===> Dico
- ăpætēsis, f. : réclamation (fig. de
rhét.).
--- Isid. 2, 21, 38.
- gr. ἀπαίτησις.
- ăpăgĕ,
interj. : éloigne, loin d'ici.
- Gaffiot
P. 139-140 --- Lebaigue
P. 84
- gr.
ἄπαγε.
- avec acc. -
apage
te a me, Plaut. Am. 580 : éloigne-toi de moi. --- cf.
Most. 438, etc.; Ter. Eun. 904,
etc.
- apage istius modi salutem,
Plaut. Merc. 144 : foin d'un remède de ce genre.
- absolt. -
apage,
Plaut. Amp. 310 : arrière, loin d'ici. --- cf.
Rud. 826, etc.
- apage
sis : va-t-en, de grâce. ---
Plaut. Pœn. 225; Ter. Eun. 756.
- ăpăla ou
hăpăla ōva, n.
: oeufs mollets. --- Apic.
7, 17; Cæl.
Aur. Tard. 2, 7; Scrib.
Comp. 104.
- gr. ἁπαλός : tendre, délicat.
- apalare
: cuiller (pour faire cuire les oeufs). --- Gloss.
- voir l'article
apalare.
- Ăpămēa,
æ, f.
: Apamée.
- 1 - ville de la grande
Phrygie. --- Cic. Att. 5, 16. - 2
- ville de Cœlé-Syrie. --- Plin. 5, 81. - 3
- ville de Bithynie. ---
Plin. 5, 143.
- gr.
Ἀπάμεια
- Ăpămēensis
(Apamensis), e : d'Apamée. --- Cic. Att. 5,
21;
id. Fam. 5, 20, 2.
- Ăpămēnus,
a, um : d'Apamée. --- Plin. 5, 29, 31, §
113;
id. 14, 7, 9, § 75.
- Ăpămēus,
a, um : d'Apamée.
- Ăpămēi,
ōrum, m. : les habitants d'Apamée. --- Traj. d.
Plin. Ep. 10, 57.
- Apămestīni,
orum, m. : peuple de la Calabrie. --- Plin. 3, 105.
- Apămīa
: voir Apamea. --- Peut.; Anton.
- ăpangelticŏs,
ŏn : qui raconte. --- Bed. Metr. 259, 17.
- gr. ἀπαγγελτικός.
- ăparctĭās,
æ, m. : vent du nord. ---
Plin. 2, 119.
- gr.
ἀπαρκτίας.
- ăpăremphătus,
a, um : indéfini. --- Macr. Exc. 621, 27.
- gr. ἀπαρέμφατος.
- ăpărīnē,
ēs, f. : gratteron [plante]. ---
Plin. 27, 32.
- gr.
ἀπαρίνη, ης.
- Apartæi,
m. : peuple d'Asie. --- Plin. 6, 21.
- Apartāni,
ōrum, m. : peuple sarmate. --- Just. 41, 1, 10.
- ăparthĕnus,
a, um : qui n'est pas chaste. --- Gloss.
- gr. ἀπάρθενος.
- Apătē,
ēs, f. : Apaté (ville d'Arabie). ---
Plin. 6, 155.
- ăpăthīa,
æ, f. : absence de passion, insensibilité, apathie. --- Gell. 19,
12, 10.
- gr.
ἀπάθεια.
- ăpătōr,
ŏris, m. : qui est sans père. ---
Iren. 1, 5, 1; Tert. Præscr. c. 53.
- gr.
ἀπάτωρ, ορος.
- Ăpătūrĭa,
ōrum, n. : voir Apaturos.
- Apătūrĭus,
ĭi, m. : peintre célèbre d'Alabandes. --- Vitr. 7, 5,
5.
- Ăpătūrŏs,
i, n. : Apaturos (ville du Bosphore Cimmérien, où se
trouve le temple de Vénus Apaturia). --- Plin. 6, 18.
- Ăpătūrĭa,
ōrum, n. : les Apaturies, fête en l'honneur de Vénus Apaturia. --- Tert. Apol.
39.
- gr.
Ἀπατούρια, ων.
- voir hors site
: Apaturies.
- Apavortēnē,
ēs, f. : contrée de la Parthie. --- Plin. 6, 46.
- ape,
impér. arch. : empêche, arrête. --- P. Fest. 22,
17
- APE apud
antiquos dicebatur prohibe, compesce,
Paul ex Fest. : les anciens employaient ape
dans le sens prohibe,
compesce.
- apet, apēre Gloss.
- Apĕlaurus,
i, m. : ville ou canton d'Arcadie. --- Liv. 33, 14.
- Apelenariæ,
f. : ville sur le Nil. --- Plin. 6, 180.
- ăpēlĭōtēs
(ăphēlĭōtēs),
æ, m. : vent d'est. ---
Plin. 2, 119 ; 18, 337.
- gr.
ἀπηλιώτης.
- Apella
:
1
- Ăpella, æ, m. : Apella. - a
- un affranchi. ---
Cic. Att. 12, 19 ; Fam. 7, 25, 2 ; 10, 17, 3.
- b
- un Juif crédule. --- Hor.
S. 1, 5, 100.
2
- Ăpella : vocatif de Apelles. --- Plaut. Poen.
5, 4, 101.
- Apellās,
æ, m. : Apellas (statuaire grec). --- Plin. 34, 86.
- Ăpellēs,
is, m. : Apelle (peintre grec). --- Plin. 35, 10
; Cic. Br. 70.
- gr.
Ἀπελλῆς.
- Ăpellēus,
a, um : d'Apelle. --- Mart. 7, 83;
Prop. 1, 2, 22.
- gr. Ἀπέλλειος.
- voir
hors site : Apelle.
- Apellĭnem
: voir Apollo.
- Apellītæ,
ārum, m. : les Apellites (sectateurs de l'hérésiarque
Apelle). --- Isid. Or. 8,
5, 12.
- (Lebaigue
P. 85)
- apello
:
1 - āpello, ĕre
[aspello] : - tr. - expulser. --- Itala. Joh.
6, 37; Gloss.
2 - Ăpello, ĭnis,
m. : c. Apollo; cf. hemo
pour homo.
--- Paul. ex Fest.
p. 22
- ăpemphænonta, plur.
n. : sorte de mètre poétique. --- ap. carmina = inmanifesta
Rufin. Gram. 559, 25.
- gr. ἀπεμφαίνοντα.
- apenārius
: voir apinarius. --- Treb. Gall. 8, 3.
- Apenīnus
: voir Appenninus.
- Apenn-
: voir Appenn-.
- aper
:
1
- ăpĕr, ăpri, m. :
- a
- sanglier.
--- Ov.
M. 8, 282; 9, 192; 10,
550; 10, 715; Virg.
B. 7, 29; 10, 56;
id.
En. 1, 324.
- b
- enseigne
romaine.
--- Plin.
10, 4, 5, § 16. - c
- sorte de poisson. --- Plin 11, 267.
- gr.
κάπρος.
- aper Erymanthius,
Cic. Tusc. 4, 22,
50 : sanglier d'Erymanthe.
- uno
in saltu duos apros capere, Plaut. Cas. 476 : prendre deux
sangliers
dans un seul filet, faire d'une pierre deux coups.
- apros immittere
liquidis fontibus, Virg. B. 2, 59 : lâcher des sangliers dans
des
sources limpides, agir en dépit du bon sens.
- aper = apra : laie. --- Varr.
L. L. 8, 47, p. 183.
2
- Ăpĕr, Ăpri, m. :
Aper (surnom romain, en part. interlocuteur du
Dialogue des Orateurs de Tacite).
- Ăpĕrantĭa,
æ, f. : Apérantia (contrée de Thessalie). --- Liv. 36, 33.
- Ăpĕrantĭi,
ōrum, m. : les habitants d'Apérantia. ---
Liv. 43, 22.
- ăpĕrantŏlŏgĭa,
æ, f.
: bavardage intarissable. --- Varr. Men.
144.
- gr. ἀπεραντολογία.
- ăpĕrĭbĭlis
: c. apertibilis.
- ăpĕrĭlis
: primitif de
aprilis. --- Aug. Faust. 18, 5; Macr.
S. 1, 12, 14.
- ăpĕrĭo,
īre, rŭi, pertum : - tr. -
- qqf.
fut. aperibo (= aperiam) et imparf. aperibam (= aperiebam).
- voir apertum, apertus.
1 - ouvrir, découvrir,
dévoiler, montrer,
révéler, dévoiler, mettre à jour, faire connaître.
- alicui portas aperire,
Cic. Phil. 3, 32 : ouvrir à qqn
les portes de la ville.
- itaque
Q. Fabio Sangæ ... rem omnem, uti cognoverant, aperiunt, Sall. C. 41, 4
: aussi révèle-t-il toute l'affaire, comme ils l'avaient apprise, à Q.
Fabius Sanga. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 646; éd. Peeters France.
- alicujus
oculos aperire : ouvrir les yeux de qqn. --- Vulg. Gen. 3, 5;
3, 7; ib. Act. 26, 18;
cf. alicujus cor aperire,
ib.
ib. 16, 14.
- alicui oculos
aperire : rendre la vue à qqn. --- Vulg. Joan. 9, 10;
9, 14 al.;
cf. aures aperire,
ib. Marc. 7, 35.
- aperire
parietem, Dig. 8, 2, 40 : ouvrir un mur.
- his vos tæterrimis fratribus portas aperietis ? Cic. Phil. 3, 32 : et vous ouvrirez vos portes à ces frères abominables ? --- Touratier, Syntaxe latine, p. 373; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- foris aperit, Plaut. Pers. 300 : la porte s'ouvre. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 373; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- in
templo Herculis valvæ clausæ repagulis subito se ipsæ aperuerunt, Cic.
Div. 1, 74 : dans le sanctuaire d'Hercule, les portes que fermaient des
barres s'ouvrirent brusquement toutes seules. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 373; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- immissi
cum falcibus purgarunt et aperuerunt locum, Cic. Tusc. 5, 65
: envoyés avec des faucillons, ils nettoyèrent et mirent à
découvert l’emplacement.
- populus
Romanus aperuit Pontum, Cic. Arch. 21 : le peuple romain
ouvrit le royaume du Pont.
- fontes
philosophiæ
aperire, Cic. Tusc. 1, 6 : ouvrir les sources de la
philosophie.
- se
aperire ou
aperiri :
se montrer, se dévoiler.
- flos
se aperit : la rose s'ouvre.
- acc. attrib.
- locum
asylum aperit, Liv. 1, 8 : il fit de ce lieu un asile (il ouvrit là un
asile).
- in
aperto loco : en plein air.
- capite
aperto : la tête découverte.
- epistolam
aperire : décacheter une lettre.
- cum
summis hujus civitatis viris ... litteras a me prius aperiri quam ad
senatum deferri placeret ... negavi, Cic. Cat. 3, 7 : alors que les
premiers citoyens de l'Etat étaient d'avis que la lettre fût ouverte
par moi avant d'être remise au sénat, je refusai. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 150, éd. Vuibert.
2 - au fig.
dévoiler,
manifester, expliquer; qqf.
parler
de.
- aperire
sensus : découvrir ses sentiments.
- locum
suspicioni, crimini aperire, Cic. Verr. 5, 181
: donner le champ libre au soupçon, à une accusation.
- sententiam
aperire : donner son point de vue, donner son avis.
- libri
Tusculanarum disputationum res ad beate vivendum maxime necessarias
aperuerunt, Cic. Div. 2, 2 : les Tusculanes ont
dévoilé ce qui est le plus nécessaire au bonheur.
- perspicuis
dubia aperiuntur, Cic. Fin. 4, 67 : les choses évidentes
servent à éclaircir les points douteux.
- avec prop. inf. aperire
se non fortunæ...
solere esse amicum, Nep. Att. 9, 5 : montrer que ce n’était
pas à la fortune (à la situation) qu’il donnait son amitié.
- avec int. ind. non
dubitavit aperire quid cogitaret, Cic. Mil. 44 : il n’hésita
pas à découvrir ce qu’il méditait.
- domino
navis quis sit aperit, Nep. Them. 8 : il dévoile au commandant du
navire
qui il est.
- putabant
exspectandum dum se ipsa res aperiret, Nep. Paus. 3, 7 : ils pensaient
qu'il fallait attendre que l'affaire se décantât d'elle-même.
3 - ouvrir, creuser,
percer.
- aperire fundamenta
templi, Liv. 1, 55, 2 : creuser les fondations du temple.
- subterraneos
specus aperire, Tac. G. 16 : creuser des retraites
souterraines.
- aperire viam, vias, iter
: ouvrir, frayer, creuser une route, des routes, un chemin. ---
Sall. C. 58, 7 ; Liv.7, 33, 11, etc.
- ferro
iter aperiundum est, Sall. C. 58, 7 : c'est par le fer que l'on doit se
frayer un chemin.
- venam
(venas) aperire : s'ouvrir les veines.
- valvæ
se ipsæ aperuerunt, Cic. Div. 1, 74
: les portes s'ouvrirent d'elles-mêmes. --- cf. 2, 67.
- ubi aliud os amnis
aperitur, Curt. 6, 4, 7 : où s'ouvre une
autre bouche du fleuve. --- cf. Sen. Nat. 6, 9, 2.
4 - ouvrir, rendre
accessible, mettre à la
disposition.
- tendendo
ad sua quisque consilia, aperuerunt ad occasionem locum hosti, Liv. 4 :
en soutenant chacun son point de vue, ils donnèrent à l'ennemi une
occasion
favorable.
- aperire
occasionem ad invadendum : donner l'occasion d'envahir.
- quod DCCC aperuisti, Cic.
Att.
5, 1, 2 : [c'est bien à toi] de lui avoir ouvert le crédit de
800.000
sesterces. --- [cf. exposuisti
Att. 5, 4, 3]
- ăpĕrītĭo
: c. apertio. --- C.-Aur. Chr. 3, 8, 111.
- Apērŏpĭa, æ, f. : île près de
l'Argolide. --- Plin. 4, 56.
- Aperræ,
f. : ville de Lycie. --- Plin. 5, 100.
- Aperta,
æ, m. : Aperta (surnom d'Apollon, parce qu'il donne
des oracles).
- APERTA idem
Apollo vocabatur, quia patente cortina responsa ab eo dentur, P.-Fest.
: Aperta, nom donné au
même Apollon, parce qu'il rendait ses oracles par un trépied ouvert.
- ăpertē,
adv. [apertus] : - 1 - ouvertement à
découvert. - 2 - clairement, franchement.
- rem publicam aperte
petere, Cic. Cat. 1, 12 : attaquer ouvertement l'Etat.
- aperte
palamque (plane et aperte, aperte et palam) : à découvert.
- planius atque apertius dicam, Cic.
Com. 43 : je parlerai plus nettement
et plus clairement.
- apertissime planissimeque aliquid
explicare, Cic.
Verr. 2, 156 : exposer qqch de la manière la plus claire et la
plus
nette.
- ăpertĭbĭlis,
e : apéritif. --- C.-Aur. Acut.
3, 24 ; 3, 34.
- ăpertīcĭus,
a, um : qui ouvre. ---
Gloss.
- ăpertĭlis,
e : à ouvrir. ---
Gloss.
- ăpertĭo,
ōnis, f. [aperio] : action d'ouvrir, ouverture. --- Varr. R. 1,
63; Apul. M. 11, 22; Vulg. Eccli. 20, 15;
ib.
Ephes. 6, 19.
- apertio
floris, Pall. 1, 6, 4 : épanouissement d'une fleur.
- apertio
: ouverture des temple à certain jour. --- Serv. ad
Virg. En. 4, 301
- ăpertīvus,
a, um : apéritif. ---
C.-Aur. Acut. 3, 4, 40.
- ăperto,
āre [aperio] : - tr. - découvrir, mettre à découvert, ouvrir tout
grand.
- cur
apertas brachium ? Plaut. Men. 910 : pourquoi découvres-tu ton bras ?
- ăpertŏr,
ōris, m. : [aperio] : celui
qui inaugure. --- Tert. Marc. 2, 3.
- ăpertŭlārĭus,
ĭi, m. : -
1 - celui, qui ouvre avec
effraction. --- Gloss. - 2 - concierge.
--- Gloss.
- ăpertum,
i, n. : -
1 - part.
passé n. de aperio. - 2 - subst.
lieu
découvert, plaine.
- castra
in aperto posita, Liv. 1, 33 : le camp établi en pleine campagne.
- volans
in aperto, Plin. 10 : volant en plein air.
- (austrum)
disjecit naves in aperta Oceani, Tac. An. 2 : (le vent du midi)
dispersa
les navires, les entraînant en plein océan.
- fig.
in aperto esse : être libre, être ouvert à tous, être facile. ---
Tac. Agr. 1 ; H. 3, 56.
- aperta populatus, Tac. An. 1, 56
: ayant
ravagé la rase campagne.
- mare ex aperto reductum, Sen. Nat.
6, 1, 1
: la
mer ramenée du large.
- ut ex aperto vim
facturus, Liv. 21, 32, 10 : comme avec l'intention de forcer
le
passage
ouvertement.
- in aperto esse
: être à découvert, être au grand jour. --- Tac. H.
4, 4.
- voir apertus.
- ăpertūra,
æ, f. [aperio] : - 1
- ouverture. ---
Dig. 28, 5, 3; Vitr. 4, 4, 6.
- 2
- ouverture,
trou, fente. --- Vitr.
5, 5; id.
10, 9: Vulg.
Amos, 4, 3; 9, 11.
- ăpertus,
a, um :
1 - part. passé de aperio.
2
- adj.
a
- ouvert,
découvert.
- aperto ostio, Cic. Amer. 65 : avec la porte ouverte.
- domus nostris
hominibus apertissima, Cic. Verr. 4, 3 : maison très ouverte à
nos
compatriotes.
- apertum pectus videre, Cic. Læl.
97 : voir le coeur
ouvert
(lire à coeur ouvert).
- in loco æquo atque aperto, Cæs.
BC. 1, 71, 1
: sur un terrain égal et découvert. --- cf.
Cic.
Verr. 4, 110.
- cælum
apertum,
Cic. Div. 1, 2 : ciel découvert.
- apertæ
naves : navires sans pont. --- Cic.
Verr. 2, 5, 40; Liv.
31, 22 fin.; cf. id.
32, 21, 14.
b
- fig.
ouvert, libre.
- multis est
apertus cursus ad laudem, Cic. Phil. 14, 17 : la carrière de
l'honneur
est ouverte à un grand nombre.
- in magno impetu maris atque aperto,
Cæs. BG. 3, 8, 1 : étant donnée la
violence de la mer qui se déchaîne librement.
c - découvert
(sans
défense).
- a latere aperto, Cæs. BG. 7, 50, 1
: sur le flanc découvert
de
l'armée.
- umerum apertum gladio adpetit,
Cæs. BC. 2, 35, 2 : il vise de
son épée l'épaule découverte [l'épaule droite].
- apertiora sunt ad
reprehendendum, Cic. Nat. 2, 20 : ces choses offrent plus le
flanc à la
critique.
d
- découvert,
qui a lieu au grand jour.
- apertum scelus, Cic.
Amer. 97 : crime perpétré au grand jour.
- apertus inimicus, Cic. Dom. 29
: ennemi déclaré.
- invidia
in occulto, adulatio in aperto erant, Tac. H. 4 : la haine était
cachée,
mais l'adulation bien évidente.
e
- ouvert,
loyal.
- apertus animus, Cic. Fam.
1, 9, 22
: âme ouverte.
- apertus homo : homme
ouvert
(droit,
franc). --- Cic. Off. 3, 57; Rep.
3, 26.
- vir
apertus : - a - homme
ouvert, homme franc,
homme loyal. - b - (iron.)
homme ouvert, homme effronté, homme impudent.
- quis apertior in judicium
adductus est ? Cic.
Clu. 48 : quel homme plus manifestement coupable fut traduit
en
justice ?
- semper
fuit apertissimus, Cic. Mur. 35 : il a toujours été un homme très
ouvert
(= très effronté).
- apertus in corripiendis pecuniis,
Cic. Verr. pr. 5
: commettant des
rapines ouvertement.
g - manifeste,
clair.
- verbis apertissimis : en
termes très clairs. --- Cic. Fam. 9,
22, 5; Gell. 6, 14, 6.
- sententæ apertæ, Cic.
Br. 66 : pensées claires.
- in re præsertim aperta ac simplici,
Cic. Cæc.
5 : surtout dans une affaire claire et simple.
- apertum est + prop. inf. : il
est
clair que...
- illud
apertum est profecto nihil esse turpius quam quemquam legari nisi rei
publicæ
causa, Cic. Leg. : il est clair que rien n'est plus laid que de se
faire
déléguer pour un motif autre que l'intérêt public.
- avec
inter.
indir. quid intersit utro modo scriptum sit, est
apertum, Cic. Clu.
148 : combien il importe de savoir si la rédaction est de
l'une ou de
l'autre manière, on le voit nettement.
h - in
aperto esse : - a
-
être à découvert, être
au grand jour. - b
- être
évident, être clair, être facile.
-
cum fessos hieme atque inopia hostes aggredi in aperto foret, Tac. H.
3, 56 : alors qu'il était facile d'attaquer l'ennemi épuisé
par l'hiver et la disette.
- quo
ad cognoscendum omnia magis in aperto sint, Sall. J. 5 : afin qu'ainsi
tous les événements soient plus faciles à comprendre.
- ăpĕrŭi
: parf. de aperio.
- ăpēs : voir apis.
- Apĕsantus
: c. Aphesas --- Plin. 4, 17.
- ăpex, ĭcis,
m. :
- voir hors site apex.
1 - pointe,
sommet.
- Virg. En. 4, 246; 7, 66; Varr.
R. 1, 48, 1.
2
- [d'où]
petit bâton enroulé de laine que les flamines
portaient à la pointe de leur bonnet; le bonnet.
- Serv. En. 2, 683.
- ab
aquila Tarquinio apicem impositum, Cic. Leg. 1 : (ils pensent) qu'un
aigle a placé sur la tête de Tarquin le bonnet des flamines.
- cuilibet
apicem Dialem, dummodo homo sit imponamus, Liv. 6, 41, 9 : coiffons du bonnet
de flamine n'importe qui dès lors qu'il a un visage humain.
3
- tiare, couronne.
- Cic. Leg. 1, 4.
4
- aigrette.
- Virg. En. 10, 270; 12, 492; Plin.
10, 3.
5
- aigrette
de feu,
langue de feu.
- Virg. En. 2, 682; Ov. F. 6, 636; M.
10, 279.
6
- signe
des
voyelles longues.
- Quint. 1, 7, 2 ; 1, 4, 10.
7
- [pl.
apices]
forme
des lettres (linéaments).
- Gell. 13, 30, 10.
8
- un
écrit.
- Sid. Ep. 6, 8.
9
- un
rescrit impérial.
- Jct., C.-Theod.
10
- fig.
couronne, fleuron.
- apex
est senectutis auctoritas, Cic. Sen. 17, 60 : la considération que l'on
a pour la vieillesse est celle que l'on a pour la coiffure sacerdotale
(le couronnement de la vieillesse, c'est l'autorité).
11 - fig.
subtilité,
pointe d'aiguille, vétille.
- Ulp. Dig. 17,
1, 29, 4.
- apex
quæstionis, Arn. : subtilité d'une question.
- ăpexăbo
(ăpexăo), ōnis, m. [apex] : sorte de boudin employé
dans les sacrifices. --- Varr. L. 5, 111; Arn. 7, 24.
- ăphăca,
æ, f. : vesce. --- Plin.
27, 38.
- gr. ἀφάκη,
ης
- ăphăcē,
ēs, f. : espèce de pissenlit. ---
Plin. 21, 89.
