===> Dico
- obumbracŭlum,
i, n. [obumbro] : ombre, ce qui ombrage. --- Aug.
Serm. 153, 11, 14; Hier. adv. Jovin. 1, § 39.
- Gaffiot
P. 1063-1066 --- Lebaigue
P. 849.
- obumbrātĭo,
ōnis, f. [obumbro] : - 1
- obscurité,
ténèbres. --- Chalc.
Tim. 242. - 2
-
obscurcissement, voile.
--- Arn. 5, 41.
- ŏbumbrātrix, īcis, f.
: celle qui couvre de son ombre [fig.]. --- Tert.
Apol. 9.
- obumbrātus,
a, um : - 1 - couvert
d'ombre,
ombragé, abrité. - 2
-
caché, dissimulé.
- obumbro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- ombrager,
couvrir d’ombre.
---
Ov Am. 2, 19; M.
13, 845 ; 14, 837, Curt. 5, 4, 8 ; Plin. 17, 165.
2
-
obscurcir, ternir.
- obumbrant
æthera telis, Virg. En. 12, 578 : ils obscurcissent le ciel de
leurs traits. --- cf.
Plin. 2, 111.
- nomina
numquam obscura, etiam
si aliquando obumbrentur, Tac. H. 2, 32 : noms [de Rome, du sénat, etc.]
qui ne sont jamais dans l’obscurité même s’il arrive parfois qu’une
ombre les recouvre.
- prov.
sapientia
vino obumbratur, Plin. 23, 41 : la sagesse se noie dans le vin. --- cf.
Quint. 8, prooem. § 23.
3
- voiler, dissimuler.
---
Ov. P. 3, 3, 75.
4
- couvrir, protéger.
- magnum
reginæ nomen obumbrat [eum], Virg. En. 11,
223 : le grand nom de la reine l’abrite de son ombre.
- obuncātus,
a, um [uncus]
: recourbé, crochu. --- C.-Aur. Chron. 2, 14, 198.
- obunco,
āre : accrocher.
---
Aldelm. Laud. Virg. 16.
- ŏbunctŭlus, a, um : légèrement
parfumé. --- •Titin. Com. 138.
- ŏbunctus,
a, um : parfumé,
oint. --- Apul.
M. 2, 9.
- ŏbuncŭlus, a, um [obuncus]
: un peu recourbé. --- *Titin.
d. Non. 536, 19.
- ŏbuncus,
a, um : crochu, recourbé.
---
Virg. En. 6, 597 ; Ov. M. 6, 516.
- obundātĭo,
ōnis, f. : inondation, débordement. --- * Flor.
4, 2, 27.
- obundo,
āre : - intr. -
déborder. --- Enn. An.
435; Stat. Ach. 1, 102.
- ŏburvo,
āre : c. urvo. --- Gloss.
Plac.
- ŏbustus,
a, um : brûlé (à
l'extrémité), brûlé autour;
brûlé
(par la gelée).
--- Ov. Tr.
5, 2, 66.
- sudes
obustæ, Virg. En. 11, 894 : pieux durcis au feu. --- cf. En. 7, 506.
- obvăgĭo,
īre : - intr. - vagir. ---
Plaut. Pœn. prol. 31.
- obvāgŭlo, āre, ātum [obvagio] : -
intr. - réclamer à grands cris. --- XII Tab.
d. Fest. 375.
- obvallo,
āre, āvi, ātum : - tr. - entourer d'un retranchement. -- P. Fest.
179.
- fig.
obvallatus, Cic Agr. 2, 3 : fortifié.
- obvallus, a, um
: entouré par un retranchement. --- *Acc.
Tr. 111.
- obvārĭcātŏr, ōris, m. [obvaro]
: celui qui barre le chemin à qqn. --- Fest.
194.
- obvāro,
āre [ob, varus] : - intr. avec dat. - faire obstacle à, se mettre en
travers. ---
Enn. ap.
Non. 147, 22 (Trag. v. 3 Vahl.).
- obvēlo,
āre : - tr. -
couvrir d’un voile, voiler. --- Cassiod.
Ecd. 10, 26.
- obvěnĭentĭa, æ, f. [obvenio]
: accident, événement, occurrence. --- Tert.
Val. 29.
- obvĕnĭo,
īre, vēni, ventum : - intr.
1
- venir
au-devant de, se
présenter à [avec dat.].
- se in
tempore pugnæ obventurum, Liv. 29, 34, 8 : [il annonce] qu’il
interviendra dans le combat au moment voulu.
- obvenit
occasio : l'occasion s'est présentée.
--- cf. Plaut. As.
281.
2
- échoir à, être dévolu à [dat.].
- quibus hæ
partes ad defendendum obvenerant, Cæs. BG. 7, 81, 6 : à qui
était échue la mission de défendre ce côté.
- Scipioni
obvenit Syria, Cæs. BC. 1, 6 : la Syrie échut à Scipion. --- cf. Cic.
Verr. 2, 17.
3
- langue augurale arriver
à l’encontre, survenir pour faire obstacle.
- vitium
obvenit : un vice s'est produit (dans
les augures). ---
Cic. Phil. 2, 33, 83; id. Off. 2, 21, 74; Div. 2, 77.
- obventīcĭus,
a, um
[obvenio] : qui arrive par hasard, accidentel. --- Tert.
Marc. 2, 3.
- obventĭo, ōnis, f. : obvention,
revenu. --- Ulp. Dig. 7, 1, 7.
- obventŭs, ūs, m. [obvenio]
: arrivée, rencontre. --- Tert. An. 41.
- obverbĕro,
āre : - tr. -
frapper fort.
--- Apul. M.
7, 25.
- obversātus,
a, um : part. passé de obversor; qui s'est
présenté,
qui s'est offert.
- obversĭo,
ōnis, f. [obversor] : action de tourner vers. --- Hier. 18,
Jes. 66, 5.
- obversor,
āri, ātus sum : -
intr. -
1
- se trouver
devant, se montrer, se faire voir [avec
datif ou abst.]. --- Liv. 31,
11, 7; 33, 47, 10; 34, 61, 4; Plin. Ep. 5, 21, 2; 6, 5, 13.
- hunc
Aristonem Carthagine obversantem non prius amici quam inimici
Hannibalis
qua de causa venisset cognoverunt, Liv. 34, 61 : dès
qu'Ariston se
montra
à Carthage, les ennemis d'Hannibal comprirent avant ses amis
pour
quelle
raison il était venu.
2
- s’offrir
(aux regards, à
l’esprit).
- obversari ante oculos,
Cic. Sest. 3 : s'offrir aux regards.
- obversentur
species honestæ animo, Cic. Tusc. 2, 52 : que des images d'honneur
s'offrent
à notre esprit.
- obversari animis, Liv. 35, 11, 3
: s'offrir à l'esprit.
3
- faire face
à, tenir tête à, combattre. --- Tert.
Gnost. 5.
- obverto
(obvorto), ĕre, verti, versum : - tr. - tourner vers, tourner
contre (avec dat. ou ad
ou in acc.)
- avec
dat.
- obvertunt
pelago proras, Virg. En. 6, 3 : on retourne les proues vers
la mer.
- ne
pascentium capita sint obversa soli, Col. 7, 3 : (il importe au plus
haut degré) qu'en paissant le troupeau n'ait pas la tête en face
du soleil. --- Plaut.
Ps. 1021.
- avec ad.
--- Liv. 27, 18, 16.
- avec in acc. --- Liv. 9, 21, 5
- obvertere
in aliquem saevam cum lumine mentem, Ov. M. 2, 470 : tourner vers
quelqu'un des regards chargés de haine.
- au
passif obverti : se
tourner vers, se tourner
contre. --- Ov.
H. 19, 191.
- obversus orienti, ad orientem, Plin. 6, 33 ;
Col. 9, 7, 5 : tourné vers l'Orient.
- à l'acc. sans
in - obversus orientem, Apul.
M. 2, 28 : tourné vers l’Orient.
-
profligatis obversis, Tac. An. 12, 14 : ayant mis en
déroute les troupes qui lui étaient opposées.
- obversus
ad cædes, Tac. H. 3, 83 : tout occupé au carnage.
- obversis
militum studiis, Tac. H. 3, 11 : la faveur des soldats s'étant déclarée
pour lui.
- obviam,
adv. [ob + via] :
- ob
vĭam. --- cf. Corss. Ausspr.
I. 495,
769).
1
- devant,
au-devant, à la rencontre, sur le passage, sur le chemin.
- obviam
alicui fieri, Cic. Mil. 28 : rencontrer qqn.
- obviam
alicui ire, procedere, prodire, Cic. Mur. 67 ; Phil.
2, 78 ; 2,
58 : aller à la rencontre de
qqn, s’avancer à la rencontre de qqn.
- obviam
alicui mittere, Cic. Fam. 3, 7, 4 : envoyer à la rencontre de
qqn.
- si
qua ex parte obviam contra veniretur, Cæs. BG. 7, 28, 1 : pour le cas
où de quelque endroit on viendrait devant eux les attaquer.
- de
obviam itione, Cic. Att. 11, 16, 1 : sur la question d’aller à la
rencontre.
- fig. obviam
esse alicui, Plaut. Capt. 521 : se présenter à qqn, être à sa
disposition.
- nec
(meis) sycophantiis ullum mantellum obviam est, Plaut. Capt. 3, 3, 6 :
il n'y a pas moyen de couvrir mes fourberies.
- mihi
tot obviam eveniunt morae ! Plaut. Cas. 3, 4, 28 : je trouve
tant d'obstacles sur mon chemin !
- obviam
ire periculis, Sall. J. 7, 4 : courir au-devant des dangers, s'exposer
aux
dangers.
- obviam
ire crimini, Liv. 9, 26 : aller au-devant d'une accusation, affronter
une
accusation.
- ire
obviam discrimini statuit, Tac. Agr. 18 : il décida d'aller
au-devant du danger.
2
- contre, (aller
à) l’encontre de, s’opposer à, tenir tête à, combattre.
- obviam tribunorum audaciae senatus ibat, Liv. :
le sénat tenait tête à l'audace des tribuns.
- obviam
ire superbiæ nobilitatis, Sall. J. 5, 1 : couper court à l'orgueil
des nobles.
- obviam
ire cœptis, Liv. 23, 28 : s'opposer à une entreprise.
- obviam
ire hostibus, Sall. J. 97 : s'opposer à l'ennemi, tenir
tête à l'ennemi.
- cupiditati
hominum obviam ire, Cic. Verr. 2, 1, 106 : combattre la cupidité
humaine. --- cf. Sall. J. 22, 3, etc.
3
- obvier
à, remédier à, prévenir.
- infecunditati
terrarum obviam ire, Tac. An. 4, 6 : obvier à la stérilité des terres.
- ni
Cæsar obviam isset, Tac. An. 4, 64 : si César n’avait pris des mesures
préventives.
- specie
pietatis obviam itum dedecori, Tac. An. 13, 5 : une démonstration de
respect filial prévint le déshonneur.
- obviam
ire dedecori, Tac. An. 13, 5 : prévenir la honte.
- obviam
ire timori, Tac. H. 4, 46 : écarter la crainte, prévenir
la crainte.
- obviam
ire fraudibus, Tac. An. 6, 16 : prévenir les fraudes.
- obvĭgĭlātus,
a, um : part. passé de obvigilo, inusité;
surveillé.
- obvĭgĭlāto
opus est ou
obvĭgĭlātost opus, Plaut. Bac. 398 : il faut de la vigilance.
- obvĭo,
āre, āvi, ātum [ob + via] : - intr. -
1
- aller au-devant de (avec datif).
---
Hier. Ep. 5, 1.
2
- barrer passage, s’opposer à. --- Macr.
Sat. 7, 5.
- obviare
alicui, Macr. : résister à qqn.
3
- prévenir, écarter, obvier à [datif].
---
Pall. 1, 35, 14.
- obvĭŏlo,
āre, āvi, ātum : -
tr. - violer, profaner. --- Inscr.
Grut. 996, 13.
- obvĭus,
a, um [ob + via] :
- (Lebaigue
P. 849 et P.
850)
1 - qui est ou se met
sur le passage de, qui
se présente, que l'on rencontre.
- obvias
alicui litteras mittere : envoyer une lettre au-devant de qqn.
- dare
se obvium alicui : aller à la rencontre de qqn.
- cui
mater media sese tulit obvia silva, Virg. En. 1, 314 : et voici
qu’au
milieu de la forêt sa mère vint à sa
rencontre.
- in
obvio alicui esse (fieri) : se trouver sur le chemin de qqn, rencontrer
qqn.
- esse
in obvio classi, Liv. : se trouver sur le passage de la flotte.
- montes,
qui obvii erant itineri adversariorum, Nep. : montagnes qui se
trouvaient
sur la route des ennemis.
- obvius,
ii, m. : un passant.
- obvios
percunctari, Cic. : interroger les passants.
2 - qui est dans le
voisinage, qui est à
portée, sous la main, qui s'offre, qui se
présente sans peine,
accessible.
- falces...
quidquid obvium fuisset amputaturæ, Curt. 4 : des faux ...
destinées
à couper tout ce qui serait à leur
portée.
- cuncta
obvia habere, Tac. : avoir tout sous la main.
3
- qui se présente de
soi-même, qui
ne coûte aucune
peine, facile; naturel, commun, banal.
- obvium
est dicere, Gell. : il est naturel de dire.
- municipes
et municipia sunt verba usu obvia, Gell. 16 : villes municipales et
citoyens
municipaux sont des termes couramment employés.
4
- qui marche contre, qui affronte,
qui s'oppose,
qui résiste, qui tient tête.
- Jugurthæ
obvius procedit, Sall. : il marche contre Jugurtha.
- obvii
hostibus fuerant : ils s’étaient portés
au-devant des ennemis.
5
- avec dat.
- situé
devant, exposé à.
- obvia
urbs hostibus, Tac. : ville exposée aux ennemis.
- velut
rupes obvia ventorum furiis, Virg. En. 10 : tel un rocher
exposé à la
fureur des vents.
- abl.
abs. non
obumbrato vel obtecto calvitio, sed quoquoversus obvio, Apul.
10 : sans cacher ni protéger ma calvitie, mais la
montrant partout.
- obvium
soli cubiculum, Plin. : chambre tournée au soleil.
6
- qui va au-devant, qui est d'un
abord facile, prévenant,
serviable, affable, complaisant.
- est
obvius et expositus, plenusque humanitate quam præcipit, Plin. Ep. 1,
10, 2 :
il est d'un abord facile, accueillant et plein de la bienveillance
qu'il
enseigne.
- obvia
comitas, Tac. An. 2, 2 : humeur prévenante.
- obvia,
n. plur. pris comme adv. : en faisant face. --- Stat.
- voir
obviam
(adv.).
- obvŏlĭto, āre : - intr.
- voler
çà et là [fig.],
courir de côté et d’autre. --- P.-Lat. Decl. 11 ; 32.
- obvŏlūtātus,
a, um : embarrassé. --- Veg. Mul.
3, 4, 30.
- obvŏlūtĭo,
ōnis, f. : enveloppe. --- Macr.
Somn. 1, 11.
- obvŏlūtor,
āri : - intr. - se rouler.
- obvolutari
genibus : se jeter aux genoux (de qqn). --- Dosith.
52, 2.
- obvŏlūtus,
a, um : part. passé de obvolvo; enveloppé,
couvert.
- obvolvo,
ĕre, volvi, vŏlūtum : - tr. - 1
- envelopper, couvrir, voiler. --- Cic. Or. 74 ; Verr.
5, 72; Inv. 2, 149. - 2
- cacher,
dissimuler. --- Hor. S.
2, 7, 42.
- Ocălĕa, æ, ou Ocălĕē, ēs, f. : ville
de Béotie. --- Plin. 4, 26.
- Ocazanēs, is, m.
: rivière qui se jette dans le Cyrus. --- Plin. 6,
29.
- occa
:
1 - occa,
æ, f. : herse. ---
Veg. Mul.
1, 56; Gloss. Isid.
2
- occa, æ, f.
: arbrisseau à fruits rouges. --- Gloss.
- occăbus, i, m.
: bracelet. --- Inscr.
Orel. 2263.
- gr. ὄκκαϐος.
- occæcātĭo, ōnis, f. [occæco]
: action de couvrir de terre. --- Seren
d. Non. 61, 31.
- occæcātus,
a, um : part. passé de occæco. - 1
- frappé de cécité, devenu aveugle. - 2
- aveuglé, troublé, égaré.
- 3
- obscurci.
- 4 - recouvert de
terre.
- occæco
(obcæco), āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - frapper de cécité, aveugler.
---
Cels.
6, 6, 57.
2
- aveugler = empêcher de voir.
- occæcatus pulvere effuso
hostis, Liv. 22, 43, 11 : l’ennemi aveuglé par la poussière
soulevée (par
les tourbillons de...).
3
- rendre
obscur, cacher (la
lumière). --- Liv.
33, 7.
- solem vides - satin' ut occæcatu'st præ hujus corporis candoribus ?
Plaut. Men. 180 : regarde comme le soleil lui-même est complètement
éclipsé par l'éclat de ce corps ! ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 291; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
4
-
recouvrir (de terre). --- Cic. CM
51 ; Col. 2, 2, 9.
5
-
paralyser.
--- Virg. Cul. 198.
6
- rendre obscur,
inintelligible. --- Cic.
de Or 2, 329.
- occæcatus
cupiditate, Cic. Fin. 1, 10 : aveuglé par la passion.
--- cf. Phil. 4, 9;
Fam. 15, 1, 4.
- occallātus (obcallātus), a, um
[ob, callus] : rendu insensible, endurci.
--- Sen. Nat. 4, 13, 10.
- occallesco
(obcallesco), ĕre, callŭi : - intr. - 1
- devenir
calleux, devenir dur. --- Pl. As.
419 ; Cels.
4, 24. - 2
- fig.
devenir insensible, s’endurcir. --- Cic. Att.
2,18, 4 ;
Plin. Ep. 2, 15, 2.
- occāmen, ĭnis, n. [occo]
: hersage. --- Gloss. Isid.
- occăno,
ĕre, cănŭi
[ob, cano] : - intr. - 1
- sonner [de la trompette]. --- Sall. H. 1, 71. - 2
- sonner [en
parl. de la trompette]. ---
Tac. An. 2, 81.
- occanto,
āre [ob, canto] : - tr. - charmer,
jeter un charme, des
maléfices sur. --- Paul.
Sent. 5, 23, 9 ; Apul. Apol. 84, 8.
- occănŭi
: parf. de occano.
- occāsĭo,
ōnis, f. [occasum, de
occido] :
1 - occasion,
moment
favorable, temps propice.
- tempus occasionis opportunum Græce
εὐκαιρία,
Latine occasio
appellatur, Cic. Off. 1, 142 : le moment d'agir
favorable s'appelle en grec εὐκαιρία,
en latin occasio.
-
occasio
præclara, Cic. Mil. 38 ; occasio mirifica, Cic.
Att. 2, 14, 2 : occasion belle, merveilleuse.
-
occasio major, Planc. Fam. 10, 8,
2 ; occasio minor, Suet. Cæs. 3; occasio
summa, minima, Ter. Phorm.
885; Suet. Calig. 14 : occasion plus belle, moins
belle, la
meilleure, la moins bonne.
- occasionis
esse rem, non prœlii, Cæs. BG. 7,
45, 9 : que le succès est une affaire d'occasion, non de
combat.
- occasionem
amittere, Cic. Att. 15, 11, 2 : perdre une occasion.
- prætermittere,
dimittere, Cic. Verr. 5, 10 ; Cæs. BG. 5, 57, 1; 5,
38, 2 : laisser passer, négliger une occasion.
- teneo,
quam
optabam, occasionem neque omittam, Cic. Leg. 1, 5 : je tiens
l'occasion que je souhaitais et je ne la lâcherai pas.
- hanc
occasionem
oblatam tenete, Cic. Phil. 3, 34 : mettez à profit l'occasion
offerte.
- occasioni
non deesse, Cæs. BC. 3, 79 : profiter de
l'occasion.
- occasionem
captare, Liv. 38, 44, 3; arripere Liv.
35, 12,
17 ; sumere, amplecti, Plin. 2, 3 ; Plin. Ep. 2,
13, 1
: saisir
une occasion.
- occasionem
aperire, Liv. 4, 53, 9 : fournir une
occasion.
- si
fuerit occasio..., defendemus, Cic. Att. 5, 18, 2
: si l'occasion se présente, nous défendrons...
- occasione
data,
Cic. Phil. 7, 18 : l'occasion étant offerte. --- cf.
Cic. Fam. 12, 24,
2.
- per
occasionem, Sall. C. 51, 6 : en profitant de l'occasion.
--- cf. Liv. 1, 5, 5 ; 30, 3, 10, etc.
- per
omnem occasionem, occasione
omni, Suet. Aug. 67 ; Claud. 42 : en toute occasion.
- ex
occasione, Liv. 24, 3, 17 : selon l'occasion.
- ad
occasionem
auræ, Suet. Aug. 97 : en profitant de l'occasion d'un bon vent.
- occasionibus
utendum et cum re praesenti deliberandum est, Quint. 9, 4, 117 : il
faut prendre conseil des circonstances et tenir compte de la
conjoncture présente.
- occasione
aliqua nancisci imperium, Cic. Br. 281 : en profitant de
qq circonstance favorable obtenir le pouvoir. --- cf.
Cic. Agr. 2, 3.
- avec
gén. brevis
consulendi est occasio, Cæs. BG.
5, 29, 1 : le moment favorable pour prendre une décision dure
peu. --- cf. Cæs. BG. 5, 57, 1 ; Cic. Inv. 2, 61 ;
Nep. Milt. 3, 3; Alc. 8, 5.
- avec
ad
: occasionem sibi ad occupandam Asiam oblatam esse
arbitratur, Cic. Pomp. 4 : il pense que l'occasion lui est
offerte
d'occuper l'Asie.
- cf.
Planc. Fam. 10,
8, 2; Liv. 4, 53, 9; Sen.
Tranq. 5, 3.
- avec
ut
+ subj. dare occasionem, ut... Cic.
Part. 30
: donner l'occasion de.
- habere
occasionem, ut... Plaut. Ep. 645
: avoir l'occasion de...
- est
occasio, ut... : l'occasion se présente de... Plaut. Ps. 285; Quint. 3,
7, 17.
- avec
inf. occasio
adest
(est) : l'occasion se présente de. --- Plaut. Cap.
423 ; Pers. 725 ; Poen.
1212.
- à
la fois gén. et inf.
--- Ter. Phorm. 885.
2
- moyen facile,
facilité, commodité, opportunité.
- occasio
solitudinis, Tac. An. 15,
50 : l'opportunité de la solitude (bonne occasion offerte par
la
solitude).
- occasio
oleæ rara est, Col. 9, 1 : on a de la peine à se procurer du
bois d'olivier.
- lapidum
occasio non erat... Plin. 36, 191 : il ne
s'offrait pas des pierres pour... cf. Quint. 3, 8,
47; 6, 1; 5.
3
- l'Occasion
(divinité). --- cf. Phædr.
5, 8; Aus. Epigr. 12, 3.
- occāsĭuncŭla,
æ, f. : petite occasion. --- Plaut.
Trin. 974.
- occāsīvus, a, um [occasus]
: exposé au couchant. --- Capel. 6, 594.
- occāsūrus,
a, um : part. futur de occido [ob + cado]
- occasus
:
1 - occāsus, a, um :
part. passé de occido [ob
+ cado];
couché
(en parl. du soleil).
2
- occāsŭs, ūs, m. : - a
- chute, ruine,
destruction. - b -
chute (du jour),
déclin,
coucher (des astres),
coucher du soleil. - c
- le couchant, l'occident. --- Cæs. BG. 1, 1, 7; Cic. Nat.
2, 49. - d
- mort, trépas.
-- Cic. Ac. 1, 8. -
e - occasion.
- occasus
(solis) : coucher du soleil.
- solis
occasu, Cæs. BG. 1, 50, 3 : au coucher du soleil
- ab ortu ad occasum, Cic. Nat. 2, 19, 49 : du levant au couchant.
- ager longus
in occasum : une terre s'allongeant vers le couchant. --- cf. Virg. En. 11, 317.
- praecipiti in occasum die, Tac.
H. 3, 86 : le jour étant sur son déclin.
- ab matutino tempore duraverunt in occasum, Plin. 2, 99 : ils durèrent
depuis le matin jusqu'au coucher du soleil.
- senatum
populi Romani occasum atque interitum rei publicae lugere vetuisti,
Cic. Pis. 8, 18 : tu as défendu au sénat romain de pleurer la ruine et
le renversement de la république !
- Iliaci cineres ... in occasu vestro ... Virg. En. 2, 432 : cendres
d'Ilion ... lors de votre chute ... cf.
Cic. Ac. 1, 2, 8; Quint.
Decl. 9, 18.
- aut occasus ubi, tempusve audere repressit : dès
que l'occasion ou le temps empêcha d'oser --- Enn.
- voir
hors site P. Festus.
- occātĭo,
ōnis, f. [occo]
: hersage. --- Cic. CM
51; Plin. 18, 180.
- occātŏr,
ōris, m.
[occo] : celui qui herse, herseur. --- Col. 2,
13 ; Fest. 181 ; [fig.]
Pl. Cap. 662.
- occātōrĭus,
a, um
[occator] : de hersage. --- Col. 2,
13, 2.
- occăvus, i, m. :
c. occabus.
- occĕcurri : voir occurro.
- occēdo,
ĕre, occessi [ob, cedo] : - intr. - aller vers, aller au-devant, aller
à la rencontre de. --- Pl. St.
673; Varr. R. 3, 17, 10.
- occedere
alicui obviam ou
occedere alicui : aller à
la rencontre de qqn.
- occensus,
a, um : brûlé.
---
Enn. An. 388.
- occentassim : voir occento.
- occentātĭo, ōnis, f. [occento]
: son [de
la
trompette],
accents. --- Symm. Laud. Valent. 2, 14.
- occento,
āre, āvi, ātum [ob,
canto] : - tr. -
- occentassim
= occentaverim Fest. 181, 12.
1 - donner
une
sérénade à.
- occentare aliquem. --- PL. Stich. 572.
