===> Dico 
  
 
 
 
    
  
  
  -  Nubæ, ārum, m. : les
Nubiens (peuple d'Ethiopie). --- Sil.
3, 269 ; 7, 664.
               
- Gaffiot
P. 1042-1044 --- Lebaigue
P. 829. 
    
      
  -  Nubæi
(Nubei), ōrum, m. : les Nubiens. --- Plin. 6, 142.
     
      
  -  nūbēcŭla,
æ, f. : - 1 - petit nuage. --- Plin. 18, 356. -
2 - point
obscur.
--- Plin.
28, 68 ; 29, 123.
- 3 - ce
qui a l'aspect
d'un petit nuage : tache de
la peau, nubécule des yeux, marbrure
du marbre... 
              
- fig. frontis
tuæ nubecula, Cic.
Pis. 9, 20 :
ton air sombre. 
    
     
  - nube
: abl. sing. de nubes et impér.
sing. de nubo.
              
- nube subtilior, Apul. Mund. 8 :  plus
subtile que la nue.
              
- Moyses
cum Deo loquebatur, Jesus pariter nube sacra tegebatur,  Ambr.
Off. 2, 20 : Moïse parlait avec Dieu, mais Josué était également
couvert par la nuée sacrée.
              
- siqua voles apte nubere, nube pari, Ov. H.
9, 34 : si vous voulez qu'une union vous puisse convenir, unissez-vous
à votre pareil.
    
      
  -  nūbēs,
nūbis, f. : 
              
- nubis,
is, f. Plaut. Merc. 879; abl. nubi Lucr.
6, 145
II arch. nubs
Andron. d. Serv. En. 10, 636 ; Aus.
Edyl. Monos. 12, 4.
              
- cf. gr. νέφος,
ους ou νεφέλη.
           
    1
- nuage,
nue, nuée.
              
- Cic.
CM. Nat. 2, 101; Ac. 2, 70.
              
- se
in
nubem indui, Cic. Div. 2, 44 : se former en nuage, se
condenser.
              
- nubium
conflictus, Cic. Div. 2, 41 :  entrechoquement de nuages. 
              
- ævum
sine nube, Ov. : vie sans nuage. 
              
- usque
ad nubes, Vulg. Psa. 35, 6 : jusqu'au ciel.
              
- prov. nubes
et inania captare, Hor. A. P. 230 : se perdre dans les nuages (chercher à saisir les
nuages et le vide). 
           
    2
- nuée,
essaim,
multitude.
              
- [de
sauterelles] Liv. 42, 10, 7.
              
- [de
soldats] Liv. 25, 49,
5.
              
- [d'oiseaux] Virg. En. 12, 254.
              
- [de
traits] Liv. 21, 55, 6 ; 38, 26, 7. 
              
- nubes
telorum, Liv. : grêle de traits. 
           
    3
- nuage,
tourbillon [de poussière...].
              
- Curt.
4, 15, 32 ; Virg. En. 9, 33.
              
- nubes
ignium, Amm. : tourbillon de flammes. 
              
- Sabæ
nubes, Stat. S. 4, 8, 2 : nuages d'encens. 
           
    4
- expression
sombre [du visage] ; nuage, voile.
              
- nubes
frontis, Sil. 8, 612 : front assombri.
              
- deme
supercilio nubem, Hor. Ep. 1, 18, 94 : éloigne ce nuage de ton
front. 
           
    5
- condition
obscure, triste.
              
- Ov.
Tr. 5, 5, 22 ; Stat. 8. 1,
3, 109.
           
    6
- voile,
obscurité, nuit.
              
- obicere
nubem rei, Hor. Ep 1,
16, 62 : jeter un voile sur qqch, cacher.
              
- fraudibus
obice nubem, Hor. Ep. 1, 16, 62 : couvre d'un voile mes friponneries.
    
           
    7
- nuages [en parl. de la
situation politique].
              
- Cic.
Dom. 24. 
           
    8
- orage,
tempête [de la guerre].
              
- Virg.
En. 10, 809 ; Just. 29, 3.
              
- nubes
belli : la tempête de la guerre. 
              
- cæcæ
nubes reipublicæ, Cic. : les sombres nuages qui menaçaient l'Etat. 
    
     
      
  -  nūbĭcŭla,
æ, f. : c. nubecula. --- Tert. Nat. 1, 5;
Gloss.
    
      
  -  nūbĭfĕr,
ĕra, ĕrum [nubes +
fero] : qui amène les
nuages,
orageux.
              
- Ov.
M. 2, 226 ; Val.-Fl. 599 ; Luc. 5, 415; Sil. 10, 323. 
    
      
  -  nūbĭfĭcus,
a, um [nubes +
facio] : qui assemble les nuages, nébuleux. --- Anthol.
5, 24, 2.
     
      
  -  nūbĭfŭgus,
a, um [nubes + fugo]
: qui chasse les nuages. --- Col. 10, 288. 
    
      
  -  nūbĭgĕna,
æ, m. et f.
[nubes + geno] : né des nuages, engendré par les nuages, tombé
du ciel. 
              
- nubigenæ
(m. plur.) : les
centaures [fils des nuées]. --- Stat. Th. 5, 263 ; Ov.
    M.
12, 211.
               
- Phrixus
nubigena, Col. 10,
155 :
Phrixus, le fils de Néphélé. 
              
- nubigenæ
amnes, Stat. : fleuves grossis par les pluies. 
              
- nubigenæ
clipei, Stat. S.
5, 2, 131
: boucliers tombés du ciel (anciles). 
    
      
  -  nūbĭgĕr,
ĕra, ĕrum [nubes +
gero] : qui
porte des nuages.
--- Isid. 10,
195.
    
      
  -  nūbĭla
: voir nubilum. 
    
     
  - nūbĭlāre,
is, n.
[nubilum] : c.
nubilarium.
--- Inscr. Orel. 4369.
    
       
  -  nūbĭlārĭum,
ĭi, n. [nubilum]
: hangar
[où l'on abrite le blé contre la pluie].
              
- Varr.
R. 1, 13, 5 ; Col. 1, 6, 24 ; Pall. 1, 36, 2.
    
      
  -  nūbĭlis,
e [nubo] : nubile, en
    âge
d'être mariée.
              
- Cic.
Clu. 11; Virg. En. 7, 53 ; Ov. M. 14, 335.
              
- nubiles
anni, Ov. : âge nubile. 
    
      
  -  nūbĭlo,
āre [nubilum] : -
intr. - 
           
    1
- être
couvert de nuages, se couvrir de nuages, être nuageux. 
              
- ubi
nubilabitur, Cato, Agr. 88, 2 : quand le ciel se couvrira. 
              
- si
nubilare coeperit, Varr. 1, 13, 5 : s'il commence à faire sombre, si le
temps vient
à se couvrir. 
           
    2
- être
terne, être sombre. 
              
- Plin.
37, 94.
           
    3
- tr. - obscurcir, assombrir. 
              
- P.-Nol.
Carm. 10, 37. 
     
      
  -  nūbĭlōsus,
a, um [nubilum] : couvert
de nuages, nuageux.
--- Sen. Nat. 3,
12, 2 ; Apul.
M. 11, 7.
    
      
  -  nūbĭlum,
i, n. [nubilus] : - 1 - temps couvert,
ciel
nuageux, ciel sombre. - 2
- au
fig. nuage, obscurité. 
              
- nubilo,
Plin. 7, 215 : par un temps nuageux. 
              
- nubila,
ōrum, n. : nuées, brouillards, nuages. --- Plin. Pan. 30, 3;
Virg. En. 4,
177 ; Ov.
M. 1, 328.
              
- oculi
tristitia quoddam nubilum
ducunt, Quint.
4, 3, 27 : dans la tristesse les yeux se couvrent comme d'un
nuage.
              
- mundus
nubilo pallet, Sen. tr. : le monde est plongé dans l'obscurité. 
    
      
  -  nūbĭlus,
a, um [nubes]
: 
           
    1
- 
couvert de nuages, nuageux.
              
- Plin.
16, 109 ; Tib. 2, 5, 76.
           
    2
- porteur
de nuages [en parl. de vents].
              
- Ov.
P. 2, 1, 26 ; Plin. 2, 127.
           
    3
- sombre,
obscur; de couleur sombre.
              
- [en
parl. du Styx] Ov.
F. 3, 322.
              
- Plin.
9, 108. 
           
    4
- troublé,
aveuglé [esprit].
              
- Plaut.
Cist. 210 ; Stat. Th. 3, 230.
    
            5
- triste,
mélancolique.
              
- Ov.
M. 5, 512 ; Plin. 2, 13.
            6
- sombre,
malheureux.
              
- nubila
tempora, Ov. Tr. 1, 1, 40 : temps malheureux.
            7
- sombre,
malveillant. 
               
- nubilus
alicui, Ov. Tr. 5, 3,
14 : malveillant à l'égard
de qqn.        
     
      
  -  nūbis,
arch. : c. nubes 
    
      
  -  nūbĭvagus,
a, um : qui erre
dans les nuages, qui parcourt les airs. 
    
      
  -  nūbo,
ĕre, nupsi, nuptum (arch.
nubtum) : 
            1
- tr. - voiler,
couvrir.
              
- aqua nubit terram, Arn. 3, 118 : l'eau couvre la terre.
              
- virgines nubant rosae, Auct. Pervig. Ven. 22 : les jeunes
filles se couvrent de roses. 
    --- Don
Hec. 656.
            
    2
- intr. - a
- se voiler, se marier
(prendre le voile pour se marier). -
b - se
marier à (en parl. d'une
plante). 
              
- nubere alicui
: épouser
qqn [littt,
prendre le voile (flammeum) à l'intention de qqn]. --- cf. Cic.
Div. 1, 104 ; Nat. 3, 59 ; Clu. 14, 21; Juv. 6, 141.
              
- nubere in familiam
clarissimam, Cic. Cæl. 34 : prendre un mari dans une très
illustre
famille.
              
-  conlocasse
propinquas suas nuptum in alias civitates, Cæs. BG. 1, 17, 7 :
(Dummorix) avait établi ses parentes dans les autres cités pour
qu'elles s'y marient. --- trad.
Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 54; éd. Vuibert.
               
- nubere
alicui (cum aliquo) : se marier avec qqn (en
parlant
de la femme). 
              
- mulier, quae multis nubit, multis non
placet, P. Syr.
: une femme qui épouse plusieurs maris ne plaît pas à tous.
              
- haec
quidem, ecastor, cottidie viro nubit, nubsitque hodie, nubet mox noctu,
Plaut. Cist. 43 : eh là, elle a un mari chaque jour, par Castor, elle
en a un aujourd'hui, elle en aura cette nuit. --- trad. P. Grimal; éd. Gallimard.
              
- nolito
fronti credere : nupsit heri, Mart. 1, 25 : ne te fie pas à son air :
hier c'était une femme (ne te laisse pas prendre à sa physionomie, il
servit de femme hier).
              
- nubere
apud aliquem, Gell. : se marier avec qqn. 
              
- dare
nuptum : donner en mariage. 
              
- filiam
nuptum collocare (dare) : marier sa  fille.
              
- atqui ingratiis quia non volt nubet hodie; nam cur non ego id
perpetrem quod coepi, ut
nubat mihi ? Plaut. Cas. 700 : eh bien, ce sera malgré elle,
puisqu'elle refuse, qu'elle se mariera aujourd'hui; pourquoi
n'obtiendrais-je pas ce que j'ai entrepris, qu'elle m'épouse ?
              
- hostis
est uxor, invita quæ ad virum nubtum datur, Plaut. Stich. 140 : c'est
une ennemie dans sa propre maison qu'une femme que l'on donne malgré
elle en mariage à un homme. ---
trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
              
- pontificem
rursus nubere nefas est, Tert. ad
Ux. 1, 7 : il est interdit au pontife de se
remarier. 
              
- nubere
uxori nolo meæ, Mart. 8, 12, 2 : je ne veux pas être la femme de ma
femme
(je ne veux pas être l'esclave de ma femme). 
              
- nubere + dat. d'un nom de plante : se
marier à, se lier à. 
              
- vites
populis nubunt, Plin. 14, 1, 3, § 10 : les vignes se marient (se lient)
aux peupliers (on marie la vigne au peuplier).
              
- tr. et passif. -
neque
nubent neque nubentur, Vulg. Matt. 22, 30 : ni les hommes ni les femmes
ne se
marieront.  
    
      
  -  nubs : c. nubes.
--- Aus. 
    
     
  - nucalis
: 
           
    1
- nŭcālis,
e (nux) : de la grosseur d'une noix. --- C.-Aur.
Acut. 2, 37, 200.
            2
-
nŭcālis, is, f. : c. caryota. --- Isid. 17, 7, 1.
    
     
  - nŭcāmenta, ōrum, n.
[nux] : fruits de certains arbres, qui ont la forme
d'une noix, ex. les pommes de pin. --- Plin. 16, 49.
    
     
  - nŭcella,
æ, f. [nux] : petite noix. --- Apic.
d. Barth. Adv. 34, 18.
    
     
      
  -  Nūcĕrĭa,
æ, f. : Nucérie (ville de
Campanie). --- Cic. Agr. 2, 86 ;
Liv. 9, 41, 3. 
              
- gr.
Νουκερία.
              
- Nūcĕrīnus,
a, um : de Nucérie [en
Campanie]. --- Liv. 9, 38.
              
- Nŭcĕrīnus, Paul. Nol.
Carm. 26, 517.
               
- Nūcĕrīni,
ōrum, m. : les
habitants de Nucérie, α) en Campanie. --- Liv. 27, 3, 6
; β) en Ombrie. --- Plin. 3, 113. 
    
      
  -  nŭcētum,
i, n. [nux] : lieu planté
de noyers. --- Stat. S. 1, 6, 12
; Tert. Valent. 20.
    
      
  -  nŭcĕus,
a, um [nux] : qui
est en bois de noyer. --- Cato, Agr.
31; Plin. 16, 193.
    
     
  - Nuchul,
f. : fontaine d'Ethiopie.
--- Mel. 3, 9.
    
     
  - nŭcicla,
æ, f.
[nux] : amande. --- Isid. 17, 7, 23.
    
       
  -  nucĭfĕr,
ĕra, ĕrum [nux + fero] : qui porte des noix. --- Schol. Virg. Buc.
1, 14.
     
      
  -  nŭcĭfrangĭbŭlum,
i, n. [nux
+ frango] : casse-noix (= dent). --- Plaut. Bac. 598.
     
     
  - nŭcĭnus,
a, um [nux]
: de bois de noyer.
--- Schol. Juv. 11,
117.
    
     
   
  -  nŭcĭpersĭcum,
i, n. [nux +
persicum] : sorte
de pêche greffée sur un noyer.
--- Mart. 13, 46.
    
      
  -  nŭcĭprūnum,
i, n. [nux +
prunum] : prune
greffée sur un noyer. --- Plin. 15, 41. 
    
      
  -  nŭcis
: gén. de nux. 
    
     
  - nŭclĕāris,
e : nucléaire. --- néolatin.
              
- cum nucleare ob
discrimen terrarum orbis vacillaret : quand le monde vacillait au bord
d’une crise nucléaire. --- pape François, Laudato si. 
    
     
  - nŭclĕātus,
a, um : à
noyau, à pépins.
--- Scrib.
283 ; Apic. 8, 368.
    
       
  -  nŭclĕo,
āre : - intr. - se durcir
comme un noyau. --- Th.- Prisc. 4, 2.
    
      
  -  nŭclĕŏlus,
i, m. [nucleus] : petit
noyau.
--- Plin.-Val.
1, 48.
    
      
  -  nŭclĕus
(nŭcŭlĕus), i, m. [nux] : 
              
- (Lebaigue
P. 829 et P.
830) 
              
- d.
Plaut. Curc. 55 les mss donnent nuculeum
ou nucleum ; d. Cap.
655 nuculeum Non., nucleum
Don.
           
    1
- amande
(de la noix et de fruits à coquille).
              
- prov.
qui e nuce nucleum esse volt, nucem frangit, Plaut. Curc. 55
: celui qui veut manger l'amande de la noix, casse la noix.
              
- fig.
nucleum amisi, Plaut. Capt. 655 : j'ai laissé échapper
l'amande, le meilleur.  
           
    2
- noyau,
pépin.
          
- nuculei olivarum, Plin. 37, 11, 73, § 188 : noyaux d'olives.
          
-
nuclei cerasorum, Plin. 23, 7, 72, § 141:  noyaux de
cerises.
           
   - nucleus
acini, Plin. : pépin de raisin.
              
- cf. Plin. 13, 19, 34, § 112; 23, 1, 9, § 13.
            3
- partie
intérieure d'une chose.
              
- nucleus gallæ, Plin. 24, 4, 5, § 10 : l'intérieur de la
noix de
galle.
              
- nucleus allii,
Plin. 19, 6, 34, §
111 : gousse d'ail.
              
- nucleus
conchæ, Plin. 9, 111 perle.
              
- nucleus
pinearum nucum, Plin. : graine de pommes de pin. 
            4
- la
partie la plus dure d'un corps.
              
- Plin.
17, 42 ; 34, 144; Vitr.
7, 1.
               
- nucleus
muri : maçonnerie intérieure d'un mur (avant le revêtement).
     
      
  -  nucula
: 
            1
- nŭcŭla, æ, f. [nux] : petite noix. --- Plin. 15, 87; P.
Fest. 172.
            2
- Nŭcŭla, æ, m. : Nucula (surnom romain). ---  Cic. Phil. 6,14
; 8, 26 ; 11, 13.
    
      
  -  nŭcŭlĕus,
a, um : c. nucleus. 
    
     
  - nŭcuncŭlus, i, m. [nux] :
petit noyau. --- Not.
Tir. 176.
    
       
  -  nūdābundus,
a, um [nudo] : qui dépouille. --- Cypr.
    