- gr. ἀφάκη,
ης
- Aphæa,
æ, f. : Aphéa (une nymphe chez les Eginètes).
--- Ciris, 303.
- gr. Ἀφαία.
- ăphærĕma,
ătis, n. : épeautre mondé. ---
Plin. 18, 112.
- gr. ἀφαίρεμα,
ατος : part réservée; tribut; offrande.
- ăphærĕsis,
is, f. : aphérèse (retranchement
du commencement d'un mot; exemple :
temnere
au lieu de contemnere).
--- Serv. En. 1,
546.
- gr. ἀφαίρεσις,
εως.
- ăphantĭcum,
i, n. : champ inculte. --- Cod. Th. 13,
11, 3.
-
ăphantĭcus, a, um, de terre inculte. --- Cod. Th. 5, 15, 3.
- Aphăreūs,
ĕi (ĕos), m. : Apharée. - 1
- roi de
Messénie. - 2 - un des
Centaures. --- Ov. M. 12,
341.
- gr. Ἀφαρεύς,
έως.
- Aphărēius,
a, um : d'Apharée. ---
Ov. M. 8, 304.
- gr. Ἀφαρήϊος.
- Aphās,
Aphantis, m. : l'Aphas (fleuve de Molosside
en Epire). --- Plin. 4, 4.
- aphē
: c. haphe.
- ăphēlĭōtēs
: c. apeliotes. --- Catul. 26,
3; Sen. Nat. 5, 16, 4.
- Aphĕsās,
antis, m. (acc. -anta) : le mont Aphésas (en Arcadie). --- Stat. Th. 3,
460.
- gr. Ἀφέσας.
- Aphidās,
æ, m. : Aphidas (un centaure). --- Ov. M. 12,
317.
- Aphidnæ,
ārum, f. : Aphidna
(bourg de l'Attique). --- Sen. Hippol.
24.
- ou
Aphidna,
æ,
f. --- Ov. F. 5, 708.
- Aphlē,
ēs, f. : Aphlé (bourg de la Susiane). --- Plin. 6, 134.
- ăphŏrismus,
i, m. : aphorisme. ---
C.-Aur. Acut. 3, 1, 5.
- gr. ἀφορισμός.
- ăphŏrus,
i, m. : tout petit poisson. --- Isid. 12, 6, 40.
- gr. ἄφορος.
- aphractus,
i, f. :
vaisseau non ponté, brigantin.
- gr. ἄφρακτος.
- plur.
n. aphracta : vaisseau non ponté. --- Cic.
Att. 5, 11, 4 ; 5, 12, 1.
- aphrātum
(afrātum), i, n. : nom d'un mets [espèce de crème]. ---
Isid. 20, 2, 29.
- gr. ἄφρον
- peut-être afrutum.
- aphrissa,
æ, f. : estragon [plante]. ---
Apul. Herb. 14.
- ăphrōdēs,
m. et f. : écumeux.
- gr. ἀφρώδης.
- mecon aphrodes, Plin.27,
119, ou
aphrodes herba, Apul. Herb. 53 : silène
enflé [plante].
- (Lebaigue
P. 86)
- Aphrŏdīsĭa,
ōrum,
n. : les Aphrodisies (fêtes en l'honneur d'Aphrodite). --- Plaut. Pœn.
191.
- aphrŏdīsĭăcē,
ēs, f. : une pierre précieuse (inconnue). ---
Plin. 37, 10, 54, § 148.
- gr. αφροδισιακή.
- aphrŏdīsĭăcum
metrum : sorte de mètre choriambique. --- Mar.-Vict.
Gram. 86, 34.
- aphrodisias
:
1
- Aphrodisiăs, ădis,
f. : Aphrodisias.
- gr.
Ἀφροδισιάς,
άδος.
a
- région de l'Eolie. ---
Plin. 5, 122.
b
- ville
de Cilicie. --- Liv. 33, 20, 4.
c - ville
et promontoire de Carie. --- Liv 37, 21, 5 ; Plin. 5, 104.
d - ville
de Scythie. --- Plin. 4, 44.
e
- île
près de Gadès. --- Plin. 4, 120.
f
- île
du golfe persique. --- Plin. 6, 111.
2
- aphrŏdīsĭăs,
ădis, f. : iris jaune. --- Apul. Herb. 6.
- Aphrŏdīsĭensis,
e : d'Aphrodisias. --- Plin. 5, 109
-
Aphrŏdīsĭenses
: habitants d'Aphrodisias. --- Tac. An. 3, 62.
- Aphrŏdīsĭum,
ĭi, n. : Aphrodisium. - 1
- ville de la côte du Latium
renommée pour son temple de Vénus. --- Plin. 3, 57.
- 2
- promontoire de Carie. ---
Mel. 7, 84.
- 3
- l'Aphrodisium
(fleuve de Carie). --- Plin. 31, 10.
- gr.
Ἀφροδίσιον.
- Aphrodita,
æ ou
Aphroditē, ēs,
f. :
Aphrodite (déesse grecque de l'amour et de la beauté, née de
l'écume
et assimilée, chez les Romains, à Vénus). --- Aus. 377, 8
; Capel. 1, 7.
- gr.
Ἀφροδίτη,
ης ---
ἀφρός
: écume.
- voir
hors site : Aphrodite/Vénus.
- Aphrŏdītēs
: ville de la Basse Egypte. --- Plin. 5, 64.
- Aphrŏdītŏpŏlītēs
nomos : le nome d'Aphroditopolis en Thébaïde. ---
Plin. 5, 49.
- aphron
:
1
- aphrŏn,
i, n. : sorte de pavot sauvage. --- Plin. 20, 207.
2
- aphrōn : qui est
sans raison. --- Gloss.
- gr. ἀφρων.
- aphrŏnitrum,
i, n. : écume ou fleur de nitre. ---
Plin. 31, 113.
- gr. ἀφρόνιτρον.
.
- aphthæ,
ārum, f. : aphtes. ---
Cels. 6, 11, 12; Marc.
Emp. 11.
- gr.
ἄφθαι.
- aphya,
æ ou aphyē,
ēs, f. :
un petit poisson de mer (anchois ?). ---
Plin. 32, 11, 53, § 145; cf. id. 31, 8, 44, § 95.
- gr. ἀφύη.
- ou
apŭa, æ.
- Apĭa,
æ, f. : Apia (ancien nom du Péloponnèse). --- Plin. 4, 9.
- gr. Ἀπία.
- ăpĭăcŏn,
i, n. : sorte de chou frisé. --- Cato, Agr.
157, 2.
- ăpĭācus,
a, um [apium] : qui tient de l'ache. --- Plin. 19,
136.
- apiāgo,
inis, f. : plante recherchée des abeilles. --- Isid.
17, 9, 80.
- ăpĭānus,
a, um [apis] : d'abeille.
- ăpĭāna uva
: raisin muscat [aimé des abeilles]. --- Plin. 14,
3; Col. 3, 2, 18.
-
ăpĭāna, æ, f. (s -ent.
herba) : camomille. --- Apul. Herb. 23.
- apiarium
:
1
-
ăpĭārium, ii, n. [apis] : ruche [où sont les abeilles]. ---
Col. 9, 5, 1 ; Gell. 2, 20, 8.
2
- Apiarium, ii, n.
: ville de la Tarraconnaise. --- Anton.
- ăpĭārĭus,
ii, m. [apis] : éleveur d'abeilles, apiculteur. ---
Plin. 21, 56.
- ăpĭastellum,
i, n. : - 1
- renoncule. --- Apul.
Herb. 8.
- 2
- bryone [plante]. --- Apul.
Herb. 66.
- ăpĭastĕr,
tri, m. : mélisse [plante]. --- Prisc. 127,10 ;
223, 19.
- ou
ăpĭastrum, i, n. --- Varr. R. 3, 16, 10; Plin. 21, 53.
- ăpīastra, æ, f. [apis] : oiseau mangeur d'abeilles. --- Serv.
Virg. G. 4, 14.
- ăpĭātus,
a, um [apium] :
- 1
- moucheté [bois]. ---
Plin. 13, 97.
- 2
- parfumé d'ache.
--- Th.-Prisc. 2, 2.
- fém.
subst.
ăpĭāta : tisane d'ache. ---
Cass.-Fel, 42, 103.
- ăpĭca,
æ, (s.-ent. ovis) f. : brebis sans laine au
ventre. --- Varr. R. 2, 2, 3; Plin. 8, 198.
- ăpĭcātus,
a, um [apex] : coiffé
du bonnet des flammes. --- Ov. F. 3, 397.
- Apīciānus,
a, um : voir Apicius.
- ăpĭcio,
īre : lier. --- Gloss.
- ăpĭciōsus,
a, um : chauve. --- Gloss.
- ăpĭcis
: gén. de apex.
- apicius
:
1
- ăpīcĭus, a, um [apis] : apprécié des abeilles, doux, sucré.
- uva apicia,
Cato, Agr. 24, 1 : sorte de plant de vigne. --- cf.
Plin. 14, 46.
- apicium vinum ou apicium seul = vin
apicien [vin de
ce plant particulier] ou
peut-être vin d'Apicius. --- Cato, Agr.
6, 4 ; Varr. R. 1, 58.
2
- Ăpīcĭus, ĭi, m. : Apicius. - a
- gastronome
romain, qui nous a laissé ses recettes. --- Plin. 10,
133; Sen. Helv. 10, 2; Tac. An. 4, 1. -
b
- autres du même nom.
- Apicius
était un gourmet
fameux du temps d'Auguste et de Tibère, dont le nom était devenu
proverbial,
d'autant plus qu'il y eut d'autres du même nom. Après avoir perdu une
grande fortune, il s'empoisonna pour ne pas mourir de faim, bien qu'il
lui restât largement de quoi vivre.
- multa
videmus quæ miser et
frugi non fecit
Apicius, Juv. 4, 22 : nous voyons aujourd’hui bien des choses que ne
se permettait pas le pauvre, le frugal Apicius (adjectifs
ironiques).
- Ăpīcĭānus,
a, um : d'Apicius. --- Plin. 19, 143;
Apic.
4, 2;
Tert. Anim. 33.
- voir
hors site : Apicius.
- ăpĭcŭla, æ, f. [apis] : petite abeille. --- Plin. 7, 85.
- ăpĭcŭlārĭus,
ĭi, m. [apicula] : apiculteur. --- Inscr.
- ăpĭcŭlum,
i, n. [apex] : fil de laine qui entourait
l'apex
du bonnet des flamines. --- P. Fest. 23.
- filum,
quo flamines velatum apicem gerunt, Paul. ex Fest.
p. 23.
- Apĭdanēus,
a, um : Arcadien. --- Prisc. Perieg. 412.
- Apĭdănus,
i, m. : l'Apidanus (rivière de Thessalie). --- Ov. M. 1,
580.
- gr. Ἀπιδανός.
- nom. grec
it gurgite rapto Apidanos numquamque celer nisi mixtus Enipeus, Lucain,
6, 373 : leurs flots emportés entraînent l'Epidanos et l'Enipée, lequel
n'est jamais rapide qu'après avoir mêlé ses eaux à d'autres. --- trad. Bourgery et Ponchont; éd. les belles lettres.
- Apiennātes,
um ou
ium, m. : peuple de l'Ombrie. --- Plin. 3, 114.
- ăpii,
ōrum, m. apium] : racine d'ache. --- Pall.
Rust. 5, 3, 2.
- Apilās, æ, m. : fleuve de Macédoine. --- Plin. 4, 34.
- Ăpĭna,
æ, f. : Apina (un tout petit bourg d'Apulie). --- Plin. 3, 104.
- ăpĭnæ,
ārum, f. : bagatelles, niaiseries, vétilles. --- Mart. 1, 113; 14, 1,
7; cf. Plin. 3, 104.
- ăpĭnārĭus, ĭi,
m. : bouffon, saltimbanque, farceur. --- Treb. Gall.
8, 3.
- ăpĭnor,
āri : - intr. - faire le bouffon. --- Char. cf.
Keil 7, 430, n. 1.
- ăpĭo,
ĕre (cf. apiscor, ἄπτω) : lier, attacher. --- P.
Fest. 18, 9 ; Serv. En. 10, 270; Isid. 19, 30, 5.
- Apiŏlæ,
ārum, f. : Apioles (ville du Latium). --- Liv. 1, 35,
7.
- Apiōn,
ōnis, m. : Apion. -
1
- rhéteur du temps de
Tibère, professant à Alexandrie. --- Plin. 30, 18.
- 2
- surnom d'un Ptolémée, roi
de Cyrène. --- Cic. Agr. 2, 51 ; Tac. An.14, 18.
- gr.
Ἀπίων, ωνος.
- apios
ischas (c. raphanos agria) : raifort sauvage. --- Plin. 26,
72.
- ăpĭōsus,
a, um : pris de vertige [maladie des chevaux]. ---
Veg. Mul. 1, 25; 3, 2.
- ăpīrŏcălus,
i, m. : qui n'a pas de goût. --- Gell. 11, 7, 7.
- gr. ἀπειρόκαλος.
- apis
:
1
- ăpis, is, f. (gén.
plur. apum ou
apium) : abeille.
- le nom. sing. apes dans Fort. 3, 9, 25, etc.
- examen apium (examen apum) : essaim d'abeilles.
2
- Apis, is (ĭdis), m.
: a
- Apis
(le boeuf Apis, un dieu égyptien). --- Cic. Rep. 3,
14 ; Nat. 1, 82. - b
- petit bourg de Libye. --- Plin. 5, 39.
- acc. Apin Plin. apis 8, 184; Tac. H. 5, 4; abl.
Apide Suet. Tit. 5,
3; Paul.
Nol. 85.
- quid
censes Apim illum sanctum Ægyptiorum bovem nonne deum videri Ægyptiis ?
Cic. Nat. 1, 82 : et puis, à votre avis, ce fameux bœuf Apis consacré
chez les Egyptiens, ne passait-il pas pour un dieu aux yeux des
Egyptiens ?
- voir hors site Apis.
- ăpiscor,
apisci, aptus sum [apio] : - tr. -
- arch. apiscier Ter. Phorm. 406.
1
- atteindre.
- sine
me hominem apisci, Plaut. Ep. 668 : laisse-moi le rattraper. ---
Cic. Att. 8, 14, 3.
2
- saisir
[en parl. de maladies].
-
nullo cessabant tempore
apisci ex aliis alios avidi contagia morbi, Lucr. 6, 1235 : la
contagion
inexorable ne cessait à aucun moment de saisir les uns après les autres.
3
- saisir par la pensée, concevoir, comprendre.
- ratione
animi apisci, Lucr. 1, 448 : atteindre par l'intelligence..
--- Tac. An. 6, 20.
4
- gagner,
obtenir.
- spes
apiscendi summi honoris, Liv. 4, 3 : l'espoir d'obtenir la magistrature
suprême. ---
Plaut. Cap. 775 ; Ter. Haut. 693 ; Cic. Leg. 1, 52
- avec gén. dominationis
apisci, Tac. An. 6, 45
: obtenir le pouvoir absolu. --- cf. gr. τυγχάνειν
τινός.
5
- sens passif :
être
acquis.
-
hæc apiscuntur, FANN. ap. Prisc. 8, 16 : ces choses s'acquièrent.
-
non ætate, verum ingenio apiscitur
sapientia, Plaut. Trin. 367 : la sagesse s'acquiert non par le temps
mais par le caractère.--- Manil. 3, 145;
Tac.
An. 3, 31; 13, 20.
- Apitāmi,
ōrum, m. : peuple d'Arabie. --- Plin. 6, 150.
- apium
:
1
- ăpĭum, ĭi, n. [apis] : Plin. persil, ache (plante appréciée des
abeilles). --- Plin. 19,
123.
2
- ăpium : gén. plur. de apis.
- ăpĭus,
ii, m. = apium. --- Veg. Mul. 2, 11 ; 1, voir apii.
- aplănēs,
is : qui ne se déplace pas, fixe (astre). --- Macr. Somn.
1, 9.
- gr. ἀπλανής.
- Aplē,
ēs, f. : bourg près de la Chaldaïque. --- Plin. 6,
134.
- aplūda
ou
appluda, æ, f.
: - 1
- menue paille, balle. ---
Plin. 18, 99.
- 2
- son. --- Gell,
11, 7, 3.
- 3
- sorte de gargarisme (autre sens donné par P. Fest. 10).
- sunt
qui apludam
sorbitionis liquidissimum putent genus, quod flatu dejiciatur et quasi
adplodatur, P. Fest. 10 : quelques critiques
pensent que le mot appluda
désigne une sorte de breuvage extrêmement clair, qu'un souffle suffit
pour répandre ou renverser.
- ăplustre,
is, n. : aplustre (ornement de la poupe d'un vaisseau). --- Luc. 3, 586 ; Juv. 10,
136; abl.
aplustri, Prisc. p. 769
P..
- surtout au plur.
ăplustrĭa,
ĭum, n. ou
ăplustra, ōrum.
--- Lucr. 2, 555; Cic. ap. Prisc. p. 769 P.; dat.
heterocl. aplustris,
Lucr. 4, 437; Luc. 3, 586; 3, 672; Sil. 14, 422; 10, 324; Juv.
10, 136.
- voir hors site aplustre.
- aplysiæ,
ārum, f. : éponges communes, éponges de mauvaise qualité. --- Plin. 5, 150.
- gr. ἀπλυσίαι
- apo
(apio),
ĕre, aptum : - tr. - lier, adapter.
- cf. ἅπτω,
apiscor, apex.
- apoca
: c. apocha.
- ăpŏcălypsis,
is, f. : apocalypse, révélation. --- Tert. Marc.
4, 5.
- gr. ἀποκάλυψις. --- voir hors site apocalypsis
- voir hors site
: apocalypse.
- ăpŏcartĕrēsis,
is, f. (acc. -im) : mort d'inanition volontaire. --- Tert. Apol.
46.
- gr. ἀποκαρτέρησις.
- ăpŏcătastăsis,
is, f. : retour d'un astre à sa position première. --- Apul. Asclep.
13; Capel. 7, 742.
- gr.
ἀποκατάστασις.
- ăpŏcătastătĭcus,
a, um : qui revient à sa position première. --- Sid. Ep. 8,
11.
- gr. ἀποκαταστατικός.
- ăpŏcha,
æ, f. : quittance, reçu. --- Dig. 46, 4,
19.
- gr. ἀποχή.
- ăpŏchātĭcus,
a, um : qui concerne les
quittances. --- Not. Tir.
- ăpŏcho,
āre : - intr. - donner quittance. --- Cod. Th. 11,
2, 1.
- ăpŏchyma, ătis,
n. (c. zopissa) : mélange
de résine et de cire qu'on racle sur les navires. --- Veg. Mul. 3,
54, 4.
- ăpŏclēti,
ōrum, m. : apoclètes (magistrats, membres du grand conseil
en Etolie). --- Liv. 35, 34,
2, etc.
- gr. ἀπόκλητοι.
- per
apocletos autem -- ita uocant sanctius consilium -- id agitabant quonam
modo in Græcia res novarentur, Liv. 35, 34 : par l'intermédiaire des
apoclètes -- ainsi nomme-t-on plus respectueusement ce conseil -- ils
se proposaient de voir comment changer le statut de la Grèce.
- ăpŏcŏlŏcyntōsis,
is, f. : Apoloquintose (Métamorphose
en citrouille, titre d'une satire de Sénèque sur la mort de Claude).
- gr. ἀποκολοκύντωσις.
- ăpŏcŏpē,
ēs, (ăpŏcŏpa, æ), f.
: apocope (retranchement
d'une
lettre ou d'une syllabe à la fin d'un mot; exemple : peculi
pour peculii, bonu' pour bonus,
do pour domo).
--- Prob. p. 1438 P.; Don. p. 1772 P; Charis. p. 248
P.; Victor. p. 2499 P.
- gr. ἀποκοπή, ῆς.
- ăpŏcŏpus,
i, m. : eunuque. ---
Firm. Math. 3, 14, 8.
- gr. ἀπόκοπος.
- ăpocrĭsĭārĭus
(ăpocrĭsārĭus), ĭi, m. : apocrisiaire (haut dignitaire de l'Eglise).
---
Julian. Epit. 6, 26; cf. Just. Nov. 6, 2;
Hon. Aug.
G. Anim. 1, 185.
- gr. ἀποκρινομαι , répondre -- ἀπόκρισις, réponse.
- voir
: apocrisiaire.
- ăpŏcrŏtus,
a, um : mal dégrossi. ---
Firm. Math, 7, 3.
- gr. ἀπόκροτος.
- ăpŏcrūsis,
is, f. = depulsio. --- Gloss.
- gr. ἀπόκρουσις.
- ăpŏcrustĭcus,
a, um : propre à chasser, à faire évacuer [remède]. ---
Orib. Syn. 7, 33.
- gr. ἀποκρουστικός.
- ăpŏcryphĭcus, a, um
: apocryphe. --- Aug. Ep. 237, 3.
- ăpŏcryphus,
a, um : apocryphe. --- Aug. Civ. 15,
23, 4.
- gr. ἀπόκρυφος.
- ăpŏcŭlo,
āre [ab + oculus] : rendre invisible.
- apocalo
Petr. 67.
- apoculamus
nos circa gallicinia, Petr. 62, 3 : *nous nous rendons invisibles* =
nous
déguerpissons vers le chant du coq.
- ăpŏcynŏn,
i, n. : - 1 - petit os de grenouille. ---
Plin. 32, 51.
- 2
- cynanque ou apocyn (plante
vénéneuse qui fait mourir les chiens). --- Plin. 24, 98.
- gr. ἀπόκυνον.
- ăpŏdecta,
æ, m. : percepteur d'impôts. ---
CIL 11, 316.
- gr. ἀποδέκτης.
- ăpŏderīnus,
a, um : fait d'amandes écalées. --- Apic.
- ăpŏdes
: plur. de apus.
- ăpŏdictĭcus,
a, um : apodictique, qui prouve avec évidence, sans réplique, péremptoire. ---
Gell. 17, 5, 3.
- gr.
ἀποδεικτικός.
- ăpŏdixis,
is, f. (acc. -in) : preuve incontestable. --- Quint., 5,
10, 7; Petr. 132, 10;
Gell.
17, 5, 5 (in Quint.
5, 10, 7 écrit en grec).
- gr.
ἀπόδειξις.
- ăpŏdŏsis,
is, f. : apodose (fig. de gram.). --- Donat.
- gr.
ἀπόδοσις.
- Apŏdŏti,
ōrum, m. : les Apodotes (peuple d'Etolie). --- Liv. 32, 34.
- ăpŏdytērĭum,
ĭi, n. : vestiaire (dans les bains). --- Cic. Q. 3, 1,
3; Plin. Ep. 5, 6, 25; Isid. Orig. 15, 2, 41; Inscr.
Orell. 3278.
- gr.
ἀποδυτήριον.
- ăpŏfŏrēta
: voir apophoreta.
- ăpŏgēus,
a, um : (vent) qui vient de la
terre. --- Plin. 2, 114.
- gr. ἀπόγειος.
- ăpŏgrăphŏn,
i, n. : copie, apographe.
--- Plin. 35, 125.
- gr.
ἀπόγραφον.
- ăpŏlactizo,
āre : - tr. - lancer des ruades (contre qqn, aliquem),
mépriser, fouler aux pieds.
- gr. ἀπολακτίζω.
- apolactizo
inimicos omnes, Plaut. Ep. 678 : je lance des ruades à tous mes ennemis.
- Apŏlaustus,
i, m. : nom d'un affranchi. --- Spart. Ver. 8, 10.
- ăpŏlectus,
i, m. : morceau de choix. ---
Plin. 9, 48.
