===> Dico
- dītātŏr, ōris, m. : celui qui enrichit. --- Aug. Conf. 5, 5.
- Gaffiot
P. 547-549 --- Lebaigue
P. 388.
- dītātus,
a, um : part. passé de dito.
- dītesco,
ĕre : - intr. - s'enrichir. --- Hor. S. 2, 5, 10; Lucr. 4,
1245.
- dĭthalassus,
a, um : baigné par deux
mers. --- Vulg. Act. ap. 27, 41.
- gr.
διθάλασσος.
- dīthyrambĭcus,
a, um : dithyrambique. --- Cic. Opt. 1.
- gr.
διθύραμϐικός.
- dīthyrambĭŏs,
ĭi, f. : jusquiame
[plante]. --- Apul. Herb. 4.
- dīthyrambus,
i, m. :
dithyrambe [poème en l'honneur de Bacchus]. --- Cic. de Or. 3, 184
: Hor. O. 4, 2, 10.
- gr.
διθύραμϐος.
- dītĭæ,
ārum, f. : c. divitiæ.
- dītĭfĭco,
āre (= dito) : - tr. -
enrichir. --- Cassiod.
Var. 8, 26.
- dĭtĭo,
ōnis, f. (inusité au nom.): c. dicio
- Ditĭōnes,
um, m. : peuple de
Dalmatie. --- Plin. 3, 142.
- au sing., Ditio. --- CIL 5, 541.
- gr. Διτίονες.
- dītĭor,
dītissĭmus : compar. et superl. de dis,
qui servent à dives.
- ditis
:
1
- dītis, gén. de dis.
2
- Dītis, is, m.
: c. Dis. --- Petr. 126, 76.
- dītĭus, compar.
sans positif : plus richement. --- Stat. S. 1, 5, 31.
- ditissime. --- Apul. Socr. 22.
- dīto,
āre, āvi, ātum : - tr. - enrichir. --- Hor. Ep. 1, 6, 6 ; Her. 4,
66 ; Liv. 37, 54, 13.
- rex
ipse ditari studebat, Liv. 1, 57 : le roi lui-même cherchait à
s'enrichir.
- dītŏnum,
i, n. : le diton [terme de mus.]. --- Boet. Mus. 1, 20.
- gr. δίτονον.
- dītrŏchæus,
i, m. : ditrochée, pied
de deux trochées. --- Diom. 481, 5.
- gr.
διθρόχαιος.
- diu :
1
- dĭū
[dius, arch., dies]
: pendant le jour.
- locatif
avec noctu - diu
noctuque : pendant le jour et pendant la nuit,
jour
et nuit. --- Plaut. ; Sall. J. 38, 3;
44, 5; Tac. An. 15, 12 ; H. 2, 5.
- nec
noctu nec diu : ni la nuit ni le jour. --- Plaut.
Fragm. ap. Non. 98, 27.
2
- dĭū, adv. [dius, arch.,
dies] :
a
- longtemps,
pendant longtemps. ---
Cic. de Or. 1,
152.
- quid est in hominis
vita diu? Cic. CM 69 : qu'est-ce que longtemps dans la vie
humaine?
- diutius. --- Cic. Læl. 104; Cæs. BG.
1, 16, 5.
- diutissime. --- Cic. Læl. 4; Cæs. BG. 6,
21, 4.
- parum diu, Cic.
Tusc. 1, 109
: trop peu de temps.
- minus diu, Cic.
Att. 7, 3, 1
: moins longtemps.
b
- depuis
longtemps.
- non diu, Ter. Ad.
649
: il n'y a pas longtemps.
- hau sane diust
quom... Plaut. Merc.
541 : il n'y a
pas bien longtemps que...
- jam
diu ou
diu jam : depuis longtemps.
- conventus,
qui initio celebrabantur, jam diu fieri desierunt, Cic. Att. 1, 19, 9 :
Les réunions qui, au début, étaient très nombreuses ont cessé depuis
longtemps.
- jam diu factumst
postquam... Plaut.
Pers.
822 : il
y a longtemps que...
- jam diust quod...
Plaut. Amp. 302
: il y a
longtemps que...
- jam
diu est factum ut ... Aug. : il y a longtemps que...
3
- dĭū, arch. [dius,
arch., divus]
- sub
diu (= sub dio, sub divo) : en plein air. --- Plaut. *Most.
765; Lucr. 4, 211.
- Dĭūgĕnĭa, æ, f. : nom de
femme. --- CIL 5, 1601.
- dium
:
1
- dĭum, ĭi, n. = divum.
- voir divus.
2
- Dīum (Dīŏn), ii, n. : Dium. - a
- ville
de Crète. --- Plin. 4, 59.
- b
- ancienne ville
d'Eubée. --- Plin. 4, 64.
- c
- autre nom de villes.
- gr. Δῖον.
- consul
ab Dio ad Philan ducit, Liv. 44, 8 : le consul se rendit de Dion à
Phila.
- dĭūrētĭcus,
a, um : diurétique. --- Pall. 11, 14.
- gr.
διουρητικός.
- dĭurnālis,
e [diurnus]
: de jour, qui a lieu pendant le jour. --- Gloss.
- diurnārĭus,
ĭi, m. [diurnus] : celui qui rédige
les journaux, journaliste.
--- Cod.
Th. 8, 4, 8.
- dĭurnē,
adv. [diurnus] :
chaque jour. --- Drac. Hex. 1, 680.
- diurno
:
1
- dĭurno,
āre : - intr. - vivre longtemps. --- Quadrig. d. Gell. 17, 2,
16.
2
- dĭurnō,
adv. : c. diurne. ---
Gloss.
- dĭurnus,
a, um [p. *diusnus] :
1
- de
jour, diurne [opp. nocturnus,
de nuit].
-
diurnum nocturnumve spatium,
Cic. Inv. 1, 39 : espace d'un jour ou d'une nuit.
- labores diurni,
Cic.
CM 82 : travaux de jour.
- diurnum lumen :
lumière du jour.
--- Lucr. 4, 458; Ov. F. 4, 449.
- diurna stella :
l'étoile du matin. --- Plaut.
Men. 1, 2, 62.
- diurnus
currus, Ov. M. 4, 629 : le char du soleil.
- diurni
actus, Suet. Aug. 78 : les occupations de la journée.
2
- journalier,
de chaque jour.
-
diurna (acta) : éphémérides,
journaux. --- Tac.
An. 13, 31; An. 16, 22.
-
diurni commentarii, Suet. Aug. 64 : éphémérides, journaux.
- diurnus cibus, Liv.
4, 12,
10; diurnus victus, Suet. Ner. 36 : ration d'un jour.
- diurnis diebus,
Cass. Fel.
38 : tous les jours.
- dĭurnum,
i, n. : - a - s.-ent. frumentum
ration
journalière d'un esclave. ---
Sen. Ep. 80, 8;
Contr. 5,
33.
- b
- s.-ent. commentariolum journal, relation des faits
journaliers. --- Juv. 6, 482.
- mais
ætatis
fata diurna suæ, Ov. H. 6, 37 : le destin de sa vie éphémère.
- dius
:
1
- dīus, dīa, dīum (arch. et poet.) = divus :
- a
- d'une nature divine, divin. - b
- semblable au dieu. - c
- divinement beau, divinement grand, excellent.
- gr. δῖος.
- gén.
plur. divom Plaut.,
Ter., Lucr., Virg., Hor.
- Romule
die, Enn. An. 111 : ô
divin Romulus.
- subst.
dīvus
(dīus), i, m. : divinité, dieu.
- et dīva (dīa),
æ, f.
: divinité, déesse.
- Divi
Novensiles, Di Indigetes, Divi, quorum est potestas nostrorum
hostiumque, Dique Manes, vos precor... Liv. 8, 9 : dieux Novensiles,
dieux Indigètes, dieux qui avez pouvoir sur nous et l'ennemi, dieux
Mânes, je vous prie ...
-
pro divum fidem, meretrix et mater familias una in domo ? Ter. Ad. 4,
7, 28 : grands dieux! une courtisane et une mère de famille
sous
le même toit ?
-
numerum divorum augere, Virg. En. 7, 211 : accroître le nombre des
dieux.
-
Venus pulcherrima dium, Enn. : Vénus, la plus belle des divinités.
-
dia Camilla, Virg. En. 11, 657 : la divine Camille.
- dium
profundum, Ov. M. 4, 537 : la mer à la beauté divine. --- cf. ἅλς δῖα.
- sententia
dia Catonis, Hor. S. 1, 2, 32 : le grand Caton donnant son
avis.
-
Alabandenses templum Vrbis Romæ se fecisse commemoravere ludosque
anniversarios ei divæ instituisse, Liv. 43, 6 : Les
Alabandiens rappelèrent qu'ils avaient élevé un
temple à la
ville de Rome, et institué des jeux annuels en l'honneur de cette
nouvelle divinité.
- Divus
Augustus : le divin Auguste (titre
donné, après leur mort, aux empereurs divinisés ; et d'abord à Jules
César). --- Virg. En. 6, 792;
Suet.
- subst.
neutre
dīvum (dīum) : le ciel.
- nec
variis obsita frondibus sub divum rapiam, Hor. O. 1, 18, 13 :
et je ne
dévoilerai pas au grand jour ce que tu as dissimulé sous des feuillages
variés.
- sub
dio (sub divo) = sub Jove : sous le ciel, en plein air, à la belle
étoile.
- vinum
ponito sub dio, Cato, Agr. 108 : exposez le vin à l'air. ---
cf. 55, 95, 112.
- nocte
una sub dio, Col. 6, 6 : une nuit en plein air. --- cf. 6,
13; 6, 22.
- castra
sub divo habere non poterat, Nep. Eum. 5 : il ne pouvait
camper en plein air.
- arch.
sub
diu. --- Plaut. *Most. 765; Lucr. 4, 211.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
2
- dĭūs, arch. = dies : jour.
- nŭdĭus (= nunc dius
= dies) : **c'est aujourdhui le jour...**
- nudius tertius, Cic. Att. 14, 11, 1 : c'est aujourd'hui le 3e jour =
il y a deux jours, avant-hier.
- nudius
quintus, Plaut. Truc. 509 : voilà le 5e jour = il y a quatre jours.
-
recordamini qui dies nudius tertius decimus fuerit, Cic. Phil. 5, 2 :
rappelez-vous la journée d'il y a douze jours.
- heri et
nudius tertius, quartus, quintus, sextus, Plaut. Most. 956 : hier,
avant-hier, il y a trois, quatre, cinq jours.
- locatif
diu : voir
diu.
3
- Dīus, ĭi, m.
: nom d'homme. ---
Inscr.
- diusculē,
adv. [diu] : assez longtemps. ---
Aug. Trin.
11, 2.
- dĭūtĭnē
[diutinus] : longtemps. --- Plaut. Rud. 1241 ; Apul.
M. 2, 15.
- diutinus,
a, um : qui dure longtemps, de longue durée, long. --- Plaut.
Mil. 503; Cic. Fam. 11, 8, 2; Cæs. BG. 5, 52, 6; BC. 2, 22, 1.
- permoti
diutino labore, Cæs. BC. 2, 13, 3 : irrités par la longue durée des
travaux.
- diutinus æger, Sen. Ep.
25, 2 : un malade de longue date. --- cf.
Turpil. 38.
- dĭūtissimē,
adv. : très longtemps.
- diutissime
senex fuit, Cic. : il eut une très longue vieillesse.
- dĭūtĭus,
adv. : plus longtemps, assez lontemps, trop longtemps.
- diutius
anno, Cic. : plus d'un an.
- dĭūtŭlē
[diu] : qq peu de temps. --- Gell. 5, 10, 7; 11, 16,
6.
- dĭūturnē
[diuturnus] : longtemps. --- Cic. Fam. 6, 10, 5.
- dĭūturnius Sid. Ep. 2,
14.
- dĭūturnĭtās,
ātis, f. : longue durée, pérennité. --- Cic.
Fin. 2, 88; Pomp. 26; Cæs. BC. 1, 85, 7; BG. 1, 40, 8, etc.; plur. Arn. 6, 16.
- me
nihil æque ac diuturnitatis amor et cupido sollicitat, Plin. Ep. 5 :
rien
ne m'attire autant que l'amour et le désir de pérennité.
- diuturnitate
belli defatigati Galli, Cæs. BG. 1, 40 : les Gaulois fatigués de la
longueur de
la guerre.
- erat
in oppido multitudo insolens belli diuturnitate otii, Cæs. BC. 2, 36
: il y avait dans la ville une multitude qu'une longue paix
avait
rendue inhabile aux armes.
- sensim
sine sensu ætas senescit nec subito frangitur, sed diuturnitate
exstinguitur, Cic. Sen. 11 fin : on vieillit
doucement, insensiblement, on n'est pas brisé brusquement, on s'éteint
longuement
- dĭūturnus,
a, um : qui dure longtemps, qui vit longtemps, long. --- Cic. Rep. 1, 41;
Phil. 8, 5, etc. Cæs. BG. 2, 45.
- dĭŭturn- Ov. F. 6, 352; Tr. 4, 6,
50.
- diuturniorem impunitatem concedere, Cæs. BG. 1, 14, 5 : accorder une
plus longue impunité.
- diuturnus
sub injuria pluviarum, Col. : qui résiste longtemps à l'action néfaste
de la
pluie.
- non
potes, mihi crede, esse diuturnus, Cic. Phil. 2, 116 : ton existence,
crois-moi, ne peut être de longue durée.
- hic, qui
diligitur, vellem diuturnior esset, Ov. M. 3, 472 : je voudrais
que l'objet de ma passion vécût plus longtemps (que moi).
- dīva, æ, f. [divus]
: déesse. --- Virg. En. 12, 139; Liv.
7, 26, 2. --- 39, 27, 1.
- dīvăgor,
āri : - intr. - errer çà et là, flotter (fig.). --- Lact. 4, 3,
20; Cod. Just. 1, 3, 52.
- divālis,
e : - 1 - divin. ---
Spart. Carac. 11, 7. -
2
- impérial. ---
Cod. Just. præf. De Emend. n° 4.
- dīvārĭcātus,
a, um : part.
passé de divarico.
- (Lebaigue
P. 389)
- dīvārĭco,
āre : - 1 - tr. -
écarter les
jambes. - 2 - intr. -
s'écarter, se fendre.
- in
ea statua Sopatrum divaricari jubet, Cic.
Verr. 4, 86 : il fait placer Sopater à cheval sur cette statue. --- Cato, Ag. 32, 1;
45, 3.
- ungulæ
divaricant, Varr. R. R. 2, 5, 8 : la corne (des pieds du bœuf) se fend.
- dīvasto,
āre : - tr. - détruire,
anéantir. --- Arn. 5, 5.
- dīvello,
ĕre, velli (vulsi), vulsum : - tr. -
- divelli
Ov. M. 11, 38; divulsi, Sen. Hippol.
1173.
1
- tirer
en sens divers, déchirer, mettre en
pièces.
- pullam
diuellere mordicus agnam, Hor. S. 1, 8, 27 : déchirer avec
leurs dents une brebis noire. --- Virg.
En. 4, 600; Ov. M. 4, 112; 8, 878; id. Tr.
3, 9, 27; id.
M. 13, 865 etc.; Lucr. 1, 202; Gell. 15, 16, 3; Virg.
En. 2,
220; Suet. Ner. 48; Lucr. 6, 203.
- fig.
commoda civium non divellere, Cic. Off. 2, 82 : ne pas
disjoindre
les intérêts des citoyens (ménager les intérêts des citoyens).
- divelli
dolore, Cic. Planc. 79 : être déchiré par la douleur.
-
affinitas divelli
nullo modo poterat, Cic. Quinct. 25 : les liens de la parenté
ne
pouvaient en aucune façon être rompus.
- amicitiam
divellere, Sen. Ep. 6 : rompre l'amitié.
2
- séparer
de, écarter de.
- divellere aliquem
ab aliquo, Cic.
Cat. 2, 22 : séparer
qqn de qqn.
- neque
ab eo divelli possunt et pereant sane in latrocinio, Cic. Cat. 2, 10 :
ils ne pourraient jamais s'arracher d'auprès de lui; qu'ils périssent
d'ailleurs au sein du brigandage.
- divellere
rem ab aliqua re, Cic. Fin. 1, 50 : séparer qqch de qqch.
-
divellere a parentum complexu,
Sall. C. 51, 9 : arracher des bras des parents.
--- aliquem dulci amplexu
divelli, Virg.
En. 8, 568; cf. Hor. O. 1, 36, 19; id. ib. 2, 17, 15.
- res
a natura copulatas audebit errore divellere, qui fons est fraudium,
maleficiorum, scelerum omnium, Cic. Off. 3, 18 : on ose
séparer deux notions que la nature a jointes et c'est là
l'origine
de la fraude, de la malhonnêteté, du crime.
- au passif - divelli ab aliqua
re : s'écarter de qqch.
- atque
illud quidem honestum, quod proprie vereque dicitur id in sapientibus
est solis neque a virtute divelli umquam potest, Cic. Off. 3, 13 :
et
cette beauté morale, au plein sens du terme, ne se trouve que chez les
sages et ne peut jamais s'écarter de la vertu.
- dīvendĭtus,
a, um : part. passé de divendo.
- dīvendo,
ĕre, ĭtum : - tr. -
vendre [en divisant, en
détail]. --- Cic. Agr. 1, 3; Phil. 7, 15.
- dīventĭlātus,
a, um [dis, ventilo] : répandu, disséminé. --- Tert.
Test. an. 5.
- dīverbĕrātus,
a, um : part. passé de diverbero. - 1
- fendu (en parl. des flots). - 2
-
frappé violemment.
- dīverbĕro,
āre, ātum : - tr. - 1
- séparer en frappant. ---
Lucr. 1, 233; 2, 151. - 2 - frapper violemment. ---
Lact. 2, 7, 20.
- auras
diverberare, Virg.
En. 5, 503
: fendre l'air.
- dīverbĭum,
ĭi, n. [dis,
verbum] : dialogue [des pièces de théâtre]. --- Liv. 7,
2, 10; Petr. 64, 2.
- dīvergĭum,
ĭi, n. [dis, vergo] : c. divortium.
--- Grom. 19, 25.
- dīversē
(dīvorsē), adv. :
1
- en sens opposés, en sens divers, çà et là. ---
Nep. Dat. 8, 3; Cic. Inv. 1, 93.
-
paulo diversius conciderant, Sall. C. 61 : ils étaient tombés à quelque
distance les uns des autres.
- curæ
meum animum divorse trahunt, Ter. And. 260 : les soucis tiraillent mon
esprit en tous sens.
2
- diversement, différemment.
- inconstans
est, quod ab eodem de eadem re diverse dicitur, Cic. Inv. 1, 50 : il
est inconséquent lorsqu'il ne se trouve pas d'accord avec lui-même sur
un point.
- quibus
quidem diversissime adficiebatur, modo... Suet. Tib. 66 il en
était très diversement affecté, tantôt... cf. Gell. 6, 17,
9.
- dīversiclīnĭus,
a, um [diversus, κλίνω] : irrégulier,
hétéroclite [gram.]. --- Prisc. 17, 62.
- dīversĭcŏlŏr, ŏris (dīversĭcŏlōrus, a, um) : de diverses
couleurs. ---
Capel. 1, 14; 1, 74.
- dīversĭfĭcātus,
a, um : diversifié, divisé en plusieurs parties distinctes.
--- Boēt. Unit. p. 966.
- dīversĭmŏdē
[diversus, modus] : de diverses manières. --- Aug.
Serm. 132, 1 (Mai).
- dīversĭo,
ōnis, f. [diverto] : diversion, digression. ---
Novel. 74, 1.
- dīversĭpellis,
e : fourbe, artificieux (vrai protée). --- Gloss. Isid.
- diversĭtās,
ātis, f. : - 1 -
diversité,
différence, variété. - 2
- différence
(d'opinion), divergence, contradiction.
- diversitor
(= deversitor), oris, m. : l'hôte (celui qui s'arrête dans
un hôtel).
- diversō,
adv. : c. diverse. ---
Gloss. 2,
63, 46 (exemple unique).
- diversor,
diversorium : voir
devers-
- dīversus
(dīvorsus), a, um :
part.-adj. diverto.
1
- tourné
un dans un sens, un dans un autre,
allant dans des
directions opposées ou diverses.
- diversi
pugnabant, Cæs. BC. 1,
58, 4 : ils combattaient chacun de leur côté.
- diversis
legionibus, Cæs. BG. 2, 22, 1 : les légions se portant de
côté et d'autre, étant séparées les
unes des autres.
-
diversum prœlium, Hirt. BG. 8, 19, 2 : combat sur
des points différents.
- diversi
consules discedunt, Liv. 10, 33,
10 : les consuls s'en vont chacun de leur côté.
- ex
diversa
fuga in unum collecti, Liv. 42, 8, 1 : après une fuite en tous
sens, s'étant ralliés.
-
diversis itineribus, Cæs. BG. 7,
16, 3 : par des chemins séparés les uns des autres.
- præut
quo pacto ego divorsus distrahor, Plaut. Merc. 469 : (plaisanterie) en
comparaison des tortures qui me déchirent en tous sens.
- item
alia in parte diversæ duæ legiones ... in ipsis fluminis ripis
prœliabantur, Cæs. BG. 2, 23, 3 : sur une autre partie du front, deux
légions combattaient chacune de son côté sur les bords mêmes de la
rivière. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 421; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
2
- éloigné,
distant, opposé.
- (portus)
cum diversos
inter se aditus habeant, Cic. Verr. 4, 117 : (les deux ports)
ayant des
entrées opposées.
-
duobus in locis maxime diversis, Cic.
Pomp. 9 : dans deux contrées si à l'opposé l'une de
l'autre.
- diversissimis
locis subeundo ad mœnia, Liv. 4, 22, 5 : en
s'approchant des remparts sur les points les plus
éloignés les uns des autres.
- diversis
ex Alpibus
decurrentes (amnes), Liv. 21, 31, 4 : (fleuves) descendant de
points
opposés des Alpes (= diversis
Alpium partibus).
3
- moralement - sollicité
en sens divers, hésitant.
- divorsus
agitabatur, Sall. J. 25, 6 : il était ballotté en sens
divers.
- diversus
animi, Tac. H. 4, 84 : ayant l'esprit sollicité
entre divers partis.
4
- à l'opposé d'un
point, opposé.
- iter
a proposito diversum, Cæs. BC. 1, 69, 1 : chemin à l'opposé
de celui qui était
projeté.
- diversis
a flumine regionibus, Cæs. BG. 6, 25, 3 : dans
des directions opposées à celle du fleuve
(= perpendiculairement au fleuve).
- duo
cinguli maxime inter se diversi, Cic.
Rep. 6, 21 : deux cercles placés aux antipodes l'un de l'autre
[polaires].
- n. pris subst. - diverso
terrarum distineri, Tac.
An. 3, 59 : être tenu éloigné à l'autre bout
du monde.
- fig. contraria
diversaque naturæ studia, Cic.
Cæl. 12 : penchants contraires et opposés.
- diversissimas
res
pariter exspectare, Sall. J. 85, 20 : attendre de façon
égale les choses les plus opposées.
- hæc
etsi videntur
esse a proposita ratione diversa, Cic. Br. 307 : quoique ces
détails paraissent contraires à mon propos.
- a
te diversus
est, Cic. Ac. 2, 101 : il est à l'opposé de tes
idées.
- avec dat.
est huic diverso vitia vitium, Hor. Ep. 1,
18, 5 : à ce défaut s'oppose un autre défaut.
--- cf.
Quint. 3, 6, 32, etc.
- avec abl. diversus
illorum consuetudine qui... Plin. Pan. 65, 3
: tout à l'opposé de la conduite de ces (princes) qui...
- diversus ac (atque,
quam) : contraire de ce que, tout autre que. ---
Plin. 10, 32; 19, 154.
- gén. du point de vue - morum
diversus, Tac. An. 14, 19
: à
l'opposé sous le rapport des mœurs.
- quid
divorsius... Lucr. 3, 803 : quoi de plus contradictoire...
-
in diversum, Tac. An. 12, 69 : dans le sens opposé, dans le
sens contraire.
- ex
diverso, Quint. 4, 1, 42 : du point de vue opposé, à
l'opposé, du côté opposé. --- cf. Tac. An. 13,
40; H. 4, 16, etc.
- e
diverso = contra, Suet. Cæs. 86, etc. : au
contraire.
- dīvertĭcŭlum,
i, n.
: c. deverticulum. ---
Grom. 374, 24.
- divertium
: c. divortium.
- dīverto
(arch. dīvorto), ĕre, verti, versum
: - intr. - 1
- s'en aller, se séparer de. - 2
-
divorcer. - 3
- ne pas ressembler, être
différent.
- divertere a schola et
magistris, Suet. : quitter l'école et les maîtres.
- si uxor a legato Romæ
diverterit, Dig. 5, 1, 42 : si la femme d'un député divorce à Rome.
- nullis tunc matrimoniis
divertentibus, Gell. 4, 3 : puisque personne alors ne divorçait. ---
Dig. 9, 2, 27, § 30.
- divortunt mores virgini
longe ac lupæ, Plaut. Ep. 405 : une vierge et cette
courtisane n'ont pas même conduite.
- dīvĕs, dīvĭtis : riche,
opulent, fécond, abondant; riche, précieux.
- abl. divite; diviti,
Plin. 3, 7;
7, 108; gén. plur. divitum.
- Crassus
cum cognomine dives, tum copiis, Cic. Off. 2, 57 : Crassus le
riche et par le surnom et aussi par la fortune.
- dives
pecoris, Virg. B. 2, 20 : riche en troupeaux.
- dives
ab omni armento, V. Fl. 6, 204 : riche en bétail de
toute sorte.
-
dives templum donis, Liv. 45, 28, 3 : temple enrichi par des offrandes.
- dives
ager, Virg. En. 7, 262 : sol riche.
- dives
ramus, Virg. En. 6, 195 : le précieux rameau.
- sit
dives amomo cinnamaque, Ov. M. 10, 307 : que la terre de Panchaïe soit
féconde en amome et en cinname.
- cui cum
paupertate bene convenit, dives est, Sen. Ep. 4, 11 : celui qui
sait bien s'acccomoder de la pauvreté est riche.
- poét. dives
aurum, Tibul. 1, 10, 7 : l'or opulent.
- dives,
itis, m. : un riche.
- divitior
(ditior) : plus riche. ---- Cic. Læl. 58, etc; Liv. præf. 11.
- divitissimus
(ditissimus) : très riche, le plus riche. --- Cic. Div. 1, 78, etc.; Cæs. BG. 1, 2.
- dīvesco,
ĕre : c. ditesco. ---
Cassiod.
Amic. 11.
- dīvescor,
ĕris : voir devescor. --- Stat. Th. 1, 604.
- dīvexo,
āre, āvi, ātum :
- tr. - 1
- ravager,
saccager. --- Cic. PhiL 11, 4; 13, 21 ; Fam. 10, 3, 3. - 2
- persécuter,
tourmenter. --- Suet. Ner. 34.
- dīvexus,
a, um [dis, veho] : croisé. --- Aug. Conf. 10, 34.
- Dīvĭāna,
æ, f. : c. Diana. --- Varr. L. 5, 68.
- Dīvĭciācus,
i, m. : - 1
- noble
Eduen, ami de César. --- Cæs. BG. 1, 3, 8; etc.; Cic. Div. 1,
90. - 2
- roi
des Suessions. --- Cæs. BG. 2, 4, 7.
- Divĭco,
ōnis, m. : Divicon (général des Helvètes, ambassadeur de
César). --- Cæs. BG. 1, 13, 2; 1, 14, 7.
- dīvĭdendus,
i, m. [divido] : dividende. --- Boēt. Geom. p. 400,
4.
- dīvĭdĭa, æ, f. [divido] : - 1
-
dissension,
discorde. ---
Att. Tr. 587
; cf. P. Fest. 70, 15. -
2
-
chagrin, ennui, souci, inquiétude,
trouble, peine d'esprit.
- double
dat.
- dividiæ esse alicui, Plaut. Bacch. 770 : être une
cause d'ennui pour qqn.
- dīvĭdĭcŭla,
ōrum, n. [divido] : réservoirs d'eau. --- P. Fest.
70, 12.
- dīvĭdo,
ĕre, vīsi, vīsum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 389 et P.
390)
- inf.
parf. sync. divisse
Hor. S. 2, 3, 169; arch. deivid
CIL 1, 205, Col. 2, 55.
1
- diviser,
partager.
-
si omne animal secari ac dividi potest, Cic. Nat. 3, 29
: si tout animal peut être coupé et divisé en parties.
- dividere muros,
Virg. En. 2, 234
: faire une brèche dans les murs.
- marmor
dividere, Plin. 36, 14 : fendre du marbre.
- Diespiter
igni corusco nubila dividens, Hor. O. 1, 34, 5 : Jupiter sillonnant la
nue de feux étincelants.
- Gallia
est divisa in partes tres, Cæs. BG. 1, 1, 1 : la Gaule est
divisée en trois parties. --- cf. 3, 1, 6; 1, 12, 4;
etc.
- en part. -
dividere : partager en deux. --- Liv. 24, 6, 7 ; 23,
17, 10.
- en parl. d'un mignon
- si
quis vellet, te haud non velles dividi, Plaut. Aul. 286 : si l'on
voulait de toi, tu ne te laisserais pas fendre ? n'est-ce pas
?
- mors
Tiberii Gracchi divisit populum unum in duas partes, Cic. Rep. 1, 31
: la mort de Tibérius Gracchus a divisé un peuple unique en
deux factions.
- divisum
(esse) senatum, divisum populum, Cæs. BG. 7, 32, 5 : il y
avait division dans le sénat, division dans le peuple.
- dividere bona
tripartito, Cic.
Tusc. 5, 40 : diviser es biens en trois espèces, admettre
trois sortes de biens.
- hoc
est non dividere, sed frangere, Cic. Fin. 2, 26 : ce n'est pas
là diviser [faire une division logique], c'est rompre en pièces.
--- cf. Or. 115 ; 117.
- divisa
sententia est, Cic. Mil. 14 : il y eut division du vote [vote
séparé sur chacune des questions que l'on distingue dans une
proposition soumise au sénat].
- dividere verba,
Suet. Aug. 87
: séparer les mots dans l'écriture.
2
- poét. - mettre
en morceaux, rompre, détruire.
- dividere concentum, Hor. Ep. 1, 15, 31
: rompre un accord.
- dividere iram, Hor. S. 1, 7, 13 : mettre
fin à une animosité.
3
- distribuer, répartir.
-
vides ut Epicurus cupiditatum genera diviserit, Cic. Tusc. 5, 92 : tu
vois comment Epicurus a classé les différentes sortes de passions. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
113, éd. Vuibert.
- dividere
agrum viritim, Cic. Br. 57 : partager les terres par
tête. --- cf. Rep. 2, 33 ; Tusc. 3, 48.
-
dividere equitatum in omnes partes, Cæs. BG. 6, 43, 4
: répartir la cavalerie sur tous les points. --- cf.
Liv. 28, 2, 16; 37, 45, 19, etc.
- fig. sic
rationem belli esse divisam ut... Cæs. BG. 3, 17, 3 : la
situation respective des belligérants était la suivante...
- dividere agros
viritim civibus,
Cic. Rep. 2, 26 : distribuer les terres par tête aux citoyens.
--- Liv. 1, 47, 11.
- dividere prædam
militibus, Sall. J.
91, 6 : distribuer le butin aux soldats.
-
divisit in singulos milites trecenos æris, Liv. 40, 59, 2 : il donna à
chaque soldat trois cents as.
-
bona inter se diviserunt, Nep. Thras. 1, 5 : ils s'étaient
partagé les biens.
-
dividere agros per veteranos, Suet. Dom. 9 : répartir les
terres entre les vétérans.
- dividere aliquid
cum aliquo :
partager qqch avec qqn. --- Plaut. Aul. 767 ; etc. ;
Sen. Ep. 88, 11 ; 95, 51 ; Curt. 5, 12, 16.
- decemviri
agris dividundis : décemvirs chargés d'un partage de terres.
- poét. - cithara
carmina divides, Hor. O. 1, 15, 15 : tu partageras des vers (=
tu en ménageras les pauses métriques), tu moduleras des vers sur la
lyre.
4
- séparer.
- divisa
a corpore capita, Liv. 31, 34, 4 : têtes séparées du tronc.
- flumen
Rhenus agrum Helvetium a Germanis dividit, Cæs. BG. 1, 2, 3, le Rhin
sépare l'Helvétie des Germains. --- 1, 8, 1 ; 5, 11,
9 ; BC. 3, 36, 3 ; etc.
- dividere seniores a
junioribus,
Cic. Rep. 2, 39 : séparer les plus âgés des plus jeunes.
-
aliqua re dividi aliqua re, Ov. P. 1, 9, 48 : être séparé de
qqch par qqch.
