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• 
  em :
             - Gaffiot P. 584-586 --- Lebaigue P. 420.
  
          1 - ēm, arch. (= eum) : voir  is.
  
          2 - ēm, interj. (= em(e), impér. de emo au sens de tiens, prends) : voilà (pour attirer l'attention); allons ! eh bien ! (pour exhorter).
             - em + acc. exclamatif.
             - em tibi hominem ! Plaut. As. 880 : voilà l'homme !
             - em causam cur : voilà la raison pour laquelle...
             - em illæ sunt ædes, Plaut. Trin. 3 : tiens ! voilà la maison !
             - em quo redactus sum, Ter. Eun. 237 : voilà où j'en suis réduit !
             - em tibi male dictis pro istis, Plaut. Curc. 195 : tiens, voilà pour ta mauvaise langue.
  
          3 - ēm (hem), interj. : voir hem.
  
  
• ēmăcĕrātus, a, um, part. passé de emacero : amaigri, exténué.
  
  
• ēmăcĕro, āre : - tr. - amaigrir. --- Plin. 18, 101; Sen. Marc. 10, 6.
  
  
• ēmăcesco, ĕre (= emacresco) : - intr. - devenir maigre, maigrir. --- Cels. 2, 2.
  
  
• ēmăcĭo, āre, ātum : - tr. - rendre maigre, amaigrir. --- Col. 2, 10, 1.
  
  
• ēmācĭtās, ātis, f. [emax] : manie d'acheter. --- Col. 4, 3, 1; Plin. Ep. 3, 7, 7.
  
  
• ēmăcresco, ĕre, crŭi [e + macer] : - intr. - devenir maigre, maigrir. --- Cels. 2, 4.
  
  
• ēmăcror, āri, passif : être amaigri, être épuisé (en parl. du sol).
  
  
• ēmăcŭlātus, a, um : part. passé de emaculo. - 1 - dont on a enlevé les taches. - 2 - purgé, nettoyé, purifié.
  
  
• ēmăcŭlo, āre, āvi, ātum [ex + maculo] : - tr. - 1 - enlever les taches, détacher, nettoyer. --- Plin. 21, 129. - 2 - purifier. --- Amm. 29, 1.
  
  
• ēmădĕfactus, a, um : bien imbibé. --- Apic. 6, 224.
  
  
• ēmădesco, ĕre : - intr. - se mouiller. --- Th.-Prisc. 1, 15.
  
  
• ēmānātĭo, ōnis, f. : émanation, effusion. --- Vulg. Sap. 7, 25; Hilar. Synod. 20.
  
  
• ēmānātŏr, ōris, m. : celui qui répand [fig.]. --- Cassiod. Div. litt. 20.
  
  
• ēmanceps, cĭpis : affranchi. --- Gloss. Isid.
  
  
• ēmancĭpātĭo, ōnis, f. : - 1 - émancipation, affranchissement. - 2 - action d'aliéner (un bien), cession (d'un bien).
             - emancipatio : émancipation (délivrance de l'autorité paternelle, patria potestas). --- Gai. Inst. 1, 132; Ulp. Fragm. 10, 1; Just. Inst. 1, 12, § 6; Quint. 11, 1, 65.
             - emancipatio fundorum, Plin. Ep. 10, 3, 3 : aliénation des biens.
             - emancipatio familiæ, Gell. 15, 27, 3 : émancipation de la famille (acte par lequel on aliène son droit de chef de famille).
             - voir hors site emancipatio.
  
  
• ēmancĭpātŏr, ōris, m. : celui qui émancipe. --- Prud. Cath. 7, 184.
  
  
• ēmancĭpātus, a, um : part. passé de emancipo. - 1 - émancipé, indépendant. - 2 - soumis, subordonné.
  
  
• ēmancĭpo (ēmancŭpo), āre, āvi, ātum : - tr. - 1 - émanciper, affranchir de l'autorité paternelle (un fils, filium). - 2 - céder (un bien), aliéner (un bien), abandonner. 
             - emancupando filium fraudem legi facere, Liv. 7, 16 : détourner la loi en émancipant son fils.
             - filium in adoptionem emancipare, Cic. Fin. 1, 7, 24 : émanciper son fils en vue de l'adoption.
             - cuidam de parte finium cum vicino litiganti, adhibitus arbiter, totum agrum redemit emancipavitque, Suet. Othon, 4 : choisi comme arbitre par un soldat qui était en procès avec son voisin pour une affaire de bornage, (Othon) acheta tout le champ et le lui céda. --- Quint. 6, 3, 44.
             - se alicui emancipari : s'abandonner à qqn, dépendre de qqn.
             - tibi me emancupo, Plaut. Bacch. 92 : je me fais ton esclave.
             - senectus honesta est si nemini emancipata est, Cic. de Sen. 11, 38 : le vieillard est honoré s'il ne dépend de personne.
  
  
• ēmanco, āre, āvi : - tr. - rendre manchot. --- Labien. d. Sen. Contr. 10, 33, 24.
  
  
• ēmănĕo, ēre, ēmansi, ēmansum : - intr. - 1 - rester longtemps hors de. --- Stat. Th. 7, 650. - 2 - rester hors du camp, s'absenter au-delà du temps prescrit. --- Modest. Dig. 49, 16, 3, voir emansor.
  
  
• Emanici, ōrum, m. : peuple de la Bétique. --- Plin. 3, 14.
  
  
• ēmāno, āre, āvi, ātum : - intr. -
             - (Lebaigue P. 420 et P. 421) 
          1 - couler de, découler, sortir. --- Lucr. 3, 583 ; Cic. poet. Div. 2, 63.
          2 - émaner, provenir, tirer son origine, découler [avec ex]. --- Cic. de Or. 1, 189.
             - istinc mala emanant, Cic. Att. 7, 21, 1 : de cette source découlent nos maux. 
          3 - se répandre, se divulguer, devenir public. --- Cic. Br. 231; Att. 3, 12, 2.
             - emanabat [avec prop inf.] : c'était une chose connue que. --- Liv. 3, 24, 4.
          4 - tr. - épancher, faire couler. --- Vulg. Jac. 3, 11.
  
  
• ēmansĭo, ōnis, f. [emaneo] : action de rester hors du camp, du quartier. --- Dig. 49, 16, 4.
  
  
• ēmansŏr, ōris, m. [emaneo] : soldat qui ne rentre pas au camp, au quartier au terme de la permission, retardataire. --- Modest. Dig. 49, 16, 4.
  
  
• Emanuel : voir Emmanuel.
  
  
• ēmarcesco, ĕre, cŭi : - intr. - se faner, se flétrir. --- Plin. 15, 121; Sen. Ep. 112, 3; Hier. Ies. 5, 17, 4; Vulg. Isa. 21, 4.
  
  
• ēmarcus, i, m. : nom d'une espèce de vigne [gauloise]. --- Col. 3, 2, 25.
  
  
• ēmargino, āre : - tr. - élargir [les plaies]. --- Plin. 28, 147.
  
  
• ēmascŭlātŏr, ōris, m. [emasculo] : corrupteur. --- Apul. Apol. 74.
  
  
• ēmascŭlo, āre [e, masculus] : - tr. - rendre impuissant, émasculer, châtrer. --- Apul. M. 7, 23; Serv. En. 6, 661.
  
  
• Ēmăthĭa, æ, f. : - 1 - l'Emathie (province de la Macédoine). --- Liv. 44, 44, 5. - 2 - la Macédoine. --- Virg. G. 4, 390.
             - gr. Ἠμαθία.
  
  
• Ēmăthiōn, ōnis, m. (acc. -ōna) : Emathion. - 1 - nom du roi qui donna son nom à la Macédoine. --- Just. - 2 - nom d'autres hommes. --- Virg. En. 9, 571; Ov. M. 5, 100.
             - gr. Ἠμαθίων, ωνος.
  
  
• Ēmăthis, ĭdis, f. : - 1 - adj. d'Emathie, de Macédoine. - 2 - subst. l'Emathie. --- Luc. 6, 350.
             - gr. Ἠμαθίς, ίδος.
             - Ēmăthĭdes, um, f. : les filles de Piéros, roi de Macédoine, les Piérides. --- Ov. M. 5, 669.
             - voir hors site Piéros.
  
  
• Ēmăthĭus, a, um : d'Emathie, de Macédoine.
             - Emathius dux, Ov. Tr. 3, 5, 39 : Alexandre.
             - Emathii manes, Stat. S. 3, 2, 117 : les mânes d'Alexandre.
             - Emathia acies, Luc. 8, 531 : la bataille de Pharsale.
  
  
• ēmātūresco, ĕre, tūrŭi : - intr. - 1 - mûrir, parvenir à maturité. --- Plin. 25, 36. - 2 - s'adoucir, se calmer. --- Ov. Tr. 2, 124.
  
  
• ēmātūro, āre : - tr. - mûrir, rendre mûr. --- Eum. Const. 10, 4.
  
  
• Emaus, i, f. : Emaüs (ville de Judée). --- Jord.
  
  
• ĕmax, ācis [emo] : qui a la manie d'acheter, grand acheteur. --- Cato, Ag. 2, 7; Cic. Par. 51.
             - prece emaci, Pers. 2, 3 : par une prière qui achète la faveur des dieux (accompagnée de riches offrandes).
             - cum esset pecuniosus, nemo illo minus fuit emax, minus ædificator, Nep. Att. 13 : quoiqu'il fût riche en argent comptant, personne ne fut moins acheteur, moins bâtisseur que lui.
  
  
• embădālis, e [embadum] : relatif à l'aire. --- Boet. Geom. p. 411, 12.
  
  
• embădĭus, a, um [embadum] : qui forme l'aire. --- Grom. 342, 13.
  
  
• embădŏn (embădum), i, n. : aire, surface, plan. --- Grom. 297, 17.
             - gr. ἔμϐαδον.
  
  
• embænetĭca, æ, f. : embarquement.
             - gr. ἐμϐαινετική -- ἐμϐαίνω : embarquer.
             - embæneticam facere, Cæl. Fam. 8, 1, 4 : faire de l'embarquement. --- v. R. Phil. 53, p. 135.
  
  
• embamma, ătis, n. : sauce piquante, sauce forte. --- Plin. 20, 147.
             - gr. ἔμϐαμμα, ατος.
  
  
• embăsicoetās, æ, m. : coupe (mot à double sens car il est forgé sur deux mots grecs qui signifient l'un une coupe à boire et l'autre un mignon).
             - gr. ἐμϐασικοίτας : sorte de coupe --- ἐμϐασίκοιτος : qui fait entrer dans le lit.
             - domina, embasicoetan jusseras dari, Petr. 24, 1 : madame, tu avais dit de donner une coupe.
  
  
• embăsis, is, f. : bain. --- C.-Aur. Acut. 3, 17, 151.
             - gr. ἔμϐασις.
  
  
• embătēs, æ, m. : module (t. d'arch.). --- Vitr. 1, 2, 4.
             - gr. ἐϐάτης.
  
  
• emblēma, ătis, n. : - 1 - marqueterie, mosaïque; travail de marqueterie. - 2 - ornement en saillie, relief; ornement rapporté, placage. --- Cic. Verr. 4, 37 ; 46.
             - gr. ἔμϐλημα, ατος.
             - dat.-abl. plur. emblematis. 
             - ou emblema, æ, f. [arch.]. --- Pomp. Gr. 5 197, 11.
             - nullum (verbum) nisi loco positum et tamquam in vermiculato emblemate, Cic. Br. 274 : aucun mot qui ne soit à sa place et comme dans une mosaïque.
  
  
• emblēmătĭcus, a, um : plaqué. --- Schol. Juv. 1, 76.
  
  
• embŏla, æ, f. : chargement d'un navire. --- Cod. Just. 1, 2, 10.
             - gr. ἐμϐολή.
  
  
• embŏlĭārĭa, æ, f. : actrice d'intermèdes. --- Plin. 7, 158.
  
  
• embŏliārĭus, ĭi, m. [embolium] : acteur d'intermèdes.
  
  
• embŏlĭmæus, a, um : intercalaire, embolismique.
             - ou embŏlĭmus.
             - gr. ἐμϐολιμαῖος ou ἐμϐόλιμος.
  
  
• embŏlīnē, ēs, f. : plante inconnue. --- Plin. 13, 114.
  
  
• embŏlismālis, e (embŏlismāris, e) : c. embolimæus. --- Isid. 6, 17, 23.
  
  
• embolismus :
          1 - embŏlismus, a, um : intercalaire. --- Sol. 1, 41; Isid. 6, 17, 21.
          2 - embŏlismus, i, m. : embolisme, intercalation. --- Isid. 6, 17, 23.
             - gr. ἐμϐολισμός.
     
  
• embŏlĭum, ĭi, n. : intermède [sorte de pantomime qu'on jouait pendant les entractes]. --- Cic. Q. 3, 1, 24 ; Sest. 116.
             - gr. ἐμϐόλιον.   
  
  
• embŏlum, i, n. : éperon de vaisseau. --- Petr. 30, 1.
             - gr. ἔμϐολον.
  
  
• embŏlus, i, m. : piston d'une pompe. --- Vitr. 10, 7, 3.
             - gr. ἔμϐολος.
  
  
• embrŏcha, æ, f. : enveloppe humide. --- Th.-Prisc. 1, 33.
             - gr. ἐμϐροχή.
  
  
• embrŏcho, āre : - tr. - envelopper (?). --- Cass. Fel. 1 p. 5.
   
  
• ēmĕātus, a, um : part. passé de emeo, inusité; traversé.
             - emeato mari, Amm. 29, 5, 5 : après avoir traversé la mer.
  
  
• ēmĕditātus, a, um [ex, meditor] : étudié, feint.
             - emeditati fletus, Apul. M. 2, 27 : larmes feintes.
  
  
• emĕdĭum, ĭi, n. : char, chariot. --- Gloss. Isid.
  
  
• ēmĕdullātus, a, um [e, medulla] : - 1 - dont on a retiré la moelle, dépourvu de moelle. --- Plin. 229 87. - 2 - affaibli, énervé. --- Sid. Ep. 8, 6.
  
  
• emem, arch. (c. eumdem) : voir idem.
  
  
• ēmendābĭlis, e [emendo] : - 1 - réparable. --- Liv. 44, 10, 3. - 2 - qui peut se corriger. --- Sen. Clem. 2, 7, 2.
  
  
• ēmendātē, adv. [emendatus] : correctement. --- Cic. Opt. Gen. 2; Quint. 8, 1, 2; 8, 3, 1; Hirt. BG. 8 prooem. § 6; Vitr. 10, 11. 
             - emendatius. --- Plin. 34, 8, 19, § 58; Quint. 1, 6, 19.
  
  
• ēmendātĭo, ōnis, f. [emendo] : action de corriger, correction. --- Cic. Fin. 4, 21; Quint. 1, 5, 34 ; Sen. Ir. 3, 19, 2 ; Ep. 50, 8; Plin. 8, 210; Dig. 48, 19, 16, § 2, etc. 
  
  
• ēmendātŏr, ōris, m. [emendo] : celui qui corrige, correcteur, réformateur. --- Cic. Br. 259 ; Phil. 2, 43 ; Balb. 20.
  
  
• ēmendātōrĭus, a, um : qui a la vertu de corriger (en parl. du feu]. --- Aug. Ep. 211, 11.
  
  
• ēmendātrix, īcis, f. [emendator] : celle qui corrige, réformatrice. --- Cic.Tusc. 4, 69 ; Leg. 1, 58.
  
  
• ēmendātus, a, um : part.- adj. de emendo; corrigé, châtié, pur, correct, exempt de fautes, sans défaut, parfait, accompli, irréprochable.
             - emendati mores, Cic. Læl. 61 : mœurs irréprochables.
             - ēmendātior Petr. 126, 13
             - ēmendātissimus Plin. Ep. 8, 22, 2.
  
  
• ēmendīco, āre, ātum : - tr. - mendier.
             - stipem emendicabat a populo, Suet. Aug. 91 : il demandait publiquement l'aumône.
             - emendicata suffragia, Cod. Th. 9, 2, 14 : suffrages mendiés.
  
  
• ēmendo, āre, āvi, ātum [e, mendum] : - tr. -
          1 - corriger, effacer les fautes, retoucher, rectifier, réformer, redresser, amender.
             - intellego non emendari me tantum sed transfigurari, Sen. Ep. 1, 6 : je sens non seulement que je m’améliore, mais que je me transforme.
             - me rogat ut annalis suos emendem et edam, Cic. Att. 2, 16, 4 : il me prie de retoucher ses mémoires et de les publier.
             - quædam emendanda annotavi, Plin. Ep. 5, 12 : j'ai noté quelques corrections à faire.
             - hujus vitia ineuntis adulescentiæ magnis sunt emendata virtutibus, Nep. Them. 1 : la vices de sa première jeunesse furent rachetés par de grandes qualités. --- Cic. Leg. 3, 30; Br. 26.
          2 - châtier, punir, corriger.
            - emendare uxorem plagis, Aug. : corriger sa femme en la battant. --- Lact. Mort. Pers. 22
          3 - remédier à, guérir (maladie). --- Plin. 20, 129; id. 20, 170; id. 32, 70; id. 36, 156 et souvent.
  
  
• ēmensĭo, ōnis, f.  [emetior] : révolution (d'un astre).
             - emensio lunaris, Isid. 6, 17, 29 : l'année lunaire.
  
  
• ēmensus, a, um : part. passé de emetior. - 1 - ayant mesuré, ayant parcouru. - 2 - sens passif : mesuré, parcouru.
  
  
• ēmentĭor, īri, ītus sum : - tr. -
          1 - mentir, inventer des choses mensongères. --- Cic. Br. 42.
             - ementiri in aliquem, Cic. Part. 50 : calomnier qqn.
          1 - dire qqch mensongèrement, alléguer faussement.
             - ementiri auspicia, Cic. Phil. 2, 83 : annoncer des auspices qui n'existent pas.
             - ementiri + prop. inf. --- Cic. Planc. 73; Liv. 1, 8, 5.
             - part. ementitus avec sens passif : imaginé faussement, controuvé. --- Cic. Phil. 2, 88; Nat. 2, 56; Tusc. 3, 58.
  
  
• ēmentītīcius, a, um : controuvé. --- Hilar. Psalm. 125, 1.
  
  
• ēmentītus, a, um : part. passé de ementior. - 1 - qui a imaginé faussement. - 2 - sens passif : affirmé faussement, controuvé, fictif, faux. --- Cic. Phil. 2, 88; Nat. 2, 56; Tusc. 3, 58.
             - ementita, ōrum, n. : mensonges. --- Cic. Nat. 2, 56.
  
  
• ēmentum, i, n. [e, mens] : idée, pensée. --- Gloss. Isid.
  
  
• ēmĕo, āre : - intr. - sortir. --- Aug. Gen. litt. 2, 2, 5.
             - tr. - voir emeatus.
  
  
• ēmercātus, a, um : part. passé de emercor. - 1 - ayant acheté. - 2 - sens passif : acheté.
  
  
• ēmercor, āri, ātus sum : - tr. - acheter. --- Tac. An. 13, 44.
             - passif emercari : être acheté. --- Amm. 21, 6, 8; 26, 2, 4.
  
  
• ēmĕrĕo, ēre, ŭi, ĭtum : - tr. - 
          1 - mériter, gagner. --- Gell. 6, 7, 5
             - passif emeritus : gagné, mérité. --- Sil. 7, 19; 11, 469.
             - emerere + inf. : mériter de.
            - Ennius emeruit poni, Ov. A. A. 3, 410 : Ennius a été digne d'être placé...
            - Ennius emeruit contiguus poni, Scipio magne, tibi ! Ov. A. A. 3, 410 :  Ennius fut jugé digne d'être inhumé près de toi, grand Scipion !
            - emeruit vocis habere fidem, Ov. F. 4, 58 : (Quirinus) mérite qu'on ajoute foi à sa parole.
             - emerere aliquem, Ov. Tr. 4, 8, 52 : rendre service à qqn, obliger qqn. --- cf. Tibul. 1, 9, 60.
             - sens classique
          2 - achever de remplir son service militaire.
             - emeritis stipendiis, Cic. CM 49 : ayant fini de gagner la solde, le service achevé.
             - spes emerendi stipendia, Liv. 25, 6 : l'espoir d'achever son temps.  --- cf. Sall. J. 84, 2.
             - en général annuæ operæ emerentur, Cic. Att. 6, 2, 6 : mon année de service s'achève. --- cf. 6, 5, 3. 
  
  
• ēmĕrĕor, ēri, ĭtus sum : - tr. - achever le service militaire.
             - stipendia emeritus, V.-Max. 6, 1, 10 : qui a fini son temps.
             - d'où ēmĕrĭtus, i, m. : soldat qui a fait son temps, soldat libéré, vétéran. --- Tac. An. 1, 28.
             - poét. emeritus , a, um : - a - qui a fini son service [sa tâche]. --- Ov. F. 1, 665; 4, 688; Juv. 6, 498. - b - hors de service. --- Ov. Am. 3, 11, 14.
  
  
• ēmergo, ĕre, ersi, ersum : 
             - (Lebaigue P. 421 et P. 422)
          1 - intr. - sortir de, s'élever, apparaître, se montrer, naître [avec e, ex ou a, ab ]. --- Cic. Cæl. 51; Div. 1, 72.
             - emerseram ex... in Appiam, Cic. Att. 2, 12, 2 : j'étais arrivé de... sur la voie Appienne.
             - quis enim ignorat, si plures ex alto emergere velint, propius fore eos quidem ad respirandum, qui ad summam jam aquam adpropinquent, sed nihilo magis respirare posse quam eos, qui sint in profundo ? Cic. Fin. 4, 64 : qui ne sait que, si plusieurs personnes cherchent à remonter du fond de l'eau, celles qui touchent presque la surface seront, il est vrai, plus près de respirer que les autres, mais qu'en attendant elles ne sont pas plus en mesure de respirer que celles qui sont tout au fond ? --- Touratier, Syntaxe latine, p. 437; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - equus emersit e flumine, Cic. Div. 2, 31 : le cheval sortit du fleuve.
             - emerserit ex peculatus etiam judicio, Cic. Verr. 2, 1, 12 : supposons qu'il se soit tiré même de cette accusation de péculat.
             - ab infima ara subito anguis emergeret, Cic. Div. 1, 72 : (il arriva en ta présence) que soudain à la base de l'autel apparût un serpent.
             - fig. emergere ex mendicitate, Cic. Vat. 23 : sortir de la dernière misère.
             - bella ex illo mari emerserunt, Cic. Verr. 4, 130 : des guerres sont venues sortant de cette mer.
             - incommoda valetudo, qua iam emerseram utpote cum sine febri laborassem, Cic. Att. 6 , 8, 1 : une maladie dont je suis sorti déjà, vu que j'en ai souffert sans avoir de fièvre.  --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 139, éd. Vuibert.
             - absol^t emergere : sortir d'embarras.
             - ut possim rerum tantas emergere moles, Manil. 1, 116 : pour me tirer avec bonheur d'un sujet aussi difficile. --- cf. hors site Quicherat.
             - ex quo emergit quale sit decorum illud, Cic. Off. 1, 110 : de là se dégage bien la nature de cette bienséance. --- Att. 6, 2, 4.
          2 - tr. - se emergere, Cic. Har. 55 : se montrer, émerger.
             - fig. emersus ex diuturnis tenebris, Cic. Sest. 20 : sorti d'une longue obscurité. --- cf. Vat. 17.
             - se emergere ex malis, Ter. And. 562 : se dégager des maux.
             - pars sese emergit in astra, Manil. 5, 198 : une partie monte dans les cieux.
        
  
• Emĕrĭta, æ, f. : Emérita (= Merida, ville de Lusitanie). --- Plin. 4, 117.
             - Emĕrĭtānus, a, um : d'Emérita.
             - Emĕrĭtensis, e : d'Emérita.
             - Emĕrĭtenses, ium, m. : les habitants d'Emérita. --- Tac. H. 1, 78.
  
  
• ēmĕrĭtum, i, n. [emereo] : pension de retraite [pour les soldats]. --- Modest. Dig. 49, 16, 7.
  
  
• ēmeritus :
          1 - ēmĕrĭtus, a, um : part. passé de emereo. - a - mérité. - b - terminé, achevé (en parl. du service militaire).
             - au fig. emeritis stipendiis libidinis, Cic. : après avoir pris congé des obligations de la volupté.
          2 - ēmĕrĭtus, a, um : part. passé de emereor. - a - qui a fini (le service), qui a fait son temps, qui a fourni sa carrière, qui a fini, qui se repose; fatigué, épuisé. - b - qui a bien mérité de, qui a rendu service, qui a obligé.
             - emeritus (stipendiā) : <soldat qui a fini de gagner sa solde> = un vétéran, un soldat libéré du service militaire.
             - emeriti equi, Ov. F. 4, 688 : chevaux (du Soleil) qui ont fourni leur carrière.
             - emeritis cursibus, Ov. F. 3, 43 : le cours étant achevé.
             - emeritus palmes, Plin. 17, 23, 35, § 206 : cep épuisé.
             - emeriti boves, Virg. : boeufs qui ne labourent plus.
             - emeritus rogus, Prop. 4, 72 : bûcher éteint.
             - emerita puppis, Mart. : vaisseau hors de service. --- cf. hors site Quicherat.
  
  
• ēmersus :
          1 - ēmersus, a, um : part. passé de emergo; sorti de l'eau, sorti, levé.
             - emersus e flumine, Cic. Div. 2, 68 : sorti du fleuve.
          2 - ēmersŭs, ūs, m. : action de sortir d'un lieu où l'on était plongé; apparition, lever (d'un astre).
             - quo emersum facturi fuissent hostes, Vitr. : par où l'ennemi aurait dû déboucher.
             - ad emersus fluminis Mincii, Plin. : à la sortie du Mincius (hors du lac).
  
  
• Emĕsus, i (Emesa, Emisa, Emissa, æ), f. : ville de la Cœlé-Syrie [auj. Hems]. --- Vop. , Amm. ; voir Emisenus.
  
  
• ĕmĕtĭcus, a, um : qui fait vomir, émétique, vomitif. --- Apul. Herb. 55.
             - gr. ἐμετικός.
             - emetica, æ, f. : un émétique. --- Cæl. ap. Cic. Fam. 8, 1, 4.
  
  
• ēmĕtĭor, īri, ēmensus sum : - tr. -
             - emensus avec sens passif, parcouru. --- Liv. 21, 30, 5; 43, 21, 9 ; Virg. G. 1, 450.
          1 - mesurer entièrement, mesurer. --- Virg. En. 10, 772.
             - emetiri spatium oculis, Virg. : mesurer l'espace des yeux.
          2 - parcourir, traverser. --- Liv. 27, 43, 1; Tac. An. 11, 32.
             - emetiri ingens spatium, Liv. : parcourir une longue distance.
             - continuum sex dierum iter emensi septimo (die) pulsis cultoribus obtinuere terras, Tac. H. 5, 3 : <après avoir parcouru une étape ininterrompue de six jours, le septième jour les habitants une fois chassés, ils prirent leurs terres> = après six jours d'une marche ininterrompue, le septième jour ils prirent les terres des habitants qu'ils avaient chassés.
             - fig. quinque principes emensus Tac. H. 1, 49, ayant traversé cinq règnes
          3 - poét. supporter, endurer. --- Sil. 4, 53.
             - emetiri labores, Sil. : triompher de rudes épreuves.
          4 - attribuer, dispenser, faire bonne mesure.
             - voluntatem emetiar, Cic. Br. 16 : j'y mettrai toute ma bonne volonté. --- cf. Hor. S. 2, 2, 105. 
    
  
• ēmĕto, ĕre, ēmessum : - tr. - moissonner. --- Hor. Ep. 1, 6, 21.
  
  
• ēmi : parf. de emo.
  
  
• ēmĭcans, antis : part. prés. de emico. - 1 - qui s'élance hors de, qui sort. - 2 - qui brille, brillant.
  
  
• ēmĭcātim [emico] : en sautant. --- Sid. Ep. 2, 13, 8.
  
  
• ēmĭcātio, ōnis, f. [emico] : action de s'élever. 
             - emicatio silvarum, Apul. Mund. 29 : croissance des forêts.
  
  
• ēmĭco, āre, cŭi, cātum : - intr. -
             - emicavi Quint. 1,6, 17 ; Apul. Mund. 34.
          1 - s'élancer hors, jaillir.
             - hostem rati, emicant, Flor. 1, 18, 4 : croyant que c'était l'ennemi, ils se précipitent.
             - scopulus emicat, Ov. M. 9, 225 : un roc s'élève.
             - [en parl. d'une flamme] Plin. 2, 203.
             - [sang] Lucr. 2, 195.
             - [source] Liv. 44, 33, 3.
             - manus emicat, Virg. En. 6, 5 : la troupe s'élance.
          2 - fig. éclater, briller, se signaler.
             - consternatio emicuit, Tac. An. 13, 16 : son trouble éclata.
             - emicant oculi, Sen. Ira, 1, 1, 4 : les yeux lancent des éclairs.
             - fulgura emicant, Curt. : des éclairs brillent.
             - Themistoclis gloria emicuit, Just. 2, 9, 15 : la gloire de Thémistocle se montra avec éclat.
  
  
• ēmĭgrātĭo, ōnis, f. [emigro] : émigration. --- Ulp. Dig. 39, 2, 29.
  
  
• ēmĭgro, āre, āvi, ātum :
          1 - intr. - sortir de, changer de demeure, déménager, émigrer.
             - emigrare e domo, Cic. Verr. 5, 32 : déménager.
             - emigrare domo : - a - déménager. --- Cic. Verr. 2, 89. - b - s'expatrier. --- Cæs. BG. 1, 31, 14.
             - fig. emigrare e vita, Cic. Leg. 2, 48 : quitter la vie, mourir.
          2 - tr. - faire sortir, chasser, éloigner, écarter.
             - emigrabit te tabernaculo suo, Vulg. Psa. 51, 5 : il te chassera de sa tente.
             - scripturas emigrare, Tert. Cor. Mil. 1 : s'écarter des Saintes, Ecritures.
             - sese emigrare, Titin. Com. 148 : s'éloigner, déguerpir.
  
  
• ēmīna : c. hemina.
  
  
• ēmĭnātĭo, ōnis, f. : menace. --- Plaut. Capt. 799.
  
  
• ēmĭnens, tis, part.-adj. de emineo :
  qui s'élève, saillant, proéminent. --- Cic. Nat. 2, 143; Cæs. BC. 2, 9, 5; 2, 23, 2.
             - quæ sunt eminentia et prompta, Cic. de Or. 3, 215 : les choses qui sont en relief et à la portée de l'orateur.
             - [peinture] alia eminentiora, alia reductiora facere, Quint. 11, 3, 46 : donner plus de relief à certaines parties, à d'autres moins.
             - has trabes paulo longiores atque eminentiores effecerunt quam extremi parietes erant, Cæs.  : ils firent ces poutres un peu plus longues, débordant un peu plus à l’extérieur des parois.
             - eminentia papaverum capita virgulā excutiens, Flor. 1, 7 : abattant avec une baguette les têtes de pavots les plus élevées.
          2 - qui s'avance, saillant, à fleur de tête.
             - eminentes oculi, Cic. Vat. 2 : yeux à fleur de tête.
          3 - fig. éminent, supérieur, remarquable. --- Quint. Tac.
             - subst. plur. m. eminentes : hommes distingués. --- Tac. Agr. 5.
             - eminentia, ium, m. : passages remarquables [dans un discours]. --- Quint. 10, 1, 86.
             - eminentissimus : éminentissime, titre honorifique dans le Bas-Empire. --- Cod. Just. 12, 47, 1.
             - ēmĭnentior Cæs. BC. 2, 9, 3
             - ēmĭnentissimus Quint. 8, 2, 7. 
  
  
• ēmĭnentĕr [eminens] : d'une manière éminente, remarquable. --- Aug. Psal. 95, 1
             - ēmĭnentius, Amm. 24, 2, 12 : plus haut.
             - natus eminenter, Sid. : d'une naissance distinguée.
  
  
• ēmĭnentĭa, æ, f. [emineo] :
          1 - éminence, hauteur, proéminence, saillie, avance, relief, bosse. --- Cic. Ac. 2, 20; Nat. 1, 174.
          2 - fig. excellence, supériorité, prééminence. --- Vell. 1, 17, 14; Gell. 5, 11, 9.
  
  
• ēmĭnĕo, ēre, nŭi : - intr. -
          1 - s'élever au-dessus de, être saillant.
             - eminere ex terra : s'élever au-dessus du sol.
             - moles aquā eminebat, Curt. 4, 2, 21 : la digue s'élevait au-dessus de l'eau. --- Cic. Div. 1, 93; Cæs. BG. 7, 73, 6.
          2 - sortir, paraître, apparaître, se montrer.
             - si (animus) eminebit foras, Cic. Rep. 6, 26 : si l'âme s'élance hors de la matière.
             - eminebat etiam in voce sceleris, quod parabat, atrocitas, Curt. 8, 1 : jusque dans sa voix se trahissait l'atrocité du crime qu'il méditait.
          3 - en peinture être en relief, proéminent. --- Cic. de Or. 3, 101.
             - fig. animus eminebit foras, Cic. Rep. 6, 29 : l'âme s'élancera au dehors.
             - amplitudo animi maxime eminet despiciendis doloribus, Cic. Tusc. 2, 64 : la grandeur d'âme est surtout mise en relief par le mépris de la douleur.
             - desperatio in omnium vultu eminet, Liv. 21, 35, 7 : le désespoir se manifeste sur tous les visages.
          4 - l'emporter, se distinguer, dominer.
             - Demosthenes unus eminet inter omnes in omni genere dicendi, Cic. Or. 104 : Démosthène l'emporte sur tous dans tous les genres d'éloquence.
  
  
• ēmĭnĭcŭlus : c. eminens. --- Gloss. 5, 193, 15.
  
  
• ēmĭniscor, ēmĭnisci, ēmentus sum :
          1 - imaginer. --- Her. 2, 10; 12; voir ementum.
          2 - se rappeler. --- Gloss. Isid.
  
  
• ēmĭnor, āri : menacer. --- [abst]. Plaut. Cap. 791.
  
  
• ēmĭnŭlus, a, um [emineo] : qui s'élève ou qui s'avance un peu.
             - genua eminula, Varr. Agr. 2, 5, 8 : genoux proéminents.
  
  
• ēmĭnus, adv. [ e + manus] :
          1 - de loin. --- Cæs. BG. 7, 24, 4; Cic. CM 19.
          2 - à distance. --- Tac. An. 13, 41.
          3 - loin de [abl.]. --- Ps. Ascon. Cic. Verr. 1, 125.
  
  
• ēmīror, āri : - tr. - être étonné, stupéfait de. --- Hor. Od. 1, 5, 8.
  
  
• Emisa : voir Emesus.
  
  
• ēmiscĕo, ēre : - tr. -  mêler. --- Man. 5, 244.
  
