===> Dico
- dītātŏr, ōris, m. : celui qui enrichit. --- Aug. Conf. 5, 5.
- Gaffiot
P. 547-549 --- Lebaigue
P. 388.
- dītātus,
a, um : part. passé de dito.
- dītesco,
ĕre : - intr. - s'enrichir. --- Hor. S. 2, 5, 10; Lucr. 4,
1245.
- dĭthalassus,
a, um : baigné par deux mers. --- Vulg. Act. ap. 27, 41.
- gr.
διθάλασσος.
- dīthyrambĭcus,
a, um : dithyrambique. --- Cic. Opt. 1.
- gr.
διθύραμϐικός.
- dīthyrambĭŏs,
ĭi, f. : jusquiame [plante]. --- Apul. Herb. 4.
- dīthyrambus,
i, m. :
dithyrambe [poème en l'honneur de Bacchus]. --- Cic. de Or. 3, 184
: Hor. O. 4, 2, 10.
- gr.
διθύραμϐος.
- dītĭæ,
ārum, f. : c. divitiæ.
- dītĭfĭco,
āre (= dito) : - tr. - enrichir. --- Cassiod. Var. 8, 26.
- dĭtĭo,
ōnis, f. (inusité au nom.): c. dicio
- Ditĭōnes,
um, m. : peuple de Dalmatie. --- Plin. 3, 142.
- au sing., Ditio. --- CIL 5, 541.
- gr. Διτίονες.
- dītĭor,
dītissĭmus : compar. et superl. de dis, qui servent à dives.
- ditis
:
1
- dītis, gén. de dis.
2
- Dītis, is, m. : c. Dis. --- Petr. 126, 76.
- dītĭus,
compar.
sans positif : plus richement. --- Stat. S. 1, 5, 31.
- ditissime. --- Apul. Socr. 22.
- dīto,
āre, āvi, ātum : - tr. - enrichir. --- Hor. Ep. 1, 6, 6 ; Her. 4,
66 ; Liv. 37, 54, 13.
- rex
ipse ditari studebat, Liv. 1, 57 : le roi lui-même cherchait à
s'enrichir.
- dītŏnum,
i, n. : le diton [terme de mus.]. --- Boet. Mus. 1, 20.
- gr. δίτονον.
- dītrŏchæus,
i, m. : ditrochée, pied de deux trochées. --- Diom. 481, 5.
- gr.
διθρόχαιος.
- diu :
1
- dĭū [dius, arch., dies]
: pendant le jour.
- locatif
avec noctu -
diu noctuque : pendant le jour et pendant la nuit,
jour
et nuit. --- Plaut. ; Sall. J. 38, 3;
44, 5; Tac. An. 15, 12 ; H. 2, 5.
- nec
noctu nec diu : ni la nuit ni le jour. --- Plaut.
Fragm. ap. Non. 98, 27.
2
- dĭū, adv. [dius, arch., dies]
:
a - longtemps,
pendant longtemps. --- Cic. de Or. 1, 152.
- quid est in hominis
vita diu? Cic. CM 69 : qu'est-ce que longtemps dans la vie
humaine?
- diutius. --- Cic. Læl. 104; Cæs. BG.
1, 16, 5.
- diutissime. --- Cic. Læl. 4; Cæs. BG. 6,
21, 4.
- parum diu, Cic. Tusc. 1, 109
: trop peu de temps.
- minus diu, Cic. Att. 7, 3, 1
: moins longtemps.
b
- depuis longtemps.
- non diu, Ter. Ad. 649
: il n'y a pas longtemps.
- hau sane diust quom... Plaut. Merc.
541 : il n'y a
pas bien longtemps que...
- jam
diu ou
diu jam : depuis longtemps.
- conventus,
qui initio celebrabantur, jam diu fieri desierunt, Cic. Att. 1, 19, 9 :
Les réunions qui, au début, étaient très nombreuses ont cessé depuis
longtemps.
- jam diu factumst postquam... Plaut.
Pers.
822 : il
y a longtemps que...
- jam diust quod... Plaut. Amp. 302
: il y a
longtemps que...
- jam
diu est factum ut ... Aug. : il y a longtemps que...
3
- dĭū, arch. [dius,
arch., divus]
- sub
diu (= sub dio, sub divo) : en plein air. --- Plaut. *Most.
765; Lucr. 4, 211.
- Dĭūgĕnĭa, æ, f. : nom de femme. --- CIL 5, 1601.
- dium
:
1
- dĭum, ĭi, n. = divum.
- voir divus.
2
- Dīum (Dīŏn), ii, n. : Dium. - a
- ville
de Crète. --- Plin. 4, 59.
- b
- ancienne ville d'Eubée. --- Plin. 4, 64.
- c
- autre nom de villes.
- gr. Δῖον.
- consul
ab Dio ad Philan ducit, Liv. 44, 8 : le consul se rendit de Dion à
Phila.
- dĭūrētĭcus,
a, um : diurétique. --- Pall. 11, 14.
- gr.
διουρητικός.
- dĭurnālis,
e [diurnus]
: de jour, qui a lieu pendant le jour. --- Gloss.
- diurnārĭus,
ĭi, m. [diurnus] : celui qui rédige
les journaux, journaliste. --- Cod. Th. 8, 4, 8.
- dĭurnē,
adv. [diurnus]
:
chaque jour. --- Drac. Hex. 1, 680.
- diurno
:
1
- dĭurno,
āre : - intr. - vivre longtemps. --- Quadrig. d. Gell. 17, 2,
16.
2
- dĭurnō,
adv. : c. diurne. --- Gloss.
- dĭurnus,
a, um [p. *diusnus] :
1 - de
jour, diurne [opp. nocturnus,
de nuit].
-
diurnum nocturnumve spatium,
Cic. Inv. 1, 39 : espace d'un jour ou d'une nuit.
- labores diurni, Cic.
CM 82 : travaux de jour.
- diurnum lumen : lumière du jour.
--- Lucr. 4, 458; Ov. F. 4, 449.
- diurna stella : l'étoile du matin. --- Plaut.
Men. 1, 2, 62.
- diurnus
currus, Ov. M. 4, 629 : le char du soleil.
- diurni
actus, Suet. Aug. 78 : les occupations de la journée.
2
- journalier,
de chaque jour.
-
diurna (acta) : éphémérides, journaux. ---
Tac. An. 13, 31; An. 16, 22.
-
diurni commentarii, Suet. Aug. 64 : éphémérides, journaux.
- diurnus cibus, Liv. 4, 12,
10; diurnus victus, Suet. Ner. 36 : ration d'un jour.
- diurnis diebus, Cass. Fel.
38 : tous les jours.
- dĭurnum,
i, n. : - a - s.-ent. frumentum ration
journalière d'un esclave. --- Sen. Ep. 80, 8; Contr. 5,
33.
- b
- s.-ent. commentariolum journal, relation des faits
journaliers. --- Juv. 6, 482.
-
mais ætatis
fata diurna suæ, Ov. H. 6, 37 : le destin de sa vie éphémère.
- dius
:
1
- dīus, dīa, dīum (arch. et poet.) = divus :
- a
- d'une nature divine, divin. - b
- semblable au dieu. - c
- divinement beau, divinement grand, excellent.
- gr. δῖος.
- gén.
plur. divom Plaut.,
Ter., Lucr., Virg., Hor.
- Romule
die, Enn. An. 111 : ô
divin Romulus.
- subst. dīvus
(dīus), i, m. : divinité, dieu.
- et dīva (dīa), æ, f.
: divinité, déesse.
- Divi
Novensiles, Di Indigetes, Divi, quorum est potestas nostrorum
hostiumque, Dique Manes, vos precor... Liv. 8, 9 : dieux Novensiles,
dieux Indigètes, dieux qui avez pouvoir sur nous et l'ennemi, dieux
Mânes, je vous prie ...
-
pro divum fidem, meretrix et mater familias una in domo ? Ter. Ad. 4,
7, 28 : grands dieux! une courtisane et une mère de famille
sous
le même toit ?
-
numerum divorum augere, Virg. En. 7, 211 : accroître le nombre des
dieux.
-
Venus pulcherrima dium, Enn. : Vénus, la plus belle des divinités.
-
dia Camilla, Virg. En. 11, 657 : la divine Camille.
- dium
profundum, Ov. M. 4, 537 : la mer à la beauté divine. --- cf. ἅλς δῖα.
- sententia
dia Catonis, Hor. S. 1, 2, 32 : le grand Caton donnant son
avis.
-
Alabandenses templum Vrbis Romæ se fecisse commemoravere ludosque
anniversarios ei divæ instituisse, Liv. 43, 6 : Les
Alabandiens rappelèrent qu'ils avaient élevé un
temple à la
ville de Rome, et institué des jeux annuels en l'honneur de cette
nouvelle divinité.
-
Divus
Augustus : le divin Auguste (titre
donné, après leur mort, aux empereurs divinisés ; et d'abord à Jules
César). --- Virg. En. 6, 792;
Suet.
- subst. neutre
dīvum (dīum) : le ciel.
- nec
variis obsita frondibus sub divum rapiam, Hor. O. 1, 18, 13 :
et je ne
dévoilerai pas au grand jour ce que tu as dissimulé sous des feuillages
variés.
- sub
dio (sub divo) = sub Jove : sous le ciel, en plein air, à la belle
étoile.
- vinum
ponito sub dio, Cato, Agr. 108 : exposez le vin à l'air. ---
cf. 55, 95, 112.
- nocte
una sub dio, Col. 6, 6 : une nuit en plein air. --- cf. 6,
13; 6, 22.
- castra
sub divo habere non poterat, Nep. Eum. 5 : il ne pouvait
camper en plein air.
- arch. sub
diu. --- Plaut. *Most. 765; Lucr. 4, 211.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
2
- dĭūs, arch. = dies : jour.
- nŭdĭus (= nunc dius
= dies) : **c'est aujourdhui le jour...**
- nudius tertius, Cic. Att. 14, 11, 1 : c'est aujourd'hui le 3e jour =
il y a deux jours, avant-hier.
- nudius
quintus, Plaut. Truc. 509 : voilà le 5e jour = il y a quatre jours.
-
recordamini qui dies nudius tertius decimus fuerit, Cic. Phil. 5, 2 :
rappelez-vous la journée d'il y a douze jours.
- heri et
nudius tertius, quartus, quintus, sextus, Plaut. Most. 956 : hier,
avant-hier, il y a trois, quatre, cinq jours.
- locatif
diu : voir
diu.
3
- Dīus, ĭi, m. : nom d'homme. --- Inscr.
- diusculē,
adv. [diu] : assez longtemps. --- Aug. Trin.
11, 2.
- dĭūtĭnē
[diutinus] : longtemps. --- Plaut. Rud. 1241 ; Apul.
M. 2, 15.
- diutinus,
a, um : qui dure longtemps, de longue durée, long. --- Plaut.
Mil. 503; Cic. Fam. 11, 8, 2; Cæs. BG. 5, 52, 6; BC. 2, 22, 1.
- permoti
diutino labore, Cæs. BC. 2, 13, 3 : irrités par la longue durée des
travaux.
- diutinus æger, Sen. Ep. 25, 2 : un malade de longue date. --- cf.
Turpil. 38.
- dĭūtissimē,
adv. : très longtemps.
- diutissime
senex fuit, Cic. : il eut une très longue vieillesse.
- dĭūtĭus,
adv. : plus longtemps, assez lontemps, trop longtemps.
- diutius
anno, Cic. : plus d'un an.
- dĭūtŭlē
[diu] : qq peu de temps. --- Gell. 5, 10, 7; 11, 16,
6.
- dĭūturnē
[diuturnus] : longtemps. --- Cic. Fam. 6, 10, 5.
- dĭūturnius Sid. Ep. 2,
14.
- dĭūturnĭtās,
ātis, f. : longue durée, pérennité. --- Cic.
Fin. 2, 88; Pomp. 26; Cæs. BC. 1, 85, 7; BG. 1, 40, 8, etc.; plur. Arn. 6, 16.
- me
nihil æque ac diuturnitatis amor et cupido sollicitat, Plin. Ep. 5 :
rien
ne m'attire autant que l'amour et le désir de pérennité.
- diuturnitate
belli defatigati Galli, Cæs. BG. 1, 40 : les Gaulois fatigués de la
longueur de
la guerre.
- erat
in oppido multitudo insolens belli diuturnitate otii, Cæs. BC. 2, 36
: il y avait dans la ville une multitude qu'une longue paix
avait
rendue inhabile aux armes.
- sensim
sine sensu ætas senescit nec subito frangitur, sed diuturnitate
exstinguitur, Cic. Sen. 11 fin : on vieillit
doucement, insensiblement, on n'est pas brisé brusquement, on s'éteint
longuement
- dĭūturnus,
a, um : qui dure longtemps, qui vit longtemps, long. --- Cic. Rep. 1, 41;
Phil. 8, 5, etc. Cæs. BG. 2, 45.
- dĭŭturn- Ov. F. 6, 352; Tr. 4, 6,
50.
- diuturniorem impunitatem concedere, Cæs. BG. 1, 14, 5 : accorder une
plus longue impunité.
- diuturnus
sub injuria pluviarum, Col. : qui résiste longtemps à l'action néfaste
de la
pluie.
- non
potes, mihi crede, esse diuturnus, Cic. Phil. 2, 116 : ton existence,
crois-moi, ne peut être de longue durée.
- hic, qui
diligitur, vellem diuturnior esset, Ov. M. 3, 472 : je voudrais
que l'objet de ma passion vécût plus longtemps (que moi).
- dīva, æ, f. [divus] : déesse. --- Virg. En. 12, 139; Liv.
7, 26, 2. --- 39, 27, 1.
- dīvăgor,
āri : - intr. - errer çà et là, flotter (fig.). --- Lact. 4, 3,
20; Cod. Just. 1, 3, 52.
- divālis,
e : - 1 - divin. ---
Spart. Carac. 11, 7. - 2
- impérial.
--- Cod. Just. præf. De Emend. n° 4.
- dīvārĭcātus,
a, um : part.
passé de divarico.
- (Lebaigue
P. 389)
- dīvārĭco,
āre : - 1 - tr. -
écarter les
jambes. - 2 - intr. -
s'écarter, se fendre.
- in
ea statua Sopatrum divaricari jubet, Cic.
Verr. 4, 86 : il fait placer Sopater à cheval sur cette statue. --- Cato, Ag. 32, 1;
45, 3.
- ungulæ
divaricant, Varr. R. R. 2, 5, 8 : la corne (des pieds du bœuf) se fend.
- dīvasto,
āre : - tr. - détruire,
anéantir. --- Arn. 5, 5.
- dīvello,
ĕre, velli (vulsi), vulsum : - tr. -
- divelli Ov. M. 11, 38; divulsi, Sen. Hippol. 1173.
1
- tirer en sens divers, déchirer, mettre en
pièces.
- pullam
diuellere mordicus agnam, Hor. S. 1, 8, 27 : déchirer avec
leurs dents une brebis noire. --- Virg.
En. 4, 600; Ov. M. 4, 112; 8, 878; id. Tr.
3, 9, 27; id.
M. 13, 865 etc.; Lucr. 1, 202; Gell. 15, 16, 3; Virg.
En. 2,
220; Suet. Ner. 48; Lucr. 6, 203.
-
fig.
commoda civium non divellere, Cic. Off. 2, 82 : ne pas
disjoindre
les intérêts des citoyens (ménager les intérêts des citoyens).
- divelli
dolore, Cic. Planc. 79 : être déchiré par la douleur.
-
affinitas divelli
nullo modo poterat, Cic. Quinct. 25 : les liens de la parenté
ne
pouvaient en aucune façon être rompus.
- amicitiam
divellere, Sen. Ep. 6 : rompre l'amitié.
2
- séparer de, écarter de.
- divellere aliquem ab aliquo, Cic.
Cat. 2, 22 : séparer
qqn de qqn.
- neque
ab eo divelli possunt et pereant sane in latrocinio, Cic. Cat. 2, 10 :
ils ne pourraient jamais s'arracher d'auprès de lui; qu'ils périssent
d'ailleurs au sein du brigandage.
- divellere
rem ab aliqua re, Cic. Fin. 1, 50 : séparer qqch de qqch.
-
divellere a parentum complexu,
Sall. C. 51, 9 : arracher des bras des parents.
--- aliquem dulci amplexu
divelli, Virg.
En. 8, 568; cf. Hor. O. 1, 36, 19; id. ib. 2, 17, 15.
- res
a natura copulatas audebit errore divellere, qui fons est fraudium,
maleficiorum, scelerum omnium, Cic. Off. 3, 18 : on ose
séparer deux notions que la nature a jointes et c'est là
l'origine
de la fraude, de la malhonnêteté, du crime.
- au passif -
divelli ab aliqua re : s'écarter de qqch.
- atque
illud quidem honestum, quod proprie vereque dicitur id in sapientibus
est solis neque a virtute divelli umquam potest, Cic. Off. 3, 13 :
et
cette beauté morale, au plein sens du terme, ne se trouve que chez les
sages et ne peut jamais s'écarter de la vertu.
- dīvendĭtus,
a, um : part. passé de divendo.
- dīvendo,
ĕre, ĭtum : - tr. - vendre [en divisant, en
détail]. --- Cic. Agr. 1, 3; Phil. 7, 15.
- dīventĭlātus,
a, um [dis, ventilo] : répandu, disséminé. --- Tert.
Test. an. 5.
- dīverbĕrātus,
a, um : part. passé de diverbero. - 1
- fendu (en parl. des flots). - 2
-
frappé violemment.
- dīverbĕro,
āre, ātum : - tr. - 1
- séparer en frappant. ---
Lucr. 1, 233; 2, 151. - 2 - frapper violemment. ---
Lact. 2, 7, 20.
- auras
diverberare, Virg. En. 5, 503
: fendre l'air.
- dīverbĭum,
ĭi, n. [dis,
verbum] : dialogue [des pièces de théâtre].
--- Liv. 7, 2, 10; Petr. 64, 2.
- dīvergĭum,
ĭi, n. [dis, vergo] : c. divortium.
--- Grom. 19, 25.
- dīversē
(dīvorsē), adv. :
1
- en sens opposés, en sens divers, çà et là.
--- Nep. Dat. 8, 3; Cic. Inv. 1, 93.
-
paulo diversius conciderant, Sall. C. 61 : ils étaient tombés à quelque
distance les uns des autres.
- curæ
meum animum divorse trahunt, Ter. And. 260 : les soucis tiraillent mon
esprit en tous sens.
2
- diversement, différemment.
- inconstans
est, quod ab eodem de eadem re diverse dicitur, Cic. Inv. 1, 50 : il
est inconséquent lorsqu'il ne se trouve pas d'accord avec lui-même sur
un point.
- quibus
quidem diversissime adficiebatur, modo... Suet. Tib. 66 il en
était très diversement affecté, tantôt... cf. Gell. 6, 17,
9.
- dīversiclīnĭus,
a, um [diversus, κλίνω] : irrégulier,
hétéroclite [gram.]. --- Prisc. 17, 62.
- dīversĭcŏlŏr, ŏris (dīversĭcŏlōrus, a, um) : de diverses
couleurs. --- Capel. 1, 14; 1, 74.
- dīversĭfĭcātus,
a, um : diversifié, divisé en plusieurs parties distinctes.
--- Boēt. Unit. p. 966.
- dīversĭmŏdē
[diversus, modus] : de diverses manières. --- Aug.
Serm. 132, 1 (Mai).
- dīversĭo,
ōnis, f. [diverto] : diversion, digression. ---
Novel. 74, 1.
- dīversĭpellis,
e : fourbe, artificieux (vrai protée). --- Gloss. Isid.
- diversĭtās,
ātis, f. : - 1 -
diversité,
différence, variété. - 2
- différence
(d'opinion), divergence, contradiction.
- diversitor
(= deversitor), oris, m. : l'hôte (celui qui s'arrête dans
un hôtel).
- diversō,
adv. : c. diverse. --- Gloss. 2,
63, 46 (exemple unique).
- diversor,
diversorium : voir devers-
- dīversus
(dīvorsus), a, um :
part.-adj. diverto.
1
- tourné un dans un sens, un dans un autre,
allant dans des
directions opposées ou diverses.
- diversi
pugnabant, Cæs. BC. 1,
58, 4 : ils combattaient chacun de leur côté.
- diversis
legionibus, Cæs. BG. 2, 22, 1 : les légions se portant de
côté et d'autre, étant séparées les
unes des autres.
-
diversum prœlium, Hirt. BG. 8, 19, 2 : combat sur
des points différents.
- diversi
consules discedunt, Liv. 10, 33,
10 : les consuls s'en vont chacun de leur côté.
- ex
diversa
fuga in unum collecti, Liv. 42, 8, 1 : après une fuite en tous
sens, s'étant ralliés.
-
diversis itineribus, Cæs. BG. 7,
16, 3 : par des chemins séparés les uns des autres.
- præut
quo pacto ego divorsus distrahor, Plaut. Merc. 469 : (plaisanterie) en
comparaison des tortures qui me déchirent en tous sens.
2 - éloigné,
distant, opposé.
- (portus)
cum diversos
inter se aditus habeant, Cic. Verr. 4, 117 : (les deux ports)
ayant des
entrées opposées.
-
duobus in locis maxime diversis, Cic.
Pomp. 9 : dans deux contrées si à l'opposé l'une de
l'autre.
- diversissimis
locis subeundo ad mœnia, Liv. 4, 22, 5 : en
s'approchant des remparts sur les points les plus
éloignés les uns des autres.
- diversis
ex Alpibus
decurrentes (amnes), Liv. 21, 31, 4 : (fleuves) descendant de
points
opposés des Alpes (= diversis
Alpium partibus).
3
- moralement - sollicité
en sens divers, hésitant.
- divorsus
agitabatur, Sall. J. 25, 6 : il était ballotté en sens
divers.
- diversus
animi, Tac. H. 4, 84 : ayant l'esprit sollicité
entre divers partis.
4
- à l'opposé d'un
point, opposé.
- iter
a proposito diversum, Cæs. BC. 1, 69, 1 : chemin à l'opposé
de celui qui était
projeté.
- diversis
a flumine regionibus, Cæs. BG. 6, 25, 3 : dans
des directions opposées à celle du fleuve
(= perpendiculairement au fleuve).
- duo
cinguli maxime inter se diversi, Cic.
Rep. 6, 21 : deux cercles placés aux antipodes l'un de l'autre
[polaires].
- n. pris subst.
- diverso terrarum distineri, Tac.
An. 3, 59 : être tenu éloigné à l'autre bout
du monde.
- fig. contraria
diversaque naturæ studia, Cic.
Cæl. 12 : penchants contraires et opposés.
- diversissimas
res
pariter exspectare, Sall. J. 85, 20 : attendre de façon
égale les choses les plus opposées.
- hæc
etsi videntur
esse a proposita ratione diversa, Cic. Br. 307 : quoique ces
détails paraissent contraires à mon propos.
- a
te diversus
est, Cic. Ac. 2, 101 : il est à l'opposé de tes
idées.
- avec dat.
est huic diverso vitia vitium, Hor. Ep. 1,
18, 5 : à ce défaut s'oppose un autre défaut.
--- cf.
Quint. 3, 6, 32, etc.
- avec abl. diversus
illorum consuetudine qui... Plin. Pan. 65, 3
: tout à l'opposé de la conduite de ces (princes) qui...
- diversus ac (atque,
quam) : contraire de ce que, tout autre que. ---
Plin. 10, 32; 19, 154.
- gén. du point de vue
- morum diversus, Tac. An. 14, 19
: à
l'opposé sous le rapport des mœurs.
- quid
divorsius... Lucr. 3, 803 : quoi de plus contradictoire...
-
in diversum, Tac. An. 12, 69 : dans le sens opposé, dans le
sens contraire.
- ex
diverso, Quint. 4, 1, 42 : du point de vue opposé, à
l'opposé, du côté opposé. --- cf. Tac. An. 13,
40; H. 4, 16, etc.
- e
diverso = contra, Suet. Cæs. 86, etc. : au
contraire.
- dīvertĭcŭlum,
i, n.
: c. deverticulum. ---
Grom. 374, 24.
- divertium
: c. divortium.
- dīverto
(arch. dīvorto), ĕre, verti, versum : - intr. - 1
- s'en aller, se séparer de. - 2
-
divorcer. - 3
- ne pas ressembler, être
différent.
- divertere a schola et
magistris, Suet. : quitter l'école et les maîtres.
- si uxor a legato Romæ
diverterit, Dig. 5, 1, 42 : si la femme d'un député divorce à Rome.
- nullis tunc matrimoniis
divertentibus, Gell. 4, 3 : puisque personne alors ne divorçait. ---
Dig. 9, 2, 27, § 30.
- divortunt mores virgini
longe ac lupæ, Plaut. Ep. 405 : une vierge et cette
courtisane n'ont pas même conduite.
- dīvĕs,
dīvĭtis : riche,
opulent, fécond, abondant; riche, précieux.
- abl.
divite; diviti, Plin. 3, 7;
7, 108; gén. plur. divitum.
- Crassus
cum cognomine dives, tum copiis, Cic. Off. 2, 57 : Crassus le
riche et par le surnom et aussi par la fortune.
- dives
pecoris, Virg. B. 2, 20 : riche en troupeaux.
- dives
ab omni armento, V. Fl. 6, 204 : riche en bétail de
toute sorte.
-
dives templum donis, Liv. 45, 28, 3 : temple enrichi par des offrandes.
- dives
ager, Virg. En. 7, 262 : sol riche.
- dives
ramus, Virg. En. 6, 195 : le précieux rameau.
- sit
dives amomo cinnamaque, Ov. M. 10, 307 : que la terre de Panchaïe soit
féconde en amome et en cinname.
- poét. dives
aurum, Tibul. 1, 10, 7 : l'or opulent.
- dives,
itis, m. : un riche.
- divitior
(ditior) : plus riche. ---- Cic. Læl. 58, etc; Liv. præf. 11.
- divitissimus
(ditissimus) : très riche, le plus riche. --- Cic. Div. 1, 78, etc.; Cæs. BG. 1, 2.
- dīvesco,
ĕre : c. ditesco. --- Cassiod.
Amic. 11.
- dīvescor,
ĕris : voir devescor. --- Stat. Th. 1, 604.
- dīvexo, āre, āvi, ātum :
- tr. - 1
- ravager,
saccager. --- Cic. PhiL 11, 4; 13, 21 ; Fam. 10, 3, 3. - 2
- persécuter,
tourmenter. --- Suet. Ner. 34.
- dīvexus,
a, um [dis, veho] : croisé. --- Aug. Conf. 10, 34.
- Dīvĭāna,
æ, f. : c. Diana. --- Varr. L. 5, 68.
- Dīvĭciācus,
i, m. : - 1
- noble
Eduen, ami de César. --- Cæs. BG. 1, 3, 8; etc.; Cic. Div. 1,
90. - 2
- roi
des Suessions. --- Cæs. BG. 2, 4, 7.
- Divĭco,
ōnis, m. : Divicon (général des Helvètes, ambassadeur de
César). --- Cæs. BG. 1, 13, 2; 1, 14, 7.
- dīvĭdendus,
i, m. [divido] : dividende. --- Boēt. Geom. p. 400,
4.
- dīvĭdĭa, æ, f. [divido] : - 1
-
dissension,
discorde. --- Att. Tr. 587
; cf. P. Fest. 70, 15. - 2
-
chagrin, ennui, souci, inquiétude,
trouble, peine d'esprit.
- double dat.
- dividiæ esse alicui, Plaut. Bacch. 770 : être une
cause d'ennui pour qqn.
- dīvĭdĭcŭla,
ōrum, n. [divido] : réservoirs d'eau. --- P. Fest.
70, 12.
- dīvĭdo,
ĕre, vīsi, vīsum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 389 et P.
390)
- inf.
parf. sync. divisse
Hor. S. 2, 3, 169; arch. deivid
CIL 1, 205, Col. 2, 55.
1
- diviser, partager.
-
si omne animal secari ac dividi potest, Cic. Nat. 3, 29
: si tout animal peut être coupé et divisé en parties.
- dividere muros, Virg. En. 2, 234
: faire une brèche dans les murs.
- marmor
dividere, Plin. 36, 14 : fendre du marbre.
- Diespiter
igni corusco nubila dividens, Hor. O. 1, 34, 5 : Jupiter sillonnant la
nue de feux étincelants.
- Gallia
est divisa in partes tres, Cæs. BG. 1, 1, 1 : la Gaule est
divisée en trois parties. --- cf. 3, 1, 6; 1, 12, 4;
etc.
- en part. -
dividere : partager en deux. --- Liv. 24, 6, 7 ; 23,
17, 10.
- en parl. d'un mignon
- si
quis vellet, te haud non velles dividi, Plaut. Aul. 286 : si l'on
voulait de toi, tu ne te laisserais pas fendre ? n'est-ce pas
?
- mors
Tiberii Gracchi divisit populum unum in duas partes, Cic. Rep. 1, 31
: la mort de Tibérius Gracchus a divisé un peuple unique en
deux factions.
- divisum
(esse) senatum, divisum populum, Cæs. BG. 7, 32, 5 : il y
avait division dans le sénat, division dans le peuple.
- dividere bona tripartito, Cic.
Tusc. 5, 40 : diviser es biens en trois espèces, admettre
trois sortes de biens.
- hoc
est non dividere, sed frangere, Cic. Fin. 2, 26 : ce n'est pas
là diviser [faire une division logique], c'est rompre en pièces.
--- cf. Or. 115 ; 117.
- divisa
sententia est, Cic. Mil. 14 : il y eut division du vote [vote
séparé sur chacune des questions que l'on distingue dans une
proposition soumise au sénat].
- dividere verba, Suet. Aug. 87
: séparer les mots dans l'écriture.
2
- poét. - mettre
en morceaux, rompre, détruire.
- dividere concentum, Hor. Ep. 1, 15, 31
: rompre un accord.
- dividere iram, Hor. S. 1, 7, 13 : mettre
fin à une animosité.
3
- distribuer, répartir.
-
vides ut Epicurus cupiditatum genera diviserit, Cic. Tusc. 5, 92 : tu
vois comment Epicurus a classé les différentes sortes de passions. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 113, éd. Vuibert.
- dividere
agrum viritim, Cic. Br. 57 : partager les terres par
tête. --- cf. Rep. 2, 33 ; Tusc. 3, 48.
-
dividere equitatum in omnes partes, Cæs. BG. 6, 43, 4
: répartir la cavalerie sur tous les points. --- cf.
Liv. 28, 2, 16; 37, 45, 19, etc.
- fig. sic
rationem belli esse divisam ut... Cæs. BG. 3, 17, 3 : la
situation respective des belligérants était la suivante...
- dividere agros viritim civibus,
Cic. Rep. 2, 26 : distribuer les terres par tête aux citoyens.
--- Liv. 1, 47, 11.
- dividere prædam militibus, Sall. J.
91, 6 : distribuer le butin aux soldats.
-
divisit in singulos milites trecenos æris, Liv. 40, 59, 2 : il donna à
chaque soldat trois cents as.
-
bona inter se diviserunt, Nep. Thras. 1, 5 : ils s'étaient
partagé les biens.
-
dividere agros per veteranos, Suet. Dom. 9 : répartir les
terres entre les vétérans.
