===> Dico
- pĕnārĭus
(pĕnŭārĭus), a,
um [penus,
penu] :
où l'on serre les vivres, les provisions.
- Gaffiot
P. 1135-1136 --- Lebaigue
P. 906.
-
referta cella vinaria, olearia, etiam penaria, Cic. Sen. 16 :
cellier rempli de
vin, d'huile et même de toutes sortes de provisions.
- pĕnārĭa, æ, f. : grenier, cellier, garde-manger.
- pĕnārĭus, ĭi, m. : grenier, cellier, garde-manger.
- penora dicuntur res necessariæ
ad victum cotidianum, et locus eorum penarius. ---
voir hors site P. Festus.
- pĕnās et
pĕnātis, is, m. sing. : voir
penates. ---
Fest. 253.
- Pĕnātes,
ĭum (um), m. [penus] : - 1
-
pénates (dieux
de la maison et de l'Etat). - 2
- gîte,
maison, demeure, habitation, séjour. - 3
- temple. --- Stat. Th. 1, 643.
- 4 -
cellule (des
abeilles).
- (Lebaigue
P. 906 et P.
907)
- d’ordin. penates
dii, ou
penates di Cic. Nat. 2,
68 ; Dej.
15 ; Mil. 38
- sans dii Cic.
Sest. 45 ; Virg. En. 1, 68, etc. ; Hor. O. 3, 27, 49.
- a
suis diis penatibus præceps ejectus, Cic. Quinct. 83 : précipité hors
de ses foyers, loin de ses pénates.
- penates
conducti, Mart. 8, 75, 1 : appartement loué.
- fig. en
parl. des cellules des abeilles patriam solæ
et certos novere penates, Virg. G. 4, 155 : seules, (les abeilles)
connaissent une patrie et des pénates fixes
- patrii
penates familiaresque, Cic. Dom. 57 : dieux pénates de la patrie et
de la
famille.
- coramque parentem adloquere ac nostris succede penatibus hospes,
Virg. En. 8, 122 : adresse-toi directement à mon père, et entre dans
notre demeure comme notre hôte.
- (ad
maritum defert) quæ censuerint patres intra penates abrogari, Tac. An.
12, 41 : (elle rapporte à son mari) que ce que le
sénat a voté, on
l'abroge
à l'intérieur du palais.
- voir hors site
: Pénates.
- pĕnātĭcus,
a, um
[penus] : relatif aux provisions de bouche.
--- Inscr.
- pĕnātĭgĕr,
ĕra, ĕrum [penatus + gero] : qui emporte ses dieux
pénates. --- Ov.
M. 15, 450.
- pĕnātŏr,
ōris, m. [penus]
: celui qui porte la provision de bouche. ---
Cat. d. Fest. 237.
- pendens,
entis : - 1
- part. prés. de pendo. - 2
- part. prés. de pendeo.
- pendentia
saxa, Lucr. : rochers suspendus dans les airs.
- Lucagus pronus pendens in verbera telo admonuit bijugos, Virg. En.10,
586 : Lucagus, tête penchée sur les rênes, à coups de pique stimule ses
chevaux.
- pendentes
naves, Curt. : vaisseaux ballotés.
- pendens
olea, Cato. : olive sur pied.
- pendens
vindemia, Plin. : vendange sur pied.
- pendentes
genuæ, Juv. : joues flasques.
- pendentia
fata, Plin. : mort imminente.
- pendens
amicus, Cic. : ami sur le bord de l'abîme.
- attentus
et pendens, Plin.-jn. : attentif et suspendu à ses
lèvres.
- pendentes
clausulæ, Quint. : fins de phrases suspendues.
- pendens
lis (causa) : cause pendante.
- crimen
pendens, Quint. : crime non prouvé.
- in
pendenti esse, Dig. 38, 17, 10 : être dans
l’incertitude.
-
in pendenti habere aliquid, Dig. 49, 17, 19 : considérer
une chose comme incertaine.
- pendens
animi, Liv. : irrésolu, inquiet.
- de
te pendens amicus, Hor. : ami dont la vie est attachée
à la tienne.
- pendĕo,
ēre, pependi : - intr. -
1
- être
suspendu à.
- ab humero pendere, Cic.
Verr. 4,
74 : être suspendu à l’épaule. --- cf.
Virg. G. 3, 53; En. 5, 511.
- videtis
pendere alios ex arbore... Cic. Verr. 2, 3, 66
: vous
voyez
certains
suspendus à un arbre... Cic.
Div. 2, 134.
-
pependit
in arbore, Cic. Verr. 2, 3, 23 § 57 : il
resta suspendu
à l'arbre.
- pendere + abl. --- Virg. B. 7, 24; En.
2,
546.
- pendere de... Ov. F. 2, 760.
- pendebant
super ora capilli, Ov. P. 3, 3, 17: ses cheveux tombaient sur son
visage.
- pendere
super : pendre au-dessus de, être suspendu
au-dessus de.
- fructus pendens, Dig. 6, 1, 44 : fruits pendants. --- cf.
Cato, Agr.
147; Dig. 19, 1, 25.
- quærit
altos unde pendeat ramos, Mart. 8, 61 : il cherche des branches assez
élevées pour s'y pendre.
2
- être attaché, être affiché,
être mis en vente.
- venalis
pependit Claudius, Suet. Cl. 9 : les biens de Claude furent
affichés.
- pendere
ad lanium, Phædr. 3, 4, 1 : être exposé en vente
à l'étal du boucher.
- reos,
qui ante quinquennium proximum apud ærarium pependissent, universos
discrimine
liberavit, Suet. Dom. 9 : les accusés qui avaient leur nom
affiché
depuis
plus de cinq ans sur le mur de l'Ærarium (de Saturne), il les mit tous
hors de cause.
3
- être
suspendu (au montant de la porte pour être battu).
- tu
jam pendebis, Ter. Eun. 1021 : tu vas être pendu. --- Plaut.
Trin.
247 ; Truc. 777 ; Cas. 923; Ter. Phorm. 220.
4
- être
suspendu en l’air.
- dum nubila pendent, Virg.
G. 1, 214 : tant que les nuages restent dans les airs.
- illisa prora pependit,
Virg. En. 5, 206 : la proue fracassée
resta suspendue.
- pendebat in aēre
pennis, Ov. M. 7, 379 : il planait dans les airs
[oiseau].
5
- être
pendant, être flasque.
- pendentes genæ, Juv. 10,
193 : joues flasques. --- cf. Ov. M.
15, 231.
6
- peser
[un poids déterminé].
- cyatus
pendet drachmas decem, Plin. 21, 185 : un cyathe pèse dix
drachmes. --- cf.
Varr. R. 2, 4, 11; Dig. 33, 6, 7; fig.
Sen. Ep. 66, 30 ; 93, 4.
- fig.
tam
levi momento mea apud vos fama pendet ? Liv. 2, 7, 10
: ma renommée pèse
si peu à vos yeux ?
7
- être
suspendu à.
- narrantis ab ore pendere,
Virg. En. 4, 79 : être
suspendu aux lèvres du narrateur.
- pendere vultu, Quint. 11,
3, 72
: être
suspendu au visage de l’orateur [ne pas le perdre de vue].
- attentus
et pendens, Plin. Ep. 1, 10, 7 : attentif et suspendu aux
lèvres.
8
- dépendre
de, tenir à, reposer sur.
- ex quo verbo tota illa
causa
pendebat, Cic. de Or. 2, 107 : c’est à ce mot que toute cette
cause était
suspendue. --- cf. Cic. de Or. 2, 139; Top. 59;
Scaur. 14.
- incolumitas
tuorum, qui ex te pendent, Cic. Fam. 6, 22, 2 : la
conservation des
tiens, dont le sort est suspendu au tien.
- ex comitiis pendes, Cic.
Fam.
10, 26, 3 : les comices sont tout pour toi.
- cui spes omnis
pendet ex fortuna, Cic. : celui qui met tout son espoir dans la fortune.
- salus spe exigua pendet,
Cic. Fl. 4 : notre sûreté tient à une faible espérance.
--- cf. Cic. Agr. 2,
80.
- (puto) rem publicam
pendere Bruto, Cic. Att. 14, 20, 3 : (je crois),
que le salut de l’Etat dépend de Brutus.
- in tabellis judicum fama
nostra non pendet, Cic. Pis. 98 : notre réputation ne tient
pas aux
bulletins de vote des juges.
- pendere ab... Ov.
M. 1, 185; Luc. 5, 769.
- pendetque iterum narrantis
ab ore, Virg. En. 4, 79 : et à nouveau elle reste suspendue aux lèvres
du conteur.
- pendere
ex arbitrio alicujus, Liv. 35, 32 : être à la merci de
qqn.
- non
aliunde pendere, Cic. : ne dépendre de personne,
être indépendant.
- pendere
ex errore vulgi, Cic. : être esclave des
préjugés du vulgaire.
- pendere
(tenui) filo : pendre à un fil
(ténu), être en grand
danger, dépendre
de peu de chose. --- Enn. ap. Macr. S. 1,
4; Ov. P. 4, 3, 35; Val. Max. 6, 4, 1.
9
- être
suspendu, être interrompu.
- dum consulta petis nostroque in limine pendes, Virg. En. 6, 151 :
pendant que tu consultes les oracles et que t'attardes sur notre seuil.
- pendent opera
interrupta, Virg. En. 4, 88 : les travaux interrompus restent en
suspens. --- Virg. En. 4,
88;
Dig. 12, 1, 8, etc.
10 - être
en suspens, être indécis, être incertain; d'où être anxieux.
-
ad
senatum remissus diu pependit, tandem absolutus vindicatusque, Plin.
Ep.
4, 9, 1 : renvoyé devant le sénat, il demeura
longtemps dans
l'indécision;
finalement il fut absous et reconnu innocent.
- ne
diutius pendeas, Cic. Att. 4, 15, 6 : pour abréger ton incertitude. ---
Ter. Ad. 226
; Haut. 727.
- pendere animo, Plaut.
Merc. 128 : être indécis.
- avec gén. pendere
animi : hésiter en son coeur, être en suspens, être indécis, être
inquiet.
- poét.
pendet belli fortuna, Ov. M. 8, 12 : le sort de la guerre est
incertain.
- animi pendere : être dans
l'anxiété. --- Cic. Leg. 1, 9;
Tusc. 4, 35, etc.
- avec int. indir. -
pendere animi quamnam rationem sim Cæsari adlaturus profectionis meæ,
Cic. Att. 11, 12, 1 : ... que tu es inquiet de savoir quelle raison je
vais donner à César à propos de mon départ...
- pendere de aliquo, Cic.
Att. 16, 12 : être anxieux au
sujet de qqn.
- pendemus animis, Cic.
Tusc. 1, 96 : nous sommes
dans l’anxiété.
- ego
tecum potius quam animi pendeam, cum a te absim, et de te et de me,
Cic.
Tusc. 4, 16, 12 : moi, je préfère être
avec toi que d'être loin de
toi anxieux et sur ton sort et sur le mien.
- qua tu cura sis,
quod ad pacem provinciae tuae
finitimarumque regionum attinet, nescio; ego quidem vehementer animi
pendeo, Cic. Fam. 8, 5 : j'ignore si vous êtes fort tranquille sur tout
ce qui regarde la paix de votre province et des pays voisins; mais je
vous avoue que mon inquétude est extrême.
- ego
vero, quicquid est, tecum potius quam animi pendeam, cum a te absim, et
de te et de me, Cic. Att. 16, 12 : à tout hasard j'aime mieux être avec
vous qu'absent, et toujours en peine et de vous et de moi.
- voir pendens
- pendĕrim
: voir
pendo.
- pendĭcŭlus,
i, m. [pendeo] : cordeau. --- Gloss. Cyrill.
- pendīgo,
ĭnis, f. [pendeo] : - 1
- abcès. --- Veg.
Mut. 2, 44; 2, 55. - 2
- la carcasse d’une statue.
--- Arn. 6, 16.
- pendix,
ĭcis, f. : c. pendigo. --- Inscr. Grut.
601, 10 et 11.
- pendo,
ĕre, pependi, pensum : - tr. -
- inf. passif pendier Plaut. Pœn.
1300; penderit (= pependerit) Paul.-Nol. Carrn.
14, 122.
1
- laisser pendre les plateaux d’une
balance, peser.
- aēre gravi cum uterentur Romani, penso eo, non numerato debitum
solvebant, Fest. 208 : quand les Romains utilisaient la lourde monnaie
(de cuivre), ils payaient leurs dettes en pesant, non en
comptant.
- lana pensa, Titin. d. Non.
369, 21
: laine
pesée.
- unumquodque verbum staterā
aurariā pendere, Varr. ap. Non. 455, 21 : peser chaque mot au
trébuchet.
2
- peser, apprécier, juger.
- pendere res, non verba,
Cic. Or. 51
: s’attacher aux
idées, non aux mots.
- pendere aliquid ex aliqua re ou
aliqua re : apprécier qqch d’après une chose.
- aliquid
pendere levi conjecturā, Cic. Am. 22, 62 : juger une chose sur de
faibles
conjectures.
- te non
ex fortuna, sed ex virtute tua pendimus semperque pendemus, Cic. Fam.
5, 17, 5 : nous t'apprécions et t'apprécierons
toujours non d'après ta fortune mais d'après ta
valeur.
- vos
eam (rem) suo, non nominis pondere penditote, Cic. Verr. 2, 4, 1, § 1
: c'est à vous d'en juger par ce qu'elle est, sans vous
arrêter
au nom qu'on lui donne. --- id. Quint. 1, 5.
3
- avec
gén. estimer.
- pendere aliquid, aliquem
parvi : faire peu de cas de qqch, de qqn. --- Sall. C. 12, 2;
52, 9.
- pendere
nihili, Ter. Eun. 94 : ne faire aucun cas.
- jam
pridem ego me sensi nihili pendier (= pendi), Plaut. Poen.
1300 : il y a
déjà
longtemps que j'ai senti que je ne comptais pour rien.
- pendere magni : faire
grand cas. --- Hor. S. 2, 4, 93 ; Tac. An.
12, 18.
- pendere minoris,
Plaut. Most.
215 : faire moins de cas.
- non flocci pendere, Ter.
Eun. 411 : ne faire absolument aucun cas.
- tu illum numquam
ostendisti quanti penderes, Ter. Haut. 155 : tu ne lui as jamais laissé
voir combien tu tenais à lui.
4
- peser
le métal pour payer, payer.
- pendere ingentem pecuniam
alicui,
Cic. Prov. 5 : payer une énorme somme à qqn.
- pendere vectigal populo
Romano,
Cæs. BG. 5, 22, 4 : payer un tribut au peuple romain.
- et quid in annos singulos vectigalis populo Romano Britannia penderet
constituit, Cæs. BC. 5, 22, 4 : et (César) fixe le tribut que la
Bretagne devra payer chaque année (= en entrant dans chaque année) au
peuple romain. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 402; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- jam quacumque iter est aliubi pro aqua, aliubi pro pabulo aut pro
mansionibus variisque portoriis pendunt, Plin. 12, 65 : partout où ils
passent, ils paient ici pour l'eau, là pour le fourrage, pour
les
stations, pour les divers péages.
5
- payer,
acquitter.
- pendere pœnas : littnt
payer
sa peine au poids.
- pendere pœnas temeritatis,
Cic. Att.
11, 8, 1 : être puni de son imprudence.
- maximas
pœnas pendo temeritatis meæ quam tu prudentiam mihi videri vis, Cic.
Att. 11, 8, 1 : je paie très cher un coup de tête que vous voulez
absolument me faire prendre pour un acte de prudence.
