===> Dico
- Glaucē,
ēs, f. : Glaucé.
- Gaffiot p. 713 sq.
1
- mère
de la troisième Diane. --- Cic. Nat. 3,
58.
2
- autre
nom de Créuse, femme de Jason.
--- Hyg. F.
25.
3
- une
des Amazones. --- Hyg. F. 163.
- glaucēa,
ōrum, n. (c. glaucion) : glaucium (plante, sorte de pavot). --- Col. 10, 104.
- gr.
τὰ γλαύκεια.
- glaucĕus,
a, um : de glaucium. ---
Scrib. 22.
- Glaucĭa, æ, m. : surnom
de la gens Servilia. --- Cic. de Or. 2,
263.
- glaucĭcŏmans,
antis [glaucus + coma] : qui
a le feuillage glauque
[d'un vert pâle]. --- Juvc. 3, 624.
- Glaucidēs,
is, m. : statuaire
grec.
--- Plin. 34, 91.
- gr.
Γλαυκίδης.
- glaucĭna,
ōrum, n. : essence
de glaucium. --- Mart. 9, 26, 2.
- glaucĭo,
īre : - intr.
- bêler [comme les brebis]. --- Physiogn.
115, p. 134, 13.
- glaucion
:
1
- glaucĭŏn (glaucĭum), ĭi, n. : glaucium, (plante, sorte de pavot). --- Plin.
27, 83.
- gr.
γλαύκιον
2
- Glaucĭōn, ōnis, m. : Glaucion
(peintre grec). --- Plin.
- Glaucippē,
ēs, f. : Glaucippé (une des Danaïdes). --- Hyg. Fab. 170.
- Glaucippus,
i, m. : Glaucippe (nom d'homme). --- Cic.
Agr. 1, 4, 13.
- gr.
Γλαύκιππος.
- Glaucis,
ĭdos, f. : nom d'une chienne. --- Prop. 4, 3, 55.
- glauciscus,
i, m. : glaucisque (un poisson de couleur bleue). --- Plin. 32, 129.
- gr.
γλαυκίσκος
--- γλαυκός : brillant,
étincelant; de
couleur glauque, d'un
vert pâle ou gris.
- glaucĭto,
āre (c. glattio) : - intr. - japper (cri des petits chiens). --- Philom. 60.
- glaucĭum.
: voir glaucion.
- glaucōma,
ătis, n. (glaucūma, æ, f.) : glaucome (la pupille de l'oeil
devient glauque). --- Plin. 29, 117.
- gr.
γλαύκωμα, ατος.
- glaucōmătĭcus, a, um [glaucoma]
: atteint de glaucome.
--- Not.
Tir.
- Glauconnēsŏs, i,
f. : île de la mer Egée.
--- Plin.
4, 65.
- glaucūma, æ, f. : c. glaucoma. --- Plaut.
Mil. 148.
- glaucus
:
1
- glaucus, a, um : - a
- glauque, vert de
mer, pers. - b - gris pommelé. --- Virg.
G. 3, 82.
- gr.
γλαυκός : brillant, étincelant;
de couleur glauque, d'un vert pâle ou gris.
- glaucæ
sorores, Stat. Th. 9, 351 : les Néréides.
- glauci
oculi, Plin. 8, 21, 30, § 75 : les yeux pers.
- glauca
tuentes, Aus. : (les naïades) aux yeux pers.
2
- glaucus, i, m. : le
maigre (un poisson de mer d'une couleur bleuâtre). ---
Plin. 9, 58.
- gr.
γλαῦκος.
3
- Glaucus, i, m. :
Glaucus.
- gr.
Γλαῦκος.
- voir
hors site : Glaucos.
a
- fils
de Sisyphe, père de Bellérophon, déchiré
par ses cavales. --- Virg. G. 3, 267.
b
- pêcheur
de Béotie, changé en dieu
marin. --- Ov. M. 13, 906 ; cf. Virg. En. 5, 823.
c
- guerrier
lycien, au
siège de Troie. --- Hor. S. 1, 7, 17.
- glaux,
glaucis, f. = eugalacton
: une plante qui donne du bon lait chez nourrices. --- Plin.
27, 82.
- glēba
(glæba), æ, f. :
1
- motte de terre, glèbe.
- Acc.
Tr. 496
; Cato, Ag. 91.
- glebis
aut saxis aliquem agere, Cic. Cæc. 60 : chasser
qqn à coups de mottes de serre ou de cailloux.
2
- sol, terrain.
- Virg.
En. 1, 531.
3
- taxe
sur une terre, un domaine.
- Cod.
Th. 6, 2, 10 ; 12,
1, 138.
4
- morceau.
- gleba
sevi, Cæs. BG. 7, 25, 2 : boule de suif.
- gleba
marmoris, Plin. 36, 50 : bloc de marbre.
- turis
glebæ, Lucr. 3, 327 : grains d'encens.
- glēbālis
(glæbālis), e [gleba] :
- 1
- de
motte de terre. --- Amm. 23, 5, 15.
- 2
- de
domaine. --- Cod. Th. 6, 2, 3.
- glēbārius
(glæbārius), a, um : de glèbe.
- valentes
glæbarii, Varr. L. L. 7, 4, 95, § 74 : (boeufs) capables de briser les
mottes de terre.
- glēbātim
(glæbātim) : par
mottes de terre. --- Lact. Mort. pers.
23, 2.
- glēbātĭo
(glæbātĭo), ōnis, f. [gleba]
: impôt sur une
terre. --- Cod. Th. 6, 2, 12.
- glēbo, ōnis,
m.
: cultivateur [attaché à la glèbe]. --- Gloss.
Isid.
- glēbōsus
(glæbōsus), a, um [gleba]
: - 1
- rempli
de mottes. --- Apul. M. 1, 2. - 2
- compact. --- Plin. 35, 191.
- glebra
: c. globo. --- Gloss.
- glēbŭla
(glæbŭla), æ, f. [gleba] : - 1
- petite
motte de terre. --- Col. 1, 6, 23. - 2 - petit champ. --- Juv. 14,
166. - 3 - petit morceau. --- Vitr. 8,
3.
- glēbŭlentus
(glæbŭlentus), a, um : formé de terre, terreux. --- Apul. Socr. 8.
- glēchōn,
ōnis, m. : pouliot (sorte de menthe). --- Apul. Herb. 92.
- gr.
γλήχων, ωνος.
- glēchōnītēs, æ, m. : vin
de pouliot. --- Col. 12, 35.
- gr.
γλήχωνίτης οἶνος.
- Glesaria
(Glessaria, Glæsaria), æ. f. (s.-ent. insula) :
l'île Glessaria
(près de la Chersonnèse Cimbrique).
- glēsum
(glessum, glæsum), i, n. : ambre jaune, succin.
- gleucĭnus,
a, um : mélangé de
vin doux. --- Col.
5, 22, 1; Plin. 15, 29.
- gr. γλεύκινος
- gliccĭo,
īre : - intr.
- jargonner [en parl. des oies]. --- Suet.
Frag. 161.
- Glinditĭōnes,
um, m. : peuple de Dalmatie. --- Plin. 3, 143.
- glīnŏs,
i, m. : sorte d'érable. --- Plin. 16, 67.
- gr. γλεῖνος.
- glīr :
c. glis. --- Charis. 90, 3.
- glīrārĭum,
ĭi, n. [glis]
: abri pour les loirs. --- Varr. R. 3, 15.
- glīris, arch
:
c. glis. --- Charis. 42, 3.
- glīrĭus,
a, um
: engourdi [comme le loir]. --- Gloss.
- glis
:
1
- glīs,
glīris, m. : loir (animal
dont la chair était fort appréciée). --- Varr. 3, 2, 14 ;
Plin. 8, 223.
2
- glīs,
glītis, f. (= terra tenax) :
glaise, marne. --- Gloss.
- gliscĕræ
mensæ, f. [glisco] : tables où s'accumulent les plats. --- P. Fest. 98.
- glisco,
ĕre : - intr. -
- déponent gliscor,
même sens : Asell. d. Non. 481, 5 ; Turpil. d. Non. 22, 13.
1
- croître,
grossir, se développer,
s'augmenter.
- asinus
paleis gliscit, Col. 7, 1, 1 : l'âne
s'engraisse
avec de la paille. --- cf. 8, 9, 1.
- seditio
gliscit in dies, Liv. 42, 2, 2
: la sédition croît de jour en jour. --- cf.
Plaut. Cap. 558 ; frg
F. 5, 74 ; Lucr. 1, 474 ; 5, 1061.
- postquam
eo magnificentiæ
venit res publica, gliscunt singuli, Tac. An. 2, 33 : depuis
que l'Etat
en est venu à ce degré de splendeur, chacun à son tour s'agrandit.
- invidiam
sua sponte gliscentem accendere, Liv. 2, 23 : attiser la haine qui
croît
d'elle-même.
- forme
déponente gliscor gaudio, Turpil. d. Non. 22, 13
: mon coeur se gonfle de joie.
2
- abstt
se gonfler de joie,
de désir.
- Stat.
Th. 8, 756; 12, 639.
- avec inf.
gliscis regnare, Stat.
Th. 3, 73 : tu brûles de régner.
- Glissās,
antis, f. : ville de Béotie. --- Plin. 4, 26.
- gr. Γλισσάς.
- glisomarga
(glissomarga, glyssomarga), æ, f. : sorte de craie.
--- Plin. 17, 46.
- glittus,
a, um : c. glutus 1.
--- Cato, Ag.
45, 1; mais cf. P. Fest. 98, 7.
- glŏbātim,
adv. [globo]
: par pelotons, en masse.
--- Amm.
27, 9, 6.
- glŏbĕus,
a, um [globus] : rond, sphérique. --- Chalcid.
Tim. 75.
- glŏbor,
āri, ātus sum, pass.
de globo inusité :
1
- s'arrondir.
- dependentes
guttæ parvis globantur orbibus, Plin. 2, 163 : des gouttes
suspendues s'arrondissent en petites sphères.
2
- se
grouper, se réunir.
- nubes
globantur, Plin. 18, 344 : les nuages s'amoncellent.
- glŏbōsĭtās,
ātis, f. [globosus]
: sphéricité. --- Macr. Scip. 1,
19, 23.
- glŏbōsus,
a, um [globus]
: sphérique, rond. --- Cic. Nat. 2, 116,
etc.
- glŏbŭlus,
i, m. [globus] : - 1 - globule, petite boule. --- Plin. 33,
89. - 2 - pilule. --- Scrib. 13.
- fig. melliti
verborum globuli, Petr. 1, 3 : périodes mielleuses et
mollement arrondies.
- glŏbum,
i, n. : c. globus.
- glŏbus,
i, m. :
1
- globe,
sphère, boule.
- globus
terræ, Cic.
Tusc. 1, 68 : le globe terrestre.
2
- boulette
de
pâtisserie.
- Cato, Agr.
79; Varr.
L. 5, 107.
3
- masse, amas (de choses).
- globus
nubium, Tac. An. 2, 23 : amas de nuages.
- telorum
globus, Val. Fl. 6, 381 : grêle de traits.
- flammarum
globi, Virg. G. 1, 473 : tourbillons de flammes.
4
- troupe compacte,
groupe (d'hommes), peloton, multitude, foule; clique, cabale.
- Liv.
1, 6, 7, etc. Sall. J. 85, 10; Tac. An.
16, 27, etc.
- globus
consensionis, Nep. Att. 8, 4 : groupe d'associés.
- ille
globus nobilitatis, Sall. J. 85, 10 : cette clique nobiliaire.
- glocido,
āre (c. glocio) : - intr. - glousser. --- P. Fest. 98, 6.
- glōcĭo,
īre : - intr. - glousser
[en
parl. des poules]. --- Col. 8, 5, 4.
- gloctŏro
(glottŏro), āre : - intr. - craqueter (cigogne).
- glŏmĕrābĭlis,
e [glomero]
: arrondi. --- Man. 1, 221.
- Lebaigue
P. 547.
- glŏmĕrāmĕn,
ĭnĭs, n. [glomero] :
1
- corps
rond, boule, globe, rond, pelote.
- glomeramen
lunæ, Lucr. 5, 726 : disque de la lune. --- Lucr. 2, 686.
2
- au
plur. atomes.
- glŏmĕrāmĭna
: les
atomes de
forme sphérique. --- Lucr. 2, 454.
3
- au
plur. pilules.
- glŏmĕrāmĭna
: pillules. --- Ser. Samm. 55, 999.
- glŏmĕrārĭus,
ĭi, m. [glomero] : celui
qui brûle d'assembler des hommes pour la guerre.
--- Sen. Contr. 1, 8, 13.
- glŏmĕrātim
(= turbatim), adv. : en
foule, en masse. --- Cypr. Ep. 5.
- glŏmĕrātĭo,
ōnis, f. : amble, allure du cheval qui va l'amble. --- Plin. 8, 166.
- glŏmĕrātĭus,
adv. compar. de glomerate,
inusité
: d'une
manière plus condensée. --- Aus. Grat. 29.
- glŏmĕro,
āre, āvi, ātum [glomus] : - tr. -
1
- mettre en pelote,
en boule, en masse.
- glomerare
lanam in orbes, Ov. M. 6, 19 : peloter de la laine.
- offæ
glomerantur ex ficis, Varr. R. 3, 5, 4 : on forme des
boulettes de
figues.
- glomerare
tempestatem, Virg. G. 1, 323 : amonceler une tempête
2
- réunir en peloton.
- glomerare
manum bello, Virg. En. 2, 315 : rallier une troupe
pour combattre.
- glomerari,
Tac. H. 3, 31, ou se glomerare, Virg. En. 9,
539 : se grouper.
3
-
rassembler, accumuler.
- omnia
fixa tuus glomerat
annus, Cic. poet. Div. 1, 19 : l'année de ton consulat
accumule tous les
événements prédits.
- gressus
glomerare, Virg. G. 3, 117 : galoper [en
rassemblant les pieds].
- glomerare fas
et nefas, Prud. Cath. 3, 134 : accumuler le bien et le mal.
- glŏmĕrōsus,
a, um
[glomus]
: qui est en peloton, ramassé en peloton. --- Col.
9, 3, 1.
- glŏmŭs,
ĕris, n. [*globmus] : - 1
- peloton,
pelote. --- Hor. Ep. 1, 13, 14.
- 2 - un
gâteau
sacré de forme ronde. --- P. Fest. 98.
- glōmŭs.
--- Lucr. 1, 360
- in
lanæ glomere, Lucr. 1, 360 : dans une pelote de laine.
- glōrĭa, æ, f. :
1
- gloire,
renom, réputation.
- fortitudinis
gloria, Cic. Off. 1, 62 : le renom d'homme courageux.
- gloria
umbra virtutis est; etiam invitam comitabitur, Sen. 9, 79, 13 : la
gloire est l'ombre de la vertu; elle l'accompagne même malgré elle.
- ob
amicitiam
servatam maximam gloriam capere, Cic. Læl. 25 : se couvrir de
gloire pour
avoir conservé les liens de l'amitié.
- dicendi
gloriam habere, Cic. Br.
239 : avoir le renom d'homme éloquent.
- bello
quæritur gloria, Cic. Off. 1, 12, 38 : lors d'une guerre on recherche
la
gloire.
- aliquem
gloriā afficere : procurer de la gloire à qqn, faire la gloire de qqn.
- esse
in gloria sempiterna, Cic. Att. 14, 11, 1 : jouir d'une gloire
éternelle.
- sit
in æterna gloria Marius, Cic. Cat. 4, 10, 21 : gloire éternelle soit à
Marius!
- esse
in maxima gloria, Cic. Off. 3, 21, 85 : jouir d'une très grande gloire,
être couvert de gloire.
- gloriā
florere, Cic. : être couvert de gloire.
2
- poét.
gloire, ornement, parure.
- candidus,
armenti gloria, taurus, Ov. A. A. 1, 290 : un taureau blanc,
la gloire du troupeau.
3
- plur.
titres de gloire.
- memorare
veteres Gallorum glorias, Tac. An. 3, 45
: rappeler les anciens exploits des Gaulois. --- Plaut.
Truc. 889 ; Her. 3, 10 ; Sall. J. 41, 7.
4
- désir
de la
gloire, désir de se distinguer.
- pueri gloriā ducti,
Cic. Tusc. 2, 20, 46 : enfants poussés par le désir de la gloire. --- Tac. H. 2, 21.
5
- esprit
de vanité, d'orgueil, grands airs.
- quæ
tua gloria est, Cic. Fam.
7, 13, 1 : avec tes grands airs. --- R.
Post. 38.
- avec gén.
generandi gloria mellis, Virg. G. 4, 205 : point d'honneur à
produire du miel.
- inanes
gloriæ, Plaut. Mil. 22 : vaines
forfanteries.
- glōrĭābĭlis,
e : tout
glorieux, tout fier. --- Gloss.
- glōrĭābundus,
a, um : tout glorieux, tout fier. --- Gell. 5, 5, 4.
- glōrĭantĕr,
adv. : glorieusement. --- Ps.- Aug. Erem.
3, 4.
- glōrĭātĭo,
ōnis, f. : action
de se glorifier. --- Cic. Fin. 3, 28 ;
4, 50.
- glōrĭātĭor, (adj. compar.)
: un peu vantard. --- J.-Val. 2, 16.
- glōrĭātŏr,
ōris, m. [glorior]
: celui qui se glorifie.
--- Apul.
Flor. 17.
- glōrĭfĭcātĭo,
ōnis, f. : glorification.
--- Aug.
Tract. 105,
3 fin.
- glōrĭfĭcātōrĭus,
a, um : qui
glorifie. --- Eust. Hex. 4, 7.
- glōrĭfĭco,
āre [gloria + facio] : - tr. - glorifier. --- Tert. Idol. 22.
- glōrĭfĭcus,
a, um : glorieux.
--- Cod. Just. 2, 8, 7.
- glōrĭŏla, æ, f. [gloria]
: petite gloire. --- Cic. Fam. 5, 12,
9 ; 7, 5, 3.
- glōrĭor,
āri, ātus sum [gloria] : - intr. - se glorifier de, se vanter de,
se faire gloire, être fier de.
- aliqua
re (de aliqua re, in aliqua re) gloriari : se glorifier de qqch, se
faire
une gloire de qqch.
- gloriari
alicui (apud aliquem) : se glorifier auprès de qqn.
- gloriari
aliquo : être fier de qqn.
- Juppiter
alter avus; socero quoque glorior illo, Ov. M. 6, 176 : Jupiter est mon
autre aïeul; je suis fier de lui qui est aussi mon beau-père.
- gloriari + prop. inf. : se glorifier de, se
glorifier de ce
que.
- neque enim in hoc me hominem esse infitiabor umquam, ut
me optimo fratre, carissimis liberis ... sine dolore caruisse glorier,
Cic. Sest. 49 : et dans cette affaire il n'est pas vrai que je nierai
un jour être un homme en me vantant d'avoir perdu un frère excellent,
des enfants très chers sans souffrir. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 457; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- gloriabatur
Gallogræciam se subegisse, Suet. Cal. 29, 7 : il se glorifiait d'avoir
subjugué la Gallo-Grèce.
- omnes
provincias se peragrasse gloriabatur, Cic. de Or. 2, 258 : il se
glorifiait
d'avoir parcouru toutes les provinces.
- se
alterum fore Sullam gloriatur, Cæs. BC. 1, 4, 3 : il se fait gloire
de
devenir un autre Sylla.
- avec acc.
de pron. n. idem gloriari, quod Cyrus, Cic. CM
32 : se glorifier
de la même chose que Cyrus. --- cf. CM 82 ; Liv. 1,
12, 9.
- beata
vita glorianda est, Cic. Tusc. 5, 17, 50 : on doit glorifier la vie
heureuse.
- nec in misera vita quicquam est prædicabile aut gloriandum, Cic.
Tusc. 5, 49 : la vie malheureuse n'a rien qu'on puisse exalter ou dont
on puisse se glorifier. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 198; éd. Peeters France.
- gloriari
quod : se glorifier de ce que. --- Cic.
Tusc. 5, 40.
- double constr.
non ego secundis rebus nostris gloriabor, duos consules... ab nobis sub
jugum missos, Liv. 23, 42, 7 : je ne me prévaudrai pas de nos
succès [passés], deux consuls envoyés par nous sous le joug.
- gloriatusque
est expergefacta e somno Cæsonia quantum egisset, dum ea meridiaret, Suet. Cal. 38, 3 : lorsque
Césonia se réveilla, il se vanta de tout ce qu'il avait fait pendant sa
sieste.
- absol. licet
mihi apud te gloriari,
Cic. Off. 1, 78 : je peux me glorifier auprès de toi.
- glōrĭosē,
adv. [gloriosus] :
1
- avec
gloire, glorieusement. --- Cic. Fam. 2, 12, 3
; -sissime. --- Cic. Att. 14, 4.
2
- avec
gloriole, en fanfaron. --- Cic. Mil. 72; de
Or. 2, 31; Tusc. 3, 51; gloriosius, Cic. Dom. 93.
- glōrĭōsus,
a, um [gloria] :
1
- glorieux
[en parl. de choses].
- Cic.
Fin. 1, 37 ; Phil. 2, 32.
- dies
gloriosissimus, Cic. Leg. 37
: jour le plus glorieux.
- gloriosa
mors, Cic. Fin. 2. 97
: mort glorieuse.
- gloriosissimæ
classes, Cic. Verr. 5, 97
: flottes si glorieuses.
- mihi
gloriosum est, te florere...
Cic. Fam. 9, 14, 2 : il est pour moi
glorieux que tu
brilles...
- cum
quo certare erat gloriosius quam... Cic. Br. 3
: avec lequel il était plus glorieux de lutter que de...
2
- glorieux, qui aime la gloire, l'ostentation
[sens péjor.].
- Cic.
Tusc. 3, 73 ; Fam. 11, 14, 1.
3
- fanfaron, vantard.
- miles
gloriosus, Cic. Off. 1, 137 : le soldat fanfaron. ---
cf. Cic.
Læl. 98.
- glōs,
glōris, f. : belle-soeur. --- Dig. 38, 10, 4, 6.
- gr.
γάλως.
- glōsa, æ, f. : c. glossa.
- glosarium
: c. glossarium.
- glossa
(glōsa), æ, f. : - 1
- mot
rare, terme peu usité (qui a
besoin d'une explication).
--- Aus.
Epig. 127, 2; Quint. 1, 1, 35,
écrit en grec.
- 2 - au
plur. recueil,
glossaire. --- Varr. L. 7, 10.
- gr.
γλῶσσα.
- glossārĭum,
ĭi, n. : glossaire,
dictionnaire où l'on explique les termes rares ou vieillis. --- Gell. 18, 7, 3.
- gr. γλωσσάριον.
- glossātŏr,
ōris, m. [glossa] :
glossateur. --- lat. tardif.
- Les
glossateurs sont des juristes du Moyen Âge dont la méthode
d'enseignement consistait à analyser les textes juridiques sous
la forme de gloses, à l'origine interlinéaires ou
marginales, élucidant le sens des mots. Certaines gloses
s'étendirent ensuite jusqu'au devenir de véritables
commentaires de passages. L'objet d'analyse était les textes du
droit romain et du droit canon.
L'École des glossateurs fut à l'origine de l'Université de Bologne.
- voir hors site glossateur 1 ; glossateur 2.
- glossēma,
ătis, n. [glossa] : terme
peu usité. --- Varr. L. 7, 34 ;
Quint. 1, 8, 15.
- gr.
γλώσσημα, ατος.
- au
plur. glossemata
: titre d'un recueil de
ces termes. --- Fest. 166, 8.
