===> Dico

 


• se :
             - Gaffiot P. 1409-1411 --- Lebaigue P. 1135.
  
          1 - sē (abl. et acc. se; gén. sui, dat. sibi) m. f. et n. : se, soi, de soi, à soi, pour soi, eux, lui, de lui, etc.
              Ce pronom personnel est un pronom réfléchi : il renvoie au sujet grammatical ou logique. Dans une subordonnée qui traduit la pensée du sujet de la principale, ou son désir, ou sa volonté, on emploie le réfléchi pour renvoyer au sujet de la principale, que ce sujet soit logique ou grammatical.
             - la grammaire
             - sese (sepse, semet)  = se + particule de renforcement.
             - inter se adjuvant : ils s'aident mutuellement.
             - immemor sui : qui s'oublie.
             - circus in quo maximam sui partem populus ostendit, Sen. Ir. 2 : le cirque où le peuple se montre en très grand nombre.
             - fruitur famā sui, Tac. : il jouit de sa renommée.
             - neque relinquere hostibus sui colligendi facultatem, Cæs. BG. 3, 6, 1 : ne pas laisser les ennemis libres de se rallier.
             - tuā sui memoriā delectatur, Cic. : il est charmé que tu te souviennes de lui.
             - Umbrenum orabant ut sui misereretur, Sall. : ils suppliaient Umbrenus d'avoir pitié d'eux.
             - ei, qui sibi successerat, non tradidit exercitum, Cic. Inv. 1, 55 : il ne remit pas l'armée à celui qui lui avait succédé.
             - largiri de se, Ter. : donner de sa bourse.
             - secum efferre, Cic. : emporter avec soi.
             - vix arma secum efferre hostis potuit, Liv. 3, 22, 9 : l'ennemi put à peine emporter ses armes.
             - ipse se quisque diligit, Cic. : chacun s'aime soi-même.
             - dedistine gladium, quī se occideret ? Plaut. Trin. 129 : ** lui as-tu donné une épée au moyen de quoi il puisse se tuer ? ** = lui as-tu donné une épée pour se tuer ?
             - principes sui conservandi causâ profugerunt, Cic. Cat. 1 : les chefs s'enfuirent pour se mettre en sécurité.
             - nil aliud nisi quod sibi placet consulit, Plaut. Trin. 2, 3, 4 : il ne conseille rien d'autre que ce qui lui plaît.
             - orat te pater ut ad se venias : ton père te demande de venir le trouver (se renvoie au sujet de la principale).
             - a Cæsare invitor ut ad se veniam : je suis invité par César à me rendre près de lui. (Cæsare : sujet logique : c'est lui qui invite)
             - audivi ex illo sese esse Atticum, Ter. : j'ai appris de lui qu'il était Athénien (il m'a appris qu'il était Athénien. (illo : sujet logique)
             - Faustulo spes fuerat regiam stirpem apud se educari, Liv. 1 : ** l'espoir avait été à Faustulus que...*** = Faustulus s'attendait à apprendre que les enfants du roi étaient élevés chez lui.
             - de se minime dicendum est : on doit très peu parler de soi.  (on sujet logique de la tournure neutre)
                  <> de eo minime dicendum est : on doit très peu parler de lui.
             - deforme est se ipsum laudare : il est laid de se louer soi-même.
                  <> deforme est eum laudare : il est laid de le louer.
                        per se, apud se, inter se, propter se... : dans les locutions de ce genre, le réfléchi peut être employé sans qu'il y ait renvoi au sujet.    
             - virtutem propter se colere debemus : nous devons pratiquer la vertu pour elle-même.
                        sibi peut être explétif.
             - suo sibi servit patri, Plaut. : c'est de son propre père qu'il est l'esclave.
             - sibi cuique carior sua ratio, Cic. : chacun préfère sa raison.
             - quid sibi vult clamor ? Liv. : que signifient ces cris ?
             - nisi omnia sibi in se posita censebit, Cic. : à moins qu'il ne fasse tout résider en lui-même.
             - quid sibi vult pater ? Ter. And. : que veut mon père ?
  
          2 - sē-, sēd-, préfixes :
                  a - pour marquer désunion, isolement :
             - seorsum : séparément, à part.
             - secedere : séloigner, aller à part.
             - seponere : mettre à part.
                  b - pour marquer privation, manque (se ---> sine) :
             - securus : exempt de soucis.
             - secordia (socordia) : privation d'intelligence, stupidité.
                  c - sē pour semi :
             - semodius : demi-modius, demi-boisseau.
  
  
• sēbācĕus, a, um [sebum] : de suif, fait de suif.
             - sēbācĕus, i, m. : chandelle (de suif). --- Apul. M. 4, p. 151, 18.
  
  
• sēbācĭārĭa, ōrum, n. : rondes de nuit que faisaient à Rome, torches à la main, des escouades de vigiles.
             - sebaciaria facere, Inscr. : être chargé de l'éclairage du corps de garde.
  
  
• sēbācĭārĭus mīles : soldat chargé de faire à Rome des rondes de nuit. --- Inscr.
  
  
• Sĕbādĭus : c. Sabazius. --- Macr. S. 1, 18, 11.
  
  
• sēbālis, e [sebum] : de suif, enduit de suif, fait de suif. --- Amm. 18, 6, 15.
  
  
• Sĕbastē, ēs, f. : Sébaste (ville de Palestine, la même que Samarie). --- Plin. 5, 13, 14, § 69; Hier. in Epit. Paul. 6.
             - gr. Σεϐαστή.
             - Sĕbastēnus, a, um : de Sébaste.
             - Sĕbastēni, ōrum, m. : habitants de Sébaste. --- Plin. 5, 147.
  
  
• Sĕbastīa, æ, f. : Sébastie. - 1 - ville du Pont. --- Plin. 5, 147. - 2 -  ville de Cappadoce. --- Anton. 
             - gr. Σεϐάστεια.
  
  
• Sēbastĭānus, i, m. : Sébastien (nom d’homme). --- Amm., Sid.
  
  
• sĕbastŏnīca (sĕbastŏnīcēs), æ, m. : vainqueur aux jeux Sébastes [en l’honneur d’Auguste]. --- Inscr. Orel. 2633.
             - gr. σεϐαστονίκης.
  
  
• Sĕbastŏpŏlis, is, f. : Sébastopole. --- Plin. 5, 121 ; 6, 8 ; 6, 16. - 1 - ville du Pont. - 2 - ville d'Eolide. - 3 - ville de Colchide.
             - gr. Σεϐαστόπολις.
  
  
• Sebatum, i, n. : ville de Rhétie. --- Anton.
  
  
• Sĕbāzĭa, Sĕbāzĭus : voir Sab-.
  
  
  
• Sēbennytēs nomos, m. : le nome Sébennite [dans le Delta]. --- Plin. 5, 49.
             - Sēbennytĭcum ostĭum, n. : la bouche Sébennitique [du Nil]. --- Plin. 5, 64.
  
  
• Sēbēthis, ĭdis, adj. f. : - 1 - du Sébéthos. --- Col. 10, 134. - 2 - fille du Sébéthos. --- Virg. En. 7, 734.
  
  
• Sēbēthŏs (Sēbēthus), i, m. : - 1 - le Sébéthos (rivière de Campanie, près de Naple). --- Stat. S. 1, 2, 263. - 2 - le dieu de cette rivière. --- Inscr.
  
  
• Sēbīni :  voir Sevini.
  
  
• Sēbīnus (Sēbinnus), i, m. : Sébinus (auj. Iseo, lac de la Gaule Cisalpine). --- Plin. 2, 103, 106, § 224; 3, 19, 23, § 131.
  
  
• sēbo, āre [sebum] : - tr. - enduire de suif, suifer. --- Col. 2, 22, 3.
  
  
• sebosus :
          1 - sēbōsus, a, um : de la nature du suif, plein de suif. --- Plin. 11, 37, 86, § 214.
          2 - Sēbōsus, i, m. : Sébosus (surnom). --- Cic. Att. 2, 14, 2; 2, 15, 3; Statius Sebosus, Plin. 6, 31, 36, § 201; 9, 15, 17, § 46.
  
  
• sēbum (sēvum, sævum), i, n. : suif. --- Plaut. Capt. 2, 2, 31; Col. 7, 5, 13; Plin. 11, 37, 85, § 212; Pall. 1, 41, 3; Veg. 4, 1, 8; Ser. Samm. 41, 763.
  
  
• Sēbūsĭāni (Sēgūsĭāni), orum, m. : Cic. les Ségusiaves (peuple de la Gaule Lyonnaise). --- Cic. Quinct. 80.
  
  
• sĕcābĭlis, e [seco] : qui peut être coupé, sécable. --- Lact. de Ira Dei, 10, 8; id. Epit. 36, 5; Hier. in Isa. 5, 18, 4; Aus. Ecl. 1, 7.
  
  
• sĕcābĭlĭtās, ātis, f. [seco] : divisibilité. --- Claud. Mam. Stat. An. 1, 15.
  
  
• sĕcāle, is, n. [seco] : seigle. --- Plin. 18, 16, 40, § 140.
  
  
• sĕcāmenta, ōrum, n. [seco] : petits ouvrages de menuiserie, de boissellerie, en bois taillé. --- Plin. 16, 10, 18, § 42.
  
  
• Secandē, ēs, f. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 30, 35, § 193.
  
  
• secātĭo, ōnis, f. :  c. sectio. --- lat. tardif.
  
  
• sēcēdo, ĕre, cessi, cessum : - intr. -
          1 - s'éloigner, s'écarter, aller à part. 
             - secedant improbi, Cic. Cat. 1, 32 : que les mauvais s’écartent.
             - secessere trabes, Stat. : les poutres s'écartèrent.
          2 - être éloigné, être distant.
             - villa septem milibus passuum ab urbe secessit, Plin. Ep. 2, 17, 2 : la villa est à sept milles de Rome. --- Lucr. 5, 705 ; Ov. F. 6, 279. 
          3 - aller à l’écart, se retirer (d'un lieu, de la vie publique).
             - in abditam partem ædium secedere, Sall. C. 20, 1 : se retirer dans la partie la plus reculée de la maison.
             - abst. secessisse, Plin. Ep. 1, 9, 3 : vivre dans la retraite.
             - secedere Rhodum, Suet. Cæs. 4 : se retirer à Rhodes.
             - integrā ætate secessit, Suet. Tib. 10 : à la fleur de l'âge, il renonça à la vie publique.
             - de via secedite, Plaut. Curc. 2, 3, 2 : retirez-vous du chemin.
             - secedere de cœtu, Ov. M. 2, 465 : quitter une réunion.
             - ad stilum secedere, Quint. 1, 12, 12 : se retirer à l'écart pour composer.
          4 - entrer dans le repos, mourir. --- Inscr. Grut. 1059, 61.
          5 - se séparer, faire sécession.
             - secedere in Sacrum montem, Liv. 2, 32, 2 : se retirer sur le mont Sacré.
             - plebs a patribus secessit, Sall. C. 33, 3 : la plèbe se sépara des patriciens.
          6 - fig. se séparer de qqn [comme opinion]. 
             - antequam incipio secedere, Sen. Ep. 117, 4 : avant que je fasse scission (avant que je change d'avis).
             - in te ipse secede, Sen. Ep. 25, 7 : retire-toi en toi-même à l’écart de la foule. 
  
  
• secel : voir sicel.
  
  
• sĕcēna, æ, f. [seco] : instrument tranchant. --- Andr. Com. 2, cf. Fest. 318 ; P. Fest. 319; voir sacena.
  
  
• sēcerno, ĕre, crēvi, crētum : - tr. -
             - (Lebaigue P. 1135 et P. 1136)
             - inf. arch. secernier, Lucr. 3, 263. 
             - secernere  avec acc., ou avec ab aliquā re; qqf. ex aliquā re; poét. avec abl.
          1 - séparer, mettre à part.
             - se secernere a bonis, Cic. Cat. 1, 32 : se séparer des bons. 
             - sucus a reliquo cibo secretus, Cic. Nat. 2, 137 : le suc séparé du reste de l’aliment.
             - nihil (prædæ) in publicum secernere, Liv. 7, 16 : ne rien ôter (du butin) au profit du Trésor public.
             - secernere aliquem e grege imperatorum, Liv. 35, 14, 12 : séparer qqn de la foule des généraux. --- cf. Suet. Aug. 94; Galb. 18.
             - secernere aliquem populo, Hor. O. 1, 1, 32 : séparer qqn du peuple. 
             - Juppiter illa piæ secrevit litora genti, Hor. Epod. 16, 63 : Jupiter a réservé ces rivages pour un peuple pieux.
             - secreti ab aliis ad tribunos adducuntur, Liv. 6, 25 : mis à part, ils furent conduits auprès des tribuns. --- cf. Liv. 25, 30; id. 40, 8; 39, 10; id. 35, 14; Hor. O. 1, 1, 32.
             - fig. hosce ego homines excipio et secerno lubenter, Cic. Cat. 4, 15 : ces hommes, je les excepte volontiers, et j'en fais une classe à part.
             - pulchritudo corporis secerni non potest a valetudine, Cic. Off. 1, 95 : la beauté physique ne peut se séparer de la santé. --- cf. Cic. Tusc. 1, 75.
          2 - distinguer, discerner. 
             - secernere blandum amicum a vero, Cic. Læl. 95 : discerner l’ami flatteur de l’ami véritable.
             - secernere justum iniquo, Hor. S. 1, 3, 113 : distinguer le juste de l’injuste.
          3 - mettre de côté, éliminer, rejeter.
             - secernere minus idoneos senatores, Suet. Vit. 2 : éliminer les sénateurs les moins aptes. --- Cic. Mil. 21; Att. 1, 16, 3.   
  
  
• sĕcespĭta, æ, f. [seco] : couteau pour les sacrifices. --- Fest. 348, 4 et 16 ; P. Fest. 336; 349.
  
  
• sēcessi : parf. de secedo.
  
  
• sēcessĭo, ōnis, f. : 
          1 - action de se séparer, de s’éloigner. --- Liv. 21, 14, 1.
          2 - action de se retirer à l’écart.
             - secessio subscriptorum, Cic. Mur. 24, 49 : conférences secrètes avec des conseillers. --- Cæs. BC. 1, 20, 1. 
          3 - sécession, retraite du peuple [au mont Sacré]. --- Cic. Rep. 1, 62.
             - per secessionem Aventinum occupavere, Sall. J. 31, 17 : ils se retirèrent sur l'Aventin. --- Varr. L. L. 5, § 81; Liv. 3, 51; id. 2, 32.
          4 - séparation politique.
             - ultimaque rabies secessio ab suis habebatur, Liv. 7, 40, 2 : et le dernier effort de leur rage était de se séparer de leurs concitoyens. --- Liv. 7, 40, 2; Cic. Lig. 19.
  
  
• sēcessŭs, ūs, m. [secedo] : 
          1 - séparation. --- Plin. 10, 76; Gell. 2, 1, 2. 
          2 - retraite, isolement. --- Ov. Tr. 1, 1, 41; Suet. Vesp. 4; Quint. 10, 3, 28, etc. 
          3 - endroit retiré, enfoncement. --- Virg. En. 1, 159 ; 3, 229 ; Suet. Cal. 29, etc.; plur. Tac. An. 14, 62 ; Plin. Pan. 49 ; 83 ; Ep. 4, 23, etc.
          4 - retraite du peuple, c. secessio. --- Plin. 19, 56.
   
  
• sēcĭŭs, sētĭŭs, sĕquĭŭs :
             - la forme sectius est donnée par Gell. 18, 9, 6, comme étant d. Plaut. Men. 1047, mais les mss ont secius ou setius.
             - gr. ἧσσον pour ἥκιον.
          1 - moins.
             - quo setius = quo minus, Afran. d. Char. 220, 5 ; Her. 1, 21.
             - non setius (haud setius) : pas moins. --- Virg. En. 9, 441 ; 7, 781.
             - nihilo setius : - a - nullement moins, pas moins. - b - néanmoins.
             - nihilo setius Cæsar duas acies hostem propulsare jussit, Cæs. BG. 1, 49, 4 : néanmoins César ordonna aux deux premières lignes de repousser l'attaque. --- cf. Cæs. BG. 4, 17, 9, etc.
             - nihilo tamen setius, Cæs. BG. 5, 4, 3 : pourtant malgré tout. --- cf. Cæs. BG. 5, 7, 3 ; Nep. Att. 22, 3. 
             - neque eo setius, Nep. Milt. 2, 3 : et pas moins pour cela.
             - nihilo setius quam somnia, Plaut. Men. 1047 : rien moins que, pas autre chose que des songes.
          2 - moins bien, moins bon, mal.
             - cum hoc ago setius, Plaut. Cist. 692 : pendant que je fais cela sans succès.
             - invitus, quod sequius sit, loquor, Liv. 2, 37, 3 : c’est malgré moi que je dis des choses bien faites pour choquer.
             - de aliquo sequius loqui, Sen. Ben. 6, 42, 2 : parler mal de qqn.
             - melius an sequius terræ mandaverit pater familias pecuniam, quam in otio tractare, Col. 3, 4, 3: (estimer) si in père de famille a bien fait ou mal fait de confier son argent à sa terre plutôt que de le faire valoir dans l'oisiveté.
             - vereor ne homines de me sequius loquantur, Sen. Ben. 6, 42, 2 : je crains qu'on ne parle mal de moi.
             - memet moror, quom hoc ago setius, Plaut. Cist. 904 : je m'attarde alors que je ne suis pas à mon affaire.
             - sequius ac, Apul. M. 9, 29 : autrement que, moins bien que.
  
  
• sēclūdo, ĕre, clūsi, clūsum [se + cludo = claudo] : - tr. -
          1 - enfermer à part. --- Varr. R. 2, 2, 8.
          2 - séparer, isoler. --- Cic. Verr. 5, 23.
             - aquula seclusa, Cic. de Or. 2, 162 : filet d’eau capté.
             - nemus seclusum, Virg. En. 6, 704 : bois isolé, solitaire.
             - in secluso, Varr. R. R. 3, 5, 6 : à part, à l'écart, loin des yeux.
             - munitione flumen a monte secludere, Cæs. BC. 3, 97 : séparer, isoler par un retranchement le fleuve de la montagne. --- cf. Cæs. BG. 1, 55; 3, 69 
          3 - mettre à part, bannir. --- Virg. En. 1, 562.
  
  
• sēclum : c. sæculum
  
  
• sēclūsōrĭum, ĭi, n. [secludo] : volière. --- Varr. R. 3, 5, 5.
  
  
• sēclūsus, a, um : part. passé de secludo.
  
  
• seco :
          1 - sĕco, āre, sĕcŭi, sectum : - tr. -
             - parf. sĕcāvi (lat. vulgaire) -- Col. 5, 9, 2. part. fut. sĕcātūrus.
          a - couper, découper, mettre en tranches, en morceaux.
             - pabulum secare, Cæs. BG. 7, 14, 4 : couper le fourrage.
             - alicui collum secare, Q. Cic. Pet. 10 : couper la tête à qqn.
             - dona secto elephanto, Virg. En. 3, 464 : des présents en ivoire découpé, façonné.
          b - couper, amputer.
             - id uri secarique patimur, Cic. Phil. 8, 15 : (quelque partie de notre corps)... nous la faisons amputer ou brûler.
             - cum varices secabantur Mario, dolebat; cum æstu magno ducebat agmen, laborabat, Cic. Tusc. 2, 15, 35 : quand on l'opérait des varices, Marius souffrait; quand sous la grande chaleur il marchait à la tête de son armée, il se fatiguait.
            - secare, Mart. 5, 41, 3 ; 9, 6, 4 : mutiler, châtrer.
             - au n. plur. secta, Plin. 31, 126 : parties du corps opérées.
          c - entamer, déchirer, écorcher.
             - hirsuti secuerunt corpora vepres, Virg. G. 3, 444 : les buissons épineux ont écorché leur peau. --- cf. Hor. Ep 1, 19, 47; Ov. F. 6, 148.
             - sectus flagellis, Hor. Epo. 4, 11 : déchiré de coups de fouet.
             - podagra secari, Mart. 9, 92, 9 : être déchiré, tourmenté par la goutte. --- cf. Catul. 71, 2.
             - secare, Pers. 1, 114 : déchirer (dans des écrits). 
          d - fendre, couper, passer à travers, fendre (la mer, l'air).
             - Virg. En. 9, 103, etc. ; G. 1, 406.
             - viam secare, Virg. En. 6, 899 : se frayer un chemin. --- cf. Quint. 3, 1, 14.
             - medium agmen secare, Virg. En. 10, 440 : fendre le milieu des troupes.
          e - séparer, diviser.
             - Virg. En. 7, 717; Plin. Ep. 5, 6, 12.
             - sectus orbis, Hor. O. 3, 27, 75 : une partie du monde.
          g - diviser, partager, morceler.
             - secare causas in plura genera, Cic. de Or. 2, 117 : établir trop de divisions dans les causes. --- cf. Quint. 8, 6, 13; 12, 2, 13.
             - secare : trancher (un différend). --- Hor. Ep. 1, 16, 42; S. 1, 10, 15.
             - spem secare, Virg. En. 10, 107, (cf. secare viam) s'ouvrir, se ménager une espérance, poursuivre une espérance.
  
          2 - sĕco, ĕre (arch.) : c. sequo, sequor.
             - multa secuntur incommoda huic deditos curæ,  Sen. Ep. 2 : beaucoup d'ennuis atteignent ceux qui  sont tout entiers à ce soin ( = se consacrent tout entier à ce soin (du corps).
  
  
  
• Secontia : voir Segontia.
  
   
• sēcor- : c. socor-.
  
  
• sēcrētārĭum, ĭi, n. [secretus] : - 1 - lieu retiré, retraite. --- Apul. Mund. 64, 39. - 2 - salle d’assemblée des juges, tribunal secret. --- Cod. Th. 1, 17, 1. - 3 - sacristie. --- S.-Sev. Dial. 2, 1. - 4 - sanctuaire. --- Aug. Psalm. 76, 8, etc.
  
  
• sēcrētē, adv. [secretus] : à l'écart, à part. --- Tert. Pall. 4.
  
  
• sēcrētim, adv. [secretus] :  à l'écart, à part. --- Amm. 29, 1, 6.
  
  
• sēcrētĭo, ōnis, f. [secerno] : séparation (des parties), dissolution.
             - est interitus quasi discessus et secretio ac diremptus earum partium, quæ ante interitum junctione aliquā tenebantur, Cic. Tusc. 1, 29, 71 : la mort est pour ainsi dire la séparation, la dissolution, la dissociation violente des parties qui, avant la mort, étaient tenues ensemble par quelque attache.
  
  
• sēcrētō, adv. [secretus] : - 1 - à l'écart, à part. --- Plaut. Aul. 133 ; Liv. 3, 36, 2. - 2 - secrètement, confidentiellement, sans témoins, en cachette.
             - de quibus (hortis) suo loco dicam secretius, Col. 11, 2, 25 : j'en parlerai plus particulièrement en son lieu.
             - secreto in occulto de aliqua re agere, Cæs. BG. 1, 31, 1 : discuter de qqch sans témoins et dans un lieu secret.
             - secreto hoc audi, Cic. Fam. 7, 25, 2 : (écoute) ceci entre nous.
             - secreto amicos admone, lauda palam, Publ. Syr. : avertis en secret tes amis; loue-les en public.
             - quærit ex solo ea quæ in conventu dixerat...; eadem secreto ab aliis quærit, Cæs. BG. 1, 18, 2 : seul à seul, il lui demande ce qu'il avait dit au conseil; en secret il demande la même question à d'autres. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 392; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
              - secretius, Sen. Nat. 5, 4, 2 : avec plus de discrétion, sans bruit.
  
  
• sēcrētum, i, n. [secretus] : - 1 - lieu écarté, retraite. --- Quint. 10, 7, 16 ; Plin. Ep. 2, 17, 22; 3, 1, 6; plur. Virg. En. 6, 10 ; Hor. S. 2, 1, 71; Quint. 1, 4, 5, etc. - 2 - entretien particulier, entretien secret, secret. - 3 - mystères [culte]. --- Ov. M. 2, 556 ; 2, 749 ; Amm. 14, 6, 14.  - 4 - papiers secrets. --- Suet. Cal. 49.
             - hæc pars Suevorum in secretiora Germaniæ porrigitur, Tac. G. 41 : cette partie des Suèves s'étend vers le fin fond de la Germanie.
             - se in secreta removere, Hor. S. 2, 1, 71 : se retirer du monde.
             - secreta Sibyllæ, Virg. En. 6, 10 : le sanctuaire de la Sibylle.
             - secreto suo satiatus, Tac. Agr. 39 : rassasié du plaisir d'être seul.
             - in secreto, Liv. 26, 9, 51 : à l’écart, sans témoins. 
             - reus in secreto agebatur, Curt. 10, 4, 29 : en secret on le tenait pour accusé.
             - inter nos periturum esse tam horribile secretum, Petr. 21 : (jurer) que le secret de ces horreurs périrait avec nous
             - omnium secreta rimari, Tac. An. 6, 3 : chercher à connaître les secrets de tout le monde.
  
  
• sēcrētus, a, um : part.-adj. de secerno. - 1 - mis à part, séparé, distinct, particulier. - 2 - isolé, solitaire, retiré, reculé. - 3 - caché, secret. - 4 - rare, peu commun. --- Quint. 1, 1, 35 ; 9, 3, 5. - 5 - privé de.
             - singularibus ac secretis vocabulis appellati sunt, Varr. L. 9, 38, 54 : (chacune de ces natures) est désignée par un nom distinct et particulier.
             - bona pars secreta petit loca, balnea vitat, Hor. A. P. 298 : la plupart cherchent la solitude, fuient les bains.
             - vacuis porticibus secretus agitat, Tac. An. 11, 21 : il se promène seul sous les portiques déserts.
             - libertus ex secretioribus ministeriis, Tac. Agr. 40 : affranchi employé aux affaires confidentielles.
             - nec quicquam secretum alter ab altero habebant, Liv. 39, 10, 1 : ils n'avaient plus de secrets l'un pour l'autre.
             - secreta auris, Hor. : oreille qui reçoit les confidences.
             - stridere secretā divisos aure susurros, Hor. S. 2, 8, 78 : (tu aurais vu) chacun se murmurer des secrets à l'oreille.
             - non fraudabo te arte secretā, Petr. 3 : je ne te cacherai pas les secrets du métier.
             - tu (Anna) secreta pyram tecto interiore sub auras erige, Virg. En. 4, 494 : toi, fais dresser secrètement, à ciel ouvert, dans la cour du palais, un bûcher.
             - avec abl. secretus cibo, Lucr. 1, 194 : sevré de nourriture.
             - avec gén. (corpora) secreta teporis, Lucr. 2, 843 : (corps) soustraits aux vapeurs tièdes.
  
  
• sēcrēvi : parf. de secerno.
  
  
• secta, æ, f. [sequor] : - 1 - ligne de conduite, manière de vivre, conduite, principes. - 2 - ligne de conduite politique, parti. - 3 - école philosophique, école, secte. - 4 - bande (de brigands).
             - secta (vitæ) : genre de vie. --- Quint. 3, 8, 38; 12, 2, 6; Plin. Pan. 45, 4; cf. id. ib. 85, 7.
             - altera severitas ejusdem sectæ disciplinæque est, Gell. 4, 20, 7 : cette seconde et sévère sentence témoigne d'une conduite et d'une éducation semblable.
             - hanc sectam rationemque vitæ secuti sumus, Cic. Cæl. 17, 40 : nous avons suivi ce genre de vie. --- Cic. Nat. 2, 57 ; Quint. 3, 8, 38, etc.
             - sectam sequi, Cic. Liv. : embrasser un parti.
             - sectam alicujus secuti, Liv. 8, 19 : les partisans de qqn. --- Cic. R. Perd. 22 ; Fam. 13, 4, 2; Verr. 5, 181.
             - itaque alia est Hippocratis secta, alia Asclepiadis, alia Themisonis, Sen. Ep. 95, 9 : ainsi nous voyons l'école d'Hippocrate, celle d'Asclépiade, celle de Thémison, professer des principes différents.
             - secta : secte (religieuse). --- Cod. Just. 1, 9, 3. 
             - plurimæ sectæ et hæreses, Lact. 4, 30, 2 : de très nombreuses sectes et hérésies. --- cf. Vulg. Act. 24, 5.
             - variæ sunt hominum sectæ, quæ quamquam nomine, ritu, forma, origine differentes, cum tamen communione quadam propositi summarumque sententiarum similitudine inter se contineantur, re congruunt cum secta Massonum, quæ cujusdam est instar centri unde abeunt et quo redeunt universæ : il existe dans le monde un certain nombre de sectes qui, bien qu'elles diffèrent les unes des autres par le nom, les rites, la forme, l'origine, se ressemblent et sont d'accord entre elles par l'analogie du but et des principes essentiels; en fait, elles sont identiques à la franc-maçonnerie, qui est pour toutes les autres comme le point central d'où elles procèdent et où elles aboutissent. --- encycl. Léon XIII, de secta massonum
             - ex disciplina sectæ, Apul. M. 4, 18, 3 : suivant les règles de notre bande. --- cf. 4, 24.
  
  
• sectācŭla, æ, f. : suite, lignée. --- Apul. M. 5, 15.
  
  
• sectārĭus, a, um [seco] : coupé, mutilé. --- Plaut. Cap. 820 [mais d’après P. Fest. 336, 8, qui marche en tête].
             - sectarius vervex, qui gregem agnorum præcedens ducit, P. Fest. : le bélier qui marche en tête d'un troupeau de moutons.
  
  
• sectātĭo, ōnis, f. [sector] : poursuite de qqch. --- Tert. Uxor. 1, 6.
  
  
• sectātŏr, ōris, m. [sector] : 
          1 - qui accompagne.
             - sectatores, Cic. Mur. 70 : cortège qui accompagne le candidat, escorte, suite de clients.
          2 - celui qui accompagnait un magistrat dans sa province. --- Cic. R. Post. 8; Tac. An. 11, 21. 
          3 - visiteur assidu visiteur ami.
             - neque omiserat conjugem liberosque ejus percolere, sectator domi, comes in publico, Tac. An. 4, 68 : il n'avait pas cessé de manifester son affection à son épouse et à ses enfants, leur rendant visite chez eux, les accompagnant en public.
          4 - sectateur, disciple, tenant d’une doctrine. --- Tac. D. 34; Gell. 13, 5, 2; 19, 5, 1.
          5 - qui s'attache à.
             - sectator epularum, Sid. Ep. 3, 13 : parasite, pique-assiette.
  
  
• sectātrīx, īcis, f. : celle qui suit une doctrine, etc.. --- Aug. Virg. 18.
  
  
• sectatus : part. passé de sector.
  
  
• sectĭlis, e [seco] : - 1 - coupé, fendu, taillé. --- Plin. 16, 226; Vitr. 7, 1 ; Suet. Cæs. 46. - 2 - susceptible d’être coupé, sectile. --- Juv. 3, 293; Mart. 10, 48, 9; Plin. 36, 159.
  
  
• sectĭo, ōnis, f. [seco] : 
          1 - action de couper, coupure, amputation. --- Vitr. 2, 2 ; Plin. 19, 137 ; 25, 150. 
          2 - mutilation, castration. --- Apul. M. 7, 26.
          3 - vente à l’encan [par lots]. --- Cic. Phil. 2, 64.
          4 - objets vendus, butin.
             - sectionem ejus oppidi universam vendidit, Cæs. BG. 2, 33, 6 : il vendit l’ensemble du butin de cette ville.
          5 - géom. division.
             - sectio in infinitum, Quint. 1, 10, 49 : division à l’infini.
  
  
• sectius :  voir secius.
  
  
• secto, āre  (c. sector) : - 1 - suivre, accompagner. - 2 - poursuivre. --- Isid. Eccl. 2, 5.
             - (Lebaigue P. 1136 et P. 1137).
             - a cane sectari, Varr. R. 2, 9, 16 : être accompagné par un chien.
  
  
• sector :
  
          1 - sector, āri, ātus sum [sequor] : 
             - inf. sectarier, Plaut. Mil. 2, 1, 13; id. Rud. 1, 2, 57; Hor. S. 1, 2, 78.
          a - suivre partout, accompagner partout, escorter.
             - servom misi qui sectari solet meum gnatum, Plaut. Ep. 488 : j'avais chargé de cette commission l'esclave qui accompagne toujours mon fils.
             - ipse suas sectatur oves, at filius agnos, Tibul. 1, 10, 41 : il garde lui-même ses brebis, et son fils ses agneaux. --- Cic. Amer. 77 ; Mur. 67; 70; id. Verr. 2, 2, 70, § 169. 
             - avec idée d’hostilité. - eum pueri sectantur, Cic. Verr. 4, 148 : les enfants sont continuellement à ses trousses. 
          b - visiter souvent, fréquenter un lieu.
             - sectari gymnasia, Plin. Ep. 1, 22, 6 : fréquenter les gymnases.
          c - poursuivre un animal, faire la chasse à; fig. poursuivre, rechercher, aspirer à.
             - sectari apros, Virg. B. 3, 75 : poursuivre des sangliers. --- cf. Varr. d. Non. 555, 31 ; Hor. S. 1, 2, 106 ; 2, 2, 9.
             - fig. quid vos hanc miseram ac tenuem prædam sectamini ? Cæs. BG. 6, 38, 8 : pourquoi vous acharnez-vous à poursuivre ce malheureureux et maigre butin ? --- cf. Hor. P. 26; Quint. 10, 1, 79.
             - eminentes virtutes sectari, Tac. An. 1, 80 : rechercher des qualités éminentes.
             - præcepta salubria sectari, Suet. Aug. 89 : rechercher des préceptes utiles.
             - sectari, quo... Hor. O. 1, 38, 3 : chercher où...
             - sectari ut, Quint. 1, 10, 1 : chercher à, viser à. 
             - ait sese ultro omneis mulieres sectarier, Plaut. Mil. 91 : toutes les femmes, à l'entendre, courent après lui.
             - desine matronas sectarier, Hor. S. 1, 2, 78 : cesse de poursuivre les matrones.
  
          2 - sectŏr, ōris, m. [seco] : 
          a - celui qui tranche, qui coupe.
             - sector collorum, Cic. Amer. 80 : qui coupe les gorges, assassin.
             - sector feni, Col. 11, 1, 12 : faucheur.
             - sector zonarius, Plaut. Trin. 862 : coupeur de bourses. 
          b - acheteur (à l’encan) de biens confisqués.
             - sectores vocantur qui publica bona mercantur, Dig. 4, 146 : on appelle sectores ceux qui achètent les biens vendus par le trésor public. --- Cic. Amer. 103; Phil. 2, 65; 13, 30; Tac. H. 1, 20.
          c - qui met en vente ses faveurs [ses suffrages]. 
             - sector favoris ipse sui populus, Luc. 1, 178 : le peuple qui vend ses suffrages.
          d - géom. secteur. --- Boēt. Geom. 379, 13.
  
  
• sectōrĭus, a, um [sector, seco] : qui concerne les adjudications des biens confisqués. --- Dig. 4, 146.
  
  
• sectrix , īcis, f. [sector, seco] : acheteuse de biens confisqués. --- Plin. 36, 116.
  
  
• sectūra, æ, f. : - 1 - coupure, action de couper. --- Varr. L. 5, 115 ; Plin. 37, 111. - 2 - coupure (endroit coupé). --- Plin. 17, 124. - 3 -  carrière. --- Cæs. BG. 3, 21, 3.
  
  
• sectus, a, um : part. passé de seco.
  
  
• sēcŭbātĭo, ōnis, f. [secubo] : couche à part. --- Solin. 26, 4.
  
  
• sēcŭbĭto, āre [secubo] : - intr. - faire lit à part. --- Lucil. Sat. 685.
  
  
• sēcŭbĭtŭs, ūs, m. : - 1 - action de coucher à part. --- Catul. 64, 381. - 2 - chasteté. --- Ov. Am. 3, 10, 43.
  
  
• sēcŭbo, āre, cŭbŭi, cŭbĭtum : - 1 - coucher seul ou seule, faire lit à part, rester chaste. --- Catul. 61, 105; Tibul. 1, 3, 26. - 2 - découcher. --- Liv. 39, 10. - 3 - vivre retiré. --- Prop. 2, 25, 5.
             - in angulo secubans, Apul. M. 4, 20 : qui se tient dans un coin.
  
  
• sĕcŭi : parf. de seco, are.
  
  
• secula :
  
          1 - sĕcŭla, æ, f. [seco] : faucille. --- Varr. L. 5, 137.
  
          2 - Sĕcŭla, æ, m. : rivière de la Gaule Cisalpine. --- Inscr.
  
  
• sēcŭlāris, sēcŭlum : voir sæcul-.
  
  
• sēcum : se + cum (cf. mecum, tecum...)
             - Scipio Polybium semper domi militiæque secum habuit : Scipion garda toujours Polybe près de lui, à la maison comme à l'armée.
  
  
• Sĕcunda, æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
  
  
• sĕcundæ, ārum, f. :  - 1 - secondines, arrière-faix [t. de méd.]. --- Plin. 27, 30 ; Cels. 7, 29.  - 2 -  voir secundus.
  
  
• sĕcundāni, ōrum, m. : soldats de la deuxième légion. --- Liv. 34, 15; Tac. H. 5, 16.
  
  
• Sĕcundānōrum cŏlōnĭa, f. : ville de la Narbonnaise (auj. Orange). --- Plin. 3, 36.
  
  
• sĕcundānus, a, um [secundus] : second par le rang. --- Capel. 1, 47 ; 51.
             - sĕcundāni (s.-ent. milites), m. : soldats de la deuxième légion.
             - cf. primani, tertiani, decimani, etc.
             - secundani terga hostium cædunt, Liv. 34, 15 : les soldats de la deuxième légion frappaient les ennemis dans le dos. --- cf. Liv. 34, 46 fin.; 41, 3; Tac. H. 5, 16; Plin. 3, 4, 5, § 36. 
  
  
• sĕcundārĭus, a, um [secundus] : - 1 - du second rang, second, secondaire. - 2 - de seconde qualité.
             - habet statum res publica de tribus secundarium, Cic. Rep. 1, 42, 65 : l'Etat prend la seconde des trois formes de gouvernement.
             - secundarius panis, Suet. Aug. 76 : pain de seconde qualité, pain de ménage. --- Col. 12, 11, 1 ; Plin. 14, 82.
  
  
• sĕcundātŭs, ūs, m. [secundus] : le second rang. --- Tert. Anim. 27.
  
  
• sĕcundē, adv. [secundus] : avec bonheur. --- Cato, Orig. 5, 1.
  
  
• sĕcundĭānus, a, um : de second ordre, de second rang. --- Inscr. Mur. 945, 10.
  
  
• sĕcundĭcērĭus, ĭi, m. [secundus + cera] : le second [dans un ordre, dans une compagnie]. --- Cod Just. 2, 17, 4.
  
  
• Sĕcundilla, æ, f. : nom de femme. --- Plin. 7, 75.
  
  
• sĕcundīna, æ, f. : arrière-faix, secondines. --- Placit. Medic. 14, 10.
  
  
• Sĕcundīnus, i, m. : nom d’homme. --- Spart., Amm.
  
  
• secundo :    
      
          1 - sĕcundō, adv. [secundus] :
          a - en second lieu, en seconde ligne. --- Cic. Planc. 50.
          b - pour la seconde fois. ---- Cæs. B. Alex. 40; Eutr. 2, 19; Lact. 4, 17, 9.
          c - deux fois. --- Treb. Gall. 17, 4.
  
          2 - sĕcundo, āre, āvi, ātum [secundus] : - tr. - favoriser, seconder, faire réussir, rendre favorable; exaucer.
             - secundante vento, Tac. An. 2, 24 : avec un vent favorable.
             - di nostra incepta secundent, Virg. En. 7, 259 : que les dieux secondent nos plans ! 
  
   
  
• secundum :
  
         1 - sĕcundum, adv :
          a - en suivant, derrière.
             - age, i tu secundum, Plaut. : allons, suis-moi.
          b - immédiatement après.
             - non statim sed secundum, C.-Aur. : non pas immédiatement, mais tout de suite après.
  
          2 - sĕcundum, prép. + acc. :
          a - après, à la suite de, derrière.
             - nos secundum, Plaut. Mil. 1349 : derrière nous.
          b - en suivant, le long de.
             - (legiones) quæ iter secundum mare superum faciunt, Cic. Att. 16, 8, 2 : (légions) qui ont fait route le long de la mer Adriatique.
             - sex ipse in Arvernos ad oppidum Gergoviam secundum flumen Elaver duxit, Cæs. BG. 7 : il mena lui-même les six autres (légions) chez les Arvernes, vers la ville de Gergovie, en suivant l’Allier.
             - castra secundum mare ponere, Cæs. BC. 3, 65, 3 : placer son camp au bord de la mer.
             - duo vulnera accepisse, unum in stomacho, alterum in capite secundum aurem, Cic. Fam. 4 : ... qu'il avait reçu deux blessures, l'une à l'estomac, l'autre à la tête, le long de l'oreille.
             - secundum flumen paucæ stationes equitum videbantur, Cæs. BG. 2 : le long de la rivière, on ne voyait que quelques postes de cavaliers.
          c - immédiatement après, après.
             - secundum vindemiam, Cato, Agr. 114, 1 : après la vendange.
             - secundum comitia, Cic. Att. 3, 12, 1 : immédiatement après les comices. --- cf. Cic. Verr. pr. 34 ; de Or. 1, 264.
             - secundum quietem, Cic. Div. 2, 126 : une fois le sommeil venu (= pendant le sommeil).
             - secundum patrem, tu es pater proxumus, Plaut. Cap. 239 : après mon père, tu es le premier à être pour moi un père, le premier dans mon affection.
             - secundum te nihil est mihi amicius solitudine, Cic. Att. 12, 15 : après toi rien ne me plaît plus que la solitude. --- cf. Cic. Off. 2, 11; Q. 3, 1, 18.
             - secundum vocem vultus valet, Cic. de Or. 3, 223 : tout de suite après la voix, c'est la physionomie qui importe.
             - cf. Cic. Or. 60; Vat. 15; Cæs. BG. 1, 33, 2.
          d - selon, suivant, d'après, conformément à.
             - secundum naturam fluminis, Cæs. BG. 4, 17, 4 : selon la nature du courant.
             - secundum naturam vivere, Cic. Fin. 5, 26 : vivre selon la nature. --- cf. Quint. 12, 11, 13.
             - secundum legem, Liv. 1, 26, 5 : d'après la loi. --- cf. Quint. 5, 13, 7; 12, 7, 9.
          e - conformément aux conclusions de, en faveur de, à l'avantage de, pour.
             - secundum præsentem judicare, Cic. Verr. 2, 41 : prononcer en faveur de la partie présente.
             - principia belli secundum Flavianos data, Tac. H. 3 : les débuts de la campagne tournèrent à l'avantage du parti flavien. --- cf. Cic. Att. 4, 2, 3; Liv. 23, 4, 3.
  
  
• secundus [sequor] :

          1 - sĕcundus, a, um :
          a - qui suit, suivant.
             - secundo lumine, Enn. d. Cic. Att. 7, 26, 1 : le jour suivant, le lendemain.
          b - qui vient après, second.
             - Cic. Rep. 3, 23 ; Off. 1, 36.
             - id secundum erat de tribus, Cic. Or. 50 : c'était la seconde des trois parties de l'éloquence.
             - secunda mensa, Cic. Att. 14, 6, 2 : second service, le dessert.
             - secundus heres : héritier en seconde ligne, héritier par défaut. --- Cic. Top. 21; Clu. 33.
             - secundæ (s.-ent. partes) : second rôle, rôle secondaire.
             - Spinther secundarum tertiarum, Plin. 7, 12, 10, § 54 : l'acteur Spinther, qui jouait les seconds rôles. --- Inscr. Orell. 2644; Cic. Brut. 242; Sen. Ben. 2, 29, 3; Hor. S. 1, 9, 46; Quint. 10, 1, 53; Sen. Ira, 3, 8, 6; Cic. Cæcil. 48.
             - sĕcundæ, ārum, f. (s.-ent. membranæ) : arrière-faix, secondines (t. de méd.). --- cf. Sen. Ep. 92, 34; Col. 7, 7, 4; Plin. 27, 4, 13, § 30.
          c - second par rapport à qqn, à qqch, inférieur, qui le cède, secondaire, de second rang.
             - secundus a rege, Cæs. B. Alex. 66 : le premier après le roi. --- cf. Liv. 7, 1, 10, Hor. S. 2, 3, 193.
             - nulli Campanorum secundus, Liv. 23, 10, 7 : ne le cédant à aucun Campanien.
             - nec vertere cuiquam frena secundus Halys, Stat. Th. 2 : Halys, qui ne le cédait à personne dans l'art de guider un coursier.
             - Turnus ego, haud ulli veterum virtute secundus, Virg. En. 11, 441 : moi, Turnus, qui en valeur ne le cède à aucun de nos ancêtres.
             - (servi) quasi secundum hominum genus sunt, Flor. 3, 20, 1 : ils sont comme une seconde espèce d'hommes.
             - panis secundus, Hor. Ep. 2, 1, 123 : pain de deuxième qualité.
             - secunda nobilitas Falerno agro erat, Plin. 14, 62 : venait au second rang le cru de Falerne.
          d - qui suit (= allant dans le même sens).
             - secundo flumine, Cæs. BG. 7, 58, 5 : le fleuve allant dans le même sens = en suivant le cours du fleuve.
             - cf. Virg. G. 3, 447; En. 7, 494; Liv. 21, 28, 7 ; 21, 47, 3.
          e - favorable, propice.
             - et ventum et æstum uno tempore nactus secundum, Cæs. BG. 4, 23, 6 : ayant trouvé en même temps et le vent et la marée favorables.
             - secundis ventis, Cic. Planc. 91 : avec des vents favorables.
             - secundissimo vento, Cic. Nat. 3, 83 : avec un vent favorable au plus haut point.
             - secundo sole, Nigid. d. Gell. 2, 22, 31 : quand le soleil est favorable, en concordance avec le cours du soleil.
             - curru (dat.) dat lora secundo, Virg. En. 1, 156 : il abandonne les rênes à son char qui glisse sans obstacle sur les eaux.
             - secundo populo, Cic. Tusc. 2, 4 :  avec l'assentiment du peuple. --- cf. Cic. Agr. 2, 101; Att. 1, 19, 4 ; Div. 1, 27.
             - tres leges secundissimæ plebei, Liv. 8, 12, 14 : trois lois très favorables à la plèbe. --- cf. Liv. 2, 38, 1; 5, 49, 4.
          g - heureux, prospère.
             - nescio an (Hannibal) mirabilior adversis quam secundis rebus fuerit, Liv. 28, 12 : je ne sais si Annibal ne fut pas plus admirable dans l'adversité que dans la victoire.   --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 112, éd. Vuibert.
             - in secundissimis rebus, Cic. Off. 1, 91 : quand les affaires ont le cours le plus favorable. --- cf. Cic. Læl. 17; 22; Att. 4, 2, 1; Sull. 66; Nat. 3, 88.
             - alicui secundiores res concedere, Cæs. BG. 1, 14, 5 : accorder plus de bonheur à qqn.
             - secundissima prœlia, Cæs. BG. 7, 62, 1 : combats tout particulièrement heureux.
             - secundiore equitum prœlio nostris, Cæs. BG. 2, 9 : après que l’engagement de cavalerie se fut terminé en notre faveur.
             - reliqua militia secundiore famā fuit, Suet. Cæs. 2 : le reste de la campagne fut plus favorable à sa réputation.
             - de secundo Galliæ motu, Cæs. BG. 7, 59, 1 : sur le succès de l'insurrection gauloise.
             - omnia secundissima nobis, adversissima illis accidisse videntur, Cæs. d. Cic. Att. 10, 8 b : tout, manifestement, a tourné au mieux pour nous, au plus mal pour eux.
             - secunda, ōrum (secundum, i), n. : bonheur, prospérité. --- Hor. O. 2, 10, 13; Liv. 28, 11, 1; 30, 42, 16; Tac. H. 2, 59.
  
          2 - Sĕcundus, i, m. : Sécundus (surnom).
  
  

• sēcūrē, adv. [securus] :  - 1 - avec calme, tranquillement, sans se faire de souci. - 2 - sans danger, en sécurité.
             - (Lebaigue P. 1138)
             - hac (fenestra) subjacens mare longius quidem sed securius intuetur, Plin. Ep. 2, 17 : par cette fenêtre, on voit la mer en bas, de plus loin, mais en toute sécurité.
  
  
• sĕcūrĭclātus, a, um [sericula] : - 1 - assemblé en queue d'aronde. --- Vitr. 10, 15. - 2 - en forme de hache.
             - sĕcūrĭclāta (s.-ent. herba) : sécurigère (plante en forme de hache). --- Plin. 18, 17, 44, § 155 (al. securidaca)
  
  
• sĕcūrĭcŭla, æ, f. [securis] : - 1 - hachette. --- Plaut. Rud. 1158; Mart. 14, 35. - 2 - queue d’aronde. --- Vitr. 4, 7, 4; 10, 11, 8.
  
  
• sĕcūrĭcŭlārĭus, ĭi, m. : fabricant de hachettes. --- Not. Tir. 64.
  
  
• sĕcūrĭfĕr, ĕra, ĕrum [securis] : qui porte une hache. --- Ov. M 12, 460.
             - ou sĕcūrĭgĕr, ĕra, ĕrum. --- Ov. H. 4. 117.
  
  
• sĕcūris, is, f. [seco] :
             - acc. ordin. securim, mais securem Liv. 3, 36, 4; 8, 7, 20; 9, 16, 17; Cic. Verr. 2, 5, 47, 123; Varr. ap. Non. p. 79; Val. Max. 1, 3, ext. 3; 3, 2, ext. 1; Tert. adv. Marc. 1, 29; Lact. Mort. Pers. 31, 2; Amm. 30, 8, 5; cf. Prisc. 758.
             - abl. sing. securi, mais secure Apul. M. 8, 30; Tert. Pud. 16.
          1 - hache, cognée.
             - securi ferire, Cic. Verr. 5, 75 : frapper de la hache, décapiter.
             - securi percussus, Cic. Verr. 5, 74 : décapité.
             - eum securi percussisti, Cic. Pis. 84 : tu lui fis trancher la tête.
             - securibus cervices subicere, Cic. Pis. 83 : mettre son cou sous la hache.
             - secures de fascibus demere, Cic. Rep. 2, 55 : retirer les haches des faisceaux.
             - sævus securi Torquatus, Virg. En. 6, 824 : Torquatus à la hache cruelle (qui fit décapiter son fils).
             - securis Tenedia, Cic. Q. 2, 11, 2 : la hache ténédienne (le roi Ténès, dans l'île de Ténédos, avait établi que tout adultère serait décapité, et son fils lui-même subit le châtiment).
             - securis anceps (securis bipennis) : hache à  deux tranchants.
          2 - coup de hache.
             - graviorem rei publicæ securim infligere, Cic. Planc. 70 : asséner un coup de hache plus violent à l'Etat.
             - classis XL die a securi navigavit, Plin. 16, 192 : la flotte prit la mer quarante jours après le premier coup de hache (après la mise en chantier).
          3 - hache du licteur (signe d'autorité); autorité, domination, puissance souveraine.
             - Gallia securibus subjecta, Cæs. BG. 7, 77, 16 : la Gaule soumise aux haches romaines (à la puissance romaine).
             - consulis inperium hic primus sævasque secures accipiet, Virg. En. 6, 819 : il sera le premier à recevoir le pouvoir consulaire et les haches cruelles.
             - Medus Albanas timet securis, Hor. C. sæc. 54 : le Mède craint la hache albaine (= la puissance albaine).
             - sumere aut ponere secures, Hor. O. 3, 2, 19 : prendre ou déposer les faisceaux (= les magistratures).
             - colla Romanæ præbens animosa securi, Ov. Tr. 4, 2, 45 : tendant son cou fier à la hache romaine.
  
  
• sēcūrĭtās, ātis, f. [securus] :
          1 - absence de soucis, tranquillité de l'âme.
             - securitas mortis, Plin. 7, 184 : quiétude devant la mort.
             - somnus et securitates, Plin. 23, 1, 23, 41 : le sommeil et les heures de tranquillité.
             - somno ac securitatibus jam dudum hoc fuit, Plin. 23, 1, 23, § 41 : cet usage (boire du vin à jeun) n'a été adopté jadis que pour procurer le sommeil et bannir les soucis.
             - securitas vultūs, Tac. An. 15, 55 : assurance du visage.
             - quo securitatem annonæ ostentaret, Tac. An. 15, 18 : pour montrer qu'il ne craignait pas la disette (= qu'il était sûr de l'abondance).
             - Securitas : la Sécurité (divinité protectrice de Rome). --- Inscr. Orell. 1830 et 1831.
          2 - insouciance, négligence, nonchalance, indifférence.
             - frequentissimum initium est calamitatis securitas, Vell. 2, 118 : la cause la plus fréquente des désastres est l'insouciance.
             - Quint. 2, 2, 6 ; 2, 5, 13, etc ; Tac. H. 3, 83; Gell. 1, 15, 2 ; 4, 20, 8.
          3 - sûreté, sécurité.
             - Sen. Clem. 1, 19, 5; Tac. An. 11, 31.
             - securitas publica, Tac. Agr. 3 : la sécurité publique.
             - securitas itinerum, Plin. 28, 21 : la sécurité des voyages, sûreté des routes.
          4 - sûreté, garantie, gage, reçu, quittance.
             - Dig. 27, 4, 1; au plur., Amm. 17, 10, 4; Symm. Ep. 10, 43.
  
  
• sēcūrĭtĕr, adv. : c. secure. --- Aug.
  