- pœnas pendere, in eo proprie dicitur,
qui ob delictum pecuniam solvit,
quia penso ære utebantur, P. Fest. :
poenas pendere, se dit au propre
de celui qui paie de l'argent pour réparer un délit, parce que la
monnaie s'évaluait au poids.
- pendere supplicium, Liv.
34,
61, 8 : subir un
supplice en expiation.
- satis
pro temeritate unius hominis suppliciorum pensum esse, Liv. 34, 61 : on
avait assez chèrement payé l'aveuglement d'une
seule personne.
- pendere grates, Stat. Th.
11, 223 : rendre grâces, témoigner sa
reconnaissance.
- pendere
mercedem alicui, Juv. 3, 15 : donner une récompense à qqn.
6
- expier.
- pendere culpam, crimina,
V. Fl.
9, 477 : expier une faute, des crimes.
- tuis nam pendit in arvis
Delius, ingrate
Steropen quod fuderat arcu, V.-Fl. 1, 445 : car c’est dans tes
champs
que
l’ingrat Apollon a expié le fait d’avoir de son arc frappé Stéropès.
7
- intr.
- être pesant, peser.
- in
Transpadana Italia scio vicenas quinas libras farris modios
pendere, Plin. 18, 66 : je sais que, dans l'Italie transpadane, le
boisseaux de farine pèsent vingt-cinq livres.
- invenimus
(thynnos) talenta quindecim pependisse, Plin. 9, 44 : nous avons trouvé
des thons qui pesaient quinze talents.
- bona vera idem
pendunt, idem patent, Sen. Ep. 56 : les vrais biens ont le même poids,
le même volume. --- Lucr. 1, 361; Liv. 38, 38, 13; Plin. 9,
44;
30, 93, etc.
- voir pensus
- pendŭlōsus,
a, um : c. pendulus. --- Thes. nov. lat.
- pendŭlus,
a, um [pendeo] :
1
- suspendu,
pendant,
qui pend, pendu.
- potes
hac ab orno pendulum zonā lædere collum, Hor.
O. 3, 27, 58 : avec ta
ceinture
tu peux t'étrangler, pendu à ce frêne. ---
Hor. Ov. F.
4, 386.
- pendula palearia, Ov. M. 7, 117 : fanon pendant.
- pendulæ genæ, Plin. 14, 142 : joues pendantes.
- érotique, au fém.- pendula
: qui se penche en avant ou se suspend au-dessus de son amant en
faisant l’amour, qui chevauche son partenaire amoureux en
cavalière.
-
Photis... mobilem spinam quatiens, pendulæ Veneris fructu me satiavit,
Apul. M. 2, 17, 4 : remuant sa souple échine en cadence,
Photis me combla
de tous les plaisirs d’une Vénus
cavalière.
2
- qui
va en pente, incliné. --- Mart. 13,
112; Col. 10,
229.
3
- qui
est en suspens. --- Hor. Ep. 1, 18, 110.
-
neu fluitem dubiæ spe pendulus horæ, Hor. Ep. 1, 18, 110 : pour ne
pas flotter, suspendu dans l'attente d'une heure incertaine.
4
- léger,
inconstant, changeant. --- Vop. Sat. 8.
- pēnĕ
: c. pæne.
- Pēnēis,
ĭdis, f. [Peneus] : du Pénée.
- Nympha Peneis, Ov. M. 1,
452 : Daphné, fille du Pénée.
- Pēnēĭus,
a, um [Peneus] : du Pénée (fleuve de Thessalie).
- Peneia Tempe, Virg. G. 4, 317 : la vallée de
Tempé (arrosée par le
Pénée).
- Peneia, fém.
: la fille du Pénée
(Daphnée).
- Daphne
Peneia, Ov. M. 1, 452 : Daphnée, la fille du
fleuve Pénée.
- voir Peneus.
- Penelenītæ.
ārum, f. : ville de Syrie. --- Plin. 5, 82.
- Pĕnĕleūs, ĕi
(ĕos),
m. : Pénéléus (un des
prétendants d'Hélène). --- Hyg. Fab. 81.
- Pēnĕlŏpa,
æ, f. : - 1
- épouse de
Mercure, mère de Pan. --- Cic. Nat.
3, 56. - 2
- c. Penelope. --- Plaut.
Stick. 1; Hor. S. 2, 5, 76.
- Pēnĕlŏpæus
: voir Penelope.
- Pēnĕlŏpēa,
æ, f. : c. Penelope. --- Priap. 70, 20.
- gr. Πηνελόπεια.
- Pēnĕlŏpē,
ēs (Pēnĕlŏpa, Pēnĕlŏpēa, æ), f. : - 1
- Pénélope (fille d'Icarius, épouse
d'Ulysse et mère de Télémaque).
- 2 - une
Pénélope, une femme fidèle. --- Mart. 1, 63.
- gr.
Πηνελόπη,
ης.
- voir hors site
: Pénélope.
- Pēnĕlŏpēus,
a, um : de Pénélope. --- Catul. 61,
231; Ov. Tr. 5, 14, 36.
- pēnĕlops,
ŏpis, m. : sorte de canard. --- Plin. 37, 38.
- gr. πηνέλοψ, οπος.
- Pēnēŏs
: c. Peneus.
- gr.
Πηνειός.
- pĕnĕris
: v. penus.
- pĕnĕs,
prép. [penus] : - 1
- (= in)
dans, sur;
(= apud)
chez. - 2 -
en possession de, entre
les mains de, à la disposition de, au pouvoir de,
à la discrétion de.
- rei
judicium penes te est : le jugement de l’affaire est entre tes mains.
- norma
loquendi penes usum est : les règles du langage appartiennent à
l’usage.
- penes
te esto : sois maître de toi, aie la possession de toi-même.
- penes
te culpa est, Ter. (= in te culpa est) : c'est ta faute (c'est
à toi
qu'on
doit s'en prendre).
- mentis
causa malæ est penes te, Juv. 14, 226 : la cause de sa
dépravation, il
faut la chercher chez toi.
- thesaurum
tuum me esse penes, Plaut. Trin. 1145 : ... que ton trésor est chez moi.
- penes regem, noli velle
videri sapiens, Vulg. Ecclus. 7, 5 : ne fais pas pas semblant d'être
sage devant le roi.
- penes
te es ? Hor. S. 2, 3, 273 : es-tu dans ton bon sens ?
- quem
penes est virtus, Plaut. Am. 2, 2, 21 : celui qui possède la
vertu.
- servi penes accusatorem
fuerunt, Cic.
Mil. 60 : les esclaves ont été à la discrétion de l’accusateur.
- penes
quem est potestas, Cic. Fam. 4, 7, 3 : celui qui a le pouvoir
entre ses
mains. --- cf. Br. 258 ; Or. 142.
- usus, quem penes arbitrium
est et jus
et norma loquendi, Hor. P. 72 : l’usage, qui détient les
pouvoirs de
l’arbitre, du juge, du législateur.
- omnis frumenti copia penes
istum
redacta est, Cic. Verr. 3, 171 : toute la quantité de blé a
été
centralisée entre ses mains.
- penes aliquem laus, culpa
est, Liv. 21,
46, 8 ; 22, 44, 6 : le mérite, la faute revient à
qqn. --- cf.
Liv. 28, 4L,
3; 30, 24, 1.
- Pĕnestæ,
ārum, m. : les Pénestes, les habitants de la
Pénestie (contrée de l'Illyrie grecque). --- Liv. 43, 21.
- (Lebaigue
P. 908)
- gr. Πενέσται.
- Penestia, æ, f. : la Pénestie. --- Liv. 43, 19,
2.
- Penestiana
terra, f. : la Pénestie. --- Liv. 43, 20.
- pĕnĕtrābĭlis,
e [penetro] :
1
- pénétrable,
qui peut être pénétré, qui
peut être percé.
- corpus
nullo penetrabile telo, Ov. M. 12, 166 : corps impénétrable aux traits
(= corps invulnérable). -- Sen.
Const. 3.
2
- où
l’on peut pénétrer, accessible. ---
Stat. S. 3, 5, 21.
3
- qui
pénètre, qui entre.
- sermo
Dei est penetrabilior omni gladio ancipiti, Vulg. Heb. 4, 12 : la
parole de Dieu est plus pénétrante qu'une épée à deux tranchants.
--- Virg. G. 1, 93; En. 10,
481;
Macr. 7, 12.
- pĕnĕtrăl,
ālis, m. : c. penetrale; v. penetralis. --- Macr.
S. 7, 1;
Sym. Ep. 2, 34.
- pĕnĕtrālis,
e [penetro] : - 1 -
intérieur,
secret,
retiré, placé au fond d'un édifice. - 2
- pénétrant, perçant.
- penetrales
dii, Cic. : les dieux pénates.
- penetrale
frigus, Lucr. : froid pénétrant.
- sæpius
tectis penetralibus extulit ova angustum formica terens iter, Virg. G.
1, 379 : assez souvent la fourmi, foulant un chemin étroit,
a tiré ses
oeufs de ses demeures profondes.
- penetrale,
is, n. (souv. au plur.
penetralia, ium) : - a
- l'intérieur, le fond, l'endroit le plus retiré;
le fond, l'essence
(d'une chose). - b -
le sanctuaire (domestique).
- penetralia,
Quint. : secrets, mystères.
- sanctum
penetral animi tui nesciunt,
Symm. Ep. 2, 34.
- penetrale
urbis, Liv. 41, 20, 7 : le coeur de la ville.
- eloquentiæ penetralia,
Tac. D. 12 : le sanctuaire
de l’éloquence. --- cf.
Quint. 12, proœm. 3.
- penetralia
sunt penatium deorum sacraria : les penetralia
sont les chapelles des dieux pénates. ---
P. Festus.
- penetrale
sacrificium dicitur, quod interiore parte sacrarii
conficitur; unde et penetralia cujusque dicuntur; et penes
nos,
quod in potestate nostra est. ---
voir hors site P. Festus.
- pĕnĕtrālĭtĕr,
adv. : intérieurement. --- Ven. Vit. S. Mart. 4, 597.
- pĕnĕtrātĭo,
ōnis, f. [penetro] : action de pénétrer, piqûre. --- Apul. Flor.
18 ; Aug. Ep. Manich. 24, 26.
- pĕnĕtrātŏr,
ōris, m. : celui
qui pénètre dans
--- Prud. Ham. 883; Aug. Ep. 199.
- pĕnĕtrātus,
a, um : part. passé de penetro. - 1
- pénétré, percé;
ouvert (en parl. d'un
chemin). - 2
- qui a pénétré, qui s'est
introduit, qui s'est insinué.
- pĕnĕtro,
āre, āvi, ātum [penitus + intro] :
- tr. et intr.
- tr.
-
1
- faire
entrer, porter à l’intérieur.
- penetrare pedem
intra portam, Pl. Men. 400 : porter le pied de l’autre côté de
la porte, franchir la porte.
- si unquam intra ædes hujus penetravi pedem, Plaut. Men.
815 : si j'ai jamais mis les pieds dans sa maison.
- d’où se
penetrare : se porter à l’intérieur, pénétrer.
--- cf. Pl. Trin. 276; Truc. 44; Gell. 5, 14, 18 ; 13, 10, 1
- in
fugam se penetrare, Pl. Amp. 250 : se mettre à fuir, se
plonger dans la fuite.
- penetratus
: qui s’est porté à l’intérieur, qui a pénétré. ---
Lucr. 4, 670; 4, 1246.
2
-
entrer à l’intérieur de, pénétrer dans.
- penetrare aures,
Lucr. 4, 613 : pénétrer
dans les oreilles
- Illyricos
sinus penetrare, Virg. En. 1, 243 : pénétrer dans le golfe
de l’Illyrie.
- penetrari
: être pénétré.
- ut
{India) penitus nequeat
penetrari, Lucr. 2, 539 : de sorte qu’on ne peut
pénétrer dans ses
profondeurs.
- iter
Lucullo penetratum, Tac. An. 15, 27 : chemin frayé par
Lucullus.
- fig.
id Tiberii animum altius penetravit, Tac. An. 1, 69 :
cela pénétra profondément dans l’âme de Tibère.
- nihil
Tiberium magis penetravit quam studia hominum accensa in Agrippinam,
Tac.
An. 3, 4 : rien ne blessa plus profondément Tibère que
l'enthousiasme des hommes
pour Agrippine.
- tum
penetrabat eos, posse hæc... Lucr. 5, 1262 : alors l’idée les
pénétrait
que ces métaux pouvaient...
- intr.
3
- pénétrer
[pr. et fig.].
- penetrare in
cælum, Cic. Ac. 2, 122 : pénétrer dans le ciel,.
- penetrare in
animos, Cic. Br. 142 : pénétrer dans les âmes
- penetrare sub
terras, Cic. Verr. 4, 107 : s’enfoncer sous terre
- ad
eorum urbes penetrare, Cic. Prov. 32 : pénétrer jusqu’à
leurs villes
- eone
pirata penetravit, quo....? Cic. Verr. 5, 98 : un
pirate a-t-il pénétré là où... ?
- Pēnēus
(Pēnēŏs), i, m. : - 1
- le Pénée
(peneius). --- Liv. 32,
15, 8; Virg. G. 4, 355. - 2
- Pénée (dieu
du fleuve Pénée, père de
Daphnée). --- Hyg. Fab. 161.
- gr.
Πηνειός.
- Pēnēus,
a, um : du Pénée.
- Pēnēĭus, a, um : du Pénée.
- voir Peneius.
- pēnĭcillum,
i, n., et
pēnĭcillus, i, m. [peniculus] :
- la
plupart du temps le genre du mot est indiscernable.
1
- pinceau.
--- Cic. Or. 22 ; Fam. 9, 22, 2. fig.
Plin. 35, 60.
- penicillum ... ad magnam gloriam perduxit, Plin. 35, 60 : il a fort
bien illustré la peinture.
2
- fig.
la manière, le
style, la touche [de
l’écrivain].
- quam pingam
coloribus tuis, penicillo meo, Cic. Q. Fr. 2, 15, 2:(la Bretagne) que
je peindrai avec
tes couleurs en conservant ma touche.
- mihi
date Britanniam, quam pingam penicillo meo, Cic. Q. fr. 2, 18 :
donnez-moi la Bretagne, que je la peigne avec mon pinceau. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
142, éd. Vuibert.
3
- charpie. ---
Cels. 2, 10;
4
- éponge.
--- Plin. 9, 148 ; Col. 12, 18.
- pēnĭcŭlāmentum,
i, n. : - 1
- queue. --- Arn.
5, 11. - 2
- pointe
[de vêtement], queue. --
Enn. An. 363 ; Cæcil. 132.
- peniculus
:
1
- pēnĭcŭlus, i, m.
[penis] :
a
- petite queue terminée par une
touffe
de poils ; [d’où]
brosse, plumeau. ---
Pl. Men. 391 ; Fest. 230.
b
- pinceau.
--- Marc. Dig. 33, 7, 17.
--- voir penicillus.
c
- éponge.
--- P. Fest.
208.
- peniculi
spongiæ
longæ
propter similitudinem caudarum appellatæ.
--- voir hors site P. Festus.
2
- Pēnĭcŭlus, i, m.
: nom de parasite dans
Pl. Men.
- peninsŭla,
æ, f. (c. pæninsula) : péninsule, presqu'île.
- Penīnus
: c. Penninus. --- Inscr.
- pēnis,
is, m. [pendeo] :
- gr. τὸ
πέος : pénis, verge.
- abl. peni, Næv. ap.