- dividere aliquid cum aliquo :
partager qqch avec qqn. --- Plaut. Aul. 767 ; etc. ;
Sen. Ep. 88, 11 ; 95, 51 ; Curt. 5, 12, 16.
- decemviri
agris dividundis : décemvirs chargés d'un partage de terres.
- poét. - cithara
carmina divides, Hor. O. 1, 15, 15 : tu partageras des vers (=
tu en ménageras les pauses métriques), tu moduleras des vers sur la
lyre.
4
- séparer.
- divisa
a corpore capita, Liv. 31, 34, 4 : têtes séparées du tronc.
- flumen
Rhenus agrum Helvetium a Germanis dividit, Cæs. BG. 1, 2, 3, le Rhin
sépare l'Helvétie des Germains. --- 1, 8, 1 ; 5, 11,
9 ; BC. 3, 36, 3 ; etc.
- dividere seniores a junioribus,
Cic. Rep. 2, 39 : séparer les plus âgés des plus jeunes.
-
aliqua re dividi aliqua re, Ov. P. 1, 9, 48 : être séparé de
qqch par qqch.
-
exiguo divisam freto cernentes Asiam, Liv. 38, 16, 5 : voyant
l'Asie, dont ils n'étaient séparés que par un mince détroit.
-
quem patria longe dividit, Virg. En. 12, 45 : que sa patrie
retient à une grande distance.
- ira
fuit capitalis ut ultima divideret mors, Hor. S. 1, 7, 13 : l'animosité
était capitale au point qu'il fallait la mort pour les séparer (les =
Hector et Achille).
5
- distinguer.
- dividere legem bonam a mala, Cic.
Leg. 1, 44 : distinguer une bonne loi d'une mauvaise.
6
- nuancer.
- gemma,
fulvum quæ dividit aurum, Virg. En. 10, 134 : une pierre
précieuse, qui tranche sur l'or fauve.
-
scutulis dividere, Plin. 8, 196 : quadriller une étoffe.
- dīvĭdŭitās,
ātis, f. [dividuus] : partage. --- Gai. Dig. 35, 2,
80.
- dīvĭdus,
a, um [divido] : séparé, isolé. --- Att. Tr. 117 ;
Gell. 2,12, 2.
- dīvĭdŭus,
a, um : - 1 -
divisible, réductible en parties. ---
Cic. Nat 3, 29; Tim. 19; Col. 12, præf. § 8. - 2
-
divisé, partagé, séparé. - 3
- partitif (t. de gram.). --- Prisc. 2, 31.
- dividua
luna, Plin. 2, 215 : demi-lune.
- dividuum
face (= fac), Ter. : partage en deux.
- potius
quam venias in periclum, Sannio, servesne an perdas totum, dividuom
face, Ter. Ad. 242 : (vois si cela te va) : plutôt que de t'exposer à
tout perdre en voulant tout avoir, Sannion, partage le différend par
moitié.
- dividuom
talentum
facere, Plaut. Rud. 1408 : partager en deux un talent.
-
arbor dividua,
Plin. 16, 122 : arbre qui se bifurque.
- dividuum
nomen, Prisc. : nom partitif.
- dīvĭgĕna, æ, m. f. [divus, geno] : né(e) d'un dieu. --- Gloss.
Gr.-Lat.
- dīvīna, æ, f. [divinus] : devineresse. --- Petr. 7, 2.
- dīvīnācŭlum,
i, n. [divino] : instrument de divination. --- Itala,
Num. 22, 7.
- dīvīnālis,
e [divinus] : qui concerne Dieu.
- divinalis
philosophia, Isid. 2, 24 : théologie.
- dīvīnātĭo,
ōnis, f. [divino] :
1
- divination,
art de prédire. --- Cic. Div. 1, 1;
2, 5, 13; 2, 63,
130; id. Nat. 1, 22, 55; id. Leg. 2, 13, 32; id. Rosc. Am. 34,
96;
Nep. Att. 9, 1; 16 fin; μαντική
(syn. augurium, auspicium,
vaticinium, præsagium, prædictio).
- divinatio
animi, Cic. Fam. 3, 13, 2 : pressentiment.
- vetus opinio est, jam usque ab heroicis ducta temporibus, versari
quamdam inter homines divinationem, Cic. Div. 1, 1 : c’est une vieille
opinion, qui remonte jusqu’aux temps héroïques, qu’il existe parmi les
hommes un art de la divination.
2
- débat judiciaire préalable
(qui a pour objet de faire décider qui sera l’accusateur).
- Divinatio in Cæcilium : choix d'un accusateur contre Cécilius. --- Quint.
3, 10, 3; 7, 4, 33; Gell. 2, 4; Cic. Q. Fr. 3, 2, 1; Cæl. ap. Cic.
Fam. 8, 8, 3; Suet. Cæs. 55.
- dīvīnātŏr,
ōris, m. [divino] : devin. --- Firm. Math. 5, 5.
- dīvīnātrix,
īcis, f. : devineresse.
- divinatrices
artes, Tert. Anim. 46 : la divination.
- dīvīnātus
: part. p. de divino.
- dīvīnē,
adv. [divinus] :
1
- à la
façon d’un
dieu, divinement. ---
Plaut. Amph. 976.
2
- divinement, excellemment, parfaitement.
--- Cic. CM 44.
- qui
potuit divinius et utilitates complecti maritimas Romulus et vitia
vitare quam... Cic. Rep. 2, 5, 10 : comment Romulus aurait-il pu avec
plus de génie rassembler les avantages de la mer et en éviter les
inconvénients que...
3
- en devinant, en devin.
-
cogitare divine, Cic. Div. 1, 124 : prévoir.
- dīvīnĭtās,
ātis, f. [divinus] :
1
- divinité,
nature divine. --- Cic. Nat. 1, 34; de Or. 2,
86; Div. 2, 119; Liv. 1, 15, 6.
2
- excellence,
supériorité,
perfection.
-
divinitas
loquendi, Cic. Or. 62 : éloquence divine.
- au plur.
divinitates splendoresque astrorum, Vitr. 9, 4, 12.
- dīvīnĭtus,
adv. [divinus] :
1
- de
la part des dieux, venant des dieux, par un effet de la
volonté divine. --- Cic. de Or. 1, 202; Verr. 4, 69; Virg. G.
1, 415.
2
- par
une inspiration divine. --- Cic. de Or. 1, 26 ; Sull. 43.
3
- divinement,
merveilleusement, excellemment. --- Cic. Fam. 1, 9,
12; Att. 1, 16, 9; de Or. 1, 49; Sen. 30.
- dīvīno,
āre, āvi, ātum : - tr. - deviner, présager,
prévoir.
- divinare aliquid,
Cic. Att. 16, 8, 2 : prophétiser qqch.
- nihil
boni divinare, Liv. 3, 67 : ne rien présager de bon. --- Cic. Div. 1, 123.
- divinare + prop. inf. : prévoir que. --- Cic. Fam. 6, 1, 5; CM. 12.
- certum habere majores quoque, si divinassent concedendo omnia non
mitiorem in se plebem, sed asperiorem, Liv. 4, 2, 9 : nous n'en doutons
point : si nos ancêtres avaient pu prévoir qu'en accordant au peuple
tout ce qu'il voulait, ils ne feraient, loin de l'adoucir, que le
rendre plus rude.
- divinare
quid in castris consuli vitii obvenisset, Liv. 8, 23 : deviner quelle
faute le consul avait commise dans le camp.—
Cic. Fam. 6, 3, 21 Liv. 40, 36 ; 41, 24.
- absolt - ut si de
exitu divinaret, Nep. Ag. 6 : comme si (Agésilas) avait prévu l'issue
du combat. --- Cic. Div. 1, 125; 2, 20.
- dīvīnum,
i, n. : le divin, sacrifice divin, divination.
- divinus
[divus] :
1
- dīvīnus, a, um
:
- arch.
deivinus CIL
1, 603, 16.
a
- divin, de Dieu,
des dieux; divin, auguste (en parl. des Césars).
- arch.
deivinus CIL
1, 603, 16.
- animos
esse divinos, Cic. Læl. 13 : [dire]
que l'âme est d'essence divine.
-
nihil ratione divinius, Cic. Nat.
1, 37 : rien de plus divin [d'un caractère plus divin] que la
raison.
- divinissima
dona, Cic. Leg. 2, 45 : présents tout
à fait dignes des dieux.
-
res divina, Cic. Nat. 3, 47 : cérémonie religieuse, offrande,
sacrifice.
-
res divinæ : - α - affaires religieuses,
culte, religion. Cic. Div. 1, 7. - β
- la nature. --- Tusc. 5,
7. - γ - le
droit naturel. --- Sest. 91.
-
divina humanaque,
Plaut. Amph. 258 : toutes choses, tout sans exception.
-
divina scelera,
Liv. 3, 19, 11 : crimes contre les dieux.
-
divina verba, Cato, Agr. 14, 3 : formules d'expiation.
- divina
domus, Phædr. 5, 8, 38 : l'auguste famille (des Césars).
- divina
humanaque omnia, Plaut. Am. 1, 1, 102 : toutes
choses, tout sans
exception.
- ratione
nihil est divinius, Cic. Fin. 5, 13 : rien n'est plus divin que la
raison.
- divina
scelera, Liv. : crimes contre les dieux.
- causa
divini morbi, Apul. Apol. 51 : la cause de l'épilepsie. ---
cf. ἱερὰ νόσος.
b
- plein de l'inspiration divine,
qui devine, qui prédit, inspiré,
prophétique.
- divinus futuri,
Hor P. 218 : qui devine l'avenir. --- cf. O.
3, 27, 10; Cic. Div. 1, 63 ; Nep.
Att. 9, 1.
- divinum,
i, n. : - α -
ce qui
est divin, le divin;
sacrifice divin. - β
-
divination.
- divina, æ, f. : devineresse, sorcière.
-
dīvīna, æ, f. [divinus] : devineresse. --- Petr. 7,
2.
- divina
anus, Hor. : vieille sorcière.
- saga,
inquit, et divina, potens cælum deponere, Apul. M. 1, 8, 4 : c'est une
magicienne, dit-il, et même extraordinaire, capable d'abaisser les
cieux.
- divina,
ōrum, n. Aug. : les prédictions.
c - divin,
extraordinaire, merveilleux,
excellent.
- divinæ
legiones, Cic.
Phil. 5, 28 : admirables légions. --- cf.
Tusc. 1, 79.
-
divinus in
dicendo, Cic. de Or. l, 40 : qui parle divinement.
-
divinus fuit in
supplicatione deneganda, Cic. Q. 2, 6, 1 : il s'est conduit
divinement en
refusant la supplication.
2
- dīvīnus, i, m. :
devin, diseur de bonne aventure. --- Cic. Div. 1, 132
; Fat. 15.
- adsisto divinis, Hor. S. 1, 6, 114 : j'écoute les diseurs de bonne
avænture.
- Dīvĭo,
ōnis, m. : Divion [ville de la Lyonnaise, auj. Dijon]. --- Greg.-Tur.
2, 19.
-
Dīvĭōnensis,
e : de Divion.--- Greg.-Tur.
- Divionense
Castrum, Greg. : Divion.
- dīvīsē
[divisus] : en coupant, en partageant. --- Gell. 1,
22, 16.
- dīvīsi
: parf. de divido.
- dīvīsibĭlis,
e [divido] : divisible. --- Tert. Anim. 14.
- dīvīsim, adv.
: c. divise. --- Hier. Ep. 100, 14.
- dīvīsĭo,
ōnis, f. [divido] :
1 - partage,
répartition, distribution. --- Tac. An. 1, 10;
Just. 11, 13, 7.
2
- vote par division.
- divisionem
(sententiæ) postulare : demander la division du vote. --- Ascon.
ad Cic. Mil. 14, cf. divisa
sententia à divido.
3 - distribution,
présents (faits par les magistrats dans les
occasions solennelles). --- Paul. Dig. 30, 122.
4 - sens
obscène. --- Cic. Fam. 9, 22, 4 ;
Quint. 8, 3, 46.
5 - division
[t. de log. et de rhét.]. ---
Cic. Off. 3, 9; etc.
6
- math. division.
-
divisio binaria, Aug. Serm. 252, 8 : division par deux.
- dīvīsīvus,
a, um : servant à diviser, à la division. --- Boēt.
Ar. top. 7, 2.
- dīvīsŏr,
ōris, m. [divido] :
1 - celui qui sépare, qui
divise. --- Apul. Mund. p. 57.
2
- celui
qui partage. --- Cic. Phil. 11, 13.
3 - distributeur d'argent au
nom d'un candidat, courtier d'élection. --- Cic. Planc. 48;
Mur. 54; Verr pr. 23; etc.
3 - diviseur [math.].
--- Boēt. Geom. 1, p. 1333 Migne.
- dīvisse
: voir divido.
- dīvīsūra, æ, f. [divido] :
1 - incision. ---
C.-Aur. Acut. 3, 4, 37; Chron. 2, 12, 146: Pall. 11, 12, 7;
[= χιασμός] C.-Aur. Chron. 1, 4, 118.
2
- fourche
[d'un arbre]. --- Plin. 16, 122.
3 - plur.
fentes [dans une fleur]. --- Plin. 25, 167.
- divisus
:
1
- dīvīsus, a, um :
- a - part. passé de divido.
- b - adj.
séparé, divisé; distribué.
- veniemus penitus
toto divisos orbe Britannos, Virg. B. 1, 65 : nous irons
jusque
chez les Bretons, séparés du reste du monde.
- divisior
Lucr. 4, 962.
-
bellum tam late divisum, Cic. Pomp. 31 : guerre portée sur des
points si éloignés les uns des autres.
2
- dīvīsŭs, ūs, m. (seul.
au dat. divisŭi)
: partage.
- facilis
divisui, Liv. 45, 30, 2 : facile à partager.
- divisui
esse magistratibus, Liv. 33, 46, 8 : être partagé entre des
magistrats.
- divisui
habere, Gell.
20, 1, 40 : partager.
- absentiumque
bona juxta atque interemptorum divisui fuere, Liv. 1, 54, 9
: les
biens des bannis et des morts furent partagés au
peuple.
- dīvĭtātĭo,
ōnis, f. [divito] : action de s'enrichir. --- *Petr.
117.
- Dīvĭtenses,
ĭum, m. : habitants de Divitia [auj. Deutz en face de Cologne].
--- Amm. 26, 7; 27, 1; Inscr. Orell. 1085 et
1086.
- divitia
:
1
- dīvĭtĭa, æ, f. : richesse. ---
Att. Tr. 265; voir divitiæ.
2
- Dīvĭtĭa, æ, f. : Divitia (= Deutz). --- voir hors site Deutz.
- Dīvĭtĭācus
(Dīvĭcĭācus),
i, m. : Divitiacus. - 1
- chef des Eduens. --- Cæs. BG. 1, 3; 18 sq.; 31 sq.
- 2
- roi des Suessions. --- Cæs. BG. 2, 4.
- dīvĭtĭæ,
ārum, f. [dives] : biens, richesses, fortune. ---
Cic. Læl. 86.
- superare
Crassum divitiis, Cic. Att. 1, 4 : être plus riche que Crassus
(= être
très riche).
- sapiens virtutem, si licebit, in divitiis explicabit, si minus, in
paupertate, Sen. Ep. 85, 40 : le sage déploiera sa vertu, si la
possibilité lui en est donnée, au milieu des richesses, sinon dans la
pauvreté. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 122, éd. Vuibert.
- demite
divitias, Ov. F. 4, 136 : quittez ces riches ornements.
- divitiæ
soli, Plin. 5, 88 : fertilité du sol.
- divitiæ
ingenii, Cic. de. Or. 1, 161 : richesse du génie.
- divitiæ orationis, Cic. Fam. 4, 4,
1 : les trésors du style.
- divitiæ verborum,
Quint. 10, 1, 13 : richesse d'expression.
- dīvĭtiarium,
i, n. [divitiæ] : lieu où se trouve déposé le trésor. ---
Ambr.
- dīvĭtĭor,
dīvĭtissĭmus : voir dives.
- dīvĭto,
āre [dives] : - tr. - enrichir. --- Turpil. Com.
198; fig. Att.
d. Gell. 14, 1, 34.
- Divixtus,
i, m. : nom d'homme. --- CIL 3, 1636.
- Dīvŏdūrum,
i, n. : Divodurum (ville de la Gaule
Belgique, nommée plus tard Mediomatrici, puis Mettis, auj. Metz).
--- Tac. H. 1, 63.
- dīvolvo,
ĕre : - tr. - rouler dans son esprit.
- divolvere
multa secum, Amm. 26, 4, 3 : rouler beaucoup de choses dans son esprit.
- Dīvŏna, æ, f. : nom celtique de la capitale des Cadurques [auj.
Cahors]. --- Aus. Urb. 14, 32.
- dīvorse,
arch. : c. diverse.
- dīvorsus
: voir diversus.
- dīvortĭum
(dīvertĭum), ĭi, n. [diverto] : - 1
- point de séparation, séparation. - 2
-
divorce. - 3 -
brouille, rupture.
- forme
divertium Cic. Fam.
2, 10, 2; Att. 5, 20, 3; Inscr. Orell. 4859.
- divortia
aquarum : ligne de partage des eaux. --- Cic. Att. 5, 20, 3; Fam.
2, 10, 2.
- prope
divortium itinerum, Liv. 44, 2 : près de l'endroit où la route se
divisait.
- artissimum
inter Europam Asiamque divortium, Tac. An. 12, 63 : détroit très
resserré
entre l'Europe et l'Asie.
-
fig. ex
communi sapientium jugo sunt doctrinarum facta divortia, Cic. de Or. 3,
69
: descendues des communes hauteurs de la philosophie, les écoles ont
pris
des directions différentes.
- divortium
hiemis
et veris, Col. 4, 27, 1 : période qui sépare l'hiver du
printemps.
- ab aliquo per divortium discedere, Just. 2, 6 : divorcer avec son
mari.
- divortium
facere : divorcer. --- Cic. Att. 12, 52,
2; 1, 18, 3; Phil. 2, 69.
- le
divorce, divortium, a
toujours été admis à Rome pour le mariage civil;
quant au mariage religieux, il ne peut être dissous que par les rites
lugubres de la differatio,
en présence du grand Pontife.
- facile
inveniam quo modo divortium et discordiam inter nos parem, Plaut. Truc.
419 : je trouverai facilement des prétextes de querelle et de rupture
entre nous.
- dīvorto
: c. diverto.
- (Lebaigue
P. 391).
- dīvulgātĭo,
ōnis, f. [divulgo] : action de répandre (divulguer, publier). ---
Tert. Test. an. 5.
- dīvulgātŏr,
ōris, m. : qui divulgue, qui publie, propagateur. ---
Gloss.
- dīvulgātus,
a, um : part. passé de divulgo. - 1
- divulgué, rendu public. - 2
- adjt.
commun, abandonné
à tout le monde, banal.
- Afer
divulgato ingenio, Tac. An. 4, 52 : Afer, son talent s'étant révélé.
- primum
tempus ætatis ad omnis libidines divulgatum, Cic. Post. Red. 5, 11 :
jeunesse
livrée à tous les plaisirs.
- divulgatus : commun,
banal, vulgarisé. --- Lucr. 6, 8 ; Cic. Fam. 10, 26, 2: Tac.
An. 4, 11.
-
divulgatissimus. --- Cic. Fam. 10, 26, 2.
- dīvulgo,
āre, āvi, ātum [dis, vulgo] : - tr. - divulguer, publier, rendre public.
--- Cic. Att. 13, 21, 4 ; Or. 112 ;
Cæs. BC. 1, 20, 1.
- divulgare
librum alicujus nomine, Cic. : publier un livre sous le nom de qqn.
- divulgatur
opinio, Just. : l'opinion se répand.
- divulgare
+ prop. inf. : répandre le bruit que. --- Cic.
Fam. 6, 12, 3; Suet. Claud. 39.
- divulgari
ad... : se prostituer à. --- Cic. Sen. 11.
- divulsi
: parf. de divello.
- dīvulsĭo,
ōnis, f. [divello] : action d'arracher, de séparer, de
diviser. --- Sen. Ep. 99, 15 ; Hier. Ep. 117, 3.
- divulsus,
a, um : part. passé de divello.
- dīvum
(dīum), i, n. : voir infra.
- dīvus, a, um ou arch. et poēt.
dīus,
dīa, dīum : - a
- d'une nature divine, divin. - b
- semblable au dieu. - c
- divinement beau, divinement grand, excellent.
- gr. δῖος.
- gén.
plur. divom Plaut.,
Ter., Lucr., Virg., Hor.
- Romule
die, Enn. An. 111 : ô
divin Romulus.
- subst. dīvus
(dīus), i, m. : divinité, dieu.
- et dīva (dīa), æ, f.
: divinité, déesse.
- Divi
Novensiles, Di Indigetes, Divi, quorum est potestas nostrorum
hostiumque, Dique Manes, vos precor... Liv. 8, 9 : dieux Novensiles,
dieux Indigètes, dieux qui avez pouvoir sur nous et l'ennemi, dieux
Mânes, je vous prie ...
-
pro divum fidem, meretrix et mater familias una in domo ? Ter. Ad. 4,
7, 28 : grands dieux! une courtisane et une mère de famille
sous le
même toit ?
-
numerum divorum augere, Virg. En. 7, 211 : accroître le nombre des
dieux.
-
Venus pulcherrima dium, Enn. : Vénus, la plus belle des divinités.
-
dia Camilla, Virg. En. 11, 657 : la divine Camille.
- dium
profundum, Ov. M. 4, 537 : la mer à la beauté divine. --- cf. ἅλς δῖα.
- sententia
dia Catonis, Hor. S. 1, 2, 32 : le grand Caton donnant son
avis.
-
Alabandenses templum Vrbis Romæ se fecisse commemoravere ludosque
anniversarios ei divæ instituisse, Liv. 43, 6 : Les
Alabandiens rappelèrent qu'ils avaient élevé un
temple à la ville de
Rome, et institué des jeux annuels en l'honneur de cette nouvelle
divinité.
-
Divus
Augustus : le divin Auguste (titre
donné, après leur mort, aux empereurs divinisés ; et d'abord à Jules
César). --- Virg. En. 6, 792;
Suet.
- subst. neutre
dīvum (dīum) : le ciel.
- nec
variis obsita frondibus sub divum rapiam, Hor. O. 1, 18, 13 :
et je ne
dévoilerai pas au grand jour ce que tu as dissimulé sous des feuillages
variés.
- Dīvi
frātres, m. : les divins frères (expression désignant Marc
Aurèle et son frère d'adoption, L. Verus). ---
Callist. Dig. 2, 4, 3; Marc. Dig. 39, 4, 16, 10, etc.
-
non
esse admittendam excusationem ejus qui hoc solo utitur quod ignotus
patri pupillorum sit, Divi fratres rescripserunt, Dig. : on n'admet pas
l'excuse de celui qui allègue, pour seul motif, qu'il était inconnu du
père des pupilles : ainsi le décide un rescrit des divins frères.
- sub
dio (sub divo) = sub Jove : sous le ciel, en plein air, à la belle
étoile.
- vinum
ponito sub dio, Cato, Agr. 108 : exposez le vin à l'air. ---
cf. 55, 95, 112.
- nocte
una sub dio, Col. 6, 6 : une nuit en plein air. --- cf. 6,
13; 6, 22.
- castra
sub divo habere non poterat, Nep. Eum. 5 : il ne pouvait
camper en plein air.
- arch. sub
diu. --- Plaut. *Most. 765; Lucr. 4, 211.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- dixi
: parf. de dico.
- do :
A
- do,
dăre, dĕdi, dătum : - tr. - pour
le sens, participe de deux racines confondues da donner et dha placer, voir condere, abdere, etc.
- (Lebaigue
P. 391 et P.
392)
- quelques
formes archaïques : dăno, dănere
Plaut. Capt. 819, etc.; P. Fest. 68, 12; Non. 97, 14 ; subj.
prés. arch. duas, duat
; optatif duim, duis, duit,
duint; formes sync. dan = dasne Plaut. As. 671;
Truc. 373; datin
= datisne Plaut. Curc. 311 ; Truc. 631 ; dabin = dabisne Plaut. Bacch.
883; Ps. 536; 1078; dedistin
= dedistine Plaut. Curc. 345,
etc.; inf. prés. passif darei CIL 1, 205 etc. ; darier P. Fest. 184, 14.
- voir
datum.
- voir
datus.
- voir
dato.
1
- en
gén. donner.
- dare, recipere merita, Cic. Læl.
26 : rendre, recevoir des services.
-
par ratio acceptorum et datorum, Cic. Læl. 58 : compte
égal (balance exacte) du reçu et du donné.
-
dare
obsides, Cæs. BG. 1, 19, 1 : donner des otages.
-
alicui aliquid in
manum, in manus dare, Plaut. Trin. 126, 130 : donner qqch à
qqn en mains propres. --- cf. Bac. 769.
- e manibus in manus dare,
Plaut. Trin. 902 : donner de mains propres en mains propres.
- ea
causa illam (= ancillam) emi, dono quam darem matri meæ - ne duis
(illam),
neve te advexisse dixeris, Plaut. Merc. 400 : je l'ai achetée pour la
donner
à ma mère - ne la lui donne pas et ne dis pas que tu l'as ramenée.
- dare
inter sese : *donner entre eux* = échanger mutuellement.
- dantur
opes nulli nunc nisi divitibus, Mart. 5, 81, 2 : on ne prête qu'aux
riches.
2
-
octroyer, concéder,
accorder.
-
modica libertate populo data, Cic. Rep. 2, 55 : en
octroyant au peuple une liberté modérée.
-
ei
dantur imperia, Cic. Rep, 1, 68 : on lui accorde des
commandements.
3
- confier,
remettre.
- litteras ad te numquam habui cui
darem, quin dederim, Cic. Fam. 12, 19,
3 : je n'ai jamais eu une personne à qui remettre une lettre
à ton adresse, sans lui en remettre une.
-
dare litteras ad
aliquem = remettre au courrier une lettre pour qqn, donc écrire
à qqn.
-
de
là litteræ Corcyræ datæ, Cic. Fam. 4, 14,
1 : lettre (confiée) écrite à Corcyre ; [le
courrier ou la pers. chargée de la lettre la livre au
destinataire reddit,
rarement dat Cic. Att.
5, 4, 1 ; Cæl: Fam. 8, 2,
2; Nep. Pelop. 3, 2]
- data
pridie Kal. Decembr. : (lettre) datée de la veille des calendes de
décembre.
4
- présenter,
fournir,
offrir.
- ad prætores vinum dare, Cato, frg.
64, 1 : fournir du vin à
destination des préteurs.
-
tui spem das, Cic. Rep. 1, 15 : tu fais
espérer que tu interviendras, que tu prendras la parole.
-
dabant
hæ feriæ tibi opportunam sane facultatem ad explicandas tuas
litteras,
Cic. Rep. 1, 14 : ces jours de fête t'offraient une excellente
occasion de te donner librement à tes études.
-
dare ansas
alicui ad reprehendendum, Cic. Læl. 59 : présenter le flanc
aux
critiques de qqn.
-
multæ causæ suspicionum dantur, Cic. Læl. 88 : il
s'offre souvent des sujets de soupçons.
-
iter alicui per
provinciam dare, Cæs. BG. 1, 8, 3 : laisser à qqn le droit de
passage dans la province.
-
inter se fidem et jusjurandum dant, Cæs. BG.
1, 3, 8 : ils échangent leur parole et un serment.
- tempus, locus, fors se dat
: le moment, l'occasion, le hasard se présente. ---
Liv. 28, 5, 8
; 1, 45, 3, etc.; Sen. Ep. 79, 5; cf. Cic. Att. 3, 23, 5.
5
-
avec adj. verbal
confier.
- librum Cossinio ad te perferendum
dedi, Cic. Att. 2, 1, 1 : j'ai
confié à Cossinius la mission de te porter le livre.
6
- permettre.
- sin homo
amens diripiendam urbem daturus est, Cic. Fam. 14, 14, 1
: mais si notre
furieux a l'intention de permettre le pillage de la ville. --- voir Gaffiot
M. Belge, 33, p. 220.
7
- sens particulier.
- dare nomina, Cic. Phil. 7, 13
: donner son nom, s'enrôler pour le service militaire
- dare manus : tendre les mains pour
qu'on les enchaîne, s'avouer vaincu. --- Cic. Læl. 99 ; Att.
2, 22, 2; Cæs. BG. 5, 31, 3; Nep. Ham. 1, 4.
- droit do,
dico,
addico (les trois mots consacrés, tria
verba Ov. F. 1, 47) : formule sacramentelle que
prononçait le préteur,
résumé de ses attributions judiciaires.
- dare
(judicem, judicium) : donner un juge et une formule.
- dicere (jus) : déclarer le
droit en réglant l'instance ; addicere : confirmer la volonté
des parties.
8
- accorder,
faire une
concession.
-
satis mihi dedisti, cum respondisti... Cic. Tusc. 2,
28 : tu m'as assez accordé en me répondant...
-
hoc
dabitis... oportere, Cic. Fin. 2, 86 : vous ferez cette
concession qu'il
faut... --- cf. Inv. 1, 63 ; Tusc. 1, 25 ; Fin. 5,
83.
-
avec ut subj.] Cic. Ac.
1, 24
9
- placer, mettre, jeter.
- ad
terram aliquem dare, Plaut. Cap.
797 : jeter qqn à terre.
- præceps
ad terram datus, Liv. 31, 37,
9 : jeté à terre la tête la première.
- hostes
in
fugam dare, Cæs. BG. 5, 51, 5 : mettre les ennemis en fuite.
--- BG. 4, 26, 5.
- sese
dare in
fugam, Cic. Verr. 4, 95 : prendre la fuite.
-
se dare fugæ, Cic. Att. 7, 23, 2 : prendre la fuite.
- ne
me dem incertæ et periculosæ fugæ, cum rei publicæ nihil prosim,
nihil Pompeio, Cic. Att. 7, 23, 2 : (je pense comme toi) : je
ne dois pas m'abandonner
à une fuite incertaine et périlleuse, sans
profit pour la république, sans profit pour Pompée.
- dare
aliquem in caveam, Plaut. Capt. 134 : mettre qqn en cage.
- ad
pistores
aliquem dare, Plaut. As. 709 : envoyer qqn chez les
pileurs de grain. --- cf. dare
in
pistrinum, Ter. And. 214.
- in
pedes se dare, Plaut. Capt. 121 : s'enfuir.
- in
viam se dare, Cic. Fam. 14, 12 : se mettre en route.
- intro
se dare,
Cic. Cæc. 13 : s'introduire à l'intérieur.
- se
dare obvium
alicui, Liv. 1, 16, 6 : se présenter devant qqn.
- dari in altos rogos, Ov. M. 7, 609 : être jeté sur
d'immenses bûchers.
-
fig. ambitione
præceps datus est, Sall. J. 63, 6
: l'ambition le mit à bas.
- dare
rem publicam in præceps,
Liv. 27, 27,
11 : jeter l'Etat dans une situation critique.
- se
dare in rem : se porter vers une chose, se jeter dans une
chose.
- se
dare in exercitationem, Cic. Ac. 1, 7 : se lancer
dans un exercice. --- cf. Tusc. 5, 80; de Or. 3, 59.
