===> Dico
- Păsargădæ,
ārum, f. (Persagădæ,
ārum, f. ou
Parsagăda, ōrum, n.) : Pasargade (ville de Perse, ancienne
résidence des rois de Perse). ---
Plin. 6, 23, 26, § 99; 6, 26, 29, § 116 (ou Frasargida); Curt. 5, 6, 10.
- Gaffiot
P. 1122-1124 --- Lebaigue
P. 896.
- gr. Πασαργάδαι.
- voir hors site
: Pasargade.
- Pascal, i ou is, m. et parfois invar. : Pascal.
- sub
diversis speciebus, signis tantum, et non rebus, latent res eximiæ;
refert idem philosophus Blasius Pascal : « Sicut Christus Jesus ignotus
inter homines fuit, ita manet veritas ejus, communes inter opinationes,
sine ulla exteriore distinctione; sic etiam Eucharistia restat inter
panem communem » : par-dessous la double apparence, signe elle-même
d'autre chose, vit la réalité sainte; le philosophe Pascal lui fait
écho : comme Jésus Christ est demeuré inconnu parmi les hommes,
ainsi sa vérité demeure parmi les opinions communes, sans différence à
l'extérieur; ainsi l'Eucharistie parmi le pain commun ». --- cf. Vatican
- in cogitatione ac nuntio Blasii Pascal : au cœur de la réflexion et du message de Blaise Pascal. --- cf. Vatican.
- voir hors site Blaise Pascal.
- pascālis,
e [pasco] : qu’on fait paître,
qui paît. --- Cato d. Fest. p. 243; Lucil.
13, 14.
- pascĕŏlus, i, m. : bourse de cuir. ---
Cato, d Non. 151, 10; Lucil. 13, 14; Plaut. Rud. 1314.
- gr. φάσκαλος, φάσκωλος.
- Pascha, æ, f. (Pascha, ătis, n.) [mot
hébreu] : - 1
- la Pâque (fête chez
les Juifs). - 2
-
Pâques, le jour de Pâques (fête
solennelle des chrétiens).
- immolare Pascha, Vulg. Esdr. 6, 20 : immoler la Pâque (l'agneau pascal).
- immolaverunt
Pascha universis filiis transmigrationis et fratribus suis sacerdotibus
et sibi, Vulg. Esdr. 6, 20 : (les Lévites) immolèrent la Pâque
pour tous les fils de la captivité, pour leurs frères sacrificateurs et
pour eux-mêmes.
- au n. plur.
Pascharum dies, Symm. Ep.
10, 77 : le jour de Pâques.
- fig.
Pascha nostrum immolatus est Christus,
Vulg. 1 Cor. 5, 7 : Christ, notre Pâque, a été
immolé.
- voir hors site
: Pâque(s)
et Pentecôte.
- Paschālis,
e : de la Pâque, pascal. ---
Cod. Th. 9, 35, 4.
- Paschasĭa, æ, f., et
Paschasĭus, ĭi, m. : nom d’une martyre, nom d’un évêque
d’Arles. --- Greg.
- pascĭto, āre : - intr. - fréq. de pasco. ---
*Varr. R. 3, 16, 19.
- pasco,
ĕre, pāvi, pastum : - tr. -
1
- faire
paître, mener paître.
- greges
armentaque pascere, Ov. M. 6, 395 : mener au pâturage le gros et le
petit
bétail.
-
qui cum propter paupertatem sues puer pasceret, Cic. Div.
1, 31 : alors que, tout jeune et pauvre, il faisait paître les porcs.
-
pascite ut ante boves, pueri, submittite tauros, Virg. B. 1, 45 :
enfants, faites paître, comme avant, vos vaches, élevez vos taureaux. --- Virg. G. 4, 395.
- pasce
oves meas; meas, inquit, generaliter, non singulariter has vel illas :
per quod commisisse sibi intelligitur universas : (le Seigneur dit à
Pierre lui- même) : " Pais mes brebis "; il dit " mes" en général, et
non telle ou telle en particulier, d'où l'on comprend que toutes lui
ont été confiées. --- pape Boniface VIII.
- Dominus pascit me, et nihil mihi deerit : le seigneur est mon berger; je ne manquerai de rien. --- Vulg. Psaume 23.
- le Seigneur est mon berger (à écouter)
2
- faire l’élevage.
-
pascere bestias, Cic. Off. 2, 14 : faire l’élevage des animaux.
- quid
refert, quantum pascat ? Sen. Ep. 2, 5 : en quoi importe-t-il de savoir
combien il
a de bêtes à élever ?
- abst. - bene,
male
pascere, Cic. Off. 2, 89, être bon, mauvais éleveur.
3
- poét.
donner
qqch en pâture.
- collium asperrima pascunt, Virg. En. 11,
319 : ils
mettent en pâturages (ils font paître sur) les parties les plus âpres
des collines.
4
- nourrir,
entretenir, alimenter.
- olusculis
aliquem pascere, Cic. Att. 6, 1, 13 : faire manger à qqn
(repaître qqn) de
simples légumes.
- pascere aliquem rapinis, Cic. Mil. 3
: nourrir qqn de rapines.
5
- fig. nourrir, développer,
faire croître.
- pascere barbam, Hor.
S. 2,
3, 35 : laisser croître sa barbe.
- pascere crinem Virg. En. 7,
391 : laisser croître ses
cheveux.
- polus dum sidera pascet, Virg.
En. 1, 608 : tant que le ciel
nourrira les astres. --- cf. Lucr. 1, 231.
- umbra pascens sata, Plin. 17,
90 : l’ombre qui fait pousser les semences.
- brevitate crassitudinem
pascens vitis, Plin. 14, 13 : vigne qui par sa taille courte
développe
sa
grosseur.
- pascere nummos alienos, Hor. Ep 1, 18,
35 : nourrir l’argent
d’autrui,
faire fructifier les capitaux d’autrui par les intérêts qu’on paie.
- spes inanes pascere, Virg. En.
10, 627 : nourrir de vains espoirs.
- qui
vestros
campos pascit, Liv. 25, 12, 10 : [le dieu] qui nourrit, qui
protège vos
champs.
- viginti
ventres pasco et canem, Petr. 57 : je nourris vingt bouches (de
serviteurs)
et un chien.
6
- repaître,
régaler, réjouir.
- pascere oculos aliqua re, Cic. Verr.
6, 65 : repaître ses yeux de qqch.
- pascere oculos in aliqua re,
Cic. Phil. 11, 8 : repaître ses yeux de
qqch.
- quos Clodi
furor rapinis et incendiis et omnibus exitiis publicis pavit, Cic. Mil.
2, 3 : (hommes) que la fureur de Clodius a nourris par les rapines, par
les incendies et par tous les désastres publics.
7
- poét.
paître, brouter.
- saltibus in vacuis pascunt,
Virg. G. 3, 143 : [les
femelles] paissent dans des bocages solitaires. --- avec
acc. Tibul. 2, 5,
25.
- mula
pastum missa, Hor. S. 1, 5, 18 : mule envoyée au pâturage.
8
- brouter, raser, ravager.
- qui vestros campos pascit placide, Liv. 25, 12, 10 : (vos ennemis),
qui dévastent tranquillement vos champs.
- pascent
terram Assur in gladio, Vulg. Mic. 5, 6 : ils dévasteront le pays
d'Assyrie
avec le glaive. --- id.
ib. 7, 14.
- pascor,
pasci, pastus sum passif avec le
sens moyen : - 1
- paître, brouter, manger, vivre
de. - 2
- manger [en
parl. des poulets qui servent aux augures]. ---
Cic. Div. 2, 72.
- pasci per herbas,
Virg. G. 3, 162 : paître dans les prés.
- qui maleficio et scelere pascuntur, Cic. Off. 2, 40 : ceux qui vivent
de méfaits et de crimes.
- ego hic pascor bibliothecā Fausti, Cic.
Att. 4, 10, 1 : je dévore ici la bibliothèque de Faustus.
- pascitur in magnā Silā formosa
juvenca, Virg. G. 3, 219 : tandis que paît
dans la grande Sila la superbe génisse.
- si pulli non pascentur, Liv. 6,
41, 8 : si les poulets ne mangent pas.
- pasto cibo pasci, Ov. Am. 3, 5,
17 : manger la nourriture déjà mangée
[ruminer].
-
pascere, crudelis, nostro, Latona, dolore, pascere, Ov. M. 6,
280
: jouis, cruelle Latone, jouis de ma douleur !
- coluber mala gramina pastus, Virg. En.
2, 471 : couleuvre qui s'est nourrie d'herbes
maléfiques.
- pascua :
1
- pascŭa, æ,
f. : pâturage. --- Tert. Apol. 22.
2
- pascŭa, ōrum, n. : voir pascuum.
- pascŭālis
: c. pascalis. --- Vulg.
Reg. 3, 4, 23 ; P. Fest. 243.
- pascŭōsus,
a um : propre au pâturage. ---
Apul. Herb. 92.
- pascŭum,
i, n. (surtout au plur. pascua, ōrum, n.) : - 1
- pâturage, pacage. ---
Cic.
Agr. 1, 3; Varr. R. 2, 11. -
2
- terres rapportant un revenu au
peuple
romain. --- Plin. 18, 11. - 3
- pâture, nourriture [des bêtes].
- rus quod pascuo caret, Col. 7, 1, 1 : propriété rurale sans pâturage.
--- Plin. 8, 189; Varr. R. R. 2, 11, 2; Col. 8, 14, 8.
- mittere
in pascuum (in pascua) : envoyer au pâturage.
- pascuis
pecudum destinata silva, Dig. 50, 16, 30 : forêt destinée à
servir de
pâturage aux troupeaux.
- in censorum pascuis, Cic. Agr.
1, 1, 3 : dans les pâturages affermés par le censeur. ---
Virg. G. 3, 323; Ov. F. 4, 476; id. M. 2, 689; Hor. Epod. 1, 28; Juv.
12, 13; Plin. 10, 126; 18, 11.
- pascŭa, æ, f. (s.-ent.
terra) : pâturage. --- Tert. Apol. 22, Vulg. Joel, 1, 18; id.
Ezech. 34, 31.
- pascŭus,
a, um [pasco] : propre au
pâturage. --- Cic. Rep. 5, 2.
- Pāsĭās, æ, m. : nom d’un peintre. ---
Plin 35, 145.
- gr.
Πασίας.
- Pāsĭcompsa, æ, f. : nom de courtisane.
--- Plaut. Merc. 516.
- gr. πᾶς, κομψή.
- Pasinēs, æ, m. : nom d’un roi arabe (al. Spaosines]. ---
Plin. 6, 139.
- Pasīni civitas, f. : surnom d’Œnone,
ville de Liburnie. --- Plin. 3, 140.
- Pāsĭphăa, æ (Pāsĭphăē, ēs), f. :
Pasiphaé (fille
du Soleil, femme de Minos, mère de Phèdre, d'Ariane et du Minotaure).
- gr.
Πασιφάη.
- voir hors site : Minos et Pasiphaé.
- Pāsĭphăē. --- Cic.
Nat. 3, 48;
Virg. B. 6, 46.
- Pāsĭphăa. --- Cic.
Div. 1, 96.
- Pāsĭphăēĭa, æ, f. : fille de Pasiphaé, Phèdre.
- Pāsĭphăēĭus,
a, um : de Pasiphaé.
- Pāsĭphĭlus, i, m. : nom d’homme.
--- Inscr. Grut. 1045, 9.
- Pasiræ, m. plur. : voir Pariræ.
- Pāsĭtĕlēs,
is, m. : Pasitélès (sculpteur). --- Cic.
Div. 1, 36, 79; Plin. 35, 12, 45, § 156; 36, 5, 4, § 39.
- gr. Πασιτέλης.
- Pāsĭthĕa, æ, et Pāsĭthĕē,
ēs, f.: Pasithée [une des trois Grâces]. ---
Catul. 63, 43; Sen. Ben. 1, 3, 7; Stat. Th. 2, 286.
- Pāsĭtīgris, ĭdis, m : Pasitigris. - 1
- nom du Tigre à l’endroit où ses
deux bras
se réunissent. --- Plin. 6, 129.
- 2
- fleuve de Perse, dans la Susiane. ---
Curt. 5, 3, 1.
- gr. Πασιτίγρις.
- Passagardæ : voir Pasargadæ.
- Passala, f. : île en face de la Carie. ---
Plin. 5, 134.
- passāles, f. plur. : qui errent en
pâturant. --- P. Fest. 222.
- passales et oves et gallinæ
appellantur, quod passim pascuntur, Paul. ex Fest. p. 222.
- passar, m. : c. passer. --- Itala
Levit. 11, 15 ; Prob.App. 198, 33.
- Passărīnus : voir Passerinus.
- passārĭus, a, um [passus, pando] : (figues) qui
sont exposées au soleil. --- Capitol. Alb.
11, 3.
- Passăron (Passăro), ōnis, f. : ville d’Epire, chez
les Molosses. --- Liv. 45, 26 et 33.
- gr. Πασσαρών.
- passer
:
1
- passĕr, ĕris, m. : -
a
- passereau, moineau. ---
Cic. Div. 2, 63; Fin. 2, 75. -
b -
autruche. - c -
carrelet [poisson de mer]. --- Hor. S. 2, 8, 20; Plin. 9,
72; Ov. Hal. 125.
- meus pullus passer, Plaut.
Cas. 128 : mon petit oiseau (t. de tendresse).
- passer marinus, Aus. Ep. 11, 7
: autruche.
-
et abst. passer, Inscr. Grut. 484, 6
: autruche.
2
- Passĕr, ĕris, m. :
Passer (surnom). --- Varr. R. 3, 2, 2 ||
Fluctus Passeris Mart. 6, 42, 6, c. Passerianæ.
- passĕrārĭus : voir passarius
- passĕrātim
[passer] : à la manière des moineaux. --- Char. 182,
22.
- passercŭla, æ, f. [passer] : mon petit
moineau (t. de tendresse). ---
M.-Aur. d. Fronto. Cæs. 4, 6.
- passercŭlus,
i, m. [passer] : petit moineau; mon petit poulet (t. de
tendresse).
- passerinus :
1
- passĕrīnus, a, um [passer]
: de moineau. --- Pomp. Com. 177.
2
- Passĕrīnus,
i, m. : nom d’un cheval de course, vainqueur au Cirque. ---
Mart. 7, 7, 10; 12, 36, 12.
- passernices,
f. plur. [mot gaulois] : sorte
de pierre à aiguiser. --- Plin. 36, 165
- passĭbĭlis, e [patior] : -
1
- passible, passif [philos.].
--- Arn. 7, 214. - 2
- sensible, susceptible de souffrance. ---
Tert. Prax. 29.
- passĭbĭlĭtās, ātis, f. [passibilis]
: passibilité, passivité. --- Arn. 2. 26.
- passĭbĭlĭtĕr,
adv. : douloureusement. ---
Tert. Anim. 45.
- Passĭēnus, i, m. : surnom romain. ---
Sen. Contr. 5 præf.; Tac. An. 6,
20; Inscr. Grut. 106, 4; Inscr.
Murat. 1612, 13 sq.
- au
fém. PASSIENA. Inscr. Murat. 1612, 12
sq.
- passim,
adv. [passus, pando] :
1
- en
se déployant en tous sens, à l’aventure, de tous
côtés, partout, de toutes parts [avec idée de mouvt, question quo].
- passim carpere, Cic. de Or. 1 191
: aller cueillir de tous
côtés, prendre partout.
- ille enim iit passim, ego
ordinatim, Cic. Fam. 11, 13 : il allait à la débandade, moi, en rang.
- passim in vicos castellaque
sua dilapsi sunt, Liv. 40, 17, 6 : ils se dispersèrent dans leurs
bourgades et dans leurs forts.
---
Liv. 40, 33, 7; Cæs. BG. 2, 38 ; Cic. de Or. 2, 23 ; Div. 2, 80; Amer.
135; Sull. 42;
Pis. 90.
- sans mouvt. - Liv. 2,
45, 11 ; Quint. 4, 1,
70 ; 12, 10, 13.
2
- pêle-mêle,
sans distinction, indistinctement.
- scribimus
indocti doctique poëmata passim, Hor. Ep. 2, 1, 117 : savants et
ignorants, tous indistinctement, nous écrivons des poèmes. ---
Tibul. 2, 3, 69; Just. 43, 1, 4:; Lact. 3, 9, 5; id. de Ira, 10, 27.
3
- sans
réflexion, sans plan.
- hunc puto effudisse hoc passim, Lact.
3, 9, 5 : je crois qu'il a laissé échappé cela sans réflexion. ---Lact.
de Ira, 10, 27.
- passĭo,
ōnis, f. [patior] :
- (Lebaigue
P. 897)
1
- action
de supporter, de souffrir. ---
Apul. Ascl. 28.
- passio Christi : la passion du Christ. --- Lact.
5, 23, 5; Vulg. Act. 1, 3; plur.,
id. 2 Cor. 1, 7; id. Phil. 3, 10.
2
- maladie,
indisposition. ---
Firm. Math. 2, 12.
3
- affection
de
l’âme, passion. --- Aug. Nupt. 33 ; Civ. 8, 16.
4
- accident,
perturbation dans la nature. --- Apul. Mund. 10
; 18.
5
- gram.
idée
de passif. --- Consent. 366; 368.
- passĭōnālis,
e [passio] : - 1
- susceptible de douleur. ---
C.-Aur. Chron.
1, 4, 83. - 2
- susceptible de passions. ---
Tert. Testim. 2 et 4.
- passĭto, āre : - intr. - crier
[en parl. de l’étourneau]. --- Suet. Frag. 161 ; Anthol. 762,
17.
- passive
:
1
- passīvē, adv. [passivus, pando] : sans ordre, en désordre, pêle-mêle.
--- Apul. M. 11, 3; Tert.
Jejun. 2.
2
- passīvē, adv. [passivus, patior] : passivement,
au passif. --- Prisc. 8, 16 ; 20.
- passivitas
:
1
- passīvĭtās, ātis, f. [passivus, pando]
: le fait d'être répandu. --- Tert. Pall. 4; Apol. 9.
2
- passīvĭtās, ātis, f. [passivus, patior]
: voix passive [gram.]. --- Prob.
Cath. 39, 22.
- passīvĭtŭs,
adv. {passivus, pando] : indistinctement, pêle-mêle.
--- Tert. Pall. 3.
- passivus
:
1
- passīvus, a, um [pando] : - a
- qui s’étend à beaucoup,
commun, général. --- Tert. Marc. 1, 7.
- b - confus,
en désordre. --- Apul. M. 6,
10. - c
- vagabond, errant. --- Aug. c.
Adim. 24.
2
- passīvus, a, um [patior] : - a
- susceptible de
passion. --- Arn. 2, 65. -
b - passif
(t. de gram.).
- passivum verbum, Char. 2
: verbe
passif, la voie passive.
- passo, āre [patior] : - intr. - se
ramollir [en parl. des ongles]. --- Th.-Prisc. 1, 30.
- passŏr, ōris, m. [pando] : celui qui
ouvre. --- Prisc. 10, 180.
- passum
:
1
-
passum, i, n. [pando] : vin de raisins séchés au soleil. ---
Virg. G. 2, 93 ; Col. 12, 39.
2
- passum = passuum, gén. plur. de passus, us. --- voir passus, us.
- passus
:
1
- passus, a, um, part.
passé de pando
: - a - étendu,
déployé, épars. - b
- étalé (pour sécher).
- crinibus
passis : les cheveux épars, les cheveux dénoués.
- pueri
mulieresque ex muro passis manibus suo more pacem ab Romanis petierunt,
Cæs. BG. 2, 13, 3 : les enfants et les femmes, du haut des murs, les
bras écartés selon leur coutume, demandèrent la paix aux Romains. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 404; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- passis
velis, Cic. Tusc. 1, 119 : à voiles déployées.
- passis
palmis, Cæs. BC. 3, 98 : les bras étendus. --- cf.
Plin. 7, 77; Gell. 15, 15, 3.
- passa
verba, Apul. Flor. 2, 15, p. 352, 1 : la prose (--->
les mots s'étendent sans entrave).
- passæ
uvæ, Col. 12, 39, 4 : raisins secs (qui ont été étalés au soleil pour
sécher). --- Front. Ep. ad M. Cæs. 4, 4;
Vulg. Num. 6, 4; Plin. 14, 16.
- lac
passum, Ov. M. 14, 274 : lait caillé.
2
- passus, a, um, part.
passé de patior
: - a - qui a
souffert, qui a supporté. - b
- qui a toléré, qui a permis. - c
- qui
est passif.
3
- passŭs, ūs, m.
[pando] : - a
- pas, enjambée.
- b - marche. - c
- trace de pas. - d -
pas (mesure).
- gén. plur. ordt passuum, qqf passum Plaut. Men. 177; Lucil.
Sat. 3, 17; Mart. 2, 5, 3.
- passu
grandi : d'un bon pas.
- perpauculis
passibus, Cic. Leg. 1, 54 : en quelques pas.
- passu anili procedere, Ov. M. 13, 533 :
s'avancer d'un pas sénile.
- in
litore passus, Ov. H. 19, 27 : traces de pas sur le rivage.
- conjunctis
spatiantur passibus ambo, Ov. M. 11, 64 : tous deux s'avancent côte à
côte.
- sequitur
patrem non passibus æquis, Virg. En. 2, 724 : il suit son
père
d'un pas différent du sien.
- mille
passus : un mille (pas romain = 1479 mètres).
- millia passuum ducenta, Cic. Phil. 7,
9, 26 : deux cent mille pas.
- pasta :
1
- pasta, æ, f. [pasco] (s.-ent.
avis) : poularde grasse. --- Pl.-Val. 2. 30.
2
- pasta, æ, f. : pâte [de
farine]. --- M.-Emp. 1.
- gr. πάστη.
3
- pasta, æ, f. (s.-ent.
herba) : sorte de plante employée en médecine, pastel, guède. ---
Pl.-Val. 1, 61.
- pastālis, e : c. pascualis. ---
Cat. d. P. Fest. 243 [mss, Lindsay].
- pastas, ădis, f. : grande salle. ---
Vitr. 6, 10, 1.
- pastellus, i, m. : sceau en cire. ---
S.-Greg. Ep. 4, 44.
- pastĭcus,
a, um [pastus] : qui commence à
paître. --- Apic. 8, 368.
- pastillārĭus, ĭi, m. [pastillus]
: fabricant de pastilles. --- Inscr. Orel. 4112.
- pastillĭcans, tis [pastillus] : qui est
en forme de pastille. --- Plin. 21, 49.
- pastillĭtās, ātis, f. [pastillus] : forme
de pilule. --- Th.-Prisc. 4, 2.
- pastillŭlus, i, m. : petite pilule. ---
M.-Emp. 16.
- pastillum, i, n. [panis] : petit pain,
gâteau. --- Varr. d. Char. 37, 15; Fest. 250.
- pastillus,
i, m. : - 1 - petit
gâteau [sacré]. --- P. Fest. 222.
- 2 - tablette,
pastille, pilule. --- Plin. 22, 29; 25, 152; Cels.
5, 17, 2. - 3 - pastille
[parfumée pour l’haleine]. --- Hor. S. 1, 2, 27;
Mart. 1, 87, 1.
- pastĭnāca, æ, f. : -
1 - panais,
carotte. --- Plin. 25, 42. - 2 - pastenague
[sorte de poisson]. --- Plin. 9, 73; 144.
- pastĭnātĭo,
ōnis, f. [pastinum] : - 1
-
action
de défoncer le sol pour y planter la vigne, travail à la houe. ---
Col. 3, 12, 6 ; 3, 13, 9. - 2
- terrain travaillé au pastinum,
terre
remuée
à la houe. --- Col.
3, 3, 15.
- pastĭnātŏr,
ōris, m. : ouvrier qui travaille au pastinum.
--- Col. 3, 13, 12; Firm. Math. 5, 4.
- pastinatus
:
1
-
pastĭnātus, a, um : part. de pastino.
- pastĭnātum (s.-ent.
solum), n. : sol remué à la houe.
--- Col. 3, 13, 7; Plin. 17, 159.
2
- pastĭnātŭs, ūs, m. : travail au pastinum,
travail à la houe. --- Plin. 17, 20, 32, § 143 (al. pastinatum).
- pastĭno,
āre, āvi, ātum : - tr. - houer (un terrain), travailler
(un terrain) au pastinum.
--- Col. 3, 13; Plin. 17, 159.
- pastĭnum,
i, n. : - 1 - pastinum,
houe. --- Col. 3, 18, 1. -
2 - terrain houé.
--- Pall. 3, 9, 13. -
3
- action de travailler le sol au pastinum, action
de houer. --- Pall. 2, 10
- pastĭo,
ōnis, f. [pasco] : - 1
- élève (action d’élever) des
bestiaux, des
poules, des abeilles, etc.. --- Varr. R. 3, 2, 13 ;
Col. 8, 1, 2. - 2
- pâturage, pacage. ---
Cic. Pomp. 14; Varr. R 2, 10, 2.
- pastĭto : voir pascito [qqs mss].
- Pastĭus : voir Pactius.
- pastōmis : voir prostomis.
- pastŏphŏri, ōrum (ūm), m. :
les pastophores (prêtres
qui portaient dans des châsses les images des dieux).
--- Apul. M. 11, 17.
- gr. παστοφόροι.
- pastŏphŏrĭum, ii. n. : appartement
des prêtres (au temple de Jérusalem). --- Hier. Jes. 22, 15.
- gr. παστοφόριον.
- pastor [pasco] :
1
- pastŏr,
ōris, m. : - a
- celui qui fait paître des
brebis, berger,
pâtre, pasteur. --- Cæs. BC. 1, 24; Cic. Rep. 2, 4; Off. 3,
38; Hor. O.
3. 29, 21. - b - gardien
[de paons, de poules, etc.]. --- Varr. R.
3, 6;
Col. 8, 2, 7; [fig.] Quint. 8, 6, 18.
- sæpe
incautis pastoribus excidit ignis, qui furtim pingui primum sub cortice
tectus robora comprendit, frondesque elapsus in altas ingentem cælo
sonitum dedit, Virg. G. 2, 303 : souvent d'imprudents bergers laissent
tomber du feu, qui, après avoir furtivement couvé sous l'écorce grasse,
saisit le coeur du bois, puis glissant jusqu'aux hautes frondaisons,
fait retentir le ciel d'un énorme fracas.
- ego
sum pastor bonus; bonus pastor animam suam dat pro ovibus suis, Vulg.
Joan. 10, 11 : je suis le bon pasteur; le bon pasteur donne sa vie pour
ses brebis.
- ego
sum pastor bonus : et cognosco meas, et cognoscunt me meæ, Vulg. Joan.
10, 13 : je suis le bon pasteur; je connais mes brebis et mes brebis me
connaissent.
- at
ego in agendo nec "pastorem populi" auctore Homero dixerim, Quint.
Inst. 8, 6, 18 : quant à moi, je n'oserais pas en plaidant, malgré
l'autorté d'Homère, désigner un roi sous le nom de pasteur de peuple.
2
- Pastŏr,
ōris, m. : Pastor (nom
d’homme). --- Mart. 9, 22.
- pastōrālis,
e : - 1 - pastoral, de
pâtre,
de berger, champêtre. de berger,
pastoral, champêtre. --- Cic. Div.
1, 107 ; Varr. R. 2, 1, 15; Liv. 9, 36.
- 2
- relatif au pasteur
(des âmes).
- pastoralis vita, Varr. R. R. 2, 1, 15 : vie pastorale.
- pastoralis
Apollo, Calp. Ecl.
7, 22 : Apollon qui a la garde
des troupeaux (qui les protège).
- pastor
populi, Quint. : pasteur d'un peuple, roi.
- pastōrālĭtĕr [pastoralis] : en
pasteur [spirituel]. --- Fort. Ep. post. carm. 8, 17.
- pastōrĭcĭus
(pastōrĭus), a, um : de berger, pastoral. --- Varr.
R. R. 1, 2, 16; Cic. Att. 1, 16, 11; id. Cæl. 11, 26.
- pastoria
sacra, Ov. F. 4, 723 : la fête
des pâtres, les fêtes de Palès, les Palilies. --- voir Palilis.