      
  -  nūdātĭo,
ōnis, f. [nudo] : action
de mettre à nu. --- Plin. 28, 69 ;
Hier. Ep. 22, 8. 
    
     
  - nūdātŏr, ōris, m. : celui qui met à nu, qui dépouille. --- 
    Fulg. 568, 2.
     
      
  -  nūdātus,
a, um : part. passé de nudo. 
    
      
  -  nūdē,
adv. [nudus] : simplement,
en termes
simples.
--- Lact.
3, 1, 11.
    
     
  - nūdĭpĕdālĭa,
ĭum, n. [nudus
+ pes] : -
1
- procession
que l'on faisait pieds
nus.
--- Tert.
Jej. 16 ; Sil. 3, 28. - 2
- marche
pieds nus.
--- Hier.
ad. Gel.
4, 8.
     
     
  - nūdĭpēs, ĕdis,
m. [nudus
+ pes] : qui a les pieds nus. --- Tert. Pall. 5.
    
     
  - Nuditānum,
i, n.
: ville de la Bétique (al. Unditanum). --- Plin. 3, 10.
    
       
  -  nūdĭtās,
ātis, f. : - 1 - nudité, état de nudité. --- Lact. 2, 12, 18 ;
S.-Sev. Vit. Mart. 3, 2. -
2 - nudité,
défaut d'ornement
[style].
--- Cod.
Th. 9, 42, 13. 
    
      
  -  nūdĭus
[nunc + dius = dies],
adv. : c'est maintenant le jour. 
              
- nudius
tertius,
Cic. Att. 14, 11, 1 : c'est aujourd'hui le 3e jour = il y a
deux
jours, avant-hier.
           - is et
nudius tertius in custodiam cives Romanos dedit, Cic. Cat. 4, 10 :
celui-ci pourtant, il y a deux jours, a laissé mettre en prison des
citoyens Romains.   ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 194, éd. Vuibert.
              
- nudius
quintus, Plaut. Truc. 509 : voilà le 5e
jour = il y a quatre jours.
              
- recordamini
qui dies nudius tertius
decimus fuerit, Cic. Phil. 5, 2 : rappelez-vous la journée
d'il y
a douze jours.
              
- heri
et nudius tertius, quartus, quintus, sextus, Plaut. Most. 956
: hier, avant-hier, il y a trois, quatre, cinq jours.
    
     
  - nūdĭustertĭānus ou
nūdĭus tertĭānus, a, um : qui
date de trois jours. --- Ambr. Abrah. 2,
10, 73; Aug. Serm. 9, 5.
    
     
   
  -  nūdĭustertĭus
:  voir nudius. 
    
      
  -  nūdo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 
           
    1
- mettre
à nu, déshabiller.
              
- nudare
aliquem, Cic. Verr. 5, 161 : déshabiller qqn.
              
- se
nudare, Cic.
Mil. 66 : se mettre à nu.
           
    2
- débarrasser
de ce
qui recouvre.
              
- nudare
gladium, Liv. 28, 33, 5 : dégainer l'épée.
              
- togā
rejectā ab umero latus succinctum gladio nudat, Liv. 23, 8, 10 :
rejetant en arrière le pan de sa toge, il laissa voir l'épée qu'il
avait passée à sa ceinture. --- trad.
Annette Flobert; éd. GF Flammarion.
              
- nudare
murum defensoribus, Cæs. BG. 2, 6, 2 : dégarnir un
rempart de ses défenseurs.  
            3
- laisser
sans défense, dégarni de troupes.
              
- ne
castra nudentur, Cæs. BG. 7, 70, 7 : pour empêcher que le
camp ne fût laissé sans défense. ---
    cf.
Cæs. BC. 3, 15, 5; Liv. 1, 27, 7.
            4
- dépouiller,
piller.
              
- nudare
fanum ornamentis, Cic. Verr. 5, 184
: dépouiller un temple de ses ornements.
              
- nudare
agros, Liv. 44,
27, 4 : mettre à sac la campagne.
              
- nudata
provincia, Cic Verr. 4,
143 : la province mise à nu.
            5
- dépouiller,
priver.
              
- nudare
aliquem præsidio, Cic. Dom. 2 : priver qqn d'appui.
              
- nudatus,
a, um : dépouillé de, privé de, dépourvu de.
              
- nudata
cacumina, Ov. : hauteurs d'où les eaux se sont retirées. 
              
- nudatos
opere censorio restituit, Suet. Cæs. 41 : il réhabilita ceux qui
avaient été
dégradés par les censeurs. 
              
- vis
ingenii, etiam si hac scientia juris nudata sit... Cic. de Or. 1, 172
: le talent naturel, même sans cette connaissance du
droit... 
            6
- mettre à nu, dévoiler.
              
-
defectionem nudabant, Liv. 35, 32, 2 : ils
laissaient voir leur défection.
              
- non
nudare, quid vellent, Liv, 24, 27,
4 : ils ne dévoilaient pas leurs plans.
              
- ingenium
res adversæ nudare solent, celare secundæ, Hor. S. 2, 8, 74
: l'adversité révèle le génie, le bonheur le cache.
              
- alicui
amorem nudare, Tibul. 4, 7, 2 : déclarer son amour à qqn. --- cf.
Liv. 40, 24, 2 ; 42,
63, 1, etc.; Hor. S. 2, 5, 47.     
    
      
  -  nūdus,
a, um : nu
[pr. et fig.]
    
            1
- nu, sans vêtement;
qui est sans toge. 
              
- vinctus
nudus, Cic. Verr. 4, 87 : enchaîné le corps nu.
              
- pedibus
nudis, Sall. J. 94, 1 : avec les pieds nus.
              
- poét. nudus
membra,
Virg. En. 8, 425 : ayant les membres nus.
              
- nudus : vêtu
légèrement, en
tunique. 
              
- nudus
ara, sere nudus, Virg. G. 1, 299 : laboure et sème, légèrement vêtu.
--- Petr. 92; Aur. Vict. Vir. Illustr.
17; Liv. 3, 26, 9.
               - acc.
de relation nudus membra, Virg. En. 8, 425 : les membres nus (littt. nu
quant aux membres).
           -
Brontesque Steropesque et nudus membra Pyragmon, Virg. En. 8, 425 :
Brontès et Stéropès et Pyracmon, tous nus. -- cf. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 9, éd. Vuibert.
            2
- mis
à découvert,
découvert.
              
- nudus
ensis, Virg. En. 12, 306 : épée nue.
              
- corpus
nudum, Sall. J. 107, 1 : la partie du corps que ne protège pas
le
bouclier, le dos.
              
- nuda
subsellia, Cic. Cat. 1, 16 : bancs vides.
              
- lapis
nudus, Virg. B. 1, 48 : pierre nue.
              
- sedere humo
nudā, Ov. M. 4, 261 : s'asseoir sur la terre nue.
            3
- laissé
comme nu,
abandonné, sans secours.
              
- Cic.
Verr. 4, 148. 
            4
- nu,
sans ressources,
misérable.
              
- Cic.
Flac. 51 ; Ov. H. 9, 154; Juv. 5, 163 ; 7, 35.
            5
- vide
de, privé de.
              
- avec
abl.
urbs nuda præsidio, Cic. Att. 7, 13, 1 : la
ville sans défense.  --- cf. Liv. 29, 4, 7.
              
- nudus agris, nudus nummis paternis, Hor. S. 2, 3, 184 :
dépourvu des champs et des écus paternels. 
              
- res
publica nuda a
magistratibus, Cic. Dom. 58 : l'Etat privé de magistrats.
--- cf. Cic.
Quir. 16 ; Verr. 4, 3.
               - tam inops
autem ego eram ab amicis aut tam nuda res publica a magistratibus ?
Cic. Dom. 56 : avais-je donc si peu d'amis, et la république, si peu de
magistrats ? --- voir
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 8, éd. Vuibert. 
              
- avec
gén.
loca nuda gignentium, Sall. J. 79, 6
: lieux sans végétaux, sans végétation.
              
- mors
famæ nuda, Sil. 4, 608 : mort sans gloire.
              
- nudus
arboris Othrys, Ov.
M. 12, 512 : l'Othrys sans arbres.
            6
- nu,
sans ornement de style.
              
- Cic.
Br. 262 ; de Or. 1, 218 ; 2, 341.
              
- nuda verba, Plin.
Ep. 4, 14, 4 : mots
crus.
            7
- pur
et simple.
              
- nuda
ista si ponas,
Cic. Par. 24 : si tu poses cette question toute nue (comme
cela,
tout uniment).
              
- cf.
Cic. Tusc. 5, 14 ; Plin. Ep. 5, 8, 4.     
    
     
  - nūgācissŭmē
: tout à
fait en plaisantant. --- Plaut. *Trin. 819.
    
       
  -  nūgācĭtās,
ātis, f. [nugax] :
frivolité. --- Aug.
Ep. 227 ; Serm. 9, 5.
     
      
  -  nūgæ,
ārum, f. (arch. naugæ, nogæ)
: 
            1
- bagatelles,
riens, sornettes, balivernes.
              
- nugas agere, Plaut. Men. prol. 54 : perdre son
temps. --- Plaut. As. 1, 1, 78.
              
- nugas
! Plaut. Pers. 718 : bagatelles ! chansons ! 
            2
- vers
légers.
              
- Catul.
1, 4 ; Mart. 9, 1, 5. 
            3
- un étourdi, homme sans
consistance, farceur.
              
- amicos
habet meras nugas, Cic. Att. 6, 3, 5 : il a pour amis de vrais étourdis.
--- Cic. Q. 1, 2, 2.
              
- in
comitatu
nugarum nihil, Cic. Mil. 55 : dans son escorte rien de frivole.      
    
     
  - nūgālis, e : c. nugatorius. --- Gell. 1, 2, 6.
    
     
  - nūgālĭtās, ātis,
f. : c.
nugacitas.
--- Gloss.
Phil.
    
     
  - nūgāmenta, ōrum,
n.
[nugor] : misères, riens. 
              
-
a quo istorum nugamenta hæc comparasti ? Apul. M. 1, 25
: auprès de qui t'es-tu procuré ces misères ? 
    
     
  -  nūgās,
adj. indécl. : c. nugax.
              
- Varr.
Men. 513, cf. Char. 27, 5 ; 35, 21; Diom. 308, 18 ; Prisc. 5, 23 ; 6,
52.
    
       
  -  nūgātŏr,
ōris, m. [nugor] : 
            1
- diseur
de balivernes,
radoteur, niais.
              
- Plaut.
Cap. 276; Cic. CM 27; Gell. 15, 2, 2.
            2
- débauché. 
              
- Prud.
Cath. 2, 32.
    
      
  -  nūgātōriē,
adv. : d'une manière
frivole. --- Hier. 4, 48. 
    
      
  -  nūgātōrĭus,
a, um [nugator]
: 
            1
- futile,
vain, léger, sans valeur.
--- Varr. L. 7, 64 ;
Cic. Cæc. 64. 
            2
- puéril
[en parl. d'un exorde].
--- Cic.
de Or. 2, 315.
            3
- homme
futile.
--- Sen.
Ep. 36, 2.
    
      
  -  nūgātrix,
īcis, f. :
débauchée, impudique, frivole. --- Prud. Psych. 433. 
    
      
  -  nūgax,
ācis 
[nugor] : - 1
- auteur
de sornettes, qui fait des niaiseries, qui
agit puérilement, farceur. - 2
- sans valeur, insensé.
              
- cito,
te ipsum caede, quia nugax es, Petr. 52 : allons, vite, punis-toi
toi-même, puisque tu n'es qu'un écervelé. --- Cæl. Fam. 8,
15, 1.
              
- sup.
nugacissimus.
              
- pro
nugacissimis mercibus : en échange de marchandises sans
valeur, de paccotille.  --- Hutten  Monitor
II, IV, p. 359, § 45.
    
      
  -  nūgigĕrŭlus,
i, m. 
[nugæ, gero] : colporteur de bagatelles, de colifichets. ---
Plaut. Aul. 525; Isid. 10, 192.
    
      
  -  nūgĭpărus, i, m. [nugæ,
pario] : bavard, diseur de balivernes. ---
Gloss. Isid.
    
     
  - Nūgĭpŏlylŏquĭdes,
is, m. [nugæ, πολύς, loquor] : grand hâbleur,
grand diseur de balivernes. --- Plaut. Pers. 603.
    
     
  - nūgĭvendus,
i, m. [nugæ, vendo] : marchand de colifichets. ---
Plaut. Aut. 525 [d'après Non. 144, 29].
    
     
  - nūgo,
ōnis, m. : c.
nugator. --- Apul. M. 5, 29.
    
       
  -  nūgor,
āri,
ātus sum
[nugæ] : - intr. -  
            1
- dire
des balivernes, dire des sornettes, plaisanter. 
              
- cur
te præsente Honorate, teque audiente frustra nitor et nugor ? Cressol.
Vac. Aut. 1, 619 : pourquoi suis-je là, à me démener en vain
et à raconter mes bêtises, devant toi, Honoratus, qui m’écoutes ? ---
Cic. Div. 2, 30; Hor. S. 2,
1, 73. 
              
- surge, ne nugare,
Plaut. Most. 1105 : lève-toi, trêve de plaisanterie. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 134; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
           
- ne nugare, aspicedum contra me, Plaut. Most. 1105 : trêve de
plaisanteries, regarde de mon côté.
            2
- s'amuser
à des bagatelles. ---
Hor. Ep. 2, 1, 93. 
            3
- conter
des bourdes, en faire accroire, se jouer de (alicui).
    ---
Plaut.
Trin. 900. 
    
     
  - nūgōsitās,
ātis, f. [nugosus] : frivolité. --- thes. nov. lat.
  
    
     
  - nūgōsus,
a, um : frivole. ---
thes. nov.
lat.   
    
     
  - nūgŭlæ,
ārum, f. [nugæ] : petites sornettes. --- *Capel. 1,
2.
    
     
  - nūgus,
a, um [nugor] : futile, vain, frivole. --- Schol.
Juv. 4, 150.
    
     
  - Nuithōnes,
um, m. : peuple de Germanie. --- Tac. G. 40.
    
       
  -  nullæ
: anc. gén. f. de nullus. 
    
     
  - nullātĕnus,
adv. : nullement, en
aucune manière. --- Aug. Conf. 7, 6, 3 ; Cod. Just. 8, 10, 12.
    
  
  - nullātio, ōnis,
f.
: destruction, anéantissement. --- Gloss. Lab. 
    
       
  -  nulli
: anc. gén. m. de nullus. 
    
     
  - nullĭbi
[nullus, ibi] : nulle part. --- J. Val. 1, 8.
    
     
   
  -  nullĭfĭcāmĕn,
ĭnĭs, n. ou nullĭfĭcātĭo,
ōnis, f. :
mépris. ---
Tert. Marc. 3, 7; 4, 14.
    
      
  -  nullĭfĭco,
āre [nullus,
facio] : - tr. - tenir pour rien, annihiler, anéantir. ---
Hier. Ep. 135 ; Tert. Psych. 15.
    
      
  -  nullĭus
: gén. de nullus. 
    
      
  -  nullō,
adv. = nulla re. 
              
- (Lebaigue
P. 831)
    
       
  -  nullus,
a, um [ne, ullus] : - 1
- nul,
aucun, personne,
pas un. - 2 - au
neutre
(cas oblique) rien. -
3 - qui n'est
pas encore, qui n'est plus, mort, anéanti. -
4
- nul, insignifiant, sans valeur, sans importance. - 5
- qqf. nullus = non ou nemo.
              
- gén nulli Ter. And. 608; Cato d.
Prisc. 6, 36; Cic. Com. 48; datif masc. nullo
Her. 2, 16 ; Cæs. BG.
6, 13, 1; BC. 2, 7, 1; datif  fém. nullæ
Cæl. ANTIP. d. Prisc.
6,
5; Sen. Br. 1, 3; Prop. 1, 20, 35.  
              
- voir
    la déclinaison 
              
- nulli
rei esse, Gell. 7, 11, 1 : n'être bon à rien. 
              
- (homo)
litteris nullis, Plin.-jn. : homme illettré. 
              
- nullius
partis esse, Cic. Asin. Poll. ap. Cic. Fam. 10, 31, 2 : n'être d'aucun
parti, être neutre. 
              
- nullus
unus, Cic. : pas un. 
              
- nullius
avarus, Hor. A.P. 324 : qui ne désire rien. 
              
- nullis
obstantibus, Luc. 3, 364 : rien ne s'y opposant. 
              
- nullo
differre, Quint. : ne différer en rien. 
              
- nulla
republica nec major, nec ... Liv. : aucun Etat ni plus grand, ni ...
    
              
- nullus
non : tous, chacun. 
              
- nullā
rerum suarum non relictā inter hostes, Liv. 8, 26 :
ayant laissé toutes leurs affaires aux mains de l'ennemi.
              
- nullo
non se die extulit, Sen. Ep. 12, 8 : tous les jours il
s'enterrait. 
              
- ac
nullos non honores ad libidinem cepit et dedit, Suet. Cæs. 76 : il
n'est pas de distinction qu'il ne reçut selon son caprice, et qu'il ne
donnât de
même.       
              
- in
lacu Velino nullo non die apparere arcus, Plin. 2, 153 : sur le lac
Vélin, il n'y a pas de jour où un arc-en-ciel n'apparaisse.
              
- prædia mea tu
possides, ego alienā misericordiā vivo ... familiā meā maximā tu
uteris, ego servum habeo nullum, Cic. Am. 145 : toi, tu possèdes mes
propriétés, moi, je suis à la miséricorde d'autrui; tu disposes, toi,
de l'ensemble de mes gens, qui est considérable, moi, je n'ai pas un
seul esclave. --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 329; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
              
- nullum
non animal, Sen. : il n'est pas d'être vivant (qui ne...). 
              
