===> Dico
- ni :
- Gaffiot
P. 1028-1030 --- Lebaigue
P. 818.
1
- nī (= nisi), conj. avec ind.
ou subj. : si ne... pas.
- avec ind.
moriar,
ni puto, Cic. Fam. 7, 13, 1 : que je meure si je ne
crois pas.
- ni
fallor, Ov. F. 4, 623 : si je ne m'abuse.
- id
ni fit, mecum pignus, siquis volt, dato in urnam mulsi, Plaut.
Cas. 82 : si cela n'est pas vrai, parions, si l'on veut : une
urne de vin doux comme enjeu.
- ni
illum recipit, nihil est quo me recipiam, Plaut. Capt. 103 : s'il ne le
retrouve pas, il n'y a pas de lieu qui puisse me recevoir (=
je
suis un homme perdu).
- ni
offerumentas habebis pluris in tergo tuo quam... tum ego ero
mendacissimus, Plaut. Rud. 753 : si tu as plus de petites offrandes (=
de traces de coups) sur ton dos que... alors je suis un fieffé
menteur.
- mirum ni domi est, Ter. And. 598 : il est bien
étonnant
qu'il ne soit pas au logis. --- Virg. En. 1,
392; Liv. 8,
10, 12; 13.
- avec subj. timebat
iram senatus, ni paruisset, Sall. : il craignait la colère du Sénat,
s'il n'avait pas obéi.
- ni
ita se res haberet, Cic. Tusc. 5, 39, 115 : s'il n'en était pas ainsi.
- mirum
ni cantem : condemnatus sum, Cic. Or. 2 : la chose est étonnante
!
faut-il que je chante quand je suis condamné ?
-
dicerem, ni vererer, Cic. Fam. 6, 6, 4
: je dirais, si je ne craignais pas.
- nec
Boi detrectassent pugnam, ni fama Insubres victos allata animos
fregisset, Liv. 32, 31, 2 : les Boïens n'auraient pas
refusé le combat, si la nouvelle de la défaite des
Insubres n'eût abattu leur courage.
- jam
fames quam pestilentia tristior erat, ni, dimissis circa omnes populos
legatis qui Etruscum mare quique Tiberim accolunt ad frumentum
mercandum, annonae foret subventum, Liv. 4, 52, 5 : déjà même la famine
eût fait plus de ravages que la peste, si des députés envoyés chez tous
les peuples qui habitent les bords de la mer d'Étrurie et du Tibre
n'eussent, par des achats de blé, subvenu aux besoins publics.
- ni
reddantur, bellum indicere jussos, Liv. 1, 22, 6 : si on ne rendait pas
leurs biens, ils devaient déclarer la guerre. --- Virg.
En. 1, 58; 2, 178; Liv. 32, 33, 2; 2, 22, 1.
- sive
... nive... :
soit que ... soit que ... ne ... pas. --- Cic.
Cæc. 65.
- ni...
nive (= et ou
vel
ni) : si ne... pas
... et
si ne pas. --- Plaut. Rud. 1381.
- si
... nive ... nive : si ... et si ne pas...
et si ne pas. --- Plaut. Rud. 714.
- voir hors site dicolat-angl dicolat-allem
2
- nī, conj. avec impér. ou subj. (arch. = ne).
- ni
laudato vinum, Varr. d. Non. 281, 31 : ne vante pas le vin.
- ni
... referas, Plaut. 339 : ne porte pas en
compte...
- monere
ni... Virg. En. 3, 686 : recommander de ne pas...
- ni
mala sis, Plaut. : ne sois pas méchante.
- monent
Scyllam atque Charybdin inter ni teneant cursus, Virg. En. 3 : ils nous
conseillent de ne pas passer entre Scylla et Charybde.
-
caveto ni quam materiam doles, Cato : garde-toi de tailler le bois.
-
cunctos rogo ni velitis, Inscr. : je vous prie tous de ne pas vouloir.
3
- nī = non.
- quid ego ni fleam ? Plaut. Mil. 1311 : comment ne pleurerais-je pas ?
- quid
ni : v. quidni
- nīcā,
interj. : triomphe ! courage ! --- Inscr.
Fabr. 573.
- gr. νίκα.
- Nīcæa
(Nīcēa, Plin. Ep. 10, 48), æ, f. : Nicée.
- gr.
Νίκαια.
1
- ville de Bithynie.
--- Cic.
Planc. 84 ; Att. 14, 1, 2.
- Nīcæensis, e
: de
Nicée [en
Bithynie].
--- Plin. 7, 12; Cod.
Th. 1, 1, 2.
- ou Nīcensis,
Plin.
Ep. 10, 48
- masc.
plur. Nīcæensis
: les habitants de
Nicée.
--- Cic. Fam. 13, 61.
- Nīcænus, a, um : de
Nicée. --- Cod. Th. 1, 1, 2
2
- ville de Ligurie. --- Plin.
3,
47.
3
- ville de Locride. --- Liv.
28, 5, 18.
4
- ville de l'Inde. --- Curt. 9,
3, 23 ; Just. 12, 8, 8.
5
- nom de femme. --- Liv. 35, 26.
- Nīcæus,
i, m. : Nicéus (surnom de Jupiter). --- Liv.
43, 21, 8.
- gr.
νίκαῖος : celui qui donne
la victoire.
- Nīcandĕr,
dri, m. : - 1
- Nicandre [écrivain grec de
Colophon]. --- Cic. de Or. 1, 69
; Macr. S. 5, 21, 12. - 2
- autres du même nom. --- Liv.
35, 12 ; 37,
11.
- gr. Νίκανδρος.
- Nīcānŏr,
ŏris, m. : Nicanor. - 1
- grammairien. --- Suet.
Gram. 5. - 2
- peintre
célèbre. --- Plin. 35, 122.
- gr.
Νικάνωρ, ορος.
- Nīcarchus,
i, m. : surnom romain. --- Inscr.
Grut. 650, 4.
- gr. Νίκαρχος,
- Nīcărium,
ii, n. : surnom de femme. --- Inscr.
Maff. Mus. Ver. 133, 3.
- gr. Νικάριον,
- Nicasia,
æ, f. : une des îles Sporades. --- Plin.
4, 68.
- Nīcātŏr,
ŏris, m. : Nicator (surnom
des Séleucides). --- Plin. 6, 31.
- gr.
Νικήτωρ,
ορος.
- nīcātŏres,
um, m. : les vainqueurs (surnom des soldats de la garde
des rois de Macédoine).
- gr. νικήτωρ.
- cohors
regia, quos Nicatoras
appellant, Liv. 43, 19, 11 : la cohorte royale dont les soldats sont
appelés Nicatores.
- Nicē,
ēs, f. : - 1 - Nicée
(ville de
Thrace). --- Amm. - 2
- Nicée
(nom de femme).
- Nīcēa
: c. Nicæa.
- Nīcensis
: c. Nicæensis.
- Nīcēphŏrĭōn,
ōnis, m. : c. Nicephorius. --- Plin. 6,
129.
- Nīcēphŏrĭum
(Nīcēphŏrĭon), ii, n. : Nicephorium. - 1
- ville de
Mésopotamie sur l'Euphrate. --- Plin. 5,
86 ;
Tac. An. 6, 41.
- 2
- bois voisin de Pergame
avec un temple de Vénus. --- Liv. 32, 33,
5.
- gr. Νικηφόριον.
- Nicephōrĭus,
ĭi, m. : le Nicéphore (fleuve d'Arménie). --- Tac.
An. 15, 4.
- Nīcēphŏrus,
i, m. : Nicéphore (nom d'homme). --- Cic.
Q. 3, 1, 4.
- gr. νικηφόρος : qui
donne la victoire.
- nīcēphyllŏn,
i, n. : sorte de laurier. ---
Apul. Herb. 58.
- Nīcĕr
(Nicrus), Nicri, m. : rivière de Germanie [auj.
le Necker]. --- Aus. Mos. 423 ;
Sid. 7, 324.
- Nīcērătus,
i, m. : nom d'homme. --- Plin.
34, 80.
- gr. Νικήρατος (νίκη, έρατός).
- Nīcĕrōs,
ōtis, m. : Nicéros (nom d'un parfumeur). --- Mart.
12, 65, 4.
- gr. Νικέρως.
- Nīcĕrōtĭānus,
a, um : de Nicéros. --- Mart.
10, 38, 8;
Sid. Carm. 9, 324.
- Nīcēsĭus,
ĭi, m.
: nom d'un écrivain latin. --- Varr.
R. 1, 1, 8.
- Nīcētās,
æ, m. : nom d'homme. --- P.-Nol.
17, 154.
- gr. Νικήτας (Νικήτης : le Vainqueur).
- nīcētērĭa,
ōrum, n. : insignes d'une victoire
athlétique. --- Juv. 3, 68.
- gr. νικητήρια.
- Nīcĭās,
æ, m. : Nicias. - 1
- général athénien.
--- Nep. Alcib. 3, 1;
Just. 4, 4, 3. - 2
- autre du même nom. --- Cic.
Fam. 9, 10,
1; Att. 7, 3, 10.
- gr. Νικίας.
- voir hors site
Nicias.
- Nīcĭenses, ĭum,
m. : habitants de Nicée [Ligurie]. --- Inscr.
- Nīco
(Nīcōn), ōnis, m. : Nico. - 1
- nom d'un médecin.
--- Cic. Fam. 7,
20, 3. - 2
- un pirate célèbre. --- Cic.
Verr. 5,
79. - 3
- un habitant de
Tarente. --- Liv. 25, 8.
- gr. Νίκων,
ωνος.
- Nīcŏclēs,
is, m. : Nicoclès (tyran de Sicyone). --- Cic.
Off. 2, 81.
- gr.
Νικοκλῆς.
- Nīcŏdămus,
i, m. : Nicodamus (général des Etoliens). --- Liv.
38, 5.
- Nīcŏdōrus,
i, m. : nom d'un magistrat athénien. --- Plin.
3, 58.
- gr. Νικόδωρος (νίκη, δῶρον).
- Nīcŏlāītæ,
ārum, m.
: Nicolaïtes, sectateurs de l'hérésiarque Nicolaüs. ---
Isid.
- nicolaus
:
1
- nīcŏlāus
dactylus, m., et nīcŏlāus, i, m. : sorte
de datte [qui tire
son nom de Nicolas de Damas]. --- Plin. 13, 45.
2
- Nīcŏlāus, i,
m. : Nicolas de Damas [philosophe du temps d'Auguste].
--- Plin. 15, 45.
- gr. Νικόλαος.
- Nīcŏmăchus,
i, m. : Nicomaque (nom d'homme).
- Nīcŏmēdēs,
is, m. (Νικομήδης) : Nicomède. - 1
- fils de Prusias et roi de
Bithynie. --- Cic. de Or, 2, 2,
29 ; Verr. 1, 63. - 2
- son fils. --- Suet.
Cæs. 2.
