===> Dico
-
obnātus, a, um : né près de.
- Gaffiot
P. 1055-1057 --- Lebaigue
P. 841.
- avec dat. inter obnata ripis salicta, Liv. 23,
19, 11 : au milieu des saules qui
poussaient sur le bord.
- obnecto, ĕre : - tr. - 1
- lier, attacher. --- Acc. Tr. 257. - 2 - lier par un engagement, obliger, engager.
- obnectĕre, obligare, maxime in nuptiis frequens est, Paul. ex Fest. : obnectere, lier autour, s'emploie surtout dans les cérémonies nuptiales.
- obnexŭs, ūs, m. : lien, obligation,
engagement. --- Tert. Marc. 4, 37.
- obnisus :
1 - obnīsus, a, um : voir obnixus.
2 - obnīsŭs, ūs, m. : efforts. --- Itin. Alex. 16 (41).
- obnītor, obnīti, obnixus sum (qqf. obnīsus sum) :
- intr. - 1
- s’appuyer contre, s'appuyer sur, se raidir contre. - 2 -
faire effort contre, lutter contre, résister à, s'opposer à, repousser.
- 3 - s'efforcer de,
tâcher de.
- inf. obnitier pour obniti, Lucr. 4, 437
- avec dat. adversis
obniti, Tac. A. 15, 11 : se raidir contre l'adversité.
- arboris obnixus trunco, Virg. En. 12, 105 : luttant contre (assaillant) un tronc d’arbre.
- illi obniti trahentibus, prensare circumstantium genua, ciere nomina
singulorum, Tac. : ils résistent à ceux qui les traînent, embrassent
les genoux de ceux qui les entourent, les appellent chacun par leur
nom.
- mens obnixa malo (est), V.-FL. : son cœur a résisté à la passion.
- fuere, qui (s.-ent. triumphum) Pauli impedire obniterentur, Vell. 1, 9, 6 : il y eut des gens pour tâcher d'empêcher celui de Paulus.
- obniti adversus avaritiam, Aug. : lutter contre l'avarice.
- obnitente vi animi, Vell. 2, 123 : résistant de toutes les forces de son âme.
- voir obnixus.
- obnixē (obnīsē), adv. [obnixus] : avec
effort, de toutes ses forces, avec obstination, obstinément.
- obnixe omnia facere, Ter. Andr. 161 : faire tout son possible.
- obnixe inflexibilis mansit, Amm. 29, 2 : il demeura obstinément inflexible.
--- Amm. 24, 2; Plaut. Stich. 45.
- obnixius. --- Claud. Mamert. Stat. Anim. 1, 3.
- obnixus
(obnīsus), a, um : part.-adj. de obnitor. - 1
- qui s'appuie contre, qui s'appuie sur. - 2
- qui fait effort contre, qui lutte, qui résiste, qui tient bon, ferme,
inébranlable, obstiné.
- stant obnixi Samnites, Liv. 7, 33 : les Samnites restent inébranlables.
- obnixus latis umeris, Virg. : prenant appui sur ses larges épaules.
- anceps
pugna diu, stant obnixa omnia contra, Virg. En. 10, 359 : le combat est
longtemps incertain ; tous s'affrontent et résistent.
- pris advt. - obnixus curam sub corde premebat, Virg. En. 4, 332 : il s'efforçait de
comprimer fermement son chagrin dans son cœur.
- adv. obnixum taces, Aus. Ep. 25, 28 : tu te tais obstinément.
- obnoxĭē,
adv. : - 1 - d'une
manière coupable.
- 2 - avec
complaisance, avec soumission, humblement.
- nihil
obnoxie perii, Plaut. Stich. 497 : je suis perdu sans l'avoir nullement
mérité.
- obnoxĭētās,
ātis, f. : soumission, humilité.
--- Cassiod. Annim. 10.
- obnoxĭo,
āre [obnoxius] : - tr. - asservir, rendre dépendant (de qqch). --- Claud. Mam. Stat. Anim. 2, 9.
- obnoxĭōsē,
adv. : d'une manière soumise, avec timidité, avec ménagement,
avec égard.
- obnoxiosius, Plaut. Ep. 5, 2, 30.
- obnoxĭōsus,
a, um : - 1 - soumis,
dépendant,
obéissant, dévoué, humble. - 2
- dangereux,
préjudiciable.
--- Enn. ap. Gell. 7, 17, 10.
- obnoxiosus alicui (alicui rei) : soumis à qqn (à qqch).
- obnoxiosus legibus, Plaut. : soumis aux lois.
- res obnoxiosæ, Enn. : esclavage.
- obnoxĭus,
a, um [ob, noxa] :
1 - responsable aux
yeux de la loi, exposé
à une peine légale; coupable, responsable.
- ego
lege Aquiliā obnoxius sum, Dig. : je suis sous le coup de la
loi
Aquilia (je suis coupable en vertu de la loi Aquilia).
- obnoxius
tibi sum, Plaut. : je suis coupable à ton égard.
- obnoxius turpi facto, Tibul. 3, 4, 15 : coupable d’un acte honteux.
- animus
in consulundo liber, neque delicto neque lubidini obnoxius, Sall. C.
52, 21 : dans les délibérations un esprit libre, que n’enchaînait
aucune faute, aucune passion.
- obnoxius pecuniæ creditæ, Liv. 8, 28, 9 : responsable pour de l’argent prêté.
2 - exposé à, sujet à,
soumis à, en butte
à; exposé à un mal, à un danger, livré au péril; soumis, pusillanime,
dépendant de.
- alicui
obnoxius : soumis à qqn, redevable à qqn, esclave de qqn.
- obnoxius
uxori : soumis à son épouse.
- alicui
rei obnoxius : soumis à qqch.
- obnoxius
lubidini, Sall. C. 52, 21 : esclave de la passion.
- obnoxius
periculo, Phædr. : exposé au danger.
- obnoxius
iræ, Sen. : sujet à la colère, irascible.
- in
omnia obnoxius, Flor. 3, 20, 1 : exposé à tout.
- terra
ad tales casus obnoxia, Plin. 2, 197 : terre exposée à de tels accidents.
- servi
in omnia obnoxii, Flor. : esclaves exposés à tout.
- quid
metuis ? -- ne obnoxius filio sim et servo, Plaut. Bacch. : que
crains-tu ?
-- d'être à la merci de mon fils et de mon esclave.
- ut
obnoxios vidit, Curt. 10, 9 : quand il les vit à sa merci.
3 - obligé envers,
redevable de, tenu de,
soumis, obéissant, dévoué.
- fratris
radiis obnoxia Luna, Virg. G. 1, 396 : la lune qui doit son éclat aux rayons
de son frère.
- facies
nullis obnoxia gemmis, Prop. 1, 2, 21 : beauté qui ne doit rien aux joyaux.
- plerique
Crasso ex negotiis privatis obnoxii, Sall. C. 48 : la plupart étaient
les obligés de Crassus pour leurs affaires personnelles.
- Græcia
beneficio libertatis obnoxia Romanis, Liv. 35, 31 : la Grèce redevable aux
Romains
du bienfait de la liberté.
4 - qui n'a pas de
volonté, soumis, craintif,
servile, humble, vil, bas.
- facies
obnoxia mansit, Ov. M. 5, 235 : il garda un air humble.
- obnoxia
pax, Liv. 9, 10 : paix humiliante.
- si
reticeam, aut superbus aut obnoxius videar, Liv. 23, 12 : si je me taisais, je
paraîtrais ou orgueilleux ou veule.
5 - fragile, faible.
- obnoxium corpus, Plin. 31, 60 : corps maladif.
- obnoxius flos, Plin. 14, 27 : fleur délicate.
6 - exposé à, tourné
vers (en parl. d'un
lieu).
7 - qqf. dangereux.
- obnoxium
est + inf. : il est dangereux de, il est hasardeux de.
--- Tac. Or. 10.
- obnūbĭlātĭo,
ōnis, f. : action de ccouvrir comme d'un nuage, obscurcissement, assombrissement.
--- Aug. Serm. 184, 4 (ed. Mai).
- obnūbĭlātus,
a, um : enveloppé comme d'un nuage.
- obnūbĭlo,
āre, āvi, ātum : - tr. - couvrir
comme d'un nuage, assombrir, obscurcir, ternir.
- animam
obnubilavit, Apul. M. 8, 8, 4 : il perdit connaissance.
- obnubilare serenitatem caritatis, Aug.Ep. 36, 2 : altérer la sérénité de l'affection.
- obnubilabat hæc vitium, Amm. 28, 4, 2 : ces qualités étaient ternies par un vice. --- Gell. 1, 2, 5;
Apul. M. 9, 24, 3
.
- obnūbĭlus,
a, um : couvert de nuages, ténébreux.
- obnubila tenebris loca, Enn. ap. Cic. Tusc. 1, 21, 48 : lieux enveloppés de ténèbres.
- obnūbo,
ĕre, obnupsi, obnuptum : - tr. - couvrir d'un voile.
- (caput)
obnubere : voiler la tête (d'un condamné).
- fig. mare terras obnubit, Varr. L. L. 5, § 72 : la mer couvre la surface de la terre.
- obnunc- : voir obnunt-
- obnuntĭātĭo,
ōnis, f. : annonce de mauvais présages, opposition
des augures.
--- Cic. Div. 1, 16, 29; au plur.
Cic. Att. 4, 16, 7;
id. Q. Fr. 3, 3, 2.
- obnuntĭo,
āre, āvi, ātum : - intr. avec dat. -
1
- déclarer que les auspices sont contraires. --- Don. Ad. 4, 2, 8.
2
- s’opposer à.
- obnuntiare consuli, Cic. Sest. 79 : faire opposition au consul.
3 - s'opposer aux comices. --- Cic. Phil. 2, 83 ; [passif impers.] Cic. Att. 4, 3, 4.
4 - annoncer une mauvaise nouvelle.
- primus
rescisco omnia, primus porro obnuntio, Ter. Ad. 547 : je suis le
premier qui apprend tous les malheurs, le premier qui en porte la
nouvelle aux autres.
- obnupsi
: parf. de obnubo.
- obnuptus,
a, um : part. passé de obnubo.
- ŏbœdĭens
(ŏbēdĭens), entis : soumis, obéissant, docile.
- dicto
obediens alicui, Plaut. Bacch. 3, 3, 35 : qui se conforme aux volontés de qqn.
- magistro desinebat esse dicto obœdiens, Plaut. Bacch. : on cessait
de suivre les ordres de son maître.
- pecora
ventri obœdientia, Sall. C. 1, 1 : animaux esclaves de leur ventre.
- obediens rationi, Cic. Off. 1, 132 : soumis à la raison.
- omnia obœdientia sunt, Sall. J. 14, 19 : tout obéit à vos vœux..
- ad
nova consilia gentem obœdientem habere, Liv. 28, 16, 11 : avoir un peuple
disposé à suivre ses nouveaux desseins.
- in opere obedientissima
fraxinus, Plin. 16, 228 : le frêne très facile à travailler.
- ŏbœdĭentĕr
(ŏbēdĭentĕr), adv. : avec soumission, en obéissant,
avec docilité, docilement.
- obedienter
adversus aliquem facere, Liv. : se soumettre (se plier) docilement aux
exigences
de qqn.
- ŏbœdĭentĭa, æ, f. (ŏbēdĭentĭa) : obéissance, soumission.
- appetitus
abjiciunt obedientiam, Cic. : les passions rejettent la soumission.
- obœdientia imperiorum, Plin. : obéissance aux ordres.
- obœdientia circa aliquem, Plin. : soumission à qqn.
- ŏbœdĭo
(ŏbēdĭo), īre, īvi (ĭi), ītum [ob + audio] : - intr. -
- arch. fut. obœdibo, Afran. com. 206.
1 -
écouter, prêter l’oreille
à.
- obœdire alicui : prêter l'oreille à qqn (= suivre ses avis).
- quibus rex obœdit, Nep. Dat. 5, 4 : ceux qui ont l'oreille du roi.
2 - être soumis,
être docile, obéir.
- obœdire magistratibus, Cic. Leg. 3, 5 : obéir aux magistrats.
- obœdire voluptatibus, Cic. Rep. 6, 28 : être esclave du plaisir.
- obœdire alicui ad verba, Cic. Cæc. 52 : obéir à qqn selon la lettre.
- obœdire
tempori, Cic. Br. 69, 242 : see plier aux circonstances.
- porro homines mirati sunt dicentes qualis est hic quia et venti et
mare obœdiunt ei ? Vulg. Matth. 8, 27 : les hommes, saisis
d'admiration, disaient : " qui est-il donc, que même les vents et la
mer lui obéissent ?
- passif impers. - utrimque enixe obœditum dictatori est, Liv. 4, 26, 12 : des deux côtés, on s’empressa d’obéir au dictateur.
- ramus obœditurus, Plin. 17, 137 : rameau docile, flexible.
- avec acc. de relat. - obœdire hæc omnia, Apul. M. 10, 17 : obéir relativement à tout cela.
- voir
obœdiens.
- ŏbœdĭtĭo,
ōnis, f. : c. obœdientia.
--- Vulg.
Rom. 5, 19.
- ŏbŏlĕo,
ēre, ŏlŭi : - tr. et intr. - exhaler une odeur.
- allium
obolere, Plaut. Most. 39 : sentir l'ail, puer l'ail.
--- Suet. Vesp. 8;
id. Calig. 23
- oboluit huic marsupium, Plaut. Men. 384 : l'odeur de la bourse lui est venue au nez (il a flairé la bourse).
- ŏbŏlus,
i, m. : - 1 - obole
(petite monnaie
grecque, sixième partie de la drachme). --- Vitr. Arch. 3, 1. - 2
- obole (sixième partie de la drachme). --- Cels. 5, 17 ; Plin. 21, 185.
- gr.
ὀϐολός.
- voir
hors site : obole.
- ŏbŏrĭor,
īri, ŏbortus sum : - intr. - se lever, s'élever, apparaître (devant), survenir, se produire.
- tenebræ oboriuntur, Plaut. Curc. 309 : les ténèbres se lèvent devant mes yeux (mes yeux se couvrent de ténèbres).
- lacrimis ita fatur obortis, Virg. En. 11, 41 : il prononce ces paroles entrecoupées de larmes.
- verba temere oborientia, Apul. Fl. 9a : mots qui se présentent au hasard.
- oboritur eis cæcitas, Plin. 10, 56, 4 : ils deviennent aveugles.
- tanta hæc lætitia obortast, Ter. Haut. 680 : si grande est la joie qui m’est arrivée. --- cf. Cic. Lig. 6.
- tanta
oborta caligo est, ut dispicere non posset, Suet. Ner. 19 : survint un
brouillard
si épais qu'il ne pouvait rien voir.
--- Suet. Ner. 34.
- ŏborsus,
a, um [ob + ordior] : qui a commencé. --- N. Tir. 151.
- obortus
:
1
- ŏbortus, a, um : part. passé de oborior; qui est né, qui commence,
qui s'élève, qui survient.
2
- ŏbortŭs, ūs, m. : action de naître, naissance.
- obp-: voir. opp-
- obquinisco
(ocquinisco), ĕre : - intr. - se pencher, se baisser. --- Pompon. Com. 126.
- obrădĭo,
āre : - intr. - briller en face.
--- Isid. 16, 18, 2.
- obraucātus,
a, um [ob + raucus] : devenu enroué.
--- Sol. 10, 13.
- obrĕlictus, a, um, délaissé. --- Commod. Instr. 1, 42, 8.
- obrendārĭus,
a, um [p. obruendarius, cf. obruo] : de sépulture, relatif à
l'inhumation.
- obrendārĭum, ĭi, n. : caveau mortuaire.
--- Inscr. Grut. 607, 1.
- vasa obrendaria : urnes cinéraires. --- Inscr. Orell. 4544.
- obrēpo,
ĕre, repsi, reptum :
- (Lebaigue
P. 841 et P.
842)
1
- intr. - a
- ramper vers ; se glisser furtivement, s’approcher à pas de loup, se glisser dans. - b
- surprendre, tromper.
- obrepere per ardua,
Gell. 17, 21, 24 : ramper à travers les pentes.
- possum media quamvis obrepere nocte, Tibul. 1, 8, 59 : je peux, même en pleine nuit, me glisser à la dérobée.
- obrepere
alicui, Plin. : s'approcher peu à peu de qqn.
- feles obrepunt avibus, Plin. 10, 73, 94, § 202 : les chats se glissent en rampant vers les oiseaux.
