===> Dico
- d,
n., indécl. [4e lettre de l'alphabet romain].
- Gaffiot
P. 464-466 --- Lebaigue
P. 322.
- D. abréviation du prénom Decimus.
--- Cil.
- D.
M. = diis
manibus. --- Cil.
- D.
O. M. = deo optimo maximo. --- Cil.
- D.
D. = dono
dedit. --- Cil.
- D.
D. D. = dat, donat, dedicat. --- Cil.
- D.
P. S. = de
pecunia sua. --- Cil.
- D.
N. = dominus noster. --- Cil.
- DD. NN. =
domini nostri. --- Cil.
- pour
dater, une lettre D représente
dabam ou dies.
- D.
a. d. VI Kalendas Decembres, Cic. Fam. 14, 1, 6, [dabam ante
diem
sextum, etc.] je remets cette lettre le sixième
jour avant
les calendes
de décembre.
- employé
comme chiffre, D signifie
cinq cents.
- dā :
impér. prés. de do.
- cedo
tu epistulam, vel potius da ipsi : legat, sua sibi voce suisque verbis
sese revincat, Apul. Apol. 69, 6 : toi, passe-moi la lettre, ou
plutôt donne-la lui : qu'il lise lui-même et qu'il
se
condamne par ses propres paroles.
- Daæ
: c. Dahæ.
- Dabana,
æ, f. : c. Davana. --- Not. Imp.
- Dabelli, ōrum, m. : peuple
d'Ethiopie. --- Plin. 6, 190.
- Dabitha,
æ, f. : ville de l'île
Méséné. --- Plin. 6, 131.
- dabla,
æ, f. (acc. -an) : datte des Arabes Scénites. --- Plin.
13, 34.
- Dacenchrus,
f. : île près du promontoire
Spirée. --- Plin. 4, 67.
- Dāci,
ōrum, m. : les Daces, habitants de la Dacie, sur les rives du bas
Danube.
- gr.
Δακοί.
- Dācĭa, æ, f. : la Dacie [grande contrée
au S.-E.
de la Germanie, auj. la Moldavie, la Valachie]. --- Tac.
Agr. 41.
- gr. Δακία.
- Dācĭcus,
a, um : des Daces. --- Claud. VI Cons.
Honor. 335.
- Dācicus, i, m. : Dacique [vainqueur des
Daces, surnom de Trajan]. --- Juv.
6, 203.
- Dācicus,
i, m. (s.-ent. nummus) : dacique (monnaie
d'or frappée
sous Domicien, autre vainqueur des Daces).
- Dāciscus,
a, um : Dacisques
[peuple de Mésie]. --- Vop. Aur. 38, 9.
- Daciscus,
a, um, Lact. Mort. 27, 8 : des Dacisques.
- Daciscanus,
a, um, Treb. Claud. 17, 3 : des Dacisques.
- Dācĭus, ĭi, m.
: Dace. --- Albin. Liv. 387.
- dăcrĭmæ,
dacrumæ, arch. : c. lacrimæ.
- dactŭlus
: voir dactylus.
- Dactўli,
ōrum, m. : les Dactyles (prêtres de Cybèle en
Crète). --- Diom.
478, 16.
- gr.
Δάκτυλοι
Ἰδαῖοι.
- dactўlĭcus,
a, um :
- gr.
δακτυλικός.
1
- de datte.
- dactylica
poma,
Garg. : dattes.
2
- dactylique, de dactyle [métrique].
- dactylicus
numerus, Cic. Or. 191 : rythme dactylique.
- dactўlĭdes
vītes, f. plur.
(δακτυλίδες)
: sorte de grappes [qui ont l'épaisseur du doigt].
--- Plin. 14, 40.
- dactўlina,
æ, f. : sorte d'aristoloche. --- *Isid.
17, 9, 52.
- dactўlĭŏthēca,
æ, f. :
- gr.
δακτυλιοθήκη.
1 - dactyliothèque
(un écrin pour les bagues). --- Mart.
11, 59, 4.
2 - assemblage de pierres
précieuses.
--- Plin. 37, 11.
- dactўlis,
ĭdis, f. : (grappe) de la grosseur du doigt.
- gr.
δακτυλίς,
ίδος.
-
voir dactylides.
- dactўlōsa,
æ,
f. : c. pæonia. --- Isid. 17, 9,
48.
- dactўlus
(dactўlŏs), i, m. (acc. sing. -um ou
-ŏn) :
- gr.
δάκτυλος.
- dactulus Diocl. 6, 81.
1 -
datte [fruit].
--- Plin. 13, 46.
2
- dail
[sorte de coquillage bivalve].
--- Plin. 9, 184.
3 - sorte de grappe de raisin. --- Col.
3, 2, 1.
4
- sorte
de graminée. --- Plin. 24, 182.
5 - sorte de pierre
précieuse. --- Plin. 37, 170.
6 - [métrique]
dactyle [composé d'une longue
et deux
brèves]. --- Cic.
Or. 217
; Quint. 9, 4, 81.
- Dācus
et Dāci, ōrum, m. : Dace,
Daces
[habitants de la Dacie]. --- Virg. G. 2, 496 ;
Cæs.
BG. 6, 25, 2.
- Dācus,
a, um : des Daces. --- Stat. S. 4, 2, 66.
- Dadastăna,
æ, f. : Dadastane (ville de Bithynie ou de
Phrygie).
--- Amm. 25, 10 ; 26,
23.
- Dadastănæ, ārum, Jornand. Regn. Succ. p. 53.
- dādūchus,
i, m. : daduque (un porte-flambeau dans les fêtes de
Cérès
Eleusine). --- Front
. Ep. Ver. 2, 1 (p. 122 N.).
- gr.
δᾳδοῦχος.
- Dadybri, ōrum, m. : ville
de Paphlagonie. --- Novel. 29, 1.
- Dædala
:
1
- Dædăla, ōrum, n. : Dédales (lieu
fortifié en Carie). --- Liv. 37, 22.
- gr.
Δαίδαλα.
2
- Dædăla, æ, f. : partie de l'Inde, en
deçà
du Gange. --- Curt. 8, 10, 19.
3
- dædăla : voir
dædalus.
- dædălē,
adv. [dædalus]
: artistement. --- J.-Val. 3, 53.
- Dædăleus,
a, um [Dædalus]
: de Dédale, relatif à Dédale,
dédaléen.
- gr.
Δαιδάλειος.
- Dædălēo Icaro,
Hor. Od. 2,
20, 13.
- ope Dædălēā,
Ov. : avec un secours dédaléen (= avec des ailes
semblables
à celles que Dédale donna à son fils).
- Dædălĕum
iter, Prop. 2, 14, 8 : route à travers le labyrinthe.
- Dædăleæ
insulæ, f. plur. :
îles dédaléennes [sur la
côte de Carie]. --- Plin. 7, 56, 57.
- Dædali
montes, m. plur. : montagne de l'Inde dans la Dédala. --- Just.
12, 7.
- Dædălĭcus,
a, um [Dædalus] : habile, ingénieux (comme
Dédale). --- Fort.
11, 11, 17.
- Dædălĭōn, ōnis, m. : Dédalion
[fils
de Lucifer,
changé en épervier]. --- Ov. M. 11, 295.
- voir
hors site : Dédalion.
- gr.
Δαιδαλίων.
- Dædălis, is,
f. : Dédalis [nom de femme]. --- Plaut.
Rud. 1164.
- gr. Δαιδαλίς.
- Dædălĭum, ĭi, n. : ville
de
Sicile. --- Anton.
- dædalus
:
1
- Dædălus (Dædălos), i, m. (acc. -um ou
-on) : Dédale. - a
-
légendaire architecte et statuaire
d'Athènes, constructeur du labyrinthe de Crète.
--- Cic. Br. 71; Virg. En. 6, 14. - b - statuaire de Sicyone. --- Plin.
34, 76.
- gr.
Δαίδαλος.
- voir
hors site : Dédale.
2
- dædălus, a, um : - a
- industrieux, ingénieux,
habile. - b - fait
avec art, artistement travaillé.
- gr.
δαίδαλος.
- verborum
dædala lingua, Lucr. 4, 549 : langue habile à
créer des mots.
- natura
dædala rerum, Lucr. 5, 234 : la nature qui a bien
ordonné toutes
choses.
- dædala
signa, Lucr. : statues artistement travaillées.
- Phoebeaque
dædala chordis carmina, Lucr. 2 : et les chants harmonieux
que module
la lyre de Phoebus.
- dæmon
:
1
- dæmōn,
ŏnis, m. (acc. plur. -ŏnes ou
-ŏnas) : - a
- un
esprit, un génie. --- Apul.
Socr. 49, 5. - b
- le
mauvais ange, le démon. --- Lact. 2, 14 ;
Tert.
Apol. 22.
- gr. δαίμων,
ονος : dieu,
déesse,
puissance divine.
- t. d'astrol. dæmon
bonus, Firm. Math. 2, 29 : bon
génie.
- Dæmon Meridianus, Greg. Tur. : le démon de midi.
2
- Dæmōn,
ŏnis, m. : nom d'un sculpteur grec. --- Plin. 34, 87.
- Dæmŏnes,
is, m. : nom d'un personnage de comédie. --- Plaut. Rud. Prol. 33;
ib. 4, 7,
20.
- dæmŏnĭăcus
: qui
a rapport au démon, du démon,
démoniaque, diabolique. --- Tert. Anim.
46 ;
Lact. 4, 15.
- gr.
δαιμονιακός.
- dæmŏnĭăcus, i, m. : un
possédé. --- Firm. Math. 3, 6.
- dæmŏnĭcŏla,
æ, m. ou f. [dæmon
+ colo] : adorateur du démon,
païen. --- Aug. Conf. 8, 2.
- dæmŏnĭcus : du démon. --- Tert.
Res. carn.
58.
- gr.
δαιμονικός.
- dæmŏniē,
ēs, f. : c.
dæmonium. --- Manil. 2, 897.
- gr.
δαιμονία.
- dæmŏnĭum,
ĭi, n. : - 1
- un
petit génie. --- Tert. Apol. 32.
- 2 - le démon. --- Tert.
Apol. 21.
- gr.
δαιμόνιον.
- dæmŏnĭus,
a, um : divin, merveilleux. --- Man.
2, 97.
- gr.
δαιμόνιος.
- dæmŏnizor, āri
: être
possédé du démon. --- Itala
Matth. 8, 33.
- Dæsitiates,
um (ium) m. : peuple
de la Dalmatie. --- Plin. 3. 143.
- Dafn-
:
voir Daphn-
- dagnades,
um, f. : sorte
d'oiseaux utilisés par les
Égyptiens pour empêcher les buveurs de dormir.
--- P. Fest.
p. 68, 15.
- Dagolassŏs,
i, f. : ville de la petite Arménie. --- Anton.
- Dagōn,
indécl. : Dagon [idole des Philistins]. ---
Bibl.
- Dăhæ
(non Dăæ) ārum, m. : les Dahes
[peuple scythe]. --- Virg. En. 8,
728 ; Liv. 35, 48, 6 ; Tac. An. 2, 3.
-
au sing. Dăha. --- Prud. Symm. 2,
808.
- dăīmōn,
ŏnis, m. : habile, expert [sert
à expliquer dæmon].
---
Chalcid. Tim. 132.
- gr. δαίμων,
ονος.
- Dalila,
æ, f. : Dalila (femme
du pays des
Philistins, aimée de Samson). --- Bibl.
- Dalĭon,
ōnis, m. : Dalion (nom d'homme). --- Plin. 6,
194.
- dalivus,
i, m. (mot osque = ou supinus
ou stultus) : un fou, un
insensé. --- P. Fest. p. 68, 1.
- Dalmătæ
(Delmătæ), ārum, m. : les Dalmates. --- Cic.
Fam. 5, 11, 3.
- cf.
gr.
Δαλματεῖς.
- adj.
Dalmatæ montes, Stat. S. 4, 7, 14 : les montagnes de Dalmatie.
- Dalmăta, æ, m. : un Dalmate. --- Mart.
10, 78.
- Dalmătĭa
(Delmătĭa), æ, f. : la Dalmatie (pays
situé sur la côte orientale de
la mer Adriatique). --- Cic. Fam. 5,
10,
3 ; Tac. An. 2, 53 ; Ov. P. 2, 2, 78.
- gr.
Δαλματία.
- Dalmătensis, e : de la
Dalmatie. --- Treb. Claud. 17.
- dalmaticus
:
1
- dalmătĭcus (delmătĭcus), a, um :
vêtu de la dalmatique.
- Dalmatĭca, æ, f. (s.-ent. vestis) :
dalmatique (sorte de tunique large et à manches
longues).
2
- Dalmătĭcus (Delmătĭcus), a, um : de la Dalmatie, des Dalmaces.
- gr.
Δαλματικός.
- Dalmătĭcus,
i, m. : Dalmatique (surnom donné à L.
Métellus, vainqueur des Dalmates).
- Dalmătīnus,
a, um : de Dalmatie. --- Paulin. Vit. Ambr. 52.
- Dalmătĭus, a, um : de la
Dalmatie. --- CIL 3, 6575.
- dama
:
1
- dama (damma), æ, m. : daim. --- Virg.
B. 8, 28 ; G. 3, 539.
- fém.
Hor. O. 1, 2, 12 ; Ov. F. 3, 646.
- sur
le double genre, voir Quint.
9, 3, 6.
2
- Dama, æ, m. : Dama (nom d'un esclave). --- Hor.
S. 1, 6, 38.
- damalĭo,
ōnis, m. : veau. --- Lampr.
Al. Sev. 22, 8.
- gr. δάμαλος.
- Damalis,
ĭdis, f. : Damalis (nom de femme). --- Hor.
O. 1, 36, 13.
- gr. Δάμαλις.
- Damanītāni,
ōrum, m. : peuple de la Tarraconnaise. --- Plin.
3, 24.
- Dāmărātus,
i, m. : c. Demaratus.
- Dămascēna,
æ, f. ---
Plin. 15, 66 ou
Dămascēnē, ēs,
f. --- Mel.
1, 11, 1 : Damascène,
pays de Damas.
- gr.
Δαμασκηνή
(s.-ent.
χώρα) ---
Δαμασκηνός
: de Damas.
- Dămascēnus,
a, um : de Damas. --- Plin. 15,
43.
- Dămascēnus,
i, m. : surnom de Jupiter, adoré à Damas. --- Inscr.
Grut. 20, 2.
- dămascēna,
ōrum, n. (s.-ent. pruna) :
prunes de Damas. --- Mart. 5, 18.
- Dămascēni,
ōrum, m. : les habitants de Damas. --- Vulg.
- Dămascus
(Dămascŏs), i, f. : Damas [capitale
de la
Coelé-Syrie]. --- Plin.
5, 74.
- gr.
Δαμασκός.
- Dămascus,
a, um : de Damas. --- Vulg. Gen. 15, 2.
- Dămăsichthōn,
ŏnis, m. (acc. -ŏna) : Damasichthon (fils de Niobé,
tué par
Apollon avec ses frères). --- Ov. M. 6, 254.
- gr.
Δαμασίχθων.
- Dămăsippus,
i, m. : Damasippe. - 1
- partisan
de Marius. --- Cic. Fam. 9, 21,
3; Sall. C. 51,
32. - 2
-
surnom de la famille Licinia. --- Cæs.
BC. 2, 44 ; Cic. Fam. 7, 23,
2. - 3
-
interlocuteur de la Sat. 2, 3 d'Horace.
- gr. Δαμάσιππος
: qui dompte les chevaux --- cf.
δαμάζω
+ ἵππος.
- dămăsōnĭŏn, ĭi, n. (= alisma) :
plantain d'eau. --- Plin. 25, 124.
- gr. δαμασώνιον.
- Damia,
æ, f. : surnom de Cybèle. ---
P. Fest. 68, 8.
- dāmĭātrix, īcis, f. [Damia] : prêtresse de Cybèle.
---
P. Fest. 68, 8.
- Dāmĭo,
ōnis, m. : nom d’homme. --- Cic. Att. 4,
3, 3.
- dāmĭum
sacrificĭum, n. : sacrifice en l’honneur de
Cybèle. --- P. Fest. 68, 8.
- dāmĭurgus,
i, m. : c. demiurgus.
- damma
(dama), æ, f. qqf. m. : daim, antilope, gazelle,
chèvre, chevreuil,
chamois (terme
désignant un grand
nombre d'animaux).
- dammŭla (damula), æ, f. : petit daim.
- damnābĭlis,
e [damno] : condamnable,
honteux,
indigne. --- Arn. 5, 31 ;
Sid. Ep. 6, 1.
- damnabile
peccatum, Prosp. : péché qui condamne
(à l'enfer), péché mortel.
- Aug.
Salv. compar.
damnabilior.
- damnābĭlĭtās,
ātis, f. : état de damnation. ---
Gloss.
- damnābĭlĭtĕr,
adv. : d'une manière condamnable, indignement, honteusement. ---
Aug. Ep. 23, 5.
- damnābĭlĭus. --- Sen. d. Aug. Civ. 6, 10.
- damnandus,
a, um : adj. verb. de damno; condamnable,
répréhensible,
coupable.
- damnās
(indécl. et arch.) : condamné
à, obligé de.
- damnas
+ inf. : obligé de, tenu de.
- Mævio
decem dare damnas sunto, Dig. 30, 122 : qu'ils soient tenus de payer
dix
(pièces)
à Mévius.
- id
omne sarcire damnas esto, Frontin. : qu'il soit
obligé de tout réparer. --- Quint. 7, 8,
2.
- damnātīcĭus
(damnātītĭus), a, um [damno]
: condamné, condamnable. ---
Tert. Præscr. 34.
- damnātĭo,
ōnis, f. [damno] : - 1
-
condamnation
judiciaire, condamnation. - 2
- action de proscrire, de rejeter (qqch). - 3
- damnation. --- Eccl.
- damnatio
ambitus, Cic. Clu. 98 : condamnation pour brigues. ---
Cic. Verr. 2, 17, 42.
- damnatio
ad furcam, Dig. 48, 19, 28 : condamnation au gibet. ---
Lact. 5, 11, 8; id. 2, 12, 9.
- esse
in aperta damnatione, Plin. : être repoussé par
tout le monde.
- apiastrum
in confessa damnatione est, Plin. 20, 116 : il y a une
mélisse repoussée par
tout le monde.
- damnatio æterna, Isid. : la damnation éternelle.
- damnātŏr,
ōris, m. [damno] : - 1
- Tert.
celui qui condamne. --- Tert. 1, 3. - 2
- celui qui rejette.
- damnator
Christi frater iniquus, Sedul. Hymn. 1, 10 : frère inique
qui rejette
le Christ.
- damnātōrĭus,
a, um [damno] : de condamnation, du bourreau.
- damnatorium
ferrum, Amm. 28, 1 : glaive du bourreau.
- damnatoria
tabella, Suet. Aug. 33 : tablette pour condamner.
- damnātus,
a, um : part.-adj. de damno. - 1
- condamné
(judiciairement), tenu de, obligé de. - 2
- condamné, rejeté. - 3
- négligé, rejeté.
- 4 - tenu d'accomplir
un voeu, dont le voeu
a été exaucé.
- (Lebaigue
P. 322 et P.
323)
- damnata
officia, Just. : devoirs négligés.
- quis
te miserior ? quis te damnatior ? Cic. Pis. 40 : peut-on rencontrer
plus malheureux, plus maudit que toi ?
- damnati
lingua vocem habet, vim non habet, Pub. Syr. 142 : la
langue
d'un condamné trouve des paroles, mais elle a perdu toute
puissance.
- damnaustra
(dannaustra) : mot d'imprécation dont le sens est
inconnu. ---
Cato, Agr. 160.
- Damnĭa,
æ, f. : ville d'Arabie. --- Plin. 6,
152.
- damnĭfĭco,
āre : - tr. - 1
- léser. Aug. Psalm. 118,
s. 31, 2. - 2
- condamner à.
- aliquem
pecuniis damnificare, Cassiod. Hist. Eccl. 7, 29 : infliger une amende
à qqn.
- damnĭfĭcus,
a, um [damnum + facio] : nuisible, malfaisant.
- damnifica
bestia, Plaut. Cist. 728 : bêtes nuisibles.
- damnĭgĕrŭlus,
a, um [damnum + gero] : malfaisant, porteur de
préjudice. --- Plaut. Truc. 551.
- damno,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - causer un
dommage,
nuire à, porter préjudice
à.
- pauperibus
te parcere solitum, dites damnare, Plaut. Trin. : tu as l'habitude
d'épargner
les pauvres et de porter préjudice aux riches (damno
---> damnum
: préjudice)
- patrios
damnare penates absiste, Sil. : cesse d'en vouloir au foyer de tes
pères.
2 - condamner,
déclarer coupable.
- souvent
avec gén. ou abl. ou de
+ abl.
- damnare
capitis (capite) : condamner à la peine capitale.
- capitis
damnare, Cic. Quinct. 32 : condamner à la perte de sa
personnalité
civile
[perte du droit de cité ou exil].
- damnare
ambitus, furti, majestatis : condamner pour brigue, pour vol, pour
crime
de lèse-majesté.
- octupli
damnari, Cic. Verr. 3, 29 : être condamné
à payer huit fois la somme.
- dupli
damnari, Cic. : être condamné à payer
le double de la somme.
- in
singulos HS quinquagenis milibus damnari mavultis? Cic. : aimez-vous
mieux
être condamnés chacun à cinquante mille
sesterces?
- damnare
de vi, Cic. : condamner pour violence.
- damnare
de repetundis, Suet. : condamner pour concussion.
- damnare
de majestate, Cic. : condamner pour crime de
lèse-majesté.
- interfectæ
sororis crimine damnari, V.-Max. : être condamné
pour avoir tué sa
soeur.
- ille
quoque damnatus est, Cic.
de Or. 1, 231 : lui aussi fut condamné.
- cum
jam pro damnato
esset, Cic. Verr. 4, 33 : alors qu'il était
déjà
comme condamné.
- damnāti, ōrum, Cic.
Verr. 5, 14,
etc. : les
condamnés.
- damnare
rem : condamner une chose, la rejeter comme
injuste.
- causa
prope convicta atque damnata, Cic. Clu. 7 : cause presque
jugée et condamnée. --- cf.
Liv. 3, 71, 8.
- Milo
Clodio interfecto eo nomine erat damnatus, Cæs. BC. 3, 21, 4
: Milon,
après le meurtre de Clodius, avait été
condamné de ce chef (à ce titre).
- nomine
conjurationis damnare, Cic. : condamner pour avoir conspiré.
- contra
edictum fecisse damnabere, Cic. Verr. 3, 25 : tu seras
condamné comme
ayant contrevenu à l'ordonnance.
- caput
damnaverat Orco, Virg. : il avait voué sa tête aux
dieux infernaux.
- damnare
ad mortem, Tac. A. 16, 21 : condamner à mort.
- damnare
ad extremum supplicium, Tac. An. 6, 38 : condamner au dernier
supplice.
- damnare
aliquem inauditum, Just. : condamner qqn sans l'avoir entendu.
- damnare
in metallum, Dig. : condamner aux mines.
- damnare
in opus publicum, Dig. : condamner aux travaux des routes.
- damnare
lumina nocte, Ov. : condamner les yeux aux
ténèbres, rendre aveugle.
- damnare
pecuniā : condamner à une amende.
3 - faire
condamner,
obtenir la condamnation
de.
- damnatus
ab aliquo sua lege decem milibus æris, Liv. 7, 16, 9 :
condamné aux
termes
de sa propre loi sur l'instance de qqn à une amende de dix
mille as.
- debitori
suo creditor sæpe damnatur, Sen. Ben. 6, 4, 4 : souvent le
débiteur
obtient
condamnation contre son créancier.
4 - désapprouver,
blâmer, critiquer, reprendre;
rejeter, repousser.
- damnare
aliquem summæ stultitiæ, Cic. Part. 134 : taxer qqn
de la dernière
sottise.
- damnare
Senecam, Quint. 10, 1, 125 : condamner Sénèque,
le désapprouver.
- ne
damnent quæ non intellegunt, Quint. 10, 1, 26 : pour
éviter de
condamner
ce qu'on ne comprend pas.
- damnanda,
Plin. Ep. 3, 9, 5 : des choses condamnables.
- damnare
fidem alicujus, Curt. : accuser la loyauté de qqn.
- ales
damnavit vesci, Hirt. : l'oiseau refusa de prendre de la nourriture.
- (boves)
nigri coloris candidive ad laborem damnantur, Plin. 8 : les boeufs
noirs
ou blancs se voient refuser pour le travail.
5 - obliger par une
clause (t. de droit).
- avec ut, ne, inf. Dig. 12,
6, 26; 8, 4, 16; 30, 12, 1; cf. Hor. S. 2, 3, 86.
- damnare
heredem ut venditorem liberet, Dig. : obliger son héritier
à libérer
le vendeur.
6
- [décad.]
interdire.
- cf. le
français « condamner une porte, une
fenêtre».
7 - quelques
expressions remarquables.
- damnare
aliquem votis, Virg. : condamner qqn à
l'exécution de ses voeux,
c.-à-d.
les exaucer.
- damnare
aliquem voto, Sisenna d. NON. 277, 11 : condamner qqn à
l'exécution de
ses voeux, c.-à-d. les exaucer.
- damnabis
tu quoque votis, Virg. : tu condamneras toi aussi (les mortels)
à
l’exécution
de leurs vœux (= tu les exauceras toi aussi).
- poét.
numquam somno damnatus lumina serpens, Luc. 9, 363 : un dragon dont les
yeux n'obtiennent jamais le sommeil.
- le
plus souvent voti
damnari = voir ses voeux exaucés. --- Nep.
