===> Dico
- Clĕa, æ, f. : nom
de femme. --- Inscr.
- Gaffiot
P. 326-329 --- Lebaigue
P. 217.
- Clĕădās, æ, m. : nom
d'homme. --- Sil.
7, 637.
- Clĕærĕta, æ, f. : nom grec de
femme. --- Plaut.
Asin. 751.
- Clĕandĕr, dri,
m. : Cléandre (un officier d'Alexandre). --- Curt.
3, 1, 1.
- Clĕanthēs,
is, m. : Cléanthe (philosophe stoïcien). --- Cic.
Fin. 2, 69.
- gr. Κλεάνθης.
- Clĕanthēus,
a, um : de Cléanthe. --- Pers.
5, 64.
- voir hors site
: Cléanthe.
- Clĕarchus,
i, m. : Cléarque. - 1
- général
spartiate. - 2 - tyran
d'Héraclée. - 3
- philosophe péripatéticien de Soles.
- gr. Κλέαρχος.
- voir hors site
: Cléarque
(de Soles).
- Clēdŏnĭus,
ĭi, m. : nom d'un grammairien latin.
- Clĕempŏrus,
i, m. : écrivain grec. --- Plin. 24, 159.
- cleinopūs
: voir
clinopus.
- clēma,
ătis, n. : renouée [plante] ---
Plin. 27, 113.
- gr. κλῆμα,
ατος.
- clēmătis,
ĭdis, f. : - 1
- pervenche [plante] --- Plin.
24,
141. - 2
- clématite ---
Plin. 24, 84.
- gr. κληματίς,
ίδος.
- clēmătĭtis,
ĭdis, f. : aristoloche. --- Plin.
25, 95.
- gr. κληματῖτις,
ιδος.
- Clēmătĭus,
ĭi, m. : nom d'un évêque. --- Aug.
Julian.
1, 5, 19.
- clemens
:
1
- clēmens, entis :
- abl. usuel clementi
; mais clemente Liv.
1, 26, 8; Laber. d. Macr. Sat. 2, 7, 3.
a
- doux,
clément, bon, indulgent.
- clementes judices et
misericordes,
Cic. Planc. 31 : juges humains et compatissants.
- vir et contra
audaciam fortissimus et ab innocentia clementissimus, Cic. Amer. 85
: un homme qui montra la plus grande énergie contre
l'audace,
mais
au regard de l'innocence la plus grande douceur.
- clementia
accolarum ingenia, Liv. : les mœurs pacifiques des habitants.
- ab
innocentia clementissimus, Cic. Rosc. Am. 30, 85 : homme tout
disposé
à l'indulgence.
b
- modéré,
calme.
- clemens in disputando, Cic.
Fin. 2,
12 : modéré dans la discussion.
- consilium clemens, Cic. Verr.
5,
101 : résolution humaine.
- clementi castigatione uti...
Cic.
Off. 1, 137 : réprimander
modérément.
- clementior sententia, Liv. 8,
31, 8
: une décision
plus clémente.
c
- en
parl. de l'air, de la
température, de la
mer, etc. doux, calme, paisible.
- clemens flamen, Catul. 64, 272
: souffle clément, doux zéphyr.
- clemens mare, Gell. 2, 21, 1
: mer calme.
- clemens amnis, Ov. M. 9, 106
: cours d'eau
paisible.
- clementiore alveo, Curt. 5, 3,
2
: [le fleuve coule]
avec (sur) un lit moins abrupt.
- clemens
clivulus, Apul. : une petite pente douce.
- clementior
alveus, Curt. : lit d'un fleuve plus paisible.
- pars
(insulæ) ratibus clemens, Claud. B. Gild. 511 : partie (de
l'île)
accessible
aux vaisseaux.
- clemens
dies, Col. : température douce.
- clementiores
plagæ, Pall. Febr. 12, 1: climats tempérés,
régions tempérées.
2
- Clēmens, entis, m.
: nom
propre. ---
Tac. An. 1, 23, etc.
- clēmentĕr,
adv. [clemens] :
1 - en
pente
douce,
doucement, paisiblement.
-
colles clementer assurgentes, Tac. An. 13, 38 : collines
en pente douce.
- si qua Apennini juga
clementius adirentur, Tac. H. 3 : pour le cas
où
l'Apennin
aurait des sommets d'un accès plus
commode.
- clementer
quæso, Plaut. Merc. 5.2.111 : (marche) doucement, je te prie.
- spirant
clementius Austri, Stat. S. 2, 2, 27 : les vents soufflent plus
doucement.
- clementius
tremere, Sen.
Nat. 6,
31, 1 : éprouver des secousses [de tremblements de
terre]
moins
fortes.
2
- avec modération,
avec bonté, avec clémence.
- consolationes
clementer admotæ, Plin. Ep. 5, 16, 11 : consolations
ménagées,
consolations
discrètes.
- victoriā
clementissime uti, Sen. Ir. 2, 23, 4 : être très
clément dans la
victoire.
- clementer et moderate jus
dicere,
Cæs. BC. 3, 20, 2
: rendre la justice avec indulgence et modération.
- clementer ab
consule accepti, Liv. 27, 15, 2 : reçus avec
bienveillance par
le
consul.
- aliquem clementius tractare,
Plin.
Ep. 8, 24, 5, traiter qqn avec plus de douceur.
3
- avec calme.
- aliquid clementer
ferre, Cic. Att. 6, 1, 3
: supporter qqch avec calme (patiemment).
- clementer ductis
militibus, Liv. 29, 2, 1 : les soldats étant
conduits
paisiblement
[sans exercer de ravages].
- clementia
:
1
- clēmentĭa,
æ, f. :
a
- inclinaison
douce, mouvement doux.
- clementia
Nili, Stat. Th. 3, 527 : le cours paisible du Nil.
b
- douceur (du climat).
- clementia
cæli, Luc. 8, 366
: la douceur du climat.
- æstatis mira clementia,
Plin. Ep. 5, 6, 5 : l'été y est d'une douceur
merveilleuse.
- clementia
hiemis, Col. 5, 5, 6 : douceur de l'hiver.
c
- clémence,
bonté, humanité,
indulgence.
- clementia
elephanti contra minus validos, Plin. 8, 7, 7: la
générosité de
l'éléphant
à l'égard des faibles.
- nihil magno et præclaro
viro dignius
placabilitate et clementia, Cic. Off. 1, 88 : rien n'est plus
digne d'une âme grande et noble que la facilité
à pardonner et la
douceur.
- violare
clementiam, Nep. Alcib. 10 : manquer aux devoirs de
l'humanité.
- offerre
clementiam alicui, Tac. : offrir le pardon à qqn.
2
- Clēmentĭa, æ, f., la
Clémence, déesse. --- cf.
Plin. 2, 14.
- Clēmentīnus,
i, m. : n. d'homme. --- Aus.
- Clenna, æ, m. : affluent
du Pô. --- Rav. 4, 36.
- Clĕŏbis,
is, m. (acc. -im ou
-in) : Cléobis
(frère de Biton). ---
Cic. Tusc. 1, 113.
- gr. Κλέοϐις.
- Clĕŏbūlus,
i, m. : - 1 -
Cléobule
de
Lindos (un des sept Sages). --- Aug. Civ. 16, 25. - 2
- Cléobule
(historien grec). --- Col. 1, 1, 11.
- gr.
Κλεόϐουλος.
- Clĕŏchărēs,
ētis, m. : Cléocharès (lieutenant d'Alexandre). --- Curt.
8, 13.
- gr.
Κλεοχάρης.
- Clĕŏchus, i, m. : père d'Aréa ou Aria, aimée d'Apollon. ---
Arn. 6, 6.
- Clĕombrŏtus,
i, m. : Cléombrote. - 1
- général lacédémonien. --- Cic. Off. 1, 84. - 2 - philosophe admirateur de Platon. ---
Cic. Tusc. 1, 84.
- gr. Κλεόμϐροτος.
- Clĕŏmĕdōn, ontis, m. : lieutenant de Philippe de Macédoine.
--- Liv. 32, 21.
- Clĕŏmĕnēs,
is, m. : Cléomène. - 1
- roi de Sparte. --- Just. 28, 4. - 2
- statuaire grec. --- Plin. 36, 33.
- 3 - nom d'un
Syracusain. --- Cic. Verr. 2, 36.
- gr.
Κλεομένης.
-
Cleomenes, quamquam nox erat, tamen in publico esse non audet; includit
se domi, Cic. Verr. 2, 5, 92 : Cléomène, malgré l'obscurité de la
nuit, n'ose rester hors de sa maison; il se renferme chez lui.
- hæc dum aguntur, interea Cleomenes jam ad Helori litus pervenerat,
Cic. Verr. 2, 5, 91 : pendant que ces faits se passaient, Cléomène
était déjà arrivé au bord de l'Elore.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 151, éd. Vuibert.
- Clĕōn,
ōnis, m. : Cléon. - 1
- démagogue
athénien, homme d'Etat. --- Cic. Br. 28. - 2
- statuaire grec. --- Plin. 34, 87. - 3
- géographe grec. --- Avien. Or. 48.
- gr.
Κλέων,
ωνος.
- Clĕōna, æ
: ville
de Chalcidique --- Mel. 2, 30.
- Clĕōnæ,
ārum, f. : Cléones. - 1
- ville de
l'Argolide, près de Némée,
où Hercule tua le lion. --- Ov. M. 6,
417. - 2
- ville de Macédoine. --- Mel.
2, 2, 9; Plin.
4, 37.
- gr. Κλεωναί.
- au sing. Clĕōna, æ. --- Mel.
2, 2, 9.
- Clĕōnæus,
a, um : de Cléones. --- Liv. 33, 14, 7.
- gr.
Κλεωναῖος.
- Cleonæum
sidus : l'astre de Cléones, le Lion
(constellation). --- Stat. S.
4, 28; Mart. 4, 60.
- Cleonæum sidus = Nemæum sidus
: la constellation du lion. (la plaine de
Némée se situe entre les villes de
Cléones et de Clitor).
- cf. Plin. 4, 20
: Clitorium, Cleonæ interquæ oppida regio Nemea est
: Clitor, Cleones, entre ces deux
villes s'étend la région de
Némée.
- clĕōnĭa, æ, f. (=
helenium) : germandrée (plante). --- Th. Prisc.
4, 1.
- gr. κλεωνία.
- clĕōnīcĭŏn, ĭi, n. : c.
clinopodium. --- Plin. 24, 137.
- gr. κλεωνίκιον.
- Clĕŏnīcus,
i, m. : nom d'un affranchi de Sénèque. ---
Tac. An. 15, 45.
- Clĕōnymus,
i, m. : Cléonyme (fils de Cleomène, roi de
Sparte). --- Liv. 10, 2.
- gr. Κλεώνυμος.
- Clĕŏpătĕr, tri, m.
: nom
d'homme. --- C.-Th. 6, 28, 8.
- Clĕŏpătra, æ, f. :
Cleopâtre. - 1
- une
des Danaïdes.--- Hyg. Fab. 170. - 2
-
fille de Méléagre.
- 3 - femme de
Philippe, roi de Macédoine.
- 4 - fille de
Philippe. - 5
- reine d'Egypte, vaincue à Actium. --- Suet. Cæs. 35, 1.
- voir hors site
: Cléopâtre.
- gr. Κλεοπάτρα.
- M.
Antonium, magnum virum et ingeni nobilis, quæ alia res perdidit et in
externos mores ac vitia non Romana trajecit quam ebrietas nec minor
vino Cleopatræ amor ? Sen. Ep. 83, 2 : savez-vous ce qui perdit
Marc-Antoine, grand homme certes, et distingué par son esprit ?
savez-vous ce qui le porta à adopter les coutumes étrangères, et avec
elles des vices indignes des Romains ? ce fut l'ivrognerie et sa
passion non moins forte pour Cléopàtre.
- Clĕŏpătrānus, a, um :
de
Cléopâtre. --- Treb.
Trig. 32.
- Clĕŏpătrĭcus,
a, um : de
Cléopâtre. --- Sid. 8, 12, 8.
- Clĕŏphantus,
i, m. : Cléophante. - 1
- peintre grec. --- Plin. 35, 16. - 2
- médecin grec, établi à Rome. --- Cic. Clu. 47; Cels. 3, 14; Plin.
20, 5, 15, § 31.
- gr. Κλεόφαντος..
- Clĕŏphās, æ, m. : Cléophas (frère de
Saint Joseph).
- Clĕŏphis, ĭdis, f.
: reine des Indes. --- Curt. 8, 10, 22.
- Clĕŏphōn, ontis, m. :
un philosophe athénien. --- Cic
Rep. 4, 10.
- clĕŏpĭcētŏn, i, n. : c. clinopodion.
--- Plin. 24, 137.
- Clĕostrăta, æ, f. : nom grec
de femme. --- Plaut. Cas. 393.
- Clĕostrătus, i, m. :
un astronome grec. --- Plin. 2, 31.
- clĕpo,
ĕre, clepsi, cleptum : - tr. - 1
- voler,
dérober. - 2
- cacher,
dissimuler. - 3
-
soustraire.
- gr. κλέπτω.
- cleperit
et clepsit,
arch. = clepserit.
- si quis clepsit (= clepserit), ne populo scelus
esto neve cui cleptum erit, Liv. 22, 10 : si quelqu'un vole
(l'animal destiné au sacrifice), que cela ne soit une faute
ni pour le
peuple, ni pour l'homme à qui on l'aura volé.
- clepere dolo,
Cic. Tusc. 2, 23 [trad. d'Eschyle]
: dérober par ruse.
- clepere
sermonem ex occulto, Pac. ap. Non. p. 20, 18 : épier une
conversation.
- levis
est dolor, qui potest clepere sese, Sen. Med. 156
: c'est une faible douleur que celle qui peut se dissimuler. ---
id. Herc. Fur. 799.
- se opificio
clepere, Varr. Men. 342 : se dérober au service.
- clepsydra, æ, f. : - 1
- clepsydre. - 2
- le temps
accordé
par la clepsydre.
- gr. κλεψύδρα.
- clepsydris
sunt additæ quatuor, Plin.-jn. : au temps qui m'avait
été accordé on
ajouta quatre clepsydres (= deux heures).
- invaluit
consuetudo binas clepsydras petendi, Plin. Ep. 6, 2, 5
: l'usage
s'est établi de ne demander que deux clepsydres.
- clepsydras
dimidias petere, Plin. Ep. : ne demander qu'une demi-clepsydre pour
plaider.
- clepsydras
dimidias dare, Plin. Ep. : n'accorder qu'une demi-clepsydre pour
plaider.
- clepsydrārĭus,
ii, m. : fabricant ou marchand de clepsydres. --- CIL 7, 332.
- clepta, æ, (cleptēs, æ), m. : voleur, filou, larron. ---
Plaut. Truc.
102.
- gr. κλέπτης.
- clepto,
āre [clepo] : - tr. - voler, dérober. --- Cypr.-Gall.
Exod. 881.
- clērĭcālis,
e [clericus] : relatif au clergé, clérical. --- Sid.
Ep. 6, 7.
- clērĭcātŭs,
ūs, m. [clerus] : cléricature, fonction de clerc. --- Hier.
Ep. 60, 10.
- clērĭcus,
i, m. : clerc, membre du clergé. --- Hier.
Ep. 60, 10 ; Isid. Or. 7, 12, 2.
- gr. κληρικός.
- Clērūmĕnœ, ōn,
m. plur. : les Clérumènes, ceux qui
tirent au sort (titre
d'une pièce de Diphile). --- Plaut. Cas. 31.
- gr. Κληρούμενοι.
- clērus,
i, m. : clergé.
- gén.
sing. clērūs Fort. Carm. 2, 9, 17.
- gr. κλῆρος
: objet pour tirer au sort; tirage au sort; lot attribué
à une église.
- qui
sunt in clero, Tert. Monog. 12 : les membres du
clergé.
- clēri,
ōrum, m. : les membres du clergé.
- Clesippus,
i, m . : nom d'homme. --- Plin. 34, 11.
- Clĕtăbēni, m. : voir
Catabani. --- Prisc.
Per. 889.
- Cleūās, æ, m. : nom d'un
général du roi Persée. --- Liv.
43, 21.
- gr. Κλεύας.
- Clevum,
i, n. : ville de Bretagne. --- Anton.
- clibanarius
:
1
- clībănārĭus, a, um
[clibanus] : de
tourtière.
- clībănārĭi,
ōrum, m. : boulangers (qui
utilisent
la tourtière
pour cuire le pain).