- scripta
foras dare, Cic. Att. 13, 22, 3 = edere : publier des écrits.
- dare + prop. inf.
: faire que.
- (equus)
quem Dido esse sui
dederat monumentum amoris, Virg. En. 5, 572 : (cheval) dont
Didon avait
voulu faire un témoignage de sa tendresse. --- cf.
κάμνειν με
τήνδε ἔθηκε την
νόσον, Eurip. Heracl. 990 : il a fait que je souffre
de cette maladie.
- avec participe
aliquem defensum dare, Virg. En. 12, 437
: protéger qqn.
- dare
stratas legiones Latinorum, Liv. 8,
6, 6 : faire
joncher le sol aux légions latines.
10
- apporter, causer.
- alicui
damnum, malum dare, Ter. And. 143
: causer du dommage, du mal à qqn.
- quid
mali datis... ?
Cic. Nat.
1, 122 : quel tort ne faites-vous pas...? --- cf.
Tull. 34
- inania
duro vulnera dat ferro, Ov. M. 3, 84 : il tente vainement
d'entamer le fer qui résiste [il fait de vaines morsures]
- dare,
accipere motus, Lucr. 1, 819 : imprimer, recevoir des
mouvements.
- equitum
peditumque ruinas dare, Lucr. 5, 1329 : faire des
massacres de fantassins et de cavaliers. --- cf. 1,
287
11
- accorder, concéder.
- dare aliquid
alicui : accorder qqch à qqn. --- Cic. Lig. 37 ;
Sulp. Fam. 4, 5, 6.
- plus
stomacho quam consilio
dedit, Quint. 10, 1, 117 : il accorda plus à sa bile
qu'à la réflexion (il se laissa plus aller à...). --- cf.
Hor. S. 1, 4, 39; 2, 2, 94; Sen. Clem. 1, 15, 5; Tac. An. 1, 7.
- se
dare alicui, alicui rei : se donner, se dévouer, se
consacrer à qqn, à qqch. --- Cic. Rep. 1,16 ; Off. 1,122,
etc.
- se
dare sermonibus vulgi, Cic. Rep. 6, 25 : se laisser guider par
les
propos de la foule.
12
- exposer,
dire.
- quamobrem
has partis didicerim, paucis dabo,
Ter. Haut. 10 : je vous exposerai brièvement, pourquoi j'ai
pris
ce rôle.
- da
mihi nunc, satisne probas ? Cic. Ac. 1, 10 : mais,
dis-moi, es-tu bien de cet avis ? --- cf. Att. 12, 5, 3.
- poét. datur
= narratur, dicitur, fertur, etc. : on
expose , on raconte, on dit, on rapporte, etc.. --- Ov. F. 6,
434.
- Thessalici
da bella ducis, Val. Fl. 5 : chante les combats du héros thessalien.
- fabulam
dare : faire jouer une pièce de théâtre.
- dare
verba (alicui), Cic. Phil. 13, 33 : tenir de beaux discours
(à qqn), payer de mots, donner le change, tromper. --- cf.
Plaut.
Capt. 945, etc.; Ter. And. 211, etc. ; Nep. Hann. 5, 2.
13
- imputer.
- avec deux datifs alicui aliquid laudi,
crimini, vitio dare : imputer à qqn qqch à louange, à
accusation, à défaut = faire à qqn un
mérite, un grief, un crime de qqch. --- Cic. Amer. 48; Off. 1,
71; 2, 58, etc.
- cum
Gallio crimini dedisset sibi eum venenum paravisse,
Cic. Br. 277 : ayant accusé Gallius d'avoir voulu
l'empoisonner.
14
- donner [un banquet, un repas].
-
Hirtio cenam dedi, Cic.
Fam. 9, 20, 2 : j'ai donné à dîner à Hirtius.
- dare
prandia vulgo, Cic. Mur. 67 : donner des repas au peuple.
- dare
epulum populo
Romano, Cic. Mur. 75 : donner au peuple romain un repas
solennel.
15
- constructions diverses.
- dare ut
+ subj. : - a
- donner
la faveur de,
accorder de, permettre de. - b
- admettre que.
- id non dant ut... Cic. Tusc. 1, 78 : ils
n'admettent pas que...
- dabat
et famæ, ut... Tac. : il tenait aussi à faire croire que...
- da
femina ne sim, Ov. M. 12 : accorde-moi de n'être pas femme.
- dare
iter alicui per provinciam : permettre à qqn de passer par la province.
-
quod nostræ ætati dii dederunt ut
videremus, Liv. 1, 19, 3 : chose que les dieux ont
accordé de voir
à notre siècle. --- cf. 1, 54, 5; 30, 12, 12.
- lex
sociis dabat
ut... Liv. 41, 8, 9 : la loi accordait aux alliés de...
- datum
hoc nostro generi est, ut... Liv. 10, 28, 13 : c'est la
destinée
de notre famille de...
- dare ne + subj. ---
Ov. M. 12, 202; 12, 206.
- Scauro
datum ne bona
publicarentur, Tac. An. 3, 23 : la faveur fut donnée à
Scaurus qu'il n'y eût pas (par égard pour Scaurus il n'y
eut pas) confiscation de biens.
- avec inf.
--- dare bibere : donner à boire. --- Cato, Agr.
89; Plaut. Pers.
821; cf. Musée Belge, 33, p. 212.
- da
mihi castra sequi : permets-moi de suivre le camp.
- di
tibi dent
capta classem reducere Troja, Hor. S. 2, 3, 191 : que les
dieux
t'accordent de ramener ta flotte après la prise de Troie. ---
cf.
Ep. 1, 16, 61; P. 83; Virg. En. 1, 522; Sen. Clem. 1, 8, 3; Ep. 124, 5,
etc.
- impers.
datur
il est donné, il est permis, on permet, on peut.
- interim
recedere sensim datur, Quint. 11, 3, 127 : on peut toutefois se reculer
tout doucement.
- nonne
cernere datur...? Plin-jn. : ne nous est-il pas donné de voir...?
- dari
sibi diem postulabat, Plin. Ep. 9 : il demanda qu'on lui accordât un
délai.
- avec supin
dare nuptum : donner en mariage. --- Plaut. Pers.
383; Aul. 384, etc. ; Ter. And. 301 ; Ad. 346.
- dare
+ adj. verbal
: donner à (l’adjectif
verbal a
le sens de l’infinitif de but.)
- agros locupletium colendos dedit, Cic. : il donna les terres des
riches
à cultiver.
- dare
id alicui cogitendum, Cic. : soumettre cela aux réflexions de qqn.
16
- locutions
diverses.
- in
pedes se dare : s’enfuir.
- se
dare alicui, alicui rei : se consacrer à qqn, à qqch.
- dans le dialogue
sic datur ! et voilà ! (tu as ce que tu mérites). --- Plaut.
- dare
operam alicui rei : s'adonner à qqch, s'appliquer à qqch.
- dare
operam valetudini : s'occuper de sa santé.
- pœnas
dare alicui : subir un châtiment qui donne satisfaction à qqn (qui
venge qqn).
- dare
tabellam de aliquo : **donner au juge un bulletin pour qu'il prononce
la
sentence de qqn** = faire prononcer une sentence.
- locus
se dat : l’occasion se présente.
- ut
res dant sese, Ter. : selon que les choses se présentent, selon les
circonstances.
B - dō,
acc. = domum. --- Enn. An. 563, cf. Diom. p. 436; Aus. 12, 3.
- Dŏbēri,
ōrum, m. : Dobère [ville de Macédoine]. --- Plin. 4,
35.
- dŏcĕo,
ēre, dŏcŭi, doctum : - tr. - enseigner, instruire, montrer,
faire voir.
- docere
rem : enseigner
qqch (faire connaître qqch. --- Cic. Leg. 1, 58;
Fin. 1, 22; Off. 2, 82; Cæs. BG. 5, 42,
5; BC. 3, 79, 6.
- docere
canere, Cic.
Tusc. 1, 41 : enseigner à chanter.
- ferre
laborem, contemnere volnus consuetudo docet, Cic. Tusc. 2, 38 :
l'habitude
apprend à endurer l'effort, à mépriser une blessure.
-
docere esse deos, Cic. Nat. 2, 2 : enseigner qu'il y a des
dieux.
- docere + prop.
inf. : - a - enseigner que. ---
Cic. Nat. 1, 53; [av. int. indir.] Cic. Nat. 2, 3. - b - faire connaître que,
informer que. --- Cic. Att. 16, 8 ; Cæs. BG. 5, 1, 7.
- docui
per litteras id nec opus esse nec fieri posse, Cic. Att. 16, 8 : je lui
ai expliqué par écrit qu'elle (= l'entrevue) ne me paraissait ni
nécessaire ni possible.
- docere
aliquem : instruire qqn. --- Cic. Div. 2, 4; Off. 1, 156 ; CM
29.
- avec deux acc. doceo
pueros grammaticam : j'enseigne la grammaire aux enfants.
- docere
aliquem litteras, Cic. Pis. 73 : apprendre
à lire à qqn. --- cf. Nat. 2, 148.
- passif doceri
rem, Cæs.
BG. 5, 42, 2 : être instruit (informé) de qqch.
--- cf. Hor. S.
1, 6, 76
- docere
aliquem tacere, Cic. Agr. 3, 4 : apprendre à qqn
à se taire. --- cf. Phil. 2, 8.
- passif docemur domitas habere
libidines, Cic. de Or. 1, 194 : nous apprenons à maintenir
nos passions domptées. --- cf. Fin. 2, 15; Sen. Ep.
95, 13; Nep.
Epam. 2, 1.
- in parum fausto carmine docta fui, Ov. H. 21, 184 : je me suis pour mon malheur rendue habile en poésie.
-
at illa multo optuma rei publicæ doctus sum, hostem
ferire... Sall. J. 85, 33 : mais il est une science, de
beaucoup la plus
utile à l'État, dont je suis instruit, celle de frapper
l'ennemi...
-
juvenes ad populum dicere
assiduo labore docti sunt : des jeunes gens ont appris par un travail
assidu à parler devant le peuple.
- avec int. indir.
aliquem docere qui... fuerit, Cic. Amer. 25 : apprendre à qqn
quel a été..., cf. Att. 8, 2, 2;
Fam. 3, 6, 5.
- (Sicilia)
prima docuit majores nostros quam præclarum esset exteris gentibus
imperare,
Cic. Verr. 2, 2 : (la Sicile) fut la première à enseigner à nos
ancêtres
combien il était glorieux de commander aux nations étrangères.
- docere
aliquem de aliqua re, Cæs. BG. 7, 10, 3 : instruire qqn de
qqch.
- passif doceri de aliqua
re, Cic. Amer. 26 : être instruit de qqch. --- cf.
Brut. 200.
- Socratem
docere fidibus, Cic. Fam, 9, 22, 3 : apprendre à
Socrate à jouer de la lyre.
- docere aliquem equo armisque,
Liv. 29, 1,
8 : apprendre à qqn l'équitation et le maniement des armes.
- Latine
philosophiam docere, Cic. Fin. 3, 40 : apprendre à
la philosophie à parler latin. --- cf. Plin. Ep. 7,
4, 9
- rare docere
aliquem in aliqua re, Cic. Or. 40 : instruire qqn en une
matière.
- docere
fabulam, Cic. Tusc. 4, 63 : faire apprendre une pièce (aux
acteurs), faire représenter une pièce. --- cf.
Br. 73; Hor. P. 288; Gell. 17,
21, 42.
- rhét. docere
: instruire (l'auditoire, les juges) = probare. ---
Cic. Br. 185
- abst vel
discendi studium vel docendi, Cic. Rep. 2, 1 : le goût soit de
s'instruire soit d'instruire les autres.
- abst docere : tenir école, donner des
leçons. --- Cic. Q. 2, 4, 2.
- mercede
docere, Cic. de Or. 1, 126 : faire payer ses leçons.
- homines,
dum docent, discunt, Sen. Ep. 87, 28 : on s'instruit en enseignant. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 151, éd. Vuibert.
- Dochi,
ōrum, m. : peuple d'Ethiopie. --- Plin. 6, 190.
- dŏchlea, æ, f. (c.
chamæpitys) :
ivette commune (plante). --- Apul. Herb.
26.
- dochmĭăcus,
a, um : dochmiaque. --- M.-Vict. Gram. p. 2534.
- dochmĭus,
ĭi, m. : dochmius (pied de
cinq syllabes composé d'un ïambe et d'un crétique). ---
Cic. Or. 218; Quint. 9, 4, 79.
- gr. δόχμιος.
- dŏcĭbĭlis,
e [doceo]
: qui apprend facilement. --- Prisc. 18, 25.
- dŏcĭbĭlĭtās,
ātis, f. : aptitude à apprendre. --- Isid. Sent.
3, 14, 2.
- dŏcĭlis,
e [doceo] :
- docilissimus. --- Char. 182, 18, mais sans
exemple.
1
- disposé à s'instruire, qui
apprend
facilement,
docile. --- Cic. de Or.
3, 323 ; Rep. 2, 67.
- docilis
ad aliquam
disciplinam, Cic. Fam. 7, 20, 3 : qui apprend facilement une
science.
- ad
hanc enervatam muliebremque sententiam satis docilem se Epicurus
præbuit,
Cic. Tusc. 2, 15 : Epicure se montra assez docile à cette opinion lâche
et propre à une femme.
- nimio
es tu ad istas res discipulus docilior, quam
ad illa quæ te docui, Plaut. Bacch. 164 : tu es beaucoup trop attentif
aux leçons de ce maître qu'à celles que je t'ai
enseignées.
-
avec abl.
docilis imitandis turpibus, Juv. 14, 40 : porté
à imiter le mal.
-
lusciniæ
Græco sermone docilis, Plin. 10, 120 : rossignols qui
apprenaient à parler grec.
-
poét. avec gén.
docilis pravi, Hor. S. 2, 2, 52 : qui se
laisse facilement entraîner au mal. --- cf. Hor. O.
4, 6, 43; Sil. 3,
233; id. 16, 360.
- cerva
accedere mensis (erili), Sil. 13, 120 : biche habituée à s'approcher de
la table de son maître.
- docilis
pascere rumorem vulgi pavor, Sil. 4, 9 : peur qui se plaît à grossir
les rumeurs de la foule.
2
- docile, qu'on
manie facilement.
- capilli
dociles, Ov. Am. 1, 14, 13 : cheveux
flexibles.
-
os docile, Ov. Am. 3, 344 : voix souple.
- dŏcilĭtās,
ātis, f. [docilis] : - 1
-
aptitude
à apprendre, facilité à apprendre, aptitude. ---
Cic. Fin. 5, 36 ; Sest. 91. - 2
- douceur,
bonté. --- Eutr. 10, 4.
- dŏcilĭtĕr,
adv. : en
apprenant facilement. --- Diom. p. 299, 2 K.
- dŏcĭmĕn,
ĭnis et dŏcĭmentum, i, n. : c. documentum.
--- T.-Maur. 1932; N. Tir. 53, 70.
- Dŏcĭmus,
i, m. : nom d'homme. --- Inscr.
- dŏcis,
ĭdis, f. : météore en forme de poutre. --- Apul. Mund.
3; 16.
- gr. δοκίς,
ίδος.
- Docĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- CIL 2, 2633.
- Dŏclĕās,
ātis, m. f. n. : de Doclée [ville de Dalmatie].
--- Plin. 11, 240.
- Dŏclĕātes, ĭum, m. :
les habitants de Doclée. --- Plin. 3, 143.
- doctē,
adv. :
1
- savamment, doctement. ---
Cic. Tusc. 5, 8.
- doctius.
--- Hor. Ep. 2, 1, 33.
- doctissime
eruditus, Sall. J. 93, 3 : profondément instruit.
2
- prudemment,
sagement, finement--- Plaut. Ep.
404, etc.
- doctĭcănus,
a, um [doctus, cano] : dont les chants sont savants.
--- Mart. Cap. 2, § 122.
- doctificus,
a, um
[doctus, facio] : qui rend savant. --- Capel. 6,
567.
- doctĭlŏquax,
ācis [doctus, loquax] : qui aime à parler savamment. ---
Drac. Sat. 61.
- doctĭlŏquŭs,
a, um
[doctus, loquor] : qui parle bien. --- Enn. An. 583.
- doctisŏnus,
a, um
[doctus, sono] : qui rend un son harmonieux. --- Sid.
15, 180.
- doctĭtantĕr
[doctito] : savamment. --- Aug. Gen. imperf. 6, 16.
- doctĭto,
āre : fréq. de doceo. --- Gloss.
- doctĭuscŭlē
[doctus] : d'une manière qq peu savante. --- Gell. 6, 16, 2.
- doctŏr,
ōris, m. [doceo] : maître, celui qui enseigne. --- Cic. de Or.
1, 23; 3, 57; Div. 1, 6; Or. 117.
- doctrina, æ, f. [doceo] :
1
- enseignement, formation
théorique [opp. souvent à natura ou usus], éducation, culture.
- neque
id fecit naturā solum, sed etiam doctrinā, Nep. Att. 17, 3 : il n'agit pas ainsi par la
seule impulsion de la nature, mais encore par principes. ---
cf. Cic. de Or. 1, 145; 1, 208; Br. 120; de
Or. 1, 204 ; Arch. 15.
2
- art, science, doctrine,
théorie, méthode. --- Cic. Leg. 2, 39; Br. 236,
etc.
- dicendi
doctrina, Cic. de Or. 2, 5 : la science de la parole.
- doctrīnālis,
e [doctrina] : de science, théorique. --- Isid. 2,
24, 14.
- doctrīnum,
i, n. : école. --- Gloss.
- doctrix,
icis, f. [doctor] : celle
qui enseigne, maîtresse. --- Serv. En. 12, 159.
- doctus,
a, um : - 1
- part.
passé de doceo. - 2
- adj.
- a
- qui
a appris, qui sait, instruit, savant, habile, lettré. - b
- sage,
avisé, fin, rusé. --- Plaut. Pseud. 725, etc.
- au plur.
docti
:
- a
- les
savants. --- Cic. Læl. 17. - b
- les
connaisseurs, les critiques compétents. --- Cic. Br. 141;
184, etc. - c
- les
doctes. --- [en parl. des poètes] Mil. 8; Tusc. 1, 3; [ou des
philos.] Fin. 1, 11, etc.
- homo
doctus in se semper divitias habet, Phædr. 4, 22 : un homme instruit a
toujours avec lui sa fortune.
- nec
minus Græce quam Latine doctus, Suet. Gram. 7 : qui sait aussi bien le
grec que le latin.
- docti
et Græcis litteris et Latinis, Cic. Brut. 46 : instruits à la fois
dans
les langues grecques et latines.
- fandi
doctissima Cymodocea, Virg. En. 10, 225 : Cymodécée, la plus
habile à
parler.
- si
saperem, doctas odissem jure sorores, numina cultori
perniciosa
suo, Ov. Tr. 2, 1, 13 : si j'étais sage, je vouerais une juste
haine aux doctes Sœurs, divinités funestes à leur
adorateur.
- avec ad ou in
carmine
ab omni ad
delinquendum doctior esse potest, Ov. Tr. 2, 1, 255 : toute
poésie peut être (pour elle) une école de
corruption.
- in
eodem omnes mihi videntur ludo doctæ ad malitiam, Ter. Hec. 203 :
toutes (les belles-mères) me semblent avoir été instruites dans la même
école de malice.
- nil
ego peccavi, nisi quod in parum fausto carmine docta fui, Ov.
H.
21, 183 : je ne suis coupable que d'avoir su comprendre une inscription
fatale.
- doctus
sagittas tendere, Hor. O. 1, 29, 9 : habile à tendre
les flèches.
- doctus
ex disciplina Stoicorum,
Cic. Br. 94 : formé à l'école des Stoïciens.
-
doctus legum, Gell. 13, 12, 1 : versé dans les lois.
- doctus
sermones utriusque linguæ, Hor. O. 3, 8, 5 : savant dans les
deux
langues.
-
doctus sagittas tendere, Hor. O. 1, 29, 9 : habile à
manier l'arc.
-
docta manus, Tib. 1, 8, 12 : main habile.
- doctissimæ
voces Pythagoreorum, Cic. Tusc. 4, 2 : les si doctes leçons
des
Pythagoriciens.
- dŏcŭmĕn,
inis, n. : c. documentum. --- Lucr. 6, 392.
- dŏcŭmentātĭo,
ōnis, f. [documento] : avertissement. --- Gloss.
gr.-lat.
- dŏcŭmento,
āre [documentum] : - tr. - avertir. ---
Dosith. 64, 23.
- dŏcŭmentum,
i, n. [doceo] :
1
- exemple,
modèle, leçon, enseignement, démonstration.
-
ex
quo documentum nos capere fortuna voluit, quid esset victis
extimescendum, Cic. Phil. 11, 5 : la fortune a voulu nous
apprendre par
là ce que les vaincus doivent redouter.
- double dat.
esse
alicui documento : servir de leçon à qqn, être un exemple
pour qqn.
-
habeat me ipsum sibi
documento, Cic. Agr. 1, 27 : qu'il prenne exemple sur moi.
-
esse alicui
documento, Cæs. BG. 7, 4, 9 : servir de leçon à qqn.
-
quantum fortuna possit, documento sunt, Cæs. BG. 3, 10, 6
: ils sont un
exemple de la puissance de la fortune.
- documento
est, utrum... an... Liv.
3, 56, 13 : il montre si... ou si... ; [avec prop. inf.]
Quint. 12, 11,
23
- documentum
Sagunti ruinæ
erunt, ne... Liv. 21, 19, 10 : les ruines de Sagonte seront
une
leçon pour empêcher de, apprendront à ne pas. --- cf.
Hor. S. 1, 4, 110.
- documento
esse ne... Liv. 7, 6, 11 : apprendre à ne pas...
2
- exemple,
échantillon.
- avec gén. documentum virtutis, Cic.
R. Post. 27 : modèle de
vertu.
-
documentum humanorum casuum fuit, Liv. 45, 40, 6 : il fut un
exemple des vicissitudes humaines.
-
documentum sui dare, Liv. 32, 7, 10
: faire ses preuves, donner un échantillon de sa valeur.
- dōdĕcăchrŏnŏs,
dōdĕcăsyllăbŏs, etc. : voir duodecachronos, etc.
- dōdĕcăĕtēris,
ĭdis, f.
: espace ou période de douze ans. --- Censor. 18, 6.
- gr. δωδεκαετήρις.
- dōdĕcătēmŏrĭŏn,
ĭi, n. : la douzième partie [d'un corps céleste]. ---
Man. 2, 694.
- gr. δωδεκατημόριον .
- dōdĕcăthĕŏn,
i, n. : plante des douze dieux. --- Plin.
25, 28.
- gr. δωδεκάθεον.
- dōdōna, æ (Dōdōnē, ēs), f. : Dodone (ville
d'Epire, célèbre par un bois sacré dont les chênes rendaient des oracles).
--- ---
Cic. Div. 1, 95; Plin. 2, 228.
- gr.
Δωδώνη, ης.
- Dōdōnæus
(Dōdōnĭus), a, um : de Dodone.
- gr.
Δωδωναῖος.
- Dodonea
quercus, Cic. Att. 2, 4 : chêne de la forêt de Dodone.
- Dodoneum
oraculum, Cic. Div. 1, 1 : l'oracle de Dodone.
- Dōdōnis,
ĭdis, f. (acc. -ida) : de Dodone.
- gr.
Δωδωνίς, ίδος.
- Dodonides
Nymphæ : les Dodonides (nymphes qui élevèrent Jupiter).
---
Hyg. Fab. 182.
- Dōdōnĭgĕna, æ, m. : habitant de Dodone, [d'où]
qui vit de glands. --- Sid. Ep. 6, 12.
- dōdra, æ, f. : breuvage composé de neuf ingrédients (d'eau,
de vin, de bouillon, d'huile, de sel, de pain, d'herbe, de miel et de
poivre). --- Aus. Epigr.
86; 87.
- dōdrālis,
e : relatif au breuvage nommé dodra.
--- Aus. Epigr. 86, lemm.
- dōdrans,
antis, m. [de + quadrans : l'unité moins un quart]
: - 1
- les neuf douzièmes, les trois quarts d'un tout. - 2
- un empan (mesure de neuf pouces). --- Plin. 36, 76;
Suet. Aug. 79.
- Argiletani ædificii reliquum dodrantem emere, Cic.
Att. 1, 14, 7 : acheter les trois quarts qui subsistent encore
du
bâtiment de l'Argilète.
-
heres ex dodrante, Nep. Att. 5, 2 : héritier des trois quarts.
- dōdrantālis,
e [dodrans] : qui a neuf pouces de profondeur ou de longueur. ---
Plin. 15, 131.
- dōdrantārĭus,
a, um : relatif aux neuf douzièmes d'un tout, aux
trois quarts.
- dodrantariæ
tabulæ, Cic. Font. 2 : registres de créances avec dettes réduites de
trois
quarts
(registres établis en exécution de la loi Valeria feneratoria stipulant
que les dettes devaient être réduites de trois quarts).
- doga, æ, f. : doga (vase ou mesure de liquides). --- Vop. Aurel.
48, 2.
- gr. δοχή.
- dogārĭus,
ii, m. : fabricant ou marchand du
vase appelé doga.
--- Gloss.
- dogma,
ătis, n. :
- (Lebaigue
P. 393)
- arch.
dogma, æ, f.
--- Laber. Corn. 17.
- gr.
δόγμα, ατος.
1
- phil. théorie, opinion,
croyance. --- Cic. Fin. 2, 105.
2
- décret.
- crudele
regis dogma, Vulg. Esther 4, 3 : le cruel décret du roi.
- dogmătĭcus,
a, um : dogmatique, qui concerne les systèmes
de la philosophie. ---
Aus. Idyl. 17, 16.
- gr.
δογματικός.
- dogmătistēs, æ, m. : dogmatiste, celui qui établit une doctrine. --- Hier. Ep. 48,
14.
- gr. δογματιστής.
- dogmătizo,
āre : - intr. - établir un dogme, une doctrine.
--- Aug. Ep. 36, 29.
- dolabella
:
1
- dŏlābella, æ, f. : petite dolabre. --- Col. 2, 24,
4.
2
- Dŏlābella, æ, m. : Dolabella (nom d'homme, en part. celui
du gendre
de Cicéron). --- Cic. Fam. 2,
16, 5.
- o
mi Cicero, gratulor tibi, cum tantum vales apud Dolabellam, Cic. Fam.
9, 14, 3 : mon cher Cicéron, tous mes compliments, du moment que lu as tant de pouvoir auprès de Dolabella.
- quæstura
ex dignitate candidatorum ... concedebatur, donec sententiā
Dolabellæ velut venundaretur, Tac. 11, 22 : la questure était
conférée gratuitement jusqu'au moment où, sur proposition de Dolabella,
elle fut pour ainsi dire vendue. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 154, éd. Vuibert.
-
(Dolabella) pervenisse videtur quoad progredi potuerit feri hominis
amentia, Cic. Phil. 11, 3, 6 : Dolabella semble être allé aussi loin
qu'a pu parvenir la démence d'un homme féroce. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 154, éd. Vuibert.
- Dŏlābellĭānus,
a, um : de Dolabella.
-
Dolabelliana pira, Plin. 15, 54
: sorte de poires [ainsi appelées d'un Dolabella].
- dŏlābra, æ, f. :
1 - dolabre
(outil
à deux faces, servant à la fois de hache et de pioche
ou de pic). --- Liv. 21,
11, 8, etc.
2 - couperet du
boucher. --- Paul Dig. 33,
7, 18.
3 - hache pour démembrer les
victimes.
--- P. Fest. p. 318,
18.
- voir hors site
dolabra.
- dŏlābrārĭus, ĭi, m. : fabricant ou marchand de
dolabres. --- CIL 5, 908.
- dŏlābrātus,
a, um [dolabra] : fait en
forme de dolabre.
- dolabrata
securis, Pall. 1, 43, 3 : dolabre.
- dŏlāmĕn,
ĭnĭs, n.
[dolo] : action de tailler avec la dolabre. --- Apul. Flor.
1.
- Dolātes,
um ou ĭum, m. : les Dolates
(peuple de l'Ombrie). --- Plin. 3, 113.
- dŏlātilis,
e [dolo] : facile à doler. ---
Grom. 362, 18.
- dolatilis
charta, Fort. 7, 18, 21 : tablette travaillée à la
dolabre = façonnée, préparée.
- dŏlātĭo,
ōnis, f. (c. dolamen) : action de tailler avec la
dolabre.
--- Hier.
Ep. 78, 82.
- dŏlātŏr,
ōris, m. : celui qui travaille avec la dolabre, charpentier. --- Adaman.
Loc. 1, 4.
- dŏlātōrĭum,
ĭi, n. : qui
concerne le travail de la dolabre; de charpentier. --- Eust.
Hex. 2, 2.
- subst. n. marteau
de tailleur de pierres. --- Hier. Ep. 106, 86.
- dolatus
:
1
- dŏlātus, a, um : part. passé de dolo. - a
- coupé avec la dolabre, travaillé avec la dolabre. - b
- taillé (en parl. de la pierre). - c
- travaillé.
- d - enlevé.
2
- dŏlātŭs, ūs, m. : taille (des pierres précieuses). --- Prud. Psych.
835.
- dōlĕārĭus
: c. doliarius.
- dŏlendus,
a, um : adj. verb. de doleo
- plur. neutre
dolenda, Vell. 2, 130, 4 : événements douloureux.
- dolens
:
1
- dŏlens,
entis : dŏlens,
tis, part. de doleo
- adjt, qui
cause de la douleur. --- Sall. J. 84, 1.
- nil dolentius, Ov.
M. 4, 246 : rien qui ne causa plus de douleur.
2
-
Dŏlens, tis, m. : surnom et nom d'homme. --- Inscr.
- dŏlentĕr,
adv. [dolens] : - 1
- avec
douleur, avec peine. --- Cic. Phil. 8, 22 ; Dom. 98. - 2
- en laissant voir de la
douleur, d'une manière pathétique, attendrissante. --- Cic.
Or. 131.
- hæc
me Regulus dolenter tulisse credebat, Plin. Ep. 1, 5, 4 : voilà
ce dont Régulus pensait que j'étais indigné.
- dolentius.
--- Cic. Sest. 14.
- dŏlentĭa, æ, f. [doleo]
: douleur. --- Læv. d. Gell. 19, 7, 9.
- dŏlentŭlus,
a, um [dolens]
: tout affligé. --- CIL 8, 9969.
- dŏlĕo,
ēre, lŭi, lĭtum : - intr. et tr. -
- doleunt CIL 3, 3362 ; 5, 1706; doliturus, Liv. 39, 43 fin.;
Prop. 1, 15, 27; Virg. En. 11, 732; Hor. Epod. 15, 11; id. S. 1, 2,
112; 1, 10, 89; Ov. M. 9, 257.
- intr. -
1
- éprouver de la douleur [physique], soufffrir.
- doleo
ab oculis, Plaut. Cist. 60 : j'ai mal aux yeux.
- décad.
oculos dolere, Front. 182, 13 N : avoir mal aux yeux. --- cf.
S. Sev. Mart. 19, 3; M. Aur. ep. ad M. Cæs. 81, 25 N.
- fig. animum
dolere : avoir l'esprit (le cœur) malade. --- Anton. d. Front. de
nep. am. 1.