- glossēmătĭcus,
a, um : rare
[en parl. d'un mot]. --- Diom. 440, 2.
- glossopĕtra, æ, f. :
glossopètre (une pierre précieuse qui ressemble
à la langue de l'homme). --- Plin. 37, 164.
- glossŭla, æ, f. [glossa]
: petite glose. --- Schol. Pers. 1,
95.
- glottis,
ĭdis, f. : râle
des genêts,
roi des cailles [oiseau]. --- Plin. 10, 67.
- gr. γλωττίς,
ίδος.
- glottoro
(gloctoro), āre : - intr. - craqueter
[cri de la
cigogne]. --- Anth. 733, 7.
- glūbo,
ĕre, glupsi, gluptum : - tr. -
- fut. glubebit de la 2è
conj. : Cato, Agr. 17, 1.
1
- écorcer,
ôter l'écorce. --- Cato, Agr. 33, 5 ; [sens
priapéen] Catul. 58, 5.
2
- absol.
- se peler [en parl.
des arbres]. ---
Cato, Agr. 31, 2.
- glŭcĭdātus,
a, um : doux. --- P.
Fest. 98.
- gr.
γλυκύς, εῖα, ύ.
- gludis,
is : voir pæonia. --- Apul. Herb. 65.
- glūma, æ, f. [glubo] : pellicule
[des graines], balle. --- Varr. R. 1, 48,
1; P. Fest. 98.
- GLUMA, hordei
tunicula dictum, quod glubatur id granum. Unde et pecus glubi dicitur,
cujus pellis detrahitur, P. Fest. : gluma,
petite enveloppe de l'orge , ainsi appelée parce qu'on l'ôte du grain.
De là on appelle glubi les animaux
auxquels on enlève la peau.
- glūmŭlum,
i, n. : c.
gluma. --- Aldh. Virg. 19.
- glŭo, ĕre
: resserrer,
contracter. --- Gloss. Phil.
- glūs,
glūtis, f. : voir glutinum. --- Aus. Id. 12.
- glūtĕn,
ĭnĭs, n. : voir glutinum. --- [au pr.] Lucr. 6,
1069 ; Virg. G. 4,
40 ; 160.
- glutglut
(invar.) : le
glou-glou [de la bouteille].
--- Anth.
1069, 16
(éd. Meyer).
- glutinamentum,
i, n. [glutino] : collage
[de manuscrits]. --- Plin. 13, 81.
- glūtĭnārĭus,
ĭi, m. [glutino] : fabricant
de colle. --- CIL 6, 9443.
- glūtĭnātĭo,
ōnis, f. [glutino] : agglutination. --- Cels. 7, 27.
- glūtĭnātīvus,
a, um [glutino] : agglutinant. --- Apul. Herb. 72.
- glūtĭnātŏr,
ōris, m. [glutino] : relieur
[celui qui colle les feuillets]. ---
Lucil. 793 ; Cic. Att. 4, 4, 1.
- voir
hors site : glutinator.
- glūtĭnatōrĭus,
a, um : c. glutinativus. ---
Th.-Prisc.
Diæt. 10.
- glūtĭnĕus,
a, um : englué (au fig.). --- Rutil. 1, 610.
- glūtĭnĭum,
ĭi, n. : c. glutinum.
- glūtĭno,
āre, āvi, ātum [gluten] : - tr. -
1
- coller. --- Plin. 22, 60.
2
- recoller
[les chairs], cicatriser.
- glutinantia
medicamenta, Cels. 7, 4 : les agglutinants.
- glūtĭnōsus,
a, um [gluten] : collant,
visqueux. --- Cels. 2, 22.
- glūtĭnōsior. --- Cels. 5, 26, 20
; glūtĭnōsissimus. --- Cels. 6, 7, 5.
- glūtĭnum,
i, n. [gluo] :
1
- colle,
gomme, glu. --- Varr., Sall. d.
Char. 67, 106 ; Plin. 11, 231; Vitr. 7, 10.
2
- fig. lien
(de
l'amitié). --- Hier. Ep. 3, 3.
- glūtĭo
(gluttĭo), īre, īvi (ĭi), ītum : - tr. -
1
- avaler. --- Plaut. Pers. 94;
Juv. 4,29 II
2
- étouffer
[la voix]. --- Plin. 10, 33 II
[fig.] Ps.-Tert. Carm. Marc. 2, 268.
- glūtĭtĭo,
ōnis, f. : déglutition. ---
Ps.
Soran. Med. 59.
- glūto
(glutto), ōnis, m. : glouton, vorace. --- *Pers.
5, 112; Anth. 1069, 17; P. Fest. 112, 2 ; Gloss.
- glutus
: (Lebaigue
P. 547 et P.
548)
1 -
glūtus (gluttus), a, um [glus] : agglutiné, adhérent. --- Cato, Agr. 45, 1;
Plin. 17, 125.
2
- glūtus (gluttus), i, m. : - a
- le gosier. --- *Pers.
5, 112.
- b - absorption. ---
Aug. Jul. Pelag. 4, 71.
- Glycĕra, æ, f. : Glycère
[nom de femme]. --- Hor. O. 1, 30, -3
; 1, 33, 2 ; Mart. 14, 187.
- gr.
Γλυκέρα.
- Glycĕrĭum,
ĭi, f. : Glycère (personnage féminin dans l'Andrienne
de Térence).
- mea
Glycerium, quid agis ? Plaut. And. 1, 1, 134 : ma Glycère, que fais-tu ?
- Glyco
(Glycōn), ōnis, m. : Glycon [nom de différents
personnages]. --- Hor. Ep. 1, 1, 30
; Cic. ad. Br. 1, 6, 2; Suet. Aug. 11;
Quint. 6, 1, 41.
- gr.
Γλύκων, ωνος.
- Glycōnĭus,
a, um : de
Glycon, glyconien. --- Sid. Ep. 9, 13.
- glyconium
metrum, i, n. : le mètre glyconien (inventé par Glycon).
- glycy,
ĕos, n. : raisiné. --- P.-Val. 1,
51.
- gr. γλυκύ.
- glycymărĭs,
ĭdis, f. : glycyméride (une huître). --- Plin. 32, 147.
- gr.
γλυκυμαρίς, ίδος.
- glycyrrhiza, æ, f.
(glycyrrhizon, i, n. ) : réglisse (racine sucrée). --- Plin.
11, 284.
- gr.
γλυκύρριζα
(γλυκυρριζον).
- glycysīdē,
ēs f. : pivoine (fleur). --- Plin. 27, 84.
- gr.
γλυκυσίδη,
ης.
- ou glycysis,
ĭdis. --- --- Apul. Herb. 64.
- glyssomarga, æ, f. : c. glisomarga.
- Gnæus
: c. Gneus.
- gnaphalĭum,
ĭi, n. (c.
chamæzelon) : gnaphalion (plante). --- Plin. 27, 88.
- gr.
γναϕάλιον.
- gnārē
[gnarus] : avec sciences avec art. --- Gloss.
- gnārĭfĭcātĭo,
ōnis, f. [gnarus
+ facio] : information, action de faire
part. --- Gloss. Placid.
- gnarigavit
= narravit. --- P. Fest. 95, 16.
- gnārĭo, īre,
īvi : - tr. - faire connaître. --- P.
Fest. 95, 17.
- gnaritur
= γνωρίζεται. --- Gloss. 2, 35, 12.
- gnārĭtās,
ātis, f. [gnarus] : connaissance.
- gnaritas
locorum, Sall. Fragm. ap. Non. 116, 22 : connaissance des lieux. ---
Amm. 16, 2, 10.
- gnārŭrat
: il
connaît. --- Gloss. Phil.
- gnārŭris,
e, arch. : c. gnarus : qui sait.
- gnarures
vos volo esse hanc rem mecum, Plaut. Most. 1, 2, 17 : je veux que vous
sachiez cela.
- ut
mecum sitis gnarures, Plaut. Poen. prol. 47 : pour que vous sachiez
cela
avec moi.
- gnārus
(narus), a, um [cf. gnosco, nosco] :
1
- qui
sait, qui connaît, informé.
- gnarus
rei publicæ, Cic. Brut.
228 : habile politique.
- gnarus
quibus orationis modis animi
pellantur, Cic. Or. 15 : sachant par quels genres d'éloquence
on
touche les âmes.
- gnarus
in Thessalia regem esse, Liv. 33, 5, 4
: sachant que le roi était en Thessalie
--- cf. Liv. 23, 29, 5.
2
- connu.
- palus
gnara vincentibus, Tac. An.
1, 63 : marais connu des vainqueurs.
- idque
nulli magis gnarum quam Neroni, Tac. An. 15, 61 : et personne ne savait
cela mieux que Néron.
- nemine
gnaro aut opinante, quidnam coepturus esset, Suet. Calig. 46 : personne
ne sachant ou n'imaginant ce qu'il allait bien entreprendre.
- gnāta,
æ, f. (c. nata)
: fille [de quelqu'un]. --- Hor. S. 2, 3,
219.
- Gnătho,
ōnis, m. : - 1 -
Gnathon (parasite
dans l'Eunuque de Térence). - 2
- un Gnathon,
un parasite. --- Cic. Læl. 25, 93 sq.; id. Phil. 2,
6, 15; Sid. Ep. 3, 13.
- cf.
gr. γνάθος : mâchoire.
- Gnăthōnĭci,
ōrum, m. Ter. Eun. 264 : les Gnathons, les
disciples de Gnathon,
les parasites.
- Gnātĭa, æ, f. (= Egnatia) :
Egnatie (ville d'Apulie).
- gnātus,
arch. : c. natus.
- gnāvē : c. gnaviter
- gnāvĭtās, ātis,
f. : voir navitas.
- gnāvĭtĕr
: voir naviter.
- gnāvo, āre
: voir navo. --- Gloss. Isid.
- gnāvus,
a, um
: actif, empressé. --- Cic. Verr. 3, 53 II
d. Verr. 3, 120 ; 161.
- les
mss ont gnavus et navus;
voir navus.
- gnēcus,
i, m. (c. cnēcus ou cnīcus), i, f.) : safran bâtard.
- gr. κνῆκος
: roux, fauve.
- gnĕphōsus
(et mieux cnĕphōsus), a,
um : obscur, ténébreux. --- P. Fest. 51.
- cf. gr. τὸ κνέϕας : l'obscurité.
- Gnesĭochartæ, ārum,
m. : peuple
de Mésopotamie. --- Plin. 6, 123.
- Gnēus
(Gnæus, Cnæus), i, m. : C néus (prénom romain). --- cf. Quint. 1, 7,
28.
- gnīdē, ēs, f. (c. cnīdē; lat. urtica) : ortie
de mer. ---
Plin.
- gr. κνίδη, ης : ortie.
- Gnĭdĭus, a,
um : c. Cnidius.
- Gnĭdus
(Gnĭdos, Cnĭdus), i, f. : c. Cnidus.
- Gnipho,
ōnis, m. : M.
Antonius Gniphon [grammairien et rhéteur, contemporain de Cicéron].
--- Quint. 1, 6, 23.
- Gnissi, ōrum,
m. : peuple
voisin du Palus-Mæotide. --- Plin. 6, 19.
- gnītus
(gnīsus et gnixus), a, um : c. nixus.
--- P. Fest.
96.
- gnōbĭlis,
arch. : c. nobilis. --- P. Fest. 174, 27.
- gnomē,
ēs, f. (= sententia) : sentence, adage. --- Fronto. Cæs.
3, 11.
- gnōmōn,
ŏnis, m. : aiguille
[de cadran solaire]. --- Vitr. 1,
6, 14.
- gr.
γνώμων, ονος : qui discerne,
qui comprend; aiguille (d'un cadran solaire).
- gnōmŏnĭca,
æ (gnōmŏnĭcē, ēs) f. : gnomonique,
art de construire les
cadrans solaires. --- Gell.
1, 9, 6.
- gr.
γνωμονική (τέχνη).
- ou gnōmonĭcē,
ēs, f. --- Vitr. 1, 3; Plin. 2, 187.
- gnōmŏnĭcus,
a, um : gnomonique, relatif à la gnomonique. --- Vitr. 9, 3, fin.
- gr.
γνωμονικός.
- gnomonici,
ōrum, m. : ceux qui s'occupent de gnomonique. --- Sol. 37, 3.
- gnosco,
ĕre, arch. : c. nosco. ---
Prisc. p. 579 ; P. Fest. 96.
- Gnossus
(Gnōsus, Gnōsŏs, Gnossos, Cnossŏs, Cnossus) : Gnosse [ville de Crète,
ancienne résidence de Minos, auj. Cnosson].
- gr. Κνωσός
(Κνωσσός).
- Mel. 2, 7, 12; Plin. 4, 59; Luc. 3, 185 Cort. N. cr.; Lact.
1, 11, 46.
- Gnossĭus
(Gnōsĭus, Cnossĭus, Cnōsĭus), a, um : de
Gnosse; de Crète. --- Plin. 7, 125 ; Hor.
O. 1, 15, 17 ; Virg. En. 3, 115.
- Gnōsii,
ōrum, m. : les habitants de Gnosse. --- Cic. Leg. 1,
5, 15.
- Gnōsĭa,
æ, f. = Ariane. --- Prop.
1, 3, 2.
-
Gnossĭăs (Gnōsĭăs), ădis, f. (Gnossis,
Gnōsis, ĭdis, f.)
: de Gnosse, de
Crète. --- Ov. A. A. 1, 293 ; F 3, 460.
-
Gnossĭăs et Gnossis, subst. f. : Ariane. --- Ov.
A. A. 1, 156 ; H. 15, 25.
- voir hors site
: Cnossos.
- gnostĭcē,
ēs, f. : faculté de connaître, entendement.
- Gnostĭci,
ōrum, m. : les Gnostiques (secte d'illuminés qui prétendaient
tout savoir).
- adversus
Gnosticos : contre les Gnostiques (ouvrage de Tertullien).
- gnōtus,
a, um, arch. : c. notus. --- P. Fest. 96.
- gnōtu
: c. notu.
- Gobannitio,
ōnis, m. : Gobannition (oncle de Vercingétorix). --- Cæs.
BG. 7, 4, 2.
- Gobannĭum,
ĭi, n. : ville de Bretagne. --- Anton.
- Gōbārēs,
is, m. : nom d'homme.
--- Plin.
6, 120.
- gr. Γωϐάρης.
- gōbĭo,
ōnis, m. : goujon (petit poisson). --- Col. 8, 17, 14;
Juv. 11, 37; Plin. 9, 175.
- ou gōbĭus,
ĭi, m. --- Mart. 13,
88, 2.
- gr. κωϐιός.
- goerus
: voir gyrus.
- gŏētīa, æ, f.
: enchantement, magie. --- Aug.
Civ. 10, 9.
- gr. γοητεῖα.
- Gogaræi, ōrum,
m. : peuple
d'Asie, au-delà du Palus Méotide. --- Plin. 6, 76.
- Golgi,
ōrum, m. : Golges (ville de Chypre, où l'on adorait Vénus). ---
Catul. 36, 14.
- Golgoe, ōrum,
m. --- Plin. 5, 13.
- gr. Γολγοί.
- Golgotha,
indécl. m. : le Golgotha, le Calvaire (montagne voisine
de Jérusalem, où Jésus a été crucifié). --- Bibl.
- voir
hors site : Golgotha.
- Goliath,
indécl. m. (Gŏlīās, æ, m.) : Goliath (géant philistin tué
par David). --- Bibl.
- voir
hors site : Goliath.
- gŏmia
: voir gumia.
- gommi
(c. cummi), indécl. : gomme.
- gŏmor,
indécl. n. : gomor
[mesure de capacité des Hébreux]. --- Isid. 12, 26.
17.
- Gomorrha
(Gomorra), æ, f. : Gomorrhe (ville de Judée). ---
Vulg. Gen. 10, 19.
- Gomorrhæus
(Gomorræus), a, um : de Gomorrhe. --- Prud.
Ham. 844.
- Gomorrhum
(Gomorrum), i, n. : c. Gomorrha. --- Tert.
Ap. 40.
- voir
hors site : Gomorrhe.
- Gomphenses,
ĭum, m. : les habitants de Gomphi (ville de Thessalie). --- Cæs. BC. 3,
81.
- Gomphi,
ōrum, m. : Gomphi (ville de Thessalie).
- gr. Γόμϕοι.
- Cæsar
Gomphos pervenit, Cæs. BC. 3, 80 : César parvint à Gomphi.
- gomphus,
i, m. : cheville,
clou, jointure. --- Tert. Apol. 12 ;
Stat. S. 4, 3, 48.
- gr.
γόμϕος.
- voir
hors site : gomphus.
- gongĕr
(congĕr), gri, m. : congre.
- voir conger.
- gongylis,
ĭdis, f. : radis. --- Col.
10, 421.
- gr.
γογγυλίς, ίδος.
- gonĭæa, æ, f. : pierre
précieuse. --- Plin. 37, 164.
- Gonni,
ōrum, m. : Gonnes (ville de Thessalie). --- Liv. 33, 10.
- gr. Γοννοί.
- Gonnocondylum,
i, n. : Gonnocondylum (ville de Thessalie). --- Liv. 39, 25.
- Gonnus,
i, m. : c. Gonni. --- Liv. 42, 54, 8.
- gŏnorrhoea, æ, f. : gonorrhée
(maladie). --- C.-Aur. Acut. 3,
18, 178.
- gr.
γονόρροια : perte séminale,
gonorrhée.
- Gophnītĭca, æ, f. : partie de
la Judée. --- Plin. 5, 70.
- Gordæi
montes : voir Gordyæi.
- Gordĭānus,
i, m. : Gordien (nom de trois empereurs romains). --- Capit.
Gord.
- Gordĭensis,
e : c.
Gordius, a, um. --- Scrib. 172.
- Gordītānum
promontorium, n. : promontoire de Sardaigne. --- Plin. 3, 84.
- Gordĭūcōmē,
ēs, f. : ville de Bithynie.
--- Plin. 5,
143.
- Gordĭum,
ĭi, n. : Gordium (ville de la Grande Phrygie). --- Curt. 3, 1, 12.
- gr. Γόρδιον.
- Gordĭus,
ĭi, m. : Gordius
(laboureur phrygien qui devint roi). --- Curt. 3, 1,
14.
- Gordius,
a um : gordien.
- nodus
gordius,
Amm. 14, 11, 1 : noeud gordien.
- Gordiutichos,
n. indécl. : Gordiutichos (nom
d'une bourgade en Carie).
--- Liv. 38,
13.
- gr. Γορδίου τεῖχος.
- Gordueni
(Cordueni, Gordyæi, Gordæi), ōrum, m. : les Gordyéens (peuple
d'Arménie, les Kurdes). --- Curt. 5, 1, 14.
- Gordynĭæ,
ārum, f. : Gordynies [ville de Macédoine]. --- Plin.
4, 34.
- Gorgădes,
um, f. : île de l'Atlantique.
--- Plin. 6,
200.
- Gorgasus,
i, m. : nom d'un peintre. --- Plin. 35, 154.
- Gorgē,
ēs, f. : Gorgé
[fille d'Œnée, soeur de Déjanire]. --- Ov. M. 8, 543.
- Gorgĭās, æ, m. (acc. -am,
-an) : Gorgias. - 1
- sophiste grec, contemporain de Socrate. --- Cic. Fin. 2, 1. - 2
- un rhéteur d'Athènes dont le fils de Cicéron suivit les leçons. --- Cic. Fam. 16,
21, 6. - 3
- un sculpteur de Sparte. --- Plin. 34, 49.
- gr.
Γοργίας.
- voir
hors site : Gorgias.
- Gorgis,
ĭdis, f. : c. Gorge. --- Hyg.
F. 97.
- gorgo
:
1
- gorgo, adv. : avec confiance. --- P.
Fest. 37, 6.
2
- Gorgo : c. Gorgon.
- Gorgobina, æ, f. : Gorgobina
(ville des Boïens, en
Gaule). ---
Cæs. BG. 7, 9, 6.
- Gorgōn
(Gorgo), ŏnis, f. : - 1
- une
Gorgone. - 2 - la
Méduse. - 3
- la tête de Méduse (représentée sur le bouclier de Pallas).
- gr.
Γοργών, όνος.
- Gorgŏnes,
um (acc. -as, -es) : les Gorgones (les trois filles de Phorcus, Sthéno,
Euryale et Méduse, qui avaient une tête énorme hérissée d'une chevelure
de serpents).
- Gorgŏna, æ, f. : Gorgone. ---
Prud. Peris.
10, 278.
- voir
hors site : Gorgones.
- Gorgŏnĕus,
a, um : - 1 - des
Gorgones.
- 2 - de Méduse.
- Gorgonis
anguicomæ Perseus superator, Ov. M. 4, 690 : Persée, vainqueur de la
Gorgone aux cheveux de serpents.
- nata
Jovis... Gorgoneum crinem turpes mutavit in hydros, Ov. M. 4, 801 : la
fille de Jupiter... changea la chevelure de la Gorgone en serpents
affreux.
- Gorgoneus equus,
Ov. F. 3, 450 : cheval né
du sang de Méduse (Pégase).
- Gorgoneus lacus,
Prop. 3, 3, 32 : l'Hippocrène (source qui
jaillit, sur l'Hélicon, sous le sabot de Pégase).
- gorgŏnĭa, æ, f. : sorte
de corail. --- Plin.
37, 164.
- Gorgŏnĭdōnĭi
campi, m. (mot forgé par Plaute) : les champs des
Gorgones.
- gorgŏnĭfĕr,
ĕri, m. [Gorgo + fero] : qui porte la tête de Méduse
(épithète de Persée). --- CIL 6,
594.
- Gorgŏphŏna, æ, f. : tueuse de
Gorgones [épithète de Minerve]. --- Ps.-Cic.
Exil. 24.
- gr. Γοργοϕόνη.
- Gorgosthĕnēs,
is, m. : nom d'un auteur tragique. --- Plin.
35, 93.
- gr. Γοργοσθένης.
- Gornĕæ, ārum,
f. : fort d'Arménie [auj. Khorien]. --- Tac.
An. 12, 45.
- Gortyn,
ynos, f. : Gortyne (ville de Crète, située près du labyrinthe).
--- V. Fl. 1, 709.
- gr. Γόρτυν, υνος.
- ou
Gortynia, æ, f. : Gortyne. --- Varr. R.
1, 7, 6.
- gr. Γορτυνία.
- ou
Gortyna, æ, f. : Gortyne. --- Luc. 3, 186.
- Gortyniacus,
a, um : de Gortyne. --- Ov. M. 7, 778.
- Gortynii,
ōrum, m. : les habitants de Gortyne.
- Gortynis,
ĭdis, f. : de Gortyne. --- Luc.
6, 2143.
- Gortynius,
a, um : de Gortyne.
- gr. Γορτύνιος.
- Gortynius arbiter, Stat.
Th. 4, 5, 30 = Minos.
- gorytos
(gorytus) : c. corytus. --- Virg.
En. 10, 169.
- gossympĭnus,
i, f. (gossypĭon, gossĭpĭon, ĭi, n.) : gossampin
(arbre à coton). --- Plin.
12, 39; 19, 14.
- ou
gossypinus, i, f. ou
gossypinum, i, n.
- arborem
vocant gossypinum, fertiliore etiam Tylo minore, Plin. 21, 39 : on
nomme cet arbre gossympinus; il est plus abondant encore dans la petite
île de Tylos.