  
• sēcūrus, a, um [se = sine + cura] :
          1 - exempt de soucis, exempt de crainte, tranquille.
             - securus proficiscitur, Cic. Flac. 46 : il part sans inquiétude.
             - securus famæ, liber, ire memento, Ov. Tr. 1, 1 : songe à partir, mon livre, sans te soucier des qu'en dira-t-on.
             - de lingua Latina securi es animi, Cic. Att. 12, 52, 3 : tu es tranquille sur la question du latin.
             - securus ab hac parte, Cic. Fam. 10, 24, 8 : tranquille de ce côté.
             - securior ab Samnitibus, Liv. 9, 22, 3 : assez tranquille du côté des Samnites.
             - avec gén., poét. securi pelagi atque mei, Virg. En. 7, 304 : tranquilles du côté de la mer et de moi (sans s'inquiéter de...).
             - cf. Quint. 8, 3, 51; Tac. Agr. 43; An. 3, 28 ; Sen. Nat. 6, 1, 2; Hor. Ep. 2, 2, 17; Ov. M. 6, 137.
             - non securus ne + subj. Liv. 39, 16, 6 : craignant que.
             - en parl. des choses secura quies, Lucr. 3, 211 : sommeil sans trouble, paisible.
             - securum holus, Hor. S. 2, 7, 30 : légume [= repas] paisible, exempt de tout tracas.
             - castrensis jurisdictio secura, Tac. Agr. 9 : la justice des camps qui ne s'inquiète de rien, qui n'a pas de comptes à rendre.
             - cf. Tib. 3, 4, 54; Quint. 10, 5, 8 ; 11, 3, 64, etc.
             - securæ res ab Hannibale, Liv. 24, 19, 4 : situation tranquille du côté d'Annibal.
             - vota secura repulsæ, Ov. M. 12, 199 : vœux qui ne craignent pas un refus. --- cf. Tac. H. 1, 86.
             - poét. securi latices, Virg. En. 6, 715 : des eaux qui apportent la quiétude (Léthé).
          2 - qui ne se soucie pas, insouciant, indifférent, négligent.
             - castrensis jurisdictio secura et obtusior, Tac. Agr. 9 : justice des camps peu méticuleuse et assez grossière.
             - tot a maioribus repertæ leges securiorem luxum fecere, Tac. An. 3, 54 : tant de lois, œuvre des ancêtres, n'ont fait qu'enhardir le luxe.
             - lectione secura transcurrere, Quint. 10 : lire à la légère.
             - avec inter. indir. post hoc securus cadat an recto stet fabula talo, Hor. Ep. 2, 1, 176 : après cela indifférent à l'échec ou au succès de sa pièce.
             - quid Tiridaten terreat, unice securus, Hor. O. 1, 26 : ce qui effraie Tiridate me laisse tout à fait indifférent.
             - quali perfundat piscis securus olivo, Hor. S. 2, 4, 50 : sans s'inquiéter de l'huile qui arrosera le poisson.
             - dedecoris securi, Tac. H. 3, 41 : des gens peu sensibles au déshonneur.
          3 - exempt de danger, où l'on n'a rien à craindre, sûr, en sécurité.
             - locus securus, Liv. 39, 1, 6 : lieu sûr.
             - domus secura, Plin. Pan. 62, 7 : maison où l'on est en sûreté.
             - materia securior, Tac. H. 1, 1 : sujet moins dangereux.
             - secura, ōrum, n. : la sécurité. --- Tac. D. 37.
  
  
• secus :
  
          1 - sĕcŭs, adv. : - a - loin.  - b - autrement, différemment. - c - autrement qu'il ne faut, mal.
             - modico secus progressus, Apul. M. 1, 22, 1 : s'étant avancé un peu plus (loin).
             - non multo secus, Cic. : *pas bien loin*, à peu de chose près, peu s'en faut, environ.
             - Milo fit obviam Clodio ante fundum ejus horā fere undecimā, aut non multo secus, Cic. Mil. 27 : Milon rencontre Clodius devant la propriété de celui-ci vers la onzième heure ou peu s'en faut.
             - haud secus, Virg. En. 2, 382 : pareillement, ainsi, de la même manière. --- cf. Virg. En. 12. 9; Tac. An. 6, 10, etc.
             - avec gén. neque multo secus in iis virium, Tac. An. 4, 5 : et il n'y avait pas en elles une grande différence de force, elles n'étaient guère inférieures en force.
             - nisi quid tua secus sententia est, Plaut. : à moins que tu ne sois d'un avis différent.
             - quod secus est ? Plaut. : quelle différence y a-t-il ?
             - nemo dicet secus, Cic. Br. 293 : personne ne dira autrement, le contraire.
             - recte secusne ? Cic. Ac. 2, 135 : est-ce à raison ou à tort ? --- cf. Cic. Fin. 3, 44.
             - recte an secus, Pis. 68; bene aut secus, Liv. 7, 6 : bien ou mal.
             - honestis an secus amicis uteretur, Tac. An. 13, 6 : [il montrerait] s'il avait de bons ou de mauvais amis = s'il plaçait bien ou mal son amitié.
             - longe secus, Cic. : bien autrement.
             - quod si ita esset, ut quisque minimum esse in se arbitraretur, ita ad amicitiam esset aptissimus; quod longe secus est, Cic. Læl. 9 : s'il en était ainsi, moins on aurait de confiance en ses propres forces et plus on serait capable d'amitié; or, c'est tout le contraire.
             - cujus ego salutem non secus ac meam tueri debeo, sed etiam pro me ipso, Cic. Planc. 3 : (Plancius) dont je dois défendre les jours de même que si c'étaient les miens propres.
             - paulo secus, Cic. : un peu différemment.
             - recte an secus, nihil ad nos, Cic. Pis. 28 : bien ou mal, cela ne nous regarde pas.
             - bene aut secus, Liv. 10, 19 : à tort ou à raison, bien ou mal.
             - utilis aut secus, Quint. : utile ou nuisible.
             - secus procedere, Sall. (secus cadere, Tac.) : échouer.
             - secus quam ou secus atque, Cic. : autrement que.
             - ne quid fiat secus quam volumus, Cic. Att. 6, 2, 2 : pour que rien n'arrive contre notre désir.
             - non secus ou haud secus : non autrement, comme.
             - non secus ac ou non secus atque ou non secus quam : non autrement que.
             - non dixi secus ac sentiebam, Cic. de Or. 2, 24 : je n'ai pas parlé autrement que je ne pensais. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 136, éd. Vuibert. -- id. Mur. 4, 10; id. Planc. 1, 3; id. Fam. 3, 5, 4; Hor. A. P. 149; Ov. M. 15, 180.
             - eosque, qui secus quam decuit vixerunt, peccatorum suorum tum maxume pænitet, Cic. Div. 1, 63 : et quand ils ont vécu autrement qu'ils n'auraient dû, c'est alors qu'ils se repentent profondément de leurs fautes.
             - avec abl. abs. - haud secus quam silvis montibusque accensis, Liv. 22, 17 : comme si l'on avait mis le feu aux forêts et aux montagnes.
             - avec subj. de la sub. de cond. - non secus ac si ou haud secus quam si : non autrement que si, comme si.
             - tecum agam, non secus ac si meus esset frater, Cic. Mur. 10 : j'agirai avec toi comme j'agirais à l'égard de mon frère.
             - haud secus, quam si in Capitolio immolaturus esset, sacrificium amplius solito apparari jussit, Liv. 45, 28, 5 : il fit préparer un sacrifice plus pompeux que de coutume, tout comme s'il allait l'offrir au Capitole.
             - haud secus quam si in insidias incidissent, Liv. 2, 30, 13 : comme s'ils étaient tombés dans une embuscade.
             - ordines tamen servantes, haud secus quam si imperio ducis cederet integra acies, Liv. : mais en gardant leur rang, comme si une armée intacte reculait sur ordre de son chef.
             - secus loqui de aliquo, Tac. An. 2, 50 : parler de qqn autrement qu'il ne convient, tenir des propos déplacés sur qqn.
             - ne quid de collega secus scriberet, Liv. 8, 33, 15 : pour ne rien écrire de défavorable sur son collègue. --- Cic. Clu. 44, 124; id. Fam. 3, 6, 6.
  
          2 - sĕcŭs, n. indécl. : c. sexus : sexe.
             - employé en gén. à l'acc. de relation is quem virile secus habebat, Asell. d. Gell. 2, 13, 5 : l'enfant qu'il avait du sexe masculin.
             - cf. Gell. 3, 10, 7; Sisenna d. Non. 222, 27; Sall. d. Non. 222, 25.
             - liberorum capitum virile secus ad decem milia capta, Liv. 26, 47, 1 : on fit environ dix mille prisonniers, tous de condition libre et de sexe masculin. --- cf. Liv. 31, 44, 4; Tac. H. 5, 13.
             - au nominatif Tac. An. 4, 62; Aus. Idyll. 11, 7; Arn. 1, 59; 5, 25; Amm. 16, 11, 9; 27, 10, 2.
  
          3 - sĕcŭs, prép. + acc. = secundum.
             - secus mare : le long de la mer.
  
          4 - sĕcŭs en composition
             - altrinsecus, adv. : - a - de l'autre côté. - b - des deux côtés, de part et d'autre.
             - utrimquesecus (utrinquesecus), adv. : de part et d'autre.
             - circumsecus, adv. : Apul. tout autour.
             - extrinsecus, adv. : - a - au dehors, en dehors, à l'extérieur. - b - hors de propos. - c - en outre, en plus.
             - intrinsecus, adv. : intérieurement, au-dedans; de l'intérieur.
  
  
• Secūsiāvi : c. Segus-.
  
  
• sĕcūtĭo, ōnis, f. [sequor] : action de suivre. --- Aug. Mor. 1, 11.
  
  
• sĕcūtŏr, ōris, m. [sequor] : 
          1 - un suivant, surveillant.
             - Apul. M. 9, 17.
          2 - le poursuivant [gladiateur qui combattait avec le rétiaire].
             - Suet. Cal. 30 ; Juv. 8, 210 et Schol.
  
  
• sĕcūtōrĭus, a, um : qui vient à la suite. --- GAI. Inst. 4, 166 ; 169. 
  
  
• sĕcūtŭlēius, a, um : qui court après, coureur. --- Petr. 81, 5.
  
  
• sĕcūtus, a, um : part. passé de sequor. - 1 - qui a suivi, qui s'est attaché à. - 2 - suivant, postérieur, ultérieur. - 3 - qui vient de soi-même, spontané.
             - amicitiæ causā Cæsarem secuti, Cæs. BG. 1, 39, 2 : ayant suivi César par amitié.
             - suam secuti fidem, Curt. : ceux qui lui étaient restés fidèles.
             - zonā bene te secutā, Hor. O. 3, 27, 59 : à l'aide de cette ceinture qui t'a heureusement suivie.
             - secuto die contra famam, Plin. 13, 126 :  le lendemain, contre le bruit qui courait (il montrait sa figure sans contusions).
             - numerus non quæsitus, sed secutus, Cic. Or. 49, 165 : rythme non cherché, mais spontané.
  
  
• sed :
          1 - sĕd (sĕt) :
          a - pour marquer l'opposition, la restriction : mais, au contraire.
             - vera dico, sed nequidquam, Plaut. : je dis la vérité, mais vainement.
             - non perfectum illud quidem, sed tolerabile est, Cic. Rep. 1, 26, 42 : assurément cela n'est pas parfait, mais c'est supportable.
             - sed tamen (sed autem, sed saltem) : mais pourtant.
             - sed vero (sed enim vero) : mais en réalité.
             - sed enim (sedenim) : mais certes, mais.
             - ipse sed in pratis aries... Virg. : mais dans les prairies le bélier de lui-même...
          b - pour marquer la transition, la correction, le retour à une pensée : mais, mais enfin, du reste, dis-je.
             - sed de hoc alias, Cic. : mais, j'en parlerai ailleurs.
             - ut peroravit (nam...), sed ut peroravit... Cic. Q. Fr. 2, 3, 2 : quand il eut conclu (en effet...), quand, dis-je, il eut conclu...
             - quidem ... sed ... = sans doute ... mais ...
             - litteræ, sed Græcæ : les lettres, du moins les lettres grecques.
             - sed in ea conventione fuit Curius, Sall. : quoi qu'il en soit, à cette réunion assistait Curius.
          c - pour marquer l'objection : mais, mais peut-être.
             - sed effugi insidias, Cic. : mais, dit-on, j'ai évité les embûches.
          d - pour marquer la gradation : mais, et cela, et même, et de plus.
             - dicam, sed cito, Mart. : je vais le dire, et sur-le-champ.
             - odore ..., sed multo, replent, Phædr. 4, 17, 19: on remplit de parfums ... et cela à profusion.
             - sed regina tamen, sed maxima... Ov. : mais reine, et reine toute-puissante...
             - non solum  (non modo) ... sed etiam  (sed et, sed quoque) ... = non seulement ... mais encore ...
             - ex testamento Tiberii, sed et Juliæ, Suet. Calig. 16; 20 : d'après le testament de Tibère, et aussi d'après celui de Julie.
             - mihi consilium defuit, sed etiam obfuit, Cic. Att. 3, 15, 5 : ma prudence m'a fait défaut, que dis-je ? elle m'a perdu.
  
          2 - sēd = sē (primitivement sine), prép. : sans.
  
  
• sēdāmĕn, ĭnis, n. [sedo] : adoucissement. --- Sen. Hipp. 1188.
  
  
• sēdātē, adv. [sedo] : 
          1 - avec calme.
             - sedate ferre aliquid, Cic. Tusc. 2, 46 : supporter qqch avec calme.
          2 - d'une façon paisible.
             - sedate labi, Cic. Or. 92 : avoir une allure calme.
             - sedatius, Amm. 25, 1, 5 : plus doucement, plus lentement.
  
  
• sēdātĭo, ōnis, f. [sedo] :
          1 - action d'apaiser, de calmer, apaisement, soulagement. --- Cic. Off. 1, 38; Tusc. 4, 63.
          2 - calme. --- Cic. Fin. 1, 64.
             - plur. sedationes, Cic. Tusc. 5, 43 : les états de calme, de tranquillité de l’âme.
  
  
• sēdātŏr, ōris, m. [sedo] : celui qui apaise. --- Arn. 3, 26.
  
  
• sedatus :
          1 - sēdātus, a, um : part.-adj. de sedo; apaisé, calmé; modéré, posé, calme, paisible.
             - sedatiore animo, Cic. Att. 8, 3, 7 : avec plus de calme. --- cf. Virg. En. 12, 18.
             - sedato gradu, Liv. 25, 37, 15 : sans hâte.
             - in numeris sedatior, Cic. Or. 176 : plus modéré dans l’usage du nombre oratoire || sedatissimus, Her. 3, 24.
             - sedato corde, Virg. En. 12, 18 : avec sang-froid.
             - paulo sedatiore tempore est accusatus quam Junius, Cic. Clu. 103 : il fut accusé dans un temps un peu plus calme que Junius.
             - oderunt hilarem tristes tristemque jocosi, sedatum celeres, Hor. Ep. 1, 18, 89 : les gens tristes détestent l'homme gai, et les hommes gais détestent les gens tristes; les personnes vives, les gens tranquilles. 
          2 - sēdātŭs, ūs, m. : état de repos. --- Virg. Gram. ep. 3.
  
  
• sēdĕcennis, e [sedecim, annus : âgé de seize ans. --- Aus. Ep. 32.
             - (Lebaigue P. 1139)
  
  
• Sĕdĕciās, æ, m. : Sédécias (nom de différents personnages chez le peuple juif). --- Bibl.
             - gr. Σεδεκίας.
  
  
• sēdĕcĭēs (sexdĕcĭēs), adv. : seize fois. --- Paul. Dig. 38, 10, 10, 18; Plin. 6, 183.
  
  
• sēdĕcim (sexdĕcim), indécl. [sex, decem] :  seize. --- Cæs. BG. 1, 8 ;  Liv. 33, 3; 37, 40; Plin. 10, 33, 51, § 103; sexdecim, Liv. 33, 30; Col. 2, 10 fin.; Nep. Att. 16, 3.
             - ou decem et sex, Liv. 10, 31, 7; 37, 40 init.
  
  
• sēdēcŭla, æ, f. [sedes] :  petit siège. --- Cic. Att. 4, 10, 1.
  
  
• Sedelaucum Amm. 16, 2. 3, ou Sidiloucum, i, n., Anton. : ville de la Gaule Lyonnaise [auj. Saulieu].
  
  
• sĕdĕnim : c. sed enim : mais certes, mais.
  
  
• sĕdens, entis : part. prés. de sedeo.
  
  
• sĕdentārĭus, a, um [sedens] : - 1 - à quoi on travaille assis. --- Col. 12, 3, 8. - 2 - qui travaille assis. --- Plaut. Aul. 507.
             - fatigatio sedentaria, Apul. M. 1, 2, 3 : la fatigue d'être longtemps assis.
             - fig. muta ac sedentaria assentiendi nécessitas, Plin. Pan. 73, 3 = assentatio necessaria : une approbation forcée, muette et immobile [au sénat].
  
  
• sĕdĕo, ēre, sēdi, sessum, intr. :
          1 - être assis; qqf. s'asseoir.
             - cum sederem  domi tristis, accurrit Venerius, Cic. Verr. 2, 4, 32 : comme j'étais assis chez moi, tout triste, accourt Vénérius.  --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 148, éd. Vuibert.
             - sedere in sella, in solio, Cic. Div. 1, 104 ; Fin. 2, 66 : être assis sur un siège, sur un trône.
             - sedere sellā curuli, Liv. 30, 19, 9 : être assis sur la chaise curule [in sella curuli, Cic. Att. 4, 10, 1].
             - sedere in equo, Cic. Verr. 5, 27 : être à cheval.
             - illius ad tumulum fugiam supplexque sedebo, Tibul. 2, 6, 33 : je me réfugierai près de sa tombe et j'y resterai dans une posture suppliante. --- Tibul. 1, 3, 30; Prop. 3b, 16, 24; Virg. G. 3, 456.
             - sedere sub arbore, Ov. M. 4, 95 : s'asseoir au pied d'un arbre. --- Ov. M. 4, 261;  id. Tr. 4, 2, 44.
             - lumbi sedendo, oculi spectando dolent, Plaut. Men. 881 : j'ai mal aux reins de rester assis, mal aux yeux de regarder.    
             - sedens iis assensi, Cic. Fam. 5, 2, 9 : j'ai voté de ma place avec eux.
             - sedens ramo, Virg. : posé sur une branche.
             - bubo sedit in culmine, Ov. M. 6, 432 : un hibou se percha sur le faîte. --- Ov. Am. 3, 5, 22; Phædr. 3, 6, 1.
             - sedere in ovis, Plin. : couver.
             - Curio ad focum sedenti magnum auri pondus Samnites cum attulissent, repudiati sunt, Cic. Sen. 16, 55 : quand les Samnites apportèrent à Curius, assis à son foyer, un grand poids d'or, il les repoussa.
             - au passif, décad. - sederi equos non sivit, Spart. Hadr. 22 : il ne permit pas de monter un cheval (dans les cités).
             - animalia sedentur, Veg. Mul. 2, 28, 12 : les animaux se montent, se chevauchent. --- cf. Cod. Th. 9, 30, 3; Sol. 45.
          2 - siéger (comme magistrat).
             - isdem consulibus sedentibus, Cic. Sest. 15 : ces mêmes hommes siégeant comme consuls.
             - sedente Claudio, Tac. An. 11, 11 : sous la présidence de Claude.
             - Scævola tribuno in rostris sedente, Cic. Br. 161 : le tribun Scévola siégeant [comme président du concilium plebis] sur les rostres.
             - ejus mortis sedetis ultores, cujus... Cic. Mil. 79 : vous siégez pour venger la mort d’un homme dont... cf. Liv. 40, 8, 7.
             - sedere in tribunali prætoris, Cic. de Or. 1, 37, 168 : être assesseur du préteur.
             - non immerito Minos sedet arbiter Orci, Prop. 3, 19, 27 : c'est avec raison que Minos est le juge des enfers. 
          3 - être à la selle, évacuer.
             - donec caput ejus sordido in loco sedentis abscideretur, Val.-Max. 9, 13, 2 : (il se fit à tel point attendre) qu'on lui coupa la tête dans la position et dans l'endroit dégoûtant où il se trouvait. --- cf. Marc. Emp. 29.
          4 - être posé sur le sol, être à plat, reposer sur (qqn, qqch); être dans un fond, être en bas, être déprimé, être aplati.
             - campo Nola sedet, Sil. 12, 162 : Nola est située dans une plaine.
             - sedent convallibus arva, Luc. 3, 380 : des plaines s'étendent au fond des vallées. 
             - sedens lactuca, Mart. 10, 48, 9 : petite laitue.
             - neque tam gravia, ut depressa sederent, Lucr. 5 : ni assez pesants pour descendre et rester au fond.
             - pulvis sedet, Stat. : la poussière est tombée.
             - libra hac sedet, Tib. 4 : la balance penche d'un côté.
             - humeris tuis sedet imperium, Plin. Pan. 10 : l'Etat repose appuyé sur toi.
          5 - être enfoncé dans.
             - plagam sedere cedendo arcebat, Ov. M. 3 : en reculant il empêchait le coup de pénétrer.
             - in scuto tela sedere, Flor. 4 : les traits restèrent fixés dans son bouclier.
             - vox auribus sedens, Quint. : voix pénétrante.
          6 - être établi, être posté, être campé; stationner, rester en place, se tenir immobile, demeurer inactif, être au repos; demeurer fixé (en parl. de choses).
             - sedere ad Trebiam, Liv. : être campé sur les bords de la Trébie.
             - sedere sub armis circum... Virg. : se tenir en armes autour de...
             - dum apud hostes sedimus, Plaut. Am. : tout le temps que nous avons été en présence de l'ennemi.
             - sedere in oppido, Varr. : séjourner dans la ville.
             - sedere Corcyræ, Cic. Fam. 16, 7 : séjourner à Corcyre.
             - sedere in villa totos dies, Cic. Att. 12, 44, 2 : rester dans une villa des journées entières.
             - sedemus desides domi, Liv. 3, 68, 8 : nous demeurons inactifs à Rome. --- cf. Liv. 1, 58, 8 ; 44, 13, 1.
             - sedere ad gubemacula rei publicæ, Cic. Amer. 51 : se tenir au gouvernail de l’Etat.
             - tam diu uno loco sedere, Nep. Dat. 8 : rester si longtemps oisif dans un seul endroit. --- Cic. Sest. 33; Liv. 7, 13, 7.
             - Romanus sedendo vincit, Varr. R. 1, 2, 2 : le Romain triomphe en restant inactif. --- cf. Liv. 22, 24, 10.
             - en parl. de choses - nebula campo quam montibus densior sederat, Liv. 22, 4,  6 : le brouillard se tenait plus épais sur la plaine que sur les hauteurs.
             - depressa sedere, Lucr. 5,  474 : rester enfoncés [corps pesants], rester dans le bas.
             - memor illius escæ quæ tibi sederit, Hor. S. 2, 2, 73 : te souvenant de cette nourriture qui est restée bien tranquille dans ton estomac.
             - librata (glans) [remplaçant le mot inusité libratio] cum sederit, Liv. 38, 29, 6 : quand le tournoiement du projectile s’arrête.
             - sedens humero toga, Quint. 11, 3, 161 : la toge reposant sur l’épaule.
             - postquam (cadaver) sicco littore sedit, Luc. 8, 726 : une fois le cadavre échoué sur le sable.
             - aliquid, quod in animo fideliter sedeat, Sen. Ep. 2, 2 : qqch de nature à se fixer solidement dans l’esprit.
             - parum mihi sedet judicium, Sen. Ep. 46, 3 : mon jugement n’est guère arrêté.
             - sedendo et cunctando bellum gerere, Liv. 22, 24 : faire la guerre par l'inaction et en temporisant.
             - stultitia est sedendo aut votis debellari credere posse, Liv. 22, 14 : c'est sottise de croire qu'en restant inactif ou en formant des vœux, on peut terminer une guerre.
             - compressis, quod aiunt, manibus sedere, Liv. 7, 13, 7 : rester, comme on dit, les bras croisés.
             - sedere et quiescere, Cic. : rester inactif et immobile.
             - navit in undis, nunc sedet Ortygie, Ov. M. 15, 336 : (il fut un temps où) l'île d'Ortygie flottait sur les ondes; maintenant elle est assise au sein des mers.
             - unum nomen in ore sedet, Stat. Th. 12, 114 : elle n'a qu'un nom sur les lèvres.
             - prope est a te deus, tecum est, intus est; ita dico, Lucili : sacer intra nos spiritus sedet, Sen. Ep. 4, 41 : Dieu est près de vous, il est avec vous, il est en vous; oui, Lucilius, un esprit saint réside en nous.
             - parum mihi sedet judicium, Sen. Ep. 46, 3 : mon opinion flotte un peu.
             - cujus facies in omnium civium ore, oculis, animo sedet, Plin. Pan. 55 : dont le visage se représente dans toutes les conversations et revient à tous les regards comme dans tous les cœurs.
          7 - être fixé (dans l'esprit), être arrêté, être résolu, être décidé.
             - seditque sententia quoquo modo rebellandum, Flo. 2, 15 : et l'on prit la résolution d'épuiser tous les moyens de défense.
             - si... idque pio sedet Aeneæ ... æquemus pugnas, Virg. En. 5, 418 : et si telle est la volonté du pieux Enée ... combattons à armes égales.
             - impers. - sedet + inf. : la résolution est ferme de. --- Stat. Th. 1, 324; 3, 459.
             - ire tamen vacuoque sedet petere omina cælo, 3, 459 : ils veulent poursuivre cependant, et demander des présages à l'air libre des cieux.
  
  
• sēdēs, sēdis, f. :
             - gén plur. sedum Cic. Sest. 45; Agr. 2, 51; Liv. 5 42, 1, cf. Prisc. 7, 7 ; sedium Vell. 2, 109, 3.
          1 - siège (pour s'asseoir), banc (de rameurs).
             - sedes honoris, Cic. : siège d'honneur (chaise curule).
             - sedes regia, Liv. 1, 47 : trône.
          2 - demeure, séjour, résidence, habitation, gite, asile.
             - nec veni, nisi fata locum sedemque dedissent, Virg. En. 11, 112 : je ne serais pas venu si les destins ne m'avaient pas donné un endroit pour m'y établir. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 120, éd. Vuibert.
             - sedem capere (sedem constituere) : s'établir, fixer sa demeure.
             - in ea civitate domicilium et sedes collocavit, Cic. Rep. 2, 19, 34 : il fixa dans cette ville son domicile et sa demeure.
             - ad lævam alicujus sedem capere, Liv. 1, 18, 7 : s'asseoir à gauche de qqn. --- cf. Liv. 4, 9, 8.
             - omni in sede ac loco, Cic. Mur. 85 : en tout séjour et en tout lieu. --- cf. Liv. 22, 39, 11.
             - sedes hominum, Cic. : la terre.
             - sedes supera, Ov. : le ciel.
             - sedes silentūm, Ov. M. 15, 772 : les enfers.
             - sedes scelerata (= sceleratorum), Ov. M. 4, 456 : le séjour des impies (le Tartare).
             - Tibur Argeo positum colono sit meæ sedes utinam senectæ, Hor. Od. 2, 6, 5 : que Tibur, fondé par le colon Argien, soit la retraite de ma vieillesse !
             - patriæ sedes, Ov. : la patrie.
             - patrias, age, desere sedes; et pete diversi lapidosas Æsaris undas ! Ov. M. 15, 22 : hâte-toi, quitte ta patrie, va, et cherche les rives de l'Esar aux ondes sablonneuses !
             - reverti se in suas sedes, Cæs. BG. 4, 4, 4 : retourner dans leur patrie.
             - sedibus incertis vagari, Sall. C. 6, 1 : n'avoir pas de domicile fixe. --- cf. id. J. 18, 2.
             - (animalia) ad assuetas sibi sedes revertuntur, Quint. 11, 2, 6 : (les animaux) rejoignent leur repaire habituel.
             - tenuit ales captam sedem, Liv. 7, 26 : l'oiseau resta à l'endroit où il s'était posé.
             - principio sedes apibus statioque petenda, Virg. G. 4, 8 : d'abord il faut chercher pour les abeilles un séjour et une habitation. --- cf. En. 1, 167; Ov. M. 5, 317; Plin. Ep. 5, 6, 40.
             - vacatio apostolicæ Sedis ou vacatio Sanctæ Sedis : vacance du siège apostolique, vacance du Saint Siège.--- voir hors site droit canonique
          3 - place, emplacement, position, assiette, fondement, théâtre.
             - sedes belli, Liv. 28, 44, 15 : théâtre de la guerre, centre des opérations.
             - priores tenet sedes Homerus, Hor. O. 4, 9, 6 : Homère occupe le premier rang (la place d'honneur).
             - eruere a sedibus, Virg. ou ruere a sedibus imis, Virg. ou convellere sedibus suis, Cic. : bouleverser, ébranler de fond en comble, soulever jusque dans ses profondeurs, arracher de ses fondements.
             - rupes sedem trabibus cavatæ præbent, Plin. 33 : les rocs creusés reçoivent l'extrémité des poutres.
             - neque verba sedem habere possunt, si rem subtraxeris, Cic. de Or. 3, 5, 19 : les mots ne peuvent avoir de fondement, sans les idées.
             - affectus in epilogo sedem habent, Quint. 6, 1, 51 : le pathétique a sa place marquée à la péroraison.
             - in sedibus luxuriosis collocati, Cic. Agr. 2, 35, 97 : placés au sein même des délices.
             - demovere mentem e sua sede, Cic. Par. 1, 3, 15 : faire sortir l'esprit de son assiette (déranger l'esprit).
             - convellere altis sedibus, Virg. En. 2, 465 : renverser de fond en comble.
             - rempublicam sistere in sua sede, Suet. Aug. 28 : rétablir la république dans son premier état.
             - ad sedem pergere, C.-Aur. : revenir à son premier état, recouvrer la santé.
             - si qua fragmenta eminent, in suas sedes reponenda sunt, Cels. 8, 10 : si un fragment (d'os) fait saillie, on doit le remettre en place.
             - et querar, et nulla sede quietus eris, Ov. Ib. 158 :  je me plaindrai sans cesse, et nulle part tu ne trouveras de repos.
          4 - siège, fondement, anus. --- Plin. 22, 61, etc.
  
  
• Sēdētāni, ōrum, m. (c. Edetani) : les Sédétains ou les Edétains (peuple de l'Espagne citérieure, qui habitait, comme les Suessétans, le territoire situé entre l'Ebre et le Sucro).
             - Sēdētānus, a, um : des Sédétans ou des Edétans.
             - Sēdētānia, æ, f.  (c. Edetania regio) : l'Edétanie.
  
  
• sēdi : parf. de sedeo et de sido.
  
  
• sĕdĭbĭlis, e [sedeo] : où l'on peut s'asseoir. --- Cassiod. in Psa. 1, 1.
  
  
• sēdĭcĭōnor : c. seditionor.
   
  
• sēdĭcŭlum, i, n. [sedes] : petit siège. --- Varr. L. 8, 54 ; cf. P. Fest. p. 336.
  
  
• sedigitus :
          1 - sēdĭgĭtus, a, um [sex, digitus] : qui a six doigts à une main. --- Plin. 11, 244.
          2 - Sēdĭgĭtus, i, m. : Volcatius Sedigitus, poète romain. --- Gell. 3, 3, 1; 15, 24, 1.
  
  
• sĕdĭle, sĕdĭlis, n. [sedeo] : - 1 - siège, chaise, banc, banquette; au plur. rangée de sièges, gradins de théâtre, bancs de rameurs. - 2 - action de s'asseoir.
             - post iter primum sedile, Cels. 1, 3 :  après la marche, d'abors il faut s'asseoir.
             - membra senex posito jussit relevare sedili, Ov. M. 8, 639 : le vieillard les invite à s'asseoir sur un banc. ---  Virg. En. 8, 176; Cels. 1, 8, 66.
             - se in sedili suo tenere : se tenir ferme sur son siège. --- Sen. Ep. 70, 23; Gell. 2, 2, 8.
             - sedilibus magnus in primis eques sedet, Hor. Epod. 4, 15 : noble chevalier, il s'assied sur les premiers rangs. --- Hor. A. P. 205; Suet. Aug. 43.
             - dura sedilia, Virg. En. 5, 837 : les durs bancs (des marins).
             - sedilia avium, Varr. R. R. 3, 5, 13 : perchoirs des oiseaux.
  
  
• sĕdĭmĕn, ĭnĭs, n. [sedeo] : sédiment, dépôt.
             - sedimen urinæ : dépôt dans les urines. --- Cæl. Aur. Tard. 5, 4, 64; 5, 10, 108.
  
  
• sĕdĭmentum, i, n. [sedeo] : tassement, affaissement. --- Plin. 36, 73.
  
  
• sēdĭtĭo, ōnis, f. [sed = sine + itio] : - 1 - action d'aller à part, division, désunion, différend, querelle, brouille. - 2 - sédition, discorde, soulèvement, émeute, révolte, guerre civile.
             - adulescentulo filiam dare in seditionem, Ter. And. 5, 1, 11 : donner sa fille à un jeune homme au risque d'un divorce.
             - non illaudata seditio, Claud. in Rufin. 2, 226 : conflit généreux.
             - seditionem commovere (movere) : exciter une sédition.
             - duobus tribunis plebis per seditionem creatis, Cic. Rep. 2, 59 : deux tribuns de la plèbe ayant été institués à la faveur d'un soulèvement populaire.
             - pæne seditione facta, Cæs. BC. 1, 87, 3 : une révolte [des légions] s'étant presque produite. --- cf. Cæs. BG. 7, 28, 6.
             - seditionem concitare, Cic. Sest. 77 : exciter une révolte, faire naître la sédition.
             - compositæ seditionis auctores perpulere ut delectum abnuerent, Tac. H. 4, 14 : des hommes apostés pour souffler la révolte persuadèrent au peuple de se refuser aux levées.
             - seditiones ipsas ornare, Cic. de Or. 2, 124 : célébrer les séditions elles-mêmes.
             - seditio intestina corporis, Liv. 2, 32, 12 : dissension à l'intérieur du corps [apologue des membres et de l'estomac].
             - Archytas iracundiam... seditionem quamdam animi ducebat, Cic. Rep. 1, 60 : Archytas regardait l'emportement comme une sorte de soulèvement intérieur.
             - seditio maris, Stat. Th. 9, 142 : les flots révoltés. --- cf. Manil. 2, 90; id. 2, 196.
             - seditionem facit lien, Plaut. Merc. 1, 14 : ma rate s'insurge.
             - flammæ rebelles seditione tori (Eteoclis et Polynicis), Stat. Th. 1, 36 : flammes du bûcher où se rallume la discorde.
             - ecquæ seditio umquam fuit in qua non ille princeps ? Cic. Sest. 52 : est-il une sédition dont il n'ait pas été le chef ?
             - Seditio : la Sédition (divinité). --- Ov. M. 12, 61.
  
  
• sēdĭtĭōsē : séditieusement. --- Cic. Clu. 2; Mil. 8.
             - sēdĭtĭōsius Tac. H. 5, 12; sēdĭtĭōsissime Cic. Att. 2, 21, 5.
  
  
• sēdĭtĭōsus, a, um [seditio] : 
          1 - séditieux, factieux. --- Cic. Phil. 1, 22; de Or. 2, 48; Leg. 3, 44.
             - sēdĭtĭōsissimus, Cic. Rep. 1, 31.
             - contiones seditiosæ, Cic. Clu. 103 : assemblées séditieuses.
             - seditiosa oratio, Cæs. BG. 1, 17, 2 : discours factieux.
             - seditiosior contio, Ascon. Cic. Mil. 17, 45. 
             - ea est seditiosa, Cic. Att. 2, 1, 5 : c’est une fautrice de troubles.
          2 - exposé aux troubles.
             - seditiosa vita, Cic. Inv. 1, 3, 4 : vie pleine de troubles.
  
  
• sedla, arch. :  pour sella.
  
  
• sēdo, āre, āvi, ātum [sedeo] : - tr. - 1 - faire asseoir, asseoir. - 2 - apaiser, calmer; arrêter, faire cesser.
             - pulverem sedare, Phædr. 2, 5, 18 : abattre la poussière.
             - adfert potionem et sitim sedatum it, Plaut. Curc. 118 : (le dieu du vin, l'aimable Bacchus) t'apporte un breuvage et va calmer ta soif. --- Lucr. 2, 663.
             - sedare lassitudinem, Nep. Eum. 9, 6 : faire tomber la fatigue.
             - bellum sedatur, Cic. Cat. 2, 28 : la guerre s’apaise.
             - pugna sedatur, Cic. Cat. 3, 6 : le combat cesse.
             - sedare discordias, Cic. Phil. 1, 1 : apaiser des discordes.
             - vidimus post reges exactos ... M. Valerium dicendo sedavisse discordias, Cic. Brut. 74 : nous avons vu après l'expulsion des rois Marcus Valérius apaiser les discordes.  --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 61; éd. Vuibert.
             - sedare infamiam judiciorum, Cic. Verr. 1, 1, 1 : faire tomber (cesser) le discrédit des tribunaux.
             - sedare mentes, Cic. de Or. 1, 17 : calmer les esprits.
             - appetitus omnes sedare, Cic. Off. 1, 103 : calmer tous les penchants.
             - ut vix a magistratibus juventus sedaretur, Liv. 21, 20, 3 : au point que les magistats avaient peine à calmer la jeunesse.
             - nonne intercursu matronarum inter acies duas prœlium sedatum est ? Liv. 34, 5, 9 :  ne sont-ce pas les dames qui, en se jetant entre les deux armées, ont fait cesser le combat ?
             - absolt. - sedare (= sedari) : se calmer, s'apaiser.
             - postquam tempestas sedavit, Auct. ap. Gell. 18, 12, 6 : quand la tempête se fut calmée.
  
  
• Sedochezi, ōrum, m. : peuplade de la Scythie d’Asie. ---- Tac., Mel.
  
  
• Sedratyra, æ, f. : ville de Gédrosie. ---- Amm. 23, 6, 73.
  
  
• sēduc : impér. de seduco. ---- Charis.
  
  
• sēdūco, ĕre, dūxi, ductum : - tr. -
          1 - tirer à l'écart, emmener à part, conduire à l'écart, prendre en particulier.
             - seducere aliquem, Cic. de Or. 1, 239 : prendre qqn à part [lui parler en particulier].
             - seducere aliquem paululum a turba, Petr. 13, 2 : prendre qqn à part.
             - singulos deinde separatim Lælium ac Masinissam seductos obtestatur ut... Liv. 30, 5, 5 : puis, prenant à part Lélius et Masinissa , chacun séparément, il les conjura de ... --- cf. Cic. Att. 5, 21, 12 ; 15, 1, 3.
             - a te seductus est, Cic. Fam. 10, 28, 1 : tu l’as tiré à l’écart.
             - te a peste seduxit, Cic. Phil. 13, 22 : il t’a soustrait à ta perte.
             - ted huc foras seduxi, ut tuam rem ego tecum hic loquerer familiarem, Plaut. Aul. 133 : je t'ai amené en  secret jusqu'ici, afin de m'entretenir avec toi des intérêts de ta maison. --- syntaxe latine Ernout et Thomas p. 409; éd. Klincksieck
             - seducere ocellos, Prop. 1, 9, 27 : tourner ses yeux ailleurs.
             - vina paulum seducta, Ov. M. 8, 673 : le vin placé un peu à l’écart.
          2 - tirer à part vers soi, tirer à soi.
             - dum seducere aliquid cupit atque in suum vertere, omnia fecit aliena, Sen. Ep. 90, 38 : voulant soustraire et s'approprier quelque chose, (l'avarice) mit tout en la puissance d'autrui.
          3 - séparer.
             - seducere separatim (in secretum) : prendre à part.
             - subito seducimur imbre, Ov. F. 4, 385 : une pluie soudaine vient nous séparer.
             - quiddam a corporibus seductum, Sen. Ep. 117, 13 : qqch qui est distinct des corps.
             - muliebre nomen, ex quo te virtutes tum seduxerunt, Sen. Helv. 16, 5 : le titre de femme, dont tes vertus t’ont détachée.
             - consilia seducta a plurium conscientia, Liv. 2, 54, 7 : des réunions tenues à l’insu du public.
             - mors anima seduxit artus, Virg. En. 4, 385 : la mort a séparé le corps de l’âme. 
          4 - séparer, diviser, partager [en parl. de lieux]. --- Ov. H. 19, 142 ; M. 13, 611 ; Luc. 8, 291.
          5 - détourner du droit chemin, séduire, corrompre. --- Tert. adv. Marc. 2, 8; Aug. Conf. 2, 3; id. Tract. in Johan. 29; id. Civ. Dei, 14, 11 fin.; Vulg. Exod. 22, 16 et souvent.
  
  
• sēductĭlis (sēductĭbĭlis), e [seduco] : facile à séduire. --- Aug. Psalm. 54, 22 ; Conf. 2, 3.
  
  
• sēductĭo, ōnis, f. [seduco] : - 1 - action de prendre à part. --- Cic. Mur. 49. - 2 - séparation. --- Lact. 2, 12, 9. - 3 - séduction, corruption. --- Eccl.
             - (Lebaigue P. 1140).
  
  
• sēductŏr, ōris, m. [seduco] : séducteur, corrupteur. -- Eccl.
  
  
• sēductōrĭus, a, um [seductor] : propre à séduire, séduisant, séducteur. --- Eccl.
  
  
• sēductrix, īcis, f. : séductrice. --- Tert. adv. Marc. 2, 2.
  
  
• sēductus, a, um : part. - adj. de seduco. - 1 - conduit à l'écart, fait à l'écart. - 2 - séparé, divisé. - 3 - éloigné, lointain. [en parl. de lieux]. --- Ov. M. 4, 623 ; 13, 902. - 4 - retiré, isolé, solitaire. - 5 - séduit, égaré, trompé.
             - paulum seductior, Pers. 6, 42 : un peu plus à l’écart.
             - consilia seducta a plurium conscientia, Liv. 2, 54, 7 : conférences secrètes, ignorées du public.
             - mons seductus in æthera dorso, Stat. Th. 3, 460 : montagne dont la croupe se perd dans les nues.
             - in seducto, Sen. Tranq. 3, 2 : dans la retraite, dans la solitude.
             - seductum vitæ genus, Sen. Cons. ad Helv. 19, 2 : vie retirée.
  
  
• sēdŭlārĭa, ōrum, n. [sedes] : banquettes, coussins de voiture. ---- Dig. 33, 10, 4.
  
  
• sēdŭlē, adv. : avec empressement. ---- Col. 9, 9.
  
  
• sēdŭlĭtās, ātis, f. [sedulus] : empressement, assiduité, application.
             - mali poetæ sedulitas, Cic. Arch. 25 : l’empressement d’un mauvais poète. --- cf. Cic. Cæc. 14; Agr. 2, 12.
             - operosa sedulitas : activité sans relâche.
             - officiosa sedulitas, Hor. Ep. 1, 7, 8 : l'assuidité à rendre ses devoirs.
             - sedulitas stulte quem diligit urget, Hor. Ep. 2, 1, 260 : un empressement maladroit importune celui qu'on aime.
  
  
• Sēdŭlĭus, ĭi, m. : Sédulius. - 1 - nom d'homme. - 2 - poète chrétien sous Théodose. ---- Fort. Mart. 1, 25.
  
  
• sēdŭlō, adv. [se + dolo] :
             - étym. donnée par les anciens pour sedulo et sedulus se dolo, "à l’écart de la tromperie", c’est à dire "franchement" cf. Don. Ad. 3, 3, 59; Serv. En. 2, 374; Non. 37, 28; Isid. 10, 244; 2, 47.
          1 - sans fraude, loyalement, franchement, sincèrement.
             - ego sedulo hunc dixisse credo, Ter. Phorm. 453 : moi, je crois qu'il a parlé sincèrement.
          2 - consciencieusement, avec application, avec zèle, de tout cœur, de son mieux.
             - sedulo facere ut : faire de son mieux pour.
             - sedulo negare, Ter. And. 1, 1, 119 : nier de toutes ses forces.
             - parum succedit quod ago; at facio sedulo, Ter. And. 680 : ce que j'entreprends réussit mal; mais je fais de mon mieux.
          3 - à dessein, exprès.
             - tempus sedulo extrahere, Liv. : faire traîner exprès le temps en longueur.
             - fingit causas, ne det, sedulo, Ter. Eun. 1, 2, 58 : il imagine des prétextes exprès pour ne pas la donner.
  
  
• sēdŭlus, a, um [sedulo] :
             - étym. donnée par les anciens pour sedulo et sedulus se dolo, "à l’écart de la tromperie", c’est à dire "franchement" cf. Don. Ad. 3, 3, 59; Serv. En. 2, 374; Non. 37, 28; Isid. 10, 244; 2, 47.
          1 - soigneux, attentif, exact, diligent, empressé, zélé, dévoué.
             - spectator sedulus, Hor. Ep. 2, 1, 178 : le spectateur appliqué, attentif (qui se donne de tout cœur au spectacle).
          2 - trop empressé, importun.
             - nec quisquam flammæ sedulus addat aquam, Tibul. 2, 4, 42 : que personne ne s'empresse à verser de l'eau sur la flamme !
  
  
• sedum :
  
          1 - sĕdum, arch. : c. sed. --- Char. 112, 5.
  
          2 - sĕdum, i, n. : joubarbe des toits (plante). --- Plin. 18, 17, 45, § 159; Col. 2, 9, 10; 2, 10, 356; 11, 3, 61 sq.; Pall. Sept. 3, 2.
  
          3 - sēdum : c. sedium;  voir sedes.
  
  
• Sedūni, ōrum, m. : les Séduniens (qui habitaient dans la région de Sion, dans le Valais). ---- Cæs. BG. 3, 1.
  
  
• Sedusii, ōrum, m. : les Sédusiens (peuple de Germanie). ---- Cæs. BG. 1, 51.
  
  
• sēdūxi : parf. de seduco.
  
  
• Segalauni, ōrum, m. : peuple de la Viennaise, avec Valence pour capitale. ---- Not. Imp.
  
  
• Segedūnum (Segodūnum), i, n. : Segedunum. - 1 - ville d'Angleterre, auj. Newcastle. - 2 -  ville d'Aquitaine, auj. Rodez (Segodunum Rutenorum, "la colline du seigle des Rutènes").
  
  
• sĕgĕs, ĕtis, f. :
          1 - terre labourable, champ (ensemencé ou non), terre labourée.
             - segetes subigunt aratris antequam serant, Cic. Fragm. ap. Non. 395, 15 : ils donnent une façon à la terre avant de l'ensemencer.
             - nec pecori opportuna seges nec commoda Baccho, Virg. G. 4, 129 : terrain ni favorable au bétail ni propre à la vigne.
             - segetes occare, Hor. Ep. 2, 2, 161 : herser le sol ensemencé. --- id. O. 1, 31, 4; Col. 2, 14, 2 et souvent.
             - probæ etsi in segetem sunt deteriorem datæ fruges, Cic. Tusc. 2, 5, 13 : même si de bons grains sont confiés à un champ assez mauvais.
          2 - blé sur pied; champ de blé, moisson.
             - victum seges ægra negabat, Virg. En. 3, 142 : le blé malade refusait de fournir de la nourriture.
             - ad præmaturas segetum rapinas agmina conpulimus, Luc. 7, 50 : nous avons réduit ses troupes à ravager les moissons en herbes.
             - in litus harenas, in segetem spicas, in mare fundat aquas, Ov. Tr. 5, 6, 43 : (si quelqu'un trouve que ce n'est pas encore assez), qu'il répande du sable sur le rivage, des épis au milieu des moissons, et qu'il verse de l'eau dans l'Océan. 
             - antequam seges in articulum eat, Col. 2, 12, 9 : avant que le jeune blé se soit noué.
             - ibi tum seges farris dicitur fuisse matura messi, Liv. 2, 5, 3 : il y avait là, dit-on, un champ de blé prêt pour la moisson.
            - cum est matura seges, metendum, Varr. Agr. 1, 50 : quand la moisson est mûre, il faut moissonner.
            - quid faciat lætas segetes, Virg. G. 1, 1 : quel art fait les riches moissons ... (voilà ce que je vais chanter). ... Lucr. 5, 1371; Col. 2, 9, 10; id. 2, 15, 4; id. 2, 17, 3
          3 - ce qui pousse dans un champ : productions, fruits.
             - segetem parare arboribus, Virg. G. 2, 267 : planter une pépinière.
             - seges Indorum, Virg. : productions de l'Inde, aromates.
             - seges lini, Virg. G. 1 : la graine du lin.
          4 - moisson, grande quantité, abondance, foule serrée (comme des épis).
             - seges virorum : forêt de guerriers. --- Ov. M. 3, 110; 7, 30; id. H. 12, 59.
             - seges telorum, Virg. En. 3, 46 : moisson de traits.
             - voces segetis ahenæ, Claud. Cons. Mall. Theod. 316 : sons qui s'échappent d'une forêt de tuyaux (dans un orgue).
             - nostræ seges osculationis, Catul. 48, 6  : notre moisson de baisers.
             - uberius nulli provenit ista seges, Ov. P. 4, 2, 12 : personne n'a cueilli en plus grande abondance les lauriers (de la poésie)
          5 - récolte, rapport, résultat.
             - quid odisset Clodium Milo, segetem ac materiam suæ gloriæ ? Cic. Mil. 13, 35 : pourquoi Milon aurait-il détesté Clodius, ce champ, cette matière qui lui fournit sa gloire ? cf. Att. d. Non. 395, 27.
             - stimulorum seges, Plaut. Aul. 1, 1, 6 : grenier à coups de fouet.
             - quæ tamen inde seges, Juv. 7, 103 :  et quelle est leur récompense ? --- cf. Prud. Ham. 258.
  
  
• Segesta :
  
          1 - Sĕgesta, æ, f. : Ségeste (ancienne ville de Sicile). --- Cic. Verr. 2, 4, 33, § 72; 2, 3, 40, § 92; Fest. p. 340.
             - Sĕgestānus, a, um : de Ségeste. --- Cic. Verr. 2, 3, 6, § 13; 2, 5, 32, § 83; id. Or. 62, 210.
             - Sĕgestānum, i, n. : le territoire de Ségeste. --- Cic. Verr. 2, 3, 40, § 93.
             - Sĕgestāni, ōrum, m. : les Ségestains. --- Cic. Verr. 2, 4, 33, § 72; Plin. 3, 8, 14, § 91; Tac. A. 4, 43.
  
          2 - Segesta Tigulliorum, Plin. 3, 48 : ville de Ligurie.
  
          3 - Sĕgesta, æ, ou Sĕgestē, ēs, f. : ville de la Carnie. ---- Plin. 3, 131.
  
          4 - Sĕgesta Plin. 18, 8 et Sĕgĕtĭa, æ, f., Macr. 2, 16, 8 : déesse de la moisson.
  
  
• sĕgestellum, i, n. : dim. de segestre. ---- Not. Tir. 169.
  
  
• Segestēs, is, m. : Ségeste (chef germain).
             - spes incesserat dissidere hostem in Arminium ac Segestem, insignem utrumque perfidia in nos aut fide, Tac. An. 1, 55 : l'espoir s'était répandu de voir l'ennemi partagé entre Ségeste et Arminius, qui avaient l'un et l'autre signalé envers nous, l'un sa fidélité, l'autre sa perfidie.
             - inerant feminæ nobiles, inter quas uxor Arminii eademque filia Segestis, Tac. An. 1, 57 : il y avait des femmes nobles, parmi lesquelles l'épouse d'Arminius, également fille de Ségeste.
  
  
• Sĕgestĭca, æ, f. : Ségestica. - 1 - ville de la Tarraconnaise. --- Liv. 34, 17. - 2 - île de la Pannonie. ---Plin. 3, 148.
  
  
• segestre, is, n. (segestra, æ, f.) : natte, couverture de paille tressée. --- Lucil. Sat. 15, 33 ; Varr. L. 5, 266.
             - [servant à l’emballage] Plin. 13, 76.
             - [servant à garantir les navires de guerre contre les projectiles] P. Fest. 70.
             - gr. στέγαστρον.
             - sĕgestra, æ, f., Edict. Diocl. 8, 8, 42.
  
  
• sĕgestrĭa, æ, f. : - 1 - couverture des chaises à porteur. --- Varr. L. L. 5, § 166. - 2 - manteau d'étoffe grossière. --- Suet. Aug. 83, 1.
             - segestriā vel lodiculā involutus, Suet. Aug. 83, 1 : enveloppé d'un manteau ou d'une petite couverture.
  
  
• sĕgĕtālis, e [seges] : qui croît parmi les blés. --- Apul. Herb. 78.
  
  
• Sĕgētĭa, æ, f. (c. Segesta) : Ségétia (déesse des moissons). --- Plin. 18, 8.
  
  
• Segida, æ, f. : Ségida (ville de la Bétique). -- Plin. 3, 10.
  
  
• Segĭenses, ĭum, m. : les Ségiens (peuple de la Tarraconaise). --- Plin. 3, 24.
  
  
• Segimerus (Sigimērus), i, m. : Ségimère (prince des Chérusques, père d'Arminius et frère de Ségeste).
             - Stertinius, ad accipiendum in deditionem Segimerum fratrem Segestis præmissus, Tac. An. 1, 71 : Stertinius, envoyé pour recevoir à discrétion Ségimère, frère de Ségeste.
  
  
• Segimundus, i, m. : fils de Ségestès. --- Tac. An. 1, 57.
  
  
• Segisama, æ, f. Flor. et Segisamo, ōnis, f., Anton. : Ségisame (ville de Tarraconnaise, auj. Sasamon).
             - Segisamōnenses, ĭum : habitants de Ségisame. --- Plin. 3, 26.
             - ou Segisamajulienses, m. plur. [habitants de Segisama Julia] Plin. 3, 26.
  
  
• segmĕn, ĭnis, n. [seco] : 
          1 - rognure. --- Fab. Pict. d. Gell. 26, 25, 25.
             - nulli secabile segmen, Aus. Id. 2, 7 : particule indivisible [atome]
          2 - fissure. --- Vitr. 7, 3.
  
  
• segmentārĭus, ĭi, m. : passementier. --- Not. Tir. 160.
  
  
• segmentātus, a, um [segmentum] : - 1 - orné de bandes de pourpre ou d’or, chamarré. --- Juv. 6, 89 ; Inscr. - 2 - fig. orné, enrichi. --- Sym. Ep. 3, 12.
  
  
• segmentum, i, n. [seco] : 
          1 - coupure, entaille, incision. --- Plin. 36, 53. 
          2 - fig. segment, bande. --- Aus. Mos. 118. 
          3 - zone. --- Plin. 6, 211; 6, 216. 
          4 - chamarrure. --- Ov A. A. 3, 169.
             - aurea tegmenta, V.-Max. 5, 2, 2 : galons d’or. 
          5 - vêtement chamarré. --- Juv. 2, 124.
  
  
• segne, adv. [segnis] : lentement, mollement. --- Amm. 21, 10, 1.
  
  
• segnesco, ĕre : - intr. - se ralentir, cesser. --- C.-Aur. Acut. 2, 18, 110.
  
  
• Segni, ōrum, m. : les Sègnes (peuple de la Gaule). --- Cæs. BG. 6, 32.
  
  
• segnĭpēs, pĕdis, m. [segnis,pes] : (cheval) au pied lent. --- Juv. 8, 67.
  