- occentare ostium, Pl.
Merc. 408 : faire du vacarme devant une
porte.
2
- chanter publiquement, devant
la porte de qqn, des chansons
satiriques. --- XII Tab.
d. Cic. Rep. 4, 12; Fest. 181.
3
- annoncer
des
malheurs [en
parl. des oiseaux de mauvais augure].
--- Amm. 30, 5, 16.
- occentŭs,
ūs, m. : cri (de la souris, ce qui était de mauvais augure). --- Plin. 8,
223.
- occēpi
: parf. de occipio.
- occepso,
arch. :
c. occepero (Plaut.).
- occeptassit,
arch.
c. occeptaverit (Plaut.).
- occepto,
āre, āvi [occipio]
: commencer. --- Pl. Men.
917
- occeptassit, arch.
pour
occeptaverit Pl. Rud.
776.
- occessi
: parf. de occedo.
- occhi, ōrum, m. : sorte
de figuiers d’Hyrcanie. --- Plin. 12, 34.
- Occĭa,
æ, f. : Occia (une vestale). --- Tac. An.
2, 86.
- occĭdānĕus, a, um
: occidental, de l'ouest. --- Grom.
318, 25.
- occĭdens,
entis, m. : part. prés. de occido [ob, cado]. - 1
- tombant, finissant, mourant. - 2
- se couchant
(en parl. du soleil).
- subst.
occidens,
entis, m. : l’occident. --- Cic.
Nat. 2, 164.
- is cui se oriens
occidensque submiserat, Plin. 7, 112 : lui à qui s'étaient soumis
l'Orient et l'Occident.
- occidentālis,
e [occidens]
: occidental, de l’occident, du couchant. --- Plin. 18,
338; Gell. 2, 22, 22.
- occidi
: parf. de occīdo, ere et de occĭdo,
ere.
- occīdĭo,
ōnis, f. [occīdo, ere] : - 1
-
massacre, tuerie,
carnage, destruction. --- Liv. 3, 28; Tac. An.
12, 38 ; 13, 57. - 2
- destruction complète
(des vignes, des abeilles...) --- Liv. 3,
28; Tac. An. 12, 38 ; 13, 57.
- occidione
occidere : anéantir, tailler en pièces.
- equitatus
occidione occisus, Cic. Fam. 15, 4, 7 : cavalerie taillée en
pièces. --- cf.
Phil. 14, 36.
- occīdĭum,
ĭi, n. (c. occidio, onis) : destruction.
- occidium
sentit jam jamque futurum, Prud. Apoth. 695 (al. excidium).
- occido
:
- (Lebaigue
P. 850 et P.
851)
1 - occĭdo,
ĕre, cĭdi, cāsum [ob, cado] : -
intr. -
a
- tomber
à terre.
- arbores
momento levi impulsae
occidebant, Liv. 23, 24, 7 : les arbres sous une impulsion
légère
tombaient à terre. --- cf.
Pl. Rud. 8; Liv. 21, 35, 12.
b
-
tomber,
succomber, périr. --- Cic. Br.
4; 267 ; Div. 1, 53; Tusc. 1, 18; 1, 93;
Lael. 104; Mil. 100, etc.
- securis, qua
multi occiderunt, Cic. Phil. 2,
51 : la hache sous laquelle beaucoup périrent.
- occidit a
forti Achille, Ov.
M. 13, 597 : il succomba sous les coups du vaillant Achille.
c
-
être perdu, être anéanti.
--- Pl. Cas. 621; Stich. 401, etc.; Cic. Q. 1, 4, 4.
- ni illos homines expello, ego obcidi planissume, Plaut. Stich. 401 :
si je ne chasse pas les autres parasites, alors je suis bel et bien
mort ! --- trad. P.
Grimal, éd. folio, Flammarion.
- volgo occidebantur ? per quos et a quibus ? Cic. Am. 80 : ils étaient
tués en masse ? par la main de qui ? et à l'instigation de qui ? --- Touratier, Syntaxe latine, p. 426; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
d
-
en parl. des astres tomber =
se coucher.
- solem
occidentem
videre, Cic. Fin. 2, 23 : voir le soleil se coucher.
--- cf. Cic. Nat. 2,
105.
- occidente
sole, Cic. Tusc. 1, 94 : au coucher du soleil.
- vita
occidens, Cic. Tusc. 1, 109 : la vie à son déclin.
- sol occasus
: le coucher du soleil. --- XII T. d.
Gell. 17,
2, 10
- mais ab oriente ad occasum, Varr. L.
6, 2, 4 : de l'orient à l'occident (en
parl. du mouvement du soleil).
- ante solem
occasum : avant le coucher du soleil. --- Pl.
Ep. 144; Men. 437.
- ad solem
occasum, Pl. Men. 1022 : jusqu’au
coucher du soleil.
--- cf. Lucil. 55; Gell 14, 7, 8.
2
- occīdo,
ĕre, cīdi, cīsum [ob, cædo] : - tr. -
- arch.
occisit =
occiderit, voir Fest.
178, 21 ; Macr. Sot. 1, 4, 19.
a
- couper,
mettre en
morceaux, réduire [la
terre] en miettes. ---
Varr. R. 1, 31, 1.
b
-
abattre en frappant.
- occidere aliquem
pugnis, Ter. Ad. 559 : assommer qqn de
coups de poing.
c
- tuer, faire périr.
--- Cic. Mil. 8; 25;
Fin. 2, 65,
etc.
- se occidere
: se tuer. --- Cic.
frg. S. 234 (Quint. 5, 10, 69); cf. Pl.
Trin. 129; Curt. 6, 10, 18; Quint. 7, 3, 7.
d
- tuer
moralement, causer
la perte de. ---
Cic. de Or. 2, 302; Ter. Phorm. 672.
- occidisti me tuis fallaciis, Ter.
Phorm. 4, 3, 67 : tes tromperies me tuent !
e
- tuer =
assommer, obséder, importuner.
--- Pl. Ps. 931 ; Hor. Epo. 14,
5; P.
475.
- occidis me,
cum istuc rogitas, Plaut. Ps. 4, 1, 21 : tu m'assommes avec tes
questions.
- occĭdŭālis, e [occiduus]
: occidental. --- Prud.
Symm. 2, 598.
- occĭdŭus,
a, um [occido]
:
1 - qui se
couche.
- sol Auroram videt occiduus, Sen. Th.
823 : le soleil trouve l'Aurore à son coucher.
- sole
occiduo, Gell. 19, 7, 2 : au
soleil couchant. --- cf.
Ov. M. 1, 63.
2
- du
couchant, occidental.
---
Ov.
F. 1, 314 ; 5, 558 ; Luc. 3, 294.
- subst. occiduus (s. -
ent. sol)
: l'ouest.
--- Isid.
5, 35, 8.
3
- à
son déclin, qui touche à sa fin, à la mort. --- Ov. M.
15, 226.
4
- caduc,
éphémère.
---
P.-Nol. Carm. 34, 306.
- occillātŏr, ōris, m.
: celui qui herse. --- Gloss. Phil.
- occillo,
āre [occo] : - tr. - 1
- herser. --- Gloss. Phil.
- 2
- fig.
meurtrir. --- Pl. Amp.
183.
- occĭno, ĕre, cĕcĭni et
cĭnŭi [ob, cano] : - intr. -
- parf. occecini Liv. 6,
41, 8; occinui
Liv. 10, 40, 14.
1 - ob,
idée
d’hostilité faire entendre un chant ou un cri de
mauvais augure. ---
Liv. 6, 41, 8 ; 10, 40, 14.
- ante
consulem hæc dicentem corvus voce clara occinuit, Liv. 10, 40, 14 :
alors que le
consul tenait ces propos, devant lui, un corbeau croassa bruyamment.
2
- ob, à l’occasion
de, etc.
crier, chanter.
--- Apul. Flor. 13.
3
- en parlant de trompettes
sonner. ---
Amm. 16, 12, 62 ; 31, 15, 13.
- occĭpĭo,
ĕre, cēpi, ceptum
[ob, capio] : - tr. -
- arch.
occepso =
occepero Pl. As. 794 ; Amp. 673 ;
etc.; forme occupito
Pl. Stich. 760.
1 - commencer,
entreprendre. --- Pl. St.
766 ; Ter. And. 79.
- occipere magistratum,
Liv. 3, 19, 2 : entrer en charge, en fonction.
--- cf. Tac. An. 3, 2.
- occipere
sermonem : engager une conversation.
- occipere
+ inf.
--- Pl.
Trin. 1042; Liv. 1, 7, 6; Tac. An. 1, 39 ; H. 2, 16.
- (fabula)
occepta est agi, Ter. Eun. 22 : la représentation commença.
2
- absolt. commencer,
débuter.
- dolores
occipiunt, Ter. Ad. 289 : les douleurs commencent.
--- cf. Lucr. 5, 889; Liv. 29, 27, 6; Tac. An. 12, 12.
- occĭpĭtĭum,
ĭi, n. [occiput]
: l’occiput, le derrière de la tête. --- Pl. Aul.
64; Quint. 11, 3, 160.
- occĭpŭt, ĭtis,
n. [ob, caput]
: c. occipitium. --- Pers.
1, 62; Aus. Epig. 12, 18.
- occīsĭo,
ōnis, f. : meurtre, assassinat.
---
Cic. Inv. 2, 14; Cæc. 41.
- occīsĭto, āre : - tr.
- tuer souvent. --- Gracch.
d. Fest. 201.
- occīsŏr, ōris, m. [occido]
: meurtrier. --- Plaut. Mil. 1055.
- occīsōrĭus,
a, um : qu'on peut tuer, qu'on peut immoler, propre à être immolé, sacrifié. --- Tert. An.
33.
- occīsus,
a, um : part. passé de occido.
- obcisissumus
(occisissimus) sum omnium qui vivont, Plaut. Cas. 694 : je
suis le plus mort de tous les vivants. --- trad. P. Grimal, éd. Folio,
Gallimard.
- occlāmĭto (obclāmĭto), āre [ob,
clamo] : - intr. - crier à la face de qqn, criailler. --- Pl. Curc.
183.
- occlamitare
+
prop. inf. : crier aux oreilles que.
- occlāresco,
ĕre : - intr. - devenir célèbre. --- Solin.
2, 54.
- occlaudo,
ĕre : c. occludo. --- Cod. Th.
11, 24, 1.
- occlūdo,
ĕre, clūsi, clūsum [ob, claudo] : - tr. -
- parf.
sync. occlusti
Pl. Trin. 188.
1 - clore,
fermer.
- abi
intro atque occlude ostium, et ego hinc occludam, Plaut. Most. 425
: rentre, ferme la porte et je la fermerai moi aussi de
mon côté.--- Pl.
Most. 405; 444; Cic. Ac. 2, 47.
2
-
mettre sous clef, enfermer.
--- Cic. de Or. 2,
248.
- occludere linguam, Pl.
Mil. 605 : fermer la bouche, empêcher de parler.
- occlūsĭo, ōnis, f. [occludo]
: action de boucher, obstruction. ---
Th.-Prisc. 4.
- occlusti : voir occludo.
- occlūsus,
a, um : part. passé de occludo; clos, fermé.
- occo,
āre, ātum [occa]
: - tr. - herser, briser les mottes de terre. --- Pl. Cap.
663 ; Cato, Agr. 33, 2; Fest. 181.
- occare segetes,
Hor. Ep.
2, 2, 161 : herser un champ semé de blé.
- occœp-
: voir occep-
- occresco,
ĕre [ob,
cresco] : - intr. - croître, grandir. --- Aug. Civ.
2, 3.
- occŭbĭtŭs, ūs, m.
: coucher [de soleil]. --- Vulg. Gen. 28, 11.
- occŭbo,
āre, cŭbŭi,
cŭbĭtum : -
intr. - 1
- être couché (à
côté de qqn, alicui). --- Pl. Mil. 212. -
2
- être étendu mort, reposer dans la tombe. --- Virg. En.
5, 371 ; 10, 706.
- occubare morte,
Liv. 8, 10, 4 : mourir.
- occŭbŭi
: parf. de occubo et de occumbo.
- occŭcurri
: parf. de occurro.
- occulco
(obculco), āre [ob, calco] : - tr. - fouler aux pieds, piétiner.
---
Cato, Agr. 49, 2.
- occulcatus,
Liv. 27, 14, 7 : piétiné.
- occŭlo,
ĕre, cŭlŭi, cultum : - tr. - 1
- cacher,
dissimuler, céler. --- PL.
Most. 275 ;
Cic. Tusc. 2, 36; Att. 5, 15, 2; de Or. 2, 177; Liv. 25, 8, 5;
Virg. En. 1, 310. - 2
- ne rien
dire, garder le silence. --- Tibul. 1,
2, 37.
- parf.
sync. occulerunt
Arn. 5, 33; pqpf occulerat
V. Flac. 2, 280; occulisset,
Schol. ad Caes. Germ. Arat. 324.
- sparge fimo pingui et multā memor occule terrā, Virg. G. 2, 347 :
couvre (les arbustes) d'un bon fumier et n'oublie pas de les cacher
sous une épaisse couche de terre.
- feminae parietum umbris occuluntur, Cic. Tusc. 2, 15, 36 : les femmes
se cachent à l'ombre des murs.
- voir
hors site dico
latin-anglais.
- occultassis,
arch. :
c. occultaveris.
- occultātē : en cachette,
en secret.
- occultatius ---
A.-Vict. Cæs. 17, 7.
- occultātĭo,
ōnis, f.
[occulto] : - 1
- action de se
cacher. --- Cic. Nat.
2, 127 ; Att. 9,
13, 5. - 2
- action de
cacher. --- Cæs. BG. 6,
21, 5. - 3
- rhét.
occultation.
--- Her. 4, 37.
- occultātŏr,
ōris, m. [occulto] : celui qui cache, recéleur. --- Cic. Mil.
51.
- occultātus,
a, um : part. passé de occulto. - 1
- caché. - 2
- obscur,
enveloppé d'obscurité.
- occultē,
adv. : en
cachette, en secret, secrètement. --- Cic. Agr.
1,
1; 2, 41: Fl. 44.
- occultius Cic. Dej. 18; occultissime Cic. Verr. 4,
65.
- occultim : c. occulte. --- Sol.
4, 5.
- occulto
:
1
- occultō,
adv. : c. occulte. --- Afran.
ap. Charis.
2
- occulto,
āre, āvi, ātum
[occulo] : - tr. - cacher,
dérober aux regards, faire disparaître.
- arch. occultassis = occultaveris
Pl. Trin. 627.
- se
occultare
in [abl.] :
se cacher dans. --- Cic.
Div. 1, 120; Att. 9, 11, 1; Phil. 2, 77 ; Att. 10,
10, 3.
- ou se occultare + abl.
instr. --- Cic.
Pomp. 7 ; Cæs. BG. 19, 1; 6, 31, 3; 7,
45, 5.
- quæ
natura occultavit, Cic. Off.
1, 1, 27 : les
choses que la nature a dérobées aux regards.
--- cf. Off. 1, 105.
- sed vincam animum mihique imperabo, dolorem justissimum, si non
potuero frangere, occultabo, Cic. Phil. 12, 8, 21 : mais je triompherai
de mon indignation, je saurai me contraindre; et le plus juste
ressentiment, si je ne puis le surmonter, je parviendrai du moins à le
dissimuler.
-
fugam
occultare, Cæs. BG. 1, 27, 4 : dissimuler sa fuite.
- ceterarum
virtutum dicendi
mediocritatem actione occultavit, Cic. Br. 235 : sa médiocrité
dans le
reste des mérites oratoires, il la fit oublier grâce à l’action.
-
stellæ occultantur, Cic. Nat. 2
: les étoiles se cachent.
-
avec inf. res,
quam occultabam tibi dicere, Pl. Pers. 493 : une chose que je
te
dissimulais.
- occultus,
a, um : part. - adj. de occulo. - 1
- caché, secret, dérobé à
la connaissance, occulte, mystérieux,
inaperçu.
- 2 - en
parl. des pers. qui se
cache, caché, dissimulé, qui dissimule.
- (inprobitas)
... si molita quippiam est, quamvis occulte fecerit, numquam tamen id
confidet fore semper occultum, Cic. Fin. 1, 50 : la malhonnêteté, quand
elle a ourdi quelque méfait, si secrètement que ce soit, ne pourra
jamais s'assurer qu'il sera toujours caché. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 130, éd. Vuibert.
- huc
accedit quod paulo tamen occultior ... vestra ista cupiditas esset,
Cic. Am. 104 : ajoutez à cela que cette passion qui vous anime se
serait un peu mieux cachée. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 587; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- in occultis
locis, Plaut. Curc.
507 : dans des lieux cachés.
- occultum
periculum non habuit, Sall. : il ne laissa pas le danger
ignoré.
- occultiores
insidiæ, Cic. Verr. 1, 39 : embûches plus secrètes.
- res
occultissimas aperire, Cic. Ac. 2, 62 : dévoiler les choses
les plus
cachées.
- quæ
res eo occultior fuit, quod apud Persas persona regis sub specie
majestatis occulitur, Just. 1, 9 : le secret fut d'autant mieux gardé,
que, chez les Perses, il est de la majesté des rois de se soustraire
aux regards de leurs peuples.
- occultissimum
iter, Suet. Cæs. 31 : itinéraire le plus secret.
- quam
potuit occultissime reliquas cohortes ... ad legionem Pompei castraque
minora duplici acie eduxit; neque eum prima opinio fefellit; nam et
pervenit prius quam Pompeius sentire posset, et ..., Cæs. BC. 67, 3 :
César fit sortir le plus secrètement possible les autres cohortes pour
aller sur deux lignes vers la légion de Pompée et le petit camp; sa
première idée ne fut pas mauvaise, car non seulement il arriva à cet
endroit avant que Pompée ne puisse s'en apercevoir, mais aussi ... --- Touratier, Syntaxe latine, p. 369; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- occultum
est nemini, Sall. : personne n'ignore.
- utrum
gravius existimet, nemini occultum est, Sall. J. 24 : laquelle des deux
alternatives a le plus de prix à ses yeux ? nul ne l'ignore.
- occulta,
ōrum, n. : - a - les
secrets. - b
- parties secrètes (d'un
temple).
- occulta
saltuum scrutari, Tac. An. 1, 61 : sonder les profondeurs de la forêt.
- occulta
conjurationis retegere, Tac. An. 15, 74 : dévoiler les secrets de la
conjuration.
- per
occultum, Tac. : en secret, secrètement, dans
l'obscurité, dans
l'ombre,
en dissimulant.
- in
occulto (ex occulto) : en secret, secrètement, dans
l'obscurité, dans
l'ombre, en dissimulant.
- in
occulto stare, Cic. Clu. 28, 78 : être caché.
- occultus
venit, Sall. J. 61, 5 : il
vint secrètement. --- cf.
Tac. An. 3, 24 ; 4, 12, etc.
- occultus + gén.
: caché sous le rapport de.
- occultus
odii, Tac. An. 4, 7 : qui dissimule sa haine.
- occultus
consilii, Tac. : qui dissimule ses projets.
- servi,
quibus occulta creduntur, Cic. Cæl. 23, 57 : esclaves à qui
l'on
confie
ses secrets.
- non
occulti ferunt, Tac. An. 4, 40 : ils ne se cachent pas pour dire.
- occŭlŭi
: parf. de occulo.
- occumbo,
ĕre, cŭbŭi, cŭbĭtum : - tr. et intr. -
1
- atteindre
en tombant.
- occumbere mortem
: trouver la mort. --- Cic.
Tusc. 1, 102 ; Liv. 2, 7, 8 ; 26, 25, 14.
- occumbere letum
Enn.
An. 398.
2
- succomber,
tomber.
- occumbere morte
: périr, mourir (de mort violente). --- Liv. 1,
7, 7 ; 29, 18, 6.
- ou
occumbere morti Enn.
Sc. 136; Tr. 176; Virg.
En. 2, 62.
- occumbere neci
Ov.
M. 15, 499.
- tellus
Epidauria per te vidit Vulcani occumbere prolem, Ov. M. 7, 437 : la
terre
d'Epidaure a vu succomber de ta main le fils de Vulcain.
- absolt. succomber,
périr. ---
Enn.
An. 17; Suet. Aug. 12; Tit. 4 ; Ov. A. A. 3, 18.
-
ferro occumbere, Ov. M. 12, 207 : périr par le fer.
- alicui
occumbere, Sil. 5, 260 : succomber devant qqn, sous les coups
de qqn.
3
- se coucher [en
parlant
des astres].
---
Just. 37, 2, 3.
- occupassim
= occupaverim; voir
occupo.
- occŭpātīcĭus ager, m.
: champ qui, abandonné par ses cultivateurs, est occupé par
d’autres. --- Fest. 181 ; P. Fest. 180; voir hors
site P. Festus.
- occupātĭo,
ōnis, f.
[occupo] :
1
- action
d’occuper, prise de
possession,
occupation. --- Cic. Off.
1, 21; Dom. 5.
- rhét.
ante occupatio : action de prévenir des objections. --- Cic. de
Or. 3, 205.
2
- ce
qui
accapare l’activité, occupation.
- in maximis
occupationibus, Cic. Or.
34 : au milieu des occupations les plus importantes.
- propter
occupationem hominum, Cic. Tusc. 4, 6 : parce que les hommes
sont occupés
(absorbés).
- occupatio
animi, Cic. Inv. 1, 36 : occupation de l’esprit.
3
-
occupations que donne une chose.
- occupationes
rei publicæ, Cæs. BG.
4, 16, 6 : les occupations qu'imposent les affaires publiques.
- neque
has tantularum rerum occupationes sibi Britanniæ anteponendas
judicabat,
Cæs. BG. 4, 22 : et il ne croyait pas que ces petits
intérêts
dussent
être préférés à
son entreprise contre la Bretagne.
--- cf. Tac.
D. 21.
- occŭpātōrĭus, a, um : c.
occupaticius. --- Grom. 2, 20 ; 5, 23.
- occupatus
:
- (Lebaigue
P. 851 et P.
852)
1
- occupātus,
a, um : part. - adj. de occupo. - a
- dont on a pris possession, dont on s'est emparé,
occupé, envahi. - b
- surpris, attaqué à
l'improviste. - c
- devancé, prévenu. - d
- occupé, affairé, préoccupé.
- qui in eo erat occupatus, ut bellum quam diutissime duceret, Nep.
Alc. 8 : qui était préoccupé à faire traîner la guerre le plus possible.
- occupatus
in faciendo, Cic. : occupé à faire.
- cædendis
materiis occupatus, Tac. : être occupé
à couper du bois.
- non
dubito quin occupatissimus fueris, qui ad me nihil litterarum, Cic.
Att. 12, 38, 1 : vous avez été surchargé d'occupations, j'en suis sûr,
puisque vous ne m'avez pas écrit. --- cf. Plin. Ep. 9, 21, 2.
- has ego tibi
litteras eo majore misi intervallo, quod comitiorum dilationes
occupatiorem me habebant, Cic. Fam. 8, 4, 3 : j'ai mis entre
cette
lettre et l'autre plus d'intervalle que de coutume, parce que la
prolongation des comices m'a fort occupé.
- si
mihi, homini vehementer occupato, stomachum moveritis, triduo me juris
consultum esse profitebor, Cic. Mur. 28 : tout occupé que je suis, pour
peu que vous me poussiez à bout, en trois jours je me ferai
jurisconsulte.
- unus
erit consul, et is non in administrando bello sed in sufficiendo
conlega occupatus, Cic. Mur. 85 : nous n'aurons plus qu'un consul, et
un consul moins occupé de soutenir la guerre que de se donner un
collègue.
- occupati,
ōrum, m. : les gens affairés.
- qui
illum di omnes perduint, qui primus commentust contionem habere, qui
homines occupatos occupat, Plaut. Men. 451 : que tous les dieux
confondent celui qui, le premier, a inventé de tenir des assemblées
pour donner de l'occupation à des gens qui en ont déjà ! --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
2
- occupātŭs,
ūs, m. : occupation, affaire. --- Schol.
Juv. 6, 33.
- occŭpĭo
: c. occipio.
- occupo
:
1
- occupo,
āre, āvi, ātum
[ob et capio] :
- arch.
occupassis = occupaveris Pl. Most.
1097, etc.
a
- prendre
avant tout autre,
prendre possession d'avance, occuper le premier, être le premier à
s’emparer de.
- theatrum
cum commune sit, recte tamen dici
potest, ejus esse eum locum, quem quisque occupant, Cic. Fin.
3, 67 : quoique le théâtre soit à tout le
monde, on a
pourtant raison
de dire qu’une place appartient à son premier occupant.
- ut,
cum auditum sit eum esse dicturum, locus in subselliis occupetur, Cic.
Br. 290 : que, à la nouvelle qu’il parlera, on prenne d’avance
[d’assaut] les banquettes. --- cf.
Cic. Sest. 86, etc.; Cæs. BG. 1, 38, 1 ; 7, 12, 2; BC. 3, 22, 2, etc.
- occupat
Æneas aditum, Virg. En. 6, 424 : Enée se hâte de franchir
l’entrée.
- ne
odii locum risus occupet, Cic. Or. 33 : pour éviter que le
rire ne prenne préalablement la place de la haine.
-
verba occupare, Cic. de Or. 2, 164 : être le premier à
employer des mots.
-
omnia quæ dicturus sum occupabit, Sen. Ep. 7, 29, 5
: il devancera tout ce que je veux dire.
- qui
illum di omnes perduint, qui primus commentust contionem habere, qui
homines occupatos occupat, Plaut. Men. 451 : que tous les dieux
confondent celui qui, le premier, a inventé de tenir des assemblées
pour donner de l'occupation à des gens qui en ont déjà ! --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
b
- d’où
prévenir,
devancer.
- occupavi
te, Fortuna, Cic. Tusc. 6, 27 : je t’ai prévenue, Fortune
[j’ai pris les devants].
- tu
occupatus es, vita festinat; mors interim aderit, cui velis nolis
vacandum est, Sen. Brev. 8, 5 : tandis que vous êtes occupé, la vie se
hâte, la mort cependant arrivera, et bon gré mal gré il faudra la
recevoir.
- C.
Servilius Ahala Sp. Mælium regnum adpetentem occupatum interemit, Cic.
