===> Dico
- lŏbus, i, m.
: écale, balle. --- Apic. 5, 211;
Apul. Herb 74.
- Gaffiot
P. 917-919 --- Lebaigue
P. 720.
- gr. λοϐός.
- lŏca,
ōrum, n. : voir
locus.
- lŏcaciacum,
i, n. : Locaciacum
(ville du Poitou,
auj. Ligugé). --- lat. tardif.
- voir
hors site Locaciacum.
- lŏcālis,
e : local, du lieu. --- Tert. Marc. 4, 34
; Amm. 14, 7, 5.
- adverbium
locale, Varr. : adverbe de lieu.
- locales
aerumnæ, Amm. : désastres causés par la guerre dans une localité.
- lŏcālĭtas,
ātis, f. : le fait d'être dans
l'espace (comme
propriété nécessaire des corps). --- Mamert.
An. 3, 3.
- lŏcālĭtĕr,
adv. : - 1 - dans le lieu, dans le
pays. --- Amm. 19, 12, 3. - 2
- dans certaines localités,
par places. --- Cassiod. Var. 1, 35.
- lŏcārĭum,
ĭi, n. [locus] : prix d'un
emplacement (pour marchandises). --- Varr. L. 5.
15.
- lŏcārĭus,
ĭi, m. : loueur de places (celui
qui, moyennant
un bénéfice, abandonne sa place dans un lieu public, au Cirque, au
théâtre,
à une personne arrivée trop tard pour trouver un siège).
- Hermes
divitiæ locariorum, Mart. 5, 24, 9 : Hermès, qui fait la fortune des
loueurs de
places.
- lŏcassim,
arch. = locaverim : voir
loco.
- lŏcātārĭus,
a, um [loco]
: adjudicataire. --- Gloss. Phil.
- lŏcātīcĭus,
a, um [loco] : donné à loyer, de
louage. --- Sid. Ep. 6,
8; Salv. Ep. 1.
- lŏcātim,
adv. : par places, à certains en
droits. --- JORD.
Get. 7.
- lŏcātĭo,
ōnis, f. [loco] : - 1 -
arrangement,
disposition. - 2 -
location, loyer, louage,
bail, fermage. - 3 -
adjudication (de travaux), marché. --- Cic. Att. 1, 17,
9; Liv. 39, 43, 8.
- vitiosa
locatio verborum, Quint. 9, 4, 32 : mauvaise construction.
--- cf.
Quint. 7, 1, 1.
- locationes
prædiorum rusticorum, Liv. 45, 18 : le fermage des terres publiques.
--- Cic. Att. 4, 3, 2;
Col.
1, 7, 3
.
- lŏcātŏr,
ōris, m. [loco] : - 1 - celui qui loue, loueur,
locataire.
--- Dig. 19, 2, 60 ;
Firm. Math. 4, 6.
- 2 - celui qui tient
à bail, adjudicataire, entrepreneur. --- Plin. 7, 176.
- lŏcātōrĭus,
a, um : pris à loyer. --- Gloss. Phil.
- lŏcātum, i, n.
: louage, location, bail. --- Cic. Nat. 3,
74.
- lŏcātus,
a, um : part. passé de loco.
- lŏcellus,
i, m. : écrin, boîte. --- Cæs. d.
Char. 79, 20; V. Max. 7, 8, 9 ; Mart. 14, 13, 1.
- Lŏchīa, æ, f. : qui préside à
l'accouchement (épith. de
Diane).
--- Inscr. Gruter
1011, 3.
- λοχεία
: accouchemment.
- lŏcĭto,
āre [loco] : - tr. - donner à loyer,
louer, affermer. --- Ter. Ad. 949.
- lŏco,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- subj.
arch. locassim, Plaut.
Aul. 226; locassint,
Cic. Leg. 3, 11.
1 - placer, établir,
poser, mettre, disposer;
marier (une fille).
- locare
castra ad Cybistra, Cic. Fam. 15, 2,
2 : établir son camp près de Cybistra.
- membra
suo quæque loco
locata, Cic. Br. 209 : membres placés chacun à sa place.
- vicos
locare, Tac. G. 16 : établir des villages.
- in
matrimonium,
nuptiis, nuptum ou simpl. locare alicui
virginem : donner une
jeune fille en mariage à qqn.
- filiam
locare in matrimonio alicui : marier une fille à qqn, donner une fille
en mariage à qqn.
- filiam
locare nuptum alicui : marier une fille à qqn.
- filiam
locare nuptiis alicui : marier une fille à qqn.
- filiam
alicui locare : marier une fille à qqn.
- cf. Plaut.
Trin. 782 ; Enn. d. Her. 2, 38 ;
Ter. Phorm. 752 ; Plaut. Aul. 192.
- locare
aliquem in amplissimo gradu
dignitatis, Cic. Mur. 30 : placer, faire parvenir qqn au degré
le
plus élevé de la considération.
- eo
loco locati sumus, ut ... Cic. Læl. 40
: nous sommes placés dans une situation telle que ...
- civitas
in
Bruti fide locata, Cic. Att. 6, 1, 5 : ville placée sous la
protection de Brutus.
- prudentia
est locata in dilectu bonorum et
malorum, Cic. Off. 3, 71 : la prudence réside dans le
discernement
du bien et du mal.
- apud
gratos beneficia locata, Liv. 7, 20, 5
: bienfaits placés chez des gens reconnaissants.
- locare
hominem in insidiis, Cic. : placer qqn en embuscade.
- locare
insidias, Phædr. : dresser une embuscade.
- duæ
sunt artes quæ possunt locare homines in amplissimo gradu dignitatis,
Cic. Mur. 14 : il y a deux professions qui peuvent élever un citoyen au
faîte des honneurs.
- vos
hortor ut ita virtutem locetis ut... Cic. : je vous engage à donner à
la vertu une telle place que...
- prudentia
est locata in delectu bonorum et malorum, Cic. : la prudence consiste à
distinguer le bien du mal.
2 - louer, donner à
loyer, affermer, donner
à ferme.
- locare
aliquid alicui : affermer qqch. à qqn., louer qqch. à qqn.
- locare
agrum frumento : affermer un champ moyennant une redevance en blé.
- vectigalia
locare : affermer la perception des impôts.
- locare
se (locare operam suam) : se louer, louer ses services.
- locare
operam suam ad aliquam rem, Plaut. Trin. : louer ses services pour qqch.
- locare operam
suam
tribus nummis, Plaut. Trin. 844 : louer son travail trois
écus.
- locare
vocem, Juv. : s'engager comme acteur.
- non
nummo sed partibus locare, Plin. Ep. 9, 37 : affermer non en argent
mais
pour une partie des revenus.
- quæ
ex empto aut vendito aut conducto aut locato contra fidem fiunt, Cic.
Nat.
3 : (jugements) rendus dans des questions d'achat, de vente, de ferme
ou
de loyer pour abus de confiance.
- quæ opus sient locato, locentur, Cato, Agr. 2, 6 : que ce qui est à louer soit loué.
- lŏcātum
i, n. : louage,
location, bail. --- Cic. Nat. 3, 74.
3 - prêter, placer
(de l'argent).
- locare
argenti nemini nummum queo, Plaut. Most. : je n'ai pas le moyen de
prêter
un écu vaillant à qui que ce soit.
- locare
beneficia apud gratos, Liv. : placer des bienfaits dans des cœurs
reconnaissants.
- locare
nomen, Phædr. : engager sa signature, répondre pour.
4 - mettre en
adjudication, adjuger.
- locare
templum exstruendum : mettre en adjudication la construction d’un
temple.
- cibaria
anserum locare, Plin. 10 : mettre en adjudication la nourriture des
oies.
- locare
statuam faciendam, Cic. : donner une statue à faire.
- locare
marmora secanda, Hor. : donner des marbres à scier.
- tollendam
basim locare, Cic. Verr. 4, 79 : mettre
en adjudication l'enlèvement du socle.
- simulacrum
tollendum locatur,
Cic. Verr. 4, 76 : on met en adjudication l'enlèvement de la
statue.
- locor
: voir loquor.
- Lŏcrensis,
e : voir Locri.
- Lŏcri,
ōrum, m. :
- Λοκροί.
- voir hors site
Locres.
1
- Locres (ville
à l'extrémité méridionale du
Bruttium). --- Plin. 3, 74 ; Cic. Fin. 5, 87.
2
-
les Locriens (habitants
de Locres ou habitants de la Locride en Grèce).
- Locri
Epizephyrii : les Locriens, habitants de
Locres [dans le Bruttium, surnommés Epizéphyriens]. --- Cic.
Nat. 2, 6 ;
Plin. 3, 74.
- Locri
Ozolæ : les Locriens
Ozoles [peuple d'Etolie, sur le golfe de
Corinthe]. --- Plin. 4, 7.
- Locri
Epicnemidii : les Locriens Epicnémidiens
[peuple de Béotie]. --- Plin. 4, 27.
- Locrensis,
e : Locrien. --- Plin. 11, 95.
- Locrenses
: les
Locriens [en Italie]. --- Cic. Verr. 5, 90.
- Lŏcris,
ĭdis, f. : - 1
- la Locride (partie
de la Grèce, proche de la Phocide).--- Liv. 26, 26. - 2
-
la Locrienne. --- Catul. 66, 54.
- Λοκρίς,
ίδος.
- voir hors site
la Locride.
- Lŏcrus
: sing. de Locri. --- Prisc.
- lŏcŭlāmentum,
i, n. [loculus] :
- voir
hors site : loculamentum.
1
- boîte (avec compartiments), casier. --- Vitr. 10, 9, 2;
Sen. Tranq. 9, 7.
2
- trou (de colombier). --- Col. 8, 8, 3;
8,
9, 3.
3
- alvéole (des
ruches). --- Vitr.
10, 14, 3.