- pes
dolet,
Cic. Tusc. 2, 44 : le pied est douloureux, fait mal.
- si
cor dolet,
Cato, Agr. 157, 7 : si vous avez mal au cœur.
- si
caput
a sole dolet, Plin. 24, 15 : si le soleil a fait mal à la
tête.
- impers. mihi
dolet, Plaut. Ep. 147 : j'ai mal.
- manibus
plus dolet, Plaut. Truc. 768 : on a plus mal aux mains.
- contingere est molestum, quæ cuiquam dolent, P. Syr. : il est désagréable de toucher un endroit sensible.
- plus
dolet quam necesse est qui ante dolet quam necesse est, Sen. Ep. 98 :
il souffre plus que nécessaire celui qui souffre avant que ce ne soit
nécessaire. --- Syntaxe latine Bizos p. 150; éd. Vuibert.
- mihi
dolebit, si... Plaut. Men. 439 : il m'en cuira, si...
2
- être affligé.
- contrariis
rebus dolere, Cic.
Læl. 17 : s'affliger de l'adversité.
- dolere
de aliquo,
Cic. Att. 6, 6, 2 : s'affliger au sujet de qqn.
- ex
me doluisti, Cic.
Fam. 16, 21, 2 : j'ai été pour toi un sujet de
douleur.
-
ex aliqua re dolere, Cæs. BG. 1, 14, 5 : s'affliger de qqch.
- nescio
qui animus mi dolet, Plaut. Merc. 388 : je ne sais pourquoi le cœur me
fait mal (pourquoi je suis affligé).
- décad. doleo
vestri, Commod. Instr. 2, 19, 2 : je suis affligé à
cause de vous.
- acc. adverbial
id dolemus, quod... Cic. Br. 5 : la
raison de notre affliction, c'est que...
- dolere
quod, Cæs. BC. 1, 9,
2 : s'affliger de ce que.
- dolebam
quod non ... adversarium sed socium potius et consortem gloriosi
laboris amiseram, Cic. Brut. 2 : j'étais affligé d'avoir perdu
... non un adversaire mais plutôt un associé, ayant sa part des beaux
travaux qui sont les miens.--- voir Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 103, éd. Vuibert.
- impers. tibi
dolet, Ter. Phorm. 162 : tu souffres.
- hoc
tibi dolet, Ter. Eun. 93 : tu souffres en cela, de cela.
- nihil
cuiquam doluit, Cic. de Or. 1, 230 : pas un n'eut une
manifestation de douleur.
- cui
dolet, meminit, Cic. Mur. 42 : celui
qui pâtit se souvient.
- dolet
dictum (esse) adulescenti libero, Ter. Eun. 430
: cela me fait de la peine que le mot se soit adressé
à un jeune homme de bonne famille.
- tr. -
3 - s'affliger
de, déplorer.
- meum
casum doluerunt, Cic. Sest. 145 : ils ont déploré mon malheur.
--- cf. Vat. 31; Cæl. 34.
- dolere
+ prop. inf. : déplorer que.
- dolebant
se tantum perdidisse : ils s'affligeaient d'avoir tant perdu.
- Galli dolebant tantum se ejus opinionis deperdisse, Cæs. BG. 4, 44, 5
: les Gaulois souffraient d'être à ce point déchus de cette réputation.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 103, éd. Vuibert.
- inferiores
non dolere debent se a suis superari, Cic. Læl. 71
: les inférieurs ne doivent pas se plaindre d'être
surpassés par les leurs. --- cf. Att. 6, 3, 4 ;
Cæs. BG. 3, 2, 5.
- poét. avec acc. de pers.
dolere aliquem : plaindre qqn. --- Prop. 1, 16, 24
- décad., au sens causatif hoc
me dolet : cela me fait souffrir.
- dŏlĕor,
ĭtus sum : - dépon. - s'affliger. --- CIL
6, 23176.
- dŏlesco,
ĕre : - intr. - s'affliger. --- Gloss. Phil.
- dōlĕum
et dōlĕus : voir dolium.
- dōlĭāris,
e [dolium] : - 1 - de
tonneau.
- 2
- gros comme un tonneau.
- doliare
vinum,
Ulp. Dig. 18, 6, 1 : vin en tonneau, de l'année
-
fig.
doliaris anus, Plaut. Ps. 659 : vieille femme semblable à une
barrique.
- dōlĭārĭus
(dōlĕārĭus), a, um [dolium] : relatif aux tonneaux.
- dolearia
officina, CIL 15, 1390 : atelier de tonnelier, du fabricant de
dolia.
- dōlĭārĭum,
n. : cellier à mettre le vin. --- Gai. Dig. 18, 1,
35.
- Dŏlĭcha, æ (Dŏlĭchē, ēs), f. : Dolique. - 1
- ville
de la Pélasgiotide. --- Liv. 42, 53, 6. - 2
- île
de la Méditerranée, nommée ensuite Icaros. --- Plin. 4, 68.
- 3 - ville de la
Commagène.
--- Anton.
- gr.
Δολίχη, ης.
- Dŏlĭchāōn,
ŏnis, m. : Virg. Dolichaon (nom d'homme). --- Virg. En.
10, 696.
- gr.
Δολιχάων, ονος.
- Doliche
:
1
- Dŏlĭchē, ēs, f. = Dolicha.
- gr.
Δολίχη, ης.
2
- Dŏlĭchē, ēs, f. : Doliché (nom de femme). --- Inscr.
- Dŏlĭchēnus,
i, m. : nom de Jupiter [ainsi appelé de Dolique,
ville de Comagène où il était honoré]. --- Inscr.
Orell. 1233-1235.
- Dŏlĭchistē,
ēs, f. : île de la Méditerranée [près de la Lycie]. ---
Plin. 5, 131.
- dŏlĭchōdrŏmŏs,
i, m. :
la longue course [d'un parcours mal connu]. --- Hyg. Fab. 273.
- gr. δολιχοδρόμος.
- dolichos
:
1
- dŏlĭchŏs, i, m. : dolique [plante].
--- Plin. 16, 244.
- gr.
δόλιχος.
2
- Dŏlĭchŏs = Dolichus. --- Inscr.
- Dŏlĭchus,
i, m. : Dolichus (nom d'homme). --- Inscr.
- gr.
Δόλιχος.
- dŏlĭdus,
a, um [doleo] : douloureux. --- C.-Aur. Acut. 3, 3,
11.
- dŏlĭēs,
ēi, f. [doleo]
: douleur, chagrin. --- CIL 5, 29947.
- dōlĭŏlum,
i, n. :
dōlĭŏlum, i, n.,
1
-
petit dolium, baril, tonnelet.
--- Liv. 5, 40; Col. 12, 44, 3.
- doliolum vitreum, M.-Emp. 29
: bocal
2
-
calice des fleurs. ---
Plin. 11, 32.
- Dōliŏla,
ōrum, n. : les Petits Tonneaux (quartier de Rome). --- Varr.
L. 5, 157.
- Dŏlīŏnes,
um, m. : nom d'un peuple pélasgique. --- Plin. 5,
142.
- gr. Δολίονες.
- Dŏlīŏnis,
ĭdis, f. : ancien nom de Cyzique. --- Plin. 5, 142
-
Dŏlīŏnĭus, a, um : de
Dolionis. --- V.-Fl. 5, 6.
- dŏlĭto,
āre : - intr. - être douloureux. --- Cato Agr.
157, 7.
- dŏlĭtūrus,
a, um : part. fut. de doleo;
qui
s'affligera.
- dolium
:
1 - dōlĭum,
ĭi, n. : - a - grand vaisseau de terre ou
de bois où l'on
serrait le vin, l'huile, le blé etc.; jarre, tonne, tonneau. ---
Cato, Agr 69, 1; Col. 11, 2, 70. - b - sorte de météore igné. ---
Manil. 1, 847.
-
doleus Grom. 296, 9 ; doleum CIL 1, 1, 281.
- de
dolio haurire, Cic. Brut. 83, 288 : puiser au tonneau, boire du vin de
l'année.
- in
pertusum ingerimus dicta dolium, Plaut. Ps. : nous versons des paroles
dans un tonneau percé (nous parlons en vain).
2 - dŏlĭum,
ĭi, n. [doleo] : douleur, chagrin.
--- Commod. Instr. 2, 31, 1.
- dolo
:
1
- dŏlo, āre, āvi, ātum
: - tr. - travailler avec la dolabre, dégrossir,
façonner. --- Cato, Agr. 31 ;
Cic. Div. 2, 86.
- dolare
in quadrum, Col. 8, 3, 7 : équarrir.
- e
robore dolatus, Cic. Ac. 2, 100 : façonné dans le chêne.
- fig. non
perpolivit illud opus, sed dolavit, Cic. de
Or. 2, 54 : il n'a pas donné à cet ouvrage le poli
de la perfection, mais il l'a dégrossi.
- lumbos
fuste dolare,
Hor. S. 1, 5, 23 : caresser les reins à coups de
bâton.
-
dolare dolum, Plaut. Mil. 938 : mener à bien
une ruse.
2
- dŏlo (dolōn), ōnis,
m. : c. dolon.
- dolon
:
1
- dŏlōn, ōnis, m.
:
- gr.
δόλων, ωνος.
a
- dolon (bâton
armé d'une pointe aiguë). --- Varr. d.
Serv. En. 7, 664.
b
- poignard. --- Suet.
Cl. 13 ; Dom. 17; cf. Isid. 18, 9, 4.
c - aiguillon
de la mouche. --- Phæd. 3, 6, 3.
d - voile
de
misaine, petite voile, voile
de proue. --- Liv. 36, 44, 3, cf. Isid. 19, 3, 3.
2
- Dŏlōn, ōnis, m.
(acc. -ōnem, -ōna) : Dolon. - a
- espion troyen, qui fut pris et tué par
Ulysse et Diomède. --- Virg. En. 12, 347. - b -
un fils de Priam. --- Hyg. Fab. 90.
- gr.
Δόλων, ωνος.
- Doloncæ
(Dolongæ), ārum, et
Dolonci, ōrum, m. : les Dolonces (peuple de Thrace). ---
Plin. 4, 41 ; Solin. 10.
- Dŏlŏpes,
um, m. : les Dolopes (peuple de Thessalie). --- Cic. Rep. 2,
8; Virg. En. 2, 7.
- gr. Δόλοπες.
- acc.
sing. Dolopem, Liv.
42, 58, 10.
- Cic. Rep. 2, 8;
Virg. En. 2, 7.
- Dŏlŏpēĭus,
a, um : des Dolopes.
--- V.-Fl. 2, 10.
- gr.
Δολοπήϊος.
- Dŏlŏpēis,
ĭdis, f. : des Dolopes. --- Hyg. Fab. 14.
- gr.
Δολοπηΐς, ΐδος.
- Dolopeis
urbs, Hyg. Fab. 14 : la ville de Climène.
- Dŏlŏpĭa, æ, f. : la Dolopie (partie de la Thessalie habitée par les Dolopes).
---
Liv. 32, 13, 14.
- gr.
Δολοπία.
- dŏlŏr,
ōris, m. [doleo] :
1 - douleur
(physique),
souffrance.
- dolor
capitis, Lucr. 6, 785 : mal de tête, migraine.
- dolor
articulorum, Cic. Att. 1, 5 : goutte.
- dolor pedum,
Cic. Br. 130 : goutte aux pieds.
- dolor
laterum, Hor. S. 1, 9, 32 : pleurésie.
- dolor lateris, Cic. de Or.
3, 6 : pleurésie.
- dolor
vulneris, Cic. Fam. 5, 12, 5 : douleur d'une blessure.
2 - douleur
morale, peine, tourment,
chagrin, affliction.
- hæc tibi dolori esse certo scio, Cic. Att. 11, 10 : je
sais bien que tout cela t'afflige.
- dolorem
alicui afferre,
Cic. Sull. 3 : causer
de la douleur à qqn.
- dolorem alicui commovere, Cic. Verr. 4,
47 : causer
de la douleur à qqn.
- dolorem alicui facere, Cic. Att. 11, 8, 2
: causer de la douleur à qqn.
- dolorem
accipere, Cic. Læl. 8 : éprouver, ressentir de la
douleur.
-
dolorem percipere, Cic. Rep. 1, 7 : éprouver, ressentir de la
douleur.
-
dolorem suscipere, Cic. Vat. 19 : éprouver, ressentir de la
douleur.
-
dolorem capere, Cic. Fam. 4,
6, 2 : éprouver, ressentir de la douleur.
3 - colère,
ressentiment.
- magno esse Germanis dolori
Ariovisti mortem, Cæs. BG. 5, 29, 3 : les
Germains (dit-il) éprouvaient un vif ressentiment de la mort
d'Arioviste.
- Cic.
Prov. 2. 14 ; Off. 2, 79; Verr. 3, 95; Cæs. BG. 1, 20, 5; 5, 4,
4; Virg. En. 1, 25, etc.; Hor. Ep. 1, 2, 60.
4
- sujet de douleur.
-
Prop. 1, 14, 18; Ov. P. 3, 3, 73.
5
- émotion, sensibilité (de
l'orateur).
- cf. gr. πάθος.
-
oratio, quæ dolores
habeat, Cic. de Or. 3, 96 : éloquence pathétique.
- detrahere
actionis dolorem, Cic. Or. 209 : enlever le pathétique de la
plaidoirie.
- Dōlŏrestes
: voir Dulorestes.
- dŏlōrĭfĕr,
ĕra, ĕrum [dolor + fero] : douloureux. ---
Justin.
Const. 440.
- dŏlōrĭfĭcus,
a, um [dolor + facio] : douloureux. ---
Gloss.
- dŏlōrōsus,
a, um [dolor] : douloureux. --- C.-Aur.
Chron. 4, 5.
- dŏlōsē,
adv. [dolosus] : artificieusement, avec fourberie.
- Plaut. Ps. 959; Cic. Off.
3, 61.
- dŏlōsĭtās,
ātis, f. [dolus] : fourberie. --- Vulg.
Sir.
37, 3.
- dŏlōsus,
a, um [dolus] : rusé, astucieux, fourbe,
trompeur (en
parl. de pers. et choses).
- Lebaigue
P. 394
- Plaut. Mil. 198; Hor. S.
2, 5, 70; Cic.
Rab. Post. 4 ; Ov. M. 15, 473.
- avec inf. ferre jugum
dolosus, Hor. Od. 1,
35, 28 : se dérobant perfidement au joug (du malheur).
- dolus
:
1
- dŏlus, i, m. :
a
- adresse, ruse.
- gr. δόλος.
- cf. P.
FEST. p. 69, 10.
- dolus malus, Cic. Off. 3,
60
: dol, fraude.
- dolo malo, Cic. Off. 3, 92
: frauduleusement,
avec des manœuvres dolosives.
- sine dolo malo, Liv. 1,
24, 7
: loyalement, de bonne foi.
b
- fourberie, tromperie, piège.
- Plaut. Men. 228;
Capt. 642; Cæs. BG. 4, 13, 1; BC. 2, 14, 1; Sall. C. 11, 2; Liv. 27,
28, 4.
- forte
an dolo principis incertum, Tac. : est-ce par hasard ou par fourberie
du
prince, on l'ignore.
- dolos saltu deludit,
Ov. Hal. 25 :
d'un bond il
déjoue les pièges (= les filets du pêcheur).
-
cuniculo et subterraneis dolis peractum urbis excidium,
Flor. 1, 12, 9
: par la mine et par des travaux souterrains fut consommée la ruine de
la ville (de Véies).
c
- tort causé, acte blâmable, faute.
- Dig.
4, 3, 1.
- suo
dolo factum esse negat,
Hor. S. 1, 6, 90 : il prétend que ce n'est pas sa faute.
2
- Dŏlus, i, m. : la Ruse
[déesse].
- V.-FL. 2, 205.
- dōma,
ătis, n. : - 1 - toit
d'une maison.
- 2 - Vitr. dôme.
- gr.
δῶμα, ατος.
- dŏmābĭlis,
e : domptable.
- Hor.
O. 4, 14, 41; Ov.
M. 9, 253.
- Domata, æ, f. : Domata (ville de l'Arabie Heureuse). --- Plin. 6, 157.
- domator
:
1
- dŏmātŏr,
ōris, m. : dompteur, vainqueur. --- *Amm. 21, 5, 9.
2
- Dŏmātŏr,
ōris, m. : surnom romain. --- CIL 5, 449.
- dŏmātus,
a, um : voir domo.
- dŏmāvi
: voir domo.
- Domazenes,
um, m. : peuple de la Troglodytique. --- Plin. 6, 176.
- dŏmĕfactus,
a, um [domo + facio] : dompté. --- Petr. 99, 3.
- dŏmestĭcātim,
adv. : dans sa maison chez soi, par ses propres domestiques. ---
Suet.
Cæs. 26.
- dŏmestĭcātio, f.
= proprietas. --- Gloss. 2, 577, 31.
- dŏmestĭcātŭs,
ūs, m. : c. primiceriatus.
- Cassiod. Var. 10,
11 et 12.
- dŏmestĭcē,
adv. [domesticus] : à la maison, en particulier. --- Ambr.
Luc. 8, 18.
- dŏmestĭci,
orum, m. [domesticus] :
1
- les membres d'une famille, tous
ceux qui sont attachés à une maison (amis, clients, affranchis).
- Cic. Rab. Post. 2,
4; Liv.
1, 42; Suet.
Aug. 89; 78;
Vulg.
2 Reg. 16, 2.
2
- domestiques, esclaves.
- Suet.
Oth. 10.
3
- personnes de la suite, escorte.
- C.- Th. 1, 12, 3; C.-Just.
12, 7.
- dŏmestĭcĭtās, ātis, f. : parenté. ---
Iren. Hær. 3, 17, 8.
- domesticus
[domus] :
1
- dŏmestĭcus,
a, um : - a -
de la maison.
- b - de la
famille. - c
- personnel, privé, particulier. - d
- de
la patrie, national.
- infra
domesticus parietes, Cic. Dej. 5 : à
l'intérieur d'une maison.
- domesticus
vestitus, Cic. Fin. 2, 77
: vêtement d'intérieur, porté chez soi.
- domesticus
otior, Hor. S.
1, 6, 128 : je mène chez moi une vie tranquille [loin des
affaires].
- domesticus luctus, Cic.
Vat. 31
: chagrin domestique.
- domesticus usus, Cic.
Amer. 15
: liaison de famille.
- homo prope domesticus,
Cic. Fam.
7, 14, 1 : homme qui est presque de la famille.
- res
domesticæ, Cic. Tusc. 1, 2 : patrimoine.
- rerum
domesticarum
fastidium, Cic. Fin. 1, 10 : dédain des choses de son pays.
- domesticum
bellum, Cæs. BG. 5, 9, 4 : guerre à l'intérieur du
pays.
- alienigenas
domesticis anteferre, Cic. Font. 10 : préférer des étrangers aux
nationaux.
- domestĭci,
ōrum, m. : v. domestici.
2
- Dŏmestĭcus,
i, m. : surnom romain. --- CIL 3, 4502.
- dŏmi
: voir
domus.
- dŏmĭcella,
æ, f. : jeune maîtresse de maison. --- Gloss.
- dŏmĭcellus,
i, m. : jeune maître de maison.
--- Gloss.
- dŏmĭcēnĭum,
ĭi, n. [domus + cena] : dîner qu'on prend chez
soi. --- Mart. 5, 78.
- dŏmĭcĭlĭum,
ĭi, n. [domus]
: domicile, habitation, demeure [pr.
et fig.].
- Plaut. Mil. 2, 5, 41; Cic. Arch. 4, 9; Nat. 2,
60; Rep. 1, 13; Brut. 73; Cæs. BG. 1, 30, 3; BC. 1,
86, 3; Vulg. Marc. 5, 3, etc.
-
domicilium gloriæ, Cic. Balb. 13 : le siège de
la gloire.
- huic
verbo fideliter
domicilium est proprium in
officio,
Cic. Fam. 16, 17, 1 : ce mot fideliter
est proprement chez lui quand
il est employé à propos d'une obligation [envers autrui]
[il est pris
dans son acception propre].
- domicilium
superbiæ, Cic. : siège de l'orgueil.
- dŏmĭcœnĭum
: c. domicenium.
- dŏmĭcŭla, æ, f. : maisonnette.
- dŏmĭcūrĭus,
ĭi, m. [domus
+ cura] : maître d'hôtel. --- CIL 8, 2797.
- Dŏmĭdūcæ,
f. : Domiduca (nom donné à Junon parce qu'elle présidait
au mariage). --- Aug.
Civ. 7, 3.
- Dŏmĭdūcus,
i, m. : Domiducus (nom donné à Jupiter, qu'on invoquait
lorsqu'on conduisait la nouvelle mariée dans la maison de son mari).
- Aug. Civ. 6,
9; Tert. Nat. 2, 11.
- dŏmĭna, æ, f. [dominus] :
1 - maîtresse
de
maison.
- Plaut.
Cist. 773; etc.; Ter. Haut. 298;
Cic. Cæl. 62.
2 - épouse.
- Virg. En. 6,
397; Ov.
Tr. 4, 3, 9; 5, 5, 7;
Inscr. Orell.
2663.
3
- maîtresse,
souveraine.
-
justitia omnium est domina et regina virtutum, Cic. Off. 3 :
la
justice est la maîtresse et la reine de toutes les vertus.
- tu
desiderium dominæ mihi mitius Urbis esse jubes, Mart. 12, 21 : tu
me rends plus supportable le regret de la Cité Souveraine.
- Virg. En.
3, 113; 438;
Ov.
A. A. 1, 148; Prop.
2,
5, 17;
Mart. 12, 18
.
4
- maîtresse (nom donné à
l'impératrice).
- Suet. Dom. 13;
id. Claud. 39.
5
- amie, maîtresse.
- Tib. 1, 1, 46;
3, 4, 74; Prop. 1, 4, 2.
- dŏmĭnædĭus
: c. domnædius.
- dominans
:
1
- dŏmĭnans, antis : - a
- part. prés. de dominor;
qui domine, qui règne. - b
- adj.
prédominant,
essentiel, propre.
- dominantia
nomina, Hor. : expressions propres (κύρια).
- est
animus dominantior ad vitam quam ... Lucr. 3 : l'esprit est plus
essentiel
à la vie que...
2
- dŏmĭnans, antis, m. : le maître. --- Tac. An. 14,
56; H. 4, 74.
- dŏmĭnantĕr,
adv. : en dominant. --- Drac.
Hex.
1, 331.
- dŏmĭnātĭo,
ōnis, f. [dominor] : pouvoir absolu, monarchie, souveraineté,
empire.
- Cic.
Phil. 3, 34; Verr. 5, 175; Rep. 1, 48 II [fig.]
Inv. 2, 164.
- dominator
:
1
- dŏmĭnātŏr,
ōris, m. : maître, souverain.
- rerum
dominator, Cic. Nat. 2, 4 : maître du monde.
2
- Dŏmĭnātŏr, ōris, m.
: nom d'un magistrat d'Afrique.
- C.-Th. 1, 12, 6.
- dŏmĭnātrix,
īcis, f. [dominator] : maîtresse, souveraine.
- propter
errorem atque inscientiam cæca ac temeraria dominatrix animi cupiditas
ad se explendam viribus corporis abutebatur, perniciosissimis
satellitibus, Cic. Inv. 1, 2 : à
cause des ténèbres de l'erreur et de l'ignorance, les passions
aveugles
et inconsidérées asservissaient l'âme, et abusaient, pour se
satisfaire, des forces du corps, leurs pernicieux satellites.
- dic
regi et dominatrici, Vulg. Jerem. 13, 18 : dis au roi et à la reine.
- dominatus
:
1
- dŏmĭnātus, a, um : part. passé de dominor;
qui a dominé, qui a régné
sur.
2
- dŏmĭnātŭs, ūs, m. (c. dominatio) : pouvoir absolu, monarchie,
souveraineté,
empire.
- Cic. Rep. 1,
43; Off. 2, 2; Nat. 2, 152; Tusc. 4, 1.
- dŏmĭnella, dŏmĭnellus : c.
domicell- --- Gloss.
- dŏmĭnĭcālis, e (c.
dominicus) : du Seigneur, de Dieu. --- Dig.
- dŏmĭnĭcārĭus,
a, um [dominicus]
:
du
dimanche, qui agit le dimanche. --- Aug. Ep. 36, 9, 21.
- dŏmĭnĭcātŭs,
ūs, m. : fonction du maître, intendance. --- Cassiod.
Var. 3, 25.
- dŏmĭnĭcum,
i, n. [dominicus] : - 1
- recueil des vers de Néron. ---
Suet. Vit. 11. - 2
- service divin du dimanche. ---
Cypr. Op. p. 203.
- dominicus
:
1
- dŏmĭnĭcus, a, um [dominus] :
a
- du maître, qui appartient au
maître. --- Afran. Com. 283; Varr R. 2, 10, 10; Col. 9 præf.
1.
b
- de l'empereur, qui appartient à
l'empereur. --- Cod. Just. 7, 38.
c
- du Seigneur,
de Dieu.
- dies dominicus ou
dominica, Tert. Coron. 3, Hier. Ep. 100, 17 : le jour
du Seigneur, le dimanche.
2
- Dŏmĭnĭcus, i, m. : - a
- surnom romain. --- Inscr. - b
- Dominique
(martyr africain). --- Eccl.
- dŏmĭnĭum,
ĭi, n. [dominus] : - 1
-
propriété,
droit de propriété. --- Ulp.
Dig. 19, 2; Vell. 2, 80, 4; Liv. 45, 14, 15.
- 2
- banquet solennel, festin.
--- Lucil. d. Non, 281, 25; Cic. Verr. 3, 9.
- plur.
dominia : dominations = maîtres, tyrans
[fig.].
- voluptates
doloresque, incertissima dominia inpotentissimaque, Sen. Vit.
4, 4
: les plaisirs et les douleurs, ces maîtres les plus capricieux,
les plus absolus, qu'il y ait au monde.
- dŏmĭno,
āre : vaincre, dompter, voir dominor.
--- Fort. 3, 14, 16; Tert. Nat. 2, 17.
- dŏmĭnor,
āri, ātus sum [dominus] : - intr. - 1
- être
maître, dominer, commander, régner en maître. - 2 - être
prédominant, jouer un rôle prépondérant.
- [sens
passif arch.]
être sous la domination. --- Poet. d. Cic. Off. 1, 139, cf. Nigid.
d. Prisc. p. 793; Iren. 3, 8, 1.
- unum addiderim, nusquam latius dominari mare, Tac. Agr. 10, 7 :
j'ajouterais volontiers une chose, c'est que nulle part la mer n'étend
aussi loin son empire. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 118, éd. Vuibert.
- dominari
in cives (dominari inter cives) : régner en maître sur ses concitoyens.
- in
adversarios dominari, Liv. 3, 53, 7 : tyranniser ses adversaires.
- dominari
in capite hominum, Cic. Quint. 30 : disposer de la vie des hommes.
- dominari in
capite alicujus,
Cic. Quinct. 94 : être maître de la vie de qqn.
- dominari in exercitu,
Liv. 8, 31, 7 : régner sur l'armée.
- mais deus
dominans in nobis, Cic. Tusc. 1, 74 : dieu qui règne en nous
(qui est notre maître).
-
dominari in judiciis, Cic. Cæcil. 24 : être le maître (faire
la loi) dans les tribunaux. --- cf. Verr. 1, 136.
-
si (senectus) usque ad
ultimum spiritum dominatur in suos, Cic. CM 38 : à condition
qu'elle commande aux siens jusqu'à son dernier jour.
- et
dominabitur a mari usque ad mare et a flumine usque ad terminos terræ,
Vulg. Ps. 72 : et il dominera d'une mer à l'autre, et du fleuve aux
extrémités
de la terre.
- avec
dat. - toti dominari mundo, Claud. in Ruf. 1,
143 : donner
des lois
au monde.
- avec
gén. - dominari omnium rerum,
Lact. Ira, 14, 3 : donner
des lois
au monde.
- Cleanthes,
Zenonis auditor, solem dominari et rerum potiri putat, Cic. Ac. 2 :
Cléanthe,
disciple de Zénon, pense que c'est le soleil qui est le maître absolu.
- dominari
: être prédominant, jouer un rôle prépondérant.
- ii inter quos dominantur, Cæs. BG.
2, 31, 6 : ceux parmi lesquels ils
ont l'hégémonie.
- usus dicendi in omni libera
civitate
dominatur, Cic. de Or. 2, 33 : la pratique de l'éloquence joue
un
rôle souverain dans toute cité libre. --- cf. BG. 3,
213.
- dŏmĭnŭla, æ, f. : dim de domina. --- M.-Aurel. d. Front. Ep.
5, 24.
- dŏmĭnŭlus,
i, m. : diminutif de dominus. --- Scævol. Dig.
32, 1, 41.
- dŏmĭnus,
i, m. [domus] :
- (Lebaigue
P. 394 et P.
395)
1
- maître [de maison],
possesseur, propriétaire.
-
nec domo dominus, sed domino domus
honestanda est, Cic. Off. 1, 139 : ce n'est pas la maison qui
doit
honorer le maître, c'est le maître qui doit honorer la
maison.
- aliquem dominum esse rerum suarum
vetare, Cic. Ac. 3, 11 : frapper qqn d'interdit.
2
- chef, souverain, arbitre,
maître [pr. et fig.].
- populi domini sunt legum, Cic. Rep.
1,
48 : les peuples sont les maîtres des lois.
-
dominus epuli, Cic. Vatin.
31 ; dominus convivii, Petr. 34, 5, ou
[abst] dominus, Varr. d. Non. 281,
21 : celui qui donne un festin, qui régale, amphitryon.
-
dominus : l'organisateur (de jeux). --- Plaut. As. 3; Cic.
Att. 2, 19, 3.
- liberatos
se per eum dicunt gravissimis dominis, terrore sempiterno ac nocturno
metu, Cic. Tusc. 1, 21 : (certains philosophes) disent qu'il les a
délivrés d'une erreur sans borne, et d'une frayeur sans
relâche, insupportables tyrans. --- Cic. de Or. 2, 17,
72; Ov. M. 1, 524; 13, 138.
- adj.
inicijam
dominas in mea jura manus ! Ov. Am. 2, 5, 30 : mes mains se lèveront
pour défendre mes droits ! --- cf. Stat. Th. 5,
578; Juv. 3, 33.
3
- Seigneur
[nom donné aux empereurs après Auguste et Tibère]. ---
Suet. Dom. 13.
4
- ami,
amant. --- Ov. Am. 3, 711.
5
- terme
de politesse qui répond au Monsieur des modernes.
--- Sen. Ep. 3, 1.
6
- le
Seigneur, Dieu. --- Oros. 6, 17 fin.; Vulg.
Johan. 13, 13 et sæp. ; Eccl.
- dŏmĭporta, æ, f. [(domus, porto] : [mot
forgé], celui qui porte sa maison
[en parl. du colimaçon]. --- Poet. d. Cic.
Div. 2, 133.
- dŏmĭsĕda, æ, f. [domus + sedeo]: celle qui garde la maison,
sédentaire. --- CIL 6, 11602.
- Dŏmĭtĭa
: voir
Domitius.
- Domitianus
:
1
- Dŏmĭtĭānus, i, m. : Domitien (empereur romain, fils de Vespasien
et frère de Titus). --- Suet. Dom.
