===> Dico
- invĭābĭlis, e
: inaccessible, impraticable. ---
J.-Val. 1, 38; 1, 61.
- Gaffiot
P. 853-855 --- Lebaigue
P. 667.
- invĭcem
(in vĭcem) [in, vicis] :
1 - à son tour (par roulement),
alternativement.
- hæ spes Etruscos armaverant multis in vicem casibus victos
victoresque, Liv. 2, 44, 12 : ces espérances avaient armé les
Étrusques, après tant d'alternatives de défaites et de succès.
- defatigatis in vicem integri
succedunt, Cæs. BG. 7, 85 : des troupes fraîches prennent la place de
celles qui sont fatiguées. --- Cæs.
BG. 4, 1, 5 ; Liv. 2, 47, etc. 51.
2
- postclass.
réciproquement, mutuellement.
- invicem diligere, Plin.
Ep. 7, 20, 7 : s’aimer mutuellement.
- invicem se exacuere ad... Plin. Ep.
3, 7, 15 : s’exciter mutuellement à...
- hæc invicem obstant, Quint. 4,
5, 13 : ces choses se font obstacle réciproquement.
- invicem
se obtrectaverunt, Tac. D. 25 : ils se dénigrèrent les uns les autres.
- idem
estis invicem, quod fuistis, Plin. Pan. 83 : vous êtes l'un envers
l'autre ce que vous fûtes toujours.
- impugnant
se invicem, Lact. : (vertus et vices) se font une guerre perpétuelle.
3
-
en retour.
- invicem rusticas (res) scribe, Plin.
Ep. 2, 11, 25 : à ton tour,
écris-moi les nouvelles de la campagne.
- requiescat
aliquando vexata tam diu Italia; uratur evasteturque in vicem Africa,
Liv. 28, 44, 14 : que la tranquillité règne enfin dans l'Italie
longtemps tourmentée; qu'on brûle, qu'on dévaste à son tour l'Afrique.
4
- décad. ab invicem, ad
invicem, in invicem.
- ad
invicem, Apul. (ab invicem, Hier.) : mutuellement, tour à tour.
- et
disputabant ad invicem, quia panes non haberent, Vulg. Marc. 8, 16 : et
eux de se
faire
entre eux cette réflexion, qu'ils n'ont pas de pain.
- ad
invicem alicujus rei, Veg. : à la place de qqch.
- invicĭbĭlis,
e : invincible, irréfutable.
- (Lebaigue
P. 668)
- invictē,
adv. [invictus]
: invinciblement. --- Aug. Serm. 382, 5.
- invictissime Aug. Ep. 166,
26.
- invictrix, īcis, f.
: celle qu’on ne peut
vaincre, invincible. --- Inscr. Grut. 1065, 6.
- invictus,
a, um. : non vaincu, invaincu,
dont on ne triomphe pas.
- invictus a labore, Cic. Off. 1, 68
: invincible aux fatigues.
- non est autem
consentaneum ... qui invictum se a labore præstiterit, vinci a
voluptate, Cic. Off. 1, 68 : or il n'est pas raisonnable que celui qui
s'est montré invincible par la fatigue soit vaincu par le
plaisir. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 418; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- invictus ab hostibus,Sall.
J. 31, 20 : dont les ennemis n’ont pu triompher.
- corpus invictum a vulnere, Ov. M.
12, 167 : corps impénétrable aux
blessures.
-
avec abl. invictus armis, Cic. Agr. 2,
95 : que les armes
n’ont pu vaincre. --- cf. Virg. En. 6, 878 ; Ov. M.
5, 107.
- invictus ad :
invaincu relativement à, invaincu à l’égard de. --- Liv. 9,
16, 14; Ov. M. 12, 167.
- invictus
ad vulnera, Ov. : invulnérable.
- invictus adversus.
--- Sall. J. 43, 5 ; Sen. Helv. 5, 5; Tac. An. 15, 21.
- invictus in
acc. --- Just. 12, 15, 4.
- invictus in abl.
--- Plin. 12, 29.
- invictus contra. --- Plin.
8,
89.
- avec
gén., poét. --- Sil. 3, 326.
- absolt. invictus
adamas, Plin. : le diamant indestructible.
- invictum
imperium, Sall. : empire impérissable.
- invicti Germani, Cæs. BG. 1, 36, 7
: des Germains qui n’avaient jamais été vaincus. ---
Cic.
Par. 29 ; Tusc. 3,15 ; Cat. 2, 19.
- invictior Aug. Imm. 8;
invictissimus Pl.
Mil. 57.
- invĭdens,
entis : part. prés. de invideo. - 1
- envieux. - 2
- qui ne voit pas.
--- Apul. Apol. 51.
- invĭdentĭa, æ, f. [invideo]
: sentiment
de jalousie, d’envie. --- Cic. Tusc. 3, 20 ; 4, 16; Apul.
Plat. 2, 16.
- invĭdĕo,
ēre, vīdi, vīsum [in, video] : - intr. et qqf. tr.
- .
1 - primit. tr.
- regarder d’un œil
malveillant et funeste, jeter le mauvais œil, fasciner par le regard.
- quisnam florem liberūm invidit meūm ? Acc. tr. 424 : qui a jeté un
regard fascinateur sur la fleur de mes enfants ?
- ne quis malus invidere possit,
Catul. 5, 12 : de peur qu'un esprit malin ne puisse nous jeter le
mauvais oeil.
2
- intr.
- être malveillant, vouloir
du mal.
--- Cic. Planc. 7 ; de Or 2, 185.
3
- surtout
porter envie, jalouser.
- abst.
(multitudo) gaudet dolet, ridet plorat, favet odit, contemnit
invidet, Cic. Br. 183 : (la foule) se réjouit ou s'afflige,
rit
ou pleure, est favorable ou hostile, dédaigneuse ou envieuse.
--- cf. Cic. Tusc. 4, 17.
- nolite
id mihi dare quod multi invideant, plures etiam concupiscant, Nep. Thr.
4 : ne me donnez point ce que beaucoup m'envieraient, et qui serait
convoité du plus grand nombre.
- invidere alicui, alicui rei
: envier qqn,
qqch. --- Cic. de Or. 2, 209; 210, etc.
- invidere alicui et acc. de
pron. n.
: envier
qqn relativement à qqch. --- Cic.
Mur. 88; Fam. 9, 16, 5.
- invidere alicui in aliqua
re : envier qqn à propos de
qqch. --- Cic. de Or. 2, 228; Flac. 70.
-
non
invidebit huic meæ gloriæ, Cic. Phil. 6, 9 : il n'enviera pas cette
gloire que j'ai. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 247; éd.
Peeters France.
-
jam
invideo magistro tuo, qui te tanta mercede ... nihil sapere doceat,
Cic. Phil. 2, 8 : voici que je porte envie à ton maître qui, à si haut
prix ... t'enseigne à ne pas avoir de bon sens. --- cf. Touratier,
Syntaxe latine, p. 565; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
an
ille Ciceroni invideret, qui mihi videtur ne Cæsari quidem invidisse ?
Tac. D. 25, 7 : (Brutus) pouvait-il être jaloux de Cicéron, lui qui ne
paraît pas même l'avoir été de César.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 120, éd. Vuibert.
- invidere alicui alicujus
rei, Hor. S. 2,
6, 84 : être chiche de qqch à l’égard de qqn.
- invidere alicui aliqua re
: envier
qqch à qqn, priver jalousement qqn de qqch. --- Liv. 2, 40,
11 ; Sen.
Nat. 4, pr. 7 ; Vit. 24, 5 ; Plin. Ep. 2, 10, 2.
- invidere aliqua re, Tac.
An.
1, 22 : priver de qqch.
- sepulturā invidere, Tac. An. 1, 22 :
priver de sépulture.
- invidere quod : être
jaloux de ce que. --- Cic.
Flacc. 70; Fam. 7, 33, 1 ; Poll. Fam. 10, 31, 6.
-
tr. -
invidere alicui
aliquam rem (aliquem) : être jaloux de qqch (de qqn) par
rapport à qqch
(à qqn) envier qqch (qqn) à qqn. --- Virg. G. 1, 504
; En. 8, 509 ; Liv.
44, 30, 4; Curt. 9, 4, 21; Plin. 15, 8.
- invidere
+ inf. ou prop. inf. --- Pl.
Bac. 543; Truc. 744.
- hoc tibi non invideo, caruisse te
pulcherrimo spectaculo, Cic.
Fam. 8, 4 : je vous plains, vous avez manqué le plus beau des
spectacles.
- invidere pure apparere tibi rem,
Hor. S. 1, 2, 100 : empêcher que les choses te paraissent ce
qu'elles sont.
- invidisse
deos conjugium optatum et pulchram Calydona viderem , Virg. En. 11, 269
: la haine des dieux m'a empêché de revoir une épouse désirée et ma
belle Calydon !
- invidere ne
: par
jalousie (malveillance) ne pas admettre (vouloir) que, refuser que
(de), empêcher que. --- Virg. En.
11, 269 ; 11, 43.
- invideor, Hor. P. 55 : je
suis jalousé.
- ego cur ... invideor si ... Hor. A.
P. 55 : pourquoi me jalouser si ...
- invidendus,
Hor. O. 2, 10, 7 : digne d’envie.
- invĭdĭa, æ, f. :
1 - malveillance, antipathie,
hostilité,
haine. --- Cic. Off. 1, 84, etc.
- non nullam habebat invidiam ex eo
quod... Cic. de Or. 2, 283 : il était l’objet d’une assez
grande
hostilité du fait que...
- habet nomen invidiam, Cic. Or. 170
: le terme
est antipathique.
- alicui invidiam conflare, Cic. Cat.
1, 23 : exciter la
haine contre qqn.
- invidiæ esse alicui, Cic. Verr. 3,
144 : valoir la
haine à qqn.
- invidia Numantini fœderis, Cic. de
Or. 1, 181 : impopularité
du traité de Numance.
- invidia temporis, Cic. Fam.
3, 10, 10 : la haine d’une
époque (manifestée pendant une époque). --- cf. Cic.
Clu. 80 ; Rab. P. 10.
- invidia
alicujus (in aliquem, erga aliquem) : jalousie à l'égard de qqn, haine
contre qqn.
- in
invidiam vocare aliquem : faire détester qqn, exciter la haine contre
qqn.
- invidiæ
esse alicui : rendre qqn odieux.
- invidia
facti, Tac. : l'odieux d'une action.
- invidiā
alterius (cum invidiā alterius) : en faisant retomber l'odieux sur un
autre.
- in
invidia esse (versari) : être odieux, être impopulaire.
- esse
in invidia apud aliquem : être en butte à la jalousie de qqn.
- augere
invidiam dictatorem criminando : attiser le ressentiment en accusant le
dictateur.
- invidia
alicujus, Cic. : haine contre qqn.
- invidiā
rumpi, Mart. : crever de dépit.
- absit
invidia verbo, Liv. 9, 19, 15 : <qu'il n'y ait pas
d'impopularité contre
ce mot>= soit dit sans offenser personne.
- in
invidiam venire (incidere) : devenir impopulaire.
- in
invidiam equitum Romanorum venire : susciter le ressentiment des
chevaliers.
- invidia
Ciceronis, Sall. C. 22, 3 : l'impopularité de Cicéron.
- in
invidiam adducere (vocare) : rendre impopulaire.
2
-
jalousie, envie.
- esse in invidia apud aliquem, Cic.
Verr. 5,
81 : être en butte à la jalousie de qqn.
- invidia adducti, Cæs. BG. 7, 77, 15
: poussés par la
jalousie.
- quæ
tandem Ausoniā Teucros considere terrā invidia est ? Virg.
En. 4,
350 : pourquoi donc envier aux Troyens un établissement en terre
d'Ausonie ? --- trad. J. Perret, éd. folioclassique.
- dare
oscula sine invidia, Mart. 3, 65, 10 : donner des baisers avec plaisir.
- sine
invidia, Ov. : sans exciter l'envie.
- esse
ab invidia, Nep. : être à l'abri de l'envie.
- invidĭŏla, æ, f. :
petite jalousie, petite rivalité.
- invĭdĭōsē,
adv. [invidiosus] :
1 - avec malveillance, avec
jalousie. --- Cic.
Ac. 2, 146 ; Mil. 12.
- neque
post Numidici exilium aut reditum quisquam aut expulsus invidiosius aut
receptus est lætius, Vell. 2, 45 : depuis l'exil et le retour de
Métellus Numidicus personne n'avait été chassé avec plus de haine, ni
rappelé avec plus de joie.
2
-
en excitant la jalousie, en étant mal vu. ---
Her. 4, 28.
- invĭdĭōsus,
a um [invidia] :
1 -
qui envie, qui jalouse, envieux, jaloux. ---
Cic. Balb. 56; Ov. M. 15, 234.
- invidiosus alicui, Prop. 2,
28,10 : jaloux de
qqn.
2
- qui
excite l’envie. --- Cic. Balb. 66 ; Ov. M. 11,
88 ; Prop.
2, 1, 73 ; Juv. 13, 179.
3
- qui
excite la malveillance, la haine, odieux,
révoltant. ---
Cato, Ag. pr. 4; Cic. Verr. 2, 42 ; 3, 145 ; Font. 19 ; de
Or. 2, 304.
- invidiosus ad aliquem, Cic.
Att. 8, 3, 6 : odieux aux yeux de qqn.
- res
invidiosa in aliquem, Cic. Cæl. 21 : cause de haine contre
qqn, qui fait
mal voir qqn.
- invĭdĭōsior Cic. de Or. 2,
304; invĭdĭōsissimus Cic. Font. 19; Clu.
103.
- putabant
absentis damnationem, præsertim tantæ pecuniæ, multo invidiosiorem
fore quam si præsens damnatus esset, Cic. Verr. 2, 2, 42 :
il
leur paraissait plus odieux de condamner un homme pendant son absence,
surtout pour des sommes aussi considérables, que s'il eût été présent.
- hoc
tibi futurum est invidiosum, Cic. : cela va te rendre odieux.
- proinde
quasi ego non ab initio hujus defensionis dixerim invidiosum illud
judicium fuisse, Cic. Cluent. 138 : comme si je n'avais pas déclaré dès
le début de ma défense que ce jugement avait été mal vu de l'opinion. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
283; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- invidiosæ
opes, Tac. : opulence à tenter les envieux.
- invidiosus
apud bonos, Cic. : détesté des gens de bien.
- cum
invidiosum se propter nimias opes videret, Just. 32, 4, 4 : voyant que
ses richesses trop grandes lui attiraient des envieux.
- satis
ipsum nomen philosophiae, etiam si modeste tractetur, invidiosum est,
Sen. Ep. 1, 5, 2 : ce titre de philosophe, si modestement qu’on le
porte, est bien assez impopulaire.
- invĭdus,
a, um [invideo] : - 1
- envieux,
jaloux,
haineux. - 2
- défavorable,
funeste, ennemi.
- alicui
invidus : - 1 - envieux
de qqn. - 2 - qui
en veut à qqn.
- invidus
laudis, Cic. Fl. 1, 2 : jaloux de la gloire (de qqn).
- invidi
mei, Cic. Fam. 7, 2, 3 : mes envieux.
- alicui
rei invidus : défavorable à qqch.
- invidus ægris, Hor. Ep. 1, 15, 7 : qui en veut aux
malades.
- nox
coeptis invida nostris, Ov. M. 9, 485 : nuit contraire à nos desseins.
- invida
taciturnas, Hor. O. 4, 8, 24 : le silence ennemi (du mérite).
- at
istos invidos di perdant qui hæc lubenter nuntiant, Ter. Hec.
469 : que les dieux perdent ces envieux qui prennent plaisir
à annoncer de telles nouvelles !
- invĭgĭlātus,
a, um : part. passé de invigilo; fait à force de veilles. ---
Cinn. d. Isid. Or. 6, 12.
- invĭgĭlo,
āre, āvi, ātum : - intr. -
1 - veiller
dans, passer ses veilles
(ses nuits) dans.
- invigilare malis, Ov. F. 4,
530 : passer ses nuits à souffrir.
2
-
consacrer ses veilles à, s’adonner à, veiller à, s’appliquer à.
- invigilare alicui rei : s'appliquer à qqch.
- invigilare rei publicæ, Cic. Phil.
14, 7, 20 : s'adonner à la politique.--- Plin.
Pan. 66, 2; Dig. 29, 2, 25, § 8.
- memoriā
tenent me ... ex Kalendis Januariis ad hanc horam invigilasse rei
publicæ, Cic. Phil. 14, 20 : on se souvient que depuis les Kalendes de
janvier jusqu'à cette heure-ci j'ai veillé pour la république. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe
latine, p. 88; éd. Vuibert.
- invigilare
venatu (= venatui), Virg. En. 9, 605 : s'adonner à la chasse. ---
Virg. G. 4, 158.
- omnes
prohibere minas prædictaque Phrixi invigilat, Val. Fl. 5, 257
: il
veille à écarter les menaçantes prédictions de Phrixus.
- invĭlesco,
ĕre : - intr. - devenir vil, s'avilir.
--- Not. Tir. p. 66.
- invilĭto,
āre : - tr. - rendre vil, avilir. ---
Gloss. Phil.
- invincĭbĭlis,
e : invincible, irréfutable.
--- Tert. Herm. 11.
- invincĭbĭlĭtĕr,
adv. : invinciblement. ---
Apul. Flor. 18.
- invinctus,
a, um : enchaîné.
- invīnĭus,
a, um [in, vinum] : qui ne
boit pas de vin. --- Apul. M. 11, 23.
- præcepit
invinius essem, Apul. M. 11, 23 : il m'ordonna de m'abstenir de vin.
- invĭo,
āre [in, via] : - tr. - marcher sur, parcourir. ---
Solin. 2, 4.
- invĭŏlābĭlis,
e : inviolable, invulnérable. --- Lucr. 5, 305; Tac.
H. 2, 61; An. 3, 62.
- invĭŏlābĭlĭtĕr,
adv. : inviolablement. ---
Aug. Serm. 117, 6.
- invĭŏlātē,
adv. : inviolablement, d’une manière
inviolable. --- Cic. CM 81 ; Gell. 7, 18, 1.
- invĭŏlātus,
a, um : - 1 - qui n'a
reçu
aucune atteinte. --- Cic.
Sest. 140; Sull. 140 ; Cæl. 11. - 2
-
sacré, respecté,
inviolable. ---
Liv. 3, 55; 8, 54.
- inviolatā vestrā amicitiā,
Cic. Sull. 49
: sans porter atteinte à votre amitié.
- inviolato
fallaci nuntio, Liv. 44, 27, 2 : sans porter atteinte au
porteur de fausses nouvelles.
- inviolatum
dimittere, Vell. : renvoyer sain et sauf.
- inviolata
terra, Varr. R. 2, 1, 4 : terre non labourée.
- cur nihil divinarum humanarumve rerum inviolatum vobis esset, Liv.
28, 29, 3 : (était-ce une raison suffisante) pour que rien dess choses
sacrées ou humaines ne fût respecté par vous ?
- inviolatus
tribunus, Liv. 3, 55 : tribun dont la personne est inviolable.
- ne
ipsi quidem inviolati erant, Liv. 3, 65, 8 : bientôt on cessa même de
respecter leur personne (en parl. des tribuns de la plèbe).
- invĭŏlentus,
a, um : non violent. ---
Cassiod. Inst. div. 20.
- inviscĕra, um, n.
plur. : entrailles.
--- Iren. 5, 3, 2.
- inviscĕrātus, a, um :
part. passé passif
de inviscero.
- inviscĕro,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- mettre dans les entrailles. ---
Nemes. Cyn. 214. - 2 - enraciner
profondément. --- Aug. Serm. 24.
- invisceratus,
Aug. : imprimé, gravé (dans le coeur).
- invisco,
āre : - tr. - engluer. ---
Not. Tir. 160.
- invīsē [invisus]
: invisiblement.
--- Fulg. Myth. 3, 6.
- invīsĭbĭlis, e
: invisible.
--- Aug. Ep. 159, 3 ; Tert. Herm. 29.
- invīsĭbĭlĭtās,
ātis, f. : invisibilité. ---
Tert. Prax. 14.
- invīsĭbĭlĭtĕr,
adv. : invisiblement.
--- Tert. Val. 14; Aug. Gen. litt. 6, 6. 10.
- invīsĭo,
ōnis, f. : privation de la vue. ---
Boët. Categ. 3, p. 185.
- invīsĭtātus,
a, um : - 1 - non
visité,
inconnu. --- Quint. Decl. 12,
18. - 2 - non
vu,
inaccoutumé, tout nouveau, extraordinaire.
- magnitudine invisitata,
Cic. Off. 3, 38 : d’une grandeur extraordinaire. ---
cf. Div. 2, 138 ; Phil. 11, 2 ; Liv. 4, 33, 1 ; 5, 35, 4 ; Tac. H. 2,
50.
- invīsĭto,
āre : - tr. - visiter souvent. ---
Cassiod. Psalm. 134, 6.
- invīso,
ĕre, invīsi, invīsum : - tr. -
1 - aller voir, visiter, faire visite.
---
Cic. Att. 12, 30, 1; de Or. 1, 249; Fin. 2, 5.
2
-
voir, regarder. --- Catul. 64, 233.
-
arch., absolt.
invisere ad aliquem, Pl.
St. 66 : aller faire une visite chez qqn.
- ad me invisam domum, Pl. Merc. 555
: j’irai voir chez moi à la maison.
- invīsŏr,
ōris, m. [invideo] : celui
qui porte envie, envieux. --- Ambr. Ep. 46, 1 ;
Apul. Flor. 9.
- invīsus,
a, um :
1
- invīsus, a, um : part. passé de invideo.
-
adjectt. - a
- haï, odieux, détesté, mal vu. - b
- rare
qui hait, malveillant, ennemi. --- Virg. En. 11, 364.
- invisus alicui,
Cic. Pomp. 47 : odieux à qqn, détesté de qqn.
--- cf. Nat. 2, 167 ; Tusc. 2, 4.
- invisior Cic. Off,
2, 34; invisissimus Plin. Ep. 2, 20.
- invisus ad aliquem, Liv. 24,
32, 2 : odieux auprès de, pour qqn.
- tribuniciam
potestatem invisam facere, Liv. 3, 9 : rendre odieuse la puissance
tribunitienne.
- primus
ego, invisum quem tu tibi fingis, en supplex venio, Virg. En.
11,
364 : moi le premier, que tu te dépeins comme un ennemi, voilà que je
viens à toi en suppliant.
2
- invīsus, a, um [in, privatif + visus] : - a
- qui n’a pas encore été vu.
--- Cic. Har. 57 ; Cato, Agr. 141. - b
- invisible. --- Virg. En.
2, 574 ; Apul. M. 5, 3.
- invītābĭlis, e
[invito] : qui attire.
--- Varr. d. Gell. 13, 11, 4.
- invītālis,
e
: impropre à la vie, non vital. --- Boët. Syll. hyp.
1, p. 619.
- invītāmentum,
i, n. [invito] : - 1 -
invitation. --- Apul. Mag.
p. 322, 39. - 2 - attrait,
appât,
incitation. --- Cic. Fin. 5,
17; Fam. 10, 10, 2; Sull. 74.
- invitamentum temeritatis, Liv. 2,
42, 6 : encouragement à l’audace.
