===> Dico
- mē : acc. et abl. de ego.
- Gaffiot
P. 956-958 --- Lebaigue
P. 755.
- mĕābĭlis,
e [meo] :
- 1 -
où l'on peut passer, praticable. --- Plin.
6, 2. - 2 -
(air) qui pénètre facilement. --- Plin. 2, 10.
- mĕācŭlum,
i, n. [meo] : passage, chemin. --- Capel. 8, 813.
- mĕāmĕt
: abl. sing. fém. de meus
renforcé
par - met.
- meāmet
culpā, Plaut. Pœn. 446 : par ma faute.
- Mĕandĕr
: voir Mæander.
- mĕaptĕ
: abl. sing. fém. de
meus renforcé
par - pte.
- meapte malitiā, Plaut. Truc. 471 : à cause de ma rouerie.
- mĕātim,
adv. [meus] : à ma manière. ---
Char. 186, 2; Prisc. 12, 27.
- cf. tuatim.
- mĕātĭo,
ōnis, f. [meo] : marche, cours. --- C.-Aur. Acut. 2,
18, 105.
- mĕātŏr,
ōris, m. : voyageur. --- Inscr. Orell. 1417.
- mĕātŭs,
ūs, m. [meo, are] : - 1 - action de passer d’un lieu dans un autre, passage, course. --- Lucr. 1, 128 ; Virg. En. 6, 850 ; Tac. H. 1, 62. - 2
- cours (des astres). - 3
- chemin, passage. --- V.-Fl. 3, 403; Plin. 70, 85; Luc. 2, 664.
-
(Lebaigue
P. 755 et P.
756)
- meatus
animæ, Plin. Ep. 6, 16, 13 : la respiration.
- ou meatus spiritus. --- Quint. 7, 10, 10.
- meatus animae gravior et sonantior, Plin. Ep. 6, 16, 13 : respiration plus forte et plus retentissante.
- meatus
spirandi, Plin. 28, 197 : la trachée-artère.
- solis
lunæque meatus, Lucr. 1, 128 : la marche du soleil et de la lune.
- cur
signa meatus deseruere suos, Luc. 1, 664 : pourquoi les astres ont-ils
abandonné
leur marche ? (pourquoi se sont-ils éclipsés ?).
- Danubius
in Ponticum sex meatibus erumpit, Tac. G. 1 : le Danube se jette dans
le
Pont-Euxin par six embouchures.
- Mecænas : voir Mæcenas.
- mēcastŏr,
interj. (s.-ent. juvet) : par Castor !
- mēchănēma,
ătis, n. : tour d’adresse. --- Sid. Ep. l, 9.
- gr. μηχάνημα, ατος.
- mēchănĭcus,
a, um : mécanique.
- gr. μηχανικός.
- mechanicus,
i, m. : mécanicien.
- mechanica, æ, f. : la mécanique.
- mechanica,
ōrum, n. : les engins.
- sunt artes
mechanicæ, veluti usus ambigui, atque faciunt et ad nocumentum, et ad
remedium, Bacon : les arts mécaniques ayant leurs
inconvénients, ainsi que leurs avantages, sont comme autant
d'épées à deux tranchants qui servent,
tantôt à faire le mal, tantôt à y
remédier.
- mēcōn,
ōnis, f. (acc. -ōna) : - 1
- euphorbe
maritime. --- Plin. 20, 209. - 2
- pavot. --- Apul. Herb. 53.
- gr. μήκων, ωνος.
- mēcōnĭum
(mēcōnĭŏn), ii, n. : - 1
- suc de pavot, opium. --- Plin. 20, 202. - 2
- méconium (excréments
des nouveau-nés). --- Plin. 28, 52. - 2
- plante appelée peplis. --- Plin. 27, 119.
- gr.
μηκώνιον --- μήκων,
ωνος : pavot; tête de pavot.
- mēcōnis,
ĭdis, f. : sorte de laitue
(soporifique, comme le
pavot). --- Plin. 19, 126.
- gr. μηκωνίς, ίδος : dont
le
suc est comme celui du pavot.
- mēconītēs,
æ, m. : une pierre précieuse
(ressemblant au pavot). --- Plin. 37, 173.
- gr. μηκωνίτης : semblable
au
pavot.
- mēcum
(cum + me) : avec moi.
- med =
me (acc.).
- dic
igitur med aniticulam, Plaut. : alors, dis que je suis ton petit canard.
- Mĕdamna,
æ (Mĕdamnē, ēs), f. [medius + amnis] :
Prisc. la Mésopotamie.
- meddix
(medix), icis, m. [de l'osque metideicos,
celui qui montre le
droit] : Enn. magistrat (chez les Osques).
- meddixtuticus
(meddix tuticus, medixtuticus), Liv. : médixtutique (magistrat suprême).
- Mēdēa,
æ, f. : Médée. - 1
- fille
d'Eétès, roi de Colchide, épouse de Jason, célèbre magicienne. --- Cic. Cæl. 18; Hor. P. 185 ; Ov. M. 7, 9. - 2
- titre d'une tragédie. --- Quint. 10, 1, 98. - 3
- sorte de pierre précieuse. --- Plin
37, 173
- gr. Μήδεια.
- voir hors site
: Médée.
- Medea
Palatina, Cic. Cæl. 8, 18 : la Médée du mont Palatin (= Clodia).
- Medea nigra, une pierre précieuse appelée plus tard Medea. --- Plin. 37, 10, 63, § 173.
- Mēdēis,
ĭdis, f. : de Médée. --- Ov. A. A. 2, 101.
- mĕdēla,
æ, f. [medeor] : médicament, remède. --- Just. 11, 1, 7; Gell. 12, 5, 3; fig. Gell. 20, 1, 22.
- mēdēlĭfĕr, ĕra, ĕrum : qui apporte la guérison. --- Fort. Mart. 1, 362.
- Mēdēna, æ, f. : nom plus moderne de la Médie. --- Ruf.
- mĕdens,
entis : part. prés. de medeor.
- medens,
entis, m. : médecin. --- Lucr. 2, 936 ; Plin. 25, 87.
- Medentĭus : peut-être mot primitif pour Mezentius. --- Prisc.
- mĕdĕo,
ēre : c. medeor. --- Fort. Mart. 2, 21.
- au
passif impers. - ut huic vitio medeatur, Vitr. 6, 11 :
pour
corriger ce
défaut.
- au
passif : ut ex vino stomachi dolor medeatur,
Hier. Ep. 22,
4 : pour
que le mal d'estomac soit guéri par le vin.
- mĕdĕor,
ēri : - 1
- donner ses soins
à, soigner, guérir. - 2
- fig. remédier
à, porter remède à, guérir, réparer.
- avec
datif, rarement contra
+ acc., très rarement avec acc. seul.
- alicui
mederi : soigner qqn, traiter qqn.
- alicui
rei mederi : soigner qqch.
- mederi vulneribus, Plin. 24, 36 : soigner des blessures.
- mederi
contra : être bon pour lutter contre.
- contra
serpentium ictus mederi, Plin. 9, 31 : être bon pour lutter contre les
morsures de serpents.
- minime mirum id quidem; nam efficit hoc philosophia : medetur animis,
Cic. Tusc. 2, 11 : il n'y a rien là d'étonnant; c'est l'effet de la
philosophie : elle guérit les maladies de l'âme.
- medendis
corporibus, Liv. 8, 36, 7 : en soignant les corps. --- cf. Suet. Vesp. 5.
- medendi
ars : l'art de la médecine.
- oculis
herba chelidonia medetur, Plin. 8, 27, 41, § 98 : la chélidoine est
bonne
pour les yeux.
- ægrescit
medendo, Virg. En. 12, 46 : sa maladie s'aggrave avec les remèdes.
- facillime
inopiæ frumentariæ sese mederi posse existimavit, Cæs. BG. 5, 24 :
il
pensa pouvoir remédier très facilement à la disette de blé.
- au
passif ut ex vino stomachi dolor
medeatur, Hier. Ep. 22,
4 : pour
que le mal d'estomac soit guéri par le vin.
- medendæ
valitudini leniendisque morbis nullam divinam humanamque opem non
adhibuit,
Suet. Tit. 8 : pour améliorer l'état sanitaire et atténuer la
maladie, il n'eut aucun recours, ni divin ni humain.
- au
passif impers. - ut huic vitio medeatur, Vitr. 6, 11 :
pour
corriger ce
défaut.
- Mederĭăcum, i, n. : lieu de la Belgique. --- Anton.
- Mēdi,
ōrum, m. : les Mèdes, les Perses. --- Cic. Off. 2, 41 ; Hor. O. 1, 2, 51 ; Luc. 8, 386 ; Pers. 3, 53.
- gr. Μῆδοι.
- Mēdus, i, m. : un Mède. --- Hor. O. 4, 14, 42.
- Media :
1
- Mēdĭa, æ, f. : la Médie (région d'Asie). --- Plin. 6, 114; Virg. G. 2, 220.
- gr. Μηδία.
- voir
hors site : la
Médie.
2
- Mēdīa : c. Medea.
- mĕdĭāle, is, n. [medius] : le milieu, le cœur [d’un arbre]. --- Solin. 20, 9; 52, 53.
- mĕdĭālis, is, f. [medidialis ; medius dies] : victime noire qu’on immole à midi. --- P. Fest. 124, 7.
- medialem appellabant hostiam atram, quam meridie immolabant, voir P. Festus.
- Mĕdĭamna, æ, f. [medius-amnis] : (c. Medamna) la Mésopotamie. --- Prisc. 27, 151.
-
gr. Μεσοποταμία.
- mĕdĭans, tis : part. de medio.
- mĕdĭānus,
a, um [medius] : du milieu. --- Vitr. 3, 5, 15; 3, 2, 6; id. 3, 5, 12; Hier. Ep. 73, 3; Inscr. Fabr. 463, 95.
- medianus
digitus, Veg. 2, 40, 3 : le doigt du milieu.
- mediana testudo, Vitr. 5, 1 : la nef du milieu (en forme de tortue).
- mediana testudo inter columnas est longa pedes CXX, lata pedes LX, Vitr. 5, 1 : la nef du milieu, entre les deux rangs de colonnes, a cent vingt pieds de longueur, et de largeur soixante.
- medianum,
i, n. :
a
- antiquité corridor, hall central perpendiculaire à la rue, distribuant les pièces dans les appartements à l’intérieur d’un insula, comparable à l’atrium d’une domus.
- voir hors site plan d'un medianum.
b
- néolatin : salon, salle de séjour (= exedrium ou sellaria, Stephen Bérard, Vita nostra).
- quod
si ex mediano cenaculi quid dejectum sit, verius est omnes teneri, Ulp.
Dig. 9, 3, 5, 2 : si on a jeté quelque chose d'un corridor, il est plus
probable que tous ceux qui logent dans la maison en seront tenus comme
responsables.
- plur. n. mediana,
Apic. 4, 2 : les côtes (des bettes).
- mĕdĭastīnus,
i, m. [medius] : - 1
- esclave à tout faire, du dernier rang. - 2 -
assistant [docteur]. --- Plin. 29,
4; Dig. 4, 9, 1, 5.
- mediastrinus (?) Cat. d. Non. 143, 9; Lucil. 15, 19.
- tu
mediastinus tacitā prece rura petebas, Hor. Ep. 1, 14, 14 : toi, esclave à tout
faire, dans une prière muette tu désirais la campagne. --- Col. 2, 13, 7.
- voir hors site mediastini.
- mĕdĭātĕnŭs,
adv. (cf. hactenus) : jusqu’à la moitié. --- Capel. 6, 688.
