satientur, qui audient, Cic. de Or. 3, 50, 193 : pour
ne pas blaser les auditeurs. ---
Cic. Or. 215.
- poét. avec gén.
- satiatus cædis, Ov. M. 7, 808 : fatigué de
tuer.
- cum
satiata ferinæ dextera cædis erat, Ov. M. 7, 808 : quand son
bras
était
las de verser le sang des bêtes sauvages.
c
- saturer, imbiber, imprégner,
teindre, imbiber.
- ignes
satiantur odoribus,
Ov. M. 4, 758 : les feux sont saturés de parfums [d’encens].
- satiare
lanam, Plin. : teindre la laine.
- solum
stercore satiare, Col. 2, 10, 23 : fumer fortement le sol.
- satiari
lumine Phœbi, Mart. 8, 36, 9 : être inondé de la lumière du soleil.
2
- sătĭo, ōnis, f.
[sero] : - a
- action de semer,
ensemencement. - b -
champ ensemencé. - c
- action de planter, plantation.
- sationem
(sationes) facere : faire les semailles.
- vere
fabis satio, Virg. G. 1, 215 : au printemps on sème les fèves.
- au plur.
sationes : champs ensemencés. --- Cic.
Verr. 2, 3, 15, § 38; Vulg. Ecclus. 40, 22.
- optima
vinetis satio, Virg. G. 2, 319 : la meilleure saison pour
planter la
vigne.
- sătĭra
: voir satura.
- sătĭrĭcē
: satiriquement. ---
Porphyr. ad Hor. Ep. 1, 15, 28.
- Sătĭrĭcŏn,
i,
n. : le Satiricon (titre donné à un écrit
de Pétrone).
- sătĭrĭcus,
a, um : satirique. --- Lact. 2, 4, 3; Sid. Ep. 1, 11.
-
sătĭrĭcus, i, m. : celui qui écrit des satites, un satirique.
--- Sid. Ep. 1, 11; 4, 1.
- sătĭrŏgrăphus,
i m. : écrivain satirique. --- Sid. Ep. 1,
11.
-
gr. σατυρογράφος.
- sătis,
adv.
:
- (Lebaigue
P. 1124 et P.
1125)
- satius
: compar. de satis
: mieux, préférable.
- mori
me satius est : il vaut mieux que je meure. --- Ter. Eun. 4,
7, 2; id. Phorm. 5, 7, 63.
-
ephori satius putarunt in urbe eum comprehendi, Nep. Paus. 5 : les
éphores crurent qu'il valait mieux l'arrêter à Sparte.
1
- assez, suffisamment.
- satis
superque, Cic. Com. 77 : assez
et au-delà.
-
satis + gén. : assez de.
- ea
amicitia non satis habet
firmitatis, Cic. Læl. 19 : cette amitié n’est pas assez solide.
- jam
satis terris nivis atque diræ grandinis misit Pater, Hor. Od. 1, 2, 1 :
déjà le Père (des dieux) a jeté assez de neige et d'âpre grêle sur la
terre.
- ad
dicendum temporis satis habere, Cic. Verr. 2, 2 : avoir assez
de temps
pour parler.
- satis
superque esse sibi suarum cuique rerum, Cic. Læl.
45 : [ils disent] que chacun a suffisamment et au-delà de ses
propres
affaires.
- satis
video tibi homini ad perdiscendum acerrimo ad ea
cognoscenda, quæ dicis, fuisse temporis, Cic. de Or. 3, 90
: je vois
qu’avec ton esprit si vif pour apprendre à fond, tu as eu assez de
temps pour acquérir les connaissances dont tu parles.
- attribut - animo
istuc satis est, Cic. Or. 125
: cela est suffisant pour l’esprit.
- non
sentire quid sit
satis, Cic. Or. 73 : ne pas sentir ce qui suffit, n’avoir pas
le
sentiment de la limite.
- satis
est, si ... Cic. de Or. 2, 174 : il suffit que ...
-
satis est respondere, Cic. Læl. 98 : il suffit de répondre.
-
satis est
similem esse hominis, Cic. de Or. 1, 127 : il suffit qu’on
ressemble à un
homme.
- admoneri
me satis est, Cic. Pis. 94 : il suffit que je sois
averti.
- satis
est ut ... Liv. 7, 11, 9 : il suffit que ...
- satin
est hoc ut... ? Cic. Off. 3, 73 : , cela suffit-il pour que ?
- satis
est, ut ... Cic. Tusc. 5,
53 : il y a assez... pour que...
- neque
nunc, ut memoriæ prodatur,
satis causæ putamus, Cæs. BC. 3, 17, 1 : et maintenant il n’y
a pas à mon
sens de raison suffisante pour en laisser le souvenir.
- sans ut
- tepeat satis est (dolium),
Cato Agr. 69, 2 : iI suffit que la jarre soit tiède.
- satis
habeo + inf. : je me contente de,
il me
suffit de. --- Cæs. BG. 1, 15, 4; BC. 3, 46, 6 ; Cic. Amer.
150.
- vos
satis habebatis animam retinere, Sall. J. 31, 20 : vous vous contentiez
de conserver la vie.
- satis
habeo si ... : il me suffit que... Nep. Timol. 2, 4 ; Ep. 8,
4 ; Liv. 5, 21, 9 ; Tac. An. 2, 37.
- satis
habere
quod ... Liv. 40, 29, 13 : tenir pour suffisant le fait
que...
- satis
puto + inf. Quint. 2, 4, 9 : c.
satis habeo.
2
- de manière suffisante,
assez bien, bien.
- satis
ostendere, Cic. Hep. 2, 54 : montrer assez, bien
faire voir.
- satis
mihi videbar habere cognitum Scævolam, Cic. Br. 147 : je
croyais connaître assez bien Scévola.
- non
enim fortasse satis...
intellegis, Cic. Phil. 2, 32 : c’est que peut-être tu ne
comprends pas
bien... cf. Cic. Rep. 1, 52.
