===> Dico
- neo :
- Gaffiot
P. 1024-1026 --- Lebaigue
P. 814.
1
- nĕo, ēre, nēvi, nētum : - tr. - a
-
filer. ---
Plaut. Merc. 519 ; Ov. Med. 14. - b - tisser,
entrelacer, mêler. --- Virg. En. 10,
818 ; Plin. 17, 144.
- gr.
νέω.
- 3°
conj. neunt Tir. 3, 3,
36 ; Luc. 12, 2711 parf sync. nērunt
Ov.
P. 1, 8, 64 ; inf. nesse
Claud. Eutr. 2, 274, cf. Prisc. 10, 16.
2
- Nĕo (Nĕōn), ōnis, m. : Néon (nom d'un Béotien du temps
de Persée). --- Liv. 44, 43 ; 45, 31.
- Nĕŏbūlē,
ēs, f. : Néobulé (fille de Lycambe). --- Hor. O. 3,
12, 5.
- gr.
Νεοϐούλη.
- Nĕŏcæsărĕa,
æ, f. : Néocésarée (ville du Pont). --- Plin. 6, 8.
- Nĕŏcæsărĭensis, e : de
Néocésarée. --- Inscr.
- Nĕŏclēs,
is (i), m. : Néoclès. - 1
- père
de Thémistocle. --- Nep. Them. 1, 1. - 2
- père
du platonicien Pamphile. --- Cic. Nat. 1, 72. - 3
- nom
d'un peintre. --- Plin.
35, 146.
- gr.
Νεοκλῆς.
- Nĕŏclīdēs,
æ, m. : fils
de Néoclès [Thémistocle]. --- Ov. P. 1, 3, 69.
- gr.
Νεοκλείδης.
- nĕōcŏrus,
i, m. : néocore, préposé à la garde et à l'entretien d'un
temple. --- Firm. Math. 2, 7, 9.
- gr.
νεωκόρος.
- Nĕŏcrētes,
um, m. : Néocrétois (des soldats d'Antiochus, armés à la
manière des Crétois). --- Liv. 37, 40.
- gr.
Νεοκρῆτες.
- nĕŏfĭtus
: voir neophytus.
- nĕŏmēnĭa,
æ, f. : néoménie, nouvelle lune. --- Tert. Idol.
14.
- gr.
νουμηνία (νεομηνία) -- νέος
: nouveau -- μήνη, ης : mois.
- Nĕontīchŏs,
n. : ville d'Eolie. --- Plin. 5, 121.
- gr. Νεοντείχος.
- nĕŏphyta,
æ, f. : une néophyte. --- Inscr. Orel.
2527.
- nĕŏphytus,
i, m. : un néophyte, un nouveau converti. --- Tert. Hær.
18.
- gr.
νεόϕυτος : nouvellement planté; nouveau converti.
- Nĕŏpŏlis,
is, f. : ville de Phénicie. --- Plin. 5, 69.
- gr.
Νεόπολις.
- Nĕoptŏlĕmus,
i, m. : Néoptolème. - 1
- Néoptolème
ou Pyrrhus, fils d'Achille. --- Cic. de Or
257 ; Læl. 75 ; Virg. En. 2, 263. - 2
- général
grec. --- Nep. Eum. 4.
- gr.
Νεοπτόλεμος.
- neopum,
i, n. : huile d'amandes. --- Plin. 15, 26.
- Nĕōris,
is, f., ville d'Ibérie. --- Plin. 6, 29.
- nĕōtĕrĭcē,
adv. : par néologisme. --- Ps. ASCON. ad
Cic. Cæcil. 4.
- nĕōtĕrĭcus,
a, um : moderne, récent, nouveau. --- Mamert. Anim.
1, 3.
- gr.
νεωτερικός.
- neoterici,
ōrum, m. : les modernes (en parl. des écrivains). --- A.-Vict.
Orig. Gent. Rom.
- Nĕōtĕrĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Inscr.
- gr. Νεωτερίος.
- nĕpa
(nepas), æ, m. : - 1
-
scorpion [insecte]. --- Col. 11, 2, 39; Cic. Fin. 5, 42; P.
Fest.
164.
- 2 - le Scorpion
(signe du zodiaque). --- Cic. poët.
Nat. 2, 109. - 3
- écrevisse. ---
Plaut. Cas. 443.
- nĕpas,
æ, m., Col. 11, 2, 39.
- Nepata,
f. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 181.
- Nĕpe
: c. Nepete.
- nēpenthĕs,
n. indécl. : plante qui, mélangée au vin, chasse les soucis. ---
Plin. 21, 159; 25, 12.
- gr. νηπενθές.
- Nĕpĕsīnus,
a, um : de Népé. --- Liv. 5, 10.
- Nepesini,
ōrum, m. : les habitants de Népé. --- Liv. 6, 9.
- Nepet,
indécl. n. : c. Nepete.
- nĕpĕta,
æ, f. : népète, cataire (plante). --- Cels. 2, 21;
Plin. 14, 105 ; 19, 123.
- Nĕpĕte,
is, n. : Népé (auj. Népi, ville d'Etrurie). --- Plin. 3, 59 ;
Liv. 6, 9.
- ou Nĕpe. --- Vell.
1, 14, 2.
- nephela :
1
- nĕphĕla (nĕfĕla), æ, f. : sorte de pâtisserie
très légère. --- Not. Tir. 176.
- gr. νεφέλη.
2
- Nĕphĕla, æ, m. : surnom romain.
--- Inscr. Grut. 359, 2.
- Nĕphĕlē,
ēs, f. : Néphélé (Nuée, créée par Zeus, d'abord épouse
du roi Athamas, qui lui donna deux enfants, Hellé et Phrixus, puis
épouse
d'Ixion, mère des Centaures). --- Hyg.
Fab. 1
- gr.
Νεφέλη --- νεφέλη, ης
: nuée, nuage.
- Nĕphĕlæus,
a, um : de
Néphélé. --- V.-FL. 1, 56.
- pecoris
Nephelæi vellera, Val. Fl. 1, 56
: la toison du bélier de Néphélé.
- Nĕphĕlēĭăs,
ădis, f. : fille de Néphélé (= Hellé). --- Luc. 9, 956.
- Nĕphĕlēis,
ĭdos, f. : fille de Néphélé (= Hellé). ---
Ov. M. 11, 195.
- voir
hors site : Néphélé.
- nĕphĕlĭŏn,
ĭi, n. (c. personata) : la grande bardane (plante). --- Apul. Herb.
36.
- gr. νεφέλιον.
- Nĕphĕris,
is, f. : ville de la Zeugitane. --- Liv. Epit. 51.
- nephresis
: voir nephritis.
- nĕphrītĭcus,
i, m. : qui a la néphrétique. --- C.-Aur. Chron. 5, 1, 6.
- gr. νεφρετικός.
- nĕphrītis,
ĭdis, f. : la néphrétique, colique néphrétique. ---
Isid. 4, 7, 24.
- gr. νεφρῖτις, ίτιδος.
- Nephthala
regio, f. : pays de la tribu de Nephthali. --- Juvc.
1, 413.
- Nephthali,
m. ind. : sixième fils de Jacob. --- Bibl.
- nepos
:
1
- nĕpōs, ōtis, m. :
- gr.
ἀνεψιός (*ἀνεπτιός) :
cousin germain, cousin --- racine : nep --- angl. nephew :
neveu.
a - petit-fils.
- alicujus
nepos ex filio : petit-fils de qqn du côté du fils.
- alicujus
nepos ex filia : petit-fils de qqn du côté de la fille.
- nepos,
otis, f. Enn. Gell. : petite-fille.
- Tiberius
Gracchus et Caius Gracchus Scipionis Africani ex filia nepotes erant :
Tibérius Gracchus et Caïus Gracchus étaient les petits-fils de Scipion
l'Africain du côté de sa fille.
- tres
instituit heredes sororum nepotes, Suet. Cæs. 83 : il institua trois
héritiers,
les petits-fils de ses soeurs.
-
bonus relinquet heredes filios et nepotes et custoditur justo
substantia peccatoris, Vulg. Prov. 13 : aux enfants de ses enfants
l'homme de bien laisse un héritage, au juste est réservée la fortune du
pécheur.
b - post-class.
neveu.
- cf.
Hier. Ep. 60, 9; Eutr. 7, 1.
c
- au plur.
descendants, postérité, neveux.
- Catul. 58, 5; Luc. 7, 207; Juv. 2, 128.
- nepotes
seri, Ov. : postérité lointaine.