-
exiguo divisam freto cernentes Asiam, Liv. 38, 16, 5 : voyant
l'Asie, dont ils n'étaient séparés que par un mince détroit.
-
quem patria longe dividit, Virg. En. 12, 45 : que sa patrie
retient à une grande distance.
- ira
fuit capitalis ut ultima divideret mors, Hor. S. 1, 7, 13 : l'animosité
était capitale au point qu'il fallait la mort pour les séparer (les =
Hector et Achille).
5
- distinguer.
- dividere legem
bonam a mala, Cic.
Leg. 1, 44 : distinguer une bonne loi d'une mauvaise.
6
- nuancer.
- gemma,
fulvum quæ dividit aurum, Virg. En. 10, 134 : une pierre
précieuse, qui tranche sur l'or fauve.
-
scutulis dividere, Plin. 8, 196 : quadriller une étoffe.
- dīvĭdŭitās,
ātis, f. [dividuus] : partage. --- Gai. Dig. 35, 2,
80.
- dīvĭdus,
a, um [divido] : séparé, isolé. --- Att. Tr. 117 ;
Gell. 2,12, 2.
- dīvĭdŭus,
a, um : - 1 -
divisible, réductible
en parties. ---
Cic. Nat 3, 29; Tim. 19; Col. 12, præf. § 8. - 2
-
divisé, partagé, séparé. - 3
- partitif (t. de gram.). --- Prisc. 2, 31.
- dividua
luna, Plin. 2, 215 : demi-lune.
- dividuum
face (= fac), Ter. : partage en deux.
- potius
quam venias in periclum, Sannio, servesne an perdas totum, dividuom
face, Ter. Ad. 242 : (vois si cela te va) : plutôt que de t'exposer à
tout perdre en voulant tout avoir, Sannion, partage le différend par
moitié.
- dividuom
talentum
facere, Plaut. Rud. 1408 : partager en deux un talent.
-
arbor dividua,
Plin. 16, 122 : arbre qui se bifurque.
- dividuum
nomen, Prisc. : nom partitif.
- dīvĭgĕna, æ, m. f. [divus,
geno] : né(e) d'un dieu. --- Gloss.
Gr.-Lat.
- dīvīna, æ, f. [divinus]
: devineresse. --- Petr. 7, 2.
- dīvīnācŭlum,
i, n. [divino] : instrument de divination. --- Itala,
Num. 22, 7.
- dīvīnālis,
e [divinus] : qui concerne Dieu.
- divinalis
philosophia, Isid. 2, 24 : théologie.
- dīvīnātĭo,
ōnis, f. [divino] :
1
- divination,
art de prédire.
--- Cic. Div.
1, 1;
2, 5, 13; 2, 63,
130; id. Nat. 1, 22, 55; id. Leg. 2, 13, 32; id. Rosc. Am. 34,
96;
Nep. Att. 9, 1; 16 fin; μαντική
(syn. augurium, auspicium,
vaticinium, præsagium, prædictio).
- divinatio
animi, Cic. Fam. 3, 13, 2 : pressentiment.
- vetus opinio est, jam usque ab heroicis ducta temporibus, versari
quamdam inter homines divinationem, Cic. Div. 1, 1 : c’est une vieille
opinion, qui remonte jusqu’aux temps héroïques, qu’il existe parmi les
hommes un art de la divination.
2
- débat judiciaire préalable
(qui a pour objet de faire décider qui sera l’accusateur).
- Divinatio in Cæcilium : choix d'un accusateur contre Cécilius. --- Quint.
3, 10, 3; 7, 4, 33; Gell. 2, 4; Cic. Q. Fr. 3, 2, 1; Cæl. ap. Cic.
Fam. 8, 8, 3; Suet. Cæs. 55.
- dīvīnātŏr,
ōris, m. [divino] : devin. --- Firm. Math. 5, 5.
- dīvīnātrix,
īcis, f. : devineresse.
- divinatrices
artes, Tert. Anim. 46 : la divination.
- dīvīnātus
: part. p. de divino.
- dīvīnē,
adv. [divinus] :
1
- à la
façon d’un
dieu, divinement. ---
Plaut. Amph. 976.
2
- divinement, excellemment, parfaitement.
--- Cic. CM 44.
- qui
potuit divinius et utilitates complecti maritimas Romulus et vitia
vitare quam... Cic. Rep. 2, 5, 10 : comment Romulus aurait-il pu avec
plus de génie rassembler les avantages de la mer et en éviter les
inconvénients que...
3
- en
devinant, en devin.
-
cogitare divine, Cic. Div. 1, 124 : prévoir.
- dīvīnĭtās,
ātis, f. [divinus] :
1
- divinité,
nature divine. --- Cic. Nat. 1, 34; de Or. 2,
86; Div. 2, 119; Liv. 1, 15, 6.
2
- excellence,
supériorité,
perfection.
- divinitas
loquendi, Cic. Or. 62 : éloquence divine.
- au
plur.
divinitates splendoresque astrorum, Vitr. 9, 4, 12.
- dīvīnĭtus,
adv. [divinus] :
1
- de
la part des dieux, venant des dieux, par un effet de la
volonté divine. --- Cic. de Or. 1, 202; Verr. 4, 69; Virg.
G.
1, 415.
-
divinitus non metuo quin meæ uxori latæ suppetiæ sient, Plaut. Amph.
1106 : je ne crains pas que des secours n'aient pas été portés par le
ciel à ma femme.
2
- par
une inspiration divine. --- Cic. de Or. 1, 26 ; Sull. 43.
3
- divinement,
merveilleusement, excellemment. --- Cic. Fam. 1, 9,
12; Att. 1, 16, 9; de Or. 1, 49; Sen. 30.
- dīvīno,
āre, āvi, ātum : - tr. - deviner,
présager,
prévoir.
- divinare aliquid,
Cic. Att. 16, 8, 2 : prophétiser qqch.
- nihil
boni divinare, Liv. 3, 67 : ne rien présager de bon. --- Cic. Div. 1, 123.
- divinare + prop. inf.
: prévoir que.
--- Cic. Fam. 6, 1, 5; CM. 12.
- certum habere majores quoque, si divinassent concedendo omnia non
mitiorem in se plebem, sed asperiorem, Liv. 4, 2, 9 : nous n'en doutons
point : si nos ancêtres avaient pu prévoir qu'en accordant au peuple
tout ce qu'il voulait, ils ne feraient, loin de l'adoucir, que le
rendre plus rude.
- divinare
quid in castris consuli vitii obvenisset, Liv. 8, 23 : deviner quelle
faute le consul avait commise dans le camp.—
Cic. Fam. 6, 3, 21 Liv. 40, 36 ; 41, 24.
- absolt
- ut si de
exitu divinaret, Nep. Ag. 6 : comme si (Agésilas) avait prévu l'issue
du combat. ---
Cic. Div. 1, 125; 2, 20.
- dīvīnum,
i, n. : le divin, sacrifice divin, divination.
- divinus
[divus] :
1
- dīvīnus, a, um
:
- arch. deivinus CIL
1, 603, 16.
a
- divin, de Dieu,
des dieux; divin, auguste (en parl. des Césars).
- arch. deivinus CIL
1, 603, 16.
- animos
esse divinos, Cic. Læl. 13 : [dire]
que l'âme est d'essence divine.
-
nihil ratione divinius, Cic. Nat.
1, 37 : rien de plus divin [d'un caractère plus divin] que la
raison.
- divinissima
dona, Cic. Leg. 2, 45 : présents tout
à fait dignes des dieux.
-
res divina, Cic. Nat. 3, 47 : cérémonie religieuse, offrande,
sacrifice.
-
res divinæ : - α - affaires religieuses,
culte, religion. Cic.
Div. 1, 7. - β
- la nature. --- Tusc.
5,
7. - γ - le
droit naturel. --- Sest. 91.
-
divina humanaque,
Plaut. Amph. 258 : toutes choses, tout sans exception.
-
divina scelera,
Liv. 3, 19, 11 : crimes contre les dieux.
-
divina verba, Cato, Agr. 14, 3 : formules d'expiation.
- divina
domus, Phædr. 5, 8, 38 : l'auguste famille (des Césars).
- divina
humanaque omnia, Plaut. Am. 1, 1, 102 : toutes
choses, tout sans
exception.
- ratione
nihil est divinius, Cic. Fin. 5, 13 : rien n'est plus divin que la
raison.
- divina
scelera, Liv. : crimes contre les dieux.
- causa
divini morbi, Apul. Apol. 51 : la cause de l'épilepsie. ---
cf. ἱερὰ νόσος.
b
- plein de l'inspiration divine,
qui devine, qui prédit, inspiré,
prophétique.
- divinus futuri,
Hor P. 218 : qui devine l'avenir. --- cf. O.
3, 27, 10; Cic.
Div. 1, 63 ; Nep.
Att. 9, 1.
- divinum,
i, n. : - α -
ce qui
est divin, le divin;
sacrifice divin. - β
-
divination.
- divina, æ, f. : devineresse, sorcière.
-
dīvīna, æ, f. [divinus] : devineresse. --- Petr. 7,
2.
- divina
anus, Hor. : vieille sorcière.
- saga,
inquit, et divina, potens cælum deponere, Apul. M. 1, 8, 4 : c'est une
magicienne, dit-il, et même extraordinaire, capable d'abaisser les
cieux.
- divina,
ōrum, n. Aug. : les prédictions.
c
- divin,
extraordinaire, merveilleux,
excellent.
- divinæ
legiones, Cic.
Phil. 5, 28 : admirables légions. --- cf.
Tusc. 1, 79.
-
divinus in
dicendo, Cic. de Or. l, 40 : qui parle divinement.
-
divinus fuit in
supplicatione deneganda, Cic. Q. 2, 6, 1 : il s'est conduit
divinement en
refusant la supplication.
2
- dīvīnus, i, m. :
devin, diseur de bonne aventure. --- Cic. Div. 1, 132
; Fat. 15.
- adsisto divinis, Hor. S. 1, 6, 114 : j'écoute les diseurs de bonne
avænture.
- Dīvĭo,
ōnis, m. : Divion [ville de la Lyonnaise, auj. Dijon]. --- Greg.-Tur.
2, 19.
-
Dīvĭōnensis,
e : de Divion.--- Greg.-Tur.
- Divionense
Castrum, Greg. : Divion.
- dīvīsē
[divisus] : en coupant, en partageant. --- Gell. 1,
22, 16.
- dīvīsi
: parf. de divido.
- dīvīsibĭlis,
e [divido] : divisible. --- Tert. Anim. 14.
- dīvīsim, adv.
: c. divise. --- Hier. Ep. 100, 14.
- dīvīsĭo,
ōnis, f. [divido] :
1
- partage,
répartition, distribution. --- Tac. An. 1, 10;
Just. 11, 13, 7.
2
- vote par division.
- divisionem
(sententiæ) postulare : demander la division du vote. --- Ascon.
ad Cic. Mil. 14, cf. divisa
sententia à divido.
3
- distribution,
présents (faits par les magistrats dans les
occasions solennelles). --- Paul. Dig. 30, 122.
4
- sens
obscène. --- Cic. Fam. 9, 22, 4 ;
Quint. 8, 3, 46.
5
- division
[t. de log. et de rhét.]. ---
Cic. Off. 3, 9; etc.
6
- math. division.
-
divisio binaria, Aug. Serm. 252, 8 : division par deux.
- dīvīsīvus,
a, um : servant à diviser, à la division. --- Boēt.
Ar. top. 7, 2.
- dīvīsŏr,
ōris, m. [divido] :
1
- celui qui sépare, qui
divise. --- Apul. Mund. p. 57.
2
- celui
qui partage. --- Cic. Phil. 11, 13.
3
- distributeur d'argent au
nom d'un candidat, courtier d'élection. --- Cic. Planc. 48;
Mur. 54; Verr pr. 23; etc.
3
- diviseur [math.]. --- Boēt. Geom. 1, p.
1333 Migne.
- dīvisse
: voir divido.
- dīvīsūra, æ, f. [divido] :
1
- incision.
---
C.-Aur. Acut. 3, 4, 37; Chron. 2, 12, 146: Pall. 11, 12, 7;
[= χιασμός] C.-Aur. Chron. 1, 4, 118.
2
- fourche
[d'un arbre]. --- Plin. 16, 122.
3
- plur.
fentes [dans une fleur]. --- Plin. 25, 167.
- divisus
:
1
- dīvīsus, a, um :
- a - part. passé de divido.
- b - adj.
séparé, divisé; distribué.
- veniemus penitus
toto divisos orbe Britannos, Virg. B. 1, 65 : nous irons
jusque
chez les Bretons, séparés du reste du monde.
- divisior Lucr. 4, 962.
-
bellum tam late divisum, Cic. Pomp. 31 : guerre portée sur des
points si éloignés les uns des autres.
2
- dīvīsŭs, ūs, m. (seul.
au dat. divisŭi)
: partage.
- facilis
divisui, Liv. 45, 30, 2 : facile à partager.
- divisui
esse magistratibus, Liv. 33, 46, 8 : être partagé entre des
magistrats.
- divisui
habere, Gell.
20, 1, 40 : partager.
- absentiumque
bona juxta atque interemptorum divisui fuere, Liv. 1, 54, 9
: les
biens des bannis et des morts furent partagés au
peuple.
- dīvĭtātĭo,
ōnis, f. [divito] : action de s'enrichir. --- *Petr.
117.
- Dīvĭtenses,
ĭum, m. : habitants de Divitia [auj. Deutz en face de Cologne]. --- Amm.
26, 7; 27, 1; Inscr. Orell. 1085 et
1086.
- divitia
:
1
- dīvĭtĭa, æ, f. : richesse.
---
Att. Tr. 265; voir divitiæ.
2
- Dīvĭtĭa, æ, f. : Divitia (= Deutz). --- voir hors site Deutz.
- Dīvĭtĭācus
(Dīvĭcĭācus),
i, m. : Divitiacus. - 1
- chef des Eduens. --- Cæs. BG. 1, 3; 18 sq.; 31 sq.
- 2
- roi des Suessions. --- Cæs. BG. 2, 4.
- dīvĭtĭæ,
ārum, f. [dives] : biens, richesses, fortune. ---
Cic. Læl. 86.
- superare
Crassum divitiis, Cic. Att. 1, 4 : être plus riche que Crassus
(= être
très riche).
- divitias alii præponunt, bonam alii valetudinem, alii potentiam, alii
honores, multi etiam voluptates, Cic. Læl. 20 : les uns préfèrent la
richesse; d'autres, la bonne santé; d'autres, la puissance; d'autres,
les honneurs; beeaucoup aussi, les plaisirs. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 510; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- sapiens virtutem, si licebit, in divitiis explicabit, si minus, in
paupertate, Sen. Ep. 85, 40 : le sage déploiera sa vertu, si la
possibilité lui en est donnée, au milieu des richesses, sinon dans la
pauvreté. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 122, éd. Vuibert.
- demite
divitias, Ov. F. 4, 136 : quittez ces riches ornements.
- divitiæ
soli, Plin. 5, 88 : fertilité du sol.
- divitiæ
ingenii, Cic. de. Or. 1, 161 : richesse du génie.
- divitiæ orationis, Cic.
Fam. 4, 4,
1 : les trésors du style.
- divitiæ verborum,
Quint. 10, 1, 13 : richesse d'expression.
- dīvĭtiarium,
i, n. [divitiæ] : lieu où se trouve déposé le trésor. ---
Ambr.
- dīvĭtĭor,
dīvĭtissĭmus : voir dives.
- dīvĭto,
āre [dives] : - tr. - enrichir. --- Turpil. Com.
198; fig. Att.
d. Gell. 14, 1, 34.
- Divixtus,
i, m. : nom d'homme. --- CIL 3, 1636.
- Dīvŏdūrum,
i, n. : Divodurum (ville
de la Gaule
Belgique, nommée plus tard Mediomatrici, puis Mettis, auj. Metz).
--- Tac. H. 1, 63.
- dīvolvo,
ĕre : - tr. - rouler dans son esprit.
- divolvere
multa secum, Amm. 26, 4, 3 : rouler beaucoup de choses dans son esprit.
- Dīvŏna, æ, f. : nom
celtique de la capitale des Cadurques [auj.
Cahors]. --- Aus. Urb. 14, 32.
- dīvorse,
arch. : c. diverse.
- dīvorsus
: voir diversus.
- dīvortĭum
(dīvertĭum), ĭi, n. [diverto] : - 1
- point de séparation, séparation. - 2
-
divorce. - 3 -
brouille, rupture.
- forme divertium Cic. Fam.
2, 10, 2; Att. 5, 20, 3; Inscr. Orell. 4859.
- divortia
aquarum : ligne de partage des eaux. --- Cic. Att. 5, 20, 3; Fam.
2, 10, 2.
- prope
divortium itinerum, Liv. 44, 2 : près de l'endroit où la route se
divisait.
- artissimum
inter Europam Asiamque divortium, Tac. An. 12, 63 : détroit très
resserré
entre l'Europe et l'Asie.
- fig. ex
communi sapientium jugo sunt doctrinarum facta divortia, Cic. de Or. 3,
69
: descendues des communes hauteurs de la philosophie, les écoles ont
pris
des directions différentes.
- divortium
hiemis
et veris, Col. 4, 27, 1 : période qui sépare l'hiver du
printemps.
- ab aliquo per divortium discedere, Just. 2, 6 : divorcer avec son
mari.
- divortium
facere : divorcer. ---
Cic. Att. 12, 52,
2; 1, 18, 3; Phil. 2, 69.
- le
divorce, divortium, a
toujours été admis à Rome pour le mariage civil;
quant au mariage religieux, il ne peut être dissous que par les rites
lugubres de la differatio,
en présence du grand Pontife.
- facile
inveniam quo modo divortium et discordiam inter nos parem, Plaut. Truc.
419 : je trouverai facilement des prétextes de querelle et de rupture
entre nous.
- dīvorto
: c. diverto.
- (Lebaigue
P. 391).
- dīvulgātĭo,
ōnis, f. [divulgo] : action de répandre (divulguer, publier). ---
Tert. Test. an. 5.
- dīvulgātŏr,
ōris, m. : qui divulgue, qui publie, propagateur. ---
Gloss.
- dīvulgātus,
a, um : part. passé de divulgo. - 1
- divulgué, rendu public. - 2
- adjt.
commun, abandonné
à tout le monde, banal.
- Afer
divulgato ingenio, Tac. An. 4, 52 : Afer, son talent s'étant révélé.
- primum
tempus ætatis ad omnis libidines divulgatum, Cic. Post. Red. 5, 11 :
jeunesse
livrée à tous les plaisirs.
- divulgatus : commun,
banal, vulgarisé. --- Lucr. 6, 8 ; Cic. Fam. 10, 26, 2: Tac.
An. 4, 11.
-
divulgatissimus. --- Cic. Fam. 10, 26, 2.
- dīvulgo,
āre, āvi, ātum [dis, vulgo] : - tr. - divulguer, publier, rendre public.
--- Cic. Att.
13, 21, 4 ; Or. 112 ;
Cæs. BC. 1, 20, 1.
- divulgare
librum alicujus nomine, Cic. : publier un livre sous le nom de qqn.
- divulgatur
opinio, Just. : l'opinion se répand.
- divulgare
+ prop. inf. : répandre le bruit que. --- Cic.
Fam. 6, 12, 3; Suet. Claud. 39.
- divulgari
ad... : se prostituer à. --- Cic. Sen. 11.
- divulsi
: parf. de divello.
- dīvulsĭo,
ōnis, f. [divello] : action d'arracher, de séparer, de
diviser. --- Sen. Ep. 99, 15 ; Hier. Ep. 117, 3.
- divulsus,
a, um : part. passé de divello.
- dīvum
(dīum), i, n. : voir
infra.
- dīvus,
a, um ou arch. et poēt. dīus,
dīa, dīum : - a
- d'une nature divine, divin. - b
- semblable au dieu. - c
- divinement beau, divinement grand, excellent.
- gr. δῖος.
- gén.
plur. divom Plaut.,
Ter., Lucr., Virg., Hor.
- Romule
die, Enn. An. 111 : ô
divin Romulus.
- subst.
dīvus
(dīus), i, m. : divinité, dieu.
- et dīva (dīa),
æ, f.
: divinité, déesse.
- Divi
Novensiles, Di Indigetes, Divi, quorum est potestas nostrorum
hostiumque, Dique Manes, vos precor... Liv. 8, 9 : dieux Novensiles,
dieux Indigètes, dieux qui avez pouvoir sur nous et l'ennemi, dieux
Mânes, je vous prie ...
- de divis
neque, ut sint neque ut non sint, habeo dicere, Cic. Nat. 1, 53 : au
sujet des dieux, qu'ils soient ou qu'ils ne soient pas, je ne suis pas
à même de vous le dire. --- syntaxe latine Ernout et Thomas n° 305;
éd. Klincksieck
-
pro divum fidem, meretrix et mater familias una in domo ? Ter. Ad. 4,
7, 28 : grands dieux ! une courtisane et une mère de famille
sous le
même toit ?
-
numerum divorum augere, Virg. En. 7, 211 : accroître le nombre des
dieux.
-
Venus pulcherrima dium, Enn. : Vénus, la plus belle des divinités.
-
dia Camilla, Virg. En. 11, 657 : la divine Camille.
- dium
profundum, Ov. M. 4, 537 : la mer à la beauté divine. --- cf. ἅλς δῖα.
- sententia
dia Catonis, Hor. S. 1, 2, 32 : le grand Caton donnant son
avis.
-
Alabandenses templum Vrbis Romæ se fecisse commemoravere ludosque
anniversarios ei divæ instituisse, Liv. 43, 6 : Les
Alabandiens rappelèrent qu'ils avaient élevé un
temple à la ville de
Rome, et institué des jeux annuels en l'honneur de cette nouvelle
divinité.
- Divus
Augustus : le divin Auguste (titre
donné, après leur mort, aux empereurs divinisés ; et d'abord à Jules
César). --- Virg. En. 6, 792;
Suet.
- subst.
neutre
dīvum (dīum) : le ciel.
- nec
variis obsita frondibus sub divum rapiam, Hor. O. 1, 18, 13 :
et je ne
dévoilerai pas au grand jour ce que tu as dissimulé sous des feuillages
variés.
- Dīvi
frātres, m. : les divins frères (expression désignant Marc
Aurèle et son frère d'adoption, L. Verus). ---
Callist. Dig. 2, 4, 3; Marc. Dig. 39, 4, 16, 10, etc.
-
non
esse admittendam excusationem ejus qui hoc solo utitur quod ignotus
patri pupillorum sit, Divi fratres rescripserunt, Dig. : on n'admet pas
l'excuse de celui qui allègue, pour seul motif, qu'il était inconnu du
père des pupilles : ainsi le décide un rescrit des divins frères.
- sub
dio (sub divo) = sub Jove : sous le ciel, en plein air, à la belle
étoile.
- vinum
ponito sub dio, Cato, Agr. 108 : exposez le vin à l'air. ---
cf. 55, 95, 112.
- nocte
una sub dio, Col. 6, 6 : une nuit en plein air. --- cf. 6,
13; 6, 22.
- castra
sub divo habere non poterat, Nep. Eum. 5 : il ne pouvait
camper en plein air.
- arch.
sub
diu. --- Plaut. *Most. 765; Lucr. 4, 211.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- dixi
: parf. de dico.
- do :
A
- do,
dăre, dĕdi, dătum : - tr. - pour
le sens, participe de deux racines confondues da donner et dha placer, voir condere, abdere, etc.
- (Lebaigue
P. 391 et P.
392)
- quelques
formes archaïques : dăno, dănere
Plaut. Capt. 819, etc.; P. Fest. 68, 12; Non. 97, 14 ; subj.
prés. arch. duas, duat
; optatif duim, duis, duit,
duint; formes sync. dan = dasne
Plaut. As. 671;
Truc. 373; datin
= datisne Plaut. Curc. 311 ; Truc. 631 ; dabin
= dabisne Plaut. Bacch.
883; Ps. 536; 1078; dedistin
= dedistine Plaut. Curc. 345,
etc.; inf. prés. passif darei
CIL 1, 205 etc. ; darier P. Fest. 184,
14.
- voir datum.
- voir datus.
- voir dato.
1
- en
gén. donner.
-
principio et habet quod det et dat nemo
largius, Ter. Eun. 1078 : d'abord, il a de quoi donner et personne ne
donne plus abondamment. --- trad.
Touratier, Syntaxe latine, p. 464; éd. Peeters France.
- dare,
recipere merita, Cic. Læl.
26 : rendre, recevoir des services.
-
par ratio acceptorum et datorum, Cic. Læl. 58 : compte
égal (balance exacte) du reçu et du donné.
-
dare
obsides, Cæs. BG. 1, 19, 1 : donner des otages.
-
alicui aliquid in
manum, in manus dare, Plaut. Trin. 126, 130 : donner qqch à
qqn en mains propres. --- cf. Bac. 769.
- e manibus in manus
dare,
Plaut. Trin. 902 : donner de mains propres en mains propres.
- ea
causa illam (= ancillam) emi, dono quam darem matri meæ - ne duis
(illam),
neve te advexisse dixeris, Plaut. Merc. 400 : je l'ai achetée pour la
donner
à ma mère - ne la lui donne pas et ne dis pas que tu l'as ramenée.
- dare
inter sese : *donner entre eux* = échanger mutuellement.
- dantur
opes nulli nunc nisi divitibus, Mart. 5, 81, 2 : on ne prête qu'aux
riches.
- rumor
venit datum iri gladiatores, Ter. Hec. 39 : le bruit court que l'on va
donner des jeux de gladiateurs. --- syntaxe latine Ernout et Thomas
n° 325; éd. Klincksieck
2
- octroyer,
concéder,
accorder.
-
modica libertate populo data, Cic. Rep. 2, 55 : en
octroyant au peuple une liberté modérée.
-
ei
dantur imperia, Cic. Rep, 1, 68 : on lui accorde des
commandements.
3
- confier,
remettre.
- litteras ad te numquam habui cui
darem, quin dederim, Cic. Fam. 12, 19,
3 : je n'ai jamais eu une personne à qui remettre une lettre
à ton adresse, sans lui en remettre une.
-
dare litteras ad
aliquem = remettre au courrier une lettre pour qqn, donc écrire
à qqn.
- de
là litteræ Corcyræ datæ, Cic. Fam. 4, 14,
1 : lettre (confiée) écrite à Corcyre ; [le
courrier ou la pers. chargée de la lettre la livre au
destinataire reddit,
rarement dat Cic. Att.
5, 4, 1 ; Cæl: Fam. 8, 2,
2; Nep. Pelop. 3, 2]
- data
pridie Kal. Decembr. : (lettre) datée de la veille des calendes de
décembre.
4
- présenter,
fournir,
offrir.
- ad prætores vinum
dare, Cato, frg.
64, 1 : fournir du vin à
destination des préteurs.
-
tui spem das, Cic. Rep. 1, 15 : tu fais
espérer que tu interviendras, que tu prendras la parole.
-
dabant
hæ feriæ tibi opportunam sane facultatem ad explicandas tuas
litteras,
Cic. Rep. 1, 14 : ces jours de fête t'offraient une excellente
occasion de te donner librement à tes études.
-
dare ansas
alicui ad reprehendendum, Cic. Læl. 59 : présenter le flanc
aux
critiques de qqn.
-
multæ causæ suspicionum dantur, Cic. Læl. 88 : il
s'offre souvent des sujets de soupçons.
-
iter alicui per
provinciam dare, Cæs. BG. 1, 8, 3 : laisser à qqn le droit de
passage dans la province.
-
inter se fidem et jusjurandum dant, Cæs. BG.
1, 3, 8 : ils échangent leur parole et un serment.
- tempus, locus, fors
se dat
: le moment, l'occasion, le hasard se présente. ---
Liv. 28, 5, 8
; 1, 45, 3, etc.; Sen. Ep. 79, 5; cf. Cic. Att. 3, 23, 5.
5
- avec
adj. verbal
confier.
- librum Cossinio ad
te perferendum
dedi, Cic. Att. 2, 1, 1 : j'ai
confié à Cossinius la mission de te porter le livre.
6
- permettre.
- sin homo
amens diripiendam urbem daturus est, Cic. Fam. 14, 14, 1
: mais si notre
furieux a l'intention de permettre le pillage de la ville. --- voir Gaffiot
M. Belge, 33, p. 220.
7
- sens particulier.
- dare nomina, Cic.
Phil. 7, 13
: donner son nom, s'enrôler pour le service militaire
- dare manus : tendre les mains pour
qu'on les enchaîne, s'avouer vaincu. --- Cic. Læl. 99 ; Att.
2, 22, 2; Cæs. BG. 5, 31, 3; Nep. Ham. 1, 4.
- droit do,
dico,
addico (les trois mots consacrés, tria
verba Ov. F. 1, 47) : formule
sacramentelle que
prononçait le préteur,
résumé de ses attributions judiciaires.
- dare
(judicem, judicium) : donner un juge et une formule.
- dicere (jus)
: déclarer le
droit en réglant l'instance ; addicere : confirmer la volonté
des parties.
8
- accorder,
faire une
concession.
-
satis mihi dedisti, cum respondisti... Cic. Tusc. 2,
28 : tu m'as assez accordé en me répondant...
-
hoc
dabitis... oportere, Cic. Fin. 2, 86 : vous ferez cette
concession qu'il
faut... --- cf. Inv. 1, 63 ; Tusc. 1, 25 ; Fin. 5,
83.
- avec
ut subj.] Cic. Ac.
1, 24
9
- placer, mettre, jeter.
- ad
terram aliquem dare, Plaut. Cap.
797 : jeter qqn à terre.
- præceps
ad terram datus, Liv. 31, 37,
9 : jeté à terre la tête la première.
- hostes
in
fugam dare, Cæs. BG. 5, 51, 5 : mettre les ennemis en fuite.
--- BG. 4, 26, 5.
- sese
dare in
fugam, Cic. Verr. 4, 95 : prendre la fuite.
-
se dare fugæ, Cic. Att. 7, 23, 2 : prendre la fuite.
- ne
me dem incertæ et periculosæ fugæ, cum rei publicæ nihil prosim,
nihil Pompeio, Cic. Att. 7, 23, 2 : (je pense comme toi) : je
ne dois pas m'abandonner
à une fuite incertaine et périlleuse, sans
profit pour la république, sans profit pour Pompée.
- dare
aliquem in caveam, Plaut. Capt. 134 : mettre qqn en cage.
- ad
pistores
aliquem dare, Plaut. As. 709 : envoyer qqn chez les
pileurs de grain. --- cf. dare
in
pistrinum, Ter. And. 214.
- in
pedes se dare, Plaut. Capt. 121 : s'enfuir.
- in
viam se dare, Cic. Fam. 14, 12 : se mettre en route.
- intro
se dare,
Cic. Cæc. 13 : s'introduire à l'intérieur.
- se
dare obvium
alicui, Liv. 1, 16, 6 : se présenter devant qqn.
- dari in altos rogos, Ov. M. 7, 609 : être jeté sur
d'immenses bûchers.
- fig. ambitione
præceps datus est, Sall. J. 63, 6
: l'ambition le mit à bas.
- dare
rem publicam in præceps,
Liv. 27, 27,
11 : jeter l'Etat dans une situation critique.
- se
dare in rem : se porter vers une chose, se jeter dans une
chose.
- se
dare in exercitationem, Cic. Ac. 1, 7 : se lancer
dans un exercice. --- cf. Tusc. 5, 80; de Or. 3, 59.
- scripta
foras dare, Cic. Att. 13, 22, 3 = edere : publier des écrits.
- dare + prop.
inf. : faire
que.
- (equus)
quem Dido esse sui
dederat monumentum amoris, Virg. En. 5, 572 : (cheval) dont
Didon avait
voulu faire un témoignage de sa tendresse. --- cf.
κάμνειν με
τήνδε ἔθηκε την
νόσον, Eurip. Heracl. 990 : il a fait que je souffre
de cette maladie.
- avec participe
aliquem defensum dare, Virg. En. 12, 437
: protéger qqn.
- dare
stratas legiones Latinorum, Liv. 8,
6, 6 : faire
joncher le sol aux légions latines.
10
- apporter, causer.
- alicui
damnum, malum dare, Ter. And. 143
: causer du dommage, du mal à qqn.
- quid
mali datis... ?
Cic. Nat.
1, 122 : quel tort ne faites-vous pas...? --- cf.
Tull. 34
- inania
duro vulnera dat ferro, Ov. M. 3, 84 : il tente vainement
d'entamer le fer qui résiste [il fait de vaines morsures]
- dare,
accipere motus, Lucr. 1, 819 : imprimer, recevoir des
mouvements.
- equitum
peditumque ruinas dare, Lucr. 5, 1329 : faire des
massacres de fantassins et de cavaliers. --- cf. 1,
287
11
- accorder, concéder.