Fest. p. 230.
1
- queue (des
quadrupèdes). --- Cic. Fam. 9, 22, 2;
Næv. ap. Fest. p. 230.
2
- membre
viril, le
pénis. --- Cic. Fam. 9, 22, 2; Hor. Epod. 12, 8;
Juv. 9, 43; Arn.
5, 18.
- quicumque
impudicus, adulter, ganeo, manu, ventre, pene, bona patria laceraverat,
Sall. C. 14, 2 : tous les débauchés, les
adultères, les noceurs qui,
par le jeu, la table et les femmes, avaient dilapidé la
fortune
paternelle.
3
- brosse
à peindre. --- Næv. Com.
102.
- pēnissimē
: voir pæne.
- pĕnĭtē,
adv. (c. penitus, adv.) : profondément, jusqu’au fond, du plus
profond, entièrement,
tout à fait. ---
Catul. 61, 178.
- interveni
proxime Vectio, illustri viro, et actiones ejus quotidianas penitissime
et veluti ex otio inspexi, Sid. Ep. 4, 9 : j'ai visité dernièrement
Vectius, illustre personnage, et j'ai observé à fond et comme à loisir
ses actions de chaque jour.
- quocirca
sepone tantisper Pythicas lauros Hippocrenemque, et illos carminum
modos tibi uni tantum penitissime familiares, Sid. Ep. 8, 3 : ainsi
donc éloigne-toi quelque peu des lauriers d'Apollon, des bords de
l'Hippocrène; oublie cette harmonie des vers qui t'est familière à toi
seul.
- penitus
:
1
- pĕnĭtus, a, um : qui
est au fond, intérieur, profond,
enfoncé, reculé.
- usque
ex penitis faucibus, Plaut. As. 1, 40 : jusqu'au fond de la gorge. ---
Apul. M. 6, p. 178, 33; id. ib. 11, p. 259, 38.
- penitior
pars domūs : la partie la plus reculée de la maison. ---
Apul. Fragm. ap. Prisc. p. 599.
- abducta
ex Arabia penitissima, Plaut. Pers. 522 : (jeune fille) enlevée du fin
fond de l'Arabie.
-
de
Græcorum penitissimis litteris, Macr. S. 5, 19 : puisé aux sources les
plus cachées de la littérature.
- penitissimi, Gell.
9, 4, 6 : (les Scythes) les plus reculés.
- pĕnĭta,
ōrum, n. : les régions les plus reculées.
--- Capel. 1, § 9; id. 6, § 600; Jul. Val.
Rer. Gest. Alex. 3, 43.
2
- pĕnĭtus, adv :
- a
- profondément,
jusqu’au fond, [ou]
du fond,
du plus profond. - b
-
profondément, à fond.. - b
-
entièrement,
tout à fait.
- saxum
penitus excisum, Cic. Verr. 2, 5, 27, § 68 : rocher creusé profondément.
- periculum
inclusum penitus in visceribus
reipublicæ, Cic. Cat. 1, 31 : danger profondément enfermé dans
le cœur de
l’Etat.
- bene
penitus sese dare in familiaritatem
alicujus, Cic. Verr. 2, 169 : s’introduire bien à fond dans
l’intimité de
qqn.
- penitus
ex intima philosophia haurire juris disciplinam, Cic. Leg.
1, 17 : aller puiser la science du droit aux profondeurs les
plus
intimes de la philosophie.
- penitus
intellegere, Cic. Att. 8, 12, 1 : comprendre à fond.
- penitius insedit malum quam
in pulmone, Erasm. Cic. : le
mal s’est installé
bien plus profondément que dans les poumons.
- religionem penitus tollere, Cic. Nat. 1, 119 : détruire de fond en
comble
la religion.
- caput
et supercilia penitus abrasa, Cic. Rosc. Com. 7, 20 : la tête et les
sourcils complètement rasés.
- penitus
crudelior, Prop. 1, 16, 17 : de beaucoup plus cruel.
3
- pēnītus, a, um
[penis] : muni d'une queue.
- penita offa : longe de porc avec la queue. --- Fest. 230;
Arn. 7, 24.
- penem
antiqui ... voir
hors site P. Festus.
- Penĭus,
ĭi, m. : le Pénius (fleuve de la Colchide). --- Ov. P. 4, 10, 47; Plin. 6,
14.
- gr.
Πενιός.
- penna
(pinna), æ, f. (primitt
pesna, petna Fest. 205 ; 209) :
- voir la réflexion de
Quint. 1, 4, 12.
1
- penne, grosse plume
des oiseaux ; plume [en gén.].
--- Cic. Fin. 5, 32; Pl. Pœn.
871; Ov.
M. 4, 728.
2
- aile. --- Pl. As. 93
; Hor. Ep. 1, 20, 21 ; Prop. 2, 24, 22 ; Ov. M. 4, 664 ; 676.
- (aves) pullos pinnis fovent, Cic. Nat. 2, 52, 129 : (les oiseaux)
réchauffent leurs petits sous leurs ailes.
- pennas
alicui incidere, Cic. Att. 4, 2, 5 : couper (rogner) les ailes à qqn.
- pennas
avi eripere, Phædr. : plumer un oiseau.
- pennarum
tuarum nitor, Phædr. 1, 13, 6 : l'éclat de ton plumage.
- ex
albis album pinnis jactare colorem, Lucr. 2, 823 : répandre
une couleur
blanche avec leurs ailes blanches.
- FIDES ET
RATIO binæ quasi pennæ videntur quibus veritatis ad contemplationem
hominis attollitur animus. Deus autem ipse est qui veritatis
cognoscendae studium hominum mentibus insevit, suique tandem etiam
cognoscendi ut, cognoscentes Eum diligentesque, ad plenam pariter de se
ipsis pertingere possint veritatem : LA FOI ET LA RAISON sont comme les
deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la
contemplation de la vérité. C'est Dieu qui a mis au cœur de l'homme le
désir de connaître la vérité et, au terme, de Le connaître lui-même
afin que, Le connaissant et L'aimant, il puisse atteindre la pleine
vérité sur lui-même.--- encycl. Jean-Paul II
3
- aile [d’insecte]. ---
Virg. G. 4, 73 ; [sing.
collectif] Ov. M. 2, 376.
4
- poét. vol de
présage. --- Prop. 3, 10, 11;
Sil. 3, 344; Val. Flacc. 1, 231; voir
pinna.
5
- flèche. --- Val.
Flacc. 6, 421.
- cervos
pennā petere, Val. Fl. 6, 421 : chercher à
atteindre les cerfs avec une
flèche.
6
- plume [pour écrire]. --- Isid. Orig. 6, 14.
- voir
hors site dico latin-anglais.
- voir hors site
penna.
- pennātus
(pinnātus),
a, um [penna] :
1
- qui a des pointes, barbu [en parl. de l’épi]. --- P.
Fest. 211.
2
- qui a des ailes. ---
Lucr. 5, 738 ; Plin. 8, 72.
- Æthiopia
generat multa alia monstris similia, pennatos equos et cornibus
armatos, quos pegasos vocant, Plin. 8, 21, 30 : l'Éthiopie produit
beaucoup d'autres animaux monstrueux, des chevaux ailés, armés de
cornes qu'on appelle pégases.
3
- empenné.
- pennatum
ferrum, Plin. 34, 138 : flèche.
4
- fig.
rapide.
- pennatior
voto, Itin. Alex. 29 : plus prompt que le désir.
- Pennenses,
ĭum, m. : ville des Vestini. ---
Plin. 3, 107.
- pennesco,
ĕre [penna] : - intr. - se couvrir de plumes; (métaph.)
Cassiod. Var. 1, 38.
- pennĭfĕr,
ĕra, ĕrum : emplumé, empenné. ---
Sid. Carm. 2, 309.
- pennĭgĕr
(pinnĭgĕr), ĕra, ĕrum [pinna, gero]
: empenné. --- Sil. 8, 373; voir pinniger.
- Pennīnus
(Pēnīnus, Pœnīnus), a, um : les Alpes Pennines [du
Saint-Bernard au Saint-Gothard].
- sur l’étymol. du mot, voir Plin. 3, 123 ;
Liv. 21, 38, 9.
- ou Pœnīna
juga Tac. H. 1, 61.
- ou
Pœnīnus mons Sen. Ep. 31, 9
- ou Pœninæ Alpes, Tac. H. 1, 87.
- ou
Pœninus seul
Liv. 5, 35, 2 ; 21, 48, 6.
- Juppiter
Pœninus, Inscr. Orell. 228 sq.
: Jupiter honoré sur ces montagnes.
- pennĭpēs
(pinnĭpēs), ĕdis [penna, pes] : qui a des ailes aux pieds
(épithète de
Mercure et de Persée). ---
Catul. 55, 24.
- pennĭpŏtens
(pinnĭpŏtens), entis [penna, potens] : qui a la faculté de voler.
- pennipotentes, ĭum (um), m. : les oiseaux. --- Lucr. 2, 878; 5, 789.
- pennĭrăpus
(pinnĭrăpus), i, m. [pinna, rapio] : le pennirape (antagoniste
du gladiateur samnite, dont il devait enlever l'aigrette).
--- Juv. 3, 158.
- pinnirapos
autem dicit, lanistas ex habitu gladiatorum, quia post mortem retiarii
pinnam, id est manicam rapit, ut ostendat populo se vicisse.
--- Vet. Schol. ad loc.
- Pennŏcrŭcĭum,
ĭi, n. : ville de la Bretagne. ---
Anton.
- Pennŏlŏcus,
i, m. : ville sur le lac Léman.
--- Anton.
- pennor,
āri : c. pennesco.
- (Lebaigue
P. 909)
- pennŭla, æ, f. [penna]
: petite aile. --- Fort. Carm.
3, 19, 10.
- pennus
:
1
- pennus, a, um
: pointu. --- *Isid. 19, 19 ; voir pinnus.
2
- Pennus, i, m.
: surnom romain. --- Liv. 4,
26, 2 ; Sen. Ben 2, 12, 2.
- pĕnŏris
: ancien gén. de penus, n.
- pensa,
æ, f. [pensus] : ration de vivres pour un jour. --- Diocl. Edict. p. 19.
- pensābĭlis,
e [penso] : réparable.
--- Amm. 31, 13, 11.
- pensātĭo,
ōnis, f. [penso] : - 1 - compensation,
indemnité. --- Petr. 141, 6; Dig. 16,
2, 7; Quint. Decl. 2, 32; Dig. 3, 5, 7.
- 2 - examen, réflexion. --- Amm. 16, 12, 23.
- pensātŏr,
ōris, m. [penso] : - 1 -
penseur. --- Gloss. - 2
- celui qui
pèse
(ses paroles). --- Schol.
Pers. 1, 128.
- pensātus,
a, um : part. passé de penso. - 1
- dosé, pesé. - 2
-
acheté, payé. - 3
- compensé, balancé. - 4
- jugé, examiné.
- pensē
: voir pensius.
- pensĭcŭlātē
[pensiculo] : avec un examen attentif. --- Gell. 1, 3, 22.
- pensĭcŭlātŏr,
ōris, m. : celui qui examine attentivement. --- Gloss. Phil.
- pensĭcŭlo,
āre [penso] : - tr. - 1
- peser attentivement. - 2
- examiner, contrôler. ---
Gell. 13, 20, 11 ; Apul. Flor. 9.
- pensĭlis,
e [pendeo] : qui pend, pendant, suspendu.
- reste se
facere pensilem, Plaut. : se pendre à une corde.
- vehi
pensilibus plumis, Juv. : être porté sur le duvet
d'une litière.
- cucurbita
libertate pensili concessa, Plin. 19, 70 : la courge,
abandonnée à sa
suspension
naturelle.
- pensilia
(s.-ent. poma), Varr. 1, 68 : fruits suspendus pour
sécher, fruits
séchés.
- pensĭlĭa
(s.-ent. membra) : le pénis. ---
Auct.
Priap. 53.
- pensilis
uva, Hor. S. 2, 2, 121 : raisin sec (qu'on a suspendu).
- pensiles
balneæ : baignoires suspendues. --- Plin. 9, 168;
Val. Max. 9, 1, 1; Macr. S. 2, 11, 3.
- pensilis
hortus, Plin. : serre mobile (pour exposer les plantes au soleil)
- ou
horti
pensiles : jardins suspendus (composés
d'étages
superposés)
- tribus
pensiles, Plin. 36, 119 : tribus placées
sur des sièges
mobiles
(au théâtre).
- pensim,
adv. : c. pensiculate.
- pensĭo,
ōnis, f. :
1
- pesée. --- Vitr. 10, 8;
10, 16.
2
- paiement
[à
certaines époques], terme, échéance.
- prima pensio, Cic. Fam. 6,
18, 5 : le premier
versement. --- cf. Att. 16, 2, 1 ; Phil.
2, 113 ; P. Fest. 208.
- tribus
pensionibus, Liv. : en trois termes.
3
- paiement
du loyer, loyer. --- Suet. Ner. 44.
4
- les
intérêts. --- Lampr.
Alex. Sev. 26.
5
- impôt,
imposition. --- A.-Vict. Cæs. 39.
6
- indemnité.
--- Petr. 136, 12.
- pensĭŏr,
ĭus : v. pensus.
- pensĭtātĭo,
ōnis, f. : - 1
- paiement. ---
Ascon. Verr. 12, 1.
- 2
-
dépense. --- S.-Sev. Chr. 2, 8, 3.
- 3 - compensation. ---
Plin. 19, 103.
- pensĭtātŏr,
ōris, m. [pensito] : qui pèse, qui examine.
- verborum
pensitator, Gell. 17, 1, 3 : puriste, éplucheur de mots.
- pensĭto,
āre, āvi, ātum [penso] : - tr. - 1
- peser exactement. - 2
- comparer, mettre
en balance. - 3
- peser mûrement, examiner avec
soin, réfléchir mûrement. - 4
- payer.
- lanam pensitare : peser la laine. --- Aur. Vict.
Orig. Gent. R. 22.
- pensitare
vitam æquā lance, Plin. 7, 44 : peser la vie dans une juste
balance.
- avec cum
- novicios philosophorum sectatores cum veteribus
Pythagoricis pensitans, Gell. 1, 9, 11 : comparant
les pythagoriciens d'autrefois avec les jeunes philosophes
d'aujourd'hui. --- cf. Gell. 1,
13, 5.
- pensitatisque suis et inimicorum viribus, Suet. Cæs. 30, 6 : ayant
pesé les forces des ennemis et les siennes.
- pensitare
rem (de re) : réfléchir sérieusement
à qqch.
--- Liv. 4, 41; Gell. 1, 4, 1; Suet. Aug. 16; id. Cæs. 30; Tac. An.
12, 17; Plin. Ep. 4, 14, 6; 4, 15, 8; 7, 9, 3; Gell. 2, 27, 3.
- sæpe
apud se pensitato, an... Tac. An. 3, 52 : après avoir
longtemps réfléchi
si...
- prædia
quæ pensitant, Cic. Agr. 3, 2, 9 : terres qui paient
une redevance.
- vectigalia
pensitare, Cic. Pomp. 16 : payer des impôts.
- pensĭuncŭla,
æ, f. : petit paiement.
- pensiuncula
fenoris tui, Col. 10 præf. 1 : le petit solde des
intérêts qui te sont dûs.
- pensĭus
: - 1 - compar. de pense,
inusité
: avec plus de soin. --- Sym. Ep. 2,
34. - 2
- compar. de pensus.
- penso,
āre, āvi, ātum [fréq. de pendo] : - tr. -
1
- peser. --- Liv. 38, 24,
8.