- omnemque
suorum recensebat numerum carosque nepotes, Virg. En. 6 : il
considérait
toute la série des siens, ses chers descendants.
d - le petit (d'un
animal).
- Col.
6, 37, 4; 7, 2, 5.
e
- rejeton,
pousse (de l'arbre).
- Col.
4, 10, 2; 4, 6, 5.
g - mauvais sujet,
dissipateur, prodigue,
débauché, vaurien.
- quis
tota Italia veneficus... quis ganeo, quis nepos, quis adulter? Cic.
Cat.
2, 4, 7 : est-il, par toute l'Italie, un empoisonneur... un débauché,
un dissipateur, un adultère...?
- non
minus in populi Romani patrimonio nepos quam in suo, Cic. Agr. 1, 1, 2
: aussi prodigue du patrimoine du peuple romain que du sien
propre.
--- Cic. Quint. 12, 40; Hor. Ep. 1, 15, 36.
- scire
volam quantum simplex hilarisque nepoti discrepet, Hor. Ep. 2, 2, 193 :
il ne me déplairait pas de savoir combien un homme simple et joyeux
diffère d'un débauché.
2
- Nĕpōs, ōtis, m. :
Népos. - a
- Cornélius
Népos, historien latin. --- Gell. 16, 28 ; Plin.
9, 137; Plin. Ep. 4, 28, 1 ; 5, 3, 6. - b
- Flavius Julius
Népos, empereur d'Occident. --- Jord. - c
- autre du
même nom.
- voir
hors site : Cornélius
Népos.
- voir hors site
: Flavius
Julius Népos.
- nĕpōtālis,
e : de prodigue, de dissipateur. --- Apul. M. 2, 2
; Amm. 31, 6, 6.
- nĕpōtātĭo,
ōnis, f. : c. nepotatus. --- Isid. 10,
194.
- nĕpōtātŭs,
ūs, m. [nepotor]
: dissipation, prodigalité. --- Plin. 9, 114; 14, 57
; Suet. Cal. 37.
- Nĕpōtĭānus,
i, m. : Népotien. - 1
- grammairien et rhéteur. ---
Aus. - 2
- consul sous Dioclétien. ---
Jord.
- nĕpōtilla,
æ, f. : c. nepticula. --- Inscr. Fabret. 31,
148.
- nĕpōtīnus,
a, um [nepos] : de
prodigue [en
parl. du luxe]. --- Suet. *Cal. 37.
- nĕpōtor,
āri : - 1
- vivre en prodigue, vivre
en héritier. - 2 -
tourner à la prodigalité.
- (Lebaigue
P. 815)
- veto
liberalitatem nepotari, Sen. Ben. 1, 15, 3 : je ne veux pas que la
libéralité tourne
à la prodigalité.
- nĕpōtŭlus,
i, m. : mignon petit-fils. --- Plaut. Mil. 1413;
1421.
- neptĭcŭla, æ, f.
[neptis] : petite-fille. --- Symm. Ep. 6, 33;
cf. Not. Tir. p. 80.
- neptis,
is, f. : - 1 -
petite-fille. - 2
- nièce. --- Spart. Hadr. 5, 3.
- acc. sing. : neptim,
Curt. 6, 2, 7.— abl. sing. : nepti,
Tac. A. 3, 24.
— gén. plur.: neptium,
Just. Inst. 3, 1, 15.
- doctæ neptes, Ov. : les Muses.
- neptis
Veneris, Ov. M. 4, 530 : la petite-fille de Vénus (= Ino).
- neptis, is, m. : Inscr. (c. nepos) petit-fils.
- Neptūnālĭa,
ĭum (ĭōrum, Inscr.
Grut. 460, 3),
n. : les Neptunales, les fêtes de Neptune. --- Varr.
L. 6, § 19 Müll.;
Charis. p. 21 P.; Diom. p. 315 ib.; Prisc. p. 663 ib.; Aus. Ecl. de
Fer. Rom. 19; Inscr. Orell. 2, p. 411.
- Neptūnālis, e : de Neptune.
- Ludi
Neptunales, Tert. Spect. 6 : jeux en l'honneur de Neptune.
- neptūnĭa,
æ, f. : sorte d'herbe. --- Apul. Herb. 57.
- Neptūnĭcŏla,
æ, m. f. [Neptunus + colo] : celui (celle) qui vit sur la mer.
--- Sil. 14, 443.
- Neptūnīnē,
ēs, f. [Neptunus] : petite-fille de Neptune (= Thétis).
--- Catul. 64, 28; cf. Prisc. p. 585 P.
- Neptūnĭus,
a, um : de Neptune.
- Neptunia
Troja, Virg. En. 2, 625 : Troie fortifiée Neptune.
- Neptunius
dux : le chef, fils de Neptune (Sex. Pompeius, qui se prétendait fils
de Neptune). --- Hor. Epod. 9, 7.
- Neptunia loca
: la mer. --- Plaut. Mil. 2, 5, 3; Neptunia arva, Virg.
En. 8, 695.
- Neptūnus,
i, m. :
- voir
hors site : Neptune.
1 - Neptune
(frère
de Jupiter et de Pluton, dieu de la mer et des fleuves).
- uterque Neptunus, Catul.
31, 3 : l'un
et l'autre Neptune, les deux Neptune [dieu de la mer et des fleuves =
des eaux salées et des eaux douces].
- atque
ego, Neptune, tibi ante alios deos gratias ago atque habeo summas,
Plaut. Trin. 824 : mais c'est à toi, Neptune, avant tout (plus qu'à
tous) les autres dieux, que j'adresse mes remerciements et ma profonde
gratitude. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 290; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Plaut.
Stich. 3, 1, 2; Næv. 3, 2; 2, 21; Turp. ap. Cic.
Tusc. 4,
34, 72; Plaut. Trin. 4, 1, 1; Cic. Nat. 2, 26, 66; 3,
24,
62; 3, 17, 43; 3, 20, 52; 1, 30, 83; Virg. En. 3,
74; Gell. 5, 12, 5; Plaut. Ps. 3, 2, 44.
2
- mer, eau.
--- Plaut. Rud. 2, 6, 2; 2, 3,
42; Lucr. 2, 472; Virg. G. 4, 29.
- parumne
campis atque Neptuno super fusum est Latini sanguinis ? Hor. Epo. 7, 3
:
le sang des Latins n'a-t-il pas coulé suffisamment sur terre et sur mer
?
- nequa
:
1
- nēquă (nē quă) : fém. de nequis (ne quis).
-
nequa forent pedibus vestigia rectis, Virg. En. 8, 209 : pour éviter
des
marques de pas dirigés vers l'avant.
-
ne qua esset armorum causa, Cæs. BC. 1 : pour qu'il n'y eût aucune
raison de prendre les armes.
- nequa
meis esto dictis mora; Juppiter hac stat, Virg. En. 12, 565 : qu'on
n'apporte aucun retard à mes ordres, Jupiter est avec nous.
- abl. sing.
nēquā (nē quā)
: his idem propositum fuit quod regibus, ut ne qua re egerent, ne cui
parerent, libertate uterentur, Cic. Off. 1 : ils ont eu le même
programme que les rois : ne manquer de rien, n'obéir à personne, jouir
de la liberté.
- nequa
parte sui pereat scelus, Luc. 7, 558 : pour ne rien perdre de ses
forfaits.
2
- nēquā (nē quā), conj. (pour
ne
aliquā, s.-ent. viā
ou ratione)
: de peur que de quelque côté, de peur que
de quelque manière; pour qu'en aucune façon...
-
ne qua scire dolos mediusve occurrere possit, Virg. En. 1 : pour
qu'ainsi il ne puisse ni connaître ma ruse ni l'empêcher.
- nēquālĭa,
n. plur. : dommages, détriment, perte.
--- Fest. 162; P. Fest. 163.
- nequam
:
1
- nēquam,
adj. indécl. (comp. nēquior,
superl. nēquissimus)
:
- a
- qui
ne vaut rien, mauvais, de mauvaise qualité. - b
- qui
n’est bon à rien, vaurien.
- nequam illud verbumst,
Plaut.
Trin.
439 : il ne vaut rien, ce mot. --- cf As.
178; Cic. Phil. 2, 63; Verr.
1, 21
; Gell. 6, 3, 27; Fest. 165; P. Fest. 164.
- ab hominibus nequam
inductus, Cic.
Amer. 39 : induit à mal faire par des vauriens.
- cohors nequissima,
Cic.
Verr. 2, 71 : cohorte vile entre toutes.