CM 66 : C.
Servilius Ahala donna l'ordre de surprendre et de tuer Spurius Mélius
qui travaillait à se faire nommer roi. --- cf.
Cic. Or. 138.
- omnes
alias curas una occupavit, Liv. 29, 16, 4 : toutes les autres
préoccupations cédèrent devant une seule.
-
Volteium Philippus occupat, Hor. Ep. 1, 7, 64 : Philippe prend
les devants sur Vulteius [il lui parle le premier].
-
Latagum saxo occupat, Virg. En. 10, 699 : il prévient Latagus
en le frappant d’une pierre.
--- cf. Virg. En. 9, 770.
-
avec inf.
volo ut occupes adire, Pl. Ps. 922 : je veux que tu
te présentes le premier.
- occupant
bellum facere, Liv. 2, 24, 4 : ils se hâtent de faire la
guerre les premiers [ils prennent l’avance].
--- cf. Liv. 21, 39, 10.
b
-
prendre une possession
exclusive de, s’emparer de, se rendre maître de. --- Cic. Agr.
2, 76; Phil. 13, 12, etc.
- occupare regnum,
tyrannidem : s’emparer du trône, de la
tyrannie. --- Cic. Læl. 40;
Off. 3, 90.
- occupare nomen beati, Hor. O. 4,
9, 46 : détenir le titre d’homme heureux.
-
fig. tantus
timor exercitum occupavit, ut... Cæs. BG. 1, 39, 1 : une si
grande frayeur s’empara de l’armée que..., cf. Cic.
Rep. 1, 26; Q. 1, 1, 38; Font. 20; Verr. 4, 113.
- hæc causa primos menses
occupabüt, Cæl. Fam. 8, 10, 3 : cette affaire
occupera (accaparera) les premiers mois.
- au
part. parf. passif
occupatus : absorbé,
accaparé, occupé.
- in patria delenda occupati, Cic.
Off. 1, 67 : ayant comme seule occupation de détruire la
patrie. --- cf.
Cic. Font. 46; Mur. 26.
- in aliis rebus occupatus, Cic.
Amer. 91 : absorbé par d’autres soins. --- cf. Cæs. BG. 2,
19, 8; 4, 32, 6; 6,16, 3.
-
absolt. nostris
omnibus occupatis, Cæs. BG. 4, 34, 3 : les nôtres étant tous
occupés. --- cf.
Cic. Fam. 12, 30, 11.
- avec
abl. hostibus
opere occupatis, Liv. 21, 46, 2 : les ennemis étant absorbés
par ce travail.
-
en particulier
pecuniam occupare : prendre à part, prélever de l’argent pour
le placer, [d’où]
placer de l’argent.
- occupare
pecuniam alicui, apud aliquem : prêter de l’argent à
qqn. ---
Cic. Fl.
61 ; Verr. 1, 91.
2
- Occŭpo,
ōnis, m. : qui s'empare, qui vole, qui rafle (surnom de
Mercure,
dieu des voleurs). --- Petr. 68,
11.
- occurro,
ĕre, occurri, occursum
[ob, curro] :
- intr. -
- parf. occucurri PL.
Merc. 201 ; Sen. Ep. 120, 4 et occecurrit Æl.
Tubero d. Gell. 7, 9, 11.
- courir
au-devant.
1
- aller
au-devant, arriver au-devant, rencontrer.
- occurrere alicui
venienti, Cæs. BC. 3, 79, 7 : aller au-devant de qqn
qui vient.
- quibuscumque
signis occurrerat se aggregabat, Cæs. BG. 4, 26, 1 : au
premier drapeau qu’il rencontrait, il se ralliait.
2
- se
présenter.
- occurrere
in aliam civitatem, Cic. Verr. 3, 67 : se présenter dans une
autre
cité.
- occurrere ad
concilium (occurrere concilio) : se présenter à
une assemblée. --- Liv. 31, 29,
1 ; 31, 29, 2.
3
- en parl. de choses se
rencontrer.
- in
asperis
locis silex impenetrabilis ferro occurrebat, Liv. 36, 26, 6
: dans ces
lieux âpres se rencontrait du roc que le fer ne pouvait entamer.
4
- en
parl. de lieux être situé en face.
--- Plin. 6, 84.
5
- se
présenter [surtout
à l’esprit, à la pensée].
- mihi
occurrebas dignus
eo munere, Cic. CM 2 : tu te présentais à ma pensée comme
digne de ce
présent. --- cf.
Br. 26; Div. 1, 63.
- eorum
facta occurrent mentibus vestris,
Cic. Sest. 17 : leurs actes se présenteront à votre esprit.
- ipsi
numeri
occurrent orationi, Cic. de Or. 3, 191 : ces pieds d’eux-mêmes
se
présenteront dans le style.
- nihil
mihi occurrit cur... Cic. Tusc.
1, 49 : je ne vois aucune raison pour que..., cf. 2, 51.
-
utrisque ad
animum occurrit
+ prop. inf. : les deux partis ont
la pensée que. --- Cæs. G. 7,
85, 2.
-
occurrebat ei mancam præturam futuram suam, Cic. Mil.
25 : il lui venait à l’esprit que sa préture serait paralysée.
-
quod ἀδιάφορον dicunt, id mihi ita occurrit ut indifferens dicerem,
Cic. Fin.
3, 53 : ce qu’ils appellent ἀδιάφορον, il m’est venu
à la pensée de
l’appeler indifférent.
--- cf. Cic. Ac. 1, 14.
-
statim occurrit animo quæ
sit causa ambigendi, Cic. de Or. 2, 104 : aussitôt me vient à
l’esprit le
point particulier du débat.
-
occurrebat illa ratio, Cic. Verr. 5, 103 : à
son esprit se présentait ce calcul. --- cf.
Cic. Nat. 1, 61; Off. 3, 20;
Fin. 1, 19.
- duo
exercitus deleti occurrebant, Liv. 25, 24, 12 : la
destruction de deux, armées se présentait à son esprit.
-
non satis
occurrit quid scribam, Cic. Fam. 12, 9, 1 : je ne vois pas
bien quoi
écrire.
6
- faire face à, pourvoir à.
- occurrere bello,
Cæs. BG. 4, 6, 1 : faire
face à une guerre.
--- cf. Cæs. BG. 2, 33, 4; 3, 6, 4; 7, 16, 3; Cic. Sull.
69.
- occurrere
publicis et privatis officiis, Sen. C. S. 19, 2 : faire face à
des
obligations d’ordre public et privé.
7
- obvier
à, prévenir.
- occurrere satietati
aurium, Cic. Verr. 4, 105 : prévenir l’ennui de l’audition. --- cf.
Cic. Clu. 63; Or. 219, etc.
- idée
d’opposition.
8
- aller
contre,
marcher contre.
-
occurrere Fabianis legionibus, Cæs. BG. 2, 40, 4 : marcher
contre les légions de Fabius. --- cf.
Cæs. BG. 2, 27, 2; Cic. Cæc. 64.
9
- s’opposer
à, tenir tête à.
- oportet
esse armatos, ut
occurrere possimus interrogationibus eorum, Cic. Ac. 2, 46
: il faut être
armé afin de pouvoir tenir tête à leurs interrogations.
10
- opposer
une
objection, une réplique.
- huic
loco sic soletis occurrere... Cic.
Nat. 3, 70 : à cela vous répliquez d’ordinaire que...
- occurretur,
Cic.
Ac. 2, 44 : on leur répliquera.
-
occurritur nobis a doctis, Cic. Off. 2,
7 : une objection m’est faite par des hommes éclairés. --- cf.
Quint. 2, 6,
36.
- occursacŭlum,
i, n.
[occurso] : apparition, spectre. --- Apul.
Apol. 64.
- occursātĭo,
ōnis, f. [occurso]
: action d’aller au-devant de qqn, de lui faire des
amabilités ; prévenances, empressement, soins empressés. --- Cic.
Planc. 29; Cic. Mil. 95.
- occursātŏr,
ōris, m. [occurso]
: celui qui va au-devant de qqn, qui s’empresse. --- Aus.
Idyl. 2, 25.
- occursātrix,
īcis, f. [occurso]
: celle qui va au-devant, qui s’empresse. --- Fest. 333.
- (Lebaigue
P. 852 et P.
853)
- occursĭo,
ōnis, f. [occuro] : -
1
- action de se
présenter (à qqn), rencontre, visite.
---
Sid. Ep. 7, 10. - 2
- plur. choc, attaque. --- *Sen. Ep.
67, 14.
- occursĭto, āre : - intr.
- rencontrer. --- Solin. 25, 6.
- occurso,
āre, āvi, ātum [occurro] : - intr. -
1
- aller
à la rencontre;
s’offrir, se présenter devant.
- numinibus
occursare, Plin. Pan. 81, 1 : se présenter devant les dieux,
fréquenter
les temples.
- dormientes
alias, alios occursantes
interficere, Sall. J. 12, 5 : [inf.
histor.] ils
tuaient les uns dans
leur sommeil, les autres au hasard des rencontres.
- occursantes inter se radices,
Plin. 16, 6 : des racines qui vont au-devant les unes des autres.
- ne
vagi palmites inter se pugnent occursantes, Plin. 17, 185 : de peur que
les branches vagabondes ne se rencontrent et ne se disputent le passage.
- avec
datif
occursare capro (cornu ferit ille) caveto, Virg. B. 9, 25 : prends
garde à ce bouc; il frappe de la corne. ---
cf. Tac. An. 3, 20.
2
- attaquer,
fondre sur. --- Gell. 3,
7, 6.
3
- faire obstacle à.
- inter
invidos, occursantis, factiosos, Sall. J. 85, 3 : au milieu des jaloux,
des opposants, des partis contraires.
4
- fig. aller
au-devant de,
obvier à [avec
datif].
- fortunæ
occursare, Plin. Pan. 25, 5 : aller au-devant de la fortune.
5
- s’offrir
à l’esprit, à la
pensée, venir à la mémoire [avec ou sans anima]. ---
Plin. Ep. 5, 5, 7
; 2, 3, 2.
- tr.,
arch. me occursant multæ, Pl. Mil. 1047
: elles
accourent à moi en foule.
- occursŏr,
ōris, m. : celui
qui vient à la rencontre. --- Aug. Mus.
6, 6,16.
- occursōrĭus,
a, um : de rencontre.
- occursoria
potio, Apul. M. 9, 23 : action de boire à l’entrée du repas,
coupe de bienvenue.
- occursŭs,
ūs, m. [occuro]
: action de venir à la rencontre, de se présenter devant,
rencontre. ---
Liv. 5,
41, 5 ; Curt. 3, 3, 4 ; Sen. Marc. 18, 2; Tac.
An. 4, 60.
- Ōcĕănĕus,
a, um : de l'Océan.
- Ōcĕănĭcus,
a, um : de l'Océan.
- Ōcĕănĭdēs, æ, m. : fils
de l’Océan. ---
Prisc.
Vers. Æn. 11, 199.
- Ōcĕănis,
ĭdis, f. : c.
Oceanitis.
--- Prisc.
Vers. Æn. 11, 199.
- gr. Ὠκεανίς,
ίδος.
- Ōcĕănītis,
ĭdis, f. : fille de l’Océan. ---
Virg. G. 4, 342.
- gr.
Ὠκεανῖτις,
ῖτιδος.
- Ōcĕănus,
i, m. : - 1 -
Océan
(dieu
de la mer, époux de Téthys). --- Cic.
Nat. 3, 48.
- 2
- l'Océan
Atlantique.
-- Cic. Rep.
6, 20. - 3
- la
mer, l'océan. - 4
- Océanus (surnom). --- Mart. 3,
95, 10 ; 6, 9, 2. - 5
- grand bassin pour
le bain. ---
Lampr.
Al. Sev. 25, 5.
- gr. Ὠκεανός.
- Aquitania a Garumna flumine ad Pyrenæos montes et eam partem Oceani
quæ est ad Hispaniam pertinet, Cæs. BG. 1, 1 : l'Aquitaine s'étend de
la Garonne aux Pyrénées et à la partie de l'Océan qui baigne
l'Espagne. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 508; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- simul ipsa
precatur Oceanumque patrem rerum, Virg. G. 4, 382 : en même temps, elle
prie l'Océan, père des choses.
- qqf.
adj. mare Oceanum : l'Océan
Atlantique. ---
Cæs. BG.
3, 7, 2 ; Tac. H. 4, 12.
- Ōcĕănĭus, a,
um : de l’Océan, situé sur l’Océan. --- Prisc.
Vers. Æn. 11, 199.
- voir
hors site Océan.
- Ocelensēs, ĭum, m.
: peuple de Lusitanie.--- Plin. 4,
223.
- Ōcēlis, is, f. et Ōcīlia, æ, f. : port de l’Arabie
Heureuse. --- Plin.
6, 104 ; 12, 88.
- gr. Ὤκηλις.
- Ocella,
æ, m. : Ocella (qui a de
petits yeux, surnom romain). --- Plin. 22,
150.
- ŏcellātus,
a, um [ocellus] : qui a de petits yeux. --- Gloss.
Lab.
- ŏcellāti,
ōrum, m. : - 1
-
petits
cailloux qui servent à des jeux d’enfants. ---
Suet. Aug. 33. - 2 -
pierres
précieuses ovales. --- Varr.
Men. 233.
- Ocellina, æ, f. : nom de
femme.
--- Suet. Galb. 3.
- ŏcellŭlus, i, m. : dim.
de ocellus. --- Diom. p. 323, P.
- ŏcellus,
i, m. [oculus] :
1
- petit
œil, cher œil. --- Catul. 3,
17; Ov. Am. 2, 8,15.
2
- fig.
perle,
joyau, bijou. --- Cic. Att.
16, 6, 2; Catul. 32, 2.
3
-
terme de
tendresse
mon trésor. --- Pl. Trin.
245; Aug. d. Gell. 15, 7, 3.
4
- œil [d’une
racine]. --- Plin. 21,
20.
- Ōcĕlum i, n. : ville des
Alpes Cottiennes. --- Cæs. BG.
2, 10 ,5.
- gr. Ὤκελον.
- Ocha, æ, f. : ville de
l’Eubée. --- Plin. 4, 64.
- Ocharĭus, ĭi, m.
: fleuve d’Asie, au-delà du Palus-Méotide. ---
Plin. 6, 22.
- ochra,
æ, f. : ocre,
sorte de terre jaune. --- Plin. 33,
30; Vitr. 7, 7.
- gr. ὤχρα.
- Ochus, i, m. :
- gr. Ὦχος.
1
- fleuve de la
Bactriane qui se jette dans l’Oxus. ---
Plin. 32, 75.
2
- nom d'un roi de
Perse. ---
Curt. 10,
5, 23.
3
- fils de
Darius Codoman. --- Curt. 4,
24, 22.
- ōcĭmŏīdes, is, adj. :
qui ressemble au basilic.
--- Apul. Herb. 109.
- gr. ὠκιμοειδές.
- ōcĭmum,
i, n. : basilic
[plante odoriférante]. --- Plin. 19,
119 ; Col.
10, 319.
- gr. ὤκιμον.
-
ocima cantate, Pers. 4, 22 : crier « basilic ! » [à vendre].
- ōcĭmus,
i, n. : c.
ocimum. ---
Æm. Mac.
d. Char. 72, 18.
- ōcĭnum, i, n. : sorte de
fourrage, trèfle. --- Cat.
Agr. 54, 3; Varr. R. 1, 31, 4; Plin. 17, 198.
- gr. ὤκινον.
- ōcĭŏr,
ōcĭus (gén.
ōcĭōris) : plus rapide (ocior :
comparatif
sans positif).
- cf. gr. ὠκύς,
εῖα, ύ : rapide, prompt, agile; et
ὠκέως, adv. : rapidement, vite, avec agilité.
- voir
hors site P. Festus.
- ventis et
fulminis ocior alis, Virg. En. 5, 319 : plus rapide que les vents et
que les ailes de l'éclair.
- (signa), quae vero obliqua,
ociore transeunt spatio, Plin. 2, 81 : , les signes qui montent
obliquement passent avec plus de rapidité.
- ōcissĭmē,
adv. : superl. de ociter.
- ōcissĭmus,
a, um (adj.
sans positif)
: - 1
- très rapide, le plus rapide. - 2
- qui
vient très rapidement, très hâtif.
- constat omnium venenorum ocissimum esse aconitum, Plin. 27, 4 : il
est certain que de tous les poisons le plus prompt est l'aconit.
- ocissima
pira, Plin. 15, 53 : des poires très hâtives.
- ōcĭtĕr,
adv. : promptement. --
Apul. M. 1, 23.
- compar.
ōcĭus.
- superl.
ōcissĭmē (arch.
ōcissŭmē, oximē).
- profer
ociter, Apul. 1, 23, 8 : sers promptement.
- ne breviculo
quidem tempore refectos ociter reducunt, Apul. 6, 25, 4 : sans nous
laisser souffler, on nous fait retourner sur nos pas en toute hâte.
- ocius ad navem ! nihil obstat quin trabe vasta Ægæum
rapias, Pers.
5, 141 : vite au navire ! rien n'empêche que sur un fort navire tu
dévores la mer Egée.
- serius
ocius, Hor. O. 2, 3, 25 : tôt ou tard.
- dein
brevi Uticam appulsi litteras ad Jugurtham mittunt: quam ocissime ad
provinciam accedat, Sall. J. 25 : ils arrivèrent vite à Utique et
prescrivirent par lettre à Jugurtha de se rendre immédiatement dans la
province romaine.
- ocĭus,
adv. : compar. de ociter.
1
- plus rapidement, plus
promptement, plus vite. ---
Cic. Rep. 6, 29 ; Tusc. 4,
32 ; Att. 16, 3, 1.
2
- tôt, rapidement.
--- Pl. Most. 664 ;
Ter. Haut. 832 ; Hor. S. 2, 7, 34.
- ocissime, ocissume Sall.
J. 25 ; Plin. 17, 87.
- utpote
cum ulcera omnia ibi ocissime sanentur, Plin. 34, 100 : en effet, on
voit là tous les ulcères se guérir très promptement.
- ŏclĭfĕrĭus,
a, um [oculus, ferio] : qui saute aux yeux. --- Sen. Ep. 33, 3.
- oclŏpĕta, ae, m. (c. otopeta)
: qui a de longues oreilles. --- qq mss.
- Ocnus
(Ocnos), i, m. : Ocnus.
- gr. Ὄκνος.
1
- Ocnus
[fondateur de Mantoue].
---
Virg. En. 10, 198.
2
- Ocnus [personnage
allégorique, pris
pour type de l’indolence : il tresse une corde qu'un âne mange
à mesure]. --- Plin.
35, 137 ; Prop. 4, 3, 21.
- ocquĭnisco
(obquĭnisco ou oquĭnisco),
ĕre - intr. - se
pencher, se baisser. --- Pompon. Com. 126.
- ocrea
:
1
- ŏcrĕa, æ, f. : - a
- jambière (qui couvre la partie antérieure de la
jambe). --- Varr. L. 5, 118; Plin. 7, 200; Virg. En. 7, 634.
- b
- guêtre en
cuir (pour la chasse). ---
Virg. Moret. 121.
2
- Ocrĕa, æ, m. : Ocréa (surnom
romain). ---
Cic. Rosc. Com. 14, 43.
- ŏcrĕātus,
a, um : qui porte des guêtres en cuir. ---
Plin. 19, 27.
- dormis
ocreatus, Hor. S. 2, 3, 234 : tu dors avec tes guêtres.
- Ocrĭcŭlum
: Ocriculum (ville d'Ombrie, auj. Otricoli). --- Liv. 22, 11, 5; Plin.
Ep. 6, 25, 1; Tac. H. 3, 78.
- Ocrĭcŭlānus
(ou
Ocrĭcŏlānus et
Otrĭcŭlānus), a, um : d'Ocriculum. --- Cic.
Mil. 24, 64.
- Ocrĭcŭlāni,
ōrum, m. : les habitants d'Ocriculum, les Ocricolains.
--- Liv. 9, 41.
- ŏcris,
is, m. : rocher raboteux. --- Fest. 181.
- gr. ὄκρις
- Ŏcrīsĭa,
æ, f. : esclave de Tanaquil, mère de Servius Tullius. --- Arn.
5, 18.
- octăchordŏs,
ŏn, adj. : qui est à huit cordes. --- Vitr. 10, 8, 2.
- gr. ὀκτάχορδος.
- octăchōrus,
a, um : qui a huit chapelles. --- Ambros. ap. Inscr. Grut.
1166, 8.
- gr. ὀκτάχωρος.
- octăĕdrŏs,
ŏn, adj. : octaèdre, qui a huit faces. --- Capel. 6,
722.
- gr. ὀκτάεδρος.
- octăĕtēris,
ĭdis, f. : période de huit ans. --- Censor. 18, 4.
- gr. ὀκταετηρίς.
- octăgōnus,
a, um : c. octogonus. --- Vitr. 1, 6, 4.
- octăhĕdrum,
ī, n. : octaèdre. --- Chalc. Tim. 53.
- gr. ὀκτάεδρον.
- octămĕtĕr,
tra, trum : (vers) de huit pieds. --- Mar. Vict. 82, 27.
- gr. ὀκτάμετρος.
- octangŭlus,
a, um [octo, angulus] : qui a huit angles, octogone. --- Apul.
Plat. 1, 7.
- octans,
antis, m. [octo] le huitième, la huitième partie. --- Vitr. 10,
6, 1.
- octānus,
ī, m. : soldat de la huitième légion.
--- Prisc. Fig. 26.
- octăphŏrŏn
: voir octophoron. --- Suet.
Cal. 43.
- octăs,
ădis, f. : huitaine, nombre de huit. --- Capel. 7,
740.
- gr. ὀκτάς.
- octăsēmus,
a, um : qui a huit temps [en
musique]. --- Capel. 9, 985.
- gr. ὀκτάσημος.
- octăstȳlŏs, ŏn : qui a
huit colonnes de front. --- Vitr. 3, 2, 7.
- gr. ὀκτάστυλος.
- octăteuchus, a, um, adj. : qui
contient les huit premiers livres de la Bible. --- Cassiod.
Inst. 1; Hier. Ep. 71, 5.
- gr.
ὀκτάτευχος.
- octāvæ, ārum, f. : impôt
du huitième. --- B. Afr. 98, 1 ; Cod. Just.
4, 61, 7.
- octāvāni,
ōrum, m. : les soldats de la huitième légion. --- Plin. 3,
35.
- octāvārĭum, ĭi, n.
: impôt du huitième. --- Cod.
Just. 4, 61, 8.
- octāvārĭus, ĭi, m. : le receveur
de cette taxe. --- Cod. Th. 4, 12, 8.
- Octavĭa,
æ, f. : Octavie. - 1
- sœur
d'Auguste, qui a été l'épouse de
Pompée, puis d'Antoine. ---
Suet. Aug. 4; 63; Tac. An. 4, 44. - 2
- fille de Claude, femme de Néron, qui la fit mourir pour
épouser Poppée.
---Suet.
Claud. 27; id. Ner. 7.
- quae
nunc Octaviae porticibus ambiuntur, Vell. 1, 11 : (portiques)
aujourd'hui enfermés par les portiques d'Octavie.
- Octāvĭāni, ōrum, m. : les
Octaviens (nom d'une
légion impériale). --- Not. Imp.
- Octāvĭus, ĭi, m. : nom d’une
famille romaine. ---
Cic. Phil. 3, 15 ; Off. 1, 138 ; Nat. 1, 106.
- notamt
Octave
[plus tard l’empereur
Auguste]. ---
Juv. 8, 242.
- Octāvĭus,
a, um : d’Octave. --- Suet. Aug. 29.
- Octāvĭānus,
a, um : Octavien,
d’Octavius. --- Cic.
Div. 1, 4 ; Cæs. BC. 3, 9.
- Octāvĭānus,
i, m. : surnom donné (après passage
par adoption de la
gens Octavia
dans la gens Julia)
à celui qui sera l’empereur Auguste. ---
Cic. Fam. 12, 25, 4 ; Tac.
An. 13, 6.
- octavum
:
1
- octāvum, adv. : pour la huitième fois. --- Liv. 6,
36, 7.
2
- octāvum, i, n. : l'octuple.
- ager
efficit cum octavo, Cic. Verr. 3, 112 : le champ rapporte huit fois (ce
qui a été ensemencé).
- octāvus,
a, um : huitième. --- Liv. 6,
36, 7
- octava
(hora) : la huitième heure (vers
deux heures de
l'après-midi). --- Mart.
4, 3, 5.
- hæc
mihi Stertinius, sapientum octavos, amico arma dedit, Hor. S. 2, 3, 296
: Stertinius, le huitième des sages, m'a remis ces armes, à moi, son
ami.
- subst.
m. octavo
Idus Apriles, Col. 22, 2, 34 : le huitième
jour avant les ides d’avril.
- octavusdecimus
(octavus decimus), a, um : dix-huitième. --- Tac. An.
13, 6.
- octennis,
e [octo, annus] : âgé de huit ans. --- Amm. 18, 6,
10.
- octennĭum,
ĭi, n. [octo, annus] : période de huit ans. --- Macr.
1, 13, 13.
- octĭēs
(octĭens), adv. : - 1
- huit fois. --- Cic. Rep. 6,12.
- 2
- pour la
huitième
fois. --- Amm. 16, 1, 1.
- octĭgēsĭmus
(= octingentēsĭmus), a, um :
huit-centième. --- Prisc. Fig.
22.
- octingēnārĭus,
a, um : de huit-cents. --- Prisc. Fig. 27.
- ou
octingentēnārĭus. ---
Varr. R. 2, 10, 11.
- octingēni
(octingentēni), æ, a : chaque fois huit cents, huit cents
chacun. --- Prisc. Fig. 24.
- octingentēsĭmus,
a, um : huit centième. ---
Cic. CM 4.
- octingentesimo (s-ent.
anno), Tac. An. 11, 11 : la huit centième année.
- octingenti,
æ, a : au nombre de huit cents. ---
Cic. Planc. 60.
- (Lebaigue
P. 854)
- gén.
plur. octingentūm, Liv. 30,
21, 4.
- octingentĭēs
(octingentĭens), adv. : huit cents fois.