- pensare
aliquem eādem trutinā, Hor. Ep. 2, 1, 29 : peser
qqn à la même balance.
2
- peser,
apprécier, examiner, évaluer.
- ex factis amicos pensare,
Liv. 34, 49, 7
: juger les amis aux actes.
- pensare æqua lance, Ambr. : peser avec une balance juste.
- pensare consilium, Liv.
22,
51, 3 : peser un conseil.
- cum
oculis magis quam ratione pensare vires, Liv. 30, 32 : estimer les
forces avec les yeux plutôt qu'avec la raison. --- Liv. 34, 58,
8.
3
- contrebalancer,
payer.
- auro pensanda, Sen. Ep.
73, 5 : des objets
échangeables contre de l'or, objets précieux.
4
- compenser.
- exigua
turis impensa tanta beneficia pensare, Curt. 8, 5, 10 : par
une petite
dépense d’encens compenser de si grands bienfaits. --- cf.
Sen. Ben.
3, 9, 3.
- volnera et sanguis
aviditate prædæ pensabantur, Tac. H. 3, 26
: les idées de blessures, de sang étaient contre-balancées par
l’avidité du butin.
- sitis est pensanda gregum
viridante cibo, Calp.
Ecl. 5, 111 : il faut apaiser la soif des troupeaux par une fraîche
nourriture.
- transmarinæ res quadam
vice pensatæ, Liv. 26, 37, 5 : les
affaires transmarines se compensaient entre elles par une sorte
d’alternative [d’événements heureux ou malheureux].
- pensare vicem
alicujus rei, Plin. 31, 97 : remplacer une chose, en remplir
l’office.
- pensare
iter, Luc. 9, 685 : abréger un trajet.
- qui
tardius exierunt, velocitate pensant moram, Sen. Nat. 3, 0, 4 : quand
on est parti trop tard, on compense le temps perdu par la vitesse.
- pensare
nova maleficia veteribus benefactis, Liv. 37, 1, 2 : mettre en balance
les torts récents avec les
anciens services.
- pensare
beneficia beneficiis, Sen. Ben. 3, 9, 3 : rendre bienfaits pour
bienfaits.
- pensare
acceptum dolorem, V.-Max. : rendre le mal qu'on a reçu.
- nec
bonæ formam eloquentiæ Cicero tali exitu pensavit, Cic. : et la
perfection
de l'éloquence n'a pas été pour
Cicéron un dédommagement de sa triste
fin.
5
- échanger,
acheter (en échange).
- pensare lætitiam
mærore, Plin. 7, 132 : échanger la joie
contre la douleur.
- pensare
palatia cælo, Calp. Ecl. 4, 141 : échanger son
palais contre
l'Olympe.
- pensare vitam auro, Sil.
2, 35
: acheter la vie de qqn au poids de l’or. --- Vell. 2,
115, 4.
6
- racheter,
expier.
- nece
pudorem pensare, Ov. H. 2, 143 : racheter par la mort sa vertu
outragée.
- pensŏr,
ōris, m. [pendo] : celui qui pèse. --- Aug. Civ. 15,
27, 2.
- pensum,
i, n. [pensus] : - 1 -
poids de
laine à
filer chaque jour, tâche journalière. - 2
- quenouille (filée par les Parques). - 3
-
obligation, tâche, devoir.
- pensum facere, Plaut.
Merc.
397 : filer la laine chaque jour. --- cf.
Virg. En. 8, 412 ; Ov. Am. 1,
13, 24
- pensa
Parcarum, Ov. : quenouillées des Parques.
- pensa
inter virgines partiri, Just. 1, 3 : distribuer les tâches aux jeunes
filles (en parl. des Parques).
- nihil
pensi habere (ducere, facere) quin... : *ne considérer
rien comme
ayant
le moindre poids* = n'être
empêché par aucun scrupule de...
- duræ
peragunt pensa sorores, Sen. Herc. F. 181 : les Parques inflexibles
poursuivent leur tâche.
- pensum
mortale resolvere, Calp.
Ecl. 4, 137 : défaire la quenouille mortelle (= rendre immortel).
--- Stat.
S. 3, 3, 172.
- pensa
quid in dextra, qua cadet Hector, habes ? Ov. A.A. 1, 694 : pourquoi
cette quenouille dans la main qui doit terrasser Hector ?
- velut
pensum familiæ, Liv. 4, 52, 2 : comme un devoir de
famille.
- pensum
absolvere, Varr. R. R. 2, 2 : accomplir sa tâche.
- me
ad meum pensum revocabo, Cic. de Or. 3, 30, 119 : je vais revenir à ma
tâche. --- Cic. Verr. 2, 3, 46, § 109; Col. 3, 10, 7.
- pensūra,
æ, f. : action de peser, pesée. --- Varr. L. 5,
183.
- pensus,
a, um : part.-adj. de pendo. - 1
- pesé. - 2
- pesé,
examiné. - 3
- pris en considération, estimé, estimable, qui a
de la valeur,
précieux.
- inter. ind.
- ...
utra sit conditio pensior, Plaut. St. 118 : ... laquelle des
deux
conditions est préférable.
- pensi
non habere (ducere) : ne pas faire cas de, ne se faire aucun scrupule
de. --- Tac. D.
29 ; An. 13, 15; H. 1, 46.
- quibus
si quidquam unquam pensi fuisset, Sall. C. 52, 34 : s'il y avait jamais
rien eu
de
sacré pour eux.
- quibus
nihil neque dicere pensi sit, neque facere, Liv. 43, 17, 11 : qui n'ont
jamais
calculé
la portée ni de leurs paroles ni de leurs actes.
- nihil
pensi habuit quin prædaretur, Suet. Dom. 12 : il pilla sans scrupule.
- ut
proximus quisque Britannico neque fas neque fidem pensi haberet, olim
provisum
erat, Tac. An. 13, 15 : on prenait depuis longtemps des
précautions pour
que l'entourage de Britanicus <n'estimât au prix d'une
chose
ayant
du poids ni le juste ni l'injuste> = n'ait aucune conscience du
bien et
du mal (n'ait ni foi ni loi).
- pensius
nihil quicquam nobis est quam nosmet ipsi, Gell. 12, 5 : rien au monde
ne
nous
est plus cher que nous-mêmes.
- pentăchordus,
a, um : qui a cinq cordes, pentacorde. --- Capel. 9, 962.
- gr.
πεντάχορδος.
- pentăcontarchus,
i, m. : pentacontarque (capitaine de cinquante soldats). ---
Vulg. Mach.
1, 3, 55.
- gr.
πεντακόνταρχος.
- pentădactylŏn,
i, n. (c. pentaphyllon) : quintefeuille ou potentille (plante). ---
Apul. Herb. 2.
- pentădactylŏs
(pentădactylus),
i, m. : pentadactyle (un coquillage). --- Plin. 32, 147
- gr.
πενταδάκτυλος
: large de cinq doigts.
- pentădōrŏs,
ŏn : qui a cinq palmes de long. --- Vitr. 2, 3,
3; Plin. 35, 170.
- gr.
πεντάδωρος.
- pentăĕtērĭcus,
a, um : de cinq ans, quinquennal. --- Inscr.
Grut. 499, 4.
- gr.
πενταετηρικός.
- pentăĕtēris,
ĭdis (ĭdos), f. : espace de cinq ans, période cinq ans.
--- Censor. 18, 3.
- gr.
πενταετηρίς,
ίδος.
- pentăfarmācum
: v. pentaph-.
- pentăgōnĭum,
ĭi, n. : pentagone. --- Grom. 348, 27.
- gr.
πενταγώνιον.
- pentăgōnŏn
(pentăgōnum), i, n. : - 1
- pentagone. ---
Grom. 106, 24. - 2
- c. pentaphyllon.
--- Apul. Herb. 2.
- gr.
πεντάγωνον.
- pentăgōnus,
a, um : qui a cinq côtés. --- Grom. 249, 9.
- gr.
πεντάγωνος.
- pentămĕris,
e : formé de cinq parties. --- T.-Maur. 2578.
- gr. πενταμερής.
- pentămĕtĕr,
tra, trum : (vers) qui a cinq pieds, pentamètre.
- gr.
πεντάμετρος.
- pentameter,
tri, m. : le vers élégiaque, le pentamètre. ---
Quint. 9, 4,
98.
- pentametrum
elegum : le vers élégiaque, le
pentamètre. --- Diom.
503, 9.
- pentănummus,
i, m. : pièce de monnaie valant cinq as.
- pentăpĕtĕs,
is, n. : quintefeuille. --- Plin. 25, 109.
- gr.
πενταπετές.
- quinquefolium
Græci vocant pentapetes sive pentaphyllon, Plin. 25, 9, 62, § 109.
- pentăpharmăcum,
i, n. : sorte de mets composé de cinq éléments. ---
Spart. Hel. 5.
- gr. πενταφάρμακον.
- pentăphyllŏn,
i, n. : quintefeuille ou potentille (plante). --- Plin. 25,
109
; Apul. Herb. 2.
- gr.
πεντάφυλλον.
- quinquefolium
Græci vocant pentapetes sive pentaphyllon, Plin. 25, 9, 62, § 109.
- Pentăpŏlis,
is, f. : la Pentapole. - 1
- ancienne contrée de la Palestine comprenant cinq
villes proche
de la mer Morte : Sodome,
Gomorrhe, Adam, Zéboïm et Zoar. --- Sol. 35. - 2
- ancienne contrée de la
Cyrénaïque. --- Sex.
Ruf. Brev. 13.
- gr.
Πεντάπολις.
- Pentăpŏlĭtānus, a, um : de la Pentapole (en
Cyrénaïque). --- Plin.
5, 31.
- pentăprōtīa,
æ, f. : la charge de pentaprote (de l'un des cinq
premiers magistrats). --- Cod. Just.
12, 29, 2.
- gr.
πενταπρωτεία.
- pentaptōta,
ōrum, n. (pentaptōta nomina) : noms pentaptotes (noms qui
ont cinq désinences différentes au singulier
comme pater,
dominus). --- Prisc. 5, 76.
- gr.
πεντάπτωτα.
- pentaptōtŏs, ŏn : qui a cinq cas.
- pentăs,
ădis, f. : le nombre cinq. --- Capel. 7,
735.
- gr.
πεντάς,
άδος.
- Pentaschænŏs,
i, f. : ville de la Basse-Egypte. --- Anton.
- pentăsēmus,
a, um (ŏs, ŏn) : qui a cinq temps (métrique). --- Capel. 9,
978.
- gr.
πεντάσημος.
- pentaspastŏn,
i, n. : pentaspate (moufle à cinq poulies). --- Vitr. 10,
2,
3.
- gr.
πεντάσπαστον.
- pentasphærum
folĭum, i, n. : une plante aromatique inconnue. --- Marc. Dig.
39, 4, 16.
- gr.
πέντε, σφαῖρα.
- pentastĭchoe
porticus, f. plur. : portiques à cinq rangs de
colonnes. --- Treb. Gall. 18, 5.
- gr.
πεντάστιχοι.
-
pentastĭchus, a, um (pentastĭchŏs, ŏn) : qui a cinq rangs de colonnes.
- pentăsyllăbus,
a, um (pentăsyllăbŏs, ŏn) : qui a cinq syllabes (t. de
métrique). --- Mal. Theod. 2.
- gr.
πεντασύλλαϐος.
- Pentăteuchum,
i, n. (Pentăteuchus, i, m. ) : le Pentateuque (la
"Loi", la Tora, l'ensemble des cinq livres écrits par
Moïse, et
comprenant
la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et
le Deutéronome). --- Tert. Marc.
2,10 ; Isid. 6, 2, 2.
- gr.
Πεντάτευχος
(βίϐλος).
- voir hors site pentateuque.
- pentathlum,
i, n. : le pentathle (ensemble
de cinq exercices gymnastiques
: la course, la lutte, le pugilat, le saut, le jeu du disque ou du
palet). --- P. Fest. 211.
- gr.
πένταθλον.
- pentathlum
antiqui quinquartium dixerunt. Id autem genus exercitationis ex his
quinque artibus constat, jactu disci, cursu, saltu, jaculatione,
luctatione, Paul. ex Fest. p. 211.
- pentathlus,
i, m. : athlète qui s'exerce au pentathle. --- Plin. 34, 57.
- gr.
πένταθλος.
- pentătŏmŏn,
i, n. (c. pentaphyllon) : quintefeuille ou
potentille (plante). --- Apul. Herb. 2.
- gr.
πεντάτομον.
- pentēcostālis,
e : de la Pentecôte. --- Tert. Idol.
14.
- Pentēcostē,
ēs, f. (s.-ent.
dies) : la Pentecôte (cinquantième jour
après
Pâques).
- gr.
πεντηκοστή
(ἡμέρα) --- πεντηκοστός, ή, όν : cinquantième.
- cum
conplerentur dies pentecostes erant omnes pariter in eodem loco et
factus est repente de cælo sonus tamquam advenientis spiritus
vehementis et replevit totam domum ubi erant sedentes et apparuerunt
illis dispertitæ linguæ tamquam ignis seditque supra singulos eorum
et repleti sunt omnes Spiritu Sancto, Vulg.
Act. 1, 2 :
le jour de la
Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu; tout à coup il
vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit
toute la maison où ils étaient assis; des langues, semblables à des
langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se
posèrent sur chacun d'eux; et ils furent tous remplis du Saint Esprit. --- Vulg. 2 Macc. 12,
32; id. 1 Cor. 16, 8; Tert. Idol. 14.
- enimvero
inde a Pentecoste omnibus hominum linguis locuta et precata est
Ecclesia : en réalité, depuis la Pentecôte, l’Église a parlé et a prié
dans toutes les langues des hommes.
--- Vatican, latina lingua, pape Benoît XVI.
- voir Paracletus
- voir
hors site : Pâque(s)
et Pentecôte.
- Pentĕdactylŏs,
i, m. : montagne du pays des Troglodytes. ---
Plin. 6, 169.
- gr. πεντεδάκτυλος
: large de cinq doigts.
- Pentĕlensis,
e : c. Pentelicus.
--- Vitr. 2, 8.
- Pentĕlĭcus,
a, um : du Pentélique (montagne de l'Attique). --- Cic. Att.
1, 8, 2.
- Pentĕlōris,
e : qui a cinq bandes. --- Vop. Aur. 46, 6.
- gr.
πέντε + lat. lorum.
- (Lebaigue
P. 910)
- pentĕrēmis,
is, f. : galère à cinq rames. --- Isid. 19, 1, 23.
- gr.
πέντε + lat. remus.
- pentērēs
(pentēris), is, f. : galère à cinq rangs de rames. --- B.
Afr. 62, 5 ; B. Alex.
47.
- gr.
πεντήρης.
- pentĕthrŏnĭcus,
a, um : à cinq trônes (mot
forgé). --- Plaut.
Poen. 476.
- penthēmĭmĕres,
is, f. : penthémimère (sorte de
césure, après cinq demi-pieds ou deux
pieds et demi). --- Aus. 4, 86 ;
Diom. 497, 8.
- gr. πενθημιμερής (s.-ent. τομή).
- penthēmĭmĕrĭcus, a, um
: penthémimère. --- Plot.
Metr. 512, 19 K.
- Penthēĭus
: voir
Pentheus.
- Penthĕsĭlēa,
æ, f. : Penthésilée (reine des Amazones,
tuée par Achille
au siège de Troie). --- Just.
2, 4, 31; Virg.
En. 1, 491; Prop. 3, 11, 14.
- gr.
