===> Dico
- indāgābĭlis, e
[indagare] : qui recherche. --- Grom.
394, 5.
- Gaffiot
P. 802-804 --- Lebaigue
P. 617.
- indāgantĕr,
adv. : à la piste, en suivant la piste. --- Col.
- indāgātĭo,
ōnis, f. [indagare]
: recherche. --- Cic.
Off. 1, 15 ; Tusc. 4, 69; Gell. 18, 2, 6.
- indāgātŏr,
ōris, m. :
1
- celui
qui suit à la piste. --- Isid. Orig.
10.
2
- qui est
à la recherche de. --- Col.
2, 2, 20 ; 9, 8, 12.
3
- investigateur, chercheur, scrutateur.
- celatūm
(= celatorum) indagator, Plaut. Trin. 241 : qui est à l'affût des
secrets.
- naturæ
indagator, Solin. : scrutateur de la nature.
- conlocetur æneus gnomon, indagator umbræ qui græce
sciotheres dicitur, Vitr. 1, 6 : on placera une de ces aiguilles
de bronze qui traque l’ombre, et que l’on nomme sciothéres en grec. --- trad. J. P. Woitrain.
- indāgātōrĭum, ĭi, n. :
traqueur, pisteur, chercheur. ---
(Renaissance).
- ab
hoc Sciathericon horologium apud Plinium dictum est libro secundo, id
est umbræ indagatorium : c’est pourquoi l’horloge est nommée par Pline,
au deuxième livre des H. N. Sciathericon, c-à-d. « chasseur d’ombre ». [Scia = ombre ; Thêraô = chasser,
poursuivre, chercher à atteindre ou à saisir].
- indāgātōrĭus, a, um : qui cherche, qui mène des
investigations, qui enquête.
- canibus indagatoriis : chiens de chasse. --- traduction latine de Marc Aurèle
Gataker et Casaubon, I, § 7.
- methodum
scepticam criticam seu indagatoriam ad veritatem inveniendam perutilem
: la méthode sceptique, critique ou encore investigatrice est très
utile dans la découverte de la vérité.
--- G. I. Wenzel. Elementa logikes, ,1806, p. 201..
- suspensio
judicii indagatoria seu critica in amore veritatis : la suspension du
jugement, investigatrice ou critique quand elle se fait par amour du
vrai. --- idem p. 186.
- indagatori cuniculi : tunnel d'exploration,
de prospection, de sondage. ---
Principia juris metallici Hungarici, A. Faber, 1824.
- indagatoria vis : l’investigation, l’enquête policière. --- ( Capti, p. 299).
- socius
indagatorius : chercheur associé (socius = fellow). --- Vikipedia, article Conventiculum
Latinum Vasintoniense.
- deversoriorum
nomina in Interete facile comperiri possunt (inscriptis scilicet verbis
indagatoriis […] : les hôtels sont faciles à trouver sur internet : il
suffit de taper les mots clés suivants […]. --- Séminaire latin de Washington.
- indāgātrix,
īcis, f. [indagator] : celle qui cherche. --- Cic.
Tusc. 5, 5 ; Val. Max. 9, 4.
- indagatus
:
1
- indāgātus, a, um : part. passé de indago; suivi à la piste.
2
- indāgātŭs, ūs, m. : recherche soigneuse. --- Apul.
M. 7, 7.
- indāgēs,
is, f. : recherche. --- Prud. Symm. 2, 845
; Mamert. An. 2. 2.
- indago
:
1
- indāgo, āre, āvi,
ātum [indu + ago] : - tr. -
a
- suivre
la piste.
- ut
ad cursum equum, ad arandum bovem, ad indagandum canem, sic
hominem ad intellegendum et agendum, esse natum : Cic.
Fin. 2, 39 : (ils n'ont pas vu) que l'homme est né pour
penser et agir comme le cheval pour courir, le boeuf pour
labourer, le chien pour chasser.
- indagare
feras, Varr. L. 51, 94 : suivre les animaux
à la piste. --- cf. Col. 3, 10, 9.
b
- au fig.
chercher avec soin, rechercher, dépister.
- Cic.
Verr. 2, 135 ; Mil. 103 ; Or. 11; Tusc. 5, 64 ; Plin. 2,
80.
- indagare aliquid de
re publica,
Cic. Att. 2, 4, 4 : dépister,
découvrir qqch concernant les affaires publiques.
- tu
quicquid indagaris de re publica et maxime quos consules futuros putes
facito ut sciam, Cic. Att. 2, 4, 4 : ne me laissez rien ignorer de ce
que vous aurez pu pénétrer touchant les affaires; que je sache surtout
qui nous aurons pour consuls.
- in
illis annis unam habebam, non eo quod legitimum vocatur conjugio
cognitam, sed quam indagaverat vagus ardor inops prudentiæ, Aug. Conf.
4, 2 : en ces mêmes années, j’avais une femme qui ne m’était pas unie
par la sainteté du mariage, mais que l’imprudence d’un vague désir
m’avait fait trouver.
2
- indāgo, ĭnis, f.
:
a
- entourage
de filets, cordon de filets ou de chasseurs. --- Virg.
En. 4,
121; Tibul. 4, 3, 7.
b
- filet,
réseau. --- Hirt.
BG. 8, 18 ; Liv. 7, 37, 14.
c
- recherche,
investigation. --- Plin.
9, 16 ; Gell. 7, 16, 6.
- indāgor,
āri : c. indago, āre. --- Varr. L.
5, 94.
- indāgus,
a, um : qui
cherche la piste.
--- Gloss.
Plac. 54,
1.
- indĕ
:
1
-
delà, de ce lieu.
- legiones
sese receperunt inde, quo temere
erant progressæ, Cæs. BC. 3, 45, 6 : les légions se
retirèrent
de l'endroit, où elles s'étaient aventurées témérairement.
- inde
loci,
Lucr. 5, 438 : de là.
2
- inde
= ex ea re.
- inde
= ex ea re. --- Cic. Amer. 75.
- inde
est quod, Plin. Ep. 7, 5, 1
: de là vient que.
- inde
quod, Ter. Haut. 54 = ex eo, quod : de
ce fait que. --- cf. Quint. 3, 2, 2.
3
- inde
= ex iis.
- inde = ex iis : d'eux,
d'entre eux, parmi
eux.
- nati
filii duo : inde ego hunc majorem adoptavi, Ter. Ad. 47 : il a eu deux
fils, et parmi eux j'ai adopté l'aîné.
- rege inde sumpto, Liv. 1, 18, 5 : en choisissant un roi dans leur
peuple (de chez les Sabins).
4
- inde
= ab iis.
- inde = ab iis,
Curt. 3, 1, 8 : d'eux, de leur part.
5
- à
partir de là, à partir de ce moment-là.
- jam
inde, Liv. 3, 36, 1 : à partir de ce moment.
- jam
inde ab ortu, Cic. Nat. 2,
124 : dès la naissance.
- jam
inde a principio hujus imperii, Cic.
Prov. 33 : depuis l'origine de notre domination.
- deinceps
inde, Cic. Br. 12 : à
partir de là successivement.
- altera
castra sunt adorti, inde tertia, deinceps reliqua, Cæs. BC. 3, 9 : ils
attaquèrent le second camp, puis le troisième et successivement tous
les autres.
- inde
ab initio : depuis le début.
- jam
inde ab initio : dès le début.
- jam
inde ab incunabulis, Liv. 4, 36 : dès le berceau.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- indēbĭtē
(indēbĭtō), adv. : indûment, injustement. --- Dig. 22, 3, 5 4; Dig. 12, 6, 25.
- indēbĭtus,
a, um : qui
n'est pas dû, immérité. --- Virg. En.
6, 66; Ov. H. 16, 9.
- (Lebaigue
P. 618)
- indebitum,
i, n. : ce qui n'est pas dû. --- Dig. 12, 6, 35.
- indĕcens,
entis : qui ne convient pas, inconvenant,
indécent, messéant.
- Mart.
5, 147 ; Petr. 128 ; Quint. 11, 3, 158, etc.; Suet.
Cl. 30.
- indecentior,
Sen. Contr. 5, præf.
- indecentissimus,
Isid. Ep. 9, 1.
- indĕcentĕr,
adv. : d'une manière inconvenante. --- Mart. 12, 22, 1;
Quint. 1, 5, 64.
- indecentius Sen. Ep.
27.
- indecentissime Quint.
8, 3, 45.
- indĕcentĭa,
æ, f. [indeccns] : inconvenance, indécence. --- Vitr. 7, 5, 6.
- indēceptĭbĭlis,
e : qu'on
ne peut tromper.
--- Boet. Ar.
top. 5,
p. 698.
- indĕcet,
ēre, impers. : être
inconvenant.
- juvenes
ea non indecent, Plin. Ep. 3, 1, 2 : cela ne messied
pas à la jeunesse.
- indēcĭdŭus,
a, um : qui
ne tombe pas.
--- Boét. Ar.
top. 6,
2, p. 706.
- indēclīnābĭlis,
e : - 1 - qui ne dévie pas. --- Sen. Ep. 66, 13 ;
Gell. 6, 2. - 2
- indéclinable. --- Diom. 309, 34.
- indēclīnābĭlĭtĕr : sans dévier. --- Aug. Civ. 9, 22.
- indēclīnātus,
a, um [in + declino] : inébranlable, immuable. --- Ov. P. 4, 10, 83
; Tr. 4, 5, 24.
- indēclīvis, e : sans
pente. --- Chal.Cid. Tim. 34.
- indĕcŏr
(indĕcŏris), is, e : sans
gloire, indigne.
--- Acc. d.
Non. 489,
1 ; Virg. En. 11, 845 ; V.- Fl. 1, 810.
- indecor
Char. 85, 27 ; Prisc. 6, 47.
- indĕcŏrābĭlĭtĕr,
adv. : c. indecore. --- Acc. Tr. 258.
- indĕcōrē,
adv. [indecorus] : d'une
manière inconvenante.
--- Cic. Off.
1, 14 ;
Tac. H. 5, 23.
- indĕcŏris,
e : c. indecor.
- indĕcŏro,
āre : - tr. - déshonorer, déparer, enlaidir.
--- Att. Tr. 459.
- indēcōrōsus,
a, um : c. indecorus.
--- Hilar. Job. 2.
- indĕcōrus,
a, um : - 1 - inconvenant, messéant. ---
Cic. Off. 1, 94 ; Or. 82.
- 2 - laid,
désagréable (à la
vue). --- Plin.
14, 28.
- indecorum
est + inf. : il ne convient pas de. --- Cic. Or. 72.
- indēfătīgābĭlis,
e (indēfătīgātus,
a, um) : infatigable. --- Sen. Ir. 2, 12, 4
; Marc. 18, 1.
- indēfectus,
a, um [in
+ deficio] : invariable, non affaibli. --- Apul. Socr. 4 ;
Tert. Pall. 3.
- indēfensē,
adv. [indefensus]
: sans défense. --- Cod. Just. 4, 18, 2.
- indēfensus,
a, um [in + defendo] : qui est
sans
défense, laissé sans défense, non défendu, non entendu (en
justice). --- Liv. 25,
15, 2, etc ; Tac. An. 2, 77.
- indēfessē (indēfessim),
adv. [indefessus] : sans
se lasser. --- Spart.
Hel. 5, 10 ; Sid. Ep. 3, 2.
- indēfessus,
a, um : non fatigué.
--- Virg. En.
11,
651; Ov. M. 9, 199 ; Tac. An. 16, 22.
- indēfĭcĭens,
entis [in + deficio] : qui ne fait pas défaut, inépuisable. --- Tert. Jud. 14.
- indēfĭcĭentĕr,
adv. [indeficiens] :
sans fin. --- Aug. Conf. 12, 11.
- indēfĭcĭentĭa,
æ, f. [indeficiens]
: perpétuité. --- Facund. Defens. 4, 2.
- indēfīnītē,
adv. [indefinitus] :
indéfiniment. --- Gell. 2, 24, 7.
- indēfīnītus,
a, um : indéfini,
indéterminé, vague.
--- Gell. 1,
7, 6;
16, 2, 3.
- indefinitus
modus, Gell. : l'infinitif.
- indēflēbĭlis,
e : qui
ne peut être pleuré. --- Gloss. Phil.
- indēflētus,
a, um [in
+ defleo] : non pleuré. --- Ov. M. 7, 611.
- indēflexus,
a, um : - 1 - non
détourné. ---
Apul. Socr. 2. - 2 - non courbé. --- Plin.
Pan. 4, 7; Amm. 27, 9.
- indējectus,
a, um [in + dejicio] : non
renversé. --- Ov.
M. 1, 289.
- indēlassātus,
a, um [in + delasso] : infatigable. --- Man. 5, 63.
- indēlēbĭlis,
e : indélébile, impérissable, ineffaçable. --- Ov. P. 2, 8, 26 ;
M, 15, 876.
- indēlectātus,
a, um [in
+ delecto] : contrarié,
fâché. --- Petr. 87, 4.
- indēlībātus,
a, um [in + delibatus] : - 1
- non
entamé,
entier, intact. --- Ov. Tr. 1, 5, 28. - 2 - chaste. --- Sil. 15, 271.
- indēlībĕrantĕr [in
+ delibero] : sans réflexion. --- Ps.-Hilar.
Job. 2.
- indēlībĕrātus,
a, um [in + delibero] : indécis,
irrésolu. --- Cassiod. Var. 12,
22.
- indēlictus,
a, um [in + delinquo] : non
répréhensible, irréprochable. --- Acc.
Tr. 384.
- indelictum,
i, n. : absence de faute.
- indemnātus,
a, um [in + damno] : non
condamné, sans
condamnation, qui n'a pas été jugé.
- Cic.
Agr 2, 56 ; Liv. 3, 56, 13; Vell. 2, 45; Amm. 15, 5; Quint. 3, 11, 14;
Juv. 6, 562.
- indemnis,
e [in, damnum] : qui
n'a pas éprouvé de
dommage.
--- Sen.
Const. 5;
Dig. 50, 8, 9, 4.
- indemnĭtās,
ātis, f. [indemnis] : - 1
- préservation
de tout dommage; salut, sûreté. --- Amm. 21, 16, 17. - 2
-
indemnité. --- Ulp. Dig. 12, 4, 5; néolatin.
- indēmonstrābĭlis,
e : qui
ne peut être démontré.
--- Apul.
Plat. 3.
- indēmonstrātus, a, um : non
démontré.
--- Boét. Ar.
an. pr.
2, 1.
- indēmūtābĭlis,
e : immuable. --- Tert. Herm. 12.
- indēmūtābĭlĭtĕr,
adv. : d'une
manière immuable.
--- Ennod. Ep.
5, 21.
- indēmūtātus,
a, um : immuable. --- Eccl.
- indēnuntiātus,
a, um : non
déclaré.
--- Sen. Suas.
5, 2.
- indĕpiscor
: c. indipiscor.
--- P. Fest. 106, 14.
- indēplōrātus,
a, um [in
+ deploro] : non pleuré. --- Ov. M. 11, 670.
- indēpravātus,
a, um [in + depravo] : non
altéré. --- Sen. Ep. 76, 19.
- indēprĕcābĭlis,
e [in
+ deprecor] : qui ne peut être détourné par des
prières, inévitable.
--- Gell. 1,
13, 3.
- indēprĕhensĭbĭlis,
e : imperceptible. --- Ps.-Quint.
Decl. 8, 11.
- indēprĕhensus
(indēprensus), a, um [in
+ deprehendo]
: insaisissable.
--- Virg. En.
5, 591;
Stat. Th. 6, 565.
- indepto,
āre : - tr. - atteindre.
--- P. Fest. 106, 11.
- indeptus,
a, um : part. passé de indipiscor. - 1
- qui a obtenu. - 2 - sens
passif obtenu, acquis.
- indescriptus,
a, um [in
+ describo] : non divisé.
--- Col. 3,
21, 4.
- indēsĕcābĭlis,
e [in
+ deseco] : qui ne peut être coupé. ---
Hil. Pict. Trin. 10, 34.
- indēsertus,
a, um : non
abandonné.
--- Ov. Am. 2,
9, 52.
- indēsĕs,
ĭdis : non
indolent, actif, diligent. --- Gell. 7, 22, 4.
- indēsignātus,
a, um : non désigné,
non tracé. --- Vict.-Ton.
Pænit. 8.
- indēsĭnens,
entis : ininterrompu. --- Ennod. Ep. 6, 10.
- indēsĭnentĕr,
adv. : sans relâche, sans cesse, incessamment,
continuellement.
--- Aug. Conf.
12, 11.
- indespectus,
a, um : qui n'a pas été vu d'en haut, invisible
d'en haut. --- Luc.
6, 748.
- indesponsāta,
æ, f. : celle
qui n'est pas fiancée. --- Ambr. Luc. 2, 2.
- indestrictus,
a, um [in
+ destringo] : sans être atteint (blessé).
--- Ov. M. 12, 92.
- indētermĭnābĭlis,
e : qu'on ne peut définir; qu'on ne peut
limiter, infini. --- Tert. adv. Haer. 7.
- indētermĭnātē
: d'une manière
indéterminée. --- Boēt. Ar. Elench.
3, p. 726.
- indētermĭnātus,
a, um [in, determino] : infini, à n'en plus finir. --- Tert. Hær. 33.
- indētonsus,
a, um
[in, detondeo] : non tondu, qui a les cheveux longs. --- Ov. M.
4, 13.
- indētrībĭlis,
e [in, detero] : incorruptible. --- P. Nol. Ep. 31, 6.
- indētrītus,
a, um [in,
detero] : qui n'est pas usé. --- Tert.
Res. carn. 58.
- indēvītātus,
a, um [in,
devito] : non évité. --- Ov. M. 2, 605.
- indēvōtē,
adv. [indevotus]
: sans respect, sans scrupule. --- Justin. Novell.
1, 3.
- indēvōtĭo,
ōnis, f. : - 1
- manque
de respect, mépris.
--- Cod. Just.
7, 2,
15 ; Dig. 39, 9, 1. - 2
- irréligion. --- Eccl.
- indēvōtus,
a, um : - 1
- qui
contrevient à la loi. --- Cod. Just. 8, 55,
35. - 2
-
irréligieux. --- Eccl.
- index,
ĭcis, m. ou f. adj. ou subst. (au masc. c. subst.)
[indico] :
1
- ce qui indique, indice,
signe, marque, symptôme.
- index
(digitus), m. : le doigt indicateur, l'index. --- Hor.
S. 2, 8, 26; Cic. Phil. 11, 5.
- mortis
index est, Cels. : c'est un symptôme de mort.
- vox
index stultitiæ, Cic. R. Perd. 18 : voix qui
révèle la sottise.
- ut
imago est animi vultus, sic indices oculi, Cic.
Or. 60 : si le visage est le miroir de l'âme, les yeux la
révèlent.
2
- celui ou celle qui indique,
dénonciateur, dénonciatrice, révélateur,
révélatrice; délateur, espion.
- Sestius
ab indice Cn. Nerio de ambitu est postulatus : Sextius fut accusé de
brigue par Cn. Nérius de la tribu Pupinia. --- Cic. Q. Fr. 2,
3, 5; id. Clu. 7, 21.
- idem index et testis, Tac. An. 4, 28 : tout à la fois dénonciateur et
témoin. --- Just.
32, 2.
- index : délateur,
espion. --- Cic. Mur. 24, 49; id. Sest. 44,
95; id. Vat. 10, 24.
3
- titre
d'un livre.
- Cic.
de Or. 2, 61; Liv.
38, 56 ; Suet. Cal. 49.
4
- inscription.
-
Liv. 41, 28, 8; Tib. 4, 1, 30.
5
- catalogue,
liste, table.
-
Sen. Ep. 39, 2 ; Quint. 10, 1,
57; Plin. Ep. 3, 5, 2.
6
- table
des matières, index;
sommaire.
- per
indicem rem exponere, Ascon. : exposer qqch sommairement.
7
- pierre
de touche. --- Ov.
M. 2, 706.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Indi,
ōrum, m. : - 1 - les
Indiens. --- Cic.
Div. 2, 96 ;
Catul. 11, 2. - 2
- les
Ethiopiens. --- Virg.
G.
4, 293. - 3
- les Arabes. --- Ov. F. 3, 720.
- gr. Ἰνδοί.
- Indĭa,
æ, f. : l'Inde. --- Cic.
Tusc. 6, 77 ; Virg. G. 1, 57.
- gr.
Ἰνδία.
- Indĭānus,
a, um : qui séjourne dans l'Inde. --- Inscr.
- Indĭbĭlis,
is, m. : Indibilis
(ancien roitelet des Ilergètes). --- Liv.
22, 21, etc.
- indĭcābĭlis,
e
[indicare] : qui indique. --- C. Aur. Acut.
2, 3, 13.
- indĭcasso,
is, arch. : c. indicavero --- voir indico,
are. --- Plaut.
- indĭcātĭo,
ōnis, f. [indicare]
: indication de prix, taxe, mise à prix. --- Plaut.
Pers. 586 ; Plin. 22, 109.
- indĭcātīvē,
adv. : d'une
manière indicative. --- Prisc. Præex. 2, 8, p. 553.
- indĭcātīvus,
a, um [indicare]
: qui indique.
- (Lebaigue
P. 619)
- indicativus modus, Don. And. 2, 3, 7
: le mode indicatif. --- cf. Diom. 338, 21
; Prisc. 8, 63.
- indĭcātūra,
æ, f. [indico] : indication du prix, taxe, prix. --- Plin.
37, 18; 29, 21.
- indĭcātus,
a, um : part. passé de indico. - 1
- indiqué, montré. - 2
- révélé, dénoncé.
- 3 - mis à prix,
estimé.
- indīce,
impér. arch. : c. indic
-- voir indico,
ere.
- indīcendus,
a, um : qu'il
ne faut pas dire. --- Gloss. Phil.
- indicens
:
1
- indīcens, entis [in, préf. négatif + dico] : ne parlant pas.
- indicente
me, Ter. Ad. 507 : sans que je parle. ---
Liv. 22, 39, 2.
2
- indīcens, entis : part. prés. de indico, ere -- voir
indico,
ere.
- indĭcīna,
æ, f. [index] :
1
- dénonciation, délation. ---
Sen. Contr. 9, 3, 1 ; Apul. M.
7, 25.
2
- prix de la dénonciation [=
μήνυτρον Char. 553, 22]. --- Apul.
M. 7, p. 199, 10; id. ib. 6, p. 176, 14; Sen. Contr. 4, 28, § 4.
- indĭcĭum,
ĭi, n.
[index] :
1
- indication,
révélation,
dénonciation.
- conjurationis
indicium facere, Cic. : dénoncer une conspiration.
- indicium
facere, Plaut. Cist. 678 : faire une déposition, dénoncer, témoigner.
- indicium
deferre ad aliquem, Tac. An. 2, 28 : faire part à qqn d'une
dénonciation.
-
indiciis expositis atque editis, Cic. Cat. 3, 13 : les
dénonciations ayant été lues et rédigées en protocole.
