- cūjās, gén. cūjātis (forme
non contractée cūjātis,
is) : de
quel pays ?
- Gaffiot
P. 448-450 --- Lebaigue
P. 312.
- quōjās ou
quōjātis, gén. quōjātis, arch. : c.
cūjās, gén. cūjātis.
- nomin. cujas
Liv.
27, 19, 8 ; quojatis
Plaut. Bacch. 23 ; Curc. 407 ; Men. 341; cujatis
Acc. Tr. 625 ; Apul. M. 1, 5, etc.; acc. cujatem
Cic. Tusc. 5, 108.
- cum
percontaretur Scipio quis et cujas et cur id ætatis in castris
fuisset,
Numidam esse ait, Liv. 27 : comme Scipion lui demandait qui il était,
de quel pays, et pourquoi, à un tel âge, il s'était trouvé dans un
camp, il répondit qu'il était Numide.
- cujates
estis ? aut quo ex oppido ? Plaut. Pœn. 5, 2, 34. : de quel pays
êtes-vous ?
de quelle ville ?
- Socrates
cum rogaretur, cujatem se esse diceret, mundanum
inquit, Cic. 5, 108 : comme
on demandait à Socrate de dire de quel pays il était le citoyen, il dit
qu'il était un citoyen
du
monde.
- hunc
ego cujas sit aut quam vitam egerit quamque merito vel injuria
accusetur
ignoro, Val-Max. 8 : cet homme, j'ignore de quel pays il est, quelle
vie
il a menée et s'il est accusé à tort ou à raison.
- cūjātis,
is : c. cūjās, ātis.
- cūjus
:
1 - cūjus
: gén.
de qui
et de quis.
2 - cūjus,
cūja,
cūjum (arch.
quōjus, a, um) : - a -
inter.
à qui appartient ? de qui ? - b -
relatif
à qui appartient, de qui, dont.
- arch. quojus,
a, um [relatif]
Plaut. Rud.
745 ; Ps. 1042, etc. [interr.]
Ps. 702; Merc. 721, etc.
- dic
mihi, cujum pecus ? Virg. B. 3, 1 : dis-moi à qui est le troupeau.
- is
cuja uxor fuerat, Gell. : celui dont elle avait été la femme.
- cuja
illa mulier ? = à qui est cette femme ?
- is
cujā interfuit, Cic. d. Prisc. 2, 595, 12 : celui que cela regardait.
- cuja
vox sonat procul ? Plaut. Curc. 1, 2, 18 : de qui est la voix que l'on
entend
au loin ?
- is, cuja
res est, Cic. Verr. 1, 142 : celui à qui l'affaire appartient.
- quoia
illa mulier intus est ? Plaut. Merc. 718 : à qui est cette femme qui
est là dedans ?
- quoia
ea sit, rogitas ? Plaut. Merc. 719 : tu veux savoir à qui elle est ?
- vin'
dicam quoiast ? illa - - - edepol, vae mihi ! nescio quid dicam, Plaut.
Merc. 722 : tu veux donc que je te dise à qui elle est ? c'est... c'est
.. par Pollux, malheur à moi ! je ne sais que dire.
- ego
illum gnovi, quojus nunc est, tu illum, quojus ante hac fuit, Plaut.
Rud. 967 : moi, je connais son propriétaire actuel, toi, son
propriétaire passé. ---
trad. P. Grimal; éd. Gallimard.
- cūjuscĕmŏdī
: de quelque façon que, de quelque manière que. ---
Apul. M. 8, 17.
- cūjuscumquĕmŏdī
: de toute espèce, de toutes sortes. ---
Sall.
C. 39, 6.
- cūjusdammŏdī
(cūjusdam mŏdī) : d'une certaine manière, d'une
manière particulière. --- Cic.
Fin. 5, 36 ; Div. 2, 34.
- cūjusmŏdī
(cūjus mŏdī) : de quel genre, de quelle sorte.
- id
cujusmodi sit, intelligere non possum, Cic. Syll. 21 : je ne vois pas
ce que
cela
signifie.
- cujusmŏdīcumque
(cujusmŏdīcunque) : de quelque manière que ce soit,
de quelque nature que soit la chose, quelle qu'elle soit, quel qu'il
soit,
tel quel.
- cūjusnam,
cūjănam, cūjumnam : à qui donc ? de qui donc ?
- arch. quojanam
Plaut. Rud. 229.
- cūjusquĕ : voir quisque.
- cūjusquĕmŏdī
(cūjusque mŏdī) : de toutes sortes.
- cūjusvis,
cūjăvis, cūjumvis : de qui que ce soit, de n'importe qui. ---
Apul. Apol. 82.
- cujusvis
hominis est errare, nullius nisi insipientis in errore perseverare,
Cic. Phil. 12, 5 : tout homme est sujet à l'erreur; il n'appartient
qu'à l'insensé d'y persévérer.
- quod
esset acceptum detrimenti, cujusvis potius quam suæ culpæ debere
tribui, Cæs. BC. 3, 73 : l'échec qu'on avait subi devait être imputé à
tout homme au monde plutôt qu'à lui-même.
- Culăro,
ōnis, f. : Cularon (= Gratianopolis : Grenoble, ville). --- Planc.
Fam.
10, 23, 7.
- Cularōnensis,
e : de Cularon. --- Inscr.
- culbĭtĭo,
ōnis, f. : strangurie. --- Gloss.
- culcĭta
(culcĭtra), æ, f. : matelas,
coussin.
- culcitam
gladium faciam, Plaut. : *je ferai de mon épée un
matelas*, je me
coucherai sur mon épée. (= je me tuerai).
- culcita pluma, Varr. Men.
448 : lit de plume. --- cf. Cic. Tusc. 3, 46.
- culcĭtārĭus,
ĭi, m [culcita] : fabricant
ou marchand de matelas.
--- Diom. 236,
14.
- culcĭtella
(culcĭtŭla), æ, f. : petit
matelas. ---
Plaut. Most. 894.
- ou culcĭtŭla. ----
Lucil. 1061.
- culcĭtōsus,
a, um : matelassé. --- Diom. 326, 18.
- culcĭtra
: c. culcita. --- Petr. 38.
- culcĭtŭla
: c. culcitella.
- cūlĕāris ou
cullĕāris,
e [culleus]
: de la grandeur d'une outre (culleus). --- Cato, Agr. 154 ;
Vitr. 6, 6, 3.
- cūlĕārĭus,
ĭi, m. [culeus] : fabricant de sacs. ---
Inscr.
- Cūlĕo
: voir
Culleo.
- cūlĕum,
i, n. : c. culeus. --- Varr.
R. 1, 2, 7.
- cūlĕus
(cullĕus), i, m. :
- ou
cūlĕum,
i, n. --- Varr.
R. 1, 2, 7.
- gén.
plur. culleum Cato,
Agr. 11, 1.
- gr. κολεός,
ion. κουλεός.
1
- sac
de
cuir.
- culeum
mereri, Suet. : mériter le sac (supplice réservé aux
parricides : on
les cousait dans un sac et on les jetait ensuite dans la mer).
- culeus
parricidalis, Aug. : sac des parricides.
- insuere aliquem
in culleum, Cic. Rosc. Am. 25, 70 : coudre qqn dans un sac.
- dignum
abdicatione, cruce, culeo clamans, cæterisque suppliciis
parricidalibus, Sid. Ep. 4, 23 : lui disant qu'il était digne d'être
déshérité, digne de la croix, digne du
culeus et de tous les autres supplices réservés
aux parricides.
- imperavit
quam plurimos utris atque etiam culleos comparari, Nep. Eum. 8 : il
ordonna
qu'on fît provision d'un grand nombre d'outres, et même de sacs de cuir.
2
- mesure
de vingt amphores.
- Cato,
Agr. 148, 1; Varr.
R. 1, 2, 7.
4
- l'enveloppe des testicules,
scrotum;
testicule.
- culeos
habere, Petr. 44, 14 : avoir des testicules (être un homme). ---
Cic.
Fam. 9, 22, 4;
Mart.
12, 84; Auct.
Priap. 13, 8.
- cŭlex,
ĭcis, m. et arch. f. : - 1 -
cousin
(moustique). - 2 -
herbe à punaises. --- Pallad.
4, 9, 8.
- culex
cana, Plaut. Cas. 239 : moustique à cheveux blancs (en parl.
d'un
vieillard
amoureux). --- Plaut.
Curc. 500.
- culi :
parf. de l'inus. cello.
--- Gloss. Isid.
- cŭlĭcāre,
is, n. : moustiquaire. --- Schol. Juv. 6, 80.
- cŭlĭcellus,
i, m. : moucheron, celui qui papillonne autour [fig.].
---
Seren. d. Drom. 514, 8.
- Culici,
ōrum, m. : les Culices (peuple de la Vénétie). --- Plin.
3, 130.
- ou
Curici
Flamonienses, m.
- cŭlĭcŭlāre,
is, n. (c. culicare) : moustiquaire. ---
Ital. Judith. 16, 23.
- cŭlĭcŭlus,
i, m : petit moucheron. --- Gloss. Cyr.
- Lebaigue
P. 313.
- cŭligna,
æ, f. : petite coupe. --- Cato, Agr. 132, 1.
- gr. κυλίχνη.
- cŭlillus
: c. culullus. --- Hor. O. 1,
31, 11 ; P.
434 (qqs mss.).
- cŭlīna,
æ, f. [contr.
coquilina] :
- voir
hors site culina.
1
- cuisine.
- Varr.
R.
1, 13, 2 ; Cic. Fam. 15, 18, 1.
2
- foyer
portatif.
- Sen.
Ep. 78, 23 ;
Juv. 3, 250.
3
- table,
mets, plat, bonne chère, dépense de table.
- Murenā
præbente domum, Capitone culinam,
Hor.
S. 1, 5, 38 : Muréna nous offrant sa maison et Capito ses
mets. ---- Juv.
5, 162;
14, 14.
4
- endroit
où l'on brûlait les mets funéraires.
- culina
vocatur locus, in quo epulæ in funere comburuntur, Paul. ex Fest. p.
65, 12.
5
- tombeau des pauvres.
- Grom. 21, 15 ; 55, 9 ; 86,
9.
6
- latrines.
- Gloss.
5, 594, 67.
- cŭlīnārĭus,
a, um : de cuisine. --- Front. B. Parth.
p. 219, 15 N.
- cŭlīnārĭus,
ĭi, m : aide-cuisinier, marmiton. --- Scrib. 230.
- culio
:
1
- cŭlĭo, īre : frapper. --- Gloss.
2
- cŭlĭo, ōnis, m. : c. coleus.
--- Gloss.
- cūlĭŏla
(cullĭŏla), æ, f. [culeus] :
écale de noix verte.
- cortices
nucum viridium, dicta a similitudine
culeorum, quibus vinum sive oleum continetur, Paul. ex Fest.
p. 50, 12.
- cŭlix,
ĭcis, m. (c. culex) : herbe à punaises. --- Plin. 19, 68.
- cullĕāris,
e : c. culearis.
- Cullĕo,
ōnis, m. : nom romain. --- Lepid. Fam.
10, 34, 2.
- Cullĕŏlus,
i, m. : surnom romain. --- Cic. Fam. 13, 41.
- cullĕus
et ses dérivés
: voir culeus.
- cullĭŏla,
æ, f. : voir culiola.
- Cullu,
n. : c. Chullu. --- Plin. 5, 22.
- culmĕn,
ĭnĭs, n. [contr. columen] :
1
- point
culminant,
sommet, apogée, faîte.
- culmina
Alpium, Cæs. BG. 3, 2, 5 : les hauteurs des Alpes.
- culmen : voûte du
ciel. --- Cic.
Arat. 26.
- culmen
ædis, Liv. 27, 4, 11
: le faîte d'un temple.
- Babylonii
alius e muris, alius culmine sui quisque tecti prospectabant, quasi
certiora visuri, Curt. 10, 5 : les Babyloniens, les uns du haut des
murs, les autres du faîte de leurs maisons, portaient au loin leurs
regards, comme pour mieux s'assurer de ce qui se passait.
- fig. summum
culmen fortunæ, Liv.
45, 9, 7 : le plus haut degré de fortune.
2
- poét.
édifice, temple.
- V.
Fl. 5, 446.
3
- poét.
= culmus, paille [de
fève].
- Ov.
F. 4, 734.
- culmĕus,
a, um [culmus]
: de paille. --- P. Nol. Carm. 21, 384.
- Culminia
(Culminea, Colminiana) s.-ent. olea, f.
: olive de
Colminium. --- Col. 5, 8, 8.
- culmĭno, āre
[culmen] : - tr.
- mettre le comble, couronner. --- Capel.
9, 914.
- culmōsus,
a, um : semblable à un épi, d'épi.
- culmosi
fratres, Sid. Carm.
6, 72 : guerriers nés
comme des
épis (nés
des dents du dragon, tué par Cadmus, et d’où devaient sortir ses futurs
compagnons, lors de la fondation de Thèbes).
- culmus,
i, m. [calamus] :
1
- tige (des
plantes), tuyau
(de blé), chaume.
- culmus milii,
panici,
Plin.
18, 52 : la tige du mil, du
panic.
-
culmus
lilii,
Stat.
S. 3 : la tige du lis. --- cf. Col. 12, 15, 3.
- si
palea deficit, et culmus teritur, Plin. 18 : si la paille manque, on
fait manger même le chaume broyé. --- cf.
Cic. CM 51; Virg.
G. 1, 111; 1, 317.
2
- fig.
chaume, toit de chaume ,
chaume.
- Romuleo
recens horrebat regia culmo,
Virg. En. 8, 654 : le
palais royal tout neuf se hérissait d'un chaume romuléen.
- cūlo,
āre, āvi
[culus] :
- tr. - faire mettre au
cul (d'une femelle), élever pour la saillie, faire servir à la
reproduction.
- eos
(arietes) culavit in gregem, Petr. 38, 2 : il les fit servir à la
reproduction.
- culpa,
æ, f. :
- forme
ancienne colpa
Prisc. 2, 27, 12.
1
- faute,
culpabilité.
- in
culpa esse, Cic. Læl. 78 : être
coupable.
- in
simili culpa esse, Cic. Fin. 1, 33 : commettre la
même faute.
- culpa
est in aliquo, Cic. Fam. 1, 9, 13 : une faute
est imputable à qqn.
- non
est ista mea culpa, sed temporum, Cic. Cat.
2, 3 : ce n'est pas là ma faute, mais celle des circonstances.
- in
hoc uno genere omnes inesse culpas istius maximas avaritiæ,
majestatis... crudelitatis, Cic. Verr. 5, 42 : [en affirmant]
que
dans ce seul chef d'accusation se trouvent renfermées toutes les formes
les plus graves de sa culpabilité, cupidité, lèse-majesté... cruauté.
- culpa
corrupti judicii, Cic. Verr. 5, 183 : la responsabilité de
la corruption des juges.
- alicujus
rei culpam in aliquem conjicere,
Cæs. BG. 4, 27, 4 : rejeter la responsabilité d'une chose sur
qqn.
- suam
culpam in senectutem conferunt, Cic. CM 14 : ils rejettent
sur la vieillesse une faute qui leur est imputable.
- culpam
in aliquem
transferre, Cic. Font. 18 ; derivare, Cic. Verr. 2, 49 : faire
passer, détourner une faute sur qqn.
- culpam
rei sustinere, Cic. Leg.
3, 37 : porter la responsabilité d'une chose.
- alicujus
culpam in
se suscipere, Cic. Verr. 4, 91 : prendre sur soi la faute de
qqn.
- sunt
ista non naturæ vitia, sed culpæ, Cic. Tusc. 3, 73 : ces
défauts-là relèvent non pas de la nature, mais de notre responsabilité
[ils nous sont imputables].
- utrum
ea vestra an nostra culpa est? Cic. : est-ce votre faute ou la nôtre?
- penes Aetolos culpam belli esse, Liv. 35, 33, 3 :
(témoigner) que la responsabilité de la guerre incombait
aux Etoliens.
- extra
culpam esse, Liv. 8, 19, 10 : être innocent, n'être pas en faute.
2
- faute,
écart passionnel.
- Virg.
En. 4,
19 ; Ov. M. 2, 37, etc. ; Tac. An. 3, 24.
3
- faute
commise par négligence, négligence.
- Dig.
17, 2, 72, etc.; Hor. S. 2,
6, 6.
4
- poét.,
sens concret : le mal (ce qui pèche, ce qui
est
défectueux).
- continuo
culpam ferro compesce,
Virg.
G. 3, 468 : hâte-toi
d'arrêter le mal avec le fer (en égorgeant la brebis malade). ---
cf. Prop.
4,
5, 20.
5
- défectuosité
d'un
travail.
- operum
culpæ, Vitr. 3, 1, 4. : les défectuosités des travaux.
- culpābĭlis,
e [culpa] : digne
de reproche, coupable. --- Arn. 7, 15.
- culpabilior.
--- Tert. Uxor. 2, 1.
- culpābĭlĭtĕr,
adv. [culpabilis]
: d'une manière blâmable. --- Symm. Ep. 9,
40.
- culpabilius.
--- P. Noll. Ep. 39, 4.
- culpātĭo,
ōnis, f. [culpa]
:
blâme, accusation. --- Gell. 10,
22, 2.
- culpātŏr,
ōris, m. [culpa]
: accusateur,
censeur. --- P.-Nol.
Carm. 33, 17.
- culpātus,
a, um : part. passé de culpo. - 1 -
blâmé, blâmable. - 2 -
qui a un
défaut.
-
culpatius esse arbitror, Gell. 11, 7, 1 : je pense que c'est une plus
grande faute.
-
culpatum vinum, Macr. S. 7, 6 : vin gâté.
- culpĭto,
āre [culpo] : - tr. - blâmer
vivement. --- Plaut.
Cist. 495.
- culpo,
āre, āvi, ātum [culpa] : - tr. -
1
- regarder
comme fautif, blâmer.
- culpare
ob rem aliquam, Suet. Cæs. 72 ou
culpare in re aliqua, Suet. Vesp. 16, 1 : blâmer pour qqch.
- sola
est, in qua merito culpetur, pecuniæ cupiditas, Suet. Vesp. 16 : le
seul
point sur lequel on peut le blâmer à juste titre, c'est son
amour de
l'argent.
- quæ
culpare soles, ea tu ne feceris ipse, Denys Caton :
ce que tu as l'habitude de blâmer, toi-même, ne le fais pas.
- absol.
mutat culpatque probatque, Ov. M. 9, 524 : elle
change, approuve et désapprouve.
- plura
culpanda sunt quam laudanda, Plin. Ep. 5, 8, 13 : il y a plus de choses
à blâmer qu'à louer. --- Ov.
M. 3, 256; Hor.
S. 1, 4, 82.
2
- rejeter
la faute sur qqch ou sur qqn, s'en prendre à, accuser.
- culpare modo agrorum infecunditatem, modo cæli intemperiem, Col.
1, præf. 1 : accuser tantôt l'infécondité des champs tantôt les
intempéries du ciel.
- culpantur
calami,
Hor. S. 2, 3, 7 : on s'en prend à sa plume.
-
culpatus Paris, Virg.
En. 2, 602 : Paris incriminé [par Enée], l'inculpation de
Paris.
- avec prop. inf.
culpabant Cerialem passum (esse)... Tac. H. 4, 75
: selon eux, Cerialis était coupable d'avoir permis...
- culta,
ōrum, n. :
voir
cultus.
- cultē,
adv. : avec
soin, avec élégance.
--- Plin. Ep.
5, 20, 6.
- cultius.
--- Tac. D. 21.
- cultellātus,
a, um : - 1 - façonné
en
forme de couteau, coupant, tranchant. - 2
-
nivelé, aplani avec le soc.
- cultello,
āre, ātum [cultellus] : - tr. - 1
- façonner en
forme de
couteau.
--- Plin. 8,
91. - 2 -
niveler, aplanir avec le
soc.
--- Grom. 26,
11.
- cultellŭlus,
i, m. : tout
petit couteau. --- Sol. 35, 6.
- cultellus,
i, m. [culter] : - 1 -
petit
couteau.
- 2 - piquet
(en
bois). --- Vitr. 7, 3.
- cultellus
tonsorius, V. Max. 3,
3, 15 : le rasoir.
- cultĕr,
tri, m. :
- voir
hors site
culter.
1
-
coutre (de charrue). --- Plin.
18, 18, 48, § 171 sq.
2
- couteau.
- emere
bovem ad cultrum, Varr. R. 2, 5, 11
: acheter un boeuf pour l'abattre.
- culter tonsorius,
Petr. 108, 11 : rasoir.
- culter
venatorius, Petr. 40, 5 : couteau
de chasse.
- fugit
inprobus ac me sub cultro linquit, Hor. S. 1, 9, 74 : il fuit, le
coquin,
et me laisse sous le couteau (= dans la détresse).
- in
cultro ou
in cultrum collocare : placer
[une pierre, une brique] sur l'arête [et
non sur la
face].
--- Vitr. 10, 14
; 10, 10.
- cultĭcŭla,
æ, f. : baguette de bois (pour les sacrifices). --- Fest. 50, 9
[culcitula
Lindsay].
- cultĭo,
ōnis, f. [colo]
:
- 1 -
action de cultiver,
culture. --- Cic. CM 56. - 2 -
culte,
vénération. --- Arn.
4, 27;
5, 30.
- cultŏr,
ōris, m [colo] :
1
- celui
qui cultive,
celui qui prend soin de, celui qui soigne.
- cultor agrorum,
Liv. 2, 34, 11 : laboureur.
- cultor vitis, Cic. Fin. 5, 40
: vigneron.
- cultor alveorum, Col. 9, 3, 1 :
apiculteur.
- poét.
- cultorem pauperis agri immolat
... bovem,
Ov. F. 5, 515 : il immole le boeuf qui cultivait son pauvre champ.
- abst.
cultor : paysan, cultivateur. --- Sall. J.
46, 5 ; Liv. 21, 34, 1.
2
- habitant.
- cultores ejus collis, Liv. 24, 10, 11
: les habitants de cette colline.
- cultor
nemorum : hôte des bois. --- Virg. G. 1, 14; 2, 114.
- cultor cæli, Plaut. Amp. 1065
: habitant du ciel. --- cf. Catul. 61, 2 ;
Sall.
J. 17, 7.
3
- celui
qui honore, celui qui adore, celui qui respecte; adorateur.
- diligens religionum cultor, Liv. 5, 50, 1
: scrupuleux
observateur des rites.
- cultor deorum, Hor. O. 1, 34, 1
: adorateur des
dieux.
4
- prêtre.
- cultores deūm
matris, Suet. Oth. 8 : les prêtres de la mère des Dieux (= de
Cybèle). --- cf. Inscr. Orell. 938; 1578.
5
- fig.
celui qui est
fidèle à, ami, partisan; celui
qui se
consacre (à qqch, alicujus
rei).
- aut
parvi agri aut non ambitiosæ doctrinæ cultor : celui qui se consacre
à son petit champ ou à une science désintéressée.
- cultor juvenum, Pers. 5, 63
: assidu à former la
jeunesse.
- cultor
juvenum purgatas inseris aures fruge Cleanthea, Pers. 5, 63 : tu
formes les jeunes gens et tu sèmes dans leurs oreilles bien
nettes
le blé de Cléanthe.
- cultor imperii Romani, Liv. 26, 32, 4
: zélé partisan de Rome.
- cultor veritatis, Cic. Off. 1, 109
: tenant de la vérité.
- juris
et æquarum cultor sanctissime legum, Mart. 10, 37 : observateur
scrupuleux du droit et de la justice, toi ...
- cultrārĭus,
ĭi, m [culter] : - 1 -
victimaire
(celui qui égorge la victime). ---- Suet.
Calig. 32. -
2
- coutelier. ---
CIL 10, 3987.
- voir hors site
cultrarius.
- cultrātus,
a, um : en forme de couteau, coupant, tranchant. ---
Plin.
13, 4, 7, §
30.
- cultrix,
ĭcis, f. [cultor] :
1
-
celle qui cultive,
qui entretient. --- Cic.
Fin. 5, 14, 39.
2
-
celle qui honore, qui
adore, adoratrice. --- Lact.
Mort. Pers. 11; Arn. 6, 7.
3
- celle qui habite.
--- Virg. En.
11, 557.
- cultūra,
æ, f. [colo] :
1
- culture,
agriculture.
- Cato, Ag. 61, 2;
Cic. Agr. 2, 84 ; Fl. 71.
- cultura vitium, Cic. Fin. 4, 38
: culture de la vigne.
--- cf. CM 53.
- agri culturas docuit usus,
Lucr. 5, 1447 : l'expérience enseigna
les différentes façons de cultiver la terre.
- absol.
cultura : l'agriculture. --- Varr.
R. 1, 18.
- plur.
culturæ Col. 11, 1, 30 : les
différentes cultures.
2
- culture (de
l'âme, de l'esprit).
- cultura animi philosophia est, Cic. Tusc. 2, 13
: c'est la
philosophie
qui est la culture de l'âme.
3
- action de cultiver
qqn, action de lui
faire la cour.
- Hor. Ep. 1, 18, 86.
4
- objet d'un culte,
idole.
- Min. Fel. 23, 12 ; Lamp. Hel. 3, 5.
- commodare
aurem culturæ, Hor. : prêter l'oreille à la voix d'un maître.
- cultus
:
1 - cultus,
a, um
: part.-adj. de colo. a
- cultivé,
soigné. -
b
-
soigné, paré, vêtu, orné.
- ager
cultior, Varr. R. 1, 2, 20 : champ mieux cultivé.
- ager
cultissimus, Cic. Com. 33 : champ admirablement cultivé.
- plur.
n. culta, ōrum : lieux cultivés, cultures, moissons. ---
Lucr.
1, 165, etc.; Virg. G. 1, 153, etc.
- habebat
(milites) cultos, Suet. Cæs. 67 : il aimait à les voir bien vêtus.
--- Curt. 3, 3, 14.
- veste
candida cultus, Plin. 16, 251 : vêtu de blanc.
- matronam
in spectaculis vetitā purpurā cultam, Suet. Ner. 32, 5 : (il vit) au
spectacle une femme parée de cette pourpre défendue.
- ingenia
cultiora, Curt. 7, 8, 11 : natures plus cultivées, plus ornées.
- animi non omnes culti fructum
ferunt, Cic. Tusc. 2, 13 : tous les esprits, quoique cultivés, ne
fructifient point.
- redire cultiores doctioresque, Gell.
19, 8, 1 : revenir plus cultivés et plus savants.
2 - cultŭs,
ūs, m.
:
a
- caction
de cultiver, de soigner; parure, toilette, costume.
- agricolarum cultus, Cic. Agr. 2, 26 : les travaux des agriculteurs.
quod solum tam exile et macrum est quod aratro perstringi non possit,
aut quod est tam asperum saxetum in quo agricolarum cultus non elaboret
? Cic. Agr. 2, 26 : est-il un terrain si maigre et si aride
que ne puisse pénétrer la charrue ? est-il un sol si dur, si
rocailleux, que les travaux des agriculteurs ne parviennent à mettre en
culture ?
- hæc super arvorum cultu pecorumque canebam et
super arboribus, Virg. G. 4, 559 : voilà ce que je chantais sur la
culture des champs, l'élevage du bétail et sur les arbres. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 288; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- regiones
omni cultu vacantes, Cic. Tusc. 1, 45 : régions sans aucune culture.
- agrorum
cultus, Cic. Leg. 2, 88 : travail, culture des champs.
- qui
cultus habendo sit pecori, Virg. G. 1, 3 : quels soins apporter à
l'entretien du troupeau. --- cf. Cic. Nat. 2, 158.
- cultus
et curatio corporis, Cic. Nat. 1, 94 : les soins et l'entretien du
corps. --- Off. 1, 106.
- eodem
victu et cultu corporis utuntur, Cæs. BG. 6, 24, 4 : ils ont la même
nourriture et les mêmes conditions d'existence matérielle (vêtement,
habitation, etc.).
- vestitus
cultusque corporis, Cic. Læl. 49 : le vêtement et la parure.
-
tenuis victus cultusque, Cic. Læl. 86 : une table et un confort
modestes.
- incinctus
Gabino cultu, Liv. 10, 7, 3 : ayant ceint la toge à la manière des
Gabiens.
- regius
cultus, Nep. Dat. 3, 1 : costume royal.
- cultu
quam maxume miserabili, Sall. J. 33, 1 : dans la tenue la plus
misérable.
- fig.
cultus
animi, Cic. Fin. 5, 54 : nourriture de l'esprit (entretien de
l'esprit). --- cf. Liv. 39, 8, 3 ; Sen. Ben. 6, 15,
2.
b
-
action de cultiver, de pratiquer une chose.