- cum
multa haberet invitamenta urbis et fori, Cic. Sull. 74 :
quand la
ville et le forum lui offraient beaucoup de séductions.
- invītassitis : voir invito.
- invītātĭo,
ōnis, f. [invito] : - 1
-
invitation. - 2
- sollicitation,
provocation, incitation.
- fit sermo inter eos, et invitatio ut Græco more biberetur, Cic.
Verr. 2, 1, 66 : la conversation s'engage, on s'excite
mutuellement à boire à la grecque.
- in
Epirum vero invitatio quam suavis, quam liberalis, quam fraterna ! Cic.
Att. 9, 12, 1 : et l'offre de votre maison d'Épire, qu'elle est
obligeante, généreuse, fraternelle ! ---
Cic. Phil. 9, 6; Verr. 2, 83.
- largiores
vini invitationes, Gell. 15, 2, 4 : rasades un peu trop fréquentes.
- invītātĭuncŭla,
æ, f. : dim. de invitatio.
--- Gell. 15, 2, lemm.
- invītātŏr,
ōris, m. :
1 - serviteur chargé de faire les
invitations. --- Mart. 9, 91,
2; Cod.
Just. 12, 60, 10.
2
- qui
invite à, qui pousse à, qui engage à.
- invitator alicujus rei,
Tert. Marc. 4, 25 : qui invvite à qqch.
- invitator
libidinis, Tert. : aiguillon de la volupté.
- invītātōrĭus,
a, um : d'invitation, qui invite.
--- Tert. Anim. 57 ; Hier. Ep. 14, 1.
- invītātrix,
īcis, f. : celle qui invite (au
fig.). ---
Symm. Ep. 1, 59; Cassiod. Var. 11, 33.
- invitatus
:
1
- invītātus, a, um : part. passé de invito. - a
- invité. - b - au
fig. invité, engagé.
- egredere cum inportuna sceleratorum manu ... ut a me non ejectus ad
alienos, sed invitatus ad tuos isse videaris, Cic. Cat. 1, 23 : sors
avec ta funeste troupe de criminels, afin que tu aies l'air d'avoir
été, non chassé à l'étranger, mais invité à rejoindre les tiens. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
141, éd. Vuibert.
2
- invitātŭs, ūs, m. : invitation. ---
Cic. Fam. 7, 5, 2.
- invītē,
adv. [invitus] : non
volontiers, malgré soi. --- Cic. Att. 8, 3, 4 ; Sen. Œd. 1034.
- invītius
Cic. de Or. 2, 364.
- invītiābĭlis,
e : inaltérable, incorruptible. ---
Prud. Psych. 626.
- invito
:
1 - invītō, adv. (= invite) : malgré soi, à regret. Pl.
d. Char. 202, 31.
2
- invīto, āre, āvi, ātum : - tr.-
- invitassitis
= invitaveritis Plaut. Rud. 811.
a
- inviter.
- invitare aliquem in
legationem, Cic. Att. 2, 18, 3 : prier qqn d’accepter une
légation.
- invitare ad aliquid, Cic.
de Or. 3, 182 : inviter à une chose.
- invitat culpam, qui delictum præterit, P. Syr. :
celui qui passe une faute sous silence invite à la renouveler.
- invitare +
inf. : inviter à. --- Virg.
G. 4, 23.
b
- inviter
à table; [puis] recevoir, traiter.
- invitare ad prandium, Cic.
Mur. 73 : inviter à un repas.
- invitare ad cenam in hortos
in posterum diem, Cic. Off. 3, 58 : inviter à dîner dans sa
propriété pour le lendemain.
- et simul ad cenam in hortos invitavit in posterum diem, Cic. Off. 3,
58 : et sur le champ (Pythius) invita (Canius) à dîner dans ses jardins
pour le lendemain. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 402; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- invitare hospitio, Cic.
Phil. 12, 23 : offrir l'hospitalité.
- invitare
aliquem in hospitium, Liv. 28, 18 : offrir l'hospitalité à qqn.
- invitare aliquem tecto ac
domo, Cic. Verr. 4, 25 : inviter qqn sous son toit et dans sa
maison.
- invitare domum suam, Cic.
Verr. 2, 89 : inviter chez soi.
- invito eum per litteras ut apud me
deversetur, Cic. Att. 13, 2 a, 2 : je lui
écris pour l’inviter à descendre chez moi.
- centuriones tribunosque militaris ... alius alium domos suas
invitant, Sall. J. 66, 3 : (les conjurés) invitent chacun chez eux les
centurions, les tribuns militaires. --- trad. A. Ernout, éd.
Les Belles Lettres.
- invitare
aliquem tecto ac domo, Cic. Verr. 2, 4. 25 : inviter qqn sous
son
toit,
chez soi.
- Neptunus
magnis poculis eum invitavit, Plaut. Rud. 362 : Neptune l'a
invité
à boire de grandes coupes.
- se invitare : se bien
traiter, se régaler. --- Plaut. Amp. 283; Sall. H. 4, 4 (4,
26).
- invitare aliquem clavis,
Plaut. Rud. 811 : traiter qqn à coups de bâton, le régaler de
coups.
c
-
inviter, engager, convier.
- invitat
somnos crepitantibus unda lapillis, Ov. M. 11, 604 : l'onde, en
crépitant
sur les petits cailloux, invite au sommeil.
- invitare præmiis, Cic. Lig.
12 : engager par l’appât des récompenses. --- cf.
Cic. CM 57; Læl. 99.
- (ager)
ad quem fruendum non modo non retardat, verum etiam invitat atque
adlectat senectus, Cic. de Sen. 57 : (rien ne peut être plus plaisant
aux yeux qu'une terre bien cultivée) et non seulement la vieillesse ne
s'oppose nullement à ce qu'on en jouisse, mais elle nous invite à en
jouir.
- invitare ut
: engager à. --- Cæs. BG. 4, 6, 3.
- Fabricii
virtutem admiratus Pyrrhus illum invitavit ut patriam desereret, Lhom.
de Viris : admirant le courage de Fabricius, Pyrrhus l'invita
à quitter sa
patrie.
- invittātus, a, um
[vitta] : enroulé dans.
--- Hier. Reg. Pack. 101.
- invĭtŭpĕrābĭlis,
e : irrépréhensible. --- Tert.
Marc. 2, 10.
- invītus,
a, um [cf. vis, volo] :
1 - qui agit à contre-cœur, contre
son gré, à regret.
- eum invitissimus dimisi, Cic. Fam.
13, 63 : je l’ai congédié bien malgré moi.
- viatores invitos consistere cogunt,
Cæs.
BG. 4, 5, 2 : ils forcent les voyageurs à s’arrêter malgré eux.
- discedit a Melino Cluentia, ut in tantis injuriis non invita, ut a
viro non libenter, Cic. Clu. 14 : elle se sépara de Mélinus, Cluentia,
non contrainte après de si graves injustices, mais pas de gaieté de
cœur, puisque c'était son mari. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 459; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- sit
jus liceatque perire poetis; invitum qui servat, idem facit occidenti,
Hor. A. P. 466 : le poète a la liberté et le droit de se donner la
mort; le sauver malgré lui, c'est faire la même chose que celui qui le
tuerait.
- nullast
tam facilis res quin difficilis siet, quam invitus facias, Ter. Haut.
805 : iI n'y a pas de chose si facile qui ne devienne difficile, quand
on la fait à contre-coeur.
- vapulo
hercle invitus ego tamen, etsi malum merui, Plaut. Cas. 957 : c'est
bien malgré moi que je suis battu, quoique je l'aie mérité.
- non corrigit, sed lædit, qui invitum regit, P. Syr. : ce
n’est pas corriger, mais blesser, que de vouloir gouverner quelqu’un
malgré lui.
- ubi
sunt isti scortatores, qui soli inviti cubant ? Plaut. Amph. 676 : où
sont-ils, ces coureurs de filles qui ne couchent seuls qu'à regret ? --- Touratier, Syntaxe latine, p. 421; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
abl.
absolu me, te... invito
: malgré moi, malgré toi.
- invitā
deā : malgré la déesse.
- si se invito Germanos in Galliam transire non æquum existimaret, cur
sui quicquam esse imperii aut potestatis trans Rhenum postularet ? Cæs.
BG. 4, 16, 4 : s'il ne trouvait pas juste que les Germains passent en
Gaule malgré lui, pourquoi réclamait-il le moindre pouvoir au-delà du
Rhin ? --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 163, éd. Vuibert.
- nemo
erit ... qui credat te invito provinciam tibi esse decretam, Cic. Phil.
11, 23 : personne ne croira qu'on vous ait donné malgré vous une
province. ---
cf. syntaxe latine Ernout et Thomas n° 127; éd. Klincksieck
- quæ ita aperta et manifesta sunt ut medius fidius, judices, invitus
ea dicam, Cic. Am. 94 : cela est évident et connu que, par ma foi,
juges, j'en parle à contre cœur. ---
trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 644; éd. Peeters France.
- haud
invito imperatore ea fieri occultus rumor incedebat, Tac. An. 2,
55 : un bruit sourd s'était répandu que rien ne se faisait sans l'aveu
de l'empereur.
- hæc
omnia, ut invitis, ita non adversantibus patriciis transacta, quia
nondum in quemquam unum sæviebatur, Liv. 3, 55, 15 : si les patriciens
virent ces mesures avec déplaisir, du moins ils n'opposèrent pas de
résistance, car on n'avait encore sévi contre personne.
- invitā
Minervā, Hor. A. P. 385 : malgré Minerve (= contre la nature).
- quibusdam bellum invitis erat :
la guerre existait pour le mécontentement de quelques-uns.
- invitique oculi lacrimis maduere coactis, Ov. M. 6, 628 : et
ses yeux, involontairement, se mouillèrent de larmes contenues ---
(traduction de A.-M. Boxus et J. Poucet, Bruxelles, 2006)
- Berenicen
dimisit, invitus, invitam, Suet. Tit. 7 : (Titus) renvoya Bérénice
malgré lui,
malgré elle.
- invitus feci ut Flaminium e senatu ejicerem, septem annis post quam
consul fuisset, Cic. de Sen. 12, 42 : c'est bien malgré moi que
j'expulsai du sénat Flaminius, sept ans après qu'il eût été consul.
- illud me invitissimo fiet, Cic.
Att.
5, 21, 9 : cela se fera tout à fait malgré moi.
- invita in hoc loco
versatur oratio, Cic. Nat. 3, 85 : mon exposé traite ce point
à regret.
- soli
hoc contingit sapienti, ut nihil faciat invitus, nihil dolens, nihil
coactus, Cic. Parad. 5, 1 : il n'y a que le sage qui ne fasse rien
à contrecoeur, rien avec peine, rien par force.
- verba non invita sequentur, Hor. P.
311 : les mots suivront d’eux-mêmes.
2
-
poét. involontaire.
- invita ope, Ov. P. 2, 1, 16
: par une aide
involontaire. --- cf. V.-Fl. 3, 391.
- invĭus,
a, um [in, négatif, via] :
1 - où il n’y pas de route,
inaccessible,
inabordable, infranchissable. --- Virg. En. 4,
151 ; Liv. 9, 14 ; Plin. 12, 52.
- maria
invia Teucris, Virg. En. 9, 130 : la mer est fermée aux
Troyens.
- Acheron
invius renavigari, Sen. Herc. Fur. 715 : l'Achéron
qu'on ne peut
repasser.
- invia (s.- ent.
loca), n. : endroits
non frayés, impraticables.
--- Liv. 23, 17, 6; 38, 23, 1.
- per
invia pleraque, Liv. 21, 35 : souvent par des chemins impraticables.
- invia
lorica sagittis, Mart. 7, 2 : cuirasse impénétrable aux traits.
- virtuti
invia nulla est via, Ov. M. 14, 113 : rien n'est impossible à
la vertu.
- nihil
virtuti suæ invium, Tac. Agr. 27 : (les soldats grondaient) : rien
ne
résiste à notre courage.
2
-
impénétrable. ---
Virg. En. 6, 514.
- invŏcātĭo,
ōnis, f. [invoco] : action
d’invoquer, invocation. --- Quint. 6, 1, 33; 9, 2, 104; 11,
3, 115.
- invŏcātīvus, a, um
: propre à invoquer.
--- Serv. En. 1, 1.
- invŏcātŏr, ōris, m.
: celui qui invoque. ---
Cod. Th. 9, 16, 5.
- invocatus
:
1
- invŏcātus,
a, um : part. de invoco.
- diu
Acherbæ viri nomine cum multis lacrimis et lamentatione flebili
invocato ad postremum ituram se, quo sua et urbis fata vocarent,
respondit, Just. 18, 6 : (Élissa), baignée de larmes, et poussant des
cris plaintifs, invoqua longtemps le nom de son époux Acerbas; enfin
elle promit d'aller où l'appelaient les destins de Carthage.
- tunc
invocato hilaro atque prospero Eventu cursu me concito proripio, ut
hercule ipse sentirem non asinum me, verum etiam equum currulem nimio
velocitatis effectum, Apul. 4, 2, 3 : alors après avoir invoqué
le
dieu Succès, le dieu riant et favorable, je m'élance au galop, me
sentant, per Hercule, moins un âne qu'un cheval de course tant je
courais vite. --- trad. Pierre
Grimal; éd. Gallimard.;
- voir
invoco.
2
- invŏcātus,
a, um [in, négatif + voco] : - a
- non appelé. ---
Cic. Nat. 1, 108. - b
- non invité. --- Plaut. Capt.
70; Ter. Eun. 1059 ;
Nep. Cim. 4.
- si
efficio hoc, postulo ut mihi tua domus te præsente, absente, pateat,
invocato ut sit locus semper, Ter. Eun. 1058 : si je réussis, j'exige
que ta maison me soit ouverte en ton absence comme en ta présence et
que, sans être invité j'y aie mon couvert en tout temps.
3
- invŏcātŭs,
abl. ū, m. : appel.
- invocatu meo, Fronto ad.
Ver. 1 : sans que je [les] aie appelés.
- invŏco,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- appeler,
invoquer.
- invocare Junonem, Cic.
Nat. 2, 68 : invoquer Junon.
- deos testes invocare, Liv. 45, 31
: prendre les dieux
à témoin, invoquer le témoignage des dieux.
- igitur
omnes aquæ de pristina originis prærogativa sacramentum
sanctificationis consequuntur invocato deo, Tert. Bapt. 4 : toute eau
naturelle acquiert donc, par l'antique prérogative dont elle fut
honorée à son origine, la vertu de sanctification dans le sacrement,
pourvu que Dieu soit invoqué à cet effet.
- deinde
ædificato ibi altari et invocato Deo Abraham profectus est inde et
habitavit in heremo atque inde ire in Ægyptum famis necessitate
conpulsus est, Aug. Civ. 16, 19 : là, ayant dressé un autel et invoqué
Dieu, Abraham vint ensuite dans le désert, et, chassé par la faim, il
se rendit en Égypte.
2
- appeler
au secours. ---
Tac. H. 4, 79.
3
- appeler,
nommer. --- Curt. 3, 11, 25; 10, 5, 9.
- invŏlātŏr, ōris, m.
: voleur.
--- Gloss .-Gr.-Lat.
- invŏlātŭs,
ūs, m. (seul.
à l'abl. involatu) : action de voler vers,
vol. --- Cic. Fam. 6, 6, 7.
- invŏlentĭa, æ, f.
: absence de volonté.
--- Salv. Gub. 7, 23.
- involgo, āre :
voir
invulgo.
- invŏlĭto,
āre [involo] : - intr. - 1
- voler sur. ---
Prud. 13, 100.
- 2 - flotter
sur [avec dat.]. --- Hor. O. 4,
10, 3.
- involnĕrābĭlis, e :
voir
invulnĕrābĭlis.
- invŏlo,
āre, āvi, ātum :
1
- intr.
- voler dans ou à, se
précipiter sur.
- [avec in
et acc.] Varr. R. 3, 7,1 ; Cic. de Or. 3, 122.
- [avec ad]
B.-Alex. 52.
-
tr. -
2
- attaquer,
saisir, prendre possession
de.
- castra
involare, Tac. H. 4, 33 : attaquer le camp.
- truces etiam tum animos cupido involat eundi in hostem, piaculum
furoris, Tac. An. 1, 49 : bientôt ces courages encore
frémissants sont saisis du désir de marcher à l'ennemi pour expier de
si tristes fureurs.
3
- faire
main basse sur qqch, voler.
- pallium
involare, Catul. 25, 6 : voler un manteau.
- invŏlŭcĕr,
cris, cre : qui ne peut voler. ---
Gell. 2, 29, 5.
- invŏlūcrĕ, is, n.
[involvo]
: enveloppe, peignoir. --- Pl. Capt. 267.
- invŏlūcrum,
i, n. [involvo] :
1
- enveloppe,
couverture; étui d’un
boucher. --- Cic. Nat. 2, 37.
2
-
voile (recouvrant un candélabre). ---
Cic.
Verr. 4, 65.
- fig. per
quædam involucra perspicere, Cic. Or. 1, 161 : distinguer à
travers certains voiles.
- simulationum involucra, Cic. Q.
1, 1, 15 : enveloppe (masque) de la dissimulation.
- invŏlūmĕn, ĭnis, n.
[involvo]
: enveloppe. --- Gloss. Phil.
- invŏlūmentum, i, n.
[involvo]
: enveloppe. --- Aug. Civ. 4, 8.
- au
plur. involumenta : langes. ---
Vulg. Sap. 7, 4.
- invŏluntārĭē
: in volontairement.
--- Boët. Ar. top. 4, 2.
- invŏluntārĭus, a, um
: involontaire. ---
C.-Aur. Chron. 1, 4, 104; Acut. 2, 5, 24.
- invŏluntās,
ātis, f. : absence de volonté.
--- Tert. Apol. 45.
- invŏlūtē
[involutus] : d’une manière obscure [fig.].
--- Spart. Carac. 2, 10.
- invŏlūtĭo, ōnis, f.
[involvo] : - 1
- action d’envelopper. ---
C.-Aur. Acut. 3, 11, 103. - 2
- enroulement. ---
Vitr. 10, 11.
- invŏlūto,
āre : - tr. - envelopper,
enrouler. --- Aug. Psalm. 57, 7.
- (Lebaigue
P. 669)
- invŏlūtus,
a, um : part. passé de involvo.
-
adjt. enveloppé, obscur,
mystérieux, caché,
dissimulé.
- res involutas explicare, Cic. Or.
102 : débrouiller les points
obscurs.
- res omnium involutissima, Sen. Nat.
6, 5, 3 : question la plus
obscure de toutes.
- involvo,
ĕre, volvi, volutum : - tr. -
1
- faire rouler en bas, faire
tomber en roulant.
- mons silvas virosque involvens secum, Virg. En.
12, 689 : le fragment de montagne roulant avec lui dans sa chute
les
forêts et les habitants.
2
- passif involvi,
rouler.
- cupas devolvunt ; involutæ labuntur,
Cæs. BC. 2, 11, 2 : ils font rouler des tonneaux du haut des murs
; ces
tonneaux descendent en roulant.
- oppositis a tergo involvitur aris
in caput inque humeros, Virg. En. 12, 292 : il roule à la renverse
sur
la tête et sur le dos contre l’autel placé derrière lui.
3
- faire rouler sur.
- Ossæ Olympum involvere, Virg. G. 1, 282 : rouler
l’Olympe sur l’Ossa.
- involvere
se farinā, Phædr. 4, 1, 23 : se rouler dans la farine.
4
- enrouler, envelopper.
- sinistras sagis involvunt, Cæs. BG. 1, 75, 3 : ils
enveloppent leurs mains gauches de leurs manteaux.
- nec
densæ trepidis apium se involvere nubes cessarunt aquilis, Sil. 8, 635
: d'épais essaims d'abeilles ne cessèrent d'envelopper les aigles
tremblantes.
- involvi
calido fumo, Ov. M. 2, 232 : être enveloppé d'une fumée brûlante.
- fig. litteris me
involvo, Cic. Fam. 9, 20, 3 : je m’enveloppe (m’ensevelis) dans
l’étude.
5
- envelopper, rendre
obscur, obscurcir, cacher.
- involvere
(= involverunt) diem nimbi, Virg. En. 3, 198 : des nuages ont obscurci
le jour.
- involutum candelabrum, Cic. Verr. 4, 65 : candélabre
enveloppé (dissimulé sous des voiles). --- cf. Verr. 5, 157.
- si qua iniquitas involveretur, Tac. An. 3, 63 : si qq
injustice se dissimulait.
- res ab ipsa natura involutæ, Cic. Ac. 1, 15
: questions voilées par la nature elle-même.
- quod
nec ... ) nec me laqueis tam insidiosæ interrogationis involveram,
Plin. Ep. 1, 5, 7 : et parce que je ne m étais pas laissé
enrouler dans les lacets de questions si artificieuses.
- involvŭlus,
i, m. : sorte de petit ver (ou de chenille) qui s’enroule sur
lui-même. --- Plaut. Cist. 729.
- invorsus,
invorto, etc. : voir invers-,
invert-
- invulgātus,
a, um : part. passé de invulgo; vulgaire, trivial.
- invulgo,
āre, āvi, ātum : - tr. - publier,
divulguer. --- Gell. 20, 5, 7.
- invulgatum verbum, Gell. 11, 7, 1 : mot banal.
- invulnĕrābĭlis,
e [in, vulnero] : invulnérable. --- Sen. Ben. 5, 5,
1 ; Ep. 2, 2.
- invulnĕrātus,
a, um : qui n'a pas reçu de blessure, qui n'a pas été
blessé.
- io :
1
- ĭō, interj. :
a -
io ! ah ! (cri de joie
dans les fêtes, dans les triomphes, aux bacchanales).
--- Hor. O. 4, 2, 49; Tibul. 2, 5, 121; Plin. Ep. 3, 9.
b
- ah ! las ! hélas ! (cri de douleur). Tibul. 2, 4,
6.
c
- holà, oh ! ( appellation véhémente).
---Virg. En. 7, 400 ; Ov. M. 4, 513.
2
- Ĭō, Ĭūs (Īōn, Ĭōnis), f. : Io (fille d'Inachus, que Jupiter
changea
en génisse pour la soustraire à la jalousie de Junon). ---
Ov. H. 14, 85; M. 1, 588; Prop. 2, 28, 17.
- gr. Ἰώ, Ἰοῦς (Ἲων, Ἴωνος).
- formes Ion Ov. Am. 2, 2,45 ;
dat. Ioni PL. Aul. 556 ; acc. Ionem Serv. G. 3, 153 ou Io
Ov. M 1, 584 ; abl. Io Prop. 2, 30,
29.
- voir
hors site : Io.
- Ĭōannēs ou Ĭōhannēs : voir Joannes.
- gr. Ἰωάννης.
- Iōb : voir Job.
- gr. Ἰώϐ.
- Ĭŏcasta, æ,
(Ĭŏcastē, ēs), f. : Jocaste [femme de Laïus, roi de Thèbes,
mère d’Œdipe]. --- Stat. Th. 1,181 ; Hyg. Fab. 66.
- gr. Ἰοκάστη, ης.
- voir
hors site : Jocaste.
- Iol, f., indécl. =
Césarée [ville de Mauritanie]. --- Mel. 1, 30 ; Plin. 5, 20.
- Ĭōlās : voir Iollas.