- dare aliquid
alicui : accorder qqch à qqn. --- Cic. Lig. 37 ;
Sulp. Fam. 4, 5, 6.
- plus
stomacho quam consilio
dedit, Quint. 10, 1, 117 : il accorda plus à sa bile
qu'à la réflexion (il se laissa plus aller à...). --- cf.
Hor. S. 1, 4, 39; 2, 2, 94; Sen. Clem. 1, 15, 5; Tac. An. 1, 7.
- se
dare alicui, alicui rei : se donner, se dévouer, se
consacrer à qqn, à qqch. --- Cic. Rep. 1,16 ; Off. 1,122,
etc.
- se
dare sermonibus vulgi, Cic. Rep. 6, 25 : se laisser guider par
les
propos de la foule.
12
- exposer,
dire.
- quamobrem
has partis didicerim, paucis dabo,
Ter. Haut. 10 : je vous exposerai brièvement, pourquoi j'ai
pris
ce rôle.
- da
mihi nunc, satisne probas ? Cic. Ac. 1, 10 : mais,
dis-moi, es-tu bien de cet avis ? --- cf. Att. 12, 5, 3.
- poét. datur
= narratur, dicitur, fertur, etc. : on
expose , on raconte, on dit, on rapporte, etc.. --- Ov. F. 6,
434.
- Thessalici
da bella ducis, Val. Fl. 5 : chante les combats du héros thessalien.
- fabulam
dare : faire jouer une pièce de théâtre.
- dare
verba (alicui), Cic. Phil. 13, 33 : tenir de beaux discours
(à qqn), payer de mots, donner le change, tromper. --- cf.
Plaut.
Capt. 945, etc.; Ter. And. 211, etc. ; Nep. Hann. 5, 2.
13
- imputer.
- avec deux datifs alicui aliquid laudi,
crimini, vitio dare : imputer à qqn qqch à louange, à
accusation, à défaut = faire à qqn un
mérite, un grief, un crime de qqch. --- Cic. Amer. 48; Off. 1,
71; 2, 58, etc.
- cum
Gallio crimini dedisset sibi eum venenum paravisse,
Cic. Br. 277 : ayant accusé Gallius d'avoir voulu
l'empoisonner.
14
- donner [un banquet, un repas].
-
Hirtio cenam dedi, Cic.
Fam. 9, 20, 2 : j'ai donné à dîner à Hirtius.
- dare
prandia vulgo, Cic. Mur. 67 : donner des repas au peuple.
- dare
epulum populo
Romano, Cic. Mur. 75 : donner au peuple romain un repas
solennel.
15
- constructions diverses.
- dare ut + subj. :
- a
- donner
la faveur de,
accorder de, permettre de.
- b
- admettre que.
- id non dant ut... Cic. Tusc. 1, 78 : ils
n'admettent pas que...
- dabat
et famæ, ut... Tac. An. 1, 7 : il tenait aussi à faire croire que...
- da
femina ne sim, Ov. M. 12 : accorde-moi de n'être pas femme.
- dare
iter alicui per provinciam : permettre à qqn de passer par la province.
-
quod nostræ ætati dii dederunt ut
videremus, Liv. 1, 19, 3 : chose que les dieux ont
accordé de voir
à notre siècle. --- cf. 1, 54, 5; 30, 12, 12.
- lex
sociis dabat
ut... Liv. 41, 8, 9 : la loi accordait aux alliés de...
- datum
hoc nostro generi est, ut... Liv. 10, 28, 13 : c'est la
destinée
de notre famille de...
- dare ne + subj.
---
Ov. M. 12, 202; 12, 206.
- Scauro
datum ne bona
publicarentur, Tac. An. 3, 23 : la faveur fut donnée à
Scaurus qu'il n'y eût pas (par égard pour Scaurus il n'y
eut pas) confiscation de biens.
- avec inf.
--- dare bibere : donner à boire. --- Cato, Agr.
89; Plaut. Pers.
821; cf. Musée Belge, 33, p. 212.
- da
mihi castra sequi, Lucain, 2, 348 : permets-moi de suivre le camp.
- di
tibi dent
capta classem reducere Troja, Hor. S. 2, 3, 191 : que les
dieux
t'accordent de ramener ta flotte après la prise de Troie. ---
cf.
Ep. 1, 16, 61; P. 83; Virg. En. 1, 522; Sen. Clem. 1, 8, 3; Ep. 124, 5,
etc.
- impers.
datur
il est donné, il est permis, on permet, on peut.
- interim
recedere sensim datur, Quint. 11, 3, 127 : on peut toutefois se reculer
tout doucement.
- nonne
cernere datur...? Plin. Pan. 29, 3 : ne nous est-il pas donné de
voir...?
-
nonne cernere datur ut sine ullius injuria omnis usibus nostris annus
exuberet ? quippe non ut ex hostico raptæ perituræque in horreis messes
nequiquam quiritantibus sociis auferuntur, Plin. Pan. 29, 3 : ne nous
est-il pas donné de voir comment, sans faire tort à personne, chaque
année fournit en surabondance à nos besoins ? car les récoltes ne sont
pas, comme un butin de guerre qui ira pourrir dans nos greniers,
arrachées aux alliés qui crient justice. --- trad. Duby; éd. les
belles lettres.
- dari
sibi diem postulabat, Plin. Ep. 9 : il demanda qu'on lui accordât un
délai.
- avec supin
dare nuptum : donner en mariage. --- Plaut. Pers.
383; Aul. 384, etc. ; Ter. And. 301 ; Ad. 346.
- dare
+ adj. verbal
: donner à (l’adjectif
verbal a
le sens de l’infinitif de but.)
- agros locupletium colendos dedit, Cic. : il donna les terres des
riches
à cultiver.
- dare
id alicui cogitendum, Cic. : soumettre cela aux réflexions de qqn.
16
- locutions
diverses.
- in
pedes se dare : s’enfuir.
- se
dare alicui, alicui rei : se consacrer à qqn, à qqch.
- dans le dialogue
sic datur ! et voilà ! (tu as ce que tu mérites). --- Plaut.
- dare
operam alicui rei : s'adonner à qqch, s'appliquer à qqch.
- dare
operam valetudini : s'occuper de sa santé.
- quam ob rem
primum danda opera est ne qua amicorum discidia fiant; sin tale aliquid
evenerit, ut exstinctæ potius amicitiæ quam oppressæ videantur, Cic.
Læl. 78 : dans ces conditions il faut d'abord s'efforcer d'empêcher les
brouilles entre amis et, s'il se produit quelque chose de ce genre,
faire voir qu'on a laissé mourir plutôt qu'étouffé son amitié. ---
trad. Robert Combès; éd. les belles lettres.
-
danda opera est omnino ... ut etiam
singulis consulatur, sed ita, ut ea res aut prosit aut certe ne obsit
rei publicæ, Cic. Off. 2, 73 : d'une manière générale, il faut avoir
soin de s'occuper aussi des
particuliers, mais de telle façon cependant que cela soit ou bien utile
ou du moins pas nuisible à l'Etat. --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 647; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
primum danda opera est ne ... cavendum vero ne etiam in graves
inimicitias convertant se amicitiæ, Cic. Læl.78 : on s'efforcera
d'abord ... et il faut veiller avant tout à ce que les amitiés ne se
changent même en haines violentes. --- Syntaxe latine; Ernout et
Thomas § 430 p. 450
- pœnas
dare alicui : subir un châtiment qui donne satisfaction à qqn (qui
venge qqn).
- dare
tabellam de aliquo : **donner au juge un bulletin pour qu'il prononce
la
sentence de qqn** = faire prononcer une sentence.
- locus
se dat : l’occasion se présente.
- ut
res dant sese, Ter. Hec. 380 : selon que les choses se présentent,
selon les
circonstances.
- omnibus nobis ut res
dant sese, ita magni atque humiles sumus, Ter. Hec. 380 : selon que les
choses se présentent à nous tous, nous sommes grands ou petits.
B - dō,
acc. = domum. --- Enn. An. 563, cf. Diom. p. 436; Aus. 12, 3.
- Dŏbēri,
ōrum, m. : Dobère [ville de Macédoine]. --- Plin. 4,
35.
- dŏcĕo,
ēre, dŏcŭi, doctum : - tr. - enseigner, instruire, montrer,
faire voir.
- docere
rem : enseigner
qqch (faire connaître qqch. --- Cic. Leg. 1, 58;
Fin. 1, 22; Off. 2, 82; Cæs. BG. 5, 42,
5; BC. 3, 79, 6.
- docere
canere, Cic.
Tusc. 1, 41 : enseigner à chanter.
- ferre
laborem, contemnere volnus consuetudo docet, Cic. Tusc. 2, 38 :
l'habitude
apprend à endurer l'effort, à mépriser une blessure.
-
docere esse deos, Cic. Nat. 2, 2 : enseigner qu'il y a des
dieux.
- docere + prop.
inf. : - a - enseigner
que. ---
Cic. Nat. 1, 53; [av. int. indir.] Cic. Nat. 2, 3. - b
- faire connaître
que,
informer que. --- Cic. Att. 16, 8 ; Cæs. BG. 5, 1, 7.
- docui
per litteras id nec opus esse nec fieri posse, Cic. Att. 16, 8 : je lui
ai expliqué par écrit qu'elle (= l'entrevue) ne me paraissait ni
nécessaire ni possible.
- docere
aliquem : instruire qqn. --- Cic. Div. 2, 4; Off. 1, 156 ; CM
29.
- avec deux acc. doceo
pueros grammaticam : j'enseigne la grammaire aux enfants.
- docere
aliquem litteras, Cic. Pis. 73 : apprendre
à lire à qqn. --- cf. Nat. 2, 148.
- passif doceri
rem, Cæs.
BG. 5, 42, 2 : être instruit (informé) de qqch.
--- cf. Hor. S.
1, 6, 76
- docere
aliquem tacere, Cic. Agr. 3, 4 : apprendre à qqn
à se taire. --- cf. Phil. 2, 8.
- passif docemur domitas habere
libidines, Cic. de Or. 1, 194 : nous apprenons à maintenir
nos passions domptées. --- cf. Fin. 2, 15; Sen. Ep.
95, 13; Nep.
Epam. 2, 1.
- in parum fausto
carmine docta fui, Ov. H. 21, 184 : je me suis pour mon malheur rendue
habile en poésie.
-
at illa multo optuma rei publicæ doctus sum, hostem
ferire... Sall. J. 85, 33 : mais il est une science, de
beaucoup la plus
utile à l'État, dont je suis instruit, celle de frapper
l'ennemi...
- juvenes ad populum
dicere
assiduo labore docti sunt : des jeunes gens ont appris par un travail
assidu à parler devant le peuple.
- avec int. indir.
aliquem docere qui... fuerit, Cic. Amer. 25 : apprendre à qqn
quel a été..., cf. Att. 8, 2, 2;
Fam. 3, 6, 5.
- (Sicilia)
prima docuit majores nostros quam præclarum esset exteris gentibus
imperare,
Cic. Verr. 2, 2 : (la Sicile) fut la première à enseigner à nos
ancêtres
combien il était glorieux de commander aux nations étrangères.
- docere
aliquem de aliqua re, Cæs. BG. 7, 10, 3 : instruire qqn de
qqch.
- passif doceri de aliqua
re, Cic. Amer. 26 : être instruit de qqch. --- cf.
Brut. 200.
- Socratem
docere fidibus, Cic. Fam, 9, 22, 3 : apprendre à
Socrate à jouer de la lyre.
- docere aliquem equo
armisque,
Liv. 29, 1,
8 : apprendre à qqn l'équitation et le maniement des armes.
- Latine
philosophiam docere, Cic. Fin. 3, 40 : apprendre à
la philosophie à parler latin. --- cf. Plin. Ep. 7,
4, 9
- rare docere
aliquem in aliqua re, Cic. Or. 40 : instruire qqn en une
matière.
- docere
fabulam, Cic. Tusc. 4, 63 : faire apprendre une pièce (aux
acteurs), faire représenter une pièce. --- cf.
Br. 73; Hor. P. 288; Gell. 17,
21, 42.
- rhét. docere
: instruire (l'auditoire, les juges) = probare. ---
Cic. Br. 185
- abst vel
discendi studium vel docendi, Cic. Rep. 2, 1 : le goût soit de
s'instruire soit d'instruire les autres.
- abst
docere
: tenir école, donner
des
leçons. --- Cic. Q. 2, 4, 2.
- mercede
docere, Cic. de Or. 1, 126 : faire payer ses leçons.
- homines,
dum docent, discunt, Sen. Ep. 87, 28 : on s'instruit en enseignant. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 151, éd. Vuibert.
- Dochi,
ōrum, m. : peuple d'Ethiopie. --- Plin. 6, 190.
- dŏchlea, æ, f. (c.
chamæpitys) :
ivette commune (plante).
--- Apul. Herb.
26.
- dochmĭăcus,
a, um : dochmiaque. --- M.-Vict. Gram. p. 2534.
- dochmĭus,
ĭi, m. : dochmius (pied
de
cinq syllabes composé d'un ïambe et d'un crétique). ---
Cic. Or. 218; Quint. 9, 4, 79.
- gr. δόχμιος.
- dŏcĭbĭlis,
e [doceo]
: qui apprend facilement. --- Prisc. 18, 25.
- dŏcĭbĭlĭtās,
ātis, f. : aptitude à apprendre. --- Isid. Sent.
3, 14, 2.
- dŏcĭlis,
e [doceo] :
- docilissimus. --- Char. 182, 18, mais sans
exemple.
1
- disposé à s'instruire, qui
apprend
facilement,
docile. ---
Cic. de Or.
3, 323 ; Rep. 2, 67.
- docilis
ad aliquam
disciplinam, Cic. Fam. 7, 20, 3 : qui apprend facilement une
science.
- ad
hanc enervatam muliebremque sententiam satis docilem se Epicurus
præbuit,
Cic. Tusc. 2, 15 : Epicure se montra assez docile à cette opinion lâche
et propre à une femme.
- nimio
es tu ad istas res discipulus docilior, quam
ad illa quæ te docui, Plaut. Bacch. 164 : tu es beaucoup trop attentif
aux leçons de ce maître qu'à celles que je t'ai
enseignées.
- avec
abl.
docilis imitandis turpibus, Juv. 14, 40 : porté
à imiter le mal.
- lusciniæ
Græco sermone docilis, Plin. 10, 120 : rossignols qui
apprenaient à parler grec.
- poét.
avec gén.
docilis pravi, Hor. S. 2, 2, 52 : qui se
laisse facilement entraîner au mal. --- cf. Hor. O.
4, 6, 43; Sil.
3,
233; id. 16, 360.
- avec
l'infinitif cerva
accedere mensis (erili), Sil. 13, 120 : biche habituée à s'approcher de
la table (de son maître).
- inde exuta feram
docilisque accedere mensis atque ultro blanda attactu gaudebat erili,
Sil. 13, 120 : devenue familière, et dressée à venir à la table de son
maître, elle aimait à s'offrir à la main qui voulait la flatter.
- Pompeius
docilis Sullam scelerum vicisse magistrum, Lucain. 1, 326 : Pompée
s’étudie à vaincre Sylla son maître en l’art des crimes.
- docilis
pascere rumorem vulgi pavor, Sil. 4, 9 : peur qui se plaît à grossir
les rumeurs de la foule.
2
- docile, qu'on
manie facilement.
- capilli
dociles, Ov. Am. 1, 14, 13 : cheveux
flexibles.
-
os docile, Ov. Am. 3, 344 : voix souple.
- dŏcilĭtās,
ātis, f. [docilis] : - 1
-
aptitude
à apprendre, facilité à apprendre, aptitude. ---
Cic. Fin. 5, 36 ; Sest. 91. - 2
- douceur,
bonté. --- Eutr. 10, 4.
- dŏcilĭtĕr,
adv. : en
apprenant facilement. --- Diom. p. 299, 2 K.
- dŏcĭmĕn,
ĭnis et dŏcĭmentum, i, n.
: c. documentum. ---
T.-Maur. 1932; N. Tir. 53, 70.
- Dŏcĭmus,
i, m. : nom d'homme. --- Inscr.
- dŏcis,
ĭdis, f. : météore en forme de poutre. --- Apul. Mund.
3; 16.
- gr. δοκίς,
ίδος.
- Docĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- CIL 2, 2633.
- Dŏclĕās,
ātis, m. f. n. : de Doclée [ville de Dalmatie]. ---
Plin. 11, 240.
- Dŏclĕātes, ĭum, m. :
les habitants de Doclée. --- Plin. 3, 143.
- doctē,
adv. :
1
- savamment, doctement. ---
Cic. Tusc. 5, 8.
- doctius. ---
Hor. Ep. 2, 1, 33.
- doctissime
eruditus, Sall. J. 93, 3 : profondément instruit.
2
- prudemment,
sagement, finement---
Plaut. Ep.
404, etc.
- doctĭcănus,
a, um [doctus, cano] : dont les chants sont savants.
--- Mart. Cap. 2, § 122.
- doctificus,
a, um
[doctus, facio] : qui rend savant. --- Capel. 6,
567.
- doctĭlŏquax,
ācis [doctus, loquax] : qui aime à parler savamment. ---
Drac. Sat. 61.
- doctĭlŏquŭs,
a, um
[doctus, loquor] : qui parle bien. --- Enn. An. 583.
- doctisŏnus,
a, um
[doctus, sono] : qui rend un son harmonieux. --- Sid.
15, 180.
- doctĭtantĕr
[doctito] : savamment. --- Aug. Gen. imperf. 6, 16.
- doctĭto,
āre : fréq. de doceo. ---
Gloss.
- doctĭuscŭlē
[doctus] : d'une manière qq peu savante. --- Gell. 6, 16, 2.
- doctŏr,
ōris, m. [doceo] : maître, celui qui enseigne. --- Cic. de Or.
1, 23; 3, 57; Div. 1, 6; Or. 117.
- doctrina, æ, f. [doceo]
:
1
- enseignement, formation
théorique [opp. souvent à natura
ou usus], éducation,
culture.
- neque
id fecit naturā solum, sed etiam doctrinā, Nep. Att. 17, 3 : il n'agit pas ainsi par la
seule impulsion de la nature, mais encore par principes. ---
cf. Cic. de Or. 1, 145; 1, 208; Br. 120; de
Or. 1, 204 ; Arch. 15.
2
- art, science, doctrine,
théorie, méthode. --- Cic. Leg. 2, 39; Br. 236,
etc.
- dicendi
doctrina, Cic. de Or. 2, 5 : la science de la parole.
- doctrīnālis,
e [doctrina] : de science, théorique. --- Isid. 2,
24, 14.
- doctrīnum,
i, n. : école. --- Gloss.
- doctrix,
icis, f. [doctor]
: celle
qui enseigne, maîtresse. --- Serv. En. 12, 159.
- doctus,
a, um : - 1
- part.
passé de doceo. - 2
- adj. - a
- qui
a appris, qui sait, instruit, savant, habile, lettré. - b
- sage,
avisé, fin, rusé. --- Plaut. Pseud. 725, etc.
- au plur.
docti
: - a
- les
savants. --- Cic. Læl. 17.
- b
- les
connaisseurs, les critiques compétents. --- Cic. Br. 141;
184, etc. - c
- les
doctes. --- [en parl. des poètes] Mil. 8; Tusc. 1, 3; [ou des
philos.] Fin. 1, 11, etc.
- homo
doctus in se semper divitias habet, Phædr. 4, 22 : un homme instruit a
toujours avec lui sa fortune.
- nec
minus Græce quam Latine doctus, Suet. Gram. 7 : qui sait aussi bien le
grec que le latin.
- docti
et Græcis litteris et Latinis, Cic. Brut. 46 : instruits à la fois
dans
les langues grecques et latines.
- fandi
doctissima Cymodocea, Virg. En. 10, 225 : Cymodécée, la plus
habile à
parler.
- si
saperem, doctas odissem jure sorores, numina cultori
perniciosa
suo, Ov. Tr. 2, 1, 13 : si j'étais sage, je vouerais une juste
haine aux doctes Sœurs, divinités funestes à leur
adorateur.
- avec ad ou in carmine
ab omni ad
delinquendum doctior esse potest, Ov. Tr. 2, 1, 255 : toute
poésie peut être (pour elle) une école de
corruption.
- in
eodem omnes mihi videntur ludo doctæ ad malitiam, Ter. Hec. 203 :
toutes (les belles-mères) me semblent avoir été instruites dans la même
école de malice.
- nil
ego peccavi, nisi quod in parum fausto carmine docta fui, Ov.
H.
21, 183 : je ne suis coupable que d'avoir su comprendre une inscription
fatale.
- doctus
sagittas tendere, Hor. O. 1, 29, 9 : habile à tendre
les flèches.
- doctus
ex disciplina Stoicorum,
Cic. Br. 94 : formé à l'école des Stoïciens.
-
doctus legum, Gell. 13, 12, 1 : versé dans les lois.
- doctus
sermones utriusque linguæ, Hor. O. 3, 8, 5 : savant dans les
deux
langues.
-
doctus sagittas tendere, Hor. O. 1, 29, 9 : habile à
manier l'arc.
-
docta manus, Tib. 1, 8, 12 : main habile.
- doctissimæ
voces Pythagoreorum, Cic. Tusc. 4, 2 : les si doctes leçons
des
Pythagoriciens.
- dŏcŭmĕn,
inis, n. : c. documentum. --- Lucr. 6, 392.
- dŏcŭmentātĭo,
ōnis, f. [documento] : avertissement. --- Gloss.
gr.-lat.
- dŏcŭmento,
āre [documentum] : - tr. - avertir. ---
Dosith. 64, 23.
- dŏcŭmentum,
i, n. [doceo] :
1
- exemple,
modèle, leçon, enseignement, démonstration.
-
ex
quo documentum nos capere fortuna voluit, quid esset victis
extimescendum, Cic. Phil. 11, 5 : la fortune a voulu nous
apprendre par
là ce que les vaincus doivent redouter.
- double dat.
esse
alicui documento : servir de leçon à qqn, être un exemple
pour qqn.
-
habeat me ipsum sibi
documento, Cic. Agr. 1, 27 : qu'il prenne exemple sur moi.
-
esse alicui
documento, Cæs. BG. 7, 4, 9 : servir de leçon à qqn.
-
quantum fortuna possit, documento sunt, Cæs. BG. 3, 10, 6
: ils sont un
exemple de la puissance de la fortune.
- documento
est, utrum... an... Liv.
3, 56, 13 : il montre si... ou si... ; [avec prop. inf.]
Quint. 12, 11,
23
- documentum
Sagunti ruinæ
erunt, ne... Liv. 21, 19, 10 : les ruines de Sagonte seront
une
leçon pour empêcher de, apprendront à ne pas. --- cf.
Hor. S. 1, 4, 110.
- documento
esse ne... Liv. 7, 6, 11 : apprendre à ne pas...
2
- exemple,
échantillon.
- avec gén. documentum virtutis, Cic.
R. Post. 27 : modèle de
vertu.
-
documentum humanorum casuum fuit, Liv. 45, 40, 6 : il fut un
exemple des vicissitudes humaines.
-
documentum sui dare, Liv. 32, 7, 10
: faire ses preuves, donner un échantillon de sa valeur.
- dōdĕcăchrŏnŏs,
dōdĕcăsyllăbŏs, etc. : voir duodecachronos, etc.
- dōdĕcăĕtēris,
ĭdis, f.
: espace ou période de douze ans. --- Censor. 18, 6.
- gr. δωδεκαετήρις.
- dōdĕcătēmŏrĭŏn,
ĭi, n. : la douzième partie [d'un corps céleste]. ---
Man. 2, 694.
- gr. δωδεκατημόριον .
- dōdĕcăthĕŏn,
i, n. : plante des douze dieux. --- Plin.
25, 28.
- gr. δωδεκάθεον.
- dōdōna, æ (Dōdōnē, ēs), f. :
Dodone (ville
d'Epire, célèbre par un bois sacré dont les chênes rendaient des oracles).
--- ---
Cic. Div. 1, 95; Plin.
2, 228.
- gr.
Δωδώνη, ης.
- Dōdōnæus
(Dōdōnĭus), a, um : de Dodone.
- gr.
Δωδωναῖος.
- Dodonea
quercus, Cic. Att. 2, 4 : chêne de la forêt de Dodone.
- Dodoneum
oraculum, Cic. Div. 1, 1 : l'oracle de Dodone.
- Dōdōnis,
ĭdis, f. (acc. -ida) : de Dodone.
- gr.
Δωδωνίς, ίδος.
- Dodonides
Nymphæ : les Dodonides (nymphes qui élevèrent Jupiter). ---
Hyg. Fab. 182.
- Dōdōnĭgĕna, æ, m. : habitant
de Dodone, [d'où]
qui vit de glands. --- Sid. Ep. 6, 12.
- dōdra, æ, f. : breuvage
composé de neuf ingrédients (d'eau,
de vin, de bouillon, d'huile, de sel, de pain, d'herbe, de miel et de
poivre). --- Aus.
Epigr.
86; 87.
- dōdrālis,
e : relatif au breuvage nommé dodra.
--- Aus. Epigr. 86, lemm.
- dōdrans,
antis, m. [de + quadrans : l'unité moins un quart]
: - 1
- les neuf douzièmes, les trois quarts d'un tout. - 2
- un empan (mesure de neuf pouces). --- Plin. 36, 76;
Suet. Aug. 79.
- Argiletani ædificii
reliquum dodrantem emere, Cic.
Att. 1, 14, 7 : acheter les trois quarts qui subsistent encore
du
bâtiment de l'Argilète.
-
heres ex dodrante, Nep. Att. 5, 2 : héritier des trois quarts.
- dōdrantālis,
e [dodrans] : qui a neuf pouces de profondeur ou de longueur. ---
Plin. 15, 131.
- dōdrantārĭus,
a, um : relatif aux neuf douzièmes d'un tout, aux
trois quarts.
- dodrantariæ
tabulæ, Cic. Font. 2 : registres de créances avec dettes réduites de
trois
quarts
(registres établis en exécution de la loi Valeria
feneratoria stipulant
que les dettes devaient être réduites de trois quarts).
- doga, æ, f. : doga (vase ou
mesure de liquides). ---
Vop. Aurel.
48, 2.
- gr. δοχή.
- dogārĭus,
ii, m. : fabricant ou
marchand du
vase appelé doga. --- Gloss.
- dogma,
ătis, n. :
- (Lebaigue
P. 393)
- arch. dogma, æ, f.
--- Laber. Corn. 17.
- gr.
δόγμα, ατος.
1
- phil. théorie, opinion,
croyance. --- Cic. Fin. 2, 105.
2
- décret.
- crudele
regis dogma, Vulg. Esther 4, 3 : le cruel décret du roi.
- dogmătĭcus,
a, um : dogmatique, qui
concerne les systèmes
de la philosophie. ---
Aus. Idyl. 17, 16.
- gr.
δογματικός.
- dogmătistēs, æ, m. :
dogmatiste, celui qui établit une doctrine. --- Hier. Ep. 48,
14.
- gr. δογματιστής.
- dogmătizo,
āre : - intr. - établir un dogme, une doctrine.
--- Aug. Ep. 36, 29.
- dolabella
:
1
- dŏlābella, æ, f. : petite dolabre. --- Col. 2, 24,
4.
2
- Dŏlābella, æ, m. : Dolabella (nom d'homme, en part. celui
du gendre
de Cicéron). ---
Cic. Fam. 2,
16, 5.
- o
mi Cicero, gratulor tibi, cum tantum vales apud Dolabellam, Cic. Fam.
9, 14, 3 : mon cher Cicéron, tous mes compliments, du moment que lu as tant de pouvoir auprès de
Dolabella.
- quæstura
ex dignitate candidatorum ... concedebatur, donec sententiā
Dolabellæ velut venundaretur, Tac. 11, 22 : la questure était
conférée gratuitement jusqu'au moment où, sur proposition de Dolabella,
elle fut pour ainsi dire vendue. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
154, éd. Vuibert.
-
(Dolabella) pervenisse videtur quoad progredi potuerit feri hominis
amentia, Cic. Phil. 11, 3, 6 : Dolabella semble être allé aussi loin
qu'a pu parvenir la démence d'un homme féroce. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 154, éd. Vuibert.
- non
dubito quin Dolabella, qui nefarie Trebonio occiso Asiam occupavit,
tabellarios meos deprenderit litterasque interceperit, Cic. Fam. 12, 12
: (si les lettres ne vous sont pas parvenues), ce ne peut être que du
fait de Dolabella, qui, étant maître de l'Asie depuis l'abominable
assassinat de Trébonius, peut arrêter les courriers et intercepter les
lettres.
- Dŏlābellĭānus,
a, um : de Dolabella.
-
Dolabelliana pira, Plin. 15, 54
: sorte de poires [ainsi appelées d'un Dolabella].
- dŏlābra, æ, f. :
1
- dolabre
(outil
à deux faces, servant à la fois de hache et de pioche
ou de pic). --- Liv. 21,
11, 8, etc.
2
- couperet du
boucher. ---
Paul Dig. 33,
7, 18.
3
- hache pour démembrer les
victimes. --- P. Fest. p. 318,
18.
- voir
hors site dolabra.
- dŏlābrārĭus, ĭi,
m. : fabricant ou
marchand de
dolabres. --- CIL 5, 908.
- dŏlābrātus,
a, um [dolabra] : fait en
forme de dolabre.
- dolabrata
securis, Pall. 1, 43, 3 : dolabre.
- dŏlāmĕn,
ĭnĭs, n.
[dolo] : action de tailler avec la dolabre. --- Apul. Flor.
1.
- Dolātes,
um ou ĭum, m. : les Dolates
(peuple de l'Ombrie). --- Plin. 3, 113.
- dŏlātilis,
e [dolo] : facile à
doler. ---
Grom. 362, 18.
- dolatilis
charta, Fort. 7, 18, 21 : tablette travaillée à la
dolabre = façonnée, préparée.
- dŏlātĭo,
ōnis, f. (c. dolamen) : action
de tailler avec la
dolabre. --- Hier.
Ep. 78, 82.
- dŏlātŏr,
ōris, m. : celui qui travaille avec la dolabre, charpentier. --- Adaman.
Loc. 1, 4.
- dŏlātōrĭum,
ĭi, n. : qui
concerne le travail de la dolabre; de charpentier. --- Eust.
Hex. 2, 2.
- subst. n. marteau
de tailleur de pierres. --- Hier. Ep. 106, 86.
- dolatus
:
1
- dŏlātus, a, um : part. passé de dolo. - a
- coupé avec la dolabre, travaillé avec la dolabre. - b
- taillé (en parl. de la pierre). - c
- travaillé.
- d - enlevé.
2
- dŏlātŭs, ūs, m. : taille (des pierres précieuses). --- Prud. Psych.
835.
- dōlĕārĭus
: c. doliarius.
- dŏlendus,
a, um : adj. verb. de doleo
- plur. neutre
dolenda, Vell. 2, 130, 4 : événements douloureux.
- dolens
:
1
- dŏlens,
entis : dŏlens,
tis, part. de doleo
- adjt, qui
cause de la douleur. --- Sall. J. 84, 1.
- nil dolentius, Ov.
M. 4, 246 : rien qui ne causa plus de douleur.
2
-
Dŏlens, tis, m. : surnom et nom d'homme. --- Inscr.
- dŏlentĕr,
adv. [dolens] : - 1
- avec
douleur, avec peine. --- Cic. Phil. 8, 22 ; Dom. 98. - 2
- en laissant voir de la
douleur, d'une manière pathétique, attendrissante. --- Cic.
Or. 131.
- hæc
me Regulus dolenter tulisse credebat, Plin. Ep. 1, 5, 4 : voilà
ce dont Régulus pensait que j'étais indigné.
- dolentius.
--- Cic. Sest. 14.
- dŏlentĭa, æ, f. [doleo]
: douleur. --- Læv. d. Gell. 19, 7, 9.
- dŏlentŭlus,
a, um [dolens]
: tout affligé. --- CIL 8, 9969.
- dŏlĕo,
ēre, lŭi, lĭtum : - intr. et tr. -
- doleunt CIL 3, 3362 ; 5, 1706; doliturus, Liv. 39, 43 fin.;
Prop. 1, 15, 27; Virg. En. 11, 732; Hor. Epod. 15, 11; id. S. 1, 2,
112; 1, 10, 89; Ov. M. 9, 257.
- intr. -
1
- éprouver de la douleur [physique], soufffrir.
- cur ...
ego doleam, si ad decem milia annorum gentem aliquam urbe nostra
potituram putem ? Cic. Tusc. 1, 90 : pourquoi moi-même souffrirais-je,
si j'avais l'idée que dans dix mille ans notre capitale tombera aux
mains de quelque nation ? ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 386; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- doleo
ab oculis, Plaut. Cist. 60 : j'ai mal aux yeux.