  
• segnis, segne : lent, mou, paresseux, indolent, lâche, engourdi, oisif, inactif, inerte.
             - propter onus segnes, Hor. S. 2, 3, 102 : lents, alourdis à cause de leur fardeau.
             - segniores incitare, Cæs. BC 2, 3, 1 : stimuler les gens trop apathiques.
             - segnior, Cic. Att. 8, 11 b, 3 : manquant un peu de zèle.
             - haud illo segnior ibat Aeneas, Virg. En. 4, 149 : avec non moins d'ardeur s'avançait Enée. --- cf. 7, 383; 8, 414.
             - non segnior discordia domi... fuit, Liv. 2, 43, 1 : les discordes intérieures ne se ralentirent pas.
             - segnior in exsequendis conatibus, Suet. Claud. 10 : assez lent à poursuivre ses entreprises.
             - segnis in pericula, Tac. An. 14, 23 : hésitant devant le danger.
             - segnis in noctuma bella, Virg. En. 11, 736 : mou aux combats nocturnes [de l’amour].
             - segnior ad credendum, Liv. 24, 13 : assez peu disposé à croire.
             - segnior ad respondendum, Cic. Fin. 1, 34 : moins prompt à la réplique. --- cf. Cic. Font. 17.
             - occasionum haud segnis, Tac. An. 16, 14 : prompt à saisir les occasions. 
             - aliorum segnes, Tac. An. 14, 33 : indifférents au reste.
             - segnes solvere nodum, Hor. O. 3, 21, 22 : qui hésitent à rompre leur nœud. (en parl. des Grâces). --- cf. Ov. Tr. 5, 7, 19; Luc. 8, 296.
             - segnis militia, Liv. 26, 21, 16 : service militaire nonchalant, mou.
             - tam segnis mora, Liv. 25, 8, 13 : une inaction si prolongée.
             - cultus terræ segnior, Cic. Leg. 2, 45 : culture de la terre moins active.
             - laudando promptos et castigando segnes, Tac. Agr. 21 : en louant le zèle des uns, en gourmandant la nonchalance des autres.
             - quæ segnibus ardua videantur, Tac. An. 15, 59 : ce qu'un esprit timide aurait cru impossible.
             - quisquamne segnis tanta tolerauit mala ? Sen. Herc. fur. 1188 : qui serait assez lâche pour endurer de tels maux ?
             - segnis in agendo, Val.-Max. : lent à agir.
             - segni gradu, Sen.-tr. : à pas lents.
             - segnes aquæ, Curt. 8, 9, 18 : eaux paresseuses.
             - segnis dies, Sen.-tr. : jour de repos.
             - segnis obsidio, Liv. 5, 46 : siège mené mollement.
             - segnis campus, Virg. G. 1, 72 : terre en jachère.
             - segnis carduus, Virg. : le chardon stérile.
  
  
• segnĭtās, ātis, f. : c. segnitia. --- Acc. Tr. 108, cf. Cic. de Or. 2, 185.
  
  
• segnĭtĕr, adv. : lentement, mollement, avec indifférence, sans activité, sans énergie, avec indolence, faiblement.
             - ad stationem Romanam in porta segniter agentem vigilias perveniunt, Liv. 10, 32 : ils parviennent au poste romain qui veillait négligemment à une porte. --- Liv. 40, 27; 30, 21; Tac. A. 11, 15; 13, 29; id. H. 3, 40.
             - nihilo segnius, Cic. Mil. 82 : avec non moins d’énergie.
             - nihilo segnius perseveravit, Nep. Dat. 2, 5 : il n'en continua pas avec moins d'ardeur. --- Liv. 2, 47; 6, 38; 7, 18 fin.; 26, 12; 32, 22; 35, 8; Plin. Ep. 6, 20, 5.
             - segnius inritare animos, Hor. AP. 180 : remuer plus faiblement le cœur.
             - cervicem Euporo servo præbuit, qui non segnius se ipse interemit, quam domino succurrerat, Vell. 2, 6 : il tendit la gorge à son esclave Euporus qui fit preuve en se donnant la mort de la même énergie qu'il avait montrée en aidant son maître.
             - qui segnius socordiusque oppugnabant, Liv. 40, 27, 1 : (ennemis) dont l'ardeur au combat commençait à se ralentir. --- Liv. 30, 21; Tac. An. 11, 15; 13, 29; id. H. 3, 40.
             - segnissime Cassiod. Var. 1, 35.
  
  
• segnĭtĭa, æ, ou segnĭtĭes, em, ē, f. [segnis] : lenteur, indolence, nonchalance, paresse, apathie. --- Cic. Fin. 1, 5 ; Br. 282 ; Ter. And. 206 ; Liv. 31, 38; 36, 15.
             - segnitia maris, Tac. H. 3, 42 : le calme de la mer.
             - segnities verbi, Quint. Decl. 12, 11 : faiblesse d’expression.
             - forme segnities : Plaut. Trin. 3, 3, 67; Virg. En. 2, 374; Plaut. As. 2, 1, 6;  Cic. de Or. 1, 41, 185; Liv. 31, 6 fin.; 31, 7; Suet. Galb. 9; Col. 2, 20, 5; Liv. 22, 27; 44, 7.
  
  
• Sēgobrīga, æ, f. : Ségobriga (auj. Ségorbe, ville des Celtibériens). --- Plin. 36, 160.
             - gr. Σηγόϐριγα.
             - Segobrīgenses, ĭum, m. : les habitants de Ségobriga. --- Plin. 3, 25.
  
  
• Segobrigĭi, ōrum, m. : ancien peuple de la Narbonnaise. --- Just.
  
  
• Segodūnum :  voir Segedunum. --- Cic. Font. 19.
  
  
• Segonax, actis, m. :  Ségonax (roi de la Bretagne méridionale).
             - (Lebaigue P. 1140 et P. 1141) 
  
  
• Sĕgontĭa, Sĕguntĭa ou Săguntĭa, æ, f. : ville de la Tarraconnaise [auj. Siguenza]. --- Liv. 34, 19, 10; Plin. 3, 27.
             - Sĕgontīnus, a, um, de Segontia. --- Inscr.
             - Sĕgontīnenses, m. : habitants de Segontia. --- Inscr.
  
  
• Segontĭăci, ōrum, m. : les Ségontiaques (peuple de la Bretagne). --- Cæs. BG. 5, 21, 1.
  
  
• Segontĭum, ĭi, n. : ville de Bretagne [auj. Carnarvon]. --- Anton.
  
  
• Segōsa, æ, f. : ville d’Aquitaine [auj. Escoussé]. --- Anton.
  
  
• Segovax, actis, m. : roi d’une partie de la Bretagne. --- Cæs. BG. 5, 22, 1.
             - voir hors site Segovax.
  
  
• Segovellauni, ōrum, m. : Les Ségovellauniens (peuple de la Narbonnaise). --- Plin. 3, 34.
  
  
• Segovesus, i, m. : Ségovèse (un prince Gaulois). --- Liv. 5, 34.
             - voir hors site Segovèse.
  
  
• Segovĭa, æ, f. : Ségovie. - 1 - ville de la Tarraconnaise, auj. Ségovie) --- Plin. 3, 27. - 2 - ville de la Bétique. --- B.-Alex. 57, 6.
  
  
• sēgrĕdĭor, grĕdi [se, gradior] : - intr. - aller à l’écart, se retirer. --- Tert. Anim. 18.
  
  
• sēgrĕgātim [segrego] : à part, séparément. --- Prud. Ham. præf. 39.
  
  
• sēgrĕgātĭō, ōnis, f. [segrego] : séparation. --- Tert. Anim. 43; Chalcid. Tim. 279.
  
  
• sēgrĕgātus, a, um : part. passé de segrego; mis à part, isolé, séparé, éloigné, privé de.
  
  
• sēgrĕgis : voir segrex.
  
  
• sēgrĕgo, āre, āvi, ātum [sē, grex] : - tr. -
             - tmèse seque gregari Lucr. 2, 452.
          1 - séparer du troupeau. --- Nemes. Cyn. 156.
          2 - mettre à part, mettre à l’écart, séparer, isoler, éloigner. --- Cic. Phil. 5, 29; Liv. 22, 58.
             - segregare aliquem ab aliquo, Plaut. Cap. 470 : écarter qqn de qqn. --- cf. Cic Arch. 4 ; Har. 26.
             - segregare aliquem e senatu, Plaut. Most. 1050 : mettre qqn dehors d’un sénat [de buveurs].
             - segregare pugnam eorum, Liv. 1, 25, 7 : diviser l’attaque des adversaires [les avoir séparément comme adversaires].
             - ut segregaret pugnam eorum ( = Curiatiorum), Liv. 1, 25, 7 : pour isoler leur attaque.
             - hæc (= eloquendi vis) nos a vitā immani et ferā segregavit, Cic. Nat. 2, 59, 148: c'est elle (l'éloquence) qui nous a retirés de la vie sauvage.
             - segregare virtutem a summo bono, Cic. Fin. 3, 30 : séparer la vertu du souverain bien.
             - segregare iambum et trochæum frequentem ab oratore, Cic de Or. 3, 182 : interdire à l’orateur l’usage fréquent de l’iambe et du trochée
             - segregare sermonem, Plaut. Mil. 655 : mettre de côté ses paroles, se taire.
             - segregare aliquem a republica, Cic. : retrancher qqn de la république.
             - omnes bonos bonasque adcurare addecet, suspicionem et culpam ut ab se segregent, Plaut. Trin. 78 : tous les braves gens, hommes ou femmes, doivent apporter leurs soins à éloigner d'eux le soupçon et la faute.
             - iambum frequentem segregat ab oratore, Cic. de Or. 3, 47, 182: il interdit à l'orateur l'usage trop fréquent de l'iambe.
  
  
• sēgrĕgus, a, um : c. segrex. --- Aus. Parent. 8, 10.
  
  
• sēgrex, sēgrĕgis [ sē + grex] :
          1 - séparé, isolé.
             - segregem natum sparsi, Sen. Phædr. : j'ai dispersé les membres de mon fils.
             - agere vitam segregem, Sen. Ben. 4, 18, 2 : mener une vie solitaire. ---- id. Hippol. 1208; Sid. Ep. 9, 3; Prud. Cath. 7, 28.  
          2 - différent, divers. --- Prud. Ham. 804.
  
  
• Segulĭus, ĭi, m. : Ségulius (nom d'homme). --- Cic. Fam. 11, 20.
  
  
• Segulenses, ĭum, m. : les Séguliens (peuple de Celtibérie).
  
  
• segullum (segutilum), i, n. : terre qui indique la présence d'une mine d'or. --- Plin. 33, 67.
  
  
• Seguntia : c. Segontia.
  
  
• Segūsiavi, ōrum, m. : les Ségusiaves (appelés également Ségusiens, peuple gaulois, habitant la région du Forez et du Lyonnais). --- Cæs. BG. 1, 10; 7, 64; 7, 75; Cic. Quint. 25 fin.
             - ou Secusiavi. --- Plin. 4, 18, 32, § 107.
             - forum Segusiavorum : la ville des Ségusiaves (auj. Feurs). --- Inscr.
             - sing. SEGVSIAVVS, Inscr. Orell. 5217.
  
  
• Segusīnum municipĭum, n. : c. Segusium. --- Inscr.
  
  
• Segūsiensis, e (Segūsinus, a, um) : de Ségusio.
  
  
• Segūsĭo, ōnis, f. : Ségusio (ville de la Gaule Cisalpine, auj. Suse). --- Plin. 3, 123 ; Amm. 15, 10, 3.
             - Segūsinus, a, um : de Ségusio.
  
  
• Segūsĭum, ĭi, n. : c. Segusio. --- Greg.
             - Segūsĩni, m. : habitants de Segusium. --- Inscr.
  
  
• Segustĕro, ōnis, m. ou f. : ville de la Narbonnaise [auj. Sisteron]. --- Anton.
  
  
• sei, arch. : c. si.
  
  
• Seia (Seja), æ, f. [seges] : déesse qui présidait aux semailles. --- Plin. 18, 8; 36, 22, 46, § 163; Aug. Civ. Dei, 11, 8.; Macr. S. 1, 16.
  
  
• seipsum : c. se ipsum.
  
  
• Sējus (Sēius), i, m. : nom d’homme. --- Cic. Planc. 12 ; Off. 2, 58; Tac. An. 2, 20
             - Sēiānus (Sējānus), a, um : de Séius. --- Varr. R. 3, 2, 8;  voir Sejanus.
             - ille homo habet equum Sejanum, Gell. 3, 9, 6 : il a le cheval Séien (qui porta malheur à ses différents maîtres) = rien ne lui réussit.
  
  
• Sejānus, i, m. : Séjan (favori de Tibère). --- Tac. An. 4, 1.
             - Sējānĭānus, a, um : de Séjan. --- Sen. Marc. 1, 2.
             - voir hors site : Séjan.
  
  
• sējŭgæ, ārum, f. : c. sejuges. --- Isid. 18, 36, 2.
             - sing. sējŭga Isid. 18, 36, 2.
  
  
• sējŭgālis, e [sejugis] : d’un attelage de six chevaux. --- Not. Tir.
  
  
• sejugātus, a, um : part. passé de sejugo; séparé.
  
  
• sejugis :
  
          1 - sējŭgis (sexjŭgis), e [sex, jugum] : attelé de six chevaux. --- Inscr.
             - sējŭges, m. plur. : attelage de six chevaux. --- Liv. 38, 35, 4; Plin. 34, 19.
  
          2 - sējŭgis, e [se, jugum] : séparé, placé séparément. --- Solin. 4, 2. 
      
  
• sējŭgo, āre, ātum : séparer. --- Solin. 9, 1.
             - sējŭgātus ab, Cic. Div. 1, 70 : séparé de.
  
  
• sējunctim [sejunctus] : séparément. --- Tibul. 4, 1, 103.
  
  
• sējunctĭo, ōnis, f. [sejungo] : - 1 - action de séparer, séparation. --- Cic. de Or. 3, 203. - 2 - mésintelligence, désunion, dissentiment. --- Flor. 1, 23, 2.
  
  
• sējungo, ĕre, junxi, junctum : - tr. -
          1 - disjoindre, désunir. --- Lucr. 2, 728. 
          2 - séparer de.
             - sejungere  ab : séparer de.
             - sejunge te a consule, Cic. Vat. 16 : sépare-toi du consul.
             - orator a philosophorum eloquentia sejunctus, Cic. Or. 68 : l’éloquence de l’orateur distincte de celle des philosophes.
             - defensio sejuncta a voluntate ac sententia legis, Cic. Verr. 3, 193 : moyens de défense qui s’écartent de l’intention et de l’esprit de la loi.
             - se sejungere a verborum libertate, Cic. Cæl. 3, 8 : s'interdire un langage trop libre.
             - etsi sejunctum a re proposita est, Nep. Pel. 3 : quoique cela m'éloigne de mon sujet.
             - sejungi ab honestate, Cic. : s'éloigner de la vertu.
             - defenditur numquam aequitatem ab utilitate posse sejungi, Cic. Fin. 3, 71 : on soutient que le juste ne peut jamais être séparé de l'utile.
             - fortunam nemo ab inconstantia et temeritate sejunget, quæ digna certe non sunt deo, Cic. Nat. 3, 24 : personne ne séparera la fortune de l'inconstance et du hasard, choses qui ne sont pas dignes à coup sûr d’un dieu.
             - sejungere ex : séparer de. --- Cic. Vat. 26.
             - sejungere + abl. : séparer de.
             - corpore sejunctus dolor, Lucr. 2, 18 : corps affranchi de douleur (corps plein de santé).--- Stat. S. 5, 3, 241.
          3 - distinguer, mettre à part.
             - sejungere liberalitatem ab ambitu, Cic. de Or. 2, 105 : distinguer la libéralité de la brigue.  
             - defensio sejuncta a sententia legis, Cic. Verr. 2, 3, 193 : défense qui s'écarte de l'esprit de la loi.
  
  
• Sel, indécl. :  ville de la Bétique. --- Plin. 3, 8.
  
  
• Selacosa, æ, f. : île du golfe Saronique. --- Plin. 4, 57.
  
  
• selāgo, ĭnis, f. : sélago (plante inconnue, peut-être une sorte de bruyère).  --- Plin. 24, 103.
  
  
• sĕlăs, indécl. n. : sorte de météore igné. --- Sen. Nat. 1, 15; Apul. Mund. 16.
             - gr. σέλας.
  
  
• Selē, ēs, f. : Sélé (ville de la Susiane). --- Amm. 23, 6, 26.
  
  
• sēlectĭo, ōnis, f. [seligo]: choix, triage. --- Cic. Fin. 3, 12; Leg. 3, 23.
  
  
• sēlectŏr, ōris, m. : celui qui fait un choix. --- Aug. Civ. 7, 3.
  
  
• sēlectus, a, um : part. passé de seligo; choisi, trié, d'élite.
             - selecta pectora, Ov. : cœurs d'élite.
             - selecti dii, Varr. : les grands dieux.
             - selecti (judices) : juges désignés (par le préteur).
  
  
• sēlēgi : parf. de seligo.
  
  
• Sĕlēnē, ēs, f. : Séléné.  - 1 - fille d’Antiochus. --- Cic. Verr. 4, 27.  - 2 - fille de Marc Antoine. --- Suet. Cal. 26.  - 3 - femme de Ptolémée Lathyre. --- Just. 39, 4, 1.
             - gr. Σελήνη.
  
  
• sĕlēnĭon, ĭi, n. : pivoine [plante]. --- Apul. Herb. 64.
            - gr. σελήνιον.
  
  
• sĕlēnītēs, æ, m. ou sĕlēnītis, ĭdis, f.  : sélénite [sorte de pierre]. --- Plin. 37, 181.
            - gr. σεληνίτης, σεληνῖτις.
  
  
• sĕlēnītĭum, ĭi, n. : sélénitium (sorte de lierre). --- Plin. 16, 146.
  
  
• Sĕlēnĭum, ĭi, n. : nom de femme. --- Plaut. Cist.
  
  
• sĕlēnŏgŏnŏn, i, n. : c. selenion. --- Apul. Herb. 64.
  
  
• Sĕlēnuntes, m. plur. :  nom de deux rivières voisines d’Ephèse. --- Plin. 5, 115.
  
  
• sĕlēnūsĭum : voir selinusium.
  
  
• Sĕlēnūsĭus : c. Selinusius.
  
  
• Selepītānī, ōrum, m. : peuple d'Illyrie. --- Liv. 45, 26.
  
  
• Sĕleucēa, æ, f. : c. Seleucia. --- Cæl. Fam. 8, 14, 1.
  
  
• Sĕleucensis, e : de Séleucie [des Parthes]. --- Tac. An. 6, 42.
             - Sĕleucenses, ĭum, m. : - a - habitants de Séleucie [des Parthes]. --- Tac. An. 6, 42. - b -  habitants d’une ville de Galatie. --- Plin. 5, 147.
  
  
• Sĕleucēnus, a, um : de Séleucie. --- Capit. Ver. 8.
  
  
• Sĕleucīa (Sĕleucēa), æ, f. : Séleucie (nom de plusieurs villes d'Asie).
             - gr. Σελεύκεια.
             - Seleucia ou Seleucia magna ou Seleucia Parthorum : Séleucie (grande ville de la Babylonie, près du Tigre, capitale des rois parthes). --- Sall. Ep. Mithrid. 19; Plin. 10, 48, 67, § 132; Cæl. ap. Cic. Fam. 8, 14, 1
             - Seleucia ad Taurum : ville de Pisidie.
             - Seleucia Pieria : ville de Syrie sur l'Oronte. --- Plin. 5, 12, 13, § 67; Cic. Att. 11, 20.
             - Seleucia Trachēa : ville de Séleucie fondée par Séleucus Nicator. --- Plin. 5, 27, 22, § 93; Amm. 14, 2, 14.
             - gr. Σελεύκεια ἡ τραχεια.
  
  
• Sĕleucĭānus, a, um : de Séleucie. --- Cic. Att. 4, 18.
  
  
• Sĕleucĭensis, e : c. Seleucensis. --- Inscr.
  
  
• seleucis :
  
          1 - Sĕleucis, ĭdis, f. : - a - la Séleucide [province de Syrie]. --- Plin. 10, 75. - b - nom de femme. --- Inscr.
             - gr. Σελευκίς.
  
          2 - sĕleucĭs, ĭdis, f. : séleucide (un oiseau qui se nourrit de sauterelles). --- Plin. 10, 75
             - gr. σελευκίς.
  
  
• Seleucus :
  
          1 - Sĕleucus, i, m. : Séleucus.
             - gr. Σέλευκος.
          a - général d’Alexandre, qui devint roi de la Syrie et fonda la dynastie des Séleucides [Seleucus Nicator, Seleucus Philopator]. --- Just. 13, 4, 16.
          b - nom d’un mathématicien, confident de Vespasien. --- Tac. H. 2, 78.
          c - nom d’un musicien. --- Juv. 10, 211.
          d - nom d’un esclave. --- Cic. Fam. 6, 18, 1.
  
          2 - Sĕleucus mons, m. : montagne et station des Alpes Cottiennes [auj. Masaléon]. --- Anton.
  
  
• Selgē, ēs, f. : Selge (ville de Pisidie). --- Prisc.
             - gr. Σέλγη.
             - Selgĭcus (Selgītĭcus), a, um : de Selge. --- Plin. 15, 31 ; 23, 95.
  
  
• sëlïbra, æ, f. [pour semilibra] : demi-livre. --- Cato,  Agr. 75; Varr. L. 5, 171; Plin. 14, 108.
  
  
• seligo :
  
          1 - sĕlĭgo, ĕre, lēgi, lectum [se, lego] : - tr. - choisir et mettre à part, trier. --- Cic. Or. 47 ; 103.
             - (Romulus) selecta pectora Patres dixit, Ov. F. 5, 71 : (Romulus) donna le nom de Pères à des hommes choisis.
             - selectæ sententiæ, Cic. Nat. 1, 85 : maximes choisies.
             - selecti judices, Cic. Clu. 121 : juges choisis [par le préteur et inscrits sur l'album judicum]. --- cf. Cic. Verr. 2, 32; Hor. S. 1, 4, 123; Sen. Ben. 3, 7, 7.
             - dii selecti : les grandes divinités (12 dieux et 8 déesses selon Varron d. Aug. Civ. 7, 2], cf. Civ. 7, 33).
  
          2 - sĕlīgo (silīgo), ĭnis, f. : - a - froment de première qualité. --- Cato, Agr. ; Varr R. 1, 23 ; Col. 2, 6, 2. - b - fleur de farine. --- Juv. 5, 70 ; Plin. 18, 85.
  
  
• sĕlīnŏīdēs, is, (acc. -en) : semblable au persil. --- Plin. 20, 79.
             - gr. σελινοειδής.
             - ou sĕlīnas (acc. gr. -ada), ādis, f.
  
  
• sĕlīnŏn (sĕlīnum), i, n. : renoncule. --- Apul. Herb. 8.
  
  
• sĕlīnŏphyllŏn, i, n. : capillaire [plante]. --- Apul. Herb. 47.
  
  
• Sĕlīnuntĭi, ōrum, m. : habitants de Sélinonte [Sicile]. --- Plin. 3. 91
  
  
• Selinūs, untis : Sélinonte. - 1 - fém. ville de Sicile, célèbre par son persil, auj. Selionto. --- Virg. En. 3, 705 ; Sil. 14, 200. - 2 - masc. ville et rivière de Cilicie. --- Liv. 33, 20, 5; Luc. 8. 260.
             - gr. Σελινοῦς, οῦντος.
  
  
• sĕlīnūsĭum, ĭi, n. : espèce de blé. --- Plin. 18, 64.
  
  
• Sĕlīnūsĭus, a, um : de Sélinonte. --- Vitr. 7, 14; Plin. 35, 46; 35, 16, 56, § 194.
  
  
• sēlĭquastrum, i, n. : siège élevé. --- Varr. L. 5, 128; Fest. 340.
  
  
• sella, sellæ, f. [pour sedla, sedeo] : 
          1 - siège, chaise.
             - viden ut expalluit ? datin' isti sellam, ubi adsidat, cito, Plaut. Curc. 317 : voyez comme il est pâle ! donnez-lui vite un siège.  --- Cic. Div. 1, 104. 
             - duabus sellis sedere : être assis sur deux selles (manger à deux rateliers). --- Laber. ap. Sen. Contr. 3, 18.
          2 - siège des petits artisans, sellularii, qui travaillaient assis. --- Cic. Cat. 4, 17 ; Verr. 4, 56. 
          3 - siège du sella curulis professeur.
             - sella tibi erit in ludo, tanquam hypodidascalo, proxima, Cic. Fam. 9, 18, 4 : vous aurez dans mon école un siège tout près de moi, comme le sous-maître.  
          3 - chaise curule.
             - sella (curulis) : chaise curule.
             - sellam curulem jussit sibi afferri, Gell. 7, 9 : il se fait apporter la chaise curule. --- Phil. 2, 85; Div. 1, 119; Verr. 1, 119, etc. 
          4 - chaise à porteurs, litière. 
             - sella gestatoria : chaise gestatoire, chaise à porteur, litière. --- Suet. Ner. 26; id. Vit. 16; Vulg. 2 Macc. 3, 27.
             - gestamine sellæ Baias pervehi, Tac. An. 14, 4 : se rendre en litière à Baies. --- cf. 15, 57.    
             - adoperta sella, Suet. Aug. 53, 4 : litière découverte.
             - alta Chionen deducere sella, Juv. 3, 136 : faire descendre Chioné de sa haute litière.
             - ostendens vacuam et clausam sellam, Juv. 1, 124 : montrant la litière vide et close. 
          5 - chaise percée.
             - pertusa sella, Cato, R. R. 157 : chaise percée.
             - sella familiarica : chaise percée. --- Varr. R. 1, 13, 4. 
          6 - siège de cocher. --- Phæd. 3, 6, 5.      
  
  
• sellārĭa : voir sellaris et sellarius.
  
  
• sellārĭŏlus, a, um [sellaria] : de débauchés. --- Mart. 5, 70, 3.
  
  
• sellāris, e [sella] : - 1 - de chaise à porteurs. --- C.-Aur. Chron. 1, 4, 92.  - 2 - qu’on monte, [cheval] de selle. --- Veg. Mul. 2, 28, 34.
             - sellaris gestatio, Cæl. Aur. Tard. 1, 4, 92 : promenade en chaise à porteurs.
             - sellaria jumenta : chevaux de selle. --- Veg. 2, 28, 34; 6, 7, 5.
             - sellāris, is, m. (s.-ent. equus) : cheval de selle. ---  Vit. Cæs. Arel. 2, 2, 20.
  
  
• sellārĭus, a, um [sella] : de siège, de banc.
             - sellārĭus, ii, m. : - a - cocher. --- Gloss. Phil. - b - débauché. --- Tac. An. 6, 1.
             - sellārĭa, æ, f. : salon (garni de sièges), boudoir. --- Plin. 34, 84; Suet. Tib. 43.
  
  
• Sellasĭa, æ, f. : Sellasie (ville de Laconie). --- Liv. 34, 28..
             - gr. Σελλασία.
  
  
• Sellē, ēs, f. : ville de Lucanie. --- Stat. S. 5, 3, 127.
  
  
• Selli (Sellœ), m. plur : Selles [anciens habitants de Dodone]. --- Plin. 4, 2; Luc. 3, 180.
             - gr. Σελλοί.
  
  
• sellĭfĕr, ĕra, ĕrum : qui porte la selle, sellé. --- Anthol. 159, 4.
  
  
• Sellisternĭum, ĭi, n. : [sella, sterno] : Sellisterne [repas sacré offert aux déesses, dont les statues étaient placées sur des sièges]. --- Tac. An. 15, 44 ; Serv. En. 8, 176.
  
  
• Sellĭum, ĭi, n.: ville de Lusitanie. --- Anton.
  
  
• Sellĭus, ĭi, m. : nom d’homme. --- Liv. 4, 42.
  
  
• sellŭla, æ, f. [sella] : - 1 - petit siège.  - 2 -  petite chaise [à porteurs]. ---  Tac. H. 3, 84; Front. ad Cæs. 5, 44.
             - arcuata sellula, Arn. 2, 23 : chaise semi-circulaire.
             - reclinis sellula : petit fauteuil. --- Hier. Reg. S. Pamsch. 87.
  
  
• sellŭlārĭus, a, um [sellula] : de profession sédentaire. --- Gell. 3, 1, 10.
             - sellularii artifices, Apul. Flor. 15 : ouvriers qui travaillent assis.
             - abslt - sellularii, m. : ouvriers qui travaillent assis. 
             - sellularii, minime militiæ idoneum genus, Liv. 8, 20 : des ouvriers sédentaires, gens peu propres au métier des armes.
             - de plebeia fæce sellulariorum : des ouvriers de la lie du peuple. --- Cic. d. Aug. Pelag. 2, 27.
  
  
• Sellum, indécl. : Sellum (nom d'un personnage de la Bible).
  
  
• Sēlymbrĭa, æ, f. : ville de Thrace. --- Liv. 33, 39; Mel. 2, 3; Plin. 4, 11, 18, § 47.
             - gr. Σηλυμϐρία.
             - Sēlymbrĭānus, a, um : de Sélymbria. --- Inscr.
  
  
• sem :
  
          1 - sēm : particule, préfixe : c. semi.
  
          2 - Sēm, indécl. m. : Sem (l'aîné des fils de Noé). --- Bibl.
  
  
• sēmădăpertus, sēmambustus, sēmănĭmis : voir semia-.
  
  
• sēmantĭcus, a, um : significatif. --- Capel. 9, 985.
            - gr. σημαντικός.
  
  
• sēmassus : voir semiassus.
  
  
• sēmātus, a, um [semis] : qui est à moitié [vide ou plein].--- Diom. 436, 14; Gloss. Phil.
  
  
• sembella, æ, f. [semi libella] : demi-libelle (monnaie d'argent). --- Varr. L. 5, 174.
  
  
• Semberrītæ, ārum, m. : les Semberrites (peuple d'Ethiopie). --- Plin. 6, 191.
            - gr. Σεμϐρῖται.
  
  
• Sembobītis, ĭdis, f. : Sembobitis (île du Nil, en Ethiopie). --- Plin. 6, 193.
  
  
• Sembracēnus, a, um : de Sembraque (île d’Arabie). --- Plin. 6, 78.
  
  
• sĕmĕl, adv. :
             - (Lebaigue P. 1141 et P. 1142) 
             - sem = ἕν, cf. simplex, singuli.
          1 - une fois, une seule fois.
             - plus quam semel, Cic. Verr. 4, 125 : plus d’une fois.
             - semel atque iterum, Cic. Font. 26 : à plusieurs reprises.
             - semel iterumque, Cic. Div. 1, 54 : à plusieurs reprises.
             - semel aut iterum, Cic. Br. 308 : une ou deux fois.
             - semel et sæpius, Cic. Phil. 14, 22 : bien des fois.
             - non semel, sed sæpe, Cic. Tusc. 5, 56 : non pas une fois, mais souvent. 
             - semel anno (semel in anno) : une fois par an, une fois l'an.
             - ille, Carthaginis horror, cui Roma debet quod tantum semel capta est, Sen. Ep. 11, 86, 5 : cet homme, la terreur de Carthage, à qui Rome doit de n'avoir été prise qu'une seule fois.
             - quin semel auditos quamlibet multos versus protinus dicitur reddidisse Theodectes, Quint. 11, 2, 40 : on dit même que Théodecte, après avoir entendu une seule fois autant de vers qu'on voulait lui en réciter, les redisait sur-le-champ.
          2 - une fois pour toutes, une bonne fois, en une fois.
             - semel absorbere, Hor. S. 2, 8, 24 : avaler d'une seule bouchée.
             - humum semel ore momordit, Virg. En. 11, 418 : il mordit la poussière pour toujours.
             - ut sibi fundus, cujus emptor erat, semel indicaretur, Cic. Off. 3, 62 : (quand il avait demandé) qu'on lui fît connaître une bonne fois le prix de la propriété qu'il voulait acheter.
             - cum facile orari, Cæsar, tum semel exorari soles, Cic. Dej. 3, 9 : vous vous laissez fléchir facilement, César, et on n'a besoin de vous fléchir qu'une fois. --- Cic. Dej. 14, 39 ; Liv. 25, 6, 16 ; etc.
             - ut semel plura complectar, Quint. 11, 1, 66 : pour tout dire en un mot.  --- cf. Quint. 1, 2, 24; 2, 15, 34; id. 10, 1, 17; id. 5, 13, 3; id. 11, 3, 59; id. 10, 3, 22.
             - semel exorare, Cic. : se laisser fléchir une fois pour toutes.
             - non plus quam semel, Cic. : pas plus d'une fois.
             - uterque si ad eloquendum venerit, non plus quam semel eloquetur, Cic. Off. 3, 61 : l'un et l'autre, quand il s'agira de fixer le prix, ne doivent avoir qu'une parole.
             - semel in perpetuum (semel et in perpetuum) : une fois pour toutes. --- Flor. 2, 12, 2; 3, 6, 7.
          3 - une première fois.
             - semel... iterum, Cic. Sest. 49 : la première fois... la seconde fois. --- cf. Cic. Verr. 5, 185; Cæs. BG. 3, 10, 1; Liv. 23, 9, 11. 
          4 - avec des conjonctions.
             - ut semel (cum semel, ubi semel, semel si) : une fois que.
             - si semel tuum animum ille intellexerit, Ter. Haut. 478 : une fois qu'il aura compris ce que tu as présent à  l'esprit.
             - ut semel, Cic. Br. 51 : une fois que.
             - ut semel e Piræo eloquentia evecta est, omnis peragravit insulas atque ita peregrinata tota Asia est, Cic. Br. 51 : une fois sortie du Pirée, l'éloquence se répandit dans toutes les îles, et voyagea dans toute l'Asie
             - ut semel finiam, nihil faciamus nisi novissimum ? Quint. 1, 12, 6 : pour en finir une bonne fois, ne penser qu'à ce qu'on entreprend en dernier ?
             - cum semel : une fois que. --- Cic. Læl. 41; Par. 20; Nep. Att. 15, 2.
             - ubi semel quis pejeraverit, ei credi postea, etiam si per pluris deos juret, Cic. Rab. Post. 36 : une fois qu'un homme s'est parjuré, on ne doit plus le croire, quand bien même il jurerait par tous les dieux.
             - quoniam semel, Cic. de Or. 2, 121 : puisque (du moment que) une bonne fois. --- cf. Cic. Amer. 31; Att. 14, 13, 6, etc.  
             - postquam semel, compulsi metu, se moenibus incluserunt, contemptus eorum et inde neglegentia apud regios oritur, Liv. 37, 20, 3 : une fois que les habitants frappés de terreur se furent enfermés dans leurs murs, les ennemis les méprisèrent, et le mépris amena bientôt la négligence.    
  
  
• Sĕmĕlē, ēs (Sĕmĕla, æ), f. : Sémélé (fille de Cadmus et mère de Bacchus). --- Ov. M. 3, 293 ; F. 6, 485, etc.; Hor. O. 1, 19, 2; Cic. Tusc. 1, 28; Nat. 2, 62.
             - gr. Σεμέλη.
             - Sĕmĕlēïus (Sĕmĕlēus), a, um : de Sémélé.
             - Sĕmĕlēïus. ---  Ov. M. 3, 520; 5, 329; 9, 640; Hor. O. 1, 17, 22.
             - Sĕmĕlēus. --- Stat. Th. 10, 903.
             - voir hors site Sémélé.
  
  
• Semellitani, ōrum, m. : Sémellitains (peuple de Sicile). --- Plin. 3, 91.
  
  
• semĕn, ĭnĭs, n. [p. serimen, sero, sevi] : 
          1 - semence, graine. 
             - in semen abire (exire), Plin. : porter graine, grener.
             - ponere plantā aut semine, Col. : planter ou semer.
             - sua manu spargere semen, Cic. Amer. 50 : ensemencer soi-même son champ. --- CM 51; Nat. 2, 81.
          2 - semence des animaux. --- Lucr. 4, 1031, etc.; Cels. 4, 19. 
             - marina semina, Col. 8, 16, 2 : alevins.
          3 - au plur. semences, éléments, atomes, particules. --- Lucr. 6, 201; 444; 841, etc. 
             - semina rerum, Lucr. : éléments constitutifs des choses.
             - semina aquarum, Lucr. : molécules d'eau.
             - semina flammæ, Virg. En. 6, 6 : semences du feu.
             - fig. quasi virtutum igniculi et semina, Cic. Fin. 5, 18 : comme des étincelles et des semences de vertus. --- cf. Cic. Div. 1, 6.  
          4 - espèce de blé. --- Plin. 18, 82; 18, 198; Col. 2, 12, 1. 
          5 - jeune plant. --- Virg. G. 2, 354; Varr. R. 1, 40, 5. 
          6 - race, souche, sang.
             - (Tullia) orta regio semine, Liv. 1, 47, 6 : (Tullia) issue de sang royal.
             - semina leonum, Virg. : la race des lions.
             - boni seminis pecus, Varr. R. R. 2, 2, 4 : un troupeau de bonne race. --- Cic. Agr. 2, 95; Phil. 4, 13.
          7 - poét. postérité, descendance, rejeton.
             - non tulit sua semina ... Ov. M. 2, 629 : il ne souffrit pas que son fils ... --- Ov. M. 10, 470 ; F. 2, 383. 
          8 - semence, germe = origine, principe, source, cause.
             - hujus belli semen tu fuisti, Cic. Phil. 2, 55 : toi, tu as été la semence de cette guerre. --- cf. Cic. Cat. 1, 30; Off. 2, 29; Liv. 3, 19, 5; 39, 6, 9; 40, 19, 9; Quint. 2, 20, 6, etc. .
             - semen trahere ab ... Sil. : tirer son origine de ...
             - semen malorum omnium, Cic. Cat. 1, 12, 30 : source de tous les maux.
             - semen bellorum civilium, Cic. Off. 2, 8, 29 : ferment de discordes civiles.
             - semen sceleris, Plaut. Rud. 2, 2, 21 : artisan de fourberies.
             - semina veteris eloquentiæ, Tac. Or. 33 : la source de l'ancienne éloquence.
             - naturæ sequitur semina quisque suæ, Prop. 3, 20 : chacun suit les semences de sa nature propre. --- (cf. chassez le naturel, il revient au galop).
  
  
• Semenpserteūs, ei, m. : Sémenpsertée (roi d'Egypte). --- Plin. Nat. 36, 14.
  
  
• sēmenstris : voir semestris.
  
  
• sēmenstrum : c. semestrium. --- Gloss.
  
  
• sēmentātĭo, ōnis, f. : action de semer, semailles. --- Tert. Spect. 8.
  
  
• sēmentĭfer, ĕra, ĕrum : fertile. --- Ciris 476.
  
  
• sēmentis, is, f. (acc. -em, qqf. -im; abl. -e, qqf. -i) : 
             - acc. sementim, Cic. Nat. 3, 30, 75; Cato, R. R. 17, 2; 17, 27; 17, 30; 17, 61.
          1 - ensemencement, semailles.
             - sementes facere, Cæs. BG. 1, 3, 1 : faire des ensemencements.
             - ut sementem feceris, ita metes, Cic. de Or. 2, 261 : comme tu auras semé, tu récolteras. --- cf. Cic. de Or. 1, 249.
             - fig. malorum sementem facere, Cic. Nat. 3, 75 : semer les malheurs. 
             - hisce ego jam sementem in ore faciam, Plaut. Men. 5, 7, 23 : je vais leur semer quelque chose sur la figure (= des coups de poing).
          2 - époque des semailles. --- Col. 2, 10, 8. 
          3 - semence, semis. --- Col. 2, 8, 4. 
          4 - semailles sortant de terre, blé en herbe. --- Ov. F. 1, 679. 
          5 - semence animale. --- Arn. 5, 163.
  
  
• sēmentīvus, a, um [sementis] : relatif aux semailles. --- Varr. R. 1, 2, 1 ; Ov. F. 1, 658.
             - sementiva pira : poires d'automne. --- Cato, Agr. 7, 3; Varr. R. 1,  59, 3.
  
  
• sēmento, āre, ātum : - intr. - donner de la graine, porter graine. --- Plin. 18, 259.
  
  
• sēmentum, i, n. : c. sementis. ---- Ps.-Cyp. Mart. 23.
  
  
• sēmermis, sēmermus : c. semiermis, semiermus.
  
  
• sēmessus : voir semesus.
  
  
• semestris :
  
          1 - sēmestris, e [sex-mensis] : de six mois, qui a six mois, qui dure six mois, semestriel.
             - semestris dies, Varr. R. R. 1, 2, 5 : jour qui dure six mois (au pôle nord).
             - semestre aurum,  Juv. 7, 89 : anneau d'or des tribuns militaires (nommés pour six mois).
             - semestres aves, Plin. 10, 25, 36, § 73 : oiseaux migrateurs.
             - annua ac semestris censura, Liv. : censure réduite à un an et demi.
             - regnum semenstre, Cic. Att. 10, 8, 7 : règne de six mois. --- cf. Cæs. BC. 1, 9.
             - sēmestrĭa, ĭum, n. : recueil des ordonnances rendues dans une période de six mois. --- Dig. 2, 14, 46; 18, 7, 10 fin.; 29, 2, 12.
  
          2 - sēmestris, e [semi et mensis] : d'un demi-mois, de quinze jours. --- Apul. M. 11, 4; Amm. 20, 3, 1.
             - semestris luna, Apul. : la pleine lune.
  
  
• sēmestrĭum, ĭi, n. [semi, mensis] : demi-mois, quinzaine. --- Col.  11, 2, 6.
  
  
• sēmēsus, a, um [semi, esus] : à demi mangé, demi rongé. --- Virg. En. 3, 244; Hor. S. 2, 6, 85.
             - sēmiēsus (trisyl.), Virg. En. 3, 244; 8, 297.
             - semesa obsonia, Suet. Tib. 34 : mets entamés, restes de table, rogatons.
             - semesa membra, Curt. : membres mutilés.
  
  
• sēmĕt, acc. et abl. de suimet : soi-même;  voir se.
  
  
• sēmĕtĕr, tra, trum [se, metrum] : sans mesure, sans harmonie. --- Prud. Psych. 829.
  
  
• sēmhŏmō : voir semihomo.
  
  
• sēmĭ (devant une voyelle sem) : particule, préfixe signifiant : à demi, à moitié.
             - gr. ἡμι-, ἥμισυς.
  
  
• sēmĭăcerbus, a um : moitié mûr. --- Pall. 9, 13.
  
  
• sēmĭădăpertus (sēmădăpertus), a, um : à demi ouvert. --- Ov. Am. 1, 6, 4.
  
  
• sēmĭădŏpertŭlus, a, um : demi clos. --- Apul. M. 3, 14.
  
  
• sēmĭăgrestis, e : à demi rustique. --- A.-Vict. 39, 17.
  
  
• sēmĭalpha, n. indécl. : un demi α. --- Boët. Mus. 4, 3, p. 311, 16.
  
  
• sēmĭambustus (sēmambustus), a, um [amburo] : à demi brûlé. --- Suet. Calig. 59; Sil. 2, 681; id. 14, 63.
  
  
• sēmĭămictus, a, um [amicio] : à demi vêtu. --- Apul. M. 1, 6.
  
  
• Semĭamīra, æ, f. : Semiamire (nom de la mère d’Héliogabale). --- Lampr. Macr. 9
             - Semĭamīrĭcus, a, um : de Semiamire. --- Lampr.
  
  
• sēmĭamphŏra, æ, f. : demi-amphore. --- Metrol. 144, 19. 
  
  
• sēmĭampŭtātus, a, um : à moitié coupé. --- Apul. M. 1, 4.
  
  
• sēmĭănĭmis (en poés. sēmănĭmis), e : à demi mort. --- Virg. En. 10, 396, etc.
             - et sēmĭănĭmus (en poés. sēmănĭmus), a, um.
             - forme semanimus (semianimus) : Lucr. 6, 1268; Cic. poët. Div. 1, 47, 106; Phædr. 1, 9, 8; Juv. 4, 37; Stat. Th. 2, 83; Liv. 28, 23, 2; Sall. H. 3, 67, 16.
  
  
• sēmĭannŭus, a, um : de six mois. --- Capel. 6, 595.
  
  
• sēmĭăpertus, a, um [aperio] : entrouvert, à demi ouvert.
  
  
• sēmĭārĭdus, a, um : à demi desséché. --- Herm. Past. 3, 8, 1.
  
  
• sēmĭassus, a, um : à demi rôti. ---  C.-Fel. 29.
  
  
• sēmĭātrātus, a, um : à moitié vêtu de deuil, à moitié vêtu de noir. --- Varr. Men. 47.
  
  
• sēmĭātus : voir sematus.
  
  
• sēmĭaxĭus (sēmaxĭus), a, um [semi, axis] : placé sur une moitié de roue [pour être roué]. --- Tert. Apol. 50.
  
  
• sēmĭbarbărus, a, um : demi barbare. --- Suet. Cæs. 76; Hier. Jov. 1, 48.
  
  
• sēmĭbōs, bŏvis, m. : qui est à moitié bœuf. --- Ov. A. A. 2, 24.
             - semibos vir : le Minotaure. --- Ov. A. A. 2, 24; id. Tr. 4, 7, 18. 
  
  
• sēmĭcănālĭcŭlus, i, m. : demi-cannelure. --- Vitr. 4, 3, 5.
  
  
• sēmĭcānus, a, um : à moitié blanc, grisonnant. --- Apul. M. 8, 24.
  
  
• sēmĭcăpĕr, pri, m. : homme qui est à moitié bouc [en parl. des Satyres]. --- Ov. M. 14, 515; F. 5, 101.
  
  
• sēmĭcentēsĭma, æ, f. : le cinquantième [d’un tout]. --- Cod. Th. 13, 9, 3.
  
  
• sēmĭchristĭānus, i, demi-chrétien. --- Hier. Galat. 3, 14.
  
  
• sēmĭcinctĭum, ĭi, n. : ceinture étroite, cordon [pour ceinture]. --- Mart. 14, 153; Petr. 94, 8; Isid. 19, 33, 1;  Vulg. Act. 19, 12.
  
  
• sēmĭcingo, ĕre : - tr. - entourer à demi. --- Oros. 1, 2, 64.
  
  
• sēmĭcircŭlātus (sēmĭcircŭlus), a, um : demi circulaire.
             - sēmĭcircŭlātus --- Cels. 7, 26, 2.
             - sēmĭcircŭlus --- Col. 5, 2, 8.
             - sēmĭcircŭlus, i, m. : un demi-cercle. --- Cels. 7, 26, 2.
  
  
• sēmĭclausus (sēmĭclūsus), a, um [semi + claudo] : 
          1 - demi-clos.
             - ore semiclauso balbuttiens, Apul. M. 10, 10 : marmottant entre ses dents.   
          2 - à demi enfermé.
             - Silvane sacrā semicluse fraxino, Inscr. Orel. 1613 : Dieu Silvain, qui n'es qu'à moitié visible dans ta gaine de frêne. 
          
  
• sēmĭcoctus, a, um [semi, coquo] : à moitié cuit. --- Col. 8, 5, 2; Plin. 18, 116; 22, 145; Pall. 1, 27, 1.
  
  
• sēmĭcombustus, a, um [semi, comburo] : à demi consumé. --- Prud. στεΦ. 10, 859; Sid. Ep. 3, 13.
  
  
• sēmĭconfectus, a, um : à moitié formé. --- Sid. Ep. 6, 10.
  
  
• sēmĭconspĭcŭus, a, um [conspicio] : à moitié visible. --- Apul. M. 3, 2.
  
  
• sēmĭcorpŏrālis,  e, et sēmĭcorpŏrĕus, a, um : vu à mi-corps. --- Firm. Math. 2, 12.
  
  
• sēmĭcorpus, ŏris, e : qui n’a que la moitié du corps. --- Cassiod. Eccl. 8, 1.
  
  
• sēmĭcorrectus, a, um [corrigo] : à moitié corrigé. --- Aug. c. Mend. 3, 6.
  
  
• sēmĭcorus, i, m. : la moitié du corus [mesure hébraïque de capacité]. --- Ambr. Ep. 44, 8.
  
  
• sēmĭcrĕmātus, a, um :  à demi brûlé. ---  Mart. 11, 54, 2.
             - ou sēmĭcrĕmus, a, um, Ov. M. 12, 287.
  
  
• sēmĭcrūdus, a, um : - 1 - à moitié cru, à moitié cuit. --- Col. 6, 25. - 2 - qui n’a digéré qu’à moitié. --- Stat. S. 4, 9, 48.
  
  
• sēmĭcŭbĭtālis, e [cubitum] : d’une demi-coudée. --- Liv. 42, 65, 9.
  
  
• sēmĭcūpa, æ, m. : demi-tonneau, ventru. --- Amm. 28, 4, 28.
  
  
• sēmĭdĕa, æ, f. : demi-déesse. --- Ov. H. 4 49; Aus. Idyl. 11, 21.
  
  
• sēmĭdĕcĭma, æ, f. : demi-dîme, impôt du vingtième. --- Cod. Th. 14, 4, 4.
  
  
• semideus :
          1 - sēmĭdĕus, a, um : à demi dieu, à demi déesse.
             - nec robora prosunt semideūm heroum, Stat. Th. 5, 373 : toute la force des demi-dieux (= des Argonautes) est impuissante.
             - semidei reges : les Argonautes. --- Stat. Th. 3, 518; id. Achill. 2, 363.
             - semideæ Dryades, Ov. H. 4, 49 : les Dryades, demi-déesses. 
             - semideus canis, Luc. 8, 832 : le chien Annubis.
          2 - sēmĭdĕus, i, m. : demi-dieu, héros.
             - semideique deique : les demi-dieux et les dieux. --- Ov. M. 14, 673; 1, 192.
             - semideūm pecus, Stat. Th. 6, 112 :  les Pans ou Faunes.
  
  
• sēmĭ-dĭămētrŏs, i, f. : demi-diamètre, rayon. --- Boët. Geom. 424, 3.
  
  
• sēmĭdĭēs, ēi, f. : demi-journée. --- Aus. Ecl. 5.
  
  
• sēmĭdĭgĭtālis, e : d’un demi-doigt. --- Vitr. 10, 16, 5.
             - (Lebaigue P. 1143).
  
  
• sēmĭdīvīnus, a, um : à demi divin. --- M.-Aur. d. Front, ad Cæs. 1, 5.
  
  
• sēmĭdoctus, a, um : - 1 - qui n'a reçu qu'une demi-éducation, demi-savant. - 2 - naïf, rustique, inhabile.
             - semidocta vilici manu, Mart. 10, 92, 5 (autels élevés) par la main maladroite de mon fermier. - --- Cic. de Or. 2, 178; Plaut. As. 1, 3, 74; Gell. 15, 9, 6.
  
  
• sēmĭermis (sēmermis), e [semi, arma] : qui est à moitié armé, armé à demi. --- Liv. 27, 1, 15.
             - sēmĭermus (sēmermus), a, um, Tac. An. 1, 68.
  
  
• sēmĭēsus, a, um : c. semesus.
  
  
• sēmĭfactus, a, um : à moitié fait, inachevé. --- Tac. An. 15, 7.
  
  
• sēmĭfălārĭca, æ, f. : demi-falarique. --- Gell. 10, 25, voir falarica.
  
  
• sēmĭfastīgĭum, ĭi n. : moitié du faîte d’une maison. --- Vitr. 7, 5, 5. 
  
  
• sēmĭfĕr, ĕra, ĕrum : - 1 - moitié homme et moitié animal, monstrueux. --- Lucr. 4, 587. - 2 - à demi sauvage. --- Grat. Cyn, 253. - 3 - à demi barbare. --- Sil. 3, 542.
             - semiferum pectus, Virg. En. 10, 212 : poitrine d’un être monstrueux [d’un Triton].
             - sēmĭfĕr, ĕri, m. : un Centaure (comme Chiron). --- Ov. M. 2, 633. ou un être monstrueux (comme Cacus). --- Virg. En. 8, 267.
  
  
• sēmĭformis, e : à demi formé.
             - semiformis lunæ species, Col. 4, 25, 1 : demi-lune.
             - semiformes pulli, Col. 8, 5, 12 : poussins à l'état de fœtus.
  
  
• sēmĭfultus, a, um : à moitié appuyé. --- Mart. 5, 14, 9.
  
  
• sēmĭfūmans, antis : qui fume encore; dont le souvenir n'est pas éteint. --- Sid. Ep. 1, 7.
  
  
• sēmĭfūnĭum, ĭi, n. [funis] :  cordeau, ficelle. --- Cato, Agr. 135, 5.
  
  
• Sēmĭgætŭlus, i, m. : à moitié Gétule. --- Apul. Apol. 24.
  
  
• sēmĭgĕlātus, a, um : à demi coagulé. --- Oros. 2, 9, 10; Vitruv. 30. p. 312, 11.
  
  
• sēmĭgĕnĭus, a, um : qui n'a que la moitié d'un genre.
             - semigenia nomina, An. Helv. 162, 21 : noms qui changent de genre au pluriel (ex. cælum; plur. cæli).
  
  
• Sēmĭgermānus, a, um : à moitié Germain. --- Liv. 21, 38, 8.
  
  
• sēmĭgomor, n., indécl. : demi-gomor [mesure hébraïque]. --- Ambr. Ep. 9, 76.
  
  
• Sēmĭgræcē, adv. : moitié à la grecque. --- Lucil. Sat. 9, 330.
  
  
• Sēmĭgræcŭlus, a, um : à demi grec. --- Hier. Ep. 50, 2.
             - et Sēmĭgræcus a, um. --- Varr. R. R. 2, 1, 2; Suet. Gram. 1; Flor. 1, 18, 6.
  
  
• sēmĭgrăvis, e : à moitié appesanti, à moitié ivre. --- Liv 25, 24, 2.
  
  
• sēmĭ̄gro, āre, āvi : se séparer (de qqn, ab aliquo), quitter [qqn pour aller vivre ailleurs].
             - semigrare a patre, Cic. Cæl. 7, 18 : quitter son père.
  
  
• sēmĭhĭans, antis : entrouvert. --- Catul. 61, 220.
  
  
• sēmĭhĭulcus (sēmulcus), a, um : entrouvert. --- Poët. d. Gell. 19, 11, 4; Macr. 2, 2, 17.
  
  
• sēmĭhŏmo, ĭnis, m. : - 1 - qui est à moitié homme [et à moitié bête], qui a une tête d’homme. --- Virg. En. 8, 194; Col. 19, 19. - 2 - à demi sauvage. --- Sil. 11, 180.
             - semihominem canem, Sedul. 2. 231 : Anubis.
             - voir hors site Anubis.
  
  
• sēmĭhōra, æ, f. : demi-heure. --- Cic. Rab. perd. 6; Cels. 3, 21.
  
  
• sēmĭĭnānis (sēmĭnānis), e : à moitié vide, à moitié plein. --- Plin. 2, 80.
  
  
• sēmĭintĕgĕr, gra, grum : à peu près conservé. --- Amm. 20, 5, 4.
  
  
• sēmĭjējūnĭa, ōrum, n. : demi-jeûne. --- Tert. Psych. 13.
  
  
• Sēmĭjūdæus, a, um : demi juif. --- Hier. Is. 1, 2, 20; 15, 54, 12. 
  
  
• sēmĭjūgĕrum, i, n. : un demi-jugérum. --- Col. 4, 18, 1; 5, 1, 6.
  
  
• sēmĭlăcĕr, ĕra, ĕrum : à moitié déchiré. --- Ov. M. 7, 344.
  