- cultus
studiorum liberalium, Sen. Brev. 18, 4 : culture des arts libéraux.
- cultus
litterarum, Gell. 14, 6, 1 : culture de la littérature.
- cultus
religionis, V. Max. 1, 6, 13, etc. : pratique de la religion. --- cf.
Tac. Agr. 4; Sen. Ir. 3, 17, 1.
c
-
action d'honorer [parents, patrie, dieux, etc.]. --- Cic. Inv. 2,
161; Part. 88.
- cultus
deorum : culte des dieux, honneurs rendus aux dieux. --- Cic.
Leg. 1, 60; Nat. 2, 5; 2, 8, etc; Tusc. 1, 64 ; CM 56.
d
- manière
dont on est cultivé, état de civilisation, état de culture, genre de
vie.
- funera
sunt pro cultu Gallorum magnifica, Cæs. BG. 6, 19, 4 : les
funérailles sont magnifiques eu égard au degré de civilisation des
Gaulois.
- homines
ad hunc humanum cultum civilemque deducere, Cic. de Or. 1, 33
: amener les hommes à notre état de civilisation et
d'organisation
sociale.
- agrestis
cultus, Cic. Rep. 2, 4 : genre de vie champêtre (Liv.
7, 4, 7).
e
- recherche, luxe,
élégance, raffinement.
- [dans les
édifices] Sen. Const. 15, 5; Ep. 86, 9, etc.
- [dans le
style] Sen. Contr. 2, præf. 1; Ep. 114, 10; Tac. D. 20;
Quint. 2,10, 11, etc.
- [en m.
part.] Sall C. 13, 3; Liv. 29, 21, 13.
3 - cultus, a, um (de l'inus. colo,
d'où dérive occulo) = occultus. ---
Vop. Aur. 24, 1.
- cŭlulla,
æ, f. : c. culullus. --- PORPHYR.
Hor. O. 1, 31, 11.
- cŭlullus,
i, m. : - 1 -
vase de terre dont les Vestales se servaient dans les sacrifices. ---
Hor. O. 1, 31, 11. - 2 -
vase à boire, coupe. --- Hor. P. 434.
- cūlus,
i, m : cul, derrière.
- cum
:
- (Lebaigue
P. 313 et P.
314)
- voir
l'article
antérieur.
- cum,
prép. [gouvernant l'abl.], avec :
- idée d'accompagnement, de société.
- habitare
cum aliquo, Cic. Att. 14, 20, 4 : habiter avec qqn.
- vagari
cum aliquo, Cic. Att. 8, 2, 3 : errer avec qqn.
- habere
rem cum aliquo, Cæs. BG. 2, 3, 5 : avoir une chose en commun avec qqn.
- una
cum,
voir
una.
- idée d'accompagnement dans le temps.
- cum
prima luce, Cic. Att. 4, 3, 4 : au point du jour.
- cum,
voir
simul.
- exit
cum nuntio, Cæs. BG. 5, 46 : il part aussitôt la nouvelle reçue.
- accompagnement, qualification,
manière d'être.
- magno
cum luctu et gemitu totius civitatis, Cic. Verr. 4, 76 : au milieu de
la désolation et des gémissements de la cité entière. --- (1,
49;
Liv. 9, 31, 8, etc.)
- cum
dis bene juvantibus, Liv. 21, 43, 7 : avec l'aide favorable des dieux.
- stare
cum pallio purpureo, Cic. Verr. 4, 86 : se tenir debout en manteau de
pourpre.
- esse
cum telo, Cic. Mil. 11 : avoir une arme sur soi, être armé.
- vidi
argenteum Cupidinem cum lampade, Verr. 2, 115 : j'ai vu le Cupidon
d'argent portant son flambeau. --- cf. 4, 109.
- venire
Romam cum febri, Cic. Att. 6, 9, 1 : venir à Rome ayant (avec) la
fièvre.
- si
esset cum iisdem suis vitiis nobilissimus, Cic. Clu. 112 : si avec tous
ses vices il était en outre de la plus haute noblesse.
- esse
cum imperio, Cic. Fam. 1, 1, 3 : avoir un commandement.
- si
cum signis legiones veniunt, Cic. Att. 14, 5, 1 : si les légions
viennent enseignes déployées.
- suaviter
et cum sensu, Cic. de Or. 2, 184 : délicatement et avec tact.
- cum
indique le
résultat d'une action
- magno
cum periculo suorum equitum dux
cum hostibus confligebat : le général luttait contre les
ennemis (avec
les ennemis) avec de grands dangers pour sa cavalerie.
- cum
summa rei publicae salute, cum tua peste ac pernicie proficiscere ad
impium bellum ac nefarium, Cic. Cat. 1, 13 : pour le salut de la
république, pour ton malheur et ta ruine, va commencer une guerre impie
et sacrilège.
- ager
cum decumo effert, Cic. Verr. 3, 113 : le champ produit dix pour un,
dix fois autant. --- Varr. R. 1, 44, 1; Plin. 18, 95.
- cum
centesima fruge fenus reddente terra, Plin. 5, 24 : la terre donnant en
moisson un revenu de cent pour un.
- cum
eo quod : ajoutant que, avec cette réserve que.
- sit
sane, sed tamen cum eo, quod sine peccato meo fiat, Cic. Att, 6, 1, 7
: soit, mais à la condition pourtant qu'il n'y ait rien
là-dedans
à me reprocher.
- cum
eo quod... accidit ut... Quint. 10, 7, 13 : avec cette réserve qu'il
arrive que... --- Quint. 2, 4, 30 ; 12,10, 47.
- cum
eo ut + subj.
: avec cette circonstance que (Liv. 30, 10, 21) ;
avec cette stipulation que (Liv. 8, 14, 8). (que
ne... pas, cum eo ne, Col. 5, 1, 4).
- ut
beneficium populi Romani cum vestra atque omnium civium salute tueatur,
Cic. Mur. 2 : afin qu'il conserve pour votre salut et celui de tous les
citoyens la faveur que lui a faite le peuple romain. --- Rep.
2, 16 ; Cat. 1, 33 ; Verr. 1, 63).
- C.
Flaminius cecidit apud Trasumennum cum magno rei publicæ vulnere, Cic.
Nat. 2, 8 : C. Flaminius succomba à Trasimène, portant ainsi
un
coup terrible à la république.
- cum
summa tua dignitate, Cic. Fin. 4, 22, 61 : à ton grand honneur.
- poét. cum
lingua lingere, Catul. 98, 3 : lécher avec la langue.
- construction de certains verbes
marquant relations avec qqn.
- agere
cum; res est alicui cum; loqui cum; stare, facere cum, etc., voir ces
verbes.
- lutte,
rivalité certare cum, pugnare cum.
- liaison jungere
cum
- divergence dissidere,
differre, etc
- construction de verbes composés de cum :
comparare, consentire, conferre, cum, etc.
- cum
se lie à la suite des pronoms personnels
(touj. dans Cic.) mecum, tecum, secum, nobiscum, vobiscum; à la suite
du pron. relat., le plus souvent : quocum (quicum), quacum, quocum,
quibuscum.
*****
- cum
(quom) conj. (ancien acc. relatif, adverbialisé), de sens temporel,
construite avec l'indic. ; avec le subj. le sens temporel s'efface ; la
subordonnée prend une valeur subjective avec des nuances diverses.
A [emploi relatif] :
I indicatif.
- constructions archaïques.
- istuc
sapienter fecit, quom... dedit, Plaut. Bacch. 338 : il a fait
preuve là de sagesse en donnant.
- isto
tu pauper es, quom nimis sancte piu's, Plaut. Rud. 1234 : c'est par là
que tu es pauvre, en étant trop scrupuleusement honnête.
--- cf. Ps. 822 ; Ter. Phorm. 966.
- propter
hanc rem quom, Plaut. Cap. 216 : en raison de cette circonstance que.
--- [sur ab eo cum
Varr. L. 7, 79, V. GAFFIOT Subj. p. 114, note]
- fuit
quoddam tempus cum homines... vagabantur, Cic. Inv. 1, 2 : il y eut une
certaine époque où les hommes erraient çà et là... cf. Plaut.
Aul. 4; Merc. 533; Trin. 402, etc.; Lucr. 6, 295; Cic. Fam. 11, 27, 4;
Off. 1, 31; Lig. 20; Planc. 65.
- fuit
cum hoc dici poterat, Liv. 7, 32, 13 : il y eut un temps où l'on
pouvait dire...
- renovabitur
prima illa militia, cum... solebat, Verr. 5, 33 : on rappellera ces
débuts de son service militaire, où il avait coutume...
- [en part., après une date]
depuis que : anni sunt octo, cum... Cic. Clu. 82 : il y a huit ans
que...
- nondum
centum et decem anni sunt, cum... lata lex est, Cic. Off. 2, 75 : il
n'y a pas encore cent dix ans que la loi fut portée...
- vigesimus
annus est cum me petunt, Cic. Phil. 12, 24 : voilà vingt ans qu'ils
m'attaquent.
- qqf cum =
tum une particule de
liaison (cf. qui) : cum interim, Liv. 4, 51, 4 :
mais cependant, dans le même temps.
II subjonctif.
-
nuance consécutive.
- fuit
antea tempus, cum Germanos Galli virtute superarent, Cæs. BG. 6, 24, 1
: il fut jadis un temps (tel que) où les Gaulois étaient supérieurs en
courage aux Germains.
- in
id sæculum Romuli cecidit ætas, cum Græcia... esset, Cic. Rep. 2, 18
: l'époque de Romulus tomba en un siècle (tel que) où la Grèce
était..., cf. Plaut. Capt. 516; Ter. Haut. 1024 ; Varr. R. 3,
1, 1; Cic. Com. 33; Off. 3, 50; Mil. 69; de Or. 1, 1; Br. 7
- nec
quom... rear, Plaut. Most. 158 : il n'y a pas de circonstances où je
croie. --- cf. Ter. Haut. 560.
B conjonction ; souvent en corrélation avec
tum, tune, nunc, etc.
I indicatif,
- quand, lorsque, au moment où.
- cum
hæc scribebam, putabam... Cic. Fam. 6, 4, 1 : au moment où j'écrivais
cela, je pensais. --- (3, 13, 2; Att. 5, 2, 1; ad.
Br. 2, 1, 1, etc.)
-
cum id argumentis docuerat, tum etiam exemplorum copia nitebatur, Cic.
de Or. 1, 90 : quand il en avait donné des preuves, alors il recourait
aussi à une foule d'exemples.
- mihi
causam adtulit casus gravis civitatis, cum... poteram, Cic. Div. 2, 6 :
ce qui m'a déterminé, ce sont les malheurs de la cité, quand je
pouvais... (Mur. 6; Verr. 4, 77; Fin. 2, 61; de Or. 2, 70;
Agr. 2, 100; Fam. 11, 8, 11; 8, 9, 2 ; Cæs. BG. 4, 17, 4; BG. 7, 35,
4).
-
resistito gratiæ, cum officium postulabit, Cic. Mur. 65 : tiens tête
au crédit, quand le devoir le demandera.
-
officia reperientur, cum quæretur... Cic. Off. 1, 125 : on trouvera
les devoirs, quand on cherchera...
- cum
hæc docuero, tum illud ostendam, Cic. Clu. 9 : quand j'aurai montré
cela, alors je ferai voir ceci.
- ceteri
senes cum rem publicam defendebant, nihil agebant ? Cic. CM 15 : les
autres vieillards, en défendant l'État, ne faisaient-ils donc rien ?
- de
te, cum tacent, clamant, Cic. Cat. 1, 21 : à ton sujet, en se taisant,
ils crient.
- satis
mihi dedisti, cum respondisti... Cic. Tusc. 2, 28 : tu m'as assez
accordé, en répondant...
- cum
primum, Cic. Nat. 2, 124 : aussitôt que.
- dies
nondum decem intercesserant, cum alter filius necatur, Cic. Clu. 28 :
dix jours ne s'étaient pas encore écoulés que le second fils est tué;
vix agmen novissimum... processerat, cum Galli... non dubitant, Cæs.
BG. 6, 8, 1 : à peine l'arrière-garde s'était-elle avancée... que les
Gaulois n'hésitent pas à...
- avec inf. hist.
: jamque dies consumptus
erat, cum tamen barbari nihil remittere, Sall. J. 98, 2 : et le jour
était déjà écoulé que les barbares pourtant ne se donnaient aucune
relâche. --- cf. Liv. 2, 27, 1.
- antériorité marquée après cum,
mais non
en français.
- cum
mihi proposui regnantem Lucullum..., perhorresco,
Cic. Cat. 4, 12 : toutes les fois que je me représente Lentulus sur le
trône, je vois en frissonnant... (Læl. 94; Tusc. 5, 77; Div.
2, 145,
etc.; Cæs. BG. 6, 16, 5).
- cum
remiserant dolores pedum, non deerat in
causis, Cic. Br. 130 : quand la goutte lui laissait quelque relâche, il
ne se dérobait pas aux plaidoiries.
- notion causale latente.
- sine
trahi (amiculum), cum egomet trahor, Plaut. Cist. 115 : permets que ce
mantelet traîne, quand moi-même je me traîne.
- facta
eloquar multo
melius quam illi, quom sum Juppiter, Plaut. Amph. 1134 : j'exposerai
tout ce qui s'est passé beaucoup mieux qu'eux, alors que je suis
Jupiter.
- at
senex ne quod speret quidem habet; at est eo meliore
condicione quam adulescens, cum id quod ille sperat hic consecutus est,
Cic. CM 68 : mais, dira-t-on, le vieillard n'a même pas lieu d'espérer;
eh bien! il est ainsi en meilleure condition que le jeune homme, alors
que, ce que l'autre espère, lui l'a obtenu. --- cf.
de Or. 2, 154 ; Arch.
10 ; Rep. 3, 47 ; Clu. 131; Pomp. 33 ; Phil. 5, 14; Virg. B. 3, 16.
- notion adversative-concessive
latente.
- sat
sic suspectus sum, cum careo noxia, Plaut. Bacch. 1004 : je suis assez
soupçonné comme cela, quand [pourtant] je suis innocent de toute faute.
--- cf. Aul. 113; Rud. 383; Ter. Eun. 243; Phorm. 23, etc.;
Lucr. 1, 566;
1, 726.
- o
beatos illos qui, cum adesse ipsis non licebat, aderant
tamen... Cic. Phil. 1, 36 : heureux ces gens qui, lorsqu'ils ne
pouvaient être là en personnes, étaient là pourtant... cf.
Verr. 3,
125; Cæc. 42; Mur. 77.
- cum
interea, cum interim : quand cependant. --- Plaut.
Pers. 174; Men. 446; Ter. Hec. 39; Cic. Verr. 5, 162.
- inf.
hist. après cum interim. --- Liv.
3, 37, 5, etc.
- avec
les verbes de sentiment.
- salvos
quom advenis, gaudeo, Plaut. Most. 1128 : alors que tu arrives bien
portant, je me réjouis. --- (Amph. 681; Men. 1031; Rud. 1365,
etc.).
- magna
lætitia nobis est, cum te di monuere uti... Sall. J. 102, 5 : c'est
pour nous une grande joie de voir que les dieux t'ont donné
l'inspiration de.
- tibi
gratulor, cum tantum vales apud Dolabellam, Fam.
9, 14, 3 : je te félicite du moment que tu as tant de crédit auprès de
Dolabella.
- cum
isto animo es, satis laudare non possum, Cic. Mil. 99 :
du moment que tu as ces sentiments, je ne saurais assez te louer.
--- cf.
Fam. 13, 24, 2; Verr. 2, 149; Fin. 3, 9; Off. 2, 22.
II subjonctif.,
- notion causale :
du moment que, vu que, étant donné que, puisque.
- cum
amicitiæ vis sit in eo ut..., qui id fieri poterit si...? Cic.
Læl. 92 : puisque l'essence de l'amitié consiste à..., comment ce
résultat pourra-t-il se produire si... ? --- (Cat. 1, 15;
Font. 35; Ac. 2,
66; Phil. 14, 12; Or. 27; Fin. 1, 34, etc.)
- cum
præsertim, Cic. Br. 3
: étant donné surtout que.
- ou præsertim cum, Arch. 10 :
puisque); ou
quippe cum, Cic.
Br. 69; Læl. 28; Off. 2, 34; Leg. 1, 5, etc.
- qqf utpote
cum, Cic. Att. 5, 8, 1; ut cum, Quint. 10,
1, 76.
- cum... tum :
id, cum
ipse per se dignus putaretur, tum auctoritate et gratia Luculli
impetravit, Arch. 7 : il l'obtint, d'abord parce qu'il en était jugé
digne par lui-même, et ensuite grâce à l'influence et au crédit de
Lucullus. --- cf. Dom. 32.
- liaison de deux faits
du moment que.
- cum
in
convivium venisset... non poterat, Cic. Verr. 4, 48 : du moment qu'il
était venu (qu'il se trouvait) dans un festin, il ne pouvait...
(Rep.
2, 59; Off. 2, 41; de Or. 1, 232; Cæs. BG. 5, 19, 2 (β); BG. 7, 16, 3;
BC. 2, 41, 6; 3, 24, 2; Liv. 2, 27, 8; 23, 3, 10; 44, 29, 3; Tac. An. 1
10, 7; 3, 10, 14).
- notion adversative-concessive
: quoique, quand pourtant.
- Græcia,
cum jamdiu excellat in eloquentia, tamen... Cic. Br. 26 : la
Grèce, quoique depuis longtemps elle excelle dans l'éloquence,
cependant... (Verr. 3, 78; de Or. 1, 126; Br. 28; 314; Clu.
110, etc.)
- simple opposition
alors que, tandis que.
- solum
(animantium) est
particeps rationis, cum cetera sint omnia expertia, Cic. Leg. 1, 22 :
il est le seul (des animaux) qui participe de la raison, tandis que les
autres en sont tous dépourvus. --- (Verr. 5, 95; 178; Clu. 65;
Mur. 11;
Tusc. 5, 13; de Or. 3, 60, etc.; Cæs. BG. 4, 12, 1; 4, 24, 3; Liv. 23,
27, 5; 28, 14, 19; Tac. H. 1, 39).
- cum
interea, cum interim : quoique
cependant, tandis que cependant, alors que cependant.
- simulat...
cum
interea... machinetur, Verr. pr. 15 : il feint... quoique cependant il
machine... (Varr. R. 3, 16, 2; Lucr. 5, 394; Verr. 2, 25; 3,
62; Pis.
9; Sull. 16; Fam. 15, 4, 3).
- cum... tum :
quæ cum sint gravia, tum
illud acerbissimum est quod... Cic. Mur. 56 : ces choses ont beau être
pénibles, le plus dur, c'est que... cf. 55; Fam. 15, 9, 1;
Off. 3, 5.
- acception voisine de l'instrumental.
- cum
neget..., nonne tollit...? Cic. Nat. 1, 29 = negando, nonne tollit
: en déclarant que ne pas..., ne supprime-t-il pas... ? ---
cf. Font. 44;
Top. 10; Agr. 2, 19, etc.
- acception voisine de in
+ gérondif]
=
quand il s'agit de.
- nonne
ille artifex, cum faceret Jovis formam,
contemplabatur aliquem...? Cic. Or. 9 : cet artiste, quand il
s'agissait pour lui de faire (en faisant) la statue de Jupiter, ne
contemplait-il pas un modèle...?
- cum
peterem magistratum, solebam...
Cic. de Or. 1, 112, en faisant acte de candidature, j'avais l'habitude.
---
(Brut. 143;190; Fin. 3, 19, etc.)
- nusquam
cunctabundus, nisi cum in
senatu loqueretur, Tac. An. 1, 7 : n'ayant nulle part d'hésitation sauf
dans ses paroles au sénat.
- acception participiale.
- cum
ageremus vitæ supremum diem, scribebamus hæc, Cic. Fin. 2, 96 :
c'est en vivant mon dernier jour que je t'écris ceci.
- (cf.
dederam ad te
litteras exiens e Puteolano, Cic. Att. 15, 1 a, 1 : je t'ai écrit hier
en partant de ma maison de Putéoles).
- cum
hanc jam epistulam
complicarem, tabellarii a vobis venerunt, Cic. Q. 3, 1, 17 : j'étais
déjà en train de fermer cette lettre, quand des messagers arrivèrent de
votre part.
- (cf.
cenato mihi et jam dormitanti epistula est reddita,
Cic. Att. 2, 16, 1 : j'avais dîné et je commençais à m'endormir, quand
on m'a remis ta lettre).
- cum
hæc agerem, repente ad me venit
Heraclius, Cic. Verr. 4, 137 : je m'occupais donc ainsi, quand un beau
jour Héraclius vint me voir.
- mihi,
cum de senectute vellem aliquid
scribere, tu occurrebas dignus... Cic. CM 2 (= mihi volenti...) : ayant
l'intention d'écrire sur la vieillesse, c'est à toi que je pensais,
comme à l'homme digne...
- adulescentium
greges vidimus certantes
pugnis, calcibus..., cum exanimarentur priusquam victos se faterentur,
Cic. Tusc. 5, 77 : nous avons vu des troupes de jeunes gens luttant des
poings, des pieds..., perdant la vie plutôt que de s'avouer vaincus.
- per
stadium ingressus esse Milo dicitur, cum humeris sustineret bovem,
Cic. CM 33 : Milon s'avança, dit-on, dans le stade, en portant un boeuf
sur ses épaules.
- cum
quinque et viginti natus annos dominatum
occupavisset, Cic. Tusc. 5, 57 : ayant pris (après avoir pris) le
pouvoir à vingt-cinq ans.
- en part. après audire :
sæpe soleo
audire Roscium, cum ita dicat... Cic. de Or. 129, souvent j'entends
Roscius disant ceci..., j'entends dire ceci à Roscius... (de
Or. 2, 22;
144; 155; 365; Br. 205; Verr. 3, 3; Clu. 29; Dom. 93; Nat. 1, 58; Div.
1, 104, etc.) II
- cum... tum :
cum peracutus esset ad excogitandum...
tum erat... Cic. Br. 145 : tout en étant très fin pour découvrir..., il
était...
- cum
artifex ejus modi sit, ut..., tum vir ejus modi est
ut... Cic. Quinet. 78 : tout en étant un tel artiste que... il est
aussi un homme tel que... (Fam. 9, 16, 1)
- subj. potentiel du passé.
-
vix erat hoc plane imperatum, cum...
videres, Cic. Verr. 4, 86 : l'ordre était à peine donné complètement
qu'on eût pu voir...
*****
III tours particuliers :
- cum maxime (quum
maxime)
: quand (alors que) précisément.
-
tum, cum maxime fallunt, id agent ut viri boni esse videantur, Cic.
Off. 1, 41 : au moment où précisément ils trompent, ils travaillent à
se faire passer pour hommes de bien.
- cum hæc maxime
cognosceremus,
repente adspicimus, Cic. Verr. 2, 187 : nous étions précisément en
train de prendre connaissance de ces faits, quand soudain nous
apercevons...
- cum
maxime Capua circumvallaretur, Syracusarum oppugnatio ad finem venit,
Liv. 25, 23, 1 : juste au moment où les Romains
cernaient Capoue, le siège de Syracuse se
termina.
- emploi
adverbial.
- nunc cum maxime, Cic.
CM 38; Clu.
12; Liv. 29, 17, 7 ou
cum maxime Cic. Off. 2, 22; Verr. 4, 82
: précisément en ce moment, maintenant plus que jamais.
- omnia quæ captæ urbes
patiuntur,
passi sumus et quum maxime patimur, Liv. 29, 17, 20 : tout ce que
souffre une ville prise, nous l'avons souffert, et nous le souffrons
maintenant plus que jamais.
- dans
le passé :
cum maxume hoc significabat... Cic. de Or. 1, 84,
alors surtout il
faisait entendre que... ou
tum maxime Liv. 27, 4, 2 ou
tum cum maxime Liv. 33, 9, 3 ; 40, 13, 4 ; 40, 32, 1; 43, 7, 8
ou
tunc cum maxime Curt. 3, 2, 17.
-
avec un adv. au superl.
: cum plurimum, Liv. 33, 5,
9; Plin. 25, 121 : au plus.
- cum longissime, Suet.
Tib. 38 : à la plus
grande distance alors.
- cum... tum [employés
comme adv. de corrélation],
d'une part... d'autre part.
-
cum
summi viri, tum amicissimi mors, Cic. Læl. 8 : la mort d'un homme
si éminent et à la fois si cher à ton coeur.
- cum meo judicio, tum
omnium, Cic. Br. 183 : d'après mon sentiment, comme aussi d'après le
sentiment de tous.
- cum omnium rerum simulatio
vitiosa est, tum
amicitiæ repugnat maxime, Cic. Læl. 92 : l'hypocrisie en toutes
choses est un vice, mais c'est avec l'amitié qu'elle est surtout
incompatible.
- cum... tum vero, Cic.
Sen. 25; tum maxime (in primis Cic.
Br. 298) Att. 11, 6, 1; tum etiam Cic.
Rep. 2, 1 : d'une part... d'autre
part vraiment, d'autre part surtout, d'autre part aussi.
- cum alia
multa, tum hoc, Cic. Flacc. 94 : entre autres choses, ceci; parmi
beaucoup d'autres choses, celle-ci en particulier.
- cum multa, tum etiam
hoc, Cic. Verr. 4, 147 : entre autres choses, ceci surtout.
- cum multis
in rebus, tum in amicitia, Cic. Læl. 48 : dans maints objets et en
particulier dans l'amitié.
-
cum sæpe alias, tum, Cic. Br. 144 : en
maintes autres circonstances, et en particulier.
-
pour
toute cette syntaxe de cum,
v. GAFFIOT Subj.; Pour le vrai latin; Rev. de Phil. t. 32.
- cūma
: c. cyma. --- Diocl.
6, 11.
- Cūmæ,
ārum, f. : Cumes (ville de Campanie).
--- Virg. En. 6, 2.
- (Lebaigue
P. 314)
-
eodem anno a Campanis Cumæ, quam Græci tum urbem tenebant, capiuntur,
Liv. 4, 44 : la même année, les Campaniens prennent Cumes, ville que
les Grecs occupaient alors. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 636; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
Cŭmē ou
Cȳmē, ēs, f., Sil. 8, 531.
- Cumæus ou Cymæus, a, um
: de Cumes. --- Virg. B. 4, 4.
- cumaltĕr
[vulgate] :
voir
cumulter.
- cūmāna,
æ, f. : vase de Cumes. --- Apic. 4, 2; 5, 203.
- Cumānĭa,
æ, f. : forteresse de l'Ibérie d'Asie. --- Plin. 6,
30.
- Cūmānus,
a, um : de Cumes.
- Cumanus
ager, Cic. Agr. 2, 66 : le territoire de Cumes.
- Cūmānum,
i, n. : - 1
- villa de
Cumes. ---
Cic. Att. 4, 10, 2. - 2 -
pays de Cumes.
---
Plin. 17, 243
- Cūmāni, ōrum, m., habitants
de
Cumes. --- Cic. Att. 10, 13, 1.
- cūmātĭlis
:
voir
cymatilis.
- cūmătĭum
: c. cymatium.
- cumba
: c. cymba. ---
Liv. 26, 45, 7 ; Afran.
Com. 138.
- cumbŭla,
æ, f. (c. cymbula) : canot, nacelle, gondole.
- cumcumquĕ
: c. cumque.
- cŭmĕra,
æ, f. : coffre à blé, coffre. --- Hor. Ep. 1, 7, 30.
- et
cŭmĕrus,
i, m., Varr. L. 7, 34.
- cŭmīnātus,
a, um [cuminum] : mêlé de cumin. --- Pall. 12, 22, 5
- cŭmīnātum,
i, n. : ragoût au cumin. --- Apic. 1, 30.
- cŭmīnīnus,
a, um [cuminum] : de cumin. --- Apul. Herb. 74.
- cŭmīnum,
i, n. : cumin [plante]. --- Cato, Ag. 119;
Varr. L. 5, 103 ; Hor. Ep. 1, 19, 18.
- gr.
κύμινον.
- cumipha,
æ, f. : sorte de gâteau. --- Aug. Mor. Manich. 51.
- cumma,
n. :
voir
cummi. --- Pall. 11, 12, 6.
- cummātus,
a, um : gommeux. --- Pall. 11, 12, 6.
- cummaxĭmē
:
voir
cum
- cummĕus,
a, um : qui
renferme de la gomme. --- Aus. *Ed. 6, 74.
- cummi,
commi ou gummi, n. indécl.
: gomme. --- Cato, Ag. 69; Plin. 16, 108; Col. 12,
52, 16.
-
voir
commis.
- cummĭno,
āre : - intr. - sécréter
de la gomme (suc végétal). --- Pall. 2, 15,
20.