- pastūra, æ, f. [pasco]
: action de paître, de brouter. --- Pall. 10, 8.
- pastus
:
1
- pastus, a, um : - a
- part. passé de pasco
: qu'on a fait paître, repu, rassasié; nourri, alimenté; brouté, mangé.
- b - part. passé de pascor : qui
a mangé,
qui s'est repu.
- voir
pasco.
2
- pastŭs, ūs, m.
:
a
- pâture. ---
Cic. Nat. 2, 122.
b
- nourriture des animaux.
--- Cic. Off.
1, 11; Nat. 2, 121 ; plur., Cic. Fin. 2, 111; Nat. 2, 122.
c
- alimentation
végétale de
l’homme. --- Lucr. 6, 1127.
d
- fig. nourriture. ---
Cic. Phil. 11, 4;
Tusc. 5, 66.
- Patagē ou
Platagē, ēs, f. : ancien nom de l’île d’Amorgos, une des
Cyclades. --- Plin. 4, 70.
- pătăgĭārĭus, ii, m. [patagium] : fabricant de
franges, frangier. --- Plaut. Aul. 509 ; P. Fest. 221.
- pătăgĭātus,
a, um [patagium] : frangé, orné de franges. ---
Plaut. Epid. 231 ; P. Fest. 221.
- pătăgĭno, āre : - intr. - avoir
le contour gangrené. --- Pelag. 25 p. 86.
- pătăgĭum,
ĭi, n. : frange (de tunique). ---
Næv. Tr. 48 ; Apul. M. 2, 9; P. Fest. 221.
- pătăgus, i, m. : sorte de maladie. --- Pl.
d. Macr. S. 5, 19, 12; P. Fest. 221.
- gr. πάταγος.
- Pătălē,
ēs, f. : Patalé (ville dans l'île de Patalène). ---
Plin. 37, 122.
- ou
Pătăla,
æ, f. --- Plin. 6, 71.
- Pătălēnē,
ēs, f. : l'île Patalène (à l'embouchure de l'Indus).
- gr. Παταληνη.
- Pătălitānus, a, um : de Patalène. ---
Mart. Cap. 6, § 593.
- Pătăra,
ōrum, n. : Patare (ville de Lycie). ---
Liv. 33, 41, 5.
- gr. τὰ Πάταρα.
- Pătăræus,
a, um : de Patare. --- Ov. M. 1,
516; Stat. Th. 1, 696.
- Pătărani,
ōrum, m. : les habitants de Patare.
--- Cic. Flac. 78.
- Pātăreūs, ĕi ou ĕos, m.
: Patarée ou
Pataréen,
surnom d'Apollon [adoré à Patare]. --- Hor. O. 3, 4, 64.
- gr. Παταρευς.
- Pătăricus,
a, um : de Patare.
- Pătărēis, īdis, f. adj. : de Patare. --- Avien.
Perieg. 684.
- gr. Παταρηΐς.
- pătărăcĭna, n. pl. [?; cf. patera et πάταχνον] :
grandes coupes.
- Dama… cum pataracina poposcisset …
inquit, Petr. 41, 10 : après avoir réclamé
une plus grande coupe, Dama prit la parole...
- Patavicenses, ĭum, m. : peuple de Darie.
--- Ulp. Dig. 50, 15, 1
- pătăvīnĭtās,
ātis, f. [Patavium] : façon de parler des habitants
de Patavium. --- Quint. 1, 5,
56; 8, 1, 3.
- Patavĭo : voir Petavio. --- Ambr.
- Pătăvĭum,
ĭi, n. : Patavium (ville, patrie de Tite-Live, auj. Padoue). ---
Mel. 2, 4, 2; Plin. 3, 19, 23, § 130, Liv. 10, 2 fin.; Virg. En. 1,
247, Suet. Tib. 14; Sen. Cons. ad Helv. 7 et souvent.
- Pătăvīnus,
a, um : de Patavium, Padouan.
--- Mart. 14, 143.
- Patavina
volumina, Sid. Carm. 2, 189 : l’histoire romaine de Tite-Live.
- Pătăvīni, ōrum, m. : les habitants de
Patavium. --- Cic. Phil. 12, 4, 10; Liv. 10, 2;
Plin. 3, 121.
- pătĕfăcĭo,
ĕre, fēci, factum [pateo, facio] : - tr. - 1
- découvrir, ouvrir. - 2
- dévoiler, révéler,
faire connaître, mettre au jour, être le premier à ouvrir (la voie).
- pătēfēcit, Lucr. 4, 320; et au
passsif pătēfīet, id.
6, 1001.
- patefacere iter, Cic. Nat. 2, 141
: ouvrir un chemin.
- patefacere aures
assentatoribus, Cic. Off. 1, 91 : ouvrir (prêter) l’oreille
aux flatteurs.
- patefieri, Cæs. BG. 3, 1
: être ouvert.
- patefacere
aditum, Cic. Fam. 13, 78, 2 : ménager un accès.
- patefacere
ordines, aciem, Liv. 28, 14 : ouvrir les rangs.
- patefacere
oculos, Plin. 11, 150 : ouvrir les yeux.
- patefacere
aures assentatoribus, Cic. Off. 1, 91 : prêter l'oreille aux flatteurs
(à la flatterie)
- patefacere
majora, Tac. An. 12, 9 : frayer le chemin à de plus grands desseins.
- patefacere
solatium populo, Tac. 15, 39 : consoler le peuple.
- tibi patefecisti Misenum, Cic. Fam. 7,
1 : tu t'es aménagé une vue sur Misène.
- patefacere
vias, Cæs. BG. 7, 8: se frayer des chemins, frayer des chemins.
- ratis
quæ prima Pontum patefecit, Phædr. 4, 7 : le vaisseau qui pénétra le
premier dans le Pont-Euxin.
- patefacere odium
suum in aliquem, Cic. Att. 11, 13, 2 : dévoiler sa haine
contre qqn.
- veritas patefacta, Cic. Sull.
45 : vérité dévoilée.
- Lentulus patefactus indiciis,
Cic. Cat. 3, 15 : Lentulus découvert
(convaincu de culpabilité) par les dénonciations.
- hæc mihi ad omnia
defensio patefieri videtur, Cic. Verr. 4, 8 : tel est, pour
répondre à
tout, le moyen de défense que je vois poindre.
- patefacere
verum, Cic. Læl. 26, 97: faire éclater la vérité.
- patefacere
orbem, Ov. M. 9, 795 : rendre l'univers visible.
- lux radiis latum patefecerat orbem, Ov.
M. 9, 795 : le jour avait rendu visible par ses rayons le vaste
univers.
- quod patefecit in senatu, Tac. An. 3, 48 : il fit connaître
ce fait au
sénat.
- materiam
prædandi patefecerat, Tac. An. 11, 5 : il avait ouvert le champ à la
cupidité.
- pătĕfactĭo,
ōnis, f. : - 1
- action d'ouvrir.
--- Th.-Prisc. 1, 19. - 2 -
action de dévoiler, de faire connaître. --- Cic. Fin, 2, 5.
- pătĕfactus,
a, um : part. passé patefacio. - 1
- ouvert. - 2 -
découvert, manifesté, révélé,
dévoilé, publié.
- pătĕfīo,
fĭĕri, factus sum : passif de patefacio. - 1
- s'ouvrir, être ouvert. - 2
- se découvrir,
être manifesté, se révéler, être dévoilé.
- Pătēla
(Pătēlāna), æ, f. [pateo] : Patélana (déesse qui
présidait
à la sortie du blé de l'épi).---
Arn. 4, 7; Aug. Civ. 4, 8.
- patella
:
1
- pătella, æ, f.
[patina] : - a
- patelle, petit plat servant aux
sacrifices. --- Cic. Verr. 4, 46 ; 48 ; Fin. 2,22 ;
P. Fest. 248;
Non. 544. - b
- plat, assiette. --- Hor. Ep.
1, 5, 2. - c
- rotule. --- Cels. 8,
1 ; 8, 21. - d
- maladie de l’olivier. ---
Plin. 17, 223.
- ita non religiosos, ut edant de patella, Cic. Fin. 2 : assez peu
religieux de manger ce qu'il y a dans la patène (de l'autel).
- nec
modicā cenare times holus omne patellā, Hor. Ep. 1, 5, 2 : (et si) tu
ne crains pas de faire un repas entier composé de légumes dans une
vaisselle commune.
- prov.
invenit patella operculum, Hier. Ep. 127, 9, ou accessit
huic patellæ dignum operculum, Hier. Ep. 7, 5
: les deux font la paire.
2
- Pătella : c. Patela.
- Pătellārĭi
dii : les dieux à petits plats (les
dieux lares à qui l'on servait des mets
dans des
patelles). --- Plaut.
Cist. 223.
- (Lebaigue
P. 898)
- pătena : c. patina.
--- Not.-Tir.
- pătens,
entis : part.-adj. de pateo. - 1
- découvert, ouvert. - 2
- évident, patent,
manifeste. --- Ov.
M. 9, 536.
- in foro ac locis patentioribus, Cæs. BG. 7, 28, 1
: sur la place publique et dans les endroits assez spacieux.
--- Cic. Div. 1, 2; Sall. J. 101, 11; Cic. Quint. 30,
93; Virg. G. 2, 41; Vulg. Prov. 25, 28.
- pătentĕr,
adv. : manifestement, clairement.
- pătĕo,
ēre, pătŭi : - intr. souvent avec dat. -
1
- être
ouvert.
- valvæ patent, Cic. Phil. 2,
112 : les portes sont ouvertes.
- nares semper patent, Cic. Nat.
2, 145 : les narines ne se ferment jamais.
- cubiculum
quod patet nemini, Cic. : chambre qui est fermée pour tout le monde.
- fig. patere
confessis, Ov. M. 10, 484 : *être ouvert aux aveux*, être
sensible aux
aveux.
- patuit
quibusdam fuga, Liv. 1, 54, 9 : quelques-uns eurent les moyens de fuir.
2
- être praticable, être accessible, être
exposé.
- aditus nobis patuit, Cic. Br.
16 : l’accès a été ouvert pour moi.
- semitæ
non patent, Cæs. BG. 7, 8, 3 : les sentiers ne sont pas
ouverts,
praticables.
- nomen
in adversaria patet, Cic. Rosc. Com. 2, 5 : la créance figure sur le
brouillon.
- præmia quæ pateant stipendiariis, Cic.
Balb. 9, 24 : récompenses qui sont accessibles à des
marcenaires.
- patere
insidiis : être exposé aux embûches, être exposé à la trahison.
- patere
morbis, Cels. 2, 1 : être sujet aux maladies.
- eā
quisque maxime patet, quā petitur, Sen. Nat. 4, 0, 4 : chacun est
surtout vulnérable à
l'endroit où on l'attaque.
- qui vanus et excors est
patebit contemptui, Vulg. Prov. 12, 8 : celui qui est pervers est
l'objet du mépris.
- in
patentem volneri equum equitemque sagittas conjicere, Liv. 31, 39, 12 :
lancer des flèches sur le cheval et son cavalier exposés aux blessures.
- fig. cum
omnia ad perniciem nostram illi paterent, Cic.
Phil. 5, 43 : alors que toutes les voies s’ouvraient devant
lui pour
notre destruction. --- cf. Cic. Verr. 5, 168.
3
- être
à la disposition.
- ne fugæ quidem patebat locus,
Liv. 27, 18: : il n'y avait pas un lieu ouvert même pour fuir (il n'y
avait aucun moyen de fuir).
- si
mea virginitas Phoebo patuisset, Ov. M. 14, 133 : si j'avais accordé ma
virginité
à Phébus.
- omnia Ciceronis patere
Trebiano, Cic. Fam. 6, 10, 3 : (voir) que tout ce que
possède Cicéron est au service de Trébianus. --- cf.
Cic. Balb. 24.
4
- être
découvert, donner prise à.
- ubi animadverterunt nulli
occasioni
fraudis Romanum patere, Liv. 24, 37, 5 : quand ils eurent
compris que les
Romains ne donnaient prise à aucune occasion de ruse.
- patens vulneri
equus, Liv. 31, 39, 12 : le cheval s’offrant à découvert aux
coups. --- cf.
Tac. H. 5, 11.
- patent
præstigiæ, Plaut. Capt. 3, 3, 9 : mes vilains tours sont découverts.
- fig. multa
patent in eorum vita, quæ fortuna feriat,
Cic. Off. 1, 73 : de nombreux points dans leur existence sont
exposés
aux coups de la fortune.
5
- être
devant les yeux, être visible.
- in
adversariis nomen patet, Cic. Com. 5 : la créance s’étale sur
le
brouillon. --- cf. Cic. Phil. 2, 93.
6
- être
clair, être évident, être patent. --- Cic. de
Or. 1, 23.
- patet +
prop. inf. : il est évident
que. --- Cic. Tusc. 1, 54; Tac. H. 4, 16.
7
-
s’étendre.
- fines
Helvetiorum in longitudinem milia passuum ducenta et quadraginta
patebant, Cæs. BG. 1, 2, 5 : le pays des Helvètes s’étendait
de deux cent
quarante mille pas en longueur.
- horum
opes late terrā marique patuere, Liv. : leur domination s'étendit sur
terre et sur mer.
8
- fig. s’étendre sur un
large
terrain, avoir de la portée.
- ista ars late patet, Cic. de
Or. 1, 235 : cette science a
des applications étendues. --- cf. Cic. Off. 1, 4.
- latissime patere, Cic.
Off. 1, 20 : avoir la plus grande étendue, embrasser le plus
de
questions.
- in
quo vitio latissime patet avaritia, Cic. Off. 1, 24 : dans ce vice, la
cupidité a une très grande part.
- id latius patet, Cic. Off. 1,
26 : cette maxime a une plus
grande portée.
- hoc
præceptum latius patet, Cic. : ce précepte est plus général.
- Hercyniæ silvæ ... latitudo novem dierum iter patet, Cæs. BG. 6, 25,
1 : la largeur de la forêt Hercynienne équivaut à huit journées de
marche. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 78, éd. Vuibert.
- patere : avoir le champ libre.
--- Cic. Læl. 83.
- libidinum
omnium patere in amicitia licentiam, Cic. Læl. 83 : (penser) que tous
les plaisirs ont le champ libre dans l'amitié. (que l'amitié donne le
champ libre à tous les plaisirs).
- pătĕr,
tris, m. : - 1 - père.
- 2
- fondateur, créateur, maître. - 3
- chef,
maître.
- gr.
πατήρ, τρός -- angl. father.
- arch.. gén. patrus CIL 1, 1469; dat. patre CIL 1, 182.
- tuus et animo et natura pater, Ter.
Ad. 902 : ton père à la fois par le cœur et par le sang.
- patre certo
nasci, Cic. Amer. 46 : naître de père connu.
- păter
fămĭlĭās (fămĭlĭæ) : chef de famille, père de famille, maître
de maison, propriétaire.
- patrum nostrorum ætas, Cic. Or. 18
: la génération de
nos pères. --- cf. Cic. de Or. 1, 181; Off. 3, 47;
Læl. 6.
- patres majoresque
nostri, Cic. Cæc. 69 : nos pères et nos ancêtres.
- patresfamilias
(patresfamiliarum) : les pères de famille.
- patres
: - a - ancêtres,
aïeux, pères (génération
immédiatement précédente). - b
- chefs
des familles patriciennes. - c
- sénateurs. ---
Cic. Rep. 2, 14; 2, 56, etc.
- neque
inmemor ejus quod initio consulatus inbiberat, reconciliandi animos
plebis, saucios milites curandos dividit patribus, Liv. 2, 47, 12 :
fidèle au projet qu'il s'était fixé au début de son consulat, gagner
l'affection du peuple, il répartit les soldats blessés dans les maisons
patriciennes pour qu'ils y reçoivent des soins. --- trad. Annette Flobert; éd. Gallimard.
- patres
(conscripti) : pères (inscrits
ensemble sur la liste),
pères conscrits, sénateurs.
- pater
cenæ, Hor. S. 2, 8, 7 : le maître du festin, l'amphitryon.
- pater esuritionum, Catul. 21, 1 : père des affamés.
- virque
paterque gregis, Ov. A. A. 1 : le mâle, maître (père) du troupeau.
- Pater + nom d'un dieu : divin, auguste, vénéré.
- Bacche
pater, Hor. O. 3, 3, 13
: divin Bacchus.
- Pater
divūm (Pater omnipotens) ou
absolument Pater
: Jupiter.
- Pater + nom de personne : noble ou
maître.
- pater Æneas, Virg. En 1, 699
: le noble
Enée.
- quid
pater Chrysippus dicat, Hor. : ce que dit Chrysippe, notre maître.
- Zeno,
pater Stoicorum, Cic. Nat. 3, 23 : Zénon, le maître (le père) des
Stoïciens.
- pater
patriæ : père de la patrie [titre d’honneur]. ---
Cic. Pis. 6; Sest.
121.
- pater senatus, Tac. An. 11, 25
: père du sénat. --- cf. Ov. F. 2, 127.
- pater : divinité, dieu.
- Gradivus pater, Virg. En. 3, 35
: dieu
Mars.
- pater Lemnius, Virg. En 8, 454
: dieu de Lemnos [Vulcain].
- pater : vénérable. --- en
parl. des hommes.
- pater eloquentiæ, Cic. de Or. 2, 10
: père de l’éloquence. --- cf. Cic.
Leg. 1, 5; Ov. F. 3, 72, etc.
- pater : père = vieillard. ---
Virg. En. 5, 521 ; 533.
- pater
patratus : père patrat, chef des féciaux (il
conclut
les alliances).
--- Cic. de Or. 2, 137 ; Liv. 1, 24,
6 ; Serv. En. 9, 53; 10, 14 ; 12, 206.
- patera
:
1
- pătĕra, æ, f. [pateo]
: patère, coupe évasée en usage dans les
sacrifices. --- Cic. Verr. 4, 46 ; Br. 43; Varr. L. 5, 122;
Hor. S. 1,
6, 118.
2
- Pātĕra, æ,
m. : nom d'homme. --- Aus.
- Păterclĭānus,
a, um : c. Patroclianus.
- pătercŭlārĭus,
a, um : du père. ---
Gloss. Isid.
- paterculus
:
1
- pătercŭlus, a, um : dim. de pater. ---
Not.-Tir. p. 55.
2
- Pătercŭlus, i, m. : Paterculus (surnom).
- voir
Velleius Paterculus.
- păterfămĭlĭās
: voir
pater.
- Pātĕrĭa, æ, f. : île déserte de la mer
Egée. --- Plin. 4, 74.
- Pātĕrĭo, ōnis m., et
Pātĕrĭus, ĭi, m.
: noms d’hommes. --- Inscr.
- păternē [paternus] : paternellement. --- Aug.
Ep. 37, 3; Conf. 4, 3.
- Păternĭāni,
ōrum, m. : sectateurs de Paterne. --- Aug. Hær. 85.
- Păternĭānus,
i, m.: nom d’homme. --- Amm. 30, 3, 2.
- Păternīnus,
i, m. : nom d’homme. --- Sid.
- păternĭtās,
ātis, f. [paternus] : - 1
-
paternité. --- Vulg. Eph. 3, 15;
Itala, Num. 1, 2.
- 2 - sentiments du
père. --- Aug. Ep. 253.
- paternus
:
1
- păternus, a, um, : -
a
- de père, paternel.
- b - de la patrie,
natal. - b -
poét. des
pères, des aïeux. --- Hor. O. 1, 20, 5; Ov.
H. 13, 100.
- prædia paterna, Cic. Agr. 3, 7
: terres
paternelles.
- exercitum ex paternis militibus
conficere, Cic. Phil. 4,
3 : former une armée avec les soldats de son père.
- paterna gloria, Cic.
Br. 126 : gloire appartenant au père.
- patemum genus, Cic. Phil. 10, 14
: gloire appartenant au père,
famille du côté paternel.
- regnum paternum, Cic. Sest. 57
: royaume
paternel.
- huic
paternum hospitium cum Pompeio intercedebat, Cæs. BC. 2, 25, 4 : des
liens
d'amitié, qu'il tenait de son père, existaient entre lui et Pompée.
- terra paterna, Ov. H. 13, 100 : sol
natal, la patrie. --- Hor. O. 1, 20, 5.
- mais
casus paternus : le génitif (le
cas qi sert à former tous les autres). --- Prisc.
p. 670 P.
- fundum
habet paternum, Cic. Tull. 14 : il possède un fonds de terre hérité
de son père.
2
- Păternus, i, m. :
nom d'homme. ---
Mart. Isid.
- Pătĕronnēsŏs,
i, f. : île de la mer Egée.
--- Plin. 4, 74.
- pătesco,
ĕre, pătŭi [pateo] : - intr. -
1
- s'ouvrir.
- atria longa patescunt, Virg.
En. 2, 483 : on voit s'ouvrir les longues salles.
- portus patescit, Virg. En. 3,
530 : un port s'ouvre à nous.
- patescens fungus, Plin.
22, 95 : champignon qui s'ouvre. --- Plin.
22, 46.
2
- s'étendre, se développer.
- paulo latior patescit campus,
Liv. 22, 4 : la plaine un peu plus large va en s'étendant.
- neque poterat patescere acies,
Tac. H. 4, 78 : la ligne dee bataille ne pouvait se développer.
- civitates, in quas Germania
patescit, Tac. G. 30 : les cités qu'embrasse la Germanie. ---
Tac. En. 2, 61; Liv. 32, 27.
3
- se dévoiler, se
montrer à nu, se découvrir.
- nec
audent ea retemptare quorum vitia patescunt, Sen. Brev. 10, 2 : et ils
n'osent pas repasser ces moments où leurs vices se dévoilent.
- Danaum patescunt insidiæ, Virg. En. 2,
309 : les embûches des Grecs se dévoilent à nous. --- Lucr.
5, 614; Plin. 6, 101.
- pătētæ,
ārum, f. (s.ent. caryotæ) : dattes sèches (qu'on
dirait avoir été foulées). ---
Plin. 13, 45.
- ou
pătēti,
ōrum, m. : dattes sèches. ---
C.-Aur. Ac. 2, 18, 108.
- gr. πατητός : frotté.
- păthētĭcē,
adv. : pathétiquement. --- Macr.
4, 6, 10.
- păthētĭcus,
a, um : pathétique. --- Macr.
4, 2, 1.
- gr.
παθητικός.
- păthĭcus,
a, um : - 1 -
débauché, efféminé.
- 2 - obscène.
- gr.
παθικός.
- Aureli
pathice (voc.), Catul. 16, 2 : giton d'Aurélius.
- pathicissimi
libelli, Mart. 12, 96, 1 : livres très obscènes.
- Pathissus
(Pathyssus), i, m. : fleuve de Dacie. ---
Plin. 4, 80.
- Pathmētĭcum, n. : c. Phatneticum.---
Mel. 2, 9.
- Pathmos : voir Patmos.
- păthŏpœĭa, æ, f.: excitation des passions
[fig. de rhét.] --- Empor. 562, 10.
- păthŏs,
n. : la passion, l’impression vive,
l’émotion. --- Macr. 4, 6, 1 ; 4, 6, 10.
- gr.
πάθος.
- Pathyssus : voir Pathissus.
- pătĭbĭlis,
e [patior] : - 1 -
tolérable,
supportable.
- 2 - doué de
sensibilité, sensible. - 3
- passif.
- patibiles
et dolores et labores putandi (sunt), Cic. Tusc. 4, 23, 51 :
regardez la peine et la douleur comme aisées à supporter.
- cum omne animal patibilem naturam
habeat, Cic. Nat. 3, 12, 29 : puisque tout être humain est, par nature,
doué de sensibilité.
- subst.
n. pătĭbĭle : la sensiblité. --- Lact.
2, 9, 21.
- alterum (elementum) activum, alterum
patibile, Lact. 2, 9 : l'un est actif, l'autre passif.
- pătĭbŭlātus,
a, um : attaché au patibule, attaché au gibet. ---
Plaut. Most. 56.
- pătĭbŭlum,
i, n. :
1
- patibule, fourche
patibulaire
(sorte de gibet où l'on attachait les esclaves ou les
criminels pour
les
fouetter).
- dispessis manibus patibulum
quom habebis, Plaut. Mil. 360 : les bras en croix, prêt à être suspendu
au gibet.
- patibulo adfigi : être cloué
au gibet. --- Sall. Fragm. ap. Non. 4, 355--- Tac. An. 14,
33; Cic. Verr. 2, 4, 41, § 90.
- suspende eos contra solem in
patibulis, Vulg. Num 25, 4 ; empale-les à la face du soleil. --- (trad.
Bibl. Jérus.)
- voir
hors site patibulum.
2
- verrou en bois.
- patibulo hoc ei caput
defringam, Titin. ap. Non. 366, 16 : je lui
casserai la tête avec ce verrou.
3
- bois
courbé servant à maintenir les
sarments de la vigne. --- Cato, Agr. 26
; Plin. 17, 212.
- pătĭbŭlus,
i, m. : fourche
patibulaire. --- Licin. d. Non. 221, 12.
- pătĭcābŭlum, i, n. [pateo]
: espace ouvert, lieu découvert. --- Inscr.
- pătĭens,
entis : part.-adj. de patior. - 1
- qui éprouve tel ou tel état. - 2
- qui
souffre, qui supporte, accoutumé à endurer, endurci à. -
3 - patient,
endurant, résigné.
- 4 - qui
permet, qui
consent, indulgent.
- 5 - dur,
résistant,
tenace.
- patiens ætheris imi, Luc. : jouissant des régions inférieures de
l'éther.
- patiens
frigoris : capable de supporter le froid, supportant le froid
(actuellement).
- patiens
frigus : endurant le froid (habituellement).
- corpus patiens inediæ, Sall. C. 5, 3
: un corps supportant
les privations.
- amnis
navium patiens, Liv. 21, 31, 10 : rivière navigable.
- patiens
manum, Virg. : (cerf) qui se laisse caresser.
- patiens vomeris, Virg. G. 2, 223 : qui supporte la charrue.
- militiæ
patiens : capable de porter les armes.
- jecur
vetustatis patiens, Plin. 11, 196 : foie qui se conserve
longtemps.
- quis in laboribus patientior ? Cic.
Cæl. 13 : quel
homme plus résistant aux fatigues ?
- ad moræ tædium ferendum patiens,
Liv. 33, 36, 8 : endurant pour ce qui est de supporter...,
capable de
supporter patiemment l’ennui d’un retard
- patientissimus
exercitus, Cæs. BC. 3, 96 : armée très résigné.
- meæ literæ te patientiorem fecerunt,
Cic. Q. Fr. 1, 1, 14 : ma lettre t'a rendu très patient.
- ratio et, ut ego arbitror, meæ quoque litteræ te patientiorem
lenioremque fecerunt, Cic. Quint. Fr. 1, 1, 40 : la raison et aussi, je
pense, mes lettres t'ont rendu plus patient et plus doux. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 249; éd. Peeters France.
- patiens
vocari, Hor. Ep. 1, 16 : qui consent à être appelé.
- Druentia, quum aquæ vim vehat ingentem, non tamen
navium patiens est, Liv. 21, 31 : la Durance, quoiqu'elle roule une
immense quantité d’eau, n’est cependant pas navigable.
- saxo
patientior illa Sicano, Prop. 1, 16, 29 : plus dure que les rochers de
Sicile.
- dens patientis aratri,
Ov. Am. 1, 15, 31 : le soc tenace de la charrue.
- pătĭentĕr,
adv. [patiens] : patiemment,
avec patience, avec endurance. ---
Cic. Læl. 91 ; Cæs. BG. 3, 15.
- qui
se ultro morti offerant facilius reperiuntur quam qui dolorem patienter
ferant, Cæs. BG. 7, 77 : les hommes qui s'offrent à la mort sans
hésitation sont plus faciles à trouver que ceux qui savent endurer la
douleur.
- patientius Cic. Fam. 1, 8, 4.
- patientissime V.-Max.
4, 3, 11.
- pătĭentĭa, æ, f. :
1
- action
de supporter, d’endurer.