--- cf. Cic. Div. 2,
46 ; Sall. J. 35, 6 ; Plin. Ep. 3, 16, 9.
2
- droit de révélation,
autorisation de faire une dénonciation.
- Cic.
Cæcil. 34 ; Att. 2, 24, 4
; Dig. 12, 5, 4.
3
- en
gén. indication,
preuve, indice, signe.
-
indicia veneni, Cic. Clu. 30 : indices d'empoisonnement. --- cf.
Cic. Cat. 3,
13 ; Sull. 17 ; Fam. 7, 6, 1.
- alicui
rei indicio esse, Nep. Att. 16, 3 : être la preuve de qqch.
- ei
rei indicio sunt sexdecim volumina epistularum ad Atticum missarum,
Nep.
Att. 16, 3 : ce qui le prouve, ce sont les seize livres de lettres
adressées
à Atticus.
-
alicujus rei indicio esse, Cic. Dom. 110 : être la preuve
de qqch.
- indicio
esse
avec int. ind. mihi quale ingenium
haberes fuit indicio oratio, Ter.
Haut. 385 : tes paroles m'ont montré ton caractère.
- quam
vere de eo foret judicatum, oratio indicio fuit, post mortem in domo
ejus
reperta est, Nep. Lys. 3 : combien était fondée la dénonciation faite
contre lui, on en eut pour preuve le discours qu'après sa mort on
trouva
chez lui.
- postquam
indicium est factum, Vitr. 9, 3 : quand on eut fait l'essai (à
la pierre de touche).
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- indĭcīvus,
a, um, adj. [indico] : qui indique, indicatif.
- indĭcīva, æ, f. : prix de la dénonciation. --- J.
Vict. Rhet. 4, 4. --- cf. indicina.
- indico
:
1
- indĭco, āre, āvi,
ātum [index] : - tr. -
- indicasso
= indicavero, Plaut.
Poen. 888, etc.
a
- indiquer, révéler, dévoiler,
découvrir, dénoncer,
trahir, faire des révélations sur.
- indicare rem alicui : révéler une chose à qqn.
- sed
tamen indicabo tibi, quod mehercule in primis te celatum volebam, Cic.
Q. Fr. 3, 5, 4 : cependant, je vais te dire une chose que, ma foi, je
m'étais promis de te tenir cachée, à toi tout le premier. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
249; éd. Peeters France.
- rem omnem dominæ indicavit, Cic. Clu. 64,
180 : il révéla tout à sa maîtresse.
- indicare
rem patri, Ter. Ad. 4, 4, 19 : révéler la chose à son père.
- indicare
lacrimis dolorem, Nep. Att. 4 : trahir sa douleur par des
larmes.
- jam me vobis, judices, indicabo, Cic. Arch. 28 : je vais maintenant
me montrer à vous, juges, tel que je suis (me dénoncer à vous, juges).
- indicare
conscios, Cic. Tusc. 2, 22, 52 : dénoncer ses complices.
- cave quoiquam indicassis aurum meum esse istic, Fides, Plaut. Aul.
608 : garde-toi de révéler à personne le dépôt que j'ai fait de mon or
dans ton temple, ô Bonne-Foi !
- quæ
res indicabat popularis esse, Suet. J. 58 : ce fait indiquait que
c'étaient des compatriotes.
- metuebat
scilicet ne indicaretur, Cic. Mil. 57 : iI craignait évidemment qu'on
le dénonçât.
-
vultus indicat mores Cic.
Leg. 1, 9 : le visage révèle, trahit le caractère.
--- cf. Br. 324.
- indicare de aliqua re : faire des révélations sur qqch.
- quis
tibi, Læli, de epistulis istis indicavit? Cic. Flac. 92 : qui, Lélius,
t'a parlé de ces lettres?
b
- mettre
à prix, évaluer, fixer (la
valeur, le prix). ---
Plaut. Pers. 4, 4, 25; id. ib. 37; Cic. Off. 3, 15, 62.
c
- mentionner. --- Plin.
6, 96; 33, 15; 15, 49; 36, 115.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
2
- indīco, ĕre, dīxi,
dictum [in + dico] : - tr. -
- impér. indice Plaut. Ps. 546 ; indic
donné par Diom. 349, 23, mais sans exemple.
a
- déclarer
officiellement ou publiquement, publier, notifier, annoncer.
-
indicere concilium, Cæs. BG. 5, 56, 1
: fixer la date d'une assemblée, convoquer une
assemblée.
-
indicere bellum alicui : déclarer la
guerre à qqn. --- Cic.
Verr. 4, 72 ; Cat. 2, 14.
- Corinthiis bellum indicamus an non ? Cic. Inv. 1, 12 :
déclarerons-nous la guerre aux Corinthiens ou non ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 114, éd. Vuibert.
-
indicere ut + subj. : notifier de.
--- Liv. 1, 50, 1.
b
- convoquer.
-
exercitu indicto ad portam, Esquilinam in posterum diem,
Liv. 6, 22, 8 : l'armée ayant été convoquée pour le lendemain
à la porte
Esquiline. --- cf. Liv. 10, 38, 4 ; 40, 41, 7 ; 41,
14, 2.
c
- notifier,
imposer, prescrire [une peine, une contribution, etc.].
- alicui
tributum indicere, Liv. 4, 60 : imposer un tribut à qqn. --- cf. Plin. 18, 11;
Liv. 39, 52, 9 ; Sen. Ep. 123, 5.
-
indicere servorum numerum senatoribus,
Tac. H. 3, 58 : fixer aux sénateurs la quantité d'esclaves à
fournir.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- indictīcĭus,
a, um [indico, ere] : imposé. --- Cassiod. Var. 5, 14.
- indictĭo,
ōnis, f. [indico, ere] :
1
- taxe
extraordinaire,
contribution. --- Plin.
Pan. 29 ;
Dig. 33, 2, 28.
2
- notification.
--- Fest. 254, 34.
3
- déclaration
[de guerre]. ---
Flor.
4, 10, 2.
4
- espace
de 15 ans. --- Cod. Th. 11, 28, 3.
- indictĭōnālis,
e : de
taxe extraordinaire. --- Amm. 17, 3, 5.
- indictīvus,
a, um [indico,
ere] : notifié, annoncé par le crieur public. --- Varr.
L. 5, 160 ; P. Fest. 106, 13.
- indictus
:
1
- indictus, a, um :
part. passé de indico, ere.
- indicto
dilectu in diem certam, Liv. 5, 19, 4 : ayant fixé un jour pour la
levée.
2
- indictus, a, um [in,
préf. négatif + dicere] :
a
- qui n'a
pas été dit. --- Hor. O. 3, 25, 8
; Virg. En. 7, 733.
b
- dont
on ne peut parler,
ineffable. --- Apul. Plat. 1, 5.
c
- non plaidé.
-
indictā causā, Cic. Verr.
2, 75 : sans que la cause soit plaidée. --- cf. Cæs. G. 7,
38, 2 ; Liv. 29,
18, 19.
- nihilo
credo magis illa
quam interrex noster tulit, ut dictator quem vellet civium, indictā
causā, inpune posset occidere,
Cic. Leg. 1, 15 : pas plus, je pense, que la
loi posée par notre interroi : le dictateur pourra mettre à mort et
sans l'entendre tout citoyen qu'il lui plaira.
- indictā
causā profugisset, Cic. Rab. 7,
22 : il se serait exilé sans attendre le jugement.
- indĭcŭlum,
i, n. : petit
exemple. ---
Aug. Serm. app. 66, 3.
- indĭcŭlus,
i, m. [index]
: table des matières. --- Symm. Ep. 6, 49.
- Indĭcus,
a, um : de l'Inde, indien. --- Ter. Eun. 413 ; Ov. P. 1, 5, 80.
- gr. Ἰνδικός .
- Indicæ
pecudes, Mart. 5, 37, 5 : éléphants.
- Indicus
dens, Mart. : ivoire.
- indicum,
i, n. : l'indigo
---
Plin. 33, 13, 67, § 163; 35, 6, 26, § 40.
- indicum nigrum, Plin. : encre de Chine.
- indĭdem,
adv. : - 1 - du même
lieu. - 2 - (= ex
ea re)
provenant de la
même chose. --- Cic. de Or. 3, 161.
- Meneclides
indidem Thebis, Nep. Epam. 5, 2 : Ménéclide, comme lui, de Thèbes. ---
cf. Liv. 39, 12, 1; Auct. ap. Gell. 6, 10,
4; Liv. 27,
12, 5; Plaut. Mil. 3, 1, 72; id. Ps. 2, 4, 50; Cic.
Nat. 2, 46, 118.
- indiffĕrens,
entis [in, differo] : - 1
- indifférent. - 2 - philo.
ni bon
ni mauvais. - 2
- qui n'est pas difficile
(sur les aliments). --- Suet. Cæs. 53.
- indifferens : ni bon ni mauvais, ni à souhaiter ni à éviter. ---
Cic. Fin. 3, 16, 53; Sen. Ep. 82, 10.
- subst.
indiffĕrens, entis, n. : chose ni bonne ni mauvaise.
--- Sen. Ep. 117, 8; Gell. 12, 5, 4; id. 9,
5, 5; plur. Sen. Vit. Beat. 22, 4.
- indifferens
syllaba : syllabe commune. --- Quint. 9, 9, 48; 93.
- indiffĕrentĕr,
adv. : indifféremment,
indistinctement. --- Quint. 11, 3, 1 ; Gell. 10, 24, 8.
- indifferenter
vivere, Scrib. : n'être pas difficile pour les aliments (manger de
tout).
- indiffĕrentĭa,
æ, f. : synonymie.
--- Gell. 13, 3, 6; Hier. in Didym. de Spir. Sanc. 1, 20.
- indiffĭcultĕr,
adv. : sans
difficulté. --- Mamert. St. anim. 1, 21.
- indĭgĕna,
æ, m. [indu + gigno] : indigène, né dans le pays (en
parl. des hommes et des dieux). --- Liv.
21, 30, 80 ; Juv. 13, 38.
- gén.
plur., indigenum Prud.
Symm. 2, 501.
- indigena,
adj. m. f. n. : du pays.
- indigena
sermo, Apul. : l'idiome national.
- indigena
vinum, Plin. : vin du pays.
- indigena
pietas, Prud. : la piété naturelle aux habitants.
- indĭgĕnitas, ātis, f. : caractère
indigène d’un peuple, d’une plante. --- (Néo-latin Historiens
et botanistes); v. Bérard, Capti, p. 28.
- indĭgens,
entis : part. prés. de indigeo. - 1
- qui manque de. - 2 -
qui a besoin.
- indigentes,
ium : ceux qui sont dans le besoin, les pauvres.
- multā
curā indigens, Gell. : qui demande beaucoup de soin.
- indĭgentĭa,
æ, f. [indigens] : - 1
- le
besoin. --- Cic. Læl. 27. - 2
- besoin
insatiable, exigence. --- Cic. Tusc. 4, 21; 4, 16.
- indĭgĕnus,
a, um [indu + gigno] : indigène, du pays. --- Apul.
M. 1, 1.
- indĭgĕo,
ēre, indĭgŭi [indu + egeo] : - intr. -
1
- manquer
de, être dépourvu
de, être privé de. --- Cæs.
BC. 4, 35 ; Nep. Ages. 7, 2 ; Tac. H. 3, 73 ; 4,
17.
- indigentes,
subst. : ceux qui sont dans le besoin, les pauvres.
2
- avoir
besoin de.
- indigere alicujus rei. --- Att.
12, 35, 2 ; Fam. 6, 4, 2 ; Inv. 1, 9 ; 1, 65 ; Læl. 51.
- indigere aliqua re. --- Cic.
Q. 1, 3, 2; Inv. 1, 63; Fam. 12, 11, 2 ; Tusc. 1, 88.
- indigere
pecuniæ (pecuniā) : avoir besoin d'argent.
- indigere
aliis, Cic. : avoir besoin des autres.
- cotes
oleo indigentes, Plin. 36, 164 : les pierres à aiguiser qui
ont besoin d'huile. --- cf. Gell. 14, 2, 13.
- indigere
consilii, Cic. Att. 12, 35, 2 : avoir besoin de conseil.
- indigere
nihil, Varr. L. L. 5, 92 : n'avoir besoin de rien.
-
(Atticus) cum tanta prosperitate usus esset valetudinis, ut annis
triginta medicina non indiguisset, nactus est morbum, quem initio et
ipse et medici contempserunt, Nep. Att. 21 : (Atticus), après avoir
joui d'une santé si prospère que pendant trente ans il n'avait pas eu
besoin de remède, il contracta une maladie que d'abord lui-même et les
médecins méprisèrent. --- syntaxe latine Ernout et Thomas p.
416; éd. Klincksieck
- hoc
plane indigeo discere, Gell. 4, 1, 6 : il me tarde de le savoir
clairement.
- au
passif impers. præsidio earum
(avium) indigetur, Plin. 10, 75 :
on a besoin
de leur secours.
- indiges
:
1
- indĭgĕs, ĕtis : voir
indigetes.
2
- indĭgēs, is + gén. : privé de, qui manque de. --- Pacuv. Tr.
328.
- indĭgestē,
adv. [indigestus] : confusément, sans ordre. --- Gell.
præf. 3.
- indĭgestĭbĭlis,
e : indigeste. --- Th.-Prisc. Diæt. 6 ; C.-Aur. Acut. 2,
9, 55.
- indĭgestĭo,
ōnis, f. [indigestus] : indigestion. --- Hier. Ep. 22, 17; Schol.-Juv. 1, 146.
- indĭgestus [in
+ digero] :
1
- indīgestus,
a, um :
a
- confus,
sans ordre.
- Ov. M. 1, 7; Sen.
Ben. 6, 31, 4 ; Plin. 13, 98.
a
- non
digéré.
- Macr.
S. 7, 7; Veg. Mul. 3, 53.
a
- souffrant
d'une
indigestion.
- Schol. Juv. 1, 143; Acut. 3, 21, 198.
2
- indīgestŭs,
ūs, m. : indigestion.
- Schol. Juv. 4, 67.
- indĭgĕtāmenta
(indĭgĭtāmenta), ōrum, n. : rituel
indiquant les attributions des divinités et la manière d'invoquer
chacune d'elles. --- Serv. G. 1, 21.
- Indĭgĕtes,
um, m. [indu + gigno] : les Indigètes. - 1
- divinités
primitives
et nationales à Rome; héros élevés au rang de dieux après leur mort.
- 2
- peuplade d'Espagne.--- Sall. H. Pomp. 5.
- Di
Indigetes, Liv. : dieux Indigètes.
- au
sing. indĭgĕs, ĕtis : né à l'intérieur (du pays),
national,
indigète.
- Jovem Indigetem
appellant, Liv. 1, 2, 6 : on le nomme Jupiter Indigète. --- (le =
Enée).
- Indigetem
Aenean scis deberi cælo, Virg. En. 12, 794 : tu sais qu'Enée est promis
au
ciel
comme dieu indigète.
- voir
hors site : dieux
Indigètes.
- indĭgĕto
(indĭgĭto), āre : - tr. -
1
- invoquer selon
le rituel une divinité.
- cf. P. Fest. 114 ; Serv. En. 12,
794.
- deam indigetare, Varr.
d. NON. 152, 34 : invoquer une déesse. --- cf. Serv.
En. 8,
330 ; Macr. S. I, 17, 15.
2
- prononcer,
adresser une prière.
-
Tert.
Jejun. 16.
- indignābundus,
a, um : rempli d'indignation. --- Liv. 38, 57, 7 ;
Suet. Aug. 40.
- indignans,
antis : part. prés. de indignor. - 1
- qui s'indigne. - 2 -
furieux, plein de rage,
rétif.
- genus
indignantissimum servitutis, Col. 8, 17, 7 : la race la plus rétive à
servir.
- venti
indignantes, Virg. En. 1, 53 : vents furieux.
- freta indignantia, Ov.
M. 11, 491 : les flots indignés (agités, furieux).
- indignantĕr,
adv. : avec indignation. --- Arn. 3, 7 ; Amm. 15, 1, 3.
- indignātĭo,
ōnis, f. :
1
- indignation,
mécontentement, mauvaise humeur.
- indignationem
movere, Liv. : exciter l'indignation.
- virorum
et maxime Icili vox tota tribuniciæ potestatis ac provocationis ad
populum ereptæ publicarumque indignationum erat, Liv. 3, 48, 9 : mais
les hommes, et surtout Icilius, n'avaient de paroles que pour réclamer
la puissance tribunitienne et l'appel au peuple; et toute leur
indignation était pour la patrie.
- plebes ad id maxime indignatione exarsit, quod auspicari negarentur
posse, Liv. 4, 6 : la plèbe s'enflamma d'indignation surtout parce
qu'on lui refusait de prendre les auspices. --- Plin.
33, 18 ; Vell, 2, 66.
- secretæ bonorum indignationes exaudiebantur,
Liv. 25 : les gens de bien s'en indignaient en secret.
2
- motif,
occasion de s'indigner.
- ne qua indignatio desit, Juv. 5, 120 :
pour ne laisser perdre aucun motif d’indignation.
3
- rhét.
indignation = excitation de l'indignation.
- Cic. Inv. 1, 100 ; Quint.
4, 3, 15..
4
- irritation, inflammation
(t. de méd.).
- Veg.
Vet. 1, 63; 2, 13; 5, 14.
- indignātĭuncŭla,
æ, f. : léger
mouvement d'indignation. ---
Plin. Ep. 6, 17, 1.
- indignātīvus,
a, um : vif, irascible.
- indignativum,
i, n. Tert. : la partie irascible de l'âme, la faculté de se fâcher.
- indignātus,
a, um : part. de indignor; indigné,
irrité.
- (Lebaigue
P. 619 et P.
620)
- pontem
indignatus Araxes, Virg. En. 8, 728 : l'Araxe indigné du pont qui
l'outrage.
- indignē,
adv. : - 1 -
indignement, d'une
manière infâme, honteusement. - 2
- indignement,
injustement, cruellement. - 3
- avec indignation.
- indigne
ferre, Nep. (indigne pati, Cic.) : supporter avec peine.
- nuper
... indigne ferebas, sicut es iniquitatis impatiens, quod Catonem ætas
sua parum intellexerat, Sen. Const. 2, 1 : récemment tu t'indignais,
impatient de l'injustice comme tu l'es, de ce que la génération de
Caton l'avait mal compris. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 140, éd. Vuibert.
-
Macedones eum sibi aliquando
anteponi indigne ferebant, Nep. : les Macédoniens voyaient avec peine
qu'on le leur préférât quelquefois.
- indignissime,
Cic. Verr. 5, 147 : de la
manière la plus indigne. --- cf. Cæs. BG. 7, 38, 8.
- indignĭtās,
ātis, f. :
1
- indignité
de qqn.
- Cic. de Or. 2, 63 ; Dej. 2.
2
- énormité, indignité d'une chose.
- Cæs. BG. 7, 56; Cic. Mur. 51
3
- outrage,
conduite indigne.
- Cic. Fam. 6, 14, 2 ; Cæs. BG. 2, 14, 3 ;
Liv. 42, 52, 1.
4
- fait d'être
traité indignement, traitement indigne.
- indignitas nostra, Cic.
Att. 10, 8, 3 : le traitement indigne que nous subissons.
5
- sentiment
d'être traité indignement.
- Liv. 5, 45, 6.
- indignor,
āri, ātus sum [indignus] : - 1 -
s’indigner, être
indigné. - 2 - rejeter
comme indigne, dédaigner,
repousser. - 3 -
rendre odieux. - 4
- irriter, aggraver, envenimer.
- arch. inf. indignarier, Lucr. 3,
870.
-
indignari
quod : s'indigner de ce que. --- Caes. BG. 7, 19, 4; Virg.
En. 5, 651.
- indignari si, :
s'indigner de ce que... Sulp. ap. Cic. Fam. 4, 5, 4; Curt. 6,
5, 5.
- indignari
aliquid : s'indigner de qqch. ---
Cic. Inv. 1, 17, 24; Sen. Tranq. 10; Quint. 1, 3, 6; Verg. En. 2, 93.
- apparuit
causa plebi, suam vicem indignantem magistratu abisse, Liv. 2, 31, 11 :
** la cause apparut à la plèbe...* les plébéiens comprirent qu'il avait
renoncé à sa charge, indigné qu'il était de leur sort.
- indignari
de aliqua re : s'indigner à propos de qqch.
-
nimium cito ait me indignari
de tabulis, Cic. Com. 5 : il dit que je suis trop prompt à m'indigner à
propos de ses registres.
- indignari + prop. inf. :
s'indigner de ce que, s'indigner de voir que, trouver
révoltant que.
- indignabamini ærarium expilari, Sall. : vous vous indigniez de voir
le trésor mis au
pillage.
- indignari + inf. : s'indigner de.
- non
indignabere vinci, Ov. : tu ne t'indigneras pas d'être vaincu.
- facti
indignandi causā, Cic. : pour rendre le fait plus révoltant.
- post-class.
indignari
alicui rei : s'indigner de qqch.
- contaminationi non indignari, Dig. 48, 5, 2 : ne pas
s'indigner d'une souillure.
- ne
tumentia indignentur, C.-Aur. Acut. 3, 3, 13. : pour ne pas aggraver
les enflures.
- indignus
:
1
- indignus,
a, um :
a
- indigne, qui ne mérite pas.
- divitias quivis
quamvis indignus habere potest, Cic. Tusc. 5, 46 : n'importe qui,
quelque
indigne qu'il en soit, peut avoir des richesses.
- avec abl.
omni
honore indignissimus, Cic. Vat. 39 : absolument indigne de
tout honneur.
- laude
indignus : indigne de louange.
- avec
gén. indignus avorum, Virg. En. 12, 649
: indigne de ses ancêtres, dégénéré.
- avec qui indigni
erant qui
impetrarent, Cic. Amer. 119 : ils étaient indignes d'obtenir.
- indignus
eras qui faceres, Ter. : tu ne devais pas le faire.
- avec
ut Liv. 22, 59, 17.
- avec le supin
indignum
relatu, Virg. : qui ne mérite pas d'être rapporté.
- avec inf.
indignum
referri, Ov. : qui ne mérite pas d'être rapporté.
b
- qu'on ne
mérite pas, indigne.
- indignæ
injuriæ,
Liv. 29, 17, 2 : injustices imméritées.
- indigna pati, Liv.
31, 30, 3 : subir un traitement indigne.
c
- indigne, qui
ne
convient pas.
- vox populi Romani
majestate indigna, Cæs. BG. 7, 17, 3
: parole indigne de la majesté du peuple romain.
- nobis indigna
audimus, Cic. Off. 1, 137 : nous entendons des choses indignes
de
nous.
- adjutorii genus indignum
ad constrictionem, C.-Aur. :
sorte d'adjuvant qui ne parvient pas à arrêter l'hémorrhagie.
- non indignum
videtur memorare, Sall. J. 79, 1 : il ne me
paraît pas
hors de propos de rappeler.
d
- honteux,
révoltant.
- indignum facinus,
Cic. Verr. 4, 147
: acte révoltant, indignité.
- indignum est + prop.
inf. : il est indigne que.