- Nīcŏmēdĭa,
æ, f. : Nicomédie [capitale de la
Bithynie]. --- Plin. 5, 148 ;
Amm. 22, 9, 3.
- gr. Νικομήδεια.
- Nīcŏmēdenses,
ĭum, m. : les habitants de Nicomédie. --- Plin.
Ep. 10,37,
(44), 1; Dig. 50, 9, 5.
- Nīcōn
: v. Nico.
- Nīcophănes,
is, m. : nom d'un peintre. --- Plin.
35, 137.
- gr. Νικοϕάνης.
- Nīcŏpŏlis,
is, f. : Nicopolis.
- gr. Νικόπολις.
1
- ville d'Epire (fondée par
Auguste en souvenir d'Actium). --- Tac.
An. 2, 53 ;
Suet. Aug. 18.
- Nīcŏpŏlĭtānus, a, um
: de Nicopolis. --- Plin. 4, 5.
- Nīcŏpŏlītāni , ōrum, m. :
les Nicopolitains. --- Inscr. Grut. 527, 7.
2
- ville de
la Petite Arménie (bâtie par Pompée). --- B.
Alex. 36, 3.
- Nīcosthĕnēs,
is, m. : nom d'un peintre. --- Plin.
35, 146.
- gr. Νικοσθένης.
- Nīcostrătus,
i, m. : Nicostrate (préteur des Achéens). --- Liv.
32, 39.
- gr. Νικόστρατος.
- Nīcŏtĕra,
æ, f. : ville du Bruttium. --- Anton.
- nictans,
antis : part. prés. de nicto et de nictor; qui est en mouvement,
qui scintille, qui cligne.
- nictātĭo,
ōnis, f. [nicto] : clignement d'yeux. --- Solin.
40, 22;
Plin. 11, 156.
- nicto
:
1
- nicto, āre : - intr. - a - cligner, clignoter.
--- Plin. 11, 144. - b - faire signe
des
yeux. --- Plaut. As. 784;
Men. 613 ; Merc. 407.
- fig.
nictantia
fulgura flammæ, Lucr. 6, 182 : les feux
saccadés
de l'éclair.
2
- nicto, ĕre : - intr. - glapir. --- P. Fest.
177.
- nictor,
āri : - intr. - 1
- cligner, clignoter. --- *Plin.
11, 143.
- 2
- faire des
mouvements saccadés. --- Cæcil. Com. 72,
cf. P. Fest. 177.
- nictŭs,
ūs, m. : signe fait avec les yeux. --- Cæcil.
Com. 194;
Laber. 129.
- nīdamentum,
i, n. |nidus] : - 1 -
matériaux pour
faire un nid. --- Plaut. Rud. 889. - 2
-
nid, gîte. --- Arn. 6, 202.
- nīdĭcus,
a, um [nidus] : de nid. --- Varr. ap. Non. 336, 10.
- nīdĭfĭcĭum,
ĭi, n. [nidifico] : construction d'un nid. ---
Apul. M. 8, 22.
- nīdĭfĭco,
āre [nidus, facio] : - intr. - construire
son nid, nicher. --- Col. 8, 15, 5; Plin. 9, 81.
- nīdĭfĭcus,
a, um [nidus, facio] :
[époque] où l’on fait des nids. --- Sen. Med. 714.
- nidŏr,
ōris, m. : odeur
(vapeur) [qui se dégage d’un objet qui cuit, qui grille ou qui brûle].
--- Lucr. 6, 987 ; Cic. Pis. 13.
- galbaneus
nidor, Virg. G. 3, 415 : les vapeurs du galbanun.
--- Liv. 38, 7 ; Plin. 13, 2.
- nidor
e culina, Plaut. Most. : torchon de cuisine (t. d'injure).
- nīdōro, āre : - intr.
- exhaler une odeur de chose
brûlée. --- N. Tir. 167.
- nīdōrōsus, a, um
[nidor] : qui dégage une odeur de
chair rôtie. --- Tert. Marc. 5, 5 ; C. Aur. Chron. 4, 3, 62.
- nīdŭlor, āri :
1
- intr.
- c. nidifico. --- Gell. 3, 10, 5 ; 2, 29, 4.
2
- tr. -
mettre comme dans un nid. --- Plin. 11, 98.
- nīdŭlus,
i, m. [nidus]
: petit nid. --- Cic. de Or. 1, 196; Arn. 2,
17 ; Gell. 2, 29, 2.
- fig. nidulus
senectutis : petit nid de la vieillesse [en
parl. d’une villa]. --- Verg.
Ruf. d. Plin. Ep. 6, 10, 1.
- nīdus,
i, m. :
1
- nid
d’oiseau. --- Cic. de Or. 2, 23 ; Hor. O. 4, 12, 5; Ov. M.
8,
257 ; Plin. 10, 92.
2
- poét. les
jeunes oiseaux dans leur nid, nichée. --- Virg. En. 12, 475.
3
-
portée de petits cochons. --- Col. 7, 9, 13.
4
- fig. case,
rayon {de bibliothèque]. --- Mart. 1, 118,
15.
5
-
ustensile, timbale en forme de nid. --- Varr. Men. 442.
- nigella :
1
-
nĭgella, æ, f. : nigelle [plante]. --- C.-Aur. Chr.
2, 33.
2
-
Nigella, æ, m. : fleuve de la Gaule Cispadane. ---
Peut.
- nĭgellātum, i, n.
: huile de nigelle. ---
P.-Nol. Ep. 5, 21 (éd. Hartel).
- nĭgellus, a, um
[niger, gra, grum]
: noirâtre. --- Varr. Men. 375; L. 8,
79.
- nigellæ
Cadmi filiae, Aus. Ep. 4, 74 : les noires filles de Cadmus
[lettres de l’alphabet inventées par Cadmus].
- niger
:
1
- nĭgĕr, gra, grum :
a
- noir [difft
de ater]
: sombre.
- quæ
alba sint, quæ nigra dicere, Cic. Div. 2, 9 : dire ce
qui est blanc, ce
qui est noir.
b
- de
teint basané. --- Virg. B. 2, 16.
-
hederæ nigræ,
Virg. G. 2, 258 : le lierre sombre.
-
cælum pice nigrius, Ov. H. 18, 7 : le
ciel plus noir que de la poix.
-
facere candida de nigris [ou]
nigrum
in candida vertere : faire du noir le blanc
[ou]
changer le noir en blanc = tromper. --- Ov.
M. 11, 314; Juv. 3, 30.
- nigros
efferre maritos, Juv.
1, 72 : porter au bûcher les cadavres noirs de leurs maris [morts
empoisonnés].
c
- poét. sombre =
qui assombrit.
-
nigerrimus Auster,
Virg. G. 3, 278 : le noir Auster. --- cf.
Hor. O. 2, 5, 7; Epo. 10, 5.
d
-
sombre, noir [idée de la mort].
- nigra
hora, Tibul. 3, 5, 5 : l’heure noire [de la mort].
e
- endeuillé.
-
nigra domus, Stat. S. 5, 1, 18 : maison funèbre.
f
- funeste.
-
sol niger, Hor. S. 1, 9, 73 : noir
soleil = jour funeste.
g
- en
parl. du caractère perfide, à l’âme noire. ---
Cic. Cæc. 27; Hor. S. 1, 4, 85.
2
- Niger, gri, m.
: surnom romain. --- Suet. Aug. 11.
3
- Niger, gris, m. : v. Nigris.
- Nigidĭus,
ĭi, m. : Nigidius Figulus (philosophe pythagoricien, ami
de Cicéron). ---
Cic. Fam. 4, 13; Gell. 19, 14, 1.
- Nĭgĭdĭānus, a, um : de Nigidius
Figulus. --- Gell. 18, 4, 11.
- nigrans,
antis : part. prés. de nigro. - 1
- noir,
sombre. - 2 - qui rend
sombre.
- (Lebaigue
P. 819)
- nĭgrātus, a, um
: part. de nigro. --- Tert. Marc. 4, 8.
- nĭgrēdo, ĭnis, f.
[niger] : le noir, la couleur noire. --- Apul. M. 2, 9; Capel.
1, 67; 2, 137.
- nĭgrĕfīo, fĭĕri
[niger, fio] : devenir noir. --- Th. Prisc. 1, 5.
- nĭgrefacio
: rendre noir. --- Gloss. Lab.
- nĭgrĕo, ēre [niger] :
- intr. - être obscur. --- Pacuv. 88; Acc. 260.
- nĭgresco, ĕre, grŭi :
- intr. - devenir noir, noircir. --- Plin. 15, 6; Virg. En. 4, 454
;. Col. 12, 48.
- Nĭgrētæ, ārum et Nigrētes, um : c. Nigritæ.
--- Avien. Descr. 323; Prisc. Per. 200.
- Nigrĭānus, a, um
: partisan de Pescennius Niger. --- Tert. Scap. 3.
- nĭgrĭco, āre [niger] :
- intr. - être noirâtre, tirer sur le noir, noircir. --- Plin.
9, 135; 37, 161.
- nĭgrĭcŏlŏr, ōris
: qui est de couleur noire. --- Solin. 2, 44.
- nĭgrĭcŭlus, a, um
[niger] : noirâtre. --- Varr. L. 8, 79.
- nĭgrĭfĭco, āre [niger,
facio] : - tr. - rendre noir, noircir. --- M.-Emp. 35.
- Nĭgrīna, æ, f.
: nom de femme. --- Mart. 4, 75.
- Nĭgrīnus, i, m.
: surnom romain. --- Suet. Tib. 73.
- Nĭgris, is, m. :
- 1
- le Nigris ou
Niger [fleuve de la Libye Centrale]. --- Plin. 5, 30; 5, 44.
- 2
- source du Nil. --- Plin. 8, 77.
- Nigrītae, ārum, m.
: Africains des bords du Nigris. --- Plin. 5, 43; Mel. 1, 4, 3.
- segregatio nigritarum : apartheid. ---
néolatin; latinitas (Vatican).
- nĭgrĭtĭa,
æ, ou nĭgrĭtĭēs, ēi ou nĭgrĭtūdō, ĭnis, f. : le noir, la
couleur noire, noirceur.
- nĭgrĭtĭa, æ, f. --- Plin.
29, 109.
- nĭgrĭtĭēs, ēi, f. --- Cels.
8, 4.
- nĭgrĭtūdo, ĭnis, f. --- Plin. 9, 134.
- nĭgro,
āre, āvi, ātum : - 1 - intr. -
être noir. --- Lucr. 2, 733. -
2 - tr. - rendre
noir. --- Stat. S. 2, 6, 83 ; Tert. Marc. 4, 8.
- avec acc. grec
nigrantes terga juvenci, Virg. En. 5, 97 : génisses au dos noir.
- Nĭgrœ, m. plur.
: peuplé d’Afrique. --- Plin. 6, 195.
- nĭgrŏgemmĕus, a, um
: aux reflets sombres. --- Solin. 22, 1.