Tim. 5, 3 ; Liv. 7,28, 4; 10, 37, 16 ; 27, 45, 8.
8 - damner.
--- Eccl.
- damnōsē,
adv. : de manière à causer du tort, d'une
manière ruineuse.
- damnose
bibere, Hor. S. 2, 8, 34 : boire d'une manière ruineuse.
- damnōsus,
a, um [damnum] : - 1 -
qui
cause du dommage,
nuisible, préjudiciable, dommageable, ruineux,
coûteux, funeste. - 2
- qui se fait du mal à soi-même, qui
dépense, qui se ruine, prodigue. - 3
- à qui
on cause du tort, que
l'on ruine.
- avec dat. rei
publicæ et societatibus damnosus, Liv. 25, 1, 4 : nuisible
à la république et à ses
alliés. --- cf. Liv. 45, 3.
- absol.
damnosus, Ter. Haut. 1034 : un fléau.
- damnosum
est + inf. :
il est nuisible de. --- Sen. Ep. 7, 2.
- damnosissimi
dii, Plaut. Bac. 117 : divinités pernicieuses.
- non
in alia re damnosior quam in ædificando, Suet. Ner. 31 : qui
dépense
plus en constructions qu'en toute autre chose.
- argentum
abcipere ab damnoso sene, Plaut. Ep. 319 : recevoir de l'argent du
vieillard
que
l'on ruine.
- damnum,
i, n. (arch. dampnum) :
- rac. dap.
cf. gr. δαπάνη :
dépense d'argent.
1
- détriment, dommage, tort,
préjudice.
-
damnum facere, Cic. Br. 125 ; contrahere, Cic. Fin. 5, 91; capere,
Pompon.
Dig. 9, 2, 39 : subir un dommage.
- damnum accipere, Hor. Ep. 1, 10,
28; pati, Sen. Ira 1, 2; ferre,
Ov. H. 15, 64 : subir un dommage.
- damnum
dare : causer du dommage. --- Cato Agr. 149; Plaut.
Cist. 106; Cic. Tull. 8.
-
magnum damnum factum est in
Servio, Cic. Fam. 10, 28, 3 : c'est une grande perte
que nous avons faite
en Servius.
- quod
declamationibus nostris cares, damni nihil facis, Cic. Fam. 7, 33, 1 :
tu ne perds rien à être privé de mes
déclamations.
- cum
damno meo maximo, Plaut. : à mon très grand
détriment.
- damnum
naturæ, Liv. 7, 4 : défaut naturel.
- damnum
infectum, Cic. Top. 22 : dommage non causé, dommage
éventuel. --- cf. Dig. 39, 2, 3 ; Plin.
36, 6.
2
- objet perdu,
perte.
- damna
aleatoria, Cic. : pertes au jeu.
- exercitum
duarum cohortium damno reducit, Cæs. : il ramène
son armée avec une
perte de deux cohortes.
- damnum
appellandum est cum mala fama lucrum, Pub. Syr. 135 : on devrait
appeler perte ce que l'on gagne en perdant sa réputation.
- est
ubi damnum præstet facere quam lucrum, Plaut. : quelquefois
il vaut
mieux
perdre que gagner.
- damna
cælestia lunæ, Hor. Od. 4, 7, 13 : les pertes que
la lune subit dans le ciel (=
les
phases de la lune).
- damna
luxuriæ, Quint. : dépenses de luxe.
3
- peine
pécuniaire, amende; peine,
châtiment.
- damno
aliquem mulctare : mettre qqn à l'amende, infliger une
amende à qqn.
- exsilio,
damno cŏercere, Cic. Off. 3, 5, 23
: punir par l'exil, par l'amende. --- Plaut.
Trin. 219;
Cic. Phil. 1, 12; Liv. 4, 53, 7.
- Dāmŏclēs,
is, m. : Damoclès (courtisan de Denys le Tyran). --- Cic.
Tusc. 5,
61.
- gr.
Δαμοκλῆς
(Δημοκλῆς).
- voir
hors site : Damoclès.
- Dāmocrĭtus,
i, m. : nom d'un préteur des Ētoliens. --- Liv. 31,
32.
- gr.
Δαμόκριτος.
- Dāmœtās,
æ, m. : Damétas (un berger). --- Virg. B. 3,
1.
- gr.
Δαμοίτας.
- Dāmōn,
ōnis,
m. : Damon. - 1
- pythagoricien,
ami de Pythias. --- Cic. Off. 3,
45. - 2 -
célèbre musicien
d'Athènes, maître de Socrate. --- Cic. de Or.
3, 132. - 3
- nom de berger. --- Virg. B. 3,
17; 8, 1, etc. - 4
- écrivain de
Cyrène,
qui a composé une histoire de la philosophie. ---
Plin.
- gr. Δάμων,
ωνος.
- voir hors site Damon
et Pythias.
- Dāmŏphilus,
i, m. : nom d'hommes. --- Plin. 35, 12, (45), Inscr.
- gr. Δαμόφιλος.
- dampno
: c. damno.
- dampnum
: c. damnum.
- dāmŭla ou
dammŭla, æ, f. [dama] : petit daim. ---
Apul. M. 8, 4.
- dan
:
1
-
dan, pour dasne. --- Plaut. Truc. 373.
2
- Dan,
indécl. m. : - a
- Dan
(fils de Jacob).
- b - Dan
(ville de
Judée).
- Danaē,
ēs, f. : Danaé (fille d'Acrisius et mère de
Persée). ---
Virg. En. 7, 372.
- gr. Δανάη, ης.
- voir
hors site : Danaé.
-
Dănăēĭus,
a, um : de Danaé. --- Ov. M. 5, 1.
-
Dănăēĭus
heros, Ov. M. 5, 1 : le héros, fils de Danaé (=
Persée).
- Danagŭla, æ, f. : ville de l'Inde en deçà du Gange. ---
Plin.
6, 23.
- Dănăi,
ōrum (ūm), m. : les Danaéens, les Grecs (surtout ceux de la
guerre de
Troie). --- Cic. Tusc. 4, 52;
Virg. En. 2, 5; Lucr. 1, 87; Virg. En. 1, 30.
- gén.
plur. dănăūm. --- Lucr. 1, 87; Prop. 2,
26, 38 (3, 22, 18 M.); 3, 9, 40 (4, 8, 40 M.); Virg. En. 1, 30, etc.
- quicquid id est, timeo Danaos et dona ferentis, Virg. En. 2, 49 :
quoi qu'il en soit, je crains les Danaens, même quand ils portent des
offrandes. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 512; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Dănăĭdæ,
ārum, m. : les descendants de Danaüs, les Grecs. ---
Sen. Tro.
611.
- gr.
Δαναΐδαι.
- Dănăĭdes,
um, f. : les Danaïdes. --- Sen. Herc. fur. 757.
-
(= les
50 filles de Danaüs; mariées aux 50 fils d'Egyptus,
leur cousin
germain,
elles égorgèrent leur mari, la nuit de leurs
noces, à l'exception
d'Hypermnestre;
les épouses criminelles furent condamnées, aux
Enfers, à remplir un
tonneau sans fond).
- gr.
Δαναΐδες.
- voir
hors site : Danaïdes.
- Danastĕr,
tri, m. : le Danaster (fleuve
de
Sarmatie;
les contours géographiques de la Sarmatie des Anciens sont
assez flous,
et qu’ils embrassent, semble-t-il, une partie de la Russie
d’Asie). --- Jord. Reb.
Get. p. 84.
- Danaus
:
1 - Dănăus, i, m. : Danaüs (roi
d'Argos,
père des Danaïdes, qui
consentit au mariage de
ses cinquante filles avec les cinquante fils d'Egyptus, roi d'Egypte,
leur
oncle). --- Cic. Par. 44
; Serv. En. 10, 497.
- gr. Δαναός.
2
- Dănăus, a, um : relatif à Danaus, c.-à-d.
aux Argiens, aux Grecs ; [d'où] grec, des Grecs. ---
Ov. M. 13, 92, voir
Danai.
- quicquid id est, timeo Danaos et dona ferentis, Virg. En. 2, 49 :
quoi qu'il en soit, je crains les Danaens, même quand ils portent des
offrandes. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 512; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Dandacē,
ēs, f. : ville de la Chersonèse Taurique. --- Amm.
21, 8, 36.
- Dandări,
ōrum et Dandărĭdæ,
ārum, m. : les Dandares
(peuple scythe des environs du Palus-Méotide). --- Plin. 6, 7
; Tac. An. 12, 15.
- Dandărĭca, æ, f.
: pays des Dandares. --- Tac. An. 12, 16.
- dane
(dan') = dasne : voir do.
- Daneŏn
portus, m. : port de la Troglodytique. --- Plin. 6,
165.
- Dangalæ,
ārum, m. : peuple d'Arachosie. --- Plin. 6, 92.
- Dāni,
ōrum, m. : les Danes (peuple de la Chersonèse Cimbrique, auj.
les Danois). --- Fort. 10, 7, 50.
- Dănĭēl,
ēlis et Dănĭēlus,
i, m. : - 1
- Daniel
[prophète]. ---
Bibl. - 2
- autres
du même nom. --- Bibl.
- voir
hors site : Daniel.
- dănista,
æ, m. (mot grec) : prêteur (d'argent), usurier. --- Plaut.
Most.
637; P. Fest. 52.
- gr.
δανειστής.
- dănistārĭa, æ, f. [danista] : prêt d'argent, usure. ---
CIL 3,
2, 951.
- dănistĭcus,
a, um : d'usurier. --- Plaut. Most.
658.
- gr.
δανειστικός.
- dăno,
is : voir
do.
- Danthelēthæ,
ārum, ou Denthelēti, ōrum, m.
: c.
Denselatæ. --- Liv. 39, 53.
- Dānŭbĭus,
ĭi, m. et Dānŭvīus, ĭi, m. : Danube
[fleuve de
Germanie]. --- Cæs. BG. 6, 25, 2; Hor. O. 4, 15, 21, voir Ister.
- Dānŭbīnus (Dānŭvīnus), a, um
: du
Danube. --- Sid. Ep. 8, 12.
- danunt,
arch. (= dant) : voir do.
- danus
= fenerator vel feneratio. --- Gloss.; cf. danista.
- Dānŭv-
:
voir Danub-
- Daorizi
et Daorsei, ōrum, m. : peuple æ Liburnie.
--- Plin. 3, 143; Liv. 45, 26.
- gr. Δαόριζοι.
- dăpālis,
e [daps] :
- 1 - [repas] de sacrifice,
somptueux, d'apparat. ---
Aus. Ep. 9, 13. - 2 - [Jupiter]
à qui l'on offre
un sacrifice. --- Cato, Agr. 132.
- dapalis
cæna, Aus. Ep. 9, 13 : repas somptueux.
- dăpătĭcē,
[arch.] : magnifiquement. --- P. Fest. 68, 4.
- dăpătĭcus,
a, um, [arch.] : grand, magnifique. --- P. Fest. 68, 4.
- Daphidas
: c. Daphitas.
- Daphissa
(Daphusa), æ, f. : le Daphissa (montagne de Thessalie). ---
Plin. 4, 29.
- Daphitās
(Daphidās), æ, f.
: sophiste de Telmesse. --- Cic. Fat. 5; V. Max. 1,
8, 8.
- Daphnæus,
a, um [daphne] : de Daphné (ville de Syrie). --- Amm. 22,
13,
1.
- daphne
:
1
- daphnē, ēs, f. : laurier. --- Petr. Sat.
131, 8.
- gr. δάφνη, ης.
2
- Daphnē, ēs, f. : Daphné (nymphe,
accessoirement
fille du fleuve Pénée, pour échapper
à l'étreinte d'Apollon qui
l'aimait,
elle se changea en laurier). --- Ov. M. 1, 452.
- gr. Δάφνη, ης.
- voir hors site Daphne.
3
- Daphnē, ēs, f. : Daphné (bourg
près d'Antioche,
où se trouvaient un bois de lauriers et un temple d'Apollon
et de Diane). --- Liv. 33, 49; Hieron.
in Ezech. 47, 18;
Amm. 19, 12; Vulg. 2 Macc. 4, 33.
4
- Daphnē, ēs, f. : Daphné (ville
de la Basse-Egypte, près de Péluse). ---
Anton.
- Daphnensis,
e : de Daphné (ville de Syrie). --- Cod. Just. 11,
77,
1; Cod. Theod. 15, 2, 2.
- daphnĕa
(
daphnĭa), æ, f. : pierre précieuse inconnue. --- Plin.
37, 157.
- Daphnis,
is (ĭdis), m. : - 1
- Daphnis
(berger de Sicile, fils de Mercure, inventeur de la poésie
pastorale). ---
Virg. B. 2, 16, etc. - 2
- Daphnis (un
grammairien). ---
Suet. Gramm. 3; Plin. 7, 39, 40, § 128. - 3 - un berger. --- Virg. B. 2,
16, etc.
- gr. Δάφνις,
ιδος.
- voc. Daphni;
acc. Daphim ou
Daphnin;
abl. Daphnide.
- acc.
usu. Daphnim; qqf. Daphnin,
id. ib. 5, 52; Prop.
2, 34, 68 (3, 32, 68 M.).
- non
ego Daphnin judice te metuam, Virg. B. 2, 26 : moi, je ne craindrais
pas
Daphnis, avec toi pour juge.
- mais Daphnidis
insula : île de Daphnis [dans le golfe Arabique]. ---
Plin. 7, 40.
- dāphnŏīdēs,
is, f. (acc. -en) : - 1
- daphnoïde (sorte de cannelle).
--- Plin. 12, 98. - 2
- boisgentil
(arbrisseau). ]. --- Plin. 15, 132. - 3
-
clématite d'Egypte. --- Plin. 24, 141.
- gr.
δαφνοειδής.
- daphnōn,
ōnis, m. (acc. sing. -ōna) : bois de laurier. ---
Mart. 10, 79; 12, 51; Petr. 126, 12.
- gr. δαφνών,
ῶνος.
- Daphnūs,
untis, f. : Daphnonte. - 1
- ville de
Phocide. --- Plin. 4, 27. - 2
- ville d'Ionie. --- Plin. 5, 117.
- gr. Δαφνοῦς,
οῦντος.
- Daphnūsa, æ, f. : île de la mer Egée [la même que Tellusa].
---
Plin. 5, 137.
- gr.
Δαφνοῦσα.
- dăpĭfĕr,
ĕri, m. [daps, fero] : écuyer tranchant. ---
Inscr. Mur. 915.
- dăpĭfex,
ĭcis, m. [daps, facio] : cuisinier (de la cour impériale). ---
Inscr. Mur. 1322, 9.
- dapĭno,
āre [daps] : - tr. - servir abondamment (un repas).
--- Plaut. Capt. 897.
- daps
(inusité au nom. sing.), dapis, f. (surtout
au plur. dapes,
um)
: - 1 -
banquet sacré, banquet religieux.
- 2 - repas somptueux,
banquet, festin.
- (Lebaigue
P. 323 et P.
324)
- nom. daps inus.
P. Fest.
68, 3.
- au sing., Acc. Tr.
217; Catul. 64, 305; Hor. O. 4, 4, 12.
- au plur. Tibul. 1, 5, 49;
Virg. B. 6, 79 ; G. 4, 133, etc.
- obligatam
redde Jovi dapem, Hor. O. 2, 7, 17 : offre à Jupiter le
sacrifice que tu
lui as
promis.
- dapibus
epulamur opimis, Virg. En. 3, 224 : nous nous rassasions de ces mets
succulents.
- mais dapes
humanæ, Plin. 17, 51 : excréments humains.
- dapsĭlĕ,
adv. : en
grande pompe, magnifiquement, somptueusement. --- Suet. Vesp.
19.
- dapsilius Lucil. d. Non. 321, 29.
- dapsĭlis,
e [daps] : somptueux, abondant. --- Plaut. Aul.
167 ; Ps. 1266.
- gr.
δαψιλής.
- abl. plur. dapsilis, Plaut. Ps. 1, 4, 3.
- spionia
dapsilis musto, Col. 3, 2, 27 : la spionie est abondante en vin.
- dapsĭlĭtās,
ātis, f. [dapsilis] : abondance, somptuosité. --- P.
Nol. Ep. 23, 32.
- dapsĭlĭtĕr
: c. dapsile. --- Næv. Com. 39.
- Daræ,
ārum, m. : peuple de Libye. --- Plin. 6, 150.
- Daranthis
:
voir Daritis.
- Darās, æ ou ātis, m.
: fleuve de Carmanie.
--- Plin. 6, 25.
- Darat,
m. ind. : fleuve de Libye. --- Plin. 5, 9
- Daratītæ,
ārum, f. : peuple voisin du Darat. --- Plin. 5, 10.
- Dardæ,
ārum, m. : peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 67.
- dardănārĭus,
ĭi, m. : marchand
de blé, spéculateur sur les blés. --- Ulp. Dig. 47, 11, 6.
- Dardăni,
ōrum, m. : les Dardaniens (habitants de la Dardanie, en
Mésie). ---
Cic. Sest. 94.
- Dardănĭa,
æ, f. :
- gr.
Δαρδανία.
1
- pays
des Dardaniens [Mésie]. --- Varr. R. 2, 1, 5.
2
- Dardanie
[ville fondée par Dardanus sur l'Hellespont, d'où Dardanelles]. ---
Ov. Tr. 1, 10, 25.
3
- poét. =
Troie. --- Virg. En. 3, 156, etc.
- Dardănĭī,
a, um : de Dardanie, des Dardaniens. --- Inscr.
- Dardănĭdēs, æ, m. : - a
- fils ou descendant de Dardanus. --- Ov. F. 6, 419.
- b
- Enée (un
descendant). --- Virg. En. 10, 545; 12, 775.
- gr.
Δαρδανίδης.
-
Dardănĭdæ,
ārum et ūm, m. : Troyens. ---
Virg. En. 2, 72, etc.
- Dardănis,
ĭdis f. : Troyenne. --- Virg. En. 2, 787; Mart. 10,
30.
- gr.
Δαρδανίς,
ίδος.
- Dardănĭum,
ĭi, n. : promontoire et ville de Dardanie
[en Troade]. --- Plin. 5, 125.
- Dardănĭus,
a, um : - a - de
Dardanus, de Troie, troyen,
dardanien. --- Virg. En. 1,
602. - b - du
magicien Dardanus; magique. --- Col. 10, 358.
- gr.
Δαρδάνιος.
- Dardanius
senex, Ov. Tr. 3, 5, 38 : le vieux Dardanien (= Priam).
- Dardanius
dux, Virg. En. 4, 224 : le chef dardanien (= Enée).
- Dardanius minister,
Mart. 11, 104 : l'échanson dardanien (=
Ganymède).
- Dardania
Roma, Ov. M. 15, 431 : Rome, fondée par les Troyens
- Dardănius
advena, Ov. H. 8, 45 : l'étranger Dardanien (= Pâris).
- Dardanus
:
1
- Dardănus, i, m. : Dardanus. - a
- fils de Jupiter et de l'Arcadienne Electre, fondateur de la ville de
Troie. - b - magicien
de Phénicie. ---
Plin. 30, 9. - c
- un philosophe stoïcien. ---
Cic. Ac. 2, 69.
- gr.
Δάρδανος.
- Dardanon
Electrā nesciret Atlantide natum scilicet,
Electran concubuisse Jovi ? Ov. F. 4, 31 : pouvait-il ignorer que
Dardanus était né d'Électre l'Atlantide, d'Électre qui avait couché
avec Jupiter ?
2
- Dardănus, a, um : - a
- de Dardanus. - b -
de Troie, troyen. - c
- romain.
- Dardana
pubes, Virg. En. 5, 119 : la jeunesse troyeenne. --- Prop. 1,
19, 14; 4, 1, 40; Virg. En. 2, 618; Hor. Od. 1, 15, 10; Ov. Tr. 5, 10,
4.
- Dardanus
ductor, Sil. 1, 14 : le général romain (= Scipion l'Africain).
- Dardē,
ēs, f. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 193.
- Dardi,
ōrum, m. : ancien peuple d'Apulie. --- Plin. 3, 104.
- Dareīŏn,
i, n. : ville de la Parthie. --- Plin. 6, 46.
- Daremæ,
ārum, m. : peuple voisin du golfe Arabique. ---
Plin. 6, 176.
- Darēs,
ētis, m. (acc. -ētem, -ēta) : Darès. - 1
- compagnon d'Enée. - 2
- Phrygien,
qui écrivit une relation de la guerre de Troie, à laquelle il se
donnait comme ayant pris part; nous avons une histoire latine attribuée
faussement à ce Darès.
- gr. Δάρης,
ητος.
- acc. habituel Dareta,
Virg. En. 5, 460; 463; mais Daren,
id. ib. 5, 456.
- talis
prima Dares caput altum in proelia tollit, Virg. En. 5, 375 : ainsi
Darès lève fièrement la tête, prêt à engager le combat. ---
Virg. En. 5, passim.
- Dārēus,
i, m. : c. Darius. ---
Ov. Ib. 317.
- Dari,
ōrum, m. : peuple de l'Inde, en deçà du Gange. --- Plin.
6, 73.
- Darītis
(Darrintis), idis, f. : la Daritide, partie de l'Ariane. ---
Plin. 6, 95.
- Darius
:
1
- Dārīus, ii, m. (voc. -ie) : nom de plusieurs rois de
Perse dont les plus célèbres sont Darius, fils d'Hystaspe, et Darius
Codoman, détrôné par Alexandre. --- Cic. Fin. 5, 92; Plin. 6,
41.
- gr.
Δαρεῖος.
- Dārīus, a, um : de
Darius. --- Capel. 6, 578.
2
- dārīus, ii, m. : darique (monnaie frappée sous Darius,
pièce d'or). --- Aus. Ep. 5, 23.
- Daron
: ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 191.
- Darræ
:
voir Daræ.
- Darsa,
æ, f. : Darsa (ville de Pisidie). --- Liv. 38, 15.
- Dascŭsa,
æ, f. : Dascusa. - 1
- ville
d'Arménie.
--- Plin. 5, 84. - 2
- ville
de Cappadoce. --- Peut.
- Dascylĭum
(Dascylĕum) i, n. et
Dascy̆lŏs, i, f. : ville de Bithynie. --- Mel. 1, 19
; Plin. 5, 143.
- Dasibari,
indécl. n. : Dasibari (fleuve d'Afrique). --- Plin. 5, 37.
- dasios
: un pied métrique de cette forme : ◡◡◡–– Diom.
481, 31.
- Dăsius,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Liv. 24, 45, 1.
- Dassarenses,
ium et Dassaretĭi, ōrum, m. : peuple
d'Illyrie. --- Plin. 3, 145; Mel. 2, 3, 11; Liv. 27,
32, 10; 45, 26, 13.
- Dasumnus,
i, m. : nom d'un ancien roi de Salente. --- Capitol.
- dăsypūs,
ŏdis, m. f. : dasypode (espèce de lièvre
aux pattes
velues). --- Plin. 8, 219.
- gr.
δασύπους,
ποδος
- dăsys,
īa, y : rude, aspiré. --- Prisc. Accent. 7.
- gr. δασύς,
εῖα, ύ.
- Dătămēs,
is, m. : Datame (un satrape perse). --- Nep. Dat.
- hunc
Datames vinctum ad regem ducendum tradit Mithridati, Nep. Dat. 4 :
Datame le fait enchaîner et, pour le conduire au grand roi, le remet à
Mithridate.
- dătārĭus,
a, um [do] : qui est susceptible d'être donné.
---
Plaut. Stich. 258; Ps. 968.
- dătātim,
adv. : en se donnant mutuellement, en retour.
- ludere
datatim, Plaut. Curc. 296 : se renvoyer la balle.
- dāthĭātum,
i, n. : espèce d'encens rougeâtre. --- Plin. 12, 60.
- dătĭo,
ōnis, f. : - 1 -
action de donner. --- Cic. Agr. 2, 60;
Varr. R. 3, 9. - 2
- droit de
disposer de ses biens. --- Liv. 39, 19, 5.
- signi dationem Palamedes invenit, Plin. 7, 202 :
Palamède inventa le mot d'ordre.
- datio
Dei permanet justis, Vulg. Sirach. 11, 17 : le don de Dieu
reste fidèle aux hommes pieux.
- Datis,
is (ĭdis), m. (acc. Datim ou
Datin)
: Datis (général des Perses, vaincu
par Miltiade à Marathon). --- Nep. Milt. 4, 1.
- dătīvus,
a, um : relatif à l'action de donner.
- dativus
tutor, Gai. Inst 1, 149 : tuteur institué par testament.
- dativus
(casus) : le datif. --- Quint. 1, 7,
18; Gell. 4, 16, 3.
- dato
[do] :
1
- dăto, āre, āvi, ātum : - tr. - donner souvent.
-
datare argentum fenore, Plaut. Most. 602 : prêter
habituellement à usure, pratiquer l'usure.
- datare se, Plaut. Aul. 637
: se donner souvent.
2
- dătō/dătōtĕ : impér. fut. de do.
- quaque
ferent auræ, vela secunda dato, Ov. A. A. 2, 64 : et du
côté où te portera le
vent,
laisse glisser tes ailes.
- et
si febrim non habebit, dato vinum atrum bibat, Cato, Agr. 157 : et s'il
n'y a pas de fievre, on donnera à boire du vin bien coloré.
3
- dătō : dat. et abl. masc. sing. de datus.
- dātŏr,
ōris, m. [do] :
1 - qui
donne, donneur. --- Plaut.
Truc. 571.
- dator
lætitiæ, Virg. En. 734 : donneur de joie.
2 - joueur qui
envoie la balle le premier,
qui sert la balle. --- Plaut. Curc. 297.
- Datŏs,
i, f. : ville de Thrace. --- Plin. 4, 42.