- Ĭŏlāus, i, m. :
Iolaüs, fils d’Iphiclès, compagnon d’Hercule. --- Ov. M. 8, 310 ;
9, 399.
- gr. Ἰόλαος.
- Ĭōlcŏs (Ĭōlcus), i, f.
: Iolcos [ville de Thessalie, patrie de Jason]. --- Liv. 44, 13, 4 ;
Plin.4, 31.
- gr. Ἰωλκός.
- Ĭōlcĭăcus, a, um : d’Iolcos. --- Prop. 2, 1, 54.
- Iolci, ōrum, m. : habitants d’Iolcos. --- Serv. B. 4, 34.
- Ĭŏlē, ēs, f. :
Iole. - 1
- fille d’Eurytus, enlevée par Hercule. --- Ov. M. 9,
140; Hyg. Fab. 35. - 2
- nom d’une esclave. --- Prop. 4, 5, 35.
- gr. Ἰόλη, ης.
- Iolītānus, a, um :
d’Iol (Césarée). --- Plin. 9, 173.
- Ĭollās, æ,
m. : - 1
- un Troyen. --- Virg. En. 11, 640. - 2
- un berger. --- Virg. B. 2, 57
; 3, 76. - 3
- un écrivain grec. --- Plin. 34, 104, etc.
- Ion :
1
- Ĭōn, ōnis, m. : a -
Ion (fils de Xuthus,
qui donna son nom aux Ioniens). - b
- Ion
(général de Persée).
- gr. Ἴων, ωνος.
2
- Ĭōn, ōnis, f. : c. Ĭō, Ĭūs.
3
- Iōn, ōnis, adj. : Maur. ionique (en parl. de métrique).
4
- ĭŏn , ĭi, n. : - a -
Plin. sorte de violette.
- b - Plin. une pierre
précieuse de la couleur
de la violette.
- gr. ἴον.
- ĭa,
ĭōrum, n. : Plin. des violettes.
- Ionæus,
a, um : de Jonas.
- Ionas
(Jonas), æ, m. : Jonas (un prophète).
- Iōnes,
um, m. : les Ioniens.
- gr. Ἴωνες, ων.
- Iōnĭa, æ, f. :
l'Ionie (région d'Asie Mineure).
- gr. Ἰωνία.
- Iōnicē,
adv. : en ionien, dans le dialecte ionien.
- Iōnicus,
a, um : d'Ionie.
- gr. Ἰωνικός.
- Iōnis,
ĭdis, f. : femme ionienne.
- gr. Ἰωνίς, ίδος.
- Iŏnĭus,
a, um : d'Ionie.
- gr. Ἰόνιος.
- Ionium
(mare) : la mer Ionienne.
- Iopās, æ, m. : Iopas
(nom d'homme).
- Iordanes
(Jordanes), is, m. : le Jourdain (fleuve de Palestine).
- Ios,
Ii, f. : Ios (une île des Sporades).
- gr. Ἴος.
- Ioseph
---> Joseph.
- ĭōta,
indécl. n (qqf. ĭōta, æ, f. ) : iota (lettre grecque).
- gr. ἰῶτα.
- Īphĭanassa,
arch. : c. Iphigenia. --- Lucr. 1, 86.
- gr. Ἰφιάνασσα.
- Īphĭăs,
ădis, f. : fille d'Iphis, Evadné. --- Ov. Tr. 5, 14, 38.
- gr. Ἰφιάς, άδος.
- Īphiclus,
i, m. : Iphiclus (fils d'Amphitryon et d'Alcmène). --- Ov.
H. 13, 25.
- gr. Ἴφικλος.
- Īphĭcratensis,
e : d’Iphicrate, armé à la manière d’Iphicrate. --- Nep.
Iph. 2, 4.
- Īphĭgĕnīa, æ, f. :
Iphigénie (fille d'Agamemnon et de Clytemnestre). --- Cic.
Tusc. 19 146; Ov. M. 12, 27.
- gr. Ἰφιγένεια.
- Iphigenian,
acc. grec. --- Ov. P. 3, 2, 62.
- voir
hors site : Iphigénie.
- Īphĭmĕdīa, æ, f.
: Iphimédia (mère des géants Ephialte et
Otus). --- Serv. En. 6, 582; Hyg. Fab. 28.
- gr. Ἰφιμέδεια.
- Īphĭnŏē,
ēs, f. : nom de femme. --- V.-Fl. 2, 162.
- gr. Ἰφινόη, ης.
- Iphĭnŏus,
i, m. : nom d'un Centaure. --- Ov. M. 12, 379.
- gr. Ἰφίνοος.
- Iphis
:
1
- Īphis, ĭdis, f. : Iphis (fille de Lygdus, élevée sous des vêtements
d'homme). --- Ov. M. 9, 667.
- gr. Ἶφις, ιδος.
2
- Īphis, is, m. : - a
- Iphis (amant dédaigné
d'Anaxarès, il se pendit de désespoir). --- Ov. M. 14, 699. -
b
- Iphis (un des Argonautes). ---
V.-Fl. 1, 44L
- gr. Ἶφις, ιος.
- Īphĭtus,
i, m. : Iphitus. - 1 - un des
Argonautes. --- Hyg. Fab. 14. - 2
- un roi d'Elide, qui
rétablit les jeux olypiques. --- V.-Fl. 1, 363. -
3
- nom d'un
guerrier. --- Virg. En. 2, 435.
- gr. Ἴφιτος.
- īphўŏn, ĭi, n.
: sorte de légume. --- Plin. 21, 67.
- gr. ἴφυον.
- Iporcenses, ĭum, m.
plur. : habitants d’Iporca [ville de la Bétique]. --- CIL 2,
1046.
- ippŏcentaurus :
voir
hippocentaurus.
- Ipra, f. : ville
de la Bétique. --- Plin. 3, 10.
- ipse
(arch. ipsus), ipsa, ipsum
; gén. ipsīus et
ipsĭus, dat. ipsī (is et pse) :
- voir
l'article antérieur.
- masc. arch. ipsus Pl. Ps.
1142, etc. ; Ter. Hec. 455, etc. ; Cato, Agr. 70; plaist. ipsissimus, Pl. Trin. 988 : tout à fait
lui-même; ipsimus, ipsima, Petr. 75,
11, etc. : le maître, la maîtresse; formes vulg. isse, issa,
voir
issi Suet. Aug. 88 ; cf. CIL
4, 148, etc. ; 4, 1589; gén. ipsi Afr.
230 ; dat. ipso Apul. M. 10, 10 ; dat.
fém. ipsæ Apul. Plat. 2, 5.
1
- même, en personne; lui-même, elle-même,
etc.
- ipse Cæsar, Cic. Fam. 6, 10, 2 : César lui-même.
- ipsum Latine loqui, Cic. Br. 140 : le fait même de parler le
latin correctement.
- ei præsidio... præfecit; ipse... Cæs. BG. 6, 29, 3 : à la tête
de ce détachement il mit... ; lui-même, de son côté, il...
- ille ipse factus sum, Cic. Fam. 2, 9, 1 : je suis devenu lui en
personne, je suis entré dans la peau du personnage.
- nihil
erat, quod non ipse obiret, Cic. Cat. 3, 16 : il n'y avait rien dont il
ne s'occupait en personne. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 469; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ipse dixit, Cic. Nat. 1, 10 : lui-même (le maître,
Pythagore) l’a dit.
- egit ipse pro se nullo accusante, Plin. Ep. 5, 13, 1 : il
plaida pour lui-même, sans que personne s'élevât contre lui.
- o
di, quam ineptus ! quam se ipse amans sine rivali ! Cic. Quint. 3, 8,
4 : quel sot, tous dieux ! quel adorateur de lui-même, et sans
rival assurément.
- nunc ipsum : en ce moment même. --- Cic. Att. 7, 3, 2 ;
12, 40, 2.
- tum ipsum, Cic. Off. 2, 60 : alors même.
- tum ipsum, cum, Cic. Div. 1, 118 : au moment même où.
-
ipse quoque : lui-même aussi, lui-même de son côté. --- Cic.
Amer. 33 ; Nat. 2, 125.
- ou etiam ipse, Cic.
Nat. 2, 46 ; Mil. 21 ; Planc. 73.
- ou ipse etiam Cic.
Br. 113.
-
pauca, neque ea ipsa enucleate, ab hoc dicta, Cic. Fin. 5, 88 : il
a dit peu de choses, et même encore sans netteté.
-
et ipse : lui aussi, de son côté. --- Cic. Amer. 48;
Cæc. 58; Att. 8, 7, 1.
- judex quum nocentem absolvit, se ipsum damnat, Sén. : le juge qui absout un
coupable, se condamne lui-même (= se condamne en même temps qu'il
absout).
- naturæ
ipsius vocem videmur audire ? Cic. Fin. 3, 62 : (lorsque nous voyons
les peines qu'elles se donnent pour mettre au monde leur fruit et pour
l'élever), n'est-ce pas le cri de la nature elle-même qu'il nous semble
entendre ?
- in templo Herculis valvæ clausæ repagulis subito se ipsæ aperuerunt,
Cic. Div. 1, 74 : dans le sanctuaire dédié à Hercule, les portes
fermées au verrou s'ouvrirent toutes seules (d'elles-mêmes).
2
- précisément, justement.
-
id, quod aliquando posset accidere, ne illo ipso tempore accideret,
timere, Cic. de Or. 1, 123 : ils craignaient que ce qui peut
arriver parfois ne se produisît juste à ce mement-là.
- eo ipso
die casu
Messanam venit, Cic. Verr. 5, 160 : justement ce jour-là par
hasard il
vint à Messine.
- illud ipsum esse quod quærerem, Cic. Tusc. 5, 65 : que
c'était cela précisément que je cherchais.
- triginta dies erant ipsi, per quos ... Cic. Att. 3, 21
: il
y a juste trente jours, pendant lesquels...
- triennio ipso minor, Cic.
Br. 161 : juste de trois ans plus jeune. --- cf. Cic. Br.
61; Att. 5, 11, 4;
Fam. 2, 8, 3.
- tum ipsum, Cic. de Or. 1, 123 : juste à ce moment-là.
- noctes vigilabat ad ipsum mane, Hor. S. 1, 3, 17 : il
veillait toutes les nuits jusqu'au matin.
- in tempore ipso mi advenis, Ter. Andr. 973 : tu m'arrives
juste au bon moment.
3
- de soi-même, spontanément.
- ego
ipse hæc quæ ille quærit, quæ adhuc numquam audistis, commemorabo
et proferam, Cic. Verr. 2, 5, 9 : de moi-même, je vais
révéler des faits qu'il cherche, et dont vous n'avez jamais entendu
parler.
- ipse animus ægrotus, Ter. Andr. 193 : esprit déjà dérangé.
- aliæ
(arbores) nullis hominum cogentibus ipsæ sponte sua veniunt,
Virg. G. 2, 10 : les uns, sans y être contraints de la part des hommes,
poussent d'eux-mêmes.
- ipsæ
lacte domum referent distenta capellæ ubera, Virg. B. 4, 21 : les
chèvres retourneront d'elles-mêmes au bercail, les mamelles gonflées de
lait. --- id. ib. 7, 11.
- valvæ se ipsæ aperuerunt, Cic.
Div. 1, 74 : les portes s’ouvrirent d’elles-mêmes. --- cf.
Cic. Off. 1, 77;
de Or. 1, 111.
4
- par soi-même, à soi seul.
- quod est ipsum miserabile,
Cic. Br. 289 : chose qui est à elle seule lamentable. --- cf.
Cic. Læl. 10 ;
Pomp. 38, etc.
- [avec per se]
- sive per se ipsi animi moventur, Cic. Div. 2, 126 : soit que
cette âme s'émeuve d'elle-même.. --- Cic. Div. 2, 126; Leg.
3, 40 ; Fam. 3,
9, 2.
- ipsĕmet : lui-même. --
Pl. Amp. 102; Sen. Ep. 117, 21.
- ipsimet,
Cic. Verr. 3, 3 : nous-mêmes.
- ipsĭma, æ, f. : la maîtresse. ---
voir
ipse.
- ipsĭmus, i, m. : le maître. --- voir ipse.
- ipsĭplex, ĭcis
: qui se plie soi-même. --- Gloss.
- ipsippe
: eux-mêmes. --- P. Fest. 105;
voir
hors site P. Festus..
- ipsissĭmus, superl. de ipsus : lui-même
en personne, tout à fait lui-même. --- Pl. Trin. 988.
- ipsullices
: effigies d’homme ou de femme en feuilles de métal. --- P.
Fest. 105, 14; voir hors site P. Festus.
- ipsus, m. arch. : c. ipse.
- tute
heri ipsus mihi narrasti, Plaut. Merc. 481 : c'est toi-même, en
personne, qui
me l'as raconté hier.
- a lenone ipsus
eripuit palam, Ter. Ad. 331 : il l'a enlevée lui-même en plein
jour à un marchand d'esclaves.
- Iptuci, n.
: ville de la Bétique. --- Plin. 3, 15.
- ir : voir hir.
- īra, æ, f. :
- (Lebaigue
P. 669 et P.
670)
- eira Pl.
Truc. 262 ; 264; gén. iraï pour iræ, Lucr. 3, 303.
1
- colère, courroux. --- Cic.
Tusc. 4, 21; Att. 11, 18, 2;
etc.
- ira in aliquem, adversus aliquem colère
contre qqn. --- Liv. 25, 15, 7; 36, 6, 1.
- ira
furor brevis est, Hor. Ep. 1, 2, 62: la colère est une courte folie.
- facere
aliquid per iram, Cic. Tusc. 4, 37, 79 : faire qqch sous l’empire de
la colère.
- iras
plumbeas gerere, Plaut. Poen. 3, 6, 18 : garder longtemps sa colère.
- indulgere iræ, Liv. 23, 3 : se laisser aller à la colère.
- iræ
motus : accès de colère.
- irā
ardere : bouillir de colère.
- gén. objectif ira
fugæ, Liv. 27, 7, 13 : colère excitée par
la fuite. --- cf. Liv. 1, 5; 9, 8; 21, 2, etc. ; Virg. En. 2,
413.
- au pluriel
iræ
: les manifestations de la colère, la vengeance. --- Liv.
4, 30, 12.
2
- motif de colère. --- Ov. P.
4, 3, 21.
3
- objet de colère ou de haine.
- Hannibal est iræ tibi, Sil. 11, 604 :
Hannibal est en colère contre toi. --- Virg. En. 10, 174.
4
- en
parl. de choses violence,
impétuosité, furie. --- V.-Fl. 7, 149 ; Sil. 7, 344 ; 17,
253.
- īrācundē [iracundus]
: avec colère. --- Cic. Phil. 8, 16; Tusc. 3, 51.
- īrācundius Cic. Com. 31 ; Sull.
44.
- īrācundĭa, æ, f. iracundus]
:
1
- irascibilité, humeur
irascible,
penchant à la colère. --- Cic. Q. 1, 1, 37 ; Tusc. 4, 27 ;
Sen. Ir. 1,
4, 1.
2
- mouvement de colère,
colère. --- Ter. Haut. 920 ; Cic. Verr.
2, 48 ; Tusc. 4, 50; plur. Cic. Q. 1,
1, 39.
- īrācundĭtĕr, adv. : c. iracunde. ---
Cæcil. Com. 78; Enn. d. Prisc. 15, 35.
- īrācundus, a, um [irascor]
:
1
- irascible, irritable, emporté.
--- Cic.
Tusc. 4, 54; CM 65; Sen. Ir. 1, 4, 1 ; 2, 6, 3.
2
- en colère, irrité,
furieux. --- Cic. Planc. 631
- iracundior Hor. S. 1, 3, 29 ;
iracundissimus Sen.
Ir. 2,6,4; 2, 15, 1.
- īrascentĭa, æ, f. : c. iracundia.
--- Apul. Plat. 1, 13; 1, 18.
- īrascĭbĭlis, e et īrascĭtīvus, a, um : irascible. ---
Firm. Math. 5, 9; Hier. Ezech. 1, 1, 7.
- īrasco, ĕre : - intr.
- voir
irascor.
- īrascor, īrasci, īrātus sum : -
intr. - 1
- se mettre en colère, se fâcher, s'irriter, s'emporter, s'indigner,
en vouloir à qqn. - 2
- devenir furieux,
être déchaîné (en parl. des éléments).
- inf. irascier
Pl. Cap. 845; forme active irascere
Pomp. Com. 30.
- irasci
alicui (in aliquem) : se fâcher contre qqn.
- ego
autem non modo tibi non irascor sed ne reprehendo quidem factum tuum,
Cic. Syll. 10 : pour moi, loin de m'irriter, je ne blâme pas même ton
action.
- irasci
alicui rei (in aliquam rem) : se fâcher contre qqch.
- mais
irasci in cornua, Virg. G. 3, 232 : porter sa
colère dans ses cornes, combattre avec les comes.
- irasci
graviter alicui : avoir contre qqn un violent ressentiment.
- irasci
amicis, Cic. Phil. 8, 5 : s'emporter contre ses amis.
- irascar
amicis, cur me funesto properent arcere veterno, Hor. Ep. 1, 8, 9 : me
fâcherai-je que mes amis s'empressent de m'arracher à une funeste
langueur ? (ou
en voudrais-je à mes amis de ce qu'ils s'empressent de m'arracher
à une funeste langueur ?
- quod
fidis offendar medicis, irascar amicis, cur me funesto properent arcere
veterno, Hor. Ep. 1, 8, 9 : parce que je suis irrité contre mes
fidèles médecins, furieux contre mes amis qui veulent m'arracher à ma
torpeur funeste.
- quod
quoniam non cadit in sapientem, ne ut irascatur quidem cadit ... . qua
quoniam vacat, ægritudine etiam vacabit, Cic. Tusc. 3, 19 : puisque
cela n'arrive pas au sage, il ne lui arrive pas non plus de se mettre
en colère ... ; puisqu'il ignore la colère, il ignorera aussi le
chagrin. --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 461; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- irasci
admonitioni, Quint. 2, 6, 3 : s'offenser d'une réprimande.
- remittimus
hoc tibi ne nostram vicem irascaris, Liv. 34, 32, 6 : nous vous
dispensons, (Nabis), de venger nos offenses.
- noli
irascier, Plaut. Capt. 845 : ne te fâche pas.
- irasci
de nihilo, Plaut. Truc. 4, 2, 56 : se fâcher pour un rien.
- nihil irasci, Gell. 19, 12, 10 : ne
s’irriter en rien.
-
idne irascimini ? Cato ap. Gell. 7, 3 : vous
irritez-vous pour cela ?
- nolo irascaris, libere si dixero, Phædr. 3, 26 : ne te fâche pas
si je te le dis avec franchise.
- pelago
ventus irascitur, Petr. 104 : le vent est déchaîné contre la mer.
--- Vulg. Job, 42, 7; ib. Psa. 123, 3.
- avec subj.
de protestation ego
tibi irascar ? est-il possible que, moi, je me fâche contre toi ? moi,
me fâcher contre toi ? moi, je me fâcherais contre toi ?
- ego tibi
irascerer ? moi, je me serais fâché contre toi ?
- voir
iratus.
- īrātē, adv. [iratus]
: avec colère, en colère. --- Phædr. 4, 24, 14.
- īrātius
Col. 7, 12, 5.
- īrātus, a, um : part. - adj. de
irascor; irrité, courroucé, furieux,
en colère, indigné.
- iratus
alicui, Cic. : en colère contre qqn.
- alicui iratos
deos precari, Liv. 5, 11, 16 : appeler dans ses prières la colère des
dieux sur qqn.
- nunc
mea mater iratast mihi, quia non redierim domum ad se, Plaut. Cist. 99
: maintenant ma mère est en colère contre moi, parce que je nesuis pas
revenu à la maison, chez elle.
- iratus
de aliqua re, Cic. : indigné de qqch.
- iratum
aliquem habere, Cic. : encourir la colère de qqn.
- iratus
quod... : mécontent de ce que...
- scripsi
equidem ei iratus, quod ille prior scripserat, Cic. Att. 12 : il est
vrai que je lui ai écrit, mécontent de ce qu'il avait écrit
contre moi.
- dis est iratis natus qui est similis tibi, Phædr. 3, 26 : les dieux
n'ont pas souri à la naissance de qui te ressemble.
- fallor an irati mihi sunt in imagine vultus ? Ov. P. 2, 8, 20 :
est-ce que je me trompe ou dans ce portrait ses regards ne sont-ils pas
irrités contre moi ?
- tua, quod non vis, sentiat umbra sitim, Prop. 4, 5, 1 : que ton
ombre, dévorée par la soif, éprouve le supplice que tu redoutes.
- ex quo illud
laudatur Archytæ, qui cum vilico factus esset iratior, 'quo te modo'
inquit 'accepissem,
nisi iratus essem !' Cic. Tusc. 4, 78 : vous savez, à ce sujet,
le bon mot d'Archytas, qui, étant irrité contre son fermier, "comme je te
traiterais", lui dit-il, "si je n'étais pas
en colère !"
- accenditur
audacia mea iratior Lichas, Petr. 108 : mon audace eut le don de
redoubler la fureur de Lycas. --- cf. Cic.
Tusc. 4, 78.
- Cæsar ipse, qui illis fuerat iratissimus,
tamen ... Cic. Phil. 8, 19 : César lui-même,
quelque animé qu'il eût été contre eux, cependant ...
- ircĕus (hircĕus),
i, m. : sorte de boudin [pour les sacrifices]. --- P. Fest.
114; voir hors site P. Festus.
- ircĭŏla : voir irtiola.
- ircus (irquus, hircus), i, m. : voir hircus.
- īrĕ, inf. de eo.
- īrĕnācĕus, i, m.
: hérisson [animal]. --- Plin. 8, 133.
- īrēnarcha (īrēnarchēs), æ, m. : irénarque,
officier de paix. --- Marc. Dig. 48, 3, 6.
- gr. εἰρηνάρχης.
- Īrēnē, ēs, f. : Irène (nom
de femme). --- Inscr.
- gr. Εἰρήνη.
- Īrēnēus (Īrēnæus), i, m. : saint Irénée
(évêque de Lyon). --- Greg.
- Īrēnŏpŏlītānus, a, um
: d’Irénopolis [ville de Cilicie]. --- Not. Imp.
- Ireseum, ī, n. : ville
de Béotie. --- Plin. 4, 26.
- Iresĭæ, ārum, f. : Irésies. -
1
- ville de Thessalie. --- Liv. 32, 13, 91. - 2
- ville de Magnésie. --- Plin. 4, 32.
- īrī : inf. prés. passif de eo.
- Irĭa, æ, f. : Iria (ville de
Ligurie, auj. Voghierro).
- Irĭātes,
ium, m. : les habitants d'Iria. --- Liv. 31, 10 (cf. Plin. 3, 5,
7, § 49).
- īrĭcŏlor, ōris : irisé. ---
Aus. Ep. 3, 15.
- Irini, ōrum, m.
: ville d’Italie. --- Plin. 3, 105.
- īrĭnus, a, um
: d’iris. --- Plin. 30, 142 ; Cels. 5, 18, 8.
- gr. ἴρινος.
- īrĭo, ōnis, m. : vélar
(plante). --- Plin. 22, 158.