- satis
constat : c’est un fait bien établi, voir constat.
3
- de manière suffisante, passablement.
- satis
bonus, Cic.
Att. 2, 19, 4 : suffisamment bon. --- cf.
Cic. Off. 3, 58.
- satis
bene, Cic.
Off. 89 : passablement.
- satis
cum periclo, Ter. And. 131 : quelque peu en danger.
4
- satis
+ verbe ou nom :
- satis
acceptĭo, onis, f. : acceptation
d’une caution. --- Pomp. Dig. 45, 1, 5, 2.
-
sătĭs accĭpĭo,
ĕre : - tr. - recevoir une caution, une garantie.
- satis
accipere ab aliquo, Cic.
Com. 40 : recevoir caution de qqn.
- quæ
satis accipiunda sunt, Cato, Agr. 2, 6 : ce qu’on
doit recevoir en garantie.
- satis
facio : voir satisfacio.
- satis
offĕro, offerre : offrir caution. --- Dig. 26, 10,
5.
- satis
pĕto, ĕre : demander caution. --- Dig. 35, 1, 72.
-
sătĭs ăgo, et
sătăgo, ĕre
: - intr. - se donner du mal.
- agitas
sat tute tuarum rerum, Plaut. Bacch. 637 : tu as assez de tes propres
embarras.
- etsi
is quoque suarum rerum satagit, Ter. Heaut. 225 : même s'il a lui aussi
ses propres ennuis.
- egi
satis, Plaut. Merc. 228 : je me suis
donné du mal. --- cf. Gell. 3, 8, 1 ; 9, 11, 4; 19,
1, 3.
- passif impers.
agitur satis, Cic. Att. 4, 15, 9 : on peine.
- satagere
: se démener, s'agiter. --- Quint. 6, 3, 54 ;
11, 3, 126.
-
satagentibus occurrere, B. Afr. 78,
7 : porter secours aux troupes dans l’embarras, en péril.
- rare sat
agit, Plaut. As. 440 : il donne satisfaction.
-
sătis exigo, ĕre : exiger caution. --- Dig. 26, 7,
45.
- sătiscavĕo
(satis cavĕo), ēre : donner caution. ---
Dig. 7, 1, 60.
- sătisdătĭo,
ōnis, f. : action de donner caution. --- Cic. Att.
5, 1. 2.
- satisdationem
remittere, Ulp. : dispenser de donner caution.
- sătisdătō,
abl. n. pris advt. : par caution, en donnant caution. ---
Cic. Att. 16, 6, 3.
- sătisdător,
ōris, m. : caution, garant. --- Sid. Ep. 4, 24.
- sătisdo
(sătis do), dăre, dĕdi, dătum : - intr. - donner caution (pour
qqch, alicui rei, de aliqua re).
- satisdato
(abl. abs. au n.) : sur caution, avec garantie (donnée ou reçue) à
titre
de garant.
- hoc
quod satisdato debeo, Cic. : ce que je dois à titre de garant.
- satisdare
damni infecti, Cic.
Verr. 1, 146 : fournir caution pour tout dommage éventuel.
- passif impers.
curare ut
satis detur fide mea, Cic. Fam. 13, 28 : prendre soin que
caution soit
donnée sur ma parole.
- avec prop. inf. satisdare
judicatum solvi,
Cic. Verr. 2, 60 : s’engager par caution au règlement de la
chose jugée. --- cf. Cic. Fam. 13, 28
- sătisfăcĭo,
ĕre, fēci, factum : - intr. -
- passif satis facitur
(au lieu de satisfit)
Varr. Men. 82.
1
- satisfaire
à, s’acquitter de,
suffire à, exécuter.
- avec
dat.
satisfacere
alicui honesta petenti, Cic. Or.
140 : donner satisfaction à une demande honorable. --- cf.
Cic. Verr.
5, 139 ; Att. 2, 4, 3; Tusc. 2, 41.
- morte
aut victoria rei publicæ
satisfacere, Cic. Phil. 14, 26 : mourir ou vaincre pour s’acquitter
envers la république. --- cf. Cic. Fam. 10, 1, 1.
- causæ
atque officio satis facere, Cic. Div. in Cæcil. 14, 47 : suffire au
devoir de sa cause.
- satisfacitur,
Varr. Men. 82 :
on satisfait.
- satisfacere
in aliqua re, Cic. Or. 109 : satisfaire
aux exigences (réussir) dans qqch.
- satisfacere
in historia, Cic. Leg. 1, 2, 5 : être bon historien. --- cf.
Cic. Att. 16,
5, 2; de Or. 1, 37, 170.
- vobis
satisfeci me nihil reliqui fecisse... Nep. Att. 21, 5 : je
vous ai montré de façon suffisante que je n’ai rien négligé. ---
cf.
Cic. Verr. 2, 20.
- quamobrem non
satisfacit ? Cic. Fin. 1, 5, 15 : en quoi ne satisfait-il pas ?
- nos
plene de eo satis esse facturos, Quint. 4, 5, 18 : que nous
donnerons à cet égard une entière satisfaction.
2
- satisfaire
un créancier [soit en le
payant soit en fournissant caution].
- satisfacere
alicui, Cic. Fl.
47 : s’acquitter à l’égard de qqn. --- cf. Cic. Q. 1, 2, 7 ;
Cæl. Fam.
8 12, 2; Cæs. BC. 3, 61, 5.
- avec gén.
donec ei totius dotis satis
fieret, Dig. 33, 2, 30 : jusqu'à complet remboursement de la dot.
3
- donner
satisfaction à qqn, lui faire
agréer des excuses, des explications, une justification.
- satis
faciendi causā, Cæs. BG. 5, 54, 3 : pour se justifier. ---
cf. Cæs. BG.
1, 41, 3; Cic. Phil. 2, 49.
- cui
de pædagogo satisfactum est, Sen. Ir. 2, 21, 6 : à qui l'on a donné
raison contre son gouverneur.