- datrix,
īcis f. [dator] : celle qui donne. --- Merc. Nest. c.
Pelag. 2, 6.
- dătum,
i, n. (surtout au plur. dăta)
: - 1
- don, présent. --- Prop. 3, 15,
6 ; Ov. M. 6, 363; Plaut. Ps. 1, 3, 72. - 2
-
pion joué. --- Quint.
- datus
:
1
- dătus, a, um : part. passé de do. - a
- mis, placé, jeté. - b
- donné, accordé.
- c -
assigné, destiné.
- datus
in altum, Plin. : qui s'élève dans l'air.
- datum
Dyrrachii, Cic. : (lettre) datée de Dyrrachium.
- ratio
datorum acceptorumque : le compte des dépenses et des
recettes.
- datā
operā, Plin.-jn. : à dessein, de parti pris.
- datus
explorare, Stat. : chargé d'explorer.
2
- dătŭs, ūs, m. : don, présent. --- Plaut. Trin.
1140.
3
- Datus, i, m. : Datus (ville de Thrace). --- Plin.
- daucĭŏn,
ĭi, n. et daucītēs, æ, m. :
carotte (une
variété de
carotte
qu'on utilisait fréquemment en médecine). ---
Apul. Herb. 30.
- gr.
δαυκεῖον.
- daucum,
i, n. et daucŏs, i, n.
: carotte. ---
Cels. 5, 23; Plin. 19, 27.
- gr. δαῦκον.
- daucus,
i, m. (acc. daucon) : c. daucion.
- gr. δαῦκος.
- daucītēs,
æ, m. : c. daucion.
- Daucĭus,
a, um : de Daucus.
- Daucia
proles, Virg. En. 10, 391 : les enfants de Daucus (Laridès
et Thymber, vrais jumeaux).
- daucum,
i, n. : c. daucion.
- daucus,
i, m. (acc. daucon) : c. daucion.
- Daulĭăs,
ădis, f. : voir Daulis.
- Daulis,
ĭdis (acc. -ĭda), f. : Daulis (ville
de Phocide où régna le roi de Thrace,
Térée, mari de Procné, qui
séduisit
Philomèle, la soeur de son épouse).
--- Liv.
32, 18.
- gr. Δαυλίς,
ίδος.
- Daulis, adj. f. : de
Daulis. --- Sen. Thyest. 275.
- Daulĭăs,
ădis, f. : de Daulis. --- Catul. 65,
14; Ov. H. 15, 154.
- gr.
Δαυλιάς,
άδος.
- Daulias
ales, Ov. H. 15, 154 : l'oiseau de Daulis (= Procné,
changée en
hirondelle).
- Daulias
puella : la jeune fille de Daulis (= Procné ou
Philomèle).
- Daulias
(subst. f.), Catul. 65 : la Daulienne (= Philomèle).
- Daulius,
a, um : de Daulis; de Philomèle.
--- Ov. *M. 5, 276.
- Daulĭus,
a, um : voir Daulis.
- Daulŏtŏs,
f. : source d'Arabie. --- Plin. 6, 151.
- Daunĭa,
æ, f.
[Daunus] :
la Daunie (autre nom de l'Apulie). --- cf. P. Fest.
- Daunĭăs,
ădis, f.
[Daunus] :
de la Daunie. --- Hor. O. 1,
22, 14.
- Daunĭăcus,
a, um
[Daunus]
: c. Daunius. --- Sil. 12, 429.
- Daunĭus,
a, um [Daunus] : - 1 -
de
Daunie, daunien, d'Apulie.
--- Virg. En. 12, 723. - 2
- de Rome,
d'Italie. --- Hor. O. 2, 1, 34; 4,
6, 27.
- Daunius
heros, Virg. En. 12, 723 : le héros de Daunie, Turnus (roi des Rutules).
- Daunia
gens, Virg. En. 8, 146 : les Rutules.
- Daunia
dea, Virg. En. 12, 785 : la déesse de Daunie (Juturne, soeur de Turnus).
- Daunia
Camena, Hor. O. 4, 6, 27 : la muse romaine.
- Dauniæ
cædes, Hor. Od. 2, 1, 34 : les carnages romains.
- Daunĭa, æ, f. : la Daunie (autre nom de l'Apulie). --- cf. P. Fest.
- gr. Δαυνία.
- Daunĭi,
ōrum, m. : Dauniens, habitants de la Daunie. ---
Plin. 3, 16.
- Daunus,
i, m. : Daunus (roi d'une
partie de
l'Apulie,
la Daunie, et père ou ancêtre de Turnus). ---
Virg. En. 12,
723.
- gr. Δαῦνος.
- dautia,
arch. : c. lautia. --- P. Fest. 68, 10.
- Davana, æ, f. : ville de Mésopotamie. ---
Amm. 23, 6.
- Davelli
:
voir Dabelli.
- Daversi
:
voir Daorizi.
- Dāvīd,
indécl. m. (Dāvīd, īdis, m.) : David (second
roi des
Hébreux,
qui a vécu au Xe siècle av. J.-C.). ---
Bibl. ; Juvc.
4, 48.
- Dāvīdĭcus,
a, um : de David. --- Prud. Cath. 12, 49.
- voir
hors site : David.
- Dāvŏs
(Dāvus), i, m.
: Dave, nom d'esclave. --- Hor. S. 1, 10, 40; P.
114.
- de :
- (Lebaigue
P. 324 et P.
325)
A - dē prép. gouvernant
l'abl., marque séparation, éloignement d'un objet avec lequel il y
avait contact, union, association (ex
= de l'intérieur de).
- sens local : de.
1
- avec les verbes marquant
éloignement, départ. etc., en part. les
composés de de et de ex.
- detrahere
de : enlever
de.
- decedere
de : s'éloigner de.
-
de muro se dejicere : se jeter du haut
d'un mur.
- de
sella exsilire : sauter de son siège.
- effugere
de
manibus : échapper aux mains de qqn.
- exire
de : sortir de.
- de
complexu
alicujus aliquem avellere, Cic. Font. 17 : arracher qqn aux
bras de qqn.
2
- avec les verbes capere, sumere, petere, haurire, emere,
mercari, quærere, audire, discere, etc.
- de
puteo haurire : puiser d'un puits.
3
- point d'où se détache,
où se rattache qqn ou qqch.
- caupo
de via Latina, Cic. Clu. 163 : un cabaretier de la voie Latine.
-
aliquis de circo Maximo, Cic. Mil. 65 : un individu du cirque
Maxime. --- cf. Or. 47; de Or. 2, 28 ; Suet. Aug. 98
; Juv. 14, 134.
-
nova de gravido palmite gemma tumet, Ov. F. 1, 152 : le
bourgeon nouveau s'enfle sur le sarment gonflé.
-
pendere de, Ov. F. 2, 760 : être suspendu à.
4
- point d'où part une action.
- hæc
agebantur de sella ac de loco superiore, Cic. Verr. 4, 85
: cela se faisait du haut de la chaise curule, d'un endroit
dominant la foule. --- cf. 1, 14; 2, 94 ; 5, 16.
-
nihil ex occulto, nihil de insidiis agere Cic. Off. 1, 109
: ne rien faire sournoisement, par surprise.
-
de scripto sententiam dicere, Cic. Sest. 129 : donner son avis
en en faisant lecture.
- de
tergo, Plaut. As. 276 : par derrière.
- de
plano, Dig. 27, 1, 13, 10, etc. : de plain-pied, sans siéger
sur le tribunal.
- sens temporel.
5
- en
prenant sur, en détachant de, [donc] = au cours de.
- de
tertia vigilia, Cæs. BG. 1, 12, 2 : au cours de la 3è
veille.
- de
nocte venire, Cic. Att. 4, 3, 4 : venir de nuit. --- cf.
Mur. 22; 69;
Hor. Ep. 1, 232.
- multa
de nocte, Cic. Sest. 75 : la nuit étant encore
profonde.
- de
media nocte, Cæs. BG. 7, 88, 7 : au milieu de la nuit.
- de
die : de jour, en plein jour.
- epulari
coeperunt de die, Liv. 23, 8 : on se mit à table de jour. ---
Ter. Ad. 5, 9, 8; Catull. 47, 6; Suet. Calig. 37; id. Domit. 21; cf.
Hor. Ep. 1, 14, 34.
-
de mense Decembri, Cic. Q.
2, 1, 3 : au courant du mois de décembre.
6
- immédiatement après.
- non
bonus somnus de prandio, Plaut. Most.
682 : il n'y a pas de bon sommeil en sortant de table.
--- cf. Trin. 215;
Cic. Att. 12, 3, 1.
- diem
de die, Liv. 5, 48, 7, etc. : un jour après un
autre, de jour en jour.
- rapports divers.
7
- en détachant d'un tout [sens
partitif].
-
accusator de plebe, Cic.
Br. 131 : accusateur pris dans la plèbe, venant de la plèbe.
--- cf. Arch. 25,
etc.
-
aliquis de nostris hominibus Cic. Flacc. 9, qqn de nos
compatriotes. --- Att. 8, 1, 2; Mil. 65; Amer. 99;
Lig. 37; Fam. 16, 1, 3.
-
partem aliquam de istius impudentia reticere, Cic. Verr. 1, 32
: taire
qqch de son impudence.
- si
quæ sunt de eodem genere, Cic. Tusc. 4, 16 : les choses qui
sont du même genre.
8
- en tirant de, en prenant sur.
-
de eodem oleo et opera exaravi
aliquid ad te, Cic. Att. 13, 38, 1 : en prenant sur la même
huile et sur
le même entrain = j'ai profité de mon huile et de mon entrain pour te
tracer (écrire) qqch.
-
de suis pecuniis templum ornare, Cic. Verr. 4,
71 : orner un temple de ses deniers. ---
cf. Fin. 5, 42; Q. 1, 3, 7.
-
de suo (de meo, de vestro), etc. : de ses fonds, à ses frais,
du sien, etc. --- Cic. Att. 16,
16a, 5; Fam. 4, 3, 1 ;
Liv. 6, 15, 10.
- de
publico,
Cic. Verr. 3, 105 : aux frais de l'Etat.
9
- d'après, par suite de, ensuite de.
- gravi
de causa, Cic. Att. 7,
7, 3 : d'après un motif grave, pour une raison grave. --- de
Or. 1, 186;
Att. 11, 3, 1.
- lassus
de via, Plaut. Ps. 661 ; de via fessus, Cic. Ac. 1, 1
: fatigué
de la route, du voyage.
-
de labore pectus (cor) tundit, Plaut. Cas. 415 :
d'anxiété mon cœur me rompt la poitrine. --- cf. Ov.
Tr. 3, 3, 82; M. 10,
49.
- humus
de corpore fervet, Ov. M. 7, 560 : la terre par l'effet du
corps bouillonne.
- de
mea sententia, Plaut. Bac. 1038 : d'après mon avis.
--- cf. Cic. Cæl.
68; Verr. 5, 52, etc.
-
de mea voluntate, Cic. Att. 4, 2, 4 : sur mon
consentement.
- de
exemplo meo, Plaut. Most. 772 : d'après mon exemple.
- quibus
de causis : pour ces raisons.
- de more : selon la coutume. --- Ov. M. 7, 606.
- et
de more vetusto funereas rapuere faces, Virg. En. 11, 142 : et, selon
l'antique coutume, ils saisissent les torches funéraires.
- cum
de more puella sobria juberetur a parentibus de cupa vinum depromere,
Aug. Conf. 9, 8, 18 : quand ses parents l’envoyaient, suivant l’usage,
comme une sobre enfant, puiser le vin à la cuve.
- qua
de re agitur : la chose en question. --- cf. Varr. R. 2, 2,
6; Cic.
Brut. 79.
10
-
origine, matière.
- de
templo carcerem fieri, Cic. Phil. 5, 18 : une prison venir
d'un temple, un temple devenir prison.
- captivum
de
rege facere, Just. 7, 2, 11 : faire un captif d'un roi.
- fies
de rhetore
consul, Juv. 7, 197 : d'orateur tu deviendras consul.
- de una die duas facere, nihil malo, Petr. 72 : d’une journée
en faire deux : je ne préfère rien à cela. (... je ne demande pas
mieux. --- trad. Ernoux, éd. Budé).
- in deum de bove versus erat, Ov. F. 5, 616 : le taureau
est redevenu un dieu.
- gigni
de nihilo nihilum, in nihilum nil posse reverti, Pers. 3, 84 : que rien
ne s'engendre de rien, que rien ne peut retourner à rien.
-
templum de marmore, Virg. G. 3, 13 : un temple de marbre. --- Ov.
M. 14,
313; Tib. 2, 1, 59; Plin. 26, 4, 11; Virg. G. 3,
13; Pall. 1, 35, 3.
11
- en ce qui concerne, relativement
à,
au sujet de.
- de
numero
dierum fidem servare, Cæs. BG. 6, 36, 1 : tenir parole
relativement au
nombre de jours.
- de
benivolentia autem, quam... Cic. Off. 1, 47 : en ce
qui concerne la bienveillance, que... (Off. 1, 82; 3, 110,
etc.; Att.
9, 12, 2; Fam. 3, 12, 2, etc.)
- de
Samnitibus triumphare, Cic. CM 55,
remporter les honneurs du triomphe relativement aux Samnites (pour
avoir vaincu les Samnites).
12
- au sujet de, sur [pour marquer
l'objet d'une discussion, d'une étude,
d'une méditation, etc.].
- de
contemnenda gloria libellos scribere,
Cic. Arch. 26 : écrire des opuscules sur le mépris de la
gloire.
-
quæ
de nihil sentiendo dicta sunt, Cic. Tusc. 1, 102 : ce qui a
été dit sur
l'absence de sentiment.
13
- avec des adj. n. pour
former des expressions adverbiales.
- de
integro, Cic. Verr. 2, 139 : de nouveau, sur nouveaux frais. --- Fam.
12, 30,
2, etc..
- de
improviso : à l'improviste. --- Cic. Amer. 151,
etc., Cæs. BG. 2, 3, 1, etc.
- de
transverso : - a
- transversalement.
- b
-
inopinément. --- Cic. Att. 15, 4 fin.; Auct. Her. 4,
10, 14.
14
- décad., après comparatif.
- plus
de triginta pedibus, Grom. 11, 19 : plus de trente pieds.
15
- de
joint à des adverbes.
- voir deforis,
deintus, delonge, demagis.
B - dē- + consonne ou
dĕ- + voyelle ou h (di-,
dif-, dis-, dir-), préfixes.
1 - séparation
:
- de-cedere
: partir, décéder.
- de-minuere
: retrancher.
- di-ducere
: séparer.
- discedere a communi more
verborum, Cic. Or. 36
: s'écarter de l'usage ordinaire de la langue.
2
- mouvement de haut en bas
:
- de-spicere
: regarder de haut en bas, mépriser.
- de-jicere
----> de + jacere: jeter à bas, précipiter.
3
- privation, cessation, valeur
négative :
- de-mens
: fou, privé de raison.
- de-decus
: déshonneur.
- dif-ficilis
: difficile.
- de-fervescere
: cesser de bouillir.
4
- valeur intensive,
achèvement :
- de-poscere
: demander énergiquement.
- de-sudare
: suer beaucoup.
- de-servio
: servir avec zèle.
- de-vincere
: vaincre complètement, écraser.
5
- dispersion
:
- dis-currere
: courir dans toutes les directions.
- di-mittere
: envoyer dans tous les sens.
- dea
:
1 - dĕa,
dĕæ, f. : déesse.
- dat. plur. diis Varr. B.
3, 16, 17 ; deabus Cn. Gell. d. Charis.
54,
13; Cic. Rab. perd, 5.
- voir
la grammaire
- dea
venatrix, Ov. : déesse de la chasse (Diane).
- deæ
triplices, Ov. M. 2, 654 : les triples déesses
(les Parques).
- deæ
novem, Ov. : les neuf déesses (les Muses).
- dea
siderea, Prop. 3, 20, 18 : la nuit.
- postremo
quoniam de duabus istis deabus Virtute et Felicitate tractamus, Aug.
Civ. 4, 21 : enfin, puisque nous parlons de ces deux
déesses, la
Vertu et la Félicité.
2 - Dĕa ou
Dīa Vocontĭorum : Die [ville de la Viennaise], voir Diensis.
--- Anton.
- dĕăcĭnātus,
a, um
[de, acinus] : d'où l'on a retiré le
raisin. --- Cato, Agr. 26.
- dĕactĭo,
ōnis, f. [de, ago] : c. peractio : achèvement.
--- P.
Fest. 74, 11.
- dĕalbātĭo,
ōnis, f. [dealbo] : - 1
- action
de blanchir, [fig.] purification. --- Aug. Faust 23, 53.
- 2
- blancheur.
--- Aug. Civ. 3, 14.
- dĕalbātŏr,
ōris, m. [dealbo]
: celui qui crépit, qui blanchit, blanchisseur. ---
Cod. Justin. 10, 64.
- dĕalbātus,
a, um : part.-adj. de dealbo. - 1
- blanchi, couvert de ciment blanc. --- Vulg. Math. 23, 27.
- 2
- [fig.]
blanchi, pur.
- dealbatior. --- Aug. Conf. 7, 6.
- dĕalbo,
āre, āvi, ātum [de, albus] : - tr. - 1
- blanchir,
crépir. --- Cic. Verr. 1, 145; Vitr. 7, 4. - 2
- blanchir, rendre
pur, purifier. --- Vulg. Apoc. 7, 14;
Psa. 50, 8.
- dĕālĭtās,
ātis, f. [deus] : divinité. --- Arn.-J. Trin. 2, 23.
- dĕămātus,
a, um : part. passé de deamo; (cadeau) bienvenu, qui a fait plaisir.
--- Plaut. Truc. 703.
- dĕambŭlācrum,
i, n. [deambulo] : promenade, lieu de promenade. ---
Mamert. Grat. 9, 4.
- dĕambŭlātĭo,
ōnis, f. [deambulo] : - 1
- action
de se promener, promenade. --- Ter. Haut. 806. - 2
- lieu
de promenade, promenade. --- Vulg. Ezech. 42, 4.
- dĕambŭlātōrĭum, ĭi, n. [deambulo]
: galerie. --- Capitol. Gord. 33, 6.
- dĕambŭlo,
āre, āvi, ātum : - intr. - se promener (longtemps). ---
Cato, Agr. 127 ; 156, 4; Ter. Haut. 587; Cic. de Or. 2, 256 ;
Suet. Aug. 96.
- dĕămo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
-
aimer éperdument. - 2
- être reconnaissant.
- deamo
te, Syre, Ter. Heaut. 4, 6, 21 : je te sais gré, Syrus.
- Dĕāna
: c. Diana. --- CIL 14, 2212.
- dĕargentassĕre
:
voir deargento.
- dĕargentātus,
a, um : part. passé de deargento; argenté, blanc.
- dĕargento,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- dépouiller qqn de son argent. --- Lucil. 682. -
2
- garnir
d'argent, argenter.
- anc. inf. fut.
deargentassere, --- Lucil. 682.
-
deargentata arma, Oros. 3, 22 : armes ornées d'argent.
- dĕargumentor,
āri (c. argumentor)
: - intr. - argumenter. ---
Mamert. Stat. 2, 7.
- dĕarmo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- désarmer. - 2
-
dérober, soustraire. --- Apul. M. 5,
30.
- dearmatus
exercitus, Liv. 4. 10, 7 : armée
dépouillée de ses armes.
- dĕartŭo,
āre, āvi, ātum [de, artus] : - tr. - démembrer, dépecer,
disloquer.
- deartuare
opes, Plaut. Capt. 672 : dépecer, disloquer une fortune. --- cf.
Non. 95, 17.
- dĕascĭo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- travailler avec la hache, raboter, polir avec la doloire. ---
Prud. Per.
10, 381. - 2
- tromper, duper, escroquer. --- Plaut. Mil. 884.
- dĕasclātĭo,
ōnis, f. [de, ascella] : action de déboîter l'aisselle.
--- Ps.-Soran. Med. 219.
- dĕaurātĭo,
ōnis, f. [deauro] : dorure. --- S. Greg. Reg. 1, 3,
4.
- dĕaurātŏr,
ōris, m. [deauro] : doreur. --- Cod. Just. 10, 64,
1.
- dĕauro,
āre, āvi, ātum : - tr. - dorer. --- Cod. Th. 10,
22, 1 ; Tert. Idol. 8; Aug. Serm. 24, 6.
- dēbacchātĭo,
ōnis, f. [debacchor] : délire, frénésie, transport.
--- Salv. Gub. 7, 4.
- dēbaccho,
āvi, āre : c. debacchor. --- Fort. præf. 5; Greg.
T. Mort. 2, 20.
- dēbacchor,
āri, ātus sum
- intr. - se livrer à des transports furieux, s'emporter. ---
Ter. Ad. 184.
- fig. qua
parte debacchentur ignes, Hor. O. 3, 3, 55 : [voir] dans
quelle région les feux du soleil font rage.
- dēbattŭo,
ĕre : c. batuo. --- Petr. 69, 3.
- dēbellātĭo,
ōnis, f. [debello] : victoire [sur un vice]. ---
Aug. Jul. 3, 21, 44.
- dēbellātŏr,
ōris, m. [debello] : vainqueur. --- Virg. En. 7, 651;
Stat. Th. 9, 545.
- dēbellātōrius,
a, um : propre à dompter. --- Gloss.
- dēbellātrix,
īcis, f. : victorieuse, qui dompte, qui soumet. --- Tert.
Apol. 25; Lact.
1, 9.
- dēbello,
āre, āvi, ātum : - intr. et tr. -
1
- intr.
- terminer la guerre par un combat.
-
prima acie debellatum est, Liv. 7, 28, 3 : la première
bataille termina la guerre.
-
Africamque ei, perinde ac debellatum in Italia foret, provinciam
destinabant, Liv. 28, 38, 10 : (les comices), comme si la guerre en
Italie était terminée, attribuaient (à Scipion) l'Afrique comme
province. --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 134, éd. Vuibert.
-
si debellatum ... esset, cur in Italiam non revehi ? Liv. 28, 24 : si
la guerre était finie, pourquoi ne retournait-il pas en Italie ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
163, éd. Vuibert.
- abl. n. du part. - quasi debellato,
Liv. 26, 21, 4 : comme si on avait mis fin
à la guerre.
2
- tr. - réduire, soumettre par les
armes.
- debellare
superbos, Virg. En. 6, 853 : réduire les peuples orgueilleux.
- legione
una et modicis auxiliis debellari Hiberniam posse, Tac. Agr. 34
:
(il a souvent soutenu devant moi) qu'on pourrait venir à bout de
l'Hibernie avec l'aide d'une seule légion et d'à peine quelques troupes
auxiliaires.
- gens
dura atque aspera cultu debellanda tibi Latio est, Virg. En. 5, 730 :
dans le Latium, tu devras réduire par la guerre une race dure, aux
moeurs âpres. --- Plin. 6, 13, 16,
§ 41; Suet. Ner. 43; id. Tib. 17; Ov. M. 4,
605; Vulg. Isa. 7, 1; 63, 10.
- au fig. si
nos fabulæ debellare potuissent, Curt. 9, 2, 15 : si des
fables avaient pu triompher de nous.
- debellare
fungos, Plin. 22, 99 : neutraliser les propriétés malfaisantes
des champignons.
- debellandæ
sunt in primis voluptates, Sen. Ep. 5, 51 : il faut d'abord
dompter les plaisirs.
- rixa
debellata, Hor. O. 1, 18, 8 : rixe tranchée par une bataille.
--- Virg. En. 5, 731.
- dēbens,
entis : part. présent de debeo.
- debentes,
ĭum, m. : les débiteurs. --- Liv. 6, 27, 3; Sen.
Ben. 1, 4, 5.
- dēbĕo,
ēre, dēbŭi, dēbĭtum [de + habeo] : - tr. - tenir qqch de qqn,
[donc]
lui en être redevable.
- (Lebaigue
P. 325 et P.
326)
- arch. dehibuisti Plaut.
Trin.
426; debtur = debetur CIL
11, 1950.
1 - être
débiteur,
devoir (de l'argent...).
- debere
pecuniam alicui, Cic. Fam. 13, 14, 1 : devoir de l'argent à
qqn.
- absol. qui
se debere fatentur, Cæs. BC. 3, 20, 3 : ceux qui se
reconnaissent
débiteurs.
- ii
qui debent, Cic. Att. 16, 2, 2 : les débiteurs.
- illi quibus debeo, Cic. : mes créanciers.
- debere
alicui, Sall. J. 96, 2 : être débiteur de qqn.
-
kal. januariis debuit, Cic. : il devait payer aux calendes de janvier.
- debitam
biennii pecuniam exigere, Cæs. BC. 3, 31, 2 : faire rentrer
l'argent
dû
de deux années.
- o
fortunata mors, quæ naturæ debita pro patria est
potissimum reddita !
Cic. Phil. 14, 31 : heureuse mort ! c'était une dette envers
la nature,
mais elle a été acquittée de
préférence à la patrie.
- passif. impers. si
omnino non debetur, Cic. Q. 1, 2, 10 : si
on ne
doit pas du tout, s'il n'y a pas du tout dette.
- animam
debere, Ter. Phorm. 661 : devoir sa propre personne, être criblé de
dettes.
2 - devoir,
être
obligé à, être tenu de;
devoir, être destiné.
- gratiam
alicui debere, Cic. Phil. 2, 27 : devoir de la reconnaissance
à qqn.
- gratia
alicui debetur, Cic. Fin. 3, 73 : on doit de la reconnaissance
à qqn.
- fides
quæ omnibus debetur, Cic. Q. 1, 1, 28 : la protection qui est
due à
tous.