- iris :
1
- Īris, Īrĭdis (Īris), f. : Iris (fille de Thaumas et d'Electre,
messagère
de Junon). --- Virg. En. 5, 606; Ov. M.
1, 271.
- gr. Ἶρις, ιδος --- voir la
déclinaison
2
- īris, īris
(īrĭdis), f. : - a
- arc-en-ciel. --- Sen.
Nat. 1, 3, 1. - b -
l'iris, le glaïeul (plante). --- Plin 21,
40; Col. 12, 27. - c - iris (une pierre
précieuse). --- Plin. 37, 136.
- gr. ἶρις, ἴριδος.
- abl.
sing. iride.
- acc.
sing. iridem, irim, irin.
3
- Īris, is, m. : l'Iris (affluent du
Pont-Euxin). --- Plin. 6, 8.
4 - īris,
acc. īrim : hérisson. --- Pl. Capt. 184.
- īrītis, ĭdis, f. :
iris (pierre précieuse). --- Plin. 37, 138.
- Irmenē, ēs, f.
: ancienne ville d’Italie. --- Plin. 3, 131.
- irnĕa, æ, f. (= hirnea)
: vase, cruche.
- irnĕla :
voir
hirnela.
--- cf. P. Festus.
- mais urnula. --- Cic. Par. 1,
2, 11.
- īrōnīa, æ, f. : ironie [Socratique et fig. de rhét.]. ---
Cic. Br. 292; de Or. 2, 270; Q. 3, 4, 4; Quint. 8, 6, 54.
- gr. εἰρωνεία.
- īrōnĭcē, adv. : ironiquement. --- Ps.-Ascon.;
Verr. 1, 38.
- īrōnĭcōs, adv. (= ironice) :
ironiquement. --- Schol. Juv. 14, 15.
- gr. εἰρωνικῶς.
- īrōnĭcus, a, um : ironique.
--- Fulg. Myth. 1. præf.
- Iros : c. Irus.
- irpex (hirpex), ĭcis, m. : sorte de herse [pour
arracher les mauvaises herbes]. --- Cato, Agr. 10, 2 ; Varr. L. 5,
136; Serv. Virg. G. 1, 95.
- gr. ἅρπαξ.
- Irpīni (Hirpīni), ōrum, m. : les Hirpins (peuple du
Samnium). --- Liv. 22, 61, 11.
-
Hirpīnus, a, um : des Hirpins. --- Cic. Agr. 3, 8.
- irpus (hirpus), i, m. (mot sabin) : loup.
--- Serv. En. 11, 785 ; P. Fest. 106; voir hors
site P. Festus.
- irquĭtallus (hirquitallus), i, m. : qui entre dans
l'âge de la puberté. --- P. Fest. 101; 105; voir
hors site P. Festus.
- irrădĭātĭo, ōnis, f.
[irradio] : action de rayonner. --- Firm. Math. 4, 12.
- irrădĭo, āre, ātum [in, radius] : - tr. -
projeter ses rayons sur, faire briller. ---
Stat. Th. 6, 64; Capel. 8, 810. -
intr. - briller, rayonner. --- Sedul.
5, 315.
- irradiare
salibus mensam, Plaut. : égayer un repas de ses bons mots.
- irrādo, ĕre, irrāsum [in, rado] : - tr. -
racler sur, dans. --- Cato Agr. 157, 7.
- irrasus :
1
- irrāsus, a, um : - a
- non raclé, non
poli, raboteux. --- Sil. 8, 584. - b
- non rasé. --- PL. Rud. 1303.
- irrasa clava, Sil. 8, 584 : massue pleine de noeuds.
2 -
irrāsus, a, um : part. passé
de irrado. - a - raclé
sur. - b
- rasé.
- irrătĭo, ōnis, f. [in,
ratio] : déraison. --- Tert. Prax. 15.
- irrătĭōnābĭlis, e : dépourvu de
raison; déraisonnable. ---
Amm. 31, 12, 15.
- irrationabilia : les brutes, les animaux. --- Lact.
2, 2, 17.
- irrătĭōnābĭlĭtās, ātis, f. :
privation de raison. --- Apul. Ascl.
26.
- irrătĭōnābĭlĭtĕr, adv. : d'une
manière déraisonnable, d'une
manière absurde. --- Tert. Pænit. 1.
- irrătĭōnālis, e : - 1
- dépourvu de
raison, irrationnel. --- Quint. 7,
3, 3; Sen. Ep. 113, 17. - 2
- où la raison n’intervient pas.
- irrationalis
usus, Quint. 10, 7, 11 : routine, exercice mécanique.
- irrătĭōnālĭtĕr, adv. [irrationalis]
: déraisonnablement. --- Tert. Marc. 2, 6.
- irraucesco, ĕre, irrausi : - intr.
- s'enrouer. --- Cic. de O. 1,
259
- ou
irraucio, Gloss.
- irraucus, a, um : enroué. ---
Pl.-Val. 1, 2.
- irrĕcĭtābĭlĭtĕr [in,
recito] : ineffablement. --- Fort. 3, 9, 49.
- irrĕcōgĭtātĭo, ōnis,
f. [in, recogitatio] : oubli. --- Tert. Exh. cast. 4.
- irrĕconcĭlĭābĭlis, e
[in, reconcilio] : irréconciliable. --- Heges. 1, 40, 8.
- irrĕcordābĭlis, e
[in, recordabilis] : dont on ne peut se souvenir, qui empêche le
souvenir. --- Arn. 2, 28.
- irrĕcŭpĕrābĭlis, e
[in, recupero] : irrémédiable. --- Tert. Pudic. 14.
- irrĕcŭpĕrābĭlĭtĕr
: inévitablement. --- Acr. Hor. P. 452.
- irrĕcūsābĭlis, e
[in, recusabilis] : - 1 - qui ne peut
être refusé. --- Cod. Just. 3, 1, 13. - 2 - inévitable.
--- Hier. Ep. 60, 14.
- irrĕcūsābĭlĭtĕr
: inévitablement. --- Rustic. Aceph. 1247.
- irreddĭbĭlis, e : qu’on
ne peut rendre. --- Boét. Ar. top. 4, 4.
- irrĕdux, ŭcis [in,
redux] : par où l’on ne doit pas revenir. --- Luc. 9, 408.
- irrĕflexus,
a, um [in, reflecto] : qui ne se recourbe pas. --- Boét.
Consol. 4, 7, 29.
- irrĕformābĭlis, e
[in, reformo] : irréformable. --- Tert. Valent. 29.
- irrĕfrāgābĭlis, e [in,
refrago] : irréfutable. --- Ps.-Aug. Erem. serm. 55.
- irrĕfrēnābĭlis, e
[in, refreno] : qu’on ne peut refréner, qu'on ne peut maîtriser. ---
Chalcid. Tim. 106; Aug. Bon. conj. 5.
- irrĕfūtābĭlis, e
[in, refuto] : qui ne peut être réfuté. --- Arn. 4, 139.
- irrĕfūtābĭlĭtĕr
: irréfutablement. --- Julian. d. Aug. Sec. Jul. 1, 48.
- irrefūtātus, a, um [in,
refuto] : non réfuté. --- Lact. 5, 16, 13.
- irrĕgĭbĭlis, e : - 1
- qui ne peut être gouverné, ingouvernable. ---
Veg. Mul. 2, 3. - 2 - excessif, exagéré,
outré. --- C.-Aur. Acut. 1, 14, 107.
- irrĕgressĭbĭlis, e
[in, regredior] : - 1 - pour qui il n’y
a pas de retour. -
2 - fig. irrémédiable. --- Aug. Civ.
8, 22.
- irrĕĭtĕrābĭlis, e :
qui ne peut être réitéré. --- néolain; cf. Du
Cange.
- irrĕlĭgātus, a, um [in,
religo] : non lié. --- Ov. A. A. 1, 530.
- irrĕlĭgĭo, ōnis, f. [in,
religio] : irréligion, impiété. --- Apul. Ascl. 26.
- irrĕlĭgĭōsē, adv. [irreligiosus]
: irréligieusement. --- Tac. An. 2, 50.
- irrĕlĭgĭōsius Arn. 1, 24.
- irrĕlĭgĭōsĭtās, ātis, f. [irreligiosus]
: impiété. --- Tert. Apol. 24; Iren. 2, 14, 2.
- irrĕlĭgĭōsus, a, um
[in, religiosus] :
1
- irréligieux, impie.
- irreligiosum est
+ inf. : il est impie de. --- Liv.
5, 40, 10; Plin. Ep. 4, 1, 5.
2
- irréligieux [en parl. des pers.], impie.
--- Tert. Nat. 1, 17.
- irrĕlĭgĭōsior Arn. 5, 185 ;
irrĕlĭgĭōsissimus Tert. Or. 12.
- irrĕmĕābĭlis, e [in,
remeabilis] : d'où l’on ne peut revenir. --- Virg. En. 5, 591
; 6, 425.
- irrĕmĕābĭlĭtĕr : sans
pouvoir retourner sur ses pas. --- Vigil. Arian. 1, 2.
- irrĕmĕdĭābĭlis, e
[in, remediabilis] : - 1 - qui est sans
remède,
irrémédiable. --- Plin. 25, 152; [fig.J
11, 279.
- 2 - fig.
implacable. --- Mæcen. d. Sen. Ep. 114, 5.
- irrĕmĕdiābĭlĭtĕr, adv. :
irrémédiablement. --- cf. Du
Cange.
- irrĕmissē, adv. : sans rémission. ---
Amm. 29, 2, 10.
- irrĕmissĭbĭlis, e [in,
remissibilis] : irrémissible. --- Tert. Pud. 2; Cassiod. Var.
12, 10.
- irrĕmissĭbĭlĭtĕr
: d’une manière irrémissible. --- Vigil. Arian. 2, 14.
- irrĕmōtus, a, um
[removeo] : immobile. --- Prud. Per. 5, 408.
- irrĕmūnĕrābĭlis, e
[in, remuneror] : dont on ne peut s’acquitter [en parl. d’un bienfait], qu'on ne peut
payer de retour. --- Apul. M. 3, 22.
- irrĕmūnĕrātus, a, um [in,
remuneror] : non
récompensé. --- Cassiod. Var. 1, 16; 2,
11.
- irrĕpărābĭlis, e
[in, reparabilis] : irréparable. --- Virg. 10, 467 ; Sen. Ep.
123, 10.
- irrĕpărābĭlĭtĕr, adv. :
irréparablement, d’une manière irréparable. --- Aug. Faust. 15, 3.
- irrĕpercussus, a, um [in,
repercutio] : non repoussé, non réfuté. --- Tert. Apol. 16.
- irrĕpertus, a, um [in,
reperio] : non trouvé. --- Hor. O. 3, 3, 49; Sen. Med. 648.
- irrĕplētus, a, um [in
repleo] : non rassasié, non satisfait. --- P. Nol. Carm. 17,
60.
- irrēpo (inrēpo), ĕre, repsi, reptum
: - intr. et qqf. tr. -
ramper dans,
ramper sur, ramper vers, se glisser dans, s'introduire, s’insinuer.
- irrepere
arbori, Plin. 29, 74 : grimper à un arbre.
- irrepere
in mentes hominum, Cic. de Or. 3, 53, 203 : s'insinuer dans les esprits.
- (lego)
draconem irrepsisse ad eam, Suet. Aug. 94 : (je lis) qu’un grand
serpent
s’était glissé jusqu’à elle.
- animalibus,
quae per medullas irrepunt, Col. 4, 25 : par les animaux qui
s'insinuent dans la moelle.
- interim
ipso decimo die, quo eum oportebat hostiarum numerum et militum
renuntiare, irrepsit summā infrequentiā, Cic. ad Quint. 3, 2 :
cependant le dixième jour, lorsqu'il fallait déclarer le nombre des
ennemis et des soldats, il se glissa dans l'assemblée qui était bien
loin de son quorum.
- irrepsit
scabies, Col. : la gale se répandit.
- penitus
irrepserant, Tac. An. 13, 122 : ils s'étaient glissés dans l'intimité
(du prince).
- inrepere
paulatim militaris animos adeundo, appellando, Tac. An. 4, 2 : il
s'insinua peu à peu dans l'esprit des soldats par sa familiarité et ses
caresses.
- deligit
venenum quo paulatim inrepente fortuitus morbus adsimularetur, Tac. An.
4, 8 : il choisit un poison dont l'action lente et insensible imitât
les progrès d'une maladie naturelle.
- irrepere
caveam, Apul. M. : se faufiler dans l'amphithéâtre.
- haec
identidem adseverans summa cum trepidatione inrepit cubiculum, Apul. M.
3, 24 : après m'avoir répété cette instruction, elle se glisse
dans la chambre, non sans trembler de tous ses membres.
- irrĕposcĭbĭlis, e
[in, reposco] : qui ne peut être réclamé. --- Apul. Apol. 92 ;
Sid. Ep. 8, 15.
- irrĕprĕhensĭbĭlis, e
[in, reprehendo] : irrépréhensible, irréprochable. --- Arn. 2,
53; Tert. Res. Carn. 23.
- irrĕprĕhensĭbĭlĭtās, ātis, f. : état
d’une personne irréprochable. --- S. Greg. Reg. Pastor. 8.
- irrĕprĕhensĭbĭlĭtĕr, adv. : d'une manière irréprochable. ---
Mamert. Anim. 1, 3, 7.
- (Lebaigue
P. 671)
- irrĕprĕhensus (irrĕprensus), a, um [in,
reprehendo] : irréprochable. --- Ov. M. 3, 340.
- irrĕprŏbābĭlis, e [in,
reprobo] : qu’on ne peut réprouver, rejeter. --- Iren. 4, 26,
5.
- irreptĭo, ōnis, f.
[irrepo] : action de se glisser vers. --- Aug. Ep. 217, 5.
- irrepto, āre [irrepo] :
1
- intr. se glisser vers ou sur.
- irreptare humeris,
Stat. S. 3, 177 : monter furtivement sur les épaules.
2
- tr.
- s’introduire furtivement dans. ---
Stat. Th. 11, 731.
- irreptŏr, ōris, m. (irrepo] : qui se glisse
dans (au fig.), celui qui obtieent
surrepticement. --- Cod. Th. 2, 26, 2.
- irrĕquĭēbĭlis, e
[in,
requiesco] : inapaisable. --- M. Emp. 20; Scrib.
105.
- irrĕquĭēs, ētis [in,
requies] : qui
n'a pas de repos, incessant.
--- P.-NoL Corm. 5, 16; Aus. Idyll. 12, 5; id. ib. 12, 42.
- irrĕquĭētus, a, um [in, requies]
: - 1
- qui n'a pas
pas de repos. --- Plin. 2,
11; Sen. Brev. 10, 6; Ov. M. 1, 579. - 2
- sans relâche. --- Ov. Tr. 2, 236.
- irrequieta
bella, Ov. Tr. 2, 236 : guerres continuelles.
- irrĕquīsītus, a, um
[in, requiro] : non recherché. --- Sid. Ep. 9, 3.
- irrĕsectus, a, um : [in,
reseco] : non coupé. --- Hor. Epod. 5, 47.
- irrĕsŏlūbĭlis, e
[in, resolubilis] : qui ne peut être dénoué. --- Apul. Dogm.
2, 13.
- irrĕsŏlūtus, a, um [in, resolvo] : - 1
- non relâché, non détaché. --- Ov. P.
1, 2, 21. - 2 - indissoluble. ---
Boét. Cons. 3.
- irrespīrābĭlis, e
[in, respiro] : qui ne peut être respiré. --- Tert. Idol. 24.
- irrestinctus, a, um [in,
restinguo] : non éteint. --- Sil. 3, 29 ; Capel. 9, 915.
- irrĕtĭcentĭa, æ, f.
: irréticence. --- Carm. de fig. 130; [fig. de rhét. que les Grecs appelaient παρρησία].
- irrētĭo (inrētĭo),
īre, īvi (ĭi), ītum [in, rete] : - tr. -
1
- envelopper (prendre)
dans
un filet.
2
- fig.
enlacer, embarrasser, envelopper. --- Cic. Ac. 2, 94
; Tusc. 5, 62 ; Val. 2.
3
- enlacer, séduire.
- irretire
aliquem corruptelarum illecebris, Cic. Cat. 1, 6, 13 :
séduire quelqu'un
par les appâts de la corruption. ---
Cic. Fin. 5, 49.
- irrētītus, a, um,
part. de irretîo.
- irrĕtortus, a, um [in, retorqueo] : qu'on ne
détourne pas, fixe.
- irretorto
oculo spectare, Hor. Od. 2, 2, 23 : regarder d'un oeil fixe.
- irrĕtractābĭlis, e
[in, rétracto] : irrévocable. --- Aug. Conf. 10, 33.
- irrĕvĕrens, tis [in,
reverens] : irrespectueux, irrévérencieux. ---
Plin. Ep. 8, 21, 3.
- irreverens est + inf.
: c’est
manquer au respect que de. --- Tert. Or. 16
-
irrĕvĕrentissimus Aug. Civ. 2, 2.
- irrĕvĕrentĕr
[irreverens] : avec irrévérence, sans respect. --- Plin. 2, 14,
2; 6, 13, 2.
- irrĕvĕrentia, æ,
f. [irreverens] : manque de respect, licence, excès.
- irreverentia studiorum, Plin. Ep. 6,
2, 5 : mépris des études.
- irreverentia juventutis, Tac. An. 3, 31 :
insolence de la jeunesse.
- irreverentia adversus fas nefasque, Tac.
H. 3, 51 : mépris des lois divines et humaines.
- irrĕvŏcābĭlis, e [in, revoco] : - 1 - qu’on
ne peut rappeler,
irrévocable. --- Lucr. 1, 468; Hor. Ep. 1,18, 71 ; Liv. 42, 62, 3.
- 2
- qu'on ne peut modifier. - 3 - qu’on
ne peut ramener en arrière. --- Plin. 32, 2; 16, 159.
- irrevocabilis
hamus, Plin. 16, 159 : hameçon qu'on ne peut retirer.
- irrevocabilis ætas, Lucr. 1, 468 : le temps qui ne revient plus.
- irrevocabilis
constantia, Plin. Ep. 3, 7, 2 : constance inébranlable.
- casus
irrevocabilis, Liv. 42, 62, 3 : malheur irrémédiable.
- fig. irrevocabilior,
Tac. Agr. 32 : plus implacable.
- irrĕvŏcābĭlĭtĕr, adv.
[irrevocabilis] : sans pouvoir être retenu. --- Sen. Nat. 2,
35, 2; Aug. Civ. 22, 20.
- irrĕvŏcandus, a, um :
irrévocable. --- Claud. Get. 122.
- irrĕvŏcātus, a, um : - 1
- sans être invité à recommencer. ---
Hor. Ep. 2, 1, 223. - 2 -
irrévocable. --- Stat. Th. 7, 773.
- Irrhesĭa (Iresĭa), æ, f. : île de la mer Égée. ---
Plin. 4, 72.
- irrīdentĕr, adv. : par raillerie,
par moquerie. --- Laber. 93 ; Aug. Ep. 5.
- irridentius Front.
Eloq. 1, p. 142, 13.
- irrīdĕo (inrīdĕo), ēre, rīsi, rīsum
: - intr. et tr. - se moquer,
rire de, railler, tourner en ridicule.
- irridere
aliquem ou irridere in
aliquem ou
irridere alcui : se moquer de qqn.
- irridere
deos, Cic. : se moquer des dieux.
- irrides
in re tanta ! Ter. Heaut. 5, 2, 29 : tu railles sur un pareil sujet !
- derides,
qui scis haec dudum me dixisse per jocum ! Plaut. Am. 963 : tu te
moques; comme si tu ne savais pas que j'avais plaisanté !
- meas
res irrides malas, Plaut. Trin. 446 : tu ris de mon malheur.
- irridenda
mora, Plin. Pan. 63, 2 : longueur dérisoire.
- venis
inrisum dominum, Plaut. Am. 433 : tu viens te moquer de ton maître.
- irrīdiculē, adv. : sans esprit,
d'une manière peu plaisante.
- non
irridicule, Cæs. BG. 1, 42, 6 : d'une façon assez plaisante.
- irrīdicŭlum, i, n. : objet de
dérision.
- irridiculo
habitus, Plaut. Poen. 5, 4, 10 : tourné en ridicule.
- irrīdo, ĕre, arch. : c. irrideo.
- irrĭgātĭo (inrĭgātĭo), ōnis, f. [irrigo]
: irrigation. --- Cic. CM 53 ; Off. 2, 41 ; Varr. R. 1, 35, 1;
Plin. 36, 81.
- irrĭgātŏr (inrĭgātŏr), ōris, m. : celui qui
arrose. --- Aug. Ep. 177, 7.
- irrĭgātus (inrĭgātus), a, um : part. passé de
irrigo; arrosé.
- irrigatus
plagis, Plaut. : roué de coups.
- quem
quidem ego hominem irrigatum plagis pistori dabo, Plaut. Ep. 120 : lui,
je pourrai l'assaisonner de coups et l'envoyer chez le meunier. ---
trad. Pierre Grimal, folioclassique.
- si
quando non pluet, uti terra sitiat, aquam irrigato leniter in areas,
Cato, Agr. 151 : si les pluies se font attendre au point que la
terre se dessèche, introduisez sur les planches une légère lame
d'eau.
- irrĭgivus : c.
irriguus. ---
Cic. Ag. 9.
- irrĭgo (inrĭgo), āre, āvi, ātum : -
tr. -
1
- conduire (amener)
l’eau dans [avec in acc.J. ---
Cat. Agr. 36 ; 151.
- fig.
Venus
Ascanio placidam per membra quietem irrigat, Virg. En. 1, 692
: Vénus
fait couler un doux sommeil dans les membres d’Ascagne.
2
- arroser,
irriguer. --- Cic. Nat. 2, 130 ; Q. 3, 1, 3.
- Pactolus irrigat culta
auro, Virg. En. 10, 142 : le Pactole inonde d’or (répand l’or sur)
les
champs.
- irrigare terram sanguine, Plin. 2,
159 : arroser de sang la terre
- vino
ætatem irrigare, Pl. Pœn. 700 : arroser de vin sa jeunesse.
3
- fig. baigner.
- sol irrigat cælum candore recenti, Lucr.
5, 282 : le soleil baigne le
ciel d’un éclat renaissant.
- fessos sopor irrigat artus, Virg. En.
3, 511 : le sommeil baigne (se répand dans) les membres
fatigués.
- irrigare
fletu genas, Sen. Phoen. 441 : baigner ses joues de larmes.
- vetustate
vino edentulo ætatem inriges, Plaut. Pœn. 3, 3, 87 : tu arroseras ta
jeunesse d'un vin éventé à cause de l'âge.
- voir irrigatus.
- irrĭgŭē, adv. : de manière à
arroser. --- Fort. Mart. 4, 70.
- irrĭguĭtās, ātis, f. : action
d'arroser, action de baigner (en parl.
d'une rivière). --- Ennod. Ep. 12.
- irrĭgŭus (inrĭgŭus), a, um :
1
- approvisionné d’eau,
arrosé,
irrigué, trempé. --- Pl. Trin. 31 ; Cato, Ag. 1, 7;
Hor. S. 2, 4, 16; Plin.
6, 70.
- irriguum
mero corpus, Hor. S. 2, 1, 9 : corps bien aviné.