--- cf. Verr. 5, 100 ; Att. 1,
16,
3.
- nihil nequius, Cic. Pis.
66 : rien de plus vil, rien de plus infâme. --- cf.
Tusc. 3,
36.
- quid
nequius ? Cic. : quoi de pire ?
- nequissimi
homines : les plus malhonnêtes gens.
- nequam
liber, Ov. : un méchant ouvrage.
- nequam
aurum : or maudit.
- homo
non nequam, Cic. : homme qui n'est pas sans valeur.
- liberti
nequam, Cic. Am. 130 : vils affranchis.
2 - nēquam, subst.
invar. :
- a
- dommage,
tort, mal. - b
- débauche, libertinage.
- nequam
alicui dare, Plaut. Pœn.
159 : jouer un mauvais tour à qqn.
- nequam facere,
Plaut. Pœn. 658 : faire bamboche.
- nēquando
: c. ne quando.
- nēquāquam,
adv. : pas du tout, nullement, en aucune manière. --- Cæs. BG.
4, 23; Cic. Inv. 2, 26; Clu. 180; Verr. 4, 65.
- nĕquĕ
(nĕc, surtout devant
une consonne) : voir nec.
- nĕquĕdum
: c. necdum.
- nĕquĕo,
īre, īvi (ĭi), ĭtum : - intr. - n’être pas en état
de, ne pas pouvoir.
- imparf. nequibat Sall. C. 59, 4; J. 56,
2; fut. nequibunt
Lucr.
1, 380; part. prés. nequiens
Sall. H. 3, 77, 18; nequeuntes
Sall. H.
3, 72; Arn. 1, 13, cf. Apul. M. 3, 24; arch. nequinont = nequeunt
Andron. d. Fest. 162; sur
nequire voir Cic. Or. 154 ; lui-même
n’emploie jamais la première personne nequeo,
mais non queo.
- nequinont
pro nequeunt, ut solinunt, ferinunt, pro solent, et feriunt dicebant
antiqui, Paul. ex Fest.
p. 162.
- scitis milites ... quo modo, dum ex urbe præsidia opperior, in
Galliam proficisci nequiverim, Sall. C. 58, 4 : vous savez, soldats,
comment, attendant des renforts de Rome, je n'ai pas pu partir pour la
Gaule. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 152, éd. Vuibert.
- nequire
quin : ne pas pouvoir ne pas...; ne pas pouvoir s'empêcher de.
--- Plaut. Truc. 553; Ter.
Hec. 385.
- nequeo
quin fleam, Plaut. Mil. 1342 : je ne peux m'empêcher de pleurer.
- nequeo
quin fleam, quom abs te abeam, Plaut. Mil. 1342 : je ne peux pas ne pas
pleurer en te quittant.
- ubi
habitaret, invenires saltem, si nomen nequis, Plaut. Merc. 3, 4, 51 :
tu
trouverais au moins où il habite même si tu ne peux pas connaître son
nom.
- prœlio
adesse nequibat, Sall. C. 59, 5 : il n'était pas pas en état d'assister
au combat.
- ea
quæ sanare nequeunt, Cic. de Or. 2, 303 : ce qu'on ne peut guérir.
- passif suivi
de l’inf. passif
- ut [is] nequitur comprimi
! Plaut. Rud.
1064 : comme on a du mal à lui faire tenir sa langue ! ---
cf. Sall. J. 31, 8.
- quidquid
sine sanguine civium ulcisci nequitur, jure factum sit, Sall. J. 31, 8
: tenons pour légitime tout ce qui ne peut être vengé sans faire couler
le sang des citoyens.
- sola
virginitas cum semel accepta est, reddi nequitur, Apul. Apol. 92, 7 :
la virginité seule, une fois qu'elle a été reçue, ne peut plus se
rendre.
- nēquicquam
(nēquidquam, nēquīquam), adv. : - 1
- en vain, inutilement, sans effet. - 2
- sans
cause, sans motif,
sans raison.
- 3 - avec impunité, impunément.
--- Plaut. As. 698.
- ubi
nunc nobis deus ille, magister nequiquam memoratus, Eryx ? Virg. En. 5,
391 : où donc se trouve Éryx, ce dieu fameux, que vainement nous
célébrons comme notre maître ?
- publica
prodendo tua nequiquam serves, Liv. 26, 36, 9 : en trahissant l'intérêt
public, on sauverait en vain le sien. (trad. Touratier)
- quæ
generi humano angorem nequicquam adferunt, Cic. Tusc. 3, 59 : cela
tourmente sans raison les hommes.
- nequicquam deus
abscĭdit Oceano terras, Hor. O. 1, 3, 21 : en vain la divinité a séparé
les terres par les eaux.
- non
nequiquam
tantæ virtutis homines judicari deberet ausos esse, Cæs. BG. 2, 27, 5
: on devait bien penser que des hommes d'un si grand courage n'ont pas
osé sans raison traverser...
- nequicquam
aliud est quam, Cic. : ce n'est pas autre chose que.
- nec
quicquam aliud est philosophia præter studium sapientiæ, Cic. Off. 2,
5 : la philosophie n'est autre chose qu'un effort vers la sagesse.
- secernere
a corpore animum, nec quicquam aliud, est mori discere, Cic. Tusc. 1,
75 : détacher l'esprit du corps, n'est-ce pas apprendre à mourir ?
- verum
et sero et nequiquam pudet, Cic. Quinct. 25 : mais la honte est tardive
et inutile.
- nĕquĭens,
euntis : voir nequeo.
- nĕquinont
: voir nequeo.
- Nequīnum,
i, n. : Néquinum (ville
d'Ombrie, ancien nom de Narnia).
--- Liv. 10, 9, 10; Plin. 3, 113.
- Nequīnātes,
um ou ium,
m. : habitants de Nequinum. --- P. Fest. 176..
- nēquīquam,
adv. : c. nequicquam.
- nēquĭor
: compar. de nequam.
- nequis
:
1 - nĕquīs, 2ème
pers. du sing. de nequeo : tu
ne peux pas.
-
nequis quin ejus aliquid indutus sies, Plaut. Men. : tu ne peux
t'empêcher de porter quelque chose qui soit à elle.
2 - nēquĭs : c. ne
quis.
-
edicit per ordines nequis miles ab signis quattuor pedes longius
procederet, Cæs. : il fit publier par tous les rangs que nul soldat
n'eût à s'éloigner des enseignes de plus de quatre pieds.
-
nequis indignationis meæ reprehendat impetum, Apul. M. 10 : pour que
personne n'ait à redire à mon excès d'indignation.
- nequisse,
nequissem : de nequeo.
- nēquissĭmus,
a, um : superl. de nequam.
- Regulus,
omnium bipedum nequissimus, Plin. Ep. 1, 5, 14 : Régulus, le plus vile
de tous les bipèdes.
- nequisti
: sync. pour nequivistis. --- Titin. d. Non. 406.
- nēquĭtĕr,
adv. [nequam] : d’une manière qui ne vaut
rien, indigne, mal.
--- Plaut. As. 678; Amp. 521 ; Cic. Tusc. 3, 36.
- compar. nēquĭus. --- Liv. 41, 7;
Mart. 10, 77, 1.
- superl. nēquissĭme. --- Plin. 12, 121.
- nēquĭtĭa,
æ, f. [nequam] :
1
- mauvaise qualité, mauvais état,
altération (d'une chose).
- nequitia aceti, Plin. 14, 125 : mauvaise
qualité du vinaigre.
2
- en
parl. des pers. mauvaise qualité du caractère, des moeurs.
- scio
dolorem non esse nequitiam, Cic. Tusc. 2, 29 : je sais que la douleur
n'est
pas une perversité.
3
- mollesse,
paresse, indolence. --- Cic. Cat. 1,
4; Fin. 5, 56.
4
- dérèglement,
dissipation, débauche. --- Cic. Clu. 141; Amer.
134; Pis.
12; Hor. 5, 2, 2, 131.
5
- sens
postérieur astuce, fourberie. --- Gell.
7, 11 ; Juv. 14, 216.
- nēquĭtĭēs,
ēi, f. : c. nequitia. --- Plin. 14, 125; Hor. S. 2,
2, 131.
- nequitur
: voir nequeo.
- nēquō
: c. nē quō voir quo.
- Nĕrātĭus,
ĭi, m. : Neratius Priscus [juriconsulte sous Trajan].
--- Spart. Hadr. 4, 18.
- Nereæ,
ārum, m. : peuple de l’Inde en deçà du Gange.