- indignius est +
prop. inf. : il est plus honteux que.
- indignius
est vinci, Cic. : il est plus honteux d'être vaincu.
- indignissimum est + prop. inf.
: c'est la plus grande indignité que.
- indignum ! Hor.
Ep. 1, 6, 22 ;
Ov. M. 5, 37 : chose indigne ! ô honte !
e
- immodéré,
excessif.
- indigna hiems, Virg. G. 2 : hiver rigoureux.
2
- indignus,
a, um : qui s'indigne, indigné, courroucé.
-
Itin.-Alex.
- indigus,
a, um [indigeo] :
1
- qui a besoin, qui
manque.
- avec
abl. Lucr.
5, 223.
- avec
gén. Virg. G. 2, 428 ; Plin. 8, 143 ;
Tac. H. 3, 22 .
2
- désireux de. ---Luc. 9, 254.
- indigŭus,
a, um : c. indigus. --- P.-Nol.
16, 196 ; Apul. M. 9, 12.
- indīlĭgens, entis :
1
- sans
soin, négligent.
- Plaut.
Bac. 201; indiligentior, Cæs. BG. 7,
71, 3; Nep. Att. 4, 3; avec
gén.
Gell. 15, 28, 1.
2
- mal soigné, négligé.
- Plin. 19, 57.
- indīlĭgentĕr, adv. [indiligens]
: sans soin, négligemment.
- Plaut. Mil. 28; Cic. Att. 16, 32.
- indīlĭgentius, Cæs. BG. 2, 33, 2.
- indīlĭgentĭa, æ, f. :
négligence, manque de soin, incurie. --- Cic.
Q. 1, 2, 7; Cæs. BG. 7, 17 ; Tac.
H. 4, 49.
- indīlūcesco,
ĕre : - intr. - commencer à luire. --- J.-Val.
3, 27.
- indīmensus, a, um : innombrable. ---
Amm. 19, 2, 4.
- indīmissus, a, um : non
renvoyé, non congédié, non répudié. --- Tert. Marc. 4, 34.
- indĭpisco, ĕre : c. indipiscor : saisir,
atteindre, rencontrer. --- Plaut. As. 279 ; Aul. 768.
- si
huic sese occasioni tempus subterduxerit, numquam quadrigis albis
indipiscet
postea, Plaut. As. 279 : s'il laisse échapper échapper le moment
pour (profiter de) cette occasion, jamais il ne la rencontrera par la
suite,
même avec un quadrige blanc.
- indĭpiscor, isci, indeptus sum
[indu + apiscor] : - 1
- saisir, atteindre, attraper. - 2
- prendre,
saisir, recevoir, obtenir, gagner, acquérir. - 3
- commencer, entamer.
- indeptus sens pass. Cod. Th.
9, 42, 13 ;
Just. 12, 24, 14.
- senex
voluit, si posset, indipisci de cibo, Plaut. Stich. 4, 1, 57 : le
vieillard
aurait voulu, si possible, obtenir de la nourriture.
-
multum in cogitando dolorem
indipiscor, Plaut. Trin. 2, 1, 2 : mes pensées me font éprouver bien
des
douleurs.
- pugnam
indipisci, Gell. 1, 11, 8 : entamer un combat.
- indīrectō,
adv. : indirectement, par un intermédiaire. --- Fort. 5, 6.
- indīrectus, a, um : indirect,
détourné. --- Quint. 5, 13, 2.
- indīreptus, a, um [in +
diripio] : non pillé. --- Tac. H. 3, 71.
- indīrumpĭbĭlis,
e : indestructible. --- Rustic. Aceph. 1208.
- indisciplīna, æ, f. : manque
d'instruction. --- Boēt. Ar. an. pr. 1, 3 ; Gloss. Phil.
- indisciplīnātē,
adv. : sans retenue. --- Common. Instr. 2,
15, 21.
- indisciplīnātĭo,
ōnis,
f. : indiscipline. --- Cassiod. Var. 7, 3.
- indisciplīnātus, a, um : indiscipliné,
qui est sans retenue. --- Cypr. Ep. 62, 4; Aug. Ep.
169.
- indisciplīnōsus, a, um : indiscipliné.
--- Vulg. Interpr. Eccli. 23, 7.
- indiscissĭbĭlis, e [in,
discindo] : inséparable. --- Rustic. Aceph. 1203.
- indiscissus,
a, um [in + disco] : qui n'a pas été déchiré. ---
Hier. Ep. 15, 1.
- indisco,
ĕre : - tr. - apprendre à fond. --- Schol. Juv. 6, 474.
- indiscrĕpans,
antis [in, discrepo] : convenable, raisonnable [en
parl. d'un prix]. --- Aug. Ep. 216, 6.
- indiscrĕpantĕr,
adv. : sans
différence, sans écart. --- Boēt.
Arith. 2, 38.
- indiscrētē, adv. : confusément,
pêle-mêle, indistinctement, indifféremmment. --- Plin.
11, 37, 65, § 174; Spart. Nigr. 3.
- ou indiscrētim. --- Cod. Th. 16, 2, 47;
Sol. 30.
- indiscrētĭo, ōnis, f. : indiscrétion. ---
Hier. Didym. Spir. 36.
- indiscrētus, a, um [in + discerno]
:
1
- non séparé,
étroitement uni, confondu.
- Varr. R. 3, 1, 7; Plin. 11, 129; Tac. H. 4, 52.
2
- qui ne
se
distingue pas, indistinct.
- Sen. Clem. 1, 26 ; Cels. 4, 3
3
- qu'on ne
peut distinguer.
- Plin. 35, 88 ; Virg. En. 10, 392.
4
- égal,
semblable.
- Cod. Th. 6, 7, l.
5
- indiscret.
- Sid.
Ep. 7, 9.
- indiscrīmĭnābilis,
e [in + discrimino] : qu'on ne peut distinguer. --- Mamert. Stat. 2, 10.
- indiscrīmĭnātim, adv. : indifféremment, sans
distinction, indistinctement. --- Varr. d. NON. 127, 21.
- indiscussē,
adv. [indiscussus] : sans discussion. --- Aug.
Serm. 35, 2.
- indiscussĭbĭlis,
e : qu'on ne peut discuter. --- Mamert. Stat. 2, 12.
- indiscussus,
a, um [in + discutio] : qui n'a pas été examiné à
fond. --- Mamert. Stat. 3, 11.
- indĭsertē, adv. : sans
éloquence.
- non
indiserte, Cic. : élégamment.
- indĭsertus, a, um : sans
talent, peu éloquent (orateur). --- Cic. Nat. 2, 1; Br. 79; de Or. 3, 112.
- indisjunctim,
adv. : sans désemparer. --- Mamert. Stat. 1, 12.
- indispensātus,
a, um [in + dispenso] : sans mesure, qui n'est pas ménagé, excessif.
--- Sil. 16, 341.
- indispertĭbĭlis,
e [in + dispertio] : qui ne peut être partagé. --- Mercat. Cyr. incarn. 25.
- indispŏsĭtē, adv. : d'une façon
désordonnée, sans régularité. --- Sen. Ep. 124, 19;
Aug. Conf. 10, 11.
- indispŏsĭtus, a, um : - 1
- confus, mal
disposé, mal ordonné, désordonné. --- Tac. H. 2, 68. - 2
- fig. non préparé. --- Aug. Ep. 69, 1.
- indispŭtābĭlis,
e : incontestable. --- Cassiod. Var. 12, 21.
- indissĕcābĭlis,
e : indivisible. --- Isid. 3, 5, 4.
- indissĭmĭlis, e : non
dissemblable, analogue, semblable. --- Varr. L. 9, 40.
- indissĭmŭlābĭlis, e : qu'on ne peut pas méconnaître,
qu'on ne dissimule pas. --- Gell. 10, 22, 24.
- indissĭmŭlanter : ouvertement. ---
Aug. Faust. 16, 1.
- indissŏciābĭlis, e : inséparable. --- Ambr.
Ep. 33, 1.
- indissŏcĭābĭlĭtĕr,
adv. : inséparablement. --- Mamert. Stat. 1, 18.
- indissŏcĭātus,
a, um : non séparé. --- Ps.-Hilar. Job. 1, p. 23.
- indissŏlūbĭlis, e :
1
- indissoluble.
- Plin. 11, 81.
2
- indestructible,
impérissable.
- Cic. Tim. 40.
- indissŏlūbĭlĭtĕr,
adv. : indissolublement. --- Mamert. Stat. 2, 2.
- indissŏlūtus, a, um : non dissous,
ininterrompu. --- Boēt. Music. 1, 3.
- indissuāsĭbĭlis,
e : dont on ne peut dissuader. --- Boēt. Ar.
top. 6, 4.
- indistantĕr,
adv. [in + disto] :
1
- de suite, sans
intervalle.
- Prisc. 2, 1.
2
- sans
distinction, sans exception.
- Amm. 27, 9, 4.
- indistinctē,
adv. : Gell. indistinctement.
- indistinctus,
a, um :
1
- qui n'est pas
distingué, confus.
- Quint. 8, 2, 23
; Catul. 64, 283.
2
- indistinct,
peu net, obscur.
- Tac. An, 6, 8 ; Gell.
10, 20, 9 ; 13, 30, 5 ; Quint. 12, 10, 39.
- indistrictus
: voir indestrictus.
- indĭtus, a, um : part. passé
de indo. - 1
- mis sur. - 2 - mis
à. - 3
- mis dans, enfoncé.
- inditum
nomen, Liv. 1, 34 : nom donné.
- puero post avi mortem in nullam sortem bonorum nato ab inopia Egerio
inditum nomen, Liv. 1, 34 : l'enfant, étant né postérieurement à la
mort de son aïeul, n'eut aucune part dans la succession, et fut laissé
dans un état de misère qui lui fit donner le nom d'Égérius.
- indīvĭdŭē, adv. : inséparablement. --- Eccl.
- indīvĭdŭĭtās, ātis, f. :
-
(Lebaigue
P. 620 et P.
621)
1
- indivisibilité. --- Tert. Anim. 51.
2
-
indissolubilité. --- Tert. Monog. 5.
- indīvĭdŭus, a, um :
1
- indivisible.
- corpora
individua, Cic. Fin. 1, 17 : atomes.
- ou
individuum, i, n. : un atome. ---
Cic. Nat. 3, 29; Fat. 25; Nat. 1, 67.
2
- inséparable. --- Tac. An. 6, 10.
- indīvīsē,
adv. : indivisément. --- Ps.-Ascon. Verr. 1, 143; Eccl.
- indīvīsĭbĭlis, e : indivisible. --- Tert. Anim. 51; Isid. 3, 5, 3.
- indīvīsĭbĭlĭter : d'une
manière indivisible. --- Tert. Anim. 51.
- indīvīsīvē,
adv. : inséparablement, d'une façon indivisible. --- Ps.-Hilar. Job. 3, 236.
- indīvīsus, a, um [in + divido] :
1
- non partagé.
-
Varr. R. 2, 7, 2 ; Stat. Th. 8, 312.
2
- indivis.
- pro
indiviso, en commun, [ou] par portions égales. --- Cato, Agr.
137; Plin.
17, 1; 16, 137.
- indīvulsus, a, um [in +
divello] : inséparable. --- Macr. 1, 11, 25.
- indo,
ĕre, dĭdi, dĭtum : - tr.
1
- mettre sur,
poser sur, appliquer.
- avec
in + acc.
indere coronam in focum, Cat. Agr.
143, 2 : suspendre au foyer une couronne de fleurs.
- cf. Cato, Agr.
143, 23; Plaut. Mil. 2, 5, 1; id. Merc. 1, 2,
92; id.
Cas. 2, 3, 31.
- avec
in + abl. alia
in statua amputato capite Augusti effigiem Tiberii inditam, Tac. An. 1
: (il ajouta) que sur une autre statue on avait coupé la tête
d'Auguste pour y fixer celle de Tibère.
- avec
dat. indere compedes servis, Plaut. Men. 1, 1, 4
: mettre qqn aux fers. --- cf. Tac. An. 3, 14; 15,
57.
-
istos captivos duos, heri quos emi de præda de quæstoribus, his indito
catenas singularias, Plaut. Capt. 110 : ces deux captifs que j'ai
achetés hier au questeur dans la vente du butin, mets leur à chacun des
chaînes individuelles. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
341; éd. Peeters France.
2
- mettre
dans, introduire.
-
novos ritus indere, Tac. H. 5 : introduire de nouveaux rites.
- indere
pavorem alicui, Tac. H. 4, 34 : inspirer
l'effroi à qqn. --- cf. Tac. An. 12, 3
3
- donner,
appliquer, imposer, attacher (un
nom à qqn, à qqch).
- indere
nomen alicui, alicui rei : donner,
appliquer, imposer, attacher un nom à qqn, à qqch. ---
cf. Plaut.
Men. 263 ;
Sall. H. 1, 41, 24 ; Liv. 7, 2, 6; 21, 31, 4, etc.
- nomen indere ab ou ex aliqua
re : donner un nom d'après qqch. ---
cf.
Curt. 8, 9, 14; Liv. 1, 34, 3; Sall. J. 78, 1; Tac. 2, 56.
- indŏcĭbĭlis, e : difficile
à instruire, peu susceptible d'instruction. --- Ambr. Ps. 47, 21.
- indŏcĭbilĭtās, ātis, f. : incapacité
d'être instruit. --- Rufin. Orig. Psalm. 36,
homil. 5, 1.
- indŏcĭlis, e :
1
- qu'on ne peut pas
instruire, indocile.
- nimis
indociles quidam tardique sunt,
Cic. Nat. 1 : il y a des
gens particulièrement indociles et lents d'esprit.
2
- rebelle.
- avec gén.
vir indocilis pacisque modique, Sil. 12 : héros rebelle à la paix et à
la mesure.
- avec
dat. natio
indocilis quieti,
Sil. 11, 11 : nation rebelle au repos.
3
- qui ne peut se faire à,
incapable.
- avec
inf. indocilis
pauperiem pati, Hor. C. 1 : incapable de supporter la pauvreté.
- et læta et
tristia ferre indocilis, Sil. 12 : incapable de supporter la bonne
comme la mauvaise fortune.
4
- ignorant,
qui
ne sait pas.
- Virg. En. 8, 321.
-
indocilis cæli, Plin.
18, 226 : qui n'entend rien
au temps.
4
- qui n'est pas
apte à.
- arbores indociles nasci alibi...
Plin. 14, pr. 1 : arbres qui ne peuvent naître ailleurs ...
5
- qu'on ne peut
enseigner.
- indocilis usus disciplina, Cic. Ac. 2, 2
: les
leçons de l'expérience qui ne s'enseignent pas.
6
- non appris,
non
enseigné.
- Prop. 1, 2, 12.
- indŏcĭlĭtās, ātis, f. (indocibilitas)
: incapacité
d'être instruit ---
Apul. Plat. 2, 4.
- indoctē,
adv. : - 1 - en
ignorant. - 2
- maladroitement.
- non
indocte solum, verum
etiam impie facere, Cic. Nat. 2 : se comporter non seulement en
ignorant mais aussi en impie.
- non
tu in triviis, indocte, solebas stridenti miserum stipula disperdere
carmen ? Virg. B. 3, 25 : as-tu seulement jamais eu une flûte à sept
tuyaux, ignorant, qui n'as jamais su que jeter au vent, dans les
carrefours, de misérables airs tirés d'un aigre chalumeau ?
-
verba haud indocte fecit, Plaut. Pers. 4, 4, 14 : elle n'a pas parlé
maladroitement.
- dicam ego indoctius, Gell. 12,
5, 6 : je te dirai sans érudition.
- indoctus,
a, um :
1
- qui n'est pas
instruit, qui n'est pas cultivé,
ignorant.
- Cic. Br. 178.
- est habitus indoctior, Cic. Tusc. 1, 4
: il fut considéré comme un homme mal dégrossi.
- indocti, Cic. Ac.
1, 4 : les ignorants.
2
- ignorant
de, qui ne connaît pas.
- avec
gén.
Hor. P. 380; Gell. 7, 3,8.
- avec
acc. Gell. 9, 10, 5.
- avec
inf. Hor. O. 2, 6, 2.
3
- en
parl. des choses qui ne doit rien à l'art, à
la science.
- indocta consuetudo, Cic. Or. 161 : la
coutume sans
l'art, instinctive.
- poét.
canere indoctum, Hor. Ep. 2, 2, 9
: faire entendre des chants qui ne doivent rien à l'art.
- indŏlātĭlis, e : qu'on ne
peut polir, qu'on ne peut perfectionner. --- Sid. Ep. 5, 5, 3.
- indŏlātus, a, um [in + dolo] :
raboteux, brute, qui n'est pas poli. --- Arn. 11;
Hier. Ep. 98, 22.
- indŏlens, entis [in + doleo] :
Hier. qui ne souffre pas. --- Hier. Ephes. 2, 4, 17.
- indŏlentĭa, æ, f. [in +
doleo] :
1
- absence de
toute douleur.
- Cic. Fin. 2, 11; Off. 3, 12.
2
- insensibilité.
- Cic. Tusc. 3, 12.
- indŏlēs, is, f. [indu +
olesco] : - 1
- qualités natives, dispositions
naturelles, penchants, talents. - 2 -
jeunesse, nouvelle
génération, jeune postérité.
- indoles
virtutis (indoles ad virtutem), Cic. : caractère porté à la vertu.
- bona indole præditus,
Cic. CM 26 : doué d'un bon naturel.
- quæ
indoles in savio est! Plaut. Rud. 426 : quels dons pour le baiser!
- cum
hac indole virtutum
atque vitiorum, Liv. 21 : avec ces dispositions pour le bien et pour le
mal.
- in
frugibus pecudibusque non tantum semina ad servandam indolem valent,
quantum terræ proprietas cælique, Liv.
38 : en ce qui concerne les plantes et les animaux, pour
garder
leur propriété naturelle, la semence n'a pas autant d'importance que
l'influence de la terre et du climat.
- indŏlesco, ĕre, indŏlŭi (usité surtout au parf.)
[in + doleo] :
1
- intr. et qqf. tr. - souffrir,
ressentir de la douleur, faire
mal.
- is
locus tactu indolescit, Cels. 8, 9 : cette partie est douloureuse au
toucher. --- cf. Plin. 31, 45.
- avec acc.
indolescere tactum
hominum, Just. 12 : sentir avec douleur le toucher de l'homme.
2
- intr. - sentir une douleur
(morale), s'affliger, être peiné.
- quis (fuit), qui non indoluerit tam
sero se, quam nequam hominem secutus esset, cognoscere, Cic. Phil. 2 :
qui n'a pas senti une vive douleur de connaître si tard quel homme
infâme il avait suivi?
-
indolescere quod (quia) : s'affliger de ce que, déplorer que.
- avec
abl. nostris malis
indolescere, Ov. : déplorer nos malheurs.
- décad.
res amicis indolescenda, Sid. : chose qui
doit affliger les amis.
- indoloria
:
1
- indŏlōrĭa, æ, f : c. indolentia.
- Sid. Carm. 14 pr.
2
- indŏlōrĭa, ōrum,
n. : v. indolorius.
- indŏlōris,
e : non douloureux. --- Gloss. Phil.
- indŏlōrĭus, a, um : sans
douleur, non douloureux. --- Hier. in Eph. 4, 17-19.
- indŏlōrĭa, ōrum,
n. : (remèdes) calmants, anesthésiques. --- Cael. Aur.
Tard. 2, 4, 79.
- indŏmābĭlis, e [in, domo] :
indomptable. --- Plaut. Cas. 4, 3, 12; Mythogr. Lat. 2, 136;
Cassiod. Var. 10, 29.
- indŏmĭnābĭlis, e [in, dominus] : qu'on
ne peut dominer. --- Gloss. Phil.
- indŏmitābĭlis, e [indomitus]
: indomptable. --- Victor Tunon. Poenit. 30.
- indŏmĭtus, a, um [in + domo] : - 1 - insoumis,
indompté.
- 2 - indomptable,
invincible. - 3
- indompté, effréné, violent, excessif.
- boves indomitos emere, Varr. : acheter des boeufs indomptés.
- indomitas et præferoces nationes regere, Tac. An. 15 :
gouverner des nations indomptables et particulièrement violentes.
- indomita
dextra, Ov. : bras invincible.
-
indomitæ animi cupiditates, Cic. Am. : les passions effrénées.
- indomitum Falernum, Pers. : le capiteux Falerne.
- indomitum argentum,
Arn. 6, 200 : argent non travaillé (ou non
monnayé).
- indōnātus,
a, um [in + dono] : à qui l'on n'a rien donné, sans
gratification. --- Lampr. Heliog. 28, 6.
- indormĭo,
īre, īvi (ĭi), ītum : - intr. - 1
- dormir sur; dormir dans. - 2
- fig.
s'endormir sur, être indifférent à. - 3
- se paralyser, s'engourdir (en parl. des membres). ---
Veg. Vet. 3, 23, 15; 5, 46, 2.
- indormire
alicui rei : dormir sur qqch. ---
cf. Hor.
S. 1, 1, 71.
- indormire
tempori, Cic. : laisser passer une occasion.
- in homine
colendo indormivisse, Cic. Q. 2, 13, 2 : avoir négligé de
cultiver
qqn.
- causā
indormire, Cic. Phil. 2, 30 : dormir sur une affaire.
- desidiā
indormire, Plin. Ep. 1, 2, 3 : dormir dans la paresse.
- indormis, e
: c. insomnis. --- Gloss.
- indormisco,
ĕre : - intr. - s'endormir. --- Aug. Ep. 1, 20.
- indormĭtābĭlis, e : qui ne peut
s'endormir. --- Dion.-Exig. Creat. 12.
- indōtātus,
a, um : - 1
- sans
dot. - 2
- sans
ornement. - 3
- qui n'a pas reçu les derniers honneurs.
- indotata soror, Hor. : soeur sans dot. --- Ter. Ad. 4, 7,
11; id.
Phorm. 1, 2, 70; 5, 7, 45.
- ars indotata,
Cic. : art sans ornement.
-
(corpora)
dantur in altos indotata rogos, Ov. M. 7, 609 : (les cadavres) sont
jetés
sur de grands bûchers sans avoir reçu les derniers honneurs.
- indŭ
(endŏ), arch. (prép. et préfixe) : c. in.
- cf. gr. ἐν, ἐνθα, ἐνθεν.
- indu foro, Enn. An. 243
: dans le forum.
- surtout en compos.,
voir indigena, indipiscor, etc.
- indŭbĭē : indubitablement. ---
Cassiod. frg.; Eccl.
- indŭbĭtābĭlis, e [in,
dubito] : certain, indubitable. --- Quint. 4, 1, 55; 4, 5, 13; Dig.
28, 5, 9, § 8.
- indŭbĭtābĭlĭtĕr,
adv. : indubitablement. ---
Arn. 5, 183.
- indŭbĭtandus,
a, um : dont on ne
peut douter. --- Aug. Ep. 82, 7; 19, 2.
- indŭbĭtantĕr,
adv. : indubitablement. --- Dig. 37, 11, 2; Aug. de Vera
Relig. 46.