- décad.
oculos dolere, Front. 182, 13 N : avoir mal aux yeux. --- cf.
S. Sev. Mart. 19, 3; M. Aur. ep. ad M. Cæs. 81, 25 N.
- fig. animum
dolere : avoir l'esprit (le cœur) malade. --- Anton. d. Front. de
nep. am. 1.
- pes
dolet,
Cic. Tusc. 2, 44 : le pied est douloureux, fait mal.
- si
cor dolet,
Cato, Agr. 157, 7 : si vous avez mal au cœur.
- si
caput
a sole dolet, Plin. 24, 15 : si le soleil a fait mal à la
tête.
- cor
dolet, cum scio ut nunc sum atque ut fui, Plaut. Most. 149 : mon cœur
souffre lorsque je me rends compte de ce que je suis maintenant et de
ce que j'ai été. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 198, éd. Vuibert.
- impers. mihi
dolet, Plaut. Ep. 147 : j'ai mal.
- manibus
plus dolet, Plaut. Truc. 768 : on a plus mal aux mains.
- contingere est
molestum, quæ cuiquam dolent, P. Syr. : il
est désagréable de toucher un endroit sensible.
- plus
dolet quam necesse est qui ante dolet quam necesse est, Sen. Ep. 98 :
il souffre plus que nécessaire celui qui souffre avant que ce ne soit
nécessaire. --- Syntaxe latine
Bizos p. 150; éd. Vuibert.
- mihi
dolebit, si... Plaut. Men. 439 : il m'en cuira, si...
2
- être affligé.
- contrariis
rebus dolere, Cic.
Læl. 17 : s'affliger de l'adversité.
- dolere
de aliquo,
Cic. Att. 6, 6, 2 : s'affliger au sujet de qqn.
- ex
me doluisti, Cic.
Fam. 16, 21, 2 : j'ai été pour toi un sujet de
douleur.
-
ex aliqua re dolere, Cæs. BG. 1, 14, 5 : s'affliger de qqch.
- nescio
qui animus mi dolet, Plaut. Merc. 388 : je ne sais pourquoi le cœur me
fait mal (pourquoi je suis affligé).
- itaque videas rebus injustis justos maxime dolere, Cic. Læl. 47 :
aussi voit-on (peut-on voir) que l'injustice afflige surtout les
justes. --- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 184; éd. Peeters France.
- décad. doleo
vestri, Commod. Instr. 2, 19, 2 : je suis affligé à
cause de vous.
- acc. adverbial
id dolemus, quod... Cic. Br. 5 : la
raison de notre affliction, c'est que...
- dolere
quod, Cæs. BC. 1, 9,
2 : s'affliger de ce que.
- dolebam
quod non ... adversarium sed socium potius et consortem gloriosi
laboris amiseram, Cic. Brut. 2 : j'étais affligé d'avoir perdu
... non un adversaire mais plutôt un associé, ayant sa part des
beaux
travaux qui sont les miens. --- voir Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 103, éd. Vuibert.
- ita nobismet ipsis
accidit ut, quamquam essent multo magis alia lugenda, tamen hoc
doleremus quod ... Cic. Brut. 8 : ainsi nous mêmes, parmi tant de maux
beaucoup plus déplorables, il nous est arrivé de gémir de ce que ...
- impers. tibi
dolet, Ter. Phorm. 162 : tu souffres.
- hoc
tibi dolet, Ter. Eun. 93 : tu souffres en cela, de cela.
- nihil
cuiquam doluit, Cic. de Or. 1, 230 : pas un n'eut une
manifestation de douleur.
- cui
dolet, meminit, Cic. Mur. 42 : celui
qui pâtit se souvient.
- dolet
dictum (esse) adulescenti libero, Ter. Eun. 430
: cela me fait de la peine que le mot se soit adressé
à un jeune homme de bonne famille.
- tr. -
3
- s'affliger
de, déplorer.
- meum
casum doluerunt, Cic. Sest. 145 : ils ont déploré mon malheur. --- cf.
Vat. 31; Cæl. 34.
- dolere
+ prop. inf. : déplorer que.
- dolebant
se tantum perdidisse : ils s'affligeaient d'avoir tant perdu.
- Galli dolebant tantum se ejus opinionis deperdisse, Cæs. BG. 4, 44, 5
: les Gaulois souffraient d'être à ce point déchus de cette réputation.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 103, éd. Vuibert.
- inferiores
non dolere debent se a suis superari, Cic. Læl. 71
: les inférieurs ne doivent pas se plaindre d'être
surpassés par les leurs. --- cf. Att. 6, 3, 4 ;
Cæs. BG. 3, 2, 5.
- poét. avec acc. de pers.
dolere aliquem : plaindre qqn. --- Prop. 1, 16, 24
- décad., au sens causatif hoc
me dolet : cela me fait souffrir.
- dŏlĕor,
ĭtus sum : - dépon.
- s'affliger. --- CIL
6, 23176.
- dŏlesco,
ĕre : - intr. - s'affliger. --- Gloss. Phil.
- dōlĕum et dōlĕus : voir dolium.
- dōlĭāris,
e [dolium] : - 1 - de
tonneau.
- 2
- gros comme un tonneau.
- doliare
vinum,
Ulp. Dig. 18, 6, 1 : vin en tonneau, de l'année
- fig.
doliaris anus, Plaut. Ps. 659 : vieille femme semblable à une
barrique.
- dōlĭārĭus
(dōlĕārĭus), a, um [dolium] : relatif aux tonneaux.
- dolearia
officina, CIL 15, 1390 : atelier de tonnelier, du fabricant de dolia.
- dōlĭārĭum,
n. : cellier à mettre le vin. --- Gai. Dig. 18, 1,
35.
- Dŏlĭcha, æ (Dŏlĭchē, ēs), f.
: Dolique. - 1
- ville
de la Pélasgiotide. --- Liv. 42, 53, 6. - 2
- île
de la Méditerranée, nommée ensuite Icaros. --- Plin. 4, 68.
- 3 - ville de la
Commagène.
--- Anton.
- gr.
Δολίχη, ης.
- Dŏlĭchāōn,
ŏnis, m. : Virg. Dolichaon (nom d'homme). --- Virg. En.
10, 696.
- gr.
Δολιχάων, ονος.
- Doliche
:
1
- Dŏlĭchē, ēs, f. = Dolicha.
- gr.
Δολίχη, ης.
2
- Dŏlĭchē, ēs, f. : Doliché (nom de femme). --- Inscr.
- Dŏlĭchēnus,
i, m. : nom de Jupiter [ainsi appelé de Dolique,
ville de Comagène où il était honoré]. --- Inscr.
Orell. 1233-1235.
- Dŏlĭchistē,
ēs, f. : île de la Méditerranée [près de la Lycie]. ---
Plin. 5, 131.
- dŏlĭchōdrŏmŏs,
i, m. :
la longue course [d'un parcours mal connu]. --- Hyg. Fab. 273.
- gr. δολιχοδρόμος.
- dolichos
:
1
- dŏlĭchŏs, i, m. : dolique
[plante].
--- Plin. 16, 244.
- gr.
δόλιχος.
2
- Dŏlĭchŏs = Dolichus. ---
Inscr.
- Dŏlĭchus,
i, m. : Dolichus (nom d'homme). --- Inscr.
- gr.
Δόλιχος.
- dŏlĭdus,
a, um [doleo] : douloureux. --- C.-Aur. Acut. 3, 3,
11.
- dŏlĭēs,
ēi, f. [doleo]
: douleur, chagrin. --- CIL 5, 29947.
- dōlĭŏlum,
i, n. :
dōlĭŏlum, i, n.,
1
- petit
dolium, baril, tonnelet.
--- Liv. 5, 40; Col. 12, 44, 3.
- doliolum vitreum,
M.-Emp. 29
: bocal
2
- calice
des fleurs. ---
Plin. 11, 32.
- Dōliŏla,
ōrum, n. : les Petits Tonneaux (quartier de Rome). --- Varr.
L. 5, 157.
- Dŏlīŏnes,
um, m. : nom d'un peuple pélasgique. --- Plin. 5,
142.
- gr. Δολίονες.
- Dŏlīŏnis,
ĭdis, f. : ancien nom de Cyzique. --- Plin. 5, 142
- Dŏlīŏnĭus, a, um : de
Dolionis. --- V.-Fl. 5, 6.
- dŏlĭto,
āre : - intr. - être douloureux. --- Cato Agr.
157, 7.
- dŏlĭtūrus,
a, um : part. fut. de doleo;
qui
s'affligera.
- dolium
:
1 - dōlĭum,
ĭi, n. : - a - grand vaisseau de terre ou
de bois où l'on
serrait le vin, l'huile, le blé etc.; jarre, tonne, tonneau. ---
Cato, Agr 69, 1; Col. 11, 2, 70. - b - sorte de météore igné. ---
Manil. 1, 847.
- doleus
Grom. 296, 9 ; doleum CIL 1, 1, 281.
- de
dolio haurire, Cic. Brut. 83, 288 : puiser au tonneau, boire du vin de
l'année.
- in
pertusum ingerimus dicta dolium, Plaut. Ps. : nous versons des paroles
dans un tonneau percé (nous parlons en vain).
2 - dŏlĭum,
ĭi, n. [doleo] : douleur,
chagrin.
--- Commod. Instr. 2, 31, 1.
- dolo
:
1
- dŏlo, āre, āvi, ātum
: - tr. - travailler avec la dolabre, dégrossir,
façonner. --- Cato,
Agr. 31 ;
Cic. Div. 2, 86.
- dolare
in quadrum, Col. 8, 3, 7 : équarrir.
- e
robore dolatus, Cic. Ac. 2, 100 : façonné dans le chêne.
- fig.
non
perpolivit illud opus, sed dolavit, Cic. de
Or. 2, 54 : il n'a pas donné à cet ouvrage le poli
de la perfection, mais il l'a dégrossi.
- lumbos
fuste dolare,
Hor. S. 1, 5, 23 : caresser les reins à coups de
bâton.
-
dolare dolum, Plaut. Mil. 938 : mener à bien
une ruse.
2
- dŏlo (dolōn), ōnis,
m. : c. dolon.
- dolon
:
1
- dŏlōn, ōnis, m.
:
- gr.
δόλων, ωνος.
a
- dolon (bâton
armé d'une pointe aiguë). --- Varr. d.
Serv. En. 7, 664.
b
- poignard. --- Suet.
Cl. 13 ; Dom. 17; cf. Isid. 18, 9, 4.
c
- aiguillon
de la mouche. --- Phæd. 3, 6, 3.
d
- voile
de
misaine, petite voile, voile
de proue. --- Liv. 36, 44, 3, cf. Isid. 19, 3, 3.
2
- Dŏlōn, ōnis, m.
(acc. -ōnem, -ōna) : Dolon. - a
- espion troyen, qui fut
pris et tué par
Ulysse et Diomède. --- Virg. En. 12, 347. - b -
un fils de Priam. ---
Hyg. Fab. 90.
- gr.
Δόλων, ωνος.
- Doloncæ
(Dolongæ), ārum, et
Dolonci, ōrum, m. : les Dolonces (peuple de Thrace). ---
Plin. 4, 41 ; Solin. 10.
- Dŏlŏpes,
um, m. : les Dolopes (peuple de Thessalie). --- Cic. Rep. 2,
8; Virg. En. 2, 7.
- gr. Δόλοπες.
- acc.
sing. Dolopem, Liv.
42, 58, 10.
- Cic. Rep. 2, 8;
Virg. En. 2, 7.
- Dŏlŏpēĭus,
a, um : des Dolopes.
--- V.-Fl. 2, 10.
- gr.
Δολοπήϊος.
- Dŏlŏpēis,
ĭdis, f. : des Dolopes. ---
Hyg. Fab. 14.
- gr.
Δολοπηΐς, ΐδος.
- Dolopeis
urbs, Hyg. Fab. 14 : la ville de Climène.
- Dŏlŏpĭa, æ, f. : la Dolopie (partie de la Thessalie habitée par les
Dolopes). ---
Liv. 32, 13, 14.
- gr.
Δολοπία.
- dŏlŏr,
ōris, m. [doleo] :
1
- douleur
(physique),
souffrance.
- dolor
capitis, Lucr. 6, 785 : mal de tête, migraine.
- dolor
articulorum, Cic. Att. 1, 5 : goutte.
- dolor pedum,
Cic. Br. 130 : goutte aux
pieds.
- dolor
laterum, Hor. S. 1, 9, 32 : pleurésie.
- dolor lateris, Cic. de Or.
3, 6 : pleurésie.
- dolor
vulneris, Cic. Fam. 5, 12, 5 : douleur d'une blessure.
- dolori non voluptas contraria est, sed doloris privatio, Cic. Fin. 2,
28 : ce n'est pas la volupté, mais la privation de la douleur, qui est
opposée à la douleur. --- cf. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 8, éd. Vuibert.
- ne sit sane summum malum dolor, malum certe est, Cic. Tusc. 2, 14 :
je veux bien que la douleur ne soit pas le mal suprême, c'est en tout
cas un mal. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 131, éd. Vuibert.
2
- douleur
morale, peine, tourment,
chagrin, affliction.
- multi et
graves dolores inventi sunt parentibus et
propinquis, Cic. 2, 5, 119 : plusieurs tourments furent imaginés pour
les parents et les proches. -- cf.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 11, éd. Vuibert.
-
hoc est mihi dolori, Cic. Har. Resp. 38 : c'est pour moi une douleur,
cela m'afflige.
- hæc tibi dolori esse certo scio, Cic. Att. 11, 10 : je
sais bien que tout cela t'afflige.
- dolorem
alicui afferre,
Cic. Sull. 3 : causer
de la douleur à qqn.
- dolorem alicui commovere,
Cic. Verr. 4,
47 : causer
de la douleur à qqn.
- dolorem alicui facere,
Cic. Att. 11, 8, 2
: causer de la douleur à qqn.
- dolorem
accipere, Cic. Læl. 8 : éprouver,
ressentir de la
douleur.
-
dolorem percipere, Cic. Rep. 1, 7 : éprouver, ressentir de la
douleur.
-
dolorem suscipere, Cic. Vat. 19 : éprouver, ressentir de la
douleur.
-
dolorem capere, Cic. Fam. 4,
6, 2 : éprouver, ressentir de la douleur.
- multi qui vulnera tulerunt, iidem ... dolorem morbi ferre non
possunt, Cic. Tusc. 2, 65 : beaucoup, qui ont supporté des blessures,
ne peuvent cependant supporter la souffrance.
- quid est
autem quod plus valeat ad ponendum dolorem, quam cum est intellectum
nil profici et frustra esse susceptum ? Cic. Tusc. 3, 66 : y a-t-il
quelque chose de plus efficace pour supprimer la douleur que
lorsqu'on a constaté qu'elle ne mène à rien et que nous nous sommes
affligés en pure perte ! --- trad .
Touratier, Syntaxe latine, p. 652; éd. Peeters France.
3
- colère,
ressentiment.
- magno esse Germanis dolori
Ariovisti mortem, Cæs.
BG. 5, 29, 3 : les
Germains (dit-il) éprouvaient un vif ressentiment de la mort
d'Arioviste.
- Cic.
Prov. 2. 14 ; Off. 2, 79; Verr. 3, 95; Cæs. BG. 1, 20, 5; 5, 4,
4; Virg. En. 1, 25, etc.; Hor. Ep. 1, 2, 60.
4
- sujet de douleur.
-
Prop. 1, 14, 18; Ov. P. 3, 3, 73.
5
- émotion, sensibilité (de
l'orateur).
- cf. gr. πάθος.
-
oratio, quæ dolores
habeat, Cic. de Or. 3, 96 : éloquence pathétique.
- detrahere
actionis dolorem, Cic. Or. 209 : enlever le pathétique de la
plaidoirie.
- Dōlŏrestes
: voir Dulorestes.
- dŏlōrĭfĕr,
ĕra, ĕrum [dolor + fero] : douloureux. ---
Justin.
Const. 440.
- dŏlōrĭfĭcus,
a, um [dolor + facio] : douloureux. ---
Gloss.
- dŏlōrōsus,
a, um [dolor] : douloureux. --- C.-Aur.
Chron. 4, 5.
- dŏlōsē,
adv. [dolosus] : artificieusement, avec fourberie.
- Plaut. Ps. 959; Cic. Off.
3, 61.
- dŏlōsĭtās,
ātis, f. [dolus] : fourberie. --- Vulg.
Sir.
37, 3.
- dŏlōsus,
a, um [dolus] : rusé,
astucieux, fourbe,
trompeur (en
parl. de pers. et choses).
- Lebaigue
P. 394
- Plaut. Mil. 198; Hor. S.
2, 5, 70; Cic.
Rab. Post. 4 ; Ov. M. 15, 473.
- avec inf.
ferre jugum
dolosus, Hor. Od. 1,
35, 28 : se dérobant perfidement au joug (du malheur).
- dolus
:
1
- dŏlus,
i, m. :
a
- adresse, ruse.
- gr. δόλος.
- cf. P.
FEST. p. 69, 10.
- dolus malus, Cic. Off. 3,
60
: dol, fraude.
- dolo malo, Cic. Off. 3, 92
: frauduleusement,
avec des manœuvres dolosives.
- sine dolo malo, Liv. 1,
24, 7
: loyalement, de bonne foi.
- edepol hominem verberonem Pseudolum, ut docte dolum commentust,
Plaut. Pseud. 1205 : par Pollux ! le pendard que ce Pseudolus avec
quelle science il a machiné sa ruse ! ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 498; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
b
- fourberie,
tromperie, piège.
- Plaut. Men. 228;
Capt. 642; Cæs. BG. 4, 13, 1; BC. 2, 14, 1; Sall. C. 11, 2; Liv. 27,
28, 4.
- forte
an dolo principis incertum, Tac. : est-ce par hasard ou par fourberie
du
prince, on l'ignore.
- dolos saltu deludit,
Ov.
Hal. 25 : d'un bond il
déjoue les pièges (= les filets du pêcheur).
-
cuniculo et subterraneis dolis peractum urbis excidium,
Flor. 1, 12, 9
: par la mine et par des travaux souterrains fut consommée la ruine de
la ville (de Véies).
c
- tort causé, acte blâmable, faute.
- Dig.
4, 3, 1.
- suo
dolo factum esse negat,
Hor. S. 1, 6, 90 : il prétend que ce n'est pas sa faute.
2
- Dŏlus, i, m. : la Ruse
[déesse].
- V.-FL. 2, 205.
- dōma,
ătis, n. : - 1 - toit
d'une maison.
- 2 - Vitr. dôme.
- gr.
δῶμα, ατος.
- dŏmābĭlis,
e : domptable.
- Hor.
O. 4, 14, 41; Ov.
M. 9, 253.
- Domata, æ, f. : Domata (ville
de l'Arabie Heureuse). --- Plin. 6, 157.
- domator
:
1
- dŏmātŏr,
ōris, m. : dompteur, vainqueur. --- *Amm. 21, 5, 9.
2
- Dŏmātŏr,
ōris, m. : surnom romain. --- CIL 5, 449.
- dŏmātus,
a, um : voir domo.
- dŏmāvi
: voir domo.
- Domazenes,
um, m. : peuple de la Troglodytique. --- Plin. 6, 176.
- dŏmĕfactus,
a, um [domo + facio] : dompté. --- Petr. 99, 3.
- dŏmestĭcātim,
adv. : dans sa maison chez soi, par ses propres domestiques. ---
Suet.
Cæs. 26.
- dŏmestĭcātio, f.
= proprietas. --- Gloss. 2, 577, 31.
- dŏmestĭcātŭs,
ūs, m. : c. primiceriatus.
- Cassiod.
Var. 10,
11 et 12.
- dŏmestĭcē,
adv. [domesticus] : à la maison, en particulier. --- Ambr.
Luc. 8, 18.
- dŏmestĭci,
orum, m. [domesticus] :
1
- les membres d'une famille, tous
ceux qui sont attachés à une maison (amis,
clients, affranchis).
- Cic.
Rab. Post. 2,
4; Liv.
1, 42; Suet.
Aug. 89; 78; Vulg.
2 Reg. 16, 2.
2
- domestiques, esclaves.
- Suet.
Oth. 10.
3
- personnes de la suite, escorte.
- C.-
Th. 1, 12, 3; C.-Just.
12, 7.
- dŏmestĭcĭtās,
ātis, f. : parenté. ---
Iren. Hær. 3, 17, 8.
- domesticus
[domus] :
1
- dŏmestĭcus,
a, um : - a -
de la maison.
- b - de la
famille. - c
- personnel, privé, particulier. - d
- de
la patrie, national.
- infra
domesticus parietes, Cic. Dej. 5 : à
l'intérieur d'une maison.
- domesticus
vestitus, Cic. Fin. 2, 77
: vêtement d'intérieur, porté chez soi.
- domesticus
otior, Hor. S.
1, 6, 128 : je mène chez moi une vie tranquille [loin des
affaires].
- domesticus luctus, Cic.
Vat. 31
: chagrin domestique.
- domesticus usus, Cic.
Amer. 15
: liaison de famille.
- homo prope domesticus, Cic. Fam.
7, 14, 1 : homme qui est presque de la famille.
- res
domesticæ, Cic. Tusc. 1, 2 : patrimoine.
- rerum
domesticarum
fastidium, Cic. Fin. 1, 10 : dédain des choses de son pays.
- domesticum
bellum, Cæs. BG. 5, 9, 4 : guerre à l'intérieur du
pays.
- alienigenas
domesticis anteferre, Cic. Font. 10 : préférer des étrangers aux
nationaux.
- domestĭci,
ōrum, m. : v. domestici.
2
- Dŏmestĭcus,
i, m. : surnom romain. --- CIL 3, 4502.
- dŏmi
: voir domus.
- dŏmĭcella,
æ, f. : jeune maîtresse de maison. --- Gloss.
- dŏmĭcellus,
i, m. : jeune maître de maison.
--- Gloss.
- dŏmĭcēnĭum,
ĭi, n. [domus + cena] : dîner
qu'on prend chez
soi. --- Mart. 5, 78.
- dŏmĭcĭlĭum,
ĭi, n. [domus]
: domicile, habitation, demeure [pr.
et fig.].
- hunc sibi domicilio locum delegerant, Cæs. BG. 2, 29, 5 : ils avaient
choisi cette région pour s'y installer (litt. pour eux comme
résidence). ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 415; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Plaut. Mil. 2, 5, 41; Cic. Arch. 4, 9; Nat. 2,
60; Rep. 1, 13; Brut. 73; Cæs. BG. 1, 30, 3; BC. 1,
86, 3; Vulg. Marc. 5, 3, etc.
-
domicilium gloriæ, Cic. Balb. 13 : le siège de
la gloire.
- huic
verbo fideliter
domicilium est proprium in
officio,
Cic. Fam. 16, 17, 1 : ce mot fideliter
est proprement chez lui quand
il est employé à propos d'une obligation [envers autrui]
[il est pris
dans son acception propre].
- domicilium
superbiæ, Cic. : siège de l'orgueil.
- dŏmĭcœnĭum
: c. domicenium.
- dŏmĭcŭla, æ, f. : maisonnette.
- dŏmĭcūrĭus,
ĭi, m. [domus
+ cura] : maître d'hôtel. --- CIL 8, 2797.
- Dŏmĭdūcæ,
f. : Domiduca (nom donné à Junon parce qu'elle présidait
au mariage). --- Aug.
Civ. 7, 3.
- Dŏmĭdūcus,
i, m. : Domiducus (nom donné à Jupiter, qu'on invoquait
lorsqu'on conduisait la nouvelle mariée dans la maison de son mari).
- Aug. Civ. 6,
9; Tert. Nat. 2, 11.
- dŏmĭna, æ, f. [dominus]
:
1
- maîtresse
de
maison.
- Plaut.
Cist. 773; etc.; Ter. Haut. 298;
Cic. Cæl. 62.
2
- épouse.
- Virg. En. 6,
397; Ov.
Tr. 4, 3, 9; 5, 5, 7; Inscr. Orell.
2663.
3
- maîtresse,
souveraine.
-
justitia omnium est domina et regina virtutum, Cic. Off. 3 :
la
justice est la maîtresse et la reine de toutes les vertus.
- tu
desiderium dominæ mihi mitius Urbis esse jubes, Mart. 12, 21 : tu
me rends plus supportable le regret de la Cité Souveraine.
- Virg. En.
3, 113; 438;
Ov.
A. A. 1, 148; Prop.
2,
5, 17;
Mart. 12, 18
.
4
- maîtresse (nom donné à
l'impératrice).
- Suet. Dom. 13;
id. Claud. 39.
5
- amie, maîtresse.
- Tibul.
1, 1, 46; 3, 4, 74; Prop. 1, 4, 2.
- dŏmĭnædĭus
: c. domnædius.
- dominans
:
1
- dŏmĭnans, antis : - a
- part. prés. de dominor;
qui domine, qui règne. - b
- adj.
prédominant,
essentiel, propre.
- dominantia
nomina, Hor. : expressions propres (κύρια).
- est
animus dominantior ad vitam quam ... Lucr. 3 : l'esprit est plus
essentiel
à la vie que...
2
- dŏmĭnans, antis, m. : le maître. --- Tac. An. 14,
56; H. 4, 74.
- dŏmĭnantĕr,
adv. : en dominant. --- Drac.
Hex.
1, 331.
- dŏmĭnātĭo,
ōnis, f. [dominor] : pouvoir absolu, monarchie, souveraineté,
empire.
- Cic.
Phil. 3, 34; Verr. 5, 175; Rep. 1, 48; [fig.]
Inv. 2, 164.
- à propos
des Romains
amore itaque primitus libertatis, post etiam dominationis et cupiditate
laudis et gloriæ multa magna fecerunt, Aug. Civ. 5, 12 : tels sont les
sentiments que leur inspire le désir effréné de la louange et de la
gloire : ce fut donc d’abord par amour de la liberté, puis par amour de
la domination et par passion de louanges et de gloire qu’ils
accomplirent tant d’exploits.
- dominator
:
1
- dŏmĭnātŏr,
ōris, m. : maître, souverain.
- rerum
dominator, Cic. Nat. 2, 4 : maître du monde.
2
- Dŏmĭnātŏr,
ōris, m.
: nom d'un magistrat d'Afrique.
- C.-Th. 1, 12, 6.
- dŏmĭnātrix,
īcis, f. [dominator] : maîtresse, souveraine.
- propter
errorem atque inscientiam cæca ac temeraria dominatrix animi cupiditas
ad se explendam viribus corporis abutebatur, perniciosissimis
satellitibus, Cic. Inv. 1, 2 : à
cause des ténèbres de l'erreur et de l'ignorance, les passions
aveugles
et inconsidérées asservissaient l'âme, et abusaient, pour se
satisfaire, des forces du corps, leurs pernicieux satellites.
- dic
regi et dominatrici, Vulg. Jerem. 13, 18 : dis au roi et à la reine.
- dominatus
:
1
- dŏmĭnātus, a, um : part. passé de dominor;
qui a dominé, qui a régné
sur.
2
- dŏmĭnātŭs, ūs, m. (c. dominatio) : pouvoir absolu, monarchie,
souveraineté,
empire.
- Cic. Rep. 1,
43; Off. 2, 2; Nat. 2, 152; Tusc. 4, 1.
- dŏmĭnella,
dŏmĭnellus
: c.
domicell- --- Gloss.
- dŏmĭnĭcālis,
e (c.
dominicus) : du Seigneur, de Dieu. --- Dig.
- dŏmĭnĭcārĭus,
a, um [dominicus] : du
dimanche, qui agit le dimanche. --- Aug. Ep. 36, 9, 21.
- dŏmĭnĭcātŭs,
ūs, m. : fonction du maître, intendance. --- Cassiod.
Var. 3, 25.
- dŏmĭnĭcum,
i, n. [dominicus] : - 1
- recueil des vers de
Néron. ---
Suet. Vit. 11. - 2
- service divin du
dimanche. ---
Cypr. Op. p. 203.
- dominicus
:
1
- dŏmĭnĭcus, a, um [dominus] :
a
- du
maître, qui appartient au
maître. --- Afran. Com. 283; Varr R. 2, 10, 10; Col. 9 præf.
1.
b
- de l'empereur, qui appartient à
l'empereur. --- Cod. Just. 7, 38.
c
- du Seigneur,
de Dieu.
- dies dominicus ou
dominica, Tert. Coron. 3, Hier. Ep. 100, 17 : le jour
du Seigneur, le dimanche.
2
- Dŏmĭnĭcus, i, m. : - a
- surnom romain. ---
Inscr. - b
- Dominique
(martyr africain). ---
Eccl.
- dŏmĭnĭum,
ĭi, n. [dominus] : - 1
-
propriété,
droit de propriété. ---
Ulp.
Dig. 19, 2; Vell. 2, 80, 4; Liv. 45, 14, 15. - 2
- banquet solennel,
festin.
--- Lucil. d. Non, 281, 25; Cic. Verr. 3, 9.
- plur.
dominia : dominations
= maîtres, tyrans
[fig.].
- voluptates
doloresque, incertissima dominia inpotentissimaque, Sen. Vit.
4, 4
: les plaisirs et les douleurs, ces maîtres les plus capricieux,
les plus absolus, qu'il y ait au monde.
- dŏmĭno,
āre : vaincre, dompter, voir dominor. --- Fort. 3, 14, 16; Tert.
Nat. 2, 17.
- dŏmĭnor,
āri, ātus sum [dominus] : - intr. - 1
- être
maître, dominer, commander, régner en maître. - 2
- être
prédominant, jouer un rôle prépondérant.
- [sens
passif arch.]
être sous la domination. --- Poet. d. Cic. Off. 1, 139, cf. Nigid.
d. Prisc. p. 793; Iren. 3, 8, 1.
- unum addiderim, nusquam latius dominari mare, Tac. Agr. 10, 7 :
j'ajouterais volontiers une chose, c'est que nulle part la mer n'étend
aussi loin son empire. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 118, éd. Vuibert.
- dominari
in cives (dominari inter cives) : régner en maître sur ses concitoyens.
- in
adversarios dominari, Liv. 3, 53, 7 : tyranniser ses adversaires.
- dominari
in capite hominum, Cic. Quint. 30 : disposer de la vie des hommes.
- dominari in
capite alicujus,
Cic. Quinct. 94 : être maître de la vie de qqn.
- dominari in
exercitu,
Liv. 8, 31, 7 : régner sur l'armée.
- mais deus
dominans in nobis, Cic. Tusc. 1, 74 : dieu qui règne en nous
(qui est notre maître).
-
dominari in judiciis, Cic. Cæcil. 24 : être le maître (faire
la loi) dans les tribunaux. --- cf. Verr. 1, 136.
-
si (senectus) usque ad
ultimum spiritum dominatur in suos, Cic. CM 38 : à condition
qu'elle commande aux siens jusqu'à son dernier jour.
- et
dominabitur a mari usque ad mare et a flumine usque ad terminos terræ,
Vulg. Ps. 72 : et il dominera d'une mer à l'autre, et du fleuve aux
extrémités
de la terre.
- avec
dat. - toti dominari mundo, Claud. in Ruf. 1,
143 : donner
des lois
au monde.
- avec
gén. - dominari omnium rerum,
Lact. Ira, 14, 3 : donner
des lois
au monde.
- Cleanthes,
Zenonis auditor, solem dominari et rerum potiri putat, Cic. Ac. 2 :
Cléanthe,
disciple de Zénon, pense que c'est le soleil qui est le maître absolu.
- dominari
: être prédominant, jouer un rôle prépondérant.
- ii inter quos
dominantur, Cæs. BG.
2, 31, 6 : ceux parmi lesquels ils
ont l'hégémonie.
- usus dicendi in
omni libera
civitate
dominatur, Cic. de Or. 2, 33 : la pratique de l'éloquence joue
un
rôle souverain dans toute cité libre. --- cf. BG. 3,
213.
- dŏmĭnŭla, æ, f. : dim de
domina. --- M.-Aurel. d. Front. Ep.
5, 24.
- dŏmĭnŭlus,
i, m. : diminutif de dominus. --- Scævol. Dig.
32, 1, 41.
- dŏmĭnus,
i, m. [domus] :
- (Lebaigue
P. 394 et P.
395)
1
- maître
[de maison],
possesseur, propriétaire.
-
nec domo dominus, sed domino domus
honestanda est, Cic. Off. 1, 139 : ce n'est pas la maison qui
doit
honorer le maître, c'est le maître qui doit honorer la
maison.
- aliquem dominum
esse rerum suarum
vetare, Cic. Ac. 3, 11 : frapper qqn d'interdit.
2
- chef,
souverain, arbitre,
maître [pr. et fig.].
- populi domini sunt
legum, Cic. Rep.
1,
48 : les peuples sont les maîtres des lois.
-
dominus epuli, Cic. Vatin.
31 ; dominus convivii, Petr. 34, 5, ou
[abst] dominus, Varr. d. Non. 281,
21 : celui qui donne un festin, qui régale, amphitryon.