2
- clībănārĭus, ĭi,
m. : soldat
revêtu d'une cuirasse.
- cf. Amm. 16, 10,
8 ; Lampr.
Alex. Sev. 56, 5; Eutr. 6, 7, 9.
- clībănārĭa,
æ, f. (s.-ent.
officina) :
fabrique de cuirasses. --- Notit. Dignit. Occ. 8.
- clībănĭcĭus,
a, um [clibanus] : de tourtière, cuit dans une
tourtière.
- panis clibanicius, Isid.
20, 2, 15 : pain cuit dans une tourtière.
- clibanus
:
1
- clībănus, i, m. :
- a
- tourtière. ---
Plin. 18, 105; 20, 99; Apic. 8, 408;
cf. Col. 5, 10, 4; id. Arb. 19, 2; Cels. 2, 17; 3, 21.
- b
- four
portatif. --- Tert. adv. Marc. 4, 30; Sulpic. Sev.
Dial. 1, 18.
- voir
l'article clibanus.
- gr. κλίϐανος
(κρίϐανος).
- circumferebat
Aegyptius puer clibano argenteo panem, Petr. 35, 6 : un esclave
égyptien portait à la ronde du pain dans une
tourtière d'argent.
2
- Clībănus, i, m. :
le Clibanus (mont du Bruttium). --- Plin.
3, 96.
3
- Clibănus, f.
: ville de l'Isaurie. --- Plin. 5, 94.
- Clides,
um, f. : groupe d'îles près de Chypre. --- Plin.
5,
129.
- clīdĭŏn
(clīdĭum), ĭi,
n. : gosier du thon. --- Plin.
9, 48.
- gr. κλειδίον.
- Clīdūchŏs,
i, m. : le Porte-clés (statue de Phidias).
--- Plin. 34, 54.
- gr. Κλειδοῦχος.
- clĭens,
entis, m. : - 1 -
client (qui
s’est mis et
demeure héréditairement sous le patronage
d’un
noble patricius ou patronus), client
(qui, à
l’époque impérial,
va
faire sa
cour à un citoyen riche pour recevoir la sportule).
- 2
- vassal (en
parl. des individus ou des peuples chez les Gaulois et les
Germains).
- arch. cliens
;
gén. plur. cluentum
Plaut. Men. 575; abl. cluentibus
Plaut.
Trin. 471.
- voir
l'article cliens.
- patronus si clienti fraudem fecerit, sacer
esto, Serv. 6, 609 : si le patron s'est montré fourbe à l'égard de son
client, qu'il soit voué aux dieux infernaux.
- testimonium adversus
clientem nemo dicit, Cato. d. Gell. 5, 13, 4 : un
patron ne porte pas témoignage contre son client.
- isti
di mala multa dent clienti, qui tantum tibi misit impiorum, Catul. 14,
6 : que les dieux accablent de maux celui de tes clients qui t'envoya
tant d'ouvrages sacrilèges.
- Condrusi qui sunt
Trevirorum clientes, Cæs. BG. 4, 6, 4
: les Condruses qui sont les vassaux des Trévires.
- fig.
cliens
Bacchi, Hor. Ep. 2, 2, 78 : client de Bacchus.
- sed pressum Calibus ducere
Liberum si gestis, juvenum nobilium cliens, nardo
vina merebere, Hor. O. 4, 12 , 15 : mais, si tu veux boire le vin
de Calénum, il te faut, favori des nobles jeunes hommes, l'acheter par
du nard.
- clĭenta, æ, f. :
cliente, protégée. --- Plaut.
Mil. 789.
- clĭentēla, æ, f. :
- 1 -
condition de
client, patronage. - 2
- les clients, la clientèle,
les protégés, la suite (ordin. au plur.). - 3
- lien de protection (de peuple à peuple), alliance,
coalition. - 4
- protection.
- esse
in clientela alicujus, Cic. Amer. 93 : être le
client de qqn.
- Thaïs
patri se commendavit in clientelam et fidem, Ter. Eun. 1039
: Thaïs s'est
recommandée à notre père pour
être sa cliente et sa protégée.
-
magna esse Pompei beneficia et magnas
clientelas sciebat, Cæs. BC. 2, 17 : il savait que
Pompée s'était fait, par ses bienfaits et ses
grâces, de nombreux
alliés. ---
Sall. J. 85, 4; Vell. 2, 29; Tac. An. 12, 36; 13, 37; 14, 61; Suet.
Tib. 2; id. Calig. 3; Cic. Fam. 13, 64, 2; so id. Cat. 4, 11, 23.
- per nomen et
clientelas inlustrior, Tac. An. 3, 55 : très illustre par sa
réputation
et par ses clients.
- sub
clientela Musarum, Suet. Gram. 6 : sous la protection des Muses.
- clĭentŭla, æ, f.
[cliens] : petite cliente, petite protégée. --- Ps.
Ascon. Verr. 2, 1,
120.
- clĭentŭlus,
i, m. [cliens] : petit client, petit protégé.
--- Tac. D. 37.
- (Lebaigue
P. 219)
- clīma,
ătis, n. : - 1 -
inclinaison du ciel, climat [géogr.]. --- Apul. Ascl. p. 98,
23; Serv. G. 1, 246. - 2
- mesure agraire. --- Col. 5, 1, 5.
- 3
- région. --- Tert. Anim. 49.
- gr. κλίμα,
ατος.
- clīmăcis, ĭdos, f. : petite échelle. --- Vitr. 10, 11, 8.
- gr. κλιμακίς.
- clīmactēr, ĕris,
m. : climacter annus, Plin. 7, 161
: année climactérique,
année
dangereuse (époque
où la
vie humaine
est particulièrement
menacée et qui revient tous les sept ans). ---
cf. Gell. 3, 10, 9.
- gr. κλιμακτήρ.
- acc. sing. -ēra : plur. -ēras.
- clīmactērĭcus,
a, um : climactérique, dangereux.
- climactericus
annus : année climactérique (époque
où la vie
humaine est particulièrement menacée et qui
revient tous les sept ans).
- habes
climactericum tempus, sed evades, Plin. 2, 20, 3 : tu te trouves dans
l'année
dangereuse, mais tu t'en tireras.
- clīmătĭæ, ārum, m. : sorte de tremblements de terre. ---
Amm. 17, 7, 13.
- gr. κλιματίαι.
- climax
:
1
- climax, ăcis, f. (= gradatio) : gradation (t. de rhét.). ---
Capel, S, 536 ; [mot grec d. Quint. 9, 3, 54].
2
- Climax Megale : Climax Mégalé (mont de
Médie). --- Plin. 6, 115.
- Climberrum, i, n. : ville d'Aquitaine. --- Anton.
- clīnāmĕn, ĭnis, n. [clino] : inclinaison, déviation. ---
Lucr. 2, 292.
- clinatus
:
1
- clīnātus, a, um :
part. passé de clino; incliné, penché.
2
- clīnātŭs, ūs, m. : flexion,
déclinaison. --- Serg. 526, 9.
- clīnē, ēs, f. : couche, coussin pour les divinités. ---
CIL 12, 8246.
- gr. κλίνη.
- clingo, ĕre : - tr. - enclore, entourer. --- P. Fest.
56, 13.
- Clīnĭa, æ, m. : personnage de comédie. --- Ter. Haut.
175.
- Clīnĭădēs, æ, m. : fils de Clinias [Alcibiade]. --- Ov.
Ib. 633.
- Clīnĭās, æ, m. :
Clinias. - 1
- Clinias [père d'Alcibiade]. --- Nep.
Alcib 1. - 2 - un
Crétois, personnage
chez Platon. - 3
- surnom romain. --- CIL 6, 19908.
- clīnĭcē,
ēs, f. : médecine clinique (faite au lit du malade). --- Plin. 29,
4.
- gr. κλινική.
- clīnĭcus :
1
- clīnĭcus, a, um :
de lit, de malade.
- gr. κλινικός.
- clinicus medicus, CIL 6, 2532
: médecin qui visite les malades.
- clinicus Deus, Prud. Apoth. 205
: Esculape.
2
- clīnĭcus,
i, m. : - a -
médecin
qui visite
les malades. --- Mart. 9, 96, 1. - b -
croque-mort. --- Mart. 1, 30. - c
- malade alité. --- Hier. Ep. 108, 5.
- clīno,
āre : - tr. - incliner, faire pencher.
- gr. cf. κλίνω, clivus.
- clīnŏpālē,
ēs, f. : Suet. gymnastique du lit (union charnelle).
-
gr.
κλινοπάλη.
- clīnŏpŏdiŏn,
ii, n. : clinopode, basilic sauvage (plante). ---
Plin. 24,
15, 87, § 137.
- gr.
κλινοπόδιον.
- clīnŏpūs,
pŏdis, m. : pied de
lit. --- Lucil. d. Macr. S. 6,
4.
- gr. κλινόπους.
- Clīō,
Clīūs, f. : - 1 - Clio
(muse de l'Histoire). --- Hor. O. 1, 12, 2. - 2 - Clio (une
néréide). --- Virg. G. 4, 341.
- gr.
Κλειώ,
οῦς.
- Clio
Cliusque sorores, Ov. A. A. 1, 27 : Clio et les sœurs de Clio.
- voir hors site : Clio.
- clipeatus
:
1
- clĭpĕātus, a, um : part. passé de clipeo.
- clipeata
imago, Macr. S. 2, 3 : portrait gravé sur le bouclier.
2
- clĭpĕātus, i, m. : soldat
armé lourdement. --- Liv. 44, 41, 2 ; Curt. 7, 9, 2.
- clĭpĕo,
āre, ātum [clipeus] :
1
- armer d'un bouclier. ---
Varr. L. 5, 7 ; Virg. En. 7, 793.
- chlamyde clupeat brachium, Pacuv. d. Non. 87,
26 : il se fait un bouclier de sa chlamyde.
2
- représenter sur un bouclier. --- Macr. Sat. 2, 3, 4, voir clipeus.
- clĭpĕŏlārium, ĭi, n. : dépôt ou
magasin de petits boucliers. --- Not. Tir.
- clĭpĕŏlārius, ĭi, m. : fabricant
ou marchand de petits boucliers. --- Not. Tir.
- clĭpĕŏlum,
i, n. [clipeus] : petit bouclier. --- Hyg. Fab. 139.
- clĭpĕum,
i, n. : c. clipeus. --- Liv. 1, 43, 2, etc.; Virg. En. 9,
709.
- clĭpĕus
(clŭpĕus), i, m. :
- l'orth. clypeus
est moins bonne ; la plus ordin. est clipeus
; qqf. clupeus.
1
- bouclier [ordinairement en métal].
--- Cic. Fin. 2, 97.
- clupeus Minervæ, Cic. Tusc. 1, 34 : le
bouclier de Minerve.
- clipeos objicere, Virg. En. 2, 444 : se
couvrir du bouclier.
- clipeum
post vulnera sumere, Ov. Tr. 1, 3, 35 : prendre le bouclier
après avoir
été blessé (faire qqch quand c'est
trop tard).
- clypeum antiqui ob rotunditatem etiam corium
bovis appellarunt, in quo fœdus Gabinorum cum Romanis fuerat
descriptum, Paul. ex Fest. p. 56 : les anciens ont aussi donné le nom de clypeus à cause de sa forme ronde, à la
peau de bœuf sur laquelle avait été transcrit le traité des Gabiens
avec les Romains.
2
- écusson (arrondi
en
forme de
bouclier sur lequel
était sculptée l'image d'un dieu ou d'un
personnage éminent). --- Plin. 35, 13; Liv, 25,
39, 13; Tac. An. 2, 83; Suet. Cal. 16, 4.
3 - disque du
soleil. --- Ov. M. 15,192.
4
- météore circulaire. --- Sen.
Nat. 1, 1, 15.
5
- voûte
du ciel. --- Εnn. d. Varr. L. 5, 3.
6
- bouclier, appui, protection,
défense.
- Stilico, quem clipeum dedisti, Claud.
IV Cons. Honor. 432 : Stilicon, que tu nous as donné comme un
bouclier.
7
- soupape
en métal. --- Vitr. 5, 10.
- voir
hors site clipeus.
- Clisobora, ōrom, n. : ville de l'Inde. --- Plin. 6, 69.
- Clisthĕnēs, is, m. : Clisthène [orateur athénien].
--- Cic. Br. 27.
-
gr. Κλεισθένης.
- Clitæ
:
1
- Clitæ, ārum, f. : Clites (ville de Macédoine). ---
Liv. 44, 11, 4.
2
- Clitæ, ārum, m. : les Clites (peuple de la Cilicie).
--- Tac. An. 6, 41.
- Clītarchus,
i, m. : Clitarque (historien grec, sous Alexandre). --- Cic.
Br. 42.
- gr. Κλείταρχος.
- clītellæ,
ārum, f. :
1
- le
bât. ---
Plaut. Most. 3, 2, 91; Cic. Fragm. ap. Quint. 5, 13,
40; Hor. S. 1, 5, 47; id. Ep. 1, 13, 8.
- quid
refert meā cui serviam, clitellas dum portem unicas, Phædr. 1, 15, 11
: que m'importe qui je doive servir, du moment que je porte un
bât
unique ?
- clitellas
bovi imponere, Cic. Cic. Att. 5, 15, 3 : bâter un bœuf (= donner à
qqn un emploi qui ne
lui convient pas).
2
- instrument de torture. --- P.
Fest. 59, 15.
3
- lieu-dit à Rome, qui a la configuration d'un bât.
- clitellæ
dicuntur etiam locus Romæ propter similitudinem, et in Viā Flaminiā
loca quædam devexa subinde et accliva, Paul. ex Fest. p. 59, 15
: CLITELLAE ne désigne pas
seulement le bât sur lequel on attache les sacs que
portent les mulets , mais encore un endroit de Rome qui a la
configuration d'un bât. Il désigne aussi certaines parties de la voie
Flaminienne, diversement inclinées en pente régulière. On donne, de
plus, ce nom à un instrument de supplice.
- voir hors site clitellæ.
- clītellārĭus,
a, um [clitellæ] : qui porte un bât. --- Cato, Agr, 10, 1; Cic.
Top. 36.
- homines clitellarii, Plaut. Most. 781 :
hommes qui servent de bêtes de somme.
- Cliteminestra (Cliteministra) : voir Clytæmnestra.
--- N.-Tir.
- Clīternĭa, æ, f. : Cliternie (ville du Samnium). ---
Plin. 3, 103.
- Clīternum, i, n. : ville des Eques.
--- CIL 9, 4169.
- Clīternīnus, a, um : de Cliternum. ---
Cic. Fam. 9, 22, 4.
- Clīternīni, ōrum, m. : habitants de
Cliternum. --- Plin. 3, 106.
- Clītĭpho, ōnis, m. : Clitiphon [personnage de comédie]. ---
Ter. Haut. 209.
- Clītŏmăchus,
i, m. : Clitomaque [philosophe grec]. --- Cic. Tusc.
5, 107.
- gr. Κλειτόμαχος.
- Clītōr, ŏris, (abl.
-e, qqf. -i) m. ou
Clītŏrĭum, ĭi, n. : Clitor (ville d'Acadie avec une fontaine
renommée).
- gr.
Κλείτωρ,
ορος.
- Clītōr, ŏris, m., Liv. 39, 35.
- et Clītŏrĭum,
ĭi, n., Plin. 4, 20.
- Clītŏrĭus
fons, m. : la fontaine de Clitor. --- Ov. M. 15, 322.
- ou Clitorius
lacus Plin. 31, 16.
- Clītumnus, i, m. : le Clitumne [rivière de l'Ombrie]. ---
Plin. Ep. 8, 8, 5.
- Clītumnus, a, um : du Clitumne. --- Stat.
S. 1, 4, 128.
- Clītus,
i, m. : Clitus (un des généraux d'Alexandre le
Grand). --- Curt. 8, 1, 28 ; Cic. Tusc. 4, 79.
- gr.
Κλεῖτος.
- clivia :
1
- clīvĭa avis, f. (inus,
clivius, a, um) : oiseau de mauvais augure. --- Plin. 10, 37.
- cliviæ [s.-ent. aves], Stat. S. 4,
3, 59 : oiseaux de mauvais augure.
- clivia auspicia, n. : auspices qui
défendent de faire quelque chose. --- P. Fest. 64, 10.
- CLIVIA
AUSPICIA dicebant, quæ aliquid fieri prohibebant; omnia enim
difficilia clivia vocabant, unde et clivi loca ardua, P. Fest. : CLIVIA
AUSPICIA : on appelait ainsi les auspices qui défendaient de faire une
chose; car on appelait clivia toutes les choses difficiles , d'où le
nom de clivi donné aux lieux escarpés.
