===> Dico
- F, f, indécl. m. ou f. :
- Gaffiot
P. 645-647 --- Lebaigue
P. 479.
- Cette lettre correspond à Φ, ϕ ou
φ en grec
: Φάϐιος (Fabius), φέρω (fero); ποντίφεξ (pontifex); φήμη (fama).
- Fréquente
assimilation : b, d, s, x, c + f = ff
: offero (=
obfero); affero (= adfero); differo (=
disfero); effero
(=
exfero ou ecfero).
- Assimilation
et contraction : officina = opificina.
- Abréviations
:
- F
= fili, functus, faciundum ou fecit.
- F.
C. = faciundum curavit.
- FF
= fecerunt.
- F.
I. = fieri jussit.
- FL
P. = flamen perpetuus.
- F.
P. C. = filius ponendum
curavit.
- F.
M. = fecit monumentum.
- F.A.
= filio amantissimo.
- F.
C. H. = fieri curavit heres.
- FR. ou FRV.
= frumentum, frumentarius.
- făba, æ, f. : - 1
- fève (légume). - 2
- nom commun
à plusieurs plantes. - 3
- objet qui
ressemble à une fève.
- le flamen Dialis
ne devait ni toucher ni nommer la fève. --- Fab.
Pict. d. Gell. 10, 15, 12; cf. P. Fest. 87.
- Pythagoreis interdictum ne fabā vescerentur, Cic. : il était interdit
aux Pythagoriciens de manger des fèves.
- faba
Græca, Plin. : lotus. --- ou faba Syriaca,
Lact.
- faba
porcina, Scrib. : jusquiame.
- fabæ
caprini fimi, Plin. 19, 60, 185 : crottes de chèvre.
- istæc
in me cudetur faba, Ter. Eun. 281 : "cette fève sera battue sur
mos dos",
on s'en prendra à moi, c'est sur moi que cela retombera, je paierai les
pots cassés.
- tam perit quam extrema
faba : il périt tout de même que la dernière fève. ---
cf. article de P. Festus.
- făbācĕus
(făbācĭus), a, um (cf. fabalis) [faba] : de fèves. --- Macr. Sat. 1, 12, 33.
- făbācĭa
(puls) : purée de fèves, bouillie de
fèves. --- Plin. 18, 12, 30, § 118; Apic. 5, 6.
- făbācĭa, æ, f. : voir fabaceus.
- făbāgĭnus,
a, um [faba] :
de fèves. --- Cato,
Agr. 54, 2.
- făbālis,
e [faba] : de fèves. --- Ov.
F. 4, 725.
- făbālĭa,
ĭum, n. : tiges de fèves. --- Cato,
Agr. 37, 2; Varr.
R. 1, 23, 3; Col.
2, 10, 9; Plin.
22, 141; 18, 120.
- fabaria
:
1
- făbārĭa
: voir fabarius.
2
- Făbārĭa, æ,
f. (s.-ent. insula) : Fabarie (île de la mer
Baltique, auj. Borkurn). --- Plin.
4, 97; 18, 121.
- Făbăris,
is, m. : le Fabaris (rivière des Sabins, auj. Farfa).
- qui
Tiberim Fabarimque bibunt, Virg. En. 7, 715 : ceux qui s'abreuvent au
Tibre
et au Fabaris.
- făbārĭus,
a, um [faba] :
relatif aux fèves.
- fabariæ
calendæ, Macr. S.
1, 12 : les
Fabaries (les
calendes de juin
où l'on offrait aux dieux les premières
fèves).
- fabaria, æ, f. : marchande de fèves. --- CIL 3, 6672.
- fabarium
pilum, Cato, Agr. 10, 5 : pilon pour broyer les fèves.
- făbātārĭum,
ĭi, n. [fabatus] : vase où l'on servait les fèves. --- Lampr. Heliog. 20.
- fabatus
:
1
- făbātus, a, um
[faba] : de fèves. --- Fest. 277, 25.
2
- Făbātus, i, m.
: Fabatus (nom d'homme). --- Cic.
Att. 8, 12, 2; Asin. Poll. ap. Cic.
Fam. 10, 33, 4.
- făbĕa, æ, f. : servante. ---
Gloss.
- făbĕus, i, m. : un
esclave. ---
Gloss.
- fābella,
æ, f. [fabula] : - 1 - récit,
anecdote, historiette, conte. --- Cic.
Div. 2, 80. - 2 - fable, apologue. --- Tibul. 1, 3, 85; Hor. S. 2, 6, 78.
- 3 - pièce de théâtre. --- Cic. Q. 2,
16, 3; Cæl. 64.
- faber
:
1
- făbĕr,
bra, brum : bien fait, bien travaillé, ingénieux,
habile.
- Daedalus ingenio fabrae
celeberrimus artis, Ov. M. 8, 159 : l'ingénieux Dédale, le plus
célèbre des architectes.
- signaculum
faberrimum, Apul. Flor. 2, 9b : cachet merveilleusement travaillé.
- hoc lepidum'st, hoc
factum'st fabre, Plaut. Men. 132 : voilà un tour plaisant, voilà un
coup de maître !
2
- făbĕr,
făbri, m. : - a -
artisan, ouvrier.
- b - au fig.
auteur, ouvrier, artisan.
- gén. plur. fréq. fabrūm.
- faber
ferrarius : forgeron, serrurier.
- faber
tignarius : charpentier.
- fabrūm
præfectus : commandant du génie (dans
l’armée), chef
des ouvriers.
- faber
eboris, Hor. : sculpteur en ivoire.
- faber ærarius, Plin. : fondeur en bronze, ciseleur.
- faber
armorum, Hier. : armurier.
- faber est
quisque suæ fortunæ : chacun est l'artisan de sa fortune. ---
Appius ap. Sall. de Republ. Ordin. 1.
3
- făbĕr,
făbri, m. : la
dorée
(poisson de mer, dont les arêtes ressemblent aux
outils du
forgeron).
- Plin. 9, 18, 32, 86; 32, 11, 53,
148; Col. 8, 16,
9; Ov. Hal. 110.
- Făbĕrĭus,
ĭi, m. : Fabérius (nom d'homme). --- Cic. Att. 12,
25.
- Făbĕrĭānus,
a, um : de Fabérius. --- Cic. Att. 13, 31, 1.
- Făbĭāni,
ōrum, m. : - 1 - la tribu Fabia. --- Suet. Aug. 40. - 2 -
les prêtres Fabiens
(sous Romulus). --- P. Fest. - 3 -
les soldats de Fabius. --- Nep. Iphicr. 2, 4.
- Fabiani et Quintiliani
appellabantur luperci, a Fabio et Quintilio praepositis suis, Paul. ex Fest. p. 87.
- Fabianus
:
1
- Făbĭānus, a, um : de Fabius.
- Fabianus
fornix : voir Fabius.
- Fabiana acies, Liv. 22,
29 : l'armée de Fabius.
2
- Făbĭānus Papirius, i, m. : Fabianus Papirius (historien latin). --- Plin. 17, 36.
- Făbĭenses,
ĭum, m. : les Fabiens (habitants de Fabia, ville
du mont Albain).
--- Plin. 3, 5.
- Făbillus,
i, m.
: nom d'homme. --- Capit. Maxim. 1.
- Fabius
:
1
- Făbĭus, ĭi, m. : Fabius (nom de
plusieurs hommes illustres).
- Fabius [qui
institua les Luperques sous Romulus]. --- Prop.
4, 1, 26.
- Fabius Pictor, historien latin, source fréquente de Tite-Live. --- Cic.
Div. 1,
43; Liv. 1, 44,
2; Cic.
de Or. 2, 12.
- Quintus Fabius
Maximus, surnommé Cunctator, qui arrêta les succès
d'Annibal en Italie. --- Prop. 3, 3, 9; Liv. 22 passim.
- Q. Fabi,
te mihi in auspicio esse volo --- respondet : "audivi", Cic. Div.
2, 34 : Quintus Fabius, je veux que tu m'assistes dans la prise des
auspices. --- il répond :
"j'ai entendu".
- M. Fabius
Quintilianus, auteur des Institutiones
Oratoriae. --- Aus. Prof. 1, 7; Mart. 2, 90.
- Paulus Fabius
Persicus, consul sous Tibère. --- Sen. Ben. 2, 21, 4; Juv. 8,
14.
- Fabius l'Allobrogique [vainqueur
des Allobroges, qui fit construire l'arc Fabien]. --- Cic. Br. 107.
- at
Dumnacus adventu Fabi cognito desperata salute, Cæs. BG. 8, 27, 2 :
mais Dumnacos fut à peine instruit de l'arrivée de Fabius, que,
désespérant de se sauver ...
- Fabius,
ut erat imperatum, adhibita celeritate præsidium ex saltu dejecit, Cæs.
BG. 1, 37 : Fabius exécute l'ordre de César avec toute la promptitude
que celui-ci lui avait recommandée, chasse des passages les troupes qui
les gardaient.
- qua
in re summa felicitas celeritasque in recipiendis civitatibus Fabium
consequitur, Cæs. BG. 8, 31, 3 : dans cette conjoncture, Fabius parvint
avec autant de bonheur que de célérité à tout faire rentrer dans le
devoir.
- si
Fabio, nobilissimo homini, laudi datum esset quod pingeret, Cic. Tusc.
1, 4 : si l'on avait fait honneur de son talent de peintre à Fabius,
personnage de la plus haute noblesse. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 442; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
2
- Făbĭus, a, um : de Fabius, des Fabius.
- lex
Fabia, Cic. Mur.
71 : loi Fabia.
- Fabius
fornix (Fabii fornix, Fabianus fornix) : l'arc de Fabius, l'arc Fabien (arc de
triomphe
construit par Q. Fabius Maximus sur la voie Sacrée).
- Făbĭi,
ōrum, m. : les Fabius (les 306 héros
de la guerre de
Véiès).
- capti
deinde eādem arte sunt, quā ceperant Fabios, Liv. 2, 51, 5 : enfin ils
furent pris dans le même piège où ils avaient fait tomber les Fabius.
- Fabiis plurimi dati (sunt) nec alibi majore curā habiti (sunt), Liv.
2, 47, 12 : ce fut aux Fabius qu'il en donna le plus, et nulle
part
ils ne furent mieux traités (à propos des
soldats blessés).
- făbor,
fabitur : voir for.
- Făbrātĕrĭa, æ, f : Fabratérie
(= Falvatera, ville du Latium). --- Cic. Fam. 9,
24, 1.
- Făbrāternus,
a, um : de Fabratérie.
- Fabraterni,
ōrum, m. : habitants de Fabratérie. --- Cic. Clu. 192.
- făbrē,
adv. : artistement.
- hoc
factum est fabre, Plaut. : ceci est fait de main de maître.
- fabre
facta astutia, Plaut. : ruse habile.
- navis
faberrime facta, Apul. : navire d'un beau travail.
- făbrēfăcĭo,
ĕre, fēci, factum : - tr. - construire avec art, façonner
avec art. --- A. Vict.
Vir. 38.
- argentum
fabrefactum, Liv. 34,
52, 5 : argent travaillé, objets en argent ciselé.
- făbrēfīo,
fĭĕri, passif de fabrefacio : être fait avec art.
- făbrĭca, æ, f. :
1 - atelier, forge.
- fabrica
armorum, Veg. : manufacture d'armes, armurerie.
- Mulciber,
fabricā crudeli, Cic. : Vulcain, forgeron cruel.
2 - travail (d'une
matière), art (de travailler),
métier.
-
fabrica æris, Cic. : la mise en oeuvre du cuivre.
- fabrica
ferrea, Plin. 7 : l'art de travailler le fer.
- natura
effectum esse mundum, nihil opus fuisse fabrica, Cic. : (enseigner) que
le monde s'est fait naturellement et qu'il n'a pas
été nécessaire de
recourir à un artisan.
3 - arrangement,
ordonnance; architecture.
- fabrica
membrorum, Cic. Nat. 2 : structure des membres.
- diligens
naturæ fabrica, Cic. : sage disposition prise par la nature.
- pictura
et fabrica, Cic. Nat. 2 : la peinture et l'architecture.
4 - art,
habileté;
ruse, machination, invention,
intrigue, artifice.
- fanum
solerti fabrica structum, Apul. : sanctuaire construit avec un art
consommé.
- quot
admoenivi fabricas ! quot fallacias ! Plaut. : que de ruses
j'ai imaginées !
que de mensonges !
- făbrīcābĭlis,
e : propre à être travaillé, plastique. --- August. Gen. ad
Lit. Op. Impf. 4, 15; Gloss. Phil.
- făbrīcāmentum,
i, n. : objet fabriqué. --- Ps. Primas. in Hebr. 5.
- făbrĭcārĭus,
a, um : propre à être travaillé. ---
Gloss.
- fabrĭcātĭo,
ōnis, f. [fabrico] : - 1 -
action de construire, de fabriquer, structure. ---
Vitr. 2, 1, 9. - 2 -
création
(d'une expression),
emploi nouveau (d'un mot). ---
Cic. de Or. 3, 167.
- (Lebaigue
P. 479 et P.
480)
- fabricatio
hominis, Cic. Nat. 2, 133 : structure du corps humain.
- fabricationes
ædificiorum, Vitr. 2, 1 : travaux de construction des édifices.
- fabricationes artificis,
Vitr. 9, 2 :
procédés de l'artiste. --- cf. Tert. Apol. 12.
- ne illa quidem traductio in verbo quamdam fabricationem habet, sed in
oratione, Cic. de Or. 3, 42, 167 : ce changement ne s'opère pas dans le
mot, mais dans toute l'économie du style.
- făbrĭcātŏr,
ōris, m. [fabrica] : ouvrier, artisan, constructeur. --- Cic. Tim. 6; Ac. 2,
120.
- fabricator
mundi, Quint. 2, 16, 12 : l'architecte du monde.
- doli
fabricator Epeos, Virg. En. 2, 264 : Epéos, qui construisit la perfide
machine.
- leti leti uterque est, Lucr. 3, 472 : tous deux sont des
artisans de mort.
- făbrĭcātōrĭus,
a, um : qui produit, créateur, producteur. --- Aug. Civ. 12,
26.
- făbrĭcātrix,
īcis, f. : celle qui fabrique, celle qui produit. --- Lact.
6,
22, 3.
- făbrĭcātūra, æ, f. [fabricor]
: ouvrage de manufacture, ouvrage fait à
la main.
- fabricatus
:
1
- făbrĭcātus, a, um : part. passé fabrico et de fabricor. - a - construit,
fabriqué. - b -
qui a
fabriqué.
2
- făbrĭcātŭs, ūs, m. (seul. à l'abl. fabricatu) :
travail
(au fig.),
moyen, expédient.
- făbrĭcenses,
ĭum, m. : fabricants d'armes, ouvriers d'un arsenal. --- Cod. Just.
12, 9, 5.
- fabricius
:
1
- făbrĭcĭus, a, um [abrica] : fumé, séché dans la fumée [de la forge]. ---
Th. Prisc. 2, 12.
2
- Fabrĭcĭus,
ĭi, m. : nom de fam. romaine ; nott Fabricius [consul romain, célèbre
par son désintéressement]. --- Cic. de Or. 2, 268.
- Fabrĭcĭus
(Fabrĭcĭānus), a, um : relatif à un Fabricius. --- Hor. S. 2,
3, 36; Cic. Clu. 189.
- Fabricius
pons, Hor. : le pont Fabricius.
- făbrĭco,
āre, āvi, ātum : c. fabricor.
- făbrĭcor,
āri, ātus sum (făbrĭco, āre, āvi, ātum) [faber] :
- tr. - 1 - faire,
façonner, travailler,
bâtir, construire, fabriquer, forger, sculpter. - 2
- former, instruire. - 3
- forger, machiner,
inventer, créer.
- signa
fabricari, Cic. : faire des statues.
- fabricari
gladium, Cic. : forger une épée.
- philosophia
animum fabricat, Sen. : la philosophie façonne
l'âme.
- fabricari
verba, Cic. : créer des mots.
- pugnabant
armis, quæ post fabricaverat usus, Hor. S. 1, 3, 102 : ils se
battaient avec les armes que l'expérience fabriqua. ---
cf. Phædr. 4, 6, 9; Suet. Calig. 37; Vulg.
Exod. 27, 3; id. Num. 32, 16.
- fabricata
fago pocula, Ov. M. 8, 670 : coupes faites de hêtre. --- Suet.
Ner. 32; id. ib. 12; Ov. M. 1, 259; Quint.
2, 16, 6; 3,
2, 2; Vell. 2, 79, 2; Virg. En. 2, 46; Vulg. Deut. 4,
28 et
souvent.
- fabricare
moras, Sil. 16, 671 : inventer des délais.
- fabricare
sibi mortem, Apul. : trouver le moyen de se donner la mort.
- prandium
fabricatur opipare, Apul. M. 7, 11, 1 : on prépare un copieux festin.
- tibi
optionem sumito Leonidam; fabricare quidvis, quidvis conminiscere,
Plaut. As. 101 : prends Léonidas pour t'aider; invente une ruse, un
stratagème, quoi que ce soit.
- fabricare,
finge quod lubet, Plaut. Bacch. 694 : fabrique, invente ce qui
te plaît.
- absol.
age modo, fabricamini; malo, hercle, vostro tam vorsuti vivitis, Plaut.
Cas. 386 : courage ! intriguez ; il vous en coûtera cher, par Hercule !
d'être si malins.
- făbrĭcŭla, æ, f. : petit
atelier, petite fabrique.
---
Cass. 8, 28.
- făbrĭfĭcātĭo,
ōnis, f. [fabrifico] : confection,
exécution. --- Tert. Apol. 12.
- făbrīlis,
e : - 1
- d'ouvrier,
d'artisan. --- Cic. Att. 6, 1, 17; Liv. 27,
49, 1. - 2
- de forge. --- Virg. En. 8, 415.
- 3
- séché
à la fumée [de la forge]. --- Apic. 8,
384; cf. Plin. 14,
16; C. -Aur. Chron. 2,
7, 107.
- erratum
fabrile, Cic. Att. 6, 1, 17 : erreur d'un ouvrier.
- fabrilia,
ōrum, n. : oeuvres d'artisan.
- mollibus
e stratis opera ad fabrilia surgit, Virg. En. 8, 415 : il délaisse sa
couche moelleuse pour son travail de forgeron.
- tractant
fabrilia fabri, Hor. Ep. 2, 1, 116 : les artisans parlent de leur
métier
(chacun parle de son métier).
- fabrilis
uva, Cæl. Aur. Tard. 4, 3 : raisin passé à la
fumée (de la forge).
- făbrīlĭtās,
ātis, f.
[fabrilis] : corps
des forcerons. --- Eustath. Hex. 1, 7.
- făbrīlĭtĕr,
adv. [fabrilis]
: artistement,
avec art. --- Prud. Apoth. 519.
- făbrĭo,
īre, īvi [faber] : - tr. - fabriquer, construire. --- Fort.
Carm. 2, 8, 23.
- fabula
:
1
- făbŭla, æ, f.
[fari] :
a - récit,
histoire,
discours, nouvelle,
entretien, bruit public; sujet d'entretien public.
- habes
omnes fabulas urbis, Plin. Ep.
8, 18, 11 : voilà tous les propos (potins) de la ville.
-
esse in fabulis, Suet.
Aug. 70 : être l'objet des propos, des conversations.
- in
fabulas ire, Quint. : faire parler de soi,
être
le sujet des conversations.
- fabula
est + prop. inf. : on raconte
que. --- Gell. 19, 12, 6.
- per
urbem fabula
quanta fui ! Hor. Epo. 11, 8 : comme j'ai fait parler de moi
dans toute
la ville ! --- cf. Hor. Ep. 1, 13, 9; Tib. 1, 4, 83;
Prop. 2, 24, 1.
- convivales
fabulæ, Tac. An. 6, 11 : propos de table.
- garrire
fabulas, Hor. : débiter des histoires.
- fabulæ
diei, Suet. : nouvelles du jour.
- fabulas
cum aliquo habere, Tac. : s'entretenir avec qqn.
- fabula
una erat in tota civitate, Petr. : on ne parlait que de cela dans la
ville.
- formosis
fabula poena fuit, Prop. 2 : les potins furent le châtiment
de la
beauté.
- inter
fabulas privatas, Lampr. : au milieu des conversations
particulières.
- una
in tota civitate fabula erat, Petr. : dans toute la cité on
ne parlait
que de cette nouvelle.
b - fiction, conte,
aventure imaginaire, récit
fabuleux.
- a
fabulis ad facta veniamus, Cic. Rep. 2 : passons de la fiction
à la
réalité.
- fabulas
serere, Liv. : faire des contes.
- fabulis
et erroribus imbui, Tac. : se pénétrer de
sornettes et de préjugés.
c - fable, mythologie;
fable, apologue.
- inseritur
huic loco fabula, Liv. 5,
21, 8 : ici se place un récit légendaire.
--- cf. Liv. 1, 4, 7; 1, 11, 8;
10, 9, 13.
- fictæ
fabulæ, Cic. Fin. 5, 64; fictæ
poeticæ, Liv. 1 præf.
6
: récits fabuleux, légendes poétiques.
- sicut
in fabulis, Cic. Leg. 1, 40 : omme dans les récits
légendaires. --- cf. Cic. Rep. 2, 4; 2, 19.
- fabulas
! Ter. And. 224; Haut. 336 : contes !
chansons ! sornettes !
- lupus
in fabula, Cic. Att. 13, 33, 4 : c'est le loup de la fable [il
est arrivé comme le loup de la fable, au
moment où on parlait de lui].
d - pièce
de théâtre.
- dare
(docere, facere) fabulam : faire jouer (représenter) une
pièce de
théâtre.
- in
eis quæ ad scenam componuntur fabulis, Cic. : dans ces
pièces écrites
pour la scène.
- Livianæ
fabulæ, Cic. Br. 71 : les
pièces de Livius Andronicus.
- fabulam
dare, Cic. Br. 73 : faire jouer,
donner au public une pièce de théâtre.
- fabulam docere,
Cic. Br. 73; Tusc.
4,
63 : faire représenter une pièce [m. à m., la faire
apprendre aux
acteurs].
- fabulam
ætatis peragere, Cic. CM 64 : jouer jusqu'au bout le
drame de la vie.
- hæc
etiam in fabulis stultissima persona est,
credulorum tenum, Cic. Læl. 100 : c'est, même au théâtre, le
plus sot des
personnages que celui des vieillards crédules.
- quæ
hæc est fabula ? Ter. And. 747 : qu'est-ce que cette (comédie)
histoire-là ? qu'est cela ? --- cf. Plaut. Pers. 788.
- amici
mei Pacuvii nova fabula, Cic. Læl. 7 : la dernière
tragédie de mon ami
Pacuvius.
- qui clamores tota cavea nuper in hospitis et amici mei M. Pacuvi nova
fabula ! cum ignorante rege, uter Orestes esset, Pylades Orestem se
esse diceret, Cic. Læl. 24 : quelles ovations récemment dans tout le
théâtre à la nouvelle pièce de mon hôte et ami M. Pacuvius; le roi ne
sait pas qui est Oreste, Pylade dit qu'il est Oreste. ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 498; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- non
solum unum actum, sed totam fabulam confecissem, Cic. Phil. 2 : je ne
me
serais pas contenté de faire un seul acte, j'aurais
rédigé la tragédie
jusqu'au dénouement.
e - chose, affaire,
incident.
- sed
quid ego aspicio ? quæ hæc fabula'st? Plaut. Pers. : mais qu'est-ce
que
je vois? quelle est cette comédie ?
g - objet sans
réalité, fantôme, néant.
- nos
jam fabula sumus, Ter. Hec. 628 : nous
voici personnages de conte (=
nous ne sommes plus bons
à
rien).
- jam
te premet nox fabulæque Manes, Hor. O. 1, 4, 16 : bientôt tu
seras la
proie de la nuit éternelle et des mânes, ces légendes.
2
- făbŭla, æ, f.
[faba] : petite fève. --- Plaut.
Stich.
690.
- fābŭlāris,
e [fabula, fari] : fabuleux, mythique. --- Suet.
Tib. 70.
- făbŭlātĭo,
ōnis, f.
[fabulor] : discours, conversation.
--- Firm. Math.
5, 9.
- făbŭlātŏr,
ōris, m. [fabulor] : - 1 - conteur, narrateur. --- Sen. Ep. 122, 15. - 2 -
fabuliste.
- Aesopus
ille e Phrygia fabulator, Gell. 2, 29, 1 : Esope, ce fameux fabuliste
de
Phrygie.
- Făbŭlīnus,
i, m. : Fabulinus (dieu qui protégeait les enfants commençant à
parler). --- Varr. d. Non. 532,
27.
- Făbulla,
æ, f. : Fabulla (nom de femme).
- Făbullus,
i, m. : Fabullus (ami de Catulle). --- Varr. d. Non. 532,
27.
- fabulo
:
1 - făbŭlo, āre : c. fabulor, āri. --- Plaut. Mil. 443.
2 - fābŭlo, ōnis, m. [fabula] : fabricant de
mensonges. --- Aug. Hær. 88.
- făbŭlor,
āri, ātus sum : - tr. - 1 -
causer (avec qqn), parler (à qqn), s'entretenir.
- 2 - bavarder.
- 3 - inventer, mentir. --- Aug.
- inf.
fabularier Plaut. Amp. 201, etc.; forme active fabulem Plaut. Mil. 443.
- aliquid
fabulari : raconter qqch.
- nescit
quidem nisi fænus fabularier, Plaut. Most. 606 : il ne sait parler que
de
ses intérêts.
- alicui
fabulari ou cum aliquo
fabulari : causer avec
qqn, parler à qqn.
- ut
aperte tibi fabuler, Ter. Phorm. 654 : à te parler franchement.
- hæc
tu pervorsario mihi fabulatu's, Plaut. Cist. 2, 94 : c'est dans un
moment
d'égarement
que tu m'as dit tout cela.
- cum
hoc quem gnovi fabulor, Plaut. : c'est à lui que je parle,
lui que je
connais.
- ictum
fulmine Aesculapium fabulata, quoniam Tyndareum revocavisset ad vitam,
Plin. 29, 3 : (la médecine) qui prétend qu'Esculape a été frappé
de la foudre pour avoir ressuscité Tyndarée.
- quid
illuc est, quod solus secum fabulatur filius ? Plaut. Merc. 364 :
qu'est-ce que
mon
fils a donc à se parler ainsi tout seul ?
- fabulari + prop. inf. : raconter que.
- vir
lætā inter fabulandum venustate, Gell. 15 : homme d'une conversation
enjouée et pleine de grâces.
- fabulari
non didici, Plaut. : je n'ai pas appris à mentir.
- quid Servius Galba fabuletur
audire, Liv. 45,
39, 15 : écouter les
bavardages de Servius Galba.
- făbŭlōsē,
adv. : fabuleusement,
faussement. --- Plin. 32, 143.
- fābŭlōsius, fābŭlōsissime Amm. 23,
6; Plin. 5, 2.
- făbŭlōsĭtās,
ātis, f.
[fabulosus] : récit fabuleux,
fable, hâblerie. --- Plin. 7, 174; 38, 91.
- fabulositas
omnis Græciæ, Plin. : toutes les fictions de la Grèce.
- făbŭlōsus,
a, um [fabula] : fabuleux, fertile en fables. --- Hor. O. 1, 22, 7; Curt. 3, 2, 2; Quint. 11,
2, 16; Tac. An.
11,
11.
- Marsyas
amnis, fabulosis Græcorum carminibus inclitus, Curt. 3 : le fleuve
Marsyas,
célèbre dans les légendes fabuleuses
des Grecs.
- materia
fabulosa, Plin. : sujet riche en fictions.
- fabulosa
antiquitas, Just. : l'antiquité, source de
légendes.
- fābŭlōsior, fābŭlōsissimus Plin. 33,
8; 5, 5.
- făbŭlus,
i, m. [fabus] : petite fève. --- Cato, Agr. 70; Varr. R. 1, 31, 4; Gell. 4,
11, 1.
- făbŭs,
i, m. (c. faba) : fève. --- Pelag. Vet. 12.
- fac
: impér. prés. de facio
(2ème
pers. du sing.).
- facdum
: c. fac dum : fais donc. --- Plaut. Rud. 1023.