--- Plin. 6, 76.
- Nērēĭda,
æ, f. : c. Nereis. ---
Dict. 6, 7.
- Nērēĭdĕs
et
Nērĕĭdĕs, um, f. : Néréides [filles
de Nérée et de Doris, nymphes de la mer].
--- Catul. 64, 15; Tibul. 2, 6, 9; Ov. H. 5, 57.
- gr.
Νηρείδες (poét. Νηρηΐδες).
- voir
hors site : Néréides.
- Nērēĭnē,
ēs, f. : la fille de Nérée (Thétis).
--- * Catul. 64, 28.
- Nērĕis
(Nērēis), ĭdis, f. (acc. -ida) : - a
-
fille de Nérée, Néréide, nymphe de la mer. - b
- Néréis (une
des filles de Priam). ---
Hyg. Fab. 90 - c
- Néréis (fille de
Pyrrhus). ---
Just. 28, 3, 4.
- gr.
Νηρείς, ίδος (poét.
Νηρηΐς,
ΐδος) .
- Nērēĭus,
a, um : - a
-
de Nérée.
--- Virg. En. 9, 102; Ov. M. 13, 162. - b
- de
la mer, marin. ---
Claud. Cons. Hon. 4, 591.
- Nēreūs,
ĕi (ĕos), m. : - a -
Nérée [dieu de la mer]. ---
Virg. En. 8, 383; Ov. Am. 2, 11, 39. - b - la mer.
--- Tibul. 4, 1, 58; Ov. M. 1, 187; Luc. 2, 713.
- gr.
Νηρεύς, έως .
- voir
hors site : Nérée.
- Nērēīnē,
ēs, f. : la fille de Nérée.
- Thetis
pulcerrima Nereine, Catul. : la très belle Thétis, fille de Nérée.
- Nērēis
(Nērĕis) : voir
Nereides.
- Nērēĭus,
a, um : voir
Nereides.
- Nĕrētīni,
ōrum, m. : les habitants de Nérète (ville de Calabrie). --- Plin.
3, 105.
- Nērētis,
ĭdis, f. : ancien nom de Leucade. ---
Plin. 4, 5.
- Nĕrētum,
i, n. : Nérète (ville de Calabrie). --- Ov.
M. 15, 51.
- Nēreūs,
ĕi (ĕos), m. : voir Nereides.
- Neri
Celtici, m. pl. : peuplade des Pyrénées. ---
Plin. 4, 111.
- Nĕrĭa,
æ, f. (Nĕrĭĕnē ou
Nĕrĭēnē,
ēs, f. ; Nĕrĭo, ēnis, f) : Néria ou
Nériène ou
Nério (déesse des
Sabins, épouse de Mars). ---
Gell. 13, 22, 4 ; Pl. Truc. 515 ; Capel. 2, 4.
- Nĕrĭĕne
: voir Neria.
- Nerigŏs,
î, f. : île de la Germanie septentrionale.
--- Plin. 4, 104.
- Nērīnē,
ēs, f. : Nérine, fille de Nérée. ---
Virg. E. 7, 37.
- gr.
Νηρίνη.
- Nērīnus,
a, um : de Nérée, de la mer. ---
Nemes. Ecl. 4, 52..
- Nĕrĭo
: voir Neria.
-
nērĭŏn
(nērĭum), i, n. : laurier rose [arbuste]. --- Plin* 16, 79; 24, 90.
- gr.
νήριον .
- Nērĭphus,
i, f. : île de la mer Egée.
--- Plin. 4, 74.
- gr. Νήριφος.
- Neripi,
ōrum, m. : peuple de l’Asie, au-delà du Palus Méotide. --- Plin. 6, 22.
- Nērĭs,
ĭdis, f. : montagne d’Argolide.
--- Stat.
- gr. Νηρίς.
- nērīta,
æ, f. : nérite, [coquillage]. --- *Plin. 9, 103.
- gr. νηρίτης.
- Nĕritīni,
ōrum, m. : ( c. Nĕretīni) les
habitants de Nérète (ville de Calabrie).
- (Lebaigue
P. 816)
- Nērĭtŏs
(Nērĭtus), i, f. : Nérite.
- gr.
Νήριτος.
1
- fém. île voisine d'Ithaque.
---
Virg. En. 3, 271.
2
- masc.
le mont Nérite (montagne d'Ithaque).
--- Plin. 4, 55; Sen. Troad. 856.
- Nērĭtĭus,
a, um : de Nérite (île). ---
Ov. M. 14, 159.
- Neritius
dux, Ov. F. 4, 69 : (Ulysse)
roi de Nérite (roi d'Ithaque).
- Nērĭtĭus,
a, um : voir
Neritos.
- Nērĭus,
ĭi, m. : Nérius (nom d’homme). ---
Cic. Q. 2, 3, 5.
- Nĕro,
ōnis, m. : Néron [surnom dans la famille Claudia].
- nott
C. Claudius Néron, vainqueur d'Asdrubal. --- Liv. 27, 41.
- l'empereur
Néron. --- Tac. An.
libr. 12; 16; Suet. Ner. 1
- Nĕrōnēus,
a, um : de Néron. --- Suet. Ner. 55.
-
ou
Nĕrōnĭānus, a, um, Cic.
de Or. 2, 48
- ou
Nĕrōnĭus, a, um.
- Nĕrōnĭa,
ōrum, n. : jeux institués par Néron en son propre honneur et célébrés
tous les cinq ans. --- [cf. Tac. An. 14, 20]; Suet. Ner. 12.
- voir
hors site : Néron.
- Nĕrōnēus,
a, um : de Néron.
- Nĕrōnĭānus
ou Nĕrōnĭus,
a, um : de Néron (empereur).
- Neronia,
ōrum, n. : les jeux en l'honneur de Néron.
- Nĕrōnĭus
: c. Neronianus.
- Nĕrŏpŏlis,
is, f. : Néropolis (nom que Néron voulait donner à
Rome). --- Suet. Ner. 55.
- Nersæ, ārum, f. : c. Nursæ. --- Virg. En. 7, 744.
- Nersĭa, æ, f. : déesse étrusque. --- Tert. Apol. 24.
- Nerthus, i, f. : nom d’une divinité des Germains. --- Tac. G. 40.
- Nertobrīga,
æ, f. : - 1 -
ville de la Bétique. --- Plin. 3, 14. - 2 - ville de Celtibérie. ---
Flor. 2, 17, 10.
- Nertobrīgensis, e : de Nertobriga. --- Inscr.
- Nerulīnus, i, m. : surnom romain. --- Inscr.
- Nerŭlum, i, n. : ville de Lucanie. --- Liv. 9, 20.
- Nerŭlōnensis, e : de Nérulum. --- Suet. Aug. 4.
- nērunt,
sync. = neverunt -- voir neo.
- Nerusi, ōrum, m. : peuple de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 137.
- Nerva,
æ, m. : Nerva. - 1 -
empereur romain.
--- Tac. - 2 - autres
personnages du même nom.
- voir
hors site : Nerva.
- nervalis :
1
- nervālis (herba), f. : plantain [plante]. --- Scrib. 12.
2
- Nervālis, e : de Nerva. --- Inscr.
- Nervesĭa, æ, f. : village des Eques. --- Plin. 25, 86.
- nervĭa,
ōrum, n. : muscles. --- Varr. Men. 368; Petr. 45, 11.
- nervĭæ,
ōrum, n. : les cordes (de boyau, d'un instrument de musique).
--- Varr. Men. 366; Gell. 9, 7, 3.
- Nervĭcānus tractus, m. : la côte de Belgique. --- Not. Imp.
- nervĭcĕus (funis) : c. nervinus. --- Vulg. Judic. 16, 7.
- nervĭcus
(neurĭcus), a, um : - 1
- qui
souffre de la goutte (aux mains). --- Vitr. 8, 3, 5.
- 2
- fort, musculeux. --- Gloss. Isid.
- Nervĭi,
ōrum, m. : les Nerviens (peuple de la Gaule Belgique). --- Cæs. BG. 1, 4; Tac. G. 28.
- nervīnus funis, m. : corde de boyau. --- Veg. Mil. 4, 9.
- nervĭum : voir nervia.
- Nervŏlārĭa, æ, f. : titre d’une comédie perdue de Plaute. --- Gell. 3, 3, 6.
- nervōsē,
adv. [nervosus] : - 1
- vigoureusement. --- Planc. Fam. 10, 23, 6. - 2
- en parl. du
style avec du nerf, de la force.