- (Lebaigue
P. 86 et P.
87)
- gr. ἀπόλεκτος.
- apolectum, i : le
choix [nom donné à la plus grosse espèce de thon]. --- Plin.
32, 150.
- ăpollĭnārĭa, æ, f. : morelle [plante]. --- Apul. Herb. 74.
- Apollinaris
:
1
- Ăpollĭnāris, e :
d'Apollon, consacré à Apollon. --- Hor.
O. 4, 2, 9; Liv. 3, 63, 7.
- Ludi
Apollinares : les jeux apollinaires. --- Liv.
25, 12; 27, 23;
Cic.
Att. 2, 19; id.
Phil. 10, 3; Plin.
35, 10, 36, § 19.
- ludi Apollinares et priore anno fuerant et eo anno ut fierent
referente Calpurnio prætore senatus decrevit ut in perpetuum
voverentur, Liv. 26, 23 : les jeux Apollinaires avaient été célébrés
l'année précédente; le préteur Calpurnius proposa de les
renouveler cette année, et le sénat décréta que cette solennité
annuelle aurait lieu à perpétuité.
- Apollinare,
is, n. : emplacement consacré à Apollon.
--- Liv.
3, 63, 7.
2
- Ăpollĭnāris, is, m.
(abl. -e) : Apollinaire. - a
- Sidoine Apollinaire (évêque des Arvernes, poète). - b
- un ami de Martial. - c
- un hérésiarque.
- apollĭnāristæ,
ārum, m. : les apollinaristes (disciples de l'hérésiarque). --- Isid. 8, 5,
45.
3
- apollĭnāris, is, (s.-ent.
herba), f. : -
a
- nom de plante. ---
Plin. 26, 140. -
b
- espèce de solanées.
--- Apul. Herb. 22.
- Apollĭnĕus,
a, um : d'Apollon, relatif aux arts. --- Ov. M. 13,
631.
- Ăpollo,
ĭnis, m. :
1 -
Apollon (fils
de Jupiter et de Latone, frère de Diane, dieu de la médecine, de la
musique
et de la poésie).
- arch. Ăpello (cf. hemo
pour homo,
Paul. ex Fest.
p. 22; dat. Apolloni Liv. 29, 10,
6; acc. Apellinem
P. Fest. 22, 14; plur. gén. Apollinum
Cic. Nat. 3, 67.
- gr.
Ἀπόλλων, ωνος.
- voir
hors site : Apollon.
- habent
opinionem Apollinem morbos depellere, Cæs. BG. 6, 17 : ils pensent
qu'Apollon
chasse les maladies.
-
crinitus Apollo, Enn. ap. Cic.
Ac. 2, 28, 89 : Apollon chevelu.
- Apollinis oraculum Pyrrho regi responderat : «dico te Romanos vincere posse»;
ita nuntiabat simul, ambiguis verbis, Romanos a Pyrrho aut Pyrrhum a
Romanis victum iri : l'oracle d'Apollon avait répondu au roi Pyrrhus :
« je dis que tu peux vaincre les Romains/que les Romains peuvent te
vaincre »; il annonçait ainsi en même temps, par ces paroles ambigües,
que les Romains seraient vaincus par Pyrrhus, ou que Pyrrhus serait
vaincu par les Romains.
2
- Apollon (nom de divers
lieux : ville, port...).
- Apollinis urbs : la ville
d'Apollon. -
a
- [ville d'Egypte]
Plin. 5, 60. - b
- [de Mauritanie] Plin.
5, 20. - c
- [d'Ethiopie] Plin.
6, 189.
-
promunturium
Apollinis, Liv. 30, 24, 8 : le promontoire d'Apollon [en
Afrique].
- Apollinis oppidum : la ville d'Apollon (en Ethiopie).
--- Plin. 6, 30, 35, § 189.
- Apollinis Phæstii portus : le port d'Apollon Phæstien (port de
Locride). --- Plin. 4, 3, 4, § 7.
- Apollinis Libystini fanum : lieu consacré à Apollon Libystinien
en Sicile (auj. Fano, ville).
--- Macr. S. 1, 17.
- Ăpollŏdōrus,
i, m. : Apollodore.
- gr.
Ἀπολλοδωρος.
1
- rhéteur de Pergame, maître
du futur Auguste. --- Suet.
Aug. 89; Tac.
Or. 19.
2
- grammairien d'Athènes. ---
Cic. Att. 12, 23, 2;
Macr. S. 1, 13.
3
- philosophe. ---
Cic. Nat. 1, 93.
3
- tyran de Cassandrée.
--- Cic. Nat. 3, 82.
4
- poète comique grec. ---
Ter. Phorm. Didasc.; Gell. 2, 23, 1.
- Apollŏdōrēi,
ōrum, m. : imitateurs du rhéteur Apollodore. ---
Quint. 2, 11, 2; 3, 1, 18.
- voir
hors site : Apollodore.
- Ăpollōnĭa,
æ, f. : Apollonie (nom de
plusieurs villes).
- gr. Ἀπολλωνία.
- en Etolie.
--- Liv. 28, 8, 9.
- en
Crète. --- Plin. 4, 12, 20, § 59.
- en
Thrace. --- Plin. 34, 7, 18, § 39; 4, 11, 18, § 42; Mel. 2, 2.
- en
Macédoine. --- Liv. 45, 28; Plin. 4, 10, 17, § 37.
- en Illyrie.
--- Cic. Phil. 11, 11; Cæs. BC. 3, 12; Plin. 3,
23, 26, § 145.
- en
Cyrénaïque. --- Plin. 5, 5, 5, § 31; Mel. 1, 8.
- Ăpollōnĭātes, æ, m. : natif d'Apollonie (en Crète). --- Cic.
Nat. 1, 12, 29.
- Ăpollōnĭātæ,
ārum, m. : les habitants d'Apollonie (en Carie). --- Plin.
5, 29, 29, § 109; en Illyrie,
Cic. Pis. 35, 86; Liv. 33, 3, 10; Plin. 2, 106, 110, § 238.
- Ăpollōnĭātes,
ium, plur. m. : les habitants d'Apollonie (en Illyrie). --- Cæs.
BC. 3, 12; Liv. 24, 40, 10; Plin. 3, 11, 16, § 100.
- Ăpollōnĭensis,
e, adj. : d'Apollonie. --- Cic. Verr. 3, 103.
- Ăpollōnĭenses,
ium, m. : les habitants d'Apollonie. --- Just. 9, 2.
- Ăpollōnĭātĭcus,
a, um, adj. : d'Apollonie.
--- Plin. 35, 178.
- Ăpollōnĭdenses,
ĭum, m. : les habitants d'Apollonis (en Lydie). ---
Cic.
Fl. 29; Plin.
5, 30, 33, § 126; Tac.
A. 2, 47.
- Ăpollōnĭdēs,
æ, m. : - 1
- Apollonide
(écrivain grec). --- Plin. 37, 8.
- 2
- autres personnages. --- Curt.
4, 5, 16; Liv. 24, 28.
- Apollōnĭhĭĕrītæ,
arum, m. : habitants d'Apollonihiéron (Lydie). ---
Plin. 5, 111.
- Ăpollōnis,
ĭdis, f. : Apollonis (ville de Lydie). --- Cic. Flac. 51.
- Ăpollōnĭus,
ĭi, m. : Apollonius (nom de plusieurs personnages grecs).
- gr.
Ἀπολλώνιος.
- Apollonius d'Alabanda
[rhéteur]. --- Cic. de Or. 1, 75, etc.
- Apollonius Molo,
d'Alabanda lui aussi, mais établi à Rhodes [rhéteur, maître de
Cicéron]. --- Cic. Br. 307; 316.
- Apollonius de Rhodes
[auteur des Argonautiques]. --- Quint. 10, 1, 87, etc.
- Apollonius de Pergame
[agronome]. --- Varr. R. 1, 1, 8; Col. 1, 1, 9.
- Apollonius de Myndos
[astronome]. --- Sen. Nat. 7, 4, 1; 7, 17, 1.
- Apollonius de Tyane
[philosophe et thaumaturge]. --- Amm. 21, 14, 5; Aug. Ep.
136, 1; 138, 18.
- voir
hors site : Apollonius
de Rhodes.
- Apollōnŏpŏlītēs
nomos, m. : le nome Apollonopolite [Haute-Egypte].
--- Plin. 5, 49.
- Apollŏphănēs,
is, m. : médecin grec. --- Plin. 22, 59.
- ăpŏlŏgātĭo,
ōnis, f. : récit en forme d'apologue.
--- mot condamné par Quint. 5, 11, 20.
- gr. ἀπόλογος.
- apŏlŏgēticŏn (apŏlŏgēticum), i, n.
: apologie. --- Isid. 6, 8, 6.
- gr. ἀπολογητικόν.
- ăpŏlŏgētĭcus,
a, um : apologétique.
- gr.
ἀπολογητικός.
- Ăpŏlŏgētĭcus,
i, m. (s.-ent. liber) : l'Apologétique (oeuvre de
Tertullien).
- ăpŏlŏgĭa,
æ, f. : justification, apologie. --- Hier. Ruf. 2,
1.
- gr.
ἀπολογία.
- ăpŏlŏgismŏs,
i, m. : développement des arguments. --- Char. 285,
9.
- ăpŏlŏgo,
āre : - tr. - repousser, refuser. --- Sen. Ep. 47,
9.
- gr. ἀπολέγω.
- ăpŏlŏgus,
i, m. : -
1
- récit fictif. ---
Plaut. Stich. 538. - 2
- apologue, fable.
--- Cic. de Or. 2, 264.
- gr.
ἀπολογος.
- ăpŏlytērĭum
: c. apody-. --- Gloss.
- ăpŏmĕli,
ĭtis, n. : sorte d'hydromel. --- Plaut.-Val. 5, 6.
- gr. ἀπόμελι.
- Apōnĭāna, æ, f. : île près de Lilybée. --- B. Afr. 2, 2.
- Apŏnus,
i, m. : la source Aponus (source d'eau chaude près de Padoue).
--- Plin. 2, 227.
- cf. gr. ἄπονος : exempt de souffrance.
- Apŏnus,
a, um : d'Aponus. --- Mart. 1,
62, 3.
- Apŏnīnus,
a, um : d'Aponus. --- Vop. Firm. 9.
- ăpŏphăsis,
is, f. : apophase, négation (fig. de rhét. : on se réfute,
pour ainsi dire, soi-même). --- Isid. 2, 27,
3.
- gr.
ἀπόφασις.
- ăpŏphlegmătismŏs
(ăpŏphlegmătismus), i, m. : remède contre la
pituite. --- C.-Aur. Acut.
1, 15, 116.
- gr.
ἀποφλεγματισμός.
- ăpŏphlegmătizo,
āre : - tr. - donner un remède contre la
pituite. --- Th. Prisc.
2, 3.
- gr. ἀποφλεγματὶζω.
- ăpŏphōnēma, ătis, n.
: apophonème [fig. de rhét.]. --- J.-Ruf. 19.
- gr. ἀποφώνημα.
- apophoreta
:
1
- ăpŏphŏrēta, æ, f. : assiette plate. ---
Isid. 20, 4, 12.
- gr. ἀποφόρητος.
2
- ăpŏphŏrēta, ōrum, n. : présents (offerts aux
convives le
jour des Saturnales ou en d'autres fêtes),
étrennes. --- Petr. 56, 8 ;
60, 4;
Suet. Cal. 55; Vesp. 19.
- gr.
ἀποφόρητα.
- ăpŏphŏrētĭcus,
a, um : offert au départ.
- ou ăpŏphŏrētus, a, um. --- Petr.
40.
- subst.
n.
ăpŏphŏrētĭca ou munus
ăpŏphŏrētĭcum : présents
(offerts aux convives le
jour des Saturnales ou en d'autres fêtes),
étrennes. --- Symm. Ep. 9, 119.
- ăpŏphysis,
is, f. : apophyse [partie
supérieure ou inférieure du fût de la colonne]. --- Vitr. 4,
7, 3.
- gr.
ἀπόφυσις.
- ăpŏpīras,
ătis, n. : traitement, médicament. --- Pelag. Vet. 7.
- ăpŏplănēsis,
is, f. = anticipatio
[figure de rhétorique]. --- Gloss. ; J.-Ruf. 13.
- gr. ἀποπλάνησις.
- ăpŏplectĭcus
(ăpŏplectus), a, um : apoplectique, frappé d'apoplexie.
--- Firm. Math. 3, 14, n. 8; Cæl.
Aur. Acut. 3, 5.
- gr.
ἀποπληκτικός (ἀπόπληκτος).
- ăpŏplexĭa,
æ, ou ăpŏplexis,
is, f. : apoplexie, coup de sang.
- gr.
ἀποπληξια (ἀπόπληξις).
- apoplexia, Cæl.
Aur. Acut. 3, 5.
- apoplexis, Tert.
Anim. 53; Firm. Math. 3, 7, n. 8.
- ăpŏprŏēgmĕna,
ōrum, n. : choses à repousser comme
moins
estimables [dans la morale stoïcienne]. --- Cic. Fin.
3, 15.
- gr.
ἀποπροηγμένα.
- ăpopsis,
is, f. : belvédère. --- Fronto,
Fer. Als. 3.
- gr.
ἄποψις.
- ăpor,
arch. = apud. --- P. Fest. 26,
5.
- ăpŏrēma,
ătis, n. : objet de controverse. --- Boēt.
Ar. top. 8, 4.
- gr. ἀπόρημα.
- ăpŏrĭa,
æ, f. : doute, incertitude, embarras, perplexité. --- Vulg. Eccli.
27, 5; Jer. 1, 5, 4.
- gr.
ἀπορἰα.
- ăpŏriātio,
ōnis, f. : chagrin. --- *Ps. Tert. Hær. 4, 4.
- Aporidos
come, f. (c. Acoridos Come) : village de la Grande
Phrygie. --- *Liv. 38, 15, 12.
- ăpŏrĭor,
āri, ātus
sum
: [aporia] : - intr.
- être dans l'embarras, douter. --- Vulg.
Isa. 59, 16; ib.
Eccli. 18, 6; ib.
2 Cor. 4, 8; Ps. Ambr. Serm.
85.
- gr. ἀπορέω
- ăporrīa, æ, f. : écoulement. --- Placid. 4, 5.
- gr. ἀπόρροια.
- ăposcŏpeuōn,
ontis, m. (acc. -onta) : l'homme qui scrute l'horizon
(tableau d'Antiphile,
représentant un satyre qui, la main au-dessus des
yeux, regarde au loin). --- Plin. 35, 138.
- gr.
ἀποσκοπεύων, οντος.
- ăpŏsĭōpēsis,
is, f. (c. reticentia) : réticence (fig. de rhét.). --- Quint. 9, 2,
54.
- gr.
ἀποσιώπησις.
- ăposphrāgisma,
ătis, n. : figure gravée sur le chaton d'une
bague qui sert de cachet. --- Plin. Ep. 10,
16.
- gr.
ἀποσφράγισμα, ατος.
- ăposplēnŏs,
i, f. : romarin. --- Apul. Herb.
79.
- gr. ἀπό, σπλήν.
- ăpostăsĭa,
æ, f. : apostasie, abandon de la
religion. --- Iren. 1, 3, 3; Salv. Gub. Dei, 6, p. 128; Aug. c. Jul. 56.
- gr.
ἀποστασία.
- ăpostăta,
æ, m. : -
1
- un
apostat. --- Cod. Th. 16, 7, 7; Tert.
adv. Marc. 5, 11; Sedul.
5, 138. - 2
- vaurien. --- Vulg. Job. 34,
18;
ib. Prov. 6, 12.
- gr. ἀποστάτης : qui fait
défection.
- qui dicit regi apostata qui
vocat duces impios, Vulg. Job, 34, 18 : qui dit à
un roi : "Vaurien", traite les nobles de méchants (trad. Bibl.
Jérusal.)
- ăpostătātĭo,
ōnis, f. : apostasie. --- Eccl.
- ou ăpostătātŭs,
ūs, m.
- ăpostătĭcē,
adv. : en apostat. --- Cod.
Just. 1, 1.
- ăpostătĭcus,
a, um : d'apostat. --- Tert. Marc.
4, 3.
- gr.
ἀποστατικός.
- ăpostăto,
āre : - intr. -
1
- se détourner de (Dieu).
--- Aug. Gen. litt. 11, 24. - 2
- apostasier.
--- Cypr. Ep. 57,
3, 1.
- gr. ἀποστατέω.
- ăpostātrix,
īcis, f. : celle qui apostasie. ---
Vulg. Ezech. 2, 3.
- ăpostēma,
ătis, n. (ăpostēma, æ, f.) : apostume, abcès.
- gr.
ἀποστημα, ατος : éloignement,
distance; apostume, abcès.
-
apostēma, æ, f., Isid. 4, 7, 19.
- apostēma, ătis,
m., Plin. 20, 16.
- ăpostŏla,
æ, f. : femme apôtre. ---
Aug. Serm. 132, 1.
- ăpostŏlātŭs,
ūs, m. : apostolat. ---
Tert. Marc. 1, 20; Vulg.
Act. 1, 25; ib.
Rom. 1, 5; Sid. Ep. 7, 4.
- ăpostŏli,
ōrum, m. :
- gr. ἀπόστολος.
1
- lettre qui renvoie une
cause à une juridiction supérieure. --- Dig. 50, 16, 106.
2
- voir apostolus.
- ăpostŏlicē,
adv. : apostoliquement. --- Avell. 591, 11.
- ăpostŏlĭcus,
a, um : apostolique. --- Tert. Or. 15.
- gr. ἀποστολικος.
- Ăpostŏlĭci,
ōrum, m. : - a
- amis
des apôtres. --- Tert.
Præscr. 32. -
b - les
Apostoliques
(nom d'une secte chrétienne). --- Isid. 8, 5,
19.
- voir
hors site : Apostoliques.
- ăpostŏlus,
i, m. : - 1
- lettre qui renvoie une
cause à une juridiction supérieure. --- Dig. 50, 16, 106; Paul. Sent. 5, 33. - 2
- apôtre. --- Eccl.
- gr. ἀπόστολος.
- voir
hors site : les
apôtres.
- ăpostrŏpha,
æ, (ăpostrŏphē, ēs), f. : apostrophe (l'orateur
se détourne du juge et regarde l'adversaire pour l'interpeller). --- Quint. 9, 2, 38; 9, 3, 24; Mart. Cap. 5, p. 171 (e. g. Cic. Lig. 3 sq.; id. Verr. 2, 1, 9).
- cf.
gr. ἀποστροφή,
ῆς.
- ăpostrŏphŏs,
i, (ăpostrŏphus, i), f. : apostrophe [signe d'écriture]. --- Diom. 372, 3.
- cf.
gr. ἀπόστροφος.
- Apotactītæ,
ārum, m. : les Apoctatites (nom d'une secte de gnostiques). --- Cod. Theod. 16, 5, 11.
- ăpŏtămīa,
æ, f. : garde-manger. --- C.-Aur. Acut. 3, 21, 204.
- cf.
gr. ἀποταμιεύεσθαι : mettre en réserve pour soi.
- ăpŏtĕlesma,
ătis, n. : influence des astres sur la destinée humaine. --- Firm. Math. 8, 5.
- gr. ἀποτέλεσμα, ατος.
- ăpŏtĕlesmătĭcē, ēs, f. : astrologie. --- Fulg. Myth. 3, 10.
- ăpŏtĕlesmătĭcus,
a, um : relatif à l'astrologie. --- Fulg. Myth. 3, 10.
- ăpŏthēca,
æ, f. : - 1 - lieu où l'on serre les provisions. --- Cic. Vat. 12; Vitr. 6, 5, 2. - 2
- cellier, cave [chambre où le vin se bonifiait dans la fumée]. --- Cic. Phil. 2, 67 ; Hor. S. 2, 5, 7.
- gr. ἀποθήκη.
- ăpŏthēcārĭus,
ĭi, m. : magasinier. --- Dig. 12, 58, 12 § 3.
- ăpŏthēco,
āre : - tr. - emmagasiner. --- Fort. Carm. 5, 6, præf. 2.
- ăpŏthĕōsis,
is, f. : apothéose. --- Tert. Apol. 34.
- gr. ἀποθέωσις.
- voir hors site
: apothéose.
- ăpŏthermum, i, n. : plat froid. --- Apic. 2, 53.
- ăpŏthĕsis,
is, f. (= apophysis) : apophyse (partie supérieure ou inférieure
du fût d'une colonne). --- Vitr. 4, 1, 11.
- gr. ἀπόθεσις.
- ăpŏtŏmē, ēs, f. : incise musicale. --- Boēt. Mus. 2, 30.
- gr. ἀποτομή.
- Ăpoxyŏmĕnŏs,
i, m. : l'Homme qui se frictionne (nom d'une statue de Lysippe).
--- Plin. 34, 62.
- gr. ἀποξυόμενος.
- voir hors site Apoxyomène.
- ăpŏzĕma,
ătis, n. : décoction. --- Th.-Prisc. 3, 8.
- gr. ἀπόζεμα, ατος.
- apozymo,
āre : - tr. - faire infuser, faire fermenter. --- Th.-Prisc. 1, 19.
- gr. ἀπό-ζυμόω.
- appāgĭnĕcŭli, ōrum, m. : ornements, enjolivures. --- Vitr. 7, 3, 5.
- appango (adpango),
ĕre : - tr. - attacher à. --- Paul. ex Fest. p. 8.
- voir hors site dicolat-angl.
- appărāmentum
(adpărāmentum), i, n. : apprêt, préparation. --- Inscr. Orell. 2332.
- appărātē
(adpărātē), adv. : somptueusement, avec de grands préparatifs.
--- Cic. Att. 13, 52, 1 ; Liv. 31, 4, 5.
- apparatius Plin. Ep. 1, 15, 4.
- appărātĭo
(adpărātĭo), ōnis, f. [apparo] : - 1
- préparation, apprêt.
- 2 - recherche, apprêt (dans le style). --- Cic. Inv. 1, 18; Auct. ad Her. 1, 8.
- apparatio popularium munerum, Cic. Off. 2, 56 : préparation des jeux donnés au peuple. --- Vitr. 2, 10.
- appărātŏr
(adpărātŏr), ōris, m. : ordonnateur, décorateur, qui est
chargé des préparatifs des fêtes. --- Tert. Val. 32.
- appărātōrĭum,
ĭi, n. : toit proche d'un tombeau sous lequel on se
rassemblait pour fêter l'anniversaire du défunt. --- CIL 3, 3960.
- appărātrix
(adpărātrix), īcis, f. : préparatrice. --- Hier. Ep. 18, 14.
- apparatus
(adparatus) :
- (Lebaigue
P. 87 et P.
88)
1
- appărātus, a, um : part.-adj. de apparo. - a
- préparé, disposé. - b
- bien pourvu, plein d'éclat, magnifique, somptueux, splendide (en
parl.
des choses). - c - qui
sent l'apprêt, recherché.
- adparatus sum, ut videtis,
Plaut. Merc. 852 : me voilà prêt, comme vous voyez.
- domus apparatior, Cic. Inv. 1, 58 : maison mieux pourvue.
- ludi apparatissimi, Cic. Sest. 116 : jeux les plus richement organisés. --- cf. Pis. 65; Phil. 1, 36.
- inter
apparatissimas epulas luxusque regales, Sen. Ep. 10, 83, 25 : au milieu
de festins somptueux servis avec une magnificence toute royale. ---
Suet. Ner. 9; id. Tit. 7.
- ut non apparata oratio esse videatur, Auct. ad Her. 1, 7 : en sorte que votre style soit sans apprêt.
