- rīca, æ, f. :
voile carré (en laine, bordé de franges, tombant de la tête
sur les épaules - voile porté par les dames romaines lors des
sacrifices
et par la femme du flamine).
- Gaffiot
P. 1364-1366 --- Lebaigue
P. 1102.
- Varr. L. L. 5, 130; Plaut.
Ep. 2, 2, 48;
Gell.
10, 15, 28; P.
Fest. 288, 10 ; cf. Fest. 277, 289 ; P. Fest. 276 ; Gell. 10, 15, 28 ;
[servant de déguisement] Gell. 7, 10, 4.
- voir l'article rica.
- Ricina
:
1
- Ricina, æ, f. :
Ricina. - a
- Helvia Ricina
(ville du Picénum). --- Peut. - b
- île
entre la Bretagne et l'Hibernie. --- Plin. 4, 103.
- Ricinensis, e : d'Helvia
Ricina. --- Plin. 3, 111.
2
- rīcīna
mitra, f. : c.
ricinium. --- Varr. Men. 433.
- Ricinĭāni,
ōrum, m. : habitants d'Helvia Ricina. --- Inscr.
- rīcīnĭātus,
a, um : couvert du ricinium. --- Arn.
6, 25.
- ou
reciniatus. --- Fest. 277, 1; P. Fest. 275.
- rīcĭnĭum,
ĭi, n. [rica] : le ricinium (pièce
d'étoffe double qui se portait sur
la tête, avec une moitié rejetée en arrière). --- Varr.
L. 5, 132.
- [utilisée dans les funérailles]. ---
Cic.
Leg. 2, 59, cf. Non. 549, 32.
- ou recinium
Fest. 274
; P. Fest. 275.
- voir l'article rica,
ricinium.
- ricinus
:
1
- rĭcĭnus, i, m.
:
a
- tique (insecte
qui tourmente les moutons, les chiens, les bestiaux).
- in
alio peduclum vides, in te ricinum non vides (prov.),
Petr. 57 : tu vois
une
paille dans l'oeil d'un autre et tu ne vois pas une poutre dans le tien.
b
- ricin [plante]. --- Plin.
15, 25.
c
- sorte de mûre. --- Plin.
23, 137.
2
- rīcīnus, a, um
[rica] : ayant une rica.
--- Varr. Men.
433.
- rīcīna
mitra : mitre qui a la forme du ricinium,
le ricinium. --- Varr.
Men. 433.
- Ricomagensis
vicus, m. : bourg des Arvernes [auj .
Riom]. --- Greg.
- Ricti
(Ritti), ōrum, m. : ville de Pannonie. --- Not.
Imp.; Anton.
- ricto,
āre : - intr. - glapir [en parl. du léopard]. --- Spart.
Get. 5, 5.
- rictum,
i, n. : c. rictus. ---
Lucr. 5, 1062 ; Cic. Verr. 4, 94.
- rictŭs,
ūs, m. [ringor] :
1 - ouverture
de la bouche, bouche ouverte, [surtout pour rire]. --- Varr.
d.
Non. 4, 56, 9 ; Quint. 1, 11, 9 ; Suet. Cl. 30.
- risu diducere rictum
auditoris, Hor. S. 1, 10, 7 : dilater la bouche de l'auditeur
en le
faisant rire.
- sint
modici rictus, Ov. A.A. 3, 283 : que la bouche soit élégamment fendue
(ni trop, ni trop peu).
- ille
rictu oris labearumque ductu contemni a se ostendens et rem, de qua
quæreretur, et hominem ipsum, qui quæreret, Gell. 18, 4, 6 : par sa
bouche entr'ouverte et les lèvres éclatées, montrant son mépris et pour
la question posée et pour la personne même qui la lui adressait.
2
- gueule
béante, bord de la
gueule.
- leæna spumantis oblita
rictus, Ov. M. 4, 97 : la lionne, la gueule toute couverte
d'écume. --- Ov. M. 1, 741; 2, 481; 3, 674.
3
- ouverture
des yeux. --- Luc. 6, 757 ; Sen. Herc. ;
Oet. 1168; 1276.
- rīcŭla, æ, f. : dim. de rica.
--- Turp. Com. 74.
- Ridagnus,
i, m. : le Ridagnus (rivière de la Parthie). --- Curt.
6. 4, 6.
- rīdendus,
a, um : adj. verbal de rideo. - 1
- digne de risée. - 2
- risible, ridicule,
plaisant.
- ridendæ
partes, Petr. : le rôle comique.
- ubi
ridendas inclusit pagina partes, vera redit facies, adsimulata perit,
Petr.
quand la (dernière) page a mis fin au rôle du comédien, le vrai visage
revient et le visage d'emprunt s'évanouit.
- ridenda,
ōrum, n. : Aus. le comique, le ridicule.
- rīdĕo,
ēre, rīsi, rīsum :
- rideor dépon. Petr. 57,
3; 61,
4.
- intr.
-
1
- rire.
--- Cic. Verr. 3, 62; Fin. 5, 92, etc.
- ridere in aliqua re, Cic.
de Or. 2, 242 : rire à propos de qqch.
- ridere
in stomacho, Cic. Fam. 2, 16 : rire quand on est en colère, rire malgré
son dépit.
- acc. d'objet int. -
ridere γέλωτα
σαρδάνιον, Cic. Fam. 7, 25,
1
: rire d'un rire sardonique, rire
jaune.
- hic
judices ridere, stomachari ... patronus, Cic. Clu. 59 : alors les
juges de rire, l'avocat de se fâcher. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 52, éd. Vuibert.
2
- rire
amicalement, sourire.
- poét. - ridere
alicui, ad
aliquem : rire à qqn. --- Catul. 61, 219.
- fig. tibi
rident æquora ponti,
Lucr. 1, 8 : la nappe de la mer te
sourit.
- ridet
hic mihi angulus, Hor. O. 2, 6, 13 : ce petit coin me plaît.
- ridet argento domus, Hor.
O. 4, 11, 6
: la
maison est riante de l'argenterie.
- cum tempestas ridebat,
Lucr. 5, 1395
: dans la riante saison.
- juvat
et vultu ridet Fortuna sereno, Ov. Tr. 1, 5, 26 : Fortune
nous favorise et nous sourit, le visage serein.
3
- poét.
être joyeux,
être triomphant. --- Hor. O. 4, 1, 18.
- tr.
-
4
- rire
de qqch, de qqn.
- neque me
rident, Plaut. Cap. 481 : et je ne les fais pas rire.
- quasi muti
silent neque me rident, Plaut. Capt. 481 : ils sont comme muets, pas un
mot de leur
part,
pas un sourire à mon adresse.
- joca tua risi, Cic.
Att. 14, 14, 1 : j'ai ri de ton badinage. --- cf.
Cic. Q. 2, 11, 1; Fam. 7,
11, 3.
- ridere + prop. inf.
: rire de voir que.
- Amphitryoniaden
perdere ridebat amictus, Stat. Th. 10, 647 : elle riait de
voir Hercule déchirer son manteau.
- his
ego si vitiis ausim corrumpere nomen, ridear, Ov. P. 4, 12, 15 : si
j'osais défigurer ton nom par de telles licences, on se
moquerait de moi.
- si riderentur,
Cic. Opt. 11 : si [ces prétendus
Attiques]
faisaient rire [différent de derideri,
être moqué].
- satius
est rideri quam derideri, Petr. 61 : mieux vaut faire rire que prêter à
rire.
- ex
his omnibus nihil magis ridetur quam quod est præter
exspectationem, Cic. de Or. 2, 484 : de tout cela, rien ne
prête
plus à rire que ce qui est inattendu.
- ejus non sal
ridetur, Cic. de Or. 2, 279 : ce ne sont pas ses
plaisanteries qui font rire. --- cf. Cic. de Or. 2, 236.
5
- se
moquer de.
- ridere aliquem : se rire de qqn.
--- Cic. Har.
8 ; Fam. 2, 9, 2.
- ridere rem : se moquer de
qqch. --- Cic. Quinct. 55 ; Dom. 104.
- ridere + prop. inf. --- Cic. Har.
8.
- dépon.
- bellum
pomum, qui rideatur alios, Petr. 57 : une belle pomme pour se moquer
des autres. --- cf. id. 61,
4.
- passif. rideatur
merito, qui
... Quint. 11, 1, 44 : on se moquerait avec raison de celui
qui...
- citharœdus
ridetur, chorda qui semper oberrat eadem, Hor. A. P. 356 : on se moque
du joueur
de cithare qui bronche toujours sur la même corde.
--- cf.
Quint. 9, 3, 101; Hor. Ep. 2, 2, 106; id. S. 1, 3, 30.
- rīdĕor,
ēri : - dép. -
voir rideo.
- rīdĭbundus,
a, um : tout riant, avec la mine riante,
qui rit de bon coeur. --- Plaut. Ep. 413 ;
Cato, Orat. 1, 12 ; Scaur. d. Gell. 11, 15, 13.
- ridica, æ, f. : échalas, piquet. --- Cato, Agr.
7.
1.
- rīdĭcŭlāris,
is m. [ridiculus] : bouffon. --- Isid. 8.
7, 7.
- rīdĭcŭlārĭus,
a, um : bouffon, plaisant.
- ridicularia,
ōrum, n. : bouffonneries, plaisanteries, farces. ---
Plaut. As. 330 ;
Cato, Orat. 40, 4.
- rīdĭcŭlē,
adv.
[ridiculus] : - 1
- plaisamment. - 2
- ridiculement.
-
multa ridicule
dicere, Cic. Br. 172 : dire beaucoup de mots plaisants,
spirituels.
-
homo ridicule insanus, Cic. Verr. 4, 148, un fou ridicule.
- rīdĭcŭlōsē : c.
ridicule. --- Aldelh. Ep. 3.
- rīdĭcŭlōsus,
a, um : plaisant, drôle. --- Arn.
5, 175.
- rīdĭcŭlum,
i, n [ridiculus] : ce qui fait rire, mot plaisant,
plaisanterie,
bouffonnerie. --- Cic. Or. 87 ; 88.
-
per ridiculum, Cic. Off. 1, 134 : en
plaisantant.
--- ou ridiculi
causā (avec joco), Plaut. Am.
3, 2, 36.
- au plur. sententiose
ridicula dicuntur, Cic. de Or. 2, 71, 286 : on donne à une
plaisanterie le ton d'une sentence.
- avec
double dat. -
mihi solæ ridiculo fuit quæ quid timeret scibam, Ter. Eun.
1003
: j'étais seule à rire, parce que je savais la cause de ses alarmes.
- rīdĭcŭlus,
a, um :
- (Lebaigue
P. 1102 et P.
1103)
1 - qui
fait rire, qui provoque
le rire, plaisant, drôle, bouffon, amusant, comique.
- ridiculum
dictum, Plaut. : bon mot.
- ridicula
res est, Plaut. As. prol. 14 : le sujet est plaisant.
- facie
magis quam facetiis ridiculus, Cic. Att. 1, 13, 2
: plus drôle par sa figure que par ses plaisanteries.
--- cf.
Cic.
Verr. 1, 121; de Or. 2, 221.
- abst -
ridiculum ! Ter. Eun. 452
: plaisanterie ! tu veux rire ! --- cf. Ter. Ad. 676
; Phorm. 900, etc.
- avec infin. - ridiculus
absorbere... Hor. S. 2, 8 24
: comique par sa manière d'avaler...
- masc.
pris substt - ridiculus : un bouffon. --- Plaut.
Cap. 469 ; 476 ; Ter. Eun. 244.
2
- ridicule, risible, absurde,
extravagant.
-
hujus insania quæ ridicula est aliis, Cic. Verr.
4, 148 : sa folie qui est risible pour les
autres.
- nil
habet infelix paupertas durius in se quam quod ridiculos homines facit,
Juv. 3, 153 : il n'y a rien de plus fâcheux dans la pauvreté que de
constater qu'elle rend l'homme ridicule.
- ridiculum est + prop. inf.
: il est risible que, il est comique que... Cic.
Verr. 4,
56.
- ridiculum
est + inf. :
il est ridicule de. --- Cic.
Mur. 68 ; Arch. 8.
- voir ridiculum.
- Riduna, æ, f. : île entre la Gaule et la Bretagne. ---
Anton.
- rĭēn,
rĭēnis, m. : voir
renes. --- Plaut.
d. Fest. 277, 15 ; Chalc. Tim. 37.
- rĭēnōsus,
a, um : atteint de néphrétique. --- Gloss. Phil.
- riga, æ, f. : ligne, raie. --- Bed. Arith. 1,
43.
- rĭgātĭo,
ōnis, f. [rigo]
: arrosement. --- Col. 11, 3, 48.
- rĭgātŏr,
ōris, adj. m. : qui arrose, qui inonde.
--- Tert. Val. 15.
- rigatus
:
1 - rĭgātus, a, um
: part. de rigo.
2 - rĭgātŭs, abl. ū, m.
: action d'arroser. --- Fort. Carm. 8, 27, 3.
- rĭgĕfăcĭo,
ĕre, fēci [rigeo, facio] : - tr. - transir,
glacer. --- Frontin. Strat. 2, 5, 23.
- rĭgens,
entis : part.-adj. de rigeo. - 1
- raide, dur, ferme, consistant. - 2
- raide de froid, glacé, glacial. - 3
- raide,
droit, tendu, immobile; fixe (en
parl. du regard).
- 4
- dur, insensible, inflexible.
- rigens
sanguis, Luc. : sang caillé.
- pars
mundi rigentissima, Sol. 15 : la partie du monde la plus glaçée (= le
pôle).
- jejuna fessaque corpora Romanis et rigentia gelu torpebant, Liv. 21,
55 : les Romains, le corps affaibli par la faim et la fatigue, étaient
paralysés par le froid.
- rigentia
gelu flumina, Plin. Pan. 82, 5 : fleuves hérissés de glaçons.
- rigentia
(s.-ent. loca),
Plin. : contrées glacées.
- inanima
omnia rigentia gelu, Liv. 21, 32 : toute la nature inanimée engourdie
par la glace.
- rigens tot malis vir, Sen. Thyest. 304 : homme endurci par tant
d'infortunes.
- rigens
animus, Sen. Hippol. 413 : coeur insensible (à l'amour).
- rigens
metu, Sen. : glacé de terreur.
- rĭgĕo,
ēre : - intr. -
1
- être
roide, raidi, durci, rigide; se tenir raide, se dresser.
- en parl. du ceste
- tantorum
ingentia septem terga boum plumbo insuto ferroque rigebant, Virg. En.
5, 404 : des lames de plomb et de fer cousues raidissaient les
immenses peaux de sept énormes bœufs.
- rigere frigore, Cic. Tusc.
1, 69
: être raidi par le
froid. --- cf. Liv. 21, 32.
- stagnum
riget, Col. 8, 17, 2 : l'étang est pris par la glace.
- gelido
comæ terrore rigebant, Ov. M. 3, 100 une terreur
glacée hérissait sa chevelure.
- sine
frondibus arbos riget, Ov. M. 13, 695 : l'arbre se dresse, dépouillé de
son feuillage.
- æstate incluso frigore
riget,
Plin. Ep. 5, 6, 30 : [la galerie], en été,
avec le
froid qui y est maintenu, est glacée.
- subest
cryptoporticus subterraneæ similis; æstate incluso frigore riget
contentaque acre suo nec desiderat auras nec admittit, Plin. Ep. 5, 6,
30 : au-dessous règne une galerie voûtée presque souterraine; en été
l'intérieur en est d'une fraîcheur glacée, aussi se contentant de sa
température naturelle, ne réclame-t-elle, ni ne reçoit-elle aucun
souffle rafraîchissant. --- cf.
prima elementa
- riget
horridus December, Mart. 7, 95 : décembre est tout hérissé de frimas.
-
vestes auro rigentes,
Virg. En. 11, 72, vêtements que l'or raidit. --- cf.
Virg. En. 5,
405.
- summa
(scopuli) riget, Ov. M. 4, 527 : la partie supérieure
(du rocher) se tient rigide. --- cf. Ov. M. 11, 150
; 13, 691.
2
- être
dur, être impassible, être insensible. --- Mart.
5, 31, 5.
- rĭgesco,
ĕre, rĭgŭi [rigeo] : - intr. -
1
- se raidir, se
durcir. --- Virg. G. 3, 363.
-
aquæ rigescunt in grandines, Plin. 2, 155 : l'eau
se congèle en grêle.
2
- devenir raide de
froid. --- Cæl.
Fam.
8, 6, 4.
3
- se hérisser [cheveux]. --- Ov.
F. 1, 97.
4
- fig. devenir
rigide.
--- Claud. Eutr. 2, 113.
- rĭgĭdē,
adv. : - 1 - en se
durcissant, solidement. --- Vitr. 2, 3, 2.
- 2 - en
droite ligne. - 3
- avec rigueur, rigoureusement, sévèrement.
- rigide
mittere, Sen. Ben. 2, 17, 4 : lancer raide.
- rigidius,
Val. Max. 9, 7 : plus sévèrement.
- rĭgĭdĭtās,
ātis, f. [rigidus]
: rigidité, inflexibilité [du bois]. --- Vitr.
2, 9, 9.
- rĭgĭdo,
āre : - intr. - rendre raide, durcir,
raidir. --- Sen. Ep. 71, 20.
- rĭgĭdus,
a, um [rigeo] :
1 - raide,
dur.
- cruribus
rigidis, corneo proceroque rostro, Cic. Nat. 1, 101 : (oiseaux) aux
pattes raides, au bec de corne ailongé.. --- Ov. M. 5,
673 ; 9, 85, etc.
2 - dur,
gelé, glacé, glacial.
- tellurem
Borea rigidam spirante movere, Virg. G. 2, 316 : retourner la terre
gelée sous le souffle de Borée.
- rigidum
permanat frigus ad ossa, Lucr. 1, 355 : le froid glacial parvient
jusqu'aux os.
3 - qui
se tient raide, tendu, rigide.
- rigida cervice, Liv. 35,
11, 7 : avec le cou raide. --- cf.
Quint. 11, 3, 82.
- rigidæ
columnæ, Ov. F. 3,
529 : colonnes rigides. --- cf Ov. M. 9,
613.
- rigida, f. pris
substt =
rigida mentula. --- Catul. 56, 7.
4 - qui
a de la raideur, qui manque de
souplesse.
- Canachi
signa rigidiora sunt quam ut imitentur veritatem, Cic. Brut. 70 : les
statues de Canachus sont trop raides pour imiter la nature. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
144, éd. Vuibert.
5 - dur,
rigide, sévère, inflexible.
- virtutis
veræ custos rigidusque satelles, Hor. Ep. 1,
1, 17 : je suis le gardien et le satellite rigide de la vertu
véritable. --- cf. Hor. Ep. 2, 1, 25 ; Liv. 39, 40.
10: Plin. Ep. 4, 9, 19 ; Sen. Ep.
11, 10, etc.
6 - dur
au travail, endurci.
- rigidus
fossor, Mart. 7, 71, 4 : un rude ouvrier.
7 - rude,
farouche, insensible. --- Ov. M. 8,
201.
8 - stupide.
- stoliditas rigidissima,
Arn. 5, 164 : la stupidité la plus épaisse.
- Riginia,
æ, f. : île près de la Grande-Bretagne. --- Plin. 4,
103.
- rĭgo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- faire
couler en dirigeant, diriger [eau;
sang dans les veines].
- aquam
per agros rigare, Liv. 5, 16 : conduire l'eau dans les champs, irriguer
les champs. --- Plin. 11, 37, 69, § 182.
- fig. hinc
motus per membra rigantur, Lucr. 2, 262 : c'est de là que
partent les
mouvements qui se distribuent dans les membres.
2
- arroser,
baigner.
- asperiora
vina rigari utique cupiunt in Sulmonense Italiæ agro, pago Fabiano,
ubi et arva rigant, Plin. 17, 250 : l'âpreté des vins exige
qu'on
arrose les vignobles dans le canton Fabian, territoire de Sulmone, en
Italie, localité où on arrose aussi les champs.
- seminaria
conspergi sæpius quam rigari debent, Col. R. 5, 6, 8 : il vaut mieux
humecter les pépinières que de les arroser. --- Lucr. 6, 612;
6, 714, etc.; Liv. 1, 21, 3 ; Plin. 6, 130.
- lacrimis ora alicujus
rigare, Virg. En. 9, 251 : baigner de larmes le visage de
qqn.
3
- fig. baigner imprégner.
- omnium
ingenia rigare, Auct. Her. 4, 6, 9 : féconder tous les esprits.
--- Prop. 3 (4), 3, 52. Ov. Am. 3, 9, 26; Lucr. 4, 203; 5,
592; Cic. poēt.
Div. 1, 20.
- Rigodūlum,
i, n. : Rigodulum (= Riom, ville de la Belgique, sur la
Moselle). --- Tac. H. 4, 71.
- Rigomagum,
i, n. : Rigomagum (= Remagen, ville sur la Moselle). ---
Tac.