1
- nervōsius Cic. Or. 128 ; Off. 3, 106.
- nervōsĭtās,
ātis, f. [nervosus] : force [d’un fil]. --- Plin. 19, 9; C.-Aur. Chron. 1, 4, 73.
- nervōsus,
a, um [nervus] :
1
- qui a beaucoup de muscles, nerveux, musculeux. ---
Lucr. 4, 1161 ; Ov. M. 6, 256; Plin. 11, 216.
-
nervosius illud = membrum virile. --- Catul. 67, 27.
-
nervosius illud, quod posset zonam solvere virgineam, Catul. 67, 27 :
(chercher) ce nerveux auxiliaire qui pût dénouer la ceinture virginale.
2
- plein de fibres
[plantes]. --- Plin. 21, 54.
3
- qui a du nerf, de la vigueur [style].
- quis Aristotele nervosior, Theophrasto dulcior ? Cic. Br. 121 : quelle langue plus nerveuse que celle d'Aristote, plus douce que celle de Théophraste !
- nervŭlus,
i, m. : - 1 - petit
nerf, petit
muscle. --- Not. Tir. - 2 - nerf,
vigueur, énergie (morale). . --- Cic. Att. 16, 16 C. 13.
- nervus,
i, m. :
- gr. νεῦρον.
1
- tendon, ligament, nerf. --- Cic. Nat. 2, 139.
2
- membre viril. --- Hor. Epo. 12, 19 ; Juv. 10, 205.
3
- cordes de boyau
[dans la lyre]. --- Cic. de Or. 3, 216.
4
- corde d’un arc. --- Virg. En.
9, 622.
5
- arc. --- V. Flac. 3, 182.
6
- lanière de cuir. --- Tac. An. 2,
14.
7
- liens [même de fer, qu’on attachait au cou et surtout aux
pieds]. --- Fest. 165, cf. Gell. 20, 1; 11, 18, 18; Pl. Capt. 729, etc.
- nervum
appellamus etiam ferreum vinculum, quo pedes impediuntur: quamquam
Plautus eo etiam cervices vinciri ait: Perfidiose captus edepol nervo
cervices probat, --- voir hors site P. Festus.
8
-
d’où fers, prison, cachot. --- Pl. Curc. 718; Rud. 872; Ter.
Phorm. 325 ; Liv. 6, 15, 9.
9
- fig. nerf, force.
- vectigalia nervos esse rei publicæ semper duximus, Cic. Pomp. 17
: nous avons toujours considéré les revenus publics comme le nerf de
l’Etat. --- cf. Cic. Phil. 5, 5.
10
- énergie, vigueur. --- Cic. Verr. 1, 35;
3, 130; Tusc. 2, 27; Att. 15, ê, 1 ; en parL du style Cic. de Or. 2,
91; 3, 80; Or. 62, etc. ; Hor. P. 26.
11
- partie essentielle d’une chose.
- nervi causarum, Cic. de Or. 3, 106 : contexture intime des causes.
- nervi conjurationis, Liv. 7, 39, 6 : les chefs d’une conspiration.
- Nesactĭum (Nesattĭum), ĭi, n. : ville de l’Istrie. --- Liv. 41, 95; Plin. 3, 129.
- Nēsæē, ēs, f. : nom d'une Néréide. --- Virg. En. 5, 826.
- gr. Νησαίη.
- nĕsăpĭus, a, um [ne, sapio] : insensé. --- Petr. 50, 5.
- Nesca, æ, f. : ville d’Arabie. --- Plin. 6, 160.
- Nescanĭensis, e : de Nescania [Bétique]. --- Inscr.
- nescĭens,
entis : part. prés. de nescio.
- nesciens
sui, Apul. Apol. 42 : qui ne se connaît pas, inconscient.
- nescĭentĕr,
adv. : sans le savoir, sans s'en apercevoir. --- Aug. Doct. Chr. 2, 40.
- nescĭentĭa, æ, f. [nesciens] : ignorance. --- Mamert. An. 1, 11.
- nescĭo,
īre, īvi (ĭi), ītum : - tr.
- 1 -
ne pas savoir.
- 2 - ne pas
connaître,
ne
pas être capable de, ne pas être en état de.
-
quod nescio, Cic. Tusc. 1, 60 : ce
que je ne sais
pas.
-
qualis sit animus, ipse animus nescit, Cic. Tusc. 1, 22 : quelle est la nature de l'âme, l'âme elle-même l'ignore.
-
male vivit quisquis nesciet mori bene, P. Syr. : quiconque vit mal, ne saura jamais mourir.
- minus sæpe pecces, si scias quid nescias, P. Syr. : on ferait moins de fautes, si l’on savait combien de choses on ne sait pas.
-
avec intér. indir. [d. Cic. jamais avec num, une fois avec ne. ---
Fam. 2, 5, 2].
- utrum consistere velit an
mare transire, nescitur,
Cic. Att. 7, 12, 2 : on ne sait pas s’il veut s’arrêter ou
passer la
mer.
- nam
me isdem edictis nescit lædat an laudet, Cic. Phil. 3, 7 : quant à moi,
dans ces mêmes édits, je ne sais si (Antoine) m'attaque ou me loue.
- neque
enim tu is es qui quid sis nescias, Cic. Fam. 5, 12, 6 : car, de ton
côté, tu n'es pas homme à ignorer ce que tu vaux. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 645; éd. Peeters France.
-
avec prop. inf. nesciebam
vitæ brevem esse cursum, Cic.
Sest. 47 : j’ignorais que le cours de la vie fût
bref.
- tu,
Catule,
lucere nescis, nec tu, Hortensi, in tua villa nos esse, Cic. Ac. 2, 146
: toi, Catulus, tu ne sais pas qu’il fait jour, et toi,
Hortensius, que
nous sommes dans ta maison de campagne.
- litteras, artes, linguam
nescire : être
ignorant de littérature, des arts, d’une langue. --- Cic.
Br. 259 ; Planc.
62; Fin. 2, 12.
- Latine nescire, Cic. Br.
140 : ne pas savoir le latin.
- nostri Græce
fere
nesciunt nec Græci Latine, Cic. Tusc. 5, 116 : nos
compatriotes en
général ignorent le grec et les Grecs le latin.
- avec
inf. irasci nescit, Cic. Tusc. 4, 43
: il ne sait pas se fâcher. --- cf.
Tusc. 5,
104; Rep. 1, 11; Verr. 3, 62; Mur. 43 ; Mil. 57, etc.
- poét.
hiemem
non nescire, Virg. G. 1, 391 : prévoir la tempête.
- vinum nescire, Juv.
7, 97 : s’abstenir de vin.
- nescio
an : je ne sais pas si... ne... pas, je crois bien que, peut-être,
peut-être
bien que.
- nescio
an dormiat : * je ne sais s'il ne dort pas* = peut-être
bien qu'il
dort.
- nescio
an non dormiat : peut-être bien qu'il ne dort pas.
- eloquentia quidem nescio
an habuisset parem neminem, Cic. Br. 126 : en éloquence, je ne crois
pas qu'il ait jamais eu d'égal. --- cf. Cic. Att. 14, 17 a, 7;
Q. 1, 1, 30; Fam. 9,
14, 7.
- nescio
an nullus, Cic. de Or. 2, 18 : peut-être personne,
peut-être aucun.
- expressions
adverbiales, à distinguer de
l’interr. indir.
- nescio quomodo, nescio quo
pacto : je ne sais
comment (d’une manière indéfinissable). --- Cic. Br. 292;
Fam. 5, 15, 2.
- nescio unde, Cic. Or. 79
: je ne sais d’où.
- nescio quando, Cic. Phil.
2,
3 : je ne sais quand, à une époque indéfinie.
- casu
nescio quo, Cic. Fam. 5, 15, 3 : je ne sais par quel hasard.
- nescio quis, nescio
quid [jouant le rôle de subst.] : un je ne
sais qui, un je ne sais quoi (qqn, qqch
d’indéfinissable).
- nescio qui, nescio quod [jouant
le rôle
d’adj.]
- illud nescio quid
præclarum, Cic. Arch. 15, ce je ne sais quoi
d’admirable.
- huic
sedenti in auctione misit, qui nescio quid frivoli ducentis milibus
traderet, Suet. Cal. 39 : voyant cet homme à l'enchère, il lui fit
adjuger un objet frivole pour deux cent mille sesterces.
- rumoris nescio quid
adflaverat, Cic.
Att. 16, 5, 1 : un je ne sais quel bruit était venu.