- satisfacere
de injuriis, Cæs. BG. 5, 1, 7
: donner satisfaction pour les injustices commises.
- ou
satisfacere
injuriarum. --- Her. 4, 37.
4 - donner
satisfaction en expiant.
- sæpe
satisfecit prædæ venator, Mart. 12, 14, 3 : souvent le chasseur a
réparé ses torts envers le gibier, le gibier a été vengé du
chasseur.
- manum
foco injecit ut pro facinore suo satisfaceret hosti, quem voluit
occidere,, Lact. Inst. 13 : il se brûla la main pour donner
satisfaction à l'ennemi qu'il avait voulu tuer.
- sătisfactĭo,
ōnis, f. [satisfacio] :
1 - action d’acquitter une dette. ---
Dig. 46, 3, 52.
2 - excuse, justification, disculpation, amende
honorable.
-
alicujus satisfactionem accipere, Cæs. BG. 6, 9, 8
: accepter la justification de qqn. --- cf.
Cæs. BG. 1, 41, 4; Cic.
Fam. 7, 13, 1 ; Att. 4, 6, 3.
- satisfactionem
ex nulla conscientia de culpa
proponere, Sall. G. 35, 2 : présenter des explications sans
avoir
conscience d’une faute.
- Ubiorum
satisfactionem accepit, Cæs. BG. 6, 9, 8 : il accepta les explications
des Ubiens.
3 - satisfaction, réparation.
- luitur
homicidium pecorum numero, recipitque satisfactionem universa domus,
Tac.
G. 21 : on se lave d'un homicide par un nombre de têtes de bétail et
toute la maison accepte cette réparation.
- sătisfactĭōnālis liber
: livre apologétique. --- Cassiod. Eccl. 9, 23.
- sătisfactum
: voir satisfio.
- sătisfit
(mihi), sătisfĭĕri,
sătisfactum
est (mihi), impers. : il m'agrée.
-ut
mihi satisfieri paterer a te, Cic. Phil.
2, 49 : pour que j’agrée tes excuses.
- sătĭŭs
: - 1 -
(comparatif de satis)
: préférable. - 2 -
(satius, adv.) de préférence, plutôt. --- Varr.
R. 1, 2, 26.
- satius
est + inf. : il est préférable de, il vaut mieux.
- satius
est + prop. inf. : il vaut mieux que.
- nonne
fuit satius tristis Amaryllidis iras pati ? Virg. B. 2, 14 : n'eût-il
pas
été préférable de supporter les colères noires d'Amaryllis ?
- mori
et sibi et illi satius esse quam id faceret, Liv. 39 : (elle s'écria)
: il vaudrait mieux pour elle et pour lui mourir que de faire cela.
- inter
feras satius est ætatem degere quam in hac tanta immanitate versari,
Cic.
Am. 150 : il vaudrait mieux passer sa vie parmi les bêtes féroces qu'au
sein
d'une société aussi barbare.
- tibi
perdere talentum hoc pacto satius est quam illo minam, Ter. Heaut. :
mieux
vaut pour toi perdre un talent de cette façon qu'une mine de l'autre.
- satius
est otiosum esse quam nihil agere, Plin. Ep. 1, 9, 8 : il vaut mieux
vivre oisif que de s'occuper à des riens.
- ephori
satius putarunt in urbe eum comprehendi, Nep. : les éphores jugèrent
préférable de l'arrêter dans la ville.
- mais satius
dicam, Varr. R. 1, 2, 26. : je dirais plutôt.
- sătīvus,
a, um [sero, sevi] : semé, qui vient du semis, cultivé.
--- Varr. d. Gell. 17, 3, 4; Plin. 24, 120.
- neutr. plur. sativa
: plantes cultivées. --- Plin. 19, 185.
- săto,
āre, āvi
[sero,
sevi] :
- tr. - semer
[habituellement]. --- Aug. Serm. 199, 1 (Mai).
- sătŏr,
ōris, m. [sero,
sevi] :
- 1 - planteur.
--- Cic. Nat. 2, 86; Col. 3, 15,
3.
- 2 - créateur,
auteur, père. --- Virg. En. 1, 254.
- 3 -
semeur, auteur, artisan. --- Plaut. Cap. 661; Liv.
21, 6, 2; Sil. 8, 260
- satōrĭus,
a, um [sator] : relatif aux semailles. ---
Col. 2, 9, 9; 12, 52, 8.
- Satracus
: voir Satricus.
- satrapa
: c. satrapes. ---
Ter. Haut. 452; Curt. 3, 13, 1.
- sătrăpēa,
æ : c.
satrapia. --- Curt. 5, 1, 44; 5, 2, 17.
- gr. σατραπεία.
- Sātrăpēnē,
ēs, f. : la Satrapène [contrée de l’Asie Mineure]. ---
Curt. 5, 2, 1.
- sătrăpēs
(sătraps), is, et
sătrăpa, æ (plur. satrapæ),
m. : satrape (gouverneur de province chez les Perses).
- gr. σατράπης.
- nom.
sing. satrapes,
Nep. Paus. 1, 2; id. Alcib. 10, 3; Curt. 8, 4, 21; satrapa, Ter. Heaut. 3, 1, 43;
Curt. 3, 13, 1; Amm. 18, 6, 20: satraps,
Sid. Carm. 2, 78; Alcim. 6, 392.
- gén.
sing. satrapis, Nep.
Lys. 4, 1; acc. satrapen,
Nep. Con. 2, 1; satrapam,
Curt. 3, 13, 1.
- nom.
plur. satrapæ, Nep.
Dat. 3, 1; id. Ages. 2, 2; Vulg. Dan. 6, 6; satrapes,
Apul. Mund. 26.
- gén.
plur. satraparum,
Plin. 6, 26, 30, § 119; acc. satrapas,
Sid. Carm. 9, 50; Vulg. Esth. 3, 12; dat. satrapis,
Vulg. 1 Reg. 29, 6; abl. satrapibus,
Jul. Val. Rer. Gest. Alex. 2, 21.