H. 4, 71.
- rigŏr,
ōris, m. [rigeo] :
1
- raideur,
dureté, rigidité. ---Lucr.
1, 492; Virg. G. 7, 143; Ov. M. 1, 401 ;
Plin. 36, 126.
- rigorem
fortissime servat ulmus, ob id cardinibus coassamentisque portarum
utilissima, Plin. 16, 210 : l'orme conserve très bien sa rectitude;
aussi est-il très bon pour les montants et les membrures des portes.
- rigor
cervicis, Plin. 28, 192 : torticolis. --- Plin. 32, 89; cf.
Quint. 9, 3, 101.
- rigor
(nervorum) : contracture des muscles, crampe. --- Cels. 2, 1
et 7; Plin. 26, 130; 35, 46.
2 - raideur
(causée par le froid),
resserrement. --- Lucr.
5, 746.
3 - froid,
gelée, frimas. ---
Lucr. 5, 640; 6, 368; Liv. 21, 58, 9; Tac. An. 2, 23.
4 - rigueur,
sévérité, inflexibilité. --- Tac H. 1,
18; An. 6, 50; Sen. Ir. 1, 16, 13.
5 - rigueur,
fixité de l'accent. ---
Quint. 12, 10, 33.
- rĭgōrātus,
a, um [rigor] : maintenu droit, raidi. --- Plin. 17,
211.
- rĭgŭi
: parf. de rigesco.
- rĭgŭus,
a, um : - 1
- qui arrose,
qui baigne (un endroit). - 2
- baigné,
arrosé, humecté, humide.
- rigua,
ōrum, n. : endroits humides, endroits couverts d'eau. --- Plin.
5, 74;
9, 175.
- riguus, i, m. : irrigation. --- Plin. 17, 250.
- mirumque,
herbæ aqua illa necantur, fruges
aluntur, et riguus pro sarculo est, Plin. 17, 250 : chose
singulière, cette eau tue les herbes, alimente les céréales, et
l'irrigation tient lieu de sarclage.
- plurimo
lacte rigua bos, Sol. 2 : vache qui a beaucoup de lait.
- rīma, æ, f. : - 1
- fente,
fissure, trou.
- 2 - crevasse,
lézarde.
- rimam
aliquam reperire, Plaut. Curc. 510 : trouver quelque échappatoire,
trouver une
porte
de sortie.
- rimas
agere (ducere, facere) : se fendre, se lézarder, se crevasser.
- rimas
explere, Cic. Or. 231 : remplir les vides (d'un discours).
- ignea
rima micans, Virg. En. 8, 392
: un sillon de feu étincelant [éclair]. --- cf.
Plin. 2, 112.
- plenus rimarum sum, Ter.
Eun. 105 : je suis plein de fentes (= je laisse fuir tout ce
qu'on
me confie, je ne
sais rien taire).
- persuasæ fallere rima sat est, Prop. 4, 1, 146 : quand une femme
veut tromper, il lui suffit d'une fente légère (= un rien lui suffit).
- rīmābundus,
a, um : qui recherche avec soin. --- Apul.
M. 2, 5.
- rīmātŏr,
ōris, m. : celui qui fait des
recherches. --- Arn. 5, 8.
- rīmātus,
a. um : part. de rimor et de rimo.
- rīmo,
āre : c. rimor. --- Pac. Tr. 71; 203; cf.
Prisc. p. 799.
- rimatus avec
sens passif. --- Sidon. Ep. 7, 2.
- rīmor,
āri, ātus sum [rima] : - tr. -
1
- fendre, ouvrir. ---
Virg. G. 3,
534.
2
- fouiller,
explorer. ---
Virg. G. 1, 384; En. 6, 599; Col. 7, 9,
7; 8, 15, 1; Tac. H. 2, 29; Juv. 6, 551.
3
- fouiller,
scruter,
sonder, rechercher. --- Cic. Div. 7, 130 ; Quint. 3, 4, 6;
5,
12, 13;
Tac. An. 6, 3; H. 4, 11.
- rimōsus,
a, um : fendu, qui a des fissures, crevassé, lézardé.
--- Virg. En. 6,
414; Juv. 3, 270.
- rimosior
pulmo, Gell. 17, 11, 1 : poumon plus spongieux.
- quæ
rimosa deponuntur in aure, Hor. S. 2, 6, 46 : choses qu'on dépose dans
l'oreille
qui a en quelque sorte des fentes (= qui laisse échapper les secrets
confiés).
- rimŭla, æ, f. : petite fente, légère
fissure.
--- Aug. Ps. 66, 7.
- ringor,
ringi : - intr. - 1
- grogner en montrant les
dents [en parl. des chiens
irrités]. --- Pompon. Com. 124, 11. - 2 -
enrager, être furieux, ronger
son frein. --- Ter. Phorm.
341 ; Hor. Ep. 2, 2, 128; Sen. Ep.
104, 9.
- rīnŏcĕrōs
:
voir rhinoceros.
- ripa
:
1
- ripa,
æ, f. : - a
- rive, berge. --- Cæs.
BG. 7, 38, 5. - b
- rivage,
côte. --- Hor. O. 3, 27, 22.
- neque
ripā labuntur eādem, Ov. Am. 2, 17, 31 : et (l'Eurotas et le
Pô) ne coulent pas dans le même lit.
- ripis
superat mihi atque abundat pectus lætitiā meum, Plaut.
Stich. 2, 2, 6 : mon coeur est inondé d'une joie débordante.
--- id. Poen. 3, 3, 18.
2
- Rīpa, æ, f.
: ville de Bétique. --- Plin. 3, 10.
- Alta Ripa,
f. : ville
sur le Rhin; ville de Pannonie. --- Not. Imp.; Peut.
- Ripanus, a, um : de
Ripa. --- Inscr.
- Ripæi
(montes), etc. : voir
Rhipæi.
- Rīpārenses
(Rīpārĭenses), ĭum, m. : soldats
stationnés sur les rives [du Danube]. --- Vop. Aur. 38 ; Cod.
Th. 7, 7,
18.
- rīpārĭŏlus,
a, um : qui se trouve sur la rive. --- M.-Emp. 15.
- rīpārĭus,
a, um : qui se tient sur les rives [en parl. d'oiseaux]. ---
Plin. 30, 33.
- Rīpensis,
m. f. : voisin des rives [du Danube]. --- Amm. 26,
5, 12.
- Ripenses
milites : soldats
stationnés sur les rives [du Danube]. --- Cod.
Th. 7, 20, 4.; voir Riparenses.
- Riphæi
: voir
Rhipæi.
- Riphearina,
æ, f. : ville d’Arabie. --- Plin. 6, 158.
- Ripheūs,
ĕi (ĕos), m. : nom d'un guerrier. --- Virg.
En. 2, 339.
- rīpŭla, æ, f. [ripa] : petite
rive. --- Cic. Att. 15, 16b.
- Risardir,
n. : voir Rhysaddir.
- riscus,
i, m. : panier d'osier recouvert de
cuir, coffre, malle. --- Ter. Eun. 754 ; Ulp. Dig. 34, 2, 25.
- gr. ῥίσκος.
- rīsi
: parf. de rideo.
- rīsĭbĭlis,
e : - 1
- capable
de rire. --- Capel. 4, 398. - 2
- capable de
faire rire. --- Cassiod. Eccl. 11, 13.
- quædam risibilia celebrare, Cassiod. :
célébrer certaines cérémonies ridicules (en parl. des Juifs).
- rīsĭbĭlĭtās,
ātis, f. : faculté de rire, disposition à rire. ---
Boēt.
Porphyr. 5, p. 97.
- (Lebaigue
P. 1104)
- rīsīlŏquĭum, ĭi, n. [risus, loquor]
: mot plaisant, moquerie. --- Tert. Pæn. 10.
- rīsĭo,
ōnis, f. [rideo] : action
de rire.
- quot risiones
! Plaut. Stick. 658 : que de ris !
- rīsĭto,
āre [rideo] : - tr. - rire souvent de. ---
Næv. d. Non. 209, 31.
- rīsŏr,
ōris, m. [rideo] : - 1
- un plaisant, un bouffon. ---
Hor. P. 225. - 2 - celui
qui se moque de. ---
Firm. Math. 5, 2.
- rīsōrĭus,
a, um : - 1
- dérisoire. ---
Fulg. Myth. 2, 17. - 2
- riant. --- Ps.
Aug. Fratr. erem. 16.
- risus
:
1
- rīsus, a, um : part. passé de rideo.
2
- rīsŭs, ūs, m. : - a
- le rire.
- b - rire
moqueur, risée, dérision,
moquerie, raillerie. - c
- objet de risée,
objet de moquerie. - d
- le Rire (divinité de Thessalie).
--- Apul. M. 3, 11.
- risum
movere (commovere, concitare) : faire rire.
- movere
risum alicui, Cic.
Att. 6, 3, 7; risum alicujus, Quint. 6, 3, 1
: faire rire qqn.
- risus excitare, Cic.
Phil. 3, 21 ; facere Cæl. Fam. 8, 9, 1 (v.
Cic. Verr. 4, 27) ;
captare Cic. Tusc. 2, 17 : provoquer,
chercher à provoquer les rires.
- miros risus edere, Cic. Q.
2, 8, 2 : se livrer à de merveilleux
accès
d’hilarité.
- pæne risu corruere, Cic.
Q. 2, 8, 2 : presque mourir
de rire.
- risus consecutus est, non
in te, Cic. Fam. 5, 2, 2 : il s'ensuivit des
rires, non pas à ton adresse. --- cf. Cic. Q. 2, 6,
5.
-
magno hominum risu
aliquid cavillari, Cic. Q. 2, 10, 2 : plaisanter qqch en
faisant beaucoup
rire le monde.
- risui esse alicui, Liv. 6,
34 : faire rire qqn,
être la
risée de qqn.
- risum tenere, Cic. Nat. 1,
71 : retenir son rire. --- cf. Cic.
Br. 293.
- deus omnibus risus erat,
Ov. F. 1, 438 : le dieu était la risée de tous.
--- cf. Hor. S. 2, 2. 107.
- qui
risus hominum de te erat ! Cic. : comme tu étais un objet de risée !
- qui
risus populo cladem attulit, Cic. Nat. 2, 3, 7 : cette
moquerie
fut cause pour les Romains d'un grand désastre.
- rītĕ,
adv :
(anc. abl. de ritis
= ritus, cf. Stat. Th. 11, 285)
1 - selon les rites, selon les
coutumes religieuses. --- Cic. Leg. 2, 21 ;
Virg. En. 7, 5; Liv. 27, 25, 9.
2
- selon les formes,
selon les
règles. --- Quint. 2, 4, 35.
3 - bien, comme il faut.
--- Virg. En. 4,
555.
4
- avec raison, à
juste titre.
--- Cic. Nat. 7, 52 ; Fin.
2, 37, etc.
5
- en parl. des
dieux - agir bien pour
ceux qui les
supplient = favorablement.
--- Virg. En. 3, 36 ; 10, 254.
6
- selon
l'usage, de la manière habituelle. --- Lucr. 7, 495;
Hor. O. 3, 24, 10;
Virg. En. 9, 362.
- rīto,
āre : - tr. - exciter (primitif de irrito).
---
Prisc. 15, 10; 15, 14.
- ritŭālis,
e : relatif aux rites, rituel.
- rituales
libri : les rituels (livres des Etrusques où étaient
consignées
toutes les cérémonies du culte). --- Cic. Div.
7, 72; Fest. 285, 25.
- rītŭālĭtĕr,
adv. [ritualis] : selon les rites. --- Amm. 22, 1,
29.
- rītŭis
: gén. arch. de ritus (Varr.).
- rītŭs,
ūs, m. (abl. rītū, qqf.
rītĕ) :
- gén.
arch. rituis Varr. d.
Non. 494, 30.
1
- rite,
cérémonie religieuse. ---
Varr. L. 7, 88 ; Cic. Leg. 2, 20 ; 2, 21 ; Nat. 3, 51.
- sacra
dis aliis Albano ritu, Græco Herculi, ut ab Evandro instituta erant,
facit, Liv. 1, 7, 8 : dans tous les sacrifices qu'il offrit aux dieux,
il suivit le rite albain; pour Hercule seulement, il suivit le rite
grec tel qu'Évandre l'avait institué.
-
magico lustrabere ritu, Ov. M. 10, 398 : tu seras
purifiée par un rite magique.
2
- usage,
coutume. --- Liv. 24, 3, 12; Ov. M. 15,
5; 15, 93; Plin. 7, 6; 11, 23.
- ritu + gén. : à
la manière de.
- pecudum
ritu, Cic. Læl. 32 : à la manière des bêtes.
- latronum
ritu vivere, Cic. Phil. 2, 62 : vivre à la manière des
brigands, comme les brigands.
- cantherino ritu, Plaut.
Men. 395 : à la
manière des chevaux.
- quo... ritu, Lucr. 6, 1115
: à la manière dont,
comme.
- ritu
aleatorio vocari, Gell. 18, 13, 6 : être désigné par le hasard.
- rīvālĭcĭus,
a, um [rivalis] : qui concerne les riverains. ---
Fest. 340, 13.
- rīvālis,
e [rivus] : de ruisseau, de rivière, qui se tient sur les rives.
- rivalis,
is, m. : - a - un
riverain. - b
- un rival (en amour), un concurrent.
- rivales
: riverains (qui ont des droits communs sur un cours
d'eau). --- Gell.
14, 1, 4; Dig. 43, 20, 1, 26.
- rivalis
Phædriæ, Ter. Eun 354
: rival de Phædria. --- cf. Ter. Eun. 268.
-
se ipse amans sine rivali,
Cic. Q. 3, 6, 4 : qui s’aime lui-même sans avoir de rival.
--- cf. Hor. P.
444.
- rīvālĭtās,
ātis, f. [rivalis] : - 1
- rivalité [entre deux
femmes). --- Apul.
M. 10, 24, 16. - 2 - rivalité
[en amour],
jalousie. --- Cic. Tusc. 4, 56.
- rīvātim [rivus], adv.
: par des ruisseaux. --- Macr. 7, 12, 36.
- rīvĭfīnālis,
e : borné par un cours d’eau. --- Sic.-Flac. p. 12.
- rīvīnus,
i, m. [rivus] : rival. --- Gloss. Phil.
- rīvo, āre [rivus] : - tr.
- dériver, conduire [un cours d’eau]. --- P.-Nol.
Carm. 28, 614.
- rīvōra,
n. plur. : canaux d’irrigation, conduites d’eau. ---
Grom. 327.
- rīvŭlus,
i, m [rivus] : petit ruisseau, filet d’eau. --- Prud.
Péri.
10, 160; Vulg. Job, 20, 17; id. Cant. 5, 12; fig. Cic. Rep 2, 34 ; de Or. 2.
117 ; Ac. 1, 8.
- rīvus,
i, m. :
- cf. gr. ῥέω.
1 - ruisseau,
cours d'eau.
- propter
aquæ rivum, Lucr. 1, 30 : au bord d'une
eau courante.
- tenuis
fugiens per gramina rivus, Virg. G. 4, 19 : un petit ruisseau fuyant
parmi le gazon. ---
Cic. Top. 33;
Cæs. BC. 3, 37 ; 3, 49.
- e
rivo flumina magna facis, Ov. P. 2, 5, 22 : d'un ruisseau tu fais une
grande
rivière (= tu exagères l'importance d'un travail).
- fig.
ut te Fortunæ rivus inauret, Hor. Ep. 1, 12, 9 : quand bien
même la fortune ferait courir chez toi un Pactole.
2 - conduite
d’eau, canal, rigole. --- Dig. 7, 1, 61; 8, 3,
15; 8, 4, 11; Vitr. 8, 6, 1.
3 - tranchée.
- effodere
rivos, Tac. An. 11, 20 : creuser des tranchées souterraines.
4
- fig. torrent
(de sang, de larmes, de feu). ---
Lucr.
5, 1256; Virg. En. 11, 668; Ov. M. 9. 655; Plin. 2,
236.
- rixa
:
1 - rixa, æ, f. : - a
- dispute, différend,
contestation,
rixe. --- Cic. Verr. 4, 148; Fam. 9, 22, 1; Liv. 2,18,
2; plur., Hor.
O.
1, 27, 4; Tac. G. 22 ; H. 2, 27. - b
- lutte, combat. ---
Col. 9, 15, 4;
Plin. 11, 58; Flor. 3, 10, 5.
2 - Rixa, æ, m.
: surnom romain. --- Inscr.
- rixātŏr,
ōris, m. [rixor]
: querelleur, chicaneur. --- Quint. 11, 1,
19.
- rixātōrĭus, a,
um : litigieux. --- Front. Cæs. 4, 12.
- rixo, āre : c.
rixor. --- Varr. Men. 43; 454.
- rixor,
āri, ātus sum : - intr. -
1
- se
quereller, quereller, avoir
une rixe. --- Cic. de Or. 2, 240 ; Tac. D. 26;
Quint. 11, 3, 172.
2
- fig.
lutter, être en lutte. --- Plin. 16, 6; Quint. 9,
4, 37 ;
11, 3, 121; Sen. Ep. 56, 5.
3 - résister,
opposer de la résistance. ---
Varr. R. 1, 47.
- rixōsus,
a, um [rixa]
: querelleur, batailleur. --- Col. 8, 2, 5;
Tert. Nat. 2, 8.
- rixŭla, æ, f. petite dispute, petite
rixe. --- Inscr. Orel. 6187.
- rŏbĕus
: voir rubeus.
- rŏbĭdus
: voir rubidus.
- Rōbīgālĭa,
ĭum, n. : les Robigalia (fêtes en l’honneur de Robigo ou Robigus).
--- Varr. L. 6, 16; R. 1, 1, 6; Plin. 18, 284.
- voir
Ovide, Fast. 4, 905-942.
- rōbīgĭno,
āre [robigo] : intr. - se rouiller.
--- Apul. Flor. 17.
- rōbīgĭnōsus,
a, um [robigo] : rouillé. --- Plaut. St. 228.
- fig. robiginosis
cuncta dentibus rodit, Mart. 5, 28, 7 : il ronge tout de ses
dents envieuses.
- robigo
:
1
- rōbīgo, ĭnis, f. [robus] :
a
- rouille. --- Virg.
G. 1,
485; 2, 220; Plin. 7, 64.
-
o
rex Juppiter, ut pereat positum robigine telum, Hor. S. 2, 1, 43 : ô
roi Jupiter, que mon trait se rouille dans un coffre ! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
124, éd. Vuibert; ut = utinam
(non classique).
b
- dépôt sur la
pierre. --- Plin. 36, 136.
c
- tartre des dents.
--- Ov. M. 2, 776; 8, 802.
d
- ulcère produit
par le
libertinage. --- Varr. d. Serv. G. 1, 151.
e
- rouille du blé,
nielle. ---
Varr. L. 6, 16; R. 1, 1, 6.
f
- rouille, inaction.
---
Ov. Tr.
5, 12, 21.
g
- rouille de
l’âme,
mauvaises habitudes. --- Sen. Ep. 7, 7
; 95, 36.
h
- rouille des
dents =
malignité, envie. --- Mart. 12, præf.
2
- Rōbīgo,
ĭnis, f., et
Rōbīgus, i, m.
: divinité [déesse ou dieu] qu’on invoquait pour
préserver les céréales de la nielle (robigo). --- fém., Ov. F.
4, 907 ;
masc., Varr. L. 6, 16; Gell. 5, 12, 14.
- rŏbĭus
:
voir rubeus. --- Orib. frg. 2, 28.
- Roboam,
indécl. m. : Roboam (fils de Salomon, roi de Juda).
- rōbŏr
: c. robur.
- rōbŏrārĭum,
ĭi, n. [robur] : enclos de
palissade (pour animaux) --- Scip. d.
Gell. 2, 20, 5.
- rōbŏrasco,
ĕre [roboro] : - intr. - prendre de la force. ---
Nov. Com. 21.
- rōbŏrātus,
a, um : part. passé de roboro.
- rōbŏrētum,
i, n. [robur] : chênaie, lieu planté de chênes. ---
Gloss.; Gr.-Lat.
- rōbŏrĕus,
a, um [robur] : de chêne. --- Col. 6, 19, 1.
- rōbŏro,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
-
fortifier, donner des forces à; affermir, consolider. - 2
- corroborer.
- rōbŏrōsus,
a, um : Veg. qui a le tétanos.
- roborosa
passio, Veg. : le tétanos.
- rōbŭr
(rōbŏr, rōbus), ŏris, n. : - 1
-
rouvre, chêne dur; chêne; bois dur. - 2
- objet en chêne ou en
bois dur
: lance,
trait, massue, siège (en chêne), navire, cheval de Troie. - 3
- cachot (cachot souterrain
d'une prison où
l'on exécutait les prisonniers, ord. le Tullianum, à Rome).
- 4 - arbre dont le
bois est dur (citronnier,
olivier...). - 5 -
dureté, solidité, force
de résistance, énergie. - 6
- force (du
corps), vigueur. - 7 -
forces militaires,
élite. - 8 - force. - 9
- force de caractère, énergie, fermeté. - 10
- point capital, coeur, noyau, noeud. - 11
- Veg. tétanos.