- Domitiana
via, Stat. S. 4, præf; 4, 3 : la voie Domitienne [de Rome à
Literne].
- Domitianus
mensis : le mois d'octobre (mois de naissance de l'empereur Domitien).
- voir
hors site : Domitien.
2
- Dŏmĭtĭānus, a, um : de Domitius.
- Domitiani
milites, Cæs. BC. 1, 16 : les soldats de Domitius (général de
Pompée).
- Dŏmĭtĭus,
ĭi, m. : Domitius (nom d'un grand nombre de personnages
illustres).
- Domitius,
a, um : de Domitius.
- Domitia
via : voie Domitia (en Gaule).
- Domitia
lex : loi Domitia. --- Cic. Agr. 2, 18.
- Domitia, æ, f. : Domitia (nom de femme).
- Domitia
Lepida, Tac. An. 11, 37 sq : mère de Messaline et tante de Néron.
- Domitia
Calvilla : mère de Marc-Aurèle. --- Capitol.
- dŏmĭto,
āre [domo] : - tr. - dompter, soumettre.
- Virg.
G. 1, 285; Manil. 4, 234; Plin. 8, 8, 8, § 25.
-
domitare in pulvere currus, Virg. En. 7, 163 : maîtriser
des chars dans la poussière.
- dŏmĭtŏr,
ōris, m. [domo] :
1 - dompteur,
dresseur.
- Picus, equum domitor, Virg. En. 7, 189 : Picus,
le dresseur de chevaux.
- Cic. Off. 1,
26, 90; Virg. En. 7, 651; Inscr. Orell. 4179.
2 - vainqueur,
celui qui triomphe de.
- Cic. Mil. 13; Tac. H. 2, 76; Cic. Rep. 1,
3; Liv. 21,
43; Hor. Ep. 1, 2, 19; Virg. En. 5,
799; Sen. Med.
2; Plin. Pan. 55, 9; Sen. Agam. 75.
- dŏmĭtrix,
īcis, f. : celle qui dompte (au pr. et au fig).
- Virg.
G. 3, 44; Inscr. Orell. 1447; Plin. 36, 16, 25, § 127.
- clava
domitrix ferarum, Ov. H. 9, 117 : massue qui dompte les bêtes féroces.
- dŏmĭtūra, æ, f. [domo] : action de dompter, de dresser (les
animaux).
- Col.
6, 2, 1; Plin. 8, 45, 70, § 179.
- domitus
:
1
- dŏmĭtus, a, um : part. passé de domo; dompté.
- prelo
domitam Caleno tu bibes uvam, Hor. O. 1, 20, 9 : tu bois le jus de la
grappe
domptée par le pressoir de Calénum.
2
- dŏmĭtŭs, ūs, m. (c. domitura) : action de dompter, de
dresser (les
animaux).
--- Cic.
Nat. 2, 151.
- domna, æ, f. : sync. p. domina. ---
Fort. 8, 18.
- domnædĭus,
ĭi, m. [dominus + ædes] : maître d'une maison. ---
Aug. Psalm. 38, 21 ; Gloss.
- sync.
pour dominædius.
- Domnĭca, æ, f. : nom de femme. --- CIL 5, 6253.
- domnĭcus,
a, um, sync. p. dominicus. --- CIL 6, 8635.
- domnĭfunda
(domnĭprædĭa), æ, f. : maîtresse d'un fonds
de terre, d'une ferme. --- CIL 6, 21611 ; 14,
3482.
- Domnĭnus,
i, m : surnom et nom d'homme. --- Inscr.
- Domnŏtŏnus
: voir Dumnotonus.
- domnŭla, æ, f. [dominula] : petite femme, épouse. ---
M.-Aur. d. Front. ep. ad. M. Cæs. 5, 24.
- domnus,
sync. : c. dominus. --- Aug. Serm. 111 extr.
- dŏmo,
āre, dŏmŭi, dŏmĭtum : - tr. -
- arch.
dŏmāvi, Porphyr.
Hor. S. 2, 6, 12; domata,
Petr.
74, 14.
- gr. δαμνάω-ῶ ou
δαμάζω -- sanscr. dam-
-- angl. tame.
1
- dompter, réduire, dresser,
apprivoiser.
-
feras beluas domare et
condofacere, Cic. Nat. 2, 161 : dompter et dresser des bêtes sauvages.
- Cic. Rep. 2, 40;
id.
Off. 2, 4, 14; Plaut.
Truc. 2, 2, 64;
Sall. J. 75, 4;
Virg.
G. 3, 164;
Plin.
8, 25;
Col.
6, 22, 1.
2 - vaincre,
soumettre, réduire, subjuguer.
- impetus fluminum domare, Plin. 36, 1, 1, § 1 : contenir
l'impétuosité
des fleuves.
-
domare terram rastris, Virg. En. 9, 608 : dompter le sol avec la
charrue.
-
domitas habere libidines, Cic. de Or. 1, 194 : tenir les
passions sous le joug.
- virtus omnia domuerat,
Sall. C. 7, 5 : leur bravoure était venue à bout de tout.
- Tibul. 1, 5, 6; Hor. O. 2, 2,
9; id. Ep. 2, 1, 12; Plin. 37, 10, 54, § 144.
- dŏmu
(= domo) : abl. sing. de domus.
- domui
:
1
- dŏmŭi : dat. sing. de domus.
2
- dŏmŭi : parf. de domo.
- dŏmŭis,
gén. : voir domus.
- dŏmŭĭtĭo,
ōnis, f. [domum, itio,
cf. Cic. Div. 1, 68] : retour à la maison. --- Pac.,
Acc. d. Her.
3, 34; 4, 43, cf. Non. 96, 2.
- dŏmuncŭla
(dŏmuscŭla), æ, f. [domus] : - 1
- petite maison, maisonnette. --- Vitr.
6, 10.
- 2
- cabine
(de navire). --- Gloss.
- dŏmŭs,
ūs (i), f. :
- locatif
domui dans beaucoup
des meill. mss de Cic.; ex. Off. 3, 99 ; Tusc. 1, 51 et qqf. domo; gén.
domuis Varr. d. Non
491, 22; Nigid. d. Gell. 4, 16, 1; dat. domui et qqf domo; abl.
ordin domo, mais domu Cic. Verr. 5, 128 ; Phil.
2, 45; acc. plur. domus
et [plus souvt] domos;
gén. domuum et domorum [qqf. domūm Arn. 3, 41].
- la
déclinaison
1 - maison,
demeure, logis,
habitation.
- locatif domi, Cic. Fin. 5, 42 : à
la maison.
- (parvi)
animadvertunt ea quæ domi fiunt, curiosius, Cic. Fin. 5, 42 : les
enfants remarquent avec quelque intérêt ce qui se passee à la maison. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 79; éd. Vuibert.
- domi nostræ,
Cic. Verr. 2, 5 : chez nous.
- alienæ
domi, Cic. Tusc. 1, 51 : chez un
autre.
- domi Cæsaris, Cic. Att. 1, 12, 3
: dans la maison de César.
- parvi
enim sunt foris arma, nisi est consilium domi, Cic. Off. 1, 76 : les
armes sont d'un faible poids au dehors, si la sagesse ne règne pas au
dedans.. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 11; éd. Vuibert.
-
omnes ilico me suspicentur, credo, habere aurum domi, Plaut. Aul. 109 :
tout le monde, aussitôt, je le sais bien, me soupçonnera d'avoir de
l'or chez moi. --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- domum Pomponii venire, Cic.
Off. 3, 112 : aller chez Pomponius.
- in domum Læcæ venire, Cic. Cat.
1, 18 : aller dans la maison de Léca.
- domos
suas invitant, Sall.. J. 66, 3 : ils invitent chez
eux.
- domo, Cic. Or. 89 : de sa
maison, de chez soi.
- domo exire, Cic. Rep. 1, 12 : sortir
de chez lui.
- in domo sua
: dans sa maison.
- in
domo sua facere mysteria dicebatur, Nep. Alc. 3, 6 : dans sa propre
maison, disait-on, il célébrait les mystères. --- cf. Lys. 3,
5; Quint. 5, 10, 16.
- locatif qqf.
domo = domi ou domui.
- domo
sibi quærendum remedium existimavit ad eam moram quæ nuptiis
adferebatur, Cic. Clu. 27 : il crut devoir chercher dans sa
maison
de quoi parer à l’obstacle qu’on opposait à
son mariage. (trad. P. Boyancé, 1953, CUF).
- domo
se tenuit, Nep. Epam. 10, 3 : il se tint enfermé chez lui. ---
cf. Suet. Cæs. 20; Apul. Apol. 89, 2.
- qqf dat.
domo = domui.
- preces
precor
uti sies volens propitius mihi domo familiæque meæ liberisque meis,
Cato, Agr. 139 : je te présente mes supplications afin que tu
m'accordes ta protection pour moi, pour mes enfants, pour ma maison et
mes gens.
- ornanda est
dignitas domo, Cic. Off. 1, 139 : la dignité doit
être rehaussée par la maison.
- domus
cornea, Phædr. : la maison d'écaille (d'une tortue).
- domus
avium, Virg. : nid des oiseaux.
- domus
pecorum, Stat. : étable.
- fig.
domi
habere : avoir en abondance.
- fig. domi
esse : surabonder.
- id
quidem domi est, Cic. Att. 10, 14, 2 : ce n'est pas
cela qui
manque (on n'est pas en peine de cela).
- domi
habet fallacias, Plaut. Mil. 191 : il a des ruses à foison.
- domi
habuit unde disceret, Ter. Ad. 413 : il a eu sous
la main
un maître (il a été à bonne école).
- domi
parta dignatio, Tac. An. 13, 42 :
considération acquise personnellement.
- ambiguæ domi res, Tac. H. 2,
7 : situation précaire de leur fortune. --- cf. An. 3, 70 ;
4, 6.
2 -
édifice [de toute espèce].
- domūs
inextricabilis error, Virg. En. 6, 27 : les inextricables détours du
labyrinthe.
- domus
marmorea,
Tib. 3, 2, 22 : sépulcre de marbre.
3
- patrie, pays.
-
domi, Cæs. BG. 1, 18, 5, etc. : dans
son pays.
- domi
non solum, sed etiam Romæ, Liv. : non seulement dans son pays, mais
encore
à Rome.
- domo
emigrare, Cæs. BG. 1, 31, 14 : quitter son pays.
-
domum revertuntur, Cæs. BG. 1, 54, 1 : ils rentrent dans leur
pays,
dans leurs foyers.
- domi
bellique : au-dedans et au-dehors; en temps de paix et en temps de
guerre.
- domi
militiæque : au-dedans et au-dehors; en temps de paix et en temps de
guerre.
4 - famille,
maison.
- domus
te nostra tota salutat, Cic.
Att. 4, 12 : toute ma famille te salue.
- domus
Assaraci, Virg. En. 1,
284 : les descendants d'Assaracus, les Romains.
5
- école philosophique, secte.
- domus
Socratica, Hor. : la secte de Socrate.
- dŏmuscŭla, æ, f. : c. domuncula. --- Apul. M. 4,
26.
- dŏmūsĭo,
ōnis, f.
[domus, usio] : usage de la maison. --- Petr. 46, 7.
- dŏmūtĭo,
ōnis, f. ( = domuitio) : retour chez soi.
- dōnābilis,
e
[dono] : dont on peut faire cadeau (présent). ---
Plaut. Rud. 654 ; Ambr. Serm. 59.
- donabilis
infortunio, Plaut. : qui mérite qu'on le livre au malheur.
- Donacŏessa, æ, f. : montagne de Phthiotide. --- Plin. 4, 29.
- dōnāmĕn,
ĭnis, n.
[dono] : présent, don. --- Aldh. Carm. 5, 110.
- dōnārĭa,
ōrum, n. plur. [donum] :
- sing.
donarium Apul. M.
9, 10.
1 - endroit du temple où l'on
déposait les offrandes, trésor. --- Luc. 9, 516.
2 - temple, sanctuaire, autel.
--- Virg. G. 3, 533. Ov. F, 3, 335; Serv.; Ov. Am. 2, 13, 13.
3 - don pieux, offrande
votive, ex-voto. --- Arn. 7, 9; Liv. 42, 28; Gell. 2, 10,
3; Aur. Vict. Cæs. 35; Vulg. Exod. 36, 3.
- Donatianus
:
1 - Dōnātĭānus, i, m. : Donatianus. - a
- surnom romain. --- Inscr. - b
- nom d'un grammairien
de la décadence. --- Gram. 6.
2 - Dōnātĭānus, a, um [Donatus]
: de Donat.
- Donatiana
pars,
Hier. Ill. 110 : secte de Donat.
- Donatiani,
ōrum, m. : les partisans de
Donat, les Donatiens. --- Hier. Ill. 110.
- dōnātĭcus,
a, um [dono] : donné [c. récompense
militaire ou aux vainqueurs des jeux]. --- Cato d.
Fest. 201, 28; P. Fest.
69, 5.
- dōnātĭo,
ōnis, f. : - 1
- action
de donner, don. --- Cic. Phil. 4, 9; Opt. 19. - 2
- donation.
--- Cod. Just. 5, 3.
- Dōnātista, æ, m. : voir donatus.
---
Aug. Præd. 1, 69.
- dōnātĭuncŭla, æ, f. [donatio] : petit présent. --- Not.-Tir.
41, 91.
- dōnātīvum,
i, n. [dono] : largesse (faite par l'empereur ou par un prince
aux soldats).
--- Tac. H. 1, 18; Suet. Ner. 7 ; etc.
- dōnātŏr,
ōris, m.
[dono] : celui qui donne, donateur. --- Sen. Phæd.
1226. --- Ulp. Dig. 39, 5, 18.
- dōnātrix,
īcis, f. : celle qui donne, donatrice. --- Cod.
Justin. 8, 54, 20.
- donatus
:
1
- dōnātus, a, um : part. passé de dono.
- a - donné. - b
- gratifié. - c -
pardonné.
2
- Dōnātus, i, m. : Donat.
-
Ælius Donatus, Donat [célèbre
grammairien latin, précepteur de St Jérôme,
commentateur de Térence; iv s. ap. J.-C.]
- Ti.
Claudius Donatus [autre grammairien, vers 400 ap. J.-C., commentateur
de Virgile]
- hérétique
africain combattu par St Augustin. --- Aug. Hær. 69.
- Dōnātista, æ, m. : Donatiste (partisan de l'hérétique Donat,
qui estimait
que la validité des sacrements était lié au caractère moral du ministre
du culte). --- Aug. Præd.
1, 69.
- voir
hors site : Baptême
hérétique.
- dōnax,
ăcis, f. : - 1
- sorte
de roseau, roseau de Chypre. --- Plin. 16, 165.
- 2 - sorte de coquillage. --- Plin.
32. 151.
- gr. δόναξ, ακος.
- dōnĕc
(arch. dōnĭcum, dōnĭque,
dōnĕque), conj. de sub. :
- avec un corrélatif qqfois : usque, usque adeo, usque
eo, eo usque, in tantum.
1 - avec
l'ind. :
jusqu'au moment où,
jusqu'à ce que, jusqu'à ce qu'enfin.
- ibo
odorans usque donec persecutus volpem ero vestigiis, Plaut. Mil. 269 :
j'irai flairant comme un chien de chasse, jusqu'à ce que j'aie
saisi la trace du renard.
- in
tantum deprimere, donec altitudinis mensuram datam ceperit, Col. 3, 13,
9 : creuser jusqu'à ce que l'on soit parvenu au point de
profondeur déterminé.
- tranquillam
vitam degit donec vicinum Fabium nactus est : il mena une vie
tranquille
jusqu'au jour où il eut Fabius pour voisin.
- exanimis,
aliquandiu jacuit donec lecticæ impositum tres servuli domum
rettulerunt,
Suet. Cæs. 82 : quand il fut mort, il resta quelque temps jusqu'au
moment
où trois jeunes esclaves le posèrent sur une civière et le ramenèrent
chez lui.
- usque
eo timui.., donec ad rejiciundos judices venimus, Cic. Verr. 1, 17
: j'ai
craint... jusqu'au moment où nous en sommes venus à récuser les juges.
- donec
ipse quoque longinquo morbo est implicitus, Liv. 1, 31, 5 : jusqu'au
jour où lui-même aussi fut touché par la longue
maladie.
- haud
desinam, donec perfecero hoc, Ter. Ph. 419 : je n'aurai de cesse que je
ne vienne à bout de cette affaire --- (trad. Marouzeau).
- de
comitiis, donec rediit Marcellus, silentium fuit, Liv. 23, 31, 9
: on ne parla pas des comices jusqu'au retour de Marcellus.
- usque
mantant donicum parietes ruont, Plaut. Most. 116 : ils attendent que
les
murs
tombent en ruine.
- tamdiu
dimicaverunt, donec Aruntem, filium regis, Brutus occidit, Flor. : ils
combattirent jusqu'au moment où Brutus tua Aruns, fils du roi
Augustus.
- neque
finis huic crudelitati
fiebat, donec populus... senatum coegit ut... Cic. Verr. 4, 87
: et ce
supplice cruel continuait, quand enfin le peuple força le
sénat à... --- cf. Plaut. Amp. 598 ; Liv. 45, 7, 4 ;
Tac. An.
6, 17 ; etc.
- legiones
diutius sine consulari fuere, donec... A.
Vitellius aderat, Tac. H. 1, 9 : les légions restèrent
assez longtemps sans consulaire; mais enfin A. Vitellius était
là...
- sans verbe
usque
illud visum est Pamphilo ne utiquam grave donec jam in ipsis nuptiis,
Ter. Hec. 125 : cela ne parut pas du tout sérieux à
Pamphile jusqu'au moment même du mariage.
2 - avec
l'ind. : aussi longtemps que, tant que.
- donec
eris felix, multos numerabis amicos, Ov. Tr. 1, 9, 5 : tant que tu
seras chanceux,
tu compteras beaucoup d'amis.
- donec
eram sospes, tituli tangebar amore, Ov. Tr. 1, 1, 54 : tant que
j'étais heureux, j'étais avide d'un titre.
- donec
gratus eram tibi, Hor. O. 3, 9, 1 : tant que je t'ai plu.
3 - avec le
subj. :
a
- subjonctif
de l'intention ou de l'éventualité - α
- jusqu'à ce que, jusqu'au moment où. - β - aussi longtemps
que, tant que.
- mansere
infensi ac minitantes donec magistratu abirent, Tac. An. 5, 11 : ils
continuèrent de se haïr et de se menacer jusqu'à la
fin de leur magistrature.
- urbe
tamen in decem annos prohibita est, donec minor filius lubricum
juventæ exiret, Tac. An. 6, 49 : elle n'en fut pas moins bannie de
Rome pour dix ans, en attendant que le second de ses fils eût
passé l'âge des écueils de la jeunesse.
- pugnatum
longo agmine et incerto Marte, donec prœlium nox dirimeret, Tac. H. 4,
35 : on combattit sur une longue colonne et avec un succès
douteux, jusqu'à ce que la nuit mît fin au combat.
- ne
quis militis, donec in castris esset, bona possideret, Liv. 2, 24, 6
: qu'on ne saisît pas les biens d'un soldat, tant qu'il
serait à l'armée.
b
- nuance
consécutive restrictive jusqu'à ce
que pourtant enfin.
- (elephanti)
trepidationis aliquantum edebant, donec
quietem ipse timor fecisset, Liv, 21, 28, 10 : (les
éléphants) montraient une assez grande agitation, le
temps que la crainte même les eût apaisés.
- temporibus
Augusti dicendis non defuere decora ingenia, donec ...
deterrerentur, Tac. An. 1, 1 : pour raconter le siècle
d'Auguste
il ne manqua pas de beaux génies jusqu'à ce que pourtant
ils fussent détournés... (mais enfin ils furent
détournés...)
c
- de
sorte que à la fin.
- centurionem
Sisennam variis
artibus aggressus est, donec Sisenna vim metuens aufugeret, Tac. H. 2,
8 : il entreprit le centurion Sisenna par mille manœuvres,
tant
qu'à la fin Sisenna, redoutant un acte de violence, s'enfuit. ---
cf. 1, 79; An. 1, 32, etc.
d
- qqf
nuance participiale, comme dum.
- (elephanti)
nihil sane trepidabant donec continenti velut ponte agerentur, Liv 21,
28, 10 : (les éléphants) ne tremblaient pas du tout en
passant sur cette espèce de pont continu.
e
- dans
Tacite, donec + subj.
marque le terme d'une situation
en train de se dérouler.
- arma
ad tribunos suos deferebant,
donec motum a Vespasiano bellum crebresceret, H. 2, 67 : ils
rendaient
leurs armes à leurs tribuns, mais enfin se répandit le
bruit que Vespasien avait commencé les hostilités. --- cf.
3, 10, etc.
- dōnĕque
: c. donique [qqs mss].
- Dongŏnes,
um, m. : peuple d'Espagne. --- CIL 3, Dipl. 30.
- dōnĭcum,
conj. (anc. forme pour donec). --- Plaut. Cap. 339;
Ps, 1168; Cato, Agr. 146, 2; Nep. Ham, 1, 4.
- donifĕr,
ĕra, ĕrum : libéral.
- dōnĭfĭco,
āre
[donum et facio] : - intr. - faire des dons. --- Hyg. Fab.
112.
-
(Lebaigue
P. 396)
- dōnĭque,
conj. : c. donec.
--- Lucr. 2, 1116; 5, 708; 723.
- Donnus,
i, m. : chef gaulois des Alpes Cottiennes. --- Ov. P. 4, 7, 29.
- dōno,
āre, āvi, ātum [donum] : - tr. -
1
- faire don, donner.
-
alicui immortalitatem donare, Cic. Pis. 7 : donner
l'immortalité à qqn.
-
Pætus,
ut antea ad te scripsi, omnis libros quos frater suus reliquisset mihi
donavit, Cic. Att. 2, 26 : je t'ai déjà écrit que Pétus m'a fait don de
tous les livres que lui a laissés son frère.
- avec inf. divinare
mihi
donat Apollo, Hor S. 2, 5, 60 : Apollon m'accorde le don de
prophétie. --- cf. Virg. En. 5, 262.
- quem
fari donavit, Enn. : (Anchise) à qui (Vénus) donna la science de
l'avenir.
- nostro
donate labori... ut + subj. : accordez à mes efforts de... ---
Sil. 12, 390.
2
- sacrifier, abandonner.
- donare
amicitias reipublicæ, Cic.
Fam. 5, 5, 2 : faire le sacrifice de ses inimitiés à la
république.
- donare
iram patriæ, Sil. 15, 603 : sacrifier son ressentiment à la patrie.
3
- tenir quitte de, faire remise de,
pardonner.
- donare
alicui æs alienum : faire remise à qqn de sa dette.
- mercedes
habitationum annuas conductoribus donavit,
Cæs. BC. 3, 21, 1 : il fit remise aux fermiers d'une année
de fermage.
- donare
causam alicui, Just. 32, 2, 4 : donner
gain
de cause à qqn [le dispenser de plaider sa cause].
-
donare
legem, Petr.
Sat. 18, 6 [poét.] : renoncer à poursuivre en
justice.
-
donare negotium, Suet. Calig. 40 : ne pas suivre une affaire,
laisser tomber un
procès.
- culpa
precibus donatur suorum, Ov. Pont. 2, 7, 51 : on lui pardonne sa faute
grâce aux prières des siens.
- noxæ
damnatus donatur populo Romano, Liv. 8, 35 : condamné pour son crime,
il doit
son pardon au peuple romain. ---
Just. 32, 2, 5; id. 38, 6; Flor. 3, 5, 10.
4
- gratifier de, faire des présents
à, récompenser.
- aliquid
alicui donare : gratifier qqn de qqch.
- donare
aliquem civitate, Cic. Arch. 5 : accorder le
droit de cité à qqn. --- cf. Verr. 3, 185; Cæs. BG.
1, 47, 4.
- quid
te donem ? Ter. *Hec. 849 : que pourrais-je te
donner ? --- cf. Εnn. An. 19 et Mus. Belge, 33, p. 219 fin
- donare
meritos in prœliis, Sall. J. 54, 1 : récompenser les soldats
qui se sont bien battus.
- Donŏessa, æ, f. : c. Donusa. --- Sen. Troad. 843.
- Donūca, æ, m. : montagne de Thrace. --- Liv. 40,
58.
- dōnum,
i, n. : - 1 - cadeau,
don, présent.
- 2 - offrande (aux
dieux).
- ultima
(suprema) dona : les derniers devoirs, les funérailles. ---
Ov. H. 7, 192; Val. Fl. 2, 471; Sen. Hippol. 1273.
- aliquid
dono donare : donner qqch à titre de présent, donner qqch comme cadeau.
- Patres
Mucio virtutis causa trans Tiberim agrum dono dedere, Liv. 2, 13, 5 :
les
sénateurs,
en raison de l'héroïsme de Mucius, lui donnèrent, au-delà du Tibre,
des terres.
- aliquid
dono accipere : recevoir qqch comme cadeau.
- ea
dona, quæ illic Amphitruoni sunt data, abstulimus, Plaut.
Amp.
138 : ces récompenses décernées à
Amphitryon, nous les avons dérobées. --- Cic. Clu. 9
fin.; id. Tusc. 5, 7, 20; id. Læl. 15, 55 et sæp.; Cic. Clu. 24, 66;
id. Arch. 8, 18.
- Apollinis
donum, Liv. 5, 23, 8 : don fait à
Apollon. --- cf. Liv. 41, 20, 5; Cic. Rep. 2, 44 ;
Virg. En. 6, 225; Liv. 2, 23; 5, 25; Virg. En. 3, 439 et sæp.
- Dŏnūsa, æ, f. : Donuse (petite
île de la mer Egée, [auj. Stenosa). ---
Virg. En. 3,
125; Plin. 4, 69.
- gr. Δονοῦσα.
- Dor,
f. ind. : ville de Palestine, au pied du mont Carmel. ---
Bibl.
- Dora, æ, f. : fontaine d'Arabie. --- Plin. 6,
151.
- dorcădĭŏn, ĭi, n.
: serpentaire. --- Apul. Herb. 14.
- gr. δορκάδιον.
- dorcăs,
ădis, f. : biche. --- Mart. 10, 65, 13; fig.
Lucr. 4, 1161.
- gr. δορκάς,
άδος.
- Dorceūs,
ĕi (ĕos), m. : Dorcée
(nom de l'un des chiens
d'Actéon). ---
Ov. M. 3, 210.
- gr. Δορκεύς : chasseur de chevreuil (δόρκος).
- dorcĭdĭŏn,
ĭi, n. : pouliot [herbe] (al. dorcadion).
--- Apul. Herb. 62.
- Dorcĭum, ĭi, f. : Dorcium (nom d'une
esclave).
--- Ter. Phorm. 152.
- dorcus,
i, m. : chevreuil. --- Edict.
Diocl. 4, 45 ; 8, 21.
- gr. δόρκος.
- Dōres,
um, m. : les Doriens. ---
Cic. Rep. 2, 8.
- gr. Δωριεῖς.
- Dōri, orum, m. : les
Doriens. --- Isid.
- Dōrĭcus,
a, um :
- 1 - dorien. ---
Plin. 6, 7. - 2 - = grec. --- Virg.
En. 2, 27.
- gr. Δωρικός.
- Dorici,
Gell. 2, 26, 10 : ceux qui parlent le dialecte dorique.
- Doricum
genus, Vitr. 4, 6 : ordre ou style dorique.
- Dōrĭus,
a, um : dorien, dorique; grec.
- gr. Δώριος.
- Dōrĭenses, ĭum, m. : les Doriens.
- Dōri,
ōrum, m. : c. Dores. --- Isid.
- Dōrĭăs,
ădis, f. :
Dorias (personnage de l'Eunuque de Térence).
- Dōrĭcē
: à la manière des Doriens.
- Dorice
loqui, Suet. Tib. 56 : se servir du dialecte dorien.
- Doricetēs, æ, m. : Doricète (roi de Thrace). ---
Just. 16, 1.
- Dōrĭcus : voir Dores.
- Dōrĭenses
: voir Dores.
- Dŏrĭlæi
: voir Dorylæi.
- Dorĭo,
ōnis, m. : Dorion (personnage du Phormion de Térence).
- Dōrĭŏn,
ĭi, n. : - 1 - ville de Messénie.
--- Luc. 6, 353. - 1 - nom de villes en Achaïe,
en Cilicie et Ionie. --- Plin. 4, 15; 5, 92; 5, 117.
- gr. Δώριον.
- Dōrippa, æ, f. : Dorippe (nom d'une femme dans Plaut. Merc.).
- gr. Δωρίππη.
- doris
:
1
- dōris,
ĭdis, f. : buglose [plante]. --- Plin. 22,
50.
- gr. δῶρις.
2
- Dōrĭs,
ĭdis, f. :
- gr. Δωρίς, ίδος.
a
- femme
de Nérée, mère des Néréides. --- Ov. M. 2,11 ; 269.
b
- =
la mer. --- Virg. B. 10, 5.
c
- femme
de Denys le Tyran. --- Cic. Tusc. 5, 59.
d
- nom
de courtisane. --- Juv. 3, 94
e
- la
Doride. - α
- contrée
de la Grèce, près de l'Etolie. --- Plin. 4, 28.
- β
- contrée
de l'Asie Mineure. --- Plin. 5, 103.
- gr. Δωρίς (s.-ent. γῆ).
3
- Dorĭs,
ĭdis, adj. fém. : - a
- Dorienne,
Grecque. --- Suet. Tib. 56.
- b
- de
Sicile [où il y avait des colonies doriennes]. --- Sen.
Herc. fur. 81.
- Dōrisci,
ōrum, m. : peuple d'Asie [à l'E. de la Parthie]. ---
Plin. 6, 23.
- doriscos
:
1
- dōriscos
versus, le vers suivant. --- Diom. 482, 2.
2
- Dŏriscŏs,
i, f. et Dŏriscŏn
(Dŏriscum), i, n.
: place forte de la Thrace. --- Liv. 31,
15; Plin.
4, 43.
- gr. Δορίσκος.
- Dorisdorsigi,
ōrum, m. : peuple d'Asie. --- Plin. 6, 94.
- Dōrĭus
: voir Dores. ---
Hor. Epŏ. 9, 6; Plin. 7, 204.
- Dorixanĭum,
ĭi, n., voir Doroxanium.
- dormībo
: voir dormio.
- dormĭo,
īre, dormīvi (dormĭi), dormītum : - intr. - 1
- passer (le temps) à dormir, dormir. - 2 - fig.
dormir, être désœuvré,
ne rien faire, être insouciant.
- fut.
arch. dormibo Plaut.
Trin. 726; Cato, Agr. 5, 5.
- passif pers.
nox est perpetua una dormienda, Catul. 5, 6 : il nous faut dormir une seule et même nuit éternelle. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 248; éd. Peeters France.
- tota
mihi dormitur hiems, Mart. 13, 59 : je dors tout l'hiver.
- passif impers. minimum dormitur, Juv. 6,
269 : on dort très peu.
- dormire
in utramvis aurem, Ter. Heut. 343 : dormir sur ses deux oreilles.
--- Plaut. Ps. 1, 1, 122; Plin. Ep. 4, 29.