Πενθεσίλεια.
- Pentheūs,
ĕi (ĕos), m. : Penthée (roi de Thèbes, mis
à mort par les
bacchantes pour avoir méprisé le culte de
Bacchus). --- Ov. M. 3, 514; Prop. 3, 17
(4, 16), 24; 3 (4), 22, 33; Ov. Tr. 5, 3, 40; Hor. Ep. 1, 16, 73; id.
O. 2, 19, 14.
- gr.
Πενθεύς.
- Penthēus
(Penthēĭus), a, um : de Penthée. --- Sid. Carm. 22,
94; Stat. Th. 2, 575.
- gr. Πενθεῖος.
- Penthĭăcus, a, um : mis en pièces comme
Penthée. --- Petr. 47, 10.
- Penthīdēs,
æ, m. : petit-fils de Penthée. --- Ov.
Ib. 449.
- voir hors site
: Penthée.
- Pentŏlăbus,
i, m. : voir
Panto-
- pentŏrŏbŏn,
z, n. : pivoine.
--- Plin. 25, 29.
- gr. πεντόροϐον.
- Pentri,
ōrum, m. : les Pentres (peuple du Samnium). --- Liv.
9, 31, 4.
- pĕnŭārĭus
: c. penarius. --- ULP.
Dig. 33, 9, 3.
- penul-
: voir pænul-
- pĕnum,
i, n. : 1
- c. penus. 2
- sanctuaire du temple de Vesta. ---
Lampr. Hel. 6.
- pēnūrĭa,
æ, f. :
- cf. gr.
πένομαι;
πένης; πεῖνα.
1
- disette,
manque
de vivres.
- ordin. avec
un gén.
penuria edendi, Virg. En. 7 : manque de nourriture.
-
penuria cibi, Lucr. 5, 1007 : manque de nourriture.
2
- manque,
pénurie, besoin,
rareté.
- penuria aquarum,
Sall. J. 17, 5, manque d'eau.
-
penuria imperatorum,
Cic. Verr. 5, 2 : disette de
généraux.
- cf.
Cic. Inv. 2, 115 ; Rep. 5, 2 ; Br. 2 ; Verr. 3, 127; Læl. 62 2.
- absol. in
penuria, Plin. 18, 130 : pendant une famine. --- cf.
Col. 9, 14, 17.
- pĕnŭs,
i et
ūs, m. f. et
pĕnŭs, ŏris ou
pĕnum, i, n. :
- gén.
arch. pĕnĕris et pĕnĭtĕris, cf. Gell.
4, 1, 2
--- le nom. usuel est penus
et les autres cas participent aux diverses
déclinaisons.
1
- provisions
de bouche, comestibles.
- quinquaginta
intus famulæ, quibus ordine longam cura penum struere, et flammis
adolere
Penatis (= Penates), Virg. En. 1, 703 : à
l'intérieur, il y a cinquante
femmes qui ont pour tâche de mettre en bon ordre la longue
série de
vivres
et d'offrir un sacrifice aux Pénates (il
s'agit
de couvrir de la fumée des offrandes les tables de sacrifice).
- Plaut.
Ps. 178 (m.); 228 (n.) ; Lucil. d. NON. 219, 29 (f.) ; Dig. 33, 9 (f.);
Cic. Nat. 2, 68 (n.).
2
- garde-manger. --- Pers. 3, 73.
3
- sanctuaire du temple de Vesta.
- penus vocatur locus intimus
in aede Vestæ. --- Fest. 250
; P. Fest.
251.
- Pĕpărēthŏs (Pĕpărēthus),
i, f. : petite île de la mer Egée. --- Liv.
28, 5, 10.
- gr. Πεπάρηθος.
- Pĕpărēthĭus,
a, um : de Péparèthe.
--- Plin. 14, 76.
- pĕpēdi
: parf. de pedo, ĕre.
- pĕpendi
: parf. de pendeo et de pendo.
- pĕperci
: parf. de parco.
- pĕpĕri
: parf de pario.
- pĕpĭgi
: parf. de pango.
- pĕplis,
ĭdis, f. (acc. sing. -in) : nom de deux plantes, dont l'une est
appelée porcilaca,
et l'autre syce,
meconion, ou mecon
aphrodes. --- Plin.
20, 210; 27, 119.
- gr.
πεπλίς,
ίδος.
- pĕplĭum,
ĭi : euphorbe, épurge (plante purgative). --- C.-Aur.
Chron. 4, 6, 89.
- gr.
πέπλιον.
- pĕplum,
i, n. (pĕplus, i, m.) :
- gr. πέπλον, πέπλος.
1
- le péplum [vêtement
primitif des femmes grecques (péplos) ; en particulier, vêtement de
Pallas Athéna, lequel était promené à travers la ville dans les
Panathénées]. --- Pl.
Merc. 67 ; Virg. En. 1, 480.
2
- plus tard, chez les Grecs et les Romains manteau
de cérémonie. --- Claud.
Ep. Nupt. Hon. Mar. 123.
3
- tout vêtement de dessus un peu
ample. --- Manil. 5, 387.
- pĕpo,
ōnis, m. : pastèque.
- gr.
πέπων.
-
peponem cordis loco habere, Tert. An. 32 : avoir un
navet à la place du coeur.
- pĕposci
: v. posco.
- peptĭcus,
a, um : digestif, qui facilite la digestion. --- Plin.
20, 201.
- gr.
πεπτικός.
- pĕpŭgi
: parf. de pungo.
- pĕpŭli
: c. pupugi; parf. arch. de pello.
- pĕpuncŭlus,
i, m. : dim. de pepo. ---
N.-Tir.
- Pĕpuzītæ,
ārum, m. : Pépuzites [secte d'hérétiques, de Pépuza, ville de Phrygie].
--- Cod. Just. 1, 5, 5.
- pĕqūnĭa : c. pecunia. --- Inscr.
- pĕr, prép. avec acc. :
- qqf. placé après son régime : quam
per Pl. Pœn. 13; ou
intercalé dans une série de régimes : transtra per
et remos et… Virg. En. 5, 663, cf. G. 3, 276.
- per en composition tout à fait,
complètement, jusqu’au bout, sans interruption; [qqf.] de part en part; [qqf.] avec tmèse.
- [sens local]
1
- à travers.
- per membranas
oculorum cernere, Cic. Nat. 2, 142 : voir à travers les membranes
qui
entourent les yeux
2
- sur toute l'étendue de.
- per forum, Cic. Att.
14,
16, 2 : à travers le forum.
- per temonem percurrere, Cæs. BG. 4,
33, 3 : courir le long du (sur le) timon.
- sans
mouvt. --- Cæs. BC.
3, 24, 4; 3,
111, 1; Cic. Fam. 1, 7, 6.
3
- par-dessus.
- per corpora transire, Cæs. BG. 2, 10, 2 : passer par-dessus les
cadavres.
- per munitiones se
dejicere, Cæs. BG. 3, 26, 5 : se jeter par-dessus les
retranchements.
4
- le long de, devant.
- per ora vestra incedunt, Sall. J. 31, 10 : ils
passent devant vos yeux. --- cf.
Liv. 2, 38, 3.
- [idée de
distribution].
- invitati per domos, Liv. 1, 9, 9 : invités les uns dans une maison
les autres
dans une autre,
invités dans les différentes maisons.
5
- [succession].
- per manus, Cæs. BG. 7, 25, 2 : de mains en mains. --- cf. Cæs. BG. 6, 38, 4.
- fig.
per omnes ire, Liv. 25, 37, 6 : passer par tous,
se transmettre à tous successivement.
- [temporel]
6
- durant (sans discontinuité).
- ludi per decem dies facti
sunt, Cic. Cat. 3, 20 : les jeux furent célébrés pendant dix jours
consécutifs.
7
- pendant.
- per triennium, Cic. Verr.
4, 136 : pendant trois ans.
- per hos dies, Cic. Att. 2, 8, 1
: pendant ces jours-ci.
- per hospitium, Cic. Verr. 5, 109 : au
cours d'une
hospitalité.
- per tempus, Ter. And. 783 : à propos.
8
- [idée de
succession]
- per singulos dies, Suet. Calig. 22 : tous les jours,
chaque
jour. --- cf. Suet. Cæs. 1.
9
- [idée de moyen,
d'intermédiaire] par le
moyen de, par l'entremise de.
- sacra per mulieres confici solent, Cic.
Verr.
4, 99 : les sacrifices se font d'ordinaire par l'entremise des
femmes. --- cf. Cic. Att. 12, 6
a.
- vulgo occidebantur ? per quos et a quibus ?
Cic. Amer. 80 : c'étaient des meurtres en masse ? quels en étaient
les
agents et les instigateurs ?
- per se, Cic. Sull. 67 : par soi-même,
par
ses propres moyens, à soi seul. --- cf.
Cic. Br. 96; Fin. 2, 50.
- per
litteras, Cic. Fam. 2, 6, 2 : par lettre.
- per vim et metum, Cic.
Verr. 4,
147 : par la violence et en inspirant la crainte.
- per manus, Cæs. BG. 7,
47, 6 : à l'aide des mains.
- quia
hoc tempus idoneum est laboribus, idoneum agitandis per studia ingeniis
(est) et exercendis per opera corporibus, Sen. 17, 108, 27 : parce
qu'on est dans le temps du travail, des études qui donnent de l'essor à
l'esprit, des exercices qui fortifient le corps.
10
- d'où l'idée
d'intervention qui permet ou
empêche de faire une chose.
- per senatum agere aliquid non posse, Cic.
Verr. 4, 61 : ne pouvoir obtenir du sénat l'autorisation de faire
qqch.
- per aliquem, per aliquid licet, non licet : qqn, qqch permet, ne
permet
pas de. --- Cic. Ac. 2, 93; de
Or. 2, 134; Mil. 14.
-
cum per valetudinem
posses, tamen... Cic. Fam. 7 : bien que ta santé te le
permît,
cependant...
- per ætatem non
potuisti, Cic. Fam. 12, 23, 3 : l'âge ne t'a pas permis de. --- cf. Cic. Fam.
7, 32, 2.
- per me, per te
factum est : il est arrivé par moi, par toi.
- per me stat quominus subj. Ter.
And. 699 : j'empêche que.
- per te factum
est quominus pax
fieret, Cic. : c'est vous qui avez empêché que la
paix ne se fît.
-
quominus discessio fieret,
per adversarios tuos factum est, Cic. Fam. 1, 4 : ce sont vos
adversaires qui ont empêché que le vote par
séparation n'eût lieu.
- per me stat
quominus, Ter. And. 699 : j'empêche que.
- non
stat per Afranium
quominus, Cæs. : il ne dépend pas d'Afranius
que... (ce
n'est
pas la faute d'Afranius si...).
11
- idée de manière
- per summum dedecus vitam amittere, Cic.
Amer. 30 : mourir dans (avec) le plus grand déshonneur.
- per ludum et
neglegentiam, Cic. Verr. 5, 181 : en se jouant et insouciamment.
- per
ridiculum, Cic. Off. 1, 134 : en plaisantant.
- per causam, Cæs. BC. 3, 24 : sous le prétexte
de, ou
per speciem, Liv. 1, 41, 6.
- per mollitiam agere
= molliter, Sall. J. 85, 35 : vivre dans la mollesse.
12
- idée
d'occasionner par suite de, par.
- per imprudentiam vestram, Cic. Agr.
2, 25 : par votre imprudence.
- per fidem deceptus sum, Plaut. Most. 500 : j'ai été trompé par
suite de confiance. --- cf. Cæs. BG. 1, 46, 3; Cic.
Inv. 1, 71.
- depulsus per invidiam tribunatu, Cic. de Or. 3, 11 : chassé
du tribunat par suite des cabales envieuses.
- plus per seditionem
militum quam bello amissum, Liv. 29, 19, 4 : il y a eu plus de
pertes par
suite de la révolte des soldats que par la guerre.
13
- dans les
supplications et serments
au nom de.
- per deos ! Cic. Off. 2, 5 : au
nom des dieux !
- per fortunas vestras, per liberos vestros, Cic. Planc.
103 : au nom de vos biens, de vos enfants.
- séparé de
son régime per
ego te deos oro, Ter. And. 834 : au nom des dieux je te prie. --- cf. Liv.
23, 9, 1.
14
- remarque.
- per omnia sæcula sæculorum, Eccl. :
pour les siècles des siècles.
- pera
:
1
- pēra, æ, f. : besace. ---
Mart. 4, 53, 3; Vulg. 1 Reg. 17, 40; id. Luc. 10, 4; Apul. Apol. 22.
- gr.
πήρα.
2
- Pēra, æ, m. : Péra (surnom).
- pĕrabjectus, a, um : de très humble condition. --- Cypr. Laud. Mart. in fine.
- pĕrabsurdus,
a, um : très absurde. --- Cic. Fin.
3, 27 ; Part. 54 .
- avec tmèse
per enim absurdum est Dig. 22, 3, 25.
- pĕraccommodātus,
a, um : tout à fait convenable.
- avec
tmèse : per fore accommodatum tibi, si ... Cic. Fam. 3, 5, 3.
- pĕraccūrātus, a, um : très soigné, parfait. --- Jul.-Vict. Rhet. 14.
- pĕrācĕr, cris, cre : très aigre; [fig.] très
vif, très pénétrant.
- peracre judicium, Cic. Fam. 9,
16, 4 : goût très fin.
- pĕrăcerbus,
a, um : - 1
-
très aigre. --- Cic. CM 53. -
2
- très désagréable. --- Plin. Ep.
6, 5, 6.
- (Lebaigue
P. 910 et P.
911)
- pĕrăcesco,
ĕre, pĕrăcŭi : - intr. - s’aigrir entièrement; [fig.],
s’irriter. --- Pl. Bac. 1099.
- parf. pĕrăcŭi Pl. Aul. 465.
- pĕractĭo, ōnis, f. [perago] : achèvement, fin, terme. --- Cic. CM 85.
- pĕractus, a, um : part. passé de perago.
- pĕrăcūtē : [fig.] très
ingénieusement, très finement. ---
Cic. Ac. 1, 35; Fam. 3, 7, 2.
- pĕrăcūtus,
a, um :
1
- très pointu. --- Mart. 3, 24, 5.
2
- très aigu, très
perçant [en
parl. de la voix]. --- Cic. Br. 241.
3
- fort ingénieux. ---
Cic. Br. 145.
4
- très subtil. --- Cic. Br. 264.
- pĕrădŭlescens, tis, m.
: tout adolescent, tout
jeune homme. --- Cic. Pomp. 61
- ou
pĕradŭlescentŭlus, i, m. ---
Nep. Eum. 1, 4.
- pĕradpŏsĭtus : voir perappositus.
- Pĕræa,
æ, f. : la Pérée. - 1 -
région
de la Carie. --- Liv. 32, 33, 6. -
2 -
contrée au-delà du Jourdain.
--- Plin. 5, 70. - 3 - colonie de
Mitylène. --- Liv. 37, 21, 4.
- gr. ἡ
περαία (s. ent.
γῆ) --- περαῖος, α, ον :
situé au delà.
- pĕrædĭfĭcātus, a, um : entièrement bâti. --- Col. 4, 3.
- pĕræquātĭo, ōnis, f. [peræquo] : - 1
-
conformité parfaite. --- Solin.
1. - 2 - répartition
égale de l’impôt. --- Cod. Th. 4, 3.
- pĕræquātŏr, ōris, m. [peræquo] : répartiteur de l’impôt. --- Cod. Just. 10, 25, 1.
- pĕræquātus, a, um : part. p. de peræquo.
