===> Dico
- Ēgălĕōs (Aegălĕōs), i, f.
: l'Egalée (petite
montagne
de l'Attique, entre Athènes et Eleusis). --- Stat. Th. 12, 620.
- Gaffiot
P. 576-579 --- Lebaigue
P. 404.
- gr.
Αἰγάλεως.
- Egara, æ,
f. : ville de
la Tarraconnaise. --- CIL 2, 4494.
- Egasmala,
æ,
f. : ville
située
sur le Nil. --- Plin. 6, 179.
- Egassĭus,
ĭi, m. : surnom romain.
--- CIL
8, 1596 C.
- Egathĕus,
i, m.
: nom d'un
affranchi
d'Antonin. --- Front.
- gr. Ἠγάθεος.
- Egĕlesta,
æ, f. : Egéleste (ville de la
Tarraconnaise). --- Plin.
31, 80.
- Egĕlestani,
ōrum, m. : les habitants d'Egéleste. ---
Plin. 3, 25.
- ēgĕlĭdo,
āre : - tr. - dégeler,
faire
dégeler. --- Sid. Ep. 4, 1.
- ēgĕlĭdus,
a, um :
1
- tiède,
dégourdi. --- Cels.
4, 18.
-
egelidi
tepores, Catul. 46, 1 : chaleur
tempérée, douce chaleur.
- egelida
Mosella, Aus. Ep. 2, 4 : la Mosèle aux eaux tièdes.
2
- frais, froid, glacé.
-
egelidum flumen, Virg. En. 8, 610 : eau fraîche du
fleuve. --- cf. Plin. 31, 10; Aus. Cæs. 21, 1.
- ēgĕlo,
āre : - tr. - rendre tiède, dégourdir. --- C.-Aur. Acut. 3,
5, 58.
- ĕgens,
tis, p.-adj. de egeo :
1
- qui manque, dénué, privé de. ---
Cic. Fam. 6, 22, 1.
2
- pauvre, indigent, nécessiteux.
--- Cic. Planc. 86; Læl. 23.
- nihil
illo rege egentius, Cic. Att. 6, 1, 4 : rien de plus
nécessiteux que ce
roi.
- qui
in sua re fuisset egentissimus, Cic. Am. 23 : qui se serait trouvé
très gêné.
- sumptus egentissimarum civitatum minuerem sine ulla imminutione
dignitatis tuæ, Cic. Ep. 3, 8, 2 : j'ai diminué les dépenses de cités
très misérables sans rien diminuer des honneurs auxquels tu avais
droit. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 374; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Asclepiades
fortunā egens, vitā turpis, Cic. Flac. 35 : Asclépiade, accablé de
misère, décrié pour sa vie.
- egens,
entis, m. : un indigent.
- egentissimus
quisque, Sall. J. 86 : tous les indigents.
- in
agris habet dilectum egentium ac perditorum, Cæs. BG. 7, 4 : il
enrôle dans la campagne des miséreux et des gens
sans aveu.
- egens
omnibus rebus, Cic. : qui manque de tout.
- lucis egens aēr, Ov. M. 1, 17 : l'air privé de lumière.
- egens
deliciarum spiritus, Hor. O. 4, 8, 10 : esprit privé de tous les
plaisirs de la vie.
- quamvis
fers te nullius egentem, Hor. 1, 17, 22 : bien que tu prétendes n'avoir
besoin de personne.
- locupletesque ex egentibus fecerat fratres, Raucillus et Egus, Cic.
Cæs. CV. 3, 59, 2 : et de pauvres qu'ils étaient, il avait rendu riches
les frères Raucillus et Egus. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 416; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ĕgentĭa,
æ, f. : pauvreté, indigence. --- Ps.- Aug. Serm.
app. 85, 1.
- ĕgēnŭlus,
a, um : diminutif de egenus.
--- P.-Nol.
Ep. 29, 12.
- ĕgēnus,
a, um : - 1
- privé de, pauvre
en. - 2 - pauvre,
nécessiteux.
- egenus + gén. ou abl.
: privé de, pauvre en,
manquant de.
- egenus
omnium, Liv. : manquant de tout.
- egena aquarum regio est, Tac. An. 15, 3 : le pays est presque sans
eau.
- egenus
omnis spei, Tac. : qui a perdu tout espoir.
- in
rebus egenis, Virg. En. 6, 91 : dans la détresse, dans le
malheur. --- Virg. En. 8, 365; 10, 367;
Vulg. Deut. 15, 11.
- in
egeno : dans un sol pauvre. --- Col. 3, 10,
4; 4, 31, 1.
- ĕgēnus,
i, m. : un pauvre. --- Vulg. Psa.
34, 10; id. Sir. 4, 4.
- ĕgĕo,
ēre, ĕgŭi : - intr. avec abl. ou gén. - 1
- manquer de, être privé de. - 2
- avoir
besoin de. - 3 -
être
pauvre, être dans
le besoin. - 4 -
rechercher, désirer. - 5
- se passer de.
- absol.
egeo
: je suis dans l’indigence, je suis dans le besoin.
- amatur
atque egetur acriter, Plaut. Ps. 273 : on est amoureux et on est dans
le besoin.
- avec
gén. ou abl. - egere
auxilii (egere auxilio) : avoir
besoin d'aide.
- (Crassus) nisi eguisset, numquam Euphraten nullā belli causā
transire voluisset, Cic. Fin. 3, 75 : si Crassus n'avait pas eu besoin
d'argent, il n'aurait pas désiré passer l'Euphrate sans motif de
guerre. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 119, éd. Vuibert.
- egere æris, Hor. Ep. 1, 6, 39 : manquer d'argent.
- ne quis ex plebe contra potentiorem auxilii egeret, Cæs. BG. 4, 11, 4
: pour qu'un homme du peuple ne fût pas privé de secours contre plus
puissant que lui. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 70; éd. Vuibert.
- mancupiis
locuples eget æris Cappadocum rex, Hor.
Ep. 1, 6, 39 : le roi des
Cappadociens est riche en esclaves et manque d'argent.
- nec
bibliothecis quidem Græcis egebimus, Cic. Tusc. 2, 2, 6 :
même les
bibliothèques
grecques ne nous manqueront pas.
- auctoritate
semper eguit, Cic. Brut. 67, 238 : il n'a jamais joui d'aucune
considération.
- medicinā
egere : avoir besoin de remède.
- pane
egeo, Hor. Ep. 1, 10, 11 : je désire du pain.
- dictitabant
se domo patriaque expulsos omnibus necessariis egere rebus, Cæs. BC.
3, 32, 4 : ils disaient que, chassés de leurs maisons et de
leur
patrie, ils étaient dénués de tout.
- tui
amans abeuntis egeo, Plaut. As. 591 : mon cœur a besoin de toi et tu
me quittes. --- Hor. A. P. 154; id. S. 1,
1, 59.
- si
quid est, quod utar, utor; si non est, egeo, Cato ap. Gell.
13, 23, 1 :
si j'ai de quoi dépenser, je dépense; sinon, je
m'en passe.
- avec
acc. de rel. - egere multa :
manquer de tout.
- egere
nihil : ne manquer de rien.
- locupletesque ex egentibus fecerat fratres, Raucillus et Egus, Cic.
Cæs. CV. 3, 59, 2 : et de pauvres qu'ils étaient, il avait rendu riches
les frères Raucillus et Egus. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 416; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Ēgĕrĭa,
æ, f. : Egérie (une
nymphe, conseillère
de Numa lors d'entrevues secrètes dans une grotte).
--- Liv. 1, 19 ; Virg. En. 7,
763.
- gr. Ἠγερία.
- voir
hors site : Egérie.
- ēgĕrĭēs,
em, e, f. : déjections, excréments. --- Solin. 40,
11; Paul. Nol. Carm. 32, 281.
- Ēgĕrĭus,
ĭi, m. : Egérius (nom d'un
frère
de Tarquin l'Ancien). --- Liv. 1, 34.
- ēgermĭno,
āre : - intr. - germer, pousser. --- Col.
4, 17, 4.
- egero :
1
- ēgĕro : fut. ant. de ago.
2
- ēgĕro, ĕre, gessi,
gestum [ex, gero] : - tr. -
a
- emporter dehors; retirer, enlever.
- prædam
ex hostium tectis egere, Liv. 6, 3 : emporter le butin des maisons des
ennemis. --- cf. id. 9, 31; 25, 25.
- pecuniam
ex ærario clam egerere, Liv. 30, 39, 7 : soustraire
clandestinement de l'argent du trésor.
- cum
jam humanæ opes egestæ a Veiis essent ... Liv. 5, 22, 3 : lorsque
toutes les richesses profanes eurent été enlevées
de Véies...
- lintribusque
adferuntur onera et egeruntur, Plin. 6, 104 : et c'est avec des
chaloupes que l'on fait le chargement et le déchargement.
-
egerere nivem, Liv. 21, 37, 1 : enlever la neige.
- cf. Ov.
M. 11, 488; Col. 2, 14, 1; Col.
2, 2, 19; Ov. M. 7, 243.
b
- emporter (en
quantité), charrier, regorger.
- silices
umeris egerere, Plin. 33, 4, 21, § 71 : emporter des cailloux
sur ses
épaules.
- tantum
nivis egerendum fuit, Liv. 21, 37 : tant il y avait de neige à charrier.
- gravitas
cæli egerit populos, Sen.
Ep. 91, 12 : l'insalubrité du climat force les
peuples
à émigrer.
- mare
non sane pretiosis piscibus abundat, soleas tamen et squillas optimas
egerit, Plin. Ep. 2, 17 : la mer n'abonde pas, il est vrai, en poissons
délicats, cependant elle regorge de soles et de squilles excellentes.
c
- digérer,
rejeter, évacuer.
- egerere
aquam vomitu, Curt. 7, 5 : vomir de l'eau.
- sanguinem
egerere, Plin. 31, 6, 33, § 62 : vomir du sang.
d
- épuiser,
vider; passer (le temps).
- egerere Dorica
castra rogis (dat.),
Prop. 4, 6, 34 : vider le camp des Grecs pour
charger les bûchers.
- egeritur
fletu dies,
Val.-Fl. 8, 455 : le jour se passe dans les larmes.
- expletur
lacrimis egeriturque dolor, Ov. Tr. 4, 3, 38 : la douleur se
rassasie dans les larmes et se dissipe.
- tota
querellis egeritur dies, V.-Flac. 8, 453 : toute la nuit se passe en
larmes.
e
- au fig.
verser,
épancher, répandre, rendre,
exhaler.
- egerere animam,
Sen. Ep. 54, 2 : rendre l'âme.
- egerere iras,
Sil. 4, 280 : exhaler sa colère.
- egerere sermones,
Sen. Ep. 66, 4 : rapporter (rédiger) des entretiens.
- ĕgersimŏn,
i, n. : ce qui a la vertu d'exciter, un
excitant. ---
Capel. 9, 11.
- gr.
ἐγέρσιμον
--- ἐγείρω
: faire lever, éveiller, réveiller.
- Ēgēsīnus
(Hēgēsīnus), i, m. : Egésinus (philosophe
académicien). ---
Cic. Ac. 2,
16.
- Egesta,
æ, f. : Egeste (fille du Troyen Hippotès,
qui donna son nom
à la ville de Ségeste en Sicile). ---
Fest. 340, 5.
- gr.
Ἔγεστα
(Αἴγεστα).
- ĕgestās,
ātis, f. [egeo] :
1
- pauvreté, indigence.
- cf. Cic.
Par. 45 ; Cat. 2, 25; Rosc. Am. 49.; Cat. 2, 11; Inv.
1, 47,
88; * Cæs. BG. 6, 24, 4; Virg. G. 1, 146; 3, 319; id. En. 6, 276.
- egestates tot
egentissimorum hominum, Cic. Att. 9, 7, 5 : les besoins de tant de gens
qui manquent de tout.
2
- disette, privation.
-
egestate cibi
peremptus, Tac. An. 6, 23 : qu'on a fait mourir de faim. --- Sall.
J. 44, 4; Suet. Vit. 7.
-
egestas
ratiōnis, Lucr. 5, 1211
: le manque d'explication rationnelle.
-
egestas animi, Cic. Pis. 24 : manque de caractère.
- ĕgestĭo,
ōnis, f. [egero] :
1
- action d'emporter,
de retirer, enlèvement.
- egestio
ruderum, Suet.
Ner. 38 : l'enlèvement des décombres.
2
- action d'évacuer,
de rendre, de rejeter, déjection.
- egestio
ventris, C.-Aur. Tard. 5, 10
: déjection.
3
- gaspillage,
profusion. --- Plin.
Ep. 8,
6, 7.
- ĕgestīvus,
a, um : qui fait évacuer, laxatif. --- Macer. Aneth.
14.
- ĕgestōsus
(ĕgestŭōsus), a, um : indigent. ---
A.-Vict. Epit. 12, 4.
- egestuosus. --- Salv.
Gub. 5, 8.
- egestus
:
- (Lebaigue
P. 413 et P.
414)
1
- ēgestus, a, um : part. passé de egero.
2
- ēgestŭs, ūs, m. : action d'enlever; action de rejeter. ---
Stat. S. 4, 3,
42.
- egestus
ventris, Sen. : déjection.
- ēgi :
parf. de ago.
- ēgigno,
ĕre : - tr. - produire, engendrer.
- egigni
(passif) : être produit, croître, sortir de.
- videres
altos ramos egigni corpore vivo, Lucr. 2, 703 : on verrait de hautes
branches
croître du corps d'un être vivant.
- Egilĭus, ĭi,
m. : nom
d'homme. --- Liv.
41, 17.
- ēgĭlops
: voir ægilops.
- ĕgĭtūrus,
a, um : voir egeo.
- Egivarri
Namarini, m. : peuple de
la Tarraconnaise. --- Plin. 4, 111.
- eglecopala,
æ, f. [mot gaulois] : sorte
d'oiseau. --- Plin. 17, 46.
- Egnātĭa,
æ, f. : Egnatie. - 1
- ville
d'Apulie. --- Plin. 3, 102.
- 2
- ville
des Sallentins. --- Plin. 2, 240.
- 3
- nom
de femme. --- Tac. An. 15, 71.
- Egnātĭānus,
a, um
: d'Egnatius [Rufus].
--- Vell. 2,
93.
- Egnātĭus,
i, m. : Egnatius. - 1
- Egnatius
Rufus, édile qui conspira contre Auguste. --- Suet.
Aug. 19. - 2
- un
ami de Cicéron.
--- Cic. Att.
7, 18,
4.
- Egnatius
Mætennus. --- Plin. 14, 84.
- Egnātŭlēius,
ĭi, m. : Egnatuléius (nom d'un
questeur). --- Cic. Phil. 3, 7.
- ĕgŏ,
(gén. mĕī;
dat. mĭhĭ (mĭhī) ou
qqf. mī;
abl. et acc. mē), m. et f.
: je, moi, personnellement, pour moi, quant à moi,
c'est moi
qui.
- voir la
déclinaison
- arch. mis = mei Prisc.