2
- clīvĭa loca (= declivia) : lieux en pente.
--- Grom. 24, 7.
- Clīvĭcŏla, æ, f. : nom d'une divinité protectrice des
collines de Rome. --- Tert. Nat. 2, 15.
- clīvŏs, arch. pour clivus.
--- Plaut. Asin. 708; Ter. Ad. 574.
- clīvōsus, a, um [clivus] : qui s'élève en pente,
montueux.
- clivosum rus, Virg. G. 2, 212 : terrain en
forte pente.
- clivosus Olympus, Ov. F. 3, 415 : l'Olympe
escarpé.
- fig.
clivoso tramite vitæ, Sil. 6, 120 : dans le sentier escarpé de la vie.
- clīvŭlus, i, m. [clivus] : petite pente, petite, montée.
--- Col. 6, 37, 10; Apul. M. 4, 5.
- clīvum, i, n. : arch. pour clivus. --- Cato d. Non.
195, 2.
- clīvus, i, m. [cli-, clino] : pente, montée.
- mollis clivus, Virg, B. 9, 8 : pente douce.
- clivum mollire, Cæs. BG. 7, 46, 2 : adoucir la
pente.
- Clivus Capitolinus : le chemin du Capitole [et]
la colline du Capitole. --- Cic. Mil. 64; Liv. 3, 18, 7.
- ou Clivus
Sacer, Hor. O. 4, 2, 35.
- ou abst
Clivus Petr. 44, 18.
- fig.
clivo sudamus in imo, Ov. H, 18, 41 : nous ne sommes qu'au début
de nos peines.
- clivum istum exsupera, Sen. Ep. 31, 4 :
surmonte cette difficulté. --- cf. id. R. Am. 394; Petr. 47,
8; Sil. 4, 605.
- per tabulæ clivom labi jubet alter, Ov. Nux, 77 : d'autres font
rouler la noix du haut d'un plan incliné.
- clivus
mensæ, Ov. M. 8, 663 : table bancale.
- clŏāca, æ, f. [cluo = purgo]
:
- 1 -
égout,
cloaque. --- Cic. Sest. 35, 77; id. Cæcin. 13, 36; Hor. S. 2, 3,
242; cf. Liv. 1, 38, 6; 5, 55, 5; Plin. 36, 104 sq. - 2 - ventre, gouffre.
- cf. gr. κλύζω.
- autres formes : clouaca,
clovaca, cluaca.
- СLOACARE, inquinare. Unde et cloacæ dictæ, P.
Fest. : CLOACARE, souiller. De là vient
le nom des cloaques.
- cloaca
maxima : le grand égout [à Rome]. --- Liv. 1, 56, 2.
- Tarquinius
Priscus Latinos superavit, circum fecit, finitimos devicit, muros et
cloacas
fecit, Liv. : Tarquin l'ancien l'emporta sur les Latins, construisit le
cirque, battit les voisins et fit des remparts et des égouts.
- arcem
facere e cloaca, Cic. Planc. 40, 95 : d'un égout faire une citadelle
(faire d'un œuf
un bœuf).
- propere
prolue cloacam, Plaut. Curc. 121 : vite, rince ton ventre.
- voir hors site
: cloaque.
- clŏācālis, e [cloaca] : d'égout. --- Cato d. P. Fest.
59, 18.
- clŏācārĭum,
ĭi, n. : dépôt affecté à l'entretien des égouts. --- Ulp. Dig. 7,
1, 27.
- Clŏācīna
(Clŭācīna), æ, f.
: Vénus Cloacine (purificatrice) [surnom de Vénus chez les
Sabins]. --- Plaut. Curc. 471; Liv. 3, 48, 5; Plin. 15, 119.
- clŏācīnus,
a, um [cloaca] : d'égout, des égouts. --- Aug. Faust. 20, 11.
- clŏāco, āre [cloaca] : - tr. - salir, souiller. ---
P. Fest. 66, 2.
- clŏācŭla, æ, f. : petit égout. --- Lamp. Hel. 17,
1.
- Clŏanthus, i, m. : Cloanthe (compagnon d'Enée).
--- Virg. En. 1, 222.
- clŏcĭtātŭs,
ūs, m. [clocito] : cri du cerf. --- Gloss.
- clŏcĭto,
āre : - intr. - bramer [cri du cerf]. --- Anth. 762, 53.
- Clōdĭa, æ, f. : voir
Claudia.
- Clodianus :
1
- Clōdĭānus,
i, m. : fleuve de la Tarraconnaise. --- Mel. 2, 89.
2
- Clōdĭānus,
a, um : de Clodius. --- Cic. Dom. 24.
3
- Clōdĭānus,
i, m. : nom d'homme. --- Cic. Att. 1, 19, 3.
- clōdĭco
: c. claudico. --- Cic. de
Or. 2, 249.
- Clōdĭus
: c. Claudius.
- clōdo
: c. claudo.
- clōdus
: c. claudus. --- Fort. 3,
18, 16.
- Clœlĭa æ, f. : Clélie (jeune fille romaine dont
l'exploit est raconté par Liv. 2, 13, 6). --- cf. Virg. En. 8, 651.
- Clœlĭi, ōrum, m. : famille d'Albe qui fut admise
dans le patriciat romain. --- Liv. 1, 30, 2.
- Clœlĭus (Cluīlĭus), ĭi, m. : nom romain. ---
Liv. 4, 7, 1, etc.
- Clōio : c. Chlodio. --- Sid. Carm. 4, 212.
- Clŏnĭus,
ĭi, m. : Clonius (un compagnon d'Enée). --- Virg. En. 9,
574.
- clonŏs, i, f. : renoncule [plante]. ---
Apul. Herb. 8.
- Clŏnus, i, m. : Clonus (artiste célèbre).
- quæ
Clonus Eurytides multo cælauerat auro, Virg. En. 10, 499 : scène que
Clonus, le fils d'Eurytus, avait ciselée dans de l'or massif.
- clŏo, āre ( c. cluo, ere) : nettoyer. ---
Serv. En. 1, 720.
- cloras : voir
chloras.
- clostellum, i, n. (c. claustellum) : serrure,
trou de la serrure.
- per clostellum mirari, Petr. 140, 11 :
regarder par le trou de la serrure.
- Clostēr, ĕris, m. : fils d'Arachné, inventeur
des fuseaux. --- Plin. 7, 196.
- Clostra
Romana : digue ou lieu fortifié dans le Latium.
- (Lebaigue
P. 219 et P.
220)
- clostrum,
i, n. : voir laustra.
- Clōthō, ūs, f.
(usité seul. au nom. et à l'acc.) : Clotho
(une des trois
Parques). --- Ov. F. 6, 757; id. Ib. 241; Juv. 9,
135; Stat. Th. 3, 556.
- gr. Κλωθώ.
- Clotho
longa (= vita longa), Sil. 5, 404 : longue vie.
- voir
hors site Clotho.
- cloua-,
clova- : voir cloa-
- Clŭācīna : voir
Cloacina.
- Clŭāna, æ, f. : ville du Picénum. --- Plin.
3, 111.
- clŭcĭdātus,
a, um : adouci, suave. --- Varr. L. 7, 107 ; P. Fest. 55, 11.
- gr. γλυκύς.
- clŭcĭo, āre : - tr. - rendre adouci. --- Apic. 4, 162.
- gr. γλυκύς.
- clūdĕn, ĭnis, n. : épée de théâtre dont la lame
rentre dans la poignée. --- Apul. Apol. 78, 4.
- clūdo, ĕre :
c. claudo. --- Suet.
Aug. 22.
- Cludrus, i, m. : rivière de Carie. --- Plin. 5,
108.
- cludus
: c. claudus.
- cluens
:
1
- clŭens, tis, part. de clueo.
2
- clŭens, : voir
cliens.
- cluenta
: c. clienta.
- Clŭentĭus, ĭi, m. : nom romain. --- Cic.
Clu. 11.
- Clŭentĭa, æ, f. : nom
de femme. --- Cic. Clu. 30.
- Clŭentĭānus, a, um : de
Cluentius. --- Cic. Clu. 125.
- clŭĕo, ēre : - intr. - 1
- s'entendre dire, avoir
la réputation de, passer pour. - 2
- être illustre, s'illustrer. - 3
- avoir
un nom, être, exister.
- ou
clŭo, ĕre, Aus. Prof.
21; Att. ap. Varr. L. L. 5, § 30 Müll.; Prud.
ap. Symm. 2, 585; Symm. Ep. 1, 1; Mart.
Cap. 6, § 571.
- victor victorum cluet, Plaut. Trin. 309 : il est réputé le vainqueur
des vainqueurs (on dit de lui que...).
- cluent fecisse facinus
maximum, Plaut. Bac. 925 : ils passent pour avoir fait une action
d'éclat.
- facito ut Acherunti
clueas gloriā, Plaut. Capt. 589 : tâche d'avoir cette gloire dans
l'Achéron.
- videmus inter se nota
cluere, Lucr. 2, 351 : nous le voyons, [les animaux] se connaissent
entre eux.
- quæcumque
cluent, Lucr. 1, 450 : tout ce qui a un nom.
- ut
nomen cluet, Plaut. : suivant la valeur du mot.
- clŭĕor,
ēri (dépon.) : être réputé,
être estimé, passer pour.
- ego
te ni contemnam, stratioticus homo qui cluear ? Plaut. Ps. 910 :
si
je ne te méprisais pas, comment, moi, je pourrais passer
pour
un
soldat ? --- Varr. Men. 356, cf. Non. 88, 3.
- Clŭfennĭus, ĭi, m. : nom de famille romaine. ---
CIL 8, 4793.
- Clŭīlīus, ĭi, m. : chef des Albains. ---
Liv. 1, 22, 4
- Clŭīlĭus, a, um : de
Cluilius. --- Liv. 1, 23, 3.
- clŭis, e : illustre, noble. --- Gloss.
Isid.
- clŭīor ou clŭvĭor Gloss. Isid.
- clūma, æ, f. : voir
gluma. --- P.
Fest. 55, 13.
- clūna, æ, f. [clunis] : singe. --- P. Fest.
55, 9 [Lindsay. --- cluras].
- clūnācŭlum (clūnāclum), i, n. : couteau de
boucher ou de sacrificateur. --- Gell. 10, 25, 2; P. Fest. 50, 6;
Isid. 18, 6, 6.
- ou
clŭnābŭlum, i, n., Isid. 18, 6, 6.
- clūnālis, e : de la croupe, des fesses. ---
Avien. Arat. 362.
- Clūnĭa, æ, f. : ville de la Tarraconnaise.
--- Suet. Galb. 9, 2.
- Clūnĭensis, e : de Clunia.
--- Plin. 3, 18; 26.
- clūnĭcŭla, æ, f. [clunis] : culotte [partie
de derrière du gibier]. --- Favorin. d. Gell. 15, 18, 2.
- clūnis, is, masc.
(Plaut. d. Non. 3, 43) et fém. (Hor. S. 1, 2, 89)
; ordint plur. clūnes, ium
: fesse, croupe.
- gr. κλόνις.
- aliquid de clunibus
apri, Juv. 5, 167 : une tranche d'un cuissot de sanglier.
- sine clune palumbes,
Hor. S. 2, 8, 91 : pigeons étiques.
- resident in clunes, Plin.
8, 55, 132 : (les rats) se tiennent assis sur leur derrière.
- cluo
:
1
- clŭo, ĕre : c. clueo. --- Sen.
Apoc. 7, 2.
- gr. κλύω.
2
- clŭo, ĕre, arch. : nettoyer. ---
Plin. 15, 119; Serv. ad Virg. En. 1, 720.
- clŭŏr, ōris, m. [cluo 1] : réputation. ---
Gloss.
- clupea
:
1
- clŭpĕa, æ, f. : clupée (lamprillon, petit poisson de rivière). ---
Plin. 9, 44.
2
- Clŭpĕa,
æ, f. : Clupéa (= Clypea,
ville de la
Byzacène).
- ou Clŭpĕa,
ōrum, n., Cæs. BC. 2, 23, 2.
- Clŭpĕāni, ōrum, m. plur. : habitants de Clupea. --- Schol. Cic.
Pomp. 28.
- clŭpĕo : c. clypeo. --- Pac. Tr. 186.
- clŭpĕus : voir
clipeus.
- clŭra, æ, f. : singe. --- Gloss.
- clūrīnus, a, um [clura] : de singe. ---
Plaut. Truc. 269 ; Arn. 3, 16.
- pudendum est vero clurinum pecus, Plaut. Truc. 269 : c'est une honte
que ce troupeau de guenons. ---
trad. P. Grimal; éd. Gallimard.
- clūsāris, e [cludo] : qui ferme, qui sert à
fermer.
- ou
clūsārĭus, a, um. ---
Grom.
- clusaris aqua, CIL
6, 11535 : fossé rempli d'eau, qui sert de limite.
- clūsi
: parf. de cludo.
- clūsĭlis, e [cludo] : qui se referme aisément.
--- Plin. 9, 132.
- Clūsĭŏlum, i, n. : ville d'Ombrie. --- Plin.
3, 114.
- Clūsĭum, ĭi, n. : ville d'Etrurie. ---
Virg. En. 10, 167.
- Clūsīnus, a, um, de
Clusium. --- Liv. 2, 9, 1.
- Clūsīni, ōrum, m. :
les habitants de Clusium. --- Plin. 3, 52.
- Clūsīni fontes, m. : les
eaux de Clusium. --- Hor. Ep. 1, 15, 9.
- Clūsĭus, ĭi, m. [cludo, claudo] : Clusius (surnom de Janus, dont le temple était
fermé en temps de paix). --- Ov. F. 1, 130.
- Clūsīvĭus, ĭi, m. : c. Clusius. --- Macr. 1,
9, 15.
- clūsŏr, ōris, m. : c. clausor. --- Sid. Ep.
8, 6.
- clustellum, i, n. : voir claustellum.
--- Aldh. Laud. virg. 41.
- cluster, ēris, m. : c. clyster. --- Scrib.
179.
- clustrum : c. claustrum. --- N. Tir. 50, 90.
- clūsūra, æ, f. : c. clausura. --- CIL 2,
3386.
- clusus
: c. clausus.
- Clutemnestra
: c. Clytæmnestra.
- Clŭtīdæ : voir
Clytidæ.
- Clŭtŏmestōrĭdysarchĭdēs, æ, m. :
Clutomestoridysarchides (mot forgé
par Plaute). --- Plaut. Mil. 14.
- Clutōrĭus, ĭi, m. : nom d'homme. --- Plin. 7,
124.
- clŭtus,
a, um : célèbre, illustre, glorieux. --- P. Fest. 55, 14.
- gr. κλύτος.
- Clŭvĭa, æ, f. : Cluvia. - 1
- ville du Samnium. --- Liv. 9, 31. - 2
- nom de femme. --- Juv. 2, 49.
- Clŭvĭānus,
a, um : - 1 - de
Cluvia. - 2
- de Cluvius.
- Clŭvĭānum, i, n. : maison de campagne de Cluvius. --- Cic. Att.
14, 10, 3.
- Clŭvĭdĭēnus Quiētus, i, m. : nom d'homme. ---
Tac. An. 15, 71.
- Clŭvĭēnus, i, m. : nom d'un poète. --- Juv.
1, 80.
- Clŭvĭus,
ĭi, m. : Cluvius. - 1
- ami de Cicéron. --- Cic. Att. 6, 2, 3. - 2
- historien romain. --- Tac. H. 4, 39.
- clybătis,
is, f. : pariétaire. --- Apul. Herb. 81.
- gr.
κλύϐατις.
- Clymĕnæus,
a, um : de Clymène.
- Clymĕnē, ēs, f. : Clymène.
- gr. Κλυμένη,
ης.
1
- mère de Phaéton. --- Ov. M. 1, 756.
- Clymĕnæus, a, um :
de Clymène. --- Stat. S. 1, 2, 123.
- et Clymĕnēius, a, um, Ov. M. 2, 19.
- Clymĕnēis, ĭdis, f.
: fille de Clymène. --- Albin. Liv. 111.
2
- nom d'une nymphe. --- Virg. G. 4, 345.
3
- nom d'une Amazone. --- Hyg. Fab. 163.
- clymenus
:
1
- clymĕnus (clymĕnŏs), i, m. : chèvrefeuille des bois. ---
Plin. 25, 70.
- gr.