- făce
:
1
- făcĕ, arch.
(c. fac) : impér. prés. de facio
(2ème pers. du sing.).
2
- făcĕ : abl.
sing. de fax.
- făcēlāre
: voir faselare.
- făcēlārĭa
: c. phaselaria.
- Făcĕlīna,
æ, f. : Facéline (surnom de Diane,
en Sicile). --- Sil. 14, 260; Serv. En. 2, 116; Hyg. Fab. 261.
-
gr. ϕάκελος
: fagot (dans lequel Oreste aurait amené la statue de Diane
de Scythie à Aricie, en Italie).
- Făcĕlītis
(Phacĕlītis), ītidis, f. : c. Facelina.
- făcesso,
ĕre, i, ītum [intensif de facio]
: - tr. - 1 - exécuter avec
empressement, faire, accomplir.
- 2 -
créer, causer,
produire, occasionner.
- 3 - chasser,
éloigner. - 4 -
intr.
- se retirer, s'éloigner, s'en aller, partir.
- parf. facessi,
Prisc. -- facesseris,
Cic. Cæcil. 45 -- facessisset,
Tac. H. 4.
- et cum
dicto facesso et cubiculum meum contendo atque illic deprehendo
epularum dispositiones satis concinnas, Apul. M. 2, 15, 4 : aussitôt
dit, aussitôt fait, j'eus bientôt gagné ma chambre, où je trouvai tous
les arrangements d'un souper assez bien entendu.
-
jussa facessere, Virg. En. 4 : exécuter des ordres avec
empressement.
- alicui
negotium facessere, Cic. Fam. 3, 10, 1 : causer de l'embarras
à qqn.
- dictum facessas doctum, Plaut. Men. 248 : trêve aux beaux discours !
-
propere ex urbe facessere, Liv. 6, 17, 8 : s'éloigner en toute
hâte de la ville.
-
ab omni societate rei publicæ facessant rogemus, Cic. Leg. 1, 13, 39 :
invitons-les à renoncer à toute participation aux
affaires publiques.
- facessere
privatam amicitiam jubet, Just. 34, 4 : il fait taire son
amitié.
- operæ facessant, Cic. Fl. 38 : que les manœuvres se retirent.
-
hoc non continget tibi, nisi facesseris (= secesseris), Sen. Ep. 2, 19
: tu ne
parviendras à cet idéal que dans la retraite.
- făcētē,
adv. : - 1 -
plaisamment, spirituellement,
d'une manière spirituelle; drôlement. - 2 -
élégamment, délicatement.
- aliquid
facete dicere : dire quelque plaisanterie.
- facete
dictum, Plaut. : bien dit.
- făcētiæ,
ārum, f. (qqf.
au sing.) : - 1 -
plaisanterie(s), bons mots, facétie; enjouement, finesse,
agrément,
amabilité,
gentillesse. - 2 -
raillerie.
- aliquem
asperioribus facetiis perstringere : lancer des sarcasmes contre qqn,
piquer
qqn par des plaisanteries assez vives.
- lepos
facetiarum : finesse dans les plaisanteries.
- asperæ
facetiæ, Tac. A. 15, 68 : les mordantes plaisanteries (les sarcasmes).
- hæc
facetiast (facetia est), Plaut. Stich. 729 : voilà une
chose
plaisante.
- haec facetia 'st amare inter se rivaleis duos; uno cantharo potare,
unum scortum ducere, Plaut. Stich. 729 : c'est une chose drôle, que
deux rivaux s'aiment, boivent au même canthare et aient la même amie. --- trad. P. Grimal; éd. Gallimard.
- per
facetias, Tac. : par plaisanterie, en plaisantant, en badinant.
- quare
tibi, Antoni, utrumque assentior et multum facetias in dicendo prodesse
sæpe et eas arte nullo modo posse tradi, Cic de Or. 2, 227 : c’est
pourquoi, mon cher Antoine, sur ces deux points je suis de ton avis, à
la fois que la plaisanterie est souvent très utile dans un discours et
qu’elle ne peut d’aucune façon être mise en traité.
- Latine
loquendo cuivis erat par et omnis sale facetiisque superabat, Cic.
Brut. 128 : il n'était inférieur à personne pour la correction du
langage et surpassait tout le monde par la finesse et la
plaisanterie.
- făcētior,
āri : - intr. - plaisanter. ---
Sid. Ep. 3, 13, 1.
- mais
făcētior Lucil. Sat. 963; voir facetus.
- făcēto,
āre : - tr. - orner, embellir. --- Fort.
- făces,
is, f. : arch. c. fax.
- făcētus,
a, um :
1
- élégant. --- Pl. As. 551 ; Most. 45 ; Cic. Or. 20 ;
Br. 325 ; Quint. 6, 3, 20.
- facetum,
i, n. : grâce, charme.
- molle
atque facetum Vergilio annuerunt Camenæ, Hor. S. 1, 10, 44 : les
Camènes
ont donné à Virgile la tendresse et la
grâce.
2
- plaisant, spirituel, enjoué. --- Cic. de Or. 2, 251 ; Br. 173 ; Off. 1,
104, etc.
- făcētior
Lucil. Sat. 963 ;
făcētissimus Cic. Leg. 2, 37.
-
quid esse potest in otio aut jucundius aut magis proprium humanitatis,
quam sermo facetus ? Cic. de Or. 1, 32 : que peut-il y avoir de plus
agréable dans la retraite ou de plus conforme à la nature humaine qu'un
entretien enjoué ? ---
trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 602; éd. Peeters France.
- natura
enim fingit homines et creat imitatores et narratores facetos, Cic. de
Orat. 2, 219 : car la nature façonne les hommes et les crée imitateurs
ou conteurs plaisants. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 419; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- făcĭalia,
ium, n. (c. facitergium) : linges pour s'essuyer
le visage. --- Diocl. 29, 99.
- facie
:
1
- făcĭe
(făcĭem), arch. : c. faciam.
2
- făcĭe (făcĭi)
: gén. arch. de facies (= faciei).
- făcĭēs,
ēi, f. :
- (Lebaigue
P. 480 et P.
481)
- gén. sing. arch. facies,
facii, facie
-- gén.
plur. facierum,
Vulg. Cato. -- dat. plur. faciebus,
Hier.
1 - ce qui
apparaît
: aspect,
apparence, air, forme; fausse apparence, prétexte.
- verte
omnis tete in facies, Virg. En. 12, 891 : prends toutes les formes
possibles
(recours à tous les expédients possibles).
- facies urbis, Sall. C. 31,
1; facies loci, Tac. An.
4, 67 : l'aspect de la ville, du lieu.
- in montis faciem, Virg. G.
4,
361; in faciem stagni, Tac. H. 5, 23 : en forme de montagne,
de lac.
- liberalis
facies, Ter. Eun. 3, 2, 20 : air distingué.
- prima
facie, Dig. : au premier aspect.
- hæc
facies Trojæ erat, Ov. Tr. 1 : tel était l'aspect de Troie.
- alicujus
rei speciem accipere : prendre l'aspect de qqch.
- colores
prima facie duri, Sen. : couleurs dures au premier abord.
- publici
consilii facie (= specie), Tac. H. 2, 54 : sous prétexte de
délibération
publique.
2 - figure, face,
visage, mine, physionomie.
- facies
homini tantum, Plin. : l'homme seul a un visage.
- nec
faciem litore demovet, Hor. O. 4, 5, 14 : il ne détourne pas la
tête du rivage.
- qua facie fuit, qua
statura ? Cic. Phil.
2, 41 : quelle était sa figure, sa taille ?
- facie magis quam facetiis
ridiculus, Cic. Att. 1, 13, 2 : plus plaisant par les traits
de son
visage que par les traits de son esprit.
- recta
facie loqui, Juv. 6, 401 : parler la tête haute.
- quem
ne de facie quidem nosti, Cic. Pis. 32, 81 : que tu ne connais même pas
de vue.
- in
facie vecordia inerat, Sall. C. 15, 5 : ses traits respiraient la
démence.
- perfricare
faciem, Plin. præf. 4; Quint. 11, 3, 160 :
"frotter son front" (pour en chasser la rougeur),
dépouiller
toute honte, s'armer d'audace.
- forma et tamquam facies
honesti, Cic. Off. 1, 15 : la forme et comme la figure de
l'honnête.
3 - éclat,
beauté,
grâce.
- facies
Briseidos, Ov. Tr. 2, 8 : la beauté de Briséis.
- faciem
quærere, Prop. : viser à être belle, se parer.
- virgo
ipsa facie egregia, Ter. : la jeune fille est elle-même d'une
beauté
remarquable.
4 - genre,
espèce,
sorte.
- plures
eloquentiæ facies, Quint. : plusieurs genres d'éloquence.
- ad
istam faciem est morbus qui... Plaut. : telle est la maladie qui...
- quæ scelerum facies ?
Virg. En. 6, 560 : quel genre de crimes ? --- cf.
Curt. 3, 11, 22.
5 - image,
spectre,
spectacle.
- diræ
facies, Virg. : d'horribles fantômes.
- decora facies ! Plin. Pan.
56, 6 : magnifique spectacle ! --- cf. Pan. 35, 1;
82, 8.
- făcĭlĕ,
adv. [facilis] :
1 - facilement, aisément, sans peine.
- facile
pati (ferre), Cic. : endurer sans se plaindre.
- hic
sum facillime, Cic. : je suis très bien ici.
- non facile : difficilement,
avec peine. --- Cic.
Br. 238; Ac. 2, 48; haud facile, Cic. Rep. 1, 6;
Sall. J. 17, 2.
- avarum
facile capias, ubi non sis idem, P. Syr. : tu
prendras facilement un avare, si tu ne l’es pas toi-même.
- excelsis
multo facilius casus nocet, P. Syr. :
le hasard nuit bien plus souvent à ce qui est élevé.
- (Ambarri) Cæsarem certiorem faciunt sese depopulatis agris non facile
ab oppidis vim hostium prohibere, Cæs. BG. 1, 11, 4 : les Ambarres
informent César qu'ils repoussent difficilement de leurs villes les
attaques des ennemis. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 97, éd. Vuibert.
- facillime
mederi alicui rei, Cæs. BG. 5 : remédier avec la plus
grande facilité
à qqch.
- ortum
videamus haruspicinæ; sic facillume quid habeat auctoritatis
judicabimus, Cic. Div. 2, 23 : considérons la façon dont l'haruspicine
a pris naissance, nous jugerons mieux ainsi de l'autorité qu'on doit
lui reconnaître.
2 - sans
aucun doute,
sans contradiction, sans contredit, assurément.
- facile
civitatis suæ princeps, Cic. Rep. 2, 34 : le premier sans
conteste de ses
concitoyens. --- cf. Tusc. 1, 81; Clu. 11; Div. 2,
87; Leg. 1, 7.
3 - avec
plaisir, aisément, volontiers,
agréablement.
- locum
habeo nullum, ubi facilius esse possim quam Asturæ, Cic. Att. 13, 26,
2 : il n'est pas de séjour, dans la situation où je suis, qui me
convienne mieux qu'Asture.
- unguibus
facile illi in
oculos involem, Ter. Eun. 648 : je lui sauterais volontiers
aux yeux avec
mes ongles. --- cf. Cic. Tusc. 1, 81; Off. 2, 66.
- propter eas (nugas) vivo facilius, Plaut. Curc. 604 : (tu dis des
bêtises) - c'est pour cela que je mène
une vie plus agréable. --- Ter.
Ad. 501; Suet. Ner. 1.
- făcĭlin'
: c. facilene.
- făcĭlis,
e :
1
- facile,
qui se fait aisément, aisé.
-
quæ (gravitas constantiaque) faciliores sunt philosophis quo minus
multis rebus egent, et quia si quid adversi eveniat, tam graviter
cadere non possunt, Cic. Off. 1, 73 : la gravité et la fermeté sont
d'autant plus faciles aux les philosophes qu'ils ont moins de besoins
et que, s'il leur arrive un malheur, leur chute ne peut pas être aussi
grave. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 138, éd. Vuibert.
- et
facilior et tutior et minus aliis gravis vita est
otiosorum,
Cic. Off. 1, 21 : la
vie qui s'écoule dans la retraite est plus facile, plus sûre,
elle pèse d'un
poids moindre sur les autres.
- ejus rei facilis est et
prompta
defensio, Cic. de Or. 1, 237 : la réponse à cela est facile et
toute
prête.
- ascensus facilis, Cæs. BG.
1, 21, 2 : montée facile.
- iter facilius,
Cæs. BG. 1, 6, 2 : chemin plus facile.
- injuriam
sures quam oculi facilius ferunt, P. Syr. :
les oreilles supportent mieux une offense que les yeux.
- qui se
ultro morti offerant facilius reperiuntur quam qui dolorem patienter
ferant, Cæs. BG. 7, 77 : il se trouvent plus facilement des gens pour
s'offrir d'eux-même à la mort. --- syntaxe latine Ernout et Thomas
n° 335; éd. Klincksieck
- fer
difficilia; facilia levius perferes, P. Syr. :
supporte les grands désagréments, tu ne sentiras pas les plus légers.
- cui censemus cursum ad deos
faciliorem fuisse quam Scipioni, Cic. Læl. 14 : nous pensons que sa
course vers les dieux fut plus facile que pour Scipion. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 440;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- facilis : facile à trouver, à
supporter, etc.
- facilis
victus, Virg. G. 2, 460 : nourriture facile à trouver
(nourriture abondante).
- fundit
facilem victum justissima tellus,Virg. G. 2, 460 : la très
juste terre
produit une abondante nourriture.
- facilis jactura, Virg. En. 2,
646 : perte légère (facile à supporter).
- facile lutum,
Tibul. 1, 1, 40 : terre aisée à façonner
(malléable).
- facilis
fagus, Plin. 16, 229 : hêtre facile à tailler.
- facilis
favor, Liv. : faveur banale.
- faciles
versus, Tac. : poésies légères.
- facile
remedium, Nep. Att. 21 : remède facile à se procurer, remède à la
portée de
tous.
- Afræ
volucres non sunt faciles, Petr. : on ne se procure pas facilement des
poules de Numidie.
- facilis
exiguo, Sil. 1, 615 : content de peu.
- id
dictu quam re, ut pleraque, facilius erat, Liv. 31, 38 : tout cela
était
plus facile à dire qu'à exécuter, comme il arrive très souvent.
- facillima est concordia,
Cic. Rep. 1, 49 : la concorde
règne le plus aisément du monde.
- materia facilis est in te
dicta
dicere, Cic. Phil. 2, 42 : c'est une riche matière que la
raillerie à ton
adresse.
- faciles ad receptum
angustiæ, Liv. 32, 12, 3 : défilés
propices pour la retraite.
- res facilis
ad judicandum, Cic. Off. 3, 29 : chose facile à juger.
- res facilis ad credendum, Cic. Tusc.
1, 78 : chose
facile à croire. --- cf. de Or. 2,
190; Rep. 2, 41; Tusc. 1, 32, 78; Plin.
13, 29.
- crepido haud facilior in
adscensum, Liv. 27, 18, 6 : un rebord qui n'était pas plus
facile à gravir (que celui du premier).
- nullius rei facilior amissio
est quam quæ desiderari amissa non potest, Sen. Ep. 1, 4, 6 : aucune
perte n'est plus facile à supporter que celle d'un bien qui, perdu, ne
peut laisser de regret. ---
trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 61; éd. Vuibert.
- adeo
ut quidam simplicitatis indicium iracundiam dicant et vulgo credatur
facillimus quisque huic obnoxius, Sen. Ira, 3, 4 : au point qu'à
certains yeux l'irascibilité est signe de franchise, et qu'auprès du
vulgaire ceux qui y sont sujets passent pour les meilleures gens.
- avec supin
- res
factu facilis, Ter. Haut. 704 : chose facile à faire.
- peto a
te id, quod facillimum factu est non aspernante, ut confido, senatu, ut
quam honorificentissimum senatus consultum ... faciundum cures, Cic.
Ep. 15, 10, 1 : je te demande, ce qui est très facile à réaliser sans
aucune opposition, j'en suis sûr, du sénat, de faire voter le
sénatus-consulte le plus dignement possible. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 445; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- facilis cognitu, Cic. Inv. 1, 25
: facile à connaître.
- facilis inventu, Cic.
Verr. 2,
182 : facile à trouver.
- nil est dictu facilius,
Ter. Porm. 300 : rien n'est plus facile à dire.
- mais
facilis victu gens,
Virg. En. 1, 445 : nation facile sous le rapport de la
subsistance,
nation ayant une vie facile]
- avec inf.
- facilis
corrumpi, Tac. H. 4, 39 : facile à corrompre. ---
cf. Luc. 2, 656.
- facile est +
inf. : il est facile de.
- neque erat facile
nostris propugnare, Cæs. BC. 3, 45, 4 : et il n'était pas
facile pour les
nôtres de repousser les attaques. --- cf. Cæs. BC. 1, 50, 2;
Cic. Cæl. 29;
Phil. 5, 6; Tusc. 1, 3, etc.
- facilis ut + subj. ---
Plin. Pan. 44, 3; 87, 5; Ep. 8, 6, 17.
- quoivis
facile scitust quam fuerim miser, Ter. Hec. 296 : il est facile à
quiconque de savoir à quel point j'ai été malheureux.
- avec datif - terra
facilis pecori, Virg. G. 2, 223 : sol propice à
l'élevage des troupeaux.
- campus operi, Liv. 33, 17,
8 : plaine qui se
prête aux ouvrages militaires.
- (Macedonia) facilis
divisui, Liv. 45,
30, 2 : (la Macédoine) facile à partager.
- neutre pris
subst. - in
facili esse :
être dans les choses faciles, être facile. ---Liv. 3, 8, 9;
Sen. Clem. 1, 7;
Plin. 18, 274.
- ex facili
: facilement. --- Tac. Agr. 15; Plin. 37, 60.
2 - qui a de la
facilité (de l'aisance) dans
qqch, qui cède aisément,
qui se meut facilement.
- facilis ad dicendum, Cic.
Br. 180 : qui a de la facilité de parole.
-
faciles in excogitando, Quint. 1, 1, 1 : qui ont l'imagination
facile.
- facilis
sævitia, Hor. O. 2, 12, 26 : fureur aisément
maîtrisée.
- faciles
aures, Ov. : oreilles dociles.
- faciles
oculi, Virg. En. 8, 310 : yeux qui se meuvent rapidement.
3 - qui
est prêt à faire, disposé volontiers à, favorable à.
- commercio faciles, Liv.
40, 58, 1 : disposés à vendre.
- facilis inanibus,
Tac. An. 2, 27 : enclin aux vaines croyances.
- facilis capessendis inimicitiis,
Tac. An. 5, 11 : disposé à se charger des haines.
- mens facilis ad
pejora, Quint. 1, 2, 4 : intelligence prête au mal.
- campus
operi facilis : plaine qui convient aux ouvrages militaires.
- facilis
bello (facilis in bella), Tac. : belliqueux
- facilis
in causis recipiendis, Cic. : se chargeant volontiers de plaider une
cause.
- poét. faciles
aurem
præbere, Prop. 2, 21, 15 : disposés à prêter l'oreille.
--- cf. Luc. 1, 510;
2, 460, etc.
4 - d'humeur
facile, traitable, de bonne composition. --- Ter.
Hec.
761; Cic. Balb. 36; Nat. 3, 73; Fam. 5, 2, 9, etc.
- facilem populum
habere, Cic. Fam. 7, 1, 4 : trouver de la complaisance auprès
du peuple.
- facilis in causis
recipiendis, Cic. Br. 207 : accommodant pour se charger
des causes.
- faciles ad concedendum,
Cic. Div. 2, 107 : disposés aux
concessions.
- dei faciles in alicujus
vota, Ov. H. 16, 282 : dieux
propices aux vœux de qqn.
- facilis juventā, Tac. An.
3, 8 : d'humeur
communicative à cause de sa jeunesse.
- mores facillimi, Cic. Læl.
11 : caractère extrêmement affable.
- fig. (res
tuæ) faciliores mihi et meliores videntur, Cic. Fam. 6, 5,
1 : tes affaires me paraissent plus avenantes et en meilleur
état.
- vestræ
res faciliores erunt, Liv. : vos affaires prendront une meilleure
tournure.
- făcĭlĭtās,
ātis, f. :
1 - facilité,
facilité à faire qqch. --- Cic. Tusc. 4, 28.
- facilitas
audendi, Quint. 12, 6, 7 : facilité d'oser, assurance. ---
Plin. 21, 167.
- arbor
tonsili facilitate, Plin. 16, 40 : arbre qui se taille aisément.
- si
sit facilitas soli, Plin. 18, 178 : si le sol est meuble.
2 - aptitude
heureuse à. --- Quint. 12, 6, 7.
- facilitas oris, Quint. 10,
7, 26 : souplesse de la langue [facilité de prononciation].
- facere aliquid propter
facilitatem, Cic. Inv. 1, 98 : faire qqch à cause de sa
facilité.
3 - facilité
de parole. --- Quint. 10, 2, 12; 10, 5, 1, etc.
4 - facilité
d'abord, de caractère, affabilité, bonté,
complaisance.
- quanta facilitate (debent
esse imperatores), Cic.
Pomp. 36 : quelle ne
doit pas être leur affabilité ! --- cf. Cic. Mur. 66; Læl.
66; de Or. 2, 15;
Q. 1, 1, 21, etc.
- cf. faciles
aditus, Cic. Pomp. 41 : abords faciles.
5 - facilité
excessive, faiblesse, mollesse. --- Suet. Cl. 29.
- făcĭlĭtĕr,
adv. arch. : c. facile. --- Vitr.
- făcillimus,
a, um : superl. de facilis.
- făcĭnŏrōsē,
adv. : Aug. d'une manière criminelle, avec
perversité. --- Aug. resp.
Jul. 5, 64.
- făcĭnŏrōsus
(făcĭnĕrōsus), a, um [facinus]
: chargé de crimes. --- Cic. Cat. 2, 22; Leg. 1, 40
- făcĭnŏrōsior,
făcĭnŏrōsissimus Just.
16, 4; Cic. Sest. 81.
- făcĭnus,
ŏris, n. [facio] :
1 - action,
acte,
fait. --- Plaut.
Bac. 925.
- nefarium facinus, Cæs. BG.
7, 38, 8 : acte criminel.
- pulcherrimum facinus, Cic.
R. Perd. 19 : acte admirable.
- facinora sceleris,
audaciæ, perfidiæ, Cic. Verr. 5, 189 : actes de scélératesse,
d'audace, de perfidie.
- facinus
= res chez
Plaute.
- mirum est facinus... Mil.
377 : c'est une chose étonnante.
- quod
facinus video ? Plaut. Rud. 1, 2, 73 : que vois-je ?
- haud decorum
facinus tuis factis facis, ut ... me inrideas, Plaut. Aul. 220 : tu
fais une chose indigne de ta façon d'agir habituelle en te riant de moi
--- syntaxe latine Ernout et Thomas n° 298; éd. Klincksieck.
2 - action
extraordinaire,
acte héroïque, action d'éclat, exploit (
syn. : factum, res gestæ).
3 - action
coupable, crime, forfait, attentat
(syn. : culpa, peccatum, delictum,
flagitium, scelus, crimen...).
- facinus facere, Cic.
Fin. 2, 95; obire, Cic. Cat. 1, 26;
committere, Cic. Cæl. 56; Fam. 3, 10, 2; admittere, Cæs.
BG. 6, 13, 5; patrare, Sall.
C. 18, 8 : commettre un crime.
- facinus excussit ab ore,
Ov. M. 7, 423 : il éloigne de sa bouche l'instrument du crime (= la
coupe empoisonnée).
- facinus
est vincire civem Romanum, Cic. Verr. 2, 5, 70 : c'est un crime
d'enchaîner
un citoyen
romain.
- făcĭo,
ĕre, fēci, factum :
- (Lebaigue
P. 481 et P.
482)
- impér. arch. face
[au lieu de fac ] Plaut., Ter. , Catul. ;
Nep. Paus. 2, 4; formes arch.parf. fecei
CIL 1, 551; futur, faxo;
subj. faxim Plaut.
Amp. 355, etc.; Liv. 23, 11, 2; voir formule di
faxint;
faxem = fecissem Plaut. Ps. 499; passif faciatur Titin. Com. 97; Petr.
71, 10; faxitur = factum erit
Liv. 22, 10, 6.
- futur
simple : facie
= faciam
(Cato).
- voir
les formes archaïques : faxo, faxim.
- voir la
conjugaison du passif
fio,
fieri, factus sum.
- voir
l'article
fio.
1
- faire, exécuter,
établir, effectuer,
accomplir; agir, se
conduire; faire que, faire en sorte que.
- pontem facere, Cæs. BG. 1,
13, 1 : faire un pont.
- facere castra, Cæs. BG. 1,
48, 2 : établir un camp.
- sphæra ab Archimede facta,
Cic. Rep. 1, 21 : sphère construite par Archimède.
- in iis (hastis) nihil manu
factum, Cic.
Verr. 4, 125 : dans ces bambous il n'y avait aucun travail
d'ouvrier.
- facere
litteram, Cic. Ac. 2, 6 : tracer une lettre, écrire.
- statua ex ære
facta, Cic. Verr. 2, 50 : statue en airain.
- facere parietes calce,
Cato, Agr. 14,
1 : faire des murs avec de la chaux.
-
facere tragœdias, Cic. CM 22; poema, Cic. Pis. 70
: faire des tragédies, des vers.
- verba facta, Cic. Part. 72
: mots créés.
- avec
idée d'art - facere orationem
: faire artistement la phrase
oratoire. --- cf. Cic. Or. 172; de Or. 1, 63; Br. 30.
- argentum factum, Cic.
Verr. 5, 63 : argent travaillé, argenterie.
- facere gradum, Cic. de Or. 2, 249
: faire un pas.
- facere iter, Cic., Cæs.
: faire
route.
- facere impetum in hostem, Cic.
Fin. 1, 34; Cæs. , Liv. : faire une
charge contre l'ennemi.
- facere eruptiones ex oppido, Cæs.
BC. 2, 2, 5 : faire des
sorties.
- facere significationem, Cæs. BG.
2, 33, 3 : faire un signal.
- facere exercitum, Cic. Phil. 5,
23 : constituer une armée. --- cf. Cic.
Verr. 4,
96; Cæs. BC. 3, 4, 1; 3, 87, 4.
- facere auxilia mercede, Tac. An.
6, 33 : former
des corps d'auxiliaires à prix d'argent.
- facere ignem ex lignis viridibus,
Cic. Verr. 1, 45 : faire du feu avec du
bois vert.
- facere caseum, Varr. R. 2, 11, 4
: faire du fromage.
- ex arvo male
consito facere minus bonum vinum, Varr. R. 1, 7, 2 : avec
(dans) un champ mal
planté faire de moins bon vin.
- facere prædam, Cæs. BG. 4, 34, 5
: faire du butin (ab
aliquo Nep. Chab. 2, 2,
sur qqn).
- facere manubias sibi tantas ex
alicujus manubiis, Cic. Verr. 1, 154 : se faire un si riche
butin du butin de qqn.
- facere pecuniam, Cic. Verr. 2, 17
: amasser de l'argent.
- facere facinus, Cic.
Fin. 2, 95;
furtum, Cic. Fam. 7, 22
: commettre un
crime, un vol.
- facere multa egregie, Cic. Off.
1, 84 : faire beaucoup de belles
actions.
- magnum te fecisse
arbitrare, Cic. Verr. 3, 42 : tu crois avoir
fait une prouesse.
- facere sacrificium, Cic. Br. 66
: faire (accomplir) un
sacrifice (facere res
divinas Cic. Verr. 4, 80)
- facere bellum : - a - provoquer la guerre. ---
Cæs. BG. 3, 29, 3; 4, 22, 1; 5,
28, 1; 7, 2, 1. - b - faire la guerre. ---
Cic. Sull. 58.
- prœlio facto : le combat
ayant été livré. --- Cic.
Dej. 13; Cæs. BG. 1, 13, 1.
- facere pacem, Cic. Off.
3, 109 : faire la paix.
- facere imperata, Cæs. BG. 2, 3,
3; promissum, Cic. Off. 3, 95 : exécuter des ordres, tenir une
promesse.