- nullus
non venit : il n'y en a aucun qui ne soit venu, tout le monde est venu.
    
              
- non
nullus (nonnullus) : quelque, plus d'un. 
              
- non
nulli (nonnulli (plur.) :
plusieurs, quelques, quelques-uns. 
              
- sunt inter
illos non nulla communia, Cic. : il y a entre eux quelques points
communs.
              
- nullus repente fui, Liv. 6, 18 : à l'instant j'ai cessé d'être.
               
- vellem
nulla forem, Ov. M. 9, 735 : je voudrais être morte. ---
cf. Ov. F. 3, 478.
              
- nullus
petitor : candidat qui n'a aucune chance de succès.
              
- nisi
id agas et cum multis et diligenter, nullus petitor esse videare, Q.
Cic. Pet. 7 : si tu n'agis pas ainsi avec beaucoup de gens
consciencieusement, on considérera que tu ne vaux rien comme
candidat.  
              
- natus patre nullo, matre serva, Liv. 4, 3, 12 : né
d'un père inconnu et d'une mère esclave. 
              
- non
nullum numen, Virg. : divinité puissante. 
              
- non
hæc nullis observans oculis, Virg. En. 11, 724 : n'assitant pas à ce
spectacle
d'un
oeil indifférent. 
              
- illo sed tempore nullus, aut puer, Hector erat, Ov. M. 12, 447 :
mais, en ce temps, Hector n'existait pas ou n'était qu'un enfant. 
              
- eos
nullos videre, Cic. Off. 3, 59 : ne voir aucun d'eux. 
              
- nulli
quicquam negare, Eutr. 7, 14 : ne rien refuser à personne.
              
- elephanto
beluarum nulla prudentior,
Cic. Nat. 1, 97 : il n'y a pas de bête plus intelligente que
l'éléphant.
              
- totius
injustitiæ nulla capitalior quam... Cic. Off. 1,
41 : dans tout l'ensemble des injustices il n'y en a pas de
plus
criminelle que... 
              
- nullum
meum minimum dictum, Cic. Fam. 1, 9, 21 : pas la moindre de
mes paroles.
              
- nullo
pacto, Cic. Mur. 28 : en
aucune manière.
              
- nullo
certo ordine, Cæs. BG. 2, 11, 1 : sans un
ordre défini.
              
- nullus
alter, Plaut. Bac. 256 : pas un autre, pas un
second.
              
- nulla
re una magis orator commendatur quam... Cic Br. 216 : aucune
qualité, à elle seule, ne fait plus valoir l'orateur que...
              
- nulla
altera Roma, Cic. Agr. 1, 24 : pas une seconde Rome.
           - nulla
est hæc amicitia, cum alter verum audire non vult, alter ad mentiendum
paratus est, Cic. Lael. 98 : nulle amitié n'est possible entre deux
êtres dont l'un ne veut pas entendre la vérité et dont l'autre est
toujours prêt à mentir.
              
- nulla est igitur excusatio peccati, si amici causa peccaueris; nam
cum conciliatrix amicitiæ virtutis opinio fuerit, difficile est
amicitiam manere, si a virtute defeceris, Cic. Læl. 37 : ce n'est donc
pas une excuse pour une mauvaise action que d'avoir mal agi pour aider
un ami : puisque le lien d'amitié est né de l'estime qu'inspire la
vertu, l'amitié ne peut guère subsister si l'on renonce à la vertu. --- 
trad. Robert Combès; éd. les belles lettres.
              
- licet
iste dicat emisse se ... nulla umquam civitas signum ullum... cuiquam
vendidit, Cic. Verr. 2, 4, 133 : Verrès peut bien dire qu'il a acheté
la statue; aucune cité n'en a vendu à personne. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
129, éd. Vuibert.
              
- au
plur. suivant le contexte - intellegetis nullis
hominibus quemquam
tanto odio quanto istum Syracusanis fuisse, Cic. Verr. 2, 15
: vous
comprendrez qu'il n'y a pas d'habitants d'une ville qui aient eu pour
personne autant de haine que les Syracusains pour Verrès.
              
- nulli
impetus, Cic. Sen. 20 : aucune des attaques [qui se produisent
couramment contre les hommes politiques].
              
- nulli
parietes nostram
salutem, nullæ leges, nulla jura custodient, Cic. Dej. 30
: rien,
ni nos murailles, ni nos lois, ni nos droits ne nous protégeront.
              
- sic
viguit Pythagoreorum nomen, ut nulli alii docti viderentur, Cic. Tusc.
1, 38 : le nom des Pythagoriciens fut si florissant qu'aucune
autre
école ne passait pour savante.
              
- oblitus
est (eos) nullos a plebe
designari, Cic. Agr. 2, 26 : il a oublié que pas un (d'eux)
n'est
désigné par la plèbe.
              
- nondum
ullos duces habebamus, non copias, Cic.
Phil. 5, 42 : nous n'avions encore aucun de nos chefs
militaires,
nous n'avions pas de troupes.
              
- nulli
duo, Plin. 3, 16 : pas deux. --- cf. Plin. 7, 8.
              
- pluriel pris substt. ---
Cic. Planc. 53; Pis. 94
; Att. 14, 14, 2 ; Fin. 1, 5 ; Tusc. 1, 94.
              
- sing. nullus
= nemo. ---
Plaut. Bac. 256; Cic. Læl. 30; Sall. J. 96, 2; Cæs. BG. 2, 6
; 2, 35;
7, 20.
              
- nullum
= non. --- Plaut. Cas. 795.
              
- nullum
= nihil. --- Sen. Ep. 4, 3.
              
- nullius
= nullius rei. --- Hor. P. 324.
              
- nullo
= nulla re. --- Sen. Ben. 2, 25,
1; Tac. An. 3, 15 ; Quint. 2, 16, 12.
              
- nullus =
non. - ut, si nulla sit
divinatio, nulli sunt dii, Cic. Div. 2, 41 : en sorte que,
s'il n'y
a pas de divination, il n'y a pas de dieux.
              
- at
tu dolebis, cum rogaberis nulla, Catul. 8, 14 : mais toi tu souffriras
quand tu ne seras plus du tout courtisée. 
              
- memini, tam etsi nullus
moneas, Ter. Eun. 216 : j'y pense, même sans que tu me le dises. ---
trad.  P. Grimal (folioclassique). 
              
- homines
eruditi, qui adhuc
nostri nulli fuerunt, Cic. de Or. 3, 95 : des savants, qui
jusqu'ici
n'ont pas existé chez nous.
              
- ut
reliqua non illa quidem nulla, sed ita
parva sint, ut nulla esse videantur, Cic. Fin. 5, 72 : en
sorte que
le reste, je ne dis pas n'existe pas, mais est si petit qu'il semble ne
pas exister.
              
- Sextus
ab armis nullus discedit, Cic. Att. 15, 22 : Sextus ne dépose nullement
les armes.
              
- Philotimus
non modo nullus venit, sed ne per literas quidem aut per nuntium
certiorem facit me, quid egerit, Cic. Att. 11, 24, 4 : Philotime ne
vient pas, et il ne m'a pas même écrit ni donné des nouvelles de ce
qu'il a fait. --- cf. Cic. Ac. 2, 47 ; Off. 1, 132.
              
- nulli sunt : non
existant. 
              
- de
mortuis loquor, qui nulli sunt, Cic. Tusc. 1, 87 : je parle
des
morts, qui n'existent pas. --- cf. Cic. Tusc. 1, 11; 1, 91.
               -
nolite arbitrari, o mihi carissimi filii, me, cum a vobis discessero,
nusquam aut nullum fore, Cic. Sen. 79 : ne croyez pas, mes très chers
fils, qu'après m'être séparé de vous, je doive n'être nulle part ou
n'être plus.
              
- chez les
comiques nullus sum : je suis
perdu, c'en est fait de moi. --- cf.
Liv. 6, 18, 8.
              
- si
id factum est, ecce me nullum senem, Plaut. Cas. 2, 4, 26 : s'il en est
ainsi, me voici un vieillard perdu. --- cf. id.
Most. 2, 1, 41; id. Merc. 1, 2, 52; 104; Ter. Phorm. 1, 4, 1;
id. And. 3, 4, 20. 
              
- nullum
vero id
quidem argumentum est, Cic. Tusc. 2, 13 : non, cet argument
n'a pas
de valeur. --- cf. Cic. Leg. 2, 14 ; de Or. 2, 20; Q. Fr. 3, 4, 1;
Nep. Phoc. 1, 2; Plin. 11, 2; Sall. C. 52, 21. .
              
      
  -  nullusdum,
nulladum, nullumdum : aucun jusqu'à présent, encore aucun. --- Liv.
5, 34, 6 ; 29, 11.
    
     
  - Nulus,
i, m. : montagne de l'Inde. --- Plin. 7, 22.
    
      
  -  num,
adv.  [num,
maintenant, cf. etiamnum,
nunc] : sert à interroger,
est-ce que par hasard ?
            1
- inter.
dir. est-ce que par hasard ? 
              
- num
tot ducum naufragium sustulit
artem gubernandi ? aut num... ? Cic. Div. 1, 24 : est-ce que les
naufrages de tant de chefs ont supprimé l'art de la navigation ? ou
encore est-ce que... ?
              
- num eloquentia Platonem
superare possumus ? Cic. Tusc. 1, 26 : pouvons-nous dépasser Platon en
éloquence ?  --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 109, éd. Vuibert.
              
- num
ignobilitas ... sapientem beatum esse prohibebit ? Cic. Tusc. 5, 103 :
est-ce que l'humilité de sa condition empêchera le sage d'être heureux
?  --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 109, éd. Vuibert.
              
- au
lieu de num répété, on
trouve an
: ou bien
est-ce que plutôt. 
              
- num
furis, an ludis me ? Hor. S. 2, 5, 58 : perds-tu l'esprit ou plutôt te
joues-tu
de moi ? ---
cf. Cic. CM 23 ; Tusc. 1, 112; Off. 3, 28, 102.
              
- num
quis, num
qui, num quæ, etc. : est-ce que qqn, est-ce que qque, est-ce que qqne. ---
cf. Cic. Dej. 20, etc.
              
- num
quando, Cic. Phil. 5, 29 : est-ce que
parfois, est-ce que jamais ?
              
- num
quid vis ? veux-tu encore qqch ? --- Plaut. Amp. 344, etc. ;
Hor. S. 1, 9, 6.
              
- formule
pour prendre
congé, «
tu n'as plus rien à me dire ? ». --- cf. Ter.
Eun. 341; Cic. Att. 5, 2, 2 ;
6, 3, 6.
              
- ou encore
num quid me vis ? : veux-tu qqch de plus. --- Plaut. Cist.
119 ; Mil. 575.
              
- ou
numquid me ? --- Plaut. Poen. 801.
              
- numquisnam
: est-ce que vraiment qqn ? --- Cic. Amer. 107 ;
Phil. 6, 12. 
              
- num
quis (numquis) : est-ce que quelqu'un ? 
              
- numquid ego illi imprudens olim faciam
simile ? Hor. Sat. 1, 136 : est-ce que moi j'aurai un jour, sans
sagesse, la même conduite que lui ?  --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 109; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
               
- num
quando : est-ce que parfois ? est-ce que jamais ? 
              
- numquisquam
: est-ce que vraiment qqn ? 
              
- num
nam ? est-ce que vraiment ? est-ce que donc ? --- cf. Plaut.
Amp. 321;
1073; Aul. 389; Ter. Eun. 286. 
              
- numne
: est-ce que par hasard ? --- Cic.
Nat. 1, 88; Læl. 36.
              
- numne, si Coriolanus habuit amicos, ferre contra patriam arma illi
cum Coriolano debuerunt ? Cic. Læl. 36 : devaient-ils avec Coriolan
porter leurs armes contre leur patrie ?  --- syntaxe latine; Ernout et
Thomas § 188 p. 158 
            2
- inter. indir.
si par hasard. 
               
- quæro
num aliter ac nunc eveniunt evenirent, Cic. Fat. 6 : je me demande si
(les choses) se
passeraient
autrement qu'elles ne se passent maintenant.
              
- videte
num... Cic. Imp. Pomp. 7, 19 : voyez si...
              
- quædam
quæstio subdifficilis : num quando amici novi veteribus sint
anteponendi, Cic. Læl. 19, 67 : une question délicate : c'est de
savoir quand les amis nouveaux doivent être préférés aux anciens.
              
- rogare
num, Cic. Q. 2, 2, 1 : demander si.
     
      
  -  Nŭma,
æ, m. : Numa (Numa Pompilius, deuxième roi de Rome). --- --- Liv. 1, 18 ;
Cic. Rep. 2, 25 ; Ov. F. 2, 69.
              
- bis deinde post Numæ
regnum (Janus) clausus fuit, semel T. Manlio consule post Punicum
primum perfectum bellum, Liv. 1, 10, 3 : deux fois (le temple de Janus)
a été fermé depuis le règne de Numa, la première, sous le consulat de
Titus Manlius, à la fin de la première guerre punique.   
--- syntaxe latine Ernout et Thomas p. 228, § 249; éd. Klincksieck
               
- voir
hors site Numa. 
    
     
  - Nŭmāna,
æ, f. : ville du Picénum. --- Sil. 8, 433 ; Mel. 2,
4, 6 ; Plin. 3, 111.
              
- Nŭmānās,
ātis, m., f., n.
: de Numana. --- Inscr. Grut. 446, 1.
    
       
  -  Nŭmantĭa,
æ, f. : Numance
[ville de la Tarraconnaise]. --- Cic. Off. 1, 35;
Liv. Ep 47.
              
- Nŭmantīnus,
a, um : de Numance. --- Cic.
Rep. 3, 28 ; Fin. 2, 54.
              
- Nŭmantīni, ōrum,
m. : les habitants de
Numance. --- Juv. 8, 11; Liv. Ep. 59. 
     
     
  - Nŭmānus,
i, m. : nom de guerrier. --- Virg. En. 9, 592. 
    
      
  -  nūmār-
:  voir nummar- 
    
      
  -  nūmāt-
:  voir nummat- 
    
      
  -  numcŭbi
(nuncŭbi), adv. : est-ce que quelque part ? ---
Varr. R. 3, 2, 4 ;[fig.] Ter. Eun. 163 ; Varr. R. 2, 5,2. 
    
      
  -  nŭmella,
æ, f. : numelle (un carcan en bois, pour les
esclaves et les
animaux ou
pour les opérations chirurgicales). 
              
- numella
genus vinculi, quo quadrupedes deligantur, solet autem ea fieri nervo,
aut corio crudo bovis, ut plurimum, Paul. ex Fest. p. 173.
              
- voir
hors site numella.
              
- voir
hors site Gaffiot
     
     
  - nŭmellātus,
a, um : attaché avec
un licou. --- Gloss. Plac.
    
      
  -  numĕn,
ĭnis, n. [nuo] : 
           - cf.
gr. νεύω (= nuo).
           
    1
- signe
de tête,
mouvement de tête (manifestant la volonté).
           -
quatientes numine cristas,
Lucr. : secouant leurs aigrettes par le mouvement de la tête. 
           
    2
- volonté,
injonction.
           -
numen mentis, Lucr. 3, 144 : la volonté de l'esprit.
           - Cic.
Quir. 18; Phil. 3, 32.  
           
    3
- volonté
divine, puissance agissante de la divinité.
           - Cic.
Div. 1, 120; Verr. 4, 107, etc.  
           - Alpibus
Italiam munierat antea natura non sine aliquo divino numine, Cic. Prov.
cons. 34 : la nature avait autrefois fortifié l'Italie avec les Alpes
non sans quelque dessein des dieux.
--- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 399; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
           
    4
- la
divinité, la puissance divine; un dieu, une déesse,
une divinité.
           -
numina sancta Palladis precari, Virg. En. 3 : invoquer les grrandes
divinités.
           -
simulacra numinum, Tac. An. 1 : les statues des divinités.
         
 - per illos manes,
numina mei doloris,
 Quint.
6 prooem. § 10 : au nom de ces mânes, divinités qu'honore
ma douleur.
           - au
fig. numen historiæ,
 Plin. Ep. 9, 27, 1 : la puissance divine de
l'histoire. 
          
      
  -  nŭmĕrābĭlis,
e [numero] : 
           
    1
- qu'on peut compter. --- Ov.
M. 5, 588.
            2
- peu nombreux. --- Hor.
P. 206.
    
      
  -  nŭmĕrālis,
e [numerus] : numéral [t. de gram.]. ---
Prisc. 2, 27.
    
     
  - Nŭmĕrārĭa,
æ, f. [numerarius] : l'arithmétique personnifiée. ---
Capel. 7, 802.
     
      
  -  nŭmĕrārĭus, ĭi,
m. : 
           
    1
- calculateur.
         
 - Cod. Just.
12, 50; Aug. Psalm. 146, 11. 
           
    2
- officier
comptable.
      
         - Cod. Th. 8,
1; Amm. 19, 9, 2.
    
      
  -  nŭmĕrātĭo, ōnis, f. [numero] :
action de compter (de l'argent). 
     
         - Sen. Ep. 18, 4 ; 26, 8;
Col. 1, 8, 13.
     
      
  -  nŭmĕrātŏr,
ōris, m. : celui qui compte. --- Aug. Conf. 5, 4, 7;
etc. 
    
      
  -  nŭmĕrātum, i, n. : argent
comptant. 
              
- (in)
numerato : en argent comptant.
     
         - in numerato
habere, Sen. Contr. 2, 13, fin; Quint.
6, 3, 111 : avoir tout prêt. 
    
     
  - Nŭmĕria, æ, f. : 
           
    1
- déesse qui présidait
aux
nombres. --- Aug. Civ. 4,
11.
            2
- déesse
invoquée pour un prompt accouchement. --- Varr. d.
Non. 352, 31.
    