13, 4 ; dat. mi Cic. Att. 1, 8, 3, etc.
II arch.
acc. mehe Quint. 1, 5,
21; med Plaut. Amp.
434, etc. ; abl. med
Plaut.
Amp. 663, etc.
- avec suffixe d'insistance met et pte : egomet
memet, mihimet, nosmet, med erga; nosmetipsos,
Cic. Fin. 3, 19; mihipte,
Cato ap. Fest. p. 103; mepte, Plaut.
- eam
navem egomet vidi Veliæ, Cic. Verr. 44 : ce bateau, je l'ai vu
moi-même
à Vélie.
- mihimet
ineunda ratio est, Cic. Verr. 3, 110 : je dois moi-même
prendre des
mesures.
- Amphitruonem
memet esse adsimulabo, Plaut. Amph. 3, 1, 13 : je vais feindre
d'être
moi-même Amphitryon.
- med = me.
- si
recte facias, here, med mittas manu, Plaut. Men. 1023 : si tu voulais
faire une bonne action, maître, ce serait de m'affranchir.
- ego
omnia feci : c'est moi qui ai tout fait.
- ego
censeo ... : pour moi, je suis d'avis (que) ...
- ego,
tu et ille : lui, toi et moi. (ordre
inverse en français).
- ego
et tu præsumus... Cic. de Or, 1, 39 : toi et
moi,
nous présidons...
- ego
et frater meus amamus... Cic. Phil. 13,
18 : mon frère et moi, nous aimons...
- meruimus
et ego et pater de vobis, Plaut. : mon père et moi, nous
vous avons
rendu
service.
- ego
tu sum, tu es ego : uni animi sumus, Plaut. : je suis toi, tu es moi :
nous
ne sommes qu'une âme.
- ego
sum ille consul, Cic. : c'est moi, ce consul.
- egone
(egon') ? qui, moi ?
- egone
hæc patiar ? Plaut. As. 4, 2, 1 : moi! je supporterais cela !
- ego
vero : quant à moi, pour moi.
- o
ego lævus ! maladroit que je suis !
- odio
mei, Cic. : par haine pour moi.
- Curii
villa abest non longe a me, Cic. : Curius habite à la
campagne près de
moi.
- nomen
imperatoris, quo me mei milites appellarunt, mihi maximum est : le nom
d'imperator, par lequel
m'ont appelé mes
soldats, est pour moi le plus grand.
- res
mi in mentem venit, Cic. : une chose me vient à l'esprit.
- quis
igitur nisi vos narravit mi, illi ut fuerit prœlium ? Plaut. Amph.
2, 2, 114 : qui donc, si ce n'est vous, m'a raconté
comment
s'est
passé le
combat là-bas ?
- dic
igitur med aniticulam, Plaut. : alors, dis que je suis ton petit canard.
- consul
ego quæsivi, Cic. Rep. 3, 28 : pendant mon consulat j'ai
fait une enquête.
-
ego legem recitare, Cic. Verr. 4, 49
: moi de
lire la loi.
mihi, apparemment
explétif, est en fait un datif
éthique,
qui exprime un désir ou une opinion personnelle.
- sit mihi orator tinctus
litteris, Cic. de Or. 2, 85 : je
veux que l'orateur soit versé dans les lettres.
- mihi
supera saxa, d'après Virg. : franchis les rochers
(franchis-moi les
rochers)
---> cf. fermez-moi cette porte.
- erit
ille mihi semper deus : à mes yeux, il sera toujours un dieu.
mei est un emprunt au
génitif neutre du possessif meus
: il renvoie
au masculin ou au féminin, selon le contexte, avec le sens
littéral
de «mon
être».
- cupidus videndi mei
: désireux de me voir
(le pronom mei
est
au masculin ou
au féminin, selon le contexte.)
- memento mei : souviens-toi de moi.
- fastidit mei : il me dédaigne.
- ĕgŏmet
: moi-même -- voir
ego.
- ĕgŏn'
: voir ego.
- ēgrāmĭnātus,
a, um : [e,
gramen] : nettoyé de ses mauvaises herbes (fig.). ---
Vict. Vit. Vand. 1, 11.
- ēgrānātus,
a, um [e,
granum] : égrené. --- Plin.-Val. 3, 14.
- ēgrĕdĭor,
ēgrĕdi, ēgressus sum [ex, gradior] : - intr. et tr. -
- inf. egredier, Plaut.
Pœn. 3, 4, 32.
- intr. -
1 - sortir,
sortir de.
- ab
aliquo egredi : sortir de chez qqn. --- Plaut.
Ep.
380; Ter. Phorm. 732.
- egredi
ab urbe, Suet.
Claud. 23 : s'éloigner de la ville.
- domo
foras
egredi, Plaut. Merc. 821 : sortir de la maison.
- finibus
egredi, Liv. 9, 29, 5 : sortir du
territoire. --- cf. Cæs. BG. 1, 44, 6 [mss α]
- egredi
e curia : sortir du sénat.
- ex
navi egredi ou
a mari
egredi ou
navi egredi ou egredi
: débarquer.
- in
terram egredi : descendre à terre, débarquer.
- locus
ad egrediendum idoneus, Cæs. : lieu commode pour débarquer.
2
-
sortir, s'écarter de.
- a
proposito egredi, Cic. Br. 82 : faire une digression,
s'écarter de son
sujet. --- absol.,
Quint. 4, 3, 15.
3
- monter
au-dessus, s'élever.
- scalis
egressi, Sall. J. 60, 6 : arrivés au
sommet par le moyen des échelles.
- egredi
in mœnia, Cæs. : escalader les murailles.
- liquor
in sublime egreditur, Plin. 2, 111 : l'eau jaillit en l'air.
- quantum
in altitudinem egrediebantur, Liv. 40, 22, 2 : à
mesure qu'ils s'élevaient en hauteur.
- egredi ad
summum montis, Sall. J. 93, 2; in tumulum, Liv. 26,
44; in
vallum, Tac. H. 3, 29; in tectum, id. ib. 3, 71; in
mœnia,
id. ib. 4, 29; altius, Ov. M. 2, 136.
4
- milit.
partir (au combat), marcher...
- egredi
ad prœlium, Cæs. BC. 2, 35, 5 : marcher au combat.
- prius
quam ad oppugnandum egrederetur, Sall. J. 59, 1 : avant de
sortir (du camp) pour donner l'assaut.
- ne
quispiam ordine egrederetur, Sall. J. 45, 2 : veillant à ce que nul ne
sortît du rang.
- egredi e castris :
lever le camp. --- Cæs. BG. 7, 36, 7; 7, 58, 2.
- ou
egredi castris. ---
Cæs. BG. 2, 11, 1; Sall. J. 91, 3.
- tr. -
5
- passer, surpasser,
dépasser, excéder, outrepasser.
- munitiones
egredi, Cæs. BC. 3, 52, 2 : franchir les fortifications.
-
tentoria
egredi, Tac. An. 1, 30 : sortir des tentes.
-
relationem egredi, Tac. An. 2, 38 : sortir
du sujet des débats.
-
præturam egredi, Tac. An. 3, 30 : aller
au-delà de la préture.
-
vix septemdecim annos egressus,
Tac. An. 13, 6 : à peine âgé de dix-sept ans
révolus.
- egredi
modum : dépasser la mesure. ---
Quint. 8, 6, 16; 9, 4, 146; Tac. An. 13, 2.
- egredi
fines : franchir la frontière.
- egredi
flumen : passer le fleuve.
- egredi
quintum annum, Quint. 6 proœm. : aller au-delà de la
cinquième année.
- egredi
præturam, Tac. An. 3, 30 : aller plus haut que la préture.
- ēgrĕgĭātŭs,
ūs, m. : égrégiat, le titre
d'Eminence, le titre
de egregius. --- Cod.
Th. 8, 4, 3.
- ēgrĕgĭē,
adv. : - 1
- remarquablement,
supérieurement, excellement. - 2
- particulièrement,
spécialement. --- Ter.
And. 58.
- egregie
vincere, Liv. 21, 40 : remporter une brillante victoire.
- uterque
græce egregie loquitur, Cic. : tous deux parlent parfaitement le grec.
- egregie
subtilis scriptor atque elegans, Cic. Br. 9, 35 : écrivain d'une
finesse et d'une élégance merveilleuses.
- egregie,
Cæsar, quod... Plin.
Pan. 38, 3 : il est glorieux pour toi, César, de...
- egregie atque
magnifice ... nisi... Suet. Vit. 10 : noble et magnifique
action, si...
ne ... pas...
- compar.
egregius. --- Juv. 11, 12.
- ēgrĕgĭētās, ātis,
f. [egregius]
: excellence. --- Gloss.
- egregius
:
1 - ēgrĕgĭus,
a, um [e, grex] : - a
- choisi, de choix,
d'élite. - b
-
distingué, remarquable, éminent,
supérieur, illustre, éminent. - c
- bien choisi, favorable,
propice. - d -
glorieux, honorable.
- voc. egregi
ou egregie, Gell. 14,
5, 1 sq.
- mulier
egregiissimă formă : femme d'une très remarquable
beauté. --- Pac. ap. Prisc. 3, p. 600 fin. P.; Rib.
Fragm.
Trag. p. 105.
- egregiissime
grammatice, Gell. 14, 5, 3 : grammairien
fort distingué.
- egregias
oves mactare, Col. : immoler des brebis de choix.
- egregii
juvenum, Stat. Th. 2, 152 : l'élite de la jeunesse.
- vir
bello egregius, Liv. 5, 47 : homme remarquable à la guerre.
- egregius
in bellica laude,
Cic. Br. 84 : remarquable pour ses talents militaires.
- egregia
indoles ad... Cic. de
Or. 1, 131 : dispositions remarquables pour...
- egregia
voluntas
in
aliquem, Cæs. BG. 5, 4, 3 : dispositions excellentes à
l'égard de qqn.
- loca egregia ad
tenendas ancoras, Cæs. Alex. 9 : endroits favorables pour
jeter l'ancre.
- egregium
tempus, Tac. : moment favorable.
- plur. neutre
egregia tua, Sall. J. 10, 2
: tes
mérites éminents.
-
alicui egregium
est + inf. : c'est un honneur pour qqn de... ---
Tac. H. 1, 15.
- egregium
publicum, Tac. An. 3, 70 : l'honneur de l'État.
2
- Egrĕgĭus,
ĭi, m. : (son) Eminence (titre honorifique sous l'Empire). --- Cod. Th. 6, 22, 1.
3
- ēgrĕgĭus : voir egregie.
- ēgressĭo,
ōnis, f. : - 1
- action de
sortir, sortie. --- Hier. Ep. 78. - 2
-
digression. --- Quint.
4, 3, 12.
- egressus
:
1
- ēgressus, a, um :
part. passé de egredior.
2
- ēgressŭs, ūs, m.
:
a
- action de sortir, sortie.
- plur. egressus,
Tac. An. 3, 33 : sorties en public.
- Cæsar
rarus egressu, Tac. An. 15, 33 : César, qui sortait rarement.
- egressus liber
permittitur
columbis, Col. 8, 8 : on laisse les colombes libres de prendre
leur envol.
b
- départ.
--- Cic. Pis.
31.
c
- débarquement.
- qua
optimum esse egressum superiore æstate cognoverat, Cæs.
BG. 5, 8, 3 : (endroit de l’île) que
l’été précédent
il avait reconnu pour
très favorable à un débarquement.
d
- sortie,
issue.
- tenebrosus
egressus, Petr. 91, 3 : sortie obscure.
- solus
missus ad egressus Istri, Ov. Tr. 2, 189 : envoyé seul aux
bouches de l'Ister.
- obsidere
egressus, Tac. : fermer les issues.
e
- digression. --- Quint.
4, 3, 12.
- plebis
et optimatium certamina libero egressu memorabant, Tac. An. 4, 32 : ils
avaient toute latitude pour raconter les rivalités entre la
plèbe et
le parti du sénat.
- ēgrētus, a, um,
arch. : pour egressus. --- P. Fest. 78, 4.
- ēgrex, ĕgis
: c. egregius. ---
Gloss. Isid.
- ĕgŭi :
parf. de egeo.
- ĕgŭla,
æ, f. : espèce de
soufre pour blanchir les laines.
--- Plin. 35, 175.
- ēgurgĭto
(exgurgĭto), āre [ex, gurges] : - tr. - verser, jeter
dehors.
- argentum
domo egurgitare, Plaut. Ep. 582 : jeter l'argent par les
fenêtres.
- Egus, i, m. : Égus (nom romain).
- erant apud Cæsarem in equitum numero Allobroges duo fratres,
Raucillus et Egus, Adbucilli filii, Cæs. BC. 3, 59, 1 : il y avait dans
la cavalerie de César deux frères Allobroges, Raucillus et Égus, fils
d'Abducillus.
- locupletesque ex egentibus fecerat fratres, Raucillus et Egus, Cic.
Cæs. BC. 3, 59, 2 : et de pauvres qu'ils étaient, il avait rendu riches
les frères Raucillus et Egus. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 416; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ĕhĕm,
interj. : eh ! ah ! tiens ! (pour marquer la
surprise). --- Plaut. Most. 727,
etc.; Ter. And. 686.
- quis
hic loquitur ? ehem tun hic eras, Plaut. Eun. 86 : qui parle ici ? ha !
ha !
c'était toi !
- Ehetĭum, ĭi,
n. : ville
d'Apulie. --- Peut.
- ēheū
(heū heū, heūheū), interj. (souvent avec quam)
:
ah ! hélas !
- heu,
heu, me miserum ! Sall. : ah ! que je suis malheureux !
- eheu,
quam ego totus displiceo mihi, Ter. : ah ! comme je me
déplais tout
entier.
- ĕhŏ,
interj. : - 1
- hep ! hé ! holà !
(pour appeler, avertir, inviter ou insister). --- Plaut. Merc. 189,
etc.; Ter. - 2
- oh ! ah ! ouais ! (pour marquer l'étonnement). --- Plaut.,
Ter.
- ĕhŏdum,
interj. : c. eho + suffixe dum.
--- Ter.
Eun. 360.
- ei :
1
- ĕī : dat. sing. et nom. plur. de is.
2
- ēī (hei), interj. exprimant la douleur ou la crainte :
hélas ! - ah !
- aïe !
- ei
mihi : hélas pour moi !
- hei,
occidi, Plaut. Aul. : aïe ! je suis mort !
- ei
misero mihi, aurum mi intus harpagatum est ! Plaut. Aul. : ah! pauvre
de
moi! on a volé mon or, chez moi !
- ēiă
(hēiă), interj. : - 1
- ah! - ah!
ha! (pour marquer l'étonnement). - 2
- allons!
courage! (pour encourager).
- gr. εἴα.
- eia,
ut elegans est ! Ter. : ah ! qu'il est bien fait !
- remontrance
- heia, mea Juno, non decet esse te tam tristem, Plaut. Cas. : eh
là!
ma chère Junon, il ne faut pas que tu sois si triste!
- heia,
mastigia, ad me redi! Plaut. Most. : eh là! pendard, reviens
ici!