- superior
pars Aegypti in Arabiam vergens gignit fruticem, quem aliqui gossypion
vocant, plures xylon, Plin. 12, 21 : la partie supérieure de l'Égypte,
du côté de l'Arabie, produit un arbrisseau nommé par quelques-uns
(cotonnier), par la plupart xylon (bois).
- gossypĭum,
ĭi, n : cotonnier.
- gossypium herbaceum
: coton. --- Linné latin
Moderne (depuis la Renaisssance).
- hujusmodi
gossypii vestes iis praescribi volumus, qui… : nous voudrions prescrire
des vêtements de cette espèce de coton à ceux qui... --- cf. Johannes-Antonius Tagliari De vestitu (Thèse de médecine,
Padoue, 1843. (Voir Guy Licoppe, Calepinus novus, vocabulaire latin
d’aujourd’hui, (2O02).
- Gŏthi,
ōrum, m. : les Goths (peuple du nord de la Germanie). --- Aus.
Ep. 3, fin.
- Gŏthĭcus,
a, um : des Goths. --- Trebel. Tyr. 30, 3.
- Gŏthĭa,
æ,
f. : la
Gothie [pays des Goths]. --- Amm. 30, 2, 8.
- Gŏthĭcē
: dans la langue des Goths. --- Gloss.
Isid.
- Gŏthīni (Gŏtīni),
ōrum, m. : les Gothins (peuple de la Germanie). --- Tac.
G. 43.
- Gŏthōnes
(Gŏtōnes), um, m. :
les
Gothons [peuple de Germanie]. --- Tac.
An. 2, 62.
- Gothus,
i, m. : un Goth. --- Treb. Claud. 9, 4.
- Grabæi, ōrum,
m. : peuple de Dalmatie. --- Plin.
3, 144.
- grăbātārĭus, ĭi,
m. [grabatus] :
fabricant de lits. --- Gloss.
- grăbātŭlus,
i, m. [grabatus] : petit lit, petit grabat. --- Apul.
M. 1, 11.
- grăbātum,
i, n. : c. grabatus. --- C.
Aur. Acut. 2, 37, 195.
- Lebaigue
P. 549.
- grăbātus,
i, m. : méchant lit, grabat. --- Cic.
Div. 2, 129 ; Sen. Ep. 20, 9.
- gr. κράϐατος.
- Gracchānus,
a, um : des Gracques. --- Cic.
Br. 128;
Val.
Max. 1, 1;
Sen.
Brev. Vit. 6.
- Gracchi,
ōrum, m. : les Gracques (Tibérius
et Caïus
Gracchus, tribuns de la plèbe, fils de Cornélie et de T. Sempronius
Gracchus). --- Cic.
Br. 210.
- Gracchūris
(Graccūris), ĭdis, f. : Graccuris (ville
de la Tarraconnaise,
fondée par Ti. Sempronius Gracchus, nommée
plus tard
Isuris). --- P. Fest. 97, 17.
- Gracchūrītānus,
a, um : de Graccuris. --- Plin.
3, 24.
- Gracchus,
i, m. : nom d'une famille de la gens
Sempronia.
- voir Gracchi.
- graccĭto
: voir gracito. --- Anth. 762, 19.
- graccŭlus
(gracŭlus, gragŭlus), i, m. : choucas (oiseau).
- Graccūr-
: voir Gracchuris.
- grăcĭlens,
entis (grăcĭlans, antis) : c. gracilis. --- Non.
116, 8.
- grăcĭlentus,
a, um : c. gracilis. --- Enn.
An. 253 ; Gell. 4, 12, 2.
- grăcĭlesco,
ĕre [gracilis] : - intr. - devenir grêle, devenir maigre, s'effiler. --- Amm.
17, 4, 7.
- grăcĭlĭpēs,
pĕdis [gracilis
+ pes] : qui a des jambes grêles. --- Syr.
Sent. 8.
- grăcĭlis,
e :
- forme gracilus
Lucil. 8, 1; Ter. Eun. 314 ; cf. Non. 489, 21.
1
- mince,
fin, délié, maigre, grêle, menu, délicat.
- equi, homines graciles, Liv.
35, 11, 7 : hommes et chevaux grêles.
- gracilis femina, Ov. Rem.
328 : femme élancée.
- quis
multa gracilis te puer in rosa perfusus liquidis urget odoribus grato,
Pyrrha, sub antro ? Hor. O. 1, 5, 1 : quel adolescent délicat, inondé
d'essences liquides, te presse sur tant de roses, ô Pyrrha, sous
l'antre frais ?
- glans
utriusque brevior et gracilior, Plin. 16, 19 : le gland de ces deux
espèces d'yeuses est plus court et plus grêle (que celui des autres
chênes).
2
- étroit. --- Mart. 2, 86, 7.
3
- maigre,
pauvre, misérable, chétif.
- graciles vindemiæ, Plin.
Ep. 9, 20, 2 : maigres vendanges.
- solum gracilius, Plin. 16, 89
: sol plus maigre.
- gracillima crura, Suet. Ner. 51 : jambes
très maigres.
- mens magis gracili corpore nostra valet,
Hor. P. 1, 5, 52 : mon âme a plus de vigueur que mon corps débile.
4
- sobre, simple [en parl. du
style]. --- Plin. Ep. 2,
3, 1; Quint. 12, 10, 36.
- grăcĭlĭtās,
ātis, f. :
1
- finesse,
forme élancée; maigreur.
- gracilitates corporis consectari, Cic.
Br. 64 : rechercher les formes élancées.
- in gracilitatem fastigatus,
Plin.
13, 71 : (papyrus) qui se termine en une pointe élancée.
- erat eo tempore in nobis summa gracilitas et infirmitas corporis,
Cic. Brut. 91, 313 : j'étais alors très maigre et très délicat de corps.
- Suet.
Calig. 50; 3; id. Dom. 18; Plin. 14, 40.
2
- simplicité, sobriété [du style].
- Quint. 4, 3, 2; 12, 10, 24; 1, 9, 2; Gell. 7, 14, 6.
- grăcĭlĭtĕr,
adv. : avec finesse.
--- Apul. M. 3, 3.
- graciliter
fistulatum vasculum : récipient percé de trous finement, (et donc)
percé de tout petits trous. -- Apul.
M. 3, 3, 1.
- fig.
gracilius : plus simplement. --- Quint. 9, 4, 130.
- grăcĭlitūdo,
ĭnis, f. [gracilis] : maigreur [au
pr.]. --- Acc. Tr. 88.
- grăcillo,
āre : - intr. - glousser [en parl. de la
poule]. --- Phil. 25.
- grăcĭlus,
a, um, arch. : c. gracilis.
- grācŭla
(graccŭla, grāgŭla), æ, f.
: femelle du choucas.
--- Querol. 4, 2; Gloss.
- grācŭlus
(grāgŭlus, graccŭlus), i, m. :
choucas (oiseau).
- nihil
cum fidibus graculo, Gell. : la musique n'est pas faite pour le choucas.
- grădābĭlis,
e : guéable. --- J.-Val. 2, 14.
- grădālis,
e [gradus] : qui va posément.
--- Diom. 477, 16.
- grădārĭus,
a, um [gradus] :
qui va posément, qui avance pas à pas, à pas
réglés.
- equus
gradārĭus, Lucil. ap. Non. 17, 25 : cheval de pas.
- Cicero
quoque noster gradarius fuit, Sen. Ep. 40, 11 : Cicéron lui aussi avait
une allure posée.
- grădātim,
adv. : graduellement, par degrés, pas à pas, peu à peu,
progressivement. -- Cic.
Nat. 1, 89 ; de Or. 3, 227.
- gradatim
amicos habet, Plin. Ep. 2, 6, 2 : il a des amis de toutes conditions.
- grădātĭo,
ōnis, f. [gradus] :
1
- gradins,
degrés. --- Vitr. 5, 3.
2
- passage
successif d'une idée à une autre, gradation. --- Cic.
de Or. 3, 207 ; Her. R.
4, 34.
- gradatus
:
1
- grădātus,
a, um : disposé en gradins. --- Plin.
13, 29.
2
- grădātŭs,
ūs, m. : c. gradatio. --- Rufin. Schem.
lex. 19.
- grădĭbĭlis, e
[gradior] : où l'on peut marcher. --- Itin.
Alex. 32.
- grădĭlis,
e [gradus] : qui a des degrés, où l'on monte. --- Amm.
23, 1, 6.
- gradilis
panis, Cod. Th. 14, 17, 3 : pain qu'on distribuait sur les gradins de
l'amphithéâtre.
- grădĭor,
gressus sum (inf.
inusité) : - intr. - marcher, s'avancer,
aller.
- fidenti
animo gradietur ad mortem, Cic. Tusc. 1, 46, 110 : c'est avec assurance
qu'il ira à la mort.
- gressi per opaca viarum,
Virg. En. 6, 638 : s'avançant dans ces routes sombres.
- en
parl. de
choses : Lucr. 4, 529 ; 6, 1122.
- av.
acc. de l'objet intér.
viam recte graditur, Col. 6, 37, 11 : il va tout droit.
- gradiens
ingenti passu, Ov. M. 13.776 : marchant à grands pas.
- Gradīvicola, æ, m. : celui
qui honore Gradivus (Mars), belliqueux. --- Sil.
4, 222.
- Grādīvus,
i, m. : Gradivus (autre nom de Mars). --- Virg.
En. 10, 542.
- Grădīvus, Ov. M. 6, 427.
- graduis
: voir gradus.
- grădŭs,
ūs, m. [gradior] :
- gén.
arch. graduis,
Varr. - dat sing. gradu,
Lucil. - acc. plur. grados,
Pacuv.
1 - pas (mesure
de longueur : 2 pieds 1/2, environ 75 cm).
2 - pas, marche
(<> cursus : course).
- addere
gradum (s.-ent. gradui), Liv. 26, 9, 5 : doubler (allonger, forcer) le pas,
marcher
plus
vite.
- gradum facere, Cic. de Or.
2, 249 : faire un pas, marcher.
- gradum celerare Virg. En. 4, 641
; corripere,
Hor. O. 1, 3, 33, presser le pas.
- gradum sistere, Virg. En. 6, 465 ;
sustinere Ov. F. 6, 398
: suspendre sa
marche.
- gradum revocare, Virg. En. 6, 128 ;
referre, Ov. F. 5, 502
: revenir sur
ses pas.
- suspenso gradu, Ter. Phorm. 867
: en retenant ses pas, à
pas de
loup.
- citato gradu, Liv. 28, 14, 17
: à vive allure.
- pleno
gradu, Sall.
J. 98, 4 : au pas accéléré. --- cf. Liv. 4,
32, 10, etc.
- (lætitia) prope in singulos gradus adaucta est, Plin. Pan. 22 : la
joie croissait presque à chacun de vos pas.
- non gradu, sed
præcipiti cursu, Vell. 2, 1, 1 : non pas à pas, mais précipitamment.
- métaph.
spondeus habet stabilem quendam et non expertem dignitatis gradum, Cic.
Or. 216 : le spondée a une démarche ferme et qui ne manque pas
de
beauté.
3
- fig.
marche vers, approche.
- in Africam ex hac provincia
gradus
imperii factus est, Cic. Verr. 2, 3 : de cette province notre
empire a
fait son premier pas en Afrique.
- gradus reditus mei, Cic. Att. 7, 23, 2
: un pas vers mon retour.
- gradus ad consulatum, Liv. 6,
42, 2
: un pas vers le
consulat.
- gradum fecit ad censuram, Liv. 27, 6, 17
: il ne fit
qu'un
pas (bond) jusqu'à la censure.
- mortis
timere gradum, Hor. O. 1, 3 : craindre l'approche de la mort, craindre
de faire le pas vers la mort.
4
- position (du
soldat à la guerre).
- nec
ullo timore de gradu dejecta est, Cæs. Alex. 54 : et (la légion) ne fut
ébranlée
par aucune crainte.
- aliquem
gradu movere (demovere, depellere) : déloger qqn de sa position, faire
lâcher pied à qqn.
- aliquem gradu movere, demovere, Liv. 7,
8, 3 ; 6,
32, 8, depellere, Nep. Them. 5, 1 : faire lâcher pied
à qqn.
- de
gradu pugnare : combattre de pied ferme.
- in
gradu stetimus, certi non cedere, Ov. M. 9, 43 : nous avons tenu ferme,
résolus
à ne pas reculer.
- contra
fige stabilem gradum et quidquid onerum supra cecidit sustine, Sen.
Marc. 5, 6 : armez-vous au contraire d'une contenance ferme et, si
pesants que soient les maux tombés sur vous, supportez-les.
- stabili gradu
impetum hostium excipere, Liv. 6, 12, 8 : recevoir le choc des
ennemis
de pied ferme.
- in suo quisque gradu obnixi, Liv. 8, 38,
11 : se
tenant
chacun solidement campés sur leurs jambes.
- de gradu, Sen. Ep. 29, 6
: à
pied, de pied ferme.
- fig.
de
gradu dejici, Cic Off. 1, 80 : être décontenancé, être déconcerté,
lâcher
prise.
5
- degré, marche,
[d'ord. au plur.].
- gradus templorum, Cic.
Att.
4, 1, 5 : les degrés des temples. --- cf.
Cic. Sest. 34.
- præceps per
gradus ire, Suet. Cal. 35 : dégringoler de gradin en gradin
[au
théâtre].
- subitarii gradus, Tac. An. 14, 20
: des gradins improvisés.
- spectaculorum gradus, Tac. An. 14, 13
: tribunes en gradins.
- au sing.
primus gradus ascenditur, Vitr. 3, 3 : on monte la première
marche.
- agric.
gradus : profondeur d'un coup de bêche en palier. --- Col.
3, 13, 9 ; 4,
1, 3.
- astr.
gradus : degré d'une circonférence. --- Manil. 1, 581.
- gradus : rides
qui existent au palais du cheval. --- Veg. Mul. 2, 4.
- gradus : étages de
la chevelure. --- Suet.
Ner. 51 ; Quint. 1, 6, 44 ; 12, 10, 47.
6
- fig.
degré,
échelle.
- sonorum
gradus, Cic. de Or. 3, 227 : degrés, échelle des sons. --- cf.
Cic. Or. 59 ; Quint. 11, 3, 15.
- a
virtute ad rationem venire gradibus, Cic. Nat. 1, 88 : passer
de la vertu à la raison par une gradation.
- inter
se ea quasi gradibus,
non genere differunt, Cic. Nat. 1, 16 : entre ces choses il y
a
différence de quantité, non de qualité (de degré, non d'espèce).
- temporum
gradus, Cic. Part. 12 : ordre chronologique.
- gradus ætatis
scandere adultæ, Lucr. 1, 1123 : gravir les degrés de l'âge
adulte
(arriver progressivement à l'âge adulte).
- gradus
cognationis, Dig. 38, 10, 1 : degrés de parenté. --- cf.
Ov. M.
13, 143.
- eodem
gradu, Dig. : au même degré.
- artissimo
gradu, Suet. Aug.
4, etc. : à un degré très proche.
- a
matre Magnum Pompeium artissimo contingebat gradu, Suet. Aug. 4 : du
côté
maternel,
il était très proche parent du grand Pompée.
- Neroni
Galba successit nullo gradu contingens Cæsarum domum, Suet. Galb.
2 : Galba
succéda
à Néron alors qu'il n'avait aucun lien de parenté avec la maison des
Césars.
- mais
non iidem erunt necessitudinum
gradus qui temporum, Cic. Off. 1, 59 : [dans l'accomplissement des
devoirs] l'ordre voulu par les degrés de liaison ne sera pas toujours
celui qu'exigent les circonstances.
- gradus
plures sunt societatis
hominem, Cic. Off. 1, 53 : il y a un assez grand nombre de
degrés dans la
société humaine.
- gradus
officiorum, Cic. Off. 1, 160 : échelle,
hiérarchie des devoirs.
- eidem
gradus oratorum, Cic. Br. 186 : même
classement des orateurs.
- gradus
et dissimilitudines Atticorum, Cic. Br.
285 : les degrés et les différences qu'il y a parmi les
orateurs
attiques.
7
- degré
dans les magistratures, rang, échelon.
- ad
summum
imperium per omnes honorum gradus aliquem efferre, Cic. Cat. 1, 28
: faire
monter qqn par tous les degrés des magistratures au pouvoir suprême
[consulat].
- ascendens
gradibus magistratuum, Cic. Br. 281 : s'élevant
progressivement dans l'échelle des magistratures.
- gradus
altissimus,
amplissimus dignitatis : le degré le plus élevé de la
considération (de
l'estime publique). --- Cic. Phil. 1, 14 ; Mur. 30.
- gradus
senatorius, Cic. Pomp. 61 : le rang de
sénateur.
- civis
hoc gradu, Cic. Phil. 6, 18 : un citoyen
de ce rang. --- cf. Cic. Ac. 2, 6 ; Fam. 6,
10, 2.
8
- degré
de comparaison.
- gradus
absolutus [primitivus], comparativus, superlativus, Charis. 112,
15 ; Diom. 324, 16 : le positif, le comparatif, le
superlatif.
- Græa, æ, f. : Gréa (ville de
Béotie). --- Stat.
Th. 7, 332.
- gr. Γραῖα.
- Grææ,
ārum, f. : les filles de Phorcus, les Phorcides, soeurs des
Gorgones. --- HYG.
præf. p. 7 Munck.
- gr. Γραῖαι (vieilles femmes).
- Græca, æ, f. : une Grecque,
une femme grecque.
- Græcālis,
e : qui a une inscription grecque. --- Front.
Col. p. 116.
- Græcānĭcē,
adv. : en grec.
--- Varr. L.
9, 89.
- Græcānĭcus,
a, um : --- Varr. L. 10, 70.
- Græcanica
toga, Suet. Dom. 4 : manteau grec.
- Græcanicum
pavimentum, Plin.
36, 188 : pavé [de salle à manger] à la grecque.
- Græcātim,
adv. : à
la manière des Grecs.
--- Tert.
Pall. 4.
- græcātĭo,
ōnis, f. : hellénisme.
--- Gloss.
- græcatus
:
1
- græcātus, a, um : - a
- part.
de græcor. - b
-adjt
qui
imite les Grecs.
--- Tert.
Pall. 4.
- græcatior
epistula, Apul.
Apol. 87 : lettre écrite en
assez bon grec.
2
- græcātŭs, ūs, m. : mode grecque. ---
Tert. Pall. 4. ad fin.
- Græcē,
adv. : en langue grecque. --- Cic.
de Or. 1, 155 ; Off. 2, 115.
- optime
Græce scire, Cic. de Or. 2, 265 : savoir le grec à la
perfection.
- optume
Græce respondere, Cic. de Or. 2, 75 : répondre en excellent
grec.
- Græce
docere : enseigner le grec.
- Græci,
ōrum, m. pl. : les Grecs. --- Cic.
Rep. 1, 7 ; etc.
- gr.
Γραικοί.
- au sing. Cic.
Fl. 7, 17;
Liv.
39, 8, 3; Græcus Græcaque,
Plin. 28, 2, 3, §
12.
- Græcĭa, æ, f. : la Grèce.
- Enn.
ap. Cic. Tusc. 3, 13, 28; Cic. Rep. 2, 4, 8; id. Tusc. 2, 15,
36; Hor. Ep. 2, 1, 156.
- Magna Græcia : la
Grande Grèce [partie
méridionale de l'Italie].
--- Plin. 3, 10, 15, § 95; 3, 5, 6, § 42; Cic. de Or. 2, 37,
154; 3, 34, 139; id. Læl. 4, 13; id. Tusc. 1, 16, 38.
- referta quondam Italia Pythagoreorum fuit tum, cum erat in hac gente
magna illa Græcia, Cic. de Or. 2, 154 : l'Italie était pleine de
pythagoriciens, dans le temps où une partie de cette contrée s'appelait
la grande Grèce. --
cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 8, éd. Vuibert.
- Mājor
Græcia : la Grande Grèce. --- Liv. 31, 7, 11; Sen.
Cons. ad Helv. 6 med.; Sil. 11, 21.
- absol. Græcia,
Cic. Arch. 5, 10 : la Grande Grèce.
- poet.
Major
Græcia : l'Italie. --- Ov. F. 4, 64.
- Græcia
exotica, Plaut. Men.
236. 4 : la Grande Grèce (dans la bouche d'un Grec).
- Carte
de la Grèce.
- Græcĭensis,
e : de
Grec, de Grèce, grec.
--- Plin. 4,
51 ;
Gell. 19, 10, 1.
- Lebaigue
P. 550.
- Græcĭgĕnæ,
ārum, m. : les Grecs de naissance. --- Aug. Civ. 18, 18,
3.
- Græcīnus,
i, m. : ami d'Ovide.
--- Ov. Am. 2,
10, 1.
- græcissātĭo,
ōnis, f. [græcisso] : imitation des Grecs. --- Schol. Pers.
1, 99.
- græcisso,
āre : - intr. - imiter les Grecs. --- Plaut. Men. 7.
- gr. γραικίζω.
- græcĭtās,
ātis, f. : la langue grecque, la grécité. --- Cod. Th. 14, 9, 3.
- græcizo
: c. græcisso.
--- Consent.
376, 32.
- græcor,
āri, ātus sum [Græcus] : vivre à la grecque (vivre dans les plaisirs).
--- Hor. S. 2, 2, 11.
- voir græcatus.
- Græcostadĭum,
ĭi, n. : c. Græcostasis. --- Capit.
Ant. 8.
- Græcostasis,
is, f. : Grécostase (édifice
situé
dans le voisinage de la Curie, à Rome, où les ambassadeurs étrangers
se tenaient en attendant la décision du Sénat; les premiers à y être
reçus furent des Grecs).
- Varr.
L. 5, 155 ; Cic. Q.
2, 1, 3.
- voir
hors site : Græcostasis.
- Græcŭlĭo,
ōnis, m. (c. Græculus) : méchant Grec, mauvais Grec. --- Petr. 76, 10.
- Græculus
[Græcus] :
1
- Græcŭlus, a, um (souvent t. de mépris) : - a
- grec. - b - peu sûr,
peu fiable. - c
- frivole (comme un Grec), léger, futile.
- Græculæ
vites, Col. : vignes apportées de la Grèce.
- omnia
novit Græculus esuriens : in cælum, jusseris, ibit, Juv. 3, 78 : ce
Grec
famélique sait tout : ordonne-lui d'escalader le ciel, il le fera.
- Græculam
tibi misi cautionem chirographi mei, Cic. Fam. 7, 18, 1 : je t'envoie
ma
signature qui a la valeur de celle d'un Grec.
- Græculum
ferrum, Flor. 2, 7, 9 : armes peu fiables.
- Græcula
mala, Plin. 15, 14, 15, § 50 : pommes d'origine grecque.
- Græcula, æ, f. : une misérable Grecque, une méchante Grecque.
2
- Græcŭlus, i, m. (t. de mépris) : un méchant Grec, un misérable Grec.
- Græculus : Grec
au petit pied, élève des Grecs.
--- Cic. Verr.
4, 127.
- Græcus
:
1
- Græcus, a, um : grec, de la Grèce.
- gr.
Γραικός.
- Græcum,
i, n. : la langue grecque, la littérature grecque.
- librum
e Græco in Latinum convertere, Cic. Off. 2, 24, 87 : traduire un livre
du grec en latin.
- Græca
fide mercari, Plaut. As. 1, 3, 47 : <acheter
avec un crédit
grec> = acheter
argent comptant (à cause de la mauvaise foi des Grecs).
- Græco
more bibere, Cic. Verr. 2, 66 : boire à la grecque, porter des
toasts.