- indŭbĭtātē,
adv. : indubitablement. --- Liv. Epit. 70; souvent chez Tert.
- indŭbĭtātim (c. indubitate) :
indubitablement. --- Gloss. Vat. 6, 528.
- indŭbĭtātō,
adv. (c. indubitate) : indubitablement. --- Tert. adv. Marc. 1,
9.
- indŭbĭtātus, a, um [in,
dubito] : qui est hors de doute, incontestable. ---
Plin. 31, 45; Quint. 9, 4, 2 ; Dig. 42, 1, 49.
- indŭbĭtātior Dig
43, 13, 1, 8.
- indŭbĭto,
āre, āvi, ātum : - intr. avec dat. - douter de, mettre
en doute, se défier de. ---
Virg. En. 8, 404 ; Stat. S. 3, 5, 110.
- indŭbĭus,
a, um : qui n'est pas douteux, hors de doute, incontestable. --- Quint. 5, 13, 24; Tac. An 14, 45.
- indūcĭæ
: c. indutiæ.
- Inducĭŏmărus (Indutĭŏmărus),
i, m. : Induciomare, chef des Trévères. --- Cic.
Font. 17 ; Cæs. BG. 5, 2.
- interfecto
Indutiomaro, ad ejus propinquos a Treveris imperium defertur, Cæs. BG.
6, 2, 1 : après la mort d'Indutiomarus, le pouvoir suprême est remis
par les Trévires à ses proches.
-- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 24, éd. Vuibert.
- indūco,
ĕre, dūxi, ductum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 621 et P.
622)
- induce
(= induc) Varr.
R. 3, 2, 18; induxti
(= induxisti), Ter.
And. 883; induxis
(= induxeris), Plaut.
Capt. 149.
1 - conduire dans,
conduire contre, mener
à, mener dans, conduire vers; introduire, faire
entrer, faire avancer.
- avec in + acc.
- cohortem prætoriam in medios hostis inducit,
Sall.
C. 60, 5 : il lance sur le centre des ennemis la cohorte prétorienne.
-
inducere exercitum in Macedoniam, Liv. 31, 28, 2 : introduire
une armée en
Macédoine.
-
inducere cohortem prætoriam in medios
hostes, Sall. C. 60, 5 : conduire la cohorte prétorienne contre le
centre
de l’ennemi.
- equites
ab utroque cornu in pugnam induxit, Liv. 34, 14 : il conduisit au
combat
les
cavaliers à chaque aile.
- principes
triariosque in cornua inducit, Liv. 30, 34, 11 : il conduit aux ailes
les
soldats
de deuxième et troisième ligne.
- inductum
in rempublicam ut... Aur.
Vict. liber de Caesaribus, 13, 12 : l'usage s'est introduit dans l'Etat
que... cf.
Varr. R. R. 1, 2, 12;
Liv. 31, 28, 2;
Liv. 27, 14,
6;
id.
44, 41, 3; Caes. BC.
3, 112.
- avec valeur permissive - ne nos inducas in tentationem, Vulg. Luc.
11, 4 : ne nous laisse pas entrer en tentation. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 178; éd.
Peeters France.
- induc in animum (induc animum) + prop. inf.
: laisse-toi persuader que ou
persuade-toi que (mets-toi dans la tête que) ...
- causam hanc justam esse animum inducite, Ter. Haut. prol. 41
: laissez-vous persuader que cette cause que je présente est juste.
- inducite
in animum quod non induxerunt patres avique vestri, Liv. 7, 40 : osez
vous mettre en tête ce que n'ont point osé vos pères et vos ancêtres.
- id quod naturā non habes
induc in animum ita simulandum esse ut naturā facere videare, Q.
Cic. : si la nature t'a refusé une qualité, fais semblant de l'avoir,
afin que tu paraisses agir naturellement.
- sed magna pars morem hanc induxerunt, Plaut. Most. 114 : mais
beaucoup de gens ont cette manie. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 358; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- qui sine tecto sunt, induc in domum tuam, Tert. Marc. 4, 31 :
fais entrer chez toi ceux qui n'ont pas d'asile.
- avec
acc. - exercitum Aegyptum inducere, Liv. 45, 11 : faire
entrer
une armée
en Egypte. ---
Virg.
En. 11, 620;
Plin. Ep. 2, 17, 7.
- avec
dat. - fossā mare veteri urbi inducere, Suet.
Ner. 16 :
faire entrer
la mer par un canal dans la vieille ville.
- age,
mœnibus induc et patrios ostende lares et mutua redde hospitia, Stat.
12, 326 : allons, introduis-moi dans ces murs, montre-moi le palais de
tes aïeux; à ton tour, offre-moi l'hospitalité.
2 - appliquer sur,
mettre sur; mettre (un
vêtement), recouvrir, revêtir; étendre, enduire.
- inducere
vestem : passer un habit. --- Suet. Aug. 92;
Luc. 2, 387.
-
inducere tectorium, Cic. Verr. 1, 145 : appliquer un enduit.
-
super lateres coria inducere, Cæs. BC. 2, 10, 6 : appliquer du
cuir sur les tuiles.
-
parieti ceram inducere, Plin. 33, 122 : mettre une couche de cire
sur une
muraille.
- inducta nubes,
Liv. 1, 29, 4 : nuage étendu sur les objets.
-
inducere pontem saxis, Curt. 5, 5, 4 : élever un pont
sur des piles de pierre.
-
inducere cicatricem, Plin. Ep. 8, 5, 3 : cicatriser.
- inducere manicatam
tunicam in
lacertos, Cic. fr. A 12, 24 : recouvrir ses bras d’une tunique à
manches.
-
inducere calceum, Suet. Aug. 92 : mettre un soulier.
- non omni eumdem calceum induces pedi, P. Syr. : la
même chaussure ne va pas à tout pied.
- avec
acc. de relation - tunicā inducitur artus, Virg. En.
8 : il se
couvre
d'une tunique (*il est couvert quant à ses membres d'une tunique).
- inducere
humeros albenti amictu, Stat. S. 5, 2, 67 : se couvrir les épaules d'un
vêtement
blanc.
3 - introduire (dans
la conversation, dans
un écrit), faire figurer, faire paraître, exhiber, présenter
(au cirque, au
théâtre), représenter
(une pièce).
- hinc
ille Gyges inducitur a Platone, Cic. Off. 3, 9, 38 : c'est à ce sujet
que Platon a
parlé
du fameux Gygès (*c'est de là que le fameux Gygès est présenté par
Platon).
- gladiatorum
par inducere,
Cic.
Opt. Gen. Or. 6, 17
: présenter un
couple de gladiateurs.
- inducere
matrem familias precari Apollinem, Porphyr. :
représenter une mère de
famille implorant Apollon.
- inducere
causam, Cic. : alléguer un prétexte.
- inducere Tiresiam
deplorantem
cæcitatem suam, Cic. Tusc. 5,
115 : mettre en scène Tirésias déplorant sa
cécité.
- puero me hic
sermo
inducitur, Cic. Att. 13, 19, 4 : la mise en scène de ce
dialogue se
place dans mon enfance.
- tanta
consuetudo, quanta a
vobis inducitur, Cic. Cæl. 58 : une intimité aussi grande
que vous la représentez.
- hanc Epicurus
rationem
induxit, Cic Fat. 23 : Epicure a mis en avant cette
explication.
- querentem
Jovem inducit, quod Sarpedonem filium a morte contra fatum eripere non
posset, Cic. Div. 2, 25 : (Homère) nous montre Jupiter se
plaignant de ne pouvoir contre l'arrêt du destin soustraire à la mort
son fils Sarpédon.
- inducta Afrani togata, quae Incendium
inscribitur, Suet. Ner. 11, 4 : on joua une comédie d'Afranius,
intitulée l'Incendie. ---
Suet. Calig. 27; Plin. 8, 17; Suet. Claud. 34; 45; id.
Tib. 42; Hor. S. 1, 2, 22.
4 - effacer, biffer,
rayer; supprimer, abroger,
abolir (---->
étendre de la cire pour effacer); niveler,
aplanir.
- senatus
consultum inducere, Cic. Att. 1, 20, 4 : casser un décret du sénat.
- nomina
inducere, Cic. : effacer des noms.
- nomina
jam facta sunt; sed vel induci, vel mutari possunt, Cic. Att. 13,
14, 2 : les noms sont déjà placés; mais on peut à volonté les effacer
ou en mettre d'autres.
- solum
inducere, Plin. 2, 194 : niveler le sol.
5
- porter en compte, inscrire,
adjuger (un bien).
- inducere in
rationem, in
rationibus : introduire
dans un compte,
dans des comptes. --- Cic.
Verr. 1, 106; Fam. 3, 10, 6.
- inducere agrum
alicui pecunia ingenti, Cic. Agr. 2, 70 : passer
un champ en compte à qqn pour une grosse somme, le lui faire payer une
grosse somme.
6 - entraîner à,
conduire à, amener à,
déterminer à.
- discordiam
in civitatem inducere, Cic. Off. 1, 85 : amener la
discorde dans la cité.
- inducere
ad bellum, Nep. Han. 8 : décider à la guerre.
- promissis inducere aliquem,
Cic. Am. 76 : déterminer qqn par des promesses.
- ad
misericordiam, ad
pudendum, ad pigendum induci, Cic.
Br. 188 : être amené à la pitié, à la honte, au mécontentement.
- in spem
inducere aliquem, Cic. Off. 2, 15, 53 : porter qqn à espérer. ---
Cic. Lael. 15, 59.
- inducere
aliquem ut mentiatur, Cic. Ros. Com. 16, 46 : entraîner qqn à mentir.
--- cf. Cic. Leg.
2, 2.
- ab aliquo
inductus, Cic.
Amer. 39 : gagné, déterminé par qqn.
- inducere
in animum ut (inducere animum ut) : se mettre en tête de, se résoudre
à.
- inducere
in animum (inducere animum) + prop inf. ou
inf. : se mettre en tête
de,
se résoudre à.
- non
posse inducere in animum quin (quominus) +
subj. :
ne pas pouvoir se
résoudre
à.
- non
potuit inducere in animum quin vindicaret, Liv.
3, 71, 8 : il n’a pu se résigner à ne pas revendiquer.
- non
sustinui inducere in animum, quominus illi indicarem, Plin. Ep. 9, 13,
6 : je
n'ai pas pu me résigner à m'empêcher de lui indiquer...
- inducere
animum in aliquid (ad aliquid) : incliner à telle ou telle chose.
- id quod animum
induxerat,
Cic. Att. 7, 3, 8 : ce qu’il
s’était mis dans l’esprit.
- avec inf. - facere
inducam animum, Plaut. Bac.
1191 : je prendrai sur moi de faire.
- consulem
Mammium Pollionem ingentibus promissis inducunt sententiam expromere,
Tac. An. 12, 9 : à force de promesses on engage le consul, Memmius
Pollio, à proposer un sénatus-consulte.
- si
mea voce perterritus ire in exilium animum induxeris, Cic. Cat. 1, 22 :
si, effrayé par ma voix, tu te résignes à aller en exil.
- inducant
animum illa, quorum splendori capiuntur, ... contemnere, Cic. Tusc. 5,
10, 30 : qu'ils se mettent en tête de mépriser tout ce dont
ils
sont éblouis.
- tu
animum poteris inducere contra ea
quae a me disputantur de divinatione, dicere, Cic. Div. 1, 13, 22 : tu
pourrais te résoudre à combattre les arguments que je donne en faveur
de la divination.
- per
ego te deos oro, ut ne illis animum inducas credere, Ter. And. 834 : je
t'en prie, au nom des dieux, ne te laisse pas aller à croire ces
créatures.
- obsecro,
mi Pamphile, non tute incommodam rem, ut quaeque est, in animum induces
pati ? Ter. Hec. 603 : de grâce, mon Pamphile, ne veux-tu pas te
résoudre à souffrir ce désagrément, tel qu'il est ?
- postremo
Caesar in animum induxerat laborare, vigilare, Sall. C. 54, 4 : enfin,
César s'était astreint au travail, à la vigilance. --- Plaut.
Trin. 3, 2, 78; Ter. Eun. 3, 2, 37.
- animum inducere facile ut... Plaut. Pœn. 877 : se
laisser facilement à... cf. Cic. Amer. 53;
Att. 3, 9, 1.
- possum inducere animum, ne aegre patiar, Plaut. As. 830 : je
peux me résigner à ne pas supporter avec peine. --- Plaut.
Mil. 1269.
- nemo alteri concedere in animum inducebat, Liv. 1, 17, 4 : personne
ne pouvait se résoudre à céder à quelqu'un d'autre. --- Cic.
Sull. 83; Liv. 28, 18, 4, etc.
- avec sub. inf.
-
causam hanc justam esse animum inducite ut... Ter. Haut. prol. 41 :
persuadez-vous que la cause que je plaide est juste pour que... trad.
P. Grimal.
- hoc
scelesti in animum inducunt suum, Jovem se placare posse
donis, Plaut. Rud. 22 : les criminels se mettent dans l'idée qu'ils
peuvent apaiser Jupiter par des dons. --- Cic. Att. 14, 13,
6 ; Liv. 2, 54, 5.
7
- "mettre dedans",
induire (en
erreur), séduire, tromper,
duper, abuser.
- inducere
aliquem in errorem, Cic. Off. 3, 13, 55 : induire qqn en
erreur.
- hic (= vultus) eos quibus erat ignotus decepit, fefellit, induxit,
Cic. Pis. 1,
1 : voilà ce qui a trompé, abusé, égaré ceux qui ne le connaissaient
pas.
- semper, ut inducar,
blandos offers mihi voltus, Tibul. 1, 6, 1 : toujours, pour m'attirer,
tu m'offres un visage caressant.. --- Cic. Am. 117.
- inductĭbĭlis,
e
[induco] : qu’on peut étendre sur. --- C.-Aur. Acut.
2, 37, 201.
- inductīcĭus,
a, um [induco]
: introduit dans, importé. --- Aug. Duab. 12, 18.
- inductĭlis,
e : qu’on
peut étendre sur. --- Diocl. Edict. 7, 28.
- inductĭo,
ōnis, f. [induco] :
1 - action
d'amener,
d'introduire, introduction.
- horum
(juvenum in circum) inductio, Liv. 44, 9, 5 :
l'introduction de ces jeunes (dans le cirque).
- inductiones
aquarum, Cic. Nat. 2, 60, 152 : irrigations.
- inductio
ficta personarum, Cic. de Or. 3, 53, 205 : prosopopée (mise en
scène de personnages
imaginaires). --- cf. προσωποποιΐα.
- animi
inductio, Cic. Q. Fr. 1, 11, 32 : résolution, détermination.
2
- induction (mode de
raisonnement). --- Cic. Top. 10, 42;
id. Inv. 1, 31, 51; Quint. 5, 10, 73; 5, 11, 2 sq. --- cf. ἐπαγωγή.
- erroris
inductio, Cic. de Or. 3, 53, 205 : action d'induire en erreur,
tromperie. --- cf. ἀποπλάνησις.
3
- action d'étendre sur; enduit;
couche. --- Pall.
1, 15.
4
- supposition. --- Prisc. 18, 87.
5
- rature.
--- Dig. 28, 4.
6 - fomentation. ---
C.-Aur. Acut. 2, 27, 216.
- inductīvē
[induco] : par la persuasion. --- C.-Aur. Chron. 1,
5, 157.
- inductīvus,
a, um [induco] : hypothétique. --- Prisc. 18, 88.
- inductŏr,
ōris, m. [induco] : - 1
- celui qui
introduit. --- Gloss.
Phil.
- 2 - celui qui applique sur.
- inductores
tergi nostri,
Plaut. As. 551 : ceux qui
nous oignent l’échine [avec les verges].
- inductōrĭum, ĭi,
n. : enduit,
enveloppe. --- Plin.-Val. 1, 3.
- inductōrĭus,
a, um [induco]
: fallacieux. --- Aug. Acad. 1, 4.
- inductrix,
īcis, f. : celle qui dupe, trompeuse.
--- Apul. Socr. prol. p. 110.
- inductūra,
æ, f. [induco] : substance appliquée. --- C.-Aur
Acut. 3, 17, 148.
- inductus
:
1
- inductus, a, um : part. passé de induco.
- adjt. - a
- importé,
exotique,
étranger. --- Plin. Ep. 4, 3, 5. - b
-
étranger au
sujet. --- Plin. Ep. 5, 6, 44.
2
- inductŭs, ūs, m. (seul. à l'abl. inductū) : instigation,
conseil. --- Cic.
d.
Quint. 5, 10, 69.
- indūcŭla,
æ, f. [induo] : chemise de femme. --- Plaut. Epid.
223.
- indŭgrĕdĭor,
arch. : c. ingredior.
- indulco
(indulcŏro), āre : -
1 - tr. - édulcorer. ---
Tert. Jud. 13; Gloss. - 2 - intr. - parler doucement. ---
Vulg. Eccli. 12, 15.
- indulgens,
entis : part. prés. de indulgeo. - 1
- qui se livre à, adonné à, porté à. - 2
- indulgent pour, bienveillant, complaisant, trop bon, faible.
- 2
- pour qui on est indulgent, profondément aimé. --- Ps.-Quint.
Decl. 10, 13.
- avec dat. - aleae indulgens,
Suet. Aug. 70 : adonné au jeu de dés.
- civitas
minime in captivos indulgens, Liv. 22, 61, 1 : cité sans aucune pitié
pour les
prisonniers.
- et
non ferme desunt irarum indulgentes ministri, qui avidos atque
intemperantes suppliciorum animos ad sanguinem et caedes inritent, Liv.
24, 25, 9 : et il ne manque jamais de complaisants ministres de leur
colère qui poussent au sang et au meurtre ces esprits ardents et
impétueux du peuple.
- quo
enim est ipsum nomen amantius indulgentiusque maternum, hoc ... Cic.
Clu. 12 : plus ce nom rappelle de sentiments tendres et affectueux,
plus ...
- indulgens
sibi, Hor. O. 2, 2, 14 : complaisant pour soi-même, qui s'écoute.
- crescit indulgens
sibi dirus hydrops, Hor. O. 2, 2, 14 : le hideux hydropique, s'il
s'écoute, grossit encore. --- trad. François Richard, éd.
Garnier-Flammarion.
- indulgens
alicui rei : indulgent pour qqch.
- avec dat. - indulgens
peccatis, Cic. Lael. 89 : indulgent aux fautes commises, qui ferme les
yeux sur les fautes commises.
- indulgentissimus
imperator, Plin. Pan. 90 : l'empereur très bienveillant.
- nec
ullo tempore facilior aut indulgentior traditur, Suet. Vesp. 21, 3 :
c'était, dit-on, le moment où il était de l'humeur la plus douce et la
plus facile.
- indulgentĕr,
adv. [indulgens]
: avec bonté, avec bienveillance. --- Cic. Att. 9, 9,
2 ; Fin. 2, 109.
- dii
alios indulgentius tractant, Sen. Ben. 4, 32 : les dieux traitent avec
une grande faveur d'autres hommes.
- indulgentissime,
Sen.
Cons. ad Helv. 5.
- indulgentĭa,
æ, f. :
1 - indulgence,
douceur, ménagement, bonté,
bienveillance, complaisance.
-
indulgentia in aliquem, Cæs. BG. 7, 63, 8 : bontés
pour qqn. --- cf. Planc. Fam. 10, 23, 4 ; Balb. Att.
9, 7 a, 2.
- avec gén. - indulgentia filiarum, Cic.
Verr. 1, 112 : tendresse pour ses filles.
--- cf.
Cic. Leg. 1, 60.
- indulgentia
cæli, Plin.
17, 16 : clémence de la température. ---
Plin. 18, 186; Vell. 2, 80.
- au plur.
indulgentiae : des témoignages de bienveillance. --- Inscr.;
Aus.
2
- remise (d’une peine). ---
Capitol. Ant. 6,
3.
3
- remise (d’un tribut). --- Amm. 16, 5, 16.
4 - remise
(d'un péché); indulgence. ---
Eccl.
- indulgĕo,
ēre, indulsi, indultum : - intr. et tr. -
- supin indulsum Prisc.,
9, 51, sans
exemple.
- intr. -
1
- être
bienveillant, indulgent,
complaisant.
-
indulgere sibi, Cic. Leg. 1, 39 : avoir de la complaisance
pour
soi-même, ne se rien refuser.
-
indulgere peccatis,
Cic. Læl. 89 : être indulgent
pour les fautes.
-
indulgere legioni,
Cæs. BG. 1, 40, 15 : montrer de la
bienveillance à une légion.
-
indulgere precibus,
Plin. Ep. 4, 15, 11 : céder aux
prières.
2
- se
donner complaisamment à, s’abandonner à.
-
indulgere labori,
Virg. En. 6, 135 : se donner à une tâche.
- indulgere somno, Tac. An. 16, 19
: s’abandonner au sommeil.
-
indulgere novis
amicitiis, Cic. Læl. 54 : se donner à des
amitiés nouvelles.
-
si aviditati indulgeretur, Liv. 45, 35, 6 : si l’on
avait satisfait l’avidité.
-
indulgere valetudini,
Cic. Fam. 16, 18, 1 : avoir soin
de sa santé.
- dolori
indulgere, Nep. Reg. 1 : s'abandonner à la douleur.
- tr. -
3 - [arch.]
choyer.
- indulgere aliquem :
choyer qqn. --- Ter.
Haut. 988 ; Eun. 222.
- quando animus
eorum...
laxari indulgerique
potuisset, Gell. præf. 1 : leur esprit ayant pu trouver à se
détendre et
à se satisfaire.
4
- accorder,
concéder.
- alicui
sanguinem suum
indulgere, Liv.
40, 15, 16 : faire à qqn l’abandon de son sang.
-
damnatis arbitrium
mortis
indulgere, Suet.
Dom. 11 : laisser aux condamnés le choix de leur mort. --- cf.
Suet. Aug. 41 ; Cl. 24 ; Tac. An. 11, 20.
-
indulgere sese
videndum alicui, Stat.
S. 4, 6, 37 : se laisser voir à qqn [accorder la vue de soi à
qqn].
-
indulgere + inf.
: accorder de. --- Sil. 14, 672; Stat. Th.
1, 500.
- indulgĭtās,
ātis, f. : c. indulgentia. --- Cæl.-Ant. d.
Serv. G. 2, 345.
- indultŏr,
ōris, m. : - 1
- celui qui
favorise, qui
soutient. --- Tert. Marc. 4, 9. - 2 -
qui pardonne
(un crime). ---
Isid. Vir.
8, 10.
- indultum,
i, n. (c. indultŭs, ūs)
: permission, concession. --- Cod.
Th. 3, 10, 1.
- indultus
:
1
- indultus, a, um : part. passé de indulgeo; accordé.
2
- indultŭs, ūs (abl. indultū), m. : permission, concession. --- Sid. Ep. 1,
11.
- indūmentum,
i, n. [induo] :
1 -
vêtement.
--- Gell. 16,
19, 12.