- (Euphrates) distrahitur ad inrigua, Plin. 6, 124 :
(l'Euphrate) est divisé pour les irrigations.
- irrigua
aquarum, Plin. 5, 23 : endroits marécageux.
2
- qui arrose,
qui irrigue. --- Virg. G. 4, 32; Ov. Am. 2, 16, 2.
3
- fig. qui
baigne,
qui rafraîchit.
- hic satur inriguo mavult turgescere somno,
Pers. 5, 56 : l’autre préfère s’engraisser, enflé de sommeil et de vin.
4
- produit au moyen de
l’eau.
- irriguum carmen, Ætna 295
: sons de l’orgue hydraulique.
- irrĭo : voir hirrio.
- irrīsi : parf. de irrideo.
- irrīsĭbĭlis, e [irrideo]
: ridicule. --- Aug. Serm. 87, 9.
- irrīsio (inrīsio), ōnis, f. :
1
- moquerie. ---
Cic. de Or. 2, 205; Ac. 2, 123.
- gén. subj. cum
inrisione audientium, Cic. Off. 1, 137 : en s'attirant
les moqueries des auditeurs.
- gén. obj. ad
irrisionem narrationis, Don.
And. 925 : pour se moquer du récit.
2
- une dérision, une
moquerie. ---
Cic. Verr. 4, 144.
- irrīsivē, adv. : par
dérision. --- Amm. 16, 12, 67 ; Schol. Juv. 4, 13.
- irrīsŏr (inrīsŏr), ōris, m. : celui
qui se moque, moqueur. --- Cic. Par. 13; Prop. 1, 9, 7.
- irrīsōrĭē [irrisorius]
: par moquerie. --- Serv. Buc. 7, 27.
- irrīsōrĭus, a, um [irrisor]
: de moquerie, moqueur. --- Capel. 8, 809.
- irrisus (inrisus) :
1
- irrīsus, a, um : part. passé de irrideo; tourné en ridicule,
ridiculisé.
- peregrinatione
quidem Siciliensi irrisis multum locorum miraculis repente a Messana
noctu profugit Aetnaei verticis fumo ac murmure pavefactus, Suet. Cal.
4, 51 : dans son voyage en Sicile, quoiqu'il se fût moqué des miracles
dont se vantaient beaucoup de villes, il s'enfuit la nuit de Messine,
effrayé de la fumée et du bruit de l'Etna.
2
- irrīsŭs, ūs, m. : moquerie, raillerie.
- suam
virtutem irrisui fore perdoluerunt, Cæs. BC. 2, 15, 1 : ils
éprouvèrent
un vif ressentiment à la pensée qu’on se serait moqué de leur valeur.
- hostibus
inrisui fuit, Tac. An. 14, 39 : il fut la risée des ennemis.
- linguam etiam
ab inrisu exserentem producunt, Liv. 7, 10 : on (= les Gaulois) tire
même la langue par dérision.
- irrītābĭlis (inrītābĭlis), e : - 1
- irritable, susceptible. --- Cic.
Att. 1, 17, 4; Hor. Ep. 2, 2, 102.
- 2
- qui irrite. --- Lact. 6, 23, 5.
- irrītābĭlĭtās (inrītābĭlĭtās),
ātis, f. : irritabilité,
susceptibilité. --- Apul. Plat. 1, 18.
- irrītāmĕn (inrītāmĕn), ĭnis, n. : objet
qui irrite, stimulant, excitant.
--- Ov. M. 13, 434; id. ib. 9, 133; Ov. M. 12, 103; Prud. Ham.
523.
- irrītāmentum (inrītāmentum), i, n.
: objet qui irrite, stimulant, excitant.
- neque
salem neque alia inritamenta gulæ quærebant, Sal. J. 89, 7 : ils
n'employaient
ni sel ni autres stimulants de l'appétit.
- ira,
ebrietas, metus aliaque ejusmodi foeda et caduca irritamenta sunt, Sen.
Ira, 1, 13, 4 : la colère, l'ivresse, la crainte et autres
troubles de
ce genre sont des excitants malsains et éphémères.
- irrītasso, arch. : c. irritavero
(Plaut.).
- irrītātē : en
excitant la colère.
- irrītātius Amm. 22, 15, 19.
- irrītātĭo (inrītātĭo), ōnis, f. :
action d’irriter, irritation, stimulant,
aiguillon. --- Liv 31, 14, 10; Sen. Ep. 9, 17; Helv. 6, 5; Tac. G.
19;
Gell. 7, 16, 6.
- irrītātŏr (inrītātŏr), ōris, m. :
celui qui irrite, celui qui
excite, celui qui provoque. --- Sen. Ep. 108, 8; Vulg. Ezech. 2,
7.
- irrītātrix, īcis, f. : celle qui
excite. --- Vulg. Ezech. 24, 3.
- irritatus :
1
- irrītātus, a, um : part. passé de irrito. - a
- irrité, mis en colère, furieux, aigri. - b
- stimulé, provoqué, excité.
- irritato
proelio, Tac. H. 2, 24 : après avoir engagé le combat.
2
- irrītātŭs, ūs, m. (seul. à l'abl. irritatu) : action d'irriter.
--- Paul. Sent. 1, 15, 3.
- irrĭtē, adv.
[irritus] : vainement. --- Cassiod. Var. 1, 4.
- irrito :
1
- irrīto (inrīto), āre, āvi, ātum : - tr.
-
- cf. ἔρις,
ἐρέθω, ἐρεθίζω.
a
- exciter,
stimuler, provoquer. --- Cic. Rep. 1, 30.
- irritare ad bellum, Liv. 31, 5
: exciter à la guerre. --- cf. Liv. 6, 27 ; Quint. 1, 1,
26
- irritare iracundiam, Sen. Ir. 3, 8;
iras, Liv. 29, 16, 5 : provoquer la colère.
- hujus atrocitas pœnæ ...
nobilissimarum in Italia Græcarum civitatium animos inritavit, Liv. 25,
8, 1 : l'atrocité de ce châtiment révolta les esprits des cités
grecques les plus connues de l'Italie.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 430; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- irritare exitium, Tac.
An. 13, 1 : provoquer la perte (de qqn).
- sibi simultates irritare, Liv. 33,
46, 8 : s’attirer des haines.
- irritare
ingenium, Prop. 4, 6, 75 : éveiller le génie, échauffer la verve.
- irritare
ad discendum, Quint. 1, 1, 26 : encourager à l'étude.
- si
me inritassis (= inritaveris), hodie lumbi fragium hinc abferes, Plaut.
Am. 298 : si tu m'irrites, tu n'emporteras d'ici que les débris de tes
reins. --- id. Stich. 2, 2, 22.
- cum fera diluvies quietos irritat amnes,
Hor. O. 3, 29, 41 : dès qu'un violent déluge a soulevé les eaux
tranquilles. --- Ov. F. 2, 649.
b
- irriter, indisposer,
provoquer.
- irritare aliquem,
Cic. Mil. 84 : irriter qqn. --- cf. Virg. En. 10, 644.
2
- irrĭto, āre [in + ratus] : - tr. -
annuler. --- Cod. Th. 3, 12, 2.
3
- irrĭtō, adv. = irrite : vainement. ---
Eum. Grat. 11, 4.
- irrĭtus (inrĭtus), a, um [in, ratus] :
1
-
non ratifié, non fixé, non
décidé, annulé.
-
aliquid inritum facere, Cic. Phil. 2, 109 : annuler
qqch. --- cf. Cic. Verr. 2, 63; Leg. 2, 21.
2
- vain, inutile, sans
effet.
-
irrito incepto, Liv. 29, 35, 12 : son entreprise ayant échoué.
- inrita
ova, Plin. 10, 20, 80 : les oeufs clairs.
- quod
dictum indictumst; quod modo erat ratum inritumst, Ter. Ph. 951 : ce
qui a été convenu ne l'est plus; ce qui tout à l'heure était réglé ne
l'est plus. --- trad. Pierre Grimal, Folioclassique.
- irrita promissa cadunt, Liv. 2, 31, 5
: les promesses demeurent
stériles. --- cf. Liv. 6, 35, 10.
- testamentum
irritum facere, Cic. : casser un testament.
- irritus
infectusque : nul et non avenu.
3
-
en parl. de pers. qui ne réussit pas dans, malheureux
dans.
- avec gén.
irritus
legationis, Tac. H. 4, 32 : sans succès dans son ambassade.
- irritus
spei, Curt. 6, 5, 31 : trompé dans son espoir.
--- cf. Vell. 2, 63, 2; V.-Max. 4, 3, 3.
4
- abst. qui n’a pas
réussi.
-
domum irritus redit, Sen. Ben. 6, 11 : il revient chez lui
sans succès.
- tam
discedere inritum quam morari pudebat, Curt. 4, 4, 1 : se retirer sans
succès lui faisait autant de honte que de demeurer inactif.
--- cf. Tac. An. 15, 25.
5
- irritum, i, n. : inutilité,
inefficacité.
- spes ad irritum
redacta, Liv. 28, 31, 1 : espoir anéanti.
- ad irritum cadere, Liv. 2, 6 :
aboutir au néant.
- revolvi
ad irritum, Tac. H. 3, 26 : aboutir au néant, ne pas aboutir.
- in
illo tempore primum inrita dicentem nec quicquam voce moventem
sacrilegae perimunt, Ov. M. 11, 40 : il prononce des mots pour la
première fois, à cette heure, sans effet, sa voix n'éveille plus
d'émotion; ces femmes sacrilèges l'achèvent. -- trad. J. Chamonard;
éd. Garnier-Flammarion.
- mais
irrītŭs, ūs, m. [hirrio] : grognement du chien. --- Sid. Ep. 9,
16
- ou mieux hirrītŭs.
- irroborasco, ĕre, rāvi [in, roborasco] :
- intr. - se fortifier [fig.].
--- Gell. 1, 22, 1.
- irrogassit, arch. : c. irrogaverit.
- irrogātĭo (inrogātĭo), ōnis, f. :
- (Lebaigue
P. 672)
1
- action d’infliger.
- irrogatio multæ, Cic. Rab.
Perd. 8 : condamnation à une amende.
2 - condamnation à payer. --- Plin. Pan. 40, 5.
- irrogātus, a, um : part. passé de
irrogo; infligé, imposé.
- irrogo (inrogo), āre, āvi, ātum : -
tr. -
- arch. inrogassit
= irrogaverit Cic. Leg. 3, 6.
1
- proposer devant le peuple qqch
contre qqn.
- aliquid
alicui irrogare : proposer devant le peuple qqch contre qqn.
- irrogare legem alicui, Cic. Dom. 43
: proposer une loi contre qqn. --- cf. Cic. Sest. 65;
Leg. 3, 11.
- irrogare
privilegia alicui, Cic. : proposer contre qqn des lois d'exception.
- alicui multam irrogare, Cic. Mil. 36
: proposer au
peuple de prononcer une amende contre qqn.
2
- imposer, infliger.
- irrogare pœnas æquas peccatis, Hor.
S. 1, 3, 118 : prononcer des peines
proportionnées aux fautes. --- cf. Liv. 5, 11, 13; Tac. An.
13, 28.
- labori
plus irrogare, Quint. 10, 3, 26 : accorder plus au travail.
- sibimet
inrogare mortem, Tac. An. 4, 10 : se condamner à la mort.
- imperia
dira in ipsos irrogant, Plin. 2, 21 : ils se soumettent
eux-mêmes
à des lois cruelles.
- irrōrātĭo, ōnis, f.
[irroro] : action d’arroser. --- Aug. Psalm 38, 6; Cassiod.
Var. 12, 14.
- irroro (inroro), āre, āvi, ātum : - tr. et neutre.
1
- humecter de rosée,
couvrir de rosée.
- noctibus vas tegendum erit,
ne irroretur, Col. 12, 24, 2 : on doit couvrir le vase pendant la
nuit, afin qu'il ne reçoive pas de rosée.
- Africus irrorat, Col. 11, 2, 93 :
l'Africus amène la rosée. --- cf. id. 12, 39, 1; id. 9, 14, 10.
2
- rendre humide, asperger.
- irrorare crinem aquis, Ov.
M. 7, 189 : mouiller d’eau ses cheveux.
- irrorare oculos lacrimis, Sil. 2, 123
: baigner ses yeux de larmes.
- irrorare
flatibus annum, Claud. Rapt. Pros. 2, 75 : rafraîchir l'année
par des
brises.
3
- répandre sur [avec dat.].
- irrorare liquores
capiti, Ov. M. 1, 371 : répandre des liquides parfumés sur la
tête. --- cf.
Sil. 11, 302.
- oculis quietem irrorare, Sil. 10, 355
: répandre le sommeil sur
les yeux.
- irrorare
patinæ piper, Pers. 6, 21 : saupoudrer de poivre un plat.
- irrorare
aceto, Cels. 7, 19 : arroser de vinaigre.
4
- tomber en rosée sur [avec dat.].
- lacrimæ
irrorant foliis, Ov. M. 9, 369 : les larmes tombent en rosée sur
les
feuilles
5
- verser de la pluie.
- extremo irrorat Aquarius anno, Virg. G.
3, 304 : le (froid) Verseau ... arrose de ses pluies la fin de l'année.
- irrŏto, āre [in, roto] : - faire rouler.
- irrotare
testam super undas, Min. : faire des ricochets.
- irrubesco, ĕre, irrubui : - intr. -
rougir, tirer sur le rouge, donner
une couleur rouge.
- ignis
vultibus irrubuit, Stat. S. 5, 3, 32 : le reflet du feu rougit les
visages.
- irructo (inructo), āre, āvi, ātum :
- intr. - roter sur, roter dans.
- irructare
alicui in os, Plaut. Ps. 5, 2, 6 : roter au nez de qqn.
- irrudis, e : qui n'est pas grossier.
- irrufo, āre, āvi, ātum : - tr. -
rendre roux.
- irrugātĭo, ōnis, f. : formation de
rides.
- irrūgĭo, īre, irrūgĭi [in, rugio] :
- intr. -
rugir, crier fort.
- auditis
Esau sermonibus patris inrugiit clamore magno, Vulg. Gen.
27, 34 :
lorsque
Esaü entendit les paroles de son père, il poussa de grands cris.
- irrūgo, āre [in, rugo] : - tr. - 1 - rider, couvrir
de rides. ---
Gell. 12, 1, 8. -
2
-
froncer, faire plisser. ---
Stat. Th. 4, 266.
- irrŭmātĭo (inrŭmātĭo), ōnis, f.
[irrumo] : action d'être
sucé (sens priapéen). ---
Catul. 21, 8.
- irrŭmātŏr (inrŭmātŏr), ōris, m. : - 1
- un homme obscène. ---
Firm. Mat. 8, 20. -
2
- personne
vile, un bougre. --- Catul. 10, 12.
- irrŭmo (inrŭmo), āre, āvi, ātum
[ruma] : - tr. - donner à téter
à, se faire sucer par (sens
priapéen).
- irrumare
aliquem: se faire sucer par qqn, imposer une fellation à qqn. ---
Catul. 16, 1; Mart. 4, 60.
- irrumpĭbĭlis, e : qu'on ne peut
rompre. ---
Gloss.-Phil.
- irrumpo (inrumpo), ĕre, rūpi,
ruptum : - intr. et tr. -
1 - entrer violemment,
se précipiter sur,
se précipiter dans, envahir.
- avec
dat. - irrumpere templo, Sil. 2,
378 : se précipiter dans le
temple. --- Virg. En. 6, 528; Sil.9,
365; id. 10, 368: tectis, id. 13, 176.
- irrumpere
thalamo, Virg. : faire irruption dans la chambre.
- irrumpere
convivium, Tac. : se ruer dans la salle de festin.
- mare
in terras irrumpit, Plin. : la mer fait irruption sur les terres, la
mer
envahit les terres.
- calamites
ad quas ego irrupi, Sen. Ep. 117 : malheurs au-devant desquels je me
suis
moi-même
précipité.
- irrumpere
se, Varr. : se précipiter.
2 - t. de
guerre
- fondre
sur, se jeter, foncer, tomber sur, charger, faire irruption, envahir.
- irrumpere
in castra, Cic. Div. 1 : forcer le camp, faire irrumption dans le camp.
- in proxima Octavii castra irruperunt, Cæs. : ils se précipitèrent
sur le camp d’Octavius le plus proche.
- irrumpere
in hostes, Cæs. : fondre sur l'ennemi, charger l'ennemi.
- irrumpere
portam, Sall. : forcer une porte.
- absol.
- irrumpere : faire une irruption.
3 - au fig.
- entrer,
s'introduire dans, pénétrer dans, envahir, usurper; briser, interrompre.
- mentem
irrumpere, St.
Th. 10, 341 : envahir, pénétrer l’esprit. --- cf.
Sen. Ben. 3, 3, 2.
- deos
irrumpere, Stat. Achill. 1 : pénétrer les secrets des dieux.
- irrumpet
adulatio, Tac. H. 1 : l'adulation se fera jour.
- urbem
irrumpere : envahir une ville.
- irrumpere ad, Quint.
2, 1, 2 : s’élever
jusqu’à.
- irrumpere
in alicujus patrimonium, Cic. de Or. 3, 108 : usurper le patrimoine de
qqn.
- in
nostrum fletum irrumpes ? Cic. Lig. 5, 13 : tu feras violence à nos
larmes ? (tu
étoufferas
nos larmes ?)
- quietem
irrumpere, Tac. : troubler le sommeil.
4 - tr.
- enfreindre, violer.
- legem
irrumpere, Tert.
adv. Marc. 4, 20 :
enfreindre la loi.
--- Lact. 1, 18, 17; Vulg. 2 Macc. 13,
25; Cassiod. Var. 5, 43.
- irrŭo (inrŭo), ĕre, irrŭi : - intr.
et qqf. tr. -
1 - se
précipiter (fondre)
dans, sur, contre.
- irruere
in mediam aciem, Cic. Fin. 2, 61 : foncer au
milieu des rangs.
- irruere in
aliquem, Cic. Mil. 76 : foncer sur qqn (l’attaquer).
- cæca
ambitio in gladios irruens, Sen. Ben. 7, 26, 4 : ambition
aveugle
qui se rue au risque d’être enferrée.
- videns
eum irruit super collum ejus, Vulg. Gen. 46, 29 :
dès qu'il le vit, il se jeta à son cou. --- Vulg. 1 Par. 10,
4.
- inruimus
ferro, Virg. En. 3, 222 : nous nous élançons le fer à la main.
- avec
dat. -
irruere
cladibus, Luc. 7, 60 : courir à sa perte.
- irruere
flammis, Claud. Cons.
Mall. Theod. 194 : se jeter dans les flammes. --- Aug.
Serm. 99, 11.
2 - envahir.
- avec acc. - irruere agros,
Front. 1, 5, 16 : envahir les champs. --- Claud. IV.
Cons. Hon. 50; id. Epigr. 77, 5.
3
- faire
invasion dans.
- irruere in
alienum locum, Cic.
Br. 274 : faire invasion dans un emploi qui n’est pas le sien [en
parl. d’un mot métaphorique]. --- cf. Cic. de Or. 1, 41; 3,
265.
4
- se jeter
contre, s’exposer à.
- in
odium offensionemque populi Romani inruere, Cic. Verr. pr. 35
: se précipiter au-devant de la haine et de
l'indignation du peuple romain.
5
- se
jeter
contre, heurter [un écueil]; se lancer dans, se ruer dans.
- ne
quo inruas, Cic. de Or. 2, 301 : de peur de donner contre un écueil, de
peur que tu ne fasses quelque faux pas. --- (aliquo = in aliquid).
- fores
ecfregit atque in ædis inruit alienas, Ter. Ad. 1, 2, 8 : il a enfoncé
une porte et il a fait irruption dans une maison qui n'est pas
la
sienne.
- irruere
in alienas possessiones, Cic. de Or. 1, 10, 41 : usurper le bien
d'autrui.
6
- faire
se précipiter.
- irruere cachinnos,
Læv. d. Non. 209, 30 : déchaîner les
rires.
- irruptio (inruptio), ōnis, f.
[irrumpo] :
irruption, invasion, attaque.
- irruptio aquarum,
Sen. Nat. 3, 30, 5 : irruption des eaux.
--- cf.
Nat. 6, 2, 6.
- locus
obscurus sine luminis irruptione, Pall. 10, 17 : endroit obscur et
impénétrable
à la lumière.
- irruptionem
facere in popinam, Plaut. Poen. prol. 42 : faire irruption dans un
cabaret. --- cf.
Cic. Pomp. 15;
Tac. An. 2, 7.
- irruptus :
1
- irruptus (inruptus), a, um : part. passé de irrumpo; enfoncé, forcé.
2
- irruptus (inruptus), a, um : non rompu, indissoluble. ---
Hor. O. 1, 13, 18.
2
- irruptus, ūs,
m. : irruption. ---
Fab. Claud. Gord. Fulg. Aet. Mund. 11, p. 141.
- irrŭtĭlo (inrŭtĭlo), āre, āvi : -
intr. - rougir. ---
Ambr. Isaac. 7, 60 ; Apol. Dav. 8, 45.
- irtĭŏla (ircĭŏla), æ, f. (s.-ent.
vitis) : une vigne (cultivée en
Ombrie).
--- Col. 3, 2, 28; Plin. 14, 37.
- Īrus (Īros), Īri, m. : - 1
- Irus (mendiant
d'Ithaque, tué par Ulysse). ---
Prop. 3,
3, 39. - 2
- un mendiant,
un pauvre, un indigent. ---
Ov. Tr. 3, 7, 42.
- gr. Ἶρος.
- is :
1
-
ĭs, ĕă, ĭd, pron.
ou adj. démonstr. : il,
lui, elle..., ce, cet..., son, sa, ses, leur,
leurs...
- gén. ējus
(arch. eiius, CIL. 3,
1365, etc.; ĕius,
Plaut. Poen. 4, 2, 60; Ter. Eun. 1, 2, 51.
- dat. ĕï; ēi,
Plaut. Most. 4, 2, 32; Ter. Heaut.
3, 1, 46; Lucr. 2, 1136; 5, 300; eiei,
CIL. 1, 198, 12; eei,
Inscr.; iei,
CIL. 1, 205; eo,
Inscr.; fém. eæ,
Plaut. Mil. 2, 3, 77; Cato, R. 46, 1; Varr.
L. 8, 28, 51.
- acc. im
(= eum), Lex ap. Cic. Leg. 2, 24, 60; Charis. 1, 17, p.
107 sq.;
Paul. ex Fest. p. 103; em,
Tab. XII.
- plur.
nom. masc. ĕi, Plaut.
Mil. 2, 4, 32; Stich. 1, 3, 47; Ter. Ad.
prol. 23; dans les mscr. ii;
Cic. de Or. 1, 19, 87 et
souvent; eei, Inscr.; iei, CIL. 1, 185;
Varr. L. 9, 1, 2; ī,
Plaut. Trin. prol. 17; Mil. 3, 1,
158;
- gén. eum
(= eorum), Inscr.
- dat.
et abl. eīs
ou iīs ou īs,
CIL. 1, 198, 48; Plaut.
Mil. 3, 1, 140,
et souvent dans les mscr.; eis,
monosyl. Ter. And. 1, 1, 36; Eun. 5, 8,
59.; Lucr. 4, 934; ieis,
CIL. 1, 204; forme
arch. ībus,
Plaut. Mil. 1, 74; Truc. 1, 2, 17; ĭbus,
Titin. et
Pomp. ap. Non. p. 486; Lucr. 2, 88; fém. eābus,
Cato, R.