- cummĭnōsus,
a, um : gommeux. riche en gomme. --- Plin. 12, 36.
- cummis,
is, f. qqf. m. : gomme (suc végétal). --- Plin. 16, 26,
45,
§ 108; 24, 1, 1, § 3; 13, 12, 26, § 66; Col. 12,
52, 16, etc.
- gr. κόμμι.
- diverses
graphies : gummi
ou
cummi, indécl.
n.; commis, cummis ou gummis,
is, f.
- gén.
gr. gummeōs
(κόμμεως), Mart. Cap. 3, § 225.
- cummītĭo,
ōnis, f. : action de gommer. --- Col. 12, 52, 17.
- cumprīmē
: c. cumprimis. --- Quadrig. d. Gell. 17, 2,
14; *Cic. Div. 1, 68.
- cumprimis
(cum prīmis) = in primis : parmi les premiers, au
premier rang. --- Plaut. Truc. 660 ; Cic. Inv. 2, 1; Verr. 2,
68.
- callidus cum primisque
ridiculus, Cic. Br. 224 : habile et au premier rang par
l'esprit [plaisanterie].
- cumque
:
1 - cumquĕ
(cunquĕ, quomquĕ) : en toutes circonstances. --- Hor. O. 1,
32,
15.
-
généralement
cet adverbe est joint aux relatifs pour exprimer l'indétermination
: quicumque,
ubicumque... Parfois,
il y a une tmèse : ubi...
cumque.
-
avec
tmèse --
quo cuiquest cumque
voluptas, Lucr. 6, 389 : partout où c'est le bon plaisir de
chacun. --- cf.
Cic. Sest. 68; cum... cumque, Lucr. 2, 114 : toutes
les fois que.
2 -
cumquĕ, Plaut. = et cum.
- cŭmŭlantĕr,
adv. : c. cumulate. --- Ps.
Rufin. Os. 2,
7, 9.
- cŭmŭlāre,
is, n., articulation sacro-vertébrale. --- Veg. Mul. 3, 2, 2.
- cŭmŭlātē
[cumulatus] : en comblant la mesure, pleinement, abondamment.
--- Cic. Verr. 5, 165 ; Fin. 2, 42 ; etc.
- cŭmŭlātius Cic. Or. 54;
cŭmŭlātissimē Cic. Fam.
5, 11, 1.
- cumulate
tractare aliquem, Cic. : recevoir qqn magnifiquement.
- cŭmŭlātim,
adv. : en
tas, par monceaux. --- Varr. R. 3, 15, 2; Prud. Apoth. 717.
- cŭmŭlātĭo,
ōnis, f. [cumulo] : accumulation, accroissement. ---
Cass. Var. 11, 38.
- cŭmŭlātŏr,
ōris, m. [cumulo] : celui qui accumule. ---
Aug. Jul. Pelag. 5, 2.
- cŭmŭlātus,
a, um, part. de cumulo
- pris adj t,
1 - augmenté,
agrandi, multiplié.
-
mensura cumulatiore, Cic. Br. 15 : dans une mesure plus grande.
-
benigne omnia cumulata dare, Liv. 27, 45, 11 : ils donnaient
généreusement tout en surabondance.
2 - qui
est à son comble, plein, parfait. --- Cic. Fam.
9, 14, 5; Att. 14, 17, 5; Tusc. 1, 109.
- perfecta
cumulataque virtus, Cic. Sest. 86 : vertu parfaite et dans sa
plénitude.
3 - avec
gén. surchargé de.
- scelerum
cumulatissime, Plaut. Aul. 825 : toi, le plus chargé de crimes.
- cŭmŭlo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - entasser,
accumuler.
- materies
cumulata, Lucr. 1, 990 : matière entassée.
- cumulata
arma et corpora, Liv. 25, 16, 19 : armes et corps entassés.
- ut
aliud super aliud cumularetur funus, Liv. 26, 41, 8 : en sorte
que les morts s'entassaient les unes sur les autres.
- sæculi
res in unum diem fortuna cumulavit, Curt. 4, 16, 10 : la
fortune a
entassé les événements de tout un siècle en une seule journée.
- tamen
omnes in eam honores cumulabantur, Tac. An. 13, 2 : toutefois on
accumulait publiquement les honneurs sur elle (= Agrippine).
- cumulare
probra in aliquem, Tac. An. 1, 21 : accumuler les outrages sur
qqn. --- cf. 13, 2; 14, 53.
- per
acervos corporum, quos in media maxime acie cumulaverant, Liv. 37, 43,
7 : à travers les monceaux de cadavres qu'ils avaient
accumulés surtout
au centre de la ligne de bataille.
- cumulare
pyram, Stat. Th. 6, 85 : élever un bûcher.
2 - augmenter
en entassant, grossir.
- scelere
scelus cumulare, Cic. Cat. 1, 14 : ajouter un crime à un autre.
- hic
idem Africanus eloquentiā cumulavit bellicam gloriam, Cic. Off. 1, 116 :
ce même Scipion l'Africain joignit l'éloquence à l'éclat
guerrier de son nom.
- æs
alienum cumulatum usuris, Liv. 2, 23, 6 : dette grossie par les
intérêts.
- cumulare invidiam,
Liv. 3, 12, 8 : accroître la haine (ajouter à la haine).
- accesserunt
quæ cumularent religiones animis, Liv. 42, 20, 5 : il
s'ajouta
d'autres prodiges pour augmenter dans les esprits les craintes
superstitieuses.
3 - porter
à son comble, couronner.
- cumulare totam
eloquentiam, Cic. de Or. 3, 91 : donner son couronnement à
toute l'éloquence.
- cumulare
gaudium, Cic. Att. 4, 1, 2 : mettre le comble à la joie.
-
summum bonum cumulatur ex integritate corporis et ex mentis ratione
perfecta, Cic. Fin. 5, 40 : le souverain bien trouve son
couronnement
dans l'intégrité du corps et dans le parfait état de l'intelligence.
4 - emplir
en accumulant.
- cumulare aras
oneratis lancibus, Virg. En. 8, 284 : charger les autels de
plats garnis de viandes. --- cf. En. 11, 50; Liv. 8,
33, 21; Curt. 5, 1, 20; Tac. G. 27
- locus
strage semiruti muri cumulatus, Liv. 32, 17, 10 : lieu rempli
des décombres du mur à moitié renversé.
- cumulare
aliquem muneribus, Virg. En. 5, 532 : combler qqn de présents.
- omni
laude cumulatus, Cic. de Or. 1, 20 : pourvu de toutes les
qualités, accompli.
- plurimis
et maximis voluptatibus cumulatus, Cic. Fin. 2, 63 : jouissant
des
plaisirs accumulés, les plus variés et les plus grands.
-
cumulari maximo gaudio, Cic. Att. 14, 17 a, 1 : être rempli de
la joie la plus vive.
- multis
laudibus cumulatus, Tac. H. 4, 39 : chargé d'une foule
d'éloges.
- cŭmulter,
arch. = cum altero. --- P. Fest. 50, 10.
- cŭmŭlus,
i, m. :
1 -
amas, amoncellement.
- armorum
cumulos
coacervare,
Liv. 5, 39, 1 : entasser les armes en monceaux.
- cumulus
aquarum, Ov. M. 15, 508 : vagues
amoncelées.
- cumulus sarcinarum,
Liv. 10, 36, 13 : monceau de bagages.
- immenso
aliarum super alias acervatarum legum cumulo, fons omnis publici
privatique est iuris, Liv. 3, 34, 6 : dans cet amas énorme de lois
entassées les unes sur les autres, elles sont encore le principe du
droit public et privé.
- aurum cumulo rerum aliarum interfulgens, Liv. 28, 23, 4 : l'or qui
coulait en ruisseau sur l'amas des autres choses.
- cumulus mercium : stock. --- néolatin; cf. latinitas, Vatican.
- cumulus
notitiarum : le flux des informations. --- néolatin; encycl. fides et ratio.
- quis
sua sponte inspicere potest cumulum notitiarum quas ex diversis orbis
regionibus cotidie accepimus et quae, generaliter, ... uti verae
habentur ? = qui pourrait contrôler pour son compte le flux des
informations qui jour après jour parviennent de toutes les parties du
monde et que l'on tient généralement pour vraies ? -- encycl. fides et ratio.
2 -
surplus, surcroît.
- magnus
ad tua pristina erga me studia
cumulus accedet, Cic. Fam. 15, 12, 2 : ce sera beaucoup
ajouter aux
témoignages que tu m'as donnés jusqu'ici de ton dévouement.
- cumulus
dierum, Cic. Prov. 26 : un surcroît de jours.
- ergo
ille cumulus dierum hominis est dignitati tributus, Cic. Prov. 2, 11,
26 : ce surcroit de jours n'a donc été accordé qu'au désir d'honorer
personnellement César.
- ita
magnum beneficium tuum
magno cumulo auxeris, Cic. Fam. 13, 62 : tu ajouteras ainsi
beaucoup à
ton bienfait.
3 -
couronnement,
comble, apogée.
-
aliquem cumulum illorum artibus
(eloquentia adfert), Cic. de Or. 3, 143 : (l'éloquence
apporte) à leurs
sciences qqch qui les couronne.
- accesserint
in cumulum manubiæ
vestrorum imperatorum, Cic. Agr. 2, 62 : que s'ajoutent pour
comble les
dépouilles conquises par vos généraux.
- cui
gloriæ
amplior adhuc ex oportunitate cumulus accessit, Suet. Tib. 3, 17
: ce fut surtout l'opportunité de ce succès qui mit le comble
à
sa gloire.
- jucundissimæ
tuæ litteræ
cumulum mihi gaudii
attulerunt, Cic. Fam. 16, 21 : ta très agréable lettre a mis le comble
à ma joie.
4 - rhét.
= péroraison. --- Quint. 6, 1, 1.
- peroratio,
quam cumulum quidam conclusionem vocant, Quint. 6, 1, 1 : la
péroraison, que quelques-uns appellent le couronnement du discours. ---
cf. id. 7, prooem. § 1; 8, 3, 88.
- cūna,
æ, f. : c. cunæ.
---
Varr. Men. 222.
- cūnābŭla,
ōrum, n. [cunæ] :
1 -
berceau d'enfant. --- Cic. Div. 1, 79
2 -
gîte, nid d'oiseau.
- cunabula
in terra facere, Plin. 10, 99 : faire son nid sur la terre. --- Virg. G. 4,
66.
3 -
lieu
de naissance.
- mons
Idæus ubi, et gentis cunabula nostræ, Virg. En. 3, 105 : on y trouve le
Mont
Ida et le berceau de notre race.
4 -
première enfance, naissance, origine.
-
a primis cunabulis, Col. 1,
3, 5 : dès le berceau.
- qui
non in cunabulis, sed in campo sunt consules facti, Cic. Agr. 3, 100 :
ceux qui ne
sont pas désignés consuls en raison de leur naissance, mais élus au
champ de Mars.
- a
primis cunabulis hujus urbis, Apul. M. 2 : depuis les origines de notre
ville.
-
cunabula juris,
Dig. 1, 2, 2 : les origines du droit.
- cŭnæ,
ārum, f.,
1 - berceau. --- Plaut. Ps. 1177; Cic. CM
83.
2 -
nid d'oiseau. --- Ov. Tr. 3, 12, 10.
3 -
fig.
première enfance. --- Ov. M. 3, 313.
- cūnārĭa,
æ, f. [cunæ] : berceuse. ---
CIL 6, 27134.
- cunchis,
is, f. arch. (c. conchis, is, f.) : fève avec enveloppe. ---
Prisc. 1, 35.
- cunctābundus,
a, um
[cunctor] : qui hésite. --- Liv. 6, 7, 2.
- cunctālis,
e [cunctus] : commun à
tous. ---
Capel. 1, 34.
- cunctāmen,
ĭnis, n. [cunctor] : retard, lenteur. --- P. Nol. 24,
416.
-
et
cunctāmentum, i, n., Capel. 1, 6.
- cunctans,
tis : part. de cunctor
- adj t
1 - qui tarde, qui hésite.
- cunctans
ad opera, Col. 11, 1, 14 : lent au travail.
- cunctantior
ad dimicandum, Suet. Cæs. 60 : plus hésitant à engager le combat
(moins pressé
de combattre).
2 -
qui résiste.
- cunctans
ramus, Virg. En. 6, 211 : rameau qui résiste.
- mellis
est cunctantior actus, Lucr. 3, 193 : le miel est plus compact
(coule plus lentement).
3 -
irrésolu, indécis, circonspect.
- Flavianus
naturā ac senectā cunctantior, Tac. H. 3, 4 : Flavianus était
naturellement
et en raison de son grand âge trop lent à se décider.
- alternos ægro cunctans poplite gressus, Val. Fl. 2, 93 : qui se
traîne
péniblement
à cause d'un genou blessé.
- cunctantior
fortasse et cautior esse deberem, Plin. Ep. 2, 16, 4 : je devrais
peut-être
me montrer plus circonspect et plus prudent.
- cunctantĕr,
adv. : avec hésitation, lentement.
- haud
cunctanter, Liv. 1, 36, 4 : sans hésiter.
- cunctantius
confirmare acta sua, Suet. Cæs. 19 : mettre trop de lenteur à ratifier
ses
actes. --- Suet. Galb. 12; Tac.
A. 1, 71.
- cunctātĭo,
ōnis, f. [cunctor] : - 1 -
hésitation, retard, lenteur, irrésolution. - 2
- circonspection.
- cunctatio
invadendi, Liv. 5, 41, 7 : hésitation à
attaquer. ---
Cic.
Læl. 44 ; Sest. 100.
- major
cunctatio (eos) tenebat aperta (atria) quam clausa invadendi, Liv. 5,
41, 7 :
ils hésitaient plus à pénétrer dans les cours intérieures ouvertes
que dans celles qui étaient fermées.
- sine
cunctatione : sans hésitation. --- Cic.
Vatin. 6, 15; Liv. 36, 14, 2; Suet. Aug. 12.
- cunctātŏr,
ōris, m. [cunctor] : - 1 -
temporiseur. - 2 -
circonspect. - 3 -
hésitant, irrésolu, lent.
- non
cunctator iniqui Labdacus, Stat. Th. 3 : Labdacus, qui n'hésite pas à
agir injustement.
- Cunctator
: le Temporiseur (surnom de Q. Fabius Maximus).
- cunctātīvē,
adv. [cunctor] : en
temporisant. --- Don. Eun. 5, 1, 7.
- cunctātrix,
īcis, f. [cunctor] : celle
qui
temporise. --- Ambr. Ep. 68, 5.
- cunctātus,
a, um : part. passé de cunctor.
- (Lebaigue
P. 315)
- adj t
lent à se résoudre,
circonspect.
- cunctatior
ad
dimicandum,
Suet. Cæs. 60 : qui se décide plus difficilement à combattre.
- cuncti
: voir
cunctus.
- cunctĭcĭnus,
a, um [cunctus, cano] : produit par un ensemble de chants. ---
Capel. 9, 905.
- cunctim,
adv. [cunctus] : en masse, ensemble. ---
Apul. Flor. 9, 30.
- cunctĭpărens,
entis, m. : père de
toutes
choses. --- Prud. Peri. 14, 128.
- cunctĭpōtens,
entis, m. : tout-puissant. ---
Prud. Peri. 7, 56.
- cuncto,
āre (arch. pour cunctor) : - intr. -
temporiser,
tarder, hésiter. ---
Plaut. Cas.
793; Att. ap. Non. p. 469, 24.
- passif impers. non
cunctatum est, Tac. An. 3, 46 : on n'hésita pas.
--- cf. Prisc. 2, 392, 8.
- cunctor
(contor), āri, ātus sum : - intr. - 1
- temporiser, tarder, hésiter, être lent. - 2 - s'arrêter, traîner,
séjourner.
- inf.
arch. cunctarier,
Lucr. 3, 67; sens passif voir cuncto.
- cunctando
bellum gerebat, Liv. 21, 24,
10 : il faisait la guerre en temporisant.
- placitum
dehinc non ultra cunctari, Tac. 12, 9 : on résolut au reste de ne pas
différer.
- noli
te extollere in faciendo opere tuo et noli cunctari in tempore
angustiæ, Vulg. Eccl. 10, 29 : ne t'enorgueillis pas en accomplissant
ton œuvre, et ne t'abandunne pas à la paresse au temps de l'affliction.
- avec
inf.
non est cunctandum profiteri,
Cic. Tim. 3 : il ne faut pas hésiter à reconnaître. ---
Cic. Univ. 3; Liv. 25, 39, 18; 31, 7, 5; Sall. C. 44,
6; id.
J. 13, 6; Col. 8, 15 fin.; Suet. Cæs. 70; id. Vesp. 16; Tac.
A.
1, 6.
- cunctari
diutius in vita, Cic. Tusc. 1, 111 : prolonger son existence.
- avec prop. inter. indir.
cunctari
quando... (quomodo..., utrum... an...) : hésiter, se
demandant quand...
(comment...,
si... ou si...). --- Sall. C. 52,
25.
- diu
cunctari an... Suet. Cæs. 81; Aug. 8 : hésiter longtemps, se
demandant si...
- non
cunctandum existimavit quin pugna decertaret, Cæs. BG. 3, 27,
3 : il jugea qu’il
ne devait pas hésiter à livrer bataille.
- passif
impers. nec cunctatum apud latera,
Tac. An. 3, 46 : et sur
les ailes
il n'y eut pas d'hésitation.
- poét.
cunctatur olivum, Lucr. 2, 392 : l'huile coule lentement.
- cunctus,
a, um : tout entier, tout ensemble, tout.
- cunctus
senatus, Cic. Fam. 4, 4, 3, le sénat tout entier.
- cuncti
cives, Cic. de Or. 1, 184 : tous les citoyens sans exception.
- cuncti
aut magna pars Sicciensium, Sall. J. 56, 5 : la totalité ou du moins le
plus grand nombre des gens de Sicca.
- cuncta
agitare, Sall. J. 66, 1 : mettre tout sens dessus dessous.
- au fém.
cuncta Aegyptus, Cic. Agr. 2, 16, 41 : toute l'Egypte.
- cuncta Gallia,
Cæs. BG. 7, 10 :
toute la Gaule.
--- Sall. J. 69, 3; Cic. Phil. 2, 9, 21; Sall. C.
37,
1; Cic. Nat. 2, 39, 99; Planc. ap. Cic. Fam.
10, 21,
5; Virg. G. 3, 473; Plaut. Most. 5, 2, 46; Liv. 44,
1,
5; Sall. H. 3, 61, 5.
- cuncti
: tous ensemble.
- cuncta,
n. plur. : toutes les choses, tout.
- pulchrum
est, præstare cuncta, nihil exigere, P. Syr. : il
est beau de donner tout, et de ne rien exiger.
- præstare
cuncta pulchrum est, exigere nihil, P. Syr.
: donner tout et ne rien exiger, voilà ce qui est beau !
- poét.
et prose post-Aug. cunctus
+ gén.
- cuncti
hominum, Ov. M. 4, 631 : tous les hommes.
- cunctæ
provinciarum, Plin. : toutes les provinces.
- postquam
cuncta scelerum suorum pro egregiis accipi videt, Tac. An. 14 : voyant
tous ses crimes érigés en vertus.
- au
neutre plur. + gén. masc. ou fém.-
cuncta (s.-ent. loca) terrarum subacta, Hor. O. 2,
1, 23 : toute la terre soumise.
- cuncta
camporum, Tac. H. 5, 10 : toute la plaine.
-
cuncta viai,
Lucr. 5, 739 : toute la route.
- cuncta curarum ad principem rejicere, Tac. An. 3, 35 : rejeter tous
les soins (du gouvernement) sur le prince.
- accord
avec le plus rapproché - Romanis cuncta maria
terræque
patebant,
Sall. C. 10 : toutes les mers et toutes les terres étaient ouvertes aux
Romains.
- cŭnĕātim,
adv. [cuneatus]: en forme de coin, en forme de triangle.
- hostes
cuneatim constiterunt, Cæs. BG. 7, 28, 1 : les ennemis se formèrent en
coin. ---
Amm. 16, 12, 8.
- cŭnĕātĭo,
ōnis, f. : configuration en forme de coin. --- Scrib. 47.
- cŭnĕātus,
a, um : - 1 - part.
passé
de cuneo. - 2 -adj t cunéiforme,
aminci à l'extrémité.
- forma
scuti ad imum cuneatior, Liv. 9, 40, 2 : bouclier qui va en se
rétrécissant vers le bas.
- cŭnēbula
: c.
cunila.
--- Gloss.
- cŭnēla
: c.
cunila. --- Col.
6, 8, 2.
- cŭnĕo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - serrer (maintenir) avec un coin.
- latera
inclinata cuneare, Sen. Ep. 118, 16 : soutenir les briques avec un coin.
- per
vim cuneare, Quint. 4, 3, 4 : faire entrer de force, comme avec un coin.
2 - donner
la forme d'un coin.
- Britannia
se in diversos angulos cuneat triquetra, Mel. 3, 6, 1 : la Bretagne, de
forme triangulaire, présente trois angles très divergents.
- cuneari
: prendre la forme d'un coin. --- Plin. 3, 29.
- Hispania
cuneatur ibi inter duo maria, Plin. 3, 29 : là l'Espagne se
rétrécit
en forme de coin entre les deux mers.
- cŭnĕŏlus,
i, m. [cuneus] : petit
coin. ---
Cic. Tim. 47; Col. 4, 29, 10.
- Cunerum,
i, n. : Cunérum (promontoire d'Italie).---
Plin. 3, 111.
- cuneus
:
1 - cŭnĕus,
i, m.
:
a -
coin [à fendre, ou à caler]. ---
Cato, Agr. 10, 3; Cic. Tusc. 2, 23
; Virg. G. 2, 144.
- cuneis
scindere lignum, Virg. : fendre du bois avec des coins.
- cuneus
veritatis, Tert. adv. Marc. 1, 21 : **le coin de la vérité** = la force
irrésistible de la vérité.
- hoc
cuneo veritatis omnis extruditur hæresis, Tert. adv. Marc. 1, 21 : par
ce coin, c.-à-d. par cette force irrésistible, de la vérité toute
hérésie est repoussée.
- cunei
= les chevilles, les jointures dans un
vaisseau. --- Ov. M. 11, 514.
b - formation
de bataille en forme de coin, de
triangle. --- Cæs. BG. 6, 40, 2 ; Liv. 2, 50, 9
; Virg. En. 12, 269.
c - section
de bancs au théâtre.
--- Vitr. 5, 6; Suet. Aug. 44. 2; Juv.
6, 61.
- cuneus
senatorius, Suet. : places réservées aux sénateurs.
- per
cuneos, Virg. : parmi les spectateurs.
-
cunei omnes, Phæd. 5, 3 : tous les gradins = toute
l'assemblée.
- ut
vero cuneis notuit res omnibus, Phædr. 5, 3 : mais quand la réalité fut
connue sur tous les gradins du théâtre.
d -
figure triangulaire, triangle. --- Vitr. 7,
4, 4, etc.
- voir
hors site cuneus.
2 - Cŭnĕus, i,
m. : Cunéus (promontoire de
Lusitanie). --- Plin. 4, 116 ; Mel. 3, 1, 6.
- cungrum
: c. congrum. --- Prisc. 1, 35.
- cŭnica,
æ, f. : douille (partie du pressoir). ---
Cato, Ag. 20.
- cŭnīclus,
i, m. : c. cuniculus.
---
Apic. 2, 49 ; Gloss.
- cŭnīcŭlārĭæ,
ārum, f. : les îles Cuniculaires (îles situées
entre la Corse et la Sardaigne). ---
Plin. 3, 83.
- cŭnīcŭlāris,
e [cuniculus] : de lapin. ---
M.-Emp. 14, 57.
- cŭnīcŭlārius,
ĭi, m. [cuniculus] : mineur, sapeur. --- Veg. Mil.
2, 11 ; Amm. 24, 4, 22.
- cŭnīcŭlātim,
adv. : d'une manière
creuse en dedans. --- *Plin. 9, 103.
- cŭnīcŭlātŏr,
ōris, m. : mineur, sapeur.
--- Schol. Stat. Th. 2, 418.
- cŭnīcŭlātus,
a, um [cuniculus] : en
forme de
galerie souterraine. --- Plin. 9, 130.
- cŭnīcŭlōsus,
a, um [cuniculus] : qui abonde en lapins. ---
Catul. 37, 18.
- cŭnīcŭlum,
i, n. : terrier de
lapin. --- P. Fest. 50, 4.
- voir. l'article de P. Festus.
- cŭnīcŭlus
(cŭnīclus), i, m. : - 1 -
lapin. - 2 - trou de
lapin, terrier. - 3 -
conduit souterrain, souterrain, cavité souterraine, conduit,
cavité, creux. - 4 -
galerie de mine, mine,
sape. - 5 - au
fig.
et au plur. moyens détournés.
- gr.
κόνικλος (κύνικλος).
1 - lapin. --- Varr. R.
3, 12, 6; Catul. 25, 1.
- mollior
cuniculi capillo, Catul. : plus mou qu'un poil de lapin.
- gaudet
in effossis habitare cuniculus antris; monstravit tacitas hostibus ille
vias, Mart. 13, 60 : le lapin aime loger dans des terriers creusés;
c'est lui
qui a enseigné aux ennemis l'art de faire des sapes secrètes.
2 - galerie
souterraine, canal souterrain,
conduit, tuyau. ---
Cic. Off. 3, 90; Col. 8, 17, 4 ; Plin. 6, 128 ; Sen. Nat. 3, 21, 6.
- agere
cuniculos ad ærarium, Cic. Off. 3 : creuser un souterrain pour arriver
au trésor public.
- ad
interiorem murum cuniculis pervenire, Liv. 31 : atteindre l'intérieur
du mur par des galeries souterraines.
3 - galerie
de mine, mine, sape. ---
Cic. Cæc. 88 ; Cæs. BG.
3, 21, 3; 7, 22, 2.
-
cuniculis venæ fontis intercisæ sunt, Hirt. G. 8,
43, 4 : au moyen de sapes on coupa l'adduction d'eau.
- est
animadversum fumare aggerem, quem cuniculo hostes succenderant, Cæs.
BG.
7 : on remarqua qu’une fumée s’élevait de la terrasse; l’ennemi
y avait mis le feu par une mine.
-
fig.
cuniculis oppugnare, Cic. Agr. 1, 1 : attaquer par des moyens
détournés.
-
fig. naturæ opifex
sic nostræ studuit verecundiæ, […] ut ductus quosdam atque exitus
cuniculorum nostrorum post tergum relegaret : l'auteur de la nature a
veillé à notre modestie de telle sorte, […]qu'il éloignait derrière le
dos certains conduits et issues de nos intestins (litt.
boyaux).
--- Ambr. Off. 1, 18.
- cūnĭfĕr
: c. conifer.
---
Gloss.
- cŭnīla
(cŏnīla), æ, f. : sarriette, variété de l'origan [plante].
--- Plaut. Trin. 935; Col. 6, 13,1; Plin. 20, 169.
- gr.
κονίλη.
- cŭnīlāgo,
ĭnis, f. : inule visqueuse [plante]. --- Plin. 19,
165.
- Cūnīna,
æ, f. [cunæ] : Cunina.
- divinité
des enfants au berceau : si elle présidait à leurs premiers cris,
c'était
un dieu, appelé alors vaticanus deus;
si elle les disposait à faire les
premiers pas, elle devenait déesse, sous le nom de dea levana; si elle
veillait pour eux dans le berceau, on la nommait cunina
ou cunaria.
- cŭnĭo,
īre : - intr. - aller à la selle. ---
P.
Fest. 50, 16.
- cunnĭlingus,
i, m. : qui lèche le con.
- cunnus,
i, m. : le con (sexe de la femme). ---
Mart.
- cunque
: c. cumque.
- cūnūlæ,
ārum, f. [cunæ] : petit
berceau. ---
Prud. Cath. 7, 164.
- cupa
:
1 - cūpa
(cuppa),
æ, f. : - a - grand
vase en bois, tonneau. --- Varr.
d. Non. 83, 24; Cic. Pis. 67; Cæs. BC. 2, 11. - b - sarcophage.
---
CIL 6, 12202.
2 - cūpa,
æ, f.
: manivelle (de moulin à huile). ---
Cato, Agr. 12.
- gr.
κώπη.
3 - cūpa
: c. copa. --- Charis. 63, 11.
- cūpārĭus,
ĭi, m. : tonnelier. --- CIL 10, 7040.
- Cŭpāvo,
ōnis, m. : Cupavo (un Ligurien). --- Virg.
En. 10, 186.
- cūpēd-
: voir cuppedia,
etc.
- (cūpēdĭa,
cūpēdĭnārĭus, cūpēdĭum, cūpēdo).