- litteras Græcas ... arripui quasi diuturnam sitim explere cupiens,
Cic. CM 26 : j'ai appris avidement le grec comme si je voulais étancher
une longue soif. --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 133, éd. Vuibert.
- plur.
n. Græca leguntur, Cic.
Arch. 23 : on lit le grec, les oeuvres grecques.
- Græci
ludi, Cic. Fam.
2, 1, 3 : spectacles [tragédies ou comédies] imités des Grecs.
- si
quid erit quod homini Attico minus Græcum videatur, Cic.
Att. 1, 19, 10 : s'il y a qqch qui à un Attique comme toi ne
paraisse pas
d'un assez bon grec.
- ad
Calendas Græcas, August. ap. Suet.
Aug. 87 : aux calendes grecques (=
jamais).
2
- Græcus, i, m. : - a
- un Grec. - b
- Grécus (roi thessalien qui donna son nom à la Grèce). ---
Plin. 4,
28.
- grăfĭum
: voir graphium.
- gragulus
: c. graculus. --- Varr. R.
3, 16, 4; L. 5, 76.
- Graioceli,
ōrum, m. : les Graiocèles (peuple de la Narbonnaise). --- Cæs. BG. 1, 10,
4.
- Grāĭus,
a, um : grec. --- Lucr.
1,
66, etc. ; Virg. En. 6, 97.
- Graius,
i, m. : un Grec. ---
Cic. Nat. 2,
91.
- plur. Grāii ou
Grāi, ōrum : les Grecs. --- Plaut.
Men. 715; Lucr. 3, 100; Cic. Rep.
1, 58.
- Alpes
Graiæ, Plin. 3, 134 : les Alpes Grées.
- voir hors site
: Alpes Grées.
- Grājŭgĕna
(Grāiŭgĕna), æ, m. : un Grec de naissance.
--- Lucr. 1, 477 ;
Virg. En. 3, 550.
- grallæ,
ārum, f.
[*gradulæ, gradus] : échasses. --- Varr. Men. 323.
- voir
hors site : grallæ.
- grallātŏr,
ōris, m. [grallæ] : celui
qui marche avec des
échasses.
--- Plaut.
Poen. 530
; Varr. Men. 323 ; Arn. 2, 38, cf. Varr. L. 7, 69 ; P.
Fest. 95, 12.
- grāmĕn,
ĭnĭs, n. :
1
- gazon,
herbe.
- sing.,
Lucr. 2, 29; Hor.
O. 1, 15, 30, etc.
- plur.
Cato, Ag. 151, 2; Lucr. 2, 660; Virg. B.
10, 29, etc.
2
- herbe,
plante.
- Virg.
G. 4, 63; En. 12, 415; Quint. 5, 8, 1.
- gramen
Indum, Stat. S. 2, 1, 160 costus (plante).
3
- chiendent.
- Plin.
24, 178.
- grāmĭæ,
ārum, f. (p. glamiæ, glamæ) : chassie (maladie des yeux). ---
Plin. 25, 155.
- gramiæ
oculorum sunt vitia, quas alii glamas vocant, Paul. ex Fest.
p. 96.
- gr. γλάμη.
- grāmĭnĕus,
a, um :
1
- de
gazon, couvert
de gazon.
- Virg. En. 5, 287; 6, 642; 8,
176; 12, 119.
- graminea corona obsidialis, Liv. 7, 37, 2 : couronne de gazon
obsidionale. --- cf. Plin. 22, 3, 4, § 6; Gell. 5,
6, 8.
2
- de
bambou, de roseau (d'Inde).
- graminea hasta, Cic. Verr. 2, 4, 56, § 125 : lance de roseau.
- grāmĭnōsus,
a, um [gramen] : herbeux, riche en herbe. --- Col. 7, 9, 8.
- grāmĭōsus,
a, um [gramiæ]
: chassieux. --- *Cæcil. d. Non. 119, 19.
- gramma
:
1
- gramma, ătis, n. : - a
- gramme
= scripulum.
--- Isid. 16, 25. 12.
- b
- ligne.
- gr. γράμμα.
2 - gramma, æ,
f.
: ligne
[t. de géom.]. --- Macr. Scip. 1, 5.
- gr. γραμμή.
- grammæ
(plur.) : lettres, caractères. --- Prisc.
2, 43 ; Apul. Herb. 108.
- grammăteūs,
ĕi, m. : scribe. ---
Apul. M. 11, 17.
- gr.
γραμματεύς, έως.
- grammătĭās, æ, m. : jaspe
traversé par une ligne blanche. --- Plin. 37,
9, 37, § 118.
- gr. γραμματίας.
- grammătĭca, æ,
f. : grammaire, la science grammaticale. --- Cic. Fin. 3, 5 ;
de Or. 1, 187.
- gr. γραμματική (s.-ent.
τέχνη).
- voir grammaticus.
- grammătĭcālis,
e : grammatical. --- Sid. Ep. 2, 9.
- grammătĭcālĭtĕr,
adv. : grammaticalement. --- Treb. Tyr. 10, 5.
- grammatice
:
1
- grammătĭcē, ēs, f. (c. grammătĭca, æ, f.) : grammaire,
la science grammaticale. --- Quint.
1, 4, 4, etc.
- gr.
γραμματική (s.-ent.
τέχνη).
2
- grammătĭcē, adv. : grammaticalement. --- Quint. 1, 6, 27.
- grammătĭcŏmastix,
īgis, m. : le fléau des grammairiens, le Zoïle
des grammairiens (un critique passionné). --- Aus. Idyl. 12.
- gr. γραμματικομάστιξ.
- grammătĭcus, a, um :
- gr. γραμματικός.
1
- de grammaire.
- ars
grammatica, Her. 4, 17 : la grammaire. --- cf.
Quint. 9, 3, 2.
2
- de grammairien, de critique.
- grammaticas
ambire tribus, Hor. Ep. 1, 19, 40 : faire
sa cour aux coteries littéraires.
- grammătĭca, ōrum,
n. : la grammaire. --- Cic. de Or. 1, 187.
- grammătĭcus, i, m. : - a
- grammairien,
maître de langage. --- Cic. Tusc. 2, 12 ; Or. 93 ;
cf. Suet. Gram. 4. - b
- homme
de lettres, érudit, critique, philologue. --- Cic.
Div. 1, 116.
- grammătista, æ, m. : maître élémentaire,
grammatiste. --- Suet. Gr. 4 et 24.
- gr. γραμματιστής.
- grammătŏdĭdascălus,
i, m. : maître d'école (élémentaire). --- Capel. 3, 229.
- gr.
γραμματο-διδάσκαλος.
- grammătophylacĭum,
ĭi, n. : archives. --- Ulp. Dig.
48, 9, 19.
- gr.
γραμματοϕυλακεῖον.
- grammĭcus,
a, um : de ligne, linéaire. --- Vitr. 9, 1.
- gr. γραμμικός.
- grammonsus,
[leçon des mss.]
: voir gramiosus.
- Grampius
: c. Graupius.
- grānārĭum,
ĭi, n. [granum]
: grenier. --- Varr. L. 5, 105 ; Cato, Ag. 92.
- plus souv. au
plur. grānārĭa, ōrum,
n.
: grenier. --- Plaut. Truc. 523 ; Cic. Fin. 2,
84 ; Hor. S. 1, 1, 53.
- grānasco,
ĕre : - intr. - 1
- former
des graines. - 2
- fig. fructifier. --- Aug.
Serm. 223, 3.
- grānāta,
æ, f. : voir granatum. --- C.-Fel. 20.
- grānātĭcĭus,
a, um [granatum]
: de grenade. --- C.-Fel. 47.
- grānātĭcum,
i, n. : impôts sur les greniers. --- S.-Greg. Ep. 1,
42.
- grānātim,
adv. [granum] : grain à
grain. --- Apul. M. 6, 10.
- grānātum,
i, n. (s.-ent. malum) [granatus] : grenade (fruit). --- Col. 12, 46, 2 ;
Plin. 15, 115 ; 20, 149.
- granatus
:
1
- grānātus, a, um : abondant en
grains, grenu. --- Col. 12, 42, 1 ;
Plin. 13, 90.
- granata
mala, Col. 12, 42, 1 : grenades.
2
- grānātŭs, ūs, m. : récolte
des grains, rassemblement
des grains. --- Cato, Agr.
60.
- grandævĭtās,
ātis, f. [grandævus] : grand
âge, vieillesse. --- Pac. Tr. 162 ; Acc. 68 ; 245.
- grandævus,
a, um [grandis
+ ævum] : vieux, avancé en âge. --- Virg.
G. 4, 392 ; Tac. H. 3, 33; Ov. M. 5,
99; 8, 519; 7, 160; Plin. 2, 17.
- grandæva
manus, Sil. 16, 653 : troupe de vieillards
[le sénat].
- consilia
grandæva, V.-Fl. 7, 348 : conseils de la vieillesse.
- grandĕ
: voir grandis.
- grandesco,
ĕre [grandis] : - intr. - croître,
se développer,
grandir. --- Lucr. 1, 191, etc.; Col. 2, 20, 2.
- grandĭcŭlus,
a, um [grandis] :
- 1
- assez
gros. --- Plaut. Poen. 481. - 2
-
assez grand. --- Ter. And. 814.
- grandĭfĕr,
ĕra, ĕrum [grandis
+ fero] : qui rapporte beaucoup, fertile. --- Cic.
Phil. 2, 101.
- grandĭfĭcus,
a, um : grand, élevé (au fig.). --- Amm. 18, 6, 22.
- grandĭlŏquus,
a, um [grandis
+ loquor] :
- 1
- qui
a le style pompeux. --- Cic. Tusc. 5, 89. - 2
- orateur
au grand style.
--- Cic. Or.
20.
- isti
grandiloqui (= Stoici), Cic. Tusc. 5, 31, 89 : ces beaux parleurs.
- grandĭnat,
impers. : il tombe de la grêle,
il grêle. --- Sen. Nat. 4, 4, 1.
- grandĭnātus,
a, um : part. passé de grandino; frappé par la grêle,
grêlé.
- grandĭnĕus,
a, um [grando] : de grêle.
- grandinei
nimbi, Alcim. 3, 329 : pluies de grêles.
- grandĭnis
: gén. de grando.
- grandĭno, āre
[grando] : - tr.
- frapper
de la grêle. --- Aug. Serm. 8, 8.
- vinea grandinata est, Aug. : la vigne a été grêlée.
- voir grandinat.
- grandĭnōsus,
a, um [grando] : chargé
de grêle. --- Col.
3,
1, 6.
- grandĭo,
īre [grandis] :
1
- tr. -
faire pousser,
développer. --- Pac. et Varr. d.
Non. 115, 11; Plaut. Aul. 49.
- testudineum
istum tibi ego grandibo gradum, Non. 115, 1 : je lui ferai allonger son
pas de tortue.
- grandiri, Pac. : devenir grand, croître.
2
- absol. -
pousser, grandir, se développer. --- Cato, Agr.
141, 2.
- grandis,
e :
1
- grand
[en gén.], aux grandes proportions.
- seges
grandissima, Varr. R. 1, 52, 1 : les épis les plus gros.
--- cf.
Plaut.
Cas. 914.
- meliores
et grandiores fetus edere, Cic. de Or. 2, 131
: produire des moissons meilleures et plus abondantes.
- grandibus
litteris nomen incisum, Cic. Verr. 4, 74 : nom gravé en gros
caractères.
- grandis
epistula, Cic. Att. 13, 21, 1 : longue lettre.
- grande
fenus, Cic.
Flacc. 51 : gros intérêts.
- grande
vas, Cic. : vase de grande dimension.
- vox
grandior, Cic. Br. 289 : voix
plus forte.
- grandi
pondere, Cic. Verr. 4, 32 : d'un poids
considérable.
- tumulus
satis grandis, Cæs. BG.
1, 43, 1 : tertre d'assez grandes proportions.
- vicinum
pecus (semper) grandius uber habet, Ov. : le troupeau du voisin a
(toujours)
de plus grosses mamelles.
- grandis
pecunia, Plaut. : grosse somme d'argent.
- in
qua grandibus litteris P. Africani nomen erat incisum, Cic. Verr. :
(piédestal)
sur lequel était gravé en gros caractères le nom de P. l'Africain.
- cum
grandi baculo, Apul. : avec un long bâton.
- agrum
grandi pecunia redimere, Liv. : racheter un champ moyennant une somme
considérable.
- emisti a fœdissimo tribuno plebis ... emisti grandi
pecunia, ut tibi de pecuniis creditis jus ... dicere liceret,
Cic.
Prov. 7 : tu as acheté au plus ignoble tribun de la plèbe, tu lui as
acheté à prix d'or le droit de juger les procès pour dettes. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 409; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- adv.
- grande fremere, Stat. : mugir avec force.
2
- grand, avancé en âge.
- grandis
natu, Cic. CM 10 : âgé, vieux.
- grandis ætas, Cic.
Phil. 5, 47 : âge avancé.
- grandis
jam puer, Cic. Pis. 87 : enfant déjà
grand.
3
- rhét. le style sublime;
style aux grandes proportions,
imposant.
- Cic.
Br. 35, etc. ; Or. 30 ; 68 ; 119, etc.
- grandis
verbis,
Cic. Br. 126 : sublime dans l'expression (dans son style).
4
- qqf.
sujet ample, important. --- Cic.
Or. 123.
- grandiscāpĭus,
a, um [grandis
+ scapus] : [arbres] dont le tronc est élevé.
--- Sen. Ep. 86, 21.
- grandĭsŏnus,
a, um : sonore,
pompeux. --- Sedul. 1, 2.
- grandĭtās,
ātis, f. [grandis] :
- Lebaigue
P. 550 et P.
551
1
- grandeur. --- Sisen. d. Non.
115, 13.
2
- grandeur, élévation,
noblesse, sublimité (du style).
--- Cic. Br. 121;
Plin. Ep, 6, 21, 5.
- grandĭtĕr,
adv. : fortement, grandement, beaucoup.
- quamvis
grandius ille sonet, Ov. H. 15, 30 : quoiqu'il ait un style plus élevé.
- grandĭtūdo,
ĭnis, f. [grandis] : grandeur. --- S. Greg. Reg. 1,
5, 2, 27.
- grandĭus
: - 1 - compar. neutre
sing.
de grandis.
- 2 - compar. de granditer.
- grandĭuscŭlus,
a, um [grandis] : déjà
un peu
grand, grandelet. --- *Ter. And. 814 ; Aug.
Civ. 19, 12.
- grando,
ĭnis, f. :
- masc.,
arch. Varr. d. Non. 208, 11.
1
- grêle.
--- Cic.
Nat. 3, 86.
2
- grêle de, multitude.
--- Sil.
2, 38; 9, 578.
3
- flux, abondance.
- grandines
Ulixei, Aus. Ep. 16, 13 : l'éloquence foudroyante d'Ulysse.
- grānĕus,
a, um [granum] : de blé.
- granea, æ, f. (s.-ent. puls) : bouillie de farine et
de
lait. --- Cato, Agr. 86; Hier.
Paralip. 1, 23.
- grāni,
ōrum, m. : natte (cheveux).
--- Isid.
19, 23, 7.
- Grānīcus,
i, m. : le Granique (petite rivière de Mysie). --- Plin.
5, 124 ; Curt. 3, 1, 9.
- gr. Γρανικός.
- grānĭfĕr,
ĕra, ĕrum : qui
porte des grains. --- Ov. M. 7, 638.
- grānĭgĕr,
ĕra, ĕrum : c.
granifer. --- Aldh. Virg. 19, 28.
- Granis,
is ou ĭdis,
m. : fleuve
de la Susiane. --- Plin. 6, 99.
- Granĭus,
ĭi, m. : Granius (nom de
plusieurs
personnages). --- Cic. Br. 160 ;
Planc. 33.
- Grannus,
i, m. : Grannus (surnom
d'Apollon). --- CIL
2, 5871; 6, 36.
- grānŏmastix,
ĭgis, f. : mastic (espèce de gomme résineuse en forme de grain). --- Isid. 17, 8, 7.
- grānōsus,
a, um : grenu.
- Granucomatītæ, ārum,
f.
: province de Syrie. --- Plin. 5, 81.
- grānŭlātim [granus] : en forme de
natte. --- Comm. Instr. 2, 19, 11.
- grānŭlum,
i, n. [granum] : petit
grain, granule. --- Mamert. An. 1, 21.
- grānum,
i, n. : grain, graine. --- Cic. Div. 1, 78.
- granum
fici, Cic. CM 52 : pépin de figue.
-
granum salis, Plin. 23, 149 : grain de sel.
- granum uvæ
: pépin de raisin. --- Ov. Tr. 4, 6, 10.
- grānus,
i, m. : voir grani.
- grăphĭārĭum,
ĭi, n. : étui pour les style. --- Mart. 14, 21.
- grăphĭārĭus,
a, um : relatif aux style. --- Suet. Cl. 35.
- graphice
:
1
- grăphĭcē, adv. : d'une manière artistique, parfaitement. --- Plaut. Trin 767 ;
Gell. 10, 17, 2.
2
- grăphĭcē, ēs, f. : art du dessin. --- Plin. 35, 77.
- gr. γραϕική,
ῆς.
- grăphĭcus,
a, um : dessiné
de main de maître;
parfait, accompli. --- Plaut. Ps. 519 ;
St. 570.
- compar.
grec graphicoterus. --- Vitr. 4, 4.
- gr. γραϕικός.
- grăphĭŏlum,
i, n. (= surculus) : petite
pousse (tige).
--- Fort. Carm. 5, 15.
- grăphis,
ĭdis (ĭdos), f. : crayon (pour dessiner). --- Seren.
d. Diom. 518, 1.
- gr.
γραϕίς, ίδος.
- graphidis
vestigia : dessin, plan, esquisse. --- Plin. 35,
68.
- grăphĭum,
ĭi, n. : style, poinçon (instrument
pour écrire sur la cire). --- Sen. Clem.
1, 14 ; etc.
- gr.
γραϕεῖον.
- voir
hors site : graphium.
- grāsos,
i, m. : espèce de varech. --- Plin. 13,
135.
- gr. γρᾶσος.
- grassātĭo,
ōnis, f. : vagabondage, brigandage. --- Plin.
13, 126.
- grassātŏr,
ōris, m. :
1
- vagabond, flâneur. --- Cato, d. Gell.
11, 2, 5.
2
- rôdeur,
brigand, voleur à main armée. --- Cic. Fat. 34.
- grassātrix,
īcis, f.
: brigande. --- Aldh. Virg. 26.
- grassātūra, æ, f. (c.
grassatio) : vagabondage, brigandage. --- Suet.
Tib. 37.
- grassor,
āri, ātus sum [gradior] :
- forme
active grassabamus
Apul. M. 7, 7; inf. prés. grassarier,
Prud. Ham. 651.
- intr. -
1
- marcher d'habitude.
- hoc grassari gradu, Plaut.
Poen. 514 : marcher de ce pas. --- cf. Plin.
11, 81 II [fig.] Curt. 5,
6, 6.
2
- rôder,
vagabonder, courir çà et là.
- in
juventutem grassantem in Subura (incidere), Liv. 3, 13, 2 :
(rencontrer) un groupe de jeunes gens en train de faire du tapage dans
le quartier de Subure.
- Tac. An. 13, 25,
cf. P. Fest. 97 II [métaph.] Plin. 9, 45.
3
- s'avancer
avec idée
d'attaque.
- in aliquem
grassari, Liv. 2, 12, 15 : marcher
contre qqn. --- cf. Liv. 6, 5, 4 ; Suet. Ner. 36,
etc.
- absol. attaquer. --- Tac.
An. 4, 47.
4
- fig. s'acheminer,
s'avancer, procéder.
- ad
gloriam virtutis via grassari, Sall. J. 1, 3 : s'acheminer
vers la
gloire par le chemin de la vertu.
- jure grassari, non vi,
Liv. 3, 44, 8
: procéder par les voies de la justice et non de la violence.
- veneno grassari,
Tac. H. 3, 39 : procéder par le poison.
- ut in te hac via
grassaremur,
Liv.
2, 12, 15 : pour arriver à toi par cette voie.
5
- se
pousser, s'insinuer, se faire bien venir.
- grassari antiqui ponebant
pro adulari, P. Fest. 97 : les anciens employaient grassari
pour dire flatter. --- cf. Sall. J. 64, 5;
Hor. S. 2, 5, 9, 1.
- tr. -
6
- attaquer.
- cuspide turmas
grassari : attaquer les escadrons avec la lance. --- Stat.
Th, 8, 571.
7
- ravager.
- Romam
pestilentia grassatur : la peste désole Rome. --- A.-Vict.
Cæs. 333, 5.
- grātantĕr,
adv. [grator] : volontiers,
avec joie. --- Amm.
17, 12.
- grātātōrĭus,
a, um : qui félicite, de félicitation. de félicitation.
- apices
gratatorii, Sid. Ep. 5, 16 : lettres de félicitation.
- grātē,
adv. [gratus] :
- gratius, Just. 12, 11, 2.
- gratissime, Plin. 7, 214; Macr. S. 7, 2.
1
- volontiers,
avec plaisir. --- Cic.
Fin. 1, 62.
2
- avec reconnaissance, avec
gratitude. --- Cic. de
Or. 2, 46.
- grātes,
f. plur. (sans
gén.) : grâces,
action de grâces,
remerciement [surtout aux dieux].
- grates
alicui agere, Cic. Rep. 6, 9 ;
habere, Plaut. Trin. 821 : remercier qqn;
- grates
referre, Virg. En.
11, 508; persolvere, Virg.
En. 1, 600 ;
rependere, Stat. S. 3, 3, 155
: témoigner sa reconnaissance, s'acquitter envers qqn.
- gratibus
aliquem venerari, Tac. An, 12, 37 : rendre à qqn des actions
de
grâces.
- superis decernere grates, Ov. : décréter des actions de grâces
solennelles aux dieux.
- debere multas grates gratias, Plaut. Poen. : devoir de nombreuses
actions de grâces.
- grātĭa, æ, f. [gratus] :
- Lebaigue
P. 551 et P.
552.
1 - agrément, charme,
grâce, beauté (poet.
et post-class.).
- gratia
verborum, Quint. : la grâce des expressions.
- gratia
villæ, Plin. : l'agrément d'une villa.
- neque
abest facundis gratia dictis, Ov. M. 13 : la grâce ne masque pas son
éloquence.
- magnæ
veteribus curæ fuit gratiam dicendi, Quint. 9 : les anciens mettaient
beaucoup de soin à agrémenter leurs discours.
- gratia
corporis, Suet. Vit. 3
: agréments physiques.
- gratia
in vultu, Quint. 6, pr. 7
: grâce dans le visage.
- sincera
sermonis Attici gratia,
Quint. 10, 1, 65 : la pure grâce du parler attique.
- vinis
gratiam
affert fumus, Plin. 14, 16 : la fumée donne un goût agréable
aux vins.
2 - faveur,
complaisance, obligeance, grâce.
- aliquid
in beneficii et gratiæ causa petere, Cic. Verr. 3,
189 : demander qqch comme un bienfait et
une grâce. --- cf.
Verr. 3, 115.
- gratiæ
causā, Cic. Fam.
5, 12, 7
: par faveur.
- alicui
gratiam dare, Ter. Hec. 390 : accorder
une faveur à qqn.
- alicui
gratiam dicendi facere, Liv. 3, 41, 4
: accorder à qqn la faveur de parler. --- cf.
Suet. Aug. 38.
- in
gratiam alicujus, Liv. 28, 21, 4 : pour complaire à qqn. --- cf.
Liv.
28, 39, 12 ; 39, 26, 12.