  
• Emĭsēnus, a, um. : d'Emésus ou Emésa. --- Capit. Macr. 9, 1
             - subst. m. plur. Emĭsēni : habitants de cette ville. --- Treb. Gall. 3, 4.
  
  
• ēmīsi : parf. de emitto.
  
  
• ēmispērĭŏn : voir hemisphærium. --- Grom. 62, 1.
  
  
• Emissa : voir Emesus.
  
  
• ēmissācŭlum, i, n. : canal pour la décharge d'un étang. --- Chalcid. Tim. 39.
  
  
• ēmissārĭum, ĭi, n. [emitto] : déversoir. --- Cic. Fam. 16, 18, 2.
             - emissarium lacus, Suet. Claud. 20, 32 : décharge d'un lac.
             - fig. emissarium vomicæ facere, Scrib. Comp. 229 : vider un abcès.
  
  
• ēmissārius, ĭi, m. [emitto] :
          1 - agent, émissaire, espion. --- Cic. Fam. 7, 2, 3; Verr. 2, 22
          2 - satellite, sicaire. --- Vulg. Reg. 1, 22, 17
          3 - fig. rejeton [qu'on laisse à la vigne]. -- Plin. 15, 208.
  
  
• ēmissīcĭus, a, um [emissus] : qu'on envoie à la découverte.
             - emissicii oculi, Plaut. Aul. 41 : regards qui furètent, qui espionnent.
  
  
• ēmissĭo, ōnis, f. [emitto] :
             - (Lebaigue P. 423)
          1 - action de lancer. --- Cic. Tusc. 2, 57; Gell. 5, 16, 2
          2 - action de lâcher [un animal]. --- Cic. Div. 2, 62. 
  
  
• ēmissītĭus : c. emissicius.
  
  
• ēmissŏr, ōris, m. [emitto] : celui qui envoie, qui lance. --- Aug. Civ. 7, 3, 1.
  
  
• emissus :
          1 - ēmissus, a, um : part. passé de emitto.
          2 - ēmissŭs, ūs, m. : action de lancer. --- Lucr. 4, 202.
  
  
• ēmītesco, ĕre : - intr. - s'adoucir, se mûrir. --- Col. 9, 14, 10.
  
  
• ēmītĭgo, āre : - tr. - calmer, apaiser. --- Ps. -Juvc. Levit. 82.
  
  
• ēmitto, ĕre, ēmīsi, ēmissum : - tr. - envoyer dehors, faire aller dehors ou laisser aller dehors
             - e carcere, de carcere emitti :  être relâché de prison. --- Cic. Planc. 31; Verr. 5, 22.
             - emittere essedarios ex silvis, Cæs. BG. 5, 19, 2 ; lancer des bois les essédaires.
             - equitatu emisso, Cæs. BG. 5, 51, 5 : ayant lancé la cavalerie.
             - de manibus, e manibus emitti : s'échapper des mains de qqn, échapper à qqn. --- Liv. 21, 48, 6; 22, 3, 10.
             - aliquem manibus emittere, Liv. 44, 36, 9 : laisser échapper qqn de ses mains.
             - emittere scutum manu, Cæs. BG. 1, 25, 4 : laisser tomber son bouclier.
             - emittere pila, Cæs. BG. 2, 23, 1 : lancer les javelots. --- cf. Liv. 9, 13, 2, etc.
             - ex lacu Albano aqua emissa, Liv. 5, 15, 4 : eau évacuée du lac albain.
             - lacus Velinus a Curio emissus Cic. Att. 4, 15, 5, le lac Vélin, où Curius a pratiqué une décharge.
             - emittere folia, Plin. 18, 182 [frondem, Sen. Ep. 124, 11] : pousser des feuilles.
             - emittere fulmina, Cic. Div. 2, 44 : lancer la foudre.
             - emittere vocem, Liv. 1, 54, 7 : émettre, prononcer une parole.
             - emittere animam : rendre l'âme. --- Plaut. Trin. 492; Nep. Ep. 9, 3.
             - manu emittere aliquem (= manu mittere) : affranchir un esclave. --- Plaut. Capt. 713, etc.; Liv. 24, 18, 12; Tac. An. 15, 19; Suet. Vit. 6.
             - ou emittere seul. --- Plaut. Ps. 994; Ter. Ad. 976. --- ( cf. manumissio, manumitto).
             - fig. facetum dictum emissum, Cic. de Or. 2, 219 : un trait plaisant décoché.
             - argumentum simul atque emissum est... Cic. de Or. 2, 214 : un argument, aussitôt qu'il a été lancé... cf. Cic. Planc. 57; Hor. Ep. 1, 18, 71.
             - aliquid dignum nostro nomine emittere, Cic. Fam. 7, 33 : lancer (produire) une œuvre digne de mon nom.
  
  
• emmanēs, is, m. : jusquiame (plante).
  
  
• Emmănŭēl, m. indécl. : Emmanuel, nom du Messie. --- Bibl.
  
  
• Emmāūm, n., ind. (ou Emmāus, i, f.) : une des toparchies de la Judée. --- Plin. 5, 70.
  
  
• emmĕlēs, ĕs : harmonieux, mélodieux. --- Chalcid. Tim. 44.
             - gr. ἐμμελής.
  
  
• emmŏtŏn, i, n. : rouleau de charpie imprégné d'un médicament. --- Th.-Prisc. 1, 28.
             - gr. ἔμμοτον.
  
  
• ĕmo, ĕre, ēmi, emptum : - tr. -
             - empsim subj., Pl. Cas. 347; Mil. 316.
          1 - prendre, recevoir. --- P. Fest. 4, 18; 76, 1.
          2 - acheter. --- Cic. Off. 3, 59.
             - licet iste dicat emisse se ... nulla umquam civitas signum ullum... cuiquam vendidit, Cic. Verr. 2, 4, 133 : Verrès peut bien dire qu'il a acheté la statue; aucune cité n'en a vendu à personne. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 129, éd. Vuibert.
             - siquis emat ... scalpra et formas non sutor ... amens undique dicatur merito, Hor. S. 2, 3, 104 : si quelqu'un achetait, n'étant pas cordonnier, des tranchets et des formes, on le traiterait partout, à juste titre, de fou. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 465; éd. Peeters France.
             - emere bene, Cic. Att. 12, 23, 3 : acheter à bon compte.
             - emere male, Cic. Att. 2, 4, 1 : acheter cher.
             - emere ab aliquo, de aliquo : acheter à qqn. --- Cic. Prov. 7; Att. 10, 5, 3.
             - avec gén. ou abl. de prix] tanti, quanti, minoris, pluris, Cic. Off. 3, 59; 3, 51; Verr. 4, 14; minimo, Cic. Verr. 3, 145; magno, parvo Cic. Att. 13, 29, 2.
             - magno emere : acheter cher.
             - emere care, Hor. Ep. 2, 1, 238 : acheter cher.
             - parvo emere : acheter bon marché.
             - emisti a fœdissimo tribuno plebis ... emisti grandi pecunia, ut tibi de pecuniis creditis jus ...  dicere liceret, Cic. Prov. 7 : tu as acheté au plus ignoble tribun de la plèbe, tu lui as acheté à prix d'or le droit de juger les procès pour dettes. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 409; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - emere minoris : acheter moins cher.
             - emere tanti quanti : acheter au prix demandé.
             - Canius emit hortos tanti quanti Pythius voluit, Cic. Off. 3, 59 : Canius acheta les jardins aussi cher que voulut Pythius.
             - duobus milibus nummum emere, Cic. Amer. 6 : acheter (qqch) deux mille sesterces.
             - eme illud quod placet, missos fac eos quorum frumentum improbasti, Cic. Verr. 3, 173 : achetez celui (= blé) qui vous plaît, et laissez les peuples dont vous avez rejeté le blé.
             - nulla res carius constat quam quæ precibus empta est, Sen. Ben. 2, 1 : rien ne coûte plus cher que ce qui est acheté par des prières.
          3 - acheter, soudoyer.
             - emere sententias (judicum), Cic. Clu. 102 : acheter la sentence, le verdict.
             - emere percussorem, Curt. 4, 1 : soudoyer un assassin.
             - emere oportet, quem tibi obœdire velis, Plaut. Pers. 273 : achète des gens si tu veux qu'on t'obéisse.
             - emere + ut subj. : acheter la possibilité de, le droit de. --- Cic. Prov. 7.
             - emere + inf. ---  Stat. Th. 1, 163; Sil. 601.
  
  
• ēmŏdĕrandus, a, um, adj. verb. de l'inusité emoderor : qui peut être modéré, calmé. --- Ov. R. Am. 130.
  
  
• ēmŏdŭlor, āri : - tr. - chanter. --- Ov. Am. 1, 1, 30.
  
  
• Emōdus, i : partie de l'Himalaya. --- Plin. 6, 60.
             - ou Emōdimontes Plin. 6, 56.
  
  
• ĕmŏla, æ, f. : c. amula. --- Vulg. Esdr. 3, 1, 12.
  
  
• ēmōlīmentum, i, n. [e, molior] : grande construction. --- Cod. Th. 15, 1, 19. 
  
  
• ēmōlior, īri, ītus sum : - tr. -
          1 - soulever un fardeau, élever. --- Sen. Agam. 476.
             - emoliri fretum, Sen. : soulever la mer.
          2 - venir à bout de, exécuter. --- Pl. Bacch. 762.
             - emoliri negotium, Plaut. : venir à bout d'une affaire.
          3 - rendre avec difficulté, rejeter, cracher. --- Cels. 4, 6.     
  
  
• emolitus :
          1 - ēmŏlĭtus, a, um : part. passé de emolo; moulu.
          2 - ēmōlītus, a, um : part. passé de emolior.
  
  
• ēmollesco, ĕre : - intr. - devenir mou, s'amollir. --- Ruf. Orig. Ps. 36, 57.
  
  
• ēmollĭo, īre, īvi (ĭi), ītum : - tr. - amollir, rendre mou. --- Liv. 37, 41, 4; Plin. 10, 167.
             - fig. emollire mores, Ov. P. 2, 9, 48 : adoucir les mœurs.
             - emollire exercitum, Liv. 27, 3, 2 : énerver une armée.
             - emollire colores, Plin. 35, 198 : rendre les couleurs plus tendres.
             - emollire duritiam ventris, Plin. : relâcher le ventre.
             - quos nondum longa pax emollierit, Tac. Agr. 11, 5 : (Bretons) qu'une pacification de longue date n'a pas encore amadoués.
             - emollire auctoritatem, Aur.-Vict. Epit. 1 : affaiblir l'autorité.
  
  
• ēmollītus, a, um : part. passé de emollio. - 1 - rendu mou, devenu mou. - 2 - amolli, efféminé. - 3 - adouci, fléchi.
  
  
• ēmŏlo, ĕre, ŭi, ĭtum : - tr. -
          1 - moudre entièrement. --- Pers. 6, 26; Ambr. Ep. 64, 3
          2 - fig. produire. --- Ambr. Off. 1, 22, 98.
  
  
• ēmŏlŭmentĭcĭus, a, um : concernant le profit. --- Cassiod. Var. 9, 6, 2.
  
  
• ēmŏlŭmentum, i, n. [emolo] : avantage, profit, intérêt, gain, émolument. --- Cic. de Or. 2, 346; Mil. 32.
             - emolumento esse alicui, Cic. de Or. 1, 34 : être utile à qqn.
             - ou emolumentum esse alicui, Liv. 22, 22, 7.
             - si tibi esse id emolumento sciam, Cic. : si j'apprends que cela puisse t'être avantageux.
             - cujus mors tibi emolumentum futura sit, Cic. Fin. 2, 59 : (lui) dont la mort seraait pour toi un profit. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 414; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - boni nullo emolumento impelluntur in fraudem, Cic. Mil. : l'homme de bien n'est conduit à tromper par aucune considération d'intérêt.
             - sine magno commeatu atque emolumento [mss], Cæs. BG. 1, 34, 3; neque enim magnum emolumentum esse potest, Varr. R. 3, 14. 1 : dans ces deux passages on aurait le sens de « travail (exécution) pénible », cf. emolimentum, de emolior (ēmōlumentum). 
  
  
• Emōna, æ, f. : ville de Pannonie. --- Plin. 3, 147.
  
  
• ēmŏnĕo, ēre : - tr. - avertir. --- *Cic. Fam. 1, 7, 9.
  
  
• Emonĭus, ĭi, m. : nom de famille romain. --- CIL 8, 2564.
  
  
• ēmŏrĭor, ēmŏri, ēmortŭus sum : - intr. -
             - inf. arch. emoriri Ter. Eun. 432.
          1 - disparaître par la mort, mourir, s'éteindre. 
             - verba facit emortuo, Plaut. Pœn. 840 : il parle pour un mort = il fait l'oraison funèbre d'im mort.
             - vocabulum emortuum, Aug. Trin. 10, 1 : vocable disparu.
             - terra emoriens, Curt : terre qui s'épuise.
             - quæ quo usque tandem patiemini, o fortissimi viri ? nonne emori per virtutem præstat quam vitam miseram atque inhonestam, ubi alienæ superbiæ ludibrio fueris, per dedecus amittere ? Sall. C. 20 : jusques à quand, mes braves, souffrirez-vous cet état de chose ? ne vaut-il pas mieux mourir courageusement que de perdre honteusement une vie misérable et sans honneur, après avoir servi de jouet à l'insolence d'autrui ? --- trad. A. Ernout; éd. les belles lettres.
             - eos senatus non censuit redimendos, cum id parva pecunia fieri posset, ut esset insitum militibus nostris aut vincere aut emori, Cic. Off. 3, 114 : le sénat ne fut pas d'avis de les racheter bien qu'il pût le faire à bon marché, afin de bien ancrer dans l'esprit des soldats l'idée qu'ils devaient vaincre ou mourir. --- cf. syntaxe latine Ernout et Thomas n° 303; éd. Klincksieck
             - di boni, quid lucri est emori ! Cic. Tusc. 1, 97 :  bons Dieux ! que l'on gagne à mourir ! --- Cic. CM 71.
          2 - fig. périr, finir, cesser. --- Cic. Par. 18
          3 - se paralyser. --- Cels. 5, 26, 34.
  
  
• ēmŏriri, anc. inf. : c. emori; voir emorior.
  
  
• emorsus, a, um : part. passé de emordeo; mordu.
  
  
• ēmortŭālis, dĭēs, m. [emortuus] : le jour de la mort. --- Pl. Ps. 1237.
  
  
• ēmortŭus, a, um : - 1 - mort, décédé. - 2 - vain, inutile.
             - emortuum auxilium, Plaut. : vain secours.
  
  
• ēmōtus, a, um : part. - adj. de emoveo. - 1 - ôté de, déplacé, enlevé, ébranlé. - 2 - éloigné, écarté, chassé, exclu. - 3 - disloqué. - 4 - agité.
             - quærite, utra graviori servitute, Antiocho ultra Tauri juga emoto an Gallis subactis, liberati sint, Liv. 38, 47, 11 : demandez-leur quel était le plus dur des jougs dont ils ont été affranchis par l'expulsion d'Antiochus au-delà du Taurus ou par la défaite des Gaulois.
  
  
• ēmŏvĕo, ēre, ōvi, ōtum : - tr.
             - exmovere Pl. Truc. 78; parf. sync. emostis Liv. 37, 53, 25.
          1 - ôter d'un lieu, déplacer, remuer, ébranler.
             - emovere e foro, Liv. 25, 1 : faire sortir du forum.
             - de medio plebem emovere, Liv. 6, 38 : dissiper la foule.
             - emovere curiā,  Liv. 30, 23, 1 : faire sortir de la curie.
             - emovere postes cardine, Virg. En. 2, 493 : ôter une porte de ses gonds. --- cf. Virg. En. 2, 610.
          2 - chasser, dissiper.
             - emovere curas, Virg. En. 6, 382 : dissiper les soucis.
             - mens emota, Sen. Polyb. 37, 5 : esprit bouleversé.
  
  
• Empanda, æ, f. : déesse protectrice des bourgs et des villages. --- P. Fest. 76, 11.
  
  
• Empĕdŏclēs, is (i), m. (acc. -em ou -en) : Empédocle (philosophe d'Agrigente). --- Cic. Tusc. 1, 19.
             - gr. Ἐμπεδοκλῆς, έους.
             - Empĕdŏclēus, a, um : d'Empédocle. --- Cic. Tusc. 1, 41.
             - Empĕdŏclēa, ōrum, n. : doctrine d'Empédocle. --- Cic. Q. 2, 11, 3.
  
  
• empĕtrŏs, i, m. (= calcifraga) : saxifrage. --- Plin. 27, 75. 
             - (un perce-pierre, plante vivant sur les rochers ou les murs, dont la saxifrage est une variété. La saxifrage elle-même est une plante herbacée dont certaines espèces poussent dans les fissures des rochers ou des murs).
             - gr. ἔμπετρον.
  
  
• emphănistĭcum, i, n. : salaire pour l'ordination des prêtres. --- Julian. Ep. Nov. c. 50, § 191.
             - gr. ἐμφανιστικόν.
  
  
• emphăsis, is, f. : emphase [rhét.]. --- Quint. 8. 2, 11. 
             - gr. ἔμφασις.
  
  
• emphătĭcōtĕrŏs, ŏn : plus expressif, plus emphatique.
  
  
• emphractum, i, n. : sorte de mets cuit à l'étouffée. --- Apic. 9, 14.
  
  
• emphractus, a, um : couvert.
             - gr. ἔμφρακτος.
             - emphractæ naves, Ulp. Dig. 14, 1, 1 : navires pontés.
  
  
• emphragma, ātis, n. : obstruction [méd.]. --- Veg. Mul. 1, 40, 3.
             - gr. ἔμφραγμα, ατος.
  
  
• emphўteuma, ătis, n. : un bien-fonds en emphytéose. --- Cod. 4, 56, 3.
             - gr. ἐμφύτευμα.
  
  
• emphўteusis, is (eos), f. : emphytéose, bail emphytéotique (bail à très long terme). --- Cod. Just. 4, 66, 1.
             - gr. ἐμφύτευσις.
             - (Lebaigue P. 423 et P. 424)
  
  
• emphўteuta, æ, m. : qui a un bail emphytéotique. --- Cod. Just. 4, 66, 1 sq.
             - gr. ἐμφυτεύτης.
  
  
• emphўteutĭcālis, e : c. emphyteuticus. --- Nov. Just. Vers. Vulg. 116, 11.
  
  
• emphўteutĭcārĭus, a, um : emphytéotique. --- Cod. Just. 11, 62, 1.
             - emphўteutĭcārĭus, ii, m. : celui qui a un bail emphytéotique. --- Cod. Th. 5, 13, 17.
  
  
• emphўteutĭcus, a, um : emphytéotique. --- Cod. Just. 4, 66, 2.
             - gr. ἐμφυτευτικός.
  
  
• Emphўtus, i, m. : Emphytus (un géant). --- Hyg. Fab. pr.
  
  
• empirica :
          1 - empīrĭca, æ, f. : médecine empirique [qui est fondée sur l'expérience]. --- M.-Emp. 6.
             - ou empīrĭcē, ēs, f. --- Plin. 29, 5.
             - gr. ἐμπειρική (s.-ent. τέχνη).
          2 - empīrĭca, ōrum, n. : doctrine empirique. --- Plin. 20, 120.
  
  
• empīrĭcus, i, m. [s.-ent. medicus) : médecin empirique. --- Cic. Ac. 2, 122.
             - gr. ἐμπειρικός.
  
  
• emplasma, ătis, n. : friction. --- Th.-Prisc. 2, 10.
             - gr. ἐμπλάσσω.
  
  
• emplastrātĭo, ōnis, f. [emplastro] : ente en écusson. --- Col. 5, 11, 1; id. Arb. 26, 1; 11, 2, 59; Plin. 17, 16, 26, § 118 sq.; Pall. Jun. 5, 2.
  
  
• emplastro, āre : - tr. - enter en écusson, écussonner. --- Col. 5, 11, 10.
             - emplastrata gemma, Pallad. 6, 6 : œil [d'arbre] recouvert d'un emplâtre.
  
  
• emplastrum, i, n. : 
             - gr. ἔμπλαστρον.
          1 - emplâtre. --- Col. 5, 11, 10; id. Arb. 26, 9 sq.; Plin. 17, 16, 26, § 121; Pall. Febr. 17, 1.
          2 - emplâtre mis à un arbre greffé. --- Plin. 17, 121.
             - emplastri ratio, Col. 5, 11, 10 : ente en écusson.
             - fig. emplastrum æris alieni, Laber. d. Gell. 16, 7, 14 : un emplâtre pour dettes.  
  
  
• emplectŏn, i, n. : remplage, maçonnerie de remplage. --- Plin. 36, 171.
             - gr. ἔμπλεκτον.
  
  
• empleurŏs, ŏn : à larges flancs. --- Lucil. 1251.
             - gr. ἔμπλευρος.
  
  
• empneumătōsis, is, f. : gonflement, enflure. --- C.-Aur. Chron. 3, 8, 116.
             - gr. ἐμτηιευμάτωσις.
  
  
• empŏnēma, ătis, n. : travail d'amélioration apporté a un bien foncier. --- Cod. 4, 66, 2; Julian. Nov. 7, 34.
             - gr. ἐμπόνημα.
  
  
• empŏrētĭcus, a, um : de commerce.
             - gr. ἐμπορητικός.
             - empŏrētĭca charta, f. : papier d'emballage [pour les marchandises]. --- Plin. 13, 76.
  
  
• Empŏrĭa, ōrum, n. : Empories [région des comptoirs commerciaux des Carthaginois]. --- Liv. 29, 25, 12.
  
  
• Empŏrĭæ, ārum, f. : ville de la Tarraconnaise [auj. Ampurias]. --- Liv. 21, 60, 3.
             - gr.Ἐμπορίαι.
             - Empŏrĭtāni, ī, ōrum, m. : habitants d'Empories. --- Liv. 34, 16, 4.
  
  
• empŏrĭum, ĭi, n. : marché, place de commerce, entrepôt. --- Cic. Att. 5, 2, 2.
             - gr. ἐμπόριον.
  
  
• empŏrŏs (empŏrus), i, m. : marchand. --- Plaut. Merc. 5.
             - gr. ἔμπορος.
  
  
• emprosthŏtŏnĭa, æ, f. : tétanos qui fait courber les membres en avant. --- C.-Aur. Acut. 3, 6, 61.
             - gr. ἐμπροσθοτονία.
             - emprosthŏtŏnĭcī, ōrum, m. : personnes frappées d'emprosthotonos, sujettes à l'emprosthotonos. --- C.-Aur. Acut. 3, 6, 69. 
  
  
• emprosthŏtŏnŏs, i, m. : c. emprosthotonia. --- C.-Aur. 3, 6, 65.
             - gr. ἐμπροσθότονος.
  
  
• emptīcĭus (emptītĭus), a, um [emo] : qui s'achète, acheté. --- Varr. R. 3, 2, 12; Sen. Contr. 7, 7, 24.
  
  
• emptĭcus, a, um [emo] : acheté. --- Fort. Mart. 2, 8.
  
  
• emptĭo, ōnis, f. [emo] :
          1 - achat, marché. --- Cic. Cæc. 17.
          2 - vente, objet acheté.
             - emptio tenet : la vente est valable.
             - emptio non tenet : la vente est nulle. --- (Pandectes Livres XVII, Tit. I)
             - ex istis emptionibus nullam desidero, Cic. Fam. 7, 23 : il n'y a pas un seul de ces objets auquel je tienne absolument.
             - similiter Pomponius : « Et liberi hominis, et loci sacri, et religiosi qui haberi non potest, emptio intelligitur, si ab ignoranle emitur, Pomp. lib. 9. ad Sab. : Pomponius dit également que la vente d'un homme libre, comme d'un lieu sacré ou religieux, est censée valable si l'acheteur a été dans l'ignorance à cet égard.  
          3 - contrat de vente. --- Dig. 32, 1, 102. 
             - tabella emptionis, Sen. : contrat de vente.
  
  
• emptītĭus (emtītĭus) : c. empticius.
  
  
• emptĭto (emtĭto), āre, āvi, ātum [emo] : - tr. - acheter souvent, acheter. --- Col. 8, 10, 6; Plin. Ep. 6, 19, 15; Tac. A. 14, 41.
  
  
• emptīvus, a, um : qui s'achète.
             - emptivus miles, P. Fest. 77, 5 : soldat mercenaire.
  
  
• emptŏr, ōris, m. [emo] : acheteur. --- Cic. Off. 3, 51.
             - emptor familiæ, Suet. Ner. 4 : acheteur simulé auquel un citoyen mancipait son patrimoine (familia) dans la procédure du testament per æs et libram, et qui se chargeait d'exécuter les volontés du testateur.
             - dedecorum pretiosus emptor, Hor. O. 3, 6, 32 : qui achète cher son déshonneur.  (= emptor magno pretio emens).
  
  
• emptrix, īcis, f. [emptor] : acheteuse. --- Cod. Just. 4, 54, 1.
  
  
• emptūrĭens (emtūrĭens), entis [emo] : qui a envie d'acheter. --- Varr. R. 2, pr. 6.
  
  
• emptus :
          1 - emptus (emtus), a, um : part. passé de emo. - a - acheté. - b - acheté, corrompu, soudoyé.
          2 - emptŭs, ūs, m. : achat. --- CIL 2, 2229.
  
  
• Empŭlum, i, n. : ville du Latium. --- Liv. 7, 18.
  
  
• empўēsis, is, f. : empyèse (amas de pus dans la poitrine). --- Isid. 4, 7, 20.
             - gr. ἐμπύησις.
  
  
• empўĭcus, i, m. : celui qui crache du pus. --- Th.-Prisc. 2, 23. 
             - gr. ἐμπυϊκός.
  
  
• Empўlus, i, m. : Empylus (nom d'un Rhodien qui avait écrit un livre sur la mort de César). --- Quint. 10, 6, 4. 
  
  
• empyreuma, ătis, n. : odeur de brûlé.
             - gr. ἐμπύρευμα, ατος : charbon qui couve sous la cendre (pour rallumer le feu).
  
  
• empўrĭus (empўrĕus), a, um : - 1 - de l’empyrée (l’empyrée, la sphère céleste supérieure, était appelée ainsi parce qu’elle contenait les feux, (les astres).  - 2 - de l'empyrée, de feu, embrasé. --- Aug. Civ. 10, 27.
             - gr. ἐμπύριος.
             - voir hors site : empyrée.
  
  
• emt- : voir empt-
  
  
• ēmūgĭo, īre : - tr. - mugir, dire en mugissant. --- Quint. 2, 12, 9.
  
  
• ēmulcĕo, ēre : - tr. - adoucir. --- Ambros. Psalm. 118 Serm. 7.
  
  
• ēmulgĕo, ēre, ēmulsi, ēmulsum : - tr. - 1 - traire. --- Col. 7, 3, 17. - 2 - épuiser, assécher, vider. --- Catul. 68, 110.
             - paludem emulgere, Catul. : assécher un marais.
  
  
• ēmulsus, a, um : part. passé de emulgeo. - 1 - trait, qu'on a épuisé à force de traire. - 2 - épuisé, desséché.
  
  
• ēmunctĭo, ōnis, f. [emungo] : action de se moucher. --- Quint. 11, 3, 80.
  
  
• ēmunctōrĭa, ōrum, n. : mouchettes. --- Vulg. Exod. 25, 38.
  
  
• ēmunctus, a, um : part. passé de emungo. - 1 - mouché. - 2 - qui a le nez fin, qui a du goût. - 3 - qui s'est laissé tirer de l'argent, qu'on a volé.
  
  
• ēmundātĭo, ōnis, f. [emundo] : purification. --- Tert. Marc. 4, 9.
  
  
• ēmundātŏr, ōris, m. : purificateur. --- Hilar. Ps. 118, 16.
  
  
• ēmundo, āre, āvi, ātum : - tr. - nettoyer, émonder, purifier. --- Col. 2, 15, 7, etc.
  
  
• ēmungo, ĕre, ēmunxi, ēmunctum : - tr. -
             - parf. sync. emunxti Plaut. Most. 1109.
          1 - moucher.
             - se emungere : se moucher. --- Her. 4, 67.
             - ou emungi. --- Juv. 6, 147.
             - fig. tu ut oculos emungare ex capite per nasum tuos, Plaut. Cas. 391 : qu'on te mouche à te faire sortir les yeux de la tête par le nez.
             - naris emunctæ senex, Phæd. 3, 3, 14 : vieillard au flair subtil. --- cf. Hor. S. 1, 4, 8.
             - Attici emuncti, Quint. 12. 10, 17 : les Attiques au goût fin.
          2 - chez les comiques dépouiller de.
             - emunxi argento senes, Ter. Phorm. 682 : j'ai soutiré l'argent à nos vieux.
             - ou simpl^t emungere aliquem, Pl. Bac. 698 : faire cracher de l'argent à qqn. --- cf. Hor. P. 238.
  
  
• ēmūnĭo, īre, īvi (ĭi), ītum : - tr. -
          1 - fortifier, munir [t. de guerre]. 
             - locus in modum arcis emunitus, Liv. 24, 21, 12 : lieu fortifié à la façon d'une citadelle.
             - non opus est arduos colles emunire, Sen. Clem. 1, 19, 6 : il n'est pas nécessaire de fortifier des collines escarpées.
          2 - rendre solide, renforcer. --- Liv. 26, 46, 2
          3 - garantir, préserver, protéger. 
             - vites oportet ab injuria pecoris caveis emuniri, Col. 5, 6, 21 : il faut protéger les vignes de l'atteinte des bêtes par des treillages. --- Col. 8, 8, 4.
          4 - rendre praticable [un marais]. 
             - silvas ac paludes emunire, Tac. Agr. 31 : rendre praticables les bois et les marais.
          5 - garnir.
             - toros ostro auroque, Stat. Th. 1, 518 : garnir les lits de tissus de pourpre et d'or.
          6 - fortifier, assurer.
             - emunire animum, Sen. Contr. 3, 17, 10 : fortifier son âme.
  
  
• ēmusco, āre [e, muscus] : - tr. - enlever la mousse. --- Col. 11, 2. 41.
  
  
• ēmussĭtātus, a, um [amussis] : tiré au cordeau; sans reproche, parfait. --- P. Fest. 76, 8.
  
  
• ēmūtātĭo, ōnis, f. [emuto] : changement. --- Quint. 8, 6, 51.
  
  
• ēmŭtĭlo, āre : - tr. - amputer [un membre]. --- Apul. Herb. 129.
  
  
• ēmūto, āre, ātum : - tr. - changer entièrement. --- Quint. 8, 2, 19.
  
  
• ĕmys, ydis, f. : tortue d'eau douce. --- Plin. 32, 32.
             - gr. ἐμύς, ύδος.
             - acc. plur. ĕmydas.
  
  
• ēn :
          1 - particule employé pour attirer l'attention : voici ! voilà ! + nom. ou acc.
             - en causam (causa) cur : voilà le motif pour lequel.
             - en causa cur regem fugitivus, dominum servus accuset, Cic. Dej. 17 : voilà donc la raison pour laquelle un déserteur accuse le roi, un esclave son maître.  --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 65; éd. Vuibert.
             - en quattuor aras, Virg. B. 5, 65 : voici quatre autels.
             - en hic ille est, Cic. Fam. 13, 15 : voila l'homme, c'est justement lui.
             - ellum (= en illum), Plaut. : le voici.
             - ellam (en illam), Plaut. : la voici.
             - en ecce (pléonasme) = en.
             - en ecce, rapido sæva prosiluit gradu Jocasta væcors, Sen. Œd. 1004 : voici, voici  Jocaste qui s'avance à grands pas, furieuse.
             - avec pronom. - consul en hic est, Liv. 22, 6, 3 : tiens ! voilà le consul !
             - en, ego vester Ascanius ! Virg. En. 5, 672 : c'est moi, votre Ascagne !
             - en cui tuos liberos committas ! Cic. Verr. 2, 1, 93 : voilà donc l’homme à qui tu confierais tes enfants !
             - en quod Tyndaritani libenter prædicent, Cic. Verr. 2, 5, 124 : voici ce que les habitants de Tyndare se font gloire de répéter.
             - en quo discordia cives produxit miseros ? Virg. B. 1, 72 : voilà donc où la discorde a amené de malheureux citoyens !
             - en mehercule in vobis resident mores pristini, Plaut. Truc. prol. 7 : que vous gardez bien, par Hercule, la tradition des moeurs anciennes !
             - hæc est istius præclara tutela ! en cui tuos liberos committas ! en memoriam mortui sodalis ! en metum vivorum existimationis ! Cic. Verr. 2, 1, 93 : telle est l'admirable tutelle de cet individu ! voilà l'homme à qui on peut confier son fils ! voilà le souvenir d'un compagnon mort ! voilà la crainte de l'opinion des vivants !  --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 325; éd. Peeters France.
          2 - particule pour exhorter : eh bien, allons ! + impératif.
             - en age, segnes rumpe moras, Virg. G. 3, 42 :  allons ! plus de retard !
             - en accipe, Virg. B. 2, 6, 69 : allons, prends.
          3 - particule pour renforcer une interrogation : voyons, eh bien, allons.
             - en quid ago ? Virg. En. 4, 534 : voyons ! qu'est-ce que je fais ?
             - en quo fretus sim ? Ter. And. 619 : eh bien, à qui me confier ?
             - en ut pulsat ? Plaut. Bac. 579 : voyez-vous comme il frappe ?
             - en hæc promissa fides est ? Virg. En. 6, 346 : est-ce donc ainsi qu'il a tenu ces promesses ?
             - en umquam  (en unquam, enumquam, enunquam)... ? : est-ce qu'un jour ? est-ce que jamais ? --- Plaut. Tr. 590; Men. 143; 925; Rud. 987; Virg. B. 1, 67.
             - en unquam creditis fando auditum esse, Numam Pompilium ex Sabino agro accitum, Liv. 4, 3, 10 : croyez-vous que nous n'ayons jamais entendu dire que Numa Pompilius fut appelé du fond de la Sabine (pour régner sur Rome) ?
             - enumquam iniuriarum audisti mihi scriptam dicam ? Ter. Phor. 329 : as-tu jamais entendu dire qu'on m'ait assigné en réparation d'injures ?
             - en unquam liberi militaturi essent, Liv. 24, 14, 3 : (demander) s'ils ne combattraient jamais comme hommes libres.
  
  
• Enach, indécl. m. : Enach (un personnage inconnu , au pays de Canaan, et symbolisant les anciens habitants de la Palestine, avant même la venue des Hébreux. Moïse envoya une expédition vers des clans qui descendaient de lui (vers le XIIIe siècle av. J. C.)
             - Enacim, indécl. m. plur. : les descendants d'Enach. --- Vulg.
  
  
• Enæsĭmus, i, m. : nom d'un guerrier. --- Ov. M. 8, 361.
             - gr. Ἐναίσιμος.
  
  
• Enagora, æ, f. : île sur les côtes d'Asie. --- Plin. 5, 131.
  