152; cf. Prisc. 7, 3, 11
- voir idipsum
(id ipsum).
- is
renforcé par pse, pte.
--- eapse Plaut. Curc.
534 = ea ipsa; eumpse
Plaut.
Pers. 603 ; eampse
Plaut. Aul. 815; eopse
Plaut. Curc. 538; eopte
P. Fest.
110, 2.
- voir la
déclinaison
1
- pronom
: il,
lui, elle, celui-ci, cela, etc.
- venit mihi
obviam tuus
puer ; is mihi... reddidit, Cic. Att. 2, 1, 1 : ton esclave
est venu au
devant de moi; il m’a remis...
- objecit M.
Nobiliori, quod is...
duxisset, Cic. Tusc. 1, 3 : il reprocha à M. Nobilior d’avoir
conduit...
- ego me
credidi... mandare, is mando... Plaut. Merc. 632 : j’ai cru
confier, et voilà que je confie...
- atque
hæc omnia is (= ego) feci qui sodalis et familiarissimus Dolabellæ
eram, Cic. Fam. 12, 14, 7 : et quand j'ai fait tout cela, j'étais le
compagnon et l'ami de Dolabella.
- quod
tu audivisti, id ego quoque audivi : ce que tu as entendu dire, je l'ai
entendu dire aussi.
- nobis
sermo, isque multus, de te fuit, Cic. Att. 5, 1, 3 : nous avons parlé
de toi, et
longuement.
2
- adjectif
: ce,
cet, cette.
- is Sisenna,
Cic. Verr. 4, 43 : ce Sisenna.
- ea res est
Helvetiis
enuntiata : ce plan fut dévoilé aux Helvètes. ---
Cæs. BG. 1, 4, 1.
- is
dies erat a. d. V Kal. Apr. : ce jour,
c'était le 5
avant les calendes d'avril. ---
Cæs. BG. 1, 6, 4.
- ejus
disputationis sententias
memoriæ mandavi, Cic. Læl. 3 : de cette discussion j’ai noté
les idées
dans ma mémoire.
- ea duo genera,
Cic. Div. 1, 113 : ces deux espèces.
- caput
inventum est in eo loco qui erat ab haruspicibus demonstratus : la tête
fut trouvée à l'endroit qui avait été indiqué par les haruspices.
- attraction.
- ebriis
servire, ea [= id] summa miseria est, Cic.
Phil. 3, 35 : être esclave d’hommes ivres, c’est le comble du
malheur. --- cf. Cic. Rep. 1, 53; 2, 69;
Leg. 1, 27; Sest. 135; Mil. 21.
- ea
civitas = eorum civitas, Cæs. BG. 1, 9, 3;
is usus = ejus rei usus, Cæs. BG. 3,
13, 6 ; ex eo numero = ex eorum numero, Cic.
Arch. 31.
3
- apposition
augmentative ou
limitative.
- et is, et is
quidem, is
quidem, isque, neque is : et encore, et qui plus est.
- vincula, et
ea
sempiterna, Cic. Cat. 4, 7 : la détention, et en particulier
celle qui
est
perpétuelle.
- cum una
legione, eaque vacillante, Cic. Phil. 3, 31
: avec une seule légion, et encore qui chancelait.
- certa merces,
nec
ea
parva, Cic. Phil. 2, 44 : salaire fixé, et à haut prix.
- legionem, neque
eam plenissimam despiciebant, Cæs. BG. 3, 2, 3 : la légion, et
encore
n’était-elle pas au complet, ils la méprisaient.
- idque
: et cela.
- eos laudo,
idque merito, Cic. Or. 171, je les loue : et cela à juste
titre.
- doctum
hominem cognovi et studiis optimis deditum, idque a puero, Cic. Fam.
13, 16, 4 : c'est un homme instruit qui a toujours eu le goût de
l'étude,
et cela depuis sa jeunesse.
- annum
jam audis Cratippum idque Athenis, Cic. Off. 1, 1 : voici un an que tu
suis l'enseignement donné par Cratippe, et cela à Athènes.
- nec id sine
causa, Cic. Fat. 25 : et cela
non sans raison.
- atque id, Cic.
Att. 12, 9 : et cela.
4
- en
corrél.
avec un relatif.
- is qui
: celui qui.
- en
redoublement - hæc
is feci, qui eram : j’ai fait cela moi, l’homme
qui était... Lent.
Fam. 12, 14, 6.
- qui... tibi
viderere, is cucurristi, Cic. Phil. 2, 76
: toi qui pourtant te croyais... toi, cet homme, tu as couru.
- ego ipse
pontifex qui... arbitrer, is... velim, Cic. Nat. 1, 61 : moi-même grand
pontife, qui crois que... eh bien ! moi je voudrais ... cf.
Cic. Pomp.
55.
- Marcellus,
qui... is ; Verres qui... is, Cic. Verr. 4, 123;
candelabrum quod... id, Cic. Verr. 4, 67 ; illud
quod... id, Cic. Off.
1, 137; 3, 13, etc.
5
- avec
un relatif mis en apposition.
- A. Albinus, is
qui... scripsit,
Cic. Br. 81 : A. Albinus, celui qui écrivit..., cf. Cic. Br.
81 ; de Or.
1, 62.
- id quod... est,
Cic. Br. 200 : ce qui est... cf. Cic. Fam.
15, 10,
1.
- en
accord avec un subst. - is
homo qui : l’homme qui, [ou] un
homme qui, [jamais] cet homme qui.
- ii dies quibus
conservamur, Cic.
Cat. 3, 2 : les jours où notre vie est préservée.
- remplaçant
le
relatif - Pythagoras, quem Phliuntem
ferunt venisse eumque...
disseruisse, Cic. Tusc. 5, 8 : Pythagore qui, dit-on, vint à
Phlionte et
disserta... cf. Cic. Or. 9 ; Tusc. 3, 16; de Or. 2, 299;
Brut. 258
etc.
- corrél.
apparente.
- eorum, qui absolverunt, misericordiam
non reprehendo, Cic. Clu. 106 : je ne critique pas leur
indulgence, à
eux qui se prononcèrent en faveur de l'accusé. --- cf.
Cic. Verr. 4, 107.
6
- en
corrélation avec ut ou
qui
consécutif : tel que.
- non is vir est,
ut ou qui... sentiat : il n’est pas un homme tel qu’il
comprenne, un
homme à comprendre. --- Cic. Flac. 34; Div. 2, 139; de Or. 1,
27; Q. 1,
1, 38, etc. ; Fam. 5, 12, 6 ; Cæs. BG. 5, 30, 2.
- id, quod
constituerant, facere conantur, ut... exeant, Cæs. BG. 1, 5, 1
: ils
entreprennent de faire ce qu’ils avaient décidé, à savoir de sortir... cf.
BG. 1, 13, 2.
7
- en
corrél. avec ac,
comme idem.
- in eo honore ac
si, Liv. 37, 54, 21 : dans la même considération que si .
8
- en
part., emplois de id.
- avec
gén. - id ætatis
(= id spatium ætatis) : cet âge.
- quoniam
id nobis,
hominibus id ætatis, oneris imponitur, Cic. de Or. 1, 207
: puisque
voilà ce qu’à des hommes de notre âge on nous impose comme tâche.
- id
temporis cum, Cic. Mil. 28 : à un moment où.
- id
temporis ut, Cic. Att. 13,
33, 4 : à un moment tel que...
- alicui
id consilii est, ut... Cæs. BG. 7, 5,
5 : qqn a l’intention de...
9
- acc.
adverbial id : relativement
à cela.
- id
gaudeo, Cic. Q. 3, 1, 9 : je me réjouis de cela.
- idne
estis auctores
mihi ? Ter. Ad. 939 : est-ce là ce que vous me conseillez ?
- id misera
mæstast, Plaut. Rud. 397 :
c'est à cause de cela que la malheureuse est triste.
- in
eo : à ce
point.
- non
est in eo, Cic. Att. 12, 40, 4 : ce n’est pas à ce point.
- in
eo est ut, in eo res est ut : il
est sur le
point d’arriver que. --- Liv.
2, 17, 5 ; 28, 22, 8.
- omnis
oratio versatur in eo, ut... Cic. de Or. 1,
244 : tout le discours roule sur ce point, à savoir que.
--- cf. Cic. Q. 3,
1, 1.
- in
eo nervos contendere, ne ... Cic. Fam. 15, 14, 5 : porter
tous ses
efforts sur ce point : empêcher que...
- id
est cum, Plaut. Rud. 664
: c’est un moment où.
- id
est : c’est-à-dire.
- poscere
quæstionem,
id est, jubere dicere... Cic. Fin. 2, 1 : solliciter une
question,
c’est-à-dire inviter à dire...
- assentior
Pompeio, id est Pomponio, Cic. Att. 7, 7 : je suis de l'avis de Pompée,
c'est-à-dire
de Pomponius.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- Isăāc, indécl. m. (Isăācus, i, m.)
: Isaac (fils d'Abraham et de Sarah,
mari de Rébecca, père de Jacob et d'Esaü, demi-frère d'Ismaël).
--- Vulg. Gen. 17, 19; Prud. στεφ. 10, 748.
- Isăc
: c. Isaac.
- Isacia,
æ, f. : île en face de Vélia. --- Plin. 3, 85.
- Isæus, i, m. : Isée. - 1 -
orateur grec
de Chalcis, maître de Démosthène. ---
Quint.
12, 20, 22. - 2
-
rhéteur célèbre, originaire d'Assyrie, venu à Rome sous Trajan et
contemporain
de Pline le Jeune. --- Plin. Ep. 2,
3.
- gr. Ἰσαῖος.
- īsăgōgē, ēs, f.
: introduction (à une oeuvre), traité élémentaire. ---
Gell. 2, 2, 6.
- gr. εἰσαγωγή, ῆς.
- īsăgōgĭcus, a, um : servant
d’introduction. ---
Varr. d. Gell. 14, 7, 2.
- gr. εἰσαγωγικός.
- Isāĭās (Esāĭās), æ, m. : Isaïe
(prophète). --- Paul. Nol. Carm. 23, 195; Prud.
στεφ. 5, 524; Bibl.
- Esāĭās,
Alcim. Carm. 6, 44.
- Isāĭānus,
a, um : d'Isaïe.
- voir
hors site : Isaïe.
- Isāpis (Sāpis), is, m.
: le
Sapis (rivière de l'Ombrie, auj. le
Savio). --- Luc. 2, 406.
- Isara, æ, f. : l’Isère,
[rivière de la
Gaule Viennaise]. --- Plin. 3, 33 ; Planc. Fam. 10, 23, 3.
- (Lebaigue
P. 672 et P.
673)
- Isarci,
ōrum, m. : peuple des Alpes Rhétiques. --- Plin. 3,
237.
- Isari,
ōrum, m. : peuple de l’Inde en deçà du Gange. ---
Plin. 6, 62.
- īsătis, is (ĭdis), f. (acc. -tin) :
la guelde (plante utilisée par
les Celtes pour se peindre le corps, plante appelée isatis tinctoria). ---
Plin. 20, 53.
- gr. ἴσατις, ιδος.
- Ĭsaura, ōrum, n. : Isaures
(capitale de l'Isaurie). --- Plin. 5, 94.
- Ĭsauri,
ōrum, m. : - 1
- Isaures ou Isauriens,
habitants de
l’Isaurie. --- Liv. Epit. 93. - 2
- (c. Isauria) l’Isaurie.
--- Cic. Fam. 23, 2, 1.
- gr. Ἴσαυροι.
- Ĭsaurĭa, æ, f. : l'Isaurie (province de l'Asie Mineure). ---
Amm. 22, 8, 1.
- Ĭsaurĭcus,
a, um : de l'Isaurie, isaurien. --- Cic.
Att. 3,
21, 9; Plin. 3, 94.
- Ĭsaurĭcus,
i, m. : l'Isaurien (surnom de Servilius, vainqueur des Isauriens).
--- Liv. Epit.
93.
- Isaurus :
1
- Ĭsaurus, a, um : de l'Isaurie, isaurien. ---
Ov. F. 2, 593.
2
- Ĭsaurus, i, m. : Luc. l'Isaurus (fleuve du Picénum). ---
Luc. 2, 406.
- Isbeli,
ōrum, m. : peuple d’Ethiopie. --- Plin. 6, 194.
- Isca,
æ, f. : ville de Bretagne. --- Anton.
- Iscarĭōthēs (Iscarĭōtēs), æ, m. :
l'Iscariote (surnom de Judas). --- Bibl.
- Iscarĭōtĭcus,
a, um : de Judas l'Iscariote. --- Greg.
- ischæmōn, ŏnis, f. (ischæmŏn, i,
n.) : une plante hémostatique. ---
Plin. 25,
83; 26, 131.
- gr. ἴσχαιμον (ϕάρμακον) : remède
hémostatique -- ἴσχω : arrêter -- αἷμα : sang.
- ischas,
adis, f. : cirse [plante]. --- Plin. 22, 40.
- ischĭa, ōrum,
n. (= coxæ) : les
hanches. --- Gell. 4, 13, 1 ; C.-Aur. Chron. 5, 1, 1.
- ischĭăcus, a, um :
atteint de sciatique. ---
Cato, Agr. 123.
- gr. ἰσχιακός.
- ischĭăci,
ōrum, m. : gens atteints de sciatique.
- ischĭădĭcus, a, um : relatif à la
sciatique. --- Plin. 26, 42.
- gr. ἰσχιαδικός.
- ischiadicus
dolor, Plin. : douleur causée par la sciatique.
- ischĭădĭci, ōrum, m. : gens
atteints de sciatique. --- Plin. 25, 169.
- ischiăs, ădis, f. : - 1
- la sciatique. ---
Plin. 27, 33. - 2
- (= leucacantha) une
plante bonne pour la sciatique (aubépine ?). --- Plin.
22, 40.
- gr.
adj. ἰσχιάς, άδος : de
la cuisse --- ἰσχιάς (s.-ent.
νόσος) : la
sciatique.
- Ischŏmăchē, ēs, f. : Ischomaque ou
Hippodamie (femme de Pirithoüs). ---
Prop. 2, 2, 9.
-
gr. Ἰσχομάχη, ης.
- ischūrĭa, æ, f. : ischurie,
rétention d'urine. --- Veg. vet. 3,
15, 2.
- gr. ἰσχουρία.
- Iscĭa,
æ, f. : voir Isacia.
- īsĕlastĭcus,
a, um : qui
concerne une entrée en triomphe.
- gr. εἰσελαστικός.
- iselasticum certamen, Plin.
Ep. 10,
118 : combat qui procure [aux athlètes] les honneurs
du triomphe.
- īsĕlastĭcum,
i, n. : pension faite aux athlètes
vainqueurs. --- Plin. Ep. 10, 119.
- ĭsēmĕrīnŏs, ŏn : dont les
jours sont égaux aux nuits,
équinoxial. --- Chalc. Tim. 65.
- gr. ἰσημερινός.
- Isera,
æ, m. (c. Isara) : l'Isère (rivière).
- Īsēum,
i, ou Īsīum, ii, n. : temple d'Isis. --- Plin.
5, 51; Plin. Ep. 10, 33, 1; Lampr. Alex. Sev. 26.
- gr. Ἰσεῖον.
- Īsĭăcus,
a, um : d'Isis. --- Enn. ap. Cic. Div. 1, 58,
132; Ov. P. 1, 1, 52; Juv. 6, 488.
- gr. Ἰσιακός.
- Īsĭăcus,
i, m. : prêtre d'Isis. --- Suet. Dom. 1; Val. Max.
7, 3, 8; Plin. 27, 53.
- isĭcĭālis, e
[isicium]
: de farce. --- Gloss. Isid.
- isĭcĭārĭus, ĭi,
m. [isicium]
: charcutier. --- Hier. Rufin. 1, 4.
- isĭcĭātus
(insĭcĭātus), a, um [isicium]
: farci. --- Apic. 8, 384.
- isĭcĭŏlum, i,
n. : c.
isicium. --- Apic. 2, 48.
- isĭcĭum (insĭcĭum),
ïi, n. [inseco]
: saucisson, andouille. --- Varr. L. 3, 110;
Macr. 7,
8, 1.
- isĭcĭum, Apic. 2, 37;
Diocl. 4, 13.
- Īsĭdōrus,
i, m. : Isidore.
- gr. Ἰσίδωρος.
- un géographe. --- Plin.
4, 4, 5, § 9.
- Isidore de Séville,
archevêque, auteur de XX. libri Originum.
- voir hors site Isidore
de Séville.
- Isidore le Cynique. --- Suet.
Ner. 39.
- un mime, père de Tertia. --- Cic.
Verr. 2, 3, 34, § 78.
- Isĭdŏtus,
i, m. : nom d'un sculpteur. --- Plin. 34, 78.
- Isĭgŏnus,
i, m. : Isigone. - 1
- un écrivain de
Nicée. --- Plin. 7, 12. - 2
- un sculpteur. ---
Plin. 34, 79.
- Isinda,
æ, f. : d’Isinde, ville de Pamphylie. --- Inscr.
Ephem. 3, 6.
- Isinisca
(Isunisca), æ, f. : ville de Vindélicie. --- Peut.
- Isĭondenses,
ĭum, m. : les habitants d'Isionda (peuple de Pisidie).
--- Liv. 38, 15, 4.
- Isis :
1
- Isis, is
(-ĭdis, -ĭdos), f. (acc.
-im, -in) : Isis (divinité égyptienne,
épouse d'Osiris).
- gr. Ἶσις, Ἴσιδος --- acc.
Ἶσιν.
- Isidis
crinis, Plin. 13, 142 : corail noir.
- Isidis
sidus, Plin. 2, 37 : la planète Vénus.
- voir
hors site : Isis.
2
- Isis, is, m. : fleuve de
Colchide. --- Plin. 6, 12.
- Īsīum,
ii, n. : c. Iseum.
- Ismāēl (Ismāhēl), ēlis, m. : Ismaël
(fils d'Abraham et d'Agar). --- Vulg.
Gen. 26, 23.
- Ismāēlītæ,
ārum, m. : les Ismaélites (descendants d'Ismaël). ---
Vulg.
- Ismăēlītes, æ,
m. : un descendant d'Ismaël. --- Vulg. 1 Par. 2, 17; id. Gen.
37, 27.
- Ismara :
1
- Ismăra, ōrum,
n. : ville de
la Thrace, près du mont Ismarus. --- Virg. En. 10, 351.
2
- Ismăra,
ōrum, n. (Ismărus, i, m.)
: l’Ismarus, montagne de
Thrace où séjourna Orphée.
- gr. Ἴσμαρος.
- Ismăra, ōrum,
n., Lucr. 5,32
; Virg. G. 2, 37.
- et
Ismărus,
i, m. Virg.
B. 6, 30.
- Ismărĭcus (Ismărĭus), a, um : de
l’Ismarus, de Thrace.
--- Avien. Péri. 33; Ov. M. 9, 642; 10, 305; id. F.
3, 410; M. 13, 530.
- Ismēnē, ēs, f. : Ismène (fille
d'Oedipe et soeur d'Antigone). --- Stat.
Th. 8,
623.
- gr. Ἰσμήνη, ης.
- Ismēniās, æ, m. : Isménias.
- 1
- célèbre
musicien de
Thèbes. --- Plin. 37, 6. - 2
- nom d’un chef des
Béotiens. --- Nep. Pelop. 5, 1 ; Just. 3, 9, 6.
- gr. Ἰσμηνίας.
- Ismēnis, ĭdis, f. : Thébaine. ---
Ov. M. 3,
169; 733; 4, 31.
- gr. Ἰσμηνίς,
ίδος.
- Ismēnĭus, a, um : du
fleuve Isménus, de
Thèbes, thébain. --- Ov. M. 13, 682.
- gr. Ἰσμήνιος.
- Ismēnus (Ismēnos), i, m. :
l'Isménus (fleuve de Béotie, près de
Thèbes). --- Plin. 4, 25;
Ov. M. 2, 244.
- gr. Ἰσμηνός.
- Ismuc,
n. ind. : ville de Numidie. --- Vitr. 8, 4, 1.
- īsŏcinnămon,
i, n. : sorte de cannelle. --- Plin. 12, 98.
- gr. ἰσοκίνναμον.
- Īsŏcrătēs, is, m. : Isocrate
(orateur athénien). --- Cic. de Or.
2, 57; Or. 176.
- gr. Ἰσοκράτης.
- Īsŏcrătēus
(Īsŏcrătīus), a, um : d'Isocrate. ---
Cic. Or.
207; Gell. 18, 8, 1.
- gr. Ἰσοκράτειος.
- īsŏdŏmŏn,
n.
: maçonnerie à assises égales. --- Vitr. 2, 8, 6,
Plin. 36, 272.
- gr. ἰσοδομον.
- īsŏĕtĕs, is, n. : joubarbe (plante).
--- Plin. 25,
160.
- gr. ἰσοετές.
- īsŏpleurŏn, i, n. (c. isosceles) :
isocèle. --- Grom. 341, 9.
- gr. ἰσόπλευρον.
- īsŏpӯron,
i, n. : corydallis [plante]. --- Plin. 27, 94.
- gr. ἰσόπυρον.
- īsoscĕlĕs, is : isocèle. ---
Aus. præf.
Idyll. 13.
- gr. ἰσοσκελές.
- īsŏsyllăbus,
a, um : parisyllabique. --- Serv. En. 1, 156.
- gr. ἰσοσύλλαϐος.
- ĭsox
: voir
esox.
- Ispallenses
: voir
Hispallenses.
- isportŭla,
æ, f. : c. sportula. --- Inscr. Ren. 1867.
- Isrāēl (Isrāhēl), ind. (Isrāēl,
ēlis, m.) : Israël (nom de Jacob
et de ses descendants). --- Just. 36, 2,
3; Prud. Psych. 30.
- loquere
filiis Israhel, Vulg. Exod. 14, 2 : parle
aux fils d'Israël.
- Isrāēlītæ,
ārum, m. : les Israélites. --- Vulg. 1,
Sam. 14, 22; sing.
Isrælita. --- Bibl.
- Isrāēlītĭcus,
a, um : des Israélites. --- Aug. Civ. 15,
20; 16, 16.
- Isrāēlītis,
ĭdis, f. : femme israélite, femme juive.
--- Hier. Ep.
70, 2; Vulg. Lev. 24, 10.
- Issa :
1
- Issa, æ, f. : Issa (île de l'Adriatique, auj. Lissa). ---
Cæs. BG. 3, 9
; Liv. 43, 9.
- gr. Ἴσσα.
2
- Issa, æ, f. : Issa (nom d'une chienne). ---
Mart. 1, 110.
3
- issa (forme vulgaire) = ipsa.
- Issæus
(Issăĭcus), a, um : d’Issa.
--- Liv. 31, 45; Liv.
32, 31.
- Issæi,
ōrum, m. : les habitants d'Issa.
- isse :
1
- isse, a, um (forme vulgaire) = ipse, a, um.
2
- isse : inf. parf. de eo.
3
- Issē, ēs, f. : Issé (fille de Macarée, qui
fut
aimée d’Apollon). --- Ov. M. 6, 124.