κλύμενος.
2
- Clymĕnus, i, m. : Clyménus. - a
- surnom de Pluton. --- Ov. F. 6, 757. - b
- un
roi d'Arcadie. --- Hyg. Fab. 206. - c
- compagnon de Phinée. --- Ov. M. 5, 98.
- Clypĕa
: c. Clupea.
- clypeatus, clypeo, clypeus : voir clip-.
- clysmus,
i, m. : clystère. --- Scrib. 155.
- gr.
κλυσμός.
- clystēr,
ēris, m. : - 1 - clystère,
lavement. --- Cels. 7, 27; Suet. Ner. 20, 1. - 2 - seringue. --- Suet. Cl. 44, 3.
- gr.
κλυστήρ,
ῆρος.
- clystērĭo, āre : c. clysterizo. --- Pelag.
Vet. 7.
- clystērĭum,
ĭi, n. : clystère. --- Scrib. 114; P. Fest. 78, 13.
- gr.
κλυστήριον.
- clystērizo,
āre : - tr. - donner un clystère. --- Veg. Mul. 2, 15, 5 ; G. Aur.
Acut. 3, 4, 28.
- gr. κλυστηρίζω.
- Clytæmnestra
(Clytemnestra), æ, f. : - 1
- Clytemnestre (femme d'Agamemnon). --- Cic. Inv. 1, 18. - 2
-
une Clytemnestre, une femme impudique. --- Cæl. d. Quint. 8, 6, 53.
- 3
- fig. femme qui tue son mari. ---
Juv. 6, 656.
- gr.
Κλυταιμνήστρα.
- voir hors site
: Clytemnestre.
- Clytĭdæ
(Clŭtĭdæ), ārum, m. : les Clytides (famille de devins en Elide). ---
Cic. Div. 1, 91.
- Clytĭē,
ēs, f. : Clytie (Océanide, aimée d'Apollon, métamorphosée en
héliotrope). --- Ov. M. 4, 206.
- gr. Κλυτίη.
- Clytĭus,
ĭi, m. : Clytius. - 1
- nom d'un guerrier. --- Virg. En. 10, 129. - 2 -
nom d'un Argonaute. --- Hyg. Fab. 14.
- Clytus,
i, m. : Clytus. - 1 - nom d'un centaure. ---
Ov. M. 5, 88.
- 2 - nom d'homme. --- Liv. 36, 11,
8, sq.
- Cnæus (Cnēus), i, m. : prénom romain [en
abrégé Cn.] prononcé Gnæus. --- Quint. 1, 7, 28.
- cnāsōnas
acus (quibus
mulieres caput scalpunt)
: aiguilles pour se gratter la tête. --- P. Fest.
p. 52, 17 Müll.
- cnēcŏs,
i, f. : safran bâtard. --- Linn.; Plin.
21, 90; 21, 184; Col.
7, 8, 1; Scrib.
Comp. 135.
- gr. κνηκός : roux,
fauve.
- cnēdĭnus
(cnīdĭnus), a, um : d'ortie. --- Plin. 15, 30.
- gr. κνήδινος
--- κνίδη,
ης : ortie.
- Cnēmīdes,
um, f. : voir
Cnemis.
- cnemis
:
1
- cnēmis,
īdis, f. : la
cnémide (bottine militaire).
- gr. κνημίς,
ῖδος.
- cnemis heroici versus : les deux derniers pieds du vers
héroïque.
--- Mall. Theod. Metr. 4, 12.
2
- Cnēmis,
īdis, f. : ville de la Phocide. --- Plin. 4, 27.
- ou Cnēmīdes,
um, f. plur. --- Mel. 2, 45.
- cnĕōrŏn,
i, n. : garou (un arbrisseau). --- Plin.
13, 114.
- gr. κνέωρον.
- cnephōsus,
a, um : obscur. --- P. Fest.
- CNEPHOSUM antiqui dicebant tenebricosum; Græci enim κνέφας
appellant obscurum, P. Fest. : CNEPHOSUS. Chez les anciens, ce mot
était employé pour tenebricosus; en grec,
en effet, κνέφας
signifie obscurité.
- Cnēus
: c. Cnæus.
- cnīcus
: c. cnecus.
- cnīdē,
ēs, f. : ortie de mer, sorte de polype. ---
Plin. 32, 146.
- gr. κνίδη, ης :
ortie.
- cnīdĭnus
: c. cnedinus.
- Cnĭdĭus (Gnĭdĭus),
a, um : de Gnide. --- Cic. Br. 316; Plin.
36, 23; Hor. O. 2, 5, 20; Plin. 13, 114; Aus. Ep. 7, 50.
- Cnĭdĭi
(Gnĭdĭi),
orum, m. : les habitants de Gnide. --- Cic. Verr. 4,
135; Plin. 36, 20.
- Cnĭdus
(Cnĭdŏs, Gnĭdus), i, f. : Gnide ou Cnide (ville de Carie, avec
un temple pour Vénus).
- Mel.
1, 16, 2; Plin. 5, 104; Hor. O. 1, 30, 1; 3, 28, 13; Ov. M.
10, 531; Cic. de Imp. Pomp. 12, 33; Liv. 37, 16.
- gr. Κνίδος.
- cnīsa
(cnissa), æ, f. : fumet des viandes rôties, odeur des
viandes
rôties. --- Arn. 7, 3.
- gr. κνίσσα.
- cnōdax,
ācis, m. : boulon de fer, pivot. --- Vitr. 10, 2, 11.
- gr. κνώδαξ,
ακος.
- Cnōsĭăcus
(Gnōsĭăcus, Cnossĭăcus, Gnossĭăcus), a, um : de Gnosse, de Cnossos, de
Crète.
- Cnōsĭas
(Gnōsĭas, Cnossĭas, Gnossĭas), ădis (Cnosis, ĭdis, acc. - ida), f. : de
Gnosse, de Cnossos, de Crète.
- Cnossis
(Cnossias), subst. f. Ov. : la Gnossienne (Ariane).
- Cnōsĭus
(Gnōsĭus, Gnossĭus, Cnossĭus), a, um : de Gnosse, de Cnossos, de
Crète.
- gr.
Κνώσιος.
- Cnōsĭi,
ōrum, m. : les habitants de Gnosse, les Gnossiens, les
Crétois.
- Cnōsĭa, æ, f. : la Gnossienne (Ariane).
- Cnōsŏs
(Gnōsŏs, Cnōsus, Gnossŏs, Cnossŏs, Cnossus), i, f. : Gnosse, Cnossos
(ville de Crète).
- gr. Κνωσός
(Κνωσσός).
- voir hors site
: Cnossos.
- Cnossĭăcus,
Cnossĭus, Cnossus ...: voir Cnōsĭăcus,
Cnōsĭus, Cnōsus ...
- coa
:
1
- coa,
æ, f. : épithète donnée par Cælius à Clodia, de cœo, cf. nola,
de nolo.
--- Cæl. d. Quint. 8, 6, 53.
2
- Cŏa,
ōrum, n. [Coos]
: - a - vins
de Cos. --- Hor. S. 2, 4, 29; Pers. 5, 135.
- b
- étoffes
légères de Cos [en tissu transparent]. ---
Hor. S. 1, 2, 101 ; Ov. A. A. 2, 298.
- cŏaccēdo,
ĕre : - intr. - s'ajouter à.
--- Plaut. Curc. 344.
- cŏăcervātim
[coacervo] : en masse. --- Apul. Flor.
9, 30; Aug. Julian. 4, 15.
- cŏacervātĭo,
ōnis, f.
[coacervo] :
- 1
- action
d'entasser, d'accumuler, grand nombre. ---
Sen. Vit. 1, 3.
- 2
- accumulation, grand nombre. ---
Dig. 2, 1, 11.
- 3
- groupement
[d'arguments]. --- Cic. Part. 122.
- cŏacervo,
āre, āvi, ātum [cum, acervus] : - tr. - entasser, accumuler, amonceler.
- coacervantur
pecuniæ, Cic. Agr. 2, 71 : on entasse des
sommes d'argent. ---
id. Rosc. Am. 46, 133; id. Verr. 2, 4, 24, §
54; id.
ib. 2, 5, 57, § 148; Cæs. BG. 2, 27; Liv. 22, 7,
5; id.
5, 39, 1; Auct. B. Afr. 91; Catul. 64,
363; Dig. 17, 1,
36.
- (argumenta)
coacervata, Cic. Part. 40 : (arguments) groupés [opp.
à singula, pris
isolément]. --- Ov. M. 8,
485; Lact. 5, 1, 7.
- cŏacesco,
ĕre, ăcŭi : - intr. - devenir aigre, s'aigrir, tourner à
l'aigre, donner des aigreurs.
---
Varr. R. 1, 65.
-
secunda
mensa in stomacho coacescit, Cels. 1, 2 : le second service
donne des
aigreurs.
- fig. non
omnis natura vetustate coacescit, Cic. CM 65 : toutes les
substances ne s'aigrissent pas avec le temps.
- cŏacŏn,
i, n. : emplâtre de résine et de litharge. --- Cels.
- cŏacta,
ōrum, n. [cogo] : laines ou crins foulés, feutre. ---
Cæs. BC. 3, 44, 7.
-
(Lebaigue
P. 221)
- cŏactārĭus,
ĭi, m. : fabricant de feutre. --- CIL 10, 1916.
- cŏactē,
adv. [coactus] : - 1
- vite,
bientôt. --- Gell. 10, 11, 8.
- 2
- avec
précision, avec exactitude. --- Hier. Ep. 69, 4.
- 3 -
de force, par force. ---
Tert. Bapt. 12.
- coactius Gell.
19, 2.
- cŏactīcĭus,
a, um [coactus] : forcé, contraint. --- Cassian.
Cœn.4, 24.
- cŏactiliārĭus,
a, um [coactilis] : relatif au feutre.
- coactiliārĭus,
ii, m.
: fabricant de feutre. --- CIL
6, 9494.
- coactiliaria
taberna, Capit. Pert. 3, 3 : boutique où l'on vend du feutre.
- cŏactĭlis,
e [coacta] : fait en feutre. --- Diocl. 7, 52.
- cŏactĭlĭa,
ĭum, n. : vêtements de laine feutrée, feutre. ---
Ulp. Dig. 34, 25.
- cŏactim,
adv. [coactus]
: en resserrant, d'une manière concise, brièvement. ---
Sid. Ep. 9, 16.
- cŏactĭo,
ōnis, f. [cogo] :
1 - action
de recueillir,
encaissement, recouvrement.
- coactiones
argentarias factitare, Suet. Vesp. 1, 2 : être caissier aux
enchères (faire
des recouvrements).
2
- abrégé, résumé.
- coactio
causæ in breve, Gai. Inst. 4, 13 : exposé sommaire de la cause.
3
- courbature (d'un
cheval). ---
Veg. Mul. 2, 9, 1.
4
- une contrainte.
--- renaissance; Calv.
- cŏactĭuncŭla, æ, f. [coactio] : légère
contrainte. --- lat. tardif :
renaissance.
- cŏactīvus,
a, um [cogo] : forcé. --- Auct. Prædest. 3, 14.
- cŏacto,
āre : - tr. - forcer, contraindre. ---
Lucr. 6, 1120; 1159.
- cŏactŏr,
ōris, m. [cogo] :
1 - celui
qui rassemble.
- coactores
agminis, Tac. H. 2, 68 : l'arrière-garde [ceux qui ramassent
les traînards].
2 - collecteur d'impôts.
--- Cic. Rab. Post. 30.
3 - commis de recette, caissier.
--- Cat. Agr. 150, 2; Cic. Clu. 180; Hor. S. 1, 6, 86.
4 - celui
qui presse, qui foule.
- coactor
lanarius, CIL 5, 4504, 3 : foulon.
4 -
celui qui force, qui contraint.
--- Sen. Ep. 52, 4.
- cŏactrix, īcis, f. [coactor] : celle qui
force, qui contraint.
--- Aug. Imperf. Julian. 6, 5.
- cŏactūra, æ, f. [cogo] : cueillette
[d'olives]. ---
Col. 12, 52, 2.
- cŏactus
:
1
- coactus, a, um :
part.-adj. de cogo.
- a -
poussé. - b
- réuni, rassemblé. - c
- condensé, épaissi,
foulé. - d
- enfermé,
resserré, réduit.
- e - contraint,
forcé, involontaire, qui
n'est pas naturel.
- equitatum ... quem ex omni provincia et Hæduis atque eorum sociis
coactum habebat, Cæs. BG. 1, 15, 1 : cavalerie qu'il avait levée (=
qu'il avait ayant été levée, après l'avoir levée) dans l'ensemble de la
province et chez les Héduens et leurs alliés. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 428; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- spiritus
coactus ac stridens, Sen. Ira, 1, 1, 4 : la respiration est
gênée et
sifflante.
- coacta
pecunia, Cic. : contributions forcées.
- lac
coactum, Ov. : fromage.
- coacta
alvus, Cels. : déjections bien liées.
-
lacrimæ coactæ Virg. En. 2, 196, larmes hypocrites.
2
- coactŭs, ūs, m. (seul.
à l'abl. coactu)
: impulsion,
pression,
instigation.
- coactu
tuo scribam, Cic. ad Brut. 1, 17 : j'écrirai puisque tu m'y forces.
- coactu
atque efflagitatu meo, Cic. Verr. 2, 5, 75 : sous
ma pression et sur mes instances. --- cf. Verr. 2,
2, 13, § 34; Cæs. BG. 5, 27; Lucr. 2, 273.
- cŏaddo,
ĕre : - tr. - ajouter, joindre avec.
--- Cato, Agr. 40, 2.
- cŏădimplĕo,
ēre : compléter. --- Rustic. Aceph. 1205.
- cŏadjĭcĭo,
ĭs, ĕre : - tr. - ajouter avec. --- Col. 12,
21.
- cŏadjūtŏr, ōris, m. [coadjuvo] : aide,
auxiliaire.
--- CIL 3, 1099, 4.
- cŏădŏlesco,
ĕre, ădŏlēvi
[cum, adolesco] : - intr. - grandir avec. ---
Tert. Anim. 16.
- cŏădōro,
āre : - tr. -
adorer avec. --- Cod. Just. 1, 1, 4.
- cŏadsum,
esse : - intr. - être présent avec. ---
Rustic. Aceph. 1218.
- cŏădūnātim
[coaduno] : en réunissant. --- Oros. 7, 27, 6.
- cŏădūnātĭo, ōnis, f. [coaduno] : assemblage,
réunion.
--- Cod. Just. 5, 12, 31.
- cŏadūno,
āre, āvi, ātum : - tr. - unir à, réunir,
rassembler. ---
Dict. 4, 13.
- coadunare
brachium statuæ, Ulp. Dig. 10, 4, 7 : mettre un bras à une
statue.
- cŏædĭfĭcātĭo,
ōnis, f. : action d'édifier, de construire ensemble.
--- Aug. Dulcit. 4, 2.
- cŏædĭfĭco,
āre, āvi, ātum : - tr.- bâtir autour, couvrir de
constructions.
- coædificare
Campum Martium, Cic. Att. 13, 33, 4 : couvrir de constructions le Champ
de Mars.
- loci
coædificati, Cic. Part. Or. 10, 36 : terrains bâtis.
--- id. Verr. 2, 4, 53, § 119.
- cŏægresco,
ĕre : - intr. avec dat. - devenir malade avec.
- corpus animæ
coægrescit, *Tert. Anim. 5 : le corps partage les maux de l'âme.
- cŏægrōto,
āre [cum, ægroto] : être
malade avec. --- Hier. Jovin. 1, 47.
- cŏæquālis,
e [cum, æqualis] : - 1 - de
même âge. ---
Petr. 136, 1.
- 2 - égal,
pareil. --- Vulg. 2
Petr. 1, 1.
- coæqualis,
is, m. : compagnon d'âge, camarade.
- cŏæquālĭtās, ātis, f. : égalisation, part
égale. --- Dig. 27, 1, 8.
- cŏæquālĭtĕr : également, semblablement. ---
Boēt. Porphyr. 5, p. 105.
- cŏæquātĭo, ōnis, f. : action d'égaler. ---
Oros. Apol. p. 602.
- cŏæquo, āre, āvi, ātum [cum, æquo] : -
tr. -
1
- égaliser, rendre égal, niveler, aplanir.
- coæquare montes,
Sall. C. 20, 11 : aplanir les montagnes.
- coæquare aream,
Cato, Agr. 129 : niveler une aire.
2
- égaler, mettre sur la même ligne, mettre sur
le même pied.