- satrăpĭa
(sătrăpēa),
æ, f. : satrapie (province gouvernée par un satrape). ---
Plin. 6, 78; Curt.
5, 1, 44; 6, 2, 5.
- gr. σατραπεία.
- Satriāna,
æ, f. : nom d’une déesse inconnue. --- Inscr.
- Satricum,
i, n. : Satricum (ville du Latium).
--- Cic. Q. 3, 1, 4.
- Satrĭcāni,
ōrum, m. : les habitants de Satricum. --- Liv.
9, 12; 28, 11.
- Sătrĭcus ou
Sătrăcus, i, m. : nom de guerrier. --- Sil. 9, 68.
- Sătrĭus,
ĭi, m. : nom d’homme. --- Inscr.
- Sătulla,
æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
- Sătullīnus,
i, m. et
Sătullĭo, ōnis, m. : surnoms romains.
--- Inscr.
- sătullo,
āre [saturo] : rassasier. --- Varr. Men 401.
- sătullus,
a, um [satur] : assez rassasié. --- Varr. R. 2, 2,
15.
- satum,
i, n. : mesure hébraïque (= 1 modius
et demi). --- Vulg. Gen. 18, 6; id. Matt. 13, 33;
id. Luc. 13, 21.
- gr. σάτον.
- sătŭr,
ŭra, ŭrum [satis] :
1
- rassasié.
- ite
domum saturæ, venit Hesperus, ite, capellæ, Virg. B. 10, 77 : allez à
la bergerie, ô mes chèvres, vous êtes rassasiées; voici venir le soir,
allez, mes chèvres. --- Cic. Div. 1, 77; Hor.
S. 1, 1, 20.
- satur + gén. : rassasié
de. --- Ter. Ad. 765; Hor. Ep. 1, 7, 35.
- saturior
lactis, Col. 7, 4, 3 : plus rassasié de lait.
- poét. satur +
abl. --- Plaut. Pœn. 8; Ov. M. 2, 120.
2 - engraissé, gras. ---
Mart. 11,
52, 14.
3 - en parl. de couleur - saturé,
chargé, foncé. ---
Plin. 37, 170; Virg. G. 4, 335; Sen. Nat. 1, 5, 12.
4
- riche, abondant,
fertile.
- satur
auctumnus, Col. poët. 10, 43 : l'automne, père des fruits. ---
Virg. G. 3, 214 ; Sen. Nat. 5, 9, 1.
- plur. n.
satura, Cic. Or. 123 : sujets riches, matière féconde.
- sătŭra
[satur] :
- orth. postér. satira,
satyra.
1
- sătŭra, æ, f. (s.-ent. lanx) : plat garni de
toutes sortes de
fruits;
plat de différentes espèces de viande; macédoine, ragoût, farce.
- d'après
les anciens, satura,
c’est un plat (lanx)
garni de toute espèce de fruits et de légumes, une sorte de macédoine ;
ou un ragoût, un pot-pourri ; ou une farce, cf. Acr. Hor. S. 1, 1;
Diom. 485; Fest. 314 ; P. Fest. 315.
- per
saturam : sans spécifier, en masse, en bloc, pêle-mêle, sans ordre.
2
- sătŭra (s.-ent. lex) : (loi) comportant plusieurs
articles. --- Fest. et P.
Fest. ibid.
- legem
per saturam abrogare, Fest. : faire abroger une loi en bloc.
- quasi per saturam
sententiis exquisitis,
Sall J. 29, 5 : ayant demandé les avis en qq sorte pêle-mêle,
sans
choix, sans ordre.
3
- sătŭra (satira, forme
classique),
æ, f.
: - a - satire
dramatique (mélange de prose
et de vers, de danse et de musique). - b
-
poème satirique, satire (cf. les satires de Lucilius, d'Horace, de
Perse
et de Juvénal).
- Sătŭræ
pălūs : marais de Satura (= Lago di Paola, dans le Latium). --- Virg. En.
7, 801; Sil. 8, 382.
- sătŭrātĭo,
ōnis, f. [saturo]
: rassasiement. --- Aug. Joan. 24.
-
(Lebaigue
P. 1126)
- sătŭrātus,
a, um : part. passé de saturo. - 1
- rassasié, assouvi. - 2
- saturé, foncé
(en parl. d'une couleur).
-
color
saturatior, Plin. : couleur plus foncée.
- sătŭrēia
(sătŭrēja), æ, f. ou sătŭrēĭum,
ĭi, n. : sarriette. --- Ov. A. A. 2, 415; Mart. 3,
75, 4; Col. 9, 4, 2; 9, 4, 6; 9, 10; Plin. 19, 8, 50, § 165;
Pall. Febr. 24, 2.
- Sătŭrēiānus (Sătŭrējānus),
a, um : de Saturéium. --- Hor. S. 1, 6, 59; Serv. G.
2, 197; 4, 335.
- satureium
:
1
- sătŭrēium
: voir satureia.
2
- Sătŭrēium
(Sătŭrējum),
i, n. : Saturéium (ville d'Apulie). --- Serv. G. 2,
197.
- sătŭrĭcē
: voir satirice.
- Sătŭrĭo, ōnis,
m. : Saturion (= le Rassasié, nom d'un personnage
de comédie).
- sătŭrĭtās,
ātis, f. [satur] :
1 - rassasiement. ---
Plaut. Cap. 109.
-
ad saturitatem, Plaut.
Rud. 758 : jusqu’à satiété.
2 - abondance. ---
Cic. CM 56.
3
- saturation (d'une couleur). --- Plin. 9, 138.
4
- excréments. --- Plin. 10, 92.
- Sătŭrĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Cic. Com. 1.