- mĕdĭātĭo,
ōnis, f. [medio] : médiation entremise. --- Aug. Civ. 9. 16, 2.
- mĕdĭātŏr,
ōris, m. : médiateur.
- parvi
se pendere tot mediatorum præsentiam, Apul. M. 9, 36, 1 : (il affirma
sérieusement) qu'il faisait peu de cas de tous ces médiateurs.
- Mediator
(Dei et hominum) : le Médiateur (= Jésus-Christ). ---
cf. Vulg. Gal. 3, 20; cf. voir 19; id. Heb. 8, 6; Lact. 4, 25;
Tert.
Carn. 15; id. Resurr. 51 al.; Aug. Conf. 10, 42, 2 sq.
- medica
:
1
- mĕdĭca,
æ, f. [medicus] : - a
- une
soignante, une infirmière. --- Apul. M. 5, p. 363 Oud.;
Inscr. Orell. 4230 sq.; Inscr. Grut. 635, 9; 636, 1 sq. - b
- une
sage-femme. --- Interpr. Paul. Sent. 2, 24, 8; Ambros. Ep. 5.
2
- mĕdĭca, ōrum, n. [medicus] : plantes médicinales. --- Plin. 19, 5,
27, § 89.
- mĕdĭcābĭlis,
e : - 1
- qu'on peut guérir,
curable. - 2 - Col.
qui peut guérir, salutaire.
- mĕdĭcābĭlĭtĕr,
adv. : Pall. en guérissant, de
manière à guérir.
- mĕdĭcābŭlum,
i, n. : Apul. lieu propice à la
guérison.
- mĕdĭcāmĕn,
ĭnĭs, n. : - 1
- médicament,
remède, potion. - 2 -
breuvage vénéneux,
poison; breuvage magique, philtre. - 3
- drogue,
ingrédient, préparation (pour modifier les qualités naturelles d'une
chose), assaisonnement, engrais. - 4
- matière
colorante, teinture. - 5
- fard, cosmétique.
- mĕdĭcāmentārĭus,
a, um : relatif aux médicaments.
- medicamentārĭus,
ii, m. : - a - Plin.
pharmacien. - b
- C. Th. empoisonneur.
- medicamentaria
(s.-ent. ars), Plin. : pharmacie.
- medicamentaria
(s.-ent. mulier), C. Th. : empoisonneuse.
- mĕdĭcāmentōsus,
a, um : médicamenteux.
- mĕdĭcāmentum,
i, n. : - 1
- remède,
médicament, drogue. - 2
- onguent, parfum.
- 3 - drogue nuisible,
breuvage empoisonnée,
poison. - 4 -
antidote. - 5
- breuvage magique, charme, enchantement, philtre. - 6
- ingrédient, assaisonnement. - 7
- matière
colorante, teinture, fard. - 8
- embellissement
(pour le style).
- amatorium
medicamentum : philtre d'amour.
- medicamento
sagittas tingere, Plin. 27, 11, 76, § 101 : tremper les flèches dans
le poison.
- medicamentis
delibutus, Cic. Brut. 60, 217 : couvert d'onguents.
- somnificum
medicamentum : un somnifère.
- medicatus
:
1
- mĕdĭcātus, a, um :
part.-adj. de medico et medicor.
a
- médicinal, propre à guérir, qui a
une vertu curative, salutaire.
- medicati
fontes : sources minérales. --- Cels. 4, 5; Sen.
Prov. 2, 1; Plin. 2, 93, 95, § 207.
- medicata
potio, Curt. 3, 6, 2 : breuvage médical. --- Juv.
12, 36.
- lac
bubulum medicatius, Plin. 28, 124 : le lait de vache est plus
sain.
-
res medicatissimæ, Plin. 28, 78 : plantes douées de vertus puissantes.
b
- qui a subi une préparation,
trempé, frotté d'une substance.
- medicatæ
sedes, Virg. G. 4, 65 : demeures parfumées (ruches frottées de sucs
odorants).
- medicatus
somnus, Ov. H. 12, 107 : sommeil causé par un breuvage.
- medicatæ
fruges, Virg. En. 6, 420 : graines préparées (de manière à avoir une
vertu soporifique).
- nimia
suffitione (vina) medicata, Col. 1, 6 : (vins) soumis à une fumigation
trop prolongée.
b
- empoisonné.
- medicata
veneno tela, Sil. 7, 453 : traits empoisonnés. --- Sil. 13,
197; Suet. Claud. 44: herbæ, Col. 11, 3, 64.
b
- teint, coloré.
- lana
medicata fuco, Hor. O. 3, 5, 28 : laine teinte.
- medicamentum
vellus, Ov. R. Am. 707 : toison teinte.
2
- mĕdĭcātŭs, ūs, m. :
remède magique. --- Ov. H. 12, 165.
- mĕdĭcīna, æ,
f. [medicinus] :
- (Lebaigue
P. 756 et P.
757)
1 - (s.-ent.
ars) science de la médecine, médecine,
chirurgie. --- Cic. Off. 1,
151 ; Fin. 5, 16;
Quint. 2, 17, 9; Plin. 25, 25.
- medicinam
exercere, Cic. Clu. 178
; ou medicinam factitare, Quint.
7, 2, 26 : exercer la médecine.
- ou medicinam facere, Phædr.
1, 14, 2.
- tertiam esse
partem medicinæ, quæ manu curet, Cels. proœm. 7
: qu'il y a une troisième partie de la médecine, qui soigne avec les
mains.
2 - (s.-ent.
officina) cabinet [de docteur]. --- Plaut.
Amp. 1013 ; Men. 994.
3
- (s.-ent.
res) remède, potion.
-
medicinam alicui adhibere, Cic. Att. 16, 5, 5, ou
facere, Cic. Fam. 11, 7 : donner, faire une potion à
qqn.
4
- poison. --- Att.
Tr. 579.
5
- remède, soulagement.
- non
egeo medicinā, me ipse consolor, Cic. Læl. 3, 10 : je n'ai pas besoin
de soulagement, je me soigne moi-même.--- Cic. Rep.
2, 59; Att. 2, 1, 7.
- medicina
doloris, Cic. Ac. 1, 11 : remède
contre la douleur. --- cf. Cic. Fin. 5, 64; Sest. 51.
- medicina
consilii, Cic. Cat. 2, 17 : le remède de la persuasion. --- plur., Cic. de
Or. 2, 339.
6 - taille
de la vigne. --- Plin. 17, 191.
7
- moyen artificiel pour améliorer qqch.
-
non ulla tua'st medicina figuræ, Prop. 1, 2, 7 : ta beauté se passe des
secours de l'art.
- mĕdĭcīnālis, e : médical,
médicinal. --- Plin. 32, 123 ; 36, 157.
- cucurbitæ medicinales, Plin. 32, 123 : ventouses.
- medicinalis
digitus, Macr. 5, 7, 13 : le doigt annulaire.
- mĕdĭcīnālĭtĕr
: avec ou par des remèdes. --- Aug. Civ. 5, 5.
- mĕdĭcīnus,
a, um
[medicus] : de médecin. --- Varr. L. 5, 93.
- mĕdĭco,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- voir
medicatus.
1
- soigner, traiter, guérir. ---
Plaut. Most. 387 ; Col. 9, 13, 7.
2
- faire tremper,
faire infuser, préparer avec un ingrédient, oindre, frotter
de.
- boletum
medicatum avidissimo ciborum talium optulerat, Suet. Claud. 44 : elle
lui
avait offert un cèpe empoisonné, à lui qui était grand amateur de ce
genre de nourriture.
- vinum
medicatum, Col. 1, 6, 20 : vin altéré.
- huc
tu jussos adsperge sapores, trita melisphylla et cerinthæ ignobile
gramen...
ipsæ (apes) consident medicatis sedibus, Virg. G. 4, 62 : ici
répands
les senteurs que je recommande : la mélisse broyée et l'herbe de la
cérinthe
commune... d'elles-mêmes (les abeilles) se poseront sur ces endroits
préparés.
-
medicare semina, Virg. G. 1, 193 : préparer (chauler) des
graines. --- Col. 11,
30, 40; Plin. 16, 118.
3
- teindre, colorer.
- medicare
tuos desiste capillos, Ov. Am. 1, 14, 6 : cesse de teindre tes cheveux.
- mĕdĭcor,
āri, ātus sum : - tr. et intr. - soigner, traiter, guérir.
- alicui
medicari : soigner qqn.
- medicari
sibi, Ter. And. 944 : trouver un remède pour soi-même.
- senibus
medicari anhelis, Virg. G. 2, 135 : rendre la force aux vieillards
haletants.
- non
Dardaniæ medicari cuspidis ictum evaluit, Virg. En. 7, 756 : il ne put
traiter le coup de la pointe dardanienne.
- ego
istum medicabor metum, Plaut. Most. 2, 1, 40 : je vais guérir cette
peur.
- mĕdĭcōsus,
a, um [medicus] : médicinal, qui guérit. --- C.-Aur.
Acut. 2, 29, 158.
- medicus
:
1
- mĕdĭcus, a, um [medeor] : - a
- propre
à guérir, qui
soigne, guérit. --- Virg. G. 3, 455; Ov. Tr. 5,
6, 12; Plin. 36,
202.
- b
- de médecin, médical, médicinal. - c
-
magique, enchanteur. --- Sil. 3, 300.
- ope
medicā, Ov. Am. 2, 9, 8 : par le secours de la médecine.
- multa
manu medica Phœbique potentibus herbis, Virg. En. 12, 402 : avec ses
gestes de médecin et les herbes puissantes de Phébus.
2
- mĕdĭcus, i, m. : - a
- médecin.
--- Plaut. Men. 875; Cic.
Clu. 57; Suet. Ner. 37; Plin. 29, 22. - b
-
doigt annulaire (cf. medicinalis).
--- Plin. 30, 108; cf. δάκτυλος
ἰατρικός.
- medice,
cura teipsum, Vulg. Luc. 4, 23 : médecin, soigne-toi toi-même.
- medico
diligenti, priusquam conetur ægro adhibere medicinam ... natura
corporis cognoscenda est, Cic. de Or. 2, 186 : un bon médecin, avant de
donner un remède à un malade, doit connaître son tempérament. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 151, éd. Vuibert.
- mĕdĭca,
æ, f. :
- a
- une
soignante, une infirmière. --- Apul. M. 5, p. 363 Oud.;
Inscr. Orell. 4230 sq.; Inscr. Grut. 635, 9; 636, 1 sq. - b
- une
sage-femme. --- Interpr. Paul. Sent. 2, 24, 8; Ambros. Ep. 5.
- nec
uxoris officiosam faciem sed medicæ laboriosam personam sustinens,
Apul. M. 5, 10, 2 : tenant non le rôle d'épouse servviable, mais celui
d'une soignante dans la peine.
3
- Mēdĭcus, a, um : de Médie, médique. --- Luc. 8, 368; Plin.
12, 15; Aus. Ep. 24, 54.
- gr. Μηδικός.
- Medica
mala, Plin. 15, 47 : oranges, citrons.
- Medica
dea, Aus. Ep. 24, 54 : statue de Némésis en marbre de Paros.
- Mēdĭcus,
i, m. : le Mède (surnom de l'empereur Vérus, vainqueur des
Mèdes). --- Capitol. Verr. 7.
- mĕdĭē,
adv. [medius] : moyennement. --- Apul. Plat.
2, 19; Lact. 6, 15.
- mĕdĭĕtās,
ātis, f. [medius]
: - 1
- le
milieu, le centre. --- Cic. Tim. 23;
Lact. 10, 19. - 2
-
moitié. --- Pall. Mart. 101 10; Cod. Th. 4, 19, 1.