- prædam
ab hoste facere : faire du butin sur l’ennemi.
- alicui
non idem fecit, Cic. : n'en a-t-il pas usé ainsi avec qqn ?
- factus
ad + acc.
: fait pour.
- facere
ut : faire en sorte que (ut consécutif).
- facite
ut recordemini quæ sit temeritas multitudinis, quæ leuitas propria
Græcorum, Cic. Flac. 24 : tâchez de vous rappeler (=
rappelez-vous) quel est l'emportement de la multitude, quelle est en
particulier la légèreté des Grecs.
- fac
ut sciam ou
fac sciam
: fais en sorte que
je sache.
- eos
surculos facito sint longi pedes binos, Cato, Agr. 41 : veille à ce que
les pousses aient deux pieds de long.
- pro
se quisque sedulo faciebant, quo illam mihi lenirent miseriam, Ter.
Haut. 126 : chacun faisait de son mieux pour m'adoucir ce chagrin.
- face
mittas, Ter. : aie soin d'envoyer.
- facere
hoc, ut : faire ceci, à savoir que (ut explicatif,
développant hoc).
- di
faxint ne.... (faxim... = faciam...) : fassent les dieux
que... ne...
pas.
- avec
adv. : agir,
se
comporter, se conduire.
- facio
libenter ut : il m'est bien agréable de.
- bene
(recte) facis quod : tu fais bien de.
- facis
tu quidem fraterne quod me hortaris, Cic. Quint. 2, 15 : tu te
conduis vraiment en bon
frère
en m'exhortant.
- facis
injuste si : tu commets une injustice si...
- alicui
bene (male) facere : se comporter bien (mal) à
l’égard de qqn.
- arroganter
facit cum : il montre de la présomption en...
- facere
amice, Cic. : agir en ami.
- homines
captivos qui catenis vinciunt nimis stulte faciunt mea quidem
sententia,
Plaut. Men. : ceux qui tiennent enchaînés des
captifs font une très
grosse sottise, à mon avis.
- factum
optume : tant mieux.
- in
re plurimum facere : réussir très bien dans qqch.
- mature
facto opus est (facto--->
participe neutre au lieu
de l’inf.) il faut agir à
temps.
- facis injuste, si putas...
Cic. Flac. 41 : tu
commets une injustice, si tu crois..
- similiter facit ut si
putet, Cic.
Tusc. 4, 41 : il se comporte exactement, comme s'il croyait...
- nonnulli isti faciunt
imperite qui... exigant... Cic. Leg. 1, 4 : ces
quelques-uns dont tu parles n'y entendent rien d'exiger...
- facere ægre alicui, Ter.
Eun. 624 : faire de la peine à qqn.
- facere multis
benigne, Cic. Planc. 47 : rendre des services à beaucoup de
personnes. --- cf. Cic. Off. 2, 52; Inv. 1, 109;
Sall. C. 3, 1.
- famil. - bene
facis : c'est bien à toi, je te remercie. --- cf.
Ter. Eun. 186; Ad. 945, etc.; Cic. Ac. 1, 25.
- facere
ne + subj. : faire
que ne... pas.
- non
possum facere quin... Cic. : je ne peux pas m'empêcher de...
- facultatem
recte judicandi alicui facere : donner à qqn la
possiblilité de bien
juger.
- invitus
feci : j'ai agi contre mon gré.
- invitus
feci ut L. Flaminium e senatu ejicerem, Cic. de Sen. 12, 42 : c'est à
regret que je fis exclure du sénat L. Flamminius.
- illum
forma tremere facit, Ov. : ma beauté le fait trembler.
- dictum
ac factum : aussitôt dit aussitôt fait, sans
délai.
- expressions. - quid
hoc
homine facias ? Cic. Verr. 2, 40; Sest.
29 : que faire d'un tel homme ?
- quid tu huic homini
facias, Cic. Cæc. 30 : que faire à l'égard d'un tel homme ?
- quid faceret huic
conclusioni ?
Cic. Ac. 2, 96 : comment se comporterait-il en face de ce
syllogisme ?
- quid Tulliolā meā fiet ?
Cic. Fam. 14, 4, 3 : qu'adviendra-t-il de ma
chère Tullie ?
- si quid eo factum est,
Cic. Pomp. 59 : s'il lui arrive
malheur.
- de fratre quid fiet ? Ter.
Ad. 996 : qu'adviendra-t-il de mon
frère ?
- miserunt consultum quidnam
facerent de rebus suis, Nep. Them. 2,
6 : ils envoyèrent demander en consultation ce qu'ils devaient
faire de
leurs biens.
- o factum male de Alexione
! Cic. Att. 15, 1, 1 : triste
destin d'Alexion !
- si nihil aliud fecerunt
nisi rem detulerunt, Cic. Amer. 108 : s'ils n'ont rien fait
que dénoncer l'affaire.
2
- faire, créer, produire,
confectionner, façonner,
construire, constituer, ordonner, organiser (des jeux...).
- facere
ova, Varr. : pondre des oeufs.
- facere
sobolem, Col. : avoir des petits.
- facit
grana malum, Col. : la pomme a des pépins.
- facere
statuam, Plin. : sculpter une statue.
- facere cenas, Cic. Att. 9, 13, 6
: donner des dîners.
- facere ludos, Cic. Att. 15, 10;
Br. 78 : organiser des jeux.
- cum
vellet sibi anulum facere, aurificem jussit vocari in forum ad sellam
Cordubæ, Cic. Verr. 2, 4, 56 : comme il voulait se faire un anneau, il
ordonna qu'on appelle sur la place publique un orfèvre au pied de son
tribunal, à Cordoue. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 178; éd. Peeters France.
- diem
præstituit operi faciundo Kalendas Decembres, Cic. Verr. 2, 1, 148 : il
fixe d'avance aux calendes de décembre la date où le travail doit être
achevée. --- cf. Touratier,
Syntaxe latine, p. 168; éd. Peeters France.
3
- procurer, causer, susciter,
provoquer, apporter, exciter.
- impedimentum
alicui facere : causer de l'embarras à qqn.
- negotium
facere : donner de l'embarras, causer des ennuis.
- spem
alicui facere : provoquer l’espoir de qqn.
- facere
insidias alicui, Nep. : tendre des embûches à qqn.
- facere
stomachum, Cic. : mettre en colère.
- facere
risum, Quint. : faire rire.
- facere disjunctionem, Cic.
Læl. 76 : provoquer une rupture.
- facere suspicionem,
Cic. Fl. 83 : provoquer le soupçon.
- alicui timorem facere,
Cic. Fam. 10, 18, 2 : provoquer la crainte chez qqn.
- alicui spem facere, Cic.
Att. 3, 16 : provoqure l'espoir chez qqn.
- alicui stomachum facere, Cic.
Fam. 1, 9, 10 : provoquer la mauvaise humeur de qqn.
- alicui desiderium
alicujus rei facere, Liv. 3, 34, 7; 7, 24, 10 : donner à qqn le désir
de qqch.
- facere audientiam orationi, Cic.
Cæcil. 42 : ménager à un discours
l'attention des auditeurs.
- alicui facultatem
judicandi facere, Cic. Verr. 2,
179 : donner à qqn la faculté de juger.
- alicui favorem facere,
Liv. 42, 14, 10 : procurer à qqn la faveur.
- facere potestatem, Cic. Cat. 3,
11 : donner le pouvoir
[de faire une chose].
4
- se procurer, acquérir,
s'attirer.
- facere
prædam, Cic. : se procurer du butin.
- facere
omnia ad se, Petr. : tout tirer à soi.
- facere
manum, Cic. : ramasser une troupe.
- facere
nil sibi reliqui, Cæs. : ne rien épargner
- facere
sibi fortunam, Liv. : être l'artisan de sa fortune.
5
- souffrir (un dommage),
éprouver,
se trouver dans
tel ou tel état.
- facere
damnum, detrimentum : subir une perte, un dommage.
- facere
jacturam, Cic. : supporter une perte.
- bestiæ
simile quiddam faciunt, Cic. : les bêtes éprouvent
quelque chose de
semblable.
6
- faire (remplaçant un
verbe
précédent).
- an
Scythes potuit pro nihilo pecuniam ducere, nostrates facere non
potuerunt ?
Cic. Tusc. 5, 32, 90 : quoi ! un Scythe a pu mépriser l'argent, et nos
compatriotes
n'ont
pu le faire ?
- me,
ut adhuc fecistis, audiatis, Cic. Phil. 1, 7 : écoutez-moi comme vous
l'avez fait jusqu'ici.
- quid
causæ est, cur Cassandra furens futura prospiciat, Priamus sapiens hoc
idem facere non queat ? Cic. Div. 1, 85 : quelle cause assigner à la
vision qu'a de l'avenir Cassandre dans son délire alors que Priam,
raisonnable, est incapable de le prévoir ? --- id.
Ac. 2, 33, 107; id. Att. 1, 16, 13; Planc. ap. Cic. Fam. 10, 18, 2;
Nep. Chabr. 3, 4; 4, 3.
7
- instituer, nommer, faire, rendre
(ordinairement
avec un attribut); mettre dans tel ou tel état.
- facere
agricolam ducem : faire d’un laboureur un
général.
- consulem
aliquem facere : nommer qqn consul.
- facere
aliquem certiorem : informer qqn.
- facere
invisum, Hor. : rendre odieux.
- facere
de Italia Africam, Flor. : faire de l'Italie une seconde Afrique.
- fecerant
de servitute Romanos, Flor. : d'esclaves ils
étaient devenus
Romains.
- senatum
bene sua sponte firmum firmiorem fecistis, Cic. Phil. 6 : le
sénat,
déjà
ferme de lui-même, vous l'avez affermi encore plus.
- facere
palam, Nep. : rendre public, publier, divulguer.
- facere senatum firmiorem, Cic.
Phil. 6, 18 : rendre le
sénat plus solide.
- facere aliquem reum, Cic. Verr.
2, 94 : accuser qqn.
- locupletes ex egentibus
eos fecerat, Cæs. BG. 3, 59, 2 : de pauvres qu'ils
étaient il les avait faits riches.
- neque gloriam meam,
laborem illorum
faciam Sall. J. 85, 34 : je n'attribuerai pas à moi la gloire,
à eux la
peine.
- Asiam populi Romani factam
esse dicere, Cic. Agr. 2, 39 : dire
que l'Asie est devenue possession du peuple romain.
8
- juger d'un certain prix, estimer,
priser.
- facere +
gén. de prix : faire cas de,
estimer.
- magni,
(parvi) eum facio : je l’estime beaucoup (peu).
- voluptatem
virtus minimi facit : la vertu fait très peu cas du plaisir.
- dolorem
nihili facere : ne faire nullement cas de la douleur,
dédaigner la
douleur.
- facere
+ gén. autre que le gén. de prix : cf. esse
+ gén.
- omnia quæ mulieris fuerunt, viri fiunt dotis nomine, Cic. Top. 4 :
tous
les biens qui appartenaient à la femme passent au mari sous
le nom de
dot.
- Asiam
populi Romani facere : mettre l'Asie sous la dépendance du
peuple
romain.
- facere aliquid dicionis alicujus : mettre qqch sous le pouvoir de qqn.
- omnem oram usque ad Hiberum flumen Romanæ dicionis fecit, Liv. 21 :
il soumit à l'empire romain toute la côte
jusqu'à l'Ebre.
9 - faire une
supposition,
simuler, feindre, imaginer, représenter, mettre en scène.
- fac + prop. inf. :
suppose que.
- fac animos non remanere
post
mortem, Cic. Tusc. 1, 82 : suppose que les âmes ne subsistent
pas après
la mort. --- cf. Cic. Fam. 7, 23, 1; Tusc. 1, 70;
Phil. 2, 5; Verr. 4, 19
- faciamus
deos non esse, Cic. : supposons que les dieux n'existent pas.
- sed tamen exitium fac me meruisse : quid undæ, quid meruit frater ?
Ov. M. 2, 290 : mais admettons que j'aie mérité de périr, qu'ont fait
les ondes, et qu'a fait ton frère ?
- (Herculem)
Homerus apud inferos conveniri facit ab Ulysse sicut ceteros, qui
excesserant vitā, Cic. Nat. 3, 41 : Homère feint
qu'Hercule et
Ulysse
se rencontrent dans les enfers, comme les autres défunts.
- facio
me alias res agere, Cic. Fam. 15, 18 : je fais semblant d'être
occupé ailleurs (=
d'être distrait).
- feci sermonem inter nos
habitum, Cic. Fam. 9, 8, 1 : j'ai imaginé un entretien que
nous aurions eu entre nous.
- poetæ impendere saxum
Tantalo faciunt, Cic. Tusc. 4, 35 : les poètes nous
représentent un
rocher suspendu sur la tête de Tantale. --- cf. Cic.
Tusc. 5, 115; Nat. 1,
9; 3, 41; Opt. 17.
- facere gloriosum militem,
Ter. Eun. 38 : mettre en scène un soldat fanfaron.
10 - pratiquer,
exercer (un métier); faire un sacrifice,
sacrifier.
- facere argentariam, Cic.
Verr. 5, 155 : exercer
le métier de banquier,
être banquier.
- facere naviculariam, Cic. Verr.
5, 46 : faire le métier d'armateur.
- facere topiariam, Cic.
Q. 3, 1, 5; præconium, Cic.
Fam. 6, 18, 1 : faire le métier d'horticulteur, de crieur
public.
- facere mercaturas, Cic.
Verr. 5, 72 : faire du commerce.
- facere
medicinam : exercer la médecine.
- facere
stipendia : être soldat, servir.
- facere
sacra, Cic. : faire un sacrifice.
- facere
(s.-ent. sacra)
Junoni, Cic. : sacrifier à
Junon.
- dii
facientes adjuvant, Varr. : les dieux sont propices à ceux
qui les
honorent.
- facere
alicui deo aliqua re : sacrifier à un dieu qqch <au
moyen de
qqch>.
- facere
agno : **faire (un sacrifice) avec un agneau** =
offrir un agneau
en sacrifice.
- cum
faciam vitulā pro frugibus, Virg. B. 3 : quand j'offrirai en
sacrifice
un veau au lieu des fruits de la terre.
11
- parcourir
(un espace); passer (un temps).
- cursu
quingenta stadia facere, Just. : faire cinq cents stades à
la course.
- paucissimos
dies una fecimus, Sen. Ep. 7, 66 : nous avons passé très
peu de jours ensemble.
12
- être
d'un parti, être pour, être contre.
- facere
contra (adversus) aliquem : être contre qqn.
- facere
cum (ab) aliquo : agir avec qqn, être pour qqn,
être du parti de qqn.
- veritas
cum hoc facit, Quint. : la vérité est pour lui.
13
- convenir,
être bon pour, être utile, aller à.
- facere
ad aliquam rem (alicui rei) : être bon (efficace) pour qqch ou
convenir à qqch.
- non
male facere cum aliquo, Ov. Am. 3, 762 : être en bons termes avec
qqn, s'accorder
avec qqn.
- plurimum
facit totas diligenter nosse causas, Quint. 6, 4, 8 : il est très
utile de bien
connaître l'ensemble des causes.
- hæc ætas optime facit
ad hæc studia, Sen. Ep. 68 : cet âge convient bien
à ces études.
- id belle facit ad
versum, Sen. Ben. 1, 3, 10 : cela fait bien pour le vers.
- mire facit in peroratione
confessio, Quint. 11, 3, 173 : l'aveu est d'un grand effet dans la
péroraison. --- Quint. 2, 12, 10; 10, 1, 33; 10, 5,
11, etc.
- adversus
omnia tela bene facit mortem contemnere, Sen. Ep. 36, 8
: contre
toute espèce d'armes ce qui est efficace, c'est le mépris de la
mort.
14
- faire,
présenter telle ou telle forme, présenter
telle ou telle désinence.
- paries
facit ventrem, Dig. : le mur se bombe.
- cur
pater patris facit ? Quint. : pourquoi pater
fait patris ?
- cur aper apri et pater
patris facit ? Quint. 1, 6, 13 : pourquoi aper fait-il apri au
génitif et pater patris ? --- cf. Quint. 1, 5,
63; 1, 6, 26, etc.
- facere +
inf. ou part. :
représenter,
supposer, imaginer.
- cum
ariete colloquentem facere, Cic. Brut. 60, 218 : représenter
Polyphème s’entretenant avec
un bélier.
- Xenophon
facit ... Socratem disputantem, Cic. Nat. 1, 12, 31 : Xénophon
représente
Socrate en train de
discuter. --- Cic. Tusc. 1, 40.
- poētæ
impendere saxum Tantalo faciunt, Cic. Tusc. 4, 16, 35 : les poètes
représentent un rocher
suspendu
sur (la tête de) Tantale.
- fecerat
et viridi fetam Mavortis in antro procubuisse lupam, Virg. En. 8 : Il
avait
représenté, couchée dans l'antre
verdoyant de Mars, une louve qui
venait
d'avoir des petits.
- Plato ædificari a deo mundum facit, Cic. Nat. 1, 19 : Platon imagine
le
monde
construit
par un dieu.
15
- se
rendre, aller (emploi non classique).
- (se)
facere aliquo : se rendre quelque part.
- facere
ad stelas, Petr. 62 : se rendre du côté des
stèles.
- intra
limen sese facit, Apul. M. 5, 2 : il franchit le seuil.
- facis
:
1
- făcis :
2ème
pers. ind. prés. de facio.
2
- făcis :
gén.
sing. de fax.
- făcĭtergĭum,
ĭi, n. [facies + tergium] : serviette de toilette. --- Isid. 19, 26,
7.
- factĕŏn,
= faciendum [mot forgé à l'imitation de ϕιλοσοϕητέον,
dans la même
phrase]. --- Cic. Att. 1, 16, 13.
- quare,
ut opinor, ϕιλοσοϕητέον, id quod tu facis, et istos consulatus non
flocci facteon, Cic. Att. 1, 16, 13 : il faut donc, à mon avis, se
conduire en philosophe, comme tu le fais, et ne tenir aucun
compte de ces consulats.
- facticĭōsus,
a, um : qui fait beaucoup de choses. --- Gloss. Phil.
- factīcĭus,
a, um : factice, artificiel, faux. --- Plin. 31, 81.
- facticium
nomen (= tintinnabulum, turtur), Prisc. 2, 31 : onomatopée.
- factĭo,
ōnis, f. [facio] :
1 - pouvoir
de faire, droit de faire.
- factio testamenti, Cic. Top. 50
: capacité de tester. --- cf. Cic. Fam. 7, 21.
2 - manière
de faire, conduite. --- Plaut. Bac. 842; Rud.
1371.
3 - troupe,
corps, corporation, association, parti.
- cum vostra
nostra non est æqua factio, Plaut. Trin. 452 : votre rang
n'est pas de
pair avec le nôtre. --- cf. Plaut. Trin. 462; Cist.
493.
- factio medicorum, Plin.
29, 5 : école de médecins.
4 - faction,
ligue,
cabale, intrigue, conspiration,
complot.
- hæc
inter bonos amicitia, inter malos factio est, Sall. J. 31, 15 : ce qui,
entre gens de bien, est amitié, est complicité entre des coquins.
- factio judicum et
accusatorum, Cic. Br. 164 : la faction des juges et des
accusateurs.
5 -
cabale, intrigue. --- Cic. Att. 7, 9, 4; Sall. C.
54, 5.
6 -
parti politique, faction.
- altera factio,
Cæs. BG. 5,
56, 3 : le parti politique opposé. --- cf.
Cæs. BG. 1, 31, 3; 6, 12, 1, etc.
; Nep. Pelop. 1, 4; Liv. 21, 3, 3, etc.
- Catilina Cethego atque Lentulo ... mandat, quibus rebus possent, opes
factionis confirment, Sall. C. 32, 2 : Catilina charge Céthégus et
Lentulus de renforcer les ressources du parti par tous les moyens en
leur pouvoir. --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 157, éd. Vuibert.
7 - à
Rome idée d'oligarchie faction, oligarchie. ---
Cic. Rep. 1, 44; 69; 3, 23; 3, 44.
8 - factions des
cochers dans le cirque, au nombre de quatre, ayant
chacune sa couleur. --- Suet. Cal. 55;
Vit. 7; Dom. 7.
- factionārĭus,
ii, m. [factio] : chef
d'une faction du cirque. --- Cod. Th. 15, 10, 1.
- factĭōsē
[factiosus] : puissamment. --- Sid. Ep. 4, 24.
- factĭōsus,
a, um [factio] :
- factĭōsior Aur-Vict.
Cæs. 21; factĭōsissimus Plin.
Ep. 4, 9, 5.
1 - arch.
agissant. --- Plaut. Bac. 542.
2 - affilié
à une coterie politique, intrigant,
factieux.
- largitores et factiosi,
Cic. Off. 1, 64 : des ambitieux
prodigues et intrigants (semeurs d'argent et faiseurs de factions).
--- cf.
Sall. C. 54, 5; J. 31, 15.
3 - qui
se rattache à une faction, oligarchique.
- vel
optimatium vel
factiosa tyrannica illa vel regia (res publica), Cic. Rep. 1, 45
: gouvernement soit de l'aristocratie, soit de cette
oligarchie
tyrannique, soit de la monarchie.
- factitamentum,
i, n. [factito]
: ouvrage, œuvre. --- Tert. An. 18.
- factĭtātĭo,
ōnis, f. [factito]
: façon, structure. --- Tert. Herm. 31.
- factĭtātŏr,
ōris, m. : fabricateur, créateur.
- factitator
idolorum : fabricateur d'idoles. ---
Tert. adv. Prax. 18.
- factĭtĭus
: c. facticius.
- factĭto,
āre, āvi, ātum [facio] : - tr. -
1 - faire
souvent,
faire habituellement. --- Cic. Br. 68; Har. 32;
Or. 143.
- accusationem
factitare, Cic. Br. 130 : faire le métier d'accusateur.
2 - instituer
(qqn héritier). --- Cic.
Phil. 2, 41.
3 - exercer,
professer.
- factitare medicinam, Quint. 7, 2, 26
: exercer la
médecine.
- factitare delationes, Tac. H. 2, 10
: faire le métier de délateur.
- facto,
āre : - tr. - faire
souvent, faire. --- Plaut. Truc. 915.
- (Lebaigue
P. 483)
- factŏr,
ōris, m. [facio] : - 1 - faiseur, auteur, créateur,
fabricant. --- Pall. 1, 6 ; Dig. 49, 16, 6;
Cato, Agr. 13; 64; 66.
- 2 - celui qui envoie la balle. --- Plaut.
Curc. 297.
- factor
cuparum doliorumque, Pall. 1, 6 : tonnelier.
- factōrĭum,
ĭi, n. : pressoir à huile. ---
Pall. 11, 10, 1.
- factrix,
īcis, f. : créatrice, plastique [en parl. des arts]. ---
Eustath. Hex. 1, 7.
- factum,
i, n. :
1 - (c. factus, us) tour de
pressoir. --- Varr. R. 1, 24,
3.
2 - fait,
action, entreprise, travail, ouvrage.
- ita
opus factost : et matura, dum lubido eadem hæc manet, Ter. Phorm. 716
: c'est ce qu'il faut faire, et tout de suite, pendant que cette envie
lui dure.
- dimidium facti, qui
coepit, habet, Hor. Ep. 1, 40 : commencer, c'est avoir fait la moitié
de la tâche.
- non hominum video, non ego
facta boum, Ov. H. 10, 62 : je n'aperçois ni les travaux des hommes ni
ceux des boeufs.
- factum
bene (optime) ! Ter. : à merveille !
- o
factum male de Alexione, Cic. : quel malheur que la mort d'Alexion !
- dictum
factum, Ter. : aussitôt dit, aussitôt fait.
- ita
facto opus est, Ter. : voilà ce qu'il faut faire.
- meum factum, Cæs. d.
Cic. Att. 9, 16, 2 : mes actes.
- illud meum factum, Cic.
Dom. 97 : ma
conduite alors.
- facta illustria et
gloriosa, Cic. Fin. 1, 37 : les
actions belles et glorieuses.
- recte, male facta, Cic.
Off. 2, 62 : bonnes, mauvaises actions.
- deorum opera et facta, Cic. Fin. 4, 11 : les ouvrages et les actions
des dieux.
- absolt.
- facta : actions
d'éclat, hauts faits, exploits. --- Virg. En. 10, 468.
- bonum factum [abrégé
en B. F. , formule précédant un ordre, un édit] pour le bien
général, que... --- Suet. Cæs. 80; Vit. 14.
- factūra,
æ, f. [facio] : - 1 - façon, fabrication. ---
Plin. 34, 145.
- 2 - ouvrage
exécuté, oeuvre. --- Prud. Apoth.
792.
- factus
:
1
- factus, a, um
: part. passé de fio. - a -
fait, effectué, exécuté,
confectionné, créé, produit. - b -
rendu, devenu. - c -
fait pour, né
pour, qui a
des dispositions pour.
- argentum
factum, Cic. : argent travaillé, argenterie.
- Fonteius,
ad unguem factus homo, Hor. Ep. 1, 5, 32 : Fontéius, homme accompli
jusqu'au bout des ongles (homme d'une tenue irréprochable).
- adjt
factius nilo facit, Plaut. Tri. 397 : il ne fait en rien du
mieux fait, il perd sa peine.
2
- factŭs, ūs, m.
: - a - construction.
--- Varr. R. 3, 1, 10.
- b - la
quantité
d'huile fournie par un
tour de pressoir. ---
Cato, Ag. 67, 1; Col. 12, 52, 19.
- făcŭl
(= facile)
: facilement. --- Pac. Tr. 322; 426; Acc. Tr. 460.
- facŭla,
æ, f. [fax] : petite torche. --- Cato, R. R. 37,
3; Varr. L. L. 5, § 137; Prop. 2, 29, 5 (3, 27, 5 M.); Cinc. ap. Gell.
16, 4, 2.
- faculam
lucrificam allucere, Plaut. Pers. 515 : faire briller une lueur de gain.
--- Vulg. Apoc. 8, 10.
- făcŭlārius,
ĭi, m. [facula] : porteur de torche. --- Gloss. Phil.
- facultās,
ātis, f. [facio] :
- gén. plur. facultatum
Cic. Off. 1, 29,
etc.; facultatium Paul.
Dig. 32, 78, 1.
1
- force corporelle ou
intellectuelle, possibilité (de
faire), capacité, faculté,
facilité.
- di, date facultatem huic
pariendi, Ter. Andr. 232 : dieux, donnez à ma maîtresse la
force de bien accoucher.
- alicui
liberalitatis facultatem dare, Cic. Mur. 42 : donner à qqn la
possibilité
d'être généreux.
- facultas vacui ac liberi temporis,
Cic. de Or. 3, 57 : possibilité de loisir et d'indépendance.
- alicui facultatem
judicandi
facere, Cic. Verr. 2, 179 : donner à qqn la possibilité de
juger.
- alicui
facultatem ad dicendum dare, Cic. Font. 22 : donner
à qqn l'autorisation
de parler.
- alicui facultatem dare,
offerre, ut... Cic. Cæc. 71; Clu. 77 : donner, offrir à qqn la
possibilité de.
- res facultatem habet ut...
Cic. Fam. 1, 7, 4 : les circonstances comportent
la possibilité que...
- si quid res dabit tibi
facultatis, Cic. Att. : si les circonstances te le permettent.
- erit hæc facultas in eo,
ut... Cic. Or. 117 : il aura
cette faculté de...
- avec inf.
- nobis
sævire facultas, Stat. Th. 4, 513 : moi aussi, je peux employer la
violence. --- cf. Stat. 12, 36; Val. Fl. 3, 16; Auct. B. Afr.
78.
- si facultas erit, Cic.
Inv. 1, 86 : si c'est possible.
- quoad facultas feret, Cic.
Inv. 2,
10 : autant que possible.
- dum est facultas,
Cæs. BG. 7, 50, 6 : pendant que c'est possible.
- en
part. facultas dicendi et
facultas seul
: talent oratoire,
faculté oratoire. --- Cic. de Or. 2, 218; Br. 303, etc.
- extemporalis
facultas, Suet. Aug. 84 : faculté d'improvisation.
- facultas
et ars, Cic. : la pratique et la théorie.