- facinori tanto tua mens liberalis conscia esse
non
debuit, Cic. Cael. 52 : tout noble esprit n'aurait pas dû être complice
d'un si grand crime. --- trad.
Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 7; éd. Vuibert.
- debita
officia, Cic. Fin. 1, 33 : les devoirs pressants de la vie sociale.
- qua re hoc animo in nos esse debebis, ut, ætas nostra, jam
ingravescens, in amore atque in adulescentia tua conquiescat, Cic. Fam.
2, 1, 2 : aussi devras-tu être à mon égard dans une telle disposition
que mon âge, qui déjà s'appesantit, trouve le repos dans ton affection
et dans ta jeunesse. --- trad.
Touratier, Syntaxe latine, p. 645; éd. Peeters France.
- numne
ferre contra patriam arma debuerunt ? Cic. Læl. 36 :
étaient-ils tenus
de porter les armes contre leur patrie ?
- numne, si Coriolanus habuit amicos, ferre contra patriam arma illi
cum Coriolano debuerunt ? Cic. Læl. 36 : devaient-ils avec Coriolan
porter leurs armes contre leur patrie ? --- syntaxe latine; Ernout et
Thomas § 188 p. 158
-
dies longa videtur opus debentibus, Hor. Ep. 1 : le jour
paraît long à
ceux qui ont une tâche à remplir.
- ita
se de populo Romano meritos esse ut... agri vastari, oppida expugnari
non
debuerint, Cæs. BG. 1, 11, 3 : leurs services envers le
peuple romain
étaient tels que leurs champs n'auraient pas dû
être dévastés, leurs
places prises d'assaut...
- ut
pæne in conspectu exercitus nostri agri vastari ... non debuerint, Cæs.
BG. 1 , 11, 3 : si bien que leurs champs n'auraient pas dû être
dévastés presque sous les yeux de notre armée. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 449;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- dicere...
debentia dici, Hor. P. 43 : dire les choses qui doivent être
dites.
-
ea tibi ego non debeo commendare; sed commendo tamen, Cic. Fam. 12 : je
ne devrais pas te faire ces recommandations, mais je le fais quand
même.
-
minor est Serenus meus... post me mori debet, sed
ante me
potest, Sen. Ep. 63, 15 : mon cher
Sérénus est plus
jeune
que moi... il devrait mourir après moi, mais il se peut
qu'il meure
avant moi.
-
debueram scripto certior esse tuo, Ov. H. 6 : j'aurais dû en
être
informée par un écrit de ta main.
-
de re publica debui pertimescere, Cic. Div. 2, 27 : j'aurais dû
trembler
pour la république.
- omnibus
eum contumeliis onerasti, quem patris loco ... colere debebas, Cic.
Phil. 2, 99 : tu as abreuvé de tous les outrages celui que tu devais (ou que tu
aurais dû) révérer comme un père.
- poét.
= necesse est... Lucr. 2, 1146; 3, 188, etc.
- poét. devoir
= être destiné à [par le
destin, par
la nature, etc.].
- urbem
cerno Phrygios debere nepotes, Ov. M. 15, 44 : je vois que les
descendants
des Troyens sont appelés à fonder une ville.
- cui
regnum Italiæ Romanaque tellus debentur, Virg. En. 4, 276 :
à qui sont
dus (réservés) le royaume d'Italie et la terre
romaine.
- fatis
debitus Arruns, Virg. En. 11, 759 : Arruns dû aux destins (=
Arruns
destiné à mourir).
-
sors ista senectæ debita erat nostræ, Virg. En. 11, 165 :
c'était le sort réservé
à ma vieillesse.
- debemur morti nos nostraque, Hor. A. P. 63 : nous sommes condamnés à
mourir, corps et biens.
- nil
jam cælestibus ullis debens, Virg. En. 11, 51 : n'ayant plus aucune
obligation envers les dieux d'en haut (= étant mort). --- cf.
Sil. 15, 371.
- debere
: devoir = être contraint par la logique de.
- quoniam...
existimare debetis... Cic. Cat. 3, 16 : puisque... vous devez
logiquement
penser que.
3 - au fig. devoir,
être redevable
de.
- debere beneficium alicui, Cic. de Or. 1, 121 : être
redevable à qqn
d'un service.
- debere plus alicui quam... Cic. Fam. 2, 6, 5 : être plus
redevable,
avoir plus d'obligations à qqn qu'à...
-
acceptorum autem beneficiorum sunt dilectus habendi, nec dubium, quin
maximo cuique plurimum debeatur, Cic. Off. 1, 49 : il y a, d'autre
part, des distinctions à faire entre les bienfaits qu'on a reçus et il
n'est pas douteux que ce ne soient les plus grands qui obligent le plus.
- debere vitam alicui, Ov. P. 4, 5, 31 : devoir la vie à qqn.
- debere salutem alicui, Ov. M. 7, 164 : devoir son salut
à
qqn
- absol.
alicui debere : avoir des
obligations à qqn.
- me
debere bonis omnibus fateor, Cic. Planc. 68 : j'avoue que j'ai des
obligations
à
tous les gens de bien.
- dēbĭbo,
ĕre : - tr. - boire à.
- flumen debibere, Sol. 7, 27 : boire à un fleuve.
- dēbĭl,
ĭlis : c. debilis (arch).
--- Enn. An. 324.
- dēbĭlis,
e [de + habilis] : - 1
- infirme,
débile, impotent,
invalide. --- Cic.
Rab. perd. 21; Sest. 24; Phil. 8, 31. - 2 - fig.
faible,
défectueux, incapable,
défaillant. --- Cic.
Br. 219 ; Cat. 3,
3; Tusc. 2, 13; Mil. 25; Mur. 51.
- debiles, Curt. 4, 16,
11
: les invalides.
- ad mandata claudus,
mutus,
mancus, debilis, Plaut. Merc. 630 : pour obéir, tu es boiteux, muet,
manchot, paralysé.
- debile
crus, Suet. Vesp. 7
: jambe paralysée.
- ille
humero, hic lumbis, hic coxa debilis, Juv. 10, 227 : l'un
souffre
des épaules, l'autre des reins, un troisième des jambes.
- debile
carpit iter, Stat. Th.
12, 144 : il
s'en va d'un pas chancelant.
- debilis umbra, Ov.
Tr. 3,
4, 20 : fantôme sans force.
- debile ferrum, Virg.
En.
12, 50 : trait sans force. --- cf. Ov. R. Am. 198;
id. Pont. 3, 1, 68.
- membra metu debilia sunt, Ter. Ad. 4, 3, 3 : je tremble de tout mon
corps.
-
plurimis stipendiis debilis miles, Plin. H. N. 7, 104 : un soldat
épuisé par de
très nombreuses campagnes.
-
Claudius Sanctus effosso oculo dirus ore, ingenio debilior, Tac. H. 4 :
Claudius Sanctus, borgne, d'une physionomie affreuse, encore plus
infirme d'esprit.
- superl.
debilissimus. --- N.-Tir. 7, 67.
- dēbĭlĭtās,
ātis, f. : débilité, faiblesse,
infirmité.
- debilitas
membrorum, Liv.
33, 2, 8 : paralysie.
- debilitas
pedum, Tac. H. 1, 9 : goutte aux pieds.
- bonum
integritas corporis, miserum debilitas, Cic. Fin. 5, 28, 84 :
la
santé est un bien, (je réponds) l'infirmité est un mal. --- Cic.
Tusc. 3, 34; id. de Inv. 1, 25, 36; Liv. 2, 36; Cels. 5, 26, 28; Juv.
14, 156; Quint. 5, 12, 19; Plin. Ep. 8, 18, 9.
- a
se dolores, morbos, debilitates repellere, Cic. Fin. 4, 8
: éloigner de soi les douleurs, les maladies et toutes les
infirmités corporelles. --- Gell. 7, 1, 7; Arnob. 1,
46 sq.
- debilitas
animi, Cic.
Fin. 1, 49
: faiblesse de caractère, lâcheté.
- dēbĭlĭtātē
: c. debiliter. ---
Non. 98, 18.
- dēbĭlĭtātĭo,
ōnis, f. [debilito] : - 1
- affaiblissement.
---
Apul. M. 2, 30.
- 2 - découragement.
--- Cic. Pis. 88.
- dēbĭlĭtĕr
[debilis] : en restant sans forces (paralysé). ---
Pacuv. Tr. 356.
- dēbĭlĭto,
āre, āvi, ātum [debilis] : - tr. -
1
- blesser,
estropier, mutiler.
-
qui filium debilitavit, ut inhabilis militiæ sit, Dig. 49, 16, 4, § 12
: celui qui a mutilé son fils pour le rendre impropre pour le rendre
impropre au service militaire. --- Ov. M. 13,
112; Curt. 4, 3, 5.
- membra
quæ debilitavit
lapidibus, Cic. Flacc. 73 : les membres qu'il a estropiés à
coups de pierres.
- quinquaginta
hominum milia
eo casu debilitata vel obtrita sunt, Tac. An. 4, 63
: cinquante mille personnes furent estropiées ou écrasées dans
cette catastrophe. --- cf. Liv. 21, 40, 9.
- quæ
nunc oppositis debilitat pumicibus mare Tyrrhenum, Hor. O. 1, 11, 5
: (hiver) qui brise maintenant la mer Tyrrhénienne contre les
rochers immuables.
2
- affaiblir,
paralyser [pr. et fig.].
- dolor
fortitudinem se
debilitaturum minatur, Cic. Tusc. 5, 76 : la douleur menace
d'affaiblir le courage.
- corpore
debilitari, Cic.
Cæc. 42 : être affaibli physiquement.
- eorum
ferrum et audaciam
debilitavi in foro, Cic. Mur. 79 : leurs armes et leur audace,
je les ai réduites à l'impuissance sur le forum.
-
debilitati a jure
cognoscendo, Cic. de Or. 2, 142 : détournés de l'étude du
droit par notre faiblesse.
- quod
nisi domi civium suorum invidia debilitatus esset, Nep. Han. 1, 2 : que
s'il n'avait pas été affaibli dans sa patrie par l'envie de
ses
concitoyens...
- dēbĭtē
[debitus] : comme de juste. --- Vict. Vit. Vand. 3,
21.
- dēbĭtĭo,
ōnis, f. [debeo] : - 1
- action
de devoir. ---
Cic. Planc. 68 ; Att. 14, 13, 15 ; Gell. 1, 4, 2.
- 2 - dette. ---
Ambr. Tob. 7, 25.
- dēbĭtŏr,
ōris, m. [debeo] : débiteur, redevable de. --- Cic.
Off. 2, 78; Cæs. BG. 3, 1, 3.
- fig. debitor
voti, Mart. 9, 4, 2, 8 : qui doit ce qu'il a fait vœu d'offrir
dans le cas de succès [c.-à-d., dont le vœu a été exaucé, accompli].
- debitor
vitæ, Ov. P. 4,
1, 2 : redevable de la vie.
- habebis
me debitorem,
Plin. Ep. 3, 2, 6 : je serai ton obligé.
- dēbĭtrix,
īcis, f. : débitrice. --- Dig. 16, 1,
24; ib. 49, 14, 47.
- au
fig. delictorum debitrix anima
est, Tert. Anim. 35 :
l'âme est
responsable
de ses fautes.
- dēbĭtum,
i, n. [debitus] : ce qui est dû, dette, tribut.
- debitum
alicui solvere,
Cic. Q. 1, 2, 10 : s'acquitter d'une dette envers qqn. --- cf.
Or. 178.
- fig. velut
omni vitæ debito liberatus, Curt. 10, 5, 3 : comme s'il était
quitte de toute obligation envers la vie.
- debitum
naturæ reddere,
Nep, Reg. 1, 5 : payer son tribut à la nature
(= mourir).
- debitum
naturæ reddere, Curt. : payer sa dette à la nature
(= mourir).
- debitum
persolvit, CIL 6,
3580 : il a payé sa dette, il est mort.
- dēbĭtus,
a, um : part. passé de debeo.
- 1
- dû (au pr. et au fig.).
- 2
- réservé, destiné,
prédestiné. - 3
- condamné par le destin.
- (patria)
habet a nobis plus quam debitum est, Cic. Att. 2, 9 , 3 : j'ai
fait pour la patrie plus que je ne devais faire.
- debitæ
laudes, Cic. : éloges mérités.
- debita
vota, Avien. : voeux exaucés.
- debitus
(fatis) : condamné par le destin (à mourir).
- dēblătĕro,
āre, āvi, ātum : - tr. - raconter sottement, babiller,
bavarder (à tort et à travers),
déblatérer, débiter.
- deblateratis
multis versuum millibus, Gell. 9, 15, 10 : après avoir
débité plusieurs milliers
de vers.
- ubi
tu es, quæ deblateravisti jam vicinis omnibus, meæ
me filiæ daturum
dotem ? Plaut. Aul. 268 : où es-tu, toi qui as
déjà papoté dans tout le
voisinage,
disant que je donnerai une dote à ma fille ? ---
Lucil. ap. Non. 96, 10.
- Dēbŏra,
æ, f. : Débora - 1
- nourrice de Rébecca. ---
Bibl. - 2
- juge et
prophétesse, qui anima la guerre des Hébreux
contre Canaan et qui,
après
la victoire, composa un hymne qui reste l'un des plus beaux de la
littérature
hébraïque. ---
Alcim.
- dēbrāchĭŏlo,
āre [de,
brachiolum] :
- tr. -
saigner (un cheval) aux
muscles des cuisses. --- Pelag. 21.
- dēbrĭo,
āre, āvi, ātum [de, ebrio] : - tr. - enivrer complètement. ---
Aug. Serm. 169, 5.
- Dēbris,
ĭdis, f. : ville de Libye. --- Prisc. Per. 202;
Plin. 5, 36.
- dēbrĭus,
a, um [de, ebrius] : entièrement ivre. --- Anth.
284, 4.
- dēbuccellātus,
a, um : préparé avec du biscuit
écrasé. ---
Plin. Val. 1, 6.
- dēbucĭnātŏr
(debuccĭnātŏr), ōris, m. : trompette (au fig.). --- Aug.
- dēbūcĭno
(dēbuccĭno), āre, āvi, ātum : - tr. - publier
à son de trompe,
trompeter [fig.]. --- Tert. Virg. 13.
- dēbŭi
: parf. de debeo.
- dēbullĭo,
īre : - intr. - pulluler.
---
Rufin. Exod. 4, 1.
- dēbullītĭo,
ōnis, f. : refroidissement. --- Aug.
- dēcachinno,
āre : - tr. - rire aux éclats, se moquer de, railler,
ricaner de.
- decachinnari
: être un objet de risée.
- decachinnamur, Tert.
Apol. 47
: on se moque de nous.
- dĕcăchordus,
a, um : qui a dix cordes.
--- Fulg. Myth.
1, 14.
- gr.
δεκάχορδος.
- dēcăcūmĭnātĭo,
ōnis, f. : étêtement
des arbres.
--- Plin. 17, 236.
- dēcăcūmĭnātŏr,
ōris, m. : celui qui étête (les arbres). --- Tert.
- dēcăcūmĭno,
āre [de, cacumen] : - tr. - étêter (un arbre), tailler
la tête (d'un
arbre). --- Col. 4, 7, 3.
- dĕcăda,
æ, f. : c. decas. ---
Iren. 5, 30.
- dĕcăgōnus,
i, m. : un
décagone. ---
Boēt. Geom. 422, 9.
- dĕcălautĭco,
āre : - tr. - dépouiller de la coiffure appelée calautica.
--- Lucil. 683, et Non. 97, 9.
- dēcalco,
āre, ātum [de, calx] : - tr. - blanchir
avec de la chaux. --- Gloss.
- dēcălĕfăcĭo,
ĕre : - tr. - chauffer,
échauffer. ---
Gloss. Cyr.
- dēcălesco,
ĕre : - intr. - se
refroidir. ---
Gloss. Cyr.
- dēcălĭcātŏr,
ōris, m. [de, calix] : videur de coupes,
buveur, ivrogne.
--- Gloss. Cyr.
- Dĕcălŏgus,
i, m. : le Décalogue (le livre des dix commandements
donnés à Moïse). ---
Tert. Anim.
37.
- gr.
δεκάλογος.
- voir
hors site : Décalogue.
- dēcalvātĭo,
ōnis, f.
[decalvo]
: action de se raser la tête. --- Hier. Ep. 122, 1.
- dēcalvo,
āre, ātum : - tr. - tondre, épiler.
--- Veg. Mul. 3,
48, 3.
-
dēcalvātus, a, um. --- Hier. Jovin. 1, 23.
- dĕcămyrum,
i, n. : parfum composé de dix aromates.
---
M. Emp. 35, 24.
- gr.
δεκάμυρον.
- decania
:
1
- dĕcānĭa, ōrum, n. : groupe de dix signes du zodiaque. ---
Manil. 4,
298.
2
- dĕcānĭa, æ, f. : groupe
de dix moines sous
un supérieur. --- Cassian. Cœn. 4, 10, 17.
- dĕcānĭcus,
a, um : relatif au doyen.
-
dĕcānĭcum, i, n. [decanus] : demeure des dizeniers ou de dix
moines. --- Cod. Th. 16, 5, 30.
- dĕcănissa, æ, f. : femme du dizenier. --- Gloss.
Thom.
- dēcāno,
ĕre : - tr. - chanter,
célébrer.
--- Prob. Cath. 4, 5.
- dēcantātĭo,
ōnis, f. [decanto] : - 1
- action
de chanter. ---
Cass. Coll. 10, 2. - 2
- action
de
répéter, de réciter. --- Hier. Ep. 106, 49.
- dēcantātus,
a, um : part. passé de decanto.
- dēcanto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - chanter
sans discontinuer, exécuter en chantant. --- Hor.
O. 1, 33, 3 ; Suet. Ner. 38.
2 - répéter
une même chose, rebattre, rabâcher. --- Cic. de
Or. 2, 75; Fin. 4, 10.
- sed
jam decantaverant
(illa) fortasse, Cic. Tusc. 3, 53 : mais peut-être les
avaient-ils déjà rabâchées [ces plaintes] = en étaient-ils las,
rebattus.
- quæ
quidem ars efficit, ne necesse sit isdem de rebus semper quasi dictata
decantare neque a commentariolis suis discedere, Cic. Fin. 4, 10 : cet
art a pour effet qu'il n'est pas toujours nécessaire de toujours
rabâcher ce qui a toujours été quasiment dicté sur les mêmes choses et
de ne pas s'écarter de ses petites notes (= qu'il est possible de
s'écarter de ses notes). --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 455; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
3 - faire
l'appel successif de. ---
Luc. 5, 394.
4 - prôner,
vanter. --- Plin. 24, 1.
5 - charmer
par des enchantements. --- Apul. M. 5, 13, etc.
- dĕcānus,
i, m. [decem] :
1 - dizenier
(sous-officier
qui commandait dix hommes réunis sous la même
tente).
--- Veg. Mil. 2, 8.
2
- dizenier (qui avait dix moines sous sa direction). ---
Hier. Ep. 22, 35.
3 - chef
des
fossoyeurs. ---
Cod. Just. 1, 2, 4.
4
- décan (génie qui préside
à dix degrés du zodiaque). ---
Firm. Math. 2, 4.
5
- doyen. --- néolatin; Eccl.
- Sacri
Collegii Decanus : doyen du Sacré Collège.
- Dĕcăpŏlis,
is (eŏs), f. : la Décapole (district de dix villes
en Palestine ou en Syrie). ---
Plin. 15, 15.
- gr.
Δεκάπολις.
- Dĕcăpŏlītānus,
a, um : de la Décapole. ---
Plin. 5, 74.
- dĕcăprōti,
ōrum, m. (c. decemprimi) : les décaprotes (les dix premiers
magistrats
ou conseillers dans les colonies et les villes municipales). ---
Dig. 50, 4, 18.
- gr.
δεκάπρωτοι.
- dĕcăprōtīa,
æ, f. (c. decemprimatus) : fonction de décaprote.
---
Dig. 50, 4, 18.
- gr.
δεκαπρωτεία.
- dĕcargўrus,
a, um : de dix deniers, qui vaut dix deniers. ---
Cod. Th. 9, 23, 2.
- gr. δέκα +
ἄργυρος.
- dēcarmĭno,
āre : défaire
un
vers, briser un vers [métr.]. ---
Cass. Psalm. 130, 3.
- dēcarno,
āre [de, caro] : - tr. - ôter
la chair.
--- Veg. Mul. 2, 27, 2; Apic. 295.
- dēcarpo
: c. decerpo. --- Cato, Agr. 112, 3.
- dĕcăs,
ădis, f. : décade. ---
Tert. Præscr. 49.
- gr. δεκάς, άδος.
- dĕcăsēmus,
a, um : qui vaut dix temps (t. de métr.). ---
Mar. Vict. 49, 14.
- gr.
δεκάσημος.
- dĕcastylŏs,
ŏn : qui a dix colonnes de front. ---
Vitr. 3, 2, 8.
- gr.
δεκάστυλος.
- dĕcăsyllabus,
a, um : qui a dix syllabes, décasyllabe.
---
Mar. Vict. 3, 5, 9.
- gr.
δεκασύλλαϐος.
- decaulesco,
ĕre [de, caulis] : - intr. - monter en tige.
--- Plin. 19,
122.
- Decĕātum
(Decĭātum),
i, n. : Déciatum (ville de la Narbonnaise). ---
Mel. 2, 5.
- Decĕātes
(Decĭātes),
um (ĭum), m. : les Déciates.
--- Flor. 2, 3; Plin. 3,
35.
- dēcēdo,
ĕre, cessi, cessum : - intr. -
- (Lebaigue
P. 326 et P.
327)
- inf.
sync. decesse (= decessisse),
Ter.
Heaut. prol. 32; Cic. Fam. 7, 1, 2; part. parf. decessus, Rutil. Nam. 1, 313.
1 - partir,
s’éloigner
de, s’en aller
de, se retirer de.
- avec de,
ex, ou abl. seul.
- decedere de
altera parte tertia agri, Cæs. BG. 1, 31, 10 : quitter le
second tiers
du territoire.
- de
provincia decedere, Cic. Verr. 2, 48 : s'en aller de la province.
- ex
Gallia decedere, Cic. Quinct. 16 : quitter la Gaule.
- Italiā
decedere, Sall. J. 28, 2 : quitter l'Italie.
- Jugurtha
ubi eos Africā decessisse ratus est, Sall. J. 23 : dès que
Jugurta crut qu'ils avaient quitté l'Afrique.
- pugnā
decedere, Liv. 34, 47 : quitter le combat.
- de
via decedere, Cic. Clu. 163 : s'écarter de la route.
- viā
decedere, Suet. Cæs. 31 : s'égarer.
- cum
luminibus exstinctis decessisset viā... Suet. Cæs. 31 : comme
il s'était égaré, les flambeaux éteints...
- naves
suo cursu decesserunt, Cæs. BC. 3, 112, 3 : les navires ont
fait
fausse
route.
- avec
acc. de mouv. decedere : se retirer pour aller.
- domum
decedere, Liv. Virg. : rentrer chez soi.
2 - se ranger devant
qqn, lui céder le pas;
s'éloigner de, se soustraire à, se
dérober à, éviter.
- de
via decedere alicui ou viā decedere alicui, ou
simplt decedere
alicui : s'écarter devant qqn, faire place
à qqn.
- his
omnes decedunt, Cæs. BG. 6, 13, 7 : tout le monde
s'écarte devant eux.
- canibus
de via decedere, Cic. Rep. 1, 67 : céder le passage
à des chiens.
- viā
alicui decedere, Suet. Ner. 4 : céder le pas à
qqn.
- passif
impers. salutari, appeti, decedi Cic. CM. 63 :
le
fait qu'on nous salue,
qu'on nous recherche, qu'on nous cède le pas.
- au
fig. vivere si recte nescis, decede peritis,
Hor. Ep. 2, 2, 213 : si
tu ne sais pas vivre en sage, cède la place aux
compétents [tu n'as
plus
rien à faire sur terre].
- ubi
non Hymetto mella decedunt, Hor. O. 2, 6, 15 : où le miel ne
s'efface
pas devant celui de l'Hymette.
- seræ
nocti decedere, Virg. B. 8, 88 : se retirer devant la nuit tardive,
s'en
aller avant que la nuit soit avancée.
- calori
decedere, Virg. G. 4, 23 : se soustraire (se dérober)
à la chaleur.
3 - s'en aller,
abandonner une position.
- de
colle decedere, Cæs. BC. 1, 71, 3 : abandonner la
colline.
- de
vallo decedere, Cæs. BG. 5, 43, 4 : abandonner le
retranchement.
4
- quitter le gouvernement d'une
province ou
quitter la province où l'on a exercé une fonction
officielle.
- de
provincia decedere, Cic. Verr. 3, 154 : quitter sa province, quitter
ses
fonctions.
- provinciā
decedere, Cic. Lig. 2 : quitter sa province, quitter ses fonctions.
- e
provincia decedere, Cic. Planc. 65 : quitter sa province (quitter ses
fonctions).
- ex
Syria decedere, Cic. Tusc. 2, 61 : quitter le gouvernement de la Syrie.
- e
Cilicia decedere, Cic. Br. 1 : quitter le gouvernement de la
Cilicie.
- Romam
decessit, Sall. J. 36 : il quitta ses fonctions pour rejoindre Rome.
5
- décéder,
mourir, disparaître;
cesser, s'arrêter,
diminuer, s'apaiser.
- de
vita decedere, Cic. R. perd. 30 : mourir.
- pater
nobis decessit, Cic. Att. 1, 6, 2 : notre père est mort.
- quartana
decessit, Cic . Att. 7, 2, 2 : la fièvre quarte a disparu.
- æstus
decedit, Liv. 26, 45, 7 : la marée s'en va.