- issem : subj. plus-q-parf. de eo.
- Issensis, e : d'Issa. ---
Liv. 43, 9.
- Issenses,
ĭum, m. : les habitants d'Issa.
- Issi,
ōrum, m. : peuple de l’Asie septentrionale. --- Plin.
6, 22.
- Issĭcus,
a, um : d’Issus. --- Plin. 2, 243.
- Issŏs (Issus), i, f. : Issus
[ville de Cilicie]
célèbre par la victoire d’Alexandre. --- Cic.
Fam. 2, 10, 3 ; Plin. 5, 91.
- gr. Ἴσσος.
- Issĭcus,
a, um : d'Issus. --- Plin. 2, 243.
- istāc, adv. : par là (où tu es). ---
Plaut. Ep.
660 ; Ter. Haut. 588.
- istac judico, Plaut.
Trin. 383 : je vote de ton côté (pour toi).
- istactēnus, adv. : jusqu'à ce point. ---
Plaut. Bac.
168.
- istæ,
dat. : voir iste.
- istæc,
istanc : voir istic.
- Istævones,
um, m. : peuple des bords du Rhin. --- Tac.
G. 2.
- istĕ, istă, istŭd (gén.
sing. istīus et istĭus; dat.
sing. isti)
: adj.-pron.
démonstr. désignant la 2e
pers. ou ce qui se rapporte à la 2è pers.,
celui-là, celle-là, ce, cet...
- gén. arch. isti
Plaut. Truc. 930; Ter.
Haut. 382; dat. fém. istæ
Plaut. Truc. 790; avec apocope ste
Plaut. d. Gell. 3, 3, 5: Cæcil.
Corn. 137; ste, sta, stoc,
etc. voir Non. p.
476; Lachm.
ad Lucr. 3, 954.
- voir la déclinaison
- iste
: l'homme dont tu parles; souvent pour
parler de l'adveraire, celui que l'on malmène : cet individu.
- istud
: ce que tu dis, ce que tu fais.
- iste
liber : ce livre, ce livre que tu as, ton livre, ce livre que tu tiens.
- ista
subsellia, Cic. : les bancs qui t'avoisinent.
- istud
imperium, Cic. : le gouvernement qui t'est confié.
- isti
capiti dicito, Plaut. : parle pour ta tête.
- sunt ista, Læli, Cic. Læl.
6 : les choses sont comme tu le dis, Lælius (c'est comme tu
le dis, Lælius).
- cum
ista sis auctoritate, Cic. Mur. 13 : avec l’autorité que tu as.
- isto modo : à ta manière.
- isto modo utilis est vinolentia ad
fortitudinem : ainsi (à raisonner comme toi) l'ivresse est utile au
courage.
- multæ
istarum arborum, Cic. CM 59 : beaucoup de ces arbres que tu
vois.
- quæ
tua est ista vita ? Cic. Cat. 1, 16 : quelle est cette vie qui
t’est
réservée ?
- quid iste tuus vates donat
? Ov. Am. 1, 8, 57 : que te donne ton poète ?
- de istis rebus exspecto
tuas litteras, Cic. Att. 7, 17 : sur ce qui se passe là où tu es,
j'attends une lettre de toi.
- non dolere istud,
Cic. Fin. 2, 9 : ton expression absence
de douleur.
- istud quasi
corpus,
Cic. Nat. 1, 73, votre une
sorte de corps.
- ista, Cic. Mur. 66
: ces qualités que tu as en
partage.
- isto tu pauper es, cum...
Plaut. Rud. 1234 : toi, tu es pauvre en
cela que...
- dans
les plaidoiries en parl. de l’adversaire
iste : cet homme-là, cet individu-là.
- perfecerat
iste ut ... Cic. Verr. 2, 127 : il (= l'accusé, Verrès) avait
obtenu que...
- et
en gén. en parl. de
gens ou de
choses que l’on combat : iste, ista, istud
: de cette sorte, de cet acabit.
- iste
liber (péjoratif) : ce méchant livre.
- isti
mores (péjoratif) : ces mœurs corrompues
- isti, Cic.
Cat. 2, 16 : ces gens-là.
- iste centurio, Cic. Cat.
2, 14
: cette espèce
de centurion.
- non erit ista amicitia,
sed mercatura quædam utilitatum suarum, Cic.
Nat. 1,
44, 122 : ce ne sera pas là de l'amitié, mais un trafic où l'on cherche
son propre intérêt. --- cf. Cic. Dom. 5,
12; Cæs. BG. 7, 77; Curt. 4, 1, 22; 3, 2,
16; Petr. 9.
- per summum dedecus vitam iste amisit : cet
individu a perdu la vie dans le plus grand déshonneur.
- corruat
iste necesse est aut per adversarios aut ipse per se, Cic. Att. 10, 8 :
il faut que cet individu s'écroule ou sous les coups de ses adversaires
ou de lui-même.
- erat
hiems summa, tempestas perfrigida, imber maximus, cum iste imperat,
Cic. Verr. 2, 4, 40 : il faisait un mauvais temps excessif, une
température extrêmement froide, une pluie très abondante, quand cet
individu donne l'ordre.
- dans Sénèque
surtout, valeur emphatique et
ironique - ista
quæ laudo, Sen. Ep. 87, 4 : ces belles choses que je loue.
- Istĕr (Histĕr), Istri, m. : l'Ister
(partie inférieure du Danube). --- Virg.
G. 3,
350.
- isthic,
etc. : mauv. orth. pour istic, etc.
- isthmĭa, ōrum, n. : les jeux
isthmiques. --- Plin. 15, 36 ; Liv.
33, 32; Curt. 4, 5, 8.
- gr. τὰ Ἴσθμια.
- isthmĭăcus (isthmĭcus, isthmĭus),
a, um : isthmique, des jeux isthmiques.
- isthmĭus, a, um. --- Liv.
33, 32; Hor.
O. 4, 3, 3; Stat. S.
2, 7, 2.
- gr. Ἴσθμιος.
- isthmĭăcus, a, um. --- Stat.
Th. 6, 557; Claud. IV. Cons. Hon. 463; Sil. 14,
341; Stat. S. 2, 2, 68.
- isthmĭcus, a, um. ---
Mel. 2, 3; Val. Max. 4, 8, 5.
- isthmus (isthmos), i, m. : - 1
- isthme, et surtout
l’isthme de
Corinthe. --- Cic. Fat. 7 ; Cæs. BC. 3, 55, 2; Liv. 45, 28, 2.
- 2 - détroit.
---
Prop. 3, 21, 1.
- gr. ἰσθμός.
- fém. d. Apul. M. 1, 1.
- isti :
1
- dat. sing. et
nom. plur. de iste.
2 - ancien
gén.
sing. de iste.
3 - istī : ancien
adv. comme istic. : là (où tu es)---
Plaut. Ep. 721; Curc. 717; Mil. 255; Rud. 1078; Virg. En. 2, 66; Apul.
M. 4, 13.
- Istĭæa,
æ, f. : Istiée, ville de l'Eubée. --- Mel.
- Istĭæones,
um, m. : peuple de Germanie.
--- Plin. 4, 100; voir Istævones.
- istic :
1
- istĭc, istæc,
istoc (istuc) [iste, ce] : c. iste, ista, istud.
- formes
primitives abl. fém. istāce
Cat. Agr. 132, 2; acc. istunc,
istanc Plaut.; abl. plur. istisce
Plaut. Rud. 745.
- homo
istuc ætatis, Plaut. : un homme de cet âge.
- Sos.
Egone ? Amph.
Tu istic,
Plaut. Am. 575 : Sos.
Moi ? Amph.
Toi-même.
- perge porro, tamen istuc
ago, Ter. Haut. 345 : continue donc, mais, moi, je fais à ma tête.
- alias res agis
- istuc ago equidem, Ter. En.
348 : tu n'es pas à ce que je dis - bien sûr que j'y suis.
- Lesbonicum
hic adulescentem quæro in his regionibus ubi habitet, et item alterum
ad istanc capitis albitudinem, Plaut. Trin. 873 : je cherche ici un
jeune homme appelé Lesbonicus, je veux savoir où il habite, dans ce
quartier, et aussi un autre homme à la tête aussi blanche que toi.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 518; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
-
quin tu istanc orationem hinc veterem atque antiquam
amoves, Plaut. Mil. 751 : laisse donc ces propos rebattus et surannés.
- o
facinus indignum et malum, Epidamnii civeis, herum meum heic in pacato
oppido luci deripier in via, qui liber ad vos venerit ! mittite istunc,
Plaut. Men. 1005 : ô forfait indigne, cruel, citoyen d'Epidamne, que
mon maître ici, en pleine paix, en plein jour, soit enlevé dans la rue,
alors que c'est un homme libre qui est arrivé dans votre pays !
lâchez-le. --- trad. Pierre Grimal;
éd. Gallimard.
- voir istuc.
2 - istīc, adv. :
là (où tu es), là-bas.
- istic nunc,
metuende, jace, Virg. En. 10,
557 : reste couché ici, ô redoutable guerrier.
- fig.
istic
sum, Cic. : j'y suis (à ce que tu me dis), je t'écoute, je suis tout
oreilles.
- tu istic mane
ut Chremem intro ducas,
Pythias, Ter. Eun. 909 : toi, Pythias, reste là pour introduire Chrémès.
- quid
istic (faciendum) ? Ter. : que faire en pareil cas ?
- neque istic
neque
alibi, Ter. And. 419 : ni dans la circonstance où tu es, ni
dans une autre.
- quam
sæpissime ad me scribite ... quid istic agatur, Cic. Fam. 14,
14
: écrivez-moi le plus souvent possible; dites-moi... ce qui se
passe là-bas (à Rome, où vous êtes).
- isticine :
1 - istĭcĭnĕ,
etc., interrog.
: c.
istene, etc.
- istācine causā...? Plaut.
Ps. 846 : est-ce pour cette
raison [que tu allègues] que...? --- cf. Plaut.
Ps. 81; As. 932; Ter. Eun.
8301; Ad. 732.
2 - istĭcĭnĕ,
adv. interr.
: est-ce là ? --- Plaut. Rud. 110.
- isticine vos habitatis ? Plaut. Rud. 110 :
est-ce là où vous habitez ?
- istim, adv. (c. istinc) : là,
là-bas. --- Cic. Att. 14, 12, 1 ;
Fam. 6, 20, 1, etc.
- istīmŏdi, arch. : c. istiusmodi. --- Plaut. Truc. 930.
- istinc, adv. : de là (où tu es), de
ce côté-là.
- quod
exspectem istinc magis habeo quam quod ipse scribam, Cic. Att. 3, 10 :
j'ai plus de nouvelles à attendre de toi là-bas que moi, j'en ai à
t'écrire.
- qui
istinc
veniunt, Cic. Fam. 1, 10 : ceux qui viennent de tes parages.
--- cf. Clu. 83;
Att. 1, 14, 4.
- istinc = ex (de) ista re
: de cette chose que tu as. --- Plaut.
Rud. 1077 ; Ps. 1164.
- fortassis
et istinc (= de his vitiis)
largiter abstulerit longa ætas, Hor. S. 4, 131 : peut-être aussi que
l'âge fera disparaître un certain nombre de ses défauts.
- istīpendĭum,
ĭi, n. : vulg. c. stipendium. ---
Inscr. Ren. 3742.
- istīusmŏdi : de cette
manière, de
cette sorte; de cette manière (que tu dis).
--- Cic. Verr. 4, 9.
- istīusmŏdi (istīus mŏdi,
istīmŏdi).
- istō, adv. : - 1 -
là où tu es, là-bas
(avec mouvt). --- Cic. Fam. 9,
16, 22; 10, 17, 4, etc. - 2 -
à cela, pour cette
raison. (= ad
istam rem, in istam rem). --- Cic. Q. 3, 1, 9.
- istoc :
- (Lebaigue
P. 673 et P.
674).
1
- istŏc : abl. neutre de istic.
- at ego
pro istoc, Phædria et tu Chærea, hunc comedendum vobis propino et
deridendum, Ter. Eun. 1086 : et moi, en échange, Phédia et Chéréa, je
vous donne cet individu à tondre et à moquer. --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- si
tu ex istoc loco digitum transvorsum aut unguem latum excesseris aut si
respexis ... continuo ego te dedam discipulam cruci, Plaut. Aul. 56 :
Si tu t'écartes de cette place d'un travers de doigt ou de la largeur
de mon ongle, si tu regardes en arrière ... je te fais mettre en croix
pour t'apprendre à vivre.
2 - istōc, adv. (c. istuc) : là, là-bas;
pour cela. --- Plaut.
Truc. 717.
- istorsum, adv.
[isto, versum]
: du côté d’où tu viens [avec mouvt]. --- Ter. Phorm.
741 ; Haut. 588.
- Istri (Histri), ōrum, m. : les
Istriens. --- Liv. 41, 11 ;
Plin. 3, 129.
- Istrĭa (Histrĭa), æ, f. : l'Istrie (province voisine de l'Illyrie).
--- Plin. 3, 129;
Liv. 39, 55.
- Istrĭāni (Histrĭāni),
ōrum, m. : les Istriens. --- Plin. 3,
129;
Liv. 39, 55.
- Istrĭcus (Histrĭcus),
a, um : d'Istrie. --- Liv. 41, 1;
Plin. 32, 62.
- Istrŏpŏlis,
is, f. : ville de la Mésie inférieure près de l’embouchure de
l’Ister. --- Plin. 4, 44.
- Istrus
:
1
- Istrus
(Histrus), a, um : d'Istrie. --- Mart. 12, 64, 2.
2
- Istrus, i, f.
: c. Istropolis. --- Anton.
- istuc :
1 - istŭc : neutre de istic.
- quid
istuc est, mi vir, negoti, quod tu tam subito domo abeas ?
Plaut.
Amph. 502 : quelle affaire, cher époux, t'éloigne si tôt de la maison ?
- quid istuc
nostra ? - magni, Ter. Ph. 799 :
que nous importe cela ? - beaucoup.
- quid istuc
turbæst, obsecro ?
Ter. Ph. 990 : pourquoi tout ce tapage, je te prie ?
- dicitur quidem
istuc a Cotta, Cic. Div. 1,
5, 8 : c'est ce que dit Cotta.
- sin non tuum
istuc, Liv. 7, 13 : si ce n'est
pas ta volonté.
2
- istūc, adv. : - a -
là où tu es (avec
mouvement). - b - à
cette chose, à cela,
à ce sujet.
- si
quid imminet istuc, Tac. : si quelque chose vous menace.
- istuc
ire, Ter. Ad. 5, 3, 35 : en venir là, en venir à ce sujet.
- Isturgi,
ōrum, m. : peuple de Bétique. --- Plin. 3, 10.
- Isunisca
: voir
Isinisca.
- Isura,
æ, f. : île près des côtes de l’Arabie. --- Plin. 6,
150.
- ĭtă, adv. [is] : de cette
façon, de cette manière, de la
sorte, comme cela, ainsi.
- renvoyant à
ce qui précède. - si
ita commodum vestrum fert, Cic. Agr. 2, 77 : si c’est là ce
que
comporte votre intérêt.
- quæ cum ita sint, Cic.
Mur. 2 : puisqu’il en est
ainsi.
- non ita est, judices, Cic.
Verr. 4, 132 : il n’en est pas ainsi,
juges (non, juges).
- quid ita ? Cic. Verr. 5,
110 : pourquoi cela ?
- ita = talis. --- Cic.
Br. 57 ; Arch. 31.
- dans le
dialogue - ita
= oui,
exactement.
- ita plane (ita prorsus,
prorsus ita) : c’est bien cela. --- Cic. Tusc. 1, 13;
2, 67 ; Leg. 3, 26.
- itane ?
(itane est ? itane vero ?) : est-ce bien vrai ? vraiment ?
- itan credis ? Ter. And.
399 : tu crois vraiment ? --- Ter. Eun.
1058.
- renforçant le
démonstr. ou le relatif
- id si
ita est, Cic. Læl. 14 : s'il en est ainsi.
- quod si ita esset, Cic.
Læl. 29 : s’il
en était ainsi.
- istuc quidem ita necesse
est, Cic. Læl. 16 : il n’en
peut être autrement.
- quod... ita me malle
dixeram, Cic. Fin. 2, 17 : chose que j’avais dit préférer.
--- cf. Cic. Div. 2, 21 ; Att. 16, 9; Tusc.
5, 46; Leg. 2, 28, etc.
- annonçant ce
qui suit. - ita
censeo : «
cum... », Cic. Phil. 9, 15 : voici ma
proposition de décret : « étant
donné que... » --- cf. Cic. Tusc. 4, 13; Fam. 5, 19,
2; Cæc. 35 ; etc.
- itane ? itane est ? itane
veto ? itane tandem ? ce qui va suivre est-il
possible ? = eh quoi ! --- Cic. Div. 2, 83 ; Amer. 113;
Verr. 5, 77; Clu. 182.
- surtout
annonçant une prop. inf.
- cum iis ita loquitur, se consulem esse... Cic.
Verr. pr. 27 : il
leur dit ceci, qu’il est consul...
- ita constitui, fortiter
esse
agendum, Cic. Clu. 51 : j’ai décidé ceci, qu’il fallait agir
énergiquement.
- nec vero ita dici
potest... Cic. Tusc. 3, 41 : et on ne
peut pas soutenir ceci que...
- ita
renforcé par illud
- illud quidem
certe omnes ita judicabant, neminem esse, qui horum altero utro patrono
cujusquam ingenium requireret, Cic. Br. 143 : sur ce point du moins
tous étaient d'avis que si l'on avait l'un ou l'autre pour avocat, on
ne songeait pas à en chercher un meilleur.
- en corrél.
avec ut,
et plus rarement avec quomodo,
quemadmodum, quasi, quam, etc.
- (urbs) est ita, ut
dicitur, Cic. Verr. 4, 117 : la ville est bien comme on le dit.
- ita
vero, ut precamini, eveniat ! Cic. Phil. 4, 10, puisse l’événement être
conforme à vos prières !
- ita ut... audistis, Cic.
Verr. 5, 101 : comme
vous avez entendu...
- ita... quomodo, Cic. Agr.
2, 3; ita... quemadmodum, Cic.
Verr. 5, 4 : de la manière que, comme.
- ita... quasi, Cic. CM. 12;
ita... tamquam, Cic. Verr. 4, 49 : tout comme si.
- quasi... ita, Cic. Fin. 4,
36;
ita... veluti, Just. 12, 12, 1 : comme si.
- ita... quam, Prop. 3,
5, 11 : de même que.
- ita... qualis, Quint. 1,
5, 67 : tel que.
- ita...
atque, Enn. Tr. 279 : de même que.
- ita... ac si... : de même
que si. --- Lex Rubr. 2, 47 (Hyg. d.
Gell. 10, 16, 13).
- ut (quomodo,
quemadmodum)... ita : de même que... de même.
- pour affirmer
solennellement - ita...
ut : aussi vrai que.
- ita
mihi... liceat, ut ego non atrocitale animi moveor, Cic. Cat. 4, 11
: puissé-je... aussi bien qu’il est vrai que..., puissé-je
être
aussi
assuré de... que je le suis de n’être point mû par la cruauté.
- ita
mihi meam voluntatem vestra existimatio comprobet, ut ego... accepi,
Cic. Verr. 6, 35 : puisse votre estime me faire bon accueil
pour mon zèle
comme il est vrai que j'ai reçu...
- ita vivam, ut maximos
sumptus
facio, Cic. Att. 5, 15, 2 : que je meure, si je ne fais pas de
très grosses dépenses; [avec un subj. de souhait après ut] Ter. Phorm.
165.
- sans ut
- ita me di ament, honestus est, Ter. Eun. 474
: j’en
jure par les dieux, il est fort bien. --- cf. Eun.
615, etc.
- nam, ita
vivam, putavi, Cic. Fam. 2, 13, 3 : car, sur ma vie, je le
pensais
(que je meure si je ne...). --- cf. Cic. Fam. 16,
20, 1.
- ita me di
amabunt, rogo, Ter. Hec. 106 : j’en jure par les dieux, je
demande...
- ita : de cette façon, dans de
telles circonstances, dans de telles
conditions.
- sin ingredienti cum armata
multitudine obvius fueris
et ita venientem reppuleris, Cic. Cæc. 76 : mais s’il
pénétrait avec une
troupe armée quand tu t’es porté à sa rencontre, et s’il arrivait
ainsi, quand tu l’as repoussé.
- ita... datur, Cic. Verr.
2, 127 : et
c’est ainsi qu’on donne.
- ita fit, ut... Cic. Off.
1, 101 : de cette
façon, il arrive que. --- cf. Cic. Tusc. 5, 66 ;
Cæs. BG. 6, 12, 8.
- conclusion
- ita : partant,
par conséquent.
- ita, quicquid honestum, id
utile, Cic. Off. 3, 35 : par conséquent, tout ce qui est
honnête est
utile. --- cf. Cic. Nat. 1, 110, etc.
- crassum cælum Thebis,
itaque pingues Thebani, Cic. Fat. 7 : l’air est épais à
Thèbes, partant les
Thébains sont lourds.
- ita : dans ces conditions
[en relation avec ce qui
suit].
- ita ut final,
ut ne, ne.
- sed ita, ut ea res aut
prosit aut certe ne obsit rei publicæ, Cic. Off. 2, 72 : mais
sous la
condition que cela soit utile ou du moins que cela ne nuise pas à
l’état. --- cf. Cic. Off. 3, 21 ; Amer. 55;
Liv. 22, 61, 5; 31, 35, 6
; 38, 4, 6.
- ita ut consécutif.
- consulibus ita missis ut,
Cic.
Mur. 33 : les consuls étant envoyés avec les ordres suivants,
savoir
que...
- ita quemquam cadere in
judicio, ut... videretur, Cic. Mur. 58
: [ils ne voulurent pas] que personne succombât dans un procès
dans des conditions telles qu’il parût... (en paraissant). --- cf.
Cæcil. 2.
- ita... quod.
- ita
intercessit, quod iste... decrevisset, Cic. Verr. 1, 119 : il
est
intervenu, seulement en raison de ce que cet homme avait pris des
décisions...
- ita... quoad : dans la
mesure où. --- Cic. Rep. 2, 43.
- ita... ut consécutif
: tellement que, à tel point que, de telle
sorte que.
- ita diligenter ut...
appareat, Cic. Verr. 3, 20 : avec
tant de soin qu’il apparaît...
- ita vivunt, ut eorum
probetur fides,
Cic. Læl. 19 : ils vivent de telle sorte que leur bonne foi se
constate.
- Græcos ita non amas, ut...
Cic. Fam. 7, 1, 3, tu aimes si peu les Grecs
que. --- cf. Fin. 2, 631.
- sans corrélatif
- ita : tellement, tant, à ce
point.
- ita multa meminerunt, Cic.
Tusc. 1, 59 : tant ils se
rappellent de choses. --- cf. Cic. Fam. 2, 5, 2.
- non ita diu, Cic. Br.
233 : pas tellement longtemps, guère longtemps.
- non ita sane vetus, Cic.
Br. 41 : pas vraiment vieux à ce point, pas précisément vieux.
- non ita
multis ante annis, Cic. Amer. 64 : il n’y a pas encore bien
des années
de cela.