-
dominus : l'organisateur (de jeux). --- Plaut. As. 3; Cic.
Att. 2, 19, 3.
- liberatos
se per eum dicunt gravissimis dominis, terrore sempiterno ac nocturno
metu, Cic. Tusc. 1, 21 : (certains philosophes) disent qu'il les a
délivrés d'une erreur sans borne, et d'une frayeur sans
relâche, insupportables tyrans. --- Cic. de Or. 2, 17,
72; Ov. M. 1, 524; 13, 138.
- adj.
inicijam
dominas in mea jura manus ! Ov. Am. 2, 5, 30 : mes mains se lèveront
pour défendre mes droits ! --- cf. Stat. Th. 5,
578; Juv. 3, 33.
3
- Seigneur
[nom donné aux empereurs après Auguste et Tibère]. ---
Suet. Dom. 13.
4
- ami,
amant. --- Ov. Am. 3, 711.
5
- terme
de politesse qui répond au Monsieur des modernes. ---
Sen. Ep. 3, 1.
6
- le
Seigneur, Dieu. --- Oros. 6, 17 fin.; Vulg.
Johan. 13, 13 et sæp. ; Eccl.
- laudatus
sis, mi Domine, propter sororem nostram matrem terram quæ nos sustentat
et gubernat, et producit diversos fructus cum coloratis floribus et
herba : loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui
nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les
fleurs colorées et l’herbe. ---
Encycl. pape François, Laudato si.
- dŏmĭporta, æ, f. [(domus, porto] : [mot
forgé], celui qui porte sa maison
[en parl. du colimaçon]. --- Poet. d. Cic.
Div. 2, 133.
- dŏmĭsĕda, æ, f. [domus +
sedeo]: celle qui
garde la maison,
sédentaire. --- CIL 6, 11602.
- Dŏmĭtĭa
: voir Domitius.
- Domitianus
:
1
- Dŏmĭtĭānus, i, m. : Domitien (empereur romain, fils de Vespasien
et frère de Titus). ---
Suet. Dom.
- Domitiana
via, Stat. S. 4, præf; 4, 3 : la voie Domitienne [de Rome à
Literne].
- Domitianus
mensis : le mois d'octobre (mois de naissance de l'empereur Domitien).
- voir
hors site : Domitien.
2
- Dŏmĭtĭānus, a, um : de Domitius.
- Domitiani
milites, Cæs. BC. 1, 16 : les soldats de Domitius (général de
Pompée).
- Dŏmĭtĭus,
ĭi, m. : Domitius (nom d'un grand nombre de personnages
illustres).
- Domitius,
a, um : de Domitius.
- Domitia
via : voie Domitia (en Gaule).
- Domitia
lex : loi Domitia. ---
Cic. Agr. 2, 18.
- Domitia, æ, f. : Domitia (nom de femme).
- Domitia
Lepida, Tac. An. 11, 37 sq : mère de Messaline et tante de Néron.
- Domitia
Calvilla : mère de Marc-Aurèle. --- Capitol.
- dŏmĭto,
āre [domo] : - tr. - dompter, soumettre.
- Virg.
G. 1, 285; Manil. 4, 234; Plin. 8, 8, 8, § 25.
-
domitare in pulvere currus, Virg. En. 7, 163 : maîtriser
des chars dans la poussière.
- dŏmĭtŏr,
ōris, m. [domo] :
1
- dompteur,
dresseur.
- Picus, equum domitor, Virg. En. 7, 189 : Picus,
le dresseur de chevaux.
- Cic. Off. 1,
26, 90; Virg. En. 7, 651; Inscr. Orell. 4179.
2
- vainqueur,
celui qui triomphe de.
- Cic. Mil. 13; Tac. H. 2, 76; Cic. Rep. 1,
3; Liv. 21,
43; Hor. Ep. 1, 2, 19; Virg. En. 5,
799; Sen. Med.
2; Plin. Pan. 55, 9; Sen. Agam. 75.
- dŏmĭtrix,
īcis, f. : celle qui dompte (au pr. et au fig).
- Virg.
G. 3, 44; Inscr. Orell. 1447; Plin. 36, 16, 25, § 127.
- clava
domitrix ferarum, Ov. H. 9, 117 : massue qui dompte les bêtes féroces.
- dŏmĭtūra, æ, f. [domo]
: action de dompter, de dresser (les
animaux).
- Col.
6, 2, 1; Plin. 8, 45, 70, § 179.
- domitus
:
1
- dŏmĭtus, a, um : part. passé de domo; dompté.
- prelo
domitam Caleno tu bibes uvam, Hor. O. 1, 20, 9 : tu bois le jus de la
grappe
domptée par le pressoir de Calénum.
2
- dŏmĭtŭs, ūs, m. (c. domitura) : action de dompter, de
dresser (les
animaux). --- Cic.
Nat. 2, 151.
- domna, æ, f. : sync. p. domina. ---
Fort. 8, 18.
- domnædĭus,
ĭi, m. [dominus + ædes] : maître d'une maison. ---
Aug. Psalm. 38, 21 ; Gloss.
- sync.
pour dominædius.
- Domnĭca, æ, f. : nom de
femme. --- CIL 5, 6253.
- domnĭcus,
a, um, sync. p. dominicus. --- CIL 6, 8635.
- domnĭfunda
(domnĭprædĭa), æ, f. : maîtresse d'un fonds
de terre, d'une ferme.
--- CIL 6, 21611 ; 14,
3482.
- Domnĭnus,
i, m : surnom et nom d'homme. --- Inscr.
- Domnŏtŏnus
: voir Dumnotonus.
- domnŭla, æ, f. [dominula]
: petite femme,
épouse. ---
M.-Aur. d. Front. ep. ad. M. Cæs. 5, 24.
- domnus,
sync. : c. dominus. --- Aug. Serm. 111 extr.
- dŏmo,
āre, dŏmŭi, dŏmĭtum : - tr. -
- arch. dŏmāvi, Porphyr.
Hor. S. 2, 6, 12; domata,
Petr.
74, 14.
- gr. δαμνάω-ῶ ou
δαμάζω -- sanscr. dam-
-- angl. tame.
1
- dompter, réduire, dresser,
apprivoiser.
-
feras beluas domare et
condofacere, Cic. Nat. 2, 161 : dompter et dresser des bêtes sauvages.
- Cic.
Rep. 2, 40; id.
Off. 2, 4, 14; Plaut.
Truc. 2, 2, 64;
Sall. J. 75, 4;
Virg.
G. 3, 164;
Plin.
8, 25;
Col.
6, 22, 1.
2
- vaincre,
soumettre, réduire, subjuguer.
- impetus fluminum domare, Plin. 36, 1, 1, § 1 : contenir
l'impétuosité
des fleuves.
-
domare terram rastris, Virg. En. 9, 608 : dompter le sol avec la
charrue.
-
domitas habere libidines, Cic. de Or. 1, 194 : tenir les
passions sous le joug.
- virtus omnia domuerat,
Sall. C. 7, 5 : leur bravoure était venue à bout de tout.
- Tibul. 1, 5, 6; Hor. O. 2, 2,
9; id. Ep. 2, 1, 12; Plin. 37, 10, 54, § 144.
- dŏmu
(= domo) : abl. sing. de domus.
- domui
:
1
- dŏmŭi : dat. sing. de domus.
2
- dŏmŭi : parf. de domo.
- dŏmŭis,
gén. : voir domus.
- dŏmŭĭtĭo,
ōnis, f. [domum, itio,
cf. Cic. Div. 1, 68] : retour à la maison. --- Pac.,
Acc. d. Her.
3, 34; 4, 43, cf. Non. 96, 2.
- dŏmuncŭla
(dŏmuscŭla), æ, f. [domus] : - 1
- petite maison,
maisonnette. --- Vitr.
6, 10.
- 2
- cabine
(de navire). --- Gloss.
- dŏmŭs,
ūs (i), f. :
- locatif domui dans beaucoup
des meill. mss de Cic.; ex. Off. 3, 99 ; Tusc. 1, 51 et qqf. domo; gén. domuis Varr. d. Non
491, 22; Nigid. d. Gell. 4, 16, 1; dat. domui et qqf domo;
abl.
ordin domo, mais domu
Cic. Verr. 5, 128 ; Phil.
2, 45; acc. plur. domus
et [plus souvt] domos;
gén. domuum et domorum
[qqf. domūm Arn. 3, 41].
- la
déclinaison
1
- maison,
demeure, logis,
habitation.
- locatif domi, Cic. Fin. 5, 42 : à
la maison.
- audes mihi prædicare
id, domi te esse nunc, qui heic ades ? Plaut. Am. 561 : tu oses
m'affirmer que maintenant tu es à la maison quand tu es ici ? ---
syntaxe latine Ernout et Thomas n° 337; éd. Klincksieck
- (parvi)
animadvertunt ea quæ domi fiunt, curiosius, Cic. Fin. 5, 42 : les
enfants remarquent avec quelque intérêt ce qui se passee à la maison. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
79; éd. Vuibert.
- domi nostræ,
Cic. Verr. 2, 5 : chez nous.
- alienæ
domi, Cic. Tusc. 1, 51 : chez un
autre.
- domi Cæsaris, Cic.
Att. 1, 12, 3
: dans la maison de César.
- fig. Terra,
domus nostra, in immensum sordium depositum magis magisque demutari
videtur : la Terre, notre maison commune, semble se transformer
toujours davantage en un immense dépotoir. --- Vatican, laudato si, 21.
- parvi
enim sunt foris arma, nisi est consilium domi, Cic. Off. 1, 76 : les
armes sont d'un faible poids au dehors, si la sagesse ne règne pas au
dedans.. --- trad. Marcel Bizos,
Syntaxe latine, p. 11; éd. Vuibert.
-
omnes ilico me suspicentur, credo, habere aurum domi, Plaut. Aul. 109 :
tout le monde, aussitôt, je le sais bien, me soupçonnera d'avoir de
l'or chez moi. --- trad. Pierre
Grimal; éd. Gallimard.
- domum Pomponii
venire, Cic.
Off. 3, 112 : aller chez Pomponius.
- in domum Læcæ
venire, Cic. Cat.
1, 18 : aller dans la maison de Léca.
- domos
suas invitant, Sall.. J. 66, 3 : ils invitent chez
eux.
- domo, Cic. Or. 89
: de sa
maison, de chez soi.
- domo exire, Cic.
Rep. 1, 12 : sortir
de chez lui.
- in domo sua
: dans sa maison.
- in
domo sua facere mysteria dicebatur, Nep. Alc. 3, 6 : dans sa propre
maison, disait-on, il célébrait les mystères. --- cf. Lys. 3,
5; Quint. 5, 10, 16.
- locatif qqf.
domo = domi ou domui.
- domo
sibi quærendum remedium existimavit ad eam moram quæ nuptiis
adferebatur, Cic. Clu. 27 : il crut devoir chercher dans sa
maison
de quoi parer à l’obstacle qu’on opposait à
son mariage. --- trad. P. Boyancé, 1953, CUF.
- domo
se tenuit, Nep. Epam. 10, 3 : il se tint enfermé chez lui. ---
cf. Suet. Cæs. 20; Apul. Apol. 89, 2.
- qqf dat.
domo = domui.
- preces precor
uti sies volens propitius mihi domo familiæque meæ liberisque meis,
Cato, Agr. 139 : je te présente mes supplications afin que tu
m'accordes ta protection pour moi, pour mes enfants, pour ma maison et
mes gens.
- ornanda est
dignitas domo, Cic. Off. 1, 139 : la dignité doit
être rehaussée par la maison.
- domus
cornea, Phædr. : la maison d'écaille (d'une tortue).
- domus
avium, Virg. : nid des oiseaux.
- domus
pecorum, Stat. : étable.
- fig.
domi
habere : avoir en abondance.
- fig. domi
esse : surabonder.
- id
quidem domi est, Cic. Att. 10, 14, 2 : ce n'est pas
cela qui
manque (on n'est pas en peine de cela).
- domi
habet fallacias, Plaut. Mil. 191 : il a des ruses à foison.
- domi
habuit unde disceret, Ter. Ad. 413 : il a eu sous
la main
un maître (il a été à bonne école).
- domi
parta dignatio, Tac. An. 13, 42 :
considération acquise personnellement.
- ambiguæ domi res, Tac.
H. 2,
7 : situation précaire de leur fortune. --- cf. An. 3, 70 ;
4, 6.
2
-
édifice [de toute espèce].
- domūs
inextricabilis error, Virg. En. 6, 27 : les inextricables détours du
labyrinthe.
- domus
marmorea,
Tib. 3, 2, 22 : sépulcre de marbre.
3
- patrie, pays.
-
domi, Cæs. BG. 1, 18, 5, etc. : dans
son pays.
- domi
non solum, sed etiam Romæ, Liv. : non seulement dans son pays, mais
encore
à Rome.
- domo
emigrare, Cæs. BG. 1, 31, 14 : quitter son pays.
-
domum revertuntur, Cæs. BG. 1, 54, 1 : ils rentrent dans leur
pays,
dans leurs foyers.
- domi
bellique : au-dedans et au-dehors; en temps de paix et en temps de
guerre.
- domi
militiæque : au-dedans et au-dehors; en temps de paix et en temps de
guerre.
4
- famille,
maison.
- domus
te nostra tota salutat, Cic.
Att. 4, 12 : toute ma famille te salue.
- domus
Assaraci, Virg. En. 1,
284 : les descendants d'Assaracus, les Romains.
5
- école philosophique, secte.
- domus
Socratica, Hor. : la secte de Socrate.
- dŏmuscŭla, æ, f. : c.
domuncula. --- Apul. M.
4,
26.
- dŏmūsĭo,
ōnis, f.
[domus, usio] : usage de la maison. --- Petr. 46, 7.
- dŏmūtĭo,
ōnis, f. ( = domuitio) : retour chez soi.
- dōnābilis,
e
[dono] : dont on peut faire cadeau (présent). ---
Plaut. Rud. 654 ; Ambr. Serm. 59.
- donabilis
infortunio, Plaut. : qui mérite qu'on le livre au malheur.
- Donacŏessa, æ, f.
: montagne de Phthiotide. --- Plin. 4, 29.
- dōnāmĕn,
ĭnis, n.
[dono] : présent, don. --- Aldh. Carm. 5, 110.
- dōnārĭa,
ōrum, n. plur. [donum] :
- sing. donarium Apul. M.
9, 10.
1
- endroit du temple où l'on
déposait les offrandes, trésor. --- Luc. 9, 516.
2
- temple, sanctuaire, autel.
--- Virg. G. 3, 533. Ov. F, 3, 335; Serv.; Ov. Am. 2, 13, 13.
3
- don pieux, offrande
votive, ex-voto. --- Arn. 7, 9; Liv. 42, 28; Gell. 2, 10,
3; Aur. Vict. Cæs. 35; Vulg. Exod. 36, 3.
- Donatianus
:
1 - Dōnātĭānus, i, m. : Donatianus. - a
- surnom romain. ---
Inscr. - b
- nom d'un grammairien
de la décadence. ---
Gram. 6.
2 - Dōnātĭānus, a, um [Donatus]
: de Donat.
- Donatiana
pars,
Hier. Ill. 110 : secte de Donat.
- Donatiani,
ōrum, m. : les partisans de
Donat, les Donatiens. --- Hier. Ill. 110.
- dōnātĭcus,
a, um [dono] : donné [c. récompense
militaire ou aux vainqueurs des jeux]. --- Cato d.
Fest. 201, 28; P. Fest.
69, 5.
- dōnātĭo,
ōnis, f. : - 1
- action
de donner, don. --- Cic. Phil. 4, 9; Opt. 19. - 2
- donation. --- Cod.
Just. 5, 3.
- Dōnātista, æ, m. : voir donatus.
---
Aug. Præd. 1, 69.
- dōnātĭuncŭla, æ, f. [donatio]
: petit présent. --- Not.-Tir.
41, 91.
- dōnātīvum,
i, n. [dono] : largesse (faite par l'empereur ou par un prince
aux soldats).
--- Tac. H. 1, 18; Suet. Ner. 7 ; etc.
- dōnātŏr,
ōris, m.
[dono] : celui qui donne, donateur. --- Sen. Phæd.
1226. --- Ulp. Dig. 39, 5, 18.
- dōnātrix,
īcis, f. : celle qui donne, donatrice. --- Cod.
Justin. 8, 54, 20.
- donatus
:
1
- dōnātus, a, um : part. passé de dono.
- a - donné. - b
- gratifié. - c -
pardonné.
2
- Dōnātus, i, m. : Donat.
-
Ælius Donatus, Donat [célèbre
grammairien latin, précepteur de St Jérôme,
commentateur de Térence; iv s. ap. J.-C.]
- Ti.
Claudius Donatus [autre grammairien, vers 400 ap. J.-C., commentateur
de Virgile]
- hérétique
africain combattu par St Augustin. --- Aug. Hær. 69.
- Dōnātista, æ, m. : Donatiste (partisan
de l'hérétique Donat,
qui estimait
que la validité des sacrements était lié au caractère moral du ministre
du culte). ---
Aug. Præd.
1, 69.
- voir
hors site : Baptême
hérétique.
- dōnax,
ăcis, f. : - 1
- sorte
de roseau, roseau de Chypre. --- Plin. 16, 165.
- 2 - sorte de coquillage. --- Plin.
32. 151.
- gr. δόναξ, ακος.
- dōnĕc
(arch. dōnĭcum, dōnĭque,
dōnĕque), conj. de sub. :
- avec un corrélatif qqfois : usque, usque
adeo, usque
eo, eo usque, in tantum.
1 - avec
l'ind. :
jusqu'au moment où,
jusqu'à ce que, jusqu'à ce qu'enfin.
- ibo
odorans usque donec persecutus volpem ero vestigiis, Plaut. Mil. 269 :
j'irai flairant comme un chien de chasse, jusqu'à ce que j'aie
saisi la trace du renard.
- in
tantum deprimere, donec altitudinis mensuram datam ceperit, Col. 3, 13,
9 : creuser jusqu'à ce que l'on soit parvenu au point de
profondeur déterminé.
- tranquillam
vitam degit donec vicinum Fabium nactus est : il mena une vie
tranquille
jusqu'au jour où il eut Fabius pour voisin.
- exanimis,
aliquandiu jacuit donec lecticæ impositum tres servuli domum
rettulerunt,
Suet. Cæs. 82 : quand il fut mort, il resta quelque temps jusqu'au
moment
où trois jeunes esclaves le posèrent sur une civière et le ramenèrent
chez lui.
- usque
eo timui.., donec ad rejiciundos judices venimus, Cic. Verr. 1, 17
: j'ai
craint... jusqu'au moment où nous en sommes venus à récuser les juges.
- donec
ipse quoque longinquo morbo est implicitus, Liv. 1, 31, 5 : jusqu'au
jour où lui-même aussi fut touché par la longue
maladie.
- haud
desinam, donec perfecero hoc, Ter. Ph. 419 : je n'aurai de cesse que je
ne vienne à bout de cette affaire --- (trad. Marouzeau).
- de
comitiis, donec rediit Marcellus, silentium fuit, Liv. 23, 31, 9
: on ne parla pas des comices jusqu'au retour de Marcellus.
- usque
mantant donicum parietes ruont, Plaut. Most. 116 : ils attendent que
les
murs
tombent en ruine.
- tamdiu
dimicaverunt, donec Aruntem, filium regis, Brutus occidit, Flor. : ils
combattirent jusqu'au moment où Brutus tua Aruns, fils du roi
Augustus.
- neque
finis huic crudelitati
fiebat, donec populus... senatum coegit ut... Cic. Verr. 4, 87
: et ce
supplice cruel continuait, quand enfin le peuple força le
sénat à... --- cf. Plaut. Amp. 598 ; Liv. 45, 7, 4 ;
Tac. An.
6, 17 ; etc.
- legiones
diutius sine consulari fuere, donec... A.
Vitellius aderat, Tac. H. 1, 9 : les légions restèrent
assez longtemps sans consulaire; mais enfin A. Vitellius était
là...
- sans verbe usque
illud visum est Pamphilo ne utiquam grave donec jam in ipsis nuptiis,
Ter. Hec. 125 : cela ne parut pas du tout sérieux à
Pamphile jusqu'au moment même du mariage.
2 - avec
l'ind. : aussi longtemps que, tant que.
- donec
eris felix, multos numerabis amicos, Ov. Tr. 1, 9, 5 : tant que tu
seras chanceux,
tu compteras beaucoup d'amis.
- donec
eram sospes, tituli tangebar amore, Ov. Tr. 1, 1, 54 : tant que
j'étais heureux, j'étais avide d'un titre.
- donec
gratus eram tibi, Hor. O. 3, 9, 1 : tant que je t'ai plu.
3 - avec le
subj. :
a
- subjonctif
de l'intention ou de l'éventualité - α
- jusqu'à ce que, jusqu'au moment où. - β
- aussi longtemps
que, tant que.
- mansere
infensi ac minitantes donec magistratu abirent, Tac. An. 5, 11 : ils
continuèrent de se haïr et de se menacer jusqu'à la
fin de leur magistrature.
- urbe
tamen in decem annos prohibita est, donec minor filius lubricum
juventæ exiret, Tac. An. 6, 49 : elle n'en fut pas moins bannie de
Rome pour dix ans, en attendant que le second de ses fils eût
passé l'âge des écueils de la jeunesse.
- pugnatum
longo agmine et incerto Marte, donec prœlium nox dirimeret, Tac. H. 4,
35 : on combattit sur une longue colonne et avec un succès
douteux, jusqu'à ce que la nuit mît fin au combat.
- ne
quis militis, donec in castris esset, bona possideret, Liv. 2, 24, 6
: qu'on ne saisît pas les biens d'un soldat, tant qu'il
serait à l'armée.
b
- nuance
consécutive restrictive jusqu'à ce
que pourtant enfin.
- (elephanti)
trepidationis aliquantum edebant, donec
quietem ipse timor fecisset, Liv, 21, 28, 10 : (les
éléphants) montraient une assez grande agitation, le
temps que la crainte même les eût apaisés.
- temporibus
Augusti dicendis non defuere decora ingenia, donec ...
deterrerentur, Tac. An. 1, 1 : pour raconter le siècle
d'Auguste
il ne manqua pas de beaux génies jusqu'à ce que pourtant
ils fussent détournés... (mais enfin ils furent
détournés...)
c
- de
sorte que à la fin.
- centurionem
Sisennam variis
artibus aggressus est, donec Sisenna vim metuens aufugeret, Tac. H. 2,
8 : il entreprit le centurion Sisenna par mille manœuvres,
tant
qu'à la fin Sisenna, redoutant un acte de violence, s'enfuit. ---
cf. 1, 79; An. 1, 32, etc.
d
- qqf
nuance participiale, comme dum.
- (elephanti)
nihil sane trepidabant donec continenti velut ponte agerentur, Liv 21,
28, 10 : (les éléphants) ne tremblaient pas du tout en
passant sur cette espèce de pont continu.
e
- dans
Tacite, donec + subj.
marque le terme d'une situation
en train de se dérouler.
- arma
ad tribunos suos deferebant,
donec motum a Vespasiano bellum crebresceret, H. 2, 67 : ils
rendaient
leurs armes à leurs tribuns, mais enfin se répandit le
bruit que Vespasien avait commencé les hostilités. --- cf.
3, 10, etc.
- dōnĕque
: c. donique [qqs mss].
- Dongŏnes,
um, m. : peuple d'Espagne. --- CIL 3, Dipl. 30.
- dōnĭcum,
conj. (anc. forme pour donec). --- Plaut. Cap. 339;
Ps, 1168; Cato, Agr. 146, 2; Nep. Ham, 1, 4.
- donifĕr,
ĕra, ĕrum : libéral.
- dōnĭfĭco,
āre
[donum et facio] : -
intr. - faire des dons. ---
Hyg. Fab.
112.
-
(Lebaigue
P. 396)
- dōnĭque,
conj. : c. donec.
--- Lucr. 2, 1116; 5, 708; 723.
- Donnus,
i, m. : chef gaulois des Alpes Cottiennes. --- Ov. P. 4, 7, 29.
- dōno,
āre, āvi, ātum [donum] : - tr. -
1
- faire don, donner.
-
alicui immortalitatem donare, Cic. Pis. 7 : donner
l'immortalité à qqn.
- Pætus,
ut antea ad te scripsi, omnis libros quos frater suus reliquisset mihi
donavit, Cic. Att. 2, 26 : je t'ai déjà écrit que Pétus m'a fait don de
tous les livres que lui a laissés son frère.
- avec inf. divinare
mihi
donat Apollo, Hor S. 2, 5, 60 : Apollon m'accorde le don de
prophétie. --- cf. Virg. En. 5, 262.
- quem
fari donavit, Enn. : (Anchise) à qui (Vénus) donna la science de
l'avenir.
- nostro
donate labori... ut + subj. :
accordez à mes efforts de... ---
Sil. 12, 390.
2
- sacrifier, abandonner.
- donare
amicitias reipublicæ, Cic.
Fam. 5, 5, 2 : faire le sacrifice de ses inimitiés à la
république.
- donare
iram patriæ, Sil. 15, 603 : sacrifier son ressentiment à la patrie.
3
- tenir quitte de, faire remise de,
pardonner.
- donare
alicui æs alienum : faire remise à qqn de sa dette.
- mercedes
habitationum annuas conductoribus donavit,
Cæs. BC. 3, 21, 1 : il fit remise aux fermiers d'une année
de fermage.
- donare
causam alicui, Just. 32, 2, 4 : donner
gain
de cause à qqn [le dispenser de plaider sa cause].
-
donare
legem, Petr.
Sat. 18, 6 [poét.]
: renoncer à poursuivre en
justice.
-
donare negotium, Suet. Calig. 40 : ne pas suivre une affaire,
laisser tomber un
procès.
- culpa
precibus donatur suorum, Ov. Pont. 2, 7, 51 : on lui pardonne sa faute
grâce aux prières des siens.
- noxæ
damnatus donatur populo Romano, Liv. 8, 35 : condamné pour son crime,
il doit
son pardon au peuple romain. ---
Just. 32, 2, 5; id. 38, 6; Flor. 3, 5, 10.
4
- gratifier de, faire des présents
à, récompenser.
- aliquid
alicui donare : gratifier qqn de qqch.
- donare
aliquem civitate, Cic. Arch. 5 : accorder le
droit de cité à qqn. --- cf. Verr. 3, 185; Cæs. BG.
1, 47, 4.
- quid
te donem ? Ter. *Hec. 849 : que pourrais-je te
donner ? --- cf. Εnn. An. 19 et Mus. Belge, 33, p. 219 fin
- donare
meritos in prœliis, Sall. J. 54, 1 : récompenser les soldats
qui se sont bien battus.
- Ciceroni in omnibus ejus
periculis singularem fidem præbuit : cui ex patria fugienti HS (=
sestertia) ducenta et quinquaginta milia donavit,
Nep. Att. 4, 4 : il témoigna
une extraordinaire fidélité à Cicéron dans tous ses dangers et lui fit
cadeau, lors de son départ en exil, de 250.000 sesterces. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 390;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Donŏessa, æ, f. : c.
Donusa. --- Sen. Troad. 843.
- Donūca, æ, m. : montagne
de Thrace. --- Liv. 40,
58.
- dōnum,
i, n. : - 1 - cadeau,
don, présent.
- 2 - offrande (aux
dieux).
- ultima
(suprema) dona : les derniers devoirs, les funérailles. ---
Ov. H. 7, 192; Val. Fl. 2, 471; Sen. Hippol. 1273.
- aliquid
dono donare : donner qqch à titre de présent, donner qqch comme cadeau.
- Patres
Mucio virtutis causa trans Tiberim agrum dono dedere, Liv. 2, 13, 5 :
les
sénateurs,
en raison de l'héroïsme de Mucius, lui donnèrent, au-delà du Tibre,
des terres.
- aliquid
dono accipere : recevoir qqch comme cadeau.
- ea
dona, quæ illic Amphitruoni sunt data, abstulimus, Plaut.
Amp.
138 : ces récompenses décernées à
Amphitryon, nous les avons dérobées. --- Cic. Clu. 9
fin.; id. Tusc. 5, 7, 20; id. Læl. 15, 55 et sæp.; Cic. Clu. 24, 66;
id. Arch. 8, 18.
- Apollinis
donum, Liv. 5, 23, 8 : don fait à
Apollon. --- cf. Liv. 41, 20, 5; Cic. Rep. 2, 44 ;
Virg. En. 6, 225; Liv. 2, 23; 5, 25; Virg. En. 3, 439 et sæp.
- Dŏnūsa,
æ, f. : Donuse
(petite
île de la mer Egée, [auj. Stenosa). ---
Virg. En. 3,
125; Plin. 4, 69.
- gr. Δονοῦσα.
- Dor,
f. ind. : ville de Palestine, au pied du mont Carmel. ---
Bibl.
- Dora, æ, f. : fontaine
d'Arabie. --- Plin. 6,
151.
- dorcădĭŏn,
ĭi, n.
: serpentaire. --- Apul. Herb. 14.
- gr. δορκάδιον.
- dorcăs,
ădis, f. : biche. --- Mart. 10, 65, 13; fig.
Lucr. 4, 1161.
- gr. δορκάς,
άδος.
- Dorceūs,
ĕi (ĕos), m. : Dorcée
(nom de l'un des chiens
d'Actéon). ---
Ov. M. 3, 210.
- gr. Δορκεύς : chasseur de chevreuil (δόρκος).
- dorcĭdĭŏn,
ĭi, n. : pouliot [herbe] (al. dorcadion).
--- Apul. Herb. 62.
- Dorcĭum,
ĭi, f. : Dorcium (nom d'une
esclave). --- Ter.
Phorm. 152.
- dorcus,
i, m. : chevreuil. --- Edict.
Diocl. 4, 45 ; 8, 21.
- gr. δόρκος.
- Dōres,
um, m. : les Doriens. ---
Cic. Rep. 2, 8.
- gr. Δωριεῖς.
- Dōri,
orum, m. : les
Doriens. --- Isid.
- Dōrĭcus,
a, um :
- 1 - dorien. ---
Plin. 6, 7. - 2 - = grec. --- Virg.
En. 2, 27.
- gr. Δωρικός.
- Dorici,
Gell. 2, 26, 10 : ceux qui parlent le dialecte dorique.
- Doricum
genus, Vitr. 4, 6 : ordre ou style dorique.
- Dōrĭus,
a, um : dorien, dorique; grec.
- gr. Δώριος.
- Dōrĭenses, ĭum,
m. : les Doriens.
- Dōri,
ōrum, m. : c. Dores. --- Isid.
- Dōrĭăs,
ădis, f. :
Dorias (personnage de l'Eunuque de Térence).
- Dōrĭcē
: à la manière des Doriens.
- Dorice
loqui, Suet. Tib. 56 : se servir du dialecte dorien.
- Doricetēs, æ, m. : Doricète
(roi de Thrace). ---
Just. 16, 1.
- Dōrĭcus : voir Dores.
- Dōrĭenses
: voir Dores.
- Dŏrĭlæi
: voir Dorylæi.
- Dorĭo,
ōnis, m. : Dorion (personnage du Phormion de Térence).
- Dōrĭŏn,
ĭi, n. : - 1 - ville de Messénie.
--- Luc. 6, 353.
- 1 - nom de villes en Achaïe,
en Cilicie et Ionie. --- Plin. 4, 15; 5, 92; 5, 117.
- gr. Δώριον.
- Dōrippa,
æ, f. : Dorippe (nom d'une femme dans Plaut. Merc.).
- gr. Δωρίππη.
- doris
:
1
- dōris,
ĭdis, f. : buglose [plante]. --- Plin. 22,
50.
- gr. δῶρις.
2
- Dōrĭs,
ĭdis, f. :
- gr. Δωρίς, ίδος.
a
- femme
de Nérée, mère des Néréides. --- Ov. M. 2,11 ; 269.
b
- =
la mer. --- Virg. B. 10, 5.
c
- femme
de Denys le Tyran. --- Cic. Tusc. 5, 59.
d
- nom
de courtisane. --- Juv. 3, 94
e
- la
Doride. - α
- contrée
de la Grèce, près de l'Etolie. --- Plin. 4, 28.
- β
- contrée
de l'Asie Mineure. --- Plin. 5, 103.
- gr. Δωρίς (s.-ent. γῆ).
3
- Dorĭs,
ĭdis, adj. fém. : - a
- Dorienne,
Grecque. --- Suet. Tib. 56.
- b
- de
Sicile [où il y avait des colonies doriennes]. --- Sen.
Herc. fur. 81.
- Dōrisci,
ōrum, m. : peuple d'Asie [à l'E. de la Parthie]. ---
Plin. 6, 23.
- doriscos
:
1
- dōriscos
versus, le vers suivant. --- Diom. 482, 2.