--- Vopisc. Tac. 10; Mart. Cap. 6, § 610.
- octĭpēs,
ĕdis [octo, pes] : qui a huit pieds. --- Prop. 4, 1,
150 ; Ov. F. 1, 313.
- octiplĭcātus
: voir octuplicatus.
- octō,
adj. num. indécl. : huit.
- gr. ὀκτώ.
- milia passuum octo, Caes. BG. 1, 21 : huit mille
pas.
- centum et octo anni, Cic. Rep. 2, 10, 18 : cent
huit ans.
- ita
octo pontificum, novem augurum numerus factus, Liv. 10, 9 : ainsi on
porta à huit le nombre des pontifes, à neuf celui des augures.
- anni
sunt octo cum ista causa in ista meditatione versatur, Cic. Clu. 82 :
cela fait huit ans que ce procès fait l'objet d'étude de votre part.
- octŏăs,
ădis, f. [octo] (c. octas) : huitaine. --- Tert. Praescr. 49.
- octŏbĕr,
bris, bre (abl. octŏbrī) : du
huitième mois de l’année, d’octobre.
- Kalendæ Octobres, Cic.
Phil. 5, 19 : calendes d’octobre.
- mensis October, Suet.
Aug. 35 : le mois d'octobre.
- ou
October seul Col. 11, 3.
- ut
Hygino placet, Februario, Augusto, Septembri, Octobri, solo quam
altissime refosso, Plin. 16, 27, 88 : (se sème), d'après Hygin, en
février, en août, en septembre, en octobre, dans un terrain foui à une
grande profondeur.
- octŏchordŏs
: voir octachordos.
- octōdĕcim,
indécl. [octo, decem] : dix-huit. --- Liv. 39, 5, 14.
- Octodurensis,
e : d'Octodurus.
- Octodurenses,
ium, m. : les habitants d'Octodurus. --- Plin.
3, 135.
- Octodurus,
i, m. : Octodurus (bourg de la Narbonnaise, chez les
Véragres [auj. Martigny]. --- Cæs. BG. 3, 1.
- octōgămus,
i, m. : celuiqui s'est marié huit fois. --- Hier. in Jovin.
1, n. 15.
- cf . gr. ὀκτώ-γάμος.
- octogenarius
[octogeni] :
1
- octōgēnārĭus, a, um :
- a
- octogénaire,
âgé de quatre-vingts ans. --- Plin. Ep. 6,
33. - b
- qui a quatre-vingts
pouces de diamètre. --- Vitr. 8, 7.
2
- octōgēnārĭus, ĭi,
m. : qui commande à quatre-vingts
soldats. --- Inscr. Orel. 3629.
- octōgēni,
æ, a : - 1 - chaque
fois quatre-vingts,
chacun quatre-vingts. --- Liv. 10, 30. - 2
- quatre-vingts. --- Plin. 9, 51, 75, § 165.
- gén.
plur. octogenūm, Front. Aquaed. 58.
- Octogesa,
æ, f. : Octogésa (ville de la Tarraconnaise, sur
l’Ebre). --- Cæs. BC. 1, 31.
- hoc inito consilio toto flumine Hibero naves conquiri et Octogesam
adduci jubent, Cæs. BC. 1, 61 : cette décision prise, ils
réquisitionnent, sur tout le cours de l'Ebre, les embarcations et les
font rassembler à Ortogésa. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 402; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- octōgēsĭmus,
a, um : quatre-vingtième. --- Cic. CM 32.
- octōgessis,
is, m. [octoginta, as] : somme de quatre-vingts as. ---
Prisc. Fig. 31.
- octōgĭēs
(octōgĭens), adv. : quatre-vingts fois. --- Cic. Pis. 86.
- octōginta,
indécl. : quatre-vingts. --- Cic. CM 69.
- octōgōnŏs, ŏn
: qui a huit angles, octogone.
- gr. ὀκτώγωνος.
- subst.
n.
octogonum, Vitr. 1, 6, 4 : un octogone.
- octōjŭgis,
e [octo, jugum] : attelé de huit chevaux; huit de front.
- octojuges
ire, Liv. 5, 2, 10 : marcher huit de front.
- octojugis, is, m. : un des éons de Valentin. --- Tert. adv.
Valent. 36.
- Octōlŏphum,
i, n. (Octōlŏphus, i, m.) : Octolophum (ville de Thessalie). ---
Liv. 31, 36, 6; 31, 40, 9; 44, 3, 1.
- octōmĭnūtālis,
e [octo, minutus] : qui vaut huit petites pièces d’argent. ---
Lampr. Al. Sev. 22, 8.
- octōnārĭus,
a, um [octoni] : qui renferme huit unités.
- octonarius numerus, Varr. L. 9, 86
: le nombre huit.
- octonarius versus, Quint. 9, 4, 72
: l’octonaire iambique.
- octonaria fistula : tuyau
de huit pouces de diamètre. --- Frontin.
Aqu. 28, 42; Plin. 31, 58.
- octōnātĭo,
ōnis, f. : le nombre huit. --- Iren. 1, 1, 3.
- octōni,
ae, a, distr. [octo]
: - 1
- chaque fois huit, chacun huit. --- Cæs.
BG. 7, 73, 8; 7, 75, 3; Liv. 32, 28. - 2
- huit. --- Ov. M. 5, 50; 13, 753.
- au
sing. octonus numerus : le
nombre huit. --- Hilar. prol.
in Psa. 14; Aus. Epith. 35, 1. p. 80.
- octonis
(s.-ent. assibus) æris vendere,
Plin. 14, 94 :
vendre au prix de huit as.
- octona milia peditum praetoribus data, Liv. 32,
28 : on donna deux légions à chaque consul.
- octōphŏrŏs,
ŏn : porté par huit hommes.
- en apposition
lecticā octophoro ferebatur, Cic. Verr. 2, 5, 27 : il était
étendu dans une litière à huit porteurs.
- ut mos fuit Bithyniæ regibus, (Verres) lectica octophoro ferebatur,
in qua pulvinus erat perlucidus Melitensis rosā fartus, Cic. Verr. 2,
5, 27 : selon la coutume des rois de Bithynie, Verrès se faisait porter
dans une litière à huit porteurs, il s'appuyait sur un coussin d'étoffe
transparente et tout rempli de roses de Malte. --- voir Touratier, Syntaxe latine, p. 132; éd.
Peeters France.
- octophoron
(octaphoron), i, n. : litière à huit
porteurs. --- Cic. Q. Fr. 2, 10, 2; Suet. Calig. 43; Mart. 6,
84, 1.
- gr. ὀκτὠφορον.
- octōsyllăbus,
a, um (octōsyllăbŏs, ŏn) : composé de huit syllabes,
octosyllabe. --- Cæs.-Bass. Metr. 1, 3.
- octōtŏpi,
ōrum, m. : huit places différentes occupées par certaines
étoiles. --- Man. 2, 969.
- gr. ὀκτὼ τόποι.
- octōvir,
ĭri, m. (VIII VIR) : octovir, membre d’une commission de huit
personnes. --- Inscr. Orell. 3658; 3699; 3963; 3966.
- octŭāgĭēs
: c. octogies.
- octŭāginta
: c. octoginta. --- Col. 11, 2, 40.
- Octulāni,
ōrum, m. : peuple du Latium. --- Plin. 3, 69.
- octŭplex,
ĭcis : octuple. --- Not Tir. 107.
- octŭplĭcātĭo,
ōnis, f. : action de multiplier par huit. --- Capel. 7, 796.
- octŭplĭcātus,
a, um [octuplus] : rendu huit fois plus
grand. --- Liv. 4, 24, 7.
- octŭplus,
a, um : octuple, multiplié par huit. ---
Cic. Tim. 20.
- gr. ὀκταπλοῦς.
- octuplum,
i, n. : somme octuple, l'octuple.
- damnare aliquem octupli, Cic. Verr. 3, 28
: condamner qqn à la peine de l’octuple.
- judicium in octuplum, Cic. Verr. 3, 28
: action judiciaire en réclamation de huit fois la somme.
- octussis,
is, m. [octo, as] : somme de huit as. --- Char. 76,
4 ; Hor. S. 2, 3, 156.
- ŏcŭlārĭārĭus făbĕr,
m. : fabricant d’yeux pour les statues. --- Inscr.
Grut. 645, 1.
- ŏcŭlāris,
e : oculaire.
- ŏcŭlāre,
is, n. : collyre pour les yeux.
--- Pelag. Vet. 30.
- ŏcŭlārĭa, ĭum, n. (néolatin)
= vitra ocularia = perspicillum, i, n. = bésicles, lunettes.
- ou
au sing.
vitrum oculare.
- ŏcŭlārĭtĕr,
adv. : au moyen des yeux. --- Sid. Ep. 7,
14.
- ŏcŭlārĭus,
a, um : oculaire. --- Inscr. Grut. 400,
7; Sol. 24, 9; id. 4, 6.
- ocularius testis : témoin oculaire. --- néolatin.
- voir hors site
ocularia.
- ocularius
(medicus) : ophtalmologue. --- Cels. 6,
6, 8; Scrib. 37.
- ŏcŭlāta,
ae, f. [oculatus] : sorte de poisson, peut-être
lamproie. --- Plin. 32, 11, 53, § 149; Cels. 2, 18, 25.
- ŏcŭlātus,
a, um [oculus] :
1
- pourvu
d’yeux, qui voit, clairvoyant.
- pluris
est oculatus testis unus quam auriti decem, Plaut. Truc. 489
: un témoin oculaire vaut mieux que dix qui n'ont eu que des
oreilles.
- Clodius male oculatus, Suet. Rhet. 5 : Clodius
qui a de mauvais yeux.
- oculatior deus, Tert. adv. Marc. 2, 25 : dieu
plus clairvoyant.
2
- en
forme d’œil. --- Sol. 17, 8.
3
- apparent,
visible, qui frappe la vue.
- senatus
statuam poni jussit quam oculatissimo loco, eaque est in rostris, Plin.
34, 24 : le sénat lui décerna une statue dans l'endroit le plus voyant
: elle est sur la place aux harangues.
- oculata die vendere, Plaut. Ps. 301
: vendre argent comptant [opp. die
cæca emere, acheter à crédit, voir cæcus].
4
- garni d'yeux, garni de
bourgeons.
- gemmis spissis et pluribus oculati, Pall.
4, 1 : (des scions) garnis d'une épaisse rangée de bourgeons.
- ŏcŭlĕus,
a, um [oculeus] : - 1
- qui a des yeux, qui voit très bien.
--- Plaut.
Aul. 555. - 2
- très perspicace. --- Apul. M.
2, 23. - 3
- couvert
d’yeux [d’étoiles]. --- Capel. 8, 810.
- vides hominem ferreum et insomnem, certe perspicaciorem ipso Lynceo
vel Argo et oculeum totum, Apul. M. 2, 23, 4 : je suis un corps de fer,
je ne dors jamais et, pour la perspicacité, je défierais Lyncée et
Argus; enfin je suis tout yeux.
- ŏcŭlĭcrĕpĭda,
æ, m. [oculus, crepo] : homme à l’œil poché
(à l’œil sonnant sous les coups) [mot forgé]. --- Plaut.
Trin. 1021.
- ŏcŭlissĭmus,
a, um [oculus] : qu’on aime comme ses yeux. ---
Plaut. Curc. 121 ; P. Fest. 179.
- ŏcŭlĭtūs,
adv. : comme ses propres yeux.
--- Plaut. d. Non. 147, 27; P. Fest. 179.
- ŏcŭlo,
āre [oculus] : - tr. - 1
- pourvoir d’yeux, donner des yeux, la
vue. ---
Tert. Poen. 12. - 2
- éclairer, rendre
clairvoyant, ouvrir les yeux. --- Tert.
Apol.
21. - 3
- rendre voyant, rendre apparent, visible,
sensible. --- Tert. Pud. 8.
- ŏcŭlōsus,
a, um [oculus] : plein d'yeux.
--- Aldelh. 5, 579.
- ŏcŭlus,
i, m. :
1
- œil.
- quocumque me contulissem, illum animus illum oculi requirebant, Sen.
Ep. 6, 10, 2 : partout où se portaient mes pas, mon coeur et mes yeux
le cherchaient. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 131, éd. Vuibert.
- audistis
quia dictum est : oculum pro oculo, et dentem pro dente; ego autem dico
vobis, non resistere malo : sed si quis te percusserit in dexteram
maxillam tuam, præbe illi et alteram, Vulg. Matth. 5, 38 : vous avez
appris qu'il a été dit : œil pour œil et dent pour dent; et moi, je
vous dis de ne pas tenir tête au méchant; mais si quelqu'un te frappe
sur la joue droite, tends-lui encore l'autre.
- ut eum
quoque oculum, quo bene videret,
amitteret, Cic. Div. l, 48 : qu’il perdît aussi l’œil, dont il voyait
bien.
- altero oculo capitur, Liv. 22, 2, 11
: il perd un œil.
- quid autem
vides
festucam in oculo fratris tui et trabem in oculo tuo non vides, Vulg.
Matt. 7, 3 : pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton
frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?
- oculum torquere,
Cic. Ac. 2, 80 : contourner (faire rouler) un œil.
- suis oculis videre : voir de ses propres yeux. --- Plaut.
Ps. 625 ; Ter. Hec. 863 ; Eun. 677.
- ab
oculis alicujus aliquo concedere, Cic. Cat. 1, 17 : se retirer
qq part
loin des regards de qqn ; voir conjicio,
adjicio.
- esse in oculis
civium, provinciæ, omnium : être sous les yeux (exposé aux
regards) des citoyens, de la province,
de tous. --- Cic.
Off. 3, 3; Verr. 2, 81 ; Q. 1, 3, 7.
- in oculis habitare, Cic. Planc. 66 : ne
pas cesser de se faire
voir.
- sub oculis omnium : sous les yeux de tous. ---
Cæs. BG. 5,16, 1 ; BC. 1, 71, 1.
- ante oculos esse, positum esse : être
devant les yeux, être placé devant les yeux. ---
Cic. Leg. 1, 48; Ac. 1, 5.
- ob oculos versari, esse : se dérouler,
se présenter devant les yeux. --- Cic.
Rab.
Post. 39 ; Liv. 28, 19, 14.
- ante oculos alicui versari : se
dérouler devant les yeux de qqn. --- Cic.
Amer. 98 ; Verr. 5, 94 ; Mur. 88 ; Læl.
102.
- aliquid ante oculos ponere ou
sibi ponere : se
représenter qqch. --- Cic.
Phil. 2, 115 ; 11, 7; Agr, 2, 53; Phil. 13, 4.
- ou
sibi ante oculos proponere. --- Liv. 2, 54, 6 ;
Sulp.
Fam. 4, 5, 1.
- ante oculos habere aliquid : avoir
qqch devant les yeux, se représenter qqch. --- Sen.
Ep. 11, 8; Plin. Ep. 2, 10, 4; 8, 24, 4.
- fig.
in oculis aliquem ferre : chérir qqn. --- Cic. Phil. 6, 11 ;
Q. 3, 1, 9.
- in oculis esse alicujus, Cic. Tusc. 2, 63 : être
dans les bonnes grâces de qqn.
- publicanis in oculis esse, Cic. Att. 6, 2, 5 :
être dans les bonnes grâces des publicains.
2 - œil,
prunelle des yeux [t.
d’estime, d’affection].
- duo illos oculos oræ maritimæ effodere, Cic. Nat.
3, 91 : crever ces deux yeux du littoral [Corinthe et Carthage],
détruire ces deux perles du littoral.
- ocule mi ! Plaut. Curc. 203 : ô prunelle de mes
yeux !
3 - œil de la
peau des panthères, de la queue du
paon. --- Plin. 8, 62 ; 13, 96.
4 - œil [dans
une plante].
--- Virg. G. 2, 73 ; Col. 4, 24, 16.
5 - tubercule
de certaines racines. ---
Cato, Agr. 6, 3 ; Varr. R. 1, 24, 3 ; Plin. 17, 144.
6 - plante
appelée aizoon
majus. --- Plin.
25, 160.
7 - archit.
oculus volutæ, Vitr. 3, 5, 6 : œil de volute.
- Ōcўălē,
ēs, f. : Ocyalé (nom d'une Amazone).
--- Hyg. Fab. 163.
- gr. Ὠκυάλη.
- Ōcўdrŏmē,
ēs, f. : Ocydromé (une des chiennes d'Actéon). --- Hyg.
Fab. 181.
- cf. gr. ὠκυδρόμος,
ος, ον,
agile à la course.
- Ocўdrŏmus,
i, m. : Ocydromus (un des chiens d'Actéon). --- Hyg. Fab. 181.
- cf. gr. ὠκυδρόμος,
ος, ον,
agile à la course.
- ōcўmum : voir ocimum.
- Ōcўpĕtē, ēs, f. : une des
Harpies. ---
Serv. En.
3, 209.
- gr. Ὠκυπέτη.
- Ōcўpŏtē, ēs, f. : nom d’une
chienne d’Actéon. --- Hyg.
Fab. 181.
- gr. Ὠκυπότη.
- Ōcўrhŏē, ēs, f. : nom d’une
nymphe. ---
Ov. M. 2,
638.
- gr. Ὠκυρόη.
- ocyor
: voir ocior.
- ōcyor, ōcyssĭmus, ōcyus
: plus
correctement ocior, etc.
- Ōcythŏus,
i, m. : Ocythoüs (un des chiens d'Actéon). --- Hyg. Fab.
181.
- gr. ὠκύθοος, η, ον : agile à la course.
- ōda,
æ (ōdē, ēs), f. : ode, chant. --- Philom.
13, 25.
- gr. ᾠδή, ῆς.
- Odanda,
f. : Odanda (île d'Arabie). --- Plin. 6,
151.
- ŏdārĭārĭus,
a, um
[odarium] : de chant. --- Inscr.
Orel. 2634.
- ŏdārĭum,
ĭi, n. : chant,
chanson. ---
Petr. 53,
11.
- gr. ᾠδάριον.
- ōdē,
ēs, f. : c. oda.
- (Lebaigue
P. 855)
- ŏdĕfăcĭo, arch. : pour olfacio. --- P. Fest.
179.
- ōdĕram : pqpf de odi.
- Ŏdessŏs (Ŏdessus), i, f.
: Odesse [ville de Mésie, sur le Pont-Euxin]. --- Plin. 4,
45.
- ou
Ŏdyssus (Ŏdyssŏs), Amm. 32, 9.
- ōdēum
(ōdīum), i, n. : odéon (édifice
où
avaient lieu les concours
de poésie et de musique).
--- Vitr. 5, 9; Suet. Dom. 5;
cf. Eutr. 7, 24; Tert. Res. Carn. 42; Amm. 16, 10, 14.
- gr. ᾠδεῖον.
- ōdi,
ōdisse, ōdisti (part.
fut. ōsūrus) : - tr. - 1
- haïr, détester, avoir de l'aversion pour. - 2
- ne pas aimer, ne pas supporter, redouter.
- la
conjugaison.
- parf.
odivit Ant. d.
Cic. Phil. 13, 42; parf. dépon. osus
sum Gracch. d. Fest. 201, 18 ; Pl. Amph. 900 ; Sen. Rhet.
Suas. 1, 5 ; Gell. 1, 3, 30.
- odi
: je hais.
- oderam
: je haïssais.
- odero
: je haïrai.
- oderim
: que je haïsse.
- odissem
: que je haïsse.
- parf.
odivi,
Cic.;
osus sum, Plaut. : j'ai eu en horreur.
- jam
aderit tempus, cum sese etiam ipse oderit, Plaut. Bacch. 3, 3, 13 :
bientôt
viendra le moment où il sera mécontent de
lui-même.
- scelus
est odisse parentem, Ov. M. 10, 314 : c'est un crime que de
haïr son
père.
- quid
odisset Clodium Milo, Cic. Mil. 35 : pourquoi Milon aurait-il haï
Clodius ?
- neque
pejus quemquam odisse, quam istum militem, Cic. Mil. 128 : et (me
dit-elle) il n'y
a personne au monde qu'elle déteste autant que ce soldat.
- nemini
impietas, ut solebat, objecta, quod odisset gladiatorem, Plin. Pan. 33
: personne ne fut déclaré impie, comme autrefois, pour n'avoir pas
apprécié un gladiateur.
-
absolt.
ita amare oportere ut si aliquando esset osurus, Cic. Læl. 59 : [il
disait] qu’on devait aimer comme si l’on était pour haïr un jour.
-
aut
amat, aut odit mulier : nihil est tertium, P. Syr.
: aimer ou haïr, voilà la femme : pour elle pas de milieu.
-
neque
studere neque odisse, Sall. C. 51, 13 : ne montrer ni partialité ni
hostilité, ne prendre parti ni pour ni contre. --- cf. Cic. Læl. 65, etc.
- odisse
+
inf. : ne pas aimer (faire qqch), avoir horreur de.
- oderunt
peccare boni virtutis amore, Hor. Ep. 1, 16, 52 : les bons n'aiment pas
faire le mal, par amour pour la vertu.
- inimicos
semper osa sum obtuerier (= obtueri), Plaut. Amp. 900 : j'ai
toujours
eu en horreur de voir mes ennemis devant moi.
- dum
servire pejus odero malis omnibus aliis, Cic. ad Br. 1, 16, 6 : tant
que la servitude me sera plus odieuse que tous les autres maux.
- si
saperem, doctas odissem jure sorores, numina cultori perniciosa suo !
Ov. Tr. 2, 1, 13 : si j'étais sage, je vouerais une juste haine aux
doctes Soeurs, divinités funestes à leur adorateur ! --- cf. Sororres.
- ducit
te species, video : quo pertinet ergo proceros odisse lupos ? Hor. S.
2, 2, 35 : c'est l'apparence qui t'entraîne, il me semble :
pour
quoi ne pas aimer les grands loups ?
- ruta
odit hiemem, Plin. 19, 156 : la rue déteste (redoute) l’hiver.
- oderint
dum metuant :
qu'ils me haïssent
pourvu
qu'ils me craignent.
--- Att. ap. Cic. Off. 1, 28, 97.
- voir
odio.
- voir
hors site latin-anglais.
- Odĭa, æ, f. : une des
Sporades. --- Plin. 4, 69.
- ŏdĭātus, a, um [odium]
: odieux. --- Not. Tir.
- ŏdĭbĭlis, e [odi]
: haïssable, odieux. --- Lampr.
Heliog. 18.
- ŏdĭbĭlĭtĕr [odibilis]
: d ’une manière odieuse. --- Cassian.
Coll. 4, 49.
- Odĭcē, ēs, f. : nom
d’une des Heures. --- Hyg. Fab. 183.
- ōdĭcus, a, um
: harmonieux. --- M.-Vict. 2501.
- gr. ᾠδικός.
- ŏdĭendus,
a, um [odi]
: haïssable. --- Apul.
Plat. 3.
- ŏdĭĕtās, ātis, f. [odium]
: haine. --- Not-Tir.
- ōdīnŏlўtēs, æ, m. : qui
calme les douleurs de l’enfantement [en parl.
du poisson nommé echeneis
ou mora].
---
Plin. 32, 6.
- gr. ὠδινολύτης.
- odĭo,
īre, īvi : - tr. - haïr, détester,
avoir
en horreur.
- odiant,
Arn. ; odiebant, Arn.; odies, Tert.; odiet, Hier.; odivi, Vulg. ;
passif oditur, odiri Tert. Apol. 3 ;
Cassiod. Hist. eccl. 6, 2.
- voir
odi.
- ŏdĭōsē,
adv. [odiosus]
: d’une
manière déplaisante, fatigante. --- Cic. Br.
284 ; de Or. 2, 262.
- ŏdĭōsissime Aug. Persev.
61.
- mais
voc. de odiosus
quid lacrimas,
odiose senex ? Ov. R. A. 471 : vieillard importun, pourquoi ces larmes
?
- odiosicus
: c. odiosus. --- Pl. Cap.
87.
- ŏdĭōsus,
a, um [odium]
: odieux,
désagréable, importun, déplaisant.
-
en parl. des pers..
---
Pl. Truc. 83; Lucr. 4, 1161; Cic. Verr. 4, 45; Fl. 13; Mur. 30.
- en
parl. des choses]. --- Pl. Rud.
1204 ; Cic. de Or. 2, 236 ; Tusc. 2, 67; 3, 82; Or. 25; Att.
6, 3, 2; 10, 8, 10.
- illud
odiosum est quod in hac elatione et magnitudine animi facillime
pertinacia et nimia cupiditas principatūs innascitur, Cic. Off. 1, 64 :
ce qui est fâcheux, c'est que cette hauteur d'âme fait naître trop
facilement un désir excessif
d'occuper le premier rang. ---
Syntaxe latine Bizos p. 66; éd. Vuibert.
- odiosum
est
+ inf.
: il est fâcheux de. --- Cic.
Phil. 1, 27 ; CM 47.
- ŏdĭōsior Cic. Off.
1,130 ;
ŏdĭōsissimus Phæd. 2, 5, 4.
- Ŏdītēs,
æ, m. : Oditès. -
1
-
nom d’un
Centaure. --- Ov. M. 12, 457. - 2
- guerrier tué aux
noces de Persée. --- Ov. M. 5, 97.
- gr.
Ὀδίτης --- ὁδίτης, ου adj.
m. : qui voyage.
- odium
:
1
- ŏdĭum, ĭi, n.
[odi] :
a
- haine, aversion [contre
qqn, contre qqch, avec gén. ou in,
erga, adversus et acc.].
- odium Cæpionis, Cic. de Or. 2,
199 : haine contre Caepion.
- odium multarum
ejus in me injuriarum, Cic. Fam. 19, 20 : haine de ses
nombreuses
injustices à mon égard.
--- cf. Cic. Phil. 2, 91.
- odium vestri, Cic. Phil.
4, 4 : haine contre vous.
- odium in aliquem Cic. Att. 14, 13 b, 3 ; Fl. 95,
etc.
- ou
odium erga aliquem, Nep.
Dat. 10, 3.
- ou
odium adversus aliquem Plin.
8, 68.
- cameli
odium adversus equos gerunt naturale, Plin. 8, 68 : les chameaux ont
une une aversion naturelle pour les chevaux.