- indumentum oris,
Bass. d. Gell. 5, 7
: masque.
2 - enveloppe.
--- Prud. Cath. 9, 99 ; Lact. 6, 13, 12.
- carnis
indumenta, Prud. Cath. 9, 99 : enveloppes de la chair (= les corps).
- indŭo,
ĕre, indŭi, indūtum : * tr. -
- (Lebaigue
P. 622 et P.
623)
- cf.
gr. ἐν-δύω : je fais entrer
dans, je vêts, j'habille - ἐνδυτός
: enveloppé de, revêtu.
1
- mettre
sur qqn, mettre à qqn.
- alicui
tunicam induere, Cic. Tusc. 2, 20 : mettre à qqn une
tunique, la lui faire
revêtir.
- sibi torquem induere, Cic. Fin. 2, 73, se mettre
un collier.
- sans sibi - induere anulum,
Cic. Off. 4, 38 : se mettre un anneau au doigt.
- induere galeam, Cæs. BG. 2, 21, 5
: se mettre un casque sur la tête.
- induere
arma : revêtir ses armes, prendre les armes. --- Liv. 30, 31; Ov. M. 14, 798; id. F. 1,
521; Virg. En. 11, 83; Luc. 1, 126.
- induere
scalas, Ov. M. 14, 650 : porter une échelle (en passant sa tête
entre
deux
échelons).
- passif - socci,
quibus
indutus erat, Cic. de Or. 3, 127 : les souliers dont il était
chaussé.
- duabus quasi a
natura
induti personis, Cic. Off. 1, 107 : pourvus par la
nature pour ainsi dire de deux masques, de deux rôles.
- passif
réfl. - exuvias indutus Achilli, Virg.
En. 2, 275 : s’étant revêtu des
dépouilles d’Achille. --- cf. Ter. Eun. 1015.
2
- revêtir,
couvrir.
- beluæ formā
hominum
indutæ, Cic. Sull. 76 : bêtes sauvages revêtues
d’une
forme humaine.
- Ægyptus
segetibus
induebatur, Plin. Pan. 30 : l’Egypte
se couvrait de moissons.
- pomis se arbor
induit,
Virg. G. 4, 143
: l’arbre se couvre de fruits [promesse de fruits].
- nux se induit
in
florem, Virg. G. 1, 188 : l’amandier s’enveloppe dans un
vêtement de
fleurs.
- induere homines in vultus ferarum,
Virg. En. 7, 20 : donner à des hommes
la figure de bêtes sauvages.
- cum venti se in
nubem
induerint, Cic. Div.
1, 44 : quand les vents se sont engouffrés dans un nuage.
- induere
alicui insignia Bacchi, Ov. M. 6 : revêtir qqn des insignes de Bacchus.
- avec
acc. de relation - ostrinum indutus supparum,
Varr. : vêtu
d'un
vêtement de toile pourpre.
3 - faire entrer
dans, faire passer
dans, enfoncer, introduire.
- se
induere aliqua
re (in aliquam rem) : s’embarrasser dans qqch,
tomber dans, se jeter
dans.
- se
induere vallis, Caes. BG. 7, 73 : s'engager dans un retranchement.
- se
induere hastis, Liv. 44, 41, 9 : s'enferrer sur les lances.
- se acutissimis
vallis
induebant, Cæs. BG. 7, 73, 4 : ils
s’enferraient sur la pointe des pieux. --- cf. Cæs.
BG. 7, 82, 1 ; Liv. 44,
41, 9.
- sese induere mucrone, Virg. En. 10, 681
: se jeter sur son épée.
- se
induere in
laqueum, Plaut. Cas. 113 : se mettre la corde au cou.
- fig. se
induere in
laqueos,
Cic. Verr. 3, 102 : s’entortiller dans des filets.
- se induere in captiones, Cic.
Div. 2, 41 : s’empêtrer dans des arguments captieux.
- sua confessione
induatur necesse est, Cic. Verr. 5, 166 : il est enveloppé
fatalement
dans les mailles de son aveu.
- quibus
in controversiis cum sæpe a mendacio contra verum stare homines
consuescerent, dicendi assiduitas induit audaciam, Cic. Inv. 1, 1, 4 :
acccoutumés, dans ces débats obscurs, à soutenir le mensonge contre la
vérité, leur audace s'accrut par l'habitude de la parole.
4
- mettre à, faire
revêtir à,
prêter à.
- personis fictam
orationem induere, Quint. 4, 1, 28
: prêter à des
personnages des paroles inventées.
- sibi ...
cognomen induere,
Cic. Fin. 2, 73 : prendre un surnom.
5
- sans sibi - se
mettre à soi, se revêtir de,
s’attribuer.
-
induere imaginem mortis, Cic. Tusc. 1, 92 : revêtir l’image de
la mort [être semblable à un mort, pendant le sommeil].
-
induere personam
judicis, Cic. Off. 3, 43 : assumer le rôle de juge.
- induere munia ducis, Tac. An.
1, 69 : revêtir les fonctions de chef.
- induere proditorem et hostem, Tac.
An.
16, 28 : assumer le rôle de traître et d’ennemi.
- induere seditionem,
societatem, hostilia : s’engager dans une
révolte, une alliance, une attitude hostile. --- Tac.
An. 2, 15; 12, 13; 12, 40.
- indŭpĕdĭo,
arch. : c. impedio.
- indŭpĕdītus,
a, um, arch. : c. impeditus.
- indŭpĕrans,
arch. : c. imperans ---> impero.
- indŭpĕrātŏr,
arch. : c. imperator.
- indŭpĕro,
arch. : c. impero.
- indūrātĭo,
ōnis, f. : endurcissement.
---
Eccl.
- indūrātus,
a, um : part. passé de induro. - 1
- durci. - 2 - au
fig.
endurci.
- indūresco,
ĕre, rŭi : - intr. -
1
- se durcir. --- Col.
2, 20, 20; Cels. 6, 18, 8.
2
- s’endurcir. --- Quint.
1, 3, 12.
- gregarius
miles induruerat pro Vitellio, Tac. H. 3, 61 : le simple soldat s'était
obstinément
attaché à Vitellius.
- nihil
jam ne me quidem impetraturum, tam obstinate magis ac magis
induruisse, Plin. Ep. 1, 12, 10 : (il m'annonça) que je n'obtiendrais
plus rien moi non plus, tant il s'endurcissait dans son obstination.
- ante
animum nostrum formare incipimus ... quam indurescat pravitas ejus,
Sen. Ep. 50, 5 : nous commençons à façonner notre âme avant que nos
travers ne s'y endurcissent. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 151, éd. Vuibert.
- indūro,
āre, āvi, ātum :
1
- tr.
- durcir, rendre dur.
--- Plin. 8, 212 ;
Ov. Tr. 3, 9, 14.
- non
est quod frontem ejus indures, Sen. Ben. 7, 28 : ne va pas l'endurcir
(le rendre effronté). --- Plin. Ep. 2, 17, 27.
- timor
induratur, Liv. 30,
18, 3 : la crainte s’affermit = fait place à la
fermeté.
2
- intr.
- se durcir. ---
Veg. Mul. 3, 82, 2.
- Indus
:
1
- Indus, a, um : de l'Inde, indien. --- Virg. En.
12, 67 ; Ov. Tr 4, 6, 7. --- voir Indi.
2
- Indus, i, m. : l'Indus. - a
- grand fleuve
de l'Inde (= le Sind). Cic. Nat. 2, 130;
Mel. 3, 7; Plin. 6, 71. -
b
- fleuve de Carie. ---
Liv. 38, 14,
2 ; Plin. 5, 103.
- Indus,
qui est omnium fluminum maximus, non aquā solum agros lætificat et
mitigat,
sed eos etiam conserit, Cic. Nat. 2, 52 : l'Indus, qui est le plus
grand
des fleuves, n'engraisse pas seulement les terres en même temps qu'il
les ameublit; il les ensemence aussi. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
196; éd. Peeters France.
- indūsiārĭus, ĭi, m.
[indusium] : fabricant de chemises. --- Plaut. Aul.
505.
- indūsiātus,
a, um : vêtu d'une chemise. --- Plaut. Epid.
231 ; Apul. M. 2, 19.
- intusiatus Varr.
L. L. 5, § 131.
- indūsĭo,
āre : - tr. - vêtir. --- Capel. 1, 65.
- indūsĭum,
ĭi, n. [induo]
: chemise
de femme. --- Varr. d. Non. 542, 24.
- intūsĭum
Varr. L.
5, 131.
- industrĭa,
æ, f. [industrius]
: application,
activité, assiduité. --- Cic.
Cæl. 45; Br. 323; Pomp. 29 ; Fam. 3, 9, 3 ; Sall. J. 95, 4 ; Nep. Ages.
3, 2.
- quibus maxuma
industria
videtur salutare plebem, Sall. J. 4, 3
: ceux qui considèrent comme la plus grande manifestation de
l’activité
le fait de saluer le peuple.
- de industria,
Cic. Or. 164
: volontairement, de propos délibéré, à dessein.
--- cf. Cic. Off. 1, 24.
- ou
ex
industria, Liv. 1, 56, 8 ; 26, 51, 11.
- ou industria seul
Plaut.
Truc.
57 ;
Plin. 16, 5.
- autres
locutions adverbiales : ex improviso : à l'improviste; magno
opere (magnopere) : beaucoup; in primis (imprimis) : surtout. ---
voir Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 91; éd. Vuibert.
- quasi ob
industriam,
Plaut. Cas. 805 : comme exprès.
- sine industria, Cic. Or. 166 : sans préméditation.
- industria
itineris, Suet. Aug. 8 : rapidité de la marche.
- summis
industriis, Plaut. Most. 334 : avec les plus grands efforts. ---
Her. 3, 14 ; Cic. Verr. 4, 81.
- multum
industriæ in scribendo ponere, Cic. Fam. 3, 9, 3 : donner beaucoup de
soins à la
composition.
- industrĭē,
adv. [industrius]
: avec activité, avec zèle. --- Cæs. BG. 7, 60 ;
Quint. 5, 13, 35.
- industrĭōsē,
adv.
[industriosus] : avec activité. --- Cassiod. Var. 5,
1.
- industrĭōsius Front. Cæs.
4, 3.
- industrĭōsissime Cato, Orig.
2, 2.
- industrĭōsus,
a, um [industria]
: actif, industrieux. --- Cassiod. Var. 8, 33.
- industrĭus
:
1
- industrĭus, a, um [endostruus Fest.
106; endo,
struo, qui prépare en lui-même] : actif,
laborieux, zélé. --- Cic. Cæl.
74; etc. Tac. An. 12, 12.
- industrior Plaut. Most.
150 ; Cato d. Prisc. 3. 8.
2
- Industrĭus,
ĭi, m. : nom d’homme. --- Sid.
- indūtĭæ,
ārum, f. :
1 - armistice,
suspension d’armes, trêve.
- indutias
tollere, Liv. 30, 4, 8 : rompre la trêve.
- indutias
facere (pacisci) : faire une trêve, convenir d'une suspension d'armes.
- per
indutias, Liv. 30, 37, 6 : pendant la trêve.
2
- trêve,
relâche, répit, repos.
- noctis
indutiae, Apul. M. 2, 26 : la tranquillité de la nuit.
3
- terme, délai
(pour l'impôt). ---
Cassiod. Var. 5, 34.
- indūtĭlis,
e [induo] : qui s’adapte. --- Cato, Agr.
135, 2.
- Indutĭomarus
: c. Induciomarus.
- indūtŏr,
ōris, m. [induo]
: qui
revêt. --- Aug. Faust. 8.
- indūtōrĭus,
a, um : qui sert à vêtir. --- Paul. Sent.
5, 6, 79.
- indutus
:
1
- indūtus, a, um : part. passé de induo.
- acc. de relation exuvias
indutus, Virg. En. 2, 275 : litt. revêtu
quant aux dépouilles.
- qui
redit exuvias indutus Achilli, Virg. En. 2, 275 : (Hector) qui revient
revêtu des dépouilles d'Achille. --
cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 9, éd. Vuibert.
2
- indūtŭs, ūs, m. : - a
- action de vêtir.
- b - vêtement,
habillement (fermé).
-
indutui,
Varr. L. 5, 131 : pour vêtir, pour le vêtement.
- indutui
gerere veste, Tac. An. 16, 4 : être vêtu d'une robe, porter comme
vêtement
une robe. --- Symm. Ep. 3, 10; Varr. L. L.
10, § 27; Apul. Flor. 9b.
- indutibus
imperatoriae
majestatis ornatus, Amm. 30, 7, 4 : décoré de la pourpre impériale. ---
Amm. 24, 2, 5.
- indŭvĭæ, ārum, f. [induo]
: vêtement. --- Plaut. Men. 191 ; Prud. Psych. 578.
- indŭvĭes,
ei, f. [induo] : parure dont qqn est revêtu. ---
Gell. 9, 13, 3.
- induxis,
induxti : voir
induco.
- ĭnebræ
aves, f. : oiseaux de mauvais augure. --- P.-Fest.
109, 9; Serv. En. 2, 246.
- ĭnēbrĭātĭo,
ōnis, f. [inebrio]
: action d’enivrer. --- Aug. Civ. 16, 1.
- ĭnēbrĭātŏr,
ōris, m. : celui qui enivre. --- Tert.
Marc. 5, 18.
- ĭnēbrĭo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- enivrer. --- Tert.
Marc. 5, 18. - 2 -
remplir (d'un liquide), abreuver,
imprégner, saturer. ---
Plin. 9, 139
; 17, 247.
- inebriare
aurem, Juv. 9, 113 : fatiguer les oreilles, étourdir.
- ĭnĕdax,
ācis : qui mange
peu.
--- Gloss. Phil.
- ĭnĕdĭa,
æ, f. [in, edo] : privation
de nourriture, inanition, diète. --- Plaut.
Curc. 309 ;
Cic. Fin. 5, 82.
- inediā
vitam finire, Plin. Ep. 3, 7, 1 : se laisser mourir de faim.
- quibus
inediā mori consilium est, Gell.
3, 10, 15 : ceux qui veulent se laisser mourir de faim.
- inediam
sustinere, Cels. 1, 3 : faire diète.
- ĭnēdĭtus,
a, um : qui n'a pas été publié, qui n'a pas été mis
au jour. --- Ov.
Pont. 4,
16, 39.
- ĭneffābĭlis,
e : ineffable, qu'on ne peut exprimer. --- Plin. 5, pr.
1 ; 28, 20.
- ĭneffābĭlĭtās,
ātis, f. : nature
ineffable,
ineffabilité. --- Aug. Ep. 147, 52.
- ĭneffābĭlĭtĕr,
adv. : d'une manière ineffable. --- Aug. Enchir.
89.
- ĭneffectus,
a, um : non effectué.
--- Hier. Didym.
Spir. 5 et 5.
- ĭneffĭcācĭa, æ, f. [inefficax]
: inutilité. --- Itin.-Alex, 64.
- ĭneffĭcācĭtĕr,
adv. : d'une manière inefficace, inutilement. --- Dig. 49, 8, 2.
- ĭneffĭcax,
ācis : - 1 - qui est
sans
action, sans effet, inutile, inefficace. --- Sen. Ir. 1, 10;
Ben. 4,
4. - 2
- qui ne peut produire, incapable.
- vox inefficax
verborum,
Sen.
Ir. 1, 3, 7 : une voix incapable de produire des mots.
- ĭneffĭcācior Plin.
34,109 ; ĭneffĭcācissimus Inscr.
- ĭneffĭgĭābĭlis,
e : qui ne
peut être représenté, immatériel. --- Tert. Anim.
24.
- ĭneffĭgĭātus,
a, um : - 1 - mal
formé,
informe. ---
Gell. 27, 10,
3. - 2 -
qui n'a
pas de forme, immatériel. ---
Tert. Anim 9.
- ĭneffrēnātus,
a, um : sans frein, effréné. --- Iren. Hær.
5, 8, 2.
- ĭneffŭgĭbĭlis,
e [in, effugio] : inévitable. --- Apul. Mund.
38.
- ĭnēlăbōrātus,
a, um : - 1 - non
travaillé. ---
Sen. Tranq.
1, 9. - 2 - gagné sans peine. ---
Cassiod. Var. 8, 52.
- ĭnēlĕgans,
antis : - 1 - qui est sans distinction,
sans goût, sans finesse,
grossier. --- Cic. Br. 282; Nat. 2, 64. -
2 - désagréable [odeur]. ---
Plin. 21, 169.
- (Lebaigue
P. 623 et P.
624).
- ĭnēlĕgantĕr,
adv.
[inelegans] : sans choix, sans goût, sans finesse, gauchement. ---
Cic. Br. 101; Fin. 2, 26; Gell. 27, 2, 26.
- ĭnēlĕgantĭa,
æ, f. : manque de choix. --- Gai Inst. 1, 84.
- ĭnēlīmātus,
a, um : qui n’est pas limé. --- Ennod. Ep. 3, 7.
- ĭnēlĭquātus,
a, um [in, liquo] : non tiré au clair. --- Jul. d.
Aug. c. sec. resp. Jul. 2, 27.
- ĭnēlixus,
a, um : non bouilli, peu cuit. --- Apic. 6, 217; 8,
385.
- ĭnēlŏquax,
ācis : inexprimable. --- Novat. de Trin.
29.
- ĭnēlŏquens,
tis : non éloquent. --- Lact. Opif. 20, 5; Aug.
Locut. Gen. 2, 27.
- ĭnēlŏquĭbĭlis,
e :
ineffable. --- Lact. 7, 5, 9; M.-Vict. Ar. 1, 47.
- ĭnēluctābĭlis,
e : - 1 - d'où l'on ne peut se
dégager. - 2
-
insurmontable, inévitable.
- ineluctabile
caenum, Stat. Th. 9, 502 : limon inextricable.
- venit
summa dies et ineluctabile tempus Dardaniae, Virg. En. 2, 324 : notre
dernier jour est arrivé, et la fin inéluctable pour la Dardanie. ---
Virg. En. 8, 334; Vell. 2, 57.
- ĭnēluctātus,
a, um : c. ineluctabilis. --- Ennod. Dict. 1, p. 645.
- ĭnēlŭĭbĭlis,
e [in, eluo] : qu'on
ne peut
laver, ineffaçable, indélébile. --- Lact. 7, 20, 9.
- ĭnēmendābĭlis,
e : qui
ne peut être corrigé, incorrigible. ------ Quint.
1, 1,
37; id. 11, 3, 12; Sen. Ira, 3, 41.
- ĭnēmendātus,
a, um : non corrigé,
incorrect. ---
Hier. Ezech. 40, 5.
- ĭnēmensus,
a, um : non
mesuré. ---
Not. Tir. 18.
- ĭnēmĕrĭbĭlis,
e : qu'on ne peut mériter, qu'on ne peut obtenir. --- Tert. Resur.
18.
- ĭnēmĭgrābĭlis,
e : qu’on
ne peut exiler. --- Ps. Hilar. Job. 2 p. 128.
- ĭnēmŏrĭor,
mŏri, mortuus sum [in + e + morior] : mourir dans, mourir
à.
- longo
die bis terque mutatæ dapis inemori spectaculo, Hor. Epo. 5, 34 :
mourir
lentement en regardant le festin changé deux ou trois fois par jour.
- ĭnemptus
(ĭnemtus), a, um
[in, emo] : non
acheté, obtenu sans corruption. ---
Virg. G. 4, 133; Hor. Epo. 2, 48.
- restitit
Vitellius deditque postea consulatum Simplici innoxium et inemptum,
Tac. H. 2, 60 : Vitellius résista, et donna depuis à Simplex un
consulat qui ne coûtait ni crime ni argent.
- ĭnēmundābĭlis,
e : qu’on
ne peut nettoyer. --- Aug. Ep. 181, 1.
- ĭnēnarrābĭlis,
e : qu’on
ne peut raconter, indicible. --- Liv. 44, 5, 1
; Plin. 8, 21; Vell. 2, 99, 2; Liv. 41, 15,
2; Sen. Nat. 3, 22; Quint. 11, 3, 177.
- ĭnēnarrābĭlĭtĕr,
adv. : d'une manière indicible, ineffablement.
--- Aug. Conf. 13, 20, 28.
- ĭnēnarrandus,
a, um : qu'on ne peut décrire, indescriptible. --- Hilar. Trin.
11, 23.
- ĭnēnarrātīvus,
a, um [inenarro] : impropre à la description, inexprimable. --- Tert.
Val. 27.
- ĭnēnarrātus,
a, um [in, enarro] : non expliqué. --- Gell. 12, 6,
1; 29, 14, 5.
- ĭnēnātābĭlis,
e [in,
enato] : d’où l’on ne peut se sauver à la nage. ---
Tert. Idol. 24.
- ĭnēnōdābĭlis,
e [in, nodo] : - 1 -
qu'on ne
peut
dénouer, qu'on ne peut démêler. --- Apul.
Apol. 4. - 2
- inexplicable,
inextricable, obscur, insoluble. --- Cic. Fat. 18;
Att. ap. Non. 15, 10.
- ĭnēnormis,
e :
qui n’est pas démesuré. --- Apul. M. 2, 2.
- ĭnēnuntĭābĭlis,
e
[in, enuntio] : indicible. --- Censor. 19, 3.
- ĭnĕo,
īre, ĭī (qqf. īvī), ĭtum : - intr. et tr. -
- parf. init = iniit Lucr. 4, 339 ;
Stat. Th. 1, 69, etc.
- intr.
-
1
- aller dans.
- inire in
urbem, Liv. 24, 9,
2 : entrer dans la ville.
2
- commencer.
- ineunte vere,
Cic. Pomp.
35 : au début du printemps.
- ab
ineunte ætate, Cic. de Or. 1, 97 : dès
l’âge le plus tendre.
- tr.
-
3
- pénétrer
dans.
- inire domum
alicujus, Cic.
Dej. 8 : entrer chez qqn.
- inire convivia, Cic. Amer. 52
: se
rendre dans des festins.
-
inire viam,
Cic. Mur. 26 : prendre une route.
- popinas
inibat circumque vicos vagabatur ludibundus, Suet. Ner. 26 : il allait
dans les tavernes, parcourait en folâtrant tous les quartiers
de
la ville.
- au
passif - nemus nullis illud initur equis, Ov.
F. 3 : aucun
cheval
ne pénètre dans ce bois.
- prima
Romanis inita provinciarum, Liv. 28, 12 : la première de ces provinces
où
les Romains aient pénétré.
4 - pénétrer (sexuellement),
avoir des relations avec, être l'amant de; en
parl. des animaux s'accoupler
avec, saillir.
- quid te mutavit ? quod
reginam ineo ? Suet. Aug. 69, 3 : qu'est-ce qui t'a changé à mon
égard ? est-ce parce que je suis l'amant d'une reine ?
--- Sen. Ep. 95, 21.
- vacca
ăēnea ab agresti tauro inita, Liv. 41, 13, 2 : vache de bronze saillie
par un
taureau sauvage. --- Suet.
Aug. 69; Plin. 10, 178.
5
- commencer,
engager, entamer.