- Sāturnālĭa,
ĭōrum (ĭum), n. : Saturnales, fêtes en
l’honneur de Saturne [à partir
du 17 décembre ; jours de réjouissances, de liberté absolue, où l’on
échange des cadeaux et où nott les esclaves sont traités sur le pied
d’égalité par les maîtres ; cf. Macr. S.]. --- Liv.
2, 21 ; Cic. Cat.
3, 10.
- secundis, tertiis
Satumalibus, Cic. Au. 13, 52, 1 : le second, le troisième jour
des Saturnales.
- fig.
non semper erunt
Saturnalia, Sen. Apoc. 12, 2 : ce ne sera pas toujours fête.
- Sāturnālĭcĭus
(Sāturnālĭtĭus), a, um : relatif aux Saturnales. --- Sen. Apoc. 8,
2; Mart. 7, 90.
- Sāturnālis, e : de Saturne.
- Saturnale festum, Macr. 1,
2 : les Saturnales.
- voir hors site
: Saturnales.
- voir hors site
: Saturne.
- Sāturnĭa,
æ, f. : - 1 -
Saturnia (Junon,
fille de Saturne).---
Virg. En. 1, 23; Ov. F. 1, 265. -
2
- Saturnie, ville d'Etrurie. --- Liv. 39, 55.
- 3 - ville fondée par
Saturne, sur le mont
Capitolin.
--- Virg. En. 8, 358; Varr. L. 5, 42; Ov.
F. 6, 31 ; Fest. 322.
- Sāturnĭānus,
i, m. : Saturnien (nom d'homme). --- Inscr.
- Sāturnĭgĕna,
æ, m. [Saturnus, gigno] : le
fils de Saturne
[Jupiter]. --- Aus. Idyl. 15, 22; Sid. Carm. 9, 131.
- Sāturnīnus,
i, m. : Saturninus (surnom),
- L.
Appuleius Saturninus : un tribun de la plèbe. --- Cic.
Rab. Perd. 6, 18; id. Brut. 62, 224; id. Cat. 1, 2, 4; id. Mil. 5, 14;
Suet. Aug. 27; id. Calig. 38; Mart. 4, 11, 2.
- Sāturnĭus,
a, um [Saturnus] : de Saturne.
- Saturnia arva, Virg. En.
1, 569 : le
Latium.
- Saturnia tellus, Virg. En.
8, 329 : l’Italie.
- Saturnia Juno, Virg.
En. 12,156 : Junon, fille de Saturne.
- Saturnius mons : le
Capitole. --- Varr. L. 5, 42;
Fest. 322.
- Saturnia virgo, Ov. F. 6,
383 : la fille de
Saturne [Vesta].
- Saturnia stella, Cic. Rep.
6, 17 : Saturne [planète].
- Saturnia regna, Virg. B.
4, 6 : l’âge d’or.
- Saturnius numerus, Hor.
Ep. 2,
1, 158 : vers saturnien.
- subst.
m. Saturnius, ii : fils de Saturne
[Jupiter, Pluton]. --- Ov. M. 8, 703; 5, 420.
- Saturnii dicebantur qui
castrum in imo clivo Capitolino incolebant, Fest. 322 : on
appelait
Saturniens ceux qui habitaient la ville au sommet du mont Capitolin. --- voir Saturnia.
- Sāturnus,
i, m. : Saturne.
- arch.
Sāteurnus, Fest. pp. 323
et 325; SAETVRNVS,
sur un vase.
1 -
dieu du Latium, adoré d'abord comme divinité de l'agriculture, plus
tard confondu avec le Κρόνος
des Grecs. --- Virg.
En. 8, 319 ; Ov. F. 1, 193.
2
- dieu du temps. --- Cic.
Nat. 2, 64.
3
- Saturne [planète].
--- Hor. O. 2, 17, 23.
4
- Baal ou Moloch (dieu solaire des Phéniciens et des peuples
de
leur race). --- Curt. 4, 3, 15.
-
Saturni sacra dies, Tib. 1, 3, 18 : le jour consacré à Saturne (le
samedi).
- Saturni Stella, Cic. Nat. 2 : la planète Saturne.
- voir hors site
: Saturne.
- sătūro,
āre, āvi, ātum [satur] : - tr. - 1
- rassasier, repaître, assouvir. - 2
- saturer,
charger, remplir de, imbiber profondément. - 3
- dégoûter, ennuyer, lasser.
- saturare
stercore, Col. 2, 9 : fumer abondamment (la terre).
- saturare
pice tabullas, Vitr. : enduire de poix les planches.
- fimo pingui
sola saturare, Virg. G. 1, 80 : saturer le sol d’un gras
fumier.
- homines saturati
honoribus, Cic. Planc. 20 : gens rassasiés d'honneurs.
--- cf. Cic. Verr. 3, 100.
- saturare se sanguine
civium, Cic. Phil. 5,
59 : s’abreuver du sang des citoyens.
- me dulcis saturet quies,
Sen. Th. 393 : que le doux sommeil me repose entièrement.
- saturare crudelitatem,
Cic. Vat.
6 : assouvir sa
cruauté.
- saturare famem : assouvir sa faim. --- Claud.
Phoen. 13; Vulg. Deut. 14, 29 et souvent.
- poét. saturata
dolorem, Virg. En. 5, 608 : (Junon) ayant
satisfait son ressentiment.
- hæ res vitæ me saturant,
Plaut. St. 18 : tout cela me dégoûte de la vie.
- satus
:
1
- sătus, a, um : part. passé de sero.
- a - semé. - b
- ensemencé. - c -
planté. - d
- engendré, né, fils de.
- satus
Japeto, Ov. M. 1, 82 : le fils de Japet (Prométhée).
- sole
satus Phæthon, Ov. M. 1, 751 : Phaéton, fils du soleil.
- hic satus ad pacem, hic castrensibus utilis armis, Prop. 3, 19 : l'un
est né pour la paix, l'autre pour les camps et les armes.
- Ilia cum Lauso de Numitore sati, Ov. F. 4, 54 : Ilia avec Lausus
engendrés par Numitor.