-
non omnibus dormio Cic. Fam. 7, 24, 1, je ne dors
pas pour tout le monde [je sais voir quand je veux].
-
ire dormitum,
Plaut. Aul. 301 : aller se coucher.
- altum
dormire : dormir profondément.
- non
omnibus dormio, Cic. Fam. 7, 24, 1 : je ne dors pas pour tout le monde
(= je vois clair quand je veux).
- dormire
cum aliquo, Juv. 6, 34 : coucher avec qqn (avoir des relations
sexuelles
avec qqn). --- Juv. 6, 34; 376; Ov. H. 19,
57; Vulg. Gen. 19, 32 et sæpe.
- fig. dormientibus beneficia
deferuntur, Cic. Verr. 5, 180 : les faveurs viennent les
chercher pendant
qu'ils dorment.
- eas
excita, si dormiunt, Cic. Tusc. 3, 36 : réveille-les [les
vertus], si elles dorment.
- uxorem
duxit ... et inde filiam suscepit jam unam, dum tu dormis, Ter. Ph.
1007 : il a pris femme... et il a en a eu une fille, pendant que tu
dormais. --- Cæl. ap. Cic. Fam. 8,
17; Vulg. 1 Cor. 11, 30.
- dormisco,
ĕre : - intr. - s'endormir. --- Prisc. 8,
72.
- dormītantĕr, adv. [dormito] :
en sommeillant, avec négligence.
- nec dormitanter eam nec inamœne tractavit : il
n’a pas traité ce sujet avec négligence ni désagréablement (= il a
traité ce sujet avec diligence et dans un style agréable). ---
Erasm. Cic. 1798.
- Dormitantĭus,
ĭi, m. [dormito]
:
le Dormeur (surnom). --- Hier. Ep. 109, 1.
- dormītātĭo,
ōnis, f. [dormito] : sommeil, envie de dormir. ---
Vulg. Psalm. 131, 4.
- dormītātŏr,
ōris, m. [dormito]
: voleur
de nuit (qui dort le jour). --- Plaut. Trin. 862; 984.
- dormītĭo,
ōnis, f. [dormio] :
1 - faculté
de dormir, sommeil.
- dormitio somni, Hier. Ep. 108, 15 : sommeil.
2 -
le sommeil
éternel, la mort.
- Tert. Patient. 9; Vulg. 2, Macc. 12, 45; Inscr. Orell. 4461.
- dormīto,
āre, āvi : - intr. -
1
- avoir
envie de dormir, commencer à dormir, s’endormir.
- Plaut.
Am. 2, 2, 175; id. Trin. 1, 2, 133; Cic. Att. 2, 16; id. Div. 1, 28,
59; Hor. A. P. 105.
- dormitans
lucerna, Ov. H. 19, 195 : lampe en train
de s'éteindre.
2
- être inactif, somnoler.
- dormitans sapientia, Cic. de Or. 2, 33, 144 :
sagesse assoupie.
- quandoque bonus dormitat Homerus, Hor. A. P. 359
: quand le bon Homère quelquefois somnole.
- dormītŏr,
ōris, m. [dormio] : dormeur, celui qui aime dormir. --- Mart.
10, 4, 4.
- dormītōrĭus,
a, um [dormitor] : relatif au sommeil.
- dormitorium cubiculum, Plin. Ep. 5, 6, 21 : chambre
à coucher.
- dormītōrĭum,
Plin. 30, 51 : chambre à coucher.
- Dorochortŏrum,
n. : voir Durocortorum. --- Consent.
- doron
:
1
- dōrŏn, dōri, n. : - a
- (c. donum) don. --- Plin.
35, 171. - b
- paume de la main (employée comme mesure). ---
Plin. 35, 171.
- gr. δῶρον.
2
- Dōrŏn (Dōrum), n. : Doron (ville de
Phénicie). --- ---
Plin. 5, 75.
- Dorostŏrum,
i, n. : ville de la Mésie inférieure. ---
Anton.
- Dōrŏthĕus,
i, m. : Dorothée [peintre célèbre]. ---
Plin. 35, 91.
- Dŏroxănĭum,
ĭi, n. : fleuve de l'Inde qui roulait des sables d'or. --- Prop.
4, 5, 21.
- Dorsennus,
i, m. : c. Dossenus.
- Dorso,
ōnis, m. : Dorso (surnom romain, dans la
famille Fabia).
--- Liv. 5, 46, 2.
- dorsŭālis,
e [dorsum] : du dos, qui est sur le dos, dorsal. ---
Apul. M. 11, 20; Amm. 22, 15, 18.
- dorsŭālĭa,
ium, n. : housses, couvertures d'animaux. ---
Trebel. Gall. 8, 2.
- dorsum,
i, n. :
- forme dorsus masc. Plaut. Mil. 397;
peut-être Cæs. BG. 7, 44, 3; abl. dorsu Itala Ezech. 40, 18, cf.
Prisc. 5. 43.
1 - dos
de l'homme et des animaux. --- Plaut.
Epid. 93, etc.; Virg. G. 3,116; Hor. S. 1, 9,21; Curt., Liv., Plin.
2
- croupe, arête, flanc (d’une
montagne...). ---
Cæs. BG. 7, 44, 3; Liv. 1, 3, 3; 41, 18, 9.
- in dorso urbis, Liv. 1, 3, 4 : sur une colline de
la ville.
- per Appennini dorsum, Suet. Cæs. 44 : en
franchissant la crête des Apennins.
- dorsum prærupti nemoris, Hor.
S. 2, 6, 91 : flanc boisé d'une colline.
- speluncæ dorso insurgens,
Virg. En. 8, 234 : surplombant le rocher convrant la caverne.
-
dorsum viæ, Stat. S. 4, 3, 44 : dos d'âne.
- duplex (dentalium)
dorsum, Virg. G. 1, 17 : les deux pointes saillantes du soc de
la charrue.
- dorsŭōsus,
a, um [dorsum] : qui élève son dos (en parl. de l'écureuil). ---
Amm. 22, 8, 46.
- dorsus,
i, m. : c. dorsum.
- Dortĭgŏn
(Dortĭgum), i, n.
: ville de Mésie supérieure. --- Procop.
Ædif. 4, 6.
- dōrum
: c. doron.
- Dorus
:
1
- Dōrus, i, m. : Dorus (fils d'Hellen, qui donne son nom à la
Doride)
--- Vitr. 4, 1.
2
- Dōrus, a, um : Dorien. ---
Isid.
- dorx,
dorcis, acc. plur. dorcas, m. : chevreuil. --- Grat.
200.
- gr. δόρξ, δορκός.
- Dŏry̆clās, æ, m. : nom d'homme. --- Ov. Stat., Sil.
- Dŏry̆clus,
i, m. : nom d'homme. --- Virg. En. 5, 620.
- gr. Δόρυκλος.
- dŏrycnĭŏn,
ĭi, n. : une plante vénéneuse. --- Plin. 21, 179.
- gr. δορύκνιον.
- Dorylæum,
i, n. : Dorylée (ville de Phrygie). --- Cic. Flac. 39.
- gr. Δορύλαιον.
- Dorylenses, ĭum, m. : les habitants de
Dorylée. --- Cic. Flacc. 39.
- Dorylæi,
ōrum, m. : les habitants de Dorylée. --- Plin. 5, 105.
- Dorylās, æ, m. : Dorylas (nom d'homme). --- Ov. M. 5, 129; 12, 380.
- Dŏry̆lāus,
i, m. : nom d'homme. --- Cic. Dej. 41.
- gr. Δορύλαος.
- dŏry̆pĕtrŏn,
i, n. (c. leontopodium) : léontice (plante). --- Plin. 26, 52.
- Dŏry̆phŏrĭānus,
i, m. : nom d'homme. --- Amm. 28, 1, 53.
- dŏry̆phŏrus, i, m. : le
doryphore, soldat armé d'une lance. --- Plin. 34,55
; Quint. 5, 12, 21.
- ou dŏry̆phŏrŏs. --- Cic. Br.
296.
- dōs,
dōtis, f. [do] :
- gr.
δώς.
- Lebaigue
P. 396 et P.
397.
- gén.
plur. dotium Ulp. Dig.
23, 3, 9 ; dotum V.
Max. 4, 4, 11; Tert. Cult. Fem. 2, 9.
1
- dot (qqf. apportée par
l'époux).
- virgo
dote cassa, Plaut. Aul. 191 : jeune fille sans dot.
- dotem
conficere, Cic. Quinct. 98; dotem dare, Nep. Arist.
3 : faire la dot, doter.
- dicere
dotem, Cic. Flac. 86 : régler, fixer la
dot.
- doti
dicere, Cic. Flac. 86 : donner en dot.
- in
dotem conferre, Plin. Ep. 2, 4 : donner en dot. --- fig. Cic. de Or. 1, 234.
- his
quasi
præter dotem, quam in civilibus malis acceperant, agrum Campanum est
largitus Antonius, Cic. Phil. 11, 12 : à ces vétérans, comme
surcroît à
la dotation qu'ils avaient reçue dans les guerres civiles, Antoine a
fait don du territoire campanien.
2
- post-class. qualités,
mérites de qqn ou de qqch.
- verborum dote locupletare, Cic. de Or. 1, 55 : parer de tous
les ornements du langage.
- dotes
belli et togæ, Vell. 1, 12, 3 : les qualités militaires et civiles.
- dos erat ille loci, Ov. H. 15, 146 : il était l'ornement de ce lieu.
- dos unionum, Plin. 9, 112 : la valeur des perles.
- corporis
dotes et apta naturæ, Sen. Beat. 8 : (si nous conservons) nos
qualités physiques et ce qui convient à notre
nature.
- duplex
libelli dos est, quod risum movet et
quod prudenti vitam consilio monet, Phædr. 1, prol. : ce petit livre
offre un double avantage : il fait rire et donne de sages conseils pour
la conduite de la vie.
3
- accessoire (dont est
doté qqch).
- vineæ
cum sua dote, id est cum pedamentis et viminibus, Col. 4, 30,
1 :
les vignes avec leurs accessoires, c'est-à-dire les
échalas et les liens.
- dotes
prædiorum, Dig. 33, 7, 2 : tous les accessoires d'une ferme.
- Dossēnus
(Dossennus, Dorsēnus), i, m. [dorsum] : Dossenus (un
des personnages traditionnels de l'Atellane, bossu, glouton et filou;
charlatan
fourbe, il prédit l'avenir, dupe les paysans, leur donne au besoin des
consultations de droit et de médecine).
- voir atellana.
- cf. Sen.
Ep. 89, 6; cf. Non. 513, 9;
514, 23; 516, 22; fig.
Hor. Ep. 2, 1, 173.
- dossŭārĭus
: c. dorsuarius. --- Varr. R. 2, 6 ; 2, 10, 5.
- dōtālis,
e : donné
ou apporté en dot, dotal. --- Cic. Att.
15, 20, 4.
- dotales
tabulæ, Apul. : acte de mariage.
- dōtātus,
a, um, part. de doto.
- adjt bien
doté, bien doué.
- Chione dotatissima
formā, Ov. M. 11, 301
: Chioné, douée d'une admirable beauté.
- ulmum vite dotatam habes, Plin. 18, 266 : tu as l'orme, support de la
vigne (uni à la vigne).
- dōtes
: plur. de dos.
- Dotĭŏn,
ĭi, n. : ville de Magnésie. --- Plin. 4, 32.
- doto
:
1
- dōto,
āre, āvi, ātum : - tr. - doter, pourvoir d'une dot.
- sanguine
Trojano et
Rutulo dotabere, virgo, Virg. En. 7, 318 : tu recevras comme dot le
sang troyen et le sang rutule, ô vierge.
- fig. olea
dotatur lacrima, Plin. 12, 77 : cet olivier est doté (est
pourvu) d'un suc.
2
- Dōtō, ūs, f. : Doto (nom d'une
Néréide). --- Virg. En. 9, 102.
- Dottĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Inscr.
- Drăbus
: c. Dravus. --- Isid. 14, 4, 16.
- drăcæna, æ, f. : dragon femelle. --- Prisc. 5, 10.
- gr. δράκαινα.
- Dracanŏn,
i, n. : île déserte de la mer Egée. --- Plin. 4, 74.
- dracchma, æ, f. :
- gr. δραχμή.
1
- drachme
[unité de poids chez les Athéniens, = environ 3 gr. 1/2].
--- Plin. 21, 185.
2
- drachme
[monnaie athénienne, = un denier romain]. --- Enn.
ap. Cic. Div. 1, 52; Plaut. Ps. 86 sq.; Ter. And. 451; Cic. Fam. 2, 17,
4; id. Fl. 15, 34; Hor. S. 2, 7, 43.
- gén.
plur. drachmūm Varr.
L. 9, 85; Cic. Fam. 2, 17, 4; drachmarum
Cic. Fl. 43.
- forme
arch. drachuma Plaut.
Trin. 425; Merc. 777; Ter. And. 451
- dracchmālis,
e : de drachme, d'une drachme. --- Cass.-Fel.
71, p. 172, 5.
- dracchŭma
: c. dracchma.
- dracchŭmisso,
āre
[drachuma] : intr. - servir pour une drachme. ---
Plaut. Pseud. 808.
- draco
:
1
- drăco, ōnis (ontis),
m. :
- gr.
δράκων, οντος.
- gén. sing. grec dracontis;
acc. sing. dracontem.
a
- dragon,
serpent fabuleux. --- Cic.
Div. 2, 66; [gardien de trésor] Phil. 13, 12.
- ipsi
parvulo draco circumfusus nihil nocuit, Aur.-Vict. : un dragon
l'enveloppa
de ses replis, lui, encore en bas âge, sans lui faire aucun mal.
b
- le
dragon [constellation]. --- Cic. poet.
Nat. 2, 106.
c
- dragon
[enseigne de la cohorte]. --- Veg. Mil.
2,13; V.-Flac. 2, 276.
d
- poisson
de mer inconnu. --- Plin. 9, 82.
e
- vase
tortueux à faire chauffer de l'eau. --- Sen. Nat. 3, 24.
g - vieux cep de vigne. ---
Plin. 17, 206; 17, 182; 14, 12.
h
- le
serpent, le Démon. --- Eccl.; Vulg. Apoc. 12, 7.
2
- Drăco, ōnis, m. :
a
- Dracon
[législateur d'Athènes]. --- Cic. Rep. 2, 2 ; de Or. 1, 197;
Gell. 11, 18.
- gr. Δράκων.
b
- le
Dragon (montagne de l'Asie Mineure). --- Plin. 5, 118.
c
- Drăco
ou Drăcōn, ōntis, m. : nom d'un
grammairien grec. --- Macr.
- drăcōn,
ōntis, m. : dragon. --- Acc. Tr. 596;
Charis. 126, 20.
- drăcōnārĭus,
ii, m. [draco]
: porte-étendard, enseigne. --- Veg. Mil. 2, 7; Amm.
20, 4.
- drăcōnĕus,
a, um [draco] : de dragon. --- Myth. 1, 48.
- drăcōnĭgĕna, æ, m. f.
[draco, geno] : né d'un dragon.
-
draconigena urbs, Ov. F. 3, 865 : ville peuplée par la race du dragon (
= Thèbes, ville fondée par Cadmus, à l'aide d'hommes issus de
dents de dragon).
- drăcōnĭpēs,
pĕdis : qui
a des pieds de dragon. --- Plac. ad Stat. Th. 5, 569.
- drăcōnītis,
ĭdis, f. : c. dracontia. --- Plin. 37, 158.
- drăcontārĭum,
ĭi, n. [draco] : collier ou couronne en forme de serpent.
--- Tert. Cor. mil. 16.
- drăcontēa, æ, f. : serpentaire (plante). --- Apul.
Herb. 14.
- ou drăcontĭon ou
drăcontĭum,
ii, n.
- gr.
δρακόντιον : petit dragon;
serpentaire (plante).
- drăcontēus,
a, um [draco] : de dragon. --- Hyg. Fab. 72; Mythogr.
Lat. 1, 128; Serv. Virg. G. 3, 113.
- gr.
δρακόντειος.
- drăcontĭa, æ,
m. : une pierre
précieuse qui se trouvait, selon les croyances, dans la
tête du dragon. --- Plin. 37, 158.
- ou
drăcontiās, æ, m. --- Solin. 30, 16.
- drăcontĭŏn,
ĭi, n. : sorte de blé. --- Plin. 18, 64.
- gr. δρακόντιον.
- drăcontĭŏs
vitis, f. : sorte de vigne. --- Col. 3, 2, 28.
- drăcontītēs, æ, m. : c. dracontia. --- Isid. 16, 14, 7.
- drăcontĭum, īi, n.
: serpentaire [plante]. --- Plin. 24, 142.
- gr. δρακόντιον.
- Drăcontĭus,
ĭi, m. : - 1
- surnom
et nom romain. --- Inscr. - 2
- nom
d'un poète chrétien.
- drăcuncŭlus,
i, m. [draco] :
1
- petit
serpent. --- Lampr. Heliog. 28, 3; Jul. Val. Rer. Gest. Alex.
1, 5.
2
- torsade
en or. --- CIL 12, 354
3
- sorte
de poisson venimeux. --- Plin. 32, 148
4
- estragon
[plante]. --- Plin. 24, 142.
- Drăgănæ,
ārum, m. : peuple de Ligurie. --- Avien. Or. 197.
- drăgantum,
i, n. : c. tragacantha.
---
Plin. 13, 115.
- dragma
: p. drachma. --- Prisc.
- Drăhōnus,
i, m. : rivière qui se jette dans la Moselle. ---
Aus. Mos. 365.
- drāma,
ătis, n. : drame [action théâtrale].
--- Aus. Ep. 18, 15.
- gr. δρᾶμα, ατος.
- Dramasa
: nom que les Indiens donnent au pôle austral. ---
Plin. 6, 22.
- drāmătĭcus,
a, um et
drāmătĭcŏs, ŏn : dramatique, qui concerne le drame. ---
Diom. 482, 15.
- gr. δραματικός.
- Drancæ
(Drangæ), ārum, m. : les Dranges (habitants de la Drangiane, peuple de
Perse). --- Plin. 6, 23, 25, §
94; Curt. 6, 6, 18; 8, 3, 9.
- Drancæus
(Drangæus), a, um : des Dranges. --- Val. Fl. 6, 106; 507.
- Drancēs,
is, m. : l'un des conseillers de Latinus. --- Virg.
En. 11, 296.
- Drangæ,
ārum, m. : les Dranges (habitants de la Drangianes, peuple de Perse). ---
Plin. 6, 94.
- ou Drancæ, ārum, m. ---
Just. 13, 4, 22.
- Drancæus, a, um
: des Dranges. --- V.-Fl. 6, 106.
- drāpĕta, æ, m. : esclave
fugitif. --- Plaut. Curc. 290.
- gr. δραπέτης.
- Drappēs,
ĕtis, m. : chef gaulois. --- Hirt. BG. 8, 30, etc.
- drappus,
i, m. : morceaud'étoffe. --- Oribas. fr. Bern.
p. 22.
- Dratinus,
i, m. : fleuve du golfe Persique. --- Plin. 6, 111.
- draucus
:
1
- draucus,
i, m. : débauché, sodomite. --- Mart. 9, 27,10 ; 1,
96, 12.
2
- Draucus,
i, m. : nom d'un esclave. --- CIL 7, 1336.
- Draudacum,
i, n. : ville d'Illyrie. --- Liv. 43, 19.
- Drăus
: c. Dravus. --- Plin. 3, 147.
- Dravus,
i, m. : le Drave [rivière de la Pannonie]. --- Flor.
4, 12, 8.
- Drebices,
um, m. : peuple d'Asie. --- Plin. 6, 48.
- drenso,
āre : - intr. - crier (en parl. du cygne). --- Suet. frg.
161.
- Drĕpăna,
ōrum, n. : voir Drepanum.
- Drĕpănē,
ēs, f. : Drépane.
- 1 - c. Drepanum. ---
Sil. 14, 269. - 2 - autre nom de l'île de
Corcyre. --- Plin. 4, 52.
- gr.
Δρεπάνη, ης.
- drĕpănis,
is, f. : hirondelles des murailles. --- Plin.
11, 257.
- gr.
δρεπανίς,
ίδος.
- acc. drĕpănin.
--- Plin. 11, 257.
- Drĕpănĭtānus,
a, um : de Drépane. --- Cic. Verr. 2, 140.
- Drĕpănĭtāni,
ōrum, m. : les habitants de Drépane. --- Plin. 3, 91.
- Drĕpănĭus,
ĭi, m. : Latinus Drepanius Pacatus, proconsul romain. ---
Aus.
- Drĕpănum,
i, n. : Drépane (ville de Sicile, auj. Trapani). ---
Virg.
En. 3, 707.
- gr. Δρέπανον.
- ou
Drĕpăna,
ōrum, n. --- Cato
d. Serv. Virg. En. 3, 707, Plin. 3, 90; Liv. 28, 41;
Flor. 2, 2,
12.
- ou
Drĕpănē, ēs, f. --- Sil.
14, 269.
- gr.
Δρεπάνη, ης.
- promunturium
Drepanum, colonia Tauromenium, quæ antea Naxos, Plin. 3, 88 : le promontoire Drepanum,
Tauromenium, colonie, appelée auparavant Naxos.
- Drimati
: voir Drymati.
- drīmy̆phăgĭa, æ, f. : consommation
de mets au goût fort. --- C.-Aur. Chron. 1, 1, 26.
- gr.
δριμυϕαγία.
- drindĭo,
īre (drindro, āre) : - intr. - belotter [en parl. du cri
de la belette]. --- Philom. 61.
- Drĭnĭus,
ĭi, m. : le Drinius, [nom qu'on donnait au Drinon supérieur]. ---
Capel.
- drino
:
1
- drĭno,
ōnis, m. : sorte de gros poisson. --- Plin. 32, 145.
2
-
Drino, ōnis, m. : voir Dirino.
- Dripsinum,
i, n. : ville de la Vénétie. --- Inscr.
-
Dripsinātes,
um ou ium, m. : habitants de Dripsinum. --- Inscr.
Grut. 480, 5.
- dromas
:
1
- drŏmăs,
ădis, m. : dromadaire [animal]. --- Liv. 37, 40, 12;
Curt. 5, 2, 5.
- gr. δρομάς, άδος (ὁ, ἡ, τὸ), adj. : qui court; δρομὰς κάμηλος : dromadaire (litt. chameau coureur).
2
-
Drŏmăs, ădis, f. : nom
d'une chienne d'Actéon. --- Ov. M. 3, 217.
- drŏmĕda, æ, f. : c. dromas.
--- Vop.
Aur. 28, 3.
- ou
drŏmĕdārĭus, ĭi, m. --- Hier. Vit.
Malchi, 10; Vulg. Isa. 60, 6.
- Drŏmiscŏs,
i, f. : île voisine de l'Ionie, qui se trouva ensuite réunie
au continent. --- Plin. 2, 204.
- dromo
:
1
- drŏmō, ōnis, m. : - a
- sorte de gros poisson. --- Plin.
32, 148. - b
- navire long et
léger. --- Cod. Just. 1, 27, 2; cf. Isid.
Orig. 19, 1, 14.
- gr. δρόμων, ονος (ὁ).
2
- Drŏmō, ōnis, m. : Dromon (nom
d'un esclave). --- Ter. Ad. 3, 3, 22; cf.
id. Heaut. 2, 3, 34.
- drŏmōnārĭus,
ĭi, m. : rameur du navire léger appelé dromo.
--- Cassiod. Var. 4, 15, 1.
- dromos
:
1
- drŏmŏs,
i, m. : course. --- CIL 14, 365.
- gr. δρόμος, ου (ὁ) : action de courir, course; emplacement pour la course, stade, carrière.
2
- Drŏmŏs,
m. : stade (carrière) de Lacédémone
(où les jeunes s'exerçaient à la course). --- Liv. 34, 27, 5.
- Dromos
Achilleos, m. et
Dromos Achillis, Plin. 4, 83 : c. Leuce.
- drōpăcātŏr,
ōris, m. ( c. dropacista) : celui qui épile. ---
Gloss.
- drōpăcismus,
i, m. :
épilation par le dropax. --- C.-Aur. Chron. 2, 6, 93.
- gr. δρωπακισμός.
- drōpăcista, æ, m., ,
celui qui épile avec le dropax. --- Schol. Juv. 13, 151.
- gr. δρωπακιστής.
- drōpăco, āre : - tr. - épiler avec le dropax. ---
Th.-Prisc. 4, 1.
- drōpax,
ăcis, m. : onguent épilatoire. --- Mart. 3, 74, 1 ; 10, 65, 8.
- gr. δρῶπαξ, ακος (ὁ) : emplâtre de poix et d'huile (qui sert à épiler).
- drosolithus,
i, m. : pierre
précieuse [qui sue devant le feu]. --- Plin. 37, 190.
- gr. δρόσος, ου (ἡ) : rosée; eau, eau de mer, tout liquide. --- λίθος, ου (ὁ, ἡ) : pierre.
- Drŭentĭa, æ, f. : la Druance (auj. la Durance, rivière). --- Liv. 21, 31, 9.
-
Drŭentĭcus,
a, um : de la Durance. --- CIL 12, 721.
- Drugeri,
ōrum, m. : peuple de Thrace. --- Plin. 4, 40.
- drŭĭas,
ădis, f. : druidesse. --- Lampr. Alex. Sev.
60
- ou Drŭis,
ĭdis, f. --- Inscr. Orell. 2200; Vop. Aur. 44; Numer. 15.
- Drŭĭdæ,
ārum (Drŭĭdes, um), m. : les druides
(prêtres chez les Gaulois).
- drŭĭdæ,
ārum, Cic. Div. 1, 90 et
drŭĭdes, um, m., Cæs. BG. 6, 14, 1.
-
acc. Druidas. --- Mel. 3, 2, 3; Plin. 30, 13.
- voir
hors site : les
Druides.
- drŭis,
ĭdis, f. : voir druias.
- Drŭma
(Drŭna), æ, m. : la Drume
(auj. la Drôme, rivière). --- Aus. Mos.
479.
- drūpa
oliva, et absolt
drūpa ou
druppa, æ, f. : olive mûre. --- Plin. 12, 130; 15,
6.
- gr.
δρυπετής.
- Drūsĭānus
et Drūsīnus, a, um : de Drusus. ---
Tac. An. 2, 8 ; Suet. Claud. 1.
- Drūsilla, æ, f. : nom de plusieurs femmes célèbres. --- Suet.
Calig. 7.
- Drūsillānus
et Drūsillĭānus, i, m. : nom d'hommes.
--- Inscr.
- Drūsus,
i, m., surnom d'une branche de la gens Livia.
--- Cic. Arch. 6.
-
surnom de qq Claudii ; nott. Claudius Drusus Nero,
frère
de Tibère, père de Germanicus et de l'empereur Claude. ---
Suet. Cl. 1 ; Tac. An. 1, 33.
- voir
hors site : Drusus.
- Dryădes,
um, f. : les Dryades (nymphes des
forêts).
- Dryasin
[dat. plur. grec]. --- Prop. 1, 20, 12 [douteux].
- gr. Δρυάδες.
- voir Dryas.
- Dryantīdēs, æ, m. : le fils de
Dryas [Lycurgue]. --- Ov. Ib. 347.
- Dryas
:
1
- Dryas, antis, m. : Dryas. - a
- un
des Lapithes. --- Ov. M. 12, 290. - b
- roi
de Thrace, père de Lycurgue. --- Hyg. Fab. 132. - c
- un
des compagnons de Méléagre. --- Ov. M. 8, 307.
- gr. Δρύας,
αντος.
2
- Dryăs, ădis, f. : - a
- une
Dryade (nymphe des forêts). --- Mart. 9,
62.
- b
- druidesse.
--- Lampr. Al. Sev. 60
- gr. Δρυάς, άδος.
- Dryasin
: voir Dryades.
- dryĭdæ : voir druidæ.
--- Suet. *Cl. 25.
- dryitis,
ĭdis, f. :
pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 188.
- gr. δρυῖτις.
- Drymæ,
ārum, f. : Drymes (ville de Doride). --- Liv. 28, 7.
- Drymæus,
a, um : de Drymes. --- Plin.
- Drymati,
ōrum, m. : peuple d'Arabie. --- Plin. 6, 152.
- Drymō,
ūs, f. : nom d'une nymphe. --- Virg. G. 4,
336.
- gr. Δρυμώ.
- Drymōdēs,
is, f. : ancien nom de l'Arcadie (qui était couverte de forêts).
---
Plin. 4, 20.
- gr. δρυμώδης : boisé.
- Drymūsa, æ, f. : île voisine de l'Ionie. --- Plin. 5, 137.
- gr. Δρυμοῦσα.
- Dryŏpē,
ēs, f. : Dryopé. - 1
- fille
d'Euryte, roi d'Œchalie. --- Ov. M. 9, 331. - 2 - nom d'une nymphe. ---
Virg. En. 10, 551.
- 3 - nom d'une femme de Lemnos.
--- V.-Fl. 2, 174.
- Dryŏpēĭus, Dry̆ŏpēis
: voir Triopeius, Triopeis.
- Dryŏpes,
um, m. : les Dryopes (peuple d'Epire). --- Virg.
En. 4, 146; Plin. 4 præf.
- gr. Δρυόπες,
ων.
- au
sing. Dryops. --- Ov. Ib. 490.
- dryŏphŏnŏn,
i, n. : sorte
de fougère. --- Plin. 27, 73.
- gr. δρυοϕόνον.
- Dryŏpis, ĭdis, f.
: ancien nom de la Thessalie. --- Plin. 4, 28.
- Dryops, ŏpis, m. : - 1
- voir Dryopes. - 2 - Dryops (un guerrier). ---
Virg. En. 10, 346.
- dryoptĕris,
ĭdis, f. : polypode
[sorte de fougère]. --- Plin. 27, 72.
- gr. δρυοπτερίς,
ίδος.
- drys,
dryos, f. : -
1 - chêne. - 2 - c. chamædrys. ---
Apul. Herb. 24.
- gr. δρῦς, υός.
-
(Lebaigue
P. 398).
- dryos
hyphear, Plin. 16, 245 : gui du chêne.
- dŭa
: voir duo.
- dŭālis,
e : de deux.
- dualis
numerus, Lact. Opif. D. 10, 9 : le nombre deux.
- dualis,
is, m. (duale, is, n.) : le duel (t. de gram.). --- Quint. 1,
5, 42.
- dŭalĭtās,
ātis, f. : la dualité, caractère de ce qui est double. --- Cassiod. Var.
11, 2.
- dŭālĭtĕr
: au duel. --- Gloss.
- dŭăpondō,
n., plur. ind. : deux livres [pesant]. --- Quint. 1,
5, 16
-
ou pondo dua. --- Scrib. Comp. 45.
- dŭārĭus,
a, um : de deux, binaire. --- Mar.-Vict. p. 254.
- dŭas
: - 1 - duas
= des : subj. prés. arch. de do.
- 2 - acc. plur. fém.
de duo.
- Dŭatas
sinus, m. : golfe dans l'Arabie Heureuse. --- Plin.
6, 150.
- dŭbenus,
i, m., arch. : c. dominus. --- P. Fest. 67, 7.
- dŭbĭē
[dubius] : d'une manière douteuse, incertaine. ---
Cic. Div 1, 124.