- robur
lethale, Sil. : le bois qui donne la mort, la lance.
- robur
sacrum, Virg. : le chêne sacré (le cheval de Troie).
- robur
curvum, Stat. : canot.
- in
robore expirare, Liv. : mourir dans un cachot.
- Massyla
robora (Maurorum robora), Stat. : les citronniers.
- robur
accusationis, Cic. : le point capital de l'accusation.
- voir hors site
robur
- rōburnĕus,
a, um : Col. de rouvre, de chêne.
- robus
:
1
- robus, oris, arch. = robur.
2
- robus, a, um : Fest. roux.
- robustē,
adv. : Aug. avec force.
- robustus,
a, um : - 1 - de
rouvre, de chêne.
- 2 - fort, résistant,
solide, ferme, substantiel.
- 3 - fort (de corps),
robuste, vigoureux.
- 4 - fort (d'esprit
ou de caractère), ferme,
puissant, énergique.
- robustus
carcer, Plaut. : cachot (voir robur).
- robusta
farra, Virg. : blé qui résiste aux intempéries, à la gelée.
- robustus
animus, Cic. : âme forte.
- fores
robustæ, Hor. : battants de chêne.
- robusta
exempla, V. -Max. : exemples de courage.
- robustum
carmen, Pers. : haute poésie.
- Rodiensis : voir
Rhodiensis.
- rōdo, ĕre, rōsi, rōsum :
1
- ronger. --- Cic. Div.
2, 59 ; Hor.
Epo. 5, 48; S. 1, 10, 71; Ov. F. 1, 357.
- rodere vitem, Ov. F. 1, 357 : brouter la vigne.
2
- en parl. de l’eau,
de la rouille, etc. ronger, miner, user. ---
Lucr. 5, 256 ; Ov. P. 1,
1, 71 ; Plin. 36, 166.
3
- déchirer qqn, le mettre en
pièces,
médire de lui. --- Cic. Balb. 57 ; Hor. S. 1, 4,
81; 1, 6, 46; Mart. 5,
28, 7.
- murmura secum
rodere, Pers 3, 81 : murmurer en marmonnant entre ses
dents.
- rabiosa silentia rodere, Pers. 3, 81 : marmonner entre ses dents,
ronger
son frein.
- murmura secum et
rabiosa silentia rodere, Pers. 3, 81 : gronder entre ses dents et
enrager en silence.
- dentem dente rodere, Mart. 13, 2, 6 (prov.)
: mordre qui a de bonnes
dents.
- quid dentem dente
juvabit rodere ? Mart. 13, 2, 5 : à quoi sert d'user ta dent contre
celle d'un autre ?
- rōdus, rōdusculum : voir
rudus.
- Rœmus, i, m. : fleuve de la Perse. ---
Amm. 23, 6, 63.
- rŏgālis,
e [rogus] : - 1
- relatif au bûcher, du
bûcher. .
--- Ov. Am. 3, 9, 41. - 2
- mis sur
le bûcher. ---
Sid. Ep. 3, 13.
- (Lebaigue
P. 1105)
- rogales
flammæ, Ov. Am. 3, 9, 41 : flammes du bûcher.
- rŏgāmĕn,
ĭnĭs, n. :
demande, prière. --- Gloss. Gr.-lat.
- rŏgāmentum,
i, n. [rogo]
: proposition. --- Ps.-Apul. Herm. 3.
- rŏgārĭus, ĭi, m. : c. bustuarius. --- Inscr.
- Rŏgātĭānus, i, m. : Rogatien,
nom d’un martyr. --- Greg.
- rŏgātīcĭus, a, um [rogo]
: obtenu avec prière, emprunté. --- Front. Ver. 2, 1.
- rŏgātĭo,
ōnis, f. [rogo] :
1
- action de demander, demande,
question
[rare]. --- Cic. Inv. 1, 54.
2
- rhét. interrogation
(ἐρώτησις). ---
Cic. de Or. 3, 203; Quint. 9, 1, 21; 9, 2, 6.
3
- demande adressée au peuple au
sujet d’une
loi à voter, proposition, projet de loi.
- rogationem
ferre, Cic.
Balb. 33 : présenter un projet de loi [ad
populum, Cæs. BC. 3, 1, au
peuple].
- promulgare
rogationem : publier
une proposition de loi. --- Cic.
Sest. 25 ; Sall. J. 40, 1 ; voir suadere, suasor,
dissuasor, lator.
- per vim
rogationem perferre, Cic. Q 2, 2, 3 : faire passer une
proposition par la violence. --- cf.
Liv. 3, 54, 15.
- populum
cohortari ad rogationem accipiendam, Cic. Att.
1, 14, 5 : engager le peuple à adopter un projet de loi.
- intercedere
rogationi, Cic. de Or. 2, 47, 197 : s'opposer à un projet de loi.
- recitare
rogationis carmen, Liv. 3, 64, 10 : faire la lecture d'un texte de loi.
- rogationes
jubere, antiquare, Liv. 6, 39, 2 : accepter, repousser des
projets de
lois. --- voir formule de la rogatio
Gell. 5, 19, 9.
4
- rare prière,
sollicitation, requête. --- Cic. Q. 3, 1, 10 ;
Planc. 25; Fam. 6, 12, 2;
V.-Max. 6, 4, 4.
5
- au
plur. les Rogations. ---
Sid.; Eccl.
- rŏgātĭuncŭla, æ, f. [rogatio] : - 1
-
petite question.
--- Cic. Fin. 1, 39. - 2
- projet de loi
de peu d'importance. ---
Cic. Dom. 51.
- rŏgātŏr,
ōris, m. [rogo] :
1
- celui qui propose une loi au
peuple. ---
Lucil. S. 853 Marx.
2
- auteur d’une proposition.
--- Cic.
Att. 16, 16 B, 9.
3
-
celui qui recueillait les voix du peuple dans les comices, scrutateur.
- primus rogator,
Cic. Nat. 2, 10 : celui qui recueillait le premier les
suffrages,
c.-à-d. dans la première centurie appelée à voter [= rogator primæ
centuriæ].
- rogator
comitiorum, Cic. Nat. 2, 10 : président des comices.
4
- mendiant. --- Mart.
10, 5, 4.
- rŏgātum,
i, n. [rogatus]
: question. --- Cic. Fl. 10.
- rogatus
:
1
- rŏgātus, a, um : part. passé de rogo.
- a
- questionné, interrogé. - b
- Sall. appelé
à voter, consulté. - c
- proposé, porté
(en parl. d'une loi). - d
- Ov. prié, invoqué.
- e - demandé. - f
- invité, appelé, sollicité à, prié de.
- causam
viæ rogatus, Ov. : interrogé sur le motif de son voyage.
- rogatus,
Sall. : appelé à voter, consulté.
- rogatus
sententiam, Gell. : appelé à voter, consulté.
- princeps
rogatus sententiam Cotta dixit... Cic. : prié de donner le premier son
avis, Cotta dit...
- rogatus
ut canteret, Suet. : prié de chanter.
2
- rŏgātŭs, ūs, m. : demande,
sollicitation, prière. --- Cic. Læl. 4; Att. 1, 9, 3; Fam. 7,
1, 4.
- ad
aliquem ipsius rogatu venire : se rendre chez qqn à son invitation, se
rendre à l'invitation de qqn.
- rogatu
Siciliæ : à la demande de la Sicile.
- rogatu
tuo : sur ta demande.
- rŏgĭtātĭo,
ōnis, f. [rogito]
: proposition de loi. --- Plaut. Curc. 509.
- rŏgĭto,
āre, āvi, ātum [rogo] : - tr. -
demander avec insistance,
interroger de façon pressante. --- Plaut.
Aul. 117; 551; Ter. Eun. 554,
etc.; Liv. 1, 9, 5, etc.
- rŏgo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- arch. rogassit, rogassint =
rogaverit,
etc. Cic. Leg. 3, 9 ; 3, 10.
- voir l'article antérieur; voir hors site dico-lat-anglais.
1
- interroger,
questionner.
- avec inter. indir.
rogare, num, Cic.
Q. 2, 2, 1 : demander si
- rogavit,
essentne fusi hostes, Cic. Fin. 2,
97 : il demanda si les ennemis étaient en déroute.
- rogare aliquem
: interroger qqn.
- quem
rogem ? Ter And. 749 : qui faut-il que je questionne ?
- Stoicos
roga, Cic.
Fin. 5, 83 : interroge les Stoïciens.
-
rogatus a Critone quemadmodum
sepeliri vellet, Cic. Tusc. 1, 103 : Criton lui ayant demandé
comment il
désirait qu’on lui rendît les derniers devoirs.
- cum
Demosthenes
rogaretur quid in dicendo esset primum, Cic. de Or. 3, 213
: comme on
demandait à Démosthène ce qui était le plus important dans l’éloquence.
- acc. n. des pron. hoc
responde, quod rogo, Plaut. Curc. 245 : réponds
à ce que je te demande.
-
respondeto ad ea quæ de te ipso rogaro, Cic.
Vat. 10 : réponds aux questions que je te poserai sur toi-même.
-
aliquem et acc. n. des pron. rogare
hoc unum te volo, Plaut. Merc.
515 : je veux te poser cette unique question.
- quid
me istud rogas ?
Cic. Fin. 5, 83 : pourquoi me demandes-tu cela ?
- ad ea
quæ rogati erunt
respondere, Cic. Verr. 4, 150 : répondre aux questions qui
leur auront
été posées.
- officielt
-
rogare aliquem sententiam, Cic. Rep. 2;
35 : demander à qqn son avis.
-
sententiam rogari, Cic. Phil. 5, 5 : se
voir demander son avis, être consulté.
-
qui primus rogatus est, Cic.
Phil. 5, 1 : celui qui a été appelé le premier à donner son
avis, le
premier opinant.
-
ut loco dicat, id est rogatus, Cic. Leg. 3, 40 : qu’il
parle à son tour, c.-à-d. sur invitation
-
rogare populum, Cic. Phil.
1, 26 : consulter le peuple sur une loi, lui faire une
proposition de
loi. --- cf. Cic. Leg. 3, 9.
-
rogare legem, Cic. Rep. 3, 17 : même
sens. --- cf.
Cic. Phil. 2, 72.
- et au passif Quint.
2, 4, 40.
- uti
rogas (formule de vote)
: suivant ta proposition,
oui, adopté.
-
« uti rogas » omnes
tribus jusserunt, Liv. 30, 43, 3 : toutes les tribus votèrent
« oui »
- passif impers. rogari,
ut ... Liv. 4, 2, 7 : [ils disent] qu’un projet de loi
demande que ...
-
rogare magistratum populum, Liv. 6, 42, 14; ou
plebem,
Liv. 3, 65, 4 : demander au peuple qu’il désigne un magistrat.
- sans
populum ni plebem
- ut consules roget prætor, Cic. Att.
9, 15, 2 : que le préteur demande au peuple la désignation des
consuls.
-
comitia consulibus rogandis habere,
Cic. Div. 1, 33 : tenir les comices pour consulter le peuple
sur le
choix des consuls. --- cf. Liv. 26, 22, 2.
-
Tullum Hostilium populus regem,
interrege rogante, creavit, Cic. Rep. 2, 31 : le peuple élut
roi Tullus
Hostilius sur la consultation de l’interroi. --- cf.
Cic. Mur. 1.
- milit.
rogare milites sacramento : (consulter les soldats d’après une formule
de serment
qu’on leur indique) faire prêter serment, enrôler. --- Cæs.
BG. 6, 1, 2 ; Liv. 32, 26,
11; 40, 26, 7.
- droit
demander
à qqn s’il veut consentir à une stipulation. --- Dig. 1, 14,
7, 12.
-
roga me viginti minas, Plaut. Ps. 114 : demande-moi
l’engagement de te
verser vingt mines. --- cf. Plaut. Bac. 881.
2
- chercher à
obtenir en priant, prier, solliciter, faire une requête.
- rare.
rogare aliquid ab aliquo : demander qqch à
qqn, solliciter qqch de qqn. --- Plaut.
Pers. 39; Trin. 758; Her. 4,
63; Sall. J. 64, 1.
-
rogare aliquem et
acc. n. des pron.
-
hoc te rogo, Cic. Fam. 13, 5, 3 : je
t’adresse cette requête. --- cf. Cic. Q. 1, 2, 11.
- poét. avec
deux
acc. otium divos rogare, Hor.
O. 2, 16, 1 : demander aux dieux le repos.
-
rogare rem :
demander une chose.
-
mittit rogatum vasa, Cic. Verr. 4, 63 : il envoie demander les
vases. --- cf.
Cic. Læl. 39, etc.
-
consulatum petere vel potius rogare, Cic. Phil. 2, 76
: briguer ou mieux mendier le consulat.
-
rogare aliquem : solliciter qqn.
-
rogare de aliqua re, Cic. Q. 3, 1, 4 : solliciter pour qqch.
-
ambiuntur, rogantur, Cic. Rep.
1, 47 : on va les trouver, on sollicite leurs suffrages.
-
non sua
sponte, sed rogatus, Cæs. BG. 1, 44 : non de son propre
mouvement, mais
sollicité.
-
rogare ut, ne subj.,
demander que, que ne pas. --- Cic.
Verr. 4, 66; Cæcil. 3.
-
rogare + subj.
seul. --- Plaut. Pers. 634.
-
maxime rogo,
nos quam primum revisas, Cic. Att. 4, 14, 2 : je demande
surtout que tu
reviennes me voir au plus tôt. --- cf. Fam. 13, 1,
3; Att. 7, 12, 1; Leg.
1, 39; Cæs. BG. 1, 20, 5.
-
rogare aliquem (ou
illud, hoc... aliquem)
ut, ne : demander à qqn de, de ne pas. --- Cic. Fam.
13, 5, 3; Att. 11,
18, 1; 16, 16, 18; Planc. 91; Verr. 4, 64; Att. 11, 10, 2; 13, 19, 1.
-
te illud primum rogabo, ne ... Cic. Fam. 13, 1, 2 : je te
demanderai ceci
d’abord, de ne pas...
-
rogare + inf.
--- Catul. 35, 10.
-
rogare + prop, inf.]
Just. 1, 4, 9.
3
- prier qqn de,
inviter qqn à venir faire visite. ---
Cic. Fam. 16, 22, 1; Att. 2, 3, 3.
-
rogare aliquem ad rem ou
in rem : inviter
(prier) qqn à une chose. --- Plin. Ep. 1, 9, 2; Gell. 14, 2, 9.
4
- faire des propositions
amoureuses, faire la cour.
- at
tu dolebis, cum rogaberis nulla, Catul. 8, 14 : mais toi tu souffriras
quand tu ne seras plus du tout courtisée.
- tantum
cupit illa rogari, Ov. A. A. 1, 711 : elle veut seulement qu'on la prie.
- casta
est, quam nemo rogavit - aut, si rusticitas non vetat, ipsa rogat,
Ov. Am. 1, 43 : celle-là seule est chaste dont personne n'a voulu
; encore, si elle n'est pas trop novice, c'est elle-même qui
s'offre.
- rŏgum,
i, n. : bûcher (funèbre). ---
Afran. Com. 114.
- rŏgus,
i, m. : - 1 - bûcher
(funèbre).
- 2 - tombeau. --- Prop. 4,
11, 8.
- rogum
asciā ne polito, Cic. Leg. 2, 59 : ne polis pas le bois du bûcher.
- rogum illatus, Cic.
Nat. 3, 84 [rogo
illatus, Plin. 7, 34] : mis
sur le bûcher.
- aliquem in rogum imponere, Cic. Tusc. 1, 85 : mettre
qqn sur le bûcher.
- ascendere in rogum, Cic. Div. 1, 23, 47 : monter
sur le bûcher.
- rogum exstruere, Cic. Fin.
3, 76 : dresser un bûcher.
- diffugiunt
avidos carmina sola rogos, Ov. Am. 3, 9, 28 : les vers seuls échappent
au
bûcher
avide.
- obserat
herbosos lurida porta rogos, Prop. 4, 11, 8 : la porte blême se referme
sur les tombes où l'herbe croît.
- voir hors
site rogus
- Rohosterĭum,
ĭi, n. : Rohostérium (auj. Rorthais,
bourgade rattachée à Mauléon, dans les Deux-Sèvres). --- lat.
tardif.
- voir hors site Rohosterium.
- Rōma, æ, f. : Rome (ville et
capitale du Latium, fondée par Romulus).
- gr. Ῥώμη.
- dum
triumphatisque possit Roma ferox dare jura Medis, Hor. O. 3, 3, 44 : et
tant que la fière Rome donne des lois aux Mèdes domptés.
- Romam in
montibus positam ... præ sua Capua planissimo in loco explicata ...
inridebunt atque contemnent, Cic. Agr. 2, 96 : Rome, placée sur un site
de montagnes, en comparaison de leur Capoue, qui s'étale au milieu
d'une vaste plaine, sera l'objet de leurs moqueries et de leurs
mépris. --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 291; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Romæ
principis urbium dignatur suboles inter amabilis vatum ponere me
choros, Hor. O. 4, 3, 13 : le peuple de Rome, la
reine des
villes, a daigné me recevoir dans le choeur aimable des poètes. --- Cic.
Rep. 1, 37, 58; 2, 10, 18; Liv. 43, 6.
- voir hors site
: la Rome
antique reconstituée.
- Romana
:
1 - Rōmāna, æ. f. : nom
de femme. --- Inscr.
2
- Rōmāna
: fém. de Romanus.
- Rōmānē,
adv. :
- 1 - en
(vrai) Romain.
--- Gell. 13, 21, 2.
- 2 - en
langue latine. --- lat. tardif.
- Rōmānensis,
e :
- 1 - de
Rome, romain. --- Varr. L. 8, 33; P. Fest.
61.
- 2 - romain,
papiste. --- lat. tardif, Hutten.; Calv.
-
Romanensis, is, m. : un catholique romain, un papiste. ---
lat. tardif; Luth.
- Rōmāni,
ōrum, m. : les Romains. --- Liv. 1, 25, 9; 13 et souvent.
- Rōmānĭa,
æ, f. : les pays soumis aux Romains. --- Fort. 6,
4, 7.
- Rōmānĭcus,
a, um : de Rome, romain. --- Cato, R. 135,
2; 135, 2, § 3.
- Rōmānĭensis,
e : de Rome, romain. --- Cato, R.
162.
- Rōmānista,
æ,
m. : un catholique romain, un papiste. --- lat. tardif.
- Rōmānĭtās,
ātis, f. : les coutumes romaines. ---
Tert. Pall. 4.
- rōmānor,
āri : vivre comme à Rome. --- connot.
péjor.; Luth.
- Rōmānŭlus,
a, um : de Rome, romain.
- Romanula
porta : une des portes de Rome. ---
Varr. L. 5, 164.
- Romanus
:
1
- Rōmānus, a, um : romain, de Rome.
- Romana
purpura, Plin. 10, 48 : la pourpre romaine, le consulat.
- Romanus sedendo vincit, Varr. 1, 2, 2 : le Romain est vainqueur par
la
temporisation.
- Romana cognoscere, Sen. : connaître l'histoire romaine.
- oratio plane Romana, Quint. : langage tout à fait latin.
- Romani ludi ou ludi
magni : les jeux romains (fête annuelle, instituée
par Romulus). ---
Cic. Verr. 2, 5, 14, § 36; Liv. 1, 35 fin.; 28, 10; 29, 38 fin. et
souvent.
- Romano
more : franchement, sincèrement (à la romaine). --- Gell.
13, 21, 2; Cic. Fam. 7, 5, 3.
- et
facere et pati fortia Romanum est, Liv. 2, 12, 9 : agir et souffrir en
homme de coeur est le propre d'un Romain.
2
- Rōmānus, i, m. : - a
- un Romain. - b
- Romanus (nom d'homme). --- Inscr.
- c
- Saint
Romain. --- Prud. Peri. 10.
- C. Julius Romanus
: nom d’un grammairien.
--- Char.
- Rōmĕthĭum (Rōmĕchĭum),
ĭi, n. : Rométhium (ville maritime de la Grande Grèce). ---
Ov. M. 15, 705.
- Rōmĭlĭa ou Rōmŭlĭa
tribus, f. : la tribu Romilia (dans l’Etrurie). --- Varr. L.
5, 56; Cic. Agr. 2, 79; P. Fest. 271.
- Rōmĭlĭus,
ĭi, m. : - 1
- nom d’un
consul qui fut
nommé décemvir. --- Liv. 3, 33. - 2
- centurion sous
Galba. ---
Tac. H. 1, 56.
- romphæa, æ, f. : c. rhomphæa.
- romphæālis,
e : c. rhomphæalis.
- Romula
:
1
- Rōmŭla, æ, f.
: mère de l’empereur Galère. --- A.-Vict.
2
- Rōmŭla, æ, f.
: ville de la Bétique, appelée d’ordin. Julia
Romula ou Hispalis. ---
Isid. 15, 1, 71.