2
- Dŏriscŏs,
i, f. et Dŏriscŏn
(Dŏriscum), i, n.
: place forte de la Thrace. --- Liv. 31,
15; Plin.
4, 43.
- gr. Δορίσκος.
- Dorisdorsigi,
ōrum, m. : peuple d'Asie. --- Plin. 6, 94.
- Dōrĭus
: voir Dores. ---
Hor. Epŏ. 9, 6; Plin. 7, 204.
- Dorixanĭum,
ĭi, n., voir Doroxanium.
- dormībo
: voir dormio.
- dormĭo,
īre, dormīvi (dormĭi), dormītum : - intr. - 1
- passer (le temps) à dormir, dormir. - 2
- fig.
dormir, être désœuvré,
ne rien faire, être insouciant.
- fut.
arch. dormibo Plaut.
Trin. 726; Cato, Agr. 5, 5.
- passif pers.
nox est perpetua una dormienda, Catul. 5, 6 : il nous faut dormir une
seule et même nuit éternelle. ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 248; éd. Peeters France.
- tota
mihi dormitur hiems, Mart. 13, 59 : je dors tout l'hiver.
- passif
impers. minimum
dormitur, Juv. 6,
269 : on dort très peu.
- dormire
in utramvis aurem, Ter. Heut. 343 : dormir sur ses deux oreilles.
--- Plaut. Ps. 1, 1, 122; Plin. Ep. 4, 29.
-
non omnibus dormio Cic. Fam. 7, 24, 1, je ne dors
pas pour tout le monde [je sais voir quand je veux].
-
ire dormitum,
Plaut. Aul. 301 : aller se coucher.
- altum
dormire : dormir profondément.
- non
omnibus dormio, Cic. Fam. 7, 24, 1 : je ne dors pas pour tout le monde
(= je vois clair quand je veux).
- dormire
cum aliquo, Juv. 6, 34 : coucher avec qqn (avoir des relations
sexuelles
avec qqn). --- Juv. 6, 34; 376; Ov. H. 19,
57; Vulg. Gen. 19, 32 et sæpe.
- fig. dormientibus beneficia
deferuntur, Cic. Verr. 5, 180 : les faveurs viennent les
chercher pendant
qu'ils dorment.
- eas
excita, si dormiunt, Cic. Tusc. 3, 36 : réveille-les [les
vertus], si elles dorment.
- uxorem
duxit ... et inde filiam suscepit jam unam, dum tu dormis, Ter. Ph.
1007 : il a pris femme... et il a en a eu une fille, pendant que tu
dormais. --- Cæl. ap. Cic. Fam. 8,
17; Vulg. 1 Cor. 11, 30.
- dormisco,
ĕre : - intr. - s'endormir. --- Prisc. 8,
72.
- dormītantĕr,
adv. [dormito] :
en sommeillant, avec négligence.
- nec dormitanter eam nec inamœne tractavit : il
n’a pas traité ce sujet avec négligence ni désagréablement (= il a
traité ce sujet avec diligence et dans un style agréable). ---
Erasm. Cic. 1798.
- Dormitantĭus,
ĭi, m. [dormito] :
le Dormeur (surnom). --- Hier. Ep. 109, 1.
- dormītātĭo,
ōnis, f. [dormito] : sommeil, envie de dormir. ---
Vulg. Psalm. 131, 4.
- dormītātŏr,
ōris, m. [dormito] : voleur
de nuit (qui dort le jour). --- Plaut. Trin. 862; 984.
- dormītĭo,
ōnis, f. [dormio] :
1
- faculté
de dormir, sommeil.
- dormitio somni, Hier. Ep. 108, 15 : sommeil.
2
-
le sommeil
éternel, la mort.
- Tert. Patient. 9; Vulg. 2, Macc. 12, 45; Inscr. Orell. 4461.
- dormīto,
āre, āvi : - intr. -
1
- avoir
envie de dormir, commencer à dormir, s’endormir.
- Plaut.
Am. 2, 2, 175; id. Trin. 1, 2, 133; Cic. Att. 2, 16; id. Div. 1, 28,
59; Hor. A. P. 105.
- dormitans
lucerna, Ov. H. 19, 195 : lampe en train
de s'éteindre.
2
- être inactif, somnoler.
- dormitans sapientia, Cic. de Or. 2, 33, 144 :
sagesse assoupie.
- quandoque bonus dormitat Homerus, Hor. A. P. 359
: quand le bon Homère quelquefois somnole.
- dormītŏr,
ōris, m. [dormio] : dormeur, celui qui aime dormir. --- Mart.
10, 4, 4.
- dormītōrĭus,
a, um [dormitor] : relatif au sommeil.
- dormitorium cubiculum, Plin. Ep. 5, 6, 21 : chambre
à coucher.
- dormītōrĭum,
Plin. 30, 51 : chambre à coucher.
- Dorochortŏrum,
n. : voir Durocortorum. --- Consent.
- doron
:
1
- dōrŏn, dōri,
n. : - a
- (c. donum) don. --- Plin.
35, 171. - b
- paume de la main (employée comme mesure). ---
Plin. 35, 171.
- gr. δῶρον.
2
- Dōrŏn (Dōrum),
n. : Doron (ville de
Phénicie). --- ---
Plin. 5, 75.
- Dorostŏrum,
i, n. : ville de la Mésie inférieure. ---
Anton.
- Dōrŏthĕus,
i, m. : Dorothée [peintre célèbre]. ---
Plin. 35, 91.
- Dŏroxănĭum,
ĭi, n. : fleuve de l'Inde qui roulait des sables d'or. --- Prop.
4, 5, 21.
- Dorsennus,
i, m. : c. Dossenus.
- Dorso,
ōnis, m. : Dorso (surnom romain, dans
la
famille Fabia). --- Liv.
5, 46, 2.
- dorsŭālis,
e [dorsum] : du dos, qui est sur le dos, dorsal. ---
Apul. M. 11, 20; Amm. 22, 15, 18.
- dorsŭālĭa,
ium, n. : housses, couvertures d'animaux. ---
Trebel. Gall. 8, 2.
- dorsum,
i, n. :
- forme dorsus masc. Plaut. Mil. 397;
peut-être Cæs. BG. 7, 44, 3; abl. dorsu
Itala Ezech. 40, 18, cf.
Prisc. 5. 43.
1
- dos
de l'homme et des animaux. --- Plaut.
Epid. 93, etc.; Virg. G. 3,116; Hor. S. 1, 9,21; Curt., Liv., Plin.
2
- croupe, arête, flanc (d’une
montagne...). ---
Cæs. BG. 7, 44, 3; Liv. 1, 3, 3; 41, 18, 9.
- in dorso urbis, Liv. 1, 3, 4 : sur une colline de
la ville.
- per Appennini dorsum, Suet.
Cæs. 44 : en
franchissant la crête des Apennins.
- dorsum prærupti nemoris,
Hor.
S. 2, 6, 91 : flanc boisé d'une colline.
- speluncæ dorso
insurgens,
Virg. En. 8, 234 : surplombant le rocher convrant la caverne.
-
dorsum viæ, Stat. S. 4, 3, 44 : dos d'âne.
- duplex (dentalium)
dorsum, Virg. G. 1, 17 : les deux pointes saillantes du soc de
la charrue.
- dorsŭōsus,
a, um [dorsum] : qui élève son dos (en parl. de l'écureuil). ---
Amm. 22, 8, 46.
- dorsus,
i, m. : c. dorsum.
- Dortĭgŏn
(Dortĭgum), i, n.
: ville de Mésie supérieure. --- Procop.
Ædif. 4, 6.
- dōrum
: c. doron.
- Dorus
:
1
- Dōrus, i, m. : Dorus (fils d'Hellen, qui donne son nom à la
Doride)
--- Vitr. 4, 1.
2
- Dōrus, a, um : Dorien. ---
Isid.
- dorx,
dorcis, acc. plur. dorcas, m. : chevreuil. --- Grat.
200.
- gr. δόρξ, δορκός.
- Dŏry̆clās, æ, m. : nom
d'homme. --- Ov. Stat., Sil.
- Dŏry̆clus,
i, m. : nom d'homme. --- Virg. En. 5, 620.
- gr. Δόρυκλος.
- dŏrycnĭŏn,
ĭi, n. : une plante vénéneuse. --- Plin. 21, 179.
- gr. δορύκνιον.
- Dorylæum,
i, n. : Dorylée (ville de Phrygie). --- Cic. Flac. 39.
- gr. Δορύλαιον.
- Dorylenses, ĭum, m. : les habitants de
Dorylée. --- Cic.
Flacc. 39.
- Dorylæi,
ōrum, m. : les habitants de Dorylée. --- Plin. 5, 105.
- Dorylās, æ, m. : Dorylas (nom
d'homme). ---
Ov. M. 5, 129; 12, 380.
- Dŏry̆lāus,
i, m. : nom d'homme. --- Cic. Dej. 41.
- gr. Δορύλαος.
- dŏry̆pĕtrŏn,
i, n. (c. leontopodium) : léontice (plante). --- Plin. 26, 52.
- Dŏry̆phŏrĭānus,
i, m. : nom d'homme. --- Amm. 28, 1, 53.
- dŏry̆phŏrus, i, m. : le
doryphore, soldat armé d'une lance. --- Plin. 34,55
; Quint. 5, 12, 21.
- ou dŏry̆phŏrŏs. --- Cic. Br.
296.
- dōs,
dōtis, f. [do] :
- gr.
δώς.
- Lebaigue
P. 396 et P.
397.
- gén.
plur. dotium Ulp. Dig.
23, 3, 9 ; dotum V.
Max. 4, 4, 11; Tert. Cult. Fem. 2, 9.
1
- dot (qqf. apportée par
l'époux).
- virgo
dote cassa, Plaut. Aul. 191 : jeune fille sans dot.
- dotem
conficere, Cic. Quinct. 98; dotem dare, Nep. Arist.
3 : faire la dot, doter.
- dicere
dotem, Cic. Flac. 86 : régler, fixer la
dot.
- doti
dicere, Cic. Flac. 86 : donner en dot.
- in
dotem conferre, Plin. Ep. 2, 4 : donner en dot. --- fig. Cic. de Or. 1, 234.
- his
quasi
præter dotem, quam in civilibus malis acceperant, agrum Campanum est
largitus Antonius, Cic. Phil. 11, 12 : à ces vétérans, comme
surcroît à
la dotation qu'ils avaient reçue dans les guerres civiles, Antoine a
fait don du territoire campanien.
2
- post-class. qualités,
mérites de qqn ou de qqch.
- verborum dote locupletare, Cic. de Or. 1, 55 : parer de tous
les ornements du langage.
- dotes
belli et togæ, Vell. 1, 12, 3 : les qualités militaires et civiles.
- dos erat ille loci, Ov. H. 15, 146 : il était l'ornement de ce lieu.
- dos unionum, Plin. 9, 112 : la valeur des perles.
- corporis
dotes et apta naturæ, Sen. Beat. 8 : (si nous conservons) nos
qualités physiques et ce qui convient à notre
nature.
- duplex
libelli dos est, quod risum movet et
quod prudenti vitam consilio monet, Phædr. 1, prol. : ce petit livre
offre un double avantage : il fait rire et donne de sages conseils pour
la conduite de la vie.
3
- accessoire (dont est
doté qqch).
- vineæ
cum sua dote, id est cum pedamentis et viminibus, Col. 4, 30,
1 :
les vignes avec leurs accessoires, c'est-à-dire les
échalas et les liens.
- dotes
prædiorum, Dig. 33, 7, 2 : tous les accessoires d'une ferme.
- Dossēnus
(Dossennus, Dorsēnus), i, m. [dorsum] : Dossenus (un
des personnages traditionnels de l'Atellane, bossu, glouton et filou;
charlatan
fourbe, il prédit l'avenir, dupe les paysans, leur donne au besoin des
consultations de droit et de médecine).
- voir atellana.
- cf. Sen.
Ep. 89, 6; cf. Non. 513, 9;
514, 23; 516, 22; fig.
Hor. Ep. 2, 1, 173.
- dossŭārĭus
: c. dorsuarius. --- Varr. R. 2, 6 ; 2, 10, 5.
- dōtālis,
e : donné ou
apporté en dot, dotal. --- Cic. Att.
15, 20, 4.
- dotales
tabulæ, Apul. : acte de mariage.
- dōtātus,
a, um, part. de doto.
- adjt bien
doté, bien doué.
- Chione dotatissima
formā, Ov. M. 11, 301
: Chioné, douée d'une admirable beauté.
- ulmum vite dotatam habes, Plin. 18, 266 : tu as l'orme, support de la
vigne (uni à la vigne).
- dōtes
: plur. de dos.
- Dotĭŏn,
ĭi, n. : ville de Magnésie. --- Plin. 4, 32.
- doto
:
1
- dōto,
āre, āvi, ātum : - tr. - doter, pourvoir d'une dot.
- sanguine
Trojano et
Rutulo dotabere, virgo, Virg. En. 7, 318 : tu recevras comme dot le
sang troyen et le sang rutule, ô vierge.
- fig. olea
dotatur lacrima, Plin. 12, 77 : cet olivier est doté (est
pourvu) d'un suc.
2
- Dōtō, ūs, f. : Doto (nom d'une
Néréide). --- Virg. En. 9, 102.
- Dottĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Inscr.
- Drăbus
: c. Dravus. --- Isid. 14, 4, 16.
- drăcæna, æ,
f. : dragon femelle. --- Prisc. 5, 10.
- gr. δράκαινα.
- Dracanŏn,
i, n. : île déserte de la mer Egée. --- Plin. 4, 74.
- dracchma, æ, f. :
- gr. δραχμή.
1
- drachme
[unité de poids chez les Athéniens, = environ 3 gr. 1/2]. --- Plin.
21, 185.
2
- drachme
[monnaie athénienne, = un denier romain]. --- Enn.
ap. Cic. Div. 1, 52; Plaut. Ps. 86 sq.; Ter. And. 451; Cic. Fam. 2, 17,
4; id. Fl. 15, 34; Hor. S. 2, 7, 43.
- gén.
plur. drachmūm Varr.
L. 9, 85; Cic. Fam. 2, 17, 4; drachmarum
Cic. Fl. 43.
- forme
arch. drachuma Plaut.
Trin. 425; Merc. 777; Ter. And. 451
- dracchmālis,
e : de drachme, d'une drachme. --- Cass.-Fel.
71, p. 172, 5.
- dracchŭma
: c. dracchma.
- dracchŭmisso,
āre
[drachuma] : intr. - servir pour une drachme. ---
Plaut. Pseud. 808.
- draco
:
1
- drăco, ōnis (ontis),
m. :
- gr.
δράκων, οντος.
- gén. sing. grec
dracontis;
acc. sing. dracontem.
a
- dragon,
serpent fabuleux. --- Cic.
Div. 2, 66; [gardien de trésor] Phil. 13, 12.
- ipsi
parvulo draco circumfusus nihil nocuit, Aur.-Vict. : un dragon
l'enveloppa
de ses replis, lui, encore en bas âge, sans lui faire aucun mal.
b
- le
dragon [constellation]. --- Cic. poet.
Nat. 2, 106.
c
- dragon
[enseigne de la cohorte]. --- Veg. Mil.
2,13; V.-Flac. 2, 276.
d
- poisson
de mer inconnu. --- Plin. 9, 82.
e
- vase
tortueux à faire chauffer de l'eau. --- Sen. Nat. 3, 24.
g
- vieux cep de vigne. ---
Plin. 17, 206; 17, 182; 14, 12.
h
- le
serpent, le Démon. --- Eccl.; Vulg. Apoc. 12, 7.
2
- Drăco, ōnis, m. :
a
- Dracon
[législateur d'Athènes]. --- Cic. Rep. 2, 2 ; de Or. 1, 197;
Gell. 11, 18.
- gr. Δράκων.
b
- le
Dragon (montagne de l'Asie Mineure). --- Plin. 5, 118.
c
- Drăco ou Drăcōn, ōntis, m. : nom
d'un
grammairien grec. --- Macr.
- drăcōn,
ōntis, m. : dragon. --- Acc. Tr. 596;
Charis. 126, 20.
- drăcōnārĭus,
ii, m. [draco]
: porte-étendard, enseigne. --- Veg. Mil. 2, 7; Amm.
20, 4.
- drăcōnĕus,
a, um [draco] : de dragon. --- Myth. 1, 48.
- drăcōnĭgĕna, æ, m. f.
[draco, geno] : né d'un dragon.
-
draconigena urbs, Ov. F. 3, 865 : ville peuplée par la race du dragon (
= Thèbes, ville fondée par Cadmus, à l'aide d'hommes issus de
dents de dragon).
- drăcōnĭpēs,
pĕdis : qui
a des pieds de dragon. --- Plac. ad Stat. Th. 5, 569.
- drăcōnītis,
ĭdis, f. : c. dracontia. --- Plin. 37, 158.
- drăcontārĭum,
ĭi, n. [draco] : collier ou couronne en forme de serpent.
--- Tert. Cor. mil. 16.
- drăcontēa, æ, f. :
serpentaire (plante). --- Apul.
Herb. 14.
- ou drăcontĭon ou
drăcontĭum,
ii, n.
- gr.
δρακόντιον : petit dragon;
serpentaire (plante).
- drăcontēus,
a, um [draco] : de dragon. --- Hyg. Fab. 72; Mythogr.
Lat. 1, 128; Serv. Virg. G. 3, 113.
- gr.
δρακόντειος.
- drăcontĭa, æ,
m. : une pierre
précieuse qui se trouvait, selon les croyances, dans la
tête du dragon. --- Plin. 37, 158.
- ou drăcontiās, æ, m. --- Solin. 30,
16.
- drăcontĭŏn,
ĭi, n. : sorte de blé.
--- Plin.
18, 64.
- gr. δρακόντιον.
- drăcontĭŏs
vitis, f. : sorte de vigne. --- Col. 3, 2, 28.
- drăcontītēs, æ, m. : c.
dracontia. --- Isid. 16, 14, 7.
- drăcontĭum, īi, n.
: serpentaire [plante].
--- Plin. 24, 142.
- gr. δρακόντιον.
- Drăcontĭus,
ĭi, m. : - 1
- surnom
et nom romain. --- Inscr. - 2
- nom
d'un poète chrétien.
- drăcuncŭlus,
i, m. [draco] :
1
- petit
serpent. --- Lampr. Heliog. 28, 3; Jul. Val. Rer. Gest.
Alex.
1, 5.
2
- torsade
en or. --- CIL 12, 354
3
- sorte
de poisson venimeux. --- Plin. 32, 148
4
- estragon
[plante]. --- Plin.
24, 142.
- Drăgănæ,
ārum, m. : peuple de Ligurie. --- Avien. Or. 197.
- drăgantum,
i, n. : c. tragacantha.
---
Plin. 13, 115.
- dragma
: p. drachma. --- Prisc.
- Drăhōnus,
i, m. : rivière qui se jette dans la Moselle. ---
Aus. Mos. 365.
- drāma,
ătis, n. : drame
[action théâtrale].
--- Aus. Ep. 18, 15.
- gr. δρᾶμα, ατος.
- Dramasa
: nom que les Indiens donnent au pôle austral. ---
Plin. 6, 22.
- drāmătĭcus,
a, um et
drāmătĭcŏs, ŏn : dramatique, qui concerne le drame. ---
Diom. 482, 15.
- gr. δραματικός.
- Drancæ
(Drangæ), ārum, m. : les Dranges (habitants de la Drangiane, peuple de
Perse). --- Plin. 6, 23, 25, §
94; Curt. 6, 6, 18; 8, 3, 9.
- Drancæus
(Drangæus), a, um : des Dranges. --- Val. Fl. 6, 106; 507.
- Drancēs,
is, m. : l'un des conseillers de Latinus. --- Virg.
En. 11, 296.
- Drangæ,
ārum, m. : les Dranges (habitants de la Drangianes, peuple de Perse). ---
Plin. 6, 94.
- ou Drancæ, ārum, m. ---
Just. 13, 4, 22.
- Drancæus, a, um
: des Dranges. --- V.-Fl. 6, 106.
- drāpĕta, æ, m. : esclave
fugitif. --- Plaut. Curc. 290.
- gr. δραπέτης.
- Drappēs,
ĕtis, m. : chef gaulois. --- Hirt. BG. 8, 30, etc.
- drappus,
i, m. : morceaud'étoffe.
--- Oribas. fr.
Bern.
p. 22.
- Dratinus,
i, m. : fleuve du golfe Persique. --- Plin. 6, 111.
- draucus
:
1
- draucus,
i, m. : débauché, sodomite. --- Mart. 9, 27,10 ; 1,
96, 12.
2
- Draucus,
i, m. : nom d'un esclave. --- CIL 7, 1336.
- Draudacum,
i, n. : ville d'Illyrie. --- Liv. 43, 19.
- Drăus
: c. Dravus. --- Plin. 3, 147.
- Dravus,
i, m. : le Drave [rivière de la Pannonie]. --- Flor.
4, 12, 8.
- Drebices,
um, m. : peuple d'Asie.
--- Plin.
6, 48.
- drenso,
āre : - intr. - crier (en parl. du cygne). --- Suet. frg.
161.
- Drĕpăna,
ōrum, n. : voir Drepanum.
- Drĕpănē,
ēs, f. : Drépane.
- 1 - c. Drepanum. ---
Sil. 14, 269. - 2 - autre nom de l'île de
Corcyre. --- Plin. 4, 52.
- gr.
Δρεπάνη, ης.
- drĕpănis,
is, f. : hirondelles des murailles. --- Plin.
11, 257.
- gr. δρεπανίς,
ίδος.
- acc. drĕpănin.
--- Plin. 11, 257.
- Drĕpănĭtānus,
a, um : de Drépane. --- Cic. Verr. 2, 140.
- Drĕpănĭtāni,
ōrum, m. : les habitants de Drépane. --- Plin. 3, 91.
- Drĕpănĭus,
ĭi, m. : Latinus Drepanius Pacatus, proconsul romain. ---
Aus.
- Drĕpănum,
i, n. : Drépane (ville de Sicile, auj. Trapani). --- Virg.
En. 3, 707.
- gr. Δρέπανον.
- ou Drĕpăna,
ōrum, n. --- Cato
d. Serv. Virg. En. 3, 707, Plin. 3, 90; Liv. 28, 41;
Flor. 2, 2,
12.
- ou Drĕpănē,
ēs, f. --- Sil.
14, 269.
- gr.
Δρεπάνη, ης.
- promunturium
Drepanum, colonia Tauromenium, quæ antea Naxos, Plin. 3, 88 : le promontoire Drepanum,
Tauromenium, colonie, appelée auparavant Naxos.
- Drimati
: voir Drymati.
- drīmy̆phăgĭa, æ,
f. : consommation
de mets au goût fort. --- C.-Aur. Chron. 1, 1, 26.
- gr. δριμυϕαγία.
- drindĭo,
īre (drindro, āre) : - intr. - belotter [en parl. du cri
de la belette]. --- Philom. 61.
- Drĭnĭus,
ĭi, m. : le Drinius, [nom qu'on donnait au Drinon supérieur]. ---
Capel.
- drino
:
1
- drĭno,
ōnis, m. : sorte de gros poisson. --- Plin. 32, 145.
2
-
Drino, ōnis, m. : voir Dirino.
- Dripsinum,
i, n. : ville de la Vénétie. --- Inscr.
-
Dripsinātes,
um ou ium, m. : habitants de Dripsinum. --- Inscr.
Grut. 480, 5.
- dromas
:
1
- drŏmăs,
ădis, m. : dromadaire [animal]. --- Liv. 37, 40, 12;
Curt. 5, 2, 5.
- gr. δρομάς, άδος (ὁ, ἡ, τὸ), adj. : qui court;
δρομὰς κάμηλος : dromadaire (litt.
chameau coureur).
2
-
Drŏmăs, ădis, f. : nom
d'une chienne d'Actéon. --- Ov. M. 3, 217.
- drŏmĕda, æ, f. : c. dromas.
--- Vop.
Aur. 28, 3.
- ou
drŏmĕdārĭus, ĭi, m. --- Hier. Vit.
Malchi, 10; Vulg. Isa. 60, 6.
- Drŏmiscŏs,
i, f. : île voisine de l'Ionie, qui se trouva ensuite réunie
au continent. --- Plin. 2, 204.
- dromo
:
1
- drŏmō, ōnis, m. : - a
- sorte de gros poisson. --- Plin.
32, 148. - b
- navire long et
léger. --- Cod. Just. 1, 27, 2; cf. Isid.
Orig. 19, 1, 14.
- gr. δρόμων, ονος (ὁ).
2
- Drŏmō, ōnis, m. : Dromon (nom
d'un esclave). ---
Ter. Ad. 3, 3, 22; cf.
id. Heaut. 2, 3, 34.
- drŏmōnārĭus,
ĭi, m. : rameur du navire léger appelé dromo.
--- Cassiod. Var. 4, 15, 1.
- dromos
:
1
- drŏmŏs,
i, m. : course. ---
CIL 14, 365.
- gr. δρόμος, ου (ὁ) : action de courir, course; emplacement pour la
course, stade, carrière.
2
- Drŏmŏs,
m. : stade (carrière) de Lacédémone
(où les
jeunes s'exerçaient à la course). --- Liv. 34, 27, 5.
- Dromos
Achilleos, m. et
Dromos Achillis, Plin. 4, 83 : c. Leuce.
- drōpăcātŏr,
ōris, m. ( c. dropacista) : celui qui épile. ---
Gloss.
- drōpăcismus,
i, m. :
épilation par le dropax.
--- C.-Aur. Chron. 2, 6, 93.
- gr. δρωπακισμός.
- drōpăcista, æ, m., ,
celui qui épile avec le dropax. --- Schol. Juv. 13, 151.
- gr. δρωπακιστής.
- drōpăco, āre : - tr. - épiler avec le dropax. ---
Th.-Prisc. 4, 1.
- drōpax,
ăcis, m. : onguent épilatoire. --- Mart. 3, 74, 1 ; 10, 65, 8.
- gr. δρῶπαξ, ακος (ὁ) :
emplâtre de poix et d'huile (qui sert
à épiler).
- drosolithus,
i, m. : pierre
précieuse [qui sue devant le feu]. --- Plin. 37, 190.
- gr. δρόσος, ου (ἡ) : rosée; eau, eau de mer,
tout liquide. --- λίθος,
ου (ὁ, ἡ) : pierre.
- Drŭentĭa,
æ, f. : la Druance (auj. la Durance, rivière). --- Liv. 21, 31, 9.
-
Druentia, quum aquæ vim vehat ingentem, non tamen navium patiens est, T. L. : la
Durance, quoiqu'elle roule une immense quantité d’eau, n’est cependant
pas navigable.
-
Drŭentĭcus,
a, um : de la Durance. --- CIL 12, 721.
- Drugeri,
ōrum, m. : peuple de Thrace. --- Plin. 4, 40.
- drŭĭas,
ădis, f. : druidesse. --- Lampr. Alex. Sev.
60
- ou
Drŭis,
ĭdis, f. --- Inscr. Orell. 2200; Vop. Aur. 44; Numer. 15.
- Drŭĭdæ,
ārum (Drŭĭdes, um), m. : les druides
(prêtres chez
les Gaulois).
- drŭĭdæ,
ārum, Cic. Div. 1, 90 et
drŭĭdes, um, m., Cæs. BG. 6, 14, 1.
-
acc. Druidas. --- Mel. 3, 2, 3; Plin. 30, 13.
- administrisque ad ea
sacrificia druidibus utuntur, Cæs. BG. 6, 16 : et ils se servent pour
ces sacrifices du ministère des druides (litt. ils
servent des druides comme ministres).
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 420; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- voir
hors site : les
Druides.
- drŭis,
ĭdis, f. : voir druias.
- Drŭma
(Drŭna), æ, m. : la Drume
(auj. la Drôme, rivière). --- Aus. Mos.
479.
- drūpa
oliva, et absolt
drūpa ou
druppa, æ, f. : olive mûre. --- Plin. 12, 130; 15,
6.
- gr.
δρυπετής.
- Drūsĭānus et
Drūsīnus, a, um : de Drusus. ---
Tac. An. 2, 8 ; Suet. Claud. 1.
- Drūsilla, æ, f. : nom de
plusieurs femmes célèbres. --- Suet.
Calig. 7.
- Drūsillānus et Drūsillĭānus, i, m. : nom
d'hommes.
--- Inscr.
- Drūsus,
i, m., surnom d'une branche de la gens Livia.
--- Cic. Arch. 6.
-
surnom de qq Claudii ; nott. Claudius Drusus Nero,
frère
de Tibère, père de Germanicus et de l'empereur Claude. ---
Suet. Cl. 1 ; Tac. An. 1, 33.
- voir
hors site : Drusus.
- Dryădes,
um, f. : les Dryades
(nymphes des
forêts).
- Dryasin
[dat. plur. grec]. --- Prop. 1, 20, 12 [douteux].
- gr. Δρυάδες.
- voir Dryas.
- Dryantīdēs, æ, m. : le fils de
Dryas [Lycurgue]. --- Ov. Ib. 347.
- Dryas
:
1
- Dryas, antis, m. : Dryas. - a
- un
des Lapithes. --- Ov. M. 12, 290. - b
- roi
de Thrace, père de Lycurgue. --- Hyg. Fab. 132. - c
- un
des compagnons de Méléagre. --- Ov. M. 8, 307.
- gr. Δρύας,
αντος.
2
- Dryăs, ădis, f. : - a
- une
Dryade (nymphe des forêts).
--- Mart. 9,
62.
- b
- druidesse. ---
Lampr. Al. Sev. 60
- gr. Δρυάς, άδος.
- Dryasin
: voir Dryades.
- dryĭdæ
: voir druidæ.
--- Suet. *Cl. 25.
- dryitis,
ĭdis, f. :
pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 188.
- gr. δρυῖτις.
- Drymæ,
ārum, f. : Drymes (ville de Doride). --- Liv. 28, 7.
- Drymæus,
a, um : de Drymes. ---
Plin.
- Drymati,
ōrum, m. : peuple d'Arabie. --- Plin. 6, 152.
- Drymō,
ūs, f. : nom d'une nymphe. --- Virg. G. 4,
336.
- gr. Δρυμώ.
- Drymōdēs,
is, f. : ancien nom de l'Arcadie (qui était couverte de forêts).
---
Plin. 4, 20.
- gr. δρυμώδης : boisé.
- Drymūsa, æ, f. : île
voisine de l'Ionie. --- Plin. 5, 137.
- gr. Δρυμοῦσα.
- Dryŏpē,
ēs, f. : Dryopé. - 1
- fille
d'Euryte, roi d'Œchalie. --- Ov. M. 9, 331. - 2 - nom d'une nymphe. ---
Virg. En. 10, 551.
- 3 - nom d'une femme de Lemnos. --- V.-Fl.
2, 174.
- Dryŏpēĭus,
Dry̆ŏpēis
: voir Triopeius, Triopeis.
- Dryŏpes,
um, m. : les Dryopes (peuple d'Epire). --- Virg.
En. 4, 146; Plin. 4 præf.
- gr. Δρυόπες,
ων.
- au
sing. Dryops. --- Ov. Ib. 490.
- dryŏphŏnŏn,
i, n. : sorte
de fougère. --- Plin. 27, 73.
- gr. δρυοϕόνον.
- Dryŏpis, ĭdis, f.
: ancien nom de la Thessalie. --- Plin. 4, 28.
- Dryops, ŏpis,
m. : - 1
- voir Dryopes. - 2 -
Dryops (un guerrier). ---
Virg. En. 10, 346.
- dryoptĕris,
ĭdis, f. : polypode
[sorte de fougère]. --- Plin. 27, 72.
- gr. δρυοπτερίς,
ίδος.
- drys,
dryos, f. : - 1 - chêne.
- 2 - c. chamædrys. ---
Apul. Herb. 24.
- gr. δρῦς, υός.
-
(Lebaigue
P. 398).
- dryos
hyphear, Plin. 16, 245 : gui du chêne.
- dŭa
: voir duo.
- dŭālis,
e : de deux.
- dualis
numerus, Lact. Opif. D. 10, 9 : le nombre deux.
- dualis,
is, m. (duale, is, n.) : le duel (t. de gram.). --- Quint. 1,
5, 42.
- dŭalĭtās,
ātis, f. : la dualité, caractère de ce qui est double. --- Cassiod. Var.
11, 2.
- dŭālĭtĕr
: au duel. --- Gloss.
- dŭăpondō,
n., plur. ind. : deux livres [pesant]. --- Quint. 1,
5, 16
-
ou pondo dua. --- Scrib. Comp. 45.
- dŭārĭus,
a, um : de deux, binaire. --- Mar.-Vict. p. 254.
- dŭas
: - 1 - duas
= des : subj. prés. arch. de do.
- 2 - acc. plur. fém.
de duo.