-
gén. subj. Antonius, odium omnium hominum, Cic.
Phil. 14, 8 : Antoine,
objet de la haine de tous les hommes.
--- cf. Cic. Vat. 39;
Off. 2, 54, etc.
- meum odium, Cic. Mil. 78
: la haine que j’éprouve.
- odio esse alicui, Cic. Fam. 12,
10, 3 : être un objet de haine pour qqn, être haï de qqn.
- ou in
odio esse alicui, Cic.
Att. 2, 21, 1.
-
omnibus iste ceteris Siculis odio est, ab his solis amatur, Cic. Verr.
2, 4, 15 : l'ensemble des autres Siciliens haïssent cet individu, il
n'est aimé que par ces gens.
--- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 285; éd. Peeters France.
- nam neque neglegentia tua
neque odio id fecit tuo; vinolentus fere abhinc annos quindecim
mulierculam eam compressit unde haec natast, neque postilla umquam
attigit, Ter. Phorm. 1016 : car ce n'est pas par indifférence ni par
aversion à ton égard qu'il a fait cela; il était ivre, quand, il y a de
cela une quinzaine d'années, il abusa de cette misérable femme qui
devint mère de cette jeune fille; et il ne l'a jamais plus touchée dans
la suite.
- in odio esse apud aliquem, Cic. Pomp. 65.
- odii nihil habet, Cic. Q. 3, 9, 3
: il n’est pas du tout détesté.
- quod mihi odium cum P. Clodio
fuit ? Cic. Prov. 24 : quel sujet de haine avais-je contre P.
Clodius ?
- in
odium vocare aliquem, aliquid : faire détester qqn, qqch;
rendre odieux
qqn, qqch.
- venire
in odium alicui : se faire détester de qqn.
- hic
amor est odio majus scelus, Ov. M. 10, 315 : cet amour que tu
éprouves
en ce moment est un crime pire que la haine.
- atrox
odii, Tac. : implacable dans sa haine.
b
- ennui, dégoût.
- cum valetudo inpetibilis odium vitae fecisset, Plin. 20, 199 : comme
une maladie qu'il ne pouvait supporter lui avait inspiré le dégoût de
la vie.
- neque agri,
neque urbis odium me umquam percipit, Ter. Eun. 972 : je ne
m'ennuie jamais ni aux champs ni à la ville.
c
- qqf. importunité,
conduite odieuse, manières déplaisantes.
- cum
horas tres fere dixisset, odio et strepitu senatus
coactus est aliquando perorare, Cic. Att. 4, 2, 4 : quand on l'eut
laissé pérorer trois heures durant, l'attitude
hostile éclatant dans le sénat, il fut forcé de conclure.
- cum
tuo istoc odio, Ter. Hec. 134 : avec ta conduite odieuse. --- Ter.
Phorm. 849; Hor. S. 1,
7, 6.
2
- ōdīum,
īi, n. : c. odeum.
- odo, ōnis, m. : voir udo. --- Ulp.
Dig, 34, 2, 25, 4.
- Odomanti, ōrum, m. : les Odomantes (peuple
de Thrace). ---
Plin. 4,
40.
- Odomantĭcus,
a, um
: des Odomantes. --- Liv. 45,
1.
- Odombœræ, ārum, m.
: peuple de l’Inde en deçà du Gange.
--- Plin. 6, 75.
- Ōdŏnes, um, m. : peuple
de Thrace.
- gr. Ὤδονες.
- Ōdŏnis, ïdis, f. : femme
de Thrace. --- Sil. 4, 776.
- ŏdontītis, ĭdis, f. : plante
odontalgique (utile contre les maux de dents). --- Plin. 27, 108.
- cf.
ὀδούς, gén. ὀδόντος (ὁ) :
dent.
- ŏdontŏtўrannus, i, m. : animal
inconnu. --- J. Val. 3,
33.
- ὀδοντοτύραννος;
cf. ὀδούς, gén.
ὀδόντος (ὁ) : dent.
- ŏdōr
(ŏdōs), ōris, m. :
- gr.
ὄζω, ὄδωδα, ὀδμή.
- arch.
ŏdōs Sall.
J. 44,
4; cf. arbos, labos.
1
- odeur,
senteur, exhalaison [bonne ou
mauvaise].
--- Cic.
Nat. 2, 141, CM 59; Nat. 2, 127 ; Cæs. BC. 3, 49.
- hunc (= odorem)
postquam totis avida traxit naribus, Phaedr. 3, 1, 3 : (l'odeur)
... après l'avoir
aspirée avidement et à pleines narines.
2
- parfum,
aromate.
- ordint. plur.
--- Cic. Tusc. 3, 43 ; Verr. 4, 77 ; 5, 146.
- odoribus
liquidis perfusus, Hor. O. 1, 5, 2 : parfumé d'essences.
- au
sing. --- Pl.
Mil. 412; Catul. 68, 144; Hor. O. 3, 18, 7.
- est non
nullus odor dictaturæ, Cic. Att. 4, 18, 3 : cela sent
quelque peu la dictature, (il
y a quelque pressentiment d'une
dictature).
-
quodam odore suspicionis... senserat, Cic. Clu. 73 : le
soupçon étant
en quelque sorte dans l’air, il avait senti que...
- odor legum,
Cic. Verr.
5, 160 : la bonne odeur des lois [de la légalité].
- odor urbanitatis,
Cic.
de
Or. 3, 161 : parfum d’urbanité (une trace d'urbanité).
- odor sapientiæ, Lact. Inst. 7, 1,
11 : odeur de sagesse (trace de sagesse).
- odor virtutis, Lact. Inst. 6, 22
: odeur de vertu (trace de vertu).
- métaph. filée
non
vidisse neque comprehendisse philosophos veritatem, sed ita leviter
odoratos, ut tamen unde eos odor ille sapientiæ
tam suavis, tam
jucundus afflaverit, nullo modo senserint, Lact. Inst. 7, 1, 2 : (que)
les philosophes n’ont ni vu ni compris la vérité, dont ils ont un
légèrement perçu les effluves, mais si légèrement qu’ils n’ont
absolument pas soupçonné d’où leur était insufflé ce parfum si suave et
si agréable.
- ŏdōrābĭlis,
e : odorant. --- Isid. 1, 142.
- ŏdōrāmĕn,
ĭnis, n. : chose
odorante, parfum. --- Macr. S. præf. 8.
- ou ŏdōrāmentum,
i, n. --- Plin. 15, 29.
- ŏdōrārĭus, a, um [odor] : qui concerne
les odeurs. ---
Plin. 12, 70.
- ŏdōrārĭus, ii,
m. : parfumeur. --- Gloss. Phil.
- ŏdōrātĭo,
ōnis, f. [odoror]
: - 1
- action de flairer. --- Cic. Tusc. 4, 20. - 1
- odorat.
--- Lact. Opif. 10, 10.
- ŏdōrātīvus,
a, um : odorant, qui
a de l’odeur. --- Apul. Herb. 79.
- ŏdōratus
:
1
- ŏdōrātus, a, um : part. passé de odoro. - a
- qui a une odeur (bonne ou mauvaise). - b
- parfumé.
2
- ŏdōrātus, a, um : part. passé de odoror; qui a
flairé, qui a senti
(au pr. et au
fig.).
3
- ŏdōrātŭs, ūs, m. : - a
- action de
flairer. - b - odorat.
- c
- odeur.
- ŏdōrĭfĕr,
ĕra, ĕrum : - 1 -
odoriférant,
parfumé. - 2
- qui
produit des parfums.
- ŏdōrĭfĭcātus,
a, um : Ambros. parfumé.
- ŏdōro,
āre, āvi, ātum [odor] : - tr. -
1
- rendre odorant,
parfumer.
- odorare
aëra
fumis, Ov. M. 15, 734 : empester l'air de fumée.
-
odorare mella, Col. 9, 4, 4 : parfumer le
miel.
2
- flairer,
sentir [décad.].
- odorare oculis, Lact.
Opif. 6, 12 : sentir
avec les yeux. --- Aug. Serm. 112, 7.
- ŏdōror,
āri, ātus sum : - tr. -
1
- sentir,
flairer, reconnaître à l'odeur.
- [un
manteau] Plaut. Men.
166 ; [de la nourriture] Hor.
Epo.
6, 10.
2
- chercher
en flairant, se mettre en quête de, pressentir.
- tu,
si quid potes, odorare, Cic. Att. 12, 22 : quant à toi,
cherche à avoir
vent de quelque chose, si tu le peux.
- odorari
quid futurum sit,
Cic. Att. 14, 22, 1 : pressentir
l'avenir.
- ita
odorabantur omnia et pervestigabant ut, ubi quidque esset, aliqua
ratione invenirent, Cic. Verr. 2, 4, 31 : ils flairaient et suivaient à
la piste tous les objets d'art, si bien que là où il se trouvait, ils
le découvraient par n'importe quel moyen. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p.
649; éd. Peeters France.
- soles
enim tu hæc festive
odorari, Cic. Att. 4, 14, 2
: tu es si habile à sentir de loin les
événements. ---
Cic. Clu. 30, 82; Att. 4, 8, 4; de Or. 2,
186.
3
- poursuivre,
aspirer à.
- quos
odorari hunc decemviratum suspicamini, Cic. Agr. 2, 24, 65 : (hommes)
que vous soupçonnez être à la piste du
décemvirat.
4 - ne
faire que flairer une
chose, sentir un peu de, effleurer.
- odoratus
philosophiam, Tac. Or. 19, 3 : ayant une teinture de philosophe.
- odorari
veritatem leviter,
Lact. 7, 1, 11 : effleurer la
vérité.
- ŏdōrus,
a, um : - 1 - odorant,
odoriférant,
parfumé, qui sent bon. --- Ov.
M. 9, 87. -
2
- qui a une mauvaise
odeur, qui sent mauvais. --- Claud.
VI Cons.
H. 324. -
3
- qui flaire,
qui a du flair.
- odora
canum vis, Virg. En. 4, 132 : le flair subtil des chiens.
- odorior
Plin. 20, 177
;
odorissimus Isid. 17,
9, 3.
- ŏdōs,
arch.
: c. odor.
- Odrysæ
(Odrŭsæ), ārum, m. : les Odryses (peuple de Thrace); les
Thraces. --- Curt.
10, 1, 45; 39, 53,
12.
- gr. Ὀδρύσαι.
- Odrysĭus (Odrŭsĭus), a, um : des Odryses; des Thraces.
- Odrusius
rex, Ov. M. 6,
490 : Térée [roi de Thrace].
- Odrysĭi,
ōrum, m. : les Odryses, les Thraces. ---
Ov. P. 1, 8, 15.
- Odrysĭus, ĭi,
m. :
le Thrace (= Orphée).
--- V.-Fl.
5, 100.
- Odyssēa,
æ, f. : l'Odyssée. - 1
- poème
d'Homère. --- Ov.
Tr. 2, 375. -
2 -
poème
de Livius Andronicus. --- Cic.
Br. 71; Gell. 4, 16,
11.
- acc.
grec Odyssian Varr.
Men. 60; Petr.
29, 4.
- gr.
Ὀδυσσεία
---
Ὀδυσσεύς,
έως : Ulysse.
- Odysseæ
portus, Cic. Verr.
5, 87 :
la pointe d'Ulysse (au sud de la Sicile). --- cf.
Ὀδυσσεία
ἄκρα, Ptol.
- Œa,
æ, f. : ville
d'Afrique,
près des Syrtes [auj. Tripoli]. --- Sil.
3, 257; Mel. 1, 7, 5.
- Œāgrĭus,
a, um : voir
Œagrus.
- Œāgrus,
i, m. : Œagre (roi de Thrace, père
d'Orphée). --- Ov.
Ib. 480; Hyg.
Fab. 14.
- gr. Ὀίαγρος.
- Œāgrĭus,
a, um : - a -
d'Œagre, de Thrace. --- Virg.
G. 4, 524. - b
- d'Orphée.
--- Sil. 4,
463.
- gr. Οἰάγριος.
- Œandenses, ĭum,
m. : peuple
de Galatie.
--- Plin. 5, 147.
- Œanthē,
ēs, f. : Œanthé (ville de Locride). --- Plin. 4,
7.
- (Lebaigue
P. 856)
- ou
Œanthīa,
æ, f. --- Mel.
2, 3.
- gr.
Οἰάνθεια.
- Œbălĭa,
æ, f. : Œbalie (autre nom de Tarente, colonisée
par le
Spartiate Phalante). --- Virg.
G. 4, 125.
- gr. Οἰϐαλία.
- Œbălĭdēs,
æ, m. : descendant d'Œbalus; Spartiate.
- gr.
Οἰϐαλίδης.
- Œbalides
puer, Ov. Ib.
588 :
le fils d'Œbalus, Hyacinthe.
- Œbălĭdēs
: Pollux. --- Val. Fl. 4, 293.
- Œbălĭdæ,
ārum, m. : Castor et Pollux. --- Ov.
F. 5, 705.
- Œbălis,
ĭdis, f. : de
Laconie, de Sparte. --- Ov.
H.
16, 126.
- Œbălĭdes
matres, Ov. F. 3, 230
: les Sabines [parce
que
les Sabins descendaient des Lacédémoniens].
- Œbălĭus,
a, um : voir infra.
- Œbălus
(Œbălos),
i, m. : Œbalus. - 1
- ancien
roi de Laconie. --- Hyg.
Fab. 78.
- 2
- roi des Télébœns,
allié de Turnus. --- Virg.
7, 734.
- gr. Οἴϐαλος.
- Œbălĭus,
a, um : - a
- de
Laconie, de Sparte. - b
- des
Sabins. --- Ov.
F. 1, 260 ; voir Œbalis.
- Œbalia
pelex, Ov.
R. Am. 458 : Hélène.
- Œbalius
alumnus,
V.-Fl. 1, 422 : Pollux.
- Œbalius
puer,
Mart. 14, 173 : Hyacinthe.
- Œbăsus,
i, m. : chef
des troupes de Colchide. --- V.-Fl. 6, 24,5.
- Œbreūs,
ĕi, m.
: nom de guerrier. --- V.-Fl.
4, 200.
- Œcalices,
um, m.
: peuple d'Ethiopie. --- Plin.
5, 44.
- Œchalĭa,
æ, f. : Œchalie. - 1
- ville
de
l'Eubée, la même que Chalcis, détruite
par Hercule.
--- Virg. En. 8, 291;
Plin. 4, 64.
- 2 - ville
de Messénie. --- Plin.
4,
15.
- gr. Οἰχαλία.
- Œchalis,
ĭdis, f. : femme d'Œchalie. ---
Ov. M. 9, 331.
- gr. Οἰχαλίς,
ίδος.
- Œcleūs,
ĕi (ĕos), m. : Œclée (père
d'Amphiaraüs). --- Hyg.
Fab. 128.
- gr. Οἰκλεύς.
- Œclīdēs,
æ, m. :
le fils d'Œclée
[Amphiaraüs]. --- Ov.
M. 8, 317.
- gr. Οἰκλείδης.
- œcologĭa,
æ, f. : écologie. --- néolatin.
- Franciscum
putamus perinsigne praebere exemplum de rebus debilibus servandis deque
integra œcologia,
quae laetanter vereque tenetur : je crois que François (d'Assise) est
l’exemple par excellence de la protection de ce qui est faible et d’une
écologie intégrale, vécue avec joie et authenticité. ---
Encycl. pape
François, Laudato si, 11.
- œcologĭcus,
a, um : écologique. ---
néolatin.
- adest enim verum œcologicum
debitum potissimum inter septentrionalem et meridianam
orbis partem :
il y a, en effet, une vraie dette
écologique particulièrement entre
le Nord et le Sud. ---
pape François, Laudato si, 51.
- œcŏnŏmĭa,
æ, f. : -
1
- disposition,
arrangement, économie [dans une oeuvre
littéraire]. --- Quint. 1, 8, 9 ; 3, 3,
9; écrit en grec
Cic. Ac. 6, 1, 1; 6, 1, 11. - 2
- économie, l'art de gérer. ---
néolatin.
- gr. οἰκονομία.
- inter œconomiam
et technologiam fœdus
omnia exterminat quæ
ad eorum proxima lucra non pertinent : l’alliance entre
l’économie et la technologie finit par laisser de côté ce qui ne fait
pas partie de leurs intérêts immédiats. --- EncycL pape François, Laudato si, 54.
- œcŏnŏmĭcus,
a, um :
1
- bien disposé, bien arrangé,
méthodique. --- Quint.
7, 10, 11.
- gr. οἰκονομικός.
- Œconomicus,
i, m. : l'Economique (traité
de Xénophon). --- Cic.
Off. 2, 87;
Gell. 15, 5, 8.
2
- économique, de l'économie.
- œconomicum
beneficium : bénéfice économique.
- at damnorum sumptus, quae
adportat illiberalis incuria, œconomico
beneficio, quod obtineri potest, multo est major : mais le coût des
dommages occasionnés par la négligence égoïste est beaucoup plus élevé
que le bénéfice économique qui peut en être obtenu. ---
Encycl. pape
François, Laudato si, 36.
- res œconomica
: l'économie.
- terræ quoque opes sunt
expilatæ propter rationes intellegendi rem œconomicam
atque commercium productionemque, quae nimis proximo fini coniunguntur
: les ressources de la terre sont aussi objet de déprédation à cause de
la conception de l’économie ainsi que de l’activité commerciale et
productive fondées sur l’immédiateté. ---
pape François, Laudato si, 32
- œcŏnŏmus,
i, m. :
économe [d'une
église]. --- Cod.
Th. 9, 45, 3.
- gr. οἰκονόμος.
- œcŏsystēma,
ătis, n. : écosystème.
--- néolatin.
- localis
œcosystematis observantia et omnium creaturarum tutela : (dans la
famille, on cultive) ... le respect pour l’écosystème local et
la
protection de tous les êtres créés..
--- Encycl. Laudato si, pape François, 213.
- œcūmĕnē,
ēs,
f. : la terre habitée.
--- Grom. 61,
19 ; 62, 3.
- gr. οἰκουμένη
(s.-ent. γῆ).
- œcus
(œcos), i, m. : grande salle (destinée
ordinairement aux repas), salon. --- Vitr. 6, 10; Plin. 36, 184.
- gr. οἶκος.
- Œdĭpŏdēs,
æ, m. : c. Œdipus. --- Claud.
Eutr. 1,
289 ; Stat. Th. 1, 48.
- gr. Οἰδιπόδης.
- Œdĭpŏdĭa,
æ, f. :
fontaine
d'Œdipe
[en Béotie]. --- Plin.
4, 25.
- gr. Οἰδιποδία.
- Œdĭpŏdīŏnĭdēs,
æ, m. : fils
d'Œdipe. --- Stat.
Th. 1, 313.
- Œdĭpŏdīŏnĭdæ,
ārum, m. : Etéocle et Polynice. --- Aus.
Epigr. 139;
cf. Stat. Th. 7, 216.
- Œdĭpŏdīŏnĭus,
a, um : d'Œdipe.
--- Ov.
M. 15, 429.
- Œdĭpŏdīŏnĭa
ales, Stat. Th. 2, 305
: le Sphinx.
- Œdĭpūs,
i (ŏdis), m. : Œdipe (fils de Laïus et de Jocaste,
père
d'Etéocle et de Polynice). --- Hyg. Fab.
66; 67; 242; Serv. Virg. En. 4, 470; 6, 609; Sen. Oedip.; Cic. Fat. 13,
sq.; Varr. Sat. Men. 62, 1.
- gr.
Οἰδίπους,
-ποδος.
- gén. Œdipŏdis,
Cic. Fin. 5, 1, 3; acc. Œdipum,
id. Sen. 7, 22; id. Fat. 13, 30; abl. Œdipŏde,
id. ib. 14, 33; Stat. Th. 7, 513: Œdipo,
Plaut. Poen. 312; plur. acc. Œdipodas,
Mart. 9, 26, 10)
- Davus
sum, non Œdipus, Ter. Andr. 194 : je suis Davus et non
Œdipe (= je n'entends
rien
aux énigmes).
- Œdipus
Colonēus : Œdipe
à Colone
(tragédie de Sophocle). --- Cic.
Sen. 7, 22; Val. Max. 8, 7,
ext. 12. --- gr. Οἰδίπους
ἐπὶ
Κολωνῷ
- voir
hors site : Œdipe.
- Œensis,
e : d' Œa.
--- Plin. 5, 27.
- masc.
plur. Œenses
: les
habitants
d'Œa.
--- Tac. H. 4, 50 ;
Plin. 5, 38.
- œnanthe
:
1
- œnanthē, ēs,
f. : - a
- fleur
de la vigne sauvage.
--- Plin. 12, 132. - b
- œnanthé
[plante].
--- Plin. 21, 167. - c
- sorte
d'oiseau [vanneau].
--- Plin. 10, 87.
- gr.
οἰνάνθη, ης.
2
- Œnanthē, ēs,
f.
: mère de Ptolémée Epiphane.
--- Just. 30, 3.
- œnanthĭnus,
a, um
: fait avec le raisin de la vigne sauvage.
--- Plin. 15, 28.
- gr. οἰνάνθινος.
- œnanthĭum,
ĭi, n.
: essence faite avec les raisins de la vigne sauvage.
--- Lampr. Heliog.
23, 1.
- Œnēis,
ĭdis, f. : fille d'Œnée, Déjanire. --- Sen.
Herc. Oet. 583.
- gr. Οἰνηίς,
ίδος.
- œnĕlæum,
i, n. : vin
mêlé avec de l'huile. --- M.-Emp.
6.
- gr.
οἰνέλαιον.
- Œnēĭus,
a, um : d'Œnée.
- Œneūs,
ĕi (ĕos), m. : Œnée (roi de Calydon,
père de Méléagre,
de Tydée et de Déjanire). --- Cic.
Tusc. 2, 20.
- gr. Οινεύς,
έως (poét. έος)
--- (litt. le
Vigneron).
- Œnēus, a,
um
: d'Œnée,
de Calydon.
--- Ov. M. 8, 273
- gr. Οἰνήϊος.
- ou Œnēĭus,
a, um : d'Œnée.
- Œneius
heros, Stat. Th. 5,
661 : le héros d'Œnée,Tydée.
- Œniădæ,
ārum, m. : les Œniades (peuple d'Acarnanie). --- Liv.
26, 24.
- gr. Οἰνιάδαι.
- Œnĭanda,
æ, f., ville de
Lycie. --- Plin. 5, 101.
- Œnĭandŏs,
i, f.
: ville de Cilicie [la même que Epiphania].
--- Plin.
5, 93.
- Œnĭās,
æ, m.
: nom d'un peintre. --- Plin.
35, 143.
- Œnīdēs,
æ, m. : - 1 - fils
d'Œnée,
Méléagre. --- Ov.
M. 8, 414. -
2 -
petit-fils d'Œnée, Diomède. --- Ov.
F. 4, 76.
- gr.
Οἰνείδης.
- œnĭgĕnos
= unigenitos. --- P. Fest. 195.
- Œnĭum
nĕmus, n. : forêt de Lycie (al.
Eunios).
--- Plin. 5, 101.
- Œnŏa,
æ, f. : voir Œnoe.
- œnŏbrĕchēs, f. : nom d'une plante
à gousses. --- Plin. 24, 155.
- gr. οἰνοϐρεχής.
- œnŏchŏŏs,
i, m.
: échanson. --- Schol. Germ. Arat. 287.
- gr. οἰνοχόος.
- Œnŏē,
ēs, f. : - 1 - île
de la mer Egée [la même que Sicinus].
--- Plin. 4, 70. - 2 - ancienne
ville de
Grèce. --- Plin. 4, 24.
- gr. Οἰνόη,
ης.
- œnŏfŏrum
: c. œnophorum.
- œnŏgărātus,
a, um : cuit dans l'œnogarum. --- Apic.
8, 7.
- œnŏgărum,
i, n. : œnogarum, sauce composée de vin et de
garum.
--- Apic.
1, 32.
- gr. οἰνόγαρον.
- Œnŏmăus,
i, m. : Œnomaüs. -
1 - fils
de Mars, roi
d'Elide et père d'Hippodamie. --- Hyg.
Fab. 8, 4.
- 2
- titre
d'une
tragédie d'Attius. --- Cic.
Fam. 9, 16, 4.
- œnŏmĕli, ĭtos,
n. : vin
mêlé de miel. --- Ulp.
Dig.
33, 6, 9.
- gr. οἰνόμελι,
ιτος.
- ou
œnŏmĕl.
--- Th.-Prisc. Chr. 2. 14.
- ou œnŏmĕlum.
--- Isid. 20, 8, 11.
- Œnōnē,
ēs, f. : Œnone. -
1 - nymphe
de Phrygie,
aimée de Pâris. --- Ov.
H. 5 ; Suet.
Dom. 10. - 2
- île
de
l'Attique, la même qu'Egine. --- Plin.
4, 57.
- gr. Οἰνώνη, ης.
- Œnōpē,
ēs, f.
: Œnope
[fille
d'Epopée, aimée de Neptune]. --- Hyg.
Fab. 157.
- œnŏphŏrĭum,
ĭi, n. = œnophorum. --- Paul.
Sent. 3, 6, 190.
- gr. οἰνοϕόριον.
- œnŏphŏrum, i,
n. : œnophore (récipient pour transporter le vin). --- Paul.
Sent. 3, 6, 190.
- gr. οἰνοϕόρον.
- Œnŏphŏrus,
i, f. : la
Porteuse de
vin [nom d'une statue de Praxitèle] (al. canephora).
--- Plin. 34,
70.
- gr. Οἰνοϕόρος.
- Œnŏpĭa,
æ, f. : Œnopie (ancien nom de l'île d'Egine).
- gr. Οἰνοπία.
- Œnŏpĭus,
a, um : d'Œnopie,
d'Egine. --- Ov. M. 7, 490.
- Œnŏpĭdes,
æ, m. : nom d'un mathématicien de Chios. --- Sen.
Nat. 4, 2, 26.
- gr.
Οἰνοπίδης.
- Œnŏpĭōn,
ōnis, m. : roi de Chios, père de
Mérope. --- Cic. Arat. 673.
- gr. Οἰνοπίων,
ωνος.