- obrepere
imprudenti, Plaut. Mil. 333 : s'insinuer dans l'esprit de qqn, sans qu'il s'en
aperçoive.
- obrepere
ad honores, Cic. Pis. 1, 1 : arriver peu à peu aux honneurs.
--- Cic. Planc. 7, 17.
- obrepit
adolescentiæ senectus, Cic. CM 4 : la vieillesse succède insensiblement à
la jeunesse. --- Cic. Att. 6, 5, 3;
Sen. Ben. 3, 2, 1;
id. Ep. 45, 7.
- obrepsisse
videtur Servio falsa significatio, Gell. 6, 12, 4 : ce qui semble avoir
trompé Servius, c'est une fausse signification.
2 - tr. - envahir, surprendre.
- te
obrepet fames, Plaut. Pœn. prol. 14 : la faim te surprendra.
--- Trin. 61 ; Sall. H. 1, 77, 19.
- obreptum
est credulitati tuæ, Quint. : on a surpris ta crédulité.
- ignoratione obreptum est ut... Cypr. Laps. 25 : il arriva sans qu'on s'en aperçût, que...
- obreptīcĭus
(obreptītĭus) , a, um [obrepo] : obreptice, obtenu par
surprise.--- Cod. Just. 3, 6, 3.
- obreptĭo,
ōnis, f. : - 1 -
action de surprendre, surprise. --- Front. Strat. 2, 5, 36; Arn. 5, 162; Ambros. in Luc. 10, § 72. - 2
- surprise faite à son supérieur, obreption.
--- Ulp. Dig. 3, 5, 8.
- obreptīvus, a, um [obrepo] : obreptice, furtif, clandeestin, secret. --- Symm. Ep. 5, 64; Cod. Th. 16, 10, 8.
- obreptīvē, adv. : obrepticement, clandestinement, par surprise. --- Cod. Th. 16, 1, 4
- obrepto,
āre, āvi, ātum : - intr. - se glisser furtivement, s'introduire
clandestinement.
--- Plaut. Pers. 1, 2, 27; Plin. 35, 10, 36, § 109.
- et mihi decessionis dies λεληθότως
obreptebat (= obrepebat), Cic. Att. 6, 5, 3 : et mon année s'écoule
insensiblement.
- obreptus :
1
- obreptus,
a, um : part. passé de obrepo.
; c. obrepticius. --- C. Th. 4, 22, 6.
2
- obreptus, a, um : part de obripio; enlevé.
- obrētĭo,
īre [ob, rete] : - tr. - embarrasser dans les filets, envelopper dans
les filets.
--- Lucr. 3, 384.
- obrĭgātĭo,
ōnis, f. : irrigation.
--- Eutych. 455, 28.
- obrĭgĕo,
ēre : - intr. - être rigide, être glacé.
--- Paulin. Ambros. 20.
- obrĭgesco,
ĕre, rĭgŭi : - intr. - 1
- devenir raide (à cause du froid). - 2
- se durcir, s'endurcir.
- obrigescere frigore, Lucil. ap. Non. 97, 12 : être raidi par le froid.
- cum jam pæne obriguisset, Cic. Verr. 2, 4, 87 : ayant déjà les membres presque raides.
- obrigescere satius est, Sen. Ep. 82, 2 : il vaut mieux s'endurcir.
- Obrimās, æ, m. : l'Obrimas (affluent du Méandre).
--- Plin. 5, 29, 29, § 106; Liv. 38, 15, 12.
- obripo, ĕre : - intr. - forme vulgaire; c. obrepo. --- Fort. Mart. 4, 5.
- obrōbŏrātĭo,
ōnis, f. : raideur des membres (causée par la goutte
ou par la paralysie).
--- Veg. Vet. 3, 85.
- obrōdo,
ĕre : - tr. - 1
- ronger autour, grignoter. --- Plaut. Amph. 724. - 2
- fig. déchirer. --- Ambros. Spir. Sanct. 1, 16, 164; id. in Psa. 118, Serm. 8, 36. - 3
- fig. rogner. ---Tert. Marc. 2, 5.
- obrŏgātĭo,
ōnis, f. [obrogo] : action d'abroger une ancienne loi par une
nouvelle, modification d'une loi par une loi nouvelle.
--- Auct. Her. 2, 10, 15.
- obrŏgo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- (<> abrogo) présenter une loi (qui détruit une autre), faire une
proposition
contre une loi. - 2
- combattre (une loi), s'opposer (à une loi). --- Flor. 3, 5, 4.
- obrogare est legis prioris infirmandæ causā legem aliam ferre, Paul. ex Fest. p. 187 : obrogare, c'est porter une nouvelle loi pour ôter vigueur à une loi antérieure.
- huic legi nec abrogari fas est nec… Cic. Rep. 3, 33 : à cette loi c’est un crime de substituer une loi contraire. --- cf. Att. 3, 23, 3 ; Phil. 1, 23.
- ubi duæ contrariæ leges sunt, semper
antiquæ (legi) obrogat nova, Liv. 9, 34, 7 : quand deux lois sont
en opposition, c’est toujours l’ancienne qui est abrogée par la
nouvelle.
- obrōsus,
a, um : part. pass. de obrodo.
- obrŭbesco,
ĕre : - intr. - rougir.
--- Aug. Serm. 107, 7.
- obructans,
antis : qui rote au nez (de qqn, alicui).
--- Apul. Mund. 59.
- obrŭo,
ĕre, obrŭi, obrŭtum : - tr. -
- part. fut. obrŭĭtūrus; inf. pés. passif obri (= obrui), Corp. inscr. Lat. 6, 19668.
1
- recouvrir (d'un amas), enterrer, ensevelir, enfouir.
- se obruere arena, Cic. Nat. 2, 125 : se couvrir de sable.
- obruere ova, Cic. Nat. 2, 129 : recouvrir ses œufs [de terre].
- obruere thesaurum, Cic. CM 21 : enfouir un trésor.
- nec vero
quemquam senem audivi oblitum, quo loco thesaurum obruisset, Cic. de
Sen. 7, 21 : je n'ai jamais entendu parler d'un vieillard qui ait
oublié où il avait enfoui son trésor.
- est
in nobis ut et adversa quasi perpetua oblivione obruamus et secunda
jucunde ac suaviter meminerimus, Cic. Fin. 1, 57 : il est en notre
pouvoir d'enfouir en quelque sorte les malheurs dans un oubli perpétuel
et de nous rappeler avec plaisir les bonheurs. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 11; éd. Vuibert.
- Ægyptum Nilus obrutam tenet, Cic. Nat. 2, 130 : le Nil tient l’Égypte recouverte de ses eaux.
- obruere puppes, Virg. En. 1, 69 : engloutir des vaisseaux.
-
obruitur milium,
Col. 11, 2, 72 : on sème le mil. ---
id. 11, 2, 81
id. 11, 3, 42; Ov. R. Am. 173.
- fig. idem tumulus ejus nomen etiam obruisset, Cic. Arch. 24 : le tombeau aurait en même temps enseveli jusqu’à son nom.
2
- charger, surcharger.
- se obruere vino, Cic. Dej. 26 : se charger de vin.
- obrutus vino, Cic. Phil. 13, 31 : gorgé de vin.
3
- ensevelir, étouffer.
- obruere aliquem oblivione, Cic. Br. 60 : ensevelir qqn dans l’oubli. --- cf. Cic. Fin. 1, 57 ; Dej. 37.
- talis
viri interitu sex suos obruere consulatus, Cic. Tusc. 5, 56 : en
faisant périr un tel homme étouffer la gloire de ses six consulats.
4
- écraser (de sa supériorité), l'emporter sur, vaincre, accabler.
- ut testem omnium risus obrueret, Cic. de Or. 2, 285 : au point qu’un rire général accabla le témoin.
- ære alieno obrui, Cic. Att. 2, 1, 11 : être écrasé de dettes.
- Tusculanum
et Pompeianum valde me detectant, nisi quod me ære circumforaneo
obruerunt, Cic. Att. 2, 1, 11 : mes villas de Tusculum et de Pompéi me
donnent beaucoup de plaisir; seulement elles m'ont écrasé de dettes.
- obrui
numero, Virg. En. 2, 424 : être accablé par le nombre.
- Venus Nymphas obruit,
Stat. Achill. 1, 293 : Vénus est au-dessus des Nymphes.
- conspectu melioris obruitur, Quint. 12, 10 : (cette laine) ne soutient pas la comparaison avec l'autre.
- obruere famam
successoris, Tac. Agr. 17 : écraser son successeur. --- Val. Fl. 1, 320; Vell. 2, 69.
- obrussa, æ, f. :
- χρυσίον ὄϐρυζον, obryzum aurum. --- Vulg. 2 Par. 3, 5; Isid. 16, 18, 2.
1
- épreuve de l’or, essai. --- Plin. 33, 59.
- aurum ad obrussam, Suet. Nero 44 : or éprouvé à la coupelle, or très pur.
2
- fig. épreuve, pierre de touche. --- Cic. Br. 258 ; Sen. Ep. 13, 1.
- ad obrussam exigere, Sen. Nat. 4, 5, 1 : faire passer au creuset = vérifier avec soin.
- obrūtesco : voir obbrutesco.
- obrŭtus,
a, um : part. passé de obruo.
- obryza, æ, f. : c. obryzum.
--- Cod. Th. 12, 6, 12; 12, 7, 3.
- obryzātus,
a, um : fait d'or affiné.
--- Cod. Th. 11, 10, 3; 12, 49, 1.
- obryzum,
i, n. : Isid. or affiné.
--- Isid. 16, 18, 2.
- ὄϐρυζον (s.-ent. χρυσίον).
- obryzum
aurum : or affiné.
--- Vulg. 2 Par. 3, 5; Petr. 67; Vulg. Job, 28, 15; 31, 24.
- obryzus, a, um : (or) éprouvé au creuset. --- Vulg. 2 Chron. 3, 5.
- obsæpĭo
(obsēpĭo), īre, psi, ptum : - tr. - barrer, fermer, obstruer,
intercepter.
- obsipio, Cæcil. ap. Diom. p. 378.
- viam
alicui obsepire : barrer la route à qqn.
- plebi
iter ad curules magistratus obsæpire, Liv. 9, 34, 5 : empêcher la plèbe
d'avoir accès aux magistratures curules.
- obsæpta servitute ora, Plin. Pan. 66 : bouches fermées par la servitude.
- viam adipiscendi obsæpire, Cic. Mur. 23, 48 : enlever les moyens d'obtenir.
- obsæptĭo,
ōnis, f. : action d'obstruer.
--- Jul. d. Aug. Imp. Jul. 3, 119.
- obsæptus,
a, um : part. passé de obsæpio.
- obsălūtāre, se offerre salutandi gratiā dicebant antiqui, ut consalutare, persalutare, Paul. ex Fest. p. 193 : les anciens disaient obsalutare au lieu de se présenter pour saluer, comme ils disaient consalutare, persalutare.
- obsătullo, āre [saturo] : - tr. - rassasier qq. peu : P. Fest. 193.
- obsătŭro,
āre : - tr. - rassasier.
--- Ter. Heaut. 4, 8, 28.
- obscæn-
: voir obscēn-
- obscævo,
āre [ob, scaevus] : - intr. - apporter un mauvais présage (à qqn, alicui),
porter malheur (à qqn, alicui).
--- Plaut. As. 2, 1, 18.
- Obsce
: c. Osce.
- obscēnē,
adv. [obscenus] : d'une manière obscène, d'une manière indécente.
- dicitur non obscene, Cic. Off. 1, 128 : il est dit en termes voilés. --- Cic. Fam. 9, 22.
- obscenius concurrerunt litteræ, Cic. de Or. 45, 154. : le concours des lettres amena une consonance assez indécente. --- Cic. Nat. 3, 56.
- obscenissime vixit, Eutr. 8, 22.
- obscēnĭtās,
ātis, f. [obscenus] :
1 - indécence, obscénité. --- Cic. Off. 1, 104 ; 127 ; de Or. 2, 242 ; Fam. 9, 22, 1.
2
- objet (d'art)
obscène. --- Plin. 30, pr. 3.
3
- parties viriles. --- Arn. 5, 12.
4 - mauvais augure. --- Arn. 1, 16.
- obscēnus,
a, um :
1 - de mauvais
augure, sinistre. --- Virg. G. 1, 470; En. 12, 876; Cic. Dom. 140; Varr. L. 7, 96.
- apud antiquos omnes fere obscena dicta sunt, quae mali ominis habebantur, Paul. ex Fest. p. 201 : presque tous les anciens donnent l'épithète d'obscena aux choses qui étaient regardées comme de mauvais présages.
- ALLIESIS dies dicebatur apud Romanos obscenissimi ominis, ab Allia fluvio scilicet, ubi Romanus fusus a Gallis exercitus est, P. Fest. : les Romains appelaient Alliensis un jour du plus mauvais augure, du fleuve Allia, près duquel l'armée romaine fut mise en fuite par les Gaulois.
2
- funeste, fatal. --- Catul. 68, 99 ; Ov.
H. 5, 119.
3 - indécent, obscène. --- Cic. Nat. 1, 111; Off. 1, 104;
Fam. 9, 22, 1.
- obscēnissimus Cic. Q. 2, 3, 2.
- re honestum est, nomine
obscenum, Cic. Off. 1, 128 : c’est moral comme action, obscène dans les
termes.
- illud Antipatri paulo obscenius,
Cic. Tusc. 5, 38, 112 :
le mot un peu libre d'Antipater. --- cf.
Val. Max. 3, 5
4 - sale, dégoûtant, hideux, immonde. --- Virg. En. 4, 455; 7, 417; Luc. 4, 312.
- volucres pelagi : les hideux oiseaux (= les harpies). --- Virg. En.
3, 241; 262.
5 - au plur.
- obscēna,
ōrum, n. : - a
- les parties
viriles. --- Ov. M. 9, 347; cf. Suet.
Cal. 58; [sing. Ov. F. 6, 631. - b - les
excréments. --- Sen. Ep. 70, 20.
- obscœn- : voir obscēn-
- obscūrātĭo,
ōnis, f. [obscuro] : obscurité, obscurcissement.
- in illā obscuratione, Auct. B. Hisp. 6 : dans cette obscurité.
--- Vitr. Arch. 9, 1, 11.
- obscuratio solis : éclipse du soleil. --- Cic. Fr. F 5, 54 ; Quint. 1, 10, 47.
- fig. obscurationes,
quae propter exiguitatem vix apparent, Cic. Fin. 4 32 : biens cachés et
si peu importants qu'on les sent à peine. --- Cic. Fin. 4, 29.
- obscūrātus,
a, um : part. passé de obscuro.
- obscūrē,
adv. : - 1 -
sans voir clair, sans distinguer, confusément. --- Cic. d. Non. 474, 28. - 2 - obscurément, en
cachette, furtivement,
secrètement, à la dérobée.
- obscure natus,
Macr. S. 7, 3 : d'une naissance obscure. --- cf.
Amm. 29, 1, 5.
-
non obscure ferre aliquid : faire quelque chose au grand jour. --- Cic. Clu. 19, 54; cf. id. Par. 6, 1, 45; Hirt. BG. 8, 54.
- obscurius, Quint. 8, 2, 24; Cic. Fam. 1, 5, b, 2.
- obscurissime, Gell. 17, 13, 5; id. 11, 16, 9.
- obscūrĕfăcĭo, ĕre : - tr. - obscurcir, rendre invisible. --- Non. 146, 28.
- obscūrĭdĭcus, a, um : qui tient des propos obscurs, qui ne parle pas clairement. --- Att. d. Non. p. 15.
- obscūrĭlŏquĭum, ĭi, n. : énigme. --- Gloss. Isid.
- obscūrĭtās,
ātis, f. [obscurus] : - 1 -
obscurité. - 2
- obscurcissement (de la vue). - 3
- obscurité,
défaut de clarté, incertitude, doute, mystère. - 4
- condition obscure, rang obscur. --- Cic. Off. 2, 45.
- obscuritas latebrarum, Tac. H. 3, 11 : l'obscurité de sa retraite. --- Plin. 2, 18, 16, § 79.
- obscuritas visūs, Plin.. 23, 35; oculorum, Plin. 37, 51 : obscurcissement (affaiblissement) de la vue.
- detur
venia novitati verborum, rerum obscuritatibus serventi, Apul. Plat. 1,
9 : qu'on me pardonne ces alliances de mots commandées par
l'obscurité du sujet.