  
• ĕnallăgē, ēs, f. (ĕnallaxis, is, f.) : énallage (t. de rhét. ; l’énallage est une figure de construction qui consiste à employer un mode, un temps, un genre pour un autre). --- Sacerd. Gr. 1, 88.
             - gr. ἐναλλαγή (ἐνάλλαξις).
  
  
• ĕnargīa, æ, f. : description pittoresque, hypotypose. --- Isid. 2, 20, 4.
             - gr. ἐνάργεια.
  
  
• ēnārĭus, a, um [e, naris] : sans nez. --- Serv. En. 9, 715.
  
  
• ĕnarmŏnĭus : voir enharmonius.
  
  
• ēnarrābĭlis, e [enarro] : qu'on peut exprimer, décrire. --- Virg. En. 8, 625; Quint. 12, 10, 76.
  
  
• ēnarrātē, [inus.] : en détail, au long, explicitement.
             - enarratius Gell. 10, 1, 7.
  
  
• ēnarrātĭo, ōnis, f. [enarro] : 
          1 - développement, explication, commentaire. --- Quint. 1, 4, 2.
          2 - énumération détaillée. --- Lact. 4, 9, 3
          3 - scansion, action de scander [les syllabes]. --- Sen. Ep. 88, 3.
  
  
• ēnarratīvus, a, um [enarro] : qui expose en détail. --- Diom. 482, 31.
  
  
• ēnarrātŏr, ōris, m. [enarro] : qui explique en détail. --- Gell. 13, 31, 1; 18, 4, 2.
  
  
• ēnarro, āre, āvi, ātum : - tr. -
          1 - dire explicitement, rapporter avec détails. --- Cic. Div. 1, 55; Liv. 27, 50, 3.
          2 - expliquer, interpréter, commenter. --- Quint. 1, 2, 14; Plin. 36, 87.
  
  
• ēnascor, ēnasci, ēnātus sum : - intr. -  naître de, naître, s'élever, sortir, pousser. --- Cæs. BG. 2, 17, 4; Liv. 32. 1, 12; [fig.] Flor. 2, 15, 14.
  
  
• ēnătĕr, ĕris, m. : époux de la sœur d'un individu décédé. --- CIL 6, 26594.
             - gr. εἰνάτηρ.
  
  
• ēnăto, āre, āvi, ātum :
             - intr. -
          1 - se sauver à la nage, échapper au naufrage. --- Hor. P. 20
          2 - s'échapper, se tirer d'affaire. --- Cic. Tusc. 5, 87
          3 - tr. - traverser à la nage. --- Pacat. Pan. 39, 2.
  
  
• ēnātus, a, um : part. passé de enascor
             - (Lebaigue P. 424 et P. 425)
  
  
• ēnāvĭgātus, a, um : part. passé de enavigo; traversé.
  
  
• ēnāvĭgo, āre, āvi, ātum : 
             - intr. -
          1 - effectuer une traversée, une navigation, aborder. --- Suet. Tib. 11.
          2 - échapper, se tirer d'affaire. --- Cic. Tusc. 4, 33.
          3 - tr. - traverser. --- Hor. O. 2. 14, 11; Plin. 9, 6.
  
  
• encænĭa, ōrum, n. : fête de dédicace [d'un temple]. --- Aug. Tract. Joan. 48, 2.
             - gr. ἐγκαίνια.
  
  
• encænĭo, āre : - tr. -  inaugurer. --- Aug. Tract. Joan. 48, 2.
  
  
• encanthis, ĭdis, f. : sorte d'enflure du coin de l'œil. --- Cels. 7, 7, 5.
             - gr. ἐγκανθίς.
  
  
• encardĭa, æ, f. : sorte de pierre précieuse. --- Plin. 37, 159.
             - gr. ἐγκαρδία.
  
  
• encarpa, ōrum, n. : festons, guirlandes [en t. d'archit.]. --- Vitr. 4, 1, 7.
             - gr. ἔγκαρπα.
  
  
• encăthisma, ătis, n. :
             - gr. ἐγκάθισμα.
          1 - bain de siège. --- Placit. Med. 9, 17.
          2 - fomentation. --- C.-Aur. Tard. 2, 1, 23.  
  
  
• encaustĭca, æ, f. : art de peindre à l'encaustique. --- Plin. 35, 122.
  
  
• encaustĭcus, a, um : encaustique, relatif à l'encaustique, peint à l'encaustique. --- Plin. 35, 122.
             - gr. ἐγκαυστικός.
  
  
• encaustum, i, n. :
             - gr. ἔγκαυστος.
          1 - peinture à l'encaustique, encaustique. --- Plin. 35, 149
          2 - encautum ou encaustum sacrum, encre de pourpre [réservée à l'empereur]. --- Cod. Th. 7, 20: Cod. Just. 1, 23, 6.      
  
  
• encaustus, a, um : fait à l'encaustique. --- Mart. 4, 47, 1; Plin. 35, 149.
             - gr. ἔγκαυστος.
  
  
• encautārĭum, ĭi, n. [encautum] : archives publiques [ce qui est estampillé]. --- Cod. Th. 13, 10, 8.
  
  
• encautum, i, n. : voir encaustum.
  
  
• Encĕlădus, i, m. : Encélade [géant foudroyé par Jupiter, qui l'emprisonna sous l'Etna]. --- Virg. En. 3, 578.
             - gr. Ἐγκέλαδος.
  
  
• Enchĕliæ, ārum, f. : Enchélies [ville d'Illyrie, où Cadmus fut changé en serpent]. --- Plin. 3, 139.
  
  
• enchīrĭdĭŏn, ii, n. :
             - gr. ἐγχειρίδιον.
          1 - manuel, livre portatif. --- Pompon. Dig. 1, 2, 2.
          2 - lancette. --- CIL 12, 354, 5.
  
  
• enchōrĭus, a, um : du pays, indigène.  --- Grom. 127, 2.
             - gr. ἔγχώριος.
  
  
• enchȳmŏs : voir encymos.
  
  
• enchytus, i, m. : sorte de gâteau.
  
  
• enclĭma, ătis, n. : hauteur du pôle. --- Vitr. 9, 8, 1.
             - gr. ἔγκλιμα, ατος : inclinaison (du sol); inclinaison du pôle, latitude.
  
  
• enclĭtĭcus, a, um : d'enclitique (t. de gram.). --- Prisc. 14, 6.
             - gr. ἐγκλιτικός.
             - encliticum, i, n. : enclitique [mot qui s'appuie sur le précédent comme que, ve ].
  
  
• encolpīæ, ārum, m. : vents qui s'élèvent dans les détroits. --- Apul. Mund. 10.
             - gr. ἐγκολπίας.
  
  
• Encolpĭus, ĭi, m. : nom d'homme. --- Lamprid. ; Inscr.
  
  
• encombōma, ătis, n. : sorte de tablier. --- Varr. d. Non. 543, 1.
             - gr. ἐγκόμϐωμα, ατος.
  
  
• encōmĭogrăphus, i, m. : panégyriste. --- Fronto. Ep. ad M. Cæs. 2, 9.
             - gr. ἐγκωμιογράφος   ---   ἐγκωμιάζω : vanter.
  
  
• encomma, voir incomma.
  
  
• Encrătītæ, ārum, m. : Encratites (secte d'hérétiques dont le chef fut Tatien). --- Hier. Jovin. 1, 13.
             - gr. Ἐγκρατηταί.
             - voir hors site : les Encratites.
  
  
• Encrīnŏmĕnŏs, i, m. : Encrinomène (l'Approuvé, surnom donné à une statue). --- Plin. 34, 72.
             - gr. Ἐγκρινόμενος   ---   ἐγκρίνω : choisir parmi; approuver.
  
  
• encryphĭās, æ, m. : pain cuit sous la cendre. --- Ps.-Aug. Serm. 3, 2.
             - gr. ἐγκρυφίας ἄρτος.
  
  
• encyclĭŏs, ŏn : qui embrasse tout, entier, total.
             - gr. ἐγκύκλιος.
             - encyclios disciplina, Vitr. 1, 1 : le cercle des études, toute l'instruction, éducation complète.
             - encyclĭa, ōrum, n. : lettre encyclique, circulaire. --- Cassian. Inst. 23. 
             - en grec d. Quint. 1, 10.1.
             - litteræ encyclicæ, Eccl. : encyclique (lettre adressée par le pape à tous les évêques). --- voir  portail des encycliques.
  
  
• encȳmŏs, ŏn : plein de suc, de jus. --- Plin. 25, 51.
             - gr. ἔγκυμος.
  
  
• encўtus, i, m. : sorte de gâteau. --- Cato, Agr. 80.
   
  
• Endæŏs, i, m. : artiste, auteur d'une statue de Diane à Ephèse. --- Plin. 16, 214.
             - gr. Ἐνδοῖος.
  
  
• Endēis, ĭdis, f. : Endéis (mère de Pélée et de Télamon). --- Hyg. Fab. 14.
             - gr. Ἐνδηΐς, ΐδος.
  
  
• endĕlĕchīa : voir entelechia.
  
  
• endo (endu), arch. : c. in.  --- Enn. Ep. 9; Lucr. 6, 890.
             - gr. ἔνδον.
             - ni judicatum facit aut quis endo eo vindicit, secum ducito, X TAB. : s'il n'exécute pas le jugement et que personne ne formule de revendication à son sujet, que le créancier l'emmène avec lui.
             - si fas endo plagas caelestum ascendere cuiquam est, mi soli caeli maxima porta patet, Sen. Ep. 17, 108 : s'il est permis à un mortel de monter jusqu'au séjour des dieux, à moi seul est ouverte la grande porte des cieux.
  
  
• endoceptus : c. inceptus. --- Enn.
  
  
• endŏclūsus, a, um : c. inclusus. --- Gloss. Phil.
  
  
• Endondacometæ, m. plur. : localité sur le bord du Nil. --- Plin. 6, 179.
  
  
• endoperator : c. imperator.
  
  
• endopero : c. impero.
  
  
• endoplōro, arch. : c.  imploro. --- XII T. d. Cic. Tull. 50.
  
  
• endostrŭus : voir industrius.
  
  
• endotueor : c. intueor.
  
  
• Endŏvellĭcus, i, m. : un des dieux tutélaires des Hispaniens. --- Inscr.
  
  
• endŏvŏlo, āre, arch. : c. involo. --- Enn. d. Macr. 6, 1.
  
  
• endrŏmĭdātus, a, um : vêtu d'une endromide. --- Sid. Ep. 2, 2.
  
  
• endrŏmis, ĭdis, f. : endromide (manteau dont on se couvrait particulièrement après les exercices corporels). --- Juv. 3, 102.
             - gr. ἐνδρομίς, ίδος.
  
  
• Endўmĭōn, ōnis, m. : - 1 - Endymion (Thessalien aimé de Diane). --- Cic. Tusc. 1, 92. - 2 - un Endymion (= un beau jeune homme).
             - gr. Ἐνδυμίων, ωνος.
             - Endўmĭōnēus, a, um : d'Endymion. --- Aus. Ed. 6, 41.
  
  
• ēnĕcasso, arch. : c. enecavero; voir eneco.
  
  
• ēnĕcātrix, īcis, f. : celle qui met à mort. --- Tert. Marc. 1, 29.
  
  
• ēnĕcātus : c. enectus.
  
  
• ēnĕcĭum, ĭi, n. [eneco] : meurtre. --- Gloss.
  
  
• ēnĕco (ēnĭco), āre, ēnĕcŭi, ēnectum : - tr. - 
             - enicavi Pl. As. 921; enecatus Plin. 18, 127; enicasso = enecavero Pl. Most. 223; la forme enic- est employée par les comiques.
          1 - tuer, faire périr. --- Plin. 23, 63
          2 - fig. épuiser. --- Plaut. Pers. 312.
             - enectus fame, Cic. Div. 2, 73 : épuisé par la faim.
          3 - assommer, fatiguer, assassiner. --- Plaut. Merc. 156 ; Ter. Eun. 554.
  
  
• ēnecto, ĕre : - tr. - délier. --- Not.Tir.
  
  
• ēnectus, a, um : part. passé de eneco. - 1 - tué, mort. - 2 - mort, presque mort, à demi mort, épuisé.
             - enectus fame (siti) : à demi mort de faim (de soif). --- cf. Cic. Div. 2, 142; Att. 6, 1, 2.
  
  
• ĕnĕma, ătis, n. : clystère, lavement. --- Th.-Prisc. 2, 1.
             - gr. ἔνεμα, ατος   ---  ἐνίημι : jeter dans.
  
  
• ēnĕmiŏn, ii, n. : pavot. --- Apul. Herb. 53.
             - gr. ἠνέμιον.
  
  
• ĕnergēma, ătis, n. : influence, action [d'un maléfice, de l'esprit malin], possession. --- Tert. Præscr. 30.
             - ou ĕnergĭma, Prud. Apoth. 400
             - gr. ἐνέργημα, ατος.
  
  
• ĕnergīa, æ, f. : force, énergie. --- Hier. Ep. 50.
             - gr. ἐνέργεια. 
  
  
• ĕnergūmĕnŏs (ĕnergūmĕnus), i, m. (= a dæmone correptus) : possédé du démon, énergumène. --- Cassian. Coll. 7, 2.
             - gr. ἐνεργούμενος   --- ἐνεργέω-ῶ : agir, produire; agir sur.
  
  
• enervātĭo, ōnis, f. [enervo] : épuisement, fatigue. --- Arn. 3, 10.
  
  
• enervatus :
          1 - ēnervātus, a, um, part.-adj. de enervo : dont on a retiré les nerfs.
             - fig. ēnervātus : énervé, efféminé, faible, sans énergie. --- Cic. Sest. 24.
             - enervata sententia, Cic. Tusc. 2, 15 : une opinion lâche, une pensée faible.
             - velut enervata civitas, Liv. : Etat qui semble avoir perdu toute son énergie.
          2 - ēnervātus, i, m. : - a - un eunuque. --- Claud. Eutr. 1, 315. - b -  un débauché. --- A.-Vict. Ep. 10, 7.
  
  
• ēnervis, e [e, nervus] : sans nerf, languissant, faible, lâche, efféminé. 
             - enerve spectaculum, Plin. Pan. 33, 1 : spectacle qui amollit. --- Quint. 9, 4, 142; Tac. D. 18.
  
  
• ēnervĭtĕr, adv. : faiblement. --- Aug. Faust. 22, 47 et 50.
  
  
• ēnervo, āre, āvi, ātum [e, nervus] : - tr. -
          1 - retirer les nerfs. --- Apul. M. 8, p. 215.
          2 - affaiblir, énerver, épuiser. --- Cic. CM 32; Rep. 1, 1.
             - enervatur oratio, Cic. Or. 229 : on énerve le style.
             - ingeniosus ille vir fuit, magnum exemplum Romanæ eloquentiæ daturus nisi illum enervasset felicitas, Sen. Ep. 19, 9 : (Mécène), cet homme de talent, qui aurait fourni un beau modèle d'éloquence, si le bonheur ne lui avait pas enlevé de sa vigueur.  --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 123, éd. Vuibert.
  
  
• ēnervus, a, um : c. enervis. --- Apul. M. 1, 4.
  
  
• Enĕti, ōrum, m. : les Enètes. - 1 - peuple de Paphlagonie. --- Plin. 6, 5. - 2 - nom donné par les Grecs aux Vénètes. --- Plin. 37, 43.
  
  
• Engada, æ, f. : ville de Judée. --- Plin. 5, 73.
  
  
• engibata, um, n. (c. angibata) :  petits vases.
  
  
• Engŏnăsi (Engŏnăsin), indécl. : l'Agenouillé ou Hercule [constellation], voir Ingeniculus. --- Cic. poēt. Nat. 2, 108.
             - gr. ἐν γόνασι.
  
  
• engŏnătŏn, i, n. : horloge (qui était portée par une statuette de l'Agenouillé). --- Vitr. 9, 9.
  
  
• Enguīnus : voir Engyon. 
  
  
• Engўŏn, ĭi, n. : Engyum [ville de Sicile]. --- Sil. 14, 249.
             - gr. Ἔγγυον.
             - Engŭīnus, a, um : d'Engyum. --- Cic. Verr. 3, 193.
             - subst. m. plur. Engŭīni : habitants d'Engyum. --- Cic. Verr. 4, 197.
  
  
• enhæmŏn, i, n. : un hémostatique (remède pour arrêter le sang). --- Plin. 12, 77.
             - gr. ἔναιμον.
  
  
• ĕnharmŏnīcus, a, um (ĕnharmŏnĭŏs, ŏn) : enharmonique [dans la musique grecque]. --- Macr. Scip. 2, 4, 15; Cap. 9, 930.
             - gr. ἐναρμονικός, ἐναρμόνιος.
  
  
• enhўdris, ĭdis, f. : couleuvre d'eau. --- Plin. 30, 21.
             - gr. ἐνυδρίς.
  
  
• enhўdrŏs, i, f. : sorte de pierre précieuse inconnue. --- Sol. 37, 24; Isid. 16, 13, 9.
             - gr. ἔνυδρος.
  
  
• enhўdrus, i, m. : c. enhydris. --- Amm. 22, 15, 19.
  
  
• ĕnhўgrŏs, i, f. : nom d'une pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 190.
             - gr. ἔνυγρος.
  
  
• ĕnhўpostătus, a, um : contenu dans la substance. --- Hier. Ep. 15, 3.
             - gr. ἐνυπόστατος.
  
  
• Enĭandrŏs : voir Œniandros.
  
  
• ēnĭco, arch. : c. eneco.
  
  
• enigma : c. ænigma. --- Prud. Apoth. 331.
  
  
• ĕnim : adverbe d'affirmation et conjonction.
             - (Lebaigue P. 425 et P. 426)
             - enim se tient d'ordinaire à la seconde place dans la phrase, même à la troisième ; qqf en tête chez les comiques [ex. Pl. Ep. 701; Trin. 1134 ]
  
             - adverbe.
          1 - c'est un fait, bien sûr.
             - certe enim hic nescio quis loquitur, Plaut. Amp. 331 : évidemment, c'est un fait, il y a ici qqn qui parle, je ne sais qui. --- cf. AuL 811; Capt. 568; Cas. 323; Ep. 648, etc.; Cæs. BG. 5, 7, 8; BC. 2, 32, 7; Virg. En. 8, 84, etc.; Liv. 34, 7, 14.
             - dans le dialogue effectivement, parfaitement, oui. --- Plaut. Cas. 280; 365; Ter. Andr. 503.
          2 - en fait, en réalité. --- Ter. Phorm. 694.
             - immo enim nunc quom maxume... Ter. And. 823 : bien au contraire, en fait, c'est maintenant plus que jamais que...
             - nec nomina quæ sint est numerus ; neque enim numero comprendere refert, Virg. G. 2, 104 : il n'est pas possible d'énumérer les noms des vins ; et en fait une énumération est inutile.
             - populares ? quid enim eos per populum egisse ? Liv. 3, 39, 9 : des partisans du peuple ? or, en fait, qu'avaient-ils fait par l'entremise du peuple ?
          3 - expressions :
             - at enim [dans le dialogue, en réponse] : oui, mais ; je veux bien, mais. --- Pl. Trin. 806; Ter. Haut. 699; Cic. de Or. 3, 47; 3, 188; Ofr 1, 144.
             - dans un développ^t : tout cela est incontestable, mais. --- Cic. Mur. 74.
             - [pour introduire une objection] voir at.
             - sed enim : mais de fait. --- Cic. de Or. 1, 16; Cæl. 60; Virg. En. 1, 19; 2, 164; 5, 395, etc.
  
             - conjonction qui introduit soit la confirmation, soit la cause :
  
             - confirmation :
          1 - en effet, de fait.
             - rem haud sane difficilem admirari videmini -- quibus enim nihil est... Cic. CM 4, c'est une chose bien simple qui vous étonne, ce semble. -- en effet ceux qui n'ont rien...
             - souvent rapproché de nam (cause)]. --- Cic. Cat. 3, 23; Off. 3, 21; 3, 69; 3, 101, etc.
             - confirmation par un fait de fait, par exemple. --- Cic. Off. 1, 73
             - la confirmation souvent se trouve dans tout le développement et non pas seulement dans la phrase qui suit. --- Cic. Off. , 1, 26; 1, 34; CM 39; 69, etc.
             - confirmation sous forme de réflexion de fait, le fait est que. --- disertus esse possem, si contra ista dicerem,— quis enim non in ejusmodi causa ? Cic. Tusc. 1, 11 : j'aurais pu étaler de beaux développements, si j'avais combattu tes idées sur ce point. — de fait, qui ne le pourrait sur un tel sujet ? --- cf. Cic. Mil. 8; Div. 1, 65, etc.
             - avec ironie. --- Cic. Verr. 1, 35; Dej. 33; Cat. 2, 12; Phil. 7, 21; Br. 288.
             - elle porte sur une opposition - hic in domum multiplicatam retulit... ignominiam et calamitatem. Ornanda enim est dignitas domo, non ex domo tota quærenda... Cic. Off. 1, 139 : celui-ci, dans une maison ainsi agrandie ne fit entrer que l'ignominie et le malheur. Le fait est que, si la dignité doit être rehaussée par la maison, elle ne doit pas se tirer tout entière de la maison. --- cf. Lucr. 5, 988; Cic. Fin. 1, 57; de Or. 1, 125, etc.
          2 - introduit un développement annoncé - voici le fait, voici la chose, eh bien !
             - dicendum igitur putas de sortibus ? quid enim sors est ? ... Cic. Div. 2, 85 : tu penses donc qu'il faut parler des sorts ? eh bien ! qu'est-ce qu'un sort ? cf. Fin. 1, 32; CM 65; Div. 1, 11, etc.
             - dans le dialogue introduit une réponse - quid metuis ? — enim ne ... Plaut. Mil. 429 : que crains-tu ? — c'est de. --- Cas. 372; Men. 162; Pœn. 855.
             - avec redoublement familier - quia enim, Pl. Amp. 666; Capt. 884; Cas. 385; Ter. Haut. 188
             - quid illo facias ? — at enim... — quid enim ? Ter. Haut. 317 : que prétends-tu faire avec cela ? — eh bien mais, voici... — quoi, voici ?
  
             - cause :
          1 - c'est que.
             - nil sentio — non enim es tn senticeto... Pl. Capt. 860, je ne sens rien — c'est que tu n'es pas dans un sentier épineux... (Bac. 457)
             - quid est ? num conturbo te ? non enim fortasse... intellegis, Cic. Phil. 2, 32 : eh quoi ? te troublé-je ? c'est que peut-être tu ne comprends pas... cf. Cic. Verr. 4, 25.
          2 - car, en effet.
             - fortunatum Nicobulum, qui illum produxit sibi — hic enim rite productust patri, Pl. Bac. 457 : heureux Nicobule, qui a élevé cet enfant — c'est en effet un enfant bien élevé qu'a le père.
             - defectio virium adulescentiæ vitiis efficitur...; libidinosa enim adulescentia... Cic. CM 29 : l'affaiblissement provient de vices de la jeunesse...; car une jeunesse déréglée..., cf. Rep. 1, 29, etc.
             - dans des parenth. --- Cic. Læl. 85; Tusc. 2, 58; Ac. 2, 22, etc,; Virg. 6, 316
             - souvent rapproché de nam (confirmation).
             - vivere et eam quidem vitam, quæ est sola vita nominanda. Nam, dum sumus inclusi in his compagibus corporis, munere quodam necessitatis et gravi opere perfungimur; est enim animus cselestis, Cic. CM 77 : vivre, et de la vie qui seule mérite le nom de vie. De fait, tant que nous restons enfermés dans cette prison du corps, nous accomplissons un devoir imposé par la nécessité et une tâche pénible ; car l'âme, qui est d'origine céleste..., cf. Læl. 19; 92; Off. 2, 51; 2, 73
          3 - pour justifier une question, une allégation, une expression : car, le fait est que.
             - quando denique nihil ages ? ... mihi enim liber esse, non videtur, qui non aliquando nihil agit, Cic. de Or. 2, 24 : bref, quand seras-tu à ne rien faire ? — le fait est que, à mes yeux, n'est pas libre celui qui n'est pas parfois sans rien faire.
             - an malumus Epicurum imitari ? qui multa præclare sæpe dicit; quam enim sibi convenienter dicat, non laborat, Cic. Tusc. 5, 26 : ou bien aimons-nous mieux imiter Epicure ? il dit souvent beaucoup de bonnes choses ; car il ne se préoccupe pas d'être d'accord avec lui-même. --- cf. Tusc. 1, 76; 1, 78 (le 2e enim justifie clarioribus) ; Leg. 2, 17; Off. 1, 30.
             - en part, sous la forme interrog. : quid enim ? Cic. Fin. 2, 72 : eh quoi, de fait ? cf. 2, 93; Fam. 5, 15, 2, etc,; Hor. S. 1, 1, 7.
  
  
• ĕnimvēro, adv. d'affirmation.
          1 - c'est un fait, oui, que....
             - ita enimvero, Pl. As. 339 : oui, pour sûr. --- cf. Men. 860; Cap. 534, etc.; Ter. Andr. 91, 206; Haut. 1045, etc.
             - fuistin liber ? — fui — enimvero non fuit, Pl. Cap. 628 : étais-tu de condition libre ? — oui — non, bien sûr, il ne l'était pas. --- Ter. Haut. 320; Hec. 673.
             - enim vero ferendum hoc quidem non est, Cic. Verr. 1, 66 : vrai, c'est là certes une chose insupportable.
             - ille enim vero negat, Cic. Verr. 4, 147 : lui, c'est un fait, refuse. --- Cic. Verr. 3, 61; 3, 139.
             - enim vero, inquit Crassus, mirari satis non queo, Cic. de Or. 1, 165  : non, vrai, répartit Crassus, je ne puis assez m'étonner...
             - immo enim vero, Cic. Fin. 5, 63 : non, de vrai.
             - verum enim vero, Cic. Verr. 3, 194 : mais la vérité, c'est que.
          2 - soulignant une opposition.
             - cunctanter sub Auguste quem... metuebat. Enim vero audita mutatione principis... Tac. An. 2, 64 : avec de l'hésitation sous Auguste, qu'il craignait... Le certain, c'est que, à la nouvelle d'un changement de prince...
  
  
• Enīni, ōrum, m. : peuple de Sicile. --- Plin. 3, 91.
  
  
• Enīpeūs, ĕi (ĕos), m. : l'Enipée. - 1 - fleuve de Thessalie. --- Virg. G. 4, 368; Luc. 7, 116. - 2 - fleuve de Macédoine. --- Liv. 44, 8, 2.
             - gr.  Ἐνῖπεύς.
  
  
• Enipi, ōrum, m. : peuple d'Afrique. --- Plin. 5, 37.
  
  
• Enispē, ēs, f. : ville d'Arcadie. --- Plin. 4, 40.
  
  
• ēnīsē : c. enixe.
  
  
• ēnīsus : voir enixus.
  
  
• ēnĭtĕo, ēre, ēnĭtŭi : - intr. - 1 - briller, être brillant, être en bon état. - 2 - briller, paraître avec éclat, se distinguer, se signaler.
  
  
• ēnĭtesco, ĕre, ēnĭtŭi : - intr. - commencer à briller.
             - bellum novum exoptabat ubi virtus enitescere posset, Sall. C. 54, 4 : il désirait vivement une guerre nouvelle où sa valeur pût commencer à briller.
  
  
• ēnītor, ēnīti, ēnīsus (ēnixus) sum :
             - intr. - 
          1 - faire effort pour sortir, pour se dégager:
             - enisus, Liv. 30, 24, 8 : s'étant frayé un passage. --- cf. Tac. An. 16, 5
          2 - faire effort pour s'élever, pour escalader ; escalader, arriver au sommet. --- Cæs. BG. 2, 34, 5.
             - in editiora enisus, Tac. An. 1, 70 : parvenu avec effort sur des points plus élevés
          3 - avec ut, ne faire effort pour que, pour éviter que. --- Cic. Att. 14, 14, 6; Rep. 2, 52; Fam. 3, 10, 3; Sall. J. 10, 8.
             - eniti ut : faire effort pour que.
             - enitare ut supplicatio nobis quam honorificentissime quam primumque decernatur, Cic. Fam. 3, 9 :  fais effort pour que les supplications me soient décernées avec le plus d'éclat et de promptitude possible.
             - precibus enitens ut ... Suet. Cæs. 1, 26 : employant tout le pouvoir de ses prières pour...
             - eniti ne : faire effort pour éviter que.
             - ab eisdem summa ope enisum, ne ... Sall. J. 25, 2 : ils firent tous leurs efforts pour que ne ...
             - in aliqua re eniti : porter ses efforts sur qqch.
             - nihil tam alte natura constituit, quo virtus non possit eniti, Curt. 7, 11 : la nature n'a rien rien placé si haut que la vertu n'y puisse atteindre.
             -  eniti + inf. --- Ter. And. 596; Sall. J. 14, 1; Hor. P. 236.
             - absol^t. eniti : faire effort.
             - eniti in aliqua re, Cic. de Or. 2, 295 : porter ses efforts sur qqch.
             - eniti ad dicendum, Cic. de Or. 1, 14 : tourner ses efforts vers l'éloquence.
             - avec acc. de pron. n. quod quidem certe enitar, Cic. Att. 16, 6, 2 : et c'est à quoi certes je m'efforcerai.
             - si quicquam enitar, Cic. Att. 13, 25, 3 : si je fais effort en quoi que ce soit.
             - passif impers. Sall. J. 25, 2.
             - tr. - 
          1 - escalader, franchir avec effort. --- Tac. H. 1, 23; An. 2, 20.
          2 - accoucher, mettre bas. --- Liv. 40, 4; Tac. An. 2, 84
             - absol^t. Quint. 5, 13, 9; Tac. An. 5, 1.
             - sens passif enixus : enfanté. --- Just. 43, 2, 7.
             - in luco Martis enixi sunt, Just. 43, 2, 7 : ils vinrent au monde dans le bois sacré de Mars.
  
  
• ēnixē [enixus] : avec effort, de toutes ses forces, de tout son pouvoir, ardemment. --- Cic. Sest. 38; Cæs. BC. 3, 35, 2.
             - enixe expetere, Plaut. : désirer ardemment.
             - enixe operam dare, Cic. : seconder de tous ses moyens.
             - enixe facere, Cic. Liv. : faire tous ses efforts.
             - ēnixius Liv. 29, 1, 18; ēnixissime Suet. Cæs. 5.
  
  
• ēnixim [enixus] : avec effort. --- Sisenn. d. Non. 107, 19.
  
  
• ēnixĭo, ōnis, f. [enitor] : enfantement. --- Iren. 2, 19, 5.
  
  
• enixus :
          1 - ēnixus (ēnīsus), a, um : part. - adj. de enitor; qui a fait des efforts, ardent, acharné.
             - facere enixo studio, ne ... Liv. 42, 3 : faire tous ses efforts pour éviter que ...
             - enixa virtus, Liv. 6, 24 : efforts de courage.
             - ab adulescentia ita se enisum, ut ab optimo quoque probaretur, Sall. J. 22 : depuis son adolescence, il avait fait effort pour mériter l'éloge des honnêtes gens.
             - ab isdem illis regis fautoribus summa ope enisum, ne tale decretum fieret, Sall. J. 25 : ces mêmes partisans du roi firent tous leurs efforts pour s'opposer à un tel décret.
             - enixa, æ, f. : qui est accouchée, devenue mère, qui a mis bas ou qui a cessé de mettre bas.
             - enixæ boves, Col. : vaches qui ne vêlent plus.
             - enixissimæ preces : les plus instantes prières. --- Hilar. Arel. vit. S. Honor. 8, 37.
             - si nobis opera illorum enixior visa est, Sen. Ben. 6, 17 : si l'on voit qu'ils ont mis du zèle à nous satisfaire.
          2 - ēnixŭs, ūs, m. : enfantement, accouchement.  --- Plin. 7, 42.
  
  
• Enna, Ennensis, etc. : voir Henna.
  
  
• ennăĕtēris (enneætēris), ĭdis, f. : période de neuf ans. --- Censor. 18, 4.
          - gr. ἐνναετηρίς, ίδος.
  
  
• ennam, [arch pour etiamne]. --- P. Fest. 76, 2.
  
  
• ennĕăchordus, a, um : à neuf cordes. --- Boēt. Mus. 1, 10.
          - gr. ἐννέαχορδος.
  
  
• Ennĕacrūnŏs, i, m. : Ennéacrunos (fontaine aux neuf sources, en Attique). --- Plin. 4, 24 [surnom de Callirhoe, v. §2 ].
          - gr. ἐννεᾶκρουνος : à neuf sources   ---  ἐννέα : neuf  --- κρουνός : source, fontaine.
  
  
• ennĕădĕcăĕtēris, ĭdis, f. : de dix-neuf ans. --- Ambr. Ep. 23, 1.
  
  
• ennĕădĭcus, a, um : qui revient de neuf en neuf. --- Firm. Math. 5, 3.
          - gr. ἐννεαδικός.
  
  
• ennĕăĕtēris : voir ennæteris.
  
  
• ennĕăgōnus, i, m. : polygone à neuf côtés, ennéa-gone. --- Boēt.
          - gr. ἐννεάγωνος.
  
  
• ennĕăpharmăcum emplastrum, n. : topique composé de neuf substances. --- Cels. 5, 19, 10.
          - gr. ἐννεαφάρμακον.
  
  
• ennĕăphtongŏs, ŏn : qui rend neuf sons. --- Capel. 1, 66.
          - gr. ἐννεάφθογγος.
  
  
• ennĕăphyllŏn, i, n. : herbe caustique [à neuf feuilles]. --- Plin. 27, 77.
          - gr. ἐννεάφυλλον.
  
  
• Ennĕăpŏlis, is, f. : ville du Péloponnèse. --- Mel.
  
  
• ennĕăs, ădis, f. : neuvaine, neuf jours. --- Censob. 14, 14.
          - gr. ἐννεάς.
  
  
• Ennensis (Hennensis), e : d'Enna.
             - Ennenses, ium, m. : les habitants d'Enna.
  
  
• Ennĭānista, æ, m. : imitateur d'Ennius. --- Gell. 18, 5, 3.
  
  
• Ennĭus, ĭi, m. : Ennius [ancien poète latin]. --- Cic. Br. 73.
             - Ennĭānus, a, um : d'Ennius. --- Sen. Ep. 108. 
  
  
• Ennŏdĭus, ĭi, m. : - 1 - saint Ennode [évêque de Pavie et écrivain]. --- Sid. - 2 - autres du même nom. --- Greg.
  
  
• ennoea, æ, f. : l'Idée (un des éons de Valentin; l’éon, d’après les hérésiarques gnostiques du I ier siècle, comme Valentin, est une émanation de l’Etre suprême, à travers laquelle il manifeste son pouvoir sur le monde). --- Tert. Valent. 7.
             - gr. ἔννοια.
  
  
• ennŏēmătĭcus, a, um : relatif à la pensée. --- Cassiod. Psalm. 40, 1.
  
  
• Ennŏmus, i, m. : prince de Mysie, tué par Achille. --- Ov. M. 13, 260.
  