-
nihil interest inter gaudium et dolorum .... patientiam ? -- nihil,
quantum ad ipsas virtutes, Sen. Ep. 66, 14 : n'y a-t-il pas de
différence entre la joie et l'endurance à la douleur ? -- aucune,
pour ce qui concerne les vertus elles-mêmes. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 126, éd. Vuibert.
-
patientia est rerum arduarum diuturna perpessio, Cic. Inv. 2, 54, 163 :
la patience consiste à supporter longuement de pénibles travaux.
- cuivis dolori remedium est patientia, P. Syr. : la patience est un remède à toutes les afflictions (m. à m. à n'importe quelle affliction).
- tua patientia famis,
frigoris, Cic. Cat. 1, 26 : ton endurance à la faim,
au froid.
- patientia
turpitudinis, Cic. Verr. 5, 34 : acceptation sans révolte de
la honte.
- patientia
audiendi : patience à écouter. --- Quint. 11, 2, 8; 12, 9, 9.
2
- faculté
de supporter, patience, longanimité.
- quousque tandem
abutere patientia nostra, Cic. Cat. 1, 1 : jusques à quand
enfin
profiteras-tu de (exploiteras-tu) notre patience ? --- cf.
Lig. 26 ; Pis. 5.
3
- aptitude
à tout supporter, endurance, fermeté, résignation.
- habes ubi ostentes tuam illam præclaram patientiam, Cic. Cat. 1, 26 :
tu es en lieu où tu peux montrer cette belle endurance dont tu te
targues. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 144, éd. Vuibert.
- in patientia firmitudinem simulans,
Tac. An. 6, 46 : patient pour paraître fort.
- constantiam dico ? nescio an melius patientiam possem dicere, Cic.
Lig. 9, 26 : je dis constance ? je ne sais s'il ne vaudrait pas mieux
dire résignation.
- levius
fit patientia quidquid corrigere est nefas. Hor. O. 1, 24, 19 :
l'endurance rend plus légère ce qu'il n'est pas permis de corriger.
--- Cic.
de Or. 3, 62 ; Hor. Ep. 1, 17, 25.
4
- en mauv. part - soumission,
servilité. --- Tac. An. 14, 26.
- Patigga ou
Patinga, æ, f. : ville située sur le Nil. --- Plin. 6, 178.
- Patigran ou
Patigrana, f. : ville de Médie [peut-être la même que
Tigrane]. --- Amm. 23, 6, 39.
- patina :
1
- pătīna, æ, f. :
a - poissonnière. --- Hor.
S. 2, 8, 43.
b - en gén. plat creux [pour
faire cuire des aliments]. --- Cic.
Att. 4, 8a, 1.
- animus est in
patinis, Ter. Eun. 816 : j’ai l’esprit tout aux
casseroles (je pense au repas).
c - crèche, mangeoire. ---
Veg. MuL 1,
56.
d - sorte de pâté en forme de patina.
--- Apic. 4, 2.
2 - Pătīna, æ, m. : Patina (nom
d'homme). --- Cic. Mil. 46.
- pătīnārĭus,
a, um : de plat creux.
- (Lebaigue
P. 898 et P.
899)
- struices patinariæ, Plaut. Men. 102
: monceaux de plats
- piscis patinarius, Plaut. As.
180 : poisson bouilli, à
la sauce.
- subst. pătīnārĭus
: gourmand [qui aime les plats]. ---
Suet. Vit. 1, 7.
- pătĭo,
ĕre, arch. : c. patior. ---
Næv. Com. 67 ; [impér. patiunto]
Cic. Leg. 3, 11.
- doceri
a magistratibus privatisque patiunto, Cic. Leg. 3, 11 : on permettra
que les magistrats et les simples particuliers fassent connaître leur
opinion.
- pătĭor,
păti, passus sum : - tr. -
- cf. gr. πάσχω, παθεῖν.
1
- souffrir =
supporter, endurer.
- quam multa passus est Ulixes in illo errore diuturno, cum et
mulieribus ... inserviret, Cic. Off. 1, 113 : que de maux endura Ulysse
pendant les années qu'il a passées à errer sur la mer lorsqu'il était
asservi à des femmes ! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 147, éd. Vuibert.
-
omnia quæ captæ urbes patiuntur, passi sumus et quum maxime patimur,
Liv. : nous avons souffert tous les malheurs d’une ville prise, et nous
les souffrons plus que jamais.
- et
patimur ita, ut pati quispiam potest, quum maxime patitur : autant
qu’on peut les souffrir lorsqu’on les souffre le plus.
- ut corpus redimas, ferrum patieris et ignes, Ov. R. A. 229 : pour
guérir votre corps, vous souffrirez le fer et le feu.
- nunc patierin (= patierisne) ut ego me interimam ? Ep.
ne feceris; ego istuc accedam periclum potius atque audaciam, Plaut.
Epid. 148 : maintenant tu accepterais que, moi, je me donne la mort ? Ep. ne le fais pas; moi, je vais plutôt courir ce risque et la chance. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 385; éd. Peeters France.
- belli injurias
pati, Cic. Phil. 12, 9 : supporter les
injustices de la guerre.
- Samnites
vociferari se ... potius quodcumque casus ferat passuros quam ut
sprevisse pacis auctores Tarentinos videantur, Liv. 9, 14, 7 : les
Samnites de s'écrier qu'ils supporteront tous les malheurs que le sort
leur infligera plutôt que de se montrer méprisants pour les Tarentins,
artisans de la paix. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 135, éd. Vuibert.
- Larcius
Macedo vir prætorius a servis suis passus est, Plin. Ep. 3, 14, 1 :
Larcius Macedo, ancien préteur, s'est vu infliger par ses esclaves un
traitement atroce. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 74; éd. Vuibert.
- pati servitutem, Cic.
Phil. 6, 19 : supporter la servitude [= se
laisser ravager par la guerre, se laisser tenir en esclavage].
- nonne
extremam pati fortunam paratos projecit ille ? Cæs. BC. 2, 32, 8 :
quand vous étiez prêt à tout souffrir jusqu'au bout, ne vous a-t-il pas
rejetés ? -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 9, éd. Vuibert.
- fortiter
malum qui patitur, idem post patitur bonum,
Plaut. As. 324 : celui
qui sait supporter le mal sait aussi supporter la prospérité.
- pati
omnia sæva, Sall. J. 14 : souffrir toute sorte de mauvais traitements.
- Hortensius
ex Verre quæsivit, cur suos familiarissimos rejici passus esset, Cic.
Verr. 2, 1, 18 : Hortensius demanda à Verrès pourquoi il avait souffert
qu’on rejetât ses amis les plus intimes (à lui Hortensius).
- et facere et pati
fortia Romanum est, Liv. 2, 12, 9 : agir et souffrir avec courage est
le propre d'un Romain.
- o passi graviora, dabit
deus his quoque finem, Virg. En. 1, 199 : ô
vous qui avez supporté des mots plus grands, un dieu mettra fin à
ceux-là aussi. --- Næv. 1, 24; Cic. Univ. 6.
- injuriam facere, pati, Cic.
Læl. 78 : commettre l’injustice, la supporter.
--- cf. Cic. Rep. 3, 23.
- avec idée de patience, de résignation, de
constance.
- omitto, quæ perferant quæque
patiantur ambitiosi, Cic.
Tusc. 5, 79 : je ne dis pas ce que supportent sans arrêt, ce
qu’endurent
sans broncher les solliciteurs de suffrages.
- extremam pati fortunam
parati, Cæs. BC. 2, 32, 8 : prêts à supporter patiemment les
dernières
extrémités.
- quæso, æquo animo patitor,
Plaut. As. 374 : je t'en prie, un peu de résignation.
2
- souffrir
= subir, être victime, être atteint par.
- pati cladem, Suet. Cæs. 36
: subir un désastre.
- mortem pati, Sen. Ep.
94, 7 : être atteint par la mort.
- pati infamiam, Sen. Ep. 74, 2
: encourir une
flétrissure.
- pati pœnam, Plin. Ep. 2, 11, 20
: subir une peine.
- pati
fœda ab
aliquo, Liv. 29, 17, 5 : subir de qqn un traitement atroce.
- rem atrocem a servis suis
passus est, Plin. Ep. 3, 14, 1 : il subit un traitement atroce de ses
esclaves.--- cf.
Liv. 29,
16, 7 ; Quint. 8, 4, 23.
3
- poét.
se tenir avec
persévérance dans tel ou tel état.
- pati
(ævum, ætatem) : vivre, durer.
- novem sæcula passa cornix, Ov. M.
7, 274 : une corneille ayant duré neuf générations.
- sine armis posse
pati, Luc. 5, 314 : pouvoir se résigner à vivre sans armes.
4
- souffrir,
admettre, permettre.
- avec prop. inf. - nullo
se implicari negotio passus est, Cic. Lig. 1, 3 : il ne se laissa
embarrasser
d'aucune affaire.
- oratorem si patiuntur eumdem
esse philosophum, Cic. de Or. 3, 143 : s’ils admettent que l’orateur
soit
en même temps philosophe. --- cf. Cic. Dom. 29 ;
Amer. 45 ; Fam. 12, 18, 1
; Att. 16, 16, 9.
- quædam errare in dicendo non
patientes viæ, Cic. Br.
263 : des chemins (méthodes) qui ne permettent pas à l’orateur
de
s’égarer.
- tibi
multo majori quam Africanus fuit, me non multo minorem quam Lælium,
adjunctum esse patiare, Cic. Fam. 5, 7 : permettez que, peu inférieur à
Lélius, je m'associe à vous, qui êtes bien supérieur à Scipion
l'Africain.
- quantum ætatis meæ patiebatur pudor,
Cic. de Or. 2, 1, 3 : autant que le permettait la timidité de mon âge.
- dolus
nihil languidi patiebatur, Sall. J. 53 : leurs ruses ne permettaient
pas
de s'endormir.
- ne pecudes quidem passuræ esse
videntur, Cic. Cat. 2, 9, 20 : même les bêtes brutes ne le
souffriraient pas.
- non
possum pati ut + subj. : je ne puis me résigner à.
-
non pati ut optime meritos socios desereret, Cæs. BG. 1, 45, 1 : ne
pas admettre d'abandonner des alliés qui avaient bien mérité de la
république. --- Cic. Planc. 97 ; Rep. 3, 40; Læl.
87; Cæs.
BG. 6, 8, 1.
- non possum pati quin, Ter.
Haut. 762 : je ne puis
m’empêcher de.
- nullum
patiebatur esse diem quin aut in foro diceret aut meditaretur extra
forum, Cic. Br. 302 : il ne passait pas un jour sans parler
au
forum ou s'exercer hors du forum.
- nom de choses sujet - quoad
natura patietur, Cic.
Phil. 12, 30 : tant que le permettra la nature. --- cf.
Cic. de
Or. 2, 3 ; Liv. 1, 14, 6; etc.
5
- gram.
- patiendi modus, Quint. 1, 6,
26; 9, 3, 7 : le passif.
- habere naturam patiendi, Quint.
1, 6, 10 : avoir
la forme passive.
- pătisco
: c. patesco.
- Patiscus, i, m. : nom d’homme. --- Cic.
Fam. 2, 11.
- pătĭunto : voir patior.
- Patmŏs
(Patmus), i, f. : Patmos (île de la mer Egée).
--- Plin. 4, 69.
- gr. Πάτμος.
- pătŏr,
ōris, m. [pateo] : ouverture.
--- Apul. M. 1, 19.
- narium pator, Scrib. 46 : ouvertures du
nez, narines.
- Pătræ,
ārum, f. : Patras (ville de l'Achaïe, sur
le golfe de Corinthe [auj.
Patras]. --- Cic. Fam. 7, 28;
13, 17; Liv. 27, 29, 9.
- gr. Πάτραι.
- Pătrensis, e : de Patras. --- Cic. Fam. 13, 19, 1 sq.; Gell.
18, 9, 5.
- Pătrenses, ĭum, m. : les habitants de Patras. ---
Cic. Fam. 13, 19, 2.
- pătrastĕr et pătrātĕr, tri, m.
: beau-père. --- Inscr. Mur. 1510, 2; 1958, 6.
- pătrātĭo,
ōnis, f. [patro]
: accomplissement, exécution. --- Vell.
2, 98, 2.
- patratio = concubitus
Schol. Pers. 1, 18 ; Th. Prisc. 2, 11.
- pătrātŏr,
ōris, m. [patro] : celui qui
exécute, exécuteur, auteur. --- Tac. An. 14, 62.
- pătrātus,
a, um : part. passé de patro;
accompli, consommé, exécuté.
- patrati
remedii gloriam penes Cæsarem, inriti ludibrium penes miseros fore,
Tac. H. 4, 81 : (ils répondirent)
que si le
remède
était efficace la gloire en reviendrait à César et que s'il
était vain, le ridicule tomberait sur ces misérables.
- pater
patratus : père patrat, chef des féciaux (il
conclut
les alliances).
- voir
hors site pater patratus.
- Pătrensis,
e : voir
Patræ.
- patria, æ (s.-ent.
terra), f. [patrius, pater] :
- pātrĭa ou pătrĭa.
1
- la
terre paternelle, sol natal, pays natal, patrie.
- o pater, o patria, o Priami domus, Enn.
ap. Cic. Tusc. 3, 19, 44 : ô père, ô patrie, ô demeure de
Priame !
- nemo
patriam quia magna est amat, sed quia sua, Sen. Ep. 66, 26 : personne
n'aime sa patrie parce qu'elle est grande, mais parce que c'est la
sienne. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 137, éd. Vuibert.
- patria
(s.-ent. urbs) : ville natale.
- salvete,
Athenæ, sperata herilis patria, te video lubens, Plaut. St.
649 :
salut, ô Athènes, ville natale de mon maître, que j'ai de
plaisir
à te voir !
- patriā Atheniensis an Lacedæmonius,
Cic. Inv. 1, 24, 35 : sa patrie, est-elle Athènes ou Lacédémone
? --- Plaut. Ps. 1171 ; Cic. Cat. 1, 17 ;
Off. 1, 57, etc.
2
- patrie
adoptive, seconde patrie.
- habuit
alteram loci patriam, alteram juris, Cic. Leg. 2, 2, 5 :
(Caton) avait une première patrie, le lieu de sa naissance, et
une
autre de par le droit. --- Virg. En. 1, 380; cf. id.
ib. 11, 25; Tac. H. 5, 5; cf. id. Agr 32.
- major patria, Curt. 4, 3, 22
: la mère patrie, métropole [opp. aux
colonies]. --- gr. μητρόπολις.
- prov.
- patria est, ubicumque est bene : partout où je suis bien,
j'y trouve ma patrie. --- Poët. (prob. Pacuv.) ap.
Cic. Tusc. 5, 37, 108.
3
- poét.
en parl. de choses pays d’origine.
- Nilus, qui patriam tantæ tam
bene
celat aquæ, Ov. Am. 3, 6, 40 : le Nil, qui sait si bien cacher
la source de ses eaux abondantes. --- Virg. En. 1,
51; id. G. 2, 116; Juv. 11, 161.
4
- fém.
de patrius : voir patrius.
- Patrĭāna : voir Pariana.
- pătrĭarcha
(pătrĭarches), æ, m. : - 1
- patriarche. --- Tert. Id. 17. - 2
-
patriarche ecclésiastique. --- Vop. Satum. 8.
- gr. πατριάρχης.
- gén. plur. patriarchūm,
Paul. Nol. Carm. 24, 209.
- fig.
patriarchæ
hæreticorum, Tert. Anim. 3 : les patriarches de l’hérésie.
- pătrĭarchālis,
e : patriarcal, de patriarche.
--- Alcim. Ep. 2.
- pătrĭarchĭcus,
a, um : patriarcal, de patriarche. --- Justin.
Novel. 7.
- pătrĭcālis
herba, f. : pariétaire (plante).
--- Apul. Herb. 72.
- pătrĭcē,
adv. [pater] : en père, à la
façon d'un maître de
maison. --- Plaut.
* Cas.
723.
- patricie ms. A.
- patricia
:
1
- pătrĭcĭa
: voir patricius.
2
- Pătrĭcĭa
colonia, f.
: colonie de la Bétique [Cordoue]. --- Plin.
3, 11.
- Pătrĭcĭensis,
e : de
Patricia. --- Inscr.
- pătrĭcĭātŭs,
ūs, m. [patricius] : - 1
- patriciat, qualité de
patricien. --- Suet.
Aug. 2.
- 2
-
dignité instituée par Constantin. --- Cassiod.
Var 8, 9.
- pătrĭcīda, æ, m. : c. parricida.
--- Cic. Dom. 26;
Prud. Ham. 564.
- pătrĭcĭē
: voir patrice.
- patriciolus
:
1
- pătrĭcĭŏlus, i, m., dim. de
patricius. --- Prisc. 3, 26.
2
- Pătrĭcĭŏlus,
i, m. : nom d'homme. --- Jord.
- patricius
:
1
- pătrĭcĭus
(qqf. pătrĭtĭus),
a, um [patres] : de patricien.
- sic
te, clare puer, genitum sibi curia sensit, primaque patricia
clausit vestigia luna, Stat. S. 5, 2, 27 : ainsi, noble enfant, le
sénat te sentit né pour lui, et enferma dès lors tes premiers pas dans
la chaussure patricienne.
- voir l'article
patricia
luna.
- Plaut. Cap. 1002 ; Cic. Leg. 2,
6 ;
Sest. 77 ; Cat. 3, 22;
Vell. 2, 59, 2; Juv.
10, 332;
Pers. 1,
61;
Stat. S. 1, 4, 97.
- pătrĭcii,
ōrum, m. : les patriciens. --- Cic.
Rep. 2, 23 ;
Liv. 1,
8, 7.
- exire e patriciis, Cic.
Dom. 14 : devenir plébéien [passer
par adoption d'une famille patricienne dans une famille plébéienne].
- au sing.
patricius : un patricien. --- Cic.
Mur. 15 ; Brut. 62.
- Patricius
Vicus Romæ dictus eo, quod ibi patricii habitaverunt (cf. Via
Urbana). --- voir
hors site P. Festus.
2
- Pătrĭcĭus, ĭi,
m. : nom d'un
hérésiarque. --- Isid.
- Pătrĭcĭani,
m.
: sectateurs de Patricius.
--- Isid.
3
- Pătrĭcĭus
: Patrice
[titre
d'honneur à partir de Constantin]. --- Sid.
2, 90.
- pătrĭcus
casus, m. [pater]
: le génitif. --- Varr.
L. 8, 66.
- pătrĭē,
adv. : en père, paternellement.
- patrie
monere, Quint. 11, 1, 68. : avertir paternellement.
- pătrĭmēs
: c. patrimus. --- [sing.]
P. Fest. 93, 2 ; [plur.] P. Fest. 126, 2.
- pătrĭmōnĭālis,
e [patrimonium] : patrimonial. --- Dig.
50, 4, 1.
- pătrĭmōnĭolum,
i, n. [patrimonium] :
petit
patrimoine. --- Hier.
Ep. 54, 15.
- pătrĭmōnĭum,
ĭi, n. [pater] : patrimoine, biens de famille, fortune, héritage.
- patrimonium amplum et copiosum, id.
Rosc. Am. 2, 6 : riche et vaste patrimoine.
- expellere
aliquem e patrimonio, Cic. Rosc. Am. 50, 147 : chasser qqn de
son patrimoine.
- utrum ego tibi patrimonium eripui, Gelli, an tu
comedisti ? Cic. Sest. 52, 111 :
est-ce moi, Gellius, qui l'ai ravi, ton patrimoine, ou toi qui
l'as dévoré ?
- cf. Cic.
Fl. 89 ; Phil. 2, 67 ; Off. 2, 54 ;
Mil. 95; Col.
1 prooem. § 7; Aug. Mon. Ancyr. ; Juv. 14, 116; Gai. Inst. 2,
1; 3, 42.
- fig.
ut (plebem) tribus suis patrimoniis deleniret, Cic. Mil. 35, 95 : en
l'amadouant par le sacrifice de ses trois patrimoines.
- patrimonium paterni nominis, Cic. Dom. 58, 146 :
l'héritage du nom paternel. --- cf.
Cic. de Or. 1, 245; Phil. 2, 101.
- pătrĭmus,
adj. m. : qui a encore son père.
--- Cic.
Har. 23;
Liv. 37, 3, 6 ; Tac. H. 4, 53 ; Gell. 1, 12, 2 ;
Fest. 245.
- pătrĭōta,
æ, m.
: compatriote. --- S.
Greg. Ep. 8,
37.
- pătrĭōtĭcus,
a, um : de
compatriotes, national. --- Cassiod.
Var. 11,
1 ; 12, 5.
- Patripassĭāni,
ōrum, m.
: nom de certains hérétiques. --- Isid.
- pătrisso, āre
: - intr.
- agir en père. --- Plaut.
Ps. 442 ;
Most. 638 ; Ter. Ad. 564.
- cf. gr. πατριάζω.
- idne tu mirare si patrissat filius ? Plaut. Ps. 442 : et tu t'étonnes que ton fils ressemble à son père. --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- pătrĭtĭus
: voir patricius.
--- Aug. Mon. Anc.
- pătrītus,
a, um [pater] : du
père, paternel. --- Varr.
Men. 258 ;
Tusc. 1, 45.
- pătrĭus,
a, um [pater] :
1
- qui
concerne le père [en tant que
chef de famille], de père, paternel.
-
patria potestas, Cic. Inv. 2, 52
: autorité paternelle.
- patrium jus et potestas,
Cic. Phil.
2, 46 : les droits et l'autorité du père.
- patrius amor, Cic. Fin.
1, 23 : amour paternel.
- poenas patrias persequi,
Cic. Phil. 13,
46 : venger un père.
- animus patrius, Ter. Hec. 2, 2,
2 : un coeur de père. --- Cic. Rosc. Am. 16, 46; Liv. 2, 5, 8.
2
- qui
vient des pères, de la famille, de la patrie, du pays natal,
national.
- mos patrius, Cic. CM
37 : les moeurs des pères. --- cf. Cic. Fin.
5, 14.
- patrium
sepulchrum, Hor. S. 2, 3, 196 : le tombeau de la famille.
- dii
patrii, Cic. : les dieux domestiques, les pénates --- cf gr. θεοι
πατρῷοι. --- Cic. Phil. 2, 20, 75, Tib. 2, 1, 17;
Hyg. ap. Macr S. 3, 4.
- hoc
patrium est, potius consuefacere filium sua sponte recte facere, quam
alieno
metu, Ter. : il est du rôle d'un père d'habituer son fils à bien agir
de son plein gré plutôt que par la crainte d'autrui.
- patria (s.-ent. terra) : voir patria.
- qui erit exitio rei patriæ suæ, Plaut.
Bac. 947 : qui causera la ruine de la fortune de son père.
- patrius
sermo, Cic. Fin. 1, 4 : la langue maternelle (la langue
nationale).
- patrias
petiere Mycenas, Virg. : ils ont regagné Mycènes, leur patrie.
- patrio
more, Curt. : suivant un usage national.
- carmen patrium,
Curt. 3, 3, 10 : chant national.
- patria
appellatio = patris patriæ appellatio : titre de Père de la patrie.
- nihil
honoris adjiciet mihi patria appellatio, Suet. Tib. 67, 3 : le titre de
Père de la
patrie n'ajoutera rien à mon honneur.
- patrium (s.-ent.
nomen) : nom patronymique. --- Quint.
1, 5, 45.
- patrius casus, Gell. 4,
16, 1 : le génitif.
3
- héréditaire, inné, transmis,
traditionnel.
- pedum
dolore correptus est; patrius hic illi (s.-ent.
erat), Plin. Ep. 1, 12, 4 : il
souffrait de la goutte aux pieds; il la tenait de son père.
- patrium
(est) sævire Dahis, V.-Fl. 2, 157 : la cruauté est innée chez les Dahes.
- mos
erat patrius Academiæ, Cic. : c'était une coutume traditionnelle de
l'Académie.
- res patria atque avita, Cic. Verr. 1, 5, 13 : chose qu'on
tient de son père et de ses aïeux.
- patro
:
1
- patro, āre, āvi, ātum : - tr. - accomplir, exécuter, effectuer,
achever.
- patrare
jusjurandum, Liv. 1, 24, 6 : prononcer le serment en
qualité de pater patratus.
- promissa patrare, Cic.
Att. 1, 14, 7 : remplir une promesse.
- bellum patrare, Sall. J.
75, 2 : achever une guerre.
- facinus
patrare, Sall. C. 18, 8 : perpétrer un crime.
- pacem patrare, Liv.
44, 25 : conclure la paix.
- jussa patrare, Tac. H. 4,
83
: exécuter des ordres.
- patratā
victoriā, Tac.
An.
13, 41
: la victoire étant acquise.
- patratā
cæde, Tac. H. 4, 61
: le massacre étant consommé. --- cf. Tac.
H. 2, 39.
- patrare
coitum, Anth. 358, 5 et abst
patrare, Porph. Hor. S. 1, 5, 84 : s'accoupler,
copuler.
- patrans
ocellus, Pers. 1, 18 : l'oeil alangui de jouissance.
- patrare
sementim (patrare sementem) : faire les semailles.
- voir
patratus.
2 - Patro, onis, m. : c. Patron.
- Pătrŏbās, æ, m. : Patrobas
(nom d'homme). --- Mart.
2, 32.
- Pātrŏbĭus,
ĭi, m. : Patrobius (nom d'homme). --- Plin.
35, 160 ;
Suet. Galb. 20.
- pātrōcĭnālis,
e : de patron, de patronage. --- Inscr.
Orel. 717
; Schol. Juv. 10, 57.
- patrocinalis
tabula, Inscr. : table de patronage (sur laquelle était gravé
le décret
du magistrat d'un municipe ou d'une colonie par lequel quelqu'un était
nommé patron de cette ville ou de cette colonie).
- pātrōcĭnātus,
a, um : part. passé de patrocinor.
- défendu, protégé (sens passif). --- Tert. adv.
Gnost. 4.
- pātrōcĭnĭum,
ĭi, n. [patronus] :
1
- patronat,
patronage,
protection [surtout des patriciens à l'égard des plébéiens].
- patrocinia
appellari coepta, cum plebs distributa est inter patres, ut eorum
opibus tuta esset, Fest. p. 233.
- illud
patrocinium orbis terræ verius, quam imperium poterat nominari, Cic.
Off.
2 : on pouvait appeler cela protection (de Rome) sur le monde plutôt
que
son empire.
2
- défense
[en
justice].
- hoc
dicendi genus ad patrocinia mediocriter aptum videbatur, Cic. Brut. 29,
112
: ce genre d'éloquence ne paraissait convenir que médiocrement au
barreau.
- causa
patrocinio non bona
pejor erit, Ov. Tr. 1, 1, 26 : une cause mauvaise va se gâter si on on
la plaide.
- cf. Cic. Or.
120 ; de
Or. 1, 242; Quint. 7, 2, 5; 5, 13, 40; Liv. 6, 15.
- patrocinium Siciliense,
Cic. Br. 319 : la défense des Siciliens.
3
- secours,
appui.
- harum
utraque Macedonum patrociniis utebatur, Nep. Phoc. 3, 1 :
l'une
et l'autre (de ces factions) s'appuyait sur la protection des
Macédoniens.
4
- défense,
excuse.
- patrocinium
voluptatis repudiandum, Cic. Fin. 2, 21, 67 : il faut renoncer à
défendre la volupté.
- patrocinia
vitiis quærimus, Plin. 13, 26 : nous cherchons une justification
à nos vices.
- Cic. Par.
1, 3, 15; Liv. 5, 6; Quint. 1, 12, 16; cf. id. 10, 1,
28.
5
- au
plur. les
protégés, les clients.
- pātrōcĭnĭa,
ĭum, n. Vatin. d. Cic. Fam. 5 : les protégés, les
clients.
- pātrōcĭnor,
āri, ātus sum : - intr. avec dat. - défendre, protéger, prendre sous
son
patronage,
excuser.
- Lebaigue
P. 899 et P.
900.
- sens
passif patrocinatus :
protégé. --- Tert. Gnost. 4.
- patrocinari
alicui, Quint. : défendre qqn.
- patrocinari
loco, Hirt. : défendre une position.