- ad injurias tuas
omnia coæquasti, Cic, Verr. 3, 95 : en conformité de tes
injustices, tu as mis tout sur le même pied.
3
- comparer.
- maris fluctibus
coæquandus est, Hier. Isai. 5, 17, 4 : on peut le comparer aux
flots de la mer. --- aliquem cum aliquo,
Lact. de Ira Dei, 7.
- cŏæstĭmo,
āre : - tr. - évaluer
avec. --- Cels. Dig. 47, 2, 69.
- cŏætānĕo,
āre [coætaneus] : - intr. - être du même âge. --- Tert. Res
Carn. 45.
- cŏætānĕus,
i, m. [cum, ætas] : contemporain,
qui est du même âge. --- Apul. M. 8, 7; Tert. Herm. 6; Vulg. Gal.
1, 14.
- cŏæternālis, e : coéternel. --- Gennad.
Vir. 14.
- cŏæternĭtas, ātis, f. : coéternité. ---
Aug. Serm. 117, 10.
- cŏæternus, a, um : coéternel. --- Tert.
Herm. 11 ; Aug. Serm. 38, 7.
- cŏæto, āre [cum, ætas] : - intr. - être du
même âge. --- Tert. Res. Carn. 45.
- cŏævitās, ātis, f. : contemporanéité. ---
Aug. Serm. 117, 14.
- cŏævus, a, um [cum, ævum] : contemporain. ---
Aug. Serm. 38, 7.
- cŏaggĕrātus,
a, um : part. passé de coaggero; amoncelé.
- cŏaggĕro,
āre, ātum : - tr. - 1
- entasser en remblai.
--- Serv. En. 5, 273. - 2
- couvrir d'un
amas. --- Col. 8, 6, 1.
- cŏagĭtātĭo,
ōnis, f. : voir
cogitatio.
- cŏagĭto,
āre, ātum : - tr. - battre ensemble, mélanger en agitant,
remuer ensemble.
--- Apic. 2, 41 ; M. Emp. 8.
- mensuram
bonam, confertam, coagitatam, supereffluentem dabunt in sinum vestrum, Vulg.
Luc. 6, 38 : (donnez et il vous sera donné) : on versera dans votre
sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde.
- cŏaglo : c. coagulo. --- Carm. Epigr. 477,
4.
- cŏagmentātĭo,
ōnis, f. [coagmento]
: assemblage, réunion de parties ensemble. --- Cic. Nat. 1, 20;
2, 119.
- cŏagmento,
āre, āvi, ātum [coagmentum] : - tr. - assembler, réunir, joindre
ensemble,
assujettir.
- zmaragdo et gemmis coagmentatus, Curt. 4, 7, 23 : formé d'une
émeraude entourée de pierres précieuses.
- alium
pluribus coagmentatur nucleis, Plin. 19, 111 : l'ail est formé de
plusieurs gousses.
- coagmentare
fissuram, Col. 4, 29, 8 : réunir les lèvres d'une fente.
- opus coagmentare,
dissolvere, Cic. CM 72 : former un ouvrage [par
assemblage des parties], le dissoudre.
- fig.
verba verbis quasi coagmentare, Cic. Or. 77 : lier en qq sorte
les mots entre eux [de manière à éviter les hiatus].
- pacem
coagmentare, Cic. Phil. 7, 8, 21 : cimenter la paix, conclure
la paix.
- cŏagmentum,
i, n. [cogo] : assemblage, jointure, joint.
- coagmenta lapidum, Cæs. BC. 3, 105 : les joints des pierres.
--- Cato, Agr.
18, 9; Plaut. Most. 3, 2, 143; Vitr. 2, 3, 4; 2, 8, 3; 4, 4, 4.
- coagmentum
syllabarum, Gell. 17, 9, 2 : réunion (des lettres) en
syllabes.
- cŏagnĭtus, a, um : connu en même temps.
--- Not. Tir.
- cŏāgŭlāre, is, n. [coagulo] : le côlon
[intestin]. --- Veg. Mul. 2, 16, 1.
- cŏāgŭlātĭo, ōnis, f. [coagulo]
: coagulation. --- Plin. 23, 30.
- cŏāgŭlātus,
a, um : part.-adj. de coagulo. - 1
- coagulé. - 2
- gras,
fertile.
- cŏāgŭlo,
āre, ātum [coagulum] : - tr. - coaguler, figer, épaissir (un liquide),
faire cailler, faire prendre.
- lac coagulatur in
caseum, Plin. 23, 117 : le lait se forme
en fromage.
- fig. coagulare pacem, Aug. Psalm. 75, 8
: établir la paix.
- cŏāgŭlum,
i, n. [cogo] :
1 - présure (ce qui
sert à faire cailler le lait). ---
Varr. R. 2, 11.
- præcipuum
remedium ex coagulo hinnulei matris in utero occisi, Plin. 8, 118 : le
meilleur remède est la présure d'un faon tué dans le ventre de sa mère.
- alii
pro coagulo addunt de fici ramo lac et acetum, Varr. Agr. 2, 11 :
certains utilisent comme ferment le jus d'un figuier mélangé à du
vinaigre.
- mox
epulas ponunt, liquefacta coagula lacte pomaque et in ceris aurea mella
suis, Ov. F. 4, 545 : bientôt on sert le repas: du lait caillé, des
fruits, de tendres rayons, remplis d'un miel doré.
- coagulum : lait caillé. ---
Plin. 28, 158.
2
- ce qui réunit, ce qui rassemble, lien.
- hoc continet
coagulum convivia, Varr. d. Non. 1, 115 : c'est le lien (l'âme)
des festins.
- amicitiæ coagulum unicum est fides, Publ. Syr. 27 : la loyauté est le
seul lien stable de l’amitié.
3
- cause, origine.
- Palladius
coagulum omnium ærumnarum, Amm. 29, 2, 1 : Palladius, la cause de
tous les malheurs.
4
- coagulation. ---
Gell. 17, 8, 15.
- cŏălesco, ĕre, cŏălŭi,
cŏălĭtum
[cum, alesco] : - intr. - croître
ensemble, s'unir en croissant.
- (Lebaigue
P. 221 et P.
222)
- colescat, Varr. R. R. 1, 41,
2; colescere, Lucr. 6, 1068; coluerunt, id. 2, 1061; le
participe coalitus se trouve à partir
de Tacite. --- An. 14, 1 ; 13, 26, etc.
1
- s'unir, se lier.
- saxa vides solā
colescere calce, Lucr. 6, 1068 : tu vois que les pierres ne se
lient que grâce à la chaux.
- brevi spatio
novi veteresque coaluere, Sall. J. 87, 3 : en peu de temps
nouveaux et
anciens soldats ne firent qu'un (se confondirent).
- coalescere cum
aliqua re, Liv. 2, 48, 2 : se lier avec qqch.
- multitudo coalescit in
populi unius corpus, Liv. 1, 8, 1 : cette multitude se fond en un
corps
de nation.
- animo ad obsequium
coalescere, Tac. An. 6, 44 : avoir une
volonté commune d'obéissance.
- brevi tantā concordiā
coaluerant animi
ut... Liv. 23, 35, 9 : en peu de temps les esprits s'étaient unis
dans une
concorde si étroite que...
- incredibile
est quam facile coaluerint, Sall. C. 6, 2 : il est incroyable de voir
avec
quelle facilité ils ont formé un seul peuple.
-
voces e duobus quasi corporibus coalescunt ut maleficus, Quint. 1,
5, 65 : des mots sont formés comme de deux corps distincts qui se
soudent, ainsi maleficus.
-
ne prius exarescat surculus quam coalescat, Varr. R. 1, 41, 2
: pour
que le greffon ne se dessèche pas avant de prendre [faire corps et
pousser avec l'arbre greffé].
- vulnus coalescit,
Plin. 9, 166 : la plaie se referme.
- vixdum coalescens
foventis (ejus) regnum, Liv. 29, 31, 3 : pendant qu'il soigne les
blessures de son royaume qui se cicatrisent à peine.
2
- se développer, prendre racine.
- grandis ilex
coaluerat inter saxa,
Sall. J. 93, 4 : une grande yeuse avait poussé entre les rochers.
- sarmentum sic
depressum citius coalescit, Col. 3, 18, 5 : le sarment
ainsi mis en terre prend plus vite racine.
- fig. dum
Galbæ auctoritas fluxa, Pisonis nondum coaluisset, Tac. H.
1, 21 : tandis que l'autorité de Galba était chancelante et celle
de
Pison encore mal affermie.
- coalitā libertate,
Tac. H. 4, 55 : la
liberté étant affermie (assurée).
-
in tenero, modo coalescente corpuscule, Sen. Ep. 124, 10 : dans un
tendre embryon, seulement en train de se former.
- coalitus
:
1
- cŏălĭtus,
a, um : part. passé de coalesco. - a
- composé de, formé de. - b
- accru, fortifié,
affermi.
2
- cŏălĭtŭs,
ūs, m. : liaison, union, réunion.
--- Arn. 4, 33.
- cŏălo,
ĕre [cum, alo] : - tr. - nourrir avec. ---
Hier. Jovin. 1, 36.
- cŏaltercor,
āri : - intr. - avoir une discussion avec. --- Boët. El.
Soph. 1, 3.
- cŏălumna, æ, f. : camarade d'enfance. ---
Ps. Aug. Serm. 294,
6.
- cŏămātŏr,
ōrĭs, m. : rival en amour. --- Aug. Psalm. 33, s. 2,
6.
- cŏambŭlo,
āre : - intr. - se promener ensemble. ---
Mamert. Stat. 1, 3.
- cŏangustātĭo,
ōnis, f. : resserrement, retraite. --- Hier. Orig.
Ez. 9, 1.
- cŏangustātus,
a, um : part. passé; serré, pressé.
- cŏangusto,
āre, ātum : - tr. - rétrécir,
resserrer, mettre à l'étroit.
- coangustare
aditum ædium, Dig. 19,
2, 19 : rétrécir l'entrée d'une maison.
- milites
coangustabantur, B. Hisp. 5, 5
: les soldats s'entassaient.
- fig. hæc
lex coangustari potest, Cic. Leg. 3, 32 : on peut restreindre
la portée de cette loi.
- cŏangustus,
a, um : resserré. --- Cass. Psalm. 118, 45.
- cŏăpostŏlus,
i, m. : compagnon d'apostolat. --- Cass. Compl. ad.
Petr. 2, 10.
- cŏappello,
āre : - tr. - appeler avec ou
en même temps. --- Rustic. Aceph. 1213.
- cŏaptābĭlis,
e : qui peut être ajusté. --- Rustic. Aceph. 1225.
- cŏaptātĭo,
ōnis, f. : ajustement
de parties entre elles, harmonie. --- Aug. Civ. 22, 24.
- cŏaptātus,
a, um : part. passé de coapto.
- cŏapto,
āre, ātum : - tr. - attacher avec, attacher ensemble, agencer,
adapter, assujettir. ---
Prud. Psych. 557; Aug. Civ. 22. 24.
- cŏarct- : voir cŏarct.
- cŏarcŭātĭo, ōnis, f. : voûte,
cintre, arcade. --- Gloss. Isid.
- cŏārĕo, ēre, ŭi : - intr. -
sécher ensemble. --- *Vitr. 7, 11.
- cŏargŭo,
ĕre, argŭi, gūtum,
gŭītūrus
[cum, arguo] : - tr. -
1 - montrer clairement, démontrer de façon irréfutable,
confondre.
- alicujus
errorem coarguere, Cic. Ac. 1, 13 : démontrer l'erreur de qqn.
- coarguere
perfidiam alicujus, Cic. Fam. 3, 8, 7 : rendre manifeste la perfidie de
qqn.
- Lacedæmoniorum
tyrannidem coarguere, Nep. Epam. 6, 4 : démontrer la tyrannie des
Lacédémoniens.
- sin
fuga laboris desidiam coarguit, Cic. Mur. 9 : si fuir le travail est
une preuve manifeste d'indolence.
- coarguere
+ prop. inf. : démontrer que. --- Cic. Font. 2.
- quod
falsum esse pluribus coarguitur, Quint. 4, 2, 4 : idée dont la fausseté
se démontre par un assez grand nombre d'arguments.
- domini
coarguit aures, Ov. M. 11, 196 : (une forêt de roseaux) fait connaître
(trahit) les oreilles de son maître (du roi Midas).
- sic
maxime coarguitur animus inprudens, Sen. Ep. 20, 120, 22 : ainsi se
trahit surtout l'absence de jugement.
- coarguere
aliquem avaritiæ, Cic. Verr. 5, 153 : démontrer que qqn est coupable de
cupidité.
- coarguere
aliquem commutati indicii, Cic. Sull. 44 : démontrer que qqn est
coupable d'avoir changé une dénonciation.
- Lentulum
dissimulantem coarguunt sermonibus, quos ille habere solitus erat,
Sall. C. 47, 2 : Lentulus cherchait à dissimuler : ils le
confondent par ses propos habituels. --- cf. Suet. Tib. 25;
Quint. 11, 3, 92.
2
- démontrer comme faux, comme inacceptable.
- quam
(legem) usus coarguit, Liv. 34, 6, 4 : (loi) que l'expérience condamne
(31, 25, 9).
- quod
fici coarguunt, Plin. 18, 130 : ce dont l'exemple du figuier démontre
la fausseté.
- quo
decreto maxime et refelli et coargui potest, Liv. 36, 28, 11 : c'est ce
décret précisément qui peut et le réfuter et le condamner.
3 - démontrer la culpabilité de qqn.
- coarguere
aliquem, Cic. Mil. 36 : démontrer la culpabilité de qqn.
- omnibus
in rebus coarguitur a me, convincitur a testibus, urgetur confessione
sua, Cic. Verr. 4, 104 : sur tous les points je démontre sa
culpabilité, les témoins le convainquent, son propre aveu l'accable.
- cŏargūtĭo, ōnis, f.
[coarguo] : preuve irréfutable. --- Hier. Ep. 41, 4.
- cŏāriānus, i, m. : Arien
avec, confrère en Arianisme. --- Lucif. Athan. 1, p. 822.
- cŏarmĭus, ĭi, m. : compagnon
d'armes. --- CIL 10, 7297.
- ou cŏarmĭo,
ōnis, m. : compagnon d'armes. --- Inscr. Orell. 2571.
- cŏarmo,
āre, āvi, ātum
[cum, armo] : - tr. - équiper en même temps. --- Cass. Eccl. 5, 45.
- cŏartātĭo (cŏarctātĭo),
ōnis, f. [coarto] : action de serrer, de réunir. --- Vitr. 9, 9;
Liv. 27, 46, 2; Auct. B. Alex. 74 fin.
- cŏartātus, a, um : part. p.
de coarto.
- cŏartĭcŭlō, āre : - tr. -
faire émettre des sons articulés à, faire parler. --- Arn. 1, 52.
- cŏarto (coarcto), āre, āvi,
ātum [cum, arto] : - tr. -
1
- serrer, presser, resserrer. ---
Liv. 28, 5, 8; Cic. Att. 7, 10.
2
- abréger, réduire. --- Suet.
Aug. 34, fin; Tac. H. 2, 71; Ov. F. 5, 546.
3
- resserrer, condenser [dans un exposé]. ---
Cic. de Or. 1, 163.
4
- contraindre, forcer. --- Dig.
18, 1, 57.
- cŏascendo, ĕre : - intr. -
monter avec. --- Orig. Math. 70.
- cŏassāmentum, i, n. :
assemblage de planches, plancher, parquet. --- Plin. 16, 210.
- et cŏassātĭo, Plin. 36, 186.
- et cŏaxātĭo, ōnis, f., Vitr. 6, 3,
9.
- cŏasso (cŏaxo), āre [cum,
axis] : planchéier, parqueter. --- Vitr. 7, 1, 5.
- cŏassūmo,
ĕre, sumpsi, sumptum : - tr. - adopter en même temps. --- Boēt. Ar.
Top. 6, 3.
- Cŏastræ (Cŏatræ)
: c. Choatræ.
- cŏauctĭo, ōnis, f.
[coaugeo] : augmentation. --- Gloss.
- cŏaxātĭo : voir
coassamentum.
- cŏaxo, āre : - intr. -
1
- coasser.
--- Suet. Aug. 94, 7.
2
- voir
coasso.
- Cobiamachus
(Cobiomachus), i, f. : Cobiamachus (bourg de la Narbonnaise). ---
Cic. Font. 19.
- cōbĭo
(gobio), ōnis, m. : goujon (poisson).