2
- appărātŭs, ūs, m. :
a
- action de préparer,
préparation, apprêt.
- apparatus belli, Cic. Phil. 5,
30 : préparatifs de guerre.
- apparatus triumphi, Cic. Att. 6, 9, 2 : préparatifs du triomphe.
- apparatus sacrorum,
Cic. Rep. 2, 27 : préparatifs
d'un sacrifice.
- ubi tantos suos labores et apparatus male
cecidisse uiderunt, Cæs. BC. 2, 15, 1 : quand ils virent tant de
peines perdues, tant de préparatifs échoués. --- Liv. 37, 8, 1.
b - ce qui est préparé, appareil [meubles, machines, instruments,
bagages, etc.].
- omnem commeatum totiusque belli apparatum eo
contulit, Cæs. BG. 3, 41, 3 : il transporta là tous les
approvisionnements et le matériel de toute la guerre.
- apparatum et
munitiones Antigoni incendit, Nep. Eum. 5, 7 : il incendia les machines
de guerre et les travaux de siège d'Antigone.
- disjicere apparatus
sacrorum, Liv. 25, 1, 10 : disperser l'appareil des sacrifices.
- dimissus
auxiliorum apparatus, Liv. 9, 7, 7 : on renvoya ces troupes de secours.
- non ad hominum apparatum, sed ad amplissimi templi ornatum factum
(candelabrum), Cic. Verr. 4, 65 : (candélabre) destiné non pas à
l'ameublement d'un mortel, mais à l'ornement du plus auguste des temples.
- apparatus
argenteus, Plin. 22, 23, 47, § 99 : vaisselle d'argent.
- in hoc medio apparatu, Cic. Tusc. 5, 62 : au milieu du festin.
- is
apposuit tantum, quod satis esset, nullo apparatu, Cic. Tusc. 5, 91 :
il leur fit servir un repas où il n'y avait que le pur nécessaire, sans
aucun appareil.
c
- somptuosité, pompe.
- apparatus prandiorum, Cic. Phil. 2, 101 : somptuosité des festins.
- apparatus ludorum, Cic.
Tusc. 5, 9 : somptuosité des jeux.
- apparatu regio, Cic. Rep.
6, 10 : avec un faste royal. --- cf. Nep. Paus. 3, 2.
- sine apparatu, Cic.
Tusc. 5, 91 : sans recherche.
d
- éclat, pompe du style. --- Cic, de Or. 1, 229 ; 2, 333 ; 2, 355 ; 3, 124, etc.
- appārentĕr
(adpārentĕr), adv. : évidemment. --- Boēt. Elench. 1, 7.
- apparentia
(adparentia) :
1
- appārentĭa, æ, f. : - a
- apparition. --- Tert. Marc. 1, 19.
- b - apparence,
extérieur. --- Firm. Math. 5, 8.
2
- appārentĭa : plur. n. du part. prés. de appareo.
- apparentia
vitia, Quint. : maladies visibles.
- medicis
non apparentia modo vitia curanda sunt, sed etiam invenienda quæ
latent, Quint. 12, 8, 10 : les médecins n'ont pas seulement à guérir
les maux extérieurs et apparents; ils ont encore à découvrir des maux
cachés.
- appārĕo
(adpārĕo), ēre, pārŭi, pārĭtum : - intr. - apparaître.
1
- être visible, se montrer.
- ego adparebo domi, Plaut. Capt. 457 : je serai de retour dans un moment.
- nisi cruor appareat, vim non esse factam, Cic.
Cæc. 76 : [prétendre] que si on ne voit pas de sang, il n'y a pas eu
violence.
- (illa vis) non apparet nec cernitur, Cic. Mil. 84 : (cette
puissance) n'est pas apparente et ne se discerne pas.
- piratæ apparere dicuntur, Cic. Att. 16, 2, 4 : les
pirates se montrent, dit-on.
- nec apparuit hostis, Liv. 21, 25, 11 : et
l'ennemi n'apparut pas.
- (anguis) Sullæ apparuit immolanti, Cic. Div. 2,
65 : (un serpent) apparut à Sylla pendant un sacrifice.
- ille bonus vir nusquam adparet, Ter. Eun. 4, 3 : cet homme-là ne se rencontre nulle part.
- fortis appare,
Hor. O. 2, 10, 22 : montre-toi courageux.
- in angustiis (s.-ent. rebus) amici apparent, Petr. 61 : c'est dans le malheur qu'on reconnaît les amis.
- fac sis nunc promissa adpareant,
Ter. Eun. 2, 3, 20 : fais voir maintenant que tu tiens ta promesse. --- cf. id. Ad. 5, 9, 7.
2
- se montrer manifestement, être clair.
- id quo studiosius
absconditur, eo magis apparet, Cic. Amer. 121 : cette chose, plus on
s'applique à la cacher, plus elle se manifeste.
- in tantis
descriptionibus divina sollertia apparet, Cic. Nat. 2, 110 : dans ces
arrangements admirables se manifeste le savoir-faire divin.
- res
apparere non poterunt, Nep. Timoth. 4, 5 : les faits ne pourront pas être
vus clairement.
- rebus angustis fortis appare, Hor. O. 2, 10, 21 : montre-toi fort dans
les moments difficiles.
- de industria factum apparet, Cic. Or. 195 : [ce
genre de prose] apparaît comme une œuvre artificielle.
- constr. personnelle avec prop. inf., rare - membra ad quandam
rationem vivendi data esse apparent, Cic. Fin. 3, 23 : les membres nous
ont été donnés visiblement en vue d'une façon de vivre déterminée. --- cf.
Varr. R. 1, 6,2; Suet.Scæv. Dig. 33, 7, 27 Ner. 1.
3 - impers. apparet, il est clair, il est manifeste.
- apparet, impers. + prop. inf. : il est clair que, il est manifeste que.
- adparet servom hunc esse domini pauperis, Ter. Eun. 486 : on voit bien que c'est l'esclave d'un maître gueux et misérable.
- ex quibus apparet vos officium sequi, Cic. Fin. 2, 58
: [actes] d'après lesquels on voit manifestement que vous obéissez au
devoir.
- avec interr. indir. - tamen appareret, uter esset insidiator, Cic.
Mil. 54 : pourtant on verrait clairement qui des deux est l'auteur d'un
guet-apens.
- omnibus apparet, Nep. Ages. 6, 1 : il est clair pour tout le monde que.
- fuit, ut apparet ex orationibus, scriptor sane bonus, Cic. Br. 95 : il
fut, comme cela ressort manifestement de ses discours, un très bon
écrivain.
4 - être près de qqn pour le servir, être au service de, être
appariteur [avec dat.].
- alicui
apparere : être au service de qqn, être aux ordres de qqn (= se montrer à qqn quand on
appelle).
- apparere ædili curuli, Calp. Pis. Hist. 27, 2 : être
appariteur de l'édile curule. --- cf. Liv. 9, 46, 2.
- lictores consulibus
apparent, Liv. 2, 55, 3 : les licteurs sont au service des consuls.
- Eumenes Philippo apparuit, Nep. Eum. 13, 1 : Eumène fut secrétaire de
Philippe.
- hæ (Diræ) Jovis ad solium apparent, Virg. En. 12, 850 : elles
(les Furies) font fonction d'appariteurs près du trône de Jupiter.
- collegis
novem singuli accensi apparebant, Liv. 3, 33, 8 : chacun de ses neuf
collègues n'avait pour escorte qu'un seul appariteur.
- appāresco
(adpāresco), ĕre : - intr. - apparaître soudain. --- Hier. Ep. 12.
- appărĭo
(adpărĭo), ĕre : - tr. - acquérir. --- Lucr. 2, 1110.
- appārĭtĭo
(adpārĭtĭo), ōnis, f. [appareo] :
1
- action de servir.
- in longa apparitione fidem cognovi, Cic. Fam.
13, 54 : j'ai reconnu sa fidélité pendant le long temps où il a été à
mon service. --- cf. Aug. Ep. 75.
2
- gens de service.
- necessariæ adparitiones,
Cic. ad Q. Fr. 1, 1, 4 : serviteurs indispensables. --- cf. Dig. 4, 2, 23; Amm. 15, 3.
3
- apparition, révélation [épiphanie]. --- Eccl. --- cf. ἐπιφάνεια.
- appārĭtŏr
(adpārĭtŏr), ōris, m. : fonctionnaire
subalterne attaché aux officiers civils ou militaires :
appariteur,
huissier, secrétaire, licteur... --- Cic. Verr. 3, 86, etc.; Liv. 1, 40, 5 ; 8, 33, 2, etc.
- appārĭtōrĭum, ĭi n. : c. auditorium. --- Gloss.
- appārĭtūra
(adpārĭtūra), æ, f. : fonction d'appariteur.
- apparituram
facere, Suet. Gram. 9 : exercer les fonctions d'appariteur.
- appăro
(adpăro), āre, āvi, ātum : - tr. - préparer, apprêter, disposer,
faire les apprêts, les préparatifs de.
- [en parl. de repas] Cic. Verr.
4, 44 ; Cat. 2, 20, etc.
- [de jeux] Phil. 10, 7.
- [de guerre] Pomp. 35.
- [de travaux de guerre] Cæs. BG. 7, 17, 1; BC. 2, 7, 4.
- convivium
apparere : préparer le festin, dresser la table.
- qui iter illud ad cædem faciendam apparasset, Cic. Mil. 28 : qui avait prétexté ce voyage pour commettre un assassinat.
- ut
eriperes, adparabas, Plaut. Aul. 5, 18 : tu te préparais à me l'enlever.
- avec inf. - delinire
adparas, Plaut. As. 2, 4, 28 : tu cherches à m'adoucir.
- hæc facere noctu apparabant, Cæs. BG. 7, 26, 3 : ils
s'apprêtaient à exécuter de nuit ce projet. --- cf. Virg.
En. 9, 144 ; 10, 452.
- se
apparare legibus parere, Plaut. As. 3, 3, 11 : se préparer à obéir aux
lois.
- dum
adparatur, Ter. Eun. 3, 5, 35 : pendant que l'on fait les préparatifs.
- appārŭi
: parf. de appareo.
- appectŏro, āre [ad, pectus] : - tr. - presser contre la poitrine. --- Sol. 26, 5.
- appēgi
: parf. de appingo.
- appellassīs : voir appello, are.
- appellātĭo,
ōnis, f. [appello, are] :
1 -
action
d'adresser la parole, action d'aborder qqn.
- hanc nactus appellationis causam,
Cæs. BC. 2, 28, 2 : ayant trouvé cette occasion d'adresser la parole.
2
- appel.
- appellatio tribunorum, Cic. Quinct. 65 : appel aux tribuns.
- appellatio provocatioque adversus injuriam magistratuum, Liv. 3, 56,
13 : le recours et l'appel au peuple contre l'injustice des magistrats.
- ut
omnes appellationes a judicibus ad senatum fierent, Suet. Ner. 17
: [il fut décidé] que tous les appels des jugements se feraient au
Sénat.
3
- nom, dénomination, appellation, titre.
- nihil
esse rem publicam, appellationem modo sine corpore ac specie, Suet.
Cæs.
77 : (il disait) que l'Etat n'était rien, seulement un nom sans corps
ni réalité.
- regum appellationes venales erant, Cic. Dom. 126 : il y avait des titres de rois à vendre au plus offrant. --- Cic. Part. 42; Att.
5, 20, 4; Quint. 8, 3, 30, etc.; Sen. Ben. 2, 34, 2, etc.; Curt. 4, 7,
30.
4
- prononciation.
- lenis appellatio litterarum, Cic. Br. 259 : prononciation douce. --- cf. Quint. 11, 3, 35.
- appellātīvus,
a, um [appello, are] : - 1
- appellatif (t. de gram.). --- Charis. 152, 20. - 2
- ainsi appelé, prétendu. --- Ambr.
- appellātŏr,
ōris, m. [appello, are] : appelant, qui fait appel. --- Cic. Verr. 4, 146.
-
appellātōrĭus,
a, um : relatif à l'appel.
- appellatoria
tempora, Dig. 49, 5, 5 : délais pour faire appel.
- appellātus,
a, um : part. passé de appello, are. - 1
- abordé, interpellé, harangué, invoqué, invité à. - 2
- sommé de, cité en justice. - 3
- appelé
(en justice). - 4 -
appelé, nommé.
- appellĭtātus, a, um : part. de appellito.
- appellĭto,
āre, āvi, ātum : - tr. - appeler souvent, avoir l'habitude
d'appeler.
- sic
me appellitabat, Gell. 17, 20, 4 : c’est ainsi qu’il avait l’habitude
de m’appeler (c’est le nom qu’il me donnait d’habitude).
- mox
Cælium appellitatum a Cæle Vibenna, Tac. An. 4, 65 : [on rapporte que
ce mont] dans la suite fut habituellement appelé Cælius du nom de Cælès
Vibenna.
- appello
(adpello) :
1
- appello, ĕre, pŭli, pulsum : - tr. -
a
- pousser vers, diriger vers.
- appellere turres ad opera Cæsaris, Cæs. BC. 1,
26, 1 : faire approcher les tours des retranchements de César.
- quo
numquam pennis appellunt corpora cornices, Lucr. 6, 751 : où les
corneilles ne se dirigent jamais dans leur vol.
- ad me adpellere pecus, Acc. Tr. 19 : pousser vers moi le troupeau.
- ad bibendum oves appellere, Varr. R. 2, 2, 11 : mener boire les brebis.
- huc
me appuli, Ter. And. 807 : je suis venu ici.
- fig. animum
ad aliquid appellere : appliquer son esprit à qqch.
- poeta quom primum animum ad scribendum adpulit, Ter. And. Prol. 1 : lorsque le poète s'est mis à écrire pour la première fois.
- tamquam
ad aliquem libidinis scopulum, sic tuam mentem ad philosophiam
appulisti, Cic. de Or. 2, 37 : tu t'es approché de la philosophie comme
s'il s'agissait pour ta passion de toucher à un écueil. --- id. Rab. Perd. 9, 25.
b
- pousser vers le rivage, faire aborder, aborder.
- appellere classem,
navem ad locum : faire aborder une
flotte, un navire à un endroit. --- Cic. Phil. 2, 26, etc ; Cæs. BC. 2, 43, 1.
- adpulsa ad litus trireme, Cæs. BC. 2,
43, 2 : la trirème ayant abordé au rivage.
- appellere classem (navem) in portum,
Liv. 30, 10, 9 : aborder dans le port.
- appellere in Italiam, Liv. 8, 3, 6 : aborder en Italie.
- appellere in sinum, Liv. 30, 19, 2 : aborder dans le golfe.
- appellere in
locum eumdem, Plin. Ep. 8, 20, 7 : aborder au même endroit.
- appellere ad Delum Cic. Verr. 1, 48 : aborder à Délos.
- appellere Messanam,
Cæs. BC. 2, 3, 2 : aborder à messine.
- appellere ad Emathiam, Liv. 44, 44, 5 : aborder en Emathie.
- appellere Cumas, Liv. 23, 38, 3 : aborder à Cumes.
- oneraria
nave Puteolos appellere, Suet. Tit. 5 : aborder à Putéoles (Pouzzoles) avec un
vaisseau de transport.
- appellere litori : aborder au rivage. --- Liv. 25, 26, 4; 28, 36,
10; Curt. 4, 2,24.
- magno numero navium adpulso, Cæs. BG. 3, 12, 3 : un grand nombre de
navires ayant abordé.
- post famam adpulsæ Punicæ classis, Liv. 23, 40,
6 : après avoir appris que la flotte carthaginoise avait abordé
- Uticam adpulsi, Sall. J. 25, 5 : ayant abordé à Utique.
- ut eos, qui
essent appulsi navigiis, interficere possent, Cic. Verr. 5, 145 : afin de
pouvoir tuer ceux que les navires auraient mis au rivage.
- abst. - adpellit ad eum locum, Cæs. BG. 2, 23, 1 : il aborde là.
- ad
insulam adpulerunt, Liv. 37, 21, 7 : ils abordèrent à l'île.
- huc adpelle, Hor. S. 1, 5, 12 : aborde ici.
2
- appello (adpello), āre, āvi, ātum : - tr. - appeler.
- arch. appellassis = appellaveris Ter. Phorm. 742; impér. plur. passif appellamino Cic. Leg. 3, 8.
a
- adresser la parole, apostropher; prier, invoquer.
- te, hominem amicissimum - me autem
appellabat - et aliquot annis minorem natu, non dubitabo monere, Cic.
Ac. 2, 61 : à toi, un homme très cher - c'est à moi qu'il s'adressait -
et de quelques années plus jeune que moi, je n'hésiterai pas à te
donner un avis. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 442; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- centurionibus nominatim
appellatis, Cæs. BG. 2, 25, 2 : s'adressant nommément à chaque centurion.
- ille appellatus respondit, Cæs. BG. 5, 36, 2 : lui, interpellé, répondit.
- appellare milites benigne, Sall. J. 96, 2 : adresser avec bienveillance la parole aux soldats.
- appellare aliquem comiter, Cic. Phil. 13, 4 : s'adresser à qqn avec affabilité.
- crebris
nos litteris appellato, Cic. Fam. 15, 20 : écris-nous souvent.
- te nunc appello, P. Scipio, Cic. Amer. 77 : je
m'adresse à toi (je t'invoque), P. Scipion. --- cf. Mil. 67; 101; Verr. 5,
188, etc.
b
- faire appel à.
- appellare tribunos : faire appel aux tribuns. --- Cic. Quinct. 29; Liv. 2, 55, 4, etc.
- appellare in aliqua re, Cic. Verr. 14, 46 ; de aliqua re,
Cæs. BC. 3, 20, 1 : faire appel au sujet de qqch.
- quid
agendum est ? qui deus appellandus est ? Cic. Quinct. 30 : que
reste-t-il à faire ? à quel dieu faut-il avoir recours ?
- a prætore tribunos
appellare, Cic. Quinct. 64 : appeler du préteur aux tribuns.
- me suam
salutem appellans, te suum carnificem nominans, fili nomen implorans,
mihi ad pedes misera jacuit, Cic. Verr. 2, 5, 129 : faisant appel à moi
comme à un sauveur, te nommant son bourreau, répétant le nom de son
fils, elle s'est jetée à mes pieds, la malheureuse. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 417; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
c - adresser une réclamation [pour de l'argent], mettre en demeure,
sommer [de payer].
- appellatus es de pecunia quam pro domo debebas,
Cic. Phil. 2, 71 : tu as reçu sommation de payer l'argent que tu devais
comme adjudicataire de la maison.
- appellare debitorem ad diem, Sen. Ben. 4, 39, 2 : assigner le débiteur en paiement.
- creditores in solidum appellabant, Tac. An. 6, 17 : les créanciers
mettaient en demeure pour la totalité (assignaient en paiement de la
totalité de la créance).
- quod scribis
a Junio te appellatum, Cic. Att. 12, 14, 2 : tu m'écris que Junius t'a
assigné. --- cf. Quinct. 41.
- appellare ut... : sommer de...
- appellatus
est a C. Flavio, Bruti familiari, Atticus, ut ejus rei princeps esse
vellet, Nep. Att. 8, 3 : C. Fluvius, ami de Brutus, somma Atticus
de prendre cette initiative.
d
- désigner [en accusant], inculper.
- ne isdem de causis alii
plectantur, alii ne appellentur quidem, Cic. Off. 1, 89 : [éviter] que
pour les mêmes raisons certains soient punis, tandis que d'autres ne
seraient même pas inculpés. --- cf. Dej. 3.
e
- appeler, donner un nom.
- monumentum ejus pugnæ ubi primum ex profunda emersus palude equus
Curtium in vado statuit, Curtium lacum appellarunt, Liv. 1, 13, 5 :
souvenir de ce combat, l'endroit où, sortant du marais profond, le
cheval posa Curtius sur la terre ferme, fut appelé lac Curtius.--- Touratier, Syntaxe latine, p. 445; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- te sapientem appellant, Cic. Læl. 6 : on te
donne le nom de sage.
- bonum
appello quicquid secundum naturam est, quod contra malum, nec ego
solus, sed tu etiam, Chrysippe, in foro, domi, Cic. Fin. 5, 89 :
j'appelle bien tout ce qui est conforme, et mal tout ce qui est
contraire à la nature, et ce n'est pas moi seulement qui parle de la
sorte, c'est vous aussi, Chrysippe, quand vous êtes chez vous ou dans
la place publique.
- ob hoc bonæ spei puer appellabar, Aug. Conf. 1, 16, 3 : aussi m'appelait-on un enfant de grande espérance (d'heureux avenir).
- nomine aliquem appellare : appeler qqn d'un nom. --- Cic. Ac. 2, 13; Off. 1, 37, etc.
- cognomine Justus appellatus, Nep. Arist. 1, 2 : surnommé le Juste.
- dans les étymologies - ab nomine uxoris Lavinium appellat
(oppidum), Liv. 1, 1, 11 : il appelle (la ville) Lavinium du nom de sa
femme. --- cf. Cic. Rep. 2, 40 ; Liv. 1, 3, 3, etc.
- appellata ex viro
virtus, Cic. Tusc. 2, 43 : le mot virtus qui tire
son nom de vir. --- cf. Cæs. BG. 7, 73, 8.
f
- mentionner.
- appellare aliquem, Cic. Sest. 108 : mentionner qqn. --- cf. Fin. 2,
102.
- appellare aliquid : mentionner qqch. --- Cic. de Or. 2, 146 ; Cæc. 54.
g
- prononcer.
- suavitas appellandarum litterarum, Cic. Br. 133 : douceur dans la prononciation. --- cf. Gell. 12, 13, 7.
- appendĕo
(adpendĕo), ēre : c. appendo. --- C.-Aur. Ac. 2, 38, 222; Apic. 8, 386.
-
appendĭcĭum, ii, n. [appendix] : supplément. --- Hier. Ep. 54, 8; C.-Aur. Chron. 4, 8, 118.
- appendĭcŭla, æ f. [appendix] : petit appendice. --- Cic. Rab. Post. 8.
- appendĭcŭlum, ī, n. : poids. --- Hier. Ezech. 14, 45, 10.
- appendĭum, ĭi, n. : poids attaché aux pieds des gens mis en croix. --- Cassiod. Var. 10, 29, 4.
- appendix,
īcis, f. [appendo] :
- (Lebaigue
P. 88 et P.
89)
1 - ce qui pend.
- trahens
appendicem parvulum, prœcipitat. Apul. M. 8, 22 : elle se précipite,
entraînant son petit enfant avec elle (attaché à elle).
2 - addition, supplément, appendice.
- appendicem animi esse corpus, * Cic. Hort. Fragm. ap. Non. p. 42, 9 : (voir que) le corps est une dépendance de l'âme.
- appendices Olcadum,
Liv. 21, 5, 9 : troupes auxiliaires des Olcades.--- Varr. R. 1, 16, 1; Cic. frg. Hort. 96; Liv. 9, 41, 16.
3 - appendix
spina, Plin. 24, 114 : épine-vinette (arbrisseau).
- appendo
(adpendo), ĕre, pendi, pensum :
1
- peser.
- aurum
alicui appendere, Cic. Verr. 2, 4, 25, 56 : donner à qqn le poids d'or
voulu.
- appendat me in statera justa, Vulg. Job, 31, 6 : que (Dieu) me pèse dans des balances justes. ---
Vulg. Gen. 23, 16;
Cic. Phil. 2, 38;
Liv. 5, 49; Col. 12, 3, 9;
Vulg. Exod. 37, 24;
ib. 1 Esdr 8, 33;
Plin. 9, 55, 81, § 171 Jan; Dig. 23, 3, 34.