  
• Ennŏsĭgæus, i, m. : celui qui ébranle la terre (surnom de Neptune). --- Juv. 10, 182
             - gr. ἐννοδίγαιος.
  
  
• ēno, ēnāre, ēnāvi [ex + no, nare] : - intr. - 1 - se sauver à la nage, aborder. --- Cic. Fin. 3, 63; Liv. 44, 28, 12. - 2 - s'échapper, se sauver en volant. --- Lucr. 3, 591; Virg. En. 6, 16. - 3 - tr. - parcourir, traverser. --- Lucr. 3, 591; Virg. En. 6, 16.
  
  
• Enōch, indécl. m. : Enoch (patriarche, père de Mathusalem, qui fut enlevé au ciel. --- Isid. 7, 6, 11.
  
  
• ēnōdābĭlis, e, [enodo] : explicable. --- Ambr. Luc. 10, 147.
  
  
• ēnōdātē [enodatus] : clairement, facilement, d'une manière lucide. --- Cic. Inv. 1, 30.
             - ēnōdātius Cic. Fin. 5, 27; ēnōdātissime Aug. Conf. 5, 6.
  
  
• ēnōdātĭo, ōnis, f. [modo] : - 1 - explication, éclaircissement, interprétation. --- Cic. Top. 31. - 2 - [étymologie]. --- Cic. Nat. 3, 62.
  
  
• ēnōdātŏr, ōris, m. : celui qui explique, interprète. --- Tert. Pall. 6.
  
  
• ēnōdātus, a, um, part.-adj. de enodo : dont on a enlevé les nœuds [en parl. des ceps]. --- Cato, Agr. 33, 1.
             - fig. clair.
             - ēnōdātior Aug. Ep. 174; ēnōdātissimus Aug. Serm. 32, 18.
  
  
• ēnōdis, e [e, nodus] : qui est sans nœuds, qui n'est pas noueux. --- Virg. G. 2, 78.
             - fig.  souple, flexible, coulant, facile. --- Claud. Eutr. 2, 361; Plin. Ep. 5, 17, 2.
  
  
• ēnōdo, āre, āvi, ātum : - tr. -
             - (Lebaigue P. 426 et P. 427)
          1 - enlever les nœuds. --- Cato, Agr. 33, 1; Col. 5, 6, 14.
          2 - dénouer, détendre.
             - arcum enodare, Apul. M. 5, 30 : détendre la corde d'un arc (à laquelle on avait fait un noeud).
          3 - fig. rendre clair, élucider, expliquer. --- Cic. Inv. 2, 6
             - nomina enodare, Cic. Nat. 3, 62 : expliquer l'étymologie des mots.
             - ad enodandos plerosque juris laqueos, Gell. 13, 10, 1 : pour résoudre la plupart des difficultés de la science du droit.
  
  
• Enœcadĭœ, m. plur. : peuple du Pont. --- Plin. 4, 83.
             - gr. Ἐνοικάδιοι.
  
  
• ēnorchis, is, f. : pierre précieuse. --- Plin. 38, 159.
             - gr. ἔνορχις.
  
  
• ēnormis, e, [e, norma] :
          1 - irrégulier, qui est contre la règle.
             - enormes vici, Tac. An. 15, 38 : rues irrégulièrement bâties.
             - enormis toga, Quint. 11, 3, 139 : toge mal faite, qui n'est pas à la mode.
          2 - qui sort des proportions, très grand, très gros, très long, énorme. --- Tac. An. 2, 14; Suet. Cal. 50.
             - enormis senecta, Apul. 9, 32, 4 : vieillesse interminable.
             - fig. enormis loquacitas, Petr. 2, 7 : loquacité intarissable.
             - ēnormior Spart. Æl Ver. 1 fin.
  
  
• ēnormĭtăs, ātis, f. [enormis] :
          1 - irrégularité.
             - saxorum rudium enormitas, Quint. 9, 4, 27 : assises irrégulières de pierres brutes.
          2 - grandeur ou grosseur démesurée [pr. et fig,]. --- Sen. Const. 18.
             - enormitas frigoris, Tert. Nat. 2,  5 . : froid excessif.
  
  
• ēnormĭtĕr, adv. :
          1 - irrégulièrement,contre les règles. --- Sen. Nat. 2, 1, 4
          2 - démesurément, énormément, excessivement. --- Plin. 36, 72.
  
  
• Enōs : voir Enoch. --- Isid. 7, 6.
  
  
• Enosis, is, f. : île de la Méditerranée, près de la Sardaigne. --- Plin. 3, 84.
  
  
• ēnōtātus, a, um : part. passé de enoto. - 1 - noté, remarqué. - 2 - varié, nuancé.
  
  
• ēnŏtesco, ĕre, tŭi : - intr. - être divulgué, devenir public, se faire connaître.  --- Tac. H. 3, 34; Sen. Ben. 3, 32; Plin. Ep. 2, 10, 3
             - enotuit + prop. inf. : la nouvelle s'est répandue que. ---  Sen. Suas. 1, 10.
  
  
• ēnŏto, āre, āvi, ātum : - tr. - noter, consigner dans des notes. --- Plin. Ep. 1, 6, 1; 6, 16, 10; Quint. 1, 7, 27.
  
  
• enrhythmus, a, um ou enrhythmŏs, ŏn : rythmé, mesuré, rythmique. --- Capel. 9, 970.
             - gr. ἐνρυθμικός, ἔνρυθμος.
  
  
• ens, entis : part. prés. de sum.
             - ens, entis, n. : - 1 - une chose. - 2 - lat. scol. méd. - l'être (t. de phil.).
             - De ente et essentia : l'être et l'essence (oeuvre de Thomas d'Aquin).
             - entia plur. n. = τὰ ὄντα. --- Quint. 2, 14, 2.
  
  
• ensĭcŭla, æ, f. [ensis] : poignard. --- Charis. 155, 17.
  
  
• ensĭcŭlus, i, m. [ensis] : coutelas, poignard. --- Plaut. Rud. 1156.
  
  
• ensĭfĕr (ensĭgĕr), ĕra, ĕrum [ensis, fero, gero] : qui porte une épée. --- Luc. 1, 635; Ov. F. 4, 388.  
  
  
• ensĭlĭa, um, n. : lieux où l'on dépose les épées. --- Not. Tir.
  
  
• ensipotens, entis [ensis, potens] : redoutable par l'épée. --- Corip. Just. 4, 336.
  
  
• ensis, ensis, m. : 
          1 - surtout poét. épée, glaive. --- Lucr. 5, 1293; Cic. poët. ap. Gell. 15, 6, 3; Nat. 2, 63; Tibul. 1, 3, 47; 1, 10, 1; Virg. En. 2, 393; 553, etc.; Liv. 7, 10, 9.
             - ensem hæsurum jugulo puto meo, Ov. Tr. 1, 1, 484 : je vois un glaive menacer ma poitrine.
          2 - autorité, pouvoir suprême. --- Luc. 5, 61. 
          3 - combat, guerre, carnage. --- Luc. 2, 102 ; Sil. 7, 167.
          4 - une constellation, la même qu'Orion. --- Val.-Fl. 2, 68. 
  
  
• entăsis, is, f. : renflement au milieu des colonnes. --- Vitr. 3, 3, 13.
             - gr. ἔντασις.
  
  
• entătĭcus, a, um : qui tend, qui raidit. --- Fulg. Myth. 3, 7.
             - gr. ἐντατικός. 
             - entătĭcos (entătĭcus), i, f. : satyrion (le satyrion désigne le nom de différentes orchidées, dont une plante excitante). --- Apul. Herb. 15.
  
  
• entĕlĕchīa, æ, f. : entéléchie, l'essence de l'âme, suivant Aristote. --- Tert. Anim. 37 ; en grec d. Cic. Tusc. 1, 22.
             - gr. ἐντελέχεια.
  
  
• Entella, æ, f. : Entella (ville de Sicile).
             - gr. Ἔντελλα.
             - Entellinus, a, um : d'Entella. --- Cic. Verr. 3, 200.
             - Entellini, ōrum, m. : les habitants d'Entella. --- Plin. 3, 91.
  
  
• Entellus, i, m. : Entelle [Troyen, fondateur d'Entella]. --- Virg. En. 5, 387.
  
  
• entĕrŏcēlē, ēs, f. : entérocèle (hernie intestinale). --- Plin. 26, 134.
             - gr. ἐντεροκήλη, ης.
  
  
• entĕrŏcēlĭcus, i, m. : celui qui a une entérocèle. --- Plin. 26, 79.
             - gr. ἐντεροκηλικός.
  
  
• enthĕātus, a, um : c. entheus. --- Mart. 12, 57, 11.
  
  
• enthēca, æ, f. : - 1 - réserve d'argent, épargne. --- Aug. Serm. 355, 4. - 2 - matériel d'une ferme, d'une exploitation. --- Dig. 32, 67, 2. - 3 - magasin, grenier public. --- Cod. Th. 9, 42, 7.
             - gr. ἐνθήκη.
  
  
• enthĕus (enthĕātus), a, um : plein d'enthousiasme, inspiré par une divinité. --- Mart. 11, 84; Stat. S. 1, 2, 227; 3, 5, 97; Sen. Med. 38.
             - gr. ἔνθεος.
             - enthea mater, Mart. 5, 41, 3 : la déesse qui inspire, Cybèle.
  
  
• enthūsĭastæ, ārum, m. : les Enthousiastes (= inspirés par Dieu; une secte d'hérétiques). --- Cod. Th.
             - cf. gr. ἐνθουσιάζω : être inspiré par la divinité.
  
  
• enthymēma, ătis, n. : - 1 - conception, pensée. --- Lucil. 347; Sen. Contr. 1 pr. 23; Juv. 6, 450, cf. Cic. Top. 55. - 2 - enthymème (t. de log.). --- Quint. 5, 10, 1; 5, 14, 2; en grec d. Cic. Top. 55.
             - gr. ἐνθύμημα, ατος.
  
  
• enthymēsis, is, f. : conception, pensée (un éon de Valentin). --- Tert. Valent. 9.
             - gr. ἐνθύμησις, εως.
  
  
• Entrecĭus, ĭi, m. : nom d'homme. --- Symm. F. 6, 21.
  
  
• ēnūbĕr, bra, brum : qui empêche, qui s'oppose, contraire. --- P. Fest. 76, 16 ; Gloss. Phil.
  
  
• ēnūbĭlo, āre, āvi, ātum : - tr. - 1 - dégager (de ses nuages), rendre clair, éclaircir. --- P.-Nol. Carm. 21, 667. - 2 - éclairer. --- Tert. Apol. 35.
              - enubilata veritas, P.-Nol. : vérité qui se montre sans nuage.
  
  
• ēnūbo, ĕre, nupsi, nuptum : - intr. - 1 - se marier hors de sa classe [en parl. d'une femme], se mésallier. --- Liv. 4, 4, 7; 10, 23, 4. - 2 - se marier [avec qqn d'une autre ville]. --- Liv. 26, 34, 3.
             - extra filias quæ enupsissent, Liv. 26, 34 : à l'exception des filles dont le mari n'était pas de Capoue.
  
  
• ēnuclĕātē, adv. : d'une façon sobre et nette. --- Cic. Br. 35 ; 115 ; Or. 28.
              - ēnuclĕātius, ēnuclĕātissime. --- Aug. Civ. 15, 1; Ench. 83.
  
  
• ēnuclĕātus, a, um : part. passé de enucleo. - 1 - dont on a ôté le noyau. - 2 - au fig. éclairci, clair, pur, net, facile, coulant; évident. --- Cic. de Or. 3, 32 ; Or. 91.
             - pruna enucleata, Apic. 4, 450 : prunes auxquelles on a enlevé le noyau.
             - eblandita illa, non enucleata esse suffragia, Cic. Planc. 10 : (tu dois en être persuadé) : les suffrages sont gagnés par la flatterie et non soigneusement pesés.
  
  
• ēnuclĕo, āre, āvi, ātum [e, nucleus] : - tr. - 1 - enlever le noyau. - 2 - rendre clair, éclaircir. - 3 - expliquer, développer, examiner à fond, éplucher.
             - voir enucleatus.
  
  
• ēnūdātĭo, ōnis, f. [enudo] : action de mettre à nu. --- Ambr. Noe. 29, 112.
  
  
• ēnūdo, āre, āvi, ātum : - tr. - 1 - dépouiller. --- Cassiod. Var. 10, 13. - 2 - découvrir. --- Cassiod. Hist. 2, 24.
  
  
• ēnŭmĕrātĭo, ōnis, f. : - 1 - énumération, dénombrement. --- Cic. Part. 58 ; Br. 138. - 2 - résumé, récapitulation (t. de rhét.). --- Cic. Inv. 1, 45 ; 98
  
  
• ēnŭmĕro, āre, āvi, ātum : - tr. -
          1 - compter en entier, supputer sans rien omettre. --- Cic. Amer. 133 ; Cæs. BC. 3, 105, 2. 
             - jamne enumerasti id quod ad te rediturum putes ? Ter. Ad. 236 : as-tu fini de calculer tout ce que tu espères gagner ?
             - nec potest peculium enumerari, Plaut. As. 497 : et on ne peut pas compter mon pécule.
          2 - énumérer, dénombrer, passer en revue, récapituler. --- Cic. Nat. 2, 121; Fin. 5, 45 ; Off. 2, 15 ; Virg. En. 4, 334.
             - longum est omnia enumerare proelia, Nep. Han. 5 : il serait long d'énumérer toutes ses batailles.
          3 - exposer en détail. --- Cic. Nat. 2, 121. 
         
  
• ēnuncia- : voir enuntia-
  
  
• ēnuncŭpo : c. nuncupo. --- N. Tir.
  
  
• ēnundīno, āre : - tr. - trafiquer de. --- Tert. Idol. 9.
  
  
• ēnunquam (= ēn unquam) : est-ce que jamais ?
             - dic mihi : enumquam tibi intestina crepant, Plaut. Men. 925 : dis moi : tu n'as jamais les intestins qui crient ? --- Touratier, Syntaxe latine, p. 412; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
  
  
• ēnuntiātĭo (ēnunciātĭo), ōnis, f. [enuntio] : - 1 - énonciation, exposition, exposé. --- Cic. Att. 4, 16, 6 ; Quint. 7, 3, 2. - 2 - énoncé d'un jugement, proposition. --- Cic. Fat. 1; 20. - 3 - prononciation. --- Mar. Vict. 1, 5, 54.
  
  
• ēnuntĭātīvus (ēnuncĭātīvus), a, um [enuntio] : - 1 - qui énonce, énonciatif. --- Sen. Ep. 117, 12. - 2 - pittoresque [gram.]. --- Diom. 482, 15. ; cf. gr. ἀπαγγελτικός.
  
  
• ēnuntĭātŏr (ēnuncĭātŏr), ōris, m. [enuntio] : celui qui énonce, qui expose. --- Aug. in Heptam. 2, 17.
  
  
• ēnuntĭātrix (ēnuncĭātrix), īcis, f. : qui énonce, qui exprime; qui interprète. --- Prud. στεφ. 10, 771.
             - enuntiatrix ars (= rhetorice), Quint. 2, 15, 21 : la rhétorique.
  
  
• ēnuntĭātum (ēnuncĭātum), i, n. : proposition. --- Cic. Fat. 9 ; 28 ; Sen. Ep. 117, 13.
  
  
• enuntiatus :
          1 - ēnuntĭātus, a, um : part. passé de enuntio.
          2 - ēnuntĭātŭs, ūs, m. : prononciation, émission de voix. --- Mar. Vict. 1, 8, 35.
  
  
• ēnuntĭo (ēnuncĭo), āre, āvi, ātum : - tr. -
          1 - énoncer, prononcer, articuler, exprimer, exposer, expliquer. --- Cic. de Or. 3, 168 ; Fin. 2, 20 ; Quint. 8, 3, 38.
          2 - dévoiler, découvrir, révéler, faire connaître, avertir, informer, annoncer. --- Plaut. Trin. 143 ; Cæs. BG. 1, 17, 5 ; Cic. Mur. 25 ; Sall. C. 28, 2.
             - silenda enuntiare, Liv. : faire savoir ce qu'il fallait taire.
             - mysteria enuntiare, Cic. : dévoiler des mystères.
             - absol. ne quis enuntiaret inter se sanxerunt, Cæs. : chacun s’engagea à ne rien divulguer.
             - masculino genere cor enuntiavit Ennius, Gell. : Ennius a employé le mot cor au masculin.
             - litteras enuntiare, Quint. 1, 11, 4 : articuler les lettres.
  
  
• ēnuptĭo, ōnis, f. : mariage d'une femme hors de sa gens ou de sa patrie, passage d'une gens à une autre par mariage.
             - senatus consultum factum est uti Fæceniæ Hispalæ gentis enuptio, tutoris optio item esset, Liv. 39, 19, 5 : le sénat rédigea un décret autorisant Hispala Fæcénia à passer dans une autre gens et aussi à se choisir un tuteur.
  
  
• ēnūtrĭo, īre, īvi (ĭi), ītum : - tr. - nourrir complètement, élever [un enfant]. --- fig. Quint. 8 pr. 2 ; Vitr. 2, 1, 8.
             - Mercurio puerum diva Cythereide natum naides Idæis enutrivere sub antris, Ov. M. 4, 289 : les naïades nourrirent dans les grottes de l'Ida l'enfant né de Mercure et de la déesse Cythère.
  
  
• ēnūtrītĭo, ōnis, f. [enutrio] : nourriture; [fig.] formation, instruction. --- Hier. Matth. 4, 24, 19.
  
  
• ēnūtrītŏr, ōris, m. : nourrisseur. --- Gloss.
  
  
• ēnūtrītōrĭus, a, um : propre à nourrir; fig. capable d'éduquer. --- Orig. Matth. 18, 22.
  
  
• Enyălĭus, ĭi, m. : dieu de la guerre [Mars ou un fils de Bellone]. --- Macr. 19, 1.
             - gr. Ἐνυάλιος   ---  ἐνυάλιος : de guerre, belliqueux. 
  
  
• Enyō, ūs, f. : - 1 - Enyo (= Bellone, déesse de la guerre). --- Stat. Th. 8, 657. - 2 - guerre, combat.
             - gr. Ἐνυώ, οῦς.
             - navalis Enyo, Mart. : combat naval.
  
  
• eo :
             - (Lebaigue P. 427 et P. 428)

           1 - ĕo, īre, īvī (ĭī), ĭtum : - intr. et tr. -
             - in = isne Plaut. Bac. 1185 ; Ter. Eun. 651; Phorm. 930 II ind. imparf. eibat CIL 4, 1237 ; impér. ei Plaut. Cas. 212 ; Men. 435 ; subj. iamus CIL 8, 2005 ; inf. passif irier Plaut. Rud. 1242.
             - la conjugaison.
          a - aller, marcher, s'avancer, s’en aller.
             - eo ad forum, Plaut. As, 108 : je vais au forum.
             - iens in Pompeianum, Cic. Att. 4, 9, 2 : allant à ma villa de Pompéies.
             - subsidio suis ierunt, Cæs. BG. 7, 62, 8 : ils se portèrent au secours des leurs.
             - cubitum ire, Cic. Div. 2, 122 : aller se coucher.
             - via, qua Assoro itur Hennam, Cic. Verr. 4, 96 : route par laquelle on va d'Assore à Henna.
             - tu ne cede malis, sed contra audentior ito, qua tua te Fortuna sinet, Virg. En. 6, 95 : toi, ne cède pas devant les malheurs, mais, au contraire, avec plus d'audace pars sur la route que te permettra la Fortune.
             - poét., acc. question quo Afros ire, Virg. B. 1, 65 : aller chez les Africains.
             - acc. de qualif. ire vias, Prop. 1, 1, 17 : parcourir des chemins.
             - eundæ vitandæque viæ, Claud. Eutr. 2, 419 : routes à suivre ou à éviter.
             - ire exsequias Ter. Phorm. 1026 ; ire pompam funeris Ov. F. 6, 663, suivre un enterrement, un cortège funèbre.
             - arch., avec inf. ibit aurum arcessere, Plaut. Bacch. 354 : il ira chercher l'or. --- cf. Most. 67 ; Ter. Phorm. 102 ; Hec. 189 ; 345.
             - avec supin ire cubitum, Cic. Am. 64 : aller se coucher.
             - lusum ire : aller jouer.
             - nutricem accersitum iit, Ter. Eun. 892 : il est allé chercher la nourrice.
             - pedibus ire, Liv. 28, 17, 11 : aller à pied.
             - pedibus ire non queo ... ad me iri et subplicari egomet mi æquom censeo, Plaut. St. : je ne peux pas aller à pied...; il est bien juste, à mon avis, qu'on vienne me supplier.
             - equis ire, Liv. (super equos ire, Just. 41, 3) : aller à cheval.
             - cum classe Pisas ire, Liv. 41, 17, 7 : se rendre à Pise avec la flotte.
             - ire ad hostem, Liv. 42, 49, 2 ; contra hostem, Cæs. BG. 7, 67, 2 : marcher contre l'ennemi. --- cf. Cæs. BG. 6, 8, 6 ; BC. 3, 31, 4.
             - en parl. de choses per artus sudor iit, Virg. En. 2, 174 : la sueur se répandit sur ses membres.
             - in semen ire, Cato, Agr. 161, 3 : monter en graine [asperge].
             - ire ad aliquem : aller trouver qqn.
             - ire (in) malam crucem : aller au diable.
             - avec double dat. - ire subsidio alicui : aller au secours de qqn.
          b - fig. aller, marcher, s'avancer.
             - in alteram causam præceps ierat, Liv. 2, 27, 3 : il s'était jeté tête baissée dans le parti contraire.
             - in dubiam imperii servitiique aleam imus, Liv. 1, 23, 9 : nous nous exposons aux chances d'une domination et d'une servitude.
             - in rixam ire, Quint. 6, 4, 13 : se quereller.
             - in lacrimas ire, Virg. En. 4, 413 : recourir aux larmes.
             - per totas ire materias, Quint. 10, 5, 21 : parcourir la totalité des sujets.
             - ibit in sæcula fuisse principem, Plin. Pan. 55 : il se répandra dans la suite des siècles le bruit qu'il s'est trouvé un prince...
             - pedibus ire ou simplement ire in sententiam aliquam, in sententiam alicujus : se ranger [dans le vote] à tel ou tel avis, à l'avis de qqn. --- Liv. 9, 8, 13 ; 34, 43, 3, etc.
             - ibatur in eam sententiam, Cic. Q. 2, 1, 3 : on se rangeait à cette opinion.
             - frequentes ierunt in alia omnia (s.-ent. vota), Cic. Fam. 1, 2, 1 : la plupart se rangèrent à toute opinion différente = votèrent contre la proposition.
             - itum est in voluntatem quorundam, Amm. 21, 7, 1 : on se rangea à l'avis de quelques-uns.
             - infitias ire : aller à l'encontre, nier. voir infitiæ.
             - contra (ad, adversus, in) hostem ire : marcher contre l'ennemi.
             - ire in Capitolium, Liv. 3, 17 : attaquer le Capitole
          c - passer par, parcourir.
             - dicite qua sit eundum, Ov. Tr. 3, 1, 19 : dites-moi par quelle route je dois passer.
          d - se changer en, passer d'un état à un autre, aller (d'une manière ou d'une autre).
             - incipit res melius ire quam putaram, Cic. Att. 14, 15, 2 : les affaires commencent à mieux aller que je ne croyais.
             - sævæ nutu Junonis eunt res, Virg. En. 7, 592 : tout va comme le veut la cruelle Junon.
             - prorsus ibat res, Cic. Att. 14, 20, 4 : les affaires marchaient bien. --- Curt. 8, 5; Luc. 4, 144.
             - sic eat, quæcumque Romana lugebit hostem, Liv. 1, 26, 5 : que ce soit là le sort de toute Romaine qui pleurera un ennemi. --- Luc. 5, 297; Claud. in Eutr. 2, 155.
          e - couler, se répandre, se divulguer.
             - sanguis it in sucos, Ov. M. 10, 493 : le sang circule changé en sève.
             - salsus per artus sudor iit, Virg. En. 2, 174 : une sueur salée se répandit sur ses membres. --- Cato R. R. 157, 7; Lucr. 6, 1203; Virg. En. 8, 726; Lucr. 2, 683; Plin. 18, 159.
          g - être, exister, être traité (de telle ou telle manière), se passer, prebdre telle ou telle tournure.
             - non ibo inulta, Sen. Oet. 280 : je ne serai pas sans vengeur.
          h - disparaître, passer, s'évanouir, périr.
             - anni eunt : les années passent. --- Hor. O. 2, 14, 5 ; 4, 5, 7; Ep. 2, 2, 55; Ov. A. A. 3, 62; Plaut. Ps. 241.
             - sæpe hominem paulatim cernimus ire, Lucr. 3 : souvent nous voyons l'homme s'en aller insensiblement.
          ii - vendre, être vendu (= veneo).
             - singulæ vehes fimi denario eunt, Plin. : une voiture de fumier se vend un denier.
             - tot eat Lydia nummis, Claud. Eutr. 1, 203 : que la Lydie soit vendue tant.
          jj - employé comme auxiliaire pour marquer le futur.
             - addit se occisum iri, Cic. : il ajoute qu'on le tuera.
             - Brutum visum iri a me puto, Cic. : je pense voir Brutus.
             - damnatum iri videbatur, Quint. : il semblait devoir être condamné.
             - mihi omne argentum redditum iri, Plaut. Curc. 494 : (tu as promis que...) tu me rendrais tout l'argent.
         k - i, eat, etc. : va donc, qu'il aille [exclam. qui exprime l'indignation, le découragement]
             - cf. Virg. En. 4, 381; 7, 425 ; Juv. 6, 306 ; Liv. 7, 6, 10.
         ll - avec le supin avoir pour but de, être disposé à.
             - perditum ire gentem universam, Liv. 32, 22, 6 : vouloir causer la perte de la nation entière.
             - si opulentus it petitum pauperioris gratiam, Plaut. Aul. 247 : si un riche se dispose à demander l'amitié d'un plus pauvre que lui.
             - non... servitum Grais matribus ibo, Virg. En. 2, 786 : je n'irai pas servir des matrones grecques.
             - bonorum præmia ereptum eunt, Sall. J. 85, 42 : ils veulent arracher les récompenses des gens de bien. --- cf. Virg. En. 2, 786 ; Quint. 11, 1, 42, etc. 
  

          2 - ĕō, adv. ou abl. de is : 
          a - cela. 
             - eo accedebat quod... Cic. Verr. 2, 42 : à cela s'ajoutait que...
             - hoc eo valebat ut... Nep. Them. 4, 4 : cela tendait à ...
             - eo loci = in eo loco, Tac. An. 15, 74 : dans ce lieu.
             - eo = ea re : par cela, à cause de cela.
             - is nunc dicitur venturus peregre : eo nunc commenta est dolum, Plaut. Truc. 85 : on annonce qu'il arrive aujourd'hui de l'étranger; et, pour cette raison, elle a imaginé une fourberie.
             - dederam triduo ante pueris Cn. Plancii litteras ad te; eo nunc ero brevior, Cic. Fam. 6, 20, 1 : j'ai remis il y a trois jours aux esclaves de Cn. Plancius une lettre pour toi; de ce fait, je serai moins long.
             - cf. Sall. C. 21, 3; Liv. 8, 8, 8; Tac. H. 2, 65; Nep. Pelop. 1, 3; id. Milt. 2, 3, etc. 
             - (iter) impeditius eoque hostibus incautum, Tac. An. 1, 50 : (chemin) plus difficile, non frayé, et que pour cette raison l'ennemi ne surveillait pas. --- Vell. 2, 115, 2; Quint. 4, 1, 42.
             - eo quod : parce que. --- Cic. Verr. 1, 22; 3, 63 ; Cæs. BG. 1, 23, 3 ; 3, 13, 6.
             - eo quia : parce que. --- Cic. Ac. 2, 10 ; Att. 10, 17, 4.
             - eo quoniam, Gell. 6, 13 : par la raison que.
             - non eo dico, quo mihi veniat in dubium... Cic. Quinct. 5 : je dis cela, non pas qu'il me vienne un doute sur... --- cf. Cic. Att. 3, 15, 4 ; Amer. 51.
             - non eo hæc dico, quin... Plaut. Trin. 341 : si je dis cela, ce n'est pas que je ne...
          b - là, en cet endroit. 
             - [avec mouvement] = in eum locum, ad eum locum [pr. et fig.]
             - eo, unde discedere non oportuit, revertamur, Cic. Att. 2, 16, 3 : revenons à un objet dont nous n'aurions pas dû nous écarter.
             - eo loci : là, (sans mouvt.), en cet endroit; à ce point.
             - res erat eo loci, Cic. : l'affaire en était là.
          c - à ce point, jusque-là, à un tel point, à tel degré, en un tel état, tellement, tant. 
             - eo rem adducere, ut... Cic. Amer. 96 : amener une chose au point que... cf. Cic. Att. 2, 18, 2.
             - eo vecordiæ processit (contentio) ut... Sall. J. 5, 2 : (la lutte) en vint à ce point de démence que... --- cf. J. 1, 5; 14, 3 ; Liv. 25, 8, 11; 28, 27, 12, etc.; Tac. An. 2, 33 ; H. 1, 16.
             - eo usque... donec, Liv. 40, 8, 18 : jusqu'à ce que.
             - usque eo... dum, Cic. Nat. 2, 124 : jusqu'à ce que. --- cf. Top. 29.
             - usque eo donec, Verr. 1, 17 : à tel point que.
             - usque eo... ut Cic. Verr. 4, 39, à tel point que. --- cf. Or. 104 ; Amer. 24.
          d - dans le but de, afin de, pour. 
             - eo spectare ut... Cic. Div. 2, 118 : viser à...
             - eo pertinere ut... Cic. Fam. 6, 1, 12 : avoir pour but de.
             - eo ut : pour que. --- Cic. de Or. 3, 187 ; Att. 1, 10, 4, etc.
             - eo ne : afin que... ne... pas, en vue d'éviter de. --- Cic. de Or. 3, 189.
             - eo scripsi, quo plus auctoritatis haberem, Cic. Att. 8, 9, 1 : j'ai écrit avec l'intention d'avoir plus d'influence.
          e - avec un comparatif  d'autant plus.
             - eo modestior est, quo doctior : il est d'autant plus modeste qu'il est plus savant.
             - quo doctior, eo modestior est : plus il est savant, plus il est modeste.
             - eo gravior est dolor, quo culpa major, Cic. Att. 11 : la douleur est d'autant plus vive que la faute est plus grave.
             - eo magis quod : d'autant plus que.
             - eo magis quod in conspectu Cæsaris res gerebatur, Cæs. BG. 3 : d'autant plus que l'action se passait sous les yeux de César.
             - eo minus quod : d'autant moins que.
             - eo minus veritus navibus, quod in litore molli atque aperto deligatas ad ancoram relinquebat, Cæs. BG. 5, 9 : craignant d'autant moins pour sa flotte qu'il la laissait à l'ancre sur un rivage uni et découvert.
             - quarum rerum eo gravior est dolor, quo culpa major, Cic. Att. 11, 11, 2 : la situation m'est d'autant plus pénible que ma responsabilité y est plus grande. --- cf. Fam. 2, 19, 1.
             - quantum... magis, eo acrius, Liv. 3, 15, 2 : plus... plus vivement.
             - quanta... eo, Liv. 30, 30, 23.
  

• ĕōăd, adv. : jusque-là.
             - eoad dum, Apul. Apol. 68 : jusqu'à ce que.
  
  
• Eodanda, æ, f. : Eodanda (île près de l'Arabie).
  
  
• ĕōdem, anc. dat. ou abl. de idem souvent employé comme adv. : au même endroit; au même point; à la même chose, à cela.
             - question quo au même endroit, au même point : omnes clientes suos eodem conduxit, Cæs. BG. 1, 4, 2: il conduisit tous ses clients en masse au même endroit.
             - ego te redigam eodem unde ortus es, Plaut. As. 139 : je te ramènerai au point d'où tu es partie.
             - eodem loci esse = in eodem loco esse, Cic. Att. 1, 13, 5 : être au même point, dans la même situation.
             - arduum est eodem loci potentiam et concordiam esse, Tac. An. 4, 4 : il est malaisé de faire aller ensemble la puissance et la concorde. --- cf. Suet. Aug. 65; id. Calig. 53.
             - eodem intendere, Cic. de Or. 2, 89 : tendre au même but.
             - eodem pertinere, Cic. Att. 8, 9, 1; Cæs. BG. 1, 14, 4 : tendre au même point, aboutir au même résultat.
             - eodem accedit, ut... Cic. Amer. 86 : à cela encore s'ajoute que...
             - addendum eodem est ut... Cic. Læl. 65 : il faut encore ajouter à cela que.
             - eodem = ad eosdem homines, Cic. Planc. 40.
             - eodem (= in eundem civem) poenas congeri, Liv. 27, 34, 13 : ... qu'on accumule les châtiments sur le même citoyen.
  
  
• Eōi, ōrum, m. plur de Eōus : les Orientaux.
  
  
• Eolonē, ēs, f. : ancien nom de l'embouchure du Pô. --- Plin. 3, 120.
  
  
• eon :
          1 - eon : c. æon.
          2 - eon, ōnis, m. : éon (un arbre inconnu). --- Plin. 13, 119.
          3 - Eōn, ŏnis, f. : presqu'île entre le Pont et le Lac Méotis. --- Plin. 6, 18.
  
  
• ĕōpse : c. eo ipso (Plaut.).
  
  
• Eordæa, æ, f. : capitale de l'Eordée [province de Macédoine]. --- Liv. 31, 39, 7. 
             - Eordæi, ōrum, m. : les habitants d'Eordée, les Eordéens. --- Liv. 45, 30, 6.
             - Eordænses, ium : les habitants d'Eordée, les Eordéens.
  
  
• eos :
          1 - ĕōs : acc. m. plur. de is.
          2 - Ēōs, f. (seul. au nom.) : - a - (= Aurora)  l'Aurore. --- Ov. F. 3, 877; 4, 389; Sen. Herc. Oet. 615. - b - l'Orient, les contrées de l'Est. --- Luc. 9, 544.
             - gr. Ἕως (ion. Ἠώς) : l'Aurore.
          3 - Eōs, m. : montagne près de la mer Rouge. --- Plin. 6, 168.
  
  
• eous :
             - Lebaigue P. 428 et P. 429.
             - gr. ἐῷος, α, ον (ion. ἠῷος) --- s.-ent. ἀστήρ.
          1 - Ē̆ōus, Ēōi, m. : - a - l'étoile du matin. - b - habitant de l'Orient.
             - primo Eoo, Virg. En. 3, 588 : dès l'apparition de l'étoile du matin.
             - Eōi, Eōrum, m. : les Orientaux.
             - Eōa, Eōrum, n. : l'Orient. --- Chalcid.
          2 - eōus, eōa, eōum : - a - du matin, matinal, de l'Aurore. - b - oriental, d'Orient.
             - nox roseo cedebat Eoo, Sil. 9, 180 : la nuit s'enfuit devant le rose de l'Aurore.
             - ad Eoos tractus labi, Luc. 8, 365 : pencher vers les régions orientales.
             - ferre Eoos odores, Luc. 8, 731 : laisser des odeurs d'Orient.
             - eoum tus, Mart. : l'encens d'Arabie.
          3 - Eōus, Eōi, m. : Eoüs (un des coursiers du Soleil). --- Ov. M. 2, 153.
  