- Rōmŭlāris,
e : de Romulus, des Romains, romain. ---
Sid. Ep. 9, 13 in carm. 2 fin.
- Rōmŭlĕa, æ, f. : ville
d’Italie, dans le
Samnium. --- Liv. 10, 17.
- Julia Romulea
: c. Julia Romula. --- Inscr.
- Rōmŭlensis
cŏlōnĭa, f. : c. Julia Romula. --- Plin. 3,
11.
- Rōmŭlĕus,
a,
um : de Romulus. ---
Ov. F.
3, 67;
Petr.
Fragm. 21, 6; cf. Virg.
En. 8, 654; Vitr.
2, 1;
Juv.
11, 104
et souvent.
- tu
quoque Romulea in urbe locum, Ov. 5, 260 : toi aussi tu auras une place
dans la cité de Romulus.
- Rōmŭlĭa : voir Romilia.
- Rōmŭlĭānum, i, n. [Romula 1]
: lieu dans la Dacie. --- A.-Vict.
- Rōmŭlĭānus, i, m. : nom
d’homme. --- Inscr.
- Rōmŭlĭdæ,
dārum (dūm), m. : descendants
de Romulus,
les Romains. --- Lucr. 4, 681; Virg. En. 8, 638.
- Rōmŭlĭus
(Rōmĭlĭus), a, um : de Rome, romain.
- Romulia
(Romilia) tribus, f. : une tribu romaine, dans l'Etrurie.
- Rōmŭlus, i, m. :
1
- Romulus, fils de Mars et
d’Ilie ou Rhéa Sylvia, frère
jumeau
de Rémus, fut avec lui fondateur de Rome, puis premier roi des Romains
; ayant tué de sa main Acron, roi des Cæniniens, remporta les premières
«dépouilles opimes» ; fut mis après sa mort au rang des dieux. ---
Cic.
Div. 1, 20; Liv. 1, 4.
- Rōmŭlĕus, a,
um : de Romulus, des Romains, romain.
--- Ov. F. 3, 67 ; 5, 260.
- ou Rōmŭlus, a, um,
Ov. F. 2, 412; Prop. 4, 1, 32; Virg. En. 6, 877; Hor. O. 4, 5,
1; Sil. 13, 793.
- ou Rōmŭlāris,
e, Sid. Ep. 9, 13.
- voir
hors site : Romulus.
2
- Romulus Salvius, roi d’Albe.
---
Liv. 2, 3.
- Rōmus (Rhōmus), i, m., nom d’un fils d’Enée. --- Fest. 266.
- ronchĭsŏnus : voir rhonchinosus.
- roncho : voir
rhoncho.
- ronchus : voir rhonchus.
- ronco : voir runco,
are.
- ropĭo, ōnis, f. (?) : sorte de poisson, peut-être le
rouget. --- Sacerd. 2, 153.
- rōrans,
antis : part. prés. de roro. - 1
- Man. humide de rosée. - 2
- mouillé, humide,
arrosé. - 3 - humide
de (rosée), dégouttant
de, qui distille, (nez) qui coule. - 4
- Cic.
qui humecte légèrement, qui tombe goutte à goutte. - 5
- qui arrose.
- rorans
juvenis, Manil. 5, 482 : le Verseau (le jeune homme humide de
rosée, en parl. de Ganymède, considéré comme un astre).
- rōrārĭi,
ōrum, m. : roraires
(soldats armés à la légère), vélites. --- Varr. L. 7,
58 ; Liv. 8, 8, 8 ; 8, 9, 14.
- sing. rorarius Lucil. 7, 33; 10, 9.
- rōrārĭus,
a, um : de vélites. --- cf. P. Fest.
- voir hors
site rorarii
- rōrātĭo,
ōnis, f. [roro] :
1
- chute
de la rosée. ---
Vitr. 8, 2, 2;
Apul. M. 9, 32.
2
-
coulure de la vigne après
une gelée blanche. ---
Plin. 17, 226.
3
- eau qui
tombe goutte à
goutte dans la clepsydre. ---
Cassiod. Var. 1, 48.
- rōrĭdus,
a, um [ros] : couvert de rosée. --- Prop. 4, 4, 48;
Apul. M. 4, 17.
-
rōrĭfĕr,
fĕra, fĕrum
[ros, fero] : qui répand la rosée. --- Lucr. 6, 864;
Sen. Phædr. 11.
-
rōrĭflŭus,
a, um
: c. rorifer. --- Catal. 2, 14.
-
rōrĭgĕr, ĕra, ĕrum
: c. rorifer.
--- Fulg. Myth. 1, p. 24.
- rōro,
āre, āvi, ātum :
- (Lebaigue
P. 1105 et P.
1106)
1
- intr. - a - tomber
(en parl. de la rosée),
tomber en pluie fine. - b
- être humide,
être arrosé, être mouillé, être humecté.
- rorant
pennæque sinusque, Ov. M. 1, 267 : ses ailes et son sein ruissellent.
- cum
rorare Tithonia conjux coeperit, Ov. F. 3, 403 : lorsque l'aurore
répandra ses premiers pleurs (sa première rosée).
- rorat, impers. : la rosée tombe. --- Varr. L. L. 7, §
58; Col. 11, 2, 45; 76; Suet. Aug. 92.
- rorantes
comæ, Ov. M. 5, 488 : cheveux ruisselants. --- cf.
Ov. M. 1, 267.
-
rorabant sanguine vepres, Virg. En. 8, 645 : les buissons
dégouttaient de sang.
- voir rorans.
2
- tr. - a - répandre
(de la rosée), mouiller,
humecter, arroser, baigner. - b
- faire couler,
distiller.
- periculum eo tantum die est, si roravit quantulumcumque imbris, aut
si adflavit, Plin. 17, 74 : il y a danger ce jour-là, et ce jour-la
seulement, s'il tombe de la pluie en si petite quantité que ce soit, ou
s'il fait du vent.
- oculi
rorantur lacrimis, Ov. : ses yeux sont inondés de larmes.
- aquæ
roratæ, Ov. M. 4, 479 : eaux répandues goutte à goutte. --- cf.
Ov. F. 4, 728.
- pocula
rorantia, Cic. CM 46 : coupes répandant le vin goutte à goutte.
- rorans
juvenis, Manil. 5, 482 : le Verseau [constell.].
- rōrŭlentus,
a, um : humide de rosée. --- Cato, R. R. 37, 4; Att. ap. Non.
395, 24; Col. 5, 6, 19; 12, 38, 6; Plin. 12, 17, 37, § 74.
- rōrulentum,
i, n. région converte de rosée. ---
Plin. 18, 330.
- ros :
1
- rōs,
rōris, m. : - a -
rosée. - b
- liquide tombant goutte à
goutte
comme la rosée
: pluie, eau, larmes, vin, lait, goutte (de sang); eau (qui coule ou
jaillit).
- c - liquide,
liqueur. - d
- romarin.
- spargens
rore levi, Virg. En. 6, 230 : aspergeant (l'assemblée) d'une rosée
légère.
- ros
querulus, Petr. : eau murmurante (d'un ruisseau).
- rores
sanguinei, Virg. En. 12, 339 : flots de sang.
- ros
(lacrymarum) : les larmes.
- lympharum
ros, Lucr. : rosée.
- nebulæ
pluviique rores, Hor. O. 3, 3, 56 : les nuées et les pluies.
- rigare
vitali rore, Cic. : allaiter.
- parvos
Mavortis semine natos uberibus gravidis vitali rore rigabat, Cic. Div.
1, 12 : de ses mamelles gonflées sortit le lait qui répandit la vie
dans le corps des enfants nés du dieu Mars.
- ros
marinus ou marinus ros ou
rosmarinus ou
ros :
romarin.
- ros
(maris), Ov. : romarin.
- ros
Arabus, Ov. H. 15, 76 : la myrrhe.
- au neutre ros marinum Plin. 24, 101
: autre plante.
2
- rōs,
n. : c. rhus. --- Col. 9, 13, 5; 12. 42, 3.
- rŏsa, æ, f. : - 1 - rose. ---
Varr. R. 1, 35. 2; Plin. 21,
14, etc. - 2
- rosier. --- Hor.
O. 2, 3, 14; Plin. 8, 152; plur. Lucr.
2, 627 ; Hor. O. 3, 29, 3;
Plin. 18, 236. - 3 - huile
rosat. --- Cels. 6, 18, 8;
8, 3, 4. - 4
- saison des roses. --- Inscr. Grut. 753, 4; cf. rosales.
- gr. ῥόδον.
- mea
rosa (t. de tendresse) : mon coeur. ---
Plaut. Bac.
83 ; Curc. 100, etc.
- in
rosa : sur des roses, sur un lit de roses.
- vivere
in rosa, Mart. 8, 77, 2 : vivre dans les délices.
- rosa
laurea, Apul. : laurier-rose.
-
pulvinus rosā fartus, Cic. Verr. 2, 5, 27 : coussin
rempli de roses.
-
inter vepres rosæ nascuntur, Amm. 16, 7, 4 : les roses naissent au
milieu des épines.
- flores amoenæ ferre jube rosæ, Hor. O. 2, 3, 14
: ordonne d'apporter les fleurs du charmant rosier. ---
cf. Plin. 8, 152.
- flores rosarum, Lucr. 2, 627 : les fleurs
des rosiers. --- cf. Hor. O. 3, 29,
3; Plin. 18,
26, 236.
- rŏsācĕus,
a, um [rosa] : de rose, fait de roses.
- rŏsācĕum,
i, n. : huile de rose. ---
cf. Plin.
22, 24, 50, § 108; 32, 7, 23, § 68.
- rosaceum oleum,
Plin. 15, 7, 30 : huile de rose.
- rŏsācīnus,
a, um [rosa] : de
roses. --- Pelag. 6, 33.
- rŏsālis,
e [rosa] : de roses. ---
Inscr. Orel.
4419.
- Rŏsālĭa,
ĭum, n. : les Rosalies (fête annuelle où l'on déposait des fleurs
sur
les tombes). ---
CIL 5, 4489.
- rŏsans,
antis [rosa] : couleur de rose. --- Ps.-Virg. Catal. 2,
28.
- rŏsārĭum,
ĭi, n.
[rosarius] : champ de roses, roseraie. --- Col. 11, 2, 29;
Virg. G. 4, 119.
- rŏsārĭus,
a, um [rosa] : de roses. ---
Suet. Ner. 27.
- rŏsārĭus,
ĭi,
m. : marchand
de roses. --- Gloss.
- rŏsātĭo,
ōnis, f.
[rosa] :
action
de répandre des roses [sur des tombeaux]. --- Inscr. Orel. 1779 et
1804.
- rŏsātus,
a, um
[rosa] :
fait avec des roses.
- rŏsātum,
i, n. :
vin à la rose,
vin rosat. --- Pall. Febr. 32.
- rŏsātum
oleum,
Samm. 34, 637 : huile rosat.
- Roscĭa
lex, f. [Roscius] : la loi Roscia. ---
Cic. Mur. 40.
- Roscĭānum,
i, n. : ville du Bruttium (auj. Roscano). ---
Anton.
- Roscĭānus,
a, um [Roscius] : de Roscius.
--- Cic. de Or. 2, 242.
- roscĭdus,
a, um [ros] : - 1 - de
rosée. - 2
- couvert de rosée. ---
Varr R. 2, 2, 10; Virg. B. 8, 37. -
3
- poét. humide (de rosée),
humecté, mouillé, baigné. ---
Virg. En. 7, 683; Mart. 4, 18, 3.
- roscidus
humor, Plin. 9, 38 : rosée.
- roscida mella, Virg. B. 4, 30 : miel qui coule goutte à goutte,
comme la rosée.
- Iris roscida pennis, Virg. : Iris aux ailes baignées de rosée
(arc-en-ciel).
- roscida
dea, Ov. A. A. 3, 180 : l’Aurore (déesse qui répand la
rosée).
- roscida
luna, Virg. G. 3, 337 : la lune chargée de rosée, qui répand la
rosée.
- roscida saxa rivis Hernica, Virg. En. 7, 683 : rochers herniques
arrosés
par des ruisseaux.
- subst. au plur. n. roscida
cæspitum, Apul. M. 1, 2 : gazon humide de rosée.
- Roscĭus,
ĭi, m. : Roscius.
- L.
Roscius Othon, auteur
de la loi qui réglait les places au théâtre. --- Cic. Mur. 40.
- Q.
Roscius, célèbre comédien, ami de Cicéron qui plaida pour lui. ---
Cic.
Arch. 17; de Or. 1, 130.
- Sext.
Roscius d’Amérie, défendu par Cicéron. --- Cic. Off. 2, 51.
-
jam
profecto te intelleges inopia criminum summam laudem Sex. Roscio vitio
et culpæ dedisse, Cic. Sex. Ros. 48 : tu ne tarderas pas à te rendre
compte que, faute d'inculpations réelles, tu as fait à Sex. Roscius une
tare et un crime de ce qui est pour lui le plus grand titre d'éloge. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 414; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- L.
Roscius, lieutenant de César. --- Cæs. BG. 5,
24; 5, 13; 6, 35.
- Roscĭānus,
a, um : de Roscius. --- Cic. de Or. 2, 242.
- rosea
:
1
- rōsĕa, æ, f. : sorte
de chanvre [de Roséa]. --- Plin. 19, 174.
2
- Rōsĕa
(Rosia), æ, f. : Roséa (canton des Sabins, auj. le Roscie). ---
Cic. Att. 4, 15, 5.
- Rōsĕānus
a, um : de Roséa. --- Varr. R. 2, 7, 6.
- ou Rōsĕus,
a, um, Virg. En. 7, 712.
- Rōsellāna : voir Rusellana.
- rŏsētum,
i, n. [ros] : -
1
- rosier.
---
Virg. B. 5, 18. - 2
- roseraie. ---
Var. R. 1, 35.
- roseus
:
1
- rŏsĕus, a, um [rosa] :
a
- de rose, garni de roses.
--- Sen. Med. 70; Claud. Pros. 3, 85.
b
- de la couleur de rose, rose,
rosé, vermeil, purpurin. --- Plin. 21, 166 ; 37, 123, etc.
- roseus
Phœbus, Virg. En. 11, 913 : le vermeil Phébus.
-
rosea aurora, Lucr. 5,
657 : l’aurore aux doigts de rose.
c
- en parl. du teint, de l’incarnat
des joues, des lèvres, etc. --- Virg. En. 2, 593 ; 12,
606; Catul.
80, 1; Hor. O. 1, 13, 2.
2
- Rōsĕus, a, um : voir Rosea.
- rōsi
: parf. de rodo.
- Rōsĭa
: voir
Rosea.
- rōsĭdus,
a, um : c. roscidus. ---
Catul. 61, 24.
- rosĭo,
ōnis, f. : mal de ventre, coliques.
- rosiones
intestinorum (præcordiorum) : coliques.
- rosmărīnum, i,
n. : romarin (plante). --- Plin. 24, 99.
- rosmărīnus, i,
m. : romarin (plante). --- Hor. O. 3, 23, 16 ; Col. 9, 4, 2
; voir
ros.
- Rosologĭăcum, ī, n. :
ville de la Galatie. --- Anton.
- rōsŏr, ōris, m. [rodo]
: rongeur. --- Ambr. Serm. 81.
- rostellum,
i, n. [rostrum] : - 1 - petit
bec. --- Col. 8, 5, 14.
- 2 - museau.
--- Plin. 30, 99.
- rostra,
ōrum, plur. neutre de rostrum
: - 1 - les rostres,
la tribune aux harangues
(ainsi nommée à cause des éperons
des navires
ennemis qui l'ornaient). - 2
- la tribune,
la place publique, l'assemblée.
- in
rostra escendere (ascendere) : monter à la tribune.
- de
rostris descendere : descendre de la tribune.
- aliquem
de rostris deducere, Cæs. BC. 3, 21 : (faire) expulser qqn de la
tribune.
- pro
rostris : à la tribune, du haut de la tribune.
- in
rostris recitare, Liv. : lire (une lettre) à la tribune, devant le
peuple.
- rem a subselliis in rostra deferre, Cic. Clu. 111 : porter une
affaire du barreau à la tribune.
- rostra
= le forum. --- Hor. S. 2, 6, 50.
- rostra
movere, Luc. 8, 685 : émouvoir l’assemblée du peuple.
- voir
hors site rostra.
- rostrālis, e [rostra] : des rostres, rostral. --- Sid. Ep.
1, 11.
- rostrans, tis : qui a une pointe recourbée. --- Plin.
30, 99.
- rostrātus,
a, um [rostrum] : - 1 - recourbé
en
forme de bec. ---
Col. 2, 20, 30; Plin. 18, 171. -
2 -
garni d’un éperon [navire]. --- Cic. Inv. 2, 98; Suet. Cæs. 63.
- Rostrata
columna, Liv.
42, 20, 1 : colonne
rostrale [colonne garnie des éperons de navires pris sur
l’ennemi lors de la victoire de Duilius dans la première guerre punique,
cf. Quint. 1, 7, 2].
- rostrata
coronna, Plin.
16, 7 : couronne rostrale [décernée pour la prise d’un
navire ennemi ou pour un acte de courage dans une bataille navale].
- tempora
navali rostrata corona, Virg. En. 8, 684 : les tempes ceintes de
la couronne navale [rostrale]. --- cf. Vell. 2, 81; Suet.
Galb. 23.
- rostrum :
1
- rōstrum, i, n. [rodo] :
a
- bec (d’oiseau). --- Cic. Nat. 1, 101
; 2, 122.
b
- groin (des porcs). --- Cic. Div. 1,
23 ; 2, 48 ; Ov. M. 8, 371.
c
- museau, mufle, gueule [du chien, du loup, etc.].
--- Ov. M. 1, 536 ; Plin. 28, 157 ; 8, 112.
d
- en parl. d’une personne, injure ou plaisanterie.
--- Plaut. Men. 89 ; Petr. 75, 10.
e
- trompe (d’abeille). --- Virg. G. 4,
74 ; Plin. 11, 21.
- fig., objets ayant cette forme.
ff
- éperon (de navire). --- Cæs. BG. 3,
13, 8 ; 3, 14, 4 ; BC. 2, 6 ; Liv. 28, 30, etc.
- trifidum
rostrum, Sil. 6, 358 : éperon à trois pointes. --- cf. Virg. En. 5,
143.
g
- d’où rostra. --- voir rostra.
h
- pointe d’une serpette. --- Col. R.
4, 25, 1.
ii
- pointe du soc de la charrue. ---
Plin. 18, 171.
jj
- bec de lampe. --- Plin. 28, 163, etc.
- voir hors site
rostrum
2
- Rostrum Nemavĭæ, n. : ville de Vindélécie. ---
Anton.
- rŏsŭla, æ, f. [rosa] :
petite rose. --- Drac. Laud. 1, 717.
- Rōsŭlānum, i, n. et Rōsŭlānus ager : c. Rosea. ---
Serv. En. 7, 712.
- rŏsŭlentus,
a, um : - 1 - émaillé
de roses. --- Prud. Péri. 3, 199.
- 2 - rose,
vermeil. --- Capel. 1, 73.
- rōsūra, æ, f. : c. rosio. --- Plin.-Val. 2, 28.
- rosus
:
1
- rōsus, a, um : part. passé de rodo.
2
- rosŭs, ūs, m. (= rosio) : mal de ventre, coliques.
- rŏta, æ, f. :
- voir hors site
rota
1
- roue. --- Lucr. 6, 551 ; Plin. 16, 229 ;
Varr. R. 3, 5, 15.
- [de
machine]. --- Cato, Agr. 11, 3 ; Hor. O. 3, 10, 10.
- rotæ
vestigia, Ov. : ornières.
- si
rota defuerit, tu pede carpe viam, Ov. A. A. 2, 230 : si tu n'as pas de
voiture, fais la route à pied.
2
- roue de potier. --- Hor. P. 22 ; Sen.
Ep. 90, 31 ; Tibul. 2, 3, 48.
3
- roue [instrument de supplice].
- in
rotam escendere, Cic. Tusc. 5, 24 : monter sur la roue. --- cf. Sen.
Ep. 70, 23.
- vorsor
in amoris rotā, Plaut. Cist. 2, 1, 4 : je passe par toutes les transes
de l'amour.
4
- la roue d’Ixion. --- Virg. G. 3, 484 ; En.
6, 616 ; Tibul. 1, 3, 74.
5
- rouleau. --- Tac. H. 4, 23 ; Vitr. Arch.
10, 13, 2.
6
- char. --- Ov. M. 1, 448 ; Prop. 1, 2,
20.
- rotæ
impares, Ov. A. A. 1, 264 : roues inégales du char de Thalie [distique
élégiaque].
7
- disque du soleil. --- Lucr. 5, 432.
- rota
solis (Phœbi) : le char du soleil, le soleil.
- hesperia
rota, Sen.-tr. : le soleil à son déclin.
- rota
Luciferi, Tibul. : l'étoile du matin.
8
- sorte de poisson de mer. --- Plin. 9, 8 ;
32, 144.