- nĭgrŏr,
ōris, m. [niger] : le noir, la couleur noire,
noirceur. --- Pac. d. Cic. Div. 1, 24; Cels. 2, 1-
- nĭgrum, i, n.
[niger] : le noir, la couleur noire. --- Ov. A. A. 1, 292.
- nĭhĭl, et nīl, n. [nĕ, hīlum, pas un hile]
: indécl. [rôle de subst. et d’adv.].
- nĭhīl Ov. M. 7, 644 ; P. 3, 1, 113.
- voir
la grammaire
- substantif.
1
-
rien.
-
nihil agere, Cic. CM. 15 : ne rien faire.
-
nihil est melius, Cic. Off. 1, 151 : rien n’est meilleur.
-
nihilne præterea
diximus ? Cic. Ac. 2, 79 : n’ai-je rien dit de plus ?
- omnia
habeo neque quicquam habeo; nil quom est, nil defit tamen, Ter. Eun.
243 : j'ai tout et je ne possède rien, et j'ai beau ne rien posséder,
rien ne me manque.
- nihil
ignoveris, Cic. Mur. 65 : ne pardonne rien.
-
victor, quo nihil moderatius, Cic. Fam. 4, 4, 2 : un
vainqueur, dont rien ne surpasse la modération.
- nihil agere cum animus non posset, Cic. Off. 2,
1, 4 : comme l'âme ne peut pas ne rien faire.
-
Crasso nihil statuo
fieri potuisse perfectius, Cic. Br. 143 : j’estime que rien ne
pouvait
arriver alors à plus de perfection que Crassus. --- cf. Cic.
Fam. 16, 5, 2,
etc.
- asperius nihil est humili, cum surgit in altum, Eutr.
1, 181 : il n’y a rien de pire qu’un homme de basse extraction qui
monte dans l’échelle sociale.
- avec gén. nihil
periculi, sceleris, litterarum : pas de danger (aucun danger),
aucun
crime, aucune lettre. --- Cic.
Dom. 58; Marc. 21; Att. 1, 2, 1.
- nihil novi, integri, Cic. Balb. 17 : rien de
nouveau, d’intact.
- justitia nihil expetit praemii, nihil pretii,
Cic. Leg. 1, 48 : la justice n'attend ni récompense ni salaire.
- accord de l’adj. nihil egregium,
Cic. de Or.
1, 134 : rien de remarquable.
- nihil est unum uni tam simile, Cic. Leg.
1, 29 : nulle chose n’est aussi semblable chacune à chacune.
-
nihil unum
insigne, Liv. 41, 20, 7 : pas une seule chose remarquable.
-
nîhil aliud, Cic.
Fin. 4, 46 : rien d’autre.
-
nihil miserabile, Cic. de Or. 64 : rien de
pathétique.
- tours particuliers
-
nihil renforcé par nec... nec...
-
nihil nec obsignatum nec occlusum, Cic. de Or. 2, 248 : rien ni de
scellé
ni d’enfermé. --- cf. Cic. Clu. 1; voir
nec.
- nihil repris par nec.
-
nihil triste nec
superbum, Liv. 2, 30, 5 : rien de pénible ni de tyrannique.
- nihil silvæ
neque ad insidias latebrarum, Liv. 27, 41, 4 : pas de bois ni de
cachettes à embuscades.
- nihil pensi neque moderati, Sall. C. 12, 2
: rien
de pesé ni de ménagé.
- iste nihil umquam fecit sine aliquo quaestu, Cic.
Verr. 2, 5, 11 : (Verrès) n'a jamais rien fait sans quelque profit.
- tecum
nil rei nobis est, Ter. : nous n'avons rien de commun avec toi.
- postremo
tecum nil rei nobis, Demipho, est, Ter. Phorm. 421 : pour en finir,
Démiphon, ce n'est pas à toi que nous avons affaire.
-
nihil est cur (quamobrem ou quod)
: il n’y a pas de
raison pour que. --- voir ces mots.
-
nihil fuit in Catulis, ut... putares, Cic.
Off. 1, 133 : il n'y eut rien chez les Catulus pour faire croire.
-
nihil ad te, ad me [s.-ent. attinet] : cela ne me, ne te
concerne pas;
cela ne m’importe, ne t’importe pas. --- cf. Cic. Pis. 68; de
Or. 2, 139.
-
quando id faciat nihil ad hoc tempus, Cic. Or. 117 : à quel
moment il
doit le faire, cela ne m’intéresse pas maintenant.
-
nihil ad = rien en
comparaison de.
-
sed nihil ad Persium, Cic. de Or. 2, 25 : mais ce
n’était rien au regard de Persius. --- cf. Cic. Leg. 1, 6;
Dej. 24.
-
nihil
non : il n'est rien que ... ne, tout le possible, tout sans exception.
- nihil
non aggressuri sunt homines, si magna conatis magna præmia proponantur,
T. Liv.
: il n’est rien que les hommes ne soient capables d’entreprendre, si
aux grands efforts sont promises de grandes récompenses.
- Antonius
in verbis eligendis nihil non ad rationem dirigebat, Cic. Br. 37, 140 :
Antoine,
dans le choix des mots, ne suivait que les règles.
- nihil
tamen non postulandum putavi, Cic. Fam. 11, 1 : mais il n'est
rien que je ne croie devoir réclamer.
- aperte adulantem nemo non videt, Cic. Læl. 99 : il n'est personne qui
ne reconnaisse clairement un flatteur.
- ou non
nihil : quelque chose. --- Cic. Fam. 4, 14, 2, etc.
- ou haud
nihil Ter. Eun. 641.
- non
nihil (haud nihil, nonnihil) : il n'est pas vrai que rien, quelque
chose ou en quelque
chose.
- non
nihil factum est : il n'est pas vrai que rien n'ait été fait, quelque
chose a été fait.
- nihil
enim eum non efficere posse ducebant, Nep. Alc. 7 : on croyait en effet
qu'il n'y avait rien d'impossible pour lui.
- nihil
est quod non expugnet pertinax opera, Sen. Ep. 5, 50 : il
n'est rien
dont ne vienne à bout la persévérance.
- nihil
est quod non timendum sit, Cic. Att. 2 : il n'est rien qu'on n'ait lieu
de craindre (tout est à craindre).
- nihil
est quod non emi possit, si tantum des quantum velit venditor, Cic.
Agr.
1 : il n'est rien qu'on ne puisse acheter si on donne tout ce que veut
le vendeur.
- nihil
est quod adventum nostrum extimescas, Cic. Fam. 9, 26 : tu
n'as pas
lieu de redouter mon arrivée.
- nihil
est quod timeas, Plaut. : tu n'as rien à craindre.
- nihil
est quod te des in viam, Cic. : il n'y a pas de raison pour que tu te
mettes
en route.
- nihil
est quod scribam, Plin. Ep. 1, 11 : je n'ai rien à t'écrire.
- nihil
est quod discere velis quod ille docere non possit, Plin. Ep. : il n'y
a rien qu'on veuille apprendre qu'il ne puisse enseigner.
- nihil
est jam quod tu mihi succenseas, Plaut. Merc. : tu n'as aucune raison
de
te fâcher contre moi.
- non
nihil temporis, Nep. : quelque temps.
- ne amicis nihil tribuamus, Cic. Fam. 9, 26 : pour ne pas négliger mes
amis.
- nihil
mali non inest, Cic. Att. 4, 2 : tout le mal possible s'y trouve.
- nihil nisi,
nihil aliud nisi : rien que, rien d’autre que. --- voir nisi.
-
nihil aliud quam : - a
- rien d’autre que. - b
- adv. = seulement. --- Liv. 2, 29, 4
; 2, 49, 9 ; 27, 18,
11, etc.
- nihil
aliud fecerunt nisi detulerunt, Cic. Amer. 108 : ils n'ont fait que
dénoncer
la chose (ils ont seulement dénoncé la chose).
- nihil
aliud agerem nisi defenderem, Cic. Sull. 12 : je ne ferais que défendre.
- nihil
aliud quam vectabatur, Suet. Aug. 83 : il se bornait à des promenades
en
litière.
-
si nihil aliud [ellipt.] : à
défaut d’autre chose, faute de
mieux. --- Liv. 30, 35, 8.
- nihil mihi longius quam ut (quam + inf.
) : rien ne me paraît plus long que ... (= il me tarde de ...)
- nihil mihi longius est quam ut te videam : il me
tarde de te voir (je suis impatient de te voir).
- ou nihil mihi
longius est quam te videre.
- nec
mihi longius quicquam est, judices, quam videre hominum voltus, Cic.
Post. 35 : pour moi, je suis impatient de voir paraître ces témoins, et
d'examiner leur figure.
-
nihil... quin, quominus.
-
nihil prætermisi, quin Pompeium a Cæsaris conjunctione avocarem,
Cic. Phil. 2,
23 : je n’ai rien négligé que je ne détourne Pompée de s’unir à
César,
pour détourner ...
-
nihil moror quominus abeam, Liv. 3, 54, 4 : je
n’hésite pas à me retirer.
- nihil minus, Cic. Off. 3, 81 : pas du
tout,
il n’y a rien qui soit moins exact.
- nihil
quidquam (nihil unum, nihil omnino) : rien du tout, rien au monde.
2
- rien = néant, nullité,
zéro.
- omnis dies, omnis hora quam nihil simus ostendit, Sen. Ep. 17, 101 :
chaque jour, chaque heure révèle à l'homme tout son néant.
- ille alter nihil ita est,
ut ... Cic. Att. 1, 19, 4 : le second est le néant à un point que ...
- ille alter nihil ita est,
ut plane, quid emerit, nesciat, Cic. Att. 1, 19, 4 : l'autre
est la nullité
même, au point de ne pas savoir ce que vaut la place qu'il a
achetée. --- cf. Cic. Fam. 7, 27, 2; 7, 33, 1 ; Cæcil. 47.
- nihil
hominis esse, Cic. Tusc. 3, 77 : n’être pas un homme.
- nihil est : il
n’y a rien, c’est le néant = tu ne dis rien. --- Cic. Amer. 58;
Hor. S.
2, 3, 6.
- nihil est : c’est inutile. --- Plaut.
Truc. 851, etc.
- nihil est mittere, Pl. Cap. 344 : il est
inutile d’envoyer.
- adverbe.
3
- en rien, pas du tout, nullement; pour
rien, sans motif.
- beneficio isto legis nihil utitur, Cic. Agr. 2,
61 : il ne se sert pas du tout de ce bienfait de la loi.
- cum est intellectum nil profici [passif impers.] Cic. Tusc. 3, 66
: quand on a compris qu’on n’avance à rien.
- nihil ea re commovetur, Cæs. BG. 1, 40, 12
: cela ne l’émeut pas du tout.
- nihil jam Cæsaris imperium exspectabant, Cæs. BG.
2, 20, 4 : ils n’attendaient plus du tout les ordres de César.
- non nihil tuam prudentiam desidero, Cic. Lig.
10 : je regrette qq peu ta prudence habituelle.