- œnŏpōlīum,
ĭi,
n. : cabaret.
--- Plaut.
As. 200.
- gr. οἰνοπωλεῖον.
- œnŏthēra,
æ, f. ou œnŏthēris,
ĭdis, f. :
épilobe (plante], nommé aussi onear.
- gr. οινοθήρας ou
οἰνοθηρίς.
- ou
ŏnŏthēra ou
onŏthūris.
- Œnōtrĭa,
æ, f. : - 1
- Œnotrie
[contrée
d'Italie entre Pestum et Tarente]. --- Serv.
En. 1, 532.
- 2
- l'Italie. --- Claud.
I, Cons. Stil. 2, 262.
- Œnotrius
(Œnotrus), a, um : d'Œnotrie, œnotrien,
italien.
- Œnōtrĭdes,
um, f : nom de deux îles de la mer
Tyrrhénienne. --- Plin. 3, 85.
- œnŏtrŏpæ, arum,
f. : celles qui changent l'eau en vin. --- Dict.
1, 23.
- gr. οἰνότροποι.
- Œnōtrus,
i, m.
: ancien roi de l'Œnotrie. --- Serv.
En.
1, 532.
- Œnōtrĭus
a, um
: oenotrien, italien, romain. --- Virg.
En. 7,
85; Sil.
1, 2;
id.
13, 713.
- gr. Ὀινώτριος.
- ou
Œnōtrus,
a, um. --- Virg.
En. 1, 532; Sil.
9, 473;
id. 8,
221;
id.
13, 51.
- Œnōtri,
m. plur.
: les Œnotriens. --- Plin.
3, 71.
- gr. Ὀινώτροί.
- Œnūnĭa,
æ, f. : ville
du Pont. --- Peut.
- gr.
Οἰνουνία.
- œnus
:
1
- œnus, arch. : c. unus.
2
- Œnūs, untis, m. : Œnonte (fleuve de Laconie). --- Liv.
34, 28, 1.
- gr. Οἰνοῦς,
οῦντος.
- Œnūsa
(Œnussa), æ,
f. : île voisine de Chios.
--- Mel. 2, 7; Plin. 6, 137.
- Œnussæ,
arum, f. : nom de trois îles voisines du
Péloponnèse. --- Plin. 4, 55.
- gr. Οἰνοῦσσαι.
- Œonæ, ārum,
f.
: îles de l'océan septentrional. --- Plin.
4, 95.
- œōnistĭcē,
ēs, f.
: divination par le vol des oiseaux. --- Capel.
9, 894.
- gr. οἰωνιστική
(s.-ent. τέχνη)
- Œscus,
i, m. : - 1 - fleuve
de Mésie. --- Plin.
3,
149. -
2
- fém. ville
sur ce fleuve. --- Anton.
- œstrus,
i, m. : - 1 - taon
[= asilus].
--- Virg.
G. 3, 148 ;
11, 47.
- 2
- délire, fureur (prophétique); enthousiasme
poétique. --- Stat.
Th. 1, 32 ;
Juv. 4, 123.
- gr. οἶστρος.
- au
neutre
oestrum furor Græco vocabulo, Paul. ex Fest.
p. 195.
- Œstrymnicus
sinus, m. : golfe des Celtibériens. --- Avien.
Or. 95.
- Œstrymnides,
um, f. : les mêmes que Cassiterides.
--- Avien. Or. 96 II
Œstrymnis
: promontoire voisin de ces îles. ---
Avien. Or. 91.
- œsus,
arch. pour usus.
--- Cic. Leg. 3, 10.
- Œsyma,
æ, f. : ville de Thrace. --- Plin. 4, 42.
- gr. Οἰσύμη.
- œsypum,
i, n. : -
1 - laine
grasse. --- Plin.
29, 35. -
1 - extrait
pour
remède ou toilette, onguent. --- Plin.
30, 28 ; Ov. A.
A. 3, 213.
- gr. οἴσυπος.
- Œta,
æ, f. : l'Œta (mont de Thessalie, sur lequel Hercule se
brûla). --- Cic.
Tusc. 2, 19.
- Œtæus,
a, um : de l'Œta. --- Att. ap. Cic.
Nat. 3, 16, 41;
Prop.
1, 13, 24.
- Œtæus
(deus) : le dieu de l'Œta, Hercule.
--- Prop. 4, 1, 32;
Luc. 7,
807; Ov. Ib. 349.
- gr.
Οἰταῖος.
- Œtē, ēs, f. : c. Œta. --- Ov.
M.
9, 165 ; Luc. 8, 800.
- gr.
Οἴτη, ης.
- Œtæi, ōrum,
m. : peuple
de la Scythie d'Asie. --- Plin. 6, 50.
- œtor,
œti : voir utor.
- œtum,
i, n. : colocase [plante]. --- Plin.
21, 83.
- gr. οἶτον.
- ofella
:
1
- ofella, æ, f. [offa] : petite bouchée (de viande).
--- Juv. 11, 142.
2
- Ofella, æ, m. : Ofella (surnom). --- Cic.
Br. 178.
- offa,
æ, f. :
1
- bouchée,
boulette.
--- Cic. Div. 2, 72 ;
73 ;
Virg. En. 6, 420 ; Fest. 242.
- prov.
inter os et offam, Cato, d. Gell.
13, 17 : de la coupe aux lèvres.
- necesse est enim offa objecta cadere frustum ex
pulli ore, cum pascitur, Cic. Div. 1, 28 : quand on offre à un
poulet
de la pâte de farine, il en laisse nécessairement tomber de son bec
quelque parcelle en la mangeant.
2
- morceau
[de viande]. --- Plaut.
Mil. 760 ; Fest. 230.
3
- tumeur
[causée
par un coup].
--- Juv. 16, 11.
4
- lambeau,
morceau [de
poésie].
--- Pers.
5, 5.
- offarcĭnātus,
a, um [farcino] : chargé, bourré.
--- Tert. Marc. 4, 24.
- offārĭus, ĭi,
m. [offa]
: cuisinier. --- Isid.
20, 2, 26.
- offātim,
adv. : par
petits morceaux. --- Plaut.
Truc. 613
; Isid. 20, 2, 26.
- offăvĕo,
ēre : - tr. - accueillir favorablement.
--- Cypr. Ep. 1.
- offēci
: parf. de officio.
- offectĭo,
ōnis, f. [officio] : action de teindre, teinture.
--- Arn. 5, 164.
- offectŏr,
ōris, m. [officio] : teinturier.
--- P. Fest. 112, 6 ;
192, 10.
- offectūra,
æ, f.
: obscurité, ténèbres.
--- Cyp. Sent. episc.
10.
- offectus
:
- (Lebaigue
P. 857)
1
- offectus, a, um : part. passé de officio;
arrêté, empêché,
intercepté.
2
- offectŭs, ūs, m. : maléfice, charme, sortilège. --- Grat.
406.
- offella,
æ, f. [offa] : petit morceau.
--- Gloss. Plac. 72,
28.
- offendĭcŭlum,
i, n. [offendo] : pierre d'achoppement, obstacle. --- Plin.
Ep. 9, 11, 1; Vulg. 1 Cor. 8, 9; id. Isa. 57, 14; Paul. Nol. Carm. 27,
96.
- offendĭmentum,
i, n. : c. offendix. --- P.
Fest. 204.
- offendix,
ĭcis, f. (au plur.) : - 1
- noeuds
qui attachent les
brides du bonnet pontifical (apex).
--- Fest. 205. - 2
- attaches;
fermoirs d'un
livre. --- Gloss. Isid.
- offendo,
ĕre, offendi, offensum [ob
et inus.
fendo] :
- tr. et intr. -
-
intr.
-
1
- se
heurter contre; se heurter, subir un heurt.
-
offendere alicui rei : se heurter contre qqch.
- offendere
solido, Hor. S.
2, 1,
78 : se heurter contre du solide.
- offendere
in tenebris, Cic. Fam. 9,
2, 2 : se heurter dans les
ténèbres.
- offendere
ad fortunam, Phædr. 4, 14, 6 : se heurter contre la fortune.
2
- achopper,
subir un malheur.
- naves
in redeundo offenderunt, Cæs. BC. 3, 8, 2 : les navires
eurent un
échec à leur retour.
- quotiens
ducis vitio in
exercitu esset offensum, Cæs.
BC. 3, 72, 4 : [ils oubliaient] combien de fois par
la faute du chef une armée avait subi un échec.
--- cf. Cæs.
BG. 6, 36, 2.
- multi
viri fortes et terra
et mari sæpe offenderunt,
Cic.
Verr. 5, 131 : beaucoup d'hommes de guerre
énergiques ont
éprouvé des échecs et sur terre et sur
mer.
- quicquid
offendit, Sen.
Ep. 81, 2 : toute entreprise qui
échoue.
- fenus
offendit, Sen. Ep.
96, 1 : mes rentes sont compromises.
3
- broncher,
commettre une faute.
- ipsi
offenderunt, alios
reprehendunt, Cic. Clu. 98 : eux-mêmes ont
bronché,
ils
accusent autrui.
- si
quid offenderit, nihil
tibi offenderit, Cic.
Fam. 2, 18, 3 : s'il manque sur qq point, le manquement ne
retombera pas
sur toi.
- neque
in eo solum offenderat, quod ... Nep. Phoc. 2, 2 : il n'avait pas
commis une faute seulement du fait que...
- passif impers.
si paulum modo in numeris offensum est,
Cic. de Or. 3, 196 : s'il y a eu la moindre faute dans la
métrique.
4
- ne
pas réussir, être malheureux.
- offendere
apud
aliquem : n'avoir pas la faveur de qqn,
mécontenter qqn.
--- Cic.
Sest. 105.
- apud
plebem offendere, Cic. Att. 10, 4, 8 : devenir impopulaire,
être mal vu de la
plèbe.
5
- éprouver
un choc, être
choqué, mécontent, offensé.
- quis
venit, qui
offenderet ? Cic. Att. 12, 40, 2 : est-il qqn qui, venu me
voir, ait
été mécontent ?
- in aliquo
offendere, Cic.
Mil. 99 : être mécontent de qqn, avoir
qqch à lui
reprocher.
- at,
credo, si Cæsarem probatis, in me offenditis, Cæs. BC. 2, 32, 11 :
mais, je crois, si vous êtes contents de
César, vous
avez quelque chose à me reprocher.
- passif impers.
in poetæ cincinnis offenditur, Cic.
de Or. 3, 100 : on est choqué, mécontent
des frisures [du style trop orné] d'un poète. --- cf.
Cic. de
Or. 1, 259.
- tr.
-
6
- heurter.
- offendere
aliquem genu,
Plaut. Curc. 282
: heurter qqn
du genou.
- offendere
caput ad
fornicem, Quint. 6, 3,
67 : donner
de la tête contre la voûte.
- latus
vehementer offendit,
Cic. Clu. 175 : il heurta son flanc (il se heurta le flanc)
violemment.
7
- trouver,
rencontrer.
- si
te hic offendero,
moriere, Enn. d.
Cic. R. Post. 29 : si je te rencontre ici, tu mourras. --- cf.
Cic.
Att. 7,
26, 1.
- nondum
perfectum templum
offenderant, Cic. Verr. 4, 64
: ils
avaient trouvé le temple encore inachevé.
- omnia
aliter
offendit ac jusserat, Cic. Rep. 1, 59 : il trouva tout autrement qu'il
n'avait ordonné. --- cf. Cic. Att. 15,
11, 3 ; Fam. 5, 17, 2 ; 9,
11, 1; 16, 10, 1.
8
- choquer,
blesser.
- nares
offendere, Lucr. 6,
791 : blesser l'odorat.
- offendere
aciem oculorum,
Plin. 35, 97
: blesser la vue.
9
- porter
atteinte à.
- existimationem
alicujus
offendere,
Cic. Fam.
3, 8, 7 : blesser la réputation de qqn. --- cf.
Cic. Verr. 2,
117.
10
- choquer,
mécontenter, offenser,
froisser.
- numquam illum ne minima
quidem re offendi, Cic. Læl. 103 : jamais je ne l'ai froissé même pour
le motif le plus futile. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 470; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- quos
offendit noster
minime
nobis injucundus labor, Cic. Fin. 1, 3 : ceux que
mécontente le
travail auquel je me livre non sans plaisir.
- offendere
aliquem in
aliqua re, Cic.
Fam. 3, 8, 4 : offenser qqn en qqch.
- offendere
aliquem aliqua
re,
Cic. Balb. 59 : offenser qqn par qqch.
- fortasse
in eo ipso
offendetur (Cæsar),
cur non Romæ potius, Cic. Att. 9, 6, 1 : peut-être
sera-t-il
froissé précisément sur
ce point : pourquoi
pas plutôt à Rome ?
- cum
odio Semproni consulare nomen offenderet, Liv. 4, 42, 2 : comme le nom
du consul était en défaveur à cause de
la haine
portée à Semppronius.
- avec
prop.
inf. componi aliquid de se, offendebatur, Suet.
Aug. 89 : il
n'aimait
pas qu'on composât qqch à sa louange.
- offensa,
æ, f. [offendo] :
1
- action
de se heurter contre.
- nulla
dentium
offensa, Plin. 34, 104 : sans que les dents
rencontrent une résistance.
- plur.
offensæ : choses qui font qu'on se
heurte, achoppements. --- Sen. Ep. 107, 2.
2
- incommodité
physique,
malaise.
- Cels. 1,
6; Sen. Ep. 7,
1; Tranq. 2 , 1.
3
- défaveur,
disgrâce.
- magna
in offensa sum apud
Pompeium,
Cic. Att. 9, 2 a, 2 : je suis en grande défaveur
auprès de Pompée.
- cf.
Cæl.
Fam. 8, 16, 2; Suet. Vesp. 4 ; Ov. P. 4, 1, 16 ; Quint. 4, 2, 39.
4
- fait
d'être mécontent, choqué,
offensé.
- subito
offensa, Tac. H. 2,
92 : des manifestations subites de
mécontentement.
- offensas
vindicare suas,
Ov. Tr. 3, 8, 40
: venger ses offenses.
- offensācŭlum,
i, n. : c.
offendiculum. --- Apul.
M. 9, 9.
- offensātĭo,
ōnis, f. [offenso] : - 1
- action
de se heurter, de
donner
contre, choc, heurt. --- Plin.
28, 221 ;
Quint. 11, 3, 130.
- 2
- faute, défaillance.
- debemus
patienter ferre offensationes memoriæ labentis, Sen. Ben. 5, 25, 6 :
nous devons supporter patiemment les fautes d'une mémoire
infidèle.
- offensātŏr,
ōris, m. [offenso]
:
celui qui bronche, qui se trompe. ---
Quint. 10, 3, 20.
- offensĭbĭlis,
e [offendo]
: qui
peut broncher.
--- Lact.
4, 26, 10.
- offensĭo,
ōnis, f. [offendo] :
1
- action
de se
heurter contre.
-
offensio pedis,
Cic. Div. 2, 84 : action de
heurter le pied contre qqch, faux pas.
- nihil
offensionis
habere, Cic. Nat. 2, 47 : n'avoir rien où
l'on puisse
se heurter, n'avoir aucune saillie; aucune
aspérité. --- cf.
Cic. Tim. 17.
2
- action
d'achopper, d'éprouver
une incommodité physique; indisposition, malaise.
- Cic.
Tusc. 4, 31; Fam. 16, 10, 1.
3
- action
d'achopper, d'éprouver un
échec, échec, revers, mésaventure.
-
offensiones
belli, Cic. Pomp. 28 : les défaites militaires.
-
offensionum et repulsarum ignominia, Cic. Off. 1, 71 : la
honte
attachée aux rebuffades et aux échecs
[essuyés par
les candidats aux magistratures]. --- cf. Cic. Fam.
1, 7, 5.
4
- le
fait de
se choquer, d'être blessé,
mécontentement,
irritation.
- mollis
animus et ad
accipiendam et ad deponendam
offensionem, Cic. Att. 1, 17, 2 : caractère
également prompt à ressentir et à
oublier
l'irritation.
- odii non
dissimilis
offensio, Cic. de Or. 2, 208
: un sentiment d'irritation (de mécontentement)
assez
semblable à de la haine.
- sine
offensione accipere
quod dixero,
Cic. Phil. 7, 8 : accueillir mes paroles sans se piquer.
- aures superbæ et offensioni proniores, Tac. An. 4, 29 : oreilles
superbes et délicates (promptes à s'offenser).
- in
offensionem Atheniensium cadere, Cic. Nat. 1, 85
: être
exposé au mécontentement des Athéniens
=
être mal vu des Athéniens.
- ait
eum magno in periculo esse propter offensionem populi et odium militum,
Nep. Dion, 8 : il lui dit qu'il était dans un grand danger
à cause du mécontentement du peuple et de la
haine des
soldats.
- philos.
ad aliquid
offensio, Cic. Tusc. 4, 23 ou [abst]
offensiones : aversion pour qqch, aversions [opposées
aux
penchants]. --- Cic.
Tusc. 4, 23 ; 24
; 26 ; 27.
5
- action
de déplaire, de choquer.
- aliquid
offensionis habere, Cic. Off. 3, 105 : avoir qqch de choquant.
- offensio
est in aliqua re,
Cic. Or. 161 : qqch choque.
- mihi
majori offensioni sunt quam delectationi possessiunculæ
meæ,
Cic. Att. 13, 23, 3 : je trouve plus de déplaisir
que
d'agrément dans mes
propriétés minuscules.
- offensione
aliqua
interposita, Cic. Phil. 2, 7 : un froissement
étant intervenu. --- cf. Cic. Mur. 41.
- omnes
offensiones
judiciorum,
Cic. Clu. 139 : tous les scandales judiciaires.
6
- mécontentement (qu'on
éprouve ou que l'on cause), discrédit,
défaveur, mauvaise réputation;
rancune, aversion.
- ad
offensionem adversarii, Cic. Or. 124 : pour le
discrédit de
l'adversaire, pour que l'adversaire soit mal vu.
- propter
offensionem
judiciorum, Cic. Verr. 5, 178 : à cause du
discrédit
où se trouvent les tribunaux.
- offensio
neglegentiæ,
Cic. Verr.
1, 103 : une mauvaise réputation de
négligence.
- sapiens
prætor qualis hic fuit offensionem vitat, Cic. Mur. 41 : un sage
préteur, tel que l'a été mon client, échappe aux rancunes. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p.
644; éd. Peeters France.
- double
datif alicui esse offensioni : donner de la contrariété à qqn.
- omni
tibi adseveratione adfirmo, quod mihi credas velim, mihi majori
offensioni esse quam delectationi possessiunculas meas, Cic. Att. 13,
23 : je vous affirme en toute sincérité, et vous pouvez me croire, que
le peu que je possède est aujourd'hui pour moi une peine plutôt qu'un
plaisir.
- offensiuncŭla,
æ, f. [offensio] : -
1 - léger
mécontentement. --- Cic.
Fam. 13, 1, 4. - 2
- léger
échec.
--- Cic.
Planc. 51.
- offenso,
āre [offendo] : - 1
- tr. -
heurter, choquer. --- Lucr.
2, 1059 ;
6, 1053 ; Liv. 25. 37, 9.
- 2 - intr. - hésiter
en
parlant, balbutier, rester court. --- Quint.
10, 7, 10.
- offensŏr,
ōris, m.
[offendo] : offenseur,
celui qui offense. ---
Arn. 7, 8.
- offensus
:
1
- offensus, a, um
:
a
- part.
passé de
offendo.
- adj.
b
- offensé,
irrité, mécontent, hostile. --- Cic.
Att. 1,
17, 7 ; Tusc. 5, 106.
- offensus alicui : irrité contre qqn.
- hoc
senatus consulto in meam sententiam facto, Pompeius cum mihi nihil
ostendisset se esse offensum, in Sardiniam et in Africam profectus est
eoque itinere Lucam ad Caesarem venit, Cic. Fam. 1, 9, 9 : le
sénatus-consulte fut rédigé dans le sens de mon vote; Pompée, sans
laisser paraître d'ailleurs le moindre mécontentement, partit pour la
Sardaigne et l'Afrique, il passa par Lucques, où se trouvait César. ---
voir Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 81; éd. Vuibert.
- multi viri fortes et prope pars civitatis offensa est, Cic. Mur. 42 :
beaucoup de braves gens et presque la moitié de la cité furent choqués.
--- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 357; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- quem
sibi offensiorem
sciebat esse, Cic. Clu.
172 : celui qu'il savait plus hostile contre lui.
- animus
in aliquem
offensior, Cic. Att. 1, 5, 5 : sentiments un peu trop hostiles
à
l'égard de qqn.
c
- odieux,
détesté. --- Cic.
Verr.
3, 145.
- offensus
alicui,
Cic. Sest. 125 : odieux
à qqn, détesté de qqn. --- cf.
Cic. Clu. 158.
- offensum
est
quod...lædit, Cic. Inv. 1, 92 : est odieux ce qui blesse...
2
- offensŭs, ūs, m. : action
de heurter, heurt,
choc. --- Lucr. 2, 223 ; 4, 359.
- fig. sin
vita in offensu est, Lucr. 3,
941 : si au contraire la vie t'importune, t'est à
charge.
- offĕrentia,
æ, f. [offero] : action de
s'offrir, de se présenter. --- Tert.
Marc. 4, 24.
- offĕro,
ferre, obtŭli (optŭli),
oblātum [ob et fero] : - tr. -
- (Lebaigue
P. 857 et P.
858)
1
- porter
devant, présenter, exposer, offrir, montrer, montrer en
perspective.
- offerre
strictam aciem
venientibus, Virg. En. 6, 290 : présenter son
épée nue à ceux qui viennent.
- corpus
libenter optulerim si repræsentari morte mea libertas civitatis potest,
Cic. Phil. 2, 116 : je suis prêt à offrir ma vie si la liberté de ma
patrie peut être rétablie par ma mort.
- alicui
se offerre,
Fam. 6, 20, 1 : se présenter à qqn,
aller au-devant.
- ou
alicui se offerre,
Cic. Att. 3, 10, 2 : se montrer à qqn.
- hoc
tantum boni, quod vobis ab dis immortalibus oblatum et datum est, Cic.
Pomp. 49 : cet insigne présent que les dieux vous ont offert et vous
ont accordé.
- formæ,
quæ reapse
nullæ sunt, speciem autem offerunt, Cic.
Div. 1, 81 : des formes (des êtres) qui en
réalité n'existent pas, mais offrent une
apparence. --- cf.
Cic. Div. 2, 143.
- souvent
le passif a un sens
réfléchi auxilium
ejus oblatum est, Cic. Verr. 4, 108
: son secours s'est offert.
- oblata
religio est, Cic.
Fam. 10, 12, 3 : un scrupule s'est fait jour.
- lux
quædam videbatur
oblata, Cic. Phil. 1, 2, 4 : un nouveau jour semblait nous
luire.
- alicui
metum
offerre, Cic. Verr. 2, 135 : présenter à
qqn des
sujets de
crainte [pour l'avenir].
- diffugiunt
metu oblato,
Cic. Fam. 15, 1, 5
: ils s'enfuient et se dispersent, à la perspective
d'un
danger
à craindre.
- mais
tempore oblato, Cic. Phil. 3, 32 : l'occasion
étant offerte.
- oblata
facultate, Cæs.
BC. 1, 72, 5 : la
possibilité étant offerte.
2
- avec
nuance d'obstacle,
d'opposition.
- oblata
religio Cornuto
est, Cic. Fam. 10, 12, 3 : on
opposa à Cornutus un scrupule de religion.
- exercitus,
qui se
ingredientibus fines consulibus obtulerat, Liv. 2, 16, 8
: l'armée, qui était venue s'opposer aux
consuls
pénétrant dans le pays.
- moram
offerre alicui, Plaut. Poen. 852 : retarder qqn.
3
- offrir,
exposer.
- telis
corpus suum offerre, Cic. Sest. 76 : exposer son corps aux
traits.
- offerre
vitam in
discrimen, Cic. Sest. 61 : risquer sa vie.
- se
offerre ad mortem ou
se offerre morti : s'exposer à la
mort. ---
Cic.
Tusc. 1, 32 ; Mil. 94.
4
- offrir
(faire une
avance).
- offerre
suam
operam, Liv. 40, 23, 1 : offrir son concours.
- se
offerre alicui,
Cic. Amer. 112 : offrir ses services à qqn.
- se
offerre aliquid
facturum : s'offrir
à faire qqch. --- Tac.
An. 11, 33 ; 16, 26.
5
- fournir,
procurer.
- offerre
beneficium alicui,
Cæs. BG. 6, 42, 3 : rendre
service à qqn.
- offerre
lætitiam, Ter.
Hec. 816 : procurer de la
joie.
- offerre
stuprum, Cic.
Phil. 2, 99 : faire subir les derniers outrages.
- offerre vitium
virgini, Ter. 383 : déshonorer une jeune fille.
- offerre
mortem hostibus,
Cic. Sest. 48 : porter la mort chez les ennemis.
- offerre
mortem
patri, Cic. Amer. 40 : donner la mort à son
père.
- offertŏr,
ōris, m. [offero] : celui qui fait une offrande, qui fait un sacrifice.
--- Commod. Insrt. 1, 39, 10.
- offertōrĭum,
ĭi, n. : -
1 - offrande
(pour la messe).
--- Isid. 1, 39, 10. - 2 - offertoire. --- Eccl.
- voir hors
site
offertoire
- offĕrŭmentæ,
ārum, f. [offero] : présents, cadeaux, offrandes.
- offerumentas
habere in tergo, Plaut. Rud. 753 : avoir des présents sur
son dos (=
avoir
des cicatrices sur son dos).
- offĕrŭmenta,
ōrum, n. --- P. Fest. 188.
- offex,
ĭcis, m. [officio] : celui qui empêche, celui qui
nuit.
--- Gloss. Isid.
- offĭbŭlo,
āre [ob + fibula] : - tr. - mettre une agrafe, attacher
solidement. ---
Gloss. Isid.
- officialis
:
1
- offĭcĭālis,
e : - a
- relatif
au devoir.
--- Lact. 6, 11, 9; 6, 18, 15. - b
- officieux. --- Ulp. Dig. 38, 1, 6.