  
• ĕōusque : jusque-là, jusqu'à ce point.
  
  
• ĕpactæ, ārum, f. : épactes, jours intercalaires. --- Isid. Or. 6, 17, 29 et 31.
             - gr. ἐπακταί (s.-ent. ἡμέραι).
  
  
• Epăgerrītæ, ārum, m. : peuple voisin de la mer Caspienne. --- Plin. 6, 16.
  
  
• ĕpăgōgē, ēs, f. : induction (t. de logique).
             - gr. ἐπαγωγή, ῆς. 
  
  
• ĕpăgōn, ōnis, m. : poulie. --- Vitr. 10, 5.
             - gr. ἐπάγων.
  
  
• Epagris, ĭdis, f. : autre nom de l'île d'Andros. --- Plin. 4, 65.
  
  
• ĕpălimma, ătis, n. : épalimma (un parfum).
             - gr. ἐπάλειμα, ατος.
             - epalimma genus vilissimi unguenti, P. Fest. 82, 15 : l'épalimma, sorte de parfum très commun.
  
  
• Ĕpămīnondās, æ, m. : Epaminondas (célèbre général thébain). --- Cic. de Or. 3, 139.
             - gr. Ἐπαμεινώνδας.
             - voir hors site : Epaminondas.
  
  
• ĕpănădiplōsis, is, f. : épanadiplose, répétition d'un mot. --- Ruf. Schem. 9.
             - gr. ἐπαναδίπλωσις, εως :  redoublement.
  
  
• épânâlepsis, is, f. : épanalepse, répétition d'un mot ou d'une pensée. --- Serv. En. 2, 394 ; en grec d. Quint. 8, 3, 51.
             - gr. ἐπανάληψις.
  
  
• ĕpănăphŏra, æ, f. : épanaphore, répétition d'un mot en tête de plusieurs phrases. --- Ruf. Schem. 6.
             - gr. ἐπαναϕορά.
  
  
• ĕpănŏdŏs, i, f. : épanode ou régression, répétition d'un mot. --- Ruf. Schem. 19.
             - gr. ἐπάνοδος.
  
  
• ĕpănorthōsis, is, f. : épanorthose, correction (t. de rhét.). --- Ruf. Schem. 15.
             - gr. ἐπανόρθωσις, εως.
  
  
• Epanterii, iōrum, m. : peuple des Alpes. --- Liv. 28, 46, 10.
  
  
• ĕpăphærĕsis, is, f. : - 1 - action d'ôter, d'enlever, de tondre. --- Mart. 8, 52, 9. - 2 - évacuation répétée. --- Veg. Mul. 5, 24, 5.
             - gr. ἐπαϕαίρεσις, εως.
  
  
• Epăphrās, æ, m. : - 1 - premier évêque de Colosses. --- Bibl. - 2 - roi de Cilicie. --- Jord.
  
  
• Epăphrŏdītus, i, m. : Epaphrodite [affranchi de Néron]. --- Tac. An. 15, 55.
             - Epăphrŏdītĭānus, a, um : d'Epaphrodite. --- Front. Aq. 68.
  
  
• Epaphus, i, m. : Epaphus (fils de Jupiter et d'Io, fondateur de Memphis). --- Ov. M. 1, 748.
             - gr. Ἔπαϕος.
  
  
• ēpăr : c. hepar.
  
  
• epastus : 
          1 - ēpastus, a, um [e, pascor] : mangé, dont on s'est repu. --- Ov. Hal. 119.
          2 - Epastus, i, m. : nom d'homme. --- Val.-Max. 5, 4.
  
  
• ēpătĭcus : voir hepaticus.
  
  
• Epēi, ōrum, m. : Epéiens [peuple du Péloponnèse, nommés ensuite Eléens]. --- Plin. 4, 14.
             - gr. Ἐπειοί.
  
  
• ĕpendytēs, æ, m. : casaque, surtout. --- Hier. Vit. Hil. 4.
             - gr. ἐπενδύτης.
  
  
• ĕpenthĕsis, is, f. : épenthèse, insertion d'une lettre ou d'une syllabe dans un mot. --- Serv. Virg. G. 1, 164.
             - gr. ἐπένθεσις, εως.
  
  
• ĕpĕtectĭcālis : voir epidecticalis.
  
  
• Epĕtiŭm, ĭi, n., ville de Dalmatie. --- Plin. 3, 25
             - Epĕtīni, ōrum, m. : habitants d'Epétium. --- Plin. 3, 142.
  
  
• Epĕtrīmi, ōrum, m. : surnom d'une peuplade Scythe. --- Avien. Descr. 937.
  
  
  
• Epēus (Epēos), i, m. : Epéos (constructeur du cheval de Troie). --- Virg. En. 2, 264; Ov. F. 3, 825; Hyg. Fab. 108; Plaut. l. l. et Fragm. in Varr. L. L. 7, § 38; Paul. ex Fest. p. 82, 12.
             - gr. Ἐπειός.
             - Ĕpīus, Plaut. Bacch. 4, 9, 13.
  
  
• ĕpexēgēsis, is, f. : épexégèse ou apposition (t. de gram.). --- Serv. En. 1, 12,
             - gr. ἐπεξήγησις, εως.
  
  
• ĕphalmātŏr, ōris, m. : danseur. --- Firm. Math. 8, 25.
             - gr. ἐφάλλομαι.
  
  
• ĕphēbātus, a, um : devenu jeune homme. --- Varr. d. Non. 140, 18.
  
  
• ĕphēbēum, i, (ĕphēbīum, ĭi), n. : - 1 - lieu où s'exercent les éphèbes. --- Vitr. 5, 11, 2. - 2 - lieu de débauche. --- Gloss. Isid.
             - gr. ἐφηϐεῖον.
  
  
• ĕphēbīa, æ, f. : adolescence, puberté. --- Don. Andr. 51.
             - gr. ἐφηϐεία.
  
  
• ĕphēbĭcus, a, um : de jeune homme. --- Apul. M. 10, 30.
             - gr. ἐφηϐικός.
  
  
• ĕphēbīum : c. ephebeum.
  
  
• ĕphēbus, i, m. : adolescent, jeune homme, éphèbe. [de seize à vingt ans]. --- Cic. Nat. 1, 79.
             - en Grèce, jeune homme de 18 ans astreint à un service militaire, voir Ter. Eun. de 18 à 20.
             - excedere ex ephebis Ter. And. 51, sortir de l'adolescence, entrer dans la jeunesse.
             - gén. plur. ephebūm Stat. Th. 4.
             - gr. ἔφηϐος.
  
  
• ĕphĕdra, æ, f. : éphèdre [plante]. --- Plin. 26, 36.
             - gr. ἐφέδρα.
  
  
• ĕphĕdrŏs, i, n. : c. ephedra. --- Plin. 26, 133.
  
  
• ĕphēlis, ĭdis, f. : éphélide, tache de rousseur. --- Cels. 6, 5.
             - gr. ἐφηλίς, ίδος   ---   ἐπί + ἥλιος : soleil.
  
  
• ĕphēmĕrĭcus, a, um : qui procède jour par jour. --- Fulg. Virg. p. 139 M.
             - gr. ἐφημερικός.
  
  
• ĕphēmĕrĭda, æ, f. : c. ephemeris. --- Aug. Psalm. 40, 3.
  
  
• ĕphēmĕris, ĭdis, f. : journal, mémorial journalier, livre de dépenses. --- Cic. Quinct. 57; Nep. Att. 13, 6, 232. 
             - gr. ἐφημερίς, ίδος : de chaque jour   --- ἐφημερίς (s.-ent. βίϐλος) : journal.
  
  
• ĕphēmĕrŏn, i, n. : iris des bois (plante). --- Plin. 25, 170.
             - gr. ἐφήμερον.
  
  
• ĕphĕsĭa, æ, f. : armoise [plante]. --- Apul. Herb. 10. 
  
  
• Ephĕsus (Ephĕsos), i, f. : Ephèse (ville d'Ionie, célèbre par son temple de Diane). Ephèse. --- Pl. Bac. 171; Plin. 5, 131.
             - gr. Ἔφεσος.
             - Ephĕsĭus, a, um : d'Ephèse, éphésien.  --- Cic. Div. 1, 47.
             - gr. Ἐφέσιος.
             - Ephĕsĭi, ōrum, m. : Ephésiens, habitants d'Ephèse. --- Cic. Tusc. 5, 105.
  
  
• ephi, indécl. n. : un éphah (mesure des Hébreux pour le grain et l'huile). --- Vulg. Ex. 16, 36.
  
  
• ephialtes :
  
          1 - ĕphĭaltēs, æ, m. : éphialte, cauchemar. --- Macr.
             - gr. ἐφιάλτης.
  
          2 - Ephĭaltēs : Ephialte.
             - gr. Ἐφιάλτης.
          a - nom d'un géant. --- Hyg. Fab. 28.
             - ou Ephĭalta, æ, m. --- Sid. præf, Carm. 7, 25.
          b - traître qui guida les Perses aux Thermopyles. --- Front. Str. 2, 2, 13.
  
  
• ĕphippĭārĭus, ĭi, m. : fabricant de housses. --- CIL 6, 9376.  
  
  
• ĕphippĭātus, a, um : assis sur une housse. --- Cæs. BG. 4, 2, 5.
  
  
• ĕphippĭum, ĭi, n. : couverture de cheval, housse. --- Cic. Fin. 3, 15; Cæs. BG. 4, 2, 4.
             - gr. ἐφίππιον.
             - optat ephippia bos piger, optat arare caballus, Hor. Ep. 1, 14, 43 :  le boeuf paresseux désire la housse, le cheval veut labourer (= chacun envie le sort d'un autre).
  
  
• Ephippus, i, m. : un écrivain consulté par Pline. --- Plin. 2, 12.
  
  
• ephod, indécl. n. : éphod (vêtement du grand prêtre).
  
  
• ēphŏdus, i, f. : commencement, principe. --- Firm.
             - gr. ἔφοδος.
  
  
• ĕphŏri, ōrum, m. : éphores [premiers magistrats de Lacédémone]. --- Cic. Leg. 3, 16.
             - gr. ἔφοροι -- ἔφορος : qui surveille.
             - gén. plur. ephorūm Nep. Ages. 4, 1.
             - voir hors site : éphores.
  
  
• Ĕphŏrus, i, m. : Ephorus (historien de Cumes, disciple d'Isocrate). --- Cic. Br. 204; Or. 172. 
             - gr. Ἔφορος.
  
  
• Ephraim, indécl. m. (Ephraimus, i, m. ) : Ephraïm. - 1 - le fils de Joseph, mais aussi le chef d’une des douze tribus d’Israël qui se sont formées à la mort de Jacob. -  2 - une des douze tribus d'Israël.
  
  
• Ephrāta, æ, f. : ancien nom de Bethléem. --- Fort. 8, 6 bis, 110.
  
  
• Ĕphўra, æ, f. : Ephyre.
             - poet. Ĕphўre, ēs, f.
             - gr. Ἐφύρα, Ion. Ἐφύρη.
          1 - Ephyre [ancien nom de Corinthe]. --- Ov. M. 2, 240
          2 - île du golfe Argolique. --- Plin. 4, 56
          3 - nymphe, fille de l'Océan et de Théthys. --- Virg. G. 4, 343
          4 - nom de femme. --- Anthol.
             - Ĕphўræus (Ĕphўrēus), (Ĕphўrēĭus), a, um : de Corinthe. --- Ον. A. A. 1 . 335; Luc. 6, 17; Virg. G. 2, 464
             - Ĕphўrēĭădēs, æ, m. : de Corinthe, Corinthien. --- Stat. Th. 6, 652
             - ou Ĕphўrēĭăs, ădis, f. --- Claud. Bell. Get. 629.
  
  
  
• Ephўri, ōrum, m. : Ephyres [peuple d'Etolie]. --- Plin. 4, 6.
  
  
• ĕpĭbăta (ĕpĭbătēs), æ, m. : soldat de marine. --- B. Afr. 20, 1; Vitr. 2, 8.
             - gr. ἐπιϐάτης.
  
  
• ĕpĭbŏlē, ēs, f. : épibole (fig. de rhét.). --- Rut. Lup. Fig. 7.
             - gr. ἐπιϐολή, ῆς.
  
  
• ĕpĭcactis, is, f. : une plante inconnue. --- Plin. 13, 114.
  
  
• Epīcădus, i, m. : nom d'homme. --- Liv. 44, 30, 3.
  
  
• ĕpĭcēdīŏn (ĕpĭcēdīum), ii, n. : chant funèbre. --- Stat. S. 2, préf.
             - gr. ἐπικήδειον.
  
  
• ĕpĭcertŏmēsis, is, f. : ironie, moquerie, sarcasme. --- Ruf. Fig. 1.
             - gr. ἐπικερτόμησις.
  
  
• Epicharis, is (ĭdis), f. : Epicharis (femme qui conspira contre Néron).  --- Tac. An. 15, 51.
  
  
• Epicharmus, i, m. : Epicharme. - 1 - poète comique de Sicile. --- Cic. Tusc. 1, 15. - 2 - titre d'un ouvrage d'Ennius. --- Cic. Ac. 2, 51.
             - gr. Ἐπίχαρμος.
             - tu mihi videris Epicharmi, acuti nec insulsi hominis ut Siculi, sententiam sequi, Cic. Tusc. 1, 15 : mais si tu adoptes, ce me semble, la maxime d'Epicharme qui était un Sicilien subtil et fort spirituel (= et pas sot). --- Touratier, Syntaxe latine, p. 463; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - Epĭcharmĭus, a, um : d'Epicharme. --- Gell. 1, 15, 15
  
  
• ĕpĭchīrēma, ătis, n. : épichérème [sorte d'argument]. --- Quint. 5, 10, 2.
             - gr. ἐπιχείρημα, ατος.
  
  
• ĕpĭchўsis, is, f. : sorte de vase, de pot. --- Pl. Rud. 1319; Varr. L. 5, 124.
             - gr. ἐπίχυσις.
  
  
• ĕpĭcĭthărisma, ătis, n. : musique qui terminait une représentation dramatique. --- Tert. Valent. 33.
             - gr. ἐπικιθάρισμα, ατος. 
  
  
• Epĭclērus (Epĭclērŏs), i, f. : l'Héritière (titre d'une pièce de Ménandre, imitée par Turpilius). --- Cic. Læl. 99; Quint. 10, 1, 70.
             - gr. ἐπίκληρος : héritier, héritière.
  
  
• ĕpĭclīnĭum, ĭi, n. : dossier. --- Consent. 350, 14.
  
  
• ĕpiclintæ, ārum, f. : secousses obliques produites dans les tremblements de terre. --- Apul. Mund. 18.
             - gr. ἐπικλινταί.
  
  
• Epicnēmĭdĭi, ōrum, m. : Epicnémidiens [surnom des Locriens voisins du mont Cnémis]. --- Plin. 4, 27.
  
  
• ĕpicœnus, a, um : (nom) épicène, qui désigne les individus des deux sexes (t. de gram.).
             - gr. ἐπίκοινος : commun, qui s'emploie pour les deux genres.
             - nomina epicœna, Quint. 1, 4, 24 : noms épicènes qui désignent les individus des deux sexes [c. passer, feles].
  
  
• ĕpĭcōpus, a, um : garni de rames. --- Cic. Att. 14, 16.
             - gr. ἐπίκωπος.
  
  
• Epĭcrānē, ēs, f. : fontaine de Béotie. --- Plin. 4, 25.
  
  
• Ĕpĭcrătēs, is, m. : - 1 - Epicrate (philosophe athénien). --- Cic. Fil. Fam. 16, 21. - 2 - (Pompée) le Tout-Puissant. --- Cic. Att. 2, 3.
             - gr. Ἐπικράτης.
  
  
• ĕpĭcrŏculum, i, n. : robe de fin tissu (jaune safran). --- Gloss. Plac. 5, 21, 12.
  
  
• ĕpĭcrŏcus, a, um : fin, délié, transparent. --- Pl. Pers. 96.
             - gr. ἐπίκροκος.
             - ĕpĭcrŏcum, i, n., vêtement fémimn de laine fine. --- Næv. Tr. 57; Varr. d, Non. 318, 25; cf Gloss. Plac. 5, 21, 4; cf. P. Festus.
  
  
• Ĕpictētus, i, m. : Epictète (un philosophe stoïcien du Ier- IIème siècle ap. J. C. Ancien esclave, puis affranchi, puis exilé, il nous a laissé des Entretiens et un Manuel, rédigés par son disciple Arrien. L’empereur Hadrien, dit-on, suivit ses cours en Epire. Montaigne le cite souvent, dans la période stoïcisante de ses Essais).  --- Gell. 1, 2, 6.
             - gr. Ἐπίκτητος.
             - voir hors site Epictète.
  
  
• Ĕpĭcūrēus (Ĕpĭcūrīus), a, um : voir Epicurus.
             - quid me prohiberet Epicureum esse, si probarem quæ ille diceret ? Cic. Fin. 1, 8 : qu'est-ce qui m'empêcherait d'être Epicurien, si j'approuvais ce que dit Epicure.  --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 157, éd. Vuibert.
  
  
• ĕpĭcūrizo, āre : - intr. -  suivre la doctrine d'Epicure. --- Salv. Gub. 1, 1.
             - gr. ἐπικουρίζω.
  
  
• Ĕpĭcūrus, i, m. : Epicure (philosophe grec; sa doctrine, qui est un ascétisme, et qui vise au contrôle et à la limitation drastiques de nos désirs, vise à la parfaite sérénité spirituelle). --- Cic. Fin. l, 29.
             - gr. Ἐπίκουρος.
             - Epicurus, qui se unus, quod sciam, sapientem profiteri sit ausus, Cic. Fin. 2, 7 : Epicure, le seul qui, autant que je sache, ait osé se proclamer sage.  --- Syntaxe latine Bizos p. 161; éd. Vuibert.
             - (Epicurus) unum genus posuit earum cupiditatum, quæ essent et naturales et necessariæ, alterum, quæ naturales essent nec tamen necessariæ, tertium, quæ nec naturales nec necessariæ, Cic. Fin. 1, 45 : Epicure a établi un premier groupe, celui des désirs qui sont et naturels et nécessaires, celui des désirs naturels, mais non nécessaires, un troisième, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.  --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 42; éd. Vuibert. 
             - Ĕpĭcūrēus (Ĕpĭcūrīus), a, um : d'Epicure, Epicurien. --- Cic. Fin. 2, 22; Suet. Gram. 8.
             - gr. Ἐπικούρειος.
             - Ĕpĭcūrēi, ōrum, m. : les Epicuriens. --- Cic. Fin. 1, 7, 25; 2, 25, 81; Tusc. 1, 31, 77; Vulg. Act. 17, 18 etc.; au sing. Quint. 6, 3, 78; Suet. Gram. 6.
             - voir hors site  Epicure.
  
  
• ĕpĭcus, a, um : épique. --- Cic. Opt. 2.
             - gr. ἐπικός.
             - Epici, ōrum, m., Quint. 10, 1, 51 : les poètes épiques.
  
  
• ĕpĭcўclus, i, m. : épicycle [terme d'astronomie]. --- Capel. 8, 879.
             - gr. ἐπίκυκλος.
  
  
• Epĭcўdēs, is, m. : nom d'homme. --- Liv. 24, 6, 7.
  
  
• Ĕpĭdamnus (Ĕpĭdamnos), i, f. (Ĕpĭdamnum, i, n.) : Epidamne (ville d'Epire, appelée depuis Dyrrachium). --- Plaut. Men. 263; Plin. 3, 145
             - gr. Ἐπίδαμνος.
             - Ĕpĭdamnĭensis, e : d'Epidamne. --- Plaut. Men. 57; 258; 1000.
             - Ĕpĭdamnĭus, a, um : d'Epidamne. --- Plaut. Men. 2, 1, 33.
             - o facinus indignum et malum, Epidamnii civeis, herum meum heic in pacato oppido luci deripier in via, qui liber ad vos venerit ! mittite istunc, Plaut. Men. 1005 : ô forfait indigne, cruel, citoyen d'Epidamne, que mon maître ici, en pleine paix, en plein jour, soit enlevé dans la rue, alors que c'est un homme libre qui est arrivé dans votre pays ! lâchez-le. --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
  
  
• Ĕpĭdaphna (Ĕpĭdaphnēs), æ, f. : Epidaphné (village voisin d'Antioche, situé près d'un lieu appelé Daphné). --- Tac. An. 2, 83; Plin. 5, 79.
             - (Lebaigue P. 430)
             - gr. ἡ ἐπὶ Δάφνης.          
  
  
• Ĕpĭdaurus (Ĕpĭdauros), i, f. : Epidaure. - 1 - ville de l'Argolide, où Esculape était honoré. --- Cic. Nat. 3, 83. - 2 - ville de Dalmatie. --- Plin. 3, 143.
             - gr. Ἐπίδαυρος.
             - Ĕpĭdaurum ou Ĕpĭdaurus : ville de Dalmatie. --- Plin. 3, 143.
             - Ĕpĭdaurus Lĭmēra : ville de Laconie sur le golfe Argolique. --- Plin. 4, 17
             - gr. Ἐπίδαυρος ἡ Λιμηρά.
             - Ĕpĭdaurēus (Ĕpĭdaurĭus, Ĕpĭdaurĭcus), a, um : d'Epidaure. --- Avien. Ar. 207; Ov. M. 15, 643; Mel. 2, 7, 10.
             - gr. Ἐππιδαύριος.
             - Ĕpĭdaurĭtāni, ōrum, m. : les habitants d'Epidaure. --- --- Hier. Hil. 40.
             - Ĕpĭdaurĭus, ĭi, m. : l'Epidaurien (= Esculape). --- Ov. M. 15, 723.
  
  
• ĕpĭdectĭcālis : voir epidicticalis.
  
  
• ĕpĭdēmētĭca, ōrum, n. : logement des militaires qui arrivent dans une ville. --- Cod.Just. 12, 41.
             - gr. ἐπιδημητικά.
             - ĕpĭdēmētĭci, ōrum, m. : officiers qui distribuent les billets de logement. --- Cod.Just.
  
  
• ĕpĭdēmĭa, æ, f. : voir epidemus.
  
  
• ĕpĭdēmus, a, um : épidémique. --- Amm. 17, 4, 7.
             - gr. ἐπίδημος : qui reste chez lui; qui se répand dans un pays; épidémique.
             - ĕpĭdēmĭa, æ, f. : épidémie. --- lat. tardif.
  
  
• ĕpĭdermis, ĭdis, f. : épiderme. --- Veg. Mul. 3, 61, 1.
             - gr. ἐπιδερμίς, ίδος. 
  
  
• Epĭdĭcazŏmĕnŏs, i, m. : nom d'une pièce d'Apollodore. --- Ter. Phorm. 25. 
             - gr. Ἐπιδικαζόμενος.
  
  
• ĕpĭdictĭcālis, e : indicateur. --- Grom. 352, 17.
             - gr. ἐπιδεικτικός.
   
  
• ĕpĭdictĭcus, a, um : de montre, d'apparat. 
             - en grec. --- d. Cic. Or. 37; 207.
             - gr. ἐπιδεικτικός.
             - epidicticum genus, Cic. Or. 13, 42 : le genre démonstratif, le genre épidictique (propre aux discours d'apparat des sophistes).
  
  
• Epidicus, i, m. : Epidicus (titre d'une pièce de Plaute).
  
  
• ĕpĭdipnis, ĭdis, f. (acc. plur. -idas) : dessert. --- Mart. 11, 31, 7; Petr. 69, 6.
             - gr. ἐπιδειπνίς.
  
  
• Epidĭus, ĭi, m. : Epidius. - 1 - nom d'un rhéteur. --- Plin. 17, 243. - 2 - tribun de la plèbe au temps de César. --- Suet. Cæs. 79.
  
  
• ĕpĭdixis, is, f. : représentation [théâtrale]. --- CIL 5, 2787.
             - gr. ἐπίδειξις.
  
  
• ĕpĭdrŏmus, i, m. : - 1 - corde coulante (pour serrer un filet, un tissu). --- Plin. 19, 11. - 2 - voile de la poupe. --- Isid. Orig. 19, 3, 3. - 3 - corde de hamac (?). --- Cato, Agr. 13, 1.
             - gr. ἐπίδρομος.
  
  
• Epĭgĕnēs, is, m. : nom d'un auteur grec. --- Varr. Agr. 1, 1, 8.
             - gr. Ἐπιγένης, ους.
  
  
• ĕpĭgīa, æ, f. : sorte de roseau rampant. --- *Plin. 16, 66.
             - gr. ἐπίγεια.
   
  
  
• ĕpĭglossis (ĕpĭglottis), is, f. : épiglotte ou luette. --- Plin.
             - gr. ἐπιγλωσσίς (ἐπιγλωττίς), ίδος.
  
  
• Ĕpĭgŏni, ōrum, m. : les Epigones.
              - gr. Ἐπίγονοι.  
          1 - fils des sept héros grecs qui se signalèrent dans la première guerre de Thèbes. --- Hyg. Fab. 71.
          2 - titre d'une tragédie d'Eschyle traduite en latin par Accius. --- Cic. Opt. 18; id. Tusc. 2, 25, 60; id. Off. 1, 31, 114. 
          3 - nom donné aux enfants nés des mariages que les soldats d'Alexandre contractèrent en Asie. --- Just. 12, 4, fin.
  
  
• ĕpĭgramma, ătis, n. : 
             - gén. plur. epigrammatōn Mart. 1, 2, 3; 1, 117, 3; abl. plur. epigrammatis. --- Cic. Att. 1, 16, 15.
              - gr. ἐπίγραμμα.
          1 - inscription. --- Cic. Verr. 4, 127. 
          2 - flétrissure [marquée avec un fer chaud]. --- Petr. Sat. 103, 4. 
          3 - inscription tumulaire, épitaphe. --- Petr. 115, 20.
          4 - épigramme, petite pièce de vers. --- Cic. Tusc. 2, 84; Arch. 25. 
  
  
• ĕpĭgrammătārīus, ĭi, m. : épigrammatiste. --- Vop. Flor. 3, 3.
  
  
• ĕpĭgrammătĭcus, a, um : épigrammatique. --- Spart. Hel. 5, 9. 
              - gr. ἐπιγραμματικός.
  
  
• ĕpĭgrammătĭŏn, ĭi, n. : petite pièce de vers. --- Varr. L. 7, 28.
              - gr. ἐπιγραμμάτιον.
  
  
• ĕpĭgrammătista, æ, m. : épigrammatiste. --- Sid. Ep. 4, 1.
              - gr. ἐπιγραμματιστής.
  
  
• ĕpĭgrōma, ătis, n. : plan d'un domaine. --- Not.Tir. 76, 31.
  
  
• ĕpĭgrus, i, m. : cheville (en bois). --- Sen. Ben. 2, 12, 2; Isid. 19, 19, 7.
  
  
• Epĭi, ōrum, m. : peuple d'Etolie. --- Plin. 7, 154.
  
  
• ĕpĭlepsĭa, æ, f. : épilepsie, mal caduc, le haut mal. --- Lamp. Heliog. 20, 5.
             - gr. ἐπιληψία.
  
  
• ĕpĭleptĭcus, i, m. : sujet à l'épilepsie. --- C.-Aur. Tard. 2, 30, 162.
             - gr. ἐπιληπτικός.
  
  
• ĕpĭlēus, i, m. : émerillon, oiseau de proie. --- Plin. 10, 21.
             - gr. ἐπιλεΐος.
   
  
• ĕpĭlŏgīcus, a, um : épilogue, relatif à l'épilogue. --- Fort. Rhet. 2, 7.
             - gr. ἐπιλογικός.
   
  
• ĕpĭlŏgĭum, ĭi, n. : prologue. --- Fort. Carm. pr. 1; Gloss.
  
  
• ĕpĭlŏgus, i, m. : fin (d'un discours), péroraison, conclusion, épilogue. --- Cic. Br. 137; Or. 57; Planc. 83.
             - gr. ἐπίλογος.
  
  
• Epĭmaranītæ, ārum, m. : peuple d'Arabie. --- Plin. 6, 149.
  
  
• ĕpĭmēdĭŏn, ĭi, n. : - 1 - épimédion (une plante astringente). --- Plin. 27, 76. - 2 - rampe d'escalier. --- CIL 10, 6192.
             - gr. ἐπιμήδιον.
  
  
• ĕpĭmĕlās, antis, m. : perle dont la partie supérieure est noire. --- Plin. 37, 161.
             - gr. ἐπιμέλας, αινα, αν.
  
  
• ĕpĭmēnĭa, ōrum, n. : provisions de bouche (ration) pour un mois. --- Juv. 7, 120. 
             - gr. ἐπιμήνια.
  
  
• Epĭmĕnĭdēs, is, m. : Epiménide [philosophe et poète Crétois, du temps de Solon]. --- Cic. Leg. 2, 28
             - gén. grec Epimenidu. --- Plin. 19, 93.
             - gr. Ἐπιμενίδης, δου.
  
  
• ĕpĭmĕrismos, i, m. : rappel que fait un orateur de la division de son discours. --- Capel. 5, 564. 
             - gr. ἐπιμερισμός.
  
  
• Ĕpĭmētheūs, ĕi, (ĕōs), m. : Epiméthée [frère de Prométhée]. --- Hyg. Fab. præf. 142. 
             - gr. Ἐπιμηθεύς.
  
  
• Epĭmēthis, ĭdis, f. : Pyrrha, fille d'Epiméthée. --- Ov. M. 1, 390. 
             - gr. Ἐπιμηθίς.
  
  
• ĕpĭmĕtrum, i, n. : ce qu'on donne par-dessus la juste mesure. --- Cod.Th. 12, 6, 15.
             - gr. ἐπίμετρον.
  
  
• Epĭnausĭmăchē, ēs, f. : titre d'une tragédie d'Attius [le combat sur les vaisseaux]. --- Prisc.
             - gr. Ἐπιναυσιμάχη.
  
  
• ĕpĭnīcĭŏn (ĕpĭnīcĭum), ĭi, n. : chant de victoire. --- Suet. Ner. 43 fin; Vulg. Paral. 1, 15, 21.
             - gr. ἐπινίκιον.
             - ĕpĭnīcĭa, orum, n. (τὰ έπινίκια) : réjouissances au sujet d'une victoire. --- Vulg. 2Mac. 8, 33.
  
  
• ĕpĭnōmĕn, ĭnis, n. : surnom. --- Not.Tir.
  
  
• ĕpĭnyctis, ĭdis, f. : - 1 - bouton nocturne [en grec dans Cels. 5, 28, 15]. --- Plin. 20, 12. - 2 - fistule lacrymale. --- Plin. 20, 44.
             - gr. ἐπινυκτίς, ίδος.
  
  
• ĕpĭōnĭcus versus, m. : vers ionique majeur. --- Prisc. Metr. Ter. 26.
             - gr. ἐπί, ἰωνικός.
  
  
• ĕpĭpactis, ĭdis, f. : une plante médicinale. --- Plin. 13, 114.
             - gr. ἐπιπακτίς, ίδος.
  
  
• ĕpĭpĕdŏnĭcus, a, um : situé entre des centuries. --- Grom. 213, 9.
             - gr. ἐπίπεδον.
  
  
• ĕpĭpĕdŏs, ŏn (ĕpĭpĕdus, a, um) : qui est sur un plan, qui est plan. --- Censor. Fr. 6, 2; Grom. 415, 20.
             - gr. ἐπίπεδος.
  
  
• ĕpĭpetrŏs, i, f. : nom d'une plante [qui croît sur les pierres]. --- Plin. 21, 89.
             - gr. ἐπίπετρος.
  
  
• Epĭphănēa (Epĭphănīa), æ, f. : Epiphanée ou Epiphanie, ville de Cilicie. --- Cic. Fam. 15, 4, 7.
             - gr. Ἐπιφάνια.
             - Epĭphănensis, e : d'Epiphanie [de Syrie]. --- Inscr.
             - Epĭphănenses, ĭum, m. : habitants d'Epiphanie. --- Plin.
  
  
• Epĭphănēs, is, m. : surnom de plusieurs Antiochus, rois de Syrie, et d'un Ptolémée, roi d'Egypte. --- Tac. H. 2, 25. 
  
  
• epiphania :
  
          1 - ĕpĭphănīa, æ, f. : surface, superficie. --- Eulog. Scip. p. 406, 26.
             - gr. ἐπιφάνεια.
  
          2 - ĕpĭphănīa, ōrum, n. : épiphanie [manifestation de N. -S. aux mages]. --- Amm. 21. 2, 4; Hier. Ep. 119, 1.
             - gr. τά ἐπιφάνεια (s.-ent. ἱερά); cf. ἐπιφανής, ής, ές : qui se montre, qui se voit, visible; éclatant, manifeste.
             - ou ĕpĭphănīa, æ, f. --- néolatin; Eccl.
             - sollemnitas Epiphaniæ : solennité de l'Epiphanie.
             - qui cum audissent regem, abierunt, et ecce stella, quam viderant in oriente, antecedebat eos, usque dum veniens staret supra, ubi erat puer, Vulg. Matth. 2, 1, 12 : ayant entendu les paroles du roi, ils partirent, et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue à l'orient allait devant eux, jusqu'à ce que, venant au-dessus du lieu où était l'enfant, elle s'arrêta.
  
          3 - Epĭphănīa : voir Epiphanea.
  
  
• ĕpĭphănīæ, ārum, f. : c. epiphania 2. --- Isid. 6, 18, 8.
  
  
• Epĭphănĭus, ĭi, m. : nom d'homme. --- Greg.
  
  
• ĕpĭphōnēma, ătis, n. : épiphonème, sentence en exclamation (t. de rhét.). --- Quint. 8, 5, 11.
             - gr. ἐπιφώνημα, ατος (τὸ).
   
  
• ĕpĭphŏra, æ, f. :
             - gr. ἐπιφορά, ας (ἡ) : action de porter sur ou vers.
          1 - toute espèce d'écoulement d'humeur, flux, rhume, coryza, dévoiement.
             - epiphora oculorum, Plin. 20, 103 : larmoiement [en grec d. Cic. Fam. 16, 23 ].
             - epiphoram supprimit polenta conspersa mulsa aqua, et in supercilia genasque imposita, Col. 6, 17 : l'épiphora (le flux) cède à une application, sur les sourcils et les joues, de polente humectée d'eau miellée.
          2 - épiphore [répétition du même mot à la fin de plusieurs membres de phrase]. --- Rufin. Fig. 1, 5, p. 30.  
  
  
• ĕpĭplexis, is, f. : réprimande, reproche [fig. de rhét.]. --- Rufin. 21, p. 212.
             - gr. ἐπίπληξις.
  