-
Catilinam
nihil metuo, Cic. : je ne crains nullement Catilina.
- nihil
fractus, Tac. : nullement abattu.
- me nil
pænitet, Plaut. Bac. 1183 : je ne regrette nullement.
- Thebani
nihil moti sunt, Liv. 42, 46 : les Thébains ne furent nullement
ébranlés. --- cf. Liv. 3, 65; 6, 38; 49; Sall. C. 16, 5.
- nihil
cedimus Græciæ, Cic. : nous ne cédons en rien à la Grèce.
- cur
ista quæris ? - nihil sane, Plaut. : pourquoi demandes-tu cela ? - pour
rien. ---
Cic. Leg. 1, 1, 4.
- nihil
ad te (s.-ent. hoc
attinet ou hoc
pertinet)
: cela ne te concerne pas, cela ne t'importe pas.
- nihil
ad nos, Cic. Pis. 28 : cela ne nous regarde pas.
- rectene
an secus, nihil ad nos aut, si ad nos, nihil ad hoc tempus, Cic. Pis.
28 : ont-ils tort ou raison ? que nous importe ? ou du moins, ce n'est
pas ici le temps de l'examiner.
- nihil
minus (nihil vero minus), Cic. : pas du tout, pas le moins du monde.
--- Cic. Off. 3, 20, 81; Font. 11, 23.
- voir hors site dicolat-angl dicolat-allem
- nĭhildum
(nĭhil dum), adv. : rien encore, encore rien. ---
Cic. Fam. 12, 7, 2; Att. 7, 12, 4 ; Cat. 3, 6.
- nĭhĭli
: gén. de nihilum.
- nĭhĭlo
: abl. de nihilum.
- nĭhĭlōmĭnus
(nĭhĭlō mĭnus) : - 1
- en rien moins, non moins, pas moins, tout aussi bien. - 2
- néanmoins,
pourtant.
- quattuor, nihilo minus,
Pl. Men. 953 : quatre, pas moins.
- minus dolendum fuit..., sed puniendum
certe nihilo minus, Cic. Mil. 19 : on a moins dû pleurer, mais on
ne
devait certes pas moins punir.
- en
corrélation avec si, etsi,
quamvis,quamquam... : pas moins, néanmoins, tout de
même.
- res, quæ
nihilo minus, ut ego absim, confici possunt, Cic. Fam. 10, 2, 2
: les
choses qui pourtant, même en mon absence, peuvent se régler.
- huic excusatum me velim nihilominus, Phædr. 2,
10 : toutefois je voudrais d'avance me justifier à ses yeux.
- nihilo minus tamen ou
tamen nihilo minus : néanmoins, pourtant.
-
nihilo minus tamen agi posse de compositione, ut hæc non
remitterentur, Cæs. BC. 3, 17, 4 : pourtant [disait-il] il n’était
pas
moins possible, il était tout autant possible de traiter d’un
arrangement, à supposer que ces concessions ne fussent pas faites.
- nihilominus
quam (ac) : autant que.
- nĭhĭlum
(nīlum),
i, n. [ne, hilum] : rien.
- formes contractes hīlum,
nīlo Lucr. 1, 237; 1, 150, etc.; nilo
Cic.
Fam. 3, 12, 4; Att. 12, 28, 1; nihilo
mss Hor. 1, 5, 67 doit être
compté nilo.
- ex nihilo oriri, in
nihilum occidere, Cic. Div. 2, 37 : venir de rien, retomber à rien.
- interire non in nihilum, sed in suas partes, Cic.
Ac. 1, 27 : périr, non
pas en s’anéantissant, mais en se résolvant en ses éléments ...
- haud redit ad nihilum res ulla, sed omnes redeunt in corpora
materiai, Lucr. 1, 248 : aucun corps ne retourne au néant ; mais
tous retournent aux éléments de la matière.
- quam
mihi ista pro nihilo ! Cic. Att. 14, 9, 1 : comme tout cela est
pour moi
sans valeur !
- pro nihilo putare, ducere, Cic. Cæcil. 24; Verr.
2, 40 : regarder comme rien, compter pour rien.
- expressions
particulières
- nihili : de rien, sans valeur.
- homo nihili, Varr. L. 9, 54 : un
homme de rien.
- unde
is nihili ? ubi fuisti ? Plaut. Cas. : d'où sort ce vaurien ?
où étais-tu ?
- gén. de prix esse
nihili, Pl. Ps. 1104 : ne rien
valoir.
- nihili facere, nihili putare : n'avoir
aucune estime pour, ne faire aucun cas de. --- Cic.
Fin. 2, 88; Sest. 114.
- de nihilo : pour rien,
sans raison, sans fondement. --- Pl. Curc. 477; Liv. 30, 29, 4; 34,
61,
13.
- de
nihilo nihil est irasci, quæ te non flocci facit, Plaut. Truc. 769
: il est bien inutile de se mettre en colère contre une
fille qui ne se soucie pas de vous. --- (trad. P. Grimal).
- non
de nihilo, Liv. : non sans raison.
- non
hoc de nihilo est quod, Ter. : ce n'est pas pour rien que.
- nihilo + comparatif
: en rien.
- nihilo beatior, Cic. Fin. 5, 83 : en rien
plus heureux, pas plus
heureux du tout.
- nihilo secius : c. nihilo minus. --- Cæs.
BG. 5, 4, 3; 5, 7, 3, etc.
- nihilo aliter, Ter. Phorm. 530 : pas du tout
autrement.
- abl. de prix non nihilo æstimare,
Cic. Fin. 4, 62 : estimer quelque peu, mettre
quelque prix à.
- nihilum, adv.
: en rien, pas du tout. --- Hor.
S. 2, 3, 54; 2, 3, 210; 2, 8, 41.
- nīl
: c. nihil. --- Cic. Tusc. 3, 66; 5,
111; Fam. 3, 8, 5 ; chez tes poètes, chez Sen., Suet., Tac.
- Nīleūs, ĕi
(ĕos), m. : Nilée [compagnon de Phinée]. ---
Ov. M. 5, 187.
- gr. Νειλεύς.
- Niliacus,
a, um :
- gr. Νειλιακός.
1
- du Nil.
--- Luc. 10, 192
- Niliaca fera, Mart. 5, 65,
14 : le crocodile.
2
-
d’Egypte.
- Niliaca juvenca : Io ou
Isis. --- Mart. 8, 81, 2; 13, 9.
- Niliacum pecus, Stat. Th. 3, 478 : le bœuf
du Nil, le bœuf Apis.
- Niliaticus,
a, um : du Nil.
- Nīlĭcŏla, æ, m. f.
[Nilus, colo] : habitant du Nil. --- Prud. Symm. 2, 496.
- Nīlīdēs, is, m.
: lac de la Mauritanie inférieure. --- Plin. 5, 51 ; Capel. 6,
676.
- Nīlĭgĕna, æ, m. f.
[Nilus, geno] : né(e) au bord du Nil, Egyptien, Egyptienne. ---
Macr. 1, 1, 37.
- Nīlĭŏs, ĭi, f.
: sorte de pierre précieuse. --- Plin. 37, 114.
- gr. Νείλιος.
- Nīlis, ĭdis, f.
: v. Nilides.
- Nīlōtēs, æ, m. :
c. Nilicola. --- Prop. 4, 8, 39.
- Nīlōtĭcus, a, um
: du Nil, égyptien. --- Sen. Nat. 3, 25, 11; Mart. 6, 80,
1.
- gr. Νειλωτικὸς .
- Nīlōtis, ĭdis, adj.
f. : du Nil, d’Egypte. --- Mart. 10, 6, 7 ; Luc. 10, 142.
- nīlum, i, n.
: v. nihilum.
- Nilus
:
1
- Nīlus, i, m. : - a - le Nil [fleuve
d’Egypte]. --- Lucr. 6, 712; Cic. Nat. 2, 130; Plin. 5, 51;
Luc. 10, 199. - b
- le dieu Nil.
--- Cic. Nat. 3, 42; 3, 58.
2
- nīlus, i, m. : un aqueduc. --- Cic. Q. 3, 9,
7; Leg. 2, 2.
- nimbātus, a, um
[nimbus] : qui ressemble à un nuage c.-à-d.
inexistant. --- Pl. Pœn. 348.
- nimbĭfĕr, ĕra, ĕrum
[nimbus, fero] : qui porte la pluie. --- Ov. 4, 8, 60 ; Avien.
Arat. 858.
- nimbōsus, a, um
[nimbus] : pluvieux, orageux. --- Virg. En. 1, 535; Plin. 18,
109.
- nimbus,
i, m. :
1
- pluie d’orage, averse.
--- Lucr. 3, 19 ; Cic. Nat. 2,
14.
2
- nuage de pluie. ---
Pac. d. Cic. Div. 1, 24; Lucil. d. Varr. L.
5, 24 ; Virg. En. 3, 198.
- postquam turmae nimbos fregere ligatos, Petr. 123
: quand les escadrons eurent foulé ces nuages solidifiés (= cette
glace).
3
- nuage enveloppant les dieux.
--- Virg. En.
10, 634; Hor. O. 1, 2, 31.
4
- auréole de saint. ---
Isid. 19, 31, 2.
5
- nuage [de fumée, de
poussière]. ---
Virg. En. 5, 666.
- nimbus
arenæ, Virg. G. 3, 110 : nuage de poussière.
6
- nuage [de traits, etc.]
--- Liv. 33, 18, 5;
Mart. 9, 39, 5; Sil. 5, 215.
- nimbus
telorum, Luc. 4, 776 : grêle de traits.
- nimbus
peditum, Virg. En. 7, 793 : nuée de fantassins.
7
- fig. orage, malheur. --- Cic. Att.
15,
9, 2.
- hunc quidem nimbum cito transisse
laetor, Cic. Att. 15, 9, 2 : je suis heureux que l'orage ait passé
rapidement.
- nĭmĭē,
adv. [nimius] : trop, avec excès. ---
Capit. Gord. 6, 2; Pall. 4, 10, 27; Macr. 4, 6, 15.
- nĭmĭĕtās,
ātis, f. [nimius] :
1
- surabondance,
excès. --- Pall. 2, 13, 5.
2
- hyperbole.
--- Macr. S. 4, 6, 15.
3
- prolixité.
--- Arn. 4, 10.
- nĭmĭō,
adv. [nimius] : trop, à l'excès,
extrêmement.
- nimio
magnus, Plaut. : excessivement grand.
- nimio mavolo, Pl. Pœn. 303 : j’aime
infiniment mieux.
- nimio + compar. = multo.
- nimio
plus : beaucoup plus. --- Anton. d. Cic.
Att. 10, 8 A. 1.
- nimio plus est indoluisse semel, Ov. Tr. 2, 1,
210 : (César) cela dépasse tout mesure que tu aies souffert une fois.
- ne doleas plus nimio memor inmitis Glycerae, Hor. O. 1, 33, 1 :
ne gémis plus, ne te souviens plus sans fin de la cruelle Glycéra.