- săta,
satōrum, n. plur. : - a -
terres ensemencées,
moissons, récoltes. - b
- semences, semailles.
2
- sătŭs, ūs, m. : - a
- action de semer,
action de planter. ---
Cato, Agr. 5, 3; Cic. Div. 2, 68; CM 52. -
b
- au
fig. au plur. semences
(jetées dans l'âme). - c
- production, génération,
paternité, race, souche. --- Cic. Fin. 5, 65;
Off. 1, 118; Div. 1, 93.
- (philosophia)
præparat animos ad satus accipiendos, Cic. Tusc. 2, 13 : (la
philosophie)
prépare les âmes à recevoir les semences.
- sătўra
(postclassique) : c. satura.
- sătўrĭasis,
is, f. : priapisme (maladie). --- C.-Aur. Acut.
3, 18; Th.-Prisc. 2, 11.
- gr. σατυρίασις.
- sătўrĭce,
adv. : c. satirice.
- Sătўrĭcon
: c. Satiricon.
- sătўrĭcōs,
adv. : satiriquement. --- Porphyr. ad
Hor. Ep. 1, 18, 19.
- gr. σατυρικῶς.
- Sătўrĭcus,
a, um : relatif aux Satyres. --- Plin. 19, 20.
- gr. σατυρικός.
- voir satiricus.
- sătўrĭon,
ĭi, n. : nom de différentes orchidées.
- gr. σατύριον.
-
Plin. 26, 10, 63, §§ 97, 99.
-
sătyrĭos, ĭi, f., Plin. 26, 10, 62, §
96.
- Sătўriscus,
i, m. : petit Satyre. --- Cic. Div. 1, 39.
- gr. σατυρίσκος.
- sătўrŏgrăphus
: voir satirographus.
- sătўrōma, ătis,
n. : pièce satirique, satire. --- Rust. Ben. Chr. 45.
- gr. σατύρωμα.
- Satyrus
:
1
- Sătўrus, i,
m. :
- gr. σάτυρος.
a - Satyre (demi-dieu
rustique, compagnon de Bacchus, avec
les oreilles, la queue, les pieds de chèvre; plus tard,
génie rustique, confondu avec le Faune.
--- Lucr. 4, 580; Hor. Ep.
2, 2, 125; Ov. M. 6, 110; Cic. Nat. 3, 43.
b
- drame satirique (drame où
l'on
trouvait des Satyres). --- Hor, P. 235.
c - sorte de
singe. --- Plin. 7, 24.
- voir hors
site satyre.
2
- Sătўrus,
i, m. : Satyrus (nom d'homme). --- Liv. 42, 14.
- saucaptis
(sancaptis), ĭdis, f. : la saucaptide (un
assaisonnement imaginaire). --- Plaut. Ps.
833.
- saucĭātĭo,
ōnis, f. [saucio]
: action de blesser, blessure. --- Cic. Cæcin. 43.
- saucĭātus,
a, um : part. p. de saucio.
- saucĭĕtas,
ātis, f. [saucius] : lésion ; indisposition. ---
C.-Aur. Chr. 2, 13, 179.
- saucĭo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - blesser, déchirer. ---
Cic. Verr. 1, 67 ; Vat. 13.
2 - frapper d’un coup mortel.
--- Cic. Att. 14, 22, 1.
3 - déchirer, ouvrir la terre.
--- Ov. R. A. 172; Col. 2, 2, 23.
4
- léser, porter atteinte
à, endommager.
- famam sauciare,
Plaut. Bac. 64 : porter atteinte à la réputation.
- actor
mihi cor odio sauciat, Plaut. Bac. 213 : c’est l’acteur qui me soulève
le coeur.
- saucĭus,
a, um. :
1 - blessé. --- Cic.
Tusc. 2, 38; Cæs. BG. 3, 4, 4; 5,
36.
-
poét. suo
saucius ense latus, Prop. 2, 8, 22 : blessé au flanc de
sa propre épée. --- cf. Quint. 9, 3, 18.
2 - atteint, endommagé,
maltraité.
- malus
saucius Africo, Hor. O. 1, 14, 5 : mât endommagé par
l’Africus. --- cf. Ov. M. 1, 102 ; 2, 808; Mart. 4,
66, 12.
-
avec gén.
fatigationis hesternæ saucius, Apul. M. 2, 15 : qui se ressent
(des faigues) du voyage d'hier. --- cf. M. 4, 3,
10; Aus. Prof. 5, 15.
3 - atteint [moralt.]. --- Cic. Cat. 2,
24 ; Enn.
d. Cic. Cæl. 18 ; Virg. En. 4, 1; Lucr. 4, 1044.
4
- blessé = aigri. ---
Cic. Att. 1, 17, 1.
5
- endommagé, entamé [de réputation].
--- Cæl. Fam. 8, 8, 3.
- Sauconna,
æ, f. : la Saône. --- Amm. 115, 112, 17; voir Arar.
- Saudo, ōnis,
f. : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 15.
- Saufēius,
i, m. et Saufēia,
æ, f. : noms d'homme et de femme.
- Saufēia.
--- Juv.
6, 320.
- Saufēius.
--- Cic.
Rab. Perd. 7,
20; Cic. Att. 1, 3, 1; 4, 6, 1.
- Sauga,
æ, f. : rivière de la Tarraconnaise. --- Plin. 4, 111.
- Saūl,
ūlis, m. (Saūl, m. indécl.) : Saül (premier roi des
Hébreux).
- gén. Saulis,
Vulg. Isa. 10, 29; dat. Sauli,
id. Psa. 51, 1; acc. Saulem,
id. 1 Reg.
15, 35.
- Saulus,
i, m. : Saul (premier
nom de saint Paul, apôtre). --- Prud.
Ench. 186; Arat. A. Ap. 1, 709; Vulg.
Act. 9, 1, etc.
- Saunītæ, ārum,
m. : c. Samnites. --- Plin. 3, 107.