- si
mihi facultas tui præsentis esset, Cic. Fam. 10, 4 : si je pouvais
t'avoir
auprès
de moi.
- lædendi
facultatem arripere, Cic. Fl. 8, 19 : saisir l'occasion de nuire.
- facultatem
judicandi facere, Cic. Verr. 2, 2, 179 : donner la possibilité de juger.
- nostri cedentes usque ad castra insecuti sui colligendi facultatem
non dederunt, Cæs. BG. 7, 80 : les nôtres poursuivirent les
fuyards jusqu’à leur camp et ne leur permirent pas de se rallier.
- hostes
ex muro ac turibus submoventur : non datur libera muri defendendi
facultas,
Cæs. BC. 2 : les ennemis sont écartés de leur
muraille et de leurs
tours;
on ne leur laisse pas une franche occasion de défendre cette
muraille.
- propterea
quod reliquis tamen fugæ facultas daretur, Cæs. BG. 1, 32 : parce que
les
autres peuples avaient malgré tout la possibilité de fuir.
- ut
par sis in utriusque orationis facultate, Cic. Off. 1, 1 : afin
d'acquérir dans
les deux langues la même facilité.
2
- force,
propriété, vertu (d'une
plante).
- facultates
medicamentorum, Cels. 5 : la vertu des médicaments.
- facultates
herbarum, Cels. : les propriétés des plantes.
3
- facilité
de se procurer, abondance de, provision de.
- omnium rerum quæ ad bellum usui erant ... facultas, Cæs. BG. 1, 38, 3
: l'abondance de tout ce qui est utile pour la guerre. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 415; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- omnium rerum quæ ad bellum usui erant summa erat in eo oppido
facultas, Cæs. BG. 1, 38, 3 : cette ville possédait en très grande
abondance tout ce qui est nécessaire pour faire la guerre.
- facultas
argumentationum petitur ex his locis, Cic. Part. 98 : on tire
la
provision d'arguments nécessaire de ces lieux communs. --- cf.
Cic. de Or.
2, 215.
- sine ulla facultate
navium, Cic. Verr. 5, 6 : sans navires à leur
disposition. --- cf. Cæs. BG. 2, 38, 3; 3, 9, 6; 3,
12, 3, etc.
- plur.
facultates : ressources.
- facultates ingenii,
consilii, gratiæ, Cic.
Att. 3, 10, 2 : ressources de talent, de prudence, de crédit.
- facultates Italiæ,
Cæs. BG. 6, 1, 3 : les ressources de l'Italie.
4
- en
part. facultés,
moyens, richesses.
- videre ne major benignitas
sit quam facultates,
Cic. Off. 1, 42 : veiller à ce que la générosité ne dépasse
pas les
moyens. --- cf. Q. 1, 3, 7; etc.
- pro
facultate quisque, Suet. Aug. 29 : chacun selon ses moyens.
- făcultātĭcŭla,
æ, f.
: faibles moyens. --- Not.-Tir. p. 52.
- făcultātŭla,
æ, f. : faibles moyens [pr. et fig.]. --- Hier. Ep.
117, 1; Aug. Ep. 127, 7.
- făcultĕr
: facilement. --- P.Fest. 87. 1; Capel. 3, 325.
- fācundē,
adv. : éloquemment. ---
Plaut. Trin. 380; Liv. 28, 18, 6
- fācundius Front.
Parth. p. 221, 22; fācundissime Gell. 13,
8, 5.
- fācundĭa,
æ, f. [facundus] : facilité d'élocution, talent de la parole,
éloquence. --- Ter. Haut. 13; Sall. C. 53, 3; Quint. 12, 10,
27; Hor. O. 4, 7, 21; Tac. An. 11, 6; plur., Gell. 3, 17, 1.
- fācundĭōsus,
a, um : éloquent. --- Asell. d. Gell. 4, 9, 12.
- fācundĭtās,
ātis, f. : c. facundia. --- Plaut. Truc.
494.
- fācundus,
a, um [fari] : qui s'exprime facilement, qui sait manier la
parole, éloquent, disert. --- Sall. J. 95, 3; Hor. O. 1, 10, 1
; Tac. H. 1, 8
- fācundior Quint. 12,
10, 44; fācundissimus Quint.
12, 2, 27
- alius alio facundior,
Quint. 12, 10, 44 : plus éloquents les uns que les autres.
- loquax magis quam facundus : bavard plus que disert. ---
Sall. ap. Quint. 5, 2, 2; Gell. 1, 15, 13.
- facundum faciebat amor, Ov. M. 6, 46 : l'amour me rendait éloquent.
- facunda oratio, Sall. J.
85, 26 : discours abondant, coulant. --- cf.
Hor. O. 4, 1, 35.
- Fadilla,
æ, f. : nom de femme. --- Capit.
- Fadĭus,
ĭi, m. : nom de famille romain. --- Cic. Phil. 2, 3; Fin. 2,
55.
- fæcācĕus,
a, um [fæx] : semblable au marc [de raisin], à la lie.
--- Pelag. Vet. 5, p. 29.
- fæcārĭus,
a, um [fæx] : de marc [de raisin]. ---
Cato, Agr. 11, 4.
- fæcātus,
a, um [fæx] : de marc (de raisin). --- Plin. 14, 86.
- fæcatum vinum,
Cato, Agr. 153 : piquette.
- fæcĕus,
a, um [fæx] : couvert de boue, ignoble. --- Plaut.
Trin. 297.
- fæcĭnĭus
(fæcĭnus), a, um [fæx]
: -
1 - qui laisse du marc
(raisin). --- Col. 3, 2, 14. - 2 - qui laisse de la lie (vin).
--- Col. 12, 47, 6.
- fæcis
: gén. de fæx.
- fæcla
: voir fæcula. ---
C.-Aur. Chr. 2, 1, 33.
- fæcōsus,
a, um : bourbeux. --- *Mart. 13, 102.
- fæcŭla,
æ, f. [fæx] : tartre. --- Lucr. 2, 430.
- fæcula Coa, Hor. S. 2, 8,
9 : tartre de vin de Cos [condiment].
- fæcŭlentĭa,
æ, f. [fæculentus] : abondance d'ordure, amas de lie.
--- Sid. Ep. 3. 13
- fig. fæcŭlentĭa
morum : la lie des moeurs. --- Fulg. Verg. p. 166.
- fæcŭlentus,
a, um [fæx] : plein de lie, plein de vase, bourbeux, trouble.
- fæculentæ sardonyches,
Plin. 37, 89 : sardoines couleur de
lie.
- fæculentum
vinum, Col. 2, 2, 20 : vin trouble.
- fæculentum
mingere, Veg. : avoir l'urine chargée.
-
fig. fæculenta hilaritas, Arn. 3,
33 : hilarité d'ivrogne.
-
fæcŭlentior Solin. 33;
fæcŭlentissimus Aug.
de Ver. rel. 40.
- fæl-
: voir feles-
- fæn-
: voir fen-
- (faenarius,
faenebris, faenerarius, faeneraticius, faeneratio, faenerato,
faenerator, faeneratorius, faeneratrix, faeneratus, faenero, faeneror,
faeneus, faeniculum, faenilia, faenilis, faeniseca, faenisecta,
faenisector,
faenisex, faenisicia, faenum, faenus, faenusculum).
- Fæsŭlæ, ārum, f
: Fésules, ville d'Etrurie [auj. Fiesole]. --- Cic.
Cat. 3, 14; Sall. G. 24, 27.
-
Fæsŭla, æ, f. --- Sil. 8, 479.
-
Fæsŭlānus,
a, um : de Fésules. --- Cic. Mur. 49.
- fæt-
: voir fœt-.
- fæx,
fæcis, f.,
1
- lie,
dépôt, résidu, sédiment, fèces. --- Cato, Ag.
26, etc.; Lucr. 5, 498; Hor. O. 3, 15,
16; 1, 35,
27; Plin. 28, 219; 23, 68; Vulg.
Ezech. 23, 34.
- peruncti fæcibus ora, Hor.
P. 277 : le visage tout barbouillé de lie.
2
- tartre. ---
Hor. S. 2, 4, 55.
3
- sauce
épaisse. --- Ov. M. 8, 666.
4
- fig.
lie, rebut. --- Cic. Att. 1, 6, 11.
- fæx
populi, Cic. Q. Fr. 2, 9, 5 : la lie du peuple, la plus vile populace.
- de fæce hauris, Cic. Br.
244 : tu prends dans la lie [tu énumères la tourbe des
orateurs].
- sine
fæce dies, Mart. 8, 14, 4 : jour
sans nuage.
5
- résidu,
fond (de la bourse).
- si quid adhuc superest de
nostri fæce locelli, Mart. 14, 13, 1 : s'il reste encore quelque chose
au fond de notre bourse.
6
- impureté. ---
Plin. 31, 92; 34, 135.
- terrenæ
nil fæcis habens, Ov. M. 1, 68 : (l'éther) qui n'est pas
formé d'éléments
impurs.
- fāfæ,
interj. exprimant le dégoût : fi donc ! --- Char.
- fāgĕus,
a, um : c. fagineus. --- Plin. 16, 16; 37; 242.
- Fāgĭfulāni,
ōrum, m. : peuple du Samnium. --- Plin. 3, 107.
- fāgĭnĕus,
a, um [fagus] : de hêtre. --- Cato, Agr.
21, 4 ; Ov. M. 8, 654.
- faginus
:
1
- fāgĭnus, a, um : de hêtre. --- Virg.
G. 3, 172; Ov. F. 4, 656.
2
- fāgĭnus, i, m.
: hêtre. --- Calp. 2, 59.
- gr. φήγινος.
- făgo
: voir phago.
- fāgum,
i, n. : faîne. --- Plin. 16, 18.
- fāgus,
i, f. : hêtre. --- Virg. B. 1, 1 ; Cæs. BG. 5, 12, 5.
- gr. φηγός.
-
fāgŭs, ūs, Cul. 141, cf. Char. 130, 5.
- Fāgūtăl,
ālis, n. : le Fagutal (emplacement sur le mont Esquilin où il
y avait un
hêtre et un édicule dédiés à Jupiter). --- Varr. L.
5, 152; P.Fest. 87, 6.
-
Fāgūtălis,
e : du Fagutal. --- Varr. L. 5, 49; Plin. 16, 37.
- Fālācĕr,
cris, m. : Falacer. -
1 - nom d'un héros. ---
Varr. L. 5, 84. - 2 - un flamine. --- Varr. L. 5,
84.
- Falacrīnum,
i, n. : c. Phalacrine.
- fălæ,
ārum,
f. : - 1 -
tours de bois
(employés dans les sièges). --- Enn. An. 397;
P. Fest. 88, 10. -
2 - les sept colonnes de bois
de l'Epine du cirque.
--- Juv. 6, 590.
- subire
sub falas, Plaut. Most. 357 : *attaquer les tours (des
ennemis)* = affronter
de grands dangers pour un petit bénéfice.
- fălancārĭus
: voir phalangarius.
--- Inscr. Orel. 5089.
- fălanga
: voir phalanga.
- fălārĭca
(phălārĭca), æ, f. [falæ] : - 1 - javelot enduit de filasse
et de poix,
falarique [lancé du haut des falæ.
--- P. Fest. 88, 10; Non. 555, 17 ]. --- Liv. 21,
8, 10. - 2 - javelot. ---
Virg. En. 9, 705; Liv. 34, 14, 11.
- voir
hors site falarica.
- Falarienses
: c. Falerienses. --- Plin. 3, 111.
- falcārius,
ĭi, m. [falx] : -
1 - ouvrier qui fabrique des
faux, des faucilles. --- Cic. Cat. 1, 8.
- 2 - gladiateur armé de faux. ---
Gloss. Isid.
- falcastrum,
i, n. [falx] : instrument semblable à une faux. ---
Isid. 20, 14, 5.
- falcātus,
a, um [falx] : - 1 - en forme de faux, courbé,
courbe. --- Ov. M. 1, 717.
- 2 - armé d'une faux, muni
d'une faux. --- Liv. 37, 41, 5; Curt. 4, 9, 4.
- falcati
currus, Curt. Hier. : chars armés de faux.
- falcĭcŭla,
æ, f. [falx] : faucille, serpe. --- Arn. 6, 26.
- Falcĭdĭus,
ĭi, m. : Falcidius (nom d'un tribun de la plèbe). --- Cic.
Pomp. 58.
-
lex Falcidia : loi Falcidia (sur les héritages). ---
Dig. 35, 2.
-
Falcĭdĭānus,
a, um : de Falcidius. --- Cic. Flac. 90.
- falcĭfĕr,
ĕra, ĕrum [falx, fero] : qui porte une faux, armé d'une faux. ---
Ov. M. 13, 930.
- (Lebaigue
P. 484)
- falcifer senex, Ov. M.
13, 218 : Saturne.
- falcĭgĕr : c. falcifer. ---
Aus. Ed. Rom. 36.
- falcipedĭus,
a, um [falx + pes] : qui a les jambes arquées. ---
Petr. 75.
- (autre
lecture : fulcipedius)
- falcĭto,
āre [falx] : - tr. - élaguer. --- Gloss.
- falco,
ōnis, m. [falx] : - 1 -
faucon
(oiseau). --- Serv. En. 10,
146. -
2 - celui
dont les orteils
sont recourbés. --- P. Fest. 88,
7.
- falcones
dicuntur, quorum digiti pollices in pedibus intro sunt curvati, Paul.
ex Fest. p. 88, 8.
- falcula
:
1
- falcŭla, æ,
f. : - a - faucille. --- P. Fest. 88,
7. -
b - petite
griffe, serre. --- Plin. 8, 41.
2 - Falcŭla, æ,
m. : Falcula (surnom). --- Cic. Cæc. 28.
- fălĕræ :
c. phaleræ.
- fălērĕ,
is, n. [falæ] : pilier. --- Varr. R. 3, 5, 14.
- Fălĕria
(Fălĕsia), æ, f. :
Falérie (port d'Etrurie, en face de l'île d'Elbe). --- Anton.
- Fălĕrĭenses,
ĭum, m. : habitants de Faléries, ville du Picénum [auj.
Falerone]. --- Inscr. Orel. 3118.
- Fălĕrĭi,
ōrum, m. : Faléries [ville d'Etrurie, capitale des Falisques]. ---
Liv. 5, 27, 4.
- Fălĕrina
tribus, f. : une des tribus rustiques chez les Romains. ---
Liv. 9, 20, 6.
- Fălernus,
a, um : de Falerne [territoire de Campanie, au pied du mont
Massique, renommé par ses vins]. ---
Hor. O. 3, 1, 43; 1, 20, 10; 2, 6, 19; S. 2, 4,
19; Prop. 4 (5), 6, 73; Virg. G. 2, 96; Hor.
S. 2, 4, 55.
- Falernus mons,
Flor. 1, 16 : le Massique.
- nunc
mihi fumosos veteris proferte Falernos consulis, Tibul. 2, 1, 27 :
maintenant apportez-moi le Falerne fumé d'un antique consul.
-
Fălernum, n. :
- a - (s.-ent. vinum) le vin de
Falerne. --- Hor. O. 1, 27, 10.
- b - (s.-ent.
prædium)
le domaine de Falerne [une terre de Pompée]. --- Cic. Phil. 13, 11.
- Fălĕsia
: voir Faleria.
- făliscæ,
ārum, f. : mangeoires, râteliers. --- Cato, Agr.
14, 1.
- Făliscus,
a, um : -
1 - de Faléries, des Falisques.
- 2 -
sorte de mètre, voir phaliscus.
- Faliscus venter, Varr. L.
5, 22,
33 : ventre de cochon farci (à la mode des Falisques).
- Falisci, ōrum, m. :
les Falisques [peuple d'Etrurie]. --- Virg. En. 7,
695; Liv. 5, 27, 1.
- falla,
æ, f. : c. fallacia. --- Nov. d. Non. 109,
16.
- fallācĭa,
æ, f. [fallax] :
1 - tromperie,
fourberie,
supercherie, ruse. --- plur. Plaut.
Cap. 674; Cist. 540, etc.
- fallaciis, Cic. Com. 20
: par des
artifices. --- cf. Nat. 3, 73; de Or. 2, 191.
- fallacia alia aliam
trudit, Ter. And. 779 : une fourberie en amène une autre.
- hæc
ipsa res habet aliquam fallaciam, Col. 11, 2, 68 : ce moyen
lui-même (= le fait de goûter le raisin) peut induire parfois en erreur.
--- Plaut. Cap. 40, etc. ; Ter. Haut. 771, etc.
2 - enchantement,
sortilège.
--- Prop. 1, 1, 19.
- fallācĭēs,
ēi, f. : c. falacia. --- Apul. M. 5, 27.
- fallācĭlŏquus,
a, um [fallax, loquor] : qui trompe par des paroles,
astucieux. --- Att. d. Cic. Fin. 4, 68.
- fallācĭōsus,
a, um [fallacia] : trompeur, fallacieux. --- Gell.
14, 1, 34; Apul. M. 8, 10.
- fallācĭtās,
ātis, f. : c. fallacia. --- Cassiod. Amic. 46, 2.
- fallācĭtĕr,
adv. [fallax] : - 1 -
d'une
manière
trompeuse, avec perfidie. - 2 -
par erreur.
- fallaciter
portenta interpretari, Cic. Div. 1, 18, 35 : se tromper dans
l'interprétation des
prodiges. --- Cic. Off. 3, 17, 68; id.
Part. Or. 25, 90.
- fallacissime, Plin.
12, 71.
- fallax,
ācis [fallo] : trompeur, imposteur, perfide, captieux,
insidieux. --- Cic. Div. 1. 37; Læl. 91.
- gén. plur. fallacium,
Cic. Læl. 25, 91;
Aug. Civ. passim; fallacum,
Catul. 30, 4.
- spes fallaces, Cic. Mil.
94 : espoirs trompeurs. --- cf. Phil. 12, 7.
- in herbis non fallacibus,
Cic. Læl.
68 : dans les plantes qui ne trompent pas.
- fallaces sunt rerum
species, quid credimus, Sen. Ben. 4, 34, 1 : les apparences sont
trompeuses, et nous y croyons cependant.
- avec
gén. amicitiæ fallax, Tac. An. 16, 32
: trompeur en amitié.
- fallacior Ov.
Am. 867; fallacissimus Cic. Div. 2, 91.
- oculorum
fallacissimo sensu judicant ea quæ ratione atque animo videre
debebant, Cic. Div. 2, 91 : (les astrologues) assignent au
sens
éminemment trompeur de la vue le rôle d'informateur qui revenait de
droit à l'intelligence réfléchie.
- fallens,
entis : part. prés. de fallo. - 1 -
qui trompe. - 2 -
caché, inaperçu, invisible.
- 3 - insensible,
qu'on ne sent pas.
- Fallienātes,
ium, m. : peuple de l'Ombrie. --- Plin. 3, 114.
- fallo,
ĕre, fĕfelli, falsum : - tr. -
- gr.
σφάλλω : faire
glisser; induire
en erreur.
- inf.
arch. fallier, Pers.
3, 50; parf. passif fefellitus sum,
Petr. Fragm. 61, MSS.
1 - faire glisser,
faire trébucher.
- glacies
fallit pedes, Liv. : la glace fait glisser les pieds.
- cum
lubrica saxa vestigium fallerent, Curt. 4 : quand des pierres
glissantes
se dérobaient sous leurs pieds.
2
- tromper, duper, induire en erreur,
abuser;
faire oublier, donner le change à.
- fallere socium, Cic. Amer.
116 : tromper un associé. --- cf. Cæs. BG.
7, 50, 2.
- alicujus opinionem
fallere, Cic. Verr. 5, 183 : tromper l'opinion de
qqn.
- nisi me forte fallo, Cic.
Phil. 12, 21; nisi me fallit animus, Cic.
Amer. 48 : si je ne me trompe.
- nisi me omnia fallunt,
Cic. Att. 8, 7, 1 : à moins que je me trompe en tout.
- spes eum fefellit, Cic.
Verr. 2,
28 : ses espérances l'ont trompé. --- cf.
Cic. Fam. 1, 3; Cæs. BG. 2, 10, 4;
BG. 3, 67, 3.
- quam potuit occultissime
reliquas cohortes ... ad legionem Pompei castraque minora duplici acie
eduxit; neque eum prima opinio fefellit; nam et pervenit prius quam
Pompeius sentire posset, et ..., Cæs. BC. 67, 3 : César fit sortir le
plus secrètement possible les autres cohortes pour aller sur deux
lignes vers la légion de Pompée et le petit camp; sa première idée ne
fut pas mauvaise, car non seulement il arriva à cet endroit avant que
Pompée ne puisse s'en apercevoir, mais aussi ... --- Touratier, Syntaxe latine, p. 369; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- médio-passif
falli : se tromper. --- Cic. Nat.
3, 76; Rep. 3, 47; etc.
- falli tota re, Liv. 33, 12, 4
: se tromper totalement.
- nisi fallor, Cic. Att.
4, 17, 1; 16, 6, 2 : si je ne me trompe.
- aut ego fallor, Hor. P.
42 : ou
bien je me trompe.
- d'où
falsus : qui est dans l'erreur, abusé. ---
Sall. J. 10, 1; 85, 20.
- haud falsa sum nos odiosas
haberi, Plaut. Aul.
123 : je sais bien que nous passons pour importunes.
- id quam facile sit,
haud sum falsus, Plaut. Men. 755 : sur le degré de facilité,
je ne suis
pas abusé.
- nec
falsus vates fuit, Liv. 4 : et le devin ne se trompa pas.
- falsus
utinam vates sim, Liv. 21 : si seulement j'étais mauvais
prophète !
- gén. poét.
- falsus
cupiti motus, Sil. 13, 886 : trompé
relativement aux troubles qu'il désirait.
- abst - fallere
: tromper, induire en erreur. --- Cic. Verr. 2, 132;
Off. 1, 41;
Nep. Them. 7, 2; Liv. 29, 35, 2.
- en part. dans les
serments -
fallere : manquer à
sa parole.
- si sciens fallo, Cic. Fam.
7, 1, 2 : si je trompe
sciemment. --- cf. Liv. 21, 45, 8.
- impers. - nisi
me fallit : si je ne me trompe. ---
Cic. Att. 14, 12, 2; Sest. 106; Fam.
12, 5, 2.
- nec eum fefellit, Cic.
Off. 2, 25 : et il
ne se trompa pas.
- nec me
animi fallit, Lucr. I, 136 : et il ne m’échappe pas. (animi est un gén. de
relation (relativement à mon esprit ; svt remplacé par l’abl. animo en langue classique). --- voir Ernout et Thomas p. 56 § 69.
- tantumne te fefellit ?
Cic. Dom. 113 : t'es-tu trompé
à ce point ?
- in lege nulla esse ejus modi caput te non fallit, Cic. Att. 3, 23, 4
: il ne t'échappe pas que dans aucune loi il n'existe un article de ce
genre. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 97, éd. Vuibert.
- in quo
non me ille fallit sed ipse fallitur, Cic. Att. 2, 19, 4 : en quoi il
ne cherche pas à me tromper, mais il se trompe. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p.
175; éd. Peeters France.
- dominum
sterilis sæpe fefellit ager, Ov. A. A. 1 : un champ stérile
trompe
souvent
l'espoir de son maître.
- id
me non fefellit, Cic. : je ne m'y suis pas laissé prendre.
- ne
falleret bis relata eadem res, Liv. 29 : de crainte de se tromper en
racontant
deux fois la même chose.
- curas
fallere : tromper les soucis, faire oublier les soucis.
- fallebat
curas ægraque corda labor, Ov. Tr. 3 : cette lutte donnait le change
à
mes inquiétudes, à mon désespoir.
- interea
medias fallunt sermonibus horas, Ov. M. 8 : ils font oublier par leurs
conversations les heures d'attente.
- jam
vino quærens, jam somno fallere curam, Hor. S. 2 : cherchant
à tromper
ton ennui tantôt par le vin, tantôt par le sommeil.
3 - être
infidèle à,
manquer à (sa promesse),
ne pas accomplir.
- fallere spem alicujus, Cic. de Or.
1, 2 : décevoir les espérances de qqn.
- fallere fidem hosti datam, Cic.
Off. 1, 39 : trahir la parole donnée à l'ennemi.
- fallere promissum, Curt. 7, 10, 9
: manquer à ses promesses.
- fallere
imperium, Plin. 7, 125 : ne pas exécuter les ordres.
- mandata
falle mariti, Ov. M. 9 : désobéis à
l'ordre de ton mari.
- matris
cineres fallere, Hor. O. 2, 8, 10 : faire un faux serment sur les
cendres de sa
mère.
4 - échapper
à,
tromper l'attention, passer
inaperçu de, n’être pas vu de;
être caché, être ignoré,
être inconnu.
- fallere custodes, Liv.
5, 47, 3 : tromper l'attention des gardes.
- egerentes etiam humum
fefellere hostem, Liv. 38, 7, 6 (cf. λανθάνω) : ils
transportèrent même
la terre au loin sans être aperçus (à l'insu) de l'ennemi.
--- cf. Liv. 2,
19, 7; Curt. 7, 6, 4.
- ne hostis falleret
incedens, Liv. 8, 20, 5 : pour
que l'ennemi n'arrivât pas à l'improviste.
- abst - fallere
: échapper, rester inconnu.
- nec
vixit male, qui natus moriensque fefellit, Hor. Ep. 1, 17, 10 : et il
n'a pas
mal
vécu, celui qui naît et meurt ignoré.
- per
biennium fefellerat, Liv. 22, 33 : il était resté
inconnu pendant deux ans. --- Liv. 25, 9,
2; 21, 57, 5; 10, 14, 6; Liv. 42, 64, 3; 23,
19,
11; Plin. Ep. 4, 15, 2; Tac.
H. 2, 98.
- te non fallit
+ prop. inf. : il
ne t'échappe pas que..., tu sais bien que... Cic. Att. 3, 23,
4.
- quem nostrum fefellit ita
vos
esse facturos ? Cic. Or. 225 : qui de nous ignora que vous
agiriez ainsi
?
- non
me fallebat, Hannibal, adventus tui spe Carthaginienses præsentem
indutiarum
fidem turbasse, Liv. 30 : il ne m'échappait pas, Hannibal,
que c'est
l'espoir
de ton retour qui a poussé les Carthaginois à
rompre la trêve actuelle.
- neque
Cæsarem fefellit quin ab eis cohortibus, quæ contra equitatum
collocatæ
essent, initium victoriæ oriretur, Cæs. BC. 3 : il
n'échappa pas à
César que c'est des cohortes placées contre la
cavalerie que
s'amorcerait
le début de la victoire. ---
voir Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 98, éd. Vuibert.
- non omnia retia
fallere, Ov. H. 20, 48 : ne pas échapper à tous les filets.
- socerum et scelestas falle sorores, Hor. O. 3, 11 : fuis ton
beau-père et mes soeurs scélérates.
- ne
hostis falleret ad urbem incedens, Liv. 8, 20, 5 : de peur que l'ennemi
n'approchât
de la ville sans être vu.
5 - poét.
tromper, faire
oublier [les heures, les soucis, les
chagrins, etc.]. --- Ov. M. 8, 652; Hor. S. 2,
7, 114; Ov. Tr. 5, 7, 39.
6 -
donner
le change sur.
- faciem illius falle dolo,
Virg. En. 1, 684 : prends en te déguisant ses traits.
- sua nocturno fallere terga
lupo,
Prop. 4, 5, 14 : se dissimuler la nuit sous la forme d'un loup.
- falsārĭus
:
1 - falsārĭus, ĭī, m. [falsus]
: faussaire. --- Cato frg. inc. Or. 11; Suet. Ner.
17; Tit. 3.
2 - fālsarĭus, a, um [falsus]
: faux. --- Ruf. Apol. 2, 41.
- falsātĭo,
ōnis, f. [falso] : falsification, altération. ---
Iren. 1, 20.
- falsātŏr,
ōris, m. [falso] : faussaire. --- Hier. Ruf. 3, 26.
- falsātus,
a, um : part. passé de falso. - 1 -
falsifié. - 2 - trompé.
- falsē,
adv. : c. falso. --- *Cic. Inv. 2, 36; Cassiod.
Psalm. 63, 10
- falsissime Aug.
Conf. 10, 13.