- sol
decedens, Virg. B. 2, 67 : le soleil s'en allant, déclinant.
- te
veniente die, te decedente canebat, Virg. G. 4, 466 : c'est toi qu'il
chantait
à l'arrivée du jour, toi qu'il chantait
à son déclin.
- postquam
invidia decesserat, Sall. J. 88, 1 : depuis que la jalousie avait
disparu.
- priusquam
ea cura decederet patribus, Liv. 9, 29, 1 : avant que ce souci
eût
disparu
pour les sénateurs.
5 - renoncer
à, se
désister de, se départir,
s'écarter, manquer à.
- de
suis bonis decedere, Cic. Verr. 2, 43 : faire cession de ses biens.
- de
suo jure decedere, Cic. Amer. 73 : renoncer à son droit.
- de
civitate decedere quam de sententia maluit, Cic. Balb. 11 : il aima
mieux
renoncer à sa cité qu'à son opinion.
- de
officio ac dignitate decedere, Cic. Verr. pr. 28 : manquer à
son devoir
et à sa dignité.
- jure
suo decedere, Liv. 3, 33, 10 : renoncer à son droit.
- officio
decedere, Liv. 27, 10, 1 : s'écarter du devoir
- avec ab
: nihil a
superioribus decretis decedere, Cic. FI. 27 : ne s'écarter
en rien des décrets antérieurs (= y rester
conforme).
6 - s'en aller (d'un
tout), se retrancher
de.
- ut
de causa ejus periculi nihil decederet, Cic. Clu. 167 : pour qu'aucune
parcelle de danger ne se retranchât de son procès.
- id
suis decedere opibus credebant, Liv. 3, 55, 2 : ils croyaient que
c'était
une diminution de leur puissance.
7 - avoir un terme,
finir; dégénérer.
- prospere
decedentibus rebus, Suet. Cæs. 24 : comme les entreprises se
terminaient
heureusement.
- decedere
de generis nobilitate, Pall. 3, 25, 2 : dégénérer (en parl.
des plantes). --- Justin. 6, 3, 8.
- Dĕcĕlēa
(Dĕcĕlīa), æ, f. : Décélie (ville de
l'Attique). ---
Nep. Alc. 4, 7; Frontin. Strat. 1, 3, 9.
- gr.
Δεκέλεια.
- dĕcĕm,
inv. :
- gr. δέκα.
1 - dix.
- ad
hominum milia decem, Cæs. BG. 1, 4 : environ dix
mille
hommes.
- fundi
decem et tres, Cic. Rosc. Am. 7, 20 : treize
propriétés.
- decem
novem cohortes, Tac. H. 2, 58 : dix-neuf cohortes.
-
decem primi : c. decemprimi.
2
- dix, un nombre
indéterminé.
- dives
amicus sæpe decem vitiis instructior, Hor. Ep. 1, 18, 24
: un ami riche qui a souvent dix fois plus de vices. ---
Plaut. Bac.
1, 2, 20;
id.
Merc. 2, 3, 11.
- December
:
1
- Dĕcembĕr,
bris, brĕ
: de décembre.
- age libertate Decembri, quando ita majores voluerunt,
utere, Hor. S.
2, 7, 4 : allons, use
de la liberté de Décembre, ainsi que nos pères l'ont voulu.
- Kalendæ
Decembres, Cic.
Phil. 3, 19
: les calendes de décembre.
- December (s.-ent.
mensis) : décembre. ---
Cic. Leg. 2, 54.
- hic
tertius December, ex quo destiti Inachia furere, silvis honorem
decutit, Hor. Epod. 11, 5 : voici que Décembre a trois fois dépouillé
les forêts de leur honneur depuis que je n'aime plus Inachia avec
fureur.
2
- Dĕcembĕr,
bris, m. : Décember (surnom d'homme). --- Inscr.
Grut. 241; 676 ; Dig. 40, 5, 41, § 15.
- dĕcemjŭgĭs
[decem, jugum] [s.-ent. currus]
: [char] attelé de dix chevaux. --- Suet. Ner. 24.
- dĕcemmestrĭs,
ĕ [decem, mensis] : composé de dix mois. --- Censor.
20.
- dĕcemmodĭus,
a, um : qui contient dix boisseaux.
--- Col. 12, 50, 9.
- decemmodia, æ, f. : corbeille
qui contient dix
boisseaux. --- Col. 12, 18, 2.
- dĕcemnŏvennālis
:
voir decennovennalis.
- dĕcempĕda, æ, f. [decem, pes] : perche de dix pieds
[servant de mesure]. --- Cic. Mil. 74; Phil. 14, 10; Hor. O. 2, 15,
14.
- dĕcempĕdālis,
e : long
de dix pieds. ---
Cod. Just. 11, 42, 46.
- dĕcempĕdātŏr,
ōris, m. [decempeda]
: arpenteur. ---
Cic. Phil. 13, 37.
- dĕcemplex,
ĭcis : décuple.
--- Varr. L. 10,
43 ; Nep. Milt. 5, 5.
- dĕcemplĭcātus,
a, um [decemplex]
: décuplé. --- Varr. Lat. 6, 38.
- dĕcemprīmātŭs,
ūs, m. : décemprimat, dignité et fonction des decemprimi.
--- Dig. 50, 4, 1.
- dĕcemprimi
(dĕcem primi), ōrum, m. : les dix premiers décurions (d'une
ville municipale ou d'une colonie).
--- Cic. Verr. 2, 162;
Liv. 29, 15.
- dĕcemrēmis,
e
[decem, remus]
: qui a dix rangs de rames. ---
Plin. 7, 208.
- dĕcemscalmus,
a, um : qui a dix rames. ---
Cic. Att. 16, 3, 6.
- dĕcemvir,
vĭri, m. : un décemvir. --- Cic.
Agr. 2, 46 ; 2, 53.
- voir decemviri.
- dĕcemvĭrālis,
e [decemvir] : décemviral,
de décemvir.
--- Cic. Rep. 2, 62.
- decemviralis
invidia, Cic.
Br. 54 : haine contre les décemvirs.
- decemvirales
leges, Liv.
3, 57, 10 : la loi des Douze Tables (ces
lois ont été
préparées par une
commission de décemvirs).
- voir decemviri.
- dĕcemvĭrālĭtĕr,
adv. : à la manière des décemvirs, en
juge. ---
Sid. Ep. 8,
6.
- dĕcemvĭrātŭs,
ūs, m.
[decemvir]
: décemvirat, dignité et fonction de décemvir. ---
Cic. Agr. 2, 60; Liv. 3, 36.
- dĕcemvĭri,
ōrum (ūm), m. :
1
-
décemvirs
(ces
dix magistrats sont les auteurs
de la loi des
Douze Tables; mais ils perdent leur fonction à la suite de
l'affaire Virginia). ---
Cic. Rep. 2, 61.
- decemviri
legibus scribundis : les décemvirs chargés
d'établir les lois (la loi
des Douze Tables).
-
decemviros legibus scribendis intra decem hos annos et creavimus et e
re publica sustulimus, Liv. 4, 4, 3 : dans l'espace de dix ans, nous
avons créé les décemvirs chargés de rédiger les lois, et nous les avons
abolis. --- cf. Touratier,
Syntaxe latine, p. 168; éd. Peeters France.
2 -
décemvirs, juges
(magistrats qui remplaçaient
le préteur urbain dans les procès civils).
- decemviri
stlitibus
(litibus) judicandis : les
décemvirs
chargés de juger les
affaires civiles, magistrats
qui
connaissaient des questions de liberté et de droit de cité [decemviri seul. ---
Cic. Cæc. 97; Dom. 78]; Cic. Or. 156; Suet. Aug. 36.
3
- décemvirs (commissaires au nombre de dix; toute commission
de dix
personnes
nommée légalement).
- decemviri
agris metiendis dividendisque, Cic. Liv. : les décemvirs
chargés de la
mesure et du partage des terres. ---
Cic. Agr. 1,
17 ; Liv. 31, 4, 1.
- decemviri
sacris faciundis : les décemvirs chargés
de garder les
livres sibyllins, de les consulter et d'accomplir les sacrifices voulus.
---
Liv. 25, 12, 11.
- dē̆cēni, æ, a : c. deni. --- Cassiod. Eccl. 3, 12.
- au
sing., Boēt.
Geom. 1 p. 1209.
- dĕcennālis,
e (c. decennis) : de dix ans, décennal. ---
Amm. 15, 12; Hier.
Jovin. 1, 48.
- dĕcennālĭa,
ĭum, n. : jeux décennaux (établis par Auguste).
--- Treb. Gall. 21, 5.
- gén.
plur.
iorum. --- Prob. App. 196, 10.
- voir
: decennalia.
- dĕcennis,
e [decem, annus] : - 1
- qui
dure dix ans,
décennal. --- Flor. 1, 12, 8; Quint. 8, 4, 22.
- 2 -
âgé de dix ans.
--- Plin. 8, 69.
- dĕcennia,
ium, n. : les jeux décennaux
(établis par Auguste). ---
Treb. Gall.
7, 4.
- dĕcennĭum,
ĭi, n. : espace
de dix ans. ---
Apul. Socr. 18.
- dĕcennŏvennālis
[decem, novem, annus] : qui dure dix-neuf ans. ---
Isid. 6, 17, 5.
- dĕcennŏvĭum,
ĭi, n. [decem, novem] : les marais Pontins [dont l'étendue est
de 19 000 pieds]. --- Cassiod. Var. 2, 32.
- dĕcens,
entis [decet] : - 1 -
décent, convenable,
harmonieux, qui sied bien, séant, bienséant. - 2
- régulier, bien fait, bien proportionné, beau,
noble.
- quid verum atque decens, curo, Hor. Ep. 1, 1, 11 :
je m'adonne à la recherche de la vérité et de la bienséance.
- decentior
poena, Sen.-tr. : châtiment plus juste.
- decens
forma, Ov. : beauté.
- decens facies, Ov. Tr. 3, 7, 33 : traits réguliers, belle
figure.
- decens amictus, Ov. Pont. 2, 5, 52 : vêtement qui va bien. ---
cf. Quint. 11, 3, 156; id. 11, 3, 140; id.
2, 15, 21.
- decens motus : mouvements gracieux. --- Hor. Od. 4, 13, 17;
Quint. 1, 10, 26.
- decens Venus, Hor. O. 1, 18, 6 : la belle Vénus.
- decens equus, Quint. 8, 3, 10 : cheval bien fait.
- habitus decentior quam sublimior, Tac. Agr. 44 : taille bien prise
plutôt qu'élevée.
- dĕcentĕr,
adv. : convenablement,
avec
bienséance. --- Plin. Ep. 6, 21, 5.
- dĕcentius.
--- Hor. Ep. 2, 2, 216.
- dĕcentĭa,
æ, f. [decens] : décence, convenance, bienséance. ---
Cic. de Or. 3, 200;
Nat. 2, 145.
- Dĕcentĭus,
ĭi, m. : Décentius (frère et
général de l'empereur
Maxence).
--- Amm. 17, 6; Eutr. 10,
12.
- Dĕcentĭăcus,
a, um : de Décentius.
-
Dĕcentĭăci, ōrum, m. : soldats de Décentius. ---
Amm. 18, 9, 3.
- mais
dĕcentius,
compar. de
decenter.
- dĕcĕo
: voir decet.
- dēcēpi
: parf. de decipio.
- dēceptĭo,
ōnis, f. [decipio] : déception, tromperie. --- Aug.
Civ. 22, 22.
- dēceptĭōsus,
a, um : trompeur, décevant. --- Ennod. Ep. 1, 7.
- dēceptīvus,
a, um [decipio] : - 1 - propre
à tromper. ---
Firm. Math. 5, 3. - 2
- qui exprime une idée de
tromperie. --- Prisc. 18, 142.
- dĕcepto,
āre [decipio] : - tr. - avoir l'hahitude de tromper.
---
Gloss.
- dēceptŏr,
ōris, m. [decipio] : celui qui trompe, trompeur. ---
Sen. Thyest. 140; Lact. Ir. 4, 8.
- dēceptōrĭus,
a, um : trompeur, décevant. --- Sen. Helv. 5, 6; Aug.
Civ. 10, 27.
- dēceptrix,
īcis, f. : trompeuse. --- Lact. Ep. 64, 17.
- deceptus
:
1
- deceptus, a, um : part. passé de decipio;
trompé, déçu.
2
-
dēceptŭs, dat. ŭi, m. [ne
se trouve qu'au dat. sing.] erreur, tromperie. ---
Tert. Anim. 18 ; Marc. 3, 6.
- dĕcēris,
is, f. : navire à dix rangs de rames. ---
Suet. Cal.
37.
- gr. δεκήρης.
- dēcermĭna,
um, n. [decerpo] : - 1
- branches
(élaguées). - 2
-
restes, rebuts.
- decermina
fortunæ, Apul. : les gueux, les mendiants.
- dēcerno,
ĕre, crēvi, crētum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 327 et P.
328)
- formes
sync. du parf. : decresse,
decrerim, decreram, decrero, decresset,
fréq.
chez les comiques, Cic., Liv. etc.
1 - déclarer
par un
décret ou par un vote,
décider, décréter, prononcer sur,
voter pour, proposer, statuer,
ordonner,
décerner.
- decernitur
: on décrète, on prend des décisions.
- decernitur
de salutate reipublicæ, Cic. : il y va du salut de la
république.
- supplicationem
decernere, Cic. Fam. 15, 4, 11 : décréter des
actions de grâce aux
dieux.
- provincia
desponsa, non decreta, Cic. Prov. 37 : gouvernement promis, non
assigné
(décrété).
- cotidie
meam potentiam invidiose criminabatur, cum diceret senatum non quod
sentiret, sed quod ego vellem, decernere, Cic. Mil. 5 : chaque jour il
incriminait méchamment ma puissance, disant que le sénat décrétait, non
pas ce qui lui paraissait bon, mais ce que, moi, je voulais.
- avec
prop. inf. - mea virtute atque
diligentia patefactam
esse conjurationem
decrevistis, Cic. Cat. 4, 5 : vous avez
décrété que c'était
grâce
à mon énergie et à mon
activité que la conjuration avait été
dévoilée.
- senatus
decrevit populusque jussit ut... Cic. Verr. 2, 161 : le
sénat décréta
et le peuple ordonna que...
- avec
subj. seul - senatus
decrevit darent operam consules ne quid res publica detrimenti caperet,
Sall. C. 29 : le sénat chargea par décret les consuls de veiller à ce
que la république ne subît aucun dommage.
- decernere
triumphum alicui, Cic. : décerner le triomphe à
qqn.
- cum
senatus triumphum Africano decerneret, Cic. Fin. 4, 22 : le
sénat
décernant
le triomphe à l'Africain.
- si
cædes facta, idem (Druides) decernunt, Cæs. BG. 6, 13, 5 : si un
meurtre a été commis, ce sont les Druides qui prononcent.
- quod
iste aliter atque ut edixerat decrevisset, Cic. Verr. 1, 119 : parce
que Verrès avait rendu des décisions contraires à son propre édit.
2 - décider
par les
armes; combattre, lutter
(au pr. et au fig.).
- decernere
acie (proelio, armis, exercitu) : livrer bataille.
- decernere
classe, Nep. Hann. 10, 4 : livrer un combat naval.
- de
salute reipublicæ decernere, Cic. Att. 8, 5, 2: combattre
pour le
salut
de l'Etat.
- decernendi
potestatem Pompeio fecit, Cæs. BC. 3, 41, 1 : il offrit
à Pompée
l'occasion
de décider par les armes (= de combattre).
- me
pro meo sodali decernere, Cic. de Or. 2, 200 : [je fis voir] que je
luttais
pour un de mes compagnons.
- pro
mea fama decernere, Cic. de Or. 2, 49 : combattre pour ma
réputation.
3 - résoudre,
décider,
trancher, régler, estimer, juger.
- rem
dubiam decrevit vox opportune emissa, Liv. 5, 55 : un mot
lancé
opportunément
trancha l'incertitude.
- primus
clamor atque impetus rem decrevit, Liv. 25, 41, 6 : les premiers cris,
le premier choc décidèrent l'affaire.
- certamen,
quod ferro decernitur, Cic. de Or. 2, 317 : lutte, qui se tranche par
le
fer.
- passif
impers. de salute rei publicæ decernetur, Cic.
Att.
8, 5, 2
: le combat
décidera du sort de la république.
- absol.
expetenda magis est decernendi ratio quam decertandi fortitudo, Cic.
Off.
1, 80 : il faut rechercher la décision par des moyens
rationnels plutôt
que par le courage dans un combat.
- quod in
me ipso satis esse consili decreras, Cic. Att. 3, 15 : puisque tu étais
sûr qu'il y avait en moi assez de sagesse.
4 - se
résoudre à,
décider de, se déterminer
à.
- avec inf. ou sub. inf. ou ut +
subj. ou subj. seul.
- eos
me decretum est persequi mores, Plaut. Asin. 1, 1, 58 : je suis
décidé
à suivre cette conduite.
- mihi
relicuam ætatem a re publica procul habendam decrevi, Sall.
C. 4 : je
résolus de passer le reste de ma vie loin de la politique.
- Cæsar
Rhenum transire decreverat, Cæs. BG. 4, 17, 1 :
César avait décidé
de traverser le Rhin.
- certum
atque decretum est non dare signum, Liv. 2, 45 : on est fermement
résolu à ne pas donner le signal.
- hic
decernit ut miser sit, Cic. Tusc. 3, 27, 65 : voilà qu'il se
résout à
être malheureux.
- dēcerpo,
ĕre, psi, ptum [de + carpo] : - tr. -
1 - ôter en
cueillant,
détacher en cueillant,
cueillir.
- pomum
arbore decerpere, Ov. : cueillir un fruit à un arbre.
- acina
de uvis decerpito, Cato R. R. 112, 3 : détache quelques
grains des
grappes.
- oscula
decerpere, Catul. : cueillir des baisers.
- humanus
animus decerptus ex mente divina, Cic. Tusc. 5, 13, 38 :
l'âme humaine,
détachée de l'intelligence divine. --- cf.
Quint. 4, 1, 23; Cic. de Or. 2, 56, 229; Quint. 10,
5, 21.
2
- recueillir, profiter de (ce qu'on
recueille), jouir
de.
- fructus
ex re decerpere, Hor.
S. 1, 2, 79
: recueillir des avantages d'une chose.
- nihil
sibi ex ista laude decerpit, Cic. Marc. 2, 7 : il n'a aucune part
à
cette
gloire.
- tecum
primas epulis decerpere noctes, Pers. 5, 43 : passer avec toi les
premières
heures de la nuit à dîner.
- primæ
decus decerpere pugnæ, Sil. 4, 138 : recueillir l'honneur de
commencer le
combat.
3 - détacher
de,
retrancher de, anéantir,
détruire.
- spes
decerpere, Quint. 6, pr. 10 : ruiner des espérances.
- dēcerptĭo,
ōnis, f.
[decerpo]
: action de cueillir, de détacher. --- Non.
187, 9; Aug. Julian. 6, 23.
- dēcerptŏr,
ōris, m. [decerpo]
: celui
qui fait des extraits. ---
Aug. Sec. Julian. 1, 16.
- dēcerptus,
a, um : part. passé de decerpo. - 1
- cueilli. - 2 -
détaché, tiré de.
- animus
decerptus ex mente divina, Cic. Tusc. 5, 13, 38 : l'âme,
cette portion
de l'intelligence divine.
- dēcertātĭo,
ōnis, f. : décision (d'un combat); combat, débat,
différend,
dispute, contestation.
- harum
rerum decertatio, Cic.
Phil. 11, 21
: la décision de ces intérêts.
- dēcertātŏr,
ōris, m. : -
1
-
(martyr) qui lutte. ---
Cassiod. Eccl. 3, 16. -
2 - querelleur.
---
Ambr. Pol. 36, 11.
- dēcerto,
āre, āvi, ātum : - intr. et qqf. tr. -
- intr. -
1
- décider
par un combat, trancher une querelle en combattant, livrer une bataille
décisive, livrer bataille, combattre.
- proelio
(pugnā, armis, manū) decertare : livrer bataille. --- Cæs.
BC. 1, 50, 4; so id. ib. 7, 77, 8; id. BC. 1, 81, 5; 3, 37; 44; Cæs.
BG. 3, 23, 7; Cic. Off. 1, 23.
- decertare cum
aliquo, Cæs. BC. 3,
19, 2 : combattre contre qqn.
- decertare
seul, Cæs.
BG. 2, 10, 4, etc. : livrer bataille, combattre.
- passif impers. - omnia
facienda ne armis decertetur, Cic. Att. 7, 6, 2 : il faut tout
tenter pour éviter qu'on ne cherche une solution par les armes.
- non
disceptando
decertandum erat, Cic. Planc. 87 : ce n'est pas au moyen de
discussions qu'il fallait vider la querelle. --- cf.
Off. 1, 34.
- an
decertare mecum voluit
contentione dicendi ? Cic. Phil. 2, 2 : voulait-il faire
assaut d'éloquence avec moi ?
- hos
decertare pro meo
capite vel vitæ periculo velle videbam, Cic. Planc. 101 : je
les voyais disposés à combattre pour ma conservation même au péril de
leur vie.
- decertare
contentione dicendi cum aliquo, Cic. : rivaliser d'éloquence
avec qqn.
- cum
duobus ducibus decertatum est, Cic. Læl. 8 : on livra
bataille à deux
généraux.
- tr. -
2
- à
l'adj. verb. et au part. - livrer combat au sujet de
qqch [dans un concours].
- ad
eas laudes decertandas
venire, Gell. 10, 18, 6 : venir concourir au sujet de cette
glorification (venir disputer cette gloire).
- decertati
labores, Claud.
Laud. Stil. 1, 21 : travaux accomplis par les armes.
3
- remplir
de combats, de guerres.
- ventis
decertata sequora,
Stat. Th. 1, 479 : flots livrés aux batailles des vents.
- dēcervicātus,
a, um
[de, cervix]
: décapité. ---
Sid. Ep. 3, 3.
- dēcessĕ
:
voir decedo.
- dēcessi
: parf. de decedo.
- dēcessĭo,
ōnis, f. [decedo] :
1 - action de s'éloigner, départ [en parl. de pers. et
de ch.]. ---
Cic. Fam. 4, 10; Tusc. 1, 110.
2
- départ (d'un fonctionnaire de sa province),
sortie de charge. --- Cic. Pis. 89; Fam. 4, 4, 5.
3
- déperdition, soustraction [opp. à accessio, augmentation, addition] de qqch.
--- Cic. R. Post. 30.
- accessio et decessio febris, Cels. 3, 3 : l'accès et la
rémission de la fièvre. --- cf. id. 2, 4, sq.
- decessio
capitis, Cic. : absence de la tête (dans une victime).
4
- diminution, décroissance. --- Cic. Tim. 18.
5
- passage au sens figuré.
- decessio
verborum, Gell. 13, 29, 1 : passage des mots du sens propre au sens
figuré.
- dēcessŏr, ōris, m. [decedo] : le sortant, le
prédécesseur, magistrat qui sort de charge, c.-à-d. quitte une province
après avoir fait son temps. --- Cic. Scaur. 33 ; Tac. Agr. 7.
- decessus
:
1
- dēcessus, a, um : part. passé de
decedo; qui s'est retiré. ---
Rutil. 1, 313.
- decessus, i, m. : un
mort. --- Inscr.
2
- dēcessŭs, ūs, m. :
a
- départ. --- Nep. Tim. 2, 3.
b - sortie
de
charge (d'un magistrat). ---
Cic. Phil. 2, 97.
c
- décès, mort. --- Cic. Læl.
10.
d
- action de se retirer, de s'en aller.
- decessus
æstus, Cæs. BG. 3, 13, 1 : le reflux.
- decessus
Nili, Plin. 18, 168 : le retrait des eaux du Nil.
- decessus
febris, Cels. 3, 12 : rémission de la fièvre.
- dĕcet,
decēre, dĕcŭit
[cf. decor, decus], souvent impers.
: il convient, il sied, il faut.
- le
sujet est souvent un inf. actif ou passif; qqf il est sous-entendu; en
général le complément de la personne se met à l'acc.; on trouve le
datif chez les comiques et certains auteurs de la décadence et l'abl.
chez Plaute.
- aliquem
res decet, res decent, Cic. Or. 78; Off. 1, 113 : une chose va
bien, des choses vont bien à qqn.
- miseros
convicia non decent, Just. 14, 4 : les reproches ne conviennent pas aux
infortunés.
- candida
pax homines, trux decet ira feras, Ov. A.A. 3, 502 : l'aimable paix
sied aux hommes, la colère farouche aux bêtes sauvages.
- oratio
sollicita philosophum non decet, Sen. Ep. 16, 100, 4 : un style trop
travaillé, trop timide, ne convient pas à un philosophe.
- alba
decent Cererem : vestes Cerealibus albas sumite, Ov. F. 4, 619 : le
blanc plaît à Cérès : prenez des vêtements blancs pendant les
Céréales. --- cf. id. M. 1, 457, sq.; Quint. 6, 1, 25; id. 11,
1, 42.
- videre
quid deceat, Cic. Or. 70 : voir ce qui convient. --- τὸ
πρέπον, cf. Off. 1, 125.
-
nihil est quod tam deceat quam in omni re gerenda ... servare
constantiam, Cic. Off. 1, 125 : rien ne convient autant en toute action
que de conserver la fermeté de son caractère. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 136, éd. Vuibert.
- quod
contra decuit, Cic. CM 84 : ce qui aurait dû être le contraire.
- decet + inf. ou prop. inf. :
il convient de (que).
- decet
(aliquem) esse bonum : il convient d'être bon.