- eia
vero, Cic. Rep.
3, 8
: eh bien donc! allons donc!
- AMPH.
... sed Plesidippus tuos erus ubi, amabo, est?
TRACH.
Heia vero, quasi non sit intus, Plaut. Rud. : AMPH.
... mais Pleusidippe, ton maître, où est-il, je te
prie? TRACH.
Allons donc! comme s'il n'était pas à
l'intérieur (dans le temple)!
- heia
autem, Ter. Ad. 868 : et allez donc!
- heia
age, rumpe moras! Varium et mutabile semper femina, Virg. En. 4 :
va-t-en
donc! plus de retards! La femme est un être qui toujours
varie et
change!
- Eiazius ou
Eiazzus, i, m. : surnom de Jupiter. --- Inscr. Orell.
1237.
- ēĭcĭo
: c. ejicio.
- eicit
[trochée].
--- Lucr.
3, 877 ; 4,
1272.
- eidus
: c. idus.
- eiei
CIL 1, 198 ; eieis CIL 14, 3584, anc. dat. sing. et plur. de is.
- ējăcŭlo,
āre, āvi, ātum : Gell. c. ejaculor. --- Gell. 16, 19, 21
; Anth. 712, 21.
-
(Lebaigue
P. 414 et P.
415).
- ējăcŭlor,
āri, ātus sum : - tr. - projeter, lancer
avec force.
- longas
ejaculatur aquas, Ov. M. 4 : (le tuyau) lance avec force un long jet
d'eau.
- umbram
in forum ejaculari, Plin. 4 : projeter une ombre sur le forum.
- ējēci
: parf. de ejicio.
- ējectāmentum,
i, n. [ejecto] : ce
qui est
rejeté. --- Tac. G. 45.
- ējectātĭo,
ōnis, f. [ejecto] : luxation.
--- Ps.-Soran.
Med. 39.
- ējectātus,
a, um : part. passé de ejecto.
- ējectĭcĭa,
æ, f. [ejecto] : qui
a mis bas avant terme. ---
Plin. 11, 210.
- ējectĭo,
ōnis, f. : - 1
- action de
rejeter, évacuation. ---
Vitr. 1, 6, 3. - 2
- expulsion, bannissement.
- ejectio
articuli, Cæl. Aur. Tard. 2, 1, 28 : luxation.
- mortem
et ejectionem timemus, Cic. Att. 2, 18, 1 : nous craignons la mort et
l'expulsion.
- ējectĭtĭa,
æ, f. (c. ejecticia) : qui a mis bas
avant terme.
- ējectĭuncŭla,
æ, f. [ejectio] : légère luxation. légère
luxation.
--- M.-Emp.
10.
- ējecto,
āre, āvi, ātum [e + jacto] : - tr. - rejeter hors, lancer au
loin; vomir. --- Sil. 10, 320 ;
Ov. M. 5, 353 ; 14, 211; Luc. 3, 658.
- cruentas
dapes ore ejectare, Ov. M. 14, 211 : cracher les mets
ensanglantés.
- harenas
ejectat flammamque vomit ore, Ov. M. 5 : il rend du sable et vomit des
flammes.
- ējectōrĭus,
a, um [ejicio] : propre
à
rejeter. --- Cass.-Fel. 32.
- ējectūra,
æ, f. [ejicio] : action
de jeter dehors,
avance, saillie. --- Boet. Geom. p. 407, 24.
- ejectus
:
1
- ējectus, a, um : part. passé de ejicio.
- a
- rejeté hors, chassé, rejeté, rendu.
- b
- exilé. - c
-
repoussé de tous côtés.
- ejecta
navis, Ov. : navire naufragé.
- ejecti,
ōrum, m. : les naufragés.
- ejectis
qui... Nep. : lorsqu'on eut exilé ceux qui...
- ejectus
homo, Cic. Quint. 19 : un homme ruiné.
- ejectus
domo, Cæs. : exilé, banni.
- ejectus
die, Stat. Th. 4, 617 : privé de la lumière,
aveugle.
2
- ējectŭs, ūs, m. : action de rejeter, action d'exhaler.
-animai
foras ejectus, Lucr. 4, 961 : expulsion du souffle au dehors
[expiration].
- ējĕrātĭo,
ōnis, f. : c. ejuratio. --- Tert.
Spect. 4.
- ējĕro
: c. ejuro. --- Cic. de Or. 2,
285 ; Verr. 3, 137 ; Phil. 12, 18.
- ējĭcĭo
(ēĭcĭo), ĕre, ējēci (ēiēci), ējectum
(ēiectum) [ex
+ jacio] : - tr. -
- voir ejectus.
1 - jeter hors de,
mettre dehors, faire sortir,
chasser, exclure, bannir, exiler.
- aliquem
e senatu ejicere, Cic. de Sen. 12 : chasser qqn du sénat.
- Cottam
ex oppido eiciunt, Cæs. BC. 1, 30 : ils chassent Cotta de la ville.
- Caralitani, simul ad se Valerium mitti audierunt, nondum profecto,
Cottam ex oppido ejiciunt, Cæs. BC. 1, 30, 3 : les habitants de
Caralis, dès qu'ils eurent appris que Valérius leur était envoyé, alors
que celui-ci n'était pas encore arrivé, chasse Cotta de la place forte.
--- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 62; éd. Vuibert.
- ejicere
linguam, Cic. de Or. 2, 66, 266 : tirer la langue, montrer la langue.
- ejicere de
collegio, de civitate Cic. Q. 2, 5, 2 ;
Arch. 22, chasser d'un collège, de la cité.
- a
suis dis
penatibus præceps ejectus, Cic. Quinct. 83
: précipité loin de ses dieux
pénates.
- domo
ejecti,
Cæs. BG. 4, 7, 3 : chassés de leur pays.
- finibus
ejectus, Sall.
J. 14, 8 : chassé du territoire.
- ejicere aliquem
in exsilium, Cic. Cat.
2, 14, ou ejicere seult
Cic. Mil. 105, etc. : jeter en exil, bannir,
exiler qqn.
- naves
in littora nostra ejectæ sunt, Liv. : la flotte fit naufrage sur nos
côtes.
- ad
litora Apolloniatium cursum dirigere atque eo naves eicere, Cæs. BC.
3,
25 : cingler vers la côte d'Apollonie et y faire aborder
leurs navires.
- gubernatorem
in terram navem eicere cogunt, Cæs. BC. 3, 28 : ils obligent le
timonier
à échouer le navire sur la côte.
- ad
Chium naves ejicere, Liv. : aborder à Chios.
- se
ejicere ex aliquo loco in aliquem locum :
s’élancer d’un lieu dans
un (autre) lieu.
2 - démettre,
luxer un
membre.
- Veg.
Mul. 3, 41, 1; Hyg. Fab. 57.
- ejecto
armo, Virg. En. 10 : avec l'épaule luxée.
3 - rejeter, vomir,
rendre; aller à la selle;
avorter.
- sanguinem
ejicere, Plin. 24, 5, 10 : vomir du sang.
- quotidie
ejicere, Cels. : aller tous les jours à la selle.
- si
equa icta ejecerit, Ulp. : si une jument qui aura
été frappée avorte.
4 - rejeter,
repousser, chasser de la scène,
huer.
- Cynicorum
ratio tota est ejicienda, Cic. Off. 1, 41, 148 : toute la doctrine des
cyniques est à rejeter.
- actorem
et carmen ejicere, Sen. : siffler le chant et le chanteur.
- naves
in litore
ejectæ, Cæs. BG. 5, 10, 2
: navires échoués sur le rivage ; in
litora Liv. 29,
18, 5,
jetés sur le rivage.
- d'où
ejecti, Cic. Amer. 72
: des
naufragés.
- ejectum
litore excipere Virg. En. 4,
373 : recueillir un naufragé.
- superstitionis
stirpes, Cic. Div. 2, 149 : extirper la
superstition.
- ejicere
amorem ex animo, Cic. Amer. 53 : arracher un amour du
cœur.
- voluptates
subito se nonnumquam profundunt atque ejiciunt, Cic
Cæl. 75 : les passions soudain parfois débordent
et se
projettent au dehors.
5
- rejeter,
repousser [une
théorie, un
système].
- Cic.
Off. 1, 148 ; de Or, 1, 146 ; etc.
- explosæ
ejectæque sententiæ, Cic. Fin. 5, 23 : opinions
condamnées et rejetées. --- cf.
Cic. de Or. 3, 196.
- ējŭlābĭlis,
e [ejulo] : plaintif.
--- Apul. M. 4, 3.
- ējŭlābundus,
a, um [ejulo] : qui se
plaint hautement. ---
J.-Val. 2, 16.
- ējŭlātĭo,
ōnis, f. [ejulo] : plaintes,
lamentations, doléances. --- Cic.
Leg. 2, 59; Plaut. Capt. 201.
- ējŭlātŭs,
ūs, m. [ejulo] : plaintes, lamentations,
doléances. --- Cic.
Tusc, 2, 55; 4, 18; Har. 39.
- ējŭlĭto,
āre [ejulo] : - intr. - se lamenter
souvent. --- Lucil.
d. Varr. L. 7, 103 et Non. 21, 20.
- ējŭlo,
āre, āvi, ātum : - 1
- intr.
- se lamenter, pousser des cris de douleur. --- Cic. Tusc. 2,
19. - 2
- tr. - se lamenter sur, déplorer. --- Apul. M. 3, p. 129.
- quid
ejulas ? Plaut. : pourquoi ces plaintes ?
- fortunas
suas ejulare, Apul. : déplorer ses malheurs.
- altius
eiulans sese, Apul. : gémissant profondément.
- ējŭlor,
āri : c. ejulo. ---
Prisc. 8, 25.
- ējuncesco,
ĕre [e + juncus] : - intr. - devenir
mince comme un jonc,
s'épuiser, maigrir. ---
Plin. 17, 182.
- ējuncĭdus,
a, um [e + juncus] : mince
comme un jonc. --- Plin. 17, 173:
Varr. R. 1, 31, 3.
- Ējūno
: par Junon (formule de
serment). --- Char.
198, 18.
- ējūrātĭo,
ōnis, f. (ējĕrātio, Tert.) : - 1
- renonciation. - 2
- abdication, démission,
retraite.
- ejuratio
bonæ spei, Sen. Vit. 26, 5 : renonciation à
l'espérance du bien.
- ējūrātus,
a, um : part. passé de ejuro.
- ējūro
(ējĕro), āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- protester par serment contre, protester qu'on n'a pas, qu'on ne veut
pas, refuser en jurant, renier. - 2
-
résigner (une charge), renoncer à, abdiquer,
abandonner, désavouer.
- bonam
copiam ejurare alicui : jurer à qqn qu’on
n’est pas solvable, déclarer
à qqn sa faillite.
- judicem
ejurare : récuser un juge.
- me
iniquum ejerabant, Cic. Phil. 12, 18 : ils me récusaient
comme un
ennemi. --- cf. Verr.
3, 137.
- ejurare
liberos, Sen. : renier ses enfants.
- patriam
ejurare, Tac. H. 4, 28 : renier la patrie.
- abs.
ejurare, Tac. A. 13, 14 : abdiquer, donner sa démission.
- ējus :
gén. sing. de is.
- ējuscemŏdi,
gén. adv. :
c. ejusmodi. ---
Gell. 16, 8.
- remplace talis
à tous les cas.
- ējusdemmŏdi,
gén. adv. [idem + modus] : de la même
façon, de la
même sorte. --- Cic. Q. 1, 1, 14.
- ējusmŏdi
(ējus mŏdi), gén. adv. [is + modus] : de
cette façon,
de ce genre, de cette nature.
- ejusmodi
... ut : de telle sorte que.
- nec
hæc oratio mea est ejusmodi ut te in tuos durum esse velim, Cic. Q.
Fr.
1, 1, 14 : **et ma lettre que voici n'est pas de telle sorte que je
veuille
que tu sois dur à l'égard de ton entourage** = et
ma lettre que voici
n'est pas rédigée de façon que je
veuille que tu sois dur envers ton
entourage.
- genus
belli est ejus modi quod... Cic. de Imp. 2, 6 : c'est une sorte de
guerre
qui...
- ēlābor,
ēlābi, ēlapsus sum :
- intr.
-
1 - glisser hors,
s'échapper.
- sol
elabitur, Cic. Div. 1, 46 : le soleil disparaît.
- e
prœlio elabi : s'échapper du champ de bataille.
- anguis
ex columna lignea elapsus, Liv. 1, 56 : un serpent sorti d'une colonne
de bois.
- elabi
ex urbe : s'enfuir de la ville.
- avec
abl. - animi corporibus elapsi, Cic. Rep. 6, 26
: âmes échappées
du corps.
- elapsæ
manibus cecidere tabellæ, Ov. M. 9, 571 : les tablettes qui avaient
glissé
entre ses mains tombèrent.
- avec
dat. - custodiæ elabi, Tac. A. 5,
10 :
s'échapper de prison.
- ignis...
frondes elapsus in altas ingentem cælo sonitum dedit, Virg. G. 2 : le
feu, glissant jusqu'aux hautes frondaisons, fait un énorme
fracas dans
le ciel.
- articuli
elabuntur, Cels. 8, 11 : les articulations se déboitent.
2 - échapper
à,
éviter, se soustraire à.
- [avec
ex] Cic. Att. 10, 4, 3 ; Cæs. BG.
5, 37. 7; [avec de]
Virg. En. 2,
526;
[avec abl.]
En. 1, 242.
- avec
dat. - elapsus custodiæ, Tac. An. 5, 10
: échappé de
sa prison.
3 - au fig. s'échapper,
échapper,
se dégager; se perdre, s'évanouir,
disparaître.
- e
manibus elabi, Cic. de Or. 2, 292 : glisser entre les mains.
- de
manibus elabi, Cic. Att. 1, 16, 6 : glisser entre les mains.
- ex
tot criminibus elabi, Cic. Verr. 2, 142 : se tirer de tant
d'accusations.
- adsensio
elabitur, Cic. Tusc. 1, 24 : adieu mon assentiment !
- elapsi
in servitutem, Liv. 3, 37, 2 : tombés dans la servitude.
- ex
tot criminibus elapsus, Cic. Verr. 2 : absous de tant de crimes.
- magna
pars vitæ elabitur male agentibus, maxima nihil agentibus, Sen. Ep. 1
: pour ceux qui agissent mal, une grande partie de la vie
s’écoule en
vain; à ceux qui n’agissent pas du tout,
c’est la plus grande partie
de leur vie qui leur échappe.
- in
spem viventibus proximum quodque tempus elabitur, Sen. Ep. 101 : pour
ceux
qui vivent tournés vers l'espoir, ils voient chaque moment
qui se
présente
leur échapper.
- tr.
-
4 - c.
effugere
: fuir, échapper à, s'échapper de.
- pugnam aut vincula elapsi, Tac. An. 1, 61 : ceux qui avaient fui le
combat
ou la prison.
- custodias elabi, Tac. H. 3 : échapper aux postes de garde
(tromper
les
gardiens).