  
• sēmĭlătĕr, ĕris, m. ou sēmĭlătĕrĭum, ii, n. : demi-brique. --- Vitr. 2, 3, 4.
  
  
• sēmĭlautus, a, um : à moitié lavé. --- Catul. 54, 2.
  
  
• sēmĭlībĕr, ĕra, ĕrum : à moitié libre. --- Cic. Att. 13, 31, 3.
  
  
• sēmĭlībra, æ, f. : demi-livre. --- Apul. Herb. 99.
  
  
• sēmĭlixa, æ, m. : espèce de goujat [demi-goujat]. --- Liv. 28, 28, 4.
  
  
• sēmĭlixŭlæ, àrum, f. : sorte de petits gâteaux. --- Varr. L. 5, 107; voir lixulæ.
  
  
• sēmĭlōtus : voir semilautus.
  
  
• sēmĭlūnātĭcus, a, um : à moitié lunatique. --- Firm. Math. 7, 3.
  
  
• sēmĭmădĭdus, a, um : à demi trempé, assez humecté. --- Col. 2, 4, 5.
  
  
• sēmĭmărīnus, a, um : qui est à moitié poisson, demi-marin. --- Lucr. 5, 892.
  
  
• sēmĭmās, măris, adj. et subst. m. :
          1 - qui est à moitié mâle et à moitié femelle, androgyne. --- Ov. M. 4, 381. 
          2 - eunuque. --- Ov. F. 4, 183.
             - semimas ovis, Ov. F. 1, 588 : mouton.
             - semirnares cāpi, Col. 8, 2, 3 : les coqs châtrés [sont appelés] chapons.
             - ibunt semimares et tympana tundent, Ov. F. 4, 183 : on verra marcher le cortège des prêtres eunuques (= les Galles), frappant leurs tambours.
          3 - un libertin, un débauché. --- Liv. 31, 12.
  
  
• sēmĭmascŭlus, i, m. : eunuque. --- Fulg. Myth. 3, 5.
  
  
• sēmĭmātūrus, a, um : à moitié mûr. --- Pall. Mart. 10, 22; id. Jun. 12.
  
  
• Sēmĭmēdus, i, m. : à moitié Mède. --- Apul. Apol. 24.
  
  
• sēmĭmĕtōpĭa, ōrum, n. [metopa] : demi-métopes [t. d’archit.]. --- Vitr. 4, 3, 5.
  
  
• sēmĭmītra, æ, f. : demi-coiffe. --- Ulp. Dig. 34, 2, 25.
  
  
• sēmĭmixtus, a, um, à demi mélangé. --- M.-Emp. 23.
  
  
• sēmĭmŏdĭus, ĭi, m. : voir semodius. --- Metrol. 145, 17.
  
  
• sēmĭmortŭus, a, um : à demi mort, plus mort que vif, moribond. --- Catul. 10, 15.
  
  
• sēmĭnālis, e : - 1 - destiné à être semé. --- Col. 11, 2, 76. - 2 - prolifique. --- Priap. 26, 2.
             - plur. n. seminalia : terres ensemencées, moissons. --- Tert. Marc. 2, 13.
  
  
• sēmĭnālĭtĕr : par la génération. --- Mamert. St. an. 1, 21.
  
  
• seminanis : c. semiinanis.
  
  
• sēmĭnārĭa, æ, f., grainetière. --- Inscr. Grut. 79, 3.
  
  
• sēmĭnārĭum, ïi, n. [seminarius] : 
          1 - pépinière, vivier. --- Cato, Ag. 40, etc.; Plin. 18, 295.
          2 - pépinière, source, principe, origine, cause. --- Varr. d. Non. 28, 22; Cic. Pis. 97.
             - id est principium urbis et quasi seminarium rei publicæ, Cic. Off. 1, 17, 54 : cela (la maison) est la source de la cité et comme la pépinière de la république.
             - seminarium rixarum, Hier. Ep. 27, 2 : germes de discorde. 
             - seminarium senatus, Liv. 2,  61, 5 : pépinière du sénat (l'ordre des chevaliers).
  
  
• sēmĭnārĭus, a, um : relatif aux semences. --- Cat. Agr. 10, 5.
  
  
• sēmĭnātĭo, ōnis, f. : procréation, reproduction. --- Varr. R. 2, 6, 3.
  
  
• sēmĭnātŏr, ōris, m. [semino] :  semeur; procréateur, père, auteur; source, origine, principe. --- Cic. Nat. 2, 86.
             - qui est versus omnium seminator malorum, Cic. Nat. 3, 66 : cette maxime est la source de tous les maux.  
             - numquid inaniter laboravit seminator ille verborum ? Aug. Serm. 150 : a-t-il perdu sa peine le semeur de paroles (= l'apôtre) ? ---- Lact. 5, 2, 17.
  
  
• sēmĭnātus, a, um : - 1 - semé, ensemencé. - 2 - engendré, procréé.
  
  
• sēmĭnex, nĕcis : à demi mort, tué à demi, qui respire encore, mourant. --- Liv. 23, 15; Virg. En. 10, 462; Liv. 29, 2 fin.; Virg. En. 5, 275; Ov. Tr. 5, 9, 19; Virg. En. 9, 455; 12, 329; Val. Fl. 6, 176; Tac. Agr. 36; id. H. 3, 28; Sil. 4, 164; 6, 11.
            - semineces artus, Ov. M. 1, 228 : membres encore palpitants.
             - seminecem vitam exhalare, Sil. 10, 456 : exhaler un reste de vie.
  
  
• sēmĭnis : gén. de semen.
  
  
• sēmĭnĭum, ĭi, n. [semen] : - 1 - semence. --- Plaut. Mil. 1060; Varr. R. R. 2, 6, 1. - 2 - race [d’animaux]. --- Varr. R. R. 2, 1, 14; 2, 3, 3; 3, 9, 6; Lucr. 3, 742; 3, 746; 4, 1005.
  
  
• seminiverbĭus, a, um [semino, verbum] : discoureur, grand parleur. --- Vulg. Act. ap. 17, 18; cf. σπερμολόγος.
  
  
• sēmĭno, āre, āvi, ātum : - tr. -
          1 - semer. --- Col. 2, 8, 1. 
          2 - engendrer, procréer (en parl. des animaux). --- Col. 6, 24, 1.
          3 - disséminer, propager, semer, répandre. --- Lact. 4, 10, 3.
             - qui seminant in lacrimis, in exsultatione metent, Vulg. Ps. 126 : ceux qui sèment dans les larmes, moissonneront dans l'allégresse.
  
  
• sēmĭnōsus, a, um : qui contient beaucoup de pépins. --- Priap. 51, 17.
  
  
• sēmĭnūdus, a, um : - 1 - à moitié vêtu, presque nu. --- Liv. 24, 40. - 2 - presque désarmé. --- Liv. 31, 35, 6. - 3 - peu orné. --- Fronto. Ep. Ant. 1, 2.  
  
  
• Sēmĭnŭmĭda, æ, m. : à moitié Numide. --- Apul. Apol. 24.
  
  
• sēmĭŏbŏlus, i, m. : demi-obole. --- Rhem. Pond. 8 ; Isid. 16, 25, 10.
  
  
• sēmĭobrŭtus, a, um : à demi enfoui. --- Apul. M. 9, 5.
  
  
• sēmĭŏnustus, a, um : à moitié chargé. --- Sisen. d. Prisc. 10, 57.
  
  
• sēmĭorbis, is, m. : demi-cercle. --- Sen. Nat. 1, 8, 4.
  
  
• sēmĭpāgānus, a, um : : à moitié paysan. --- Pers. Prol. 6.
  
  
• sēmĭpastus, a, um : à moitié repu. --- Isid. 12, 5, 9.
  
  
• sēmĭpătens, entis : à moitié ouvert, entrouvert. --- Sid. Ep. 7, 6.
  
  
• sēmĭpĕdālis, e : d'un demi-pied. --- Plin. 26, 69.
             - ou sēmĭpĕdānĕus, a, um. --- Col. 4, 1, 4.
  
  
• sēmĭpĕractus, a, um : à moitié terminé. --- P.-Nol. Carm. 23, 306.
  
  
• sēmĭpĕremptus, a, um : à demi anéanti, à demi consumé. --- Ps.-Cypr. Sodom. 133.
  
  
• sēmĭperfectĭo, ōnis, f. : demi-achèvement. --- Ambr. Ep. 44, 8.
  
  
• sēmĭperfectus, a, um : - 1 - à moitié fini, inachevé. --- Suet. Cal. 21. - 2 - incomplet, imparfait. --- Apul. Plat. 2, 9.
  
  
• sēmĭpĕrītus, a, um : à demi habile, habile à demi. --- Front. ad Cæs. 4, 3.
  
  
• Sēmĭpersa, æ, m. : à moitié Perse. --- Apul. Apol. 24.
  
  
• sēmĭpēs, pĕdis, m. : 
          1 - demi-pied [mesure]. --- Cato, Ag.; Varr. R. 3, 5, 15 ; Vitr. 2, 3.
          2 - demi-pied [de vers]. --- Gell. 18, 15, 2.
          3 - estropié [qui a une jambe coupée]. --- Prud. Peri. 2, 150.
  
  
• sēmĭphalarica : c. semifalarica.
  
  
• sēmĭpiscīna, æ, f. : petit réservoir. --- Varr. R. 1, 13, 3.
  
  
• Sēmĭplăcentīnus, i, m. : demi-Placentin [originaire de Plaisance du côté de sa mère]. --- Cic. Pis. 14.
  
  
• sēmĭplautĭa : voir semiplotia.
  
  
• sēmĭplēnē, adv. : à demi, incomplètement. --- Sid. Ep. 4, 22.
  
  
• sēmĭplēnus, a, um : demi plein, à moitié plein. --- Cic. Verr. 5, 63; Liv. 25, 30.
  
  
• sēmĭplōtĭa, ōrum, n. : mules qui ne couvrent que la moitié du pied, demi mules. --- Fest. 238, 33; P. Fest. 239.
  
  
• sēmĭpŏdĭus, a, um : d'un demi-pied [en t. de métrique]. --- Mar.- Vict. Metr. 4, 3, 41.
  
  
• sēmĭpŏēta, æ, f. : demi-poète. --- Schol. ad. Pers. Prol. 6.
  
  
• sēmĭpŭella, æ, f. : qui n'a d'une jeune fille que le buste, sirène. --- Aus. Idyl. 11, 21.
  
  
• sēmĭpullātus, a, um : à demi vêtu de noir. --- Sid. Ep. 1, 7.
  
  
• sēmĭpŭtātus, a, um : à moitié taillé, à moitié émondé. --- Virg. B. 2, 70..
  
  
• sēmĭquīnārĭus, a, um : qui contient la moitié de cinq. --- Prisc. Num. 415, 8.
             - subst. fém. sēmĭquīnārĭa : deux pieds et demi [du vers hexamètre] : la moitié d'un pentamètre. --- Diom. 502, 32, voir penthemimeres.
  
  
• Sĕmīrămis, is (ĭdis), f. : Sémiramis (reine d'Assyrie, femme de Ninus).
             - Sămērămis dans de bons mss II acc. Samiramidem Tr.-Poll. Tyr. 27, 1 ; Samiramin Curt. 7, 6, 20 II abl. Semiramide Just. 1, 1, 10 ; Semirami Just. 36, 2. 1.
             - voir hors site Sémiramis.
             - gr. Σεμίραμις, εως.   
             - Semiramis, Cic. Prov. 9 : un Sémiramis, un homme sans énergie.    
             - Sĕmīrămĭus, a, um : de Sémiramis; de Babylone. --- Ov. M. 5, 85 ; Mart. 2, 28, 18.
             - Semiramiā acu variata texta, Mart. : tissus brodés d'Assyrie.
  
  
• sēmĭrāsus, a, um : à moitié rasé, à demi tondu. --- Catul. 59, 5 ; Apul. M. 9, p. 222, 30.
  
  
• sēmĭrĕclūsus, a, um [semi + recludo] : - 1 - à moitié fermé ou à moitié ouvert. - 2 - à demi-reclus. --- Eccl.
             - semireclusa canis subiit cellaria et illic quod superest avido devorat ore cibi :  
                    la chienne semi recluse s’est  glissée dans le cellier et dévore à belles dents tout ce qui reste de nourriture.
                    ou le chien s’est glissé dans le cellier resté entrouvert et dévore à belle dents tout ce qui reste de nourriture.
             - gladius semireclusus : épée à moitié tirée.          
             - ubi morabatur semireclusus : où il séjournait à demi-reclus.
  
  
• sēmĭrĕductus, a, um : à demi ramené en arrière. --- Ov. A. A. 2, 614.
             - Lebaigue P. 1143 et P. 1144.   
  
  
• sēmĭrĕfectus, a, um : à demi rétabli, à demi réparé. --- Ov. H. 7, 176.
  
  
• Sēmĭrēmex, ĭgis, m. : à demi rameur [épithète d'Hercule]. --- Septim. d. Serv. En. 5, 116.
  
  
• Sēmĭrōmānus, a, um : à demi romain. --- Acro. Hor. S. 1, 7, 2.
  
  
• sēmĭrōsus, a, um : demi rongé, écorné. --- Arn. 6, 16.
  
  
• sēmĭrŏtundus, a, um : demi circulaire. --- Apul. M. 9, 6.
  
  
• sēmĭrŭtus, a, um : à demi écroulé (ruiné). --- Liv. 28, 44, etc.; Tac. An. 4, 25, etc.
             - semiruta, ōrum, n. : parties en ruines, brèches (d'un mur).
  
  
• sēmis, sēmissis, adj. [semi + as] : 
             - semis indécl. Cic. Verr. 3, 116 ; Vitr. 4, 1.
             - cf. gr. ἡμι (seul ou en composition) : à demi --- ἥμισυs, εια, υ : demi, qui forme la moitié.
          1 - moitié d'un tout (ordin. poids ou mesure), demi-arpent, demi-pied. 
             - adj. panem semissem ponebat supra torum, Petr. 64, 6 : il plaçait la moitié d'un pain sur le lit.
             - subst. m. Africæ semissem possidere, Plin. 18, 35 : posséder la moitié de l'Afrique. --- cf. Quint. 7, 1, 62.
             - heres ex semisse : héritier qui reçoit une demi-part.
             - dextans pro semisse, Suet. : les cinq sixièmes au lieu de la moitié.
             - bina jugera et semisses agri, Liv. 6, 16 : deux arpents et demi de terre. --- cf. Col. 5, 1, 11; Plin. 18, 178.
             - oportet interesse semisses, Plin. : il faut un intervalle d'un demi-pied. --- Col. 3, 13, 8.
             - diametri octo semis, Vitr. 4, 1 : hauteur de huit diamètres et demi.
             - cauterio semisse inurere, Veg. : brûler avec un fer d'un demi-pied.
          2 - moitié d'un as, demi-as.
             - demi-as. --- Cic. Sest. 55.
             - fig. non semissis homo, Vat. Fam. 5, 10 a, 1 : homme qui ne vaut pas un demi-as; 
          3 - demi aureus, demi-écu (d'or). --- Lampr. Sev. 39.
          4 - un demi pour cent par mois ou six pour cent par an. 
             - usuræ semissium, Col. 3, 3, 9 ou semisses usurarum, Col. ibid. ou [adj.] semisses usurarum, Dig. 22, 1, 13 - intérêts de un demi pour cent par mois = six pour cent par an.
             - semissibus magna copia est, Cic. Fam. 5, 6, 2 : il y a beaucoup d'argent disponible à six pour cent.
          5 - le nombre trois chez les mathém. [sex étant le numerus perfectus]. --- Vitr. 3, 1, 6.
  
  
• sēmĭsălītus, a, um : à demi salé. --- Gloss.
  
  
• sēmĭsaucĭus, a, um : à demi blessé. à demi blessé.
             - fig. semisaucia voluntas, Aug. Conf. 8, 8 : volonté à moitié entamée, fléchissante.
  
  
• sēmĭsĕnex, sĕnis, m. : à moitié vieux, vieillot. --- Plaut.
  
  
• sēmĭseptēnārĭus, a, um : qui contient la moitié de sept. --- Prisc. Num. 415, 8.
             - subst. fém. semiseptenaria, Diom. 497, 23 (c. hephthemimeres) : césure hephthémimère.
  
  
• sēmĭsĕpultus, a, um : à demi enterré, à moitié enfoui. --- Ov. H. 1, 55. 
  
  
• sēmĭsermo, ōnis, m. : jargon, langage à demi barbare. --- Hier. Ep. 7, 2.
  
  
• sēmĭsiccus, a, um : à moitié sec, encore humide. --- Pall. 3, 24, 4.
  
  
• sēmĭsĭcĭlĭcus, i, m. : demi-sicilique, moitié du sicilicus [3 scrupules]. --- Pall. 12, 22.
  
  
• sēmĭsomnis, e : à demi endormi, à moitié assoupi. --- Sen. Brev. 14, 4.
  
  
• sēmĭsomnus, a, um : à demi endormi, à moitié assoupi. --- Cic. Fam. 7, 1, 1; Sall. J. 21, 2 ; Liv. 9, 24.
             - semisomnus sopor, Cæl. d. Quint. 4, 2, 124 : demi-sommeil.
  
  
• sēmĭsŏnans, antis : qui sonne à demi. --- Apul. Mund. 20.
             - semisonantes, f. pl. : demi-voyelles. --- J.-Maur. 1054.
  
  
• sēmĭsŏnus, a, um : qui a la moitié du son [d'une voyelle]. --- Arn. Ps. 130.
             - semisonæ, f. pl. : demi-voyelles. --- M.-Vict. p. 34, 8.
  
  
• sēmĭsōpītus, a, um : à moitié endormi, légèrement assoupi. --- Apul. M. 1, p. 109.
  
  
• sēmĭsŏpōrus, a, um : à moitié endormi, légèrement assoupi. --- Sid. Carm. 11, 60.
  
  
• sēmispătha, æ, f. : épée large et courte [moitié de la spatha]. --- Veg. 2, 15.
  
  
• sēmisphērĭum, ĭi, n. : chevalet en demi-cercle sur lequel on monte les cordes de la cithare. --- Boët. Mus. 4, 18.
  
  
• sēmissālis, e : d'un demi-as. --- Modest. Dig 50, 12, 10.
             - semissales usuræ, Dig. : intérêt à six pour cent.
  
  
• sēmissārĭus, a, um : d'un demi-as. --- Dig. 30, 1, 116.
             - semissarius coheres, Dig. : cohéritier pour la moitié.
  
  
• sēmissis : gén. de semis.
  
  
• sēmisso, āre : - tr. - marquer avec un fer d'un demi-pied, marquer d'un demi-pied (la peau d'un cheval). --- Veg. Mul. 1, 26, 4.
  
  
• sēmistertĭus : primitif de sestertius. --- Varr. L. 5, 173.
  
  
• sēmistrīgĭum, ĭi, n. : une demi-striga. --- Hyg. Castr. 1.
  
  
• sēmĭsŭpīnus, a, um : à moitié couché sur le dos, à demi renversé. --- Ov. Am. 1, 14, 20.
  
  
• sēmĭsyllăba, æ, f. : demi-syllabe. --- Consent. Barb 18.
  
  
• sēmĭta, æ, f. : 
          1 - voie latérale (à une route), sentier, ruelle, trottoir, petit chemin de traverse, chemin détourné.
             - prandia in semitis decumæ nomine, Cic. Off. 2, 17, 58 : des repas dans les rues au nom de la dîme. --- Cic. Agr. 2, 96 ; Cæs. BG. 5, 19.
             - de via in semitam degredi, Plaut. Cas. 3, 5, 40 : quitter la chaussée pour le trottoir (= sortir d'embarras).
             - quæ fuerat semita, facta via est, Mart. 7, 61, 4 : ce qui n'était qu'un sentier est une rue aujourd'hui.
             - decedam ego illi de semita, Plaut. Trin. 2, 4, 80 : je lui laisserai le haut du pavé.
             - vias tuas, Domine, demonstra mihi et semitas tuas edoce me; dirige me in veritate tua et doce me, quia tu es Deus salutis meae, et te sustinui tota die, Vulg. Psalm. 25, 4 : Éternel ! fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers; conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi; car Tu es le Dieu de mon salut, Tu es toujours mon espérance.
          2 - fig. chemin, voie, passage, sillon, trace. 
             - Phryxi semita, Stat. Achill. 1, 409 : le détroit du Phryxus.
             - spiritus semitæ, Plin. 11, 219 : les canaux de l'air.
             - semita aratri, Claud. de Apono, 25 : sillon tracé par la charrue.
             - semita lunæ, Claud. Laud. Stil. 2, 438 : le cours de la lune.
             - fallentis semita vitæ, Hor. Ep. 1, 18, 103 : le sentier d'une vie ignorée.
             - eloquentia ... feratur non semitis, sed campis, Quint. 5, 14, 31 : que l'éloquence s'élance, non par d'étroits sentiers, mais en pleine campagne.
             - qui sibi semitam non sapiunt, alteri monstrant viam, Enn. d. Cic. Div. 1, 58, 132 : ceux qui ne connaissent pas leur chemin montre la route aux autres.
             - ego illius pro semita feci viam, Phædr. 3, prol. 39 : j'ai tracé un plus large chemin sur le sentier qu'il (Esope) avait frayé (= j'ai élargi le sujet).
             - nunc in rectam redii semitam, Plaut. Cas. 367 : maintenant je suis revenu dans le bon chemin.
             - dum ne per fundum sæptum facias semitam, Plaut. Curc. 36 : pourvu que tu ne t'aménages pas un passage dans le clos d'autrui (= pourvu que tu n'ailles pas sur nos brisées).
  
  
• sēmĭtactus, a, um [semi, tango] : à moitié touché, à moitié enduit. --- Mart. 6, 74, 2.
  
  
• sēmĭtălentum, i, n. : un demi-talent [trad. de ἡμιτάλαντον]. --- Prisc. Num. 9, 408, 15.
  
  
• sēmĭtāles, dii, m. : dieux qui président aux rues, aux carrefours. --- Virg. Cat. 10, 20.
             - sēmĭtālis, e : de ruelle, qui se tient dans les ruelles.
             - sēmĭtārĭus, a, um : c. semitalis. --- Catul. 37, 16.
  
  
• sēmĭtātim, adv. [semita] :  par des ruelles. --- Titin. Com. 14.
  
  
• sēmĭtātrīces deæ, f. [semita] : déesses qui président aux rues, aux carrefours. -- Inscr.
  
  
• semitātus, a, um [semita] : qui a des sillons [d’huile, d’essence sur la tête]. --- Mart. 6, 74.
  
  
• semitectus, a, um : à moitié vêtu, à moitié nu. --- Sen. Vit. 25, 2; Arn. 6, 209.
  
  
• semĭto, āre [semita] : - tr. - diviser par des sentiers. --- Plin. 17, 169.
  
  
• sēmĭtŏnĭum, ĭi, n. [tonus] : demi-ton. --- Macr. Scip. 2, 1, 25.
             - gr. ἡμιτόνιον.
  
  
• sēmĭtonsus, a, um : à moitié tondu. --- Cypr. Ep. 77, 3.
  
  
• sēmĭtractātus, a, um : traité à demi, incomplet, inachevé. --- Tert. Fug. persec. 1.
  
  
• sēmĭtrĕpĭdus, a, um : presque tremblant. --- Apul. M. 7, 8.
  
  
• sēmĭtrītus, a, um [tero] : à demi broyé. --- Col. 1, 6, 24; Pall. 1, 36, 2.
  
  
• sēmĭulcus : voir semihulcus.
  
  
• semiunc- :  voir semunc-
  
  
• sēmĭustŭlandus, a, um : que l'on doit brûler à moitié. --- Suet. Tib. 75.
  
  
• sēmĭustŭlātus (sēmustŭlātus), a, um [semi, ustulo] : à moitié brûlé.
             - ex discrimine ejus modi semustulatus effugit, Cic. Tull. 18, 33 : il se sortit d'une telle bagarre à demi-brûlé. --- Varr. d. Non. 263, 27 ; Cic. Phil. 2, 91.
  
  
• sēmĭustŭlo (sēmustŭlo), āre : brûler à demi. --- Suet. Tib. 75.
  
  
• sēmĭustus (sēmustus), a, um : à demi brûlé, à demi consumé. --- Virg. En. 3, 578 ; 5, 697.
             - semusta fax, Ov. F. 4, 167 : flambeau à moitié consumé.
             - fig. se populare incendium semiustum effugisse... Liv. 22, 40, 3 :  [il disait] qu’il avait à grand-peine échappé aux flammes populaires [= à la colère du peuple].
  
  
• sēmĭvĭētus, a, um : à demi fané, ridé [en parl. du raisin]. --- Col. 13, 10, 4.
  
  
• sēmĭvīllānus, i, m. : un demi-rustre. --- Schol. ad Pers. prol. 6.
  
  
• sēmĭvĭr, vĭri, adj. et subst. m. : - 1 - qui est moitié homme et moitié animal [Centaure]. --- Ov. F. 5, 380. - 2 - eunuque. --- Juv. 6, 513. - 3 - fîg. efféminé, amolli par les délices. - 4 - un débauché. --- Liv. 33, 28, 7.
             - semivir comitatus, Virg. En. 4, 215 : cortège efféminé.
  
  
• sēmĭvĭrĭdis, e : à moitié vert. --- Gloss.
  
  
• sēmĭvīvus, a, um : à moitié mort, expirant. --- Cic. Verr. 1, 45 ; Pis. 31.
  
  
• sēmĭvōcālis, e : qui n’a qu’à moitié la voix articulée [en parl. du bétail]. --- Varr. R. 1, 77, 1.
             - instrumentum semivocale, Varr. : le matériel à voix inarticulée (le bétail).
             - semivocalia signa, Veg. Mil. 3, 5 : les signaux demi-vocaux, les clairons.
             - sēmĭvŏcāles (s.-ent. litteræ) : demi-voyelles. --- Quint. 1, 4, 6; 1, 7, 14; Prisc. p. 540 sq.
  
  
• sēmĭvŏcus, a, um : prononcé à demi-voix. --- Aug. Serm. 151, 3.
  
  
• sēmĭvŏlŭcĕr, cris, cre : à moitié oiseau. --- Sid. Ep. 1, 47.
             - semivolucres puellæ, Symm. Ep. 1, 41 : les sirènes.
  
  
• sēmĭvulsus, a, um : à moitié arraché. --- Capel. 7, 10.
  
  
• sēmĭzōnārĭus, ĭi, m. : fabricant de ceinturons. --- Plaut. Aul. 516.
  
  
• semnĭŏn, ĭi, n. : c. theombrotios. --- Plin. 24, 162. 
  
  
• Semnŏnes, um, m. : les Semnons (peuple faisant partie des Suèves). --- Tac. G. 39 ; Vell. 2, 106, 2.
  
  
• Sēmo, ōnis, m. : Sémo Sancus, dieu d’un ordre inférieur dans l’ancienne Italie. --- Liv. 8, 20 ; Ov. F. 6, 214.
  
  
• sēmŏdĭālis, e : d'un demi-modius. --- Cato, Agr. 76, 5; Marc. Emp. 16.
  
  
• sēmŏdĭus, ĭi, m. : - 1 - demi-modius, demi-boisseau. --- Col. 2, 10; 6, 3, 5; Mart. 7, 53, 5; Juv. 14, 67.  - 2 - demi-muid. --- Cato. Agr. 11, 3.
  
  
• semones, ĭum, m. [semi + homines] : les demi-dieux.
  
  
• Sēmōnĭa, æ, f. [semen] :  déesse des moissons chez les Romains. --- Macr. S. 7, 16.
  
  
• sēmōtē [semotus] : à part. --- M.-Emp. 20.
  
  
• sēmōtus, a, um : part.-adj. de semoveo ; éloigné, écarté, retiré.
             - semoti prius necessitas leti, Hor. : l'inévitable mort, autrefois plus tardive.
             - arcana semotæ dictionis, Tac. : les secrets d'un entretien confidentiel.
             - semotus curā, Lucr. : à l'abri de tout souci.
             - conloquium petunt et id, si fieri possit, semoto a militibus loco, Cæs. BC. 1, 84, 1 : ils demandent une entrevue et cela, si possible, dans un lieu retiré de la troupe.
             - quæ terris semota videt, Hor. Ep. 2, 1, 21 : les choses qu’il voit retirées de la terre
             - divūm natura semota ab nostris rebus, Lucr. 2, 648 : la nature divine qui diffère essentiellement de la nôtre.
             - nihil semotius, Lact. 5, 15 : rien de plus éloigné.
  
  
• sēmŏvĕo, ēre, mōvi, mōtum : - tr. - éloigner, séparer, écarter, bannir, exclure.
             - semovere ab aliquo : éloigner de qqn.
             - semovere ab aliqua re : éloigner de qqch.
             - Strato ab eā disciplinā omnino semovendus est, Cic. Ac. 1, 9, 34 : on ne peut le moins du monde rattacher Straton à cette école philosophique. --- id. Fin. 2, 13, 39; Lucr. 1, 51.
  
  
• sempĕr [sem = ἕν, cf. semel] : toujours, tout le temps, de tout temps, sans cesse, toutes les fois.
             - semper et ubique : toujours et partout. --- Quint. 1, 1, 29; 3, 9, 5; Petr. 99; Suet. Aug. 90; cf. Quint. 11, 1, 14.
             - semper... non, Prop. 2, 28, 13 = numquam : jamais.
             - heri semper lenitas, Ter. And. 175 : l'éternelle tolérance d'un maître.
             - semper florens Homerus, Lucr. 1, 124 : Homère, dont la gloire est éternelle. --- cf. ἀειθαλής.
             - cum ruri adsiduus semper vixerit, Cic. Am. 51 : n'ayant pas cessé de vivre à la campagne.
             - pacis equidem semper auctor fui, sed tum sero, Cic. Lig. 9, 28 : il est vrai que j'avais toujours conseillé la paix; mais ce n'était plus le moment.
             - avec valeur distributive - rex Creo vigiles nocturnos singulos semper locat, Plaut. Amp. 351 : le roi Créon met ici chaque nuit une sentinelle.
             - horresco semper, ubi pultare hasce (= fores) occipio miser, Ter. Ad. 636 : j'éprouve un frisson toutes les fois que je frappe à cette porte. --- cf. Plin. 7, 39; id. 2, 212; id. 7, 12; Gell. 9, 4, 6.
  
  
• semperflōrĭum, ĭi, n. : joubarbe (plante). --- Apul. Herb. 123.
  
  
• sempervīvus, a, um : éternel. --- Prud. Ham. 164.
             - semperviva, æ, f. : joubarbe. --- Pall. 7, 35, 3.
             - sempervivum, i, n. : joubarbe. --- Plin. 25, 160.
  
  
• sempĭternē [sempiternus] : toujours, éternellement. --- Pacuv. Tr. 234; Mamert. An. 7, 3.
  
  
• sempĭternĭtas, ātis, f. : éternité. --- Apul. Trism. 30; Claud. Mam. Stat. An. 1, 3; 2, 1.
  
  
• sempĭternō, adv. : toujours, éternellement. --- Cat. d. Char. 218, 16; Vitr. 7, 5.
             - ou sempĭternum, adv. --- Plaut. Aul. 147.
  
  
• sempĭternus, a, um [semper] : qui dure toujours, éternel, perpétuel, sempiternel. --- Cic Nat. 3, 29 ; Læl. 32.
             - (Lebaigue P. 1144 et P. 1145)
             - sed nos deum nisi sempiternum intellegere qui possumus ? Cic. Nat. 1, 25 : mais comment concevoir un dieu qui ne soit pas éternel ?
             - vincula vero, et ea sempiterna, certe ad singularem pœnam nefarii sceleris inventa sunt, Cic. Cat. 4, 4 : la détention au contraire, à plus forte raison la détention perpétuelle a été créée, sans qu'on en puisse douter, pour punir exceptionnellement les forfaits. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 46; éd. Peeters France.
  
  
• Semprōnĭus, ĭi, m. : Sempronius (nom d’une gens comprenant de nombreuses familles, les Gracchi, les Atratini, les Blæsi, les Longi, les Tuditani, etc.).
            - Sex. Tempani, inquit, quæro de te arbitrerisne C. Sempronium consulem aut in tempore pugnam inisse, Liv. 4, 40, 6 : Sextus Tempanius, dit-il, je te demande si tu estimes que le consul Sempronius a livré bataille au bon moment. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 454; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
            - C. Sempronium nihil moror, quando hoc est in imperio consecutus ut tam carus esset militibus, Liv. 4, 42, 7 : je renonce à poursuivre C. Sempronius, puisqu'il a su, dans son commandement, mériter à ce point l'affection des soldats.
            - Sempronius Asellio : nom d’un auteur latin. --- Gell. 7, 13, 10.
            - Sempronii forum : ville d’Ombrie [auj. Fossombrone]. --- Inscr.
            - Semprōnĭus, a, um : de Sempronius.
            - lex Sempronia frumentaria, Cic. Br. 222 : la loi frumentaire Sempronia.
            - Sempronia horrea, Fest. 290  : greniers de Sempronius [à Rome].
            - audes etiam, Rulle, mentionem facere legis Semproniæ, nec te ea lex ipsa commonet iiiviros illos xxxv tribuum suffragio creatos esse ? Cic. Leg. Agr. 2, 31 : tu pousses l'audace, Rullus, jusqu'à rappeler la loi Sempronia, et cette loi n'est pas la première à t'avertir que ces triumvirs ont été créés par le suffrage des trente-cinq tribus. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 518; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
            - Semprōnĭa, æ, f. : Sempronia (nom de femme). --- Sall. C. 25; 45.
            - Semprōnĭānus, a, um : de Sempronius. --- Cic. Fam. 12, 29, 2: Liv. 4. 43, 2.
  
  
• Semprulla, æ, f. : nom femme. --- Inscr.
  
  
• sĕmŭl, arch. : c. simul.
  
  
• sēmuncĭa, æ, f. [sem(i) + uncia] : -
          1 - demi-once, vingt- quatrième partie d’un as. --- Varr. L. 5, 171.
          2 - vingt-quatrième partie d’un arpent. --- Col. 5, 1, 10.
          3 - vingt-quatrième partie d’une livre. --- Cic. Verr. 2, 4, 57 ; Liv. 34, 1, 3. 
          4 - vingt-quatrième partie.
             - heres ex deunce et semunciā, Cic. Cæcin. 6, 17 : héritier pour les onze douzièmes et demi.
          5 - faible partie, parcelle. 
             - semunciā venire, Ascon. ad Cic. Mil. : se vendre pour une bagatelle.
             - hæreat in stultis brevis ut semuncia recti, Pers. 5, 121 : (obtenir) qu'il reste aux sots un grain de bon sens.
          6 - un panier qui forme le bât d'un âne. --- Cato, Agr. 10, 4 ; 11, 4.
   
  
• sēmuncĭālis, e : d'une demi-once. --- Plin. 33, 46; Solin. 53, 27.
  
  
• sēmuncĭārĭus, a, um : d'une demi-once.
             - semunciarium fenus, Liv. 7, 27, 3 : intérêt d’un vingt-quatrième pour cent par mois (= d’un demi pour cent par an).
             - sēmuncĭārĭi asses, Plin. 33, 46 : as qui pèsent un vingt-quatrième de livre (as d'une demi-once).
  
  
• sēmuncĭdĕunx, uncis, m. [semuncia, deunx] : les sept huitièmes de l’once. --- Metrol. p. 73, 26.
  
  
• Semurinus, a, um : de Sémurium.
  
  
• Sēmŭrĭum, ĭi, n. : canton voisin de Rome, où était un temple d’Apollon. --- Cic. Phil. 6, 14; Macr. S. 1, 10.
  
  
• semus :
  
          1 - sēmus, a, um [sem-is] :  incomplet. --- Eugen. præf. ad Dracont.
  
          2 - Sēmus, i, m. : c. Semo. --- Inscr.
  
  
• sēmust- : voir semiust-.
  
  
• Sēna, æ, m. f. : 
          1 - masc. Séna (ville d'Ombrie où Livius Salinator battit Hasdrubal, auj. Senigalia). --- Liv. 27, 46, 4.
             - gr. Σῆνα.
          2 - fém. Séna (fleuve d'Ombrie). --- Luc. 2, 407 ; Sil. 8, 455.
  
  
• Senaar : voir Sennaar.
  
  
• sĕnācŭlum, i, n. [senatus] : - 1 - salle de séances pour le sénat. --- Varr. L. 5, 156 ; Liv. 41, 27, 7; Fest. 347. - 2 - postért lieu de réunion, salon. --- Lampr. Hel. 4, 3.
  
  
• sēnārĭŏli, ōrum, m. [senarius] : de petits sénaires, petite pièce en iambes. --- Cic. Tusc. 5, 64.
  
  
• sēnārĭus, a, um [seni] : composé de six. --- Macr. Scip. 1, 6.
             - senarius (versus), m. : vers sénaire, composé de six pieds [d’ord. désigne le vers iambique]. --- Cic. Or. 184, 189 ; Quint. 9. 4, 72, etc. 
  
  
• sĕnāti, gén. arch. de senatus.
  
  
• sĕnātŏr, ōris, m. : - 1 - sénateur. --- Cic. Leg. 3, 40, etc. - 2 - membre d’un sénat en pays étranger. --- Cæs. BG. 2, 28, 2 ; Cic. Rep. 3, 40; Liv. 45, 32, 2. - 3 - décurion. --- Inscr. - 4 - personnage important. --- Vulg.
  
  
• sĕnātōrĭus, a, um : sénatorial, de sénateur. --- Cic. Verr. 4, 25, etc.
             - sĕnātōrĭus, ĭi, m. : un sénateur. --- Ps. Sall. Rep. 2, 11, 6.
  
  
• sĕnātrix, trīcis, f. : sénatrice. --- Prisc. 4, 40.
  
  
• sĕnātŭis : voir senatus.
  
  
• sĕnātus, ūs, m. [senex] :
             - formes arch.. gén. senatuis, voir Char. 143, 14 ; Non. 484, 19; Gell. 4, 16, 1; senati Plaut. Cas. 427 ; Epid. 189; Cic. Fam. 2, 7, 4; 5, 2, 9, etc.; senatuos CIL 1, 196 ; 10, 104; dat. senatu Tac. An. 2, 20, etc.; Gell. 4, 16, 5; abl. senato, Fasti Philoc. 1. Nov. im Corp. inscr. Lat. 1, 12. p. 276; abl. plur. senatibus, Prisc. 7, 91.
          1 - le conseil des anciens, le sénat. --- Cic. CM 19 ; Rep. 2, 23 ; Sest. 137, etc.
             - princeps senatus : le prince du sénat (d'ordinaire le plus ancien ex-censeur; il donne son avis le premier).
             - senatus populusque Romanus (S. P. Q. R.), Cic. Planc. 90, etc. : le sénat et le peuple romain [ordre inverse très rare]. --- Sall. J. 41, 2 ; Liv. 24,37, 7].
          2 - réunion du sénat.
             - in senatum venire, Cic. Cat. 1, 2 : venir au sénat, assister aux séances.
             - mais aussi in senatum venire : entrer au sénat, devenir sénateur.
             - in senatum accedere, Cic. Br. 219 : se rendre au sénat.
             - ad senatum adduci, Cic. : être amené devant le sénat.
             - senatum habere, Cic. Phil. 3, 9 : tenir une réunion du sénat.
             - senatum mittere (dimittere) : lever la séance. --- Cic. Q. 1,1, 1 ; Verr. 4, 146.
             - senatum vocare, Liv. 3, 38 : convoquer le sénat.
             - senatum alicui dare : accorder à qqn l'audience du sénat. --- Sall. J. 13, 9; Nep. Hann. 7, 6; Liv. 41, 6.
             - eodem die Tyriis est senatus datus, Cic. Q. Fr. 2, 13, 2 : ce même jour, le sénat a donné audience aux (ambassadeurs) Tyriens.
             - ad senatum in Capitolio stare, Cic. Ac. 2, 137 : attendre au Capitole une audience du sénat.
             - senatui placuit ut : le sénat a décrété (décidé) que.
             - placuit ne umquam eo die senatus ageretur, Suet. Cæs. 88 : on décida que le Sénat ne se réunît jamais ce jour-là. --- id. Aug. 35.
             - senatus consultum, i, n.: senatus consulte (avis officiel du sénat, rédigé et signé, ayant force de loi).
             - ex senatusconsulto : conformément à un décret du sénat.
          3 - places réservées aux sénateurs au théâtre.
             - in orchestram senatumque descendere, Suet. Ner. 12 : venir s'asseoir à l'orchestre et sur les bancs des sénateurs. --- Suet. Cl. 25.
          4 - fig., chez les comiques grand conseil. --- Paut. Most. 688; 1049; Ep. 159.
             - mihi senatum consilii in cor voco, Plaut. Most. 3.1.158 : je rassemble dans ma tête le sénat de mes pensées (= mon conseil privé).         
              
  
• Sĕnĕca, æ, m. : Sénèque, surnom (cognomen) de la gens Annæa. - 1 - Sénèque [philosophe, précepteur de Néron]. --- Tac. An. 12, 8 ; Quint. 10, 1, 125. - 2 - son père, dit le rhéteur, né à Cordoue. --- Quint. 9, 2, 42, etc. 
             - voir hors site : Sénèque.
  
  
• senecio :
  
          1 - sĕnĕcĭo, ōnis, m. [nex] : petit vieillard. --- Afran. Com. 276.
  
          2 - Sĕnĕcĭo, ōnis, m. : Sénécion (surnom romain). --- Tac. Agr. 2; An. 13, 12; Plin. Ep. 3, 11, 3.
  
          3 - sĕnĕcĭo, ōnis, m. : séneçon (plante). --- Plin. 24, 167; Apul. Herb. 75. 
  
  
• sĕnecta, æ, f. (s.-ent. ætas) : - 1 - vieillesse, grand âge. --- Enn., Plaut.; Ter., Lucr., Virg., Hor., Ov.; Liv., Tac. - 2 - dépouille des serpents. --- Plin. 20, 254. - 3 - vieillard. --- Sil. 8, 6. 
             - feniculum nobilitavere serpentes gustatu, ut diximus, senectam exuendo oculorumque aciem suco ejus reficiendo, Plin. 20, 254 : le fenouil a été rendu célèbre par les serpents, qui, comme nous l'avons dit, en mangent en quittant leur vieille peau, et s'éclaircissent la vue avec le suc de cette plante.
  
  
• senectus [senex] :
  
          1 - sĕnectus, a, um (arch.) : vieux; vieilli. --- voir senecta.
             - senecta ætas : vieillesse, âge avançé. --  Plaut. Amp. 1032; Mil. 253, etc. ; Lucr. 5, 886; 896.
             - membra senecta, Lucr. 3, 772 : membres décrépits.
             - senecto corpore, Sall. H. 4, 63 :  avec un corps vieilli.
  
          2 - sĕnectūs, ūtis, f. : - a - vieillesse, âge avancé; les vieux. - b - dépouille des serpents. --- Plin. 8, 111, etc. - c - ancienneté, vétusté. - d - tristesse, sérieux, sévérité. - e - maturité.
             - non sunt in senectute vires; ne postulantur quidem vires a senectute, Cic. CM 11 : le vieillard est sans force; mais on ne lui demande pas d'en avoir.
             - prudentiam, ut cetera auferat, adfert senectus, Cic. Tusc. 1, 94 : la vieillesse, en admettant qu'elle emporte le reste, nous apporte la sagesse.  --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 131, éd. Vuibert.
             - rebus gerendis senectus abstrahit ; quibus ? an eis, quæ juventute geruntur et viribus ? nullæne igitur res sunt seniles quæ, vel infirmis corporibus, animo tamen administrentur ? Cic. CM 6 : la vieillesse nous rend incapables de nous occuper d'affaires; de quelles affaires ? de celles qui requièrent les forces de la jeunesse ? n'y a-t-il donc pas des tâches convenant à des vieillards et dont l'esprit se puisse acquitter même quand le corps est affaibli ?
             - amariorem enim me senectus facit; stomachor omnia, Cic. Att. 14, 21 :  la vieillesse me rend chagrin; tout me blesse.
             - temporibus canebat sparsa senectus, Virg. En. 5, 416 : çà et là l'âge avait blanchi ses tempes.
             - plena litteratæ senectutis oratio, Cic. Brut. 76, 265 : langage pleine d'une savante maturité.
             - me quidem admodum delectabat etiam Triari in illa ætate plena litteratæ senectutis oratio, Cic. Brut. 265 : j'aimais aussi tout particulièrement à entendre Triarus, dont les discours, malgré sa jeunesse, étaient pleins d'une savante maturité. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 280; éd. Peeters France.
             - Albani (s.-ent. vini) pretiosa senectus, Juv. 13, 214 : la précieuse vétusté du vin d'Albe.
  
   
• Sĕnĕmūris, is, m. : roi d’Egypte. --- Macr. 1, 23.
  
  
• Sēnensis, e : de Séna [Etrurie]. --- Cic. Br. 73. 
             - Senenses, ĭum, m. : les habitants de Séna.
  
  
• sĕnĕo, ēre [senex] : - intr. - 1 - être vieux. --- Pac. Tr. 304; Catul. 4, 26. - 2 - être sans force, être languissant. --- Pac. Tr. 275; Acc. Tr. 612.
  
  
• Senepos : c. Senemuris.
  
  
• sĕnescendus, a, um : adj. verb. de senesco.
             - longissimum spatium senescendorum hominum, Varr. L. 6, 11 : la plus longue durée de la vieillesse humaine, cf. Gaffiot, M. Belge, 33, p. 226, Rem. 4.
  
  
• sĕnesco, ĕre, sĕnŭi : - intr. - 1 - devenir vieux, vieillir. - 2 - fig. prendre les caractères de la vieillesse, se consumer, se dessécher, dépérir, s'affaiblir, décroître, décliner, baisser, languir, passer.
             - sensim ætas senescit, Cic. Sen. 11, 38 : la vieillesse vient tout doucement.
             - tranquillissime senuit, Suet. Aug. 2 : il vieillit dans le repos.
             - omnes quo magis senescunt, hoc maturius ferunt, Plin. 16, 116 : tous les arbres, à mesure qu'ils vieillissent, deviennent plus hâtifs.
             - hoc pro senescendi celeritate adtributum huic arbori, ut citissime proveniat, Plin. 17, 155 : en compensation de la rapidité avec laquelle il vieillit, cet arbre a le privilège de pousser très vite.
             - caseus in salem senescens, Plin. : fromage qui prend un goût de sel en vieillissant.
             - amore senescit habendi, Hor. Ep. 1, 7, 85 : le désir d’amasser le fait blanchir, le mine.
             - senescere famā, Liv. 29, 3, 15 : être sur le déclin de sa renommée.
             - senescere otio, Liv. 25, 7, 11 : languir dans l’inaction.
             - luna senescens, Cic. Nat. 2, 95 : la lune en décours, la lune déclinant. --- cf. Cic. Div. 2, 33.
             - oratorum laus senescit, Cic. Tusc. 2, 5 : la gloire de l’éloquence décline.
             - consilia senescunt, Liv. 35, 12, 3 : les projets languissent, s’éteignent. --- cf. Liv. 28,36, 2 ; Sall. J. 2, 3 ; 35, 3.
             - senescens mensis, Varr. L. L. 6, 10 : mois qui finit.
             - senescens hiems, Cic. : hiver sur son déclin.
             - cum depulsi sunt agni a matribus, diligentia adbibenda est, ne desiderio senescant, Varr. R. R. 2, 2 : lorsqu’on sèvre les agneaux, il y a des soins à prendre pour les empêcher de dépérir par envie de téter.
             - inani studio senescere circa... Quint. 8, proœm. § 18 : se consumer dans l'étude stérile de...
             - senescere socordiā, Tac. A. 1, 9 : croupir dans l'oisiveté.
             - senescit fortuna, Vell. 2, 11, 3 : la fortune se lasse (= elle devient contraire).
             - senescunt smaragdi, Plin. 37, 5, 18, § 70 : les émeraudes se ternissent.
             - senescunt cunctando consilia, Liv. 35, 12 : les délais font avorter les entreprises.
             - utinam quidem tibi senescere contigisset intra natalium tuorum modum, Sen. Ep. 19, 5 : que n'as-tu vieilli dans la condition modeste de ta naissance ! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 124, éd. Vuibert.
  
  
• sĕnex, sĕnis (compar. sĕnior) : vieux, âgé, ancien; qui est sur son déclin.
             - gén. arch. senicis Plaut. d. Prisc. 3, 38 ; 6, 94.
             - Cato, quo erat nemo fere senior temporibus illis, Cic. Læl. 5 : Caton, que presque personne ne surpassait en âge à cette époque-là. --- cf. Cic. Leg. 2, 9.
             - corpora seniora, Cels. 5,  28, 4 : corps plus vieux.
             - seniores patrum, Liv. 2, 30, 4 : les plus vieux des sénateurs. --- cf. 3, 41.
             - senior oratio, Cic. Br. 160 : discours ayant plus de maturité.
             - senex Damascenæ (prunæ), Mart. 5, 18, 3 : prunes sèches.
             - senex dies, Plaut. : le déclin du jour.
             - senibus seclis, Virg. : dans les siècles les plus reculés.
             - subst. masc. sĕnex : vieillard. --- Cic. Læl. 5 ; etc.
             - comici senes, Cic. CM 36 : vieillards de comédie [qui figurent dans les comédies].
             - subst. fém. sĕnex : vieille femme. --- Tir. 1, 6, 82: Stat. Th. 5, 149.
             - seniores opp. à juniores : soldats de réserve ; [d’après la constitution de Servius Tullius, pour les comices électoraux, les hommes à partir de 45 ans étaient classés dans les centuries des vieillards].
             - (Servius Tullius) seniores a junioribus divisit, Cic. Rep. 2, 39 : (Servius Tullius) sépara les plus âgés des plus jeunes. --- cf. Gell. 10, 28, 1 ; Liv. 1, 43.
             - en gén. seniores : les vieillards.
             - centuriæ seniorum = seniores Hor. P. 341.
             - seniorum, matrum familiæ, virginum preces, Cæs. BC. 2, 4 : les prières des vieillards, des mères de famille, des jeunes filles.
  
  
• sēni, sēnæ, sēna [sex] : - 1 - chacun six, six à la fois. - 2 - six.
             - gén. plur. senūm, Cic. Verr. 2, 49, 122; Cæs. BC. 2, 15.
             - universos frumento donavit, ita ut singulis seni modii tritici darentur, Nep. Att. 2, 6 : il donna à tout le monde du blé de façon que chacun reçût six boisseaux de froment.
             - pueri annorum senum, Cic. Verr. 2, 122 : enfants ayant chacun six ans.
             - senis horis, Liv. 6, 4, 10 : toutes les six heures.
             - bis seni dies, Virg. : douze jours.
             - senūm pedum crassitudine, Cæs. BC. 2, 15 : d'une épaisseur de six pieds.
             - senos viros singuli currus vehebant, Curt. 8, 14, 3 : chaque char portait six hommes.
             - pueri annorum senūm septenūmque denūm, Cic. Verr. 2, 2, 49 : enfants de seize ou dix-sept ans.
             - au sing. bis senus labor, Sen. Herc. fu. 1282 : les douze travaux.
             - seni pedes (= sex pedes), Hor. S. 1, 10, 59 : l’hexamètre.
             - seni ictus, Hor. P. 253 : six temps forts [sénaire].
  
  
• Senia :
  
          1 - Sēnĭa, æ, f. : Sénia (= Segna, ville de Liburnie). --- Plin. 3, 140.
             - Sēnĭensis, e : de Sénia. --- Inscr.
  
          2 - Sēnĭa, æ, f. : nom de femme. --- Mart. 12, 27.    
  
  
• Senĭæ balnæ, f. : les bains Sénii (à Rome). --- Cic. Cæl. 25, 62.
  
  
• Seniauchus, i, m. : nom d’homme. --- Amm. 15, 4, 10.
  
  
• sĕnĭca, æ, f. [senex] : vieille femme. --- Pompon. Com. 111 ; 131.
  
  
• sĕnĭcis : gén. arch. de senex.
  
  
• sĕnĭcŭlus, i, m. [senex] : petit vieux. --- Apul. M. 1, 25.
  
  
• sēnīdēni (seni deni), æ, a : - 1 - chacun seize. - 2 - seize. --- Vitr. 6, 9.
             - pueri annorum senūm septenūmque denūm, Cic. Verr. 2, 2, 49 : enfants de seize à dix-sept ans. --- cf. Liv. 9, 30.
  
  
• sĕnīlis, e [senex] : de vieillard. --- Cic. Div. 2, 50 ; CM 38 ; Verr. 2, 87 ; Sest. 50 ; etc.
  
  
• sĕnīlĭtĕr, adv. : à la manière des vieillards. --- Quint. 1, 11, 1.
  
  
• sēnĭo, ōnis, m. [seni] : le six [coup de dés]. --- Suet. Aug. 71; Mart 13, 1, 6; Pers. 3, 48.
  
  
• sĕnĭor, ōris, compar. de senex : - 1 - plus âgé, plus vieux, plus ancien. - 2 - vieux, un peu vieux, déjà vieux.
             - (Lebaigue P. 1145 et P. 1146)
             - senior oratio, Cic. Brut. 43, 160 : discours plus mûr.
             - senior Acestes, Virg. : le vieil Aceste.
             - senior equus, Virg. : cheval déjà vieux.
             - senior cadus, Mart. 9, 94, 2 : tonneau de vin vieux.
             - senior (subst.) : un homme âgé, un vieillard.
             - adolescens potius quam senior, Cels. : un jeune homme plutôt qu'un homme âgé.
             - seniores (<> juniores) : - a - les plus vieux, les vieillards, les gens âgés. - b - les soldats de réserve (de 45 à 60 ans).
             - centuriæ juniorum seniorumque,  Liv. 1, 43 : les centuries des jeunes et des vieillards.
             - Cato, quo erat nemo fere senior temporibus illis, Cic. Læl. 1, 5 : Caton, qui était presque le plus âgé de tous à cette époque-là.
             - tum est Cato locutus, quo erat nemo fere senior temporibus illis, nemo prudentior, Cic. Læl. 5 : alors c'est Caton qui parlait, lui qui était peut-être, à ce moment-là, plus vieux que tout le monde, plus sensé aussi. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 621; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - seniores in agendo, Quint. 5, 6, 6 : les avocats qui ont vieilli au barreau.
  
  
• sĕnĭōsus, a, um [senium] : d’un grand âge. --- Cato, Ag. 157, 8.
  
  
• sēnĭpēs, pĕdis, m. : de six pieds, sénaire. --- Sid. Carm. 12, 10.
  
  
• sĕnis : gén. sing. de senex.
  