- abl. gratiā
: pour l'amour de, à cause de
[placé après son régime].
- hominum
gratiā, Cic. Nat. 2, 158, pour les
hommes.
- Bruti
conservandi gratiā, Cic. Ph.
14, 4 : pour sauver Brutus.
- si
exempli gratiā vir bonus ... Cic. Off. 3,
50 : si, pour prendre un exemple,
un honnête homme...
- propter
aliam quampiam rem, verbi gratiā propter
voluptatem, Cic. 5, 30 : en vue de n'importe quelle autre
chose,
par exemple, en vue du plaisir.
- ea
gratia, quod... Sall. J. 54, 4 ; 80,
4 : pour ce motif que....
- meā
gratiā, Plaut. Bac. 97 : à
cause de moi.
- petivit
in beneficii loco et gratiæ ut... Verr. 2, 3 : on demanda, comme une
faveur
et une grâce, la permission de...
- alicui
gratiam dare, Ter. (alicui gratiam facere, Plaut.) : accorder une
faveur
à qqn.
- facta
Valerio dicendi gratia quæ vellet, Liv. 3 : on donna à Valérius
l'autorisation
de dire ce qu'il voulait.
3 - remise
accordée par complaisance.
- alicui
jurisjurandi gratiam
facere, Plaut. Rud. 1415 : faire à qqn remise de son serment,
l'en
délier. --- cf. Suet. Tib. 35.
- gratiam,
fecit conjurandi Bononiensibus,
Suet. Aug. 17 : il dispensa les habitants de Bologne de faire
cause commune avec lui. --- cf. Suet. Dom. 14.
- de
cena facio gratiam,
Plaut. Most. 1130 : quant au souper, je t'en fais grâce (=
non,
merci).
4
- faveur d'autrui, bonnes grâces,
bonne entente,
relations amicales, amitié,
accord, concorde; indulgence, pardon, grâce.
- inire
gratiam ab aliquo : gagner l’amitié (la sympathie) de qqn, se concilier
les bonnes grâces de qqn.
- magnam
inire gratiam, Cic. Fin. 4. 31 : se mettre en grande faveur
(en
grand crédit).
- gratiam
inire ab aliquo, Cic. Verr. 4, 143 : se
mettre dans les bonnes grâces de qqn.
- gratiam inire ad
aliquem, Liv. 33, 46, 7
; apud
aliquem, Liv. 36, 5, 3 : auprès de qqn.
- ab
aliquo gratiam inisse quod... Cic. : avoir mérité la faveur de qqn en...
- ab
aliquo summam gratiam
inire, Cic. Att. 7, 9, 3 : gagner au plus haut point la faveur
de
qqn.
- in
gratiam alicujus venire : trouver grâce auprès de qqn.
- gratiam
alicujus sequi : rechercher les bonnes grâces de qqn.
- componere
aliquid cum bona gratia, Ter. : régler une affaire à l'amiable.
- alicui
delicti gratiam facere, Sall. J. 104,
5 : pardonner à qqn une faute.
- gratiam
alicujus sibi
conciliare, Cic. Pomp. 70 : se concilier la faveur de qqn.
- aliquam
bonam gratiam sibi quærere, Cic. Pomp. 71
: rechercher pour soi quelques bonnes grâces avantageuses.
- aliquem
apud aliquem in maxima gratia ponere, Cic. Att. 5, 11, 6
: mettre qqn dans les meilleures grâces de qqn.
- plures
ineuntur
gratiæ si... Cic. Br. 209 : on se gagne plus souvent la
faveur si
(on se fait plus d'amis, si...). --- cf. Cic. Mur. 24
; Agr. 2, 7.
- multas
bonas gratias cum optima existimatione provincia afferre, Cic. Mur. 42
: rapporter de sa province avec la meilleure réputation une
quantité de bonnes sympathies.
- si
suam gratiam Romani velint, ... Cæs. BG. 4, 7, 4
: [ils disent] que si les Romains veulent leur amitié.
- in
gratiam
cum aliquo redire, Cic. Att. 1, 14, 7 ; Prov. 20, etc.
: renouer des
relations d'amitié avec qqn, se réconcilier avec qqn.
- restituere
aliquem in gratiam cum aliquo, Cic. Prov 23 : remettre qqn en
amitié
avec qqn. --- [reducere Cic. R. P. 19].
- Sallustium
restituere in ejus
veterem gratiam non potui, Cic. Att. 1, 3, 3 : je n'ai pu
ramener
Sallustius à ses vieilles relations avec lui.
- cum
aliquo in gratia esse,
Fam. 1, 9, 4 : être en bons termes avec qqn.
- mihi
cum illo magna
gratia erat, Cic. Fam. 1, 9, 20 : j'étais en fort bons termes
avec
lui.
- cum
bona gratia, cum mala, Ter. Ph. 621 : en bonne, en
mauvaise intelligence.
- istuc
quod postulo inpetro cum gratia, Ter.
And. 422 : ce que je demande, je l'obtiens de bon gré.
- per
gratiam, Plaut. Mil. 979 : de bonne grâce.
5
- crédit, pouvoir, influence,
popularité.
- gratiā
plurimum
posse, Cæs. BG. 1, 9, 3 : avoir le plus grand pouvoir par son
crédit (être très influent).
- cf.
Cæs. BG. 1, 20, 2 ; 7, 63, 2 ; BC. 2, 44, 1, etc.
- Iccius
Remus, summa nobilitate et gratia inter suos, Cæs. BG. 2 6, 4
: le Rémois Iccius, qui tenait parmi les siens le plus haut
rang
par sa noblesse et son crédit.
- res
contra nos faciunt, summa gratia et
eloquentia, Cic. Quinct. 1 : nous avons comme adversaires le
crédit et l'éloquence au plus haut degré.
- cf.
Cic. Cæl. 19 ; Off. 2,
64.
- summā
gratiā inter suos, Cæs. : d'une très grande influence dans son pays.
- auctior
est gratiā, Cæs. : il grandit en influence.
- quem
triumphum magis gratiæ quam rerum gestarum magnitudini datum
constabat,
Liv. 40 : ce triomphe, de toute évidence, il le devait plus à son
influence
qu'à l'importance de ses exploits.
- summa
apud populum gratia, Cic. Rep 2, 60 : la plus grande
popularité.
- gratia
alicujus, Cic Amer. 28 : le crédit,
l'influence de qqn.
- per
gratiam contendere, ut... Cic. Verr. pr. 48
: faire appel aux influences pour obtenir que...
6
- reconnaissance,
gratitude, actions de
grâces, gré.
- gratiæ,
ārum : marques de reconnaissance, remerciement.
- gratias
agere alicui,
Cic. Phil. 1, 3 : adresser des remerciements à qqn.
- gratiarum
actio, Cic. Fam. 10, 19, 1 : adresse (expression) de
remerciements.
- maximas
vobis gratias omnes et agere et habere debemus,
Cic. Phil. 3, 25 : nous devons tous et vous
remercier vivement et éprouver pour vous la plus vive reconnaissance.
- gratias
habere, Liv. 24, 37, 7 : remercier.
- alicui
gratias agere de re (pro re) : rendre grâces à qqn au sujet de qqch,
remercier
qqn au sujet de qqch.
- gratiam
habere alicui : savoir gré à qqn, avoir de la reconnaissance pour qqn.
- gratiam
alicui referre, Cic. Br. 217 ; de Or. 3, 14 : témoigner à qqn
sa reconnaissance en retour.
- præclaram
gratiam alicui referre, Cic.
Cat. 1, 28 : montrer une belle reconnaissance à qqn.
- habere
gratiam, Cic. Off. 2, 69 : avoir de la reconnaissance.
- utinam illum diem videam cum tibi agam gratias quod me vivere
cŏēgisti ! Cic. Att. 3, 3 : puissé-je voir ce jour où je te rendrai
grâce de m'avoir contraint à vivre ! --- cf.
syntaxe latine Ernout et Thomas n° 298; éd. Klincksieck
- mais habebo
apud posteros gratiam, Sen. Ep. 21, 5 : j'aurai la faveur de
la
postérité.
- alicui
gratias referre Cic. Planc.
101 : donner à qqn des marques (preuves)
de reconnaissance. --- cf. Cic. Phil. 3, 39.
- gratiam
dis persolvere, Cic. Planc. 80
: s'acquitter envers les dieux d'une dette de reconnaissance.
- alicui
pro aliqua re gratias agere, Cic. Att. 16, 16, 16 : remercier
qqn
pour [de] qqch.
- alicui in aliqua re
gratias
agere, Cic. Att. 2. 24. 2
- alicui ob
aliquam
rem gratias agere : remercier qqn de qqch. --- Liv.
34, 50, 4; Plin. Ep. 9, 31, 2.
- est
dis gratia, cum... Ter.
Ad. 138 : il y a à remercier les dieux, du moment que...
- dis
gratia ! Ter. Ad. 121, dieu merci ! grâce aux dieux !
- gratiast,
Plaut.
Men. 387 : bien obligé ! merci bien !
7
- grātĭā + gén.
: à cause de, pour faire plaisir, en faveur de, pour l'amour de, à
titre
de.
- grātĭā + gérond. ou
adj. verbal au gén.
: en vue de, pour.
- verbi
gratiā (exempli gratiā) : par exemple, à titre d'exemple.
- patris
gratiā : pour l'amour de la patrie.
- meā
(tuā, nostrā) gratiā : pour moi (pour toi, pour nous).
- surrexit
respondendi gratiā : il se leva pour répondre.
- pugnat
servandæ patriæ gratiā : il combat pour sauver sa patrie.
- consolandi
tui gratiā dicent : ils diront pour te consoler.
- legatos
ad Cæsarem sui purgandi gratia mittunt, Cæs. BG. 7 : ils envoient des
députés auprès de César pour se disculper.
8
- grātĭīs ou
grātīs
: sans rétribution, gratuitement,
gratis.
- si
non pretio, at gratiis, Ter. Ad. : sinon contre argent sonnant, du
moins
gratis.
- cave
ne gratis hic tibi constet amor ! Ov. Am. 1, 8 : prends garde que cet
amour ne
te
rapporte rien !
- is
repente, ut Romam venit, gratiis prætor factus est, Cic. Verr. 2, 1 :
cet homme, à peine arrivé de Rome, le voilà, tout à coup, devenu
gratuitement
préteur.
9
- grâce (de Dieu); charisme.
- gratiæ
tuæ deputo et misericordiæ tuæ, quod peccata mea tamquam glaciem
solvisti,
Aug. Conf. 2 : à votre grâce, à votre miséricorde je rapporte d’avoir
fondu la glace de mes péchés.
- prophetarum
gratia, Ambr. de Off. 1, 1, 2 : le charisme des prophètes.
10
- grātiæ, ārum, f. : les (trois) Grâces (Aglaé,
Thalie, Euphrosyne).
- gr.
Χάριτες.
- Sen.
Ben. 1, 3, 3 ; Serv. En. 1, 720 ; Hor.
O. 1, 30, 6, etc ; Quint. 10, 1, 82.
- sing.
collect.
Grātia, æ, Ov. M. 6, 429 : les Grâces.
- voir
hors site : les
Charites / les Grâces.
- Grātĭānŏpŏlis,
is, f. : Gratianopolis ("ville de l'empereur Gratien",
auj. Grenoble). --- Sid.
Ep. 3, 14.
- Grātĭānŏpŏlĭtānus,
a, um : de Gratianopolis. --- Ambr.
Gest. conc. Aquil. 62.
- Gratianus
:
1
- Gratĭānus, a, um : de Gratius
(ciseleur célèbre).
2
- Gratĭānus, i, m. : Gratien
(empereur romain). ---
A.-Vict.
- voir
hors site : Gratien.
- Grātĭdĭānus,
i, m. : M. Marius
Gratidianus
[neveu de Marius]. ---
Cic. Br. 169.
- Grātĭdĭus,
ĭi, m. : Gratidius (orateur).
--- Cic. Leg. 3, 36 ; Br. 168.
- grātĭfĭcātĭo,
ōnis, f. [gratificor] : bienfaisance,
libéralité. --- Cic. Nat. 1, 122.
- Sullana
gratificatio, Mur. 42 : les libéralités
de Sylla [distributions de terre à ses vétérans].
- grātĭfĭcātus,
a, um
: part. p. de gratificor.
- grātĭfĭcentĭa,
æ, f.
: bienveillance. --- Ps.-Hier. Job, 1, p.
122.
- grātĭfĭco,
āre : c. gratificor.
- grātĭfĭcor,
āri, ātus sum :
- gratifico [décad].
--- Cassiod. Var. 7, 6 ; Vulg. Eph. 1, 6.
1
- intr.
avec dat. - se
rendre agréable à, faire plaisir à, favoriser, obliger.
- de
aliqua re
gratificari alicui, Cic. Fin. 5, 42 : faire don à qqn en
prenant
sur qqch.
- odiis
Sejani gratificari, Tac. An. 4, 19 : servir les
haines de Séjan.
- Scipioni
gratificari, Liv. 30, 3, 1 : être
agréable à Scipion
2
- tr. - accorder
comme faveur, comme complaisance; faire le sacrifice de.
- populo
gratificari
et aliena et sua, Cic. Rep. 1, 68 : faire largesse au peuple
et du
bien d'autrui et du sien propre.
- potentiæ
paucorum decus atque libertatem suam gratificari, Sall. J. 3, 4 :
sacrifier
au pouvoir politique de quelques-uns son honneur et sa liberté.
- grātĭfĭcus,
a, um [gratus
+ facio] : bienveillant. --- Isid. 10, 114.
- grātiis,
adv. : voir gratia, gratis.
- grātilla, æ, f. : sorte de
gâteau sacré. --- Arn. 7, 24.
- grātĭōsē,
adv. [gratiosus]
: par faveur. --- Ulp. Dig. 26, 7, 7.
- gratiosius. ---
Ps. Asc. Verr. 1, 4, 11.
- grātĭōsĭtās,
ātis, f. (post-class.) : charme, agrément.
- novitatis
gratiositas, Tert. adv. Marc : le charme de la nouveauté.
- grātĭōsus,
a, um [gratia] :
1
- qui
est en faveur, qui a du crédit.
- apud
omnes ordines gratiosus, Cic. Off.
3, 58 : influent dans tous les milieux.
- apud
aliquem gratiosus, Cic. Att. 15, 4, 3 : dans
les bonnes grâces de qqn.
- causæ gratiosiores
quam vultus, Cic.
Leg. 3, 1 : les raisons invoquées ayant plus de crédit que
l'expression
des visages.
- gratiosissimus,
Cic. Quinct. 2.
2
- fait
ou obtenu par faveur.
- sententia
gratiosa, Ulp. Dig. 3, 6, 5
: jugement obtenu par faveur.
- gratiosa
missio, Liv. 43, 14, 9 : congé obtenu par faveur.
3
- qui
accorde
une faveur, obligeant.
- gratiosus
in cedendo loco, Cic. Br. 290
: empressé à céder sa place. --- cf. Mur.
73.
- grātis,
adv. : gratuitement,
pour rien, gratis. --- Cic. Clu. 132, etc.
- ou gratiis (v. gratia).
- gratis
constare, Sen.
Ep. 104, 34 : ne rien coûter.
- Grātĭus,
ĭi, m. : Gratius
Faliscus [poète latin]. ---
Ov. P. 4, 16,
34.
- grātor,
āri, grātus sum : - intr. avec dat. et tr. - féliciter.
- gratari
alicui : féliciter qqn.
- gratare
sorori, Virg.
En. 4, 478 : félicite ta soeur.
- gratatur
reduces (= eos reduces esse), Virg. En. 5, 40 : il les félicite de leur
retour.
- invicem
inter se gratari, Liv. 9, 43, 17 : se féliciter
mutuellement.
- totoque
libens mihi pectore grator, Ov. M. 9, 244 : bien volontiers je me
félicite
de tout mon coeur.
- grātŭītās,
ātis, f. : gratuité. --- post-class.; Eccl.
- grātŭītē,
adv. : gratuitement. ---
Cassiod. Ps. 118, 53.
- grātŭītō,
adv. [gratuitus] : gratuitement.
--- Cic. Off. 2, 66.
- grātŭītus,
a, um :
- grātŭĭtum,
Stat. S. 1, 6, 16.
1
- gratuit,
désintéressé.
- gratuita
suffragia, Cic. Planc. 54
: suffrages gratuits, libres.
- gratuitam
pecuniam dare, Plin. Ep.
3, 11, 2 : donner une somme sans intérêts.
2
- spontané,
pour rien, sans
motif.
- gratuitus
furor, Liv. 2, 42, 6 : fureur sans motif.
- gratuitum odium, Sen.
Ep. 105, 3 : haine
sans motif.
3
- inutile, superflu.
- gratuita verba,
Sen. : paroles inutiles. --- Liv. 1, 47, 1.
- grātŭlābĭlis,
e [gratulor] : qui
se félicite, joyeux. --- Aug. Serm. 285, 6.
- grātŭlābundus,
a, um : qui félicite.
- grātŭlantĕr
[gratulor] : avec joie. --- Rufin.
Hist. mon. 9, c 422 D.
- grātŭlātĭo,
ōnis, f. [gratulor] :
1
-
manifestation (expression)
de la joie, de la reconnaissance; marques de reconnaissance,
compliments, félicitations.
- Cic.
Verr. 4, 74 94 ; Cæs. BG. 1,
53, 6.
- ad
ea responsum legatis rerum gestarum prospere in Africa communem sibi
cum rege gratulationem esse, Liv. 30, 17 : on répondit aux députés
que le roi devait avoir sa part dans les félicitations que
méritaient les succès obtenus en Afrique.
- inter gratulationes
amicorum, Suet. Ner. 6 : au milieu des félicitations de ses amis.
- cum
gratulatione civium, Cic. Verr. 2, 4, 34, § 74 : au mileu des
félicitations des citoyens.
- cf.
Cic. Fl. 39, 98; Mur. 5, 12.
2
- actions
de grâces aux
dieux, décrétées comme témoignage officiel de satisfaction à qqn.
- mihi uni, conservata re publica, gratulationem decrevistis, Cic. Cat.
4, 20 : à moi seul, pour avoir sauvé la république, vous avez décrété
des actions de grâce. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 141, éd. Vuibert. cf. Cic.
Pis. 97.
- gratulationem
facere ad omnia templa, Cic. Fam.
11, 18, 3 : adresser des actions de grâces dans tous les
temples. --- Cic. Cat. 4, 5, 10; 4, 10,
20; Prov. Cons. 11, 26; Phil. 14, 3, 7.
- grātŭlātŏr,
ōris, m. [gratulor] : celui
qui félicite, qui
complimente. --- Mart. 10, 74.
- grātŭlātōrĭē,
adv. : en
félicitant, avec joie. --- Aug.
Conf. 8, 6, 14; 2, 29, 1.
- grātŭlātōrĭus,
a, um [gratulator]
: de félicitation, propre à féliciter. --- Capit.
Max. et Bal. 17.
- grātŭlor,
āri, ātus sum [gratus] :
1
- remercier
[arch.].
- gratulari
diis, Cato, d. Cic. Fam. 15, 5, 2
: remercier les dieux.
- eamus
Jovi gratulatum : allons remercier Jupiter.
- ohe,
jam desine deos, uxor, gratulando obtundere, tuam esse inventam gnatam,
Ter. Haut. 879 : hé ! cesse enfin, ma femme, d'assourdir les dieux de
tes remerciements pour avoir retrouvé ta fille. --- cf.
Enn. Tr. 242 ; Scip. a. Gell. 4, 18, 3
;
Afran. d. Non. 116, 33.
- totius
fere Galliæ legati, principes civitatum, ad Cæsarem gratulatum
convenerunt : intellegere sese ... eam rem non minus ex usu terrae
Galliæ quam populi Romani accidisse, Caes. BG. 1, 30, 2 : des députés
de presque toute la Gaule vinrent auprès de César pour le remercier :
ils se rendaient compte que l'événement qui était arrivé là n'était pas
moins utile à la terre Gauloise qu'au peuple Romain. --- Syntaxe latine Bizos p. 165; éd.
Vuibert.
- gratulari
+ prop. inf. : remercier de ce que... --- Ter.
Haut. 879.
2
- féliciter,
complimenter, faire compliment
de,
congratuler.
- alicui
de aliqua re gratulari, Cic. Fam. 1, 7, 7 ; 3, 12,
1, etc. :
- pro
aliqua re gratulari, Cic. Fam. 15,
14, 3 :
- gratulari
aliqua re,
Cæl. Fam. 8, 13, 1; cf.
Cic. Att. 5, 20, 1 :
- gratulari
in aliqua re, Cic. Planc.
91; Fam. 6,
11, 1 : féliciter qqn de qqch.
- ad
me venerunt gratulatum, Cic.
Pis. 51 : ils vinrent m'apporter leurs félicitations.
- gratulari
virtuti tuæ, Cic. CM. Fam. 4, 8, 1 : féliciter ta
vaillance
[ou] te féliciter de ta
vaillance. --- cf. Cic. Fam. 9, 14, 7.
- gratulari
quod : féliciter de ce que... --- Cic. Sest. 20 ;
Fam.
2, 5, 1; 4, 14, 1, etc.
- mihi
gratulabantur quod habiturus essem fortem consulem : ils me
félicitaient
de ce que je serais un consul courageux.
- non gratulor tamquam viro forti, sed tamquam consulatum præturamve
adepto : honore auctus es, Sen. Prov. 4, 2 : ; ce n’est pas de ton
courage que je te félicite, c’est d’avoir gagné comme qui dirait le
consulat ou la préture : un titre, un avancement.
-
mihi denique homines praecipue gratulabantur, quod habiturus essem
contra tribunum plebis furiosum et audacem, Cic. Sext. 20 : moi-même,
on me félicitait en particulier de ce que j'allais être défendu contre
un tribun audacieux et forcené.
- binas
a te accepi litteras Corcyra datas, quarum alteris mihi gratulabare,
quod audisses me meam pristinam dignitatem obtinere, alteris dicebas te
velle, quæ egissem, bene et feliciter evenire, Cic. Fam. 4, 14, 1 :
j'ai reçu vos deux lettres datées de Corcyre, l'une de félicitations
sur la position prépondérante qui m'est, vous a-t-on dit, rendue;
l'autre de voeux pour le succès de tout ce que je puis entreprendre.
- gratulari
cum... Plaut.
Rud. 1179 ; Cic. Fam, 9, 14, 3 : complimenter alors que, au
moment
où,
du moment que, en ce moment où,
- avec
acc. de l'objet de la félicitation gratulari alicui
aliquam rem, Cic. Att. 5, 20, 1 : féliciter qqn de qqch.
--- cf. Curt. 4, 8,
12 ; Suet. Claud. 6.
- gratulari
+ prop. inf. --- Cic.
Phil. 2, 28 ; Just. 13, 5,
15 ; V.-Max. 3, 1, 2.
- tota
mihi mente tibique gratulor, ingenium non latuisse tuum, Ov. Tr. 1, 9,
54 : de tout mon cœur je te félicite et je me félicite que ton talent
ne soit pas resté caché.
- gratus
:
1 - grātus,
a, um :
a
- qui a de la grâce,
gracieux, agréable,
charmant, aimable, délicieux.
- grata
Venus, Hor. : la gracieuse Vénus.
- solvitur
acris hiems grata vice veris et Favoni, Hor. O. 1 : l'âpre
hiver
s'adoucit à l'agréable retour du printemps et du Favonius.
- ego
gratiora dictu alia esse scio, Liv. 3 : je sais qu'il y a d'autres
choses
plus agréables à dire.