     
      
  -  numerius : 
           
    1
- nŭmĕrĭus, a, um
[numerus] : numérique. --- J.-Val.
3, 28.
            2
- Nŭmĕrĭus, ĭi, m.
: prénom romain. --- Cic. Att. 2, 22, 7;
Liv. 41, 28 ; P. Fest. 170.
     
      
  -  numero
: 
    
            1
- nŭmĕrō,
adv. [numerus] : 
            a
- vite,
promptement.
         
     - numero mihi in mentem fuit +
inf. Plaut. Am.
1, 1, 25 : il m'est vite venu à l'idée de.
             b
- trop
vite, trop tôt.
             
 - cur
numero estis mortui ? Plaut. Poen. 5, 4, 102 :
pourquoi êtes-vous morts si
tôt ? 
             c
- précisément,
exactement, juste, au bon
moment.
              
- neminem
vidi, qui numero sciret, Næv. : je n'ai vu personne qui sût exactement.
    
    
             2
- nŭmĕro, āre, āvi,
ātum [numerus] :  
             a
- compter, nombrer.
     
         - numerare Cn. Pompei bella,
victorias, triumphos, Cic. Dej. 12
: compter les guerres, les victoires, les triomphes de Cn.
Pompée.
     
         - improbos a se primum
numerare possunt, Cic. Phil. 7, 3 : ils
peuvent compter les mal intentionnés d'abord en partant d'eux-mêmes.
     
         - ea, si ex reis numeres,...
si ex rebus, Cic. de Or. 2, 137 : ces
genres de causes, si on les compte d'après les personnes accusées...,
d'après les objets...
     
         - numerare pecus, Virg. B. 3, 34
: compter le troupeau.
              
- numerare
per digitos, Ov. F. 3, 123 : compter sur ses doigts. 
      
         - consule, numera (senatum)
Cic. Att. 5, 4, 2 : consulte, fais le compte [invitation
adressée au consul, quand un sénateur voulait empêcher une résolution,
en pensant qu'il n'y aurait pas le nombre voulu de votants]. --- cf.
Cic. Fam. 8, 11, 2.
     
         - fig. numerare,
quibus
bonis male evenerit,
Cic. Nat. 3, 81 : compter les gens de bien qui n'ont pas eu de
bonheur.
            b
- compter, payer.
     
         - numerare stipendium
militibus, Cic. Pis. 88 : payer
la solde aux soldats.
     
         - cf. Cic. Att. 16, 16 a, 5;
Nep. Ep. 3, 6.
     
         - numerare a quæstore, a
mensa publica, Cic. Fl. 44 : payer par la
main du questeur, sur le trésor public.
     
         - numeratus, a, um
: comptant, en numéraire.
     
         - pecunia numerata, Cic.
Verr 5, 17
: argent comptant.
     
         - dos numerata, Cic. Cæc.
11 : dot en
numéraire.
             
- quin das ? -- nummi
sescenti hic erunt, probi, numerati, Plaut. Pers. 437 : alors donne-le
moi -- il doit y avoir (ou il y aura) six cents écus de bon aloi, bien
comptés. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 112; éd. Peeters
Louvain-la-Neuve 1994. 
            c
- compter
= avoir.
     
         - multos
numerabis amicos, Ov. Tr. 1, 9, 5 : tu auras beaucoup d'amis.
     
         - veterani tricena stipendia
numerantes, Tac. An. 1, 35 : vétérans
comptant chacun trente ans de service.
            d
- compter, mettre au nombre de, regarder comme.
     
         - in mediocribus oratoribus
numerari, Cic.
Br. 166 : être compté au nombre des orateurs secondaires.
     
         - divitias
in bonis non numerare, Cic. Tusc. 5, 46
: ne pas mettre les
richesses parmi les biens.
     
         - cf. Cic. Tusc. 5, 30; 2,
37; Par. 8.
     
         - inter
viros optimos numerari, Cic. Font. 38 : être compté parmi les
meilleurs citoyens.
     
         - numerare aliquem inter decemviros,
Liv. 3, 35, 3 : compter qqn parmi les décemvirs.
     
         - cf. Liv. 22, 49, 16; Tac.
An. 12, 64.
     
         - numerare Platonem ex vetere
Academia, Cic. Ac. 1, 46 : regarder Platon comme faisant
partie de l'ancienne Académie.
     
         - avec
double acc. numerare singulas
stellas deos, Cic. Nat. 3, 40 : regarder chaque constellation
comme une divinité.
              
- aliquem
accusatorem suum numerare, Cic. Mur. 24, 49 : regarder qqn
comme son accusateur.
       
       - qualem me et esse et
numerari volo,
 Cic.
Fam. 1, 9, 18 : tel que je veux être et paraître. 
              
- Thucydides
numquam est numeratus orator, Cic. Brut. 45, 166 : Thucydide n'a jamais
passé pour orateur. 
      
     
 
 - me uterque
numerat
suum, Cic. Att. 7, 1, 3 : tous deux me comptent dans leur
parti.
     
         - qui principes
numerabantur, Cic. Br. 305 : ceux qui étaient mis au
premier rang.
     
         - is alter Timarchides
numerabatur, Cic. Verr. 2, 169
: on le regardait comme un second Timarchide.
     
         - numerare in beneficii
parte, Cic.
Phil. 11, 3 : regarder qqch comme un bienfait.
      
         - numerare aliquid in
beneficii loco, Cic. Fam. 2, 6, 1 : regarder qqch comme un
bienfait.
           - nec
servatoris illum loco numerabo,
sed foeneratoris, Sen. Ben. 2 : je ne le mettrai pas au rang des
libérateurs, mais au rang des usuriers.
     
         - numerare voluptatem
nullo loco, Cic. Fin. 2, 90 :  tenir pour rien le plaisir.
     
         - ipse
honestissimus inter suos numerabatur, Cic.
Rosc. Am. 6, 16 : lui-même était considéré comme le plus
honorable parmi ses concitoyens.
            e
- compter à partir de, faire partir
de, faire commencer depuis, faire démarrer à.
      
         - libertatis originem
inde  numerare, Liv. 2, 1 : faire démarrer l'origine de la
liberté à partir de cette époque.
              
- tum licet a Pico
numeres genus, Juv. 8, 131 : alors tu peux
faire partir ta race de Picus. 
            g
- parcourir en cadence.
              
- numerare pectine chordas, Juv. 6 : jouer de la
lyre (en parcourant les cordes avec l'archet).      
    
      
  -  nŭmĕrōsē, adv. [numerosus] : 
           
    1
- en
grand nombre.
              
- numerosius, Col. 4,
21, 2; Plin. 33,
61.
              
- numerosissime,
Quint. 10, 5, 9.
            2
- en cadence.
              
- Nat.
2, 22; Gell. 7, 3, 53.
            3
- avec nombre, harmonieusement, de
façon nombreuse, rythmée.
              
- numerose
cadere, Cic. Br. 34 :  avoir la cadence d'un
rythme, se terminer à la façon d'un tout rythmique, avoir une cadence
métrique en clausule.
              
- cf.
Cic. Or.199; 220.
    
      
  -  nŭmĕrōsĭtās, ātis, f. [numerosus]
: 
           
    1
- grand nombre, foule,
multitude.
           
   - Macr.
S. 5, 20;
Cod. Th. 12, 5, 3.
            2
- rythme, harmonie.
         
 - Aug.
Doctr. Christ. 4, 20; 55, 109.
    
     
  - nŭmĕrōsĭtĕr, adv. : en mesure,
en cadence. --- *Arn. 2, 42.
     
      
  -  nŭmĕrōsus, a, um :
              
-  (Lebaigue
P. 831 et P.
832) 
           
    1
- nombreux,
en grand nombre,
multiple, varié.
         
 - numerosa tabula, Plin. 35, 138
: tableau à nombreux personnages.
              
- pictor
diligentior quam numerosior, Plin. 35, 11, 40, § 130 : peintre plus
consciencieux
que fécond. 
            2
- cadencé,
rythmé.
         
 - numerosa oratio, Cic. Or. 166 : prose
rythmée. --- cf. de
Or. 3, 185.
    
      
  -  nŭmĕrus, i, m. : 
     
         - cf. gr. νέμω : distribuer.
         
     - voir numero.
             1
- nombre.
     
         - quoad
is numerus effectus esset, quem ad numerum in provincias mitti
oporteret, Cic. Fam. 8, 8, 8 : jusqu'à ce que fût
réalisé le nombre, sur lequel devait se régler l'envoi dans les
provinces = jusqu'à ce que fût atteint le nombre voulu des gouverneurs
de provinces.
              
- numerum
inire : dénombrer, évaluer le nombre. 
      
         - numerus
inibatur, Cæs. BG. 7, 76,  : on évaluait le nombre. --- cf. Liv. 38, 23, 6.
     
         - non
numero hæc judicantur, sed pondere, Cic. Off. 2, 79 : ces
choses s'apprécient non par le nombre (la quantité), mais par la
qualité.
     
         - equites,
quindecim milia numero, Cæs. BG. 7, 64, 1 : les cavaliers, au
nombre de quinze mille.
              
- reliqui
omnes, numero quadraginta, interfecti, Sall. J. 53, 4 : tous les
autres,
au nombre de quarante, furent tués. 
      
         - cf.
BG. 1, 5, 2 ; 2, 4, 7, etc.
              
- prœlium
atrocius quam pro numero pugnantium, Liv. 21, 29 : combat plus acharné
*qu'en comparaison du nombre des combattants* = que ne le laissait
prévoir
(envisager) le nombre des combattants. 
      
         - totidem
numero pedites, Cæs. BG. 1, 48, 5 : le même nombre de
fantassins.
     
         - habere pro amico, habere in loco, in
numero : compter pour son ami, regarder comme.
           - in omni
Gallia eorum hominum, qui aliquo sunt numero atque honore, genera sunt
duo, Cæs. BG. 6, 13, 1 : dans toute la Gaule, il n'y a que deux classes
d'hommes qui soient comptées pour quelque chose et qui soient honorées.
     
         - in
hostium numero habere (ducere), Cæs. BG. 1, 28, 2 ; 6, 32, 1
: mettre au nombre des ennemis.
     
         - hostium
numero habere (ducere), Cæs. BG. 6, 6, 3; 6, 21, 2 : mettre
au nombre des ennemis.
     
         - in
deorum numero reponere, referre, Cic. Nat. 3, 21; 3, 12
: mettre au nombre des dieux.
     
         - hostium
numero esse, Cic. Phil. 13, 11 : être au nombre des ennemis.
     
         - ex
illo numero = ex illorum numero, Cic. Verr. 5, 101 : d'entre
eux.
     
         - nonnullæ
ex eo numero, Cic. Verr. 5, 28 : plusieurs d'entre elles.
     
         - me
adscribe talem in numerum, Cic. Phil. 2, 33 : inscris-moi au
nombre de tels personnages.
     
         - is
est eo numero, qui... habiti sunt, Cic. Arch. 31 : il est du
nombre de ceux qui ont été regardés comme...
     
         - in
numerum relinquere, Sen. Clem. 1, 5, 7 : laisser pour faire
nombre. --- cf. Luc. 2, 111. 
              
- numeri
eburni : *les nombres d'ivoire* = les dés d'ivoire.
         
 - Ov. A. A. 2, 203; 3,
355; Suet. Tib. 14, 2. 
              
- classis
mille numero navium, Cic. Verr. 2  § 48 : une flotte de mille
navires. 
              
- ad
duorum milium numero ex Pompeianis cecidisse reperiebamus, Cæs. BC.
3, 53 : nous trouvions près de deux
mille morts du
côté des Pompéiens. 
             2
- nombre fixé.
     
         - naves
suum numerum habent, Cic. Verr. 5, 133 : les navires ont leur
équipage au complet.
     
         - obsides
ad numerum mittere, Cæs. BG. 5, 20, 4 : envoyer des otages
jusqu'à concurrence du nombre fixé.
             3
- grande
quantité.
     
         - magnus
pecoris atque hominum numerus, Cæs. BG. 6, 6, 1 : une grande
quantité de bétail et d'êtres humains.
     
         - magnus
numerus equitatus, Cæs. BG. 1, 18, 5 : un fort contingent de
cavalerie.
     
         - magnus
numerus frumenti, Cic. Verr. 2, 176 : une grande quantité de
blé.
     
         - est
in provincia numerus civium Romanorum, Cic. Font. 13 : il y a
dans la province un bon nombre de citoyens romains.
             4
- classe,
catégorie; au plur.
corps de troupe, divisions, détachements.
     
         - ex
quo numero incipiam ? Cic. Verr. 4, 3 : par quelle catégorie de
gens dois-je commencer ?
     
         - nondum
distributi in numeros, Plin. Ep. 10, 29, 2 : pas
encore affectés à des corps de troupes.
           - hunc ad
tuorum numerum ascribito, Cic. Quint. 1, 1, 5 : compte-le parmi les
tiens.
           - Quintum,
fratrem meum ... eo numero cura ut habeas quo me, Cic. Fam. 13, 62 :
aie soin de porter à Quintus, mon frère, l'affection que tu portes pour
moi. ---  trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 194, éd. Vuibert. 
     
         - cf.
Tac. Agr. 18; H. 1, 6.
     
        
- militares
numeri, Amm. 14, 7, 19 : les cohortes. 
              
- in
numeris esse, Dig. 29, 1, 43 : être enrôlé. 
             5
- le nombre = la
foule, le vulgaire.
         
 - Hor. Ep. 1, 2, 27.
             6
- nombre
(sing., plur., duel).
         
 - Varr. L. 9, 65; Quint. 1, 4, 27, etc.
           
   - numeri : les mathématiques, la science
des nombres. --- Cic. Fin. 5, 87.
             7
- partie d'un
tout.
           
   - animalia suis trunca
numeris, Ov. M. 1, 427 : animaux privés d'une partie de leurs
organes. --- cf. M. 7, 126.
           
   - omnes numeros
virtutis continere, Cic. Fin. 3, 24 : renfermer la vertu
complète.
           
   - omnes habere in se
numeros veritatis Cic. Div. 1, 23, avoir en soi tous les caractères de
la vérité.
           
   - aliquid expletum
omnibus suis muneris et partibus Cic. Nat. 2, 37, qqch de parfait dans
tous ses éléments et dans toutes ses parties.
           -
liber numeris omnibus absolutus, Plin. Ep. 9, 38 : enfant parfait en
tout point.
             
 - deesse numeris suis, Ov. Am. 3,
7, 18 : être incomplet. 
            8
- partie
mesurée, déterminée d'un tout.
           
   - numerus : fragment
de temps, jour. --- Plin. 18, 325.
           
   - numerus : temps frappé,
mesure, cadence.
           
   - se movere extra
numerum, Cic. Par. 26 : faire un mouvement en dehors de la
mesure.
           
   - in numerum
exsultare, Lucr. 2, 631 : bondir en cadence.
           
   - numerus : pied
métrique. 
           
   - cf. Cic. de Or. 3, 182 ; Or.
190, 215, etc.
           
   - numeri varie
conclusi, Cic. Br, 274, combinaisons métriques de formes variées.
           
   - numerus : rythme,
nombre. --- Cic. Or. 219, etc.
           
   - sententias in
quadrum numerumque redigere, Cic. Or. 208 : ramener les
pensées à une forme symétrique et nombreuse.
           
   - poét. in
numerum digerere, Virg. En. 3, 446 : disposer en ordre.
              
- quid,
quæ te purā solum sub nocte canentem audieram? Numeros memini, Virg.
B. 9, 44 : et ces vers que je t'avais entendu chanter lors d'une nuit
sereine?
Je me souviens de l'air (du rythme). 
              
- in
numerum : en cadence, harmonieusement. 
              
- corpus
movere ad numeros, Sen. Tranq. 17 : mouvoir son corps en cadence.
           - in
solutis verbis
inesse numeros, Cic. Or. 56, 190 : qu'il y a du rythme dans la prose.
           - arma
gravi numero edere, Ov. Am. 1 : chanter les armes sur un rythme
grave. 
           
   - numeri
: mouvements réglés des athlètes, coups spéciaux, bottes dans
les assauts d'escrime.
           
   - cf. Quint. 10, 1, 4;
Sen. Ben. 7, 1. 
            9
- rang, place;
règle, ordre; valeur, considération, convenances.
           
   - aliquo ou
in aliquo numero esse, Cic. Fam. 1, 10; de Or. 3, 33 : compter
quelque peu, avoir un certain rang.
           
   - cf. Cæs. BG. 6, 13,
1.
           -
extra numerum es mihi, Plaut. : tu ne comptes pas pour moi. 
  
              
- Tubero
fuit nullo in oratorum numero, Cic. Brut. 117: Tubéro ne
compta pas
du tout parmi les orateurs. 
             
 - aliquem numerum obtinebat, Cic.
Br. 175 : il comptait qq peu.
           
   - in patronorum aliquem
numerum pervenerat, Cic. Br. 243 : il avait pris une certaine
place parmi les avocats.
         
     - nil extra numerum facere, Hor. Ep. 1
: ne rien
faire hors de propos (contre les convenances).
         
     - d'où
numero ou in numero
: en qualité de, à la place de.
           
   - obsidum numero
missi, Cæs. BG. 5, 27, 2 : envoyés en qualité d'otages.
           
   - cf. Cæs. BC. 2, 44,
2.
           
   - in deorum
immortalium numero venerandos, Cic. Agr. 2, 95 : qu'il faut
les vénérer à l'égal des dieux.
           - ad
numeros exigere quidque
suos, Ov. R. Am. 372 : ramener chaque chose à ses règles.
       
    
     
  - Numestrāni
:  voir  Numistro.
    
     
  - numfa
: c. nymphe. --- Inscr.
     
     
  - Nŭmīcĭus,
ĭi, m. : 
            1
- rivière
du Latium.
     
         - Plin. 3, 56 ;
Ov. F. 3, 647.
             2
- nom
de famille.
         