- fig. non ea (verba) me annumerare lectori
putavi oportere, sed tamquam appendere, Cic. Or, 14 : ces mots [du
texte original] j'ai cru qu'il me fallait les
livrer au lecteur, non pas au nombre, mais pour ainsi dire au poids [=
non pas traduire tous les mots, mais en donner la valeur, l'idée exacte]. --- Vulg. Prov. 21, 2.
2 - suspendre.
- (Deus) appendit terram super nihilum,
Vulg. Job, 26, 7 : (Dieu) suspend la terre sur le néant. --- Eccl.; Capit. Ant. 3, 5, etc.
- Appennīnĭcŏla,
æ, m. : habitant de l'Apennin. --- Virg. En. 11, 700.
- Appennīnĭgēna,
æ, m. et f. : né(e) sur l'Apennin. --- Ov. M. 15, 432.
- Appennīnus,
i, m. : l'Apennin. --- Cic. Cat. 2, 23, etc.; Virg. En. 12, 703.
-
appensĭo, ōnis, f. [appendo] : pesage [fig.]. --- Aug. Imp. Jul. 2, 141.
-
appensŏr, ōris, m. [appendo] : qui pèse. --- Aug. Cresc. 3, 73, 85.
- appensor verborum, Cres. 3, 73 : qui pèse les mots. --- Aug. Tract. in Joan. 20.
- appensus,
a, um : part. passé de appendo.
- appertĭnĕo
(adpertĭnĕo), ēre : - intr. - dépendre de.
- appĕtens (adpĕtens), entis : part.-adj. de appeto; qui désire, qui convoite, avide de, ambitieux.
- homo appetentissimus
tui, Plin. Ep. 7, 31, 7 : homme qui désire très vivement ton amitié.
- sumus
adpetentissimi honestatis, Cic. Tusc. 2, 58 : nous sommes très épris
de la beauté morale.
- alieni
appetens, Cic. de Or. 2, 135 : qui convoite le bien d'autrui.
- appetens
gloriæ, Cic. Imp. Pomp. 3 : passionné pour la gloire.
- appetens edendi, Gell. : qui a envie de manger.
- homo non cupidus neque appetens, Cic. Agr. 2, 8 : homme ni cupide ni ambitieux.
- nihil est adpetentius similium sui, Cic. Læl. 50 : on ne recherche rien avec plus d'empressement que son semblable.
- appĕtentĕr
(adpĕtentĕr), adv. : avec avidité, cupidement. --- Cic. Off. 1, 33.
- appĕtentĭa
(adpetentĭa), æ, f. [appetens] : recherche de qqch, envie, désir, convoitise, penchant
naturel, passion.
- fuga turpitudinis, adpetentia laudis, Cic. Rep. 1, 2 : la fuite de la
honte, la recherche de la gloire.
- appetentia
cibi, Plin. 19, 127 : appétit, envie de manger. ---
id. 23, 1, 22, § 38;
Aur. Vict. Epit. 15.
- appetentia liberalium artium, Plin. 23, 38 : passion des beaux-arts..
- libido effrenatam (efficit) adpetentiam, Cic. Tusc. 4, 7, 15 : la débauche fait naître des désirs effrénés.
- appĕtĭbĭlis,
e [appeto] : désirable. --- Apul. Plat. 2, 13.
- appĕtisso
(adpĕtisso), ĕre [appeto] : - tr. - vouloir à toute force faire venir (dériver) de. --- Att. d. Non. 237, 22.
- appĕtītĭo
(adpĕtītĭo), ōnis, f. :
1
- action de chercher à atteindre, désir.
- adpetitio solis, Cic. Div. 1, 23, 46 : effort pour saisir le soleil.
- (est) appetitio societatis, Sen. Ep. 9 : on éprouve le besoin de vivre en société.
- appetitio principatus, Cic. Off. 1, 13 : désir d'avoir la primauté. --- cf. Tusc. 4, 12; 4, 34.
2
- désir passionné, convoitise.
- appetitio alieni, Cic. Off. 3, 30 : convoitise du bien d'autrui.
-
quemadmodum temperantia sedat adpetitiones ... sic intemperantia omnem
animi statum inflammat, Cic. Tusc. 4, 22 : de même le contrôle de
soi-même apaise les appétits de l'âme, le manque de contrôle attire ses
ardeurs. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 132, éd. Vuibert.
3 - penchant naturel [appetitio ou appetitio animi, grec ὁρμή]. --- Cic. Fin. 3, 23; Ac. 2, 24, etc.
- au plur. appetitiones, quas illi (= Græci) ὁρµὰς nominant, Cic. Off. 2, 18 : désirs que les Grecs nomment ὁρµὰς. — cf. Nat. 2, 58 ; Tusc. 4, 22. etc.
- appĕtītīvus,
a, um : qui désire. --- Ps. Aug. Spir. 20.
- appĕtītŏr
(adpĕtītŏr), ōris, m. : qui désire avec passion. --- P. Fest. 90 ; Eccl.
- appetitor
boni linteaminis, Lampr. Alex. Sev. 40 : amateur de linge fin.
- appĕtītōrĭus
(adpĕtītōrĭus), a, um : qui recherche. --- Dion. Exig. Creat. 31.
- appĕtītrix (adpĕtītrix),
īcis, f. : qui recherche. --- Aug. Contin. 3, 6.
- appĕtītus
(adpĕtītus) :
1
- appĕtītus, a, um : part. passé de appeto. - a
- attaqué, assailli. - b
- recherché, courtisé.
2
- appĕtītŭs, ūs, m. :
a
- attaque, agression.
- reprimebat
barbaricos appetitus, Amm. 30, 5 : il repoussait les assauts des
barbares.
b - penchant naturel, instinct [appetitus ou appetitus animi, au sing.
ou au plur., grec ὁρμή].
- [chez les hommes] Cic. Fin. 2, 32; 5, 41 ;
Off. 1, 101, etc.; Nat. 2, 34;
- [chez les animaux] Fin. 5, 42 ; Nat. 2,
122.
c
- désir de qqch [avec gén.]. --- Cic. Off. 1, 11; 1, 105; Tusc. 4,
62; Vulg. Gen. 4, 7; ib. Ezech. 21, 16.
- (animalia) quæ habent suos impetus et rerum appetitus, Cic. Off. 2,
11 : (les animaux) qui ont leurs instincts et leurs désirs.
- appetitus
voluptatis, Cic. Off. 1, 30, 105 : passion pour la volupté (passion
pour
le plaisir).
- appeto
:
1
- appĕto
(adpĕto), ĕre, pĕtīvi (pĕtĭi), pĕtītum :
a
- intr.
- en parl. du temps
approcher.
-
dies adpetebat septimus, Cæs. BG. 6, 35,
1 : le septième jour approchait.
- ut appetit messis, Gell. : quand la moisson
approche (à l'approche de la moisson).
-
cum lux adpeteret, Cæs. BG. 7, 82, 2 : comme le jour
approchait. --- cf. Plaut. Most. 651;
Cato, Agr. 84; Liv. 22,
1,1; 25, 2, 3; 38, 40, 15, etc.; Tac. Agr. 10; H. 2, 19, etc. ; Curt.
7, 8, 3, etc.
2
-
tr. - chercher à atteindre.
- mare
terram appetens, Cic. Nat. 2, 100 : la mer gagnant la terre.
- fig.crescebat
urbs munitionibus alia atque alia adpetendo loca, Liv. 1, 8, 4
: la ville s'agrandissait, son enceinte gagnant chaque jour de
nouveaux
terrains.
- appetere aliquem
: attaquer, assaillir qqn. --- Cic. fg. B 3, 1; Sen. Clem. 1,
25, 3; Curt.
8, 14, 40.
- appetere lapidibus,
Cic. Dom. 13 : attaquer à coups de
pierres.
-
humerum apertum gladio appetiit, Cæs. BC. 2, 35, 2
: il lui
porta un coup d'épée du côté de son épaule découverte.
-
oculos hostis
rostro et unguibus appetere, Liv. 7, 26, 5 : attaquer du bec
et des ongles les
yeux de l'ennemi.
-
adpetitum morsu Pisonis caput, Tac. H. 4, 42 : la tête
de Pison déchirée de morsures.
-
procul missilibus adpetebatur, Curt. 6, 1, 15 : de
loin on le criblait de traits.
-
ignominiis adpetitus, Cic. Quinct. 98 : en butte aux
opprobres.
- appetere Europam,
Cic. ad Br. 1, 2, 1 : entreprendre
qqch contre l'Europe.
- Veios
fata adpetebant, Liv. 5, 19, 1 : les destins
fondaient sur Véies.
- mammas
adpetunt, Cic. Nat. 2,
128 : [les petits animaux] vont prendre les mamelles de leurs
mères.
- ter
Cyrum scribit adpetivisse (solem) manibus, Cic. Div. 1, 47
: il raconte
que trois fois Cyrus chercha à saisir (le soleil) de ses mains [en
songe].
- appetere aliquem
: rechercher qqn [= chercher ses bonnes grâces, son
amitié]. --- Cic. Pis.
68 ; Q. Cic. Pet. 29; Liv. 7, 30,
5; 30, 14, 5; 39, 9, 6.
- tu
puer me appetisti, ego autem semper ornamento te mihi fore duxi, Cic.
Fam. 15, 14, 6 : jeune, tu me recherchais avec passion, et
moi,
j'ai toujours pensé que tu serais la gloire de ma vie.
3
- fig.
chercher à atteindre qqch, désirer, convoiter.
- appetere voluptatem,
Cic. Fin. 1,
30 ; amicitias, Cic, Læl. 46 ; vacuitatem doloris, Cic. Fin. 4, 36
: rechercher le plaisir, les amitiés, l'absence de douleur.
- appetere regnum,
Cic.
Læl. 36; CM 56 : aspirer à la royauté.
- alienum
appetere : convoiter le bien d'autrui.
- qui habet ultro appetitur; qui est pauper aspernatur, Cic. Att. Ep.
frag. 2, 2 : celui qui possède, on le recherche de soi-même; celui qui
est pauvre, on le méprise. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 427; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- quid
in illa appetitur ? Mart. : qu'a-t-elle de si attrayant ?
- appetitur
posito vilis oliva lupo, Mart. 9, 27 : l'olive vile est recherchée,
même après qu'on a servi le loup marin.
-
avec inf. animus
appetit agere semper aliquid, Cic. Fin. 5, 55 : l'âme veut
être toujours active.
4
- faire
venir à soi.
- ut
vocabulo ipso appetita religio externa declaretur, Cic
Har. 24 : en sorte que le nom lui-même montre que c'est un
culte
étranger que nous avons fait venir à nous.
- num
ex eo bello partem
aliquam laudis appetere conaris ? Cic. Verr. 5, 5 : essaies-tu
de tirer
à toi de cette guerre quelque part de gloire ?
- appetere
aliquid sibi de aliqua
re, Cic. de Or. 3, 128 : tirer à soi qqch de qqch
- non
alienam mihi laudem adpeto, Cic. Verr. 4, 80 : je ne cherche
pas à
prendre pour moi (à accaparer) la gloire d'autrui.
- inimicitias
potentium pro te appetivi, Cic. Mil. 100 : pour toi j'ai
attiré sur moi
la haine de gens puissants.
2
- appĕto, ōnis : c.
appetitor. --- Laber. Com. 96; cf. Non. 74.
- appĕtŭlantĭa
(adpĕtŭlantĭa), æ, f. : effronterie. --- Gloss.
- Appia
:
1
- Appĭa (via), æ, f. [Appius] : la voie Appienne (commencée par Appius Claudius Cæcus). --- Cic. Mil. 15.
2
- Appĭa, æ, f. : Appia (ville de Phrygie).
3
- Appĭa aqua, f. : l'eau Appia (aqueduc construit par Appius). --- Plin. 36, 121.
- Appĭădæ, ārum et ūm, m. [Appius] : descendants d'Appius. --- CIL 10, 1688.
- appĭānum, i, n. : espèce de vert. --- Plin. 35, 48.
- sunt
etiamnum novicii duo colores e vilissimis: viride est quod Appianum
vocatur, Plin. 35, 48 : on se sert depuis peu de deux couleurs
nouvelles; elles sont au rang des moins chères : l'une est un vert nommé
appien.
- Appianus
:
1
- Appĭānus, a, um : d'Appia (ville de Phrygée).
- Appiani,
ōrum, m. : les habitants d'Appia. --- Cic. Fam. 3, 7, 2; Plin. 5, 105.
2
- Appĭānus, a, um : d'Appius. --- Liv. 3, 51, 12; 10, 19, 1.
- Appiana
mala, n. : les pommes appiennes [du nom d'un certain Appius]. --- Plin, 15, 49.
- Appĭāria, æ, f. : ville de la Mésie. --- Peut.
- Appĭăs,
ădis, f. : - 1 -
Appias (nymphe
qui présidait à la fontaine Appia). - 2
- Appias (surnom donné par Cicéron à une Minerve d’Appius Claudius). --- Cic. Fam. 3, 1, 1.
- non
illas lites Appias ipsa probat, Ov. R. Am. 660 : Appias elle-même
n'approuve
pas ces procès. --- id. A. A. 1, 82.
- Appiades deæ,
Ov. A. A. 3, 452 : les Appiades (statues de nymphes ornant la fontaine
Appia).
-
Appĭĕtās,
ātis, f. : filiation Appienne (mot forgé ironiquement par Cicéron pour tourner en ridicule la noblesse dont se targuait Appius Claudius).
- etiam ne tu...
ullam Appietatem aut Lentulitatem valere apud me plus quam ornamenta
virtutis existimas ? Fam. 3, 7, 5 : vas-tu jusqu'à croire que quelque
descendance des Appius ou des Lentulus (quelque filiation Appienne ou
Lentulienne) compte plus pour moi que la parure du mérite ?
- appingo
(adpingo) :
1
- appingo, ĕre, pinxi, pictum [ad + pingo] : - tr. - a
- peindre sur. - b
- fig. ajouter
(en écrivant), écrire.
- qui
variare cupit rem prodigialiter unam, delphinum silvis adpingit,
fluctibus
aprum, Hor. A. P. 30 : celui qui désire varier un sujet d'une manière
prodigieuse et originale peint un dauphin dans les bois et un sanglier
dans l'eau. ( = joint deux choses incompatibles).
- adpinge
aliquid novi, Cic. Att. 2, 8, 2 : écris qqch de nouveau.
2
- appingo, ĕre [ad + pango] : - tr. - attacher, fixer (qqch à qqch,
aliquid
alicui rei). --- P. Fest. 8 (cf. antipagmentum : adpinguntur, id est adfiguntur).
- Appiolæ
= Apiolæ), æ, f. : Apioles (ville du Latium).
- appĭōsus, a, um : atteint d'un étourdissement. --- Veg. Mul. 3, 10, 1.
- Appĭus,
ĭi, m. : Appius (prénom romain, surtout dans la gens Claudia).
- voir Appia, Appiadæ, Appianus.
- applāno, āre : aplanir. --- Gloss.
- applāre (mot et sens douteux), cuiller. --- Gloss.
- voir apalare.
- applaudo
(applōdo, adplōdo), ĕre, plausi, plausum : : - a
- tr. - frapper contre (qqch, alicui rei). - b
- intr. - applaudir. --- Plaut. Bac. 1211 ; Pers. 791, etc. ; [avec dat.] Plaut. Men. 1162; Apul. M. 3, 9.
- avec dat. - terræ
applaudere, Apul. M. 6, 27 : jeter violemment à terre.
- nobis
clare adplaudite, Plaut. Men. 5, 9, 100 : applaudissez-nous vivement.
- applausus
:
1
- applausus (applōsus), a, um : part. passé de applaudo.
2
- applausŭs, ūs, m. : - a
- choc bruyant. --- Stat. Th. 2, 515. - b
- applaudissement. --- Firm. Math. 2, 10.
- applecto, ĕre : frapper, châtier en même temps. --- Not. Tir.
- applĭcātĭo (adplĭcātĭo),
ōnis, f. : - 1 - action d'attacher, attachement. --- Cic. Læl. 27. -
2 -
droit permettant au patron d'hériter d'un client mort ab intestat. --- Cic. de Or. 1, 177.
- applĭcātus
(adplĭcātus, applĭcĭtus), a, um : part. passé de applico;
appliqué, adhérent, adapté, attaché à, joint.
- Leucas
applicata colli, Liv. 33, 17 : Leucade adossée à une colline.
- applicatæ
naves ad terram, Cæs. : bateaux qui ont abordé.
- vites
arboribus adplicitæ, Quint. 1, 2, 26 : vignes mariées aux arbres.
--- Plin. Ep. 2, 17, 23;
Col. 4, 22, 2.
- applĭcĭor,
ĭus, compar. de l'adj. inusitée applex : plus étroit.
- applicior
nexus, App. M. 10 : enlacement plus étroit.
- applĭco
(adplĭco), āre, āvi (ŭi), ātum :
- (Lebaigue
P. 89 et P.
90)
- le parfait applicui se trouve une fois dans Cic. Flacc. 82; les
formes du supin applicitum et du part. applicitus ne se rencontrent
qu'à partir de Columelle et de Pétrone.
1
- appliquer, mettre contre.
- ad eas (arbores) se adplicant, Cæs. BG. 6, 27, 3 : ils [les élans]
s'appuient contre eux (les arbres).
- arboris stipiti se adplicuit, Curt.
8, 2, 38 : il s'appuya contre le tronc d'un arbre.
- ratis applicata,
Liv. 21, 28, 8 : le radeau accolé.
- ut latus lateri adplicaretur, Liv.
24, 34, 6 : [navires accouplés deux par deux] en sorte qu'ils fussent
joints flanc à flanc.
- Leucas colli adplicata, Liv. 33, 17, 7 : Leucade
adossée à une colline
- flumini castra applicare, Liv. 32, 30, 5, adosser son camp
au fleuve.
- mœnibus scalas applicare, Curt. 4, 2, 9 : appuyer des échelles contre
les murs.
- terræ aliquem applicare, Virg. En. 12, 303 : maintenir qqn à terre.
- ad flammam se applicare, Cic. Tusc. 5, 77 : s'approcher au contact du feu.
-
applicat hunc (asellum) ulmo, Ov. F. 3, 750 : il pousse l'ânon contre
l'orme.
- applicare sudarium ad os, Suet, Ner. 25 : appliquer un mouchoir contre la
bouche.
- capulo tenus ensem applicare, Virg. En. 10, 535 : enfoncer son épée
jusqu'à la garde.
- adplicitum
est cubiculo hypocauston, Plin. Ep. 2, 17 : tout contre la chambre a
été
construit un caveau de chauffage.
2
- diriger vers [en parl. de vaisseaux]; faire aborder.
- navem ad eum applicarunt, Cic. Inv. 2, 153 : ils dirigèrent vers lui le vaisseau.
- adplicatis ad terram navibus, Cæs. BC. 3,
101, 5 : après avoir fait aborder les navires au rivage.
- terræ naves
applicare : faire aborder les navires au rivage. --- Liv. 28, 17, 13 ; Curt. 7, 9, 5.
- in Erythræam classem applicare, Liv. 37, 12,
20 : faire aborder la flotte dans le territoire
d'Erythrée.
- adplicant classem, Curt 9, 9, 8 : ils abordent.
- abst - ad terram adplicant, B. Hisp. 37, 3 : ils abordent.
- cum istuc
adplicuisset, Sen. Ep. 40, 2 : ayant abordé dans tes parages.
- dum
adplicant, Liv. 26, 44, 11 : en abordant.
- quæ vis (te) immanibus adplicat oris ? Virg. En. 1, 616 : quelle
puissance te jette sur ces côtes barbares ?
- Chias telluris ad oras
adplicor, Ov. M. 3, 597 : j'aborde aux rives de la terre de Chios.
- applicor in
terras tuas, Ov. H. 15, 128 : j'aborde dans ton pays.
3
- au fig. appliquer à, attacher à.
- applicare se ad aliquem : s'attacher à qqn (suivre assidûment les leçons de qqn).
- me
ad eundem quem Romæ audiveram Molonem applicavi, Cic. Brut. 91, 316 :
je
m'attachai au même Molon, que j'avais entendu à Rome. --- Cic. de Or. 1, 177.
- se
applicare ad aliquam rem : s'attacher à qqch., se consacrer à qqch.
- omnium nationum exterarum princeps Sicilia se ad amicitiam fidemque
populi Romani adplicavit, Cic. Verr. 2, 2 , 2 : de toutes les nations
étrangères, c'est la première qui se soit réfugiée dans l'amitié et
dans la loyauté du peuple romain..
- ad
Atheniensium societatem se applicare, Nep. Arist. 2, 3 : rechercher
l'alliance
des Athéniens.
- externo se applicare, Liv. 34, 49, 10 : (se soumettre) se donner à un étranger.
- ille nepotem suum adplicat sibi, Sen. Marc. 25, 2 : il prend son
petit-fils à ses côtés.
- ad historiam scribendam se applicare, Cic de Or. 2, 55 : s'attacher (se
consacrer) à écrire l'histoire.
- ad amicitiam populi Romani se applicare, Cic.
Verr. 2, 2 : s'attacher à l'amitié du peuple romain.
- applicare juventam
frugalitati, Sen. Ben. 6, 24, 1 : assujettir la jeunesse à la frugalité.
- applicare animum ad frugem, Plaut. Trin. 271 : appliquer son esprit au bien.
- nihil esse voluptati loci ut ad honestatem applicetur, Cic. Fin. 2,
37 : il n'y a pas de place pour le plaisir... pour qu'il s'associe à
l'honnêteté.
- priora sequentibus adplicando, Quint. 5, 7, 27 : en
rattachant les débuts à la suite.
- quamvis ei talia crimina
adplicarentur, Plin. Ep. 10, 58, 4 : quoique de telles accusations
s'attachassent à lui.
- fortunæ consilia applicare, Liv. 32, 21, 34 : lier ses décisions à la fortune (les faire dépendre de).
- in rem finitionem applicare, Quint. 7, 3, 19 : appliquer une définition à une chose.
- applōdo : voir applaudo. --- Apul. M. 6, 27.
- applōro
(adplōro), āre, āvi : - 1
- pleurer à propos de, adresser ses
larmes à. --- Sen. Nat, 4, 2, 6. - 1
- pleurer à côté de (dans le sein de)
qqn [avec dat.]. --- Hor. Epo. 11, 12.
- querebar
applorans tibi, Hor. Epod. 11, 12 : je me plaignais en pleurant auprès
de toi.
- applōsus : c. applausus.
- applūda
æ, f. : c. apluda.
- applumbātus (adplumbātus),
a, um : soudé avec du plomb, plombé. --- Marcel. 35, 9 ; Scrib. 271.
- appōno
(adpōno), ĕre, pŏsŭi, pŏsĭtum : - tr. -
- parf. adposivi Plaut. Mil. 905 [mss adposui] ; Apul. d. Prisc. 10, 37.
1
- placer auprès.
-
machina appositā Cic. Verr. 1, 145 : ayant dressé (contre) une machine.
- scalis appositis, Liv. 37, 5,
1 : ayant dressé (contre) des échelles.
- apponere manus ad os, Cæl.
Fam. 8, 1, 4 : mettre la main devant la bouche [pour communiquer un
secret].
- statio portæ, adposita, Liv. 34, 15, 7 : le poste placé à côté
de la porte.
2
- appliquer [à une blessure].
- apponere aliquid ad morsum, Cat. Agr. 102 : appliquer qqch à une morsure.
- apponere aliquid ad
vulnus, Suet. Ner. 49 : appliquer qqch à une blessure
- ad malum versum notam apponere, Cic. Pis. 73 : mettre une marque à côté d'un
vers mauvais.
- epistulis notam apponere, Cic. Fam. 13, 6, 2 : mettre une marque à
des lettres.