- statua vim ignium bis elapsa, Tac. An. 4 : statue
échappée deux fois
à la fureur des flammes.
- ēlăbōrātĭo,
ōnis, f. [elaboro] : travail, application, soin. --- Her. 4,
32.
- elaboratus
:
1 - ēlăbōrātus, a, um : part. passé de elaboro.
- a
- élaboré, travaillé,
soigné, trop poli. - b
- acquis par le travail.
- destrictus ensis cui super impiā cervice pendet, non Siculæ dapes
dulcem elaboratum saporem, Hor. Od. 3, 1, 15 : les mets Siculiens
apprêtent vainement leur douce saveur pour celui dont une épée dégainée
menace la tête impie.
2
- ēlăbōrātus, ūs (seul. à l'abl. sing.; c. elaboratio)
: travail,
application,
soin. --- Apul. Flor. 9.
- ēlăbōro,
āre, āvi, ātum :
1
- intr. -
travailler avec soin, s’appliquer fortement, s'efforcer.
- in
aliqua re elaborare : s’appliquer à qqch, porter
ses efforts sur qqch.
- in
rem elaborare : s’appliquer à qqch, porter ses
efforts sur qqch.
- ei
in omnia elaborandum est, Quint. 2, 8, 8 : il faut qu'il s'occupe
sérieusement
de tout.
- elaborare
ut : s’efforcer de.
- adulescentis
nobilis elabora ut habeas, Cic. : efforce-toi d'avoir de ton
côté les
jeunes nobles.
- facere
elaborarunt, Quint. 3, 8, 58 : ils s'efforcèrent de faire.
- nostra
(ætas), cui docendæ priores elaborarunt, Quint. 12, 11, 22 : notre
époque,
que tous les âges précédents ont
concouru à instruire.
2 - tr. -
faire avec application, élaborer, perfectionner;
produire par le
travail.
- non
Siculæ dapes dulcem elaborabunt saporem, Hor. O. 3, 1, 18 : même
les mets de
Sicile ne parviendront pas à avoir une douce saveur.
- quicquid
elaborari potuerit, Cic. Fam. 9, 16 : tout ce qu'il aura
été possible
de faire.
- nos
modo dignum aliquid auribus elaboremus, Plin. Ep. 4, 16 : il ne revient
quà nous de produire des ouvrages dignes de leurs oreilles.
- opus
tam elaboratum, Cic. : œuvre d'art d'un travail si parfait.
- ēlăcăta,
æ, f. : poisson de la famille du thon. --- Col. 8, 17, 12.
- gr. ἠλακάτη.
- ēlăcătēna genus
salsamenti, quod appellatur vulgo melandrea, Paul. ex Fest. p. 76, 15.
- ēlactesco,
ĕre : - intr. - se tourner en lait. --- Plin. 16, 98.
- Elæa,
æ, f. : Elée (ville d'Eolie). ---
Mel. 1, 8, 1; Plin. 5, 121; Liv. 36, 43.
- (Lebaigue
P. 416)
- gr. Ἐλαία.
- ĕlæempŏrĭa,
æ, f. : commerce d'huile. --- Dig. 50, 4,
18.
- gr.
ἐλαιεμπορία
---
ἔλαιον : huile.
- Elæia,
æ, f. : surnom de Diane. ---
Inscr.
- ĕlæŏgărum,
i, n. : garum à l'huile, sauce
de poisson à l'huile. --- Apic. 7, 3.
- le
garum, très
apprécié des
Romains, était une
saumure de poisson pourri qui évoque le nuoc-nam des
Vietnamiens.
- voir garum.
- ĕlæŏmĕli,
indécl. n. : éléomel, gomme de
l'olivier. --- Plin. 15, 7, 7, §
32; 23, 4, 50, § 96.
- gr.
ἐλαιόμελι
---
ἔλαιον : huile.
- ĕlæŏmŏlŏchē,
ēs, f.
: guimauve. --- Apul. Herb. 40.
- gr. ἔλαιον
et μαλάχη
(μολόχη) : mauve (plante).
- elæon
:
1 - elæōn, ōnis, m. : lieu planté
d'oliviers, le
Jardin
des oliviers. --- Tert. adv. Marc. 4, 39.
- gr. ἐλαιών,
ῶνος.
2
- Elæon, ōnis, f. : - a
- Eléon (ville
de Béotie). - b
-
Eléon (plaine de l'Epire).
- ĕlæŏthĕsĭum,
ĭi, n. : une chambre où l’on
versait l’huile
pour les frictions après le bain. --- Vitr. 5, 11,
2.
- gr.
ἐλαιοθέσιον.
- Elæus
:
1
- Elæus = Eleus.
2
- Elæūs, untis, f. : Eléonte (ville de Thrace. ---
Liv. 36, 16, 5 et ville de la Doride. --- Plin. 4,
49).
- gr. Ἐλαιοῦς,
οῦντος.
- Elăgăbălus (Heliogabalus),
i, m. : Héliogabale. --- Aur.
Vict. Cæs. 23; Spart. Car. 11.
- gr. Ἐλαγάβαλος.
- empereur
romain, syrien et neveu de Caracalla par sa mère, grand
prêtre du Baal
solaire adoré à Emèse. C’est
à cause de ce culte monothéiste du
Soleil que le mot d’Hélios figure dans son nom. Ce
très jeune Empereur,
"sémite à peine romanisé", a surtout
imposé à Rome un despotisme
oriental
délirant, et converti le palais des Césars en
théâtre d’orgies
perpétuelles.
En sa qualité de grand prêtre, il se plaisait
à pratiquer des
sacrifices
humains, et à ouvrir les intestins de jeunes
garçons et de jeunes
filles,
de préférence devant leurs parents, pour mieux
voir couler leurs larmes.
- Elāis,
ĭdis, f. : ville de Phénicie. --- Avien. , Prisc.
- Elāītēs,
æ, m. : habitant d'Elée. --- Quint. 3, 1, 10.
- Elam,
m. indécl. : fils de Sem. --- Bibl.
- Elamitæ,
ārum, m. : Elamites [peuple de l'Asie au S. -E. de l'Assyrie]. ---
Bibl.
- ēlambo,
ĕre : - tr. - enlever avec la langue, lécher entièrement. ---
Mar.-Vict. 158, 28.
- ēlāmentābĭlis,
e : lamentable, plein de lamentations. --- Cic. Tusc. 2, 57.
- ēlanguĕo,
ēre, langŭi : c. elanguesco.
- ēlanguesco,
ĕre, langŭi : - intr. - languir,
s'alanguir, se ralentir,
s'affaiblir, s'étioler.
- quam cum impari jungi, ut elanguescendum aliena ignavia esset, Liv.
1, 46, 7 : (il vaudrait mieux pour lui, de vivre dans le célibat) que
d'être unis l'un et l'autre à des êtres si indignes d'eux, et de
languir honteusement sous l'influence de la lâcheté d'autrui.
- differendo
elanguit res, Liv. 5, 26, 3 : les délais firent languir l'affaire
(les délais
refroidirent l'animosité).
- elanguimus,
patres conscripti, Tac. H. 4, 42 : la langueur nous a gagnés, pères
conscrits.
- ēlanguĭdus,
a, um : languissant. --- Fort.
Mart. 1, 296.
- Elāni,
ōrum, m. : peuple d'Arabie. --- Prisc.
- Elānĭticus
sĭnus, Plin. 6, 159 : golfe élanitique.
- Elaphites
insulæ, f. : nom de trois îles de la mer Adriatique, près de la côte
d'Illyrie. --- Plin. 3, 152.
- Elaphitis,
ĭdis, f. : île voisine de Chio. --- Plin. 5, 137.
- ĕlăphŏboscŏn,
i, n. : panais. --- Plin. 22,
79.
- ἐλαφοϐόσκον
= nourriture pour cerfs.
- Elăphonnēsus,
i, f. : île de la Propontide vis-à-vis de Cyzique. --- Plin.
5, 151.
- gr.
Ἐλαφόννησος.
- Elăphus,
i, m. : montagne près d'Arginuse. --- Plin. 8, 225.
- Elaphūsa,
æ, f. : île vis-à-vis de Corcyre. --- Plin. 4, 53.
- ēlăpĭdātus,
a, um [ex, lapis] : (champ) épierré. --- Plin. 17, 30.
- ēlapsĭo,
ōnis, f. [elabor] : fuite, évasion. --- Aug. Quant. an. 32.
- ēlapsus,
a, um : part. passé de elabor. - 1
- tombé, sorti. - 2
-
échappé, qui s'est
enfui, qui a évité. - 3
- absous, acquitté.
- 4 - qui monte.
- ēlăquĕo,
āre, āvi, ātum [ex, laqueus] : - tr. -
délivrer de liens, mettre en liberté, élargir. --- Amm. 30,
1, 11; fig.
Sid. Ep. 8, 9.
- ēlargĭor,
īri : - tr. - faire des largesses,
donner largement. --- Pers. 3, 71.
- ēlargitĭo,
ōnis, f. [elargior] : largesses.
- ēlargitŏr,
ōris, m. : qui fait des largesses. ---
Dig.
- Elāris,
is, m. : c. Elaver. --- Sid. Carm. 5, 209.
- Elăsa,
m. indécl. : nom d'homme hébreu. --- Bibl.
- Elasippus,
i, m. : peintre d'Egine qui se servit de l'encaustique. ---
Plin. 35, 122.
- ēlassesco,
ĕre : - intr. - se fatiguer, se lasser de produire. --- Plin.
16, 98 (al. elactesco).
- elate :
1
- ēlātē, adv. [elatus]
:
a
- avec
élévation, noblesse ; sur un ton élevé, d'un style noble.
-
elate dicere, Cic. Opt. 10 : avoir de l'élévation dans le style.
b
- avec
hauteur, orgueil.
- pari
felicitate in ea re usus elatius se gerere coepit majoresque appetere
res, Nep. Paus. 2 : également heureux dans cette expédition, il en
devint plus fier et plus ambitieux encore. --- Gell. 9, 15, 4.
2
- ĕlătē, ēs, f. (=
abies) : sapin. --- Plin. 12,
134.
- gr. ἐλάτη, ης.
- Elătēa
(Elătīa), æ, f. : Elatée. - 1
- ville de Phocide. --- Liv. 28, 7, 3. - 2
- ville de Thessalie. --- Liv. 42, 54.
- gr. Ἐλάτεια.
- Elătēĭus,
a, um : d'Elatus.
- clara
decore fuit proles Elateia Cænis, Ov. M. 12, 189 : la fille d'Elatus,
Cénis, était célèbre pour
sa beauté.
- Elătēĭus,
ii, m. : le fils d'Elatus, Cénée ou
Cénis.
- ĕlătērĭum,
ĭi, n. : élatérium, purgatif fait avec
le suc des
concombres sauvages. --- Plin. 20, 3.
- gr.
ἐλατήριον
: purgatif;
concombre.
- ĕlătinē,
ēs, f. : linaire [plante]. --- Plin. 27, 74.
- gr. ἐλατίνη,
ης.
- ēlātĭo,
ōnis, f. [effero] :
1
- action
d'élever. ---
Vitr. 8, 10.
2
- transport
de l'âme. ---
Cic. Fin. 3, 35; Tusc. 4, 67.
3
- orgueil,
arrogance.
--- Arn. 2, 63.
4
- élévation,
hauteur, grandeur, noblesse. --- Cic. Br. 66.
- elatio
animi, Cic. Off. 1, 64 : grandeur d'âme.
5
- exagération,
amplification, hyperbole. ---
Cic. Top. 71.
6
- enterrement.
--- Ulp.
Dig. 11, 7, 3.
- ĕlătitēs,
æ, m. : élatite [pierre précieuse]. --- Plin. 36, 147.
- gr.
ἐλατίτης.
- Elatĭum,
ĭi, n. : ville de Syrie. --- Plin. 5, 89.
- ēlātīvus,
a, um : qu'on peut emporter. --- Gloss.
- ēlāto,
āre [cf. elatus] : - tr. - propager, divulguer. --- Cassiod.
Compl. act. 13.
- ēlātōrĭē,
adv. : en exagérant, avec hyperbole. --- Ascon.
- Elătŏs,
i, f. : ville de Crète. --- Plin. 4, 59.
- ēlātro,
āre : - tr. - dire comme en aboyant., hurler. ---
Hor. Ep. 1, 18, 18.
- elatrare
causas, Tert. : plaider d'une voix de tonnerre.
- elatus
:
1
- ēlātus, a, um :
part. - adj. de effero
(ecfero). - a -
enlevé, emporté. - b
- porté au bûcher, porté en terre,
enterré, mort. - c
- élevé, haut; élevé,
noble, grand, sublime. - d
- transporté (d'une passion). - e
- fier,
enorgueilli. - f -
découvert, divulgué.
- g -
exprimé, dit.
- adjt.
- haut,
élevé. --- Col. 2, 4, 10.
- [ton]
élevé, [style] élevé,
relevé. --- Quint. 22, 3, 43; Cic. Or.
124.
- [âme] élevée.
--- Cic. Off. 1, 61.
- ēlātior Quint. 10,
1. 44; Amm. 21, 4, 7; ēlātissīmus Tert.
Apol. 35.
2
- Elătus, i, m. : - a
- l'Elatus (montagne de l'île de Zacynthe). --- Plin. 4, 54.
- b - Elatus
(père de
Cénée ou Cénis). --- Hyg.
- ēlaudo,
āre : - tr. - citer avec éloge. --- P. Fest. 74, 4.
- ēlautus,
a, um : part. passé de elavo.
- Elăver,
ĕris, n. : l'Elaver (rivière de la Gaule centrale, auj. Allier).
--- Cæs. BG. 7, 34, 2.
- ēlăvo,
āre, ēlāvi, ēlautum (ēlōtum) : - 1
- tr. - laver, baigner. - 2
- intr. - prendre
un bain, se baigner.
- elavi
bōnis, Plaut. As. 1, 2, 9 : je suis lavé de mes biens (dans
un
naufrage),
je suis ruiné.
- in
mari elavare, Plaut. Rud. 2, 7, 21 : prendre un bain dans la mer,
perdre
ses biens dans la mer, être ruiné (boire le
bouillon).
- Elbocori,
ōrum, m. : peuple de Lusitanie. --- Plin. 4, 118.
- elbŏlus,
elbus : voir helvolus, helvus.
- Elcōbus
(Helcebus), i, f. : ville de Belgique. --- Anton.
- Eldamari,
ōrum, m. : Arabes établis en Mésopotamie. --- Plin. 6, 18.
- Elĕa,
æ, f. : Elée ou Vélie (ville de Lucanie,
patrie de Parménide
et de Zénon). --- Cic. Nat. 3, 82.
- gr. Ἐλέα.
- Elĕātes, æ, m. : habitant d'Elée. ---
Cic. Tusc. 2, 52.
- Elĕātĭcus,
a, um : éléate, éléatique. --- Cic. Ac. 2, 129.
- voir
hors site
Ecole
Eléatique.