 - Cic. Off. 3, 109; Liv. 8, 3; Tac. An. 16, 20.
     
     
  - Nŭmīcus,
i, m. (c. Numicius) : rivière du Latium. --- Liv. 1,
2, 6.
    
      
   
  -  Nŭmĭda,
æ, m. : 
            1
- un
des officiers d'Auguste. -
Hor. O. 1, 6, 3.
            2
- un Numide.
           -
aderat sane citus equo
Numida cum atrocibus mandatis, Tac. H. 2 : il est vrai qu'un Numide
venait d'arriver à toute bride avec un message impérieux. 
              
- voir
hors site numida
      
     
  - Nŭmĭdæ,
ārum et um, m. : les
Numides [peuple d'Afrique; cavaliers réputés].
     
         - Virg. En. 4, 41; Sall. J. 46, 3;
Sen. Ep. 87, 8; Tac.
H. 2, 40.
     
         - au sing. Sall. J. 12, 4
11.
     
         - totum
Numidi sculptile dentis opus,
Ov. P. 4, 9, 28 : toutes
les sculptures de l'ivoire de Numidie.
    
      
  -  Numidĭa,
æ, f. : la Numidie (un ancien royaume de l'Afrique septentrionale,
correspondant à l'Algérie). 
     
         - Sall.
J. 8, 1; 13, 2; Plin. 5, 22; Col. 3, 12, 6.
                
- voir hors site
: Numidie. 
     
         - Nŭmĭdĭānus,
a, um : de Numidie. --- Plin.
15, 55.
      
      
  -  Nŭmĭdĭcus, a, um : de Numidie,
numide, des Numides. 
     
         - Sall. J. 94, 1;
Liv. 30, 6. 
                
- Nŭmĭdĭcus,
i, m. : le Numidique (surnom de Métellus, vainqueur des Numides). ---
Vell. 2, 11, 2.
                
- nŭmĭdĭca,
æ, f. : poule numidique (pintade). --- Mart. 3, 58.
    
     
  - Nŭmĭdus,
a, um : de Numidie. --- Apic. 6, 242.
    
     
  - Nŭminĭenses,
ĭum, m. : peuplade du Latium. --- Plin. 3, 69.
     
     
  - Nŭmĭsĭāna
vitis f. : vigne numisienne (d'un certain Numisius). --- Col.
3, 2, 2.
              
- Numesĭāna,
Isid. Or. 17, 5.
    
      
   
  -  Nŭmĭsĭus, ĭi, m. : Numisius
(nom de famille romaine). 
              
- C.
Numisius, Liv. 41, 8.
              
- T.
Numisius Tarquiniensis, Liv. 45, 17.
              
- Numisius
Tiro, Cic. Phil. 2, 4, 8.
              
- Numisius
Lupus, Tac. H. 1, 79; 3, 10.
              
- Numisius
Rufus, Tac. H. 4, 22; 59; 70.
              
- Numisius Circeiensis, Liv. 8,
11.
      
      
  -  numisma
: c. nomisma. 
    
     
  - Numistro
(Numestro), ōnis, f. : ville
de Lucanie.
              
- Liv
27, 2, 4; Frontin. 2, 2, 6.
              
- Numestrāni,
    ārum, m. : les
habitants de Numistro. --- Plin. 3, 98.
    
      
   
  -  Nŭmĭtŏr, ōris, m. : Numitor
(roi d'Albe, grand-père de Romulus
et de Rémus).
     
         - Liv. 1, 3;
Virg. En. 6, 768; Ov. M. 14, 773; Juv. 7, 74. 
              
- voir hors site : Numitor. 
    
      
  -  Nŭmĭtōrĭus,
ĭi, m. et Nŭmĭtōrĭa, æ, f.
: nom d'homme et nom de femme.
     
         - Cic. Verr. 5, 163; Liv 2,
58; Cic. Phil. 3, 17.
    
     
  - Numĭus,
ĭi, m. :  voir Nummius.
     
      
  -  nummārĭus,
a, um [nummus] : 
            1
- d'argent
monnayé.
         
 - Cic. Att. 4, 7, 2.
         
 - difficultas nummaria, Cic. Verr. 2, 69 ou
rei nummariæ, Verr. 4, 11 : embarras d'argent (de la
situation financière).
            2
- vénal, vendu.
         
 - Cic.
Att. 1, 16, 8; Clu. 75; Sen. Ben. 1, 9, 4.        
    
      
  -  nummātus,
a, um [nummus] : qui est muni d'argent, riche.
     
         - Cic.
Agr. 2, 59; Fam. 7, 16, 3; Hor. Ep. 1, 6, 38.
     
         - nummatior, Apul.
M. 1, 7. 
    
     
  - Nummĭus,
ĭi, m. : nom de famille romain. --- Cic. de Or. 2,
257.
    
        
  -  Nummorumexpalponidēs,
æ, m. [expalpo] : qui soutire de l'argent, un extorqueur
d'argent. --- *Plaut.
Pers. 704.
      
     
  - nummōsus,
a, um : c. nummatus. --- Nigid. d. Gell. 4,
9, 2.
    
      
   
  -  nummŭlārĭŏlus,
i, m. [nummularius] : petit changeur, méchant
banquier. --- Sen. Apoc. 9, 4.
    
      
  -  nummŭlārĭus,
a, um [nummulus] : de changeur, de banquier. ---
Scævol. Dig. 14, 3, 20.
              
- nummŭlārĭus, ĭi,
m. : banquier,
changeur, caissier. 
           -
Suet. Aug. 4; Ulp. Dig. 16, 3,7; Mart. 12, 57, 8.
     
         - nummŭlārĭus, ĭi,
m. : vérificateur de
monnaies.
           
   -
Inscr. Orel. 3226.
      
      
  -  nummŭlus,
i, m. : dim. de nummus
: petit écu.
     
         - Cic. Verr. 3, 184; 4, 53;
Att. 8, 13, 2.
    
      
  -  nummus, qqf
nūmus), i, m. : 
           
   - gén. plur. nummūm,
mais nummorum, Plaut. Trin. 1, 2,
115; Cic. Verr. 2, 3, 49, § 117; Hor. S. 2, 3, 149, etc.
         
 - Lebaigue
P. 833 
          
 1
- argent
monnayé, monnaie, argent.
           
   - Cic.
Off. 3, 91;
Phil. 12, 80; Att. 6, 1, 25.
           
   - in
multis esse nummis,
Cic. Verr. 4, 11
: avoir ses coffres pleins d'écus.
     
     
   - accipere
bis dena super
sestertia nummum, Hor. Ep. 2, 2, 33 : recevoir en outre vingt mille
sesterces.
           
   - merces
et nummi, Hor. S.
1, 3,
88 : intérêt et capital.
             
 - in
suis nummis multum esse : avoir beaucoup d’argent. 
              
- adulterinus
nummus, Cic. Off. 3, 23, 91 : fausse pièce. 
              
- habere
in nummis, Cic. Off. 8, 10, 1 : avoir en argent comptant. 
              
- in
nummis, Cic. : en espèces. 
              
- habet idem in nummis, habet in urbanis prædiis, Cic. Verr. 2, 3, 199
: ce même individu est un possédant en matière de pièces d'argent, il
est un possédant en matière de domaines publics. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 427;
éd. Peeters France.
        2
- sesterce (c. sestertius).
       
       - fructus addictus binis
milibus nummum,
Plin. 17, 8 : récolte adjugée à deux mille sesterces.
         
     - Cic.
Verr. 3, 140; Or. 156.   
  
        3
- petite somme, liard, sou, centime.
           - ad
nummum convenit, Cic. Att. 5, 21, 12 : le compte est exact à
un sou près.
     
         - avec sestertius Cic. Fin. 2, 55;
Sen. Ep.
95, 59. 
              
- nummo
sestertio, Cic. : pour un rien, à vil prix. 
        4
- drachme (monnaie grecque).
           
   - Plaut. Ps. 809; Men. 290.
     
      
  -  numnam
(c. num nam) : est-ce que vraiment ? 
    
      
  -  numne
: est-ce que par hasard ? 
     
     
   - numne,
si Coriolanus habuit amicos, ferre contra patriam arma illi cum
Coriolano debuerunt ? Cic. Læl. 36 : si Coriolan avait des amis,
devaient-ils, pour l'amour de Coriolan, porter avec lui les armes
contre la patrie ?
    
       
  -  numquam
(nunquam) : 
          
 1
- jamais. 
              
- numquam te in tot flagitia ingurgitavisses, Cic. Pis. 18, 42
:
jamais tu ne te serais plongé dans cet abîme de désordres.
           - numquam
illum ne minima quidem re offendi, Cic. Læl. 103 : jamais je ne l'ai
froissé même pour le motif le plus futile. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 470;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
           -
numquamne intelleges statuendum tibi esse, utrum illi, qui istam rem
gesserunt, homicidæne sint an vindices libertatis ? Cic. Phil. 2, 30 :
ne comprendras-tu jamais qu'il te faut décider si ceux qui ont accompli
cet acte (le meurtre de César) sont des assassins ou des champions de
la liberté. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 114, éd. Vuibert.
             
- absit invidia verbo et civilia bella sileant, nunquam ab equite
hoste, nunquam a pedite, nunquam aperta acie ... laboravimus, Liv. 9,
19 : soit dit sans présomption, si on fait silence sur les guerres
civiles, jamais nous n'avons été mis en difficulté face à la cavalerie
ennemie, jamais face à son infanterie, jamais en terrain découvert. ---
trad. Annette Flobert; éd. GF. Flammarion.
           - quod
fando nunquam ante
auditum erat, Liv. 28 : chose qu'on n'avait jamais entendu dire
auparavant.
     
         - numquam me a causis
districtiorem fuisse, Cic. Q. 2, 16 : (sache) que je n'ai jamais été
plus chargé de causes. 
     
         - arcus, si numquam cesses
tendere, mollis erit, Ov. H. 4, 91 : l'arc, si jamais tu ne
cesses de le tendre, sera lâche.
     
         - numquam divitias deos
rogavi, Mart. 4, 77 : jamais je n'ai prié les dieux pour avoir des
richesses. 
     
         - servi,
quod numquam ante, manumissi et milites facti sunt, Eutr. 3, 5 : les
esclaves (chose inouïe jusqu’alors !) furent mis en liberté et enrôlés
comme soldats.
           -
numquam
... non : toujours. 
              
- numquam
non ridet : *il n'y a jamais un moment où il ne rie pas*
= il est toujours en
train de rire. 
              
- nunquam
nihil egi : je n'ai jamais été sans rien faire.
           -
numquam dum ego adero, Cic. : jamais en ma présence.
           -
numquam quin... : jamais sans que...
           -
numquam unum intermittit
diem quin veniat, Ter. Ad. 3, 1, 6 : jamais il ne laisse passer un jour
sans venir.
           -
numquam epistulam tuam
accipio, ut non protinus una simus, Sen. Ep. 40, 1 :
jamais
je ne reçois de tes lettres qu'aussitôt nous ne soyons ensemble.
                
- non...
numquam : quelquefois. 
              
- non
numquam ridet : *il n'est pas vrai qu'il ne rie jamais* = il
rit quelquefois.
              
- cujus
tu illa lata non numquam imitaris, Cic. de Or. 3, 46 : dont tu imites
quelquefois la prononciation traînante.
        2
- pas du tout, jamais de la vie,
certainement pas, absolument pas. 
              
- numquam
hodie effugies, Virg. B. 3, 49 : non, non, tu n'échapperas pas
aujourd'hui.
           - hos
sermones lacessivi
numquam, Cic. Fam. 3, 8, 7 : je ne suis absolument pas l'auteur de ces
bruits. 
             
 - numquam omnes hodie moriemur inulti, Virg. En. 2, 670 :
jamais
de la vie nous ne mourrons tous aujourd'hui sans nous venger.
--- cf. Plaut. Amp. 426, etc.
      
      
  -  nummosexpalponĭdēs, æ, m. [expalpo] : celui
qu'on n'extorque jamais (mot forgé par
Plaute). --- *Plaut.
Pers. 704.
      
      
  -  numquī,
adv. : est-ce que en quelque façon ?
           
   - Plaut. Ps. 160; Rud.
 218, etc.; Ter. Ad. 800; Hor. S. 1, 4, 52;
Liv. 6, 37, 8. 
    
      
  -  numquid,
adv. : est-ce qu'en qqch ? est-ce que ?
           
   - inter.
indir. scire
sane velim, numquid necesse sit + prop.
inf. Cic. Att. 12, 8
: je voudrais bien savoir s'il est obligatoire que... 
           -
cf. Dig. 38, 15, 2. 
    
      
  -  numquidnam
: est-ce
que vraiment en qqch ? est-ce que vraiment ? --- cf. Plaut.
Bac. 1110; As. 830; Cic. Part. 26.
    
      
  -  numquis
(nunquis) : c. num quis : est-ce que quelqu'un ? 
              
- numquid ego illi imprudens olim faciam
simile ? Hor. Sat. 1, 136 : est-ce que moi j'aurai un jour, sans
sagesse, la même conduite que lui ?  --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 109; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
    
       
  -  numus,
i, m. : c. nummus. 
    
      
  -  nunc,
adv. [num-ce] : 
              
- nuncin
= nuncne Ter And. 683
: est-ce maintenant que... ?
              
- cf. gr. νῦν. 
       
    1
- maintenant, à présent,
à ce moment, actuellement. 
              
- nunc
dicis aliquid quod ad rem pertineat, Cic. Am. 18 : tu dis à
présent quelque chose qui a trait à la cause.
              
- nunc...,
quondam, Cic. de Or. 1, 187 : à présent..., autrefois.
              
-
erat tunc... ;
nunc, Cic. Phil. 7, 14 :  il y avait alors...;
maintenant.
              
- nunc multo pluris est quam tunc fuit, Cic. Com. 12, 33 : (cette
terre) est maintenant d'une bien plus grande valeur qu'elle ne l'était
alors. 
              
- nunc hoc, illud
alias, Cic. Tusc. 1, 23 : traitons ce point-ci maintenant, le
second une
autre fois.
              
-
aut [hunc] nunc cogitare aut molitum aliquando aliquid
putas, Cic. Mil. 67 : tu crois ou qu'il médite qqch maintenant
ou qu'il
a machiné qqch un jour.
              
- nunc demum,
Cic.  Att. 16,
3, 1 : maintenant seulement.
              
- nunc olim, Virg.
En. 4, 627; Luc.
9, 604 : maintenant ou quelque jour, tôt ou
tard.
              
- ut nunc est, Cic.
Att. 12, 29, 1
: pour le moment.
              
-
nunc ipsum, Cic.
Att. 7,
3, 2 : à présent même, à ce moment précisément. --- cf
Cic. Att. 8,
9, 1; 12, 40, 2.
              
- avec
verbes au passé,
qqf au futur, transportés
par la pensée dans le présent. - quos
campos... vidissem, hos nunc
videbam... Cic. Verr. 3, 47: ces champs que pourtant j'avais
vus..., je
les voyais maintenant... 
              
- cf. Cic. Planc. 55
; Att. 2, 24, 4
; Br. 250
[etiam nunc
Cæs. BG. 6, 40, 6 ; 7,
62, 6].
           
- dans le st. indir.
dixit nunc demum se voti esse damnatum, Nep. Tim. 5, 3 : (Timoléon)
dit qu'en ce moment enfin ses voeux étaient exaucés. ---
cf. Liv.
3, 19, 8 ; 3, 40, 10, etc.
              
- jam nunc (nunc jam) : en ce moment même, dès à présent.
              
- venturæ memores jam
nunc estote
senectæ, Ov. A. A. 3, 59 : songez dès à présent à la vieillesse qui va
arriver. 
              
- sens
logique
- vera igitur illa sunt nunc omnia, Cic. Ac. 2, 106 : ainsi
donc maintenant tous ces dogmes sont vrais. --- cf.
Cic. Leg. 1, 27.
       
    2
- avec futur désormais.
              
- quem
nunc amabis ? Catul. 8, 16 : qui vas-tu aimer désormais ? ---
Just. 8, 2, 10. 
     
      3
- tantôt... tantôt...    
              
- nunc
... nunc... : tantôt ... tantôt... 
              
- concursatio
regis nunc Lamiam in concilium Ætolorum, nunc Chalcidem, Liv. 35, 49, 9
: voyages du roi soit à Lamie, afin d'assister à l'assemblée générale
des Étoliens, soit à Chalcis.
              
- tribuni
plebis nunc fraudem, nunc neglegentiam consulum accusabant, Liv. 4, 2 :
les tribuns reprochaient aux consuls tantôt leur mauvaise foi tantôt
leur négligence. 
              
- nunc hac parte, nunc
illā prædatum in hostium agros, Liv. 34, 13 : pour
aller ravager le territoire ennemi tantôt d'un côté, tantôt d'un autre.
--- cf. Liv. 1,
29; Virg. En. 5, 441; 5, 189; Ov. H. 10,
19.; Curt. 7, 3, 17; Just. 4, 1, 4.
              
- qqf
en poésie le premier nunc est
sous-entendu - sinistros,
nunc dextros solvere sinus, Virg. En. 5, 830 : ils déploient les voiles
tantôt à droite, tantôt à gauche.       
       
    4
- mais, mais
maintenant, au contraire. --- cf. gr. νῦν δέ.
              
- nunc
vero (nunc autem) : mais en fait, mais en réalité. 
              
- si
dives essem, non avarus essem; nunc pauper sum : si j'étais riche, je
ne serais pas avare; mais malheureusement je suis pauvre. 
              
- sapientia
non expeteretur, si nihil efficeret; nunc expetitur, quod est tamquam
artifex conquirendæ voluptatis, Cic. Fin. 1, 42 : on ne rechercherait
pas la sagesse, si elle ne produisait rien ; mais on la recherche,
parce qu'elle est comme un artisan de la conquête du plaisir. 
              