- latet fortasse obscuritate involuta naturae, Cic. Div. 1, 35 :
peut-être y a-t-il là une obscurité inhérente à la nature de ces
manifestations. --- Cic. de Or. 3, 13, 50;
id. Rep. 1, 10, 16;
Quint. 8, 2, 12;
Cic. Clu. 27, 73;
id. Fin. 2, 5, 15.
-
obscuritas generis, Flor. 3, 1, 13 : l'obscurité de la naissance.
- obscūro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 842 et P.
843)
1
- obscurcir, rendre obscur [des régions, la lumière du soleil].
- obscurare lumen lucernæ, Cic. Fin. 3, 14, 45 : voiler l'éclat d'une lampe.
- rapidi solis nitor obscurare, Catul. 66, 3 : obscurcir l'éclat du rapide soleil. --- Cic. Nat. 2, 38, 96; Sall. J. 38, 5; Virg. En. 12, 253; Sall. Fragm. ap. Non. 489, 10.
2 - voiler, cacher, couvrir, rendre invisible.
- ut obscuratur et offunditur luce solis lumen lucernæ… Cic. Fin. 3, 45 : de même que s’obscurcit et s’éclipse à la lumière du soleil la lueur d’une lampe… Hor. S. 2, 7, 55;
Petr. 134;
Sall. J. 49, 5;
Cic. Fin. 4, 12, 3;
Vulg. Psa. 138, 12.
3 - aveugler, obscurcir [l’intelligence].
- scio amorem tibi pectus obscurasse, Plaut. Trin. 667 : je sais que l'amour aveugle ton coeur.
4 - dissimuler, masquer, tenir dans l'ombre.
- ad
te pertinet esse te talem ut tuas laudes obscuratura nulla umquam sit
oblivio, Cic. Marc. 30 : il t'appartient d'être tel qu'aucun oubli
jamais ne rejette dans l'ombre tes titres de gloire. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 156, éd. Vuibert.
- nulla
nox tenebris obscurare cœtus nefarios potest, Cic. Cat. 1, 3, 6 :
aucune
nuit ne peut dissimuler dans ses ténèbres tes assemblées criminelles.
- periculi magnitudinem obscurare, Cic. Verr. 2, 3, 131 : dérober aux regards la grandeur du péril. --- Cic. Arch. 26.
5 - exprimer en termes obscurs, envelopper [sa pensée].
- nihil
me nec subterfugere voluisse reticendo nec obscurare dicendo, Cic. Clu.
1 : (pour que tout le monde comprenne) que je n'ai voulu ni rien éluder
par mon silence, ni rien déguiser par mes discours. --- Cic. Att. 2, 20, 3 ; Quint. 5, 13, 41.
6 - prononcer faiblement, indistinctement.
- nolo exprimi litteras putidius, nolo obscurari neglegentius, Cic. de
Or. 3, 41 : je ne veux pas qu'on prononce les mots d'une manière
affectée, ni qu'on les laisse tomber négligemment.
--- Quint. 9, 4, 40.
7 - rendre [la voix] sourde. --- Quint. 11, 3, 20.
8 - au passif - s’effacer, entrer dans l’ombre, s’obcurcir, disparaître.
- obscurari,
Cic. de Or. 2, 95 : s’obscurcir, s’effacer, disparaître.
- obscurata
vocabula, Hor. Ep. 2, 2, 115 : mots tombés en désuétude.
- obscūrum,
i, n. : obscurité, ténèbres. --- Virg. G. 1, 478 ; Liv. 1 præf. 3.
- in obscuro, Vulg. Prov. 7, 9 : dans l'obscurité.
- sub obscurum noctis, Virg. G. 1, 478 : à l'approche de la nuit. --- Sall. J. 21, 2.
- si in tanta scriptorum turba mea fama in obscuro sit, Liv. 1
praef. 3 : si parmi tant d'écrivains mon nom se trouve perdu.
- obscurum,
adv. : dans l'obscurité.
--- Luc. 5, 631.
- obscūrus,
a, um :
1 - sombre, obscur, ténébreux.
- obscurus lucus,
Virg. En. 9, 87 : bois sombre.
- nox obscura, Virg. En. 2, 420 : nuit
obscure.
- jam obscura luce, Liv. 24, 21, 7 : comme il faisait déjà sombre.
- poét. - ibant obscuri, Virg. En. 6,
268 : ils allaient, groupe sombre.
2 - obscur, difficile à
comprendre.
- hoc video, dum breviter voluerim dicere, dictum a me esse paulo
obscurius, Cic. de Or. 1, 187 : je vois qu'en voulant dire cela
brièvement, j'ai été un peu obscur. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 152, éd. Vuibert.
- res obscurissimas videre, Cic. de Or. 2, 153 : pénétrer
les sujets les plus obscurs.
- valde Heraclitus obscurus, Cic. Div. 2,
133 : Héraclite était tout à fait obscur (peu intelligible). --- cf.
Hor. P.
25.
3
- obscur, incertain, douteux.
- obscura spes, Cic. Agr. 2, 66 : espoir
vague.
- neque est obscurum quin ... : et il n'est pas douteux que... --- Cic. Par. 51.
4
- obscur, inconnu.
- non est obscura tua in me benevolentia, Cic. Fam.
13, 70 : tout le monde connaît ton dévouement pour moi. --- cf. Cic.
Fam. 3, 10, 5.
- Cæsaris autem erat in barbaris nomen obscurius, Cæs. BC. 1, 61, 3 : le nom de César était presque ignoré de ces Barbares.
- obscuro loco natus, Cic. Verr. 5, 181 : né d’une famille
obscure.
- vitam
per obscurum transmittere, Sen. Ep. 19, 3 : passer sa vie dans
l'obscurité.
- obscuriora sunt ejus gesta pleraque, Nep. Tim. 4 : on ignore davantage la plupart de ses actes.
5 - caché, secret.
- obscurus homo, Cic. Off. 3, 57 : homme dissimulé.
- obscurum
odium, Cic. Fam. 3, 10, 6 : haine cachée.
- obsĕcrātĭo,
ōnis, f. [obsecro] :
1 -
demande instante, supplication.
- prece et obsecratione uti, Cic. Inv. 1, 16, 22 : recourir aux prières et aux supplications. --- Cic. Font. 17, 39; Quint. 6, 1, 33; Vulg. Psa. 142, 1; id. Rom. 10, 1.
2
- obsécration [fig. de rhét.]. --- Cic. de Or. 3, 105 ; Inv. 1, 109.
3 - serment avec imprécations. --- Just. 24, 2, 5; 24, 8, 7.
4 - surtout supplication [adressée aux dieux, pour les apaiser, ce que n’implique pas la supplicatio]. --- Cic. Har. 63 ; Liv. 26, 23, 6 ; 27, 11, 6 ; 31, 9, 6.
- obsecratio in unum diem populo indicta (sunt), Liv. 26, 23 : on prescrivit un jour de prières publiques. --- Liv. 27, 11; id. 4, 21; 31, 9; Cic. Har. Resp. 28 fin.; Suet. Caes. 22.
- obsĕcro
(opsĕcro), āre, āvi, ātum [ob, sacro] : - tr. -
- ob vos sacro = vos obsecro Fest. 190, 2.
1 -
prier au nom des dieux,
prier instamment, supplier, conjurer (en invoquant les dieux).
- obsecrare aliquem : supplier qqn. --- Cic. Verr. 2, 2, 42 ; Sest. 147, etc.
- obsecrare ut, obsecrare ne : supplier de, supplier de ne… pas. --- Cic. Pis. 77 ; Off. 3, 90.
- te hoc obsecro ut… : je te supplie de. --- Cic. Quinct. 99.
- illud vos obsecro, ne… : je vous adresse cette prière, savoir de ne… pas. --- Planc. 56.
- avec subj. seul. - obsecrabat… implerem, Plin. Min. Ep. 4, 9, 12, il me suppliait de remplir…, cf. Cic. Rab. perd. 5.
2 - formule entre parenthèses
- obsecro : de grâce, je t’en conjure, au nom du ciel, etc.
- obsecro, mea Pythias, Ter. Eun. 657 : de grâce, ma chère Pythias.
- obsecro, tace, Plaut. Cas. 196 : de grâce, tais-toi.--- Plaut. Ter. ; Cic. Att. 13, 13, 3 ; Tusc. 1, 60 ; Lig. 37.
3 -
absol. - demander une grâce.
- obsecrare abs aliquo, Plaut. Bacch. 1025 : demander une grâce à qqn.
- obsĕcŭla (opsĕcŭla), æ, f. [obsequor] : femme de mœurs faciles. --- Læv. d. Char. 288, 11.
- obsĕcundantĕr, conformément à.
- avec dat. - obsecundanter naturae vivere, Nigid. ap. Non. 147, 26 : vivre conformément à la nature.
- obsĕcundātĭo,
ōnis, f. : soumission.
--- Cod. Th. 12, 1, 92; Aug. Ep. 22, 1.
- obsĕcundātŏr, ōris, m., serviteur. --- Cod. Th. 12, 1, 92.
- obsĕcundo,
āre, āvi, ātum : - 1 -
intr.
avec dat. - se conformer à, se montrer favorable à, obéir à, céder
à, être complaisant, avoir des égards, consentir à. - 2
- tr. - concéder, accorder.
--- Fronto.
- obsecundare in loco, Ter. Heaut. 4, 6, 23 : obéir en temps et lieu. --- id. Ad. 5, 9, 37.
- ejus semper voluntatibus obsecundare, Cic. Imp. Pomp. 16, 48 : toujours seconder les désirs de qqn.
- obsecundando mollire impetum, Liv. 3, 35, 7 : amortir leur ardeur en feignant de les seconder.
- obsecundare imperiis, Amm. 17, 10, 10 : exécuter des ordres. --- Quint. 11, 3, 92; M. Aur. ap. Front. Ep. ad M. Caes. 5, 35 Mai.
- obsĕcundus, a, um : qui se prête à. --- Not. Tir.
- obsĕcūtĭo,
ōnis, f. [obsequor] : soumission, obéissance. --- Arn. 6, 17.
- obsĕcūtŏr,
ōris, m. : celui qui obéit à, qui se conforme à. --- Tert. Marc. 4, 9.
- obsĕcūtus,
a, um : part. passé de obsequor.
- obsēdi
: parf. de obsido et de obsideo.
- obsēp-
: voir obsæp-
- obsĕquēla (obsĕquella), æ, f. [obsequor] : complaisance, déférence. --- Prud. Per. 6, 78.
- obsĕquens,
entis : part.-adj. de obsequor. - 1
- qui se plie aux désirs (de qqn, alicui), obéissant, complaisant. - 2
- favorable, propice. --- Plaut. Rud. 260; Inscr.
- avec
tmèse : vin' tu te mihi ob esse sequentem an nevis? Plaut.
Merc.
1, 2, 39 : veux-tu être pour moi un serviteur docile ou ne le veux-tu
pas?
- obsequentior. --- Sen. Ep. 50, 6; Curt. 6, 3, 18.
- curae mortalium obsequentissima Italia, Col. 3, 8, 5 : l'Italie qui répond si bien aux soins des hommes. --- Quint. Decl. 291.
- obsĕquentĕr,
adv. [obsequens] : par complaisance, par condescendance, par déférence.
--- Liv. 41, 10, 12; Plin. Ep. 4, 11, 15.
- obsĕquentissime Plin. Ep. 7, 24, 3.
- obsĕquentĭa, æ, f. [obsequens] : complaisance. --- Cæs. BG. 7, 29, 4; Plaut. As. 1, 1, 50.
- obsĕquĭæ, ārum, f. [obsequor] : obsèques. --- Inscr. Fabret. 702.
- obsĕquĭālis, e [obsequium] : obséquieux. --- Fort. 6, 7, 274.
- obsĕquĭbĭlis,
e [obsequium] : obligeant, serviable. --- Gell. 2, 29, 12.
- obsĕquĭōsus,
a, um [obsequium] : très complaisant, plein de complaisance, empressé,
très serviable (à l'égard de qqn, alicui). --- Plaut. Capt. 2, 3, 58.
- obsĕquĭum,
ĭi, n. :
1 - complaisance, condescendance,
déférence. --- Ter. And. 68 ; Cic. Pis. 5; Att. 6, 6,1 ; Læl. 89.
- obsequium erga
aliquem : condescendance à l'égard de qqn. --- Liv. 7, 39, 19 ; Tac. An. 3, 12 ; 5, 3; H. 3, 5.
- obsequium in aliquem : condescendance à l'égard de qqn. --- Cic. Att. 10, 4, 6; Liv. 29,15, 3; Tac. An. 6, 37 ; Just. 20, 4,
9.
- obsequium corporis, Cic. Leg. 1, 60 : complaisance pour son
corps.
- obsequium ventris, Hor. S. 2, 7, 104 : complaisance pour son ventre.
- jurare
in obsequium alicujus, Just. 13, 2 : prêter serment de fidélité à qqn.
- obsequium
erga aliquem exuere, Tac. A. 3, 12 : refuser d'obéir à qqn.
- flectitur obsequio curvatus ab arbore ramus, Ov. A. A. 2, 179 : si on courbe une branche avec ménagement, elle plie.
- obsequio tranantur aquae, Ov. A. A. 2, 181 : en suivant avec précaution le fil de l'eau, on traversa un fleuve à la nage.
- obsequio deferri spernit aquarum, Ov. M. 9, 117 : il dédaigne de se laisser entraîner par des eaux complaisantes.
- plur. obsequia : marques de déférence. --- Planc. Fam. 10, 11, 3.
2
- complaisances coupables. --- Curt. 6, 7, 1 ;
10, 1, 25.
3
- obéissance, soumission. --- Suet. Aug. 21 ; Just. 3, 2,
9, etc.
4
- [décad.] service [d’ordonnance, de planton]. --- Veg. Mil.
2, 19.
- ad obsequia judicum deputabantur milites : on désignait des soldats pour le service des juges.
- plur. obsequia : clients, suite, cortège.
- obsĕquor,
sĕqui, sĕcūtus sum (sĕquūtus sum) : - 1
- céder (à qqn, alicui), avoir de la complaisance (pour qqn, alicui),
céder par déférence. - 2
- obéir, se soumettre
à, se plier aux désir de, complaire à.
- obsequi alicui, Cic. Clu. 149 ou voluntati alicujus Cic.
Fin. 2, 17, se plier aux désirs de qqn, faire la volonté de qqn.
-
obsequi tempestati, Cic Fam. 1, 9, 21 : céder à la tempête.
- obsequi fortunæ, Cæs.
d. Cic. Att. 10, 8, 1 : se prêter à la fortune.
- obsequi animo, Plaut. Mil. 677 : satisfaire ses désirs.
- proinde indulge precibus meis, obsequere consilio, Plin. Ep. 4, 15 : sois donc bienveillant à mes prières, écoute mes conseils.
- dic,
hospes, Spartæ nos te hic vidisse jacentes, dum sanctis patriæ legibus
obsequimur, Cic. Tusc. 1, 101 : étranger, va dire à Sparte que tu nous
as vus couchés ici pour avoir obéi aux lois sacrées de la patrie.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 152, éd. Vuibert.
- avec acc. de relation - obsequi id gnato, Plaut. As. 76 : céder en cela à son fils. --- cf. Gell. 2, 7, 12.
- avec ut. - neque
uti de M. Popilio referrent senatui obsequebantur, Liv. 42, 21, 1 : et,
sur la question de mettre à l’ordre du jour l’affaire de M. Popilius,
ils ne déféraient pas aux désirs du sénat.
- passif impers. - volo amori obsecutum illius, Plaut. As. 1, 1, 62 : je veux céder à sa tendresse.
- fig. æs malleis
obsequitur, Plin. 34, 94 : l’airain se plie à la volonté du marteau, est
malléable.
- caput manibus obsequatur, Quint. 11, 3 : que la tête suive le
mouvement des mains.
- obsĕquūtĭo, -ūtor : voir obsecutio, -cutor.
- obsĕrātĭō, ōnis, f. [obsero] : fermeture, clôture. --- Fort. Med. 6.
- obsērĭcātus, a, um : tout revêtu de soie. --- Aug. Serm. 61, 8.
- obsero
:
1
- obsĕro, āre, āvi, ātum [ob + sera] : - tr. - fermer, verrouiller.
--- Ter. Eun.
763 ; Liv. 5, 41, 7 ; Suet. Tit. 11.
- palatum
obserare, Catul. 55, 21 :
clore son palais (= garder le silence).
2
- obsĕro (opsĕro), ĕre, sēvi, sĭtum : - tr. - semer, planter,
ensemencer.