- cōbĭŏn, ĭi, n. : espèce
d'euphorbe [plante]. --- Plin. 26, 71.
- gr. κώϐιον.
- cōbĭus (gobĭus), ĭi,
m. : goujon (poisson).
- Cobœa, æ, f. : port d'Arabie.
--- Plin. 6, 150.
- Cobogennātes, um (ium), plur.
: habitants de Cobogenne [bourg près de Milan]. --- Inscr.
- Coboris, is, f. : île près de
l'Arabie. --- Plin. 6, 151.
- Cobucla, æ, f. : ville de la
Mauritanie Tingitane. --- Anton.
- Cobulātus, i, m. : fleuve de
l'Asie Mineure. --- Liv. 38, 15.
- Cobum flumen, n. : fleuve qui
descend du Caucase. --- Plin. 6, 14.
- Cōcălus, i, m. : Cocalus
(roi de Sicile, qui donna l'hospitalité à Dédale lorsqu'il s'enfuit en
Crète). --- Ov. M. 8, 261; Just. 4, 2, 2.
- Cōcălĭdes,
um, f. : les filles de Cocalus. --- Sil. 14, 42.
- Cocanĭcus, i, m. : lac de
Sicile. --- Plin. 31, 73.
- Coccēius,
ĭi, m. : Coccéius (ami d'Auguste et d'Horace). --- Hor. S. 1, 5, 28.
- coccētum : voir
cocetum.
- coccĕus, a, um : c.
coccinus. --- Lamp. Alex. 42.
- coccĭnātus, a, um
[coccinus] : vêtu d'écarlate. --- Suet. Dom. 4, 2; Mart. 1, 96, 6.
- coccĭnĕus, a, um :
d'écarlate. --- Petr. 32, 2.
- coccĭnus, a, um [coccum] :
d'écarlate. --- Juv. 3, 283.
- coccĭna,
ōrum, n., vêtements d'écarlate. --- Mart. 2, 39, 1.
- coccĭnum,
i, n. : c. coccum. --- Hier. Isai. 1, 1, 18.
- coccum :
1
- coccum,
i, n. :
- gr.
κὀκκος.
a - kermès (insecte
parasite du chêne-kermès et dont les œufs
séchés donnaient une
teinture
écarlate). --- Plin. 16, 32.
b
- écarlate [couleur]. --- Hor.
S. 2, 6, 102.
c
- étoffe teinte en écarlate. ---
Suet. Ner. 30, 3.
d
- manteau d'écarlate. --- Sil. 17,
395.
2
- Coccum
Gnidium (= granum Gnidium) : graine de Gnide (utilisée en
médecine).
- in
quo nascitur granum Cnidium, quod aliqui linum vocant, fruticem vero
thymelæan, alii chamelæan, alii pyros achnen, aliqui cnestorem, alii
cneorum; est similis oleastro, Plin. 35, 114 : (arbrisseau) sur
lequel vient le grain gnidien, que quelques-uns appellent lin;
l'arbrisseau même se nomme thymélée, chamelée, pyros achné, cnestron,
cneoron; il est semblable à l'olivier sauvage. ---
Plin. 27, 9, 46, § 70; Cels. 5, 5; 5, 8; Scrib. Comp. 134.
- coccygĭa, æ, f. : fustet
[arbre]. --- Plin. 13. 121.
- gr.
κοκκυγέα.
- coccymēlum, i, n. : prune.
--- Macr. 2, 15, 2; Isid. 17, 7, 10.
- gr.
κοκκύμηλον.
- coccyx,
ygis, m. : coucou (oiseau). --- Plin. 10, 25.
- gr. κόκκυξ.
- cŏcētum, i, n. :
- gr.
κοκητόν.
1
- mets composé de miel et de pavots. --- P.
Fest. 39, 8.
2
- mixture [= κυκεών d'Homère, Il. 11, 624].
--- Tert. Val. 12.
- cochlacæ, ārum, f. :
galets, cailloux ronds. --- P. Fest. 39, 7.
- gr.
κόχλαξ.
- cochlĕa (coclĕa), æ, f. :
- gr. κοχλίας.
1
- escargot. --- Varr. R. 3, 14, 4; Cic. Div.
2, 133.
- cochlea
nuda, Plin. 29, 112 : limace.
2
- coquille d'escargot. --- Mart. 11,18, 23.
- in
cochleam, Cels. 8, 10, 1 : en spirale.
3
- tour avec escalier tournant, escalier tournant.
--- Isid. 15, 2, 38.
4
- écaille de tortue. --- Stat. S. 4, 9, 32.
5
- vis de pressoir. --- Vitr. 6, 9.
6
- vis d'Archimède, machine à élever les eaux. ---
Vitr. 5, 12, 5.
7
- trappe. --- Varr. R. 3, 5, 3.
- cochlĕæ, ārum, f. : c.
cochlacæ. --- C.-Aur. Chron. 4, 3, 57.
- cŏchlĕăr, āris,
n.
(cŏchlĕāre, is,
n.): - 1
- cuiller. - 2 -
cuillerée (mesure pour les
liquides). --- Col. 12, 21, 3.
- cŏchlĕăr,
āris, n. Cels. 6, 14 : cuiller.
- cŏchlĕāre,
is, n., Mart. 14, 121 : cuiller.
- cŏchlĕāris (coclĕāris), e
: d'une cuiller.
- cochlearis
mensura, Plin. 21, 172 : une cuillerée.
- cŏchlĕāris, is, m. : cuiller. --- Fort. Radeg. 19; Greg. Ep. 2,
56.
- cochlĕārĭum (coclĕārĭum),
ĭi , m. [cochlea] : -
1
- escargotière,
lieu où l'on élève des escargots. --- Varr. R. 3, 14. - 2
-
cuiller. --- Plin. 20, 242.
- cochlĕātim : en limaçon,
en spirale. --- Sid. Ep. 4, 15.
- cochlĕātus, a, um
[cochlea] : en forme d'escargot, en spirale. --- Cass. Anim. 9.
- cochlĕŏla, æ, f. [cochlea]
: petit coquillage. --- Hier. Ep. 64, 19.
- cochlis,
ĭdis, f. : sorte de pierre précieuse en forme d'escargot. --- Plin.
37, 193.
- gr. κοχλίς.
- adj. columna cochlis, Reg. Urb.
8 : colonne qui renferme un escalier en colimaçon.
- cochlŏs, i, m. : escargot
de mer.
- gr.
κόχλος.
- plur. cochlœ Plin. 32, 147.
- cōcĭātŏr, ōris, m. : c.
cocio. --- Gloss. Cyril.
- cōcĭātrĭa, æ, f. :
courtage, commerce. --- Gloss.
- cŏcĭbĭlis, e [coquo] :
facile à cuire. --- Plin. 16, 25.
- cŏcīna, æ, f. : c. coquina.
--- Prisc. 4, 5.
- cŏcīnar- : voir coquinar-.
- cocīnātŏrius : voir coquinatorius.
- Cocinthŏs, i, f. :
promontoire du Bruttium. --- Plin. 3, 43.
- ou Cocinthum,
i, n., Plin. 3, 95.
- cōcĭo (cōtīo, coctĭo),
ōnis, m. : courtier, colporteur. --- Laber. d. Gell. 16, 7,12; P.
Fest. 44, 15.
- cŏcĭōnātūra, æ : courtage.
--- Gloss. Cyril.
- cōcĭōnor, āri : - intr. -
faire le courtage. --- Quint. *Decl. 12, 21.
- cocistro, ōnis, m. : esclave
chargé de goûter les mets. --- Gloss. Isid.
- coclĕa et ses dérivés :
voir cochlea...
- cocles
:
- (Lebaigue
P. 223)
1 - cŏclēs, ĭtis, m. : borgne. --- Enn. d. Varr. L. 7, 71.
2
- Cŏclēs, ĭtis, m. : Horatius Coclès [guerrier légendaire].
--- Liv. 2, 10, 1.
- pons sublicius iter pæne hostibus dedit, ni unus vir
fuisset,
Horatius Cocles, Liv. 2, 10, 1 : le pont Sublicius aurait pu livrer le
passage aux ennemis si un héros, Horatius Coclès, n'avait été là. --- trad. Annette Flobert; éd. GF
Flammarion.
- Coclĭtes,
um, m. : la race des Coclès. --- Plaut. Curc. 393.
- coco :
1 - cŏco : c. coquo.
- celerius
quam asparagi cocuntur, Suet. Aug. 87, 1 : en moins de temps qu'il n'en
faut pour cuire des asperges.
2
- coco coco = cocorico. --- Petr. 59, 2.
- cocolobis, is, f. : espèce de
raisin. --- Plin. 14, 30.
- ou cocolubis, Col. 3, 2, 19.
- Cocondæ, ārum, m. : peuple de
l'Inde. --- Plin. 6, 76.
- Cocosates, um, m. :
les Cocosates (peuple de l'Aquitaine). --- Cæs. BG. 3, 27, 1.
- ou Cocossates,
um, m., Plin. 4, 108.
- cocta, æ, f. (s.-ent. aqua) : eau bouillie.
--- Mart. 2, 85, 1.
- coctăna
(cottăna), ōrum, n. : sorte de petites figues de Syrie. ---
Mart. 13, 28.
- coctĭlĭcĭus, a, um
[coctilis] : relatif au bois sec.
- coctilicia
taberna, Capit. Pert. 3, 3 : chantier de bois sec.
- coctĭlis, e [coquo] :
cuit.
- lateres
coctiles, Varr. R. 1, 14 : briques cuites.
- muri
coctiles, Ov. M. 4, 57 : murailles de briques.
- coctilis
laterculus, Plin. 7, 193 : brique. --- Curt. 5, 1, 25.
- coctĭlia (s.-ent. ligna) : bois séchés, secs. ---
Dig. 32, 55, 7.
- coctio
:
1 - coctĭo, ōnis, m.
(c. cocio) : courtier, colporteur.
- ARILLATOR
COCTIO, qui etiam cocio
appellatur, dictus videtur a voce Graeca, quæ est αἶρε, tolle, quia
sequitur merces, ex quibus quid cadens lucelli possit tollere. Lucellum
diminutivum est a lucro, P. Fest. : ARILLATOR COCTIO,
appelé aussi cocio, semble tiré du
mot grec αἶρε, enlève, puisqu'il suit les marchandises dont il a la
chance de tirer quelque petit lucre. Lucellum
est le diminutif de lucrum.
- coctiones...
P. Festus.
2
- coctĭo, ōnis, f. [coquo] :
a
- cuisson. --- Hier. Reg. Pach.
117; P. Fest. 34, 24.
b - calcination. --- Cass. Var. 7, 17.
c - aliment cuit, ragoût. --- Vulg. Gen. 25, 30
d - digestion.
- coctionem
facere, Plin. 20, 101 : faire la digestion.
- coctĭto
(coquito), āre [coquo] : - tr. - faire cuire à plusieurs reprises. ---
P. Fest. 61, 18.
- coctīvus, a, um [coquo] :
qui cuit ou mûrit vite.
- castaneæ coctivæ, Plin. 15, 23, 25, 94 : châtaignes
propres à la
cuisson.
- condimenta coctiva, Apic. 9, 4 :
condiments utilisés en cuisine.
- coctŏna (cottŏna), ōrum, n. : c. coctana. ---
Juv. 3, 83.
- coctŏr,
ōris, m. [coquor] : - 1
-
celui qui fait cuire, cuisinier. - 2
- fig.
dissipateur, banqueroutier.
- interim
coctores insulariique mulcant exclusum, Petr. 95 : pendant ce
temps les cuisiniers et les locataires rossent l'expulsé. --- Cod.
Th. 14, 6, 1.
- calcis coctor, Diocl. 7, 4 :
chaufournier.
- feneratorem non fugat a
foro coctor, Sen. Ep. 81 : le prêteur n'est
pas
chassé du forum par un dissipateur.
- coctūra, æ, f. [coquo]
:
1 - cuisson.
--- Plin. 19, 143.
2
- fusion. --- Sen. Ep.
90, 33.
3
- ce qui est cuit. ---
Col. 12, 20, 4.
4
- temps
convenable à la maturation des fruits.
--- Plin. 14,
55.
- coctūrārĭus, ĭi, m. :
celui qui fait cuire, cuisinier. --- Gloss.
- coctus,
a, um : part.-adj. de coquo. - 1
- cuit; durci au feu, séché. - 2
- mûri.
- 3 -
digéré. - 4
- préparé, médité. - 5
- retors, habile.
- coctior
juris, Plaut. Pœn. 3, 2, 9 : plus consommé dans le droit.
- cocula :
1 - cŏcŭla,
æ, f. [cocus] : cuisinière. --- Varr. d. Non. 531, 32.
1 - cŏcŭla,
ōrum, n. : menu bois pour la cuisine. --- P. Fest. 39, 3.
- COCULA,
vasa æпеа,
coctionibus apta. Alii cocula dicunt
ligna minuta, quibus facile decoquantur obsonia, P. Fest. : vases
d'airain propres à la cuisine. D'autres appellent cocula,
des morceaux de bois coupés très mince, et qui servent à cuire
facilement les mets.
- cŏcŭlum, i, n. [coquo] :
sorte de vase de cuisine. --- Cato, Agr. 11, 2; Plaut. d. Isid. 20,
8, 1.
- cŏcus : c. coquus. --- Plaut.
Capt. 917.
- Cocylĭum, ĭi, n. : ville
d'Eolide. --- Plin. 5, 122.
- Cŏcynthum : voir Cocinthum.
- Cōcytŭs (Cōcytōs), i, m. :
le Cocyte (fleuve des Enfers). --- Cic. Tusc. 1, 5, 10; id. Nat. 3,
17, 43; Virg. G. 3, 38; 4, 479; id. En. 6, 132; 6, 297; 6, 323; Hor. O.
2, 14, 18.
- gr. Κωκυτὀς.
- Cōcytĭus,
a, um : du Cocyte. --- Virg. En. 7, 479.
- coda
: c. cauda. --- Varr. R. 2,
7, 5.
- Codāni, ōrum, m. : peuple de
l'Arabie Heureuse. --- Plin. 6, 155.
- Codanus
Sinus, m. : le golfe de Codanus (= la mer Baltique). ---
Plin. 4, 96.
- cōdēta, æ, f.
: terrain où poussent des prêles. --- P. Fest. 38, 17.
- d'où Codeta, æ, f. : nom de deux
plaines près de Rome.
- Codeta
(major) P. Fest. 58, 4.
- in
minore Codeta, Suet. Cæs. 39, 4 : (un lac creusé) dans la
petite Codète.
- cōdētānus,
a, um : de Codeta. --- Pol. Silv. Not. urb. 545.
- cōdex, ĭcis, m. :
1 - tablette à écrire, livre, registre, écrit. ---
Cic. Verr. 1, 119, etc.
- testamentum
duobus codicibus scriptum, Suet. Aug. 101, 1 : testament fait en
double exemplaire.
2 - code, recueil de lois. --- Cod. Just. ;
Cod. Th.
3 - c.
caudex.
--- Ov. M. 4, 8, 2.
4 - poteau de supplice. --- Plaut. Pœn. 1153;
Prop. 4, 7, 44.
- cōdĭcārĭus : c. caudicarius. ---
Sall. d. Non. 13, 12.
- cōdĭcillāris, e : octroyé
par un codicille de l'empereur, honoraire. --- Lamp. Alex. Sev. 49,
2.
- ou cōdĭcillārius,
a, um, Cod. Th. 6, 22, 7.
- cōdĭcillus,
i, m. [codex] :
1 - petit tronc, petite
tige, tigette. --- Cato, Agr. 37, 2.
2 - ordin. au plur.
cōdĭcilli, ōrum, m. :
a - tablettes à écrire.
- cur
Homerus in illa ipsa Lycia Bellerophonti codicillos datos, non
epistulas, tradiderit ? Plin. 13, 89 : pourquoi Homère dit-il
que, dans la Lycie même, on remit à Bellérophon des tablettes, et non
une lettre ? ---
id. 33, 12; Cic. Phil. 8, 28.
b - souvent lettre, billet.
- puer
Acidini obviam mihi venit cum codicillis, Cic. Fam. 4, 12, 2 : je
rencontre un esclave d'Acidinus, porteur d'un billet de son maître.
- cf. Cic.
Phil. 8, 10, 28; id. Fam. 6, 18, 1; 9, 26, 1; id. Q. Fr. 2, 9 (11), 1;
id. Att. 4, 8, 2; Suet. Tib. 51; id. Claud. 5; id. Oth. 10; id. Gram.