- si nihil animus
præsentiret...
; nunc... Cic. Arch. 29 : si l'âme ne pressentait
rien... ; mais ... --- cf. Tusc. 3, 2 ;
Verr. 5, 171; etc.
    
      
  -  nuncĭa
: c. nuntia. 
    
      
  -  nuncĭam
(= nunc jam) : précisément maintenant. --- Plaut. Most.
74, etc. ; Ter And. 866.
              
- taceam nunciam, Plaut. Bacch. 1058 : taisons-nous maintenant. 
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 133; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
    
       
  -  nuncĭat-
:  voir nuntiat- 
    
      
  -  nuncĭo
: c. nuntio. 
    
      
  -  nuncĭum
: c. nuntium. 
    
      
  -  nuncĭus
: c. nuntius. 
    
      
  -  nuncŭbi
(numcŭbi), adv. : - 1
- est-ce
que quelque part ? - 2
- est-ce que ... dans
quelque occasion ? est-ce que jamais ? 
              
- nuncubi
hic vides citrum aut aurum ? Varr. Agr. 3, 2 : est-ce qu'on trouve ici
de ces incrustations en or ou en citronnier ?
              
- recole,
quæso,  nuncubi uideris imaginem crucifixi aut sacræ triadis
aut
apostolorum ? Erasm. Cicer. 1023
: essaie de te souvenir, je te prie,
où tu as vu une image du Crucifié  ou de la Sainte Trinité ou
des
Apôtres !
    
      
  -  nuncŭpāmentum,
i, n. [nuncupo]
: appellation, dénomination. --- Chalcid.
Tim. 308.
    
     
  - nuncŭpassit :  voir nuncupo.
 
       
  -  nuncŭpātim,
adv. [nuncupo] : nommément.
    --- Sid.
Ep. 9, 16, 81. 
    
      
  -  nuncŭpātĭo,
ōnis, f. [nuncupo] : 
     
      1 - dénomination,
appellation. --- Apul. Plat. 2, 7;  id. de Mundo, p. 68, 24; Amm. 23, 6, 2.
       
    2 - nuncupation,
déclaration,
désignation d'un héritier devant témoins. --- Suet. Calig. 38 ; Dig. 28, 6,
18;
cf. Gai. Inst. 2, §§ 104, 109; Ulp. Reg. t. 20, § 9; Dig. 28,
16, 20.
       
    3
- prononciation solennelle (des voeux, de prière). 
               
- nuncupatio
votorum : prononciation solennelle des voeux (pour l'Etat,
pour
l'empereur). --- Tac. An. 16, 22; Suet. Ner. 46.
               
-
nuncupatio sollemnium verborum, V.-Max. 5, 10 : formule de consécration
(d'un temple).
       
    4
- dédicace (d'un livre). --- Plin. H. N. præf. 8.
     
      
  -  nuncŭpātīvē,
adv. 
[nuncupativus] : de nom.
--- Hier. Ps. 26.
    
     
     
  -  nuncŭpātīvus,
a, um 
[nuncupo] : désigné
communément, ainsi nommé. --- Ambr. Fid. 5, 1, 22.
     
      
  -  nuncŭpātŏr,
ōris, m. [nuncupo]
: celui qui
nomme, celui qui désigne par un nom. --- Apul. Flor.
15.
    
      
  -  nuncŭpātus,
a, um : part. passé de nuncupo. - 1
- appelé, dénommé, nommé, exprimé (de vive voix ou par écrit). - 2 - nommé, désigné, déclaré,
institué.
- 3 - prononcé à haute
voix. - 4
- dédié, voué à. 
              
- voce
nuncupatus heres, Just. 12, 15 : héritier désigné de vive voix. 
              
- nuncupatum
testamentum, Plin. Ep. 8, 18, 5 : testament dicté. 
              
- nuncupata
vota, Liv. : voeux solennels (faits par les consuls et les
préteurs à
leur départ de Rome). 
              
- adoptio nuncupata, Tac. : adoption déclarée solennellement. 
    
      
  -  nuncŭpo,
āre, āvi, ātum [ nomen + capio] : - tr. -
              
- mot
arch. d'après Cic. de Or. 3, 153 et
Quint. 8, 3, 27; nuncupassit
= nuncupaverit P.
Fest. 173.
       
    1
- appeler.
              
-
eodem mecum vocabulo nuncupatur, Apul. : il porte le même nom que moi. 
              
- nuncupare mensem e suo nomine, Suet. : donner son nom à un mois. 
              
- nuncupare aliquid nomine, Cic.
Nat. 2, 60 : appeler qqch d'un nom. --- cf.
Nat. 1, 38 ; 2, 71; Varr. L. 6,
60 ; P. Fest. 173.
              
- (locus) quem orbem lacteum
nuncupatis, Cic. Rep. 6,
16 : (lieu) que vous appelez voie lactée. --- cf.
Ov. M. 14, 608.
     
    
 2
- invoquer. --- Pacuv. Tr. 141. 
     
    
 3
- désigner
(à haute voix) comme héritier. --- Dig.
28, 1, 21; cf. Suet. Cl.
4 ; Cal. 38 ; Plin. Pan. 43.
               
- nuncupare
heredem : déclarer comme héritier (en public, devant témoins). 
              
- nuncupatum testamentum, Plin. Ep.
8, 18,
5 : testament dicté.
              
- nuncupare aliquam reginam, Just. 24, 2, 9 : désigner qqne pour reine.
    
       
    4
- annoncer
publiquement. --- Tac. H. 1, 17.
     
    
 5
- prononcer
des voeux. --- Cic. Phil. 3, 11; Liv.
21, 63, 9.
              
- vota nuncupata dicuntur,
quæ consules, prætores cum in provinciam proficiscuntur faciunt. ---
P. Fest.
               
- nuncupare vota : prononcer des voeux solennels. 
    
       
  -  nuncusque
(nunc usque), adv. : jusqu'à présent, jusqu'à
ce jour. --- Amm. 14, 2, 13.
    
      
  -  nundina
: 
    
            1
- Nundĭna, æ, f. (s.-ent. dea) : Nundina (déesse
qui présidait à la
purification des enfants, le neuvième jour après la naissance). --- Macr. 1, 16,
36.
    
    
            2
- nundĭna, æ, f.
: c. nundinæ. 
    
      
  -  nundĭnæ,
ārum, f. [novem + dies] : 
              
- voir l'article
    nundinæ.
          
 1
- les nundines, foire, marché
(qui
se tenait à
Rome tous les huit jours, "les neuvièmes jours", selon la manière de
compter des Romains). --- Cic. Att. 1. 41, 1; cf. P.
Fest. 173; Macr.
S. 1, 16, 34.
        
      - ante diem X Kal. nundinæ
ego scribebam hora noctis nona; Milo campum jam tenebat; Marcellus
candidatus ita stertebat ut ego vicinus audirem, Cic. Att. 4, 3, 5 : je
t'écris cette lettre le 23, à la neuvième heure de la nuit; Milon avait
déjà le Champ de Mars; Marcellus, qui est candidat, ronfle si bien que
je l'entends, étant son voisin. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
105; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.             
       
    2
- en
gén. foire, marché. 
              
- illi
Capuam nundinas rusticorum esse voluerunt, Cic. Agr.
2, 33,
89 : les uns ont voulu que Capoue fût le marché ouvert aux
gens de
la campagne. --- Plin. 28, 28;
18, 13; 18, 15. 
       
    3
- trafic,
commerce. 
              
- nonis
diebus urbanas res usurpabant, Varr. : ils s'occupaient des affaires de
la ville les neuvièmes jours. 
              
-
vectigalium nundinæ, Cic. Phil. 2 : le trafic des revenus de l'Etat.
    
    
      
  -  nundĭnālis,
e  [nundinæ] : de marché.
--- Plaut. Aul. 324 ; cf. P. Fest. 173.
    
      
  -  nundĭnārĭus,
a, um  [nundinæ] : - 1
- où se tient le marché. --- Plin.
8, 208. - 2
- qui a lieu les jours de marché. --- Ulp.
Dig. 17, 2, 69.
              
- (Lebaigue
P. 833 et P.
834). 
    
      
  -  nundĭnātĭcĭus,
a, um [nundinor] : offert à la
vente, qui est à vendre. --- Tert. Virg. 3.
    
      
  -  nundĭnātĭo,
ōnis, f. [nundinor] : 
          
 1 - marché,
trafic, vente [pr. et fig.].
              
- quin eam rem
tu ad quæstum tuum nundinationemque hominum traduxeris, Cic. Verr. 2,
120 : sans que tu en aies fait l'occasion de tes profits
personnels et
d'un trafic général. --- cf. Verr. 5, 10 ; Agr. 1, 9
; Phil. 2, 115.  
          
 2
- barème,
prix du marché. --- Cod.-Th. 7, 4; 32.
          
 3 - marchandage,
corruption. --- Cod. Just. 11, 31, 3. 
    
      
  -  nundĭnātŏr,
ōris, m. [nundinor]
: - 1 -
trafiquant,
celui qui fréquente les marchés. P.
Fest. 173. -
    2
- celui qui trafique de.
    --- Quint. Decl.
12, 3. -
    2
- Nundinator
(épithète de Mercure, dieu des marchands). ---
Inscr.
     
     
  - nundĭnātus, a, um : part. de nundino et
nundinor.    
    
    
      
  -  nundĭno,
āre, āvi, ātum : c. nundinor. --- Firm.
Math. 6, 31; Tert. Virg. 13 ; Nat. 2, 13.
              
- au fig.
mettre en vente. --- Firmicus
Maternus, Mathesis, 6, 31, 5.
              
- si
vero mulieris ista genitura fuerit, meretricem publicam nundinato
pudore perficiet : s’il s’agit d’une géniture de femme, elle donnera
une femme publique qui met son honneur à l’encan. --- (Ed. Budé. Trad. P. Monat).
    
      
  -  nundĭnor,
āri, ātus sum : - intr. et tr. - 1
- tenir marché, faire
du commerce, acheter. - 2
- mettre en vente,
vendre. --- Cic. Phil. 3, 10. -
    3 - se
réunir en foule, affluer
(comme au marché). - 4
- acheter, corrompre. --- Cic. Verr.
1, 119 ; Verr. 2, 122.
    
              
- ad
focum angues nundinantur, Cic. Div. 2, 66 : les serpents grouillent
autour du
foyer. 
              
-
toti judices sententias suas pretio nundinantur, Apul. M. 10 : tous les
juges
mettent en vente leurs arrêts.
              
- pueri
annorum senum septenumque denum senatorium nomen nundinati sunt, Cic.
Verr. 2, 2, 49 : des jeunes gens de seize ou dix-sept ans ont acheté le
titre de sénateur.
              
- nundinari
jus, Cic. : acheter les juges. 
    
      
  -  nundĭnum,
i, n. : espace de huit jours (entre deux marchés). 
              
- inter
nundinum : entre deux marchés (tous les huit jours). ---
Varr. Men. 186; 528.
              
- trinum
nundinum : intervalle de trois marchés. 
              
- promulgatio
trinum nundinum, Cic. : promulgation d'une loi au bout de trois
semaines. 
              
- comitia
in trinum nundinum indicere, Liv. : fixer les comices au troisième
marché. 
    
      
  -  nundĭnus,
a, um : qui a lieu tous les neuf jours (selon la manière
de compter des Romains), du neuvième jour. 
              
    -
Nundĭna, æ, f. (s.-ent. dea) :
Nundina (déesse
qui présidait à la
purification des enfants, le neuvième jour après la naissance). --- Macr. 1, 16,
36.
              
- voir nundinæ,
nundinum.
    
    
      
  -  nunqu-
:  voir numqu-
    
    
      
  -  nuntĭa,
æ, f. : celle qui annonce, messagère.
--- Liv. 1, 34.
              
- fig.
historia nuntia vetustatis, Cic. de Or. 2, 36 : histoire,
messagère du passé.
              
-
    nuntia
fulva Jovis, Poët. ap. Cic. Leg.
1, 1, 2 : la messagère fauve
de Jupiter (l'aigle).
           - eam
alitem, ea regione cæli et ejus dei nuntiam venisse, Liv. 1, 34, 9 :
(elle lui expliqua) que l'oiseau était venu d'une telle partie du ciel
et servait de messager à tel dieu. ---
trad. Annette Flobert; éd. Flammarion.
              
- vox
nuntia cladis, Liv. 5, 50 : la voix, messagère du désastre. ---
cf. Virg. En. 4, 188; Ov. P. 4, 4, 15; Lucr. 4, 704;
cf. Val. Fl. 2, 141.
    
      
  -  nuntĭātĭo,
ōnis, f. [nuntio] :
- 1 - action d'annoncer, annonce. --- Cic.
Phil. 2, 81; 5, 9. -
    2
- déclaration, information [en
justice]. --- Dig. 49, 14, 1.
- 3
- dénonciation [pour faire interdire
qqch.]. --- Cod. Just. 8, 11.
    
    
     
  - nuntĭātŏr,
ōris, m. [nuntio] : -
    1 - qui annonce. --- Arn.
1, 65; Tert. Carn. Christ. 7. - 2 - qui dénonce (pour faire interdire). ---
Dig. 39, 1, 20.
    
     
  - nuntĭātrix, īcis, f. [nuntiator]
: celle qui annonce. --- Cassiod. Var. 2,
14.
    
    
      
  -  nuntĭo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 
          
 1
- annoncer,
faire savoir, faire connaître.
              
- nuntiare alicui rem, Cic. Att. 1,
15, 1 : annoncer qqch à qqn.
              
- nuntiare de aliqua re, Cic. Scaur. 2
: apporter la nouvelle d'une chose.
              
- bene nuntias, Ter. Hec.
642 : tu m'annonces une bonne nouvelle.
              
- nuntiare + prop.
inf.
: annoncer que, faire connaître que. --- Cic.
Att. 1, 19, 11 ; Cæs. BG. 5, 10, 2.
              
- passif
impers. nuntiatur, nuntiatum est, etc.,
avec prop. inf. : on annonce, on annonça que. --- Cæs.
BG.
6, 4, 1; BC. 1, 18, 1, etc.; Cic. Verr. 5, 87; Mil. 48 ; Fam. 11, 12,
1, etc.
              
- cum esset de hoc
incommodo nuntiatum, Cic. Verr. 5, 41, comme la nouvelle était venue de
ce désastre.
              
- abl.
abs. du participe n. nuntiato
: la nouvelle étant venue que. --- Tac. An.
2, 64.
              
- passif
pers. aquatores premi nuntiantur, Cæs.
BC. 1, 73, 2 : on annonce que les hommes en corvée d'eau sont
assaillis. --- cf.
BC.
3, 36, 3; Liv. 4, 21, 5; id. 4, 58, 4; 22, 54, 9; Cæs. BG. 1,
14; Plin. Ep. 3, 7, 1; Plaut. Most. 233.
              
-oppugnata domus C. Cæsaris per multas
noctis horas nuntiabatur, Cic. Mil. 66 : Cic. Mil. 66 : on annonçait que la
maison de C.
César avait été assiégée durant plusieurs heures de la nuit. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine,
p. 86; éd. Vuibert.
          
 2 - dire
de, signifier, ordonner.
              
- avec ut nuntiatum
est Simonidi, ut prodiret, Cic. de Or. 2, 353 : on vint dire à
Simonide de sortir à la porte. --- cf. Cic. Phil. 8, 23.
              
- nuntiare ne
: signifier de
ne pas, enjoindre de ne pas. --- Cic. Phil. 6, 4 ;
Cæs. BG. 4, 11, 6.
              
- avec
subj seul nuntiavit Pisoni... veniret, Tac. An
2, 79 : il signifia à Pison de venir... cf Tac. An.
11, 37 ; [avec inf.] Tac. An. 16, 11. 
          
 3 - dénoncer
(au fisc). --- Dig.
49, 14, 39; cf. ib. 29, 5, 22.
              
- nuntiare opus novum : sommer de renoncer à une construction récente (qui
est au désavantage de qqn). --- Dig.
4, 7, 3; 16; 43, 20, 3. 
    
     
  - nuntĭum,
i, n. : chose qui annonce, parole; nouvelle, message.
              
- verba
nuntia animi, Ov. : paroles interprètes de l'âme.
              
- alicui
non jucundissimum me nuntium afferre : apporter à quelqu'un une
nouvelle très désagréable.
              
- geminas
deorum ad aures nova nuntia refere, Catul. 63, 75 : porter de nouveaux
messages aux oreilles jumelles des dieux.
              
- nuntius
est qui nuntiat, nuntium, quod nuntiatur, Serv. Virg. En. 11, 896. 
              
- de
cælo nuntium erit, Varr. L. L. 6, 86.
              
- tyrannum
perturbant nuntia, Sedul. 2, 474.
    
      
  -  nuntius
(peut-être noventius) : 
              
- arch. nontius
Cic. Leg. 2, 21.
    
            1
- nuntĭus, a, um : qui annonce, qui fait connaître, annonciateur,
révélateur. 
              
- (simulacra) divinæ nuntia
formæ, Lucr. 6, 77
: (simulacres) qui font connaître la beauté divine. --- cf.
4, 704 ; Ov. H.
16, 10;
 Catul. 63, 75; Serv. Virg. En. 11, 896; Sedul. 2,
474.
              
- nuntia
fibra, Tibul. 2, 1, 26 : la fibre [dans les
entrailles de la victime] messagère [des volontés divines].
--- cf. Varr. L. 6, 80.
            
    2
- nuntius, i, m. : - a
- messager, courrier.
- b - chose annoncée,
nouvelle, message.
- c - injonction apportée par
message. --- Cic. Fam. 12, 24, 2 ; Nep. Chab. 3, 1.
- d
- lettre, billet (annonçant le divorce). 
              