- decet
te esse bonum : il convient que tu sois bon.
- oratorem
irasci minime decet, simulare dedecet, Cic. Tusc. 4, 55 : il ne
convient
pas du tout qu'un orateur soit en colère, il est
malséant qu'il fasse
semblant de l'être.
- decet
cariorem esse patriam nobis, quam nosmet ipsos, Cic. Fin. 3, 34 : il
convient que la patrie nous soit plus chère que nous-mêmes.
- nunc
decet viridi nitidum caput impedire myrto, Hor. O. 1, 4, 9 :
maintenant, il convient d'enlacer sa tête luisante de myrte vert.
- avec dat. - istuc facinus nostro generi
non decet, Plaut. Amp. 820 : c'est là un crime qui ne sied pas à
ma race.
- inf. passif. - Tusc. 1, 32; Virg. En. 12,
797; Liv. 34, 58, 8.
-
exemplis grandioribus decuit uti, Cic. Div. 1, 39 : il convenait
de prendre des exemples plus imposants.
- avec dat. - Ter. Hec. 164 ; Dig. 32, 1, 23.
- facis
ut te decet, Ter. And. 421 : tu agis selon ton devoir.
- minus
severe quam decuit, Cic. Phil. 6, 1 : avec moins de rigueur qu'il
n'aurait fallu.
- absolt. - perge; decet, Virg. En. 12,
153 : continue, tu le dois. --- cf. Ter. Eun. 5, 9, 35; cf. id.
Hec. 2, 2, 10; id. ib. 4, 4, 66; Tac. An. 13, 45; Cic. Att. 6, 3,
8.
- avec dat. - ita nobis decet, Ter. Ad.
928 : c'est notre devoir. --- cf. Haut. 965 ; Sall. H. 1,
98 ; Serv. En. 8, 127.
- Dĕcetĭa, æ, f. : Décétie [ville de la Gaule, chez les
Eduens, auj. Decize]. --- Cæs. BG. 7, 33, 2.
- dēcharmĭdo,
āre (terme inventé par Plaute) : cesser de
s’appeler
Charmide, cesser de prétendre être Charmide,
cesser de se réjouir.
- <> charmidare
: devenir un Charmide (personnage
de comédie), se réjouir (avec un jeu de mots sur
le mot grec χάρμη, ης : joie).
- itidem
ut charmidatus es, decharmida, Plaut. : de même que tu t'es
charmidifié,
décharmide-toi.
- Dĕcĭāni, ōrum, m. : peuple d'Apulie ou de Calabrie. ---
Plin. 3, 105.
- Decianus
:
1
- Dĕcĭānus,
a, um : de Décius. ---
Liv. 10, 30, 8.
2
- Dĕcĭānus,
i, m. : Décianus (nom d'homme).
--- Cic. Rab. perd. 24.
- Decĭātes,
um (ium), m. : voir Deceatum.
- Decibalus, i, m. : Décibale [roi des Daces]. --- Treb.
- dĕcĭbĭlĭs, e [decet] : convenable. --- Isid. 10, 68.
- dĕcĭbĭlĭtĕr : décemment, convenablement. --- Rustic.
Aceph. 1173.
- Decidĭus,
ĭi, m. : Décidius (lieutenant de César).
- mittitur
Decidius Saxa cum paucis qui loci naturam perspiciat, Cæs.
BC. 1, 66 :
Décidius Saxa est envoyé avec un petit nombre de
soldats pour explorer
la nature du lieu.
- dēcĭdīvus ou dēcădīvus, a,
um : qui doit tomber. --- Perv. Ven. 17.
- decido
:
1
- dēcīdo, ĕre, cīdi, cīsum [de + cædo] :
- tr. -
a - détacher en coupant,
couper, retrancher.
- decidere
pennas, Hor. Ep. 2, 2, 50 : couper les ailes.
- decidere aures,
Tac. An. 12, 14 : couper les oreilles.
- virga
arbori decisa, Tac. G. 10 : baguette coupée à un arbre.
- capite
deciso, Curt. 7, 2, 32 : la tête étant coupée.
- aliquem
verberibus decidere, Dig. 47, 21, 2 : déchirer de coups qqn (rouer
qqn de coups).
- decidere
vectigal ad tertiam partem, Lampr. Alex. Sev. 38 : réduire
l'impôt au
tiers.
- istam
jam aliquovorsum tragulam decidero, Plaut. Cas. 2, 4, 18 :
*j'aurai
bientôt détourné ce coup vers un autre
endroit* = je vais
maintenant
mettre fin à ce coup.
b
- trancher, décider, régler, terminer.
- post
decisa negotia, Hor. Ep. 1, 7, 59 : une fois les affaires
tranchées.
- quibus
omnibus rebus actis atque decisis, Cic. Verr. 5, 120 : tout cela
étant débattu et tranché.
- magno
tuam dimidiam partem decidisti, Cic. Com. 32 : tu as conclu à très
haut prix un arrangement pour ta moitié.
- abst - cum aliquo decidere, Cic. Verr.
2, 79 : s'arranger avec qqn. --- cf. 1, 125; Amer. 114;
Com. 32.
- indulgenter
fortuna decidit cum eo qui... Plin. : la fortune a traité
avec
indulgence
celui qui...
- decidere de
aliqua re, Cic. Quinct. 19 : conclure un arrangement au sujet de
qqch. --- cf. Com. 35; Att. 1, 8, 1.
c
- verbe seul - s'arranger, s'accommoder, transiger. ---
Cic. Com. 36.
- in
jugera singula ternis medimnis decidere, Cic. Verr. 3, 114 : transiger
pour trois médimnes par arpent.
- métaph. - cetera propriis decisa sunt
verbis, Quint. 8, 6, 47 : tout le reste est nettement exprimé en
termes propres.
2
- dēcĭdo, ĕre, cĭdi [de + cado] : - intr.
-
a
- tomber de, tomber.
- poma
ex arboribus decidunt, Cic. CM 71 : les fruits tombent des arbres.
- equo
decidere, Cæs. BG. 1, 48, 6 : tomber de cheval
- decidere ex
equis in terram, Nep. Eum. 4, 2; ab equo in arva, Ov. Ib. 259
: tomber de cheval à terre.
- decidere cælo,
Plin. 37, 164 : tomber du ciel.
- decidere
in terram, Ov. M. 12, 569; 14, 847 : tomber à terre.
- decidere in
puteum, Hor. P. 458 : tomber dans un puits.
- si
decidit imber, Hor. Ep. 1, 14, 20 : s'il tombe une averse.
- fig. decidere ex astris, Cic. Att. 2,
21, 4 : tomber des astres (= du faîte de la gloire).
- ficta
omnia celeriter tamquam flosculi decidunt, Cic. Off. 2, 43 : tout
ce qui est feint tombe (passe) rapidement comme les fleurs.
- an
minor, an toto pectore deciderim, Tibul. 3, 1, 20 : (elle
m'apprendra) si son amour est moindre ou si je suis banni de son coeur.
--- cf. ἐκ θυμοῦ πεσέειν, Hom. Il. 23, 595.
- decima
pars decidet, Col. 12, 20, 8 : il y aura déchet d'un dixième.
- ad
eas rei familiaris angustias decidere ut... Suet. Claud. 9 :
tomber dans une pénurie telle que...
b
- tomber
sous les coups, périr, succomber. ---
Virg. En. 5, 517; Hor. O. 4, 7, 14; Ep. 2, 1, 36; Ov. M. 10, 10.
c
- tomber, déchoir.
- decidere de
spe, Ter. Haut. 250; a spe, Liv. 37, 26, 1 ; spe, Suet. Oth. 5
: tomber d'une espérance, avoir son espoir trompé.
- decidere in
fraudem, Cic. Verr. 4, 101 : tomber dans un crime (= en venir
à...).
d
- tomber, être en décadence.
- huc
decidisse cuncta, ut... Tac. An. 3, 59 : tout était tombé si
bas que...
- eo
decidit, ut exsul de senatore fieret, Plin. Ep. 4, 11, 1 : il est
tombé si bas que de sénateur le voilà devenu un exilé.
e
- tomber, essuyer un échec.
- non
virtute hostium, sed amicorum perfidia decidi, Nep. Eum. 11, 5
: ce n'est pas la valeur des ennemis, c'est la perfidie de mes
amis qui est cause de ma chute. --- cf. Sen. Contr. 7, præf, 5.
- deciduus
:
1
- dĕcĭdŭus, a, um : qui tombe, tombé, sujet à
tomber.
- decidua
sidera, Plin. 2, 28 : étoiles filantes.
- decidui
dentes, Plin. 8, 7 : dents qui tombent.
2
- dĕcīdŭus, a, um : qui est coupé.
- decidua
populea folia, Plin. : feuilles coupées sur un peuplier.
- dĕcĭens
(dĕcĭēs) [decem] : - 1
- dix
fois. - 2
- dix
fois [pour un nombre indéfini de fois].
- decies
anno, Plin. 10, 147 : dix fois par an.
- HS
decies centena milia, Cic. Verr. 1, 28, ou
HS deciens seult, Verr. 1, 100 : un million de sesterces.
- decies
senos tercentum et quinque dies, Ov. F. 3, 163 : trois cent
soixante-cinq jours.
- decem
deciens viri, Ov. : les centumvirs.
- nec
male commissa est nobis fortuna reorum lisque decem deciens
inspicienda viris, Ov. Tr. 2, 1, 93 : je n'ai pas mal agi quand on m'a
confié la fortune des accusés dans quelque procès du ressort des
centumvirs.
- decies
dixi, Plaut. Amp. 576 : je l'ai dit dix fois (= une centaine de fois).
- decies
centena dedisses, Hor. S. 1, 3, 15 : tu lui aurais donné un million, tu
lui aurais
donné tout l'argent du monde.
- dĕcĭformis, e [decem, forma] : qui a dix formes. ---
Iren. 2, 15, 3.
- decima
(decuma) :
1
- dĕcĭma ou dĕcŭma,
s.-ent. pars),
æ, (surtout
au plur.) :
a -
dîme
(pour les dieux).
--- Varr. L.6, 54 ; Macr. S, 3, 12 ; Liv. 5, 21 ; Just. 18, 7, 7.
b - impôt
de la dîme
(payé par les propriétaires
fonciers dans les provinces).
--- Cic. Verr. 3, 20; au pl. Verr. 3, 88.
c
- libéralité
(faite au peuple, en argent ou en nature). ---
Cic. Off. 2, 58; 3, 89.
d
- dixième d'un
héritage.
- decimas
dare, Quint. 8, 5, 19 : laisser le dixième de ses biens en
héritage.
2
- dĕcĭma (s.-ent. hora)
: la
dixième heure. --- Her. 4, 64 ; Sen. Tranq. 17, 7.
3
- Dĕcĭma, æ, f. : Décima (déesse qui
présidait aux accouchements, au dixième mois). ---
Varr. d. Gell. 3, 16, 10; Tert. Anim. 37.
- dĕcĭmāna (dĕcŭmāna) mulier et abst
dĕcĭmāna, æ, f. : femme d'un percepteur de la dîme. ---
Cic. Verr. 3, 77.
- decimanus
:
- (Lebaigue
P. 328 et P.
329)
1
- dĕcĭmānus (dĕcŭmānus), a, um : - a
- relatif à la dixième partie, de la
dîme. - b
- de la dixième légion, de la dixième
cohorte. - d
- gros, grand, énorme, considérable, immense. ---
Lucil. 1240; P. Fest. 71, 5; 4, 7.
- decumanum
frumentum : le froment de la dîme.
- decumana
porta : la porte décumane (la grande porte de
derrière le camp, auprès
de laquelle était postée la dixième
légion).
- decumanus
ager, Cic. Verr. 3, 13 : champ soumis à l'impôt de la
dîme.
- decumanus
limes : allée, sentier qui va du levant au couchant. ---
Plin. 17, 169; Col. 4, 20, 5.
2
- dĕcĭmānus (dĕcŭmānus), i, m. : - a
- adjudicataire, fermier de la dîme. - b
- décumanus (chemin tracé dans un champ de l'est
à l'ouest).
- decumani, ōrum : les soldats de la dixième
légion. ---
Tac. H. 5, 20.
- dĕcĭmārĭus,
a, um : relatif à la dîme. --- Ambros. Psa. 128; Serm. 8,
4.
- decimaria
(s.-ent. lex) : prélèvement du
dixième fixé par la loi. ---
Cod. Just. 8, 58.
- dĕcĭmātes (dĕcŭmātes) agri, m. : champs
soumis à la dîme [région comprise entre Rhin et Danube]. ---
Tac. G. 29.
- dĕcĭmātĭo
(dĕcŭmātĭo), ōnis, f. [decimo] : - 1
- action de décimer, décimation. ---
Capitol. Macr. 12. -
2
-
dîme. ---
Itala Deut. 12, 17.
- decimator,
oris m. : percepteur de la dîme. ---
Hutten Le Triomphe de Reuchlin, vers 778.
- dĕcĭmātrŭs, ŭum, f. : fêtes chez les Falisques [qui
avaient lieu dix jours après les ides]. --- Fest. 257, 6.
- dĕcĭmātus,
a, um : part.-adj. de decimo. - 1
- décimé. - 2
-
choisi, distingué; de choix,
d'élite.
--- Symm. Ep. 3, 49; 8, 16.
- Dĕcĭmĭānus, a, um : de Décimus. --- Plin. 15, 54.
- decimo
:
1
- dĕcĭmo (dĕcŭmo), āre, āvi, ātum : - tr.
-
a
- décimer, punir [ordint de mort] une personne sur dix.
--- abst Suet. Calig. 48 ; avec acc. Suet. Aug. 24.
b
- choisir la dixième partie
d'une chose (pour un
sacrifice). --- Fest. p. 237, 25.; Vulg.
Matth. 23, 23.
2
- dĕcĭmō, adv. : en
dixième lieu. --- Cassian. Instit. 4, 39; Cassiod. Anim. 12.
- dĕcĭmum (dĕcŭmum),
adv. : pour
la dixième fois. --- Liv. 6, 40, 8.
- n. pris substt. dĕcĭmum
: le
décuple. --- Cic. Verr. 3, 112, 113.
- decimus
:
1
- dĕcĭmus (dĕcŭmus), a, um :
a
- dixième. ---
Cæs. BG. 1, 40, 15 ; Virg. En. 9, 155.
- decima
(s.-ent. hora) : la dixième
heure.
- tertio
decimo (s.-ent. libro) annalium, Gell.
18, 2, 16 : dans le treizième livre des annales.
- decimo
(s.-ent. die) Kalendas Maias,
Col. 11, 2, 36 : le dixième jour avant les calendes de Mai.
- decima
(s.-ent. pars) ---> decima
- decimus quisque : *chaque dixième*, un homme sur dix, de dix en dix.
- decimus
quisque dies : *chaque dixième jour*, tous les dix jours.
- in
foro vix decumus quisque est qui ipsus sese noverit, Plaut. Ps. 973 :
dans le forum on en trouverait à peine un sur dix qui se connût
lui-même.
- annus
decimus post virginum absolutionem, Cic. Cat. 3, 4 : la dixième année
depuis l'absolution des vestales.
- sorte
decimus quisque ad supplicium lecti, Liv. 2, 59 : un homme sur dix fut
tiré au sort et exécuté.
b - gros,
énorme,
considérable, immense.
- decimus
fluctus, Luc. 5, 672 : la plus grosse vague. --- cf. Ov.
M. 11, 530.
2
- Dĕcĭmus, i, m. : Décimus (prénom).
- dēcĭnĕrātus,
a, um [de, cinis] : entièrement réduit en cendres. --- Tert.
Valent. 32.
- dēcĭnĕresco,
ĕre [de, cinis] : - intr. - se réduire complètement en
cendres,
tomber en cendres. --- Tert. Apol. 48.
- dēcĭpĭo,
ĕre, cēpi, ceptum [de, capio] : - tr. -
1
- prendre, surprendre,
attraper. ---
Plaut. Rud.
1236 ; Pœn. 159.
2
- prendre pour absorber, absorber, engloutir.
- montem terræ vorago decepit, Apul. 10, 34, 2 : la terre
s'entr'ouvrant engloutit la montagne.
3
- duper,
décevoir, tromper, abuser, séduire.
- illa
amphibolia, quæ
Crœsum decepit, vel Chrysippum potuisset fallere, Cic. Div. 2, 116
: cette ambiguïté où Crésus se laissa prendre eût pu tromper
Chrysippe lui-même.
- decipere
exspectationes,
Cic. de Or. 2, 289 : tromper les attentes.
- decipere
custodiam, Col. 8, 4, 3 : se dérober à la
surveillance.
- diem
decipere, Ov. Tr. 4, 10, 114 : charmer la longueur du jour, faire
oublier
la longueur du jour.
- avec gén de relation
- decipi
laborum, Hor. : être distrait de ses peines, oublier ses
peines.
- quin
et Prometheus et Pelopis parens dulci laborum decipitur, Hor. O. 2, 13,
37 : bien plus, Prométhée et le père de Pélops trompent leurs
peines par ses doux sons.
- absol. decipere
: décevoir, causer des déceptions.
- sunt qui ita pronuntient festinatam sementem sæpe decipere,
Plin. 18, 204 : il ya des gens qui prétendent qu'une semence
hâtive cause souvent des déceptions.
- decipit
frons prima multos, Phæd. 4, 2, 6 : beaucoup de gens se
laissent
tromper
par l'apparence.
- sic
jubent acer decipi, Plin. 16, 233 : ils veulent qu'on déguise ainsi
l'érable.
- non
temere incerta casuum reputat quem fortuna nunquam decepit, Liv. 30 : il
ne songe guère à l’incertitude des événements,
celui que la fortune n’a jamais trahi.
- dēcĭpŭla,
æ, f. [decipio] : piège, lacet, lacs.
--- Vulg. Jerem. 5, 27; Mart. Cap. 4, § 423; Vulg. Job 18,
10; fig. Sid. Ep. 8, 10.
- ou dēcĭpŭlum, i, n. --- Apul.
M. 8, 5; 10, 24; Flor. 18, 6.
- dēcircĭno,
āre : - tr. - tracer avec le compas, arrondir. ---
Man. 1, 296 ; 3, 226.
- dēcīsĭo,
ōnis, f. [decīdo] :
1 - amoindrissement. --- Apul.
Mund. 29.
2
- action de trancher une question
débattue, solution, arrangement, accommodement, transaction.
--- Cic. Verr. 1. 140; Flac. 89; Cæc. 104; Ulp. Dig. 5, 2, 25.
- decisionis arbiter C. Cæcilius fuit, quo splendore vir, qua fide, qua
religione ! Cic. Flac. 89 : l'arbitre de la transaction fut Caius
Cécilius, homme de quelle gloire, de quelle loyauté, de quel scrupule ! --- Touratier, Syntaxe latine, p. 497; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
3
- coupure. --- Boēt. Mus. 2,
30.
- dēcīsor, ōris, m. [decīdo] : qui coupe. --- Ps. Sor.
Med. p. 367, 9.
- dēcīsus,
a, um : part. passé de decīdo. - 1
- coupé, retranché, taillé. - 2
- gravé,
inscrit. - 3 -
décidé,
réglé, arrangé.
- post
decisa negotia, Hor. : après avoir
réglé ses affaires.
- cetera
propriis decisa sunt verbis, Quint. : le reste est exprimé
en termes
propres
et exacts.
- dēcĭtans,
antis [de, citus] : part. prés. de decito, inusité
: rendant
la marche rapide, faisant glisser. --- Apul.
- Dĕcĭus,
ĭi, m. : - 1 -
Décius
([nom de
trois illustres Romains qui se dévouèrent pour la patrie). --- Cic.
Off. 3, 16; Liv. 8, 9, 1; 10, 28, 12.
- 2 -
Dèce (empereur romain).
- Dĕcĭi,
ĭōrum, m. : les Décius.
-
Dĕcĭus, a, um : de P. Décius Mus. --- Liv. 9, 30.
- Decius
Magius : Décius Magius (un citoyen de Capoue). --- Liv. 23, 7, 10;
Vell. 2, 16, 2.
- lex
Decia, Liv. : la loi Décia.
- voir
hors site : Dèce.
- dēclāmātĭo,
ōnis, f. [declamo] :
1 - déclamation,
exercice de la parole, exercice oratoire.
--- Cic. Tusc. 1, 7 ; Quint. 4, 2, 29.
- est
declamatio actionum meditatio, Quint. 4, 2, 29 : la déclamation est
une
préparation
aux plaidoiries. --- cf. Quint. 2, 10, 4; 12, sq. ; Cic.
Fam. 16, 21, 6; cf. id. Tusc. 1, 4, 7; 2, 11, 26.
2
- sujet traité comme exercice. --- Quint. 2,
4, 41.
3
- thème, sujet à déclamation. --- Juv. 10, 167.
4
- discours banal, propos rebattus. --- Cic.
Plan. 47.
5
- protestation bruyante. --- Cic. Mur. 44.
6
- style déclamatoire. --- Tac. D. 35.
- dēclāmātĭuncŭla,
æ, f. : petite déclamation. ---
Gell. 6, 8; Sid. Ep. 1, 4.
- dēclāmātŏr,
ōris, m.
[declamo] : déclamateur, celui qui s'exerce à la parole. ---
Cic. Planc. 83; Or. 47; Quint. 10, 2, 21.
- dēclāmātōrĭē,
adv. : en
déclamateur. --- Greg. Franc. 2, 24.
- dēclāmātōrĭus,
a, um
[declamo] : qui a rapport à la déclamation, à l'exercice de la
parole. --- Cic. de Or 1, 73; Quint. 2, 10, 9.
- dēclāmātrix,
īcis, f. : celle
qui déclame. --- Aldhelm. Septen. 216.
- dēclāmātus,
a, um : part. passé de declamo.
- declamata
oratio, Lampr. : discours pour s'exercer, déclamation.
- dēclāmĭto,
āre, āvi, ātum : - tr. et intr. - 1
- faire de fréquents exercices de parole, s'exercer souvent
dans l'art
de parler, déclamer. - 2
- parler avec vivacité,
parler avec emportement, crier en parlant, invectiver,
déclamer contre
(qqn).
- commentabar
declamitans cum Pisone quotidie, Cic. Brut. 90, 310 : je composais tous
les jours des déclamations avec Pison. --- de
Or. 1, 251.
- declamitare
causas, Cic. Tusc. 1, 4, 7 : s'exercer à plaider, faire des
exercices
de plaidoirie.
- XVII
dies de me declamitavit, Cic. Phil. 5, 7, 19 : il n'a cessé,
pendant
dix-sept
jours, de déclamer contre moi.
- dēclāmo,
āre, āvi, ātum : - tr. et intr. -
1
- s'exercer dans l'art de parler, traiter à
haute voix un
sujet fictif,
déclamer; exposer qqch dans une déclamation. ---
Cic. Fin, 5, 5; Quint. 6, 3, 73.
- ad
fluctum declamare solebat, Cic. : il avait coutume de
déclamer sur le
bord de la mer.
- aliquid
ex alia oratione declamare, Cic. : emprunter une déclamation
à un autre
discours.
- declamare suasorias,
Quint. 3, 8, 61 : déclamer des suasoriæ.
- in
eo, quomodo declametur, positum est etiam quomodo agatur, Quint. 9, 2,
81 : dans la manière dont on déclame se fixe aussi
la manière dont on
plaidera.
- aliquid
declamare, Cic.
Amer. 82 : exposer
qqch dans une déclamation.
- declamare
alicui,
Ov. A. A. 1, 465 :
prendre le ton déclamatoire avec qqn.
- quis
nisi mentis inops teneræ declamet amicæ ? Ov. A. A.
1, 465 : qui, à
moins
d'avoir perdu l'esprit, pourrait prendre le ton déclamatoire
avec sa
tendre
amie ?
- hoc
auditor exspectat, hic laus omnis declamat, Quint. 9, 4, 62 : c'est
cela
qu'attend l'auditeur, c'est là que les applaudissements font
explosion.
2
- parler
avec emportement,
déclamer contre, parler avec violence, s'emporter.
- contra
(in) aliquem declamare : se répandre en invectives contre
qqn,
s'emporter
contre qqn, se déchaîner contre qqn.
- vehementissime
contra me declamavit, Cic. Verr. 2, 4, 66 : il a
déclamé contre moi
avec
une violence extrême.
- dēclārātĭo,
ōnis, f. [declaro]
: action de montrer, manifestation. --- Cic. Fam. 10, 5, 2 ;
15, 21, 2.
- dēclārātīvē,
adv. : en éclaircissant, en manifestant, en
faisant voir clairement. --- Capel. 4, 393.
- dēclārātīvus,
a, um [declaro] : qui éclaircit,qui
fait voir clairement. ---
Apul. Dogm. Plat. 3; Capel. 4, p. 97.
- dēclārātŏr,
ōris, m.
[declaro] : celui qui proclame. --- Plin. Pan. 92, 3.
- dēclāro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- montrer, faire voir clairement.
- præsentiam
divi suam declarant, Cic. Nat. 2, 2, 6 : les dieux donnent des signes
de leur présence. --- Plin. 8, 116; Nep. Hann. 11, 2.
2
- proclamer, nommer [un magistrat, un vainqueur, etc.].
- victorem
magna præconis voce Cloanthum declarat, Virg. En. 5, 245 : par la voix
puissante du héraut il proclame Cloanthe vainqueur.
- ubi primum tribunatum militarem a populo petit, ... per omnis tribus
declaratur, Sall. J. 63, 4 : lorsqu'il posa sa candidature au tribunat
militaire ... il fut élu par toutes les tribus. --- Suet. Cæs.
80; Cic.
Mur. 3; Agr. 2, 4; Sall. C. 24, 1.
3
- annoncer officiellement.