14; Sen. Ep. 55, 10; Tac. A. 4, 39; 6, 9; Suet. Ner. 49; Sen. Clem. 15.
c - mémoire, requête.
- precatus
per codicillos, immiti rescripto venas resolvit, Tac. An. 6, 9 :
*après
avoir supplié par une requête, la
réponse étant rude, il s'ouvrit les
veines* = après avoir envoyé une lettre
suppliante, il reçut une
réponse
rude et s'ouvrit les veines.
d - diplôme, titre de nomination à un emploi. ---
Suet. Cl. 29, 1.
e
- codicille, addition à
un testament. --- Plin. Ep. 2, 16, 1; Tac. An. 15, 64
fin.; cf. Dig. 29, tit. 7: de jure codicillorum.
- cōdĭcŭla,
æ, f. : petite queue. --- Apic. 7, 1.
- Codomannus,
i, m. : Darius Codoman [roi de Perse]. --- Just. 10, 3, 4.
- Codrio
(Codrĭōn), ōnis, m. : Codrion (ville d'Illyrie grecque). ---
Liv. 31, 27.
- Cŏdrus, i, m. : Codrus.
- gr.
Κόδρος.
1 - roi
d'Athènes. --- Hor. O. 3, 19, 2.
2 - nom
d'un berger. --- Virg. B. 5, 11.
3 - nom
d'un poète. --- Juv. 3, 203.
- cœbus : c. cubus. ---
Aus. Idyll. 11, 3.
- cŏēgi
: parf. de cogo.
- cœl
: c. cælum.
- Cœla Eubœæ : golfe
d'Eubée. --- Liv. 31, 47.
- gr. Κοῖλα
της Εὐϐοίας.
- ou Cœla Eubœa, Amm. 22, 8, 4.
- Cœlæ, ārum, f. : îles
voisines de la Troade. --- Plin. 5, 138.
- cœlātor,
cœlātūra
: voir cæl-
- Cœlē
Syrĭa (Cœlēsyrĭa),
æ, f. : Célésyrie (partie de
la Syrie,
entre le Liban et l'Antiliban). --- Plin. 5, 17, § 77; Liv.
33, 19, 8; 42, 29, 9; Curt. 4, 1, 4; cf. id. 4, 5, 9.
- gr. Κοίλη
Συρἰα.
- ou Cœlē, Mel. 1, 11, 1; Plin. 5, 12,
13, § 66; 5, 23, 19, § 81.
- ou Syria Cœlē,
Plin. 21, 18, 72, § 120.
- acc.
Cœlen Syriam, Liv. 45, 11, 6.
- cœlebs,
cœlibatus, etc. : voir
cæl-
- cŏēlectus,
a, um [cum, eligo] : choisi avec. --- Vulg. Petr. 1, 5, 13.
- cŏĕlĕmentātus,
a, um : composé d'éléments ou des mêmes éléments. --- Tert. Valent.
23.
- Cœlerni, ōrum, m. : peuple de
la Tarraconnaise. --- Plin. 3, 28.
- cœles,
cœlestis, cœlum.... : voir
cæl-
- Cœlētæ (Cœlalētæ), ārum, m. :
peuple de la région de l'Hémus. --- Tac. An. 3, 38.
- cœlĭăcus, a, um :
- gr.
κοιλιακός.
1 - relatif à l'intestin. --- Cato, Agr.125.
- cœliacæ
medicinæ, Plin. 20, 201 : remèdes contre le flux de ventre.
2 - qui a le flux céliaque. --- Varr. R. 3, 16,
22.
-
radix cœliacis praeclare facit in cinere tosta, Plin. 22, 48 : la
racine, cuite dans la cendre, est excellente contre les affections
céliaques.
- cœlĭăcus,
i, m. : celui qui a le flux céliaque. --- Plin. 28, 204.
- cœlĭcŏlæ : voir cælicolæ.
- Cœlĭŏlus,
i, m. : le petit Célius (partie du mont Célius). --- Varr. L. 5, 46.
- cœlĭōtĭcus, a, um : qui
nettoie l'intestin, purgatif. --- C.-Aur. Chr. 1, 5, 174.
- gr.
κοιλιωτικός.
- cœlipotens
: c. cælipotens.
- Cœlispex Apollo, m.
[Cæliusspicio] : Apollon qui regarde le mont Célius.
- cœlĭtŭs
(cælĭtŭs), adv. : - 1
- venant du ciel. --- Lact. Inst. 4, 2, 6. - 2
- fig. venant d'en haut [de
l'empereur]. --- Cod. Th. 6, 32, 2.
- (Lebaigue
P. 224)
- Cœlĭum,
ĭi, n. : Célium (ville d'Apulie).
- Cœlius
: voir
Cælius.
- Cœlos, i, m. : port de
Thrace. --- Plin. 4, 49.
- cœlum, etc.
: c. cælum.
- cŏēmendātus, a, um [cum,
emendo] : corrigé ensemble. --- Arn. 2, 18.
- cœmēsis, is, f. :
assoupissement = chant qui endort. --- Capel. 9, 996.
- gr.
κοίμησις.
- cœmētērĭum, ĭi, n. :
cimetière. --- Tert. Anim. 51.
- gr.
κοιμητήριον : lieu pour dormir, dortoir; cimetière.
- cŏēmitto, ĕre : - tr. -
envoyer avec. --- Iren. Hær. 1, 39, 2.
- cŏĕmo,
ĕre, ēmi, emptum : - tr. - réunir en achetant, acheter en bloc, en
masse. --- Cic. Verr. 4, 133 ; Cæs. BG. 1, 3, 1.
- cŏemptĭo, ōnis, f. [cœmo]
:
1 -achat réciproque ou
commun, coemption. --- Cod. Th. 14, 16, 3.
2
- mariage par coemption [jurispr.].
- qui
nescit quibus verbis coemptio fiat, Cic. de Or. 1, 237 : celui qui
ignore la formule de la coemption ("ubi tu
gaïus, ego gaïa").
3
- achat, trafic. --- Vulg. Mach. 2, 8,
11.
- cŏemptĭōnālis senex,
m. : esclave âgé qu'on donne
par-dessus
le marché. --- Plaut. Bac. 976, cf. Curius d. Cic. Fam. 7, 29.
- ou cōmptiōnālis;
cf. Lachm. ad Lucr. p. 135.
- cŏemptĭōnātŏr, ōris, m. : qui
use de la coemption. --- Gai. Inst. 1, 115.
- cŏemptŏr, ōris, m. [coemo]
: acheteur. --- Apul. Apol. 74, 5.
- cŏemptus,
a, um : part. passé de coemo; acheté ensemble.
- cœna et ses composés :
voir
cena. etc.
- cœno
: c. ceno.
- cœnŏbĭălis, e [cœnobium] :
cénobitique. --- Cassian. Coll. 19, 11.
- cœnŏbĭŏlum, i, n. : petit
couvent, petit monastère. --- Gloss.
- cœnŏbīta, æ, m. [cœnobium]
: cénobite, moine. --- Hier. Ep. 22, 35; Cassian. Coll. 18, 4.
- cœnŏbĭum, ĭi, n. :
couvent, monastère. --- Hier. Ep. 22, 36 ;Isid. Or. 15, 4, 6.
- gr.
κοινόϐιον.
- cœnŏlexĭa, æ, f. : expression
banale. --- Serv. En. 8, 31.
- gr.
κοινολεξία.
- cœnŏmya, æ, f. : mouche
commune. --- Hier. Isai. 3, 7, 10.
- gr.
κοινόμυια.
- cœnŏn, i, n. : sorte de
collyre. --- CIL 3, 12032, 2.
- gr.
κοινόν.
- cœnōnēsis, is, f. :
notification aux juges ou à l'adversaire. --- Isid. 2, 21, 28.
- gr.
κοινώνησις.
- cœnos- : voir
cænos-.
- cœnŏtēta, æ, f. :
propriété commune, analogie. --- C.- Aur. Acut. 3, 16, 136.
- cœnŭla (cēnŭla), æ, f. : petit
repas. --- Cic. Tusc. 5, 32, 91; id. Fam. 9, 24, 2; Suet. Claud.
21; Mart. 5, 78.
- cœnum, i, n. : voir
cænum.
- Cœnus (Cœnos),
i, m. : Cénus. - 1
-
peintre grec.
- 2 -
général
d'Alexandre.
- huic
proximi stabant Cœnos et Perdiccas et Meleager et Ptolomæus et Amyntas,
Curt. 3, 9 : près de lui, étaient Cénus, Perdiccas, Méléagre, Ptolémée
et Amyntas.
- cŏĕo,
īre, ĭī (qqf. īvī), ĭtum [cum et eo] : - intr. -
- (Lebaigue
P. 225)
- formes
sync. au parf. : coit
Stat. Ach. 1, 458; Th. 8, 332; coisses
Cic. Phil. 2, 24; coisset Cic.
Clu. 144; coissent Ov.
M. 4, 60; coisse Varr.
L. 5, 148 ; Liv. 39, 14, 8 ; Ov. F. 6, 94.
1
- aller
ensemble, se réunir, se joindre.
-
heri coimus (= coiimus) in Piræo, Ter. Eun. 539
: hier nous nous sommes rencontrés au Pirée.
- heri coiimus
in Piræum, Cic. Att. 7, 3, 10 : hier
nous nous sommes rencontrés au Pirée.
- coire
in regiam, Curt. 6, 8, 17: se rassembler dans le palais.
- apud
aram
ejus dei, in cujus templo coiretur, Suet. Aug. 35
: à l'autel du dieu,
dans le temple duquel il y aurait réunion.
-
coimus in porticum Liviæ,
Plin. Ep. 1, 5, 9 : nous nous rencontrons dans le portique de
Livie.
- locus
in quem coibatur, Tac. An. 4, 69 : le lieu où l'on
se réunissait.
- vix
nobis verba coiere decem, Prop. 3 (4), 15, 8 : à peine nous
sommes-nous
dit quatre mots.
2
- se
réunir, se rapprocher, former un tout [un groupe,
un corps].
-
homines
qui tum una coierunt, Cæs. BG. 6, 22, 2 : les hommes qui
alors se sont
réunis en commun.
- reliqui
coeunt inter se, Cæs. BC. 1, 75, 3 : le reste se
groupe (se reforme).
- coiere
in formam justi exercitūs, Vell. 2, 61, 2 : de leur réunion
se forma une
armée complète.
- coire
inter se, Virg. En. 12, 709 : se rencontrer les armes à la
main.
- neque
se conglobandi coeundique in unum datur
spatium, Liv. 6, 3, 6 : on ne leur donne pas le temps de se
rassembler et
de se former en corps.
- coire
in populos, Quint. 2, 16, 9 : se réunir en
corps de nation.
- dispersos
ignes coire globum quasi in unum, Lucr. 5, 665 : [on dit] que
des
feux épars se réunissent comme en un globe unique.
3
- s'épaissir, se condenser, see
cailler, se glacer.
- ut
coeat lac, Varr. R. 2, 11, 4 : pour que le
lait se caille.
- (mihi)
gelidus coit formidine sanguis, Virg. En. 3, 30 : mon sang
glacé se fige d'effroi dans mes veines.
- bitumen
in densitatem coit, Plin. 35, 15, 51, § 178 : le bitume se
condense.
- arteria
incisa non
coit, Cels. 2, 10 : l'artère coupée ne
se ferme pas.
- fig. male
sarta
gratia nequiquam coit, Hor. Ep. 1, 3, 32 : la
réconciliation mal
recousue cherche vainement à se ressouder.
4
- s'accoupler, s'unir.
- coire cum
aliquo ou
coire alicui : s'unir avec qqn, avoir des relations intimes avec qqn.
--- Lucr. 4, 1055; Quint. 7, 3, 10, etc. ; Ov. H. 4,
129; Sen. Marc. 17, 5; Ov. M. 9, 733, etc.
- coire
cum aliena uxore, Quint. 7, 3, 10 : avoir un commerce charnel
avec
la femme d'un autre.
- sic
et aves coeunt, Ov. M. 9, 733 : c'est ainsi également que
s'accouplent
les oiseaux.
- poét.
non ut placidis
coeant immitia, Hor. P. 12 : non pas au point qu'à
la douceur s'allie
la cruauté.
5
- combattre, en venir
aux mains.
- coeunt sine
more, sine arte, Stat.
11, 524 : ils en viennent aux mains sans expérience ni
méthode.
- nec coiere pares, Lucain, 1, 129 : entre eux (Pompée et César) la lutte n’est pas
égale (litt.
ils n’engagèrent pas la lutte en étant égaux).
- quid
tantæ coeunt in prœlia gentes ? V.-Fl. 5, 635 : pourquoi de si grandes
nations se livrent-elles des combats ? --- Virg. En. 12, 709
(G. 4, 73); Ov. M. 3, 236; Luc. 2, 225.
6 - s'unir,
s'associer, faire alliance.
-
Cæsar cum eo coire per Arrium cogitat,
Cic. Att. 1, 17, 11 : César songe à
s'entendre avec lui par l'entremise
d'Arrius.
- cum
hoc tu coire ausus es ut... Cic. Sen. 16 : tu as osé te
liguer avec cet homme pour...
- in
societatem coire, Tac. An. 12, 47 : contracter une alliance.
- poét.
coeant in fœdera dextræ, Virg. En. 11,
292 : que vos mains s'unissent pour un traité
[faites alliance].
- coire nuptiis
(coire conubio) : s'unir par le mariage, se marier. --- Curt.
9, 1, 26 ; 8,1, 9.
- coire
matrimonio (coire in matrimonium), Dig. : se marier.
7 - transitif.
- coire
societatem (cum aliquo) : contracter (former, conclure) une
alliance, une
association (avec qqn).
- coire societatem
sceleris cum aliquo, Cic. Amer. 96 : former avec qqn une
association pour le crime.
- coire societatem de
cognati fortunis, Cic.
Amer. 87, former avec qqn une association pour s'emparer des biens d'un
parent.
- utinam,
Pompei, cum Cæsare societatem aut numquam coisses aut numquam
diremisses ! Cic. Phil. 2, 10 : plût aux dieux, Pompée, que vous
n'eussiez jamais formé d'alliance avec César, ou que vous ne l'eussiez
jamais rompue !
-
quasi societatem coire comparandi cibi, Cic. Nat. 2, 123 : contracter
pour ainsi dire alliance en vue de s'alimenter.
-
societas
coitur, Cic. Amer. 20 : l'association se forme.
- au passif Cic. Fam.
5, 19, 2; Gell. 1, 9; Dig. 17, 2, 65; 17, 2,
65, §§ 2, 9, 10, 15.
- cœpi,
isti, isse,
voir cœpio.
- cœpĭam
: fut. arch. de cœpio. --- Cato, d.
P. Fest, 59, 10.
- cœpĭo (arch.
cŏĕpĭo),
ĕre, cœpi, cœptum [cum,
apĭo] :
- tr. - entreprendre de, commencer à,
se mettre à, tenter.
- les
formes employées à la période
classique sont celles du parf. et du
supin : cœpī, cœptum, cœpisse,
j'ai commencé; dans Cic. et Cæs. on
trouve seulement cœpi
avec un inf. actif ou déponent ou avec fieri,
et cœptus sum avec un
inf. passif;
au présent, on emploie incipio.
- cŏĕpit en trois syll. dans
Lucr. 4, 619 [comme souvent chez les comiques] ; forme
syncopée cœpsti
= cœpisti Cæc. d.
Non. 134, 15.
- voir
la
conjugaison.
- verbe
de la période archaïque : commencer.
--- Plaut.
Men. 960 ; Truc. 232 ; Pers. 121 ; Ter. Ad. 397.
- avec
acc. id quod cœpi, Plaut. Cas. 645
: ce que j'ai commencé.
- hujus
cemodi orationem cœpit, Tac. An. 4, 37 : il
commença un discours à peu
près en ces termes.
- cœpturi
bellum, Liv. 42, 47, 3 : prêts à
commencer
la guerre.
- in templo Herculis valvæ clausæ repagulis
subito se ipsæ aperuerunt, armaque, quæ fixa in parietibus fuerant, ea
sunt humi inventa; cumque eodem tempore apud Lebadiam Trophonio res
divina fieret, gallos gallinaceos in eo loco sic adsidue canere
cœpisse, Cic. Div. 1, 34 : les portes du temple d'Hercule, fermées par
des barres transversales, s'ouvrirent d'elles-mêmes, et les armes
suspendues auparavant aux murailles furent trouvées à terre; le même
jour à Lébadée, durant un sacrifice à Trophonius, les coqs se prirent à
chanter sans que rien pût les interrompre.