- gr. Σαυνῖται.
- Saunĭum,
ĭi, n. : rivière de la Tarraconnaise. --- Mel. 3, 1, 10.
- saura
:
1
- saura,
æ, f. : sorte de lézard. --- Isid. 12, 4,
37.
2
- Saura, æ, m. : nom d'homme. --- Inscr.
- Sauracte
: c. Soracte. --- Varr. R. 2, 3, 3.
- Saurĕa
(Saurĕās),
æ, m : nom d'esclave. ---
Plaut. Asin.
-
pugno
malam si tibi percussero, mox cum Sauream imitabor, caveto ne
suscenseas ---
hercle vero tu cavebis ne me attingas, si sapis, Plaut. Asin. 371 : si
je te donne un coup de poing sur la figure, tout à l'heure, quand je
jouerai le rôle de Sauréa, tâche de ne pas te fâcher ! --- par Hercule, c'est toi qui
tâcheras de ne pas me toucher, si tu es sage. --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 449; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- saurex
: voir
sorex : souris.
- saurĭŏn,
ĭi, n. : graine de moutarde. --- Plin. 19, 171.
- saurītis,
is (tĭdis), f. : sorte de pierre précieuse. ---
Plin. 37, 181.
- saurix
(sōrix), ĭcis, m. :
sorte de chouette.--- M.-Vict. 1, 4, 110.
- Saūroctŏnŏs,
i, m. : le Tueur de lézards (surnom d'Apollon).
--- Plin. 34, 70.
- gr. Σαυροκτόνος.
- Saurōmacēs,
æ, m. : roi asiatique. --- Amm. 17, 12, 4.
- Saurŏmătæ,
ārum, m. : c. Sarmatæ. --- Ov. Tr. 2, 198.
- gr. Σαυρομάτης.
-
sing.
Sauromata et
Sauromates Plin. Ep. 10, 64; Ov. Tr. 3, 12, 30.
- Saurŏmătis,
ĭdis, f. : une femme sarmate. --- Schol. Juv. 2, 1 ;
Mel. 3, 5, 4.
- Saurŏs,
i, m. : nom d’un sculpteur [al. Saura]. --- Plin.
36, 42.
- saurus,
i, m. : saure [poisson de mer].
--- Læv. d. Apul. Apol. 30.
- gr. σαῦρος.
- Sāus,
m. : c. Savus. --- Plin. 3, 147.
- Sava,
æ, f. : ville de Mauritanie. --- Peut.
- savanum
: voir sabanum.
- Săvārĭa,
æ, f. : c. Sabaria.
-
Săvārĭensis : voir Sabariensis.
- Savē,
ēs, f. : ville de l’Arabie Heureuse. --- Plin. 6, 104.
- sāvĭātĭo
(suaviātĭo), ōnis, f. : baiser tendre.
- sāvĭātus
(suaviatus), a, um : part. passé de suavior.
- sāvillum
(suavillum), i, n. : gâteau (avec du miel et du fromage).
- sāvĭo
(suavĭo), āre : - tr. - donner un baiser.
- sāvĭolum
(suavĭolum), i, n. : doux baiser, petit baiser.
- sāvĭor
(suavĭor), āri : - tr. - embrasser, baiser.
- sāvĭum
(suavĭum), ĭi, n. : lèvres tendues pour un baiser, tendre baiser,
baiser.
- savium hulculum, Gell. : lèvres entr'ouvertes.
- Savo
:
1
- Sāvo,
ōnis, m. : rivière de Campanie. --- Plin. 3, 61.
2
- Savo,
ōnis, f., ville de Ligurie [auj. Savone]. --- Liv. 28, 46.
- Sāvus,
i, m. : la Save (rivière de Pannonie). ---
Claud. Laud. Stil. 2, 192; Just. 32, 3, 8; Sex. Ruf. Brev. 7; Mel.
1, 6.
-
gr. Σαοῦος.
-
ou Saus,
Plin. 3, 25, 28, § 147.
- Sāvensis,
e : de la Save. --- Sex. Ruf. Brev. 7.
- Saxa,
æ, m. : Saxa (surnom).
-
Decidius Saxa : Décidius Saxa.
---Cæs. BC. 1, 66; Cic. Phil. 10, 10, 22; 11, 5, 12; 12, 8, 20.
-
mais Saxa
Rubra : les Roches Rouges (près de la rivière Crémère) --- Cic.
Phil. 2, 31, 77; Liv. 2, 49; Tac. H. 3, 79; ou breves Rubræ, Mart. 4, 64, 15 : la petite Rubra.
- saxātĭlis,
e [saxum] :
- 1 - qui
se tient dans les pierres. --- Varr. R. 3,
7, 1.
- 2 - de
pierres. --- Solin. 10, 15.
- saxatiles
pisces, Col. 8, 16, 8 : poissons saxatiles
(qui se tiennent dans les rochers).
- saxātĭles
: saxatiles (sorte de poissons). --- Cels.
2, 18; Plin. 9, 15, 20, § 52; 32, 9, 31, § 94; Ov. Hal. 109.
- Saxētānum,
i, n. : ville de la Bétique. --- Anton. 405, 3.
-
Saxētānus, a,
um, Mart. 7, 78, 1 : de Saxetanum.
- ou Saxītānus, a,
um, Plin. 32, 146.
- saxētum,
i, n. [saxum] : terrain pierreux. ---
Cic. Agr. 2, 67.
- saxĕus,
a, um [saxum] :
1 - de
rocher, de pierre. ---
Lucr. 4, 699 ;
Plin. 12, 9.
- saxeus
scopulus, Ov. M. 14, 73 : écueil.
- saxea
umbra, Virg.
G. 3, 145 : l’ombre d’un rocher.
2 - qui
coule de
rocher en rocher.
- Anien
saxeus,
Stat. S. 1, 3, 20 : l’Anio qui coule sur des rochers [en
cascades].