--- Varr. R. R. 1, 14, 1; Cic. Leg. 2, 25, 63; Col. 2, 9, 1; Varr. R. R. 1, 44, 2.
- inf. parf. sync. obsesse (= obsevisse), Att. ap. Non. 395, 27; parf. insolite obseruit Serv. G. 1, 19.
- obsitus
+ abl. : couvert de, rempli de.
- montes
nivibus obsiti, Curt. 5, 6, 15 : montagnes couvertes de neige.
- pannis annisque
obsitus, Ter. Eun. 236 : chargé de haillons et d’années. --- cf. Liv. 2, 23; 19, 16; Virg. En. 8, 307 ; Tac. An. 4, 28; Ov. M. 4, 724.
-
hisce ego jam sementem in ore faciam, pugnosque obseram, Plaut. Men. 5,
7, 23 : je vais faire aux autres un semis de coups de poings sur la
face, dru et serré.
- obserere mores malos, Plaut. Trin. 2, 4, 130 : introduire de mauvaises habitudes.
- observābĭlis,
e : - 1 - qu’on peut observer. --- Sen. Ben. 4, 23, 1 ; Quint. 9, 1, 20. - 2 - remarquable, admirable. --- Apul. M. 11, 21.
- observandus,
a, um : - 1 -
adj. verbal de observo. - 2
- respectable.
- (Lebaigue
P. 843 et P.
844)
- observans,
antis : part.-adj. de observo.
1
- qui observe, qui surveille, qui obéit.
- observantissimus
omnium officiorum, Plin. Ep. 7, 30, 1 : qui remplit rigoureusement tous
ses devoirs.
- observantior aequi fit populus, Claud. IV. Cons. Hon. 296 : le peuple devient plus obéissant aux lois.
2
- plein de respect pour, plein d'égards pour, qui a de la considération
pour.
- observantissimus
mei homo, Cic. Q. Fr. 1, 2, 3, § 11 : homme tout plein d'égards pour
moi.
- homo tui observans, Cic. Quint. 11, 39 : homme plein d'égards pour toi. --- cf. Cic. Fam. 13, 3, 1.
- observantĕr,
adv. [observans] : avec soin, avec attention. --- Mac R. Somn.
1, 1, 7.
- observantius, Amm. 23, 6, 79; observantissime, Gell. 10, 21.
- observantĭa, æ, f. [observans] :
- observantĭēs, ēi, f. c. observantia. --- Char. 118, 2.
1 - action de remarquer, d’observer.
- temporum observantia, Vell. 2, 106, 3 : l'observation précise des temps.
2
- observation, respect [des coutumes, des
lois].
- prisci moris observantia, Val. Max. 2, 6, 7 : respect des anciens usaages. --- juris, Dig. 1, 2, 2.
3
- considération, égards,
déférence. --- Cic. Inv. 2, 66 ; Fam. 12, 27, 1; Balb. 28, 53; Mur. 34, 71; id. Quint. 18, 59; Liv. 1, 35; Quint. 11, 1, 66.
- observantia
tibi mea numquam defuit, Cic. : je n'ai jamais manqué d'égards pour toi.
- Servius
tuus vel potius noster summa me observantia colit, Cic. Fam. 4, 4
: ton Servius (je dirai plutôt notre Servius) me comble de
prévenances.
4
- culte, religion. --- Cod. Th.
16, 5, 54.
- observātē,
adv. [observo] : judicieusement, avec soin, en observateur.
--- Gell. 2, 17, 1.
- observātĭo,
ōnis, f. [observo] :
1 - observation, remarque.
- observatio siderum, Cic. Div. 1, 2 : l’observation des astres.
- observationi operam dare, Plaut. Mil. 2, 6, 5 : se tenir en observation. --- Plin.
17, 163.
2
- observation des faits, des phénomènes. --- Cic. Br. 33 ; Div. 1, 131 ;
2, 146.
- observatio prudentium, Cic. Or. 178 : observation faite par les
savants.
3
- attention, scrupule.
- adeo summa erat observatio in bello movendo, Cic. Off. 1, 11, 36 :
voilà jusqu'où allaient les énormes scrupules pour entreprendre la
guerre.
- in observatione
est ut... (subj.) : on a soin de, on veille à ce que. --- Plin. 17, 163.
4
- observation.
- observatio dierum, Gell. 3, 2, 3 : observation
des jours [les jours se comptent-ils à partir du milieu de la nuit ou
du coucher du soleil ?]
5
- remarques, préceptes.
- dare observationes aliquas coquendi, Plin. 22, 99 : donner quelques préceptes pour faire cuire.
- reliquit
non mediocrem silvam observationum sermonis antiqui, Suet. Gram. 24 :
il a laissé un vaste recueil d'observations sur le vieux langages. --- Plin. 17, 63.
6
- respect. --- Val.-Max. 1, 1, 8.
7
- culte,
religion. --- Cod. Th. 12, 112.
- observātŏr,
ōris, m. : - 1 - celuui qui
observe,
observateur. ---
Sen. Ep. 41, 2; Plin. Pan. 40. - 2
- celui qui observe,
qui pratique (un culte). --- Cod. Th. 16, 5, 1.
- observatrix,
īcis, f. : celle qui observe, qui respecte.
Tert. Cor. Mil. 4.
- observatus
:
1
- observātus, a, um : part. passé de observo. - a
- observé, considéré, remarqué, examiné. - b
- gardé, observé, conservé. - c
- honoré,
respecté.
2
- observātŭs, ūs, m. : observation, remarque.
--- Varr. R. R. 2, 7, 3.
- observĭto,
āre, āvi, ātum [observo] : - tr. - observer soigneusement. --- Cic. Div. 1, 2 ; 102; Sabin. d. Gell. 10, 15, 26.
- observo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- arch. fut. ant. observasso Plaut. Mil. 328.
1
- porter son attention sur, observer.
- observare alia signa, Cic. Fam.
6, 6, 7 : observer d’autres signes [dans la divination].
- observare occupationem alicujus, Cic. Amer. 22 : guetter, épier le moment où qqn est occupé.
- sese observare, Cic.
Br. 283 : s’observer soi-même, ne se passer rien.
- observant,
quemadmodum sese unusquisque nostrum gerat, Cic. Verr. pr. 46 : ils
observent la manière dont chacun de nous se comporte.
2 - observer
des phénomènes, faire des observations.
- observando notare, Cic. Div.
2, 146 : noter (relever) au moyen d’observations.
3 - faire attention à, avoir l’œil sur, surveiller.
- observare januam Plaut. As.
273; greges Ov. M. 1, 513, surveiller (garder) une porte, des troupeaux.
- observare ne subj. : être attentif à éviter que. --- Cic. Læl. 58.
- observare ut subj. : veiller à ce que, être attentif à ce que. --- Cic. Leg. 2, 24; Liv. 2, 5, 10; Suet. Claud. 22.
- observatum est ne supplicium de quoquam sumeretur, Suet. Aug. 57 : on prit soin de ne pas exécuter de jugements criminels.
- quod ne accidat observari non potest, Cic.Or. 56, 190 : il n'est pas possible de prendre garde à ce que cela n'arrive pas.
4
- observer, respecter, se conformer à.
- observare leges, Cic. Off. 2, 40 : observer les lois.
- observare præceptum, Cæs. BG. 5, 35, 1 : se conformer à une instruction.
- observare imperium, Sall. J. 80, 2 : observer les ordres.
- observare ordines,
Sall. J. 51, 1 : garder ses rangs.
5 -
respecter, avoir des égards
pour, avoir de la considération pour, considérer, honorer.
- me ut alterum patrem et observat et
diligit, Cic. Fam. 5, 8, 4 : il me respecte à la fois et m’affectionne
comme un second père.
- observari diligenter videmur, Cic. : il semble qu"on nous donne une grande preuve d'estime.
--- cf. Cic. Planc. 18, 45; Virg. G. 4, 210; Cic. Att.
2, 19, 5; id. ib. 9, 20, 3; Front. Ep. ad Anton. p. 4.
- obsĕs, ĭdis, m. [ob, sedeo] : - 1 - otage [de guerre]. --- Cic. Pomp. 25 ; Cæs. BG. 1, 14, etc. - 2
- gage, caution, garantie, assurance.
--- Cic. Clu. 188 ; Cat. 4, 9 ; Cæl. 78 ; Nep. Phoc. 2, 4.
- arch. opses; gén. plur. -dum, mais aussi -dium d. mss.
- obsides inter se dare : échanger des otages. --- Caes. BG. 1, 9.
- obsides alicui imperare, Cic. Imp. Pomp. 12, 35 : imposer des otages à qqn.
- obsidibus acceptis exercitum reducit ad mare, Caes. BG. 5, 23, 1 : après avoir reçu les otages, il ramena l'armée sur la côte.
- eo
postquam Cæsar pervenit, obsides, arma, servos qui ad eos perfugissent,
poposcit, Cæs. BG. 1, 27 : César, quand il y fut arrivé, leur
demanda des otages, leurs armes, les esclaves qui s'étaient enfuis vers
eux.
- au fém.
una ex obsidibus regi data, elapsa custodiam, Clœlia, per patrium
flumen equitabat, Flor. 1, 10 : Clélie, une de celles qu'on avait
données en otage à Porsena, échappée à ses gardes, traversa à cheval le
fleuve de la patrie.
- obsides dare + prop. inf. : se porter garant que. --- Cic. Verr. 2, 3, 124.
- obsessĭo,
ōnis, f. :
1
- action d’assiéger, siège, blocus.
- [de villes]
Cic. Mur. 33; Balb. 6.
- [de temples] Cic. Dom. 5.
- obsessionem omittere, Caes. BC. 3, 24 : lever le siège.
2
- occupation [d’une
route]. --- Cic. Pis. 40.
- obsessŏr,
ōris, m. [obsideo] : - 1 - celui
qui
se tient auprès, celui qui occupe un lieu. --- Plaut.
Ps. 807 ; Ov. F. 2, 259. - 2
- celui qui assiège, qui bloque, assiégeant.
--- Plaut.
Ps. 807 ; Ov. F. 2, 259.
- viarum obsessores, P. ex Fest. : les voleurs de grands chemins.
- obsessus,
a, um : part. passé de obsideo.
- obsēvi
: parf. de obsero, ĕre.
- Obsĭānus, a, um : d’Obsius.
- Obsianus lapis, Plin. 36, 157 : pierre d’Obsius.
- Obsĭāna, ōrum, n. : vases d’Obsius.
- obsĭbĭlo,
āre : - tr. - faire entendre en sifflant. --- Apul. M. 11, 7.
- obsĭdātus, ūs, m. [obses] : qualité d’otage. --- Amm. 16, 12, 25.
- obsĭdĕo,
ēre, obsedi, obsessum [ob + sedere] :
1
- intr. - être assis, être installé qq part.
- obsidere
domi, Ter. Ad. 718 : rester à la maison.
- servi ne obsideant, liberis ut sit locus,
Plaut. Pœn. prol. 23 : que les esclaves ne soient pas assis n'importe où, qu'ils laissent la place aux hommes libres.
- obsidere
in limine,
Val. Fl. 2, 237 : se tenir sur le seuil.
2
- tr. -
a - occuper un lieu où l’on s’est installé.
- Apollo, qui
umbilicum terrarum obsides, Poet. d. Cic. Div. 2, 115 : Apollon, toi qui
as ton siège au centre de la terre. --- cf. Plaut. Rud. 698; Plin. 11, 62.
b
- assiéger, bloquer, investir.
- obsidere Uticam, Cæs. BC. 2, 36, 1
: investir
Utique. --- cf. Cæs. BG. 3, 23, 7; Cic. Verr. 5, 145; Agr. 2, 75; Phil. 2,
89.
- faucibus obsessis, Liv. 29, 32, 4 : les défilés étant gardés par
des
troupes.
- corporibus omnis obsidetur locus, Cic. Nat. 1, 65 : tout
l’espace est garni par des corps.
- palus obsessa salictis, Ov. M. 11, 363 : marais envahi de saules.
- obsideri undique, Nep. Han. 12 : être investi de toutes parts.
- eruptio ... stationes hostium fudit fugavitque in castra ut eo die
obsesso quam obsidenti similior esset Pœnus, Liv. 23, 37, 5 : une
sortie dispersa les postes des ennemis et les mit en fuite vers leur
camp, si bien que, ce jour-là, le Carthaginois ressemblait davantage à
l'assiégé qu'à l'assiégeant. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 647; éd. Peeters France.
c - fig. tenir investi, tenir sous sa
dépendance, être maître de.
- ab oratore obsessus est, Cic. Or. 210
: (l’auditeur) est investi par l’orateur. --- cf. Cic. Verr. pr. 6 ; Sen.
Clem. 1, 8, 2 ; Liv. 40, 20, 5.
- speculari atque obsidere rostra, Cic.
Fl. 57 : observer et tenir sous sa dépendance la tribune aux harangues.
- (arx)
quam munierat Dionysius ad urbem obsidendam, Nep. : (citadelle) que
Dionysius
avait fortifiée pour tenir la ville sous sa dépendance.
- obsidere
alicujus tempus, Cic. : prendre (absorber) le temps de qqn.
d - avoir l'oeil sur, guetter, épier.
- ad obsidendum stuprum, Cic. Cat. 1, 10, 26 : pour guetter l'occasion d'une infamie.
- obsĭdĭālis, e [obsidium] : c. obsidionalis. --- Liv. 7, 37, 2.
- obsĭdĭo,
ōnis, f. [obsideeo] :
1 - action d’assiéger, siège, blocus. ---
Enn. Tr. 365 ; P. Fest. 198; Cic. Mur. 20.
- obsidionem tolerare, Tac. H.
1, 33 : subir un siège.
- in obsidione habere, Cæs. BC. 3, 31 : tenir
assiégé.
- obsidionem omittere, Tac. An. 15, 5 ; solvere Liv. 36, 31, 7 : lever un siège [mais 26, 7, 8, faire cesser un siège].
- liberare
obsidionem, Liv. 26, 8, 5 : faire lever un siège.
2
- danger
qui assiège, danger imminent, péril.
- feneratores ex obsidione eximere, Cic. Fam. 5, 6, 3 : tirer les usuriers du péril. --- Plin. Pan. 81, 2.
- obsidione rempublicam liberare
Cic. Rab. Perd. 29, sauver l’Etat d*un danger pressant.
3
- captivité, détention.
--- Just. 2, 12, 6; 15, 1, 3; 39, 1, 1.
- obsĭdĭōnālis,
e [obsidio] : obsidional, de siège.
--- Paul. ex Fest. p. 190 Müll.; Plin. 22, 4, 4, § 7; Gell. 5, 6, 8; Aur. Vict. Vir. Ill. 59;
Amm. 24, 1;
Front. Strat. 1, 3, 4;
Amm. 14, 2.
- obsidionalis
corona, Liv. 7, 37, 2 : couronne obsidionale (décernée au général qui avait
délivré des assiégés).
- obsĭdĭor, āri [obsidium] : - intr. - tendre des pièges.
- obsidiari alicui, Col. 9, 14, 10 : tendre des pièges à qqn.
- obsidium
:
1
- obsĭdĭum, ĭi, n. : [moins usité que obsidio d’après
P. Fest. 198]
a
- siège. --- Varr. L. 5,90 ; Plaut. Bac. 948; Tac. An.
13, 41 ; H. 4, 28; 4, 37.
b
- danger.
- viden' hosteis tibi adesse, tuoque
tergo obsidium ? Plaut. Mil. 219 : vois-tu les ennemis en présence ?
l'assaut qui s'apprête (= le danger) pour tes reins ?
c - fig. pièges,
embûches. --- Col. 8, 2, 7.
d - attention, surveillance. --- Col. 9, 9, 1.
e - secours. --- cf. Fest. 193, 21.
2
- obsĭdĭum, ĭi, n. [obses] : condition d'otage.
- Meherdates obsidio nobis datus, Tac. An. 11, 10 : Méherdate, qui nous a été donné en otage.
- Obsĭdĭus ĭi, m. : nom d’homme. --- Flor. 1, 18, 7.
- obsīdo,
ĕre, sēdi, sessum : - tr. - 1
- mettre le siège devant, assiéger. ---
Lucr. 4, 351 ; Sall. G. 45, 2; Virg. En. 9, 159. - 2
- occuper, envahir.
--- Tibul. 2, 3, 41.
- obsigillo,
āre, āvi, ātum : - tr. - sceller, cacheter.