- fato
nescio
quo contigisse arbitror ut... Cic. Fam. 15, 13, 2
: par suite de
je
ne sais quelle fatalité, je crois, il est arrivé que...
-
iste nescio qui Cæcilius Bassus, Cic. Fam. 12, 18, 1 : ce je
ne
sais quel Cæcilius Bassus. --- cf. Cic. Q. 1, 1, 19
; Phil. 13, 26.
-
causam nescio quam defendebat, Cic. Clu. 74 : il défendait
je ne sais quelle cause. --- cf. Cic. Agr. 2, 14 ;
Prov. 28.
- nescītus,
a, um : part. de nescio; inconnu. --- Sid.
Ep. 8, 6.
- nescĭus,
a, um : - 1 - qui ne
sait pas,
qui ne connaît pas. - 2
- qui ne peut pas,
qui ne veut pas, qui n'a pas l'habitude de. - 3
- ignorant. - 4 - sens
passif inconnu, non su,
ignoré.
- avec gén.
nescius
sortis futuræ, Virg. En. 10,
501 : ignorant du sort à venir.
- non
aliter stupui, quam qui Jovis ignibus ictus vivit et est vitæ nescius
ipse suæ, Ov. Tr. 1, 3, 11 : je n'étais pas moins étourdi de ce coup
qu'un homme foudroyé par Jupiter, qui existe encore, mais sans avoir
encore recouvré le sentiment de l'existence.
- impendentis
mali nescius, Plin. Ep. 8, 23, 8 : ignorant le malheur dont j'étais
menacé.
- nulla
de facie nescia terra tuā est, Ov. H. 16, 140 : aucune région n'ignore
tes charmes.
- nescius
sum + prop. inf.
: je n'ignore pas que. --- Tibul. 1, 8, 72.
- avec
inter. ind. nescius quid usus [sit] aratri, Ov.
M. 14, 2
: ignorant l'usage de la charrue.
- abs.
ne forte sis nescius, Cic. Font. 2 : pour que tu ne
sois pas par hasard dans l'ignorance.
- nescius cedere, Hor. O. 1,
6, 6 : qui ne sait pas
céder, inflexible.
- vinci nescius, Ov. P. 2,
9, 45 : qui
ignore la défaite.
- nescia humanis precibus
mansuescere corda,
Virg. G. 4, 470 : coeurs qui ne savent pas se laisser
attendrir
par les prières des humains.
- tibi amplectimur genua egentes opum, quæ in locis nesciis nescia spe
sumus,
Plaut. Rud. 274 : nous embrassons tes genoux, dénuées de
ressources, ne sachant qu'espérer, ne sachant point où
nous sommes.
- aliis
gentibus ignorantia imperi Romani inexperta esse supplicia, nescia
tributa, Tac. An. 1, 59 : d'autres nations ne connaissaient pas la
domination romaine, n'avaient pas enduré de supplices et
ignoraient les tributs.
- qua
re non sum nescius quanto periculo vivam in tanta multitudine
improborum, Cic. Sull. 28 : je n'ignore donc pas quel danger menace ma
vie au milieu d'une telle multitude d'hommes pervers. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 603; éd. Peeters France.
- nescia
loca, Plaut. : lieux inconnus.
- neque
nescium habebat +
prop. inf. : et il
n'ignorait pas que. --- Tac.
An. 16, 14.
- Neseās, æ, m.
: nom d'un peintre. --- Plin. 35, 61
(al. Neseus).
- Nĕsĕbis
: voir
Nisibis.
- Nesei,
ōrum, m. : peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 76.
- nesi,
arch. : c. sine.
--- Fest. 165.
- Nēsimăchus,
i, m. : père d'Hippomédon. ---
Hyg. Fab. 70.
- Nesimi,
ōrum, m. : peuple de Gétulie. --- Plin. 5,
17.
- Nēsiōtæ,
ārum, m. : peuple de l'île de Céphallénie. --- Liv.
38, 28.
- Nesiotis,
ĭdis, f. : Nésiotide (contrée de la Sarmatie asiatique).
--- Plin.
- (Lebaigue
P. 817)
- Nēsis,
ĭdis, f. (acc. -ida) : Nésis (petite île près de
Putéoles). --- Cic. Att. 16, 1, 1; 16, 4, 1; Sen.
Ep. 53. 1.
- gr. νησίς,
ῖδος : îlot, petite île.
- nesse
: voir
neo.
- Nessēus,
a, um : de Nessus. --- Ov.
H. 9, 163; Sen. Herc. Oet. 716.
- gr. Νεσσεῖος.
- nessĭŏn, ĭi, n. (= centaurium majus)
: grande centaurée [plante]. ---
Apul. Herb. 24.
- nessŏtrŏphĭum,
ĭi, n. : cour pour les canards (où ils sont nourris).
- gr. νεσσοτροϕειον.
- Nessus,
i, m. : - 1 - centaure tué par Hercule. --- Ov.
M. 9, 101; Hyg.
Fab. 34.
- 2 -
le Nessus (rivière de
Thrace). --- Liv.
45, 29, 6.
- Nestica, æ, m.
: nom d'homme. --- Amm. 17, 10, 5.
- nestis,
ĭdis, f. : le jéjunum (partie de l'intestin grêle). --- C.-Aur.
Chron. 5, 10,100.
- gr. νῆστις,
ιος (ιδος) : qui est
à jeun; qui excite la faim.
- Nestŏr,
ŏris, m. (acc. -ŏrem, -ŏra) : Nestor (roi de Pylos qui vécut
trois âges d'homme). --- Cic. Fam. 9, 14,
2 ; CM 31.
- gr.
Νέστωρ, ορος.
- vivat
Pacuvius, quæso, vel Nestora totum, Juv. 12 : que Pacuvius vive, j'en
prie les dieux, et même aussi longtemps que Nestor.
- Nestŏrĕus,
a, um : de Nestor. --- Mart. 9, 30,
1; Stat. S. 1, 3, 110.
- voir
hors site : Nestor.
- Nestŏrĭāni,
ōrum, m. : voir
Nestorius.
- Nestŏrĭdes, æ, m.
: fils de Nestor
[Antiloque]. --- Epit. Iliad. 844.
- Nestŏrĭus,
ĭi, m. : Nestorius (un hérésiarque).
- gr. Νεστόριος.
- Nestŏrĭāni,
ōrum, m. : les Nestoriens, les adeptes de Nestorius.
--- Cod.
Just. 1, 5, 8.
- voir hors site
Nestorius.
- Nestus
(Nestos), i : -
1 - masc.
fleuve de Thrace. --- Mel. 2, 2. - 2 - fém. ville d'Arabie. --- Plin.
6, 160.
- Nesŭa, æ, m.
: fleuve de la Tarraconnaise. --- Mel. 3, 1.
- nētē,
ēs, f. : nète,
la dernière
corde de la lyre, celle qui donne les sons les plus aigus. --- Vitr. 5, 4, 5.
- gr. νἠτη
(s.-ent. χορδή).
- Netin-
: voir Netum.
- nētŏīdes
, is, m. : la note la plus haute. --- Capel.
9, 965.
- gr. νητοειδής.
- Nētum,
i, n. : ville de Sicile [auj. Noto]. --- Cic.
Verr. 4, 59 ; Sil. 14, 268.
- Nētīnenses, ium, et Nētīni,
ōrum, m., habitants de
Netum. --- Cic. Verr. 2, 126; 5, 56 ; Plin. 3, 91.
- netus
:
1
- nētus, a, um : part. passé de neo.
2
- nētŭs, ūs, m. : tissu, fil. ---
Capel. 2, 114.
- neu
: c. neve.
- nĕunt
: voir neo.
- neurăs ou
nevrăs, ădis, f. : -
1 - c. manicon. --- Plin.
21, 179. - 2 - c. poterion. --- Plin.
27, 122.
- gr. νευράς,
άδος.
- Neuri,
ōrum, m. : les Neuriens [peuple de la
Scythie européenne]. --- Mel. 2, 1, 7 ; Plin. 4, 88.
- sing.
coll. Neurus. --- V.-Fl. 6.
121; Sid. Carm. 5, 481; 7, 324.
- gr. Νευροί.
- neuricus
: c. nervicus. --- Vitr. 8, 3, 6.
- Neurĭs,
ĭdis, f. : île de la Propontide. --- Plin.
5, 151.
- neurŏbăta
(neurŏbătēs), æ, m. : acrobate, danseur de corde.
--- Firm. Math. 8, 17; Vop. Car.
19, 2.