- non
dubie, Cic. Fam. 15, 1, 1 : indubitablement, certainement.
- ou
haud
dubie. --- Liv. 1, 9; 13; 3, 24; 38; 53; 4, 2; 23;
5, 10; 33; 49; etc.
- dŭbĭĕtās,
ātis, f. [dubius] : doute, hésitation. --- Amm. 20,
4, 6.
- dŭbinus
: voir dubenus.
- dŭbĭō,
adv. [dubius] : d'une manière douteuse.
- non
dubio, Apul M. 9, 2 : sans doute, indubitablement.
- dubĭōsus,
a, um
[dubius] : douteux. --- Gell. 3, 3, 3.
- Dubis,
is, m. : le
Dubis [rivière des Séquanais, auj. le Doubs]. --- Cæs. BG.
1, 38.
- dŭbĭtābĭlis,
e [dubito] : - 1
- douteux.
--- Ov. M. 13, 21.
- 2 - qui doute. --- Prud. Apoth.
649.
- dŭbĭtantĕr,
adv. : avec doute, en hésitant.
- de
me non dubitanter quin omnia de meo consilio vos fecissetis, Cic. Fam.
12, 3, 2 : pour moi, il n'y avait aucun doute que mes conseils avaient
dicté tous vos actes.
- dŭbĭtātim,
adv. : c. dubitanter. --- Sisen. d. Non. 98, 33.
- dŭbĭtātĭo,
ōnis, f. [dubito] :
1 - action
de douter, doute.
- dubitationem
afferre, Cic. Off. 1, 147 : faire douter, faire naître le
doute.
- dubitationem
tollere, Cic. Att. 12, 6, 4 ; expellere, Cæs. BG. 5,
48, 10 ; eximere, Quint. 2, 10, 28 : dissiper, lever les
doutes.
- fœdus
habet aliquam dubitationem, Cic. Agr. 1, 11 : il y a qqch
d'équivoque
dans le traité.
- in
aliqua re dubitatio est, Cic. Verr. 2, 20 : une chose
inspire le doute.
- alicujus
rei dubitatio, Cic. Cæc. 9 : l'incertitude
sur qqch. --- cf de Or. 2, 134; Cæs. BG. 5, 48.
- Socratica
dubitatio de
omnibus rebus, Cic. Ac. 1, 17 : le doute méthodique de Socrate
sur toutes
choses.
-
hic locus nihil habet dubitationis quin... Cic. Off. 2, 17, sur
ce point il est établi clairement que...
- nulla
dubitatio est quin... : il n'est pas douteux que... --- Cic.
Liv.
- eo
non adscripto nihil esse dubitationis, quin heres, quæ ipse vellet,
daret, Cic. Inv. 2, 120 : ces termes n'ayant pas été ajoutés, il n'y a
pas de doute que l'héritier serait libre de donner ce qu'il voudrait.
-
avec prop. inf.
extra dubitationem est, Quint. 7, 1, 48 : il est hors de doute que...
- avec interr. ind.
--- Cic. Off. 3, 9 ; 18 ; Clu. 76.
2 - examen
dubitatif, hésitation.
- dubitatio
indigna homine, Cic. Læl. 67 : hésitation indigne d'un homme.
-
dubitatio ad rem publicam adeundi, Cic. Rep. 1, 12
: hésitation à se
mêler du gouvernement.
- dubitationem
alicui dare, Cæs. BG. 1, 14, 1 : faire
hésiter qqn.
3 - hésitation,
irrésolution, lenteur. --- Cic. de Or. 2, 202.
-
sine dubitatione, Cic. Agr. 2, 23,
ou sine ulla
dubitatione, Cic. Clu. 75, etc. ; nulla interposita
dubitatione, Cæs. BG. 7, 40,
1 : sans hésitation, sans retard.
4
- t. de
rhét. dubitation. --- Her. 4,
40.
- dŭbĭtātīvē
: c. dubitanter. --- Tert. Carn. Chr. 23.
- dŭbĭtātīvus,
a, um : - 1 - douteux. ---
Tert. Marc. 2, 25. - 2
- dubitatif, qui
exprime le doute (t. de
gram.). --- Prisc. 15, 35.
- dŭbĭtātŏr,
ōris, m.
[dubito] : celui qui doute de. --- Tert. Hæret. 33.
- dŭbĭtātus,
a, um : dont on a douté, douteux. --- Ov. M. 2, 20.
- ne
auctor dubitaretur, Tac. An. 14, 7 : pour qu'il n'y
eût pas de doute sur l'instigateur.
- dubĭto,
āre, āvi, ātum [duo + habeo] : - intr. et tr. - 1
- balancer entre deux choses, être incertain, hésiter, tarder, être
hésitant, être indécis. - 2
- douter, mettre
en doute, se demander (avec doute). - 3
- rester perplexe, réfléchir, délibérer, méditer.
- dubat = dubitat P. Fest. 67, 6.
- dubitare
de aliqua re (qqf.
dubitare aliquid) : douter
de qqch.
- de
virtute tua dubitavi, Cic. : j'ai douté de ton courage.
- de
divina ratione dubitare, Cic. : mettre en doute la sagesse divine.
- de
indicando dubitare, Cic. Sull. 18, 52 : hésiter à dénoncer.
- de
judicio Panæti dubitari
non potest, Cic. Off. 3, 22 : il ne saurait y avoir de doute
sur
l'intention de Panétius.
- ne
auctor dubitaretur, Tac. An. 14, 7 : pour qu'il n'y
eût pas de doute sur l'instigateur.
- dubitare
in aliquo, Cic. Br. 186 : hésiter
à propos de qqn.
- hæc
non turpe est
dubitare philosophos, quæ ne rustici quidem dubitent ? Cic. Off. 3,
77 : n'est-il pas honteux que des philosophes doutent d'une
chose dont
ne doutent point les gens même d'une nature grossière ?
- hoc
quis dubitet, Ov. M. 6, 194 : qui pourrait en douter ? --- Quint. 2, 17,
2; Ov. H. 17, 37; id. Tr. 2, 331.
- dubitare + inf. : hésiter à.
- dubitat
proficisci : il hésite à se mettre en route.
- non
dubitavit introire, Cic. : il n'hésita pas à entrer.
- non
dubitat verum dicere : il n’hésite pas à dire la vérité.
- non
dubitavit
summum malum dolorem dicere, Cic. Tusc. 2, 15 : (le Socratique
Aristippe) n'hésita pas à dire que la douleur est le
mal suprême.
- non
dubitavit exstruere ædificium in alieno, Cic. Mil. 74 : il n'hésita
pas à édifier un édifice sur un terrain qui n'était pas à lui.
- quid
ergo dubitas dare mi argentum ? Plaut. Ps. 1313 : pourquoi donc
hésites-tu à me donner l'argent ?
- dubitatur
: on doute, on est incertain.
- res
minime dubitanda, Cic. Cæl. 55 : chose qui n'admet pas le
doute. --- cf. Fin. 2, 55; Verr. 2, 69.
- dubitare
-ne, utrum, cur, quis... : se demander (avec perplexité) si, pourquoi,
qui...
- dubito
quid agam : j'hésite sur ce que je dois faire.
- dubito
veneritne : je me demande s’il est venu.
- non
dubito quin (quominus) veniat : je ne doute pas qu’il vienne.
- quid
dubitas quin venias ? pourquoi hésites-tu à venir ?
- cave
dubites quin ego faciam, Cic. Fam. 5, 20 : garde-toi de douter
que je ne fasse.
- non
dubitare quin, quid dubitas quin, quid
est quod dubites quin : ne pas douter que, comment
douter que, peut-on douter que.
- non
dubitent quin di illud exaudiant, Cic. Div. 1, 129 : (de là
vient que) ils n'hésitent pas à croire que les dieux
les entendent.
- non
dubitat quin brevi sit Troja peritura, Cic. CM 31 : il ne doute pas que
Troie ne doive bientôt périr. --- cf.
Cic. Att. 6, 2, 3 ; Br. 39, etc. ; Cæs. BG. 1, 17, 4; 1, 31,
15; 7, 38, 8;
Cic. Nat. 2, 97; Phil. 13, 22.
- dubito
an... + subj. : je ne sais pas si ... ne ... pas, je me demande si ...
ne ... pas, je crois bien que.
- dubito
an dormiat : je crois bien qu'il dort (peut-être bien qu’il dort).
- dubito
an hunc primum omnium ponam, Nep. Thra. 1 : peut-être le
mettrai-je au tout premier rang (je serais tenté de le mettre au
premier rang).
- dubito
an non dormiat : peut-être bien qu’il ne dort pas.
- dubito
an non venturus sit : je doute qu'il vienne; peut-être qu'il ne viendra
pas.
- dubito
an valeat annon (necne) : je me demande s'il se porte bien ou non.
- dubitavi,
hos homines emerem, an non emerem, Plaut. Capt. 455 : je me suis
demandé
si je devais acheter ces deux hommes ou non.
- istuc
ipsum de Baiis, nonnulli dubitant an per Sardiniam veniat, Cic. Fam. 9,
7, 1 : certains, là-bas, se demandent s'il viendra à Baies ou
s'il passera par
la Sardaigne.
- an
dea sim, dubitor, Ov. M. 6, 208 : on doute de ma divinité.
- non dubitare quin : ne pas hésiter à.
- nolite
dubitare quin huic uni credatis omnia, Cic. Pomp. 23, 68 :
n'hésitez pas à tout confier à un seul homme.
- dubitandum
non est quin equis viris, Cic. Fam. 9, 7, 1 : il ne faut pas hésiter
**à
employer les chevaux et les hommes**, à employer les grands
moyens.
- tum
dubitandum non existimavit quin ad eos proficisceretur, Cæs. BG. 2, 2,
5 : il pensa qu’il ne fallait pas hésiter
à prendre l’offensive --- cf. id. BC. 3,
71, 1.
- si
fortuna dubitabit, Liv. 21, 44, 8 : si la fortune hésite
-
velut
dubitans oratio, Quint. 10, 7, 22 : une parole en
quelque sorte
hésitante, indécise.
- poét.
dubitantia lumina, Sil. 10, 153 : yeux mourants (qui
s'éteignent).
- hæc dum dubitas, menses abierunt decem, Ter. Ad. 695 : pendant que
tu roules cela dans ton esprit, dix mois se sont
écoulés.
- percipe porro, quid dubitem, Virg. En. 9, 191 : apprends
donc ce qui me laisse perplexe.
- restat
ut hoc dubitemus, uter... Cic. Rosc. Am. 31, 88 : il nous reste à
examiner lequel des deux...
- dubitaverat
Augustus Germanicum, sororis nepotem, rei Romanæ imponere, Tac. An. 4,
57 : Auguste avait eu l'idée de laisser l'empire à
Germanicus, petit-fils de sa sœur.
.
- dŭbĭum,
ĭi, n. [*du(hi)bium, *du(ha)beo] :
1 - doute.
- res
in dubium
venire non potest, Cic. Quinct. 67 : la chose ne peut être
mise en
doute.
-
non veniunt in dubium de voluntate, Cic. Att. 11, 15, 2 : ils
ne
laissent pas prise au doute sur leurs intentions.
- in
dubium venire (in dubium vocare, in dubio habere) : mettre en doute,
mettre
en question.
- in
dubium ponere (vocare) : mettre en doute, mettre en question.
-
in dubium vocari,
Cic. de Or. 2, 145 : être mis en doute.
-
nihil est dubii quin
+ subj. : il n'y a pas de doute que. --- Sen. Ben.
6, 31, 2.
- non dubium est quin ingens clades accipienda fuerit : on ne peu
douter que l’on eût dû subir un immense désastre.
- non
dubium est quin uxorem nolit filius, Ter. And. 1, 2, 1 : il n'y a pas
de doute que mon fils ne refuse de se marier. --- id.
Eun. 5, 6, 27; Cic. de Or. 2, 8, 32; id. Att. 13, 45; Quint. 11, 2, 10
et souvent.
- haud
dubium est, quin, Ter. And. 2, 3, 17; 3, 2, 50; id. Ad. 5, 9,
19.
- sine
dubio, Cic.
Cat. 2, 1, etc. : sans doute.
-
procul dubio, Liv. 39, 40, 10 ; dubio
procul, Gell. 2, 29, 15 : sans doute.
- erat
sine dubio cælum grave sordidis nubibus, quæ fere aut in aquam aut in
ventum resolvuntur, Sen. Ep. 6, 53 : le ciel, il est vrai, était chargé
de ces nuages cendrés qui se résolvent presque toujours en pluie ou en
vent.
- in
dubio fuere utrorum ad
regna cadendum humanis esset... Lucr. 3, 836 : ils se
demandèrent
sous l'empire duquel des deux peuples devaient tomber les humains.
2
- hésitation.
- dum
in dubio est animus, Ter. And. 266 : pendant que l'esprit est
en balance.
3 - péril,
situation critique.
- in
dubio esse, Sall. C. 52, 6 : être en danger.
- in
dubium devocare, Cæs. BG. 6, 7, 6; revocare, Cic.
Cæc. 76 : mettre dans une
situation
incertaine.
- dŭbĭus,
a, um
[*du(hi)bius, *du(ha)beo] :
1 - balançant
d'un
côté et d'un autre, incertain, indécis,
hésitant.
- spem
metumque inter dubii, Virg. En. 1, 218 : partagée entre la
crainte et l'espérance.
- postquam
fluctibus dubiis volui coeptum est mare, Liv. 37, 16, 4 : quand la mer
commença à être agitée par deux courants opposés.
-
alicujus
animum dubium facere, Cic. Pomp. 27 : rendre qqn hésitant,
incertain.
- avec gén.
dubius sententiæ, Liv. 33, 25, 5 : incertain du parti à
prendre. --- Just.
2, 13.
- mais dubius animi, B. Alex.
56,2 ; dubius mentis, Ov.
F. 6, 572 : ayant l'esprit indécis.
- avec inter. ind. dubius
sum quid faciam, Hor. S. 1, 9, 40 : j'hésite sur le parti à
prendre. --- cf. Sall. J. 49, 5; Liv. 4, 40, 2.
- haud dubius
ou non dubius : ne doutant pas que. --- avec
prop. inf. --- Liv. 5, 38, 4;
6, 14, 2; 31, 24, 2; avec quin
+ subj. --- Liv. 25, 24, 8 ; 31, 42, 7, etc.
2 - en
parlant de choses
douteux, incertain.
- plur. n.,
dubia, Cic. Div. 2, 106 : les choses
douteuses.
- videsne
igitur, quæ dubia sint, ea sumi pro certis ? Cic. Div. 2, 51, 106 :
vois-tu
donc que ce qui est douteux, on le prend pour certain ?
- quod
est dubium, Cic. Mur. 68 : ce qui est douteux.
- dubia
salus, Cic. Nat. 3, 69 : salut chanceux.
- dubia
victoria, Cæs. BG. 7, 80 : victoire incertaine, indécise.
- dubium
cælum, Virg. G. 2,
252 : le ciel incertain, qui ne livre pas ses secrets.
- dubia
cena, Ter.
Phorm. 342 : un repas qui met dans l'embarras du choix.
- de
aliqua re dubium non est,
Cic. de Or. 1, 241 : il n'y a pas de doute sur une chose.
- de
Pompei
exitu mihi dubium numquam fuit, Cic. Att. 11, 6, 5 : je n'ai jamais eu
de
doute sur la mort de Pompée.
- dubium
est + inter. ind.
-
dubium est uter nostrum sit... Cic. Ac. 2, 126 : il y a doute
sur le
point de savoir qui de nous deux est...
- nobis
fuit dubium, quid
ageremus, Cic. Verr. 4, 138 : nous avons hésité sur la
conduite à tenir.
- copias
judicione non conduxerit... an tempore
exclusus, dubium est, Cæs. BG. 6, 31, 1 : est-ce de propos
délibéré qu'il ne rallia pas ses troupes ou est-ce
par manque de temps ? on ne sait.
- non
dubium est quin + subj. : il n'est pas
douteux que. --- Cic. de Or. 2, 32 ; Att. 13, 45, 1.
- nemini dubium
non est quin spoliarit, Cic. Verr. 2, 5, 1 : personne ne
doute qu'il a dépouillé.
- non potest esse dubium quin ... beate vivere nihil aliud sit nisi cum
voluptate vivere, Cic. Fin. 1, 54 : il n'y a pas de doute
possible que vivre heureux n'est rien d'autre que de vivre dans le
plaisir. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 569; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- non
dubium est + prop. inf. : il
n'est pas douteux que. --- Ter. Hec. 326; Liv. 38, 6,
7; Plin. Ep. 8, 14, 20; Pan. 61, 6.
- dubio,
adv. Apul. = dubie : d’une manière douteuse, d'une manière incertaine.
- nec
dubio me lanceis illis vel venabulis membratim compilassent, Apul. M. 9
: et il est hors de doute qu'avec leurs lances ou même leurs pieux, ils
m'auraient dépecé membre à membre.
3
- douteux, critique,
dangereux.
- tempora
dubia, Hor. O. 4, 9, 36 : circonstances critiques.
- tempora
dubia (res dubiæ) : circonstances critiques, moments difficiles.
- hinc
Italæ gentes in dubiis responsa petunt, Virg. En. 7, 86 : c'est ici
que
les peuples italiens viennent chercher des réponses dans les moments
critiques.
- quæ
(loca) dubia nisu videbantur, Sall. J. 94, 2 : lieux qui paraissaient
difficiles
à escalader.
- mons
erat ascensu dubius, Prop. 4, 4, 83 : il y avait une montagne qu'il
était
difficile de gravir.
- in
dubiis, Virg. En. 7, 86 : dans les
moments critiques.
- Dubris,
is, m. : Dubris
(auj. Dover, port de Bretagne). --- Anton.
-
(Lebaigue
P. 399)
- dūc
: impératif de duco (2ème pers. du sing.).
- dŭcālis,
e [dux] : de
chef, d'empereur. --- Vop. Aurel. 13.
- dŭcālĭtĕr,
adv. [ducalis]
: à la manière d'un chef, en bon général. --- Sid.
Ep. 5, 13
- dŭcālĭus. --- Sid. Ep.
8, 6.
- dŭcātĭo,
ōnis, f. [*ducare, cf. educare] : conduite. --- Iren. 4, 14, 2; fig. Tert. Cor.
11.
- dŭcātŏr,
ōris, m. [*ducare] : - 1
- chef.
--- Ulp. Dig. 9, 2, 29. - 2
- maître.
--- Tert. Jud. 13.
- dŭcātrix,
īcis, f. [ducator] : conductrice.
- ducatrix
vitiorum iracundia, Apul. Plat. 2, 4 : la colère, mère des
vices.
- dŭcātŭs,
ūs, m. :
1 -
fonction de
général, commandement militaire. --- Suet. Tib.
29.
- ducatus
et imperia ludere, Suet. Ner. 35 : jouer au général et
à l'empereur
2
- action
de guider.
- cæcus
si cæco ducatum præstet, Vulg. Matt. 15, 14 : si un aveugle conduit
un
aveugle.
3
-
direction. ---
Vulg. Sir. 7, 4.
- temporum
ducatus [plur.], Tert. Nat. 2, 5 : le cours des temps.
- dŭcēna, æ, f. : grade
de l'officier qui commande deux cents hommes. --- Cod. Just.
12, 20, 4.
- ducenarius
:
1
- dŭcēnārĭus, a, um : qui renferme deux cents, qui concerne deux-cents.
- ducenaria
pondera, Plin. 7, 20, 19, § 83: poids de deux cents livres.
- ducenarii
procuratores, Suet. Claud. 24 : intendants qui percevaient 200.000
sesterces.
2
- dŭcēnārĭus, ĭi, m. : officier qui
commande deux cents hommes.
- dŭcēnārĭa, æ, f. : fonction du procurateur appelé ducenarius. ---
Apul. M. 7, 6.
- dŭcēni, æ, a : deux
cents chacun,
deux cents chaque fois. --- Hirt.
BG. 8, 4, 1; Liv. 9, 19, 2; 40,
18; Plin. 7, 28; Plaut. Ps. 829; Liv. 40,
18; Plin. 7, 28; 7, 154.
- ducenum Plin. 9, 4; Liv.
7, 25; Sen. Nat. 3, 7, 3.
- dŭcentēnārĭus,
ĭi, m. : c. ducena. --- Bed. Cant. cant. 6.
- dŭcentēni
: c. duceni. --- Grom. 153, 29.
- dŭcentēsimus,
a, um : deux-centième.
- ducentesima
(s.-ent. pars), f. : la deux-centième partie, un
demi pour cent (impôt). --- Tac.
An. 2, 42; Suet. Calig. 16.
- dŭcenti, æ, a [duo + centum] : - 1
- deux
cents. - 2
- un grand nombre, des milliers. --- Cic.
Har. 8; Hor. S. 1, 3, 11;
1, 10, 60; 1, 4, 9; 1, 6, 42; Hirt.
BG. 8, 4; Liv. 9, 19; Catul. 37, 7 sq.; Plaut. As. 276.
- sing.
ducentum, Lucil. ap. Non.
493; Col.
5, 3, 7.
- gén. ducentūm,
Liv. 32, 37 al.; Varr. R. R. 3, 2, 15: ducentarum,
Nep. Them. 2, 5: ducentorum,
Front. Aq. 7)
- dŭcentiēs
(dŭcentiens), adv. : - 1
- deux
cents fois. --- Cic. Phil. 2, 40;
Font. 4. - 2
-
mille fois (au fig.). --- Catul. 29, 14.
- dŭcentum,
indécl. n. ( c. ducenti) : deux cents. --- Lucil. 555 (Non.
163, 32); Col. 5, 3, 7.
- duci :
1 - dūci : inf. passif de duco.
2
- dŭci : dat. sing. de dux.
- dŭcĭānus,
a, um [dux] : de général. ---
Cod. Th. 15, 11, 2.
- dŭcĭānus,
i, m. : officier attaché à un général. --- Cod. Th. 7, 16, 3.
ducis
:
1 - dūcis : 2ème pers. de l'ind.
prés. de duco. --- Virg. B. 9, 56; En. 5, 801.
2
- dŭcis : gén. sing. de dux.
3
- dŭcis (= dux) : nom. sing. de dux. --- Fortun. 10, 19,
15.
- dūco,
ĕre, dūxi, ductum : - tr. -
- impér. arch. duce
Plaut. Rud. 386, etc. --- formes sync. du parf. duxti Varr. Men. 201; Catul.
91, 9; Prop. 1, 3, 27; inf. parf. duxe
Varr. Men. 329; inf. prés. passif ducier
Ter. Eun. 572.
1 - mener, conduire,
faire passer d'un lieu
à un autre, aller devant, guider.
- ducit
via ad infernas sedes, Ov. M. 4, 433 : c'est la route des enfers.
- ducere
aquam per fundum, Cic. : amener de l'eau à travers une propriété.
- M. Taurum de aqua per fundum ejus ducenda rogabo, Cic. Att. 3, 1, 4 :
je demanderai à Marcus Taurus de laisser passer l'eau à travers son
domaine. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 83; éd. Vuibert.
- error
ad meliora ducendus, Quint. 12 : erreur à rectifier.
- ducit
quam proxime ad hostem potest, Liv. 1, 23, 5 : il s’avance le plus près
possible de
l’ennemi.
- ad
strepitum citharæ cessatum ducere curam, Hor. Ep. 1, 2, 31 : endormir
ses soucis au bruit de la cithare.
- vota
bonos ducere ad exitus, Hor. O. 4, 8, 34 : accomplir des
vœux, mener des
vœux à bonne fin.
- ipsa deum pœnas docuit, perque omnia duxit, Virg. En. 6, 565 : elle
(= Hécate) m'a instruite elle-même des châtiments
fixés par les dieux, et m'a menée partout.
- Eum (= Deum) precamur ne nos sinat ingredi viam quæ ad peccatum ducit : nous Lui demandons de ne pas nous laisser prendre le chemin qui conduit au péché. --- Vat. Catéch. 2846.
2 - amener (avec soi),
conduire, mener (en
prison, au tribunal...).
- ducere
ad mortem : conduire à la mort (au supplice).
- ad mortem duci, Cic. Cat. 1, 1, 1 : être envoyé à la mort.
- aliquem
jubes, duci (Sen.) : tu envoies qqn à la mort.
- ducere
in jus, Liv. 2, 27 : traîner en justice.
- C.
Fuficium duci jussit petitorem, Cic. Verr. 2, 2, 12 § 31 : il ordonna
que l'on emprisonnât C. Fuficius qui était le demandeur (le plaignant).
3 - conduire chez soi
comme épouse, se marier,
épouser (en parl. de l'homme).
- ducere
uxorem domum, Plaut. Aul. 2, 1, 40 : se marier.
- si
tu negaris ducere, Ter. And. 2, 3, 5 : si tu refuses de te marier.
- (uxorem)
filiam alicujus ducere : épouser la fille de qqn.
- uxorem
ducere filiam alicujus, Cic.
Sest. 7 : épouser la fille de qqn.
- duxit
Albini filiam, Cic. Sest. 6 : il
épousa la fille d'Albinus. --- cf. Cæs. BG. 1, 53,
4.
- ducere filiam alicujus in
matrimonium, Cæs. BG. 1, 9, 3 : épouser la fille de qqn. --- cf.
Cic. Clu.
190.
- ducere
(s.-ent. uxorem) ex plebeie, Liv. 4, 4, 7 : épouser
une plébéienne, prendre femme dans la plèbe.
4 - conduire, marcher
à la tête, être à
la tête, commander (t. militaire).
- ducere
primum pilum, Cæs. BG. 5, 35, 6 : être
chef de la première
compagnie
des triaires.
- ducere
ordinem : commander une centurie, être centurion.
- ducere
copias : commander des troupes. --- cf. Cic. Mur.
20 ; Nep. Eum. 13, 1 ; Ep. 7, 3.
- cohortes
ducebant, Tac. : les cohortes marchaient en tête.
- ducere
exercitum locis apertis, Cæs. BG. 1, 41, 4 : conduire
l'armée en terrain découvert.
- ducere exercitum ab Allobrogibus
in Segusianos, Cæs. BG. 2, 10, 5 : conduire
l'armée du pays des Allobroges chez les Ségusians.
- ducere cohortes ad munitiones,
Cæs. BC. 3, 62, 2 : diriger les cohortes vers
les retranchements.
- abst. dans Liv.
ducere : marcher, se diriger.
- ducit
quam proxime ad hostem potest, Liv. 2, 23, 5 : il s'avance le
plus près
possible de l'ennemi. --- cf. Liv. 2, 27, 4 ; 9, 35,
1, etc.
- Cæsar
sex
legiones expeditas ducebat : post eas... Cæs. BG. 2, 19, 2
: César s'avançait à la tête de six
légions armées à la légère ; derrière
elles...
- d'où familiam
ducere : être en tête de la famille = tenir
le premier rang. --- Cic. Fam. 7, 5, 3; Fin. 4, 45;
Phil. 5, 30.
5 - mener (un cortège,
un chœur), servir
de chef, servir de guide, conduire, ordonner, organiser.
- ducere
funus : conduire des funérailles.
- ducere
alicui exsequias, Plin. 8, 154 : faire des funérailles à qqn.
- ducere
classem (discipulorum), Quint. 1, 2, 24 : être le premier de sa classe.
- alicui
funus ducitur, Cic. Quinct. 50 : on organise à qqn des
funérailles. --- cf. Virg. G. 4, 256; Ov. M. 14, 746.
- ducere exsequias, Plin. 8, 154
: mener des funérailles.
- ducere pompam,
Ov. F. 6, 405 : mener une procession.
- ducere choros, Hor. O. 1, 4, 5,
etc. : mener des chœurs
de danse.
- ducere ludos, Tac. Agr. 6
: organiser des jeux
6 - mener (une ligne),
tracer, décrire, tirer
le fil, composer, prolonger, allonger, façonner, former.
- ducere
orbem, Quint. 11, 3, 118 : décrire une circonférence.
- ducere
lineam, Plin. : tracer une ligne.
- ducere
fossam, Cæs. BG. 7, 72, 1 : creuser un fossé.
- ducere
lateres de terra, Vitr. 2, 3 : faire des briques de terre.
- ducere
vivos vultus de marmore, Virg. En. 6, 849 : faire le portrait en marbre.
- ducere
choreas, Ov. M. 8, 582 : former des danses.
- ducere
stamina (fila) : tirer le fil.
- lanas
ducere, Ov. M. 4, 34 : étirer la laine, filer la laine.
--- Ov.
Am. 4, 34 ; 4, 221 ; Catul. 64, 342, etc.
- ducere
versus, Ov. Tr. 5, 12, 63 : composer des vers.
- ducere
carmina : composer des vers. --- Ov. Tr. 1, 11, 18; 3, 14,
32; Hor. S. 1, 10, 44.
7 - tirer, tirer à
soi, faire
descendre, faire sortir,
attirer, aspirer, boire.
- ducto
mucrone, Virg. En. 12, 378 : avec
l'épée nue.
-
vagina ferrum ducere, Ov. F. 4, 929 : tirer
l'épée du fourreau.
- ducere
sortes, Cic. Div. 2, 70 : tirer les
sorts.
- ducere aliquid, aliquem sorte,
Cic. Div. 1, 34; Rep. 1, 50 : tirer qqch,
qqn au sort
- ducere
volucrem laqueo, piscem hamo, Ov.
Her. 19, 13 : prendre un oiseau au lacet, un poisson à
l'hameçon.
- ducere remos, Ov. M. 1, 294
: manier les rames.
- ducere spiritum
naribus,
Varr. R. 2, 3, 5 : aspirer l'air par le nez
- ducere
aërem spiritu, Cic. Nat. 2,
18; animam spiritu Cic. Nat. 2,136 : respirer l'air.
- ducere pocula Lesbii, Hor. O. 1,
17, 22 : déguster (savourer) des coupes de vin de Lesbos. --- cf.
4, 12, 14.
- ducere colorem Ov. M. 3, 485;
formam, Ov. M. 1, 402 : prendre une
couleur, une forme.
- ducere
cicatricem, Ov. Tr. 3, 11, 66 : se cicatriser. ---
cf. Liv.
29, 32, 12.
- fig. duci
oratione, Cic. Br. 188 : être gagné,
séduit par un discours.
- eloquentiæ
laude duci, Cic. Or. 115 : être attiré par la gloire de
l'éloquence. --- Cic. Verr. 2,
143; Tusc. 5, 9.
- ducere
ensem vaginā, Sil. 8, 342 : tirer l'épée du fourreau.
- ducere
os (vultum), Ov. : prendre un visage renfrogné.
- ducere
tura naribus, Hor. : respirer l'encens.
- ducere
pocula, Hor. : vider les coupes.
- ducere
sollicitæ jucunda oblivia vitæ, Hor. : goûter l'agréable oubli d'une
vie inquiète.
- sibi
quisque ducere, Sall. J. 41 : chacun se mit à tout attirer à soi (à
tout s'approprier).
- boves
naribus umiferum duxere ex aëre sucum, Cic. Div. 1 : les bœufs
aspirent
avec leurs naseaux l'humidité contenue dans l'air.
8 - tirer, prendre,
recevoir.
- ducere
exordium a nostra personna, Quint. : tirer l'exorde de notre personne.
- ducere
originem + ab ou
ex et
abl. : tirer son origine
de.
- ducere
initium a... Cic. : commencer par.