- cūpella,
æ, f.[cupa] : petit broc. --- Pall. 2, 25, 12.
- Cŭpencus,
i, m. : Cupencus (guerrier Rutule, tué par Enée).
- nec
di texere Cupencum, Virg. En. 12, 539 : les dieux ne protégèrent pas
non
plus
Cupencus. --- Sil. 4, 537.
- cŭpencus,
i, m. : prêtre (dans la langue des Sabins).
--- Serv. ad Verg. l. l
- cūpes
: c. cuppes.
- cŭpĭdē,
adv. [cupidus] :
1 - avidement,
passionnément.
- cupidissime
falsum testimonium dicere, Cic. Vat. 17 : porter un faux témoignage
avec
une très grande passion. ---
Cic. Tusc. 1,
116 ; Verr. 5, 7, etc.
- cupidius
novissimum agmen insecuti, Cæs. BG. 1, 40 : ayant poursuivi avec trop
d’ardeur
l’arrière-garde.
2 - avec
empressement.
- aliquid
cupidissime facere, Cæs. BC. 1, 15, 2 : faire qqch avec le plus grand
empressement. --- 2, 20, 5; Cic. Com. 49; Fam. 10, 31, 1.
- ut
domum ad se quisque hospitio cupidissime reciperet, Cæs. BC. 2 : pour
qu'avec le plus grand empressement chacun les reçût chez soi à titre
d'hôte.
3 - avec
plaisir, avec curiosité.
- animadversionibus
poenisque ad supplicium datorum cupidissime interesse, Suet. Cal. 11 :
s'intéresser
avec le plus grand plaisir aux châtiments et aux peines des condamnés
au supplice.
4 - avec
passion, avec partialité. --- Cic. Font. 27 ;
Flacc. 12 ; Vat. 40.
.
- cŭpĭdĭnārĭi,
ōrum, m. : débauchés. --- Acr. Hor. S. 2, 3, 134.
- Cŭpīdĭnĕus,
a, um :
1
- de Cupidon. ---
Ov. Tr. 4, 10, 65.
2 - beau comme Cupidon. ---
Mart. 7, 87, 9.
- cŭpĭdĭtās,
ātis, f. [cupidus] :
- gén. plur. cupiditatum, mais aussi cupiditatium
(Cic. Sest. 136,
Liv. 34, 4,12 ; Sen. Ep. 5, 7, etc.).
1
- désir,
envie.
- cupiditas
veri videndi, Cic. Tusc. 1, 44 : désir de voir le vrai.
- flagrare
cupiditate, Cic. de Or. 1, 134 : brûler d'ardeur.
- tanta
sum cupiditate incensus ad reditum ut... Cic. Phil. 1 : je fus enflammé
d'un si vif désir de retourner dans ma patrie que...
- cupiditas
cibi, Cels. 2, 3 : l'appétit.
2
- désir
violent, désir passionné.
- cupiditas
pecuniæ, Cæs BG. 6, 22 : amour de l'argent, cupidité. --- Quint. 7, 2, 30.
- nimia
cupiditas principatus, Cic. Off. 1, 18 : ambition effrénée du pouvoir.
- P.
Naso omni carens cupiditate, Cic. Phil. 3 : P. Nason, qui est exempt de
toute ambition.
- non
te cupiditas... principem fecit, Plin. Pan. 7 : ce n'est pas l'ambition
qui
vous a élevé à l'empire.
- utrosque et laudis cupiditas et timor ignominiæ ad virtutem
excitabant, Cæs. BG. 7, 80, 5 : des deux côtés et l'amour de la gloire
et la crainte du déshonneur incitaient à la bravoure. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 511; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
3
- passion.
- cæca
dominatrix animi cupiditas, Cic. Inv. 1, 2 : la passion maîtresse
aveugle de l'âme.
- multi
... propter victoriæ cupiditatem ... vulnera exceperunt fortiter et
tulerunt, Cic. Tusc. 2, 65 : bien des gens ont, par passion de la
victoire, courageusement reçu et supporté des blessures. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 336; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- indomitæ
cupiditates, Cic, Verr. 1, 62 : passions indomptées.
- temeritatem
cupiditatemque militum reprehendere, Cæs. BG. 7, 52, 1 : blâmer la
témérité et l'ardeur trop passionnée des soldats.
- cupiditas
ad venandum, Curt. 9, 1, 33 : la passion de la chasse. ---
Cic. Phil. 1, 4, 9.
4
- convoitise,
cupidité. --- Cic. Amer. 101 ; Verr. 4, 60, etc.
5
- passion,
partialité. --- Flacc. 21; 64; Planc. 43; Liv.
24, 28, 8.
6
- passion
amoureuse. --- Curt. 8, 4, 27; Suet. Cal. 24.
- cupido
[cupio] :
1 - cŭpīdo,
ĭnis,
f. (qqf. m.) :
- masc.
Plaut. Amp. 840; Hor. S 1, 1, 61; Ep 1, 1, 33; O. 2, 16, 15, etc.; cuppedo
Lucr. 7, 1082 ; 4, 1090.
a
- désir,
envie.
- cupido
urbis condendæ, Liv. 1, 6, 3 : le désir de fonder une ville.
- cupido
gloriæ, Sall. C. 7, 3 : désir de la gloire.
- cupido
incesserat Æthiopiam invisere, Curt. 4, 8, 3 : l'envie lui était venue
de visiter l'Ethiopie.
- cupido
honoris, Sall. C. 3, 5 : ambition.
b
- désir
passionné, passion.
- honorum
cæca cupido, Lucr. 3, 59 : l'aveugle amour des honneurs.
c
- passion
amoureuse. --- Lucr. 4, 1153, etc. ; Hor. S. 1,
5, 111; 2, 7, 85; Tac. An. 3, 22 ; 14, 35.
d
- cupidité,
convoitise. --- Tac. An. 12, 57.
e
- ambition
démesurée. --- Sall. J. 64, 5.
2 - Cŭpīdo, ĭnis,
m. : Cupidon (dieu de l'amour, fils de Vénus).
- Cupidines
(plur.)
: les Amours. ---
Catul.
- voir
hors site Cupidon.
- cŭpĭdus,
a, um [cupio] :
1 - qui
désire, qui souhaite, qui aime.
- sum
cupidus in illa longiore te disputatione audiendi, Cic. de Or. 2, 16 :
je suis désireux de t'entendre un peu longuement au cours de cette
discussion. --- trad. Marcel Bizos,
Syntaxe latine, p. 9; éd. Vuibert.
- cupidus
vitæ, Cic. Fam. 14, 4, 1 : attaché à la vie.
- mihi sum conscius numquam me nimis vitæ cupidum fuisse, Cic. Tusc. 2,
10 : j'ai conscience de n'avoir jamais été trop attaché à la vie. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 97, éd. Vuibert.
- quod
utinam minus vitæ cupidi fuissemus ! Cic. Fam. 14, 4, 1 : que n'ai-je
été moins attaché à la vie ! ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 124, éd. Vuibert.
- contentionis
quam veritatis cupidiores, Cic. de Or. 1, 47 : plus épris de la
discussion que de la vérité.
-
adfirmabat ... non se cupidiorem esse civitatis retinendæ quam
existimationis, Cic. Clu. 144 : il affimait qu'il voulait sauvegarder
moins ses droits de citoyen que sa réputation. --- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 168; éd. Peeters France.
- nostri
cupidissimus, Cic. de
Or. 1, 104 : très épris de moi, plein d'attachement
pour moi. --- Tac. H. 1, 80; Nep. Reg. 2,
2; Quint. 5, 7, 16; 6, 2, 16.
- scientiam
non erat mirum sapientiæ cupido patria esse cariorem, Cic. Fin. 5, 49
: il n'était pas étonnant qu'un homme épris de savoir préférât la
science à sa patrie.
- in
perspicienda rerum natura cupidus, Cic. Off. 1,154 : passionné dans
l'étude de la nature.
- sunt ad
rem militarem apti et cupidi bellorum gerendorum, Cic. Off. 1, 74 : ils
sont faits pour l'art militaire et ont la passion de mener des guerres. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
167; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- avec inf. [poét.]. cupidus
moriri (= mori), Ov. M. 14, 215 : souhaitant la mort.
--- Prop. 1, 19, 9.
2 - en
mauv. part. avide, passionné.
- cupidus
pecuniæ, Cic. Verr. 1, 8 : avide d'argent.
- cupidus rerum
novarum, imperii, Cæs. BG. 5, 6 : avide de changement, de domination.
- quod eum
cupidum rerum novarum, cupidum imperi, magni animi, magnæ inter Gallos
auctoritatis cognoverat, Cæs. BG. 5, 6 : connaissant son caractère
avide de nouveautés, son ambition, son courage, son grand crédit parmi
les Gaulois.
3 - partial,
aveuglé par la passion. --- Cic. Verr. 4, 124;
Font. 21; Cæc. 8; Clu. 66.
- absol.
cupidos
moderatis anteferre, Cic. Font. 14, 32 : préférer des
accusateurs partiaux à des gens pondérés.
4 - en
part. passion politique. --- non cupidus, Cic.
Mur. 83 : sans passion politique, modéré.
5 - cupide,
avide. --- Quint. 11, 1, 88; Cic. Pomp. 64; Sest.
93
6 - épris
d'amour, amoureux. --- Ov. M. 4, 679; 11, 63.
- Cŭpĭennĭus,
ĭi, m. : Cupiennius (nom d'homme). --- Cic.
Att. 16, 16, 14.
- cŭpĭens,
entis : part. prés. de cupio; qui désire.
- parere
quædam matrona cupiens, Cic. Div. 2 : une matrone qui désirait avoir
un enfant.
- cupiens
ejus diei detrimentum sarcire, reliquit in opere cohortes duas, Cæs.
BC. 3, 67 : dans l'espoir de réparer l'échec de la journée, (César)
laissa deux cohortes dans ses retranchements.
- ne
qua occasio novare cupientibus res daretur, Liv. 27, 24 : (il
veillerait) à ce qu'on ne fournît aucune occasion favorable à ceux qui
désiraient une révolution.
- litteras
Græcas ... arripui quasi diuturnam sitim explere cupiens, Cic. CM 26 :
j'ai appris avidement le grec comme si je voulais étancher une longue
soif. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 133, éd. Vuibert.
- ut
quibusque bellum invitis aut cupientibus erat, Tac. An. 1, 59 : selon
que chacun redoutait ou désirait la guerre.
- adj.
cupiens
+ gén.
: désireux de, avide de.
- cupiens
nuptiarum, Plaut. Mil.
1165 : qui désire se marier.
- cupiens
voluptatum, Tac. An. 14, 14
: avide de plaisirs.
- cupientissima
plebe consul factus, Sall. J.
84, 1 : créé consul au grand contentement de la
plèbe.
- Julius
Valens cupientissimo vulgo imperium capit, A. Vict. Cæs. 23
: Julius Valens, autorisé par les voeux les plus ardents du peuple,
s'empare du pouvoir.
- cupientior.
--- A. Vict. Epit. Cæs. 24.
- dominandi suis quam subigendi externos cupientiores, A. Vict. Epit.
Cæs.
24 :
(les empereurs) plus jaloux de tyranniser leurs peuples que de
soumettre les étrangers.
- Cupiennius,
ii, m. : nom d'homme. --- Cic. Att. 16, 16, 14.
- cŭpĭentĕr,
adv. (arch.) : c. cupide.
---
Enn. Tr. 337 ; Plaut. Ps. 683.
- cŭpĭo,
ĕre, īvi (ĭi), ītum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 315 et P.
316)
- formes
sync. cupisti, cupisset, cupisse
fréq. dans
Cic. --- 4° conj. cupīret
Lucr. 1, 71; cupīre,
Commod. instr. 2, 7, 15; cupīri,
Aug. Ep. 3, 5.
1 - désirer
passionnément, avoir envie de,
souhaiter, convoiter.
- novas
res cupere, Sall. J. 70, 1 : aspirer à une révolution (désirer un
changement
politique).
- pacem
cupere, Cic. Att. 14, 20, 4 : désirer la paix.
- ad
eum, quem cupimus optamusque vestitum redire, Cic. Phil. 14, 2 :
reprendre le vêtement de paix vers lequel vont nos aspirations et nos
vœux.
- domum
alius, alius agros cupere (inf.
de
narration),
Sall. C. 11. 4 : l'un convoitait une maison, l'autre des terres.
- cupio
omnia quæ vis, Hor. S. 1, 9, 5 : je suis tout à ton
service. --- cf. I am
entirely at your service.
- imperia
minime mihi cupienda videntur, Sall. J. 3 : les commandements
militaires
ne me semblent nullement désirables.
- avec
inf. - cupere prœlium facere, Sall. J. 57, 4 :
désirer livrer
bataille.
- de
Cæsare cupio audire quid Atticus judicet, Cic. Brut. : sur
César,
je voudrais bien entendre le jugement d'Atticus.
- pro
se quisque operam navare cupiebat, Cæs. BG. 2 : chacun désirait faire
de son mieux.
- dissoluti
si cupiamus esse, Cic. Verr. 4, 115 : même si nous désirions être
indifférents.
- cum
quid efficere possent perspici cuperent, Cæs. BG. 3, 21 : désirant
faire
voir ce dont ils étaient capables.
- avec
sub. inf. - te tuā frui virtute cupimus, Cic.
Brut. 97, 331
: nous désirons te voir cueillir le fruit de ta vertu.
- (Pausanias)
se tecum affinitate conjungi cupit, Nep. Paus. 2 : il désire s'unir à
toi par les liens du sang.
- cupio
me esse clementem, Cic. Cat. 1, 4 : je désire être indulgent.
- quem
servatum esse plurimi cupiunt, Cic. Clu. 200 : dont un très grand
nombre
désirent le salut.
- qui
patriam exstinctam cupit, Cic. Fin. 4, 66 : celui qui désire la ruine
de
sa patrie.
- cupio
ut impetret, Plaut. Capt. 1, 1, 34 : je souhaite qu'il obtienne.
- cupere
ne ... Plin.jn. : souhaiter que ... ne ... pas.
- avec
locatif - quamquam domi cupio, opperiar, Plaut.
Trin. : bien
que j'aie envie de retourner chez moi, je vais attendre.
- avec
gén. (arch.) - cupere alicujus, Plaut. : être
amoureux de
qqn.
- res
cupita, Liv. 26, 7,
2 : chose
désirée.
- vix
cupitum sufferunt oculi diem, Sen. Ph. 837 : que mes yeux ont
de peine à supporter cette lumière tant désirée !
- cŭpītum,
i, n. : désir. --- voir cupitus.
2 - demander à (en
parl. des choses).
- asperiora
vina rigari cupiunt, Plin. 17, 250 : les vins trop durs demandent à
être
coupés.
3 - s'intéresser à,
être bien disposé
pour, vouloir du bien à, être partial.
- cupere
alicui : vouloir du bien à qqn, s’intéresser à qqn.
- quod
ipsi cupio Glycerio, Ter. And. 905 : le bien que je veux à Glycère.
- cupere
Helvetiis, Cæs. BG. 1, 18 : porter intérêts aux Helvètes.
- vehementer
alicujus causā cupere, Cic. Fam. 13, 64, 1 : s'intéresser vivement à
qqn.
- cŭpīret,
arch.
=
cuperet :
voir
cupio.
- cŭpisco,
ĕre : c. cupio. --- Aug.
Music. 4, 4.
- cŭpitŏr,
ōris, m. : celui qui désire.
- cupitor
incredibilium, Tac. An. 15 : qui aime l'extraordinaire.
- cupitus
:
1 - cŭpitus,
a, um : part. passé de cupio; désiré, souhaité, convoité.
- cupitum,
i, n. : chose souhaitée, désir.
- tandem huic
cupitum contigit, Plaut. Poen. 1271 : enfin il a obtenu ce qu'il
demandait. --- Sen.
Ep. 88, 29; Tac. An. 4, 3; 13, 13.
2
- Cŭpītus, i,
m.
: Désiré [surnom romain]. --- Inscr.
- cupla
: c. copula.
--- Isid. 19, 19, 6.
- cuplæ ou
coplæ, ārum, f. [copulo] : poutres
qui en tiennent plusieurs autres assemblées.
--- Isid. 19, 19, 6.
- cupo
: c. caupo. --- Charis.
63, 10.
- cuppedia
:
1 - cuppēdĭa, æ, f. [cuppes]
: gourmandise. --- Cic. Tusc. 4, 26
- plur.
cuppediæ, ārum, friandises, mets friands. --- Gell. 6, 16, 6;
7, 13, 2.
2 - cuppēdĭa, ōrum, n.
:
voir
cuppedium.
- voir l'article de
P. Festus.
- cuppēdĭnārĭus,
a, um [cuppedo] : qui
concerne les friandises. --- Symm. Ep. 8, 19.
- cuppēdĭnārĭus, ĭi, m. : marchand de friandises. --- Ter. Eun. 256.
- cuppēdĭum,
ĭi, n. [cuppes] : friandise. --- Varr. L. 5, 146.
- plur.
cuppedia. ---
Plaut. Stich. 712; cf. P. Fest. 48, 15.
- voir l'article de
P. Festus.
- cuppēdo
(cūpēdo), ĭnis, f. : - 1 -
(arch.) = cupido. - 2
- c. cuppediæ,
Varr. L. 5,146.
- cuppēs, nom.
sing. et acc. plur. [cupio] :
1 - cuppes, arch.
(= cupidus) : gourmand. --- Plaut.
Trin. 239.
2 - cuppes, plur.
(arch.) = cuppedia, ōrum. ---
P. Fest. 48, 15.
- Cūpra,
æ, f. : - 1 - Cupra
(nom de Junon
chez les Etrusques). ---
Sil. 8, 432. - 2
-
Cupra (maritima)
: Cupra (ville du Picénum). --- Mel. 2, 65.
- Cūprenses,
ĭum, m. : les habitants de Cupra. ---
Plin. 3, 111.
- cūpressētum,
i, n. [cupressus] : lieu planté de cyprès. --- Cato, Agr.
151, 1 ; Cic. Leg. 1, 15.
- cūpressĕus,
a, um [cupressus] : de bois de cyprès, de cyprès.
--- Liv. 27, 37, 12; Vitr. 7, 3, 1.
- cūpressĭfĕr,
ĕra, ĕrum [cupressus] : planté de cyprès. ---
Ov. H. 9, 87; F. 5, 87.
- cūpressĭnus,
a, um [cupressus] : de cyprès. --- Col. 2,
2, 11 ; Plin. 23, 88.
- gr. κυπαρίσσινος.
- cūpressus,
i, f. (qqf. cūpressŭs, ūs, f.) :
- gr. κυπάρισσος.
1
- cyprès.
- au
masc. Enn. An. 262.
- nom. sing.
inpulsa
cupressus Euro, Hor. O. 4, 6, 10 : un cyprès renversé par
l'Eurus. --- Plin. 16, § 142;
16, § 212; Ov. M. 10, 106.
- gén.
sing. cupressi, Cato, R. R. 48, 1;
151, 1 sq.; Plin. 17, 12, 18, § 89; 24, 5, 10, § 15; Val. Fl. 1, 774;
Ser. Samm. 598; 691; cupressus,
Plin. 14, § 112; Apul. M. 6, 30, 6; 8, 18, 4.
- dat.
sing. cupresso, Ser. Samm. 688.
- abl.
sing. cupresso,
Virg. En. 3, 64; Hor. A. P. 332; Cels. 4, 9; 6, 18, 6; Plin. 22, § 97;
24, § 32; Vitr. 1, 2, 8; 2, 9, 12; Mart. 6, 73, 7; Plin. Ep. 8, 8, 2; cupressu,
Catul. 64, 291; Ov. M. 3, 155; id. Tr. 3, 13, 21; Vitr. 2, 9, 13; Col.
4, 26, 1; Mart. 6, 49, 4; 6, 49, 11; Petr. 120; Spart. Sev. 22, 4.
- nom.
plur. cupressi, Virg. B. 1, 26;
Hor.
O. 1, 9, 11; cupressus,
Petr. 131; Claud. Rapt. Pros. 3, 370.
- acc.
plur. cupressos,
Enn. ap. Gell. 13, 20, 13; Cato, R. R. 28, 1; Varr. R. R. 1, 15, 1, 26;
Virg. G. 2, 443; id. En. 6, 216; Hor. O. 2, 14, 23; id. Epod. 5, 18; cupressus, Claud. Rapt. Pros.
3, 393.
2
- coffret en cyprès.
--- Hor. P. 332.
- cūprĕus,
a, um [cuprum] : de cuivre rouge. ---
Treb. Claud. 14, 5.
- ou
cūprĭnus
(cyprĭnus), a, um [cuprum]. --- Pall.
2, 15, 18.
- gr.
κύπρινος.
- Cuprĭus
: c. Cyprius.
- cūprum,
i, n. : cuivre rouge. --- Diocl. 7, 25.
- cupula
:
1 - cūpŭla, æ, f.
: - a -
tonnelet de bois. --- Ulp. Dig. 33, 6, 3, 1. - b -
petit tombeau. --- CIL 6, 13236.
2 - cūpŭla, æ, f.
: petite manivelle. ---
Cato, Agr. 21, 3.
- cūr,
adv. inter. [cui rei, quoi rei] : pourquoi ? pour quelle raison ?
- arch.
quor Plaut. Amp.
409 ; As. 591, etc. ; qur
Plaut. Amp. 581; Ep. 575, etc.; CIL 1, 1454 ; cf. Prisc. 1, 48.
- cur
non laboras ? = pourquoi ne travailles-tu pas ?
- dic
mihi cur non labores : dis-moi pourquoi tu ne travailles pas.
- duæ
causæ sunt, cur... Cic. Fam.
15, 20, 2 : il y a deux
motifs pour
que...
- nihil
est cur proficiscar : il n'y a pas de raison pour que je parte.
- nihil
est causæ cur proficiscar : il n'y a pas de raison pour que je parte.
- non
fuit causa cur... Cic. Clu. 169 : il n'y avait aucune raison pour que...
- quid
est cur... Cic. de Or. 1, 69 : quelle raison
y a-t-il pour que...
- quid
est causæ cur... : quelle raison y a-t-il pour que...?
- rationem
adferre cur... Cic. : apporter une explication pour justifier que...
- argumentum
adferre cur... Cic. Nat. 3, 10
: apporter une preuve que...
- irascor
amicis, cur me funesto properent arcere veterno, Hor. Ep. 1 : je
m'emporte
contre mes amis qui veulent m'arracher à ma funeste léthargie.
- miror
cur me accusas, Cic. Fam. 7 : je m'étonne que tu m'accuses.
- consules
anni prioris invasit, cur nunc silerent, Tac. An. 6 : s'attaquant aux
consuls
de l'année précédente, il demanda pourquoi ils gardaient maintenant
le silence.
- nihil
habet in se gloria cur expetatur, Cic. Tusc.
1, 109 : la gloire n'a rien en soi qui justifie qu'on la
recherche.
- nihil
necessitatis adfert, cur nascantur animi, similitudo, Cic. Tusc.
1, 80 : la comparaison n'apporte aucune preuve décisive d'une
naissance de l'âme.
- mora,
cur non extemplo oppugnarentur, ea
fuit, quod... Liv. 32, 32, 5 : le retard expliquant qu'on ne
les
attaquât pas sur-le-champ vint de ce que...
- quam sans potius - cur
e rostris fratris domum ... quam Aventinum et penatis uxoris petisset ?
Tac. H. 3, 70, 2 : pourquoi se serait-il rendu de la tribune à la
maison de son frère plutôt que sur l'Aventin dans la demeure de sa
femme ? --- voir Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 135, éd. Vuibert.
- cūra,
æ, f. (arch. coira) :
1 - soin, diligence,
attention.
- curā
aliquid exsequi (cum cura aliquid exsequi), Liv. : faire soigneusement
une chose.
- in
aliqua re aliquid operæ curæque ponere, Cic. Off. 1, 19 : mettre dans
qqch de l'activité et du soin.
- omni
cura in aliquid incumbere, Cic. Fam. 12, 24, 2 : s'appliquer à qqch de
toute sa sollicitude.
- omnes
meas curas cogitationesque in rem publicam conferebam, Cic. Off. 2, 2 :
je consacrais aux affaires publiques tous mes soins et toutes mes
pensées.
- cum
cura et studio, Quint. 10, 7, 29 : avec soin et application.
- cura
diligentiaque, Cic. de
Or. 3, 184 : du soin et de l'exactitude (de la conscience).
2 - soin, souci,
intérêt, prévoyance.
- mihi
curæ est (double dat.)
: j’ai à coeur
de, je suis préoccupé de.
- res
curæ est mihi : je prends soin de qqch, je m'en occupe, je m'y
intéresse.
- curæ
aliquid habeo = res est curæ
mihi. --- Sall. C. 21, 5 ; Cæl. Fam. 8, 8, 10 ; Nep.
Att. 20, 4 ; Sen.
Ben. 1, 8, 2.
- curæ
est alicui de aliqua re : qqn prend soin de qqch.
- sic
recipiunt, Cæsari de augenda mea dignitate curæ fore, Cic. Att. 11,
6,
3 : ils promettent que César s'occupera d'accroître mes honneurs.
- mihi
curæ erit, quemadmodum... Cic. : j'aurai à coeur de...
- maximæ
mihi curæ erit ut Ciceronem tuum videam cotidie, Cic. Q. Fr. 12 : mon
plus grand souci sera de voir tous les jours ton Cicéron.
- mihi
curæ erit quid agas, dum quid egeris sciero, Cic. Fam. 12, 19 : je me
soucierai de ce que tu fais, jusqu'à ce que je sache ce que tu
as fait.
- agere
curam de aliquo, Liv. 8, 3, 8 : s'occuper
des intérêts de qqn (alicujus,
Liv. 6, 15, 11 ; pro aliquo
Ov. H. 15, 302).
- pollicetur
sibi magnæ curæ fore ut omnia... restituerentur, Cic. Verr. 4, 73
: il promet d'apporter le plus grand soin à
faire tout restituer.
- mihi
erit curæ explorare... Plin. Ep. 7, 10, 2 : je m'occuperai de
scruter...
- tum ad respondendum surrexi, quā
curā,
di immortales ! quā
sollicitudine animi ! quo timore ! Cic. Clu. 51 : je me suis alors levé
pour répondre, avec quelle inquiétude, dieux immortels, avec quel
souci, avec quelle appréhension ! --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 497; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
3 - conduite,
surveillance, direction, administration,
gestion; curatelle (t. de droit).
- cura
rerum publicarum, Sall. J. 3, 1 : la gestion des affaires publiques.
- cura
annonæ, Suet. Tib. 8 : l'intendance des vivres.
- cura ærarii, Suet. Aug. 36 : l'administration du trésor public.
- cura
operum publicorum, Suet. Aug. 37 : l'administration des travaux publics.
- curam
administrare, Dig. : être curateur.
- quocum
mihi conjuncta cura de publica re et de privata fuit,
Cic. Læl. 15 : avec lequel je m'occupais
en parfaite union des affaires publiques et de nos affaires
privées.
4 - occupation,
travail, tâche; ouvrage (de
l'esprit), livre, écrit; soin, culture (des champs).
- ii,
quorum in manus cura nostra venerit, Tac. An. 4, 11 : ceux qui auront
entre les
mains
ce fruit de notre travail. ---
Tac. Or. 3; au plur. Tac. An. 3, 24.
- quorum
inedita cura est, Ov. P. 4, 16, 39 : ceux dont les ouvrages n'ont pas
été publiés. --- cf. gr. μελέτη.
- quæ
cura boum sit, hinc canere incipiam, Virg. G. 1 : quels soins il faut
donner
aux boeufs, voilà ce que maintenant je vais chanter.
5 - soin, cure,
traitement, remède; soin
(pour la beauté), parure.
- cura
aquæ, quæ sub cutem est, Cels. 2, 10 : traitement de l'hydropisie.
- Fabiis plurimi dati (sunt) nec alibi majore curā habiti (sunt), Liv.
2, 47, 12 : ce fut aux Fabius qu'il en donna le plus, et nulle
part ils ne furent mieux traités (à propos des
soldats blessés).
- cura
doloris, Cic. : traitement de la douleur.
- illa fuit lacrimis ultima cura meis (somnus), Prop. 1, 3, 46
: ce fut
le
sommeil qui guérit enfin mes larmes.
- cura
commendat faciem, Ov. : la parure rehausse la beauté.
- faciunt
curā ne videantur anus, Ov. : grâce aux soins pour leur beauté, elles
font leur possible pour ne pas paraître vieilles.
7 - souci, ennui,
inquiétude, sollicitude,
tourment.
- cura
et sollicitudo, Cic. Att. 15, 14, 3 : souci et inquiétude.