- nonne
indignus est cui exceptio patrocinetur? Dig. 2, 11, 2 : n'est-il pas
indigne
d'être
protégé par l'exception?
- vos me indotatis modo patrocinari fortasse arbitramini
? Ter. Phorm. 939 : vous
croyez peut-être que je prends seulement la défense des femmes
sans dot ?
- cum præsertim ne ad illud
quidem confugere possis, quod
plerisque patrocinatur... Tac. D. 10, 5 : surtout que tu ne
peux même
pas recourir à l'excuse derrière laquelle les autres s'abritent, savoir
que...
- fig.
patrocinari sibi, Plin. 14, 28 : se
justifier.
- Pătrŏclēs,
is, m. : Patroclès.
- gr.
Πατροκλῆς.
1
- nom d'un sculpteur.
--- Plin. 33, 8.
2
- nom d'un rhéteur.
--- Quint. 3, 6,
44.
3 - officier
de Persée. --- Liv.
24, 58.
4 -
amiral de Séleucus et d'Antiochus.
--- Plin.
6, 17.
- Pătrŏclĭānus
(Păterclĭānus), a, um : de Patrocle (personnage
inconnu).
- cum
vult in Capitolium venire, sellas ante petit Paterclianas, Mart. 12 :
quand
il veut aller au Capitole, il se rend d'abord aux latrines de Patrocle.
- Pătrŏclus,
i, m. (acc. -um, -on) : Patrocle.
- voir
hors site : Patrocle.
- gr.
Πάτροκλος.
1
- fils de Ménoetius, roi des Locriens, tué devant Troie par Hector et
vengé par Achille, son ami. --- Ov.
P. 1, 3, 73 ;
Hyg. F. 81, 97.
2
- nom
d'un éléphant d'Antiochus. --- Plin.
8, 12.
- Pătrōn
(Pătro), ōnis, m. : Patron. - 1
- philosophe épicurien, ami de Cicéron. - 2
- compagnon d'Evandre. --- Virg. En. 5, 298.
- gr. Πάτρων.
- pătrōna, æ, f. : - 1 -
protectrice,
patronne. - 2 -
patronne (qui a affranchi
un esclave), ancienne maîtresse d'un affranchi.
- ut
vocem mihi commodes patronam, Mart. : pour que tu me prêtes l'appui de
ta voix.
- pătrōnālis, e [patronus] : dû au patron. --- Dig. 39, 5, 20.
- pătrōnātŭs, ūs, m. [patronus] : patronat, condition de patron, patronage.
- jus patronatūs, Dig. 37, tit. 14 : droits de l'ancien maître sur l'affranchi.
- pătrōnus, i, m. [pater] :
1
- patron [opposé à client], protecteur des plébéiens. --- XII Tab. tab. d. Serv. En. 6, 609; Liv. 6, 18, 6.
2
- avocat, défenseur [en justice]. --- Cic. Mur. 4; Br. 143; 207; Off. 2, 51, etc.
3
- fig. défenseur, protecteur, appui.
- patronus justitiæ, Cic. Læl. 24 : défenseur de la justice.
- qui es patronus parieti, Pl. Truc. 822 : toi qui es cloué au mur, qui sembles le soutenir, lui servir d'appui.
- vestrorum
commodorum patronus, Cic. : le défenseur de vos intérêts.
4
- ancien maître d'un affranchi. --- Cic. Fam. 13, 21, 2; Tac. H. 2, 2.
- pătrōnўmĭcē : d'après le nom du père. --- Char. 124, 10 ; Iren. Hær. 1, 2, 5.
- pătrōnўmĭcus,
a, um : patronymique.
- gr.
πατρωνυμικός.
- patronymicum
(nomen), Prisc. : nom patronymique.
- patruelis
[patruus] :
1
- patrŭēlis, e : de cousin germain.
2
- patrŭēlis, is, m. ou f. (abl. sing. i
ou e) : cousin
germain, cousine germaine (du
côté paternel).
- frater
patruelis, Dig. : cousin germain.
- soror
patruelis, Dig. : cousine germaine.
- patruus
:
1
- patrŭus, a, um : - a
- d'oncle paternel.
- b - sévère (comme un
oncle).
- patrue,
mi patruissime, Plaut. Pœn. 1197 : ô mon oncle bien-aimé, mon oncle
par excellence !
2
- patrŭus, i, m. : - a
- oncle paternel.
- b - oncle grondeur,
moraliste, grondeur.
- patruus
magnus, Dig. 38, 10, 10 : grand-oncle paternel.
- virtutem
experirentur, an dignum se patruo Arminio ... præberet, Tac. An. 11, 17
: qu'ils éprouvassent leur valeur pour savoir s'il se montrait digne de
son oncle Arminius. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 114, éd. Vuibert.
- pătŭi
: parf. de pateo et de patesco.
- Pătulciānus,
a, um : de Patulcius.
- nomen
Patulcianum, Cic. Att. 14, 18, 2 : la dette de Patulcius.
- Pătulcĭus,
ĭi, m. [pateo] : - 1 -
Patulcius
(surnom de Janus dont le
temple
restait ouvert pendant
la guerre). --- Ov. F. 1, 129; cf.
Macr. S. 1, 129. - 2
- Patulcius (un débiteur
de Cicéron).
- pătŭlus,
a, um [pateo] : - 1 -
largement ouvert,
béant. - 2 - vaste,
large, spacieux, étendu.
- 3 - ouvert à tous,
banal, commun.
- pinna
patula, Cic. : coquille béante.
- patulæ
aures, Hor. Ep. 1, 18, 70 : oreilles toujours ouvertes.
- patulæ
in latitudinem naves, Plin. 36, 68 : larges vaisseaux.
- si
non circa vilem patulumque moraberis orbem, Hor. A. P. 132 : si tu ne
t'attardes
pas dans un cercle banal et ouvert à tous.
- pauci : : voir paucus.
- paucĭēs (paucĭens), adv. [paucus] : un petit
nombre de fois, rarement. --- Titin. ap. Fest. p.
220; ap. Non. 157, 17; ap. Non. 157, 18; Cæl. ap.
Non. 157, 19.
- paucĭlŏquĭum,
ĭi, n. [paucus, loquor] : sobriété de paroles, laconisme. ---
Plaut. Merc. 31.
- paucĭtās,
ātis, f. [paucus] : petit nombre, rareté, sobriété.
- quanta oratorum sit paucitas,
Cic. de Or. 1, 2, 8 : (juger) la grande rareté des orateurs.
- paucitas in partitione servatur, Cic. Inv. 32 : on maintient la
sobriété dans la division.
- avec gén.
paucitas loci, Liv. 2, 50, 10 : peu d'espace. --- Cic. Fam.
4, 11, 1; Cæs. BG. 3, 9; BC. 3, 111.
- sans gén. de
pantheris agitur...; sed mira paucitas est, Cic. Fam. 2, 11, 2 : on
s'occupe de vos panthères; mais elles sont singulièrement rares. --- Cæs.
BG. 3, 2, 3; Sall. C. 53, 4; Cic. Inv. 1, 22, 32; Quint. 5, 7, 23.
- paucŭli, æ, a (qqf.
paucŭlus, a, um) : très peu nombreux, en très
petit nombre.
- volo
te verbis pauculis, Plaut. Ep. 460 : je veux te dire juste
deux mots.
- loquitor paucula, Ter. Heaut. 828 : parle juste un peu. --- Plaut.
Truc. 2, 8, 13; Cic. Att. 5, 21, 6; Vulg. 1 Reg. 17,
28.
- au
sing. post pauculum tempus, Apul. M.
11, 29 : très peu de temps après.
- paucus,
a, um (surtout au plur.) : peu nombreux, en petit
nombre.
- gén. plur. paucūm, Enn. ap. Gell. 12, 4,
fin.; dat. plur. fém. paucabus,
Cn. Gellius ap. Charis. p. 39 P.
- cf. gr. παῦρος.
- pauci : un petit nombre seulement,
quelques-uns. --- Cic. Clu. 128 ; Mur. 25.
- nimis pauci, Cic. Rep. 2,
50 : trop peu nombreux.
- pauciores, Cic. Par. 20
-pauciores habebat milites, quam ut vinceret : il avait trop peu de soldats pour vaincre.
- paucissimi Cic. Att.
10, 10, 3.
- pauci de nostris, Cæs. BG. 2, 25, 2
: quelques-uns des
nôtres [avec ex
Cic. Clu. 129].
- paucorum potentia : la
puissance de quelques grands. --- Sall.
C. 39, 1; 20, 7.
- posset
agi lege necne pauci quondam sciebant, Cic. Mur. 25 : peu de personnes
connaissaient autrefois s'il était permis d'agir en justice ou non.
- nec
paucorum iudicium reprehensionemque pertimuit:, Cic. Or. 3, 13 : son
éloquence ne redouta pas le jugement de quelques gens éclairés.
- pauca, ōrum,
n. pris subst. : peu de
choses.
- paucis te volo, Ter. And. 29
: j’ai deux mots à te dire.
- philosophandum est paucis, Enn.
ap. Gell. 5, 15, 9 : quand on parle de philosophie, il faut
être bref.
- pauca respondere, Hor. S. 2, 6, 61
: répondre quelques mots.
- cetera quam
paucissimis absolvant, Sall. J. 17, 2 : j’achèverai le plus
brièvement
possible.
- pauciora Cic. Div. 2,
124.
- pauci
dies, Cic. Læl. 3 : quelques jours seulement.
- causæ paucæ, Cic. de Or. 2,
140 : quelques causes, un petit nombre de causes seulement.
- quam paucissimis verbis Cic. Tul. 55
: avec le moins de mots possible.
- pauco
aēre, Gell. 20, 1, 31 : pour une faible somme.
- foramine pauco, Hor. P. 203
: avec peu
de trous.
- uti pauco sermone, Her. 4, 45
: user de peu
de paroles. --- Vitr. 2, 2, 6; Gell. 20, 1, 31.
- paucis
te volo, Ter. And. 29 : j'ai deux mots à te dire.
- Paula ou Paulla, æ, f.
: - 1
- nom de femme. --- Mart. 1, 74;
9, 5. - 2 -
sainte Paule. --- Hier.
- paulātim
(paullatim), adv. : petit à petit, insensiblement, successivement,
en détail. ---
Cæs.
BG. 2, 33, 3; Cic. Cæcil. 68.
- aquæ
paulatim addito, Cato, Agr. 74 : ajoutes-y de l'eau peu à peu.
- Paulĭānus (Paullĭānus
), a, um : de Paul. --- V.-Max. 8, 22, 2.
- Paulīna (Paullīna), æ, f.
: - 1
- Lollia Paulina, femme de Caligula. ---
Tac. An. 12, 1. - 2 -
Pompeia Paulina, femme de Sénèque. --- Tac. An. 15, 60.
- Paulīnus (Paullīnus), a, um : Paulinus
(surnom).
- nott. Pompeius
Paulinus, général des armées romaines en Germanie,
sous Néron. --- Tac. An. 13, 53.
- C. Suetonius Paulinus, voir Suetonius.
- Valerius Paulinus, général
sous Vespasien. --- Tac. H. 3, 42.
- paulispĕr
(paullispĕr), adv. : un peu de temps, un
petit moment, un intant, qq
temps. --- Plaut. Rud. 590; Cic. Verr. 4, 53.
- quasi solstitialis herba, paulisper
fui, Plaut. Ps. 38 : comme l'herbe née pendant le solstice,
j'ai fleuri un instant.
- paulisper intermittere proelium, Cæs.
BG. 3, 5, 3 : suspendre un instant le combat.
- paulisper dum, Cic. Mil. 28
: un petit moment pendant que...
- ou
paulisper
donec Liv. 28, 26.
- paull-
: voir paul-
- paulo
(paullo), adv. : un peu, d'un peu.
- avec compar.
maturius
paulo quam, Cæs. BG. 1, 54 : un peu plus tôt que.
- liberius paulo, Cic. Or. 82
: un peu plus librement. --- cf. Cic. Att.
2, 12, 3; Cæs. G. 2, 20.
- ubi
adbibit plus paulo, Ter. : dès qu'il a bu un peu plus que de raison.
- verbis
paulo magis priscis uti, Cic. Brut. 21, 82 : employer un peu plus
souvent
des mots vieillis.
- paulo
secus, Cic. de Or. 3, 30, 119 : d'une manière un peu différente.
- avec ante ou
post - paulo ante,
Cic. Part. 39, 137
: un
peu avant. ---
id. Verr. 2, 4, 3,
§ 6; Juv.
6, 227; 9, 114;
Sall.
C. 18, 3; Liv.
22, 60.
- paulo
nimium, Cic. de Or. 2, 21,
88 :
avec quelque excès.
- si
paulo se movit extra numerum, Cic. Par. 3, 2, 26 : pour peu qu'il
s'écarte
de la mesure.
- paulo
saluber, Cic. Att. 8, 12, 5 : tant soit peu salutaire.
- paulo
ultra eum locum, Cæs. BC. 3, 66 : un peu au-delà de cet endroit.
- Paulōn (Paulo), ōnis, m. : fleuve de
Ligurie [auj. Paglione]. --- Mel. 2, 4, 9.
- paulŭlātim (paullŭlātim),
adv. [paulatim] : peu à peu, insensiblement. ---
Apul. M. 2, 16; 5, 20.
- paulŭlō,
adv. : quelque peu, un peu. [devant
un compar.].
- paululo
deterius, Lucc. ap. Cic. Fam. 5, 14, 1 :
un peu plus mal. --- Ter. Eun.
75.
- paululum
:
1
- paulŭlum (paullŭlum), adv. : très peu.
--- Cic. Quinct. 53; Ter. Eun. 706; Sall. J. 65, 1.
2
- paulŭlum, i, n. : une toute petite quantité de.
- paululum
vilis vini : un tout petit peu de vin ordinaire.
- paululum compendi facere,
Cic. Com. 49 : réaliser un tant soit peu de gain, cf.
Nat. 2, 118.
- paulŭlus
(paullŭlus), a, um : en très petite quantité.
- paulula
pecunia, Plaut. Bacc. 865 : un tout petit peu d'argent.
- paululo
(s.-ent. pretio) redimere, Ter. : racheter pour fort
peu de chose.
- paululi homines, Liv. 35, 11, 7
: des hommes en tout petit nombre.
- paulula via, Liv. 8, 11, 4
: court chemin, faible distance.
- paulum
:
1 - paulum (paullum), adv. : un peu.
- paulum
afuit quin Varum interficeret, Cæs. BC. 2, 35, 2 : il s'en fallut de
peu qu'il ne
tuât
Varus. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 144, éd. Vuibert.
- paulum si cessassem, domi non
offendissem, Ter. Eun. : si j'avais tardé tant soit peu, je ne l'aurais
pas trouvé à la maison.
- paulum requiescere, Cic. de Or. 1, 265
: se reposer un peu.
- paulum recreare, Cic. Att. 9,
6, 5 : réconforter un peu.
- post paulum, Cæs. BG. 7, 50, 6
: un peu après.
- paulum supra, Cæs. BG. 6, 9, 3
: un peu au-dessus.
- paulum minus, Cæs. BG. 7, 51, 4
: un peu moins.
- si paulum adnitatur, Liv. 21, 8 : avec un petit effort.
2
- paulum, i, n. : un peu, une faible quantité.
- paulum
agelli, Ter. Ad. : un petit coin de terre.
- paulum lucri, Ter. : un peu de
profit.
- paullum huic Cottæ tribuit partium, Cic. de Or. 1, 53, 229
:
il donna à ce cher Cotta un peu de latitude pour le défendre.
- paulus
:
1
- paulus (paullus), a,
um [p. *paurulus] : peu considérable, petit, faible.
- gr. παῦρος.
- paulo sumptu, Ter. Ad. 876 : à
peu de frais.
- paullo momento huc vel illuc impellitur,
Ter. Andr. 266 : en un rien de temps il penche d'un
côté ou d'un autre.
-
paulum aliquid addere, Cic. de Or. 1, 95 : faire une petite
addition.
- quando fervit, paulā confutat truā, Titin.
ap. Non. 19, 19 : quand (le chaudron) bout, il arrête
l'ébullition avec une petite cuiller à pot.
2
- Paulus (Paullus), i,
m. : Paul (surnom).
- L.
Aemilius Paulus : L. Paul-Emile. - a
- il
périt à la bataille de Cannes. - b
- son
fils, de même nom, père adoptif du second Scipion l'Africain et
vainqueur
de Persée.
- voir
hors site Paul Emile.
- Paul, surnom de Saul
de Tarse, apôtre des Gentils.
- voir
hors site
l'apôtre Paul.
- paupĕr,
ĕris [paucus, pario, qui produit peu] m.
f. n. : - 1 - pauvre,
qui possède
peu [différent
de inops, egenus, egens].
- 2
- en
parl. de ch. mesquin,
chétif, petit,
stérile.
- hanc (filiam) esse
pauperem; hæc pauper placet, Plaut. Aul. 173 : [tu vas dire]
qu’elle
est
pauvre ; pauvre, elle me plaît.
- ex pauperrimo dives factus,
Cic. Vat.
29 : de très pauvre devenu riche.
- poét. custos
pauperis agri,
Tibul. 1, 1, 23 : gardien d’une pauvre terre.
- avec
gén., poét. pauper
aquæ, Hor.
O. 3, 30, 11 : pauvre en eau.
- pauperes, Cic. Phil. 5, 22
: les
pauvres.
- horum
ego optarim pauperrimus esse bonorum, Hor. S. 1, 1, 79 : puissé-je
rester
totalement
dépourvu de ces biens-là !
- meo
sum pauper in ære, Hor. Ep. 2, 2, 12 : le peu que j'ai est à moi (je
suis
pauvre,
mais je ne dois rien).
- his
adulescentibus erat cum quodam paupere modicæ casulæ domino vetus
familiaritas,
Apul. 9 : une ancienne amitié liait ces jeunes gens avec un pauvre
homme
possesseur d'un modeste manoir.
- carmen vena pauperiore fluit,
Ov. P. 4, 2, 20 : mes vers ne
coulent plus que d’une veine appauvrie.
- pauper a paulo lare,
Varr. L. L. 5, §
92 : pauvre, pour n'avoir eu qu'un maigre patrimoine.
- qui habet ultro appetitur; qui est pauper aspernatur, Cic. Att. Ep.
frag. 2, 2 : celui qui possède, on le recherche de soi-même; celui qui
est pauvre, on le méprise. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 427; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- pauper
eloquentia, Quint. 10, 5, 5 : maigre éloquence.
- pauper
tugurium, Virg. B. 1, 69 : humble cabane.
- pauper
domus, Virg. 12, 519 : pauvre maison.
- paupĕres,
ĕrum, m. : les pauvres.
- pauperum
tabernæ : les cabanes des pauvres.
- arch.
paupĕrus, a, um = pauper, eris. --- Plaut.
Fragm. ap. Serv.
Virg. En. 12, 519; pour Varr. obsolète Varr.
L. L. 8, § 77; Cæl. Aur. Tard. 1,
1, 33; Petr.
46.
- paupĕra
mulier, Plaut. (= pauper mulier) : pauvre femme.
- amator pauperorum, Inscr. Or. 7355
: ami des pauvres.
- caput carnibus pauperum, C. Aur. Tard.
1, 1, 33 : tête peu fournie en chair.
- paupĕrātus,
a, um : part. passé de paupero. - 1
- appauvri. - 2 -
dépouillé, privé de.
- paupercŭlus,
a, um (pauperclus) : - 1
- pauvre, nécessiteux. - 2
- maigre, misérable
(en parl. des ch.).
- quamquam
res nostræ sunt pauperculæ, Plaut. Pers. 3, 1, 17
: cependant mes ressources sont
bien
maigres.
- anus
paupercula, Ter. Haut. 96 : pauvre vieille femme.
--- Plaut.
Pœn. 536; Hor. Ep. 1, 17, 46;
Vulg.
Luc. 21, 2
.
- paupĕresco,
ĕre : - intr. - s'appauvrir.
- pauperescunt
vires ejus, Arn. Psalm.
30 : ses forces diminuent.
- paupĕrĭēs,
ēi, f. : - 1 -
pauvreté,
besoin, indigence. --- Enn. An.
236 ; Plaut. Truc.
573 ; Ter. Haut. 111 ; Virg. En. 6, 437; Hor. O. 3, 2, 1. -
2
- dommage (causé par
un animal). . --- XII Tab. d.
Ulp. Dig. 9, 1, 1.
- paupĕrĭus,
adv. compar. de pauperiter (inusité) : plus
pauvrement. --- Tert. Cult. Fem. 11.
- paupĕro,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- appauvrir, ruiner. - 2
- dépouiller.
- aliquem
aliqua re pauperare : dépouiller qqn de qqch. ---
Pl. Mil. 721;
Hor. S. 2, 5, 36.
- quam
ego tantā pauperavi pecuniā, Plaut. Fragm. ap. Non.
157, 7
: elle à qui j'ai extorqué tant
d'argent.
- aliquem
cassa nuce pauperare, Hor. S. 2, 5, 36 :
appauvrir qqn d'une noix vide, faire
tort
à qqn.
- paupertās,
ātis, f. [pauper] : - 1
- pauvreté [sens plus
faible que egestas, inopia],
gêne. --- Cic. Tusc. 3, 56 ; Par. 45.
- 2
- = egestas,
inopia, indigence, misère. --- Cic.
Fin. 5, 84; Div. 1, 31;
Juv.
3, 152.
- 3
- pauvreté (du langage). --- Quint.
- (Lebaigue
P. 900 et P.
901)
- nihil aliud
est paupertas quam parvi possessio, Sen. Ep. 87, 40 : la
pauvreté n’est
pas autre chose que posséder peu.
-
paupertas si malum est, mendicus beatus esse nemo potest, quamvis sit
sapiens, Cic. Fin. 5, 84 : si la pauvreté est un mal, aucun mendiant ne
peut être heureux, quelque sage qu'il soit. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 130, éd. Vuibert.
- non est paupertas habere nihil,
Mart.
22, 32, 8 : la pauvreté, ce n’est pas ne rien posséder.
- ex
multis paupertatibus divitiæ fiunt, Sen. Ep. 87, 38 : plusieurs
pauvretés peuvent
faire une richesse.
- homines
patientiā paupertatis ornati, Cic. Agr. 2, 24, 64 : hommes qui savent
supporter la
pauvreté.
- Fabius
in honorem patriæ paupertatem inopiā mutavit, V.-Max. 4, 8, 2
:
Fabius,
pour sauver l'honneur de la patrie, passa de la pauvreté à la misère.
- paupertas
sermonis : pauvreté de style. -- Quint. 8, 3, 33;
12, 10, 34; 2, 1, 4.
- paupertātŭla, æ, f. [paupertas]
: pauvreté, gêne. ---
Hier. Ep. 127, 14.
- paupertīnus,
a, um [pauper] :
1
- de pauvre, mesquin.
- paupertina cenula,
Apul. M. 3p. 195 : pauvre petit dîner.
2
- pauvre
[en parl.
d’une
personne].
--- Gell. 20, 1, 30.
3
-
pauvre, chétif.
- paupertinum ingenium, Symm. Ep.
2, 8 : pauvre talent.
- paupĕrus, a, um : voir
pauper.
- masc. pauperus non
attesté; fém. paupera inusité,
cf. Varr. L. 8, 77.
- paupera mulier, Pl. d.
Serv. En. 12, 519 : femme pauvre.
- amator pauperorum,
Inscr. 1, 1420 : ami des pauvres.
- caput carnibus pauperum, C.-Aur. Tard. 1, 1, 33, tête peu
fournie en chair.
- paupŭlo,
āre : - intr. - se dit du cri des paons. --- Anthol.
762, 20.
- pausa, æ, f. : - 1 -
cessation, arrêt, pause, trêve. - 2
- station (lors d'une procession).
-
arch.
paussa.
- gr.
παῦσις.
-
undis asperis pausam dedit, Enn. ap. Macr. S. 6 : il arrêta les flots
soulevés.
- pausam
facere fremendi, Enn. An. 672 : cesser de rugir.
- paussam
facere, Pl. Pœn. 459 : s’arrêter.
--- cf. Rud. 1205.
- pausam
dare loquendi, Lucil.
d. Non. 158, P : cesser de parler. --- cf.
Lucr. 2, 272.
- pausa vitai, Lucr. : la mort, la cessation de la vie.
- pausa parva fit ardoris, Lucr. : son ardeur tombe un instant.
-
pausa nulla fit bibendæ nivis, Gell. 19 : on ne cesse pas de boire de
la neige.
-
pausas edere, Spart. Carac.
9 :
faire des stations (lors
des processions en
l'honneur d'Isis).
- pausābĭlis,
e, adj. [pausa] : intermittent (en parl. de l'inspiration de
l'air). --- Not. Tir.
- pausabilior inspiratio, C.-Aur.
Chron. 2, 13, 150.
- Pausănĭās,
æ, m. : Pausanias. - 1
- général lacédémonien. --- Cic.
Off. 1, 76; Nep. -
2
- assassin
de Philippe, roi de Macédoine. --- Just. 9,
6, 4. -
3
- chef des habitants de Phères. --- Liv. 36,
9. -
4
- préteur des Epirotes.--- Liv. 32,
10..
- gr.
Παυσανίας.
- voir hors site
: Pausanias.
- pausārĭus,
ĭi, m. [pausa] : chef des
rameurs (marquant la cadence). --- Sen. Ep.
56, 5.
- pausātē,
adv. : en s’arrêtant. --- * Arn.
5, 160.
- pausātĭo,
ōnis, f. : - 1 -
pause, arrêt, suspension, repos. - 2
- la mort.
-
pausatio spiritus, Hier. Ep. 28,
2 : action de
reprendre haleine. --- Aug. Ps.
40, 5.
- post nostram pausationem, Inscr. : après notre mort.
- pausĕa
(pōsĕa, pōsĭa, pausĭa), æ, f. : une olive (qui donnait une
huile excellente). ---
Cato, Agr. 6; 7; Varr. R. 1, 24; Col. 5, 8; Plin. 15, 13.
- Pausĭas,
æ, m. (acc. -an) : Pausias (peintre de Sicyone). --- Plin.
21, 4; 35, 123.
- gr. Παυσίας.
- Pausĭăcus, a, um : de Pausias. --- Hor. S.
2, 7, 95.
- voir hors site
: Pausias.
- pausillātim,
adv. : c. pauxillatim.
- pausillispĕr,
adv. : c. pauxillisper.
- pausillŭlum
: voir
pauxillulus.
- pausillus
: c. pauxillus.
- Pausĭlўpum,
i, n. : Pausilype ou
Pausilippe
(promontoire entre Naples et Pouzzoles). --- Plin. 9,
167.
- Pausĭmăchus,
i, m. : Pausimaque (historien). --- Avien. Or. 45.
- Pausistrătus,
i, m. : Pausistrate (préteur des Rhodiens). --- Liv. 36,
45.
- gr. Παυσίστρατος.
- pauso,
āre, āvi, ātum [pausa] : - intr. - faire une pause, s'arrêter,
cesser. --- Vulg.
Esdr. 4, 2, 24; C.-Aur. Tard. 1, 1, 16.
- Pausŭlæ,
ārum, f. : ville du Picénum. --- Inscr.
- Pausŭlāni, ōrum, m.
: habitants de Pausules. --- Plin. 3,
111.
- pausum,
i, n. : c. pausa. --- Inscr.
Ren. 4099.
- Pausus,
i, m. [pausa] : Pausus (le dieu du repos et de la paix). --- Arn. 1,
28.
- pauxillātim
(pausillātim),
adv. : peu à peu, en détail. --- PL. Rud.
929.
- pauxillispĕr
(pausillispĕr),
adv. : -
1 -
en très peu de temps. --- Pl. Truc. 913. - 2 - en détail. --- Non. 156, 2.
- pauxillĭtās,
ātis, f. : exiguïté,
ténuité.
--- Ambr. Hex. 6, 9, 54.
- pauxillō,
adv. : très peu.
- pauxillo prius, Afran.
frg. : très peu auparavant.
-
medium habet pauxillo levius, Cels. 5, 28 : elle a le centre
un peu plus
lisse.
- pauxillŭlum
(pausillŭlum),
adv. : si peu que rien, très peu. ---
Sid. Ep. 8, 9.