- absol. primum
non cœpisse fuit, Ov. M. 9, 618 : la première chose
eût
été de ne pas engager cette entreprise. ---
Hor. Ep. 1, 2, 40; Quint. 9, 4, 74; 9, 4,
117; 9, 4, 23. Tac. H. 5, 26; An. 1, 41; 2,
37.
- cœpi + inf.
prés. actif
ou déponent :
je me mis à.
- cœpit
dicere : il commença à parler.
- plurima
miscere cœpit, Nep. : **il se mit à remuer et brouiller une
foule de
choses** = il se mit à faire toute sorte d'intrigues.
- eorum
agros populari cœperunt, Cæs. : ils se mirent à ravager
leurs champs.
- cœpi
velle... Cic. Fam. 7, 51 : le désir
m'est venu que...
- cum
ver esse cœperat, Cic. Verr. 5, 27 : quand le
printemps commençait.
- ut
cœpi dicere, Cic. Amer. 91 : comme j'ai
commencé à le dire.
- plura
fieri judicia cœperunt, Cic.
Br. 106 : les actions judiciaires commencèrent
à se
multiplier.
- primo
gravari cœpit, Cic. Clu. 69 : il
commença à faire des difficultés.
- inf. s.-ent. repete
quæ cœperas, Cic. Nat. 1, 17 : reprends
ce que tu avais commencé à dire.
- istam
rationem, quam
cœpisti, tene, Cic. Leg. 2, 69 : suis le plan que tu as
commencé
[à suivre].
- cœptus
sum + inf.
prés. passif
: je me mis
à.
- ex eo tempore quo pons institui cœptus est, Cæs. BG. 4, 18, 4 : du
moment où l'on commençait à construire
le pont.
- vasa
fictilia conjici cœpta sunt, Nep. Han. : on se mit à lancer
les vases de
terre.
- res
agi cœpta est, Cic. Clu. 50 : on commença à
plaider.
- postquam divitiæ
honori esse cœpere ... paupertas probro haberi cœpit, Sall. C. 12, 1 :
lorsque la richesse commença à être honorée, la paucreté commença à
être honteuse. --- trad. Marcel
Bizos, Syntaxe latine, p. 72; éd. Vuibert.
- lapides jaci cœpti sunt, Cæs. BG. 2, 6 : on se mit à
lancer des pierres.
-
postquam
apud Cadmeam cum Lacedæmoniis pugnari cœptum est, in primis stetit,
Nep.
: quand on commença d’attaquer les
Lacédémoniens à la Cadmée,
il
se tint aux premiers rangs.
- avec
inf. prés. actif mitescere
discordiæ intestinæ metu
communi
cœptæ, Liv. 5 : les discordes civiles s'apaisèrent devant
le danger
commun.
- cœpi + inf.
prés.
passif (chez les poètes et
les historiens) : je me mis
à.
- occidi
cœpere (= cœperunt), Tac. H. 3, 34 : on se mit à les tuer.
- innocentia
pro malevolentia duci cœpit,
Sall. C. 12, 1 : l'intégrité
commença à
passer pour malveillance.
- amphora
cœpit institui, Hor. A. P. 21 : tu as commencé à
tourner une amphore.
- tunc
consuli cœpti sumus, Cic. : nous commençâmes alors à être consultés.
- nunc
quoniam de re publica consuli cœpti sumus, tribuenda est opera rei
publicæ, vel omnis potius in ea cogitatio et cura ponenda, Cic. Div. 2,
7 : maintenant que l'on commence à me consulter sur la politique, je
dois m'en occuper et même y consacrer toutes mes pensées et tout mon
soin. --- trad. José Kani-Turpin;
éd. Flammarion.
- non
cœpio pugnas, Plaut. : je n'engage pas de lutte, je ne combats pas.
- ubi
dies cœpit, Sall. : dès que le jour parut.
- vere
cœpturo, Plin. : aux approches du printemps.
- parf. passif
est id quidem cœptum atque temptatum, Cic. Cat.
4, 17 : oui, cette mesure a été
entreprise et
tentée.
- id
cœptum esse leniter ferret ? Cic. Cæl. 54 : il
verrait avec indifférence ce crime entrepris ?
-
is cum satis
floruisset adulescens, minor haberi cœptus est postea, Cic. Br. 236
: après avoir eu dans sa jeunesse assez
d'éclat, il
commença dans la suite à voir baisser sa
réputation.
- cœptum
esse in Sicilia moveri aliquot locis
servitium suspicor, Cic. Verr. 5, 9 : je soupçonne
que des
mouvements d'esclaves commencèrent en Sicile sur bon nombre
de
points.
- pons
institui cœptus est, Cæs. BG. 4, 18, 4 : on se mit
à
construire un pont.
- rare loqui
est cœptum, Cæl. Fam. 8, 8, 2 : on
commença à parler.
- cum
cœptum (erat) in hostem progredi,
Gell. 1, 11, 3 : quand on avait commencé l'attaque
contre l'ennemi.
- cœptus,
a, um : commencé, entrepris, projeté.
- cœpta
luce, Tac. An. 1, 65 : au commencement du jour.
- nocte
cœpta, Tac. An. 2, 13 : au commencement de la nuit.
- cœpta
hieme, Tac.
An. 12, 31 : au début de l'hiver.
- cœpto
exemplo, Tac. : l'exemple une fois donné.
- offensiones
ob rempublicam cœptæ, Tac. An. 6, 15 : inimitiés encourues
pour
l'Etat.
- pris intranst
commencer, débuter.
- sic
odium cœpit
glandis, Lucr. 5, 1416 : c'est ainsi qu'on se prit de
dégoût
pour le gland.
- silentium
cœpit, Sall. J. 33, 3 : quand le silence fut
établi.
- quibus
ex virtute nobilitas cœpit, Sall. J. 85, 17 : dont la
noblesse a commencé par le mérite.
- civile
bellum
a Vitellio cœpit, Tac. H. 2, 47 : la guerre civile est partie
de
Vitellius.
- cŏĕpiscŏpātŭs,
ūs, m. : dignité du coévêque.
--- Aug. Ep. 31, 4.
- cōēpiscŏpus,
i, m. : - 1
- collègue
dans l'épiscopat.
--- Cypr.
Ep. 48, 2. - 2
- coévêque.
--- Hier.
Lucif. 9; P. Nol. Ep. 7, 2.
- cœptātus,
a, um : part. de cœpto.
- cœptĭo,
ōnis, f. [cœpi] : commencement.
--- Charis.
167, 11.
- cœpto,
āre, āvi, ātum [cœpio] :
1
- tr.
- commencer, entreprendre.
-
cœptare hostilia, Tac. H. 3,
70 : commencer les hostilités.
- cœptare fugam,
Tac. H. 73, 7, 3 : essayer
de fuir.
- quid
hic cœptat ? Ter. Phorm. 626 : qu'est-ce qu'il veut faire ?
-
cœptat appetere... Cic. Fin. 5, 24 : il commence
à se porter vers...
- cœptat
non posse tueri, Lucr. : il commence à ne pouvoir plus voir. --- cf.
Lucr. 1, 267 ; 4, 113; Tac. H. 2, 29.
2
-
intr. - commencer, être au
début.
-
cœptante nocte, Amm. 20, 4, 14 : au commencement de la nuit.
- cœptare
arma, Tac. : essayer de combattre.
- quid
cœptas ? Ter. : que prétends-tu faire ?
- cœptans
conjuratio, Tac. : complot naissant.
- cœptatam
libertatem omisere, Tac. : ils renoncèrent à
cette tentative
d'indépendance.
- cœptum,
i, n. [cœptus] :
entreprise, projet, dessein. --- Virg.
G. 1, 40; Liv. 23, 35, 16.
- Roma, fave cœptis, Lucain, 1, 200 :
Rome favorise mes desseins.
- cœptūrus,
a, um : part. fut. de cœpio.
- cœptus
:
1
- cœptus, a, um : part. passé de cœpio; commencé,
entrepris, projeté.
- ludos Augustalis tunc primum cœptos turbavit discordia ex certamine
histrionum, Tac. An. 1, 54 : les jeux Augustaux qu'on célébrait pour la
première fois par un désordre auquel avaient donné lieu les rivalités
des histrions.
2
- cœptŭs, ūs, m. : - a
- début,
essai. --- Cic.
Fin. 4, 41. - b
- entreprise.
--- Stat.
Th. 12, 644.
- cŏĕpŭlōnus,
i, m. [cum, epulo] : compagnon de table.
--- Plaut.
Pers. 100.
- cŏĕpŭlor,
āri [cum,
epulor] :
- intr. - manger
avec, être convive
de. --- Ambr.
Ep. 19, 15.
- Cœrănos
(Cœrănus),
i, m. : Céranus (philosophe stoïcien).
--- Tac.
An. 14, 59.
- gr.
Κοίρανος.
- cœrātor,
arch. : c. curator.
- cŏercĕo,
ēre, cŏercŭi, cŏercĭtum
[cum
et arceo] : - tr. - enfermer
complètement.
- orth.
cohercere Aug. Civ.
5, 26; 17, 9.
1
- enfermer, resserrer, contenir.
-
mundus omnia complexu suo
coercet et continet, Cic. Nat. 2, 48 : le monde enferme et
enserre tout
de son étreinte (2, 101).
2 - empêcher de s'étendre librement,
contenir,
maintenir.
-
amnis nullis coercitus ripis, Liv. 21, 31, 11 : rivière
qu'aucune rive ne contient.
- aqua
jubetur coerceri,
Cic.
Top. 39 : ordre est donné de contenir l'eau.
- quibus
(operibus)
intra muros coercetur hostis, Liv. 5, 5, 2 : (travaux) qui
enferment
l'ennemi dans ses murs.
- poét.
numeris verba coercere, Ov. P. 4, 8,
73 : enfermer les mots dans le mètre du vers.
-
vitem serpentem multiplici lapsu et erratico ferro amputans
coercet ars agricolarum, Cic. CM 52 : quand la vigne pousse en
rampant
ses jets multipliés et vagabonds, la science du laboureur,
en la
taillant avec le fer, réprime ses écarts (la
ramène dans l'ordre).
3
- fig. contenir, tenir en
bride, réprimer.
-
cupiditates coercere, Cic. de Or. 1, 194 : réprimer les
passions.
- fenus
coercere, Liv. 32, 27, 3 : réprimer l'usure.
-
coercere milites et in
officio tenere, Cæs. BC. 1, 67, 4 : tenir en bride les
soldats et les
garder dans le devoir.
- præter
auctoritatem vires quoque ad coercendum habet, Cæs. BC. 3, 57 : outre
l'autorité, il a encore des forces pour se faire obéir.
- coercere orationem
rapidam, Cic. Fin. 2, 3 : arrêter
une parole qui s'épanche (un développement dans
son cours
rapide).
- extra
ripas diffluentem aliquem coercere, Cic. Brut. 91, 316 :
arrêter les
débordements
oratoires de qqn.
- corporis morbos nisi per dura et aspera coerceas, Tac. : les maux du
corps, on ne les arrête qu’avec un traitement
rigoureux et pénible.
- quos
Styx interfusa coercet, Virg. En. 6, 439 : (les morts) que le
Styx
emprisonne
de ses replis.
4
- réprimer, châtier, corriger, faire
rentrer dans le
devoir.
-
quam (civium conjunctionem) qui dirimunt, eos morte, exsilio,
vinclis, damno coercent (leges), Cic. Off. 3, 23 : ceux qui
portent
atteinte (à la société civile), les
lois les
punissent par la mort, par l'exil, par la prison, par des amendes. --- cf.
Cat. 1, 3 ; Leg. 3, 6.
- quod
non dies et litura coercuit, Hor. A. P. 293 : (vers) que le temps et
les
ratures n'ont pas épurés.
- cŏërcĭtĭo
(cŏërcĭo, cŏërtĭo, cŏërctĭo), ōnis, f. [coerceo] :
- cŏercĭo,
cŏertĭo ou cŏerctĭo : sync. de
coercitio. --- Lact. Epit. 61, 18; Aug. Ep. 48, 2.
1
- action d'enfermer. --- Arn. 6, 17.
2 - contrainte,
répression.
- coercitio
ambitus, Vell. 2, 47, 3 : répression de la brigue.
- si
desit interpellantis coercitio, Quint. 9, 2, 2 : si l'on ne ferme pas
la bouche
à celui qui interrompt. ---
Liv. 26, 36, 12; Tac. An. 3, 26.
3
- punition,
châtiment. --- Sen. Brev. 3, 2.
- coercitio
capitalis, Dig. 50, 16, 200 : peine capitale.
-
coercitio pecuniaria, Dig. 48, 1, 2 : amende.
3
- droit de coercition, pouvoir coercitif.
- coercitio,
popinarum, Suet. Cl. 31 : police des tavernes.
- coercitio
in histriones, Suet. Aug. 45 : droit de punir les histrions.
- cŏercĭtŏr, ōris, m.
[coerceo] : - 1
- celui
qui maintient. --- Eutr. 7, 20. - 2
- qui
réprime. --- Aug. Serm. Dom. 1, 21, 70.
- cŏërcĭtus,
a, um : part. passé de coerceo;
resserré, contenu, arrêté.
- cŏërctĭo
: c. coercitio.
- Cœrĭensis, e : de Cœré
[ville de Lusitanie]. --- Inscr.
- cœro,
arch. : c. curo.
- cŏerro,
āre : - intr. - faire la ronde ensemble, errer avec. --- Dig. 1, 15,
3.
- cŏertĭo :
c. coercitio.
- cœrŭl-
: voir cærul-
- cŏessentĭālis, e : qui
a la même essence. --- Ps. Aug. Serm. 243, 2 ; Gennad. Vir. 86.
- Cœtum, i, n. : ville
sur le Nil. --- Plin. 6, 180.
- cœtŭs,
ūs, m. [(cf.
coitus de coeo)] :
- (Lebaigue
P. 225 et P.
226)
- dat.
coetu, Catul. 64, 385; 66, 37.
1 -
jonction, assemblage, rencontre.
-
stellarum cœtus, Gell. 14, 1,14 :
conjonctions de planètes.
- mors
dissipat cœtum ollis, Lucr. 2, 1000 : la
mort les désagrège.
- eos
primo cœtu vicimus, Plaut. Amph. 657 : nous les
avons vaincus à la première rencontre.
2
- réunion
(d'hommes), assemblée, troupe.
- matronarum
cœtus, Cic. Fin. 2, 12 :
réunion de mères de famille.
-
sollemnes cœtus ludorum, Cic. Verr. 5,
186 : assemblées annuelles pour les jeux.
- in
omni cœtu, Cic. Fin. 2, 78 : dans toute sorte d'assemblées.
- vixdum
cœtu vestro dimisso,
Cic. Cat. 1, 10 : quand vous veniez à peine de vous séparer.
- cœtus
cygnorum, Virg, En. 1, 398 : troupe de cygnes.
3
- mouvements séditieux, intrigues.
- miscere
cœtus, Tac. An. 1, 16 : fomenter des cabales. --- cf. Suet.
Caes. 41.
3
- union, accouplement. --- Arn. 5, 43.
- Cœus,
i, m. : Céus (un Titan). --- Virg. G. 1, 279.
- cŏevangĕlista,
ae,
m. : compagnon d'apostolat. --- Hier. Philem. 8.
- cŏex : voir
cŏix.
- cŏexcĭto,
āre : - tr. - réveiller ensemble. --- Rufin. Orig. Rom.
5, 8.
- coexercitātus,
a, um : exercé ensemble; exercé en même
temps.
- cŏexercĭto, āre, āvi,
ātum
[cum, exercito] : - tr. - exercer simultanément. --- Quint. 2,
17, 41; Hier. Ephes. 2, 6.
- cŏexsisto,
ĕre : - intr. - coexister. --- Cass. Eccl. 1, 15.
- cŏexstinctus,
a, um [cum,
exstinctus] : éteint en même temps. --- Rustic. Aceph. 12,
13.
- cŏexsŭlo,
āre : - intr. - s'exiler en même temps. --- Hilar. Trin.
10, 4.
- cŏexsulto,
āre : - intr. - se réjouir avec. ---
P. Nol. Ep. 14, 4.
- cŏextendo,
ĕre : étendre jusqu'à, juger capable. --- Mercat. c. Nest. 2,
c.
913 A.
- cofānus,
i, m. : pélican. --- Apul. frg. 18.