- declarare munera,
Cic. Fam. 2, 3, 1 : annoncer une célébration de jeux.
4
- rendre clair pour l'esprit, montrer, faire
connaître,
dévoiler,
prouver; exprimer, signifier.
- dentibus
senecta declaratur, Plin. 8, 32, 50, § 116 : leur vieillesse
se connaît
aux dents.
- res
futuras declarare, Cic. Div. 1, 1, 2 : dévoiler l'avenir.
- declaravit
quanti me faceret, Cic. Att. 6, 1, 10 : il a fait voir combien il
m'estimait. --- Læl.
88; Cæs. BG. 1, 4, 150.
- absolt. - ut
ratio declarat eorum, qui... Lucr. 5, 693 : comme le montre le
plan
de ceux qui... --- cf. Cic. Mil. 5, 12.
- declarare + prop.
inf. : faire voir clairement que, dire clairement que. --- Cic.
Or. 210.
- hominem
catum eum esse declaramus, Plaut. Ps. 2, 3 : nous disons clairement que
c'est un homme rusé.
- declarare motus
animorum, Cic. de Or. 3, 222 : traduire, exprimer des émotions.
- dēclīnābĭlis, e [declino] : déclinable, variable. ---
Prisc. 5, 71.
- dēclīnātĭo,
ōnis [declino] :
1 - action de détourner, inflexion, flexion.
- parva
declinatione, Cic. Cat. 1, 15 ; exigua corporis declinatione, Curt.
9, 7, 21 : en se détournant un peu.
- declinatio
vocis, Quint. : inflexion de la voix.
2
- déclinaison, déviation [des atomes]. ---
Cic. Fin. 1, 19.
- declinatio
ad libidinem fingitur, Cic. : cette déclinaison (des atomes)
est
supposée
arbitrairement (par Démocrite).
3
- inclinaison de la terre vers les pôles, région du
ciel, climat, exposition. ---
Col. 1, pr. 22; Vitr. 9, 7, 1.
4
- action de se détourner de, d'éviter, de fuir;
aversion, répugnance pour qqch. --- Cic. Tusc. 4, 13; Clu.
148.
- declinatio
periculi, Cic. Clu. 53 : moyen de se soustraire au péril.
- adpetitionesque
et declinationes, Gell. 14, 1, 23 : les goûts et les répugnances.
5
- écart, petite digression. --- Cic. de
Or. 3, 205.
- ou abandon motivé d'un développement.
--- Cic. de Or. 3, 207.
6
- toute espèce de changement amené dans un mot par la
déclinaison, la conjugaison, la dérivation. --- Varr. L. 8,
3 sqq.
- la
conjugaison. --- Quint. 1, 4, 13; 1, 4, 29; ou la
déclinaison. --- Quint. 1, 5, 63.
- dēclinatus
:
1
- declīnātus, a, um : part. passé de declino. - a
- détourné, éloigné, qui
est sur le déclin. - b
- dérivé (t. de gram.).
- neque
mulier declinata quicquam ab aliarum ingenio, Ter. : nulle femme qui ne
fasse exception au caractère des autres (= les femmes sont
toutes
pareilles).
- ætas
declinata, Quint. : âge sur le déclin.
2
- declīnātŭs, ūs, m. : - a
- action d'éviter,
aversion. - b - formation
de mots par dérivation. --- Varr. L. 9, 34.
- dēclīnis,
e : qui s'éloigne. ---
Stat. Th. 5, 297.
- dēclīno,
āre, āvi, ātum : - tr. et intr. -
- (Lebaigue
P. 329 et P.
330)
- tr. -
1
- détourner, incliner.
- quæ nova causa in natura est quæ declinet atomum ? aut num sortiuntur
inter se quæ declinet, quæ non ? Cic. Fat. 46 : quelle cause nouvelle
existe dans la nature qui fasse décliner l'atome ? est-ce le sort
qui décide lequel déclinera ou non. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 110, éd. Vuibert.
- si omnes
atomi declinabunt, nullæ umquam cohærescent, Cic. Fin. 1, 20
: si tous les atomes ont une inclinaison, il ne s'en trouvera jamais
qui s'agrègent.
- se declinare extra viam, Plaut. Aul. 711 : se détourner du chemin.
- declinare
sese recta regione viai (= viæ), Lucr. 2, 250 : se
détourner de la ligne verticale.
- si
quo inde agmen declinare voluissem, Liv. 1, 28, 6 : si j'avais
voulu porter l'armée de là dans une autre position.
- poét. - declinare lumina somno, Virg.
En. 4, 185 : incliner les yeux vers le sommeil, céder au sommeil.
- declinare
lumina ex aliquo, Catul. 64, 91 : détourner les regards de qqn.
2
- faire dévier, infléchir.
- mulier
ab aliarum ingenio declinata, Ter. Hec. 200 : une femme dont
le naturel s'écarte de celui des autres.
- spe
declinatus animus, Quint. 12, 1, 16 : esprit que des espérances
font dévier (détournent du devoir).
- ætate
declinata, Quint. 12, 11, 23 : à un âge infléchi [avancé], sur son
déclin.
- quædam
verborum figuræ paulum figuris sententiarum declinantur, Quint. 9, 3,
88 : certaines figures de mots s'écartent peu des figures de pensée.
- si deerunt hæc remedia, ad illa declinandum est, Quint. 7 : à défaut
de ces remèdes-ci, il faut recourir à ceux-là.
3 - rejeter sur, imputer.
- adversa
in inscitium Pæti declinans, Tac. An. 15, 26 : rejetant les revers
sur l'inexpérience de Pétus. --- cf. Sall. H. 2, 30.
4
- changer les mots au moyen de flexions [décliner,
conjuguer, dériver, etc.]. --- Varr. L. 8, 2; 10, 11, etc.
- [en part.]
conjuguer et décliner. --- Quint. 1, 4, 22; décliner. ---
Quint. 1, 5, 63.
- declinantia
verba, Varr. : mots déclinables, mots variables.
- verba declinata, Varr. : mots dérivés.
5
- éviter en s'écartant, esquiver.
- urbem
unam mihi amicissimam declinavi, Cic. Planc. 97 : par un détour
j'évitai cette ville qui m'est pourtant dévouée entre toutes.
- declinare impetum,
Cic. Or. 228 : parer une attaque.
- judicii
laqueos declinare, Cic. Mil. 40 : esquiver les filets de la
justice.
- quibus
vitiis declinatis, Cic. Off. 1, 19 : ces défauts étant évités. --- cf.
Nat. 3, 33; Off. 1, 11.
- declinare invidiam,
Tac. H. 4, 41 : se dérober à la malveillance.
- intr. -
6
- se détourner.
- declinare a
Capua, Cic. Att. 14, 17, 2 : se détourner de Capoue.
- (jubet
eum) obliquo monte ad se declinare, Liv. 38, 20, 8 : il lui
ordonne d'obliquer vers lui en prenant de biais la montagne.
- si
omnes atomi declinabunt, Cic. Fin. 1, 19 : si tous les atomes
s'écartent de la verticale.
- paulum ad dexteram de via declinavi, ut ad Pericli sepulcrum
accederem, Cic. Fin. 5, 2, 5 : j'ai pris un peu sur la droite pour voir
le tombeau de Périclès.
7
- s'écarter, s'éloigner.
- declinare de
statu suo, Cic. Clu. 106 : changer son attitude (ses
dispositions).
- declinare a
malis, Cic. Tusc. 4, 13 : éviter le mal.
- declinare a
proposito, Cic. Or. 138 : s'écarter de son projet.
- ad
discendum jus declinare, Quint. 12, 3, 9 : se détourner vers
l'étude du droit.
- quin,
si lubricum adulescentiæ nostræ declinat, revocas ? Tac. An.
14, 56 : si mon adolescence glisse hors du droit chemin,
que ne m'y ramènes-tu ?
8
- s'égarer.
- paulatim
declinat amor, Ov. M. 9, 461 : peu à peu son amour s'égare [n'est
plus l'affection d'une sœur pour son frère].
- declinare in
pejus, Quint. 10, 2, 16 : tomber dans le pire.
9
- s'affaiblir, diminuer, décliner. ---
Cels., Plin.; Vulg.
Luc. 9, 12.
- dēclīvis,
e [de, clivus] : - 1
- qui
est en pente, incliné, penché. - 2
- qui
est
sur son
déclin. - 3
- inclinant vers.
- collis
ab summo æqualiter declivis ad flumen Sabim, Cæs.
BG. 2, 18, 1 : une
colline
qui, depuis son sommet, présentait une pente
régulière jusqu'à la
Sambre.
- in
declivi ac præcipiti loco, Cæs. BG. 4, 33, 3 : sur une pente
rapide.
- mulier
ætate declivis, Plin. Ep. 8, 18, 8 : une femme sur
son déclin.
- jam
illi declivis cursus erat ad cetera, Sen. : il n'avait plus
qu'à
descendre
la pente qui mène à tout.
- animæ
in vitia declives, Arn. 2, 45 : les âmes portées au péché.
- considera
dies ad occasum declivior sit, Vulg. Judic. 19, 9 : pense que le jour
est plutôt bien avancé.
- dēclīve,
is, n. : pente, déclivité.
- per
declive, Cæs. BC. 3, 51, 6 : sur la pente, en descendant la pente.
- erat
per declive receptus, Cæs. BC. 3, 45, 3 : pour battre en
retraite, il
s'agissait de descendre (la colline).
- plur n. - declivia : les
pentes, lieux en pentes.
- declivia
et devexa, Cæs. BG. 7, 88, 1 : les pentes et les dépressions d'une
colline.
- dēclīvĭtās,
ātis, f. [declivis]
: pente, penchant. ---
Cæs. BG. 7, 85, 4 ; Amm. 23, 6, 65.
- dēclīvĭus, plus en pente. ---
Cassiod. Eccl. 12, 9.
- dēclīvus,
a, um : c. declivis.
--- Cassiod. Psalm. 16, 5.
- decoco
: c. decoquo.
- dēcocta, æ, f. (s.-ent. aqua) : eau bouillie qui
est ensuite rafraîchie dans la neige. --- Suet. Ner. 48; Juv. 5,
50.
- dēcoctĭo, ōnis, f. [decoquo] :
1
- action de faire bouillir [usage médical]. --- C. Aur. Tard. 2, 13.
2
- décoction. --- Apul. Herb.
77; Cæl. Aur. Acut. 3, 3, 17.
3 - déconfiture, ruine, banqueroute.
--- Cod. Just. 11, 9, 5; Cod. Theod. 4, 9, 3.
- dēcoctĭus,
a, um : comp. n. de decoctus.
- si
forte aliquid decoctius audis, Pers. 1, 125 : si tu entends parler de
quelque
chose de mieux.
- dēcoctŏr, ōris, m. [decoquo] : dissipateur, homme
ruiné, banqueroutier. --- Cic. Phil. 2, 44 ; Cat. 2, 5.
- decoctor
pecuniæ publicæ, Cod. Just. 10, 32, 40 : dilapidateur des deniers
publics.
- dēcoctum, i, n. [decoctus] : décoction. --- Plin.
22, 49.
- decoctus
:
1
- decoctus, a, um : part.-adj. de decoquo. - a
- réduit par la cuisson. - b
- mûri par
le travail, soigné, travaillé. - c
- fade,
insipide, mou.
- adjt. decoctior, Pers. 1, 125
: mieux mijoté.
- voir decocta.
2
- decoctŭs, ūs, m. (à l'abl.
seulement : decoctū) :
décoction.
--- Plin. 37, 194.
- dēcollātĭo, ōnis, f. [decollo] : décollation,
décapitation. --- Paul. Sent. 5, 17, 3.
- dēcollātŏr, ōris, m. : celui qui décapite. --- Schol.
Juv. 3.
- decollātus,
a, um : part. passé de decollo;
décapité.
- dēcollĭgo, āre, āvī : - tr.
- dételer. --- Rufin. Orig. Ps. 36, hom. 1, 2.
- dēcollo,
āre, āvi, ātum [de, collum] : - tr. - 1
- ôter
de son cou. --- Cæcil. Com. 116.
- 2
- décoller,
décapiter. --- Sen. Ir. 3, 18, 4; Apoc. 6, 2; Suet. Calig. 32.
- dēcōlo,
āre, ātum,
āvi [colum] : -
intr. - s'en
aller entièrement par l'étamine; fig.
s’en aller,
glisser entre les doigts,
échouer, faire défaut, échouer,
manquer.
- decolassit
= decolaverit, Plaut. Cas. 2, 4, 28.
- si
spes decolabit, Plaut. Capt. 3, 1, 37 : si l'espoir vient à
manquer.
- dēcŏlŏr, ōris :
1
- qui a perdu sa couleur naturelle, décoloré, terni,
noirci.
- decolor
sanguis, Cic. poet. Tusc. 2, 20 : sang altéré.
-
decolor sanguine, Ov. Tr. 4, 2, 42 : souillé de sang.
- decolor
unio, Plin. 9, 116 : perle laiteuse.
- decolor
Indus, Ov. Tr. 5, 3, 24 : l'Indien basané.
2
- corrompu, gâté.
- decolor
ætas, Virg. En. 8, 326 : un âge qui a perdu ses qualités premières
[par opp. à l'âge d'or]. --- cf. Ov. H. 9, 4.
- dēcŏlōrātĭo, ōnis, f. [decoloro] : altération de la
couleur. --- Cic. Div. 2, 58.
- dēcŏlōrātĭus, comp. de l'inus. decolorate : d'une
manière plus corrompue. --- Aug. Duab. anim. 2, 2.
- dēcŏlōrātus,
a, um : part. passé de decoloro. - 1
- dont la couleur est altérée, pâle,
terni. - 2
- corrompu.
- adj.
dēcŏlōrātior, Aug. Civ. 11, 7 : plus altéré, plus troublé.
- dēcŏlōro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- altérer la couleur.
- decolorare
mare, Hor. O. 2, 1, 35 : faire perdre sa couleur à la mer.
- decolorare cutem,
Cels. 2, 8 : altérer le teint.
- decolorari
ex albo, Col. 12, 49, 9 : perdre la couleur blanche.
2 - tacher,
flétrir,
déshonorer.
- decolorare
aliquem, Cod. Just. 1, 3, 19 : ternir la réputation de qqn.
--- cf. Capitol. Ant. Phil. 19.
- dēcŏlōrus, a, um : c. decolor. --- Prud. Per. 1,
113 ; Ambr. Ep. 19, 31.
- dēcompŏsĭta
verba, n. plur. : verbes dérivés (de
verbes composés). ---
Prisc. 5, 56; 15, 27.
- dēconcĭlĭo,
āre : - tr. - enlever, faire perdre (aliquid
alicui). --- Plaut. d. Fest. 217, 28.
- dēcondo, ĕre :
- tr. - mettre au fond de, enfouir,
engloutir.
- in
alicujus inmensæ ventrem beluæ decondere,
Sen. Marc. 10, 6 : enfouir dans le ventre de quelque bête monstrueuse.
- dēconsuētūdo, īnis, f. : désuétude. --- *Cod. Th. 1,
1, 5.
- dēcontor
(dēcunctor), āri : - intr. - hésiter, balancer.
--- Apul. Met. 7, 24.
- dēcŏquo
(dēcŏco), ĕre, coxi, coctum : - tr. -
-
forme dequoqueretur Hor. S. 2, 1, 74.
1
- réduire par la cuisson.
- ad
tertiam partem decoquere, Varr. R. R. 1, 2, 26 : réduire au tiers.
--- Col. 12, 34; Plin. 22, 140.
- decoquere
in dimidiam partem, Col. 12, 24, 1 : réduire de moitié.
2
- séparer par fusion.
- pars
quarta decocta erat, Liv. 32, 2, 2 : on avait par la fusion isolé
un quart d'alliage.
3
- séparer, retrancher.
- multum
inde decoquent anni, Quint. 2, 4, 7 : l'âge en retranchera beaucoup.
4
- abst - se réduire, se volatiliser.
- res
ipsa decoxit, Col. 11, 1, 28 : sa fortune même s'est volatilisée.
5 - ruiner.
- hunc
alea decoquit, Pers. 5, 57 : celui-ci est réduit (ruiné) par les
dés.
6
- abst - dissiper sa fortune, se ruiner,
faire banqueroute.
- decoquere
creditoribus suis, Plin. 33, 133 : faire banqueroute à ses
créanciers.
- minus
turpe est creditori quam spei bonæ decoquere, Sen. Ep. 4, 36, 5 : il
est moins honteux de faire banqueroute à un banquier que de tromper les
espérances qu'on avait fait concevoir.
- tenesne
memoriā, prætextatum te decoxisse ? Cic. Phil. 2, 18 : te souviens-tu
que, portant encore la prétexte, tu avais déjà mangé ton bien ?
7
- faire cuire entièrement.
- decoquere holus,
Hor. S. 2, 1, 74 : faire cuire des légumes.
8
- mûrir entièrement.
- acini
decoquuntur in callum, Plin. 17, 226 : les raisins trop mûrs
durcissent.
- fig. suavitas solida, non decocta,
Cic. de Or. 3, 103 : une douceur ferme, sans fadeur.
9
- digérer. --- Arnob. 7, 45.
- decor
:
1
- dĕcŏr, ōris, m. [decet] :
a
- ce qui
convient, convenance, parure, ornement.
- suus
cuique decor est, Quint. 10, 2, 22 : chaque (genre) a ses convenances.
- decor
naturis dandus et annis, Hor. P. 157 : il faut donner aux
caractères et aux âges les traits qui leur conviennent.
- scenai
decores, Lucr. 4, 983 : les ornements de la scène.
b - beauté corporelle,
grâce,
charme.
- inest
proprius quibusdam decor in habilu atque vultu, Quint. 6, 3, 11 :
certaines personnes ont une grâce particulière dans la tenue et
dans
l'expression du visage.
- decor
quoque a gestu atque a motu venit, Quint. 11, 3, 67 : la grâce vient
aussi du geste et de l'allure. --- cf. Ov. A. A. 3, 299; Virg.
En. 5, 647; Ov. M. 13, 849; Prop. 4 (5), 11, 29.
-
pluma tegit volucres, ovibus sua lana decori est, Ov. M. 13, 849 : la
plume revêt les oiseaux; pour les brebis la laine est leur parure.
- [plūmă
tĕ / gīt vŏlŭ / crēs, ŏvĭ / būs sŭă / lānă dĕ / cōr[i] ēst]
- fugit retro levis juventa et decor, Hor. Od. 2, 11, 6 : la jeunesse
légère et sa grâce s'enfuient. --- cf. Tibul. 4, 2, 8; Ov. M. 1,
488; Curt. 8, 4, 23; Tac. H. 2, 1; cf. Vulg. Isa. 33, 17; id. Thren. 1,
6.
2
- dĕcŏr, ŏris,
adj. [decus] : beau, magnifique.
--- Næv. d. Prisc. p. 699; Sall. H. 3, 14; Apul. Socr. 2.
- decora
:
1
- dĕcŏra, um, n. plur. de dĕcus
: - a
- ornements, honneurs. - b
- hauts faits.
- c - glorieuse suite
d'aïeux; l'élite.
2
- dĕcŏra : voir decorus.
- dĕcŏrāmĕn,
ĭnĭs, n. [decoro]
: ornement, parure. ---
Sil. 16, 269; Aus. Edyl. 10, 320.
- ou dĕcŏrāmentum,
i, n. --- Tert. Cult. femin. 2, 12, Sid. Ep. 5, 10, 1.
- dĕcŏrātĭo, ōnis, f. [decoro] : ornement. --- Eust.
Hex. 1, 1.
- dĕcŏrātŏr,
ōris, m. : celui qui décore.
--- Gloss. Isid.
- dĕcŏrātus,
a, um : part. passé de decoro. - 1
- décoré, honoré. - 2
- orné, soigné,
élégant.
- dĕcŏrātissimus
: orné au plus haut point. --- Boēt. Arist.
elench. Soph. 1, 12, p. 743.
- dĕcōrē,
adv. [decorus] : - 1 -
convenablement,
décemment, dignement. ---
Cic. Off. 1, 114; de Or. 2, 144; Sall. J. 100, 5. -
2
- artistement. ---
Cic. poēt. Div. 1, 20.
- dēcŏrĭātōrĭus, a, um : propre à enlever la peau. ---
C. Fel. 13.
- dēcŏrĭo,
āre, ātum
[de, corium] : - tr. - enlever la peau. --- Tert.
Anim. 33.
- decoriata
amygdala, Pallad. Jan. 15, 12 : amandes pelées.
- decoris
:
1
- dĕcōris : voir decor.
2
- dĕcōris : voir decus.
3
- dĕcōris : voir decorus.
- dĕcōrĭtĕr,
adv.
: c. decore. --- Apul. M. 5, 22; J. Val. 1, 24.
- dĕcŏro,
āre, āvi, ātum [decus] : - tr. - 1
- décorer, embellir, orner,
parer. ---
Cic Verr. 2, 112; Hor. O. 2, 15, 20. -
2 - honorer,
parer, rehausser. --- Cic. Balb. 16; de Or. 1, 232; Arch. 22.
- (Lebaigue
P. 330 et P.
331)
- nemo
me lacrumis decoret : que personne ne verse de larmes en mon honneur. --- Enn.
ap. Cic. Tusc. 1, 15, 34.
- dĕcŏrōsus,
a, um : beau, brillant. ---
Ambr. Tob. 7.
- dēcortĭcātĭo, ōnis, f. [decortico] : décortication,
action d'enlever l'écorce. --- Plin. 17, 236.
- dēcortĭco,
āre, ātum [de + cortex] : - tr. - enlever
l'écorce, écorcer. --- Plin. 16, 188; 16, 221.
- hæc
qua diximus ratione fluviata decorticatur atque ita sappinus vocatur,
Plin.
16 : ce bois, trempé dans l'eau et
dépouillé de son écorce, comme nous
l'avons dit, prend alors le nom de sapinus.
- decōrus,
a, um [decor] : - 1 -
qui convient,
convenable, bienséant, décent. - 2
- orné,
décoré, paré. - 3 -
beau, aimable, gracieux,
élégant, distingué, noble.
- decorior Tert. Nat. 2, 10; decorissimus Apul. Apol. 4.
- avec inf.
cultus gestare decoros, Lucain, 1, 164 : vêtements décents à porter.
- cultus
gestare decoros vix nuribus rapuere mares, Lucain, 1, 164 : les hommes
disputèrent aux femmes des parures à peine décentes pour elles.
- avec
abl. - facinora
neque te decora neque tuis virtutibus, Plaut. Mil. 619 : actes qui
ne siéent ni à toi ni à tes vertus.
- decorus
aliqua re : embelli par qqch, orné de qqch, paré
de qqch.
- Phœbus
fulgente decorus arcu, Hor. Carm. Sec. 61 : Phébus paré de son
arc brillant.
- ductores
ostro decori, Virg. En. 5, 133 : les chefs rehaussés par la
pourpre.
- avec
dat. - color albus decorus deo est, Cic. Leg. 2, 18, 45 :
la
couleur
blanche convient à la divinité.
- quod
virginitati decorum, Liv. 2, 13 : par respect pour la pudeur. --- Quint.
11, 3, 101; cf. ib. § 104, et 11, 1, 33; Liv. 2, 6; cf. Tac. A. 1,
12.
- avec ad - (auri
venæ) ad ornatum decoræ, Cic. Nat. 2, 151 : (veines d'or) séantes
à la parure.
- avec
pro - decorum pro causa ratus, si... Tac. H. 3, 7 :
pensant que
ce serait
bien pour sa cause si...
- avec ab -
boves decori ab aspectu, Col. 6 : boeufs de belle
apparence.
- arma
decora, Sall. C. 7, 4 : riches armes. --- cf. Virg. En. 2,
392 ; 4, 559.
- decora
facie, Sall. J. 6, 1 : d'un beau visage.
- verbis
decoris vitium obvolvere, Hor. S. 2, 7, 41 : voiler son vice sous
de beaux noms.
- plur. n. - dĕcōra : ornements,
honneurs. --- Tac. An. 3, 5; 3, 47.
- ædes
decora, Hor. : maison bien parée, belle habitation.
- erat
superciliis decoris et naso rectissimo, Amm. 25 : il avait les sourcils
bien dessinés et le nez parfaitement rectiligne.
- sentit
nihil umquam elegans, nihil decorum, Cic. Div. 1 : il ne pense jamais
rien
d'élégant, rien de convenable.
- decorum,
i, n. : la convenance, la bienséance, le décorum. --- [grec τὸ πρέπον]. --- Cic. Off. 1, 93;
Or. 70, etc.
- πρέπον appellant hoc Græci, Cic. Or. 21, 70 : c'est ce que les Grecs
appellent πρέπον".
- ex
eo decoro, quod poetæ sequuntur, Cic. : d'après
ces convenances
qu'observent
les poètes.
- Zeus
decorissimus, Apul. Mag. : Zeus très noble.
- decorum
est + inf. : il convient de; il
est beau de, il est noble de.
- decorum
erat tum capessere pugnam ducibus, Liv. 2, 6 : il était alors
glorieux
pour
les consuls de prendre part au combat.
- decorum
est + prop. inf. :
il convient que, il convient de. ---
Cic. Att. 5, 9, 1; 4, 16, 3.
- dēcŏtes togæ, f. plur. : robes usées. ---
P. Fest. 72, 1.
- dēcoxi
: parf. de decoquo.
- dēcrēmentum,
i, n.
[decresco] : - 1 - amoindrissement,
diminution. --- Gell. 3, 10, 11. - 2 -
décours de la lune. --- Apul. M. 11, 1.
- dēcrĕmo, āre :
- tr. - brûler,
consumer. --- Ps. Tert. Marc. 2, 101.