4
- alvéole
(des dents). --- Veg. Mul. 2, 92.
- lŏcŭlāris,
e : local. --- Chalcid. Tim.
121; 137.
- lŏcŭlātus,
a, um : qui a des cases, qui a des
cellules, qui a des
compartiments. --- Varr. R. 3, 17, 4.
- lŏcŭlōsus,
a, um : c. loculatus. --- Plin. 15, 88.
- lŏcŭlus,
i, m [locus] :
1
- petit endroit,
petit coin. --- Plaut. Mil. 853.
2
- cercueil, bière.
--- Plin. 7, 76;
Vulg. Luc. 7, 14.
3
- au plur. boîte à compartiments, cassette, sac.
--- Hor. S. 1, 3, 17; Suet.
Galb. 12.
- gestit nummum in loculos demittere, Hor. Ep. 2, 1, 175 : il
brûle du désir de faire entrer de l'argent dans sa bourse.
5
- boîte
pour recevoir les suffrages.
6
- mangeoire,
stalle. --- Veg. Mul.
1, 56, 4.
- fig.
stimulorum
loculi, Plaut. : grenier à coups de fouet (en parl. d'un
esclave dont
le corps est criblé de coups de fouet).
7
- poche; tiroir. ---
néolatin.
- voir
hors site : loculus.
- lŏcŭplēs,
ētis [locus + pleo] :
- gén.
plur. -ium, -um.
1
- riche en terres, opulent. --- Cic.
Rep. 2, 16 ; Gell. 10, 5 ; Plin. 18, 11.
2
- fortuné, riche; qui rend riche, abondant. --- Cic.
Com. 22.
- egebat ? immo locuples erat, Cic. Rosc. Com. 8, 22 : pauvre, il était encore riche.
- inter
duos bonos non est melior qui locupletior, Sen. Ep. 73 : entre deux
hommes de bien, le meilleur n'est pas celui qui est le plus riche.
- locupletissimus
quisque miles labore ac sævitiā fatigari, Tac. H. 1, 46 : les mieux
pourvus parmi les soldats étaient accablés de travaux et de mauvais
traitement. --- trad. H. Goelzer, édit. Gallimard.
- avec abl.
locuples prædā, Sall. J. 84, riche de butin.
- mancipiis
locuples, Hor. Ep. 1, 6, 39 : riche en esclaves.
- avec gén.
locuples
pecuniæ, Apul. M. 8 : riche en argent.
- avec in + abl.
--- Vulg.
Jer. 51, 13.
- urbs
locupletissima, Cic. Rep. 1, 14 : ville très riche. --- Cæs.
BC. 3, 31.
- subst. masc.
locupletes : les
riches. --- Cic. Rep. 3, 16 ; subst. fém., Juv. 6,
141.
- oratione
locuples, Cic. Fin. 5, 13 : riche de style [mais pauvre
d'idées].
- locuples
frugibus annus, Hor. Ep. 2, 1, 137 : année abondante en moissons.
- locupletem
aquilam afferre, Juv. 14, 197 : procurer le grade lucratif de centurion.
- sed ita sentio et sæpe disserui, Latinam linguam non modo non inopem
... sed locupletiorem etiam esse quam Græcam, Cic. Fin. 1, 3, 10 : mais
j'ai toujours cru, et je m'en suis souvent expliqué, que la langue
latine non seulement n'est pas pauvre, mais qu'elle est même plus riche
que la langue grecque.
3
- qui
peut répondre, sûr, garant.
- cognitorem
locupletem dare, Cic. Verr. 5,
168 : fournir un bon répondant.
- locuples
auctor (Thucydides), Cic. Br.
47 : une autorité digne de foi (Thucydide). --- cf.
Div. 2, 119 ; Rep. 1,
16.
- Pythagoras
et Plato locupletissimi auctores, jubent, Cic. Div. 2, 58, 119 :
Pythagore et Platon, d'une grande autorité, veulent que ...
- testis
locuples, Cic. Off. 3, 10 : un témoin sûr.
- locuples
reus, Liv. 9, 9 : débiteur solvable.
- locuples
auctor, Cic. Brut. 12, 47 : auteur digne de foi.
- locuples
tabellarius, Cic. Q. Fr. 3, 9, 6 : messager sûr, à qui on peut se fier.
- locupletior
hominum natura est ad beate vivendum, Cic. Nat. 1, 112 : l'homme a plus de
ressources
pour être heureux. --- Quint. 1, 12, 17.
- lŏcŭplētātĭo,
ōnis, f. [locupleto] : richesses. --- Vulg. Judith 2,
16.
- lŏcŭplētātŏr,
ōris, m. [locupleto]
:
celui
qui enrichit. --- Eutr. 10, 15; Inscr. Fabret. 448,
57.
- lŏcŭplētissimē,
adv. [inus.
au positif ] : très richement. --- Spart. Hadr. 3.
- fig. lŏcŭplētĭus. --- Front. Ant.
Imp. 1, 3.
- lŏcŭplēto,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
-
rendre riche, enrichir.
- 2 - enrichir, orner.
- (Lebaigue
P. 720 et P.
721)
- locupletare
fortunis, Cic. : combler de biens.
- locupletare
auro suas domus, Att. ap. Gell. 14, 1, 34 : remplir d'or leurs maisons.
- sapientem
locupletat ipsa natura, Cic. Fin. 2, 28, 90 : le sage est assez riche
des
biens de la nature.
- lŏcus,
i, m. :
- plur. loci,
m. :
lieux isolés, lieux particuliers; et
loca, ōrum, n. :
emplacements, pays, contrées
(mais parfois aucune distinction entre ces deux pluriels.)
1
- lieu, endroit, place,
emplacement, siège.
- stare loco : rester en place, tenir en place.
- stare loco nescit, Virg. G. 3, 84 : (le cheval de guerre) il ne peut tenir en place.
- nescia virtus stare loco, Lucain, 1, 145 : (en César il y avait) une valeur incapable de se tenir en place.
- in
locum inferiorem concidere, Cæs. BG. 5,
44, 12 : tomber dans un endroit en contrebas.
- loca
aperta,
Cæs. BG. 2, 19, 5 : terrains découverts. --- cf.
BG. 3, 23, 6.
- (dixit)
quo loci
nasceretur (radicula), Cic. Div. 2, 135 : (il dit) en quel
endroit
poussait (cette racine).
- pronom
+ gén. de relation - quo loci (= quo loco) ? Ter.
: dans quel
endroit ?
- dicere
ex superiore loco (de superiore loco) : parler d’en haut, du haut d'une
tribune (se dit des
magistrats, des
juges).
- ex æquo loco dicere : parler sur le pied d'égalité (se
dit des sénateurs, des amis).
- ex
inferiore loco dicere : parler d’en bas (se
dit
des avocats).
- fovere
locum aquā, Cels. : bassiner un endroit (malade) avec de l'eau tiède.
- aperiendus
locus, Cels. : il faut faire une incision.
- eodem
loco quo : comme, à la même place que.
- locum
dare alicui, Cic. CM. 63 : faire place à qqn.
- locum
dare alicui, Cic. Fam. 11, 1, 3 : céder le pas à qqn.
- ad
locum venire, Cic. Off. 1, 33 : venir sur les lieux.
- verbum
loco positum, Cic. de Or. 3,
153 : mot
mis à la bonne place, employé opportunément. --- cf.
Cic. Part. 8.
- ædilitas
in loco posita, Cic. Verr. 5, 37 : édilité placée au bon
endroit, en bonnes mains.
- in
locum anulum invertere, Cic. Off. 3, 38
: ramener l'anneau à sa position normale.
- nec vero
quemquam senem audivi oblitum, quo loco thesaurum obruisset, Cic. de
Sen. 7, 21 : je n'ai jamais entendu parler d'un vieillard qui ait
oublié où il avait enfoui son trésor.
- Hanno
... vitabundus castra hostium ... tria milia passuum ab ipsa urbe loco
edito castra posuit, Liv. 25, 13, 4 : Hannon, évitant le camp des
ennemis, établit le sien sur un terrain élevé à trois mille pas de la
ville elle-même. -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 9, éd. Vuibert.
2 - place (au théâtre,
au cirque...).
- loca
assignata, Liv. : places réservées (au
théâtre).
- communis
locus, Plaut. : le commun séjour (des morts).
- communis
locus, Inscr. : la tombe.
3 - lieu d'habitation,
logement, logement
de fonction (attribué aux ambassadeurs à Rome).
- locum
legatis præbere, Liv. : fournir un logement aux ambassadeurs.
- primus ædium locus, Nep. : la première pièce de la maison, le vestibule.
- communis
locus, Cic. Verr. 2, 2, 46 : bâtiment public.
- loca
communia, Cic. Verr. 2, 112 ;
Cic. Fam. 13, 11, 1 : bâtiments d'intérêt commun (bâtiments
publics).
4 - portion (d'une
terre, d'une propriété). --- Dig.
50, 16, 60.
5 - lieu, localité,
ville, contrée, région,
pays.
- locus
Pheræ, Plin. : la ville de Phères.
- loci
fertilitas, Cæs. : la fertilité du pays.
- ea
loca
incolere, Cæs. BG. 2, 4, 2 : habiter ce pays. --- cf.
Cic. Div. 2, 93
; Pomp.
34.
- loca
sunt temperatiora, Cæs. BG. 5, 12, 7 : le pays, le
climat est
plus tempéré.
6 - terrain, poste,
position, situation (t.
milit.).
- loco
cedere : lâcher pied, abandonner la position.
- locus
iniquus (alienus) : terrain défavorable.
- loco
dejicere, loco movere : chasser, déloger.
- ex loco dejici,
Cic. Cæc. 80 : être
chassé
d'un lieu.
- locus
superior : terrain qui domine, terrain avantageux.
- locus æquus : terrain favorable.
- suus
locus : position avantageuse, terrain avantageux.