- nimio
melius, Pers. 1, 3, 31 : beaucoup mieux.
- nimio minus saevos jam sum, Astaphium, quam
fui, Plaut. Truc. 673 : je suis beaucoup moins terrible qu'autrefois,
Astaphie.
- nimio
celerius veniet quod molestum’st, quam id quod cupide petas, Plaut.
Most. 72 : les ennuis arrivent souvent plus vite que ce nous désirons
ardemment.
- nĭmĭopĕrĕ
(nĭmĭo opĕrĕ), adv. : de façon excessive. ---
Cic. Verr. 4, 132; Par. 36.
- nīmīrum,
adv. [ni pour ne,
mirum] : - 1
- ce n'est pas étonnant, certes, assurément. -
2
- ironiquement sans
doute, c'est sans doute
que, apparemment.
- (Lebaigue
P. 820)
- cumque plurimas et maximas commoditates amicitia contineat, tum illa
nimirum præstat omnibus, quod bonam spem prælucet in posterum, Cic.
Læl. 23 : s'il est vrai que l'on peut attendre beaucoup et de très
grands avantages de l'amitié, il en est un cependant qui tient
certainement le premier rang : elle fait luire sur l'avenir un beau
rayon d'espoir.
- res
nimirum omnium maxima, Cic. Mur. 45 : affaire certainement la plus
importante
de
toutes. --- Ter.
Eun.
268 ; Cic. Off. 2, 71 ; Br. 32.
-
nimirum similiter arbitrantur isti bonorum emptores vos hic, talis
viros, sedere qui excipiatis eos qui de suis manibus effugerint, Cic.
Am. 151 : sans doute qu'à leur exemple ces acquéreurs croient que des
hommes tels que vous siègent ici pour saisir les victimes échappées de
leurs mains.
- aperienda nimirum nocte janua fuit, Liv. 40, 9, 1 : sans doute
j'aurais dû ouvrir ma porte la nuit.
--- Hor. S. 2, 2, 106; Tac. H. 1, 33.
- nĭmĭs,
adv. :
1
- trop,
plus qu’il ne faut. --- Cic. Leg. 3, 1 ; de Or. 3,
128; Dej. 36.
- nimis multa, Cic. Br. 318 : trop de choses,
de détails.
- illud
non nimis probo, quod scribis, Cic. Fam. 12, 30, 15 : ce que tu écris,
je ne l'appouve pas trop.
- nimis
id genus ego odi male, Plaut. Rud. 920 : c'est une engeance que je
déteste à mort.
- ne
quid nimis, Ter. And. 91 : rien de trop ! (pas d'excès !).
- nimis
dixi, Plin. Pan. 45 : j'en ai trop dit.
- nos nimis
acres (fuimus), vos fortasse sapientius excessistis urbe ea quam
liberaratis, Cic. ad. Brut. 1, 15, 5 : je fus jugé trop ardent;
peut-être avez-vous montré trop de sagesse d'abord en sortant de cette
ville que vous veniez de délivrer.
- nimis + gén. lucis
nimis, Ov. : trop de lumière.
- haec loca lucis habent nimis, Ov. F. 6, 115
: il y a trop de jour ici.
- habere
nimis insidiarum, Cic. Or. 51, 170 : employer trop d'artifices.
- nimis est + inf.
: c’est trop de. --- Mart. 4, 82, 7.
- nimis
est fuisse... Sen. : c'est trop d'avoir été...
- non
nimis, Cic. de Or. 1, 133 : pas trop. --- cf. Att.
7, 24, 1.
- ou haud
nimis Liv. 8, 4.
- illi
mors gravis incubat qui, notus nimis omnibus, ignotus moritur sibi,
Sen. Th. 401 : la mort n'est un malheur que pour l'homme qui, trop
connu de tous, arrive au terme fatal sans se connaître lui-même.
2
- extrêmement, énormément,
beaucoup. --- Pl. Amp. 216; Rud. 920; Ter. Eun. 786
; Cic. Leg. 1, 27.
- nimis quam, Pl. Most. 511 : extrêmement.
- nimis
quam formido, Plaut. Most. 511 : j'ai très grand peur, je crains fort.
- quod ego quidem nimis quam cupio ut inpetret,
Plaut. Capt. 103 : ce en quoi je souhaite plus que tout qu'il
réussisse. --- trad. Pierre Grimal, folioclassique.
- nimium
:
1
- nimĭum, ii, n.
[nimius] : trop grande quantité,
excès.
- inter nimium et parum esse, Cic. Off. 1, 89
: se trouver
intermédiaire entre le trop et le trop peu.
- nimium lucri dare alicui,
Cic. Verr. 3, 78 : donner à qqn un bénéfice excessif.
- omnia nimia, Cic.
Rep. 1, 68 : tous les excès.
- omne
nimium, Quint. : tout excès, toute exagération.
- nimia,
orum, Cic. : les superfluités.
2
- nimĭum, adv. [nimius] :
a
-
trop.
- nimium diu, Cic. Phil. 3, 36 : trop longtemps.
- nimium sæpe, Cic. Sest. 77 : trop
souvent.
- nimium multi, Cic.
Clu. 128 : trop nombreux, un trop grand nombre.
- nimium mirari, Cic.
Verr. 4. 124 : admirer trop.
b
- par trop, excessivement,
extrêmement.
- id mandavi Philotimo, homini forti ac nimium
optimati, Cic. Att.
9, 7, 6 : j’ai donné cette mission à Philotimus, homme énergique
et
extrêmement partisan des bons citoyens.
- o fortunatos nimium agricolas !
Virg. G. 2, 458 : ô trop heureux les hommes des champs !
- felix, heu nimium felix, si litora tantum numquam
Dardaniæ tetigissent nostra carinæ
! Virg. En. 4, 657 : que je serais heureuse, trop heureuse hélas, si
les Dardaniens avec leurs navires n'avaient jamais touché nos rivages !
-- Stat. S. 3, 3, 25.
- nimium vellem,
Ter. Eun. 597 : j’aurais vivement désiré. --- cf. Plaut.
Trin. 931, etc.
- [expression adverbiale.]
- nimium quantum : extrêmement.
- sales in dicendo
nimium quantum valent, Cic. Or. 87 : les plaisanteries ont une
efficacité
prodigieuse dans les discours. --- cf. Cic. Fin. 4, 70.
- nĭmĭus,
a, um [nimis] :
1
- qui passe la mesure,
excessif.
- nimiæ
amicitiæ, Cic. Læ. 45 : amitiés excessives.
- nimia vestra benignitas, Cic.
Caec. 9 : votre excessive bienveillance.
- vitem coērcere, ne nimia
fundatur, Cic. CM 52 : réprimer la vigne pour qu'elle ne
se développe pas outre mesure.
- nimium est videre, Cic. Verr. 4, 125
: c’est trop de voir.
- non est nimium + prop.
inf. : il n'est pas excessif que. --- Cato, Agr.
57, 2.
- en
parl. des pers. nimius rebus secundis, Tac. H. 4,
23 : à qui le succès
fait oublier toute mesure.
- nimius
mero, Hor. O. 2, 12, 5 : qui a bu trop de vin.
- ignavissimus quisque ... nimii verbis, Tac. H. 1, 35 : les plus
lâches ... étaient pleins de jactance.
- nimius animi, Sall. H. 4, 73 : de
sentiments
démesurés, trop présomptueux. --- cf. Liv. 6, 11, 3.
- nimius sermonis, Tac. H. 3,
75 : parlant trop. --- cf. Sil. 5, 232.
- (legio) legatis nimia ac formidolosa erat, Tac.
Agr.
7 : (la légion) était pour les légats indisciplinée et redoutable.
- quod in honoribus decernendis essem nimius, Cic.
ad Br. 1, 15, 3 : (tu me reproches) d'aller trop loin dans les
honneurs à accorder.
- illud
non nimium probo, Cic. Fam. 12, 30, 7 : cela, je ne l'approuve pas
particulièrement.
2
- extrêmement, excessivement
grand.
- homo nimia pulchritudine, Plaut. Mil.
998 : homme d’une beauté extrême.
- nimius adfectator risūs, Quint. 6, 3, 3 : (Cicéron) trop enclin à la
plaisanterie.
- nimia mira, Pl. Amp. 616 : des choses
par trop prodigieuses. --- voir nimio
et nimium.
- Nimrod ou Nimroch : v. Nemrod.
- Ninev- : v.
Nïniv-.
- ningit
(ninguit), ĕre, ninxit (impers.)
: il neige.
- spatium
quā ningitur (passif),
Apul. Flor. 2 : l'endroit
où il neige.
- ningunt
rosarum floribus (tournure
personnelle), Lucr.
2, 627 : ils font tomber une pluie de roses.
- ningŏr,
ōris, m. [ningo] : chute de neige. ---
Apul. Mund. 9.
- Ninguārĭa, æ,
f. : une des îles Fortunées. --- Plin. 6, 204.
- ninguĭdus
(ningĭdus), a, um [ninguis] : - 1
- couvert de neige, neigeux. ---
Aus. Ep. 24, 68; Prud. Apoth. 729; Cath. 5, 97. - 2
- qui amène la neige. --- Prud. Apoth. 739.
- 3
- qui tombe comme la neige. --- Prud. Cath.
5, 97.
- ninguidus
cibus, Prud. : la manne.
- ninguis,
is, f. (arch. = nix) : neige. --- Lucr. 6, 736;
Apul. d. Prisc. 6. 94.
- Niniva,
æ (Ninivē, ēs), f. : Ninive (ville d'Assyrie). --- Aug. Civ.
Dei, 16, 3; Vulg. Gen. 10, 11; Paul. Nol. Carm. 23, 168; Alcim. 4, 357.
- Ninivitæ, ārum (ūm), m. : les habitants de Ninive. --- Prud.
Cath. 7, 131; Vulg. Matt. 12, 41.
- Nĭnĭvītĭcus,
a, um : de Ninive. ---
Hier. Is. 3, 7, 16.
- Ninnĭus,
ĭi, m. : nom d'une gens de Campanie. --- Liv. 23, 8.
- L. Ninnius Quadratus, un tribun de la
plèbe. --- Cic. Att. 3, 23, 4; id. Sest. 31, 68.
- Ninnius Crassus, qui traduisit l'Iliade
en latin. --- Prisc. 865 P.; cf. Non. p. 475, 14.
- Ninus :
1
- Nĭnus, i, m. : - a
- premier roi des Assyriens, époux de
Sémiramis, qui donna son nom à Ninive. --- Just. 1, 1, 7; Curt. 3,
3,
16; Ov. M. 4, 88. - b
- autre nom de Hiérapolis. --- Amm. 14, 8, 7 ;
23, 6,
22.
2
- Nĭnus ou
Nĭnŏs, f. : Ninive. --- Plin. 6, 117 ; Tac. An. 12, 13; Luc.
3, 215.