- plura me scribere, non ita
necesse arbitrabar, Cic. Fam. 10,
25, 3 : je ne crois pas bien nécessaire de t’écrire davantage.
- sit ita sane, sed ... Cic. Læl. 5, 18 :
soit, je l'accorde, mais...
- negant enim quemquam esse virum bonum nisi sapientem; sit ita sane;
sed eam sapientiam interpretantur quam adhuc mortalis nemo est
consecutus, Cic. Læl. 18 : ils disent en effet qu'il n'est d'homme de
bien que le sage; soit, (je l'accorde); mais ils entendent par là une
sagesse qu'aucun mortel ne peut atteindre. --- trad. Robert
Combès; éd. les belles lettres.
- itæomēlis,
is, m. : sorte de vin fabriqué. --- Plin. 14, 111.
- Itālē,
ēs, f. : ville d’Eolide. --- Plin. 5, 121.
- Ĭtăli, ōrum, m. : les Italiens. ---
Cic. Har. 9;
Virg. En. 1, 109; Plin.
3, 71.
- Ĭtălĭa, æ,
f. : Italie. ---
Cic. Arch. 5; Dej. 11; Plin. 3, 38; Gell. 11, 1, 1.
- Alpibus Italiam munierat
antea natura non sine aliquo divino numine, Cic. Prov. 34 : la nature
avait autrefois fortifié l'Italie avec les Alpes non sans quelque
dessein avec les dieux. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 399; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- voir
hors site : carte
de l'Italie.
- Ĭtălĭca, æ, f. : Italica. - 1
- autre
nom de Corfinium. --- Vell. 2, 16,
5. - 2
- ville de la Bétique fondée par Scipion l'Africain. ---
Cæs. BC. 2,
20 ; Plin. 3, 22.
- Varro, cum sese Italicam venturum præmisisset, certior factus est
præclusas esse portas, Cæs. BC. 2, 20, 6 : Varron, après avoir envoyé
dire qu'il viendrait à Italica, fut informé que les portes de la ville
avaient été fermées. --- trad.
Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 96; éd. Vuibert.
- Ĭtălĭcensis,
e : d'Italica (ville de la Bétique). ---
Vell. 2, 16,
5.
- Ĭtălĭcenses, ĭum, m. : les habitants d'Italica.
- Itălĭcĭānus,
a, um : qui concerne l’Italie. --- Aug. Conf. 6, 10.
- Ĭtălĭcus, a, um
: italique, d'Italie, italien.
- Italici, ōrum, m. : les Italiens (<> les
Romains).
- Ĭtălis, ĭdis, f. : Italienne. ---
Ov. P. 2, 3,
84; Mart. 22, 53.
- Italides,
um, f. : les Italiennes. --- Virg. En. 11, 637.
- Ĭtălus, a, um : - 1
- d'Italie,
italien. ---
Virg. En. 1, 252; 7, 643; 12, 827; Arn. 4, 134. - 2
- Italien, voir Itali.
- Ītălus, a, um
: d’Italie. --- Virg. En. 1, 252 ; 7, 643.
- Italum mare, Plin. 3, 54
: mer Tyrrhénienne.
- Ītălus, i, m.
: ancien roi d’Italie, qui lui donna son nom. ---
Virg. En. 7, 178.
- ĭtăne (itan') : voir ita.
- Itanum,
i, n. : promontoire de la Crète. --- Plin. 4, 61.
- ĭtăque :
1
- ita + que (et ita) = et
ainsi, et de cette manière. ---
Plaut. Truc. 2, 6, 45; Ter. Hec. 4, 2, 28; Cic. Div. in Cæcil. 1; Clu.
19, 51; Dejot. 7, 19; Cæs. BG. 1, 52 ; Nep. Alc. 4, 2; Cæs. BG. 1, 10.
2
-
conj. donc, aussi, ainsi donc, par
conséquent, c’est pourquoi. --- Cic.
Læl. 4, etc. Cæs. BG. 2, 9; BC. 2, 7; Tac. Agr. 10.
- à la seconde
place. --- Curt.
7,
10, 7 ; Liv. 34, 34.
- à la
troisième place. --- Liv.
4, 54, 6 ;
6,17, 8 ; 32, 16, 7.
- en part. pour
introduire un exemple
: ainsi,
par exemple. --- Cic. Fin. 2, 12 ; Ac. 1, 26, etc.
- itaque adeo, Ter.
Hec. 201 : c’est ainsi en particulier.
- itaque ergo [pléonasme]. ---
Ter. Eun. 317 ; Liv. 2, 25, 2; 3, 31, 5, etc.
- Itargus,
i, m. : fleuve de Germanie. --- Consol. ad. Liv. 1,
386.
- ĭtătĕnŭs
: à un tel point, tellement. --- Mamert. Anim. 2, 10.
- Itĕa,
æ, f. : une des Danaïdes. --- Hyg. Fab. 170.
- ĭtĕm : - 1
- de même, pareillement,
également. - 2
- de même
nature.
- rubigo ferrum
consumit, item homines
inertiā, Gell. : le fer est rongé par la rouille, de même les hommes
par l'oisiveté.
- placuit
Scævolæ... itemque ceteris, Cic. Leg. 2, 21, 52 : l'avis de
Scévola ... et pareillement de tous les autres fut que...
- Romulus augur
cum fratre item augure, Cic.
Div. 1, 48, 107 : Romulus, augure, et son frère augure comme lui. --- Nep.
Han. 7, 1; Varr. L. L. p. 87; Varr. R. R. 1, 16, 3;
Suet. Tib. 6; id. Claud. 4.
- item quasi : tout comme
si. --- Plaut. Rud. 732; Liv. 39,
19, 5.
- ut... sic item, Cæs. BG.
1, 44, 8 : de même que...
de même pareillement.
- item...
ut : de la même façon... que.
- ut quemadmodum ... item (ut... item...) : de même que...
pareillement.
- souvent
non
item = non.
- spectaculum
uni Crasso jucundum, ceteris non item, Cic. Att. 2, 21, 4 : spectacle
bien doux pour Crassus, et non pour les autres ! ---
cf. id. Tusc. 4, 14, 31; Nat. 2, 24, 62.
- itemque
(et item, item) : et en outre, et aussi.
- ut de
Socrate itemque de C. Lælio accepimus, Cic. Off. 1, 90 : suivant la
tradition que nous tenons de Socrate et également de C. Lélius. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 284; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- persuadet
Castico, Catamantaloedis filio, Sequano ... itemque Dumnorigi Hæduo,
fratri Diviciaci, Cæs. BG. 1, 3 : il persuade Casticus, fils de
Catamantaloédis, Séquanais... et de même l'Eduen Dumnorix, frère de
Diviciac.
- lapides aut
quid item, Varr. R. 2, 5,
16, (2, 9, 12) : des pierres
ou quelque chose de semblable.
- ĭtĕr,
ĭtĭnĕris, n. :
- arch. nom. itiner
Enn. Tr. 383; Acc. Tr.
457 ; Plaut. Merc. 913; Lucr. 6, 339; gén. iteris
Næv. Tr. 38; Acc. Tr.
627; abl. itere
Acc. Tr. 499; Lucr. 5, 653; Varr. Men. 79; formes iten CIL 1, 200; 5,
1622.
1
- chemin qu'on fait, trajet,
voyage.
- dicam in itinere, Ter.
Phorm. 566 : je le
dirai chemin faisant.
- committere se itineri,
Cic. Phil. 12, 25 : se
risquer à un voyage.
- iter facere, habere, Cæs.
BG. 1, 7, 3 ; BC. 1, 51,
1 : faire route.
- iter ejus erat ad
Lentulum, Cic. Att. 8, 11, 5 : il se
rendait vers Lentulus.
- nobis iter est in Asiam,
Cic. Att. 3, 6 : je
vais en Asie.
- iter contendere, Cic.
Amer. 97 : faire en hâte le chemin.
- iter pedestre, terrestre,
Liv. 36, 21, 6 ; 30, 36, 3 : chemin à pied,
par terre.
- iter facere pedibus, Cic.
Att. 5, 9, 1 : faire une route à
pied.
- in itinere, Cæs. BG. 1,
27, 1 : pendant la marche.
- ex itinere,
Cæs. BG. 1, 25, 6 : aussitôt après la marche, sans désemparer,
sans
faire de pause.
- ex itinere aliquid
mittere, Cic. Fam. 2, 9, 1; Top. 5
: envoyer qqch en cours de route.
- ex
itinere nostros ab latere aperto adgressi circumvenire coeperunt, Cæs.
BG. 1, 25 : immédiatement ils prirent les nôtres en flanc et
cherchèrent
à nous envelopper.
2
- marche,
parcours.
- abesse ab Amano
iter unius diei, Cic. Fam. 15, 4, 8 : être à un seul jour de
marche du
mont Amanus.
- novem dierum iter, Cæs.
BG. 6, 25, 1 : neuf jours de
marche
3
- étape.
- itinera comportere, Cic.
Att. 15, 26, 3 : disposer
les étapes.
- quam maximis itineribus,
Cic. Fam. 15, 4, 7 : à marches
forcées.
- magnis, minoribus
itineribus, Cæs. BG. 1, 10, 3; 7, 16, 1 : à
fortes, petites étapes.
- justum
iter : une étape normale (20 à 25 km par jour).
4
- libre
passage, droit de passage. --- Cæs. BG.
1,
8, 3; Cic. Cæc. 74.
- fig. iter
disputationis meæ, Cic. de Or. 2, 234
: chemin parcouru dans mon exposé.
- iter hujus sermonis quod
sit vides,
Cic. Leg. 1, 37 : tu vois la marche suivie dans cet entretien.
5
- (c. via) chemin,
route.
- itineribus deviis, Cic.
Att. 14,
10, 1 : par des chemins détournés. --- cf.
Cæs. BG. 1, 6, 1, etc.
- pedestria itinera, Cæs.
BG. 3, 9, 4 : routes de terre.
- iter per Alpes
patefieri volebat, Cæs. BG. 3, 1, 2 : il voulait qu’on ouvrît
une route
à travers les Alpes.
- fig. iter
amoris
nostri, Cic. Att. 4, 2, 1
: le cours de notre affection.
- iter gloriæ, Cic. Phil. 1,
33 : le
chemin de la gloire.
- natura suo quodam itinere
ad... pervenit, Cic.
Nat. 2, 35 : la nature par une voie qui lui est propre
parvient à...
- patiamur
illum ire nostris itineribus, Cic. Q. Fr. 3, 3 : laissons-le marcher
sur
nos traces.
- ĭtĕrābĭlis, e [itero]
: qu’on
réitère. --- Tert. Marc. 2, 28.
- (Lebaigue
P. 675)
- ĭtĕrātĭo, ōnis, f. [itero]
:
1
- répétition, redite. --- Cic.
Or. 85; de
Or. 3, 203; Quint. 10, 1, 19.
2
- second labour,
seconde façon, nouvelle
façon. --- Col. 11, 2, 64.
3
- second pressurage [de
marc]. --- Col. 12, 50, 11.
4
- droit de second
affranchissement. --- Ulp. frg. 3, 1, 4.
- ĭtĕrātīvum verbum, n. (= verbum
frequentativum) : verbe
fréquentatif. --- Diom. 344,
19, etc.
- ĭtĕrātō, adv. : une seconde fois,
pour la seconde fois. --- Just. 5, 4,
2 ; Dig. 48, 16, 17.
- ĭtĕrātus, a, um : part. passé de
itero. - 1
- recommencé, renouvelé, répété, repris, redoublé. - 2
- qui a reçu une seconde façon.
- subst.
ĭtĕrātus, i, m. : soldat libéré du service militaire (honestā missione dimissus)
et rappelé. --- Inscr. Orell. 3463.
- ĭterdūca,
æ, f. [iter, duco] : qui guide en voyage [surnom de
Junon à Rome]. --- Aug. Civ. 7, 3, 1 ;
Capel. 2, 149.
- ĭtĕre : anc. abl. de iter.
- ĭtĕris : anc. gén. de iter.
- ĭtĕrĭtās,
ātis, f. : c. iteratio. --- Boēt. Geom. 2,
p. 1217.
- itero :
1
- ĭtĕrō, adv. : c.
iterum. --- Inscr.
2
- ĭtĕro, āre, āvi,
ātum : - tr. -
a
- recommencer,
répéter, reprendre.
- iterare
æquor, Hor. O. 1, 7, 32 :
recommencer à naviguer.
- iterare
vitam morte, Plin. 7, 190 :
recommencer à vivre.
- postero die
iterata pugna, Liv. 6,
32 : le lendemain, on reprend le combat.
b
- donner
une seconde façon (à la terre), biner, sarcler.
- iterare agrum, Cic. de
Or. 2, 131 : donner une seconde façon à la terre.
--- cf.
Col. 11, 3, 12.
c
- redire,
répéter. --- Plaut. Amp. 211; Asell. d.
Gell. 5,
18; Hor. Ep. 1, 18, 12; avec
prop. inf. Pac. Tr. 370; Plaut. Trin. 382.
- ĭtĕrum, adv. :
1
- pour
la seconde fois, de nouveau, une seconde fois.
- C. Flaminius consul
iterum, Cic. Div. 1, 77 : C. Flaminius,
consul pour la seconde fois. --- cf. Cic. Br. 71,
etc.
- iterum ac tertio,
Cic. Amer. 60 : une seconde et une troisième fois.
- iterum ac tertium,
Cic. Div. 2, 121 : deux et trois fois.
- semel iterumque, Cic. Div.
1, 54 : deux fois.
- semel aut iterum, Cic. Br.
308 : une ou deux fois.
- semel
atque iterum, Cæs. BG. 1, 31, 6 : à plusieurs reprises.
- iterum et sæpius,
Cic. Fam. 13, 42, 2 : avec insistance.
- iterum atque iterum : à
diverses reprises, encore et encore. --- Hor. S. 1,
10, 39; Virg. En. 8, 527.
- iterumque iterumque,
Virg. En. 2, 770 : à diverses reprises, encore et encore.
- primo... iterum...
tertio... Cic. Inv. 1, 71 : une première fois ... une
seconde fois... une troisième fois...
2
- en
retour, de son côté, d'autre part. --- Tac.
An. 12, 65.
- Ithăca, æ, f. : Ithaque (île de la
mer Ionienne, patrie d'Ulysse). --- Mel. 2, 7, 10; Plin. 4, 54; Cic. Off. 3,
26, 27; id. Leg. 2, 1, 3; id. de Or. 1, 44, 196; Virg. En. 3, 272.
- Ithăcē,
ēs, f. : c. Ithaca. --- Hor.
Ep. 1, 7, 41.
- gr. Ἰθάκη, ης.
- Ithăcensis,
e : d'Ithaque. --- Hor. Ep. 1,
6, 63.
- Ithăcēsĭus,
a, um : d'Ithaque. --- Sil. 8,
541.
- Ithăcus,
a, um : d'Ithaque, d'Ulysse.
- Ithăcus,
i, m. : le héros d'Ithaque, Ulysse. --- Virg. En. 2, 104 ; Ov. M. 13, 98.
- Ĭthăcēsiæ, ārum, f. plur. : Ithacésies [groupe d’îles près de la côte du Bruttium]. --- Plin. 3, 85.
- Ĭthōmē, ēs, f. : - 1
- montagne et
fort de la Messénie. --- Liv. 32, 13.
- 2
- port d’Achaïe. --- Plin. 4, 15.
- gr. Ἰθώμη.
- ĭthўphallĭcum metrum, n. : - 1
- vers
ithyphallique. --- Ter. Maur. 1840. - 2
- c. phalæcius. ---
Mar. Vict. 3, 9, p. 118, 17.
- gr.
ἰθυφαλλικός.
- Ĭthўphallus, i, m. : - 1
- phallus en
érection porté dans les fêtes de Bacchus. - 2
- = Priapus. --- Col. 10, 32.
- gr. ἰθύφαλλος.
- ĭtĭdem [ita, dem], adv. : de la même manière, de
même, semblablement. --- Cic. Leg.
1, 30 ; Nat. 3, 62 ; 2, 37.
- itidem ...
ut ... : de même que. --- Pl. Amph.
992 ; Aul. 214, etc. ; Ter. Eun. 385 ; Lucr. 3, 12
- itidem..
quasi : comme si. --- Pl. Capt. 1006
; Rud. 660.
- ĭtĭnĕr, arch. : c. iter.
- ĭtĭnĕrārĭum, ĭi, n. [iter] : - 1
- itinéraire,
carte de voyage. --- Veg. Mil. 3, 6. -
2
- signal
du départ. --- Amm. 24, 1.
- ĭtĭnĕrārĭus, a, um [iter] : - 1
- de voyage.
--- Lampr. Comm. 9. - 2 - de
chemin, de
route. --- Amm. 21, 15, 2.
- ĭtĭnĕrātŏr, ōris, m. [itineror]
: voyageur. --- Fort. Mauril. 24.
- ĭtĭnĕror, āri : - intr. - se mettre
en route,
voyager. --- Aug. Mus. 6, 1.
- itinerantes
: les voyageurs. --- Ambr. Psalm. 1, 25.
- itĭo, ōnis, f. [eo, itum] : action
d’aller. --- Cic. Att. 11, 6, 1 ; 13, 50, 4.
- domum itio,
Cic. Div. 1, 68
: la possibilité d’aller dans sa patrie. --- [v. reditio]
- crebræ
itiones, Ter. Phorm. 1012 : les allées et venues.
- Itius (portus), m. : Itius (port
des Morini, auj. Boulogne-sur-Mer). --- Cæs. BG. 5,
2, 3 ; 5, 5, 1.
- ĭto, āre [eo] : - intr. - aller
fréquemment. - Cic. Fam. 9, 24,
2; Plin. 9, 24.
- Ĭtōnæi, ōrum, m. : les habitants
d'Itone. --- Stat. Th. 7, 330.
- Ĭtōnĭus, a, um : d'Itone.
- gr. Ἰτὡνιος.
- Ĭtōnē
(Ĭthōnē), ēs, f. : Itone (ville de Béotie, où Minerve avait un temple).
--- Stat. Th. 2, 720; Cat. 64, 228.
- gr. Ἰτώνη.
- Ĭtōnus,
i, f. : Itone.
- gr. Ἴτωνος.
- Ĭtōnia, æ (Ĭtōnis, ĭdis), f. : l'Itonienne (surnom de Minerve).
- gr. Ἰτωνία (Ἰτωνίς, ίδος).
- Ĭtouræus, c. Ituræus.
--- Inscr.
- Ituci (Itucci), n. : ville de la Bétique. --- Plin. 3,
12.
- ĭtum : supin de eo
- ītur : passif impers. de eo
- Itūræus,
a, um : d’Iturée [province de la CœléSyrie]. --- Virg. G. 2,
448 ; Plin. 5, 81.
- plur.
Ituræi : Ituréens (renommés comme habiles
archers). --- Cic. Phil. 2, 19;
2, 112.
- gr. Ἰτουραῖος.
- Iturissa (Iturīsa), æ : ville de la
Tarraconnaise. --- Mel., Anton.
- Iturĭum, ĭi, n. : île sur les côtes de
la Gaule.
--- Plin. 3, 79.
- ĭtūrus, a, um : part. fut. de eo
- legati ubi hæc audierunt flentes ad genua consulis provoluuntur,
orant ne se in rebus tam trepidis deserat: quo enim se, repulsos ab
Romanis, ituros, Liv. 34, 11, 5 : à cette réponse, les ambassadeurs
tombèrent aux genoux du consul et le supplièrent, les larmes aux yeux,
de ne pas les abandonner dans des circonstances aussi critiques; où, en
effet, iraient-ils s'ils étaient repoussés par le peuple romain. ---
syntaxe latine Ernout et Thomas p. 424; éd. Klincksieck
- ĭtŭs, ūs, m. :
1
- action de partir, d’aller. --- Cic. Att. 15,
5, 3; Suet. Tib. 38.
2
-
action de marcher, marche. --- Lucr. 3, 388 ;
Titin. d. Non. 123, 10.
- per
paucos itus ac reditus, Pall. 7, 2, 4 : en quelques allées et venues.
3
- droit d’aller vers, d’approcher.
--- Inscr.
- Ĭtўlus, i, m. : Itylus (fils de
Zéthus, roi de Thèbes). --- Catul. 65, 14.
- gr. Ἴθυλος.
- Itўræus :
voir
Ituræus.
- Ĭtўs,
Ĭtўŏs, m. (acc. - yn, ym) : Itys. - 1
- fils de Térée et de Progné, changé, après sa mort, en
faisan ou en chardonneret. --- Ov.
M. 6, 652. - 2
- nom de guerrier. --- Virg.
En.
9, 574.
- gr. Ἴτυς, υος.
- iugo, ĕre : - intr. - crier [en parl. du milan]. --- P.
Fest. 104, 8.
- Ĭūlēus, a, um :
1
- d’iule,
fils d’Enée. --- Virg.
En. 1, 288; Ov. M. 14, 583.
- luleus mons
: le mont Albain [à cause d' Iule, fondateur d’Albe]. --- Mart.
13, 108, 2.
2
- de
César, d Auguste, d’un césar, d’un empereur [surtout
de Domitien]. ---
Mart. 9, 36, 9
3
- du mois de Jules (juillet). --- Ov. F. 6, 797.
- ĭūlī, ōrum, m. : chatons [du coudrier]. --- Plin. 16, 120.
- gr. ἴουλοι.
- iulis :
1
- Iūlis, ĭdis, f. : ville de
l’île de Céos [auj. Zea]. --- Plin.
4, 62 ; Val. Max. 2, 6, 8.
- gr. Ἰουλίς.
2
- ĭūlis, ĭdis, f. : poisson
inconnu. --- Plin. 32, 94.
- gr. ἰουλίς.
- iulus :
1 - ĭūlus, i, m. : chaton (de coudrier). --- Plin. 16, 120;
voir
iuli.
2 - Ĭūlus, i, m. : Iule ou Ascagne (fils d'Enée et de
Créuse;
la famille Julia prétendait être issue de Iule). --- Virg. En. 1, 288 ; Ov. M. 14, 583;
plur. Tac. An. 1, 10.
- ĭuscўămus : voir hyoscyamum.
- Ixămătæ (Exŏmătæ), ārum, m. : peuple scythe. --- Val. Flacc. 6, 146 ; Amm. 22, 8, 31 ;
voir
Jaxamatæ.
- ixĭa, æ, f. : carline [plante]. --- Plin. 22, 45.
- gr. ἰξία.
- Ixiōn, ŏnis, m. : Ixion (roi des Lapithes, condamné
par Jupiter à être attaché sur une roue tournant sans cesse).
--- Virg. En. 6, 601 ; Ov. M. 4.
- gr. Ἰξίων, ονος.
- Ixīŏnĭdēs, æ, m. : fils d’Ixion, Pirithoüs. --- Prop. 2, 1, 38.
- Ixīŏnĭus, a, um : d’Ixion.
--- Virg. G. 4, 484.
- ixĭos, ĭi, m. : sorte de vautour. --- Vulg. Deut. 14, 13.
- iynx, ngis, f. : hochequeue ou bergeronnette
[oiseau qui servait dans les enchantements]. --- Plin. 11, 256.
- gr. ἴυγξ, ἴυγγος.
- Izgi (Izi), ōrum, m. : peuple de
l'Inde en deçà du Gange. --- Plin. 6,
64.