7 - poste, fonction,
rôle.
- obtinere
locum legati : obtenir le poste de légat.
- parentis
loco esse : tenir lieu de père.
8 - au plur.
loci ou
loca
: parties
sexuelles; matrice, utérus. -- Cic.
Nat. 2, 128.
- cf.
gr. τόποι.
9
- place, lieu, moment, époque,
temps, occasion,
opportunité, prétexte.
- in
hoc genere quid habet ars loci ? Cic. : dans ce genre quelle place y
a-t-il
pour l'art ?
- dare
locum suspicioni, Cic. : donner prise au soupçon.
- maledicto
nihil loci est, Cic. Mur. 5, 12 : il n'y a pas de place pour le blâme.
- furandi
locus qui potest esse ? Cic. : quelle place peut-il y avoir pour le vol ?
- maledicto
nihil loci est, Cic. Mur. 12 : il n'y a pas de place pour le
blâme.
nec vero hic locus est, ut... loquamur...
- alicui...
existimandi non nihil loci dare, Cic. : donner à qqn quelque occasion
de penser.
- alicui
rei locum non relinquere, Cic. Fam. 1, 1, 2 : ne pas laisser à qqch
l'occasion de se
produire. --- cf. Cic. Amer. 33.
- nec
vero hic locus est, ut... loquamur, Cic. Tusc. 4, 1 : et ce n'est pas
l'endroit de
parler...
- in
te locus mendacio non est, Curt. : il ne t’est pas possible de mentir.
- loco ou in loco : à propos, au bon moment, en
temps
et lieu, à l'occasion,
par moments.
- qui
de quo consulitur suo loco dicit sententiam, Liv. 28 : (consul) qui
donne
son avis, quand vient son tour, sur la question débattue.
- dulce
est desipere in loco, Hor. O. 4, 12, 28 : il est doux d'extravaguer à
l'occasion.
- loco
dicere, Cic. Leg. 3 : parler à son tour.
- priore
loco dicere : parler le premier.
- posteriore
loco dicere : parler le second.
- loco
sententiæ, Tac. An. 2 : son tour de parole venu.
- prætorio
loco dicere sententiam, Cic. Att. 12 : prendre la parole à son rang de
préteur.
- loco
versus Accianos posuisti, Cic. Fam. 9 : tu as cité à leur place les
vers
d'Accius.
- epistolæ
non loco redditæ, Cic. Fam. 11 : lettres remises mal à propos.
- si
ego in istoc siem loco, dem potius aurum, quam sinam, Plaut. : si
j'étais
à ta place, je donnerais l'argent plutôt que de laisser...
- quæ suo loco
dicemus, Cic. Part.
30 : les choses que nous dirons à leur place.
- nancisci
locum + gérondif : trouver l'occasion de.
- loco
(in loco) + gén. (= pro) : au lieu de, à la place de, pour, comme.
- in
uxoris loco, Ter. : comme une épouse.
- in
contumeliæ loco ponere : prendre pour un affront.
- criminis
loco putant esse, quod vivam, Cic. Fam. 7, 3, 6 : il y en a qui me font
un crime de vivre.
- hostium
loco esse, Liv. 2, 4, 7 : être considérés comme des ennemis.
- te
mihi fratris loco esse duco, Cic. : je te considère comme mon frère.
- plebes pæne servorum habetur loco, Cæs. BG. 6, 13, 1 : la multitude
est presque mis au rang des esclaves.
- ad
id locorum (adhuc locorum) : jusqu’à présent, jusqu’alors.
- post
id locorum (postea loci) : après cela, ensuite.
- ubi
loci... ? Plaut. : où... ?
10 - situation,
état, condition.
- exploratum
est omnibus, quo loco causa tua sit, Cic.
Verr. 5, 164 : tout le monde voit parfaitement où en est ta
cause. --- cf. Cæs. BG. 2, 26, 5.
- res eodem est loci, Cic. Att. 1,
13, 5
: les affaires sont dans le même état.
- eo loco locati sumus,
ut... Cic. Læl. 40 : nous sommes placés dans une situation
telle
que ..
- sæpe in eum locum ventum est, ut
... Cæs. BG. 6, 43, 4
: souvent on en vint à ce point que ...
11 - condition
sociale, famille,
naissance, rang, classe.
- summus
locus civitatis, Cic. : le plus haut rang dans la cité.
- locum
apud aliquem obtinere, Cic. : tenir un rang auprès de qqn.
- locum
quemdam tenere : tenir une certaine place, un certain rang.
- apud
eum quem habet locum fortitudo? Cic. : à ses yeux quelle place tient le
courage?
- equestri
loco natus : issu de la classe des chevaliers.
- infimo
loco, Cic. Fl. 14 : de très basse
extraction.
- summo
loco, Planc. 60 : de basse, de haute naissance.
- humili
loco natus erat : il était d'une humble origine.
- loco
movit signiferos, Cæs. : il destitua les porte-enseigne.
- obscuro
loco, loco nobili natus, Cic. Verr. 5, 167 ; Arch. 4
: de naissance obscure, né d'une famille connue.
- voluptatem
nullo loco numerare, Cic. Fin. 2, 28, 90 : ne faire aucun compte de la
volupté.
12 - passage,
endroit, partie (d'un
livre).
- verti
istum ipsum locum, Cic. Fin. 1, 49
: j'ai traduit précisément ce passage que vous allez entendre.
- aliquot
locis significavit, Cic. : il a indiqué dans quelques passages.
- Quint.
1, 1, 36; 1, 4, 4; 5, 13, 42; 6, 3, 36; Tac. Or. 22; Hor. Ep. 2, 1,
223;
Amm. 29, 2, 8.
13 - sujet,
question, point, matière,
thème.
- alter
erat locus cautionis ne ... Cic. : le second point sur lequel il
fallait
diriger son attention, c'était de ne pas...
- omnes
philosophiæ loci, Cic. Or. 118 : toutes les parties de la philosophie.
- locum longe et late patentem
tractare, Cic. Or. 72
: traiter une question étendue et vaste.
- ex quattuor locis, in quos...
divisimus, Cic. Off. 1, 18 : des
quatre points (chefs) qui forment notre division de...
- locum
prætermittere, breviter tangere, Cic. Off. 1, 152; 3, 8
: omettre, traiter brièvement un point.
- magnus locus, Cic. Or. 73
: chapitre important.
- necessarius locus, Cic. Off. 3, 8
: dont l'étude est nécessaire.
- qui
locus est ... hunc judico esse dicendum, Cic. de
Or. 2, 102 : un thème d'argumentation qui est d'une nature
telle
... j''estime
devoir le traiter.
- ad oratoris locos Opimii persona
non
pertinet, Cic. de Or. 2, 134 : la personne d'Opimius n'influe
pas
sur les thèmes d'argumentation de l'orateur.
- gravitatis locis uti,
Cic. Or. 111 : utiliser les thèmes du sublime.
- locorum multitudo,
Cic. de Or. 2, 136 : le nombre des thèmes généraux, des
sources de
développement. --- cf. Cic. de Or. 2, 191, etc.
14 - au plur.
loci
: lieux communs (t. de rhét.).
- grec
τόποι.
- locos
nosse, Cic. : connaître les lieux communs. --- Cic. Inv. 2, 47 ; de Or. 3, 106 ;
2, 146,
etc. ; [sur la Topique en gén., voir Cic. de Or. 2, ch. 34, sqq. et le
traité Topica].
- locusta
:
1
- lōcusta (lūcusta), æ, f. : - a
- langouste. --- Plin. 9, 95;
Petr. 35, 4. - b
- sauterelle. --- Liv. 30, 2; 42, 2; Plin.
8, 104.
2
- Lōcusta, æ : - a - au
fém. Locuste (célèbre empoisonneuse
sous Néron). --- Suet. Ner. 33; Juv. 1, 71;
Tac. An. 12, 66. - b
- au
masc. Locusta
(nom d'homme).
- lŏcūtĭlis,
e [loquor] : éloquent. --- Apul. M. 11, 3.
- lŏcūtĭo
(lŏquūtĭo), ōnis, f. [loquor] :
1
- action de parler, parole, langage. --- Cic. Off. 1, 146 ; Or. 64.
2
- manière de parler, langage. --- Cic. Br. 258.
3
- prononciation. --- Quint. 1, 6, 20.
4
- expression,
tournure de style. --- Quint. 1, 5, 2; Gell. 1,
7, 18.
- Lŏcūtĭus,
ĭi, m. : Aïus Locutius (dieu de la
parole). --- Liv. 5, 50, 5.
- lŏcūtŏr
(lŏquūtŏr), ōris, m. : - 1
- celui qui parle. --- Aug. Civ. 14, 5 ; Apul. M.
1, 1. - 2
- grand parleur. --- Gell. 1, 15, 1.
- lŏcūtōrĭum,
ĭi, n. : parloir. --- Hier. Eph. 1, 2, 19.
- lŏcūtŭlēĭus, i, m. : grand parleur, bavard. --- Gell. 1, 15, 20.
- lŏcūtŭlēĭa, æ, f. : une bavarde.
- lŏcūtŭlĕus,
a, um : bavard. --- Alcim. 5, 160.
- locutus
:
1
- lŏcūtus, a, um : part. passé de loquor.
2
- lŏcūtŭs, ūs, m. : action de parler.
- soluto
locutu : en prose. --- Apul. Flor. 15.
- lōdīcŭla, æ, f. : dim. de lodix. --- Suet. Aug. 83 ; Petr. 20,
2.
- lōdix,
īcis, f. : couverture [de lit]. --- Mart. 14, 152, 1; Juv. 7,
66; masc.,
Pollio. d. Quint. 1, 6, 42.
- Lœbasĭus,
ĭi, m. (c. Liber; mot sabin) : Bacchus. --- Serv. G. 1, 7.