- falsĭdĭcentĭa,
æ, f. [falsidicus] : mensonge. --- J. Val. 2, 1.
- falsĭdĭcus,
a, um [falsus, dico] : menteur, trompeur. --- Plaut.
Trin. 770; Cap. 671.
- falsĭfĭcātus,
a, um : faux. --- Prud. Ham. 549.
- falsĭjūrĭus,
a, um [falsus, juro] : parjure. --- Plaut. Mil. 191.
- falsĭlŏcus
: voir falsiloquus.
- falsĭlŏquax,
ācis : c. falsiloquus. --- Fort. Mil. 1,
101.
- falsĭlŏquĭum,
ĭi, n. : mensonge. --- Aug. Retract. præf. fin.
- falsĭlŏquus
(falsĭlŏcus), a, um [falsus, loquor] : menteur.
- avec gén. - quarum
rerum te falsiloquom mi esse nolo, Plaut. Cap. 264 : (je
veux t'interroger seul à seul), mais point de mensonge, j'y tiens ! ---
cf. Mil. 191.
- novi
… quosdam etiam eorum quæ agunt omnium falsiloquos, Hutten
: j’en connais certains aussi (des courtisans) qui mentent sur
tout ce qu’ils font. --- trad. J. P. Woitrain.
- falsiloquus,
i, m. : celui qui accuse à tort, calomniateur. --- Vulg. Job, 16,
8.
- falsĭmōnĭa,
æ, f. [falsus] : tromperie, mensonge. --- Plaut.
Bac. 541.
- falsĭpărens,
tis, m. [falsus, parens] : dont le père est supposé. ---
Catul. 68, 112.
- falsĭtās,
ātis, f. [falsus] : fausseté, mensonge. --- Hier.
Ezech. 4, 13, 17; Arn. 1, 56.
- falsĭtestis,
is, m. [falsus, testis] : faux témoin. --- Gloss.
Phil.
- falso
:
1
- falsō, adv. [falsus]
: à faux, à tort, faussement, sans raison, sans
fondement. --- Cic. Verr. 5, 107; Cæs. BC. 1, 14, 1; Liv. 34,
32, 13.
- falso, nam...
Cic. Off. 3, 75 : c'est à tort, car...
- falsissime Aug.
Conf. 10, 13.
2
- falso, āre,
ātum [falsus] : - tr. - falsifier, altérer.
--- Mod. Dig. 48, 10, 32; Hier. Ruf. 3, 4.
- falsōsus,
a, um : trompeur, décevant. ---
Gloss. Isid.
- falsum
:
1
-
falsum, i, n. [falsus] : le faux, le mensonge. ---
Cic. Ac. 2, 58; Div. 2, 106.
- falsum scribere ad
aliquem, Cic. Att. 7, 14, 2 : écrire à qqn une
nouvelle fausse.
- falsum judicare, Cic. Agr.
2, 40 : porter un jugement
faux.
- tela in falsum jacta, Tac.
An. 4, 50 : traits lancés inutilement, en vain.
- simulationum
falsa, Tac. An. 6, 46 : les ruses de la dissimulation.
- falsum
facere, Dig. : faire un faux.
- falsi
reus, Dig. : accusé de faux.
- vero
distinguere falsum, Hor. Ep. 1, 10, 29 : faire la distinction entre le
vrai et le faux.
2
- falsum, adv. :
faussement.
- falsum
renidens vultu, Tac. An. 4, 60 : avec un sourire hypocrite.
- falsum
jurare, Ov. Am. 3, 3, 11 : faire un faux serment.
- falsus,
a, um : part.-adj. de fallo.
- (Lebaigue
P. 484 et P.
485)
- falsior Aug.
Civ. 7, 5; Petr. 132; falsissimus Col.
1,
6, 17.
1 - trompé,
abusé, qui se méprend.
- falsum
aliquem habere, Sall. J. 10 : tromper qqn.
- ne
(= næ) illi falsi sunt qui... Sall. J. 85, 20 : assurément,
ils sont
dans l'erreur ceux qui...
- falsus
utinam vates sim, Liv. 21, 10, 10 : puissé-je être
un mauvais prophète !
- neque
ea res falsum me habuit, Plaut. Aul. 10, 1 : et cette circonstance ne
m'a
pas trompé.
- ut
falsus animi est ! Ter. Eun. 2, 2, 43 :
comme il se
trompe ! (animi :
gén. de relation *relativement à
son esprit*)
2 - faux,
fourbe, imposteur, trompeur.
- ambitio
multos mortalis falsos fieri subegit, Sall. C. 10 : l'ambition fit
d'une foule d'hommes des menteurs.
- solem
quis dicere falsum audeat ? Virg. G. 1, 463 : le soleil, qui oserait le
traiter d'imposteur ?
- falsum
maledictum, malevolum mendacium est, P. Syr. : la calomnie est
un mensonge malveillant.
3 - faux,
falsifié, controuvé; vain, imaginaire.
- falsæ litteræ, Cic. Fl. 39
: écritures falsifiées.
- falsi rumores, Cæs. BG.
6, 20, 2 : faux bruits.
- falsa fama, Cic. Læl. 15
: réputation sans fondement.
- falsum testimonium,
Cic. Vat. 40 : faux témoignage.
- falsæ voculæ, Cic. de Or.
3, 89 : sons de
fausset.
- falsa judicia, Cic. Leg.
1, 40 : arrêts de justice portés à faux.
- falsus accusator, Cic.
Cæcil. 29 : accusateur supposé.
- falsi testes, Cic. Div. 2,
27 : faux témoins.
- Antonii
epistulæ falsa in Augustum probra habent, Tac. An. 4, 34 : les lettres
d'Antoine contiennent des invectives fausses contre Auguste.
- falsum
est ut : il est faux que.
- falsum
est + prop. inf. : il est faux que... (il
n'est pas vrai que...)
- o
falsam spem, o volucrem fortunam, Cic. Sul. 32, 91 : ô
vaine espérance ! ô fortune inconstante !
- pro
re certa spem falsam domum rettulerunt, Cic. Am. 110 : au
lieu
d'une réponse positive, ils emportèrent une fausse espérance.
- telis
non in falsum jactis, Tac. An. 4, 50 : ne lançant leurs traits qu'à
coup sûr (les traits n'étant pas lancés en vain).
- voir
falsum.
- falx,
falcis, f. :
1 - faux,
faucille, serpe. --- Cato, Ag.
; Cic. Tusc. 5, 65.
- vineatica falx, Varr. R.
1, 22, 5 : serpette à tailler la vigne.
2 - faux
murale. --- Cæs. BG. 7, 22, 2.
3 - faux
[arme de guerre, analogue à la faux murale]. --- Cæs.
BG. 3, 14, 5.
4 - faux
armant les chars. --- Lucr. 3, 648; Curt. 4, 15,
2; Gell. 5, 3, 3.
5 - coutelas de
gladiateur. ---
Juv.
6 -
dolabre (outil
pour
équarrir le bois). --- Prop.
- voir
hors site falx.
- fāma,
æ,
f. [fari] :
- gr. ϕήμη.
1 - on-dit,
bruit rapporté,
opinion publique, renommée, nouvelle, rumeur.
- fama incerta primo accidit duos Narnienses equites ... venisse ex
proelio nuntiantes cæsos hostes, Liv. 27, 50 : parvint d'abord le
bruit, peu sûr, que deux cavaliers de Narnia...disaient sortir d'une
bataille où les ennemis avaient été taillés en pièces..
- fama
de Tituri morte, Cæs. : la nouvelle de la mort de Titurus.
- ad
Labienum
incredibili celeritate de Victoria Cæsaris fama perfertur, Cæs. BG. 5,
53,
1 : le bruit de la victoire de César parvient à Labiénus avec
une
incroyable promptitude.
- at
fuit fama, Cic. Cæl. 38 : mais il y a
eu des bruits.
- contra
opinionem militum
famamque omnium, Cæs. BC. 1, 82, 2 : contre l'attente des
soldats et
l'opinion de tous. --- cf. BC. 3, 55, 2.
- dare
aliquid famæ, Hor. S. 2, 2,
94 : faire des concessions à l'opinion publique.
--- cf. Sen. Clem. 1, 15,
5; Tac. An. 1, 7.
- fama
nuntiat, fama fert avec prop. inf. : la voix
publique annonce que, le bruit court que. --- Cic.
Fam. 12, 4, 2;
Rep. 2, 25.
- fama
nuntiabat te esse in Syria, Cic. Fam. 12 : le bruit courait que tu
étais
en Syrie.
- esse
in ore et in fama, Tac. : faire grand bruit, être l'objet de
toutes les
conversations.
2 - renommée,
réputation, estime,
honneur, gloire.
- popularis
fama, Cic. Tusc. 3, 4 : la renommée
populaire.
- bona
fama (εὐδοξία), Cic. Fin. 3, 67 : la bonne renommée. --- cf.
Cic. Sest. 139; Att. 7, 26, 1.
- fama
bene loquendi, Cic. Br. 259 : réputation de parler
correctement.
- famæ
studere (consulere) : veiller soigneusement à sa
réputation.
- famam
sororis defendere, Cic. : défendre l'honneur de sa soeur.
- pecuniæ
an famæ minus parceret, haud facile discerneres, Sall. C. 25 : de son
argent ou de sa réputation on n'aurait pu dire à quoi elle tenait le
moins.
- Fama, æ, f. : la Renommée (déesse, fille de la Terre).
- Fama,
malum qua non aliud velocius ullum, Virg. En. 4, 173 : la
Renommée, de tous les maux le plus véloce. --- Ov.
M. 12, 43 sq.; Val. Fl. 2, 116 sq.; Stat. Th. 3, 426 sq.; Ov. M. 8,
267; 9, 137; 14, 726; 15, 4 et 853.
3 - qqf.
mauvaise
réputation, infamie,
déshonneur.
- dubia
fama, Liv. 29, 14, 12 : renommée suspecte.
- maledicta,
famam, meum amorem et peccatum in se transtulit, Ter. Ad. 264 :
injures, médisances, il a tout pris sur lui, tout, jusqu'à mon amour et
ma faute.
- me
fama vexabat, Sall. C. 3, 5 : j'étais en butte à la
médisance.
- neque
specie famāve movetur, nec jam furtivum Dido meditatur amorem, Virg.
En. 4, 172 : ni souci des apparences ni réputation ne le
touchent, et Didon désormais n'envisage plus des amours
furtives. --- Tac. An. 12, 49; Plin. Pan. 28, 1.
4 - opinion
établie, croyance,
tradition.
- duplex
fama, quod ad Pieminium adtinet, Liv. 29, 21, 2 : il y a deux
versions en ce qui concerne Pléminius.
- accipere
fama et
auditione, Cic. Nat. 2, 95 : apprendre par tradition et par
ouï-dire.
- concedere
famæ hominum, Cic. Rep. 2, 4 : faire une concession à la
tradition.
- Fāma
Jūlĭa, f. : ville de Béturie. --- Plin. 3, 14.
- fāmātus,
a, um : décrié, mal famé. --- Sch. Cruq. Hor. P.
301.
- fămel,
m. (mot osque) : esclave. --- P. Fest. 87,
5.
- fămēcŭla,
æ, f. [fames] : faim
peu vive, petite faim. --- Gloss.
- fămēlĭcē
[famelicus], adv. : en affamé. --- Gloss. Phil.
- fămēlĭco,
āre [famelicus] : - tr. - affamer. ---
Ps.Aug. Erem. Serm. 10.
- fămēlĭcōsus,
a, um : famélique. ---
Gloss. Phil.
- fămēlĭcus,
a, um [fames] : affamé, famélique. --- Plaut. Rud.
311;
Plin. 10, 28.
- famelicum convivium, Apul.
M. 1, 26 : maigre repas, repas
qui nous laisse sur notre faim.
- subst fămēlĭcus : un famélique, un affamé,
un indigent. --- Plaut. Stich. 575 ; Ter. Eun.
260; Vulg. Job, 5, 5; plur.,
id. 1 Reg. 2, 5. .
- aluntur
famelici, Aug. : les indigents sont nourris.
- fāmella,
æ, f. : diminutif de fama. --- P.Fest. p.
87, 17.
- fāmĕn,
ĭnĭs, n. [fari] : parole. --- Fort. Mart.
4, 549.
- fămēs,
is, f. :
- nom.
sing. famis, Varr. R.
R. 2, 5, 15; Prud. Psych. 479; gén. fami,
Cato et Lucil. d. Gell. 9, 14, 10; abl. scanné fămē,
Lucr. 3, 732; Virg. En. 6, 421; Ov. M. 5, 165; 8, 846; 11, 370.
1 - faim.
- famem depellere, Cic. Fin.
1, 37 : assouvir sa faim, se
rassasier.
- famem aliqua re tolerare,
Cæs. BG. 1, 28, 3 : apaiser la faim
avec qqch.
- fame enectus, Cic. Div.
2, 73 : mourant de faim.
- famem
propellere, Hor. S. 1, 2, 6 : chasser la faim.
- ambitiosa
non est fames, contenta desinere est, Sen. Ep. 119, 14 : la faim n'a
pas toutes ces exigences : il lui suffit qu'on la fasse cesser.
- Fames,
is, f. : la Faim (divinité). --- Virg. En.
6, 276; Ov. M. 8, 784; 785 et souvent.
2 - famine,
disette, manque de vivres.
- in
fame frumentum exportare, Cic. Fl. 7, 17 : en temps de famine, exporter
du
blé. --- Cic. Att. 5, 21, 8; Vulg. Ruth, 1, 1; id.
Matt. 24, 7 et souvent.
3 - pauvreté,
indigence.
- ille ad famem hunc a studio studuit reicere, Ter. Phorm. 18 : cet
homme-là a cherché à dégoûter notre auteur de son étude pour le réduire
à la famine.
4 - diète.
- prodest
etiam fames et abstinentia, Cels. : la diète et l'abstinence
ont aussi
leur utilité.
5 - violent
désir, passion, avidité.
- auri sacra fames, Virg.
En. 3, 57 : maudite soif de l'or. --- cf.
Hor. Ep. 1, 18, 23.
- quid
non mortalia pectora cogis, auri sacra fames ! Virg. : à
quels forfaits
pousses-tu les coeurs des hommes, maudite soif de l'or !
6 - sécheresse
[en parl. du style].
- jejunitatem
et famem malle quam ubertatem et copiam, Cic. Tusc. 2, 3
: préférer
la sécheresse et l'indigence à l'abondance et
à la richesse.
- fămesco,
ĕre [fames] : - intr. - avoir faim. ---
Alcim. Sor. 740.
- fāmex,
ĭcis, m. : c. famix. --- Col.
6, 12, 2; Gloss.
- fămi
: anc. gén. de fames.
- fāmĭcālis,
e [famix] : scalpel (qui sert pour le traitement des abcès).
--- Pelag. Vet. 16.
- fămĭcōsa
terra, f. : terre marécageuse. --- P. Fest. 87, 4.
- famicosam terram
palustrem vocabant, Paul. ex Fest. p. 87, 4.
- fămĭdus,
a, um [fames] : affamé. --- Ps. Hier. Pæn. 1.
- fāmĭgĕr,
ĕri, m. [fama, gero] : porteur de nouvelles. ---
Gloss. Phil.
- fāmĭgĕrābĭlis,
e [famigero] : illustre, célèbre, en vogue. --- Varr. L. 6,
55; Apul. M. 1, 7.
- fāmĭgĕrātĭo,
ōnis, f. [famigero] :
rumeur, nouvelle colportée.
- hæc
famigeratio te honestet, Plaut. Trin. 692 : cette rumeur te ferait
honneur.
- fāmĭgĕrātŏr,
ōris, m. [famigero]
: celui qui fait courir des bruits. --- Plaut. Trin.
215.
- fāmĭgĕrātus,
a, um : part. passé de famigero; fameux,
célèbre. --- Mel. 2, 7,
12; Apul. Flor. 15.
- fāmĭgĕro,
āre, ātum [fama + gero] : - intr. - faire courir des bruits. ---
Gloss. Phil.
- fămĭlĭa,
æ, f. :
- gén. arch. familias
maintenu,
concurremment avec le gén. familiæ,
après pater, mater, filius, filia.
1 - gens de la maison
(libres ou non), ensemble des esclaves, les
esclaves, les domestiques, domesticité, suite, train, maison.
- unus homo familia non est,
Cic. Cæc. 55 : un seul homme ne constitue pas
tout le domestique.
- familia societatis, Cic.
Br. 85 : le personnel des
esclaves attachés à la compagnie fermière. --- cf.
Verr. 5, 11; Q. 2, 6, 5;
Cæs. BC. 1, 75, 2.
- familia publica, CIL 6,
479 : les esclaves attachés au
service public
- Juniam
familiam ordine enumerare, Nep. Att. 18 : donner par ordre tous les
membres de
la famille Junia.
- Aesopus
domino solus cum esset familia, Phædr. 3 : comme le maître
n'avait
qu'Esope
comme esclave.
- de
familia liberata nihil est quod te moveat, Cic. Fam. 14 : quant
à
l'affranchissement
des esclaves, il n'y a aucune raison de t'inquiéter.
- de
familia quo modo placuisse scribis amicis faciemus, Cic. Fam. 4 : pour
ce qui est des esclaves, je ferai comme il convient, me dis-tu,
à nos
amis.
- familiam
Catonianam vendere, Cic. : vendre les esclaves de Caton.
- vilicus
familiam exerceat, Cato : que le métayer fasse travailler
les esclaves.
- Orgetorix
ad judicium omnem suam familiam, ad hominum milia decem, Cæs. BG. 1,
4, 2 : Orgétorix fit paraître au tribunal tous ceux qui lui étaient
attachés, au nombre de dix mille hommes.
2 - famille, maison
(partie de la gens),
race, lignée.
- pater
(mater) familias : père (mère) de famille.
- pater
(mater) familiæ : père (mère) de famille.
- filius familias, Dig.
14, 6, 1 : fils de famille.
- filia familias, Sen. Helv.
14 : fille de famille.
- matresfamiliæ : les mères
de famille. --- Varr. ap. Charis. p. 83 P.; Cæs.
BG. 1, 50, 4; 7, 26, 3; 7, 47, 5; id. BC. 2, 4, 3.
- una
matrumfamilias, Cic. Top. 3, 14 : l'une est celle des mères de
famille. --- id. Fam. 5, 10, 1; id. Verr. 2, 1, 24,
§ 62.
- familias matres, Arn. 4,
152 : les mères de famille.
- familiæ, Cic. Br. 62
: les familles, les familles nobles.
- ex familia vetere, Cic.
Mur. 17 : d'une ancienne famille. --- cf.
Cæl. 34; Phil. 9, 2, 4; Læl. 11, 37; Sall.
J. 95, 3 et souvent.
3 - secte,
école de philosophie (sous
l'autorité
d'un maître).
- familia
tota Peripateticorum, Cic. Div. 2 : toute la secte des
Péripatéticiens.
- singulæ
familiæ litem tibi intenderent, Cic. Or. 1 : les sectes te livreraient
chacune un assaut particulier.
4 - troupe (de
comédiens ou de gladiateurs,
sous un même maître).
- familia Peripateticorum,
Cic. de Or.
1, 40 : l'école des Péripatéticiens.
- familia gladiatorum, Cic. Sul. 54
: la troupe
des gladiateurs.
- familiam
comparare, Cic. : former une troupe.
- ducere
familiam, Cic. (au fig.)
: être au premier
rang.
- familiam ducit, Cic. Phil.
5, 30 : c'est lui le chef de file, le
coryphée.
- sententia quæ familiam
ducit, Cic. Fin. 4, 43 : la maxime qui
est en première ligne, qui tient le premier rang.
5 - biens d'une
famille, héritage, fortune,
patrimoine.
- familia = res familiaris
: le bien de la famille. --- XII Tab.
- agnatus
proximus familiam habeto, XII Tab. : que
l'héritage revienne au
plus proche
parent du côté du père.
- decem dierum vix
mi est familia, Ter. Haut. 909 : j'ai du bien à peine pour dix
jours.
- herciscundæ
familiæ causam agere, Cic. de Or. 1, 237
: intenter une action pour partage
d'héritage.
- fămĭlĭāresco,
ĕre : - intr. - devenir familier, se
familiariser. --- Sid. Ep. 7, 2.
- fămĭlĭārĭcus,
a, um [familiaris] :
1 - qui
appartient à la familia (aux gens d'une maison).
- familiarica cella, Vitr.
6, 10 : chambre d'esclave.
2 - qui
concerne la maison, la famille.
- familiaricæ sellæ, Varr.
R. 1, 13, 4 : chaises percées.
- familiaris
[familia] :
1
- fămĭlĭāris, e
:
a - relatif
aux gens de la maison, qui fait partie des
esclaves de la maison.
- nec
mi secus erat, quam si essem familiaris filius, Plaut. Capt. 273 : on
me traitait comme un fils de la maison.
- me esse hujus familiæ familiarem prædico, Plaut. Amp. 359 : je
déclare que je fais partie des esclaves de cette maison. --- Plaut. Ep. 2; Sen. Ep.
47, 4.
b - de la maison,
de la famille, domestique.
- res domesticæ ac
familiares, Cic. Tusc. 1, 2 : les affaires de la maison et de
la famille.
- alicujus res familiaris,
Cæs. BG. 1, 18, 4 : le patrimoine de qqn.
- funus
familiare, Cic. Vat. 31 : obsèques d'un parent.
- rem
familiarem administrare : gérer ses affaires personnelles.
- a
re familiari destitutus : sans fortune.
- familiare
parricidium, Att. ap. Cic. Nat. 3 : meurtre d'un parent.
- familiaris : qui concerne l'Etat, le
pays ou la maison (opposé à
hostilis,
inimicus, qui concerne l'ennemi, l'adversaire) [en
langue religieuse,
dans l'examen des entrailles].
- pars
familiaris, pars hostilis : la partie des entrailles réservée
à l'Etat et celle qui est réservée à l'ennemi.
- Decio
caput jecinoris a familiari parte cæsum haruspex dicitur ostendisse,
Liv. 8, 9, 1 : l'aruspice, dit-on, fit voir à Décius que, dans la
partie qui le concernait, la tête du foie était mutilée. --- Cic. Div. 2, 13, 32.
- mater procurans familiare
ostentum, Liv. 26, 6, 14 : la mère détournant un prodige touchant sa
famille.
- ted huc foras seduxi, ut tuam rem ego tecum hic loquerer familiarem,
Plaut. Aul. 133 : je t'ai amené en secret jusqu'ici, afin de
m'entretenir avec toi des intérêts de ta maison. ---
syntaxe latine Ernout et Thomas p. 409; éd. Klincksieck
c - confidentiel,
amical, familier,
connu.
- minus
familiari vultu, Suet. Cæs. 78 : avec un visage peu amical.
- avec dat. - ars
familiaris Italiæ, Plin. 34, 33 : art cher à l'Italie. ---
cf. Plin. 35, 49; Plin. Ep. 4, 24, 7; 2, 5, 10.
- qui familiarior nobis est,
Cic. de Or. 3, 71 : qui nous est plus
familier.
- ista tibi familiariora
fient, Plin. Ep. 2, 5, 10 : ces choses te seront plus familières.
- epistulæ
secretæ et familiares, Quint. 1, 1, 29 : des lettres secrètes et
confidentielles.
- familiares sermones, Cic.
Off. 2,
39 : conversations intimes, propos intimes. --- cf.
Leg. 2, 18; Fam. 15, 15, 1; Att.
1, 9, 1.
- familiarissimus meus, Cic.
Fam. 13, 13, 1 : mon ami intime. --- cf.
13, 27, 2; Rep. 1, 14.
d - avec dat.
- qui a du goût pour, qui plaît à; qui
convient à, adapté à.
- tenebris
et solitudini familiarissima, […] aures suas adversus omne
solacium clusit, Sen. Marc. 2, 6 : n’ayant de goût que pour l’obscurité
et la solitude […] elle ferma les oreilles à toute consolation. ---
Trad. René Walts in Budé.
- quae
peregrina ... transferuntur, minus sunt familiaria nostro solo quam
vernacula, Col. 3, 4, 1 : les espèces qui sont apportées de diverses
contrées lointaines s'adaptent plus difficilement à notre sol que
celles qui sont nées dans le pays.
- familiarissimum
hoc platanis, quae plurimum ventorum concipiunt propter densitatem
ramorum, Plin. 16, 131 : cela (= la chute des arbres) touche tout
particulièrement les platanes parce que leurs branches épaisses
donnent beaucoup de prise au vent. --- id. 19, 163.
e - ordinaire,
usité, commun, habituel.
- boves
bubulco familiariores, Col. 6, 2, 6 : boeufs mieux habitués
à leur bouvier. --- Plin. 33, 58.
- familiare est
mihi communicare, Plin. Ep. 4, 24, 7 : j'ai l'habitude de
faire part. --- Plin. Ep. 2, 5, 10; Vell. 2, 30,
3; Plin. 34, 33; 35, 49.
2 - fămĭlĭāris,
is, m. : - a -
serviteur,
domestique, esclave. --- Plaut. Ep. 2. - b -
familier, ami.
- biduo
factus est mihi familiaris, Cic. Fam. 3, 1, 2 : en deux jours il est
devenu
mon
ami.
--- id. Phil. 2, 32, 78; id. Rep. 2, 20; cf. id. Fam. 7, 8, 1.
- au fém.
- tua familiaris, Cic. Att. 15, 11, 2 : ton amie.
- fămĭlĭārĭtas,
ātis, f. [familiaris] : amitié, liaison, familiarité.
---
Cic. Fam. 13, 19, 1.
- summa familiaritas, Cic.
Fam. 13, 73, 2 : intimité profonde.
- in
familiaritatem recipere, Cic. Phil. 2, 78 : admettre dans son
intimité.
- in alicujus familiaritatem
venire, Cic. Fam. 7, 15, 2 : entrer dans l'intimité de qqn. ---
cf. id. Q. Fr. 1, 1, 5, § 15; id. Cæcin. 5, 13; id.
Verr. 2, 2, 70, § 169.
- omnes amicitiæ et
familiaritates, Suet. Tib. 51 : tous les amis et familiers de la maison.
- e præcipua familiaritate
Neronis, Tac. An. 15, 50 : de la société la plus intime des amis de
Néron.
- fămĭlĭārĭtĕr,
adv. [familiaris] :
- (Lebaigue
P. 485 et P.
486)
1 - en
ami intime, intimement, familièrement, comme à la maison.
- ut familiariter essem et
libenter. Cic. Att. 16, 7 : pour être comme à la maison et sans
gêne.
- flens quam familiariter !
Ter. Andr. 136 : pleurant et avec quel abandon !
- familiariter
aliquo uti : être dans l'intimité de qqn.
- cum
Verre familiarissime et amicissime vivere, Cic. Div. in Cæcil. 9, 29 :
vivre avec Verrès dans la familiarité la plus intime. --- cf.
Nep. Ages. 1, 1.
- licentius, liberius, familiarius cum domina vivere, Cic. Cæl. 23, 57
: vivre librement et familièrement avec leur maîtresse.
--- cf. Cic. de Or. 2, 3, 14; Quint. 2, 7, 3.
- nihil
est turpius quam cum eo bellum gerere quocum familiariter vixeris, Cic.
Læl. 77 : rien de si triste que de faire la guerre à quelqu'un dans la
familiarité de qui l'on a vécu. --- Plaut. Rud.
420; Ep. 2.
- fig. familiariter
nosse, Quint. 6, 4, 8
: connaître parfaitement, à fond.
2 - aisément,
habituellement. --- Col. Arb. 1, 3.
- parum
familiariter nostro solo venit, Col. Arb. 1, 3 : (cette plante)
s'acclimate difficilement dans notre contrée.
3 - par
familles. --- Grom. 252, 24.
- fămĭlĭās
: voir familia.
- fămĭlĭŏla,
æ, f. [familia]
: domestiques peu nombreux. --- Hier. Ep. 108, 2.
- fămĭlĭōsus, a, um [familia]
: qui a beaucoup d'esclaves. --- Porph. Hor. Epo. 2,
65.
- fāmĭno,
anc. impér. futur de fari
: parle. --- Paul. Fest. 62,
10; 87, 10.
- fămis,
is, f. : c. fames.
