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1 - Le subjonctif parfait actif
amare monere legere capere audire esse velle ferre amaverim
amaveris
amaverit
amaverimus
amaveritis
amaverintmonuerim
monueris
monuerit
monuerimus
monueritis
monuerintlegerim
legeris
legerit
legerimus
legeritis
legerintceperim
ceperis
ceperit
ceperimus
ceperitis
ceperintaudiverim
audiveris
audiverit
audiverimus
audiveritis
audiverintfuerim
fueris
fuerit
fuerimus
fueritis
fuerintvoluerim
volueris
voluerit
voluerimus
volueritis
voluerinttulerim
tuleris
tulerit
tulerimus
tuleritis
tulerintRemarques :
1 - Le subjonctif parfait actif se conjugue comme le futur antérieur, sauf à la 1ère personne du singulier. Seul le contexte permet de préciser le sens.
2 - Pour exprimer la défense à la deuxième personne, on peut employer ne + subjonctif parfait :
Ne hoc feceris (= noli hoc facere) : ne fais pas cela.
Ne hoc feceritis (= nolite hoc facere) : ne faites pas cela.
ne faciam
noli facere (ne feceris)
ne faciat
ne faciamus
nolite facere (ne feceritis)
ne faciantque je ne fasse pas
ne fais pas
qu'il ne fasse pas
ne faisons pas
ne faites pas
qu'ils ne fassent pas2 - Le subjonctif plus-que-parfait actif
amare monere capere audire esse velle ferre amavissem
amavisses
amavisset
amavissemus
amavissetis
amavissentmonuissem
monuisses
monuisset
monuissemus
monuissetis
monuissentcepissem
cepisses
cepisset
cepissemus
cepissetis
cepissentaudivissem
audivisses
audivisset
audivissemus
audivissetis
audivissentfuissem
fuisses
fuisset
fuissemus
fuissetis
fuissentvoluissem
voluisses
voluisset
voluissemus
voluissetis
voluissenttulissem
tulisses
tulisset
tulissemus
tulissetis
tulissentRemarque :
Le subjonctif plus-que-parfait actif est formé
- du radical du parfait
- du suffixe -isse
- et des désinences -m / -s / -t / -mus / -tis / -nt.
Voir la conjugaison de sum
3 - Verbes défectifs au subjonctif
coepi : j'ai commencé.
memini : je me souviens (< j'ai gardé dans ma mémoire>).
odi : je hais, (< j'ai pris en haine>).
Ils n'ont que la série du parfait.
Coepi Memini Odi Subj. parfait
que j'aie commencé
coeperim
coeperis, etc.que je me souvienne
meminerim
memineris, etc.que je haïsse
oderim
oderis, etc.Subj. pl.-que-parf. que j'eusse commencé
coepissem
coepisses, etc.que je me souvinsse
meminissem
meminisses, etc.que je haïsse
odissem
odisses, etc.4 - L'interrogation directe (dans la proposition indépendante ou principale) 1 - L'interrogation totale est introduite par une particule -ne, num, nonne (réponse attendue : oui ou non). Et s'il y a double interrogation on emploie utrum .... an... ou -ne .... an...
Vidistine Romam ? ----> réponse attendue : oui ou non
As-tu vu Rome ? Est-ce que tu as vu Rome ?Utrum insanis ?
Est-ce que tu es fou par hasard ? (réponse attendue : non)
Nonne amicus meus es ?
N'es-tu pas mon ami ? Est-ce que tu n'es pas mon ami ?Utrum.... an...
Utrum vigilas an dormis ?
Vigilasne an dormis ?
Veilles-tu ou dors-tu ?Utrum ea vestra an nostra culpa est ?
Est-ce votre faute ou la nôtre ?
-ne.... an...
Unusne mundus est, an plures ?
Y a-t-il un seul monde ou plusieurs ?Probasne annon ? (annon est parfois remplacé par necne)
Est-ce que tu m'approuves ou non ?
Sunt haec tua verba necne ? Cic. Tusc. 3, 18, 41.
Sont-ce là tes paroles ou non ?
Voir hors site : utrum.... an ....
Avec uter, on a la construction suivante :
Uter nostrūm popularis est, tune an ego ?
Qui de nous est l'ami du peuple, est-ce toi ou moi ?