- 3
-
juste milieu. --- Dig. 5, 4, 3. - 4
- nature
intermédiaire. --- Arn. 2, 31.
- Medilītānus,
a, um : de Médila (Numidie). --- Inscr.
- mĕdĭlūnĭa,
æ, f. [medius, luna] : premier quartier de la lune. ---
Capel. 7, 738.
- Medimni,
ōrum, m. : peuple d’Ethiopie. --- Plin. 6, 190.
- mĕdimnum,
i, n. : médimne (= 51, 84 litres, mesure
grecque de capacité). --- Cic. Verr.
3, 112 et 113.
- ou
mĕdimnus,
i, m. --- Lucil.
d. Non. 213, 21 ; Nep. Att. 2.
- gr. μέδιμνος.
-
gén. plur. habituel
medimnum. --- Cic. Verr. 3, 84 et 90.
- mĕdĭo, āre [medius] : - 1
- tr.
- partager entre deux, partager par le milieu. ---
Apic. 3, 82. - 2
-
intr. - être à son milieu, à moitié. --- Pall. Mart.
10, 32. - 3
-
s’interposer. --- Sid. Ep. 9, 3.
- die mediato : à la moitié du jour. ---
Aug. in evang. Joann. tract. 28, 8.
- inter
obstrictas affectu mediante personas, Sid. Ep. 9, 3 : entre des
personnes liées d'une étroite amitié.
- mĕdĭŏcĕr,
arch. : c. mediocris. --- Prisc. Accent. 23.
- mĕdĭŏcrĭcŭlus,
a, um : dim. de mediocris. --- Cato, d. P.
Fest. 154.
- mĕdĭŏcris,
e [medius] : - 1
- qui tient le milieu,
moyen, médiocre, ordinaire, de qualité moyenne, de
grandeur moyenne [en
parl. de pers. et de choses]. - 2
- modéré,
modeste, retenu, réservé, qui a de la mesure.
- mĕdĭōcris
Hor. P. 370.
- mediocre
castellum, Sall. J. 92, 5 : un petit fort (un fortin). ---
Cæs. BG. 5, 43; Hirt. BG. 8, 9; id. B. Alex. 30.
- C. L. Memmii fuerunt oratores mediocres, Cic. Brut. 36, 136:
: Caius et Lucius Memmius furent des orateurs moyens.
- mediocris
animi est, Cæs. BC. 3, 20 : c’est le fait d’un petit esprit que de.
- quis
mediocris gladiator ingemuit, quis vultum mutavit umquam ? Cic. Tusc.
2,
41 : quel gladiateur ordinaire a jamais poussé un gémissement et changé
de visage ?
- nec
tam tenuis census tibi contigit, ut mediocris jacturæ te mergat onus,
Juv. 13, 6 : tu n'as pas assez peu de revenus pour que le poids d'une
petite perte te coule à fond.
- litote - Jugurthæ non mediocris
animus, Sall. J. 8, 1 : l'ambition de Jugurtha, qui n'était
pas petite ( = qui était ardente). --- cf. Ter. Ad.
5, 9, 9; Cic. Rep. 2, 31, 55.
- mediocres
syllabæ : syllabes de quantité moyenne, intermédiaires entre la longue
et la brève, douteuses. --- Gell. 16, 18, 5.
- mĕdĭŏcrĭtās,
ātis, f. :
1
- mesure,
modération, milieu, moyenne, juste milieu.
- mediocritatem
illam tenere, quæ est inter nimium et parum, quæ placet
Peripateticis, Cic. Off. 1, 25 , 89 : observer cette juste mesure entre
le trop et le trop peu que goûtent les Péripatéticiens. ---
Cic. Fin. 1, 2; Br. 149; 166; 235; pl., Cic. Ac. 2, 135; Tusc.
3, 22.
2
- infériorité,
médiocrité, insignifiance.
- si
aut natura patitur aut mediocritas recipit hominum, Vell. 2, 130, 3 :
si la nature le permettait et si la faiblesse humaine l'admettait.--- Cic. Phil. 2,
2; Gell. 14, 2, 25; Quint. 11, 2, 39.
- mĕdĭŏcrĭtĕr,
adv. [mediocris] :
1
- moyennement, modérément, passablement.
- mediocriter vestita veste lugubri, Ter, Haut. 286 : vêtue simplement
d'une robe de deuil.
- horum
ille nil egregie præter cetera
studebat et tamen omnia hæc mediocriter, Ter. And. 58 : lui n'avait
pour rien de tout cela aucun goût dominant et exclusif; mais il les
avait tous avec modération.
- ordo
annalium mediocriter nos retinet, Cic. Fam. 5, 12, 5 : la succession
méthodique des années ne nous fait éprouver qu'un plaisir médiocre.
--- Cic. Tusc. 3, 10, 22.
2 - avec
modération, calmement, tranquillement.
- cupit
triumphare; hoc vellem mediocrius, Cic. Attt. 1, 20, 5 : il désire le
triomphe; je voudrais qu'il le désirât un peu moins. ---
Cic. Verr. 3, 95.
- litote - haud
mediocriter ou
non mediocriter : grandement, extrêmement,
beaucoup.
- reprehensus
est non mediocriter, Quint. 11, 1, 17 : il a été vertement blâmé.---
Plaut. Merc. 237 ; Cæs. BG. 1,
39, 1.
- Mĕdĭŏlānum,
i (Mĕdĭŏlānĭum, ĭi), n. :
- gr. Μεδιόλανον.
1
- Médiolanum
(Milan),
ville
de la
Gaule Transpadane.
- Mediolanum.
--- Plin. 3, 124; Just. 29, 5, 8; Tac.
H. 1, 70; Aus. de Clar. Urb. 4, 1.
- Mediolanium.
--- Liv. 5, 34, 9; 34, 46, 1; Suet. Aug. 20.
- Mĕdĭŏlānensis,
e : de Médiolanum. ---Varr. R. 1,
8; Cic. Pis. 26, 62.
- Mediolanenses,
ium, m. : les habitants de Médiolanum, les Milanais. Varr.
R. 1, 8, 2.
2 - Médiolanum
(Saintes), ville de Gaule
sur la Charente. --- Amm. 15, 11, 12; Itin. Anton.
p. 459, 3.
- mĕdĭŏlum,
i, n.
[medius] : le jaune [de l’œuf]. --- Pl.-Val. 1, 64.
- Mĕdĭōmātrĭci,
ōrum, m. : les Médiomatrices (peuple de la
Gaule Celtique, près de Metz). ---
Cæs. BG. 4, 10, 13; Plin. 4, 106.
- medion
:
1
- mēdĭŏn, ĭi, n. : médion (sorte de campanule, une plante de
la Médie). --- Plin. 27, 104.
- gr. μήδιον.
2
- Mĕdĭōn, ōnis, f. : Médion (ville d'Acarnanie). --- Liv. 36, 11,
10; 36, 12, 1.
- Mĕdĭōnii,
ōrum, m. : Liv. les habitants de Médion. --- Liv. 36, 12,
3.
- mĕdĭoxĭmus
(mĕdĭoxŭmus), a, um : - 1
-
intermédiaire. --- Plaut. Cist. 339 ; 241. - 2
- médiocre,
exigu. --- P. Fest. 123.
- mĕdĭpontus,
i, m. : sorte de câble. --- Cato, Agr.
3, 5, (al. melipontos),
Cato, R. R. 3, 5; 12.
- mĕdĭtābundus,
a, um [meditor]
: qui médite. --- Just. 38, 3, 7.
- mĕdĭtāmĕn,
ĭnĭs, n.
[meditor] : projet. --- Sil. 8, 324 ; Prud. Psych.
234.
- mĕdĭtāmentum,
i, n. : - 1
- exercice,
préparation. --- Tac. An. 15,
35; H. 4, 26. - 2
- éléments
[enseignés aux enfants]. --- Gell. 8, 10.
- mĕdĭtātē,
adv.[meditatus] : - 1
- à
dessein, de propos délibéré. --- Sen. Const.
11, 3.
- 2 - avec
précision, parfaitement. ---
Plaut. Bac. 545; Mil. 40.
- mĕdĭtātĭo,
ōnis, f. [meditor] :
1
- réflexion, méditation.
- meditatio
mali, Cic. Tusc. 3, 32 : action de penser à un malheur, la
pensée d’un malheur.
2 - préparation.
- in meditatione obeundi sui muneris, Cic. Phil. 9, 2 : en se préparant à remplir sa chage.
- in
ipsa cura ac meditatione obeundi sui muneris excessit e vita, Cic.
Phil. 9, 2 : la mort l'a frappé s'occupant avec ardeur du soin de
remplir sa mission.
- meditatio
mortis,
Sen. Ep. 54, 2 : préparation à
la mort, apprentissage de la mort.
- meditatio
campestris, Plin. Pan. 13, 35 : exercices militaires.
- anni
sunt octo, cum ista causa in ista meditatione versatur, Cic. Clu. 82 :
( huit ans sont passés depuis que) il y a huit ans que vous avez cette
cause ainsi à l’étude.
3 - préparation
de
discours, exercice préparatoire. --- Cic. Br
139; de Or. 2, 118.
4
- pratique habituelle, habitude.
- ramum edomari meditatione curvandi, Plin.
17, 137 : que la branche s'assouplit à force d'être courbée.
- mĕdĭtātĭuncŭlā,
æ, f. [meditatio]
: petit exercice préparatoire. --- Mamert.
Stat 1, 3.
- mĕdĭtātīva verba,
n. [meditor] : verbes méditatifs ou désidératifs. ---
Diom. 346, 3; Prisc. 8, 74.
- mĕdĭtātŏr,
ōris, m. : celui quî médite. --- P.-Nol. Ep. 11, 7.
- mĕdĭtātōrĭum,
ĭi, n. [meditor] : - 1
- endroit
où se prépare qqch. --- Hier. Jov. 2, 12. - 2
- préparation,
prélude. --- Hier. Ep. 78, 42.
- meditatus
:
1
- mĕdĭtātus, a, um : part. passé de meditor. - a
- qui a médité, qui a réfléchi. - b
-
qui s'est préparé, qui s'est exercé, qui est en mesure de. - c
- sens passif
:
médité, réfléchi, préparé.
- inter
quæ diu meditato prolatoque sæpius consilio tandem Cæsar in
Campaniam, Tac. An. 4, 57 : cependant Tibère, exécutant à la fin un
projet médité longtemps et tant de fois différé, partit pour la
Campanie.
- qui venit, ut noceat, semper meditatus venit, P. Syr. : qui vient pour nuire vient toujours avec préméditation.
2
- mĕdĭtātŭs, ūs, m. : méditation, pensée. --- Apul. M. 8,
14.
- mĕdĭterrānĕus,
a, um [medius, terra] : qui est au milieu des terres.
- (Lebaigue
P. 758)
- nascitur ibi plumbum album in mediterraneis regionibus, in maritimis
ferrum, Cæs. BG. 5, 12, 5 : dans le centre du pays se trouvent des
mines d'étain; sur les côtes, des mines de fer.
- homines maxime mediterranei, Cic. Verr. 2, 5, 27, § 70 : les hommes
les plus reculés dans l'intérieur des terres.
- mĕdĭterrānĕum, i, n. : l'intérieur des terres. --- Plin. 3,
10.
- au plur. -
mĕdĭterrānĕa, ōrum, n. : l'intérieur des terres.
- mediterranea Galliæ, Liv. 21, 31, 2 :
les régions centrales de la Gaule. --- Plin.
33, 158.
- mediterraneum
mare : la mer Méditerranée. --- Isid. 13, 16.