- fāmix,
ĭcis, f. (inus. au nom.) : sorte d'abcès.
--- Gloss. Isid.
- fāmōsē,
adv. [famosus] : avec gloire, avec éclat. --- Tert. Marc.
1, 22.
- fāmōsĭtas,
ātis, f. [famosus] : infamie, ignominie. --- Tert.
Spect. 23.
- fāmōsus,
a, um [fama] :
- fāmōsior Orig. Mat.
18, 5; fāmōsissimus Gell.
6, 3, 52.
1 - connu,
fameux. --- Hor. P. 469; Tac. H. 3, 38;
Plin. Ep. 6, 23, 1.
- est
genus trans gelidum Tanain, quo non famosius ullum Arctos alit, Claud.
: par delà les glaces du Tanaïs, il est une race, la plus célèbre de
celles qu'éclaire l'Ourse.
2 - décrié,
diffamé, de fâcheuse célébrité. --- Cic. Rep. 4,
6; de Or. 2, 277; Sall. J. 15, 5; Tac. An. 3, 7.
3 - infamant,
diffamatoire. --- Tac. An. 1, 72; Hor. Ep. 1,
19, 31.
- fămŭl,
arch. m. : primitif de famulus. --- Lucr. 3, 1033.
- fămŭla,
æ, f. servante, esclave. --- Virg.
En. 1, 703.
- famula
fortunæ, Cic. Tusc. 5, 12 : servante, esclave de la
fortune.
- abl.
plur. famulabus.
--- Vulg.
Ex. 2, 5.
- fămŭlābundus,
a, um : servile, empressé, officieux. --- Tert. Marc. 3, 7.
- fămŭlantĕr,
adv. : avec soumission. --- Acc. Tr. 642.
- fămŭlāris,
e : de serviteur, d'esclave. --- Cic. Tusc. 1, 116
; Ov. M. 15,
597.
- famulare,
adv. : servilement. --- Stat. S. 3,
1, 40.
- fămŭlātĭo,
ōnis, f. [famulor]
: servitude, esclavage.
--- Cassiod. Var.
9,
24, 3.
- fămŭlātōriē,
adv. : servilement. --- Ps. Cassiod.
Amic. 5, 5.
- fămŭlātōrĭus,
a, um : servile. --- Tert. Nat. 2, 14.
- fămŭlātrix,
īcis, f. : celle qui est soumise, servante,
esclave. --- Don.
Ter. And. 1, 1, 3 ; Sid. Carm. 2, 128.
- famulatus
:
1
- fămŭlatus,
a, um : part. passé de famulor; devenu le
serviteur de, servant.
2
- fămŭlātŭs, ūs,
m. : esclavage, servitude.
- aliquamdiu
in famulatu esse, Cic. Læl. 19, 70 : rester assez longtemps au rang
des
esclaves. --- Cic. Off. 3, 117.
- fămŭlĕtĭum : voir famulitium.
--- *P. Fest. 87, 3.
- fămŭlĭtās,
ātis, f. [famulus]
: esclavage. --- Acc. Tr. 118.
- fămŭlĭtĭo, ōnis, f. [famulus]
: troupe
d'esclaves. --- Apul. M. 2, 2.
- fămŭlĭtĭum,
ĭi, n. : - 1 -
service
(chez un maître). --- J. Val. 1, 28. - 2 - troupe d'esclaves. --- Macr. Sat. 1, 7.
- fămŭlo,
āre, āvi, ātum : - 1 -
intr.
- (c. famulor)
servir, être en service. - 2 -
tr. - traiter en esclave,
asservir.
--- Tert.
Apol. 21.
- fămŭlor,
āri, ātus sum : - intr. - être le serviteur de,
être
l'esclave de. --- Cic. Rep. 3, 37.
- au
fig. ut alimentis nostris famuletur (terra),
Plin. : pour
subvenir à nos besoins.
- fămŭlōsus, a, um : qui a
beaucoup d'esclaves.
--- Gloss. Isid.
- fămultās : c. famulitas. --- Læv. d.
Char. 284, 14.
- fămŭlus,
a, um [famul] : asservi, soumis, obéissant.
- famulus,
i, m. : - a -
serviteur, esclave. --- Cic. Off. 2, 24. - b -
ministre d'un dieu, prêtre.
- famula, æ, f. : servante, suivante, esclave.
- Idææ matris
famuli, Cic. Leg. 2, 22 : ministres, serviteurs de la
déesse du
mont Ida (Cybèle). --- cf. Hor. P. 239.
- gén.
plur. famulum, Stat. Val. Fl.
- abl.
plur. famulabus, Vulg. Aug.
- si
virtus famula fortunæ est, Cic. Tusc. 5 : si la vertu est l'esclave de
la fortune.
- fānātĭcē,
adv. : en furieux.
--- Apul. M. 8, 27.
- fānātĭcus
[fanum] :
1 - du
temple.
- pecunia fanatica, Inscr. : l'argent du temple.
2 - inspiré,
rempli d'enthousiasme.
- jam
subeuntibus armatis muros fanatici Galli ... occurrunt, Liv. 37, 9, 9 :
déjà
ses soldats s'approchaient des remparts, lorsqu'une troupe fanatique de
Gaulois accourut.
- Galli
vaticinantes fanatico carmine deam Romanis viam belli et victoriam
dare,
Liv. 38, 18, 9 : les Galles prophétisant d'un ton
inspiré que la déesse
accordait aux Romains une bonne route, une victoire assurée.
- cf. Juv. 4,
123; Inscr. Orell. 2316 sq.; Juv. 2, 112; Prud. στεφ.
10, 1061.
3 - frénétique,
fou,
furieux, insensé, fanatique.
- fanaticus
error, Hor. : délire.
- isti
philosophi superstitiosi et pæne fanatici, Cic. Div. 2 : ces
philosophes
superstitieux et presque fous.
- se
ipsi stimulantes, ne muliebre et fanaticum agmen pavescerent, Tac. An.
14 : s'excitant eux-mêmes à ne pas trembler devant
un troupeau de
femmes
et d'insensés.
- fanaticus
cursus, Liv. : course insensée.
- fanaticum
est + inf. Quint. 11, 3, 71 : c'est le fait d'un
furieux de...
4 - (arbre)
frappé par la foudre. --- P. Fest. 92, 19.
- fandus,
a, um : adj. verb. de for.
- 1 - qui peut
être
dit, révélé, publié.
- 2 - permis, licite,
légitime, juste, vertueux.
- non fanda, Luc. 1,
634 : des choses inexprimables, sans noms.
- respersæ
fando nefandoque sanguine aræ, Liv. 10, 41, 3 : les autels
ruisselants
du sang licite et illicite [du sang du sacrifice et du meurtre].
- dei
memores fandi atque ne fandi, Virg. En. 1, 543 : les dieux qui
n'oublient
pas la vertu et le crime.
- Fānester,
tris, e : de Fanum.
- Fanestris
colonia : colonie de Fanum. --- Vitr. 2, 9, 16.
- fānĭtālis,
e : relatif au temple. --- Inscr.
- Fannĭānus,
a, um : de Fannius. --- Cic. Att. 12, 5, 3.
- Fannĭus,
ĭi, m. : Fannius (nom d'un consul et de plusieurs autres
personnages romains).
- Fannius,
a, um : de Fannius. --- Macr. Sat. 2,
13.
- Fannia
lex : la loi Fannia (contre le luxe).
- fāno,
āre [fanum] : - tr. - réciter les formules de
consécration, consacrer. --- Varr. L. 6, 54.
- fānor,
āri [fanum] : - intr. - se démener en furieux. --- Mæcen. d. Sen. Ep.
114, 5.
- fans,
fantis : voir for.
- fantas-
: voir phantas-.
- fānŭlum,
i, n. [fanum] : petit temple, chapelle. --- P. Fest. 103, 7.
- fanum
:
1 - fānum,
i, n. : - a - lieu consacré. --- Varr. L. 6, 54;
P. Fest. 93; Cic. Div. 1,
90. - b - temple. --- Cic. Verr. 1, 52
; 4, 94 ; Div. 2, 67.
2 - Fānum Fortunæ, et
absolt. Fānum, i, n.
: ville
maritime d'Ombrie.
--- Tac. H. 3
50;
Plin. 3, 113.
- Fanestris colonia, f.
: colonie de Fanum.
--- Vitr. 2,
9, 16.
- Fanestres, m.
: habitants de Fanum. --- Inscr.
- fār,
farris, n. : - 1 - blé [ordinaire], froment. --- Col. 2, 6, 3 ;
Virg. G.
1, 73. - 2 - épeautre, gruau. --- Col. 8, 11, 14.
- far pium, Virg. En.
5, 745 : gâteau sacré.
- ne
in sacrificio quidem umquam aut itinere ullo temperavit quin inter
altaria
ibidem statim viscus et farris panes pæne rupta e foco manderet, Suet.
Vit. 13 : pas même lors d'un sacrifice ou d'un voyage il ne
sut se
retenir,
devant les autels, de manger aussitôt, sur place, les
entrailles et les
pains de blé, qu'il arrachait presque du foyer.
- farcīmĕn,
ĭnĭs, n. [farcio]
: saucisse, boudin.
--- Varr. L.
5, 111; cf. Isid.
Orig. 20, 2; Gell.
16, 7, 11; Arn.
7, 229.
- farcīmĭnōsus,
a, um : qui a le farcin. --- Veg. Mul. 1,
7.
- farcīmĭnum,
i, n. : farcin (maladie des chevaux). --- Veg. Mul. 1,
7.
- farcĭno,
āre [farcio] : - tr. - bourrer, garnir, farcir. --- Cass.
Hist. 9, 3.
- farcĭo,
īre, farsi, fartum (farctum) : - tr. -
- autres participes
: farsus
Petr. 69, 6 ; Apic. 3, 133; farcitus
Cassiod.
Inst. 22.
1 - remplir,
garnir, fourrer,
bourrer. --- Cic. Verr.
5, 27; Plin. 29, 60; Sen. Ep. 108, 15 ; 119, 14.
2 - engraisser
[des
animaux]. ---
Cato, Agr. 89 ; Col. 8, 7, 4.
3 - enfoncer,
introduire. --- Sen.
Ir. 3, 19 ; Ep. 70, 20.
4 - gorger,
remplir.
- nihilo minore verpa farti
estis, Catul. 28, 12 : vous avez été comme
moi en butte aux plus indignes outrages.
- farctus
: c. fartus.
- fărēdo,
ĭnis, f. : sorte d'abcès. --- Plaut.-Val. 3, 22.
- farer
: voir for.
- farfarus
:
1
-
farfărum, i, n. : tussilage. --- Plin. 24, 135.
- ou farfĕrum Pl.
Pœn. 478.
2
- Farfarus, i,
m. : le Farfarus (affluent du Tibre). --- Ov. M. 14, 330.
- farfĕnum,
i, n. : c. farfarum. --- P. Fest. 88, 13.
- farfĕrus
: c. farfarus.
- farfugĭum,
ĭi, n. : tussilage (plante).
- fāri,
fārier
: voir for.
- fărīna,
æ, f. [far] : - 1 -
farine de blé (de froment). --- Plin. 20,
139. - 2 -
toute espèce de farine, de poudre.
- farina tofi, Plin.
17, 147 : tuf pulvérisé.
- farina marmoris, Plin.
32, 79 : poussière de marbre.
- panem facis et facis
farinam, Mart. 8, 16, 5 : tu fais du pain (quand tu
plaides) et tu fais de la farine (tu fais de la
farine, tu réduis en poudre, tu dépenses tout : à Rome, alors, les
boulangers étaient en même temps des meuniers).
- simile est regnum cælorum fermento, quod acceptum mulier abscondit
in farinæ satis tribus, donec fermentatum est totum, Vulg. Math. 13,
33 : le royaume des cieux est semblable à du levain qu'une femme a pris
et mis dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que la pâte soit toute
levée.
- tundere in
farinam, Plin. 33, 119 : pulvériser.
- cum fueris nostræ
farinæ, Pers. 5, 115 : puisque tu es de notre pâte (= de
notre condition). --- cf. Suet. Aug. 4.
- fărīnācĕus,
a, um [farina] : farineux. --- Gloss. Phil.
- subst.
n. plur.
fărīnācĕa : des
farineux. --- Ps.-Aug.
Vit. erem. 19.
- fărīnārĭum,
ĭi, n. : grenier à farine.
--- Gloss. Phil.
- fărīnārius,
a, um [farina] : de farine, à farine. ---
Cato, Agr. 76, 3; Plin. 18, 115.
- fărīnātus,
a, um [farina] : réduit en farine. --- Hier. Nom.
hebr. 6, 1 (col. 8 ).
- fărīnōsus,
a, um [farina] : farineux. --- Veg. Mul. 2, 30.
- fărīnŭla,
æ, f. [farina] : petite quantité de farine. ---
Vulg. Reg. 1, 17, 13.
- fărīnŭlentus,
a, um [farina] : farineux. --- Apul. M. 9, 12.
- fārĭo,
ōnis, m. (= sario) : truite saumonée. ---
Aus.
- fārĭŏlus,
i, m. : voir hariolus.
--- Don. Phorm. 4, 4, 28.
- fārĭor,
āri : dire. --- Tab. d. Gell. 15, 13, 11.
- faris,
fatur, etc. : voir for.
- farnĕus,
a, um : de l'arbre nommé farnus.
--- Apic. 7, 313.
- farnus,
i, f. [fraxinus] : frêne. --- Vitr. 7, 1, 2;
Pall. 1, 9, 3.
- farra
: plur. de far.
- farrācĕus
(farrācĭus), a, um : c.
farreus. --- Plin. 23, 39; Varr. R. 1, 31, 5.
- farrāgĭnārĭa,
ōrum, n. : c. farrago. --- Col. 11, 2, 71.
- farrago,
ĭnis, f. [far] :
- (Lebaigue
P. 486 et P.
487)
1 - dragée
[mélange
de divers grains qu on laisse croître en herbe pour
donner aux bestiaux]. ---
Varr. R. 1, 31, 5; Virg.
G. 3, 205.
2 - compilation,
fatras,
macédoine, pot pourri. --- Juv. 1, 86.
3 - bagatelle,
chose sans valeur. --- Pers. 5, 77.
- farrārĭum,
ĭi, n. [far] : grange. --- Vitr. 6, 6, 5.
- farrārĭus
: c. farrearius. --- Cato, Agr. 10, 3.
- farrātum,
ī, n.
: bouillie de blé. --- Juv. 11, 108.
- farrātus,
a, um : de blé. --- Pers. 4, 31.
- farrĕārĭus,
a, um [far] : qui concerne le blé. ---
Cato, Agr. 10, 5.
- farrĕātĭo,
ōnis, f. : farréation, cérémonie du
mariage par confarreatio
[sacrifice où l'on se sert d'un pain d'épeautre]. ---
Serv. En. 4, 374.
- farrĕātus,
a, um : fait avec farréation. ---
Apul. M. 5, 26.
- farrĕum,
i, n. [far] :
1 - gâteau
de farine de
froment. --- Plin. 18, 10.
2 - arch.
= horreum
: grange. --- P.
Fest. 102, 6.
- farrĕus,
a, um [far] : de blé, de froment. --- Col. 7, 12, 10.
- farreum spicum, P.
Fest. 280, 9 : épi de blé.
- farrĭcŭlum,
i, n. [farreum] : petit gâteau de farine de froment. ---
Pall. 11, 21.
- farrĭcus,
a, um [far] : de froment. --- Apic. 4, 180.
- farsĭlis,
e [farcio] : farci. --- Apic. 4, 183.
- farsĭo,
ōnis, f. [farcio] : action de bourrer, de farcir. ---
Gloss.
- farsūra,
æ, f. : voir fartura. ---
Tert. Val. 27.
- farsus
: c. fartus.
- fartăcŭlum,
i, n., dim. de fartum. --- Titin. Com. 90.
- fartĭlis,
e [farcio] : - 1 - qu'on engraisse,
engraissé. --- Plin. 10, 25.
- 2 - rempli,
bourré. --- Apul. M. 6, 31.
- fartilia, plur. n.
: fatras, macédoine, pot pourri. --- Tert. Val. 27.
- fartim,
adv. [farcio] : de
manière à remplir, en bourrant. --- Lucil. 79; Apul. M. 2, 7;
3, 2.
- fartŏr,
ōris, m. :
1 - charcutier,
celui qui
manie la farce. --- cf. Don. Eun. 2, 2,
26; Hor. S. 2, 3, 229.
2 - celui
qui engraisse des
volailles [surtout des oies]. ---
Col. 8, 7, 1.
3 - esclave
nomenclateur (celui qui
soufflait au candidat le nom
des électeurs.) --- P. Fest. 88,
15.
- fartores
nomenclatores, qui clam velut infercirent nomina salutatorum in aurem
candidati, Paul. ex Fest. p. 88, 15.
- fartrix,
īcis [fartor] : celle qui engraisse. --- Prisc. En. 10, 180.
- fartum,
i, n. [farcio] : ce qui sert à garnir, à farcir, farce. ---
Plin. 28, 117; Col. 5, 10, 11
- vestis fartum, Plaut.
Most. 169 : le contenu du vêtement = le corps.
- fartum
facere ex hostibus, Plaut. Mil. 8 : hacher en morceaux les ennemis.
- fartūra,
æ, f. [farcio] : - 1 - action de remplir,
remplage, blocage [d'un mur]. --- Vitr. 2, 8.
- 2 - action de bourrer, de
farcir. --- Varr. L. 5, 111; R. 3, 8, 3; Col. 8, 9, 1.
- fartus
:
1
- fartus
(farctus), a, um : part. passé de farcio. - a -
farci, garni, rempli,
fourré, bourré. - b -
gorgé, rassasié. - c -
accumulé,
amassé.
- ut mos fuit Bithyniæ
regibus, (Verres) lectica octophoro ferebatur, in qua pulvinus erat
perlucidus Melitensis rosa fartus, Cic. Verr. 2, 5, 27 : selon la
coutume des rois de Bithynie, Verrès se faisait porter dans une litière
à huit porteurs, il s'appuyait sur un coussin d'étoffe transparente et
tout rempli de roses de Malte. --- voir Touratier, Syntaxe
latine, p. 132; éd. Peeters France.
2
- fartŭs, ūs, m.
: c. fartum. --- Arn. 7, 25.
- Fărus
: voir Pharos.
- fās,
n. indécl. [fari] : - 1 -
parole
divine, l'ordre de Dieu, droit divin, justice divine, droit naturel,
lois
divines, destin. - 2 -
ce qui est ordonné ou permis
par les dieux. - 3 -
ce qui est
permis, le juste, le légitime, le bien. - 4 -
Justice divine (personnifiée). --- Liv. 1, 32, 6; 8,
5, 8.
- gr. φημί, φάναι
- fas : loi divine
<> jus
: la loi humaine.
- jus
ac fas omne delere, Cic. : détruire toutes les lois divines
et humaines.
- fas
obstat, Virg. : le destin s'y oppose.
- fas
omne mundi, Sen. : toutes les divinités du ciel.
- fas
est + inf. ou prop. inf. : il est permis
par les
dieux de ou que, il
est
possible de, le destin veut que.
- si
fas est cadere Trojam, Ov. : si le destin veut que Troie succombe.
- si
cadere Argolico fas est sub milite Trojam, te quoque non ullum vulnus
habente cadat, Ov. Her. 13, 71 : s'il faut que Troie succombe sous les
efforts du soldat grec, qu'elle tombe sans qu'il t'en coûte une seule
blessure.
- fas
: ce qui est permis <> nefas
: ce qui est
défendu.
- fas
nefasque : le juste et l'injuste, le bien et le mal.
- fas versum atque
nefas, Virg. G. 1, 505 : le juste et l'injuste confondus.
- quippe
ubi fas versum atque nefas : tot bella per orbem, tam multæ scelerum
facies, non ullus aratro dignus honos, Virg. G. 1, 505 : ici-bas en
effet le juste et l'injuste sont renversés, tant il y a de guerres par
le monde, tant le crime revêt d'aspects divers; la charrue ne reçoit
plus l'honneur dont elle est digne.
- quod aut per
naturam fas est aut per leges licet, Cic. Mil. 43 : ce qui est
juste
selon la nature ou licite selon les lois.
- fas
nefasque confundere, Ov. A. A. 1, 739 : confondre ce qui est permis et
ce qui est
défendu (confondre le bien et le mal).
- per
omne fas et nefas aliquem sequi, Liv. : suivre qqn dans le bien et dans
le mal.
- fas
omne abrumpit, Virg. En. 3 : il foule aux pieds toute justice.
- fas est
et ab hoste doceri, Ov. M. 4, 428 : on peut prendre des leçons de son
ennemi.
- si jus
si fas est, uti advorsa ejus per te tecta tacitaque apud omnes sient,
Ter. Hec. 387 : (nous te supplions) si tu le crois juste, si tu le
crois honnête, que ses malheurs restent cachés et que personne n'en
sache rien. --- trad. Pierre Grimal;
éd. Gallimard.
- fas
est dictu ou
fas est
dicere : il est permis
de dire.
- humanus animus ... cum alio nullo nisi cum ipso deo, si hoc fas est
dictu, comparari potest, Cic. Tusc. 5, 38 : l'âme humaine ne peut être
comparée qu'à la divinité elle-même, si ce n'est pas sacrilège de le
dire. --- trad. Marcel Bizos,
Syntaxe latine, p. 55; éd. Vuibert.
- non est fas Germanos
superare, Cæs. BG. 1,
50, 5 : les dieux ne permettent pas la victoire des Germains.
- (Germani) hospitem
violare fas non putant, Cæs. BG. 6, 23, 9 : les Germains pensent qu'il
n'est pas permis par les lois divines de ne pas respecter les hôtes. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 107, éd. Vuibert.
- fas et justum subjici possunt honestati, Quintil. 3, 8 : ce qui est permis
et ce qui est juste peut se rapporter à l'honnête.
- quid non adeptus est, quod
homini fas esset
optare ? Cic. Læl. 11 : n'a-t-il pas obtenu tout ce que les
dieux
permettent à l'homme de souhaiter ?
- nec
mihi numero conprendere fas est, Ov. A. A. 3 : il ne m'est pas possible
d'énumérer.
- fas
omne est, Cytherea, meis te fidere regnis, Virg. En. 5 : tu as tout
à
fait le droit, Cythérée, de te fier à
mon royaume.
- leporem
gustare fas non putant, Cæs. BG. 5 : ils pensent qu'il est pas permis
de manger du lièvre (ils se font un scrupule de...).
- quo
præter sacerdotes adire fas non est, Cæs. BC. 3 : où l'on
ne peut
entrer,
à l'exception des prêtres.
- contra
quam fas erat amore capta, Cic. Clu. : éprise d'un amour
illégitime.
- fas
(= jus) gentium, armorum, disciplinæ, Tac. : le droit des gens, de la
guerre, les lois de la discipline.
- fas gentium, Tac. An. 1,
42 : le droit des gens.
- fas patriæ, Tac.
An. 2, 10 : les droits sacrés de la patrie.
- prima
deūm, Fas, quæ Themis est Graiis, Aus. : la Justice divine,
la
première
des divinités, Thémis chez les Grecs.
- jam
tanta religio est sepulcrorum, ut extra sacra et gentem inferri fas
negent esse, Cic. Leg. 2, 22 : quant aux tombeaux, le respect religieux
qu'on en a est tel que l'on ne peut, dit-on, sans crime, les enlever du
terrain consacré et de la demeure familiale.
- fas et
jura, Virg. G. 1, 269 : les lois divines et humaines.
- quippe
etiam festis quædam exercere diebus fas et jura sinunt, Virg. G. 1, 269
: oui, même aux jours de fête, il est des travaux auxquels les lois
divines et humaines permettent de se livrer
- adj. -
dies fas,
Varr. : jour faste.
- fascĕa
: voir fascia,
- Fascĕlīna,
Fascĕlis : voir Face-.
- fascĕŏla
: voir fasciola.
--- Cic. Har. 44.
- fascĭa,
æ, f. :
- voir hors site fascia.
1 - bande,
bandage, bandelette, ruban.
- fasciis opus est, pulvinis, cunis, incunabulis, Plaut. Truc. 905
:
il faut des langes, des oreillers, un berceau, toute la garniture du
berceau.
- cum vincirentur pedes
fasciis : comme ses pieds étaient maintenus par des bandelettes. --- Cic. Fragm. ap. Non. 537,
5; id. Att. 2, 3, 1.
- devinctus
erat fasciis, Cic. Brut. 60, 217 : il était enveloppé de bandages.
--- Suet. Dom. 17; id. Galb. 21; Gell. 16, 3, 4; Quint. 11, 3, 144.
2 - soutien-gorge.
--- Mart. 14, 134.
3 - sangle
de lit. --- Cic. Div. 2, 134; Mart. 5, 26, 6.
4 - bande
de joncs. --- Plin. 15, 66.
5 - fasces
ou bandes de l'architrave d'une colonne. ---
Vitr. 3, 3.
6 - traînée
(noire) dans le ciel. --- Juv. 14, 294.
7 - zone
[de la terre], bande. ---
Capel. 6, 602.
- au
fig. nostræ fasciæ non es, Petr. 46, 1 : tu
n'es pas de notre
bande.
8 - zodiaque. ---
Man.
9 - bandeau
royal, diadème. --- Sen. Ep. 80, 10; Suet. Cæs.
79.
- fascĭātim
[fascis] : en faisceau. --- Quint. 1, 4, 20.
- fasciātus,
a, um : part. parf. de fascio; entouré de bandes.
- fascĭcŭlārĭa,
ōrum, n. : fardeaux (liés) apportés au camp par les soldats.
--- Veg. Mil. 2, 19.
- fascĭcŭlus,
i, m. : petit paquet, petite botte, bouquet (de fleurs).
- fasciculus
litterarum, Cic. Att. 2, 13, 1 : un paquet de lettres.
- florum
fasciculus, Cic. Tusc. 3, 43 : un bouquet de fleurs.
- fascĭgĕr,
ĕra, ĕrum [fasces, gero] : qui porte des faisceaux. ---
P.-Nol. Fel. 13, 321.
- fascĭmentum,
i, n. [fascio] : emplâtre, cataplasme. ---
Gloss.
- fascĭna,
æ, f. [fascis] : fagot de sarments. ---
Cato, Agr. 37, 5.
- fascĭnātĭo,
ōnis f. [fascino] : fascination, enchantement, charme.
--- Plin. 28, 101; Gell. 9, 4, 8.
- fascĭnātŏr,
ōris, m. [fascino] : celui qui fascine, enchanteur. ---
Hier. Gal. 1, 3, 1.
- fascĭnātōrius,
a, um : qui fascine. --- Serv. Virg. B. 7, 28.
- fascĭno,
āvi, ātum, āre [fascinum] : - tr. - faire des
charmes, des
enchantements, enchanter, fasciner, jeter un sort. --- Virg.
B. 3, 103.
- contra
fascinantes, Plin. 13, 40 : contre les
maléfices (contre les
sorciers).
- fascĭnōsus,
a, um : qui a un grand fascinum
(membre viril). --- Priap. 79, 4.
- fascĭnum,
i, n. : - 1 -
charme, maléfice, mauvais oeil. --- Plin. 26, 96. - 2 - membre
viril (l'image du membre
viril
était
portée au
cou des enfants; cette amulette était supposée
les préserver du mauvais
sort). --- Varr. L. 7, 97; Hor.
Epo. 8, 18.
- fascinus, m. Virg.
Cat. 5, 20.
- fascinus
:
1
- fascĭnus, i,
m. : c. fascinum. --- Virg. Cat. 5,
20.
2 - Fascĭnus, i,
m. : Fascinus [= Phallus]. ---
Plin. 28, 39.
- fascĭo,
āre, ātum : - tr. - bander, lier, attacher. ---
Mart. 12, 57, 12.
- fascĭŏla,
æ, f. [fascia] :
1 - bandelette, ruban,
serre-tête. --- Cic. Har. 44; Hor. S. 2, 3, 255.
2 - bande [pour envelopper les
jambes]. --- Varr. L. 5, 130; Vop. Aur. 4.
3 - bandage. ---
Isid. 19, 33, 6.