- pauxillŭlus
(pausillŭlus),
a, um : tout petit.
- pauxillulæ
admonitiones, Gell. præf. 16 : quelques petits conseils.
- reliquum
pauxillulum nummorum, Ter. Phorm. 37 : le peu qui reste d'argent.
- pauxillŭlum, adv. : si peu que rien, très peu. ---
Sid. Ep. 8, 9.
- pauxillum
: voir pauxillus.
- pauxillus,
a, um : très petit, tout petit.
- a
pauxillo, Plaut. : dès l'âge le plus tendre.
-
non est veri simile, hominem pauperem pauxillum parvi facere, Plaut.
Aul. 111 :
il n'est pas vraisemblable qu'un pauvre homme dédaigne une pièce, si
petite soit-elle.
- pauxillum peccatum, Turpil. d.
Non. 363, 15 : peccadille.
- pauxillum,
i, n. : une petite quantité de.
- pauxillum,
adv. : un petit peu, très peu.
- voir
pauxillo.
- pava,
æ, f. : paonne, femelle du paon. --- Aus.
Epig. 69, 4.
- păvĕfăcĭo,
ĕre [paveo,
facio] : - tr. - effrayer. --- Gloss.
Phil. ; Ambr. in Ps. 118, serm. 8, 17.
- păvĕfactus,
a, um : effrayé, épouvanté. --- Ov. M. 13,
878; Suet. Aug. 99 ; Cal. 51.
- păvens,
entis : part. prés. de paveo; étonné, frappé, épouvanté,
éperdu.
- Păventĭa, æ,
f. : [paveo]
: déesse dont les Romains faisaient peur aux enfants. --- Aug.
Civ. 4, 11.
- voir l'article
: Paventia.
- păvĕo,
ēre, pāvi :
- intr.
-
1
- être
troublé (interdit, saisi) par un sentiment
violent.
- admiratione paventibus cunctis,
Liv. 7, 34, 8 : tous dans le
saisissement de la surprise.
- sollicitæ mentes speque metuque
pavent,
Ov. F. 3, 362 : sous l’empire à la fois de l’espoir et de la
crainte les
esprits sont dans l’angoisse.
- intus paveo et foris formido,
Pl. Cist.
688 : je suis angoissée au-dedans et je m’épouvante au-dehors.
- pavens
accurrit, Sall. J. 106, 2 : il accourt éperdu.
- pavere
ad omnia, Liv. 5, 42, 4 : être épouvanté de tout.
2 - avoir peur.
- mala nulla meretrix est, ne pave,
Plaut. Mil. 887 : une courtisane connaît bien son métier, ne crains
rien. --- Pl. Amp. 1110,
etc.
- mihi paveo, Ter. Phorm. 187
: j’ai peur pour
moi.
--- cf. Tac. H. 2, 63.
3 - se contracter comme par
effroi.
- ut quisque ramus intumuit, si
vim ferri adhibeas, pavent venæ,
Tac. H. 5, 6 : (le baumier n'est qu'un arbuste); quand la
sève en
a gonflé les rameaux, si on y applique le tranchant du fer, les veines
se ferment comme par effroi.
- tr. -
4 - craindre,
redouter.
- pavere aliquem :
craindre qqn. --- Hor.
O. 4, 5, 25; Epo. 12, 25 ; Liv. 23, 5, 8.
- pavere tristiorem casum,
Tac. H. 1,
29 : craindre un malheur plus triste.
- pavet lædere, Ov. M. 1, 386
: il
craint d’offenser.
--- cf. Tac. G. 7.
- id paves, ne ducas illam, tu
autem
ut ducas, Ter. And. 349 : ce que tu crains, c’est de l’épouser
et toi,
c’est de ne pas l’épouser
-
passif nec
pedibus tantum pavendas
serpentes, Plin. 8, 85 : que les serpents ne sont pas
redoutables
seulement pour les pieds.
- aliquem
(aliquid) pavere : craindre qqn (qqch.).
- mentes
speque metuque pavent, Ov. F. 3, 362 : les âmes frissonnent et d'espoir
et de crainte.
- nec
illæ numerare plagas pavent, Tac. Germ. 7 : et elles comptent sans
effroi
les plaies.
- pavet
lædere maternas umbras, Ov. M. 1 : il craint d'offenser l'ombre de
sa mère.
- (castanea)
pavet novitatem, Plin. 17, 149 : (le châtaignier) redoute un
sol nouveau.
- omne
potens animal leti genitumque nocere et pavet Hæmonias et mortibus
instruit artes, Lucain, 6, 485 : tout animal capable de donner le
trépas et né pour nuire redoute les artifices hémoniens et fournit des
moyens de tuer. --- trad. Abel Bourgery et Max Ponchont; éd. les belles lettres.
- pavesco,
ĕre : - intr. - s’effrayer. - tr. - craindre, redouter.
-
omni strepitu
pavescere, Sall. J. 72, 2 : s’effrayer au moindre
bruit
-
pavescere ad tactum, Cels. 6, 2 : s'effrayer quand on les touche (en parl.
des animaux).
-
pavescere ad cæli fragorem, Sen. : s'effrayer au bruit du tonnerre.
-
pavescere prodigia deūm, Sil. 16, 127 : redouter les prodiges des
dieux.
- pāvi
: parf. de pasco et de paveo.
- păvĭbundus,
a, um : plein d'effroi, tout tremblant. --- Arn. 7,
13 ; Aug. Serm. 22, 2.
- păviclo
: c. paviculo.
- păvīcŭla,
æ, f. : demoiselle, hie (instrument
pour aplanir). --- Cato, R. R. 91; 129; Col.
1, 6, 13; 12; 2, 20, 1; 11, 3, 34.
- păvīcŭlo,
āre : - tr. - aplanir, égaliser, niveler. --- Gloss.
Phil.
- păvĭdē,
adv. : avec frayeur, en tremblant, timidement. --- Lucr. 2,
45; Liv. 5, 39, 8 ; Quint. 11, 3, 49.
- păvĭdum,
adv. : avec crainte, timidement. --- Ov. M.
9, 569.
- păvĭdus,
a, um [paveo] :
1
- dans le
saisissement, éperdu ; saisi
d’effroi.
- me nescioquis arripit timidam
atque pavidam, nec vivam
nec mortuam, Pl. Curc. 649 : un inconnu me saisit tremblante,
éperdue, à
demi morte.
- pavida ex somno, Liv. 1, 58, 3
: glacée d’effroi dans ce
brusque arrachement au sommeil.
- quies
pavida imaginibus, Suet. Calig. 50 : sommeil troublé par des songes.
2 - effrayé, tremblant. --- Lucr. 5,
973;
Virg. En. 2, 489.
3 - craintif, peureux, timide.
---
Hor. Epo. 2, 33 ; Ov.
F. 1, 400.
- castris se pavidus tenebat, Liv.
3, 26, 4 : il se tenait
timidement dans son camp.
- intra mens pavidissima, Sen. lr.
1, 20, 5 : au
fond, un esprit des plus craintifs.
4 - effrayé de qqch.
- nandi pavidus, Tac. H. 4, 14
: qui craint de se mettre à la nage.
- offensionum non pavidus, Tac. An.
4, 38 : sans crainte des rancunes.
- pavidus ad :
effrayé relativement à. --- Tac.
H, 2, 68.
- avec
inf. non
pavidus mulcere
leænas, Sil. 1, 406 : qui ne craint pas de caresser les
lionnes.
- pavidus, ne, Liv. 37, 7, 7
: craignant que.
5 - qui marque
l’effroi.
- pavidum murmur, Luc. 5, 255
: murmure d’effroi.
- fuga pavida, Sil. 13,
133 : fuite éperdue.
6 - qui glace,
qui paralyse.
- de meo pavidos
excute corde metus, Ov. F. 2, 16 : arrache de mon cœur les
craintes
paralysantes.
7 - qui
effraie, effrayant.
- lucus pavidus, Stat. Th. 5, 567
: bois
sacré qui inspire l’effroi.
- pavidior Plin. 11,144;
pavidissimus Sil.
10, 65.
- păvīmentārĭus, ĭi,
m. [pavimentum] : qui fait des planchers. --- Inscr. Don. cl. 9, n. 35;
Inscr. Murat. 527, 6.
- păvīmentātus,
a, um : part. passé de pavimento; pavé, dallé, carrelé. --- Cic. Q. 3, 1, 1 ; Dom. 116 ;
Vitr. Arch. 6, 5, 3.
- păvīmentīcĭus,
a, um : qui sert de pavé.
--- Gloss.
- păvīmento,
āre, āvi, ātum [pavimentum] : - tr. -
1
- aplanir [en battant],
niveler, égaliser. ---
Plin. 27, 15.
2 - fig. battre, abattre. --- Aug. Serm. 332, 4 ; 82, 14.
- păvīmentum,
i, n. [pavio] :
1
- aire en terre battue, [puis en gén.]
plancher, parquet, carreau, dalles. --- Cato, R. R.
18; Varr. R. R. 1, 51; Cic. de Or. 3, 171 ; Q. 3, 1,
1 ; Hor. O. 2, 14, 26.
- pavimenta
Pœnica, Fest. 242 : dalles en marbre de Numidie.
2 - couverture d’un toit. --- B. Alex. 1.
- păvĭo,
īre, īvi, ītum : - tr. - 1
-
battre (la terre), aplanir, niveler. --- Cato, Agr. 18, 7 ;
Varr. R. 1, 51 ; Plin. 19, 120. - 2
-
battre, frapper. --- Lucr. 2,
376;
Cic. Div. 2, 34, 72.
- păvĭtātĭo,
ōnis, f. [pavito] : effroi, frayeur. ---
Apul. Mund. 18.
- păvītensīs vestis
: étoffe épaisse, grossière. --- Isid. 19,
22, 19.
- păvĭto,
āre, āvi, ātum : - intr. -
1
- être effrayé.
- proscquitur
pavitans, Virg. En. 2, 207 : il poursuit (son récit) en
tremblant.
2 - avoir
le frisson,
avoir de la fièvre.
- uxorem
Philumenam pavitare nescio quid dixerunt, Ter. Hec. 320 : on m'a bien
dit quelque chose comme ceci, que Philumène, ta femme, avait de la
fièvre.
3
- tr. - craindre,
redouter.
- quæ
pueri in tenebris pavitant,
Lucr.
2, 58 : ce que redoutent les enfants dans les
ténèbres.
- păvītum, i, n. [pavio]
: c. pavimentum. --- P.-Nol. Carm. 28, 40 (Hartel).
- pavitus,
a, um : part. passé de pavio; aplani, nivelé; battu, frappé.
- pavo
:
1
- pāvo, ōnis, m. : paon (oiseau consacré à Junon).
--- Cic. Fin. 3, 5, 18;
cf. Lucr.
2, 806.
- pavo
femina, Gell. 7, 16, 5 : la femelle du paon, la paonne.
2
- Pāvo, ōnis, m. : Pavo (surnom). --- Varr. R. R. 3, 2.
- pāvōnācĕus, a, um [pavo]
: semblable à la queue du paon. --- Plin. 36, 159.
- pavoninus,
a, um : - 1 - de paon.
---
Varr. R. 3, 9, 10; Col. 8, 11, 11. -
2
- de
queue de paon. --- Mart. 14, 67 (in lemmate) ; Tert. Val.
13.
- pavor
:
1
- pavŏr, ōris, m. : - a
- émotion
qui trouble,
qui saisit, qui peut faire perdre le sang-froid.
- b - effroi,
épouvante; crainte.
- c
- terreur religieuse.
- exsultantia
haurit corda pavor pulsans : l’anxiété (l’appréhension du
résultat)
ronge et fait bondir leurs cœurs palpitants. --- Virg.
G. 3, 106; En. 5, 138.
- læto
pavore proditus, Sil.
16, 432 : trahi par l’anxiété (l’impatience) de sa joie.
- pavorem
lenire : calmer la frayeur. --- Sil.
8, 77.
- pavorem
injicere (afferre) : effrayer, inspirer l'effroi, jeter l'effroi.
--- Liv.
28, 3, 9
- recipere
animos a pavore (ex pavore) : se rassurer, reprendre courage.
- (definiunt)
pavorem metum mentem loco
moventem...; exanimationem metum subsequentem et quasi comitem pavoris,
Cic. Tusc. 4, 19 : (on définit) l’effroi, une crainte qui fait
perdre à la raison son équilibre... ; le saisissement une crainte qui
suit immédiatement et pour ainsi dire escorte l’effroi.
--- cf. Enn. ibid.
- pavor
ceperat milites ne... Liv. 24, 22, 2 : les soldats avaient été
gagnés par la crainte que...
-
pavorem deponere, Ov. M. 10, 117 : se libérer de la crainte, se
rassurer.
- pavorem incutere : frapper d'épouvante. --- Sil. 27, 42;
Virg. G. 1, 331.
- pavor
aquæ, Plin.
25, 17 : hydrophobie. --- gr. ὑδροφοϐία.
- (civitas)
quæ falsos pavores induerat, Tac. H. 38 : (cité) qui avait conçu des
frayeurs chimériques. --- Luc.
1, 521; Val.
Fl. 7, 147;
Plin.
28, 8, 29, § 115;
id.
32, 10, 48, § 137;
id.
28, 8, 27, § 98; Tac.
H. 2, 76.
2
- Pavŏr, ōris, m. : la Peur (divinité
consacrée par
Tullus Hostilius). --- Liv. 2, 27, 7.
-
Păvōrĭi, ōrum, m. : prêtres de
cette divinité. --- Serv. En. 8, 285.
- pavŏs
: c. pavor. --- Pacuv.
d. Cic. Or. 155.
- pavus,
i, m. (c. pavo) : paon. ---
Enn. An. 15 ; Varr. d. Gell. 7, 16.
-
nec
quia mille annos vivit Gangeticus ales, vincit centum oculos, regie
pave, tuos, Aus. Ep.
: et parce que l'oiseau du Gange vit mille ans, efface-t-il, ô paon
royal, tes cent yeux ?
- pax
[pango] :
- (Lebaigue
P. 901 et P.
902)
1
- pax, pācis, f.
:
- pacem
a pactione conditionum putat dictam Sinnius Capito, quæ utrique inter
se populo sit observanda, Fest. p. 230 : Sinnius Capito pense que pax vient de pactio, c'est-à-dire de la
convention des conditions que chacun des peuples contractants doit
observer de son côté.
-
abl. paci Varr. Men.
397 (Non. 213, 14).
a
- paix.
-
in pace, in bello Cic. Verr. 4, 7 ; pace belloque ; pace ac bello
Liv. 2, 1, 2; 24, 1, 13 : en paix, en guerre.
- pace
seul
Cic. Ac. 2, 1 ;
- summa
in pace, Cic. Verr. 2, 159 : dans la paix la plus
profonde.
- uti
pace : être en paix, vivre en paix.
- pacem
habere (agitare, exercere) : être en paix, vivre en paix.
-
pacem cum Antonio esse nolo, Cic. Phil. 7, 3, 7 : je ne veux pas de
paix avec Antoine. --- cf. 7, 8, 22.
- de
Pyrrhi pace agebatur, Cic. Phil. 1, 11 : on discutait de la
paix
avec Pyrrhus.
- cum
proximis civitatibus pacem et amicitiam confirmare,
Cæs. BG. 1, 3, 1 : consolider (affermir) les relations
pacifiques et amicales avec les cités voisines.
- pacem
facere, Cic. Phil.
2, 90 ; pacem conficere, Cic. Flac. 29;
pacem componere, Liv. 2, 13, 3 : faire la paix,
conclure la paix.
- jungere
pacem cum
aliquo, Liv. 2, 2, 6 : conclure la paix
avec qqn.
- pacem
dare, Liv. 7, 20, 8 : accorder la paix.
- pacem
inter cives conciliare, Cic. Fam. 10, 27, 1 : rétablir la paix
entre les citoyens.
- bella
atque paces, Sall. J. 31, 20 : le droit de
faire la guerre et la paix.
- Lacedæmonii
in annos XXX pepigerunt pacem, Just. 3, 7 : les Spartiates conclurent
une trêve de trente ans.
b - tranquillité, calme.
-
[de
la mer, des flots, etc.] Hor. O. 3, 29, 35; Stat. Th. 7, 87.
- [des
vents] Lucr. 5, 1228.
- [de
l’âme] Cic. Tusc. 5, 48; Fin. 1, 47.
- sérénité
du visage. --- Ov. M. 2, 858.
- pace
brevi nobis opus est, Ov. H. 18, 208 : nous avons besoin d'un peu de
calme.
c
- en parl. des
dieux bienveillance, faveur, assistance.
- pacis
deūm exposcendæ causā lectisternium fuit, Liv. 7, 2 : il y eut un
lectisterne
pour implorer la bienveillance des dieux.
- pacem
ab Aesculapio petere, Plaut. Curc. 2, 2, 20 : demander l'appui
d'Esculape.
- ab
dis immortalibus pacem ac
veniam petere, Cic. Font. 30 : demander la bienveillance et la
faveur des
dieux immortels. --- cf. Liv. 7, 2, 2; Virg. En. 3,
370, etc.
d
- quelques latinismes.
- pace
tua dixerim, Cic. Tusc. 5, 12 : permets-moi de le dire, soit
dit sans t’offenser.
- pace
horum dixerim, Cic. de Or. 1, 76 : que ceux-ci
qui m’écoutent me permettent de le dire.
- tua
pace, Plaut. Rud. 698; pace
quod fiat tua, Ter. Eun. 467 : avec ta
permission.
- pace
vestra liceat dixisse, primi omnium eloquentiam perdidistis ! Petr. :
qu'il
me soit permis de vous le dire, c'est vous, les tout premiers, qui avez
ruiné l'éloquence.
- pace
loquar Veneris : tu dea major eris, Ov. Am. 3, 2, 60
: que Vénus me
pardonne ; mais dans mon coeur tu l'emporteras sur elle.
- pax
Romana : - a
- la
paix romaine, paix de l’empire romain. --- Sen.
Clem. 1, 4, 2. - a
- domination
paisible de Rome. --- Sen.
Prov. 4, 14.
- qui
pacem nostram metuebant, Tac. An. 12, 33 : ceux qui redoutaient la paix
sous nos lois (ceux qui redoutaient notre domination). ---
Sen. Clem. 1, 8, 2;
id.
ib. 1, 1, 2;
Plin.
27, 1, 1, § 3
.
- interj. - pax ! la
paix !
silence ! Plaut. Mil. 808, etc.
2
- Pax, Pācis, f.
: déesse
de la paix. --- Ov. F. 1, 709 ; Nep. Timot. 2, 2; etc.
3
- Pax, Pācis, m. :
nom d’esclave. --- Plaut. Trin. 889.
- Paxæa,
æ, f. : nom de femme. --- Tac.
An, 6, 29.
- paxillus,
i, m. [pango] : pieu, étançon. --- Varr. d. Non. 153, 9; Col.
4, 16.
- dodrantales paxilli, Plin. 17, 154 : des tiges de neuf pouces.
- Paxœ, f.
plur. : nom de deux îles entre Corcyre et Leucade. --- Plin. 4,
52.
- gr. Πάξοι.
- sing.
Paxŏs, Plin. 4, 54 : une de ces îles.
- peccamĕn,
ĭnĭs, n.
[pecco] : péché. --- Prud.
Apoth. 911 ; Ham. 619.
- peccans,
antis : part. prés. de pecco; qui commet une faute, fautif.
- est peccantius
vinum dare, C.-Aur. Acut. 3, 8, 88 : c’est une plus grande
faute de
donner du vin.
- subst.
masc. pecans : un coupable. --- Nep.
Ages. 5 ; Sen. Ep. 97,
13.
- non
prodest latere peccantibus quia latendi etiam si felicitatem habent,
fiduciam non habent, Sen. Ep. 16, 97, 13 : rien ne sert aux coupables
de se cacher, parce que, quand bien même ils y réussiraient, jamais ils
n'en auront l'assurance.
- ad
officium peccantes redire, Nep. Ages. 5, 3 : ramener au devoir des
citoyens égarés.
- peccantĕr,
adv. [peccans]
: fautivement, mal, à tort. --- C.-Aur.
Acut. 2, 9, 40.
- peccantĭa, æ,
f. [pecco] : péché. --- Tert. Jud. 10.
- peccasso,
is,
arch. = peccavero, is --- Pl. Rud.
1348; 1150.
- peccātēla,
æ, f. [pecco] : péché. --- Tert.
An. 40.
- peccātĭo,
ōnis, f. [pecco]
: action de pécher, faute. --- Gell.
13, 20, 19.
- peccātŏr,
ōris, m. : pécheur.
--- Tert.
Spect. 3; Lact. 3, 26.
- peccatōrĭus,
a, um : qui concerne le péché. ---
Tert. Marc. 2, 24.
- peccatrix
:
1
- peccātrix, īcis, f. : pécheresse. --- P.-Nol. Carm.
28, 127.
2
- peccātrix, īcis, adj. f. : qui fait le mal, coupable. --- Tert.
Spect. 3.
- peccātum,
i, n. [pecco]
: -
1 - faute, action coupable, crime. --- Cic. Ac.
1, 37 ; Fin. 3, 32 ; Virg. En. 10, 32. - 2 - faute, erreur. --- Cic. Tusc. 3,
47 ; Fin. 4, 40 ; de Or. 1, 124. - 3 - péché. --- Vulg.; Eccl.
- ut peccatum est patriam prodere, parentes violare, fana depeculari,
sic timere, sic mærere,
sic in libidine esse peccatum est etiam sine effectu, Cic. Fin. 3, 32
: de même que c'est pécher que de trahir sa patrie,
d'outrager
ses parents, de piller les temples, de même c'est pécher que de
craindre, que d'être affligé, d'avoir des sentiments déréglés, lors
même qu'il n'en résulte aucun effet visible.
- jam ætate
ea sum ut non siet peccato mihi ignosci æquum,
Ter. Hec. 737 : je suis arrivé à un âge où il serait normal de ne pas
me pardonner une faute.
- per
legem cognitio peccati, Vulg. Rom. 3, 20 : c'est par la loi
que nous vient la connaissance du péché (la loi =
l'Ancien Testament).
- sin
autem, quod dicitis, non feceritis, nulli dubium est quin peccetis in
Dominum; et scitote quoniam peccatum vestrum apprehendet vos, Vulg.
Num. 32, 23 : mais si vous ne faites pas ainsi, vous péchez contre
l'Éternel; sachez que votre péché vous atteindra.
- peccatum
autem minuit ipsum hominem, a plenitudine consequenda eum repellens :
quant au péché, il amoindrit l’homme lui-même en l’empêchant
d’atteindre sa plénitude. --- Vat. encycl. gaudium et spes, 1965.
- si
gladium quis apud te ... deposuerit, repetat insaniens, reddere
peccatum sit, Cic. Off. 3, 95 : si quelqu'un, ayant déposé une épée
entre tes mains et étant devenu fou, la réclamait, ce serait une faute
de la lui rendre. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 118, éd. Vuibert.
- Eum (= Deum) precamur ne nos sinat ingredi viam quæ ad peccatum ducit : nous Lui demandons de ne pas nous laisser prendre le chemin qui conduit au péché. --- Vat. Catéch. 2846.
- peccatus
:
1
- peccātus, a, um : part. passé de pecco.
2
- peccātŭs, ūs, m. (seul. à
l'abl. peccātū)
: faute. ---
Cic. Verr. 2, 191; Prob. d. Gell. 13, 20, 17.
- nemo ita in manifesto peccatu tenebatur, ut ... Gell. 13, 20, 17 :
personne n'était si manifestement convaincu que...
- pecco,
āre, āvi, ātum : - tr. et intr. -
- peccasso, is = peccavero, is
Pl. Rud. 1348 ; 1150.
- intr.-
1
- commettre une faute, faillir,
faire mal. ---
Cic. Fin. 3, 48 ; Mil. 42.
- ut
... pœnam semper ante oculos versari putent qui peccarint, Cic. Mil.
61 : (la force de la conscience est telle) que ceux qui ont fait le
mal croient toujours que le châtiment est devant leurs yeux.
- qui
peccas minus atque ego, Hor. S. 2, 7, 96 : pourquoi pèches-tu moins que
moi. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 15, éd. Vuibert.
- peccare
est tamquam transilire lineas, Cic. Par. 3, 1, 20 : pécher, c'est pour
ainsi dire franchir les bornes.
- bis
peccas cum peccanti obsequium accommodas, P. Syr.
: on se rend deux fois coupable lorsqu’on prête la main à un coupable.
- peccare
largiter, Plaut. Most. 2, 2, 8 : avoir grand tort, avoir vraiment mal
fait.
- in
se ipsum peccare, Cic. Att. 3, 15, 4 : avoir des torts envers soi-même.
- si
quid in te [acc.]
peccavi, Cic. Att. 3, 15, 4 : si j’ai eu quelque tort envers toi.
- peccare
in aliquo : avoir des torts envers quelqu'un., Cic. Par. 25 ; Fam. 2, 14, 2 ;
Cæs. BG. 1, 47, 4.
- ou
peccare
erga aliquem Pl. Aul.
792.
1
- être fautif, être défectueux,
pécher.
- [avec in abl.]
peccare in gestu, Cic. de Or. 1, 125 : faire une faute dans la mimique.
--- cf. Fin. 2, 32.
- [avec
abl. seul]
satis missione et mollibus consultis peccatum, Tac. An. 1, 40 : on a
commis assez de fautes avec les congés et les molles résolutions.
- æque
uterque, sed ille imbecilitate, hic viribus peccat, Plin. Ep. 1, 20 :
leurs
fautes sont d'égale gravité, mais l'un pèche par faiblesse et l'autre
par excès de violence.
- ne
equus peccet, Hor. Ep. 1, 1, 9 : de peur que le cheval ne bronche, ne
trébuche.
- vina
peccatura, Pall. 11, 14, 7 : vins
sur le point de se gâter (sur le point
de tourner).
- unus de toto peccaverat orbe comarum anulus, Mart. 2, 66, 1 : une
seule boucle dans toute la chevelure avait été défectueuse.
- tr.
-
1
- [avec.
acc. de l’objet intérieur] se tromper en
qqch. unam
peccare syllabam, Pl. Bacch. 433 : broncher d’une seule syllabe, se
tromper d’une syllabe.
- nihil
peccat, nisi quod nihil peccat, Plin. Ep. 9, 26 : il n'a qu'un défaut,
c'est de ne pas en avoir.
- Empedocles
multa alia peccat, Cic. Nat. 1, 12, 29 : Empédocle commet bien
d'autres
erreurs.
- ut
ipsum, quod maneam in vita, peccare me existimem, Cic. Fam. 4, 13, 2 :
en sorte que le fait même de continuer à vivre est une faute que je
commets, à mon avis.
- si
quid peccat, mihi peccat : s'il fait des fredaines, c'est à mon
détriment.
- siquid
peccat, Demea, mihi peccat; ego illi maxumam partem feram, Ter. Ad. 116
: s'il fait des bêtises, Déméa, c'est à mes dépens qu'il les fait,
c'est moi qui en supporterai surtout les conséquences. --- trad.
Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- nullo
modo æquom videtur quin quod peccarim... Plaut. Trin. 587 :
il ne me
semble pas juste du tout que parce que j'ai commis des fautes
... trad.
Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- voir hors site Dico-anglais-latin
- pĕcŏra
: plur. de pecus.
- pĕcŏrālis,
e [pecus] : relatif aux troupeaux.
--- Fest. 202.
- pĕcŏrārĭus,
ĭi, m. [pecus] : celui qui prend des bestiaux à ferme. --- Gloss.
- pĕcŏrīnus,
a, um [pecus] : de menu bétail. ---
Prisc. 5, 43.
- pĕcŏrōsus,
a um
[pecus] : abondant en bétail, riche en troupeaux. --- Prop. 4,
9, 3.
- pectĕn,
ĭnĭs, m. [pecto] :
1
- peigne. --- Pl. Capt. 268 ; Petr. 126, 2.
- inter
pectinem speculumque occupati, Sen. Brev. 12, 3 : qui passent leur
temps entre le peigne et le miroir.
2
- peigne [dans le tissage].