- gratum
id multitudini spectaculum fuit, submissa sibi esse imperii insignia,
Liv.
2 : ce fut un spectacle bien doux pour la multitude de voir qu'on
abaissait
les insignes du pouvoir devant elle.
- gratus
locus, Hor. Ep. 2, 2, 46
: charmant endroit.
b
- agréable,
bienvenu, qui reçoit bon accueil.
- gratissimum mihi est quod quieveris, Cic. : il
m'est très agréable que vous ayez trouvé le repos.
- gratior illi videtur, si qui est sensus in morte, ăēnea
statua futura, et ea pedestris quam inaurata equestris, Cic. Phil. 9,
6, 13 : je pense que, si la mort n'éteint pas tous nos sentiments, une
statue pédestre en airain lui plairait plus qu'une statue équestre et
dorée.
- me
occidistis, amici, non servastis cui sic extorta voluptas et demptus
per vim mentis gratissimus error ! Hor. Ep. 2, 2, 138 : mes amis, vous
ne m'avez pas sauvé, vous m'avez tué, en me retirant ma joie, en
m'arrachant l'erreur si chère à mon esprit !
- (Cæsari)
scripsi quam mihi gratum esset futurum, si quam plurimum in te
liberalitatis suæ contulisset, Cic. Fam. 7, 8, 1 : j'ai écrit à César
pour lui dire combien il me serait agréable qu'il te comblât des
marques de sa générosité. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 156, éd. Vuibert.
- nihil
erat quod aut patri gratius aut sibi jucundius facere posset,
Cic. Amer 51 : il ne pouvait rien faire qui fût ou plus
agréable à
son
père ou plus attrayant pour lui-même.
- (amor
tuus mihi est) gratus et
optatus, dicerem jucundus nisi... Cic. Fam. 5, 15, 1 : (ce
témoignage de
ton amitié) est le bienvenu et comble mes voeux, je dirais qu'il me
cause du plaisir, si [ce mot n'était à jamais perdu pour moi].
- aliquid
gratum acceptumque habere, Cic. Tusc. 5, 45 : tenir une chose
pour
agréable
et bien venue.
- homines
immolare diis immortalibus gratissimum esse
duxerunt, Cic. Rep. 3, 15 : ils crurent que les sacrifices
humains
étaient
très agréables aux dieux.
- eoque
erat cujusque
gratior in re publica virtus, quod... Cic. Rep. 2, 59 : et les
vertus
politiques de chacun trouvaient d'autant meilleur accueil que...
- gratum
est quod volunt, Cic. Br. 68 : applaudissons à leur
intention.
- gratus
conviva, Hor. S. 2, 2, 119
: convive
bienvenu.
- gratus
Alexandro regi fuit Chœrilus, Hor. Ep. 2, 1, 232
: Chœrilus trouva bon accueil auprès du roi Alexandre.
- classis
non
amicorum, sed gratorum, Suet. Tib. 46 : la classe non des amis, mais
des
bienvenus.
c
- accepté
avec
reconnaissance, accueilli avec faveur, cher, précieux, dont on a de
la gratitude.
- summam ejus felicitatem non satis grato animo interpretamur, Cic.
Brut. 5 : nous n'apprécions pas son extrême bonheur avec assez de
reconnaissance. --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 191, éd. Vuibert.
- ista
veritas,
etiam si jucunda non est, mihi tamen grata est, Cic. Att. 3, 24, 2
: cette vérité, même si elle n'est pas attrayante, ne laisse
pas de
m'être précieuse.
- ejus
officia jucundiora sæpe mihi fuerunt, numquam
tamen gratiora, Cic. Fam. 4, 6, 1 : ses services m'ont souvent
causé
plus de plaisir, mais jamais ils ne m'ont été plus chers.
- quæ
omnia
mihi jucunda, hoc extremum etiam gratum fuit, Cic. Fam. 10, 3, 1
: tous
ces renseignements m'ont causé du plaisir, le dernier, je l'ai même
reçu avec gratitude.
- facere
alicui gratum, gratissimum, pergratum
: faire plaisir à qqn (le plus grand, un très grand plaisir),
obliger
qqn beaucoup.
- ferrum,
auro etiam gratius inter bella, Plin. : le fer, encore plus en faveur
que
l'or dans les combats.
- sedere
in his scholis gratius erat quam ire per solitudines, Plin. 26 : il
était
plus agréable de s'asseoir sur les bancs d'une école que de parcourir
les lieux déserts.
- feceris,
si de re publica quid sentias explicaris, nobis gratum omnibus, Cic.
Rep.
1 : tu nous feras plaisir à tous en nous expliquant ce que tu
penses
de la république.
- Hephæstio
gratissimus sibi, V.-Max : Héphestion, son favori.
- grata
in vulgus lex, Cic. : loi appréciée du peuple.
- hedera
est gratissima Baccho, Ov. F. 3 : le lierre est l'arbre favori de
Bacchus.
- multitudini
gratior fuit quam patribus, Liv. 1 : il fut plus cher au peuple qu'aux
sénateurs.
d
- reconnaissant.
- gratissimus
hominum, Cic. Fam. 5, 11, 1 : le plus
reconnaissant des hommes. --- cf. Cic. Leg. 1, 49 ;
Fam. 10, 19, 1, etc.
- gratum
se præbere alicui, Cic. Planc. 91 : se montrer reconnaissant
à
qqn.
- gratus
erga aliquem, Cic. Fam. 5, 5, 2, etc. : reconnaissant
envers qqn, à
propos de qqn.
- gratus in aliquem,
Cic.
Planc. 77 : reconnaissant
envers qqn, à
propos de qqn.
- gratus in aliquo,
Cic. Fam. 3, 8,
3 : reconnaissant envers qqn, à
propos de qqn.
- gratus pro aliqua
re, Sall. H. 2,
47, 5 : reconnaissant pour qqch.
- grato
animo, Cic. Br. 5 : avec reconnaissance.
- gratissimo
animo, gratissimis
animis [pluralité] Cic. Sull. 72; Phil. 4, 3 : avec la plus
grande
reconnaissance.
- gratissima
memoria omnium civium, Cic. Phil. 10, 7 : le
souvenir si reconnaissant de tous les citoyens.
- grata
manu, Hor. Ep.
1, 11, 23 : d'une main reconnaissante.
e
- accueilli avec
reconnaissance, qui mérite
de la reconnaissance.
- gratum
facere alicui : faire plaisir à qqn.
- gratissimum
facere alicui : faire très grand plaisir à qqn.
- filiola
tua gratum mihi fecit quod tibi diligenter mandavit ut mihi salutem
adscriberes,
Cic. Att. 6 : ta chère petite fille m'a fait plaisir : elle t'a
vivement
recommandé de me saluer de sa part.
- si
eum interfecerit, multis sese nobilibus gratum esse facturum, Cæs. BG.
1 (sub. inf.) : s’il le tue, il fera plaisir à bien des nobles.
- per
... gratus (avec tmèse)
= pergratus.
- quod
ad me scribis, per mihi gratum est : je suis ravi de ce que tu m'écris.
- opinione
tua gratius est mihi, Cic. : cela m'est plus agréable que tu ne le
penses.
- id
mihi gratius est quam quidquam : cela m'est plus agréable que quoi que
ce soit.
2
- Grātus,
i, m. : surnom romain. --- Tac. An. 15, 50.
- Graucōmenē,
ēs, f. : ville d'Egypte.
--- Plin.
6, 179.
- Graupĭus
(Grampĭus) mons, m. : le
mont Grampian (au nord de la
Bretagne). --- Tac. Agr. 29.
- grăvābĭlis,
e : qui appesantit, qui alourdit. --- C.-Aur. Acut. 1,
15, 136.
- grăvāmĕn,
ĭnĭs, n. [gravo] : incommodité. --- Cassiod. Var. 9,
2.
- grăvāmentum,
i, n. [gravo] :
incommodité. --- Gloss.
- grăvantĕr,
adv. [gravor] : à regret. --- Liv.
21, 24, 5; Cassiod. Var. 4, 5.
- grăvastellus,
i, m. : appesanti
par l'âge. --- Plaut. Ep. 620.
- [leçon
donnée par P. et par P. Fest. 96 ; mais
A et P Fest. 272, 6 et Fest.
273 b, 21 donnent ravistellus],
- grăvatē,
adv. : avec
peine, à regret, à contrecoeur.
--- Cic.
de Or. 1,
208; Balb. 36.
- grăvātim,
adv. : - 1 -
lentement, lourdement. --- Lucr. 3, 387. - 2
- c. gravate. --- Cic. *Arch. 10
(v. R. Phil. 55, p. 352); Liv. 1. 2, 3.
- grăvātĭo,
ōnis, f. [gravo] :
pesanteur, engourdissement.
--- C.-Aur.
Chron. 5,
10. 96.
- grăvātus,
a, um :
- Lebaigue
P. 552 et P.
553.
1
- part. passé de gravo : appesanti, alourdi, accablé.
2
- part. passé de gravor : qui souffre avec peine.
- grăvĕ,
adv. : avec force, avec violence.
- grave
olens : c. graveolens
: fétide.
- grăvĕdĭnōsē,
adv. : avec pesanteur de la tête
- grăvĕdĭnōsus,
a, um : - 1 -
catarrheux. --- Cic Tusc. 4, 27. - 2
- qui donne
des rhumes. --- Plin. 18, 139.
- grăvĕdo,
ĭnis, f. [gravis] :
- orth. gravido Catul. 44,
13.
1
- lourdeur des
membres, de la tête, pesanteurs. --- Apul. M. 10, 1;
Plin. 20, 136.
2
- coryza,
enchifrénement. --- Plaut. As. 796 ;
Cels. 4, 2, 4 ; Cic. Att. 10, 16, 6.
3
- gestation
[de la femme].
--- Nemes.
Cyneg. 132.
- grăvĕŏlens,
entis : - 1 - dont l'odeur est forte. --- Virg. G. 4, 270. - 2
- qui sent mauvais,
fétide. --- Virg. En. 6, 201.
- grăvĕŏlentĭa, æ, f. : odeur
forte, mauvaise odeur. --- Plin. 22, 87.
- grăvesco,
ĕre [gravis] :
1
- se charger.
-
nemus fetu
gravescit, Virg. G. 2, 429 : les arbres se chargent de fruits.
2
- devenir
pleine (femelle). --- Plin.
11,
236.
3
- s'aggraver. --- Lucr.
4, 1069.
4
- empirer. --- Tac. An.
1, 5.
- Gravĭāca,
ōrum, n. : ville de Norique. --- Peut.
- grăvĭdātus,
a, um : part. passé de gravido.
- grăvĭdĭtās,
ātis, f. [gravidus] : grossesse,
gestation. --- Cic. Nat. 2, 119.
- gravido
:
1
- grăvĭdo,
āre, āvi, ātum [gravidus] : - tr. - rendre mère. --- Cæcil. Com. 223 ; Non.
118, 12.
- fig. terra
gravidata seminibus, Cic. Nat. 2, 83 : la terre fécondée par
les semences.
2
- grăvĭdo, ĭnis,
f. : voir gravedo.
- grăvĭdŭla, æ, adj. f. : [coquille]
qui porte [des perles], perlière. --- Amm. 23, 6, 85.
- grăvĭdus,
a, um [gravis]
: lourd, chargé,
rempli, plein.
- gravidæ
aristæ, Virg. G. 1, 111 : épis lourds.
- manus
gravida, Plaut.
Truc. 89 : mains
pleines.
- avec abl. gravidus stipes nodis,
Virg. En. 7, 507 : tronc chargé
de
noeuds.
- gravidum pectus
curis, Luc. 5, 735 : coeur gros de soucis.
- gravida imperiis Italia, Virg. En. 4, 229 : l'Italie lourde
d'empires à naître.
- gravidum caput : tête lourde (à cause de la chaleur ou des vapeurs
de l'alcool).
- et gravidum roseo necte
caput strophio : et noue à ta tête lourde une couronne de roses...
--- Copa, Appendix Vergiliana = La fille d'auberge, (attribué à
Virgile).
- cf. Ov.
F. 4, 633; Cic. Div. 1, 12, 20; Virg. G. 2,
5; Enn. ap.
Macr. S. 6, 2; Lucr. 6, 259; Sil. 6,
155; Ov. M. 10,
531; Hor. O. 1, 22, 3; Sil. 13, 394.
- avec gén.
mellis apes gravidæ, Sil. 2, 120 : abeilles chargées de miel.
- en parl. de la
gestation erat gravida uxor, Cic. Clu. 31
: sa femme était grosse.
- est
gravida et ex viro et ex Jove, Plaut. Amp. 111 : elle est
enceinte des
oeuvres et de son mari et de Jupiter. --- [viro
Plaut. Amp. 878].
- gravidæ
pecudes, Virg. G. 2, 150 : brebis pleines.
- gravida, æ, f. : femme
enceinte.
--- Plaut. Truc. 475 ; Plin.
23, 107; 28, 59.
- Gravĭi,
m. : voir Grovi. --- Plin. 4, 112.
- grăvis,
e :
- sanscr.
gurus (racine gar-); gr. βαρύς.
1 - lourd, pesant;
lourd, indigeste; pesant,
qui se meut lourdement; (sommeil)
lourd, profond.
- gravia
navigia, Cæs. BG. 5, 8, 3
: vaisseaux lourds.
- gravius
onus, Cic. CM 4 ; Hor. S 1, 9, 21
: une charge
plus lourde.
- tunicæ
ab imbre graves, Ov. H. 10, 138 : tuniques
alourdies par suite de la pluie.
- graves
fructu vites, Quint. 8, 3,
8 : vignes alourdies par les fruits.
- gravis
cibus, Cic. : nourriture lourde.
- gravis
cena, Plin. : dîner indigeste.
- gravis
tellus, Virg. : terre grasse.
- graves
imbre nubes, Liv. 28, 15, 11 : nuages lourds de pluie.
- gravis
miles, Tac. A. 12, 35 : soldat lourdement armé.
- gravis
canis, Col. : chien pataud.
- gravis
somnus : sommeil lourd, sommeil profond.
- alveus fluminis non pertulit gravissimas naves, Liv. : le
lit du fleuve ne permit pas aux navires les plus pesants d'aller plus
loin.
2 - [son]
grave, sourd, bas.
- vox
gravis, Cic. : voix grave.
- syllaba
gravis, Quint. 1, 5, 22 : syllabe sourde, sans accent [opp. à acuta].
3 - de poids,
puissant, fort, énergique,
digne, noble, éminent, vénérable.
- (Agricola) ubi conventus ac judicia poscerent, gravis erat, Tac. Agr.
9, 4 : chaque fois que sa présence dans une assemblée ou un tribunal
l'exigeait, Agricola avait un air grave. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
147, éd. Vuibert.
- gravem
civitatem capere, Liv. 34, 17, 12 : prendre une cité importante.
- gravis
testis, Cic. Fam. 2, 2 : témoin de poids.
- gravis
et vehemens oratio, Cic. Br. 93 : parole pleine de force et de
véhémence.
- gravis
auctoritas, Cic. Rep. 2, 59 : influence puissante.
- auctoritate
graviores homines, Cic. de Or. 2, 154 : des hommes ayant plus de poids
par leur prestige.
- gravis
auctor, Cic. Pis. 14 : répondant de poids.
- causæ
graves, Cic. Clu. 82 : des raisons puissantes.
- oratio
non abhorrens a persona hominis gravissimi, Cic. Rep. 1, 24 : des
propos
qui ne juraient pas avec le caractère d'un personnage si digne.
- genus
epistularum severum et grave, Cic. Fam. 2, 4, 1 : genre de lettres
sérieux
et digne.
- eā continentiā vir gravis, et nulla arte cuiquam inferior, Sall.
fragm. : respectable par cette modération,
et ne le cédant en rien à aucun autre.
4 - grave, dur,
rigoureux.
- verbum
gravius, Cic. Verr. 3, 134 : parole un peu dure.
- hæc
si gravia aut acerba videantur... Cæs. BG. 7, 14, 10 : si ces mesures
paraissaient dures ou cruelles...
- ne
quid gravius in fratrem statueret, Cæs. BG. 1 : [il le priait] de ne
pas
prendre quelque mesure trop rigoureuse contre son frère.
- gravissimum
supplicium, Cæs. BG. 1, 31, 15 : le supplice le plus rigoureux.
- gravioribus
bellis, Cic. Rep. 1, 63 : dans les guerres un peu difficiles.
- grave
Nereidum numen, Ov. : les redoutables Néréides.
- non dubium quin omnia quæ mala putentur, sint inprovisa graviora,
Cic. Tusc. 3, 30 : il n'est douteux que tout ce qui est regardé comme
un mal ne soit, s'il est imprévu, plus accablant. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 106, éd. Vuibert.
- adv.
grave risit, Stat. : il eut un rire terrible.
5 - [odeur] violente,
forte, pénétrante,
fétide.
- ellebori
graves, Virg. C. 3, 451 : l'ellébore nauséabond.
- odor
gravis calthæ, Plin. 21, 6, 15, § 28 : l'odeur forte du souci.
- bibere
absynthium gravem, Varr. ap. Non. 19, 27 : boire de l'absinthe amère.
6 - [prix] fort,
élevé, exorbitant, accablant.
- grave
pretium, Sall. Fragm. ap. Non. 314, 25 : prix élevé.
- grave
fenus, Suet. Aug. 39 : intérêt exorbitant.
- gravis
annona, Suet. Aug. 25 : cherté des vivres.
7 - pénible,
accablant, malsain.
- anni
tempus gravissimum, Cic. Q. 2, 16, 1 : saison la plus pénible.
- gravis
autumnus, Cæs. BC. 3, 2, 3 : automne malsain.
- loci
natura graves, Liv. 25, 26, 7 : endroits naturellement malsains.
8 - qui est à charge,
pénible, dur à supporter,
fâcheux, désagréable, importun.
- minus
aliis gravis aut molesta vita est otiosorum, Cic. Off. 1, 70 : la vie
des
gens qui vivent loin des affaires est moins incommode, moins à charge
pour les autres.
- iis
omnis ætas gravis est, Cic. CM 4 : à eux, tous les âges de la vie sont
à charge.
- velim,
si tibi grave non erit... Cic. Fam. 13, 73, 2 : je voudrais, si ce
n'est
pas une peine pour toi...
- grave
est alicui +
inf. Cic. Fam. 2, 6, 1 : il est pénible pour qqn de...
- est
gravius spoliari fortunis quam non augeri dignitate, Cic. Planc. 22 :
il est plus pénible d'être privé de sa fortune que de ne pas être
promu à de plus hautes dignités.
- in
populum Romanum grave est non posse... Cic. Balb. 24 : il est dur pour
le peuple romain de ne pouvoir...
- senes
odiosi et graves adulescentibus, Cic. Rep. 1, 67 : vieillards odieux et
insupportables pour les jeunes gens.
- eo gravior est dolor quo culpa major, Cic. Att. 11, 11, 2 : le regret
est d'autant plus vif que la faute a été plus grande. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 137, éd. Vuibert.
9 - alourdi,
embarrassé; en état de grossesse,
enceinte (= gravida); accablé, incommodé.
- agmen
grave præda, Liv. 21, 5, 8 : troupe alourdie par le butin.
- regina
Marte gravis (= gravida), Virg. En. 1, 274 : fille de roi (princesse)
enceinte
de Mars.
- morbo
gravis (equus), Virg. G. 3, 95 : (cheval) accablé par la maladie.
- gravis
adhuc vulnere, Liv. 21, 48, 4 : encore incommodé par sa blessure.
- vino
et somno graves, Liv. 29, 34, 11 : appesantis par le vin et le sommeil.
- gravis ætate, Liv. 7, 39, 1 : fléchissant sous le poids de l'âge.
- ætate
et viribus gravior, Liv. 2, 19, 6 : alourdi par l'âge et par ses forces
déclinantes.
10 - quelques
particularités.
- gravis
foro : - a - pénible
pour le forum, donc
dangereux, un danger public. - b
- « ayant
du poids au forum », donc influent.
- æs
grave, Liv. 4, 60 : lingot de cuivre, lingot d'une livre.
- Grăviscæ,
ārum,
f. : Gravisque (petite ville d'Etrurie). --- Liv.
40, 29, 1 ; Virg. En. 10, 184.
- ou
Grăvisca, æ, f. --- Vell. 1, 15, 2.
- Graviscānus,
a, um : de Gravisque. --- Plin.
14, 67.
- Graviscāni,
ōrum, m. : les habitants de Gravisque. --- Dig.
31, 1, 30.
- grăvĭsŏnus,
a, um : Serv. sonore, retentissant. --- Serv.
En. 1, 53.
- grăvĭtās,
ātis, f. [gravis] :
1 - pesanteur,
lourdeur, poids.
- propter
gravitatem armorum, Cæs. BG. 5, 16, 1 : à cause du poids des armes.
- navium
gravitas, Cæs, BC. 1, 58, 3 : pesanteur des navires.
- gravitate
et pondere moveri, Cic. Fat. 24 : se mouvoir sous l'effet de la
pesanteur
et du poids [atomes].
2 - importance, poids,
force, vigueur.
- civitatis
gravitas, Cæs. BG. 4, 3, 4 : importance d'une cité.
- sententiarum
gravitas, Cic. de Or. 3, 72 : la force des pensées.
- genus
hoc sermonum plus videtur habere gravitatis, Cic. Læ. 4 : ce genre
d'entretien
paraît avoir plus de poids.
- verborum
gravitas acrior, Cic. Off. 1, 136 : une énergie plus accentuée dans les
paroles.
- fit
etiam sæpe vocum gravitate et cantibus, ut pellantur animi
vehementius,
Cic. Div. 1 : il arrive même souvent que c'est par le timbre profond de
la voix et par les chants que l'âme est assez violemment frappée.
- morbi
gravitas, Cic. Nat. 3, 76 : force (violence) d'une maladie.
- pressus
gravitate soporis, Ov. M. 15 : accablé par un sommeil profond.
3 - dignité,
élévation, noblesse, solennité.
- personæ
gravitatem intuentes, Cic. Tusc. 2, 4 : en considérant la grandeur du
personnage.
- verborum
vel sententiarum gravitas, Cic. Br. 35 : noblesse de l'expression et
des
pensées.
4 - fermeté et dignité
de caractère.
- virtus
et gravitas quam in summo dolore adhibuit, Cic. Q, 3, 8, 3 : le courage
et la fermeté qu'il a montrés dans une douleur si cruelle.
- tristitia
et in omni re severitas habet illa quidem gravitatem, Cic. Læ. 18 :
l'air
grave et toujours austère a sans doute de la dignité.
5 - gravité, dignité,
sérieux.
- comitate
condita gravitas, Cic. CM 10 : gravité assaisonnée d'affabilité.
- gravitate
mixtus lepos, Cic. Rep. 2, 1 : enjouement mêlé de gravité.
6 - dureté, rigueur.
- illam
gravitatis severitatisque personam non appetivi, Cic. Mur. 6 : ce rôle
de la rigueur et de la sévérité, je ne l'ai pas recherché.
7 - élévation, cherté.
- annonæ
gravitas, Tac. An. 6, 13 : cherté des vivres, [ou] difficulté
d'approvisionnement.
- cf.
Tac. An. 11, 4.
8 - force pénétrante
d'une odeur.
- cf.
Plin. 21, 37; 22, 47.
9 - fétidité de
l'haleine.
- cf.
Plin. 20, 91; 30, 44; 28, 190
10 - état malsain,
insalubrité.
- cæli
gravitas, Cic. Att. 11, 22, 2 : insalubrité d'un climat.