- Nĭnya
(Nĭnyās), æ, m. : Ninyas (fils de Ninus et de Sémiramis). ---
Just. 1, 1, 10.
- Nĭŏba,
æ (Nĭŏbē, ēs), f. : - 1
- Niobé [fille de Tantale et
femme d’Amphion] ; v. sa légende dans
Ov. M. 6, 155. - 2
- Nioba [fille
de Phoronée]. --- Hyg. Fab. 145. - 3
- Niobé [fontaine de
l’Argolide]. --- Plin. 4, 14.
- gr.
Νιόϐη, ης.
- Nĭŏbē --- Prop. 2, 20, 7 ; Ov. M. 6,
148.
- Nĭŏba. --- Cic. Tusc. 3, 63.
- Nioba fingitur lapidea, Cic. Tusc. 3, 63 :
Niobé est représentée en pierre.
- Nĭŏbēus,
a, um : de Niobé. --- Hor. O. 4, 6, 1.
- Nĭŏbĭdēs, æ,
m. : fils de Niobé. --- Hyg. Fab. 11.
- voir hors site
: Niobé.
- Nĭphātēs,
æ (qqf. i), m. : le Niphate.
- gr. Νιφάτης.
1
- fleuve de la Grande Arménie. ---
Luc. 3, 245 ; Juv. 6, 409.
2
- partie du mont Taurus. ---
---
Virg. G. 3, 30; Hor. O. 2, 9, 20; Mel. 1, 15, 2.
- Nīphē,
ēs, f. : Niphé (nymphe de Diane). --- Ov. M. 3, 171.
- gr. Νίφη.
- Nipparēnē, ēs, f.
: ville de la Perse. --- Plin. 37, 175.
- Niptra,
n. plur. [νίπτρον, eau pour se laver] : les
Purifications
[titre d’une tragédie de Sophocle et de Pacuvius]. --- Cic. Tusc.
2,
48; Gell. 13, 2, 3.
- gr. Νίπτρα.
- Nīreūs, ĕī ou ĕŏs, m. : Nirée [roi de Samos]. ---
Hor. O. 3, 20, 15 ; Ov. P. 4, 13, 16.
- gr. Νιρεύς.
- nis, arch. pour nobis.
--- P. Fest. 47.
- Nîsa, æ,
f. : nom do femme. --- Virg. B. 8, 26.
- Nisæa, æ, f.
: Nisiæa.
- Nisæus,
a, um : de Nisus (père de Scylla). --- Ov.
F. 4, 500.
- Nisan,
indécl. m. : Nisan (mois des Hébreux, mars-avril).
- Nīsēis, ĭdis, f.
: fille de Nisus [Scylla]. --- Ov. Rem. 737.
- Nīsēĭus, a, um
[Niseis] : de Scylla. --- Virg. Cir. 390; Ov. M. 8, 35.
- nĭsĭ,
conj. :
- arch. nisei S.
C. Bac. ; nise L. Rubria; nesi Fest. 164.
- voir l'article antérieur
nisi.
1
-
si ne... pas, dans le cas où ne... pas.
- nemo mihi persuadebit eos tanta esse conatos...,
nisi animo cernerent,
Cic. CM 82 : personne ne me persuadera qu’ils auraient fait de si
grands
efforts..., s’ils n’avaient eu la claire vision que...
- præclare
viceramus, nisi fugientem Lepidus recepisset Antonium, Cic. Fam. 12,
10, 3 : nous avions une belle victoire, si Lépidus n’avait
accueilli
Antoine fugitif.
2
- excepté si, à moins que.
- id, nisi Quintus...
mavult, suscipiam, Cic. Leg. 1, 13 : cet exposé, à moins que
Quintus ne
préfère..., je l’entreprendrai.
- nisi si
: seulement dans le cas où. ---
Varr. R. R. 2, 9; Cic. Fam. 14, 2, 1; id. Cat. 2, 4, 6.
- nisi si
vellent voces inanes fundere, Cic. Tusc. 3, 42 : à moins qu'ils ne
voulussent émettre des paroles vides de sens. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
127, éd. Vuibert.
3
-
excepté, si ce n’est.
- in
extrema India deprehensus et ad supplicium ductus quid aliud
clamitares, nisi te civem esse Romanum ? Cic. Verr. 2, 5, 166 : arrêté
au fond de l’Inde et mené au supplice, quelle autre chose crierais-tu
si ce n’est que tu es citoyen ?
romain ?
- stoici
negant quemquam nisi sapientem divinum esse posse, Cic. Div. 2, 63 :
les stoïciens déclarent que personne sauf le sage ne peut être divin.
- en corrél. avec
terme négatif.
- nemo... nisi qui, Cic. Br. 23
: personne... si ce
n’est celui qui.
- negant quemquam esse virum bonum, nisi
sapientem,
Cic. Læl. 18 : ils prétendent que personne n’est homme de bien
sauf le
sage.
- hoc sentio, nisi in bonis, amicitiam esse non
posse, Cic. Læl. 18 : mon sentiment est que, sauf entre hommes de
bien, il ne peut y avoir d’amitié.
- nulla me causa impulisset, nisi
ut... comprimerem, Cic. Vat. 2 : aucune raison ne m’aurait
déterminé, si
ce n’est l’intention de réprimer...
- quæ nisi vigilantes homines, nisi
sobrii, nisi industrii consequi non possunt... Cic. Cæl. 74 : les
résultats que seuls les hommes vigilants, les hommes réservés, les
hommes actifs peuvent atteindre...
- audistis quæstoriam rationem
relatam, legationem non nisi condemnato et ejecto qui posset
reprehendere, Cic. Verr. 1, 98 : vous avez entendu que les comptes
de la
questure ont été remis, que ceux de la légation l’ont été seulement
après la condamnation et l’expulsion de celui qui pouvait en faire la
critique.
- nonnisi, formant adv.
= seulement, est fréquent chez Sen.
Quint, etc.
- si nihil aliud fecerunt nisi rem detulerunt, Cic.
Amer.
108 : s’ils n’ont fait que dénoncer la chose.
- nihil nisi, nihil aliud
nisi : rien que, rien d’autre que. --- cf. Cic. de Or. 2,
52; Phil. 3, 13.
- non
aliter... nisi, Liv. 45, 11, 11 : seulement à la condition que.
4
- [en
corrél. avec interrog.]
- quid est pietas nisi... ? Cic. Planc. 82
: qu’est-ce qu’une pieuse affection si ce n’est... ?
- quæ est alia
fortitudo nisi... ? Cic. Tusc. 5, 41 : le courage est-il autre
chose
que...?
- unde... nisi ab... ? Cic. Nat. 2, 79
: d’où... si ce n’est de...
?
- quid interest nisi quod... appello ? Cic. Fin. 5,
89 : quelle différence
y a-t-il si ce n’est que j’appelle... ?
5
- [tours particuliers].
- nisi quod : excepté ce fait que, excepté
que, avec cette réserve que.
- omnia sunt communia nisi quod ... Cic. Fam. 13,
1, 2 : tout est commun sauf
que ... --- cf. Cic. Att. 2, 1, 11; Tusc. 3, 58.
- nisi quia, Ter. Eun. 736 : avec
cette restriction que, mais.
- nisi si : excepté si. --- Cic. Fam.
14, 2, 1; Att. 10, 1, 2; Cat. 2, 6; Phil. 2, 70; Inv. 2, 171.
- nisi
ut : à moins que. --- Suet. Cl. 35.
- [transitions
restrictives et
généralt. ironiques] nisi forte, nisi vero, qqf nisi seul
: à moins que
par hasard. --- Cic. Mil. 17; 8; CM 33, etc.
- [seconde restriction
greffée sur la première] nisi forte quisquam.. nisi
qui, Tac. D.
21 : à moins que par hasard qqn... sauf celui qui = personne
assurément
ne... sauf celui qui. --- cf. An. 3, 57.
- voir hors site dicolat-angl dicolat-allem
- Nīsĭas,
ădis, f. [Nisus] : femme de Mégare (en Sicile, où régnait
Nisus).
- Nisiades matres Nisiadesque
nurus, Ov. H. 15, 54 : femmes et jeunes filles de
Mégare.
- Nisiæa,
æ, f. : région de la Parthie. --- Plin. 6, 113.
- Nĭsĭbis
(Nĕsĕbis), is, f. : Nisibis. - 1
- ville de Mésopotamie, auj. Nisibin. --- Plin. 6, 42; Tac. An. 15,
5; Amm.
25, 7, 9; 25, 8, 27. - 2 - ville d'Arie. --- Amm.
23, 6, 69.
- gr. Νίσιϐις.
- Nĭsĭbēni,
ōrum, m. : les habitants of Nisibis. --- Amm.
25, 8, 13.
- Nisicathæ, ārum,
m. : peuple
d'Ethiopie. --- Plin. 6, 194.
- Nisitæ, ārum,
m. : peuple
Ethiopie. --- Plin. 6, 194.
- Nisuetæ,
ārum, m. : les Nisuètes (peuple d'Afrique). --- Liv.
33, 18.
- nisus
:
1
- nīsus (nixus), a, um
: part. passé de nitor.
- ipse
genu nixus flammas exsuscitat aura, Ov. F. 5, 507 : le vieux, un genou
à terre, ravive les flammes en soufflant.
2
- nīsŭs (nixŭs), ūs,
m. : - a
- action
de s’appuyer, effort pour se mouvoir, effort. - b
- efforts de l'enfantement, enfantement.
- nisu eodem, Virg. En. 5,
437 : le corps se maintenant
dans la même assiette (posture).
- pedetentim et sedato
nisu, Pac. d. Cic. Tusc. 2, 21, 48 : d'un pas lent, tout doucement.
- insolitos
docere nisus, Hor. O. 4, 4, 8 : apprendre à faire des
efforts inhabituels.
- nisus
evomentis, Tac. An. 12, 67 : efforts de celui qui vomit,
efforts pour
vomir.
- uti
nisus per saxa facilius foret, Sall. J. 94 : pour grimper plus
facilement
entre les rochers.
- ad summum
pervenire non nisu, sed impetu, Quint. 8, 4, 9 : arriver au
faîte non par
une lente escalade, mais d'un bond.
- claudicat
pennarum nisus, Lucr. 6, 834 : ** l'effort des ailes boîte**, les
oiseaux battent de l’aile.
- quæ
dubia nisu videbantur, Sall. J. 94, 2 : les endroits qui
paraissaient
difficiles à escalader.
- ad
summum non pervenit nisu sed impetu, Quint. 8, 4, 9 : il parvint au
sommet
non avec effort mais d'un élan rapide.
- astra,
quæ nixu suo... Cic. : les astres qui, par leur gravitation...
- nisu
uno fluere, Lucr. : avoir un mouvement uniforme.
- nixibus
edere, Virg. : enfanter.
- nisus parientium, Fest. : travail de l'enfantement.
3
- nīsus, i, m. :
épervier (oiseau de proie). --- Ov. cf.
infra.