--- Virg.
En. 7, 14 ; Ov. F. 3, 819.
3
- fig. l’art de
peigner.
- pecten
Niliacus, Mart. 14, 150, 2 : le tissage égyptien.
4
- carde, peigne du cardeur.
- tenuari
ceu pectine, Plin. 11, 77 : rendre fin comme avec une carde.
5
- râteau. --- Ov. Rem. 191 ; Col. 2, 20.
6
- plectre [de lyre]. --- Virg. En. 6, 647 ; Juv. 6,
381.
- pulsantur
pectine chordæ, Juv. 6, 382 : elle touche les cordes avec l'archet.
7
- fig. lyre. --- Val. Flac. 3, 159.
8
- chant.
- canere
alterno pectine, Ov. F. 2, 121 : chanter en vers élégiaques.
9
- peigne de mer. --- Hor. S. 2, 4, 34 ; Plin. 9,
101.
10
- poils sur le pubis.
--- Plin. 29, 26 ;
Juv. 6, 369.
11
- les os pubis. --- Cels. 8, 1.
12
- veines [du bois].
- pectines
fagi, Plin. 16, 185 : veines du hêtre.
- pecten
Veneris, Plin. 24, 175 : peigne de Vénus,
cerfeuil, plante dentelée ?).
- Veneris
pectinem appellant a similitudine pectinum, cujus radix cum malva tusa
omnia corpori infixa extrahit, Plin. 24, 175 : on nomme peigne de Vénus
à cause de quelque ressemblance avec nos peignes, une herbe dont la
racine, broyée avec la mauve, fait sortir des chairs tous les corps
étrangers.
13
- fig. disposition en
forme de peigne.
- digiti
inter se pectine juncti, Ov. M. 9, 299 : doigts entrecroisés en forme
de peigne.
- pecten
dentium, Prud. Steph. 10, 934 : rangée de dents.
14
- danse où les danseurs
s’entrecroisent.
- pecten
Amazonius, Stat. Achill. 2, 156 : danse où les jeunes filles
s'entrelacent.
- voir
hors site pecten
et dico-anglais-latin.
- pectĭnārĭus,
ii, m. : fabricant de peignes. --- Inscr.
Orel. 4207, voir
lanarius.
- pectĭnātim,
adv. [pecten] : en forme de peigne, en forme de scie. --- Vitr. 1,
5, 7.
- digitis pectinatim
inter se implexis, Plin. 28, 59 : en entrecroisant les doigts.
- pectĭnātŏr,
ōris, m. [pectino]
: cardeur. --- Inscr. Orel. 7265.
- pectĭnātus (pectĕnātus),
a, um : part. passé de pectino. - 1
- peigné. - 2
- disposé en forme de peigne. ---
Vitr. 5, 1, 10.
- pectenatum tectum dicitur a
similitudine pectinis in duas partes devexum, ut testudinatum in quatuor.
---
voir hors site P. Festus.
- pectĭno,
āre, āvi, ātum [pecten] : - tr. - 1
- peigner, carder. --- Apul. M.
6, 28. - 2
- herser.
- pectinare segetem, Plin.
18, 186 : herser le blé en herbe.
- pectĭo,
ōnis, f. :
action de peigner. --- Cæl.
Aur. Tard. 1, 4, 98.
- pectis, ĭdis,
f. : consoude [plante]. --- Apul. Herb. 59.
- pectĭtus, a,
um : part. de pecto.
- pecto,
ĕre, pexi (pexui), pexum (pectĭtum)
: - tr. -
- parf. inus.
pexui Alcim.
Ep. 77.
1
- peigner.
---
Tibul. 1, 9, 69; Hor. O. 1, 15, 14.
- ipsa
comas pectar ? galea caput ille premetur ? Ov. H. 13, 39 :
moi,
que je peigne ma chevelure, tandis qu'un casque pèse sur sa tête
!
2
- peigner,
carder. --- Plin.
19, 17; Col. 12, 3, 6.
- lanam
pectere : carder la laine.
3
- nettoyer, essarter [la terre].
---
Col. 10, 94.
-
fig. pectere fusti, Plaut. Capt.
896 ;
pectere pugnis, Pl. Rud. 661 : rosser,
donner une frottée, une peignée.
- pectŏrālis,
e : pectoral, de la poitrine, qui couvre la poitrine.
- pectoralis
tunica, Amm. 14, 9, 7 : courte tunique.
- et pro crispante crine calvitium, et pro
fascia pectorali cilicium, Vulg. Is. 3, 24 : au lieu de cheveux
bouclés, une tête chauve; au lieu d'un large manteau, un sac étroit.
- pectorale
os, Cels. 8, 1 : le sternum.
- pectŏrāle,
is, n. : plastron, cuirasse. --- Varr. L.
5, 115
; Plin. 34, 43.
- pectŏrōsus,
a um [pectus] : qui a une
large poitrine. --- Col. 8, 2, 8; Plin. 14, 140.
- pectorosior Priap. 36, 9.
- nemo est feroci pectorosior Marte, Auct. Priap. 37.
- pectuncŭlus,
i, m. [pecten]
: petit peigne de mer, pétoncle, sorte de coquillage. --- Varr. L.
5, 77; Col.
8, 16, 7; Plin. 9, 84.
- pectŭs,
ŏris, n. : - 1 -
poitrine, sein,
coeur. - 2 - coeur,
âme, conscience, sensiblilité,
courage. - 3 - esprit,
pensée, intelligence,
mémoire.
- æquo
pectore, Quint, 11, 3, 125 : la poitrine droite.
- hasta
perrumpit pectora, Liv. Andron. ap. Prisc. p. 760 P
: la lance lui
brise
la poitrine.
- pectus
amicitiæ, Mart. 9, 15, 2 : un coeur d'ami.
- toto pectore amare, Cic. Leg.
1, 49 : aimer de tout
son cœur.
- pectore puro,
Hor. S. 1, 6, 64 : à cause de la pureté de mon cœur.
- pectus est quod
disertos facit, Quint. 10, 7, 15 : le cœur est ce qui fait
l’homme
éloquent.
- in
eodem pectore nullum est honestorum turpiumque consortium, Quint. 12,
1, 4 : l'honnêteté et la bassesse ne trouvent pas place dans le même
coeur.
- alicui
ad pectus advolare, Cic. Fam. 15, 16, 2 : se présenter à
l’esprit de qqn.
- in aliquo pectus apertum videre,
Cic. Læl. 97 : lire à cœur
ouvert dans qqn. ---
cf. Cic. Att. 13, 12, 4 ; Fam. 10, 10, 2.
- toto
pectore cogitare, Cic. Tusc. 2, 58 : penser de toute son
intelligence.
- sic
certe vivendum est tamquam in conspectu vivamus, sic cogitandum tamquam
aliquis in pectus intimum introspicere possit, Sen. Ep. 10, 83 : sans
doute l'homme devrait toujours se conduire comme s'il avait des
témoins, toujours penser comme si quelqu'un pouvait lire au fond de son
coeur.
- dicere
de summo pectore, Gell. 17, 13, 7 : parler à la légère.
- excidere
(labi) pectore alicujus : être banni du souvenir de qqn.
- oculis
pectoris aliquid haurire, Ov. M. 15, 63 : pénétrer qqch par le
regard
de l'intelligence.
- oratio habita, nequaquam ejus pectoris ingeniique, quod
simulatum ad eam diem fuerat, Liv. 1, 59, 8 : il prononça un discours
qui ne correspondait plus du tout au caractère et au
tempérament
qu'il avait simulés jusque là.
--- trad. A. Flobert; éd. GF Flammarion.
- pectuscŭlum,
i, n. [pectus]
: poitrine délicate. --- Hier.
Ep. 22, 30; Fulg. Myth. 1 præf.
- Pectuscum
Palati : quartier de Rome qui regardait la mer. --- Fest. 213.
- pĕcu,
indécl. n. : bétail,
troupeau. --- Pl.
Bac. 1123 ; 1139 ; Rud. 942
- pĕcŭa,
ŭum, ŭbus, n. plur. : bétail, troupeaux. ---
Cato, Agr. 141, 3; Fest.
246; Lucr. 6, 1131; Cic. Pomp. 15.
- pĕcŭālis,
e [pecu]
: de bétail.
- animal pecuale, Sedul. Carm. 4,
146 : une bête de somme.
- pecuaria
:
- (Lebaigue
P. 902 et P.
903)
1
- pĕcŭārĭa, æ,
f. :
[pecuarius]
:
a
- troupeaux, bestiaux. --- Varr.
R. 2,
præf, 6. Virg. G. 3, 64.
b
- l’élève
des
troupeaux, élevage.
- pecuariam facere, Suet. Cæs. 42
: élever des troupeaux.
2 - pĕcŭārĭa,
ōrum, n. : troupeaux.
- pecuaria feminarum,
Plin. 8, 27 : pâturages des [éléphants] femelles.
- quapropter
arcent eos coitu feminarumque pecuaria separant, Plin. 8, 27 : aussi
s'oppose-t-on aux accouplements, et l'on tient les femelles séparées
des mâles dans des pacages.
- mitte
in Venerem pecuaria primus, Virg. G. 3, 64 : livre le premier tes
troupeaux
à Vénus.
- pecuarius
:
1
- pĕcŭārĭus, a, um :
de troupeaux, de bétail.
- pecuaria res, Cic. Quinct. 12 : troupeaux.
- pecuaria,
subst. : voir pecuaria.
2
- pĕcŭārĭus, ii, m. :
- a
- éleveur de
troupeaux, nourrisseur, propriétaire de troupeaux. ---
Cic. Dej. 27. -
b
- fermier des pâturages publics. --- Cic.
Font. 46; Liv.
10, 47, 4.
- voir
pecuaria.
- pĕcŭasco,
ĕre : - intr. - faire paître.
- pĕcŭātus,
a, um : bestial, brute, tourné en bête. ---
Fulg. Mor. 35.
- pĕcŭda,
n. plur. : c. pecudes.
- pĕcŭdes
: plur. de pecus, pecudis.
- pĕcŭdālis,
e : de bête. --- Capel. 8,
806.
- pĕcŭdĭfĕr,
ĕri, m. : celui qui favorise la reproduction du bétail
(épithète
de Silvain).
---
Inscr. Murat. 70, 6.
- pĕcŭīnus,
a, um : - 1 - de
bétail. ---
Cato, Agr. 132, 2. -
2
- de brute, de bête.
--- Apul. M.
8, 30.
- pĕcūlantĭa,
æ, f. : c. peculatus. --- Commod. 2, 28, 13.
- pĕcūlātŏr,
ōris, m. [peculor]
: concussionnaire. --- Cic.
Off. 3, 73 ; Tac. H. 1, 53.
- pĕcūlātōrĭus,
a, um : de pécule, acheté
avec le pécule. ---
Varr. L. 5, 95.
- pĕcūlātŭs,
ūs, m. [peculor]
: péculat, malversation.
- peculatum facere, Cic.
Rab.
perd. 3 : se rendre coupable de péculat, détourner
des fonds publics.
- peculatūs damnari, Cic. Flo. 43
: être condamné pour péculat.
- pĕcūlĭāris,
e [peculium] : - 1 -
acquis avec
son pécule,
à soi, en propre. - 2
- avec
dat. particulier (à qqn, à qqch), propre à,
personnel,
spécial.
- 3 - distingué,
remarquable, extraordinaire. --- Suet. Vit. 4 ; Just. 36, 4,
3.
- peculiare vinum, Ulp. Dig. 33, 6, 9 : vin acheté par l’esclave avec
son pécule.
- peculiari
nomine, Dig. 14, 12, 16 : à titre de pécule.
- peculiares ædes, Dig. 15, 1, 22 : maison acquise avec le pécule.
- peculiare
edictum, Cic. Verr. 3, 36 : édit sans précédent.
- e
peculiaribus loculis suis, Suet. Galb. 12 : sur sa cassette privée.
- me
peculiaris quædam impedit ratio, Plin. Ep. 1, 8, 16 : je suis arrêté
par un motif tout particulier.
- hoc
mihi peculiare fuerit + inf. :
j'aurai eu cette chance
toute particulière de... Cic. Q. 2, 10, 3.
- Africæ
peculiare est + inf. :
c'est une méthode particulière à l'Afrique
de... ---
Plin. 17, 129.
- vestram
patriam peculiaremque rem publicam fecistis, Liv. 3, 19, 9 : vous avez
fait de la république votre patrie à vous, votre république
particulière.
- vectigalibus
peculiares servos præposuit, Suet. Cæs. 76 : il mit ses propres
esclaves
à la tête des impôts publics.
- pĕcūlĭārĭtĕr,
adv. : - 1 - à titre
de
pécule, en pécule. ---
Dig. 41, 2, 3. - 2
- spécialement,
particulièrement. --- Plin.
26. 50; Quint. 11,
- peculiarius Cassian. Cœnob. 5, 4.
- pĕcūlĭārĭus,
a, um : de
pécule, relatif au pécule.
---
Ulp. Dig. 44, 4, 4; Pompon. Dig. 15, 1, 4.
- pĕcūlĭātus,
a, um [peculium]
: - 1 - qui a un pécule. --- Ulp. Dig. 19, 1, 13. - 2 - qui a du
bien. --- Poll. Fam.
10, 32, 1 ; Apul. M. 10, 17. - 3 - [sens
priap.] bien
pourvu. --- Priap. 52,
7.
- pĕcūlĭo,
āre, ātum : - tr. - gratifier d'un pécule. --- Pl.
Pers. 192.
- pĕcūlĭolum,
i, n. [peculium] : petit pécule. --- Quint.
1, 5, 46.
- pĕcūlĭōsus,
a, um [peculium] : qui possède un riche pécule. --- Plaut.
Rud. 112; Aug. Ps. 38, 12.
- pĕcūlĭum,
ĭi, n. [pecus] :
1
- pécule, petit bien amassé par
l’esclave [gratifications,
épargne, etc.]. --- Plaut.
As. 498; Varr. R. 1, 2, 17; 1, 17, 5 ; Cic.
Par. 39; Virg. B. 1, 33.
2
- avoir particulier des fils de
famille. ---
Liv. 2, 41, 10.
- castrense peculium, Ulp. Dig. 37,
6, 1 : pécule
militaire, les économies du soldat.
3
- donation à
l’épouse, biens paraphernaux.
--- Ulp. Dig. 23, 3, 9, 3.
4
- en
gén. argent
amassé sou par sou, avoir
économisé. --- Hor. P.
330.
5
- petit cadeau. --- Sen. Ep. 12, 10.
6
- pénis. --- Petr. 8,
cf. Pl. Pseud. 1188.
- pĕcūlor,
āri, ātus
sum
[peculium] : - tr. - se rendre coupable de péculat.
- peculari
rempublicam, Flor. 3, 17, 3 : piller l’État, être
concussionnaire.
- pecunia
:
1
- pĕcūnĭa, æ, f. [pecu] : - a
- avoir en bétail.
- b - fortune,
richesses, biens. - c
- monnaie, argent, somme d'argent.
- pecunia semper ab amplissimo quoque clarissimoque contempta est, Cic.
Phil. 1, 12 : l'argent fut toujours méprisé par les hommes les plus
éminents et les plus illustres.
- in
alienam pecuniam nullo jure invasit, Cic. Rosc. Am. 2. 6 : il s'est
jeté
sans aucun droit sur le bien d'autrui.
- in multas
pecunias alienissimorum hominum invadere, Cic. Phil. 2, 41
: envahir le
patrimoine (les biens) de gens qui sont absolument des étrangers.
- censoris
populi ævitates suboles familias pecuniasque censento, Cic. Leg. 3, 3,
7 : les censeurs feront le dénombrement du peuple suivant l'âge, les
enfants, les esclaves et la fortune.
- coacervantur
pecuniæ, Cic. Agr. 2, 71 : on entasse des sommes d'argent.
- bona opinio hominum tutior
pecuniā est, P. Syr.
: l’estime des hommes est un trésor plus sûr que les richesses.
- pecuniæ oportet imperes, non
servias, P. Syr. : sois le maître et non pas
l’esclave de tes richesses.
- pecunia est ancilla si scis uti, si nescis, domina est, P. Syr. : l’argent est ton esclave, si tu sais l’employer; si tu ne le sais pas, il est ton maître.
- armorum
hostilium magnam vim transtulit, nullam pecuniam admodum, Liv. 40, 59 :
il fit porter devant son char une grande quantité d'armes conquises sur
les ennemis, mais il n'étala pas du tout d'argent.
- pecunia
publica : l'argent du Trésor, le Trésor public. --- Cic. Verr. 2, 3,
165 ; 176.
- pecuniæ
publicæ condemnatus, Cic. Fl. 43 : condamné pour une malversation
publique.
- præsens
(numerata) pecunia : argent comptant. --- Cic. Top. 53 ; Pl. Capt.
258 ; Cic. Att. 2, 4, 1.
- pecuniam
transferre in quæstum, Cic. Fl. 23, 56 : tirer un revenu de son argent.
- pecuniam
conferre ad : contribuer pour.
- unum
da mihi ex illis aratoribus qui tibi ad statuam pecuniam contulerunt,
Cic. Verr. 2, 3, 180 : donne-moi le nom d'un seul de ces
agriculteurs qui ont contribué pour ta statue.
- de
sua pecunia : à ses frais, à ses dépens.
- bene
credere pecuniam, Ulp.
: prêter à des gens sûrs.
- paucis
carior fides quam pecunia fuit, Sall. J. 16 : un petit nombre préféra
le devoir à l'argent.
- dies
pecuniæ : jour d'échéance.
- diem
pecuniæ Idus Nov. esse, Cic. Att. 10, 5, 3 : que le jour d’échéance (de
paiement) tombe aux ides de novembre.
- pecunias
coacervare : thésauriser.
- nondum
commemoro rapinas, non exactas pecunias, non captas, non imperatas,
Cic. Pis. 16, 38 : je ne parle pas encore de ses rapines, de ses
concussions, de ses exactions.
- sævitiæ
captarumque pecuniarum reus, Tac. An. 3, 67 : coupable de violences et
d'exactions.
- redigere
pecuniam ex rebus venditis : vendre pour faire de l'argent.
- ab
aliquo pecuniam cogere : tirer de l'argent de qqn.
2
- Pecunĭa, æ, f. : Pécunia (déesse de l'argent). --- Aug. Civ. Dei, 7, 11; 4, 21;
Hor. Ep. 1, 6, 37.
- pĕcūnĭālis,
e, [pecunia] : pécuniaire.
--- C. Aur. Chron. 1, 5, 147.
- pĕcūnĭārĭē,
adv. [pecuniarius] : dans un intérêt pécuniaire, pour l'argent.
--- Dig. 16, 2, 10.
- pĕcūnĭāris,
e : pécuniaire, d'argent, en argent. --- Dig. 48,
19, 10.
- pĕcūnĭārĭtĕr
: c. pecuniarie. --- Dig. 47, 1, 3.
- pecuniarius
:
1
- pĕcūnĭārĭus,
a, um : d'argent, pécuniaire.
- res
pecuniaria, Cic. Amer. 116 : affaire d'argent.
- præmia
rei pecuniariæ magna tribuerat, Cæs. BC. 3, 59 : il (leur) avait
attribué
de fortes récompenses en argent.
- cum
aliquo ob rem pecuniariam disceptare, Tac. An. 6, 5 : avoir une
discussion
d'intérêts avec qqn.
- inopia rei pecuniariæ, Cic. ad
Br. 1, 18,
5 : manque d’argent.
- pecuniaria pœna, Ulp.
Dig. 3, 1, 1, 6 : amende.
2
- pĕcūnĭārĭus, ĭi,
m. : banquier. --- Gloss.
Gr.-Lat.
- pĕcūnĭōsus,
a, um : - 1 - riche en
bétail.
---
Cic. Rep. 2, 16. -
2 - riche, opulent.
---
Cic. Com. 44; Clu. 18. -
3
- qui rapporte, lucratif. --- Mart. 5,
56, 8.
- pecuniosior Suet. Aug. 25 ;
pecuniosissimus Cic.
Verr. 2, 5, 24.
- pĕcŭōsus,
a, um : riche en troupeaux. --- Gloss. Isid.
- pecus
:
1
- pĕcŭs,
ŏris, n. : - a
- troupeau, bétail.
- b - petit bétail,
menu bétail (brebis,
chèvres, moutons, porcs). - c
- animal. - d -
troupe, troupeau (d’hommes).
- bubulum
pecus, Varr. R. R. 2, 1, 13 : troupeau de boeufs.
- idem
amor exitium pecori pecorisque magistro, Virg. B. 3, 101 : l'amour est
fatal au troupeau comme au maître du troupeau. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 414; éd. Peeters France.
- equinum
pecus, Virg. G. 3, 72 : un troupeau de chevaux.
- o
imitatores, servum pecus ! Hor. Ep. 1, 19, 19 : o imitateurs, troupe
servile !
- Dindymenæ
dominæ pecora, Catul. 63, 13 : la troupe, le cortège de Cybèle
[les
Galles].
- mutum
et turpe pecus, Hor. S. 1, 3, 100 : hideux troupeau de brutes.
- adigere
pecus e vicis longioribus, Cæs. : amener du bétail de villages
éloignés.
- armenta
et pecus : gros et petit bétail.
- clurinum
pecus, Plaut. : troupe de singes.
- pecus
aquatile, Col. 8, 17, 7 : les poissons.
- volatile
pecus, Col. 8, 4 : poules, volailles.
- ignavum
fuci pecus, Virg. G. 3, 168 : frelons, essaim fainéant.
- pecus
setigerum, Ov. M. 14, 288 : troupeau de porcs.
- pecus
majus, Varr. R. 2, 1, 12 : gros bétail.
- balatus
pecorum, Virg. G. 3, 554 : les bêlements des brebis.
- Proteus
pecus egit… Hor. O. 1, 2, 7 : Protée conduisit son troupeau.
- en parl.
d’abeilles mediocre pecus, Col. 9, 8, 6 : un petit nombre
d’essaims.
- pecus
(qqf.) = pecus, pecudis : un animal.
- voir
hors site dico-latin-anglais.
2
- pĕcŭs, ŭdis, f. :
- pecus [très
rarement au nom.] Cæs. d.
Prisc. p. 719; masc. arch. Enn. Tr. 336; pecuda n. plur.
Acc. Tr.
409; Cic. Rep. 4, 1, cf. Non. 159, 11.
a
- bête, tête de bétail, animal
(domestique).
- squammigerum
pecudes, Lucr. 2, 343 : les poissons.
- quā
pecude (= quā sue) nihil genuit natura fecundius, Cic. Nat. 2,
64, 160
: la nature n'a rien produit de plus fécond que cet animal (= ce porc).
- pecus
et capræ, Plin. 24, 90 : les moutons et les chèvres.
- anates
pecudes, Varr. ap. Non. 460, 9 : les canards
- quantum
natura hominis pecudibus reliquisque bestiis antecedat, Cic. Off. 1,
105 : [se dire] combien l’homme l’emporte sur les animaux domestiques
et sur les autres bêtes.
- pecudes
feræ, Varr. R. 2, 1, 5 : animaux domestiques à l’état sauvage.
b
- bête de menu bétail, mouton,
brebis.
- balantum
pecudes, Lucr. 2, 267 : les brebis.
- pecus
Helles, Ov. F. 4, 903 : le bélier d’Hellé [à la toison d’or]. --- cf. Juv. 13, 232 ; Plin.
24, 90.
c
- en gén. bête,
animal.
- anates
pecudes :
les canards. --- Varr. d. Non. 460, 9.
d
-
fig. brute, bête, sot,
homme stupide.
--- Cic. Pis. 19; 72; Phil. 8, 9.
- Gaius
Cæsar pecudem auream eum appellare solitus est, Tac. An. 13, 1 : Gaius
César avait l'habitude de l'appeler la brute en or.
- voir
hors site dico-latin-anglais.
- pĕcuscŭlum,
i, n. : brebis.
--- Juvc. 2,
595.
- pĕda, æ, f. : vestige,
empreinte du pied. --- Fest.
210.
- pĕdālĕ,
is, n. [pedalis] : - 1
- chaussure. --- *Petr.
56, 9.
- 2
- bande de
toile
pour envelopper les pieds. --- Gloss.
Phil.
- 3
- mesure
d’un pied. ---
Front. Diff. p. 350 Mai.
- Pĕdālĭē, ēs,
f. : ville de Cilicie. --- Plin. 5, 92.
- pedalion
:
1
- pĕdālĭŏn, ĭi, n. : c.
proserpinaca. --- Apul.
Herb. 18.
2
- Pĕdālĭŏn (Pĕdālĭum), ĭi,
n. : promontoire de Carie. --- Plin. 5,
103.
- pĕdālis, e : [pes] :
1
- d’un pied, de la grandeur
d’un pied. ---
Cato, Ag. 45, 1.
- sol mihi quasi pedalis videtur,
Cic. Ac. 2, 82 : le soleil me semble
avoir pour ainsi dire un pied de diamètre.
- transtra
ex pedalibus in altitudinem trabibus, Cæs. BG. 3, 13 : les bancs (des
rameurs) faits de poutres d'un pied d'épaisssur.
2
- adapté au
pied.
- pĕdālis (s.-ent. solea), f. : soulier. --- Petr 56.
- pĕdāmĕn,
ĭnis, n. [pedo] : pieu, échalas. ---- Plin. 17, 147.
- et
pĕdāmentum, i, n. --- Varr. R.
R. 1, 8, 2; Col. 4, 1, 1; 4, 26, 1; 4, 30, 1.
- pĕdānĕus,
a, um [pes] : qui a un pied de dimension. --- Pall. 6, 11, 2; Sol. 2, 42.
- pedanei
judices, Ulp. Dig. 3, 1, 1, 6 : juges subalternes (occupant des sièges bas).
- pedanei
senatores = pedarii senatores. --- Gell.
3, 18, 10.
- pĕdāni, ōrum,
m. : c. pedarii. --- Inscr.
-
voir Pedanus.
- Pĕdānĭus,
ĭi, m. : nom de différents personnages. --- Liv. 25, 14; Tac. An. 14, 42.
- Pĕdānus,
a, um : de Pédum [ville d’Italie, près de Préneste]. --- Hor. Ep.
1, 4,
2.
- Pĕdāni, ōrum, m. : les habitants
de Pédum. --- Liv.
8, 14.
- Pĕdānum, i, n. : maison
de campagne située à Pédum. --- Cic.
Att. 9, 18, 3.
- pĕdārĭus,
a, um [pes] :
long ou large d’un pied. --- Inscr.
- pedarii
senatores et
pedarii seul,
Cic. Att. 1, 19, 9;
Tac. An. 3, 65; Gell. 3,
18, 1 : sénateurs pédaires [qui,
n’ayant pas exercé de magistrature
curule, n’ont que le droit de voter, pedibus
in sententiam ire].
- sing.
pedari [mss
pedani] sententia,
Laber. d. Gell. 3, 28, 7 : le vote
d’un pédaire.
- Pēdăsum, i,
n. : ville de Carie. --- Plin. 5,
107.
- ou Pēdăsa, ōrum, n., Liv. 33, 30.
- gr. Πήδασα, ων (τὰ)
- (Lebaigue
P. 904)
- Pēdăsus, i,
f. : ville, la même qu’Adramytte. --- Plin. 5,
122.
- gr. Πήδασος.
- pĕdātim,
adv. pied à
pied, le pied gauche ne dépassant pas le pied droit, mais
restant après [en parl.
du lion et du chameau]. --- Plin.
11, 253.
- pĕdātĭo,
ōnis, f. : échalassement. --- *Col. 4,
12.
- pĕdātūra,
æ, f. : - 1 - mesure par pieds ou par pas. --- Grom. 216.
- 2 -
espace mesuré par pieds ou par
pas.
--- Veg. Mil. 3, 8.
- pedatus
:
1
- pĕdātus,
a, um : part. passé de pedo, āre. - a
- qui a des pieds. - b
- échalassé.
- male
pedatus, Suet. Oth. 12 : qui a des pieds difformes.
2
- pĕdātŭs, ūs (i), m.
: approche (de l'ennemi), attaque, choc.