  
• ĕpĭplŏcē, ēs, f. : combinaison de diverses espèces de mètres. --- Ruf. 13, p. 44.
             - gr. ἐπιπλοκή.
  
  
• Epĭpŏlæ, ārum, f. : Epipoles [quartier de Syracuse]. --- Liv. 25, 24, 4.
             - gr. Ἐπιπόλαι.
  
  
• ĕpĭrādĭŏn, ĭi n. : c. epirædium. --- Consent. 450, 14.
  
  
• ĕpīrædĭum, ĭi, n. [ἐπί, ræda] :
          1 - traits, attelage. --- Quint. 1, 5, 68
          2 - voiture. --- Juv. 8, 66.
  
  
• Ēpīrus (Ēpīros), i, f. : l'Epire [province occidentale de la Grèce, auj. l'Albanie]. --- Cic. Att. 2, 4, 5.
             - gr. Ἤπειρος.
             - Ēpīrōtēs, æ, n. : Epirote. --- Plin. 3, 98.
             - masc. plur. Epirotes, habitants de l'Epire
             - Ēpīrensis, e : d'Epire. --- Liv. 8, 17, 9.
             - ou Ēpīrōtĭcus, a, um, Cic. Att. 5, 20, 9.
  
  
• Epis, is, f. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 180.
  
  
• ĕpiscēnĭum, is, f. (ĕpiscēnŏs, i, f.) : couronnement (= le haut) de la scène. --- Vitr. 7, 5, 5; 5, 7, 3.
             - gr. ἐπισκήνιον, ἐπίσκηνος.
  
  
• ĕpiscepsis, is, f. : inspection. --- CIL 5, 7870.
             - gr. ἐπίσκεψις.
  
  
• ĕpiscŏpālis, e [episcopus] : épiscopal, d'évêque. --- Amm. 27, 3, 12
  
  
• ĕpiscŏpālĭtĕr : en évêque, pastoralement. --- Aug. Conf. 5, 13.
  
  
• ēpiscŏpātŭs, ūs, m. [episcopus] : épiscopat. --- Tert. Bapt. 17.
  
  
• ĕpiscŏpĭum, ĭi, n. : - 1 - dignité d'évêque, épiscopat. --- Aug. Serm. 355, 6. - 2 - évêché, résidence de l'évêque. --- Cass. Hist. 8, 1.
  
  
• ĕpiscŏpus, i, m. :
             - gr. ἐπίσκοπος.
          1 - inspecteur des marchés. --- Dig. 60, 4, 18
          2 - évêque. --- Amm. 15, 7, 7; Eccl.
  
  
• ĕpiscўnĭum, ĭi, n. :
             - gr. ἐπισκύνιον.
          1 - partie du front au-dessus des sourcils.
          2 - fig. sévérité. --- Tert. Pall. 4.
  
  
• ĕpistalma, ătis, n. : dépêche de l'empereur. --- Cod. Just. 7, 37, 3.
             - gr. ἐπίσταλμα.
  
  
• ĕpistătēs, æ, m. : supérieur, chef. --- Cato, Agr. 56.
             - gr. ἐπιστάτης.
  
  
• ĕpistŏla, mieux ĕpistŭla, æ, f. :
             - (Lebaigue P. 430 et P. 431)
             - gr. ἐπιστολή.
          1 - lettre [en tant qu'envoi], courrier.
             - litteræ, lettre en tant qu'écrit.
             - litteræ... quas pluribus epistulis accepi, Cic. Q. 3, 1, 8 : la lettre... que j'ai reçue en plus d'un envoi.
          2 - lettre, missive, dépêche.
             - epistulam scribere, conscribere, facere, efficere, exarare, texere, obsignare Cic. voir ces verbes.
             - libertus ab epistulis : affranchi secrétaire.
             - Narcissus ab epistolis, Suet. Claud. 28 : Narcisse, le secrétaire. --- Tac. An. 15, 35.
             - post-classique, au plur. epistulæ (cf. litteræ) : une lettre. --- Just. 1, 6, 1; 11, 12, 9; Plin. Ep. 10, 5, 1 al.; Tac. An. 1, 30; cf. unis aut binis epistolis, Mamert. Grat. Act. Jul. 9, 2.
          3 - épître en vers. --- Ov. H. 15, 219.
          4 - rescrit [des empereurs]. --- Just. Inst. 1, 2, 6.
  
  
• ĕpistŏlāris, e [epistola] : de lettres, épistolaire.
             - charta epistolaris, Mart. 14, 11 : papier à lettres.
             - epistolare colloquium, Aug. Ep. 188, 1 : correspondance.
             - epistŏlāris, is, f. : messager [en parl. de l'Aigle (aquila, f.) de Jupiter]. --- Capel. 9, 896
             - epistŏlāres, ium, m. :  secrétaires impériaux. --- Cod. Th. 6, 30, 7.
  
  
• ĕpistŏlārĭus, a, um [epistola] : de lettre, épistolaire. --- Ennod. 1, 22
             - ĕpistŏlārĭus, ĭi, m. : porteur de lettres. --- Salv. Gub. 5, 7.
  
  
• ĕpistŏlīcus, a, um :  c. epistolaris. --- Varr. d Gell. 14, 7, 4.
             - gr. ἐπιστολικός.
  
  
• ĕpistŏlĭum, ĭi, n. :
             - gr. ἐπιστόλιον.
          1 - courte lettre, billet. --- Catul. 68, 2
          2 - petite pièce de vers. --- Apul. Apol. 6.
  
  
• ĕpistŏmĭum, ĭi, n. : clé d'un robinet, bonde, bouchon. ---  Varr. R. R. 3, 5, 16; Vitr. 9, 8, 11 al.; Sen. Ep. 86, 6; Dig. 19, 1, 17, § 8.
             - ou ĕpĭtŏnĭum, ii, n.
             - gr. ἐπιτόνιον, ἐπιστόμιον.
  
  
• ĕpistrătēgīa, æ, f. : épistratégie, surintendance. --- CIL 11, 5669.
             - gr. ἐπιστρατηγεία.
  
  
• ĕpistrătēgus, i, m. : épistratège. --- CIL 6, 32929.
             - gr. ἐπιστράτηγος.
  
  
• ĕpistrŏphē, ēs, f. : épistrophe, terminaison semblable de plusieurs phrases. --- Rufin. Gram. Schem. 16, p. 238.
             - gr. ἐπιστροφή.
  
  
• epistul- : voir epistol-
  
  
• ĕpistȳlĭum, ĭi, n. : épistyle, architrave. --- Citr. 4, 3.
             - gr. ἐπίστύλιον.
  
  
  
• ĕpĭsўnălīpha, æ, (ĕpĭsўnălīphē, ēs) : c. synalœphe. --- Diom. 442, 20; Prob. 263, 26.
  
  
• ĕpĭtăphĭŏn (ĕpĭtăphĭum), ĭi, n.  : épitaphe. --- CIL 10, 2066.
             - gr. ἐπιτάφιον.
  
  
• ĕpĭtăphista, æ, m. : faiseur d'épitaphes, épitaphiste. --- Sid. Ep. 1, 9, 7.
  
  
• ĕpĭtăphĭus, ĭi, m. : discours funèbre (discours de Périclès dans le Ménéxène de Platon). --- Cic. Tusc. 5, 36.
              - gr. ἐπιτάφιος. 
  
  
• ĕpĭtăsis, is, f. : épitase, nœud de l'intrigue. --- Don. Com. 18, 20.
              - gr. ἐπίτασις.   
  
  
• Epĭtaurītānus : c. Epidauritanus.
  
  
• ĕpĭtectĭcālis : voir epidecticalis.
  
  
• ēpĭthălămĭŏn (ēpĭthălămĭum), ĭi, m. : épithalame, chant nuptial. --- Quint. 9. 3, 16.
              - gr. ἐπιθαλάμιον. 
  
  
• ĕpĭthēca, æ, f. : surcroît, surplus. --- Plaut. Trin. 1025.
              - gr. ἐπιθήκη.
   
  
• ĕpĭthĕma, ătis, n. : topique, épithème [t, de médecine]. --- Capel. 3. 225.
              - gr. ἐπίθεμα, ατος  : ce qu'on pose sur.
  
  
• ĕpĭthĕmătĭum, ĭi, n. : dim. de epithema. --- M.-Emp. 20.
  
  
• Epĭ Thērās (Epĭthēras), f., indécl. : nom de Ptolémaïs, dans la Trogiodytique. --- Plin. 6, 71.
  
  
• ĕpĭthĕsis, is, f. : faux en écriture, faux. --- Ulp.
              - gr. ἐπίθεσις.
  
  
• ĕpĭthĕtŏn (ĕpĭthĕtum), i, n. : épithète [t. de gram]. --- Quint. 8, 2, 10; 8, 3, 20. 
              - gr. ἐπίθετον.
  
  
• ĕpĭthўmŏn (ĕpĭthўmum), i, n. : cuscute [plante]. --- Plin. 26, 55.
              - gr. ἐπίθυμον.
  
  
• ĕpĭtīmĭa, æ, f. : honneur, considération. --- Modest. Dig. 26, 5, 21. 
              - gr. ἐπιτιμία.
  
  
• ĕpĭtŏgĭum, ĭi, n. [ἐπί, toga] : épitoge, casaque pour mettre par-dessus la toge. --- Quint. 1, 5, 68. 
  
  
• ēpĭtŏma, æ, f. : c. epitome. --- Cic. Att. 12, 5, 3. 
  
  
• ĕpĭtŏmātus, a, um : part. passé de epitomo; mis en abrégé.
  
  
• ĕpĭtŏmē, ēs, f. : abrégé, extrait, épitomé. --- Cic. Att. 18, 8; Col. 1, 1, 10. 
              - gr. ἐπιτομή, ῆς.
  
  
• ĕpĭtŏmo, āre, āvi, ātum [epitome] : - tr. - mettre en abrégé. --- Treb. Trig. 30, 22; Veg. Mil. 1, 8, fin.
  
  
• ĕpĭtŏnĭum (ĕpĭtŏnĭŏn), ĭi, n. : robinet. --- Varr. R. 3, 5, 16: Vitr. 9, 8, 11; Sen. Ep. 86, 6.
              - gr. ἐπιτόνιον.
  
  
• ĕpĭtoxis, ĭdis, f. : cavité (dans la catapulte) où se place le trait. --- Vitr. 10, 10, 4.
              - gr. ἐπιτοξίς.
  
  
• ĕpĭtrăpezĭus, a, um, (ĕpĭtrăpezĭos, ŏn) : qu'on met sur la table.
              - gr. ἐπιτραπέζιος.
              - ĕpĭtrăpezĭus Hercules : l'Hercule sur la table (statuette). --- Stat. S. 4, 6, lem.
  
  
• Epĭtrĕpontes, m. plur. : titre d'une comédie de Ménandre. --- Quint. 10, 1, 70.
              - gr. ἐπιτρέποντες.
  
  
• ĕpĭtrĭtus, a, um : épitrite [qui contient une fois et un 1/3].
              - gr. ἐπίτριτος.
              - exemples : 4 par rapport à 3; 12 par rapport à 9, voir sesquitertius ]. --- Gell. 18, 14, 5; Macr. Scip. 2, 1, 15
              - epitritus pes, Gram. : épitrite, pied composé d'une brève combinée avec trois longues [appelé primus, secundus.., quartus, quand la brève occupe la première, la seconde, ...la quatrième place]
  
  
• ĕpĭtrŏpē, ēs, f. : épitrope ou concession [fig. de rhét.]. --- Rut.-Lup. 2, 17.
              - gr. ἐπιτροπή.
  
  
• ĕpĭtrŏpŏs, i, m. : régisseur, surveillant. --- Aus. Ep. 22, 2.
              - gr. ἐπίτροπος.
  
  
• Epītus, i, m. : montagne de Macédoine. --- Plin. 4, 10.
  
  
• ĕpĭtȳrum, i, n. : confit d'olives [huile, vinaigre et plantes]. --- Pl. Mil. 28; Cato, Agr. 119; Col. 12, 49, 9.
              - gr. ἐπίτυρον.
  
  
• Epĭum, ĭi, n. : ville d'Arcadis. --- Plin. 4, 20.
  
  
• ĕpĭūrus, i, m. : tuteur [d'arbrisseau], soutien. --- Pall. 12, 7, 14.
              - gr. ἐπίουρος.
  
  
• Epīus : voir Epeus.
  
  
• ĕpĭzeuxis, is, f. : liaison constituée par la reprise du même mot. --- Char. 4, 450.
              - gr. ἐπίζευξις.
  
  
• ĕpĭzўgis, ĭdis, f. : levier de torsion dans la catapulte. --- Vitr. 10, 11, 4.
  
  
• ĕplŏcĕus, a, um : jaune d'or. --- Schol. Juv. 6, 547.
  
  
• ĕpŏdes, um, m. : poissons de mer inconnus. --- Plin. 32, 152.
  
  
• ĕpōdŏs, i, m. : épode
              - gr. ἐπωδός.
          1 - vers plus court que celui qui le précède.
          2 - pièce de vers où un vers plus court succède à un vers plus long. --- Quint. 10, 1, 96.
  
  
• ĕpogdŏus (ĕpogdŏŏs), acc. ŏum (ŏŏn) : qui contient une fois et 1/8 ; exemple : 9 par rapport à 8. --- Macr. Scip. 2, 1, 14; Capel. 2, 109.
              - gr. ἐπόγδοος.
  
  
  
• ĕpŏlōnus : c. epulo, onis. --- P. Fest. 78, 11.
  
  
• ĕpomphălĭŏn, ĭi, n. : emplâtre sur l'épigastre. --- Fulg. Myth. 2, 5.
              - gr. ἐπομφάλιον.
  
  
• Epŏna, æ, f. : déesse qui veillait sur les ânes et les chevaux. --- Juv. 8, 157.
  
  
• Eponīna : voir Epponina.
  
  
• Epōpeŭs, ĕi (ĕŏs), m., nom d'homme. --- Ov. M. 3, 619.
  
  
• Epōpŏs, i, m. : montagne de l'île Pithécuse. --- Plin. 2, 203.
  
  
• ĕpops, ŏpis m. : huppe [oiseau]. --- Ov. M. 6, 674.
              - gr. ἔποψ.
  
  
• ĕpopta (ĕpoptēs), æ, m. : épopte [suprêmement initié aux mystères d'Eleusis]. --- Tert. Val. 1.
              - gr. ἐπόπτης.
  
  
• ĕpoptĭcus, a, um : des époptes. --- Chalc. Tim. 127.
  
  
• Epŏrĕdĭa, æ, f. : colonie romaine dans la Gaule Transpadane [auj. Ivrée]. --- Tac. H. 1, 70.
  
  
• ĕpŏrĕdĭæ, ārum, m. : bons cavaliers [mot gaulois]. --- Plin. 3, 123.
  
  
• Ĕpŏrĕdŏrix, ĭgis, m. : Eporédorix (un Eduen).
              - gr. Ἐπορέδοριξ.
  
  
• Epŏrensis, e : d'Epora [ville de la Bétique]. --- Inscr.
  
  
• ĕpŏs, n. : épopée, poème épique [usité seulement au nom. et acc. sing.] --- Hor. S. 1, 10, 43; Mart. 12, 95.
              - gr. ἔπος.
  
  
• ēpōto, āre, āvi, ēpōtum : - tr. -
          1 - boire tout, vider en buvant. --- Cic. Clu. 168; 172
          2 - poét. absorber, engloutir. --- Lucr. 5, 385; Ov. M. 15, 273.
             - dans la langue classique employé seulement au participe epotus; epotatus Treb. Claud. 6, 6; epotaturus Sid. Ep. 1, 5, 9; expotus Plaut. Trin. 406.
  
  
• ēpōtus, a, um : part. passé de epoto. - 1 - bu en entier. - 2 - vidé. - 3 - pompé, englouti.
  
  
• Eppĭus, ĭi, m. : Eppius (partisan de Pompée).  --- Cic.
  
  
• Epponīna, æ, f. : Epponine [femme de Sabinus]. --- Tac. H. 4, 67, voir Sabinus.
  
  
• epta : voir hepta.
  
  
• ĕpŭla, æ, f. [arch.] : c. epulæ. --- P. Fest. 82, 14.
             - EPULAM antiqui etiam singulariter posuere, Paul. ex Fest. p. 82, 14.
  
  
• ēpŭlæ, ārum, f. : 
          1 - mets, aliments, nourriture.
             - vino et epulis onerati, Sall. J. 76 : gorgés de vin et de nourriture.
             - mensæ conquisitissimis epulis extruebantur, Cic. Tusc. 5, 21, 62 : les tables étaient chargées de mets exsquis. ---  Hor. S. 2, 3, 119.
          2 - repas, festin, banquet. --- Cic. Br. 75; Cæs. BG. 6, 28, 6; Tac. H. 1, 62.
             - tu das epulis accumbere divūm, Virg. En. 1, 79 : c'est toi qui me donnes le droit de m'asseoir aux festins des dieux.
          3 - fig. régal, festin. --- Plaut. Pœn. 1171; Cic. Div. 1, 61; Top. 25. 
             - epulas oculis dare, Plaut. : permettre aux yeux de se repaître.
             - saturata bonarum cogitationum epulis, Cic. Div. 1, 29, 61 : (âme) nourrie de bonnes pensées.
  
  
• ĕpŭlăris, e [epulæ] : de table, de repas, de festin.
             - epulares, plur. : les convives (des festins sacrés). --- P. Fest. 82, 10.
             - epularis dies, Suet. : jour de bonne chère.
             - epularis accubitio amicorum, Cic. Sen. 13 : amis réunis à table.
  
  
• ĕpŭlātīcīus, a, um : qui apprête un festin. --- Gloss. Isid.
  
  
• ĕpŭlātĭo, ōnis, f. [epulor] : repas, festin, gala. --- Col. 12, 3, 2.
  
  
• ĕpŭlātŏr, ōris, m. [epulor] : banqueteur. --- Amb. Gant. 5, 5.
  
  
• ēpŭlātōrĭum, ĭi, n. : festin, banquet. --- Ambros. Fug. sæc. 8. 45.
  
  
• epulatus :
          1 - ĕpŭlātus, a, um : part. passé de epulor. - a - qui a pris un repas, qui a mangé. - b - sens passif : mangé.
          2 - ĕpŭlātŭs, ūs, m. = epulatio : repas, festin, banquet.
  
  
• epulo :
  
          1 - ĕpŭlo, āre = epulor. --- Fort. Carm. 10, 11, 24.
  
          2 - ĕpŭlo, ōnis, m. : 
          a - épulon (prêtre qui présidait aux festins des sacrifices).  --- Cic. de Or. 3, 73; Liv. 33, 42.
          b - beau mangeur, banqueteur. --- Cic. Att. 2, 7, 3; Apul. M. 2, 19.
  
  
• ĕpŭlor, āri, ātus sum [epulæ] : 
          1 - intr. - manger, faire un repas, faire bonne chère, assister à un repas somptueux, à un festin.
             - in epulando, Plin. 11, 176 : pendant qu'on mange.
             - epulandi cantandique jus tibicinibus in publico ademit, Ps. Aur. Vict. 34, 1 : il priva les joueurs de flûte du droit de prendre leurs repas et de chanter en public.
             - litore curvo exstruimusque toros, dapibusque epulamur opimis, Virg. En. 3, 223 : dans une crique du rivage, nous dressons les lits et faisons un copieux repas.
             - hoc interim spatio conclave illud, ubi epularetur Scopas, concidisse, Cic. de Or. 2, 353 : pendant ce moment la salle où Scopas était à table s'écroula
             - res ad epulandum exquisitissimæ, Cic. Fin. 2, 28 : les mets les plus recherchés.  --- Cic. CM 45; Tusc. 1, 113.
          2 - tr. - manger qqch.
             - quam danda neci, tam non epulanda fuerunt, Ov. M. 15, 110 : on pouvait les tuer, mais il ne fallait pas s'en nourrir. --- Virg. En. 4, 606; Sen. Troad. 110.
  
  
• ĕpŭlum, i, n. : 
             - (Lebaigue P. 431 et P. 432)
          1 - repas public donné dans les solennités, repas sacré. --- Cic. Mur. 75; Liv. 25, 2, 10.
             - funebre epulum, Cic. Vat. 30 : repas de funérailles.
          2 - repas en général. --- Juv. 3, 229.
  
  
• Epўtĭdēs, æ, m. : le fils d'Epitus, Périphas (gouverneur d'Ascagne). --- Virg. En. 5, 547.
             - gr. Ἠπυτίδης.
  
  
• Epўtus, i, m. : Epytus. - 1 - écuyer d'Anchise. --- Virg. En. 2, 340. - 2 - un roi d'Albe. --- Ov. F. 4, 44. - 3 - un des compagnons d'Amphion. --- Stat. Th. 10, 400.
  
  
• ĕqua, æ, f. : jument, cavale.  --- Cic. Div. 2, 49.
             - dat. -abl. plur. ordinaire equis Varr. R. 2, 1, 19; Col. 6, 37, 8; Plin. 11, 237; equabus Serv. G. 3, 278; Cod. Just. 11, 75, 1.
             - haec est equarum nota rabies, ut cum in aqua imaginem suam viderint, amore inani capiantur,  Col. 6, 35, 1 : la rage des juments est une maladie bien connue : elle provient de ce que, ayant vu leur image dans l'eau, elles s'éprennent d'une vaine passion.
             - eadem in equabus consideranda sunt, Pall. 4, 13, 4 : les mêmes remarques s'appliquent aux juments.
  
  
• Equæsi, ōrum, m. : peuple de Tarraconnaise. --- Plin. 3, 28.
  
  
• ĕquārĭus, a, um [equus] : de cheval.
             - equarius medicus, V.-Max. 9, 15, 2 : vétérinaire.
             - ĕquārĭus, ĭi, m. : palefrenier. --- Solin. 45.
             - ĕquārĭa, æ, f. : haras. --- Varr. R. 2 proœm. 6.
  
  
• ĕquĕs, ĕquĭtis, m. [equus] :
          1 - homme à cheval, cavalier. --- Hor. O. 2, 12, 26; Liv. 26, 2; 28, 9; opp. pedes.
          2 - cavalier, cavalerie. --- Cæs. BG. 1, 15, 3
          3 - chevalier. --- Cic. Clu. 156.
             - (primitivement, un Romain dont la fortune permettait d'entretenir un cheval et, par la suite, de servir dans la cavalerie)
             - equites, Cic. Clu. 152 : l'ordre des chevaliers.
             - sing. collectif ĕquĕs. --- Tac. An. 15, 48; Hor. Ep. 2, 1, 185.
             - voir hors site chevalier romain.
  
  
• ĕquestĕr, tris, tre [eques] :
          1 - de cheval ou de cavalier, équestre.
             - pugna equestris, Cic. Ver. 4, 122 : combat équestre.
             - equestris statua : statue équestre.
             - equestri loco natus : issu d'une famille équestre.
          2 - de cavaliers, de cavalerie.
             - equestres copiæ, Cic. Fin. 2, 112 : troupes de cavalerie.
             - equestris terror, Liv. : effroi inspiré par la cavalerie.
             - nom. masc. equestris = equester. --- Liv. 27, 1, 11.
          3 - de chevalier.
             - equester ordo, Cic. Planc. 87 : l'ordre des chevaliers, l'ordre équestre.
             - equester = eques : chevalier. --- Tac. A. 12, 60; 13, 10 fin.
             - plur. apud equestres, Tac. A. 12, 60 :
             - divus Augustus apud equestris (= equestres) agi jusserat, Liv. 12, 60 : l'empereur Auguste avait donné aux chevaliers l'administration de la justice.
             - equestria (s.-ent. subsellia) : bancs des chevaliers (au théâtre). --- Petr. 126, 10; Sen. Ben. 7, 12; Suet. Calig. 26.
          4 - Equestris Colonia (Julia ĕquestris cŏlōnĭa), f. : la Colonie Equestre, établie dans l'Helvétie par César (auj. Nyon). --- Plin. 4, 106.
             - Equestres : habitants de cette colonie. --- Inscr.
  
  
• Equicolus (Equiculus), i, m. : Equicolus (nom de guerrier).
  
  
• ĕquĭdem, adv. :
          1 - certes, sans doute, assurément, [dans Cic. employé ordinairement avec la 1ère personne]. --- Cic. Div. 1, 11; Fam. 11, 29, 2; 15, 4 14; etc.
             - vanum equidem hoc consilium est, Sall. C. 52, 16 : c'est une mesure évidemment illusoire.
          2 - annonçant une partie, adversative il est vrai (oui)... mais (sed, verum, tamen).
             - equidem... tamen (sed, verum) : il est vrai.... mais. --- Cic. de Or. 2, 25; Fam. 12, 30, 3; CM 32, etc ; Liv. 4, 3, 2.
             - at ego hic scribendo dies totos nihil equidem levor, sed tamen aberro, Cic. Att. 12, 38 : je passe ici les journées entières a écrire; non pour me consoler, du moins pour me distraire.
          3 - détachant la personne qui parle quant à moi, pour moi.
             - equidem me Cæsaris militem dici volui, Cæs. BG. 2, 32, 14 : quant à moi, je voulais avoir le titre de soldat de César. --- Cic. Br. 143; Att. 6, 3 t 4; etc.
  
  
• ĕquĭfĕrus, i, m. [equus, ferus] : cheval sauvage. --- Plin. 28, 159.
  
  
• ĕquĭla : voir equula.
  
  
• ĕquīlĕ, is, n. [equus] : écurie. --- Cato, Ag. 14, 1; Suet. Cal. 55.
  
  
• ĕquīmentum, n. [equio] : prix pour la saillie d'une jument. --- Varr. Men. 502.
  
  
• ĕquĭmulga, æ, m. [equus, mulgeo] : qui trait les cavales, qui vit de leur lait. --- Sid. Ep. 4, 1, 43.
             - (cf. caprimulgus).
  
  
• ĕquīnus, a, um [equus] : de cheval, de jument.
             - sæta equina, Cic. Tusc. 5, 62 : crin de cheval.
             - ĕquīnus, i, m. : étalon. --- CIL 6, 1082.
  
  
• ĕquĭo, īre [equus] : - intr. - être en chaleur (en parl. d'une jument). --- Plin. 10, 181.
  
  
• ĕquīrĭa, ōrum (um), n. [equus] : équiries (courses de chevaux instituées par Romulus en l'honneur de Mars). --- Ov. F. 2, 859 ; cf. P. Fest. 81, 12; 131, 13.
  
  
• ēquĭrīnĕ : par Quirinus = Romulus [formule de serment]. --- P. Fest. 81, 13.
  
  
• ĕquĭsēta, æ, f. (ĕquĭsētis, is, f.; ĕquĭsētum, i, n.) [equus, seta] : hippuris ou prêle des bois (qui ressemble à des crins de cheval). --- Apul. Herb. 40; Plin. 18, 259; 26, 132.
  
  
• ĕquīso, ōnis, m. [equus] : celui qui dresse les chevaux, écuyer. --- Val. Max. 7, 3, 2.
             - equisones nautici, Varr. ap. Non. 106, 1 : les haleurs.
  
  
• ĕquĭtābĭlis, e [equito] : (terrain) qui convient à la cavalerie, uni, égal. --- Curt. 4, 9, 10; Amm. 22, 15.
             - equitabilis planities, Curt. 4, 9, 10 : plaine unie.
  
  
• ĕquĭtālis, e : de cavalerie. --- Gloss.
  
  
• ĕquĭtātĭo, ōnis, f.  [equito] : l'équitation. --- Plin. 28, 54.
  
  
• equitatus :
  
          1 - ĕquĭtātŭs, ūs, m. [equito] : 
          a - action d'aller à cheval. --- Plin. 28, 218.
          b - cavalerie. --- Cæs. BG. 1, 15, 1; etc.
             - equitatui, quem auxilio Cæsari Hædui miserant, Dumnorix præerat, Cæs. BG. 1 : la cavalerie auxiliaire que les Héduens avaient fournie à César était commandée par Dumnorix.
             - equitatum ... quem ex omni provincia et Hæduis atque eorum sociis coactum habebat, Cæs. BG. 1, 15, 1 : cavalerie qu'il avait levée (= qu'il avait ayant été levée, après l'avoir levée) dans l'ensemble de la province et chez les Héduens et leurs alliés. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 428; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
          c - l'ordre des chevaliers. --- Cic. Rep. 2, 36; 4, 2; Plin. 33, 35.
  
          2 - ĕquĭtatŭs, ūs, m. [equio] : le fait d'être en chaleur. --- Lucil. 1275, cf. Varr. L. 7, 103.
  
  
• ĕquĭtĭārĭus, ĭi, m. (= superjumentarius) [equitium] : intendant des haras. --- Firm. Math. 8, 13.
  
  
• ĕquĭtĭum, ĭi, n. [equus] : haras. --- Ulp. Dig. 6, 1, 1; Col. 6, 27, 1.
  
  
• Equĭtĭus, ĭi, m. :  Equitius (nom d'un imposteur qui se fit passer pour le fils de Tibérius Gracchus). --- Val. Max. 
  
  
• ĕquĭto, āre, āvi, ātum [eques] :
             - intr. -
          1 - chevaucher, faire des courses à cheval. --- Cic. Dej. 28
          2 - galoper [en parl. du cheval]. --- Lucil. d. Gell. 18, 5, 10
             - fig. equitare per undas, Hor. Od. 4, 4, 44 : se déchaîner sur les ondes [en parl. du vent]. --- c. ἱππεύειν.
          3 - monter à cheval, se livrer à l'équitation.
             - ludere par inpar, equitare in harundine longa, Hor. S. 2, 3, 243 : jouer à pair ou impair, monter à cheval sur un long roseau. ---- cf. P. Festus.
          4 - [sens obscène] 
             - inque vices equitant ac Luna teste moventur, Juv. 6, 311 : puis elles se chevauchent l'une l'autre et se pâment avec la lune pour témoin.
          5 - tr. au passif.
             - flumen equitatur, Flor. 3, 4, 5 : la cavalerie défile sur le fleuve [glacé]. --- cf. Claud. Get. 192; Sid. Carm. 23, 249.
             - cameli equitantur in prœliis, Plin. : les chameaux servent de monture dans les combats. 
  
  
• ĕquŭla (ĕcŭla), æ, f. [equa] : jeune cavale, pouliche. --- Pl. d. Prisc. 3, 42.
  
  
• ĕquŭlĕus (ĕcŭlĕus), i, m. :
          1 - jeune cheval, poulain. --- Liv. 31, 12, 7.
             - [vase en argent] Cic. Verr. 4, 42
          2 - chevalet de torture. --- Cic. Mil. 57.
             - in eculeum conjici, Cic. Tusc. 5, 12 :  être mis sur le chevalet de torture.
             - ou in eculeum imponi Cic. Verr. 5, 13.
  
  
• ĕquŭlus (ĕcŭlus), i, m. [equus] : poulain. --- Varr. R. 2, 7, 13.
  
  
• equus :
          1 - ĕquus (ĕcus), i, m. :
             - gr. ἵππος ((ionnien ἴκκος).
             - gén. plur. equūm, Virg. G. 2, 542; Stat. Th. 4, 409.
          a - cheval.
             - equo optime uti, Cic. Dej. 28 : être excellent cavalier.
             - duo juvenes cum equis albis, Cic. Nat. 2, 6 : deux jeunes gens montés sur des chevaux blancs.
             - equo vehi (advehi, ire) : aller à cheval.
             - ex equo desilire (descendere) : descendre de cheval.
             - ex equis pugnare visi sunt, Cic. Nat. 2, 6 : on les vit combattre à cheval.
             - quid legati in equis ? Cic. Pis. 60 : que signifient ces lieutenants à cheval ? 
          b - cheval [= cavalerie].
             - equo merere, Cic. Phil. 1, 20 : servir dans la cavalerie.
             - ad equum rescribere, Cæs. BG. 1, 42, 6 : faire passer dans la cavalerie.
             - equis virisque, Liv. 5, 37, 5 : en faisant donner la cavalerie et l'infanterie.
             - fig. equis viris, Cic. Phil. 8, 21 : par tous les moyens. 
          c - cheval des chevaliers.
             - equus publicus, privatus, Liv. 27, 11, 14 : cheval fourni par l'Etat, fourni par le particulier.
             - equum alicui adimere : <enlever le cheval à qqn> = rayer qqn de l'ordre des chevaliers.
          d - emplois divers.
             - les chevaux = les courses de char. --- Virg. En. 9, 777.
             - in equis ire, Ov. A. A. 1, 214 : aller dans un char.
             - machine de guerre. --- Plin. 7, 202.
             - le cheval de Troie. --- Virg. En. 2, 112.
             - equuus Trojanus, Cic. (equus ligneus, Aug.) : le cheval de Troie.
             - Pégase [constellation]. --- Cic. Nat. 2, 111; Col. 11, 2, 31.
             - equus bipes, Virg. G. 4, 389 : cheval marin.
             - equus fluviatilis, Plin. 8, 30 : hippopotame.
             - equus ligneus, Pl. Rud. 268 : navire. --- cf.  ἁλὸς ἵππος.
   
          2 - Equustūtĭcus (Equus Tūtĭcus), i, m. : ville du Samnium. --- Cic. Att. 6, 1, 1; Porph. Hor. S. 1, 5, 87. 
  
  
• ēr (hēr), ēris, m. : hérisson. -- Nem. Cyn. 57.
  
  
• era :
          1 - ēra (æra), æ, f. : - a - nombre, chiffre. - b - ère, époque.
             - voir æra.
          2 - ĕra (hĕra), æ, f. : - a - maîtresse (de maison). - b - maîtresse, amante. - c - maîtresse, souveraine.
            - voir  hera.
  
  
• ērādīcātĭo, ōris, f. [eradico] : déracinement. --- Tert. Res. 27; fig. Aug. Civ. 19, 23, 5.
  
  
• ērādīcātor, ōris, m. : celui qui déracine. --- Aug. Serm. 312, 3.
  
  
• ērādīcitus (arch. exrādīcitus), adv. : radicalement, jusqu'à la dernière racine. --- Plaut. Most. 1112; cf. Front. Orat. 1, p. 156.
  
  
• ērādīco (exrādīco), āre, āvi, ātum : - tr. -
            - inf. passif eradicarier Pl. Aul. 300.
          1 - déraciner, arracher. --- Varr. R. 1, 27, 2.
          2 - détruire, exterminer, anéantir. --- Plaut. Pers. 819; Truc. 660.
  
  
• ērādo, ĕre, ērāsi, ērāsum : - tr. - 
          1 - enlever en raclant.
            - [la terre] Varr. L. 5. 136
          2 - effacer en raclant, rayer.
            - eradere aliquem albo senatorio, Tac. An. 4, 42 : rayer qqn de la liste des sénateurs.
            - poét. erasæ genæ, Prop. 4, 8, 26 : joues rasées.
          3 - retrancher, supprimer, détruire. --- Hor. O. 3, 24, 51; Sen. Ep. 11, 16.
  
  
• ĕram : imparf. de sum.
  