- mĕdĭterrĕus, a, um : c.
mediterraneus. --- P. Fest. 123, 22.
- mĕdĭtor,
āri, ātus sum : [fréq. de medeor, donner ses soins à qqch.]
- tr. -
- gr. μελετᾶν
(μελετάω-ῶ) : prendre soin de (cf.
lacrima, de δάκρυον).
- sens passif [t. rare]. --- Min. Fel. 25,
1; mais meditatus, a, um,
a
souvent le sens passif. --- Cic. Cat. 1, 26; Off. 1, 27; Phil. 2, 85;
10, 6; de Or. 1, 257, etc.; [noter en parl. des pers.] probe meditatus, Plaut. Mil.
903; Trin. 817 : bien instruit, bien dressé.
1 - méditer,
penser à, réfléchir à.
- ea para, meditare, cogita, quæ, etc., Cic. Fam. 2, 5, 2 : prépare,
médite, roule dans ton esprit ce que...
- semper
forum, subsellia,
curiamque meditare, Cic. de Or. 1, 32 : penser toujours au
forum, aux
tribunaux, à
la curie. --- cf. Cic. Rep. 1, 35 ; Fam. 2, 5, 2.
-
meditare quibus verbis
comprimas, Cic. Pis. 59 : médite par quelles paroles tu peux
réprimer...
- quid
contra dicerem, mecum ipse meditabar, Cic. Nat. 3, 1, 1 : je
réfléchissais aux objections que je pourrais te faire. --- cf.
Cic. Att. 9, 17, 1.
- meditare
de aliqua
re, Cic. Fam. 1, 8, 4 : réfléchir sur qqch.
- ut jam de tua quoque ratione meditere, Cic. Fam. 1, 8, 4 :
afin que
tu réfléchisses toi aussi sur le parti que tu as à prendre.
- quæ
meditare, quæso, dies et noctes, Cic. Tusc. 2, 66 : médite donc cela,
je t'en prie, nuit et jour.
- meditari
id quod legitur ducit ad id proprium sibi efficiendum, idem secum
conferendo : méditer ce qu’on lit conduit à se l’approprier en le
confrontant avec soi-même. --- Vat. Catéch. 2706.
2
- préparer, méditer qqch, avoir en vue qqch.
-
meditari fugam, Cic.
Cat. 1, 22 : se préparer à fuir.
- ad
hujus vitæ studium meditati illi
sunt qui
feruntur labores tui, Cic. Cat. 1, 26 : c’est pour la pratique de
cette vie qu’ont été préparés (ménagés) tous tes exercices si pénibles
dont on parle.
- multos
annos regnare meditatus, Cic. Phil. 2, 116
: visant depuis maintes années au pouvoir absolu.
- tu
ut ullam fugam meditere (= mediteris), tu ut ullum exilium cogites ?
Cic.
Cat. 1, 22 : toi, que tu envisages une fuite ? toi, que tu songes à un
exil ?
- alio
incessu esse
meditabatur, Cic. Agr. 2, 13 : il se proposait d’avoir une
autre
démarche.
- meditari
ad aliquid, Cic. Fam. 2, 3, 1 : se préparer
à qqch.
3 - préparer,
travailler, étudier.
- meditari
causam alicujus, Cic. Att. 5,
21, 13 : préparer la défense de qqn.
- in
primis meditemur illud, ut hæc patientia dolorum in omni genere se
æquabilem
præbeat, Cic. Tusc. 2, 65 : d'abord travaillons à ce que cette
patience
dans
la souffrance se montre égale dans tous les cas.
- ea,
quia meditata putantur esse,
minus ridentur, Cic. de Or. 2, 246 : ces
plaisanteries, parce qu’elles semblent préparées (étudiées), font moins
rire.
-
abst. - sed
satin estis meditati ? Plaut. Pers. 465 : mais
avez-vous suffisamment étudié votre rôle ?
- non
in agendo solum, sed
etiam in meditando, Cic. Br. 88 : non seulement dans la
plaidoirie,
mais encore dans le travail de préparation.
- en particulier. -
meditari : faire des
exercices oratoires. ---- Cic. Br. 302; de Or. 1, 136.
- Mĕdĭtrīna,
æ, f. : Méditrine [déesse qui présidait aux guérisons].
--- P. Fest. 123, 16.
- Mĕdĭtrīnālĭa,
ĭum, n. : Méditrinales (fêtes en l’honneur de Méditrine). ---
Varr. L. 6, 21 ; cf. P. Fest. 123, 15.
- mĕdĭtullĭum,
ĭi, n. : milieu, espace intermédiaire. --- Cic. Top.
36; Hier. Galat. 5, 19; Apul. M. 10, 32.
- mĕdĭtullus,
a, um [medius] : intérieur, intime. --- J.-Val. 1,
33.
- mĕdĭum,
ĭi, n. [medius] :
1
- milieu, centre.
-
in medio ædium, Liv. 1, 57, 9 : au milieu de
la maison.
-
in agmine in primis modo, modo in postremis, sæpe in medio
adesse, Sall. J. 45, 2 : dans les marches, il accompagnait la
colonne tantôt en tête, tantôt en queue, souvent au centre.
- hostes
in
medio circumventi, Liv. 10, 2, 11 : les ennemis pris des deux
côtés furent enveloppés.
- à l'abl. sans
in - medio sextam legionem
constituit, Tac. An. 13, 38 : il plaça la sixième légion au centre.
-
medium ferire, Cic. Fat. 39 : frapper au
milieu, tenir le milieu.
-
medium diei, Liv. 27, 48, 17 : le milieu
du jour.
2
- milieu, lieu accessible à tous, à la
diposition de
tous.
- in
medio omnibus palma est posita, Ter. Phorm. 16 : la
palme est placée devant tous, accessible à tous.
-
bona interfectorum in
medium cedant, Tac. H. 4, 64 : que les biens de ceux qui
seront
tués soient mis en commun.
-
communes utilitates in medium afferre, Cic.
Off. 1, 22 : mettre en commun nos avantages à tous.
-
consulere in
medium, Liv. 24, 22, 15 : prendre des mesures dans l’intérêt
commun, vouloir le bien commun.
3
- lieu exposé aux regards de tous.
- rem
in medio ponere, Cic. Verr. 5, 149 : mettre un fait sous
les yeux, exposer une affaire.
- rem
in medium proferre, Cic. Verr. 4,
115 : publier une chose.
- in
medium evocare cogitationes, Liv. 9, 17, 2
: amener à exposer des réflexions.
- tabulæ
sunt in medio, Cic.
Verr. 2, 104 : les registres sont sous les yeux de tous.
- en
part. - rem in medio relinquere, Cic.
Cæl. 48 : laisser une chose en
suspens, au jugement de la foule.
---
Sall. C. 19, 16.
- in
medium vocare, Cic. Clu. 77
: soumettre qqch au jugement public.
- venient
in medium, Cic.
Verr. 2. 175 : ils viendront sous vos yeux [pour témoigner].
- mater
virginis in mediost, Ter. Ad. 479 : la mère de la jeune fille
est là (on peut l'interroger).
-
prima veniat in medium Epicuri ratio, Cic. Fin. 1, 13
: faisons
d’abord comparaître la doctrine d’Epicure.
-
recede de medio, Cic. Amer.
112 : cède la place, retire-toi.
- statuit
repente secedere seque e medio quam longissime amovere, Suet. Tib. 10;
1 : il prit tout à coup le parti de se retirer et de
s'éloigner
le plus possible.
- aliquid
e medio pellere, Cic.
Off. 3, 37 ; tollere, Cic. de Or. 3, 177 ; de medio removere, Cic.
Verr. 2, 175 : bannir, écarter, supprimer qqch.
-
hominem de medio
tollere, Cic. Amer. 20 : faire disparaître un homme.
- e
medio
excedere, abire, Ter. Phorm. 967, 1019 : sortir du monde,
mourir.
4
- moitié. --- Varr. R.
2, 7, 8; Col. Arb. 4, 5.
- medius
:
- (Lebaigue
P. 758 et P.
759)
1 - mēdĭus fĭdĭus
ou
mēdĭusfĭdĭus ou
mē dĭus fĭdĭus = me dius
Fidius juvet : que le dieu Fidius me vienne en aide, que le dieu de la bonne foi (=
Jupiter) m’assiste = certes, par (sur) ma foi. ---
Cic. Fam. 5, 21, 1.
- ne
ille me Dius Fidius vir sapiens lætus ex his tenebris in lucem illam
excesserit, Cic. Tusc. 1, 74 : le sage peut, sur ma foi, quitter avec
joie les ténèbres d'ici-bas pour la lumière de l'autre monde. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 193, éd. Vuibert.
- ita me dius Fidius juvet : que le dieu Fidius me soit en aide (= j'en atteste le dieu de la bonne Foi).
- ad
servos medius fidius res publica venisset ! Cic. Dom. 92 : ma parole !
la république serait tombée aux mains des esclaves ! --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 193, éd. Vuibert.
2
- mĕdĭus, a, um.
:
a
- qui est au milieu, au centre, central.
- media
pars, Cic. de Or. 3,
192 : le milieu.
- medius
locus mundi, Cic. Tusc. 1, 40 : le centre du
monde. --- cf. Cic. Tusc. 5, 69; Nat. 2, 84.
- globus,
quem in hoc templo
medium vides, Cic. Rep. 6, 15 : le globe que tu vois au milieu
de ce
temple.
- quæ
regio totius Galliæ media habetur, Cæs. BG. 6, 13, 10
: région que l’on considère comme au centre de toute la Gaule.
--- cf.
Cæs. BG. 4, 19, 3.
- uti
aliquem locum medium utriusque conloquio
deligeret, Cæs. BG. 1, 34, 1 : de choisir en vue d’un
entretien
un endroit à égale distance de l’un et de l’autre.
- ne
medius ex tribus
foret, Sall. J. 11, 3 : pour qu’il ne fût pas celui des trois
qui
tiendrait la place du milieu.
- medius
Polluce et Castore, Ov. Am. 2,
16, 13 : entre Pollux et Castor.
b
- qui constitue le milieu d’un objet
[pour la constr.
comp. extremus,
imus, etc.].
- in
media insula, Cic. Verr. 4, 106 : au milieu de
l’île.
- medio
in foro, Cic. Verr. 4, 86 : au milieu du forum.
- medium
arripere aliquem, Ter. Ad. 316 : saisir qqn par le milieu
du corps. --- cf. Liv. 23, 9, 9.
-
adcurrit, mediam mulierem complectitur, Ter. And. 133 : il accourt et
prend la fille à bras-le-corps. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 437; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ingressio
e media philosophia
repetita, Cic. Or. 11 : exorde tiré du cœur de la philosophie.
- in
medio jure civili versari, Cic. de Or. 1, 180 : être en plein
droit civil.
- hoc
e medio est jure civili, ut... Cic. Leg. 2, 53
: c’est du pur droit civil que de...
- in
media potione, Cic. Clu.
30 : pendant même qu’il buvait.
- inter
media argumenta, Cic. Or.
127 : au milieu même de l’argumentation.
c
- en
parl. du
temps - intermédiaire.
-
ultimum, proximum, medium tempus, Cic. Prov.
43 : le temps le plus reculé, le plus rapproché, intermédiaire.
-
medius dies, Cic. Br. 87 : un jour d’intervalle.
- ou medius
dies : le milieu du jour, le midi, le sud.
- stabula ad medium conversa diem, Virg. G. 3, 303
: étables tournées vers le midi.
- occidens
Zephyros, austros medius dies mittit, Apul. Mundo, 11 : le couchant
nous envoie le zéphyr et le midi l'auster.