- lœbertās, lœbĕsum [arch. pour libertas, liberum]. --- P. Fest. 121.
- lœdŏrĭa, æ, f. : calomnie. --- Macr. 7, 3, 2.
- gr. λοιδορία.
- lœdus,
i, m. : arch. c. ludus. --- Cic. Leg. 2, 22.
- Lodunum,
i, n. : Loudun (ville). --- lat. tardif.
- lŏgăœdĭcus
(lŏgăœdĭăcus), a, um : logaédique [se dit des vers
dactyliques où le dactyle se change en trochée]. --- Mar.-Vict. 2560.
- gr. λογαοιδικός.
- lŏgărĭŏn (lŏgărĭum), ĭi, n.
: compte des menues dépenses. --- Ulp. Dig. 33, 9, 3.
- gr. λογάριον.
- lŏgēum
(lŏgĭum), i, n. : - 1
- archives. --- Cic. Fam. 5, 20. - 2
- c. pulpitum. --- Vitr. 5, 7, 2
- gr. λογεῖον (λόγιον).
- logica
:
1
- lŏgĭca, æ, f. : la logique. --- Isid. 2, 22, 1.
2
- lŏgĭca, ōrum, n. (= τὰ
λογικά) : la logique. ---
Cic. Tusc. 4, 14,
33.
- logice
:
1
- lŏgĭcē, ēs, f. : la logique. --- Cic.
Fin. 1, 7, 22; id.
Fat. 1, 1.
- gr. λογική (s.-ent. τέχνη).
2
- lŏgĭcē, adv. : logiquement. --- Boet. An. post. 1, 18.
- lŏgĭcum, i, n. : la logique. --- Sid. Carm. 15, 110.
- lŏgĭcus,
a, um : logique, raisonnable. --- Isid. 4, 4, 1; Capel. 9, 949 ;
[Cic. Tusc. 4, 33 τὰ λογικά = la logique].
- gr. λογικός.
- lŏgista, æ, m. : receveur, percepteur. --- Cod. Just. 1, 54, 3 ;
Inscr.
- gr. λογιστής.
- lŏgistĭca
ars, f. : l'art du raisonnement
(ou l'art du calcul). --- Cassiod. Var. 3, 52, 3.
- gr. λογιστικός.
- Logistorĭcus
: titre d'un ouvrage de Varron. --- Gell. 4; 19, 2 ; 20, 11, 4.
- lŏgŏdædălĭa, æ, f. : recherche du langage. --- Aus. Idyl. 12, gram. 1.
- gr. λογοδαιδαλία.
- lŏgŏgrăphus,
i, m. : percepteur, receveur. --- Arcad. Dig. 50, 4, 18 ;
Cod. Just. 10, 69.
- gr. λογογράϕος.
- Logonpori
: voir Longomp-.
- lŏgŏs
(lŏgus), i, m. :
- gr. λόγος.
1
- mot. --- Plaut. Men. 779 ; Petr.
126.
2 - au
plur.
vains discours, bavardage, paroles creuses, sornettes,
chansons. --- Plaut. Pers. 394 ; Ter.
Phorm. 493
3
- bon mot, mot spirituel. --- Plaut. Stich. 221 ; 393 ;
Cic. frg. A. 6, 5.
4
- récit, apologue,
fable. --- Sen. Polyb. 27.
5 - raison,
raisonnement. --- Aus. Idyll. 11, 67.
- loidus, arch. : c. ludus. --- Inscr.
- lŏlĭācĕus,
a, um [lolium] : d'ivraie. --- Varr. R. 3, 9, 20.
- lŏlĭārĭus,
a, um [lolium] : qui appartient à l'ivraie. --- Col. 9, 5, 16.
- lōlīgo : c. lolligo.
- lōlīguncŭla : c. lolliguncula.
- lŏlĭum,
ĭi, n. : --- Plin. 18, 153 ;
Virg. G. 1, 154.
- lolio
victitare, Plaut. Mil. 321 : vivre d'ivraie (= avoir mal aux yeux, à
cause de
l'effet
de l'ivraie sur les yeux).
- Lollĭa, æ, f. [Lollius] : Lollia (nom de femme). --- Cic. Fam. 9, 22, 4 ; Tac.
An. 12, 1; Plin. 9, 117.
- Lollĭānus
:
- (Lebaigue
P. 721 et P.
722).
1
- Lollĭānus, a, um : de Lollius.
2
- Lollĭānus, i, m. : Lollien (général qui prit la pourpre sous Gallien). --- Treb.
- lollīgo
(lōlīgo), īnis, f. : calmar, seiche. --- Varr. L. 5, 79; Plin. 9, 83; 84; 158; Cic. Div. 2, 145.
- hic
nigræ succus lolliginis, Hor. S. 1, 4, 100 : c'est le noir venin du calmar (= voilà
la plus noire médisance).
- lollīguncŭla
(lōlīguncŭla), æ, f. : petit calmar,
petite seiche. --- Pl. Cas. 493.
- Lollĭus,
ĭi, m. : Lollius (nom d'une famille romaine). --- Cic. Verr. 2, 100 ; Hor. O. 4, 9; Suet. Tib. 13.
- lōmentārĭus,
ĭi, m. [lomentum] : marchand
de savon. --- Gloss. Phil.
- lōmentum,
i, n. [lotum] :
1
- savon (mélange de farine de fève et de riz employé par les Romaines).
- lomento
rugas condere, Mart. 3, 42, 1 : dissimuler les rides avec de la farine
de fève. --- Pall. 11, 14, 9.
2
- espèce de couleur bleue. --- Plin. 33, 162.
3
- farine de fève. --- Plin. 18, 117.
4
- fig. savon. --- Cæl. d. Cic. Fam. 8, 14, 4.
- lonchītis,
ĭdis, f. : sérapias-langue (sorte de
fougère). --- Plin. 25, 137 ; 26, 76.
- gr. λογχῖτις, ίτιδος --
λόγχη,
ης : lance.
- lonchus,
i, m. : lance. --- Tert. Cor. 11.
- gr. λόγχη, ης
: lance.
- Londĭnĭum,
ĭi, n. : Londinium (auj. Londres,
ville). --- Tac. An. 14, 33; Amm. 27, 8.
- Londĭnĭnĭensis,
e : de Londinium. --- Eum. Paneg. ad Const. 17.
- longævĭtās,
ātis, f. [longævus] : longévité,
grand âge. --- Ambr. Bon. mort. 2, 3; Macr. 7, 6, 11.
- longævĭto,
āre : - tr. - rendre durable. --- Alcim. Ep. 66.
- ou longævo, āre, Fort. Med. 23.
- longævus,
a, um [longus, ævum] : d’un grand âge, ancien. --- Virg. En. 3, 169;
Stat. Th. 10, 864.
- longæva, æ, f. : vieille femme. --- Ov. M. 10. 462.
- longănĭmis,
e [longus + animus] : qui a de la longanimité, patient. --- Vulg. Psalm. 102, 8.
- longănĭmĭtās,
ātis, f. : longanimité. --- Vulg. Petr. 2, 3, 15 ; Cassiod. Eccl. 5, 42.
- longănĭmĭtĕr,
adv. [longanimis] : patiemment. --- Vulg. Hebr. 6, 15; Cassiod. Ecd. 10, 33.
- longăo, ōnis, m. : rectum, gros intestin. --- Apic. 4, 133
- et longănōn, ōnis, m. --- Veg. Mul. 2, 14, 1 ; C. Aur. Acut. 3, 22, 221.
- Longārēnus,
i, m. : nom d'homme. --- Hor. S. 1, 2, 67.
- longārĭus,
a, um : tiré en longueur, long (en parl.
de lettres). --- An. Helv. 22, 3; cf. longurius.
- longatĭcum,
i, n. : ville de la Haute Pannonie. --- Peut.
- longāvo, ōnis, m. : saucisson. --- Varr. L. 5, 111
- ou longāvus, i, m., Arn. 7, 24; cf. longao
- longē,
adv. :
1
- en long, en longueur; loin, au loin.
- vim
suam longe lateque diffidunt, Cic. Div. 1, 79 : (les dieux) répandent
en long et en large leur puissance.
- omnibus
longe lateque ædificiis incensis, Cæs. BG. 4 : après avoir incendié
toutes les maisons sur une vaste étendue.
- longe
gradi, Virg. En. 10, 572 : faire de grands pas.
- longe
abesse, Cic. Fam. 2, 7, 1 : être éloigné.
- longe
procedere, Cic. Verr. 2, 65 : s'avancer loin.
- quam
longe videmus ? Cic. Ac. 2, 80 : à quelle distance porte notre vue ?
- domi
aut non longe a domo esse, Cic. Phil. 12, 23 : être chez soi ou non
loin
de chez soi.
- locum
castris deligit ab Avarico longe milia passuum sedecim, Cæs. BG. 7,
16,
1 : il choisit un emplacement pour son camp à une distance de seize
mille
pas d'Avaricum.
- tria
milia passuum longe a castris considere, Cæs. BG. 5, 47, 5 : prendre
position
à trois mille pas du camp.
- non
longe ex eo loco abesse, Cæs. BG. 5, 21, 2 : n'être pas fort éloigné
de ce lieu.
- longe
gentium abesse, Cic. Att. 6, 3, 1 : être à l'autre bout du monde.
- non
longe a Syracusis, Cic. : non loin de Syracuse.
- longe
esse alicui, Virg. (longe esse ab aliquo, Cæs.) : n'être d'aucun
secours
à qqn.
- o Cn. Pompei sic late longeque diffusa laus ut ejus gloriæ domicilium
communis imperi finibus terminetur ! Cic. Balb. 13 : gloire de Cn.
Pompée, répandue au loin sur toute la terre, et qui ne connaît d'autres
bornes que celles de nos conquêtes !