- obsignātĭo, ōnis, f. [obsigno] : action de sceller (apposer un sceau). --- Gell. 14, 2, 7; Arn. 2, 81; fig. Tert. Bapt. 13.
- obsignātŏr,
ōris, m. : - 1
- celui qui scelle, qui cachette (une
lettre).
---- Cic. Clu. 66, 186. - 2
- [en qualité de témoin] qui contre-scelle. --- Cic. Clu. 37 ; Att. 12, 18 b, 2; id. Fl. 36, 89.
- (Lebaigue
P. 844 et P.
845)
- scribis
Terentiam de obsignatoribus mei testamenti loqui, Cic. Att. 12, 18b, 2 :
tu m'écris que Térentia parle de ceux qui ont contresigné mon propre
testament.
- obsigno,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- fermer d’un sceau, sceller,
cacheter.
- obsignare epistulam, Cic. Att. 5, 19, 1 : cacheter une
lettre.
- litteras obsignare publico
signo, Cic. Verte 4, 140 : sceller des registres du sceau officiel.
-
obsignare tabulas signis amicorum, Cic. Verr. 5, 102 : apposer sur des tablettes
le sceau de ses amis.
- obsignare lagenas, Q. Cic. Fam. 16, 26 : cacheter des bouteilles.
2
- marquer d'un sceau, signer (en qualité de témoin), contresigner, souscrire.
- obsignare testamentum simul cum aliquo, Cic. Mil. 48 : contresceller un testament en même temps que qqn [comme témoin]. --- cf.
Cæs. BG. 1, 39, 5.
- ad obsignandum advocare, Cic. Att. 12, 18 a, 2 : appeler des témoins à contresigner un testament. --- cf. Cic. Att. 14, 3, 2.
- obsignare (s.-ent. litteras) contra aliquem : signer un acte d'accusation contre qqn.
- qui
cum Q. Caepione propinquo suo contra Scaurum patrem suum subsignaverat,
Cic. Scaur. 45f : qui, avec Q. Cépion, son parent, s'était déclaré
accusateur de son père (... avait signé l'acte d'accusation contre son
père).
- tabellis obsignatis agis mecum, Cic. Tusc. 5,
33 : c’est au moyen de pièces signées de moi que tu m’entreprends (= tu
t’appuies sur mes propres paroles).
- tria
agri jugera ad aerarium obsignare, Val. Max. 4, 4, 7 : engager trois
arpents de terre au Trésor sous sa signature (hypothéquer trois arpents
de terre).
- abs. - obsigare : mettre les scellés. --- Cic. Verr. 1, 50.
3
- imprimer, empreindre, graver dans l'esprit.
- obsignare formam verbi, Lucr. 4, 567 : donner une forme aux mots.
- aliquid obsignatum habere, Lucr. 2, 582 : tenir qqch scellé, empreint dans son esprit.
- obsipo,
āre : - tr. - jeter devant, jeter sur.
--- Plaut. Cist. 579.
- obsistentĭa, ae, f. [obsisto] : résistance. --- Hormisd. pap. (ep. 147, 1).
- obsisto,
ĕre, stĭtī, stātūrus : - intr. -
- part. fut. obstiturus Itin. Alex. 21 (55).
1
- se tenir devant, se mettre devant.
- hic
obsistam, ne imprudenti huc ea se subrepsit mihi, Plaut. Mil. 333 : je
resterai ici de pied ferme, pour qu'elle ne puisse pas m'échapper par
surprise. --- Plaut. Capt. 791; Liv. 2, 10, 3;
id. 10, 19.
2
-
barrer le chemin, s'opposer, résister, faire face à, faire obstacle.
- obsistere
alicui : résister à qqn.
- obsistere
consiliis alicujus : combattre les projets de qqn.
- dolori
obsistere, Cic. Tusc. 2, 12, 28 : résister à la douleur.
- obsistere famæ alicujus, Liv. 2, 33, 9 : éclipser la gloire de qqn.
- cum obsistere conarentur : comme il s'efforçaient de tenir tête. --- Cic. Verr. 2, 4, 43, § 94.
- obsistere
ne (quominus) : s’opposer à ce que.
- Histiæus
Milesius, ne res conficeretur, obstitit, Nep. Milt. 3, 5 : Histiée de
Milet
s'opposa à ce que le plan fût réalisé.
- obstitisti,
ne ex Italia transire in Siciliam fugitivorum copiæ possent, Cic.
Verr.
2, 5, 2, § 5 : tu as empêché les troupes d'esclaves fugitifs de passer
d'Italie en Sicile.
- obstitit
Oceanus in se simul atque in Herculem inquiri, Tac. G. 34 :
l'Océan
interdit qu'on fît une enquête sur lui-même et sur Hercule.
- passif impers. - alicui obsisti non potuit quominus, Cic. Att. 7, 2, 3 : on n’a pu empêcher qqn de.
- obsĭtus,
a, um : part. passé de obsero; couvert de, rempli de; planté
de.
- loca
obsita virgultis, Liv. 28, 2 : lieux couverts de broussailles.
- Obsĭus, ĭi, m. : personnage qui découvrit un minerai en Ethiopie. --- Plin. 36, 196.
- obsŏlĕfăcĭo,
ĕre, fēci, factum [obsoleo, facio] : - tr. - faire tomber en désuétude.
--- Arn. 5, 8.
- au passif obsŏlĕfīo,
fĭĕri, factus sum : s'avilir, être dénaturé, être
avili, être flétri.
--- Cic. Phil. 2, 105.
- rivi non opere nec fistula obsolefacti, Sen. Ep. 90, 43 : des ruisseaux
que ni le travail humain ni des conduits n’ont déshonorés. --- cf. Ep. 29,
3 ; Suet. Aug. 89.
- obsŏlesco,
ĕre, lēvi : - intr. - tomber en désuétude, se flétrir,
passer de mode, perdre sa valeur, perdre son éclat, s'effacer (de la
mémoire),
s'affaiblir.
- obsŏlētĭus,
adv. compar. de obsolete, inusité : trop à l'antique.
- obsoletius
vestitus, Cic. Verr. 1, 152 : vêtu trop à l'antique.
- obsŏlēto,
āre, āvi : - tr. - souiller, flétrir, tacher.
--- Tert. Scorp. 6 ; Apol. 15.
- obsŏlētus,
a, um : part.-adj. de obsolesco. - 1
- négligé, usé, délabré, vieux. - 2
- commun, vulgaire, banal. --- Cic.
Verr. 6, 177. - 3
- souillé, flétri (comme par la vieillesse).
- homo obsoletus,
Cic. Pis. 89 : homme aux vêtements usés, en haillons.
- obsoleta verba,
Cic. de Or. 3, 33 : mots usés.
- erat veste obsoletā, Liv. 27, 34 : il avait des vêtements râpés. --- Nep. Ages. 8, 2; Curt. 6, 9, 25; Cic. Agr. 2, 5, 13; Hor. O. 2, 10, 6
- obsoletior oratio, Cic. de Or, 3, 33 : style un peu trop
banal.
- dextra obsoleta sanguine, Sen. Agam. 977 : main souillée de sang. --- Hor. Epo. 17,
46.
- obsŏlēvi
: parf. de obsolesco.
- obsŏlĭdo, āre, ātum : - tr. - consolider, affermir [employé seulement au participe.]. --- Vitr. 2, 3, 2.
- obsōnātĭo
(opsōnātĭo), ōnis, f. : achat de provisions de bouche.
--- Don. ad Ter. And. 2, 2, 32.
- obsōnātŏr
(opsōnātŏr), ōris, m. : pourvoyeur, qui achète les provisions,
maître d'hôtel, cuisinier.
--- --- Pl. Mil. 666 ; Sen. Ep. 47, 8; Mart. 14, 217 in lemm.
- obsōnātŭs
(opsōnātŭs), ūs, m. : achat de provisions.
--- Plaut. Truc. 4, 2, 27;
id. Men. 2, 2, 5 et 14.
- obsōnĭto
(opsōnĭto), āre : - intr. - tenir table ouverte.
--- Cato ap. Paul. ex Fest. p. 201.
- obsōnĭum
(opsōnĭum), ĭi, n. : tout aliment qu'on mange avec le pain,
provisions de bouche, mets, plat, poisson.
--- Plaut. Bac. 95 ; Merc.
582; Cic. Fam. 9, 19, 2; Plin. 31, 87.
- gr. ὀψώνιον.
- obsono
:
1
- obsŏno, āre [ob + sono] : - intr. avec dat. - interrompre par un
bruit,
couvrir la voix de.
--- Plaut. Ps. 208.
2
- obsōno (opsōno), āre [obsonium] : - a
- aller aux provisions, faire son marché. --- Plaut. Men. 209 ; Aul.
280. - b
- faire
bonne chère, se régaler.
--- Ter. Ad. 117.
- forme dépon. obsonari Plaut. Stich. 681 ; Aul. 295.
- satin' hoc quod vides tribus uobis opsonatum, Plaut. Men. 320 : vois, ai-je fait assez d'emplettes pour vous trois ?
- obsonare ambulando famem, Cic. Tusc. 5, 34, 97 : faire provision d'appétit en se promenant.
- vix drachmis est opsonatus decem, Ter. And. 2, 6, 20 : c'est à peine si son marché lui revient à dix drachmes.
- obsŏpesco, ĕre : - intr. - s’assoupir. --- Not. Tir. p. 135.
- obsŏpĭo, īre, īvi ou ĭi, ītum : - tr. - assoupir. --- Scrib. Comp. 180.
- obsopitus, Sol. 12 : assoupi, endormi.
- obsopiri, Scrib. 480 : s'endormir.
- obsorbĕo,
ēre, bŭi : - tr. - 1 -
avaler
(avidement). --- Plaut. Mil. 834; Curc. 313; Plin. 9, 121. - 2 - au
fig. engloutir, absorber.
--- Plaut. Truc. 351.
- obsordesco,
ĕre, dŭi : - intr. - 1
- se
salir. --- Prud. Apoth. 146. - 2 - perdre son éclat, s'user, vieillir. --- Vulg. Jes. 33, 9.
- obstacŭlum,
i, n. : obstacle, empêchement.
--- Sen. Nat. 2, 52, 1 ; Amm. 17, 13, 4.
- obstantia
:
1
- obstantĭa, æ, f. (c. obstaculum) : obstacle, empêchement.
--- Vitr. 9, 5, 4; id. 6, 1; id. 8, 1.
2
- obstantĭa, ĭum, n. : les choses qui font obstacle.
- obstantia
silvarum amolire, Tac. An. 1, 50 : écarter ce qui fait obstacle dans les
forêts.
- obstātūrus,
a, um : part. fut. de obsto.
- obsterno, ĕre : - tr. - renverser devant. --- Apul. Apol. 97.
- obstĕtrīcĭus,
a, um [obstetrix] : - 1 -
de sage-femme, d'accoucheuse. --- Arn. 3, 166. - 2 - au
fig. mis au jour.
--- Front. Orat. p. 246.
- obstĕtrīcĭa (s.-ent. officia), ōrum, n. [obstetricius] : fonctions de sage-femme. --- Plin. 35, 140.
- obstĕtrīco,
āre [obsto] : - intr.
et tr. - faire l'office de sage-femme, accoucher.
--- Tert. ad Nat. 2, 12; Vulg. Exod. 1, 16; 1, 19; fig. Tert. ad Nat. 2, 2.
- obstĕtrīcor,
āri : c. obstetrico.
--- Iren. 4, 33, 3.
- obstĕtrix
(obstitrix), īcis, f. [obsto] : accoucheuse, sage-femme.
- peperit
... sine obstetricis opera, Plaut. Cist. 1, 2, 22 : elle mit au monde ... sans
recourir à une sage-femme.
- mittere
ad obstetricem, Ter. Ad. 292 : envoyer chercher la sage-femme.
- Sotira
obstetrix tertianis quartanisque efficacissimum dixit plantas ægri
subterlini, Plin. 28, 83 : la sage-femme Sotira dit qu'un moyen très
efficace de guérir les fièvres tierces et quartes est d'en frotter la
plante des pieds du malade.
- obstĭnātē [obstinatus] : avec constance, avec obstination,
obstinément. --- Cæs. BG. 5, 6, 4.
- obstĭnātius Suet. Cæs. 29; obstĭnātissime Suet.
Tib. 67.
- obstĭnātĭo,
ōnis, f. [obstino] : constance, persévérance, fermeté.
- obstinatio sententiæ, Cic. Prov. 41 : attachement à [mon] sentiment. --- cf. Nep. Att.
22, 2; Tac. 76, 3, 39 ; Sen. Ep. 94, 7.
- obstĭnātus,
a, um : part.-adj. de obstino; constant, ferme, persévérant,
obstiné, entêté.
- obstinatum est tibi +
inf. : c’est une volonté arrêtée chez toi de... Plin. Pan. 5, 6.
- quando
id certum atque obstinatum est, Liv. 2, 15, 5 : puisque c’est décidé et
bien arrêté.
- voluntas obstinatior, Cic. Att. 1, 11, 1 : sentiments plus
arrêtés.
- virtus obstinatissima,
Sen. Ep. 71, 10 : courage à toute épreuve. ---
Amm. 17, 14.
- obstinato
animo, Liv. : avec opiniâtreté.
- obstinaverant animis vincere aut mori, Liv. 23, 29, 7 : ils étaient déterminés à vaincre ou à mourir.
- ad decertandum obstinati,
Liv. 6, 3, 9 : résolus à combattre. ---
Curt. 8, 1, 30; Liv. 5, 41, 1.
-
obstinatior adversus lacrimas,
Liv. 2, 40, 3 : plus insensible aux larmes.
- obstinatus
contra veritatem, Quint. 12, 1, 10 : déterminé à ne pas entendre la
vérité.
- obstinatus in + acc. ---
Amm. 17, 11, 3;
Tac. H. 3, 56.
- obstĭnĕo, ēre, arch. [obs, teneo] : - tr. - montrer. --- Fest. 197.
- obstĭnet dicebant antiqui, quod nunc ostendit, Paul. ex Fest. p. 197.
- obstĭno,
āre, āvi, ātum [ob, stano] : vouloir d’une volonté
obstinée, opiniâtre.
- obstinare aliquid : s'attacher fortement à qqch. --- Plaut. Aul. 267.
- obstinare
ad : être obstiné à, s'obstiner à, tenir à.
--- Tac. H. 2,
84.
- obstinaverant
animis aut vincere, aut mori, Liv. 23, 29, 7 : ils étaient résolus à
vaincre ou à mourir.
- obstīpātĭo, ōnis, f. : foule, presse. --- Laur. Hom. 1.
- obstīpē,
adv. : de travers. --- Jul. d. Aug. sec. Resp. 6, 25.
- obstĭpesco
: c. obstupesco.
--- Plaut. Pœn. 261 ; Ter. Ad. 612; Cic. Div. 2, 50.
- obstīpus,
a, um : - 1 - incliné [d’un côté ou d’un autre. --- Fest. 193]; en
arrière. - 2 - penché en avant. - 3 - manquant d'aplomb, de travers.
- (Lebaigue
P. 846)
- cervice obstipa, Suet. Tib. 68 : avec la tête inclinée en
arrière.
- stes capite obstipo, multum similis metuenti, Hor. S. 2, 5, 92 : tiens la tête penchée, aie l'air de craindre.
- obstipum caput, Cic. Nat. 2, 107 (Arat. λοξὸν κάρη),
la tête inclinée de côté.
- omnia mendose fieri atque obstipa necessu est, Lucr. 4,
157 : il est fatal que tout aille de travers.
- obstīpuscŭlus,
a, um : légèrement penché.
--- Gloss. Plac.
- obstĭtī
: parf. de obsto et de obsisto.
- obstĭtrix
: c. obstetrix.
- obstĭtus,
a, um : - 1 - placé en face. --- Apul.
Socr. 1.
- 2 - [langue des augures] frappé de la foudre. --- Cic. Leg. 2,
21, cf. Fest. 193.
- obsto,
āre, obstĭtī : - intr. -
- obstaturus, Front. Aquæd. 123; Quint. 2, 11, 1; Stat. Th. 7, 247; Sen. Ep. 95, 38; gén. plur. obstantum, Sil. 5, 277.
1
- se tenir devant, se tenir auprès; se mettre devant, se placer devant
(comme obstacle).
- si rex obstabit obviam, Plaut. St. 287 : si le roi se trouve devant toi sur ton chemin, te barre le passage.