- nuntios mittere, Cæs. BG
1, 26, 6 : envoyer des messagers.
              
- per litteras aut per
nuntium aliquem certiorem facere, Cic. Att. 11, 24 : informer
qqn par lettre ou par messager.
           - adventum tuum
cognovi, qui nuntius mihi gratissimus fuit : j'ai appris ton arrrivée,
nouvelle qui m'a été très agréable.
              
- acerbum nuntium alicui
perferre, Cic.
Balb. 64 : transmettre à qqn une nouvelle pénible.
              
- nuntium
afferre, Cic. Amer. 79 : apporter une nouvelle.
              
-
nuntium accipere, Cic. Fam. 2, 19, 1
: recevoir une nouvelle.
              
-
    nuntium alicui
remittere : envoyer à qqn une notification de divorce [homme
ou femme]. --- Cic. de Or. 1, 183 ; Top.
19.
              
- d'où
au fig. virtuti nuntium remittere, Cic. Fam. 15,
16, 3 : divorcer avec la vertu.
              
- voir hors site dico-latin-anglais
    
    
      
  -  nŭo,
ĕre : faire un signe de tête. --- [n'existe, en
dehors des gloses, qu'en composition].
    
      
  -  nūpĕr,
adv. [novum, per] : 
           
    1 - naguère, il
y a quelque temps [intervalle plus long
qu'avec modo]. 
              
- quamquam
hæc inter nos nuper notitia admodumst, Ter. Heaut. 53 : quoique notre
connaissance ne date que depuis peu.
              
- nuper,
sed quid dico nuper ? immo vero modo, Cic. Verr. 2, 4, 3, § 6 :
naguère, mais pourquoi dis-je naguère ?  tout
récemment.
              
- nuper
me in litore vidi, cum placidum ventis staret mare, Virg. B.
2, 25
: je me suis vu naguère sur le rivage, dans la mer calme et unie. ---
cf B. 3, 2; 99; 5, 14; Cic. Att. 14, 7, 2; 13,
29; id.
de Or 1, 19, 85; id. Lig. 12, 37; id. Div. in Cæcil. 20, 64.
              
- nuper cum
: récemment quand... Cic. de Or. 3, 61, 229; Liv. 28,
42, 14.
              
- ab
eo quod ille nuperrime dixerit, Cic. Inv. 1, 17, 24 :  ---
cf Auct. Her. 3, 10, 18.
           
    2 - récemment,
de nos jours, à notre époque. --- Cic.
Div 1, 86 ; Nat. 2, 126 ; Liv. 4, 30, 14.
              
- qui
nuper e vivis excessit, Erasm. Cic. 94 : qui vient de quitter, il n'y a
pas si longtemps, le monde des vivants.
              
- nunc nuper : tout
récemment. --- Plaut. Truc. 397; Ter. Eun. prooem. 9;
Symm. Ep. 2, 3; Apul. M. 9, 16, 3. 
            3 - un
instant auparavant. --- Hor. P. 227.
    
     
  - nūpĕrus, a, um
[nuper] : récent. --- Plaut. Cap. 718 ;
Cod. Th. 15, 1, 4.
              
- nuperrimus. ---
Prisc. 8, 20; Cod. Th. 15, 1, 4.
    
    
      
  -  nupsi
: parf. de nubo. 
    
     
  - Nupsia,
æ, ou Nupsis, is, f. : ville d'Egypte ou
d'Ethiopie. --- Plin. 6, 178 ; 6, 179.
    
    
      
  -  nupta,
æ, f. : [nubo] : femme mariée,
épouse. --- Plaut. Cas. 782 ; Ter. Ad. 751; Liv. 3,
45, 6.
              
- voir
hors site nupta
    
     
  - nuptālīcĭus,
a, um
[nupta] : de noces. --- Ulp. Dig. 50, 16,
194.
    
     
  - nuptĭābĭlis,
e : en âge d'être mariée, nubile. --- Not.-
Tir. 131.
    
    
      
  -  nuptĭæ,
ārum, f. plur. [nubo] : 
              
- datif nuptis, Inscr. Orell. 7421.
            1 - mariage,
hymen, noces. 
              
- nuptias adorna, Plaut.
Aul. 157 : prépare la noce.
              
-
    nuptiarum
expers, Hor. O. 3, 11, 11 : célibataire.
              
- (vestis)
nec, quæ decet in nuptiis, deceret in funere, Erasm. Cic. 788 : celui
qu’on met aux noces ne conviendrait pas à un jour d’enterrement ? 
              
- Icilio,
Appi, non tibi filiam despondi et ad nuptias, non ad stuprum educavi,
Liv. 3, 47, 7 : c'est à Icilius que j'ai fiancé ma fille, et non à toi,
Appius; c'est pour l'hymen, et non pour la honte, que je l'ai élevée.
              
- quod
haberet ille tres filios, se ab eis nuptiis abhorrere respondit, Cic.
Clu. 9, 27 : elle témoigne quelque répugnance à prendre pour époux un
homme qui a déjà trois fils. --- cf Nep. Att. 5,
3; Cic. Clu. 12, 35; id. Att. 13, 29, 1.
    
              
- tu,
miles, apud me cenabis, hodie fient nuptiæ, Plaut. Curc. 728 : toi,
soldat, tu dîneras chez moi, c'est aujourd'hui qu'aura lieu la noce. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 494; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
            2 - commerce
charnel. --- Plaut. Cas. 486 ; Her. 4,
34, 45; Just. 31, 6, 3. 
           
      -
quin igitur publicum istum maritum, immo communem omnium adulterum
illis suis monstruosis nuptiis victimamus hostiam ? Apul. M. 7, 22, 2 :
pourquoi donc ne pas immoler ce mari public, cet adultère universel,
pour l'expiation de ses monstrueuses amours ?   
     
      
  -  nuptĭālis,
e [nuptiæ]
: nuptial, de noces,
conjugal. --- Plaut.
Cas. 856 ; Clu. 28
; Hor.
O. 3, 11, 33.
    
     
  - nuptĭālĭtĕr
: comme en un jour de noces. --- Aug. Bon.
conj. 23; Capel. 6, 705.
    
    
      
  -  nuptĭātŏr,
ōris, m. [nuptiæ] : - 1 -  partisan du mariage. --- Hier.
Jov. 1, 23. - 2 - celui qui se marie. --- Hier. Ep. 123, 7.
- 3 - celui qui fait les
apprêts de noces. --- Gloss.
    
    
     
  - nuptĭo, ōnis, f. [nubo]
: mariage [d'une femme]. --- Gloss.
    
    
      
  -  nupto,
āre : - intr. - se marier souvent. --- Tert. Sod. 45.
    
     
  - nuptōrĭum, ĭi,
n. : chambre nuptiale. --- Gloss. Isid.
    
     
  - nuptŭla, æ, f. [nupta]
: jeune mariée.
---  Varr.
Men. 10.
    
     
  - nuptum
(nubtum) : voir
    nubo.
    
    
      
  -  nuptŭrĭo,
īre [nubo] : - intr.
- avoir envie de se marier.
--- Mart.
    3, 93, 18 ;
Apul. Apol. 70.
    
      
  -  nuptus
: 
           
1 - nuptus, a, um : part. passé de nubo.
              
- nupta verba, P.
Fest. 190 : paroles de femme mariée.
              
- subst.
m. novus nuptus, Plaut. Cas. 859
: nouveau marié [plaist].
    
            2
- nuptŭs, ūs, m. : - a - = opertio.
--- Varr. L. 5, 72. - b - noce, mariage. --- Varr.
L. 5, 27. 
    
     
  - nŭra, æ, f. : c.
nurus. --- Inscr. Afr. 1590.
    
     
  - nŭrĭcŭla (nŏrĭcŭla), æ, f.
: dim. de nurus.
--- Inscr.
    
    
      
  -  Nursĭa,
æ, f. : Nursia (ville des Sabins). --- Virg. En. 7, 715; Sil.
8, 418.
    
              
- Nursīnus,
a, um : de Nursia. --- Mart.
13, 2; Plin. 18, 130 ;
Col. 10, 421.
    
              
- Nursīni,
ōrum, m. : les habitants de Nursia. --- Plin. 3, 107.
    
     
  - Nurtia
: v Nortia.
    
    
      
  -  nŭrŭs,
ūs, f. : 
              
- gr. νυός
(p. σνυσος) -- sanscr. snusha.
              
- datif nuru Tac.
An. 6, 23.
            1 - bru,
belle-fille. --- Ter. Hec. 201; Cic.
Phil. 2, 58 ; Virg. En. 2, 501.
              
- quod
si nurum Agrippina non nisi filio infestam ferre posset, redderetur
ipsa
Othonis conjugio, Tac. An. 14, 1 : si Agrippine ne pouvait supporter
une
bru qu'à condition de la voir ennemie de son fils, qu'on la rende,
elle,
à Othon, son mari. 
            2 - fiancée
d'un fils. --- Dig. 23, 2, 12. 
            3
- femme
d'un petit-fils. --- Dig. 23, 2, 14.
    
            4
- poét.
jeune femme. --- Ov. A. A. 3, 248 ; M. 2,
366 ; Mart. 4, 75, 2 ; Luc. 1, 146.
    
    
     
  - nūs, m. : - 1 - sagesse. --- Iren. 1, 1;
Capel. 2, 126. - 2 -  un des Eons de Valentin. --- Tert. Val. 7, 9.
              
- gr. νοῦς.
    
    
     
  - nuscicio,
nusciōsus :  voir luscitio, etc. --- P. Fest. 173.
    
    
      
  -  nusquam,
adv. [ne, usquam] : - 1
- nulle
part (avec
ou sans mouvt.). - 2
-
en aucune occasion,
jamais. --- Plaut. Men. 780 ;
Cic. Q. 3, 1, 2. -
    3 - pour
aucune chose, pour rien,
pour rien au monde. --- Cic. Fin. 1,
29; Liv. 7, 18, 7.
              
-  voir usquam.
              
- nusquam te vidi (= neque te usquam vidi) : je ne t'ai vu
nulle part.
              
- ego
vero nusquam esse illos puto, Cic. Tusc. 1, 11 : eh bien ! je pense
qu'ils ne sont nulle part.
              
- si
te amicus tuus moriens rogaverit, ut hereditatem reddas suæ filiæ,
nec usquam id scripserit, quid facies ? Cic. Fin. 2, 58 : si ton ami,
en mourant, te prie de rendre sa succession à sa fille, mais qu'il ne
l'ait indiqué par écrit nulle part, que feras-tu ?  
              
- non
nusquam (= alicubi) : quelque part (* il n'est pas vrai que nulle
part*). 
              
- nusquam
non (= ubique) : partout, en tout lieu. 
              
- nusquam
gentium, Plaut. Amp. 620 : nulle part parmi les nations, nulle part au
monde. 
              
- sed quasi pœta, tabulas cum cepit sibi, quærit quod nusquamst
gentium, reperit tamen, facit illud veri simile quod mendacium est,
Plaut. Ps. 401 : ainsi que le poète qui, lorsqu’il a pris ses
tablettes, cherche ce qui n’existe nulle part au monde, le trouve
néanmoins, et donne une apparence de vérité à ce qui est mensonge.
              
- si enim sunt, nusquam esse
non possunt, Cic. Tusc. 1, 6, 11 :
si, de fait, ils existent, ils ne peuvent pas être nulle part (= ils
sont forcément quelque part). 
              
- inhiat quod nusquam est
miser, Plaut. Mil. 1199 : il convoite ce qui n'est nulle part,
le pauvre.
              
- ille vir nusquam apparet,
Ter. Eun. 660 : cet homme-là ne se rencontre nulle part.
              
- hic
vero ingentem pugnam, ceu cetera nusquam bella
forent... (cernimus), Virg. En. 2, 438 : là se déroule sous
nos
yeux un combat terrible, comme s'il n'y avait pas ailleurs de combats. 
    
              
- plebem
nusquam alio natam quam ad serviendum putare, Liv. 7, 18 : s'imaginer
que
*la
plèbe n'est née pour nulle part ailleurs que* = s'imaginer que la plèbe
n'est
jamais
née que pour obéir. 
              
- senatus
consulesque nusquam alibi spem quam in armis ponebant, Liv. : le sénat
et les consuls ne voyaient d'espoir (nulle part ailleurs) que dans les
armes. 
              
- primo
pavidi nihil usquam spei nisi in fuga ponebant, Liv. 35, 38 : dans le
premier moment de frayeur, ils ne virent d'autres ressources que la
fuite.
              
- nusquam
graviori vulnere afflicta est respublica, Lhom.
: en aucune occasion la
république
n'a été plus gravement blessée. 
              
- nusquam esse
: n'être plus, être mort. --- Hor. S. 2, 5,
102 ; Prop. 3, 13, 58.
    
    
      
  -  nūtābĭlis,
e [nuto] : chancelant. --- Apul. Socr. 4.
    
      
  -  nūtābundus,
a, um [nuto]
: chancelant, vacillant.
    --- Apul.
M. 9, 41; Salv. Gub.
6, 13, 78.
    
      
  -  nūtāmĕn,
ĭnĭs, n. : balancement, mouvement égal. --- Sil. 2, 399.
    
    
      
  -  nūtātĭo,
ōnis, f. [nuto] : - 1
-
balancement, oscillation. --- Plin. 11, 135 ;
Quint. 11, 3, 129 ; Sen. Nat. 6, 2, 6.
- 2 -
état chancelant (de
l'empire). --- Plin. Pan. 5,
6.
    
    
      
  -  nūto,
āre, āvi, ātum [de nuo, inus.
cf. re-nuo, ab-nuo); gr. νεύω; cf. numen,
nutus] : - intr. - 
            1
- faire signe
    par un
mouvement de tête.
    
              
- neque
illa ulli homini nutet, nictet, annuat, Plaut. As. 783 : elle ne fera
aux hommes ni clins d'yeux, ni mouvements de tête, ni aucun signe. --- id.
Merc. 408; id. Mil. 207; Suet. Calig.
38; Hor. S. 1, 9, 64. 
            2
- commander [par un signe de
tête].
--- Plaut.
Men. 612. 
            3
- chanceler,
vaciller,
osciller.
--- Liv. 4, 37
; Virg. En. 2,
629 ; Ov. M. 11, 620. 
            4
- flotter,
douter, hésiter.
--- Cic. Nat.
1, 120 ; Fin. 2,
6 ; Ov. M. 10, 375. 
            5
- chanceler [dans sa
fidélité].
--- Tac. H. 2,
98 ; An. 4, 49.
    
            6
- chanceler,
plier [dans la
bataille]. --- Tac. H. 3. 18.
              
- res publica nutans, Suet.
Vesp. 8 : l'Etat chancelant.
    
    
      
  -  nūtrībam,
sync. (c. nutriebam) :  voir nutrio.
    
    
      
  -  nūtrībĭlis,
e [nutrio]
: nourrissant. --- C.- Aur. Chron. 5, 1, 9
; Acut. 2, 37, 212.
              
- nutribilior. ---
C.-Aur. Chron. 5,
10, 126.
    
     
  - nūtrĭbĭlĭter, adv. : de manière à
nourrir. --- Th.-Prisc. 4, 2.
    
    
      
  -  nūtrīcātĭo,
ōnis, f. : c. nutricatus. ---
    Gell. 12, 1,
5; Varr. R. 1, 44, 4.
    
    
      
  -  nūtrīcātŭs,
ūs, m. [nutrico] : - 1
- action
de
nourrir, allaitement, nutrition. --- Plaut. Mil.
656 ; Varr. R. 2, 1, 20. -
    2
- croissance
(des plantes). --- Varr. R. 1,
47 ; 1, 49.
     
     
  - nūtrīcĭa, æ, f. [nutricius]
: nourrice, celle qui donne la nourriture. --- Hier.
Ep. 108, 30.
     
     
  - nūtrīcĭo, ōnis, m. : père nourricier.
--- Inscr. Mur. 1891, 8.
    
    
    
     
  -  nūtrīcĭum
    [nutricius]
: soin de nourrir, action d'élever. ---
Sen. Helv. 19. 2; Arn. 5, 10; Manil. 3, 133.
              
- nūtrīcĭa, ōrum, n.
: salaire de la nourrice. --- Ulp. Dig. 50, 13, 1.
     
      
  -  nūtrīcĭus,
a, um [nutrix] : qui nourrit, qui élève. --- Varr.
R. 2, 1, 9;
Col. 3, 13, 7.
              
- subst.
nutricius regis, Cæs. BC. 3, 108
: le gouverneur du roi.
    
      
  -  nūtrīco,
āre, āvi, ātum
[nutrix] : - tr. - 
            1
- nourrir, élever.
              
- [des
enfants]. --- Plaut. Merc. 609 ; [des animaux]. ---Varr. R. 2, 4,
13; 2, 8, 4;
[plantes].
---
Afran. 401.
            2
- fig.
entretenir, nourrir. ---
Plaut. Mil. 715.
    
      
  -  nūtrīcor,
āri, ātus sum : c. nutrico. --- Cic. Nat. 2, 34,
86; cf. Non. 478, 21; Apul. Mag. p. 285, 33. 
    
      
  -  nūtrīcŭla,
æ, f. [nutrix] : - 1
- nourrice. ---
Hor. Ep. 1, 4, 8 ; Suet. Aug.
94. - 2
- celle qui maintient, qui
entretient.  
              
- nutricula
causidicorum Africa, Juv. 7, 148 : l'Afrique qui engraisse les avocats.
    --- Quint. Decl. 13, 4; Cic. Phil. 11,
12; Vat. 4;
Juv. 7, 148. 
    
    
     
  - nūtrīfĭco, āre [nutrix, facio] :
- tr. - allaiter. --- An.-Helv. 282, 12.
    
    
      
  -  nūtrīmĕn,
ĭnĭs, n.  [nutrio]
: nourriture. --- Ov. M. 15, 354.
    