-
inita æstate, hieme, Cæs. BG 2, 35, 2;
3, 7, 1 : après le commencement de l’été, de l’hiver.
-
inire prœlium,
Cic. Off 1, 37 : entamer un combat.
- inire magistratum, Cic. Phil. 5,
2 : entrer en charge.
-
inire consulatum,
Liv. 24, 9, 7 : entrer dans le consulat.
-
bellum cum rege initum est, Liv. 31, 5, 1 : on entama la
guerre avec le
roi.
- Sex. Tempani, inquit, quæro de te
arbitrerisne C. Sempronium
consulem in tempore pugnam inisse, Liv. 4, 40, 6 : Sextus
Tempanius, dit-il, je te demande si tu estimes que le consul Sempronius
a livré bataille au bon moment. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 454; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
6
- entrer dans, entreprendre, se mettre à.
- inire æstimationem rei, Sen.
Ben. 3, 8, 4 : entrer dans l’appréciation d’une chose.
- inire consilium facinoris, Cic.
Dej. 4 : former le projet
d’un crime.
- consilia
inibat quemadmodum ab Gergovia discederet, Cæs. BG. 7, 43 : il songeait
aux
moyens de quitter Gergovie.
- inire rationem dierum,
Cato, Agr. 2, 2 : faire le compte des jours.
- numerum
inire : évaluer le nombre, calculer le nombre.
- numerus
interfectorum haud facile iniri potuit, Liv. 38, 23 : on ne put
facilement
évaluer le nombre de tués.
- fig. inire rationem
: prendre ses mesures, dresser un plan. --- Cic.
Verr.
3, 110; Fam. 5, 20, 4; Phil. 5, 53.
- rogo
... ut adjuves ineasque rationem, quemadmodum ea mulier Romam
perducatur, Cic. Fam. 13, 28, 2 : je te demande de m'aider à trouver le
moyen d'envoyer cette femme à Rome.
- inita
subductaque ratione,
Cic. Nat.
3, 71 : en faisant soigneusement le calcul, avec mûre
réflexion.
- inire societatem cum hominibus,
Planc. Fam. 10, 8, 3 : entrer en alliance avec
des gens, s’associer avec.
- Nabarzanes,
cum Besso inauditi antea facinoris societate inita, Curt. 5, 9,
2 : Nabarzanes,
qui s'était associé à Bessus pour un forfait jusqu'alors inouï.
- inita
cum Antonio et Lepido societate, Philippense bellum, duplici proelio
transegit,
Suet. Aug. 13, 1 : après avoir fait alliance avec Antoine et Lépide, il
termina
en deux batailles la guerre contre Philippe.
- inire gratiam ab aliquo, Cic.
Verr.
4, 143 : entrer dans les bonnes grâces de qqn. --- cf.
Plaut. Curc. 405; Ter. Eun. 557; Ad.
914; Cæs. BG. 6, 43, 5.
- plures ineuntur
gratiæ
si... Cic. Br. 209 : on se
fait plus d’obligés, si...
- suffragium
inire, Liv. 5,
27, 4 : voter.
- inire somnum, Virg. B.
1, 55 : dormir.
- inire imperia, Stat. Ach. 1, 281
: exécuter
des ordres.
- inire alicujus
munera,
Virg. En. 5, 846 : remplir les fonctions de qqn.
- ĭneptē,
adv. [ineptus] : maladroitement,
gauchement, à contretemps.
--- Cic.
Tusc. 1, 11;
Br. 284 ; Gell. 13, 24, 7.
- ĭneptĭus. --- Lact. Inst. 3, 17.
- ĭneptissĭme. --- Quint.
11, 3, 131.
- ĭneptĭæ,
ārum, f. [ineptus]
: sottises, niaiseries, impertinences. --- Cic. Tusc. 1,93,
etc.; Suet. Aug. 86; Cic. de Or. 2, 4, 18;
id. ib. 124, 111; id. Rosc. Am. 16, 47.
- sing. ineptia Plaut.
Merc. 26 ; Ter. Eun. 741; Ad. 749, même sens.
- ĭneptĭo,
īre [ineptus] : - intr.
- être fou,
perdre la tête. --- Ter. Ad. 934 ;
Catul. 8, 1.
- ĭneptĭŏla,
æ, f. [ineptia] : niaiserie, sornette. --- Aus. Id. 11, pr.
- ĭneptitūdo,
ĭnis, f. : c.
ineptia. --- Cæcil.
Com. 61.
- ĭneptus,
a, um [in + aptus] :
1
- qui n'est pas approprié,
déplacé, hors de propos, maladroit, gauche, impertinent.
-
[en parl. des
choses et des pers.] :
Cic. Or. 29 ; Tusc. 1,
86, 7 ; de Or. 2, 17 ; 2,
20.
2
- déraisonnable, sot.
- Cic. Clu. 176 ;
Nat. 1, 59
; Cæc. 14.
-
Christianus si nullius criminis nomine (reus) est, valde ineptum, si
solius nominis crimen est, Tert. Apol. 2, 20 : si le nom chrétien n'est
celui d'aucun crime, n'est-ce pas le comble de la déraison (et de la
fureur) qu'il suffise cependant pour nous rendre criminels ?
- et hi
plerisque videntur nihil boni negotii habere quod agant; inepti et
inertes vocantur, Sen. Ep. 76 : ces auditeurs même sont généralement
regardés comme des oisifs qui n'ont rien de mieux à faire; on les
traite de sots et de fainéants.
- ĭneptior, Quint.
9, 2, 70.
- ĭneptissimus, Quint. 9, 3, 100.
- ineptissimum est + inf.
: c'est vraiment
déraisonnable de. --- Quint. Sid.
- ĭnĕquĭtābĭlis,
e : impropre aux
chevauchées.
--- Curt. 8, 14, 3.
- ĭnĕquĭto,
āre : - intr. -
1 - aller à
cheval sur [avec
dat.]. --- Flor.
4, 12, 20.
2
- chevaucher
contre, insulter [avec dat.].
--- Macr.
S. 7, 15, 15.
3
- tr. - parcourir sur son char.
- cælum inequitare : parcourir le ciel
sur son char. --- Apul. M. 3, 1.
- ĭnermis,
e, ou ĭnermus, a, um [in
+ arma] :
- les
deux formes, en is et us, se trouvent dans Cic. et
Cæs.
1 - non
armé,
sans armes. --- Cic. Fam. 12, 10, 3 ; Sest. 79 ; Cæc. 33 ;
Fam. 11, 12, 1;
Cæs. BG. 1, 40, 6 ; BC. 1, 68, 2.
2
- sans
armée. --- Tac. H. 2, 81.
3
- sans
dent. --- Juv. 10, 200.
4
- inoffensif.
--- Ov. Ib. 2.
5
- sans
défense, faible. --- Cic. Fin. 1, 22.
- ĭnermo, āre [inermus] : - tr.
- désarmer. --- P. Fest. 110.
- ĭnerrābĭlis,
e [in + erro]
: - 1 - qui n'erre pas, fixe. --- Apul. Plat. 1, 11. - 2 -
infaillible. --- Aug.
Civ. 21, 8.
- ĭnerrans,
antis [in
+ erro] : fixe. ---
Cic. Nat. 2, 54 ; Lact. 2, 5, 18.
- ĭnerrātum, i, n.
: absence d'erreur, opposé de l'erreur. --- Boēt. Arith. 1,
præf.
- ĭnerro,
āre, āvi, ātum : - intr. - errer dans [avec dat.].
- Plin.
Ep. 1, 6, 3.
- fig.
inerrare oculis, Plin. Ep. 7, 27, 6 : flotter devant les yeux.
- acc.
de l'objet intér. ambitus inerrare,
Apul.
M. 10, 29 : former des ronds à l'aventure.
- ĭners, ĭnertis [in + ars]
:
- abl. inerti Plin. 16,
43, 83, § 227; inerte
Ov. P. 1, 5, 8; 1, 10, 14.
1
- étranger
à tout art. --- Cic. Fin. 2,
115.
2
- sans
capacité, sans talent. --- Cic.
Cæcil. 67.
- iners poeta,
Cic. CM 5
: poète sans valeur.
3
- sans activité, sans énergie, sans ressort,
inactif, mou.
- exercitus ei traditur a Sp. Albino proconsule iners inbellis ...
linguā quam manu promptior, Sall. J. 44, 1 : il reçoit du proconsul
Albinus une armée avachie, incapable de se battre, plus hardie en
paroles qu'en actes. --- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 447; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- linguā
factiosi, inertes operā, Plaut. Bac.
542 : agiles pour
la langue, inertes pour l'action. --- cf. Cic. Verr.
2, 192 ; CM 36 ; Sest.
43.
- inertissimum
otium, Cic.
Agr. 2, 91 : l'oisiveté la plus
inerte.
- iners genus
interrogationis, Cic. Fat. 29 : le
raisonnement de l'inertie. --- [ἀργὸς λόγος].
- glæbæ inertes,
Virg. G.
1,
94 : mottes de terre improductives [à cause de leur masse
compacte].
- inertes horæ,
Hor. S. 2,
6, 61 : heures de paresse.
- inertes
querelæ, Liv. 1,
59, 4 : plaintes stériles.
- pecora inter
inertia, Virg. En. 4, 158 : au milieu du bétail sans vigueur.
4
- fade,
insipide.
- iners
caro, Hor.
S. 2, 4, 41 : viande fade.
5
- poét. qui rend inerte,
qui engourdit.
- iners frigus,
Ov. M. 8,
790
: le froid qui engourdit.
- ĭnertĭa,
æ, f. [iners] :
1 - ignorance
de tout art,
incapacité. --- Cic. Part. 35 ; Petr. 135, 6.
2
- inertie,
inaction,
indolence. --- Cic. Cat. 1, 4 ; de Or. 1, 68 ; Liv.
33,
45, 7.
- inertia
laboris, Cic. Com. 24
: aversion, répugnance pour le travail.
--- cf. Liv. 33, 45, 7.
- ĭnerticula
vitis, f. [iners] : sorte
de vigne, qui donne
un bon
vin, mais un vin qui ne grise pas. --- Plin. 14, 31;
Col. 3, 2, 24.
- ĭnertĭtūdo,
ĭnis, f. : inertie. ---
Gloss. Phil.
- ĭnērŭdītē,
adv. [ineruditus] : avec
ignorance, en ignorant. --- Quint. 1,
10, 33 ; Gell. 6, 3, 12.
- ĭnērŭdītĭo,
ōnis, f. : défaut de
science,
ignorance. --- Vulg. Eccli. 4, 30.
- ĭnērŭdītus,
a, um : - 1 - ignorant, peu éclairé. --- Cic. Fin. 1, 72
; Ac. 2, 132 ; Quint. 10, 1, 32. - 2 - fig.
non raffiné, grossier. --- Quint. 1, 12, 18.
- ĭnērumpĭbĭlis,
e : qu'on
ne peut déchirer. --- Cassiod. Eccl. 1, 14.
- ĭnescātĭo,
ōnis, f. [inesco] : action de duper. --- Aug.
- ĭnescatorĭum,
ĭi, n. [inesco] : amorce,
appât. --- Johann. Sarisber. lib. 3.
- Lebaigue
P. 625.
- ĭnesco,
āre, āvi, ātum [in + esca] : - tr. -
1
- appâter,
amorcer. --- Petr. 140 II
Liv. 22, 41, 5.
2
- fig.
amorcer, leurrer. --- Ter. Ad. 220 ;
Liv. 41, 23,
8.
3
- gorger
de nourriture, rassasier. --- Apul. M. 7, 14 ;
10, 15.
- ĭnesse,
ĭnest : voir
insum.
- ĭnēsus,
a, um : non mangé. ---
Gloss. Phil.
- ĭnĕundus
: voir
ineo.
- ĭnēvectus,
a, um [in
+ evehor] : s'élevant. --- Virg. Cul. 100.
- ĭnēvĭdens, tis : non
évident. --- Boet. Porph. 1,
p. 46.
- ĭnēvincĭbĭlis, e [in
+ evinco] : invincible. --- Cassiod. Eccl. 3,
7.
- ĭnēvītābĭlis,
e : inévitable. --- Sen. Nat. 2, 50 ;
Tac. An.
1, 74.
- plur.
n. inevitabilia, Sen. Ep. 30, 7 : les
choses
inévitables.
- ĭnēvītābĭlĭtĕr,
adv. : d'une manière inévitable, inévitablement. --- Aug. Enchir. 13.
- ĭnēvōlūtus,
a, um [in
+ evolvo] : non déroulé. --- Mart. 11, 1, 4.
- ĭnēvulsĭbĭlis,
e [in
+ evello] : qu'on ne peut arracher. --- Aug. Bapt. 3, 10,
14.
- ĭnexāmĭnātus, a, um
: non examiné. --- Firm. Math. 1, 2; Capel.
9, 895.
- ĭnexcĭtābĭlis,
e : léthargique (en parl. du sommeil). --- Sen. Ep. 83, 15.
- ĭnexcĭtābĭlĭtĕr, adv. : sans qu'il ait d'excès. --- Rustic.
Aceph. 1186.
- ĭnexcĭtus,
a, um [in
+ excieo] : non soulevé, calme, en repos. --- Virg. En. 7, 623
; Stat. Ach. 2, 353.
- ĭnexcoctus,
a, um [in
+ excoquo] : non cuit, non desséché. --- Sid. 7, 380.
- ĭnexcōgĭtābĭlis,
e : inimaginable, inconcevable. --- Lact. Inst. 1, 8
; Tert. Val. 37.
- ĭnexcōgĭtātus,
a, um : non inventé. --- Plin. 36, 107.
- ĭnexcultus,
a, um [in
+ excolo] : négligé, laissé à l'abandon. --- Gell. 13, 23, 1.
- ĭnexcusābĭlis,
e :
1 - inexcusable,
qu'on ne peut
excuser. --- Hor. Ep.
1, 18, 58 ; Ov. M. 7, 511.
2 - dont on ne
peut
s'excuser, qu'on ne peut
décliner. --- Dig. 5, 1, 50;
Cod. Th. 11, 6, 7.
- ĭnexcusābĭlĭtĕr, adv. : sans qu'on puisse se
dérober. --- Alcim. Ep. 3 ; St Greg. Ep. 8, 23.
- ĭnexcusātus,
a, um : non excusé. --- Ambr.
Jacob et Vit. 2, 2; 1.
- ĭnexcussus,
a, um [in + excutio] : - 1
- non ébranlé,
non abattu. --- Virg.
Cul. 300. - 2 - non
examiné. --- Dig.
- ĭnexercĭtābĭlis, e
: inexercé. --- Iren. Hær. 4, 38, 2.
- ĭnexercĭtātus,
a, um [in + exercito] :
1 - qui
ne fait pas
d'exercice, non occupé. --- Cels. præf. fin.
2 -
non exercé, novice, qui
n'a pas de pratique. --- Cic. Tusc. 2, 38 ; de Or.
2, 72 ; Br. 136 ; CM 64.
- ĭnexercĭtus,
a, um : non
importuné, non
tourmenté. --- Macr. 7, 8, 1; Tert. Nat. 2, 2.
- ĭnexēsus,
a, um : non rongé. --- Minuc.
Oct. 35, 3.
- ĭnexhaustus,
a, um [in + exhaurio] :
1 - non épuisé. --- Sil. 14, 686.
2 -
inépuisable. --- Virg.
En. 10, 174.
3
- non affaibli.
--- Tac.
G. 20.
- ĭnexĭnānĭbĭlis, e : qui ne
peut être anéanti. --- Mercat. Nestor. p. 874.
- ĭnexistens : voir inexsistens.
- ĭnexoptābĭlis,
e : qui n'est pas souhaitable. --- Not. Tir. p. 106.
- ĭnexōrābĭlis,
e :
1 - qu'on
ne peut fléchir, inexorable.
- inexorabiles
judices, Cic. Tusc. 1, 10 : juges inexorables. --- Pac.
d. Non. 184,
4; Hor. A. P. 121.
2 - inexorable
à l'égard de, sans pitié pour.
- inexorabilis in + acc. --- Cic. Sull. 31, 87.
- inexorabilis adversus. --- Liv. 34, 4, 18.
- inexorabilis contra.
--- Gell.
14, 4, 3.
- avec dat.
inexorabilis delictis,
Tac. An. 11, 18
: inexorable pour les fautes.
3 - [en
parl. de choses]
inflexible, implacable.
- Virg. G. 2,
491; Ov. M. 5,
244 ; V.-Max. 48,
2.
4 - qu'on
ne peut obtenir par prière. --- V.-Fl. 5, 321.
- ĭnexōrābĭlĭtās,
ātis, f. [inexorabilis] : caractère
inexorable. --- Serv. En. 12, 199.
- ĭnexōrābĭlĭtĕr : inexorablement. --- Don.
And. 1, 2, 18.
- ĭnexōrātus,
a, um : - 1 - qu'on n'a pas demandé. --- Arn. 3, 24.
- 2 - [pers.]
inexorable. --- Aug. Cresc. Don.
3, 50.
- ĭnexortus,
a, um : sans
commencement. --- Gloss.
- ĭnexpectātus,
a, um (c. inexspectatus) : inattendu.
- ĭnexpĕdĭbĭlis,
e : dont
on ne peut se tirer. --- Amm. 52, 25, 15.
- ĭnexpĕdītus,
a, um : embarrassé,
gauche. ---
Arn. 7, 43.
- ĭnexpeditissimum
est + inf. : il est très
difficile de. --- Arn.
5, 55.
- ĭnexpĕrĭens, tis
: inexpérimenté. --- Boēt. Divis. p. 638.
- ĭnexpĕrĭentĕr
: sans
expérience. --- Boēt.
Ar. top. 2, 3.
- ĭnexpĕrĭentĭa,
æ, f. : inexpérience.
--- Tert. Anim. 20.
- ĭnexperrectus,
a, um [in, expergiscor]
: non éveillé. --- Ov. M. 22, 317.
- ĭnexpers,
pertis : non habitué à, étranger à.
- avec gén.
inexpers Bacchi, Avien. Descr. Orb. 920.
- inexpertior Iren. 1 praef. 1.
- ĭnexpertĕ (c.
inexperienter) : sans expérience. --- Boēt. El. soph.
2, 2.
- ĭnexpertus,
a, um :
1 - qui
n'a
pas fait
l'expérience de, qui ne connaît pas, inexpérimenté, novice.
- ne
quid inexpertum relinqueret, Liv. 25, 23 : pour ne négliger rien
d'inexpérimenté.
- quique
lasciviā inexperti, Tac. An. 16, 5 : (ceux qui)... et qui, ne
connaissant pas cette licence, ...
- animus
ad contumeliam inexpertus, Liv. 6, 18, 4 : coeur peu fait aux outrages.
--- Hor. Ep. 1, 18, 86.
2
- dont on n'a pas fait l'essai, non
éprouvé, non essayé.
- suas
legiones civili bello inexpertas, Tac. H. 2, 75 : ses légions n'avaient
pas fait leurs preuves dans la guerre civile.
- ne
quid inexpertum frustra moritura relinquat, Virg. En. 4, 415
:
elle ne veut pas mourir en vain, laissant une possibilité inexplorée.
- fides
inexperta, Liv. 28, 18, 10 : loyauté qu'on n'a pas encore éprouvée.
--- cf. Liv. 3, 52, 9.
3
- nouveau, inusité, inédit.
- inexpertum
carmen, Stat. S. 4, 5, 11 : poème inédit.
- ĭnexpiābĭlis,
e : - 1 - inexpiable. --- Cic. Tusc. 1,
27 ; Har. 57
; Phil. 14, 8. - 2 - implacable. --- Cic. Tusc. 1,
27 ; Har. 57
; Phil. 14, 8.
- inexpiābĭlĭtĕr,
adv. : sans pouvoir être purifié, irrémédiablement. --- Aug. Gen.
litt. 11, 13.
- inexpiātus,
a, um : non expié. ---
Aug. Ep. 118, 2.
- ĭnexplānābĭlis,
e : inexplicable. --- Capel. 4, 329.
- inexplanātus,
a, um : indistinct,
confus.
- inexplanata
lingua, Plin. 11, 174 : prononciation embarrassée.
- ĭnexplēbĭlis,
e [in, expleo] : - 1 -
qui ne peut
se
remplir, qui ne peut être rassasié. --- Plin 11,
88; Sen. Ep. 89, 22. -
2
- insatiable,
infatigable. --- Cic. Tusc.
5, 16 ; Liv. 28, 17, 2.
- inexplebilis
potu, Plin. 11, 88 : qui ne peut se désaltérer. --- Sen. Ep.
89, 22; Cic. Rep. 1, 43, 66.
- inexplebilis cupiditas, Cic. Tusc. 5, 6, 16 : passion insatiable. --- Liv.
28, 17, 2; Flor. 3, 21, 6; Sen. Cons. ad Helv. 15, 1.
- cratera
inexplebilis,
Apul. Flor. 20 : coupe
insatiable (qui ne peut rassasier, toujours vide).
- ego
et alias crateras bibi ... jam vero universae philosophiae
inexplebilem
scilicet et nectaream, Apul. Flor. 20 : j'ai bu encore d'autres coupes
... enfin celle de la philosophie générale, coupe inépuisable et du
plus doux nectar.
- ĭnexplēbĭlĭtĕr : sans
se rassasier. --- Prosp. Vit. Cont. 1, 8.
- ĭnexplētus,
a, um : [in, expleo]
: non rassasié, insatiable. --- Stat. Th. 2, 518; fig. Stat. S. 3, 3,
8; Th. 6, 703.
- inexpletus lacrimans (= inexpletum
(adv.) lacrimans), Virg.
En. 8, 559 : versant des torrents de larmes.
- ĭnexplĭcābĭlis,
e :
1 - qu’on
ne peut dénouer. --- Curt. 3, 1, 13; Quint. 5,
10, 101.
2
- impraticable.
--- Liv. 40, 33, 2.
3
- inextricable, inexplicable.
--- Cic. Att. 8, 3, 6;
Ac. 2, 95; Liv. 37, 52, 9.
4
- innombrable. --- Plin. 34, 37.
5
- impossible.
- inexplicabile
est
+ inf. : il est impossible
de. --- Plin.
23, 32.
6
- sans
fin. --- Tac. An. 3, 73.
- ĭnexplĭcābĭlĭtĕr,
adv. : - 1 - d’une façon inextricable.
--- Aug. Ep. 118, 16.
- 2
- d’une
façon inexplicable. --- Apul. M. 2, 2.
- ĭnexplĭcātus,
a, um : non expliqué, non développé. --- Arn. 7, 12.
- ĭnexplĭcĭtus,
a, um [in, explico] : - 1
- qui ne se
déroule pas
[serpent]. ---
Prud Cath. 3, 153.
- 2
- embarrassé,
obscur, énigmatique, compliqué.
---
Stat. Th. 2,
510; Mart, 9, 47, 1.
- ĭnexplōrātē,
adv. : au hasard, par mégarde, sans examen préalable. ---
Gell. 5, 19, 5.
- ĭnexplōrātus,
a, um : non exploré,
non essayé,
inconnu. --- Liv. 26, 48,
4; Plin. 35, 43.