- Elĕāzăr,
ăris (Elĕāzărus, i), m. :
- 1
- Eléazar
[fils d'Aaron]. --- Bibl. - 2
- autres
du même nom. --- Bibl.
- ēlĕcĕbra
: voir exlecebra. --- Plaut. Men. 377 ; P.Fest. 76, 5.
- ēlecta,
ōrum, n. : voir electus.
- ēlectārium,
ĭi, n. : voir electuarium. --- C.-Aur. Ac. 3, 4, 43.
- ēlectē
[electus] : avec choix. --- Cic. Inv. 1, 49.
.
- electius
loqui, Gell. 18, 7, 2 : parler en termes bien choisis.
- ēlectĭlis,
e [eligo] : choisi, de choix. --- Plaut. Most. 730.
- ēlectĭo,
ōnis, f. [eligo] : choix. --- Cic. Or. 68; Tac. An. 6, 22.
- electionem
dare (offere, concedere, deferre, relinquere, committere) : laisser le
choix.
- ēlectīvē
: pour exprimer l'açtion de choisir. --- Prisc. 18, 101.
- ēlectīvus,
a, um [eligo] : qui marque le choix. --- Prisc. 16, 9.
- ēlecto,
āre : - tr. -
1
- fréq.
de elicio : séduire, tromper. --- Plaut. Asin. 295.
2
- fréq.
de eligo : choisir. --- Plaut. Truc. 496.
- elector
:
1
- ēlectŏr,
ōris, m. [eligo] : celui qui choisit. --- Aug. Faust. 3, 5.
2
- Electōr,
ŏris m. : nom du soleil. --- Plin. 37, 31.
- gr.
Ἠλέκτωρ.
- Electra,
æ, f. : Electre.
- gr.
Ἤλεκτρα.
- fille
d'Atlas, mère de Dardanus. --- Virg. En. 8, 135.
- la
même, changée, après sa mort, en une pléiade. --- Cic. Arat.
36.
- fille
de Clytemnestre et d'Agamemnon. --- Prop. 2, 14, 15; Hor. S.
2, 3, 140;
Electrān
(acc. grec), Ov. Tr. 2, 395; id. F. 4, 32; 174.
- une
des Danaïdes. --- Hyg. Fab. 170
- une
Océanide, mère des Harpies. --- Serv. En. 3, 212
- Electrius,
a, um : d'Electre [fille d'Atias]. --- V.-Fl. 2, 431.
- voir
hors site : Electre.
- Electrĭdes
(insulæ), um, f. : les Electrides (îles du golfe Adriatique).
--- Plin. 3, 152.
- ēlectrĭfĕr,
ĕra, ĕrum : qui
produit de l'ambre. --- Claud. Fescen. 12, 14.
-
(Lebaigue
P. 417)
- ēlectrĭnus,
a, um : d'ambre ou
d'électrum. --- Ulp. Dig. 34, 2, 5.
- Electrĭus,
a, um : voir Electra.
- ēlectrix,
īcis, f. [elector] : celle qui choisit. --- Vulg.
Sap. 8, 4.
- ēlectrum,
i, n.
- gr.
ἤλεκτρον.
1
- ambre
jaune, succin. --- Virg. B. 8, 54
2
- électrum
[alliage, composition de quatre parties d'or pour une partie
d'argent]. --- Plin. 33, 80; Virg. En. 8, 402.
3
- boule
d'ambre [que les matrones romaines portaient dans la main l'été].
--- Ov. M. 2, 365.
- electrus
:
1
- ēlectrus,
a, um : en électrum, d'électrum. --- Lampr. Al. Sev. 25, 9.
2
- Electrus,
i, m. : Electryon [fils de Persée et père d'Alcmène]. --- Pl.
Amp. 99.
- ou
Electryōn, ōnis, Hyg. 244.
- gr.
Ἠλεκτρύων,
ωνος.
- ēlectŭārĭum,
ĭi, n. : électuaire [préparation pharmaceutique]. --- Plin.
Val. 2, 2.
- electus
:
1
- ēlectus, a, um : part. - adj. de eligo; choisi, exquis,
élégant,
excellent,
supérieur.
- ēlecti,
ōrum, m. : les élus (de Dieu). --- Vulg.
Col. 3, 12 et souvent.
- electissimi
viri civitatis, Cic. Quinct. 5 : l'élite de l'État.
- ēlecta,
ōrum, n. : morceaux choisis, choix de morceaux.
--- Plin. Ep. 3, 5, 17.
- ēlectior *Her.
4, 36; ēlectissimus Cic. Fin. 3,
26.
2
- ēlectŭs, ūs, m. : choix.
--- Ov. H. 2, 144.
- ĕlĕēmŏsўna,
æ (souvent
ĕlĕēmŏsўnæ, ārum), f. : aumône, aumônes. --- Tert. Virg. vel.
13; Patient. 7; Aug. Civ. 21, 27.
- gr.
ἐλεημοσύνη, ης (ἡ).
- Christiani interior
pœnitentia expressiones valde diversas potest habere; scriptura et
Patres tribus præcipue insistunt formis : jejunio,
orationi, eleemosynæ, quæ
conversionem exprimunt relate ad se ipsum, relate ad Deum et relate ad
alios : la pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions
très variées; l’Écriture et les Pères insistent surtout sur trois
formes : le jeûne, la prière, l’aumône, qui expriment la
conversion par rapport à soi-même, par rapport à Dieu et par rapport
aux autres. --- Vat. Catéch. 1434.
- ĕlĕēmosўnārius,
a, um : donné à titre d'aumône. --- Alcim. Ep. 6.
- ĕlĕfăs
: voir elephas. --- Prob.
- ēlĕgans,
antis, adj. [eligo] . --- cf. Cic. Nat. 3, 72.
- [primitt sens
péjor.] homme
raffiné dans son genre de vie et sa toilette, petit-maître. ---
Catul. d. Gell. 11, 2, 1; cf. Non. 465, 11.
- elegans
homo non dicebatur cum laude, Gell. 11, 2, 1 : appeler un homme
élégant, ce n'est pas faire son éloge.
- [sens classique]
:
1
- [personnes]
distingué, de bon goût.
- qui
se elegantes dici volunt, Cic. Verr. 4, 98 : qui aspirent au titre de
gens distingués, gens de goût.
- homo
elegantissimus, Cic. Verr. 4, 126 : homme aux goûts délicats.
- quis
verbis aut ornatior aut elegantior ? Suet. Cæs. 55 : qui
(pourrait l'emporter sur lui), pour l'élégance ou la beauté des
expressions ?
--- cf. Fam. 7, 23, 1; Fin. 2, 23; Nep. Att. 13, 5.
2
- [choses]
délicat, exquis.
- opus
tam elegans, Cic. Verr. 4, 126 : œuvre d'art si délicate, si exquise.
- elegantiora
desidero, Cic. Fin. 4, 24 : je demande des choses qui sortent davantage
du commun.
- genus
hoc scribendi etsi sit elegans, personæ tamen et dignitatis esse
negant, Cic. Fin. 1, 1 : ils déclarent que, pour distinguée qu'elle
soit, cette occupation littéraire n'est pas digne de mon rôle et de mon
rang.
- verborum
delectus elegans, Cic. Br. 272 : choix de mots exquis.
- jejunitas,..
dummodo sit urbana, elegans, Cic. Br. 285 : la sécheresse du style,
pourvu qu'elle soit de bon ton et de bon goût. --- cf. de Or.
2, 241;
Off. 1, 104.
3
- [en
part., rhét.] [écrivain ou style] châtié,
correct, pur.
--- Cic. Br. 148; Or. 30, etc. (v. elegantia)
- ēlĕgantĕr
[elegans] :
1
- avec
choix, avec goût, avec distinction.
- lautiores
eleganter accepti, Cic. Att. 13, 52, 2 : les plus distingués de ses
affranchis eurent un traitement de choix.
- eleganter
acta ætas, Cic. CM 13 : vie honorable.
- quid
a me fieri potuit aut elegantius aut justius quam ut... minuerem, Cic.
Fam. 3, 8, 2 : que pouvais-je faire de plus convenable ou de plus juste
que de diminuer... cf. Cic. Cæcil. 57; Liv. 35, 14, 9; 37, 1,
7.
2
- [rhét.]
avec finesse, avec distinction. --- Cic. Br. 283.
- elegantissime Cic.
de Or. 5, 171
3
- dans
un style châtié. --- Cic. Br. 86, 252.
- ēlĕgantĭa,
æ, f. [ elegans] :
1
- goût,
délicatesse, distinction, correction.
- qua
munditia, qua elegantia ! Cic. Fam. 9, 20, 2 : quelle n'est pas leur
délicatesse, leur finesse de goût !
- curā
summā elegantiā atque integritate vivere, Cic. Sull. 79 : avoir une vie
pleine de correction et d'intégrité [d'une haute tenue morale].
- regnum
accepit ob elegantiam, Flor. 1, 5 : il obtint le pouvoir
suprême grâce
à sa dictinction.
- annos
celans elegantiā, Phædr. 2, 2 : (femme) voilant son âge à force de
raffinement.
- comparaison du style à une personne.
- elegantia modo et munditia remanebit, Cic. Or. 79 : il
restera seulement la distinction naturelle et la propreté.
- disserendi
elegantia, Cic. Tusc. 2, 6 : bonne tenue, correction du raisonnement.
- verborum
gravitas et elegantia, Cic. de Or. 2, 98 : la force et l'heureux choix
des expressions.
2
- [rhét.]
correction et clarté du style, bonne tenue du style.
----
[v. définition dans Her. 4, 17 ].
- loquendi
elegantia, Cic. de Or. 3, 39 : une parole châtiée.
- dicendi
varietas et elegantia, Cic. de Or. 1, 50 : la variété et la belle tenue
du style. --- cf. Br. 153, 163, etc.
- Latine
loquendi accurata et sine molestia diligens elegantia, Cic. Br. 143 :
dans le maniement de la langue latine une correction étudiée et
scrupuleuse sans affectation.
- plur.
veterum elegantiarum cura, Gell. 1, 4, 1 : souci des anciennes beautés
du style, des curiosités du langage.
- Aristotelis
libri... elegantiarum omni genus referti, Gell. 19, 4, 1, les livres de
physique d'Aristote, pleins de faits curieux de tout genre.
- ĕlĕgātus,
i, m. : sorte de poisson. --- Aus. Ep. 4, 59.
- Elĕgēa, æ, f. : ville
d'Arménie. --- Plin. 5, 84.
- ĕlĕgeiŏn
(ĕlĕgēŏn), i, n. : inscription elégiaque. --- Aus. Epigr. 94,
2.
- gr.
ἐλεγεῖον.
- ĕlĕgēus
(ĕlĕgīus), a, um : d'élégie, élégiaque. --- Diom. 502, 30.
- gr.
ἐλεγεϊος.
- subst. n. plur.
distiques élégiaques, élégie. --- Aus. Parent. 7, 1.
- gr.
ἐλεγεῖος.
- ĕlĕgi,
ōrum, m. : vers élégiaques, poème élégiaque. --- Hor. O. 1,
33, 3; Tac. D. 10.
- ĕlĕgīa
(ĕlĕgēa, ĕlĕgēia), æ, f. :
- gr. ἐλεγεία.
1
- élégie [genre de poème]. ---
Quint. 10, 1, 58; Ov. Am. 3, 1, 7.
2
- espèce de roseau.
--- Plin. 16, 167.
- ĕlĕgĭăcus,
a, um : élégiaque [pentamètre]. --- Diom. 507, 1.
- gr.
ἐλεγειακός.
- ĕlĕgīārĭus,
a, um : élégiaque [poète]. --- Censor. frg. 9, 11.
- ēlĕgĭbilis
: qu'on peut choisir. --- Boēt.
- elegibilius
: préférable. --- Boēt.
- ĕlĕgĭdārĭŏn
(ĕlĕgīdĭŏn), ii, n., Petr. 109, 5 : petite élégie, cf.
Pers. 1, 51.
- ĕlĕgīŏn,
ii, n. (ĕlĕgīum, ĭi), n. : - 1
- distique. --- M.-Vict. 315, 6. - 2
- élégie. ---
Aus. Ep. 94, 2.
- gr.
ἐλεγεῖον.
- mais Elĕgĭum,
ĭi, n. : lieu de la Norique. --- Peut.
- ĕlĕgīus,
a, um : voir elegeus.
- ēlēgo,
āre : - tr. - léguer
à un étranger. --- Petr.
43, 5; Dig.
- Elegosīnē,
ēs, f. : lieu de la Grande Arménie. --- Plin. 6, 127.
- ĕlĕgus,
i [inus.] : voir elegi.
- Elēi : voir Eleus.
- Elēis,
ĭdis, f. : d'Elide.
--- Virg.
Catal. 11,
32.
- Elelēis,
ĭdis, f. : une
Ménade.
--- Ov. H. 4,
47.
- Elĕleūs, ĕi
(ĕos), m.
: Elélée (surnom de
Bacchus, dieu qui crie eleleu,
ἐλελεῦ). --- Ov. M. 4, 15.
- gr.
Ἐλελεύς.
- ĕlĕlisphăcŏs,
i, m. : une sorte de sauge.
--- Plin. 22,
146.
- gr. ἐλελίσφακος, ου (ὁ).
- ĕlĕmenta,
ōrum, n. :
1
- lettres
de l'alphabet, l'alphabet.
--- Suet. Cæs.
56.
2
- les
principes, les
éléments (des sciences),
rudiments, premières études.
- ut
pueris olim dant crustula blandi doctores, elementa velint ut discere
prima, Hor. S. 1, 25 : ainsi les maîtres aimables donnent quelquefois
des gâteaux aux enfants pour que ceux-ci apprennent les premiers
éléments.
- vix
se prima elementa ad spem effingendæ eloquentiæ audebunt, Quint. 1,
2, 26 : ceux qui en sont encore aux rudiments oseront à peine espérer
s’élever jusqu’à une éloquence qu’ils regardent comme parfaite.
- prima apud rhetorem
elementa, Quint. 1, 0, 21 : les premiers éléments de la rhétorique.--- cf. Cic.
de Or. 1, 163 ; Ac. 2,
92.
3
- les
dix catégories d'Aristote.
--- Quint.
3, 6, 23.
4
- les
quatre éléments.
--- Sen. Nat.
3, 12 ;
Cic. Ac. 1, 26.
- versus
et carmen et Medea volans utiliores certe quam quinque elementa varie
fucata propter quinque antra tenebrarum, Aug. Conf. 3, 6, 11 : ces
vers, cette poésie, cette Médée qui s'envole, sont encore plus utiles
que les cinq éléments, bizarrement travestis pour correspondre aux cinq
cavernes de ténèbres.
- sing. elementum
: un des quatre éléments.
--- Plin.
10, 191.
5
- commencement,
principe.
- parva
fuit, si prima velis elementa referre, Ov. F. 3, 179 : c'était d'abord
peu de
chose que Rome, si l'on porte les yeux sur son berceau. --- cf. Hor. O. 3, 24,
52; Sil. 3, 77; Juv. 14, 123..