- dēcrĕpĭtus, a, um [de, crepo] : décrépit. ---
Plaut. Merc. 314, etc.
- ætas
decrepita, Cic. Tusc. 1, 94 : âge décrépit.
- dēcrērim, etc. (formes sync.) : voir decerno.
- dēcrescentĭa, æ, f. [decresco] : décroissement, décours
de la lune. --- Vitr. 9, 2, 4.
- dēcresco,
ĕre, crēvi, crētum
: - intr. - décroître,
diminuer,
se rapetisser, s'affaiblir, décliner, disparaître.
- part.
pass. decretus Læv. d. Prisc. 9, 49,
diminué.
- ostreisque
et conchylus omnibus contingit ut cum luna pariter crescant pariterque
decrescant, Cic. Div. 2, 33 : il arrive aux huîtres et à tous les
coquillages de grossir quand la lune est en croissance et de se
rapetisser quand elle décroît.
- decrescentibus
undis, Ov. M. 1, 345 : les eaux baissant.
--- id. ib. 2, 292; Hor. Od. 4, 7, 3; Plin.
2, 151; Cels. 3, 6; id. ib. 20; Læv. ap. Prisc. p.
869; Vulg. Gen. 8, 5; Lucr. 5, 535; Quint. 1, 3, 5; 5, 12, 14.
-
corpora procerioribus admota decrescunt, Plin. Pan. 61, 2 : les corps
rapprochés de corps plus grands s'en trouvent diminués.
- uncus
aratri decrescit, Lucr. 1, 315 : le soc de la charrue s'use.
--- id. 5, 536; Quint. 5, 12, 14; 9, 4, 23.
- admiratio
decrescit, Quint. 1, 3, 5 : l'admiration faiblit. --- Sil. 7,
82; sq.; Plin. Ep. 6, 3, 1.
- incipit
et Scyros decrescere, Stat. Ach. 2, 308 : et Scyros commence
à disparaître.
- dēcrētālis, e [decretum] : de décret, ordonné par
décret. --- Sid. Ep. 7, 9; Ulp. Dig. 38, 9, 1.
- dēcrētĭo,
ōnis, f. (c. decretum) : décret, arrêté, jugement.
--- Capel. 1, 32.
- dēcrētōrĭus, a, um [decerno] : décisif, définitif.
- non
accedit ad decretorium stilum, Sen. Clem. 1, 14 : il ne se décide
pas à signer la sentence irrévocable. --- Plin. 18, 288;
cf. id. 18, 272; Sen. Ep. 117; Quint. 10, 5, 20.
- decretoria
hora, Sen. Ep. 102, 24 : l'heure fatale.
- decretoria
pugna, Quint. 6, 4, 6 : combat décisif.
- dēcrētum,
i, n. [decerno] :
1 - décision, arrêt,
décret, sentence (d'un corps politique ou judiciaire). ---
Cic. Mur. 29; Verr. 5, 55, etc.; Cæs. BG. 6, 13; BC. 3, 21, 3.
- decretum
facere, Cic. : porter un décret, rendre un décret.
- decreto
parere (stare), Cæs. : se conformer à un
décret.
- decretum
servare, Cæs. : se conformer à un
décret.
- sine
decreto viva reducta domum est, Prop. 2, 32, 32 : sans châtiment, elle
fut ramenée vivante chez elle.
-
decretumque ut quintum decimum kalendas Novembres ... per omnes annos
donum Jovi sacraretur, Tac. An. 6, 25, 3 : et on décréta que, le
quinze avant les calendes de novembre, on consacrerait chaque
année une offrande à Jupiter. ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 290; éd. Peeters France.
- decretumque
omnium primum ut consules sortirentur compararentve inter se uter
censoribus creandis comitia haberet, priusquam ad exercitum
proficisceretur, Liv. 24, 10 : et il fut décidé, avant tout, que
les consuls tireraient au sort ou s'arrangeraient entre eux pour savoir
lequel des deux, avant de partir pour l'armée, présiderait les comices
pour la nomination des censeurs.
2
- principe philosophique, maxime, doctrine,
système, dogme. ---
Cic. Ac. 2, 27 et 29; Sen. Ep. 94, 2; 95, 9. --- cf. grec δόγμα.
- decretus
:
1
- dēcrētus, a, um : part. passé de decerno. - a
- décrété,
décerné. - b
- décidé, terminé.
- decretum
proelium, Cic. : combat terminé.
2
- dēcrētus, a, um : part. passé arch. de decresco;
diminué.
- dēcrēvi
: parf.
de decerno et de decresco.
- Decrĭānus, i, m. : architecte de l'empereur Hadrien.
--- Spart.
- dēcrusto,
āre, āvi : - tr. - désagréger.
--- Fort. Germ. 77.
- dēcŭbo,
āre : - intr. - découcher.
--- Fab. Pict. d. Gell. 10, 15, 14.
- dēcŭbŭi
: parf. de decumbo.
- dēcŭcurri : voir
decurro.
- Dēcŭla ou Dēcŏla, æ, m. : M. Tullius Décula
[consul l'an 673]. --- Inscr.
- Deculāni, ōrum : voir Æculani.
- dēculco,
āre [de, calco] : - tr. -
1
- fouler
aux pieds, presser. ---
Plin. 17, 61. - 2
- fig. abattre.
--- Stat. Th. 1, 622.
- dēculpātĭo,
ōnis, f. : condamnation. --- Aug.
- dēculpātus,
a, um, part. passé de deculpo, inusité :
blâmable, condamné, condamnable.
- deculpatum
verbum, Gell. 19, 10, 10 : mot condamné.
- dēculto,
āre : - tr. - cacher
entièrement. --- P. Fest. 75, 12.
- decuma :
1
- dĕcŭma,
dĕcŭman- : voir decima,
deciman-
2
-
Dĕcŭma, æ, f. : ville de Bétique. --- Plin. 3, 10.
- dĕcŭmātes
(dĕcĭmātes) agri, m. : champs soumis à la dîme.
- dĕcŭmātĭo
(dĕcĭmātĭo), ōnis, f. : - 1
- décimation. - 2
-
dîme.
- dēcumbo,
ĕre, cŭbŭi : - intr. -
1
- se coucher, se mettre au lit. ---
Cato, Agr. 156, 4.
2
- prendre place à table (se
coucher sur le lit de table). ---
Plaut. Merc. 99, etc.
3
- se laisser tomber à terre [en parl. du gladiateur qui s'avoue vaincu
et attend la mort]. --- Cic. Tusc. 2, 41 ; Phil. 3,
35.
- dĕcŭmo
: c. decimo.
- dĕcŭmus
: c. decimus.
- dĕcuncis,
is, m. [decem-uncia] : poids de dix onces.
- dēcunctor : voir decontor.
--- Apul. M. 7, 24; 10, 3.
- Decūni, ōrum, m. : peuple de la Dalmatie. --- Plin.
3, 22.
- dĕcunx,
uncis, m. [decem-uncia] : poids de dix onces. ---
Prisc. Ponder. p. 1348 P.
- dēcuplātus,
a, um : part. passé de decuplo;
décuplé.
- decuplata
vulnera, Juvc. 3, 437 : dix fois plus de blessures.
- dēcuplo,
āre, āvi, ātum [decuplus] : - tr. - décupler.
- dĕcuplus,
a, um : décuple. ---
Vulg. Dan. 1, 20.
- decuplum,
i, n. : le décuple.
- dĕcŭres
(c. decuriones) : voir decurio,
onis.
- dĕcŭrĭa,
æ, f. [decem] :
1
- décurie,
réunion par dix, dizaine.
--- Col. 1, 9, 7; Sen. Ep. 47, 7; cf. Gell. 18, 7.
2
- division par corps, corporation, confrérie.
- decuria
senatoria, Cic. Verr. 2, 79 : décurie de juges sénateurs [au
temps de Cic. d'après la loi Aurélia, trois décuries de juges
: sénateurs, chevaliers, tribuns du trésor].
-
decuriam (scribarum) emere, Cic. Verr. 3, 184 : acheter son entrée
dans la corporation des scribes.
3
- plaist société de buveurs. --- Plaut.
Pers. 143.
- dĕcŭrĭālis,
e [decuria] : - 1 - de dix,
composé
de dix.
--- Tert. Anim. 37. -
2 - qui
appartient à une classe,
à une décurie. ---
CIL 2, 4227.
- decurialis,
is, m. : membre d'une décurie.
- dĕcŭrĭātim,
adv. : par
dix. --- Char. 185, 27.
- dĕcŭrĭātĭo,
ōnis, f. [decuria] : division des tribus par dizaines, formation de
cabales dans les tribus.
--- Cic. Planc. 45.
- decuriatio
tribulium, discriptio populi, suffragia largitione devincta severitatem
senatus et... excitarent, Cic. Planc. 45 : former des cabales dans
les tribus et des factions parmi le peuple, extorquer les suffrages par
des largesses illicites, voilà ce qui a excité la rigueur du sénat et...
- decuriatus
:
1
- dĕcŭrĭātus, a, um : part. passé de decurio.
2
- dĕcŭrĭātŭs, ūs, m. : répartition en décuries, division par
dizaines,
peloton de dix hommes. ---
Liv. 22, 38, 3.
- decurio
:
1
- dĕcŭrĭo, āre, āvi, ātum [decuria] : -
tr. -
a
- distribuer
par décuries.
- decuriare equites, Liv. 22, 38, 3 : distribuer les cavaliers en
décuries.
b
- enrôler par décuries, former des factions, former des cabales.
--- Cic. Sest. 34; Planc. 45; Phil. 7, 18.
2
- dĕcŭrĭo, ōnis, m. :
a
- décurion,
officier
qui primitivement commandait dix cavaliers. --- Varr. L. 5, 16, 26
; Cæs. BG. 1, 23, 2.
b - décurion,
sénateur dans les villes municipales ou dans les colonies. --- Cic.
Sest. 10; Clu. 41.
c - décurion,
chef de personnel du palais. --- Suet. Domit. 17.
- voir hors site
: decurio.
- dĕcŭrĭōnālis,
e : de décurion, décurional,
sénatorial.
--- CIL 11, 5965.
- dĕcŭrĭōnātŭs,
ūs, m.
[decurio] : décurionat, dignité et fonction de décurion. ---
Cato fr. Or. 2 ; Ulp. Dig. 50, 2, 2 sq; Traj.
ap. Plin. Ep. 10, 114; Inscr. Orell. 164.
- dĕcŭrĭōnus,
i, m. (c. decurio, onis) : décurion (officier
à la tête de dix cavaliers ou sénateur
dans une ville d'Italie ou chef
du personnel à la cour). ---
P. Fest. 49, 16.
- dĕcŭris, is, m. : c. decurio, onis. --- P.
Fest. 71, 22.
- dēcurro,
ĕre, dēcurri (qqf. dēcŭcurri), dēcursum :
- (Lebaigue
P. 331 et P.
332)
1
- intr. -
a - descendre en courant, se précipiter.
- ad
cohortandos milites decucurrit, Cæs. BG. 2, 21, 1 : il descendit
en courant pour exhorter les soldats.
- ad
naves decurrunt, Cæs. BC. 1, 28, 3 : ils descendent au pas de
course vers les navires.
- decurrere ex
montibus in vallem, Cæs. BG. 3, 2, 4 : descendre au pas de course
des montagnes dans la vallée.
- decurrere de
tribunali, Liv. 4, 50, 4 : se précipiter de son tribunal.
- decurrere summa
ab arce, Virg. En. 2, 41 : accourir du haut de la citadelle. ---
(alta arce Virg. En. 11, 490).
- ubi
terra decurrit, Col. 3, 19 : là où la terre est sujette à s'ébouler.
b
- faire des manœuvres et évolutions militaires. ---
Liv. 23, 35, 6;
24, 48, 11 ; 25, 17, 5, etc.
- cum
legionibus decurrebat, Liv. 26, 51, 8 : il prenait part aux
manœuvres des légions.
- quinto
die iterum in armis
decursum est, Liv. 26, 51, 4 : le cinquième jour il y eut de
nouvelles
manœuvres en armes.
c - accomplir un
trajet, achever une carrière.
- en parl. de courses de chars. - nunc
video calcem; ad quam cum sit decursum... Cic. Tusc. 1, 15 : à
présent je vois le terme de la carrière, une fois qu'on y est arrivé...
d - faire une traversée.
- ego
puto te bellissime decursurum, Cic. Fam. 11, 4, 3 : je pense que
tu feras une très belle traversée.
e
- descendre vers la mer.
- uti
naves onustæ rudere decurrerent, Tac. An. 15, 43 : [il avait
décidé] que les navires redescendraient chargés de décombres.
g
- se précipiter, descendre [en parl. d'un cours d'eau].
- amnis
monte decurrens, Hor. O. 4, 2, 5 : fleuve se précipitant d'une
montagne.
- amnis
in mare decurrit, Liv. 21, 26, 4 : le fleuve se jette dans la mer.
h
- s'en aller en courant.
- manus
in scribendo decurrit, Quint. 10, 7, 11 : la main s'en va courant
sur le papier. --- cf. 10, 3, 17.
- fig. decurrere per totas quæstiones,
Quint. 9, 2, 48 : parcourir toutes les questions. --- cf.
9, 4, 55; 11, 1, 6, etc.
ii
- venir à, aboutir à.
- ad
iras proclivius decurrere, Lucr. 3, 311 : descendre à la colère
d'une pente plus rapide.
- omnium
eo sententiæ decurrerunt, ut... Liv. 38, 8, 3 : les avis de tous
aboutirent à ce que...
- decurritur
ad leniorem verbis sententiam, Liv. 6, 19, 3 : on se range à un
avis plus doux dans la forme.
- eo
decursum est, ut... Liv. 26, 18, 4, etc. : on aboutit à cette
solution que...
k
- recourir à.
- ad
hæc extrema jura tam cupide decurrebas, ut... Cic. Quinct. 48 : tu
te hâtais de recourir à ce droit extrême avec tant d'ardeur que...
- tum
ad istam orationem decurrunt, cum... Cic. Cæc. 65 : ils n'ont
recours à ces propos que quand...
- decurritur
ad illud extremum s. c. dent operam
consules... » Cæs. BC. 1, 5, 3 : on a recours à ce
sénatus-consulte extrême que les consuls
prennent toute mesure...
- iterato
ad oraculum decurrere, Just. 16, 3 : recourir à l'oracle une seconde
fois. --- Hor. Od. 3, 29, 59; Ov. A. A. 2, 99; cf.id. Rem. Am. 287.
- decurrere ad
aliquem, Curt. 7, 1, 28 : recourir à qqn.
2
- tr. -
a - parcourir d'un bout à l'autre un espace.
- septingenta
milia passuum decursa, Cic. Quinct. 81 : sept cent milles
parcourus.
- decurso
spatio, Cic. CM 83 : après avoir parcouru la carrière [dans
l'arène].
b
- au fig. parcourir (un espace de
temps, par
la parole), raconter.
- ætate
decursa, Cic. Quinct. 99 : au terme de sa carrière.
- decurrere
vitam : passer sa vie. --- Prop. 2, 15, 41; Phædr. 4, 1, 2.
- (Sol)
hibernas properat decurrere luces, Tibul. 3, 7, 160 : (le Soleil) se
hâte l'hiver d'abréger les journées.
- inceptum
unā decurre laborem, Virg. G. 2, 39 : parcours avec moi la tâche
entreprise (accompagne-moi tout le long de ma tâche).
- quæ
abs te breviter de arte decursa sunt, Cic. de Or. 1, 138 : les
points que tu as brièvement parcourus touchant la théorie.
- pugnas
decurrere versu, Stat. S. 5, 3, 149 : chanter en vers les combats.
- dēcursĭo,
ōnis, f. [decurro] :
- voir hors site
: decursio.
1
- action de
descendre, action de couler.
- decursio
aquæ, Arn. 2, 59 : cours de l'eau qui descend.
2
- descente, attaque, incursion, irruption.---
Brutus ap. Cic. Fam. 11, 10, 4; Hirt. BG. 8, 24, 3; Auct. B.
Alex. 42.
3
- revue (de troupes), défilé, parade. ---
Suet. Calig. 18; id. Galb. 6.
- dēcursĭto,
āre [decurro] : - tr. - parcourir. ---
Apul. Socr. p. 116.
- dēcursōrĭus,
a, um : relatif
à la course. --- Grom. 313, 8.
- decursus
:
1
- dēcursus, a, um : part. passé de
decurro.
2
- dēcursŭs, ūs, m. :
a
- action de descendre à la course, descente au pas de
course. --- Liv. 1, 27, 10; Tac. An. 2, 55.
b
- descente rapide, chute.
-
montibus ex altis decursus aquæ, Lucr. 1, 283 : torrent qui se
précipite du haut des montagnes.
- decursus
de montibus altis, Virg. En. 12, 523 : torrent qui se précipite du
haut des montagnes.
c
- pente [d'un terrain]. --- Cæs. B.
Hisp. 29.
d - action de parcourir jusqu'au bout, d'achever une
course.
- destitit
ante decursum, Suet. Ner. 24 : il se retira avant d'avoir achevé
la course.
- fig. - facilior erit mihi quasi
decursus mei temporis, Cic. Fam. 3, 2, 2 : il me sera plus facile
d'aller, pour ainsi dire, jusqu'au bout de mon temps.
- decursus
honorum, Cic. de Or. 1, 1 : le parcours entier de la carrière des
charges.
e - milit. évolution, exercice, manœuvre,
défilé, parade.
- exercitio
equitum, decursibus cohortium interesse, Tac. An. 2, 55 :
assister aux exercices de la cavalerie, aux évolutions des cohortes.
- præsedisse
nuper feminam exercitio cohortium, decursu (= decursui) legionum, Tac.
An. 3, 33 : une femme avait présidé naguère aux exercices des
cohortes, à la revue des légions.
--- Liv. 40, 9, 10; Gell. 7, 3, 52.
g - rhét. allure, mouvement rythmique des vers. ---
Quint. 9, 4, 115 ; 11, 2, 25.
- dēcurtans,
antis, part. prés. de decurto : coupant,
enlevant.
- dēcurtātĭo,
ōnis, f. [decurto]
: mutilation. --- Mar.-Vict. 1, 21, 4.
- dēcurtātus,
a, um : - 1 -
écourté,
raccourci, mutilé. - 2
- tronqué, mutilé
(en parl. des mots).
- dēcurto, āre, ātum : - tr. - [n'existe qu'au
part. prés. (Arn. 5, 11) et au part. passé]
1
- raccourcir. --- Plin. 25, 53.
- decurtatus,
Sen. Ir. 3, 17 : mutilé.
2
- fig. tronquer, écourter.
- quædam
quasi decurtata, Cic. Or. 178 : certaines parties (phrases) en
quelque sorte tronquées.
- dēcurvātus,
a, um : courbé, recourbé.
--- Non. 80, 20.
- dĕcus,
ŏris, n. [decet] : - 1
- tout ce qui sied, parure,
ornement, beauté, charme, gloire, honneur (au
pr.
et au fig.). - 2
- le beau moral, action
honorable, le devoir, l'honneur, la vertu. - 3
- les plus illustres, l'élite. - 4
- surtout
au plur. hauts faits, exploits. - 5
- au
plur.
suite d'aïeux renommés.
- Psyche
cum sua sibi perspicua pulchritudine nullum decoris sui fructum
percipit,
Apul. M. 4 : Psyché, avec toute son éclatante
beauté, ne tire aucun
avantage de son charme.
- quantum
indulget vestro natura decori ! Ov. Ars, 3 : combien la nature est
secourable
à vos charmes !
- aliquod
addere urbi decus, Liv. 1 : ajouter quelque embellissement à
la ville,
continuer à embellir un peu la ville.
- verum
decus in virtute positum est, Cic. Fam. 10 : le véritable
honneur
réside
dans la vertu.
- superpositum
capiti decus, Liv. 1, 34, 9 : l'ornement dont la tête est couverte
(= le
diadème).
- ferre
novum Cæsari decus, Tac. An. 15 : porter à
César un triomphe inconnu
jusqu'alors.
- Græcarum
artium decora, Tac. An. 15 : les chefs-d'œuvres des arts de la
Grèce.
- corpus
procerum, decora facies, Tac. An. 15 : une haute taille et une belle
figure.
- haud decorum facinus tuis factis facis, Plaut. Aul. 220 : tu ne fais
pas une chose digne de ta façon d'agir habituelle.
- haud decorum facinus tuis factis facis, ut ... me inrideas, Plaut.
Aul. 220 : tu fais une chose indigne de ta façon d'agir habituelle en
te riant de moi --- syntaxe latine Ernout et
Thomas n° 298; éd. Klincksieck.
- avec
double dat. - arboribus decori esse, Virg. B. 5 :
être la
parure
des arbres.
- vītĭs ŭt
/ ārbŏrĭ / būs dĕcŏ / r[i]ēst, ūt / vītĭbŭs / ūvāe, Virg. B. 5 : comme
la vigne est la parure des arbres, les raisins sont l’ornement de la
vigne.
-
imperatori nobilitas, quæ antea decori fuit, invidiæ esse, Sall. J.
73 : la noblesse du général, qui était jusqu'alors un de ses titres à
la considération, excitait maintenant l'irritation populaire.
- nobis
lucro fuisti potius quam decori tibi, Plaut. As. 192 : tu nous as
rapporté plus d'argent que tu n'as recueilli de l'honneur.
- decus
innuptarum, Catul. 64, 78 : la fleur (l'élite) des jeunes
filles.
- immemores
decoris, Ov. M. 8, 536 : ne songeant pas à leur
beauté.
- decrevere
patres vota pro reditu ejus supplicationesque et alia decora, Tac. An.
3, 47 : les sénateurs
décrétèrent des voeux pour son retour,
des
prières
publiques et d'autres honneurs.
- decora
equestris ordinis, Plin.-jn. : les plus illustres des chevaliers
romains.
- inter
nobilis et longa decora præferentis, Tac. An. 14 : parmi des
nobles et
des gens se targuant de compter de nombreux aïeux
renommés.
- ita
honorata virtute feminæ quoque ad publica decora
excitatæ, Liv. 2 :
le
courage ainsi récompensé incita aussi les femmes
à mériter les
distinctions
publiques.
- multa
belli decora, Liv. 3 : beaucoup d'exploits militaires.
- tanti
decoris testis, Tac. An. 15 : témoin d'un si grand exploit.
- decora
fanorum, Cic. Verr. 4, 97 : les ornements des temples.
- decus
senectutis, Cic. de Or. 1, 199 : parure de la vieillesse.
- philos. decus : bienséance, ce qui
sied, la dignité morale, l'honneur, etc. --- Cic. Off. 1, 17;
1, 124; Leg. 1. 55; Fin. 2, 44, etc.
- verum
decus in virtute positum est, Cic. Fam. 10, 12, 5 : la véritable
illustration réside dans la valeur personnelle. --- cf. Br. 59;
Phil. 2, 54; Off. 1, 124.
- decora
Corneliæ gentis, Liv. 38, 58, 3 : les actions d'éclat de la
famille Cornélia. --- cf. 3, 12, 2.
- decus militiæ,
Liv. 2, 23, 4 : exploits militaires. --- cf. 3, 11, 6; 6,
20, 7.
- decora
Sulpiciæ, Tac. H. 1, 15 : l'illustration [= la noblesse illustre]
de la gens
Sulpicia.
- dĕcūsātim, dĕcūsātĭo, dĕcūso : voir decuss-
- dĕcussātim,
adv. : en forme de croix, en sautoir, en forme d'X. --- Vitr.
1, 6, 7; Col. 12, 54, 1.
- dĕcussātĭo, ōnis, f. [decusso] :
1
- action
de croiser en forme d'X, de mettre en sautoir. --- Vitr. 1, 6,
7.
2
- point
d'intersection de deux lignes croisées en sautoir. --- Vitr.
10, 6, 1.
- dēcussi
: parf. de decutio.
- dēcussĭo,
ōnis, f.
[decutio] : action de retrancher [au fig.]. --- Tert.
Cult. fem. 2, 9.
- dĕcussis, is, m. [decem, as] :
1
- le nombre dix, dizaine.
-
decussis sexis ou decussissexis,
Vitr. 3, 1 : le nombre seize.
2
- sautoir, figure d'un X. --- Plin. 18,
77.
3
- pièce de monnaie valant dix as.
--- Varr. L. 5, 170.
- dĕcusso,
āre, āvi, ātum : - tr. - croiser en sautoir, croiser en
forme d'X. ---
Cic. Tim. 24 ; Col. 4, 24, 8.
- decussus
:
1
- dēcussus, a, um : part. passé de decutio; abattu en
secouant, chassé.
2
- dēcussŭs,
abl. ū, m. [decutio] : action d'abattre. --- Plin. 11,
163.
- decutio
:
1
- dēcŭtĭo, cŭtĕre, cussi, cussum [de, quatio] :
- tr.
a
- abattre en secouant, en frappant.
- murus
turresque quædam Cumis non ictæ modo fulminibus sed
etiam decussæ,
Liv.
25, 7, 7 : à Cumes, non seulement la foudre frappa le
rempart et
quelques
tours, mais aussi elle les abattit. ---
Liv. 1, 54; Plin. 15, 11.
- muri
ariete decussi, Liv. 33, 17, 9 : murs jetés à bas par le bélier. --- cf.
32, 17, 6; 37, 6, 1.
b
- faire tomber de, enlever à.
- avec
ex --- Plaut. Ep.
309; Sen. Marc. 18, 8.
- avec abl. --- Virg. En. 10,718 ;
Prop. 3, 13, 27.
2
- dēcŭtĭo, īre [de + cutis] : - tr.
- écorcher,
dépouiller. ---
Tert. Nat. 1, 14.