3
- dur
(comme la pierre), insensible. ---
Plin. Ep. 2, 3, 7;
Apul. M. 10, 22.
- saxĭālis,
e : de pierre. ---
Frontin. Grom. p. 132.
- saxĭcola,
æ, m. [saxum, colo] : un idolâtre, adorateur
de dieux de pierre. --- P.-Nol. Carm. 19, 168 (Hartel).
- saxĭfĕr,
ĕra, ĕrum [saxum,
fero] : qui porte des pierres.
- saxifera
habena, V.-Fl. 5, 608 : fronde.
- saxĭfĭcus,
a, um
[saxum, facio] : qui pétrifie. --- Ov. Ib. 555; Luc.
9, 670.
- (Lebaigue
P. 1126 et P.
1127)
- saxĭfrăgus,
a, um [saxum, frango] : qui brise les pierres.
--- Enn. An. 564.
-
saxĭfrăgum, i, n. [saxum, frango] : saxifrage [plante]. ---
Plin. 22, 64.
- ou
saxĭfrăga, æ, f. --- Samm. 602.
- ou saxĭfrĭca,
æ, f. --- Pl.-Val. 2, 37 et 38.
- saxĭgĕnus,
a, um [saxum, geno] : né d’une pierre. --- Prud.
Cath. 5, 7.
- Saxĭnæ,
ārum, m. : peuple de la Troglodytique. --- Plin. 6,
176.
- saxĭpērĭum,
i, n. [saxum, pera] : fronde. --- Fulg.
Serm. 74 (cf. Vulg. 1 Reg. 17, 40.
- saxĭtas,
ātis, f. [saxum] : dureté, nature pierreuse. --- Cæl. Aur.
Tard. 3, 4; 3, 8, n. 109; cf. saxositas.
- Saxo,
ŏnis, m. : un Saxon.
-
acc. Saxona,
Claud. Laud. Stil. 2,
255; id. Epith. Pallad. et Cel. 89; abl. Saxone,
id. IV. Cons. Hon. 31;
id. Nupt. Hon. et Mar. 219; id. in Eutr. 1, 392.
- svt
au plur. Saxŏnes : les Saxons (peuplade de
Germanie). --- Amm. 27, 8, 5;
Salv. Gub. Dei, 7, 15; Eutr. 9, 21.
- Saxŏnĭa, æ, f. : le pays des
Saxons (la Saxe). --- Ven. Fort. 7, 16, 47.
-
Saxŏnĭcus, a, um : des Saxons. --- Not. Imp.
- Saxŏnĭcus, adj.
m. : Saxonique [vainqueur des Saxons]. --- Pacat.
- saxōsĭtas,
ātis, f. [saxosus] : c. saxitas. --- Cæl. Aur. Tard. 3, 6, 82.
- saxōsus,
a, um
[saxum] : pierreux. --- Col. Arb. 21, 1.
- saxosum
sonans,
Virg. G. 4, 369 : qui coule avec bruit sur des
rochers.
-
saxosus Euphrates, Plin. 5, 84 : l'Euphrate dont le lit est rocailleux.
- saxosa,
ōrum, n. : terrains pierreux.
-
in
saxosis, Plin. 21, 175 : dans les terrains pierreux.
- saxŭlum,
i, n. [saxum] : petit rocher. --- Cic. de Or. 1, 196.
- saxum,
i, n. :
1 - pierre brute, rocher, roche, roc.
- Capitoli
immobile saxum, Virg. En. 9, 448 : l'immuable roc du
Capitole. --- Lucr. 3, 980 ; 6,
195 ; Cic. Tusc.
1, 107; Rep. 2, 11.
- Saxum
(sacrum) : la roche sacrée [sur l’Aventin, d’où
Rémus avait consulté les auspices]. --- Cic.
Domo 136 ; Ov. F. 5, 150.
- sati'
diu hoc jam saxum vorso, Ter. Eun. 5, 8, 55 : il y a assez longtemps
que
je roule ce rocher (allusion au rocher de Sisyphe).
- inter saxum saxumque
stare, Plaut. Capt. 617 : être entre l'enclume et
le marteau (par allusion au porc immolé avec une pierre
tranchante).
- saxa latentia, Virg. :
rochers à fleur d'eau, écueils.
- subeant animo Latmia saxa
tuo, Ov. H. 18, 65 : rappelle-toi les rochers de Latmos.
2 - roche Tarpéienne. --- Cic.
Att. 14, 16, 1 ; Hor. S. 1, 6, 39 ; Tac. An.
2, 32 ; 4, 29.
3 - roche crayeuse.
--- Plin. 35, 196.
4
- au plur. terrains rocheux.
- et
alte mitis in apricis coquitur vindemia saxis, Virg. G. 2, 522 : et
là-haut, sur les rochers exposés au soleil, mûrit la douce vendange.
- Ligurum
saxa, Mart. 3, 82, 22 : les coteaux pierreux de la Ligurie.
5
- bloc de pierre, de marbre.
- canis
ante pedes saxo fabricatus eodem stabat, Ov. F. 5, 132 : un chien
sculpté dans le même bloc de pierre se tenait à leurs pieds.
- saxo...
sollers hominem ponere, Hor. O. 4, 8, 7 : habile à sculpter l'homme
dans le marbre. --- Cic.
Ac. 2, 100.
6 - grosse pierre, pierre. --- Cic.
Cæc. 60 ; Verr. 2, 1,
147 ; Cæs. BG. 2, 29, etc.
- saxum quadratum : pierre de taille, pierre rectangulaire, pierre
équarrie (pour les constructions). ---
Hor. O. 3, 16, 10; Curt. 9, 3; Vitr. 2, 8; Liv. 6, 4, 12.
7 - mur de pierres.
- Romulus
saxo lucum circumdedit alto, Ov. F. 3, 431 : Romulus entoura
cet espace de murailles élevées.
- saxŭōsus,
a, um (c. saxosus) : pierreux. --- Grom. 6, 29; 41,
21.