- compar.
sans infl. sur la constr., c. amplius : non
longius milia passuum
octo abesse, Cæs. BG. 5, 53, 7 : n'être pas à plus de huit mille pas
de distance.
2 - au fig.
longuement ; loin, au loin.
- aliquid
longius dicere, Cic. Or. 162, exposer qqch plus longuement.
- labi
longius, Cic. Leg. 1, 52 : se laisser aller trop loin de son sujet.
- verbum
longius ductum, Cic. Br. 274 : mot tiré de trop loin, recherché.
- longe
aliquid repetere, Cic. Leg. 1, 28 : aller chercher qqch bien loin en
arrière.
- quam tu longe juris principia repetis ! Cic. Leg. 1, 28 : que tu vas chercher loin les principes du droit !
- longe
prospicere casus futuros rei publicæ, Cic. Læl. 40 : voir au loin
dans
l'avenir les dangers qui menacent la république.
- quoad
longissime potest mens mea respicere, Cic. Arch. 1 : aussi loin que mon
esprit peut revoir en arrière.
- quoad
longissime conspectum oculi ferebant, Liv. 1, 18, 8 : aussi loin que sa
vue pouvait s'étendre.
- alicujus
vitam longius producere, Cic. Br. 60 : faire vivre qqn plus longtemps,
lui attribuer une vie plus longue.
- longius
a vallo esse aciem Pompei progressam, Cæs. BC. 3, 86 : (on s'aperçut)
que l'armée de Pompée s'était trop éloignée du retranchement.
- longius
anno, Cæs. BG. 4, 1, 7 : plus d'un an.
- longius
triduo, Cæs. BG. 7, 9, 2 : plus de trois jours.
- paulo
longius, Cæs. BG. 7, 71, 4 : un peu plus longtemps.
- num potui longius hyperbaton facere, atque hoc ipso probare eum esse
me qui non modo magister tuus, sed ne discipulus quidem debeam dici ?
Plin. Ep. 8, 7 : pouvais-je faire plus longue hyperbate et prouver par
ce seul procédé que je suis homme à ne pas mériter non seulement d'être
appelé ton maître, mais même ton élève ?
3 - grandement,
beaucoup.
- mais
avec des adj., adv. ou verbes marquant éloignement, différence,
préférence
: longe abhorrere, dissentire,
præstare, excellere, antecellere,
anteponere,
longe alius, dissimilis, aliter, secus, etc.
- a
vulgo longe longeque remoti, Hor. S. 1, 6, 18 : écartés loin, loin de
la foule.
- longe
aliter est, Cic. Amer. 138 : il en est tout autrement.
- ea
res longe aliter ac ratus erat evenit, Sall. J. 7 : l'issue fut tout
autre
qu'il n'avait pensé.
4
- devant les superl.
: de beaucoup, sans contredit.
- longe
plurimum ingenio valere, Cic. Br. 55 : avoir une très haute supériorité
intellectuelle.
- longe
eloquentissimus, Cic. Cæc. 53 : de beaucoup le plus éloquent.
- longe
omnium princeps, Cic. Or. 62 : de beaucoup le premier de tous.
- longe
longeque plurimum tribuere honestati, Cic. Fin. 2, 68 : faire la part
de
beaucoup la plus large à l'honnête.
- longe
nobilissimus fuit et ditissimus, Cæs. BG. 1, 2 : de beaucoup le plus
noble
et le plus riche.
- devant
les compar. : longe melior, Virg. En. 9, 556 :
bien supérieur.
- utra societas sit utilior, eam longe minorem ac levioris momenti
consultationem esse, Liv. 24, 28, 5 : décider quelle était des deux
alliances la plus utile, c'était une question bien moins grave, bien
moins importante. --- cf. Curt. 10, 3, 10; Tac. An. 4, 40;
Quint.
10, 1, 7, etc.
- longĭflŭŭs,
a, um : qui coule longuement. --- Eugen. 25, 3.
- longĭlătĕrus,
a, um [longus, latus] : qui a
de longs côtés. --- Boét. Arith. 1, 28.
- longĭlŏquĭum,
ĭi, n. [longus, loquor] : discours sans fin. --- Don. Eun. 2, 2, 34 ; Isid. 1, 33, 8.
- Longĭmănus,
i, m. [longus, manus] : Longue-main (surnom
d'Artaxerxès, roi
de Perse). --- Hier. Euseb. Olymp. 79.
- Longīna, æ, f. : Longina (nom de femme). --- Inscr.
- longinquē,
adv. [longinquus] :
1
- au loin, à distance. --- Enn. d. Non. 515, 14.
- longinque
a domo, Enn. : loin de la patrie.
- longinquius
adesse, Gell. 1, 22, 12 : vivre plus longtemps.
2
- après un long intervalle. --- Fronto Ep. ad Ver. 1, 1.
- longinquĭtās,
ātis, f. [longinquus] :
1
- longueur, étendue. --- Flor. 4, 12, 62;
Tac. An. 6, 44.
2
- distance, éloignement. --- Cic. Fam. 2, 9, 1; Tac. Agr.
19.
- divortia
itinerum et longinquitas regionum indicebatur, Tac. : on leur imposait
des itinéraires détournés et des cantons lointains.
- propter
longinquitatem et propter latrocinia, Cic. : à cause de l'éloignement
et des brigandages.
3
- longueur, durée.
- longinquitas aetatis, Ter. Hec. 296 : longue vie. --- Cic. Tusc. 5, 40; Phil. 10, 8, 16; Liv. 10, 31; Tac. An. 1, 53.
4
- longue
période. --- Cic. Tusc. 6, 117; Liv. 9, 33.
- longinquitas
morbi, Cic. : longue maladie.
- nullus
dolor est, quem non longinquitas temporis minuat ac molliat, Cic. Fam.
4 : il n'y a pas de chagrin que le temps ne diminue et n'adoucisse à la
longue.
- longinquo
:
1
- longinquō, adv. : à une grande distance, loin. --- Dig. 3, 3, 44; 30, 3, 39.
2
- longinquo, āre : - tr. - éloigner. --- Mamert. An. 1, 1.
- longinquum,
adv. : longtemps, longuement. --- Pl. Merc. 610.
- longinquus,
a, um [longus] :
1 - long, étendu,
spacieux.
- longinqua
linea, Plin. 9, 17, 26, 59 : longue ligne.
- longinqua
oculorum acies, Gell. 14, 1, 5 : vue qui porte loin.
2 - éloigné, lointain,
distant, à une grande
distance.
- longinquiores
loci, Cæs. BG. 4, 27, 6 : lieux plus éloignés.
- saltus
et saturi petito longinqua Tarenti, Virg. G. 2, 197 : gagne les défilés
boisés
et les lointains pâturages de la grasse Tarente.
- longinqua
imperii, Tac. An. 3, 34 : les parties éloignées de l'empire.
- longinqua commemorare, Cic. Pomp. 32 : parler de faits qui se passent au loin.
- e
longinquo intueri, Plin. 35 : observer de loin.
- longinqua
vulnera (= e longinquo accepta), Luc. 3, 568 : blessures faites de loin.
3 - vivant éloigné,
étranger.
- homo
longinquus et alienigena, Cic. Dej. 3, 10 : homme d'un pays lointain et
un étranger.
- æqualiter
in longinquos, in propinquos irruere, Cic. Mil. 28, 76 : se
ruer
sans distinction sur les gens éloignés et les voisins.
- longinquus
piscis, Ov. Ib. 150 : poisson d'une mer lointaine.
4 - long, qui dure
longtemps; lointain, éloigné
(dans le temps).
- Theophrastus (dixit) si ætas potuisset esse longinquior, futurum
fuisse ut ... omni doctrina hominum vita erudiretur, Cic. Tusc. 3, 69 :
Théophraste dit que, si les hommes avaient pu vivre plus longtemps, ils
auraient acquis dans leur vie la science totale. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 121, éd. Vuibert.
- longinqua
consuetudo, Cæs. BG. 1, 47 : longue habitude.
- longinqua
mala consuetudo, Varr. : mauvaise habitude invétérée.
- longinquum
istuc amanti est, Plaut. Merc. 896 : c'est bien long pour un amant.
- in longinquum tempus aliquid differre,
Cic. Part. 112 : reporter qqch à une date lointaine.
- spes longinqua et
sera, Tac. An. 13, 37 : lointaines et tardives espérances.
5 - ancien, antique.
- longinqua
monumenta, Plin. 13, 83 : monuments antiques.
- Longīnus,
i, m. [longus] : Longin. - 1
- surnom romain, surtout dans la gens Cassia. -- Cic. Leg. 3, 35.
- 2 -
philosophe grec, maître
de Zénobie. -- Cic. Leg. 3, 35.
- 3 - un évêque. --- Greg.
- longĭo,
āre [longus] : - tr. - allonger. --- Diom. 494, 13.
- longĭpēs,
ĕdis [longus, pes] : à longues jambes, longipède. --- Plin. 29, 30; 11, 257.
- longisco,
ĕre [longus] : - intr. - s'allonger. --- Enn. An. 451; 462; Gloss.
- longĭtĕr,
adv. [longus] : à distance, loin [forme attestée par Non. et Char. d. Lucr. 3, 576 ; 789 ; 5, 133 ; les mss ont longe ].
- longĭtĭa, æ, f. [longus] : longueur. --- Grom. 316, 2 ; 321, 14.
- longĭtrorsus,
adv. [longus, versus] : en
long, en longueur. --- P. Fest. 120.
- longĭtūdo,
ĭnis, f. : - 1
- longueur.
--- Cic. Nat. 1, 54; Phil. 9, 2. - 2 - longueur, durée,
longue période. --- Cic. Verr. 5, 26; Quint. 4, 1, 62.
- longĭturnĭtās,
ātis. f. [longiturnus] : longue durée. --- Vulg. Bar. 3, 14 ; Cassiod. Amic. 57.