- pĕræquē,
adv. : exactement de même, avec une
égalité parfaite. --- Cic. Pis.
86 ; Verr. 4, 46 ; Or. 20.
- pĕræquo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1 -
égaliser,
niveler. --- Col. 3, 3, 3. -
2 - au fig.
rendre
égal. --- Solin. 1, 37.
- pĕræstĭmo, āre : - tr. - faire grand cas de. --- Cod. Th. 6, 29, 2.
- pĕrăgĭtātus,
a, um : part. p. de peragito.
- pĕrăgĭto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- remuer en tout sens.
--- Sen. Ben. 3, 37 ; Col. 12, 24, 4.
2
- fig. exciter. --- Sen. Ir. 1, 7.
3
- harceler
sans répit (l’ennemi). --- Cæs. BC. 1, 80.
4
- mener au terme, achever.
--- Plin. 18, 169.
- perăgo,
ĕre, ēgi, actum : - tr. -
1
- pousser à
travers, percer de part en part [poét.].
- peragere latus ense, Ov. H.
4, 119 : percer le flanc de son épée.
2
- pourchasser sans répit [rare]. ---
Sen. Ep. 58, 2.
- peragere humum, Ov. F. 4, 693 : remuer la terre.
3
- accomplir
entièrement, mener jusqu’au bout.
- peragere inceptum, Virg. En. 4, 452 : exécuter un
projet.
- peragere cursum, Virg. En. 4, 653 : achever une
course, une carrière.
- peragere ætatem, ou peragere
vitam : achever son
existence. --- Ov. Tr. 4, 8, 13; M.
15, 485.
- peragere dona, Virg. En. 5, 362 : distribuer entièrement
les présents.
- peragere fabulam, Cic. CM 70 : jouer une pièce jusqu’au
bout.
- peragere comitia, Cic. Nat. 2, 10 : tenir les comices
jusqu’au bout.
- peragere concilium,
Cæs. BG. 6, 4, 5 : tenir une assemblée [de bout en bout].
- peragere consulatum, Cic. Pis. 7 : exercer jusqu’au bout le
consulat.
4
- en justice poursuivre
jusqu’au bout.
- peragere reum, Liv. 4, 42, 6 : poursuivre l’accusation de
qqn
jusqu’au jugement. --- cf.
Plin. Ep. 3, 9, 4.
- receptus est reus neque
peractus ob mortem opportunam, Tac. An. 4, 21 : l’accusation
contre lui
fut reçue, mais ne fut pas menée à sa fin à cause d’une mort opportune.
- peragere accusationem, Plin. Ep. 6, 31, 6 : poursuivre une
accusation jusqu’au
jugement.
5
- parcourir.
- peragere duodena signa, Ov. M. 13, 618 : parcourir
les douze signes du zodiaque [en parl. du soleil].
6
- exposer par la
parole, énoncer entièrement.
--- Liv. 1, 32, 6.
- peragere res pace belloque
gestas, Liv. 2, 1, 1 : parcourir dans un récit, retracer les faits
accomplis en paix et en guerre. --- fig. Cæl. Fam. 8, 8, 1.
- pĕrăgrantĕr, adv. [peragro] : en passant. --- Amm. 14, 1, 6.
- pĕrăgrātĭo,
ōnis, f. [peragro] : action de parcourir. --- Cic. Phil. 2, 57 ; Fin. 2, 109.
- pĕrăgrātrix, īcis, f. [peragro] : celle qui visite
successivement. --- Capel. 6, 588.
- pĕrăgrātus, a, um : part. passé de peragro : - 1
- parcouru. - 2
- ayant parcouru.
- pĕrăgro,
āre, āvi, ātum :
1
- tr. -
parcourir, visiter successivement. ---
Cic.
Tusc. 5, 97 ; Br. 315 ; de Or. 2, 258.
- litora
Campaniæ peragrare, Suet. Calig. 37 : longer les
côtes de la Campanie.
- in
peragranda Ægypto paulo deflectere ad visendum Apin supersedit, Suet.
Aug. 2, 93 : dans son voyage en Égypte, il ne se détourna pas même pour
voir le bœuf Apis.
- fig.
eloquentia omnes
peragravit insulas, Cic. Br. 51 : l’éloquence se répandit dans
toutes les
îles. --- cf. Balb. 16; Mil.
98; Cæl. 53 11.
2
- intr. -
pénétrer, se répandre dans.
- peragrare per animos, Cic.
de Or. 1, 222 : pénétrer dans les cœurs.
- ut semel
e Piræo eloquentia evecta est, omnis peragravit insulas, Cic. Brut. 51
: dès qu'une fois l'art de la parole fut sorti du Pirée, il se répandit
dans toutes les îles. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 147, éd. Vuibert.
- orator
peragrat per animos hominum, Cic. de Or. 1, 222 : l'orateur s'insinue
dans
le coeur des hommes.
- peragrare
mente animoque, Lucr. 1, 74 : parcourir par la pensée.
- pĕralbus,
a, um : d'une très grande blancheur. ---
Apul. M. 1, 2.
- pĕraltus, a, um : très haut ou très
profond. --- al. præaltus; Liv. 21, 54, 1.
- erat
in medio rivus præaltis utrimque clausus ripis, Liv. 21, 54, 1 : entre
les deux armées coulait un ruisseau, renfermé, de toutes parts, dans
des rives très profondes.
- pĕrămans, tis : très attaché (alicujus, à qqn). --- Cic. Att. 4, 8 b, 3.
- pĕrămantĕr,
adv. : très affectueusement. ---
Cic. Fam. 9, 20, 3.
- pĕrămārus, a, um : plein d’amertume [fig.]. --- Aug. Serm. 31, 2.
- pĕrambŭlo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- parcourir, traverser. --- Varr.
R.
1, 2; Pl. Most. 809; Hor. O. 4, 5, 17 ; passif Sid. Carm. 23, 93. -
2
- visiter successivement (des
malades). --- Sen. Ben. 6, 16, 2.
- pĕrămīcē,
adv. : très amicalement. --- Cic.
*Att. 14, 12, 2.
- pĕrămīcus, a, um : très ami, très dévoué. --- Itin.-Alex. 22.
- pĕrămœnus, a, um : très agréable, riant, charmant. --- Tac. An. 4, 67.
- pĕramplus,
a, um : - 1
- de très grandes proportions ---
Cic. Verr. 4, 109; - 2
- très vaste. --- V.-Max. 5, 2,
4.
- pĕrămus, i : voir pyramis. --- Grom. 405, 15 ; 416, 2.
- pĕranceps,
cĭpĭtis : très douteux. --- Amm. 29,
5, 36.
- pĕrangustē,
adv. : d’une manière très resserrée, très étroite. --- Cic. de Or. 1, 163.
- pĕrangustus,
a, um : très resserré, très étroit. ---
Cic. Verr. 5, 169 ; Cæs. BG. 7, 15.
- Pĕranna ou
Pĕrenna, æ, f. : Anna Péranna ou Pérenna, déesse des Romains. --- Ov. F. 3, 654.
- pĕranno, āre, āvi (c. perenno) : - intr. - durer une année, vivre une année. --- Suet. Vesp. 5.
- pĕrantiquus,
a, um : très ancien. --- Cic.
Br. 41 ; Verr. 4, 4.
- pĕrappŏsĭtus,
a, um : tout à fait approprié (à qqn, alicui). --- Cic. de Or. 2, 274.
- pĕrărātus, a, um : part. passé de peraro.
- pĕrardĕo, ēre : - intr. - brûler (être brûlé) entièrement. --- P.-Nol. 23, 104.
- pĕrardŭus,
a, um : très difficile. --- Cic. Verr. 3, 166.
- pĕrāresco,
ĕre, pĕrārŭi : - intr. - devenir tout à fait sec, se dessécher
entièrement. ---
Varr. R. 1, 49,1 ; Col. 11, 3, 58.
- parf.
perarui Col. 4, 24, 5.
- pĕrargūtus,
a, um : - 1 - qui a un
son
très perçant. --- Apul. M. 10,
18. - 2
-
très fin, très spirituel. --- Cic.
Br. 167.
- pĕrārĭdus,
a, um : très sec, tout à fait desséché.
--- Cato, Agr. 5, 8 ; Col. 3, 11, 9.
- pĕrarmo, āre, āvi, ātum : - tr. - armer [complètement]. --- Prud. Cath. 6, 86.
- perarmatus exercitus, Curt. 4, 9, 6 : troupes bien armées.
- pĕrăro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- sillonner.
- [de rides] Ov. M. 14, 96.
- perarare pontum, Sen. Med. 650 : fendre les flots.
2
- tracer [avec le style],
écrire. --- Ov. M. 9, 563; Tr. 3, 7, 1.
3
- gratter, blesser. --- Sid. Ep.
3, 13.
- pĕraspĕr, ĕra, ĕrum : très rude au toucher. --- Cels. 5, 28, 24.
- pĕrastūtŭlus, a, um : tout à fait rusé, madré. --- Apul. M. 9, 5.
- pĕrātĭcum, i, n. : sorte de bdellium [plante]. --- Plin. 12, 35.
- gr. περατικόν.
- pĕrattentē,
adv. : avec beaucoup d'attention.
--- Cic. Cæl. 25.
- pĕrattentus,
a, um : très attentif. --- Cic. Verr.
3, 10.
- pĕrattĭcus, a, um : tout à fait attique, plein d’élégance. --- Front. Cass. 7, 8.
- pērātus, i, m. [pera] : homme muni d’une besace [mot forgé].
--- Pl. Ep. 351.
- perbacchātus,
a, um : part. passé de perbacchor; qui a ravagé
en
furieux. --- Claud. Get. 142.
- perbacchor,
āri, ātus sum : faire des orgies. --- Cic. Phil. 2, 104.
- (Lebaigue
P. 911 et P.
912)
- perbāsĭo,
āre : - tr. - couvrir de baisers, baiser avec effusion. --- Petr. 41, 8.
- perbĕātus,
a, um : très heureux.
--- Cic. de Or. 1, 1.
- perbellē,
adv. : parfaitement bien, fort joliment. --- Cic. Fam. 16, 18, 1; Att, 4, 4 b, 1.
- perbĕnĕ, adv. : très bien, parfaitement. --- Pl. Men. 1141 ; Cic. Br. 108.
- perbĕnĕmĕrĭtus, a, um : très méritant. --- Inscr. Murat. 1923, 5.
- perbĕnĕvŏlus, a, um : très bien intentionné pour, qui veut
beaucoup de bien à (alicui). ---
Cic. Fam. 14, 4, 6.
- perbĕnignē,
adv. : avec beaucoup de bonté. ---
Ter. Ad. 702
- tmèse per mihi
benigne respondit, Cic. Q. Fr. 2, 7 : il me
répondit avec
beaucoup
de bonté.
- Perbĭbĕsĭa,
æ, f. [perbibo] : pays des buveurs (mot forgé par
Plaute).
- perbĭbo,
ĕre, perbĭbi : - tr. -
1
- boire entièrement, absorber,
s’imbiber, s’imprégner de. ---
Cato, Agr. 130; Sen. Ep. 71, 31.
- mihi medullam lassitudo
perbibit, Pl. Stich. 340 : la fatigue m’a épuisé jusqu’à la moelle
des os.
- perbibere rabiem
nutricis, Ov. Ib. 233 : s’assimiler [avec le lait] la cruauté de
la nourrice.
- sucum stultitiæ perbibere,
Lact. 2, 2, 16 : s'imprégner du suc de la sottise.
2
- se pénétrer de, être imbu. --- Sen. Ep. 36, 4; 94, 11; Ir. 1, 16, 2.
- perbĭto,
ĕre [per, beto] : - intr. -
1
- sens
premier, c. pereo
s’en aller tout à fait, disparaître. --- Pac. Tr. 287.
-
utinam malo cruciatu in Siciliam perbiteres ! Pl. Rud. 495 [mss]
: tu
aurais bien dû t’en aller pour jamais (disparaître) en Sicile dans les
pires supplices [plaisanterie].
2
- périr. --- Pl. Ps. 778; Enn. Tr. 240 ; P. Fest.
215.
- perblandē : très amicalement. --- Macr. 1, 2, 16.
- perblandus,
a, um : très affable, très avenant. ---
Cic. Q. 1, 2, 8.
- perblanda oratio, Liv. 23,
10, 1 : paroles pleines d’affabilité.
- perbŏnus,
a, um : très bon, excellent. --- Pl.
Most. 692; Merc. 626; Cic. Fl. 71; Verr. 4, 38.
- perbrĕvi,
adv. : très prochainement.
- perbrevi postea, Cic. Fam. 6, 12, 3 : très peu de temps après.
- perbrĕvis,
e : - 1 -
très bref,
très
concis. - 2 -
très
court.
- tmèse
: per mihi brevis videtur = perbrevis mihi videtur.
--- Cic. Clu. 1, 2.
- perbrĕvĭtĕr,
adv. : très brièvement. --- Cic. de
Or. 2, 235; Dom. 40.
- perbullĭo, īre, īvi (ĭi) : - intr. - bouillir
longtemps. --- Th.-Prisc. 4, 1.
- perca,
æ, f. : perche (poisson). --- Plin.
9, 57; cf. id. 32, 107; 32, 126; 32, 145; Ov. Hal. 112; Aus. Idyll. 10,
115.
- gr. πέρκη.
- percædo,
ĕre, cecidi : voir percido. ---
Flor. 4, 12, 7.
- percălĕfăcĭo, ĕre : - tr. - échauffer fortement. --- Vitr. 8, 3, 4
- au passif percalefieri,
Vitr. 8, 3, 4 : s’échauffer fortement.
- percalefactus Lucr. 6, 178.
- percalefīo,
fĭĕri, factus sum, passif de percalefacio : s'échauffer
fortement.
- percălesco, ĕre, călŭi : - intr. - s’échauffer fortement.
- parf.
percalui Lucr. 6, 281 ; Ov. M. 1,
418.
- percalfactus : c. percalefactus, voir
percalefacio. --- Val. Max. 9, 12, 4.
- percălĭdus, a, um : très chaud. --- Pl.-Val. 2, 29.
- percallesco,
ĕre, percallŭi :
- intr. -
1
- s’endurcir [fig.]. --- Cic. Mil. 76.
2
-
se former solidement [par l’expérience]. --- Cic. de Or. 2, 147.
- tr.
-
3
- savoir à fond, posséder parfaitement.
--- Gell. 17, 17,2; 28, 1, 20.
- percandĕfăcĭo, ĕre : - tr. - échauffer fortement,
embraser. --- Vitr. 8, 3, 1.
- percandĭdus,
a, um : très blanc. --- Solin.
37, 20.
- percārus,
a, um : - 1 -
très
cher, très
coûteux. --- Ter. Phorm. 558. -
2
- très
cher, très aimé. --- Cic. Scaur. 39
; Tac. An. 2, 74.
- percautē,
adv. : avec de grandes précautions.
- percautus, a, um : très circonspect. --- Cic. Q. 1, 1, 18.
- percĕlĕbĕr,
bris, bre : très célèbre.
- templum
vetustate et religione percelebre, Mel.
2, 3, 4.
- percĕlĕbrātus, a, um : part. p. de percelebro; qui est
sur toutes
les lèvres.
- percĕlĕbro,
āre, ātum : - tr. -
1
- répandre, rendre fréquent. --- Arn. 2, 43.
2
- répandre par la parole.
- percelebrari,
Cic. Verr. 5, 81 : être dans
toutes les bouches.
- res
sermonibus percelebrata, Cic. Cæl. 69 : fait
répandu de bouche en bouche.