- fascĭŏlo,
āre : - tr. - envelopper de bandelettes. --- C.-Fel. 67,
p. 164.
- fascĭŏlum,
i, n. : petit lien, petit ruban. --- Veg. Mul. 3,
57, 1.
- fascis,
is, m. :
- voir hors
site fascis.
1 - faisceau,
botte,
fagot, paquet.
-
fascis spicarum, Varr. : gerbe d'épis.
-
fascis sarmentorum, Liv. : fagot de sarments.
-
fascis librorum, Gell. : paquet de livres.
2 - poids,
charge, fardeau, bagage.
- Romanus in armis injusto sub fasce viam carpit,
Virg. G. 3,
347 : le Romain en armes poursuit sa route sous un fardeau trop lourd.
- ego
hoc te fasce levabo, Virg. B. 9, 65 : je te soulagerai de ce poids.
-
militare iter fascemque
imperare, Quint. : ordonner une marche militaire avec bagages.
-
fascis peccatorum, Hier. : le poids des péchés.
3 - au
plur. : faisceaux (faisceaux
de
verges surmontés d'un fer de hache, que les licteurs
portaient sur
l'épaule
gauche en marchant devant les premiers magistrats de Rome, comme les
dictateurs,
les consuls et les préteurs; les faisceaux de verges avec la
hache
symbolisaient
l'imperium,
quelquefois
le droit de vie et de mort).
- demittere populo fasces,
Cic. Rep. 1, 40, 62 : faire abaisser les faisceaux
devant le peuple.
-
fasces alicui submittere,
Cic. Br. 22 : abaisser les faisceaux devant qqn, s'incliner devant qqn.
- fasces prætoribus
præferre, Cic. Verr. 2, 5, 9, § 22 : porter les faisceaux
devant les
préteurs.
4 - dignités,
honneurs, autorité, pouvoir; consulat.
- cujus
tum fasces erant, Liv. : celui qui était alors consul.
- fasces
corripere, Sall. : s'emparer du consulat. --- cf. Lucr. 3,
1009; Virg. G. 2, 495; Hor. Ep. 1, 16, 34; id. S. 1,
6, 97; Juv. 5, 110; Sil. 11, 152.
- diadema
Quirini et fasces meruit, Juv. 8, 260 : (le dernier de nos bons rois)
mérita le diadème et les faisceaux de Quirinus.
- făsēlāre,
is, n. : haricot confit au vinaigre. --- Lampr.
Heliog. 20, 7.
- făsēlus,
i, m. : - 1 -
faséole, haricot
(légume). --- Col. 10, 377;
Virg. G. 1, 227; Col. 2, 10, 4; Pall. 10, 12. - 2 -
(faselus ou
phaselus) chaloupe (en forme de haricot). ---
Cic. Att. 1, 13, 1; Catul. 4, 1; Hor. O. 3, 2,
29; Juv. 15, 127; Mart. 10, 30, 13.
- gr. ϕάσηλος.
- făsĕŏlus,
i, m. : faséole, haricot [légume]. --- Plin. 24, 65.
- Fassŭlæ,
ārum, m. : peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 67.
- fassus,
a, um : part. passé de fateor. - 1 -
qui a avoué. - 2 -
qui a montré, qui a témoigné.
- fassus
iram, Ov. Tr. 2, 525 : ayant fait éclater sa colère.
- fasti,
ōrum, m. (s.-ent. dies) [fas] :
1 - fastes
(calendrier romain indiquant les jours de fêtes et les
jours
d'audience).
- absol.
fasti, ōrum, m. : les jours fastes. --- Varr. ap. Prisc. p.
711 P.; Col. 9, 14, 12; Sil. 2, 10; Sen. Tranq. 14, 2; Hor. O.
4, 14, 4.
- ille
(dies) nefastus erit, per quem tria verba DO,
DICO, ADDICO
silentur : fastus erit, per quem lege licebit agi, Ov. F. 1, 48 : ils
sont dits néfastes, quand les trois paroles sacramentelles DO, DICO, ADDICO
ne peuvent être prononcées dans les tribunaux; fastes, quand la justice
suit son libre cours. --- Varr. L. L. 6, 4, § 29 sq.
; Cic. Mur. 11, 25; Liv. 9, 46, 5; Plin. 33, 17; Val.
Max. 2, 5, 2.
2 -
liste des jours fastes, annales
(registres publics, archives
où l'on écrivait les noms des consuls), fastes
consulaires. --- syn. annales,
historia, res gestæ,
narratio, fabula.
- fastorum libri appellantur, in quibus totius anni fit
descriptio : fasti enim dies festi sunt, Paul. ex Fest. p. 87, 19.
- in fastos referre, Suet. Aug. 100 : consigner dans les fastes. ---
cf. id. Tib. 5; Cic. Fam. 5, 12, 5; id. Verr. 2, 4, 67, § 151; Suet.
Cæs. 40.
- tempora
si fastosque velis evolvere mundi, Hor. S. 1, 3, 112 : quand on
parcourt les temps et les annales du monde.
- qui redit in fastos et virtutem æstimat annis, Hor. Ep. 2, 1, 48 :
celui qui s'en remet aux annales et n'estime la vertu que
d'après les
années.
- voir
hors site : Fastes 1 ou
Fastes 2
- fastīdĭbĭlis,
e [fastidio] : qui apporte du dégoût. --- Tert. Anim.
33.
- fastīdĭentĕr
[fastidio] : avec mépris. --- Apul. M. 5, 17.
- fastīdĭlĭtĕr
[fastidio] : avec dégoût. --- Varr. Men. 78.
- fastīdĭo,
īre, īvi (ĭi), ītum [fastidium] :
- intr. avec
gén. et
tr. -
- (Lebaigue
P. 487 et P.
488)
1 -
être dégoûté de, avoir du
dégoût, avoir de l’aversion,
avoir de la répugnance; abs.
: être dégoûté,
être blasé, faire le
dégoûté, prendre des airs
dédaigneux, prendre
de grands airs.
- fastidis
omnia, Hor. S. 1, 2, 115 : tout te dégoûte.
-
fastidiendum odorem habere, Plin. 25, 79 : avoir une odeur
repoussante.
- fastidiendis
stomacchi est omnia degustare, Sen. Ep. 1, 2 : c'est la marque
d'un estomac blasé
(... d'un
goût difficile) de ne goûter qu'un peu de tout.
- quid
hic fastiditis ? Plaut. : pourquoi faire ici le
dégoûté ?
- fastidit,
Plaut.
Curc. 633 : il prend des airs dédaigneux.
-
in recte factis fastidiunt,
Cic. Mil. 42 : les belles actions leur inspirent du dédain.
- si
in farciendo nimio cibo fastidiunt, Varr. 3, 9 : si l'excès de
nourriture rebute (les poules).
2 - dédaigner,
voir avec
dédain, mépriser, repousser avec
dédain, en avoir assez de.
- avec
gén. comme tædet
- fastidit mei (arch.),
Plaut. Aul. 245 : il me méprise.
- fastidimus
bonorum, Lucil. : nous méprisons les richesses.
- fastidire
preces alicujus, Liv. 34, 5, 13 : repousser avec dédain les
prières de
qqn.
- (verba)
dictu fastidienda sunt, Val. Max. 9, 13, 2 : (paroles)
répugnantes à
dire.
- tu
qui jocorum legere fastidis genus, Phædr. 4, 7, 2 : toi qui
dédaignes
lire ce genre de plaisanteries.
- si
te hic
fastidit, Virg. B. 2, 13 : si celui-ci te dédaigne.
- avec inf. a
me fastidit amari, Ov. R. Am. 305 : elle dédaigne mon amour.
- ne
fastidieris nos accipere, Liv. 10, 8, 7 : ne
dédaigne pas de nous admettre.
- avec prop. inf. plebs
coeperat fastidire, munus vulgatum a civibus isse in socios, Liv. 2,
41, 4 : la plèbe commençait à se dégoûter d'un présent qu'on enlevait
aux citoyens pour le leur faire partager avec les alliés. ---
cf. Liv. 6, 41,
2.
- voir fastiditus.
- fastīdĭōsē,
adv. : avec dégoût, avec dédain.
- stomachans
fastidiose, Cic. Planc. 27, 65 : avec une colère pleine de
dédain.
- cf. Cic. de Or. 1, 61, 258; 1,
26, 118; Att. 2, 1, 1; Phædr. 3 prol.
23; Petr. 13.
- fastidiosius. --- Cic. de Or. 2, 89, 364.
- fastīdĭōsĭtās,
ātis, f. : dégoût. --- Gloss.
- fastīdĭōsus,
a, um [fastidium] :
1 - qui
éprouve
un dégoût (des aliments),
dégoûté.
- vaccæ
fastidiosæ fiunt, Varr. R. R. 2, 5, 15 : les vaches perdent l'appétit.
- aurium
sensus fastidiosissimus, Auct. Her. 4, 23, 32 : le sens de l'ouïe est
le plus facile à rebuter.
- iste
metus me macerat, quod ille fastidiosu' st, Plaut. Mil. 1233 :
c'est son goût difficile qui me glace de crainte.
2 - qui
dédaigne, dédaigneux, délicat,
difficile à contenter, exigeant.
- fastidiosus
alicujus rei : dégoûté de qqch.
- dominus
terræ fastidiosus, Hor. O. 3, 1, 37 : maître
dégoûté de la terre.
- fastidiosus litterarum
Latinarum, Cic. Br. 247 : dédaigneux de la
littérature latine.
- fastidiosus æstimator, Sen. Ben. 1, 11 : critique exigeant.
- fastidiosus ædilis, Plaut. : édile exigeant.
3 - qui
produit le dégoût,
fastidieux, rebutant.
- fastidiosam
desere copiam, Hor. O. 3, 29, 9 : abandonne l'abondance fastidieuse.
- fastidiosissimæ foeditates, Tert. : souillures les plus rebutantes.
- fastīdĭtās,
ātis, f. : dégoût. ---
Cassiod. Var. 7, 1.
- fastīdĭtus,
a, um : part. parf. de fastidio. - 1 -
dédaigné,
méprisé, rejeté. - 2 - sens
actif (forme déponente) : qui a
dédaigné.
- dominationibus
aliis fastiditus, Tac. An. 13,
1 : dédaigné par les maîtres précédents.
- ne
me putes studia fastiditum, Petr. 48 : ne pense pas que j'en aie assez
des
études.
- fastīdĭum,
ĭi, n. [fastus, us] :
1 - dégoût,
répugnance.
- cibi
satietas et fastidium, Cic. Inv. 1, 25 : la
satiété et le dégoût des aliments.
- varia
fastidia cena vincere, Hor. S.
2, 6, 86 : vaincre les répugnances par une table variée.
- lignum
in fastidio est, Plin. 12, 19, 42, § 91 : le bois est l'objet
de mépris.
- fastidium
movere, Ov. : inspirer du dégoût.
- ad
aliquam rem fastidium habere, Cic. : avoir de la répugnance
pour qqch.
- fastidium oculorum,
Cic. Fam. 2, 16, 2 : le dégoût qu'éprouvent mes yeux.
- fig.
Cic. de
Or. 3, 98; Mur. 21, etc.
- fastidium rerum
domesticarum, Cic. Fin.
1, 10 : le dégoût (dédain) des richesses nationales.
- fastidium sui,
Sen. Ep. 9,
22 : dégoût de soi.
- in
fastidio esse, Plin. 12, 91 : être un objet de
dégoût, de dédain.
- ne
sit fastidio Græcos sequi, Plin. 7, 8 : qu'on ne
dédaigne pas
de suivre (imiter) les Grecs.
2 - goût
difficile.
- tantum
in illis est fastidium ut... Sen. Nat. 3, 18 : ils ont un goût
si difficile que...
- fig. fastidium
delicatissimum, Cic. Fin. 1, 5 : délicatesse
excessive.
- ingenuo
liberoque fastidio, Cic. Br. 236 : par une délicatesse
de goût noble et franche.
- parvo
fames constat, magno fastidium, Sen. Ep. 17, 4 : la faim coûte peu, la
délicatesse beaucoup. ---
trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 77; éd. Vuibert.
3 - dédain,
morgue.
- fastidio
et contumacia efferri, Cic. Læl. 54 : se laisser emporter par
la morgue et une fierté cassante.
- fastīgātē,
adv. : en
pente, en talus. --- Cæs. BG. 4, 17, 4; BC. 2, 10, 5.
- fastīgātĭo,
ōnis, f. : action de s'élever en pointe, pointe. ---
Plin. 17, 106; Apul. Flor. 9.
- fastīgātus,
a, um : part.-adj. de fastigo. - 1 - qui
s'élève en
pointe, pointu, en forme
de cône,
conique. - 2 - élevé;
élevé en honneur. - 3 - incliné (comme la pente du
toit).
- fastigatissima
felicitas, Sid. Ep. 2, 4 : le comble du bonheur.
- fastigatam...
testudinem faciebant, Liv. 44,
9, 6 : ils formaient une tortue ayant la forme du faîte d'une
maison.
- collis
leniter fastigatus,
Cæs. BG. 2, 8, 2 : colline inclinée en pente douce.
- fastīgĭātus
: c. fastigatus.
- fastīgĭo
: c. fastigo.
- fastīgĭum,
ĭi, n. [fastigo] :
1 - toit
à deux pentes, faîte. ---
Cic. de Or. 3, 180.
- fig.
operi
tamquam fastigium imponere, Cic. Off. 3, 33 : mettre pour
ainsi dire le
faîte à l'ouvrage commencé.
- en part.
les trois corniches du fronton, sur lesquelles on plaçait des statues. ---
Liv. 40, 2, 3.
2 - pente,
inclinaison.
- [d'une
montagne]. --- Cæs. BG. 7, 85, 4; BC. 1, 45, 5.
- [d'une
paroi de fossé] Cæs. BG. 7, 73, 5.
- [inclinaison
de pieux] Cæs. BC. 2, 10,
3.
- capreoli
molli fastigio, Cæs. BC. 2, 10, 3 : des traverses un peu en pente.
- si
erit fastigium magnum, facilior erit decursus aquæ, Vitr. 8, 6 : si la
pente est considérable, l'écoulement en sera plus facile.
3 - longueur
de pente, profondeur d'un fossé.
--- Virg. G. 2, 288.
4 - le
sommet en surface, le niveau supérieur.
-
colles pari
altitudinis fastigio, Cæs. BG. 7, 69, 4 : collines ayant en
élévation le
même niveau. --- cf. Liv. 36, 24, 8; 44, 9, 8.
- fastigium
aquæ, Curt. 4, 2,
19 : le niveau de l'eau.
5 - gram.
signe
d'accentuation. --- Diom. 433, 21; Capel. 3,
268, etc.
6 - fig.
faîte, sommet, point
culminant.
- in
fastigio eloquentiæ, Quint. 12, 1, 20 : au faîte de
l'éloquence.
- in
fastigio aliquem collocare : mettre qqn au pinacle.
vide
in quo me fastigio collocaris, Plin. Ep. 1, 7 : vois à quel rang tu me
places.
7 - rang
social.
- ad
regium fastigium evehere aliquem, Val. Max. 1, 6, 1 : élever
qqn au rang
royal.
- ampliora humano
fastigio, Suet. Cæs. 76 : plus vastes que ne le comporte l'humaine
grandeur.
- cives
ejusdem fastigii, Liv. 3, 35, 9 : citoyens de même rang.
--- cf. Liv. 2, 27, 6; Tac. An. 15, 74;
Curt. 9, 10; Juv. 3, 39.
8 - plur. points
principaux, faits saillants.
- summa
sequar fastigia rerum, Virg. En. 1, 342 : je me bornerai aux
faits
principaux.
- fastīgo
(fastīgĭo),
āre : - tr. -
- qqf. fastigio, fastigiatus
d. mss, cf. Capel. 9, 944; Isid. 19, 23, 6.
1 -
élever en pointe, rendre pointu.
- collis
in acutum cacumen fastigatus, Liv. 37,
27, 7 : colline s'élevant en sommet pointu.
- in
mucronem fastigatus, Plin.
18, 172 : terminé en pointe.
- fastigari
= se fatigare : s’élever en pointe.
- frumenta...
fastigantur in stipulam, Plin. 18, 52 : le blé s'allonge en
tige pointue.
-
terra paulatim se fastigat, Mel. 2, 1, 5 : la terre peu à
peu s'allonge en pointe.
2 -
élever en hauteur = en dignité. --- Sid. Ep. 3, 6, 3.
3 -
surmonter (une voyelle)
d'un accent, accentuer.
- fastigari
: être surmonté d'un accent. --- Capel. 3, 262.
- voir
fastigatus.
- fastōsus,
a, um [fastus, us] : - 1 - superbe,
dédaigneux. --- Petr. 131, 2.
- 2 - magnifique. ---
Mart. 13, 102, 2.
- fastŭōsus
: c. fastosus. ---
Capel. 6, 578.
- fastus
:
1
- fastus, a, um
: faste.
- fasti
dies, Cic. Mur. 25 : jours fastes [où l'on pouvait rendre la
justice].
- voir fasti.
2
- fastŭs, ūs, m.
: arrogance,
orgueil,
fierté, morgue. --- Prop. 1, 7, 25; Tac. An. 2, 2.
- fastum
alicui facere, Petr. : regarder qqn avec dédain.
3
- fastūs,
fastuum, m. plur. : c. fasti. ---
Varr. d. Prisc. 6, 72; Col. 9, 14, 12; Sen. Ir. 2, 21, 3; *Hor. O. 4,
14, 4.
- Fāta,
æ, f. : déesse de la destinée, Parque. --- Inscr.
- abl.
plur.
Fātabus Inscr. Orel.
1773.
- fata,
ōrum, n. : voir fatum.
- fatālis,
e [fatum] :
1 - du
destin, du sort ; qui contient la destinée,
prophétique.
- hinc
vobis extitit primum illa fatalis necessitas, quam εἱμαρμένην dicitis,
Cic. Nat. 1, 55 : c'est là l'origine de cette nécessité à laquelle vous
donnez le nom de destin, en grec εἱμαρμένην.
- fatales libri, Liv. 5, 14,
4 : les
livres sibyllins [contenant la destinée de Rome].
- fatalia stamina, Tibul.
1, 7, 1 : les fils des destinées.
- fatalia verba, Ov. F. 4,
257 : les
paroles prophétiques.
- Fatales
deæ, Ov. P. 1, 8, 64 : les déesses de la destinée, les Parques.
2 - fixé
par le destin, fatal.
- fatalis dux ad excidium
illius urbis, Liv. 5, 19, 2 : général choisi par le destin pour la
ruine de cette ville. --- Cic. Phil. 6, 19; Cat. 4, 2; Br.
250;
Liv. 22, 53, 7; 30, 28, 11.
- fatalis mors, Plin. Ep. 1,
12, 1 : mort
naturelle.
- fatale est : il est fatal
(que).
- fatale
est tam est fatale medicum adhibere quam convalescere, Cic. Fat. 13, 30
: nécessairement, on fait appel au médecin pour aller mieux.
- in
utriusque locum solus iniit consulatum, quasi fatale esset non posse
Gallias debellari nisi a consule, Suet. Ner. 43, 2 : il se mit à la
place des deux consuls, disant qu'il eût été fatal qu'on ne
pût
soumettre les Gaules que par un consul.
3 - fatal,
funeste, pernicieux,
mortel. --- Lucr. 5, 874;
Hor. O. 1, 37, 21; Suet. Ner. 49.
- fātālĭtas,
ātis, f. [fatalis] : nécessité du destin, fatalité.
--- Cod.Just. 4, 66, 1.
- fātālĭtĕr
[fatalis] : suivant l'ordre du destin, fatalement. ---
Cic.
Div. 1, 19.
- fataliter mori, Eutr. 1,
11 : mourir de mort naturelle.
- fātātus
[fatum] : marqué par le destin. --- Gloss. Phil.
- fătĕor,
ēri, fassus sum :
- avec sens
passif : Cic. Agr. 2, 57; Ulp. Dig. 30, 39, 6.
1 - avouer,
reconnaître, accorder que.
- fateri se peccasse, Cic. Mur. 62
: avouer avoir fait une faute. --- cf. Læl.
40; Cæs.
BC. 3, 20, 3.
- de facto turpi fateri, Cic. Inv. 2, 77
: avouer une action honteuse.
- faterier,
Hor. Ep. 2, 2, 148 = fateri.
- ignosce
fatenti, Tibul. 1, 6, 29 : pardonne à ma franchise.
- avec
acc. verum fateri, Plaut. Truc. 783 :
avouer la vérité.
- fateri falsum,
Cic. Part. 50 : avouer une chose fausse.
- quod fatentur, Cic. Fin.
4, 33 : ce qu'ils
reconnaissent.
- fateri culpam,
peccatum, Ov. Tr. 1, 315; Hor. S. 2, 4, 4 : reconnaître une
faute.
- fatetur facinus, si quis
judicium fugit, Pub. Syr. 174 : celui qui fuit le jugement avoue le
délit.
- quod
quidem ego favisse me tibi fateor, suasisse ne tu quidem dicis, Cic.
Phil. 2, 21 : que j'aie alors applaudi à cette tentative de votre part,
je le reconnais, mais que je vous l'aie conseillée, vous n'osez le dire.
- fateri + prop. inf. : reconnaître que.
- en incise -
fateor : je l'avoue, j'en conviens. --- cf.
Plaut. Aul. 4. 4, 16; Virg. B. 1, 31; id. En. 4, 20; Ov. M. 9,
362.
2 -
indiquer, découvrir, laisser voir, manifester,
déclarer, proclamer,
publier.
- fatendi
modus, Varr. Quint. : l'indicatif (t. de gram.).
- vitalem motum, Plin. 9,
177 : donner signe de vie.
- fateri
animum pallore, Ov. F. 6, 19 : trahir ses sentiments par sa
pâleur.
- vultu
fassus Telamonius iram, Ov. Tr. 2, 525 : Ajax montrant sa fureur par
son visage. --- Juv. 10, 172; 15, 132; id. 3, 59;
Plin. 36, 190.
- fătesco, ĕre
: c. fatisco.
- fātĭcănus
(fātĭcĭnus), a, um [fatum, cano]
: voir fatidicus.
--- Ov. M. 9, 418; 15, 436.
- fātĭcĭnus, Ov. M.
15, 436.
- fātĭdĭcus,
a, um [fatum, dico] : qui prédit l'avenir, fatidique,
prophétique. --- Cic. Nat. 1, 18.
- fatidicus,
i, m. : un devin, un prophète. --- Cic. Leg. 2,
20.
- (carmina) a fatidica puella pronuntiata, Suet. Galb. 9 : (paroles
prophétiques) prononcées par une jeune fille qui lisait dans l'avenir.
- adorant
fatidicam Themin, Ov. : ils vénèrent
Thémis, interprète du destin.
- fātĭfĕr,
ĕra, ĕrum [fatum, fero] : qui entraîne la mort, homicide. ---
Virg. En. 9, 631.
- (Lebaigue
P. 489)
- fătīgābĭlis,
e [fatigo] : qui fatigue. --- Tert. Anim. 32.
- fătīgātĭo,
ōnis, f. [fatigo] : - 1 - grande fatigue, lassitude,
épuisement. --- Liv. 22, 15, 7; Quint. 1, 2, 31; Tac. H. 2, 60.
- 2 - vexation, sarcasme. ---
Eutr. 9, 19.
- fătāgātŏr,
ōris, m. : celui qui fatigue. --- Aug. Serm. 48, 6.
- fătīgatōrĭus,
a, um : sarcastique, vexatoire. ---
Sid. Ep. 5, 17.
- fătīgātus,
a, um : part. parf. de fatigo. - 1 -
fatigué, las, lassé, harassé. - 2 -
tourmenté, persécuté.
- fatigati
a vino, Vulg. Judith, 13, 2 : épuisés par le vin.
- fătīgo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - épuiser,
harasser, fatiguer, exténuer.
- fatigare silvas, Virg. En. 9, 605
: fatiguer les bois.
- lolium
tribulique fatigant triticeas messes, Ov. M. 5, 485 : l'ivraie et les
chardons
étouffent le froment.
- per
triennium Romanos exercitus fatigaverat, Vell. 2, 34, 1 : (La Crète)
avait pendant trois ans épuisé les armées romaines. --- Virg.
En. 11, 306; Liv. 8, 10, 3; Tac. An. 15,
71; Ov. M. 1, 573; Cic. Rep. 3,
37; Lucr. 3, 491; Virg. G. 3, 132.
- au passif -
non
fatigabor referendo, V.-Max. 3, 7 : je ne me lasserai pas de
raconter.
- verberibus fatigati, Cic.
Top. 74 : épuisés par les coups. --- cf.
Off. 3, 73; Cæs. BC. 3, 95, 1; Sall. J. 76, 5.
2 - tourmenter,
persécuter, inquiéter, obséder, accabler. ---
Liv. 9, 20, 3.
- fatigare verbis, Cic. Off. 1, 88
: gourmander [ou fatigare
seul]. ---
Virg. En. 4, 572.
- fatigare curas, Sil. 12, 496
: ne pas laisser en repos ses soucis, les remuer sans cesse
dans son âme.
- dolis fatigari, Sall. J.
56, 1 : être harcelé par les embûches.
- sæpius fatigatus, Sall. J.
111, 3 : harcelé sans trêve.
- tum
vero Aeneas, subitis exterritus umbris, corripit e somno corpus,
sociosque
fatigat, Virg. En. 4, 572 : alors Enée, effrayé
par cette apparition
subite, s'arrache du sommeil et secoue ses compagnons.
- quid
mea de fraude deos fatigas ? Prop. 2, 20, 3 : pourquoi
importunes-tu les dieux en m'accusant de parjure ?
3 - harceler
de railleries, critiquer, attaquer. --- Juv.
9, 11; Sulp. Sever. Dial. 1, 5; 1, 4; Sid. Ep. 6, 2.
- aliquem
edacitatis fatigare, S. Sev. : lancer des sarcasmes contre la
gourmandise
de qqn.
- fātĭlĕgus,
a, um [fatum + lego] : Luc. qui cueille des plantes
vénéneuses, qui récolte la mort. --- Luc. 9,
821.
- fātĭlŏquĭum,
ĭi, n. : prédiction.
- Sibyllæ
fatiloquia, Apul. Socr. 7 : les prédictions de la
Sibylle.
- fātĭlŏquus,
a, um [fatum, loquor] : qui prédit l'avenir. ---
Liv. 1, 7, 8; Apul. Flor. 15.
- fătim,
adv. : abondamment. --- Serv. En. 1, 123.
- acc. de
l'inusité fatis,
suffisance; d'où ad fatim
(affatim), à
suffisance, voir adfatim.
- fātĭo,
ōnis, f. [fari] : paroles. --- Prisc.
Part. En. 6, 117.
- fātĭor
: voir farior.
--- Gell. 15, 13, 11.
- fătisco,
ĕre : - intr. - 1 -
se fendre,
s’ouvrir. - 2 -
se fatiguer de, se lasser de, être épuisé,
succomber à la fatigue.
- qqf. fatesco. ---
Stat. Amm.
- et nostra fatescit
laxaturque chelys, Stat. S. 4, 4, 32 : et notre lyre se
fatigue et se détend.
- omnes
(naves) rimis fatiscunt, Virg. En. 1, 123 : tous les navires se fendent
et
s'entrouvrent.
- janua
fatiscit, Tibul. 1, 5, 67 : la porte s'entrouvre.
- ovis
fatiscit post annum septimum, Col. 7, 3 : la brebis devient stérile
après sept
ans.
- manibus
nesciis fatiscebant, Tac. An. 16, 5 : leurs mains inhabiles tombaient
de lassitude.
- donec
fatisceret seditio, Tac. H. 3, 10 : jusqu'à ce que la sédition
s'apaisât.
- dép.
- fatiscor, isci. --- Lucr. Varr.
- haud
fatiscar quin + subj. : je ne me lasserai
pas de... --- Acc. Tr. 330.
- numquam
fatiscar + inf. : jamais je ne me
fatiguerai de... --- Pacuv. Tr. 154.
- fătiscor,
fătisci, arch. : c. fatisco.
- fator
:
1 - fātor, āri [fari] : - tr. - dire et redire,
répéter. --- P. Fest. 888, 11.