- nam mediis
fervoribus acrior instat, Virg. G. 3, 154 : car il est plus acharné aux
ardeurs du midi.
- media
ætas, Cic.
CM 76 : âge intermédiaire [entre la jeunesse et la
vieillesse],
âge mûr.
-
medio tempore, Suet. Cæs. 76 : dans l’intervalle.
- media
æstate, Cic. Pomp. 35 : au milieu de l’été.
d
- intermédiaire entre deux extrêmes.
- non
placuit Epicuro
medium esse quiddam inter dolorem et voluptatem, Cic. Fin. 1, 38
: Epicure ne voulait pas qu’il y eût un état intermédiaire
entre
la douleur et le plaisir. --- cf. Cic. Phil. 8, 4.
- modo
intellegas
inter illum qui... et eum qui... esse illum medium, Cic. Fin. 2, 14
: pourvu que tu comprennes qu’entre celui-là qui... et celui
qui... il y a cet autre qui tient le milieu. --- cf.
Cic. Ac. 2,
139.
- medium
officium, Cic. Off. 1, 8 : devoir moyen, devoir
commun. --- cf. Cic. Off. 3, 14; Fin. 3, 58.
- avec dat. -
Peloponnesii
Megaram, mediam Corintho Athenisque urbem, condidere, Vell. 1,
2, 4 : les Péloponnésiens fondèrent Mégare, ville à mi-chemin entre
Corinthe et Athènes.
e
- intermédiaire
entre deux partis, entre deux opinions.
- medium
quoddam tuum
consilium fuit, Cic. Fam. 4, 7, 3 : ta résolution tint une
sorte
de milieu.
- nego
quidquam esse medium, Cic. Phil. 2, 31 : je
déclare qu’il n’y a pas de milieu.
- medium
quiddam sequi, Cic. Br. 149
: suivre un juste milieu.
- medium
quiddam tenere, Plin. Ep. 4, 9, 9. : garder un juste milieu.
f
- neutre.
-
quid erimus ? nam medios esse jam non licebit, Cic. Att. 10, 8, 4 : que
serons-nous ? car il ne sera plus permis d'être neutres. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 553; éd. Peeters France.
- medium
se gerere, Liv. 2, 27, 3 : se montrer neutre,
ne pas prendre parti.
g
- indéterminé, équivoque.
- responsum
medium,
Liv. 39, 39, 8 : réponse équivoque.
- media
vocabula, Gell. 12, 9, 1
: termes ambigus.
- dubius
mediis Mars errat in armis, Virg. G. 2, 283 : Mars hésitant erre entre
les deux armées.
h
- moyen.
- eloquentia
medius, Vell. 2, 29, 2
: d’une éloquence moyenne.
- ipsi
medium ingenium, Tac. H. 1,
49 : lui-même avait d’honnêtes qualités morales.
ii
- intermédiaire
= participant à deux choses contraires.
- medium
erat in Anco
ingenium et Numæ et Romuli memor, Liv. 1, 32, 4 : le caractère
d’Ancus tenait le milieu, participant à la fois de celui de Numa et de
celui de Romulus.
-
pacis eras mediusque belli, Hor. O. 2, 19, 28
: tu participais à la paix et à la guerre.
j - intermédiaire,
médiateur, arbitre.
- paci
medium se offert, Virg. En. 7, 536 : il
s’offre comme médiateur pour la paix. --- cf. Ov. R.
Am. 678 ;
Sil. 16, 222.
k
- à la traverse.
- ne
medius occurrere possit, Virg.
En. 1, 682 : pour qu’il ne puisse arriver à la traverse de mes
desseins.
ll
- demi, qui est la moitié de (= dimidius).
- media
plus parte erectus in auras despicit omne nemus, Ov. M. 3, 43
:
plus de la moitié de son corps se dresse et son œil domine sur toute
la forêt.
- demere cibum medium, Varr. R. R. 3, 7, 9 : retrancher la moitié de la
nourriture.
- scrupulum
croci, Pall. 2, 18 : un demi-scrupule de safran.
- aurum
... medium, Capitol. Anton. Pius, 4 : la moitié de
l'or.
- medix
: c. meddix.
- Medma,
æ, f. : c. Medama. --- Plin. 3, 73.
- Medmassa,
æ, f. : ville de Carie. ---- Plin. 5, 107.
- Mĕdŏăcus
major et minor, m. : noms de deux fleuves de la
Gaule Cisalpine. ---- Plin. 3, 121.
- Medobrēga
(Medubrīga, Mundobrīga), æ, f. :
Médobrega (ville de
Lusitanie, auj. Portalegre). --- Auct. B. Alex. 48, 4.
- Medobrēgenses
(Medubrīgenses), ium, m. : les habitants de Médobrega. --- Auct. B. Alex. 48, 4.
- Medŏē,
ēs, f. : ville d’Ethiopie. ---- Plin 6, 193.
- Mĕdon,
ontis, m. : Médon.
-
1
- un
des centaures. ---- Ov. M. 12, 303. - 2
-
fils de Codrus. ---- Vell. 2, 2, 2. - 3
-
prétendant de Pénélope. ----
Sabin. Ep. 1, 47.
- gr. Μέδων, οντος --- acc. Medonta, Sabin. Ep. 1, 47.
- Mĕdontĭdæ, ārum, m. : les Métondites, les descendants de
Médon. --- Vell.
1, 2, 2.
- Mĕdŏrĕs,
is, m. : nom de guerrier. ---- Val.-Fl. 6, 211.
- Meduacus
: voir Medoacus.
- Mĕdŭāna,
æ, m. : la Mayenne [rivière]. ---- Luc. 2, 438.
- Medubrīga
: c. Medobrega.
- Mĕdŭli,
ōrum, m. : les Méduliens (les habitants du
Médoc). --- Aus. Ep. 4,
2;
7, 1.
- Mĕdŭlus
(Mĕdŭlĭus), a, um : des Méduliens, du Médoc. ---
Plin. 32, 62.
- Mĕdŭlĭcus,
a, um : des Méduliens, du Médoc.
- Medulica
supellex, Sid. Ep. 8, 12 : les huîtres du Médoc.
- medulla
:
1
- mĕdulla, æ, f. [medius] :
a
- mœlle [des os].
---
Hor. Ep. 5, 37; Ov. M. 14, 208; Plin. 22, 178.
-
omne bonum in
visceribus medullisque condere, Cic. Tusc. 5, 27
: renfermer tout le
bien dans ses entrailles et dans ses mœlles [= dans les satisfactions
du corps].
- ossa
vides rerum vacuis exucta medullis, Juv. 8, 90 : tu vois leurs os vidés
de leur substance et séchés jusqu'à la mœlle.
- priscorum,
inquit, et remotorum ego verborum medullas et sanguinem perspicere et
elicere soleo, Gell. 18, 4, 6 : j'ai bien l'habitude, répondit-il, de
saisir et d'extraire la substance et la mœlle des mots anciens et peu
usités.
b
- mœlle [des plantes]. ---
Col. 3, 18, 5 ; Plin. 16, 103.
c
- farine.
-
frumenta...
candidiorem medullam reddunt, Plin. 18, 87 : le froment donne de la
farine plus blanche.
d
- mœlle = cœur, entrailles.
-
quæ mihi sunt inclusa medullis, Cic. Att. 15, 4, 3 : ces
choses sont
gravées au fond de moi-même.
- hæc
mihi semper erunt imis infixa medullis, Ov. Tr. 1, 5, 9 : cela restera
toujours gravé au fond de mon cœur.
- tu
qui mihi hæres in medullis, Cic. Fam.
15, 16, 2 : toi qui habites au fond de mon cœur.
- nondum
implevere medullas maturæ mala nequitiæ, Juv. 14, 215 : les maux de
l'âge
mûr n'ont pas encore empoisonné son cœur.
- medulla
ventris, Plaut. Stich. 2, 2, 7 : les entrailles.
e
- la fleur, la mœlle
d’une chose.
- suadæ
medulla, Enn. An. 309 : la mœlle de la
persuasion.
- medulla verborum, Gell. 18, 4, 2 : la fine fleur de l'expression. --- cf. Cic. Br. 59.
2
- Mĕdulla, æ, m. : Médulla (nom
d'homme). --- Inscr.
- mĕdullāris,
e [medulla]
: qui pénètre jusqu’à la mœlle des os. ---
Apul. M. 7, 17.
- mĕdullātus,
a, um [medulla]
: plein de mœlle, riche, gras. --- Vulg.
Psalm. 65, 15; Is. 25, 6.
- Mĕdulli,
ōrum, m. : Médulles
[peuple des bords de l’Isère]. --- Plin. 3, 137 ;
Vitr. 8, 3, 20.
- Mĕdullĭa,
æ, f. : Médullie (ville du Latium,
colonie d'Albe).
--- Liv. 2, 33, 38; Plin. 3, 68.
- Medullinus
:
1
- Mĕdullīnus, a, um : - a
- des Médulles,
des Alpes. - b - des
habitants de Médullie,
des Médulliens.
- Medullini
te feret aura noti, Aus. Ep. 5, 27 : l’haleine du zéphyr des
Médules
t’emportera.
- Medullīni,
ōrum, m. : les habitants de Médullie. --- Inscr.
2
- Mĕdullīnus, i, m. : Médullinus (surnom).
- Furius
Medullinus, Liv. 4, 25, 5 : Furius Médullinus.
3 - Mĕdullīna, æ, f. : Médullina (surnom).
- Livia
Medullina : Livia Médullina. ---
Suet. Claud. 26; Juv. 6, 322.
- mĕdullĭtŭs,
adv. : - 1
- jusque
dans la mœlle des os. ---- Varr. d. Non.
139, 9.
- 2
- au fond du cœur,
du fond du cœur, cordialement. --- Plaut. Most.
243; Amm. 14,
1, 9.
- mĕdullo,
āre : remplir de mœlle.---- Apul. Plat.
2, 16.
- medulari : se remplir de mœlle. --- Aug. Anim. 4,
5.
- mĕdullōsus,
a, um [medulla]
: mœlleux, rempli de mœlle. ---- Cels. 8, 1, 102.
- mĕdullŭla,
æ, f. [medulla] : mœlle.
- mollior
cuniculi capillo vel anseris medullula, Catul. 25, 2 : plus mou que le
poil
de lapin, plus mou que la mœlle de l'oie.
- Mĕdullum,
i, n. : anc. ville du Latium.
---- Plin. 3, 68.
- Medullus
:
1
- Mĕdullus, a, um : c. Medulus.
2
- Mĕdullus, i, m. : (le mont) Médulle (montagne de la
Tarraconnaise). ---- Flor. 4, 12, 50; Oros. 6, 21.
- Mĕdŭlus
: voir Meduli.
- medus :
1
- mēdus, i, m. : hydromel. --- Isid. 20, 3,
13.
2
- Mēdus, a, um : de Médie, des Mèdes. ---
Virg. G. 4, 211 ; Hor. O. 1, 27, 5.
- gr. Μῆδος.
- Mēdus,
i, m. : un Mède.
3
- Mēdus, i, m. : le Médus (rivière de Perse).
--- Curt. 5, 4, 7.
- gr. Μῆδος.
4
- Mēdus, i, m. : le fils de Médée (titre d'une tragédie de
Pacuvius). --- Cic. Off. 1, 31, 114.
- Mĕdūsa,
æ, f. : Méduse (une
Gorgone qui effrayait
les mortels par sa chevelure de serpents).
- gr. Μέδουσα.
- voir
hors site : Gorgone/Méduse.
- Mĕdūsæus,
a, um : de Méduse.