- abl. absolu n. inexplorato :
sans avoir envoyé à la découverte, sans recherche préalable. ---
Liv. 6, 30, 4.
- ĭnexpressus,
a, um [in, exprimo] : non exprimé, peu clair. --- Schol.
Luc. 3, 415.
- ĭnexpugnābĭlis,
e : - 1 -
inexpugnable,
imprenable, qui résiste à tous les efforts. - 2
- invincible. - 3
- impénétrable. ---
Plin. 55, 72. - 4
- qu’on
ne peut arracher. --- Ov. M. 5, 486.
- arx inexpugnabilis, Liv. 2, 7, 6 : citadelle inexpugnable. ---
id. 5, 6, 9; Vell. 2, 115, 3.
- naturalis
affectio inexpugnabilis rationi, Sen. Ep. 6, 57, 4 : un sentiment
naturel dont la raison ne peut venir à bout.
- volumus
enim eum, qui beatus sit, tutum esse, inexpugnabilem, Cic. Tusc. 5, 41
: nous voulons en effet que l'homme heureux soit à l'épreuve de tout,
invincible.
- inexpugnabile
amori pectus, Ov. M. 11, 767 : coeur inaccessible à l'amour.
- invenisse
te inexpugnabilem virum adversus insidias, Sen. Nat. 4, 0, 11 : (au
point de t'écrier) que tu as trouvé un homme qui demeure inébranlable
en face des pièges.
- inexpugnabile
gramen, Ov. M. 5, 486 : herbe qu'on ne peut déraciner.
- ĭnexpugnābĭlĭtĕr : d’une façon invincible. ---
Alcim. Hom. frag.
- ĭnexpugnandus, a, um
: invincible. --- Jord. Get. 7.
- ĭnexpugnātus, a, um
: invincible. --- P.-Nol. Ep. 18, 6.
- ĭnexpŭtābĭlis,
e
[in, exputo] : incalculable. --- Col. 9, 4, 6.
- ĭnexsătŭrābĭlis,
e : insatiable. --- Arn. 2, 71.
- ĭnexsistens, tis
: existant dans. --- Boēt. Ar. an. pr. 1, 11.
- ĭnexsŏlūbĭlis,
e
: insoluble. --- Ambr. Ep. 9, 70.
- ĭnexspectātus,
a, um : inattendu. ---
Cic. Or. 2, 225 ; Ov. M. 12, 65.
- plur.
n. inexspectata, Sen. Ep. 91, 3 : les
choses inattendues.
- ĭnexstinctus,
a, um : - 1 - non
éteint. --- Ov.
F. 6, 297. - 2 - insatiable. --- Ov. F. 1, 413
; Ib. 6, 428. - 3
- impérissable, immortel. ---
Ov. Tr.
5, 14, 36.
- ĭnexstinguĭbĭlis,
e : - 1 -
inextinguible. ---
Lact. 7,
19; Vulg. Matt. 3, 12; ib. Marc. 9, 42. - 2
- qu’on ne peut
vaincre,
ineffaçable. --- Varr. d. Non. 131, 6.
- ĭnexstinguĭbĭlĭtĕr : d’une façon
inextinguible, sans pouvoir être éteint. --- Greg.
Job. 18, 35.
- ĭnexstirpābĭlis,
e [in,
extirpo] : qu’on ne peut arracher. --- Plin. 15, 84.
- ĭnexsŭpĕrābĭlis,
e : - 1 - infranchissable.
--- Liv. 5, 36, 6; 44, 35, 8.
- 2 - invincible,
insurmontable.
--- Liv. 8,
7, 8.
- inexsuperabilior
saltus ad amnem Aoum fuit quam hic, Liv. 36, 17, 3 : le
défilé de
l'Aoüs n'était pas bien plus difficile que ce passage ?
- plur.
n. inexsuperabilia : impossibilités. ---
Liv. 38, 20, 8.
- ĭnextermĭnābĭlis,
e : impérissable,
immortel. --- Vulg. Sap. 2, 23.
- ĭnextĭmābĭlis,
e : inestimable. --- Gloss.
- ĭnextrīcābĭlis,
e [in, extrico] :
- (Lebaigue
P. 625 et P.
626)
1
- d’où l’on ne peut se
tirer,
inextricable. --- Virg. En. 6, 27.
2
- qu’on ne peut arracher. ---
Plin.
16, 188.
3
- fig.
incurable. --- Plin. 20, 232.
4 - indescriptible.
---
Plin. 11, 2.
- ĭnextrīcābĭlĭtĕr : d’une
façon inextricable. --- Apul. M. 11, 25.
- ĭnextrīcātus, a, um : non
débrouillé. --- Gloss. Phil.
- ĭnexustus, a, um [in,
exuro] : non consumé. --- Heges. 5, 42, 2.
- infabrē,
adv. :
d’une façon où il n’y a pas de main d’ouvrier; grossièrement,
sans art. --- Hor. S. 2, 3, 22; Liv. 36, 40, 2.
- infăbrĭcātus,
a, um [in, fabrico] : non façonné, non travaillé. ---
Virg. En. 4, 400.
- infăcētē (qqf inficētē)
: grossièrement. --- Vell. 2, 33, 4; Suet. Vesp. 20.
-
inficetissime Plin. 35, 25.
- infăcētĭae
(infĭcētĭae), ārum, f. plur. [infacetus] : balourdises. ---
Catul. 36, 19.
- infăcētus (qqf infĭcētus), a, um
: grossier, sans esprit. --- Cic. Off. 3, 58; Cæl.
69.
- infactus
: c. infectus. --- Tert. Apol. 11.
- infācundĭa,
æ, f. : inhabileté à
s’exprimer. ---
Gell. 11, 16, 9.
- infācundus,
a, um : qui a de la peine à s’exprimer, sans éloquence. ---
Liv. 4, 49, 12 ; Gell. 18, 3, 6.
- infācundior Liv. 7, 4,
5.
- infæco,
āre [in + fæx] : - tr. - souiller (au
fig.).
--- Tert. Anim.
53.
- infallĭbĭlis,
e
[in, fallo] : infaillible. --- Bed. Mundr sph. 1, p.
140.
- infallĭbĭlĭtĕr,
adv. : sans se
tromper. ---
Aug. Præd. Sanct. 15, 2.
- infalsātŏr,
ōris, m. [infalso] : faussaire. --- Aug. Faust. 22,
15.
- infalsātus,
a, um : part. de infalso; falsifié, corrompu, altéré. ---
Aug. Faust. 13, 4.
- infalso,
āre : - tr. - falsifier, altérer. ---
Vinc.-Ler. Comm. 28.
- infāmātĭo,
ōnis, f. [infamo]
: diffamation. --- Julian. d. Aug. lmperf. Jul. 2,
15; Non. 263, 8.
- infāmātŏr,
ōris, m. celui qui
diffame, qui
décrie. --- Gennad. Script. 24.
- infāmātus,
a, um : part. de infamo; décrié, diffamé.
- infāmĭa,
æ, f. : - 1 -
mauvaise réputation.
- 2 - honte, opprobre,
déshonneur, infamie,
ignominie.
- infamiam
facere alicui, Cic. Rep. 4, 12 : jeter du discrédit sur qqn.
- res
est insigni infamiæ, Cic. Att. 1, 12, 3 : la chose fait
scandale. --- cf. Ter. And. 444.
- infamiam
subire, Tac. An.
4, 33 : subir des peines infamantes.
- verum hoc ego vereor, ne istaec pollicitatio te in crimen populo
ponat atque infamiam, Plaut. Trin. 738 : mais j'ai peur que cette offre
ne t'expose aux accusations et aux médisances du public. ---
(trad. A. Ernout).
- trahere
aliquid ad infamiam, Tac. An. 12, 4 : jeter le discrédit sur qqch.
- infamiam
sarcire, Cæs. BC. 3, 74 : effacer la honte.
- flagrare
infamiā, Cic. Att. 4, 18, 2 : être couvert d'infamie.
- Cacus, Aventinae timor atque infamia silvae, Ov. F. 1, 551
: Cacus, la terreur et la honte des forêts de l'Aventin.
- di
te submoveant, o nostri infamia saecli, orbe suo, Ov. M. 8, 97 : que
les dieux t'éloignent de leur univers, toi, la honte de notre siècle.
- infāmis,
e [in, fama] : - 1 -
mal famé,
décrié.
- 2 - perdu d'honneur,
déshonoré, infâme,
déshonorant.
- infamis
furtis (ob furta, per furta) : déshonoré par ses vols.
- infamis
digitus, Pers. 2, 33 : doigt infamant, le doigt du milieu (qu'on tendait
pour accuser ou blâmer).
- infame est + prop. inf. : il est honteux que.
- infame est est quod, Aug. ap. Suet. : c'est une honte que.
- an
vereris, ne apud posteros tibi infame sit, quod videaris familiaris
nobis esse ? Suet. : craindrais-tu que ta réputation ne
souffre
auprès de la postérité si tu passes pour être de nos amis ?
- infāmĭtĕr
[inus.] : d’une manière infâme.
- infamissime Capitol.
Pert. 13, 8.
- infāmĭum,
ĭi, n. : c. infamia. --- Isid. 5, 27, 26.
- infāmo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- décrier, diffamer.
- tu
velim animo sapienti fortique sis, ut tua moderatio et gravitas aliorum
infamet injuriam, Cic. Fam. 9, 12 : je voudrais te voir armé de courage
et de sagesse : ta modération et ta gravité couvriront les autres de
honte.
- Juppiter
infamat seque suamque domum, Prop. 3, 11, 28 : Jupiter s'est déshonoré
et, avec lui, sa demeure (= l'Olympe). --- Nep. Alc. 11; Ov.
M. 14, 446; Stat. Th. 7, 416; Paul. Sent. 5, 15, 1.
2
- blâmer, accuser.
- apud
aliquem infamare aliquem temeritatis, Sen.
Ep. 22, 7 : accuser auprès de qqn qqn de témérité.
- fidem
infamare, Quint. 10, 1, 74 : s'en prendre à la bonne foi.
- ita
fit ut ... ager saepius infametur, Col. 1, 7 : il en résulte que trop
souvent c'est le champ que l'on incrimine. --- Liv.
40, 7, 8.
- infāmus,
a, um : c. infamis. --- Lucil.
1, 18.
- infandus,
a, um [in, fari] : - 1
- dont
on ne doit pas parler, indicible. - 2
- honteux,
abominable, affreux,
horrible, monstrueux.
- pecudesque
locutae (infandum !), Virg. G. 1, 478 : et des bêtes parlèrent,
indicible prodige !
- navibus
infandum amissis, unius ob iram prodimur, Virg. En. 1, 251 :
nous
avons (ô honte !) perdu nos vaisseaux, par la colère d'une
seule, nous sommes trahis.
- infandissimus Varius
d. Quint. 5, 8,
45.
- infanda furens,
Virg. En
8, 489 : ayant des accès de démence
criminelle.
- infandi
Cyclopes,
Virg. En. 3, 644 : les Cyclopes repoussants.
- infans,
antis, m. ou f. [in, fari] :
- infas, Momms. Inscr. R. N. 66;
5376; Inscr. Grut. 688, 2.
- gén.
plur. infantium, mais infantum, Plin. Ep. 9, 20, 14.
1
- qui
ne parle pas, muet. --- Cic. Div. 2,
121 ; Gell. 5, 9, 1.
- infantes
statuæ, Hor. S. 2, 5, 40 : les muettes statues.
- ejusdem
generis etiam illud est quod scribit Herodotus, Croesi filium, cum
infans esset, locutum, Cic. Div. 1, 53, 121 : du même genre est
l'histoire, contée par Hérodote, du fils de Crésus qui parla, bien
qu'il fût muet.
2 - incapable
de parler, sans éloquence. --- Cic. Br. 278; Or. 76.
- quamvis
ipsi infantes sint, tamen illo modo confidunt se posse dicere, Cic. Or.
76 : si incapables qu'ils soient de parler eux-mêmes, ils se figurent
qu'ils peuvent parler de la même façon.
- Scipionem
accepimus non infantem fuisse, Cic. Br. 77 : nous avons appris que
Scipion
n'était
pas sans savoir parler.
- infantior Cic. Q. 3,
4, 1 ; infantissimus Cic. Clu. 51.
- nihil
Lentulo infantius, Cic. Q. Fr. 3, 4, 1 : rien de moins éloquent que
Lentulus.
3
- incapable
encore de parler, tout enfant. --- Cic. Verr. 1,
153; Clu. 27; de Or. 2, 162.
- subst. infans : jeune enfant.
--- Cic. Fin. 2, 33; Cæs. BG. 7, 28.
- ab
infante, Col. 1, 8, 2 : dès la plus tendre enfance.
- en parl. de plus de deux - ab
infantibus, Cels. 7, 7, 15 : dès la plus tendre enfance.
4
- enfant
qui n’est pas encore né. --- Liv. 24, 10.
5
- d’enfant,
enfantin. ---
Ov. F. 6, 145, etc.
- pectora exsorbent avidis infantia linguis, Ov. F. 6, 145 : de leurs
langues avides ils cherchent à engloutir cette tendre poitrine.
6
- puéril.
--- Cic. Att.
10, 18, 1.
7
- (= infandus)
:
horrible, affreux. --- Acc.
Tr. 189.
- infans
facinus, Att. ap. Non. 56, 12 : crime affreux.
- infantārĭus,
a, um [infans] : qui aime les enfants.
- infantārĭa, æ, f. Mart. 4,
88, 3 : amie des enfants.
- infantārĭi,
ōrum, m. Tert. Nat. 1, 2 : meurtriers
d'enfants (épithète infamante appliquée aux chrétiens).
- infantĭa,
æ, f. [infans] :
1 - incapacité
de
parler, mutisme. ---
Cic. de Or. 3, 142 ; Att. 4, 16, 8.
- accusatorum
infantia, Cic. Att. 4, 16, 8 : le défaut d'éloquence des accusateurs.
- infantia
ejus, qui rem norit, sed eam explicare dicendo non queat, Cic. de Or.
3, 35, 142 : le silence forcé de celui qui sait mais qui ne peut
s'expliquer.
- non
alia longe ratione atque ipsa videtur protrahere ad gestum
pueros
infantia linguae, Lucr. 5, 1030 : c'est à peu près ainsi que
l'enfant est conduit au geste par l'impuissance à s'exprimer
avec
des mots.
2 - enfance, bas âge, première enfance. ---
Quint. 1, 1, 19; Tac. An. 1, 4.
- prima
ab infantia, Tac. An. 1, 4 : dès l'âge le plus tendre.
- statim
ab infantia, Plin. Ep. 4, 13, 9 : dès l'enfance.
- nonne ab
infantia huc pergens veni in pueritiam ? vel potius ipsa in me venit et
successit infantiæ
? Aug. Conf. 1, 8 : dans la traversée de ma vie jusqu'à ce jour,
ne suis-je pas venu de la première enfance à la seconde, ou plutôt
celle-ci n'est-elle pas survenue en moi, succédant à la première ?
3 - jeune
âge des animaux, des plantes. --- Plin. 8, 171;
15, 80.
4 - infantia
= les
enfants, la jeunesse. --- Quint. 1,
1, 26.
- surculi
infantiae adalligati, Plin. 32, 24 : branches portées par les enfants.
- ab
infantia sua usque in praesens, Vulg. Gen. 46, 34 : depuis leur
jeunesse jusqu'à présent.
5 - état
de ce qui
est récent, nouveauté,
fraîcheur, jeunesse.
- infantia
pomi, Plin. 15, 19, 21, § 80 : fraîcheur du fruit.
- vinum
cum in infantia est, Macr. S. 7, 7 : quand le vin est jeune.
- infantĭcīda,
æ, m. [infans, cædo]
: infanticide, celui qui tue son enfant. --- Tert.
Apol. 4; Nat. 2, 15.
- infantĭcīdĭum,
ĭi, n. : infanticide (meurtre). ---
Tert. ApoL 2.
- infantĭlis,
e [infans] : d’enfant, enfantin.
--- Dig. 34, 2, 25; Just. 17, 3, 20.
- infantĭlĭtĕr,
adv. : en enfant. --- Ps.-Fulg.
Serm. 23.
- infanto,
āre [infans] : - tr. - nourrir comme un
enfant. --- Tert. Marc. 1, 14.
- infantŭla,
æ, f. : petite fille.
--- Apul. M. 10, 28; Sid. Ep. 7, 2.
- infantŭlus,
i, m. [infans] : petit enfant,
petit garçon. --- Apul. M. 8, 15; Hier. Jes. 3, 7,
16.
- infarcio
: c. infercio.
- infascĭnābĭlĭs,
e : qui ne peut être fasciné. --- Gloss. Phil.
- infascīnātē
: sans être fasciné. --- Gloss. Phil.
- infastidĭbĭlis,
e : qui ne se rebute pas.
--- Cassiod. Inst. 16.
- infastīdītus,
a, um [in, fastidio] : non dédaigné, qui n'inspire pas de
dégoût. --- Sid. Carm. 16, 124; Cassiod. Var. 5, 41.
- infătīgābĭlis,
e : infatigable. --- Plin. 28,
357; Sen. Vit. 7.
- infătīgābĭlĭtĕr,
adv. : d'une manière infatigable, infatigablement. --- Aug.
Ep. 27, 2.
- infătīgātus,
a, um : non fatigué, infatigable. --- Capel. 6, 582.
- infătŭātĭo,
ōnis, f. [infatuo]
: extravagance. --- Hier. Job. 3.
- infătŭātus,
a, um : part. de infatuo. - 1
- devenu fade. - 2 -
rendu insensé.
- infătŭo,
āre [in, fatuus] : - tr.
- rendre sot, déraisonnable. --- Cic. FL
47; Phil. 3, 22; Sen. Ep. 59, 13.
- infaustē
: malheureusement. --- Cassiod. An. 12.
- infaustus,
a, um : - 1 - de
mauvais augure, funeste,
malheureux, sinistre. - 2
- éprouvé par le malheur.
--- Tac. An. 12, 10.
- quin
agite et mecum infaustas exurite puppis, Virg. En. 5, 635 :
allons, secouez-vous et brûlez avec moi ces poupes de malheur.
- infaustum Allia nomen, Virg. En. 7, 717
: l'Allia au nom sinistre. --- Virg. En. 11,
347; Ov. M. 3, 36; Tac. H. 2, 91; id. An. 1,
30.
- infaustum, i, n. : malheur, revers.
- apud Chaeroniam infausto Atheniensium (proelio), Plin. 16, 169 : lors
du désastre des Athéniens à Chéronée.
- infausti,
ōrum, m. Arn. : les réprouvés.
- infavorābĭlis,
e : défavorable. ---
Dig. 37, 6, 6.
- infăvōrābĭlĭtĕr
: défavorablement.
--- Ulp. Dig. 50, 2, 2.
- infēci
: parf. de inficio.
- infēco
: c. infæco.
- infectĭo, ōnis, f. :
- 1
- action de teindre,
teinture. --- Th.-Prisc. 1, 1. - 2 -
(c. stuprum) action
de déshonorer, souillure. --- J.-Val. 3, 31.
- (Lebaigue
P. 626 et P.
627)
- infectīvus,
a, um [inficio] : de
teinture, tinctorial, qui sert à teindre. --- Vitr.
7, 14, 2.
- infecto,
āre [inficio] : - tr. - troubler [fig.]. ---
Apul. M. 2, 18.
- infectŏr,
ōris, m. [inficio] : teinturier. --- Cic. Fam. 2,
16, 7 ; Plin. 20, 59.
- infector
succus (adj.) : suc tinctorial. ---
Plin. 22, 8.
- infectōrĭus,
a, um : [infector] : qui sert à teindre, tinctorial.
--- M.-Emp. 4.
- infectorium,
ii, n. : teinturerie. --- Gloss.
- infectrix, īcis, f. :
corruptrice. --- Julian. d. Aug. Sec. Resp. 2, 105.
- infectus
:
1
- infectus, a, um : part. de
inficio. - a
- mêlé de, pénétré de. - b
- souillé,
gâté, vicié, corrompu, infecté. - c
-
imprégné, coloré, teint.
2
- infectus, a, um. [in + factus] :
a
- non travaillé.
- infectum argentum, Liv. 34, 10, 4 ; infectum aurum,
Virg. En. 10, 528 : argent, or brut.
b
- non fait, non réalisé.
- damnum infectum, Cic. Top. 22 : dommage
non
causé, éventuel.
- aliquid pro infecto habere, Cic. Inv. 2, 80
: considérer qqch comme non avenu.
- omnia pro infecto sint, Liv. 9, 11,
3 : que tout soit non avenu.
- infectis iis, quæ agere destinaverat,
Cæs.
BG. 2, 32, 4 : sans avoir accompli ce qu’il s’était proposé de
faire.
- infecto negotio, Sall J. 58, 7 : sans avoir réalisé
son dessein.
- facta
atque infecta canere, Virg. En. 4, 190 : publier ce qui a eu lieu et ce
qui n'a
pas
eu lieu (publier le vrai et le faux).
- ne infecta re abiretur, Liv. 9, 6 : pour qu'on ne se retirât sans
avoir combattu.
- re
infecta inde discessit, Cæs. BC. 3, 40, 5 : il se retira sans venir à
bout de son
entreprise.
- fugit
ipse Latinus pulsatos referens infecto foedere divos, Virg. En. 12, 286
: Latinus lui-même s'enfuit en proclamant que les dieux ont été
insultés
par le pacte qui n'a pas été respecté.
- infectum reddere,
Plaut. Most. 4, 3, 23 : faire que quelque chose ne soit pas arrivé.
c
- non faisable, impossible.
- rex
nihil infectum Metello credens, Sall. J. 76 : le roi, croyant qu'il n'y
avait
rien d'impossible pour Métellus.
- mira et paene
infecta, Apul. M. 1, 20, 4 : faits étonnants et presque irréalisables.
3 - infectŭs, ūs, m. (seul. à
l'abl. infectu) : teinture.
--- Plin. 8, 193.
- infēcundē,
adv. [infecundus] : d’une manière non féconde, non
copieuse. --- Gell. 19, 3, 2.
- infēcundĭtās,
ātis, f. [infecundus] : infécondité, stérilité. ---
Tac. An. 4, 6 ; Plin. 11, 50.
- infēcundus, a, um
: infécond, stérile. --- Sall. J. 17, 5; Ov. Tr. 3, 14, 34
-
infēcundior Col. 3, 4, 7.
- infēlīcĭtās,
ātis, f. : - 1 - le
malheur, l'infortune. --- Cic. Div. 2, 62 ; Pis. 47. - 2
- stérilité. --- Quint. 10, 2, 8.
- infēlīcĭtĕr
: malheureusement. --- Ter. Eun. 329 ; Liv. 1, 45, 3 ; 2, 35, 8
- infēlīcĭtius Quint. 8, 6, 33; infēlīcissime Aug.
Civ. 12, 13.
- infēlīcĭto : voir infelico. --- Cæc. d. Non. 126, 26.