- cura
metusque Cic. Div. 2, 150 : soucis et craintes.
- sine
cura esse, Cic. Att. 12, 6, 4 : n'avoir pas de souci.
- omnis
quæ me angebat de re publica cura, Cic. Br. 10 : toute l'inquiétude
qui
me tourmentait au sujet de la république.
- dare
curas alicui, Hor. 4, 21 : donner des soucis à qqn.
- mihi
maximæ curæ est non de mea quidem vita, sed... Cic. Fam. 10,
1, 1 : je suis très en souci non certes pour ma vie,
mais...
- curam
gerere pro aliquo, Virg. En. 12, 48 : prendre
souci de qqn.
8 - amour, souci
amoureux; objet de l'amour.
- cura
puellæ, Prop. 3 : l’amour pour une jeune fille.
- curæ
juvenis, Hor. : les peines de coeur de la jeunesse.
- tune
meam potuisti tangere curam ? Prop. : as-tu pu porter la main sur
l'objet
de mes soins ?
9 - au masc. surveillant,
intendant.
- cura
haræ, Ov. H. 1 : porcher.
- cura
unus prætorii, Treb. : un intendant du prétoire.
- cūrābĭlis,
e [cura] : qui
peut être guéri. --- C. Aur. Chron. 4, 7, 93; fig. Juv. 16, 21.
- cūrăgendārĭus,
ĭi, m. [cura + ago] : administrateur,
fonctionnaire. --- Cod. Th. 6, 29, 1.
- cūrăgŭlus,
a, um [cura + ago] : c.
curiosus. --- Prisc.
Vers. Aen. 4, 92.
- cūrălĭum,
ĭi, n. : c. coralium. --- Lucr.
2, 805 ; Ov. M. 4, 7, 50.
- cūrans,
antis
: part. de curo, are.
- curans, antis, m. : le
médecin traitant.
--- Cels. 3, 8.
- cūrasso,
is, arch. = curavero, is : voir curo.
- cūrātē,
adv. [curatus] : avec soin, avec empressement. --- Amm.
19, 1, 10.
- compar. curatius
--- Tac. An. 2, 27; 14, 21; 16, 22; Plin. Ep. 1, 1,
1.
- cūrātĭo,
ōnis, f. [cura] :
1
- action de s'occuper de, soin.
- omnis
cultus et curatio corporis erit eadem adhibenda deo, quae adhibetur
homini, Cic. Nat. 1, 34 : tous les exercices physiques et les soins
corporels qui sont propres à l’homme devraient être assignés à dieu.
--- 2,
158 ; Fin. 4, 39.
- quid
tibi hanc curatio est rem, Plaut. Amph. 519 : **pourquoi ce soin
relativement
à cette affaire ?** = pourquoi te mêles-tu de cette affaire ?
- carnŭfex,
non ego te novi ? abin e conspectu meo ? quid tibi hanc curatio est
rem, verbero, aut muttitio ? quoi ego jam hoc scipione, Plaut. Amph.
518 : bourreau, ne sais-tu pas ce que tu vaux ? veux-tu disparaître de
ma vue ? qu'as-tu à te mêler de cette affaire, rossard, et à dire un
seul mot ? avec ce bâton ... trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard; cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 491; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- non tibi hanc rem curatio est
: tu n'as pas à t’occuper de cette affaire.
- si
... me sinas curare ancillas, quae mea est curatio, Plaut. Cas. 160 :
si... (alors) tu me laisserais m'ocuper du sort des
servantes, ce qui est mon affaire.
2
- administration,
charge, office.
- magistratus,
curationes,
sacerdotia, Cic. Verr. 2, 126 : les magistratures, les
charges,
les sacerdoces.
- curationem
et quasi dispensationem regiam suscipere,
Cic. Rab. Post. 28 : se charger de l'administration et pour
ainsi
dire de l'intendance royale.
3
- curatelle,
office de curateur.
- dare
alicui curationem, Dig. : confier une fonction à qqn.
4
- cure,
traitement (d'une maladie).
- non
sum tam improbus ut curationes æger
obeam, Sen. Ep. 3, 27,
1 : malade moi-même, je n'ai pas la folle prétention de guérir
autrui.
- etiam
post curationem vestigium aliquod relinquit, Cels. 6 : même après
guérison,
il reste quelque séquelle. --- Cic.
Tusc. 4, 30 ; Off.
1, 83 ; etc.; Nep. Att. 21, 3.
- cūrātŏr,
ōris, m. [cura] :
1
- celui qui a le soin (la charge, l'office) de.
- curator
negotiorum, Sall. J. 71, 3 : homme de confiance.
- curator
apum,
Col. 9, 9, 1 : celui qui est chargé du rucher.
- curator
annonæ, Cic. Leg. 3, 6 : commissaire chargé de
l'approvisionnement en blé.
- curator
muris reficiendis fuit,
Cic. Opt. 19 : il fut commissaire pour le relèvement des
murs.
- curatores
aquarum, Frontin. : intendants des eaux.
- erat
ei Numida quidam negotiorum curator, fidus, Sall. J. 71 : il avait,
pour
s'occuper de ses affaires, un Numide fidèle.
- curatores
legibus agrariis constituere, Cic. : confier à des agents l'exécution
des lois agraires.
- curator
restituendi Capitolii, Gell. 2 : chargé de la réparation du Capitole.
2
- curateur.
- curator
a prætore datus, Hor. Ep.
1, 1, 102 : curateur désigné par le préteur.
- cūrātōrĭa, æ, f. : curatelle. --- Dig. 27,
1, 1.
- cūrātōrĭcĭus
(cūrātōrĭtĭus), a, um : requis pour le service de
curateur. --- Cod. Th. 11, 1, 29
- cūrātōrĭcĭus, ĭi,
m. : ancien curateur,
ancien
administrateur. --- CIL 13, 7918.
- cūrātōrĭus,
a, um : relatif
au curateur, à
l'administrateur. --- GAI.
Inst. 482 ; CIL 13, 7556.
- cūrātōrĭa, æ, f.
: la curatelle. --- Dig. 27,
1, 1.
- cūrātrix,
īcis, f. [fém. de curator] : celle qui a soin de. --- Non.
150, 29.
- cūrātūra, æ, f. : soin attentif,
soins, attention. --- Ter.
Eun. 316.
- cūrātus,
a, um : part. passé de curo.
- adjt.
curatus : bien soigné.
- boves
curatiores,
Cato, Agr. 103 : boeufs mieux soignés.
- curatus
= accuratus --
curatissimæ preces, Tac. An. 1, 13 : prières
les plus pressantes.
- curcŭba,
æ, f. : -
1
- sorte
de câble. --- Isid. 19, 4, 2. - 2
- (c.
curcuma)
muselière. --- Veg. Mul. 1, 26, 3; Chir. 296.
- curcŭlĭo,
ōnis, m. : charançon. --- Plaut.
Curc. 587: Cato, Agr. 92; Col. 1, 6, 15.
- Curculio
: le Charançon (une pièce de Plaute).
- curcŭlĭōnĭus,
a, um : plein
de charançons.
--- Plaut. *Mil. 13.
- curcŭlĭuncŭlus,
i, m. : petit
charançon.
- curculiunculos
fabulare, Plaut. Rud. 1325 : tu parles de petits charançons
(= ton offre est insignifiante).
- curcŭma,
æ, f. : muselière. --- Veg.
Mul. 2, 33 ; Cod. Just. 12, 1.
- Curensĕ
littus, n. : littoral de la Bétique. --- Plin.
3, 7.
- Cŭrensis,
e : de Cures. --- Ov. F.
3, 94.
- Cŭrensenses,
ĭum, m. : les habitants de Cures. --- Varr.
L. 6, 68.
- Cŭrēs,
ĭum, m. : - 1 - Cures
(ville
des Sabins) --- Liv.
1, 13, 5. - 2
- fig.
les habitants de Cures. --- Ov. F. 3, 201; 6, 216.
- Cŭrensis,
e : de Cures. --- Ov.
F. 3, 94.
- Cŭrenses,
ĭum, m. : les habitants de Cures. --- Varr.
L. 6, 68.
- Cŭrētis,
is (Cŭrēs, ētis), m. : habitant de Cures. ---
Prop. 4 (5), 4, 9.
- Curetes
:
1 - Cŭrētes,
um, m. : les Curètes, les
habitants
de Cures. ---
Varr. L. 5, 8.
2 - Cūrētes, um,
m. (acc. -as) : les Curètes.
a
-
peuple phrygien établi en Crète. ---
Hyg. Fab. 139; Lucr. 2, 629; Virg. En. 3, 131; Ov. M. 4,
282; F.
4, 210; Sen. Herc. Oet. 1877; Val. Max. 2, 4, 4; Lact. 1, 11, 46
b
-
prêtres crétois, prêtres de Cybèle. --- Virg.
G. 4, 151.
- gr.
οἱ Κουρῆτες.
- Cūrētĭcus,
a, um : - 1 - des
Curètes;
crétois. ---
Calp.
Ecl. 4, 96. - 2
-
des Curètes, d'Acarnanie (où s'était
établie une colonie de Crétois). ---
Sil. 15, 308.
- gr.
Κουρητικός.
- Curetis
:
- (Lebaigue
P. 317)
1 - Cūrētis, ĭdis,
f. : - a - des
Curètes; de Crète. - b - des Curètes, d'Acarnanie (où
s'était
établie une colonie de Crétois). --- Plin.
4, 5.
- Curetis
(terra) : la Crète.
- gr.
Κουρῆτις.
2 - Cŭrētis
:
voir
Cures.
- Curfĭdĭus,
ĭi, m. :
voir
Corfidius.
- cūrĭa,
æ, f. :
- voir
hors site curie.
1
- curie
(une des
divisions du peuple romain).
- ex
bello tam tristi læta repente pax cariores Sabinas viris ac parentibus
et ante omnes Romulo ipsi fecit. Itaque cum populum in curias triginta
divideret, nomina earum curiis imposuit, Liv. 1, 13, 6 : à la suite
d'une
guerre si pénible, la paix bénéfique et soudaine rendit les Sabines
plus chères à leurs époux, aux parents et surtout à Romulus en
personne.
Aussi donna-t-il leur nom aux trente curies où il avait réparti le
peuple
(romain).
2
- curie,
assemblée du sénat, sénat, lieu de réunion du sénat, salle des séances
d'une assemblée quelconque.
- la
curie fut appelée primit. curia
Hostilia
Cic. Fin. 5, 2; Liv. 1, 30, 2; plus tard curia Pompeia, Cic.
Div. 2,
23; Gell. 14, 7, 7; curia
Julia, Suet. Cæs. 60.
- aliquem
in curiam introducere, Liv. 22, 1, 14 : introduire qqn à la curie (au
sénat).
- frequenti
curiā, Sall. : en plein sénat.
- cf. Cic. Rep.
2, 31; Cat. 4, 2 ; Mil. 90 ; de Or. 3, 167 ; Sest.
97.
3
- temple
(où chaque curie s'assemblait pour sacrifier).
- Varr.
L. 5, 155 ; Ov. F. 3, 140.
- Curia
Saliorum, Cic. Div. 1, 17, 30 : la curie des Saliens (temple
des
Saliens,
consacré à Mars et dans lequel se trouvait le lituus).
- curia
Martis, Juv. 9, 101 : l'Aréopage.
- dies
curiæ, Cic. de Or. 1, 7, 27 : jour de fête.
- curiales
mensæ, f. : banquet
en
l'honneur de Ciris
(surnom de Junon).
--- P. Fest. 64,
11.
- curialis
[curia] :
1 - cūrĭālis, e :
relatif à la curie, de la curie. --- Fest. 49, 13.
- flamen
curialis : c. curio. --- P. Fest. 64, 1.
2 - cūrĭālis, is,
m. :
a
- qui est
de la même curie ou
qui est du même bourg (= δημότης). --- Plaut.
Aul. 179 ; Cic.
Off. 2, 64.
b
- (= aulicus)
personne de la
cour, courtisan, serviteur du palais. --- Amm. 21,
12, 20; Symm. Ep. 9, 10.
c
- décurion [d'un municipe].
--- Isid. Orig. 9, 4, 24.
- cūrĭālĭtas, atis, f. :
curialité, fonction de décurion de municipe. --- Valent.
Novel. 3, 3.
- cūrĭālĭter
[curialis] : en homme de cour : Avian. Apol.
30.
- Cŭrĭānus,
a, um : de Curius. --- Cic.
de Or. 2, 221.
- Cŭrĭas,
ădis, f.
: promontoire de Chypre. --- Plin. 5, 130.
- Cūrĭātĭi,
ōrum, m. : les Curiaces (famille d'Albe dont firent partie
les trois frères qui combattirent contre les trois Horaces). ---
Liv.
1, 24, 1.
- cūrĭātim,
adv. [curia] : par curies. --- Cic.
Rep. 2, 30.
- Cūrĭātĭus,
ĭi, m. : Curiatius (nom d'homme). --- Liv. 5, 11, 4.
- Curiatius
Maternus : orateur et poète. --- Tac.
D. 2.
- cūrĭātus,
a, um [curia] : de curie, curiate.
- curiata
comitia : comices curiates (comices où le peuple
votait par
curies et non par tête). --- Cic. Agr. 2,
26 sq.; Læl. Felix ap. Gell. 15, 27, 2; Liv. 5, 52, 15.
- voir hors site comices curiates.
- curiata
lex : loi curiate. --- Cic. Agr. 2, 10, 26; 2, 11,
28 sq.; Liv. 9, 38, 15; 5, 46, 11; Gell. 5, 19, 6 etc.
- curiatus lictor : licteur qui convoque les comices par curies. ---
Gell. 15, 27, 2.
- Curicta,
æ, f. : Curicta (île de l'Adriatique).
- Curictæ,
ārum, m. : les habitants de Curicta.
- Curicticus,
a, um : de Curicta.
- Curidĭus,
ĭi, m. : Curidius (nom d'homme).
- curio
:
1 - cūrĭo,
ōnis,
m. [curia] : - a -
curion
(prêtre d'une curie). - b
-
crieur public. ---
Mart. 2, Præf. - c - Renaissance
: courtisan, homme de cour. --- Budé,
Hutten. - d - Renaissance
Curé. --- Budé ; Vivès.
- curio
maximus, Liv. 27, 8, 1 : le chef des curions.
2 - Cūrĭo,
ōnis,
m. : Curion, surnom
de la gens Scribonia. - a - orateur
romain. --- Cic. Br. 216.
- b - tribun
de la plèbe et correspondant de Cicéron. --- Cic. Br. 280.
3 - cūrĭo,
ōnis, m. [cura] : celui que le souci amaigrit [mot
forgé]. --- Plaut. Aul. 563.
- cūrĭōnālis,
e [curio] : de la curie. --- CIL 6, 2327.
- cūrĭōnātŭs,
ūs, m. [curio] : dignité de curion. ---
P. Fest. 49, 9.
- Cŭrĭōnĭānus,
a, um : de Curion. --- B. Afric. 52.
- cūrĭōnĭus,
a, um [curio] : - 1
- de
curie. --- P. Fest. 62, 11. - 2
-
de curion.
- cūrĭōnĭum æs ou abst.
cūrĭōnĭum, P. Fest. 49, 9 : salaire
(traitement) de curion.
- cūrĭōnus,
i, m. : c. curio 1. ---
P. Fest. 49, 16.
- cūrĭōsē
[curiosus] :
1
- avec
soin, avec intérêt, avec attention. --- Cic.
Fin. 5, 42; Br. 133; Petr. 63, 6 ; Suet. Aug. 40, 4.
- conquirere
cūrĭōsius,
Cic. Br. 133 : chercher plus soigneusement.
- curiosissime
pangere, Col. 11, 2, 18 : planter avec une très grande attention.
2
- avec
curiosité. --- Cic. Nat. 1, 10; Att. 9, 3, 1.
3
- avec recherche, avec
affectation. ---
Quint. 8, 1, 2.
- cūrĭōsĭtas,
ātis, f.
[curiosus] : désir de connaître, curiosité, soin
que l'on apporte à s'informer. --- Cic. Att. 2, 12,
2; plur.,
Tert. Apol. 5; Aug. Civ. 5, 26.
- Cūrĭŏsŏlītes,
um, m. : les Curiosolites (peuple de l'Armorique). ---
Cæs. BG. 3, 7, 4.
- ou
Cūriosvĕlītes Plin. 4, 107.
- curiosŭlus,
a, um [curiosus]
: un peu indiscret. --- Apul. M. 10, 31.
- cūrĭōsus,
a, um [cura] :
1 - qui a du
soin, soigneux.
-
in omni historia curiosus, Cic. Tusc.
1, 108 : qui apporte ses soins à toute espèce de recherche
historique.
- quo
minus familiaris sum,
hoc sum ad investigandum curiosior, Cic. Fam. 4, 13, 5 : moins j'ai
d'accès près du maître, plus je suis scrupuleux dans mes recherches.
- curiosus medicinæ,
Plin. 25, 7 : qui s'applique à la médecine. --- Aur.
Vict. Cæs. 20; Capitol. Anton. Philos. 20.
2 - soigneux
à l'excès, minutieux.
--- Varr. L. 6, 46; Quint. 8, 3, 55; cf. Gell. 13,1; 18, 15.
3 - avide de
savoir, curieux.
- curiosissimi
homines, Cic. Nat. 1, 97 : les hommes les plus avides de
savoir.
- omnia
scire,
cujuscumque modi sint, cupere curiosorum est putandum, Cic. Fin. 5, 49
: désirer tout savoir, sans choix, doit être regardé comme le
fait
d'une
pure curiosité.
-
curiosis oculis, Cic. Sest. 22 : avec des yeux curieux. ---
Cic. Fam.
3, 1, 1; Varr. R. R. 2, 3, 5; Quint. 1, 8, 21; 11, 3, 143.
4 - mauv.
part - curieux,
indiscret. --- Cic. Fin. 1, 3; Flac. 70.
5 - vétilleux.
--- Cic. Fin. 2, 28.
6 - pris
subst. - espion.
--- Suet. Aug. 27.
- et plus tard - curiosus
: agent de police secrète. --- Cod. Th. 12, tit. 23, etc.
7 - qui
a du souci, cf. curio 3. --- Afran.
Com. 250.
- curis
:
1 - cŭris
(quiris), ītis, f. (mot sabin) : une lance, une pique.
2 - Curis,
surnom de Junon, d'après P. Fest. 64, 11.
- Curiales mensæ, in quibus immolabatur Junoni, quæ
Curis est
appellata, Paul. ex Fest.
- Curitē,
ēs, f. : ville qu'on croit avoir été en Phrygie. ---
Plin. 2, 205.
- Cŭrītis
(Currītis, Quirītis), is, f. [curis] : Curite (surnom de Junon en
tant que protectrice du
guerrier armé de la pique [v. Curis]. --- CIL 11,
3126;
Capel. 2,
149 ; voir Quiritis.
- cūrĭto,
āre
[curo] : - tr. - soigner avec empressement.
--- Apul. M. 7, 14.
- Cŭrĭus,
ĭi,
m. : Curius (nom
romain ; en part. Curius
Dentatus, vainqueur des Samnites et de Pyrrhus, type de la
frugalité et des vertus antiques). --- Cic. Br. 55;
CM 55.
- Cŭrĭi,
ōrum,
m. : les Curius, les hommes austères, des hommes comme Curius. ---
Cic. Mur. 17.
- Curii
fratres, Prop. : les trois Curiaces.
- curmĕn,
ĭnis, m. : c. curmi. --- Gloss. Philox.
- curmi,
indécl. n. : sorte de
cervoise, de
bière. --- M. Emp. 16, 33.
- Curnoniensis,
e : de Curnonium [Tarraconnaise]. --- Inscr.
- cūro,
āre, āvi, ātum [cura] : - tr. -
- formes
arch. coiro, CIL 1,
801, etc. ; coero Cic.
Leg. 3, 10; CIL 1, 563, etc.
; couro CIL 9, 3574,
etc. ; coro CIL 14, 2837; quro CIL 6, 32806,
etc.; subj. parf. curassis
Paut. Most. 526; etc. ; inf. pass. curarier
Plaut.
Capt. 737, etc.
1 - avoir
soin de, soigner, s'occuper de,
veiller à.
- magna
di curant, parva neglegunt, Cic. Nat. 2, 167 : les dieux
prennent soin des grandes choses et laissent de côté les petites.
- curare negotia
aliena, Cic.
Top. 66; curare mandatum, Cic. Att. 5, 7
: s'occuper des
affaires d'autrui, remplir un mandat.
- curare
corpus, Lucr. 2, 31 ; 5, 937 ;
Liv. 21, 54, 2, etc., ou
curare membra, Hor. S. 2, 2, 81; ou curare cutem, Hor.
Ep. 1,
2, 29 : prendre
soin de soi =
manger, se réconforter.
- curare se,
Cic. de Or. 3, 230 : prendre soin de soi.
- curati
cibo, Liv. 9, 37,
7 : après s'être réconfortés [le repas fini].
- curare
vineam, Cato, d. Plin. 17, 195; apes, Col.
9, 14, etc. : prendre soin de la vigne, des abeilles.
- curare
aliquem, Cic. Ac. 2, 121 : veiller sur qqn, ou
l'entourer de soins, de prévenances. --- Plin. Ep. 1, 5, 15,
etc.
- alia
cura, Plaut. Mil. 929 ; aliud cura, Ter.
Phorm. 235 : ne t'inquiète pas de cela, sois
tranquille.
- neque
inmemor ejus quod initio consulatus inbiberat, reconciliandi animos
plebis, saucios milites curandos dividit patribus, Liv. 2, 47, 12 :
fidèle au projet qu'il s'était fixé au début de son consulat, gagner
l'affection du peuple, il répartit les soldats blessés dans les maisons
patriciennes pour qu'il y reçoivent des soins.
- constr. avec acc. et adj. verbal
- curare : faire faire qqch, veiller à
l'exécution de qqch.
- pontem
faciundum curat, Cæs. BG. 1, 13, 1 : il fait
faire un pont.
- peto a
te id, quod facillimum factu est non aspernante, ut confido, senatu, ut
quam honorificentissimum senatus consultum ... faciundum cures, Cic.
Ep. 15, 10, 1 : je te demande, ce qui est très facile à réaliser sans
aucune opposition, j'en suis sûr, du sénat, de faire voter le
sénatus-consulte le plus dignement possible. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 445; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
obsides inter eos dandos curaverat, Cæs. BG. 1, 19, 1 : il
leur avait fait échanger des otages.
- muros
reficiendos curat, Nep. : il fait rétablir les murs.
- curare ut subj., ou
avec subj. seul : prendre soin que.
-
cura ut valeas, Cic. Fam. 7, 5, 3,
etc. : prends soin de te bien porter.
-
fuit mihi commodum ...
curare ut meæ quoque essent orationes quæ consulares
nominarentur, Cic. Att. 2, 1, 3 : il m'a paru bon de faire en sorte
qu'il y ait aussi des discours de moi qu'on appelle consulaire. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe
latine, p. 25; éd. Vuibert.
-
curavit...
sumerent, Cic. Ac. 2, 71 : il fit en sorte qu'ils prissent...
- curare ne + subj. : prendre
soin d'empêcher que.
-
confirmat curaturum se esse ne
quid ei noceretur, Cic. Verr. 2, 99 : il donne l'assurance
qu'il aura
soin d'empêcher qu'il lui soit fait le moindre tort.
- in
primis id quod scribis omnibus rebus cura et provide ne quid ei desit
de qua scis me miserrimum esse, Cic. Att. 11, 3, 3 : sur toute chose,
rappelez-vous votre promesse, et mettez toute votre sollicitude à ne
laisser manquer de rien une personne dont les souffrances, vous le
savez, sont les plus cruels de mes maux.
-
non te pro his curasse rebus nequid ægre esset mihi ? Ter. Hec. 227
: toi, en échange, tu n'as pas fait en sorte que je n'aie point
d'ennuis. --- trad. Pierre Grimal;
éd. Gallimard.
- curare + inf. : se donner la peine de,
se soucier de, se préoccuper de.
- dans Cic.
le plus souvent non
curo - in Siciliam ire non curat, Cic.
Att. 7, 15,
2 : il ne se soucie pas d'aller en Sicile.
--- Ac. 1, 4; Fin. 6, 32; Tusc.
5, 87; de Or. 1, 91, etc.
- quamquam
quis ignorat, qui modo umquam mediocriter res istas scire curavit, quin
tria Græcorum genera sint vere ? Cic. Flacc. 64 : toutefois qui ignore,
pourvu qu'il ait jamais eu quelque souci de s'instruire de ces
problèmes, qu'il y a trois sortes de Grecs ? --- voir
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 128, éd. Vuibert.
- curare + prop.
inf. --- Planc. 62. ; Phil. 10, 17 ; Fin. 3, 62.
- avec
part. passé passif - inventum
tibi curabo tuom
Pamphilum, Ter.
And. : je ferai en sorte de te trouver ton Pamphile.
- curabitur,
Plaut. Capt. 728 : on fera attention (on veillera sur lui).
--- cf. Plaut. Men. 3, 3, 15; Ter. And. 2, 3, 29; id. Hec. 2,
2, 15.
2 - abst.
- s'occuper, donner des soins, faire le nécessaire. --- Plaut. Bacch.
227 ; Cas. 526; Pseud. 232.
- de
Annio curasti probe, Cic. Att. 5, 1, 2 : tu as bien réglé mon
affaire avec Annius. --- Cic. Att. 12, 23, 2; Fam. 9, 16, 9;
16, 12, 1.
- avec
dat. arch. - rebus publicis
curare, Plaut.
Trin. 1057 : donner
ses soins aux affaires publiques. --- Truc. 137 ; Rud.
146; Gell. 17, 9, 6.
-
t. milit. -
curare : exercer le commandement. --- Sall.
G. 59, 3; J. 46, 7; 57, 2; 60, 1.
3 -
s'occuper d'une chose officielle,
administrer.
-
bellum maritimum curare, Liv. 7, 26, 10 : diriger la guerre
sur mer.
- curare
res Romæ, Liv. : administrer la ville de Rome.
- curare Asiam, Tac.
An.
4, 36; curare Achaiam, Tac. An. 5, 10
: administrer
(gouverner) l'Asie, l'Achaïe.
- Marius
in postremo loco curabat, Sall. J. 46, 7 : Marius commandait
l'arrière-garde.
- Manlium
in dextra, Fæsulanum quendam in sinistra parte curare jubet, Sall. C.
59 : il donne à Manlius le commandement de l'aile droite, à un homme
de Fésules celui de l'aile gauche.
- abst.
- duo
additi qui Romæ curarent, Tac. An. 11, 22 : deux [questeurs]
furent
ajoutés pour remplir leur office à Rome commander des légions.
4 - soigner,
traiter, guérir.
- curare
vulnus : soigner une blessure. --- Planc.
Fam.
10, 18,
3; Liv. 1, 41, 2, etc.
- cūrans,
antis, m. (= medicus), Cels. 3, 8, 5 : le médecin.
- plurimi
sub errore curantis moriuntur, Cels. 3, 8, 5 : beaucoup de malades
succombent
par la faute du médecin.
- cūrandus,
i, m. : le patient, le malade. --- Col.
7, 2, 12.
- medicinæ
pars, quæ manu curat, Cels. 7, præf. : la partie de la médecine qui
soigne
avec
les mains (= la chirurgie).
- plaist. - provinciam
curare, Cic. Att. 6, 1, 2 : traiter = gouverner une province.
- Aegyptii
jussi corpus Alexandri suo more curare, Curt. 10 : les Egyptiens
reçurent
l'ordre d'ensevelir le corps selon leur coutume.
- funus
curare, Ter. : rendre les derniers devoirs.
- nunc
corpora curare tempus est, Liv. 21, 54 : maintenant, c'est le moment de
reprendre des forces.
- curare
bovem, Hor. : panser un boeuf.
5 - procurer (en
achetant), acheter, payer,
régler, faire payer.
- ea
abs te parvo curata sunt, Cic. Att. 1 : ces achats, tu les as faits à
bas prix.
-
rogant eum ut sibi id quod ab ipsis abisset pecuniæ curet,
Cic. Verr. 2, 55 : ils lui demandent de leur régler la somme
qu'ils ont
déboursée. --- Quinct. 15; Fam. 5, 20, 3 ; Att. 1, 8,
2, etc.
- redemptori
tuo dimidium pecuniæ curavi, Cic. Q. 2, 4, 2 : j'ai fait payer
à ton
entrepreneur la moitié de la somme.
6 - traiter,
héberger, régaler; courtiser.
- cras Genium mero curabis, Hor. 3, 17, 15 : demain tu régaleras ton
Génie avec du vin pur.