- monstrum
Medusæum, Ov. M. 10.22 : le monstre né du sang de Méduse (= Cerbère).
- equus
Medusæus, Ov. F. 5, 8 : cheval né du sang de Méduse (= Pégase).
- mĕfītis
: voir mephitis.
- Megabarri,
ōrum, m. : peuple d’Ethiopie. --- Plin. 6,
189.
- Mĕgăbazus,
i, m. : c. Megabyzus.
- Mĕgăbocchus
(Mĕgăboccus), i, m.
: Mégabocchus. - 1 -
complice de Catilina. --- Cic. Scaur.
40. -
2
- nom donné par Cicéron à Pompée. --- Cic. Att. 2,
7, 3.
- Mĕgăbyzus,
i, m. :
Mégabyze. - 1
- prêtre de Diane à Ephèse. --- Plin. 35, 93.
- 2
- un général de Darius. --- Just. 7, 3, 7.
- 3
- un eunuque. --- Quint. 5, 12, 21.
- gr. Μεγάϐυζος.
- Megada,
æ, f.
: Mégada (ville d'Egypte). ---
Plin. 6, 178.
- Mĕgădōrus,
i, m. : Mégadore (personnage de l'Aululaire de Plaute).
- Mĕgæra,
æ, f. : - 1 - Mégère
(une
des Furies). - 2
- une mégère, une femme furieuse. --- Amm. 14, 1, 2.
- gr. Μέγαιρα.
- Megæra
quædam mortalis, Amm. 14, 1, 2 : une certaine Mégère incarnée.
- Megale
:
1 - Mĕgălē, ēs, f.
: la Grande, l'Auguste (surnom de Cybèle; en latin Magna Mater).
--- Inscr. Orell. 2, p. 389.
- gr. Μεγάλη, ης.
2 - Mĕgălē pōlis :
c. Megalopolis.
- Mĕgălensis
(Mĕgălēsis), e [Megale] : relatif à Cybèle.
- Megalenses
(ludi) : les jeux mégalésiens (en l'honneur de Cybèle).
- Mĕgălensĭa
(Mĕgălēsĭa), ĭum, n. : les Mégalésiennes (fêtes en l'honneur de Cybèle).
--- Cic.
Fam. 2, 11, 2; Ov. F. 4, 357 ; Varr L. 6, 15; Liv.
29,14, 14; Quint. 2,
5, 52.
- Mĕgălēsĭus,
a, um : des Mégalésiennes, de Cybèle. --- Prud. Sym. 2,
862.
- Mĕgălēsĭăcus,
a, um : des Mégalésiennes. --- Juv. 22, 193.
- Megalesiaca
mater : Cybèle. --- Aus.
- Mĕgăles-
: voir Megalens-
- Mĕgālĭa,
æ, f. : Mégalia (petite île dans la mer Tyrrhénienne,
auj.
reliée au continent par un pont et appelée Castel dell' Ovo). Castel
dell' Ovo,). --- Stat. S. 2, 2, 80;
appelée aussi Megaris,
Plin. 3, 82.
- mĕgălīum,
īi, n. : sorte d'onguent. --- Plin. 13, 13.
- gr. μεγαλεῖον.
- Megallæ,
ārum, m. : peuple de l'Inde. ---
Plin, 6, 73.
- Mĕgălŏbŭlus,
m. : nom d'homme. ---
Plaut. Bacch. 308.
- mĕgălŏgrăphĭa,
æ, f. : peinture des sujets
nobles. ---- Vitr. 7, 4, 4; 7, 5, 2.
- gr. μεγαλογραφία.
- Mĕgălŏpŏlis,
is, f. (Mĕgălē pŏlis, f.) : Mégalopolis (ville d'Arcadie).
- gr. Μεγαλόπολις (Μεγάλη
πόλις).
- acc.
Mĕgălēn pŏlin. --- Liv. 32,
5, 5; 35, 36, 10.
- Megalopolis,
Liv. 36, 31, 6; 45, 28, 4.
- Megale
polis, Plin. 4, 6, 10, § 20; Liv. 32, 5, 5; 35, 36, 10
- Mĕgălŏpŏlītæ,
ārum, m. : habitants de Mégalopolis. --- Liv. 28, 8.
- Mĕgălŏpŏlītānus, a, um : de Mégalopolis. .--- Liv.
36, 13.
- Mĕgălŏpŏlītāni,
ōrum, m. : habitants de Mégalopolis. --- Liv.
32, 22.
- Mĕgăpenthēs,
is, m. : fille de Prétus. ----
Hyg. Fab. 244.
- gr. Μεγαπένθης.
- Megara
:
1 - Mĕgăra, æ, f.
: Mégare. - a
- femme d'Hercule. --- Hyg. Fab. 31.
-
b - au masc. un
Numantin. --- Flor. 2, 18,
4.
-
voir hors site
Megara.
2 - Mĕgăra, æ, f. : Mégare. - a
- ville de Grèce. --- Cic. Div. 2,
57. -
b
- ville de Sicile. --- Liv.
24,30 ; Sil. 14, 273.
- Mĕgăra,
ōrum, n. : Mégare (en Grèce). ---Liv.
28, 7, 16.
- Megaribus
(= Megaris), Plaut. Pers. 137. --- τὰ Μέγαρα.
- Mĕgărēa,
ōrum, n. : Mégare
[ville de Sicile]. --- Ov. F. 4, 471.
- Mĕgărensis,
e : de Mégare (en Grèce).
--- Plin. 7, 196; Gell. 6, 10, 3.
- Mĕgăres
: voir Megara.
- (abl. Megaribus).
- Megareus
:
1
- Mĕgărēus, a, um : de Mégare (en Grèce).
--- Cic. Ac. 2, 129.
- gr. Μεγαρεῖος.
2
- Mĕgăreūs, ĕi (ĕos), m. : Mégarée (fils de Neptune et père
d'Hippomène). ---
Ov. M. 10, 605; Hyg. Fab. 157.
- gr. Μεγαρεύς.
- Mĕgărēĭus, a, um : de Mégarée. ---
Stat. Th. 12, 219.
- Mĕgărēĭus heros, Ov. M. 10, 659 : Hippomène.
- Mĕgărĭcus,
a, um : de Mégare (en Grèce). --- Plin. 17, 42; 4,
57; Cic. Att. 1, 8, 2; 1, 9, 2.
- gr. Μεγαρικός.
- Megarici,
ōrum, m. : les philosophes de l'école de Mégare, les disciples
d'Euclide. --- Cic. Ac. 2, 42, 129.
- Mĕgărĭi,
ōrum, m. : les habitants de Mégare, les Mégariens. ---
Quint. 5, 11, 40.
- Mĕgăris,
ĭdis, f. : -
1 - c. Megalia. ---
Plin. 3, 82. - 2 - la
Mégaride
(contrée de la Grèce où était Mégare). ---
Mel. 2, 3, 4; Plin. 4, 23. - 3
- Mégare (ville
de Sicile). --- Cic. Verr. 2, 5, 25, §
63; Plin. 3, 89.
- attingit
Isthmum parte sui quæ appellatur Megaris ab colonia Megara, e regione
Pagarum, Plin. 4, 23 : (l'Attique) touche à l'Isthme par la partie
appelée Mégaride, d'après Mégare, colonie, qui est située en face de
Pages.
- Mĕgărōnĭdēs,
æ, m. : personnage de comédie. ---
Plaut. Trin.
- Mĕgărus,
a, um : de
Mégare [en Sicile]. --- Virg. En. 3, 689.
- Mĕgās,
m. : surnom grec. --- Cic. Fam. 13, 36, 1.
- Mĕgasthĕnēs,
is, m. : nom d’homme. --- Plin. 6, 58.
- Mĕgă
Tīchos ou Mĕgătīchos, n. : Mégatichhos (ville
située sur une montagne entre l'Egypte et l'Ethiopie). --
Plin. 6, 179.
- Megeda,
æ, f. : voir Megada.
- Mĕgēs,
ētis, m. : -
1 - un
des prétendants d’Hélène. --- Hyg. Fab. 97. - 2 - nom
d’un médecin. --- Cels.
- gr.
Μέγης, ητος.
- Mĕgilla,
æ, f. : nom de femme. --- Hor. O. 1, 27, 11.
- Megisba,
æ, f. : le lac Mégisba (dans l'île Taprobane).
-- Plin. 6, 86.
-
(Lebaigue
P. 760)
- mĕgistānes,
um, m. : les grands, les seigneurs. --- Tac. An. 15,
27; Sen. Ep. 21, 4; Suet. Calig. 5.
- gr.
μεγιστᾶνες.
- Mĕgistē,
ēs, f. : ville et port de Lycie. --- Liv. 37, 22.
- Mĕgistō,
ūs, f.: Mégisto (fille de Cétéus, changée en ourse). --- Hyg.
Fab. 12.
- gr.
Μεγιστώ, οῦς .
- mehe
: arch. pour me, voir ego.
- mēhercle
(mēhercŭle ou
mēhercŭlēs) : par
Hercule !
sur ma foi, assurément.
(juron des hommes). --- Plaut., Ter., cf. Cic. Or.
157.
- mehercle...
= me Hercules juvet : qu'Hercule
m'assiste.
- mei
: - 1 - gén. de ego. -
2
- formes de meus.
- Meidubrēgenses
: voir Medubrigenses. --- Inscr.
- meilĕs
: voir miles.
- mēio,
ĕre [p. migio, cf. mingo] : - intr. - 1
-
uriner, pisser.
--- Pers. 1, 114; Catul. 97, 8. -
2 - s’épancher
[dans]. --- Catul. 67, 30 ; Hor. S. 1, 2, 44; 2, 7, 52.
- 3 - fuir
(en parl.
d'un récipient). ---
Mart. 12, 32, 13.
- mēio,
āre. --- Diom.
369, 11; Prisc. 10, 1.
- parf.
meii, Diom.
369, 11.
- nunc hoc est caldum meiere et frigidum potare, Petr. 67, 10 : à notre
époque il faut pisser chaud et boire froid (= donner plus que l'on
reçoit).
- meiūrus
: voir miurus.
- mĕl,
mellis, n. : - 1 -
miel. ---
Cic. CM 56 ; Plin. 11, 33; plur.
Virg. B. 4, 30; Col. 9, 15, 1. -
2
- charme, douceur.
--- Hor. Ep. 1, 19, 44; Plin. Ep. 4, 3, 3; Ov. A. A. 1,
748.
- gr. μέλι
: miel; μέλισσα : abeille.
- meum
mel, meum cor, Plaut. Pœn. 1, 2, 157 : mon chéri,
mon cœur. --- cf. Plaut. Curc. 1, 3, 8; id. Trin.
2, 1, 18.
- mella
petere in medio flumine, Ov. A. A. 1, 748 : chercher du miel au milieu
d'un fleuve (= chercher une aiguille dans une botte de foin).
- quia
te tango, mel mihi videor lingere, Plaut. Cas. 355 : il me semble, à ce
contact, que je lèche du miel.
- hoc
juvat et (s.-ent.
mihi)
melli est, non mentiar,
Hor. S. 2, 6, 32 : sans mentir, cela me ravit, <cela est pour
moi cause
de douceur> = cela m'est doux comme le miel.
- Mela
:
1
- Mĕla, æ, m. : Méla (surnom romain) ---
Cic. Phil. 12, 3.
- Pomponius
Méla, géographe
romain, contemporain de Claude.
2
- Mĕla (Mella), æ, m. : le Mella (auj. Mela, rivière de l'Italie, près
de Brescia).
- Mĕlæna,
æ, f. : -
1
- nom
de l’île de Céphallénie. --- Plin. 4, 54. - 2
-
nom de l’île de Corcyre. --- Plin. 3, 152.