- ĕlĕmentārĭus,
a, um [elementa]
: de l'alphabet.
--- Capitol.
Pert. 1,
4.
- elementarius
senex, Sen. Ep.
36, 4 : un vieux qui apprend ses lettres.
- ĕlĕmentīcĭus
(ĕlĕmentītĭus), a, um : élémentaire,
primitif.
--- Tert.
Anim. 32.
- ĕlĕmentum,
i, n. [rare]
: voir elementa.
- ĕlempŏrĭa : voir
elæemporia.
- ĕlenchus, i, m. : - 1
- perle
en forme
de poire.
--- Juv. 6,
459; Plin. 9, 113.
- 2 - table
d'un livre, index. --- Suet.
Gr. 8.
- gr.
ἔλεγχος.
- ĕlenctĭcus,
a, um : convaincant. ---
J.-Vict. Rhet. 11.
- gr.
ἐλεγκτικός.
- ĕlĕnĭum
: voir helenium.
- ēlentesco, ĕre : - intr. -
devenir mou, devenir
tendre, s'amollir. --- C.-Aur. Acut. 2,
18.
- ĕlēŏgărum,
i, n. : sauce de poisson à
l'huile. --- Apic. 4, 159.
- gr. ἐλαιόγαρον.
- ĕlēŏzōmus,
a, um
: accommodé à la sauce à
l'huile. --- Apic. 6, 254.
- gr. ἔλαιον : huile ;
ζωμός : sauce.
- ĕlĕphans,
antis, m. : c. elephas. --- B. Afr. 84, 1;
Plin. 8, 9.
- ĕlĕphantārĭus,
ĭi, m. : cornac. ---
*CIL 11, 5623.
- ĕlĕphantĭa,
æ, f. : c. elephantiasis. ---
Scrib. 250.
- ĕlĕphantĭăcus,
a, um : lépreux. --- Firm. Math. 8, 19.
-
elephantiacus morbus, Isid. 4, 8, 12 : la
lèpre.
- ĕlĕphantĭăsis,
is, f. :
l'éléphantiasis (maladie
causée par un
parasite; les jambes sont enflées). --- Plin. 26, 7, etc.
- gr.
ἐλεφαντίασις.
- ĕlĕphantĭcus,
a, um : c.
elephantiacus. --- Firm. Math. 8, 21.
- Elephantīnē,
ēs, f. : Eléphantine (une île sur le
Nil). ---
Tac. An. 2, 61; voir Elephantis.
- gr.
Ἐλεφαντίνη,
ης.
- elephantinus
:
1
- ĕlĕphantīnus,
a, um : d'éléphant.
--- Mel. 1, 5,
2.
2
- ĕlĕphantĭnus,
a, um (= eburneus) : d'ivoire.
--- Plin. 35, 42 ;
Cels. 5, 19, 24.
- gr.
ἐλεφάντινος.
- ĕlĕphantĭōsis,
is, m. : c.
elephantiasis. --- Veg. Mul. 4, 3, 4.
- ĕlĕphantĭōsus,
a um : lépreux. --- Apul. Herb. 84, 3.
- Elephantis,
ĭdis, f. :
- gr. Ἐλεφαντίς,
ίδος.
1
- Eléphantis
ou Eléphantine [île du Nil dans la
Haute-Egypte, et ville du même nom]. --- Plin. 5, 59.
2
- Eléphantis (poétesse
grecque, qui
avait écrit
un ouvrage consulté par Pline).
--- Plin. 28,
81.
- ĕlĕphantus,
i, m. :
1
- éléphant
[animal].
--- Cic. Nat.
2, 151.
-
elephanto beluarum nulla prudentior; ad figuram quæ vastior ? Cic. Nat.
1, 97 : il n'y a pas de bête plus intelligente que l'éléphant; et pour
la taille, en est-il un de plus monstrueux ?
2
- ivoire. --- Virg. G. 3, 26.
3
- femelle de l'éléphant (elephantus,
fém.).
--- Plaut. St.
168.
4
- sorte
de monstre marin.
--- Plin. 9,
10.
- ĕlĕphās
(ĕlĕphans), antis, m. : - 1
- éléphant. --- Hor. Ep. 2. 1,
196 ; Luc. 6, 208 ; Sen. Ep. 85, 41. - 2
- l'éléphantiasis
(maladie
causée par un
parasite; les jambes sont enflées). --- Lucr. 6, 1112.
- gr. ἐλέφας,
αντος.
- Elethi,
m. : voir Haleti.
- Eleus :
1
- Ēlēŭs, a, um : d'Elide,
Eléen.
- Eleum flumen, Ov.
M. 5, 576; Eleus amnis, Poëta ap. Sen. Q. N. 3,
1; campus, Virg. G. 3, 202; carcer, Tibul. 1, 4, 33;
Ov. H. 18,
166; palma, Hor. O. 4, 2, 17.
- Ēlēi (Ēlĭi), ōrum, m. : les
habitants d'Elis ou
les habitants de l'Elide. --- Plin. 10, 175 ;
Cic. Div. 2, 28.
2
- Eleūs (Elæus), untis, f. : Eléonte (ville de Thrace et
ville de la
Doride). --- Mel. 2, 2, 7.
- Eleusin
: voir Eleusis.
- Eleusīna : voir Eleusis et Eleusinus.
- Eleusīnĭus,
a, um : d'Eleusis.
- Eleusīnii,
ōrum, m. : les initiés aux mystères d'Eleusis. --- Arn.
6, 6.
- Eleusīnia,
ōrum, : les fêtes en l'honneur de
Cérès, les Eleusinies. --- Tert.
Apol. 7.
- Eleusīnus,
a, um : d'Eleusis.
- Eleusina
mater, Virg.
G. 1, 163
: la déesse d'Eleusis (= Cérès).
- Eleusina
sacra, Suet. Cl. 25 (c.
Eleusinia) : les
fêtes en l'honneur de
Cérès, les Eleusinies.
- Eleusis
(Eleusin), īnis, f. : - 1
- Eleusis (ville d'Attique, célèbre par les
mystères de Déméter). --- Cic. Att. 6, 6,
2. - 2 - poét.
= Cérès.
--- Sid. Carm.
9.
178.
- acc. Eleusin, Front.
Strat. 4, 7, 44; forme latine Eleusina,
æ, Front. Ep. ad Ver. 1, p. 178; Cl. Mam. Grat. Act. Jul.
9, 3; Oros. 1, 7; acc. Eleusinam
in Cic. Nat. 1, 42, 119; Liv. 31, 25, 2; cf. Salaminam
de Salamis.
- gr. Ἐλευσίς,
ῖνος.
- voir
hors site Eleusis.
- Eleuteti
: c. Eleutheri.
- Eleuthĕræ,
ārum, f. : Eleuthères
[ville de Béotie].
--- Plin. 4,
26.
- (Lebaigue
P. 418)
- Eleuthĕri
(Eleuteti), ōrum, m. : les Eleutètes
(peuple de l'Aquitaine, surnom d'une
partie des
Cadurques). --- Cæs. BG. 7, 75, 2.
- Eleutheria
:
1
- Eleuthĕrĭa, æ, f. : la Liberté
(déesse). --- Plaut. Stich. 422.
- gr.
ἐλευθερία
: liberté.
2
- Eleuthĕrĭa, ōrum, n. : Eleuthéries
[fêtes en l'honneur de Jupiter
Liberator, c.-à-d. de la
Liberté].
--- Plaut.
Pers. 29.
- ĕleuthĕrĭum,
ĭi, n. : sorte de collier, signe de liberté. --- Gloss. Philox.
- gr.
ἐλευθέριον.
- Eleuthĕrĭus, ĭi,
m. : surnom de Bacchus
[le
même que Liber]. --- Arn. 6, 23.
- gr. Ἐλευθέριος
(Liberator).
- Eleuthernæ, ārum,
f. : ville
de Crète.
--- Plin. 4,
59.
- Eleuthĕrŏcĭlĭces,
um, m. : les Eleuthérociliciens
(peuplade de Cilicie
qui avait toujours connu la liberté). --- Cic. Fam. 15, 4,
10; Att. 5, 20, 5.
- cf.
gr.
ἐλευθερία
: liberté.
- Eleuthĕrŏpŏlis,
is, f. : Eleuthéropolis (ville de
Palestine).
--- Amm. 14, 8, 11.
- Eleuthĕrŏpŏlĭtānus,
a, um : d'Eleuthéropolis. --- Hier. Ep. 82, 8.
- Eleuthĕrŏs
(Eleuthĕrus), i, m. : Eleutheros
(fleuve de Phénicie). --- Plin. 5, 78.
- ēlĕvātĭo,
ōnis, f. : - 1
- action d'élever,
élévation. - 2
- ironie,
éloge ironique.
--- Quint. 9,
2, 50.
- elevatio
vocis, Isid.
1, 16, 21 : élévation
de la voix [sur une syllabe accentuée].
- ēlĕvātŏr,
ōris, m. [elevo]
: celui
qui élève, qui soutient [fig.]. --- Vulg.
Reg. 2, 22, 3.
- ēlĕvātus,
a, um : part. passé de elevo.
- ēlēvi
: parf. de elino.
- ēlĕvĭes : c. eluvies.
- ēlĕvo, āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- élever,
soulever, lever, exhausser.
-
fabula elevat hunc plumā, Eutr. 1, 295 : la fable
lui donne des ailes (*l'enlève avec le plumage*). ---
Cæs. BC. 2, 9, 5.
- elevare
vocem, Vulg. Judic. 2, 4 : élever la voix.
2
- enlever,
ôter.
- elevare
fructum,
Col. 3, 21, 5
: rentrer la récolte.
3
- soulager,
affaiblir, calmer,
alléger, amoindrir.
-
elevare ægritudinem,
Cic.
Tusc. 3, 34 : alléger la douleur.
- elevare
auctoritatem, Liv. 3, 21 : affaiblir l'autorité.
- elevare
perspicuitatem,
Cic. Nat. 3, 9 : affaiblir l'évidence. --- cf.
de Or. 2, 230.
4
- rabaisser, ravaler
[en paroles].
- elevare
facta alicujus, Liv. 28, 42, 6 : rabaisser
les exploits de
qqn.
- Samnitium
bella extollit, elevat Etruscos, Liv. 9, 37 : il vanta les guerres des
Samnites et rabaissa les Etrusques.
- ēlexi (c. elicui)
: voir elicio.
- Elia,
æ, m. : c. Elias, æ. --- Prud. Cath. 7, 27.
- Eliacin,
m. indécl. : Eliacin [nom d'homme]. ---
Vulg.
- Eliacus
: voir Heliacus.
- Elias :
1
- Elĭăs, ădis, f. : d'Elide;
des jeux olympiques. --- Virg.
G. 1, 59.
2
- Elĭas (Helĭas),
æ, m. : Elie (le
prophète des Hébreux). ---
Lact. 4, 11,
6.
- voir
hors site Elie.
- Eliberi,
m. : c. Illiberi. --- Mel. 2, 5, 8.
- elibero
:
1
- ēlībĕro, āre : c. libero. --- Gloss.
2
- ēlĭbĕro, āre
[ex, liber] : écorcer. --- Apic. 6, 234.
- ēlĭces,
ēlĭcum, m. [elicio] : les
rigoles. --- Col. 2, 8, 3.
- ēlĭcĭo,
ĕre, cŭi, cĭtum [ex + lacio] : - tr. -
- parf. elexi Arn. 5, 1;
cf. Prisc. 10, 3.
1
- tirer
de, faire sortir ;
attirer.
- elicere
hostem ex paludibus, Cæs. BG. 7, 32, 2 : attirer
l'ennemi hors des
marais. --- Cic. Nat. 2, 151.
- loquacitati ignosces,
quæ et me levat ad te quidem scribentem et elicit tuas litteras,
Cic. Att. 7, 13 : tu me pardonneras mon bavardage, cela me soulage
de t'écrire, à toi, et c'est façon d'appeler tes lettres. --- trad. éd. Belles lettres, 1964.
- avec
ab Cic.
Att. 9, 2.
-
nervorum sonos elicere, Cic. Nat. 2, 150 : tirer des sons de
la
lyre.
-
elicere alvum, Plin. 19, 80 : lâcher le ventre.
- fulmina
elicere, Liv. 1, 20 : attirer la foudre.
--- Plin. 28, 2, 3, § 13.
2
- évoquer.
- Jovem,
Manes elicere : évoquer Jupiter, les Mânes. --- Cic.
Vat. 14; Hor. S. 1, 8,
89 ; Ov. F. 3, 327.
3
- décider
à sortir, engager à, amener à.
- ad
conloquium vatem elicuit, Liv. 5, 15 : il engagea le devin à
venir lui
parler. --- Cic. Balb. 22.
- elicere ut + subj. : amener à. --- Liv.
6, 34, 9.
4
- tirer,
arracher, exciter, provoquer, obtenir.
-
ex aliquo verbum elicere, Cic. de Or. 1,
97 : arracher une parole à qqn.
-
aliquid alicui elicere, Plin. Ep. 5, 10,
2 : arracher qqch à qqn, obtenir qqch de qqn.
- elicere
sudorem, Plin. 25, 11, 89, § 189 : mettre en sueur.
- elicere
aliquem ad pugnam, Cæs. BC. 3, 38 : provoquer quelqu'un au combat.
- lacrumas
hæc mihi eliciunt, Plaut. Trin. 2, 2, 13 : cela me fait pleurer (j'en
ai les larmes aux yeux).
- misericordiam
elicere : provoquer la pitié. --- Liv. 8,
28; Tac. H. 3, 58.
- neque
nescium habebat Anteium caritate Agrippinæ invisum Neroni opesque ejus
præcipuas ad eliciendam cupidinem eamque causam multis exitio esse,
Tac. An. 16, 14 : il n'ignorait pas qu'Antéius était haï de Néron comme
ami d'Agrippine, que son opulence était faite pour éveiller la
cupidité, et qu'une cause pareille était fatale à beaucoup d'autres.
- ēlĭcĭtus,
a, um : part.
passé de elicio. - 1
- tiré, enlevé, retiré. - 2
- attiré.
- 3 -
excité, provoqué.
- elicitæ
gaudio lacrimæ : larmes de joie.
- Elĭcĭus,
ĭi, m. : Elicius
(surnom de Jupiter). --- Ov.
F. 3, 328 ; Liv. 1, 31, 8.
- Elĭdensis,
e : d'Elis. --- Gell.
2, 18.
- ēlīdo,
ĕre, ēlīsi, ēlīsum [ex, lædo] : - tr. -
1
- pousser dehors, faire sortir,
expulser (avec
violence).
-
elidere
aurigam e curru, Cic. Rep. 2, 68 : expulser un cocher de son
char.
- elidere
ignem velut e silice, Plin. 11, 214 : faire jaillir le feu
comme d'un caillou.
- elisi
nubibus ignes, Ov. M. 6, 696 : feux jaillis
des nuages.
-
corpora equorum eodem elisa, Tac. An. 2, 24 : les corps de
chevaux rejetés par la mer dans les mêmes parages.