- ducere
honestum ab... Cic. : faire dériver l'honnête de...
9 - traîner en
longueur, passer (le temps),
prolonger.
- ætatem
in litteris ducere : passer sa vie dans les lettres.
- ducere
diem ex die : vivre au jour le jour.
- bellum
ducere : faire traîner la guerre en longueur.
- diem
ex die ducere : différer de jour en jour.
- ubi
se diutius duci intellexit, Cæs. : dès qu'il comprit qu'on voulait
gagner
du temps.
- ducere
noctem ludo, Hor. : passer la nuit à jouer.
10 - conduire,
inciter, pousser, séduire, tromper, leurrer.
- ducit
te species, Hor. : l'extérieur te séduit.
- declamatores
quosdam perversa ducit ambitio, ut... Quint. 10, 7, 21 : une gloriole
perverse
pousse des déclamateurs à...
- amore
patriæ ductus : poussé par le patriotisme.
- me
ad credendum tua ducit oratio, Cic. : ton discours me donne confiance.
11 - calculer, compter.
- XC
medimnūm milia duximus : nous avons compté 90.000 médimnes.
- rationem
ducere : calculer, supputer.
- ducere
suas rationes, Cic. : faire ses comptes.
- ducere
rationem alicujus : tenir compte de qqn.
- ducere
rationem alicujus rei : tenir compte de qqch.
- aratorum
rationem ducere : tenir compte des laboureurs.
- sui
commodi rationem non ducit : il ne fait aucun compte de ses intérêts.
12 - estimer, penser,
juger, regarder comme, tenir pour.
- Marcum
probissimum duco : je considère Marcus comme très honnête.
- ducere
aliquem pro + abl. ( in + abl. ou
loco + gén.)
: regarder qqn comme.
- ducere
aliquem in numero hostium, Cic. Verr. 5, 64;
aliquid in bonis, Cic. Fin. 3, 10 : compter qqn au nombre des
ennemis,
qqch parmi les biens.
- ducere vos loco affinium, Sall.
J. 14, 1 : vous
considérer comme des parents.
- innocentia
pro malevolentia duci
cœpit, Sall. C. 12, 1 : l'intégrité commença
à passer pour de la malveillance.
- ne
quis modestiam in
conscientiam duceret, Sall. J. 85, 26 : pour éviter qu'on
n'interprétât ma réserve comme une reconnaissance
tacite de mon indignité.
- avec
gén. de prix - magni, parvi ducere (= habere,
facere, putare, æstimare) : estimer beaucoup, estimer peu.
- pluris
ducere : estimer davantage.
- pro
nihilo ducere : estimer comme rien.
- an Scythes Anacharsis potuit pro nihilo pecuniam ducere, nostrates
philosophi facere non poterunt ? Cic. Tusc. 5, 90 : alors que le
Scythe Anarcharsis a pu mépriser l'argent, est-ce que les philosophes
de ce pays ne le pourront pas ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 110, éd. Vuibert.
- ducere
aliquem despicatui, Cic. Fl. 27, 65 : mépriser qqn.
- summa
probitate ducebatur : on le regardait comme très honnête.
- Marcus
probissimus ducebatur : on considérait Marcus comme très honnête.
- ducere + prop. inf. : penser que.
- ad
eas res conficiendas biennium sibi satis esse duxerunt, Cæs. BG. 1 :
ils
pensèrent que deux ans devaient leur suffire pour ces préparatifs.
- ducere
alicujus modestiam in conscientiam, Sall. : interpréter la modestie de
qqn comme un aveu (d'infériorité).
- quod
se patriæ irasci nefas esse duceret, Nep. Ep. 7 : parce qu'il pensait
qu'en vouloir à sa patrie est une impiété.
- patriæ
sanctiora jura quam hospitii esse duxit, Nep. Tim. 4, 3 : il
estima que les droits de la patrie sont plus sacrés que
ceux de l'hospitalité.
- omnes ei
sumus, ut sine his studiis vitam nullam esse ducamus, Cic. de Or. 2, 20
: nous sommes tous ainsi faits que, sans l'étude, nous considérons la
vie comme sans valeur. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 143, éd. Vuibert.
13 - médecine.
- ducere
alvum Cels. 2, 12, etc. : relâcher le ventre, administrer un
lavement.
14 - locutions
diverses.
- ducere cicatricem, Ov. Tr. 3, 11, 66 :
se cicatriser.
- ducere colorem, Virg. M. 3, 485 : se colorer (en parl. du raisin).
- ducere os (vultum) : prendre un visage renfrogné.
--- Ov. M. 2, 774; id. P. 4, 8, 13; Mart. 1, 41 et souvent.
- ilia ducere, Hor. Ep. 1, 1, 9 : <tirer les flancs> = être poussif
(en parl. d'un
cheval).
- ductabilĭtās,
ātis, f.
[ducto] : facilité à se laisser mener [par le nez].
--- *Att. d. Non. 150, 13.
- ductārĭus,
a, um : qui sert à tirer.
- ductarius
funis : câble de halage. --- Vitr. 10, 2; 3 et 5.
- ductĭlis,
e [duco] :
1
- qu'on
peut conduire,
qu'on peut détourner (en parl. de l'eau). --- Mart. 12, 31.
2
- qu'on peut tirer, mobile. --- Serv. G. 3, 24.
3
- malléable,
ductile. ---
Plin. 34, 94.
- ductim,
adv. [duco] :
1
- en
conduisant.
- ductim potius quam cæsim,
Col. 4, 25, 2 : en conduisant [les rameaux de
la vigne] plutôt qu'en coupant.
2
- tout d'un trait (quand on boit). --- Plaut. Curc.
109.
- ductĭo,
ōnis, f. [duco]
: action de conduire, de
tirer. --- Vitr. 1, 1 ; 10, 13.
- (Lebaigue
P. 400)
- ductiones
aquarum, Vitr. : conduites d'eau.
- ductio
alvi, Cels. 2, 12 : relâchement du ventre
- jus
ductionis, Ulp. Dig. 43, 30, 4 : droit d'emmener.
- ductĭto,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- emmener avec soi. --- Plaut. Rud.
584. -
2
- emmener chez soi comme épouse,
épouser. ---
Plaut. Pœn. 272. - 3
-
tromper, duper. --- Plaut. Epid.
351.
- ducto,
āre, āvi, ātum [duco] : - tr. -
1
- conduire
(guider, mener) de côté et d'autre. --- Plaut. Most. 847.
2
- conduire
habituellement. --- Sall. J. 38, 1.
3
- commander
(une armée). --- Sall. C. 11, 5; 17, 7; J. 70, 2.
4
- avoir
sous ses ordres. --- Sall. C. 19, 3.
5
- emmener
chez soi une femme. --- Plaut. Pœn. 868; Ter. Phorm. 500.
6
- tromper,
duper. --- Plaut. Capt. 642.
7
- mener
par le bout du nez. --- Plaut. Mil. 93.
- ductŏr,
ōris, m. [duco]
:
1
- conducteur, guide.
- ductores
leonum, Lucr. 5, 1310 : conducteurs de lions.
2
- chef, général d'armée, commandant de navire,
de flotte. --- Cic. Tusc. 1, 89.
- fig.
ductores apum,
Virg. G. 4, 88 : les rois des abeilles [en guerre].
- ductor
aquarum
Tibris, Stat. S. 3, 5, 112 : le Tibre, roi des fleuves.
3
- celui qui façonne.
- ductor
ferreus, Priap. 32 : forgeron. --- cf. Vulg. Num.
10, 31.
- ductrix,
īcis, f. : celle qui conduit, qui commande. --- Dar.
36.
- ductus
:
1
- ductus, a, um :
part. passé de duco.
2
- ductŭs, ūs, m.
:
a
- action d'amener, conduite.
- ductus
aquarum, Cic. Off. 2, 14 : la conduite des eaux.
b
- administration, gouvernement, commandement.
--- Cic. Fam. 3, 11, 4; Pomp. 61; Cæs. BG. 7, 62, 2.
c - tracement,
tracé,
trait.
- ductus
muri, Cic. Rep. 2, 11 : tracé d'un mur.
-
ductus litterarum discere, Quint. 1, 1, 25 : apprendre à
former
les lettres, à écrire.
- ductus
oris, Cic. Fin. 5, 47
: expression de la bouche.
-
ductus macularum, Plin. 37, 194
: direction des
taches.
d
- conduite, suite, économie [d'une
pièce de théâtre]. --- Quint. 4, 2, 53.
e
- conduite de la phrase.
--- Quint. 9, 4, 30.
- dūdum,
adv. :
1 - il
y a
quelque temps,
depuis quelque temps.
- quamdudum...
Cic. Att. 14, 12,
3 : combien il y a de temps que...
- haud
dudum, Plaut. Pers. 498 : il n'y
a pas longtemps.
- jamdudum
(jam dudum) : depuis longtemps.
2
- naguère, tout
à l'heure, récemment. --- Cic. Br. 138; 252;
Att. 11, 24, 1;
Fin. 3, 52; Plaut. Merc. 468, etc.
- ut
dudum hinc abii, Plaut. Cap. 478 : quand tout à l'heure je
suis parti d'ici.
- Dŭēlĭus
ou Dŭellĭus, arch. : pour Duilius, Duillius.
- dŭella, æ, f. [duo] : le tiers de l'once. --- Isid. 16, 25,
15.
- dŭellātŏr,
ōris, m. [duellum]
: guerrier, homme de guerre. --- Plaut. Capt. 68.
- dŭēllĭcus, a, um [duellum]
: belliqueux. --- Lucr. 2, 662.
- ars
duellica, Plaut. Epid. 460 : l'art de la guerre.
- dŭellĭo, ōnis, m. [duellum]
: rebelle. --- Gloss. Isid.
- dŭellis,
is, m. : ennemi armé, guerrier. --- Arn. 1, 16.
- dŭellĭum,
ĭi, n. : tyrannie. --- Gloss.
- dŭello,
āre : - intr. - combattre. --- Gloss.
- Duellōna
ou Duēlōna, æ, f. : c. Bellona. ---
CIL 1, 196, cf. Varr. L. 6, 73; 7, 49.
- dŭellum
(arch. c. bellum)
: guerre,
combat. --- Hor. O. 3, 5, 38.
- domi
duellique, Plaut. As. 559 : en temps de paix et en temps de guerre.
- [employé
d. le style arch.]. --- Cic. Leg. 2, 21; Liv. 1, 32, 12; 22,
10, 2 ; 23, 11, 2, etc.
- Duēlōna
: voir Duellona.
- duĭcensus,
a, um [duis pour bis, census] : recensé avec un autre [le père
avec le fils]. --- P. Fest. 66, 14.
- duidens
: c. bidens.
--- P.
Fest. 66, 16.
- duīgæ
: c. bigæ. --- Varr. L. 8, 55.
- duīlis
: c. bilis. --- Gloss.
- Dŭīlĭus
ou Dŭillĭus, ĭi, m. : - 1
- Duilius
[consul romain, qui le premier vainquit les Carthaginois sur mer]. ---
Cic. Rep. 1, 1. - 2
- autre
du même nom. --- Liv. 2, 55
- dŭīm,
īs, it
: subj. prés. de do (formes archaïques).
- duīni
: c. bini. --- Varr. L. 8, 55.
- duĭpēs,
ĕdis : c. bipes. --- Næv. Tr. 31.
- duis,
arch. : - 1 - duis =
des (subj. prés.
de do). - 2 - duis =
bis.
- Dŭītæ,
ārum, m. : les Duites [qui croient en deux dieux].
--- Prud. Ham. præf. 37.
- dŭĭtās,
ātis, f. : le nombre deux. --- Javol. Dig. 50, 16,
242.
- duitor
: c. dator (anc. impér. passif de do). ---
XII Tab.
- dulcăcĭdus,
a, um [dulcis, acidus] : aigre-doux. --- Samm. 151.
- dulcamarus,
a, um : doux-amer. --- lat. tardif.
- dulcātŏr,
ōris, m.
[dulco] : celui qui rend doux. --- P.-Nol. 26, 237.
- dulcĕ,
adv.
[dulcis] : d'une manière douce, agréablement, avec agrément,
doucement. --- Catul. 51, 5; Hor. O. 1, 22, 23; Ep. 1, 7, 27, voir dulciter.
- dulcissime
scripta historia, Cic. Brut. 19, 77 : histoire écrite avec beaucoup
d'agrément.
- dulcĕāmĕn,
ĭnis, n. : douceur. --- Cæsar.-Arel. Virg. 16.
- dulcēdo,
ĭnis, f. [dulcis] :
1 -
douceur, saveur
douce.
--- Plin. 25, 66.
2 - douceur,
agrément, charme, attrait,
plaisir.
- dulcedo
orationis, Cic. de
Or. 3, 161 : charme du style. --- cf. Arch.
24; Q. 1, 2, 7.
- dulcedo
plebeios creandi, Liv. 5, 13 : le charme de nommer des plébéiens. ---
cf. Liv. 6, 41; Plin. 8, 90; 8, 222.
- plur.
dulcedines Vitr. 7 præf.
- dulcĕo,
ēre [dulcis]
:
- intr. - être
doux. --- P.-Nol. Carm. 17, 23.
- dulcesco,
ĕre, dulcŭi : - intr. - s'adoucir, devenir doux [pr.
et fig.]. --- Cic. CM 53; Plin. 3, 127.
- dulcĭa,
ōrum, n. : gâteaux,
friandises. --- Lampr. Heliog. 26.
- dulcĭārĭum,
ĭi, n. [dulcium] : friandise, confiserie. --- Gloss.
- dulcĭārĭus, ĭi, m. [dulcium] : pâtissier, confiseur.
---
Lampr. Heliog. 27, 3.
- dulcĭcŭlus,
a, um : un peu doux (au goût). --- Cic. Tusc. 3,
46.
- dulcĭfĕr,
ĕra, ĕrum : qui contient des douceurs, doux. --- Enn. An. 264 ;
Plaut. Ps. 1262.
- dulcĭfĭco,
āre : - tr. - rendre doux. --- P.-Chrysol. Serm.
Dub. 6.
- dulcĭflŭus,
a, um : coulant
doucement.
--- Dracont. 1, 164.
- dulcĭlŏquus, a, um [dulce, loquor]
: au son doux, harmonieux. --- Aus. Id. 20, 2;
Sidon. Ep. 8, 11.
- dulcĭmodus
: c. dulcisonus. --- Prud. Psych.
664.
- dulcĭnervis,
e
[dulcis, nervus] : [arc] agréablement tendu. ---
Capel. 9, 917.
- dulcĭŏla,
ōrum, n. [dulcia] : petits gâteaux,
friandises. --- Apul. M. 4, 27.
- dulcĭōrĕlŏquus
(dulcĭōrĕlŏcus) a, um [dulcis, os,
loquor] : à la parole douce. --- Læv. d. Gell. 19,
7, 13.
- dulcis,
e : - 1 - doux,
agréable (au goût,
au toucher, à l'ouïe). - 2
- doux, aimable,
charmant. - 3 -
agréable, aimable, cher,
aimé, chéri.
- cf.
γλυκύς.
- dulcis aqua, Lucr. 6, 890 : eau douce. --- id. 5,
1377; Hor. S. 2, 5, 12; id. O. 3, 12, 1; id. ib. 3,
13, 2.
- simplex
(jus) e dulci constat olivo, Hor. S. 2, 64 : la sauce simple est faite
d'huile douce (= fraîche).
- mi
dulcissime Tiro, Cic. Fil. Fam. 16, 21, 2 : mon très cher Tiron.
- au voc.
dulcis
amice, Hor. Ep. 1, 7, 12 : cher ami.
- dulce
et decorum est pro patria mori, Hor. Od. 3, 2, 13 : il est doux et beau
de mourir pour sa patrie.
- dulce,
is, n. : doux breuvage, un vin aromatisé. --- Plaut. Ov.
- dulce
etiam fugias, fieri quod amarum potest, Pub. Syr. 144 : fuis même
les douceurs, car elles peuvent devenir amères.
- nomen
dulce libertatis, Cic. Verr. 5, 163 : nom
chéri de la liberté.
- dulcissime
rerum, Hor. S. 1, 9, 4 : ô cher entre toutes choses (toi que
j'aime par-dessus tout).
- dulcĭa,
ōrum, n. : gâteaux,
friandises. --- Lampr. Heliog. 26; Vop. Tac. 6; Prud.
Psych. 429..
- amicitia remissior esse debet et liberior et dulcior, Cic. Læl. 66 :
l'amitié exige plus de détente, de spontanéité, des façons plus
affectueuses. dulcissimus.
- ad aliquod tamquam adminiculum adnititur;
quod in amicissimo quoque dulcissimum est, Cic. Læl. 88 :
(la
nature) réclame quelque chose qui puisse servir d'appui; elle le trouve
chez les amis les plus intimes. ---
Cic. Leg. 3, 25.
- dulcĭsăpa, æ, f. : sorte de vin doux. --- Aldhelm. Virg. 60.
- dulcĭsŏnōrus,
a, um : c. dulcisonus. --- Serv. Centim. 467, 17.
- dulcĭsŏnus,
a, um [dulcis, sonus] : dont le son est doux, agréable.
--- Sid. Carm. 6, 5.
- dulcĭtās,
ātis, f. [dulcis] : douceur. --- Att. Tr.
640 ; Cæcil. Com. 217.
- dulcĭtĕr
[dulcis] : agréablement, voir dulce. --- Cic. Fin. 2, 18;
Quint. 4, 2, 62, etc.
- dulcius.
--- Quint. 12, 10, 27
; dulcissime. --- Cic. Br. 77.
- dulcĭtūdo,
ĭnis, f. [dulcis] : douceur [goût]. --- Cic. de Or.
3, 99.
- dulcitudo
usurarum, Ulp. Dig. 42, 8, 10 : usure modérée.
- dulco,
āre : - tr. - adoucir. --- Sid. Ep. 5,
4.
- dulcŏr,
ōris, m. [dulcis] : saveur douce. ---
Tert. Marc. 3, 5.
- dulcōrĕlŏcus
: c. dulcioreloquus.
- dulcōro,
āre, āvi, ātum [dulcor] : - tr. - adoucir. ---
Hier. Ep. 22, 9.
- acetum
dulcoratum, Plin. Val. 1, 2 : vinaigre doux.
- dulcŭi
: parf. de dulcesco.
- Dulgubnĭi,
ōrum, m. : les Dulgbniens (peuple de Germanie). --- Tac. G. 34.
- gr. Δουλγούμνιοι.
- dūlĭcē
: en esclave. --- Plaut. Mil. 213.
- gr. δουλικῶς.
- Dūlĭchĭa, æ, f. : c. Dulichium. --- Prop. 2, 14, 4.
- Dūlīchĭum,
ĭi, n. : Dulichium (île de la mer Ionienne, qui faisait partie des
Etats d'Ulysse). --- Ov. Tr. 1,
5, 67.
- gr. Δουλίχιον.
- Dūlīchĭa, æ, f. (s.-ent. insula) : Dulichium.
---
Prop. 2, 14, 4.
- Dūlīchĭus,
a, um : de
Dulichium, d'Ulysse. --- Ov. M. 14, 226.
- Dūlŏpŏlis,
is, f. : ville de Carie. --- Plin. 5, 104.
- gr. Δουλόπολις.
- Dūlŏrestēs,
m. : Oreste esclave [titre d'une tragédie d'Ennius et de
Pacuvius]. --- Non. 2, 165.
- dum,
adv. et conj. :
- (Lebaigue
P. 400 et P.
401)
- voir l'article antérieur.
- adv. enclitique
:
- joint à non,
nullus, haud, vix, etc., il signifie encore.
- nondum
: pas encore.
- nullusdum,
nulladum, etc. : encore pas un, pas une, etc.
- vixdum
: à peine encore.
- nihildum
: encore rien.
- necdum,
nequedum : et pas encore.
- nequedum
satis : et pas encore assez
- après l'impératif : donc,
voyons, seulement, etc.
- circumspice
dum te, Plaut. Trin. 147 : regarde seulement autour de toi.
- memoradum,
Plaut. Pœn. 1063 : rappelle-moi donc.
- tangedum,
Plaut. Rud. 784 : allons, touche-les, pour voir.
- après interjection.
- ehodum,
Ter. Eun. 360 : hé, voyons !
- après
certains adverbes.
- quidum
? comment donc ?
- primumdum,
Plaut. Mil. 297 : eh bien d'abord.
- conjonction
- avec indicatif
:
- indic. présent
: dans le même temps que, pendant que.
- qqf en corrélation avec interea, interim.
- dum
hæc in colloquio geruntur, Cæsari nuntiatum est... Cæs. BG. 1, 46,1
: pendant que ces choses se traitaient dans l'entrevue, on annonça à
César...
- hæc
dum aguntur, interea Cleomenes jam... pervenerat, Cic. Verr. 5, 91 :
pendant que ces faits se passaient, Cléomène était déjà parvenu...
- avec imparfait.
- dum
is in aliis rebus erat occupatus... erant interea qui... Cic. Amer. 91
: pendant qu'il se trouvait occupé à d'autres soins, dans le même
moment il y avait des gens qui... cf. Liv. 5, 47, 1.
- jusqu'au
moment où, jusqu'à ce que.
- ego
in Arcano opperior, dum ista cognosco, Cic. Att. 10, 3 : moi, j'attends
dans ma propriété d'Arcanum, jusqu'à ce que je reçoive ces nouvelles.
- exspectabo,
dum venit, Ter. Eun. 206 : j'attendrai jusqu'à ce qu'il vienne. ---
And. 714 ; Ad. 196 ; 785 ; etc.
- mansit...
usque ad eum finem, dum judices rejecti sunt, Cic. Verr. pr. 16 : il
resta... jusqu'au moment où les juges furent récusés.
- pendant
tout le temps que, tant que [qqf
en corrélation avec tamdiu].
- hæc
civitas, dum erit, lætabitur, Cic. Læl. 14 : notre cité, tant qu'elle
existera, s'en réjouira.
- usus
est... tamdiu, dum... habuit, Cic. Verr. 4, 6 : il se servit... pendant
aussi longtemps qu'il tint... cf. Tusc. 5, 96 ; Cat. 3, 16 ;
Att. 9, 6, 5, etc.
- dum
me rei publicæ procuratio... tenebat..., habebam, Cic. Ac. 1, 11 :
tant que l'administration des affaires publiques me tenait..., je
gardais...
- tandis
que [explicatif].
- Antonius dum se civibus impiis
commendat, inimicus quam amicus esse maluit, Cic. Phil. 5, 3 : Marc
Antoine, en voulant se faire valoir auprès de citoyens criminels, a
mieux aimé être pour moi un ennemi qu'un ami. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 151, éd. Vuibert.
- dum
voluerunt... sustulerunt, Cic. Fin. 2, 43 : en voulant.., ils ont
supprimé.
- dum
voluit... inventus est... Cic. Br. 282 : en voulant... il s'est
trouvé... --- cf. Br. 262; Mur. 54; Att. 2, 16, 2; etc.
- fréqt dans
Tite-Live.
--- præf. 2; 2, 31, 2; 2, 47, 4; 3, 67, 6; 5, 13, 13, etc.
- avec subjonctif.
- style
indir.. --- Cic. Planc. 95; Mur. 48;
de Or. 1, 187 ; CM 41;
etc. Cæs. BG. 7, 77, 2 ; BC. 2, 20, 3; etc.
- nuance consécutive et finale.
-
le temps suffisant, nécessaire pour que, un temps assez long pour que.
-
sic deinceps omne opus conexitur, dum justa muri altitudo expleatur,
Cæs. BG. 7, 23, 4 : tout l'ouvrage se lie ainsi par couches
successives jusqu'à ce que la hauteur normale du mur soit atteinte.
-
usque ad eum finem, dum possint... Cic. Nat. 2, 129 : le temps
nécessaire pour qu'ils soient en état de...
-
mihi tantum temporis satis est... dum... caveam, Cic. Att. 11, 19, 2 :
j'ai seulement le temps suffisant de prendre des mesures...
-
en part. après exspectare
:
-
exspecta, dum Atticum conveniam, Cic. Att. 7, 1, 4 : attends que je
joigne Atticus (Cæs. BG. 1, 11, 6)
-
dans le potentiel ou
irréel par attraction. --- Cic. Nat.
2, 147.
- analogue à cum
participial. --- Virg. G. 4, 457; Liv.
1, 40, 7;
10, 18, 1 ; etc.
- toujours avec le subjonctif : dum,
dum modo : pourvu que.
-
oderint, dum metuant, Cic. Off. 1, 97 : qu'ils haïssent, pourvu qu'ils
craignent. --- cf. Fin. 5, 89; Rep. 1, 63; Amer. 119; etc.;
Rep. 3 4;
Off. 3, 82; Cat. 1, 22; Br. 285; etc.
- sans verbe exprimé.
--- Fam. 7, 9, 2 ; Ac. 2, 104 ; etc.
-
avec négation ne.
--- Cato, Agr. 5, 4 ; Cic. Att. 6, 1, 4; Fam. 10,
25, 2; de Or. 3, 185; etc.
- dūmālis,
e [dumus] : hérissé, buissonneux [chevelure]. ---
Capel. 4, 329.
- Dūmāna, æ, f. : ville de l'Egypte supérieure. --- Plin. 6,
178.
- Dūmatha, æ, f. : ville sur le Tigre. --- Plin. 6, 146.
- dŭmecta,
ōrum, n. (arch.) : c. dumetum. --- P. Fest. 67,
10.
- dūmesco,
ĕre [dumus] : - intr. - se couvrir de ronces. --- Diom. 344,
17.
- dūmētum,
i, n.
[dumus] :
- 1 - lieu couvert d'épines et
de ronces, ronceraie, fourré. --- Cic. Tusc.
5, 64. - 2
- arbrisseaux.
--- Virg. G. 1, 15 ; Hor. O. 3, 4, 63.
- Stoicorum
dumeta, Cic. Ac. 2, 35 : questions épineuses des Stoïciens.
- Dūmĭa
tribus, f. : une des tribus romaines. --- Inscr.
Grut. 772, 3.
- dūmĭcŏla, æ, m. [dumus, colo] : celui qui habite les buissons. ---
Avien. Per. 895.
- dummŏdŏ
(dum mŏdŏ) + subj. : pourvu que.
- quid
? qui omnia recta et honesta neglegunt, dummodo potentiam consequantur,
Cic. Off. 3, 21 : que dire de ceux qui ne comptent pour rien tout ce
qui est juste et honnête, pourvu qu'ils s'élèvent au pouvoir ?
- dummodo
idonea tempestas sit, Cic. Quint. 2, 6 : pourvu que le temps s'y prête (à
la navigation).
- magno
me metu liberabis, dum modo inter me atque te murus intersit, Cic. Cat.
1, 5 : tu me délivreras d'une grande crainte pourvu qu'un mur se dresse
entre toi et moi.
- potest
etiam illitteratus, dummodo tenacissimæ sit memoriæ, rem satis
commode administrare, Col. Agr. 1, 8 : un homme illettré
peut, à
la rigueur, conduire assez bien son affaire, pourvu qu'il soit doué
d'une excellente mémoire.
- mediastinus
qualiscumque status potest esse, dummodo perpetiendo labori sit
idoneus, Col. Agr. 1, 9 : la taille du valet de second rang est
indifférente, pourvu qu'il soit assez fort pour supporter le travail.
- sin jejunitatem
et siccitatem et inopiam, dummodo sit polita, dum urbana, dum elegans,
in Attico genere ponit, hoc recte dumtaxat, Cic. Brut. 286 : si au
contraire on regarde la maigreur, la sécheresse, la pauvreté, pourvu
qu'elles soient accompagnées de politesse, de distinction, d'élégance,
comme des qualités du genre attique, c'est juste encore, à la rigueur.
- dummodo
ne : pourvu que ne pas.
- avec non
dummodo non. --- Ov. M. 13, 151.
- dummōsus
: c. dumosus.
- dummus,
etc. : voir dumus, etc.
- Dumnŏrix,
īgis, m. : Dumnorix (noble Eduen, frère de Divitiacus).
--- Cæs.
BG. 1, 3, 5.
- Dumna, æ, f. : île voisine des Orcades. --- Plin.
4, 404.
- Dumnacus,
i, m. : chef des Andégaves. --- Hirt.
BG. 8, 26, etc.
- Dumnōnĭi,
ōrum, m. : peuple de Bretagne. --- Anton.
- dumnŭlus
: c. dominulus. --- Sid. Ep. 9, 15.
- dūmōsus,
a, um [dumus] : couvert de ronces, de broussailles, de buissons.
--- Virg.
B. 1, 77 ; G. 2, 180.
- dumtaxat
(duntaxat), adv. [(dum et subj. de *taxo (tango),
jusqu'à toucher] :
- on trouve encore
dum séparé de taxat
dans les Inscr. ; cf CIL 12, 582 ; Fest. 288, 34.
1
- juste
en se bornant à, pas au-delà, seulement.
- hoc recte
dumtaxat, Cic. Br. 285 : c'est bien jusque-là.
- sola
munuscula dumtaxat natali suo, Plin. 4 : tout juste de tout petits
cadeaux
le jour de son anniversaire.
- potestatem habere
dumtaxat annuam, Cic. Rep. 2, 56 : avoir le pouvoir
tout juste un an.
- sint ista
pulchriora dumtaxat aspectu, Cic. Nat. 2, 47 : admettons que
ces figures
soient plus belles tout au plus à la vue.
- opsonari duntaxat ad minam, Plaut.
Truc. 445 : faire des provisions pour une mine ni plus ni
moins.
- Cato
dumtaxat de magnitudine animi, de continentia, de morte
... solet dicere, Cic. Par. ad proœm. 3 :
Caton ne
parle d'ordinaire que de la grandeur d'âme, de la continence, de
la mort ...
- dumtaxat ad pr. Nonas Maias, Cic. Att. 2,
14 : seulement avant la veille des nones de mai.
- in tuo dumtaxat
periculo, Cic. Dej. 1 : étant donné seulement que ta vie
est en cause. --- cf. Cæs. BC. 2, 41, 1.
- ad hoc dumtaxat ne... videamur,
Cic. de Or. 1, 249 : en vue tout au moins de ne pas
paraître ...
- si dumtaxat, Gell. 1, 13, 6 : si
seulement.
- qqf
non dumtaxat... sed... : non
seulement... mais encore. --- Liv.
37, 53; 9; Dig. 26, 7, 12, 3.
2
- du
moins.
- me
Athenæ delectarunt, urbs dumtaxat, Cic. Att. 5, 10, 5 :
Athènes m'a
plu,
du moins la ville.
- denique
sit quod vis, simplex dumtaxat et unum, Hor. A. P. 23 : bref,
écris ce que tu voudras; que du moins ton sujet ait
simplicité et unité.
- coluntur simulatione dumtaxat ad tempus, Cic. Læl. 15, 53 : on fait semblant de courtiser
(les tyrans), du moins pour un moment. --- cf. Cels. 5, 26; Sen. Ben. 5, 2; id. Ep. 58; Quint. 1, 4, 20; 2, 10, 2.
- dūmus
(arch. dusmus), i, m. : buisson, hallier. --- Cic.
Tusc. 5, 65; Virg. G. 3, 115.
- dunamis
: c. dynamis.
- duntaxat
: c. dumtaxat.