- age
sis, eamus, nos curemus; plaudite, Plaut. Pœn. 1422 : eh bien
! si tu veux, allons
nous restaurer; applaudissez.
- curare
pelliculam, Hor. S. 2, 5, 38 : prendre soin de sa petite
personne.
- ego
id quæro hospitium, ubi ego curer mollius, quam regi Antiocho oculi
curari
solent, Plaut. Pœn. 694 : je cherche un
logement où je sois traité plus
agréablement qu'on ne traite les yeux du roi Antiochus.
- curatur
a multis : beaucoup lui rendent des devoirs. --- Plin. Ep. 1,
5, 15 et souvent; cf. θεραπεύειν.
- cūrŏpălātēs,
æ, m. : maréchal du palais. --- Corip. 1,
135.
- Cūrŏtrŏphæ
Nymphæ, f. : nymphes
qui président à l'éducation des petits enfants.
--- Serv. B. 10, 62.
- gr.
κουροτρόφαι.
- currax,
ācis [curro] : - 1 - qui court vite, bon
coureur. --- Dig. 21, 1, 18 ; Cassiod.
Eccl. 1, 20. - 2 - qui court
avec (en parl. d'un lacet qu'un animal emporte avec lui).
--- Grat. Cyn. 89.
- Currictæ
: c. Curictæ.
- currĭcŭlum,
i, n. [curro] :
- Lebaigue
P. 317 et P.
318.
1
- course.
- curriculum
facere unum, Plaut. Trin. 1103 : ne faire
qu'une course, courir tout d'une traite.
- curriculo,
Plaut. Mil. 522 ; Ter. Haut.
733 : en
courant, à la course.
2
- lutte
à la course.
- athletæ se in curriculo exercentes, Cic. Sen. 9, 27 : les
athlètes qui s'exercent à la course.
- curricula
equorum, Liv. : courses de chevaux.
- quadrigarum
curriculum, Cic. Mur. 57 : course de
chars. --- cf. Hor. O. 1, 1, 3;
Cic. Leg. 2, 9, 22; Ov. Tr. 4, 8, 36.
- tantum
abest a primo vix ut in eodem curriculo
esse videatur, Cic. Br. 173 : il est si
loin du premier qu'il semble à peine prendre part à
la même course.
3
- endroit
où l'on court, carrière, lice,
hippodrome.
- Cic.
CM 27.
- fig.
curriculum vitæ, Rab. Perd. 30 : la carrière de la vie.
- curriculum vivendi,
Cic. Tim.
12
: la carrière de la vie.
- curricula
mentis, Cic. CM 38 : la
carrière où s'exerce la pensée.
- curriculum
industriæ nostræ, Cic.
Phil. 7, 7 : le champ de mon activité.
4
- révolution,
cours (d'un astre).
- curriculum
solis, Aus. : cours du soleil.
5
- char
employé dans les jeux du cirque, char de course.
- novissimum
curriculum, Varr. : le dernier tour (dans la course de chars). --- Tac.
An. 14, 14.
6
- char,
char de guerre.
- equi
turbati in amnem præcipitavere curricula, Curt. 8, 14, 8 : les chevaux
effrayés précipitèrent les chars dans le fleuve.
- Varr.
d. Non. 287, 22; Cic. Har. 21.
- currĭcŭlus,
i, m. : c.
curriculum. --- Charis. 77, 11.
- currĭlis,
e : propre à la course, de course de char, de char. --- Vulg. 3 Reg. 4,
26; Ps. Ambr. Cant. cant. 7, 12.
- curriles
equi, Vulg. : chevaux de course.
- currĭlĭtās,
ātis, f. : c. cursilitas.
--- Mythogr.
1, 232.
- Currītis
: voir Curitis.
- curro,
ĕre, cŭcurri, cursum : -
intr.
- courir, se hâter, aller d'un mouvement rapide, couler rapidement,
voler,
voguer.
- si
ingrederis, curre, si
curris, advola, Cic. Att. 2, 23, 3 : si tu es en marche,
cours, si
tu cours, vole.
- currere
subsidio, Cic. Att. 12, 3, 2
: courir au secours.
- currere
per flammam, Cic. Tusc. 2, 62
: traverser un brasier en courant.
- curritur
ad prætorium, Cic.
Verr. 5, 92 : on court au prétoire.
- an vero
non justa causa est, quor curratur celeriter ubi bibas, edas de alieno
quantum velis usque ad fatim, Plaut. Pœn. 533 : n'est-ce pas un motif
suffisant pour courir vite quand on va boire et manger aux dépens
d'autrui, autant que l'on veut, à satiété. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
179; éd. Peeters France.
- medio
ut limite curras, Icare, moneo,
Ov.
M. 8, 203 : Icare, je t'avertis, ne vole ni trop haut ni trop bas.
- in
freta dum fluvii current, Virg. En. 1, 607 : tant que les fleuves
couleront vers la mer.
- currente rotā, Hor. O. 3, 10, 10 : pendant que la roue tourne. ---
Hor. A. P. 22; Ov. P. 4, 9, 10.
- currit limes
per agrum, Plin. 18, 326 : le chemin traverse le champ.
- currentem
incitare [prov.]
Cic. de Or. 2, 86 : stimuler un homme en pleine course [qui
n'a
pas besoin d'encouragements].
- avec acc. de l'objet interne.
currere
eosdem cursus, Cic. Agr. 2, 44 : fournir les mêmes courses (=
suivre la même piste).
- currere
stadium, Cic. Off. 3, 42 : fournir
la course du stade, courir dans le stade.
- currere
M stadia, Plin. 7,
84 : parcourir mille stades.
- fig. amnes
currunt, Virg. En. 21,
524 : les torrents se précipitent.
- currit
rubor per ora, Virg.
En. 21, 66 : la rougeur se répand sur le visage.
- circum
chlamydem
purpura cucurrit, Virg. En. 5, 250 : une bande de pourpre
court
autour du manteau.
- currit
oratio, Cic. Fin. 5, 84 : la parole
court.
- currere
in sententiam, Cic. : se ranger avec empressement à un avis.
- historia
currere debet, Quint. 9, 4, 18 : l'histoire doit
avoir une allure rapide.
- currit
ætas, Hor. O. 2, 5, 13
: l'âge fuit.
- usuræ
currunt, Dig. 12, 1, 40 : les intérêts
courent.
- avec inf. de but.
--- Plaut. As. 910; V.-Max
5, 1, 1.
- avec le supin. cogito
quonam ego illum curram quæritatum, Plaut. Merc. 857
: je me demande où donc je dois courir le chercher.
--- Cæcil. Com. 11.
- avec
ut + subj.
Leonida,
curre patrem huc orato ut veniat, Plaut.
Ps. 358 :
Léonidas, hâte-toi
d'aller prier mon père de venir ici.
--- Cic. Att. 10, 4, 8.
- currūca,
æ, f. : un oiseau inconnu (coucou? fauvette?). --- *Juv.
6, 276.
- currūlis,
e [currus]
: de course. --- Lampr. Comm. 2, 4
; Apul. M. 9, 9.
-
voir
currilis.
- currŭs,
ūs, m. [curro] :
- dat.
sing. curru (Virg.
dans le vers dactyl.)--- gén. plur. currum,
Virg.
En.
6, 653).
- voir
hors site : currus.
1
- char. ---
Cic. Att. 13,
21,
3 ; Virg. G. 3, 359.
- (Phăĕton)
optavit ut in currum patris tolleretur, Cic. Off. 3, 94 : Phaéton
souhaita d'être emmené dans le char de son père. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
51; éd. Vuibert.
2
- char de triomphe.
--- Cic.
Cal. 34.
3
- fig.
triomphe.
--- Plin.
5, 5, 5, § 36; Luc.
1, 316.
- quem
ego currum cum tua laudatione conferrem ? Cic. Fam. 15, 6 : quel
triomphe
pourrais-je
comparer à tes éloges ?
4
- navire. ---
Catul. 64, 9.
5
- attelage d'un char.
--- Virg.
G. 1, 514.
5
- train de la charrue. --- Virg. G. 1, 174.
- cursātĭo,
ōnis, f. (c. cursitatio) : action de courir çà et là. --- Don.
Hec. 3, 1, 35.
- Cursicanus
: c. Corsicanus. --- CIL 2, 4063.
- cursĭlĭtās,
ātis, f. [cursus] : action
de parcourir. ---
Fulg. Myth. 3, 2.
- cursim,
adv. [curro] : en
courant, à la course, rapidement. --- Plaut. Poen. 567;
Liv.
27, 16, 9 II [fig.] Cic. de Or. 2, 364 ; Tusc. 5, 13, etc.
- cursĭo,
ōnis, f.
[curro] :
action
de courir, course. ---
Varr. L. 5, 11.
- cursitātĭo,
ōnis, f.
[cursito] :
action de courir çà et là. --- Sol. 42, 2.
- cursĭto,
āre, āvi, ātum [curso] : - intr. - 1
- courir
çà et là. --- Ter. Eun.
278 ; Cæl. Fam. 8, 3, 1. - 2 - courir [en parl.
d'athlètes]. --- Her. 4, 4
;
[en parl. des atomes].
--- Cic.
Nat. 2, 115.
- curso,
āre, āvi, ātum [curro] : - 1 -
intr.
- courir
souvent, courir çà et là. ---
Cic.
CM 17 ; Verr. 4, 41; Nat. 2, 115. - 2 -
tr. - parcourir. --- Capel.
3, 262.
- cursor
[curro]
:
1 - cursŏr,
ōris,
m. :
a
- coureur
[disputant le prix
de la course].
--- Cic.
Tusc. 2, 56.
b
- conducteur
de char. --- Ov. P. 3, 9, 26.
c
- courrier,
messager.
--- Nep.
Milt.
4, 3 ; Suet. Ner. 49, 2.
d
- coureur,
esclave qui
précède la litière ou la voiture du maître. --- Sen. Ep. 87, 9 ;
123, 7.
2 - Cursŏr,
ōris,
m. : Cursor (surnom de L. Papirius). --- Liv. 9, 16,
11.
- cursōrĭus,
a, um : de
course, relatif à la
course.
--- Grom.
240, 5.
- cursoria
(s.-ent. navis) : bateau
léger, bateau-poste.
--- Sid. Ep. 1, 5, 3.
- cursōrĭum,
ĭi, n. (= cursus publicus) : service du courrier, poste. ---
Auct. Lim.
- cursōrĭum,
ĭi, n. : route le long de la limite. --- Grom. 342, 1.
- cursrix,
īcis, f. : celle qui court. --- Char.
44, 12 (inus. d'après Prisc. 8, 4).
- cursŭālis,
e [cursus]
: de course. --- Cod. Th. 12, 12, 9 ;
Cassiod. Var. 4, 47.
- cursūra,
æ, f.
[cursus]
:
course. ---
Plaut.
Stich. 306 ; Varr. R. 2, 7, 15.
- ex
cursura, Plaut. : après ma course.
- cursūrĭus,
a, um (c. cursorius) : relatif à la course. --- Diocl. 9. 14.
- cursŭs,
ūs, m. [curro] :
1 - action de courir,
course.
- ingressus,
cursus, Cic. Nat. 1, 94 : la marche, la course.
- cursus,
accubitio, Cic. : la course, le repos au lit.
- cursu
ferri in hostem, Liv. : aller au pas de course sur l'ennemi.
- huc
magno cursu contenderunt, Cæs. BG. 3, 19, 1 : ils se portèrent là,
d'une
course précipitée.
- cursu
tendere ad aliquem, ad locum : se porter rapidement vers qqn, vers un
lieu.
- cursus
quadrigarum, Suet. : la course des quadriges.
2 - course, chemin
parcouru, parcours, trajet.
- mihi
cursus in Graciam per tuam provinciam est, Cic. Att. 10, 4, 10 : pour
aller
en Grèce, je passe par ta province.
- ad
nocturnos ignes cursum dirigere, Suet. : diriger sa course d'après les
étoiles.
- tantos
cursus conficere, Cic. Pomp. 34 : accomplir de si grands parcours.
- cursum
dirigere aliquo, Nep. Milt. 1, 6 : diriger sa course qq part.
- cursus
maritimi, Cic. Nat. 2, 131 : courses (voyages) en mer.
- in
hoc medio cursu est insula, quæ appellatur Mona, Cæs. BG. 5 : à
mi-chemin
est l’île qu’on appelle Mona.
- unde
in Epirum brevis cursus est, Curt. 10 : d'où il n'y avait qu'un court
trajet jusqu'en Épire.
- amnes
in alium cursum contorti, Cic. : fleuves détournés de leur cours.
3 - marche, mouvement
(d'un objet inanimé);
cours (d'un astre, d'un fleuve);
direction, vol.
- stellarum
cursus, Cic. Rep. 6, 17 : cours des étoiles.
- siderum
cursus, Cic. Tusc. 5, 10 : cours des astres.
- fig.
o decus Hæmonidum, populis quæ pandere fata quæque suo ventura potes
devertere cursu, te precor ut certum liceat mihi noscere finem quem
belli fortuna paret, Lucain, 6,590 : ô toi la gloire des Hémonides,
toi, qui peux révéler ou changer l'avenir, je te conjure de me laisser
voir sans nuage quelle sera l'issue de cette guerre.
4 - cours,
circulation, écoulement (du sang...).
- sanguinis
ex naribus cursus, Cels. : saignements de nez, hémorragies nasales,
épistaxis
(gr. έπίσταξις).
- sequitur
pituitæ cursus nonnumquam copiosior vel acrior, Cels. 6 : vient
ensuite
un écoulement pituiteux parfois assez abondant et acre.
5 - course, marche
des navires.
- secundissimo
vento cursum tenere, Cic. Nat. 3 : faire voile par un vent très
favorable.
- cursum
exspectare, Cic. Att. 5, 8, 1 : attendre un vent favorable.
- ut
nulla earum (navium) cursum tenere posset, Cæs. BG. 4 : en sorte
qu'aucun
d'eux (navires) ne pouvait conserver sa direction.
- Cic.
Nat. 2, 87; Mur. 33; Liv. 21, 49, 9, etc.
6 - carrière
politique (étapes de la vie
politique).
- vides in quo cursu sumus, Cic. Att. 1, 1, 4 : tu vois quelle course
je fournis. --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 116, éd. Vuibert.
- cum
præsertim non modo numquam sit aut illius a me cursus impeditus
aut ab illo meus, Cic. Br. 3 : surtout que, non seulement il n'a jamais
entravé ma carrière, ni moi la sienne.
- cursus honorum, Cic. CM 60 : carrière politique.
- tuorum honorum cursus, Cic. Fam. 3, 11, 2 : le cours de tes
magistratures.
- voir
hors site : cursus
honorum.
7 - cursus
publicus : service de
la poste, poste (relais établis publiquement pour les voyageurs).
- cursus
publici præpositus, C.-Th. : maître de poste.
- vectus
mutatione celeri cursus publici, Amm. 21 : à force de relais.
- voir
hors site : cursus
publicus.
8 - au fig.
cours, marche; débit (des
paroles), allure (du style, du rythme).
- cursus
rerum, Cic. Div. 1, 127 : le cours des choses.
- totius
vitæ cursum videt, Cic. Off. 1, 11 : il embrasse tout le cours de la
vie.
- cursus
temporum, Cic. : le cours des événements.
- cursum
vitæ conficere, Cic. Tusc. 3, 2 : achever le cours de son existence.
- in
cursu meus dolor est, Ov. M. 13, 508 : ma douleur suit son cours,
persiste.
- fortuna
domusque sospes et in cursu est, Ov. M. 10 : la destinée de ta famille
est heureuse et suit son cours.
- tantus
cursus verborum fuit ut... Cic.: les mots couraient si vite que...
- dicebat
citato cursu, sed præparato, Sen. : son élocution était rapide, mais
étudiée.
- verborum
cursus incitatus Cic. Br. 233 : allure vive, impétueuse du style.
- esse
quosdam certos cursus conclusionesque verborum, Cic. Or. 178, [on a
remarqué]
que les phrases se déroulent et s'achèvent suivant un rythme défini.
- curtātus,
a, um : part. passé de curto; diminué.
- Curtilĭus,
ĭi, m. : Curtilius (nom d'homme). ---
Cic. Att. 14, 6, 1; 14, 10, 2.
- curtisanicus,
a, um : de courtisan. --- lat. tardif.
- curtisanus,
i, m. : un courtisan. --- lat. tardif; Luth.; Hutten.
- Curtĭus,
ĭi, m. : Curtius (nom d'homme).
- Quintus
Curtius Rufus : Quinte-Curce (historien romain).
- Curtius
Montanus,
orateur et poète. --- Tac. An. 16, 28.
- C.
Curtius Postumus, un partisan de César. --- Cic. Att. 9, 2,
a, 3; id. Fam. 2, 16, 7; id. Q. Fr. 2, 5, 3.
-
Curtius Nicia, un ami de Pompée. --- Cic. Fam. 9, 10,
1 sq.; Suet. Gram. 14.
- Lacus
Curtius (Lacus Curtii) : le lac Curtius (gouffre dans lequel
M. Curtius
se précipita pour obéir à un oracle). ---
ou
CVRTIA AQVA,
Inscr.
Orell. 55.
- monumentum ejus pugnæ ubi primum ex profunda emersus palude equus
Curtium in vado statuit, Curtium lacum appellarunt, Liv. 1, 13, 5 :
souvenir de ce combat, l'endroit où, sortant du marais profond, le
cheval posa Curtius sur la terre ferme, fut appelé lac Curtius.---
Touratier, Syntaxe latine, p. 445; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Curtius
Fons : la fontaine Curtius (dans les environs de Rome).
---
Suet. Cl. 20,
1.
- voir
hors site : Quinte-Curce.
- curto,
āre, āvi, ātum [curtus] : - tr. -
1
- raccourcir,
retrancher.
- curtatæ
radices, Pall. 3, 10,
2 : racines tronquées.
-
curtari pede, Boēt. Porph. 5, p. 106 : être amputé d'un pied.
2
- réduire,
écorner.
- quantulum
summæ curtabit quisque dierum, si... Hor. S. 2, 3, 124 : de combien
peu la somme totale serait-elle diminuée chaque jour,
si...
-
curtare rem, Pers. 6, 34 : écorner
sa fortune.
- curtus,
a, um :
1
- écourté,
tronqué.
- dolia
curta, Lucr. 4, 1026 : jarres tronquées [faisant vase de nuit].
- curta
vasa, Juv. 3, 271 : vases ébréchés.
- curti
Judæi, Hor. S. 1, 9, 70 : les Juifs circoncis.
- curtus
equus, Prop. 5, 1, 20 : cheval écourté [une fois sacrifié, on
lui coupait la queue].
- sententia
quasi curta, Cic. Fin. 4, 36 : pensée pour ainsi dire tronquée.
2
- incomplet,
boiteux [en parl. du
rythme oratoire]. --- Cic. Or. 168.
3
- mince,
insuffisant. ---
Hor. O. 3, 24, 64.
- Cūrŭbis,
is, f. : ville de la province d'Afrique. --- Plin. 5, 24.
- Cūrŭbītānus,
a, um : de Curubis. --- CIL 8, 10525.
- curulis
:
1
- de
char, relatif au char.
- curules
equi, Liv. 24, 18, 10 : chevaux que l'Etat fournissait pour atteler les
chars dans les processions que l'on faisait dans le Cirque.
- curulis
triumphus, Suet. Aug. 12 : le grand triomphe [par opposition à
l'ovation].
- curules
ludi, Minuc. 37 : les jeux du cirque.
2
- curule,
qui donne droit à la chaise curule.
- sella
curulis, Liv. 1, 8, 3 : chaise curule.
- curulis
ædilitas, Cic. Har. 27, 27 : édilité curule.
- curulis
magistratus, Gell. 3, 18 : magistrature curule. --- voir ædilis.
- cŭrūlis,
is, f. : chaise curule. --- Tac. An. 1, 75
- cŭrūlis,
is, m. : édile curule. --- Plin. 18, 42.
- cŭrūles,
Stat. S. 4, 1, 5 : les magistratures curules.
- Curunda,
æ, f. : ville d'Hispanie. --- CIL 2, 2633.
- curvābĭlis,
e [curvo] : facile à courber, flexible. --- Pall.
12, 15, 2.
- curvāmĕn,
ĭnis, n. [curvo] : courbure. --- Plin. Ep. 9,7,4 ; Ov. M. 2,
130.
-
curvamen cæli, Gell. 14, 1, 10 : voûte du ciel [fig. =
climat].
- curvāmentum,
i, n., : c. curvamen. ---
Schol. Virg. G. 1, 170.
- curvātĭo,
ōnis, f. [curvo] : action de plier, action de coucher (la vigne).
---
Col. 4, 12, 2.
- curvātŭra,
æ, f. [curvo] : courbure.
- curvatura
cameræ, Vitr. 7, 3 : voûte, cintre de voûte.
-
curvatura unguium, Plin. 10, 42 : ongles crochus.
- curvātus,
a, um : part. passé de curvo.
- curvatis
genibus bibere, Hier. : boire à genoux.
- curvēdo,
ĭnis, f. [curvus] : c. curvatio.
--- Soran. 81, 14.
- curvesco,
ĕre [curvus] : - intr. - se courber. --- Ambr. Psalm.
118, 26; Amm. 22, 8, 5.
- curvimeres
:
voir
cucumeres.
---
Varr. L. 5, 104.
- curvĭpēs,
ĕdis : qui a les pieds recourbés. --- Gloss.
- curvĭtās,
ātis, f. [curvus] : courbure. --- Macr. Somn. 1, 15,
7.
- curvo,
āre, āvi, ātum [curvus] : - tr. -
1
- courber,
plier, voûter.
- curvare
arcum, Stat. Achill. 1, 487 : bander un arc.
-
Hadriæ curvantis Calabros sinus, Hor. O. 1, 33, 16 : de
l'Adriatique qui creuse les golfes calabrais.
- curvata
senio membra, Tac. An. 1, 34 : membres courbés par l'âge.
- contemplator
item cum se nux plurima silvis induet in florem et ramos curvabit
olentis, Virg. G. 1, 188 : observe aussi l'amandier,
lorsqu'il se
revêtira de fleurs dans les bois et courbera ses branches odorantes.
- au
passif curvari : s'infléchir.
- unda
curvata in montis faciem, Virg. G. 4, 361 : l'onde qui
s'infléchit en forme de montagne.
-
portus in arcum curvatus, Virg. En. 3, 533 : port qui
s'infléchit en forme d'arc.
2
- fléchir,
toucher, émouvoir. --- Hor. O. 3, 10, 16.
- curvŏr,
ōris, m. [curvus]
: courbure. --- Varr. L. 5. 104.
- curvus,
a, um :
1
- courbe,
courbé, recourbé, plié.
-
curvæ falces, Virg. G. 1, 508 : faux recourbées.
- curva
litora, Catul. 64, 74 : rivages sinueux.
-
curvus arator, Virg. B. 3, 42 : le laboureur courbé sur la
charrue.
- curvum
æquor, Ov. M. 11, 505 : mer orageuse (dont les vagues se
recourbent).
- fig.
venient
ad te curvi filii eorum, qui humiliaverunt te, et adorabunt vestigia
pedum tuorum omnes qui detrahebant tibi, Vulg. Isa. 60, 14 : ils
s'approcheront de toi, humblement, les fils de tes oppresseurs, ils se
prosterneront à tes pieds, tous ceux qui te méprisaient. ---
trad. Bibl. Jérus.
2
- qui
dévie.
- curvæ
quadrigæ, Manil. 1, 740 : char qui se détourne de son chemin.
3
- creux.
- curvæ
cavernæ, Virg. En. 3, 674 : cavernes profondes.
4
- qui
n'est pas droit, contourné ( = pravus).
- curvo
dignoscere rectum, Hor. Ep. 2, 2, 44 : distinguer le bien du
mal.
- curvi
mores, Pers. 3, 52 : moeurs perverses.
-
invenimus qui curva corrigeret, Plin. Ep. 5, 21, 6 : nous
avons trouvé
un homme capable de redresser ce qui est courbe (de travers).
- cuscŏlĭum,
ĭi, n. : graine de kermès. --- Plin. 16, 32.
- cūsi,
indic. parf. = cudi;
voir
cudo
- Cūsibis,
is, f. : ville de la Tarraconnaise. --- Liv. 35, 22.
- Cusīnĭus,
ĭi, m. : Cusinius (nom d'homme). --- Cic. Att. 12,
38 a, 2.
- cūsĭo,
ōnis, f. [cudo] : action de battre (la monnaie). --- Cod. Th.
11,16,
18.
- cūso,
āre : c. cudo
---
Prisc. 10, 24.
- cūsŏr,
ōris, m. : monnayeur.
--- Cod. Just.
10,
64, 1.
- cuspĭdātim,
adv. [cuspis]
: en pointe. --- Plin. 17, 102.
- cuspĭdo,
āre, ātum : - tr. - rendre pointu, aiguiser en pointe.
---
Plin. 11, 126.
- cuspis,
ĭdis, f. :
- (Lebaigue
P. 319)
1
- pointe. --- Cæs.
BC. 2, 2, 2; Plin. 18, 172; Virg. En. 5, 208.
- cuspis
aquilæ, Suet. Cæs. 62 : extrémité pointue de l'étendard
qu'on enfonçait en terre. --- cf. Liv. 8, 8, 10.
2
- tout
objet pointu.
- [épieu,
javelot] Virg. En. 11, 41.
- [broche
à rôtir] Mart. 14, 221, 2.
- [trident
de Neptune] Ov. M. 12, 580.
- [aiguillon
d'abeille] Plin. 21, 78.
- [dard
du scorpion] Ov. M. 2, 199.
3
- tube
en argile. --- Varr. R. 1, 8, 4
4
- membre
viril. --- Pompon. Com. 69.
- Cuspĭus,
ĭi, m. : Cuspius (nom d'homme). --- Cic. Fam. 13,
6, 2.
- cussĭlīris,
[arch.] : paresseux, lâche. --- P. Fest. 50, 13.
- custōdēla,
æ, f. [custos], arch. pour custodia : surveillance,
garde. ---
Plaut. Merc. 233 ; Most. 406 ; cf. P. Fest. 51, 5.
- custōdĭa,
æ, f. [custos] :
- gén.
arch. custodias
(Charis.).
1 - action de garder,
garde, surveillance;
observation, respect.
- custodiæ
causā, Cæs. BC. 1, 28, 3 : pour monter la garde.
- agitare
custodiam, Plaut. Rud. 858 : faire bonne garde.
- custodia
justitiæ, Cic. Fin. 2, 113 : le respect de la justice.
- custodia
suæ religionis, Quint. 6, 1, 20 : respect de la foi jurée.
- custodia
decoris, Quint. 11, 1, 57 : l'observation des convenances.
- custodia
ignis,
Cic.
Leg. 2, 12, 29 : la garde du feu sacré.
- custodia pastoris,
Col.
8, 4, 3 : la surveillance du berger.
- heu
! quam difficilis gloriæ custodia est ! P. Syr.
: hélas ! que la gloire est difficile à conserver !
2 - surtout
au plur. gardes, sentinelles,
corps de garde, patrouille.
- custodias disponere, Cæs. : placer des sentinelles.
- colonia
meis præsidiis, custodiis, vigiliis munita, Cic. Cat. 1, 3, 8 :
colonie défendue par mes postes, mes gardes, mes sentinelles.
- cf. Cic.
Cat. 2, 12,
26; id. Verr. 2, 3, 24, § 60; Cæs. BG. 4, 4; 7, 19; 7, 27.
- corporis custodia, Curt. 5, 1, 42 : garde du corps.
- feris
barbaris corporis custodiam committere, Cic. Tusc. 5, 22 : confier la
garde de sa personne à des barbares farouches.
- unicus
anser erat, minimæ custodia villæ, Ov. M. 8, 684 : il leur
restait une oie, gardienne de leur modeste chaumière.
3 - poste militaire,
poste de garde, poste.
- hæc
(urbs) mea sedes est, hæc custodia, Cic. Phil. 12, 10, 24 : ici est
mon
domicile, ici mon poste.
- in portubus atque custodiis, Cic. Imp. Pomp. 6, 16 :
dans les ports et les postes (des douanes). --- id.
Rab. Perd. 7, 21.
4 - prison, détention.
- nihil tam tutum ad custodiam nec fieri nec cogitari potest, Cic.
Verr. 2, 5, 68 : impossible de faire ou d'imaginer une prison plus sûre.
- itaque censuit pecunias eorum publicandas, ipsos per municipia in
custodiis habendos, Sall. C. 52, 14 : son avis fut donc de confisquer
les biens des coupables et de les tenir eux-mêmes aux fers dans les
municipes. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 428;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- in
custodiam includere (dare) : jeter en prison, mettre en prison.