- nisi
pedatu tertio omnis efflixero, Plaut. Cist. 526 : si dans une troisième
expédition je ne détruis pas le genre humain.
- tertio
pedato nobis bellum fecere, Cato ap. Non. 64, 20 : pour la troisième
fois ils nous firent la guerre.
- pēdēma : voir pytisma.
- pĕdĕplāna,
ōrum, n. : rez-de-chaussée. --- Cod. Th.
7, 8, 13.
- pĕdĕpressim
[pes, pressus] : pas à pas, lentement. --- Non. 29, 3.
- pedes
:
1
- pĕdĕs, ĭtis
[pes] :
a
- piéton,
qui va à pied.
- etiam si pedes incedat, Liv. 28,
9, 15 : même s'il allait à pied.
- cum pedes iret in hostem, Virg.
En. 6, 881 : comme il allait à pied.
- silvā pedes errat in altā, Ov. M.
14, 364 : il erre à pied dans les profondeurs de la forêt.
- Macedones
sciverunt gentis suæ more ne (Alexander) pedes venaretur, Curt. 8, 1,
18 : les Macédoniens décrétèrent en vertu d'une coutume de leur nation,
qu'il ne chasserait plus à pied.
- ipse equo desiluit, pedesque per
nives et concretam glaciem ingredi coepit, Curt. 5, 6, 14 : il sauta de
cheval, et continua lui-même à marcher à pied sur la neige et la glace
durcies.
- rex agmen circumibat pedes,
jacentes quosdam erigens,
Curt. 7, 3, 17 : le roi parcourait les rangs à pied, relevant ceux qui
étaient étendus par terre.
b
- soldat à pied, fantassin.
---
Cæs. BG. 1, 42.
- au
plur.
pedites : les fantassins, l’infanterie. --- Cic. Par.
45; Cæs.; [sing.
coll.,
même sens] Liv. 30, 34, etc. ; Tac. An. 1, 60, etc.
c
- les plébéiens (qui servaient à pied,
par oppos. aux chevaliers qui servaient à cheval).
---
Cic. Tusc. 4, 1 ; Leg. 3, 7; Liv. 1, 44, 1 ;
Hor. P. 113 ; [sing.] Pl. Pœn. 832.
d
- troupes de terre, infanterie
[oppos. à la
flotte].
--- Vell. 2, 12, 1.
e
- élite, voir veles.
2
- pĕdēs,
um : plur. de pes.
3
- pēdēs,
um : plur. de pedis.
- pĕdestĕr,
tris, tre [pes] :
- nom. m. pedestris Vop.
Prob. 21, 1.
1
- qui est
à pied, pédestre.
- statua pedestris, Cic. Phil. 9,
6 : une statue pédestre.
2
-
de fantassin, d’infanterie.
- equestres et pedestres copiæ,
Cic.
Fin. 2, 112 : cavalerie et infanterie.
- pedestre scutum, Liv. 7, 10,
5 : bouclier de fantassin.
- pedestre certamen factum est,
Liv. 22, 47, 3 : le combat devint un combat d’infanterie.
3
- l’infanterie,
les
fantassins. --- Just. 11,
9.
4
- de
terre, qui se fait par terre, qui est à terre.
- pedestres navalesque pugnæ, Cic.
CM 13 : batailles
sur terre et sur mer.
- pedestria itinera, Cæs.
BG. 3, 9, 4 : routes par terre [opposées à navigatio].
- pedestria auspicia, P. Fest. 244
: présages donnés par les animaux terrestres [opposés aux
oiseaux et aux poissons].
5
- écrit
en prose, qui est en prose. --- Hor.
O. 2, 12,
9.
- prosa oratio, quam pedestrem
Græci vocant, Quint. 10, 1, 81 : la prose que les Grecs
appellent langage qui marche à terre.
6
- qui
ressemble à de la prose, prosaïque.
- tragicus
plerumque dolet sermone pedestri, Hor. P. 95 : le plus souvent
le personnage tragique se lamente en style prosaïque.
--- cf. S. 2, 6, 17.
- pĕdĕtemptim
(pedetentim), adv. [pede tento, le pied étant retenu Ernout, 1985] : - 1
-
(en marchant)
avec précaution, pas à pas. --- Pacuv.
Tr. 256. -
2
- lentement, peu à peu, doucement. --- Cic. Off. 1, 120 ; Fam. 9,
14, 7 ; Quinct. 51.
- pedetemptius,
Front. Ep. ad M.
Cæs. 3, 2.
- quod
me mones ut pedetemptim, adsentior, Cic. Att. 16, 14 : tu me conseilles
d'aller pas à pas, et je suis d'accord là-dessus.
- caute
pedetemptimque omnia dicere, Cic. Clu. 118 : dire toutes choses avec
prudence et circonspection.
- Pĕdĭānus, i,
m. : Asconius Pedianus.
--- voir Asconius.
- Pĕdĭātĭa, æ,
f. : Julius Pediatius, nommé ironiquement Pediatia. --- Hor. S. 1, 8, 39.
- pĕdĭca, æ, f. [pes] :
1
- lien aux pieds. --- Pl. Pœn. 514; Liv. 27, 36, 8.
2
- lacets, lacs, piège.
--- Virg.
G. 7, 30, 7.
3
- liens,
fers, chaînes, pièges.
- serit
blanditias, invadit spiritum, amoris profundi pedicis æternis alligat,
Apul. M. 2, 5, 5 : elle l'entoure d'amorces, s'empare de son esprit,
l'enlace à jamais dans les chaînes de son inexorable amour.
- pĕdĭcĭnus,
i, m. : pied
(du pressoir). ---
Cato, Agr. 18, 4.
- pēdīco
(pædico), āre : sodomiser.
- pĕdīcōsus,
a, um [pedis] : couvert de poux. ---
Titin. 177, cf. Fest. 210.
- pĕdīcŭlāris,
e : de pou, pédiculaire.
- pedicularis
morbus : maladie pédiculaire, phtiriasis (maladie
due à la prolifération des poux). --- Serv. Virg. G. 3, 564.
- pedicularis
herba, Col. 6, 30, 8 : herbe aux poux.
- pĕdīcŭlārĭus,
a, um : de pou, pédiculaire.
- staphis
agria, quam herbam pediculariam quidam vocant, quod pediculos necat,
Scrib.
Comp. 166 : la staphisaigre, herbe que certains appellent herbe
pédiculaire,
parce qu'elle tue les poux.
- pĕdīcŭlātĭo,
ōnis, f. [pedis] : maladie pédiculaire, phtiriasis. --- Gloss.
Phil.
- pĕdīcŭlo,
āre : - intr. - avoir la maladie pédiculaire, être atteint de
phtiriasis. --- Gloss.
Phil.
- pĕdīcŭlōsus,
a, um : pouilleux, rongé de vermine. --- Mart. 12, 59, 8.
- pediculus
:
1
- pĕdīcŭlus
(pĕdīclus, pedunculus), i, m. [pes] : - a
- petit
pied. --- Plin. 9,
83. - b - pédoncule. ---
Cato, Ag. 8, 1 ; Col. 72, 44, 21; [d’une feuille]
Plin. 16, 91.
2
- pĕdīcŭlus
(pĕdūcŭlus, pĕduncŭlus), i, m. [pedis] : pou, vermine.
--- Col.
6, 6, 15 ; 8, 7 ; Plin. 29, 121.
- pediculus
terræ, Plin. 30, 39 : sorte de scarabée.
- pediculus
marinus, Plin. 32, 77 : sorte d’insecte de mer.
- peduculus
Plin. 32, 77 ;
Gloss. Phil. ; pedunculus Pelag. 1, 1.
- pedis
:
1
- pĕdis : gén. de pes.
2
- pēdis,
is, m. : pou. --- Nov. Com. 107; Non. 220, 26;
Varr. R. 3, 9; Fest. 210; au fém. Pl. d. Non. 220, 28.
- pĕdĭsĕqua,
æ, f. [pes, sequor] : suivante, esclave qui suit sa maîtresse, esclave qui accompagne, compagne.
- (divitiæ)
tibi videbuntur, quæ virtutis pedisequæ sint, Auct. Her. 4, 14, 20 :
(les
richesses) te donneront l'impression d'être les suivantes de la vertu.
- istam
juris scientiam eloquentiæ tamquam ancillulam pedisequamque
adjunxisti, Cic. de Or. 1, 55, 236 : tu fais de la science du droit
comme une esclave qui marche humblement à la suite de l'éloquence.
- voir hors site ancillla : servante dans le monde romain
- pĕdĭsĕquus
(pĕdĭsĕcus), i, m. [pes, sequor] : -
1
- esclave qui accompagne, suivant,
valet de pied, laquais [pr. et
fig.]. --- Pl. Aul.
501 ; Mil. 1009 ; Cic. Att. 2, 16, 1. - 2
- fig.
imitateur. --- Apul.
Plat. 2, 23.
- pedisecos
tibi sum, Plaut. Mil. 1009 : je marche sur tes pas.
- pĕdĭtastellus,
i, m. [pedes] : misérable fantassin.
--- Pl. Mil. 54.
- peditatus
:
1
- pĕdĭtātus, a, um : composé d’infanterie,
d’infanterie. --- Hyg.
Munit. 19; Inscrr. Orel. 3479.
2
- pĕdĭtātŭs, ūs, m. : infanterie. --- Cic. ;
Cæs.; plur. B.
Hisp. 37.
- pĕdĭtes
: plur. de pedes.
- pĕdĭto, āre
[pedes] : - intr. - aller à pied. --- Gloss. Phil.
- pēdĭtum,
i, n. [pedo, ere] : pet, vent. --- Catul. 54, 3.
- pēdĭtum = crepitus ventris, Catul. 54, 3.
- et
gén. plur. de pedes.
- Pĕdĭus,
ĭi, m. : Pédius (nom de famille).
- notamt
Q. Pédius, héritier avec Auguste des biens de César. --- Cic. Att. 9, 14.
- Pédius
Blæsus, chassé du sénat par Néron. ---
Tac. An. 14, 18.
- adj.
Pedia lex, Vell. 2, 65 : la loi Pédia.
- Pedna,
æ, f. : Pedna (île de la mer Egée, près de Lebos). --- Plin. 5, 140.
- pedo
:
1
- pĕdo, āre, ātum [pes] : - tr. - munir de pieds, échalasser (la vigne...). --- Col. 4, 12.
- putationem sequitur jam pedandæ vineæ cura, Col. 4, 12 : après la taille de la vigne suit le travail de l'échalassement.
2
- pēdo, ĕre, pĕpēdi, pēdĭtum : - intr. - péter. --- Hor. S. 1, 8, 46 ; Mart. 10, 14, 10.
3
- pĕdo ōnis, m. [pes] : qui a de grands pieds. --- Gloss. Phil.
4
- Pĕdo, ōnis, m. :
- Pédo Albinovanus, poète latin du siècle d’Auguste.
- surnom romain. --- Cic. Clu. 107.
5
- Pĕdo ou Pĕdōn, ōnis, f. : ville de Ligurie [auj. Borgo S. Dalmazzo]. --- Inscr.
- ou Pedonensis civitas Cassiod. Var. 1, 36.
- pĕdŏcŭcullus, i, m. : chausson. --- N. Tir. p. 157.
- Pĕdūcæus, i, m. : Péducéus (nom de famille romaine). --- Cic. Verr. 2, 2, 138.
- Pĕdūcæus, a, um : de Peducéus. --- Cic. Nat. 3, 74
- ou Pĕdūcænus, a, um, Cic. Verr. 2, 2, 139.
- pēdūclus : sync. de peduculus. --- Junior Orb. 3.
- pēdŭcŭl-
: voir pedicul-
- pĕdūlis,
e : fait pour les pieds. --- Ulp. Dig. 34, 22, 6.
- pĕdūles
(m. plur.) : guêtres. --- Schol. Juv. 1, 777.
- pĕdūle,
is, n. : pédule,
chausson. --- Petr. 56, 9.
- pedum
:
1
- pĕdum, i, n. [pes] : houlette. --- Virg. B. 5, 88; Fest. 240; P. Fest. 248.
2
- Pĕdum, i, n. : Pédum (ville du Latium). --- Liv. 2, 39, 4.
- Pĕdānus,
a, um : de Pédum [ville d’Italie, près de Préneste]. --- Hor. Ep.
1, 4,
2.
- Pĕdāni, ōrum, m. : les habitants
de Pédum. --- Liv.
8, 14.
- Pĕdānum, i, n. : maison
de campagne située à Pédum. --- Cic.
Att. 9, 18, 3.
- pĕduncŭlārĭa herba, f. : c. pedicularia . --- M.-Emp. 7.
- pedunculus
:
1
- pedunculus (pediculus), i, m. : petit pied, pédoncule.
2
- pedunculus (pediculus), i, m. : pou.
- Pēgæ, ārum, f. : Pèges (une fontaine de Bithynie). --- Prop. 1, 20, 33.
- gr. Πηγαί.
- peganum
(peganon), i, n. : - 1
- rue des jardins [plante]. --- Apul. Herb. 89. - 2
- rue des montagnes. --- Apul. Herb. 115.
- peganon
orinon, Apul. Herb. 115 : rue des montagnes. --- cf. πήγανον ὀρεινόν.
- Pēgăsēĭus, a, um (Pēgăsēus), a, um : de Pégase (cheval
ailé, né du sang de Méduse, qui, d'un coup de pied, fit jaillir l'Hippocrène).
- gr. Πηγάσειος, α, ον
- ætas
pegaseo gradu, Sen. Troad. 385 : le temps aussi rapide que Pégase.
- Pegaseium melos, Pers. præf. 14 : doux
chant des Muses.
- Pēgăsis, ĭdis : - a - adj. f. :
de Pégase. --- Ov. Tr. 3, 7, 15; Mart. 9, 59. - b
- subst. f. Naïade. --- Ov. H. 5, 3.
- gr. Πηγασίς, ίδος
- Pegasides,
um, f. (acc. -as) : les Muses. --- Ov. H. 15, 27.
- Pēgăsus
(Pēgăsŏs), i, m. :
- gr. Πήγασος, ου (ὁ)
a
- Pégase (le cheval ailé).
b - messager rapide.
--- Cic. Quinct. 80. - c
- au plur. les Pégases
(race fabuleuse de
chevaux ailés). --- Plin. 8, 72.
c -
Pégasus (nom d'un
jurisconsulte sous Vespasien).
--- Juv. 4, 77.
- Pēgē,
ēs, f. : - 1 -
source de Bithynie, près du mont Arganthus. --- Prop. 7, 20, 33. - 2 -
ville d’Afrique. --- Plin. 5, 37.
- gr. πηγή, ῆς (ἡ) : source.
- pēgi
: anc. parf. de pango.
- pegma, ătis, n. :
- gr. πῆγμα, ατος (τὰ)
1
- échafaud, estrade. --- Aus. Epigr. 25.
2
- échafaud
[pour un théâtre], machine de théâtre, décor. --- Sen. Ep. 88, 19;
Plin. 33, 53; Juv. 4, 122.
3
- corps ou rayons de bibliothèque. --- Cic.
Att. 4, 8 a, 2.
4
- au plur. ornements [d’appartement], objets de décoration.
--- Ulp. Dig. 33, 7, 12.
- pegmaris,
e : qui combat sur le théâtre. --- voir pægniarius.
- pegmares
gladiatorii, Suet. Cal. 26 : gladiateurs qui combattent sur la scène.
- pegn-
: voir pægn-
- pegris, ĭdis, f.: animal marin mal identifié, percide, perche ou moule.
- pectunculi,
purpuræ, pegrides, pina, pinoteres, rhine, Plin. 32, 150 : les
pétoncles, les pourpres, les percides, les pinnes, les pinnotères, la
rhine.
- Pegusa,
æ, f. : Péguse (ancien nom de Cnide, ville). --- Plin. 5, 142.
- Peiso, ōnis, m. : c. Pelso.--- Plin.
- pējĕrātĭo,
ōnis, f. : parjure (action de parjurer). --- Salv. Gub. 4, 16, 77.
- pējĕrātĭuncŭla,
æ, f. : petit parjure.
- pējerātus,
a, um : part. passé de pejero; [serment] violé par un parjure. --- Hor.
O. 2, 8, 1.
- turpia quid referam vanæ mendacia linguæ
et perjuratos in mea damna deos ? Ov. Am. 3, 11, 21 : pourquoi
rappellerais-je les honteux mensonges de ta langue perfide, et les
dieux, témoins de tes serments violés pour mon malheur ?
- pējĕro
(pējuro, pĕriĕro, perjĕro, perjuro), āre, āvi, ātum
[per, juro] : - intr. - 1 - se
parjurer, faire un faux
serment. - 2 - mentir. --- Pl. Pœn. 480 ; 1242 ; Merc. 539. - 2 -
tr. - attester par
un faux serment. --- Luc. 6, 749 ; Plin. 2, 21.
- perjūro, Vulg. Lev. 19, 12; id. Matt. 5, 33; perjĕro, Plaut. Trin. 1, 1, 9; id. Truc. 1, 1, 9.
- qui facile ac palam mentitur, pejerabit, Quint. 5, 10 : celui qui ment facilement ou ouvertement se parjurera.
- qui mentiri solet, pejerare consuevit, Cic.
Com. 46 : celui qui a l’habitude de mentir, s’est accoutumé à se
parjurer. --- cf. Off. 3, 108 ; Clu. 134.
- bellum pejerans, Stat. S. 4, 3, 4 : guerre parjure, faite au mépris des serments.
- perge, optume hercle perieras (= perjuras) : Plaut. Poen. 2, 34 : continue, par Hercule tu mens à merveille.
- Stygias qui pejerat undas, Luc. 6, 749 : celui qui se parjure en jurant sur les eaux.
- clamat
moriens hominem nequam, perfidum ac plus etiam quam perjurum, qui sibi
per salutem filii pejerasset, Plin. Ep. 2, 20 : elle meurt en
maudissant
ce scélérat, un perfide, un individu pire qu'un parjure, puisqu'il lui
avait fait un faux serment sur la tête de son propre fils.
- pējŏr,
ōris, pējus : compar. de malus.
- 1
- pire, moins bon, plus mauvais. - 2
- pire,
plus pervers, plus méchant.
- (Lebaigue
P. 904 et P.
905)
- turpitudo
pejus est quam dolor, Cic. Tusc. 2, 31 : la honte est chose pire que la
douleur.
- quid
tibi mali feci, ut mihi pejorem reditum optares, quam exitum ? = quel
mal
t'ai-je fait pour que tu me souhaites un retour pire que l'exil ?
- alter
Mileti textam cane pejus et angui vitabit chlanidem, Mart. 11, 17, 30 :
l'autre fuira devant une chlamyde de Miletus, comme devant un chien
enragé ou un serpent.
- quo propior vox hæc, hoc mihi pejus erat, Ov. H. 12, 147 : plus les voix approchent, plus mon mal est cruel.
- queror infidum questaque pejus amo, Ov. H. 7, 32 : je me plains de l'infidèle, et ma plainte me le fait aimer davantage.
- pējōro,
āre [pejus] : - 1 - tr. -
aggraver, rendre pire.
- 2 - intr. -
s'aggraver, empirer.
- pējūro
: c. pejero.
- pējūrus
: c. perjurus.
- pējŭs,
compar. de male : plus
mal.
- qua potes, in pejus dotes deflecte puellæ, Ov. R. A. 325 : autant que tu le pourras, déprécie les qualités de ta maîtresse.
- declinare in pejus, Quint. 10, 2, 16 : tomber dans le pire, empirer.
- ita
ut pater ille, Terenti fabula quem miserum gnato vixisse fugato
inducit, non se pejus cruciaverit atque hic, Hor. S. 1, 2, 20 : le père
de la comédie de Térence, qui se fait une vie misérable pour avoir
obligé son fils à le quitter, ne se met pas plus que lui à la torture. --- trad. Fr. Richard; éd. Garnier-Flammarion.
- pĕlăgē
: voir pelagus.
- pelagia :
1
- pĕlăgĭa,
æ, f. : pourpre (coquillage). --- Plin. 9, 131.
2
- Pĕlăgĭa, æ, f. : Pélagie, nom de femme. --- Greg.
- Pelagianus :
1
- Pĕlăgĭānus,
a, um : voir Pelagius.
2
- Pĕlăgĭānus, i, m. : nom d'homme. --- Greg.
- pĕlăgĭcus,
a, um : de la haute mer. --- Col. 8, 17, 14,
- gr. πελαγικός, ή, όν.
- pĕlăgĭum,
ĭi, n. [pelagius] : la pourpre, liqueur du pourpre. --- Plin. 9, 134.
- pelagius
:
1
- pĕlăgĭus, a, um : - a
- de la haute mer. --- Varr. R. 3, 3, 10. - b
- (c. marinus) de mer, marin.
- gr. πελάγιος, α, ον.
- venire
per pelagio cursu, Phædr. 4, 22, 7 : venir par mer.
2
- Pĕlăgĭus, ĭi, m. : Pélage. - a
- un
hérésiarque breton, adversaire de saint Augustin. --- Aug. Hær. 88. - b
- nom d'un pape.
- voir
hors site : Pélage
et Saint
Pélage.
- Pĕlăgĭānus,
a, um : Pélagien, de Pélage. --- Prosp.
- Pelagiani,
ōrum, m. : les Pélagiens, les sectateurs de Pélage. --- Isid. 8, 5, 63.
- Pĕlăgo et Pĕlăgōn, ōnis, m. : nom d’homme. --- Tac. An. 14, 59 ; Ov. M. 8, 360.
- Pĕlăgŏnes,
um, m. : habitants de la Pélagonie. --- Liv. 45, 30, 6.
- gr. Πελαγόνες.
- Pĕlăgŏnĭa,
æ, f. : Pélagonie (ville et contrée de la Macédoine). --- Liv. 26, 25; 31, 28; 39; 45, 29.
- pĕlăgus,
i, n. (qqf. plur. n. pĕlăgē; acc. m. pĕlăgum) : - 1
- la haute mer, la mer (poét.). - 2
- eaux débordées d’une rivière. --- Virg. En. 1, 246. - 2
- fig. profusion, débordement. --- Varr. L. 9, 33.
- gr. πέλαγος, εος-ους (τὸ).
- pelagus
tenere, Virg. En. 5, 8 : gagner le large.
- pelago
premit arva sonanti, Virg. En. 1, 246 : il accable les campagnes de
flots
débordés.
- pēlămis,
ĭdis, f. ou pēlămўs, ўdis,
f. : jeune thon (qui n'a pas un an). --- Plin. 32, 150; Juv. 7, 120.
- gr.
πηλαμύς, ύδος (ἡ).
- Pĕlasgi,
ōrum, m. : les Pélasges. - 1
- les habitants de la Pélasgie [établis dans la Thessalie, la Carie, l’Etrurie, le
Latium] --- Plin. 3, 50; Mel. 1, 16; Serv. En, 2, 83. - 2
- les Grecs. --- Virg. En. 2, 83; Ov. M. 12, 19; F. 2, 281.
- gr. Πελασγοί, ῶν (οἱ)
- Pĕlasgĭa, æ, f. : la Pélasgie. - a
- ancien nom du
Péloponnèse. --- Plin. 4, 9. - b -
partie de la
Thessalie habitée par les Pélasges. --- Plin. 4, 28. - c -
autre nom de Lesbos. --- Plin. 5, 319.
- gr. Πελασγία, ion. Πελασγίη, ης (ἡ).
- Pĕlasgĭas,
adis, adj. f. : pélasgienne; grecque. --- Ov. H. 9, 3.
- gr. Πελασγιάς, άδος, adj. f.
- Pĕlasgĭcus,
a, um : de la Pélasgie, pélasgique. --- Plin. 4, 28.
- gr. Πελασγικός, ή, όν.
- Pĕlasgis,
ĭdis, f. : - a - de la
Pélasgie, la Pélasgienne. - b
- de Lesbos.
- gr. Πελασγίς, ίδος, adj. f.
- sive juvat longe fugisse Pelasgida Sappho, Ov. H. 15, 217 : mais si tu te plais à fuir au loin la Pélagienne Sapho.
- Pĕlasgus,
a, um : - a - des Grecs, grec.
--- Virg. En. 9, 154. - b - pélasgique, nom d’une espèce de laurier. --- Plin. 15, 132.
- pĕlĕcānus
(pĕlĭcānus), m. : pélican. --- Hier. Psalm. 101.
- gr.
πελεκάν, πελεκᾶς, πελεκάνος.
- pĕlĕcīna, æ, f. : c. pelecinos. --- N. Tir.
- pĕlĕcĭnŏn,
i, n. : sorte d'horloge. --- Vitr. 9, 8, 1.
- gr.
πελεκινόν.
- pĕlĕcīnŏs,
i, m. : sécurigère (plante en forme de hache). --- Plin. 8, 545.
- gr.
πελεκῖνος.
- Pēlēĭus,
a, um : voir Peleus.
- Pelendŏnes : voir Pellendones.
- Pelendŏs, i, f. : nom d’une île déserte. --- Plin. 4, 74.
- Pelendova, æ, f. : ville de Dacie. --- Peut.
- pĕlethrŏnĭa, æ, f. : grande centaurée [plante]. --- Apul. Herb. 34.
- Pĕlēthrŏnĭus,
a, um : - 1 - de
Péléthronie, du Péléthronium (ville de Thessalie), péléthronien. - 2
- thessalien.
- Pĕlēthrŏnĭus,
ii, m. : Péléthronius (roi des Lapithes, qui a inventé le mors des chevaux).
--- Plin. 7, 202.
- Pelethronii Lapithæ, Virg. G. 3, 115 : les Lapithes de la Péléthronie.
- Pelethronia cithara : la lyre du centaure Chiron. --- Auct. Priap. 17.
- Pelethronia pinus : lance dont le bois fut coupé dans le Péléthronium. --- Stat. Th. 2, 593.
- Pēleūs,
ĕi (ĕos), m. : Pélée (fils d'Eaque, époux de Thétis
et père d'Achille).
- gr.
Πηλεύς, έως.
-
voir
hors site : Pélée.
- Pēlēĭus,
a, um : - a - de Pélée
(père d'Achille).
- b - d'Achille.
- gr.
Πηλήϊος.
- pēlex, ĭcis, f. : voir pellex. --- Cic. Clu. 199.
- Pĕlĭa, æ, m. : c. Pĕlĭās, æ, m. Sen. Med. 201 ; 276.
- Pēlĭăcus, a, um : du mont Pélion. --- Catul. 64, 1 ; Ov. M. 12, 74. --- voir Pelion.
- Pelias
:
1
- Pēlĭăs, ădis, f. : fille de Pélias.
- Peliades,
um, f. : filles de Pélias. --- Phædr. 4, 7, 16.
2
- Pēlĭăs, ădis, f. : du mont Pélion. --- en parl. du navire Argo fait avec le bois du mont Pélion, cf. Enn. Scen. 276] Stat. Th. 5, 355
- Pelias hasta, Ov. H. 3, 126 : lance d’Achille [dont le bois venait du Pélion].
3
- Pēlĭas (Pēlĭa), æ, m. : Pélias (roi
de Thessalie,
que ses filles firent mourir en voulant le rajeunir, d'après les
conseils
de Médée). --- Enn. Scen. 252 ; Pl. Ps. 869 ; Cic. CM 83.
- gr. Πελίας.
- voir
hors site : Pélias.
- pĕlĭcānus : voir pelecanus.
- pēlĭcātŭs, ūs, m. [pelex] : concubinage. --- Cic. Off. 2, 25 ; Clu. 13.
- pēlĭcŭla,
æ, f (c. pellicula) : petite peau.
- Pēlīdēs, æ, m. : fils de Pélée [Achille]. --- Virg. En. 12, 350 ; Hor. O. 1, 6, 6.
- Peligni
(Pæligni), ōrum, m. : les Pélignes, les Péligniens (peuple
du Samnium, adonné à la magie).
-
Peligni, ex Illyrico orti...
voir
hors site P. Festus.
- Pelignius
(Pelignanius), a, um : des Pélignes.
- Pelignus,
i, m. : Pélignus (gouverneur de la Cappadoce, courtisan de l’empereur Claude). --- Tac. An. 12, 49.