- loci
gravitas, Cic. Att. 11, 21, 2 : insalubrité d'un lieu.
- cf.
Liv. 23, 34, 11; 25, 26, 13.
11 - état
de lourdeur, d'embarras; incommodité,
malaise.
- si in sensibus est aliqua gravitas, Cic. Ac. 2, 53 : s'il y a qq
pesanteur
dans ses organes.
- membrorum gravitas, Cic. Fin. 4, 31 : lourdeur des membres.
- an quod corporis gravitatem et dolorem animo judicamus, animi morbum
corpore non sentimus? Cic. Tusc. 3, 1, 2 : est-ce parce que notre âme
apprécie le malaise et la douleur du corps, tandis que le corps ne sent
pas la maladie de l'âme?
- mala
sunt vigilia, spiritus gravitas, sitis, Cels. 7 : sont de mauvais
indices
: insomnies, embarras de la respiration, soif.
- capitis gravitas, Plin. 27, 130 : pesanteur de tête.
- aurium gravitas ou audiendi gravitas, Plin. :
dureté d'oreille.
- gravitas senilis, Ov. M. 7, 478 : pesanteur de la vieillesse.
- linguæ gravitas, Cic. de Or. 3, 42 : lourdeur de la prononciation.
12 - grossesse,
gestation.
- tendebat
gravitas uterum mihi, Ov. M. 9 : le poids de l'enfant étirait mon
ventre.
- grăvĭtĕr,
adv. : (Lebaigue
P. 553 et P.
554)
1 - lourdement,
pesamment, violemment.
- graviter
cadere, Lucr. 1, 741 : faire une chute pesante.
- ferire
aliquem, Virg. En. 12, 295 : porter à qqn un coup violent.
- gravius ægrotare, Cic. CM 67 : être plus gravement malade.
- gravissime
terreri, Cæs. BG. 5, 30, 2 : éprouver la plus violente
frayeur.
- graviter
angi, Cic. Læ. 10 : être tourmenté vivement
2 - à regret, à
contrecoeur, avec peine,
désagréablement; en mauvaise santé.
- aliquid
graviter ferre, Cic. Verr. 1, 152 : supporter qqch avec peine.
- aliquid
graviter accipere, de Or. 2, 211 : accueillir qqch avec peine.
- graviter
audire, Ter. Haut. 114 : entendre des choses désagréables.
- se
non graviter habere, Cic. Att. 7, 2, 3 : n'être pas dangereusement
malade.
3 - difficilement.
- graviter
audire, Plin.-Val. 1, 11 : entendre difficilement.
4 - avec gravité,
dignité, noblesse.
- utrumque
egit graviter, Cic. Læ. 77 : dans les deux cas il se comporta avec
dignité.
5 - avec force, avec
énergie; de manière
importante, avec poids; sévèrement, rigoureusement.
- graviter
conqueri, Cic. Amer. 9 : se plaindre avec énergie.
- gravissime
dicere, Cic. Off. 1, 4 : parler avec une très grande force.
- de
aliquo gravissime judicare, Cæs. BC. 2, 32, 2 : porter sur qqn un
jugement
de la plus haute importance.
- gravissime
de aliquo decernere, Cæs. BC. 1, 5, 4 : prendre les décisions les plus
rigoureuses au sujet de qqn.
6 - gravement, sur un
ton bas, avec un ton
de basse.
- Cic.
Rep. 6, 18.
- grăvĭtūdo
: c. gravedo. --- Vitr.
1, 6, 3 ; Apic. 3, 676.
- grăvĭuscŭlus,
a, um : assez grave. --- Gell.
1, 11, 13.
- grăvo,
āre, āvi, ātum [gravis] : - tr. -
1
- appesantir, alourdir, surcharger,
oppresser, incommoder.
- poma gravantia
ramos, Ov. M. 13, 812 : fruits qui alourdissent les branches.
- ne unda
gravet pennas, Ov. M. 8, 205 : pour éviter que l'humidité
appesantisse
tes ailes.
2
- charger.
- gravare aliquem sarcinis, Tac. An. 1, 20
: charger qqn de
bagages.
3
- aggraver,
augmenter.
- injusto fenore gravatum æs
alienum, Liv. 42, 5, 9 : dettes aggravées par des intérêts
excessifs.
- gravare
invidiam matris, Tac. An. 14, 12 : aggraver la haine à l'égard de sa
mère.
- fortunam
parce gravare meam, Ov. Tr. 5, 11, 30 : évite d'aggraver mon sort.
4
- alourdir,
appesantir, accabler.
- gravatus
somno, Plin. 10, 51, 70, § 136 : accablé de sommeil.
- caput gravans, Plin. 21, 128
: qui
alourdit la tête.
- gravatus cibo vinoque, Liv. 1, 7, 5
: appesanti par la
nourriture et le vin.
5
- peser sur,
incommoder.
- mala me gravant, Ov.
Tr. 4, 6, 28 : les maux pèsent sur moi, sont un fardeau pour
moi.
- gravari militia, Liv. 21, 23, 6
: trouver pesant le métier militaire.
- grăvor,
āri, ātus sum : - tr. - trouver pesant.
1
- faire des
difficultés, se
résoudre avec peine.
- ne gravare, Ter. Ad. 942 : ne
fais pas de
difficultés.
- quid
gravare? Plaut. Stich. : pourquoi te fais-tu prier?
- gravari coepit, quod... dicebat, Cic.
Clu. 69 : il commença
par faire des difficultés, en disant...
- non gravarer, si... Cic. Læl.
15 : je me résoudrais volontiers, si...
- petit
ab utroque ne graventur sua quoque ad eum postulata deferre, Cæs. BC.
1, 9, 1 : il leur demande à tous deux de consentir de bon coeur à lui
transmettre en retour ses propres demandes.
2
- avec
inf. répugner à, se
refuser à.
- gravaris litteras ad me dare, Cic. Fam.
7,
14, 1 : tu trouves excessif de m'envoyer une lettre.
- in colloquium
venire invitatus gravatur, Cæs. BG. 1, 35, 2 : malgré
l'invitation, il
se refuse à venir à une entrevue.
- non gravabor dicere... Cic.
de Or. 1, 107 : je dirai volontiers...
- rogo, ut ne graveris... Cic. de
Or. 1, 164 : je te prie de consentir de bon coeur à...
3
- avec
acc.
sentir le fardeau de qqn, de qqch, trouver importun, être fatigué de.
- gravari matrem, Suet. Ner. 34
: trouver sa mère importune.
- gravari aspectum civium, Tac.
An. 3, 59 : avoir de la répugnance pour la vue de ses
concitoyens. --- cf.
Sen. Clem. 1, 13, 1; Quint. 1, 1, 11.
- grĕgālis,
e [grex] :
1
- qui est en
troupeau, qui va en troupe.
- Varr. R. 2, 7, 6 ; Plin. 10, 181.
2
- qui appartient
à la foule, commun, vulgaire.
- gregale
sagulum, Liv. 7, 34, 15 : sayon de simple soldat. --- cf.
Tac. An. 1, 69;
Sen. Ben. 1, 12.
- subst.
m. gregales : compagnons, amis. --- Cic.
de
Or. 2, 253 ; Fam. 7, 23, 1; Sest. 111.
- gregales
Claudii, Cic. : la bande de Claudius.
- grĕgārĭus,
a, um [grex] : relatif au troupeau, de la foule.
- miles
gregarius : simple soldat.
- grĕgātim,
adv. [grex] : - 1 - en
troupeau,
par troupes. - 2 - par
bandes, en foule, en
masse. - 3 - dans la
classe du peuple.
- si
gregatim pecora laborant, Col. 6, 5 : si le troupeau entier est malade.
- gregatim
volare, Quint. : voler par compagnies.
- accidit,
ut nova genera morborum gregatim sentirentur, Plin. 26, 1, 3, § 4 : il
arrive que les basses classes contractent de nouvelles maladies.
- grĕgĭcŭlus,
i, m. [grex] : petit troupeau. --- Aug.
Ep. 93, 49.
- grĕgis
: gén. sing. de grex.
- grĕgo,
āre [grex] : - tr. - attrouper, réunir. --- S.-Sev.
1, 19, 6.
- passif, gregari : se
réunir. --- Stat. Ach. 1, 373.
- Grĕgōrĭāni
: voir Gregorius.
- Grĕgōrĭānus,
i, m. : Grégorien (jurisconsulte du temps de Justinien).
- Grĕgōrĭus,
ĭi, m. : Grégoire (nom de plusieurs personnages).
- Grĕgōrĭāni,
orum, m. : les Grégoriens (les sectateurs de Grégoire).
-
- voir
hors site : Grégoire
de Nazianze.
- voir
hors site : Grégoire
de Tours.
- grĕmĭa,
grĕmĭalis : voir cremia...
- grĕmĭum,
ĭi, n. :
1
- giron,
sein.
- in
gremio sedere : être assis sur les genoux.
- in
gremio matris educati : éduqué dans le giron de leur mère.
- Fortunæ in gremio sedens, Cic. Div.
2, 85 : assis sur les genoux de la Fortune. --- cf.
Cic. Br. 211; Leg. 2, 63.
2
- bras, protection,
secours, soins, surveillance attentive.
- ad gremium præceptoris, Quint. 2, 4, 15
: sous
la direction du maître.
- fingamus Alexandrum dari nobis impositum gremio, Quint. 1, 1, 24 :
supposons
que l'on confie à nos soins un Alexandre.
- gremiis
abducere pactas, Virg. En. 10, 79 : arracher les fiancées des bras de
leurs mères.
- in vestris pono gremiis, Virg. En. 9, 261 : je mets entre
vos mains, je
vous confie.
- in sui gremio patris, Ter. Ad. 334 : dans les bras de son
père. --- Cic.
Clu.
13.
3
- milieu,
intérieur, sein (de
la terre, de la patrie...), lit (d'un fleuve).
- gremium Græciæ, Cic. Pis. 91 : le
centre, le coeur de la Grèce.
- in
gremio consulatus tui, Cic. Pis. 5, 11 : au milieu de ton
consulat.
- excusso
togæ gremio, Flor. 2, 6, 7 : laissant tomber le pli de sa robe.
- gremium fluminis, Sil. 8, 192 : lit du fleuve.
- gressĭbilis,
e [gressus] : qui peut marcher. --- Boet.
Ar. Cat. 1, p. 137.
- gressĭo,
ōnis, f. [gradior] : marche. ---
Pacuv. d. Macr. S. 6, 5 ; Diom. 505, 14.
- gressus
:
1
- gressus, a, um :
part. passé de gradior.
2
- gressŭs, ūs, m.
:
a
- marche, pas, démarche,
allure.
- gressum
ad moenia tendit, Virg. En. 1 : il dirige ses pas vers les remparts.
- pedes
ad gressum compositi, Col. : pieds conformés pour la marche.
- gressum
comprimere, Virg. : s'arrêter.
b
- marche (d'un navire). ---
Virg. En. 5, 162.
c
- pied (mesure). ---
Grom. 373, 9.
- gressūtus,
a, um [gressus] : qui marche bien. --- Gloss.
- grex,
grĕgis, m. (f. arch.) :
- cf.
gr. ἀγείρω, ἀγορά.
- fém. Lucil. 4, 32 ; Lucr. 2,
663.
1
- troupeau.
- greges
armentorum reliquique pecoris, Cic. Phil. 3, 31 : des troupeaux de gros
et
petit bétail.
- greges
pavonum, anserum, anatum, Varr. : troupeaux de paons, d'oies, de
canards.
- grex
totus unius scabie cadit, Juv. 2, 79 : tout un troupeau meurt de gale
ou
de teigne par la faute d’un seul porc.
2
- troupe
[d'hommes], bande.
- Cic. Sull. 77 ; Att. 1, 18, 1; de Or. 1,
42.
- scribe
tui gregis hunc, Hor. Ep. 1, 9, 13 : inscris-le dans ta bande.
- grege
facto, Sall. Liv. : lorsqu'on se fut réuni en escouade.
3
- troupe, bande [d'oiseaux].
- Hor. Ep. 1, 3, 19.
4
- troupe
[d'acteurs].
- Plaut. Cas. 22, etc.; Ter. Haut. 45 ;
Phorm. 32.
5
- réunion (de choses).
- greges
virgarum ulmearum, Plaut. : poignées de branches d'ormes.
- griăs,
ădis, f. : une plante inconnue. --- Apul.
Herb. 80.
- gricenea, æ, f. : câble.
--- P.
Fest. 99, 4.
- Grillĭus,
ĭi, m. : nom d'un grammairien latin. --- Prisc.
- grillo
(gryllo), āre [grillus] : - intr. - crier [en parl. du
grillon]. --- Philom. 62.
- grillus
(gryllus),
i, m. : - 1
- grillon (insecte].
--- Plin. 29, 138 ; Isid. 12, 3, 8.
- 2
- peinture en caricature.
--- Plin. 35, 114.
- gr. γρύλλος.
- Grinnes,
ĭum, f. : Grinnes (ville de la Belgique). --- Tac.
H. 5, 20.
- grīphus,
i, m. : énigme. --- Gell.
1, 2, 4 ; Apul. Flor. 9.
- gr. γρῖϕος.
- grocĭo
(crocĭo), āre : - intr. - croasser.
- grōma, æ, f. : voir gruma.
- grōmătĭcus,
a, um : d'arpentage. --- Cassiod.
var. 3, 52, 2.
- plur.
gromatici : auteurs qui ont écrit sur
l'arpentage. ---
Hyg. Castr. 12.
- gromatica, æ, f. : arpentage. --- Cassiod.
Varr. 3, 52.
- gromphæna, æ, f. : une sorte
d'amarante. --- Plin.
26, 40.
- gromphēna, æ, f. : oiseau
qui ressemble à la grue. --- Plin. 30,
146.
- grongĕr,
gri, m. (c. conger) : congre (poisson de mer). --- Apic. 10,
453.
- grosa, æ, f. : grattoir,
racloir.
--- Arn. 6, 14.
- grosphus
:
1
- grosphus, i, m. : pointe de javelot. --- Arn. 6, 200.
- gr. γρόσϕος.
2
- Grosphus, i, m. : Grosphus (surnom d'homme). ---
Hor. O. 2, 16, 7; Ep. 1,
12, 22.
- grossesco,
ĕre [grossus] : - intr. - grossir. --- Aldh.
Virg. 22.
- grossĭtās,
ātis, f. : grosseur. --- Ps. Aug. Solil. 20,
2.
- grossĭtūdo (=
crassĭtūdo), ĭnis,
f. : grosseur, épaisseur.
--- Vulg.
Reg. 3, 7, 26.
- grossĭus,
adv. au compar. : en gros. --- Aug. Duab.
an. 11, 15.
- grossŭlus,
i, m. : petite figue. --- Col.
5, 10, 10.
- grossus
:
1
- gros, épais. --- Cassiod.
Hist. 10, 33.
- vestis
grossior, Sulp. Sev. Dal. 1, 21 : étoffe grossière. --- Vulg.
Ezech. 41, 25.
- grossissimus. --- Cassiod.
Ps. 29, 12.
2
- grossus, i, m. et f. : figue qui n'arrive pas à
maturité. --- Cato, Agr. 91; Cels.
5, 12; Plin. 23, 125; 17, 254.
- Groucasus
= Caucasus. --- Plin.
6, 50.
- Grovi,
ōrum, m. : peuple de la Tarraconnaise.
--- Plin. 4, 112.
- Grudii,
ōrum, m. : les Grudiens (peuple de la Belgique). --- Cæs.
BG. 5, 39.
- grŭīnus,
a, um [grus] : de grue.
--- M.-Eep. 18.
- grŭis,
is, f. : c. grus. --- Phædr.
1, 8, 7.
- grullus,
i, m. : sorte de navire. --- Gloss.
Phil.
- grūma
(grōma), æ, f. :
- cf. gr. γνώμων.
1
- alidade [instrument
d'arpentage, réglette mobile tournant sur un cercle gradué]. --- P.
Fest. 96, 15.
2
- centre d'un camp où la perche
d'arpentage était plantée de manière à diviser le camp en 4 rues qui
aboutissaient à ce point. --- Hyg. Lim. p. 145, 11.
- grūmătĭcus
: c. gromaticus.
- Grumbestīni, ōrum,
m. : peuple de la Calabrie. --- Plin. 3, 105.
- Grūmentum,
i, n. : Grumentum (ville de Lucanie). --- Liv.
23, 37, 10.
- Grūmentīni,
ōrum, m. : les habitants de Grumentum. ---
Plin. 3, 98.
- grūmo,
āre [gruma] : - tr. - arpenter.
--- Gloss.
- grūmŭla, æ, f. (p.
glumula) [gluma] : cosse,
coquille. --- Ambr. de Elia 6, 18.
- grūmŭlus,
i, m. [grumus] : petit tas, petit tertre.
--- Plin. 19, 112.
- grūmus,
i, m. : petit tas de terre, petit tertre.
--- P. Fest. 96; Col.
2, 17, 4; Vitr.
2, 1; 8, 3;
Auct. B. Hisp. 24.
- grunda, æ, f. : gargouille,
gouttière.
--- Gloss.
- Grundīles
(Grundūles), ĭum, m. : Grundiles ou Grundules (épithète
donnée aux dieux Lares établis à Rome, en mémoire d'une laie qui avait
porté trente petits).
- Hem. d. Diom. 379 ; Non. 114, 31; Arn.
1, 15.
- grundĭo,
arch. : c. grunnio. --- Quadrig.
d. Diom. 383, 24.
- grundītŭs,
ūs, m. [grundio] : grognement [du porc].
--- Cic. Tusc. 5, 116.
- Grundūles),
ĭum, m. : c. Grundiles.
- Grunĭum,
ĭi, n. : Grunnium (ville de Phrygie).
--- Nep. Alc. 9, 3.
- grunnĭo,
īre, īvi (ĭi), ītum : - intr. - grogner [en parl.
du cochon]. --- Varr.
d. Non. 114,27 ; Plin. 32, 19 ; Juv. 15, 220.
- grunnītŭs,
ūs, m. [grunnio] : grognement [du porc]. ---
Aug. Nat. grat. 47.
- grŭo,
ĕre : - intr. - crier [en parl. de la grue].
--- P. Fest. 97.
- grūs,
grŭis, f. (gén. plur. grŭum) : - 1
- grue (oiseau). --- Cic. Nat. 2,
125. - 2 -
corbeau démolisseur
(machine de guerre). --- Vitr.
10, 13, 3.
- masc. [mâle] Hor. S. 2, 8, 87 II nomin. gruis Phædr. 1, 8, 7.
- Grylĭos,
ĭi, m. : fleuve d'Eolie. --- Plin.
5, 122.
- gryllo,
āre : - intr. - crier (en parl. du grillon).
- gryllus
:
- Lebaigue
P. 554 et P.
555
1
- gryllus, i, m. : c. grillus.
- gr. γρύλλος.
2
- Gryllus, i, m. : - a
- fils de Xénophon, mort à Mantinée; en
mémoire de lui, Aristote intitula un de ses écrits Γρύλλος.
--- Quint. 2, 17, 14. - b
- autre nom
d'homme. --- Mart.
1, 60, 3.
- Grynēus,
a, um : voir Grynia.
- Grynĭa, æ, f. (Grynium,
Grunĭum, ĭi, n.) : Grynia (ville d'Eolide,
avec un temple dédié à Apollon).
--- Plin. 32, 59.
- gr. Γρύνεια ou Γρύνιον.
- Grynēus, a, um : de Grynium.
--- Virg. B. 6, 72 ; En. 4, 345.
- gryphus,
i, m. : c. gryps.
- gryps, grypis,
m. (acc. sing. -ipa; acc. plur. -ipas) : griffon
[animal fabuleux]. --- Plin. 10, 136.
- la forme gryph-
est de la décadence.
- gr. γρύψ, γρυπός --- γρυπός : crochu,
recourbé.
- ou
grypus, i, m. --- Mel. 2, 1, 1; Plin. 7, 10.
- grypus,
i, m. : qui a le nez aquilin. --- Just.
39, 1, 9.
- gr. γρυπός.
- voir gryps.
- gŭbernābĭlis,
e [guberno] : gouvernable, qui
peut être régi. --- Sen. Nat. 3, 29, 2.
- gŭbernācŭlum
(et sync. poét. gŭbernāclum),
i, n.
: gouvernail (d'un navire), timon. ---
Cic. inv. 2, 154 : Sen. Ep. 90, 24.
- fig.
au
plur. ad gubernacula rei publicæ sedere, Cic.
Amer. 51 : se tenir au
gouvernail de l'Etat, prendre en main le timon des affaires.
- gubernacula reipublicæ tractare, Cic.
Sest. 20 : manier le gouvernail de
l'état. --- cf. Cic. de Or. 1, 46 ; Liv. 4, 3, 17 ;
24, 8, 13.
- sing.
rare exercitus non habilis gubernaculo, Vell. 2,
113, 2 : armée qui n'est pas facile à
gouverner. --- Lact.
1, 1, 14.
- gŭbernāmĕn,
ĭnĭs, n. [guberno] :
direction. ---
Ambr.
- gŭbernātĭo,
ōnis, f. [guberno] :
- 1 - conduite
d'un navire. --- Cic.
Fin. 4, 76.
- 2
- direction, gouvernement.
--- Cic. de Or. 3, 131; Cat. 3, 18, etc.
- gŭbernātīvus,
a, um [guberno] : propre à gouverner.
--- Gloss.
- gŭbernātŏr,
ōris, m. [guberno] :
celui qui tient le
gouvernail, timonier,
pilote. --- Cic.
CM 17 ; etc.
- cf. gr. κυϐερνήτης.
- tranquillo
quilibet gubernator est, Sen. Ep. 85 : quand la mer est calme, le
premier
venu peut tenir le gouvernail.
- gubernator civitatis, Cic. Rep. 2, 51
: le
pilote de l'Etat.
- voir
hors site : gubernator.
- gŭbernātrix,
īcis, f. [guberno] :
celle qui gouverne,
directrice. --- Cic.
de Or. 1, 38.
- gŭbernātus,
a, um : part. passé de guberno.
- Guberni,
ōrum, m. : peuple de la Belgique.
--- Plin. 4, 109.
- ou Gugerni, ōrum,
m. --- Tac. H. 4, 26.
- gŭbernĭo,
ōnis, m. [guberno] :
c. gubernator. --- Isid. 19, 1, 4.
- gŭbernĭus,
ĭi, m. [guberno] :
c. gubernator. --- Gell. 16, 7, 10.
- gŭberno,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- gr. κυϐερνῶ.
1
- diriger (un bateau).
- absol.
gubernare : diriger
un navire, tenir le gouvernail. --- Cic. Off. 1, 87.
- tranquillo mari
gubernare,
Cic. Rep. 1, 6
:
gouverner par une mer tranquille.
- gubernare
e terra, Liv. 44, 22, 14 : s'ériger en pilote sans quitter la terre
(guider
ceux qui sont en péril alors qu'on est soi-même en sécurité). ---
cf.
Liv. 24, 8, 12.
- gubernare navem : diriger un navire. --- Enn. An. 483.
2
- gouverner, conduire, diriger,
gérer, administrer, régler.
- laudatus
sis, mi Domine, propter sororem nostram matrem terram quæ nos sustentat
et gubernat, et producit diversos fructus cum coloratis floribus et
herba : loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui
nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les
fleurs colorées et l’herbe. ---
Encycl. pape François, Laudato si.
- hæc deus aliquis gubernabit, Cic. Att. 6, 3 : quelque dieu viendra
s'en mêler.
- virg
ā
gubernare equum,
Mart.