- aliquem
alicui in custodiam dare, Suet. : remettre à qqn la garde de qqn.
- esse
in custodia publica, Cic. : être renfermé dans une prison publique.
- e
custodia aliquem educere (eripere) : délivrer qqn de prison.
- comprehenditur
ab rege et in custodia necatur, Cæs. BC. 3 : il est arrêté par ordre
du roi, et mis à mort dans la prison.
- libera
custodia, Liv. 24, 45, 8 : prison libre, détention chez un
particulier ou dans une ville. --- Vell. 1, 11; Sall. C. 47, 3;
fig.
Cic.
Brut. 96, 330.
5 - prisonnier,
détenu.
- custodiarum
seriem recognoscere, Suet. : lire la liste des détenus.
- in
recognoscendis custodiis, Suet. Tib. 61 : en parcourant la liste des
détenus. --- Sen. Ep. 77, 18; Serv. En. 11, 184.
- eadem
catena et custodiam et militem copulat, Sen. Ep. 5, 7 : la même chaîne
réunit le soldat et le prisonnier.
- custōdĭārĭus,
a, um [custodia] : de garde.
- custodiaria
casa, Rufin.
: maison de garde.
- custōdĭārĭus,
ĭi, m. : gardien de prison. --- Inscr.
Orell. 1541.
- custōdĭārĭum,
ĭi, n. : guérite, maison de garde, résidence du gardien. --- Tert.
ad Martyr. 2; Inscr.
Orell. 1391.
- custōdībo
: fut. arch. de custodio.
--- Plaut.
- custōdĭo,
īre, īvi (ĭi), ītum [custos] : - tr. -
- impf.
sync. custodibant
Catul. 64, 319 --- fut. passif custodibitur,
Plaut.
Capt. 3, 5, 71.
1 - garder,
conserver, entretenir, préserver.
- corpus
domumque alicujus custodire, Cic. Mil. 67 : garder la personne et la
maison
de qqn.
- poma
in melle custodire, Col. 12, 45, 3 : conserver des fruits dans du miel.
- se
custodire Cic. Nat. 2, 126 : être sur ses gardes.
- custodire
templum ab Hannibale, Nep. Hann. 9, 4 : protéger le temple contre les
attaques d'Hannibal.
- memoriā
aliquid custodire, Cic. de Or. 1, 127 : retenir qqch dans sa mémoire.
- custodire
modum ubique, Quint. 4, 2, 35 : être toujours dans la mesure.
- custodire
quod juraveris Plin. Pan. 65, 2 : respecter son serment.
- custodire
aliquid litteris, Cic. : consigner qqch par écrit.
2 - prendre garde à,
observer, être fidèle
à, se conformer à; veiller (à ce que).
- custodiendum
est ut, Quint. 11, 1, 6 : il faut veiller à ce que.
- custodiendum est, ut cum ab onere boves redierint, adhuc æstuantes
anhelantesque vino aspergantur, Colum. Rust. 6, 13, 3 : il faut
veiller, quand les bœufs rentrent du travail, couverts de sueur et
essoufflés, à les arroser avec du vin.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 394; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- præceptum
custodire, Col. : se conformer à un précepte.
3 - surveiller,
guetter, épier, se garder
de.
- custodire
motus siderum, Petr. : observer le cours des astres.
- custodire
sermones alicujus, Tac. : épier les paroles de qqn.
- custodire
aliquem, ne quid auferat Cic. Cæcil. 51 : surveiller qqn, pour
l'empêcher
de rien dérober.
- multorum
te oculi custodient, Cic. Cat. 1, 2, 6 : bien des regards te
surveilleront.
4 - garder pour soi,
tenir secret.
- ejus
(orationis) custodienda et proferendæ arbitrium tuum, Cic. Att. 15 :
libre
à toi de garder par devers toi ce discours ou de le publier.
5 - retenir en
prison, détenir.
- ducem
prædonum custodire, Cic. Verr. 2, 5, 27 : retenir en prison le chef
des
pirates.
- obsidibus
imperatis centum hos Aeduis custodiendos tradit, Cæs. BG. 6 : il
exigea
cent otages, qu'il donna en garde aux Héduens.
- ventos
custodit Eolus, Ov. : Eole tient les vents emprisonnés.
- custōdītē,
adv. : en se surveillant, avec circonspection, avec mesure,
avec réserve.
- ut
custodite ludebat ! Plin. Ep. 5, 16, 3 : comme il se divertissait avec
réserve !
- custoditius
dicere, Plin. Ep. 9, 26, 12 : parler avec plus de réserve.
- custōdītĭo,
ōnis, f. : - 1 - soin
qu'on
met à garder. - 2 -
action d'observer, observance,
respect.
- legum
custoditio, Vulg. Sap. 6, 19 : observance des lois.
- custōs,
ōdis, m. et f. :
1 - qui garde, qui
veille sur, conservateur,
protecteur, protectrice.
- dei
custodes hujus Urbis, Cic. Sest. 53 : les dieux protecteurs de Rome.
- custos
capitis mei, Cic. : celui qui veille sur mes jours.
2 - garde, gardien,
gardienne, sentinelle,
surveillant.
- nullus
est portis custos, Cic. Cat. 2, 27 : il n'y a pas un garde aux portes.
- quarta
vigilia... de muro cum vigiliis custodibusque nostris conloquitur,
Cæs.
BC. 1, 22 : à la quatrième veille... du haut du rempart il parle à nos
sentinelles et à nos gardes.
- fani
custodes, Cic. Verr. 4, 94 : les gardiens du temple.
- hortorum
custodes, Suet. Cal. 59 : les gardes des jardins.
- absol.
custodes, Virg. G. 3, 406 : chiens de garde.
- senatum
rei publicæ custodem collocaverunt, Cic. Sest. 137 : ils ont préposé
le sénat à la garde de l'Etat.
- custodes
dare, Cic. Nep. : donner une escorte (à qqn).
- custodes
disponere in vallo, Cæs. : placer des sentinelles sur le retranchement.
- custos
dignitatis fortitudo, Cic. Tusc. 2, 33 : le courage est le garant de
notre
dignité.
- custos
corporis, Liv. 24, 7, 4 : garde du corps.
- Tartareus
custos, Virg. En. 6 : (Cerbère), gardien du Tartare.
3 - gardien, geôlier.
- sævo
te sub custode tenebo, Hor. Ep. 1, 16, 77 : je te soumettrai à un cruel
gardien.
- præfectus
custodum, Nep. : l'officier des geôliers.
4 - pédagogue,
mentor, gouverneur (d'un jeune
enfant).
- cf.
gr. παιδοφύλαξ.
- bone
custos, Ter. Ph. 287 : ô excellent pédagogue.
5 - contrôleur,
scrutateur dans les comices,
gardien de l'urne électorale.
- Varr.
R. R. 3, 5, 18; Cic. Agr. 2, 9, 22; Cic. Red. Sen. 7, 17.
6 - courson
(branche taillée court pour que
la sève s'y concentre).
- Cato.
Agr. 33, 1.
7 - le gardien de
l'Ourse (étoile de la constellation
du Bouvier). ---
Vitr.
9, 4, 1.
- cf.
gr. Ἀρκτοφύλαξ.
- Cusuentāni,
ōrum, m. : peuple des monts Albains. --- Plin. 3, 69.
- Cusum,
i, n. : ville de Pannonie. --- Anton.
- Cusus,
i, m. : le Cusus (fleuve de Germanie, affluent du Danube).
---
Tac. An. 2, 63.
- Cutĭæ,
ārum, f. : ville de la Transpadane. --- Peut.
- Cuticiacum,
i, n. : ville des Arvernes. --- Sid. Ep. 3, 1, 3.
- cŭtīcŭla,
æ, f. [cutis] : petite peau. ---
Juv. 11, 203.
- cuticulam
curare, Pers. 4, 18 : soigner sa petite personne.
- Cŭtĭlĭæ
(Cŏtĭlĭæ), ārum, f. : Cutilies (ville des Sabins). --- Suet.
Vesp. 24.
-
Cŭtĭlĭensis,
e : de
Cutilies. --- Varr.
L. 5, 71.
- ou Cŭtĭlĭus, a, um, Plin.
2, 209.
-
Cutiliæ, ārum, f. [s.-ent. aquæ] : les
eaux de Cutilies. --- Cels. 4, 12.
- Cutina,
æ, f. : Cutina (ville
chez les Vestins). ---
Liv. 8, 29, 13.
- cutio
:
1 - cŭtĭo,
īre [cutis] : - tr. - cutitus = stupratus. --- cf. P. Fest. 112.
2
- cŭtĭo,
ōnis, f. : cloporte. --- M. Emp. 8, 128.
- cutis
:
1 -
cŭtis, is, f. :
- gr. κύτος.
- acc.
cutim Apul. Apol.
50; plur. rare : Prop. 4, 5, 4 ; Plin. 7, 12, et
décad.
a
-
peau.
- intra
cutem, Planc. Fam. 10, 18, 3 : sous la peau.
-
curare
cutem, Hor. Ep. 1, 2, 29 : soigner sa personne.
-
intra cutem suam cogere
aliquem, Sen. Ep. 9, 13 : faire rentrer qqn dans sa coquille.
-
te intus
et in cute novi, Pers. 3, 30 : je te connais à fond,
intimement.
b
-
cuir
- calcĕus
est sartā cute, Mart. 1, 103, 6 : le cuir de cette chaussure esst
rapiécé.
c
-
enveloppe.
- cutis
uvæ, Plin. 15, 112 : peau du raisin.
-
cutis nucleorum, Plin. 15, 36 : pellicule des amandes.
-
cutis summa
terræ, Plin. 20, 207 : écorce de la terre.
- cutis
aquæ, Sid. 5, 541 : la
glace.
d
- vernis,
apparence.
- virtutis
solam ut sic dixerim cutem,
Quint. 10, 2, 15 : [reproduire] pour ainsi dire l'écorce seule
de la
vertu.
-
cutis quædam elocutionis, Quint. 5, 12, 18 : une sorte de
vernis
du style.
2
- Cutis,
is, f. : ville d'Arachosie. --- Plin. 6, 92.
- cuturnĭum
(gutturnĭum) vas, n. : vase en usage dans les sacrifices.
- cuturnĭum vas, quo in sacrificiis vinum fundebatur, P. Festus.
- cŭvĭcŭlum
: c. cubiculum. --- CIL 14, 3323.
- cy̆ămĭās,
æ, f. :
pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 188.
- cўămŏs
(cўămus), i, m. : nénuphar rose. --- Plin. 21, 87.
- gr.
κύαμος.
- Cўănē,
ēs, f. : - 1 - Cyané [nymphe
de Sicile, compagne de Proserpine]. --- Ov. M. 5, 409.
- 2 - fontaine de
Cyané, sur le territoire de Syracuse. --- Ov. F. 4, 469.
- gr.
Κυανῆ, ῆς.
- voir
hors site
Cyané.
- Cyănĕæ
(et poét.
Cȳănĕæ), ārum, f. : îles Cyanées [les Roches noires, d'un bleu sombre,
dans le Pont-Euxin, Symplégades de la légende]. --- Ov. Tr. 1,
10, 34.
- gr.
Κυάνεαι.
- Cyănĕĕ
(et poét.
Cȳănĕĕ) ēs,
f. : Cyanée (nymphe, fille du fleuve Méandre). ---
Ov. M. 9, 452.
- gr.
Κυανέη, ης.
- cyaneus
:
1 - cȳănĕus, a, um
: bleu foncé, bleu azuré. --- Plin. 10, 89.
- gr.
κυάνεος.
2 - Cȳănĕus,
a, um
: des îles Cyanées. --- Luc. 2,
716; Val. Fl. 2, 381; id. 4, 637; Mart. 7,
19, 3; Mel. 2, 7, 3; Plin. 4, 92;
voir
Simplégades.
- fig.
Cȳănĕæ
nates, f. : fesses Cyanées (= serrées comme les Cyanées). ---
Mart. 11, 99.
- cȳănŏs
(cȳănus), i, m : bluet, bleuet, barbeau (plante à fleurs
bleues). --- Plin. 21, 48.
- gr.
κύανος.
- cўăthisso,
āre : - intr. - verser à boire. --- Plaut. Men. 305.
- gr. κυαθίζω.
- cўăthus,
i, m. :
- gr.
κύαθος.
1
- cyathe,
coupe, gobelet.
- servant
à boire. --- Pl. Pers. 771 ; 794 ;Poen. 274; St. 706 ; cf. Isid. 20, 5,
4.
- servant
à puiser le vin dans le cratère pour remplir les coupes. ---
Hor. S. 1, 6, 117.
- ad
cyathum stare, Suet. Cæs. 49 : servir d'échanson, cf. Hor. O.
1, 29,8; Prop. 4, 8, 37.
2
- cyathus
(mesure pour les liquides ou qqf les
solides [douzième partie du sextarius)
--- Cato Agr. 109 ; Hor. S. 1,
1, 55; Plin. 14, 85; 21, 185.
- Cўătis,
ĭdis, f. : Cyatis (citadelle de Céphallénie). ---
Liv. 38, 29, 10.
- Cy̆axārēs,
m. : Cyaxare [roi des Mèdes]. --- Euseb.
- gr.
Κυαξάρης.
- cy̆bæa,
æ, f. : vaisseau de transport. ---
Cic. Verr. 4, 17.
-
cybæa navis : vaisseau de
transport. --- Cic.
Verr. 5, 44.
- Cy̆bēbē,
ēs, f. : - 1 - c.
Cybele.---
Virg. En.
10, 220.
- 2 - mont de
Phrygie. --- Catul. 63, 9.
- gr.
Κυϐήϐη, ης.
- Cy̆bĕla,
æ (Cy̆bĕlē, ēs, f.) : - 1 -
Cybèle (déesse de Phrygie, dont le culte se confondit avec
celui de
Rhéa).--- Virg. En.
11, 768.
- 2 - mont Cybèle
(mont de Phrygie).
--- Ov. F. 4, 249.
- gr.
Κυϐέλη, ης.
- voir
hors site Cybèle.
- Cy̆bĕla, Tert. adv.
Nat.
1, 10.
- Cy̆bĕlēĭus,
a, um : - 1 - de
Cybèle. ---
Ov. M. 10, 104. - 2
- du mont Cybèle. --- Ov.
F. 4, 249 ; 363.
- Cy̆bĕlista,
æ, m. : prêtre
de Cybèle. --- *Virg. Cop. 25.
- gr.
Κυϐελιστής.
- Cy̆bĕlus,
i, m. : le mont Cybèle (en Phrygie).
--- Virg. En. 3, 111.
- cybicus
: c. cubicus.
- cy̆bĭndis,
ĭdis, m. : autour nocturne. --- Plin. 10, 24.
- gr.
κύμινδις.
- Cybiosactēs,
æ, m. : marchand de poisson salé (surnom donné à l'empereur
Vespasien). --- Suet. Vesp. 19.
- gr.
Κυϐιοσάκτης.
- Cy̆bĭra,
Cy̆bĭrātĭcus :
voir Cibyra,
etc.
- Cy̆bistra,
ōrum, n. plur. : ville de Cappadoce. ---
Cic. Fam. 15, 2, 2.
- gr.
τὰ
Κύϐιστρα.
- cy̆bĭum
(cy̆bĭŏn),
ĭi, n. : -
1
- tranche
de poisson salé. --- Plin. 9, 48. - 2 -
jeune thon
[qui fournissait ces tranches]. --- Varr. L. 5, 77.
- gr.
κύϐιον.
-
Cy̆bōtus,
i, m. : voir Cibotus.
-
cy̆bus
: voir cibus
et
cubus.
- cy̆cĕōn,
ōnis, m. :
breuvage composé de
lait de chèvre et de vin.
--- Arn. 5, 25.
- gr.
κυκεών, ῶνος.
- cychrămus,
i, m. : cychrame (un oiseau de passage, ortolan). ---
Plin. 10, 68.
- (Lebaigue
P. 320)
- Cychri,
ōrum, m. plur. ville de Thrace, célèbre par ses eaux
malsaines. --- Plin. 31, 27.
- cyclădātus,
a, um [cyclas] : vêtu de la robe nommée cyclas. ---
Suet. Cal. 52.
- Cyclădes,
um, f. (acc. -as) : les Cyclades (îles de la mer Egée).
--- Cæs. BC. 3, 3 ; Ov. Tr. 1, 11, 8.
- gr. Κυκλάδες.
- cyclămĕn,
ĭnĭs, n. : cyclamen (plante). M.-Emp.
1, 7.
- cyclămīnŏs,
i, f. : cyclamen. --
Plin. 25, 114, sq.
- cyclămīnum
(cyclămīnon), i, n. : cyclamen.
--- Plin. 21, 9, 27, § 51; 21, 11, 38, § 64.
- gr. κυκλάμῖνος
et κυκλάμῐνον.
- cyclas
:
1 - cyclăs, ădis,
f. : la cyclade (une robe traînante portée par
les femmes). ---
Prop. 4, 7, 40; Juv. 6, 259.
- gr. κυκλάς.
2 - Cyclăs, ădis,
f. : une des Cyclades.
--- Juv. 6, 562.
- cyclĭcus,
a, um :
- gr. κυκλικός.
1 - cyclique,
du cycle épique.
- cyclĭcus
scriptor, Hor. P. 136, : poète cyclique [poète épique, sorte
de
continuateur d'Homère, tirant ses sujets de l'époque héroïque].
2 - encyclopédique. ---
Capel. 9, 998.
3 - médec.
périodique.
--- Th. Prisc. 105.
- cyclŏphŏrētĭcus,
a, um : porté en cercle. --- Mart. Cap. 8,
p. 275.
- gr. κυκλοφορητικός.
- Cyclōpēus
(Cyclōpĭus),
a, um : des cyclopes.
---
Virg. En. 1, 201 ; Sil. 14, 33.
- gr. κυκλώπειος
et κυκλώπιος.
- Cyclōpis,
ĭdis, f. : île du Cyclope, près de Rhodes. --- Plin.
5, 133.
- Cyclops,
ōpis, m. (acc. -ōpem, -ōpa) : cyclope. ---
Cic. Div. 2, 43; Virg. En. 6, 630; Ov. M. 3, 305.
- gr.
Κύκλωψ, ωπος.
- Cyclopa
saltare,
Hor. S. 1, 5, 63 : danser la danse du
cyclope.
- Cyclōpes,
um, m. plur. (acc. - es, -as) : les cyclopes (géants de Sicile,
forgerons
de Vulcain).
- voir
hors site Cyclopes.
- cyclus,
i, m. :
- gr.
κύκλος.
1 - cercle.
--- Sol. 11,
17; Isid. 3, 36.
2 - cycle [période
d'années].
--- Ambr. Ep. 23, 1 ; Gloss.
3 - médec.
traitement par
périodes. --- Veg. Mul. 2, 5, 3; C. Aur. Chron.
1, 1, 24.
- cycnārīum,
īi, n. : sorte de collyre. --- CIL 13,
10021.
- Cycnēĭs,
ĭdos, f. : Hélène [née d'un cygne]. ---
Iliad. 337.
- Cycnēĭus,
a, um : de Cycnus, de Thessalie. --- Ov.
M. 7, 371.
- cycnēus
(cygnēus), a, um : de cygne. --- Cic. de Or. 3, 6.
- gr. κύκνειος.
- cycneum
nescio quid canere Hier. Ep. 52, 3, faire entendre je ne sais quel
chant de cygne.
- cycnus
:
1 - cycnus
(cygnus), i, m. :
- gr. κύκνος.
a - cygne
[oiseau]. --- Cic. Tusc. 1, 73.
- cycnus Dircæus, Hor. O. 4, 2, 25
: le
cygne de Dircé, le cygne de
Thèbes [Pindare].
b
- le
Cygne
[constellation]. --- Hyg. Astron. 3, 7.
2 - Cycnus
(Cygnus),
i, m. :
a - roi
de
Ligurie, fils de Sthénélus, il fut métamorphosé en cygne. ---
Virg. En. 10, 189.
b - fils
de
Neptune, il fut métamorphosé en cygne. --- Ov. M. 12, 72, sq..
- Cydara,
æ, m. : fleuve de l'île Taprobane. --- Plin. 6, 86.
- cydărum,
i, n. : sorte de vaisseau de transport. --- Gell. 10,
25, 5.
- gr. κύδαρος.
- Cydās,
æ, m. : Cydas (nom
de plusieurs Crétois). --- Cic. Phil. 5, 13.
-
Cȳdippē,
ēs, f. : Cydippe.
- gr. Κυδίππη.
1 -
jeune fille aimée d'Acontius, qui lui jeta une pomme où étaient gravés
ses serments. --- Ov. A A. 1, 457.
2 - une
des Néréides. --- Virg. G. 4, 339.
- Cydnos
(Cydnus), i, m. :
le
Cydnus [fleuve de Cilicie, auj. Tersustschai]. --- Cic. Phil.
2, 26.
- gr. Κύδνος.
- Cydon
:
1 - Cydōn, ōnis,
m. (acc. plur. -as) : habitant de Cydon, Crétois. ---
Virg. En. 12, 858.
- gr.
Κύδων, ωνος.
2 - Cydōn, ōnis,
m. : Cydon (fils de Phorcus). ---
Virg. En. 10, 325.
3 - Cydōn, ōnis,
f. = Cydonia.
- Cydōnēus
: c. Cydonius.
- Cydōnĭa
(Cydōnēa), æ, f. : - 1
- Cydon ou
Cydonie (ville de Crète).
---
Mel. 2, 7, 12; Flor. 3, 7, 4. - 2
- île
près de Lesbos, célèbre par ses sources chaudes
---
Plin. 2, 232.
- gr.
Κυδωνία.
- voir
Cy̆dōnĭus,
a, um.
- Cy̆dōnĭus
(Cy̆dōnēus),
a, um : de Cydon, de Crète. --- Ov. A. A. 1, 293;
Virg. B. 10, 59.
- Cydonia
arbor ou
abst
cydonia
: cognassier. --- Pall. Febr. 25, 21.
- Cydonium
malum ou abst cydonium, n. : coing. ---
Plin. 15, 10.
-
Cy̆dōnĭātæ,
ārum, m. plur. : habitants de Cydon. --- Liv. 37, 60.
-
Cy̆dōnītæ vites, f. plur. : vignes de Cydon. ---
Col. 3, 2, 2.
- cy̆dōnĭtēs, æ, m. et cydōnĕum, i, n.
: cotignac, boisson faite de coings. --- Pall. Oct.
20; Dig. 33, 6, 9.
- gr.
κυδωνίτης οἶνος.
- cygnus,
etc. : voir cycnus.
- cy̆itis,
is, f. : cyitis (pierre
précieuse inconnue). --- Plin. 37, 154.
- gr. κυιτίς.
-
cyix,
acc. -ica, m. : sorte d'oignon. --- Plin. 19, 95.
- gr. κύιξ.
- Cy̆licrāni,
ōrum, m. plur. : peuple fabuleux près d'Héraclée [ἀπὸ τῆς
κύλικος]. --- Macr. 5, 21, 18.
- cy̆lindrātus,
a, um : cylindrique. ---
Plin. 18, 125.
- cy̆lindrŏïdēs,
ĕs : cylindrique. --- Chalcid. Tim. 90.
- cy̆lindrus,
i, m. :
- gr. κύλινδρος.
1 -
cylindre. --- Cic. Nat. 1, 24.
2 - cylindre,
rouleau servant à aplanir le sol. ---
Cato, Agr. 129
; Virg. G. 1, 178.
3 - pierre
précieuse inconnue de forme cylindrique. ---
Plin. 37, 20.
- Cylla
: voir Cilla.
- Cyllărus
(Cyllăŏs), i, m. : Cyllarus.
- gr. Κύλλαρος.
1 - nom d'un centaure. ---
Ov. M. 12, 393.
2 - cheval
de Castor. ---
Virg. G. 3, 89.
- Cyllēnē,
ēs (Cyllēna, æ), f. : Cyllène.
- gr. Κυλλήνη.
1 - montagne d'Arcadie, sur
laquelle naquit Mercure. --- Virg. En. 8, 138.
2 - port
de l'Elide.
--- Liv. 27, 32, 2.
3 - mère
de Mercure.
--- Serv. En. 4, 252.
- Cyllēnēus,
a, um : du mont Cyllène, de Mercure (qui naquit sur le mont
Cyllène). ---
Ov. M. 11, 304 ; Hor. Epo. 13, 9.
-
Cyllēnĭdēs, æ, f. : Mercure. --- Capel. 9, 899.
- Cyllēnis,
ĭdis, f. (acc. -ida) : de Mercure. ---
Ov. M. 5, 176.
- Cyllēnĭus,
a, um : de Cyllène [nymphe], du mont Cyllène, de Mercure.
- Cyllenius
mons, Mel. 2, 3, 5 : le mont Cyllène.
-
Cyllenia proles : - a
- Mercure. Virg. En. 4, 258.
- b
- fils de
Mercure, Céphale. ---
Ov. A. A. 3,
725.
- subst.
m.
Cyllēnĭus : Mercure. --- Virg. En. 4, 252.
- Cy̆lōnĭus,
a, um : de Cylon [Athénien vainqueur aux jeux olympiques qui rechercha
la tyrannie]. --- Cic. Leg. 2, 28.
- cȳma
(cūma), ătis, n. :
- gr. κῦμα.
1 - tendron du chou. --- Plin.
19, 137 ; Lucil. 945 ; Col. 10, 129.
2 -
tendron d’autres légumes.
--- Isid. 17, 10, 4.
- cyma, æ, f.,
même sens. ---
Non. 195.
- Cȳmæus,
a, um [Cyme] : de Cymé (en Éolie). --- Cic. Fl. 7, 17; id.
ib. 20,
46; Varr. R. R. 1, 1, 8; Col. 1, 1, 9.
- Cymæi,
ōrum, m. : habitants de Cymé. --- Liv. 38, 39, 8.
- Cymandĕr,
dri : le Cymandre (fleuve de l'Inde). --- Avien. Descr. 1350.
- cȳmātĭlis
(cūmātĭlis), e : vert comme la mer.
- gr.
κῦμα.
- cūmātĭle, is, n. : vêtement couleur vert de mer. --- Plaut.
Ep. 2, 2, 49.
- cȳmătĭum
(cūmătĭum, cȳmătĭon), ĭi, n.
:
- 1
- coussinet de
l’ordre
ionique. --- Vitr. 3, 5 ; 4, 1. - 2
-
cymaise (moulure
d'architecture dont le contour imite l'évolution d'une vague).
--- Vitr. 4, 3.
- gr. κυμάτιον
: petite vague.
- cymba
(cumba), æ, f. :
- gr. κύμϐη.
1 - barque,
canot, esquif, nacelle. --- Plin. 7, 55, 57, §
208; Afran. in Non. p. 535, 31; Cic. Off. 3, 14, 59; Ov. M. 1, 293; id.
F. 6, 777.
- ferrugineā
subvectat corpora cymbā, Virg. En. 6, 303 : (Charon) transporte les
corps dans sa barque couleur de rouille. --- Hor. O. 2, 3, 28;
Prop. 3, 18, 24; Stat. S. 2, 1, 186.
2 - carène
(partie du navire qui plonge dans l’eau).
--- Isid. 19, 2, 1 ; Gloss. Plac.
- cymbăgo,
āre [cymba, ago] : conduire une barque. --- Not. Tir. 110, 58.
- cymbălārĭa,
æ, f. (s.-ent. herba) : cyclamen.
--- Gloss.
- cymbălāris,
is, f. : nombril-de-Vénus (plante). --- Apul. Herb. 43.
- cymbălĭcus,
a, um : de cymbale. --- Fort. 2, 9, 57.
- gr.
κυμϐαλικός.
- cymbalisso,
āre : - intr. - jouer des cymbales. --- Hemin. d.
Non. 90, 25.
- gr.
κυμϐαλίζω.
- cymbălista,
æ, m. : joueur de cymbales, cymbalier. --- Apul. Socr. 14.
- cymbălistrĭa,
æ, f. : joueuse de cymbales. --- Petr. 22, 6; CIL 5, 519.
- cymbălītis,
ĭdis, f. : c. cymbalaris. --- M. Emp. 14.
- cymbălum,
i, n. :
1 - cymbale
[instrument de musique]. ---
Cic. Pis. 20; Lucr. 2, 618 ; Virg. G. 4, 64.
[surtout au pluriel].
- cymbalūm,
gén. plur.. ---
Catul. 63, 21.
- gr.
κύμϐαλον.
- au
fig.
cymbalum mundi, Plin. Præf. 25 : [Apion] cymbale du monde, qui remplit
le monde du bruit de son nom.
2 - cloche,
timbre d'une machine hydraulique. --- Vitr. 10,
13.