- longĭturnus,
a, um [longus] : long, de
longue durée. --- Vulg. Bar. 4, 35.
- longĭuscŭlē,
adv. : un peu plus loin, un peu trop loin. --- Aug. Joan. Parth. 4, 11 ; Sid. Ep. 8, 11.
- longĭuscŭlus,
a, um [longior} : un peu long, assez long.
- alterni
versus longiusculi, Cic. Arch. 25 : distiques un peu longs.
- longĭvīvax,
ācis, adj. [longus, vivax] : qui vit longtemps. --- Schol. Juv. 14, 251.
- longo,
āre [longus] : - tr. - 1
- prolonger [le temps]. --- Fort. Carm. 7, 12, 70. - 2 - éloigner, tenir éloigner. --- Arn. J. Psalm. 87.
- Longobardi
: c. Langobardi.
- Longompori,
m. : peuple d'Ethiopie. --- Plin. 6, 194.
- Longŭla, æ, f. : Longula (ville des
Volsques). --- Liv. 2, 33; id. 2, 39; 9, 39.
- Longŭlāni,
ōrum, m. : les habitants de Longula. --- Plin. 3, 69.
- Longŭlānus,
i, m. : Longulanus (nom d'homme). --- Plin. 1, 35.
- longŭlē : un peu loin, plutôt loin, assez loin. --- Pl. Rud. 226; Ter. Haut. 239; Apul. Flor. 2.
- longŭlus, a, um [longus] : assez long, plutôt long. --- Cic. Att. 16, 13 a, 2.
- longum
(subst. ou adv.) : voir longus.
- Longuntĭca, æ, f. : ville de la
Tarraconnaise. --- Liv. 22; 20, 6.
- longŭrĭo,
ōnis, m. |longus] : grande perche [en parl. d'un homme]. --- Varr. Men. 562.
- longŭrĭus,
ĭi, m. [longus] : longue perche. --- Varr. R. 1, 14, 2; Cæs. BG. 3, 14, 5.
- longus
:
-
(Lebaigue
P. 722 et P.
723)
1
- longus, a, um :
a - long, étendu
(espace et temps).
- longissima
epistula, Cic. Att. 16, 11, 2 : la plus longue lettre.
- longum
intervallum, Cic. Off. 1, 30 : un long intervalle.
- uno
die longiorem facere mensem, Cic. Verr. 2, 129 : allonger le mois d'un
jour.
- horæ
longæ videbantur, Cic. Att. 12, 5, 4 : les heures paraisssaient
longues.
- longa ætas, Cic. CM 66 : longue vie.
- longa
syllaba, Cic. de Or. 3, 183 : syllabe longue.
- longa
littera, Cic. Or. 159 : lettre longue (quantité).
- noli putare me ad quemquam longiores epistulas scribere nisi si quis
ad me plura scripsit, Cic. Fam. 14, 2, 1 : ne crois pas que j'écrive à
personne de plus longues lettres qu'à toi, à moins que quelqu'un m'ait
écrit longuement. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 684; éd. Peeters France.
- longus
versus : hexamètre. --- Enn. d. Cic. Leg.
2, 88.
- mensis
quadraginta quinque dies longus, Cic. Verr. 2, 130 : mois long de
quarante
cinq jours.
- en
parl. de pers. : longus an brevis, formosus an
deformis sit,
Cic. Inv. 1 : (on considère) si l'individu est grand ou petit, beau ou
laid. --- cf.
Plaut. Trin. 903; Catul. 67, 47.
b - poét.
au loin. --- Virg.
G. 3, 22; En. 7, 288.
c - spacieux, vaste.
--- Hor.
O. 3, 3, 37; 3, 27, 43; Ov. M. 6, 64.
d - éloigné. --- Cels.
4, 6; Sil. 6, 628.
e
- au fig. : qui
dure, long, trop long.
- in
rebus apertissimis nimium longi sumus, Cic. Fin. 2, 85 : c'est trop
m'étendre
sur un sujet très clair.
- longior
fui quam vellem, Cic. Q. 1, 1, 36 : j'ai été plus long que je n'aurais
voulu.
- sum
cupidus in illa longiore te disputatione audiendi, Cic. de Or. 2, 16 :
je suis désireux de t'entendre un peu longuement au cours de cette
discussion. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 9; éd. Vuibert.
- nolo
esse longus, Cic. Nat. 1, 101 : je ne veux pas m'étendre trop.
- longum
est commemorare, Cic. Verr. 4, 135 : il serait trop long de rappeler.
- ne
longum sit, Cic. Cat. 3, 10 : pour abréger.
- non
faciam longius, Cic. Leg. 1, 22 : je ne tarderai pas plus longtemps.
- nec
in longum dilata res est, Liv. 5, 16, 4 : et la chose ne fut pas
traînée
en longueur.
- in
longum parare, Tac. An. 3, 27 : préparer pour un long temps.
- odia
in longum jaciens, Tac. An. 1, 69 : semant la haine à longue échéance.
- ex
longo, Virg. En. 9, 64 : depuis longtemps.
- nihil
longius mihi est quam (+ dum, ou
ut,
ou
inf.) : rien ne me
dure tant que de, je suis impatient de, il me tarde de.
- nec
mihi longius quidquam est quam videre... Cic. Rab. P. 35 : je n'ai rien
tant à cœur que de voir...
- nondum
satis firmo corpore cum esset, mane venit; quem cum objurgarem, quod
parum valetudini parceret, tum ille, nihil sibi longius fuisse, quam ut
me videret, Cic. Fam. 11, 27 : sans être encore bien rétabli, il vint
me voir le lendemain matin; je lui fis le reproche de ménager si peu sa
santé, et lui de me dire que rien ne le retardait davantage que de me
voir.
- nihil
ei longius videbatur quam dum videret... Cic. Verr. 4 (quam ut
videret... Cic. Fam. 11, 27)
: rien ne lui tardait tant que de voir....
- area ex qua diæta adibatur ita jam cinere mixtisque pumicibus oppleta
surrexerat, ut si longior in cubiculo mora, exitus negaretur, Pline le Jeune.
: la cour par où l'on entrait dans son appartement commençait à
s'encombrer tellement de cendres et de pierres, que, s'il y fût resté
plus longtemps, il lui eût été impossible de sortir.
- nihil
umquam longius his Kalendis Januariis mihi visum est, Cic. Phil. 5, 1 :
rien ne
m'a
jamais paru plus long à venir que ces calendes de janvier.
- longa
negotia, Hor. : affaires qui traînent en longueur.
- quem
longioris vitæ prædem accipis ? Sen. Vit. 3, 5 : qui vous a donné
caution d'une
vie plus longue ?
- longum
est dicere : il serait trop long de dire...
- longum
ne faciam, Hor. : pour être bref.
- elatus
studio vereor ne longior fuerim, Cic. Nat. 1, 56 : emporté par mon
ardeur, je
crains
d'avoir été trop long.
- ne
longum sit : pour abréger.
- voir dico.
latin-anglais.
2
- Longus, i, m. :
Longus (surnom). --- Tac. An.
4, 15.
- Vélius Longus, grammairien.
- lŏpăs,
ădis, f. : lopas, patelle, mollusque à coquille univalve. --- Plaut. d. Non. 551, 5 ;
Plaut. Rud. 297 ; Cas. 2, 8, 57.
- ou
lŏpăda, æ, f.
- echinos,
lopadas, ostreas, balanos captamus, conchas, marinam urticam, musculos,
plagusias striatas, Plaut. Rud. 297 : nous cherchons des oursins, des
patelles, des huîtres, des glands, des conques, de l'ortie de mer, des
moules, des plaguses striées. ---
trad. Pierre Grimal; éd. folio.
- cf.
gr. λεπάς, άδος (ἡ)
: lépas, coquillage univalve qui s’attache aux roches.
- acc.
plur. lĕpĭdas ou lŏpădas.
- Lŏpădūsa, æ, f. : Lopaduse (île entre la
Sicile et l'Afrique). --- Plin. 3,
92; 5, 42.
- Lopsi,
ōrum, m. : peuple de Liburnie. --- Plin. 3, 139.
- Lopsica, æ, f. : Lopsica (ville de
Liburnie). ---- Plin. 3,
140.
- lŏquācĭtās,
ātis, f. [loquax] : - 1 -
bavardage,
verbosité, prolixité.
--- Cic. Fam. 6, 4, 4 ; Leg. 1, 7 ; Liv. 44, 35, 3.
- 2 -
babil (de la pie), caquet. --- Plin. 10,
110.
- lŏquācĭtĕr : verbeusement. --- Cic. Mur. 26; Hor. Ep. 1, 16, 4.
- loquacius P. Nol. Ep. 39, 8.
- lŏquācŭlus, a, um [loquax] : quelque peu bavard. --- Lucr. 4, 1165.
- lŏquax, ācis [loquor] : - 1 -
bavard, loquace, verbeux. --- Cic. de Or. 2, 160; CM 55. - 2 -
bavard, gazouilleur, babillard. --- Virg. G. 3, 431; Ov. Am. 1, 4, 17; Hor. O. 3, 13, 15
- [avec gén.] Tert. Apol. 16
- lŏquācior Cic. Par. 40; lŏquācissimus Cic. Fl. 11.
- senectus
est naturā loquacior, Cic. de Sen. 16, 55 : la vieillesse est
naturellement
assez causeuse.
- mendaciorum
loquacissimus, Tert. Apol. 16 : qui débite force mensonges.
- loquax
nidus, Virg. En. 12, 475 : nid qui gazouille.
- lŏquēla
(lŏquella), æ, f. : langage, mots,
parole; langue.
- Graia
loquella, Ov. : la langue grecque.
- lŏquēlāris,
e [loquela] : Prob. relatif au langage.
- præpositiones
loquelares, Prob. : prépositions inséparables.