- gr. νευροϐάτης.
- neurŏīdĕs,
is, n. : sorte de bette sauvage. --- Plin.
20, 72.
- gr. νευροειδές.
- neurospastŏn,
i, n. : marionnette.
--- Gell. 14, 1, 23.
- gr. νευρόσπαστον.
- neurospastes, æ, m. :
montreur de marionnette. --- néolatin.
- neurospasticus, a, um
: de marionette.--- néolatin.
- neurospastŏs,
i, f. : câprier. --- Plin. 24, 121.
- gr. νευρόσπαστος.
- neurŏtrōtus,
a, um : blessé aux muscles. --- Th.- Prisc.
1, 19.
- gr. νευρότρωτος.
- nĕŭter,
tra, trum [ne + uter] : - 1
- aucun
des deux, ni l'un ni l'autre. - 2
- indifférent.
- 3 - neutre (t. de
gram.).
- même
déclinaison que uter
- au lieu de neutrius, gén. fém. arch. neutræ, Char. 158,
28 [sans ex.] et gén. n. neutri
d. l'expression neutri generis
: du genre neutre. --- Charis. 25, 13 ; Diom. 302,
19; Prisc. 5, 2; ou neutri
seul Varr. L. 9, 62 II dat. fém. sing. neutræ Cæl. d. Prisc.
6, 5, au lieu de neutri.
- neutra
sententia accepta fuit
: aucun des deux avis
ne fut accepté.
- neuter
consulum potuerat bello abesse, Liv. 9 : qu'aucun des deux consuls
n'avait
pu abandonner les opérations de la guerre.
- neuter
neutri invidet, Plaut. St. 733 : ils ne se jalousent ni l'un ni l'autre.
- horum neuter, Cic. Br. 207
: aucun de ces deux hommes.
- neutrum eorum
contra alterum juvare, Cæs. BC. 1, 35, 5 : ne soutenir aucun
des deux
contre l'autre.
- quid bonum sit, quid
malum, quid neutrum, Cic. Div. 2,
10 : [savoir] ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui n'est ni
l'un ni
l'autre.
- neuter
honestate carere potuit, Cic. Fin. 5 : aucun des deux n'a pu se passer
de la vertu.
- neutra
acies læta ex eo certamine abiit, Liv. 1 : aucune des deux armées ne
quitta satisfaite le champ de bataille.
- in
neutram partem moveri, Cic. Ac. 2, 42, 130 : rester indifférent.
- neuter
videtur, Cic. : ni l'un ni l'autre ne paraît.
- in
neutris partibus esse, Sen. Ira, 2, 23 : rester neutre.
- neutrius
partis esse, Suet. : rester neutre.
- in
neutrum : - a - Ov. ni
d'une manière ni de
l'autre. - b - Tac. ni
en bien ni en mal.
- avec
verbe au plur. quotiens edixi tibi ut caveres neuter
ad me iretis cum
querimonia, Plaut. Men.
5, 2, 34 : que de fois je t'ai mise en garde : ne venez ni l'un ni
l'autre
me trouver pour vous plaindre.
- plur. neutri, Cic.
Off. 1, 70 : ni l'un ni l'autre groupe.
- neutri alteros primo
cernebant, Liv. 21, 46, 4 : aucun des deux
détachements sur le premier moment ne distinguait
l'autre.
- neutri
finibus egressi, Liv. 9 : ni les uns ni les autres ne franchirent les
limites
de leur territoire.
- quibus
cum neutri parcerent, celeriter sunt concisi, Nep. Dat. 6 : comme ni
les uns
ni
les autres ne les épargnaient, ils furent bientôt mis en pièces.
- neutri
generis, Charis : du genre neutre.
- neutri, plur.
Liv. Tac. Just. : ni les uns ni les
autres.
- neutra
nomina : noms neutres.
- in
omnibus neutris, Cic. : dans tous les noms neutres.
- gram.
neutra, Cic. Or . 155 : les noms neutres.
- genus neutrum, Gell. 1, 7,
15 : le genre neutre.
- phil.
neutræ res ou
neutra : choses ni bonnes ni mauvaises, choses indifférentes. --- Cic.
Tusc. 4, 28.
- neutĭquam,
adv. : en aucune manière,
nullement, pas du tout. --- Cic. Tim. 40 ; CM 42 ;
Att. 6, 9, cf. Att. 9, 10, 6.
- arch. ne utiquam. --- Enn.
56 ; Plaut. Cap. 586 ; Ter. Hec. 403.
- neutĭque,
adv. : c. neutiquam. --- Cod. Th. 15, 2, 3.
- Neutŏs : voir Mnevis.
--- Macr.
S. 21, 20.
- neutræ
: voir neuter.
- neutrālis,
e [neuter] : neutre,
du genre neutre. --- Quint. 1, 4, 24.
- neutri
: voir neuter.
- neutrō
[neuter], adv. : vers aucun des deux côtés [mouv.].
--- Liv. 5,
26 ; Tac. H. 3, 23; Quint. 7, 2, 39.
- neutrōpassīva
verba, n. : verbes neutres-passifs [qui ont un parf.
de forme passive,
semi-déponents]. --- Prisc. 8, 61; 11, 39.
- neutrŭbi,
adv. [neuter + ubi] : ni dans un lieu ni dans un autre; vers aucun des
deux
côtés. --- Plaut. Aul. 233.
- neutrubi
proelio inclinato : sans que la victoire inclinât d'aucun
côté. --- Amm. 19, 2, 13; 24, 2, 14.
- nēve
(neu), conj. : ou que ... ne... pas, et que ... ne... pas, et afin
que ... ne ... pas, et ne ... pas, ni ... ni.
- arch. nīve Plaut. Bac. 867; Lucr. 2,
734.
- nive
pascat nive fruatur, CIL : qu'il n'ait ni droit de pâture ni jouissance
des fruits. --- cf.
syntaxe latine Ernout et Thomas § 176; éd. Klincksieck.
- cette
conjonction s'emploie devant un impératif ou en tête d'une proposition
subordonnée
avec verbe au subjonctif.
- redi
neve (neu) rursus abieris : reviens et ne repars pas.
- neve
minor neu sit quinto productior actu, Hor. A. P. 189 : que la pièce
n'ait ni plus ni moins de cinq actes.
- separatim
nemo habessit deos; neve novos, neve advenas, Cic. Leg. 2, 8 : que
personne n'ait de dieux à part; que personne ne rende un culte à des
dieux nouveaux ou étrangers.
- hominem
mortuum, inquit lex in XII Tabulis, in urbe ne sepelito, neve urito,
Cic. Leg. 2, 23 : n'ensevelissez pas un mort, dit la loi des Douze
Tables, ni ne le brûlez dans la ville.
- ne
legeris neve scripseris : ne lis pas et n'écris pas.
- Cæsar
ad Lingonas nuntios misit, ne Helvetios frumento neve alia re juvarent,
Caes. BG. 1, 26, 6 : César envoya des messagers aux Lingons pour leur
défendre d’aider les Helvètes en blé et autres choses.
- mulier
ad eam rem divinam ne adsit, neve videat quomodo fiat, Cato, Agr. 83 :
écartez du lieu du sacrifice la présence et les regards des femmes.
- neve
inter vos significetis ego ero paries, Plaut. Truc. 788 : pour que vous
ne vous fassiez pas de signes, je vais me mettre entre vous deux comme
un mur.
- avec impér. tu
ne qua parentis jussa time, neu præceptis parere recusa, Virg. En. 2,
606 : quant à toi, ne crains pas les ordres de ta mère, ne refuse pas
d'obéir à ses préceptes. ---
Virg. G. 2, 37; Ov. Tr.
1, 5, 37.
- hortor
te ut vires intendas neve desperes : je t'engage à tendre ton énergie
et à ne pas désespérer.
- suadeo
ut neve longior neve brevior sit oratio : je conseille que le discours
ne soit ni trop long ni trop court.
-
(Vercingetorix) obtestatur ut suæ salutis rationem habeant neu se
hostibus in cruciatum dedant, Cæs. BG. 7, 71, 3 : Vercingétorix supplie
qu'on assure son salut et qu'on ne le livre pas à l'ennemi. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 101; éd. Vuibert.
- materia
neu gelida, neu rorulenta, Cato, Agr. 37 : bois qui n'est ni
gelé ni mouillé.
- ut
earum rerum vis minueretur, neu ponti nocerent, Cæs. BG. 4, 17 : afin
que la violence de ces choses fût atténuée et que le pont n'en eût
pas à souffrir.