- vitiis modum apponere, Cic. Tusc. 4, 42 : fixer une limite aux vices.
3
- présenter, mettre sur la table, servir. --- Plaut. Men. 212 ; Mil.
753; Amp. 804, etc.
- appositā
secundā mensā, Cic. Att. 14, 6, 2 : au second service.
- legatis apposuit tantum, quod satis esset, Tusc. 5, 91
: il servit aux ambassadeurs des mets à suffisance.
- argentum purum apponere, Cic.
Verr. 4, 49 : servir de l'argenterie sans ornements.
- apponitur cena, Plin. Ep. 3, 1, 9 : on sert le dîner.
- solidum aprum in epulis adponere, Plin. 8, 210 : servir sur table un sanglier tout entier.
- convivis panes et obsonia apponere, Suet. Calig. 37 : (faire) servir à ses convives des pains et des mets en or. --- id. Cæs. 43; id. Tib. 34; id. Galb. 12; Vitr. 13.
4
- placer auprès (de qqn).
- apponere aliquem alicui : mettre qqn
aux côtés d'une personne.
- apponere custodem alicui aliquem, Cic. Cæc. 51 : mettre qqn comme gardien (surveillant) auprès de qqn.
- appositus
custodiæ alicujus rei, Liv. 23, 29, 4 : attaché à la garde de qqch. --- cf.
Tac. An. 1, 6; 2, 68.
5
- [souvent en mauv. part.] aposter.
- calumniatores apposuit, qui
dicerent, Cic. Verr. 1, 27 : il aposta des calomniateurs pour déclarer.
- non illicitatorem venditor apponet, Cic. Off. 3, 61 : le vendeur
n'enverra pas sous main un enchérisseur.
- adponitur eis accusator
Nævius Turpio quidam, Cic. Verr. 5, 108 : on aposte pour être leur
accusateur un certain Nævius Turpion.
6
- placer en outre, ajouter.
- ad rem aliquid apponere : ajouter qqch à une chose. --- Plaut. Mil. 905; Cic. Inv.
2, 117.
- cantat et apponit... Hor. S. 1, 2, 107 : il chante et ajoute...
- ætas illi, quos tibi dempserit, adponet annos, Hor. O. 2, 5, 15 : le
temps lui apportera en plus les années qu'il t'aura ravies.
- ajouter une épithète à un nom. --- Quint. 8, 6, 29: 8, 6, 40, etc.
- quem fors dierum cumque dabit, lucro appone, Hor. O. 1, 9, 15 : toute
journée que le destin t'accordera, ajoute-la au compte des bénéfices.
- appositumque ut teneretur insulā, Tac. An.
3, 38 : et il fut décidé en outre qu'il serait détenu dans une île.
- apporrectus
(adporrectus), a, um : étendu, couché auprès de.
- infantem
vident adporrectumque draconem, Ov. M. 2, 561 : elles voient l'enfant
et
un serpent allongé près de lui.
- apportātĭo
(adportātĭo), ōnis, f. : transport, charroi. --- Vitr. 2, 9, 16.
- apportātus
(adportātus), a, um : part. passé de apporto.
- apporto
(adporto), āre : - tr. - 1
- apporter, amener, transporter. --- Cic. Verr. 4, 121, etc. ; Cæs. BG. 5, 1, 4. - 2
- apporter avec soi [une nouvelle, un malheur]. --- Plaut. Most. 466; Ter. Ad. 856; Lucr. 5, 220.
- huc
quom (= quum, cum) extemplo adventum adporto, ilico Amphitruo fio,
Plaut.
Am. 3, 1, 5 : dès que je porte ici mes pas, je deviens aussitôt
amphitryon.
- apposco
(adposco), ĕre : - tr. - demander en outre. --- Ter. Heaut. 4, 7, 10; * Hor. Ep. 2, 2, 100.
-
appŏsĭtē [appositus] : de façon appropriée. --- Cic. Inv. 1, 6 ; Quint. 2, 15, 5.
- appŏsĭtĭo,
ōnis, f. [appono] :
1 - action d'appliquer, application. --- C.-Aur. Acut. 3, 2, 25.
- appositio cucurbitæ, Cæl. Aur. Acut. 3, 5 : application de ventouses.
2
- action de mettre auprès, action de servir à manger.
- appositio mercium : dépôt de marchandises.
- appositio epularum, * Vulg. Eccli. 30, 18 : action de servir un repas.
3
- action d'ajouter, addition. --- Quint. 5, 11, 1; Gell. 7, 1, 4.
- appositio ficti criminis, Lampr. Com. 5 : fausse accusation de crime.
- appŏsĭtīvus, a, um : qui s'ajoute à un autre. --- Prisc. 17, 144.
-
appŏsĭtum, i, n. : qui qualifie [grec ἐπίθετον] : épithète. --- Quint. 2, 14, 3; 8, 6, 40, etc.
- appŏsĭtus
(adpŏsĭtus) :
1
- appŏsĭtus, a, um : part.-adj. de appono.
- a - placé auprès de,
voisin de, contigu
à. - b - placé sur la
table. - c
- placé auprès, aposté. - d
- approprié
à, propre à, bien fait pour, disposé pour, enclin à.
- appositus
alicui rei : voisin de qqch.
- castellum
Lupiæ flumini adpositum, Tac. An. 2, 7 : forteresse bâtie auprès du
fleuve
Lupia.
- regio urbi apposita, Curt, 4, 1,
26 : contrée attenante à la ville.
- fig. audacia non contrarium, sed appositum est ac propinquum, Cic.
Inv. 2, 165 : l'audace n'est pas le contraire [de la confiance en soi],
mais un sentiment attenant (qui confine) et voisin. --- cf. Sen. Ep. 4, 10;
71, 4; [rhét.] Quint. 5, 10, 86.
- homo bene appositus ad istius audaciam,
Cic. Verr. 5, 188 : homme bien fait pour servir son audace.
- multo
appositior ad ferenda quam ad auferenda signa, Cic. Verr. 4, 126 : bien
plus propre à porter des statues qu'à les emporter.
- adpositissimus
Cic. Inv. 1, 19.
2 - appŏsĭtŭs, abl. ū, m. : - a
- application
(d'un remède). --- Plin. 23, 164. - b -
action de servir un
mets. --- Sam. 413.
- appŏsīvi
(adpŏsīvi), arch. = apposui, parf. de appono.
- appostŭlo
(adpostŭlo), āre : - tr. - demander instamment.
- apostulare
aliquid alicui, Tert. Mon. 10 : demander importunément qqch à qqn.
- appŏsŭi
: parf. de appono.
- appōtus
(adpōtus), a, um : qui a bien bu. --- Plaut. Rud. 566, etc.
- apprĕcio
= appretio.
- apprĕcor
(adprĕcor), āri : - tr. - prier, invoquer. --- Hor. O. 4, 15, 28.
- apprĕhendo
(adprĕhendo, apprendo), ĕre, prĕhendi, prĕhensum : - tr.
-
- en poésie souvent apprendo.
1 - prendre, saisir.
-
apprehendere aliquid morsu, Plin. 11, 24, 28, § 84 : saisir qqch avec les dents.
- apprendere aliquem pallio, Ter. Phorm. 5, 6, 23 : saisir qqn par le manteau. --- Vulg. 3 Reg. 11, 30.
- furem adprehendere,
Dig. 13, 7, 11 : saisir le voleur. ---
ib. 11, 4, 1.
- alterum
altera adprehendit eos manu perniciter, Plaut. Amp. 1135 : il se
précipite sur eux, et en saisit un de chaque main très vite. --- Cic. Nat. 1, 54; [fig.] Clu. 52.
- adprehende vitam æternam in qua vocatus es, Vulg. Vulg. 1 Tim. 6, 12 : saisis la vie éternelle à laquelle tu as été aappelé. --- ib. Rom. 9, 30.
2
- prendre dans son ensemble, embrasser, inclure.
- apprehendere casum testamento,
Dig. 28, 2, 10 : inclure (prévoir) un cas dans un testament. --- Dig. 28, 2, 10.
3
- s'emparer de [langue milit.]. --- Cic. Att. 10, 8.
4
- attraper, fondre sur, assaillir qqn [en parl. d'une maladie]. --- Cato, Agr. 156, 4.
- apprĕhensĭbĭlis
(adprĕhensĭbĭlis), e [apprehendo] : compréhensible, intelligible. --- Tert. Valent. 11.
- apprĕhensĭo
(adprĕhensĭo), ōnis, f. : - 1
- action de saisir. --- Macr. S. 3, 2, 9. - 2
- connaissance. --- C.-Aur. Acut. 1, 8, 57.
- apprĕhensus,
a, um : part. passé de apprehendo.
- apprendo,
apprensum, poét. = apprehendo, apprehensum.
-
apprenso, āre : s'emparer avec vigueur de.
- apprensat naribus auras,
Grat. Cyn. 239 : il aspire l'air avec ses naseaux.
- appressus
(adpressus), a, um : part. passé de apprimo; pressé contre.
- apprĕtĭātĭo,
ōnis, f. : estimation. --- Itala Leo. 27, 19 (cod. Lugd.).
- apprĕtĭātus,
a, um : part. passé de appretio.
- apprĕtĭo
(adprĕtĭo), āre, āvi, ātum [ad + pretium] : - tr. - évaluer, apprécier, priser, estimer. --- Tert. Res. carn. 9; Eccl.
-
apprīmē (adprīmē), adv. [apprimus] : en première ligne, avant tout, entre tous,
supérieurement. --- Plaut. Trin. 373, etc.; Varr. R. 3, 2, 17 ; Nep.
Att. 13, 4; Gell. 18, 5, 10.
- vir adprime perfectus, Apul. Socr. 17 : homme éminemment parfait.
- cur
non adprime potuerit Socrati optingere, Apul. Socr. 20 : pourquoi
cela surtout ne serait-il pas arrivé à Socrate ?
- apprīmo
(adprīmo), ĕre, pressi, pressum : - tr. - presser, serrer contre.
- aliquid
ad rem ou rei : serrer qqch contre qqch.
- ad ossa carnes adprimere,
Plin. 26, 1, 5, § 7 : serrer les chairs contre les os.
- adprimere aliquid pectori : serrer qqch contre sa poitrine. --- Plin.
8, 36, 54, § 128; 24, 9, 41, § 68.
- adprimere dextram alicujus, Tac. An. 16, 15 : serrer contre soi la main droite de qqn.
- apprīmus
(adprīmus), a, um : tout premier. --- Andron. d. Gell. 6, 7, 11.
-
apprŏbābĭlis, e : digne d'approbation. --- Ps. Cypr. Sing. cler. 6.
- apprŏbāmentum,
i, n. : preuve. --- Ps. Ambr. Dign. sacerd. 5.
- apprŏbātĭo
(adprŏbātĭo), ōnis, f. : - 1
- approbation, assentiment. - 2
- preuve, confirmation.
- movere adprobationem, Cic. Off. 1, 28, 98 : obtenir l'approbation. --- id. Ac. 2, 17; Br. 185; Liv. 23, 23.
- approbatio testium, Auct. ad Her. 2, 6 : .acceptation des témoins (produits).
- hæc propositio indiget approbationis, Cic. Inv. 1, 30, 48 : cette proposition a besoin de preuve.
- approbatio assumptionis, Cic. Inv. 1, 34, 59 : preuve de la mineure.
- apprŏbātīvus,
a, um : qui marque l'assentiment. --- Prisc. 16, 1.
- apprŏbātŏr (adprŏbātŏr),
ōris, m. : approbateur. --- Cic. Att. 16, 7, 2.
- apprŏbātus (adprŏbātus),
a, um : part. passé de approbo. - 1
- approuvé. - 2 -
prouvé, constaté.
- apprŏbē (apprŏbē),
adv. : très bien. --- Plaut. Trin. 957.
- apprŏbo
(adprŏbo), āre, āvi, ātum : - tr -
1
- approuver. --- Cic. Pis. 7, etc.
- tuum consilium vehementer laudo quod non prius exercitum Apollonia
Dyrrhachioque movisti quam de Antoni fuga audisti, Cic. ad Brut. 1, 2,
2 : j'approuve fort que vous ayez maintenu votre armée à Dyrrachium et
Apollonie, tant que vous avez ignoré la fuite d'Antoine.
- approbat
id fama, Ter. Phorm. 4, 5, 12 : cela a l'approbation générale.
- musis
omnibus adprobantibus, Cic. Fam. 7, 23, 2 : de l'aveu de toutes les
Muses.
- sic
vivitur ! quod actum est, di adprobent, Cic. Fam. 2, 15 : telle
est la vie ! fasse le ciel que ce qui est fait soit bien fait !
- approbare + prop. inf. : reconnaître que, être d'avis avec qqn que. --- Cic. Verr. 4, 142; Phil. 4, 2; Sen. Ep. 87, 1.
2 -
prouver, faire voir, démontrer.
- quo
magis degenerasse eum a civili more approbaret, Suet. Aug. 17, 1 : pour
prouver combien son collègue s'était écarté des usages reçus.
- motu corporum vivere eos adprobante, Plin. 9, 83, 176 : le mouvement des corps montrant qu'ils vivaient.
- adprobate rei publicæ numquam exercitui imputari potuisse aut moras belli aut causas rebellandi, Tac. Agr. 34, 5
: prouvez à l'Etat que, jamais, on n'a pu reprocher à votre armée
d'avoir fait traîner la guerre ou d'avoir causé de rebellions.
3 - faire admettre, faire approuver, rendre acceptable.
- approbare aliquid alicui : faire admettre qqch à qqn.
- is
ad tempus opus manu factum subtiliter regi adprobavit, Vitr. 9, præf.
9 : à l'époque (convenue), il fit agréer au roi l'ouvrage habilement
manufacturé.
- Alpes sua pabula approbant, Plin. : les Alpes font apprécier leurs pâturages.
- posteris mortem adprobare, Tac. 15, 59 : honorer la mort (de qqn) aux yeux de la postérité. --- Sen. contr. 10, 3, 7; Sen. Ep. 70, 12.
- abst. - sibi non approbans, Plin. 35, 103 : ne se donnant pas satisfaction.
- apprŏbus
(adprŏbus), a, um : très honnête, excellent. -- Cæcil. d. Gell. 7, 7, 9.
- apprōmissŏr
(adprōmissŏr), ōris, m : qui se porte caution. --- Dig. 45, 1, 5.
- apprōmitto
(adprōmitto), ĕre : - intr. - répondre pour, se porter
caution.
- adpromittere + prop. inf. : se porter garant (être garant) que. --- Cic. Amer. 26.
- apprōno
(adprōno), āre : - tr. - pencher en avant, baisser.
- appronare
se, Apul. M. 1, 19 : se baisser.
- apprŏpĕrātus,
a, um : part. passé de appropero; fait avec hâte.
- apprŏpĕro
(adprŏpĕro), āre, āvi, ātum :
1
- tr. - hâter, accélérer.
- coeptum opus
adeo adproperatum est, ut sole orto Volsci firmiore se munimento ab
Romanis circumvallatos quam a se urbem viderent, Liv. 4, 9, 14 :
on mène si rapidemement l'ouvrage commencé qu'au lever du soleil,
les Volsques se trouvent enfermés par les Romains dans un retranchement
plus fort que celui dont ils ont environné la ville. --- Liv. 26, 15, 10 ; Tac. An. 16, 14.
2
- intr. -
se hâter, se presser.
- adde gradum, adpropera, Plaut. Trin. 966 : hâte le pas, presse-toi. --- Plaut. Cas. 213 ; Cic. Q. 2, 8, 4; Att. 4, 3, 6.
- portas intrare patentes adpropera, Ov. M. 15, 584 : hâte-toi de franchir les portes qui s'ouvrent devant toi.
- ad cogitatum facinus approperare,
Cic. Mil. 15 : se hâter d'accomplir un crime prémédité.
- appropinquātĭo
(adpropinquātĭo), ōnis, f. : action de s'approcher,
approche, proximité, voisinage. approche.
-
adpropinquatio mortis, Cic. Fin. 5, 11, 33 : l'approche de la mort. --- Cic. CM 66.
- appropinquo
(adpropinquo), āre, āvi, ātum : - intr. - 1
- s’approcher, approcher,
s'avancer. - 2 -
approcher (en parl. du temps).
- (Lebaigue
P. 90 et P.
91)
- avec
dat. - Romæ appropinquare : s'approcher de Rome.
-- Cæs. BG. 2, 10, 5; 6, 37, 2; 4, 25, 2; BG. 3, 69, 1 ; Cic. Fin. 5, 64.
- ut et illi pœna et nobis libertas adpropinquet ?
Cic. Phil. 4, 4 : (ne nous est-il pas clairement révélé) que, pour lui (= Antoine), le
moment du châtiment approche, et pour nous celui de la liberté ?
- erant
centuriones qui primis ordinibus appropinquarent, Cæs. BG. 5, 44 : il
y avait des centurions qui approchaient des premiers grades.
- quamquam
nondum periculo appropinquante, ... sarcinas contulerat in naves,
Plin. Ep. 6, 16, 12 : bien que le péril n'approchât pas encore, il
avait fait porter les bagages sur les bateaux. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 62; éd. Vuibert.
- avec
ad + acc. - appropinquare ad juga montium, Liv. 40, 58 :
s'approcher de
la chaîne des montagnes.
- qui
ad summam aquam adpropinquant, Cic. Fin. 4, 64 : (ceux) qui approchent le plus de
la surface de l'eau.
- quis enim ignorat, si plures ex alto emergere velint,
propius fore eos quidem ad respirandum, qui ad summam jam aquam
adpropinquent, sed nihilo magis respirare posse quam eos, qui sint in
profundo ? Cic. Fin. 4, 64 : qui ne sait que, si plusieurs personnes
cherchent à remonter du fond de l'eau, celles qui touchent presque la
surface seront, il est vrai, plus près de respirer que les autres, mais
qu'en attendant elles ne sont pas plus en mesure de respirer que celles
qui sont tout au fond ? --- Touratier, Syntaxe latine, p. 437; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- adpropinquat ut videat,
Cic. Fin. 3, 14, 48 : il est près de voir.
- hiems
adpropinquabat, Cæs. BC. 3, 9 : l'hiver approchait. ---
Liv. 3, 34, 7; 5, 39, 8;
Suet. Dom. 14;
Cic. Fam. 2, 6;
id. ad Q. Fr. 3, 8.
- apprōprĭo,
āre, āvi, ātum [ad + prope] : - intr. avec dat. - s'approcher
de. --- Itala. Deut. 4, 6, etc.
- apprōprĭātĭo
(adpōprĭātĭo), ōnis, f. [approprio] : appropriation,
assimilation.
- appropriatio
ciborum, C.-Aur. Tard. 2, 13 : assimilation des aliments.
- approprĭo, āre, āvi, ātum [ad + proprius] : - tr. - approprier, assimiler. --- C.-Aur. Chron. 4, 3, 22.
- approxĭmo
(adproxĭmo),
āre : - intr. - approcher. --- Tert. adv. Jud. 11.
- appugno,
āre : - tr. - assaillir, attaquer. --- Tac. An. 2, 81; 15, 13.
- Appuleianus
: c. Apuleianus.
- Appuleius
: c. Apuleius.
- appuli
: parf. de appello, ĕre.
- Appulia
: c. Apulia.
- appulsus
(adpulsus) :
1
- appulsus, a, um : part. passé de appello, ĕre; poussé vers, qui a
abordé.
2
- appulsŭs, ūs, m. :
a
- action de faire approcher, droit de faire approcher. --- Ulp. Dig. 8, 3, 1.
- appulsus pecoris, Dig. 43, 19, 1 : l'action de mener le troupeau à l'abreuvoir.
b - abordage, accès. --- Liv. 27, 30, 7.
c - approche [du soleil] Cic. Nat. 1, 24.
c - influence causée par une approche, atteinte.
- deorum appulsu, Cic.
Div. 1, 64 : sous l'action des dieux.
- adpulsu solis, Cic. Nat. 1, 10, 24. : sous l'influence des rayons du soleil.
- au plur. - frigoris et caloris adpulsus,
Cic. Nat. 2, 141 : les atteintes du froid et du chaud.
- appunctus
(adpunctus), a, um : part. de appungo.
- appunctus : marqué d'un point.
--- Serv.
En. 1, 21.
- appungo
(adpungo), ĕre : - 1
- piquer.
--- SORAN. 76. - 2
- marquer d'un point ou d'un
signe critique. --- Hier. Qu. hebr. in Gen. 19, 35;
Isid. 1, 21, 4.
- apra,
æ, f. [aper] : laie. --- Plin. d. Prisc.
6, 44.
- aprārĭus,
a, um [aper] : relatif au sanglier. --- PAUL. Dig. 33, 7,
22.
- aprīcātĭo,
ōnis, f. [apricor] : exposition au soleil.
- calescere
apricatione, Cic. Sen. 16, 57 : se chauffer au soleil. --- Cic. Att. 7, 11, 1.
- aprīcĭtās,
ātis, f. [apricus] : température tiède. --- Plin. 6, 46.
- apricitate diei gestiunt aves, Col. 8, 15 : les oiseaux s'ébattent au soleil.
- aprīco,
āre [apricus] : - tr. - 1
- chauffer
au soleil, réchauffer. --- Pallad. 1, 38, 2. - 2
- fig. restaurer. --- P.-Nol. Carm. 13, 312.
- apricor,
āri [apricus] : - intr. - se chauffer au soleil. --- Cic. Tusc. 5, 92.
- aprīcŭlus,
i, m. [aper] : Apul. marsouin (cochon de mer). --- Enn.Var. 38, frg. des Hedyphagetica; Apul. Apol. 34.
- ou apriclus.
- aprīcum,
i, n. : place ensoleillée.
- in
apricum (= in apertum) proferre, Hor. Ep. 1, 6, 24 : produire au grand jour, mettre en
lumière.
- aprīcus,
a, um [contr. de apericus, de aperio] : - 1 - exposé
au grand
air, découvert. - 2 -
exposé au soleil.
- 3 - qui recherche la
chaleur du soleil,
qui se plaît au soleil. - 4
- qui vient du
midi.
- aprica
Alpium, Plin. 21, 7, 20, § 43 : les flancs des Alpes, exposés au soleil.
- apricus
hortus, Cic. Fam. 16, 18 : jardin exposé au soleil.
- aprici flores, Hor. O. 1, 26, 7 : fleurrs qui se plaisent au soleil.
-
aprici senes, Pers. 5, 179 : vieillards, amis du soleil.
- apricissimus
dies, Col. 9, 14, 13 : une très belle journée.
- aprici
flatus, Col. 1, 5, 8 : vents du midi, vents chauds.
- compar.
apricior, Col. 11, 3, 24.
- Aprīlis,
is, m. (abl. Aprili) : avril.
- adj.
mensis Aprilis, Cic. Fam.
6, 3, 6 : mois d'avril.
- mense Aprili atque Maio, Cic. Phil. 2, 100 : aux mois d'avril et de mai.
- nonis Aprilibus, Cic. Att. 10, 2, 1 : aux
nones
d'avril.
- aprīnĕus
(aprīnus), a, um [aper] : de sanglier. --- Hyg. Fab. 69.
- ou
aprīnus. --- Plin. 18, 222.
- aprŏcŏpes,
um, m. [ἀ privatif + προκόπτω] : qui ne progressent pas,
inertes. --- Firm. Math. 3, 12,
13.
- apronĭa,
æ, f. : bryone (plante). --- Plin. 23, 27.
-
Aprōnĭus, ii, m., nom d'homme. --- Cic. Verr. 3, 22.
-
Aprōnĭānus, a, um : d'Apronius. --- Cic. Verr. 3, 28.