- mĕlænăĕtŏs,
i, m. : voir melanætos.
- Mĕlænis,
ĭdis, f. : personnage dans Plaute.
- Melambĭum,
ĭi, n. : lieu de Thessalie.
--- Liv. 33, 6.
- mĕlamphyllŏn,
i, n. : l'acanthe
brancursine (plante à feuilles noires). ---
Plin. 22, 76.
- gr. μελάμφυλλον.
- Melamphyllŏs,
i, m. : -
1
- montagne
de Thrace. --- Plin. 4, 50. - 2
- nom
de l’île de Samos. --- Plin. 5, 135.
- mĕlampŏdĭum,
ĭi, n. : ellébore
noir [plante]. --- Plin. 25, 49.
- gr. μελαμπόδιον.
- mĕlampsythĭum,
ii, n. : sorte de raisin sec de couleur noire. --- Plin. 14,
80.
- gr. μελαμψύθιον.
- Mĕlampūs,
pŏdis, m., : Mélampe. - 1
- médecin et devin d'Argos. ---
Cic. Leg.
2, 33; Virg. G. 3, 550; Stat. Th. 3, 453. -
2
- fils d'Atrée. ---
Cic. Nat. 3,
53. -
3 - Ov. nom d'un
chien.
--- Ov. M. 3, 206.
- gr. Μελάμπους, ποδος.
- voc. Melampu.
--- Stat. Th. 3, 546.
- Mĕlăna
(Mĕlănĭa), æ, f. : sainte Mélanie. --- P.-Nol. 37,
136.
- mĕlănăĕtŏs,
i, m. : aigle noir. ---
Plin. 10, 6.
- gr. μελαναετός -- μέλας,
μέλαινα,
μέλαν : noir; ἀετός, ου : aigle.
- Mĕlanchætēs,
æ, m. : nom d'un chien d'Actéon. ---
Ov. M. 3, 232.
- gr. Μελαγχαίτης -- χαίθη
: longs cheveux, longue chevelure; crinière.
- mĕlanchŏlĭa,
æ, f. : humeur noire, atrabile. --- Cæl. Aur. Acut.
2, 12, 108; Isid.
4, 5, 5.
- gr. μελαγχολία -- χολή
: bile, fiel.
- mĕlanchŏlicus,
a, um : -
1
- causé
par la bile. ---
Plin.
22, 133 ; 27, 130. - 2
- mélancolique,
atrabilaire. ---
Cic. Tusc. 2, 80; Div.
1, 81.
- mĕlancŏryphŏs,
i, m. : bécasse à tête noire. --- Plin. 10, 86.
- gr. μελαγκόρυφος.
- genus
avium, quæ Latine vocantur atricapillæ, eo, quod summa eorum capita
nigra sunt, Paul. ex Fest. --- voir hors site P. Festus..
- mĕlancrānis,
is, f., : sorte de jonc qui a, à son extrémité, de petits nœuds noirs.
--- Plin. 21, 112.
- gr. μελάγκρανις.
- mĕlandryum,
i, n. : tranche de thon mariné. --- Plin. 9, 48; Mart. 3, 77,
7; Varr. L. L. 5, 12, § 77.
- gr. μελάνδρυον.
- Mĕlănē,
ēs, f. : île près d’Ephèse. --- Plin. 5, 137.
- Mĕlăneūs,
ĕi ou
ĕos, m. :
-
1
- nom
d’un Centaure. --- Ov. M. 12, 306.
- 2
-
nom d’un chien. --- Ov. M. 3, 223.
- gr. Μελανεύς.
- melania
:
1
- mĕlănĭa, æ, f. : tache noire sur la peau. --- Plin.
24, 44; 26, 149.
- gr. μελανία -- μέλας,
μέλαινα,
μέλαν : noir.
2
- Mĕlănĭa (Mĕlăna),
æ, f. : (sainte) Mélanie. ---
P.-Nol. 37, 136.
- Mĕlănippē,
ēs, f. : Mélanippe. -
1
-
fille d’Eole. --- Hyg. Fab. 186; Varr. R. 2,
5, 5. - 2
- titre
d’une tragédie d’Accius. --- Cic. Off. 1, 114 ; Varr.
L. 7, 65 ; [et d’Ennius] Gell.
6, 11, 12. - 3
-
sœur d’Antiope. --- Just.
2, 4, 23 sq..
- gr. Μελανίππη,
ης.
- acc. plur. Melanippas,
Arn. 4, 26.
- Mĕlănippus,
i, m. : -
1
- nom
d*un Thébain. --- Stat. Th. 8, 740. - 2
- tragédie d’Accius.
--- Cic. Tusc. 3, 20.
- gr. Μελάνιππος.
- autre forme
Mĕnălippus.
- Mĕlănō,
ūs, f. : île dans le golfe Céramique. --- Plin. 5,
134.
- mĕlanspermŏn,
i, n. : voir melaspermon.
- mĕlantērĭa,
æ, f. : poix de cordonnier. --- Scrib.
208; C.-Aur. Acut. 3, 4, 44.
- gr. μελαντηρία
- gén.
sing. melanterias.
- mĕlanthĕmum,
i, n. (c. anthemis) : camomille. --- Plin. 22, 53.
- mĕlanthēs,
is, m. : pierre précieuse inconnue. --- Isid.
- gr. μελανθής
: à fleur noire; de couleur sombre.
- Mĕlanthēus,
a, um : de Mélanthus [matelot]. --- Ov. Ib. 623.
- Mĕlanthĭa,
æ, f. : nom d’une île déserte. --- Plin. 4, 74.
- Mĕlanthĭo
ou Mĕlanthĭōn,
ōnis, m. : nom d’homme. --- Mart. 10, 67.
- melanthium
:
1
- mĕlanthĭum, ĭi, n. : c. melanspermon. --- Cato, Agr.
102 ; Plin. 20, 182.
-
ou
mĕlanthum Samm. 574.
2
-
Mĕlanthĭum, ĭi, n. :
fleuve du Pont. --- Plin. 6, 11.
- Mĕlanthĭus, ĭi, m. : - 1
- berger
d’Ulysse. --- Ov. H. 1, 95. - 2
-
peintre célèbre. --- Plin. 35, 50 et 76.
-
gr. Μελάνθιος.
- Mĕlanthō, ūs, f. : nymphe, fille de Protée. --- Ov. M. 6, 120 ; Serv. En. 5, 373.
-
gr. Μελανθώ.
- voir hors site Mélantho.
- mĕlanthum
: voir melanthium.
- Mĕlanthus,
i, m. :
- gr. Μέλανθος.
1
- fleuve de Sarmatie. --- Ov. P. 4, 10, 54.
2
- matelot changé en dauphin par Bacchus. --- Ov. M. 3, 617.
3
- roi d'Athènes, père de Codrus. --- Vell. 1, 2, 1.
- Mĕlantĭas,
ădis, f. : village de Thrace. --- Peut.
- gr. Μελαντιάς,
- ou
Mĕlantĭāna, æ.
- mĕlănūrus,
i, m. : sorte de poisson de mer. --- Ov. Hal. 113;
Col. 8, 16, 8; Plin. 32, 17; 32, 149.
- gr. μελάνουρος : à
queue noire.
- mēlăpĭum, ĭi, n. : sorte de pomme-poire. --- Plin. 15, 14, 15, § 51
- gr. μηλάπιον --- μῆλον
: pomme; ἄπιον : poire.
- mēlārĭus, ĭi, m. : pommier. --- Aldh. 14, 275.
- gr. μῆλον : pomme.
- melas
:
1
- mĕlas, ănos, m. (c.
melania) : tache noire sur la peau. ---
Cels. 5, 28, 18.
- acc.
sing. -an; -ana.
2
- Mĕlās, æ (ănis), m.
: Mélas (nom de plusieurs rivières).
- gr. Μέλας, ανος -- μέλας,
μέλαινα,
μέλαν : noir.
a
- rivière de Boétie. --- Plin. 2, 103,
106, § 230; Sen. Q. N. 3, 25, 3; Stat. Th. 7, 273.
b
- rivière de Thrace. --- Liv.
38, 40, 5; Mela, 2, 2, 8; Ov. M. 2, 274; Plin. 4, 11, 18, § 43.
c
- rivière de Sicile. --- Ov.
F. 4, 476.
d
- rivière de Capadoce. --- Plin.
6, 4, 4, § 11.
e
- rivière de Cilicie. --- Plin.
5, 27, 22, § 93.
3
- Mĕlas, ănis, m.
: Mélas (fils de Phryxus). ---
Cels. 5, 28, 18.
4
- Mĕlas sinus
: le golfe Mélas (en Thrace). ---
Plin. 4, 43.
- mĕlaspermon,
i, n. : nigelle [plante]. --- Plin. 20, 182.
- gr. μελάνσπερμον.
- melca,
æ, f. : lait aigri avec des épices. --- Apic. 7, 308.
- Melchisedech,
m. : roi de Salem. --- Bibl.
- melcŭlum,
i, n., et
melcŭlus, i, m. :
petit miel (terme de caresse, c. melliculum).
--- Plaut. d. Prisc. 3,
27 ; Cas. 837; Aug. d. Macr. S. 2, 4, 12.
- Melcumani,
ōrum, m. : peuple de Dalmatie. --- Plin. 3, 143.
- Meldæ,
ārum, f. : ville de Gaule. --- Greg.
- Meldi,
ōrum, m. : les Meldes (peuple
de Gaule, auj. Meaux). --- Cæs. BG. 5, 5, 1 ; Plin.
4, 107.
- Meldensis, e
: des Meldes. --- Fort.
- mĕlē
: plur. de melos.
- Mĕlĕăgĕr
(Mĕlĕăgrus, Mĕlĕăgrŏs), gri, m. : Méléagre. - 1
- Méléagre [qui tua
le
sanglier suscité par Diane pour
ravager Calydon]. --- Ov. M. 8, 299; Val .-Fl. 1,
435; Hyg. Fab. 171.
- 2
- un des généraux d'Alexandre le Grand. ---
Curt. 10, passim.
- gr. Μελέαγρος.
- voir
hors site : Méléagre
et le général d'Alexandre.
- Mĕlĕagrēus
(Mĕlĕagrĭus), a, um : de Méléagre. --- Luc. 6, 365;
Stat. Th. 4, 103.
- gr. Μελεάγρειος.
- Mĕlĕagris,
ĭdis, f. : pintade (oiseau de Méléagre).
- gr. Μελεαγρίς, ίδος.
- Mĕlĕagrĭdes,
um, f. : les sœurs de Méléagre (changées en méléagrides - en
pintades
- après la mort de leur frère). --- Hyg.
Fab. 174; Ov. M. 8, 534 sq.
- Mĕleagrĭdes,
um, f. (s.-ent. aves) : les oiseaux de Méléagre, les
méléagrides, les
pintades. --- Varr. R. R. 3, 9, 18; Plin. 10, 26,
38, § 74.
- meles
:
1
- mēlēs (mēlis), is, f. : martre ou
blaireau. --- Varr. R. 3,
12, 3; Plin. 8, 138.
2
- Mĕlēs, ētis, m. : le Mélès (fleuve
au bord
duquel Homère serait né). --- Plin. 5, 118;
Stat. S. 2, 7,
33.
- gr. Μέλης, ητος.
- Mĕlētēus,
a, um : du Mélès
(le
fleuve); d'Homère. --- Tibul. 4, 1, 200.
- Mĕlētīnus, a, um
: du Mélès. --- Ov. F. 4, 236.