-
elidere partus,
Cels. 1, 7 : faire avorter.
-
elidere spiritum, Cels. 6,
28, 1, causer la suffocation [en part. d'un mal].
-
alicui animam
elidere, Lucr. 58 : ôter la vie à qqn.
-
laqueo vitam elidere, Amm.
28, 6, 30 : étrangler avec un lacet.
- fig.
litteras elidere,
Gell.
5, 12, 5, supprimer des lettres dans la composition d'un mot [syncoper].
- elidere morbum : expulser
une maladie,
guérir. --- Hor. Ep. 1, 15, 6.
- tussis,
quum vetus facta est, vix eliditur, Cels. : une toux
invétérée est difficile à
guérir.
2
- renvoyer par
réflexion une image des couleurs.
- Lucr.
4, 296; Plin. 37, 137.
- magnas
sententias elidere, Quint. 2, 11, 7 : émettre
brusquement (par éclairs) de belles pensées.
3
- écraser, briser, broyer,
fracasser.
- caput
pecudis saxo elisit,
Liv. 21, 45, 8 : il brisa la tête de l'animal avec
la pierre.
- ita
ut ad unam omnes naves eliderentur, Cæs. BC. 3, 27, 2 : de
telle sorte que tous les navires sans exception se
fracassèrent.
- geminos
angues elidere, Virg. En. 8, 289
: étouffer
deux serpents.
- elidere
talos alicui, Plaut. Mil. 2, 2, 12 : briser les talons à qqn.
- fig. elidere
nervos omnes virtutis, Cic. Tusc. 2,
27 : briser tous les ressorts de la vertu.
- ægritudine
elidi,
Cic. Tusc. 5, 16 : être écrasé
par le chagrin.
4
- droit annuler, abroger. --- Dig. 2, 14, 27.
- Eliezer,
indécl. m. : Eliézer (nom de plusieurs
personnages chez le
peuple juif). --- Bibl.
- ēlĭgans,
etc. : voir
elegans, etc. --- leçon de qqs mss.
- ēlĭgĭbĭlis, e
: éligible. --- Boet. Ar. top.
4, p. 692.
- eligibilior. ---
Boet.
- ēlĭgo,
ĕre, lēgi, lectum [e, lego] : - tr. -
1
- arracher en cueillant, enlever,
ôter.
- herbas
eligere, Varr. 1, 47 : arracher des herbes. --- Col.
4, 5.
- superstitionis stirpes eligere, Tusc. 3, 33 : arracher les
racines de la superstition.
2
- choisir, trier, élire.
-
ex malis minima eligere, Cic.
Off. 3, 3 : de plusieurs maux choisir le moindre.
- ut
de tribus Antoniis eligas quem velis, Cic. Phil.
10, 2, 5 : pour que tu
choisisses
parmi les trois Antoine celui que tu veux.
- a
multis eligere commodissimum quidque, Cic. Inv. 2, 5
: emprunter à plusieurs ce qu'il y a de meilleur.
- abst
faire un choix heureux. --- Tac. Agr. 9 ; voir electus.
- eligere
ex malis minima, Cic. Off. 3, 1, 3 : de plusieurs maux choisir le
moindre.
- Elii : voir Eleus 1.
- ēlīmātē [inus.]
: d'une manière soignée.
- ēlīmātĭo,
ōnis, f. : - 1
- action
d'enlever, de retrancher. --- C.- Aur. Tard. 5,
11, 138. - 2 - action de mettre des
textes au clair. --- Cod. Just.
Præf. 3.
- ēlīmātĭus,
adv. au compar.
[ēlīmātē, inus.] : avec plus de
soin, avec plus d'exactitude. ---
Ambr. Hex. 6,
8.
- ēlīmātŏr,
ōris, m. [elimo] : celui qui nettoie,
celui qui lave, celui
qui efface (au fig.). --- Tert. adv. Marc.
4, 35.
- ēlīmātus,
a, um : - 1
- part.-adj. de
elimo, enlevé
avec la lime. - 2
- fig. limé,
poli, cultivé. --- Gell. præf.
19. - 3
- affaibli,
énervé.
--- C. Aur.
Chron. 2, 14, 217.
-
elimatior. --- Sevr. d. Aug. Ep. 109, 3 ;
elimatissimus. --- Aug. Julian. 5, 17.
- Elĭmēa
(Elĭmīa), æ, f. : Elimée [petite
contrée au sud de
l'Eordée, sur la frontière Nord de la Thessalie]. --- Liv.
31, 40 ; 42, 53.
- ou
Elĭmiōtis, ĭdis,
f. : Elimiotide. ---
Liv. 45, 30, 6.
- gr. Ἐλίμεια.
- ēlīmes, ĭtis, m. [e, limes]
: étranger. --- Gloss. Philox.
- ēlīminātus, a, um : part.
passé de elimino; banni,
exilé.
- ēlīmĭno, āre
[e, limen] : - tr. -
1 - faire
sortir, mettre dehors, chasser.
--- Pac.,
Acc. d. Non. 38, 31 ; Sid. Ep. 4, 10.
- se
eliminare :
sortir. --- Enn. d.
Non. 39, 4
- ou
gradus
eliminare : sortir. --- Poēt. d. Quint.
8, 3, 31.
2 - fig.
divulguer. --- Hor. Ep. 1, 5, 25.
- elimo :
1
- ēlīmo,
are [e, lima] :
a - user
avec la lime, limer.
- elimata
scobis, Plin. 34, 170 : limaille.
b - limer,
polir, retoucher,
perfectionner. --- Ov. M. 4, 176 ;
Att. d. Cic. Att. 16, 7, 3; Quint. 2,
7, 5 ; Gell. 17, 10, 7.
c - affaiblir, voir elimatus
1.
2
- ēlīmo,
āre [e, limus] : nettoyer. --- Tert. Pæn.
11.
- fig. animum
elimare, Aug. Ac. 2, 7 : purifier son âme.
- ēlimpido,
āre, āvi [limpidus] : - tr. - rendre limpide,
rendre clair. --- Veg. Mul. 1, 26,
2 ; 2, 27, 4.
- ēlingo,
ĕre, ēlinxi : - tr. - lécher (de
manière à faire disparaître).
--- Aug.
Conf. 13, 30.
- ēlinguātĭo,
ōnis, f. [elinguo] : amputation
de la langue. --- Gloss. 2, 59, 40.
- ēlinguātus,
a, um : à qui on a arraché la langue.
- ēlinguis,
e [lingua] :
1 - qui
reste muet, qui ne se sert pas de sa langue. ---
Aus. Ep. 23, 14; Cassiod. Hist. Eccl. 6, 15.
-
elinguem reddere, Cic. Flac. 22 : rendre muet, fermer la
bouche
à, réduire au silence.
2
- sans
éloquence. --- Cic.
Br.
100; Cels. præf. med.; Tac. Or. 36 fin. (opp. disertus).
- ēlinguo,
āre [e, lingua] : - intr. - couper
ou arracher la
langue à. --- Plaut. Aul. 248.
- ēlĭno,
ĕre, ēlēvi, ēlĭtum : - tr. - enduire,
souiller, salir.
- elinere
vestimenta luto, Lucil. ap. Non. 103, 30 : salir de
boue les
vêtements.
- ēlĭquātĭo,
ōnis, f. : dissolution. --- Varr. 2, 32, 166.
- ēlĭquātus,
a, um : part. passé de eliquo;
éclairci, clarifié.
- ēlĭquesco,
ĕre : -
intr. - devenir liquide, couler.
--- Varr.
R. 1, 55, 4.
- ēlĭquĭum,
ĭi, n. [eliquo] : - 1
- écoulement. --- Solin. 18, 1.
- 2 -
éclipse. --- Solin. 23, 22.
- ēlĭquo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 418 et P.
419)
1
- clarifier,
épurer.
- vinum
a fæcibus eliquatum diffundito, Col. 12, 27 : entonnez le
vin après l'avoir bien dégagé de sa lie. --- Sen.
Nat. 3, 26.
2
- distiller,
faire couler lentement. --- Apul. M. 10,
30.
- fig. eliquare
aliquid plorabile, Pers. 1, 35 : laisser couler de ses
lèvres quelque autre ineptie larmoyante. --- Apul.
Flor. 2, 15.
- eliquabatur
veritas in cor meum, Aug. Conf. 9, 6, 14 : la vérité s'infiltrait dans
mon cœur.
3
- fouiller,
passer au
crible, examiner à fond, tirer au clair. ---
Prud. Hamart.
260.
- Ēlĭs,
ĭdis, f. : - 1
- l'Elide (province
du Péloponnèse). --- Cic. Div.
1, 91. - 2
-
Elis (capitale d'Elide). --- Nep. Alc. 4.
- gr. Ἦλις,
ιδος.
- abl. Ēlĭde, mais Ēli
Cic. N.
D. 3, 23,
59; id.
Fam. 13, 26, 2
-- acc. Ēlĭdem Nep. Alcib. 4, 4, Ēlin. Ov.
M. 2, 679; 5, 608; 12, 550; Stat. S. 2, 6, 47; Plin. 2, 181;
7, 84.
- forme Alis. --- Plaut. Cap. 9 ,
379, etc..
- dor. Ἆλις,
ιδος.
- Elīsa
(Elissa), æ, f. : Elise
[nom de Didon]. --- Virg. En. 4,
335. --- Virg. En. 4,
335.
- Elīsæus, a,
um
: de Didon, Carthaginois.
--- Sil.
6, 346.
- Elisabeth,
indécl. f. : Elisabeth. - 1
- femme d'Aaron. - 2 -
femme de Zacharie,
mère de saint Jean-Baptiste.
- Elīsæus
(Elissæus), a, um : de Didon; de
Carthage, carthaginois. --- Sil. 6, 346.
- Elīsĕus, ĕi,
m. : Elisée
[prophète, disciple d'Elie].
--- Bibl.
- ēlīsi
: parf. de elido.
- ēlīsĭo,
ōnis, f. [elido] : - 1
- : action
d'exprimer un liquide; d'arracher des
larmes. --- Sen. Ep. 99, 19. - 2
-
élision [gram.].
--- Prisc. 2, 3.
- ēlīsŏr, ōris, m. [elido] : celui qui écrase. --- Cassiod. Psalm.
80, 1.
- Elissa
: c. Elisa.
- ēlīsus,
a, um : part. passé de elido.
- ēlītĭgo,
āre : c. litigo. --- Not. Tir.
- Elĭus,
a, um : d'Elis ou
de l'Elide. --- cf. Ēlēus.
- Ēlĭi,
ōrum, m. : les habitants d'Elis ou de l'Elide, les
Eléens. --- Cic. Div. 2, 12, 28; Plin. 4, 5, 6, § 14.
- ēlix,
icis : sing. de elices.
- ēlixātim,
adv. : en
faisant bouillir. --- *Apic. 5, 8.
- ēlixātūra, æ, f. [elixo]
: substance bouillie, décoction. --- Apic. 9, 1.
- ēlixo,
āre, ātum : - tr. - faire cuire dans l'eau,
faire bouillir.
- ēlixūra,
æ, f. : c. elixatura. ---
Apic. 9, 409.
- ēlixus,
a, um [e,
lix] :
- 1
- bouilli, cuit dans
l'eau. --- Hor. S. 2, 2, 74. - 2 -
très
mouillé. --- Mart. 3, 7; Pers.
4, 40.
- balneator
elixus, Mart. 3, 7 : baigneur qui ne sort pas de l'eau.
- elixi
calcei, Varr. ap.
Non. 48, 27 : souliers
tout trempés.
- ellam
(arch.) : c. en illam.
- ellebor-
: voir hellebor-
- ellimsis
: c. ellipsis. --- Sch. Juv. 1, 88.
- ellipsis,
is, f. (= detractio) : ellipse (t. de
gram.).
--- Quint. 8,
6, 21.
- ellops
(helops, ĕlops), ŏpis, m. : hélops (espèce
d'esturgeon). --- Plin. 32, 153 ;
Quint. 5, 10, 21.
- ellum,
ellam (arch. pour en illum, en illam). --- Plaut. Bac. 938,
etc. ; Ter. Ad. 389, etc.
- ellychnĭum,
ĭi, n. : mèche,
lumignon. --- Plin. 24, 84.
- gr.
ἐλλύχνιον.
- Elmatæa,
æ, f. : ville d'Arabie. --- Plin. 6,
158.
- ēlŏcātus,
a, um : part. passé de eloco.
- ēlŏco,
āre, āvi, ātum : - tr. - affermer, louer, donner à
bail. --- Cic. Verr. 2, 3,
22; Col. 1, 7, 6; Plin. 26, 4.
- funus
elocare, Plin. 21, 10 : régler les frais d'un enterrement.
- gens
elocata, Cic. Flac. 69 : nation dont on a affermé les impôts.
- quam
cara dis immortalibus esset docuit, quod est victa, quod elocata, quod
serva facta, Cic. Flac. 69 : les dieux immortels ont prouvé
combien (cette nation) leur était chère en souffrant
qu'elle fût vaincue, tributaire et esclave.
- ēlŏcūtĭlis,
e [eloquor]
: qui concerne la parole, oratoire.
- elocutilis
facundia, Apul. M. 11,
3 : éloquence expressive.
- ēlŏcūtĭo,
ōnis, f. [eloquor] :
1
- action de parler; manière de
s'exprimer, expression, mot.
- pluralis elocutio, Dig. 22, 5, 12
: emploi d'un mot
au pluriel.
2
- élocution [rhét.].
--- Cic. Inv. 1, 9.
- ēlŏcūtōrĭus,
a, um : qui
concerne l'élocution. --- Quint. 2, 14, 2.
- ēlŏcūtrix,
īcis, f. : celle qui
parle, celle qui
porte la parole. --- Quint. 2, 14, 2.
- ēlŏcūtus,
a, um : parf. de eloquor.
- ēlŏgĭo,
āre, āvi, ātum [elogium] : - tr. - exposer
brièvement, décrire. ---
C. Aur.
Chron. 2, 1, 16.
- elogiatus. --- C.
Aur. Chron. 5,
4, 66.
- ēlŏgĭum,
ĭi, n. :
1
- épitaphe, inscription tumulaire. --- Cic. CM 61, etc.
2
- inscription
sur un ex-voto. --- Suet. Cal. 24, 3
; sur des imagines. --- Suet. Galb. 3.
3
- note,
codicille,
clause [d'un testament, en part. pour déshériter qqn]. ---
Cic. Clu. 135.
4
- sommaire d'une cause, procès-verbal. --- Dig.
48, 3, 11; 49,
16, 3.
5
- registre
d'écrou, acte d'écrou. --- Suet. Cal. 27.
- ēlonginquo,
āre [e, longinquus] : tr. et intr. - éloigner,
s'éloigner. --- Ambros. Enarr. in Psa. 43, § 45.
- ēlongo,
āre, āvi : - 1
- tr. - allonger,
étendre, éloigner. - 2
- intr. - s'éloigner.