  
• sĕnĭum, ĭi, n. : 
          1 - grand âge, sénilité.
             - senio oppressus, Læv. ap. Gell. 19, 7, 3 : accablé par les années.
             - dicitur senio et ægritudine confectus esse, Cic. Tusc. 3, 27 : il succomba, dit-on, sous le poids de l’âge et du chagrin. --- cf. Tim. 17.
             - is cum restitui in regnum nec Veientium nec Latinorum armis potuisset, Cumas contulisse se dicitur inque ea urbe senio et ægritudine esse confectus, Cic. Tusc. 3, 27 : on dit qu'ensuite, voyant qu'avec le secours des Veïens et des Latins, il ne pouvait recouvrer son royaume, il se retira à Cumes, où il mourut de vieillesse et de chagrin.
          2 - déclin, décrépitude, épuisement.
             - senium lunæ, Plin. 7, 155 : décours de la lune.
             - senium ævi, Lucain, 4, 812 : les ravages du temps, la décrépitude de l'âge.
             - senium famæ, Stat. Th. 9, 318 : déclin de la réputation.
             - senium lentæ tabis, Liv. 7, 22, 5 : fléau qui mine lentement.
             - mundus se ipse consumptione et senio alebat sui, Cic. Tim. 8 : le monde tirait sa substance de son propre épuisement, de sa propre décrépitude. --- cf. Liv. 7, 22, 5; Gell. 20, 1, 10. 
          3 - caractère morose, gravité maussade [propre aux vieillards]. --- Hor. Ep. 1, 18, 47. 
          4 - chagrin, douleur. --- Cic. Mil. 20; Liv. 40, 54.
             - tota civitas confecta senio est, Cic. Mil. 8, 20 : toute la ville est plongée dans l'affliction.
             - hæ res mihi dividiæ et senio sunt, Plaut. Stich. 1, 1, 19 : cela me déchire, cela me ruine.
             - quot senia ! Titin. ap. Non. 2, 18 : que de tourments !
          5 - t. d’injure vieux, décrépit. --- Ter. Eun. 302, et Don. 
             - ut illum di senium perdant ! Ter. l,  l (illum, syllepse pour illud) : que les dieux confondent ce décrépit !
  
  
• sĕnĭus, ĭi, m. : vieillard. --- citation d. Cic. de Or. 3, 154.
  
  
• Senna : c. Sena.
  
  
• Sennaar, indécl. : Sennaar (contrée voisine de la Babylonie). --- Bibl.
  
  
• Sennacherib, indécl. m. : Sennachérib (roi d'Assyrie). --- Bibl., P.-Nol.
             - gr. Σεναχήριϐος.
  
  
• Sennates, ĭum, m. : les Sennates (peuple d'Aquitaine). --- Plin. 4, 108.
  
  
• Sennĭus, ĭi, m. : Sennius (nom d’homme). --- Inscr.
  
  
• Senogallia : c. Senagallia. --- Anton.
  
  
• Sĕnŏnes (Sēnōnes), um, m. : les Sénonais.  - 1 - peuple de la Gaule Lyonnaise, habitant le pays de Sens. --- Cæs. BG. 5, 54; 5, 56; 6, 2 sq.; 6, 44; Plin. 4, 107; Juv. 8, 234; Sil. 4, 160; Eutr. 10, 7. - 2 - peuple gaulois établi dans la Gaule Cisalpine. --- Liv. 5, 35; 10, 26; Plin. 3, 116.
             - gr. Σένονες (Σήνωνες).
             - au sing. Seno ou Senon. --- Cæs. BG. G. 8, 30
             - qua ex fuga cum constaret Drappetem Senonem, qui, ut primum defecerat Gallia, collectis undique perditis hominibus ... Cæs. BG. 8, 30 : comme on savait qu’après cette déroute le Sénon Drappès, qui, dès le début du soulèvement de la Gaule avait rassemblé de toute part des gens sans aveu ...  
  
  
• Sĕnŏnĭa, æ, f. : le pays des Sénonais. --- Sid.
             - Sĕnŏnĭcus, a, um, Gell. 17, 21 : des Sénonais.
             - et Sĕnŏnĭus, a, um. --- Inscr. 
  
  
• sensa, ōrum, n. [sentio] : sentiments, pensées. --- Cic. de Or. 1, 32 ; Quint. 8, 5, 1.
             - sensa mentis, Cic. de Or. 3, 14, 55 : sentiments, pensées.
  
  
• sensātē, adv. [sensatus] : d'une manière sensée, sensément. --- Vulg. Eccl. 13, 27.
  
  
• sensātus, a, um : sensé, avisé, prudent. --- Firm. Math. 3, 10 ; 5, 12.
  
  
• sensi : parf. de sentio.
  
  
• sensĭbĭlis, e [sentio] : sensible, qui tombe sous les sens. --- Lucr. 4, 775; Sen. Ep. 124, 2.
             - ea quæ sunt sensibilia, Apul. Trism. 19 : les objets physiques ou matériels, les corps.
             - sensibilis auditui, Vitr. 5, 3, 6 : appréciable à l’oreille.
  
  
• sensĭbĭlĭtās, ātis, f. : - 1 - sens, signification. --- Non. 173, 14. - 2 - sentiment, sensibilité. --- Fulg. Virg. 750.
  
  
• sensĭbĭlĭtĕr, adv. [sensibilis] : par le moyen des sens, par les sens, matériellement. --- Arn. 7, 28.
  
  
• sensĭcŭlus, i, m. [sensus] : petite sentence, courte pensée.--- Quint. 8, 5, 14.
  
  
• sensĭfĕr, ĕra, ĕrum [sensus, fero] : qui donne une sensation. ---Lucr. 3, 240; 3, 245; 3, 272. 
  
  
• sensĭfĭcātŏr, ōris, m. [sensifico] : celui qui donne le sentiment. --- Aug. Civ. 7, 3.
  
  
• sensĭfĭco, āre [sensus, facio] : - tr. - donner le sentiment. --- Capel. 9, 908; Claud. Mam. Stat. An. 1, 17; 3, 2.
  
  
• sensĭfĭcus, a, um [sensus, facio] : qui produit les sentiments. --- Macr. 7, 9, 20.
  
  
• sensĭlis, e [sentio] : sensible, qui tombe sous les sens, tangible, matériel. --- Lucr. 2, 888; 2, 893; 2, 895; 2, 902 ; Chalcid. Tim. 349.
  
  
• sensĭlŏquus (sensĭlŏcus), a, um [sensus, loquor] : qui parle sagement, avisé, sage. --- Non. 186, 10.
  
  
• sensim, adv. [sentio] : - 1 - sans qu'on s'en aperçoive, par degrés, peu à peu, graduellement, doucement, insensiblement. - 2 - modérément, médiocrement, un peu.
             - sensim et pedetemptim progrediens extenuatur dolor, Cic. Tusc. 3, 22, 54 : le chagrin, par un décroissement insensible et imperceptible, s'affaiblit de lui-même.
             - sensim sine sensu ætas senescit, Cic. Sen. 11, 38 : on vieillit insensiblement sans en avoir conscience.
             - quo magis festinantes videt dictator, eo impensius retentat agmen ac sensim incedere jubet, Liv. 10, 5 : plus le dictateur les voit se hâter, plus il s'emploie à retenir la colonne et à la faire marcher lentement.
             - ille vetus miles sensim et sapienter amabit, Ov. A. A. 3, 565 : l'autre, guerrier vétéran, aimera lentement et avec mesure.
             - parce gaudere oportet et sensim queri, Phædr. 4, 16, 9 : il faut se réjouir avec mesure et se plaindre avec modération.
  
  
• sensĭo, ōnis, f. : pensée. --- Gloss.
  
  
• sensōrĭum, ĭi, n. : siège d’une faculté. --- Boëth. Arist. Top. 8, 6.  
  
  
• sēnsōrius, a, um : des sens, sensoriel. -- Budé ; Bérard, Capti p. 41.;  R. Hoven  p.  331-332.
  
  
• sensti, forme syncopée : c. sensisti;  voir sentio.
  
  
• sensŭālis, e [sensus] : relatif aux sens ; doué de sensation. --- Tert. Anim. 43.
  
  
• sensŭālĭtās, ātis, f. : faculté de sentir, de percevoir des sensations. --- Tert. Anim. 37 ; 38.
  
  
• sensŭālĭtĕr, adv. [sensualis] : par les sens. --- Mamert. St. an. 2, 12.
  
  
• sensus :
  
           1 - sensus, a, um : part. passé de sentio; senti, perçu. --- voir plur. n. sensa.
  
          2 - sensŭs, ūs, m. :
          a - action de percevoir par les sens, sensibilité physique, faculté de sentir, sentiment, sens, sensation.
             - sensu enim amisso fit idem, quasi natus non esset omnino, Cic. Læl. 14 : car si la sensibilité s'efface, c'est tout à fait comme s'il n'était pas né. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 654; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - sensim sine sensu ætas senescit, Cic. CM 38 : on vieillit insensiblement sans en avoir conscience.
             - voluptatis sensum capere, Cic. Nat. 3, 32 : éprouver une sensation (sentiment) de plaisir.
             - moriendi sensum celeritas abstulit, Cic. Læl. 12 :  la rapidité de la mort lui en a enlevé le sentiment.
             - sensum veræ gloriæ capere, Cic. Phil. 5, 49 : goûter la vraie gloire.
             - esse sine sensu (carere sensu), Cic. : être dépourvu de sentiment, être insensible.
             - esse sensu acerrimo, Cic. : être doué d'une sensibilité très vive.
             - si quis est sensus in morte, Cic. Phil. 9, 6, 13 : si l'on conserve dans la mort quelque sentiment.
             - sensus (corporis) : les sens, les organes des sens.
             - res subjectæ sensibus, Cic. Ac. 1, 31 : choses qui tombent sous les sens.
             - cadere sub sensus, Cic. : tomber sous les sens.
             - quod neque oculis neque auribus neque ullo sensu percipi potest, Cic. Or. 8 : [cette beauté] qui ne peut être perçue ni par les yeux ni par les oreilles ni par aucun sens.
             - sensus oculorum (sensus videndi), Cic. : le sens de la vue, la vue.
             - acerrimus ex omnibus nostris sensibus est sensus videndi, Cic. de Or. 2, 357 : de tous les sens le plus vif est celui de la vue.
             - sensus audiendi, Cic. Rep. 6, 19 : le sens de l'ouïe, l'ouïe.
             - acerrumum autem ex omnibus nostris sensibus esse sensum videndi, Cic. de Orat. 2, 357 : or de tous nos sens le plus subtil est la vue.  --- Touratier, Syntaxe latine, p. 285; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - sensus linguæ, Lucr. : goût, palais.
             - sensus subtiliores, Plin. : organes plus délicats.
             - sensus doloris, Cic. : sensation de la douleur.
             - caret omni sensu alio quam cibi, Plin. 9, 30, 48, § 90 : (cet animal) n'a d'autre sensation que celle que lui fait connaître la nourriture.
             - videmus in partibus mundi inesse sensum atque rationem, Cic. Nat. 2, 30 : nous voyons que les parties de l’univers ont la sensibilité et la raison.
             - movere sensum, Lucr. 3, 839 : agir sur la sensibilité.
             - mens enim ipsa, quæ sensuum fons est atque etiam ipse sensus est, Cic. Ac. 2, 30 : car l'esprit lui-même, qui est la source des sensations et est lui-même sensation. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 362; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
          b - sensibilité morale, affection de l'âme, disposition du cœur, sentiment, passion, émotion. 
             - sensus amoris (sensus amandi), Cic. : sentiment d'affection.
             - sensus humanitatis, Cic. : sentiments d'humanité.
             - res cum sensu tractare, Cic. : traiter un sujet avec émotion, être pathétique.
             - sensus alicui aperire (fateri) : ouvrir à qqn le fond de son cœur.
             - quin tu otiosus esto : ego illius sensum pulchre calleo, Ter. Ad. 535 : allons ! sois  tranquille : je connais bien son faible.
             - solus hic inflexit sensus, Virg. : seul il a ébranlé mes sentiments.
             - sensus communis (communes hominum sensus) : sentiments communs à tous les hommes.
             - vultus qui sensus animi plerumque indicant, Cic. de Or. 2, 148 : les jeux de physionomie qui d’ordinaire décèlent les sentiments.
             - vestri sensus ignarus, Cic. Mil. 72 : ignorant de vos dispositions d’esprit.
             - meus me sensus, quanta vis fraterni sit amoris, admonet, Cic. Fam. 5, 2, 10 : mes propres sentiments me rappellent la puissance de l’amitié fraternelle.
             - voluntas erga nos sensusque civium, Cic. Mil. 42 : les dispositions des citoyens à notre égard et leurs sentiments.
          c - sensibilité intellectuelle, connaissance (spontanée ou réfléchie), sentiment, appréciation, jugement, opinion, pensée.
             - redire ad sensum sui, Sen. : retrouver la conscience de ses facultés.
             - nulla magnum animum injuria ad sensum sui adducit, fragilior eo quod petit, Sen. Ira, 3, 5, 8 : non, jamais une grand âme n'est sensible à l'injure : elle est toujours moins forte que lui.
             - perdere sensus ad pristina, Lucr. : faire perdre le goût des anciennes habitudes.
             - sensus delectat varietas, Phædr. : la variété charme l'esprit.
             - elephanti, non sine sensu captivitatis... Flor. : les éléphants, ayant le sentiment de leur captivité...
             - ut (illos) a sensu ejus (operis) averteret, Curt. : pour détourner leur attention de ces travaux.
             - sine sensu, Cic. : insensiblement, sans qu'on s'en aperçoive.
             - iste in iis rebus aliquem sensum habet, Cic. : il a une sorte de tact en pareille matière.
             - a consuetudine communis sensūs abhorrere, Cic. de Or. 1, 3, 12 : s'écarter des idées reçues.
             - ex communibus ducta sensibus oratio, Tac. : éloquence qui s'inspire des idées générales (du bon sens universel).
             - mihi placebat sensus ejus de re publica, Cic. Att. 15, 7 : je partageais ses vues politiques.
         d - raison, intelligence, faculté d'appréciation.
             - animal, quod sensu caret, Dig. 9, 1, 1, § 3 : l'animal, qui est dépourvu de raison.
             - sensus communis, Phædr. 1, 7, 4 : le sens commun, le bon sens, le tact.
             - quæ versantur in sensu hominis communi, Cic. de Or. 2, 68 : les choses qui se rattachent aux façons ordinaires de penser de l’humanité.
             - vulgaris popularisque sensus, Cic. de Or. 1, 108 : les façons de penser de la foule.
             - de meo sensu judico, Cic. Cat. 4, 11 : je juge d’après mon sentiment.
             - sit in beneficio sensus communis, Sen. Ben. 1, 12, 3 : en matière de bienfaits que le bon sens nous guide.
             - molestus, communi sensu caret, Hor. S. 1, 3, 66 : c’est un fâcheux, il n’a pas l’intelligence la plus courante [le sentiment banal des convenances].
             - mirari solebam istum in his ipsis rebus aliquem sensum habere, quem scirem nulla in re quicquam simile hominis habere, Cic. Verr. 2, 4, 33 : je m’étonnais que cet homme pût avoir quelque goût en ces matières, lui dont je sais qu’en rien il n’a quoi que ce soit qui rappelle l’homme cultivé.
             - tacito quodam sensu, Cic. de Or. 3, 195 : par une sorte de jugement instinctif.
             - ea sunt in communibus infixa sensibus, Cic. de Or. 3, 195 : ces appréciations [du rythme, de la mélodie] sont du domaine de la sensibilité générale (commune à tous).
             - cum sensu, Cic. de Or. 2, 184 : avec du sentiment, avec du tact.
          e - sens, signification, pensée (opp. à mot).
             - horum versuum sensus sic, opinor, est, Gell. 7, 2, 10 : voici, à mon avis, le sens de ces vers.
             - Pomponius sensibus celeber, verbis rudis, Vell. 2, 9, 5 : Pomponius, riche d'idées, lourd de style.
          f - pensée (formant un sens), phrase, période.
             - scire ubi claudatur sensus, Quint. 1, 8, 1 : savoir où l’idée (le sens) s’achève.
             - salvo modo poetæ sensu, Quint. 1, 9, 2 : en respectant toutefois la pensée du poète.
             - egregie dicta circa eumdem sensum tria, Sen. Ep. 7, 10 : trois belles paroles sur le même sujet.
             - sensus inter se conjuncti, Quint. : phrases bien liées.
             - sensus  inconditi, Tac. D. 21 : phrases mal construites.
             - verbo sensum cludere, Quint. 9, 4, 26 : terminer la phrase par un verbe.
             - primi per figuras animalium Aegyptii sensus mentis effingebant, Tac. An. 11, 14 : les Égyptiens surent les premiers représenter la pensée avec des figures d'animaux.
  
  
• sensūtus, a, um : c. sensatus. --- Itala Eccli. 26, 26, d. Aug. Spec. 33.
  
  
• Senta, æ, f. : Senta (grotte célèbre de Dalmatie). --- Plin. 2, 105.
  
  
• sententĭa, æ, f. :
             - (Lebaigue P. 1146 et P. 1147).
          1 - façon de penser, manière de voir, idée, avis, opinion, jugement.
             - contendo numquam neque sententiam ejus auctoritate neque eloquentiam jucunditate fuisse majore, Cic. Sest. 107 : je prétends que jamais ses idées n'eurent plus d'autorité ni son éloquence plus de charme.  --- Touratier, Syntaxe latine, p. 471; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - manere in sententia, Sall. : persister dans son opinion.
             - quot homines, tot sententiæ, Cic. Fin. 1, 15 : autant de personnes, autant d'avis. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 137, éd. Vuibert.
             - decedere de sententia, Cic. : changer d'avis.
             - eorum sum sententiæ qui ... Liv. : je pense comme ceux qui ...
             - in hac sum sententia, ut ... Cic. Fam. 4 : je suis d'avis que ...
             - meā sententiā, Cic. Rep. 1, 42 : à mon avis.
             - de sententia alicujus, Cic. Cæl. 29 : sur la foi de qqn.
             - nihil sentio nisi de tua sententia, Cic. : je ne pense que d'après toi.
             - de aliqua re stabilem et certam sententiam habere, Cic. Nat. 2, 2 : avoir sur qqch une opinion stable et précise.
             - ex animi mei sententia : d'après ce que je pense au fond de mon cœur, en mon âme et conscience (formule de serment).
          2 - projet, intention, détermination, résolution, vues, volonté, désir, vœu.
             - sententia est + inf. : on se propose de. --- Cic. Off. 3, 116.
             - stat sententia + inf. : on se propose de. --- Ov. M. 8, 67.
             - de sententia alicujus facere aliquid, Cic. Cæl. 68 : faire qqch sur (d’après) le désir de qqn.
             - si tueri sententia est... Cic. Off. 3, 116 : si l'on veut défendre ...
             - postquam ipsi sententia stetit pergere ire, Liv. 21, 30, 1 : quand il fut décidé à continuer sa route.
             - sic stat sententia, Ov. M. 1, 243 : tel est mon arrêt irrévocable.
             - ex sententia : à souhait (à mon gré, à ton gré...).
             - ex mea sententia, Cic. Fam. 2, 7, 3 : selon mes vœux.
          3 - avis (émis dans une délibération), motion; vote, suffrage, décision, sentence, arrêt.
             - consilio, ratione, sententiā, Cic. : par la sagesse, par la raison, par de bons avis.
             - factum est senatus consultum in meam sententiam, Cic. Att. 4, 1, 6 : un sénatus consulte fut pris conformément à mon avis.
             - ex senatus sententia, Cic. Fam. 12, 4, 1 : d’après l’avis du sénat.
             - in sententiam alicujus ire ou pedibus ire : se ranger à l'avis de qqn. --- Liv. 23, 10, 4; 22, 56, 1.
             - sententiā Planci, Vell. 2, 91 : sur la proposition de Plancus.         
             - sententiam dividere, Sen. Vit. Beat. 3, 2 : scinder la motion (diviser la motion en deux parties).
             - exquirere sententias, Liv. 8, 20, 12 : recueillir les voix.
             - sententiam dicere (ferre, dare) : exposer son avis, voter.
             - pro sententia dixit ut ... Tac. : il opina pour que...
             - sententias in urnam conjicere : jeter les bulletins dans l'urne.
             - absolvi omnibus sententiis (paribus sententiis) : être acquitté à l'unanimité des suffrages.
             - omnibus sententiis absolvi, Cic. Verr. 4, 100 : être absous à l’unanimité des suffrages.
             - sententiam dicere (ferre), Cic. : porter un arrêt, rendre un jugement.
             - senatūs sententia : décision du sénat, sénatus-consulte.
             - sententia tristis, Cic. Tac. : sentence fatale, arrêt de mort.
             - de aliqua re sententiam ferre, Cic. Agr. 2, 26 : voter sur une chose.
             - en parl. des juges sententiam ferre (dicere) : prononcer sa sentence. --- Cic. Verr. 2, 77 ; Off. 3, 66.
             - formule jurare ex sui animi sententia, Cic. Ac. 2, 146 : jurer en son âme et conscience. --- cf. Cic. Off. 3, 108 ; Liv. 22, 53, 10, etc.
             - d’où, simple formule d’affirmation ex animi mei senientia, Sall. J. 85, 27 : en mon âme et conscience, franchement, en toute sincérité.
          4 - sens, signification, le fond (par opposition à la forme, verba)
             - cujus præcepti tanta sententia est, Cic. : telle est la portée de ce précepte.
             - sententiam legis sequi, Cic. : s'attacher à l'esprit de la loi.
             - plures sententias accipi, Auct. Her. 4 : avoir plusieurs acceptions.
             - verbis Græcis in hanc sententiam eum allocutus est, Tac. : il lui adressa en grec une phrase dont voici le sens.
             - earum (litterarum) sententia hæc est, Sall. : voici quelle était le fond de cette lettre.
             - copia sententiarum atque verborum, Cic. Tusc. 2 : la richesse du fond et de la forme.
             - apte, sine sententiis dicere, Cic. : parler avec élégance, mais sans idées.
             - in eam sententiam cum multa dixisset, Cic. Att. 2, 22, 2 : ayant dit beaucoup de choses en ce sens.
             - multa ab Cæsare in eam sententiam dicta sunt, quare... non posset, Cæs. BG. 1, 45, 1 : César parla longuement en vue d’expliquer pourquoi il ne pouvait.
             - verbum in eadem sententia ponitur, Cic. Or. 135 : le mot est pris dans le même sens.
             - id habet hanc sententiam... Cic. Off. 3, 13 : cela veut dire que...
             - testamentorum sententiæ voluntatesque, Cic. Br. 198 : le sens et l’intention des testaments. --- cf. Cic. Leg. 2, 11.
          5 - pensée (formant un sens), idée exprimée, phrase, période.
             - loci ac sententiæ disputationis, Cic. de Or. 3, 16 : les thèmes et les idées d’une discussion.
             - sapientibus sententiis gravibusque verbis ornata oratio, Cic. de Or. 1, 31 : un discours paré de sages pensées et de fortes expressions.
             - obscuræ, abditæ sententiæ, Cic. Or, 30 : pensées obscures et enveloppées.
             - ut sententia currat, Hor. S. 1, 10, 9 : pour que la pensée marche rapidement.
             - de singulis sententiis breviter disputare, Cic. Phil. 13 : commenter brièvement chacune des phrases (d'une lettre).
             - clausulæ sententiarum, Quint. 9, 3, 45 : fins de phrases.
          6 - pensée saillante, maxime, sentence, trait brillant.
             - mens et animus et consilium et sententia civitatis posita est in legibus, Cic. Cluent. 146 : l'esprit, l'âme, le jugement et la pensée de la cité résident dans les lois.  --- Touratier, Syntaxe latine, p. 363; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - honestæ voluntates, sententiæ, actiones, Cic. Tusc. 4, 34 : beaux sentiments, belles pensées, belles actions.
             - creber in reperiendis sententiis, Cic. Br. 173 : riche en grandes pensées.
             - testis mearum sententiarum, Hor. O. 3, 4, 69 : témoin des vérités que j'exprime.
             - selectæ Epicuri sententiæ, Cic. Nat. 1, 30, 85 : maximes choisies d'Epicure.
             - sensus aliquis argutā et brevi sententiā effulsit, Tac. D. 20 : (soit qu') une pensée courte et ingénieuse ait brillé comme un éclair, (soit que...)
             - sententiis densus, Quint. 10, 1, 68 : riche en traits brillants. --- cf. id. 10, 1, 90; 10, 1, 102; Sen. Ep. 100, 8; Quint. 8, 5, 2 sq.; 9, 3, 76; 10, 1, 60; 11, 3, 120.
  
  
• sententĭālis, e, [sententia] : qui a la forme d’une sentence, sentencieux. --- Cassiod. Rhet. 13, p. 499, 22; Isid. 2, 9, 11; gr. γνωμικός.
  
  
• sententĭālĭtĕr, adv. : sous forme de sentence. --- Tert. Carn. 28; Macr. S. 5, 16.
  
  
• sententĭŏla, æ, f. : - 1 - petite maxime (sentence). --- Cic. Phil. 3, 21 ; Quint. 5, 13, 37. - 2 - petit trait (brillant). --- Quint. 12, 10, 73.
  
  
• sententĭōsē, adv. [sententiosus] : - 1 - avec une grande richesse d’idées, de pensées. --- Cic. Inv. 1, 106; Or. 236. - 2 - de façon sentencieuse. --- Cic. Or. 2, 286.
  
  
• sententĭōsus, a, um [sententia] : riche d’idées, de pensées. --- Cic. Brut. 325.
  
  
• sentes : voir sentis.
  
  
• Sentĭa, æ, f. : Sentia (divinité qui inspire les bonnes pensées). --- Aug. Civ. 4, 11.
  
  
• sentĭcētum, i, n. [sentis] : lieu plein d’épines, ronceraie. --- Apul. Flor. 11.
             - nihil sentio. --- Non enim es in senticeto, Plaut. Capt. 860 : je ne sens rien ; — c’est que tu n’es pas dans les ronces [jeu de mots sur sentio et sentis].
  
  
• sentĭcōsus, a, um [sentis] : - 1 - couvert d’épines. --- Julian. d. Aug. c. Jul. 6, 27. - 2 - épineux. --- Apul. Flor. 18 ; [rocailleux ?] Afran. d. Fest. 339.
  
  
• sentĭfĭco : c. sensifico. --- Mamert. St. an. 1, 17; 3, 2.
  
  
• sentīna, æ, f. : - 1 - sentine, cale du navire (la partie la plus basse du navire, où les eaux s'amassent et croupissent); par ext. voie d'eau. --- Cic. CM 17 ; Cæs. BC. 3, 28; Plin. 10, 194. - 2 - bas-fond, lie, rebut. --- Cic. Att. 1, 19, 4; Cat. 1, 12; Agr. 2, 70.
             - cum alii malos scandant, alii per foros cursent, alii sentinam exhauriant, ille autem clavum tenens quietus sedeat in puppi, Cic. Sen. 6, 17 : tandis que les matelots grimpent aux mâts, les uns vont et viennent entre les bancs des rameurs, d'autres vident l'eau de la cale, il reste bien tranquillement assis à la poupe, tenant le gouvernail.
             - navem quæ sentinam trahit, Sen. Ep. 30, 2 : navire qui fait eau.
             - hac turpi atque erubescenda sentina vacuefactus exercitus noster ... V.-Max. 2, 7, 1 : débarrassée de ce vil et honteux ramassis, l'armée romaine ...
  
  
• sentīnācŭlum, i, n. [sentina] : écope (épuisette) pour vider la sentine. --- P.-Nol. Ep. 49, 3 Hartel.
  
  
• Sentīnās, ātis : de Sentinum [ville de l’Ombrie]. --- Liv. 10, 27, 1.
             - Sentīnātes, ĭum, m. : les Sentinates, les habitants de Sentinum. --- Plin. 3, 114.
  
  
• sentīnātŏr, ōris, m. [sentino] : celui qui vide la sentine. --- P.-Nol. Ep. 49, 12 Hartel.
  
  
• sentīno, āre : - intr. - 1 - vider la sentine. --- P.-Nol. Ep 49, 1. - 2 -  [= satagere Fest. 339], avoir du mal. --- Cæcil. Com. 4.
             - satagere, dictum a sentinā, quia multum aquæ navis cum recipit periclitatur, Fest. p. 339.
  
  
• sentīnōsus, a, um : infect, malpropre. --- Cato d. Non. 152, 25.
  
  
• Sentīnum, i, n. : Sentinum (ville d'Ombrie).
  
  
• Sentīnus, i, m. : Sentinus (dieu qui donnait la pensée à l’enfant près de naître). --- Varr. d. Aug. Civ. 7, 2; Tert. Nat. 2, 11.
  
  
• sentĭo, īre, sensi, sensum : - tr. - 
             - parf. sync. sensti, Ter. And. 882.
          1 - sentir physiquement, recevoir une impression par le moyen des sens, percevoir.
             - sic se dicere omnes stultos insanire, ut male olere omne cænum; at non semper; ommove : senties,  Cic. Tusc. 4, 54 : nous disons qu'il n'y a point de fou qui ne soit malade, comme on dit qu'il n'y a point de boue qui n'exhale une mauvaise odeur; quelquefois la boue ne sent point : remuez-la, vous le saurez.
             - decide collum, si falsum est uti loquor ... sei movero me, seu secari sensero, Lysimache, auctor sum uti med amando heic enices, Plaut. Merc. 310 ; tranche-moi la tête, si la chose n'est pas comme je le dis ... si je remue seulement, si je suis sensible à la coupure, Lysimaque, je te permets de me faire mourir de caresses ici.
             - et omne animal sentit; nullum igitur animal æternum est, Cic. de Or. 3, 33 : or tout animal éprouve des sensations; donc aucun animal n'est éternel. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 372; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - perpetuo sentimus, Lucr. 4, 228 : nos sens sont toujours en activité.
             - avec acc. sentire voluptatem, dolorem, Cic. Nat. 3, 33 : sentir le plaisir, la douleur.
             - sentire suavitatem cibi, Cic. Phil. 2, 115 : sentir la saveur d’un mets. --- cf. Lucr. 1, 298; 4, 492.
             - ea quæ sentiuntur, Cic. Nat. 3, 34 : les objets des sensations. --- cf. Cic. Off. 1, 14.
             - non prius salutem scripsit ? — nusquam sentio, Plaut. Bac. 1000 : il n’a pas mis d’abord une formule de salut ? — je n’en vois nulle part.
             - langue augurale quid videras ? quid senseras ? Cic. Phil. 2, 83 : qu’avais-tu vu ? qu’avais-tu perçu ? [par exemple, voir des éclairs, sentir un coup de vent, un tremblement de terre].
             - avec inf. ou prop. inf. - sentire sonare, Lucr. 4, 229 : percevoir les sons.
             - sentire ire foras animam, Lucr. 3, 607 : sentir son âme s’échapper au-dehors.
             - mel dulce esse sentitur, Cic. Fin. 3, 34 : la douceur du miel se perçoit.
          2 - percevoir les effets d'une chose, être affecté par qqch, éprouver.
             - ceterarum civitatum damna ac detrimenta sentire, Cic. Verr. 3, 108 : être affecté par les dommages et les pertes des autres cités. --- cf. Cæcil. 38; Verr. 1, 128.
             - famem sentire : sentir la faim. --- Curt. 9, 10, 11; Liv. 25, 13, 1.
             - sentiet qui vir siem, Ter. Eun. 66 : elle sentira quel homme je suis.
             - sentiet in hac urbe esse consules vigilantes, Cic. Cat. 2, 27 : il sentira qu’il y a dans cette ville des consuls vigilants.
             - quid senserim de singulis tuis libris, notum tibi ut quemque perlegeram feci, Plin. Ep. 4, 20, 1 : je vous ai fait connaître mon sentiment sur chacune des parties de votre ouvrage à mesure que je les avais lues.
             - si caput hoc sentit, Plaut. Aul. 425 : si cette tête n'a pas perdu le sentiment.
             - (cinis) pinguior sentitur, Plin. 14, 131 : (la cendre) est plus grasse au toucher.
             - alnos fluvii sensere cavatas, Virg. G. 7, 136 : les fleuves sentirent voguer sur leurs eaux les aunes creusés.
             - amnis sentit æstatem, Sen. Ir. 3, 21, 1 : les rivières sentent les effets de l’été.
             - candidum colorem sentiens viola, Plin. : violet tirant sur le blanc.
             - Africum sentit vitis, Hor. O. 3, 23, 5 : la vigne se ressent de l'influence de l'Africus.
             - chez Plin. l’Ancien - sentire morbos, rabiem, etc. : être sujet aux maladies, à la rage, etc. --- cf. 9, 156; 8, 68 ; 12, 28.
             - ea quæ sentire videmus, Lucr. 2, 865 : les êtres que nous voyons doués de sensibilité.
          3 - sentir moralement, ressentir (une jouissance ou une peine), éprouver (une passion, un sentiment).
             - victoriæ tantæ gaudium consul sensit, Liv. 44, 44, 3 : le consul goûta tout le bonheur d'une si grande victoire.
             - segnius bona quam mala sentire, Liv. 30, 21, 6 : ressentir les biens moins vivement que les maux.
             - quidquid est quod sensum habet, id necesse est sentiat et voluptatem et dolorem, Cic. Nat. 3, 14, 36 : tout ce qui possède de la sensibilité doit nécessairement éprouver du plaisir et de la douleur.  --- Sen. Ep. 4, 2; id. ib. 99, 26; 121, 7.
             - sentire vindicem deum, Hor. : éprouver le courroux d'un dieu vengeur.
             - Philippos et fugam sensi, Hor. O. 2, 7 : j'ai subi le désastre de Philippes et la honte de la déroute.
             - sentire humilia, Sen. : avoir des sentiments bas.
             - sentire demisse, Cic. Tusc. 5, 9, 24 : avoir des sentiments bas.
             - qui omnia de re publica præclara atque egregia sentirent, Cic. Cat. 3, 2, 5 (ces magistrats), animés pour la patrie du zèle le plus généreux et des plus nobles sentiments.  
          4 - sentir (par l'intelligence), se rendre compte. --- abst. Cic. Sest. 47 ; Hep. 6, 26; Or. 193 ; Ac. 2. 52.
             - sensit medios delapsus in hostes, Virg. En. 2, 377 : il se rendit compte, étant tombé = il s’aperçut qu*il était tombé au milieu des ennemis.
             - semper in fide quid senseris, non quid dixeris cogitandum, Cic. Off. 1, 40 : toujours, quand il s'agit de la parole donnée, il faut se demander, non ce qu'il a pensé, mais ce que l'on a dit. ---  trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 113, éd. Vuibert.
             - si sensero hodie quicquam in his te nuptiis fallaciæ conari quo fiant minus ... te in pistrinum dedam usque ad necem, Ter. Andr. 196 : si je m'aperçois aujourd'hui que tu machines quelque ruse dans ces noces, pour qu'elles ne se fassent pas, je t'enverrai au moulin pour le reste de ta vie.
             - fremant omnes licet, dicam quod sentio, Cic. de Or. 1, 196 : malgré tous les murmures, je dirai ce que je pense.
             - sentire de profectione hostium, Cæs. BG. 5, 33, 1 : s’apercevoir du départ des ennemis.
             - avec acc. - quod quidem senserim, Cic. Læl. 103 : du moins pour ce dont j’ai pu m’apercevoir, autant du moins que j’en ai eu conscience.
             - plus sentire, Cæs. BG. 7, 52, 3 : se rendre mieux compte, avoir plus de perspicacité.
             - avec inter. ind. - si quid est in me ingenii, quod sentio quam sit exiguum, Cic. Arch. 1 : s’il y a en moi qq talent, et j’ai conscience du peu que j’en ai. --- cf. Cic. Arch. 13; Nat. 3, 69.
             - avec prop. inf. Cic .Br. 193; Fin. 3t 26 ; Cat. 2, 5.
             - poét., passif avec constr. personnelle - quæ oscula sentiri non esse sororia possent, Ov. M. 9, 539 : des baisers qui, cela se sentait, ne provenaient pas d’une sœur. --- cf. Arn. 7, 28.
          5 - avoir dans l’esprit, penser.
             - abst. si ita sensit, ut loquitur, Cic. Rep. 3, 32 : s’il pense ce qu’il dit.
             - jocansne an ita sentiens ? Cic. Ac. 2, 63 : est-ce en plaisantant ou en pensant ainsi (= sérieusement) ?
             - recte sentire, Cic. Tusc. 1, 6 : avoir des pensées justes. --- cf. Cic. Tusc. 5, 24.
             - avec acc. dicam quod sentio, Cic. Br. 292 : je dirai ce que je pense. 
             - fremant omnes licet dicam quod sentio, Cic. de Or. 1, 195 : malgré tous les murmures, je dirai ce que je pense. --- cf. Cic. Rep. 1, 15 ; Fam. 15, 16, 3.
             - quod animo sentiebat, Cic. Planc. 34 : le sentiment qu’il éprouvait. 
          6 - juger, avoir telle opinion.
             - difficillime de se quisque sentit, Cic. de Or. 3, 33 : il est très difficile à chacun de s’apprécier soi-même.
             - bene de republica sentire, Cic. Phil. 5, 22 : avoir de bons sentiments politiques.
             - sentire cum aliquo, Cic. Att. 7, 1, 3 : partager les opinions (les sentiments) de qqn. --- cf. Amer 142; Ter. And. 324.
             - contra rem publicam sentire, Sall. C. 26, 5 : avoir des sentiments hostiles au gouvernement.
             - ab aliquo seorsum sentire,  Plaut. Cap. 710 : avoir une opinion différente de qqn [mais sentire ab aliquo, Plaut. Rud. 1100 : être de l’avis de qqn. --- cf. Liv. 24, 45, 3].
             - nec jam aliter sentire quin + subj. : ne plus douter que. --- Cæs. BG. 7, 44, 4.
             - quæ sensit ille, Cic. Fin. 1, 14 : les opinions de ce philosophe.
             - unum atque idem sentiunt, Cic. Cat. 4, 14 : ils ont une seule et même opinion.
             - sentire vera de aliqua re, Cic. Fin. 1, 62 : avoir des sentiments vrais sur qqch.
             - sentire + prop. inf. : être d’avis que, penser que. --- Cic. Fin. 2, 4 ; 5, 23 ; etc.
             - sensistin illam coloniam meo jussu ... esse munitam ? Cic. Cat. 1, 8 : n'as-tu pas senti que cette colonie a été défendue par moi ?  --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 111, éd. Vuibert.
             - sentire aliquem bonum civem, Cic. Off. 7, 124 : juger qqn un bon citoyen = en avoir le sentiment, l’idée, l’impression. --- cf. Cic. Off. 3, 75 ; Fin. 3, 34.
             - sentire ut : avoir l’idée que = avoir l’intention que.
             - hoc voluisse... hoc sensisse... ut, Cic. Br. 197 : sa volonté... son idée de derrière la tête avait été que.
             - avec subj. sans ut - sentio... venias, Cic. Att. 1, 4, 1 (mss) : je suis d’avis que tu viennes. 
             - nunc vero sentio ... venias ad id tempus quod scribis, Cic. Att. 1, 4, 1 : maintenant, je suis d'avis que tu viennes à la date que tu indiques dans ta lettre.
          7 - émettre son opinion, exprimer un avis, voter.
             - quum ego sensissem oportere... Cic. Fam. 11, 21, 2 : quand j'eus émis l'avis qu'il fallait...
             - assensi, qui mihi lenissime sentire visi sunt, Cic. Fam. 5, 2, 9 : je me suis joint à ceux dont le vote me paraissait le plus indulgent.
             - si judices pro causa mea senserint, Gell. 5, 10, 14 : si les juges décident en ma faveur. --- Cic. Fam. 3, 8, 9; id. Verr. 2, 2, 31, § 76.
             - in illam partem ite quā sentitis, Plin. Ep. 8, 14, 20 : rangez-vous du côté opposé avec ceux dont vous approuvez l'avis.
  
  
• sentis :
  
          1 - sentis, is, m. (surtout au plur.) : 
             - au fém. Virg. Cul. 56.
          a - ronces, buissons épineux.
             - ne prona cadas indignave lædi crura notent sentes, Ov. M. 1, 508 : prends garde de tomber ! et que tes jambes, injustement blessées, ne soient pas marquées par les ronces !  --- Cæs. BG. 2, 17, 4 ; Lucr. 5, 206 ; Virg. G. 2, 411, etc.
             - au sing. sentis canis, Col. 11, 3, 4 : églantier. (gr. κυνόσϐατος).
          b - griffes, mains crochues. --- Plaut. Cas. 592.
  
          2 - Sentis, is, m. : c. Sentinum. --- Grom. 258, 6.
  
  
• sentisco, ĕre [sentio] : - intr. - commencer à sentir, à percevoir. --- Lucr. 3, 393; 4, 586.
  
  
• Sentĭus, ĭi, m. : Sentius (nom de famille). --- Cic. Verr. 3,217 ; Pis. 84 ; Tac. An. 2, 74.
  
  
• sentix, ĭcis, m.  : c. sentis, is, m. ---  Isid. 17, 7, 59; Apul. Herb. 87.
  
  
• sentōsus (sentŭōsus), a, um [sentis] : couvert d'épines, de ronces. --- Boët. Porph. 1, p. 12; P.-Nol. Carm. 6, 310.
  
  
• sentus, a, um [sentis] : 
          1 - épineux, buissonneux. --- Prud. Symm. 2, 1039.
          2 - hérissé, malpropre, hideux, dégoûtant.
             - loca senta situ, Virg. En. 6, 462 : lieux repoussants de moisissure [rappel de l'expr. homérique Ἀΐδεω δόμον εὐρώεντα]. --- cf. Ov. M. 4, 436.
          3 - en parl. d'une pers. hérissé, hirsute. --- Ter. Eun. 236.
  
  
  
• sĕnŭi : parf. de senesco.
  
  
• Senum :
          1 - Senum, i, n. : Sénum (ville de la Calabre). --- Plin. 3, 100.
          2 - Sĕnum portus : le port des Vieillards, sur le Bosphore de Thrace. --- Plin. 4, 46.
  
  
• senus, a, um : voir seni.
  
  
• sĕorsum (sĕorsus), adv. [*sevorsus; se + vorto] : séparément, à part, en particulier.
             - sorsum Lucr. 3, 631; 4, 495, etc.
             - omnibus gratiam habeo, et seorsum tibi, Ter. Ad. 5, 9, 14 : je remercie tout le monde, et toi en particulier.
             - in ædiculam istanc seorsum concludi volo, Plaut. Ep : je veux qu'elle soit enfermée à part dans la pièce.
             - manum seorsum habebis, Catul. 20 : tu tiendras ta main éloignée (tu t'abstiendras de me toucher).
             - sorsum ab ædibus, Plaut. As. : hors de la maison.
             - seorsum eunt alii ad alios, Cic Rep. 6, 1 : ils se séparent pour former différents partis.
             - seorsum ab rege exercitum ductare, Sall. J. 70, 2, conduire l'armée à part, sans le roi. --- cf. Cæl. Fam. 8, 9, 3.
             - prép. seorsum + abl. : sans, indépendamment de.
             - seorsum corpore, Lucr. 3, 564 : en dehors du corps. --- Lucr. 3, 631.
  
  
• seorsus :
          1 - sĕorsus, a, um : séparé, pris à part. --- Aus. Id. 17, 6; cf. Gell. 7, 10,2.
          2 - sĕorsus, adv. : c. seorsum.
  
  
• sēpār, ăris (abl. -are ou -ari) [se, par] : séparé, à part, distinct. --- V.-Fl. 5, 58 ; Stat. Th. 4, 481.
  
  
• sēpărābĭlis, e :[separo] : séparable. --- Cic. Tusc. 7, 21.
             - (Lebaigue P. 1148).
  
  
• sēpărābĭlĭtĕr, adv. :  séparément. --- Aug. Serm. 52, 15.
  
  
• sēpărātim, adv. [separatus] : séparément, à part, isolément.
             - separatim ab + abl.  : séparément de.  --- Cic. Phil. 13, 50; de Or. 1, 9; Br. 198 ; Cæs. BG. 7, 36.
             - nihil accidet ei separatim a reliquis civibus, Cic. Fam. 2, 16, 5 : son sort ne sera pas pire que celui des autres.
             - separatim, Cic. de Or. 2, 118 : d’une manière indépendante de la cause [c.-à-d. de telle sorte que les paroles puissent s’appliquer partout, cf. separatum exordium, Cic. Inv. 7, 26] = en thèse générale.
             - dicere separatim de genere universo, Cic. de Or. 2, 118 : parler sur l'ensemble, abstraction faite des circonstances.
  
  
• sēpărātĭo, ōnis, f. [separo] : séparation. --- Cic. Inv. 2, 55 ; de Or. 3, 132.
             - separatio : séparation (action de placer  un mot entre deux mots semblables, exemple : duc, age, duc ad nos). --- Jul. Ruf. de Schem. Lex. § 11.
  
  
• sēpărātĭus, adv. compar. de separate, inusité : séparément.
             - separatius adjungere, Cic. : ajouter plus particulièrement.
  
  
• sēpărātīvus, a, um [separo] : disjonctif [gram.]. --- Diom. 418, 26 ; Prisc. 14, 54.
  
  
• sēpărātŏr, ōris, m. [separo] : |: qui sépare. ---- Tert. Præscr. 30; Vulg. Zach. 9, 6.
             - sēpărātrix, īcis, f. : qui sépare. --- Aug. Trin. 11, 10.
  
  
• separatus :
          1 - sēpărātus, a, um : part.-adj. de separo; séparé, mis à part, détaché, distinct, isolé.
             - separata utilitate, Cic. Tusc. 4, 15, 34 : abstraction faite de l'intérêt.
             - in separatis jugis, Hor. O. 2, 19, 18 : sur des montagnes solitaires.
             - separatis temporibus, Nep. Eum. 10 : à des époques différentes.
             - privati ac separati agri apud eos nihil est, Cæs. BG. 4, 1 : nul d'entre eux ne possède de terre séparément et en propre.
             - sed privati ac separati agri apud eos nihil est, Cæs. BG. 4, 1 : mais chez eux il n'y a aucune propriété privée ou particulière. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 197; éd. Peeters France.
             - exordium separatum, Cic. Inv. 7, 26 : exorde qui ne se rattache pas au sujet.
             - genus ipsum per se separatum, Cic. : genre considéré isolément et en lui-même.
             - diversi generis animalia nihilo minus separata alienis, Vell. 1, 16 : les animaux d'une espèce différente se séparent néanmoins des autres.
             - separatior Tert. Anim. 18.
          2 - sēpărātŭs, ūs, m. : séparation. --- Apul. Fl. p. 350, 40.
  
  
• Separi, ōrum, m. : habitants d’une île proche de la Dalmatie. --- Plin. 3, 142.
  
  
• sēparĭus : voir sæparius.
  
  
• sēpăro, āre, āvi, ātum : - tr. - 1 - séparer, disjoindre, désunir. - 2 - isoler, partager, détacher, mettre à part, distinguer.
             - avec abl. (duo maria) pertenui discrimine separantur, Cic. Agr. 2, 32 : les deux mers ne sont séparées que par une très faible distance.
             - spatium quod separat æthere terram, Luc. 4, 75 : l'espace qui sépare le ciel de la terre. --- id. 9, 524; Diom. 275; Ov. Tr. 1, 10, 28; Luc. 4, 75, etc.
             - separandos a cetero exercitu ratus, Curt. 7, 2, 35 : convaincu qu'il fallait les isoler du reste de l'armée. --- Cic. Corn. Fragm. 12, p. 449; Ov. M. 1, 313; Plin. 4, 12, 26, § 87.
             - equitatus separatus erat, Liv. 42, 55 : la cavalerie était fractionnée en plusieurs corps.
             - se ab Ætolis separare, Liv. 38, 43, 12 : se séparer des Etoliens, séparer sa cause de celle des Etoliens.
             - separare consilia ab... Liv. : séparer ses intérêts de...
             - equitum magno numero ex omni populi summa separato, Cic. Rep. 2, 39 : après avoir séparé le corps nombreux des chevaliers de la masse du peuple.
             - miscenda sit an separanda narratio (inter. indir.), Quint. 4, 2, 101 : s'il faut confondre ou distinguer les faits de la narration.
             - ut separetur Cato, Vell. 1, 17, 3 : en excluant Caton.
             - tu separe (= separa) cœtu Elysios, Persei, pios, Stat. Th. 4, 481 : toi, mets à part, fille de Persée, les hôtes pieux de l'Élysée.
             - voir separatus.
  
  
• sĕpĕli : c. sepelivi.
  
  
• sĕpĕlībĭlis, e [sepelio] :  fig. qu’on peut ensevelir (cacher, dissimuler). --- Plaut. Cist. 62.
  
  
• sĕpĕlibo, arch. : c. sepeliam.
  
  
• sĕpĕlĭo, īre, īvi (ĭi), sepultum : - tr. - 1 - ensevelir, enterrer; brûler (le corps), mettre sur le bûcher. --- Cic. Tusc. 1, 103; Leg. 2, 58; Flac. 95; Liv. 27, 42, 7. - 2 - enterrer, faire disparaître, anéantir.
             - parf. sepeli, Pers. 3, 97; sepulivi CIL 3, 2326 ; sync. sepelisset, sepelissent Prop. 7, 77, 19 ; Quint. 8, 5, 16; part. passé sepelitus, Cato ap. Prisc. p. 909 P; futur sepelibis, Aus. Ep 25, 61.
             - hominem mortuum in urbe ne sepelito neve urito, XII Tab. 10, 1 : l'homme mort, qu'on ne l'ensevelisse ni ne le brûle dans la ville.  --- Touratier, Syntaxe latine, p. 492; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - hominem mortuum, inquit lex in XII Tabulis, in urbe ne sepelito, neve urito, Cic. Leg. 2, 23 : n'ensevelissez pas un mort, dit la loi des Douze Tables, ni ne le brûlez dans la ville.
             - sepeli lacrimis perfusa fidelibus ossa sculptaque sint titulo nostra sepulcra brevi, Ov. H. 14, 128 : ensevelis ensuite mes os baignés de tes larmes fidèles, et que cette courte inscription soit gravée sur ma tombe.
             - sepelire corpus et reliquias inferre... Just. : mettre un corps sur le bûcher et porter les cendres à ...
             - sepelire profundo exanimos, Sil. 13, 480 : jeter les morts à la mer.
             - suffixa cadavera truncis lenta dies sepelit, Sil. 13, 486 : le temps se charge de faire disparaître les cadavres attachés à des troncs d'arbres.
             - sepelire bellum, Cic. : étouffer une guerre.
             - sepelire dolorem, Cic. Tusc. 2, 32 : ensevelir sa douleur.
             - sepelire salutem in ætemum, Lucr. 2, 570 : ensevelir pour l’éternité l’existence des êtres.
             - sepultus sum, Ter. Phorm. 943 : je suis mort et enterré.
             - sepultus somno vinoque, Virg. En. 2, 265 : enseveli dans le sommeil et le vin.
             - custode sepulto, Virg. En. 6, 423 : le gardien étant endormi.
             - sepulta inertia, Hor. O. 4, 9, 29 : paresse endormie.
             - ubi somnum omnem sepelivi, Plaut. Most. 5.2.1: dès que j'eus dormi tout mon soûl.
             - cuncta tuus sepelivit amor, Prop. 3, 15 : ton amour est le tombeau de tous mes amours. (= tout mon passé est mort.)
  
  
• sĕpĕlītus, arch. (c. sepultus) : voir sepelio.
  
  
• sepes :
  
          1 - sēpēs, ĕdis [sex, pes] : qui a six pieds. --- Apul. M. 6, 10.
  
          2 - sēpes (sæpes), is, f. : haie, clôture, enceinte, barrière.
  
  
•  sĕphyrus : voir zephyrus.
  
  
• sēpĭa, æ, f. : - 1 - seiche (mollusque qui secrète un liquide noirâtre). --- Cic. Nat. 2, 127 ; Plin. 9, 84. - 2 -  encre. --- Pers. 3, 13; Aus. Ep. 4, 76.
             - gr. σηπία.
  
  
• Sēpĭăs, ădis, f. : Sépias (cap de Thessalie). --- Plin. 4, 32; Mel. 2, 3; Val. Fl. 2, 9.
             - gr. Σηπιὰς ἄκρα.
  
  
• sēpĭcŭla (sæpĭcŭla), æ, f. : petite haie.
  
  
• sēpīmĕn (sæpīmĕn) : c. sæpimentum (sepimentum).
  
  
• sēpīmentum (sæpīmentum) i, n. : clôture faite avec des haies, enceinte, barrière.
  
  
• Sēpīnum : voir Sæpinum.
  
  
• sēpĭo : c. sæpio.
  
  
• sēpĭŏla, æ, f. [sepia] : petite sèche [poisson]. --- Plaut. Cas. 493.
  
  
• sēpĭōtĭcŏn (sēpĭōtĭcum) i, n. [sepia] : encre. --- Fulg. Myth. præf.
  
  
• sēpis, gén. de sepes et de seps.
  
  
• Sepĭussa, æ, f. : île de la mer Egée. --- Plin. 5, 134.
  
  
• sēpīvi, arch. : c. sepsi, parf. de sepio. --- Vulg. Isai. 5, 2.
  
  
• Sēplăsĭa, æ, f. (Sēplăsĭa, ōrum, n.) : (la place) Séplasia (lieu de Capoue célèbre par le commerce des drogues et des parfums que l'on y faisait).
             - Sēplăsĭa, æ. ---- Cic. Pis. 24; Sest. 19.
             - Sēplăsĭa, ōrum --- Varr. d. Non 226, 16.
  
  
• sēplăsĭārĭum, ĭi, n. (s.-ent. unguentum) [seplasium] : boutique de parfumerie. --- Gloss. Lat. Gr.
  
  
• sēplăsĭārĭus, ĭi, m. [seplasium] : parfumeur. --- Lampr. Heliog. 30; Inscr. Orell. 4202; 4417.
  
  
• sēplăsĭum, ĭi, n. : séplase, parfum qui se vendait sur la place de Capoue. --- Petr. 76, 6.
  