     
  - nūtrīmentālis, e : qui sert
à nourrir. --- Dion.-Ex. Hom. 15.
    
    
      
  -  nūtrīmentum,
i, n. 
[nutrio] : nourriture, aliment. --- Suet. Calig. 9 ;
Sen. Marc. 11, 4 ; Plin. 17,
213.
              
- suscepitque
ignem foliis atque arida circum Nutrimenta dedit, Virg. En. 1, 176 :
(Achate) a mis le feu à des feuilles, l'a alimenté de bois sec. 
              
- immoritur
primævus Helix nec reddita caro nutrimenta patri, Val. Fl. 6, 570 :
Hélix, à la fleur de l'âge, meurt sans avoir pu rendre à son père les
soins qu'il en avait reçus.
              
- educata hujus nutrimentis
eloquentia, Cic. Or.
42 : l'éloquence formée par cette nourriture. [nourriture
fournie
par le genre épidictique].
    
    
      
  -  nūtrĭo,
īre, īvi (ĭi), ītum :  - tr. - 
              
- (Lebaigue
P. 834 et P.
835) 
              
- imparf. sync. nutribat,
nutribant. --- Virg.
En. 11, 572 ; 7, 485.
            1
- nourrir (un enfant, le
petit d'un animal); faire pousser, faire
croître (une plante, les cheveux).
              
- quos lupa nutrit, Ov. F.
2, 415
: ceux que la louve nourrit.
              
- fruges humo nutriente,
Curt. 8, 10,
14 : le sol faisant pousser les plantes.
            2
- nourrir, alimenter, entretenir,
développer. 
              
- nutrire corpora, Liv. 4,
52, 3 : soigner son corps, sa santé.
              
- nutrire vires, Cels. 3, 23
: entretenir les forces.
            
    3
- soigner
une
maladie, un mal. --- Liv. 7, 4, 6. 
            4
- soigner,
conserver des meubles par
l'entretien. --- Plin. 13, 99.
            5
- fig. soigner.
              
- nutriendæ Græciæ datus,
Liv.
36, 35, 4 : désigné [par le destin] pour
avoir soin de la Grèce.
            6
- fig.
alimenter, entretenir. 
              
- nutrire simultates, Tac.
H. 3, 53
: entretenir des haines.
              
- nutrire pacem, Tac. G. 36
: entretenir la paix.
              
- mens rite nutrita, Hor.
O. 4, 4,
26 : esprit bien formé. 
    
      
  -  nūtrĭor,
īri, ītus sum : c. nutrio. 
              
- nutritor, impér. ---
Virg. G. 2, 425.
    
    
      
  -  nūtrītĭa,
nūtrītĭum :
     voir nutrici-
    
    
     
  - nūtrītĭo, ōnis, f. [nutrio]
: action de nourrir. --- Prisc. Part. Æn. 7, 156.
    
    
      
  -  nutritor
: 
            1
- nūtrītŏr, ōris, m. : celui qui nourrit, qui élève, nourricier.  ---Suet. Gram. 7 ;
Stat. Th. 10, 228.
    
            2
- nūtrītor : impér. fut. de nutrior. --- Virg. G. 2,
425.
    
    
      
  -  nūtrītōrĭus,
a, um [nutritor] : - 1
-
nourrissant,
nutritif. --- Th.-Prisc. 3. -
    2 - de
nourrisson. --- Aug. Conf.
12, 27. - 3 - fig.
qui nourrit, qui
instruit. --- Aug. Serm. 21, 5.
    
     
  - nūtrītūra, æ, f. [nutrio]
: action de nourrir. --- Cassiod. Amic. 37. 
    
    
      
  -  nūtrītus,
a, um : part. passé de nutrio. - 1
- nourri, allaité. - 2
- nourri, cultivé,
entretenu, développé, rendu fécond (en parl. des plantes).
- c
- soigné, accommodé, mêlé d'ingrédients (en parl. du vin).
- d
- aidé, secondé. 
              
- nutritum
vinum, Col. 12, 21, 3 : vin mêlé d'épices. --- cf. Col. 12,
30, 1.
              
- aper
nutritus glande, Hor. S. 2, 4, 40 : sanglier nourri de glands.
              
- Edonis nutritum missile ventis, Val. Fl. 6, 340 : trait secondé par
les vents de Thraces. 
    
    
      
  -  nūtrix,
īcis, f. [nutrio] : 
           
    1 - nourrice,
celle qui allaite, qui nourrit. --- Cic. de Or.
2, 162;
Virg. En. 4, 632 ; Hor. O. 1, 22, 15. 
              
- gallina
nutrix, Col. 8, 11, 13 : mère poule.
              
- nūtrīces,
um, f. : les seins, la poitrine. ---
Catul. 64, 18.
           
    2
- celle
qui entretient [le feu]. 
              
- virgines
nutrices ignis, Arn. 4, 151 : vierges qui alimentent le feu.
            3
- pépinière. ---
Plin. 17, 66. 
    
            4
- fig.
nourrice. --- Cic. Or. 37
; Verr. 2, 5. 
    
         
    
      
  -  nūtŭs,
ūs, m. [nuo] : 
           
    1 - signe
de tête, signe. --- Liv. 34, 62 ; 39, 5; Virg.
En. 9, 106. 
           
    2
- mouvement. ---
Plin. 6, 188.  
           
    3 - tendance
[des corps], mouvement de gravitation. ---
Cic. Tusc. 1, 40 ;
Nat. 2, 98.
           
    3 - signe
manifestant la volonté, commandement,
volonté. --- Cic. Or. 24 ; Fam. 3, 10, 10 ;
Lucr. 4, 1122.
              
- ad nutum,
Cic. Verr. 1, 78 ; Phil. 7, 18 : au moindre signe.
              
- ad nutum præsto esse,
Cic. Verr. 2, 1, 31, § 78 : obéir au moindre signe. --- id.
Quint. 30, 94; Lucr. 4, 1122; Virg. En. 7, 592. 
    
     
  - Nŭus, i, m.
: rivière de Cilicie. --- Plin. 31, 15.
    
    
      
  -  nux,
nŭcis, f. : - 1
- tout fruit à écale et à
amande. --- Plin. 15, 26 ; 26,
66 ; Virg. B. 2, 62 ; Cels. 3, 7, 10; Col. 7, 13. 
- 2 - noix. --- Cic.
de
Or. 2, 265; 266 ; Virg. B. 8, 30 ; Plin. 15, 86; Mart. 5, 135..
- 3
- noyer. --- Plin.
16, 97 ; Liv. 24, 18 ; Juv. 11, 119. -
    4
- amandier. ---
Virg. G. 1, 187.
              
- gén. plur. nucerum
pour nucum, Cæl. ap. Charis. p. 40 
              
- nux abellana, Plin. : aveline. 
              
- castaneæ nuces, Virg. B. 2, 52 : châtaignes. 
              
- nux amara : amande amère. --- Cels. 3, 10; Col. 7,
13; Plin. 15, 7, 7, § 26.
              
-
nuces relinquere, Pers. 1, 10 : cesser de jouer aux noix (n'être plus
un
enfant). 
              
-
ten (pudet) amatorem esse inventum inanem quasi cassam nucem ? Plaut.
Ps. 371 :
et toi, tu n'as pas honte qu'on découvre que tu es un amoureux aussi
vide qu'une noix creuse ? 
              
- contemplator
item, cum se nux plurima silvis induet in florem et ramos curvabit
olentis, Virg. G. 1, 187 : observe aussi l'amandier, lorsqu'il se
revêtira de fleurs dans les bois et courbera ses branches odorantes. 
    
      
  -  Nyctages
: les Nyctages (secte). --- Isid. 8, 6.
    
              
- voir Nyctages. 
    
      
  -  nyctalmus,
i, m. (c. nyctalopia) : faiblesse diurne de la
vue. --- Isid. 4, 8, 8.
    
    
      
  -  nyctălōpĭa,
æ, f. : nyctalopie (on ne voit que pendant la
nuit). --- M.-Emp. 8;
Isid. 4, 8.
    
              
- gr. νυκταλωπία. 
    
      
  -  nyctălops,
ōpis, adj. : - 1 - qui
ne voit que pendant la nuit, nyctalope.  ---
Plin. 28, 170; Dig. 21, 1, 10. -
    2
- subst. une
plante qui luit la nuit (c.
nyctegretos). --- Plin. 21, 62.
    
              
- gr. νυκτάλωψ, ωπος. 
    
      
  -  Nyctēgrĕsĭa,
æ, f. : La Veillée (pièce d'Attius).  --- P. Fest.
78, 4.
    
              
- gr. Νυκτηγρεσία (Νυκτεγερσια). 
    
      
  -  nyctēgrĕtŏs,
i, f. (nyctēgrĕtŏn, i, n.) : Plin. une plante qui luit la nuit. ---
Plin. 21, 11, 36, § 62.
              
- gr. νυκτήγρετον. 
    
      
  -  Nyctēis,
ĭdis, f. : fille de Nyctée. --- Ov. M. 6, 111
; Stat. Th. 7, 190 ; Hyg. Fab. 7.
              
- voir Nycteus. 
    
      
  -  Nyctĕlĭus,
ĭi, m. : Nyctélius (surnom de Bacchus, honoré pendant
la nuit et dont les mystères se
célébraient la nuit). --- Ov A. A. 1, 567 ; Sen. Œdip. 492.
              
- Nyctĕlĭus, a, um : de
Bacchus. --- Serv. En. 4, 383.
              
- gr. νυκτέλιος : à qui on rend un culte nocturne. 
    
    
      
  -  nyctĕris,
ĭdis, f. : nénuphar. ---
Apul. Herb. 67.
    
              
- gr. νυκτερίς, ίδος. 
    
      
  -  Nycteūs,
ĕi (ĕos), m. : Nyctée (fils de Neptune et père d'Antiope). --- Prop. 3, 16,
12 ; Hyg. Fab. 7.
    
              
- gr. Νυκτεύς, έως. 
              
- Nyctēis, ĭdis, f. (acc. -ida) : la fille de Nyctée (Antiope). 
              
- gr. Νυκτηίς, ίδος. 
              
- voir hors site Nyctée.
    
      
  -  nyctĭcŏrax,
ăcis, m. : corbeau de nuit (sorte de hibou). --- Hier. Ep.
106, 86 ; Isid. 12, 7, 41; Vulg. Deut. 14, 17.
    
              
- gr. νυκτικόραξ. 
    
      
  -  Nyctĭmĕnē,
ēs, f. : Nyctimène (fille d'Epope, changée en chouette). --- Ov. M. 2,
591; Hyg. Fab. 204; 253.
    
              
- gr. Νυκτιμένη. 
    
      
  -  nyctostrătēgus,
i, m. : chef des gardes de nuit. --- Dig. 50, 4,
18.
              
- gr.
νυκτοστράτηγος. 
    
     
  - nyma,
æ, f. : nom d'une plante inconnue. --- Plin. 27, 106.
    
      
  -  nympha,
æ (nymphē, ēs), f. : 
              
- dat.
plur. NYMPHABVS,
Inscr. Orell. 1629; NYMFABVS,
ib. 1630; NYMPHIS, ib.
1627; 1630 sq.
              
- gr.
νύμφη, ης : celle qui est
voilée; fiancée, jeune mariée; nymphe. 
              
- nom.
Inscr. nymfa, numfa. 
           
    1
- nymphe
(divinité des bois, des eaux, des fontaines et de la mer).  --- Virg. En.
8,71 ; 10, 551; Ov. M. 5, 540; Cic. Nat. 3, 43.
              
- Nymphæ
Libethrides, Virg. : les Muses. 
              
- vocalis
Nymphe, Ov. M. 3 : la nymphe Echo. 
           
    2
- eau (à laquelle
présidaient les nymphes). --- Prop. 3, 16,
4. 
           
    3
- fontaine. --- Mart. 6, 43,
2.
           
    4 - épouse,
maîtresse. --- Ov. H. 1, 27. 
           
    5
- jeune
femme. --- Ov. H. 9, 103. 
           
    6
- nymphe
[état d'un insecte],
chrysalide. --- Plin. 11, 71; 11,
48.
    
    
              
- esse
in nympha, Plin. : être en chrysalide. 
              
- voir
hors site Nymphes. 
    
      
  -  nymphæa
: 
            1
- nymphæa, æ, f. : nénuphar [plante]. --- Plin.
25, 75; Apul. Herb. 67.
    
              
- gr.
νυμφαία. 
            2
- Nymphæa, æ, f. : - a
- autre nom de l'île de Cos.
--- Plin. 5, 134.
- b
- île près de Samos. ---
Plin. 5, 135.
    
    
      
  -  Nymphæum
(Nymphēum), i, n. : Nymphée (cap et port d'Illyrie). ---
Plin. 3, 144 ; Cæs. BC. 3, 26, 4 ; Liv. 42, 36, 8.
              
- gr.
Νυμφαῖον. 
    
      
  -  Nymphæus,
i, m. : - 1 - rivière
du Latium
(auj. Nymfa). --- Plin. 3, 57. -
    2 - rivière de
Mésopotamie. --- Amm. 18, 9, 2. 
    
    
     
  - Nymphāis,
ĭdis, f. : île près de la Lycie. --- Plin. 5, 131.
    
     
  - nymphālis, e
: de source. --- Prisc. 4, 1.
    
     
  - nymphărēna,
æ, f. : nympharène [sorte de pierre précieuse]. ---
Plin. 37, 175.
    
     
  - nymphē, ēs
:  voir nympha. 
    
     
  - Nymphēa
:  voir Nymphæa.
    
     
  - Nymphĕros,
ōtis, m. : surnom romain. --- Inscr. Grut. 15, 3.
    
    
      
  -  nympheum
: 
           
1 - nymphēum, i, n. : fontaine consacrée aux
nymphes. --- Plin. 35,151 ; Cod. Just. 11, 42, 5.
              
- gr.
νυμφεῖον. 
              
- voir
hors site nympheum
    
            2
- Nymphēum : c. Nymphæum. 
    
      
  -  Nymphĭdĭus,
ĭi, m. : Nymphidius (préfet du prétoire sous Néron). --- Tac. H. 1, 5.
              
- gr.
Νυμφίδιος.  
    
     
  - nymphĭgĕna, æ, m. f. [nympha,
geno] : fils, fille d'une nymphe. --- Anthol. 177, 3.
              
- cf. gr.
νυμφαγενής.  
    
     
  - Nymphĭus, ĭi, m. : nom
d'homme. --- Liv. 8, 25.
    
     
  - Nymphŏdōrus, i, m. : nom
d'homme. --- Inscr.
              
- gr.
Νυμφόδωρος.  
    
     
  - Nymphŏdŏtus,
i, m. : nom d'homme. --- Inscr.
    
    
      
  -  nymphōn,
ōnis, m. : chambre nuptiale.  --- Tert. Val.
32.
    
              
- gr.
νυμφών, ῶνος. 
    
      
  -  Nysa
: 
            1
- Nȳsa,
æ, f. : - a -
Nysa (nymphe qui éleva
Bacchus). --- Plin.
5, 108 ; Serv. B. 6, 15.
- b - Nysa
(nymphe tuée par Bacchus). --- Cic. Nat. 3, 58.
    
              
- gr.
Νύσα. 
            2
- Nȳsa
(Nyssa), æ, f. : - a
- Nysa (ville
et montagne de l'Inde, consacrées à Bacchus). --- Virg. En. 6, 805
; Mel. 3, 7; Plin. 6, 79 ; Curt. 8, 10, 7. -
    b
- Nysa (ville de la
Samarie, auj. El Baisan).
    --- Plin.
5, 74.
              
- gr.
Νῦσα. 
              
- Nȳsæus, a, um : -
    a
- de Nysa [dans l'Inde]. --- Luc. 8, 227.
- b - de Bacchus. ---
Prop. 3, 15, 22. - c - subst.
m. Nysée (un des fils de
Denys l'ancien). --- Nep. *Dion 1, 1. 
              
- gr. Νυσαῖος.
              
- Nȳsæi,
ōrum, m. : les habitants de Nysa. --- Cic. Fam. 13, 64,
1.      
    
    
      
  -  Nȳsēis,
ĭdis, adj. f. : de Nysa. --- Ov. M. 3, 314; F.
3, 769.
              
- gr.
Νυσηΐς.  
    
    
      
  -  Nȳseius
: c. Nysæus. --- Luc. 8, 801.
    
      
  -  Nȳseūs,
ĕi ou ĕos, m. : le Nysien (surnom de Bacchus). --- Ov. M. 4, 13.
               
- gr. Νυσεύς. 
    
    
     
  - Nȳsĭăcus,
a, um : de Bacchus.
--- Capel. 2, 98.
              
- gr. Νυσιακός. 
    
    
      
  -  Nȳsĭăs,
ădis, f. : de Nysa. --- Ov. F. 3, 769.
              
- gr. Νυσιάς,
άδος.
    
      
  -  Nȳsĭgĕna,
æ, m. f.  [Nysa, gigno]
: né à Nysa. --- Catul. 64, 252.
    
      
  -  nȳsĭŏn, ĭi,
m. : lierre (plante consacrée à Bacchus). --- Apul. Herb. 58.
              
- gr. νύσιον.   
    
    
    
      
  -  Nȳsĭus,
a, um : de Nysa. --- Plin. 16, 147.
              
- gr. Νύσιος.
    
              
- Nȳsĭus, ĭi,
m. : Nysius (= Bacchus). 
    
     
  - Nyssŏs,
i, f. : ville de Macédoine.
    --- Plin.
4, 36.
              
- gr. Νύσσος.
    
     
  - Nystrus,
i, f. : île située près de l'Etolie. --- Plin. 4, 53.
    
    
      
  -  Nȳsus,
i, m. : Nysus (nourricier de Bacchus). --- Hyg.
Fab. 131.