- nonis
junis soli luna obstitit et nox, Cic. Rep. 1, 16, 25 : aux nones de
juin, le soleil fut dérobé aux hommes par la lune et les ténèbres. --- Stat. S. 1, 2, 23; id. Th. 4, 17.
2
- s’opposer à, résister
à, faire obstacle à, arrêter, empêcher.
- exercitus duo obstant, Sall. C. 58, 6 : deux armées font obstacle. --- cf. Liv. 40, 25, 7.
- removere omnia quæ obstant, Cic. Ac. 2, 19 : écarter tous les obstacles.
- obstantia silvarum, Tac. An. 1, 50 : les obstacles qui se trouvent dans les forêts.
- passif impers. si non obstatur, Cic. Phil. 13, 14 : s’il n’est pas fait obstacle.
- obstare alicui, alicui rei : être un obstacle à qqn, à qqch, s’opposer à qqn, à qqch.
- Cato
solus huic legi obstitit : Caton seul s'opposa à cette loi.
- obstabat
in spe consulatūs Miloni Clodius, Cic. Mil. 34 : Clodius était
pour Milon un obstacle dans son espoir d’obtenir le consulat. --- cf. Cic. Mil. 96 ; voir Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 62; éd. Vuibert.
- (eis)
non humana ulla neque divina obstant, quin socios, amicos, inopes
potentisque
exscindant ? Sall. Mithr. 17 : aucune loi, ni divine ni
humaine, ne
les empêche de détruire alliés, amis, faibles et puissants.
-
cetera vita eorum huic sceleri obstat, Sall. C. 52, 31 : le reste
de leur vie fait un écran à ce forfait, le dissimule aux yeux,
l’efface. --- cf. Liv. 1, 26, 5.
- Histiæus
Milesius, ne res conficeretur, obstitit, Nep. Milt. 3, 5 : Histiée de
Milet
s'opposa à ce que le plan fût réalisé.
- ne
id, quod placebat, decerneret in tantæ nobilitatis viris, ambitio
obstabat,
Liv. 5, 36, 9 : des intrigues s'opposaient à ce que le sénat prît des
décisions à l'encontre d'hommes si connus.
- obstare ad... Liv. 5, 25, 3.
- in laudem vetustorum invidia non obstat,
Sen. Ben. 7, 8, 2 : l'envie ne s'oppose pas à la gloire des anciens.
- obstare
quominus (ne) : s’opposer à ce que, empêcher de.
- quid obstat, quominus sit beatus ? Cic. Nat. 1, 95, qu’est-ce qui s’oppose à ce qu’il soit heureux ? cf. Liv. 9, 8, 6 ; Plin. Min. Pan. 91, 3.
- quibus non humana ulla neque divina obstant quin… Sall. H. 4, 61, 17 : rien, ni d’humain ni de divin, ne les empêche de…
- ne… decerneret, ambitio obstabat, Liv. 5, 36, 9 : le désir de plaire empêchait qu’il décidât… cf. Liv. 4, 31, 4 ; 3, 29, 6.
- quid obstat, cur non fiant (nuptiæ) ? Ter. Andr. 103 : quel empêchement y a-t-il à ce que la noce se fasse ?
- obstrāgŭlum,
i, n. [obsterno] : courroie [attachant la sandale]. --- Plin. 9, 114.
- obstrangŭlātus,
a, um : étouffé.
--- Prud. Cath. 7, 10.
- obstrĕpĕrus,
a, um [obstrepo] : qui retentit par devant.
--- Apul. Flor. 13.
- obstrĕpĭtācŭlum,
i, n. [obstrepito] : criaillerie. --- Tert. adv. Marc. 3, 20.
- obstrĕpĭto,
āre : fréq. de obstrepo. --- Claud. Rapt. Pros. 2, 355.
- obstrĕpo,
ĕre, strĕpŭi, strĕpĭtum :
- intr. -
1 - faire du bruit devant, retentir devant, [ou] retentir en faisant obstacle.
- nihil sensere obstrepente pluviā, Liv. 21, 56, 9 : ils ne s'aperçurent
de rien, le bruit de la pluie couvrant tout.
- si intrante te clamor et
plausus obstrepuerint... Sen. Ep. 29, 12 : si, à ton entrée, tu étais
accueilli par des cris et des applaudissements...
- si
quid obstrepet, Quint. 10, 3, 28 : s'il y a du bruit.
- avec dat. mare
Bais obstrepens, Hor. O. 2, 18, 20 : la mer qui retentit devant Baïes.
2 - faire du bruit contre qqn [pour l'empêcher d'être entendu].
- adversarius obstrepit, Quint. 12, 6, 5 : l'adversaire fait du bruit
pour couvrir la voix.
- avec dat. obstrepere alicui, Cic. de Or. 3,
50 : couvrir la voix de qqn en faisant du bruit. --- cf. Liv. 1, 40, 6.
- passif impers. decemviro obstrepitur, Liv. 3, 49, 4 : on couvre par du
vacarme la voix du décemvir.
- obstrepente
pluviā, Liv. 21, 56, 9 : la pluie tombant avec bruit.
- certatim
alter alteri obstrepere, Liv. 1, 40, 6 : chacun s'évertuait à couvrir la
parole
de l'autre.
- arbor
obstrepit aquis, Prop. 4, 4, 4 : l'arbre mêle son murmure à celui des eaux.
3 -
fig. aller à l'encontre de, faire
obstacle, importuner.
- obstrepere alicui litteris, Cic. Fam. 5,
4, 1 : importuner qqn par des lettres.
- obstrepere definitioni, Gell. 6, 2, 4 : combattre une définition.
- obstrepere
laudi, Sen. Herc. Fur. 1030 : nuire à la gloire.
- obstrepere
actis Pompeii, Flor. : censurer les actes de Pompée.
- precibus principis aures adstrepere, Plin. Pan. 25 : fatiguer de ses prières l'oreille du prince.
- conscientia obstrepente dormire non possunt,
Curt. 6, 10, 14 : le cri de leur conscience les empêche de dormir.
- tr. -
4 - troubler par des cris. --- Cic. Marc. 9; Plin. Pan. 26, 2.
-
obstrictē [obstrictus] : avec un lien étroit.
- obstrictius. --- Aug. Civ. 2, 24.
-
obstrictĭo, ōnis, f. [obstringo] : action de ceindre solidement. --- Cassian. Cœnob. 1, 2.
- obstrictus,
a, um : part. passé de obstringo. - 1
- lié, serré, attaché, enchaîné. - 2
- au fig. lié,
attaché, astreint, obligé.
- 3 - impliqué (dans
un crime), complice;
coupable.
- obstrĭgillātŏr, ōris, m. : celui qui blâme, censeur. --- Varr. Men. 436.
- obstrĭgillo (obstringillo),
āre :
1
- intr. - faire obstacle à, se mettre en travers.
- obstrigillare alicui : faire obstacle à qqn. --- Enn. d. Non. 147, 10 ; Varr. Men. 264 ; Sen. Ep. 115, 6.
2
- absol. blâmer,
censurer.
- obstrigillandi causā figlinas reprehendis,Varr. R. 1, 2, 24 : c'est par esprit de critique que tu l'attaques à propos des poteries.
-
obstrĭgillus, i, m. [obstringo] : sandale [liée par devant]. --- Isid. 19, 34, 8.
-
obstringillo : voir obstrigillo. --- Enn. S. 5.
- obstringo,
ĕre, obstrinxi, obstrictum : - tr. -
1
- lier devant ou lier sur.
- obstringere follem ob gulam alicui, Plaut. Aul. 302 : attacher une bourse devant la
bouche de qqn. --- cf. V.-Fl. 7, 602.
2
- serrer (fermer) en liant, en attachant.
- laqueo collum obstringere,
Plaut.
Aul. 78 : serrer le cou dans un lacet.
- obstringere ventos, Hor. O. 1, 3, 4
: enchaîner
les vents.
3
- fig. lier; enchaîner.
- legibus obstrictus, Cic. Inv.
2,
132 : lié par les lois.
- beneficio obstrictus, Cic. Planc. 73
: lié par un
bienfait. --- cf. Cæs. BG. 1, 9, 3.
- aliquem officiis obstringere, Cic.
Fam.
13, 18, 2 : s'enchaîner qqn par des services.
- jurejurando
civitatem obstringere, + prop. inf. : faire prendre à la cité sous la foi du
serment l'engagement de ... Cæs. BG. 1, 31, 7.
- obstringere aliquem conscientia, Tac. H.
4, 55 : se lier qqn
par la complicité.
4
- enlacer dans, impliquer dans.
- scelere,
parricidio se obstringere, Cic. Verr. 5, 179; Off. 3, 83
: s'engager dans
un crime, se rendre coupable d'un parricide.
- obstringere aliquem
religione, Cic.
Phil. 2, 83 : impliquer qqn dans un sacrilège.
- scelere obstrictus,
Cic.
Verr. 4, 71 : chargé d'un crime.
5
- engager, garantir, assurer.
- Tac.
An. 13, 11.
- obstringere fidem suam alicui, Plin. Ep. 4, 13, 11
: engager sa parole à
qqn.
- obstringere + prop. inf. : garantir que. --- Tac. An. 1, 14 ; 4, 31.
- avec
gén. obstringi furti, Sabin. d. Gell. 11, 18, 21 : se rendre
coupable
de vol.
- obstructĭo,
ōnis, f. : - 1 -
action d'enfermer,
de cacher. --- Arn. 2, 63. - 2 -
voile, déguisement, dissimulation.
--- Cic. Sest. 22.
- obstructio
corporum, Arn. : prison du corps, enveloppe du corps.
-
obstructus, a, um : part. de obstruo.
- obstrūdo,
arch. : c. obtrudo. --- Plaut. Stich. 593 ; Fest. 193.
- obstrūdŭlentus, a, um [obstrudo] : qu'on peut engloutir, avaler. --- Titin. Com. 165 ; Fest. 193.
- obstrŭo,
ĕre, struxi, structum : - tr. -
1
- amonceler devant, construire devant.
- validum pro diruto novum murum, Liv. 38, 29, 2 : opposer un nouveau mur
solide à la place du mur écroulé. --- cf. Liv. 33, 17, 10.
- absol. avec
dat. luminibus alicujus obstruere, Cic. Dom.
115 : construire devant les jours de qqn, masquer les jours
d'une maison. --- cf. Cic. Br. 66.
2
- barrer, obstruer, fermer, boucher.
- omnia
flumina magnis operibus obstruxerat, Cæs. BC. 3, 49, 3 : il avait
barré
tous les cours d'eau par de gros travaux.
- portas
obstruere, Cæs. BC. 1, 27, 3 : murer des portes.
- iter
Pœnis vel
corporibus suis obstruere voluerunt, Cic. CM 75 : ils voulurent
fermer le
passage aux Carthaginois en leur opposant même leurs corps.
- obstruite
perfugia improborum, Cic. Sull. 79 : fermez tout asile aux
méchants.
- omnis cognitio multis est obstructa difficultatibus, Cic. Ac. 2, 7
: l'accès de toute connaissance est obstrué par mille difficultés.
- huic
geminæ nares et spiritus oris obstruitur, Virg. G. 4, 300 : on
lui bouche les deux naseaux et l'orifice de la respiration.
- placidas viri deus obstruit auris, Virg. En. 4, 440 : un dieu ferme les oreilles du héros serein.
- obstŭpĕfăcĭo,
ĕre, fēci, factum : - tr. - fig. frapper de stupeur,
engourdir, paralyser. --- Ter. Phorm. 284 ; Liv. 25, 38, 3.
- voir obstupefio.
- obstŭpĕfactus,
a, um : part. passé de obstupefacio. - 1
- rendu insensible, paralysé. - 2
- frappé
de stupeur, étonné, stupéfait, interdit.
- obstŭpĕfīo,
fĭĕri, factus sum : passif de obstupefacio. - 1
- être paralysé, rendu insensible : V.-Max. 3, 8, 6; 5, 1, 1. - 2
- fig. être frappé de stupeur. --- Cic. Dej. 34; Cat. 2, 14.
- obstŭpĕo,
ēre : - 1
- intr. - fig. être frappé de stupeur, rester interdit. --- Gloss. Lab. - 2
- tr. - frapper de stupeur. --- Gloss. Lab.
- obstŭpesco
(obstĭpesco), ĕre, obstŭpŭi :
- intr. -
1
- devenir immobile, devenir insensible, s'engourdir.
- obstupescit corpus, Plin. 36, 56 : le corps s'engourdit. --- Varr. R. 3, 16.
2
- devenir
paralysé, se glacer.
- animus timore obstupuit, Ter. Ad. 613 : mon
âme est
glacée d'effroi.
3
- devenir immobile de stupeur.
- hoc
terrore obstipuerant multitudinis animi ab omni conatu novorum
consiliorum, Liv. 34, 27, 9 : cet effroi paralysait les esprits de
la
foule, l'empêchant de tenter une nouvelle entreprise. --- Liv. 33, 1, 7.
4
- être frappé de
stupeur, rester interdit.
- Cic. Att. 5, 21, 7 ; Verr. 1, 68 ; Div. 2,
50 ; [avec ad, relativement à, en considération de] Liv. 39, 50, 2.
- tr. -
5
- s'étonner de.
- décad. obstupescere aliquid : s'étonner de qqch.
- quæ multo grandius
obstupescas, Cassiod. Var. 2, 39 : choses qui sont en mesure de
t'étonner beaucoup plus.
- obstŭpĭdus,
a, um : stupide, stupéfait, hébété, interdit. --- Plaut. Mil. 1254 ; Gell. 5, 1, 6.
-
obstŭprātus, a, um : déshonoré. --- Lampr. Com. 3, 4.
- obstŭpŭi
: parf. de obstupesco.
- obsufflo,
āre : - tr. - souffler contre, souffler sur. --- Ps.-Quint. Decl. 7.
- obsum, ŏbesse, obfŭi (offŭi) : - intr. avec dat. - 1 -
être contre, être devant, faire obstacle à, gêner. - 2
- nuire à, faire tort à.
- Lebaigue
P. 847.
- fut. arch. obescet P. Fest. 188, 9.
- fuit enim mirificus quidam in Crasso pudor, qui tamen non modo non
obesset ejus orationi, sed etiam probitatis commendatione prodesset,
Cic. de Or. 1, 122 : il y avait chez Crassus une modestie étonnante,
mais qui loin de faire tort à sa parole, lui rendait service en en
recommandant l'honnêteté. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 214; éd. Peeters France.
- nihil
obest dicere, Cic. Fam. 7, 13, 4 : cela ne nuit pas du tout de dire.
- numquam
imprudentibus imber obfuit, Virg. G. 1, 376 : jamais pluie n'a surpris les gens à
l'improviste.
- mater obest, Ov. M. 13, 463 : la pensée de ma mère m'afflige.
- Fortuna
obesse nulli contenta est semel, P. Syr. : la fortune n’est jamais
contente de nous maltraiter une seule fois.
- totos
tolle libellos, sic mihi quod prodest si tibi obest, Ov. Tr. 5, 1, 66 :
jette
tous mes ouvrages si ce qui me sert te nuit.
- prodest,
quicunque obesse non vult, cum potest, P. Syr. : c’est nous servir que
de ne pas nous nuire quand on le peut.
- quibus
omnibus domesticis externisque bellis Capua non modo non obfuit sed
opportunissimam se nobis præbuit, Cic. Agr. 90 : pendant toutes les
guerres, soit étrangères, soit domestiques, Capoue, loin de nous nuire,
s'est toujours montrée utile à la puissance romain.
- obsŭo,
ĕre, sŭi, sūtum : - tr. - 1
- coudre autour, coudre contre. --- Ov. F. 2, 578. - 2
- fermer,
boucher, intercepter. --- Virg. G. 4, 301 ; Suet. Tib. 64
- obsuta
lectica, Suet. : litière fermée.
-
obsurdātus, a, um [obsurdus] : rendu sourd. --- Aug. Ps. 57, 15.
- obsurdēfăcĭo,
ĕre [surdus + facio] : - tr. - rendre sourd.
--- Aug. Faust. 33, 6.
- obsurdesco,
ĕre, surdŭi : - intr. - devenir sourd (pr. et fig.); fermer l'oreille, ne pas écouter. --- Cic. Rep. 6, 18, 19; Læl. 88; Aug. Civ. Dei, 19, 4, 4.
- ad
præcepta obsurdescere, Ambr. Tob. 3, 9 : être sourd aux préceptes.
- obsurdescere
adversus omnem veritatis tubam, Aug. : fermer l'oreille aux accents de
la vérité.