2
-
offĭcĭālis,
is, m. : - a
- serviteur, ministre (d'un
magistrat), appariteur. --- Cod. Th. 8, 7, 2; Inscr.
Orell.
2952. - b
- en gén.
serviteur, satellite, acolyte. --- Tert. Marc. 1, 25.
- offĭcĭārĭus, ĭi,
m. (= officialis) : serviteur,
ministre (d'un magistrat),
appariteur; satellite, acolyte, officier --- dit
Du Cange.
- voir
hors site Du Cange.
- offĭcĭālĭtās,
ātis,
f. : l'ensemble
des serviteurs. --- Inc. Quu. ex Utroq. Test. 101.
- offĭcīna,
æ, f. [p. opificina, cf. opifex] :
- ŏpĭfĭcīna, chez Plaut.
Mil. 880; Jul. Val. Res Gest. Alex. M. 3, 83.
1
- atelier,
fabrique, manufacture.
- in
hac officina majorem partem diei cum tunica pulla sedere solebat et
pallio, Cic. Tusc. 2, 4, 54 : il avait coutume de rester assis la plus
grande partie de la journée dans cet atelier, vêtu d'une tunique sombre
et d'un manteau grec. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 406; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994. ---
Cic. Off.
1, 42, 150.
- officina
armorum, Cæs. : manufacture d'armes.
- officina
fullonis, Plin. : atelier de foulon.
- officina
fabrorum, Sen. : forge.
- officina
promercalium vestium, Suet. : magasin de confections.
- officina : poulailler. --- Col. 8, 3, 1.
2
- fabrication, confection. --- Plin. 11, 2.
3 -
fig.
fabrique, officine, école.
- officina
spirandi pulmo, Plin. 11, 188 : le poumon, organe de la respiration.
- officina
dicendi, Cic. : école d'éloquence.
- officina nequitiæ,
Cic. Rosc. Am. 46, 134 : officine de corruption.
- Cic.
de Or. 2, 13, 57; Or. 3, 12; 13, 40; Liv. 39, 11, 6;
cf. 39,
8, 7; Val. Max. 3, 1, 2; Sen. Contr. 5, 33, 2.
- offĭcīnātŏr,
ōris, m. : artisan, ouvrier. --- Vitr.
6, 11; Apul.
M. 9, 6;
Inscr. Orell.
1090.
- offĭcīnātrix,
īcis, f. [officinator] : ouvrière. --- Inscr.
Orell. 4257.
- offĭcĭo,
ĕre, fēci, fectum [ob, facio] :
- intr. -
1
- se
mettre devant, faire obstacle [avec dat.].
- officere
soli, Cic Nat. 2,
49 : masquer le soleil.
- officere
alicui apricanti,
Cic. Tusc. 5,
92 : faire
obstacle à qqn qui se chauffe au soleil, intercepter le
soleil à qqn.
- officere
luminibus, GAI.
Inst. 2, 31, etc.
: obstruer (boucher) les jours d'une maison par une
construction
voisine.
2
- fig.
masquer, éclipser, reléguer
dans l'ombre. --- Cic. Br. 66 ; R. Post.
43.
- ipsi
sibi officiebant,
Sall. J. 58, 6 : ils se barraient à
eux-mêmes le
passage. --- cf. Sall. J. 52, 6.
3
- faire
obstacle, gêner. --- Cic.
Amer. 112.
- officere
consiliis
alicujus, Sall. C. 27, 4
: gêner les projets de qqn.
- timor
animi auribus
officit,
Sall. C. 58, 2 : la crainte qu'il a au coeur lui bouche les
oreilles.
- hostium
itineri officere, Sall. J. 52, 6 : gêner la marche de
l'ennemi.
4
- être
nuisible.
- officiunt
frugibus herbæ, Virg. G. 1, 69 : les herbes nuisent aux moissons.
- officere
claritati oculorum, Plin. 20, 68 : nuire à (la
netteté de) la vue, troubler la vue.
- meis
commodis officere, Cic. Rosc. Am. 38, 112 : nuire à mes
intérêts.
- alicui
non
officere, quominus, Plin. Ep. 6, 29, 6 : n'être pas
pour qqn
un obstacle qui empêche que...
- tr. -
5
- gêner,
entraver [emploi particulier à
Lucrèce].
- officiuntur
extra, Lucr.
2, 155 : les atomes] trouvent sur leur
route un obstacle extérieur.
- offecto
lumine, Lucr. 5,
776
: la lumière étant masquée.
- offecti
sensus,
Lucr. 4, 763 : les sens momentanément
entravés [par
le sommeil].
6
- appliquer
[une couleur].
- proprio
colori novum
officere, P. Fest. 112, 6 : sur la couleur naturelle en
appliquer
une nouvelle. --- cf. offector.
- offĭcĭōsĭtās,
ātis, f. [officiosus] : complaisance,
empressement
officieux, obligeance. --- Sid. Carm. 23, 478.
- offĭcĭōsē,
adv.
[officiosus]
: avec complaisance,
officieusement, obligeammant. --- Cic. Læl. 81; Att.
1, 20, 1.
-
officiosius, Cic. Att. 6, 1. 22; officiosissime, Plin. Ep. 10, 21.
- offĭcĭōsus,
a, um [officium] :
1
- officieux,
obligeant,
serviable.
-
officiosior, officiosissimus in aliquem, Cic. Fam. 23, 60, 1; 13, 6, 2
: plus serviable, très serviable à
l'égard de
qqn.
- officiosa
amicitia, Cic.
Planc. 46 : amitié
empressée.
2
- dicté par
le
devoir, juste, légitime.
- officiosus
dolor, Cic. : Tusc. 3, 28, 70 : douleur légitime. ---
id. Mil. 5, 12; Sen. Ep. 99, 18.
3
- subst.
officiosus,
i, m. : - a - surnom
donné
aux gens immoraux. --- Sen.
Contr. 4,
præf. 10.
- b
- esclave
qui garde les
vêtements
des baigneurs.
--- Petr. 92, 11.
- offĭcĭperda,
æ, m. f.
[officium, perdo] : qui fait mauvais emploi des services
d'autrui. --- Val.-Cat. Dist. 4, 43.
- offĭcĭperdus,
i, m. [officium,
perdo] : qui n'est pas récompensé de sa
peine. --- Gloss. Isid.
- offĭcĭum,
ĭi, n. [ob, facio, cf. opificium] :
1
- fonction, charge, service,
emploi, office, occupation,
travail, métier.
- nulla
vitæ pars neque publicis neque privatis vacare officio potest,
Cic. Off. 1, 2 : à aucun moment de la vie publique
ou
privée, il ne peut
manquer
d’y avoir un office à remplir.
- officia
civilia, Cic. : affaires publiques.
- officiorum
per officia processus, Sen. : emplois qui mènent
à d'autres emplois.
- novum
officium a voluptatibus, Suet. Tib. 42 : nouvelle charge, celle
d'intendant
des plaisirs.
- officio
præsse, Cæs. : être préposé
à un service.
- officium
vatis peragere, Just. : remplir les fonctions de devin.
- officium
corporis, Lucr. 1, 336 : propriété que
possède le corps.
- pes
non satis suum officium facit, Ter. Eun. 4, 5, 3 : le pied ne
fonctionne
pas bien.
- supellex
quæ pluribus officiis conteritur, Quint. : objets usés
à force de
servir.
- confecto
legationis officio, Cæs. BC. 3, 103 : après avoir rempli
leur mission.
- toti
officio maritimo
præpositus, Cæs. BC. 3, 5, 4 : mis à la
tête de
tout
le service maritime, ayant sur mer le commandement suprême.
- confecto
legationis
officio, Cæs. BC. 3, 103, 4 : s'étant
acquitté des devoirs que comportait la fonction
d'ambassadeur.
- privati
officii mandata
habere ab aliquo ad aliquem, Cæs. BC. 1, 8, 2
: tenir de qqn une mission privée pour qqn.
- consulum,
senatus,
imperatoris officium, Cic. Att. 16, 14, 3 : la
fonction des consuls, du sénat, du
général en chef.
- nemo ad id officium admittitur nisi honesto loco, Nep.
Eum. 1, 5 : nul n'est
admis à cet emploi (de scribe), s'il n'est de naissance
noble.
- cotidianum
itineris
officium, Cæs. BC.
1, 80, 4 : le service de marche journalier.
- primum
oratoris officium
est dicere ad persuadendum, Cic. de Or. 1, 138 : le premier
devoir de
l'orateur est de parler pour persuader.
- tria
oratoris officia,
Cic. Br.
197 : les trois offices (devoirs) de l'orateur.
- quoque
plures partem administrandæ rei publicæ caperent, nova officia
excogitavit, Suet. Aug. 37 : et pour appeler un plus grand nombre de
citoyens à l'administration de l'État, il imagina
de
nouvelles fonctions.
2
- au plur.
officiers
(civils ou militaires), employés, fonctionnaires, familiers.
- officia
admissionis, Suet. : huissiers chargés d'introduire.
- officia
palatina, Treb. Poll. Gall. 17, 8 : officiers de la cour
impériale.
3
- devoir, obligation morale,
obligation.
- officia
: les
devoirs particuliers, communs [en oppos. avec le devoir en
soi, le bien en soi].
- hunc locum
philosophi
solent in officiis
tractare, Cic. Or. 72 : cette question, les philosophes la
traitent
d'ordinaire à propos de la morale pratique.
- suum
officium facere, Ter.
Ad. 69 : faire son devoir.
- in
officio esse,
Cic. Fam. 14, 1, 5 ; officio fungi, Cic. Fam. 3, 8, 3
: accomplir
son
devoir.
- omnia
officia persequi,
Cic. Tusc. 2, 55 : accomplir
scrupuleusement tous les devoirs.
- illud
est in officio,
ut...
tribuamus,
Cic. Off. 1, 47 : c'est un devoir pour nous d'accorder.
- cumulata
erant
officia vitæ, Cic. Tusc. 1, 109 : il avait
été
satisfait
amplement aux devoirs (aux obligations) de la vie.
- ad
officium pertinet... Cic. : c'est un devoir de...
- ad
officium redire : rentrer dans le devoir.
- ad
officium reducere : faire rentrer dans le devoir.
- discedere
ab officio, deserere officium : manquer à son devoir.
- in
officio manere, Cic. : rester dans le devoir.
- de
officiis præcepta, Cic. : règles du devoir.
- omnibus
officiis amicitiæ servatis, Cic. Fam. 5, 17, 3: ayant
observé toutes
les obligations de l'amitié.
- summo
officio præditus homo, Cic. Verr. 2 : homme esclave des devoirs, homme
extrêmement obligeant.
- officium : devoir, sentiment du devoir. --- Cic.
Tusc. 4, 61; Fam. 10,
1, 4 ; Verr. 1, 137 ; Clu. 107 ;
Nep. Att. 4, 2 ; Cæs. BG. 1, 40, 14.
- utrum apud eos pudor atque officium an timor plus valeret, Cæs. BG.
1, 40, 14 : (afin de savoir) si, chez eux, c'était l'honneur
et
le devoir ou si c'était la crainte qui prévalait.
4
- devoir d'obéissance,
fidélité au
devoir, soumission.
- continere
in officio, Cæs. : maintenir dans le devoir.
- officio
assuefactus, Cæs. : accoutumé à
l'obéissance.
- Sallustius
officio vincit omnes, Cic. Fam. 14 : Sallustius l'emporte sur tout le
monde
par son dévouement.
5
- service volontaire, bienfait,
service rendu, bons
offices.
- officia
: bons
offices, marques d'obligeance,
services rendus. --- Cic. Br. 1; Mur. 7 ; Sull. 26 ;
Phil. 13, 7 Fam. 2,
6, 1; 13, 45 ; 16, 4, 3, etc.
- in
aliquem magna officia
conferre, Cic.
Fam. 13, 21, 2 : donner à qqn de grandes marques de
prévenance.
- conscientia
meorum officiorum, Cic. Fam. 5 , 7 : la conscience des services que je
rends.
- officium
suum præstare alicui : rendre service à qqn ou
assister qqn (dans un procès).
- neque
eo setius Atheniensibus, a quibus erat profectus, officia præstabat,
Nep. Milt. 2 : il n'en rendait pas moins de nombreux services aux
Athéniens qu'il avait quittés.
- eadem
est condicio tibi, præstare domino si par officium potes, Phædr. 3,
7, 7 : tu auras le même sort si tu peux rendre au
maître
les mêmes services que moi.
- litteræ
plenæ officii, Cic. : lettre affectueuse.
6
- devoir de
déférence,
serviabilité, politesse,
obligeance, civilités, hommage, honneurs rendus,
témoignages de respect.
- officia : bons
offices, devoirs de
l'amitié.
- veteri
nostræ
necessitudini jamdiu debitum...
officium reddidi, Cic. Fam. 5, 8, 1 : je me suis
acquitté
de ma
dette de bons offices à l'égard de notre ancienne
liaison.
- vereor
ne desideres
officium meum, Cic. Fam. 6, 6, 1 : j'ai peur
que tu
ne croies que je manque à tous mes devoirs.
--- cf. Cic. Fam. 2, 1,
1, etc.
- amicis officia
urbana præstitit, Nep. Att. 4, 3 : il se montra attentionné
auprès de ses amis à Rome.
- officium
nuptiarum celebrare, Suet. : assister à une noce.
- officio
togæ virilis interesse, Plin. Ep. 1, 9, 2 : assister à une
prise de
toge
virile.
- specie
officii, Suet. Cæs. 82 : sous prétexte de rendre ses
devoirs.
- novorum
consulum officium, Suet. Cæs. 50 : visites aux consuls nouveaux.
- in
officio salutationis, Suet. Aug. 27, 8 : (le préteur) venu
pour saluer (l'empereur).
- vi adductus,
non
officio ac voluntate, Cic. Verr. 2, 153
: déterminé par la
violence, mais non par le désir
d'être aimable et par le bon vouloir. --- cf.
Cic. Fam. 13, 21, 2.
- officia
legum, Tac. : respect des lois.
- officia
suprema, Tac. : les derniers devoirs, les funérailles.
7
- complaisance honteuse, service
amoureux.
- faciundum
est puerile officium, conquiniscam ad cistulam, Plaut. Cist.
657 :
il faut jouer le rôle de mignon et se
baisser pour
ramasser la cassette.
- cf. Prop.
3, 15, 24; Ov. Am. 1, 10, 46; 3, 7, 24; Theod. Prisc. 2,
11; Petr. 140.
8
- amis, appuis, courtisans,
escorte, cortège, suite.
- cum
officio angelorum, Tert. : avec le cortège des anges.
9
- salle d'audience.
- prætoris
officium, Plin. Ep. 1 : le prétoire.
- offīgo
(obfīgo), ĕre, fixi, fixum : - tr. - attacher, clouer, fixer
à. --- Cato, Agr.
48, 2 ; Plaut. Most. 360.
- Offĭlĭus
(Ofĭlĭus), ĭi, m. : nom
d'homme ; nott
Aulus Offilius, jurisconsulte, ami de César. --- Cic. Fam. 7, 21;
un Campanien illustre.
--- Liv. 9, 7, 2..
- offirmātē
(obfirmatē), adv. : avec opiniâtreté,
obstinément. ---
Suet. Tib. 25.
- offirmātus
(obfirmātus),
a, um : part.-adj. de offirmo; constant,
ferme, résolu, obstiné. --- Plaut.
Amp. 646.
-
offirmatior, Cic. Att. 1, 11, 1
: plus entêté (obstiné).
- offirmo
(obfirmo), āre, āvi, ātum : - tr. - consolider, affermir.
- perticā
quā
stabuli fores offirmari solebant, adreptā,
Apul. M. 7, 28, 2 : saisissant la barre qui servait à bien
fermer la porte de l'écurie.
- animum
suum offirmare :
affermir son coeur. --- Plaut. Merc. 82 ; Catul. 76,
11 ; Plin. Ep.
7, 27, 8.
- se
offirmare, Acc. Tr. 372
: affermir son coeur.
- se
offirmare, Ter. Haut. 1052, ou
offirmare abst
Plaut. St. 68 : se raidir,
s'opiniâtrer, s'obstiner.
- quod mihi
offirmatum
erat, Plaut. Bac.
1199 : ce qui était pour moi une chose
arrêtée.
- offirmare
+ inf.
: persister à, s'obstiner à. --- Plaut.
Pers.
224 ; Ter. Eun. 218 ; Hec. 454.
- offla,
æ, f. : c. offula.
- offla
crucis, Petr. 58
: gibier de potence.
- offlecto,
ĕre : - tr. - tourner,
détourner. --- Plaut. Rud. 1013.
- offōco
(offūco), āre [ob,
faux] : - tr.
-
1
- serrer
[la gorge], suffoquer. --- Flor.
2, 11, 6 ; [fig.] Sen. *Marc. 24, 5.
- bonis
suis offocantur, Sen. Brev. 2 : leurs biens les étouffent.
2
- forme offuco
:
verser de l'eau dans la gorge. --- P.
Fest. 211, 10 Lindsay.
- offrēnātus
(obfrēnātus), a, um : bridé, dompté,
maîtrisé. --- Plaut. Capt. 755 :
Apul. M. 6, 19 ; Apol. 77.
- (Lebaigue
P. 859)
- offringo
(obfringo),
ĕre, frēgi,
fractum [ob, frango] : - tr. - briser (les mottes) par un second labour,
labourer une
deuxième fois. --- Varr. R. 1, 29 ; Col.
2, 11, 3 ; P. Fest. 199.
- offūcĭa,
æ, f. : fard. --- Plaut. Most. 264.
- offuciæ,
ārum, f. : tromperies. ---
Plaut. Cap.
666 ; Gell. 14, 1, 2.
- offuco
:
1
- offūco, āre
[ob, fuco] : - tr.
- couvrir de fard, cacher. --- Gloss. Plac. 73, 4.
2
- offūco : c.
offoco.
- offūdi
: parf. de offundo.
- offŭla,
æ, f. [offa] : petit
morceau, boulette
[de
viande, de pain, de pâte]. --- Varr. R. 2,
4, 11 ; L. 5, 110 ; Col.
12, 53, 4 ; Pall. 1, 29, 4.
- offulcĭo,
īre, fultum [ob,
fulcio] : - tr.
- boucher, fermer. --- Apul. M. 1, 13.
- offulgĕo,
ēre, fulsi : - intr. - briller, luire, apparaître. ---
Sil.
13, 114; Ps.-Quint.
Decl. 9, 7.
- nova
lux oculis offulsit, Virg. En. 9, 110 : une lumière inconnue
brilla
devant
ses yeux.
- offulsi
: parf. de offulgeo.
- offultus,
a, um : part. passé de offulcio; bandé (en parl.
d'une blessure).
- offundo
(obfundo), ĕre, fūdi, fūsum : - tr. -
1
- répandre
devant.
- cibum
(avibus) Plaut. As.
216,
répandre de la nourriture devant les oiseaux.
2
- étendre
devant.
- offundere
noctem rebus, Cic. Nat. 1, 6
: étendre la nuit sur les
objets.
- nobis āēr
offunditur, Cic. Ac. 2, 81 : l'air s'étend
devant nous,
nous enveloppe.
-
ignis ob os offusus, Cic. Tim. 49 : le feu qui
s'étend devant le visage.
- caliginem
oculis offundere, Liv. 26, 45, 3
: étendre un brouillard
devant les yeux, donner le vertige.
- fig.
si quid tenebrarum offudit exsilium, Cic. Tusc. 3, 82
: si
l'exil assombrit l'âme.
- incompositis
pavorem offundere, Liv.
10, 5, 7
: répandre la terreur sur une troupe en
désordre.
- periculum
est, ne
quis error vobis offundatur, Liv. 34, 6, 3 : il est
à craindre qu'un
voile d'erreur ne vous enveloppe.
- quamquam
multa offunderentur, Tac.
An. 11, 20 : quoique beaucoup de pensées se
présentassent à son esprit.
3
- voiler, offusquer,
éclipser.
- offunditur
luce
solis lumen lucernæ,
Cic. Fin. 3, 45 : l'éclat du soleil offusque,
éclipse la lumière d'une
lampe.
- fig.
Claudius pavore offusus, Tac. An. 11, 31
: Claude,
l'esprit offusqué, obscurci par la crainte.
-
Marcellorum
meum pectus
memoria obfudit, Cic. Marc. 10 : le souvenir des Marcellus a
obscurci
un moment mon coeur (m'a troublé, m'a étourdi).
- offuscātĭo, ōnis, f. (offusco] : action
d'obscurcir [fig.], de
rabaisser.
--- Tert.
Nat. 1, 10.
- offusco,
āre, ātum : - tr. - 1
- obscurcir [fig.]. --- Salv.
Gub. 7, 19, 81.
- 2 - flétrir. --- Tert.
Marc. 2, 12.
- offūsĭo, ōnis, f. [offundo] : -
1
- action de
répandre sur.
--- Ambr.
Hex.
1, 8, 32.
- 2 - fig.
action d'aveugler. --- Ambr.
Fug. sæc. 1, 1.
- offūsus
(obfūsus), a, um : part. passé de offundo. - 1
- répandu devant, répandu autour. - 2
-
couvert, rempli de.
- Ofĭlĭus
(Offĭlĭus), ĭi,
m. : nom d'homme ; nott
Aulus Offilius, jurisconsulte, ami de César. --- Cic. Fam. 7, 21;
un Campanien illustre.
--- Liv. 9, 7, 2.
- ogdoas
:
1
- ogdŏăs, ădis, f. : le nombre
huit, une huitaine. --- Iren. 2,
14, 1.
- gr. ὀγδοάς, άδος.
2
- Ogdoas, adis, f. : un des Eons
de Valentin.
--- Tert.
Val. 7.
- oggannĭo
(obgannĭo), īre, īvi (ĭi), ītum : -
1
- intr. -
assommer de bavardages. --- Enn. d.
Non. 147, 11. -
2
- tr. -
ressasser, rebattre. --- Plaut.
As. 42e
; Ter. Phorm. 1030 ; Apul. M. 2, 2.
- oggĕro
(obgĕro),
ĕre : - tr. - apporter
en quantité [mot de Plaute].
- (amor)
amarum ad satietatem obgent, Plaut. Cist. 70 : (l'amour) vous apporte
l'amertume jusqu'à satiété.
- oggere osculum
alicui, Plaut.
Truc. 103 : couvrir qqn
de baisers.
- Oglasa, æ, f. : île près de la
Corse. ---
Plin.
3, 80.
- Ogulnĭus, ĭi, m., et Ogulnĭa, æ, f. : nom
d'homme,
nom de femme.
--- Liv.
27,
3; Juv. 6, 352.
- adj.
Ogulnia
lex : la loi Ogulnia (qui
permit aux plébéiens de
devenir prêtres).
- Ōgygēs,
is (i), m. : Ogygès (fondateur de Thèbes, en
Béotie). --- Varr. R. 2,
1, 2.
- ou
Ōgygus, i, ou Ōgygĭus, ĭi, m.
- gr. Ὠγύγης, Ὤγυγος, Ὠγύγιος.
- Ōgygĭdæ, ārum, m. : les descendants
d'Ogygès,
les Thébains. --- Stat.
Th. 2, 586.
- Ōgygĭus,
a, um : d'Ogygès.
- Ogygius deus, Ov. H. 10, 48 : le
dieu d'Ogygès, Bacchus.
- Ogygia chelys : : la
lyre d'Amphion. --- Didon. Carm.
16, 3.
- Ogygia moenia : Thèbes. --- Acc. d. Fest.
178.
- Ogygius, m. :
c. Ogyges. --- Aug.
Civ. 18, 8.
- Ōgygĭa, æ, f. : Ogygie. -
1 - une des filles d'Amphion. --- Hyg. Fab.
69. -
2 - l'île de Calypso. --- Plin.
3, 96.
- Ōgygus
: c. Ogyges. --- Fest. 178.
- Ogyris, is, f.
: île de
la mer Erythrée.
--- Plin. 6, 153.
- gr.
Ὤγυρις.
- oh,
interj. : oh! ah! --- Plaut.;
Ter.
- ōhē
(ŏhē),
interj. : hé !
holà ! ---
Plaut.
Cas. 249 ; St. 733 ; Hor. S. 1, 5, 12 ; Mart. 4, 91, 1.
- oho
(oh, oh),
interj. : oh ! oh
! ---
Plaut.;
Ter.
- oica, æ, f.
: nom d'une
pierre précieuse inconnue.
--- Plin.
37, 176 ;
Isid. 16, 12, 1.
- oiei,
interj. : aïe (cri de lamentation).
--- Plaut.
Mil. 1400 ; Ter.
Phorm. 663 ; Eun. 716.
- Oīleūs,
ĕi (ĕos),
m. : Oïlée. - 1
- roi des
Locriens, père d'Ajax. --- Cic.
Tusc. 3, 71.
- 2
- Ajax, fils
d'Oïlée. --- Sen. Med.
661.
- gr. Ὀϊλευς.
- Ŏīlĭădes,
æ, m. :
le fils d'Oïlée, Ajax. --- *SIL. 14,
479.
- gr. Ὀϊλιάδης.
- ou Ŏīlīdes,
æ, m. --- Prop.
4, 1, 117.
- oinos,
a, um, arch. : c. unus.
- oinvorsei : c. universi.
--- Inscr.
- Olabi, ōrum, m. : peuple
d'Ethiopie (al. Alabi). --- Plin.
6, 190.
- Olachās, æ, m. : rivière de
Bithynie.
--- Plin.
31, 23.
- ŏlācĭtās,
ātis, f. [oleo]
: mauvaise odeur. --- Gloss.
Isid.
- Olāna, æ et Olānē, ēs, f.
: nom
d'une des bouches du Pô [al. Volane].
--- Plin.
3, 120.
- Olariōnensis,
e : (de l'île) d'Olarion (= de l'île d'Oléron). --- Plin. 4,
19.
- Olarso, ōnis, f.
: ville
maritime de la Tarraconnaise.
--- Plin.
3, 29.
- Olaurensis, e
: d'Olaurus [ville de la Bétique, auj. Lora].
--- Inscr.
- ŏlax, ācis [oleo]
: qui
exhale une odeur.
--- Capel. 1, 82.
- Olbĭa,
æ, f. : Olbia.