9, 23, 14 : conduire un cheval à la baguette.
- cf.
Cic. Amer. 131; Sull. 78 ; Mil. 25 ; Nat.
2, 73 ; Rep. 3, 47 ; etc.
- gŭbernum,
arch. : c. gubernaculum. --- au
plur. Lucil. 5, 78 ; Lucr. 2, 553 ; 4, 439.
- gŭbĭa
(gŭvĭa), æ, f. : burin, gouge. --- Veg. Mul. 1, 26,
2 ; Isid. 19, 19, 15.
- Gudulla, æ, f. : ville
d'Afrique. --- Inscr. Ren. 4128.
- Gugerni
: c. Guberni.
- gŭla, æ, f. :
1
- oesophage,
gosier, gorge.
- obtorquere
gulam, Cic.
Verr. 4, 24 : tordre la gorge, serrer à la gorge.
- frangere
gulam
laqueo, Sall. C. 55, 5 : étrangler qqn.
2
- bouche,
palais.
- o
gulam insulsam ! Cic. Att. 13, 31, 4 : ô le grossier
palais ! l'homme
sans goût!
- ingenua
est mihi gula, Mart. 6, 11, 6 : je suis une fine
bouche.
- proceres
gulæ, Plin. 9, 66 : les fines bouches.
3
- ventre,
gourmandise.
- gulæ
parens, Hor. S. 2, 7, 111 : esclave de son ventre.
- profunda gula, Suet. Vit. 7 : gloutonnerie insatiable.
- temperare
gulæ, Plin. Ep. 2, 6, 5 : modérer la gourmandise.
- gullĭŏca, æ, f. : écale
verte de la noix.
--- P. Fest.
98, 12.
- gŭlo,
ōnis, m. [gula] : un gourmand, un glouton. --- Macr. 7, 12,9 ;
P. Fest. 112.
- gŭlōsē,
adv. : gloutonnement, en gourmand.
- gulosius
condire cibos, Col. præf. § 5 : assaisonner les mets avec plus de
raffinement.
- gulosissime. --- Tert. Res. Carn.
1.
- gŭlōsĭtās,
ātis, f. : gourmandise. --- Ps. Aug. Erem.
Serm. 31.
- gŭlōsus,
a, um : gourmand, glouton.
- nil
gulosius Sanctrā, Mart. 7, 20, 1 : rien de
plus vorace que Sanctra.
- gulosum
fictile, Juv. 11, 19 : un plat de terre
pour gourmand =
un mets friand, délicat.
- gulosus
lector, Mart. 10, 69, 5 : lecteur
avide.
- Gulussa
(Gulusa), æ, m. : Gulussa (fils de Masinissa). --- Sall. J. 5, 6;
Liv. 42, 23. Plin. 9, 31.
- gūmĕn,
ĭnĭs, n. : gomme. --- Pall. 12, 7, 15 ;
Isid. 17, 7, 70.
- gŭmĭa, æ, m. : un gourmand,
un pique-assiette. ---
Apul. Apol.
57; P. Fest. 112.
- gummātus,
a, um : qui contient de la gomme. ---
Pall. 11, 12, 6.
- gummĕus,
a, um : gommeux. --- Aus.
Idyll. 6, 79.
- gummi,
indécl. n. (gummis, is, f.) : gomme, suc végétal (visqueux).
- gr. κόμμι.
- ou
cummi (cummis, is).
- Plin. 16, 26, 45, § 108; 24, 1, 1, § 3; 13, 12, 26, § 66; Col. 12,
52, 16, etc.
- diverses
graphies : gummi
ou cummi, indécl. n.; commis, cummis ou gummis,
is, f.
- gén.
gr. gummeōs
(κόμμεως), Mart. Cap. 3, § 225.
- gummĭno,
āre : - intr. - distiller une gomme. --- Pall.
2, 16.
- gummĭnōsus
: c. gummosus.
- gummis
: c. gummi.
- gummītĭo,
ōnis, f. [gummi] : action d'enduire de gomme. --- Col. 12, 52, 17.
- gummōsus,
a, um
[gummi] :
gommeux, visqueux, gluant.
- gummus,
i, m. : c. gummi.
- gumn-
: voir gymn-
- gŭnæcēum
: voir gynæceum.
- gunna, æ, f. : peau [comme
vêtement]. --- Schol. Virg. G.
3, 383.
- Gunugu,
n. : colonie de Mauritanie. --- Plin. 5, 20.
- gupsum
: voir gypsum.
- Gurdĭæi,
ōrum, m. : peuple de Mésopotamie. --- Plin. 6, 118.
- Gurdinĭi,
m. : montagnes d'Asie.
--- Plin. 6,
30.
- gurdōnĭcus,
a, um (c. gurdus) : balourd, lourdaud. --- S.
Sev. Dial. 1, 26.
- gurdus, a,
um (mot espagnol) : balourd, lourdaud. --- Laber.
13; Quint. 1, 5, 57.
- gurges
:
1
- gurgĕs,
ĭtis, m. :
a
- tourbillon d'eau.
- Cic.
Pis. 81 ; Liv. 21, 5, 14; 22, 6, 7.
b
- masse
d'eau. --- Virg. En.
11, 624.
c
- gouffre, abîme. --- Virg.
En. 6, 295.
- purus sed parvi gurgitis Aeas, Lucain, 6, 361 : l'Aeas limpide
mais au faible volume ...
- it
gurgite rapto Apidanos numquamque celer nisi mixtus Enipeus, Lucain, 6,
373 : leurs flots emportés entraînent l'Epidanos et l'Enipée, lequel
n'est jamais rapide qu'après avoir mêlé ses eaux à d'autres. --- trad. Bourgery et
Ponchont; éd. les belles lettres.
- Carpathius
gurges Neptuni, Virg. G. 4, 386 : lames de Carpathos. --- cf.
Virg. En. 11,
913, etc.
- fig. gurges
vitiorum, Cic. Verr. 3, 23 : abîme de vices. --- cf.
Cic.
Sest. 93 ; 111; Pis. 41.
2
- Gurgĕs, ĭtis, m. : - a - le Gouffre [surnom de Q.
Fabius]. --- Macr. S. 2, 9. - b -
autres pers. --- Juv.
6, 266; Plin. 7, 181.
- gurgĭto,
āre : - tr. - gorger. --- Cassiod. Ps. 35,
8.
- gurgulio
:
1
- gurgŭlĭo, ōnis, m. [gurges] : gorge, oesophage. --- Plaut. Trin. 1016
; Varr. R. 2, 3, 2.
- tantum
odi crudelitatisque habuerunt ut omnes gurgulionibus insectis
relinquerent,
Cic. Tull. 21 : ils manifestèrent tant de haine et de cruauté qu'ils
les laissèrent tous après leur avoir tranché la gorge.
2
- gurgŭlĭo (curcŭlĭo),
ōnis, m. : charançon.
- gurgustĭŏlum
(c. gurgustium) : cabane,
hutte, bicoque. --- Apul. M. 1, 23;
4, 10.
- gurgustĭum,
ĭi, n. : - 1 -
mauvaise auberge,
taverne, gargote. --- Cic. Pis. 13. - 2
- cabane, hutte, bicoque. --- P. Fest. 88, 6 ;
Cic. Nat. 1, 22.
- Gurtĭāna, æ, f. : ville de
la Basse Pannonie. --- Anton.
- Gurzensis
pagus ou civitas : ville
de la Byzacène. --- Inscr.
- gustābĭlis,
e [gusto] : qu'on peut goûter. --- Ambr. Noe. 15, 52.
- gustātĭo,
ōnis, f. [gusto] :
- 1 - action de goûter. --- Plaut.-Val. 4, 24. - 2 - plats d'entrée. --- Petr. 21, 6.
- gustātŏr,
ōris, m. [gusto] : - 1 - celui qui goûte. - 2
- qui goûte
préalablement. --- Gloss.
- gustator
digitus, Hier. in. Isa. 11, 40, 12 : l'index (utilisé pour goûter).
- gustātōrĭum,
ĭi, n. : les entrées (de table).
--- Plin.
Ep. 5, 6,
37 ; Petr. 34, 1.
- gustatus
:
1
- gustātus, a, um :
part. passé de gusto; goûté.
2
- gustātŭs, ūs, m.
:
a
- goût
[sens], palais. --- Cic.
Nat. 2, 141;
de Or. 3, 99.
b
- goût
(saveur) d'une chose. --- Cic. Nat. 2, 158.
c
- action
de goûter, sentiment, appréciation. --- Cic. Phil.
2, 115.
- gusto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- goûter (au pr. et au fig.).
- gustare
aquam,
Cic. Fam. 7, 26, 1 : goûter de l'eau.
- nondum gustaverat, inquit, vitæ suavitatem, Cic. Tusc. 1, 93 : il
n'avait pas encore, dit-on, goûté aux douceurs de la vie. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 185;
éd. Peeters France.
- primis, ut dicitur, labris gustare physiologiam, Cic.
Nat. 1, 20 : effleurer, comme on dit, du bout des lèvres les sciences
naturelles.
- gustare
civilem
sanguinem, Cic. Phil. 2, 71 : goûter
du sang des citoyens. --- cf. Cic. Arch. 17 ; de Or.
1, 145.
- paululum
istarum artium gustavi, Cic. de Or. 3, 75 : j'ai goûté un tout
petit peu
à ces études théoriques.
- gustare
de potione, Suet. Tit. 2
: goûter à un
breuvage.
- Metrodorum
gustare, Cic. de Or. 3, 20, 75 : suivre pendant quelque temps les
leçons
de Métrodore.
- sermonem
alicujus gustare, Plaut. Most. 5, 1, 15 : épier les
paroles de qqn.
- amorem
vitæ gustare, Lucr. 5, 179 : goûter les douceurs de la vie.
2
- manger
un peu, faire une collation.
- frigida
lavabatur, deinde gustabat, Plin. Ep. 3, 5, 11 : il prenait un
bain d'eau froide, puis il faisait une collation. --- Suet.
Aug. 76; Cic.
Mur. 74.
- gustŭlum,
i, n. [gustum] : - 1
- petite
entrée de table. --- Apul. M. 9, 33. - 2
- fig.
préliminaire. --- Apul. M.
2, 10.
- gustum,
i, n. [gustus] : entrée (de table), plat d'entrée. --- Apic. 4, 5.
- gustŭs,
ūs, m. :
1
- action de goûter,
dégustation. --- Plaut. Cist.
70 ; Plin. 31, 114 ; Tac. An. 12, 66 ; Suet. Ner. 33.
2
- goût d'une
chose, saveur. --- Cels. 6, 8, 6 ; [fig.] Quint. 6,
3, 17.
3
- fig. goût, avant-goût, échantillon, spécimen.
--- Sen.
Ep. 114, 18 ; Plin. Ep. 4, 27, 5.
4
- = gustatio, plat d'entrée. --- Mart.
11, 31, 4 ; 11, 52, 12.
5
- une petite
quantité pour goûter, une gorgée.
--- Petr. 77.
- gutta
:
- (Lebaigue
P. 555 et P.
556)
1
- gutta, æ, f. : - a
- goutte (d'un liquide).
- b - larme. - c
- sueur. - d - une
goutte, un brin. - e
- au plur. taches
naturelles, mouchetures.
- f - Vitr. gouttées,
larmes (t. d'arch.).
2
- Gutta, æ, m. : Gutta (surnom).
- voir
hors site : guttæ.
- guttātim,
adv. : goutte à goutte. --- Enn. d. Non. 116,
1.
- guttātus,
a, um [gutta]
: - 1
- tacheté,
moucheté. --- Mart. 3, 58, 15.
- 2
-
[cheval] pommelé. --- Pall. 4, 13, 4.
- gutto,
āre [gutta] : - intr. - tomber goutte à goutte. --- Gloss.
- guttŭla, æ, f. [gutta] : petite goutte, gouttelette. --- Plaut. Ep. 554.
- guttŭr,
ŭris, n. :
- masc.
Varr. Men. 337; acc. gutturem
Plaut. Mil. 385 ; Aul. 304.
1
- gosier,
gorge.
- Plaut.
Curc. 106 ; Cic. poet.
Div. 1, 14 ; Hor. Epo. 3, 1.
- etiamne
obturat inferiorem gutturem, Plaut. Aul. 304 : est-ce qu'il se bouche
aussi l'orifice du bas (= l'anus) ?
- laqueo
ligare guttura, Ov. M. 6, 135 : étrangler. --- Ov. M. 7, 314.
2
- voracité,
gloutonnerie.
- rarum
ac memorabile magni gutturis exemplum, Juv. 2, 114 : rare et
mémorable modèle d’ample gosier.
- gutturnĭum
vas, n. : cruche à eau, aiguière. --- P. Fest. 98, 13.
- guttŭrōsus,
a, um : goîtreux. --- Ulp. Dig. 21, 1,
12.
- guttus
(gūtus), i, m. [gutta] : vase
à col étroit, burette. --- Varr. L. 5, 124 ;
Hor. S. 1, 6, 118 ; Juv. 3, 263.
- voir
hors site : guttus.
- guvĭa
(gubĭa), æ, f. : burin, gouge.
- Gyăros,
i, f. (Gyăra, æ, f.; Gyăra, ōrum, n.) : Gyaros (= Chiura,
une des Cyclades où les Romains, sous l'Empire, exilaient les
criminels).
- gr.
Γύαρος ou Γύαρα.
- Cic.
Att. 5, 12, 1 sq.; Varr. d. Plin. 8, 104; Virg. En. 3, 76;
Tac.
An. 3, 68 sq.; 4, 30; Juv. 10, 170; 1, 73; Plin. 4, 69;
8, 222.
- Gyās
(Gyēs), æ, m. : Gyas. - 1
-
un des Géants. ---
Hor. O. 2, 17, 14. - 2
-
un compagnon d'Enée. --- Virg.
En. 1, 222.
- gr. Γύης.
- Gygæus,
a, um : de Gygès; Lydien.
- Gygæus lacus, Prop.
3, 11, 18 : lac de
Gygès (en Lydie).
- cf. gr. λίμνη Γυγαίη.
- Gygēs,
is (æ), m. : Gygès. - 1
- roi
de Lydie. --- Cic.
Off. 3, 78. - 2
- un
Troyen, tué par Turnus. --- Virg. En. 9, 762. - 3 -
nom
d'un beau jeune homme. --- Hor.
O. 2, 5, 20.
- gr. Γύγης.
- voir hors site
: Gygès.
- Gylippus,
i, m. : Gylippe (nom d'homme). --- Virg. En. 12, 272.
- gr. Γῡλιππος.
- gymnăs,
ădis, f. : lutte (comme exercice). --- Stat.
Th. 4, 106 ; S. 4, 2. 47.
- gr. γυμνάς, άδος.
- gymnăsĭarchus,
i, m. : gymnasiarque, chef du
gymnase. --- Firm. Math. 4, 21, 5.
- gr. γυμνασίαρχος.
- ou gymnăsĭarcha (ēs), æ, m. ---
Val. Max. 9, 12, 7 ext.; Inscr. Grut. 465, 2; Firm.
Math. 4, 21, 5.
- gr. γυμνασιάρχης.
- gymnăsĭum,
ĭi, n. :
1
- gymnăsĭum,
ĭi, n. :
- gr. γυμνάσιον. -- γυμνός
: nu, non vêtu.
a
- gymnase
(lieu
public
chez les Grecs destiné aux exercices du corps). --- Cic. Tusc. 2,
151, etc.
- habere aliquem gymnasium, Plaut. Aul. 410
: prendre
qqn pour un gymnase, s'escrimer sur qqn, le battre.
b
- école
philosophique [les réunions philosophiques se faisant sous les
portiques ou dans les gymnases].
- hoc
ipso tempore, cum omnia gymnasia philosophi teneant, tamen eorum
auditores discum audire quam philosophum malunt, Cic. Or. 2, 21 :
aujourd'hui même, les philosophes ont beau tenir tous les gymnases,
leurs auditeurs préfèrent le bruit d'un disque à la plus belle leçon de
philosophie. --- Cic. de Or. 1, 56; Par. 1.
c
- gymnase
[comme lieu de réunion pour causeries, etc.].
- Plin. Ep. 1, 22, 6 [Cic.
en avait un dans sa maison de Tusculum, Div. 1, 8].
- voir
hors site : gymnasium.
2
- Gymnăsĭum,
ĭi, n. : courtisane dans Plaut. Cist.
- gymnastĭcus,
a, um : gymnastique.
- gr. γυμναστικός.
- ars
gymnastica, Plaut. : la gymnastique.
- Gymnētes,
um, m. : les Gymnètes. - 1
- peuple de l'Inde. --- Plin.
7, 28. - 2
- peuple d'Ethiopie. --- Plin.
5, 43.
- gymnĭcus,
a, um : gymnique, de lutte.
- gr. γυμνικός.
- Gymnītes
: voir Gymnetes.
- gymnŏsŏphistæ,
ārum, m. : les gymnosophistes (une secte de l'Inde). --- Plin.
7, 22.
- gynæcēum
(gynæcīum), i, n. :
1
- gynécée
(partie d'une maison grecque, réservée aux femmes). --- Plaut.
Most. 7,55; Ter. Phorm. 862; Cic. Phil.
2, 95.
- gr. γυναικεῑον. --- γυνή,
γυναικός : femme.
2
- atelier de femmes (pour le tissage). --- Veg.
Mil. 1, 7; Cod. Just. 9, 27, 5; Cod.
Th. 9, 27, 7.
3
- sérail. --- Lact. Mort. 21, 4.
- voir
hors site : gynécée.
- gynæcĭārĭus,
ii, m. : chef
d'un atelier d'ouvrières. --- Cod.
Just. 11, 7, 3 ; Cod. Th. 10, 20, 3.
- Gynæcocrătūmĕnoe, ōrum,
m. : peuple de Sarmatie [soumis par les Amazones] --- Plin.
6, 19.
- gynæcīum
: c. gynæceum.
- gynæcōnītis,
ĭdis, f. : le gynécée (appartement des femmes). --- Nep.
præf. 7; Vitr. 6, 10.
- gr. γυναικωνῖτις, ιδος.
- Gynæcŏpŏlītēs
nomos, m. : nome Gynécopolite [dans la Basse-Egypte]. --- Plin.
5, 49.
- Gyndēs,
is (æ), m. : le Gyndès (fleuve d'Assyrie, auj. le
Kerah). --- Tib. 4, 1,
141; Sen. Ir. 3, 21, 1.
- gr. Γύνδης.
- gypsārĭus
plastes : c. gypsoplastes.
--- Diocl.
7, 30.
- gypsātus,
a, um : part.-adj. de gypso : plâtré.
- manibus
gypsatissimis, Cic. Fam. 7, 6, 1 : avec les mains complètement
recouvertes
de plâtre [habitude des acteurs jouant les rôles de femmes].
- gypsĕus,
a, um : de gypse, fait en plâtre, couvert de plâtre. --- Spart.
Sev. 22, 3.
- gypso,
āre, āvi, ātum [gypsum] : - tr. - enduire de plâtre, plâtrer,
crépir. --- Col. 12, 42.
- gypsati
pedes, Tib. 2, 3, 60 : pieds marqués avec de la craie (pour indiquer
qu'un
esclave
était à vendre).
- gypsoplastēs, æ, m. : celui
qui moule en plâtre, mouleur,
ouvrier plâtrier. --- Cassiod. Var. 7, 5, 5.
- gr. γυψοπλάστης.
- gypsum,
i, n. :
- cf.
gr. γύψος.
1
- pierre
à plâtre, gypse, plâtre. --- Cato, Agr.
39, 1; Sen. Nat. 3, 25, 1; Plin. 36, 182.
- gypso
oblitus, Plin. : plâtré.
2
- plâtre,
statue ou portrait
en plâtre. --- Juv. 2, 4.
- Gypsus,
i, f. (Gypsum, n.) :
île de la Haute-Egypte. --- Cod. Just. 9, 47, 16.
- gyrātus,
a, um : part. passé de gyro.
- gyrgillus,
i, m. : dévidoir. --- Isid. 20, 15, 2.
- Gyri mons,
m. : montagne d'Afrique. --- Plin. 5, 37.
- gyrīnus,
i, m. : têtard [jeune grenouille]. --- Plin.
9, 159.
- gr. γυρῖνος.
- gyro,
āre, āvi, ātum [gyrus] :
1
- tr.
- faire tourner en rond, faire décrire un cercle.
- se gyrare, Veg. Mul. 3,
5 : faire des voltes [en parl. d'un cheval].
- gyratus : arrondi. --- Plin. 5,
62.
- gyrare
vallem, Hier. : parcourir la vallée.
2
- absol.
- tourner.
- Vulg. 2 Reg. 5, 23; Eccl. 1,
6; 1 Macc. 13, 20; Ambr. Psa. 118; Serm. 12,
§ 20.
- gyrŏvăgus,
a, um : errant. --- Bened. Reg. 1.
- Gyrtōn,
ōnis, f. : Gyrton (ville de Thessalie). --- Liv.
36, 10 ; Plin. 4, 32.
- ou Gyrtōnē, ēs, f. --- Sen.
Troad. 831.
- gyrus
:
1
- gyrus,
i, m. :
- gr. γῡρος.
a
- cercle (que
l’on fait faire au cheval), volte.
- Virg. G. 3, 115 ; 3, 191;. Tac. G. 6.
- in
gyros ire coactus equus, Ov. : cheval dressé aux évolutions (cheval
dressé
à tourner sur lui-même).
- gyros
dare, Virg.; gyros variare, Tac. : faire des voltes, faire des
évolutions
(en parl. d'un cheval).
b
- cercle, rond, tour, circuit;
cercle (d'une journée, d'une année).
- in
gyrum (in gyro) : en rond, circulairement.
- ducere
per aera gyros, Ov. Am. 2, 6, 33 : décrire des cercles en volant.
- apes
gyros volatu edunt, Plin. : les abeilles décrivent des cercles en
volant.
- angustissimum
habet dies gyrum, Sen. Ep. 12 : le cercle du jour est très
étroit.
- oratorem
in exiguum gyrum compellere, Cic. de Or. 3, 19 : renfermer l'orateur
dans
des limites étroites.
- simili
gyro venient aliorum vices, Phædr. 4, 26, 25 : le tour des autres
viendra.
- in
gyrum rationis et doctrinæ duci, Cic. Off. 1 : être ramené dans les
limites de la raison.
- Virg. En.
5, 85 ; Ov. Am. 2, 66, 33 ; Plin. 10, 59 ; 11, 68.
c
- manège (où l’on
dresse les chevaux); dressage.
- Prop. 3, 14, 11
II [fig.] = dressage : CM. Off. 1, 90.
d
- carrière.
- Cic. de Or. 3, 70.
e
- au
plur. détours, subtilités.
- dialecticæ
gyri, Gell. 16, 8, 17 : les détours de la dialectique.
2
- Gyrus,
i, f. : une des Sporades. --- Plin. 4, 70.
- Gythĕātes
: voir Gytheum.
- Gythēum,
i, n. (Gythĭum, ĭi, n.) : Gythéum ou Gythium (ville
de Laconie).
- gr. Γύθειον (Γύθιον).
- Gythĭum,
ĭi, n. --- Mel.
2, 3, 9.
- Gythĕātes
sinus, Plin. 4, 16 : le Golfe de Gythéum.
- gr. Γυθεάτης.
- Gythĭus,
ĭi, m. : fleuve de Laconie [al. Cynthius]. --- Mel.
2,
3, 9.
- Gytisŏs,
i, f. : ville de Crète. --- Plin. 4, 59.