-
obsurdescimus nec ea (natura) quæ ab ea monemur audimus, Cic. Læl. 88 :
nous deevenons sourds et n'entendons pas les leçons de la nature. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 68; éd. Vuibert.
- obsūtus : parf. de obsuo.
- obtædescit,
ĕre (impers.) : être dégoûté.
- obtædescit
: on est dégoûté.
--- *Plaut. Stich. 734.
- obtectĭo,
ōnis, f. : action de couvrir.
- obtectus :
1
- obtectus,
a, um : part. passé de obtego.
2
- obtectŭs, ūs, m. : action de couvrir, de cacher. --- lat. tardif.
- obtĕgo,
ĕre, texi, tectum : - tr. - 1
- recouvrir. --- Cæs. BC. 3, 19 ; Cic.
Sest. 76. - 2
- fig. cacher. --- Cic. Cæl. 43 ; Vat. 11.
- animus sui
obtegens, Tac. An. 4, 1 : caractère dissimulé.
- obtempĕrantĕr,
adv. : avec docilité, de bonne grâce.
--- Prud. Peri. 2, 112.
- obtempĕrātĭo,
ōnis, f. : obéissance, docilité.
- obtemperatio
legibus (dat.) : obéissance aux lois. --- Cic. Leg. 1, 42.
- justitia est obtemperatio scriptis legibus institutisque populorum,
Cic. Leg. 1, 15 : la justice est l'obéissance aux lois écrites et
aux institutions des peuples.
- obtempĕrātŏr,
ōris, m. : celui qui obéit.
--- Aug. in Psa. 134, 1.
- obtempĕro
(optempĕro), āre, āvi, ātum : - intr. avec dat. - se
soumettre à, se conformer à la volonté de, se prêter à, obéir à,
obtempérer.
- obtempera
tibi, Cic. Fam. 2, 7, 2 : n'écoute que toi.
- obtemperare
naturæ, Suet. : se conformer à la nature.
- ad id quod...,
obtemperare, Cic. Cæc. 52 : se conformer à ce que...
- obtemperare imperio populi
Romani, Cæs. BG. 4, 21, 6 : se soumettre à l'autorité du peuple romain. --- cf. BC. 1, 35.
- avec acc. de relat. nec quæ dico optemperas? Plaut. Most.
522 : et tu n'obtempères pas à ce que je dis ?
- non ego illi obtempero quod loquitur, Plaut. Amp. 449 : je ne fais pas attention à ce qu'il dit.
- passif
impers. cum auspiciis obtemperatum esset, Cic. Div. 2, 20 : après qu'on
se fut conformé aux auspices.
- si
mihi esset obtemperatum, Cic. Off. 1, 11, 35 : si on avait suivi mes conseils.
- obtendo,
ĕre, tendi, tentum : - tr. -
1
- tendre, étendre devant, mettre devant, opposer.
- Virg.
En. 10, 82; Suet. Ner. 48.
- obtentā nocte, Virg. G. 1, 248 : (ténèbres épaissies) par le voile de la nuit.
2
- passif s'étendre devant [avec dat.].
- Britannia Germaniæ obtenditur,
Tac. Agr. 10 : la Bretagne s'étend en face de la Germanie.
- nec integunt oculos; omnibus
membrana vitri modo tralucida obtenditur, Plin. 11, 153 : et leurs yeux ne se ferment pas; chez tous (ces animaux), une
membrane transparente comme le verre les recouvre.
3 - mettre sur,
cacher, masquer, couvrir,
voiler.
- obtendi quasi velis quibusdam, Cic. Q. 1,
1, 15 : être couvert comme d'une espèce de voile. --- cf. Tac. H. 3,
56.
- curis luxum obtendere, Tac. H. 3, 36
: mettre
sur les soucis le voile d'une vie dissipée (dissimuler les soucis
sous...).
4 - mettre en avant, prétexter, donner pour prétexte, pour excuse.
- matris preces obtendens, Tac. An. 3, 17 : alléguant les sollicitations de sa mère. --- An. 1, 26; 3, 35.
- obtendere rationem turpitudini, Plin. Ep. 8, 6, 15 : donner une
justification à sa
bassesse. --- cf. Quint. 12, 10, 15; Lact. 4, 24, 10; Vulg. Gen. 44, 16.
-
obtĕnĕbrātĭo, ōnis, f. [obtenebro] : obscurcissement. --- Jul. d. Aug. Sec. Resp. 5, 49.
- obtĕnĕbresco, ĕre : - intr. - s'obscurcir, se voiler [soleil]. --- Vulg. Job. 18, 6.
- obtĕnĕbro,
āre : - tr. - couvrir de ténèbres, obscurcir.
--- Lact. 4, 19 ; Vulg. Job. 3, 9.
-
obtensŭs, ūs, m. (= obtentus) : ce qu'on met en avant, prétexte. --- Front. Amic. 2, 7.
- obtentĭo,
ōnis, f. : - 1 - action d'étendre devant. --- Arn. 5, 36. - 2 - façon de parler voilée, voile
(allégorique).
--- Arn. 5, 35.
- obtento, āre, fréq. de obtineo : - tr. - posséder [fig.]. --- Cic. Att. 9, 10, 3 [mss].
- obtentus
:
1
- obtentus, a, um : part. passé de obtendo. - a
- tendu devant, étendu devant, mis devant. - b
- mis en avant, allégué, prétexté. - c
- couvert.
2
- obtentus, a, um : part. passé de obtineo; obtenu, acquis.
3
- obtentŭs, ūs, m. [obtendo] :
a
- action de tendre (d'étendre) devant, de couvrir. --- Virg. En. 11, 66 ; Gell. 11, 18, 14 ; Plin. 31, 2.
b
- prétexte, ce qu'on met en avant. --- Tac. An. 1, 10 ; 12, 7.
c
- voile. --- Sall. H. 1, 41, 24 ; Lact. 1, 11.
4
- obtentŭs, ūs, m. [obtineo] : affirmation. --- Chalcid. Tim. 161 ; 181; 264.
- obtĕro
(optĕro), ĕre, trīvi, trītum : - tr. -
- pqpf. subj. obtrisset Liv. 3, 56, 8; subj. parf. obteruerit ou obterierit Apul. Apol. 8.
1
- broyer, briser, écraser. --- Cic. de Or. 2,
353 ; Varr. R. 2, 5, 5 ; Liv. 27, 41, 10.
2
- détruire,
anéantir.
- obteri laudem
imperatoriam criminibus avaritiæ, Cic. Verr. 5, 2 : [ne pas permettre]
que la gloire de grand capitaine soit écrasée
(anéantie) par des accusations de cupidité, cf. Just. 5,
2, 11.
3 -
frotter, nettoyer en frottant. --- Apul. Apol. 8.
4 - fouler aux
pieds, mépriser.
--- Plaut. Curc. 573 ; Cic. Cæc. 18 ; Cæl. 42.
- verbis
aliquem obterere, Liv. 24, 15, 7 : écraser qqn de termes
méprisants.
- obtestātĭo,
ōnis, f. [obtestor] :
1 - action de prendre les dieux à
témoin, engagement solennel. --- Cic. Dom. 125 ; P. Fest. 184.
2
- adjuration solennelle. --- Cic. Clu. 35.
3
- prière [aux dieux],
supplications. --- Liv. 27, 50, 5.
4
- en gén. prière
instante, adjuration. --- Cic. Fam. 13, 1, 4 ; Cæl. Fam. 8, 10, 5.
- obtestātus,
a, um : part. passé de obtestor. - 1
- ayant pris à témoin. - 2
- ayant supplié.
- 3 - sens passif
supplié, pris à témoin.
- obtestor,
āri, ātus sum : - tr. -
- part. obtestatus avec sens pass., instamment prié,
adjuré : Amm. 31, 9, 4 ; Apul. M. 2, 24 ; Aug. Serm. 116, 6.
1 - attester, prendre à
témoin.
- obtestari deos, Tac. An. 2, 65 : invoquer les
dieux.
- necessitudinem
nostram obtestans, Brut. ad Cic. 1, 13, 1 : faisant appel à
notre
amitié. --- cf. Mur. 86 ; Liv. 2, 10.
2
- supplier, conjurer.
- per omnes deos te obtestor ut... Cic. Att. 11, 2, 2 : au nom de
tous les
dieux, je t'adjure de ...
- oro obtestorque vos, judices, ut... Cic.
Cæl. 78 : je vous prie, je vous conjure, juges, de...
- obtestari ne : conjurer de ne pas. --- Cic. Sull. 89.
- obtestari + subj. : conjurer de...
- obtestamur, consulatis,
Sall. C.
33, 5 : nous vous conjurons de veiller aux intérêts de...
- multa de salute sua Pomptinum obtestatus, Sall. C. 45, 4 : ayant
adjuré longuement Pomptinus de le sauver.
- illud te obtestor ne...
Virg. En. 12, 820 : voici une prière que je t'adresse, c'est de
ne pas...
3
- affirmer solennellement, affirmer avec serment, protester, jurer.
- obtestari + prop. inf. : affirmer que, protester que.
- summam rempublicam agi obtestans, Tac. An. 12, 5 : protestant qu'il y allait du salut de l'Etat.
- aut
militum se manibus aut suis moriturum obtestans, Tac. H. 3, 10 :
jurant qu'il périrait de la main de ses soldats ou des
siennes.
- cum obtestaretur
ignarum cladis Numeriani se fuisse, Aur.-Vict. : après avoir
juré qu'il ignorait le meurtre de Numérien. --- Suet. Calig. 15.
- obtexi
: parf. de obtego.
- obtexo,
ĕre, texŭi, textum : - tr. - 1
- tisser devant ou sur. --- Plin. 11, 65. - 2
- couvrir, envelopper.
--- Virg. En. 11, 611.
- obtĭcĕo (optĭcĕo),
ēre : - intr. - se taire, garder le silence. --- Ter. Eun. 820.
- obtĭcesco (optĭcesco),
ĕre, obtĭcŭi (c. obticeo) : - intr. - se taire, garder le silence.
- surtout au parf. Not.
Tir. p. 90; Plaut. Bacch. 1, 1, 28; Ter. Phorm. 5, 9,
2; Just. 32, 2, 3; Ov. M. 14, 523; Hor. A. P. 284; Mart.
10, 17, 4; avec acc. Lact. Ira Dei, 4, 13.
- obtĭgi
: parf. de obtingo.
- obtĭnentĭa, æ, f. [obtineo] : possession [en t. de gram.]. --- Prisc. 18, 146.
- obtĭnĕo
(optĭnĕo), ēre, obtĭnŭi, obtentum :
- (Lebaigue
P. 847 et P.
848)
A. - tr.
1
- tenir dans les mains.
- obtine aures,
amabo, Plaut. Cas. 524 : tiens-moi solidement les oreilles, de grâce.
2
- tenir par devers soi, avoir en pleine possession, tenir, occuper (un lieu, un emploi).
- suam quisque
domum obtinebat, Cic. Phil. 2, 48 : chacun avait sa maison bien à lui.
- obinere regnum, principatum, Cæs. BG. 1, 3, 4 ; 1, 3, 5 : occuper le trône,
avoir la primauté (exercer le principat).
- obtinere Hispaniam citeriorem
cum imperio, Cic. Fam. 1, 5, 13 : avoir le gouvernement de l'Espagne
citérieure.
- obtinere numerum deorum, Cic. Nat. 3, 51 : compter au nombre
des dieux. --- cf. Cic. Br. 175 ; Off. 2, 43.
- fama, quæ plerosque obtinet,
Sall.
J. 17, 7 : l'opinion qui a pour elle la plupart des esprits.
- obtinere
agros umbris, Plin. : couvrir les champs de son ombre, ombrager les
champs.
- obtinere
vada, Cæs. : occuper un gué.
- obtinere
oppidum, Tac. : tenir la ville (avec une garnison).
- proverbii
locum obtinere, Cic. Tusc. 4, 16, 36 : être passé en proverbe.
- sidera ætherium locum
obtinent, Cic. Nat. 2, 42 : les astres occupent la région
éthérée.
- criminis
locum obtinere, Cic. : être regardé comme un crime.
- obtinere
numerum cæsorum, Cic. : être compté parmi les morts.
- cædes
omnia obtinuit, Liv. : le massacre fut général.
- summam
opinionem obtinere, Quint. 10, 5, 18 : jouir de la plus haute
réputation.
- regnum
obtinere, Cæs. : occuper le trône.
- curam
obtinere, Tac. : occuper une charge.
- obtinere
partes accusatoris, Cic. : être chargé du rôle d'accusateur.
- obtinere
Academiam, Cic. : dominer dans l'Académie.
- obtinere
provinciam, Liv. : administrer une province.
- obtinere
Britannos, Tac. : gouverner la Bretagne.
- me
obtinente, Cic. Att. 5, 21, 7 : sous mon administration.
3
- garder, conserver, maintenir,
retenir; qqf. persévérer.
- obtinere
iter ad... Stat. : poursuivre sa route vers...
- obtinere
silentium, Liv. : garder le silence.
- obtinendis
quæ percurrerat, Tac. : pour s'assurer des pays qu'il avait parcourus.
- obtinere
colorem, Plaut. : ne pas changer de couleur.
- obtinere
venustatem, Ter. : conserver son attrait.
- obtinere
famam : conserver son honneur.
- obtinere
fortunas suas, Cic. : sauver sa fortune.
- obtinere
necessitudinem, Cic. Q. Fr. 1, 1, 12, § 35: continuer des relations.
- obtinere
auctoritatem suam, Cic. : faire respecter son autorité.
- obtinere
jus suum contra aliquem, Cic. Quint. 9.34: maintenir son droit contre
qqn.
- obtine
antiquam rationem, Ter. : n'oublie pas le vieux précepte.
- obtinuit
colere, Plaut. : il a persisté à pratiquer.
- pristinam dignitatem obtinere, Cic. Fam. 4, 14,
1 : conserver son ancienne dignité.
- alicujus res gestas obtinere,
Cic. Verr. 3,
81 : maintenir tout ce qu'a fait qqn.
- ad vocem obtinendam, Cic. de Or.
3,
224 : pour maintenir, conserver la voix.
- obtinere jus suum contra
aliquem, Cic.
Quinct. 34 : maintenir son droit contre qqn. --- cf. Cic. Verr. 4, 146.
- testamentum, quod etiam infimis civibus obtentum est, Cic. Phil. 2, 109
: un testament que même à l'égard des plus
simples
citoyens on a toujours maintenu (respecté).
- lex quæ in
Græcorum conviviis obtinetur, Cic. Tusc. 5, 118 : la loi qui est
en
vigueur (règne) dans les festins grecs.
4
- obtenir, gagner, acquérir.
- obtenta
non sunt quæ voluimus, Cic. : nous n'avons pas obtenu ce que nous
voulions.
- rem
obtinere, Cæs. BG. 7, 85, 3 : remporter un succès, remporter la victoire, avoir l'avantage.
- si
minus id obtinebis, Cic. : si tu n'y réussis pas.
- obtinuit
admitti, Just. : il obtint la faveur d'être admis.
- ab
eo ægre obtentum est, ut... Just. : on eut de la peine à obtenir de
lui
que...
- obtinere
sapientiam, Cic. : acquérir la sagesse.
- obtinere
litem : gagner un procès.
- obtinere causam, Cic.
Br. 233 : gagner une cause. --- cf. Cic. Or. 69; Verr. 2, 26 ; Cæs.
BG.
7, 37, 4.
- malas
causas obtinere, Cic. Att. 7, 25, 1 : gagner de mauvaises causes.
5
- soutenir, défendre, démontrer,
prouver, ratifier.
- obtinere
quod dicimus, Cic. Verr. 2, 3, 71, § 168 : prouver ce que nous avançons.
- pugnare
in iis, quæ obtinere non possis, Quint. 6, 4, 15 : s'acharner à
soutenir
ce qu'on ne peut démontrer.
- quod
fama obtinuit, Liv. 21, 46, 10 : l'opinion que la renommée a consacrée.
- obtinetur
testamentum, Cic. : le testament est ratifié, le testament est valable.
- non dicam id, quod debeam forsitan obtinere... Cic. Verr. 5, 4
: je ne
soutiendrai pas cette thèse, dont peut-être ne devrais-je
pas démordre, savoir que...
- duas contrarias sententias
obtinere, Cic.
Fin. 4, 78 : établir, faire admettre deux propositions
contraires.
6
- venir à bout, réussir.