9
- roue [symbole de l’instabilité].
- rota
fortunæ, Cic. Pis. 22 : la roue de la fortune. ---
cf. Tibul. 1, 5,
70 ; Prop. 2, 8, 8.
10
- rota
Romana : la rote romaine. --- Eccl. M A & Renaissance.
-
la rote romaine, aujourd’hui tribunal d’appel auprès du siège
apostolique. (Ses attributions sont à vérifier
pour chaque époque). Le
terme de « rote » vient probablement du mot rota, sorte de pupitre sur
lequel étaient placées les pièces du dossier et que l'on faisait
rouler, en séance, devant chacun des auditeurs (EU). Selon d’autres il
viendrait du fait que le jugement se faisait par tour de trois
auditeurs. Enfin ce nom pourrait provenir de la salle circulaire où se
réunissaient les auditeurs des causes du
Sacré Palais apostolique (auditores
causarum curiæ domini papæ.
- rŏtābĭlis, e [roto] : -
1
- qui
peut être mû circulairement. --- Amm. 23, 4, 2. - 2
-
où l’on peut aller en voiture. --- Inscr. Grut. 149, 1.
- rŏtābŭlum, i, n. : voir rutabulum.
- rŏtābundus, a, um [roto] : qui se meut en cercle. ---
Chalcid. Tim. 40.
- rŏtālis, e : qui a des roues, à roues. --- Capit.
Macrin. 12, 17.
- Rŏtāna Diana, f. : Diane adorée à Rota, ville des
Crustumériens. --- Inscr.
- rŏtārĭum, ĭi, n. [rota] : péage sur une route, droits de
barrière. --- Inscr. Renier. 2300, 2301.
- rŏtātĭlis, e [roto] :
- 1
- circulaire.
--- Sid. Ep. 2, 9.
- 2
- fig. rapide [en parl. du trochée].
--- Prud. Péri. præf. 8.
- rŏtātim,
adv. : en rond, en tournant. ---
Apul. M. 10, p. 253, 19.
- fig. dicere rotatim,
Diom. 407, 3 : parler avec volubilité.
- rŏtātĭo,
ōnis, f. [roto]
: action de mouvoir en rond, de faire tourner, rotation. ---
Vitr 8, 3, 1.
- rŏtātŏr, ōris, m. [roto] :
- 1
- celui
qui fait tourner (pirouetter). ---
Stat. S. 2, 7, 7.
- 2
- celui
qui arrondit. --- Cassiod. Var. 7, 5.
- rotatus
:
1
- rŏtātus, a, um : part. passé de roto.
2
- rŏtātŭs, ūs, m. : action de faire tourner.
--- Stat. Ach. 2, 417 ; Aus. Id. 10, 362.
- rŏto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- mouvoir
circulairement, faire tourner. --- Ov. M. 4, 517 ; 9, 217.
2
- faire
tournoyer. --- Liv. 42, 65, 10 ; Virg. En. 9, 441.
3
- faire rouler.
--- Sen. Nat. 3, 27, 6 ; [fig.]
Sen. Nat. 2, 35, 2.
4
- passif
sens réfl. se mouvoir en rond, tourner, tournoyer. --- Ov.
M. 12, 296 ; Stat. Ach. 1, 56.
- fig.
rotato sermone, Juv. 6, 449 : en phrases qui s’arrondissent.
- intr.
5
- rouler,
se mouvoir en tournant.
- rotari
malis, Prud. : être le jouet du malheur.
- saxa rotantia Virg. En. 10, 362 :
rochers qui roulent.
6
- faire la
roue [paon]. --- Col. 8, 11, 8.
- rŏtŭla, æ, f. [rota]
:
petite roue. --- Plaut. Pers. 443 ; Col. 11, 3, 52.
- rŏtŭlus,
m. : c. rotula. --- Calp. 7, 51.
- rŏtunda, æ, f. [rotundus] : boulette. --- Scrib. 201.
- rŏtundātĭo,
ōnis, f.
[rotundo] : action d’arrondir, forme circulaire. --- Vitr. 1,
6.
- rŏtundātus,
a, um : part. passé de rotundo. - 1
- arrondi.
- 2 - fig.
bien
tourné, harmonieux, élégant.
--- Sid. Ep. 8, 4.
- (Lebaigue
P. 1106 et P.
1107)
- rŏtundē [rotundus] :
1
- en rond.
- rŏtundissime
Col. Arb. 5, 2.
2
- fig. d’une manière arrondie, élégamment.
--- Cic. Fin. 4, 7.
- rŏtundĭfŏlĭus, a, um : qui a la feuille ronde.
--- Apul. Herb. 71.
- rŏtundĭtās,
ātis, f. :
1
- rondeur. --- Plin. 37, 190.
2
- fig. construction périodique des phrases [style
arrondi]. --- Macr. S. 7, 5, 1.
- rŏtundo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- former en rond, arrondir. --- Cic. Tim. 31.
- rotundari in caulem,
Plin. 21, 106 : s'arrondir en tiges.
2
- arrondir [une somme], compléter. ---
Hor. Ep. 1, 6, 34.
3
- arrondir, polir [le style]. --- Sid.
Ep. 8, 4.
- rŏtundŭla,
æ, f.
[rotunda] : pastille ronde. --- Apul. Herb. 13.
- rotundus :
1
- rŏtundus,
a, um :
a
- qui a la forme d’une roue, rond. --- Lucr.
4, 502; Cic. Fin. 2, 36; Rep. 6, 15; Nat. 1, 24.
- nihil
rotundius, Cic. Tim. 17 : rien de plus rond.
-
rotundissimus, Cels. 8, 1 : le plus rond.
- toga
rotunda, Quint. 11, 3, 139 : toge bien arrondie, qui tombe bien.
- prov. mutat
quadrata rotundis, Hor. Ep. 1, 1, 100 : il donne une forme
ronde
à ce qui est carré (= il bouleverse tout).
b
- arrondi.
- teres
atque rotundus, Hor. S. 2, 7, 86 : [le sage stoïcien] semblable à
une boule unie sur laquelle glissent les événements. --- cf.
Quint. 8, 5, 27.
- en parl. du style arrondi, poli,
dont tous les éléments sont bien équilibrés. --- Cic. Br. 272 ; Or
40.
- ore
rotundo loqui, Hor. P. 323 : avoir un langage aisé, coulant.
--- cf. Gell. 16, 1, 1; 17, 20, 4.
2
- Rŏtundus, i, m. : surnom romain. ---
Plin. 33, 145.
- Rōxanē (Rhōxanē),
ēs, f. : Roxane [femme d’Alexandre le Grand]. --- Curt.
8, 4, 23 ; Just. 12, 15, 9.
- gr.
Ῥωξάνη.
- Roxolāni
(Rhoxolāni),
ōrum, m. : les Roxolans (peuple scythe).
- Rŭbastīnus : voir Rubustinus.
- Rubĕās, æ, m. : voir Rusbeas.
- rubecula, æ, m : le
rouge-gorge. --- néo-latin.
- ou erithacus rubecula.
- rŭbēdo, ĭnis, f.
[rubeo] : couleur rouge. --- Firm. Math. 2, 12.
- rŭbĕfăcĭo,
ĕre, fēci, factum [rubeo,
facio] : - tr. - rendre rouge, rougir. --- Ov. M. 8, 383.
- Rŭbella, æ, m.
: Rubella (nom d'homme).
--- Inscr.
- rŭbellĭāna
(s.-ent. vitis), f.
: espèce de vigne (dont
le bois
est rougeâtre). --- Col. 3, 2, 14.
- rŭbellĭo,
ōnis, f. [rubellus] : rouget [poisson de mer]. ---
Plin. 32, 138; Apic. 10, 459.
- Rŭbellĭus,
ĭi, m. : Rubellius (nom d'homme). ---
Tac. An. 13,
19 ; 14, 22, etc.
- rŭbellŭlus,
a, um [rubellus]
:
légèrement rouge. --- Capel. 5, 566.
- rŭbellus,
a, um [ruber] : tirant sur le rouge, rosé.
- Veientani bibitur fæx crassa rubelli, Mart. 1, 104, 9 : ce qui est
bu, c'est
la lie épaisse du vin clairet de Véies.
- rubellæ
vineæ
:
voir rubelliana. --- Plin. 14, 23.
- subst.
n. rŭbellum
: vin
clairet, vin rosé.
--- Pers. 5, 147.
- Ruben,
indécl. m. : Ruben (premier fils de Jacob). ---
Bibl.
- Rubenites, æ, m. : descendant de Ruben.
- Rubenitis
quoque et Gaditis et dimidiæ tribui Manasse ait ... Vulg. Jos. 1, 12 :
Josué dit aux Rubénites, aux Gadites et à la demi-tribu de Manassé ...
- rŭbens,
entis :
p.-adj.
de rubeo] :
1
- rouge. --- Lucr. 2, 35 ; Virg. B.
4, 43 ; Tibul. 2, 1, 55.
- ver
rubens, Virg. G. 2,
319 : le
printemps diapré.
-
rubentior Plin.
37, 89.
2
- fig.
rouge,
rougissant de pudeur, de modestie. --- Tibul. 3,
4, 32 ; Mart. 5, 2, 7.
- Rŭbensis
(Rŭbrensis) lacus, m. : lac de la Narbonnaise,
traversé par l’Atax. ---- Plin. 3, 32.
-
ou Rŭbresus,
i, m., Mel. 2, 5, 6.
- rŭbĕo,
ēre [ruber] : - intr. - 1
-
être rouge,
être rougi. - 2 - être
rouge de honte, être
confus.
1
- être
rouge. --- Lucr. 6,1166, etc. ;
Virg. G. 2, 430; Ov. M. 11, 375, etc.
2
- fig. être
rouge de pudeur,
de honte, être confus. --- Cic. Verr. 2, 187 ;
Att. 15, 4, 3.
- hærere homo, versari, rubere, Cic. Verr. 2, 2, 187 : l'homme d'être
embarrassé, de s'agiter, de rougir. --- trad.
Touratier, Syntaxe latine, p. 336; éd. Peeters France.
- rŭbĕr,
bra, brum [ru-,
cf. rufus, etc.] : rouge. --- Lucr.
4, 1051; Hor. O. 3, 13, 7; Ov. M. 11, 368.
- Oceani
rubrum æquor, Virg.
G. 3, 359 : la
nappe rouge de l’Océan [rougie par le coucher du soleil].
- rubrior
Plin.
10, 180.
- ruberrimus
Cels.
5, 18, 31.
- leges
rubræ, Juv. 14, 192
: les
lois aux titres rouges.
- Rubrum
mare : la
mer Rouge, la mer des
Indes, le golfe Persique.
---
Mel. 1, 10; 3, 7, 8; 3, 8,
1; Plin. 6, 23, 28,
§ 107; Cic. Nat. 1, 35,
97; Nep. Hann. 2,
1; Tib. 2, 4, 30; Prop. 1, 14,
12; 3,
13 (4, 12), 6; Sil. 12,
231; Liv. 42, 52, 12.
- mare
quo adluitur, ne colore quidem abhorret a ceteris; ab Erythro rege
inditum est nomen, propter quod ignari rubere aquas credunt, Curt. 8,
9, 14 : il est certain que la mer qui baigne l'Inde n'a pas une couleur
différente de celle des autres mers; elle a pris son nom du roi
Érythrus; ce qui a fait croire aux ignorants que ses eaux sont rouges.
- Rubrum
mare =
Erythræum mare : la mer Rouge, la mer Erythrée.
- voir Erythræ.
- Rubra æquora : la Mer Rouge. --- Prop.
1, 14, 12.
- Rubrum
litus : les bords de la Mer Rouge ou du Golfe Persique, l'Inde,
l'Arabie.
- Rubra
Saxa : les Pierres-Rouges (= Grotta Rossa,
petite ville entre Rome et
Véies). ---
Cic. Phil. 2,
77 ; Liv. 2, 49, 12; Tac. H. 3, 79.
- Rubræ,
ārum, f. : les Pierres-Rouges.
- rŭbesco,
ĕre, bŭi
[rubus] : - intr. - 1
- rougir,
devenir rouge. ---
Virg. En.
3, 521; 7, 25; 8, 695; Ov. M. 2, 116, etc.; Plin. 21, 14. -
2 -
rougir de honte. ---
Sen. Ep. 11,
4.
- rŭbēta,
æ, f. [rubus]
: rainette, sorte de grenouille. --- Plin. 8, 110;
Juv. 1, 70.
- rŭbētum,
i, n.
[rubus] : lieu
couvert de ronces, buissons de ronces. --- Ov. M. 1, 105.
- rubeus
:
1
- rŭbĕus, a, um [ruber]
: roux,
roussâtre. --- Varr. R. 2, 5, 8; Pall. 4, 14, 3.
2
- rŭbĕus, a, um
[rubus] : de ronces.
- virga
rubea
: cornouiller sanguin. --- Virg. G. 1, 266.
- Rŭbi,
ōrum, m. : Rubi (auj. Ruvo, ville d'Apulie). ---
Hor. S. 1, 5,
94.
- rŭbĭa,
æ, f. : garance (plante qui teint en rouge).
--- Plin. 19, 47
; 24, 94.
- rŭbĭbundus,
a, um : c. rubicundus. ---
Prisc. 4, 35.
- rubico
:
1
- rŭbĭco, are
[rubia] : - tr. - faire
rougir. ---
Fort. Mart. 2, 462.
2 - Rŭbĭco,
ōnis, m. : le Rubicon (petite
rivière qui formait la limite entre la Gaule Cisalpine et l’Italie
; il était interdit à tout général romain d’entrer en armes en Italie ;
César le franchit donnant ainsi le signal de la guerre civile]. ---
Cic. Phil. 6, 5; Plin. 3, 115.
- ou Rŭbĭcōn,
Luc. 1, 214.
- fonte cadit modico parvisque inpellitur undis puniceus Rubicon, cum
fervida canduit æstas, perque imas serpit valles et Gallica certus
limes ab Ausoniis disterminat arva colonis, Lucain, 1, 213 : le Rubicon
aux flots rouges, faible dans sa source, roule à peine ses eaux
défaillantes sous les signes brûlants de l’été; il serpente au fond des
vallées, et sépare les champs de la Gaule, des campagnes de l'Italie.
- voir hors site
: Rubicon.
- rŭbĭcundōsus,
a, um [rubicundus] : très rouge. --- Dynam. 2, 35.
- rŭbĭcundŭlus,
a, um [rubi-cundus]
: qq peu rubicond. --- Juv. 6, 424.
- rŭbĭcundus,
a, um : [rubeo]
:
1 - rouge.
- rubicunda,
Ceres Virg. G.
1, 297 : moisson dorée.
- arcus
rubicundior quam
sol, Sen. Nat.
1, 5, 2 : l'arc-en-ciel est (dans sa partie brillante) d'un
rouge
beaucoup plus foncé que le soleil.
- prout
cuique acrior acies aut hebetior est, ita ait aut lucidiorem esse aut
rubicundiorem, Sen. Nat. 7, 11 : chacun, selon qu'il a la vue
plus
perçante ou plus faible, déclare la comète plus brillante ou plus rouge
.
2 -
rougeaud,
rubicond. --- Plaut. Ps. 1219.
- rŭbĭdus
(rŏbĭdus), a, um [rubor] :
1 - rouge foncé, rouge-brun.
- rubidus
panis : pain brun. --- Plaut. Cas.
310, cf. P. Fest. 263.
2 - rubicond.
- facies rubida ex vinulentia, Suet. Vit. 16 : trogne d'ivrogne
rubiconde.
- rubig-,
Rubig- : c. robig-, Robig-
- (Rubigalia,
rubigino, rubiginosus, rubigo, Rubigus).
- voir
Robigalia,
etc.
- rŭbŏr,
ōris, m. [rubeo] :
1 - rougeur,
couleur rouge. --- Cic. Nat. 1, 75 ; Or.
79.
2 - pourpre.
- au
plur. Tyrii rubores, Virg. G. 3, 307 : la
pourpre de Tyr. --- cf. Sen. Herc. Oet. 664.
- en
parl. du visage. --- Cic. Tusc. 4, 19
; Liv. 30, 15, 1; Ov.
M. 1, 484, etc.
- plaist.
- in ruborem dare aliquem, Plaut. Cap. 962 : rendre rouge le
corps de qqn [par des coups].
3 -
réserve,
pudeur, délicatesse. --- Cic. de Or. 2, 242.
4 - rougeur
de la honte,
honte, ignominie, déshonneur.
-
ruborem afferre alicui,
Cic. Rep. 4,
6 : être une source de honte pour qqn.
--- cf. Liv. 4, 35, 11;
Curt. 9, 7,
25; Tac. H. 1, 30.
- rubor
est (alicui) avec
inf. : c’est
une honte de.
- nec
rubor est emisse, Ov. A. A. 3, 167 : et je n'ai pas honte d'avoir
acheté.
- nil
tua facta ruboris habent, Ov. H. 20, 204 : tes actions n'ont rien dont
tu doives rougir.
5
- honte,
confusion.
- avec double dat. - aliquid
alicui rubori est, Liv.
45, 13, 14 : qqch remplit qqn de confusion, qqch le fait
rougir. --- cf. Tac. An.
14, 55; Ov Am. 3, 14, 21.
- duas
res ei rubori fuisse,
Liv. 45, 13, 14 : deux choses (ajouta-t-il) lui avaient causé
de la confusion.
- sæpe
minus est constantiæ in rubore, quam in culpa, Curt. 9, 7 : l'innocent
qu'on fait rougir a souvent moins d'assurance que le coupable même.
- rŭbōrātĭŏr,
ōris, adj. : qui couvre davantage de honte, plus honteux.
--- Tert. Anim. 25.
- Rŭbræ,
ārum, f. : c. Rubra saxa. --- Mart. 4,
64, 15.
- rŭbrans, tis [ruber]
: rouge. --- Alcim. Carm. 5, 525.
- rŭbrātus, a, um [ruber]
: rougi, rouge. --- Alcim. Ep. 12.
- Rŭbrensis
lacus : voir Rubensis.
--- Plin. 3, 4, 5, § 32.
-
ou Rŭbrēsus lacus, Mel. 2, 5, 6.
- Rŭbrĭa lex, f.
: loi Rubria [du tribun Rubrius]. --- Inscr.
- rŭbrica,
æ, f. :
1 - rubrique, terre rouge. --- Col. 3, 11 ;
Plin. 18,
135
2
- craie rouge. --- Hor. S. 2, 7, 98.
3
-
rouge (pour le visage), fard. --- Pl. Truc.
294.
- couleur rouge
4
- rubrique, titre écrit en couleur rouge. ---
Dig. 43, 1, 2, 3.
5
- recueil des lois où les titres de chapitres
étaient inscrits en rouge.
- se
ad album ac rubricas transferre,
Quint. 12, 3, 11 : se porter à l’étude du droit et des lois. --- cf.
Pers. 5, 90.
- rubricatus :
1 - rŭbrīcātus,
a, um [rubrica] : rougi. --- Petr. 46, 7.
2 - Rŭbrīcātus,
m. ou Rŭbrīcātum, i, n.
: fleuve de la Tarraconnaise. --- Plin. 3, 21.
- rŭbrīcōsus,
a, um
[rubrica] : qui a beaucoup de rubrique [de craie rouge]. ---
Cato, Ag. 128 ; Col. 4, 33; Plin. 18, 163.
- rŭbrīcus, a, um [(ruber] : rouge. --- Not. Tir.
86, 128.
- Rŭbrĭus, ĭi, m. : Rubrius (nom de famille romaine). ---
Cic. Verr. 2, 1, 64 ; Phil. 2, 40 ; Cæs. BC. 2, 23.
- erat comes ejus Rubrius quidam, homo factus ad istius libidines, qui
miro artificio, quocumque venerat, hæc investigare omnia solebat, Cic.
Ver. 2, 1, 64 : parmi ses compagnons était un certain Rubrius, homme
créé tout exprès pour servir les passions de Verrès, et qui, partout où
il allait, s'entendait merveilleusement à lui trouver de quoi les
satisfaire.
- erat
comes ejus Rubrius quidam, homo factus ad istius libidines ... is
ad eum rem istam defert, Philodamum esse quendam ... principem
Lampsacenorum; ejus esse filiam, quæ cum patre habitaret, Cic. Verr. 2,
1, 64 : il y avait parmi les compagnons de Verrès (= de celui dont on
parle dans ce procès) un certain Rabrius, homme fait pour servir les
passions de l'accusé ... lui rapporte qu'il y avait un certain
Philodamus, le premier personnage de Lampsaque, qu'il avait une fille
qui habitait avec son père. -- Touratier, Syntaxe latine, p. 30;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Rŭbrĭānus,
a, um : de Rubrius. --- Dig. 40, 5, 26, 9.
- Rŭbrum
mare, n. : voir Ruber.
- rŭbrus
: c. ruber. --- Sol. 40, 23.
- rŭbŭi
: parf. de rubeo et de rubesco.