  
• sēpōno, ĕre, pŏsŭi, pŏsĭtum : - tr. -
             - part. sync. sepostus, Sil. 8, 378; 17, 281; mais sepositus, Hor. S. 2, 6, 84.
          1 - placer à part, mettre à l’écart.
             - aliquid sepositum et reconditum habere, Cic. Verr. 4, 23 : tenir qqch à l’écart et caché.  --- cf Cic. Div. 2, 112; de Or. 1, 162.
             - pecuniam seponere, Liv. 42, 52, 12 : mettre de l’argent en réserve.
             - seponi, Tac. H. 2, 33 : se tenir à l’écart. 
             - postquam pugnari placitum, interesse pugnæ imperatorem an seponi melius foret, dubitavere, Tac. H. 2, 33 : après qu'on eut décidé de combattre, on se demanda s'il valait mieux que l'empereur y participât ou qu'il se ménageât.
             - Sibyllam sepositam et conditam habere, Cic. Div. 2, 112 : laisser les livres sibyllins enfermés et tenus sous clé.
             - seponere fluctus, V-Flac. 1, 632 : renoncer à ses projets de navigation.
          2 - réserver [pour un usage déterminé].
             - seponere nullum sibi ad eam rem tempus, Cic. Or. 143 : ne se réserver aucun moment pour cela. --- cf. Cic. de Or. 3, 132.
             - seponere aliquid senectuti, Tac. H. 1, 1 : réserver une tâche pour sa vieillesse. 
             - principatum divi Nervæ senectuti seposui, Tac. H. 1, 1 : j'ai réservé pour mes vieux jours le principat du divin Nerva.
             - seponere primitias magno Jovi, Ov. Fast. 3 : réserver les prémices pour le grand Jupiter.
             - quod temporis hortorum curæ seponitur, Tac. An. 14, 54 : le temps qui est destiné au soin des jardins.
          3 - séparer, distinguer, choisir.
             - seponere rem ab re, Cic. de Or. 1, 22 : séparer une chose d’une autre.
             - seponere rem re, Hor. P. 273 : distinguer une chose d’une autre. 
             - scimus inurbanum lepido seponere dicto, Hor. P. 273 : nous savons distinguer une expression grossière d'une expression raffinée.
             - arbitrio matris de mille sagittis unam seposuit, Ov. M. 5, 381 : sous les yeux de sa mère il choisit une flèche entre mille.
          4 - éloigner, exclure.
             - a domo sua seponere, Tac. An. 3, 12 : exclure de sa maison.
             - seponere curas, Ov. M. 3, 319 : bannir les soucis.
             - sepone questus, Sen. Ph. 404 : cesse tes plaintes.
          5 - reléguer, exiler. 
             - in provinciam Lusitaniam specie legationis seposuit, Tac. H. 1, 13 : il le relégua dans la province de Lusitanie sous prétexte de lui en donner le gouvernement. --- Ov. H. 1, 10; 1, 46; 2, 63; An. 4, 44, etc.
  
  
• sēpŏsĭtĭo, ōnis, f. [sepono] :  action de séparer. --- Dig. 50, 12, 2.
  
  
• sēpŏsĭtus, a, um : part.-adj. de sepono. - 1 - placé à l'écart, isolé, retiré, lointain, solitaire. - 2 - mis de côté, mis en réserve, ménagé, distinct, spécial, de choix. - 3 - éloigné, écarté. --- Prop. 1, 20, 24.
             - nunc indue vestem sepositam, Tibul. 2, 5, 8 : revêts-toi maintenant de ta robe des grands jours.
            - mea seposita est et ab omni milite dissors gloria, Ov. Am. 2, 12, 11 : ma gloire, à moi, est sans partage : nul soldat ne peut y prétendre.
  
  
• sēpostus : voir sepono.
  
  
• sēpŏsŭi : parf. de sepono.
  
  
• seps :
          1 - seps, sepis, m. f. (acc. sepa) : seps (un serpent venimeux ou un insecte).
          2 - seps (sæps) : c. sepes.
  
  
• sepse (-pse, particule de renforcement) :  voir se
            - omnes magis quam sepse diligit, Cic. Rep. 3, 12 : [la vertu] aime tout le monde plutôt qu’elle-même. --- cf. Cic. frg. Rep. 7 ; Sen. Ep. 108, 32.
  
  
• sepsi : parf. de sepio ; voir sæpio.
  
  
• septa : c. sæpta
  
  
• septăgē : voir siptace.
  
  
• septăs, ădis, f. : le nombre sept. --- Macr. Scip. 1, 6.
            - gr. ἑπτάς.
  
  
• septātus, a, um, part. passé de septo, inusité : enclos, clos.
  
  
• septĕjŭgis (septemjŭgis), is, m. (s.-ent. currus) [septem, jugum] :  char attelé de sept chevaux. --- Inscr.
  
  
• septem, indécl. : sept.
             - gr. ἑπτά -- angl. seven.
             - bis septem, Virg. : quatorze.
             - sex septem, Ter. : six ou sept.
             - septem et triginta, Cic. Rep. 2, 17 : trente-sept.
             - viginti et septem, Cic. Verr. 3, 123 : vingt-sept.
             - septem (sapientes) : les Sept Sages (de la Grèce). --- Cic. Rep. 1, 7, 12; id. Tusc. 5, 3, 7; id. Læl. 2, 7; id. de Or. 3, 34, 137; id. Fin. 2, 3, 7; id. Off. 3, 4, 16; cf. οἰ ἑπτά.
             - unus e septem, Cic. Læl. 59 : un des Sept Sages.
             - sapientissimus in septem, Cic. Leg. 2, 26 : le plus sage parmi les sept. --- cf. Cic. Rep. 1, 12.
             - septem stellæ = septentriones : la constellation des sept étoiles. --- Sen. Troad. 443.
             - Septem Aquæ  : les Sept-Eaux (un lac aux environs de Réate). --- Cic. Att. 4, 15, 5.
             - septem miracula, Plin. 36, 5, 4, § 30 : les sept merveilles du monde.
             - ou septem mira, Lact. 3, 24, 2 ou septem spectacula, Vitr. 2, 8, 11; cf. Gell. 10, 18, 4.
             - Septem Maria : les Sept Mers (lagune à l'embouchure du Pô, où a été fondée Venise). --- Plin. 3, 15, 16, § 119; Tac. H. 3, 9.
             - Septem Fratres, m. : les Sept Frères (sommets de la chaîne d'Abyla). --- Plin. 5, 18.
             - diversa ruens septem discurrit in ora, Virg. G. 4, 292 : (le Nil) court se ruer par sept bouches distinctes.
  
  
• Septembĕr, bris, m. (s.-ent. mensis) : septembre.
             - september, bris, e : de septembre.
             - mense Septembri, Cic. Att. 1, 1, 2 : au mois de septembre.
             - Kalendis Septembribus, Cic. Fam. 14, 22 : aux calendes de septembre.
             - Septembribus horis, Hor. Ep. 1, 16, 16 : au mois de septembre.
  
  
• septemchordis (septemcordis), e : qui a sept cordes. --- Isid. 3, 21, 4.
  
  
• septemdĕcim (septendĕcim), indécl. : dix-sept. --- Cic. Verr. 5, 124 ; Tac. An. 13, 6.
  
  
• septemflŭus, a, um : qui a sept embouchures (le Nil). --- Ov. M. 1, 422 ; 17, 753.
  
  
• septemgĕmĭmus, a, um : qui contient sept, septuple, qui est au nombre de sept.
             - septemgemimus Nilus, Catul. 11, 7 : le Nil aux sept embouchures. --- Virg. En. 6, 800.
             - septemgemima Roma : Rome aux sept collines. --- Stat. S. 1, 2, 191; 4, 1, 6.
  
  
• septemmestris, e [septem] : de sept mois, âgé de sept mois. --- Censor. Nat. 8, 10.
  
  
• septemnerva, æ, f. : plantain (herbe). --- Apul. Herb. 1.
  
  
• septempĕdālis, e : haut de sept pieds. --- Plaut. Curc. 441.
  
  
• Septempĕdāni, ōrum, m. : habitants de Septempéda (peuplade du Picénum). --- Plin. 3, 111.
  
  
• septemplex, plĭcis : septuple. 
             - septemplex clipeus, Virg. En. 12, 925 : bouclier recouvert de sept cuirs.
             - clipei dominus septemplicis, Ov. M. 13, 2 : le maître du bouclier aux sept peaux de bœuf.
  
  
• septemplĭcĭtĕr, adv. : au septuple. --- Vulg. Is. 30, 26.
  
  
• septemtrĭo et ses dérivés : voir septentrio...
  
  
• septemvīcennis, e : âgé de vingt-sept ans. --- Inscr.
  
  
• septemvĭr, vĭri, m. : un septemvir. --- Cic. Att. 15, 19, 2 ; Phil. 5, 33.
             - gén. plur. septemvirūm, Cic. Phil. 6, 5, 14.
             - septemvĭri, ōrum : les septemvirs (commission de sept membres chargés du partage des terres). --- Cic. Phil. 5, 21 ; 6, 14.
             - au plur. septemvĭri epulones : les septemvirs épulons (collège chargé d'organiser et de présider les banquets sacrés institués en l'honneur des dieux, d'après la loi Licinia).
             - septemvĭri seul, Tac. An. 3, 64 : les septemvirs épulons.
             - au sing. septemvir epulonum, Plin. Ep. 2, 11, 12 : un septemvir des épulons. --- Luc. 1, 602; Inscr. Orell. 2365.
  
  
• septemvĭrālis, e : relatif aux septemvirs, septemviral. --- Cic. Phil. 12, 23.
             - septemvĭrāles, ĭum, m. : anciens septemvirs. --- Cic. Phil. 13, 26.
  
  
• septemvĭrātŭs, ūs, m. [septemviri] : septemvirat, dignité de septemvir. --- Cic. Phil. 2, 99.
  
  
• septemzōdĭum : c. septizonium. --- Amm. 15, 7, 3.
  
  
• septēnārĭus, a, um :  composé de sept, septénaire.
             - Lebaigue P. 1148 et P. 1149
             - septenarius numerus, Plin. 11, 120 : le nombre sept.
             - septenarius versus, Diom. p. 514 P : vers septénaire [iambique ou trochaïque].
             - plur. masc. septenarii, Cic. *Fin. 1, 107 : des vers septénaires.
             - septenaria synthesis sagunti, Mart. 4, 46, 15 : un service de sept mesures (coupes) de vin de Sagonte.
             - septenaria fistula, Front. Aquæd. 25; 41 : tuyau qui a sept doigts de diamètre.
  
  
• septendecim : c. septemdecim.
  
  
• septēni, æ, a : - 1 - chacun sept, sept chaque fois. - 2 - sept. --- poét.
             - gén. plur. septenūm, Cic. Verr. 2, 2, 49, § 122; Col. 12, 28, 1.
             - septenæ canæ, Ov. : les sept roseaux (de la flûte de Pan).
             - duo fasces septenos habuere libros, Liv. 40, 29, 6 : deux paquets contenaient chacun sept livres.
             - septeni cyathi, Plaut. : coupes remplies sept fois.
             - septenus chorus, Aus. : le chœur des sept Muses.
             - septenus Ister, Stat. S. 5, 2, 136 : l'Ister aux sept embouchures.
  
  
• septennis, e : âgé de sept ans. --- Capit. Aur. 21, 3.
             - et mieux septŭennis, e : âgé de sept ans. --- Plaut. Bac. 440 ; Men. 40 ; Pœn. 66.
  
  
• septennĭum, ĭi, n. : espace de sept ans. --- Prud. Ditt. 23.
             - et septŭennĭum : espace de sept ans. --- Fest. 347, 20.
  
  
• Septentrĭo (Septemtrĭo), ōnis, m. (ordin. au plur.) : 
          1 - constellation de sept étoiles, les sept étoiles de la grande ou petite Ourse.
             - Plaut. Am. 271; Cic. Ac. 2, 20, 66.
             - avec tmèse septem ... Triones, Cic. Arat. in Nat. 2, 41, 105.
             - septem ... triones, Ov. M. 2, 528. 
             - au sing. Plin. 6, 22, 24, § 83.
             - Septentrio major : la Grande Ourse. --- Vitr. 6, 11.
             - Septentrio minor : la Petite Ourse. --- Cic. Nat. 2, 43, 111; Vitr. 1. 1.
          2 - le septentrion, vent du nord.
             - Cic. Att. 9, 6, 3; Liv. 26, 45; Sen. Nat. 5, 16, 6.
          3 - le septentrion, les contrées septentrionales, le nord.
             - au plur. Gell. 2, 22, 3 sq.; Cic. Nat. 2 49; Varr. R. R. 1, 2, 4; Cæs. BG. 1, 1; 1, 16; 4, 20; 5, 13; 7, 83; Mel. 2, 6, 3; 3, 1, 9; 3, 2, 1.
             - au sing. Liv. 32, 13; Mel. 1, 1, 1; 2, 6, 3; Sen. Q. N. 5, 16; Tac. An. 2, 23; 13, 53; id. H. 5, 6.
             - avec tmèse  septem subjecta Trioni, Virg. G. 3, 381.  --- Ov. M. 1, 64.
          4 - le pôle nord. --- Plin. 6, 83.
        
  
• septentrĭōnālis, e : septentrional, du nord. --- Plin. 2, 177.
             - septentrionalia, n. plur. : contrées septentrionales. --- Plin. 11, 33.
  
  
• septentrĭōnārĭus, a, um : septentrional, qui vient du nord. --- Gell. 2, 22, 15.
  
  
• septenus :  voir septeni.
  
  
• septĕresmos : voir septiremis.
  
  
• Septezodĭum : c. Septizonium.
  
  
• septĭceps, ĭpĭtis [septem + caput] : qui a sept sommets. --- Inscr.
  
  
• septĭchordis, e : c. septemchordis. --- Acr. ad Hor. Od. 1, 34.
  
  
• Septicianus :
          1 - Septĭcĭānus, i, m. : Septicianus (nom d'homme). --- Mart. 11, 107.
          2 - Septĭcĭānus, a, um : d'un certain Septicius. 
             - Septiciana libra, Mart. : la livre septicienne [valant 8 onces et demie, au lieu de 12]. --- Mart. 8, 71, 6 ; 4, 88, 3.
  
  
• septĭcĭum, ĭi, n. [sepio] : enclos, enceinte. --- Ennod.
  
  
• Septĭcĭus, ĭi, m. : Septicius (nom d'homme). --- Hor. Ep. 1, 5, 26.
  
  
• septĭcollis, e [septem + collis] : qui a sept collines. --- Prud. Peri. 10, 413.
  
  
• septĭcus, a, um : qui fait pourrir, septique. --- Plin. 30, 30.
             - gr. σηπτικός.
  
  
• septĭdrŏmum, i, n. (septĭdrŏmus, i, m.) [septem + δρόμος] : espace de sept ans. --- Th.-Prisc. 4, 3.
  
  
• septĭēs (septĭens), adv. [septem] : - 1 - sept fois. --- Cic. Phil. 2, 93; Liv. 28, 6. - 2 -  pour la septième fois. --- Spart. Hadr. 1, 3.
  
  
• septĭfārĭam, adv. : en sept parties. --- Santra d. Non. 170, 21.
  
  
• septĭfŏlĭum, ĭi, n. : tormentille (plante). --- Apul. Herb. 115.
  
  
• septĭfŏris, e [septem + foris] : qui a sept ouvertures. --- Alcim. 1, 83; Sid. Ep. 2, 2.
  
  
• septĭformis, e [septem + forma] : qui a sept formes, septuple. --- Optat. 6, 3; Isid. 7, 3, 13.
  
  
• Septimanca, æ, f. : île d'Hispanie [auj. Simancas]. --- Anton.
  
  
• septĭmānus, a, um [septem] : - 1 - relatif au nombre sept. - 2 - de sept mois. 
             - septimanæ nonæ, Varr. : les nones qui tombent le sept du mois (en mars, mai, juillet et octobre).
             - septimana fetura, Arn. 3, 10 : portée de sept mois. 
             - septĭmāna, æ, f. : la semaine. --- Cod Th. 15, 5, 5.
             - septĭmāni, ōrum, m. : les soldats de la septième légion. --- Tac. H. 3, 25.
  
  
• Septĭmātrūs, ŭum, f. : les Septimatries (fêtes de Minerve, célébrées le septième jour après les ides). --- Varr. L. 6, 14 ; Fest. 257; P. Fest. 255.
  
  
• septĭmestris : c. septemmestris.
  
  
• Septĭmĭa et Septŭmĭa, f. : nom de femme. --- Cic. Att. 16, 11, 1.
  
  
• Septĭmilla, æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
  
  
• Septĭmillus, i, m. (dim. de Septimius) : Septimille, [vocatif] Catul. 45, 14, mon petit Septimius.
  
  
• Septĭmĭus, ĭi, m. : Septimius (nom d'une famille romaine).
             - C. Septimius, un augure. --- Cic. Att. 12, 13, 2; 12, 14, 1.
             - P. Septimius Scævola. --- Cic. Verr. 1, 13, 38; id. Clu. 41, 115 sq.
             - Porcius Septimius. --- Tac. H. 3, 5.
             - Titius Septimius, un poète et ami d'Horace. --- Hor. Ep. 1, 9, 1.
             - Septimius Severus, empereur romain. --- Spart. Sev.; Eutr. 8, 10.
             - voir hors site : Septime Sévère.
  
  
• septĭmō, adv. : pour la septième fois. --- Quadrig. Ann. 19, 82 ; Treb. Gall. 17, 4.
  
  
• Septĭmontĭālis, e : voir Septimontium.
  
  
• Septĭmontĭum, ĭi, n. [septem + mons] : 
          1 - Septimontium (nom donné aux sept collines de Rome). --- Varr. L. 5, 41 ; Fest. 321 ; Serv. En. 11, 317.
             - voir hors site Septimontium.
          2 - Septimontium (fête destinée à rappeler l'enclavement des sept collines dans l'enceinte de Rome). --- Varr. L. 6, 24 ; P. Fest. 341.
             - Septĭmontĭālis, e : qui concerne la fête du Septimontium. --- Col. 2, 10, 8 ; Suet. Dom. 4.
  
  
• Septĭmŭlēius, i, m. : meurtrier de C. Gracchus. --- Cic. de Or. 2, 269.
  
  
• septĭmum, adv. : pour la septième fois. --- Cic. Nat. 3, 81.
  
  
• Septĭmuncĭa, æ, f. : ville de la Byzacène. --- Anton.
             - Septĭmuncĭensis, e : de Septimuncia. --- Not. Afr.
  
  
• septimus :
          1 - septĭmus (septumus), a, um [septem] : septième.
             - mense septumo, Plaut. : le septième mois.
             - septimus decimus (septimusdecimus) : dix-septième.
             - sententia septima decima, Cic. Clu. 74 : la dix-septième sentence [juges].
             - septimus casus, Diom. 302; Prisc. 673 :  le septième cas [l'abl. sans prép.].
             - locatif arch. septimi (septimei).
             - die septimi (septimei), Plaut. Pers. 260 : au septième jour (cf. die crastini, noni, quinti...). --- cf. Gell. 10, 24, 1. 
          2 - Septimus, i, m. : prénom et surnom romains. --- Inscr. II Septime Sévère, empereur romain. --- Spart.
  
  
• septingēnārĭus, a, um : au nombre de sept cents. --- Varr. R. 2, 10, 11.
  
  
• septingēni, æ, a : chacun sept cents. --- Plin. 33, 61.
  
  
• septingentēni, æ, a : voir septingeni. --- Vulg. Mac. 2, 8, 22.
  
  
• septingentēsĭmus, a, um : sept-centième. --- Liv. Præf. 4.
  
  
• septingenti, æ, a : sept cents. --- Cic. Or. 120 ; Quinct. 78.
             - septingenta (s.-ent. sestertia), Mart. 7, 10, 7 : sept cent mille sesterces.
  
  
• septingentĭēs (septingentĭens), adv. : sept cents fois. --- Plin. 28, 183.
  
  
• septĭnŭba, æ, f. [septem + nubo] : qui s'est mariée sept fois. --- Julian. d. Aug. Resp. 6, 30.
  
  
• septio (sæptio), ōnis, f. : - 1 - action d'enclore d'une haie. - 2 - enclos, clôture.
  
  
• septĭpēs, ĕdis [septem + pes] : haut de sept pieds. --- Sid. Ep. 8, 9 ; Carm. 12, 10.
  
  
• septĭrēmis, adj. f. [septem + remus] : qui a sept rangs de rames. --- Curt. 10, 1, 10.
             - arch. septeresmos navis. --- CIL 1, 195, 11.
  
  
• Septizōnĭum, ĭi, n. [septem + zona] : 
          1 - septizone [monument construit à Rome par Titus, et sur lequel nous sommes peu documentés]. --- Suet. Tit. 1.
          2 - autre monument élevé par Septime Sévère près du Grand Cirque. --- Spart. Sev. 19, 5 ; 24, 3.
             - voir hors site Septizonium.
  
  
• septŭāgēnārĭus, a, um [septuageni] : - 1 - qui contient soixante-dix. - 2 - septuagénaire.
             - septuagenaria fistula, Frontin. Aqu. 56 : tuyau qui a soixante-dix pouces de diamètre.
             - septuagenarius homo : un septuagénaire. --- Dig. 50, 6, 5, § 7.
  
  
• septŭāgēni, æ, a : chacun soixante-dix. --- Plin. 36, 92.
             - gén. plur. septuagenarum, Cod. Th. 14, 4, 4, § 1.
             - au sing. qui est au nombre de soixante-dix. --- Plin. 26, 99.
  
  
• septŭāgēnīquīni, æ, a : soixante-quinze. --- Frontin. Aq. 57.
  
  
• septŭāgēsĭēs (c. septuagies) : soixante-dix fois. --- *Capel. 7, 737.
  
  
• septŭāgēsĭmus, a, um : soixante-dixième. --- Cic. Div. 1, 16 ; Liv. 28, 16.
  
  
• septŭāgessis, is, m. : soixante-dix as. --- Prisc. Fig. num. 416, 33.
  
  
• septŭāgĭēs, adv. : soixante-dix fois. --- Col. 5, 2, 7.
  
  
• septŭāginta, indécl. [p. septumaginta, septem + decenta] : soixante-dix. --- Cic. Verr. 3, 121; Nep. Att. 21, 1.
             - septuaginta interpretes : les Septante. --- Eucher.
             - centum septuaginta, Cic. Verr. 2, 3, 52, § 121 : cent soixante-dix.
             - septuaginta et tres, Liv. 35, 1 : soixante-treize.
             - complere septem et septuaginta annos, Nep. Att. 21, 1 : atteignit l'âge de soixante-dix-sept ans.
             - in eo prœlio ex equitibus nostris interficiuntur IIII et LXX, Cæs. BG. 4, 12 : il périt dans ce combat soixante-quatorze de nos cavaliers.
  
  
• septŭennis, septŭennĭum :  septennis, etc.
  
  
• septum, i, n.  : c. sæptum
  
  
• septŭmānus :  voir septimanus.
  
  
• Septŭmĭa, -mius : voir Septi-.
  
  
• septŭmus : c. septimus.
  
  
• septunx, uncis [septem + uncia] : - 1 - poids de sept onces. --- Liv. 23, 19, 16. - 2 - sept cyathes [pour les liquides]. --- Mart. 8, 51, 25. - 3 - les 7/12 du jugérum. --- Col. 5, 1, 11.
             - septunce multo perditus, Mart. 3, 82, 29 : mis à mal par de nombreuses coupes de 7 cyathes.
   
  
• septŭōsē : voir sæptuose.
  
  
• septŭplum, i, n. : le septuple. --- Aug. Serm. 83, 7.
             - septŭplum, adv. : au septuple. --- Vulg. Gen. 4, 15.
  
  
• septus : voir sæptus.
  
  
• septussis, is, m. : sept as. --- d'après Varr. L. 5, 169.
  
  
• Septutĭus : voir Septicius.
  
  
• sĕpulchr- : voir sepulcr-
  
  
• sĕpulcrālis, e [sepulcrum] : sépulcral. --- Ov. M. 8, 479.
  
  
• sĕpulcrētum, i, n. : lieu de sépultures, cimetière. --- Catul. 59, 2.
  
  
• sĕpulcrum (sĕpulchrum), i, n. [sepelio] : 
             - sur l'orth. sepulchrum, voir Gell. 2,.3, 3 ; Charis. 73, 19.
          1 - tombe, sépulcre, tombeau.
             - Cic Arch. 22; Tusc. 5, 64 : Amer. 24 ; Leg. 2, 62.
             - ubi sepulcrum habeamus, Plaut. Men. 1, 2, 43 : où nous puissions nous enterrer (nous enfermer pour boire).
             - (Plato) vetat ex agro culto ... ullam partem sumi sepulcro, Cic. Leg. 2, 68 : Platon défend qu'aucune parcelle de terrain cultivé soit utilisée pour un tombeau.  --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 72; éd. Vuibert.
          2 - tertre. --- Virg. En. 10, 558.
          3 - emplacement du bûcher, bûcher. --- Ter. And. 128 ; Virg. En. 6, 177.
          4 - monument funéraire, pierre tombale avec son inscription funéraire.
             - sepulcra legere, Cic. CM 21 : lire les inscriptions funéraires, les épitaphes.
          5 - poét. = les morts.
             - placatis sepulcris, Ov F. 2, 33 : après avoir apaisé les âmes des morts. --- Catul. 96, 1.
             - sepulcrum vetus, Plaut. : vieux sépulcre (en parl. d'un vieillard).
  
  
• sĕpŭlĭo : c. sepelio.
  
  
• sĕpulto, āre [sepelio] : - tr. - tenir enseveli. --- Fort. 8, 6, 167.
  
  
• sĕpultŏr, ōris, m. [sepelio] : - 1 - celui qui ensevelit. --- Aug. Trin. 4, 3. - 2 - fig. qui fait disparaître. --- Tert. Anim. 46.
  
  
• sĕpultōrĭum, ĭi, n. : lieu de sépulture. --- Gloss.
  
  
• sĕpultōrĭus, a, um : de sépulture. --- Gloss.
  
  
• sĕpultūra, æ, f. [sepelio] : derniers devoirs, sépulture.
             - Cic. Tusc. 1, 102 ; Leg. 2, 56 ; Verr. 5, 134.
             - in publicis sepulturis ... sublata erat celebritas virorum ac mulierum, quo lamentatio minueretur, Cic. Leg. 2, 65 : aux obsèques nationales, on interdisait la trop grands affluence d'hommes et de femmes, afin de réduire les manifestations de douleur. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 142, éd. Vuibert.
             - aliquem sepultura adficere, Cic. Div. 1, 56 : ensevelir qqn.
             - corpus ad sepulturam dare, Cic. Phil. 2, 17 : ensevelir le corps de qqn.
             - caput periculis pro sepultura objecit, Sen. Helv. 19, 5 : elle exposa ses jours pour ensevelir son époux.
             - corpus nudatum in foro, qui locus sepulturæ destinabatur, Tac. An. 2, 73 : son corps exposé nu dans le forum, lieu destiné à la cérémonie funèbre.
             - otium sine litteris mors est, et vivi hominis sepultura, Sen. Ep. 10, 82, 3 : le loisir sans les lettres, c’est la mort, c’est le tombeau où un homme s’enterre vivant.
  
  
• sĕpultūrārĭus, a, um : qui concerne les sépultures. --- Grom. 303, 12.
  
  
• sĕpultus, a, um : part. passé de sepelio.
             - Lebaigue P. 1149 et P. 1150
  
  
• Sepyra, æ, f. : bourg de Cilicie. --- Cic. Fam. 15, 4, 9.
  
  
• sĕquācĭtās, ātis, f. [sequax] : 
          1 - habileté à suivre. --- Sid. Ep. 9, 9. 
          2 - docilité. --- Sid. Ep. 4, 11. 
          3 - persistance à rester à la suite [en parl. du mouvement d'un astre]. --- Chalc. Tim. 74.
  
  
• sĕquācĭtĕr, adv. : conséquemment. --- Eccl.
  
  
• Sēquăna, æ, m. : la Seine (une des principales rivières de la Gaule).
             - Gallos ab Aquitanis Garumna flumen, a Belgis Matrona et Sequana dividit, Cæs. BG. 1, 1, 2 : les Gaulois sont séparés des Aquitains par la Garonne, des Belges par la Marne et la Seine. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 516; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - Cæs. BG. 7, 57; 7, 58; Mel. 3, 2, 4; Plin. 4, 17, 31, § 105.
  
  
• Sēquăni, ōrum, m. : les Séquanes ou les Séquanais (peuple de Gaule; auj. de Bourgogne et de Franche-Comté). --- Cæs. BG. 1, 1, etc.: Cic. Att. 1, 19, 2.
             - Sēquănĭcus (Sēquănus), a, um : des Séquanes, Séquanais. --- Mart. 4, 19, 1; Luc. 1, 425.
  
  
• sĕquax, ācis [sequor] : 
          1 - qui suit facilement; qui suit sans relâche, qui s'attache à, acharné. 
             - capreæ sequaces, Virg. G. 2, 374 : les chevreuils prompts à s'attacher aux ceps [pour les brouter].
             - flammæ sequaces, Virg. En. 8, 432 : les flammes avides [à la poursuite rapide].
             - sequaces undæ, Virg. En. 5, 193 : les flots pressés.
             - fumi sequaces, Virg. G. 4, 230, fumée qui pénètre partout.
             - hederæ sequaces, Pers. prol. 6 : le lierre grimpant.
             - Latio dare terga sequaci, Virg. En. 10, 305 : fuir devant les Latins acharnés à la poursuite.
             - fig. mores sequaces, Lucr. 3, 315 : le caractère qui s'attache à chaque homme.
             - sequaces curæ, Lucr. 2, 47 : soucis tenaces.
             - sequax, ācis, m. : un compagnon, un sectateur, un partisan.
             - Bacchi sequax, Man. 5, 143, un sectateur de Bacchus.
             - sequax malum, Grat. Cyn. 411 : mal contagieux.
          2 - docile, obéissant, souple, flexible.
             - materia sequacior, Plin. 36, 198 : matière plus ductile. --- cf. Plin. Pan. 45, 6. 
             - bituminum sequax natura, Plin. 7, 15, 13, § 65 : nature visqueuse du bitume. 
  
  
• sĕquella (sĕquēla), æ, f. : - 1 - suite, ceux qui suivent. --- Front. Strat. 2, 4, 7. - 2 - suite, conséquence. --- Gell. 6, 1, 9.
  
  
• sĕquens, entis : - 1 - part. prés. de sequor. 2 - adj. suivant, successif.
             - sequenti nocte, Curt. 4, 8, 10 : la nuit suivante.
             - sequenti volumine, Plin. 29, 143 : dans le volume suivant.
             - ἐπίθετον, quod a nonnullis sequens dicitur, Quint. 8, 6, 40 : l'épithète, que quelques-uns appellent sequens.
             - diversa sequentes, Hor. : ceux qui suivent une carrière différente.
             - sĕquentes, ĭum, m. : ceux qui viennent après, les successeurs, les modernes.
             - sĕquentĭa, ĭum, n. : la suite (d'une histoire).
  
  
• sequentia :
          1 - sĕquentĭa, æ, f. : suite, succession. --- Boet. Arith. 1, 10.
          2 - sĕquentĭa : n. plur. de sequens.
  
  
• sequester :
  
          1 - sĕquestĕr, tra, trum (sĕquestĕr, tris, e) : qui intervient, médiateur.
             - pace sequestra, Virg. En. 11, 133 : la paix étant intervenue.
             - subst. neutre sequestrum, qqf sequestre.
             - sequestro ponere, dare : remettre en dépôt, en séquestre. --- Plaut. Merc. 737; d. Prisc. 692; Gell. 20, 11, 5.
             - ou in sequestri deponere, Ps.- Asc. Verr. 1, 12.
  
          2 - sĕquestĕr, tris (tri), m. :
          a - intermédiaire, entremetteur [recevant de l'argent à charge de le distribuer pour acheter les juges,les électeurs, etc.].
             - Cic. Verr. 2, 108 ; Clu. 25; 72 ; Planc. 38, etc.
          b - médiateur.
             - inter patres ac plebem publicæ gratiæ sequester, Sen. Helv. 12, 5 : médiateur d'une réconciliation officielle entre les patriciens et la plèbe.
          c - dépositaire [d'objets ou d'argent contestés].
             - Plaut. Rud. 1004; Gell. 20, 11, 5.
  
  
• sĕquestra, æ, f. : - 1 - médiatrice. --- Stat. Th. 7, 542. - 2 - l'entremetteuse. --- Apul. M. 9, p. 224, 1.
  
  
• sĕquestrārĭus, a, um : relatif au séquestre. --- Dig. 16, 3, 12.
  
  
• sĕquestrātim : séparément. --- Cassian. Coll. 19, 4.
  
  
• sĕquestrātĭo, ōnis, f. [sequestro] : - 1 - dépôt chez une tierce personne. --- Cod. Th. 2. 28, 1. - 2 - séparation. --- Cassiod. Var. 9, 24.
  
  
• sĕquestrātŏr, ōris, m. : [fig.] qui empêche. --- Sym. Ep. 8, 53.
  
  
• sĕquestrātōrĭum, ĭi, n. : lieu de dépôt. --- Tert. Res. 52.
  
  
• sequestro :
          1 - sĕquestrō :  voir sequester.
          2 - sĕquestro, āre, āvi, ātum : - tr. - a - mettre en dépôt, confier. --- Eccl. - b - séparer, éloigner. --- Macr. Scip. 2, 14; S. 7, 11.
  
  
• sĕquĭor, sĕquĭus : moins bon, inférieur, moindre, de moindre qualité, pire.
             - sexus sequior, Apul. : le sexe faible.
             - sequius, adv. : c. setius.
  
  
• sĕquo, ĕre : c. sequor.
  
  
• sĕquor, sĕqui, sĕcūtus sum : - tr. -
             - (Lebaigue P. 1150 et P. 1151).
             - gr. ἕπω, ἓπομαι (*σέπω, *σέπομαι).
             - la forme active sequo, ĕre est attestée par Gell. 18, 9, 8; Prisc. 8, 6, 29 ; passif sequi Her. 3, 3, 5.
          1 - suivre, aller à la suite, s'attacher à (au pr. et au fig.). 
             - abi præ, jam ego sequar, Plaut. Am. : va devant, je suivrai.
             - sequi procul, Plaut. (sequi magno intervallo, Cæs.) : suivre de loin.
             - non tibi sequendus eram, Ov. : il ne fallait pas m'accompagner.
             - sequi prætorem, Hor. : suivre le préteur, escorter le préteur.
             - sequi vestigia alicujus, Ov. M. 4 : s'attacher aux pas de qqn.
             - sequi terga alicujus, Cic. : s'attacher aux pas de qqn.
             - sequi aliquid oculis, Virg. : suivre qqch des yeux.
             - neque arborum te ulla sequetur, Hor. : et pas un de ces arbres ne te suivra (aux enfers).
             - absol. Helvetii secuti, Cæs. BG. 1, 24, 4 : les Helvètes ayant suivi, cf. Cæs. BG. 1, 40.
             - sequi naturam ducem, Cic. Læl. 19 : suivre la nature comme guide.
             - Epicurus, in quibus sequitur Democritum, non fere labitur, Cic. Fin. 1, 18 : Epicure, dans les endroits où il suit Démocrite, ne se trompe pas d'ordinaire.
             - Panætius, quem multum in his libris secutus sum, non interpretatus, Cic. Off. 2, 60 : Panétius que j'ai beaucoup suivi dans ce traité, sans pourtant le traduire.
             - sequi auctoritatem et consilium alicujus, Cic. Fam. 4, 3, 2 : suivre l'autorité et les conseils de qqn.
             - sequi sententiam, Cæs. BC. 1, 2, 6 : suivre l'avis de qqn.
             - sequi factum alicujus, Cæs. BC. 2, 32, 2 : suivre la conduite (l'exemple) de qqn.
             - nostro sequitur de vulnere sanguis, Virg. 12, 51 : le sang suit le coup que nous portons.
             - sudor membra sequebatur, Virg. G. 3, 565 : la sueur couvrait les membres.
             - non sine causa vicinitatem oris secutæ sunt, Cic. Nat. 2, 142 : les narines, non sans raison, ont été placées dans le voisinage de la bouche.
             - patrem sequuntur liberi, Liv. 4 : les enfants suivent la condition de leur père.
             - post gloriam invidia sequitur,  Sall. J. 55 : l'envie marche à la suite de la gloire.
             - damnatum pœnam sequi oportebat, ut igni cremaretur, Cæs. BG. 1 : la peine infligée au condamné était qu'il devait subir le châtiment du feu.
             - te fama illa sequetur oppressisse... Sall. Mithr. : s'attachera à toi la gloire d'avoir anéanti...
             - optimum est sequi majores, recte si praecesserint, P. Syr. : le mieux, c’est de suivre nos ancêtres s’ils nous ont tracé la bonne route.
             - solet sequi laus cum viam fecit labor, P. Syr. : la gloire arrive lorsque le travail a frayé le chemin.
             - suum sequitur lumen semper innocentia, P. Syr. : l’innocence est toujours environnée de son propre éclat.
          2 - suivre hostilement, poursuivre, courir après.
             - sequi aliquem nudo ferro, Ov. M. 6 : presser qqn l'épée nue à la main.
             - hac Trojana tenus fuerit fortuna secuta ! Virg. En. 6, 62 : puisse la fortune de Troie ne nous avoir suivis que jusque là ! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 189, éd. Vuibert.
             - neque prius finem sequendi fecere quam... Cæs. BG. 7, 47 : et leur poursuite ne cessa pas avant que...
             - sequi feras, Ov. M. 2 : donner la chasse aux bêtes sauvages.
             - nos bella sequuntur, Ov. : la guerre s'acharne après nous.
             - sequi hostes, Cæs. BG. 1, 22 : poursuivre les ennemis.
             - finis sequendi, Cæs. BG. 7, 17 : la fin de la poursuite.
          3 - suivre (une direction), parcourir en suivant.
             - sequi avia cursu, Virg. : s'engager en courant dans des chemins détournés.
             - in re publica viam sequi, Cic. Cat. 4 : suivre une voie politique.
             - rectum sequi, Cic. : marcher dans le droit chemin.
          4 - se diriger vers; au fig. chercher à atteindre, rechercher, tendre vers, être en quête de, s'attacher, viser à.
             - sequi Formias, Cic. Att. 10, 18, 2 : se diriger vers Formies, chercher à gagner Formies. --- cf. Cic. Att. 3, 16 ; Cæs. BC. 3, 49 ; Virg. En. 4, 361.
             - platani umbram sequi, Cic. de Or. 1, 28 : rechercher l'ombre d'un platane.
             - quo illum sequar ? in Persas ? nugas, Plaut. Pers. 717 : où irais-je le chercher ? en Perse ? chansons !   --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 251; éd. Peeters France.
             - sequi præmia recte factorum, Cic. Mil. 96 : rechercher la récompense des belles actions. --- cf. Cic. Læl. 100; Mur. 55; Rep. 3, 18; Leg. 2, 3; Off. 1, 110.
             - sequi probabilia conjectura, Cic. Tusc. 1, 17 : chercher à atteindre la vraisemblance par conjecture; avec inf. Lucr. 5, 529 : s'attacher à
             - illi cogebantur sequi loca demissa ac palustria, Cæs. BC. 3, 49 : les ennemis étaient forcés de rejoindre les terrains bas et marécageux.
             - Italiam non sponte sequor, Virg. En. 4, 361 : ce n'est pas de plein gré que je rejoins l'Italie.
             - sequi florentem cytisum, Virg. : chercher le cytise en fleurs.
             - sequi potus calidos, Plin. 28, 14 : rechercher des boissons chaudes, aimer boire chaud.
             - notandum nullum animal aliud calidos potus sequi, Plin. 28, 14, 55 : il faut remarquer qu'aucun animal n'aime à boire chaud.
             - sequi lites, Plaut. And. 4, 5, 16 : courir après les procès, aimer la chicane.
             - sequi hymenæos, Virg. : prétendre à un hymen.
             - sequi amicitiam, Nep. : rechercher l'amitié.
             - sequi fasces, Prop. : ambitionner les faisceaux consulaires.
             - sequi parvas mercedes, Hor. S. 1, 6, 87: être en quête d'un mince salaire.
             - sequi tranquillitatem, Cic. : aspirer à la tranquillité.
             - sequi longius adulationem, Tac. : pousser plus loin la flatterie.
             - explicemus quid ipsi sequamur, Quint. : montrons l'avantage auquel nous visons.
          5 - suivre (un exemple, un parti, une opinion), se laisser guider par, se régler sur, se conformer, obéir, adhérer, être attaché à, adopter.
             - sequi exemplum : suivre l'exemple.
             - vestrum factum omnia municipia sunt secuta, Cæs. BC. 2 : c'est votre conduite qu'ont imitée tous les municipes.
             - sequi optimos, Tac. : se modeler sur les gens de bien.
             - sequi Platonem auctorem, Cic. : suivre l'autorité de Platon.
             - amicum vel bellum patriæ inferentem sequi, Cic. Læl. 12, 43: rester fidèle à un ami lors même qu'il ferait la guerre à son pays.
             - sequi officium, Cic. : rester fidèle à son devoir.
             - sequi partes, Vell. : embrasser un parti.
             - sequi leges, Cic. : se conformer aux lois.
             - deos duces sequere, Liv. 41 : prends les dieux comme guides.
             - horrentem capillum retro sequuntur, Tac. : ils conservent la coutume de retrousser leurs cheveux.
             - sequi ardorem militum, Tac. : céder à l'ardeur des soldats.
             - hoc minimum ut sequamur, Cic. : pour nous en tenir à ce minimum.
             - non existimationem populi sequentur? Cic. : ne s'en référeront-ils pas à l'opinion du peuple?
          6 - poursuivre (un discours, une lecture); qqf. dire, parler.
             - perge sequi interdictum, Cic. : poursuis la lecture de l'ordonnance.
             - quid majora sequar? Virg. G. 2, 434 : pourquoi mentionner une végétation plus haute?
             - sequemur claritates operum, Plin. : je vais parler des effets les plus remarquables.
             - sequor disponere causas, Lucr. 5, 529 : je continue à exposer les causes.
             - cum ipso sum secuta placide ipsa, Plaut. : je lui ai parlé tranquillement en personne.
          7 - parler après un autre, répondre.
             - dicta sic voce secutus, Virg. : il répondit en ces termes.
          8 - succéder à, venir après; faire suite à un discours.
             - luce secutura tutos pete, navita, portus, Ov. F. 4, 625 : le jour suivant, réfugie-toi, pilote, dans un port bien abrité.
             - clamorem res secuta est, Liv. 2, 65, 3 : des cris, on en vint à l'action.
             - secuturi nepotes, Ov. : les descendants, la postérité.
             - secutum est bellum Africanum, Cic. Dej. 25 : vint ensuite la guerre d'Afrique. --- cf. Cic. Verr. 3, 190; Tusc. 5, 72.
             - et quæ sequuntur, Cic. Or. 184 : et le reste, et ce qui suit. --- cf. Cic. Nat. 2, 110.
             - sequitur hunc annum nobilis clade Romana Caudina pax, Liv. 9, 1, 1 : après cette année vient la paix Caudine, célèbre par la défaite des Romains.
             - deinde sequitur, quibus jus sit... Cic. Leg. 3, 40 : puis vient la question de savoir quels sont ceux qui ont le droit...  
             - sequitur is qui mihi videtur ex omnibus in re publica vidisse plurimum, Cic. Rep. 2, 21, 37 : voici venir celui des rois qui, à mon sens, a eu le plus grand génie politique.  
             - post illas datas litteras secuta est summa contentio de domo, Cic. Att. 4, 2 : après la réception de cette lettre, on en est venu à un violent débat au sujet de ma maison.
          9 - venir comme conséquence, se rattacher à, résulter de.
             - sequuntur largitionem rapinæ, Cic. Off. 2, 54 : à la suite de la prodigalité viennent les rapines. --- cf. Cic. Læl. 74; Off. 1, 160; 3, 19.
             - ex eo tempore discordiæ secutæ sunt, Cic. Off. 2, 80 : à partir de ce moment des discordes ont succédé.
             - hunc tam superbum adparatum habitumque convenientes sequebantur contemptus omnium hominum, superbæ aures, Liv. 24, 5 : à cet appareil, à cet extérieur si orgueilleux répondaient bien son mépris pour tous, son dédain quand il écoutait.
             - vina quies sequitur, Ov. F. 3, 305 : l'ivresse amène le sommeil.
             - modo ne turpitudo sequatur, Cic. Læl. 17, 61 : pourvu qu'il n'en résulte pas de déshonneur.
        10 - échoir à (comme avantage ou comme charge).
             - sequi heredem, Hor. : échoir à un héritier ou incomber à un héritier.
             - ager urbesque captæ Aetolos sequuntur, Liv. 33, 13, 10 : les terres et les villes prises tombent en partage aux Etoliens.
             - formule abrégée d'inscription - H. M. H. N. S. hoc monumentum heredem non sequitur : ce monument ne fait pas partie de l'héritage. --- cf. Hor. S. 1, 8, 13.
             - ubi malos præmia sequuntur, Sall. : quand les récompenses sont le partage des mauvais citoyens.
             - quid quod, si bonum esset ira, perfectissimum quemque sequeretur ? Sen. Ir. 1 : *que dire relativement au fait que* = il y a plus, si la colère était un bien, elle reviendrait (échoirait) aux hommes les plus parfaits.
        11 - suivre de soi-même, venir naturellement, venir facilement, céder sans résistance.
             - ipse (ramus) facilis sequetur, Virg. En. 6, 146 : le rameau se détachera sans effort.
             - herbæ aridæ factæ celerius rumpuntur quam sequuntur, Varr. R. 1, 47 : les plantes devenues sèches se brisent avant que de céder à la main.
             - telum non sequitur, Liv. 38, 21, 11 : le trait résiste (à la main qui l'arrache).
             - ceræ manum sequuntur, Stat. Ach. 1, 333 : la cire s'assouplit sous les doigts.
             - ut sequatur quocumque torqueas, Cic. Or. 52 : que le style se plie à toutes les formes qu'on veut lui donner.
             - laus pulcherrima cum sequitur, non cum arcessitur, Quint. 10, 2, 27 : mérite précieux, quand il est spontané et non affecté.
             - nec verba sequuntur, Virg. En. 12, 912 : les paroles font défaut.
             - sequitur tropus oratorem, Quint. : le trope est à la discrétion de l'orateur.
             - non quæsitus est numerus, sed secutus, Cic. Or. 165 : le rythme n'a pas été cherché, mais il est venu naturellement. --- cf. Plin. Ep. 1, 8, 14.
        12 - impers. sequitur. 
             - sequitur dicere, Dig. : reste à parler de.
             - sequitur nihil deos ignorare, Cic. Div. 2, 105 : il s'ensuit que les dieux n'ignorent rien.
             - sequitur ut... : - a - il arrive en conséquence que, il s'ensuit que... - b - il s'ensuit que (par conséquent, cela prouve que) - c - il faut ensuite que, il reste à.
             - sequitur ut... doceam, Cic. Verr. 3, 163 : ma tâche est ensuite de montrer (il me reste à montrer)  cf. Cic. Nat. 2, 80.
             - num sequitur ut ...? Tac. : est-ce une raison pour que...?
             - sequitur ut nihil pæniteat, nihil desit, nihil obstet, Cic. Tusc. 5, 18 : il s'ensuit qu'on ne connaît ni repentir, ni insuffisance, ni difficulté. 
  
  
• sĕquris : c.  securis.
  
  
• sĕquŭt- : voir secut-
  
  
• Ser :
  
          1 - Sērĕs, um, m. plur. : les Sères, peuple de l'Inde orientale. --- Virg. G. 2, 121 ; Plin. 6, 54 .
             - gr. Σῆρες.
             - commercium Serum, Sen. Ep. 90, 13 : le commerce avec les Sères [de la soie], voir sericum.
             - au sing. Sēr, Sēris, m., Sen. Herc. Oet. 668.; Aus. Idyll. Monos. Hist. 24.
  
          2 - Ser. : abrév. de Servius. 
  
  
• sera :
  
          1 - sĕra, æ, f. : - a - barre pour fermer une porte. --- Varr. L. 7, 18. - b -  serrure, verrou. --- Ov. F. 1, 266 ; M. 14, 710; Petr. 16, 2.
             - ponere seram, Juv. (addere seras postibus, Ov.) : verrouiller la porte.
             - excutere poste seram, Ov. Am. 1, 6, 24 : faire sauter la serrure, enlever le verrou, ouvrir la porte.
             - demere seram, Ov. F. 1, 280 : enlever le verrou, ouvrir la porte.
  
          2 - sēra, æ, f. (s.-ent. hora) [serus] : le soir. --- Gloss.; cf. ἑσπέρα, sera, vespra, crepusculum.
  
          3 - sēră, n. plur. adv. (c. sero, adv.) : tardivement, tard. --- Virg. G. 4, 122.
  
          4 - Sēra, æ, f. : Séra (capitale des Sères). --- Amm. 23, 6.
             - gr. Σῆρα.
  
  
• Serāchi, ōrum, m. : peuple d'Asie, au delà du Palus-Méotide. --- Mel. 1, 19.
  
  
• Sērānus : c. Serranus.
  
  
• Sĕrāpēum (Sĕrāpīum), ii, n. : temple de Sérapis (à Alexandrie). --- Tert. Apol. 18.
             - gr. Σεραπεῖον.
  
  
• sĕrăphīm (sĕrăphīn), indécl. plur. (mot hébreu) : les séraphins (anges du premier ordre, chez les Hébreux). --- Prud. Cath. 4, 5; Isid. 7, 5, 21.
  
  
• Serapia :
  
          1 - Sĕrāpĭa, æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
  
          2 - Sĕrāpīa, īōrum, n. : fêtes de Sérapis. --- Inscr. Grut. 138.
  
  
• sĕrāpĭăs, ădis, f. : sérapias, plante orchidée (orchis morio). --- Plin. 26, 95..
             - gr. σεραπιάς, άδος.
  
  
• Sĕrāpĭcus (Sĕrăpĭcus), a, um : de Sérapis; digne de Sérapis. --- Tert. Apol. 39.
             - Serapicæ cenæ, Tert. : repas dignes de Sérapis (repas luxueux).
  
  
• serapion :
  
          1 - sĕrāpĭŏn, ĭi, n. (c. sĕrāpĭăs) : sérapias (une orchidée). --- Apul. Herb. 15.
  
          2 - Sĕrāpĭōn (Sĕrāpĭo), ōnis, m. : Sérapion (surnom ou nom).
             - gr. Σεραπίων.
             - un Egyptien, ambassadeur à Rome. --- Cæs. BC. 3, 109.
             - un géographe à Antioche. --- Cic. Att. 2, 4, 1; 2, 6, 1.
             - nom d'esclave. --- Cic. Att. 10, 17, 1.
             - surnom de Scipio Nasica, consul. --- Plin. 7, 12, 10, § 54; Val. Max. 9, 14, 3; Cic. Att. 6, 1, 17.
             - un médecin d'Alexandrie. --- Cels. 5, 28, 17. 
             - un stoïcien de Hierapolis, Sen. Ep. 40, 2. 
             - un peintre grec. --- Plin. 35, 10, 37, § 113.
  
  
• Sĕrāpis (Sărāpis), is (ĭdis), m. : Sérapis (divinité égyptienne adoptée dans le monde gréco-romain). --- Cic. Div. 2, 123 ; Verr. 2, 160 ; Varr. L. 5, 57; Plin. 37, 75.
             - gr. Σέραπις (Σάραπις), ιδος.
             - acc. -im ou -in ou -idem; abl. -ide)
             - voir hors site : Sérapis.
  
  
• Serapium : c. Serapeum.
  
  
• Seraptēnus (Sareptanus), a, um : de Sérapta (ville de Palestine). ---- Fulg.
  
  
• sĕrārĭus, a, um [serum] : nourri au petit-lait. --- Cato, Agr. 150, 2.
  
  
• serātus, a, um : part. passé sero, serare; fermé à clé.
  
  
• Serbi, ōrum, m. : les Serbes (peuple de la Scythie asiatique). --- Plin. 6, 19.
  
  
• Serbōnis, ĭdis, adj. f. : d'un lac de la basse Egypte. --- Prisc. Peri. 211.
             - gr. Σερϐωνίς, ίδος (Σερϐωνίς λίμνη).
  
  
• Serdĭca, æ, f. : Serdica (ville de Mésie). --- Cassiod. Eccl. 4, 21.
             - Serdĭcensis, e et Serdĭcēnus, a, um : de Serdica. --- Cassiod. Eccl. 4,21 ; 4, 33.
  
  
• Serē, ēs, f. : ville d'Egypte. --- Plin. 6, 179.
  
  
• Sĕrēna, æ, f. : - 1 - épouse de Stilicon. --- Claud. - 2 -  nom de femme. --- Inscr.
  
  
• Sĕrēnātŏr, ōris, m. [sereno] : qui rend le ciel serein (surnom de Jupiter). --- Apul. Mund. 37.
  
  
• sĕrēnātus, a, um : part.-adj. de sereno; devenu serein, rasséréné, sans nuage; apaisé, calme, serein.
  
  
• sĕrēnē [inus.] : avec sérénité [fig.].
             - serenius, Aug. Trin. 8, 3.
  
  
• Sĕrēnĭānus, i, m. : favori de Vibius Gallus, frère de Julien. --- Amm.
  
  
• sĕrēnĭfĕr, ĕra, ĕrum [serenus, fero] : qui amène la sérénité. --- Avien. Phœn. 989 ; Prog. 413.
  
  
• sĕrēnĭfĭcus, a, um [serenus, facio] : serein. --- Inscr. Orel. 855.
  
  
• sĕrēnĭflŭus : serein. --- Anth. 4, 242.
   
  
• sĕrēnĭgĕr, ĕra, ĕrum : c. serenifer. --- Anthol. 389, 4.
  
  
• sĕrēnĭtās, ātis, f. : - 1 - sérénité (du ciel). --- Cic. Div. 2, 91. - 2 - calme. --- Liv. 42, 62, Sen. Ir. 3, 25, 4. - 3 - Sérénité, altesse sérénissime (titre honorifique des empereurs).  --- décad.
             - imbres et serenitates, Col. 3, 1, 10 : les pluies et les sécheresses.
  
  
• sĕrēno, āre, ātum : - tr. - rendre serein, rasséréner, éclaircir. - 2 - apaiser, calmer, fléchir. - 3 - éclairer (par le feu), égayer.
             - poét. luce serenanti, Cic. Div. 1, 18 : dans une lumière sereine.
             - impers. cum serenat, Minuc. 52, 4 : quand le temps est serein.
             - fig. serenare nubila animi, Plin. 2, 13 : chasser les nuages de l’âme.
             - poét. serenare spem fronte, Virg. En. 4, 477 : montrer sur son front un espoir serein.
             - tristia fronte serenant, Sil. 11, 368 : ils chassent de leur front les nuages de la tristesse.
             - tandem tuum numen serena, Sen. Ag. 520 : apaise enfin ta divinité.
             - largo serenat igne domum, Stat. Ach. 1, 120 : il égaie sa demeure par la flamme d'un vaste foyer.
  
  
• sĕrēnum, i, n. : temps serein, ciel serein, sérénité.
             - fallax serenum, Luc. : calme trompeur.
             - aperta serena, Virg. : beaux jours.
             - sereno, Liv. 31, 12, 5 : par un temps serein. --- cf. Liv. 37, 3, 2; Sen. Nat. 2, 18.
             - plur. n. serena, Virg. G. 1, 393 : temps serein.
             - serena cæli, Lucr. 2, 1100 : les espaces sereins du ciel. --- Val. Fl. 1, 332.
  