4
- Nīsus, i, m. :
Nisus.
- gr. Νῖσος.
a
- roi de Mégare,
père de Scylla, qui fut changé en épervier. --- Ov.
M. 8, 8 ;
Virg. G. 1, 401.
b
- père du cinquième Bacchus. --- Cic.
Nat. 3,
58.
c
- Troyen,
ami d'Euryale. --- Virg. En. 5, 294
; 9, 176.
- voir hors site
: Nisus.
- Nisyrŏs
(Nisyrus), i, f. : - 1
- île voisine de la Carie. --- Plin.
5,
133. - 2
- ville de l'île de Calydne. --- Plin.
5, 133.
- gr. Νίσυρος.
- nitălōpĭces,
acc. -as, f. plur. : sorte de renards indiens. --- J.-Val.
3, 17.
- nītēdŭla,
æ, f. : petit mulot, petit rat des champs. --- Cic.
Sest. 72; Arn. 2, 47; Serv. G. 1, 181.
- nĭtĕfăcĭo,
ĕre, fēci, factum [niteo + facio] : - tr. - rendre brillant. --- Gell.
18, 11, 3;
Juvc. 1, 607.
- nĭtĕfactus,
a, um : part. passé de nitefacio; rendu brillant.
- nitela
:
- (Lebaigue
P. 820 et P.
821)
1
- nītēla (nītella), æ, f. : - a
- (c. nitedula)
mulot,
rat des champs. --- Plin.
8, 224 ;
Mart. 5, 37, 8. - b
- écureuil. --- Solin.
23, 4.
2
- nĭtēlla, æ, f. [niteo] : - a
- éclat.
- b - ce qui rend
brillant.
- nitelæ
pulveris, Sol. 23, 4 : poudre d'or, paillettes d'or.
- nitelæ
oris, Apul. : poudre dentifrice.
- nītēlīnus
(nītellīnus), a, um : gris de souris. --- Plin.
16, 177.
- nītella
: c. nitela.
- nitens
:
1
- nĭtens, entis :
part.-adj. de niteo.
a
- luisant, brillant, éclatant.
--- Hor. O.
2, 7, 7 ; Virg. En. 1, 228 ; Liv. 9, 40, 5.
- Tyrio
nitentior ostro flos, Ov. M. 10, 211 : une fleur plus brillante que la
pourpre de Tyr.
- fig. gloriā
nitens, Liv. 3, 12 : brillant de gloire.
b
- gras,
bien nourri, vigoureux, en pleine végétation, florissant. --- Virg.
G. 1, 153.
c
- orné, brillant (style). --- Cic.
Br. 238.
2
- nītens, entis :
part. prés. de nitor.
- nĭtĕo,
ēre, ŭi : - intr. -
1
- reluire,
luire, briller.
- luna nitet : la lune brille. --- Lucr.
1, 9 ; 5,
705.
- nitent unguentis, Cic.
Cat. 2,
5 : ils sont tout luisants de pommades.
- deterius Libycis nitet
herba
lapillis ? Hor. Ep. 1, 10, 19 : le gazon brille-t-il moins que
les
mosaïques de Libye [en marbre de Libye] ?
- æra nitent usu, Ov. Am. 1,
8, 51 : l'airain devient brillant à l'usage. --- Tibul.
1, 4, 64; Mart. 9, 58, 6; 8, 6, 10.
2
- être
florissant, riant
[champs]. --- Virg.
En. 6, 677.
3
- être
gras, bien portant. --- Plaut. Bac.
1124
; Plin. 18, 27.
- unde
sic quæso nites? Phædr. 3, 7, 4 : d'où te vient, je te prie, cette
mine
florissante?
4
- être
abondant, prospère.
- vectigal
in pace nitet, Cic. Agr. 1, 21 : les revenus sont
florissants dans la paix.
- res
ubi magna nitet, Hor. S. 2, 5, 12. : où brille l'opulence.
- omnia nobilibus oppidis
nitent, Plin. 3, 49 : partout abondent de villes célèbres.
5
- être
brillant, propre
[maison]. --- Plaut.
Ps. 161.
6
- fig.
briller, paraître brillant, beau. --- Hor.
O. 1, 5, 12; Mart. 10, 89, 3.
- nitet
ante alias regina comesque Pelides, Stat. Achill. 2, 148
:
la reine les surpasse toutes en beauté, de même que le
fils de Pélée qui l'accompagne.
7
- être
brillant, net [style].
--- Cic.
Fin. 4, 5.
- ubi
plura nitent in carmine, non ego paucis offendar maculis, Hor.
A.
P. 351 : si, dans un poème, les beautés l'emportent, quelques
taches ne me choqueront pas.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- Niteris
natio : peuple du pays des Garamantes. --- Plin.
5, 37.
- nĭtesco,
ĕre [niteo] : - intr. -
1 - devenir luisant, se
mettre
à
briller, à luire. --- Cic. Arat. 174 ; Virg. En. 5,
134.
2
- devenir gras,
prendre de l'embonpoint. --- Plin. Ep. 2,
17, 3.
3
- pousser, croître. --- Plin.
12, 112.
4
- prendre de l'éclat, se
développer, s'améliorer. --- Her. 3, 29;
Quint. 9, 4, 5.
- Nitibrum,
i, n. : ville d'Afrique. --- Plin. 5, 37.
- nitĭbundus,
a, um : - 1
- qui fait de grands efforts. --- Gell.
1, 11,
8. - 1 - qui
presse, accablant. --- Solin. 25, 12.
- nĭtĭdē,
adv. [nitidus] : - 1
- avec éclat. --- Plaut.
Truc. 354.
- 2 -
splendidement, royalement. --- Plaut.
Cist. 11 ;
Cas. 748.
- nĭtĭdĭtās,
ātis, f. [nitidus] :
beauté, éclat. --- Att. Tr. 254.
- nĭtĭdĭuscŭlē,
adv. : avec quelque éclat, un peu proprement. --- Plaut.
Ps. 774.
- nĭtĭdĭuscŭlus,
a, um : qq peu luisant [de parfums]. --- Plaut.
Ps. 220.
- nĭtĭdo,
āre, ātum [nitidus] : - tr. - 1
- rendre brillant. --- Col.
12, 3, 9; 8, 5 ; Pall. 3, 17, 1. -
2
- laver, nettoyer. --- Enn.
Tr. 166.
- nitidari, Acc. 203
: se laver.
- nĭtĭdŭlus,
a, um [nitidus] : coquet. --- S.
Sev. 2, 8, 3.
- nĭtĭdus,
a, um [niteo] :
1 - brillant,
luisant, resplendissant.
- nitidæ
ædes, Plaut. St. 65 : maison
propre (bien tenue).
- nitida
(plur. n.) : tons lumineux (d'un tableau).
- caput obscura nitidum
ferrugine tegere, Virg. G. 1, 467
: couvrir sa tête brillante d'une sombre rouille (en parl. du
soleil). --- Ov. M. 2, 3.
2
- gras,
engraissé.
- æque
jumenta nitida ex castello educere ... ac si... Nep.
Eum. 5,
6 : tirer ses chevaux de ce fort aussi gras que
si...
3 - florissant
de santé, de bonne mine, resplendissant, beau, élégant, coquet.
- nimis nitida femina,
Plaut. Mil. 1002 : femme très belle. --- Aul.
40; Cic. Cat. 2, 10, 22.
- ex nitido fit rusticus,
Hor. Ep. 1, 7, 83 : de citadin il devient campagnard.
- si
nitidior sis, Plaut. : si tu te faisais beau.
- nitidior vita, Plin.
13, 100 : vie assez élégante.
4 - gras,
fertile, luxuriant.
- nitidæ
fruges, Lucr. 2, 594 : riches moissons.
- campi nitidissimi, Cic.
Verr. 2, 3, 18, § 47 : plaines très riches.
- nitidissima arboris pars,
Plin. 17, 14, 24, § 104 :
- poét
nitidissimus annus, Ov. F. 5, 265 : année très riche.
5 - [style]
brillant, soigné, orné, raffiné.
- Cic.
de Or. 1, 18, 81; Part. 5, 17; Quint. 10, 1,
79; 1, 7,
35; 8, 3, 18; 49; 12, 10, 78; 11, 3,
26; Juv. 11,
178.
- nitida
vox, Quint. : voix bien timbrée.
- Nĭtĭobrīges
(Nĭtĭobroges), um, m. : les Nitiobriges ou
Nitiobroges (peuple de la
Gaule Celtique, auj. de la région d'Agen).
- nitor
:
1
- nītor, nīti, nīsus
(nixus) sum :
- impér. forme
active nitito Cic.
Rep. fr. d. Diom. 340, 1; inf.
nitier, Lucr. 1, 1059; arch. gnitor,
gnixus P. Fest. 96.
a
- s’appuyer sur.
- souv. avec abl. hastili
niti,
Cic. R. Perd. 21 : s'appuyer sur la hampe
d'une lance.
- mulierculā
niti, Cic.
Verr. 5, 86 : s'appuyer sur l'épaule d'une femme.
- niti
hastā, Virg. En. 6, 760 : s'appuyer sur une lance.
- niti
aliquo : s'appuyer sur qqn.
- poét.
in hastam niti,
Virg. En.
12, 390 : s'appuyer sur une lance.
- fig.
alicujus consilio niti, Cic. Off. 1, 122 : s'appuyer sur les
conseils de qqn.
- lubrica conjectatione
niti, Gell. 14, 333 : s'appuyer sur une conjecture incertaine.
- tu eris unus, in quo
nitatur
civitatis salus, Cic. Rep. 6, 12 : toi, tu
seras le seul appui sur lequel repose le salut de la
cité.
- is, cujus in vita
nitebatur salus civitatis, Cic.
Mil. 19 : l'homme sur les jours duquel reposait le salut de la
cité.
- ubi
nitere ? Cic. Verr. 2, 155 : sur qui t'appuieras-tu?
b
- s'appuyer,
se raidir, s'arc-bouter pour faire un mouvement,
pour se déplacer; s'avancer vers.
- fluviatiles quædam
serpentes,
simul ac primum niti possunt, aquam persequuntur, Cic. Nat. 2, 124
: certains
serpents aquatiques, aussitôt qu'ils peuvent se
traîner, recherchent l'eau.
- nituntur gradibus, Virg.
En. 2, 443 : ils
s'efforcent de monter les échelons. --- Enn. An.
161.
- in rupes niti, Luc. 4,
37 : grimper à des rochers.
- niti corporibus, Sall. J.
60, 4 : faire des
mouvements de corps.
- oratus
multa prece, nitere porro, Hor. Ep. 1, 13, 18 : si on t'adresse mille
prières, va de l'avant (= sois ferme, poursuis ton chemin).
c
- faire
des efforts pour se relever.
- Sall. J.
101, 11 ; Suet. Vesp. 24.
- en
parl. de la gravité des corps deorsum
niti, Lucr. 6, 335 : tendre vers le bas.