- rŭbus,
i, m. :
1 - cornouiller sanguin. --- Cæs. BG. 2, 17, 4 ;
Virg. B. 3, 89.
2 - ronce.
- (au fém. Prud. Cath. 5, 31; id. Apoth. 123).
- rubi atque sabuci, fungosi generis, aliter tamen quam ferulæ, quippe
plus ligni est, Plin. 16, 179 : les ronces (rubus
fruticosus, L.) et le sureau (XXIV, 35), plante spongieuse,
non cependant comme la férule, car il a plus de bois.
- tertium
genus Idæum vocant Græci a loco, Plin. 16, 180 : la troisième espèce
(de ronces) a été appelée idéenne, du nom du lieu où elle croît.
- rubus idæus : la ronce du mont Ida, le
framboisier.
- flamma
ignis de medio rubi : le buisson ardent.
- apparuit
ei Dominus in flamma ignis de medio rubi et videbat quod rubus arderet
et non conbureretur, Vulg. Exod. 3, 2 : l'ange de l'Eternel lui
(à Moïse) apparut dans une flamme de feu au milieu d'un buissson et
Moïse le voyait brûler sans se consumer.
3 - framboise. --- Prop. 3, 13, 28.
- Rŭbustīnus,
a, um, de Rubi [en Apulie]. --- Frontin.
- subst. m. plur. Rŭbustīni : habitants de
Rubi. --- Plin. 3, 105.
- Rucinātes, um (ĭum), m. : peuple de Vindélicie. ---
Plin. 3, 137.
- ructa,
æ, f. : œsophage.
--- Gloss.
- ructābundus,
a, um [ructo]
: qui rote sans cesse. --- Sen. Vit. 12, 3.
- ructāmĕn,
ĭnĭs, n. : renvoi, rot, éructation. --- Prud.
Ham. 467; cf. ructŭs, ūs
- ou ructātĭo,
ōnis f. ---
C. -Aur. 5, 3, 56.
- ructātŏr,
ōris, m.
[ructo] : celui qui exhale; [fig.],
qui prêche. --- Aug. Serm. 32, 2.
- ructātrix,
īcis, f. : qui fait faire des éructations (du gland).
- ructatrix
menta, Mart. 9, 48, 10 : menthe aphrodisiaque.
- ructatus
:
1 - ructātus,
a, um : part. passé de ructo; rejeté, vomi.
2 - ructātŭs,
ūs, m. : c. ructus. --- Aug. Faust. 20, 13.
- ructo,
āre, āvi, ātum (ructor, āri, ātus sum) :
- (Lebaigue
P. 1107 et P.
1108)
- ructor, Varr. R. R. 3, 2, 3; ructatur, Hor. A. P. 457:
ructaretur, Cic. ap. Paul. ex Fest. p. 263.
1
- intr. - roter, avoir des renvois.
--- Cic. Phil. 2, 63; Tusc. 5, 100; Fam. 12, 25, 4; cf. P. Festus.
2 - tr. - a
- vomir, rendre, rejeter.
- b - débiter avec
emphase.
- ructare glandem,
Juv. 6, 10 : avoir des éructations de gland. --- cf. Mart.
9, 48.
- rejeter
[renvoyer] dans une éructation. --- Sil. 2, 685; 15, 435.
- sapientiam
ructare, Tert. Test, an. 1 : prêcher la sagesse, cf. ructator
- ructare Tiberim,
Sid. Ep. 4, 17 : bien parler le latin.
- ructor,
āri : c. ructo.
- intr.
- Cic. d. P.-Fest. 263, 3.
- tr.
- aves
ructari, Varr. R. 3, 2, 3 : avoir des éructations d’oiseaux [servis aux
repas].
- fig. versus rectari, Hor. P. 457 :
cracher des vers.
- ructŭōsus,
a, um : entrecoupé
de rapports. --- Cæl. d. Quint. 4, 2, 123.
- ructŭs,
ūs, m. : rot,
rapport. --- Cic. Fam. 9, 22, 5; cf. erugo.
- rudens
:
1
- rudens, entis : part. prés. de rudo.
2
- rudens, entis, m. :
- fém. Plaut.
Rud. 938; abl. rudente, qqf. rudenti ; gén. plur. rudentum,
qqf. rudentium.
a
- cordage [de navire], câble. ---
Cic. Div. 1, 127.
-
laxare rudentes, Virg. En. 3, 267 : mettre à la voile
(lâcher les écoutes).
- fig. rudentibus apta fortuna, Cic.
Tusc. 5,
40 : fortune suspendue à des cordages.
b
- vaisseau. --- V.-Fl. 1, 627.
c
- corde [en gén.J. --- Vitr. 10, 17.
- rūdĕra
: plur.
de rudus, eris.
- rūdĕrārĭum
cribrum, n. : claie
à tamiser. --- Apul. M. 8, 23.
- rūdĕrātĭo,
ōnis, f. : [rudero]
: bétonnage, pavage en blocage ou blocaille. --- Vitr. 7, 1, 1.
- rūdĕrātus,
a, um : qui contient du blocage, couvert de gravats. ---
Plin. 21, 20.
- rūdĕro,
āre, āvi, ātum : - tr. - bétonner, faire un lit de
blocage.
--- Vitr. 7, 1.
- Rŭdĭæ, ārum, f. : Rudies [ville de Calabrie, patrie
d’Ennius]. --- Plin. 3, 102.
- rŭdĭārĭus,
ĭi, m. [rudis) : gladiateur licencié (à qui on
a donné son congé). ---
Suet. Tib. 7.
- voir hors site
rudiarius
- rŭdĭbundus, a, um [rudo] : qui brait sans cesse. ---
Aldelh.
- rŭdĭcŭla, æ, f. [rudis, eris] : spatule. --- Cato,
Agr. 95, 1.
- rŭdīmentum,
i, n. [rudis, e-rudio] : apprentissage, noviciat, rudiments, essais,
début
dans une carrière.
- juventutem
nostram pro militari rudimento adsuefacere libidini prætorum, Liv. 21,
3 : (nous devons) pour l'apprentissage de la vie militaire habituer nos
jeunes gens aux caprices des généraux.
- rudimentis
militiæ imbutus, Vell. 2, 129, 2 : qui a fait ses premières armes.
- ut
sub militia patris tirocinii rudimenta deponeret, Just. 9, 1, 8 : pour
terminer dans l'armée de son père l'apprentissage du métier des armes.
- prima
rhetorices rudimenta, Quint. 2, 5, 1 : les premiers éléments de la
rhétorique.
- Protogenis
rudimenta, Petr. 83, 1 : les premiers ouvrages de Protogène.
- civilium
officiorum rudimentis regem Archelaum defendit, Suet. Tib. 8 : pour son
apprentissage des devoirs civils, il défendit le roi Archelaüs.
- prima
pueritiæ rudimenta in domo Epaminondæ deposuit, Just. 7, 5, 3 : les
premières
leçons de son enfance, il les reçut dans la maison d'Epaminondas.
- Rŭdīnus, a, um [Rudiæ] : de Rudies,
épithète d’Ennius. --- Cic. Arch. 22
- Rŭdīni,
ōrum, m. : peuple de Dalmatie. --- Plin. 3, 144.
- rudis
:
1
- rŭdis, e. :
- voir hors site
rudis
a
- qui n'est pas travaillé, brut.
- æs
infectum rudus appellatur : le cuivre non travaillé est appelé rudus. ---
cf. P. Festus.
- rudis
moles, Ov. M. 1, 7 : masse informe.
- rudis
vox, Quint. 11, 3, 32 : voix rude.
- [en
parl. de la terre] Varr. R. 1, 44, 2; Virg. G. 2, 211 ;
Ov. M. 5, 646.
-
[de la pierre] Quint. 9, 4, 27.
-
[du marbre] Quint. 2,
19, 3.
- [de
la laine] Ov. M. 6, 19, etc.
- n. plur. rudia, Quint. 2, 12,
8 : les objets bruts.
- detrahit
doctrina aliquid, ut lima rudibus, Quint. 2, 12, 8 : l'étude polit
quelque peu l'esprit, comme fait la lime aux objets bruts.
b
- nouveau, jeune, neuf.
- rudis
agna, Mart. 9, 71, 6 : brebis qui vient de naître. --- id. 7,
95, 8; Sen. Troad. 217; Vulg. Matt. 9, 16.
c
- fig. qui n’est pas dégrossi, inculte,
grossier, ignorant. --- Cic. Br. 294; Sest. 47, etc.
- rudis in re publica ? ... qui viginti jam annos bellum geram cum
impiis civibus, Cic. Phil. 6, 17 : suis-je novice dans les affaires
publiques ? alors que depuis plus de vingt ans, je fais la guerre aux
citoyens sacrilèges. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 259; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- rudis
antea et ignarus belli, sollertissimus omnium in paucis tempestatibus
factus est, Sall. J. 96 : lui qui jusque là n'avait ni connaissance ni
expérience de la guerre devint en peu de temps le plus habile de tous. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
277; éd. Peeters France.
- rudis et
integer
discipulus, Cic. Nat. 3, 7 : disciple tout neuf et n’ayant reçu
aucune
empreinte.
- quæ
pueris nobis ex commentariolis nostris inchoata ac
rudia exciderunt, Cic. de Or 1, 5 : les ébauches informes que dans
ma
première jeunesse j’ai laissé échapper de mes cahiers d’école.
- rudis rei
militaris, Cic. Ac. 2, 2 : ignorant tout de l’art militaire. --- cf.
Cic. Fl. 16; Balb. 47; Verr. 2, 17; Off. 1, 1;
Nep. Pel. 1, 1.
- rudis in
+ abl. - rudis omnino
in nostris poētis,
Cic. Fin. 1, 5 : tout à fait ignorant de notre poésie.
- rudis in
disserendo,
Cic. Rep. 1, 13 : étranger à l’art d’argumenter. --- cf.
Cic. de Or. 1, 218;
Phil. 6, 17, etc.
- avec abl. seul. --- Ov. Tr. 2, 424;
Stat. Th. 6, 437 ; Vell. 2, 73, 1.
- rudis
ad ...
- rudis
ad pedestria bella, Liv. 24, 48, 5 : sans aucune connaissance des
combats
de l'infanterie. ---
Liv. 21, 25, 6; 45, 32, 10; Ov. H. 11, 48; P. 3, 7, 18; Curt. 6,
21, 9.
- avec dat. - fontes rudes puellis, Mart.
6, 42, 4 : sources
étrangères aux jeunes filles.
- rudis
+ inf. Sil. 6, 90; 8,
262.
2
- rŭdis, is, f. : - a
- baguette (non polie
dont les gladiateurs se servaient comme d'une espèce de fleuret pour
s'exercer).
- b - baguette
d'honneur (remise
au gladiateur à la fin de sa carrière). - c
- spatule. ---
Cato, Agr. 79; 104, 2; 106, 1; Plin. 34,
170.
-
abl. rude; qqf. rudi,
cf. Macr. 4, 5.
- rudem
accipere, Cic.
Cic. Phil. 2, 74 :
recevoir son congé, être licencié, prendre sa retraite. --- cf.
Hor. Ep. 1, 1, 2; Juv. 6, 113;
Suet. Cl. 21.
- rŭdĭtās,
ātis, f.
[rudis] : impéritie. --- Apul. Flor. 20.
- rŭdītŭs,
ūs, m.
[rudo] : braiment [de l’âne]. --- Apul. M. 8, 29.
- rŭdo,
ĕre, īvi, ītum : - intr. -
- rūdo, Pers. 3, 9; gén. plur. du part. passé rudentūm, Virg. En. 7, 16; parf.
rudivi Apul. M. 7, 13.
1
- braire. --- Ov. F. 1, 433.
2
- rugir. --- Virg. En. 7, 16.
3
- crier fortement [en parl. de l’homme],
hurler. --- Virg. En. 8, 248.
4
- faire du bruit.
-
prora rudens, Virg. En. 3, 561 : proue qui crie.
- rŭdŏr,
ōris, m.
[rudo] : retentissement. --- Apul. Flor. 17.
- rudus
:
1
- rūdus, ĕris, n. = raudus.
2
- rudŭs, ĕris ,
n. : -
a - gravats,
plâtras, déblais,
décombres, ruines. --- Tac. A. 15, 43. - b -
béton. --- Vitr. 7, 1. - c -
marne, terre grasse. --- Col. 10, 81.
- ruduscŭlum
(roduscŭlum, rauduscŭlum), i, n. : - 1 -
petit lingot de cuivre. - 2 - petite
dette.
- Rufinus,
i, m. : Rufinus (nom d'homme).
- Rufĭo,
ōnis, m. : Rufio (nom d'homme).
- rufĭus,
ĭi, m. (mot gaulois) : loup-cervier.
- rufo,
āre : - tr. - Plin. - rendre roux.
- rufari,
Plin. : devenir roux.
- rufulus
:
1
- rufŭlus, a, um
: un peu roux, rougeâtre.
2
- Rufŭlus, i, m.
: Rufulus (nom d'homme).
- rufuli,
ōrum, m. : les rufules
(tribuns nommés par
le consul, conformément à la loi de Rutulus Rufus).
- rufus
:
1
- rufus, a, um : roux; rouge.
2
- Rufus, i, m. : Rufus (surnom).
- ruga
:
1
- rūga, æ, f. :
- a
- ride. - b
- visage renfrogné, visage sévère, sévérité. - c
- rugosité, aspérité. - d
- pli (d'un vêtement).
- e - Plin. écrou.
- non
cani nec rugæ auctoritatem arripere possunt, Cic. Sen. 18, 62 : ni les
cheveux blancs ni les rides ne peuvent enlever l'autorité.
- rugas
cogere, Ov. : froncer les sourcils.
- remittere
aliquid ex rugis, Plin. Ep. 9, 17, 2 : se dérider un peu.
- rugas
in fronte contrahere, Varr. R. R. 1, 2, 26 : prendre des rides au front.
- dum
tarda senectus inducat rugas, Tib. 2, 2, 20 : jusqu'à ce que la
vieillesse
indolente ride le front.
- de
rugis crimina multa cadunt, Ov. Am. 1, 8, 46 : un front ridé cache
souvent
bien des crimes.
- pruna
siccata in rugas, Plin. : prunes ridées.
2
- Rūga, æ, m. :
Ruga (surnom d'homme).
- rūgātus,
a, um : part. passé de rugo.
- Rugii,
ōrum, m. : les Rugiens (peuple germain).
- rūginōsus,
a, um : ridé, rugueux.
- rŭgĭo,
īre : - intr. - 1 -
rugir. - 2
- rugir, crier, vociférer.
- rŭgitŭs,
ūs, m. : rugissement.
- intestinorum
rugitus, Hier. : borborygme.
- rūgo,
āre, āvi, ātum
[ruga] :
- 1 -
tr. - rider.
- 2 - intr. - se
froncer, faire des
plis. --- Plaut. Cas.
246.
- rugatus
: ridé. ---
Plin. 9, 102; Hier. Ep. 50, 2.
- rūgōsĭtās,
ātis, f.
[ruga] : froncement
(des sourcils). ---
Tert.
Patient. 15.
- rūgōsus,
a, um [ruga] : - 1 -
ridé (en parl. de la peau). ---
Ov. Am. 1, 8,
112. -
2
- ridé
(en parl.
des choses), plissé, rugueux. ---
Col. 12, 44, 4.
- 3 - qui
ride. ---
Pers. 5, 911.
- rugosiorem stolā frontem gerere, Mart. 3, 93, 4 : avoir plus de rides
à son front que de plis à sa robe.
- poét. rugosa
senecta, Tib. 3, 5, 25 : la vieillesse ridée. --- cf.
Hor. Ep. 7, 18, 105.
- Rugusci,
ōrum, m. : peuple des Alpes. --- Plin. 3, 137.
- rŭĭdus,
a, um : raboteux. --- *Plin. 18, 97.
- rŭīna,
æ, f. [ruo] :
- (Lebaigue
P. 1108 et P.
1109)
1 - chute,
écroulement.
- ruina
grandinis, Lucr. 6,
156 : la grêle qui s’abat.
- permixtas
equitum
peditumque ruinas dare,
Lucr. 5, 1329 : faire crouler pêle-mêle cavaliers et
fantassins.
- ruina
jumentorum sarcinarumque, Liv. 44, 5, 1 : dégringolade des
bêtes de somme
et des bagages.
- ruinam
dant, Virg. En. 11,
613 : ils s’écroulent l’un
sur l’autre.
- Deiphobi
dedit ampla ruinam domus, Virg. En. 2, 310 : la vaste demeure de
Déiphore
s'écroule.
-
ruinas facere, Hor. S. 2,
8, 54 : s’écrouler, crouler,
s’effondrer.
2
- écroulement,
éboulement, ruine, effondrement
'de bâtiments).
- ruina
pontis, Suet. Aug. 20 : écroulement d'un pont.
- repentinā
ruinā
pars ejus turris concidit, Cæs. BC. 2, 11, 4 : une partie de
cette tour s'écroule tout à coup. --- Cic. de Or. 2, 353;
Div. 2, 20; Att. 2, 4, 7.
- au plur. Plaut.
Ep. 33;
Lucr. 2, 1145; Hor. O. 3, 3, 3.
- incendium
ruinā restinguere, Sall. C. 31, 9 : éteindre l’incendie sous
les ruines
[en faisant crouler l’état]. --- cf. Cic. Mur. 51;
Sen. Ep. 30, 14.
3
- fig.
écroulement, effondrement, ruine.
-
ruinas facere, Lucr. 1,
740 : s’effondrer.
-
ruinas edere, Cic. Leg.
1, 39 : causer des ruines,
exercer des ravages.
- ruinā
soceri in exsilium
pulsus, Tac. H. 4, 6 : poussé en exil par la disgrâce de son beau-père.
-
jam ruinas videres, Cic.
Fin. 5, 83 : alors on
verrait leur système en ruines. --- cf. Cic. Cat. 1,
14 ; Sest. 5 ; Dom. 96.
4
- catastrophe,
désastre, destruction, ruine. --- Cic. Clu. 96.
- Cannensis
ruina, Liv. 23,
25, 3 : désastre de Cannes.
-
strage ac ruina fudere
Gallos, Liv. 5, 43, 3 : ils mirent en déroute les Gaulois
massacrés et
écrasés.
5
- ce
qui reste après l’écroulement, ruines, décombres.
- plur. Liv.
9, 18, 7; 10, 4, 8; 33, 38, 10; 42, 3, 9; sing. rare.
---
Plin. 33, 74.
6
- en parl. de
pers. qui cause la ruine, fléau.
- alicujus
rei ruina : la ruine de qqch, le destructeur de qqch.
7
-
poét.
ce qui tombe.
- cæli
ruina, Virg. En. 1,
129 : les torrents tombant du ciel.
- rŭīnōsus,
a, um
[ruina] :
- 1 - qui
menace ruine,
ruineux. - 2 - en
ruine, ruiné, écroulé. ---
Ov. H. 7, 50.
- ædes
ruinosæ, Cic.
Off. 3, 54 :
maison qui menace ruine.
- rŭīnōsa, ōrum, n. : ruines, décombres.
--- Vulg. Ezech. 36, 33; 33, 27.
- rŭĭtūrus,
a, um : part. fut. de ruo.
- Rullĭānus,
i, m. : surnom de Q. Fabius, qui fut appelé Maximus. ---
Liv. 3, 29, 9.
- rullus
:
1 - rullus
= mendicus. ---
Gloss. Lab.
2 - Rullus,
i. m.
: surnom romain; nott
P. Servilius
Rullus contre lequel Cic. prononça ses discours sur la loi agraire. ---
Cic. Fam. 8, 6, 5.
- ruma :
1 - rūma,
æ, f. :
- a - c.
rumen. --- Varr.
R. 2, 11, 5.
- b -
c. rumis,
f. --- P. Fest. 271.
2 - Rūma,
æ, m.
: surnom romain. --- Inscr.
- rūmĕn,
ĭnĭs, f. : - 1
- œsophage
ou
premier estomac [des ruminants]. --- Fest.
270 ; P.
Fest. 271. -
2
- estomac
(de l'homme), ventre, panse.
--- Pompon.
- rūmentum,
i, n. [rumpo] : interruption [en t. d’augures]. --- Fest.
270, 30 ;
P. Fest. 271.
- rŭmex,
ĭcis, m. et f. : - 1
- rumex
ou petite oseille
[plante]. --- Plin. 11, 18.
- 2
- espèce
de dard. --- Lucil. 1315;
Gell. 10, 25, 2; Fest. 270 ; P.
Fest. 271.
- voir hors site
rumex
- Rūmĭa
: voir Rumina.
- rūmĭfĭco,
āre [rumor + facio] : - tr. - divulguer.
---
Plaut. Amp. 678.
- rūmĭgĕrātĭo,
ōnis, f. :
bruits [semés].
--- Lampr. Hel. 10, 4.
- rūmĭgĕro,
āre (rūmĭgĕror,
āri) [rumor + gero] : divulguer.
---
Fest. 270; P. Fest. 271.