- absol. nec obtinuit,
Suet. Cæs. 11 : et il ne réussit pas. --- cf. Cæl. Fam. 8, 6, 5.
- obtinere ut : réussir à faire que. --- Liv. 4,
12, 4 ; 35, 10, 9 ; Suet. Cæs. 41 ; Tac. An. 3, 10.
- obtinere ne : réussir à empêcher que. --- Suet. Cæs. 23.
-
optinere non potuit quin rata uoluntas legatoris esset, Suet. Tib. 31 :
il ne put empêcher que la volonté du testateur ne fût ratifiée.
- obtinere + inf. : obtenir de... --- Just. 1, 3, 2.
B. - intr.
7
- se maintenir, se perpétuer, être
admis, être
établi, être tenu pour certain, être constant, être dominant, prévaloir.
- obtinuit
regula, Petr. : cette règle a prévalu.
- obtinet
(tournure impers.) : il est reconnu.
- pro
vero obtinebat, Sall. (tournure impers.) : c'était une idée reçue.
- si
vera obtinere non possunt, Quint. : si la vérité ne peut triompher.
- non
ipsos quoque fuisse obtinebit...? Varr. R. R. 2, 1, 9: ne
reconnaîtra-t-on
pas qu'eux aussi furent...?
- ea fama obtinuit, Liv. 21, 46, 10 : cette opinion
s'est conservée, a prévalu.
- obtingo
(arch. optingo), ĕre, obtigi [ob + tango] :
- rare tr. -
1
- toucher, atteindre.
- nares obtingere, Plaut. Fragm. ap. Non. 415, 16.
- intr.
2
- arriver, avoir lieu.
- eloquere, ut hæc res optigit de
filia, Plaut. Rud. 1211 : raconte-lui la manière dont tout ceci s'est
passé à propos de notre fille.
- cf. Plaut. Bac. 426 ; Ter.
Haut. 683, etc.
- si quid obtigerit, æquo animo
moriar, Cic. Cat . 4, 3 : s'il m'arrive malheur, je mourrai l'esprit
calme.
3
- échoir en partage.
- quod cuique obtigit, id quisque
teneat, Cic. Off, 1, 21 : que chacun se contente de son lot.
- cum
tibi
aquaria provincia sorte obtigisset, Cic. Vat. 12 : le sort t'ayant
donné en partage le département des eaux [surveillance de
ta distribution de l'eau dans la ville].
- te mihi quæstorem
obtigisse, Cic. Fam. 2, 19, 1 : [ayant appris] que tu m'es
échu
comme questeur.
- omnia, quæ hominibus forte obtigerunt, Quint. 3, 7, 13
: tous les avantages échus aux hommes par hasard.
- nulli
sapere
casu obtigit, Sen. Ep. 76, 6 : personne n'a reçu du hasard
la
sagesse en partage.
- ei, bellum ut cum rege Perse gereret, obtigit,
Cic.
Div. 1, 103 : il lui échut la mission de faire la guerre au
roi
Persée.
- quæstor
obtigit P. Africano consuli, Nep. Cat. 24, 2 : il échut comme questeur
à P. l'Africain (c'est le sort qui
décidait avec
quel consul le questeur exercerait sa charge).
- obtinnĭo,
īre : - intr. - tinter. --- Apul. Apol. 48.
- obtĭnui
: parf. de obtineo.
- obtistrōtum : voir optostrotum.
- obtorpĕo, ĕre : - intr. - être engourdi. --- Gloss. Phil.
- obtorpesco,
ĕre, torpŭi : - intr. -
1
- s'engourdir, devenir insensible. --- Cic. Dom. 135 ;
Liv. 22, 3, 13
2
- se durcir. --- Plin. 5, 99.
3
- fig. tomber dans la torpeur, rester interdit.
- subactus miseriis
obtorpui, Cic. poet. Tusc. 3, 67 : sous l'étreinte du malheur j'ai
perdu tout sentiment.
- circumfuso undique pavore ita obtorpuit, ut...
Liv. 34, 38, 7 : la crainte qui régnait partout autour de lui le
paralysa au point que...
- obtorquĕo,
ēre, torsi, tortum : - tr. -
1
- tourner, faire tourner.
- obtorque prorim (= proram), Att. ap. Non. 200, 33 : vire de bord. --- Acc. Tr. 575 ; Stat. Th. 5, 414.
2
- serrer violemment.
- collo obtorto, Cic. Clu. 59 : avec le cou serré.
- obtorta gula, Cic.
Verr. 4, 24 : serré au collet.
3
- tordre.
- obtorti circulus auri, Virg. En. 5, 559 : un collier d'or en torsade.
- obtorsi : parf. de obtorqueo.
- obtortĭo, ōnis, f. [obtorqueo] : action de tordre, torsion. --- Fulg. 566, 33.
- obtortus, a, um : part, p. de obtorqueo.
- obtractātĭo,
ōnis, f. : attouchement. --- C.-Aur. Sign. 31.
- obtrāho, ĕre : - tr. - tirer devant. --- Tert. Vel. Virg. 15.
- obtrectātĭo,
ōnis, f. : action de rabaisser, dénigrement, basse jalousie.
- malevolorum obtrectationes, Vat. d. Cic. Fam. 5, 9, 1 : lex critiques malveillantes des envieux.
- obtrectatione laudis suæ, Cæs. BC. 1, 7 : par souci de dénigrer sa gloire.
- obtrectatio gloriæ alienæ, Liv. 2, 40 : souci de ravaler la gloire d'autrui.
-
senatus Carthaginiensis obtrectatione atque invidia, Liv. 30, 20 : par
l'esprit de dénigrement et la jalousie du sénat de
Carthage.
- obtrectātŏr,
ōris, m. : détracteur, celui qui dénigre.
- obtrectator est, qui facit quid contra recte tractantem, Paul. ex Fest. p. 199.
- obtrectator laudum mearum, Cic. Br. 2 : le détracteur de mes mérites.
- obtetractor beneficii, Cic. Fl. 1, 2 : celui qui dénigre un bienfait.
- avec dat. - huic sententiæ obtrectatores amici regis erant, Just. 31, 6, 1 : les amis du roi critiquaient cette opinion.
- obtrectātŭs,
ūs, m. (seul. à l'abl. obtrectatu) : c. obtrectatio.
--- Gell. præf. 16.
- obtrecto,
āre, āvi, ātum [[ob, tracto] : - intr. et tr. - dénigrer, rabaisser,
attaquer injustement, calomnier, critiquer, envier.
- alicui,
alicui rei obtrectare : dénigrer qqn, qqch.
- obtrectārunt
inter se, Nep. Arist. 1 : ils s'accusèrent mutuellement.
- obtrectantis
est angi alieno bono, Cic. Tusc. 4 : c'est le fait d'un envieux de
critiquer
le bonheur d'autrui.
--- Cic. Ac. 2, 24, 76;
Suet. Tib. 10.
- laudes
alicujus (laudibus alicujus) obtrectare : rabaisser la gloire de qqn.
- obtrītĭo,
ōnis, f. : - 1 - action
d'écraser, d'user. --- Aug. Manich. 2, 16, 43. - 2
- contrition.
--- Aug. Serm. 216, 4.
- obtritus
:
1
- obtrītus, a, um : part. passé de obtero.
2
- obtrītŭs, ūs, m. (seul. à l'abl. obtritu) : action d'écraser, action
de broyer.
- obtrīvi
: parf. de obtero.
- obtrūdo
(optrūdo, arch. obstrūdo), ĕre, trūsi, trūsum : - tr.
-
1 - pousser avec
violence. --- Apul. M. 7, 28.
2 - faire prendre de force, imposer. ---
Ter. And. 250.
- optrudere palpum alicui, Plaut. Ps. 945 : faire avaler des
compliments à. qqn. --- cf. Amm. 16, 12.
3 - avaler gloutonnement, engloutir.
--- Plaut. Stick. 593 ; Curc. 366.
4 - recouvrir. --- Ov. M. 11, 48.
5 - fermer.
- obtrudere os, Prud. Peri. 5, 95 : fermer la bouche [à qqn],
- obtrudŭlentus (obstrudŭlentus),
a, um : qu'on peut engloutir, qu'on peut avaler.
- obtruncātĭo,
ōnis, f. [obtrunco] : taille [de la vigne]. --- Col. 4, 29, 4.
- obtruncātus,
a, um : part. passé de obtrunco; massacré, égorgé.
- obtrunco
(optrunco), āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- couper autour, émonder, tailler (la vigne). --- Col. 4, 29,
13. - 2
- massacrer, égorger, décapiter, immoler.
- juxta
boni malique, strenui et imbelles inulti obtruncari, Sall. J. 67, 2 :
sans
distinction, bons et mauvais soldats, braves et lâches étaient égorgés
sans pouvoir se venger.
- puerum optruncat
membraque articulatim dividit, Cic. Nat. 3, 67 : elle tue l’enfant, en
découpe le corps membre après membre. --- Plaut. Amp. 415 ; Aul. 469 ; Virg G. 3, 374; Liv. 7, 26, 5; Tac. H. 1,
80.
- obtrūsi
: parf. de obtrudo.
- obtrusus,
a, um : part. passé de obtrudo; enfermé, caché.
- obtudi
: parf. de obtundo.
- obtŭĕor (optŭĕor), ēri : - 1
-
regarder en face.--- Plaut. Amp. 900. - 2
- voir, apercevoir.
--- Plaut. Most. 840.
- obtŭli
: parf. de offero.
- obtundo
(optundo), ĕre, tŭdi, tūsum (tunsum) : - tr. -
1
- frapper contre, sur
[rare].
- obtundere os alicui, Plaut. Cas. 931 : meurtrir la figure de qqn. --- cf. Cas.
862 ; Amp. 606.
- obtunso ore, Plaut. Cas. 931 : la mâchoire fracassée.
2
- émousser en frappant [rare].
- obtundere telum, Lucr.
6, 399 : émousser un trait. --- Claud. Cons. Mall. Theod. 166.
3
- fig.
émousser, affaiblir.
- obtundere aciem oculorum, auditum,
Plin. 22, 142; 24, 87 : émousser la vue, l’ouïe.
- obtundere vocem, Cic.
de Or.
2, 182 : fatiguer sa voix.
- (dulcibus cibis) obtusus stomachus, Plin. Ep.
7, 3, 5 : estomac émoussé par les mets de saveur douce.
- obtusis
viribus, Lucr. 3, 452 : nos forces étant émoussées.
4
- assommer,
fatiguer (étourdir).
- obtundere aures, Cic. Or. 221 : casser les oreilles.
-
obtuderunt
ejus aures te... fuisse, Cic. Verr. 3, 157 : on lui a rebattu aux
oreilles que tu étais...
-
obtundis, Ter. And. 348 : tu me casses la tête.
- obtundere aliquem longis epistulis, Cic.
Att. 8, 1, 4 : fatiguer qqn par de longues lettres.
- non obtundam
diutius, Cic. Verr.
4, 109 : je ne veux pas importuner plus longtemps.
- non cessat
optundere... fabulam promeret, Apul. M. 9, 23 : elle ne cesse de lui
rabattre aux oreilles qu’il eût à lui raconter l’histoire...
- obtundere mentem, ingenia, Cic. Tusc. 1, 80; de Or. 3, 93 : émousser
l’intelligence, les esprits.
5
- émousser (amortir).
- obtundere
ægritudinem, Cic.
Tusc. 3, 34 : adoucir le chagrin.
- obtunsĭo,
ōnis, f. [obtundo] : action de frapper, coups. --- Lampr. Comm. 10, 4 ; voir obtusio.
- obtunsitas
: c. obtusitas.
- obtunsus
: c. obtusus.
- obtūrāmentum (optūrāmentum),
i, n. : ce qui sert à boucher, bouchon, bonde (de tonneau).
- cadorum obturamenta, Plin. 16, 34 : bondes de tonneaux. --- cf. 33, 75.
- obtūrātĭo,
ōnis, f. : action de boucher, de fermer.
--- Vulg. Ecdi. 27, 15.
- obturbātŏr,
ōris, m. : auteur de trouble, perturbateur. --- Ps.-Asc. ad Cic. Cæcil. 49.
- obturbo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- rendre trouble, troubler [l’eau]. --- Plin. 8, 26.
2
- mettre en déroute, disperser. --- Tac. H. 3, 25.
3
- troubler, importuner, assommer. --- Plaut. Pœn. 261 ; Cic. Att. 12, 16 ; 12, 18, 1.
- obturbabatur militum vocibus, Tac. H. 3, 10 : il était troublé par les cris des soldats.
4
- abst. - faire de l’obstruction. --- Tac. An. 6, 24.
- obturgesco,
ĕre, tursi : - intr. - s'enfler, enfler. --- Lucr. 6, 659 ; Lucil. Sat. 173 ; P. Fest. 30, 13.
- obtūro
(optūro), āre : - tr. - 1
- boucher, fermer.
- 2
- rassasier.
- inf. passif obturarier, Cato, R. R. 154.
- obturare patulas impune legentibus auris, Hor. Ep. 2, 2, 105 : fermer impunément (mes) oreilles aux lecteurs.
- obturare foramina, Plin. 19, 10, 58, § 178 : boucher des trous. --- Plaut. Aul. 304 ; St. 114 ; Cic. Fat. 10 ; Vulg. Num. 24, 3; id. Heb. 11, 33.
- cibus
interdatus per membra ac venas amorem opturat edendi, Lucr. 4,
869 : la nourriture distribuée dans les membres et les veines
comble le désir de manger.
- obtursi
: parf. de obturgesco.
- (Lebaigue
P. 849)
- obtūsē,
adv. : - 1 - sans
finesse, gauchement.
- 2 - avec une vue peu
perçante.
- obtusius
videre, Sol. 32, 28 : avoir la vue moins bonne.
--- Aug. Doctr. Chr. 4, 5, 7.
- obtūsĭangŭlus, a, um : à angle obtus. --- Boēt. Geom. 376, 9.
- obtūsĭo (obtunsĭo),
ōnis, f. [obtundo] : - 1 - action de battre, coup. --- Aug. Hept. 68, 4.
- 2 - état de ce qui est émoussé.
- obtusio
sensuum : état de stupidité.
--- Tert. adv. Marc. 3, 6; Cael. Aur. Tard. 1, 1, 6.
- obtusio visus, C. Aur. Chron. 3, 3, 46 : affaiblissement de la vue.
- obtusio mentis : stupidité. --- Aug. Imp. Jul. 1, 54.
- obtūsĭtās, ātis, f. : état de ce qui est émoussé. --- Isid. Nat. 11, 1.
- obtūsus
(obtunsus), a, um : part.-adj. de obtundo. - 1
- battu, meurtri, frappé, roué de coups. - 2
- émoussé, affaibli. - 3
- stupide, obtus, hébété.
- stellis acies obtunsa, Virg. G. 1, 395 : éclat affaibli des étoiles.
- aures obtunsæ, Auct. Her. 3, 9, 17 : oreilles dures, qui entendent difficilement.
- animi acies obtusior, Cic. CM 83 : vue de l’âme moins pénétrante.
-
obtunsa pectora, Virg. En. 1, 567 : cœurs émoussés, insensibles.
- vigor
animi obtunsus, Liv. 5, 18, 4 : vigueur intellectuelle affaiblie.
-
vox obtusa, Quint. 11, 3, 15 : voix assourdie, sourde.
- obtunso ingenio esse, Gell. 13, 24, 21 : avoir
l’esprit obtus.
- quo quid dici potuit obtusius ? Cic. Nat. 1, 70 : que
pouvait-on dire de plus absurde ?
- obtūtŭs,
ūs, m. [obtueor] : - 1
- action de regarder fixement, regard, vue. - 2
- regard, contemplation. --- Virg. En. 12, 666, etc.
- obtutus oculorum, Cic. Nat. 3, 9 : la vue. --- cf. Cic. Div. 2, 120 ; de Or. 3, 17.
- obtutum in re figere, Cic. Nat. 2, 42, 107 : fixer ses yeux sur un objet.
- gemino obtutu eluminatus, Sid. Ep. 8, 11 : aveugle des deux yeux.
- semper
in obtutu esse malorum, Ov. Tr. 4 : contempler continuellement ses
maux.
- isto
gemino obtutu circulatorem aspexi, Apul. M. 1, 4, 2 : j'ai vu, de mes deux yeux
que
voici, un bateleur.
- defixa
Latinus obtutu tenet ora, Virg. En. 7, 250 : Latinus, tout à sa
contemplation,
tient son visage baissé.