- Dŭatas
sinus, m. : golfe dans l'Arabie Heureuse. --- Plin.
6, 150.
- dŭbenus,
i, m., arch. : c. dominus. --- P. Fest. 67, 7.
- dŭbĭē
[dubius] : d'une manière douteuse, incertaine. ---
Cic. Div 1, 124.
- non
dubie, Cic. Fam. 15, 1, 1 : indubitablement, certainement.
- ou haud
dubie. --- Liv. 1, 9; 13; 3, 24; 38; 53; 4, 2; 23;
5, 10; 33; 49; etc.
- dŭbĭĕtās,
ātis, f. [dubius] : doute, hésitation. --- Amm. 20,
4, 6.
- dŭbinus
: voir dubenus.
- dŭbĭō,
adv. [dubius] : d'une manière douteuse.
- non
dubio, Apul M. 9, 2 : sans doute, indubitablement.
- dubĭōsus,
a, um
[dubius] : douteux. --- Gell. 3, 3, 3.
- Dubis,
is, m. : le
Dubis [rivière des Séquanais, auj. le Doubs]. --- Cæs. BG.
1, 38.
- dŭbĭtābĭlis,
e [dubito] : - 1
- douteux.
--- Ov. M. 13, 21.
- 2 - qui doute. --- Prud. Apoth.
649.
- dŭbĭtantĕr,
adv. : avec doute, en hésitant.
- de
me non dubitanter quin omnia de meo consilio vos fecissetis, Cic. Fam.
12, 3, 2 : pour moi, il n'y avait aucun doute que mes conseils avaient
dicté tous vos actes.
- dŭbĭtātim,
adv. : c. dubitanter. --- Sisen. d. Non. 98, 33.
- dŭbĭtātĭo,
ōnis, f. [dubito] :
1
- action
de douter, doute.
- dubitationem
afferre, Cic. Off. 1, 147 : faire douter, faire naître le
doute.
- dubitationem
tollere, Cic. Att. 12, 6, 4 ; expellere, Cæs. BG. 5,
48, 10 ; eximere, Quint. 2, 10, 28 : dissiper, lever les
doutes.
- fœdus
habet aliquam dubitationem, Cic. Agr. 1, 11 : il y a qqch
d'équivoque
dans le traité.
- in
aliqua re dubitatio est, Cic. Verr. 2, 20 : une chose
inspire le doute.
- alicujus
rei dubitatio, Cic. Cæc. 9 : l'incertitude
sur qqch. --- cf de Or. 2, 134; Cæs. BG. 5, 48.
- Socratica
dubitatio de
omnibus rebus, Cic. Ac. 1, 17 : le doute méthodique de Socrate
sur toutes
choses.
-
hic locus nihil habet dubitationis quin... Cic. Off. 2, 17, sur
ce point il est établi clairement que...
- nulla
dubitatio est quin... : il n'est pas douteux que... --- Cic.
Liv.
- eo
non adscripto nihil esse dubitationis, quin heres, quæ ipse vellet,
daret, Cic. Inv. 2, 120 : ces termes n'ayant pas été ajoutés, il n'y a
pas de doute que l'héritier serait libre de donner ce qu'il voudrait.
- avec prop. inf.
extra dubitationem est, Quint. 7, 1, 48 : il est hors de doute que...
- avec interr. ind. --- Cic. Off. 3, 9
; 18 ; Clu. 76.
2
- examen
dubitatif, hésitation.
- dubitatio
indigna homine, Cic. Læl. 67 : hésitation indigne d'un homme.
-
dubitatio ad rem publicam adeundi, Cic. Rep. 1, 12
: hésitation à se
mêler du gouvernement.
- dubitationem
alicui dare, Cæs. BG. 1, 14, 1 : faire
hésiter qqn.
3
- hésitation,
irrésolution, lenteur. --- Cic. de Or. 2, 202.
-
sine dubitatione, Cic. Agr. 2, 23,
ou sine ulla
dubitatione, Cic. Clu. 75, etc. ; nulla interposita
dubitatione, Cæs. BG. 7, 40,
1 : sans hésitation, sans retard.
4
- t. de
rhét. dubitation. --- Her. 4,
40.
- dŭbĭtātīvē
: c. dubitanter. --- Tert. Carn. Chr. 23.
- dŭbĭtātīvus,
a, um : - 1 - douteux. ---
Tert. Marc. 2, 25. -
2
- dubitatif, qui
exprime le doute (t. de
gram.). --- Prisc. 15, 35.
- dŭbĭtātŏr,
ōris, m.
[dubito] : celui qui doute de. --- Tert. Hæret. 33.
- dŭbĭtātus,
a, um : dont on a douté, douteux. --- Ov. M. 2, 20.
- ne
auctor dubitaretur, Tac. An. 14, 7 : pour qu'il n'y
eût pas de doute sur l'instigateur.
- dubĭto,
āre, āvi, ātum [duo + habeo] : - intr. et tr. - 1
- balancer entre deux choses, être incertain, hésiter, tarder, être
hésitant, être indécis. - 2
- douter, mettre
en doute, se demander (avec doute). - 3
- rester perplexe, réfléchir, délibérer, méditer.
- dubat
= dubitat P. Fest. 67, 6.
- dubitare
de aliqua re (qqf.
dubitare aliquid) : douter
de qqch.
- de
virtute tua dubitavi, Cic. : j'ai douté de ton courage.
- de
divina ratione dubitare, Cic. : mettre en doute la sagesse divine.
- de
indicando dubitare, Cic. Sull. 18, 52 : hésiter à dénoncer.
- de
judicio Panæti dubitari
non potest, Cic. Off. 3, 22 : il ne saurait y avoir de doute
sur
l'intention de Panétius.
- ne
auctor dubitaretur, Tac. An. 14, 7 : pour qu'il n'y
eût pas de doute sur l'instigateur.
- dubitare
in aliquo, Cic. Br. 186 : hésiter
à propos de qqn.
- hæc
non turpe est
dubitare philosophos, quæ ne rustici quidem dubitent ? Cic. Off. 3,
77 : n'est-il pas honteux que des philosophes doutent d'une
chose dont
ne doutent point les gens même d'une nature grossière ?
- hoc
quis dubitet, Ov. M. 6, 194 : qui pourrait en douter ? --- Quint. 2, 17,
2; Ov. H. 17, 37; id. Tr. 2, 331.
- dubitare + inf. : hésiter à.
- quid est, Catilina ? num dubitas id me imperante facere, quod jam tua
sponte faciebas ? Cic. Cat. 1, 13 : eh bien quoi, Catilina ? hésites-tu
à faire, pour m'obéir, ce que tu t'apprêtais à faire spontanément ? --- Touratier, Syntaxe latine, p. 486; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- concurrebant legati, centuriones tribunique militum : ne dubitaret
prœlium committere, Cæs. BC. 1, 71 : légats, centurions, tribuns
accouraient (auprès de César) : ils ne devaient pas hésiter,
disaient-ils, à engager le combat. --- syntaxe
latine Ernout et Thomas p. 423; éd. Klincksieck
- dubitat
proficisci : il hésite à se mettre en route.
- non
dubitavit introire, Cic. : il n'hésita pas à entrer.
- non
dubitat verum dicere : il n’hésite pas à dire la vérité.
- non
dubitavit
summum malum dolorem dicere, Cic. Tusc. 2, 15 : (le Socratique
Aristippe) n'hésita pas à dire que la douleur est le
mal suprême.
- non
dubitavit exstruere ædificium in alieno, Cic. Mil. 74 : il n'hésita
pas à édifier un édifice sur un terrain qui n'était pas à lui.
- quid
ergo dubitas dare mi argentum ? Plaut. Ps. 1313 : pourquoi donc
hésites-tu à me donner l'argent ?
- te, hominem amicissimum - me autem
appellabat - et aliquot annis minorem natu, non dubitabo monere, Cic.
Ac. 2, 61 : à toi, un homme très cher - c'est à moi qu'il s'adressait -
et de quelques années plus jeune que moi, je n'hésiterai pas à te
donner un avis. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 442; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- dubitatur
: on doute, on est incertain.
- res
minime dubitanda, Cic. Cæl. 55 : chose qui n'admet pas le
doute. --- cf. Fin. 2, 55; Verr. 2, 69.
- dubitare
-ne, utrum, cur, quis... : se demander (avec perplexité) si, pourquoi,
qui...
- dubito
quid agam : j'hésite sur ce que je dois faire.
- dubito
veneritne : je me demande s’il est venu.
- non
dubito quin (quominus) veniat : je ne doute pas qu’il vienne.
- quid
dubitas quin venias ? pourquoi hésites-tu à venir ?
- nec apud
duces Vitellianos dubitatum quominus pacem concederent, Tac. H. 2, 45 :
chez les généraux de Vitellius il n'y eut pas d'hésitation à accorder
la paix. --- syntaxe latine Ernout et Thomas n° 311; éd. Klincksieck
- cave
dubites quin ego faciam, Cic. Fam. 5, 20 : garde-toi de douter
que je ne fasse.
- non
dubitare quin, quid dubitas quin, quid
est quod dubites quin : ne
pas douter que, comment
douter que, peut-on douter que.
- non
dubitent quin di illud exaudiant, Cic. Div. 1, 129 : (de là
vient que) ils n'hésitent pas à croire que les dieux
les entendent.
- non
dubitat quin brevi sit Troja peritura, Cic. CM 31 : il ne doute pas que
Troie ne doive bientôt périr. --- cf.
Cic. Att. 6, 2, 3 ; Br. 39, etc. ; Cæs. BG. 1, 17, 4; 1, 31,
15; 7, 38, 8;
Cic. Nat. 2, 97; Phil. 13, 22.
- dubito
an... + subj.
: je ne sais pas si ... ne ... pas, je me demande si ...
ne ... pas, je crois bien que.
- dubito
an dormiat : je crois bien qu'il dort (peut-être bien qu’il dort).
- dubito
an hunc primum omnium ponam, Nep. Thra. 1 : peut-être le
mettrai-je au tout premier rang (je serais tenté de le mettre au
premier rang).
- dubito
an non dormiat : peut-être bien qu’il ne dort pas.
- dubito
an non venturus sit : je doute qu'il vienne; peut-être qu'il ne viendra
pas.
- dubito
an valeat annon (necne) : je me demande s'il se porte bien ou non.
- dubitavi,
hos homines emerem, an non emerem, Plaut. Capt. 455 : je me suis
demandé
si je devais acheter ces deux hommes ou non.
- istuc
ipsum de Baiis, nonnulli dubitant an per Sardiniam veniat, Cic. Fam. 9,
7, 1 : certains, là-bas, se demandent s'il viendra à Baies ou
s'il passera par
la Sardaigne.
- an
dea sim, dubitor, Ov. M. 6, 208 : on doute de ma divinité.
- non dubitare quin : ne pas hésiter à.
- nolite
dubitare quin huic uni credatis omnia, Cic. Pomp. 23, 68 :
n'hésitez pas à tout confier à un seul homme.
- dubitandum
non est quin equis viris, Cic. Fam. 9, 7, 1 : il ne faut pas hésiter
**à
employer les chevaux et les hommes**, à employer les grands
moyens.
- tum
dubitandum non existimavit quin ad eos proficisceretur, Cæs. BG. 2, 2,
5 : il pensa qu’il ne fallait pas hésiter
à prendre l’offensive --- cf. id. BC. 3,
71, 1.
- si
fortuna dubitabit, Liv. 21, 44, 8 : si la fortune hésite
-
velut
dubitans oratio, Quint. 10, 7, 22 : une parole en
quelque sorte
hésitante, indécise.
- poét.
dubitantia lumina, Sil. 10, 153 : yeux mourants (qui
s'éteignent).
- hæc dum dubitas, menses abierunt decem, Ter. Ad. 695 : pendant que
tu roules cela dans ton esprit, dix mois se sont
écoulés.
- percipe porro, quid dubitem, Virg. En. 9, 191 : apprends
donc ce qui me laisse perplexe.
- restat
ut hoc dubitemus, uter... Cic. Rosc. Am. 31, 88 : il nous reste à
examiner lequel des deux...
- dubitaverat
Augustus Germanicum, sororis nepotem, rei Romanæ imponere, Tac. An. 4,
57 : Auguste avait eu l'idée de laisser l'empire à
Germanicus, petit-fils de sa sœur.
- simul et illud quis est qui dubitet quin hac re comperta manifestoque
deprehensa aut obeunda mors Cluentio aut suscipienda accusatio fuerit ?
Cic. Clu 48 : et en même temps qui peut mettre ceci en doute, que, ce
fait une fois découvert et clairement mis en évidence, Cluentius devait
soit s'exposer à la mort soit se charger d'une accusation ?
.
- dŭbĭum,
ĭi, n. [*du(hi)bium, *du(ha)beo] :
1
- doute.
- res
in dubium
venire non potest, Cic. Quinct. 67 : la chose ne peut être
mise en
doute.
-
non veniunt in dubium de voluntate, Cic. Att. 11, 15, 2 : ils
ne
laissent pas prise au doute sur leurs intentions.
- in
dubium venire (in dubium vocare, in dubio habere) : mettre en doute,
mettre
en question.
- in
dubium ponere (vocare) : mettre en doute, mettre en question.
-
in dubium vocari,
Cic. de Or. 2, 145 : être mis en doute.
-
nihil est dubii quin + subj. : il n'y a pas de doute que. ---
Sen. Ben.
6, 31, 2.
- non dubium est quin ingens clades accipienda fuerit : on ne peu
douter que l’on eût dû subir un immense désastre.
- non
dubium est quin uxorem nolit filius, Ter. And. 1, 2, 1 : il n'y a pas
de doute que mon fils ne refuse de se marier. --- id.
Eun. 5, 6, 27; Cic. de Or. 2, 8, 32; id. Att. 13, 45; Quint. 11, 2, 10
et souvent.
- haud
dubium est quin, Ter. And. 2, 3, 17; 3, 2, 50; id. Ad. 5, 9,
19.
- sine
dubio, Cic.
Cat. 2, 1, etc. : sans doute.
-
procul dubio, Liv. 39, 40, 10 ; dubio
procul, Gell. 2, 29, 15 : sans doute.
- erat
sine dubio cælum grave sordidis nubibus, quæ fere aut in aquam aut in
ventum resolvuntur, Sen. Ep. 6, 53 : le ciel, il est vrai, était chargé
de ces nuages cendrés qui se résolvent presque toujours en pluie ou en
vent.
- in
dubio fuere utrorum ad
regna cadendum humanis esset... Lucr. 3, 836 : ils se
demandèrent
sous l'empire duquel des deux peuples devaient tomber les humains.
- eos enim
deduxi testes et eas litteras deportavi ut de istius facto dubium esse
nemini possit, Cic. Verr. 2, 4, 91 : j'ai amené des témoins, en effet,
et j'ai apporté des documents écrits d'un caractère tel que personne ne
peut garder de doute sur la conduite de cet individu. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p.
649; éd. Peeters France.
2
- hésitation.
- dum
in dubio est animus, Ter. And. 266 : pendant que l'esprit est
en balance.
3
- péril,
situation critique.
- in
dubio esse, Sall. C. 52, 6 : être en danger.
- in
dubium devocare, Cæs. BG. 6, 7, 6; revocare, Cic.
Cæc. 76 : mettre dans une
situation
incertaine.
- dŭbĭus,
a, um
[*du(hi)bius, *du(ha)beo] :
1
- balançant
d'un
côté et d'un autre, incertain, indécis,
hésitant.
- spem
metumque inter dubii, Virg. En. 1, 218 : partagée entre la
crainte et l'espérance.
- postquam
fluctibus dubiis volui coeptum est mare, Liv. 37, 16, 4 : quand la mer
commença à être agitée par deux courants opposés.
-
alicujus
animum dubium facere, Cic. Pomp. 27 : rendre qqn hésitant,
incertain.
- avec gén.
dubius sententiæ, Liv. 33, 25, 5 : incertain du parti à
prendre. --- Just.
2, 13.
- mais dubius animi, B. Alex.
56,2 ; dubius mentis, Ov.
F. 6, 572 : ayant l'esprit indécis.
- avec inter. ind. dubius
sum quid faciam, Hor. S. 1, 9, 40 : j'hésite sur le parti à
prendre. --- cf. Sall. J. 49, 5; Liv. 4, 40, 2.
- haud dubius ou non dubius : ne doutant
pas que. --- avec
prop. inf.
--- Liv. 5, 38, 4;
6, 14, 2; 31, 24, 2; avec quin +
subj. --- Liv. 25, 24, 8 ; 31, 42, 7, etc.
2
- en
parlant de choses
douteux, incertain.
- plur. n.,
dubia, Cic. Div. 2, 106 : les choses
douteuses.
- videsne
igitur, quæ dubia sint, ea sumi pro certis ? Cic. Div. 2, 51, 106 :
vois-tu
donc que ce qui est douteux, on le prend pour certain ?
- quod
est dubium, Cic. Mur. 68 : ce qui est douteux.
- dubia
salus, Cic. Nat. 3, 69 : salut chanceux.
- dubia
victoria, Cæs. BG. 7, 80 : victoire incertaine, indécise.
- dubium
cælum, Virg. G. 2,
252 : le ciel incertain, qui ne livre pas ses secrets.
- dubia
cena, Ter.
Phorm. 342 : un repas qui met dans l'embarras du choix.
- de
aliqua re dubium non est,
Cic. de Or. 1, 241 : il n'y a pas de doute sur une chose.
- de
Pompei
exitu mihi dubium numquam fuit, Cic. Att. 11, 6, 5 : je n'ai jamais eu
de
doute sur la mort de Pompée.
- dubium
est + inter. ind.
-
dubium est uter nostrum sit... Cic. Ac. 2, 126 : il y a doute
sur le
point de savoir qui de nous deux est...
- nobis
fuit dubium, quid
ageremus, Cic. Verr. 4, 138 : nous avons hésité sur la
conduite à tenir.
- copias
judicione non conduxerit... an tempore
exclusus, dubium est, Cæs. BG. 6, 31, 1 : est-ce de propos
délibéré qu'il ne rallia pas ses troupes ou est-ce
par manque de temps ? on ne sait.
- non
dubium est quin + subj. : il n'est pas
douteux que. --- Cic. de Or. 2, 32 ; Att. 13, 45, 1.
- nemini dubium
non est quin spoliarit, Cic. Verr. 2, 5, 1 : personne ne
doute qu'il a dépouillé.
- non potest esse dubium quin ... beate vivere nihil aliud sit nisi cum
voluptate vivere, Cic. Fin. 1, 54 : il n'y a pas de doute
possible que vivre heureux n'est rien d'autre que de vivre dans le
plaisir. --- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 569; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- non
dubium est + prop. inf.
: il
n'est pas douteux que. --- Ter. Hec. 326; Liv. 38, 6,
7; Plin. Ep. 8, 14, 20; Pan. 61, 6.
- dubio, adv.
Apul. = dubie : d’une manière douteuse, d'une manière incertaine.
- nec
dubio me lanceis illis vel venabulis membratim compilassent, Apul. M. 9
: et il est hors de doute qu'avec leurs lances ou même leurs pieux, ils
m'auraient dépecé membre à membre.
3
- douteux, critique,
dangereux.
- tempora
dubia, Hor. O. 4, 9, 36 : circonstances critiques.
- tempora
dubia (res dubiæ) : circonstances critiques, moments difficiles.
- hinc
Italæ gentes in dubiis responsa petunt, Virg. En. 7, 86 : c'est ici
que
les peuples italiens viennent chercher des réponses dans les moments
critiques.
- quæ
(loca) dubia nisu videbantur, Sall. J. 94, 2 : lieux qui paraissaient
difficiles
à escalader.
- mons
erat ascensu dubius, Prop. 4, 4, 83 : il y avait une montagne qu'il
était
difficile de gravir.
- in
dubiis, Virg. En. 7, 86 : dans les
moments critiques.
- Dubris,
is, m. : Dubris
(auj. Dover, port de Bretagne). --- Anton.
-
(Lebaigue
P. 399)
- dūc
: impératif de duco (2ème pers. du sing.).
- dŭcālis,
e [dux] : de
chef, d'empereur. --- Vop. Aurel. 13.
- dŭcālĭtĕr,
adv. [ducalis]
: à la manière d'un chef, en bon général. --- Sid.
Ep. 5, 13
- dŭcālĭus. --- Sid. Ep.
8, 6.
- dŭcātĭo,
ōnis, f. [*ducare, cf. educare] : conduite. --- Iren. 4, 14, 2; fig. Tert. Cor.
11.
- dŭcātŏr,
ōris, m. [*ducare] :
- 1
- chef. --- Ulp.
Dig. 9, 2, 29. - 2
- maître. ---
Tert. Jud. 13.
- dŭcātrix,
īcis, f. [ducator] : conductrice.
- ducatrix
vitiorum iracundia, Apul. Plat. 2, 4 : la colère, mère des
vices.
- dŭcātŭs,
ūs, m. :
1
- fonction de
général, commandement militaire. --- Suet. Tib.
29.
- ducatus
et imperia ludere, Suet. Ner. 35 : jouer au général et
à l'empereur
2
- action
de guider.
- cæcus
si cæco ducatum præstet, Vulg. Matt. 15, 14 : si un aveugle conduit
un
aveugle.
3
- direction. ---
Vulg. Sir. 7, 4.
- temporum
ducatus [plur.], Tert. Nat. 2, 5 : le cours des temps.
- dŭcēna,
æ, f. : grade
de l'officier qui commande deux cents hommes. --- Cod. Just.
12, 20, 4.
- ducenarius
:
1
- dŭcēnārĭus, a, um : qui renferme deux cents, qui concerne deux-cents.
- ducenaria
pondera, Plin. 7, 20, 19, § 83: poids de deux cents livres.
- ducenarii
procuratores, Suet. Claud. 24 : intendants qui percevaient 200.000
sesterces.
2
- dŭcēnārĭus, ĭi, m. : officier qui
commande deux cents hommes.
- dŭcēnārĭa, æ, f.
: fonction du procurateur appelé ducenarius. ---
Apul. M. 7, 6.
- dŭcēni, æ, a : deux
cents chacun,
deux cents chaque fois. --- Hirt.
BG. 8, 4, 1; Liv. 9, 19, 2; 40,
18; Plin. 7, 28; Plaut. Ps. 829; Liv. 40,
18; Plin. 7, 28; 7, 154.
- ducenum Plin. 9, 4; Liv.
7, 25; Sen. Nat. 3, 7, 3.
- dŭcentēnārĭus,
ĭi, m. : c. ducena. --- Bed. Cant. cant. 6.
- dŭcentēni
: c. duceni. --- Grom. 153, 29.
- dŭcentēsimus,
a, um : deux-centième.
- ducentesima
(s.-ent. pars), f. : la deux-centième partie, un
demi pour cent (impôt). --- Tac.
An. 2, 42; Suet. Calig. 16.
- dŭcenti, æ, a [duo + centum]
: - 1
- deux
cents. - 2
- un grand nombre, des milliers. --- Cic.
Har. 8; Hor. S. 1, 3, 11; 1, 10, 60; 1, 4, 9; 1,
6, 42; Hirt.
BG. 8, 4; Liv. 9, 19; Catul. 37, 7 sq.; Plaut. As. 276.
- sing.
ducentum, Lucil. ap. Non.
493; Col.
5, 3, 7.
- gén.
ducentūm,
Liv. 32, 37 al.; Varr. R. R. 3, 2, 15: ducentarum,
Nep. Them. 2, 5: ducentorum,
Front. Aq. 7)
- dŭcentiēs
(dŭcentiens), adv. : - 1
- deux
cents fois. --- Cic.
Phil. 2, 40;
Font. 4. - 2
-
mille fois (au fig.). --- Catul. 29, 14.
- dŭcentum,
indécl. n. ( c. ducenti) : deux cents. --- Lucil. 555 (Non.
163, 32); Col. 5, 3, 7.
- duci :
1 - dūci : inf. passif de duco.
2
- dŭci : dat. sing. de dux.
- dŭcĭānus,
a, um [dux] : de général. ---
Cod. Th. 15, 11, 2.
- dŭcĭānus,
i, m. : officier attaché à un général. --- Cod. Th. 7, 16, 3.
ducis
:
1 - dūcis : 2ème pers. de l'ind.
prés. de duco. --- Virg. B. 9, 56; En. 5, 801.
2
- dŭcis : gén. sing. de dux.
3
- dŭcis (= dux) : nom. sing. de dux. --- Fortun. 10, 19,
15.
- dūco,
ĕre, dūxi, ductum : - tr. -
- impér. arch. duce
Plaut. Rud. 386, etc. --- formes sync. du parf. duxti Varr. Men. 201; Catul.
91, 9; Prop. 1, 3, 27; inf. parf. duxe
Varr. Men. 329; inf. prés. passif ducier
Ter. Eun. 572.
1 - mener, conduire,
faire passer d'un lieu
à un autre, aller devant, guider.
- ducit
via ad infernas sedes, Ov. M. 4, 433 : c'est la route des enfers.
- ducere
aquam per fundum, Cic. : amener de l'eau à travers une propriété.
- M. Taurum de aqua per fundum ejus ducenda rogabo, Cic. Att. 3, 1, 4 :
je demanderai à Marcus Taurus de laisser passer l'eau à travers son
domaine. --- trad. Marcel Bizos,
Syntaxe latine, p. 83; éd. Vuibert.
- error
ad meliora ducendus, Quint. 12 : erreur à rectifier.
- ducit
quam proxime ad hostem potest, Liv. 1, 23, 5 : il s’avance le plus près
possible de
l’ennemi.
- ad
strepitum citharæ cessatum ducere curam, Hor. Ep. 1, 2, 31 : endormir
ses soucis au bruit de la cithare.
- vota
bonos ducere ad exitus, Hor. O. 4, 8, 34 : accomplir des
vœux, mener des
vœux à bonne fin.
- ipsa deum pœnas docuit, perque omnia duxit, Virg. En. 6, 565 : elle
(= Hécate) m'a instruite elle-même des châtiments
fixés par les dieux, et m'a menée partout.
- Eum (= Deum) precamur ne nos sinat ingredi
viam quæ ad peccatum
ducit : nous Lui demandons de ne pas nous laisser prendre le chemin qui
conduit au péché. --- Vat. Catéch. 2846.
2 - amener (avec soi),
conduire, mener (en
prison, au tribunal...).
- ducere
ad mortem : conduire à la mort (au supplice).
- ad mortem duci, Cic. Cat. 1, 1, 1 : être
envoyé à la mort.
- aliquem
jubes, duci (Sen.) : tu envoies qqn à la mort.
- ducere
in jus, Liv. 2, 27 : traîner en justice.
- C.
Fuficium duci jussit petitorem, Cic. Verr. 2, 2, 12 § 31 : il ordonna
que l'on emprisonnât C. Fuficius qui était le demandeur (le plaignant).
3 - conduire chez soi
comme épouse, se marier,
épouser (en parl. de l'homme).
- ducere
uxorem domum, Plaut. Aul. 2, 1, 40 : se marier.
- si
tu negaris ducere, Ter. And. 2, 3, 5 : si tu refuses de te marier.
- (uxorem)
filiam alicujus ducere : épouser la fille de qqn.
- uxorem
ducere filiam alicujus, Cic.
Sest. 7 : épouser la fille de qqn.
- duxit
Albini filiam, Cic. Sest. 6 : il
épousa la fille d'Albinus. --- cf. Cæs. BG. 1, 53,
4.
- ducere filiam
alicujus in
matrimonium, Cæs. BG. 1, 9, 3 : épouser la fille de qqn. --- cf.
Cic. Clu.
190.
- ducere
(s.-ent. uxorem)
ex plebeie, Liv. 4, 4, 7 : épouser
une plébéienne, prendre femme dans la plèbe.
4 - conduire, marcher
à la tête, être à
la tête, commander (t. militaire).
- ducere
primum pilum, Cæs. BG. 5, 35, 6 : être
chef de la première
compagnie
des triaires.
- ducere
ordinem : commander une centurie, être centurion.
- ducere
copias : commander des troupes. --- cf. Cic. Mur.
20 ; Nep. Eum. 13, 1 ; Ep. 7, 3.
- cohortes
ducebant, Tac. : les cohortes marchaient en tête.
- ducere
exercitum locis apertis, Cæs. BG. 1, 41, 4 : conduire
l'armée en terrain découvert.
- ducere exercitum ab
Allobrogibus
in Segusianos, Cæs. BG. 2, 10, 5 : conduire
l'armée du pays des Allobroges chez les Ségusians.
- ducere cohortes ad
munitiones,
Cæs. BC. 3, 62, 2 : diriger les cohortes vers
les retranchements.
- abst. dans Liv.
ducere : marcher, se diriger.
- ducit
quam proxime ad hostem potest, Liv. 2, 23, 5 : il s'avance le
plus près
possible de l'ennemi. --- cf. Liv. 2, 27, 4 ; 9, 35,
1, etc.
- Cæsar
sex
legiones expeditas ducebat : post eas... Cæs. BG. 2, 19, 2
: César s'avançait à la tête de six
légions armées à la légère ; derrière
elles...
- d'où familiam
ducere : être en tête de la famille = tenir
le premier rang. --- Cic. Fam. 7, 5, 3; Fin. 4, 45;
Phil. 5, 30.
5 - mener (un cortège,
un chœur), servir
de chef, servir de guide, conduire, ordonner, organiser.
- ducere
funus : conduire des funérailles.
- ducere
alicui exsequias, Plin. 8, 154 : faire des funérailles à qqn.
- ducere
classem (discipulorum), Quint. 1, 2, 24 : être le premier de sa classe.
- alicui
funus ducitur, Cic. Quinct. 50 : on organise à qqn des
funérailles. --- cf. Virg. G. 4, 256; Ov. M. 14, 746.
- ducere exsequias,
Plin. 8, 154
: mener des funérailles.
- ducere pompam,
Ov. F. 6, 405 : mener une procession.
- ducere choros, Hor.
O. 1, 4, 5,
etc. : mener des chœurs
de danse.
- ducere ludos, Tac.
Agr. 6
: organiser des jeux
6 - mener (une ligne),
tracer, décrire, tirer
le fil, composer, prolonger, allonger, façonner, former.
- ducere
orbem, Quint. 11, 3, 118 : décrire une circonférence.
- ducere
lineam, Plin. : tracer une ligne.
- ducere
fossam, Cæs. BG. 7, 72, 1 : creuser un fossé.
- ducere
lateres de terra, Vitr. 2, 3 : faire des briques de terre.
- ducere
vivos vultus de marmore, Virg. En. 6, 849 : faire le portrait en marbre.
- ducere
choreas, Ov. M. 8, 582 : former des danses.
- ducere
stamina (fila) : tirer le fil.
- lanas
ducere, Ov. M. 4, 34 : étirer la laine, filer la laine.
--- Ov.
Am. 4, 34 ; 4, 221 ; Catul. 64, 342, etc.
- ducere
versus, Ov. Tr. 5, 12, 63 : composer des vers.
- ducere
carmina : composer des vers. --- Ov. Tr. 1, 11, 18; 3, 14,
32; Hor. S. 1, 10, 44.
7 - tirer, tirer à
soi, faire
descendre, faire sortir,
attirer, aspirer, boire.
- ducto
mucrone, Virg. En. 12, 378 : avec
l'épée nue.
-
vagina ferrum ducere, Ov. F. 4, 929 : tirer
l'épée du fourreau.
- ducere
sortes, Cic. Div. 2, 70 : tirer les
sorts.
- ducere aliquid,
aliquem sorte,
Cic. Div. 1, 34; Rep. 1, 50 : tirer qqch,
qqn au sort
- ducere
volucrem laqueo, piscem hamo, Ov.
Her. 19, 13 : prendre un oiseau au lacet, un poisson à
l'hameçon.
- ducere remos, Ov.
M. 1, 294
: manier les rames.
- ducere spiritum
naribus,
Varr. R. 2, 3, 5 : aspirer l'air par le nez
- ducere
aërem spiritu, Cic. Nat. 2,
18; animam spiritu Cic. Nat. 2,136 : respirer l'air.
- ducere pocula
Lesbii, Hor. O. 1,
17, 22 : déguster (savourer) des coupes de vin de Lesbos. --- cf.
4, 12, 14.
- ducere colorem Ov.
M. 3, 485;
formam, Ov. M. 1, 402 : prendre une
couleur, une forme.
- ducere
cicatricem, Ov. Tr. 3, 11, 66 : se cicatriser. ---
cf. Liv.
29, 32, 12.
- fig. duci
oratione, Cic. Br. 188 : être gagné,
séduit par un discours.
- eloquentiæ
laude duci, Cic. Or. 115 : être attiré par la gloire de
l'éloquence. --- Cic. Verr. 2,
143; Tusc. 5, 9.
- ducere
ensem vaginā, Sil. 8, 342 : tirer l'épée du fourreau.
- ducere
os (vultum), Ov. : prendre un visage renfrogné.