- cymbĭum,
ĭi, n. : -
1 - vase (en forme de
nacelle); lampe (en
forme de nacelle). - 2 - coupe (en forme de
nacelle).
--- Varr. ap. Non.
p. 545, 28; Virg. En. 3, 66; 5, 267; Mart. 8, 6, 2; cf. Macr. S. 5, 21;
Apul. M. 11, 10.
- gr. κυμϐίον.
- CYMBIUM,
poculi genus, asimilitudine navis, quæ
κυμϐίς dicitur, appellatum, P. Fest. : CYMBIUM,
sorte de vase à boire, ainsi nommé à cause de sa ressemblance avec le
navire , appelé κυμϐίς.
- in
me projicis insanā cymbia plena manu, Prop. 3, 8, 8 : (échauffée par le
vin), tu me lances d'une main égarée des coupes encore pleines.
- cymbŭla,
æ, f. [cymba] : gondole, canot, nacelle. ---
Plin.
Ep. 8, 20, 7.
- Cymē,
ēs, f. : - 1 - Cymé
(ville d'Éolie).
--- Liv. 37, 11, 15;
voir Cymæus.
- 2 - Cumes,
voir
Cumæ.
- gr. Κύμη.
- cymīnātus
(cuminatus), a, um : assaisonné au cumin.
- cymindis,
is, m. : c. cybindis : autour nocturne.
- Cymīnē,
ēs, f. :
Cyminé (ville de
Thessalie). ---
32, 13, 10.
- cy̆mĭnum (cuminum) :
cumin
(plante).
- Cȳmŏdŏcē,
ēs, f. : Cymodocée [nymphe de la mer]. --- Virg. G.
4, 338; En. 10, 225.
- gr. Κυμοδόκη.
- ou
Cȳmŏdŏcēa,
æ, f.
- gr. Κυμοδόκεια.
- cȳmōsus,
a, um [cyma] : qui est rempli de rejetons. --- Col. 10, 138.
- Cymŏthŏē,
ēs f. : - 1 -
Cymothoé (une
des Néréides).
--- Virg. En. 1, 144; Prop. 2, 26, 16. - 2
-
Cymothoé (source en
Achaïe). Plin.
4, 13.
- gr. Κυμοθόη.
- cȳmŭla,
æ, f. [cyma] : petit rejeton, jeune rejeton. --- Plin-Val.
1, 44.
- cy̆na,
æ, f. : arbre de l'Arabie. --- Plin. 12, 39.
- cynăcantha,
æ, f. : églantier [arbrisseau]. ---
Plin. 11, 118.
- gr.
κυνάκανθα.
- Cy̆nægīrus,
i, m. : nom d'un héros athénien. --- Just. 2, 9,
16; Suet. Cæs. 18.
- gr.
Κυναίγειρος.
- Cynæthæ,
ārum, f. plur. : ville d'Arcadis. --- Plin. 4, 20.
- gr.
Κυναιθα.
- Cy̆næthus,
i, f. : c. Cynetus.
- Cy̆nămolgi,
ōrum, m. : Cynamolges (peuple d'Ethiopie). ---
Plin. 6, 195.
- cy̆nanchē,
ēs, f. : sorte
d'angine (Cels. 4, 7) où le malade tire la langue. ---
C. Aur. Acut. 3, 1, 3.
- gr.
κυνάγχη.
- Cy̆napsēs,
is, m. : fleuve
qui se jette dans le Pont-Euxin. --- Ov. P. 4, 10, 49.
- cynara
:
1 - Cy̆năra,
æ, f. : nom de femme, voir Cinara.
--- CIL.
2 - cy̆năra,
f., voir cinara.
3 - cy̆năra,
æ, f. : c. cinyra. --- Ps. Cypr. Spect. 2, 3.
- cy̆nas
: c. cyna (Thes.) Plin. 12, 39.
- gr.
κυνάς.
- Cy̆năsynensis,
e : de Cynasys [ville de la Byzacène]. --- CIL.
- Cy̆nēgĕtĭca,
ōn, n. plur. : poème sur la chasse [titre d'un
poème de Gratius Faliscus et d'un autre de Nemesianus].
- gr.
κυνηγετικά.
- Cynegīrus
: c. Cynæg-.
- Cy̆nētes,
um, m. plur. : Cynètes, peuple de Lusitanie. ---
Avien.
- Cynētĭcum
jugum, n. : promontoire de Lusitanie. --- Avien.
- Cynetus,
i, f. : ancien nom de l'île de Délos. --- Plin. 4, 66.
- Cy̆nēum
mare, n. : la
mer des Chiens (nom
de l'Hellespont, où Hécube se précipita
et fut changée en chienne). --- Hyg. Fab. 111 et 243.
- gr. κύνειος.
- Cynice
:
1 - Cy̆nĭcē
[cynicus], adv. : en cynique. --- Plaut.
Stich. 704.
2 -
Cy̆nĭcē, ēs, f. : secte des cyniques. --- Aus. Epig.
27.
- Cy̆nĭci,
ōrum, m. plur. : Cyniques [philosophes de la secte d'Antisthène]. ---
Cic. de Or. 3, 62.
- sing.
Cy̆nĭcus
[en
parl. de Diogène]. --- Juv. 14, 309.
- cy̆nĭcus,
a, um :
- gr.
κυνικός.
1 - de
Chien. --- Chalc. Com. 125.
- cynicus
spasticus, Plin. 25, 60 : sujet au spasme cynique.
2 - cynique,
des Cyniques (v Cynici).
-
cynica institutio, Tac. An.
16, 34 : l'Ecole cynique (des philosophes cyniques).
- Cȳnĭphĭus
: voir Cinyphius.
- Cy̆nĭras
: voir Cinyras.
- cynĭŏla,
æ, f. : une sorte de laitue. ---
Veg. Art. Vet. 3, 4, 29.
- cy̆nismus,
i, m. : manière de vivre des cyniques, cynisme.
--- Cass. Eccl. 7, 2.
- gr. κυνισμός.
- cy̆nŏcardămŏn,
i, n. : espèce de cresson. --- Apul. Herb. 20.
- gr. κυνοκάρδαμον.
- cy̆nŏcauma,
ătis, n. :
- gr. κυνόκαυμα.
1 - chaleur
caniculaire. --- Ruric. Ep. 1, 17.
2 - la
canicule. --- Plin. Val. 3, 14.
- Cy̆nŏcĕphălæ
: c. Cynoscephalæ.
- cy̆nŏcĕphălĭa herba, æ, f.
ou cy̆nŏcĕphălĭŏn
(cy̆nŏcĕphălĭum), ĭi, n. : muflier
[plante]. --- Plin. 30, 18: Apul. Herb. 87.
- gr. κυνοκεφάλαιον
(κυνοκεφάλιον).
- cy̆nŏcĕphălus,
i, m. : - 1 -
cynocéphale, singe à tête
de chien.
--- Cic. Att. 6, 1, 25. - 2
-
cynocéphale (épithète donnée
à Anubis, parce qu’il possède une tête de chacal, donc proche du chien).
---
Tert. Apol. 6.
- gr. κυνοκέφαλος.
- (Lebaigue
P. 320 et P.
321)
- cy̆nŏdōn,
ontis, m. f. : à dents de chien. ---
Isid. 11, 3, 7.
- gr. κυνοδών.
- cynŏglōssus
(cynŏglōssŏs),
i, f. : cynoglosse, langue-de-chien (plante).
--- Plin. 25, 81.
- gr. κυνόγλωσσον.
- cy̆nŏīdĕs,
is, n. : c. cynomyia. ---
Plin. 25, 140.
- cy̆nŏmăzŏn,
i, n. : pain-de-chien (une plante inconnue).
--- Apul. Herb. 109.
- gr. κυνόμαζον.
- cy̆nŏmŏrĭŏn,
ĭi, n. :
orobanche (plante).
---
Plin. 22, 162.
- gr. κυνομορίον.
- cy̆nŏmyĭa,
æ, f. : psyllium (plante). ---
Plin. 25, 140.
- gr. κυνόμυια.
- cy̆nŏpennæ,
ārum, m. plur. : hommes tenant de l'oiseau et du chien. ---
Tert. Apol. 8.
- cynŏphănes,
um, m. : homme à tête de chien. --- Tert.
Apol. 8.
- gr. κυνοφανεῖς.
- Cy̆nŏpŏlis,
is, f. : ville d'Egypte, sur le Nil. --- Plin. 5, 9.
- Cynŏpŏlites
nomos, m. : nome Cynopolite. --- Plin.
5, 43.
- cy̆nops,
ōpis, f. :
- gr. κύνωψ.
1 - psyllium [plante]. ---
Plin. 21, 101.
2 - espèce
de polype. ---
Plin. 32, 147.
- cy̆norrhŏda,
æ, f. et
cy̆norrhŏdŏn, i, n.
- gr. κυνόῤῥοδον.
1 - églantier. ---
Plin. 8, 152; 25, 18.
2 - lis
rouge. ---
Plin. 21, 24.
- Cynos
:
1 - Cȳnŏs (Cȳnus),
i, f. : Cynus (port de Locride). --- Liv. 28, 6, 12; Mel. 2,
3, 4.
- gr. Κῦνος.
2 - cynos dexia,
f. : poisson de mer ou sorte de zoophyte inconnu. --- Plin.
32, 147.
- gr. κυνὸς
δεξιά.
- Cўnŏsargĕs,
ĭs, n. : le Cynosarge (gymnase, près d'Athènes).
--- Liv. 31, 24, 18.
- gr. Κυνόσαργες.
- cўnosbătŏs,
i, f. : - 1 -
églantier. ---
Plin. 16, 179. - 2
- câprier
sauvage. --- Plin. 13, 127.
- gr. Κυνόσϐατος.
- Cўnoscĕphălæ,
ārum, f. : Cynoscéphales (collines de Thessalie,
célèbres par la défaite de Philippe II, roi de Macédoine).
---
Liv. 33, 7; 33, 16.
- gr. Κυνός κεφαλαί
: têtes de chien.
- cўnosdexia,
æ, f.. : voir Cynos dexia.
- cynosorchis,
is, f. : satyrion (plante aux satyres, une orchidée à
laquelle on a trouvé des propriétés excitantes - et aphrodisiaques).
---
Plin. 27, 65.
- gr. κυνόσορχις.
- Cўnos
sēma (Cynossēma), ătis, n. : promontoire de la
Chersonèse
de Thrace, où était le tombeau d'Hécube, changée en chienne).---
Plin. 4, 49, voir Cyneum.
- gr. κυνός σῆμα
: "monument de la Chienne".
- Cynosura
:
1 - Cўnŏsūra, æ,
f. : Cynosure ou petite Ourse (constellation). --- Cic. Ac. 2, 20, 66; id.
poët. Nat. 2, 41, 105 et 106; Cæs. Germ. Arat. 187; Ov. F. 3, 107.
- namque
ipse (= Cepheus) ad tergum Cynosuræ
vertitur Arcti, Cic. Nat. 2, 43, 111 : car lui-même (Cephée)
gravite derrière l’ours Cynosure.
--- trad. Soubiran, Aratea, frg. XXIX, CUF.
2 - Cўnŏsūra, æ,
f. : Cynosure (ville d'Arcadie) --- Stat. Th. 4, 295.
- gr. Κυνόσουρα :
"queue de chien" -- οὐρά, ᾶς : queue des animaux.
3 - cўnŏsūra ova,
n. : oeufs clairs. --- Plin. 10, 60, 80, §
167 (id. 10, 58, 79, § 160).
- gr. κυνόσουρα
ὠά.
- Cy̆nŏsūræ,
ārum, f. : Cynosure (promontoire d'Arcadie) ---
Cic. Nat. 3, 57.
- Cy̆nosūris,
ĭdis, f. (acc. -ida) : de la petite Ourse. ---
Ov. Tr. 5, 3, 7.
- gr. Κυνοσουρίς.
- cy̆nŏzŏlŏn,
i, n. : caméléon
noir [plante]. --- Plin. 22, 47.
- gr. κυνόζολον.
- Cynthĭa,
æ, f. : Cynthie.
1 - Diane
honorée sur le mont Cynthus. --- Hor. O. 3, 28, 12.
2 - nom
de femme. --- Prop. 2, 29.
3 - nom
de l'île de Délos. --- Plin. 4, 12.
- Cynthĭus,
ĭi, m. : Apollon (honoré sur le mont Cynthus). ---
Virg. B. 6, 3.
- Cynthus,
i, m. : le mont Cynthus (dans l'île de Délos). ---
Plin. 4, 66.
- gr. Κύνθος.
- Cynus,
i, m. : c. Cynos.
--- Liv. 28, 6, 12.
- Cy̆părissa,
æ, f. : ville de Messénie. --- Plin. 4,
15.
- Cypărissĭus sinus,
m. : golfe de Cyparissa. --- Plin. 4, 15.
- et
Cy̆părissĭa, æ, f. --- Liv. 32, 21, 23.
- cy̆părissĭās,
æ, m. :
1 - espèce
d'euphorbe. --- Plin. 26, 70.
2 - météore
igné [dont la forme rappelle celle du cyprès]. --- Sen. Nat.
1, 15, 4; P. Fest. 51.
- cy̆părissĭfĕr,
ĕra, ĕrum [cyparissus, fero] : abondant en
cyprès. --- Sid. 23, 417.
-
cy̆părissus
:
1 -
cy̆părissus, i, f. : cyprès
[arbre]. --- Virg. En. 6, 216.
- gr.
κυπάρισσος.
2 - Cy̆părissus,
i, m.: fils de Télèphe, changé en cyprès. --- Ov. M.
10, 121.
3 - Cy̆părissus,
i, f. :ancien nom d'Anticyre [en Phocide]. --- Stat. Th. 7,
344.
- cy̆părittĭās
: voir cyparissias.
--- Plin. 26, 70.
- Cy̆passis,
ĭdis, f. : nom de femme. --- Ov. Am. 2,
7, 17.
- cy̆pēris,
ĭdis, f. : racine du souchet. --- Plin. 21,
117.
- cy̆pērŏs,
i, m. (cy̆pērum ou
cy̆pērŏn, i, n.) : souchet (sorte
de
jonc).
--- Plin. 21, 117 ; Varr. R. 3, 16, 13; Petr. 127.
- Cyphans
portus, m. : port d'Achaïe. --- Plin. 4, 17.
- cȳphi,
is, n. : sorte de parfums employés par les prêtres
égyptiens. --- Hier. Jovin. 2, 8.
- gr.
κῦφι.
- cȳpīra,
æ, f. : nom d'une plante de l'Inde. --- Plin. 21,
117.
- cȳpīrus,
i, m. : glaïeul [plante]. --- Plin. 21, 107.
- gr. κυπεῖρος.
- cypressus,
cypressinus : c. cypressus, cupressinus. ---
Vulg.
- cyprĕus,
a, um [cyprum] : de cuivre. --- Plin. 23,
37.
- Cyprĭa,
æ, f. : Vénus
[honorée dans l'île de Chypre], Cypris. --- Tibul. 3, 3, 34.
- Cyprĭăcus,
a, um : de Chypre. --- V.-Max. 4, 3, 2.
- gr.
Κυπριακός.
- Cyprĭānus,
i, m. : saint Cyprien [évêque de Carthage]. --- Hier. Ep. 58,
10.
- voir
hors site Cyprien.
- Cypriarchēs,
æ, m. : le
gouverneur de Chypre. --- Vulg. Mach. 12, 2.
- Cyprĭcus,
a, um : de
Chypre. --- Cato, Agr. 8, 2.
- cyprĭnum,
i, n. : huile de troène, baume de Chypre. --- Plin. 15, 28.
- gr. κύπρινον.
- cyprinus
:
1 - cyprĭnus,
a, um : de cuivre. --- Grom. 322, 1.
2 - cyprĭnus,
i,
m. : espèce de carpe. --- Plin. 9, 58 ; 162.
- ou
cuprīnus, Pallad. 2, 15, 18. Veget. mul. 1, 14, 3.
- gr. κυπρῖνος.
- cyprĭŏs,
ĭi, m. : le pied cyprien (̆
- ̆ ̆ -). --- Diom. 482, 4.
-
Cypris,
ĭdis, f. : Cypris (Vénus vénérée à Chypre).
--- Aus. Epigr. 57.
- gr.
Κύπρις, ιδος.
-
Cyprius
:
1 - Cyprĭus, a, um
: de Chypre, cyprien.
--- Hor. O. 3, 29, 60.
- gr.
Κύπριος.
- Cyprĭi,
ōrum, m. : les Cypriotes. ---
Plin. 7, 208.
-
Cyprium æs, Plin. 34, 94 : cuivre cyprien [fait avec le
minerai nommé
cadmie].
-
cypria pyxis, Plin. 28, 95 : boîte en cuivre cyprien.
2 - Cyprĭus Vicus,
m. : la rue Cyprienne (à Rome). ---
Liv. 1, 48,
6, voir Ciprius.
- voir hors site
Vicus Cyprius.
-
cypros
:
1 - cyprŏs
(cyprus), i, f. : - a -
henné
[arbrisseau]. --- Plin. 12, 109; 23, 90. - b
- parfum
extrait des fleurs. --- Plin. 12, 109.
2 - Cyprŏs
(Cyprus), i, f. : Chypre
ou
Cypre [grande île de la mer Egée, où l'on honorait Vénus]. ---
Cic. Att. 9, 9, 2; Hor. O. 1, 3, 1.
- gr.
Κύπρος -- κύπρος : cyprus
ou henné (plante odorante qu'on recueille à Chypre, en Syrie, en
Egypte).
- Cyprio
bovi merendam Ennius sotadico versu cum dixit significavit id quod
solet fieri in insulā Cypro, in quā boves humano stercore pascuntur, Paul. ex Fest. p. 59, 4
- acc.
-ŏn Ov. M. 10, 718; abl. -ō Ov. M. 10, 270.
- cyprum,
i, n. : cuivre. --- Solin. 52, 55.
-
cyprus
: c. cypros.
-
Cypsela
:
1 - Cypsĕla,
æ, f. : ancienne ville d'Hispanie. --- Avien. Or.
527.
2 - Cypsĕla,
ōrum, n. plur. : place forte de Thrace. --- Liv. 38,
40.
-
cypselus
:
1 - cypsĕlus,
i, m. : martinet [oiseau]. --- Plin. 10, 114.
- gr.
κύψελος.
2 - Cypsĕlus,
i, m. : tyran de Corinthe. --- Cic. Tusc. 5, 109.
- Cypsĕlĭdēs,
æ, m. : fils de Cypselus, Périandre. --- Virg, Cir. 464.
- Cȳra, æ, f.
: c. Cyrene. --- Ov. Ib. 637.
- Cȳrās,
æ, m. (ac. -an) : le mont Cyras (en Afrique).
--- Just. 13, 7.
- Cȳrēnæ,
ārum (Cȳrēnē,
ēs), f. :
Cyrène [ville
de la Pentapole, près de la Grande Syrte, patrie de Callimaque,
d'Aristippe]. --- Cic. Planc. 13; Sall. J. 29, 3.
- gr.
Κυρῆναι
(Κυρήνη).
-
Cyrenæi
:
1 - Cyrenæi, ōrum, m. : les habitants de Cyrène.
2 - Cyrenæi, ōrum = Cyrenaici.
- Cȳrēnæus,
a, um :
1 - de Cyrène [ville].
-
Cyrenæa
urbs, Sil. 8, 159 : Cyrène.
- Cȳrēnæi,
ōrum, Cic. Ac. 2, 76. --- c. Cyrenaici.
2
- de Callimaque. ---
Prop. 4, 6, 4.
- Cȳrēnăĭcus,
a, um ou
Cȳrēnæĭcus,
a, um : de Cyrène [ville], cyrénéen, de la Cyrénaïque.
-
Cyrenăĭca
philosophia, Cic. de Or. 3, 62 : philosophie
cyrénaïque,
enseignée par Aristippe [de Cyrène].
- Cyrenăĭca
philosophia : la philosophie cyrénaïque (la
philosophie
cyrénaïque, enseignée par Aristippe de Cyrène, consiste à ériger
le plaisir physique, ou plaisir en mouvement, en souverain bien, à la
différence d’Epicure, qui préférait les plaisirs de l’esprit aux
plaisirs physiques).
-
cyrenăĭca
lacrima, Plin. 19, 15 : le laser, sorte de résine aromatique.
- Cyrēnăĭca,
æ, f. : la Cyrénaïque, province d'Afrique. --- Plin.
5,
31.
- Cyrēnăĭci,
m. plur. : les Cyrénaïques, ou disciples d'Aristippe.
---
Cic. Ac. 2, 131.
- (provincia)
Cyrenăĭca
:
la Cyrénaïque (province de Libye).
- Cyrenăĭca
Africa : la Cyrénaïque (province de Libye).
- voir
hors site Ecole
Cyrénaïque.
-
Cyrene
:
1 - Cȳrēnē,
ēs, f.
: Cyrène (ville de Libye).
2 - Cȳrēnē, ēs, f.
: Cyrène (mère d'Aristée). ---
Virg. G. 4, 321.
- Cȳrēnensis,
e : de
Cyrène (ville).
- Cyrenenses
agri, Cic. Agr. 2, 51 : territoire de Cyrène.
-
Cyrenenses, ĭum, m., Sall. J. 79, 2 : habitants de Cyrène.
- Cy̆rĕtĭæ,
ārum,
f. : Cyréties (ville de
Thessalie). ---
Liv. 31, 41, 5, voir Chyretiæ.
- gr. Κυρετίαι.
- Cy̆rēus,
a, um : de Cyrus [architecte].
- Cy̆rēa,
ōrum,
n.
:
travaux de Cyrus. --- Cic. Att. 4, 10, 2.
- Cyrillus,
i, m. : Cyrille [nom d'homme]. --- Jord.
- cy̆rĭŏlŏgĭa,
acc. an, f. : langage correct. --- Diom. 456, 9.
- gr. κυριολογία.
- Cyrnæus
: voir Cyrne.
- Cyrnē,
ēs, f., et
Cyrnus (Cyrnŏs), f. : nom grec de l'île de Corse. ---
Serv. Buc. 9, 30; Plin. 3, 80.
- gr. Κύρνος.
- Cyrnēus
(Cyrnæus),
a, um, et
Cyrnĭăcus, a, um : de Corse. --- Virg. B. 9, 30;
Rutil. 1, 516.
- gr. Κυρναιος ou
Κύρνιος ou Κυρνιακός.
- cyrnĕa,
æ, f. : c. hirnea. --- Non. 546, 22.
- cyrnĕārĭus,
ĭi, m. :fabricant ou marchand de vases de la forme appelée cyrnea. ---
Orel. 4178.
-
Cȳrŏpŏlis, is, f. : Cyropolis (ville de Médie).
--- Amm. 23, 6 ; Curt. 7, 6, 16.
-
Cyrrha,
æ, f. : c. Cyrenæ.
- Cyrrhestæ,
ārum, m. : peuple de Macédoine. --- Plin. 4, 34.
-
Cyrrhestĭca, æ, f. et
Cyrrhestĭcē, ēs, f. : la Cyrrhestique, partie de la Syrie. ---
Cic. Att. 5, 18, 1; Plin. 5, 81.
-
Cyrrhus
(Cyrrus), i, f. : Cyrrhus (capitale de la Cyrrhestique). ---
Plin. 5, 81.
- gr. Κύρρος.
-
Cyrsĭlus (Cyrsĭlŏs),
i, m. : Cyrsilus (un Athénien). --- Cic. Off. 3,
11, 48.
- gr. Κυρσίλος.
-
Cyrtæi
(Cyrtii), ōrum, m. : les Cyrtéens (peuple de la Médie).
--- Liv. 37, 40, 9; 42, 58, 13.
- gr. Κύρτιοι.
-
Cyrus,
Cyri, m. : Cyrus.
- gr.
Κῦρος.
- voir
hors site Cyrus.
1 - Cyrus
[fils de Cambyse et de Mandane, roi de Perse]. --- Cic.
Leg. 2, 56.
2 - Cyrus
le jeune, frère d'Artaxerce Mnémon. --- Cic. Div. 1, 52.
3 - fleuve
d'Asie qui se jette dans la mer Caspienne. --- Plin.
6, 26.
4 - nom
d'un architecte. --- Cic. Q. 2, 2, 2.
5 - autre
personnage du même nom. --- Hor. O. 1, 17, 25.
-
Cyssūs,
untis, f. : Cyssonte
[port des Erythréens]. --- Liv. 36, 43, 10.
- gr. Κυσσοῦς.
-
Cytæ,
ārum, f. : Cytées (ville de Colchide, patrie de Médée).
--- Plin. 4, 86.
- gr. Κύται
(Κύταια).
- Cytæus,
a, um : - 1 - de
Cytées. - 2 - de
Médée. - 3 - magique,
enchanteur.
- gr. Κυταῖος.
- Cytæi,
ōrum, m. : les habitants de Cytées.
--- V. Fl. 6, 428.
- Cytæis,
ĭdis, f. : la magicienne de Cytées, Médée.
--- Prop. 2, 4, 6.
- Cy̆tæum,
i,
n. : ville de Crète. --- Plin. 4, 59.
- Cy̆tāīnē,
ēs, f. : la Colchidienne (épithète de Médée). --- Prop. 1, 1,
24.
- Cy̆thærē
:
voir
Cythere.
- Cythæron
:
voir
Cithæron.
-
Cy̆thēra, ōrum, n. plur. : Cythère (île consacrée à Vénus).
---
Virg. En. 1, 680.
- gr. Κύθηρα.
- Cy̆thērē,
ēs, f.
: Cythérée, Vénus [adorée
à Cythère]. --- Aus. Epig. 39, 5; Virg. En.
1, 257; Ov. M. 10, 529.
- gr. Κυθήρη.
-
Cy̆thĕrēĭăs, ădis, f. et
Cy̆thĕrēis, ĭdis, f. : de Cythère, de Vénus
; [qqf] Vénus. --- Ov. M. 15, 386; M. 4, 288.
-
Cў̆thĕrēĭus et
Cў̆thĕrēĭăcus, a, um : de Cythère, de Vénus. --- Ov.
M. 10, 529; H. 7, 60.
- gr. Κυθερήιος.
- Cythereius héros,
Ov. M. 13, 625 : Enée.
- Cythereius mensis,
Ov. F. 4, 195 : le mois d'avril [consacré à Vénus].
-
Cўthēris, ĭdis,
f. : Cythéris (comédienne
aimée d'Antoine). --- Cic. Fam. 9, 26, 2.
-
Cўthērĭus, ĭi,
m. : Cythérien (nom donné à Antoine, amant de Cythéris).
---
Cic. Att. 15, 22.
-
Cythnĭus,
a, um [Cythnos] : de Cythnos.
-
Cythnŏs (Cythnus), i, f. : une des Cyclades. ---
Liv. 31, 15, 8.
- Cythnĭus, a, um :
de Cythnos. --- Quint. 2, 13, 13.
- (Lebaigue
P. 322)
-
cўtĭnus, i, m. : calice de la fleur du grenadier.
--- Plin. 23, 110.
- gr. κύτινος.
-
cytis :
1 - cytis, is, f. :
espèce de pierre précieuse.
--- Plin. 37, 154.
- gr. gr. κύτις.
2 - Cytis, is, f. : île
voisine de l'Arabie. ---
Plin. 37, 107.
-
cў̆tĭsus, i, m. f. et
cўtĭsum, i, n. : cytise [plante]. --- Virg. B. 1, 78; Varr.
R. 2, 1, 17.
-
Cytōrĭăcus,
a, um [Cytorus] : du mont Cytore.
--- Ov. M. 6, 132.
-
Cў̆tōrus
(Cў̆tōrŏs),
i, m. : le Cytore
(mont de Paphlagonie)
--- Virg. G. 2, 437.
- gr. Κύθωρος.
- Cў̆tōrĭus,
a, um : du Cytore. ---
Catul. 4, 11.
- Cў̆tōrĭăcus,
a, um : du Cytore.
--- Ov. M. 6, 132.
-
Cȳzĭcēnus,
a, um : de Cyzique.
--- Plin 32, 62.
- Cȳzĭcēni,
ōrum, m. : les habitants de Cyzique. ---
Cic. Pomp. 20.
- Cyzicus
:
1 - Cȳzĭcus,
i, m.
: Cyzique (un héros qui donna son nom à la ville
de Cyzique).
- gr.
Κύζικος.
2 - Cȳzĭcus
(Cȳzĭcŏs),
i, f. ou
Cȳzĭcum,
i, n. : Cyzique
(ville de Mysie). ---
Prop. 3, 22, 1; Plin. 5, 132.
- acc. Cȳzĭcŏn Ov.
Tr. 1,10, 29.