2
- fātŏr, ōris,
m. [fari] : celui
qui parle, orateur. --- Prisc. Part. En.
6, 116.
- fātu
: supin de for.
- fatua
:
1
- fătŭa, æ, f. [fatuus] : une sotte,
une
folle.
2
- Fātŭa, æ, f.
[fāri] : Fatua, la Devineresse
[sœur, femme de Faunus]. --- Macr. S. 1, 12, 21; Just. 43, 1,
8.
- plur. Fātŭæ
: les
déesses des champs. --- Capel. 2, 167.
- fatŭātus,
a, um : part. de fatuor.
- Fātuclus,
i, m. : c. Faunus. --- Terv. En. 7, 47.
- fătŭē,
adv. [fatuus] : sottement. --- Tert. Herm.
10.
- Fātŭella,
æ, f. : c. Fatua.
- Fātŭellus,
i, m. : c. Fatuus.
- fătŭĭna
rosa, f. : pivoine [fleur]. --- Apul. Herb. 64.
- fătŭĭtās,
ātis,
f. : sottise, folie. --- Cic. Inv. 2,
99.
- fatuito
:
1 - fātŭĭtō [fatum]
: d'une manière fatale. --- Prisc. 3, 79, 21.
2 - fătŭĭto, āre [fatuus] :
- intr. - dire des sottises, divaguer.
--- Arn. 1, 65.
- fātum,
i, n. [fari] :
1 - prédiction,
oracle, prophétie.
- sic
fatis ora resolvit, Virg. : il rend ainsi son oracle.
- fata
Sibyllina, Cic. : les prédictions des livres sibyllins.
- fata
implere, Liv. : accomplir les oracles.
2 - destin,
destinée,
fatalité, volonté
des dieux.
- necessitas
fati : la loi du destin.
- præter
fatum, Cic. : contre l'ordre du destin.
- sic
fata deum rex sortitur, voluitque vices; is vertitur ordo, Virg. En. 3,
375 : ainsi le roi des dieux distribue et alterne les destinées; ainsi
se déroule l'ordre des choses.
- si
fata fuissent ut caderem, Virg. En. 2, 434 : si le destin
avait voulu que je périsse.
- fuit
hoc sive meum sive rei publicæ fatum ut... Cic. Balb. 26, 58 : ma
destinée ou celle de la république a voulu que...
- si hoc
fato datum erat ut ultro ad pacem petendam venirem, Liv. 30, 30 :
puisque
le
destin a voulu que je vienne de moi-même demander la paix.
- si fatum fuit classes
interire, Cic. Div. 2, 20 : si le destin
voulait que les flottes périssent.
- nec
veni, nisi fata locum sedemque dedissent, Virg. 11, 112 : non, je ne
serais pas venu si les destins ne m'avaient fixé ce lieu et ce séjour.
3 - destinée,
sort, condition,
fortune.
- alicujus
fatum est (alicui fatum est) + inf. : c'est le sort
de qqn de.
- si fatum tibi est ex hoc morbo convalescere, Cic. Fat. 12, 28 : s'il
est dans ta
destinée de guérir de cette maladie.
- bona
fata, Hor. : prospérité.
4 - durée
de la vie.
- fata
proferre, Virg. : prolonger la vie.
5 - accident,
malheur, calamité,
disgrâce.
- impendet
fatum aliquod, Cic. Cat. 2, 5, 11 : quelque malheur nous menace.
6 - ruine,
destruction, perte, fléau, peste.
- duo
illa rei publicæ fata, Gabinius et Piso, Cic. Sest. 43, 93 : Gabinius
et
Pison,
ces deux fléaux de la république.
7 - mort naturelle,
mort.
- fato
cedere (fungi, concedere) : mourir de mort naturelle.
- fato perfunctus, functus
: qui a rempli sa destinée, mort. --- Liv. 9, 1, 6;
Quint. 3, 7, 10; Tac.
An. 14, 14.
- maturius
exstingui quam suo fato, Cic. Cæl. 79 : mourir avant l'heure.
- fato obire, Tac. An. 6,
10 : mourir.
- occupare
diem fati, Curt. : prévenir l'heure marquée par
le destin (se donner
la mort).
- omen fati, Cic. Phil. 9, 9
: présage de
son destin, de sa mort. --- cf. Cic. Cat. 3,
17; Dom. 145.
- si
me præceperit fatum, Curt. 9, 6 : si la mort vient à me
surprendre.
- mea
fata, Prop. 1, 17, 11 : mes cendres.
- si mea fata petis, Ov. H. 19, 118 : si tu demandes mon trépas.
--- Mel. 2, 7; Quint. 12, 17, 7; id. 6
præf. 1; id. § 4.
- fătŭor,
āri : - 1 - être
saisi
d'un délire prophétique, être
inspiré. --- Just. 43, 1,
8. -
2 -
divaguer, extravaguer, faire l'impertinent, parler sottement.
- desine
fatuari, Sen. Apocol. 7, 1 : trêve d'impertinences.
- passif -
fatuatus, Hier. Ep. 51 : dit sottement.
- fatur
: voir for.
- fatus
:
1
- fātus, a, um :
part. parf. de for.
2
- fātŭs, ūs, m.
: - a - parole,
discours. --- Capel. 7,
802. -
b - oracle,
prophétie.--- Sid. Ep. 9,
13, 5. - c - (= fatum) --- Petr. 42, 5; 71,
1; Amm. 23, 5, 8.
- fatuus
:
1
- fătŭus, a, um
: - a - sans sel,
fade, sans goût, insipide. --- Mart. 13, 13. - b -
sans esprit,
dénué de bon sens, sot, impertinent,
insensé.
- ut
sapiant fatuæ betæ, Mart. : pour donner du goût
à la poirée qui n'en
a pas.
- monitor
non fatuus, Cic. : conseiller sensé.
- ignis
fatuus, Phædr. : feu follet.
- fătŭus,
i, m. : un bouffon, un fou.
- fătŭa, æ, f. : une folle, une insensée.
2
- Fātŭus, i, m.
[fari] : le devin (en parl. de Faunus). --- Varr. L. 6,
55.
- fauces,
ĭum, f. plur. :
- nom. sing. faux
C. Aur. Chron. 2, 11, 127
[cf. Varr. L. 10, 79
et Char. 93, 15, qui le déclarent inusité]; abl. fauce
Hor. Epo. 14, 4;
Ov. H. 9, 98; M. 14, 738; Phædr. 1, 1, 3; 1, 8, 4; Mart. 7,
37, 6.
1 - gosier,
gorge. --- Plin. 11, 179; 23, 142;
Quint. 11, 3, 20.
- plenis faucibus, Plaut.
Curc. 127 : [boire] à pleine gorge.
- cum faucibus
premeretur, Cic. Clu. 84 : comme il était pris
à la gorge.
- arente
fauce, Hor. Epod. 14, 4 : le gosier sec.
- fauce
improba latro incitatus, Phædr. 1, 1, 3 : le brigand (= le loup),
stimulé
par sa voracité insatiable.
- manifesto
jam faucibus teneor, Plaut. Cas. 890 : pris sur le fait, me
voilà pris à la gorge.
- populi
fauces exaruerunt libertatis siti, Cic. Rep. 1, 66 : le peuple eut soif
de liberté.
- obstipui,
steteruntque comæ et vox faucibus hæsit, Virg. En. : je restai
stupéfait,
mes cheveux se dressèrent et ma voix s'étrangla
dans la gorge.
- Catilina
faucibus urget, Cic. : Catilina nous menace à la gorge.
- urbem e suis faucibus
ereptam esse luget, Cic. Cat. 2, 2 : il
gémit de voir la ville arrachée de sa gorge. --- cf.
Liv. 26, 2, 10.
- urbs
ex belli ore ac faucibus erepta, Cic. Arch. 21 : ville
arrachée à la
gueule, à la gorge [du monstre] de la guerre.
2 - passage
étroit, gorge, défilé, détroit.
- fauces portus, Cæs. BC.
3, 24, 1 : goulet d'un port.
- fauces macelli, Cic. Verr. 3, 145
: l'étroite
entrée du marché.
- fauces Bospori, Plin. 6, 4
: le détroit du Bosphore
[Dardanelles].
- in valle arta, faucibus
utrimque obsessis, Liv. 29, 32,
4 : dans une vallée étroite, le défilé étant gardé aux deux
extrémités.
- Ciliciæ
fauces, Curt. 7, 4 : les gorges de la Cilicie.
- ubi
venere ad fauces grave olentis Averni, Virg. En. 6, 201 : quand elles
furent
arrivées près des gorges fétides de
l'Averne.
3 - bouches,
cratère, gouffre, abîme.
- fauces Ætnæ, Lucr. 6, 639
: les bouches de l'Etna.
- patefactis terræ faucibus,
Cic. Nat. 2, 95 : les bouches de la terre
s'étant ouvertes.
- cum fornacem facies, fauces præcipites deorsum facito, Cato, 38, 3 :
lorsque vous creuserez le four, faites l'ouverture verticale.
- fauces
Orci, Apul. M. 7, 7, 4 : le gouffre des enfers.
- Faucĭus,
ĭi, m. : Faucius (nom de famille). --- Cic. Fam. 13,
11, 1; Liv. 9, 38.
- Fauna,
æ, f. (c. Fatua) : Fauna (femme de Faunus, la Bona
dea). --- Macr. S. 1,
12, 21.
- Faunālĭa,
ĭōrum (ĭum), n. : les Faunalies (fêtes en l'honneur
de Faunus). --- Hor. O. 3, 18,
1 et 10.
- Fauni,
ōrum, m. : les Faunes (petits génies champêtres). --- Lucr. 4,
581; Hor. P. 244; Cic. Nat. 2, 6; Div. 1, 101.
- voir
hors site : Faunes.
- Faunĭgĕna,
æ, m. : fils ou descendant de
Faunus. --- Sil. 5, 7; 8, 358.
- Faunĭus,
a, um : de Faunus. --- M. Vict.
Gram. 3, 18.
- Faunus,
i, m. : Faunus (dieu qui a
deux
attributions
: confondu avec Pan, il veille sur la fécondité
des champs et des
troupeaux;
confondu avec Zeus de Dodone, il rend des oracles en faisant bruisser
les
arbres).
- voir
hors site : Faunus.
- Fausta,
æ, f. : Fausta. - 1 - fille de Sylla, épouse de
Milon. --- Cic. Att. 5, 8, 2. - 2 -
femme de Constantin.
- 3 - autre nom de
femme.
- faustē,
adv. [faustus] : heureusement, avec succès. --- Cic. Mur. 1.
- Faustĭānensis,
e, de Faustiana [ville de la Byzacène]. --- Inscr.
- subst.
m. plur.
Faustĭānenses : habitants
de Faustiana.
--- Inscr.
- Faustĭānus,
a, um : de Faustius. --- Plin. 14, 62; Varr. L. 9,
71.
- Faustianus
ager, Plin. 14, 62 : territoire faustin (près
de Falerne, où l'on produit du bon vin). ---
Front. Fer. Als. 3.
- Faustīna,
æ, f. : Faustine.
- 1 -
femme
d'Antonin le Pieux. - 2 -
femme de Marc-Aurèle.
- 3 - femme des
empereurs Constance et Gratien).
-
Faustīnĭānus,
a, um : de Faustina. --- Capit. Ant. 8, 2.
- Faustīnŏlŏpis,
is, f. : ville de Cappadoce. --- Anton.
- Faustīnus,
i, m. : nom d'homme. --- Mart. 1, 25, etc.
- Faustini Villa
: nom de localité en Bretagne. --- Anton.
- Faustĭtās,
ātis, f. [faustus] : la Fécondité (déesse qui
présidait à la
fécondité des troupeaux). --- Hor. O. 4,
5, 18.
- Faustŭlus,
i, m. : Faustulus. - 1 - berger qui
recueillit Romulus et Rémus. --- Varr. R. 2,
1, 9; Liv. 1, 4, 7; Ov. F. 3, 56. - 2 -
nom d'un autre homme.
- (Lebaigue
P. 490)
- faustus
:
1
- faustus, a, um
[faveo] : - a -
heureux,
prospère.
- b - favorable,
propice.
- pede fausto, Hor. Ep. 2,
2, 37 : d'une marche heureuse, = avec
succès.
- faustus dies, Cic. Tusc.
1, 118 : jour fortuné. --- Lucr. 1, 805.
- faustus annus, Ov. F. 1,
63 : année propice.
2 - Faustus, i, m.
: Faustus (= l'Heureux). - a -
surnom de C. Sylla, fils du dictateur. --- Cic. Clu. 94.
- b - nom de plusieurs évêques.
--- Sid.
- fautŏr,
ōris, m. [faveo, pour favitor]
: celui qui favorise, qui s'intéresse à
qqn; fauteur,
soutien, défenseur, partisan, patron, appui.
- făvĭtor, Lucil. ap. Non. 110, 23; Plaut.
Am. prol. 78 et 79; Cic.
Planc. 1, 1.
- fautor nobilitatis, Cic.
Amer. 16 : partisan de la noblesse. --- cf.
Planc. 55; Clu. 66.
- honori
alicujus fautores esse, Cic. Planc. 1 : appuyer la candidature
de qqn. --- cf. Scaur. 17.
- au
théâtre plur.
fautōres : partisans,
claqueurs. ---
Plaut. Amp. 78; Hor. Ep. 1, 18, 66.
- fautrix,
īcis,
f. [fém. de fautor] : celle qui favorise, protectrice, amie. --- Ter. Eun.
1052; Cic. Fin. 1, 67; Planc. 22; Nep. Ages. 8, 1.
- faux
: voir fauces.
- făvĕa,
æ, f. [faveo] : esclave de confiance. --- *Plaut.
Mil. 797.
- faventia
:
1
- făventĭa, æ, f. [faveo]
: silence, recueillement. --- Acc. Tr. 510;
P.Fest. 88, 6 .
2
- Făventĭa, æ, f., ville
d'Italie, Gaule Cispadane [auj. Faënza]. --- Varr. R. 1, 2, 7.
- Făventīnus, a, um : de
Faventia. --- Col. 3, 3, 2.
- Făventīni, ōrum, m.
: habitants de Faventia. --- Plin. 3, 116.
- făvĕo,
ēre, fāvi,
fautum : - intr. avec dat. -
1
- favoriser,
être favorable, s'intéresser à.
- favere
alicui : favoriser qqn.
- Deus
amat virum bonum, illique favet : Dieu aime et favorise l'homme de bien
(Dieu aime l'homme de bien et le favorise).
- favere
rebus (partibus) alicujus : tenir pour le parti de qqn.
- Cæsaris
rebus favere, Cæs. BC. 1 : être favorable au parti de
César.
- favere dignitati ac gloriæ
alicujus, Cic. Fam. 12, 7, 1 : s'intéresser à la dignité, à la
gloire de qqn.
- favere Gallicis rebus, Cæs. BG.
6, 7, 7 : favoriser le parti gaulois.
- favere sententiæ, Cic. Tusc. 1,
55 : accueillir une opinion avec faveur.
- Roma, fave cœptis,
Lucain, 1, 200 : Rome favorise mes desseins.
- adeo
fucatæ plus vetustati favet invidia mordax quam bonis præsentibus,
Phædr. 5 prol. : tant il est vrai que le faux antique a plus de succès
auprès de l'Envie à la dent mauvaise que les belles productions de
notre temps.
- suis
qui nescit parcere inimicis favet, P. Syr. :
celui qui ne sait pas épargner les siens rend service à ses
ennemis.
- abst.
favet,
odit, Cic. Br. 188 : il montre de la sympathie, de
l'aversion.
- passif
impers - favetur alicui, alicui rei,
Cic. Off. 2, 45;
de Or. 2, 207 : on a de la faveur pour qqn, pour qqch.
- favere + inf. ou
prop. inf.
: désirer que. --- Ενν. An. 419; *Ov. H. 6, 100.
- sujet chose personnifiée
quorum honoribus agri ipsi prope dicam montesque faverunt,
Cic.
Planc. 20 : nos champs même et nos montagnes ont applaudi à notre
élévation. --- cf. Virg. G. 2, 228, etc.
- ventis faventibus, Ov. M.
15, 49 : les vents étant favorables.
- dum
favet nox, Hor. O. 3, 4, 50 : à la faveur de la nuit.
- avec acc.
de relation quod
favisse
me tibi fateor, Cic. Phil. 2, 21 : acte pour lequel je t'ai
applaudi, je
le reconnais.
- quisquis
es, o faveas, Ov. M. 3, 613 : qui que tu sois, sois-moi propice.
- favet
judex, Quint. 3 : le juge est bien disposé.
- favere
legi, Cic. : appuyer une loi.
- favere
dolori, Ov. : se complaire dans sa douleur, s'abandonner à
sa douleur.
- abst.
favet,
odit, Cic. Br. 188 : il montre de la
sympathie, de l'aversion.
- passif
impers. favetur
alicui, alicui rei : on a de la faveur pour qqn,
pour qqch.
- illi ætati favetur, Cic. Off. 2, 45 : on favorise cet âge. ---
de
Or. 2, 207.
- favere + inf.
ou prop. inf. : désirer que. --- Εnn. An.
419; *Ov. H. 6, 100.
- se
favet adscribi... Ov. : il brûle d'être
associé...
- spectare
faventes, Enn. ap. Serv. Virg. G. 1,
18 : désireux de voir.
2
- accueillir avec faveur, applaudir.
- infensus
turbæ faventi, Suet. Calig. 30 : irrité contre les
claqueurs.
- cf. Liv.
1, 25, 9;
42, 63, 2; Plin. Ep. 9, 6, 2; etc.
3
- être propre
à, être convenable à,
être utile,
convenir.
- terra
quæ frumentis favet, Virg. G. 2, 228 : terre qui convient au
blé.
4
- quelques tournures particulières.
- favete
linguis (linguā, ore) : *marquez votre intérêt en
retenant votre
langue*,
gardez le silence.
-
favete linguis, Cic. Div. 2, 83 : gardez le silence.
--- cf.
Div. 1, 102.
- ore
favete, Virg. En. 5, 71 : gardez le silence.
- linguis
animisque
favete, Ov. F. 1, 71 : gardez-vous de toute parole ou pensée
de mauvais
augure.
- Făvĕrĭa,
æ, f.
: Favérie (ville d'Istrie). ---
Liv. 41, 11, 7.
- făvilla, æ, f. :
1 - cendre
chaude. ---
Lucr. 2, 675; Virg. En. 3, 573; Plin. 26, 118.
2 - cendres
à peine refroidies des morts.
--- Tib. 3, 2. 10; Virg. En. 6, 22.
- tu
calentem debita sparges lacrima favillam vatis amici, Hor. O. 2, 6, 23
: tu arroseras mes cendres encore chaudes de larmes dues au
poète, ton
ami.
3 - au
fig. étincelle; origine.
--- Prop. 1, 9, 18.
- prima
favilla mali, Prop. 1, 9, 18 : le premier indice du mal.
- favilla
nigra, Col. : suie, noir de fumée.
- favilla salis,
Plin. 31, 90 : poussière (efflorescence) de sel.
- făvillācĕus
(făvillātĭcus),
a, um : de
cendre, semblable à de la cendre. --- Solin. 35, 8; 27, 45.
- făvillātim
[favilla] : en forme de cendre. --- Verec. Habac. 27.
- făvillesco,
ĕre [favilla] :
- intr. - se
réduire en cendres. --- Fulg. Virg. p. 152.
- făvīsæ
(făvissæ),
ārum, f. :
caveaux
sous les temples du Capitole,
servant de magasin
pour le matériel. --- Varr. d. Gell. 2, 10; P.Fest. 88, 4;
Non. 112,
29.
- făvīsŏr,
ōris, m. :
c. fautor.
--- Gell. 14, 3, 9; Apul. Apol. 93.
- făvĭtor,
ōris, m. : voir fautor.
- făvōnĭālis,
e : du zéphyr. ---
Gloss. Philox.
- Făvōnĭānus,
a, um : de Favonius. --- Col. 5, 10, 18; Plin. 15,
15, 16, § 54.
- Făvōnĭenses,
ĭum, m. : les Favoniens (peuple d'Italie). --- Plin.
3, 313.
- favonius
[faveo] :
1
- făvōnĭus, a, um : léger et tiède (comme le zéphyr). ---
Gloss.
2
- făvōnĭus, ĭi, m. : le zéphyr (vent d'ouest, vent doux).
--- Sen. Nat. 5, 16; Plin. 2, 119; 16, 93; 18, 337; Plaut. Mil. 3, 1,
71; Varr. R. R. 1, 28, 2; Cic. Verr. 2, 5, 10, § 27; Hor. O. 1, 4, 1.
- Favonius
ipse insusurrat navigandi nobis, Cic. Ac. 2, 48 : le zéphyr lui-même
nous donne à entendre par un doux murmure que c'est le moment de nous
embarquer. --- cf. 2, 33.
3
- Făvōnĭus, ĭi, m. : Favonius (nom d'homme). ---
Cic. Att. 1, 14, 5.
- făvŏr,
ōris, m.
[faveo] : - 1 -
faveur, bienveillance,
intérêt, affection, sympathie, protection. - 2 -
signes de faveur,
acclamations, applaudissements,
bravos. ---
Liv. 4, 24, 7; Quint. 3, 8, 7; 7, 1, 33; Suet. Cl. 21.
- uti ex maxuma invidia in gratiam et favorem nobilitatis
Jugurtha
veniret, Sall. J. 13, 7 : (il se produisit un tel revirement) que la
violente indignation de la noblesse contre Jugurtha fit place chez elle
à des sentiments de bienveillance et d'intérêt.
- amplecti
aliquem favore, Liv. 2, 56 : prendre qqn sous sa protection.
- quod
studium et quem favorem secum in scænam adtulit ! Cic. Com.
29 : de quel intérêt, de quelle faveur ne se voyait-il pas
accompagné
sur la scène !
- pravus
favor : partialité.
- emerendi
favoris gratia, Quint. 7, 1, 2 : pour se faire applaudir.
- Favor
: la Faveur (déesse).
- făvōrābĭlis,
e : - 1 - qui
attire la faveur. --- Quint. 12, 10, 74; Tac. An. 12, 6.
- 2 -
bienvenu, aimé, populaire. ---
Tac. An. 2, 37; Plin. Ep. 4, 9, 22; Sen. Clem. 10.
- id
enim et favorabilius et tutius, Plin. Ep. 5, 14, 3 : c'est le
moyen le mieux reçu et le plus sûr.
- favorabilis
populus, Liv. : le peuple qui accorde sa faveur.
- făvōrābĭlĭtĕr,
adv. :
avec faveur, avec succès. --- Quint. 4, 3, 1.
- făvōrābĭlĭus. --- Dig. 18,
7, 9; 40, 4, 10.
- favorabiliter
lusit, Suet. Ner. 7 : il joua avec succès.
- făvōrālis,
e : c. favorabilis. --- N.-Tir.
- Făvōrīnus,
i, m. : Favorin (philosophe du temps de Trajan et d'Hadrien). ---
Gell. 1, 3, 27.
- făvōro,
āre [favor] : - tr. - favoriser. --- Ps.
Aug. Erem. serm. 5.
- făvōrōsus,
a, um : favorisé. --- Gloss.
- făvus,
i, m. : - 1 -
gâteau de miel
ou rayon de miel. ---
Varr. R. 3, 16, 24; Cic. Off. 1, 44, 157; Col. 11, 2, 57; Virg. G. 1,
344; 4, 161; Ov. M. 8, 678; F. 4, 152; Vulg. 1 Reg. 14, 27, etc.
- 2 - dalle
de
pierre hexagonale (pour parquets). ---
Vitr. 7, 1.
- apes
in alta fecerant quercu favos, Phædr. 57, 1 : des abeilles avaient
fait
des rayons au haut d'un chêne.
- crescere
tamquam favum, Petr. 43 et 76 : croître à vue d'oeil
(pousser comme un
champignon).
- fax,
făcis, f. :
1 - torche,
flambeau.
- facem
præferre, Cic. : porter une torche allumée.
- facem
præferre alicui, Cic. : montrer à qqn le chemin,
éclairer qqn.
- prima
fax noctis : le
début de la nuit (le moment où l'on
allume). ---
Gell. 3, 2, 11; Macr. S. 1, 9, 15.
2 - torche,
brandon. ---
Cic. Cat. 1, 32; Cæs. BG. 7, 24, 4.
- faces
de muro jacere, Cæs. : jeter des brandons du haut des murs.
3 - torche,
attribut de certaines
divinités. --- Déméter, Apollon, Diane
(Cic. Verr. 4, 74 ), Cupidon, les Furies, etc.
4 - flambeau
nuptial, hymen.
- una
de multis face nuptiali digna, Hor. O. 3, 11, 33 : une seule,
entre toutes, digne de la torche nuptiale.
5
- torche
funèbre.
- d'où
inter
utramque facem : depuis le jour de mariage
jusqu'aux funérailles.
- viximus
insignes inter utramque facem, Prop. 4, 11, 46 : j'ai
vécu sans reproche du jour de mon mariage au jour de ma mort.
6 - lumière,
astre, flambeau.
- Phœbi
fax, Cic. Div. 1, 18 : le flambeau de Phébus
(= le soleil).
- faces
cælestes, Cic. : météores. --- Hor. O. 4, 6,
38; Sen. Thyest. 835.
7 - météore
igné, étoile tombante, globe de feu,
traînée de feu. --- Cic. Nat. 2, 14; Cat. 3, 18;
Virg. En. 2, 694.
8 - divers
emplois au figuré.
- corporis
faces, Cic. Tusc. 1, 44 : le brandon (les excitations) des
sens.
- dicendi
faces, Cic. de Or. 2, 205 : les foudres de l'éloquence
(l'éloquence enflammée).
- oculi,
geminæ faces, Prop. 2, 3, 14 : nos yeux, deux
flambeaux.
-
faces generis humani, Plin. 7, 45 : fléaux du genre humain
- Sertorius
belli fax, Vell. 2, 25 : Sertorius, l'instigateur de
la guerre.
- fax
fulminea, V.-Fl. : la foudre.
- faces
(oculorum), Stat. : les yeux qui brillent comme des éclairs.
- fax
irai (= iræ), Lucr. 3, 303 : le feu de la colère.
- facem
addere animis, Tac. : enflammer les coeurs.
- faces
doloris, Cic. : douleur poignante.
- subjicere
facem bello civili, Vell. : attiser le feu de la guerre civile.
- fax
tumultūs, Plin. Pan. 8 : le boute-feu du désordre.
- faxe
: - 1 - abl. sing. de fax.
- 2 -
impér. arch. de facio
(faxe = fac).
- faxem,
forme archaïque : subj. de facio (= fecissem).
- faxim,
is... formes archaïques = fecerim, is... --->
facio.
- faxint
Dii ! Cic. : fassent les dieux (que)...
- ne
faxis, Plaut. : ne le fais pas.
- vos
quod faxitis, Liv. : puissiez-vous agir ainsi !
- nemo
me lacrumis decoret neque funera fletu faxit, Cic. Sen. : que nul ne
verse
de larmes et ne gémisse sur ma mort.
- quod
ille faxit Juppiter, ut ego hodie raso capite calvos capiam pilleum,
Plaut.
Amph. : *puisse Jupiter le faire, que* ... = puisse
Jupiter faire que
je porte aujourd'hui, tête chauve, le bonnet de l'affranchi !
- faxo,
is ... formes archaïques = fecero, is... (qqf.
avec valeur atemporelle) ---> facio.
- faxo + subj. : j'aurai pris soin que = je
garantis que, je
réponds que.
- faxo
ne juvet vox ista veto,
quā concinentes collegas nostros tam
læti
auditis,
Liv. 6, 35, 9 : je vous garantis qu'il ne vous plaira pas ce mot veto
sur
lequel vous êtes si heureux d'entendre s'accorder nos
collègues.
- faxo
sentiat, Ov. : je lui ferai sentir que...
- faxo
reperias, Plaut. : je te ferai trouver.
- faxo + ind. fut. - ego faxo haud dicet ... Plaut.
: je l'amènerai
à ne pas
dire ...
- jam
faxo hic erit, Plaut. Ep. : je la ferai venir ici tout à
l'heure.
- magis
jam faxo mira dices, Plaut. : tu vas être bien plus
étonné encore.