- ducere
tura naribus, Hor. : respirer l'encens.
- ducere
pocula, Hor. : vider les coupes.
- ducere
sollicitæ jucunda oblivia vitæ, Hor. : goûter l'agréable oubli d'une
vie inquiète.
- sibi
quisque ducere, Sall. J. 41 : chacun se mit à tout attirer à soi (à
tout s'approprier).
- boves
naribus umiferum duxere ex aëre sucum, Cic. Div. 1 : les bœufs
aspirent
avec leurs naseaux l'humidité contenue dans l'air.
8 - tirer, prendre,
recevoir.
- ducere
exordium a nostra personna, Quint. : tirer l'exorde de notre personne.
- ducere
originem + ab ou ex et
abl. : tirer son origine
de.
- ducere
initium a... Cic. : commencer par.
- ducere
honestum ab... Cic. : faire dériver l'honnête de...
9 - traîner en
longueur, passer (le temps),
prolonger.
- ætatem
in litteris ducere : passer sa vie dans les lettres.
- ducere
diem ex die : vivre au jour le jour.
- bellum
ducere : faire traîner la guerre en longueur.
- diem
ex die ducere : différer de jour en jour.
- ubi
se diutius duci intellexit, Cæs. : dès qu'il comprit qu'on voulait
gagner
du temps.
- ducere
noctem ludo, Hor. : passer la nuit à jouer.
10 - conduire,
inciter, pousser, séduire, tromper, leurrer.
- ducit
te species, Hor. : l'extérieur te séduit.
- declamatores
quosdam perversa ducit ambitio, ut... Quint. 10, 7, 21 : une gloriole
perverse
pousse des déclamateurs à...
- amore
patriæ ductus : poussé par le patriotisme.
- me
ad credendum tua ducit oratio, Cic. : ton discours me donne confiance.
11 - calculer, compter.
- XC
medimnūm milia duximus : nous avons compté 90.000 médimnes.
- rationem
ducere : calculer, supputer.
- ducere
suas rationes, Cic. : faire ses comptes.
- ducere
rationem alicujus : tenir compte de qqn.
- ducere
rationem alicujus rei : tenir compte de qqch.
- aratorum
rationem ducere : tenir compte des laboureurs.
- sui
commodi rationem non ducit : il ne fait aucun compte de ses intérêts.
12 - estimer, penser,
juger, regarder comme, tenir pour.
- Marcum
probissimum duco : je considère Marcus comme très honnête.
- ducere
aliquem pro +
abl. ( in + abl. ou loco + gén.)
: regarder qqn comme.
- ducere
aliquem in numero hostium, Cic. Verr. 5, 64;
aliquid in bonis, Cic. Fin. 3, 10 : compter qqn au nombre des
ennemis,
qqch parmi les biens.
- ducere vos loco
affinium, Sall.
J. 14, 1 : vous
considérer comme des parents.
- innocentia
pro malevolentia duci
cœpit, Sall. C. 12, 1 : l'intégrité commença
à passer pour de la malveillance.
- ne
quis modestiam in
conscientiam duceret, Sall. J. 85, 26 : pour éviter qu'on
n'interprétât ma réserve comme une reconnaissance
tacite de mon indignité.
- avec
gén. de prix - magni, parvi ducere (= habere,
facere, putare, æstimare) : estimer beaucoup, estimer peu.
- pluris
ducere : estimer davantage.
- pro
nihilo ducere : estimer comme rien.
- an Scythes Anacharsis potuit pro nihilo pecuniam ducere, nostrates
philosophi facere non poterunt ? Cic. Tusc. 5, 90 : alors que le
Scythe Anarcharsis a pu mépriser l'argent, est-ce que les philosophes
de ce pays ne le pourront pas ? ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 110, éd. Vuibert.
- ducere
aliquem despicatui, Cic. Fl. 27, 65 : mépriser qqn.
- summa
probitate ducebatur : on le regardait comme très honnête.
- Marcus
probissimus ducebatur : on considérait Marcus comme très honnête.
- ducere + prop. inf. : penser
que.
- ad
eas res conficiendas biennium sibi satis esse duxerunt, Cæs. BG. 1 :
ils
pensèrent que deux ans devaient leur suffire pour ces préparatifs.
- ducere
alicujus modestiam in conscientiam, Sall. : interpréter la modestie de
qqn comme un aveu (d'infériorité).
- quod
se patriæ irasci nefas esse duceret, Nep. Ep. 7 : parce qu'il pensait
qu'en vouloir à sa patrie est une impiété.
- patriæ
sanctiora jura quam hospitii esse duxit, Nep. Tim. 4, 3 : il
estima que les droits de la patrie sont plus sacrés que
ceux de l'hospitalité.
- omnes ei
sumus, ut sine his studiis vitam nullam esse ducamus, Cic. de Or. 2, 20
: nous sommes tous ainsi faits que, sans l'étude, nous considérons la
vie comme sans valeur. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 143, éd. Vuibert.
13 - médecine.
- ducere
alvum Cels. 2, 12, etc. : relâcher le ventre, administrer un
lavement.
14 - locutions
diverses.
- ducere cicatricem, Ov. Tr. 3, 11, 66 :
se cicatriser.
- ducere colorem, Virg. M. 3, 485 : se colorer (en parl. du raisin).
- ducere os (vultum) : prendre un visage renfrogné. --- Ov. M. 2, 774; id.
P. 4, 8, 13; Mart. 1, 41 et souvent.
- ilia ducere, Hor. Ep. 1, 1, 9 : <tirer les flancs> = être
poussif (en parl. d'un
cheval).
- ductabilĭtās,
ātis, f.
[ducto] : facilité à se laisser mener [par le nez].
--- *Att. d.
Non. 150, 13.
- ductārĭus,
a, um : qui sert à tirer.
- ductarius
funis : câble de halage. --- Vitr. 10, 2; 3 et 5.
- ductĭlis,
e [duco] :
1
- qu'on
peut conduire,
qu'on peut détourner (en parl. de l'eau). --- Mart. 12, 31.
2
- qu'on peut tirer, mobile. --- Serv. G. 3, 24.
3
- malléable,
ductile. ---
Plin. 34, 94.
- ductim,
adv. [duco] :
1
- en
conduisant.
- ductim
potius quam cæsim,
Col. 4, 25, 2 : en conduisant [les rameaux de
la vigne] plutôt qu'en coupant.
2
- tout d'un trait (quand on boit). --- Plaut. Curc.
109.
- ductĭo,
ōnis, f. [duco] : action de conduire, de
tirer. --- Vitr. 1, 1 ; 10, 13.
- (Lebaigue
P. 400)
- ductiones
aquarum, Vitr. : conduites d'eau.
- ductio
alvi, Cels. 2, 12 : relâchement du ventre
- jus
ductionis, Ulp. Dig. 43, 30, 4 : droit d'emmener.
- ductĭto,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- emmener avec soi. ---
Plaut. Rud.
584. - 2
- emmener chez soi comme épouse,
épouser. ---
Plaut. Pœn. 272. - 3
-
tromper, duper. ---
Plaut. Epid.
351.
- ducto,
āre, āvi, ātum [duco] : - tr. -
1
- conduire
(guider, mener) de côté et d'autre. --- Plaut. Most. 847.
2
- conduire
habituellement. --- Sall. J. 38, 1.
3
- commander
(une armée). ---
Sall. C. 11, 5; 17, 7; J. 70, 2.
4
- avoir
sous ses ordres. --- Sall. C. 19, 3.
5
- emmener
chez soi une femme. --- Plaut. Pœn. 868; Ter. Phorm. 500.
6
- tromper,
duper. --- Plaut. Capt. 642.
7
- mener
par le bout du nez. --- Plaut. Mil. 93.
- ductŏr,
ōris, m. [duco] :
1
- conducteur, guide.
- ductores
leonum, Lucr. 5, 1310 : conducteurs de lions.
2
- chef,
général d'armée, commandant de navire,
de flotte. --- Cic. Tusc. 1, 89.
- fig.
ductores apum,
Virg. G. 4, 88 : les rois des abeilles [en guerre].
- ductor
aquarum
Tibris, Stat. S. 3, 5, 112 : le Tibre, roi des fleuves.
3
- celui
qui façonne.
- ductor
ferreus, Priap. 32 : forgeron. --- cf. Vulg. Num.
10, 31.
- ductrix,
īcis, f. : celle qui conduit, qui commande. --- Dar.
36.
- ductus
:
1
- ductus, a, um :
part. passé de duco.
2
- ductŭs, ūs, m.
:
a
- action d'amener, conduite.
- ductus
aquarum, Cic. Off. 2, 14 : la conduite des eaux.
b
- administration, gouvernement, commandement. ---
Cic. Fam. 3, 11, 4; Pomp. 61; Cæs. BG. 7, 62, 2.
c
- tracement,
tracé,
trait.
- ductus
muri, Cic. Rep. 2, 11 : tracé d'un mur.
-
ductus litterarum discere, Quint. 1, 1, 25 : apprendre à
former
les lettres, à écrire.
- ductus
oris, Cic. Fin. 5, 47
: expression de la bouche.
-
ductus macularum, Plin. 37, 194
: direction des
taches.
d
- conduite, suite, économie [d'une
pièce de théâtre]. --- Quint. 4, 2, 53.
e
- conduite
de la phrase.
--- Quint. 9, 4, 30.
- dūdum,
adv. :
1
- il
y a
quelque temps,
depuis quelque temps.
- quamdudum...
Cic. Att. 14, 12,
3 : combien il y a de temps que...
- haud
dudum, Plaut. Pers. 498 : il n'y
a pas longtemps.
- jamdudum
(jam dudum) : depuis longtemps.
2
- naguère, tout
à l'heure, récemment. --- Cic. Br. 138; 252;
Att. 11, 24, 1;
Fin. 3, 52; Plaut. Merc. 468, etc.
- ut
dudum hinc abii, Plaut. Cap. 478 : quand tout à l'heure je
suis parti d'ici.
- Dŭēlĭus ou Dŭellĭus, arch. : pour
Duilius, Duillius.
- dŭella, æ, f. [duo] : le
tiers de l'once. --- Isid. 16, 25,
15.
- dŭellātŏr,
ōris, m. [duellum]
: guerrier, homme de guerre. --- Plaut. Capt. 68.
- dŭēllĭcus,
a, um [duellum]
: belliqueux. --- Lucr. 2, 662.
- ars
duellica, Plaut. Epid. 460 : l'art de la guerre.
- dŭellĭo,
ōnis, m. [duellum]
: rebelle. --- Gloss. Isid.
- dŭellis,
is, m. : ennemi armé, guerrier. --- Arn. 1, 16.
- dŭellĭum,
ĭi, n. : tyrannie. --- Gloss.
- dŭello,
āre : - intr. - combattre. ---
Gloss.
- Duellōna ou Duēlōna,
æ, f. : c. Bellona. ---
CIL 1, 196, cf. Varr. L. 6, 73; 7, 49.
- dŭellum
(arch. c. bellum)
: guerre,
combat. --- Hor. O. 3, 5, 38.
- domi
duellique, Plaut. As. 559 : en temps de paix et en temps de guerre.
- [employé
d. le style arch.]. --- Cic. Leg. 2, 21; Liv. 1, 32, 12; 22,
10, 2 ; 23, 11, 2, etc.
- Duēlōna
: voir Duellona.
- duĭcensus,
a, um [duis pour bis, census] : recensé avec un autre [le père
avec le fils]. --- P. Fest. 66, 14.
- duidens
: c. bidens. --- P.
Fest. 66, 16.
- duīgæ
: c. bigæ. --- Varr. L. 8, 55.
- duīlis
: c. bilis. --- Gloss.
- Dŭīlĭus ou Dŭillĭus, ĭi, m. : - 1
- Duilius
[consul romain, qui le premier vainquit les Carthaginois sur mer]. ---
Cic. Rep. 1, 1. - 2
- autre
du même nom. --- Liv. 2, 55
- dŭīm,
īs, it
: subj. prés. de do (formes archaïques).
- duīni
: c. bini. --- Varr. L. 8, 55.
- duĭpēs,
ĕdis : c. bipes. --- Næv. Tr. 31.
- duis,
arch. : - 1 - duis =
des (subj. prés.
de do). - 2 - duis =
bis.
- Dŭītæ,
ārum, m. : les Duites [qui croient en deux dieux].
--- Prud. Ham. præf. 37.
- dŭĭtās,
ātis, f. : le nombre deux. --- Javol. Dig. 50, 16,
242.
- duitor
: c. dator (anc. impér. passif de do). ---
XII Tab.
- dulcăcĭdus,
a, um [dulcis, acidus] : aigre-doux. --- Samm. 151.
- dulcamarus,
a, um : doux-amer. --- lat. tardif.
- dulcātŏr,
ōris, m.
[dulco] : celui qui rend doux. --- P.-Nol. 26, 237.
- dulcĕ,
adv.
[dulcis] : d'une manière douce, agréablement, avec agrément,
doucement. --- Catul. 51, 5; Hor. O. 1, 22, 23; Ep. 1, 7, 27, voir dulciter.
- dulcissime
scripta historia, Cic. Brut. 19, 77 : histoire écrite avec beaucoup
d'agrément.
- dulce ridentem Lalagen amabo, dulce loquentem, Hor. Od. 1, 22, 23 :
j'aimerai Lalagé aux doux rire, au doux parler. -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
11, éd. Vuibert.
- dulcĕāmĕn,
ĭnis, n. : douceur. --- Cæsar.-Arel. Virg. 16.
- dulcēdo,
ĭnis, f. [dulcis] :
1
- douceur, saveur
douce. ---
Plin. 25, 66.
2
- douceur,
agrément, charme, attrait,
plaisir.
- dulcedo
orationis, Cic. de
Or. 3, 161 : charme du style. --- cf. Arch.
24; Q. 1, 2, 7.
- dulcedo
plebeios creandi, Liv. 5, 13 : le charme de nommer des plébéiens. ---
cf. Liv. 6, 41; Plin. 8, 90; 8, 222.
- plur.
dulcedines Vitr. 7 præf.
- dulcĕo,
ēre [dulcis] :
- intr. - être
doux. --- P.-Nol. Carm. 17, 23.
- dulcesco,
ĕre, dulcŭi : - intr. - s'adoucir,
devenir doux [pr.
et fig.]. --- Cic.
CM 53; Plin. 3, 127.
- dulcĭa,
ōrum, n. : gâteaux,
friandises. --- Lampr. Heliog. 26.
- dulcĭārĭum,
ĭi, n. [dulcium] : friandise, confiserie. --- Gloss.
- dulcĭārĭus, ĭi,
m. [dulcium] : pâtissier, confiseur. ---
Lampr. Heliog. 27, 3.
- dulcĭcŭlus,
a, um : un peu doux (au goût). --- Cic. Tusc. 3,
46.
- dulcĭfĕr,
ĕra, ĕrum : qui contient des douceurs, doux. --- Enn. An. 264 ;
Plaut. Ps. 1262.
- dulcĭfĭco,
āre : - tr. - rendre doux.
--- P.-Chrysol.
Serm.
Dub. 6.
- dulcĭflŭus,
a, um : coulant
doucement. --- Dracont. 1, 164.
- dulcĭlŏquus, a, um [dulce, loquor]
: au son doux, harmonieux.
--- Aus.
Id. 20, 2;
Sidon. Ep. 8, 11.
- dulcĭmodus
: c. dulcisonus. ---
Prud. Psych.
664.
- dulcĭnervis,
e
[dulcis, nervus] : [arc] agréablement tendu. ---
Capel. 9, 917.
- dulcĭŏla,
ōrum, n. [dulcia] : petits
gâteaux,
friandises. --- Apul. M. 4, 27.
- dulcĭōrĕlŏquus
(dulcĭōrĕlŏcus) a, um [dulcis, os,
loquor] : à la parole douce. --- Læv. d. Gell. 19,
7, 13.
- dulcis,
e : - 1 - doux,
agréable (au
goût,
au toucher, à l'ouïe). - 2
- doux, aimable,
charmant. - 3 -
agréable, aimable, cher,
aimé, chéri.
- cf.
γλυκύς.
- dulcis aqua, Lucr. 6, 890 : eau douce. --- id. 5,
1377; Hor. S. 2, 5, 12; id. O. 3, 12, 1; id. ib. 3,
13, 2.
- simplex
(jus) e dulci constat olivo, Hor. S. 2, 64 : la sauce simple est faite
d'huile douce (= fraîche).
- mi
dulcissime Tiro, Cic. Fil. Fam. 16, 21, 2 : mon très cher Tiron.
- au voc.
dulcis
amice, Hor. Ep. 1, 7, 12 : cher ami.
- dulce
et decorum est pro patria mori, Hor. Od. 3, 2, 13 : il est doux et beau
de mourir pour sa patrie.
- dulce,
is, n. : doux breuvage, un vin aromatisé. --- Plaut. Ov.
- dulce
etiam fugias, fieri quod amarum potest, Pub. Syr. 144
: fuis même
les douceurs, car elles peuvent devenir amères.
- nomen
dulce libertatis, Cic. Verr. 5, 163 : nom
chéri de la liberté.
- dulcissime
rerum, Hor. S. 1, 9, 4 : ô cher entre toutes choses (toi que
j'aime par-dessus tout).
- dulcĭa,
ōrum, n. : gâteaux,
friandises. --- Lampr. Heliog. 26; Vop. Tac. 6; Prud.
Psych. 429..
- amicitia remissior esse debet et liberior et dulcior, Cic. Læl. 66 :
l'amitié exige plus de détente, de spontanéité, des façons plus
affectueuses.
- voluptas
e difficili data dulcissima est, P. Syr. : le
plaisir le plus doux est celui qu’on obtient avec difficulté.
- ad aliquod tamquam adminiculum adnititur;
quod in amicissimo quoque dulcissimum est, Cic. Læl. 88 :
(la
nature) réclame quelque chose qui puisse servir d'appui; elle le trouve
chez les amis les plus intimes. ---
Cic. Leg. 3, 25.
- omne tulit punctum
qui miscuit utile dulci, lectorem delectando pariterque monendo, Hor.
A. P. 343 : il a enlevé tous les suffrages, celui qui a su joindre
l'utile à l'agréable, et plaît et instruit en même temps.
- blanditia, non
imperio, fit dulcis Venus, P. Syr. : le
plaisir devient doux par les caresses, et non par l’autorité (la
douceur, et non l’autorité, rend Vénus aimable).
- dulcĭsăpa, æ, f. : sorte
de vin doux. --- Aldhelm. Virg. 60.
- dulcĭsŏnōrus,
a, um : c. dulcisonus. --- Serv. Centim. 467, 17.
- dulcĭsŏnus,
a, um [dulcis, sonus] : dont le son est doux, agréable.
--- Sid. Carm. 6, 5.
- dulcĭtās,
ātis, f. [dulcis] : douceur. --- Att. Tr.
640 ; Cæcil. Com. 217.
- dulcĭtĕr
[dulcis] : agréablement, voir dulce. --- Cic. Fin. 2, 18;
Quint. 4, 2, 62, etc.
- dulcius. --- Quint. 12, 10, 27
; dulcissime. --- Cic. Br. 77.
- dulcĭtūdo,
ĭnis, f. [dulcis] : douceur [goût]. --- Cic. de Or.
3, 99.
- dulcitudo
usurarum, Ulp. Dig. 42, 8, 10 : usure modérée.
- dulco,
āre : - tr. - adoucir. ---
Sid. Ep. 5,
4.
- dulcŏr,
ōris, m. [dulcis] : saveur
douce. ---
Tert. Marc. 3, 5.
- dulcōrĕlŏcus
: c. dulcioreloquus.
- dulcōro,
āre, āvi, ātum [dulcor] : - tr. - adoucir. ---
Hier. Ep. 22, 9.
- acetum
dulcoratum, Plin. Val. 1, 2 : vinaigre doux.
- dulcŭi
: parf. de dulcesco.
- Dulgubnĭi,
ōrum, m. : les Dulgbniens (peuple de Germanie). --- Tac. G. 34.
- gr. Δουλγούμνιοι.
- dūlĭcē
: en esclave. --- Plaut. Mil. 213.
- gr. δουλικῶς.
- Dūlĭchĭa, æ, f. : c.
Dulichium. --- Prop. 2, 14, 4.
- Dūlīchĭum,
ĭi, n. : Dulichium (île de la mer Ionienne, qui faisait partie des
Etats d'Ulysse). --- Ov. Tr. 1,
5, 67.
- gr. Δουλίχιον.
- Dūlīchĭa, æ, f. (s.-ent. insula) :
Dulichium. ---
Prop. 2, 14, 4.
- Dūlīchĭus,
a, um : de
Dulichium, d'Ulysse. --- Ov. M. 14, 226.
- Dūlŏpŏlis,
is, f. : ville de Carie. --- Plin. 5, 104.
- gr. Δουλόπολις.
- Dūlŏrestēs,
m. : Oreste esclave [titre d'une tragédie d'Ennius et de
Pacuvius]. --- Non. 2, 165.
- dum,
adv. et conj. :
- (Lebaigue
P. 400 et P.
401)
- voir
l'article antérieur.
- adv.
enclitique
:
- joint à non,
nullus, haud, vix, etc., il signifie encore.
- nondum
: pas encore.
- nullusdum,
nulladum, etc. : encore pas un, pas une, etc.
- vixdum
: à peine encore.
- nihildum
: encore rien.
- necdum,
nequedum : et pas encore.
- nequedum
satis : et pas encore assez
- après l'impératif : donc,
voyons, seulement, etc.
- circumspice
dum te, Plaut. Trin. 147 : regarde seulement autour de toi.
- memoradum,
Plaut. Pœn. 1063 : rappelle-moi donc.
- tangedum,
Plaut. Rud. 784 : allons, touche-les, pour voir.
- après interjection.
- ehodum,
Ter. Eun. 360 : hé, voyons !
- après
certains adverbes.
- quidum
? comment donc ?
- primumdum,
Plaut. Mil. 297 : eh bien d'abord.
- conjonction
- avec indicatif
:
- indic. présent
: dans le même temps que, pendant que.
- qqf en corrélation avec interea,
interim.
- dum
hæc in colloquio geruntur, Cæsari nuntiatum est... Cæs. BG. 1, 46,1
: pendant que ces choses se traitaient dans l'entrevue, on annonça à
César...
- hæc
dum aguntur, interea Cleomenes jam... pervenerat, Cic. Verr. 5, 91 :
pendant que ces faits se passaient, Cléomène était déjà parvenu...
- avec
imparfait.
- dum
is in aliis rebus erat occupatus... erant interea qui... Cic. Amer. 91
: pendant qu'il se trouvait occupé à d'autres soins, dans le même
moment il y avait des gens qui... cf. Liv. 5, 47, 1.
- jusqu'au
moment où, jusqu'à ce que.
- ego
in Arcano opperior, dum ista cognosco, Cic. Att. 10, 3 : moi, j'attends
dans ma propriété d'Arcanum, jusqu'à ce que je reçoive ces nouvelles.
- exspectabo,
dum venit, Ter. Eun. 206 : j'attendrai jusqu'à ce qu'il vienne. ---
And. 714 ; Ad. 196 ; 785 ; etc.
- mansit...
usque ad eum finem, dum judices rejecti sunt, Cic. Verr. pr. 16 : il
resta... jusqu'au moment où les juges furent récusés.
- pendant
tout le temps que, tant que [qqf
en corrélation avec tamdiu].
- hæc
civitas, dum erit, lætabitur, Cic. Læl. 14 : notre cité, tant qu'elle
existera, s'en réjouira.
- usus
est... tamdiu, dum... habuit, Cic. Verr. 4, 6 : il se servit... pendant
aussi longtemps qu'il tint... cf. Tusc. 5, 96 ; Cat. 3, 16 ;
Att. 9, 6, 5, etc.
- dum
me rei publicæ procuratio... tenebat..., habebam, Cic. Ac. 1, 11 :
tant que l'administration des affaires publiques me tenait..., je
gardais...
- tandis
que [explicatif].
- Antonius dum se civibus impiis
commendat, inimicus quam amicus esse maluit, Cic. Phil. 5, 3 : Marc
Antoine, en voulant se faire valoir auprès de citoyens criminels, a
mieux aimé être pour moi un ennemi qu'un ami. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 151, éd. Vuibert.
- dum
voluerunt... sustulerunt, Cic. Fin. 2, 43 : en voulant.., ils ont
supprimé.
- dum
voluit... inventus est... Cic. Br. 282 : en voulant... il s'est
trouvé... --- cf. Br. 262; Mur. 54; Att. 2, 16, 2; etc.
- fréqt dans
Tite-Live.
--- præf. 2; 2, 31, 2; 2, 47, 4; 3, 67, 6; 5, 13, 13, etc.
- avec subjonctif.
- style
indir.. --- Cic. Planc. 95; Mur. 48;
de Or. 1, 187 ; CM 41;
etc. Cæs. BG. 7, 77, 2 ; BC. 2, 20, 3; etc.
- nuance consécutive et finale.
-
le temps suffisant, nécessaire pour que, un temps assez long pour que.
-
sic deinceps omne opus conexitur, dum justa muri altitudo expleatur,
Cæs. BG. 7, 23, 4 : tout l'ouvrage se lie ainsi par couches
successives jusqu'à ce que la hauteur normale du mur soit atteinte.
-
usque ad eum finem, dum possint... Cic. Nat. 2, 129 : le temps
nécessaire pour qu'ils soient en état de...
-
mihi tantum temporis satis est... dum... caveam, Cic. Att. 11, 19, 2 :
j'ai seulement le temps suffisant de prendre des mesures...
- en
part. après exspectare
:
-
exspecta, dum Atticum conveniam, Cic. Att. 7, 1, 4 : attends que je
joigne Atticus (Cæs. BG. 1, 11, 6)
- dans
le potentiel ou
irréel par attraction. --- Cic. Nat.
2, 147.
- analogue à cum
participial. --- Virg. G. 4, 457; Liv.
1, 40, 7;
10, 18, 1 ; etc.
- toujours avec le subjonctif : dum,
dum modo : pourvu que.
-
oderint, dum metuant, Cic. Off. 1, 97 : qu'ils haïssent, pourvu qu'ils
craignent. --- cf. Fin. 5, 89; Rep. 1, 63; Amer. 119; etc.;
Rep. 3 4;
Off. 3, 82; Cat. 1, 22; Br. 285; etc.
-
sans verbe exprimé. --- Fam. 7, 9, 2 ; Ac. 2, 104 ; etc.
- avec
négation ne.
--- Cato, Agr. 5, 4 ; Cic. Att. 6, 1, 4; Fam. 10,
25, 2; de Or. 3, 185; etc.
- dūmālis,
e [dumus] : hérissé, buissonneux [chevelure]. ---
Capel. 4, 329.
- Dūmāna, æ, f. : ville de
l'Egypte supérieure. --- Plin. 6,
178.
- Dūmatha, æ, f. : ville sur
le Tigre. --- Plin. 6, 146.
- dŭmecta,
ōrum, n. (arch.) : c. dumetum. --- P. Fest. 67,
10.
- dūmesco,
ĕre [dumus] : - intr. - se couvrir de ronces. --- Diom. 344,
17.
- dūmētum,
i, n.
[dumus] :
- 1
- lieu couvert d'épines
et
de ronces, ronceraie, fourré.
--- Cic. Tusc.
5, 64. - 2
- arbrisseaux.
--- Virg. G. 1, 15 ; Hor. O. 3, 4, 63.
- Stoicorum
dumeta, Cic. Ac. 2, 35 : questions épineuses des Stoïciens.
- Dūmĭa
tribus, f. : une des tribus romaines. --- Inscr.
Grut. 772, 3.
- dūmĭcŏla, æ, m. [dumus, colo]
: celui qui habite les buissons. ---
Avien. Per. 895.
- dummŏdŏ
(dum mŏdŏ) + subj. : pourvu que.
- quid
? qui omnia recta et honesta neglegunt, dummodo potentiam consequantur,
Cic. Off. 3, 21 : que dire de ceux qui ne comptent pour rien tout ce
qui est juste et honnête, pourvu qu'ils s'élèvent au pouvoir ?
- dummodo
idonea tempestas sit, Cic. Quint. 2, 6 : pourvu que le temps s'y prête (à
la navigation).
- magno
me metu liberabis, dum modo inter me atque te murus intersit, Cic. Cat.
1, 5 : tu me délivreras d'une grande crainte pourvu qu'un mur se dresse
entre toi et moi.
- potest
etiam illitteratus, dummodo tenacissimæ sit memoriæ, rem satis
commode administrare, Col. Agr. 1, 8 : un homme illettré
peut, à
la rigueur, conduire assez bien son affaire, pourvu qu'il soit doué
d'une excellente mémoire.
- mediastinus
qualiscumque status potest esse, dummodo perpetiendo labori sit
idoneus, Col. Agr. 1, 9 : la taille du valet de second rang est
indifférente, pourvu qu'il soit assez fort pour supporter le travail.
- sin jejunitatem
et siccitatem et inopiam, dummodo sit polita, dum urbana, dum elegans,
in Attico genere ponit, hoc recte dumtaxat, Cic. Brut. 286 : si au
contraire on regarde la maigreur, la sécheresse, la pauvreté, pourvu
qu'elles soient accompagnées de politesse, de distinction, d'élégance,
comme des qualités du genre attique, c'est juste encore, à la rigueur.
- dummodo
ne : pourvu que ne pas.
- avec non
dummodo non. --- Ov. M. 13, 151.
- dummōsus
: c. dumosus.
- dummus,
etc. : voir dumus, etc.
- Dumnŏrix,
īgis, m. : Dumnorix (noble Eduen, frère de Divitiacus). --- Cæs.
BG. 1, 3, 5.
- Dumna, æ, f. : île voisine
des Orcades. --- Plin.
4, 404.
- Dumnacus,
i, m. : chef des Andégaves. --- Hirt.
BG. 8, 26, etc.
- Dumnōnĭi,
ōrum, m. : peuple de Bretagne. --- Anton.
- dumnŭlus
: c. dominulus. --- Sid. Ep. 9, 15.
- dūmōsus,
a, um [dumus] : couvert de ronces, de broussailles, de buissons.
--- Virg.
B. 1, 77 ; G. 2, 180.
- dumtaxat
(duntaxat), adv. [(dum et subj. de *taxo (tango),
jusqu'à toucher] :
- on trouve encore
dum séparé de taxat
dans les Inscr. ; cf CIL 12, 582 ; Fest. 288, 34.
1
- juste
en se bornant à, pas au-delà, seulement.
- hoc recte
dumtaxat, Cic. Br. 285 : c'est bien jusque-là.
- sola
munuscula dumtaxat natali suo, Plin. 4 : tout juste de tout petits
cadeaux
le jour de son anniversaire.
- potestatem habere
dumtaxat annuam, Cic. Rep. 2, 56 : avoir le pouvoir
tout juste un an.
- sint ista
pulchriora dumtaxat aspectu, Cic. Nat. 2, 47 : admettons que
ces figures
soient plus belles tout au plus à la vue.
- opsonari duntaxat ad minam, Plaut.
Truc. 445 : faire des provisions pour une mine ni plus ni
moins.
- Cato
dumtaxat de magnitudine animi, de continentia, de morte
... solet dicere, Cic. Par. ad proœm. 3 :
Caton ne
parle d'ordinaire que de la grandeur d'âme, de la continence, de
la mort ...
- dumtaxat ad pr. Nonas Maias, Cic. Att. 2,
14 : seulement avant la veille des nones de mai.
- in tuo dumtaxat
periculo, Cic. Dej. 1 : étant donné seulement que ta vie
est en cause. --- cf. Cæs. BC. 2, 41, 1.
- ad hoc dumtaxat ne... videamur,
Cic. de Or. 1, 249 : en vue tout au moins de ne pas
paraître ...
- si dumtaxat, Gell. 1, 13, 6 : si
seulement.
- qqf
non dumtaxat... sed... : non
seulement... mais encore. --- Liv.
37, 53; 9; Dig. 26, 7, 12, 3.
2
- du
moins.
- me
Athenæ delectarunt, urbs dumtaxat, Cic. Att. 5, 10, 5 :
Athènes m'a
plu,
du moins la ville.
- denique
sit quod vis, simplex dumtaxat et unum, Hor. A. P. 23 : bref,
écris ce que tu voudras; que du moins ton sujet ait
simplicité et unité.
- coluntur simulatione dumtaxat ad tempus, Cic. Læl. 15, 53 : on fait semblant de courtiser
(les tyrans), du moins pour un moment. --- cf. Cels. 5, 26; Sen. Ben. 5, 2;
id. Ep. 58; Quint.
1, 4, 20; 2, 10, 2.
- dūmus
(arch. dusmus), i, m. : buisson, hallier. --- Cic.
Tusc. 5, 65; Virg. G. 3, 115.
- dunamis
: c. dynamis.
- duntaxat
: c. dumtaxat.