- rūmĭgĕrŭlus,
i, m. : colporteur
de
nouvelles, nouvelliste, bavard. --- Amm. 14, 1, 2; Hier. Ep.
50, 1.
- rūmĭgo,
āre [ruma,
ago] : - tr.
- ruminer. --- Apul. M. 4, 22.
- Rumina
:
1
- Rūmĭna (Rūmĭa), æ, f. : Rumina (déesse qui présidait à
l'allaitement
des enfants). ---
Varr. R. 2, 11,
5; Aug. Civ. 4, 11.
2
- Rūmĭna ficus, f. : le figuier ruminal (sous lequel furent
allaités
Romulus
et Rémus). ---
Ov. F. 2, 412.
- rūmĭnālis,
e [rumen] :
ruminant.
- ruminalis
arbor (ficus) (= rumina ficus) : le figuier ruminal (sous
lequel furent
allaités Romulus et Rémus). ---
Liv. 1, 4, 5; Plin. 15, 77.
- rūmĭnātĭo,
ōnis, f. [rumen]
:
- 1 - rumination.
---
Plin. 11, 201.
- 2 - recrudescence,
répétition,
retour. --- Plin. 15, 94; 17, 191.
- 3
- ce qu'on rumine, réflexion,
méditation. ---
Cic. Att. 2, 12, 2.
- rūmĭno,
āre [rumen] : - tr. et intr. - ruminer.
--- Plin. 11, 160; tr.
Virg. B. 6, 54.
- rūmĭnor,
āri :
- 1 - (c.
rumino) ruminer.
- 2 - ruminer,
méditer.
--- Symm. Ep. 3, 13 ; Gell. 19, 7, 21.
- 3 - rabâcher.
---
Andr. d. Non. 166, 29.
- Rūmĭnus,
i, m [rumen] : nourricier [épith. de Jupiter]. ---
Aug. Civ. 7. 11.
- rūmis,
is, f. : mamelle
[des animaux]
tette, tettine, pis. --- P.
Fest. 271.
- rūmĭto,
āre [rumor] : - intr. - rapporter
des bruits. ---
Næv. d. P. Fest. 271.
- Rumnici,
ōrum, m. : peuple scythe. --- Plin. 6, 50.
- rumo
:
1
- rūmo, āre : -
intr. - c.
rumino. --- Fest. 270, 28.
2
- Rūmo, ōnis, m. : le Rumon (ancien nom du Tibre). ---
Serv. En. 8,
63.
- rūmŏr,
ōris, m. : - 1 - bruit
qui circule,
rumeur publique, propos, nouvelle. - 2
- bruit
sourd, murmure d'une foule, rumeur, bruit, on-dit. - 3
- renommée, réputation (bonne ou mauvaise).
- 4
- bruit, cri, murmure.
- rumore
aut fama, Cæs. BG. 6, 20, 1 : par des bruits vagues ou par la
voix
publique.
-
incerti rumores, Cæs. BG.
4, 5, 3 : bruits sans consistance. --- cf.
Cæs. BG. 7, 1, 2; BG. 1, 53, 2; Cic. Dej. 25; Fam. 2, 8, 1.
- rumoribus
mecum pugnas, Cic. Nat. 3, 13 : c’est avec des on-dit que tu
discutes
contre moi.
- rumor
est + prop.
inf. : on dit que,
le bruit court que. --- Cic. Fam. 1, 2,
7; Att. 16, 5, 1, etc.
- rumor
de
aliquo, de aliqua re : bruits concernant qqn, qqch.
--- Cic. Fam. 12,
9,1 ; Cæs. BG. 7, 59; BC. 1, 60.
- de
te rumores, Cic. Dej.
9, 25 : les bruits qui circulent sur toi.
- rumor
+ gén.
--- Cic. Q. 3, 8, 4; Tac. H.
3, 45; Suet. Aug. 70 ; Cæs. 2.
-
rumor multitudinis, Cic.
Fin. 2, 49 : propos, opinion de la foule. --- cf.
Cic. Sest. 115; Mur. 35.
- inanem
aucupari rumorem,
Cic.
Pis. 57 : être en quête d’une vaine réputation.
--- cf. Cic. Clu. 131.
- adverso
rumore esse, Liv.
27, 20, 10 : avoir contre soi l’opinion, avoir
mauvaise réputation.
- rumor : mauvais
propos,
malveillance publique. --- Curt.
10, 31, 18 ; Sall. H. 2, 30.
-
secundo rumore
: au milieu des propos
favorables, avec l’approbation générale. --- Cic. Div. 1, 29;
Hor. Ep.
1,
10, 9 ; Virg. En. 8, 90 ; Fenest. d. Non. 385, 17.
- rumores
afferuntur de... : des bruits courent sur....
- uno
rumore periculi : au seul bruit du danger.
- rumore
secundo, Suev. ap. Macr. S. 6, 1 : avec l'approbation générale.
- rumore
optimo esse : jouir de la meilleure réputation.
- claro
apud volgum rumore esse, Tac. An. 15, 48 : avoir une bonne réputation.
- rumorem
differre (serere, spargere) : répandre des bruits, faire courir des
bruits.
- addidit
alimenta rumoribus adventus Attali, Liv. 35, 23, 10 : l'arrivée
d'Attale fournit un nouvel aliment aux bruits répandus.
- multa
rumor perferet, Cic. Fam. 2, 8, 1 : la renommée fait parvenir plus
d'une nouvelle.
- subdito
rumore, tamquam Mesopotamiam invasurus, Tac. An. 6, 36 : en semant le
bruit d'une invasion dans la Mésopotamie.
- ego
rumorem parvi facio, Pompon. ap. Non. 18, 15 : je me moque du qu'en
dira-t-on.
- totam
opinionem (populi) parva nonnumquam commutat aura rumoris, Cic. Mur.
17, 35 : la plus légère rumeur vient comme un vent subit changer toutes
les dispositions d'un peuple.
- rumore
malo flagrare, Hor. S. 1, 4, 125 : être décrié.
- Rumor,
oris, m. : la Renommée (personnifiée).
- rumpo,
ĕre, rūpi, ruptum :
- (Lebaigue
P. 1109 et P.
1110)
- inf. passif rumpier
Afran. Corn. 127.
1
- rompre, briser, casser.
- rumpere vincula : rompre des liens. --- cf. Lucr.
3, 83; Cic. Cat. 4, 4, 8; id. Tusc. 1, 30, 74; Prop. 4, 10, 4; Virg.
En. 10, 233.
- rumpere pontem, Liv. 7, 9 :
rompre un pont.
- in
vicis aqua tendit rumpere plumbum, Hor. Ep. 1, 10, 20 : l'eau,
dans les carrefours, tend à crever les tuyaux de plomb.
- si
membrum rupit, ni cum eo pacit, talio esto, Gell. 20, 1,
14 : si
on a estropié un autre et qu'on n'a pas conclu d'accord à l'amiable
avec la victime, que la peine du talion soit appliquée.
- fig. quid me
alta silentia cogis rumpere ? Virg. En. 10, 63 : pourquoi me forces-tu
à rompre un long silence ?
2
- déchirer, couper,
percer.
- a
pectore vestes rumpere,
Ov. A. A. 3, 707 : arracher ses vêtements de sa poitrine. --- Ov.
M. 6, 131.
- rumpere
guttura cultro,
Ov. M. 15, 465 : couper la gorge.
- te
rumpat aper, Ov. Ib.
504 : qu'un sangler te déchire.
- alicui
rumpere præcordia
ferro,
Ov. M. 6, 251 : percer d’un fer le cœur de qqn.
- rumpere tauri
colla securi, Ov.
M. 12, 249 : trancher le cou d’un taureau avec une hache.
3
- crever, éclater.
- rumpere
aliquem
ambulando, Ter. Hec. 435 : faire crever qqn à force de
promenades.
-
se rumpere : se
faire éclater, se faire crever [en parl. de la
grenouille]. --- Hor. S. 2, 3, 319.
- se rumpere : se
tuer à faire une chose. ---
Plaut.
Cap. 14.
- me
rupi currendo, Plaut. Merc. 151 : je me suis exténué à courir. ---
Plaut.
Cap. 14.
- passif réfléchi
rumpi, Virg. B. 8, 71 : éclater,
crever. --- cf. Cic. Div. 2, 33.
- rumperis,
Hor. S. 1, 3,
136 : tu éclates [de
colère]. --- cf. Cic. Q. 3, 9, 1; Prop. 1, 8, 27.
- avec
prop. inf. non
rumperetur supra cineres Cn. Pompei constitui Sejanum ? Sen. Marc. 22,
5 : pouvait-il ne pas éclater à l’idée qu’on dressait un Séjan
sur les
cendres de Pompée ?
4
- rompre,
enfoncer.
-
[des rangs de
soldats, une
ligne de bataille]. --- Virg. En. 12, 683; Liv. 6,
13, 3; 26, 5, 13.
5 - (en
brisant) : pratiquer,
frayer, ouvrir [une route, un
passage].
- rupto
æquore, Val. Fl. 2,
37 : en pénétrant dans la mer.
-
ferro rumpenda per hostis
est via, Virg. En. 10, 372 : c'est le fer qui doit frayer
notre route à travers l'ennemi. --- Liv. 2, 50, 9;
Virg. En. 2, 494; Sil. 4, 196; 15, 782; 11, 135.
6
- faire jaillir, faire sortir.
- rumpere fontem, Ov.
M. 5, 257 : faire
jaillir une source.
- se
rumpere, Virg. G. 1,
446; 4, 368; En.
11, 548 : s’élancer, jaillir impétueusement.
- ou
rumpi, Virg. G.
3, 428 ; En. 2, 416.
7
- faire
sortir un son de la bouche, faire sortir
(entendre) une parole, des mots, des plaintes.
- composito
rumpit vocem, et me destinat aræ, Virg. En. 2, 129 : (Calchas), comme
convenu, rompt son silence, et me désigne pour l'autel.
--- Virg. En. 3, 246; 11, 377 ; 4, 553.
- non
exitio fratrum rupta
voce, Tac. An. 6, 20
: sans que le trépas de ses frères lui eût arraché un mot, une
plainte.
- rumpere
questus pectore, Virg. En. 4, 553 : laisser échapper des plaintes de
son coeur.
8
- rompre,
briser, détruire.
- foedera
rumpere, Cic.
Balb. 13 : rompre des traités. --- Lucr. 2, 254; Auct. Her. 4,
14, 20; Liv. 9, 1; 21, 10; Hor. Ep. 1, 3, 35; Liv. 3, 25, 5; 42, 40, 3.
- rumpere
testamentum, Cic.
de Or. 1, 241 : annuler un testament.
- rumpere
nuptias, Hor. O. 1, 15, 7 : rompre un mariage.
- rumpere
imperium, Tac. H.
3, 19; Curt. 10, 2, 15 : annihiler
le commandement, rompre les liens de l’obéissance.
- sacramenti
religionem rumpere, Liv. 28, 27, 4 : manquer à la religion du
serment.
9
- interrompre,
couper court à.
- rumpere
visum, Cic. Rep.
6, 12; somnum, Virg. En. 7, 458 : interrompre une vision, le
sommeil.
- rumpere
sacra, Virg. En.
8, 110 : interrompre un sacrifice.
- rumpere moras
: couper
court aux délais se hâter. --- Virg.
En. 4, 569 ; Plin. Ep. 5, 11, 2.
-
rumpere
fletus, Sen. : cesser de pleurer.
-
rumpe
jam fletus parens, Sen. Tr. 786 : cesse de pleurer, pauvre mère.
- olli somnum ingens rumpit pavor, Virg. En. 7, 458 : une épouvante
terrible interrompt son sommeil.
- rumpe moras omnis et turbata arripe castra, Virg. En. 9, 13 : cesse
tout atermoiement et empare-toi du camp en désarroi.
- rumpōtĭnētum,
i, n. [rumpotinus] : plantation de vigne entrelacée à des
arbres. --- Col. 5, 7, 2.
- rumpōtĭnus, a, um [rumpus, teneo]
: qui sert à porter la vigne enlacée. --- Col.
5, 7, 1.
- subst. rumpōtĭnus, i,
f.
: arbre qui porte la vigne [surtout l’érable, opulus]. --- Plin.
14, 12.
- rumpus,
i, m. = tradux.
--- Varr.
R. 1, 8, 4.
- Rumu,
n. ind. : île de la Gaule, dans la Lyonnaise. --- Plin.
9, 10.
- rūmuscŭlus,
i, m. [dim. de rumor] : menus bruits, propos insignifiants,
cancans.
--- Cic.
Leg. 3, 35 ; Clu. 105.
- rūna,
æ, f. :
- 1 - espèce
de javelot. --- P. Fest. 263.
- 1 -
caractères runiques [de
peuples du Nord]. --- Fort. 7, 18, 19.
- voir hors site
runa
- rūnātus,
a, um : armé d'un javelot, armé
d’une runa. --- Enn.
An. 589.
- runcātĭo,
ōnis, f. [runco] : - 1
- sarclage.
--- Col.
2, 9, 18.
- 2 - sarclure.
---
Col. 2, 11, 6.
- runcātŏr,
ōris, m. [runco]
: sarcleur. --- Col. 2, 12, 1.
- runcina
:
1
- runcĭna, æ,
f. : rabot. --- Varr. L. 6, 77; Plin.
16, 42, 82, § 225; Arn. 6, 200; Tert. Apol. 12; Vulg. Isa. 44, 13.
- gr.
ῤυκάνη.
2
-
Runcĭna, æ, f.
: déesse qui préside au sarclage. ---
Aug. Civ. 4, 8.
- runcĭno,
āre : - tr. - raboter.
---
Arn. 5, 28.
- runco
:
1
- runco, āre : - tr. - a
- sarcler.
---
Cat. Agr. 2 ; Varr. R. 1, 30.
- b
- épiler.
---
Pers. 4, 35.
2
- runco, ōnis, m. :
sarcloir. ---
Pall. 1, 43, 3; Isid 20, 14, 5.
- rŭo,
rŭĕre, rŭi, rŭtum (part. fut. rŭĭtūrus) :
1
- intr. -
a
- se
précipiter, se ruer, s’élancer.
- [en
parl. des
pers. et des animaux.]. --- Cic. Fin. 1, 34; Att. 7,
7, 7; 7, 20,
1; Liv. 1, 27, 11; Tac. Agr. 37, etc.
- [cours
d’eau]. ---
Virg. En 4,
164; Tac. H. 5, 19; Ov. M. 1, 285.
- unde
ruunt totidem voces, responsa Sibyllæ, Virg. En. 6, 1, 44 : (antre)
d'où surgissent autant de voix, les réponses de la Sibylle.
- [la
nuit, le jour]. ---
Virg. En. 2, 250; 10, 256.
- fig. ruere ad
interitum voluntarium, Cic. Marc. 14 : courir volontairement à
la mort.
- crudelitatis
odio in
crudelitatem ruere, Liv. 3, 53, 7 : par haine de la
cruauté se précipiter dans la cruauté.
- quo
ruis ? Virg. En. 10,
811 : où
cours-tu ?
- poét.
ruere + inf. : se précipiter pour.
--- Prop. 4, 1, 71; Luc. 7,
751; Stat. Th. 7, 177.
-
passif impers. - in
fata ruitur, Liv. 8, 24, 4 : on court à son destin.
b
- courir
à l’aveuglette, se précipiter trop, se
hâter inconsidérément, agir avec précipitation. ---
Cic. Off. 3,
55; Sest. 133; Att. 2, 14, 1.
- in
aquam cæci ruebant, Liv. 1, 27 : ils se jetaient dans l'eau
à l'aveuglette.
- non
compescere ruentis, non retinere dubios, non cohortari bonos ausus,
Tac. H. 1, 56 : n'osant ni réprimer les séditieux, ni retenir les
indécis, ni encourager les bons.
c
- courir à sa fin, courir à sa perte.
- quæ
cum accidunt nemo est quin intellegat ruere illam rem publicam, Cic.
Verr.
2, 5, 6 § 12 : quand ces faits se produisent, il n'est personne qui ne
comprennent que la république court à sa perte.
- in
media fata ruitur, Liv. 8, 24 : on court à sa perte.
- accusator pati reum ruere, Liv. 3, 11, 10 : l'accusateur laisse
l'accusé se perdre de
lui-même (s'enfoncer,
commettre des
erreurs devant
le tribunal).
- emptorem
pati ruere, Cic. Off. 3, 13, 55 : laisser l'acheteur se ruiner.
- ruit
imbriferum ver, Virg. G. 1, 313 : le printemps qui apporte la
pluie
court à sa fin.
- sol
ruit interea et montes umbrantur opaci, Virg. En. 3, 508 : entre-temps
le soleil précipite sa course, et les monts se couvrent d'ombres.
d
- tomber,
s’écrouler, crouler, se renverser.
-
ruebant victores victique,
Virg. En. 10, 756 : les vainqueurs et les vaincus tombaient.
- nec
quisquam primus
ruit, Val. Fl. 7, 642 : et tous étaient tombés en même temps.
- non
videor mihi sarcire posse ædes meas, quin totæ perpetuæ ruant,
Plaut. Most. 146 : je ne crois pas pouvoir réparer ma maison
avant
de la voir s'écrouler complètement. --- cf. Lucr. 5,
307, etc.; Liv. 4, 21, 5; 21, 11.
- ruit
alto a culmine Troja, Virg. En. 2, 290 : Troie s’écroule
depuis son
faîte.
- ruit
arduus æther, Virg.
G. 1, 324 : les hauteurs du ciel
s’écroulent en torrents, le ciel se fond en eau.
e
- fig. tomber,
s’écrouler, s’effondrer. --- Cic. Pomp. 19 ;
Verr. 5, 12; Lucr. 4, 507
; Tac. H. 3, 64.
- crebris
motibus terræ ruere nuntiabantur tecta, Liv. 4, 21 : on signalait que
les maisons s'écroulaient à la suite de fréquents tremblements de terre.
2
- tr. -
a
-
précipiter, bousculer,
pousser
violemment.
- ruere atram
nubem ad cælum,
Virg. G. 2, 308 : pousser vers le
ciel un noir tourbillon.
- ruere cinerem,
Virg. En. 11, 211
: pousser des cendres
en tous sens, les remuer.
- ruere ceteros,
Ter. Ad. 319
: bousculer les autres.
- ruere intus
harenam, Lucr. 6,
726 : précipiter le sable vers l’intérieur.
- ruere ex
(ruere ab)
: lancer hors de, faire sortir violemment ou brusquement
de.
- unde
divitias ruam
dic, Hor. S. 2, 5, 22 : indique-moi d’où je puis
faire jaillir des richesses.
- ruere
mare a sedibus imis,
Virg. En. 1, 85 : soulever la mer du fond de ses
abîmes. --- v. ruta.
- se
ruere : se
précipiter. --- Gell. 7, 2, 8.
- scire
ruunt, Luc. 7, 751 :
ils brûlent de savoir. --- Stat. Th. 7, 177; Claud. Rapt.
Pros. 3, 387.
b
- faire
tomber, faire crouler, renverser. ---
Plaut. Trin. 837 ; Virg. G.
1, 105.
- vis
venti naves ruit, Lucr. 1, 272 : la force du vent coule les
navires.
- se
ruere, Apul.
Flor. 2, p. 2, 19 : se laisser tomber, se jeter en bas.
- rūpēs,
is, f. [rumpo] :
1 - rocher,
écueil.
- ex magnis rupibus nactus planitiem, Cæs. BC. 1, 70 : trouvant après
de grands rochers une plaine. ---
Cæs. BG. 2, 29.
- contusi
ac debilitati
inter saxa rupesque, Liv. 21, 40 : froissés, meurtris au milieu des
pierres et des rochers.
- quæ Gallorum agmen ex rupe Tarpeia dejecit, Liv. 7, 10 : (issu de
cette famille) qui jeta de la roche Tarpéienne une armée de
Gaulois.
- rupes
cava, Virg. G. 3,
253 : antre, grotte, caverne. --- cf. Virg.
En. 3,
443.
- velut
in medio rupes latet horrida ponto, V.-Fl. 3, 108 : comme en pleine mer
se cache un âpre écueil. --- V.-Fl. 4, 637; Just. 24, 6, 8.
2 - défilé
avec paroi rocheuse. --- Liv. 21, 36, 1.
3
- précipice.
- qui
male parentem in rupes protrusit asellum iratus, Hor. Ep. 1, 20, 15 :
qui jeta de colère dans un précipice son âne désobéissant. ---
Liv. 21, 40, 9.
- rūpĕus,
a, um [rupes] : -
1 - de
rocher. - 2 - fig. roide, mort.
- rupea saxa, Ambr.
Luc. 2, 75 : rochers
inertes.
- rŭpex,
ĭcis, m. : homme
grossier, lourdaud,
rustaud. --- Lucil. d. Fest. 328 ; P. Fest. 329 ; Tert. Pall.
4.
- rūpi
: parf. de rumpo.
- rūpĭcăpra,
æ, f.