- infēlīco,
āre : - tr. - rendre malheureux. --- Plaut. Rud. 885;
1225; Merc. 436.
- infēlix, īcis :
1 - improductif, infécond,
stérile. --- Plin. 24, 68; Virg. G. 2,
239, etc.
- fig. infelix
opera, Quint. 10, 1, 7 : travail stérile.
2 - qui
essuie des échecs, malheureux,
infortuné.
- crux infelici et aerumnoso comparabatur, Cic. Verr. 2, 5,
62, 162 : une croix était préparée pour ce malheureux, cet infortuné.
- homo miserrimus atque infelicissimus, Cic. Rosc. Am. 41,
119 : homme très malheureux, très infortuné.
- infelix + gén. :
malheureux sous le rapport de.
- infelix animi Phœnissa, Virg. En. 4, 529 : la
Phénicienne, triste dans son coeur.
- infelix fidei, Sil. 12, 432 : malheureux dans sa
fidélité. --- cf. Sil. 9, 627.
- infelicior domi quam militiae, Liv. 5, 12, 1 : plus
malheureux dans sa cité qu'à l'armée.
3 - qui cause
du malheur, misérable, triste, funeste.
-
infelix rei publicæ, Cic. Phil. 2, 64 : funeste à l’Etat.
- hinc totam infelix volgatur fama per urbem, Virg. En. 12,
608 : dès lors, la triste nouvelle se répand dans toute la ville.
- arbor
infelix : - a - arbre sinistre [dont les
fruits étaient consacrés aux dieux
infernaux, voir
Macr. S. 2,
16, 2]. - b - arbre stérile et condamné
par la
religion, voir
Plin. 16, 108.
- c - arbre sinistre, où l’on pendait
les condamnés. --- Cic. R.
Perd. 13.
- infelix studium, Liv. 3, 56, 9 : zèle funeste.
- infelix
vates, Virg. En. 3, 246 : prophétesse qui présage des malheurs,
prophétesse de
malheurs.
- infēlox, ōcis : c.
infelix. --- Prisc. Accent. 34.
- infendĭtŏr, ōris, m. : qui
assiste en justice, défenseur. --- Gloss. Phil. --- σύνδικος.
- infendo, ĕre : - tr. - accuser,
attaquer. --- Gloss. Phil.
- infensē,
adv. [infensus] : en ennemi, d’une manière hostile. ---
Tac. An. 5, 3.
- quis porro Isocrati
est adversatus infensius ? Cic. Or. 172 : qui, d'ailleurs, s'est autant
déchaîné contre Isocrate ?
- infenso,
āre : - 1 - tr.
- traiter en ennemi, ravager, dévaster.
- 2 - absol.
- agir en ennemi avoir des sentiments hostiles. --- Tac. An.
13, 41.
- infensare
pabula, Tac. An. 6, 34 : (Pharasmane) massacre les fourrageurs
(d'Orode). --- Tac. An. 13, 37.
- discretum est, ut quasi infensantibus deis exitio tradi crederetur,
Tac. An. 13, 41 : on en conclut que les dieux irrités livraient
(la ville d'Artaxate) à sa
perte.
- infensus,
a, um [in, fendo] : - 1 - irrité,
furieux,
acharné, animé contre. - 2
- hostile, ennemi,
funeste.
- infensus
alicui (infensus in aliquem) : irrité contre qqn, ennemi de qqn.
- infenso atque inimico animo venire, Cic. Verr. 2, 2, 149 :
venir avec des sentiments de haines.
- Drances
infensus Turno, Virg. En. 11, 122 : Drancès ennemi de Turnus. ---
cf. Tac. An. 11, 1.
- infensius servitium, Tac. An. 1,
81 : une servitude plus cruelle.
- infensiores in se
... judices, Liv. 39, 6, 5 : juges plus sévères à son égard.
- infensa valetudo, Tac. An. 14, 56 : une
santé ennemie, qui fait obstacle.
- opes principibus
infensae, Tac. A. 11, 1 : puissance menaçante pour les princes.
- adeo infensa erat
coorta plebs, Liv. 2, 35, 3 : tant la plèbe s’était soulevée avec
colère.
- infer
:
1
- infĕr, ĕra, ĕrum : c. inferus,
a, um.
2
- infĕr : impér. prés. de infero.
- infĕrax,
ācis : stérile. --- Hier. Homil.
ex Orig. 2.
- infercĭo
(infarcĭo), īre, fersi, fertum : - tr. - 1
- fourrer, mettre dans. - 2
- remplir, bourrer,
farcir.
- infercire verba, Cic. Or. 69, 231; Tert. Anim. 6 : fourrer, ajouter
des mots.
- aliquid
aliqua re infarcire : bourrer qqch de qqch.
-
cf. Plin. 33, 1, 6, §
25; Lact. Most. Pers. 49, 3; Tert. Pall. 4; Tert.
adv. Marc.
3, 10.
- infĕri,
ōrum, m. [inferus] : les enfers.
- Cic.
Tusc. 1, 5, 10; Liv. 26, 32; Cic. Cat. 2, 9, 20; Cic. Vatin.
6, 14; Cic. Phil. 14, 12, 32.
-
sic, inquit (Leonidas), commilitones, prandete tamquam apud inferos
cenaturi, Sen. Ep. 82, 21 : camarades, dit Léonidas, déjeûnez en vous
disant que vous dînerez aux enfers. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 134, éd. Vuibert.
- aliquem
ab inferis
excitare : faire
sortir
qqn
des enfers, évoquer, ressusciter. --- Cic. Or. 25, 85; Cic. Brut.
93, 322.
- gén.
inferūm, Varr.
d. Macr. S. 1, 16; Sen. de Ira, 2, 35.
- infĕrĭæ,
ārum, f. [inferi] : sacrifice offert
aux mânes.
- alicui
inferias afferre (dare, mittere, facere) : offrir un sacrifice aux
mânes de qqn.
- alicui inferias afferre, Cic. Nat. 3, 16,
42; Virg. En. 9, 215.
- alicui
inferias dare, Ov.
F. 5, 422.
- alicui
inferias mittere,
Ov. M. 11, 381.
- inferias
alicui facere, Tac. H. 2, 95.
- cf. Suet. Calig.
15; id.
Claud. 11; id. Vit. 11.
- infĕrĭālis, e [inferiae] : qui
concerne les mânes.
- inferialia
(officia) : sacrifices funèbres, sacrifices aux mânes.
- infĕrĭālĭa, ōrum, n.
plur. (= inferiae) : sacrifices offerts aux mânes. --- Gloss.
Philox.
- officiis
inferialibus statim exactis puella protinus festinat ad maritum suum
demeare, Apul. M. 8, 7, 4 : les devoirs funèbres accomplis, la jeune
femme ne songe plus qu'à rejoindre son époux.
- infĕrĭor, infĕrĭus, compar. de inferus
:
1 - qui
est plus bas, inférieur.
- Cæs. BG.
7, 46, 3;
id.
ib. 2, 25;
id.
ib. 7, 35.
- ex inferiore loco dicere, Cic.
Att. 2, 24, 3
: parler d'en
bas (sans monter à la tribune).
- infĕrĭōres, um, m.
: les habitants de la partie basse (d'une ville). --- B.
Alex. 6, 3.
- inferior versus Ov. Am. 1, 1, 3 : le vers
inférieur dans
le distique, le pentamètre.
- inferior
ætate, Cic. Br. 182 : plus jeune. --- cf.
Br. 228.
2
- plus
faible.
- inferior
numero navium, Cæs. BC. 1, 57, 1 : plus faible
sous le rapport du nombre des navires.
- causa
inferior, Cic. Br. 30
: la cause la plus faible, la moins bonne.
- inferior
in jure
civili, Cic. Br. 179 : moins fort en droit civil.
- inferior
quam aliquis (inferior alicui, inferior aliquo) : inférieur à qqn.
- multo
inferior est pater filio : le père est bien inférieur à son fils.
- multo
inferior pater est quam filius : le père est bien inférieur à son fils.
- avec
dat. nemini
inferior, Sall. H. 2, 87 : qui ne le cède à personne.
- eā
continentiā vir gravis, et nulla arte cuiquam inferior, Sall. fragm.
: respectable par cette modération, et ne le cédant en rien à
aucun autre.
- avec
abl. humanos
casus virtute inferiores putare, Cic. Læl. 7
: croire que la vertu est plus forte que les vicissitudes
humaines.
- belli
laude non inferior quam pater, Cic. Off. 1, 116
: ne le cédant pas à son père pour les mérites guerriers. --- cf.
Br.
155 ; 179, etc.
3
- inférieur, d'un rang plus bas.
- omnia
inferiora virtute ducere,
Cic. Tusc. 4, 57 : mettre tout au-dessous de la vertu.
- inferioris
ordinis esse, Cic. Leg. 3, 30 : être d'un rang inférieur.
- subst.
inferior, Quinct. 95 : un inférieur.
- inferiores,
Cic. Læl. 72, etc. : les
inférieurs.
- inferiores
quinque dies, Varr. L. L. 6, § 13 : les cinq derniers jours.
- inferius
:
1 - infĕrĭus, adv.
compar. de infra
: plus bas, plus au-dessous.
- Ov. M.
2, 137 ; 2, 208.
- fig. virtutem
inferius adducere, Sen. Ep. 79, 10
: faire déchoir la vertu.
2
- infĕrĭus, a, um
[infero] : offert en sacrifice.
- inferium
vinum : vin nouveau offert en libation.
-
Cato, Agr. 132, 2 ; 134, 4, cf. P. Fest. 113, 2 ; Arn. 7, 31;
Serv. En. 9, 641.
- voir
inferiæ.
- infermentātus,
a, um : non fermenté, sans levain. --- P.
Nol. Carm. 26, 47.
- infermento, āre
: - tr. - faire fermenter. --- Rufin. Orig.
num. 23, 7.
- infermentum,
i, n. : ce qui n'a pas fermenté. --- Gloss.Phil.
- inferna,
ōrum, n. : - 1 - les
enfers. ---
Tac. H. 5, 5. - 2
- les parties basses
(du corps), le bas ventre.
- purgare
per inferna, Plin. 25, 51 : purger par le bas.
- infernālis,
e : de l'enfer,
infernal. --- Prud. Symm. 1, 388 ; Alcim. 2, 290.
- Infernās,
ātis : de la mer
Inférieure ou Tyrrhénienne. --- Plin. 16, 197 ; Vitr.
2, 9, 17.
- infernē,
adv. [infernus] : en
bas. --- Lucr. 6, 597.
- inferni,
ōrum, m. [infernus] : séjour
des dieux Inferi,
les
enfers. ---- Prop. 2, 1, 37.
- voir inferna.
- infernus,
i, m., l'enfer. --- Eccl.
- infernus,
a, um [infer] :
1 - d'en
bas, d'une
région inférieure.
- Cic. poet. Nat.
2, 114 ; Plin. 2, 128.
2 - qui
est sous terre,
des enfers, infernal.
- Virg.
En 6, 106 ; Tac. An. 2, 28.
- infernus,
i, m. (s.-ent.
locus) : l'enfer.
- inferna,
ōrum, n. (s.-ent.
loca) : les enfers, le monde infernal.
- inferni,
ōrum, m. (s.-ent.
loci) : les enfers, le monde infernal.
- infĕro,
ferre, intŭli, illātum (inlātum) : (Lebaigue
P. 628) -
tr. -
1
- porter, jeter dans,
vers, sur, contre.
- inferre
in ignem aliquid, Cæs. BG. 6,
19, 4 : jeter qqch au feu.
- in
equum aliquem inferre, Cæs. BG. 6, 30, 4 : jeter
qqn sur un cheval.
- inferre
scalas ad moenia, Liv. 32, 24, 5 : appliquer des
échelles contre les murs.
- aggeri
ignem inferre, Cæs. BG. 7, 22, 4 : mettre le feu
à la terrasse. --- cf. Cic. Cat. 3, 22.
- inferre
fontes urbi, Tac An. 11, 13 : amener
des eaux de source dans la
ville.
- inferre
ærario, Plin. Ep.
2, 11, 20 : verser au trésor.
- ne
naves terræ inferrentur, Liv. 29, 27,
11 : pour éviter que les navires ne fussent jetés à la côte.
2 - porter
au tombeau, ensevelir. --- Cic. Leg. 2, 64.
3 - porter sur la table, servir. --- Plin.
9, 120.
4 - produire des comptes (rationes). --- Cic.
Flac. 20.
5 - porter, inscrire
sur des comptes (rationibus).
--- Col. 1, 7, 7.
6
- imputer.
- inferre sumptum civibus,
Cic. Flac. 45 : porter une dépense au compte des citoyens.
- inmodicas
possedit opes, sed plura retentis intulit, Luc. 9, 197 : il posséda des
richesses excessives, mais il en porta plus au compte (du trésor) qu'il
n'en garda pour lui.
7
- verser
une contribution, payer.
- Plin. Pan. 39, 6 ; Col. 1, 1, 11.
8
- porter (la main), attaquer.
- inferre manus
alicui, in aliquem ; vim alicui : porter les mains sur qqn,
faire
violence à qqn.
- inferre
signa in hostem : porter les enseignes
contre l'ennemi, attaquer l'ennemi. --- Cæs. BG.
2, 26,
1, etc.
- inferre
signa patriæ, Cic. Flac. 5 : porter les enseignes contre sa patrie,
attaquer sa patrie.
- inferre
bellum
alicui, Cic. Pis. 84 ;
Italiæ, Cic. Att. 9, 1, 3
; contra
patriam, Phil.
2, 53 : porter, faire la guerre contre qqn, contre
l'Italie,
contre la
patrie.
- alicui
causam belli contra patriam inferendi dare, Cic. Phil. 2, 22 : fournir
un prétexte à qqn pour faire la guerre à sa patrie.
- de
bello in provinciam Syriam illato, Cic. Fam. 15, 2, 1
: au
sujet de la guerre portée dans la province de Syrie.
- cf.
Nep. Ham. 4, 2
; Liv. 9, 25, 1.
-
inferre arma,
Liv. 1, 30, 8 : commencer les hostilités.
- alias bellum
inferre alias illatum defendere, Cæs. BG. 2 : tantôt
faire une guerre offensive, tantôt faire une guerre défensive.
- gradum
inferre
: marcher,
aller de l'avant, attaquer. --- Liv. 10, 33,
4 ; Liv. 35, 1, 9.
- mais
pedem
inferre : porter le pied, poser le pied qq part, aller qq
part. --- Cic.
Cæc. 39.
- se
inferre ou inferri : se
porter (se jeter) sur, dans, contre; se diriger.
- lucus quo se
inferebat, Liv. 1, 21,
3 : bois, où il se retirait. --- cf. Cic.
Sull. 53.
- se
inferre in mediam contionem,
Liv. 5, 43, 8 : se porter au milieu de l'assemblée.
--- cf. Liv. 4, 33, 7;
7, 17, 5, etc.
- Galli
in Fonteium inferuntur, Cic. Font. 44 : les
Gaulois se jettent contre Fontéius.
- lucustarum
nubes in Apuliam
inlatæ sunt, Liv. 42, 10, 7 : des nuées de sauterelles se
jetèrent en
Apulie.
- magnifice
inferre sese, Plaut. Ps. 4, 1, 7 : marcher fièrement.
- se
inferre concilio, Liv. 33, 16, 8 : se présenter dans
l'assemblée.
- Tiberis
illatus urbi, Liv. 35, 21, 5 : le Tibre s'étant jeté
(ayant débordé) dans la ville.
- mais
se inferre : se mettre en avant, se faire valoir. --- Plaut.
Mil. 1045; Cic. Cæc.
13.
- fig.
se inferre in
periculum, Cic. Balb. 25 : se jeter dans le danger.
- inferre
eversionem, vastitatem tectis atque agris, Cic. Har. 3
: porter le
ravage, la dévastation dans les maisons et les propriétés.
- alicui
proditionis crimen inferre, Cic. Verr.
5, 106
: porter contre qqn l'accusation de trahison.
9
- mettre en avant,
produire, alléguer.
- in re
severa delicatum inferre sermonem, Cic. Off.
1, 144 : dans une circonstance grave tenir des propos
légers.
- mentio
inlata,
Liv. 4, 1, 2 : la mention la proposition] mise en avant.
- causam
inferre, Cæs. BG. 1,
39, 3
: alléguer un prétexte.
- inferre alicui causam belli, Cic. : prendre le premier prétexte venu
pour faire la guerre à qqn.
- latro
incitatus jurgii causam intulit. Phaedr. 1, 1 : le brigand prit un
prétexte pour lui chercher querelle.
- inferre : mettre en
avant (un raisonnement, une conclusion). --- Cic.
Inv. 1, 73 ; 1, 89 ; Quint.
5, 11, 27.
- inferre
aliquid ex alio, Cic. : conclure une chose d'une autre.
10
- inspirer, causer,
susciter.
- alicui
terrorem, spem inferre, Cæs. BG. 7, 8, 3;
2, 25, inspirer à qqn de la
terreur, lui donner
de l'espoir.
- alicui
periculum inferre, Cic. Sest. 2 : susciter à qqn des dangers.
- alicui
rei moram inferre, Cic. Inv. 1, 12 : apporter du retard à qqch.
- mæstitiam
alicui inferre : causer de la tristesse à qqn.
- infersi
: parf. de infercio.
- infersus
: c. infertus.
- infertĭlis,
e : infertile, stérile. --- Julian.
Antec. 111, 2.
- infertĭlĭtās, ātis, f. :
stérilité. --- Hier.
Orig. Ezech. 4, 1.
- infertŏr,
ōris, m. [infero] : qui fait le service de table. --- Gloss.
Phil. ; Sch. Juv. 9, 109.
- infertus,
a, um : part. passé de infercio.
- infĕrus,
a, um : qui est au-dessous, qui est plus bas, inférieur.
- infer
Cato, Agr. 149, 1.
- dii
inferi, Cic.
Læl. 12 :
les dieux d'en
bas, les dieux infernaux.
- mare
inferum : la mer Inférieure, la mer Tyrrhénienne.
- omnia
infera, Cic. Tusc. 1, 64 : tout ce qui est au-dessous.
- precari
superūm inferūmque numina : implorer les dieux du ciel et de l'enfer.
- inferus,
i, m. Vulg. (s.-ent.
locus) : l'enfer.
- inferi,
ōrum, m. : les enfers.
- apud
inferos, Cic. : dans les enfers.
- sic,
inquit (Leonidas), commilitones, prandete tamquam apud inferos
cenaturi, Sen. Ep. 82, 21 : camarades, dit Léonidas, déjeûnez en vous
disant que vous dînerez aux enfers. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 134, éd. Vuibert.
- ab
inferis excitare, Cic. : faire sortir des enfers, ressusciter.
- infervēfăcĭo, ĕre, fēci,
factum : - tr. - faire
chauffer dans,
faire bouillir dans.
- Cato, Agr.
123 ; Col. 12, 17, 2.
- passif
infervefio, etc. Scrib. 271; Col. 9, 13, 5.
- infervĕo,
ēre : - intr. - être chauffé, bouillir dans, bouillir
sur. --- Cato, Agr.
108, 1; Col 12, 38, 5.
- infervesco,
ĕre, ferbui : - intr. - se
mettre à
bouillir.
- Cato, Agr.
90 ; Cels. 2, 30 ; Hor. S. 2, 4, 67.
- poét.
sol
infervescit fronti, Sil. 13, 341 : le soleil devient brûlant
sur la tête.
- infestātĭo,
ōnis, f. : vexation,
attaque. --- Tert. Apol. 1.
- infestātŏr,
ōris, m. : celui
qui a l'habitude d'attaquer. de harceler. --- Plin.
6, 143.
- infestātus,
a, um : part. passé de infesto.
- infestē,
adv. : d'une
manière hostile, en ennemi. ---- Liv. 26,
13, 7.
- infestius, Liv.
2, 55, 5, etc.
- infestissime,
Cic. Quinct. 66.
- infestīvĭtĕr, adv.
: sans
agrément. --- Gell. 9, 9, 9.
- infestīvus,
a, um : qui n'a pas d'élégance, sans grâce, dépourvu d'agrément.
--- Gell. 1, 5, 3.
- infesto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- infester, harceler,
ravager, désoler.
- Plin.
6, 205 ; Sen. Ep. 71, 18 ; Ov. M. 13,
730.
2 - fig. attaquer, altérer,
gâter, corrompre.
- Plin.
23, 39 ; 27, 16
; Col. 1, 5, 7.
- infestus,
a, um [in + fendo; cf. defendo, offendo] :
1
- dirigé contre, ennemi,
hostile.
- infestus
alicui, Plaut. Cas. 676 ;
Cic. 5, 169 : animé contre qqn.
- infestus
alicui rei, Cic. Lig. 24
: hostile à qqch.
- urbes
huic imperio infestissimæ, Cic. Cat. 4,
21 : villes les plus acharnées contre notre empire.
- ac
ni C. Memmius tribunus plebis designatus, vir acer et infestus potentiæ
nobilitatis, populum Romanum edocuisset, Sall. J. 27 : et si le tribun
de la plèbe désigné C. memmius, homme énergique et ennemi déclaré des
privilèges de la noblesse, n'avait pas instruit le peuple romain. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 444; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
infestus
in cognatos, Her. 4,
52 : hostile à ses parents.
-
infestus in suos, Cic. Am. 31 : acharné contre les siens.
- animo
infestissimo, Cic. Verr. 5, 144 : avec les sentiments
les plus
hostiles.
- infestis
pilis, Cæs. BC. 3, 93 : avec les
javelots
prêts au jet.
- infesto
spiculo, Liv. 2, 20, 2 : avec la lance en
arrêt. --- cf. 2,
19, 8 : 4, 19, 4, etc.
- infestis
signis, Cæs. BG. 6, 8,
6 : en formation de combat (avec des
étendards dirigés contre,
enseignes
déployées).
- cum
infesto exercitu Romam venire : venir à Rome avec une armée offensive.
- animus
infestus alicui : sentiments hostiles à l'égard de qqn.
- gens
infestissima populo Romano (dat.),
Sall. : nation très acharnée contre
le peuple romain.
- animus
luxuriæ infestus, Sen. : âme qui fait la guerre aux voluptés.
- infestis
oculis conspici, Cic. Cat. 1, 7, 17 : être regardé d'un oeil
malveillant.
2 - exposé
au danger, exposé aux
attaques, mis en péril, menacé, infesté.
- via
excursionibus barbarorum infesta, Cic. Prov. 4 : route infestée par les
incursions des barbares.
- regio infesta ab
Samnitibus, Liv. 10, 46, 9 : région infestée par les Samnites.
-
infestior ager ab
nobilitate quam a Volscis, Liv. 6, 5, 3 : territoire mis en
plus
grand péril par la noblesse que par les Volsques.
- tempus ætatis aliorum libidine infestum, Cic. Cael. 10 : âge mis en
péril par les passions
d’autrui.
- mare
infestum habere, Cic. Sall. : infester la mer, écumer la mer, être
pirate.
- itinera
infesta reddere (facere, habere) : rendre les routes peu sûres.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.