- lŏquentĭa, æ, f. : facilité à parler, faconde. --- Plin. Ep. 5, 20, 5; Gell. 1, 15, 18.
- lŏquĭtor,
āri, ātus sum : - intr. - parler
abondamment, parler beaucoup.
- lŏquor,
lŏqui, lŏcūtus (lŏquūtus) sum : - intr. et
tr. -
- inf.
loquier, Næv. ap. Gell. 1, 24, 2. – arch. loquontur = loquuntur, Varr.
LL. 6, 1; locuntur, Plaut. Bacch. 801.
- cf.
gr. λάσκω, ἔλακον.
- intr. -
1 - parler.
- loqui
: parler (comme dans la conversation, dans le privé); dicere, orare :
parler en orateur, en public.
- dicetur aliquis male de te locutus; cogita an prior feceris, cogita
de quam multis loquaris, Sen. Ir. 2, 28, 4 : on te dira que quelqu'un a
mal parlé de toi; demande-toi si ce n'est pas toi qui as commencé,
songe sur combien de gens toi-même tu tiens de mauvais propos. --- voir Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 112, éd. Vuibert.
- non
mihi licere meam rem me solum ut volo loqui ! Plaut. Cas. 89 : que je
n'ai pas le droit de rester seul, à ma guise, pour parler de mes
affaires ! --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 496; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- loquor
enim de docto homine et erudito, cui vivere est cogitare, Cic. Tusc. 5,
111 : je parle en effet d'un homme lettré et savant, pour qui vivre
c'est penser. --- voir Touratier, Syntaxe latine, p. 603; éd. Peeters France.
- Scipio
mihi sane bene et loqui videtur et dicere, Cic. Br. 58 : Scipion, à mon
avis, parle vraiment bien, et dans le privé, et en public.
- ille
familiaris meus recte loqui putabat esse inusitate loqui, Cic. Br. 260
: mon bon ami continua à penser que bien parler, c'est employer des
mots
dont nul ne se sert.
- bene
Latine loqui, Cic. Br. 228 : parler le latin purement.
- non
tam bene quam suaviter loquendo (superabit), Cic. de Or. 3, 43 : (il
aura
le dessus) moins pour la correction que pour la douceur de son parler.
- ita
tum loquebantur, Cic. Br. 68 : telle était la langue du temps.
- de
aliquo cum aliquo loqui, Cic. Fam. 6, 8, 3 : parler de qqn à qqn.
- neque enim præ lacrimis jam loqui possum, Cic. Mil. 105 : voici que
les larmes m'empêchent de parler. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 290; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- loquor
de tuo monumento, Cic. Verr. 4, 69 : je parle de ton monument (mes
paroles
concernent ton monument).
- secum
loqui, Cic. Off. 3, 1 : s'entretenir avec soi-même.
- male
loqui : mal parler, dire du mal.
--- Ter. And. 873; Cic. Amer. 140.
- res
loquitur ipsa, Cic. Mil. 53 : les faits parlent d'eux-mêmes.
- muta
quadam loquentia inducere, Cic. Or. 138, faire parler certaines choses
inanimées.
- loqui
cum aliquo de aliqua re : s'entretenir avec qqn de qqch.
- in
Catone Majore, qui est scriptus ad te de senectute, Catonem induxi
senem disputantem, quia nulla videbatur aptior persona quæ de illa
ætate loqueretur, Cic. Læl. 4 : dans le Caton ancien que je vous ai
dédié et qui traite de la vieillesse, j'ai fait parler un vieillard
Caton, parce qu'aucun personnage ne me semblait plus apte à parler de
cet âge. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 287; éd. Peeters France.
- avec
dat. male loqui alicui : dire du mal de qqn.
- sæpius locutum, nunquam me tacuisse pœnitet, P. Syr. : souvent je me suis repenti d’avoir parlé, jamais de m’être tu.
- pergin
male loqui, mulier, mihi, Plaut. Truc. : tu continues à m'insulter,
femme.
- vento
et fluctibus loqui, Stat. : parler au vent et aux flots (former des
vœux
inutiles).
- tr. -
2 - dire.
- pugnantia
loqui, Cic. Tusc. 1, 13 : dire des choses contradictoires.
- licet, quod cuique libet, loquatur, credere non est necesse, Cic.
Phil. 1, 33 : il est permis à chacun de dire ce qui lui plaît; on n'est
pas obligé d'y croire. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 107; éd. Vuibert.
- quid
turres loquar ? Liv. 5, 5, 6 : à quoi bon parler de tours ?
- loquere
tuum mihi nomen, Plaut. Men. 5, 9, 7 : dis-moi ton nom.
- iratus nil non criminus loquitur loco, P. Syr. : chez l’homme en colère, chaque mot devient une accusation.
- loquuntur
: on dit.
- loquuntur
te dare... Virg. : on dit que tu donnes...
- vulgo
loquebantur Antonium mansurum esse Casilini, Cic. Att. 16, 10, 1 : le
bruit
courait qu'Antoine s'arrêterait à Casilinum.
- oculi
nimis arguti, quemadmodum animo adfecti simus, loquuntur, Cic. Leg. 1,
2 : les yeux trop expressifs disent quels sentiments nous affectent.
- cetera
cum chartā dextra locuta est, Ov. H. 18, 20 : le reste, ma main le
confia
au papier.
- cum
quo volucres mea fata loquentur? Stat. Th. 8, 181 : à qui les oiseaux
révéleront-ils mes destinées?
3 - parler sans
cesse de, avoir toujours à
la bouche.
- Curios,
Luscinos loqui, Cic. Par. 50 : ne parler que des Curius, des Luscinus.
- Dolabella
merum bellum loquitur, Cic. Fam. 9, 13, 8 : Dolabella ne parle que de
guerre.
- lŏra, æ, f. : piquette. --- Cato, Agr. 57; Varr. R. 1, 54, 3; Plin. 14, 86.
- Loracīna, æ, m. : fleuve du Latium. . --- Liv. 43, 4, 7.
- lōrāmentum,
i, n. [lorum] : - 1 - courroie. --- Just. 11, 7, 16; Diocl. Edict. 8, 8. - 2 - assemblage (en bois). --- Vulg. Eccli. 22, 19.
- lorandrum,
i, n. : forme populaire pour rhododendron.
--- Isid. 17, 7, 54.
- lōrārĭus,
ĭi, m. [lorum] : - 1 - fouetteur (pour les esclaves). --- Gell. 10, 3, 19. - 2
- fabricant de courroies. --- Inscr.
- lōrātus,
a, um [lorum] : attaché avec une
courroie.
- lorata juga, Virg. Mor. 122.
- lŏrĕa
(lŏra), æ, f. : piquette. --- Cato, Agr. 25; Gell. 10, 23, 2.
- lōrĕola, æ, f. (= laureola) : - 1 -
feuille de laurier. - 2 -
couronne de laurier.
- 3 - mince succès,
petit triomphe.
- loretum
:
1
- lōrētum, i, n. : c. lauretum.
2
- Lōrētum, i, n. : forêt située sur le mont Aventin. --- Plin. 15, 138.
- lōrĕus,
a, um [lorum] : de courroie, fait de courroies. --- Cato, Agr. 3, 5; 12, 63; Pl. Mil. 157.
- lōrīca, æ, f. [lorum] : - 1 -
cuirasse
(en cuir, puis plus tard recouverte de métal). - 2
- Cæs. parapet (en clayonnage ajouté à la palissade). - 3
- barrière, clôture, haie; enclos. - 4
-
Vitr. crépi, enduit, revêtement de muraille.
- loricæ
thoracesque, Liv. : les cuirasses en cuir et en métal.
- lorica
lintea, Suet. : cuirasse de toile (faite de cordes de lin).
- lorica
conserta hamis, Virg. : cotte de mailles.
- huic
vallo loricam pinnasque adjecit, Cæs. BG. 7, 72 : à cette palissade il
ajouta un parapet et des créneaux.
- falcibus
vallum ac loricam rescindunt, Cæs. BG. 7 : ils coupent avec des faux
le
rempart et le parapet.
- libros
mutare loricis, Hor. O. 1, 29, 15 : laisser les livres pour la cuirasse.
- voir
hors site : lorica.
- lōrīcārĭus,
a, um : de cuirasse.
- loricārĭus,
ii, m. : fabricant de cuirasses.
- lōrīcātĭo,
ōnis, f. [lorico] : action de revêtir.
- duplex
loricatio, Vitr. : double plancher.
- lōrĭcātus,
a, um : part. passé de lorico.
- lōrīcĭfĕr,
ĕri, m. : Gloss. celui qui porte une
cuirasse.
- lōrīco,
āre, āvi, ātum [lorica] : - tr. - 1
- revêtir d'une cuirasse. - 2
- Varr. revêtir
d'un enduit, crépir.
- statua
loricata, amicta toga, velato capite, Liv. 23 : statue couverte d'une
cuirasse,
revêtue de la toge, la tête voilée.
- lōrīcŭla, æ, f. : Hirt. petit parapet.
- lōrīpēs,
ĕdis [lorum + pes] : - 1
-
aux jambes flageolantes, cagneux. - 2
- lent,
qui marche à pas de tortue.
- lōrum,
i, n. :
- lōrus,
i, m., Petr. 57, 8; App. M. 3, p. 135, 13; Schol. ap. Juv. 6, 480.
1 - courroie,
lanière;sangle (de chaise);
laisse (de chien); cuir.
- vincire
vis ? en ostendo manus: tu habes lora, Plaut. Ep. : tu veux m'enchaîner ?
tiens, voici mes mains : tu as des courroies.
- arcano
sacra ferens nutantia loro, Juv. 2, 125 : (qui a sué) sous le poids des
boucliers sacrés à la courroie mystérieuse.
- lorum
vomitorium, Scrib. Comp. 180 : lanière pour faire vomir (on l'enfonçait
dans la gorge).