- Pelina
:
1
- Pēlīna, æ, f. : Pélina (déesse des Péligniens). --- Inscr. Mur. 79, 3.
2
- Pĕlīna ou Pëlinna, æ, f. : ville de Thessalie, sur le Pénée. --- Plin. 4, 32 ; Avien. Descr. 7, 14.
- Pelīnæum : voir Pellinæum.
- Pelinæus, i, m. : montagne de l’île de Chios. --- Plin. 5, 136.
- Pēlĭŏn,
ĭi, n. : le Pélion (montagne de Thessalie, voisine de l'Ossa et de l'Olympe). --- Plin. 2, 65.
- Πήλιον, ου (τὸ)
- Pēlĭŏs,
ĭi, m. : c. Pelion.
- Pēlĭus,
a, um : du Pélion.
- in
nemore Pelio, Cic. Nat. 3 : dans le bois du Pélion.
- Pelius
mons : le mont Pélion.
- nec habebat Pelion umbras, Ov. M. 12, 513 : et le Pélion n'a plus d'ombre.
- utinam
ne in Pelio nata ulla umquam esset arbor ! Cic. Fat. 35 : plût aux
dieux qu'aucun arbre n'eut jamais poussé sur le Pélion ! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 124, éd. Vuibert.
- Pēlĭăcus,
a, um : du mont Pélion.
- Pella,
æ, f. : Pella (ville de
Macédoine,
patrie
d'Alexandre le Grand). --- Cic. Att. 3, 8, 2 ; Liv. 44, 46.
- ou Pellē, ēs, Plin. 4, 34.
- gr. Πέλλα.
- pellācĭa,
æ, f. [pellax] : - 1 -
tromperie, perfidie, pièges. --- Lucr. 5, 1004.
- 2 - incontinence. --- Arn. 5, 171.
- Pellacontās ou Pellaconta, æ, m. : rivière de Mésopotamie, affluent de l’Euphrate. --- Plin. 6, 26.
- Pellæus,
a, um : - 1 - de Pella
(ville où est née Alexandre). - 2
- de Macédoine (où se trouve Pella). - 3
- d'Alexandrie (fondée par Alexandre). - 4
- par ext. d'Egypte.
- Pellæus
juvenis, Juv. 10, 168 : le jeune homme de Pella (Alexandre).
-
Pellææ prior est gloria nulla gulæ, Mart. 13 : rien de plus estimé
que toi des gourmets d'Alexandrie.
-
qua Pellæi
gens fortunata Canopi accolit effuso stagnantem flumine Nilum, Virg. G.
4, 287 : aux lieux où le peuple fortuné de la Pelléenne Canope voit le
fleuve Nil débordé étendre ses eaux stagnantes. --- Luc. 8, 607; id. 9, 1016; id. 5, 60; Sil. 11, 383; Luc. 8, 475.
- Pellæus pagus, Plin. 6, 138 : bourg de Pella (à l’extrémité du golfe Persique).
- Pellāōn, ŏnis, m. : ville sur le golfe Adriatique. --- Plin. 3, 131.
- pellārĭus,
a, um [pellis] : de peau, de pelletier. --- Firm. Math. 4, 7, voir pelliarius.
- pellārĭus, ĭi, m. :
pelletier, fourreur.
- pellax,
ācis [pellicio] : - 1 - fourbe,
imposteur,
trompeur, perfide. --- Virg. Æn. 2, 90. - 2
- séducteur. --- Arn. 5, 44.
- Pellē,
ēs, f. : c. Pella.
- pellĕātus,
a, um [pellis] : couvert (vêtu) de peaux. --- P.-Nol. 17, 250.
- pellĕcĕbra
(perlĕcĕbra), æ, f. : séduction, charme, flatterie, appât. --- Plaut. As. 133.
- pellectio
(perlectio), ōnis, f. : lecture complète. --- Cic. Att. 1, 13, 1.
- pellectus
:
1
- pellectus, a, um : part. passé de pellicio; attiré, séduit, gagné,
engagé, invité.
2
- pellectus (perlectus), a, um : part. passé de perlego.
- pellĕgo
: c. perlego.
- Pellēnæus,
a, um : de Pellène (ville d'Achaïe).
- Pellēnæi,
ōrum, m. : les habitants de Pellène. --- Plin. 4, 12.
- Pellendŏnes (Pelendŏnes), um, m. : peuple de Celtibérie. --- Plin. 3, 26 ; 4, 112.
- Pellēnē, ēs, f. : ville d’Achaïe, sur le golfe de Corinthe. --- Liv. 33, 15, 14.
- Pellenensis, e : de Pellène. --- Liv. 33, 14.
- regiæ copiæ peditum equitumque vagæ Pellenensem et Phliasium et Cleonæum
agrum depopulabantur, Liv. 33, 14 : les troupes du roi, tant fantassins
que cavaliers, se répandaient donc dans les campagnes et ravageaient
les terres de Pellène, de Phliothe et de Cléonæ.
- Pellensis, e : c. Pellæus. --- Inscr.
- pellĕsŭīna, æ, f. [pellis + suo] : boutique de pelletier, de fourreur. --- Varr. L. 8, 55.
- pelleus
:
1 - pellĕus, a, um
[pellis] : de peau. --- Isid. 19, 24, 1.
2 - Pellēus : c. Pellæus.
- pellex
(pēlex, pælex), ĭcis, f. : - 1
- concubine, maîtresse (d'un homme marié). --- Paul. Dig. 50, 16, 144 ; P. Fest. 222. - 2
- rivale (d’une femme mariée), courtisane. --- Cic. Clu. 199. - 3
- homme prostitué, favori, mignon. --- Suet. Cæs. 49; Mart. 12, 97, 3.
- gr. παλλακή, ῆς (ἡ) : concubine.
- pellices : voir hors site P. Festus.
- pellex
Jovis : concubine de Jupiter.
- tune
eris et matris pælex et adultera patris ? Ov. M. 10, 347 : seras-tu à la
fois la rivale de ta mère et la maîtresse de ton père ? --- Hor. Epod. 5, 63; Juv. 2, 57.
- illa Jovis magni pælex metuenda sorori fronde levas nimiam cæspitibusque
famem, Ov. H. 14, 96 : toi, l'amante du grand Jupiter; toi, redoutable
à sa soeur, tu soulages avec du gazon et des feuilles ta faim devenue
insatiable.
- (illæ
nos) suas pælices esse aiunt, Plaut. Cist. 37 : elles disent que
nous
sommes leurs rivales (les maîtresses de leurs maris).
- pellexi
: parf. de pellicio.
- pellĭārĭus,
a, um [pellis] : de peau ou de pelletier.
--- Varr. L. 8, 55.
- pellĭcānus
: c. pelecanus (pelicanus).
- pellĭcātŏr,
ōris, m. [pellicio]
: flatteur, enjôleur. --- P.
Fest. 204.
- pellĭcātŭs
(pælĭcātŭs, pelĭcātŭs), ūs, m. pælex] : concubinage. --- Cic. Off. 2, 7, 25; id. Scaur, 6, 9; id. Clu. 5, 13; Just. 7, 4, 7; Vulg. Lev. 18, 18.
- pellĭcĕo,
ēre, cŭi, arch. : c. pellicio. --- Prisc.
- pellĭcĕus
(pellĭcĭus), a, um [pellis] : de peau, de fourrure. --- Pall.
1, 43; Paul. Dig.
34, 2, 25.
- pellĭcĭo
(perlĭcio), ĕre, lexi, lectum [per + lacio] : - tr. - 1
- séduire, enjôler, attirer (insidieusement), gagner, inviter, cajoler.
- 2 - attirer (en
parl. de l'aimant). - 3
- attirer (par des
incantations).
- pretio
ac spe perlicere, Liv. 3, 14, 4 : séduire par des présents et par des
promesses.
- mulierem imbecilli consilii pellexit ad se, Cic. Fl. 30, 72 : il séduisit cette femme d'un esprit très faible.
- perlicere
in servitutem, Liv. 4, 15 : attirer dans l'esclavage, faire tomber dans
l'esclavage.
- perlicere
in fraudem, Lucr. 5, 1005 : faire tomber dans le piège.
- qui Chaucos ad deditionem pellicerent, Tac. An. 11, 19 : pour engager les Chauques à se rendre.
- ubi militem donis, populum annonā, cunctos dulcedine otii pellexit,
Tac. An. 1, 2 : quand il eut gagné les soldats par des largesses, la
multitude par l'abondance des vivres, tous par les douceurs du repos.
- perlicere
aliquem ut, Tac. : engager qqn à.
- pellicere
sententias, Tac. : attirer les suffrages.
- majorem
partem sententiarum sale tuo et lepore et politissimis facetiis
pellexisti, Cic. de Or. 1, 57, 243 : ce fut le sel piquant de vos
discours et vos ingénieuses plaisanteries qui vous gagna la plus grande
partie des suffrages.
- seditio
necem pellicit, Tac. : la sédition appelle le massacre.
-
alienam segetem pellicere,
XII Tab. : attirer par des enchantements la moisson d'un champ étranger
dans le sien. --- cf. Serv.
B.
8, 99 ; Plin. 18, 41.
- pellĭcis
: gén. de pellex.
- pellĭcĭus,
a, um : voir pellĭceus.
- pellĭcŭi
: c. pellexi, parf. de pelliceo.
- pellĭcŭla,
æ, f. [pellis] : -
1
- petite
peau. - 2
- c. scortum.
- pelliculam
curare, Hor. S. 2, 5, 38 : prendre soin de sa petite personne, soigner
sa petite personne.
- se
in pellicula tenere sua, Mart. 3, 16, 7 : ne pas sortir de sa condition.
- pelliculam
veterem retinere, Pers. 5, 116 : *garder sa vieille peau* =
garder ses
vieilles habitudes, rester le même.
-
pellicula = scortum, Auct. Atell. Inc. IX.
- pellĭcŭlātĭo,
ōnis, f. : tentative de séduction. --- Cato.
Orat. 9 ; P. Fest.
243.
- (Lebaigue
P. 906)
- pellĭcŭlātus,
a, um : part. passé de pelliculo; couvert d'une peau.
- pellĭcŭlo,
āre : - tr. - couvrir avec de la peau. --- Col. 12, 39; 12, 46.
- pellĭgĕr,
ĕra, ĕrum : vêtu d'une peau. --- Fort. 9, 5; al.
belliger.
- pellĭgo
: c. perlego.
- Pellīna
(Pelīna), æ, f. : Pélinée (ville de Thessalie, sur le Pénée).
- Pellīnæum
(Pelīnæum),
i, n. : Liv. Pélinée (ville de Thessalie, sur le
Pénée).
- pellīnus,
a, um [pellis] : fait de peau. ---
J.-Val.
3, 17, 7.
- pellio
:
1
- pellĭo, ōnis, m. [pellis] : fourreur, pelletier, peaussier.
- Plaut. Men. 2, 3, 52; Lampr. Alex. Sev. 24; Dig. 50, 6, 6;
Cod. Th. 13, 4, 2.
2
- Pellĭo, ōnis, m. : Pellion (nom d'homme).
- pellĭŏn, ĭi,
n. : c. daphnoides.
--- Apul. Herb. 58.
- pellĭōnārĭus,
ĭi, m. [pellio] : peaussier militaire. --- Inscr.
- pellīris, e
[pellis]
: fait de peau, de peau. --- P. Fest. 204, 13.
- pellis,
is, f. : - 1
- peau. - 2
- fourrure.
- 3
- peau
tannée, cuir. - 4
- enveloppe, manteau, masque, dehors. - 5
- parchemin. --- Mart. 14, 190, 1.
- abl.
sing. pelle ; pelli
Apul. *Apol. 22 ; CIL 2, 2660.
- pellis
caprina, Cic. Nat.
1, 82 : peau de chèvre.
- pellis
aurata, Cat. : la toison d'or.
- pelles
perficere, Plin. 24, 94 : préparer des peaux.
- in
propria pelle quiescere, Hor. S. 1, 6, 22 : se tenir dans sa propre
peau (= être content de son sort,
être content de sa condition).
- nec vagus in laxa pes tibi pelle natet, Ov. A. A. 1, 516 : que ton
pied ne nage pas dans une chaussure trop large.
- sub
pellibus : sous les tentes de peaux (= dans les camps). ---
Cic. Ac. 2, 2, 4; Cæs. BG. 3, 29 fin; id. BC. 3, 13 fin.; cf. Liv. 37,
39; id. 5, 2; Tac. An. 13, 35; 14, 38.
- alicui
detrahere pellem, Hor. S. 2, 1, 64 : démasquer qqn, démasquer les
défauts
de qqn, dévoiler les défauts de qqn.
- introrsum
turpis, speciosus pelle decorā,
Hor. Ep. 1, 16, 45 : (homme) laid intérieurement,
extérieurement beau grâce à une belle enveloppe (grâce à de beaux
dehors).
- pellītus,
a, um [pellis] : - 1 - couvert
de peau,
vêtu de fourrure. - 2
- de peau. --- Prud. Psych. 226.
- pellitæ
oves : brebis couverte de peaux (pour
protéger
leur laine). --- Varr. R. R. 2, 2, 18.
- Hampsicora tum forte profectus erat in Pellitos Sardos, Liv.
23, 40 : Hampsicoras se trouvait alors chez les Sardes Pellites (=
vêtus de peaux de bêtes, et donc des Sardes primitifs).
- pello,
ĕre, pĕpŭli,
pulsum : - tr. -
1
- mettre
en mouvement, remuer,
donner une impulsion.
-
sagitta pulsa manu, Virg.
En. 12, 320 : flèche
lancée par une main.
- lyram
pellere : *mettre en mouvement (les cordes de) la lyre* = jouer de la
lyre, faire vibrer la lyre.
- humum
pedibus pellere, Catul. 61, 14 : frapper la terre du pied,
danser.
- pelle
humum pedibus, manu pineam quate tædam, Catul. 61, 14 : frappe
la terre de tes pas cadencés, et secoue dans ta main ton flambeau
résineux !
- nervos
(fidium)
pellere, Cic. Br. 199 : faire vibrer les
cordes de la lyre. --- cf. Cic. de Or. 3, 216.
- classica
pellere, Tibul. 1,
1, 4 : faire
vibrer (résonner) la trompette.
- maris
unda cum est pulsa
remis, Cic.
Ac. fr. 7 : quand les ondes de la mer sont agitées sous
l'impulsion des
rames.
2 - remuer
l'âme, émouvoir, faire impression.
- Cic.
Ac
2, 66; Fin. 2, 32; Or. 177, etc.
- eum
nullius forma
pepulerat captivæ, Liv
30, 14, 3 : la beauté d'aucune captive ne l'avait
remué.
- non
mediocri cura
Scipionis animum pepulit, Liv. 30, 14, 1 : il
[Syphax] agita l'âme de Scipion d'un grave souci.
- quemadmodum
visa nos pellerent, Cic. Ac. 2, 10, 30 (inter. indir.) : ... comment
nous
sommes affectés de ce que nous voyons.
- fit
sæpe ut pellantur animi, Cic. Div. 1, 36, 80 : souvent il arrive que
les
esprits sont impressionnés.
- species
utilitatis pepulit eum, Cic. Off. 3, 10, 41 : l'apparence de l'utile
fit
impression sur lui.
3
- mettre
en branle,
mettre en avant, lancer.
- longi
sermonis initium
pepulisti, Cic. Br.
297 : c'est le début d'un long entretien que tu viens de
mettre sur le
tapis.
4
- heurter,
frapper.
- fores
pellere, Ter. Ad.
638 : heurter une porte,
frapper à une porte.
- terram
pede pellere, Lucr.
5, 1402 : heurter du pied la
terre, la fouler en dansant. --- cf. Catul. 61, 14.
- pulsæ
referunt ad
sidera valles, Virg. B. 6, 84 : les vallées heurtées par les
sons les
renvoient vers les astres.
5
- repousser,
chasser.
- pellere
foro, Cic. Har. 39;
civitate, Cic. Par. 27; e foro, Cic. Pis. 23; ex Galliæ
finibus, Cæs. BG. 1, 31,
11 : chasser du forum, de la cité, du territoire de la Gaule.
- de
eo [n.] pelli, Cic. Ac.
2, 141 : être délogé de cette idée.
- aquam
de
agro pellere, Plin. 18, 230 : chasser l'eau d'une terre.
- pellere ab
+ abl.
: repousser, écarter de (empêcher de pénétrer). --- Cic.
Flac. 57; Att. 10,
8, 2; Ter. Eun. 215; Ov. M. 14, 477.
- pellere
calculos e corpore, Plin. 22, 21, 30, § 64 : expulser les calculs de la
vessie.
6
- repousser,
mettre
en fuite. --- Cæs.
BG. 7, 62, 3, etc.
-
pulso Narseo castra ejus
diripuit, Eutr. : après avoir défait Narsès, il pilla son
camp.
7
- mettre
en déroute,
battre, défaire.
- Cæs.
BG. 1, 7, 4 ; 1, 10,
5; etc. ; [métaph.] Plaut. Trin
308.
8
- chasser,
bannir, éloigner.
- pellere
mæstitiam ex animis, Cic.
Fin.
1, 43 : chasser des âmes la tristesse.
- vino
curas pellere, Hor.
O. 1, 7, 31 : avec le vin chasser les soucis.
- pepulit
argentum usus vitri, Plin. : le verre a détrôné l'argent.
- aliquem
ab aliquo pellere : éloigner qqn de qqn d'autre.
- in
exsilium pellere : exiler, bannir.
- tecta,
quibus frigorum vis pelleretur, Cic. Off. 2, 11, 13 : maisons propres à
nous protéger contre la rigueur du froid.
- Pellonĭa,
æ, f. [pello] : Pellonia (déesse
invoquée pour chasser l'ennemi). --- Arn. 4, 128; Aug. Civ.
Dei, 4, 21.
- pellos
ardeola : héron cendré. --- Plin. 10, 164.
- gr. πελλός.
- pellūcĕo
(perlūcĕo),
ēre, luxi : - intr.
1
- être
transparent, diaphane.
- perlucens æther,
Cic. Nat. 2, 54
: l'éther transparent. --- cf. Plin. 37,
122.
- fig.
pellucens oratio, Cic. Br. 274 : style limpide.
2
- être
à
jour. --- Sen. Herc. Fur. 1001.
3
- paraître
à travers.
- Cretice, perluces,
Juv. 2, 78 : Creticus, on te voit par transparence (à travers
le
vêtement).
4
- se
montrer, se manifester.
- honestum quasi perlucet
ex eis virtutibus, Cic. Off. 2, 32 : l'honnête transparaît en
qq sorte
dans ces vertus.
- pellucens ruina, Juv. 11, 13 : ruine
imminente.
-
perlucet omne regiæ
vitium domus, Sen. : le vice transpire toujours à travers les palais.
- pellūcĭdĭtās,
ātis, f. : transparence. --- Vitr. 2, 8, 10.
- pellūcĭdŭlus,
a, um : de
la plus délicate
transparence. --- Catul. 69, 4.
- pellūcĭdus
(perlūcĭdus),
a, um : - 1 -
transparent, diaphane. - 2
- qui brille à
travers, qui porte un vêtement transparent. - 3
- très clair, très lumineux.
- perlucidior
vitro, Hor. O.
1,
18, 16 : [l'indiscrétion] plus transparente que le cristal.
- perlucidus
homo, Sen. : homme qui porte un vêtement transparent.
- perlucida
stella, Cic.
Div. 1, 130 : étoile qui projette au loin son éclat.
- pellūo : voir perluo. --- Front, ad. M. Cæs. 4, 3.
- pellŭvĭa,
æ, f. [pes + luo] : bassin (pour se laver les pieds).
--- Fest.
- ou pellŭvĭum,
ĭi, n.
--- Gloss. Phil.
- cf. gr. ποδονιπτήρ, ῆρος (ὁ) ou ποδανιπτήρ, ῆρος (ὁ).
- Pĕlŏpēa,
æ, f. : - 1 - Pélopée
(fille de Thyeste et mère d’Egisthe). --- Claud. Eutr. 1, 291. - 2 -
Pélopée (titre d'une tragédie). --- Juv. 7, 92.
- Pĕlŏpēïas,
ădis, f. : - 1 - de
Pélops.
- 2 - de l'Argolide.
- gr. Πελοπηιάς.
- Pĕlŏpēïs,
ĭdis, f. : c. Pelopeias.
- Pĕlŏpēĭdes,
um, f. (acc. -as) : les Argiennes.
- Pĕlŏpēus
(Pĕlŏpēïus), a, um : - 1
- de Pélops. - 2 - du
Péloponnèse. - 3
- de l'Argolide.
- virgo Pelopeia, Ov. : vierge descendante de Pélops (= Iphigénie).
- hic pro
supposita virgo Pelopeia cerva sacra deæ coluit qualiacumque suæ, Ov.
Tr. 4, 4, 67 : c'est là que la vierge descendante de Pélops, pour
remercier la déesse de lui avoir substitué une biche, suivit son culte
dans tous ses rites. --- trad. les belles lettres.
- Pĕlŏpĭdæ,
ārum, m. : les Pélopides, la race de Pélops. --- Hyg. Fab. 86; Cic. Fam. 7, 28, 2; 7, 30, 1; id. Att. 14, 12, 2; 15, 11, 3.
- gr. Πελοπίδαι.
- Pĕlŏpĭdās,
æ, m. : Pélopidas (général des Thébains). --- Nep.
- gr.
Πελοπίδας.
- voir hors
site Pélopidas.
- Pĕlŏpīus,
a, um : c. Pelopeus. ---
Sen. Agam. 7.
- Pĕlŏpīa,
f. : surnom
de la ville de Thyatire. --- Plin. 5, 115.
- Pĕlŏponnēsus
(Pĕlŏponnēsŏs),
i, f.: le Péloponnèse (l'île de Pélops, auj. la Morée). ---
Mel. 2, 3, 3; 4; 7; 8; 2, 7, 10; Plin. 4, 4, 5, § 9; Cic. Rep. 2, 4, 8;
id. Tusc. 3, 22, 53; id. Fam. 7, 28, 1.
- gr. Πελοπόννησος.
- nos
juveni, ut rogas, suppeditabimus et Peloponnesum ipsam sustinebimus,
Cic. Att. 10, 12, 7 : soyez tranquille sur le jeune homme; je suis là,
et ferai face au besoin à tout le Péloponnèse (= je ferai
l'impossible).
- is
cum Argos oppidum oppugnaret in Peloponneso, lapide ictus interiit,
Nep. Reg. 2 : il donnait l'assaut à la ville d'Argos en Péloponnèse
quand, frappé d'un coup de pierre, il mourut.
- Pĕlŏponnensis,
e : du Péloponnèse.
- Pĕlŏponnensēs,
ĭum, m. : les habitants du Péloponnèse. --- Just.
13, 5, 16; Peloponnensii.
--- Curt. 4, 3, 16; 4, 13, 29.
- Pĕlŏponnēsĭăcus
(Pĕlŏponnēsĭus), a, um : du Péloponnèse.
- gr.
Πελοποννησιακός (Πελοποννήσιος).
- Pĕlŏponnēsĭăcus.
--- Mel. 2, 7, 16; id. 2, 3,
8; id. 2, 3, 5; Cic. Rep. 3, 32, 44; id. Off. 1, 24,
84.
- Pĕlŏponnēsĭăci,
ōrum, m. : les habitants du Péloponnèse. --- Mel. 2,
3, 9.
- Pĕlŏponnēsĭus.
--- Cic. Att. 6, 2, 3; Nep. Alcib. 3, 1;
Thras. 1, 3; Quint. 12, 10, 4.
- Pĕlŏponnēsii,
ōrum, m. : les
habitants du Péloponnèse.
--- Varr. R. R. 2, 6, 2; Vell. 1, 2, 5.
- voir
la carte.
- Pĕlops,
ŏpis, m. : Pélops. - 1
- fils
de Titan, roi de Phrygie. - 2
- roi de Sparte.
- cf. Hyg. Fab. 83, 84; Serv. Virg. G. 3, 7; Cic. Nat. 3, 21, 53; id. Tusc. 1, 44, 107; 2, 27, 67; Enn. ap. Cic. Tusc. 3, 12, 26
- gr.
Πέλοψ, οπος.
- voir
hors site : Pélops.
- voir hors site dico latin-anglais.
- Pĕlōrĭăs,
ădis (Pĕlōris, ĭdis), f. : Pélore (promontoire et
ville de Sicile).
- gr.
Πελωριάς, άδος.
- peloris
:
1
- pĕlōris, ĭdis, f. (acc. sing. peloridem ou
pelorida) : palourde (une grosse huître).
- gr.
πελωρίς, ίδος.
2
- Pĕlōris : c. Pelorias.
- gr.
Πελωρίς, ίδος.
- Pĕlōrum,
i, n. : Pélorum (cap de Sicile).
- Pĕlōrus
(Pĕlōrŏs), i, m. : c. Pelorum.
- gr.
Πέλωρος.
- pelta,
æ, f. : une pelte (petit
bouclier
en forme
de croissant).
- voir hors site
pelta.
- peltastæ,
ārum, m. : peltastes (soldats armés de peltes). ---
Liv.
28, 5, 11;
31, 36.
- gr. πελτασταί.
- peltātus,
a, um : armé d'une pelte. --- Ov.
Am. 2, 14, 2; id.
H. 21, 117;
Mart. 9, 102, 5.
- peltatæ puellæ, Ov. Am. 2, 14, 2 : les Amazones.
- peltĭfĕr,
ĕra, ĕrum [pelta + fero] : qui porte une pelte. ---
Stat. Th. 12,
761; Sab. Ep. 2, 9.
- Peltŭīnum,
i, n. : ville d'Italie, chez les Vestini. --- Inscr.
- Peltŭīnās,
ātis, m. f. n. : de Peltuinum.
---
Inscr.
- Peltŭīnātes,
um (ĭum)
: habitants de Peltuinum. --- Plin. 3, 107.
- ou
Peltŭīni, ōrum,
m. --- Frontin. Col. p. 145.
- pēlŭis
: c. pelvis. ---
Laber. d. Non. 543, 27.
- Pēlūsĭăcus,
a, um : de Péluse, pélusien. --- Virg. G. 1,
228;
Plin
19, 14;
Mel.
1, 9, 9; Plin.
5, 64; 6, 167.
- gr. Πηλουσιακός.
- Pēlūsĭānus,
a, um : de Péluse, pélusien. --- Col.
5, 10, 19.
- Pēlūsĭōta
(Pēlūsĭōtes), æ, m. : habitant de Péluse, Pélusien. ---
Acc. Pelusioten,
Hier. adv. Jovin. 2,
n. 7
- Pēlūsĭum, ĭi, n. : Péluse (ville d'Egypte à l'embouchure du Nil).
--- Mel.
1, 9, 9; Plin.
10, 87; Cæs.
BC. 3, 103; Liv.
44, 19.
- gr. Πηλούσιον.
- Pēlūsĭus,
a, um : de Péluse. ---
Luc.
8, 466;
Phædr. 2, 5,
12;
Mart. 13, 9, 1.
- gr. Πηλούσιος.
- pelvĭcŭla, æ, f. [pelvis] : petit bassin. ---
Not.-Tir. 164.
- pelvis,
is, f. : bassin (pour se laver les pieds), chaudron.
--- Cato, Ag. ; Plin. 31, 46; Juv. 3, 271; Plin.
30, 14; Vulg. Johan. 13, 5.
- acc.
pelvim, Prisc.
p. 757; Laber.
d. Non. 543, 27; abl. pelvi,
Plin.
31, 46; 28, 104.
- gr.
πελλίς.
- afferre
unguentum in argentea pelve, Petr. 70 : apporter des parfums dans un
bassin d'argent.
- pēmĭnōsus
(pæmĭnōsus), a,
um : qui se fend, qui se crevasse. --- Varr. R. 1, 51.
- pemma
:
- (Lebaigue
P. 906)
1
- pemma, ătis, n. : sorte de gâteau. --- Varr. Men. 417; 508;
Apic. 7, 268.
- gr. πέμμα,
ατος.
2
- Pemma, æ, f. : Pemma (ville d'Egypte ou d'Ethiopie). ---
Plin. 6, 29.