--- cf. Lucr. 1,
1056 ; Cic. Nat. 2, 115.
d - fig.
faire effort.
- tantum,
quantum potest quisque, nitatur, Cic. CM 33 : que les efforts
soient
proportionnés aux moyens de chacun.
- summa
ope niti : faire les plus grands efforts.
- pro libertate summa ope
niti,
Sall.
J. 31, 17 : faire les plus grands efforts pour la liberté.
- summa
nituntur opum vi, Virg. En. 12, 552 : ils donnent avec toutes
les
forces
dont ils sont capables.
- ad sollicitandas civitates
niti, Cæs. BG. 7,
63, 2 : faire des efforts pour gagner les cités.
- absol.
nitendo,
Cic. Tusc. 1, 5, 10 : en faisant des efforts.
- niti + inf.
: s'efforcer
de. --- Cæs. BG. 6, 37, 10 ; Sall. J. 25,9
; Nep. Pelop. 2.
- niti
capere : tâcher de prendre.
- niti ut... : s'efforcer de. --- Nep.
Milt. 4, 2.
- niti ne... : s'efforcer d'empêcher
que... --- Sall. J. 13, 8.
- absol. virtute
et patientia nitebantur atque omnia vulnera sustinebant, Cæs. BC. 1,
46 : à force de courage et d'obstination, ils résistaient et
supportaient toutes leurs blessures.
d
- tendre
vers, s'efforcer d'atteindre.
- haud
optimi cujusque animus ad inmortalitatem et gloriam niteretur,
Cic. CM 82 : les meilleurs d'entre les hommes ne s'efforceraient pas
d'atteindre une gloire impérissable.
- niti
ad sidera, Virg. : s'élever vers le ciel.
- niti
ad majora, Quint. prooem. § 20
: avoir
des visées plus hautes. --- Ov.
Am. 3, 4, 17.
- nitimur in vetitum semper cupimusque negata, Ov. Am. 3, 4, 17 : nous
aspirons toujours à ce qui est défendu, et désirons ce qu'on nous
refuse.
- nihil
contra se regem nisurum existimabat, Cæs. BC. 2, 37 : il
pensait que le roi
n'entreprendrait
rien contre lui.
- niti + prop. inf. : s'efforcer
de démontrer que.
- nitamur
igitur nihil posse... Cic. Ac. 2, 68 : soutenons donc énergiquement que
rien ne peut...
- voir hors site dicolat-angl dicolat-allem
2
- nĭtŏr, ōris, m.
[niteo] :
a
- le
fait de luire ; éclat,
brillant, poli.
- nitor exoriens auroræ,
Lucr. 4, 538 : les
premières
lueurs de l'aurore.
- nitor argenti et auri, Ov.
P. 3, 4, 23 : le
brillant de
l'argent et de l'or.
- nitor
marmorum, Plin. : le poli des marbres.
- nitor
cutis, Plin. : éclat de la peau.
- nitores auri, Gell. 2, 6,
4 : les brillants
reflets
de l'or.
- nitor naturalis, non
fucatus,
Cic. Br.
36 : éclat naturel et sans fard (en parl. du teint).
b
- propreté
élégante de la
personne, beauté, bonne mine, embonpoint, rondeur.
- qui color, nitor, vestitus,
quæ habitudo est corporis? Omnia habeo, neque quidquam
habeo, Ter. Eun. 242 : quel teint, quelle belle mine, quelle mise,
quelle prestance ? Je possède tout, et pourtant je ne possède
rien.
- Plaut. Aul. 541.
c
- extérieur
brillant,
élégance, beauté.
- urit me Glyceræ nitor,
Hor. O. 1, 19, 5 : la beauté de Glycère
m'enflamme.
- Liparei nitor Hebri, Hor. O. 3, 12,
6 : la beauté d'Hébrus de Lipara.
- nullus tota nitor in cute, qualem Bruttia præstabat calidi tibi fascia
visci, Juv. 9, 13 : sur ta peau, rien de cet éclat
que tu obtenais avec des cataplasmes à la poix brûlante de Bruttium.
d
- éclat
[du style].
- Cic. Or. 115 ; Tac. D. 20
; Quint. 12, 10, 36.
-
nitore scribere, Quint. : écrire avec élégance.
- et
hoc nomine persuademus nobis sordidari nitorem
orationis, cum
Hannibal et Camillus mera sint orationis lumina? Erasm. Cic. 172, 1005
: et ce nom (de Jésus), nous sommes persuadés qu'il ternit l'éclat d'un
discours tandis que ceux d'Hannibal et de Camille y jettent une pure
clarté?
e
- éclat,
magnificence.
- nitor
generis, Ov. : splendeur de la naissance.
- necessitas
quædam nitoris, Plin.-jn. : obligation de tenir un certain rang (un
train de vie à la maison).
- nitrarĭa,
æ, f. : nitrière (là où se forme le nitre). --- Plin.
31, 109.
- nitrātus,
a, um : où il entre du nitre, mêlé de nitre. --- Col.
12, 57, 1; Mart. 13, 17, 2.
- nĭtrĕus,
a, um [nitrum] : de nitre. --- C. Aur.
Citron. 2, 7, 108.
- Nitrĭa,
æ, f. : province de l'Egypte, au sud de Memphis. - Hier.
Rufin. 3, 22.
- Nitrĭæ, ārum,
f. : lieu de l'Inde en deçà du Gange.
--- Plin. 6, 104.
- nitrĭon,
ĭi,
n. : c. daphnoides. ---
Apul.
Herb. 58.
- Nitrītēs
: v. Nitria.
- nitrōsus,
a, um [nitrum] : nitreux,
qui contient du nitre. --- Vitr.
8, 3 ; Plin. 31, 107.
- nitrum,
i, n. (sal nitrum) :
- gr. νίτρον.
1 - nitrate de potassium,
nitre (sorte de sel). --- Plin.
31, 106; Vitr. 7, 11, 1;
Vulg. Jer. 2, 22; Isid. Orig. 16, 2
2 - au
fig. pour nettoyer, détergent.
--- Cæl.
Fam. 8, 14, 4.
- nivālis,
e [nix] :
1 -
de
neige, neigeux, couleur de
neige, blanc comme la neige.
- Cic.
poet. Div. 1, 18 ; Liv. 21,
54, 7 ; Plin. 26, 46 ; Sen. Nat. 4, 4, 3.
- equi
candore nivali, Virg. En. 3, 538 : chevaux blancs comme la
neige.
2 -
froid, glacial.
- nivale osculum, Mart. 7, 95, 2 : baiser glacial.
- Sen. Q. N. 4, 4, 3; Flor.
2, 6, 12.
3 - candide,
pur.
- Prud.
Symm. 2, 249.
- nivārĭus,
a, um [nix] : relatif
à la neige, rempli de neige. --- Mart.
14, 103 ; Dig. 34, 2, 21.
- nivātus,
a, um [nix] : rafraîchi
avec de la neige. --- Sen.
Nat. 4, 13,10 ; Petr. 31, 3 ; Suet. Ner. 27.
- nive
:
1
- nĭvĕ : abl. de nix.
2
- nīvĕ (neivĕ), arch. = neve.
- nĭvĕo,
ēre [nix] : - intr. - être blanc comme la neige.
--- Fort. 8, 2, 2.
- Nivernum,
i, n. (c. Nevirnum, i, n.) : ville des Eduens, auj. Nevers. ---
Greg.
- Nivernensis,
e : de Nevers. --- Greg.
- nĭvesco,
ĕre : - intr. - devenir blanc comme la neige. --- Tert.
Pall. 3.
- nĭvĕus,
a, um :
- (Lebaigue
P. 822)
1 -
de
neige, neigeux, enneigé.
- agger
niveus, Virg. G. 3,
354 : monceau de neige.
- niveus
mons, Catul. 64, 240 : montagne couverte de neige
- aqua
nivea, Mart. 12, 7, 6 : eau rafraîchie dans la neige.
2
- blanc
comme la neige.
- corpore
niveum candorem, aspectu igneum ardorem adsequebatur, Her. 4, 33 : son
corps était blanc comme la neige, son regard ardent comme le feu. --- Virg. En. 8, 387 ; Sen. Nat. 2,
36.
3 - clair, transparent, pur : [eau].
-
curris niveas tantum prope Virginis undas, Mart. 7, 32, 11 : tu te
livres à la course près des eaux limpides de la fontaine Virginale.
4 - vêtu
de blanc (en
robe neigeuse).
- nivei
Quirites, Juv. 10, 45 : citoyens vêtus de la toge blanche.
- nĭvĭfĕr, ĕra, ĕrum
[nix + fero] : couvert de neige.
--- Salv. Gub. 6, 2, 10.
- nĭvis
: gén. de nix.
- nĭvit, ĕre
[nix], impers.
: il neige.
- fig. sagittis
nivit, Pacuv. d. Non. 507, 27 : il neige des traits.
- nĭvōsus,
a, um [nix] :
1 -
abondant
en neige, plein de neige. --- Liv. 5,
13, 1; 21, 59, 8; Ov. Tr. 5, 3, 22; Col. 2, 9, 7.
2 - qui
amène la
neige [constellation des Pléiades]. --- Stat. S. 1,
3, 95.
- nix,
nĭvis,
f. : neige.
--- Cic. Ac. 2, 72 ; Nat. 1, 24.
- nives,
Cic. Sest.
12 ; Att. 5, 21, 14 : les neiges.
- nives,
Prop. 1, 8, 8 : les pays
froids, le Nord.
- fig. nives
capitis Hor. O. 4, 13,
12 : la neige de la chevelure, cheveux blancs.
- nixābundus,
a, um [nixor] : qui cherche un appui.
--- J.-Val. 1, 11.
- nixē,
adv. : solidement. --- Gloss.
Isid.
- Nixi
dii, m. : les dieux Nixes ("les
dieux agenouillés", dieux
des accouchements [dont les statues en
posture agenouillée se trouvaient au Capitole devant la chapelle de
Minerve).
- magno
Lucinam Nixosque pares clamore vocabam, Ov. M. 9, 294 : j'appelais à
grands cris Lucine et les dieux qui président à la naissance des
mortels. --- cf. P.
Fest. 174.
- nixor,
nixāri, fréq.
de nitor : - 1 - s'appuyer
sur. --- Lucr.
6, 836; Virg.
En. 5, 279. - 2
- fig. reposer
sur. --- Lucr.
4, 506. - 3
- faire
effort
d'escalade. --- Lucr.
3, 1000.
- nixŭrĭo,
īre [nitor] : - intr. - 1
- faire des efforts répétés.
--- Nigid. d. Non. 144, 19. - 2 - faire des
efforts pour accoucher. --- Gloss.
- nixus
:
1 -
nixus, a, um : part. de nitor.
2 - nixŭs, ūs, m. [rare,
au
lieu de nisus]
: travail (efforts) de
l'accouchement, enfantement. --- Virg. G.
4, 199; Ov. H. 4. 126 ;
Gell.
12, 1, 4.