- lorus
in aqua, Petr. : une courroie dans l'eau (= un sexe mou).
2 - fouet (de cuir),
martinet.
- quin
loris cædite, si lubet, Plaut. Merc. 5, 4, 42 : allons ! faites-moi
fouetter
si cela vous fait plaisir !
- Hor.
Ep. 1, 16, 47; Cic. Phil. 8, 8; Quint. 5, 10, 88; Dig. 47, 10, 15; Juv.
6, 414.
3 - au plur.
bride, rênes, guides.
- loris
ducere equos, Liv. 35, 34 : mener leurs chevaux par la bride.
- Virg.
G. 3, 107; Ov. Am. 3, 2, 72; Ov. M. 2, 127; Ov. M. 2, 200 :
4 - bulle en cuir
(pour les enfants pauvres).
- signum
de paupere loro, Juv. 5, 165 : l'insigne en cuir du pauvre (= la bulle
en cuir des petits plébéiens).
5 - ceinture de Vénus.
- dixit
et arcano percussit pectora loro, Mart. 6, 21, 9.
6 - cep qui s'étend,
branche de vigne. --- Plin. 14, 1, 3, § 11.
- voir
hors site : lorum.
- lōrus,
i, m. : c. lorum. --- Petr. 57, 8; Apul. M. 3, 14.
- Loryma, ōrum, n. : ville et port de Carie. --- Liv. 37, 17; Plin. 5, 104.
- Lot
(Loth), indécl. m. : Loth (neveu d'Abraham). --- Prud. Psych. 32; Vulg. Gen. 11, 27.
- (Lebaigue
P. 724)
- voir
hors site : Loth.
- Lotapēs, is, m. : nom d'un physicien. --- Plin. 30, 11.
- lōtārĭa, æ, f. [lotus] : blanchisseuse. --- Inscr.
- lōtastĕr, trī, m. [lotos] : lotus sauvage (al. lutoser). --- Grat. Cyn. 131.
- lōtĭo, ōnis, f. : action de laver, lotion. --- Vitr. 7, 9; Plin. Val. 1, 4.
- lōtĭŏlentē
[lotium] : salement (en
souillant d'urine). --- Titin. ap. Non. 131, 32
- lotilente, v. 137 Rib
- Lōtis,
ĭdis (Lōtos, i), f. : nymphe aimée de
Priape et changée
en lotus.
- gr. Λωτίς (Λωτός).
- Lotis, Ov. M. 9, 347; id. F. 1, 415.
- Lotos, Serv. ad Virg. G. 2, 84.
- lōtĭum,
ĭi, n. : urine.
- amplius loti, Catul. : plus d'urine.
- si
lotium difficilius transibit, Cato. : s'il y a dysurie.
- larifuga nescio quis, nocturnus, qui non valet lotium suum, Petr. 57
: un vagabond, un je ne sais qui, un rôdeur de nuit, qui ne vaut pas ce
qu'il pisse.
- lōtŏmētra, æ, f. : lotométra (lotus cultivé). --- Plin. 22, 56.
- gr. Λωτομήτρα.
- Lōtŏphăgi,
ōrum (ōn), m. : les
Lotophages (mangeurs de lotus, en
Afrique). --- Plin. 5, 20; Mel. 1, 7, 5; Ov. R. Am. 789; Virg. Cul. 124; Sil. 3, 310; Amm. 14, 6, 21.
- gr. Λωτοφάγοι.
- Lōtŏphăgītis,
ĭdis, f. : l'île des Lotophages (près de
la côte d'Afrique). --- Plin. 5, 41.
- gr. Λωτοφαγῖτις.
- lōtŏr,
ōris, m. [lavo] : - 1
- celui qui lave. --- P. Nol. - 2 - blanchisseur. --- Inscr.
- lotos :
1
- lōtŏs
(lōtus), i, f. :
- gr. λωτός, οῦ (ὁ) : nom de plante, particul. le lotus grec (trifolium melilotus L. ou lotus corniculatus L.) fréquent dans les plaines de Sparte et de Troie et qu’on donnait aux chevaux comme fourrage,
- masc.
Mart. 8, 51, 14.
a
- micocoulier (arbre).
--- Plin.
13, 104; Virg. G. 2, 84.
b - flûte de
micocoulier. --- Ov.
F. 4, 190; Sil. 11, 432.
c - lotus, lis du Nil
(plante aquatique). --- Plin.
13, 107.
d - mélilot (plante).
--- Virg.
G. 3, 394; Plin.13, 107.
e
- fruit du micocoulier.
--- Plin.
24, 6.
f
- sorte de jujubier.
--- Prop.
3, 12, 27; Ov. P. 4, 10, 18.
2
- lōtŏs voir lotis.
- lōtūra, æ, f. :
1
- lavage, nettoiement. --- Junior. Descr. 3
2
- lavure [en t. de métallurgie]. --- Plin. 34, 128; C. Aur. Acut. 3, 32, 167.
- lotus
:
1
- lōtus : c. lotos.
2
- lōtus, a, um : part. passé de lavo,
ĕre. - a
- lavé, baigné. - b -
fig. lavé, purifié, baptisé. --- Prud. Eccl.
- et si jam lotus, jam soleatus erit, Mart. 12, 83, 6 : et bien que lui-même soit lavé et rechaussé.
- loto
candidior (puella) cycno, argento, nive, lilio, Mart. 1, 115 : elle est
plus blanche que le cygne sans tâche, que l’argent, que la neige, que
le lys.
- qui
lotus est, non habet necessitatem iterum lavandi, Aug. Bapt. 2, 14 :
celui qui est lavé n'a pas besoin de se laver de nouveau.
- Lovĭa, æ, f. : Lovia
(ville de la Basse-Pannonie). --- Peut.
- Loxĭās, æ, m. : Loxias
(surnom d'Apollon). --- Macr. 1, 17, 31.
- Lŭa, æ, f. [luo] : Lua
(déesse des expiations, déesse à qui on offrait
les armes prises sur l'ennemi, en les brûlant, en expiation du sang
versé). --- Liv. 8, 1; 45, 33; Varr. L. L. 8, § 36 Müll.; Gell. 13, 23, 1; Inscr. ap. Reinas. I. n. 238.
- luālis,
e [lues] : empesté, pestilentiel.
- lube- : voir libe
- lubi- : voir libi-
- lūbrĭcātĭo, ōnis, f. [lubrico] : action de glisser. --- Eustath. Hex. 3, 4; Cassiod. Psalm. 120, 3.
- lūbrĭcē,
adv. : en faisant glisser sur la pente du mal; fig. d'une manière trompeuse. --- Hier. Jovin. 2, 24.
- lūbrĭcĭtās,
ātis, f. : mobilité, inconstance. --- Cassiod. de Amic. 22.
- lūbrĭco,
āre, āvi, ātum
: - tr. - 1
- rendre glissant. --- Juv. 11, 173; Apul. M. 7, 18. - 2
- rendre vacillant,
faire vaciller, rendre incertain. --- Prud. Psych. 571.
- lūbrĭcum,
i, n. : lieu
glissant, terrain glissant. --- Cels. 8, 3; Plin. 36, 95.
- lubricum ætatis : **moment glissant de l'âge** = jeunesse chancelante
(sur
le plan moral), écueils de la jeunesse. --- Plin. Ep. 3, 3, 4; cf. Tac. An. 6, 49; 14, 56.
- lubrico
itinerum, Tac. : dans des chemins glissants.
- lubrico paludum, Tac. An. 1, 65 : sur les marécages glissants.
- fig. in lubrico versari, Cic. Or. 98 : être sur un terrain glissant (risquer de trébucher).
- lubricā conjectatione niti, Gell. 14, 1, 33 : s'appuyer sur des conjectures mal assurées.
- lūbrĭcus,
a, um :
1 - glissant, où l'on
glisse; lisse, poli;
gluant.
- assiduo
lubricus imbre lapis, Mart. 4, 18, 2. : pierre que la pluie continuelle
a rendue glissante.
- lubrica
glacies, Liv. : glace qui fait glisser.
- anceps
hic et lubricus locus est, etiam cum illi necessitas lenocinatur, Plin.
Ep. 1, 8 : dangereux et glissant est ce lieu, alors même que la
nécessité
nous y presse.
- lubricus
anguis ingens, Virg. En. 5 : un énorme serpent ondoyant.
2 - difficile,
dangereux, périlleux, hasardeux,
délicat.
- perdifficilis
et lubrica defensionis ratio, Cic. Planc. 2, 5 : plan de défense bien
difficile et bien délicat.
3 - mobile, coulant.
- lubricos
oculos fecit et mobiles, ut et declinarent, si quid noceret, et
aspectum, quo vellent, facile converterent, Cic. Nat. 2, 142 : (la
nature) a fait les yeux glissants et mobiles pour qu'ils puissent
se détourner de ce qui les effleurerait et porter facilement leur
regard où ils veulent.
4 - qui échappe, qui
fuit, inconstant, incertain,
décevant, trompeur, séduisant.
- vultus
nimium lubricus aspici, Hor. O. 1, 19, 8 : visage trop séduisant à
regarder.
- nequiquam
patrias tentasti lubricus artes, Virg. En. 11, 716 : en vain, pour
m'échapper,
tu as essayé les ruses chères à ta patrie.
- lubricā conjectatione niti, Gell. 14, 1, 33 : s'appuyer sur des conjectures mal assurées.
5 - porté à, disposé
à, prêt à.
- flore
capi juvenum primævo lubrica mentem nympha, Sil. 5 : nymphe trop
portée
à s'éprendre de jeunes hommes à la fleur de l'âge.
- ætas,
quæ magis ad vitium lubrica esse consuevit, Ambr. : âge qui est plus
qu'un autre porté au vice.
- Lubs
: voir Libs.