- Deus
ne elongeris a me, Vulg. Psalm 70, 12 : Dieu, ne t'éloigne
pas de moi.
- Domine
ne elongaveris auxilium tuum, Vulg. Ps. 21, 20 :
Seigneur,
n'éloigne
pas de moi ton secours.
- ĕlops
: c. ellops.
- ēlŏquens,
tis, part. adj. de eloquor : éloquent, qui a le talent de la parole.
--- Cic. Or. 18; 60; 100.
- ēlŏquentior Quint.
12, 6, 6; ēlŏquentissimus Cic.
Br. 145.
- ēlŏquentĕr
[eloquens] : éloquemment. --- Aug.
- ēlŏquentius,
ēlŏquentissime Plin. Ep. 3, 18, 6; 2, 11, 17.
- ēlŏquentĭa,
æ, f. [eloquens] : facilité à s'exprimer; éloquence, talent de la
parole. --- Cic. de Or. 1, 19, etc.
- ut
semel e Piræo eloquentia evecta est, omnis peragravit insulas, Cic.
Brut. 51 : dès qu'une fois l'art de la parole fut sorti du Pirée, il se
répandit dans toutes les îles. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 147, éd. Vuibert.
- ēlŏquĭum,
ĭi, n. [eloquor] :
1
- langage,
parole. --- Mel. 3, 9, 4
2
- expression
de la pensée. --- Hor. P. 217
3
- talent
de la parole, éloquence. --- Virg. En. 11, 383
4
- entretien,
conversation. --- Mamert. Maxim. 9
5
- plur.
paroles, discours. --- Vulg. Gen. 49, 21.
- ēlŏquor,
ēlŏqui, ēlŏcūtus sum (ēlŏquūtus sum) :
1
- intr.
- parler, s'énoncer, s'expliquer. --- Cic. Off. 1,
156; Quint. 8, pr. 15.
2
- tr.
- dire, énoncer, exposer, exprimer. --- Cic. Tusc.
1, 6; Br. 253; Verr. 5, 165; Cæl. 45.
3
- [décad.] -
intr. - s'entretenir. --- Mamert. Gen. Maxim. 11, 4.
- Elōrīni
(Helōrīni), ōrum, m. : habitants d'Elore. --- Cic. Verr. 3,
103.
- Elōrĭus
(Helōrĭus), a, um : d'Elore [ville ou fleuve]. --- Ov. F. 4,
477.
- Hĕlōrus (ou Elōrus), i, m. : l'Hélore (rivière de Sicile)
- gr. Ἔλωρος.
- ou Hĕlōrum , i, n.
- gr. Ἔλωρον.
- flumen Elorum, Plin. 3, 89.
- hæc
dum aguntur, interea Cleomenes jam ad Helori litus pervenerat, Cic.
Verr. 2, 5, 91 : pendant que ces faits se passaient, Cléomène était
déjà arrivé au bord de l'Elore. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 151, éd. Vuibert.
- jussi
numina magna loci ueneramur; et inde exsupero præpingue solum
stagnantis Helori, Virg. En. 3, 697 : dociles aux ordres, nous vénérons
les puissantes divinités du lieu, puis je dépasse la grasse terre des
marais d'Hélore.
- Hĕlōrĭus, a, um : d'Hélore (ville ou rivière).
- hinc
Camerinan adit Thapsonque et Heloria tempe, Ov. F. 4, 477 : de là elle
se rend à Camérina, à Thapsos, aux vallons de l'Élore.
- ēlōtæ
: c. ilotæ, ārum, m. : les ilotes (les
esclaves à Sparte).
- ēlōtus
(ēlautus) : part. p. de elavo.
- ēlŏviēs :
c. eluvies.
- Elpēnōr,
ŏris, m. : Elpénor (un des compagnons
d'Ulysse, changé
en pourceau par Circé). --- Juv. 15, 22.
- gr. Ἐλπήνωρ,
ορος.
- voir
hors site Elpénor.
- Elpidēs,
is, m. : Elpidès de Samos [épargné par un lion qu'il avait guéri, éleva
un temple à Bacchus]. --- Plin. 8, 57.
- Elpĭnīcē,
ēs, f. : Elpinice (sœur de Cimon). --- Nep. Cim. 1, 2.
- ēlŭācrus,
a, um : qui sert à laver.
- ēlŭācrum
labrum, n. [luo] : cuve à laver. --- Cato, Agr. 10, 4.
- ēlŭbĭēs
: voir eluvies. --- N. Tir. 82, 22.
- ēlūcens,
tis, p.-adj. de eluceo : brillant
- ēlūcentissimus Varr.
Sent. 46.
- ēlūcĕo,
ēre, luxi : - intr. - 1
- luire,
briller. - 2 - au
fig.
briller, être éclatant. - 3
- éclater,
se révéler, se manifester.
- ut
virtutibus eluxit, sic vitiis est obrutus, Nep. Paus. 1 : à des
qualités brillantes il associa des défauts innombrables.
- scintilla
ingenii elucet in puero, Cic. Rep. 2, 21 : l'étincelle du génie brille
chez cet enfant.
- ēlūcescentĭa,
æ, f. : action de faire rayonner. --- M.-Vict. Ar. 1, 56.
- ēlūcesco,
ĕre, luxi [eluceo] : - intr. -
1
- commencer à luire. ---
Sen. Ep. 92, 17; Vulg. 2, Pet. 1, 19.
2
- se montrer, se manifester.
- [choses] Aug.
Retr. 1, 13.
- [personnes] Amm.
15, 13, 1
- impers.,
elucescit : le jour commence à poindre. --- Vulg.
Tob. 8, 20.
- ēlūcĭdo,
āre [e, lucidus] : - tr. - annoncer, révéler.
- qui
elucidant me vitam æternam habebunt, Vulg. Eccli. 24, 31 :
ceux qui
proclament
mon nom auront la vie éternelle.
- ēlūcĭfīco,
āre [ex, lucifico] : rendre obscur. --- Lab. d. Gell. 10, 17.
- ēluctābĭlis,
e : qu'on peut surmonter, que l'on peut vaincre.
- aquæ
nec pediti nec navigio eluctabiles, Sen. Nat. 6, 8, 4 : lac qui n'est ni
guéable ni
naviguable.
- ēluctātĭo,
ōnis, f. : lutte, effort pour se
dégager. --- Lact. 3, 11.
- ēluctor,
āri, ātus sum : - 1 -
intr.
- sortir avec effort, lutter pour se dégager. - 2
- tr. - se frayer un passage, surmonter en luttant, échapper
à, éviter
avec précaution.
- homo
eluctantium verborum, Tac. An. 4, 31 : qui a la parole difficile.
- aqua
eluctabitur, Virg. G. 2, 244 : l'eau se fraiera un passage.
- eluctari
nives, Tac. H. 3, 59 : se frayer un chemin à travers la neige.
- tot
manus eluctandæ sunt, Liv. 24, 26, 14 : il faut s'échapper de tant de
mains.
- eluctari : échapper
à. --- Stat. Ach. 1, 525.
- elucubrātĭo,
ōnis, f. : veilles
consacrées au
travail, travail
assidu, élucubration.
- (Lebaigue
P. 419 et P.
420)
- ēlūcubrātus,
a, um : part. de elucubro
- adjt.
elucubratior, Boēt. Mus. 2, 1 : mieux préparé.
- ēlūcŭbro,
āre : - tr. - faire à force de veilles, travailler avec soin à. ---
Cic. Br. 312; Tac. D. 9.
- ēlūcŭbror,
āri, ātus sum : c. elucubro. --- Cic. Att. 7, 19.
- ēlŭcus (hēlŭcus), i, m. [e,
lux] : assoupissement, somnolence. --- Gell. 4, 19, 1; 16, 12, 3.
- ēlūdĭfĭcor, āri : se moquer de.
--- Porphyr. Hor. Ep. 2, 2, 215.
- ēlūdo,
ĕre, ēlūsi, ēlūsum : - tr. et
intr. -
1
- intr. - jouer,
se jouer. --- Cic. Top. 32.
- tr. -
2
- gagner en jouant, subtiliser.
- aliquem
aliquid eludere : gagner qqch en jouant avec qqn, subtiliser qqch
à qqn.
- elusi
militem in alea, Plaut. Curc. 609 : j'ai gagné (cela)
en jouant
aux
dés avec le soldat.
3
- éviter en se jouant, esquiver [en parl. de coups
portés]. --- Mart. 14, 202; [abst] Cic. Opt. 17.
4
- se jouer de (qqn, qqch). --- Cic. Cæc. 45;
Verr. pr. 30; Cæs. BC. 1, 58, 1; Liv. 22, 18, 3.
5
- avec idée de
moquerie berner. --- Cic. Ac. 2, 123.
6
- se railler de (qqch). --- Liv. 28, 44,
17.
- elugĕo,
ēre, luxi : - intr. et tr. - 1
- être en deuil, pleurer. - 2
- quitter le
deuil.
- elugere
aliquem (pro aliquo) : pleurer qqn, être en deuil de qqn.
- virum
elugere : porter le deuil de son mari.
- elugere patriam, Cic.
Fam. 9, 20, 3 : porter le deuil de la patrie.
- quid,
cum eluxerunt, sumunt ? Liv. 34, 7, 10 : que portent-elles quand elles
ont
quitté le deuil ?
- ēlumbis, e [e, lumbus] :
1
- éreinté. --- P.
Fest. 76, 13.
2
- sans reins, faible,
débile, sans vigueur.
- elumbis orator, Tac. D.
18 : orateur sans énergie.
- ēlumbus, a, um : c. elumbis.
--- P. Fest. 76, 13.
- ēlūmĭnātĭo, ōnis, f. :
illumination. --- Gloss. Philox.
- ēlūmĭnātus, a, um [e, lumen] :
privé de la lumière, aveugle. --- Sid. Ep. 8, 11.
- ēlŭo,
ĕre, ēlŭi, ēlūtum : - tr. -
1
- laver, rincer, nettoyer. --- Plaut. Aul.
270, etc.
- eluere os, Cels. 3, 4 :
se rincer la bouche.
- [des taches] Cic.
Sest. 63; Plin. 20, 72; Lucr. 6, 1077.
2
- purifier.
- eluere mentem, Lact. 5,
19, 34 : purifier son âme. --- Sil. 11, 200; cf. Sen.
Ep. 59, 9.
3
- effacer,
laver. --- Cic. Phil. 12, 6.
- tales amicitiæ eluendæ
sunt, Cic. Læl. 76 : il faut effacer, dissoudre de pareilles amitiés.
- tales
igitur amicitiæ sunt remissione usus eluendæ et, ut Catonem dicere
audivi, dissuendæ magis quam discindendæ, Cic. Læl. 76 : alors il faut
peu à peu laisser tomber ces amitiés et, comme je l'ai entendu à Caton,
il faut les découdre plutôt que les déchirer. --- L. Laurand; cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 167; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
4
- nettoyer
(sa fortune). --- Plaut. Rud. 579; St. 670.
- elutus, Pl. Trin. 406 :
nettoyé.
5
- dépeupler,
épuiser. --- Col. 8, 8, 10.
- Elūro (Elūrōn), ōnis, m. : c.
Iluro. --- Mel. 2, 6, 5.
- Elŭsa, æ, f. : ville de la
Novempopulanie [auj. Eauze]. --- Claud. Ruf. 1, 137.
- Elŭsātes, ĭum, m. :
habitants d'Elusa. --- Cæs. BC. 3, 27, 1.
- ēlusco, āre [e, luscus] : - tr.
- éborgner. --- Dig. 10, 4, 17.
- ēlūsi
: parf. de eludo.
- ēlūsĭo, ōnis, f. [eludo] :
tromperie. --- Iren. 2, 31, 2.
- ēlūsus,
a, um : part. passé de eludo; trompé dans
son attente, déçu;
trompé (par qqn).
- ēlūtĭa, ōrum, n. : minerai
lavé, lavures [d'or]. --- Plin. 34, 157 (texte et sens douteux).
- ēlūtĭo, ōnis, f. [eluo] :
action de laver. --- C. Aur. Chron. 1, 1, 12.
- ēlūtrĭo, āre, ātum [e,
λούτριον] : - tr. -
1
- nettoyer en lavant, rincer.
- [des toiles] Laber.
d. Gell. 16, 7.
- [de la laine] Plin.
9, 133.
2
- éclaircir [fig.]. --- Plin. 14, 114.
- ēlūtus, a, um, p.-adj. de eluo
:
1
- délayé.
- nihil elutius, Hor. S.
2, 4, 16 : rien de plus fade.
2
- affaibli.
- hujus vis elutior,
Plin. 34, 139 : sa vertu [d'une substance] est moins énergique.
- ēlŭvĭēs, ēi, f. [eluo] :
1
- eau qui coule, débordée. --- Tac. An. 13, 57
2
- ravin, fondrière. --- Curt. 5, 4, 26
3
- écoulement des eaux sales. --- Plin. 2, 197
4
- cours de ventre. --- A.-Vict. Epit. 9, fin
5
- en parl. d'une loi néfaste ruine, perte.
- eluvies civitatis, Cic.
Dom. 53 : ruine de la cité.
- ēlŭvĭo, ōnis, f. [eluo] :
inondation. --- Cic. Off. 2, 16; plur.,
Cic. Rep. 6, 23; Div. 1, 111.
- ēlūxi : parf. de elucesco,
de eluceo et de elugeo
- ēluxŭrior, āri : - intr. - être
surabondant en [avec abl.]. ---
Col. Arb. 3, 2.
- elvella : voir helvella.
- Elvīna : voir Helvina. ---
Juv. 3, 319.
- Elўmāĭs,
ĭdis, f. : l'Elymaïde (région de la
Perse, contrée voisine de la Susiane). ---
Plin. 6, 111.
- gr. Ἐλυμαΐς.
- Elўmæus,
a, um : de l'Elymaïde. --- Liv.
37, 40.
- gr.
Ἐλυμαῖος.
- Elўmæi, orum, m. : les
Elyméens. --- Liv. 35,
48.
- Elysii
:
1 - Elysii, ōrum,
m. : voir Halisi. ---
Tac. G. 43.
2 - Ēlўsii : voir Elysium.
- Ēlўsĭum,
ĭi, n. : l'Elysée (séjour
des héros et des hommes
vertueux après leur mort).
- gr. Ἠλύσιον
πεδίον.
- Ēlўsĭus,
a, um : de l'Elysée. --- Virg.
G. 1, 38; Tibul. 1, 3, 58; Ov. Ib. 175; Mart. 10, 101; id. 6,
58; Luc. 3, 12; Stat. Th. 4, 520; Prop. 4, 7, 60.
- Elysii
campi : les Champs Elysées.
- Ēlysĭi,
ōrum, m. (s.-ent. campi) : les Champs
Elysées, l'Elysée. --- Mart. 9, 52; Luc.
6, 699.
- Elysia
domus, Ov. : les Champs Elysées. --- Ov. M. 14, 111.
- Elysia
puella : la jeune femme qui règne sur les Champs
Elysées (= Proserpine). --- Mart.
10, 24.