  
• ērāmen : c. æramen.
  
  
• Erăna, æ, f. : Erana (bourg de Cilicie, près du Mont Amanus). --- Cic. Fam. 15, 4, 8.
             - gr. Ἔρανα.
  
  
• ĕrănista, æ, m. : celui qui fait une collecte. --- Inscr.
             - gr. ἐρανιστής.
  
  
• Erannŏbŏās, æ, m. : l'Erannoboas (affluent du Gange). --- Plin. 6, 65.
             - (Lebaigue P. 433)
             - gr. Ἐραννοϐόας.
  
  
• ĕranthĕmŏn, i, n. (c. anthemis) : camomille. --- Plin. 22, 53.
             - gr. ἐράνθεμον.
  
  
• eranus :
          1 - ĕrănus, i, m. : cotisation, contribution, collecte. --- Plin. Ep. 10, 93.
             - gr. ἔρανος.
          2 - Erānus, i, m. : nom d'homme. --- CIL 4, 1450.
  
  
• Eranūsa, æ, f. : île sur les côtes du Bruttium. --- Plin. 3, 96.
  
  
• ērāsi : parf. de erado.
  
  
• Erăsīnus, i, m. : fleuve d'Argolide [auj. Kephalari]. --- Plin. 2, 225; Ov. M. 15, 276.
             - gr. Ἐρασῖνος.
  
  
• Erăsistrătus, i, m. : médecin, petit-fils d'Aris-tote. --- Plin. 29, 5; Cels. præf. 3, 4.
            - gr. Ἐρασίστρατος.
  
  
• ĕrastēs, æ, m. : amant. --- Front. ad. M. Cæs. 1, 10.
            - gr. ἐραστής.
  
  
• Erastus, i, m. : nom d'homme. --- CIL 5, 6821.
  
  
• ērāsus, a, um : part. passé de erado.
  
  
• Eratănŏs, f. : île près du littoral de la Troglodytique. --- Plin. 6, 169.
  
  
• Ĕrătō, ūs, f. : - 1 - Erato (une muse qui préside souvent aux noces et à la poésie érotique). --- Ov. F. 4, 195. - 2 - Erato (muse en général).  --- Virg. En. 7, 37.
             - gr. Ἐρατώ, οῦς.
             - voir hors site Erato.
  
  
• Ĕrătosthĕnēs, is, m. : Eratosthène (géographe et philosophe d'Alexandrie).  --- Cic. Att. 2, 6; Cæs. BG. 6, 24, 2.
             - gr. Ἐρατοσθένης.
             - voir hors site Eratosthène.
  
  
• Eravisci, ōrum, m. : peuple de Pannonie. --- Plin. 3, 148.
  
  
• Erbesŏs (Erbessos, Herbessus, Herbēsus), i, f. : Erbesse [ville de Sicile]. --- Liv. 24, 30, 10.
             - Erbessenses, ium, m. : les habitants d'Erbesse. --- Plin. 3, 81.
  
  
• Ercavĭca, Ercavĭcenses  : c. Ergavica.
  
  
• ercisco, erctum : voir hercisco
  
  
• Ercynnum, i, n. : fleuve de Béotie. --- Plin. 31, 15.
  
  
• Erĕbēus, a, um : voir Erebus.  
  
  
• Erĕbinthōtē, ēs, f. : île de la Propontide. --- Plin. 5, 157.
  
  
• Erĕbus, i, m. : - 1 - Erèbe (fils du Chaos, divinité infernale). --- Cic. Nat. 3, 17 fin.; Hyg. Myth. præf.; Virg. En. 4, 510; Ov. M. 14, 404. - 2 - les enfers, l'Erèbe. --- Virg. G. 4, 471; Serv. En. 6, 247; 7, 140; Ov. M. 5, 543; 10, 76.
             - gr. ἔρεϐος, ους : obscurité; l'Erèbe.
             - Erĕbēus, a, um : de l'Erèbe, des enfers. --- Ov. Ib. 225.
             - voir hors site Erèbe.
  
  
• Erechtheus :
          1 - Erechteūs, ĕi (ĕos), m. : Erechthée. -a - roi d'Athènes. --- Cic. Tusc. 1, 116. - b - titre d'une pièce d'Ennius. --- Gell. 7, 16, 9.
             - gr. Ἐρεχθεύς.
          2 - Erechthēus, a, um : d'Erecthée, d'Athènes. --- Ov. F. 5, 204.
             - Erechthīdæ, ārum, m. : les Erechthides, les Athéniens. --- Ov. M. 7, 430.
             - Erechthis, ĭdis, f. : fille d'Erechthée [Orythie ou Procris]. --- Ov. H. 16; M. 7, 726.
             - gr. Ἐρεχηΐς, ῖδος.
  
  
• ērectē, inus. [erectus] :  avec hardiesse.
             - ērectius Gell. 6, 3, 55.
  
  
• ērectĭo, ōnis, f. [erigo] : action d'élever, de dresser, érection. --- Vitr. 10, 6, 4; Amm. 17, 4, 15.  
  
  
• ērectŏr, ōris, m. [erigo] :
          1 - celui qui érige, qui construit. --- Aug. Petil. 1, 10, 11
          2 - fig. celui qui relève. --- M.-Vict. Gen. Div. 26.
  
  
• ērectus, a, um : 
          1 - part. de erigo.
          2 - adjt.
          a - élevé, dressé, droit. --- Cic. Or. 59; Cæs. G. 3, 13, 2.
          b - fig. haut, élevé, noble. --- Cic. Tusc. 5, 42; Dej. 36; Quint. 11, 1, 16.
          c - qui va la tête haute, fier, superbe, qui se rengorge. --- Cic. de Or. 1, 184
          d - à l'esprit tendu, attentif. --- Cic. Br. 200
             - fig. erecti ad libertatem recuperandam, Cic. Phil. 4, 11 : ardents à reconquérir la liberté.
          e - encouragé, le cœur haut, plein de confiance. --- Cic. CM. 75
             - ērectior Cic. Phil. 4, 2
             - ērectissimus J. -Val. 1, 30.
  
  
• Erembi, ōrum (um), m. : les Erembes (les Troglodytes en Afrique). --- Prisc. Per. 170.
             - gr. Ἐρεμϐοί.
  
  
• ērēmĭgo, āre, āvi, ātum : - tr. - parcourir en ramant (à la rame), franchir en naviguant. --- Sil. 14. 191; Plin. 2, 168.
  
  
• ĕrēmīta, æ, m. :solitaire, ermite. --- Sulp. Sev. D. 1, 17, 1. 
             - gr. ἐρημίτης.
  
  
• ĕrēmītĭcus, a, um : d'ermite. --- Cassian. Coll. 19, 6, 5.
  
  
• ĕrēmītis, ĭdis, f. : d'ermite. --- Sid. Ep. 9, 3.
             - gr. ἐρημιτίς.
  
  
• ĕrēmizo, āre : - tr. - faire le vide. --- C.-Fel. 51, p. 135.
             - cf. gr. ἔρημος.
  
  
• ĕrēmŏdĭcĭum, ĭi, n. : défaut (en t. de droit), contumace, condamnation par défaut. --- Ulp. Dig. 46, 7, 13.
             - gr. ἐρημοδικίον.
  
  
• ĕrēmus, a, um : désert. --- Ruf. Orig. Num. 17, 1.
             - gr. ἔρημος.
             - ĕrēmus, i, m. (s.-ent. locus) : le désert, la solitude. --- Prud. Cath. 7, 89.      
             - erema (s.-ent. regio) : désert.
             - subst. pl. n. ĕrēma (s.-ent. loca) : déserts, solitudes. --- Cod. Just. 11, 57, 4.
   
  
• ērēpo, ĕre, repsi :
             - intr -
          1 - sortir en rampant, en se traînant.
             - e ruinis erepere, Sen. : ramper hors des ruines.
             - a cubili erepere, Sen. : se glisser hors du lit. --- Pl. Aul. 628; Sil. 15, 617.
          2 - monter en rampant. --- Suet. Tib. 60
          3 - fig. s'élever insensiblement. --- Sen. Ep. 101, 2.
             - tr. - 
          4 - traverser en rampant. 
             - erepere totum agrum genibus, Juv. 6, 526 : se traîner sur les genoux tout le long du champ.
          5 - gravir avec peine.
             - montes erepere, Hor. S. 1, 5, 79 : gravir péniblement des montagnes.
             - erepsemus = erepsissemus Hor. S. 1, 5, 79. 
  
  
• ēreptīcĭus (ereptītĭus), a, um : dont on prive qqn à titre de pénalité. --- Ulp. frg. 19, 17.
  
  
• ēreptĭo, ōnis, f. [eripio] : spoliation, vol. --- Cic. Verr. 4, 10.
  
  
• ēreptītĭus : c. erepticius.
  
  
• ērepto, āre, fréq. de erepo : - tr. - gravir péniblement (une pente). --- Ps.-Cypr. Sod. 92.
  
  
• ēreptŏr, ōris, m. [eripio] : ravisseur, spoliateur, voleur. --- Cic. Sest. 109.
  
  
• ēreptōrĭus, a, um : qui doit être ôté, enlevé. --- Gloss. Isid.
  
  
• ēreptus, a, um : part. passé de eripio. - 1 - ôté, enlevé, écarté, détaché. - 2 - enlevé, ravi, dérobé. - 3 - enlevé par la mort. - 4 - arraché, soustrait.
             - ereptus fluctibus, Hor. : sauvé du naufrage.
             - ereptus rebus humanis, Curt. : enlevé au monde.
  
  
• ērēs, ēdis : voir heres.
  
  
• Eresi, m. plur. : ville d'Eolide. --- Plin. 5, 123.
  
  
• Eressŏs (Erĕsos) (Eressus), i, f. : ville de Lesbos. --- Mel. 2, 7.
  
  
• Erētīnus, a, um [Eretum] : d'Erétum. --- Tibul. 4, 8, 4.
  
  
• Erĕtrĭa, æ, f. : Erétrie.
             - gr. Ἐρετρία.
          1 - ville de l'Eubée, patrie du philosophe Ménédème. --- Cic. Ac. 2, 129.
             - Erĕtrĭus, a, um, (Erĕtrĭensis, e) : Erétrien, d'Erétrie. --- Plin. 33, 163; Nep. Paus. 2.
             - Erĕtriăci (Erĕtrĭci), ōrum, m. : les disciples de Ménédème. --- Cic. Ac. 2, 109; de Or. 3, 62.
             - Erĕtrienses, ium, m. : habitants d'Erétrie. --- Liv. 35, 38.
          2 - ville de Thessalie. --- Liv. 32, 13, 9; 33, 6, 10.
  
  
• Erētum, i, n. : ville des Sabins située sur le Tibre [auj. Cretona]. --- Liv. 3, 26, 2.
  
  
• ērexi : parf. de erigo.
  
  
• ergā, prép. acc.
             - dans l'ancienne langue erga pouvait se trouver après son régime.
          1 - vis-à-vis, en face.
             - tonstricem Suram gnovisti nostram, quæ erga ædeis sese habet, Plaut. Truc. 405 : tu connais notre Syra, la coiffeuse qui demeure en face de chez nous ?
          2 - à l'égard de, envers, pour. --- Cic. Fin. 1, 68.
             - id non sine divina bonitate erga homines fieri arbitrabantur, Cic. Nat. 2, 90 : cela, pensaient-ils, n'arrive que par un effet de la bonté de Dieu pour les hommes.
             - erga meam salutem, Cic. Att. 8, 3, 2 : pour mon salut.
             - auctores salutis meæ satis gratus fui : j'ai été reconnaissant envers les auteurs de mon salut.
             - te erga, Ter. Heaut. 2, 3, 24 : envers toi.
             - meum erga te studium : mon zèle pour toi.
             - animus te erga idem ac fuit, Ter. Haut. 265 : mes sentiments pour toi sont les mêmes qu'autrefois.
          3 - idée d'hostilité contre.
             - odium erga regem, Nep. Dat. 10 : la haine contre le roi.
             - odium erga Romanos, Nep. : haine contre les Romains. --- Pl. Ps. 1020; Tac. H. 2, 99.
          4 - relativement à, concernant, au sujet de.
             - erga dominantium exitus, Tac. An. 4, 11 : en ce qui concerne la mort des princes. --- Plin. Pan. 55, 3.
   
  
• ergastērĭum, ĭi, n. : atelier, boutique. --- Cod. Just. 1, 3, 2.
             - gr. ἐργαστήριον.
  
  
• ergastĭcus, a, um : qui réalise, qui met en application. --- Capel. 6, 715.
             - gr. ἐργαστικός.
  
  
• ergastŭlāris, e :  de prison d'esclaves. --- Amm. 14, 11.
  
  
• ergastŭlārius, a, um : de prison d'esclaves. --- Sid. Ep. 7, 9.
             - ergastŭlārĭus, ĭi, m. : geôlier d'une prison d'esclaves. --- Col. 1, 8, 17.  
  
  
• ergastŭlum, i, n. : ergastule [atelier d'esclaves et bâtiment où on les enfermait après les plus durs travaux ; on y enfermait aussi certains condamnés]. --- Cic. Clu. 21.
             - ergastŭla, ōrum, n. : esclaves en ergastule, détenus. --- Cæs. BC. 3, 22, 2; Juv. 14, 24.
  
  
• ergastŭlus, i, m. : esclave détenu. --- Lucil. 15, 30.
  
  
• ergăta, æ, m. : cabestan. --- Vitr. 10, 2, 7.
             - gr. ἐργάτης.
  
  
• ergătĭcus, a, um : d'ouvrier, d'artisan. --- Not.Tir.
             - gr. ἐργατικός.
  
  
• Ergavĭa : c. Ergavica.
  
  
• Ergavĭca, æ, f. : ville de la Celtibérie. --- Liv. 40, 50, 1
             - Ergavĭcenses, ĭum, m. : habitants d'Ergavica. --- Plin. 3, 24.
  
  
• Ergenna, æ, m. : Ergenna (nom d'un aruspice). --- Pers. 2, 26.
  
  
• Ergetĭum, i, n. : Ergétium (ville de Sicile).  --- Sil. 14, 251; voir hors site Ergetium.
             - Ergētīni, ōrum, m. : les habitants d'Ergétium. --- Plin. 3, 91.
  
  
• Ergeŭs, ĕi (ĕos), m. : Ergée [père de Céléno]. --- Hyg. Fab. 157.
  
  
• Ergīnus (Ergīnŏs), i, m. : - 1 - l'Erginos (fleuve de Thrace). --- Mel. 2, 2, 6.  - 2 - Erginus (un Argonaute). --- V.-Fl. 1, 415.
             - gr. Ἐργῖνος.
  
  
• ergo :
  
          1 - ergō, prép. avec gén. [toujours précédée de son régime] : à cause de.
             - victoriæ ergo, Liv. 28, 39, 16 : à cause de la victoire.
             - [employée dans des formules]. --- Cic. Opt. 19; Att. 3, 23, 2; Leg. 2, 59; cf. Lucr. 5, 1246; Virg. En. 6, 670.
  
          2 - ergō, conj. de coordination : donc, ainsi donc, par conséquent. --- Enn. d. Cic. CM 10; Cic. Fin. 2, 34, etc.
             - [avec pléonasme].
             - ergo igitur, Pl. Trin. 756.
             - itaque ergo, Ter. Eun. 317; Liv. 1, 25, 2; 3, 31, 5, etc.
             - [conclusion logique]. --- Cic. Fin. 2, 97; 5, 24; Læl. 88, etc.
             - ergo etiam, Cic. Nat. 3, 43; 3, 51; ergo adeo, Cic. Leg. 2, 23 : donc aussi, donc encore.
             - [interrogation pressante, souvent avec de la parataxe].
             - ergo seret agricola..., vir magnus... non seret ? Cic. Tusc. 1, 31 : ainsi donc, le cultivateur plantera... et un grand citoyen ne plantera pas... ? --- Cic. Tusc. 2, 39; 2, 41; Arch. 17; 19; 22; etc.
             - quid ergo ? hoc pueri possunt, viri non poterunt ? Cic. Tusc. 2, 34 : quoi donc ? c'est possible pour des enfants, ce sera impossible pour des hommes ?
             - [reprise d'une pensée après une interruption].
             - tres ergo, ut dixi, viæ, Cic. Phil. 12, 22 : il y a donc, comme je l'ai dit, trois routes. --- cf. Cic. Part. 46; Tusc. 1, 14; Fin. 2, 113; Fam. 15, 10, 1.
             - ergo se trouve avec finale brève dans Ov. , Luc. , V.-Flac. , Claud.
  
          3 - ergo, āre : c. circo. --- Gloss. Isid.
  
  
• ergŏlăbus, i, m. (= redemptor) : entrepreneur. --- Cod. Just. 4, 59, 1. 
            - gr. ἐργολάϐος.
  
  
• ĕrīcæus, a, um : fait avec la bruyère nommée erice. --- Plin. 11, 41.
            - (Lebaigue P. 434)
  
  
• ĕrīcē, ēs, f. : bruyère en arbre, grande espèce de bruyère. --- Plin. 24, 64.
            - gr. ἐρείκη.
  
  
• Erichthŏ, ūs, f. : Erichtho [nom d'une magicienne de Thessalie]. --- Ov. H. 15, 139.
            - gr. Ἐριχθώ.  
  
  
• Erichthonius :
            - gr. Ἐριχθόνιος.
          1 - Erichthŏnĭus, ĭi, m. : Erichthon. 
          a - un roi d'Athènes, qui a inventé le quadrige et qui a été métamorphosé en constellation.  --- Virg. G. 3, 113; Ov. M. 2, 553.
          b - roi des Troyens, fils de Dardanus. --- Ov. F. 4, 33.
          2 - Erichthŏnĭus, a, um : - a - d'Athènes. --- Prop. 2, 6, 4. - b - de Troie. --- Virg. Cul. 333.
  
  
• Ericīnĭum, ĭi n. : ville de Thessalie. --- Liv. 36, 13, 4.
  
  
• ērĭcīnus (hericinus), a, um : de hérisson.
  
  
• ērĭcĭus : voir hericius.
             - erat objectus portis ericius, Cæs. BC. 67, 5 : un cheval de frise barrait les portes.
  
  
• Erĭdănus, i, m. :
             - gr. Ἠριδανός.
          1 - l'Eridan ou le Pô [fleuve de l'Italie supérieure]. --- Virg. G. 4, 372
          2 - l'Eridan [constellation]. --- Hyg. Astr. 2, 32.
  
  
• ĕrĭfŭga (herifuga), æ, m. : esclave fugitif.
  
  
• ērĭgĕrōn, ontis, m. : le séneçon (une mauvaise herbe). --- Plin. 25, 167.
             - gr. ἠριγέρων.
  
  
• ērĭgo, ĕre, rexi, rectum [ex, rego] : - tr. -
          1 - mettre droit.
             - natura hominem erexit, Cic. Leg. 1, 26 : la nature a donné à l'homme la station droite.
             - arborem erigere, extollere, Cic. Fin. 5, 39 : faire pousser un arbre droit, en hauteur.
          2 - dresser, mettre debout.
             - parvi conituntur sese ut erigant, Cic. Fin. 5, 42 : les petits enfants font effort pour se mettre debout.
             - erigere scalas ad mœnia, Liv. 32, 14, 2 : dresser des échelles contre les murs.
          3 - ériger, construire.
             - erigere turres, Cæs. BC. 1, 26, 1 : ériger des tours.
          4 - lever.
             - erigere oculos, Cic. Sest. 68 : lever les yeux.
             - digito erecto, Quint. 11, 3, 120 : avec le doigt dressé.
          5 - élever, mettre sur un lieu élevé.
             - erigere aciem in collem, Liv. 10, 26, 8 : faire monter l'armée sur une colline.
             - in clivum Capitolinum erigunt aciem, Liv. 3, 18 : ils font gravir la pente du Capitole à l'armée. ---  (Liv. 9, 43, 20; 10, 14, 14.
          6 - dresser, éveiller, rendre attentif.
             - erigite mentes auresque vestras, Cic. Sull. 33 : tenez en éveil vos esprits et vos oreilles.
             - ad audiendum animos ereximus, Cic. Ac. 2, 10 : nous nous préparâmes à écouter avec attention.
             - se erigere, Cic. Amer. 60 : dresser la tête, être attentif.
             - erectus, Cic. Br. 200 : la tête levée, attentif.
             - aculeos severitatis in rem erigere, Cic. Cæl. 29 : dresser contre une chose les aiguillons de la sévérité (stimuler la sévérité).
          7 - redresser, relever, rendre courage.
             - erigebat animum jam demissum et oppressum Oppianicus, Cic. Clu. 58 : Oppianicus redressait son propre courage déjà affaissé et abattu. --- cf. Cic. Clu. 200; Att. 1, 16, 9; Verr. 3, 212.
             - se erigere, Cic. Br. 12 : se relever, reprendre courage, confiance.
             - primum ad Nolam prœlio populus se Romanus erexit, Cic. Brut. 12 : le peuple Romain commença à se relever à la bataille de Nole. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 80, éd. Vuibert.
             - ou passif erigi. --- Hor. S. 2, 8, 68.
             - videtisne refertum forum populumque Romanum ad spem reciperandæ libertatis erectum ? Cic. Phil. 3, 32 : voyez-vous ie forum rempli par la foule et le peuple romain tendu vers l'espoir de ressaisir la liberté ?
             - in spem erectus, Tac. H. 2, 74 : soulevé vers l'espérance, transporté d'espoir.
             - erigere Germanos ad spem belli, Tac. A. 2, 25 : relever chez les Germains l'espoir de faire la guerre.
             - erigere Cæsarem ad coercendum, Tac. A. 2, 25 : exciter César à réprimer.
             - erigere rempublicam ex tam gravi casu, Liv. 6, 2, 1 : redresser l'Etat à la suite d'une si grave catastrophe.
             - erigere populos ad cupidinem novæ fortunæ, Liv. 21, 19 : encourager des peuples à désirer changer de sort.
  
  
• Erĭgŏnē, ēs, f. : Erigone
             - gr. Ἠριγόνη.
          1 - fille d'Icare, changée en constellation (la Vierge). --- Virg. G. 1, 33; Ov. M. 6, 125
          2 - fille d'Egisthe et de Clytemnestre. --- Hyg. Fab. 122
             - Erĭgŏnēĭus, a, um : d'Erigone [fille d'Icare]. --- Ov. F. 5, 723.
  
  
• Erigonus :
  
          1 - Erĭgōnus, i, m. : l'Erigon (rivière de Macédoine, auj. Tzema). --- Liv. 31, 39, 6.
             - gr. Ἐρίγων.
  
          2 - Erĭgŏnus, i, m. : Erigonus (nom d'un peintre). --- Plin. 33, 145.
             - gr. Ἠρίγονος. 
  
  
• ĕrĭlis (herilis), e : voir herilis.
  
  
• Ērillus (Hērillus), i, m. : nom d'un philosophe stoïcien. --- Cic. Fin. 2, 34.
             - gr. Ἤριλλος.
             - Ērillĭi, ōrum, m. : disciples d'Erillus. --- Cic. de Or. 3, 62.
  
  
• ērĭnācĕus : voir herinaceus.
  
  
• Erindēs, is, m. (acc. -ēn) : l'Erinde (rivière entre la Médie et l'Hyrcanie). --- Tac. An. 11, 10.
  
  
• Erīnĕŏn, i, n. : ville de la Doride. --- Plin. 4, 28.
  
  
• erineos : 
  
          1 - ĕrīnĕŏs (ĕrīnĕus), i, f. : plante inconnue. --- Plin. 23, 131.
             - gr. ἐρίνεος.
  
          2 - Erīnĕŏs, i, f. : ville d'Achaïe. --- Plin. 4, 12.
  
  
• Erinnē, ēs (Erinna, æ), f.  : Erinne (poétesse de Lesbos, contemporaine de Sapho). --- Prop. 2, 3, 22; Plin. 34, 57.
             - gr. Ἤριννα.
  
  
• Erinnȳs (Erinȳs), yos, f. (acc. sing. -yn) : - 1 - Erinye ou Furie (une des Furies). --- Virg. En. 7, 447. - 2 - furie, fureur, rage, cause de discorde, fléau.
             - Erinnys (chez les Grecs) = Furia (chez les Romains).
             - gr. Ἐριννύς (Ἐρινύς), ύος.
             - voir hors site Erinnyes.
             - civilis Erinnys, Luc. 4, 187 : la fureur des guerres civiles.
             - Trojæ et patriæ communis Erinys, Virg. En. 2, 573 : Erinye, également funeste à Troie et à sa patrie.
             - Erinnyes (plur.) : les Erinyes, les Furies (munies de fouets, portant des torches, les trois Erinyes, Alecto, Tisiphone et Mégère, au corps ailé et à la chevelure de serpents, étaient les ministres de la vengeance des dieux; elles avaient des larmes dans les yeux et habitaient les profondeurs du Tartare).
             - acc. plur. Erinyas, Stat. Th. 11, 345.
  
  
• erinus :
  
          1 - ĕrīnus, a, um : de figuier sauvage. --- Pl.-Val. 1, 1.
             - gr. ἐρινός.
   
          2 - Erĭnus, i, m. : fleuve aux environs de Smyrne. --- Isid.
  
  
• Erīnys : voir Erinnys.
  
  
• ĕrĭŏphŏrŏs, i, m. : sorte d'oignon cotonneux. --- Plin. 19, 32.
             - gr. ἐριοφόρος.
  
  
• ĕrĭoxўlŏn, i, n. : coton. --- Ulp. Dig. 32, 1, 70.
             - gr. ἐριόξυλον.
  
  
• eriphia :
  
          1 - ĕrĭphīa, æ, f. : plante inconnue. --- Plin. 24, 168.
             - gr. ἐριφεία.
  
          2 - Erĭphīa, æ, f. : Eriphie [naïade]. --- Hyg. Fab. 182.
  
  
• Erĭphĭus, ĭi, m. : Eriphius (nom d'homme). --- Sid.
  
  
• Erĭphŭsa, æ, f. : une des îles éoliennes. --- Plin. 3, 94.
  
  
• Erĭphȳla, æ (Erĭphȳlē, ēs), f. : Eriphyle (fille de Talaüs et femme d'Amphiaraüs). --- Cic. Verr. 4, 39 ; Virg. En. 6, 445.
             - gr. Ἐριφύλη.
             - Erĭphȳlæus, a, um : d'Eriphyle. --- Stat. Th. 4, 211.
  
  
• ērĭpĭo, ĕre, ērĭpŭi, ēreptum : - tr. -
          1 - tirer hors de, arracher, enlever.
             - neque vero non fuit apertum, si ille non fuisset, Agesilaum Asiam Tauro tenus regi fuisse erepturum, Nep. Con. 2, 3 : et en vérité il est impossible de douter que sans un tel adversaire Agésilas aurait arraché l'Asie jusqu'au Taurus au grand roi. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 465; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - sunt multi ... qui eripiunt aliis quod aliis largiantur, Off. 1, 43 : il y a beaucoup de gens qui enlèvent aux uns pour donner aux autres. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 145, éd. Vuibert.
             - eripere aliquem ex manibus alicujus, Cic. Verr. 1, 9 : arracher qqn des mains de qqn. --- Cæs. BG. 1, 53, 6.
             - eripere aliquem ex media morte, Cic. Verr. 5, 12 : arracher qqn du milieu de la mort.
             - eripere aliquem a morte, Cic. Div. 2, 25 : arracher qqn à la mort.
             - eripere aliquem, aliquid ab aliquo : arracher qqn, qqch à qqn. --- Ter. Eun. 752; Cæs. BC. 1, 2, 3; Cic. Verr. 1, 27; 3, 86, etc.
             - mihi præda de manibus eripitur, Cic. Verr. 1, 142 : on m'arrache la proie des mains.
             - quid est quod expetas amplius ? lucisne hanc usuram eripere vis plenam lacrimarum atque mæroris, in qua ... retinetur ? Cic. Syll. 90 : que désires-tu de plus ? est-ce la possession d'une vie qui n'est que larmes et chagrin et dans laquelle il est retenu, que tu veux lui arracher ? --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 485; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
             - si qua vis istum de vestra severitate eripuerit, Cic. Verr. 5, 173 : si quelque influence l'arrache à votre sévérité.
             - eripere aliquid, aliquem alicui  : enlever qqch, qqn à qqn. --- Cic. Off. 1, 43; Phil. 2, 43; Vat. 36; Cæl. 59; Læl. 102; etc.
             - se eripuit flammā, Cic. Br. 90 : il se tira de l'incendie.
             - eripere aliquem carcere, Sen. Pol. 14, 4 : tirer qqn de prison.
             - lupo agnum eripere postulant, nugas agunt, Plaut. Pœn. 776 : ils veulent enlever la brebis au loup, c'est peine perdue.
          2 - avec ne subj. soustraire à l'obligation de.
             - per eos, ne causam diceret, se eripuit, Cæs. BG. 1, 4, 2 : grâce à leur entremise, il sut se soustraire à l'obligation de se défendre.
             - ab iis se ereptum, ne de ambitu causam diceret, prædicabat, Cic. Sest. 18 : il proclamait hautement qu'ils l'avaient soustrait à l'obligation de se défendre sur une accusation de brigue.
             - vix eripiam quin, Hor. S. 2, 2, 23 : j'aurai peine à obtenir que... ne... pas ...
             - se eripere servituti, Sen. Ep. 80, 4 : se soustraire à la servitude.
             - eripe te moræ, Hor. O. 3, 29, 5 : ne tarde plus.
          3 - enlever, faire disparaître.
             - eripere lucem, Cic. Nat. 1, 6 : dérober la lumière, obscurcir une question.
             - ut, his ereptis, omnis usus navium uno tempore eriperetur, Cæs. BG. 3, 14, 7 : en sorte que, ces voiles étant enlevées, toute utilisation des navires était enlevée du même coup.
             - posse loqui eripitur, Ov. M. 2, 483 : la faculté de parler est enlevée (Junon lui ravit le don de la parole).
          4 - poét. prendre vivement.
             - eripe fugam, Virg. En. 2, 619 : hâte-toi de fuir.
  
  
• Erĭs, ĭdis, f. : Eris [déesse de la discorde]. --- Hyg. Fab. 92.
             - gr. Ἔρις.
  
  
• Erĭsichthōn (Erysichthon), ōnis, m. : Erisichton (roi de Thessalie). --- Ov. M. 8, 471 sq.; cf. Hyg. Astr. 2, 14.
             - gr. Ἐρυσίχθων.
  
  
• ĕrīsisceptrum (erysisceptrum), i, n. : astragale [plante]. --- Plin. 12, 110; 24, 112.
             - gr. ἐρεισίσκηπτρον, ἐρυσίσκηπτρον.
  
  
• ĕrisma, æ, f. (ĕrisma, ătis, n.) : arc-boutant, soutien, étai. --- Vitr. 6, 8, 6; 10, 1, 2.
             - gr. ἐρεισμα.
  
  
• ĕrĭthăcē, ēs, f. :
             - gr. ἐριθάκη.
          1 - nourriture des abeilles. --- Plin. 11, 17
          2 - suc gommeux dont elles enduisent les ruches, propolis. --- Varr. R. 3, 16, 23.
  
  
• ĕrĭthăcus, i, m. : - 1 - rouge-gorge [oiseau]. --- Plin. 10, 86. - 2 - qui croît dans les murs (orpin). --- Plin. 25, 160.
             - gr. ἐριθακος.
  
  
• ĕrĭthăles, is, n. : petite joubarbe. --- Plin. 25, 160.
             - gr. ἐριθαλές.
  
  
• ĕrītheūs, ĕi, m. : c. erithacus. --- Avien. Progn. 438.
             - gr. ἐριθεύς.
  
  
• Eritĭum, ĭi, n. : ville de Thessalie. --- Liv. 36, 13, 4.
  
  
• ĕrĭtŭdo, f. : voir heritudo.
  
  
• ērīvo, āre [e, rivus] : - tr. - faire écouler par des rigoles (al. derivo). --- Plin. 17, 249.
  
  
• Eriza, æ, f. : Eriza (ville de la Grande Phrygie). --- Liv. 38, 14.
             - gr. Ἔριζα.
             - Erizēnus, a, um : d'Eriza. --- Plin. 10, 124.
  
  
• Ernāgīnum, i, n. (Ernāgīnus, i, m.) : Ernagine [ville de la Viennaise]. --- Anton.
             - Ernāgīnenses, ium, m. : habitants d'Ernagine. --- Inscr.
  
  
• ernĕum (hernĕum), i, n. : gâteau cuit dans un pot (hirnea). --- Cato, Agr. 81.
  
  
• ero :
  
          1 - ēro (æro), ōnis, m. : panier d'osier. --- Vitr. 5, 12, 5.
  
          2 - ĕro : fut. simple de sum.
             - conjugaison.
  
  
• ērōdo, ĕre, ērōsi, ērōsum : - tr. - ronger, manger, brouter; corroder, ronger.
             - arbores erosæ sale, Plin. 12, 9, 20, § 37 : arbres rongés par le sel.
             - erodentia (s.-ent. medicamenta), Cels. 5, 28 : produits corrosifs.
             - ferrum aquā eroditur, Plin. : l'eau oxyde le fer.
  
  
• ērŏgātĭo, ōnis, f. : - 1 - distribution, largesse. - 2 - dépense, frais, paiement. - 3 - abrogation.
             - erogatio legis, Tert. Idol. 5 : abrogation d'une loi.
  
  
• ērŏgātŏr, ōris, m. : celui qui distribue la paye et les vivres (aux soldats).
             - erogator virginis, Tert. Pud. 16 : celui qui donne une fille en mariage.
  
  
• ērŏgātōrĭum, ĭi, n. : vestiaire. --- Gloss. Isid.
  
  
• ērŏgātōrĭus, a, um [erogo] : qui sert à distribuer, de distribution. --- Frontin. Aq. 34.
             - (Lebaigue P. 435)
  
  
• ērŏgātus, a, um : part. passé de erogo. - 1 - fourni pour des dépenses publiques, distribué, donné, dépensé. - 2 - prié instamment, fléchi par des prières.
  
  
• ērŏgĭto, āre : - tr. - demander instamment. --- Pl. Cap. 952; Sil. 10, 476.
  
  
• ērŏgo, āre, āvi, ātum : - tr. -
             - gr. ἔρως, ωτος : amour.
          1 - faire sortir pour distribuer, payer.
             - erogare pecuniam ex ærario, Cic. Flac. 30 : faire une sortie d'argent (prélever de l'argent) pour qqch. --- cf. Att. 6, 1, 21; Liv. 1, 20, 5.
          2 - fournir, donner, dépenser.
             - in Tiridatem, quod vix credibile videatur, octingena nummum milia diurna erogavit, Suet. Ner. 30, 4 : On aura peine à croire qu'il fournissait à Tiridate huit cent mille sesterces par jour.
             - erogare unguenta ad funus, Dig. 15, 3, 7 : fournir des parfums pour les funérailles.
             - quædam minime legitimis sumptibus erogantur, Plin. Ep. 10, 18 : certaines sommes sont distribuées pour des dépenses qui ne sont pas justifiées.
             - erogare aliquem, Tert. Apol. 44 : fournir (sacrifier) qqn.
             - erogare tot innocentes, Tert. Apol. 44 : sacrifier tant d'innocents.
          3 - fléchir (par des prières).
             - erogatus, Apul. M. 5, 13 : qui s'est laissé fléchir.
  