- eam
ne quis minuat, neve vivus, neve mortuus, Cic. Leg. 2, 27, 67 : que nul
ne l'amoindrisse, de son vivant ou après sa mort.
- quo
magis Pausanias perturbatus orare coepit ne enuntiaret neu se meritum
de
illo optime proderet, Nep. : plus troublé encore, Pausanias se mit à
le supplier de ne rien révéler et de ne pas trahir un homme qui a été
très bon pour lui.
- magistro equitum denuntiavit ut sese loco teneret neu, absente se,
cum hoste manum consereret, Liv. 8, 30 : il commanda au maître de
la cavalerie de garder sa position, et d'éviter, en son absence,
d'en venir aux mains avec l'ennemi.
- convenit
ne unis castris miscerentur omnes neve in aciem descenderet simul, Liv.
10 : d'un commun accord, ils décidèrent de ne pas se mêler tous dans
un seul camp et de ne pas descendre au combat ensemble.
- cavendum est ne... neve...
Cic. Off.
1, 91 : il faut prendre garde que... et que...
- cohortari uti... neu...
Cæs. BG. 2, 21, 2 : exhorter à... et à ne pas...
- milites
non longiore oratione cohortatus quam uti suæ pristinæ virtutis
memoriam retinerent neu perturbarentur animo hostiumque impetum
fortiter sustinerent, Cæs. BG. 2, 21, 2 : pour toute harangue, il lui
dit de se souvenir de son ancienne valeur, de ne point se troubler, et
de soutenir vigoureusement le choc des ennemis.
- adveniat
vultus neve exhorrescat amicos, Virg. En. 7, 265 : qu'il
vienne et ne
redoute pas des visages amis.
- neve
= et, ne +
subj. (Ernout et
Thomas p. 442- 443)
- neu regio foret ulla suis animalibus orba, astra tenent cæleste
solum, Ov. M. 1, 72 : et, pour qu’il n’y ait pas de région privée
d’êtres animés, les astres occupent le sol céleste. --- cf.
syntaxe latine Ernout et Thomas § 426; éd. Klincksieck
- neu terras dissipet ignis, Nilus adest mundo, Luc. 10, 232 : et pour
que la flamme ne détruise pas la terre, le Nil vient au secours du
monde. --- id.
- neve
parum valeant gramina, carmen auxiliare canit, Ov. M. 7, 137 : et de
peur
que
les plantes n'aient pas assez de vertus, comme secours, elle prononce
une
incantation. --- id.
- nevi
: parf. de neo.
- Nevirnum,
i, n. : ville des Eduens, auj. Nevers. ---
Anton.
- nĕvis,
nĕvult (nĕvolt) : voir nolo.
- Nevita
(Nevitta), æ, m. : barbare qui devint consul sous Julien. --- Amm.
21, 10, 8.
- nevras
: voir neuras.
- nēvŏlus
: c. nævulus. --- Front. ad Anton. 1, 2.
- Nevris
: voir Neuris.
- nex,
nĕcis, f. :
1
- mort violente, meurtre, mise à mort,
exécution.
- alicui nex injusta
infertur, Cic. Mil. 10 : qqn est tué injustement.
- vitæ necisque potestatem
habere, Cic. Dom. 77 : avoir le droit de vie et
de mort sur qqn]. [in aliquem Cæs. BG.
6, 19, 3]
- P. Africani necis socius, Cic. de Or.
2, 170
: associé au meurtre de P. l'Africain.
- ad palum, ad necem rapi,
Cic.
Verr. 5, 72 : être entraîné au poteau, à la mort.
- alicui diem necis
destinare, Cic. Off. 3, 45 : fixer le jour de la mise à mort
de qqn.
-
necem sibi consciscere, Cic. Nat. 2, 7 : se donner la mort
[avec idée
de châtiment d'une faute].
- multorum civium neces,
Cic. Cat. 1, 18 : le
meurtre de beaucoup de citoyens.
- manūs imbutæ
nece,
Ov. A. A. 2, 714 : mains souillées de sang.
2
- mort
naturelle. --- Sen. Marc. 21, 7.
3
- perte,
ruine, dommage.
- in necem patroni : au préjudice du patron.
--- Dig. 38, 5, 1.
- nexābundĭus,
adv. : plus étroitement, d'une
façon plus serrée. --- J. Val. 1, 2.
- nexābundē, inusité.
- nexi
: parf. de necto.
- nexĭbĭlis,
e [necto] : qui s'enchaîne bien. ---
Amm. 29, 2, 11.
- nexĭlis,
e
[necto] :
attaché ensemble, enlacé. --- Lucr.
5, 1350 ; Ov. M. 2, 499.
- nexĭlĭtās,
ātis, f.
[nexilis] :
enchaînement, jonction.
--- Fulg. Myth. 3, 10.
- nexĭo,
ōnis, f.
[necto] : action d'attacher, de
nouer. --- Arn. 5, 2; Capel. 1, 31.
- nexo
:
1 - nexo, āre : attacher, nouer.
--- Andr. d. Diom. 369, 20.
- nexari,
Lucr. : se joindre, s'unir.
2 - nexo, ĕre, nexui : c. necto
--- Prisc.
9, 33.
- nexŭi
: parf. de necto et de nexo, ere.
- nexum,
i, n. : nexum, i, n. ou nexus,
us, m. [necto] :
1 - contrat de vente, acte de
mancipation.
- qui nexu
obligavit, Cic. Mur. 3 : celui qui s'est lié par le contrat de
vente. --- cf. Cic. Top. 28 ; Fam. 7, 30, 2 ; de Or.
3, 159.
2
- obligation,
assujettissement (esclavage) pour dettes.
- omnia nexa civium
liberata
sunt, Cic. Rep. 2, 59 : tous les asservissements de citoyens à
leurs créanciers furent abolis.
- nec
civili nexo sed communi lege naturæ, Cic. : non en vertu d'un contrat
civil, mais en vertu de cette loi commune de la nature.
- nexa
et hereditates, Cic. : le droit d'aliéner et d'hériter.
- proprius
alicujus mancipio et nexo, Cic. : qui appartient à qqn en toute
propriété,
qui est tout à qqn, tout dévoué à qqn.
- sunt
omnia nexa civium liberata, Cic. Rep. 2, 34, 59 : tout esclavage pour
dettes
a été aboli.
- voir
nexus.
- nexŭōsus,
a, um [nexus, us] : entortillé, enchevêtré. --- Cassiod.
Var. 11, 40.
- nexus
:
- (Lebaigue
P. 817 et P.
818)
1
- nexus, a, um : part. passé de necto. - a
- attaché, lié, enlacé. - b
- lié (légalement
ou moralement).
- nexus,
i, m. : - a - Liv. qui
est en prison pour
dette, ou qui, n'ayant pas de quoi satisfaire son créancier, était
obligé
de le servir un an comme esclave. - b
- Just.
prisonnier, malfaiteur.
- res
pignori nexa, Dig. : chose donnée en gage.
2
- nexŭs, ūs, m. [necto] : - a
- noeud, lien, enlacement,
entrelacement, enchaînement, étreinte. - b
- contrat de vente, contrat, engagement, acte solennel de prêt
(qui lie
le débiteur au créancier).
- salix solido ligat
nexu, Plin. 16, 177 : le saule donne un lien solide.
- nexus naturalium causarum, Tac.
An. 6, 22 : enchaînement de causes
naturelles. --- cf. Curt. 5, 11, 10.
- nexus brachiorum, Suet.
Ner. 53 : étreinte des bras.
- serpens, baculum qui nexibus ambit, Ov. M. 15, 659 : serpent
dont les
noeuds
entourent mon bâton. --- cf. Plin. 8, 32; Tac. An.
4, 62.
- nexu
alicujus esse (fieri), Cic. : appartenir à qqn en toute propriété.
- ob
æs alienum paternum nexum se dare, Liv. 8, 28 : engager sa personne
pour acquitter les dettes paternelles.
- nexu
qui se obligavit, Cic. : qui s'est lié par un contrat (qui s'est donné
comme esclave à son créancier pour s'acquitter de ce qu'il lui doit).
- nexum inire, Liv. 7, 19 : tomber
sous la dépendance de son créancier (encourir la détention pour dettes).
- (agros) occupatos nexu civium et ergastulis
tenere, Col. 1, 3 : faire cultiver ses terres par les débiteurs et les
prisonniers.
- nexus legis, Tac.
An. 3, 28 : entraves de la loi, gênes de la loi.
- voir
nexum.