- gr. Ὀλϐία.
1 -
ville de
Pamphylie. --- Mel. 2,
1, 6.
2 -
ville
de Bithynie, appelée
plus tard Nicée. --- Plin. 5,
148.
3
- ville
de la Narbonnaise
(= Hyères). --- Mel. 2, 5.
4
-
ville de Sardaigne. --- Cic. Q.
2, 6, 7.
- Olbianus,
a, um : d'Olbia (en Bithynie). --- Mel. 1,
19, 4.
- Olbiensis,
e : d'Olbia (en Sardaigne). --- Cic. Q.
2, 3, 7.
- Olbĭŏpŏlis, is, f.
: ville de la Scythie d'Europe, à l'embouchure du
Borysthène.
--- Plin.
4, 82.
- Olbĭŏpŏlīta,
æ, m., habitant
d'Olbiopolis.
--- Capit.
Ant. 9.
- Olbonenses, ĭum, m. :
peuple de
Liburnie.
--- Plin.
3, 139.
- Olbus, i, m.
: nom de
guerrier.
--- V.-Fl.
6, 638.
- Olcădes, um, m.
: les
Olcades [peuple de la Tarraconnaise, au-delà de
l'Ebre].
--- Liv.
21, 5.
- olcē, ēs : voir holce.
- Olcĭnĭātes, um
(Olcĭnĭātæ, ārum),
m. : habitants d'Olcinium.
--- Liv.
45, 26, 2.
- Olcĭnĭum, ĭi, n.
: ville
maritime de l'Illyrie.
--- Liv.
45, 26 ; Plin. 3,
22.
- ŏlĕa,
æ, f. : - 1 -
olivier. --- Cic. Div.
2, 16; Rep. 3, 9, 15;
Quint. 8, 6, 48; 8, 3, 8; 10; Ov. F. 4, 741; Vulg. Isa. 17, 6;
24, 13. -
2
- olive. --- Varr. L. 5,
108; Cato, R. 58; 144; Plin. 15, 2, 3, § 12;
Virg. G. 2, 302.
- ancien dat.
plur. oleabus
Gell. d. Char. 54, 18.
- gr. ἐλαία
(ἐλαίϝα); cf. oliva.
- prov.
nil intra est oleam, Hor. Ep. 2,
1, 31 : [soutenir un tel raisonnement, c'est une absurdité aussi grande
que prétendre que] «l'olive n'a pas de noyau ».
- ŏlĕācĕus,
a, um [olea] : - 1 -
semblable à
l'olivier. --- *Plin.
21, 18. -
2 -
huileux, oléagineux. --- *Plin.
35, 179.
- ŏlĕāgĭna, æ, f. [olea]
: olivier. --- Fort.
7, 12, 119.
- ŏlĕāgĭnĕus,
a, um [olea]
:
- 1 -
d'olivier. --- Cato, Ag.
48 ; P. Fest. 192. -
2 - semblable
à
l'olive. --- Plin. 14,
38. -
3
- de la couleur de l'olive. --- Plin.
37, 77.
- ŏlĕāgĭnus
[olea]
: d'olivier. --- Virg.
G. 2, 31 ; Nep. Thras. 4, 1.
- ŏlĕāmĕn, ĭnis et ŏlĕāmentum, i, n.
[oleum]
: ingrédient
où il entre de
l'huile.
--- Scrib.
2, 269 ; 222.
- ŏlĕāris,
e [oleum]
:
huilé, humecté d'huile. --- Plin. 34,
146 ; Col. 11, 2, 42.
- ŏlĕārĭus,
a, um [oleum]
:
à huile, d'huile.
- cella
olearia, Cic. CM 56 : cellier à l'huile. ---
cf. Plin. 15, 33; Plin. 15, 8, 8, § 33; Dig.
50, 4, 5.
- oleārĭus,
ii, m. : fabricant,
marchand d'huile. --- Plaut.
Cap. 489; Col. 12, 50, 13.
- Ōlĕărŏs
(Ōlĕărus) ou
Ōlĭărŏs
(Ōlĭărus), i, f. : Oléaros (une des Cyclades). --- Virg. En.
3, 126; Plin. 4, 67; Ov. M. 7, 469.
- gr.
Ὠλέαρος, Ὠλίαρος.
- ŏlĕastellus, i, m., dim. de oleaster
: sorte d'olivier sauvage. --- Col.
12, 49, 3.
- ŏlĕastĕr,
tri, m. [olea]
:
olivier sauvage. --- Virg.
G. 2, 182 ; Plin. 17, 129.
- oleastrum
:
1
- ŏlĕastrum, i, n. : c. oleaster. --- Calp.
Ecl. 2, 44.
2 - Olĕastrum,
i, n. : ville de la
Bétique.
--- Plin.
3, 15.
- Olĕastrensis, e : d'Oléastre. --- Plin.
34, 164.
- ŏlĕātus, a, um [oleum]
: fait avec de l'huile. --- Vulg.
Num. 11, 8.
- ŏlĕfăcĭo, ĕre : c.
olfacio.
--- N.-Tir.
- ŏlĕĭtās,
ātis, f. [olea]
: récolte
des olives. --- Cato,
Agr. 68 ; 144, 5; Minuc. Fel. 17, 9; Mamert. Grat. Act. 22.
- Olĕnĭdēs,
æ, m. : fils
d'Olénus. --- V.-Flac. 3, 204; voir Olenus.
- gr. Ὠλενίδης.
- Olĕnĭē,
ēs, f. : la chèvre Amalthée [constellation]. --- Man. 5, 130; voir Olenus.
- gr. Ὠλενίη,
ης.
- Olĕnĭus,
a, um : voir
Olenus.
- Olennĭus, ĭi, m. : gouverneur d'un
canton de la Germanie sous Tibère. ---
Tac. An. 4, 72.
- Ōlĕnŏs
: c. Olenus.
- ŏlens,
olentis : part.-adj. de oleo.
1
- odorant,
odoriférant.
--- Virg.
G. 1, 188
; 4, 30 ; Ov. M. 10, 729.
2
- qui
sent mauvais, infect, puant. --- Plaut.
Men.
864 ; Hor. O. 1, 17, 7 ; Virg. G. 3, 564.
3
- qui
sent le moisi, vieux, suranné. --- Tac. D.
22.
- ŏlentĭa,
æ, f. [oleo] :
odeur. ---
Tert.
Marc. 2, 22.
- ŏlentĭca,
ōrum, n.
[oleo] :
lieux infects. --- P.
Fest. 192.
- ŏlentĭcētum,
i, n.
[oleo] : lieu
immonde. --- Apul. Apol. 8; Mamert. An. 2, 9.
- Ōlĕnum,
i, n. : c. Olenus.
- Olenus
:
1
- Ōlĕnus
(Ōlĕnŏs), i, f. (Plin. Ōlĕnum, i, n.) : Olène - a
- ville d'Achaïe (Jupiter y fut nourri par la
chèvre Amalthée). ---
Plin. 4,
13. -
b
-
ville
d’Etolie. --- Hyg. Astr. 2, 13; Sen. Troad. 826.
- gr. Ὤλενος.
- Ōlĕnĭē,
ēs, f. : la Chèvre Olénienne (= la
Chèvre Amalthée,
constellation).
- gr. Ὠλενίη,
ης.
- capra
Olenie : la Chèvre Olénienne. --- Man. 5,
130.
- Ōlĕnĭus,
a, um : d'Olène, d'Achaïe ou d'Etolie.
- gr. Ὠλένιος.
- Olenium
pecus, Stat. Th. 1, 402 : la Chèvre Olénienne (= la
Chèvre Amalthée,
constellation).
--- Ov. H. 18, 188.
- nascitur
Oleniæ signum pluviale Capellæ, Ov. F. 5, 113 : voici
qu'apparaît l'astre
pluvieux de la Chèvre Olénienne.
2
- Ōlĕnus
(Ōlĕnŏs), i, m. : Olénos (fils de
Jupiter, époux
de Léthéa, changé avec elle en rocher). --- Ov. M. 10, 69.
- Ōlĕnĭdēs, æ, m. (acc. -en) : le fils d'Olénos (= Phocée). ---
V.-Flac. 3, 204.
- ŏlĕo,
ēre, ŏlŭi :
- arch.
ŏlo, ĕre; olunt
(= olent); subj.
prés. olat, Afran. ap.
Non. 147, 2; olant,
Plaut. Poen. 1, 2, 56; id. Most. 1. 3, 121; Pompon. ap. Non. 147, 5
- (Lebaigue
P. 859 et P.
860)
- intr.
-
1
- avoir
une odeur.
- ut
olet ! PL. Truc.
354 : quel parfum elle répand !
- ego
malo mihi vitrea, certe non olunt (= olent), Petr. 50 : moi, j'aime
mieux
le verre; évidemment, il n'a pas d'odeur.
- bene
olent, quia nihil olent (mulieres),
Cic. Att. 2, 1, 1 : (les femmes) sentent bon, parce qu’elles
ne sentent
rien.
- olere
male : sentir mauvais. --- Plaut. Most. 1, 3, 120
sq.; id. Truc. 2, 4, 3.
-
avec abl.
sulfure olere, Ov. M. 5, 405 : sentir le soufre.
-
aurum huic olet, Pl. Aul. 216 : mon or dégage pour lui une
odeur, il sent mon or.
-
illud non olet, unde sit quod... ? Cic. Or. 154 : la raison ne
se fait-elle pas sentir, qui justifie que... ?
-
nihil olet
(Epicurus) ex Academia, Cic. Nat. 1, 72 : il (Epicure) n’a pas
le moindre
parfum qui vienne de l'Académie, il n’a rien qui sente l’Académie.
- olet homo quidam malo suo ! Plaut. Amph. 319 : je sens qqn
pour son malheur ! (gare à lui !)
- tr. -
2
-
exhaler une odeur de.
- olere crocum,
Cic. de
Or. 3, 99 : sentir le safran.
- olere vina,
Hor. Ep. 1, 19, 5 : exhaler une odeur
de vin.
3
-
sentir, annoncer, indiquer.
- olere malitiam,
Cic. Com. 20 : sentir la méchanceté. --- cf.
Cic. de Or. 3, 44.
-
verba alumnum urbis
oleant, Quint. 8, 1, 3 : que la langue sente (annonce) le
nourrisson de
Rome.
- metuo
ne olant (= oleant) argentum manus, Plaut. Most. 268 : je crains que
tes
mains
n'aient une odeur d'argent.
- ad
summam, adhuc patrimonii mei reliquias olent, Petr. 105 : bref, ils
fleurent encore les débris de mon patrimoine.
- nihil
olere peregrinum, Cic. de Or. 3 : ne rien dénoter
d'étranger.
- impers.
- illud non olet unde sit ? Cic. Or. 45, 154 : ne devine-t-on pas d'où
vient cela ?
- ŏlĕŏmella,
æ, f. [oleum, mel] : arbre de Syrie. --- Isid. 17, 7,
11.
- ŏlĕŏsĕlīnum,
i, n. (oleum, σέλινον] : ache [plante]. --- Isid.
17, 11, 3.
- ŏlĕōsus,
a, um [oleum] : huileux. --- Plin. 27, 106 ; 28, 134.
- ŏlĕrācĕus,
a, um [olus] : herbacé. --- Plin. 26, 85.
- ŏlĕrārĭum,
ĭi, n. [olus] : petit légume. --- Gloss. Cyr.
- ŏlĕrātŏr,
ōris,
m. [olus] : marchand de légumes. --- Gloss. Cyr.
- ŏlĕro,
āre [olus] : - intr. - ensemencer de légumes. --- Matt. d.
Prisc. 6, 91.
- ŏlĕror,
āri : - intr. - s’approvisionner de légumes. ---
Eutych. 458, 32.
- ŏlĕrōrum,
gén. : voir olus.
- ŏlesco,
ĕre : - intr. - croître. --- P. Fest. 308,
4.;
voir hors
site P. Festus.
- Oletandrŏs,
i, f. : une des îles Sporades. --- Plin. 4, 69.
- ŏletas
: c. oleitas.
- ŏlēto,
āre, āvi [oletum, oleo] : - tr.
- 1 - souiller,
infecter. ---
Frontin, Aqu. 970.
- 2 - fig. gâter,
corrompre. --- Ambr. Conc. Aquil. 59.
- oletum
:
1
- ŏlētum,
i, n. [olea] : plantation d’oliviers. ---
Cato, Agr. 3, 5.
2
-
ŏlētum, i, n. [oleo] : excréments. --- P. Fest. 203;
Pers. 1, 112.
- ŏlĕum,
i, n. : huile
d’olive, huile [en gén.]. --- Cato, Agr.
65 ;
Varr. R. 1, 55; Virg. En. 5, 135.
- gr. ἔλαιον.
- prov. oleo
tranquillior, Pl. Pœn.
1236 : plus doux qu’un agneau.
-
oleum et operam perdere, Pl. Pœn. 332;
Cic. Fam. 7, 1, 3 : perdre son temps et sa peine. --- cf.
Cic. Att. 2, 17,
1; cf. gr. πίττῃ καὶ ἐλαίῳ πῦρ κατασϐεννύναι.
- oleum
addere camino, Hor. S. 2, 3, 321 : verser de l’huile sur le
feu.
-
fig., en parl. de l’huile dont se frottaient les athlètes
- eram decus
olei, Catul. 63, 65 : j'étais la gloire de la palestre.
- verba
palæstræ magis et
olei, Cic. de Or. 1, 81 : expressions qui sentent plutôt
l’école et la
parade.
- nitidum
quoddam genus est verborum et lætum, et palæstræ magis et olei, quam
hujus civilis turbæ ac fori, Cic. de Or. 1 : c'est un style brillant et
fleuri, plutôt fait pour les discussions d'école
que pour les
tumultueux
débats du forum.
- plus
temporis atque olei plus, Juv. 7, 99 : plus de temps et plus de peine.
- quibus
pars vitæ in oleo consumitur, Quint. 1, 11, 15 : ceux qui passent une
partie de
leur vie à exercer leur corps.
- olfăcĭo,
ĕre, fēci, factum [sync. olefacio] : - tr. -
- impér.
olfac Aug. Serm.
112.
1
- flairer,
sentir. --- Cic. Tusc. 5, 111.
- olfacere
sagacissime, Plin. 11, 137 : avoir
l’odorat très subtil.
2
-
flairer, dénicher.
- olfacere nummum,
Cic. Agr.
1, 11 : flairer, dénicher de l’argent.
3
-
donner l’odeur de.
- olfacere
labra
(agni) lacte, Varr. R. 2, 2, 16 : donner aux lèvres (de
l’agneau) l’odeur
du lait (l’habituer au lait).
- olfactārĭus
: voir olfactorius.
- olfactātrix,
īcis, f. [olfacto] : qui sent, qui flaire. --- Plin.
17, 239.
- olfacto,
āre, ātum [olfacto] : - tr. - 1
- flairer,
sentir. --- Pl.
Men. 167 ; Plin. 20, 155. - 2
-
aspirer, humer. --- Plin. 18, 364.
- olfactōrĭa,
æ, f. (c. olfactorium) : boîte à parfums. ---
Front. Or. 1.
- olfactōrĭŏlum,
i, n. : petite boîte à parfums. --- Isid. Orig. 19,
31; Vulg. Isa. 3, 20.
- olfactōrĭum,
ĭi, n. [olfacto] : boîte à parfums.
--- Plin. 20, 92.
- olfactōrĭus,
a, um : odorant. ---
Front. Or. 1.
- olfactus
:
1
- olfactus, a, um : part. passé de olfacio;
flairé, senti.
2
- olfactŭs, ūs, m. : - a
- action
de flairer, de sentir. --- Plin. 32, 28. - b
-
odorat. --- Plin. 10, 194.
- olfēci
: parf. de olfacio.
- Olfĭcus,
i, m. [flacon d’odeurs] : nom d’homme. --- Mart. 9,
96.
- olfīo,
ĭĕri : passif d’olfacio. --- Dosith. 63, 11.
- Olĭărŏs
(Olĭărus) : voir Olearos.
---
Ov. M. 7, 469.
- ŏlība,
etc. : voir oliva.
--- Ed. Diocl. 6, 89.
- ŏlĭdus,
a, um [oleo] :
1
- qui
sent mauvais, infect, puant, fétide.
--- Hor.
Ep. 1, 5, 29; Juv. 8, 157; Suet. Tib. 45.
- ŏlĭdissimus
Petr. 21.
2
- qui
a
de l’odeur.
- bene
olidus, Col. 12, 17 : qui a une bonne odeur.
- ōlim, adv.
[ole, olle, ollus ou olus, arch. pour ille] :
1
- autrefois, jadis,
un jour, en ce temps-là.
- alium
esse censes nunc me, atque olim ? Ter. And. 545 : me crois-tu autre que
je n'étais autrefois ? --- Enn. d. Cic. Br. 76; Cic. Div. 2,
55; Fam. 7, 24, 1 ; 15,
20, 2, etc.
2
- un jour à venir, un jour,
quelque jour.
- utinam...
olim... ! Cic. Att. 11, 4, 1 : fassent les dieux qu’un jour...
!
- non,
si male nunc, et olim sic erit, Hor. O. 2, 10, 17 : si le présent
est mauvais,
à l'avenir il n'en sera pas de même.
- sunt
clari hodieque et qui olim nominabuntur, Quint. 10, 1 : nous avons
aujourd'hui de célèbres écrivains dont on parlera un jour avec
éloge.
- Elysios
olim liceat cognoscere campos ! Tibul. 3, 5, 23 : qu'il me soit donné
de ne connaître que plus tard les Champs-Elysées !
- forsan
hæc olim meminisse juvabit, Virg. En. 1, 203 : peut-être
sera-t-il agréable
un jour de se souvenir de cela. ---
cf. Virg. En. 4, 625; Hor. S. 1, 4, 137.
- emplois particuliers.
3
- depuis longtemps. ---
Cic. Arch. 19.
- olim
nescio quid sit
otium, Plin. Ep. 8, 9, 1 : depuis longtemps je ne sais pas ce
que c’est
que du loisir.
- olim
provisum erat, Tac. An. 13, 15 : depuis longtemps on avait eu soin
--- cf. Tac. An. 14, 15; Sen. Ep. 77, 3.
4
- dans
les comparaisons ou expressions proverbiales : de
longue date, d’ordinaire.
- nunc
lenonum et scortorum plus est quam olim muscarum est cum caletur
maxime,
Plaut. Truc. 64 : actuellement il y a plus d'entremetteurs et de
prostituées
qu'il n'y a d'ordinaire de mouches au moment où il fait très
chaud.
- color
oris erat qui frondibus olim esse solet seris, Ov. F. 6, 149 : son
visage avait la couleur que prennent d'ordinaire les feuilles qui
tardent à tomber.
- ut pueris olim dant crustula, Hor. S. 1, 1, 25 : comme on
a
l'l'habitude de donner des gâteaux aux enfants.
---
Pl. Mil. 2 ; Virg. En. 5, 125; 8, 391; Ov.
M. 11, 508 ; F. 3, 555.
- Olintigi,
n. : ville de la Bétique. --- Mel. 2, 1, 4.
- ou Olontigi,
Plin. 3, 12.
- olisatrum
: c. olusatrum. --- Apic. 3, 97; 4, 124.
- oliserum,
i, n. : c. olusatrum. --- Apic. 3, 93.
- Ŏlĭsīpo
(Ŏlĭsippo), ōnis, m. :
Olisippo (= Lisbonne, ville de Lusitanie,
à l'embouchure du Tage).
--- Plin. 4, 117 ; Varr. R. 2, 1, 19.
- Ŏlĭsīpōnensis,
e : d’Olisippo.
--- Plin. 4, 113.
- Ŏlĭsīpōnenses,
ĭum, m. : les habitants
d’Olisippo. --- Plin. 9, 9.
- ōlitāna
[olim] : c. vetusta. --- Gloss. 4, 264, 36.
- ŏlĭtor
(mieux
hŏlĭtor), ōris, m. [holus] : jardinier,
marchand de légumes. --- Pl. Trin. 408 ; Cic. Fam. 16, 18, 2;
Col. 10, 229.
- ŏlĭtōrĭus
(mieux
hŏlĭtōrĭus), a, um [olitor] : -
1
- de légumes, de jardinier. ---
Varr. L. 5, 146; Liv. 21, 62; Tac. An. 2, 49. - 2
- de jardin potager, potager. ---
Plin. 19, 125.
- olitorium
forum, Liv. 21, 62 : marché aux légumes.
- in foro
holitorio, Liv. 21, 62 : dans le marché aux herbes.
- olitoria
ostiola, Plin. 19, 125 : petites portes de jardins maraîchers.
- olitorii
horti, Dig. 50, 16, 198
: jardins
potagers.
- ŏlīva,
æ, f. :
1
- olivier
[arbre]. --- Cic. Nat. 3, 45; Hor.
Ep. 1,
16, 2.
2
-
olive [fruit]. --- Pl. Curc. 90 ; Col.
12,
50.
3
- poét. bâton
d’olivier. --- Virg. B. 8, 16.
4
-
branche d’olivier. --- Hor. O. 1, 7, 7.
5
-
ad Olivam, Anton.
: ville de la Mauritanie Césarienne.
6
- clivus Olivarum
ou
mons Olivarum
: mont des Oliviers. --- Vulg.
Reg. 2, 15, 30 ; Zach. 14, 4.
- ŏlīvans,
tis [oliva] : qui fait la cueillette des olives. ---
Plin. 15, 12.
- ŏlīvārĭus,
a, um [oliva]
: qui concerne les olives. --- Dig. 33, 7, 21.
- ŏlīvastellus,
i, m. [olivaster] : petit olivier sauvage. --- Grom.
305, 4.
- ŏlīvātĭo,
ōnis, f. : préparation de l’huile. --- Gloss.
- ŏlīvēta
(ŏlīvīta), æ, f. : c. olivitas. --- P.
Fest. 192;
voir hors
site P. Festus.
- ŏlīvētum,
i, n. [oliva] : lieu planté d’oliviers. --- Cic. Nat.
3, 86 ; Rep. 3, 16.
- mons
Oliveti : le mont des Oliviers (près de
Jérusalem). --- Vulg. Matt. 21, 1; 26, 30; id. Act.
1, 12.
- ŏlīvĭfĕr,
ĕra, ĕrum [oliva, fero] : - 1
- qui
produit
beaucoup d'olives.
---
Virg. En. 7, 711. -
2
- qui est fait de branches
d'olivier. ---
Mart. 12, 99.
- ŏlīvĭtās,
ātis, f. [oliva]
: olivaison, récolte des olives. --- Varr. Men. 219;
Col. 12, 50.
- ŏlīvĭtŏr,
ōris, m. [oliva]
(c. holitor) : celui qui cultive l’olivier. --- Sid.
Ep. 2, 9.
- Olīvŭla,
æ, f. : port de Ligurie. --- Anton.
- ŏlīvum,
i, n. [oliva] :
1
- huile
d’olive. --- Pl. Ps. 301; Lucr. 2, 392;
Virg. B. 5, 68.
2
-
huile pour les athlètes. --- Hor. O. 1, 8, 8.
3
- huile
parfumée, essence. --- Catul. 6, 8; Prop. 4, 16, 31.
- Olizōn,
ōnis, f. : ville de Magnésie. --- Plin.
4, 32.
- gr. Ὀλιζών,
ῶνος.
- olla
:
1
- olla,
æ, f. : - a
- marmite,
pot. --- Cato, Agr.
52, 1; Plaut. Aul. 390; Cic. Fam. 9,
18, 4. - b
- urne
cinéraire. --- Inscr.
Grut. 865, 10.
- ancienne
forme aula.
--- Plaut., Cato.
- olla male
fervet, Petr. 38, 13 : la
marmite bout mal [on
fait une mauvaise
cuisine].
- voir hors site
: olla.
2
- olla
: de olle ou ollus.
- ollātus,
a, um [olla] : chargé d'une marmite ou garni
d'une marmite.
- pressit
in ollatum gravidum caput ille caminum : (le valet), tout
étourdi de vin, vient donner de la tête sur le
fourneau
garni de marmites. --- Ulrich von
Hutten, vers 131. --- trad. J.-P. Woitrain.
- ollāris,
e [olla] :
gardé
dans des pots de terre. --- Col.
12, 45, 7.
- ollārĭum,
ĭi, n. [olla] : niche
de caveau funéraire.
--- Inscr. Fabr. 13, 60.
- ollārĭus,
a, um [olla]
: qui concerne les marmites ou les urnes sépulcrales.
--- Inscr. Grut. 630, 9.
- olle,
arch. : c. ille.
- datif olli. --- Enn.
An. 34 ; Cic. Leg. 2, 21; Virg. En. 1, 252 ; voir ollus.
- olli,
arch. : datif de olle
et nom. plur. de ollus.
- ollic,
arch. : c. illic. --- P.
Fest. 196, 6.
- ollĭcŏquus,
a, um [olla + coquo] : cuit dans la marmite.
--- *Varr. L. 5, 104.
- ollĭcŭla,
æ, f. [olla] : petit pot, petite marmite.
--- Th.-Prisc. 4, 1.
- Ollĭcŭlāni,
ōrum, m. : peuple du Latium.
--- Plin. 3, 66.
- ollis
: forme de olle ou ollus.
- Ollĭus, ĭi,
m. : -
1
- rivière
de Rhétie, affluent du
Pô. --- Plin.
3, 118. - 2
-
rivière d'Eolide.
--- Plin. 5, 122.
- 3
-
nom d'homme. --- Tac.
An. 4, 1.
- ollus,
olla, ollum : formes archaïques de ille.
--- Varr.
L.
7, 42.
- nom.
plur. olli
Enn. An. 544 ; Virg. En. 5, 197 ; dat. plur. ollis
Enn. An. 307 ; Lucr. 6, 208 ; Cic. Leg. 3, 7 ; acc. plur. ollos et olla
Cic. Leg. 2, 22; 2, 21.
- voir olle.
- olma,
æ, f. : nom de la plante ebulum
chez les Daces. --- Apul.
Herb. 91.
- Olmīus, ĭi, m.
: rivière de Béotie, qui se jette dans
le Permesse. --- cf. Strab. 9.
- gr. Ὀλμειός.