  
• serenus :
  
          1 - sĕrēnus, a, um : 
          a - serein, pur, sans nuages.
             - cælo sereno, Cic. Fam. 16, 9, 2 : par un ciel serein.
             - serenior, Mart. 4, 64, 6.
             - color serenus, Plin. 9, 107 : couleur claire.
             - vox serena, Pers. 2, 19 : voix pure.
             - poét. favonius serenus est, Plaut. Merc. 877 : le vent d'ouest est serein = amène un temps serein. 
             - nubes serenæ, Virg. G. 1, 461 : nuages non pluvieux.
          b - au fig. serein, calme, paisible. 
             - rebus serenis, Sil. 8, 546 : dans le bonheur.
             - quum serenus erit, Ov. P. 2, 2, 63 : quand sa colère sera apaisée.
             - dum juvat et vultu ridet Fortuna sereno, Ov. Tr. 1, 5, 27 : tant que la fortune nous favorise et nous montre un visage serein. --- Cic. Tusc. 3, 31; Lucr. 3, 293; Ov. Tr. 1, 1, 39.
             - serenissimus, Cod. Just. 5, 4, 23 : sérénissime [épith. honorifique].
  
          2 - Sĕrēnus, i, m. : Sérénus (nom d'homme).
             - Q. Serenus Sammonicus. --- Spart. Get. 5, 5; Macr. 3, 16, 6.
             - Q. Serenus Sammonicus, son fils, tous deux écrivains du III è siècle. --- Lampr. Alex. 30, 2.
  
  
  
• Seres, Serum, m. : voir Ser.
  
  
• seresco :
  
          1 - sĕresco, ĕre [serenus] : - intr. - se sécher, devenir sec. --- Lucr. 2, 306.
  
          2 - sĕresco, ĕre |serum] : - intr. - se convertir en petit-lait. --- Plin. 22, 238.
  
  
• Sĕrestus, i, m. : Séreste (compagnon d'Enée). --- Virg. En. 1, 661 ; 9, 171.
  
  
• Sergestus, i, m. : Sergeste (pilote et compagnon d'Enée). --- Virg. En. 1, 51.
  
  
• Sergia :
          1 - Sergĭa, æ, f. : nom de femme. --- Liv. 8, 18.
          2 - Sergĭa, adj. fém. : de Sergius.
             - Sergia tribus, Cic. Vat. 36 : tribu Sergia.
             - Sergia olea, Col. 5, 8, 4 : sorte d’olive [de Sergius]. --- cf. Plin. 15, 5, 6, § 20.
  
  
• sergĭāna olea, f., espèce d’olive [de Sergius]. --- Cato, Agr. 6, 1; Varr. R. 1, 24, 1; Macr. S. 2, 16.
  
  
• Sergĭŏlus, i, m. : nom d'homme. --- Juv. 6, 105.
  
  
• Sergĭus, ĭi, m. : Sergius (nom d’une gens).
             - Sergius Catilina, le conspirateur que Cicéron a dévoilé.
             - C. Sergius Orata, un célèbre débauché. --- Varr. R. R. 3, 3, 10; Cic. Off. 3, 16, 67; id. de Or. 1, 39, 178; id. Fin. 2, 22, 70; Plin. 9, 54, 79, § 168 et souvent.
             - Sergius, a, um : de Sergius; voir Sergia.
  
  
• seria :
  
          1 - sērĭa, æ, f. : jarre, cruche. --- Liv. 24, 10; Pers. 2, 11; Ter. Heaut. 3, 1, 51; Cato, R. R. 12; Varr. R. R. 3, 2, 8; Col. 12, 52, 14; Plaut. Capt. 4, 4, 9; Dig. 50, 16, 206.
  
          2 - sērĭa, n. plur. : voir serius.
  
          3 - sĕrĭa, æ, f. : c. series. --- CIL 7, 39.
  
          4 - Seria, æ, f. : Séria (ville de la Bétique). --- Plin. 3, 14.
  
  
  
• sĕrĭātim, adv. [series] : - 1 - point par point, un à un, successivement. - 2 - en série, en file (Hoven, Renaissance).
             - seriatim respondens, Greg. M. : répondant pont par point.  
             - nostri ... reseratā portā ... seriatim egrediuntur, Guillaume de Tir, Croisades, 6, 18 : les nôtres ... firent ouvrir la porte et sortirent successivement. 
  
  
• sērĭca, ōrum, n. : voir sericum.
  
  
• Seriānē, ēs, f. : ville de Syrie. --- Anton.
  
  
• sērĭcārĭa, æ, f. [sericum] : une esclave chargée de la confection ou de l'entretien des étoffes de soie. --- Inscr. Orell. 2955.
  
  
• sērĭcārĭus negotiator : marchand de soierie. --- Inscr. Orel. 1368 et 4252.
             - ou sērĭcārĭus, ĭi, m. : marchand de soierie. --- Inscr. Fabr. p. 713, 346.
  
  
• sērĭcātus, a, um [sericum] : vêtu de soie. --- Suet. Cal. 51.
  
  
• sērĭcĕus, a, um : de soie. --- Flor. 3, 11, 8.
  
  
• serĭchātum, i, n. : arbre aromatique inconnu. --- Plin. 12, 99.
  
  
• sērĭcoblatta (sērĭcoblattĕa), æ, f. [Sericus] :  vêtement de soie couleur de pourpre. --- Cod. Just. 11, 8, 10; Cod. Th. 10, 20, 13; 10, 20, 18.
  
  
• serĭcula, æ, f. : voir securicula.
  
  
• sērĭcum, i, n. [Seres] : soie, étoffe de soie. --- Amm. 23, 6, 67; Sol. 50; cf. Isid. Orig. 19, 17, 6; 19, 27, 5; Vulg. Apoc. 18, 12.
             - (Lebaigue P. 1152)
             - sērĭca, ōrum, n. : vêtements de soie, étoffes de soie. --- Prop. 1, 14, 22; Mart. 9, 38, 3; 11, 27, 11; Claud. in Eutr. 2.
  
  
• Sērĭcus, a, um : - 1 - des Sères, sérique. - 2 - de soie. --- Hor. Epo. 8, 15; Plin. 22, 11
             - sērĭcus, i,  m. : marchand de soierie. --- Salv. Gub. 4, 14, 69.
  
  
• sērĭē (= sērĭō), adv. [serius] : sérieusement. --- A -Vict. Ep. 15.
  
  
• sĕrĭēs, acc. em, abl. ē, fém. [sero, enchaîner] :
          1 - file, suite, rangée, enchaînement [d’objets qui se tiennent].
             - series juvenum, Tibul. 1, 3, 63 : chœur de jeunes gens (chaîne de danseurs).
             - series structuræ dentium, Plin. 7, 70 : rangée de dents.
             - ferræ laminæ serie inter se conexæ, Curt. 4, 9, 3 : suite de lames de fer entrelacées.
             - custodiarum seriem recognoscens, Suet. Calig. 27 : passant en revue la file des prisonniers.
             - series rerum sententiarumque, Cic. Leg. 1, 52 : suite, enchaînement de faits et de pensées. --- cf. Cic. Nat. 1, 9 ; Div. 1, 125.
             - series artis, Cic. Part. 137 : enchaînement des préceptes de la rhétorique. --- [abst] Cic. Ac. 2, 21 ; Hor. P. 242 ; Quint. 5, 24, 32.
          2 - au fig. série (de faits), succession (d'années). 
             - quod non imber edax, non Aquilo inpotens possit diruere aut innumerabilis annorum series et fuga temporum, Hor. O. 3, 30, 1 : (j'ai achevé un monument ...) que ni la pluie qui ronge, ni l'Aquilon ne pourront détruire, ni l'innombrable suite des années, ni la fuite des temps.
             - seriem evolvere fati, Ov. M. 15, 152 : dérouler les événements futurs.
             - post longam sæculorum seriem, Tac. H. 1, 2 : après une longue suite de siècles. --- Just. 44, 2, 7; Col. 3, 10, 6; 4, 19, 1; Lact. 4, 5, 8; 4, 10, 3; Ov. Tr. 4, 10, 54.
             - au plur. simulantes fictas litium series, Vell. 2, 118 : inventant de toutes pièces une série de procès. --- cf. Suet. Vesp. 10.
          3 - suite de générations, descendance, lignée. 
             - digne vir hac serie, Ov. P. 3, 2, 109 : homme digne de cette longue suite d'aïeux. --- Ov. M. 13, 29; Prop. 4, 11, 69; Val. Max. 2, 7, 5.
  
  
• sērĭĕtās, ātis, f. [serius] : le sérieux, air sérieux, gravité. --- Aus. Parent. 2, 6; Sid. Carm. 13, 439.
  
  
• sĕrīlĭa, ĭum, n. [sero, ere, lier] : cordes de jonc. --- Pacuv. Tr. 252.
  
  
• sērĭō, adv. [serius] :  sérieusement, sans rire. --- Plaut. Amp. 906; Ter. Haut. 541; Liv. 7, 41, 3 ; Plin. Ep. 2, 20, 10.
  
  
• sērĭŏla, æ, f. [seria] : petite cruche. --- Pers. 4, 29; Pall. Mart. 10, 9.
  
  
• Sĕrīphus (Sĕrīphŏs), i, f. : Séripho (une des Cyclades, auj. Serfo). --- Cic. Nat. 1, 88; Plin. 4, 63; Mel. 2, 7, 11; Ov. M. 5, 242; 5, 251; 7, 464; Juv. 6, 564; 10, 170 et souvent.
             - gr. Σέρῖφος.
             - Sĕrīphĭus, a, um : de Séripho. --- Cic. CM 8; Tac. An. 4, 21.
             - Sĕrīphĭus, ĭi, m. : habitant de Séripho. --- Cic. Sen. 3, 8.
  
  
• Serippo, ōnis, f., ville de la Bétique. --- Plin. 5, 24.
  
  
• sĕris, ĭdis, f. : endive, chicorée des jardins. --- Plin. 20, 73 et 76; Varr. R. 3, 10, 5.
             - gr. σέρις.
  
  
• sērĭsăpĭa, æ, f. [serum, sapio] : sagesse tardive ou goût tardif (mot plaisant forgé par Petr. 56, 8).
  
  
• serissime : superl. de l'adv. sero.
  
  
• sērĭtas, ātis, f. [serus] : retard, arrivée tardive. --- Symm. Ep. 3, 28.
  
  
• serius :
  
          1 - sĕrĭus : compar. n. sing. nom. et acc. de l'adj. serus.
             - id (= bellum) spe omnium serius fuit, Liv. 2, 3, 1 : cette guerre eut lieu plus tard qu'on ne s'y attendait.
  
          2 - sĕrĭus : compar. de l'adv. sero : plus tard.
             - quanto serius peccatur, tanto incipitur turpius, P.-Syr. : plus tard on se livre au vice, et plus il est honteux de se mettre à le faire.
             - serius aut citius, Ov. M. 10, 33 : un peu plus tôt ou un peu plus tard.
             - solito serius, Liv. 38, 42, 1 : plus tard que de coutume.
  
          3 - sērĭus, a, um [peut-être severius] : sérieux.
             - verba seria dictu, Hor. P. 107 : paroles sérieuses.
             - seria carmina, Plin.-jn. : poésies graves.
             - serium tempus, Plin.-jn. : occasion importante.
             - loca seria sanctaque, Sen. : lieux d'un aspect sévère et pur.
             - sērĭum, ĭi, n. (et au plur. sērĭa) : les choses sérieuses.
             - aliquid in serium convertere, Plaut. Pœn. 1321 : prendre qqch au sérieux. --- cf. Curt. 5, 7, 10.
             - nihil ad serium, Plin.-jn. : (amitié) sans objet sérieux.
             - ille seria nostra, ille deliciæ, Plin. Ep. 8, 1, 2 : lui, le confident de mes travaux et de mes plaisirs.
             - cum his seria ac jocos celebrare, Liv. 1, 4 : partager avec eux les travaux et les jeux.
             - per seria per jocos, Tac. An. 2, 13 : dans les affaires et dans les plaisirs.
  
  
• Sermĭo : voir Sirmĭo.
  
  
• sermo :
                      A - sermo, sermōnis, m. :
             - au nominatif o est long, cf. Lucr. 4, 535; Hor. S. 1, 20, 23; abrégé dans Juv. 6, 193; 8, 39.
          1 - conversation, entretien, causerie; qqf. sujet d'entretien.
             - est actio quasi sermo corporis, quo magis menti congruens esse debet, Cic. de Or. 3, 222 : l'action est comme le langage du corps; elle doit donc être toujours en harmonie avec la pensée.  --- voir Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 133, éd. Vuibert.
             - sermonem cum aliquo conferre (habere) : s'entretenir avec qqn.
             - esse in ore, in sermone omnium, Cic. Phil. 10 : être le sujet de toutes les conversations.
             - sermo litterarum, Cic. : commerce épistolaire
             - deflexit sermo ad... Cic. : la conversation tourna sur...
             - incidimus in sermonem alicujus, Cic. : notre conversation tomba sur qqn.
             - quoniam princeps Crassus ejus sermonis ordiendi fuit, Cic. : puisque Crassus a entamé ce sujet...
             - exiguo sermone fores, Prop. : on parlerait peu de toi.
             - in istum sermonem delabi : venir à parler de cela.
             - multa inter sese vario sermone serebant, Virg. En. 6 : leur conversation roulait sur plusieurs sujets.
             - in sermonem hominum venire, Cic. : devenir le sujet des conversations.
             - inter eos tu sermo es, Prop. 2, 21 : tu fais l'objet de leurs conversations.
          2 - conversation savante, entretien philosophique, dialogue littéraire, discussion.
             - feci sermonem inter nos habitum, Cic. Fam. 9 : j'ai rédigé notre discussion.
             - sermones Platonis, Quint. : les dialogues de Platon.
             - Scævola exposuit nobis sermonem Lælii de amicitiâ habitum ab illo secum, Cic. Læl. 1 : Scévola nous rapporta ce que Lélius avait dit de l'amitié avec lui.
             - Socratici sermones, Hor. C. 3 : la doctrine de Socrate (enseignée par ses entretiens).
          3 - ton de la conversation, style familier, langage usuel; prose, ouvrage en vers qui se rapproche de la prose (satire, épître).
             - contentio et sermo, Cic. : le discours soutenu et la conversation.
             - sermonis plenus orator, Cic. Brut. 68 : orateur d'une abondance familière.
             - sermo merus, Hor. S. 1 : de la prose toute pure.
             - sermoni proximus, Quint. : qui se rapproche du ton de la conversation.
             - alterni sermones, Hor. : dialogue (de la comédie).
             - sermo inter omnes congruebat, Liv. 9, 2 : le langage de tous était le même.
          4 - rumeur publique, bruit qui court, mauvais propos, médisances.
             - sermo est totā Asiā dissipatus, Cic. Fl. 6: le bruit s'est répandu dans toute l'Asie.
             - sermones reprimere, Cic. : faire cesser les propos.
             - sermones lacessere, Cic. : lancer des bruits.
             - dabimus sermonem iis, qui, Cic. Fam. 9 : nous donnerons prise à la médisance de ceux qui...
             - ne putet aliquid sermonis in sese quæsitum, Cic. Fl. 5 : qu'il ne s'imagine pas que j'aie cherché à le décrier.
             - ille, sermo illius temporis, Cic. Rab. Post. 14 : lui, la fable de ses contemporains.
             - cum de me ista foris sermonibus differs, Lucil. fragm. : quand tu colportes de tels bruits sur mon compte.
          5 - discours public, harangue.
             - sermo quem habui apud municipes meos, Plin.-jn. : le discours que j'ai prononcé dans ma ville natale.
             - ex superiore et ex æquo loco sermones mei habiti, Cic. Fam. 3 : le langage que j'ai tenu comme magistrat et comme particulier.
             - sermo circa rura est, Plin. : je traite de l'agriculture.
          6 - langage, diction, langue, idiome, façon de parler, paroles.
             - sermo humanus, Plin. : le langage des hommes.
             - animalia quæ sermone carent, Quint. : les animaux dépourvus de la parole.
             - elegantia sermōnis, Cic. : élégance du style.
             - Græco sermone, Cic. : en grec.
             - ingenium illi concessit, sermonem objecit, Sen.-rh. : il lui accorda le talent mais lui refusa le beau langage.
             - accipi debet hic sermo, ac si ... Dig. 7, 1, 20 : on doit entendre cette expression dans le sens de...
             - vulgi sermone, Dig. : dans la langue usuelle.
          7 - le Verbe (Tert. et Prud.)
                      B - Sermo, Sermōnis, m. : Sermo (surnom romain).
  
  
• sermōcĭnantĕr, adv. : en causant. --- Sid. Ep. 8, 6.
  
  
• sermōcĭnātĭo, ōnis, f. [sermocinor] : - 1 - entretien, conversation. --- Quint. 9, 2, 31; Gell. 19, 8, 2.  - 2 - dialogisme [rhét.] --- Her. 7, 65.
  
  
• sermōcĭnātrix, īcis, f. : une bavarde. --- Apul. M. 9, 17.
             - adjt, [en parl. d’une partie de la rhét.] = προσομιλητική, qui concerne les entretiens de la vie courante. --- Quint. 3, 4, 10.
  
  
• sermōcĭno, āre : - intr. - c. sermocinor. --- Isid. 1, 39, 2.
  
  
• sermōcĭnor, āri, ātus sum : - intr. - s'entretenir, causer, converser, avoir une conversation. --- Cato, frg.; Cic Verr. 1, 138; [abst] Cic. Inv. 2, 54; Suet. Tib. 56.
             - sermocinari cum aliquo : s'entretenir avec qqn.
  
  
• sermōnālis, e : relatif au Verbe, qui parle. --- Tert. Prax. 5.
  
  
• sermōnor, āri : c. sermocinor. ---  Gell. 17, 2, 17.
  
  
• sermuncŭlus, i, m. [sermo] : - 1 - nouvelle de peu d'importance, discours frivoles, caquets, racontars, cancans. --- Cic. Deiot. 12, 33; Plin. Ep. 5, 8, 4; Cic. Att. 13, 10, 3; Plin. Ep. 7, 17, 14. - 2 - petit discours [écrit]. --- Hier. Ep. 32, 1.
  
  
• sernĭōsus, a, um [cf. sarna] : galeux, teigneux. --- Th.-Prisc. 1, 12.
  
  
• sero :
  
          1 - sērō, abl. de serus, adv. : - a -  à une heure avancée, sur le soir, au soir, nuitamment, tard, tardivement. - b -  trop tard, quand il n'est plus temps.
             - sero : tard. --- Cic. Att. 7, 21, 7; Fam. 7, 22; Br. 39.
             - serius : plus tard. --- Cic. Sest. 67; Or. 186.
             - serissime : très tard. --- Cæs. BC. 3, 75, 2.
             - sero : trop tard. --- Pl., Ter.; Cic. Læl. 11; Q. 1, 2, 9; Verr. 5, 164; Att. 7, 5, 5, etc.
             - serius : trop tard. --- Cic. Bep. 1, 20; de Or. 3, 75; Br. 330; Cat. 1, 5.
             - nimis sero, Cic. Phil. 2, 47 : par trop tard.
             - serius ocius, Hor. O. 2, 3, 26 : plus tôt ou plus tard.
             - quam serissime, Cæs. BC. 3, 75, 2 : le plus tard possible.
             - sero est, Cic. : il est bien tard maintenant.
             - sero sapiunt Phryges : la sagesse vient trop tard aux Phrygiens.
             - "sero sapiunt"; tu tamen, mi vetule, non sero, Cic. Fam. 7, 16, 1 : "les voilà sages un peu tard"; tard, n'est pas le mot pour vous, cher petit vieillot.
             - id quidem spe omnium serius fuit, Liv. 2, 3, 1 : et pourtant (cette guerre) eut lieu plus tard qu'on ne s'y attendait.
  
          2 - sĕro, ĕre, rŭi, sertum : - tr.  - a - entrelacer, tresser. - b - joindre, enchaîner, unir, attacher.
             - lorica serta, Nep. Iph. 1, 4 : cuirasse faite d’un entrelacement de maillons, cotte de mailles. --- voir serta, orum.
             - seritote diem alternum ambo, Enn. : régnez alternativement de jour en jour.
             - serere certamina cum Patribus, Liv. 2, 1 : engager une lutte avec le sénat.
             - bella ex bellis serendo, Sall. H. 4, 61, 20 : en perpétuant l'état de guerre.
             - causa causam serens, Cic. Fat. 27 : une cause unissant une cause = un enchaînement de causes.
             - serere bella ex bellis, Sall. H. 4, 61, 20 : faire succéder une guerre à une autre. --- cf. Liv. 21, 10.
             - fati lege immobilis rerum humanarum ordo seritur, Liv. 25, 6, 6 : les lois du destin enchaînent d’une façon immuable la succession des choses humaines.
             - serere colloquia cum aliquo, Liv. 34, 61, 7 : nouer des entretiens avec qqn.
             - serere sermonem : enchaîner des propos, tenir des propos. --- Plaut. Curc. 193; Mil. 692; Cæcil. d. Gell. 2, 23, 10; Liv. 3, 17, 10; 28, 24, 7; Plin. Ep. 9, 10, 2.
             - serere fabulam, Liv. 38, 56, 8 : bâtir, composer un récit.
             - serere negotium, Plaut. Most. 1100 : créer une suite d’embarras.
             - serere sermonem (sermones) : lier conversation, s'entretenir, conférer.
             - multa inter sese vario sermone serebant, Virg. En. 6, 160 : ils échangeaient beaucoup de paroles sur des sujets divers.
  
          3 - sĕro, ĕre, sēvi, sătum : - tr. - a - semer, ensemencer, planter. - b -  semer, faire naître, créer, instituer, produire, causer, répandre. - c -  procréer, créer.
             - serendum (est) lentem, Varr. R. R. 1, 32, 2 : il faut semer les lentilles.
             - et post malam segetem serendum est, Sen. Ep. 10, 81, 1 : même après une mauvaise récolte il faut semer.
             - nullam, Vare, sacra vite prius severis arborem, Hor. O. 1, 18, 1 : tu ne planteras aucun arbre, Varus, avant la vigne sacrée.
             - mihi istic nec seritur nec metitur, Plaut. Ep. 268 : ici on ne sème ni ne récolte pour moi (= cette affaire ne me regarde pas).
             - serere rumores, Virg. En. 12, 228 : divulguer (colporter) un bruit, une nouvelle.
             - serere in sermonibus aliquid, Liv. : divulguer (colporter) un bruit, une nouvelle.
             - serere invidiam inter + acc., Liv. : semer la discorde entre...
             - serere lites, Plaut. Pœn. 3, 2, 10 : engendrer des procès.
             - serere causam discordiarum, Suet. Calig. 26 : répandre des germes de discorde.
             - serendæ in alios invidiæ artifex, Tac. H. 2, 86 : habile artisan de haines.
             - ære vulnera vasta serebant, Lucr. 5, 1290 : c'est avec l'airain qu'on semait largement les blessures.
             - serere leges, Cic. : établir des lois.
             - serere diuturnam rem publicam, Cic. Rep. 2, 3, 5 : fonder un Etat durable.
             - voir satus
  
          4 - sĕro, āre, āvi, ātum [sera] : - tr. - a - fermer. --- [décad.J cf. Prisc. 8, 94; 10, 41. - b - ouvrir. --- Varr. L. 7, 108.
  
  
• Sēronātus, i, m. : Séronat [né tard], nom d’homme. --- Sid.
  
  
• sērōtĭnus, a, um [serus] : - 1 -  [en parl. d’une pers.] qui agit tard. --- Sen. Contr. 7, 6 (21). - 2 - tardif, qui vient tard. --- Col. 8, 5, 24; Plin. 15, 58, etc. - 3 - qui produit tardivement. --- Plin. 18, 196.
  
  
• Serpa, æ, f. : ville de la Bétique. --- Anton.
             - Serpensis, e : de Serpa. --- Inscr.
  
  
• serpēdo, ĭnis, f. [serpo] : érysipèle. --- Isid. 4, 8, 5.
  
  
• serpens, entis : part. prés. de serpo.
             - dein per continua serpens (flamma) uno repente omnia incendio hausit, Liv. 30, 6 : bientôt en serpentant la flamme devient continue et dévaste tout dans l'embrasement
             - serpens, entis, m. f. : - a - serpent. - b - le Dragon [constell.]. --- Hyg. Astr. 3, 1. - c - ver [du corps humain]. --- Plin. 7, 172.
             - serpens : serpent. --- au fém. Cic. Nat. 2, 48, 124; Lucr. 4, 60; 4, 638; Ov. M. 1, 447; 1, 454; 2, 652; id. Am. 2, 13, 13; Hor. O. 1, 37, 27; Luc. 9, 397; Nep. Hann. 10, 4.
             - au masc. Lucr. 5, 33; Virg. En. 2, 214; 5, 273; 11, 753; Ov. M. 3, 38; 3, 325; 4, 570; Hor. S. 1, 3, 27; Luc. 9, 324; cf. Sall. J. 89, 5, et Quint. 2, 4, 19;  Vulg. Num. 21, 6.
             - serpentes bestiæ, Cic. : les reptiles.
             - au neutr. plur. serpentia, Vulg. Act. 10, 12 : les reptiles.
  
  
• serpentĭformis, e [serpens, forma] : en forme de serpent. --- Iren. 7, 30, 5.
  
  
• serpentĭgĕna, æ, m. [serpens, gigno] : né d’un serpent. --- Ov. M. 7, 212.
             - (Lebaigue P. 1153)
  
  
• Serpentīna, æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
  
  
• serpentīnārĭa, æ, f. : serpentaire [plante]. --- Apul. Herb. 14.
  
  
• serpentīnus, a, um : - 1 - de serpent. - 2 - fallacieux, astucieux.
             - serpentina vox, Ambr. : langue de vipère, mauvaise langue.
             - Serpentini, ōrum, m. : les Ophites (hérétiques). --- Aug. Manich. 2, 21.
  
  
• serpentĭpēs, pĕdis, m. [serpens, pes] : aux pieds de serpents. --- Ov. Tr. 4, 7, 17.
  
  
• serpĕrastra, ōrum, n. : - 1 - attelles, éclisses (pour redresser la jambe). --- Varr. L. 9, 11. - 2 - moyens d'amender (en parl. des officiers chargés de la discipline).
             - serperastra mea, Cic. Att. 7, 3, 8 : mes redresseurs,
  
  
• serpil- : voir serpyl-.
  
  
• serpĭo, ĕre = serpo. --- Itala. Apost. 4, 17.
  
  
• serpo, ĕre, serpsi, serptum : - intr. -
             - gr. ἕρπω.
             - sync. serpsit = serpserit, P.-Fest. 349, 6.
          1 - ramper, se traîner sur la terre, avancer en rampant.
             - serpentia secla ferarum, Lucr. 6, 766 : les serpents.
             - au passif  cum terra nullo serpatur angue, Sol. 22, 10 : aucun serpent ne rampant sur la terre.
             - serpere cæruleum Danai videre draconem in platanum, Ov. M. 12, 13 : les Grecs  virent un serpent bleu sombre ramper sur le tronc d'un platane. --- Cic. Fin. 5, 15, 42; Nat. 2, 47, 122; Tusc. 5, 13, 38; Ov. M. 15, 689; P. 3, 3, 102.
          2 - ramper, être terre à terre (en parl. du style). --- Hor. P. 28.
          3 - se glisser, avancer lentement, s'insinuer, se répandre insensiblement, gagner de proche en proche, faire des progrès.
             - hoc malum obscure serpens, Cic. Cat. 4, 3, 6 : ce mal poursuivant sa marche insensible.          
             - serpit hic rumor, Cic. Mur. 21, 45 : sourdement circulent ces propos.
             - serpit malum longius, Cic. Rab. Post. 6, 15 : le mal progresse.
             - serpit per omnium vitas amicitia, Cic. Læl. 87 : l’amitié s’insinue dans toutes les existences.
             - neque serpit, sed volat in optimum statum res publica, Cic. Rep. 2, 18, 33 : ce n'est pas insensiblement, mais par bonds, que la république fait des progrès.
             - somnus serpit, Plin. 7, 90 : le sommeil se glisse insensiblement. ---  Virg. En. 2, 269.
             - serpere occulte cœpisti, Cic. de Or. 2, 203 : tu t'insinuas peu à peu dans les esprits.
             - quam facile serpat injuria videte, Cic. Verr. 2, 2, 53 : voyez avec quelle facilité se propage l'injustice !
             - pleraque tacta tantum et omnino commota latissime serpunt, Plin. Ep. 5, 4, 3 : bien souvent un simple contact, une légère commotion se propagent au loin. --- Plin. Ep. 9, 33, 5; Virg. En. 12, 239; Stat. Th. 1, 168.
  
  
• serps = serpens --- Fort. 8, 8, 195.
  
  
• serpsit : voir serpo.
  
  
• serpŭla, æ, f. [serpo] : petit serpent. --- Fest. 351, 13.
  
  
• serpullum, i, n. : c. serpyllum.
  
  
• serpyllĭfĕr, ĕra, ĕrum [serpyllum + fero] : qui produit du serpolet. --- Sid. Ep. 8, 11.
  
  
• serpyllum (serpillum, serpullum), i, n. : serpolet (plante). --- Cato, Ag. 73; Varr. R. 1, 35, 2; Col. 11, 3, 39; Plin. 20, 22, 90, § 245; Pall. Mart. 9, 17; Virg. B. 2, 11; G. 4, 31.
             - gr. ἕρπυλλον.
  
  
• serra :
  
          1 - serra, æ, f. : 
          a - scie. -- Cic. Tusc. 5, 116 ; Lucr. 2. 410. 
             - cui serra lumbi (sunt), Mart. 11, 100, 4 : dont l'épine dorsale est une scie.
             - prov. - serram cum aliquo ducere, Varr. R. 3, 6, 1 : échanger des mots avec qqn.
             - quamdiu per hanc lineam serram reciprocabimus, Tert. Cor. Mil. 3 : tant que nous contesterons sur le même point.
         b - manœuvre de la scie (manœuvre militaire qui consiste à avancer et à reculer tour à tour.)  --- Fest. 344.
             - serra prœliari dicitur, cum assidue acceditur recediturque neque ullo consistitur tempore, Fest.
          c - ordre de bataille en forme de scie. --- Gell. 10, 9, 1.
         d - chariot ayant des roues armées de dents.  --- Hier. Amos. 1.
         e - scie (poisson de mer). --- Plin. 9, 3.
   
          2 - Serra, æ, f. : Serra (ancien nom du Tibre).
  
  
• serrābĭlis, e [serra] : sciable, facile à scier. --- Plin. 16, 227.
  
  
• serrācŭlum, i, n. : gouvernail. --- Ulp. Dig. 9, 2, 29, 2.
  
  
• serrācum, i, n. : voir sarracum. --- Quint. 8,  3, 21 ; Juv. 5, 23.
  
  
• serrāgo, ĭnis, f. [serra] : sciure. --- C.-Aur. Acut. 1, 14, 106, etc.
  
  
• serralĭa (sarralĭa), æ, f. (mot espagnol) : laitue. ---  Isid. 77, 10, 11.
  
  
• Serranus :
  
          1 - Serrānus, i, m. : Serranus. -  a - surnom d’Attilius Regulus. --- Cic. Sest. 72; Plin. 18, 20 ; Virg. En. 6, 844. - b - nom de guerrier. --- Virg. En. 9, 335.
  
          2 - Serrānus : c. Sarranus.
  
  
• Serrapilli, ōrum, m. : les Serrapilles (peuple de Pannonie). --- Plin. 3, 147.
  
  
• serrārĭus, a, um [serra] : de scie.
             - sector serrarius, CIL 1, 1108 : scieur de marbre.
             - serrarius, ïi, m. : scieur [de pierres]. --- Gloss. Cyr.; CIL 2, 1131 et 1132.
  
  
• serrāta, æ, f. : germandrée (plante). --- Plin. 24, 130.
  
  
• serrātim, adv. [serra] : avec une dentelure. --- Vitr. 6, 8, 7.
             - folia serratim scissa, Apul. Herb. 2 : feuilles dentelées.
  
  
• serrātōrĭus, a, um [serro] : qui sert à scier. --- Amm. 23, 4, 4.
  
  
• serrātŭla, æ, f. (= betonica) : bétoine (plante). --- Plin. 25, 84.
  
  
• serrātūra, æ, f. [serro] : sciage. --- Pall. 3, 17.
  
  
• serrātus, a, um : [serra] : en forme de scie, dentelé. --- Plin. 77, 160, etc.
             - morsus serratus, Petr. 136,  4 : morsure qui rappelle celle de la scie.
             - serrati, m. (s.-ent. nummi), Tac. G. 5 :  écus dentelés.
  
  
• Serrētes, um, m. : les Serrètes (peuple de Pannonie). --- Plin. 3, 25, 28, § 147.
  
  
• Serri, ōrum, m. : les Serres (peuple voisin du Pont-Euxin). --- Plin. 6, 16.
  
  
• Serrĭum (Serrhĭum, Serrhĕum), i, n. : - 1 - montagne et promontoire de Thrace. --- Plin. 4, 43 ; Mel. 2, 2, 8. - 2 - place forte sur cette montagne. --- Liv. 31, 16, 5.
  
  
• serro, āre, āvi [serra] : - tr. - scier. ---Veg. Mil. 2, 25; Hier. in Isa. 15, 57, 1; Vulg. Isa. 41, 15; Ambros. in Isa. 4, 10, 15.
  
  
• Serronatus, i, m. : Serronat (chef des Arvernes).
             - voir hors site Serronatus.
  
  
• serrŭla, æ, f. [serra] : petite scie.
             - aduncam ex omni parte dentatam et tortuosam venire serrulam, Cic. Clu. 180 : (il se ressouvint qu' il avait vu) vendre dans une enchère une petite scie recourbée, tournante, dentelée de tous cotés. --- Varr. R. 1, 50, 2; Cels. 7, 33; Col. Arb. 6, 4; Pall. 1, 43, 2.
  
  
• serta :
          1 - serta, ōrum, n. (plur. de sertum) : tresses (de feuillage ou de fleurs), guirlandes, couronne.
             - au sing. sertum, i, n. Aus. Id. 6, 88.
          2 - serta, æ, f. (s.-ent. corona) : tresses (de feuillage ou de fleurs), couronne. --- Prop. 2,  33, 37.
          3 - serta (campanica), æ, f. (c. melilotos) : mélilot (plante). --- Cato, Agr. 107; 113.
             - voir hors site : serta.
  
  
• sertātus, a, um : part. passé de serto, inusité; couronné, ceint. --- Capel. 1, 85 ; 5, 426.
  
  
• Sertŏr, ōris, m. : Sertor (prénom). --- P. Fest.
  
  
• Sertōrĭus, ĭi, m. : Sertorius (lieutenant de Marius). --- Liv. Epit. 90; Vell. 2, 25, 3; Flor. 3, 22; Luc. 2, 549; Cic. Brut. 48, 180; id. Imp. Pomp. 4, 9; id. Mur. 15, 32; Sall. H. 1, 54 sqq.
             - Sertōrĭānus, a, um : de Sertorius. --- Cic. Phil. 11, 8, 18; Sen. Ep. 94, 64; Cic. Verr. 2, 5, 72; 2, 5, 146; 2, 5, 143; id. Imp. Pomp. 8, 21; id. Agr. 2, 30, 83.
  
  
• sertrix : voir sartrix.
  
  
• sertula campana, æ, f. (c. melilotos) : mélilot (plante). --- Plin. 21, 53.
  
  
• sertum, i, n. (souvent au plur.) : tresse, guirlande. --- Aus. Id. 6, 88.
  
  
• sertus, a, um : part. passé de sero ( 2 ); lié, entrelacé, tressé.
             - sertæ loricæ, Nep. : cuirasse de mailles.
             - sertæ coronæ, Luc. : couronnes entrelacées, guirlandes de fleurs.
  
  
• serum :
  
          1 - sĕrum, i, n. : - a - petit-lait. --- Plin. 11, 239; Virg. G. 3, 406. - b - liquide séreux. --- Plin. 16, 60; Catul. 80, 8.
             - forme seru donnée par Char. 31, 7 ; 36, 1.
  
          2 - sērum, i, n. : heure avancée, le tard.
             - in serum, Suet. : jusqu'au soir.
             - serum erat diei, Liv. 7, 8, 4 : le jour était avancé.
             - sero diei, Tac. An. 2, 21 : le jour étant avancé.
             - in serum noctis, Liv. 33, 48, 6 : jusqu’à une heure tardive de la nuit.
             - serum, adv. : tard.
             - serum canere, Virg. En. 12, 864 : chanter tard (dans la nuit).
  
  
• sērus, a, um : 
             -  voir sera et sero
          1 - avancé, qui touche à sa fin (en parl. du jour ou de la nuit); qui se fait à une heure avancée, qui a lieu tardivement, tardif. 
             - ad serum usque diem, Tac. H. 3, 82 : jusqu'au soir.
             - serā nocte, Prop. : bien avant dans la nuit.
             - seri cantus, Virg. : chants nocturnes.
             - serus versare plaustra Bootes, Prop. 3, 5, 35 : ... le Bouvier qui ramène tard son chariot (qui ne disparaît qu'à la fin de la nuit).
             - serissima pira, Plin. : les poires qui mûrissent le plus tard.
             - seri anni (serior ætas), Ov. : la vieillesse.
             - sera gratulatio, Cic. Fam. 2, 7, 1 : félicitations tardives.
             - spe omnium serius bellum, Liv. 2, 3, 1 : guerre plus tardive qu’on ne pensait.
             - serissima omnium pirus, Plin. 15, 55 : poirier le plus tardif de tous.
             - serus redeas, Hor. O. 1, 2, 45 : puisses-tu retourner tard [au ciel].
             - pœna sera venit, Tibul. 1, 10, 3 : le châtiment vient tard.
             - sera lumina accendere, Virg. G. 1, 251 : allumer les feux du soir.
             - seri studiorum, Hor. S. 1, 10, 21 : gens qui apprennent sur le tard.
             - o seri studiorum, quine putetis difficile et mirum, Rhodio quod Pitholeonti contigit ? Hor. S. 1, 10, 21 : o mauvais écoliers, trouvez-vous donc si étonnant et si difficile ce qu'a pu faire le Rhodien Pitholéon ?
          2 - qui a de la durée.
             - sera ulmus, Virg. G. 4, 144 : ormeau déjà grand. 
          3 - trop tardif, trop retardé. --- Cic. Phil. 5, 1; Quint. 12, 1, 31.
             - serum auxilium venerant, Liv. 3, 5, 15 : ils étaient venus au secours trop tardivement. --- cf. Liv. 27, 20, 3.
             - poét. adj. pris c. adv. - venis serus, Ov. H. 17, 107 : tu viens trop tard. 
             - serus... vocabis, Val. Fl. 3, 713 : tu imploreras trop tard.
             - tum decuit metuisse tuis ; nunc sera querelis haud justis adsurgis, Virg. En. 10, 94 : c'est alors qu'il fallait craindre pour les tiens; tu arrives bien tard, avec tes plaintes injustes.
             - seræ ad fortia vires, Virg. En. 8, 509 : forces auxquelles l'âge interdit les exploits.
             - consilium serum, Liv. 3, 46 : conseil qui vient après coup.
             - serum est + inf. : il est trop tard pour. 
  
  
• serva, æ, f. : une esclave. --- Plaut; Hor. O. 2, 5, 3; Liv. 1, 47.
  
  
• servābĭlis, e [servo] : qui peut être sauvé. --- Ov. Tr. 4, 5, 21.
  
  
• servācŭlum : voir serraculum.
  
  
• Servæus, i, m. : nom d’homme. --- Tac. An. 2, 56.
  
  
• Servanda, æ, f. et Servandus, i, m. : noms propres. --- Inscr.
  
  
• servans, antis : part. adj. de servo; qui observe, qui se conforme à.
             - servantior æqui, Claud. : plus attaché à la loi.
             - Rhipeus servantissimus æqui, Virg. En. 2, 427 : Rhipée, le plus grand serviteur de l'équité.
  
  
• servasso, arch. : c. servavero (Plaut.).
  
  
• servātĭo, ōnis, f. : observation (d'une règle); observation, remarque. --- Plin. Ep. 10, 120, 1.
  
  
• servātŏr, ōris, m. : 
          1 - observateur, guetteur.
             - servator nemoris, Stat. Th. 3, 352 : qui garde un bois. --- Luc. 8, 171. 
          2 - sauveur, libérateur, conservateur.
             - si servasti me, non ideo servator es, Sen. Ben. 2, 18 : de ce que vous m'avez sauvé, il ne s'ensuit pas que vous soyez mon sauveur. --- Cic. Planc. 89; 102; Liv. 6, 17. 
          3 - Sauveur [épith. de Jupiter]. --- Plin. 34, 74; Inscr. Grut. 18, 6; cf. Σωτήρ.
          4 - observateur, qui se conforme à [gén.].
             - servator honesti, Luc. 2, 389 : attaché à la vertu. --- Claud. B. Get. 496.
  
  
• servātōrĭum, ĭi, n. [servo] : dépôt (qui sert à préserver). --- Gloss.; cf. φυλακτήριον.
  
  
• servātrix, īcis, f. : fém. de servator. --- Ter. Hec. 856 ; Cic. Fin. 5, 26; Ov. M. 7, 50.
  
  
• servātus, a, um : part. passé de servo. - 1 - sauvé, préservé, délivré. - 2 - conservé. - 3 - réservé. - 4 - observé, respecté. - 5 - examiné, observé, surveillé.
  
  
• Servĭa, æ, f. : Servia (nom de femme).
  
  
• Servĭānus, a, um : de Servius [surtout le jurisc.]. --- Dig. 20, 1, 3.
  
  
• servībam, servībo : voir servio.
  
  
• servĭcŭlus, i, m. [servus] : esclave du dernier degré, misérable esclave. --- Tert. Idol. 10.
  
  
• Servīlĭa, æ, f. : nom de femme. --- Cic. Att. 14, 21, 3.
  
  
• Servīlĭānus, a, um : de Servilius. --- Suet. Ner. 47.
  
  
• servĭlĭcŏla : voir servulicola.
  
  
• Servīlĭo, ōnis, m., nom d’homme. --- Fort. 4. 13, 3.
  
  
• servīlis, e [servus] : - 1 - d'esclave, qui appartient aux esclaves. - 2 - au fig. servile, bas, dégradant.
             - in servilem modum, Cæs. BG. 6, 19, 3 :  comme à l’égard d’un esclave.
             - servili tumultu, Cæs. BG. 1, 40, 5 : lors du soulèvement des esclaves.
             - bellum servile, Cic. Pomp. 28 : la guerre des esclaves.
             - servilis vestis, Cic. Pis. 92 : vêtement d’esclave.
             - servile jugum, Cic. Phil. 1, 6 : le joug de la servitude.
             - munus servile, Cic. Sull. 55 : fonction d’esclave.
             - servilia fingere, Tac. An. 16, 2 : imaginer des flatteries serviles.
             - adv. servile gemens, Claud. Gild. 364 : poussant des gémissements d’esclave.
             - serviles nuptiæ, Plaut. : mariage entre esclaves.
             - servilis terror, Liv. : terreur inspirée par les esclaves.
             - servilis amor, Tac. : amour pour une esclave.
             - servilis indoles, Liv. 1, 5 : naturel servile.
             - serviles  litteræ : l'instruction d'un esclave (= lire, écrire, compter) --- Sen. Tranq. 9.
  
  
• servīlĭtĕr, adv. [servilis] : à la manière des esclaves, servilement. --- Cic. Tusc. 2, 55.
  
  
• Servilius :
             - (Lebaigue P. 1153 et P. 1154).
          1 - Servilĭus, ĭi, m. : Servilius (nom d'une famille romaine).
             - C. Servilius Ahala (Liv. 4, 13), qui tua Spurius Mélius.
             - C. et P. Servilius Casca, meurtriers de César. --- Cic. Phil. 2, 27, etc.
          2 - Servilĭus, a, um : de Servilius.
             - Servilius lacus : lac Servilius (un des réservoirs de Rome). --- Cic. Amer. 89.
  
  
• servĭo, īre, īvi (ĭi), ītum, intr. :
             - arch. imparf. servibas Pl. Cap. 247; fut. servibo Pl. Men. 1101, etc. ; Ter. Hec. 495.
          1 - servir, être esclave, vivre dans la servitude. 
             - servire alicui, Cic. Rep. 1,  50 : être esclave de qqn, être asservi à qqn. --- cf. Cic. Rep. 1, 55 ; Nep. Att. 9, 4.
             - servire apud aliquem, Cic. de Or. 1, 182 : être esclave chez qqn.
             - acc. objet intér. - servitutem servire, Cic. Mur. 61 : être dans la condition d’esclave. --- cf. Cic. Top. 29; Liv. 40, 18, 7; 45, 15, 5; Quint. 7, 3, 26.
             - solos sapientes esse ... si servitutem serviant, reges, Cic. Mur. 61 : seuls les sages, dans la condition d'esclave, sont des rois.  --- Touratier, Syntaxe latine, p. 382; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - servitutem servire alicui, Plaut. Aul. 592 : être l’esclave de qqn.
             - meum animum tibi servitutem servire æquom censui, Plaut. Trin. 304 : je me suis fait une loi d'asservir ma volonté à ta puissance. --- cf. Plaut. Cap. 391, etc.
             - en parl., de choses - domus serviet domino non minori, Plin. Ep. 7, 24, 8 : la maison servira un maître qui ne le cède pas au précédent.
             - prædia, quæ serviebant, Cic. Agr. 3, 9 : les terres frappées d’une servitude.
             - serviunt ædes Sergio, Cic. Off. 3, 16, 67 : la maison est grevée d'une servitude au profit de Sergius. --- cf. Cic. de Or. 1, 178. 
             - quem lex servire jubet, Quint. : que la loi réduit à l'esclavage.
             - servitum ire, Virg. : aller en esclavage, être emmené en captivité.
             - servientes, Tac. : les esclaves.
             - (duo milia civium Romanorum pilleata), in Græcia servientia, Val.-Max. 5, 2 : (deux mille citoyens romains en bonnets d'affranchi), vivant dans la servitude chez les Grecs.
          2 - être asservi, être soumis, être assujetti, être dévoué à, être dépendant de, obéir, céder, se prêter, se plier, s'accommoder, se conformer à.
             - servire alicui, Cic. Amer. 48 : se faire l’esclave de qqn.
             - servire cupiditatibus, Cic. Læl. 82 : être esclave des passions.
             - servitum est brevitati, Cic. de Or. 2, 327 : on s’est asservi à la concision.
             - non brevitati servitum est, sed magis venustati, Cic. de Or. 2, 327 : on a moins recherché la brièveté que l'agrément.
             - servire marito, Virg. En. 4, 103 : subir les lois d'un époux.
             - servire senatui, Suet. : condescendre aux volontés du sénat.
             - sibi servire semper, numquam mihi, Cic. Planc. 92 : s'occuper toujours d'elle (= la république), jamais de moi.
             - servire temporibus suorum pecuniā, gratiā,  Cic. Cæl. 13 : mettre au service de ses amis dans l’embarras son argent, son crédit.
             - servire commodis alicujus, Cic. Rep. 1, 8 : se dévouer aux intérêts de qqn. --- cf. Cic. Q. 1, 1, 27 ; Cæc. 64; Sest. 23, etc.
             - servire populo : servir la cause du peuple. --- Cic. Planc. 4, 11; id. Fin. 5, 9, 27 et souvent.
             - servire posteritati, Cic. Tusc. 1, 15, 35 : n'avoir en vue que la postérité.
             - servire tempori : se plier aux circonstances, se résigner aux événements. --- Cic. Sest. 6, 14; id. Tusc. 3, 27, 66; id. Att. 8, 3, 6; 10, 7, 1.
             - servire laudi alicujus, Cic. Cat. 1, 9, 23 : servir la gloire de qqn.
             - servire bello, Cæs. BG. 7, 34 : se dévouer à une guerre.
             - servire corpori (valetudini), Cic. : ménager sa santé.
             - servire famæ, Cic. : soigner sa réputation.
             - servire numeris (orationis), Cic. Or. 52, 176 : sacrifier à l'harmonie (du style).
             - servire quæstui, Col. : viser au profit.
             - serviendum fuit personæ, Cic. Off. 3, 29, 106 : il a fallu s'accommoder au personnage.
             - passif impers. - ut communi utilitati serviatur, Cic. Off. 1, 31 : qu’on soit dévoué à l’intérêt général.
          3 - être utile à, servir à.
             - servire luminibus, Plin. 16, 178 : être employé pour l'éclairage.
             - chartis serviunt calami, Plin. 16, 157 : les roseaux servent à faire du papier.
             - lætor quod domus C. Cassi, serviet domino non minori, Plin. Ep. 7, 24, 8 : je suis content que la maison de C. Cassius revienne à un maître non moins grand (que son père). --- cf. Col. 4, 29, 14; id. 6, 3, 2.
          4 - au passif, être servi.
             - servis paucioribus serviri, Sen. Tranq. 9, 3 : n'avoir que peu d'esclaves à son service.
  
  
• Serviodurum, i, n. : ville de Vindélicie. --- Peut.
  
  
• servĭtĭālis, e [servitium] : consacré au service. --- Isid. Ep. 1, 15.
  
  
• servĭtĭŏlum, i, n. : dimin. de servitium. --- Gloss.
  
  
• servĭtĭum, ĭi, n. [servus] : - 1 - condition d'esclave, esclavage, servitude, captivité. - 2 - la gent esclave, les esclaves.  
             - servitium pati, Liv. : être esclave.
             - ego, Pamphile, hoc tibi pro servitio debeo, conari manibus, pedibus, noctesque et dies, capitis periclum adire, dum prosim tibi, Ter. And. 675 : moi, Pamphile, je te dois ce service à titre d'esclave, travailler des pieds et des mains, jour et nuit, et risquer ma tête pour te servir.
             - servitio objicere, Liv. : réduire en esclavage.
             - au sing. servitium : l'ensemble des esclaves, la gent esclave, les esclaves.
             - agri plebi, ut servitio, colendi, Cic. Rep. 3, 9, 16 : terres qui doivent être cultivées par la plèbe comme par des esclaves.
             - servitii decem milia, Tac. An. 12, 17 : dix mille esclaves.
             - au plur. servitia : l'ensemble des esclaves, la gent esclave, les esclaves.
             - servitia, immemores libertatis, Liv. : des esclaves, sans souci de leur liberté.
             - servitia concitat, Cic. Cat. 4, 13 : il soulève les esclaves.
             - nec defuturas vigilum cohortis, seruitia ipsorum, fortunam partium, Tac. H. 3, 84 : les gardes nocturnes (affirmaient-ils) ne lui manqueraient pas, non plus que les esclaves de ses amis, la fortune du parti.
             - res haudquaquam erat populo facilis et liberis cultoribus bello absumptis et inopia servitiorum, Liv. 28, 11, 9 : la chose était loin d'être facile à la population, les cultivateurs libres ayant été enlevés par la guerre, les esclaves manquant.
             - servitia regum superborum, Liv. 2, 10, 8 :  les esclaves d'orgueilleux tyrans. --- cf. Cic. Verr. 5, 15; Leg. 3, 25. 
             - sunt autem fuci sine aculeo ... quasi servitia verarum apium, Plin. 11, 27 : les bourdons sont sans aiguillon ... pour ainsi dire, les esclaves des abeilles véritables.
  
  
• servītor, ōris, m. [servio] : serviteur (des dieux). --- Auct. Serm. ad Fratr. ap. Aug. 43 med.; Inscr. Orell. 2363.
  
  
• servĭtrīcĭus, a, um : relatif aux esclaves, d'esclaves.
             - stabulum servitricium, Plaut. Pers. 418 : écurie de vices propres aux esclaves (écurie de vices ignobles). --- autre lecture  stabulum servitutium.
  
  
• servĭtūdo, ĭnis, f. [servus] : servitude, esclavage. --- P. Fest. 83, 1.
  
  
• servĭtūs, ūtis, f. [servus] : 
             - gén. plur. servitutium, Dig. 8, 2, 32 fin.; 8, 3, 1 fin.
          1 - condition d’esclave, servitude.
             - mors servituti turpitudinique anteponenda (est), Cic. Off. 1, 81 :  il faut savoir préférer la mort à la honteuse servitude. --- Cic. Dej. 30, etc.; Cæs. BG. 7, 14, etc.
          2 - servitude politique, sujétion, asservissement. --- Cic. Rep. 1, 68 ; 2, 47 ; Læl. 42, etc. ; Cæs. BG. 7, 77, 15, etc. 
          3 - servitude, sujétion, état de dépendance.
             - servitus officii, Cic. Planc. 74 : état de dépendance imposé par des services reçus. --- cf. Liv. 34, 7, 12. 
          4 - servitude de terres, d'immeubles. --- Cic. Q. 3, 1, 3; Att. 15, 26, 4. 
          5 - poét. = servitium. 
             - adde quod pubes tibi crescit omnis, servitus crescit nova, Hor. O. 2, 8, 18 : ajoute ceci, que toute puberté ne croît que pour toi, que de nouveaux esclaves grandissent.
  
  
• Servĭus, ĭi, m. : Servius (prénom romain).
             - Servius Tullius : 6ème roi de Rome.
             - Servius Maurus Honoratus : grammairien, commentateur de Virgile.
             - voir hors site : Servius Tullius.
  