- Aprŏs,
i, f. : ville de Thrace. --- Plin. 4, 47.
- aproxis,
is, f. : fraxinelle (plante merveilleuse, dont la racine prend feu au loin).--- Plin. 24, 158.
-
aprūco, ōnis, f. : saxifrage [fleur]. --- Apul. Herb. 97.
- aprūgĭnĕus,
a, um : c. aprinus. --- Apic. 7, 267; Sol. 32.
-
aprūgnus, a, um : de sanglier. --- Plaut. Pœn.579 ; Pers. 305.
- ou aprūnus. --- Plin. 8, 210; 28, 167
-
aprūna
(s.-ent. caro), f. : chair de sanglier. --- Capitol. Max. 28, 2.
- apruncŭlus,
i, m. : marcassin. --- Not.-Tir. 174.
- aprūnus : c. aprugnus.
- aprūna, æ, f. : chair de sanglier. --- Capitol.
Max. 28, 2.
- Aprūsa,
æ, f. : l'Apruse (fleuve de l'Ombrie). --- Plin. 3, 115.
- Aprustani,
ōrum, m. : les Aprustains (peuple du Brutium). --- Plin. 3, 98.
- aps,
arch. = ab.
- apsinth-
: voir absinth-
- apsis
= absis
- Apsŏrŏs
(Apsŏrus), i, f. : île de
l'Adriatique. --- Mel. 2, 7, 13.
- apsumo, voir abs-.
- Apsus,
i, m. : l'Apsus (fleuve d'Illyrie). --- Cæs. BC. 3, 13, 5.
- apsyctŏs,
i, f. : pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 148.
- gr. ἄψυκτος.
- Apta
Jūlĭa, æ, f. : Apta Julia (ville de la Narbonnaise, auj. Apt).
--- Plin. 3, 36.
- aptābĭlis,
e [apto] : approprié. --- Iren. 2,
13, 10.
- aptābĭlĭtās,
ātis, f. : utilité, aptitude. --- Iren.
1, 4, 5.
- aptābĭlĭtĕr,
convenablement. --- Iren.
1, 16, 3.
- aptātūra, æ, f, [apto] : action
d'approprier [art vétérinaire]. --- Diocl.
7, 20.
- aptātus,
a, um : part. passé de apto. - 1
- ajusté, attaché. - 2
- approprié, adapté,
fait pour.
- aptē,
adv. [aptus] :
1
- de
telle façon que tout se tient, avec une liaison
parfaite.
- Cic.
Tim. 15; fg, F. 5, 95.
2
- en
parl. du style avec une
liaison harmonieuse des mots.
- composite et apte dicere, Cic.
Or. 236 : s'exprimer en phrases bien agencées et liées.
- apte et numerose,
Cic. Or 219 : en phrases bien liées et rythmées.
- concluse apteque, Cic.
Or. 177 : en phrases périodiques et bien liées.
- apte
cadere, Cic. : se terminer avec harmonie.
3
- de
façon appropriée,
d'une manière qui s'ajuste, convenablement.
- illa ita apte in scaphis
includebat, ut... Cic. Verr. 4, 54 : ces ornements, il les
incrustait dans
les coupes en les ajustant si habilement que...
- palpebræ aptissime
factæ ad claudendas pupillas, Cic. Nat.
2, 142 : paupières admirablement
disposées pour recouvrir la prunelle des yeux.
- casum apte et quiete
ferre, Cic. Tusc. 4, 38 : supporter les malheurs [en
s'ajustant] avec
soumission et avec calme.
- (oculis) motus animarum significare
apte cum
genere ipso orationis, Cic. de Or. 3, 222 : traduire (par le
regard) ses
sentiments en conformité avec le ton même du discours.
- ad rerum
dignitatem apte loqui, Cic, de Or. 1, 144 : adapter
l'expression à la
dignité du sujet.
- apte convenire ad pedem, Cic. Fin. 3, 14, 46 : aller exactement au pied.
- apte
curare cibum, Varr. : faire cuire à point.
- apte dicere, Cic. Off. 1, 1, 2 : parler avec justesse.
- compar. aptius, Col. 4, 17, 8; Ov. Am. 1,
12, 23.
- Aptensis,
e : d'Apta Julia. --- CIL 12, 3275.
- Apterŏn,
i, n. : Apteron (ville de Crète). --- Plin. 4, 59.
- aptĭfĭco,
āre [apto] : - tr. - adapter. --- Not. Tir.
- aptitūdo,
ĭnis, f. : propriété, aptitude, convenance. --- Boēt. Porphyr. 4.
- apto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- adapter, attacher.
- avec dat. - aptare anulum sibi,
Sen. Ben. 3, 25, 1 : se mettre un anneau au doigt.
- aptare arma
corpori, Liv. 44, 34, 8 : s'armer. --- (ou aptare arma, Liv. 5, 49, 3 : s'armer).
- aptare vincula collo, Ov. M. 10, 381 : mettre
un lien à son cou. ---
Virg. En. 9, 364;
Mart. 9, 47;
Virg. En. 10, 131;
Hor. Epod. 7, 2;
Cels. 2, 11;
Suet. Tib. 73.
2
- préparer, disposer.
- ad transeundum omnia aptare, Curt. 7, 8, 8 : préparer tout pour la traversée. --- cf. Liv. 33, 5, 5.
- aptare arma pugnæ, Liv 22,
5, 3 : préparer les armes pour le combat.
- aptare
quædam ad naturam, Cic. : donner un air naturel à certaines choses.
- Danaum
insigna nobis aptemus, Virg. : revêtons-nous de l'armure des Grecs.
- aptatus
ad delectationem, Quint. 2, 10, 11 : fait pour le plaisir.
- aptatus
cibo, Plin. : bon à manger.
- aptate
convivium, Pomp. ap. Non. p. 234, 30 : préparez le repas.
3
- munir de.
- aptare classem velis, Virg. En. 3, 472 : appareiller.
- aptare se armis, Liv. 9, 31, 9 : prendre ses armes.
- fig. aptatus ad aliquid, Cic. de Or. 3, 162 : approprié à qqch.
- sunt ad
rem militarem apti et cupidi bellorum gerendorum, Cic. Off. 1, 74 : ils
sont faits pour l'art militaire et ont la passion de mener des guerres. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 167; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- aptōtē,
adv. : d'une manière indéclinable. --- Prob. 120, 29.
- gr. ἀπτώτως.
- aptōtus,
a, um : indéclinable. --- Diom. 308, 19.
- gr. ἄπτωτος.
- aptōta
(nomina), ōrum, n. : noms indéclinables. --- Diom. p. 287; Prisc. 5, p. 669.
- aptra, ōrum, n. : feuilles de vigne. --- Titin.; Gloss. 2, 18, 34.
- Aptugensīs, e : d'Aptuge (ville d'Afrique). --- Aug. Cresc. 3, 69.
- aptus,
a, um :
1
- part.
passé de apio, apere, attacher, qui se retrouve
dans
apiscor,
a
- attaché,
joint.
- cum aliqua re aptus, Cic. Tim. 45
: attaché à qqch.
- gladium e lacunari sætā
equinā aptum, Cic. Tusc. 5, 62 : épée suspendue
au plafond au moyen d'un crin de cheval.
b
- lié
dans ses parties,
formant
un tout bien lié.
- ita esse mundum undique aptum,
ut... Cic. Ac, 2, 119
: le monde est si bien lié en toutes ses parties que..., cf.
Tim.
15 ; Lucr.
5, 557, etc.
- au fig. res inter se aptæ, Cic. Nat, 3, 4, etc.
: choses
(idées) liées entre elles.
- rerum causæ aliæ ex aliis aptæ, Cic.
Tusc. 5, 70 : causes liées les unes aux autres.
- ex honesto officium
aptum est, Cic. Off 1, 60 : le devoir découle de l'honnête.
- cui viro ex
se ipso apta sunt omnia quæ... Cic. Tusc, 5, 36
: l'homme pour qui tout
ce qui [mène au bonheur] dépend de lui-même (l'homme qui tient de son
propre fonds tout ce qui...).
- avec
l'abl. seul rudentibus apta
fortuna, Cic. Tusc. 5, 40 : une fortune qui tient à des
cordages, cf.
Leg. 1, 56.
c
- lié
en ses parties, formant un tout [en
parl. du style].
- apta dissolvere, Cic. Or. 235
: rompre (mettre en morceaux) un tout
enchaîné.
- apta oratio, Cic. Br. 68
: style bien lié.
- verborum apta et
quasi rotunda constructio, Cic. Br. 272 : des phrases bien
liées et, pour
ainsi dire, arrondies.
d
- préparé
complètement, en parfait état, approprié, convenable.
- ire
non aptis armis, Sall. H. 25 : marcher avec des armes qui ne
sont pas en
bon état. --- cf. Liv. 44, 34, 3.
- omnia sibi esse ad bellum apta ac
parata,
Cæs. BC. 1, 30, 5 : il avait tout en parfait état et prêt en
vue de la
guerre.
- ab
eo ordiri maxime volui, quod et ætati tuæ esset aptissimum et
auctoritati meæ, Cic. Off. 1, 4 : j'ai voulu commencé par ce qui est le
plus convenable à ton âge et à mon rang. --- Syntaxe latine Bizos p. 159; éd. Vuibert.
- in Catone Majore,
qui est scriptus ad te de senectute, Catonem induxi senem disputantem,
quia nulla videbatur aptior persona quæ de illa ætate loqueretur, Cic.
Læl. 4 : dans le Caton ancien que
je vous ai dédié et qui traite de la vieillesse, j'ai fait parler un
vieillard Caton, parce qu'aucun personnage ne me semblait plus apte à
parler de cet âge. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 287; éd. Peeters France.
- quinqueremes aptæ instructæque omnibus rebus ad navigandum,
Cæs. BC. 3, 111, 3 : des quinquérèmes parfaitement équipées
et munies de
tout le nécessaire en vue de prendre la mer.
d
- poét.
muni de,
pourvu de [avec
abl.].
- nec refert ea quæ tangas quo colore prædita
sint, verum quali... apta figura, Lucr. 2, 814 : ce qui
importe pour les
objets soumis au toucher, ce n'est pas la couleur qu'ils ont,
mais la forme dont ils sont pourvus.
- vestis auro apta, Lucr. 5, 1428
: vêtement garni d'or. --- cf.
Enn. Tr. 380;
An. 339; Acc. Tr. 660.
- Tyrio apta sinu Tibul. 1, 9, 70
: vêtue
d'une robe
de pourpre Tyrienne. --- cf. Virg. En. 4, 482 ; 6,
797; 11, 202.
- qui
restitissent nautico instrumento aptæ et armatæ classi ? Liv. 30, 10,
3 : comment résister à une flotte pourvue et armée de tout le matériel
naval ?
2
- adjectif.
a
- propre,
approprié.
- aptissima
sunt arma senectutis artes
exercitationesque virtutum, Cic. CM 9 : les armes les mieux
appropriées
de la vieillesse, ce sont la science et la pratique des vertus.
- aptior
dicendi locus, Cic. Rep. 2, 48 : occasion plus convenable de
parler.
- alius alio melior atque aptior
(numerus), Cic. Or, 203
: suivant les cas,
un rythme est meilleur et mieux adapté qu'un autre.
- neminem nec motu
corporis neque ipso habitu atque forma aptiorem mihi videor audisse,
Cic. de
Or. 1, 132 : je ne crois pas avoir entendu d'orateur ayant une
meilleure
appropriation des mouvements du corps, du maintien même ou de
l'extérieur.
- in
Catone Majore, qui est scriptus ad te de senectute, Catonem induxi
senem disputantem, quia nulla videbatur aptior persona quæ de illa
ætate loqueretur, Cic. Læl. 4 : dans le Caton ancien que je vous ai
dédié et qui traite de la vieillesse, j'ai fait parler un vieillard
Caton, parce qu'aucun personnage ne me semblait plus apte à parler de
cet âge. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 287; éd. Peeters France.
- ad
quas igitur res aptissimi erimus, in iis potissimum elaborabimus, Cic.
Off. 1, 114 : appliquons-nous donc de tout notre pouvoir au travail
pour lequel nous avons le plus d'aptitudes.
- milites minus apti ad hujus generis hostem, Caes. BG. 5, 16 : soldats moins appropriés pour un ennemi de ce genre.
b
- en
parl. du style exactement approprié aux idées,
précis. --- Cic. Br. 145; de Or. 2, 56, etc.
c
- fait
pour, approprié à.
- avec
dat.if res apta auribus, Cic. Or.
25; moribus, Cic. Att. 5, 10, 3;
naturæ, Cic. Fin. 5, 24; ætati Cic. Br.
327 ; adulescentibus, Cic. Br.
326 : chose appropriée aux oreilles, aux habitudes, à la nature, à
l'âge, aux jeunes gens.
- hæc
autem, ut dixi, genera dicendi aptiora sunt adulescentibus, in senibus
gravitatem non habent, Cic. Brut. 326 : ces deux façons de parler
conviennent mieux, je l'ai dit, aux jeunes gens; chez les vieillards,
elles n'ont pas de gravité.
- Ofella contionibus aptior quam
judiciis,
Cic. Br.
178 : Ofella mieux fait pour la tribune que pour le barreau.
- o
hominem
semper illum quidem mihi aptum, nunc vero etiam suavem, Cic. Fam. 12,
30, 3 : quel homme! toujours complaisant pour moi, mais
maintenant, même exquis! --- cf. Hor. S. 2, 5, 43.
- gens novandis quam
gerendis aptior rebus, Curt. 4, 1, 30
: nation mieux faite pour l'innovation que pour l'exécution.
- apta portandis oneribus jumenta
sunt, Sen. Brev. 18, 4 : les
bêtes de
somme sont propres à porter des fardeaux.
- Cn.
Carbonem, M. Marium et ex eodem genere compluris minime dignos
elegantis conventus auribus aptissimos cognovi turbulentis contionibus,
Cic. Brut. 223 : quant à Cnaeus Carbon, Marisus Marius et plusieurs
autres de même espèce, aussi peu dignes que possible de se faire
entendre d'une élégante réunion, je n'en ai pas connu de mieux faits
pour les assemblées révolutionnaires.
- vis venti
apta faciendo igni, Liv. 21, 37, 2 : violence du vent
propre à activer la flamme, cf. 21, 47, 1; 23, 4, 3; 25, 36, 5, etc.
- avec
ad (calcei)
apti ad pedem, Cic. de Or. 1, 231
: (chaussures)
adaptées au pied.
- ad tempus aptæ
simulationes, Cic.
Mil. 69 : faux-semblants accommodés aux
circonstances.
- res apta ad naturam, Cic.
Fin. 5, 39; ad consuetudinem, Cic. Opt. 14 : chose appropriée
à la
nature, à l'usage.
- naturā sumus apti ad
cœtus, Cic. Fin. 3, 63
: nous
sommes par nature faits pour la vie de société.
- habebat flebile
quiddam, aptumque cum ad fidem faciendam, tum ad misericordiam
commovendam, Cic. Br. 142 : il avait un accent touchant,
propre à
inspirer
la confiance et surtout à remuer la pitié.
- homo non aptissimus ad
jocandum, Cic. Nat. 2, 46 : l'homme le moins fait du monde
pour la
plaisanterie.
- res contra morsus apta, Plin. 21,
58 : chose bonne
contre les morsures.
- avec
in acc. in quod minime apti sunt,
Liv. 38, 21, 8 : [genre de combat] auquel ils sont le moins
propres, cf. Plin. 16, 174; Quint. 10, 3, 22.
- avec
inf. silva
occulere apta feras, Ov. F. 2, 216 : forêt propre à cacher
les bêtes sauvages.
- dux fieri quilibet aptus erat, Ov.
F. 2, 200
: n'importe lequel était bon pour faire un chef.
- avec
une rel.
au subj. [rare] : nulla videbatur aptior
persona, quæ de illa ætate
loqueretur, Cic. Læl. 4, aucun personnage ne me paraissait mieux fait
pour parler de cet âge-là.
- eam urbem aptissimam ratus, unde
mitti
commeatus possent, Liv. 44, 13, 11 : pensant que cette ville
était
la plus propre à servir de point de départ à l'envoi des
ravitaillements.
- ăpŭa (aphya),
æ, f. : anchois.
- Apŭāni Ligures, m. : Liguriens d'Apua. --- Liv. 39, 2, 5, etc.
- ăpŭd,
prép. + acc. : - 1 -
auprès de, devant, chez, parmi
(sans mouvement). - 2
- à, dans, sur, à proximité de (lieu précis où l'on
est).
- 3 - du temps de, au temps de.
- (Lebaigue
P. 91 et P.
92)
- aput dans les Inscr.; apor
P. Fest. 26 --- Misenum apud et Ravennam, Tac. An. 4, 5
: à Misène et à Ravenne; Cumas apud, Lucr. 6, 747
: près de Cumes.
- apud focum, Cic, Rep. 3, 40 : auprès du foyer.
- apud Hypanim fluvium,
Cic. Tusc. 1, 94 : auprès du fleuve Hypanis. --- Mur. 84; Att. 16, 7, 5, etc.
- [en parl. de batailles, de sièges].
- apud Dyrrachium, Cæs. BC. 3,
57, 1 : à Dyrrachium.
- apud Numantiam, Cic. de Or. 2, 267 : à Numance.
- apud Mantineam, Cic. Fin. 2, 97 : à Mantinée.
- apud Salamina, Nep. Them. 3, 4 : à
Salamine.
- in Cilicia deponere apud Solos in
delubro
pecuniam, Cic. Leg. 2 : déposer de l'argent dans un temple à Soles en
Cilicie.
-
seditio militum coepta apud Sucronem, Liv. 28, 29 : la sédition qui
avait éclaté au bord du Sucron.
- arch., rare en latin class. = in et abl.
- apud villam
: dans sa maison de campagne. ---Plaut. Cist. 225 ; Ter. Ad. 517; Cic. Verr. 4, 48.
- apud forum : au forum. ---Plaut.
As. 328; Aul. 280, etc. [voir. Amp.
1012 mélange de apud et in]
- [au lieu de in abl. ou du locatif, avec noms de villes et de pays].
-
apud Thebas, Plaut. Ep. 53 : à Thèbes.
- apud Rhodum, Tac. An. 6, 20 : à Rhodes.
- apud Memphim,
Suet. Tit 5 : à Memphis.
- apud Pannoniam, Tac. An. 1,
34 : en Panonie.
- apud Delmatiam, Tac. An. 4, 5 : en Dalmatie.
-
apud cunctas Asise insulas, Tac. An. 4, 14 : dans toutes les îles d'Asie.
- [avec des noms de pers.] près de, chez.
- apud
aliquem commorari, Cic. Pomp. 13 : séjourner chez qqn.
- dum hæc apud
Cæsarem geruntur, Cæs. BG, 7, 57, 1 : tandis que ces événements se
passent auprès de César. --- cf. BC. 3, 112,11; Liv. 29, 23, 1, etc.
- apud
inferos, Cic. Cat. 4, 8, etc. : chez les gens d'en bas, aux enfers.
- apud
te sum primus, Ter. Eun. 89 : je suis le premier dans ton estime.
- juris civilis magnum usum et apud Scævolam et apud multos fuisse,
artem in hoc uno, Cic. Br. 152 : [je pense] que, pour le droit civil, la
pratique s'en est trouvée à un haut point chez Scévola comme chez bien
d'autres, mais la connaissance théorique, lui seul l'a eue.
- qqf. apud
aliquem = alicui.
- nihil apud Siculum reliquisse, Cic.
Verr. 4, 2 : (je dis) qu'il n'a rien laissé aux Siciliens.
- qui
judicia manere apud
ordinem Senatorium volunt, Cic. : ceux qui veulent que le
pouvoir
judiciaire reste à l'ordre sénatorial.
- si
(cura rei publicæ) apud Othonem relinqueretur, Tac. H. 1, 13 : si on
abandonnait à Othon (le souci du bien public).
- apud
animum tuum = apud te, Cic. Fam. 2, 3, 1 : en toi. --- cf. Sulp. Fam. 4, 5,
5; Sall. J. 110, 3.
- qui judicia manere apud ordinem senatorium volunt,
Cic. Cæcil. 8 : ceux qui veulent que le pouvoir judiciaire demeure dans
l'ordre sénatorial. --- cf. Liv. 7, 19, 6.
-
furere apud sanos, Cic. Or. 99 : délirer devant des gens sensés.
- plus apud me
antiquorum auctoritas
valet, Cic. Læl. 13 : l'autorité des anciens a plus d'autorité à mes yeux.
- avec adj. - satis clarus est apud timentem quisquis timetur,
Tac. H. 2, 76 : quiconque est redouté n'est que trop illustre pour celui qui le redoute. --- id. Or. 7;
Cic. Fl. 31; Tac. H. 5, 17;
id. ib. 1, 29;
Vulg. 1 Macc. 11, 33;
Cic. Verr. 2, 121.
-
apud : chez, dans la maison de qqn. --- Verr. 4, 4 ; 4, 33, etc. ; Sall. C. 36, 1; Nep. Att. 10, 2; Liv. 3, 33, 10.
-
apud : chez, près de [un professeur]. --- Cic. Br. 315 ; de Or. 1, 126; 1, 244; Quint. 3, 1, 14, etc.
-
apud Romanos, apud majores nostros, chez les Romains, chez nos
ancêtres. --- Cic. Verr. 4, 108 ; Cæl 40, etc.; Cæs. BG. 1, 50, 4.
-
apud exercitum : à l'armée. --- Cic. Mur. 21; Arch. 11; Cæs. BC. 3, 59, 3 ; 3, 91, 1 ; Nep. Dat. 1, 1 ; Liv. 30, 42, 4, etc.
-
apud Platonem : dans Platon. --- Cic. Br. 292; Tusc, 4, 67, etc.
-
apud : devant [un magistrat, le peuple, etc.]. --- Cic. Verr. 5, 173; Arch.
3, etc.; Cæs. BG. 5, 27, 1 ; BC. 3, 107, 2, etc. ; Liv. 3, 56, 3 ; 36,
35, 5, etc.
- apud se esse : être en possession de soi-même. --- Plaut. Mil. 1345; Ter. Haut. 920; Phorm. 204; Sen. Ep. 83, 26.
- apud se esse, Ter. : jouir de la raison. --- cf. gr. ἐν ἑαυτῷ εἶναι.
- num tibi videtur esse apud sese ? Ter. Hec. 707 : est-ce que tu le crois dans son bon sens ?
- [avoir de l'influence, etc.]
-
apud aliquem : auprès de qqn. --- Cic.
Tusc. 2, 11; Br. 193; de Or. 2, 153; Font. 36; Phil. 2, 94 ; Arch. 31,
etc. ; Cæs. BG. 1, 9, 3; 4, 13, 3; BC. 3, 59, 3. etc.
- apud : du temps de, au temps de.
- apud
majores nostros : du temps de nos ancêtres.
- scimus L. Acilium apud patres nostros appellatum esse sapientem, Cic.
Læl. 6 : nous savons que Lucius Acilius, du temps de nos pères, fut
appelé sage. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 283; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- hostis apud majores nostros is dicebatur, quem nunc peregrinum dicimus, Cic. Off. 1, 12, 36 : ce mot hostis s'appliquait au temps de nos ancêtres à ceux que nous appelons étrangers.
- aliam apud Fabricios aliam apud Scipiones pecuniam (fuisse),
Tac. An. 2, 33 : (selon Asinius Gallus), autre était la fortune au temps des Fabricius, autre au temps des Scipions. --- id. Verr. 2, 118; 5, 148;
id. Mur. 36; id. Off. 2, 24, 85.