Parfois il n'y a pas de particule interrogative, et alors ne est sous-entendu, et non tient lieu de nonne.
Infelix est Fabricius, quod rus suum fodit ? Sen. Prov. 3, 6 : Fabricius est-il malheureux, parce qu’il laboure son champ ?
Non in casis, ritu pastorum agrestiumque, habitare est satius, quam exsulatum ire ? Liv. 5, 53, 8 : ne vaut-il pas mieux habiter dans des chaumières, à la manière des pâtres et des villageois, que d’aller en exil ?2 - L'interrogation partielle est introduite :
- par le pronom interrogatif : quis, quae, quid
- par un adjectif interrogatif : qui, quae, quod : quel; qualis, quale : quelle sorte de; quot (inv.) = quam multi : combien nombreux, combien de
- par des adverbes interrogatifs : ubi, quo : où; qua : par où; quando : quand; quamdiu : depuis combien de temps; quomodo : comment; cur (quare, quamobrem, quid) : pourquoi; quam + adjectif ou adverbe: combien, comme, queQuid vides ?
Que vois-tu ?Quid me verberas ?
Pourquoi me frappes-tu ?Quis in horto currit ?
Qui court dans le jardin ?Ubi currit? - In horto currit.
Où court-il? - Il court dans le jardin.Quam multos custodes vides ?
Quot custodes vides ?
Combien de gardes vois-tu ?
5 - L'interrogation indirecte (la subordonnée interrogative indirecte)
1 - On emploie les mêmes mots interrogatifs, mais num signifie -ne
2 - Les adverbes interrogatifs -ne, num, utrum traduisent le si interrogatif.
3 - Dans l'interrogation double ou non se traduit par necne rarement par annon
Quaeritur sintne dei necne sint, Cic. Nat. 1, 61.
On cherche à savoir si les dieux existent ou non.
Nondum statuerat, conservaret eum necne.
Il n'avait pas encore décidé s'il lui conserverait la vie ou non.
4 - Le verbe de la subordonnée est au subjonctif. Et pour exprimer le futur, on emploie la périphrase -urus, -ura, -urum sim (qui correspond au futur simple) ou -urus, -ura, -urum essem (qui correspond au futur du passé).
5 - Selon que le verbe de la principale est au présent ou à un temps du passé, on suit la concordance des temps de la manière suivante :
Le présent dans la principale Le passé dans la principale quaero quis veniat (subj. prés.)
je demande qui vientquaerebam quis veniret (subj. imparfait)
je demandais qui venaitquaero quis venturus sit
je demande qui viendraquaesivi quis venturus esset
j'ai demandé qui viendraitquaero quis venerit (subj. parfait)
je demande qui est venuquaesivi quis venisset (subj. plus-que-parf.)
j'ai demandé qui était venu6 - Que le verbe dans la principale soit au futur ou au présent, la concordance des temps est la même. Rogabit utrum bellum an pacem eligant
Il leur demandera s'ils choisissent la guerre ou la paixRogat utrum bellum an pacem eligant
Il leur demande s'ils choisissent la guerre ou la paix7 - Le conditionnel passé de la subordonnée interrogative indirecte est exprimé par la périphrase -urus fuerim dans une concordance au présent et par la périphrase -urus fuissem dans une concordance au passé.
scio quid acturus fueris
je sais ce que tu aurais faitsciebam quid acturus fuisses
je savais ce que tu aurais fait
8 - L'exclamation indirecte est considérée comme une subordonnée interrogative indirecte. Même construction :
Quam dulcis sit libertas breviter proloquar, Phaedr. 3, 7, 1.
Je vais exposer brièvement combien la liberté est douce
9 - Le subjonctif de la subordonnée interrogative indirecte peut avoir une nuance délibérative.Rogo te quid faciat.
Je te demande ce qu'il fait.
Je te demande ce qu'il doit faire.Rogavi te quid faceret.
Je t'ai demandé ce qu'il faisait.
Je t'ai demandé ce qu'il devait faire.Ipse pavet nec qua commissas flectat habenas nec scit qua sit iter, Ov. M. 2.
Lui-même (Phaéthon) s'épouvante; il ne sait de quel côté tourner les rênes; il ignore par où il doit passer.Ego quo nomine appellem nescio, Cic.
Je ne sais de quelle expression me servir.