  
• servo, āre, āvi, ātum : - tr. -
             - arch. servasso = servavero Plaut. Most. 228; subj.-opt. servassint Plaut. Trin. 384, etc.
          1 - observer, faire attention à, être attentif à.
             - servare aliquem, Plaut. Rud. 895 : avoir l’œil sur qqn.
             - servare aliquid, Plaut. Rud. 383 : avoir l'œil sur qqch.
             - dum sidera servat, Virg. En. 6, 338 : pendant qu’il observait les astres.
             - itinera nostra servabat, Cæs. BG. 5, 19, 1 : il suivait attentivement nos étapes.
             - en parl. de l'augure. - de cælo servare, Cic. Phil. 2, 83 : observer le ciel. --- cf. Cic. Sest. 129; Att. 2, 16, 2, etc.
             - acc. de qual. - vigilias (custodias) servare : monter la garde, être de faction. --- Liv. 34, 9; 33, 4.
             - servare ut : veiller à ce que.
             - servare ne : veiller à ce que ne pas. --- Liv. 3,  36, 3 ; 39, 14, 10.
             - abst. servare : veiller, être de garde, être de surveillance. --- Plaut. Aul. 81; Most. 412; Ter, Eun. 780.
             - serva : fais attention, gare ! --- Plaut. Pers. 810; Ter. Ad. 172, etc. ; Hor. S. 2, 3, 59.
          2 - poét. garder un lieu = ne pas le quitter, y séjourner, y demeurer, l’habiter.
             - servare ripas, Virg. G. 4, 459 : se tenir sur la rive. --- Hor. Ep. 1, 10, 6; 1, 5, 31; Virg. G. 4, 383.
          3 - observer, garder, sauvegarder, conserver, maintenir.
             - meminerimus etiam adversus infimos justitiam esse servandam, Cic. Off. 1, 41 : souvenons-nous que même à l'égard des hommes de la plus humble condition la justice doit être sauvegardée. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 99, éd. Vuibert.
             - servare ordines, Cæs. BG. 4, 26 : garder ses rangs.
             - servare pacem cum aliquo, Cic. Phil. 7, 22 : conserver la paix avec qqn.
             - servare promissa, Cic. Off. 1, 23 : tenir ses promesses.
             - servare legem, Cic. Fam. 2, 17, 2, observer une loi.
             - servare illud quod decet, Cic. Off. 1, 97 : observer les convenances.
          4 - conserver, sauver, préserver, maintenir intact.
             - non promissa servanda sunt ea, quæ sint is, quibus promiseris inutilia, Cic. Off. 1, 32 : les promesses ne doivent pas être tenues, si elles sont préjudiciables à ceux à qui elles ont été faites. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 123, éd. Vuibert.
             - servare aliquem ex periculo, Cæs. BC. 2, 41 : sauver qqn d'un danger.
             - servare aliquid ex flamma, Cic. Verr. 4, 78 : sauver des flammes qqch. --- cf. Cic. Verr. 3, 131 ; Rep. 1, 5.
             - servare aliquid ab aliquo, Plin. 7, 103 : préserver qqch de qqn.
             - se servare, Cæs. BG. 7, 50, 4 : se sauver.
             - servare rem publicam discessu suo, Cic. Sest. 49 : sauver l’Etat par son départ.
             - servare urbem Cæsari, Cæs. BC. 2, 20, 2 : conserver la ville pour César [en la défendant contre l’ennemi].
             - servare cives integros, Cic. Cat. 3, 25 : maintenir les citoyens sains et saufs. --- cf. Cic. Verr. 5, 67.
             - servare fidem, Cæs. BG. 6, 36, 1 : observer ses engagements.
             - septimo die diffidens de numero dierum Cæsarem fidem servaturum, Cæs. BG. 6, 36, 1 :  le septième jour, n'escomptant plus que César tienne parole à propos du nombre de jours. ---  cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 287; éd. Peeters France.
          5 - conserver, réserver.
             - se servare temporibus aliis, Cic. Planc. 13 : se réserver pour d’autres circonstances.
             - servare aliquid alicui, Cic. Verr. 4, 66 : conserver, réserver qqch pour qqn. --- cf. Cic. Rep. 1, 69.
             - eo me servavi, Cic. Att. 5, 17, 1 : je me réserve pour cet instant.
             - servare (vinum) in vetustatem, Cato, R. R. 114, 2 : garder du vin pour le faire vieillir. -- Col. 12, 28, 4; Hor. O. 3, 21, 6; Col. 12, 28, 4; Plin. 36, 17, 28, § 132; id. 30, 13, 39, § 115.
  
  
• servŏlĭcŏla : c. servulicola.
  
  
• servŏlus, i, m. : c. servulus.
             - servŏla, æ, f. : c. servula.
  
  
• servos : - 1 - servōs, acc. m. plur. de servus. - 2 - servŏs, arch. nom. sing. : c. servus.
  
  
• servŭla, æ, f. : une misérable esclave, une esclave de bas étage. --- Cic. Att. 1, 12, 3.
  
  
• servŭlĭcŏla, æ, f. [servulus et colo] : qui hante les esclaves de bas étage. --- Plaut. Pœn. 137.
  
  
• servŭlus, i, m. : petit esclave, jeune esclave. --- Cic. Quinct. 27 ; Pl., Ter.
  
  
• servus :
          1 - servus, a, um : esclave, asservi, soumis; relatif à l'esclavage, relatif aux esclaves.
             - serva omnia esse velint, Liv. : ils voudraient tout asservir.
             - servum vitii pectus, Ov. : âme esclave des vices.
             - serva manus, Ov. : les servantes.
             - serva aqua, Ov. : l'eau destinée aux esclaves.
             - serva capita, Liv. 29, 29, 3, = servi : esclaves.
             - servum pecus, Hor. Ep. 1, 19, 17 : troupeau servile.
             - servam civitatem habere, Liv. 25, 31, 5 : tenir une cité asservie.
             - droit prædia serva, Cic. Agr. 3, 9 : terres grevées de servitudes.
          2 - servus, i, m. : esclave, serviteur (qui n'est pas homme libre).
             - servi publici, Cic. : esclaves publics.
             - servus cupiditatum, Cic. : esclave de ses passions.
             - a manu servus : un scribe.
             - a pedibus servus : un valet de pied.
             - servus Christi, Aug. : serviteur du Christ, chrétien.
          3 - servus, a, um : sauvé, conservé.
  
  
• sēsăma, æ, f. (c. sesamum) : sésame (plante). --- Plin. 15, 25.
             - gr. σησάμη.
  
  
• sēsăminus, a, um : de sésame. --- Plin. 13, 11.
             - gr. σησάμινος.
  
  
• sēsămŏīdĕs, ĭs, n. : plante semblable au sésame. --- Plin. 22, 133.
             - gr. σησαμοειδές.
  
  
• Sesamŏs, i, f. : ville d’Ethiopie. --- Plin. 6, 178.
  
  
• sesamum :
  
          1 - sēsămum (sīsămum), i, n. : sésame (plante). --- Col. 2, 10, 18; Cels. 5, 15.
             - sesamum silvestre : c. cici. --- Plin. 15, 25. 
             - gr.  σήσαμον.
  
          2 - Sesamum (Sesamon), i, n. : Sésamon (ville de Paphlagonie). --- Plin. 6, 5.
            - gr. Σήσαμον.
  
  
• sescēnāris, e [sesqui, annus] : d'un an et demi.
             - bovis sescenaris jocur, Liv. 41, 15 : le foie d'un bœuf d'un an et demi.
  
  
• sescenārĭus, a, um : de six cents.
  
  
• sescēni, æ, a : six cents à la fois, chacun six cents. --- Col. 3, 3, 2; Cic. Verr. 2, 5, 25, § 62; Curt. 5, 1, 45; Plin. 29, 1, 5, § 7.
             - ou sescentēni. --- Col. 3, 5, 3; id. 3, 9, 3; cf. Suet. Claud. 32; Mart. Cap. 6, § 610.
  
  
• sescennāris : c. sescenaris.
  
  
• sescentēsĭmus, a, um : six-centième. --- Cic. Rep. 1, 37, 58; Plin. 8, 7, 7, § 19.
             - et deinceps retro usque ad Romulum, qui ab hoc tempore anno sescentesimo rex erat, Cic. Rep. 1, 58 : et ainsi de suite en remontant jusqu'à Romulus qui était roi il y a six cents ans à compter de notre époque.  --- Touratier, Syntaxe latine, p. 285; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
  
  
• sescenti  (et ses dérivés) : voir sexcen-
  
  
• Sescentōplāgus, i, m. : Six-cents coups (mot forgé par Plaute).
             - Sescentoplago nomen indetur tibi, Plaut. Capt. 3, 5, 68 : on t'appellera Six cents coups.
  
  
• sescla, æ, f. : c. sextula. --- Anth. 741, 11.
  
  
• sesconcĭa : voir sescuncia.
  
  
• Sesculixes : c. Sexquiulixes.
  
  
• sescuncĭa, æ, f. [sesqui, uncia] : - 1 - une once et demie. --- Plin. 36, 187. - 2 -  un douzième et demi = un huitième. --- Dig. 37, 8, 7.
  
  
• sescuncĭālis, e [sescuncia] : d’un huitième. --- Plin. 13, 94.
  
  
• sescunx, uncis, m. : un douzième et demi = un huitième. --- Plin. 36, 187 ; Scrib. 50, 60.
  
  
• sescŭplāris, e : c. sescuplus. --- Chalcid. Tim. 35, 46, 92.
             - (Lebaigue P. 1155).
  
  
• sescŭplex (sesquĭplex), ĭcis [sesqui, plico] : qui contient une fois et demie. --- Quint. 9, 4, 47 ; Cic. Or. 193.
  
  
• sescŭplus, a, um : c. sescŭplex.
             - subst. n. sescŭplum : une fois et demie. --- Quint. 9, 4, 47.
  
  
• sēsē :  voir se.
  
  
• sĕsĕlis, is, f. : tordyle [plante ombellifère]. --- Cic. Nat. 2, 127.
             - gr. σέσελις.
             - ou sĕsĕlĭ, n., Plin. 8, 112 ; sĕsĕlĭum, ĭi, n., Plin. Val. 1, 58
  
  
• Seserē, ēs, f. : Séséré (ville d'Ethiopie).
  
  
• sēsĭma, æ, f. : voir sesamum. --- Plin. 15, 28.
  
  
• sēsĭmŏīdĕs : voir sesamoides.
  
  
• Sesĭtēs, m. : voir Sessites.  
  
  
• Sesoostris, ĭdis, m. : c. Sesostris. --- P.-Nol. d. Aus. Ep. 19, 21.
  
  
• Sĕsōsis, ĭdis, m. : c. Sesostris. --- Tac. An. 6, 28.
  
  
• Sĕsōstris, is (ĭdis), m. : célèbre roi d’Egypte. --- Plin. 33, 52.
             - gr. Σέσωστρις.
  
  
• Sĕsōthēs, m. : nom d’un roi d’Egypte. --- Plin. 36, 65.
  
  
• sesqualtĕr, ĕra, ĕrum : voir sesquialter. --- Boēt. Arith. 1, 1.
  
  
• sesquāti numeri, m. plur. : deux nombres qui sont dans une proportion sesquialtère. --- Aug. Mus. 1, 9, 17 et 18.
             - au sing., sesquata pars T.-Maur. 1577.
  
  
• sesque : c. sesqui.
  
  
• sesqui [semis], [adv. employé surtout en composition], dans un rapport sesquialtère, un demi en plus. --- Cic. Or. 188.
  
  
• sesquĭaltĕr, ĕra, ĕrum : sesquialtère. --- Cic. Tim. 20.
             - sesquialter numerus, Vitr. 3, 1 : nombre sesquialtère, qui en contient un autre une fois et demie.
  
  
• sesquĭcullĕāris (sesquĭcūlĕāris), e : qui contient un culleus et demi. --- Col. 12, 18, 7.
  
  
• sesquĭcyăthus, i, m. : un cyathe et demi. --- Cels. Med. 6, 7, 2.
  
  
• sesquĭdĕcĭmus, a, um : qui contient onze dixièmes. --- Boēt. Mus. 2, 9.
  
  
• sesquĭdĭgĭtālis, e : d’un doigt et demi. --- Vitr. 10, 16, 5.
  
  
• sesquĭdĭgĭtus, i, m. : un doigt [un pouce] et demi. --- Vitr. 8, 5, 2; 10, 17, 3.
  
  
• sesquĭhōra, æ, f. : une heure et demie. --- Plin. Ep. 4, 9, 9.
  
  
• sesquĭjūgĕrum, i, n. : un jugérum et demi. --- Plin. 4, 31.
  
  
• sesquĭlībra, æ, f. : une livre et demie. --- Cato, Ag. 23, 2; Col. 12, 36.
  
  
• sesquĭmensis, is, m. : un mois et demi. --- Varr. R. 1, 27.
  
  
• sesquĭmŏdĭus, ĭi, m. : un modius et demi. --- Cic. Verr. 3, 215.
  
  
• sesquĭnōnus, a, um : égal aux 10/9. --- Boēt. Geom. 1518.
  
  
• sesquĭŏbŏlus, i, m. : une obole et demie. --- Plin. 26, 73.
  
  
• sesquĭoctāvus, a, um : qui contient une fois et un huitième [ou 9/8]. --- Cic. Tim. 21.
             - sesquĭoctāvus decimus, Boēt. Mus. 3, 2 : égal aux 19/18.
  
  
• sesquĭŏpĕra, æ. f. : c. sesquiopus. --- Col. 2, 12, 2.
  
  
• sesquĭŏpus, ĕris, n. : une journée et demie de travail. --- Plaut. Capt. 725.
  
  
• sesquĭpĕdālĭs, e : long d'un pied et demi. --- Cato, R. R. 15, 2; Cæs. BG. 4, 17; Col. 5, 9, 3; id. 9, 15, 4; 11, 2, 18; 11, 3, 48; Vitr. 5, 10; 10, 15, 4.
             - au fig. sesquipedalia verba, Hor. A. P. 97 :  mots d'une longueur excessive. --- Catul. 97, 5; Mart. 7, 14, 10.
  
  
• sesquĭpĕdānĕus, a, um : d’un pied et demi.. --- Plin. 9, 82.
             - ou sesquĭpĕdis, e. --- Gargil. Arb. pom. 3, 1.
  
  
• sesquĭpēs, ĕdis, m. : un pied et demi. --- Varr. R. 1, 43; Col. 3, 13, 8.
  
  
• sesquĭplāga, æ, f. [mot forgé] : une blessure et demie.
             - sesquiplagā interfectum a se, Tac. An. 15,  67 : [disant] qu’il l’avait tué une fois et demie.  
  
  
• sesquĭplāris, is, m. [sesquiplex] : soldat qui reçoit une ration et demie. --- Veg. Mil. 2 7; Inscr. Orell. 3476.
             - ou sesquĭplārĭus, ii, m. --- Hyg. Grom. med.; Inscr. Fabr. p. 104, n. 245; Inscr. Orell. 3408; 3416.
  
  
• sesquiplex :
  
          1 - sesquĭplex, ĭcis (c. sexcuplex) : sextuple.
             - Scipio Africanus primus fortissimum quemque delegit, qui ab eo in bello non discederent et cetero munere militiæ vacarent et sesquiplex stipendium acciperent, P. Fest. : Scipion l'Africain fut le premier qui choisit dans l'armée les hommes les plus braves, et en forma un corps qui ne le quittait pas durant la guerre, était exempt de tout autre service et recevait une solde sextuple.
  
          2 - sēsquĭplex (sēscŭplex), ĭcis [sesqui, plico] : qui contient une fois et demie. --- Quint. 9, 4, 47; Cic. Or. 193.
   
  
• sesquĭplĭcārĭus, ĭi, m. : c. sesquiplaris. --- Hyg. Mun. cast. 16.
  
  
• sesquĭplus (c. sescuplus), a, um : qui contient une fois et demie. --- Plin. 2, 22, 20, § 84.
  
  
• sesquĭquartus, a, um : qui contient une fois et un quart [= 5/4^è]. --- Boët. Avith. 1, 24.
  
  
• sesquĭquintus, a, um : qui contient un cinquième en plus, égal aux 6/5^è. --- Boët. Ariih. 1, 24.
  
  
• sesquĭseptĭmus, a, um : qui contient une fois et un septième, [= 8/ 7^è]. --- Boët. Mus. 5, 17; Arith. 2, 44.
             - sesquiseptimus decimus : égal aux 18/17^è. --- Boët. Arith. 2, 44.
  
  
• sesquĭsextus, a, um : qui contient une fois et un sixième [= 7/6^è]. --- Boët. Arith. 2, 44.
  
  
• sesquĭtertĭus, a, um : qui contient une fois et un tiers [= 4/3^è]. --- Cic. Tim. 21.
  
  
• sesquĭtrĭcēsĭmus, a, um : égal aux 31/30^è. --- Boët. Mus. 5, 17.
  
  
• Sesquĭŭlysses (Sesquĭŭlixes, Sescŭlysses), is, m. : un Ulysse et demi [un fourbe et demi]. --- Plin. præf. 24; Non. 28, 12.
  
  
• sesquĭvĭcēsĭmus, a, um : qui contient une partie et son vingtième [= 21/20^è]. --- Boët. Mus. 5, 17; 18.
  
  
• sesquunx : voir sescunx.
  
  
• Sessĭa (Sesĭa), æ, f. : Sessie (déesse qui présidait aux semailles). --- Tert. Spect. 8.
  
  
• sessĭbĭle, is, n. [sedeo] : siège. --- J.-Val. 1, 33.
             - ou sessĭbŭlum, i, n. --- Plaut. Pœn. 268.
  
  
• sessĭlis, e [sedeo] : - 1 - sur quoi l’on peut s’asseoir. --- Ov. M. 12, 401. - 2 - qui peut se tenir bien assis, à large base. --- Pers. 5, 148. - 3 - sessile [en t. de botan.], sans pédoncule (pédicule) ou à court pédoncule. --- Plin. 19, 125.
             - pira sessilia minimo pediculo, Plin. 15, 56 : poires sessiles à pédicule très court.
             - lactucæ Græci tria fecere genera : unum... tertium sessile, quod Laconicum vocant, Plin. 19, 125 : les Grecs ont distingué trois variétés de laitues : la première... la troisième est sessile, on la nomme laitue de Laconie.
  
  
• sessĭmōnĭum, ĭi, n. [sedeo] : résidence, séjour. --- Vitr. 7, præf. 16.
  
  
• sessĭo, ōnis, f. [sedeo] : 
          1 - action de s'asseoir. 
             - sessiones quædam, Cic. Fin. 5, 12, 35 : certaines façons de s'asseoir.
          2 - pause, halte.
             - sessio illa Capitolina, Cic. Att. 14, 14, 2 : cette halte sur le Capitole.
             - posmeridiana sessio, Cic. de Or. 3, 30, 121 : pause de l'après-midi.
          3 - séance (philosophique ou judiciaire), session, assises. 
             - dies sessionum, Dig. 38, 15, 2, § 1 : jours d'audience.
          4 - bain de siège. --- Cæl. Aur. Tard. 5, 4, 69; cf. ἐγκάθισμα.
  
  
• Sessis, is, m. : c. Sessites. -- Ennod. 1, 38.
  
  
• Sessitēs, æ, m. : le Sessite (auj. la Sesia, affluent du Pô). --- Plin. 3, 118.
  
  
• sessĭto, āre, āvi [sedeo] : - intr. - être assis habituellement.
             - quam deam (Suadam) in Pericli labris scripsit Eupolis sessitavisse, Cic. Brut. 15, 59 : c'est cette persuasion que le poète Eupolis fait résider sur les lèvres de Périclès.
  
  
• sessĭuncŭla, æ, f. [sessio] : petit cercle [de personnes]. --- Cic. Fin. 5, 56.
  
  
• sessŏr, ōris, m. [sedeo] : - 1 - spectateur (au théâtre). --- Hor. Ep. 2, 2, 130. - 2 - cavalier. --- Sen. Const. 12, 3. - 3 - habitant. --- Nep. Cim. 2, 5.
   
  
• sessōrĭum, ĭi, n. [sedeo] :  - 1 - siège. --- C.-Aur. Acut. 1, 11, 83. - 2 - séjour, domicile. --- Petr. 77, 4.
  
  
• sessŭs, ūs, m. : action de s'asseoir.
             - serus adveniens amicis adnuit, locum sessui impertiant, Apul. Flor. p. 353, 36 : celui qui arrive trop tard fait signe à ses amis, qui lui ménagent une place à côté d'eux.
  
  
• sestans : voir sextans.
  
  
• sestertĭārĭus, a, um : d'un sesterce; de peu de valeur. --- Petr. 45, 8.
  
  
• sestertĭŏlus, i, m. (sestertĭŏlum, i, n.) : un petit sesterce. --- Mart. 1, 59, 5.
  
  
• sestertium :
  
           1 - sestertĭum, ĭi, n. : voir sestertius 2.
  
          2 - mesure - sestertĭum, ĭi, n. : deux pieds et demi (de profondeur). --- Col. Arb. 1, 5.
  
  
• sestertius [semis, tertius] :
  
          1 - sestertĭus, a, um, adj. num. : qui contient deux et demi.
             - sestertius nummus :  sesterce ; gén. plur. sestertium nummum, Cic. Or. 56 ; Varr. R. 3, 6, 1;  voir sestertius 2.
   
          2 - sestertĭus (s.-ent. nummus), ĭi, m. : sesterce. - a - deux as et demi (en abrégé II et S(emis), devenu HS). - b - pièce de cuivre de quatre as (époque impériale). --- Plin. 34, 4.
             - gén. plur. sestertiūm, sestertiūm nummūm, qqf. sestertiorum).
             - fig. amplo sestertio emere, Sol. 27, 53 : acheter cher, à prix d’or.
  
             - jusqu'à 1000 - quattuor sestertii : quatre sesterces.
             - centum sestertii : cent sesterces.
             - mille sestertii : mille sesterces.
  
             - à partir de 1000.
          a - gén. plur. sestertiūm; rart sestertiorum.
             - bina milia sestertium : 2000 sesterces (2 milliers de sesterces). 
          b - sestertium n’étant plus senti comme génitif a été pris comme un subst. neutre = 1000 sesterces.
             - d’où tria sestertia : 3000 sesterces.
             - septem sestertia : 7000 sesterces.
             - trecenta sestertia : 300.000 sesterces ; et plus souvent avec les distributifs.
  
             - les millions sont désignés de deux façons :
          a - decies centena milia sestertium : 10 fois 100.000 sesterces = 1 million de sesterces.
             - vicies centena milia sestertium : 20 fois 100.000 sesterces = 2 millions de sesterces.
             - tricies centena milia sestertium : 30 fois 100.000 sesterces = 3 millions de sesterces.
          b - suppression de centena avec sestertium se déclinant, touj. au sing. et signifiant 100.000 sesterces.
             - ei sestertium milies relinquitur, Cic. Off. 3, 93 : il lui est laissé 100 millions de sesterces. (mille fois cent mille).
             - syngrapha sestertii centies, Cic. Phil. 2, 95 : obligation de 10 millions de sesterces.
             - centies sestertio cenare, Sen. Helv. 10, 4 : faire un dîner de 10 millions de sesterces. 
  
             - les mots sestertius et sestertium étaient souvent remplacés par HS (H = 2 1/2; S = semis.
             - HS XX = 20 sesterces. 
             - HS X̅X̅ = 20 000 sesterces (une barre au-dessus du numéral)
             - HS C̅ = 100.000 sesterces. 
             - HS | X̅X̅ | = 2 000 000 de sesterces. (une barre au-dessus du numéral et une autre, verticale, à sa droite et à sa gauche).
             - Ciceroni in omnibus ejus periculis singularem fidem præbuit : cui ex patria fugienti  HS (= sestertia) ducenta et quinquaginta milia donavit, Nep. Att. 4, 4 : il témoigna une extraordinaire fidélité à Cicéron dans tous ses dangers et lui fit cadeau, lors de son départ en exil, de 250.000 sesterces. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 390; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - voir la grammaire.
  
  
• Sestĭācus, a, um : de Sestos. --- Stat. S. 1, 3, 27.
  
  
• Sestianæ Aræ, f. : autels Sestiens [Tarraconnaise]. --- Plin. 4, 111.
  
  
• Sestĭānus (Sextĭānus), a, um : de Sextius. ---  Cic. Fam. 7, 32, 1; Catul. 44, 10; Col. 5, 10, 19; 12, 47, 5.
   
  
• Sestiăs, ădis, f. : la jeune fille de Sestos (= Héro). --- Stat. Th. 6, 547.
  
  
• Sestīnum, i, n. : ville d’Ombrie. --- Inscr.
             - Sestinates, ĭum, m. : les habitants de Sestinum.
             - voir hors site Sestinates.
  
  
• Sestis, ĭdis, f. : c. Sestias. --- *Ov. H. 17, 2.
  
  
• Sestius :
          1 - Sestĭus (Sextĭus), ĭi, m. : Sestius (nom d'une famille romaine, dont Publius Sestius, préteur, ami de Cicéron, qui le défend lors de son procès et le fait acquitter. --- voir le Pro Sestio).
             - voir hors site Sestii.
          2 - Sestĭus, a, um : de Sestius.
             - tabula Sestia, Cic. Quint. 6, 25 : bureau de change de Sextius.
             - Ăquæ Sextĭæ : les eaux Sestiennes, les thermes Sextius (= Aix-en-Provence). --- Liv Epit 61; Vell. 1, 15; Plin. 3, 4, 5, § 36.
  
  
• Sestus :
          1 - Sestus (Sestŏs), i, f. : Sestos, ville de Thrace, en face d’Abydos [v. légende de Héro et Léandre]. --- Plin. 4, 49.
             - gr. Σηστός.
          2 - Sestus, a, um : de Sestos. --- *Ov. H. 17, 2.
  
  
• set, arch. (c. sed) : mais, cependant.
  
  
• seta : c. sæta.
  
  
• Setabis, is, m. f. : Sétabis (ville et rivière de la Tarraconaise).
  
  
• Setabitanus, a, um : de Sétabis.
             - Setabitani, orum : les habitants de Sétabis.
  
  
• Setabus, a, um : de Sétabis.
             - Setaba sudaria, Catul. : serviettes de Sétabis (en lin très fin).
  
  
• Setæ, ārum, m. : les Sètes (peuple de l'Inde). --- Plin. 6, 67.
  
  
• sētănĭa, æ, f. (sētănĭŏn, i, n.) : sorte de nèfle.
             - (Lebaigue P. 1156).
             - sētănĭa, æ, f., Plin. 15, 84.
             - ou sētănĭŏn, ĭi, n. --- Plin. 23, 141.
             - gr. σητανία et σητάνιον.
             - setania cepa, Plin. 19, 95 : sorte d’oignon.
  
  
• sētănĭus (sītănĭus), a, um : de l'année (en parl. du blé); fait avec du blé de l'année.
             - gr. σητάνιος.
             - sētănĭŏn frumentum, Plin. 18, 70 : blé de trois mois.
  
  
• Seth, indécl. m. : Seth (troisième fils d'Adam). --- Bibl.
  
  
• Sēthĭāni, ōrum, m. : hérétiques qui prétendaient que Seth était le Messie. --- Isid.
  
  
• Sēthrŏītēs, æ, m. : nome d’Egypte. --- Plin. 5, 49.
  
  
• Sētĭa, æ, f. : bourg du Latium  [auj. Sezze], renommé pour ses vins. --- Liv. 6, 30; Mart. 13, 23.
             - gr. Σητία.
  
  
• sētĭgĕr : c. sætiger.
  
  
• setim, indécl. : bois de sétim.  --- Vulg. Exod. 25, 10.
  
  
• sētĭmus : c. septimus. --- Inscr.
  
  
• sētĭnĭa cēpa : voir setania.
  
  
• Sētīnus, a, um : de Sétia. --- Cic. Agr. 2, 66.
             - sētīnum (s.-ent. vinum) : vin de Sétia. --- Juv. 10, 2, 7; Mart. 6, 86, 1.
             - Sētīni, ōrum, m. : les habitants de Sétia. --- Liv. 8, 1; 32, 26.
             - Sētīna, f. : la Femme de Sétia, titre d’une comédie de Titinius.
  
  
• setius :
          1 - Sĕtĭus mons, m. : cap sur la Méditerranée [Cette]. --- Avien. Or. 604.
          2 - sētĭus :  voir secius.
  
  
• sētōsus (sætosus), a, um [sæta] : couvert de poils. --- Virg. B. 7, 29; Hor. Epod. 17, 15; Plin. 8, 181; Hor. S. 1, 5, 61; Cels. 2, 8;  Prop. 4, 1, 25.
  
  
• sētŭla (sætŭla), æ, f. [sæta] : poil rude, peau velu. --- Arn. 7, 20.
  
  
• seu (sive) : ou si, ou pour mieux dire. --- Plaut. Rud. 633; etc.
             - seu... seu : soit que... soit que. --- Cæs. BG. 5, 31; 5, 51; etc..
             - ou sive... seu, Virg. En. 2, 34; etc.; Liv. 10, 14.
             - ou seu... sive, Virg. B. 8, 6 ; En. 1, 218, etc.
             - ou seu... aut, Virg. En. 12, 685.
             - après une particule interrogative. - seu = an. --- Virg. En. 2, 739.
             - seu quis alius = vel si quis alius : Platonis illud, seu quis dixit alius, Cic. Rep. 1, 29 : ce mot de Platon, ou d’un autre [si qq d'autre l’a dit = à moins que l’expression ne vienne d’un autre].
             - sive etiam : ou même. --- Cic. Tusc. 4, 3, 6; Cæs. BC. 1, 27.
             - sive potius, sive adeo : ou plutôt. ---  Cic. Att. 8, 3, 3; Plaut. Truc. 4, 3, 59.
             - sive iracundia sive metu permotus, Cic. Att. 10, 4, 6 : poussé soit par la colère soit par la peur.
             - sive casu accidit sive consilio, Cic. Tusc. 3, 64 : que ce soit arrivé par hasard ou par dessein.
             - sive habes quid, sive nihil, scribe tamen, Cic. Att. 12, 12 : soit que tu aies des nouvelles, soit que tu n'en aies pas, écris-moi tout de même.
             - literulæ meæ, sive nostræ, tui desiderio languerunt, Cic. Fam. 16, 10, 2 : mes modestes écrits, les nôtres pour mieux dire, ont langui de ton absence.
             - ejecto sive emisso Catilina... Cic. Sul. 17 : quand on eut expulsé ou, plus exactement, laissé partir Catilina.
             - (Notus) quo non arbiter Hadriæ major, tollere seu ponere volt freta, Hor. O. 1, 3, 15 : Notus, le maître le plus puissant de l'Adiatique, qu'il veuille apaiser ou soulever les flots.  --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 122; éd. Vuibert.
  
  
• Seurbi, ōrum, m. : peuple de la Tarraconnaise. --- Plin. 4, 112.
  
  
• Seuthēs, æ, m., roi deThrace. --- Nep. Att. 8, 3.
  
  
• seutlŏphăcē : voir teutlophace. --- C.-Aur. Chr. 2, 39, 229.
  
  
• Seutlūsa, æ, f. : île près de Rhodes. --- Plin. 5, 133.
  
  
• sēvăcii, sēvālis : voir seb-.
  
  
• sēvĕhor, vĕhi, vectus sum : - intr. - [fig.] s’en aller loin de. --- Prop. 3, 3, 21.
  
  
• Sĕvēra, æ, f. : nom de femme ; voir Otacilia.
  
  
• sĕvērē, adv. [severus] : sévèrement, gravement, rigoureusement, durement. --- Cic. Fin. 2, 24; Mur. 42, etc.
             - sĕvērius Cæs. BC. 3, 25; Cic. Att. 10, 12, 3; Just. 3, 3, 8.
             - sĕvērissime Cic. Off. 1, 21, 71; id. Rosc. Com. 15, 44; Suet. Cæs. 43.
  
  
• Sĕvērĭāni, ōrum, m. : Sévériens, sectateurs de Sévère. --- Isid.
  
  
• Sĕvērĭānus :
          1 - Sĕvērĭānus, a, um : de Sévère (Septime). --- Spart.
          2 - Sĕvērĭānus, i, m. : Sévérien, ou Libius Sévère, empereur romain. --- Jord.
  
  
• Sĕvērilla, æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
  
  
• sĕvērĭtās, ātis, f. [severus] : - 1 - gravité, sérieux, air sévère. - 2 - sévérité (pour soi-même), austérité. - 3 - sévérité (pour les autres), rigidité, exigence, dureté.
             - ad severitatem factus, Cic. Off. 1, 103 : fait pour une vie sérieuse. --- cf. Cic. Læl. 66 ; CM 65.
             - etiam corruptissimo in genere magis tamen juvat quædam ipsius viti severitas, Plin. 13, 21 : même dans cet objet, où la corruption éclate le plus, on aime à tempérer le mal par un peu de sévérité.
             - paulatim tamen et occulte militarem disciplinam severitatemque minuebant, Cæs. B. Alex. 48 : mais au fond (les largesses) amenaient peu à peu le relâchement de la discipline.
             - hac severitate aurium lætor, Plin. Ep. 3, 18, 9 : je me réjouis de cette sévérité de nos oreilles (lors d'une lecture publique), j'aime le goût exigeant d'un auditoire. --- Plin. Ep. 2, 5, 6.
  
  
• sĕvērĭtĕr, adv. (= severe] : sévèrement, avec rigueur. --- Titin. Com. 67 ; Apul. M. 2, 27.
  
  
• sĕvēritūdo, ĭnis, f. : sévérité. --- Plaut. Ep. 609 ; Apul. M. 1, 25.
  
  
• sĕvērum, n. pris advt. : d’une manière sévère. --- Prud. Cath. 2, 33.
  
  
• severus :

          1 - sĕvērus, a, um :
          a - sévère, sombre, sérieux, grave, morose.
             - mihi crede, verum gaudium res severa est, Sen. Ep. 3, 23, 4 : crois-moi, c'est une chose sérieuse, que la véritable joie.
             - ipse egreditur : quam severus ! Ter. Heaut. : il sort : quel air grave !
             - rumores senum severiorum omnes unius æstimemus assis, Catul. 5 : moquons-nous comme d'un as des murmures de la vieillesse morose.
             - frons severa, Ov. Tr. 2, 241 : front soucieux.
             - qui quidem quo severior est et tristior, ut in te, Crasse, hoc illa, quæ dicuntur, salsiora videri solent, Cic. de Or. 2, 289 : et plus on aura, comme vous, Crassus, une physionomie grave et sévère, plus les plaisanteries paraîtront piquantes.
          b - sévère (pour soi-même), austère, sobre, économe.
             - vitā severus, Cic. Brut. 31, 117 : qui mène une vie austère.
             - severior esto judicio quam sermone : soyez plus sévère de jugement que de langage. --- cf. Liv. 7, 40, 7; Plin. Ep. 9, 13, 21
             - severi agricolæ, Lucr. 5, 1357 : laboureurs endurcis au travail.
             - ad severos migrate, Catul. 27 : passez du côté des sobres.
             - his accessit philosophus Simonides, adulescens ille quidem, verum nostra memoria severissimus, Amm. 39, 37 : vint ensuite un autre philosophe, Simonide, bien jeune encore, mais quels principes austères !
          c - sévère (pour les autres), exigeant, rigide, dur, rigoureux, cruel, redoutable; dur, rigoureux, sombre, âpre (en parl. de ch.).
             - acerbe severus in filium, Cic. Off. 3, 112 : d'une rigueur inflexible à l'égard de son fils.
             - voluisti istuc severum facere ? Plaut. Cist. 646 : voulais-tu en venir à cette cruelle extrémité ?
             - fides severæ, Hor. A. P. 216 : lyre tragique.
             - severum Falernum, Hor. O. 1, 27, 9 : l'âpre vin de Falerne.
             - imperia severiora, Cic. Tusc. 4, 19, 43 : ordres trop rigoureux.
             - judicia severa, Cic. Verr. 4, 133 : jugements sévères, rigoureux.
             - triste et severum dicendi genus, Cic. Br. 113 : éloquence maussade et sévère.
             - sententiæ graves et severæ, Cic. Br. 325 : pensées fortes et graves.
             - severa silentia noctis, Lucr. 4, 460 : le grave silence de la nuit.

          2 - Sĕvērus, i, m. : Sévère (nom d'homme).
             - Cornelius Severus  : Cornélius Sévère (poète du temps d'Auguste).
             - Septimius Severus : Septime Sévère (empereur romain, 193-211).
             - voir hors site : Septime Sévère.
             - Alexander Severus : Alexandre Sévère (empereur romain, 222-235).
             - Cassius Severus : Cassius Sévère (orateur du temps d'Auguste et de Tibère).
             - Sulpicius Severus : Sulpice Sévère (évêque en Gaule, auteur d'une Histoire sacrée et de la vie de Saint Martin).
             - voir hors site : Sulpice Sévère.

          3 - Sĕvērus, i, m. : le mont Sévère (dans la Sabine, auj. le mont Vissa). --- Virg. En. 7, 713.
  
  
• sēvi : parf. de sero ( 3 ).
  
  
• Seviana pira, n. : poires de Sévius. --- Plin. 15, 54.
  
  
• Sĕvīni, mieux Sĕbīni, ōrum, m. = Sabini. --- Plin. 3, 108.
  
  
• Sevīnus : voir Sebinus.
  
  
• sēvĭr (sexvĭr), ĭri, m. [sex, vir] : un sévir.
             - en écriture numérale VI. vir ou ĪĪĪĪĪĪ. VIR
          1 - un membre d'un collège composé de six personnes. 
          2 - sévir augustal (membre d'un collège institué en l'honneur d'Auguste). 
             - sevir augustalis : sévir augustal. --- Petr. 30, 2; cf. Inscr. Orell. II. p. 197 sq.
          3 - chef d'une des six compagnies de chevaliers romains.
             - seviri equitum Romanorum, Corp. inscr. Lat. 11, 1331b : commandants d'une des six compagnies (turmæ) de chevaliers romains. --- cf. Capit. Anton. phil. 6. § 3.
  
  
• sēvĭrālis, e :  de sévir. --- Capit. Aur 6, 3.
             - sevirālis, is, m. : un des sévirs. --- Inscr.
  
  
• sēvĭrātŭs (sexvĭrātŭs), ūs, m. : dignité de sévir, sévirat. --- Petr. 71, 12; Inscr.
  
  
• sevo :
          1 - sēvo, āre : c. sebo.
          2 - Sēvo mons, m. : le mont Sévo (en Germanie). --- Plin. 4, 96.
  
  
• sēvŏcātŏr, ōris, m. : celui qui tire à l’écart. --- Gloss.
  
  
• sēvŏcātus, a, um : part. passé de sevoco; pris à part; mis à part, séparé.
  
  
• sēvŏco, āre, āvi, ātum : - tr. - 1 - appeler à part, tirer à l'écart. - 2 - détacher du devoir, détourner, attirer au mal. - 3 - tirer à soi, détourner, s'approprier. - 4 - séparer, éloigner, détacher, distraire.
             - sevocare singulos hortarique cœpit uti in continenti remanerent, Cæs. BG. 5, 6 : il commença à les prendre à part et à les presser de rester sur le continent.
             - sevocare plebem in Aventinum, Cic. Mur. 7, 15 : faire retirer le peuple sur l'Aventin.
             - quid illuc est, quod ille a me solus se in consilium sevocat ? Plaut. Merc. 379 : pourquoi tient-il conseil tout seul avec lui-même ?  
             - a poëtis eloquentiam sevocare, Cic. Or. 20, 66 : tenir l'éloquence (oratoire) élignée du style poétique.  
             - sevocare mentem a sensibus, Cic. Tusc. 1, 16, 38 : élever son âme au-dessus des sens.
             - quodcumque poterat ad se sevocabat, Cic. Quinct. 3 : il s'appropriait tout ce qu'il pouvait.  
  
  
• sevosus, sevum : voir sebosus, sebum.
  
  
• sex, indécl. : six.
             - gr. ἕξ.
             - decem et sex : seize.
             - sex et quinquaginta : cinquante-six.
             - decem et sex milia peditum, Liv. 37, 40 : seize mille fantassins.
             - sex septem : six ou sept. ---  Ter. Eun. 2, 3, 41; Hor. Ep. 1, 1, 58.
             - bis sex, Virg. En. 9 : douze.
  
  
• sexāgēnārĭus, a, um [sexageni] : - 1 - qui contient le nombre soixante. - 2 - qui a soixante ans, sexagénaire.
             - sexagenaria fistula, Front. Aquæd. 54 : tuyau de soixante pouces de circonférence.
             - minor sexagenarius, Dig. : qui a moins de soixante ans.
             - major sexagenario, Eutr. : qui a plus de soixante ans.
             - sexagenarii de ponte, Varr. d. Non. 523, 21 sq.; Fest. p. 334 : sexagénaires relégués au bas du pont (les sexagénaires n'avaient plus le droit de voter et quand ils se présentaient on les renvoyait du pont qui menait au lieu du scrutin).
  
  
• sexāgēni, æ, a [sexaginta] : 
          1 - chacun soixante.
             - ordo sexagenos milites, duos centuriones, vexillarium unum habebat, Liv. 8, 8, 4: une section avait (chacune) soixante soldats, deux centurions, un véxillaire. ---  Plaut. Fragm. ap. Prisc. p. 751 P.; Varr. R. 2, 3, 3; Plin. 36, 30; 8, 22; 8, 151; 10, 39. 
          2 - soixante chaque fois (par an).
             - sexagena milia modiūm, Cic. Verr. 2, 5, 21, § 53 : soixante mille boisseaux (par an).  
          3 - soixante.
             - sexāgēnī quīni, æ, a : qui sont soixante-cinq.
             - fistula sexagenum quinūm [gén. plur.], Frontin. Aqu. 55 : tuyau qui a soixante-cinq pouces de diamètre.
             - au sing. sexagenus, Aug. Civ. 21, 27, 6 : qui contient soixante.
          4 - très nombreux. --- Mart. 12, 26, 1.
  
  
• sexāgēsĭēs : c. sexagies. --- Capel. 6, 610.
  
  
• sexāgēsĭmus, a, um : soixantième.
             - intra sexagesimum diem quam cæsa silva fuerat, Flor. 2, 2, 7 :  soixante jours après qu'on eut porté la hache dans la forêt. --- Cic. Br. 324; Att. 6, 1, 26.
             - sexagesima (s.-ent. pars), Plin. 29, 24 : la soixantième partie.
  
  
• sexagessis, is, m. [sexagenus, assis] : soixante as. --- Prisc. Fig. num. 31, p. 416, 33.
  
  
• sexāgĭēs (sexāgĭens), adv. : soixante fois. --- Cic. Phil. 2, 45; Cæs. BC. 1, 23.
             - sexagiens sestertium margaritam mercatus est, Suet. Cæs. 50 : il acheta une perle de six millions de sesterces (<soixante fois cent mille>).
             - sestertium sexagiens ou seult. sexagiens : six millions de sesterces.
  
  
• sexāgintā, indécl. (cf. ἑξήκοντα) : - 1 - soixante. - 2 - au fig. un nombre infini. --- Mart. 12, 26, 1.
             - quinque et sexaginta annos natus, Cic. CM 5, 14 : âgé de soixante-cinq ans.
             - Cicero vixit tres et sexaginta annos, Sen. Suas. 6, 17 : Cicéron a vécu soixante-trois ans.
             - stupet hæc qui jam post terga reliquit sexaginta annos Fonteio consule natus ! Juv. 13, 16 : il y a bien là de quoi s'effarer, pour un homme né sous le consulat de Fontéïus, pour un vieillard qui a déjà derrière lui soixante années !
             - sexaginta diebus, Cic. Arch. 3 : (faire une déclaration devant le préteur) dans le délai de soixante jours. --- Cic. Amer. 100 ; Liv. 49, 4.
  
  
• sexangŭlātus, a, um : c. sexangulus. --- Sol. 33, 20. 
  
  
• sexangŭlus, a, um : hexagonal. --- Ov. M. 15, 382; Plin. 11, 11, 12, § 29; id. 37, 5, 20, § 76; id. 37, 4, 15, § 56; Sol. 15, 29.
             - sexangŭlum, i, n. : hexagone. --- Prisc. Fig. num. 32, p. 417, 4.
   
  
• sexātrūs, ŭum, f. plur. [sex] : les Sexatries, fête qui a lieu le sixième jour des ides. --- Varr. L. 6, 14.
  
  
• sexcēnārĭus, a, um [sexceni] : composé de six cents. --- Cæs. BG. 3, 4, 3.
  
  
• sexcēni (sescēni), æ, a : six cents chacun ou chaque fois. --- Cic. Verr. 5, 62.
             - ou sexcentēni (sescentēni), æ, a. --- Col. 3, 5, 3; Suet. Cl. 32.
  
  
• sexcentēnārĭus, a, um : composé de six cents. --- Prisc. Fig. num. 27, p. 415, 13.
  
  
• sexcentēsĭmus, a, um : sixcentième. --- Plin. 8, 19.
  
  
• sexcenti (sescenti), æ, a [sex, centum] : - 1 - six cents. - 2 - des milliers (un très grand nombre). 
             - peditum quindecim milia et equites sexcenti ad Apuliam Bruttiosque obtinendos, Liv. 37, 2, 6 : quinze mille fantassins et six cents cavaliers, destinées à garder l'Apulie et le Bruttium.
             - sexcenti cives, Cic. Verr. 2, 2, 119 : une foule de citoyens. --- Plaut. Aul. 320; Ter. Phorm. 668; Cic. Verr. 1, 125.
  
  
• sexcentĭēs (sescentĭēs, sexcentĭens, sescentĭens), adv. : six cents fois. --- Cic. Att. 4, 16, 14; Plin. Ep. 2, 20, 13.
             - mihi (dixit) cum consuleret quam cito sestertium sescentiens impleturus esset, invenisse se exta duplicia, quibus portendi miliens et ducentiens habiturum, Plin. Ep. 2, 20, 13 : il m'a dit que, comme il consultait pour savoir dans combien de temps il atteindrait son soixantième million, il avait trouvé des entrailles doubles qui lui en annonçaient cent vingt. -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 22 , éd. Vuibert.
  
  
• sexcentŏplāgus (sescentŏplāgus), i, m. [sexcenti, plaga] : qui reçoit des volées de coups [mot forgé]. --- Plaut. Cap. 726.
             - Sescentoplago nomen indetur tibi, Plaut. Capt. 726 : on t'appellera Six cents coups.
  
  
• sexcŭplus :  voir sescuplus.
  
  
• sexdĕcim : c. sedecim.
  
  
• sexennis, e [sex, annus] : âgé de six ans. --- Plaut. Pœn. 902; Plin. 8, 116.
             - legem promulgavit, ut sexenni die sine usuris creditæ pecuniæ solvantur, Cæs. BC. 3, 20 : il promulgua une loi selon laquelle les dettes seraient payées dans un délai de six ans sans intérêts.
  
  
• sexennĭum, ĭi, n. [sexennis] : espace de six ans. --- Cic. Phil. 5, 7; Div. 1, 100.
  
  
• sexēres, is, f. : navire à six rangs de rames. --- Inscr. Mur. 784, 7.
  
  
• sexfascālis, is, m. [sex, fascis] : qui a six faisceaux [en parlant d’un magistrat]. --- Inscr. Orel. 6508; 6509.
  
  
• sexĭēs (sexĭens) : six fois. --- Cic. Verr. 3, 102; Liv. 4, 32, 2; Plin. 18, 146.
  
  
• sexĭesdĕcĭēs : seize fois. --- Prisc.
  
  
• sexis, indécl. n. [sex, assis] : - 1 - six as. --- Capel. 3, 305. - 2 - le nombre six. --- Capel. 7, 767.
  
  
• Sexītānus, a, um : de Sex [ville de la Bétique]. --- Plin. 32, 146; Mart. 7, 78.
  
  
• sexprīmārĭi, ōrum (sexprīmi, ōrum), m. : les six premiers, bureau des six greffiers du questeur.
             - sexprīmārĭi, --- Frg. Vatic. 124.
             - sexprīmi --- Cic. Nat 3, 74.
             - sexprīmus. --- Inscr. Orel. 3242.
  
  
• sexsĭens : c. sexies. --- Monum. Ancyr. tab. 3, lin. 24.
  
  
• Sexsignāni, ōrum, m. : surnom des Cocosates. --- Plin. 4, 108.
  
  
• sextădĕcĭmāni, ōrum, m : soldats de la 16e légion [sexta decima legio]. --- Tac. H. 3, 22. 
  
  
• sextānĕus, a, um (= sextus) : sixième. --- Grom. 248, 15.
  
  
• sextāni, ōrum, m. : les soldats de la sixième légion.
             - Sextānōrum colonia : colonie des soldats de la sixième légion, ville de la Narbonnaise [Arles]. --- Plin. 3, 36.
             - Sextani Arelatenses : habitants d’Arles. --- Inscr.
             - voir Arelas.
  
  
• sextans, antis, m. [sex] :
          1 - sextant, 1/6^è de l’as. --- Varr. L. 5, 171 ; Cic. de Or. 2, 254.
             - fig. servus sextantis : esclave de peu de valeur. --- Laber. ap. Gell. 16, 9, 4.
          2 - le sixième d'un tout (de la livre, du jugérum).
          3 - un sixième d’une somme.
             - in sextante heres, Cic. Fam. 13, 29, 4 : héritier pour un sixième.
             - ex sextante heres institutus : institué héritier pour un sixième. --- Dig. 44, 2, 30; Cod. Th. 9, 42, 8.
          4 - un sixième d’une livre [poids]. --- Plin. 26. 121.
          5 - un sixième d’un arpent. --- Varr. R. 1, 10, 2 ; Col. 5, 1, 10.
          6 - un sixième du sextarius = deux cyathes. --- Col. 12, 23, 1 ; Mart. 5, 64, 1; Suet. Aug. 77.
  
  
• sextantālis, e [sextans] : long d’un sixième de pied. --- Vitr. 10, 2, 14.
             - sextantales fusi : fuseaux de deux pouces d'épaisseur. --- Vitr. 10, 6.
  
  
• sextantārĭus, a, um [sextans] : de deux onces. --- Plin. 33, 44.
  
  
• Sextantĭo, ōnis, m. ou f. : ville de la Narbonnaise.--- Inscr.
  
  
• sextārĭŏlus, i, m. [sextarius] : petit vase contenant un setier. --- August. d. Suet. Vit. Hor. p. 47.
  
  
• sextārĭus, a, um [sextus] : 
             - (Lebaigue P. 1156 et P. 1157)
          1 - sixième partie, un sixième. --- Fest. 246, 5. 
          2 - 1 setier, 1/6^è du conge. --- Cato, Agr. 13, 3; Cic. Off. 2, 56; Hor. S. 1, 1, 74. 
          3 - 1/4 du modius. --- Col. 2, 9 fin.; 2, 10, 24; 12, 5, 1; Plin. 18, 13, 35, § 131; 24, 14, 79, § 129; Dig. 47, 2, 21, § 5.
  
  
• Sextĭa, æ, f. : nom de femme. --- Tac. An. 6, 29.
  
  
• sextĭāna : voir sestiana.
  
  
• Sextĭānus, a, um : de Sextius. --- Catul. 44, 10.
  
  
• sextĭceps, m. f. [sextus, caput] : sixième [cf. princeps]. --- Varr. L. 5, 50.
  
  
• Sextĭlĭa, æ, f. : mère de Vitellius. --- Tac. H. 2, 64.
  
  
• Sextĭlĭānus, a, um [Sextilius]  : de Sextilius.
             - Sextiliana pira : poires de Sextilius. --- Macr. 2, 15.
             - Sextilianus, i, m. : Sextilianus (nom d'homme). --- Mart. 1, 12, 2.
  
  
• sextīlis :
          1 - sextīlis, is, m. (s.-ent. mensis) : Sextilis, août (le sixième mois de l'ancienne année romaine).
             - Sextilem totum mendax desideror, Hor. Ep. 1, 7, 2 : j'ai menti, me faisant attendre pendant tout Sextilis. --- Cic. Fam. 10, 26, 1; Hor. Ep. 1, 7, 2; Liv. 3, 6, 1.
          2 - sextīlis, e : d'août.
             - Kalendis Sextilibus, Liv. 3, 6, 1 : aux calendes d'août. --- cf. Liv. 41, 16, 5; Hor. Ep. 1, 11, 19.
  
  
  
• Sextilĭus, ĭi, m. : Sextilius (nom d'une famille romaine).
             - C. Sextilius Rufus, commandant de la flotte de Cassius. --- Cass. Fam. 12, 13, 4; 13, 48.
             - au fém. Sextilia. --- Suet. Vit. 3; Tac. H. 2, 64.
             - voir Sextilianus.
  
  
• Sextillus, i, m. : nom d’homme. --- Mart. 2, 28.
  
  
• Sextīna, æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
  
  
• Sextĭo, ōnis, m. : nom d’homme. --- Inscr.
  
  
• Sextius :
          1 - Sextĭus, a, um : de Sextius. --- Cic. Quinct. 25.
             - aquæ Sextiæ, voir Aquæ.
          2 - Sextĭus, ĭi, m : nom d’une famille romaine. --- Cic. Br. 130 ; Cæs. BG. 2, 25.
             - orth. Sestius plus répandue.
  
  
• sextō, adv. : six fois. --- Treb. Gall. 17, 4.
             - lavit ad diem septimo æstate vel sexto, Treb. Gall. 17.
  
  
• Sextŏdalmātæ, ārum, m. : Sextodalmates, nom d’un corps de cavalerie impériale. --- Not. Imp.
  
  
• sextŭla (s.-ent. pars), f. [sextus] : sextule.
             - le 1/6^è de l’once, le 1/72^è de l’as. --- Varr. L. 5, 171.
             - le 1/72^è du jugerum. --- Col. 5, 1, 9.
             - le 1/72^è d’un tout.
             - heres ex duabus sextulis, Cic. Cæc. 17 : héritier pour le 1/36^è.
  
  
• sextum, adv. : pour la sixième fois. 
             - sextum consul, Cic. Pis. 9, 20 : consul pour la sixième fois. --- Cato d. Gell. 10, 1.
  
  
• sextŭplex, ĭcis, et sextŭplus, a, um [sextus, plico] : sextuple. --- Gloss. Cyr.
  
  
• sextus :
          1 - sextus, a, um : sixième.
             - gr. ἕκτος.
             - sextus dĕcĭmus, a, um : seizième. --- Cic. Rep. 2, 57 ; Tac. An. 1, 37.
             - sextus decimus ab Hercule, Vell. 1, 6, 5 : le seizième descendant d'Hercule.
             - sextus casus, Quint. 1, 4, 26 : l'ablatif. 
             - die sexto decimo, Liv. 4, 34, 5 : le seizième jour.
          2 - Sextus, i, m. : Sextus (prénom romain). [abrév. Sex.].
             - Sextus Roscius Amerinus. --- Cic. Amer. 15.
             - Sextus Pompeius. --- Cic. Att. 12, 37, 4.
  
  
• sexŭālis, e [sexus] : du sexe de femme, féminin. --- C.-Aur. Acut. 3, 18, 184.
  
  
• sexŭs, ūs, m. : - 1 - sexe. - 2 - organes sexuels. ---- Plin. 22, 8, 9, § 20; Lact. 1, 21, 16.
             - abl. plur. sexibus; mais sexubus, J.-Val. 1, 36.
             - parere virilem sexum, Plin. : mettre au monde un enfant mâle.
             - tres (liberi) sexūs feminini, Agrippina Drusilla Livilla, Suet. Cal. 7 : trois enfants de sexe féminin, Agrippine, Drusilla et Livilla..
             - sexum egressa, Tac. An. 13, 10 : s'élevant au-dessus de son sexe.
             - sexus infirmus (sexus infirmitas), Lact. : le sexe faible.
             - sine ullo sexūs discrimine, Suet. Calig. 8 : sans distinction de sexe.
             - ad virilem sexum tota terræ hereditas perveniat : que tout l’héritage de la terre passe au sexe masculin. --- loi salique.
             - arboribus ... herbisque etiam, utrumque esse sexum diligentissimi naturæ tradunt, Plin. 13, 7, 31 : les naturalistes les plus exacts ont dit que les arbres ... et même les herbes, ont les deux sexes. --- cf. Plin. 12, 61; 36, 128
             - sexus, n. = secus, chez Plaute.
  
  
• sexvir, etc. : c. sevir.
  
  
• sfæra : voir sphæra.
  
  
• sfondĭlus : voir spondylus.
  
  
• sfongĭa, sfungĭa : voir spongia.