  
• ērŏnalis, e : espèce de résine.
  
  
• Ĕrōs, ōtis, m. : Éros.
          1 - Éros, l'Amour (un des dieux les plus importants du panthéon gréco-latin. Eros ou l’Amour personnifié est le dieu de l’Amour sentimental, fils d’Aphrodite, qui incarne la passion purement physique ou sensuelle). --- Nemes. Ecl. 4 lem I.
          2 - Éros [comédien contemporain de Roscius]. --- Cic. Corn. 30.
          3 - nom d'un grand nombre d'esclaves et d'affranchis romains. --- Cic. Att. 10, 15, 1, etc.   
  
  
• ērōsĭo, ōnis, f. [erodo] : action de ronger, érosion. --- Plin. 23, 70.
  
  
• ērōsus, a, um : part. passé de erodo.
  
  
• ĕrōtēma, ătis, n. : interrogation (fig. de rhét.). --- Capel. 5, 124.
             - gr. ἐρώτημα, ατος.
  
  
• ĕrōtĭcus, a, um : érotique. --- Gell. 19, 9, 4.
             - gr. ἐρωτικός.
  
  
• ĕrōtŏpægnĭa, ōn, n. : poésies érotiques. --- Aus. Idyl. 13; Prisc. 9, 49.
             - gr. ἐρωτοπαίγνια   ---   παίγνιον : jouet d'enfant, jouet; comédie; poésie légère.
  
  
• ērŏtundātus, a, um : arrondi. --- Sid. Ep. 9, 7, 3.
  
  
• ĕrōtўlŏs, i, f. : pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 160.
             - gr. ἐρωτύλος.
  
  
• errābĭlis, e : sujet à errer. --- Ps. -Lact. Phœn. 39.
  
  
• errābundus, a, um [erro] : errant. --- Lucr. 4, 692; Liv. 1, 29, 3; Suet. Cæs. 31; Virg. B. 6, 58.
             - particulæ errabundæ, Vitr. : fragments épars.
  
  
• errānĕus, a, um : c. errans. --- Aldh. 1, 7.
  
  
• errans, antis : part.-adj. de erro; qui s'égare, vagabond, errant.
             - errantes stellæ, Cic. Tusc. 1, 62 : les planètes.
             - fig. errans sententia, Cic. Nat. 2, 2 : opinion flottante.
  
  
• errantia, æ, f. [erro] : action de s'égarer. --- Acc. Tr. 469.
  
  
• errātīcĭus, a, um : disposé à errer [fig.]. --- Front. Diff. 7, 528, 5.
  
  
• errātĭcus, a, um [erro] :
          1 - errant, vagabond. --- Ov. M. 6, 333; Gell. 9, 01, 2.
             - lapsu erratico, Cic. CM 52 : (vigne) se déployant en jets vagabonds.
          2 - qui pousse n'importe où, sauvage [plante]. --- Cat. Ag. 157, 12; Plin. 20, 92.
  
  
• errātĭlis, e [erro] : errant. --- Cassiod. Var. 1, 21, 3.
  
  
• errātĭo, ōnis, f. [erro] : - 1 - action d'errer, de s'égarer; détour, chemin plus long. --- Pl. Rud. 180; Cic. Nat. 2, 56. - 2 - erreur, égarrement, faute. --- Lact. 5, 17, 29; Hyg. Astr. 2, 2.
  
  
• errātŏr, ōris, m. [erro) : qui erre, vagabond. --- Ov. H. 9, 55.
  
  
• errātrix, īcis, f. : errante. --- Front. Diff. 7, 528, 10.
  
  
• errātum, i, n. [erro] : erreur, faute. --- Cic. Fin. 1, 28; Lig. 1.
  
  
• erratus :
          1 - errātus, a, um : part. passé de erro; parcouru en errant.
          2 - errātŭs, ūs, m. : - a - action de s'égarer. - b - erreur, faute.
             - longis erratibus actus, Ov. M. 4, 567 : égaré dans mille détours.
  
  
• erro :
          1 - erro, āre, āvi, ātum :
             - intr. - 
          a - errer, aller çà et là, marcher à l'aventure. --- Cic. Clu. 175.
             - errare circum villidas, Cic. Att. 8, 9, 3 : visiter à l'aventure ses maisons de campagne.
             - fig., en parl. du style. --- Cic. de Or. 1, 209; Or. 77.
             - erro, quam insistas viam, Pl. Mil. 793 : je ne vois pas où tu veux en venir.
          b - faire fausse route, se fourvoyer, s'égarer.
             - erravitne viā ? Virg. En. 2, 739 : s'est-elle trompée de route ?
             - in media luce errare, Sen. Ben. 5, 6, 3 : s'égarer en plein jour.
             - quæris Ulixes ubi erraverit potius quam efficias ne nos semper erremus ? Sen. Ep. 88, 7 : tu cherches à savoir où Ulysse a erré plutôt que de faire en sorte que, nous, nous n'errions pas sans cesse. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 135, éd. Vuibert.
             - in eo errat, quod sibi indulget : il a tort de trop se laisser aller.
          c - s'écarter de la vérité, être dans l'erreur, se tromper, se méprendre.
             - erras si existimas me quosdam quasi sordidioris operæ rejecturum, Sen. Ep. 47, 15 : tu te trompes si tu crois que j'écarterai certaines personnes sous prétexte qu'elles exercent un métier trop vil. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 134, éd. Vuibert.
             - totā erras viā, Ter. Eun. 245 : tu te trompes du tout au tout.
             - errare vehementer, valde : se tromper fortement. --- Cic. Ac. 2, 103; de Chr. 2, 83.
             - errare cum Platone, Cic. Tusc. 1, 39 : avoir tort avec Platon.
             - in eo non tu quidem tota re, sed temporibus errasti, Cic. Phil. 2, 23 : là-dessus (à ce propos), tu t'es fourvoyé non pas sur le fait totalement, mais sur les dates.
             - errare in alteram partem, Quint. 10, 1, 26 : se tromper dans un sens ou dans l'autre.
             - errat in eo quod existumat... Cic. Off. 3, 5 : il se trompe en ce qu'il pense... (en pensant...).
             - errat in eo, quod ullum aut corporis aut fortunæ vitium vitiis animi gravius existimat, Cic.Off. 3, 5 : il se trompe en pensant que les maux du corps et ceux de la fortune sont comme plus terribles que les maux de l'âme.
             - avec acc. de relation - hoc errare : <se tromper relativement à cela> = se tromper sur cela.
             - errare tempora, Ov. F. 3, 155 : se tromper sur la chronologie.
             - hoc, aliquid errare  : se tromper sur ce point, sur un point. --- Ter. Phorm. 804; Quint. 2, 5, 16.
             - hoc tu errasti, Ter. : voilà ton erreur.
             - quid erro ? Plaut. : en quoi suis-je dans l'erreur ?
             - erro quid faciam : j'hésite sur ce que je dois faire.
             - errat si quis... : on se trompe si l'on croit que...
             - errat longe qui... Ter. : c'est se tromper lourdement que de ...
             - passif impers. - erratur in nomine, Cic. Fin. 4, 57 : on se trompe sur le nom (on donne une fausse dénomination). 
          d - commettre une faute, faillir, pécher par erreur. --- Sall. J. 102, 5; 104, 4.
             - tr. [poét.]
             - errata litora, Virg. En. 3, 690 : rivages parcourus à l'aventure. --- cf. Ov. F. 4, 573.
  
          2 - erro, ōnis, m. [errare] :
          a - vagabond, flâneur. --- Hor. S. 2, 7, 113; Plin. Ep. 2, 10, 5.
          b - planète. --- Nigid. d. Gell. 3, 10, 2.
  
  
• errōnĕus, a, um :
          1 - errant, vagabond. --- Sen. Ben. 6, 11, 2; Col. 7, 12, 5
          2 - qui est dans l'erreur. --- Cassiod. Psalm. 70, 24.
  
  
• errŏr, ōris, m. [erro] : 
          1 - action d'errer çà et là, de s'égarer, course à l'aventure, détour, circuit.
             - scilicet hic a principiis est omnibus error, Lucr. 2, 132 : or il est évident que cette marche errante provient toute entière des atomes. ---  (trad. Ernout)
             - reduxit me usque ex errore in viam, Plaut. Ps. 654 : il m'a ramené du mauvais chemin sur le bon. --- Cic. Verr. 4, 108; Off. 1, 103; Rep. 2, 7; Virg. En. 1, 755.
          2 - fig. incertitude, indécision, ignorance. --- Plaut. Merc. 347; Lucr. 4, 1077; Cic. Nat. 1, 2; Off. 3, 19.
             - error veri, Tac. H. 2, 72 : ignorance de la vérité.
             - avec inter. indir. error, Cursorne Papirius... an.. Liv. 9, 15, 11 : l'incertitude de savoir si Cursor Papirius... ou si... --- cf. 1, 24, 1
          3 - erreur, illusion, méprise. --- Cic. Leg. 2, 43; Br. 293; Fin. 1, 37.
             - in errore esse, Plin. (in errore versari, Cic. errore duci, Cic.) : être dans l'erreur, se tromper.
             - errorem deponere, Cic. Phil. 8, 32 : ouvrir les yeux, revenir de son erreur.
             - errorem facere, Liv. 27, 47, 4 : causer une méprise [alicui, Sen. Ep. 67, 6 : induire qqn en erreur].
             - cujusvis hominis est errare, nullius nisi insipientis in errore perseverare, Cic. Phil. 12, 2, 5 : tout homme est sujet à l'erreur; il n'appartient qu'à l'insensé d'y persévérer.
          4 - égarement de l'esprit, délire, aberration, folie.
             - error mentis, Cic. Att. 3, 13, 2 : égarement de l'esprit.
             - ou error seul chez les poètes (Hor. P. 454; Virg. G. 3, 5, 13)
             - di meliora piis, erroremque hostibus illum ! Virg. G. 3, 513 : dieux, inspirez de meilleures pensées à ceux qui sont pieux et réservez cet égarement à vos ennemis !
          5 - poét. moyen de tromper, piège, tromperie. --- Virg. En. 2, 48; Liv. 22, 1, 3.
          6 - faute, manquement, erreur. --- Ov. P. 4, 8, 20. 
  
  
• ērŭbescendus, a, um : dont on doit rougir, honteux.  --- Hor. Od. 1, 27, 15.
  
  
• ērŭbescentĭa, æ, f. [erubesco] : action de rougir de honte, honte, pudeur. --- Tert. Nat. 1, 26; Pæn. 10.
  
  
• ērŭbesco, ĕre, bŭi : - intr. et tr. -
             - intr. -
          1 - rougir, devenir rouge.
             - vidi te totis erubuisse genis, Ov. Am. 8, 16 : j'ai vu tes joues se couvrir de rougeur. --- id. M. 4, 330; id. Pont. 2, 1, 36.
          2 - fig. rougir de honte, par pudeur, avoir honte, être honteux. --- Cic. Fin. 2, 28; Nat. 1, 11.
             - erubescere in aliqua re, Cic. Leg. 1, 41 : avoir honte à propos de qqch.
             - erubescere de peccato suo, Aug. Serm. 122, 2 : rougir de son péché.
             - de sorore erubescere, Spart. Sever. 15 : rougir de sa soeur.
             - avec abl. num legis Evadnen erubuisse viro ? Ov. Tr. 4, 3, 64 :  as-tu lu quelque part qu'Evadné ait rougi de son époux ?
          3 - tr. [poét.]
             - jura supplicis erubuit, Virg. En.  2, 542 : il respecta par pudeur les droits d'un suppliant.
             - erubescere + inf. : rougir de.
             - noli erubescere collegam in sacerdotio habere, quem in consulatu collegam habere potuisti, Liv. 10, 8 : ne rougis pas d'avoir comme collègue au sacerdoce celui que tu aurais pu avoir comme collègue au consulat.
             - neque erubuit silvas habitare, Virg. B. 6, 2 : et (notre Thalie) n'a pas rougi d'habiter les forêts.. --- Quint. 1, 10, 13; Plin. Ep. 9, 27, 2.
             - erubescendus , a, um : dont on doit rougir. --- Hor. Od. 1, 27, 15.
  
  
• Erŭbrus, i (Erŭbris, is), m. : rivière qui se jette dans la Moselle. --- Aus. Mos. 358.
  
  
• ērūca, æ, f. : - 1 - chenille. --- Col. 11, 3, 63. - 2 - roquette [plante]. --- Hor. 5. 2, 8, 51.
  
  
• Erucĭus, ĭi, m. : Erucius (nom d'homme). --- Cic. Amer. 35.
  
  
• ēructans, antis : part. prés. de eructo.
             - (Lebaigue P. 435 et P. 436)
  
  
• ēructātĭo, ōnis, f. [eructo] : action de rejeter, de vomir. --- Apul. Mund. 8.
  
  
• ēructo, āre, āvi, ātum : - tr. et intr. -
             - tr. -
          1 - rejeter, vomir, rendre par la bouche. --- Cic. Pis. 13.
             - turpissime eructando, Cic. Pis. 6, 13 : par tes ignobles vomissements.
          2 - exhaler, rejeter, lancer. --- Lucr. 3, 1025; Col. 1, 5, 6
             - fig. eructare cædem, Cic. Cat. 2, 10 : vomir des menaces de mort.
          3 - proférer, dire. --- Aug. Civ. 18, 32.
             - eructare abscondita, Vulg. Matt. 13, 35 : révéler des choses secrètes.
                - quod in secreto bibit, in manifesto eructavit : ce qu’il a bu en secret il l’a prêché au grand jour. --- Saint Augustin Tractatus in Johannis Evangelium, 36, 1.
                - ut eructet quod biberit : afin de pouvoir abreuver après avoir bu. --- Aug.  De Doctrina Christiana. IV, 15, 32.
          4 - intr. - s'élancer, jaillir. --- Tert. Apol. 48.
  
  
• ēructŭo, āre, āvi, ātum  : c. eructo. --- Aug. Serm. 113, 2.
  
  
• ēructus, a, um : vomi.
             - eructum vinum, Gell. 11, 7, 3 : vin tourné, vin aigri.
  
  
• ērūdĕro, āre, ātum : - tr. - 1 - déblayer, enlever les décombres.  --- Varr. R. 2, 2, 7. - 2 - nettoyer, purger. --- Sid. Ep. 5, 15; Ambros. Ep. 22, 2.
  
  
• ērŭdĭbīlis, e : susceptible d'instruction. --- Fulg. Virg. p. 147 M.
  
  
• ērŭdĭo, īre, īvi (ĭi), ītum [ex + rudis] : - tr. - dégrossir, façonner.
             - d'où
          1 - enseigner, instruire, former. --- Cic. Læl. 13.
             - Cretum leges, quas sive Juppiter sive Minos sanxit ... laboribus erudiunt juventutem, Cic. Tusc. 2, 34 : les lois des Crétois que ou Jupiter ou Minos édictèrent forment la jeunesse par de durs travaux.  --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 65; éd. Vuibert. 
             - erudire ad rem, Cic. Tusc. 1, 64 : former à qqch, instruire dans qqch.
             - ou erudire in re, Cic. de Or. 1, 253.
             - poét. avec deux acc. erudire aliquem leges, Stat. Th. 10, 507 : enseigner les lois à qqn. --- cf. Ov. M. 8, 215.
             - au passif rem eruditus, Gell. 2, 21, 3 : instruit d'une chose.
             - qui Græcas res eruditi erant, Gell. 2, 21, 3 : ceux qui savaient l'histoire grecque.
             - erudire aliquem + prop. inf. : apprendre à qqn que. --- Cic. Q. 1, 1, 10.
             - avec inter. indir. --- Ov. F. 3, 294.
             - avec  inf. --- Ov. F. 3, 819.
             - eruditus miscere... Tac. Agr. 8 : instruit à mêler...
          2 - informer, mettre au courant.
            - erudire aliquem de aliqua re : informer qqn de qqch. --- Cic. Fam. 2, 12.
          3 - perfectionner.
             - erudire toreuticen, Plin. 34, 56 : perfectionner l'art de la ciselure.
   
  
• ērŭdītē, adv. : savamment, en homme instruit. --- Cic. Or. 40
             - ērŭdītius Cic. CM 3; ērŭdītissime Cic. Or. 174.
  
  
• ērŭdītĭo, ōnis, f. [erudio] : 
          1 - action d'enseigner, d'instruire. --- Cic. Q. 3, 1, 14
          2 - instruction, savoir, connaissances, science. --- Cic. Tusc. 1, 4; Off. 1, 119; de Or. 2, 1
          3 - plur. connaissances. --- Vitr. 1, 1; Gell. præf 3.
  
  
• ērŭdītŏr, ōris, m. [erudio] : maître, précepteur. --- Tert. Pall. 4.
  
  
• ērŭdītrix, īcis, f. : maîtresse. --- Flor. 2, 6, 38.
  
  
• ērŭdītŭlus, a, um : demi-savant. --- Catul. 57, 7.
  
  
• ērŭdītus :
          1 - ērŭdītus, a, um : part. - adj. de erudio. - a - instruit, formé, dressé. - b - qui a de l'instruction, savant, habile, exercé, érudit, versé dans.
             - doctus atque eruditus, Cic. de Or. 1, 102 : savant et habile.
             - litteris eruditior, Cic. Br. 283 : plus versé dans les lettres, plus lettré.
             - fuit Gracchus diligentiā Corneliæ matris a puero doctus et Græcis litteris eruditus, Cic. Brut. 104 : Tibérius Gracchus avait été, dès son enfance, soigneusement élevé par sa mère Cornélie et instruit dans les lettres grecques.
             - qui orator fuit (cum) litteris eruditior quam Curio, Cic. Brut. 283 : quel orateur fut plus versé dans les lettres que Curion.  --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 63; éd. Vuibert.
             - hic elegantissimus omnium philosophorum et eruditissimus non magnopere reprehenditur, Cic. Tusc. 5, 24 : on n'arrète point le plus savant des philosophes, et celui qui écrit avec le plus d'élégance.
             - Scævola disciplina juris eruditissimus, Cic. de Or. 1, 180 : Scévola, l'homme le plus versé dans la science du droit.
             - sæcula erudita, Cic. Rep. 2, 18 : siècles éclairés.
             - eruditæ aures, Cic. Rep. 2, 69 : oreilles exercées, délicates.
             - eruditum est + inf. : c'est une chose savante que de. --- Quint. 6, 3, 98, ou avec si cf. Quint. 9, 2, 97.
          2 - ērŭdītŭs, ūs, m. : enseignement, instruction, savoir, érudition. --- Tert. Val. 29.
  
  
• ērūgātĭo, ōnis, f. [erugo, are] : action d'ôter les rides. --- Plin. 28, 184.
  
  
• ērugo :
  
           1 - ērūgo, āre : - tr. - a - effacer les rides. --- Plin. 13, 82. - b - aplanir. --- Gloss. Isid.
  
           2 - ērūgo, ĕre, ructum = eructo. --- voir eructum; voir hors site P. Festus.
             - fontes quibus ex erugit aquæ vis, Enn. An. 379 : sources d'où sort avec violence l'eau mugissante.
  
  
• ērŭĭtūrus, a, um : voir eruo
  
  
• Erŭli : c. Heruli.
  
  
• ērumpo, ĕre, rūpi, ruptum :
             - tr. -
          1 - faire sortir violemment, pousser hors de, précipiter hors de.
             - portis se foras erumpunt, Cæs. BG. 2, 14, 1 : ils se précipitent au dehors par les portes. --- cf. Lucr. 4, 1115; Virg. G. 4, 368.
             - faucibus ignes erupti, Lucr. 1, 725 : feux jaillis des gorges.
             - erumpere stomachum in aliquem, Cic. Att. 16, 3, 1 : décharger son humeur contre qqn.
             - erumpere iracundiam, Cæs. BC. 3, 8, 3 : décharger sur qqn sa colère.
             - ou erumpere iram, Liv. 36, 7, 13.
          2 - percer, briser.
             - erumpere nubem, Virg. En. 1, 580 : percer un nuage.
             - intr. -
          3 - se précipiter, s'élancer hors de.
             - se erumpere ex castris, Cæs. BG. 3, 6, 4 : faire une brusque sortie hors du camp.
             - ignes qui ex Ætnæ vertice erumpunt, Cic. Verr. 4, 106 : les feux qui jaillissent du sommet de l'Etna.
          4 - pousser, poindre. --- Plin. 15, 52; 13, 54; 18, 51.
          5 - fig. éclater, faire éruption (explosion).
             - risus erumpit, Cic. de Or. 2, 235 : le rire jaillit.
             - si erumpunt omnia, Cic. Cat. 1, 6 : si tout éclate au grand jour.
             - odia in fortunas optimi cujusque erumpunt, Cic. Mur. 47 : des haines se font jour contre les citoyens les plus en vue.
             - veteris audaciæ maturitas in nostri consulatus tempus erupit, Cic. Cat. 1, 31 : ces projets audacieux mûris de vieille date ont eu leur brusque éclosion dans le temps de mon consulat. --- cf. Cic. Mur. 81.
             - vitia in amicos erumpunt, Cic. Læl. 76 : des vices se révèlent brusquement qui nuisent aux amis.
             - quorsus (dominatio) eruptura sit, horremus, Cic. Att. 2, 21, 1 : je me demande en frémissant jusqu'où elle (cette domination) se donnera carrière, où elle aboutira. --- cf. Cic. Att. 2, 20, 5; 10, 4, 1.
             - rem ad ultimum seditionis erupturam esse, Liv. 2, 45, 10 : [ils se disent] que tout finira brusquement par la pire sédition.
             - avec ad ou in aliquid - erumpere ad minas, Tac. An. 11, 35 : éclater en menaces.
             - curæ privatæ in certaminibus publicis erumpebant, Liv. 7, 21 : ses soucis personnels se dévoilaient dans les débats publics.
             - erumpere in omne genus crudelitatis, Suet. Tib. 61 : se jeter dans toute espèce de cruautés. --- cf. Cal. 6; Quint. 8, 3, 4.
  
  
• ēruncĭno, āre : c. runcino. --- Not. Tir. 96, 98.
  
  
• ērunco, āre : - tr. -
          1 - arracher [les mauvaises herbes]. --- Col. 2, 10, 28.
          2 - essarter, purger [un lieu] de mauvaises herbes. --- Col. 11, 3, 13.
  
  
• ērŭo, ĕre, rŭi, rŭtum : - tr. -
             - part. futur eruturus Just. 5, 8, 5, eruiturus Prisc. Inst. 10, 13.
          1 - tirer en creusant, en fouillant, déterrer, extraire, arracher.
             - eruere aliquid obrutum, Cic. Fin. 4, 10 : déterrer qqch qui est enfoui.
             - eruere mortuum, Cic. Div. 1, 57 : extraire un mort [caché sous un amoncellement de fumier].
             - eruere oculum, Plin. 25, 89 : arracher un œil.
             - poét. eruitur oculos, Ov. M. 12, 269 : **il est arraché relativement à ses yeux** = on lui arrache les yeux.
          2 - poét. détruire de fond en comble. --- Virg. En. 2, 612; Sil. 3, 2, 13.
             - fig. Virg. En. 2, 5; Tac. H. 4, 72.
          3 - déterrer, découvrir, tirer au jour.
             - scrutari locos, ex quibus argumenta eruamus, Cic. de Or. 2, 146 : explorer les sources où nous pouvons puiser des arguments.
             - ex annalium vetustate eruenda est memoria nobilitatis tuæ, Cic. Mur. 7, 16 : il faut extraire des vieilles annales le souvenir de ta noblesse.
             - exercitatione memoriam eruere, Cic. de Or. 2, 360 : faire sortir la mémoire (se donner de la mémoire) par l'exercice.
             - mihi erues qui decem legati Mummio fuerint, Cic. Att. 13, 30, 3 : tu me trouveras les noms des dix commissaires de Mummius.
  
  
• ērūpi : parf. de erumpo.
  
  
• ēruptĭo, ōnis, f. [erumpo] : 
          1 - sortie brusque (soudaine, impétueuse).
             - [en parl. d'animaux]. --- Plin. 8, 21, etc.
             - t. milit. ex oppido eruptionem facere, Cæs. BG. 2, 33, etc. : faire (opérer) une sortie hors de la ville.
             - in provinciam eruptionem facere, Cæs. BG. 7, 7 : faire une irruption dans la province.
             - eruptio Aetnæorum ignium, Cic. Nat. 2, 38, 96 : l'éruption impétueuse de l'Etna.
             - eruptio ... stationes hostium fudit fugavitque in castra ut eo die obsesso quam obsidenti similior esset Pœnus, Liv. 23, 37, 5 : une sortie dispersa les postes des ennemis et les mit en fuite vers leur camp, si bien que, ce jour-là, le Carthaginois ressemblait davantage à l'assiégé qu'à l'assiégeant. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 647; éd. Peeters France.
          2 - éruption (médecine). 
             - eruptio sanguinis, Plin. 24, 136 : hémorragie. --- Plin. 23 prooem. 5, § 8; 24, 63; 20, 67; 20, 71; 26,  120; 28, 66.
             - en parl. de bourgeon, de pousse. --- Plin. 18, 150.
             - fig. lacrimæ... intolerabilis silentii eruptio, Sen. Contr. 8, 6, 3 : les larmes... sont l'explosion d'un silence qu'on ne peut garder.
             - vitiorum eruptio, Sen. Clem. 1, 2, 2 : brusque éclosion des vices.
  
  
• ēruptŏr, ōris, m. : éclairaur, espèce de tirailleur. --- Amm. 24, 5, 9.
  
  
• ēruptus, a, um : part. passé de erumpo.
  
  
• erus : c. herus.
  
  
• ēruscus, i, m. : ronce. --- Apul. Herb. 87, 1.
  
  
• ērutŏr, ōris, m. [eruo] : celui qui arrache, délivre. --- Aug. Ps. 69, 8.
  
  
• ērutus, a, um : part. passé de eruo.
             - (Lebaigue P. 436 et P. 437)
  
  
• ervĭlĭa (ervilla), æ, f. [ervum] :  gessette. --- Col. 2, 13, 1; Varr. R. 1, 32, 2; Col. 2, 13, 1; Ser. Samon. 585; cf. Paul. ex Fest. p. 82, 21.
  
  
• ervum, i, n. : ers, lentille bâtarde (une variété fourragère de lentille).
             - quam pingui macer est mihi taurus in ervo, Virg. B. 3, 100 : comme mon taureau est maigre dans cette grasse légumineuse !   
             - Col. 2, 10, 34; 11, 2, 10; Pall. Jan. 8; Ov. Med. fac. 55; Hor. S. 2, 6, 117.
  
  
• Erўcīnus, a, um [Eryx] : du mont Eryx.
             - Erycinus mons, m. : le mont Eryx.
             - Erўcīna, æ, f. : la déesse d'Eryx (Venus). --- Hor. O. 1, 2, 33; Ov. M. 5, 363.
             - Erўcīni, ōrum, m. : les habitants d'Eryx (d'une ville située à proximité de l'Eryx). ---  Plin. 3, 8, 14, § 91.
  
  
• Erўcĭus, ĭi, m. : nom d'homme. --- Gell. 6, 6, 12.
             - gr. Ἐρύκιος.
  
  
• Erȳcus, i, m. [Eryx] : c. Eryx. ---  Cic. Verr. 2, 2, 8; 2, 2, 47; Tac. An. 4, 43.
  
  
• Erȳmandus, i, m. : fleuve d'Arachosie. --- Plin. 6, 92.
  
  
• Ĕrўmanthus (Ĕrўmanthŏs), i, m. : Erymanthe.
             - gr. Ἐρύμανθος.
          1 - [montagne d'Arcadie, où Hercule tua un sanglier monstrueux]. --- Ov. H. 9, 87
          2 - fleuve de Perse. --- Plin. 6, 92
          3 - rivière d'Elide, qui se jette dans l'Alphée. --- Ov. M. 2, 244
             - Erўmanthēus, Erўmanthĭus, a, um, Erўmanthīăs, ădis), et Erўmanthis, ĭdis, f. : de l'Erymanthe. --- V.-Flac. 1, 374; Cic. Tusc. 2, 22; 4, 50.
             - Ĕrymanthēus, a, um : de l'Erymanthe.
             - Ĕrymanthēum monstrum, Val. Fl. 1, 374 : le monstre de l'Erymanthe.
             - Ĕrymanthĭus, a, um : de l'Erymanthe.
             - Erymanthia belua, Cic. Tusc. 2, 9, 22 : la bête de l'Erymanthe. --- Cic. Tusc. 4, 22, 55; Verr. 2, 4, 43; Stat. Th. 12, 805.
             - Ĕrymanthĭas, ădis, f. : de l'Erymanthe.
             - Ĕrymanthĭădes Nymphæ, Stat. Th. 4, 329 : les nymphes de l'Erymanthe.
             - Ĕrymanthis, ĭdis, f. : de l'Erymanthe.
             - silvas Erymanthidas ambire, Ov. M. 2, 499 : entourer les montagnes de l'Erymanthe. --- Ov. Tr. 1, 4, 1; 3, 4, 47.
  
  
• Erўmās, antis, m. : Erymas (un guerrier troyen). --- Virg. En. 9, 702.
  
  
• Erymnæ, ārum, f. : ville de Magnésie. --- Plin. 4, 32.
             - gr. Ἐρυμναί.
  
  
• ēryngē, ēs, f. (ēryngĭum, ēryngĭon, ĭi, n.) : érynge, panicaut, herbe à cent têtes,  chardon-roulant.
             - gr. ἠρύγγη (ἠρύγγιον).
             - Plin. 22, 7, 8, § 18 sq.; Col. 6, 5, 2; Scrib. Comp. 153; 165; Veg. Vet. 1, 17, 14; 4, 3, 7.
  
  
• Ĕrўsichthōn (Erisichthōn), ŏnis, m. : Erisichton (roi de Thessalie). ---  Ov. M. 8, 471, etc.; cf. Hyg. Astr. 2, 14.
             - gr. Ἐρυσίχθων, ονος.
  
  
• ĕrўsĭmum, i, n. : vélar, sisymbre [plante]. --- Plin. 18, 96.
             - gr. ἐρύσιμον.
  
  
• ĕrўsĭpĕlas, ătis, n. : érysipèle (maladie de la peau).
             - gr. ἐρυσίπελας   --- ἐρεύθω : faire rougir, rougir.
  
  
• ĕrўsiscēptrum, i, n. : astragale (plante). --- Plin. 24, 112; Apul. Herb. 109. 
             - gr. ἐρυσίσκηπτρον.
  
  
• ĕrўsĭthăles, is, n. : une plante médicinale à fleurs jaunes. --- Plin. 26, 137; cf. 25, 160.
             - gr. ἐρυσίθαλες.
  
  
• ĕrythallis, is, f. : pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 160.
  
  
• Ĕrўthēa (Ĕrўthīa), æ, f. : Erythée (île voisine de Gadès où habitait le géant Géryon). --- Mel. 3, 6, 2.
             - gr. Ἐρύθεια.
             - Erythēis, ĭdis, adj. f. : d'Erythée. --- Ov. F. 1, 543; 5, 649.
  
  
• ĔErўthīa : c. Erythea.
  
  
• ĕrўthīnus, i, m. : rouget (poisson). --- Plin. 9, 16, 23, § 166; Ov. Hal. 104.
             - gr. ἐρυθῖνος.
  
  
• Erўthĭus, a, um [Erythea] : d'Erythie, érythéen.
  
  
• Ĕrўthræ, ārum, f. : Erythres (nom de plusieurs villes).
             - gr. Ἐρυθραί --- ἐρυθρός : rouge.
          1 - ville de Béotie. --- Plin. 4, 26; Stat. Th. 7, 265.
          2 - une des 12 villes principales d'Ionie, fondée par elle. --- Plin. 31, 14; Cic. Verr. 2, 1, 19, § 49; Liv. 44, 28.
          3 - port de Locride, sur le golfe de Corinthe. --- Liv. 28, 8.
          4 - ville de l'Inde où régna Erythras (Plin. 6, 107) ou Erythrus (Curt. 8, 9, 14).
             - Ĕrўthræus, a, um : d'Erythres. - a - en Béotie. --- Cic. Div. 1, 34. - b - dans l'Inde.
             - Erythræum mare, Mel. 3, 8 : la mer Erythrée, la mer Rouge, le golfe Persique, la mer des Indes.
             - Ĕrўthræa, æ, f. : le territoire d'Erythres [Béotie] --- Liv. 44, 28, 12.
             - gr. ἡ Ἐρυθραῖα (s.-ent. χώρα).
             - Ĕrўthræi, ōrum, m. : les habitants d'Erythres. --- Liv. 38, 39,  11.
  
  
• erythræus :
          1 - ĕrўthræus, a, um [erythros] : rouge. --- Col. 7, 2; 7, 3, 2; cf. Plin. 8, 191.
             - gr. ἐρυθραῖος.
          2 - Ĕrўthræus, a, um : voir Erythræ. 
  
  
• ĕrythrăĭcŏn, i, n. [erythros] : satyrion à écorce rouge (plante). --- Plin. 26, 97.
             - gr. ἐρυθραϊκόν.
  
  
• ĕrўthrănŏs, ŏn [erythros] : à baies rouges. --- Plin. 24, 82.
             - ĕrўthrănŏn, i, n. : sorte de lierre à baies rouges. --- Plin. 16, 147.
             - gr. ἐρυθρανόν.
  
  
• Ĕrythrās, æ, m. : Erythras (un roi de l'Asie méridionnale qui donna son nom à la mer Erythrée). --- Mel. 3, 8, 1; Plin. 6, 23, 28, § 107; Curt. 8, 9.
  
  
• ĕrўthrŏcŏmŏs, ŏn [erythros] : au feuillage rouge. --- Plin. 13, 113.
             - gr. ἐρυθρόκομος.
  
  
• ĕrўthrŏdănus, i, m. (= rubia) [erythros] : garance (plante qui teint en rouge). --- Plin. 24, 94.
             - gr. ἐρυθρόδανον.
   
  
• ĕrўthrŏs, ŏn : rouge. --- Plin. 24, 93; 21, 179.
             - gr. ἐρυθρός.
  
  
• Ĕrўtus, i, m. : nom de guerrier. --- Ov. M. 5, 79.
             - gr. Ἔρυτος.
  
  
• Ĕryx, Ĕrўcis, m. :
             - gr. Ἔρυξ, υκος.
             - voir hors site : Eryx.
          1 - Eryx (fils de Vénus, tué par Hercule). --- Virg. En. 5, 24.
          2 - l'Eryx (montagne de Sicile où Vénus avait un temple). --- Plin. 3, 90.
          3 - Eryx (ville de Sicile).