[rupes, capra]
: chamois [animal]. --- Plin. 8, 214.
- rŭpĭco,
ōnis : c. rupex. --- Apul. Flor. 7.
- Rŭpĭlĭa,
æ, f. : nom de femme. --- Capit.
- voir
Rupilius.
- Rŭpĭlĭus,
ĭi, m. : Rupilius (nom d'homme).
- A.
P. Rupilius, consul avec Popillius Lænas. --- Cic.
Verr. 2, 2, 16, § 39; 18, § 44; 24, § 59; 50, § 125; 2, 3, 40, § 92.
- A.
Rupilius, médecin. --- Cic. Clu. 63, 176.
- un
acteur du temps de Cicéron. --- Cic. Off. 1, 31,
114.
- P.
Rupilius Rex, de Prœneste, un contemporain d'Horace,
proscrit par Octave. --- Hor. S. 1, 7, 1
Schol. Cruq.
- Rŭpĭlĭus,
a, um : de Rupilius, consul.
- Rŭpĭlĭa
lex, f.
: loi Rupilia. --- Cic. Verr. 2, 40.
- rūpīna,
æ, f. [rupes] : sol rocailleux, rochers, falaise. --- Apul.
Flor. 11.
- ruptĭo,
ōnis, f. [rumpo]
: effraction, bris. --- Ulp. Dig. 9, 2, 27.
- ruptŏr,
ōris, m. [rumpo]
: celui
qui rompt [fig.], qui trouble, violateur. --- Liv. 21, 40,
11; Tac. H. 4, 57.
- ruptūra,
æ, f.
[rumpo]
: rupture, fracture. --- Gell. 20, 1, 33.
- ruptus,
a, um : part. passé de rumpo.
- rūrālis,
e [rus] : -
1 - des
champs, de la
campagne,
champêtre, rustique, rural. --- Amm. 30, 2, 10. - 2 - qui
protège les
champs. --- Nemes. Ecl. l, 63.
- rūrālĭtĕr
[ruralis] : d’une manière grossière, inculte. ---
Cassiod. Var. 3, 51.
- rūrātĭo,
ōnis, f.
[ruro]
: agriculture. --- Apul. Flor. 15; Apol. 56.
- rūrestris,
e [ruro]
:
-
1 - voir ruralis. ---
Cod. Just. 4. 65, 31. - 2 - agreste,
grossier. ---
Apul. M. 4, p. 143.
- rūri
:
voir rus.
- Rūrĭcĭus,
ĭi, m. : - 1 - saint
Rurice, évêque de
Limoges. --- Sid. - 2 - autres
du même nom. ---
Amm., Fort.
- rūrĭcŏla,
æ, m. et f. (adj. et subst.)
[rus, colo]
: qui
cultive les
champs, qui habite à la campagne.
- ruricolæ
dentes, Luc. 7, 859 : le hoyau.
- formicula
illa parvula atque ruricola, Apul. 6, 10, 5 : la fourmi,
chétive habitante des champs.
- ruricola deus, Ov. Tr. 1, 10, 46 : le dieu champêtre (Priape).
- ruricolæ
boves : les boeufs qui labourent. --- Ov. M. 5, 479; id. F. 1,
384.
- neutre - ruricola
aratrum, Ov. Tr. 4, 6, 1 : charrue qui cultive la terre.
- ruricola, æ, m. f. : habitant(e) de la
campagne, laboureur, cultivateur, paysan, campagnard,
villageois.
- ruricolæ,
Cereri teneroque adsurgite Baccho ! campagnards, levez-vous pour Cérès
et pour le tendre Bacchus.
- rūrĭcŏlārĭs,
e : campagnard, des champs. --- Fort. Mart. 1, 325.
- rūrĭgĕna,
æ, m.
f. [rus, geno]
: né(e) aux champs, habitant(e) de la campagne. ---
Ov. M. 7, 765.
- Rūrīna
(Rūsīna), æ, f. [rus] : nom d’une déesse de la campagne, chez
les Romains. --- Aug. Civ. 4, 8.
- rūro,
āre (rūror, āri) [rus] : - intr. - vivre à la campagne.
-
ruro, are, Plaut. Cap. 84, et ruror,
ari, Varr. Men. 457.
- rursum
:
voir rursus.
-
Lebaigue
P. 1110 et P.
1111.
- rursŭs
ou rursŭm (arch. rūsum,
russum), adv. [re + versus] :
1
- en revenant sur ses pas, en
arrière, en sens inverse.
- rursus revorti, Plaut. Poen. 79 : revenir.
- rursum
reverterunt, Cæs. BG. 4,4 : ils revinrent sur leurs pas.
- rursum se recipere, Cæs. : se retirer.
- rursum cadere, Plaut. : tomber en arrière.
- rursum vorsum, Plaut. : en arrière.
- rursus ac prorsus, Varr. d. Non. 384, 32; rursus prorsus, Ter. Hec.
315 : en arrière et
en avant, en reculant, en avançant.
2
- en
revanche, inversement,
en retour.
- rem
augere posse laudando vituperandoque rursus affligere, Cic. Brut. 12,
47
: pouvoir, par l'éloge, rehausser une chose et, inversement, la
rabaisser
par le blâme.
- laudare
et rursus improbare : louer et ensuite, au contraire, critiquer.
- rursus
in nostros impetum faciunt, Cæs. : à leur tour, ils chargent nos
soldats.
- et
rursum, Cic. Tusc. 1,
45 : et en revanche. --- cf. Cic. Off. 2,
2 ; Fin. 3, 34 ; de Or. 1, 110.
- rursus
autem, Cic. Læl.
59
: et par contre.
- hi
rursus in vicem, Cæs.
BG. 4, 1, 5
: ceux-ci en revanche à leur tour.
3
- derechef,
une seconde fois.
- sed
redeamus rursus ad
Hortensium, Cic. Br. 291 : mais revenons
encore une fois à Hortensius.
- cf.
Mur. 15 ; Cæs. BG. 1,
25 ; 3, 12,
etc.
- rursus
in vicem : à leur tour.
- rursus
(denuo) : de nouveau.
- dic dum
hoc rursus, Ter. : répète donc ta phrase.
- hem rursum tibi, Plaut. Capt. 631 : voilà
encore pour toi !
- rūs,
rūris, n. :
1 - campagne
propriété rurale.
- Cic.
Amer. 133 ;
Virg. G. 2, 412.
- paterna
rura bobus exercet
suis, Hor. Epo. 2, 3
: il travaille le bien paternel avec des boeufs à lui.
- cum
in sua
rura venerunt, Cic. Tusc. 5, 102 : quand ils viennent dans
leurs
maisons de campagne.
2
- la
campagne, les champs [opp. à la ville].
- Cic.
Off. 3, 1
- locatif ruri
ruri habitare,
Cic. Amer. 39 : habiter
la campagne.
- cf.
Off. 3, 112 ; Att. 13,
49, 1; Plaut. Cap. 84 ; Cas.
126, etc.; Ter. Ad. 45, etc.
- rure
esse, Plaut. Cas. 110
: rester
à la campagne.
- cf.
Liv. 38, 53, 8 ; Hor.
Ep. 1, 7, 1; 1, 14, 10.
- rure
paterno, Hor. Ep. 1,
18, 50 : dans la propriété
paternelle. --- cf Ov. F. 6, 671.
- rure
redire, Cic. Fam. 5,
20, 9
: revenir de la campagne.
- rus
ire, Plaut. Cap. 78 ;
Ter. Eun.
187 : aller à la campagne.
3
- la
campagne = rusticité, grossièreté. --- Plaut.,
Hor.
- Rusazus,
i, f. : ville de la Mauritanie Tingitane. --- Plin.
5, 20.
- Rusbĕās, æ, m. : promontoire de l'Océan
septentrional dans la
Livonie.
--- Plin. 4, 95.
- Rusca, æ, m. : M. Pinarius Rusca, tribun de la plèbe.
--- Cic. de Or. 2,
261.
- ruscārĭus,
a, um [ruscum] : qui
sert à enlever les
broussailles. --- Cato, Agr.
11, 4.
- ou rustārĭus.
--- Varr. R.
1, 22, 5.
- ruscĕus,
a, um [ruscus] : broussailleux. --- Cato, frg.
- Ruscino,
ōnis, m. : Ruscino (ville de la Narbonnaise, qui a donné son
nom au Roussillon). --- Plin.
3, 32; Liv.
21, 24, 2.
- Ruscinus,
i, m. : rivière des Pyrénées. --- Avien.
Or. 567.
- Ruscĭus,
ĭi, m. : Ruscius (nom d'homme). --- Suet.
Dom. 9.
- Ruscōnĭa, æ, f. : ville de la Mauritanie. --- Plin.
5, 20.
- Ruscōnĭensis,
e
: de Rusconia. --- Inscr. Donat.
287, 2.
- ruscŭlum,
i, n. [rus]
: petite
maison de campagne. --- Gell. 19, 9, 1.
- ruscum, i,
n., Fest. 262, et ruscus, i,
f., Col. 12, 7, 2 : fragon épineux
[arbrisseau]. --- Virg. B.
7, 42; G. 2, 413; Plin. 21, 86.
- Rusellānus,
a, um : de Ruselles.
- Rusellana
(colonia), f. : Ruselles (ville d'Etrurie). --- Plin.
3, 51
- Rusellāni,
ōrum, m. : les habitants de Ruselles.
--- Liv. 28, 45, 18.
- Rūsicādē,
ēs, f. : ville de Numidie. --- Plin.
5, 22.
- Rusina
: c. Rurina. --- Aug. Civ. 4, 8.
- Ruso,
ōnis, m. : Ruson (nom d'homme).
--- Hor. S. 1, 3, 86.
- Rusŏr,
ōris, m. : divinité
qui préside au
retour périodique des choses. --- Varr. d.
Aug.
Civ. 7, 23.
- Ruspæ, ārum,
f. : ville
de Numidie. --- Peut.
- Ruspĭna, æ, f. : ville sur la côte d'Afrique, près de
Leptis. --- Plin. 5, 25.
- ruspor,
āri : - tr. - fouiller, scruter. --- Acc.
Tr. 441; 489; Apul. Apol. 41.
- ou ruspo,
āre. --- Tert.
Pall. 2.
- russātus,
a, um [russus] :
1 - qui a
une tunique
rouge foncé.
- russata
factio, Inscr.
: la faction des rouges [une des quatre du
cirque].
- russatus
auriga, *Plin. 7,
186 : cocher de la faction
des rouges.
2 - rougi. --- Tert.
Cor. Mil. 1.
- voir hors site
russatus
- Russellān
:
voir Rusell-.
- russĕŏlus,
a, um [russeus] : rougeâtre. --- Prud.
Peri. 11, 130.
- russesco,
ĕre : - intr. - rougir,
devenir rouge foncé. --- Enn. An. 266.
- russĕus,
a, um : rouge
foncé.
--- Petr. 27, 1; Plin. 21, 166; 29, 64; 30, 99;
Apul.
M. 2, 8.
- russeus
color, Pall. 4,
13, 4
: couleur alezan [en
parl. de chevaux].
- Russia,
æ, f. : la Russie. --- lat. tardif.
- Russicus,
a, um : de Russie, des Russes. --- lat. tardif.
- russŭlus,
a, um : rougeâtre. --- Vop. Prob. 4,
5.
- russum,
arch. :
voir
rursus.
- russus,
a, um : rouge,
roux. --- Lucr. 4, 65 ;
Catul. 39, 19.
- rustārĭus :
voir ruscarius.
--- Cato, Agr. 11, 4 [mss].
- Rustica, æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
- rustĭcānus,
a, um [rusticus] : de
campagne, rustique.
- rusticanus
homo, Cic.
Verr. 5, 34 : campagnard, paysan. --- cf.
Tusc.
2, 53; Att. 8, 13, 2.
- vita
rusticana, Cic. Amer.
44 : vie à la campagne.
- rusticanum
tugurium, Hier.
Ep. 52, 6 : hutte de paysan.
- rustĭcāni, ōrum,
m. : gens de
la campagne, paysans. --- Eutr. 9, 20.
- rustĭcātim
[rusticus]
: en paysan. --- Pompon. Com. 7.
- rustĭcātĭo,
ōnis, f. [rusticor] : séjour à la campagne, vie des champs.
-
idem victus (erat), isque communis, neque solum militia, sed
etiam peregrinationes rusticationesque communes, Cic. Læl. 103 : notre
façon de vivre était la même, tout était commun entre nous, non
seulement nous avons aux armées servi ensemble mais nous avons aussi
voyagé ensemble, séjourné ensemble à la
campagne.
- au plur.
rusticationes : les travaux des champs, l'agriculture. --- Col.
11, 1, 6.
- rustĭcātum
: supin de rusticor.
- rustĭcē,
adv. [rusticus] : - 1
- en
paysan, en campagnard. --- Cic. de Or. 3,
25.
- 2
- grossièrement,
maladroitement, gauchement. --- Cic. Off.
3, 39.
- rusticius tonso, Hor. S. 1, 3, 31 : les cheveux coupés à la
paysanne.
- rustice
loqui, Gell. : parler incorrectement.
- rustĭcellus,
a, um
: un peu rustique. --- Varr.
d.
Plin. 7, 83.
- Rustĭcĭāna, æ,
f. : nom de femme. --- Sid.
- Rustĭcilla, æ, f.
: nom de femme. --- Inscr.
- rustĭcĭtās,
ātis, f. [rusticus] :
1 - les choses
de la campagne, la vie champêtre.
--- Pall.
Insit. 11.
2
- les gens de la campagne.
- Pall.
1, 31; Cod.
Just. 1, 55, 3.
3
- simplicité rustique, franchise.
- rusticitas antiqua, Plin. Ep. 1, 14, 4 :
la simplicité des anciens.
4
- rusticité, grossièreté,
gaucherie.
- forsitan
et narres quam sit tibi rustica conjunx, Ov. H. 20, 59 : et
peut-être racontes-tu combien ton épouse est rustique. ---
Quint. 7, 1, 37; Suet.
Cæs. 53.
5
- façons campagnardes, accent campagnard.
- rusticitas verborum
atque soni,
Quint.
11, 3, 10 : langage et accent campagnard. --- Quint. 11, 3,
30; Dig. 49, 14, 2.
- rustĭcor,
āri, supin ātum
[rusticus] : - intr. -
1 - rester
à la campagne, vivre à la
campagne. --- Cic. de Or. 2,
22; Att. 12, 1, 1.
- si
qui dies ad rusticandum
dati sint, Leg. 1, 9 : s'il m'est
donné de passer quelques jours à la campagne.
- supin rustĭcātum.
--- lat. tardif.
- mittor a parentibus rusticatum : mes parents m'envoient passer mes
vacances à la campagne. --- Cressolles
(XVII°)
2
- s'occuper
aux travaux des champs. --- Col.
1,
5 ; 12, 3, 8.
3
- s'exprimer
en rustre, incorrectement. --- Sid.
Ep. 4, 3.
- rustĭcŭla
(s.-ent. gallina), æ, f. :
gélinotte. --- Plin. 10,
111.
- rustĭcŭlus,
a, um : quelque
peu rustique,
grossier. --- Mart. 10, 19.
- rustĭcŭlus,
i, m. : un
campagnard, un paysan. --- Cic. Sest. 82.
- rusticus
[rus] :
1
- rustĭcus, a, um
:
a
- relatif
à la campagne, de la
campagne.
- prædia
rustica, Cic.
Amer. 42 : propriétés rurales.
- res
rusticæ, Cic. de Or.
1, 69 : agriculture.
- possum persequi permulta
oblectamenta rerum rusticarum, sed hæc ipsa quæ dixi, sentio fuisse
longiora, Cic. Cato 55 : je pourrais (ou
je puis) exposer encore beaucoup de plaisirs champêtres; mais je sens
que j'en ai déjà trop dit. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 131;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- vita
rustica, Cic. Amer.
75 : vie de la campagne, à la campagne [opp.
à vita agrestis, vie des
champs, vie paysanne].
- homo,
agricola et
rusticus, Cic. Amer. 143 : cet homme, qui
cultive et vit à la campagne.
- rusticus,
i, m. : homme
qui vit à
la campagne, campagnard. --- Cic.
Fin. 2, 77 ; Or. 81; Ov. M. 2, 699;
Hor.
Epod. 2, 68; Ep.
1, 7, 83; 2, 2, 39; Vulg.
Sap. 17, 16.
b
- rustique,
simple, naïf. --- Cic.
Amer. 75 :
Mart. 10, 72, 11.
- vita hæc rustica quam tu agrestem vocas parsimoniæ ... magistra est,
Cic. Am. 75 : la vie champêtre, cette vie que
vous nommez sauvage, est l'école de l'économie.
-
vivendi qui recte prorogat horam, rusticus expectat dum defluat amnis,
Hor. Ep. 1, 2, 40 : qui retarde l'heure de vivre honnêtement attend
comme le campagnard que le fleuve ait cessé de couler.
- titulus
rusticior, Sen.
Ep. 88, 38 : titre plus simple,
plus modeste.
c
- grossier,
balourd, gauche.
- Cic.
Off. 1, 129; Virg. B. 2, 56 ; Ov. M. 14, 522.
d
-
prude, sauvage.
- capior,
quia rustica non
est, Ov.
Am. 2, 4, 13 : elle me séduit parce qu'elle n'est pas prude.
- voir hors site dico latin-anglais
2
- Rustĭcus, i, m. :
Rusticus (surnom); L.
Junius Arulénus
Rusticus que Néron fit périr. --- Plin. 1, 5, 2, etc.
- Rusucurĭum, ĭi,
n. : port et
ville de Mauritanie. --- Plin. 5, 20.
-
Rusucurītāni, ōrum,
m., habitants de
Rusucurium. --- CIL 8, 8995.
- rūsum
et russum, arch.
:
voir
rursum.
- rūsus,
a, um :
voir russus. --- Gell.
2,
26, 8.
- ruta
:
1
- rūta, æ, f.
:
- gr. ῥυτή.
a - rue
(plante
amère).
- Cic.
Fam. 9, 22, 3
; Col. 11, 3, 38 ; Plin. 19, 156, etc., cf. Varr. L. 5, 103.
- in
rutæ folium conjicere aliquem, Petr. 58 (prov.) :
faire entrer qqn dans
un
trou de souris.
b
- amertume.
- ad
cujus rutam puleio mihi
tui sermonis utendum est, Cic. Fam.
16, 23, 2 : pour combattre sa rue (son âcreté) j'ai besoin du
pouliot
(de la douceur) de tes propos.
2
- rūta et cæsa (rūta
cæsa), n. : matériaux, mobiliers, meubles
(objets
que le vendeur se réserve à la vente et qui, dans une propriété est
extrait du sol ou coupé).
- dicet
te, cum ædes
venderes, ne in
rutis quidem et cæsis solium tibi paternum reliquisse, Crass.
d. Cic de
Or. 2, 226 : elle dira que dans la vente de la
maison tu ne t'es même
pas laissé, parmi les objets qu'on se réserve, le fauteuil de ton père.
--- cf. Cic. Part. 107; Top 100.
- rŭtābŭlum,
i, n. : - 1 - pelle à
feu,
fourgon. - 2 - Col.
spatule.
- rūtācĕus,
a, um [ruta] : M.-Emp. de rue.
- rūtācĭus,
a, um [ruta] : Cels. de rue.
- rūtārĭus,
a, um [ruta] : Inscr. couvert de rue (plante).
- rūtātus,
a, um [ruta] : Plin. assaisonné de rue.
- rŭtellum,
i, n. : racloir.
- Rūtēni
(Rūthēni), ōrum, m. : - 1
-
Rutènes (ville, auj. Rhodez). - 2
- les Rutènes
(ses habitants).
- Ruth,
indécl. f. : Ruth (épouse de Booz).
- voir
hors site : Ruth.
- rŭtĭlans,
antis : part. prés. de rutilo; brillant, éclatant.
- rŭtĭlātus,
a, um : roux.
- rŭtĭlesco,
ĕre : - intr. - devenir roux.
- Rŭtĭlĭus,
ĭi, m. : Rutilius (nom d'homme).
- rŭtĭlo,
āre, āvi, ātum : - 1 -
tr.
- teindre en roux. - 2
- tr. - briller (comme
l'or).
- rŭtĭlus,
a, um : - 1 - d'un
rouge ardent,
roux. - 2 - éclatant,
brillant.
- rŭtrum,
i, n. : - 1 - pêche,
pelle. - 2 - truelle.
- rutŭba,
æ, f. : confusion, bouleversement. --- Varr.
- rutŭla,
æ, f. [ruta] : rue (plante).
- Rŭtŭlus,
a, um : rutule, des Rutules.
- Rŭtŭli,
ōrum, m. : - a - les
Rutules (ancien peuple
du Latium, dont la capitale était Ardée). - b
- les habitants de Sagonte (fondée par des Ardéates). --- Sil.
- rŭtundus
: c. rotundus.
- rŭtus,
a, um : part. passé de ruo.
- voir ruta.
- rythm-
: voir rhythm-