-
Apŭlēiānus (Appŭlēiānus), a, um : d'Apuléius. --- Cic. Phil. 13, 32.
- Apŭlēĭus
(Appŭlēĭus), i, m. : Apuléius (nom d'homme); Apulée, de Madaure, écrivain du II ème siècle ap. J.-C.
- Appuleius Saturninus : un tribun de la plèbe. ---
Cic. Brut. 62, 224.
- Apuleius
(Appuleius), a, um : d'Apuléius. --- Cic. Balb. 21; id. Leg. 2, 6; Flor. 3, 16.
- Apuleia
lex : loi Apuléia (loi proposée par Apuléius, un tribun de la plèbe).
--- Cic. Balb. 48.
- voir
hors site : Apulée.
- Apulensis, e : d'Apulum. --- CIL 3, 1213.
- Apūlĭa
(Appūlĭa), æ, f. : l'Apulie (région de Naples). --- Cic. Div. 1, 97.
- Apŭlus, a, um, d'Apulie. --- Hor. O. 1, 33, 7, etc. ; Liv. 8, 37, 3,
etc.
- Apŭli
(Appŭli), ōrum, m. : les habitants d'Apulie, les Apuliens. --- Liv. 8, 25, 3, etc.
- in
Apulis natus, Plaut. Mil. 648 : né en Apulie [= stupide].
- Ephesi
sum natus, non in Apulis, Plaut. Mil. 648 : je suis né à Ephèse
et non en Apulie.
- Apūlĭcus
(Appūlĭcus), a, um : Apulien, d'Apulie.
- mare
Apulicum, Hor. O. 3, 24, 4 : la mer Apulienne (= la
mer Adriatique).
- apŭlĭæ,
ārum, f. : toiles du théâtre (pour protéger du soleil). --- *Tert. Spect. 20.
- ăpūs,
ŏdis, m. : martinet (oiseau).
- gr.
ἄπους, οδος : martinet;
adj. sans pieds.
- hirundo
apus, Plin. 10, 39, 55, § 144 : le martinet (qui se pose rarement
quelque
part).
- Apuscidamus, i, m. : lac d'Afrique. --- Plin. 31, 22.
- Apustĭus,
ĭi, m. : Apustius (nom d'homme). --- Liv. 23, 38 ; 31, 4, etc.
- ăpŭt,
arch. : voir apud.
- Apyrē, ēs, f. : ville de Lycie. --- Plin. 5, 100.
-
ăpyrĕtus,
a, um : sans fièvre, apyrétique. --- Th.-Prisc. 2.
- gr.
ἀπύρετος --- πῦρ, πυρός
: feu.
- ăpyrēnus
(ăpyrĭnus), a, um : dont le pépin ou le noyau n'est pas dur. --- Col. 5, 10, 15.
- gr.
ἀπύρηνος (ἀπύρινος).
- apyrenum,
i, n. (s.-ent. malum) : sorte de grenade. --- Plin. 13, 112.
- ăpyrŏs,
ŏn : qui n'a pas été au feu.
- gr.
ἄπυρος, ον.
- apyron sulphur, Plin. 35, 175 : soufre vierge [préparé sans feu].
- apyron aurum, Plin. 21, 66 : minerai d'or qui n'a pas été au feu.
- aqua :
1
- ăqua,
æ, f. : - a - eau,
eau de pluie,
pluie, inondation. - b
- lac, mer, fleuve.
- c - l'eau (de la
clepsydre), le temps. - d - aqueduc. - e - tout liquide (pleurs...).
- gén. arch. aquai Plaut. ; Lucr. 1, 284, etc. ; Virg. En. 7, 464; aqüæ (tris.) Lucr. 6, 552; aqüai (4 syll.) Lucr. 6, 1072.
- gén. arch. aquāī Virg. En. 7, 464 ; -āī = deux longues --- cf. Niederman, phonétique historique du latin §24)
- aqua
et igni interdicere alicui : interdire à qqn l’eau et le feu = exiler
qqn, bannir qqn.
- aquam et terram ab aliquo petere, Liv. 35, 17, 7 : demander l'eau et la terre (= demander la soumission de l'ennemi). --- cf. Curt. 3, 10, 8; gr. γῆν καὶ ὕδωρ αἰτεῖν.
- aquæ
perennes, Cic. Verr. 4, 107 : eaux intarrissables.
- ad summam aquam adpropinquare, Cic. Fin. 4, 64 : s'approcher de la surface de l'eau.
- si
obcasio usquam 'st, aquam frigidam subdole subfundunt, Plaut. Cist. 34
: si elles trouvent l'occasion, elles ne manquent pas, les rusées, de
nous donner douches d'eau froide.
- aqua et ignis : l'eau et le feu (pour parler des besoins les plus importants de la vie).
- aquā et igni interdicere alicui, Cic. Phil. 1, 9 : interdire à qqn l'eau et le feu (bannir qqn).
- aquā et igni tam interdici solet
damnatis quam accipiunt nuptæ, videlicet quia hæ duæ res humanam
vitam maxime continent, Paul. ex Fest. p. 3
- Albana
aqua, Cic. Div. 1, 44 : le lac d'Albe.
- aqua : la mer.
- ad aquam,
Cic. Verr. 2, 3, 83 : près de la mer (sur le littoral). ---
Ov. P. 2, 7, 30;
id. F. 3, 586; Cic. Fam. 12, 15, 2;
Ov.
F. 2, 864.
- aqua : eau de pluie. --- Cic. de Or. 3, 180, etc.
- aquæ magnæ bis eo anno fuerunt,
Liv. 24, 9, 6 : il y eut, cette année-là, deux inondations.
- cornix augur aquæ,
Hor. O. 3, 17, 12 : la corneille qui annonce la pluie.
- aquæ
(plur.) : les eaux (thermales), les bains.
- Aquæ
Sextiæ : les eaux de Sextius (= Aix). --- Liv. Epit. 61; Vell. 1, 15; Plin. 3, 4, 5, § 36.
- Aquæ
Aureliæ : les eaux d'Aurélius (à Baden-Baden).
- Ăquæ Mattĭăcæ, auj. Wiesbaden, Amm. 29, 4; ou Fontes Mattĭăci Plin. 31, 2, 17, § 20.
- ad aquas venire, Cic. Planc. 65 : venir aux eaux thermales. --- cf. Att. 14, 12, 2.
- aqua
intercus : hydropisie.
- medicamentum
ad aquam intercutem dare, Cic. Off. 3, 24, 92 : donner un remède pour
l'hydropisie. --- Plaut. Men. 5, 4, 3;
Suet. Ner 5; cf. Cels. 2, 8; fig. Lucil. ap. Non. p. 37, 3.
- aquam
perdere, Quint. 11, 3, 52 : perdre son temps (perdre l'eau [de la clepsydre qui
mesure
le temps de parole]).
- aquam
dare, Plin. Ep. 6, 2 : fixer le temps de parole.
- præbere
aquam, Hor. S. 1, 4, 88 : inviter au repas (offrir l'eau pour se laver
et pour boire).
- mihi aqua hæret, Cic. Q. 2, 6, 2 : je suis dans l'embarras. --- cf. Off. 3, 117.
- in aqua scribere, Catul. 70, 4 : écrire sur l'eau (perdre son temps). --- cf. καθ ὕδατος γράφειν.
- post aquam, Tert. : après le baptême.
- aqua medicata : eau minérale. --- Néolatin; latinitas (Vatican).
- Aqua Appia, Aqua Marcia, Aqua Claudia, Aqua Virgo, etc., = aqueduc.
- Aqua Appia : aqueduc de l'Aqua Appia.
- Aqua Virgo : aqueduc de l'Aqua Virgo.
- Aqua Marcia : aqueduc de l'Aqua Marcia.
- illius ex oculis multa cadebat aqua, Prop. 3, 6, 10 : des pleurs abondants tombaient de ses yeux.
2
- Aqua : Eau (constellation). --- Cic. Arat. 179. --- cf. gr. Ὕδωρ.
-
ăquæductĭo, ōnis, f. : conduite des eaux. --- Vitr. 7, 14 ; 8, 6.
- aquæductŭs,
ūs, m. (aquæ ductus) : - 1
- aqueduc, conduite d'eau. --- Cic. Att. 13, 6. - 2
- droit d'amener
l'eau sur son terrain. --- Cic. Cæc. 26.
-
ăquælĭcĭum : voir ăquilicium. --- P. Fest. 2.
- aquæmanālis,
is, m. : aiguière, cuvette (pour se laver les mains).--- Varr. d. Non. 547, 9.
- ăquæmănīle : voir aquimanile.
-
ăquăgĭum,
ĭi, n. : conduite d'eau. --- P. Fest. 2, 11.
-
ăquāle,
is, n. : aiguière. --- Plin. d. Charis. 118, 31.
-
ăquālĭcŭlus,
i, m. [aqualis] :
1 - l'estomac. --- Sen. Ep. 90, 22 [texte douteux]; Veg. Vet. 1, 40.
2 - le ventre.
- nugaris,
cum tibi, calve, pinguis aqualiculus propenso sesquipede exstet ! Pers.
1, 56 : tu badines, chauve, quand ta grasse bedaine de pourceau forme
une proéminence pendante d’un pied et demi. --- trad. CUF.
- cf. Du Cange aqualiculus : ventriculus, sed proprie porcorum pinguedo super umbilicum. […] Sumitur etiam pro canali præsertim porcorum. --- Gall. Auge. Isidor. Orig. lib. 11. cap. 1. sect. 136.
- aqualis
:
1
-
ăquālis, e : chargé d'eau. --- Varr. Men. 270
2
- ăquālis, is, m. : aiguière, pot à eau, cruche. --- Varr. L. 5, 119; Plaut. Curc. 312.
- ăquālĭum, ĭi, n. : jarre. --- Plin. d. Char. 118, 33.
- ăquārĭōlus, i, m. [aquarius] : porteur d'eau, homme à tout faire, entremetteur. --- Apul. Apol. 78; P. Fest. 22.
- aquarius
:
1
- ăquārĭus, a, um : qui concerne l'eau.
- aquaria provincia, Cic. Vat. 12 : intendance des eaux.
- aquariæ
cotes : pierres à aiguiser.
- aquaria
rota, Cato, Agr. 11, 3 : roue hydraulique.
2
- ăquārĭus, ii, m. : - a
- porteur d'eau. --- Juv. 6, 332. - b
- inspecteur chargé de la surveillance des eaux.
--- Cæl. Fam. 8, 6, 4. - c
- le Verseau (signe du zodiaque). --- Cic. Arat. 34, 57.
3
- ăquārĭum,
ĭi, n. : abreuvoir, réservoir. --- Cato, Ag. 1, 3.
- ăquātē, adv. : avec de l'eau.
- temperare aliquid aquatius, Plin. Val. 1, 10.
- aquatissime vinum temperare, Cæl. Aur. Tard. 1, 4.
-
ăquātĭcus,
a, um : - 1 -
aquatique, qui vit dans l'eau, qui vit sur le bord de l'eau. --- Plin. 8, 101;
id. 16, 173;
id. 16, 156. - 2
- humide, aqueux. --- Plin. 16, 165. - 2
- couleur de l'eau. --- Sol. 30, 32.
- aquaticus
color, Sol. 30, 32 : couleur vert d'eau.
- aquaticus
Auster, Ov. M. 2, 853 : l'humide et pluvieux Auster.
- in aquaticis natus (calamus),
Plin. 16, 36, 66, § 165 : (roseau) qui pousse dans les lieux aquatiques.
- agrestia in aquatica convertebantur, * Vulg. Sap. 19, 18 : des animaux terrestres devenaient aquatiques.
- ăquātĭlis,
e : - 1 -
aquatique. --- Cic. Nat. 2, 151. - 1 - aqueux. --- Plin. 19, 186
- aquatilĭa,
ĭum, n. : - a -
animaux aquatiques. --- Plin. 31, 1. - b -
tumeurs aqueuses [maladie du bétail]. --- Veg. Vet. 2, 49.
- ăquātĭo,
ōnis, f. :
1 -
action de
faire la provision d'eau, aiguade, provision d'eau, corvée d'eau. -- Cic. Off. 3, 59; Cæs. BG. 4, 11, 4; Liv. 30, 29, 9.
2
- lieu où se trouve de l'eau. --- Col. 7, 5, 2.
3
- pluie. --- Plin. 32, 76.
-
ăquātŏr, ōris, m. [aquor] : celui qui va faire provision d'eau. --- Cæs. BC. 1, 73, 2; Liv. 22, 44, 2.
-
ăquātus,
a, um, part. passé de aquo, inusité : mêlé d'eau, aqueux,
délayé. --- Cato, Ag. 156, 6.
- lac vernum aquatius æstivo,
Plin. 28, 9, 33, § 124 : le lait du printemps est plus délayé que celui de l'été. --- Sen. Q. N. 1, 3; Pall. 4, 1
.
- vinum
ăquātissimum, Aug. Conf. 6, 2, 2 : vin fort trempé d'eau.
- Aquenses : habitants d'Aquæ Taurinæ (ville du pays des Taurini, en Etrurie, station thermale). --- Plin. 3, 52.
- en gén. nom des habitants d'une ville ayant des eaux, aquæ].
- Aquenses : habitants d'Aquæ Sextiæ CIL 12, 2560 : habitants d'Aix-les-Bains [Savoie] CIL 12, 2461.
- Aquĭcaldenses, ium, m. : peuple d'Espagne. --- Plin. 3, 23.
- ăquĭcelus : voir ravicelus.
- ăquĭdūcus, a, um (aqua, duco), qui absorbe l'eau. --- C.-Aur. Chron. 3, 8, 119.
- Aquiflāviensis, e : d'Aquæ Flaviæ [ville de Lusitanie]. --- CIL 2, 2477.
- ăquĭfol- : voir acrifolium.
-
ăquĭfŭga,
æ, m. f. [aqua, fugio] : hydrophobe. --- C.-Aur. Acut. 3, 15.
-
ăquĭgĕnus,
a, um [aqua, geno] : né dans l'eau.
- (Lebaigue
P. 93)
- aquigena
animalia, Tert. adv. Marc. 2, 12 : animaux aquatiques.
- aquila
:
1
-
ăquĭla, æ, f. :
a
- aigle (rapace). --- Plin. 10, 6 ; Cic. Div. 1, 26.
- [poét., portant l'éclair de Jupiter]. --- Cic. Tusc. 2, 24.
b - aigle (enseigne
de la légion à laquelle on rend un culte).--- Cic. Cat. 1, 24.
c - porteur de l'enseigne. --- Juv. 14, 197.
d
- légion romaine. --- B. Hisp. 30, 1.
e
- l'Aigle [constellation]. --- Cic. Arat. 372.
f
- aigle de mer [poisson]. --- Plin. 9, 78.
2
- Aquila, æ, m. : Aquila (nom d'homme). --- Cic. Phil. 11, 6; Tac. An. 12, 15; Vulg. Act. 18, 2; ib. Rom. 16, 3.
-
Aquĭlārĭa,
æ, f. : Aquilaria (ville d'Afrique). --- Cæs. BC. 2, 23, 1.
- ăquĭlĕgĭum, ii, n. [aqua, lego] : gouttière ou réservoir. --- Gloss.
- aquilegus
:
1
- ăquĭlĕgus, a, um [aqua, lego] : qui sert à tirer de l'eau. --- Tert. Anim. 33.
2
- ăquĭlĕgus, i, m. (= aquilex) : sourcier. --- Cassiod. Var. 3, 53.
-
Aquĭlēia, æ, f. : Aquilée [ville de l'Istrie]. --- Liv. 40, 34; Plin. 3, 127; Cæs. BG. 1, 10; Mart. 4, 25; Mel. 2, 4, 3.
-
gr. Ἀκυληἱα.
- Aquĭlēiensis : d'Aquilée. --- Liv. 39, 45, 6.
- Ăquĭlēienses, ium, m. : les habitants d'Aquilée. --- Liv. 43, 17.
- ăquĭlentānus, a, um : septentrional. --- Chalcid. Tim. 67.
- plur. n.
ăquĭlentāna : régions du nord, contrées boréales. --- Chalcid. Tim. 69.
-
ăquĭlentus, a, um : plein d'eau, humide. --- Varr. Men 400.
- ăquĭlex, ĕgis, m. : sourcier. --- Varr. Men. 444; Plin, 26, 30.
- gén. sing. ăquĭlĭcis. --- Tert. adv. Marc. 3, 5; Serv. ad Virg. G. 1, 109.
-
Aquĭliānus,
a, um : d'Aquilius (nom d'homme). --- Cic. Off. 3, 61.
-
ăquĭlĭcĭum, ĭi, n. [aqua, lacio] : sacrifice en vue d'obtenir de la pluie. --- Tert. Apol. 40.
-
ăquĭlĭfĕr, fĕri, m. [aquila, fero] : légionnaire qui porte l'aigle, porte-enseigne. --- Cæs. BG. 5, 37, 5.
-
ăquĭlīnus, a, um [aquila] : d'aigle, aquilin. --- Plaut. Ps. 852.
- aquilius :
1
- ăquĭlĭus, a, um : c. aquilus. --- Arn. 3, 14.
2
- Aquīlĭus (Aquillius), ii, m. : Aquilius (nom de famille romaine; nott M. Aq. Gallus, C. Aq. Gallus; Aquilius Niger).
- Aquīlĭus,
a, um : d'Aquilius.
- Aquilia lex,
Cic. Brut. 34, 131 : loi Aquilia (concernant
l'indemnisation).
- multam
lege Aquilia de justitia petere, Cic. Brut. 34, 131
: réclamer, en vertu de la loi Aquilia, une indemnité en
réparation d'un dommage.
-
Aquĭliānus,
a, um : d'Aquilius. --- Cic. Off. 3, 61.
- Aquillitāni, voir Achillitani.
- Aquillĭus : voir Aquilius.
- aquilo
:
1
- ăquĭlo, ōnis, m. : aquilon, vent du nord. --- Virg. G. 2, 404; Ov. M 2, 132.
- aquilo ventus a vehementissimo volatu ad instar aquilæ
appellatur, P. Fest. : vent ainsi appelé du vol le plus rapide, celui
de l'aigle.
2
- Ăquĭlo, ōnis, m. : Aquilon (époux d'Orithye). --- Cic. Leg. 1, 3; Prop. 3, 7, 13; Ov. M. 7, 3, etc.
-
ăquĭlōnālis, e : septentrional, du nord. --- Vitr. 9, 6, 3.
-
aquilonaris *Aug. Job. 37.
- Piscis
aquilonaris, Vitr. 9, 6 : le Poisson du nord (constellation).
-
Aquĭlōnĭa, æ, f. : ville des Hirpins. --- Liv. 10, 38.
-
Aquĭlōni, ōrum, m. : les habitants d'Aquilonia. --- Plin. 3, 105.
- ăquĭlōnĭānus, a, um : boréal, septentrional. --- Chalcid. Tim. 67.
-
ăquĭlōnĭgĕna, æ, m., f. [aquilo, geno] : enfant du nord. --- Aus. Mos. 407.
- aquilonĭus,
a, um :
1
- aquilonĭus, a, um : du nord, septentrional. --- Cic. Nat. 2, 50.
- Aquilonius
piscis, Col. 11, 2, 24 : le Poisson du nord (constellation).
2
- Aquilonĭus, a, um : d'Aquilon.
-
ăquĭlus, a, um : brun. --- P. Fest. 22, 2; Plaut. Pœn. 1112: Suet. Aug. 79.
- aquilus color est fuscus et subniger, a quo aquila dicta esse videtur, P. Fest. : aquilus, couleur sombre vet tirant sur le noir, d'où paraît venir le nom d'aquila, nom donné à l'aigle.
- ăquĭmĭnāle,
is, n. : (= aquæmanalis) : aiguière, cuvette (pour se
laver les mains). --- Paul, Dig. 33,
10, 3 ; Ulp. Dig. 34, 2, 19, etc.
- ăquĭmănīle, ăquĭmĭnāle, ăquæmănāle, is, n., et ăquĭmănārium,
ăquĭmĭnārium, ii, n.
- Aquinās,
ātis : voir Aquinum.
- Aquincum, i, n. : ville de la basse Pannonie. --- CIL 3, 6466.
-
Aquīnĭus, ĭi, m. : nom d'un poète. --- Cic. Tusc. 5, 63.
-
Aquīnum,
i, n. : Aquinum (ville du Latium, patrie de Juvénal, auj.
Aquino). --- Cic. Phil. 2, 105; Juv. 3, 310.
- cum Romam proficiscens ad Aquinum accederet, ob viam ei processit
magna sane multitudo, Cic. 2, 106 : comme partant pour Rome il
approchait d'Aquinum, une foule assez nombreuse s'avança au devant de
lui. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 82; éd. Vuibert.
- Aquinās,
ātis : d'Aquinum. --- Cic. Planc. 22; Hor. Ep. 1, 10, 27.
- Ăquīnātes, ium, m. : les habitants d'Aquinum. --- Cic. Clu. 192.
- Thomas
Aquinas : Thomas d'Aquin.
- voir
hors site : Thomas
d'Aquin.
- ăquĭpĕdum : voir acupes.
- ăquĭpenser : voir acipenser.
- Ăquītānĭa,
æ, f. : l'Aquitaine. --- Cæs. BG. 1, 1, 7 ; 3, 11, 3, etc.
- Aquitania
a Garumna flumine ad Pyrenæos montes et eam partem Oceani quæ est ad
Hispaniam pertinet, Cæs. BG. 1, 1 : l'Aquitaine s'étend de la Garonne
aux Pyrénées et à la partie de l'Océan qui baigne l'Espagne. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 508; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Ăquītānus,
a, um : d'Aquitaine. --- Tibul. 1, 7, 3.
- Ăquītāni,
ōrum, m. : les habitants d'Aquitaine, les Aquitains. --- Cæs. BG. 1, 1, 1, etc.
- Gallos
ab Aquitanis Garumna flumen, a Belgis Matrona et Sequana dividit, Cæs.
BG. 1, 1, 2 : les Gaulois sont séparés des Aquitains par la Garonne,
des Belges par la Marne et la Seine. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 516; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Ăquītānĭcus,
a, um : d'Aquitaine. --- Plin. 4, 108.
- ăquĭvergĭum, ii, n. [aqua, vergere] : mare. --- Grom. 315, 17.
- ăquŏla,
æ, f. : - 1 - : (=
aquila) aigle,
porte-enseigne. --- *Plaut. Pers. 759. - 2 - (=
aquula) filet d'eau. --- Plaut. Curc. 160.
- ăquor, āri, ātus sum : - intr. - faire provision d'eau, faire de l'eau. --- Cæs. BG. 1, 78, etc.; Sall. J. 93, 2; Liv. 35, 28, 10, etc.
- supin ăquatum Cato, frg. 14, 4.
- ăquōsĭtās, ātis, f. [aquosus] : humeur aqueuse. --- C.-Aur. Acut. 2, 35, 185.
- ăquōsus,
a, um : - 1 - humide,
aqueux,
pluvieux, chargé de pluie. - 2
- semblable
à l'eau, limpide, clair. --- Prop. 4, 3, 52.
- Aquosus
Piscis, Ov. M. 10, 165 : le Poisson pluvieux (constellation).
- aquosa
Mater, Ov. H. 3, 53 : Thétis (nymphe de la mer).
- aquosus
languor, Hor. O. 2, 2, 15 : hydropisie.
- crystallus aquosa, Prop. 4, 3, 52 : cristal limpide.
- aquosior Plin. 18, 163; aquosissimus Cato, Agr. 34; Sen. Nat. 3, 11, 4.
- ăquŭla (ăcŭla), æ, f. : filet d'eau. --- Cic. de Or. 1, 28; 2, 162.