- percĕlĕr, ĕris, ĕre : très prompt. --- Cic. Cæl. 58.
- percĕlĕrĭtĕr,
adv. : très rapidement. --- Cic.
Fam. 6, 12, 3; Rep. 2, 12.
- percello,
ĕre, cŭli, culsum : - tr. -
- parf. perculsit Amm. 17, 8, 4; 25, 8,
13.
1
- culbuter, renverser, abattre,
terrasser.
- perii,
plaustrum perculi ! Plaut. Ep. 4, 2, 22 : je suis mort ! j'ai
renversé
ma charrette ! (= je suis ruiné).
- perculeris jam tu me, Ter. Eun. 379 : tu auras bientôt fait de
me
renverser. --- fig. Cic. Marc. 17 ;
Cæl. 80, etc.
- adde
casus, adde incertos exitus pugnarum Martemque communem, qui sæpe
spoliantem jam et exsultantem evertit et perculit ab abjecto, Cic. Mil.
56 : joignez à cela les hasards, l'incertitude des événements, les
chances des combats, dans lesquels on a vu tant de fois un vainqueur
périr par la main d'un ennemi terrassé, au moment même ou déjà il
s'empressait d'enlever sa dépouille
2
- frapper,
heurter.
- quum unam capram pestis perculerit, Col. : quand la contagion aura
touché une chèvre.
- alicui genu femur percellere, Liv. 9, 10, 10 : heurter du genou
la
cuisse de qqn. --- cf. Liv. 9,
11, 11; Ov. Am. 2, 9, 7.
3
- secouer,
ébranler, bouleverser.
- hæc te vox non perculit ? Cic. Verr. 3, 132 : ces paroles ne
t’ont pas porté un coup ?
- is pavor perculit decemviros,
ut ... Liv. 3, 38, 6 : une telle frayeur secoua les décemvirs que ... cf. Liv.
3, 30, 5; 42, 67, 1.
- quos pavor perculerat in silvas, Liv. 7, 15, 7 : ceux que
l’effroi avait jetés pantelants dans les forêts.
- quas
(civitates) atrocibus edictis Galba perculerat, Tac. H. 1, 53 : (les
cités)
que Galba avait frappées d'édits cruels.
4
- pousser à. --- Apul. Apol. 12.
- Percennĭus, ĭi, m. : nom d’hommes. --- Tac. An. 1, 17.
- percēno,
āre : - intr. -dîner complètement. --- Gloss.
- percensĕo,
ēre, censŭi : - tr. -
1
- faire le dénombrement complet de,
passer en revue
complètement. --- Cic. Part.
127; Liv. 10, 36, 15; Tac. An. 4, 4.
- cum percensuisset Thessaliam, per Epirum Oricum, unde erat
trajecturus,
venit, Liv. 34, 52, 1 : après avoir passé en revue toute la
Thessalie,
il se rendit par l'Épire à Oricum, où il devait s'embarquer.
2
- examiner successivement, parcourir [pr. et fig.]. --- Varr. R. 1, 50,
1; Cic. Sen. 1; Liv. 32, 21.
- post
orationem Romani imperatoris percenseri aliorum sententiæ cœptæ
sunt, Liv. 34, 23, 1 : après le discours du général romain, on s'occupa
d'examiner attentivement le point de vue des autres.
- percensĭo, ōnis, f. : recensement. --- Front. Orat. 3.
- percēpi : parf. de percipio.
- percepset : voir
percipio.
- perceptĭbĭlis,
e [percipio] : perceptible, compréhensible. --- Cassiod. Eccl. 6, 20.
- perceptĭo,
ōnis, f. [percipio] : - 1 - action
de recueillir, récolte. --- Cic. Off.
2,
12; Rep. 2, 26.
- 2 - notion, connaissance. --- Cic. Ac. 1,
45; 2, 17; Fin. 3, 17.
- cognitio aut perceptio, aut si verbum e verbo volumus comprehensio,
quam κατάληψιν illi vocant, Cic. Ac.
2, 6, 17.
- perceptŏr, ōris, m. : celui qui recueille [fig.]. --- Aug. Solil. 1, 1.
- perceptus,
a, um : part. passé de percipio. - 1
- reçu, recueilli. - 2
- senti, ressenti.
- 3 -
perçu, saisi,
compris; observé. - 4
- reçu, admis.
- percepta,
ōrum, n. : doctrines, principes, règles.
- percernis, e [per, cerno] : transparent. --- Inscr. Fabr. p. 615, n° 127.
- percīdo,
ĕre, cīdi, cīsum [per, cædo] : - tr. -
1
- taillader complètement.
- percidere os : balafrer
la figure [de coups]. --- Pl. Pers. 283 ; Sen. Nat. 4, 4, 1.
2
- transpercer [sens obscène], enculer. --- Mart. 4, 48; 12, 35, 2; Gloss. Phil.
3
- imposer une fellation. --- cf.
irrumare Mart. 2, 72, 3.
- percĭĕō, ēre, et percĭō,
īre, ĭi ou
īvi, ĭtum : - tr. - ébranler,
remuer fortement, exciter.
- nec nimis irai fax umquam subdita percit, Lucr. 3, 303 : jamais la
torche de la colère, allumée en lui, ne l'excite. --- cf. Lucr. 3, 184; id. 4, 563.
- ne
illa existumet amoris causā percitum id fecisse te magis quam suā
causā, Plaut. As. 821 : pour qu'elle n'aille pas penser que tu agis par
jalousie, plutôt que par intérêt pour elle.
- voir
percitus.
- percĭpĭo,
ĕre, cēpi, ceptum : - tr. -
- percepset = percepisset poét.
d. Cic. Off. 3, 98.
1 - s’emparer de, se
saisir de.
- mihi
horror membra percipit, Plaut. Am. 1118 : un frisson circule dans tous
mes membres.
- necdum
animus toto percepit pectore flammam, Virg. En. 6, 356 : et ce feu n'a
pas encore embrasé tout son coeur.
- odium
me percipit, Ter. Eun. 972 : le dégoût s’empare de moi. ---
cf. Pl. Truc. 462 ; Lucr. 3, 80 ; 5, 605.
2 - prendre [sur soi]
- percipere
in se, Lucr. 6, 985 : recueillir en soi.
3 - recueillir,
recevoir.
- percipere
fructus, Cic. CM 24 : recueillir les fruits.
- officii
præmia percipere, Cæs. BC. 2, 32, 6 : recevoir la récompense du devoir
accompli.
- nomen
usu perceptum, Cic. Nat. 2, 91 : mot reçu dans l’usage. ---
cf. Cic. Fin. 3, 5 ; Nat. 1, 36.
4 - percevoir, éprouver.
- percipere
aliquid auribus, oculis, aliquo sensu, Cic. Or. 8 : percevoir qqch par
l’ouïe, la vue, par qqn des sens.
- percipere
voluptates, dolores : éprouver des plaisirs, des douleurs. ---
Cic. Fin. 2, 115 ; Fam. 14, 1, 1.
5 - recueillir, écouter, apprendre.
- percipite
quæ dicam, Cic. Cat. 1, 27 : écoutez mes paroles.
- perceptā
oratione eorum, Cæs. BG. 5, 1, 8 : ayant écouté leur discours.
- perceptā
Treverorum fugā, Cæs. BG. 6, 8, 7 : ayant appris la fuite des Trévires.
6 - recueillir
par l’intelligence, se pénétrer de.
- percipere
philosophiam, artis præcepta : se pénétrer de la philosophie, des
préceptes d’un art. --- Cic. de Or. 1, 219 ; Off. 1, 60.
- omnium
civium nomina perceperat, Cic. CM 21 : il savait par cœur les noms de
tous les citoyens.
7 - phil.
connaître avec
certitude. --- Cic. Ac. 1, 44 ; 2, 66, etc., cf. perceptio.
- artis
percepta, Cic. Fat. 11 : connaissances certaines et fondamentales d’une
science, bases scientifiques.
- pro
percepto liquere alicui, Gell. 14, 1, 11 : avoir pour qqn la valeur
d’une vérité incontestable.
- percīsus, a, um : part. passé de
percido.
- percĭtātus, a, um : part. passé
de percito.
- percĭto, āre [percieo] : - tr. - émouvoir
fortement. --- Att. d. Non. 467, 27; Fest. 274.
- percĭtus, a, um : part.-adj. de percio.
1 - mû fortement,
agité, excité. --- Pl. Amp. 27 ; Ter. Hec. 377 ;
Cic. Mil. 63.
- irā percitus, Plaut. Cas. 628 : transporté de colère.
2 - fougueux,
emporté [en parl. du caractère]. --- Liv.
21, 53, 8; Sall. H. 2, 35.
- percīvīlis,
e : très
bienveillant, plein de bonté. --- Suet. Tib. 28.
- perclāmo, āre : - tr. - crier
fort [qqch]. --- Pl. Truc. 29.
- perclaresco, ĕre, rŭi : - intr.
- se distinguer beaucoup. --- Boét. Mus. 2,
23.
- percnoptĕrus, i, m. : percnoptère,
espèce d'aigle. --- Plin. 10, 8.
- gr. περκνόπτερος.
- percnus, i, m. : sorte d’aigle. ---
Plin. 10, 7.
- gr. περκνός.
- percoctus,
a, um : part. passé de percoquo. - 1
- bien cuit, cuit à point. - 2
- brûlé
par le soleil. - 3 -
bien mûr.
- percœno (perceno),
āre : - intr. - dîner complètement.
-
(Lebaigue
P. 913)
- percognosco,
ĕre, gnōvi, gnĭtum : - tr. - connaître à fond. ---
Pl. Truc. 151.
- percognĭtus,
a, um : bien connu. ---
Plin. 2, 116; 4,
98 ; 37, 45.
- percōlātĭo, ōnis, f. [percolare]
: filtration. --- Vitr. 8, 6, 15.
- percōlātus,
a, um : part. passé de percolo, āre.
- percolo
:
1 - percōlō, āre, āvī, ātum
: - tr. -
a
- filtrer, passer. ---
Cato, Agr. 108 ; Lucr. 2, 475 ; Col. 12, 41, 2.
b
- digérer. --- Sen.
Nat. præf. 3.
c
- s’ infiltrer, filtrer.
- cloacæ
dictæ quod his percolantur aquæ, Isid.
étymologies, livre
15 (25) : les égouts (cloacæ)
sont appelés ainsi parce que les eaux s'y infiltrent (percolantur
aquæ).
d
- filtrer (passer à travers un obstacle).
--- néolatin.
- e
televisorio percolata sunt annuntiatoris verba hæc : du téléviseur
filtrèrent ces paroles du présentateur… Capti p. 315 de
Stephen Bérard.
e
- filtrer au sens de
transpirer, fuiter. --- néolatin.
- documenta
per rimam informaticam percolata : document qui ont filtré par une
fuite informatique. (EPISTULA LEONINA CXLII )
f
- filtrer au sens de
décanter, interpréter. --- néolatin.
- sunt
carmina illa excelsæ paraphrases biblicorum locorum, quæ percolatæ sunt
ac personales redditæ ex singulorum ipsiusque communitatis
experientiis : ces hymnes sont des paraphrases sublimes du texte
biblique, interprétées (filtrées) et personnalisées par l'expérience
des individus et de la communauté. --- Jean-Paul II
encyclique epistula apostolica “orientale lumen” 1995.
2
- percŏlo, ĕre, cŏlŭi,
cultum : - tr.
a
- cultiver avec soin,
cultiver à fond. ---
Apul. M. 11, 2.
b
- mettre la dernière main à,
terminer. --- Plin. Ep. 5, 6, 41.
c
- entourer d’égards, honorer. --- Pl.
Trin. 280 ; Tac. An. 4, 68 ; H. 2, 82.
d
- orner, parer. ---
Tac. Agr. 10.
e
- pratiquer, cultiver. --- Apul. Flor. 4,
18.
- percŏlŏpo,
āre : - tr. - souffleter d'importance. ---
Petr. 44, 5.
- percŏmis,
e : très aimable. ---
Cic. Br. 212.
- percommŏdē,
adv. : fort
à propos, très opportunément. --- Cic. Cæc. 77 ; Tusc. 4, 64
- percommode
factum est quod eis de rebus ... primo et proxumo die disputatum est,
Cic. Tusc. 4, 64 : il est arrivé très heureusement que nous avons
discuté le premier jour et le suivant de ces questions. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
109, éd. Vuibert.
- percommŏdus,
a, um : tout
à fait commode, avantageux. --- Liv. 22, 43, 11.
- percongrŭus, a, um : tout à fait
approprié. --- Juvc. Jos. 566.
- percōnor,
āri : mener à bonne fin (une entreprise). ---
Sen. Ep. 95, 46.
- percontātĭo, ōnis, f. [percontor]
: action de s’informer, question. ---
Cic. Tim. 2; Br. 218; Cæs. BG. 1, 39; [rhét.J
Cic. de Or. 3, 203.
- percontātīvē : avec interrogation. --- Don. Phorm. 7. 2, 7.
- percontātīvus, a, um : - 1 -
interrogatif. --- Diom. 338, 9.
- 2
- connu généralement, général, universel. --- C.-Aur. Chron. 4, 8, 114.
- percontātŏr, ōris
(percunctātŏr, ōris), m. : questionneur, enquêteur. --- Pl. Men. 933; Hor. Ep. 1, 18, 69.
- percontātus
(percunctātus), a, um : part. passé de percontor; qui a
questionné, qui s'est informé.
- pauca
percunctatus de statu civitatis, Sall. C. 40, 2 :
après avoir
posé
quelques questions sur l'état de leur cité...
- perconterrĕo, ēre : - tr. - frapper de terreur. --- Vulg. Interp. Esd. 4, 11, 32.
- perconto
(percuncto), āre, āvi, ātum : c. percontor. --- Næv. d. Non. 474, 7; Apul. M. 77,
p. 266, 8
- au passif,
percontari : être interrogé. ---
Gell. 16, 6, 11.
- part. n.
percunctātum, C.-Aur. Acut. 1, 5, 46 : axiome, vérité universelle.
- percontor
(percunctor), āri, ātus sum : s'informer, se renseigner,
interroger.
- inf.
percontarier, Plaut. Am. 2, 2,
78; id. As. 2, 2, 76; id. Cas. 3, 3, 8; id. Most. 4, 2, 47.
- percontari
aliquem de aliqua re ou
aliquem aliquid :
s'informer auprès de qqn sur qqch.
- percontari
aliquid ab (ex) aliquo : s'informer d'une chose auprès de
qqn.
- atque
etiam tu quoque ipse, si esses percontatus me ex aliis, Plaut. As. 503
: et toi-même, si tu avais pris des renseignements sur moi.
- percunctantibus nobis ecquid forte Romā novi, Cic. Ac. 1, 1 : comme
je demandais s'il y avait quelque chose de nouveau à Rome.
- ille me de nostra re publica percontatus est, Cic. : il m'a
questionné sur les affaires publiques.
- percontari
aliquid : s'informer de qqch.
- percontari
ex aliquo quomodo... : demander à qqn comment...
- ex
his scribis percontamini quid sibi istæ
quinquagesimæ velint, Cic.
Verr.
2, 3, 79, 183 : demandez aux scribes ce que signifient
ces
cinquantièmes.
- is (= Socrates)
percontando atque interrogando elicere solebat eorum opiniones,
quibuscum disserebat, ut ad ea, quæ ii respondissent, si quid
videretur, diceret, Cic. Fin. 2, 1, 2 : et c'était au contraire en
questionnant ceux avec qui (Socrate) s'entretenait, qu'il avait coutume
de tirer d'eux leurs sentiments, pour y répondre ce qu'il jugeait à
propos.
- percontari,
passif de perconto : être interrogé.
- voir hors
site dico latin-anglais.
- percontŭmax, ācis, adj. : très opiniâtre. --- Ter. Hec. 504.
- percŏŏpĕrĭo, īre, rŭi : - tr. - couvrir entièrement. --- Grom. 307, 5.
- percōpĭōsē : très abondamment. --- Sid. Ep. 4, 7, fin.
- percōpĭōsus,
a, um : très abondant (en paroles), prolixe. --- Plin. Ep. 9, 31, 1.
- percŏquo,
ĕre, coxi, coctum : - tr. -
1 - faire cuire
entièrement. --- Plaut Merc.
579 ; Plin. 23, 127.
2
- échauffer, faire chauffer [un liquide]. --- Lucr. 6, 858.
3
- mûrir complètement, amener à
parfaite maturité. --- Sen.
Ben. 7, 31, 3.
- percoctus, Lucr. 6, 722 : (teint) cuit, basané.
- Percōtē, ēs, f. : ville de la Troade. --- Plin. 5, 141.
- gr. Περκώτη.
- Percōtĭus (Percōsĭus), a, um : de Percoté. --- Val. Flacc. 3, 10.
- gr. Περκώσιος.
- percrassus,
a, um : très épais, très visqueux. --- Cels. 5, 26, 20.
- percrebresco
(percrēbesco), ĕre, brŭi (bŭi) : - intr. -
1 - se répandre partout, se divulguer. ---
Cic. Att. 1, 1, 7; Cæcil. 12; Verr. pr. 7.
- res percrebuit, Cic. Verr. 2, 56 : le bruit s’accrédita.
- percrebuerat
antiquitus urbem nostram nisi opibus Ægypti ali sustentarique non
posse, Plin. Pan. 31 : c'était une opinion reçue depuis longtemps que
Rome ne pouvait vivre et subsister sans le secours de l'Égypte.
- fama
percrebruit expugnari deos patrios, Cic. Verr. 4, 94 : le bruit se
répandit qu’on prenait d’assaut (de vive force) les dieux de la patrie.
--- cf. Cæs. BC. 3, 43.
2
- devenir fréquent, devenir
commun. --- Tac. An. 12, 6.
- percrepo,
āre, crepŭi, crepitum : - intr. - 1
- résonner, retentir. - 2
- tr. - louer,
célébrer.
- percrucĭo,
āre : - tr. - Plaut. inquiéter vivement, tourmenter
cruellement
(au fig.).
- percrudus,
a, um : - 1 - cru,
brut, non
préparé. - 2
-
entièrement vert (en parl.
d'un fruit).
- percucurri
: parf. de percurro.
- percūdo,
ĕre, cūdi : briser en frappant; percer en frappant.
- perculi
: parf. de percello.
- perculsus
:
1
- perculsus, a, um : part. passé de percello. - a
- heurté violemment, ébranlé. - b
- ému
vivement, frappé, troublé. - c
- abattu,
renversé, terrassé, anéanti, perdu.
2
- perculsŭs, ūs, m. (seul. à l'abl.
perculsū) : coup, choc.
- percultus,
a, um : part. passé de percolo, ĕre; bien paré.
- percunct-
: voir percont-
- percŭpĭdē,
adv. : avec beaucoup d'empressement, avec beaucoup de
curiosité.
- adfui
percupide, Erasm. : j'y assistai avec bcp
d'empressement/ de curiosité.
- percŭpĭdus,
a, um : très attaché à,
très dévoué à.
- percupidus
alicujus, Cic. Fam.
1, 7, 3.
: très attaché à qqn.
- percŭpĭo,
ĕre : - tr. - désirer fort. --- Plaut.
As. 1, 1, 61; Ter. Eun. 5, 2, 57.
- percūrātus,
a, um : part. passé de percuro.
- percūrĭōsus,
a, um : très curieux, très vigilant, qui a l'oeil
à
tout. --- Cic.
Clu. 62, 175.
- percūro,
āre, āvi, ātum : - tr. - guérir complètement.
- itaque debemus percurare mentem ægram et vitiis liberare,
Sen. Ep. 94, 13 : ainsi nous devons guérir radicalement l'esprit malade
et le débarrasser du vice.
- quædam
inveterata et desperata a medicis vitia percurare, Sen. Nat. 3, 1, 3 :
guérir parfaitement certaines maladies chroniques déclarées incurables
par les médecins. --- Liv.
21, 57; Curt. 4, 6, 21; 7, 6,
23; Col.
6, 12, 2; Plin.
32, 8, 28, 88.
- percurro, ĕre, cŭcurri ou curri,
cursum : - intr. et tr. -
- intr.
1 - courir à travers
- percurrere per mare, Lucr. 6, 668 : courir à travers la mer.
- perque mare ac terras rapidus percurrere turbo, ignis abundare
Ætnæus, flammescere cælum, Lucr. 6, 668 : et un tourbillon impétueux
court à travers la mer et les terres, emplit l'Etna de feux, allume
l'incendie au ciel. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 384; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- per omnis civitates quæ decumas debent percurrit oratio mea, Cic.
Verr. 2, 3, 100 : mon discours passe en revue toutes les cités qui
doivent des dîmes. --- cf. Touratier,
Syntaxe latine, p. 385; éd. Peeters France.
- per temonem percurrere, Cæs. BG. 4, 33 : courir sur le timon d’un
bout à l’autre.
2
- courir d’un point jusqu’à un autre.
- percurro ad forum, Ter. Andr. 355 : je cours jusqu’à la place. --- cf. Cæl. d. Cic. Fam. 8, 16, 4.
- tr.
3
- parcourir [pr. et fig.].
- percurrere agrum Picenum, Cæs. BC. 1, 15, 1 : parcourir le Picénum.
- percurrere honores, quæsturam, præturam : parcourir les
magistratures, passer par la questure, la préture. --- Suet. Ner. 3 ; Tib. 9.
- amplissimos honores percucurrit, Suet. Ner. 3 : il passa par les plus
grands honneurs.
- quæsturam,
tribunatum, præturam percucurrit, Plin. Ep. 1, 14, 7 : il est
passé
successivement
par la questure, le tribunat, la préture.
- percurrens luna fenestras, Prop. 1, 3, 31 : la lune brillant à
travers les fenêtres.
4
- exposer successivement. --- Cic. de Or. 3, 25 ; Div. 2, 96.
- quæ breviter a te percursa sunt, Cic. de Or. 1, 205 : ce que tu as
déroulé, exposé brièvement.
- passif
impers. --- Cic. de Or. 2,
328.
5
- parcourir [des yeux, par la pensée, en lisant]. --- Cic. de Or. 1, 218; Hor. S. 2, 5, 55.
- est
boni oratoris multa auribus accepisse, multa vidisse, ... multa etiam
legendo percucurrisse, Cic. de Or. 1, 218 : le devoir d'un bon orateur
est d'avoir beaucoup entendu, beaucoup vu ... et aussi beaucoup
lu.
- omnium pectora metu percurrente, Curt. 4, 12 (46), 14 : la crainte se
glissant dans tous les cœurs. --- cf.
Sén. Ira, 2, 2, 6.
- omnia
pœnarum nomina percurrere, Virg. En. 6, 627 :
énumérer tous les noms
des châtiments.
- nec
quicquam tibi prodest aerias temptasse domos animoque rotundum
percurrisse polum morituro, Hor. O. 1, 28, 1 : et il ne t'a servi à
rien d'avoir tenté les demeures aériennes et parcouru en esprit la
voûte du ciel, à toi qui devais mourir.
- percursātĭo, ōnis, f. [percurso] : action de parcourir.
- avec le gén.
percursatio Italiæ,
Cic. Phil. 2, 52 : tournée dans l’Italie.
- o
præclaram illam percursationem tuam mense Aprili atque Maio ! Cic.
Phil. 2, 100 : o le brillant voyage que vous fites aux mois d'avril et
de mai !
- percursĭo, ōnis, f. [percurro] : - 1
- action de parcourir (par la pensée), revue
rapide. --- Cic.
Tusc. 4, 32. - 2 - rhét.
narration rapide. --- *Cic. de
Or. 3, 202; cf. gr. ἐπιτροχασμός.
- velocitas
autem corporis celeritas appellatur, quæ eadem ingenii etiam laus
habetur propter animi multarum rerum brevi tempore percursionem, Cic.
Tusc. 4, 31 : on appelle rapidité l'agilité du corps et l'on
attribue
le même mérite à cause du pouvoir qu'il possède de parcourir en un
court espace de temps un grand nombre de sujets.
- percurso,
āre : - 1 - intr. -
courir çà
et là, courir le long de. --- Liv.
23, 42, 10. - 2
- tr.
- parcourir. --- Plin. Pan. 22, 22.
- percussi
: parf. de percutio.
- percussĭbĭlis, e [percutio] : qui frappe, pénétrant. --- C.-Aur. Acut. 1, 16, 163.
- percussĭo,
ōnis, f. [percutio] :
1 - action de frapper, coup. --- Cic. Tusc. 3, 62.
- digitorum
percussione, Cic. Off. 3, 75 : en faisant claquer ses doigts.
-
capitis percussiones, Cic. Tusc. 3, 62 : les coups sur la tête.
2
- temps frappé [en t. de musique et de métrique],
battement. --- Cic. de
Or. 3, 182; Or. 198.
- percussĭōnālis, e : de percussion. --- Cassiod. Mus. 1.
- percussŏr,
ōris, m. [percutio] : - 1 -
celui qui a frappé. --- Plin. 8, 51.
- 2 -
assassin, sicaire, bandit. --- Cic.
Phil. 2, 74; Tac. An. 2, 31.
- percussūra,
æ, f. [percutio] : action de frapper, coup, contusion. --- Apul. Herb. 31; Veg. Vet. 2, 20, 1;
Vulg. Lev. 14. 54.
- (Lebaigue
P. 914).
- percussus
:
1
- percussus, a, um : part. passé de percutio. - a
- percé, creusé. - b
-
atteint d'un coup
violent, frappé, battu, blessé, tué. - c
- frappé (par les rayons). - d
- frappé,
affecté vivement (en parl. des sens
et de l'esprit).
- capita conjurationis ejus ... virgis cæsi
ac securi percussi (sunt), Liv. 10, 1, 3 : mot à mot les têtes de la conjuration les
chefs de la conjuration furent battus de verges et frappés de la hache. ---
syntaxe latine; Ernout et Thomas § 164 p. 138.
- capitaque conjurationis ejus quæstione ab consulibus ex senatus
consulto habita virgis cæsi ac securi percussi, Liv. 10, 1, 3 : et les
têtes de cette conjuration, après l'enquête des consuls conformément au
sénatus-consulte, furent battues de verges et passées à la hache. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
360; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
2
- percussŭs, ūs, m. : - a
- action de frapper,
percussion, choc, coup. --- Sen.
Nat. 2, 6, 3; Ov. P. 2, 7, 40. - b
- battement des
veines, pouls.
- percussu
crebro saxa cavantur aquis, sic ... Ov. P. 2, 7, 40 : comme l'eau
creuse le rocher qu'elle frappe incessamment dans sa chute, de même
...
- non sentire percussum, Sen. Ira, 3, 25, 3 : ne pas ressentir les
injures.
- percussus venarum,
Plin. 7, 171 : le battement des veines, le pouls.
- percŭtĭo,
ĕre, percussi, percussum [per, quatio] : - tr.
- parf. sync. percusti Hor. S. 2, 3, 273.
1
- pénétrer en frappant, percer.
- pectus percussum, Liv. 2, 19, 8 : la poitrine fut percée.
- vena percutitur, Sen. Ep. 70, 16 : on perce une veine.
2
- creuser.
- percutere fossam, Plin. Ep. 10, 41, 4 :
creuser un fossé.
3
- frapper.
- pugno malam si tibi percussero ... caveto ne suscenseas ... Hercle
vero tu cavebis ne me attingas, si sapis, Plaut. As. 371 : si je te
donne un coup de poing sur la machoire, garde-toi de te mettre en
colère -- par Hercule, c'est toi qui te garderas de me toucher, si tu
es sage. --- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 453; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- capitaque conjurationis ejus quæstione ab consulibus ex senatus
consulto habita virgis cæsi ac securi percussi, Liv. 10, 1, 3 : et les
têtes de cette conjuration, après l'enquête des consuls conformément au
sénatus-consulte, furent battues de verges et passées à la hache. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
360; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
percussus lapide, Cic. de Or. 2, 197 : frappé d’une pierre.
- audistis
quia dictum est : oculum pro oculo, et dentem pro dente; ego autem dico
vobis, non resistere malo : sed si quis te percusserit in dexteram
maxillam tuam, præbe illi et alteram, Vulg. Matth. 5, 38 : vous avez
appris qu'il a été dit : œil pour œil et dent pour dent; et moi, je
vous dis de ne pas tenir tête au méchant; mais si quelqu'un te frappe
sur la joue droite, tends-lui encore l'autre.
- aries
murum percussit, Cic. Off. 1, 35 : le bélier a battu le rempart.
- pede
terram percutere, Cic. Tusc. 2, 60 : frapper du pied la terre
[battre la mesure]. --- cf. Hor.
S. 2, 10, 43.
- percussus de cælo, Cic. Cat. 3, 19 : frappé de la
foudre.
- poét. percussæ
pectora, Virg. En. 11, 877 : s’étant
frappé la poitrine.
- avec idée
de tuer percutere aliquem securi, Cic.
Pis. 84 ; Verr. 1, 75 : frapper qqn de la hache
[exécution
capitale].
- principes
securi percussi, sub corona venierunt coloni alii, Liv. 2, 17, 6 : les
principaux Aurunces furent décapités, les autres habitants vendus à
l'encan.
- fulmine percussus, Cic. Nat. 3, 57 : tué par la
foudre. --- cf. Cic. Nat. 3, 84.
4
- employé
seul assassiner. --- Sen.
Ben.
4, 17, 4.
- sens
divers.
5
- frapper [monnaie].
- percutere nummum, Suet.
Aug. 94 : frapper une pièce de monnaie.
- fig. dicta
tua una forma
percussa sunt, Sen. Ep. 34, 3 : tes paroles sont marquées au même
coin.
6
- frapper [les cordes de la lyre]. --- Ov. Am. 3, 12, 40; V.-Flac. 5,
100.
7
-
passer les fils dans le peigne [tissage]. --- Juv. 9, 30.
8
- conclure un traité.
- percutere fœdus, Just. 42, 3, 4 : conclure un traité.
- Romulus
cum Tatio foedus percussit : Romulus conclut un traité avec
Tatius.
- fig. meraco
se
percussit flore Liberi, Pl. Cas. 640 : elle s’est porté un coup au
cerveau avec les purs parfums de Bacchus.
- non percussit locum, Cic.
Sest. 80 : il n’a pas frappé le bon endroit.
9
- frapper vivement,
émouvoir, affecter.
- me dolor percussit, Cic. Br. 305 : une douleur me
frappa.
- me percussisti, Cic. Att. 3, 12, 2 : tu m’as donné (porté)
un
coup, tu as fait impression sur moi.
- percussus, Cic. Att. 6, 9, 1 : ému,
alarmé.
10
- berner, duper.
- percutere aliquem : berner qqn. --- Pl. Ps. 602; Cic. Flac. 46
; Att. 5, 2, 2.
- voir hors
site dico latin-anglais.
- percusti
: c. percussisti; voir percutio.