3
- Meles, ĭum, f. : Mélès (ville du Samnium).
- Meles
de Samnitibus vi cepit, Liv. 27, 1, 1 : il enleva de force Mélès aux
Samnites.
- melete :
1
- mĕlĕtē, ēs, f. : c. chamæleon. --- Apul. Herb. 25.
- gr. μελέτη, ης.
2
- Mĕlĕtē,
ēs, f. : Mélété (une Muse). --- Cic. Nat. 3, 54.
- Mĕlētēus,
a, um : voir Meles.
- Mĕlĕtīdēs,
æ, m. : un Athénien renommé pour
sa sottise. --- Apul. Apol. 24.
- Mĕlētīnus,
a, um : voir Meles.
- melia
:
1
- mĕlĭa, æ, f.
: lance, pique [de bois de frêne]. --- P.-Fest.
- gr. μελία
2
- Mĕlĭa, æ, f.
: nom de femme. --- Inscr.
- gr. Μελία.
- Mĕlĭbœa,
æ, f. : Mélibée (ville de Thessalie, célèbre par ses
teintures en pourpre). --- Mel. 2, 3;
Plin. 4, 7, 16, § 32; Liv. 36, 13, 6; 44, 13.
- gr. Μελίϐοια.
- Mĕlĭbœensis, e : de
Mélibée, mélibéen. --- Serv. En. 5, 521.
- Mĕlĭbœus, a,
um : de Mélibée, mélibéen.
- Melibœa
purpura : pourpre de Mélibée [fort estimée]. ---
Lucr. 2, 500 ; Virg. En. 5,
251.
- Melibœus
:
1
- Mĕlĭbœus,
a, um : de Mélibée, mélibéen.
2
- Mĕlĭbœus,
i, m. : Mélibée (un berger).
- gr. Μελίϐοιος.
- mĕlĭcēria,
æ, f. : pus du mélicéris (qui ressemble à du miel).
--- Cels. 5, 26, 20.
- gr. μελικηρία.
- mĕlĭcēris,
ĭdis, f. : mélicéris (tumeur dont la matière jaunâtre
ressemble à du miel). --- Plin. 21, 151
; Veg. Mul. 3, 30.
- gr. μελικηρίς, ίδος.
- Mĕlĭcerta
(Mĕlĭcertēs), æ, m. : Mélicerte (dieu marin). ---
Ov. M. 4, 522; cf. Virg. G. 1, 437; Ov. F. 6, 485 sq.; Pers. 5, 103.
- gr. Μελικέρτης.
- mĕlichlōrŏs,
i, m. : pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 191 ; Isid.
16, 7, 15.
- gr. μελίχλωρος.
- mĕlichrōs,
ōtŏs, m. : pierre précieuse inconnue (de la couleur du miel). ---
Plin. 37, 11, 73, § 191.
- gr. μελίχρως,
ωτος.
- mĕlĭchrysŏs,
i, m. : sorte d'hyacinte (pierre précieuse). --- Plin. 37, 9,
45, § 128; Isid. 16, 15, 6.
- gr. μελίχρυσος.
- mĕlicrātum,
i, n. : hydromel. --- Veg. Vet. 3, 15, 22.
- gr. μελίκρατον.
- melicus
:
1
- mĕlĭcus, a, um : - a
- musical, harmonieux. ---
Lucr. 5, 334. - b
- lyrique. ---
Cic. Opt. 1.
- gr. μελικός.
- mĕlĭcus, i, m. : poète lyrique. --- Plin. 7, 24, 24, § 89;
7, 56, 57, § 192.
- mĕlĭca,
æ, f. : poème lyrique, ode. --- Petr. 64, 2.
2
- Mēlĭcus, a, um [p. Medicus]
: mède, de Médie. --- Varr. R. R. 3, 9, 19; Col. 8,
2, 4; Plin. 10, 21, 24, § 48.
- Mĕlĭē,
ēs, f. : Mélié (fille de l'Océan).
- Inachus
in Melie Bithynide pallidus isse dicitur, Ov. Am. 3, 25 : Inachus,
dit-on,
coulait, pâle d'amour pour la Bithynienne Mélié.
- Meligunis,
idis, f. : nom de l’île Lipara. --- Plin. 3, 93.
- mĕlĭlōtŏs,
i, f. : mélilot (plante). --- Ov. F. 4, 440; cf.
Plin. 21, 11, 37, § 63; 21, 7, 18, § 39.
- gr. μελίλωτος.
- mĕlĭmēlum,
i, n. : pomme-miel [sorte
de pomme très douce]. --- Isid. 17,
7, 5.
- gr. μελίμηλον.
-
au plur. mĕlĭmēla, ōrum. --- Varr.
R. 1, 59 ; Hor. S. 2, 8, 31 ; Plin. 15, 51 ;
23, 104.
- melina,
æ, f. :
1
- mēlīna, æ, f. [mēlēs] : sac en peau de blaireau.
2
- mĕlĭna, æ, f. [mel] : hydromel, breuvage miellé.
- melinum,
i, n. :
- (Lebaigue
P. 760 et P.
761)
- melimelon C.-Aur. Chron. 3, 2,
34.
1
- mēlĭnum (s.-ent. oleum) : mélinum, huile
de fleur de coing.
2
- mēlĭnum (s.-ent. unguentum) : mélinum, parfum à
base de jus de coing. --- Plin. 13, 5 ;
13, 11.
3
- mēlĭnum (s.-ent. vestimentum) : vêtement couleur
de coing.
4
- mēlīnum (pigmentum) : blanc de Mélos (espèce de fard). --- Plaut. Most.
264; Vitr. 7, 7, 3; Plin. 35, 37.
- melinus
:
1
- mēlīnus, a, um [mēlēs] : de martre ou
de blaireau.
2
- mēlĭnus, a, um : de coing, jaune comme le coing.
3
- Mēlīnus, a, um : de l'île de Mélos.
- mĕlĭor,
mĕlĭus (gén. -ōris), compar. de bonus : - 1
- meilleur, qui est en meilleur état; qui vaut mieux. - 2
- plus avantageux, plus utile. - 3
- plus
habile, plus capable. - 4
- plus doux, plus
bienveillant; plus joyeux.
- acc.
arch. meliosem Varr. L.
7, 27 ; dat. abl. meliosibus
P Fest. 264, 6.
- non laborant, ut
meliores fiant, Cic. Br. 92 : ils ne se soucient pas de se
perfectionner.
- quærere melius, Cic. Br.
268 : chercher mieux, être plus exigeant.
- meliores : ceux qui valent mieux, les meilleurs, les sages.
- da locum melioribus, Ter.
Phorm. 522 : fais place à qui vaut mieux que toi.
- age tu
interea huic somnium narra; meliorem quam ego sum suppono tibi, nam
quod scio omne ex hoc scio, Plaut. Curc. 255 : toi, pendant ce
temps-là, raconte ton rêve; je te donne à ma place quelqu'un de plus
habile que moi; ce que je sais, c'est lui qui me l'a tout appris. --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- obsequia meliorum nox
abstulerat, Tac. H. 1, 80 : quant aux gens sages, la nuit avait réduit
à rien leur obéissance.
- istic
est thensaurus stultis in lingua situs, ut quæstui habeant male loqui
melioribus, Plaut. Pœn. 625 : le trésor des fous est sur
leur
langue; ils croient gagner beaucoup en disant des injures à
ceux
qui valent mieux qu'eux.
- popularis error ad meliora
ducendus, Quint. 12 : peuple égaré qu'il faut ramener dans de bonnes
voies.
- videre
se ad meliora proficisci, Cic. Sen. 83 : (ceux dont le regard
porte au loin) voient qu'ils vont vers une vie meilleure.
- meliora
nuntiare, Cic. : annoncer de plus heureuses nouvelles.
- melius est + inf.
: il vaut mieux. --- Cic. Off. 1, 156,
etc.
- melius
fuit (fuerat) : il eût mieux valu. --- Cic.
Nat. 3, 81 ; Off. 3, 94.
- di
meliora (s.-ent. dent ou
velint), Cic. CM 47 : que les dieux m’en
préservent !
- non est bonitas, esse meliorem pessimo, P. Syr. : on n’est pas bon pour être meilleur que le pire.
- vel taceas, vel meliora dic silentio, P. Syr. : ou tais-toi, ou que tes paroles vaillent mieux que ton silence.
- voir melius.
- mĕlĭōrātĭo,
ōnis, f. [melioro] : amélioration, réparation. --- Cod. Just.
4, 66, 2; 2, 19, 24.
- mĕlĭōrātus, a, um
: part. p. de melioro.
- mĕlĭōresco, ĕre : - intr.
- s’améliorer. --- Gloss.
- mĕlĭōro, āre [melior] : - tr.
- améliorer. --- Ulp. Dig. 7, 1, 13.
- melioratus Cod.
Just. 5, 71, 16; Cassiod. Var. 9, 3.
- mĕliphyllum
: voir melisphyllum.
- melip-
: c.
medip-. --- Cato, Ag. 12 ; 68.
- mēlis
: voir meles 1.
- mĕlisphyllum
(mĕlissŏphyllŏn), i, n. : mélisse (plante aromatique, litt.
feuille à miel)). --- Virg. G. 4, 63;
Plin.
20, 116; 21, 20,
149.
- gr. μελίφυλλον (μελισσόφυλλον).
- Mĕlissa,
æ, f. : Mélissa.
- gr. Μέλισσα
--- μέλισσα, att.
μέλιττα ---
μέλι, ιτος : miel.
1
- nymphe qui trouva la première le moyen de recueillir le
miel. --- Col. 9, 2, 3.
2
- fille du roi de Crète, Mélissée, qui, avec sa sœur Amalthée,
nourrit Jupiter enfant. --- Lact. 1, 22, 19 sq.
3
- femme
du philosophe Carnéade.
- Mĕlisseūs,
ĕi (ĕos), m. : Mélissée (roi de Crète, père
de Mélissa et d'Amalthée).
--- Lact. 1, 22,
19 et 28.
- gr. Μελισσεύς, έως.
- Mĕlissus,
i, m. : Mélissée. - 1
- (c.
Melisseus) roi de Crète. --- Lact. 1, 22, 19; ib. § 28.
- 2
- philosophe
de Samos. --- Cic. Ac. 2,
118. -
3
- grammairien du siècle
d'Auguste. --- Suet. Gram.
21; Ov. P. 4, 16,
30.
- gr. Μέλισσος.
- Mĕlĭta,
æ, f. ou
Mĕlĭtē, ēs,
f.
: Mélite.
1 - île de Malte. ---
Cic. Verr. 2, 4, 46, § 103; Plin. 3, 8, 14, § 92.
2 - île
près de la côte de
Dalmatie (auj. Meleda). --- Plin. 3, 152;
Ov. F. 3, 567.
3
- ville d'Ionie. --- Vitr. 4, 1.
4 - ville de
Cappadoce. --- Plin. 6, 8.
5
- nymphe de la mer. --- Virg. En. 5, 825.
- Mëlïtæus,
a, um : de Mélite [Dalmatie]. --- Plin. 30, 43.
- gr. Μελιταῖος.
- Mĕlĭtānus,
a, um : de Mélite (Malte). --- Inscr. Grut. 751, 3.
- Mĕlĭtē,
ēs, f. : ville de Magnésie. --- Plin. 4, 32 || voir Melita.
- Mĕlĭtēnē,
ēs, f. : Mélitène. - 1 - région de la
Cappadoce. --- Plin. 5, 84. - 2 - ville de Cappadoce. ---
Tac. An. 15, 26.
- Mĕlĭtensis,
e : de Mélite (de Malte).
- Mĕlĭtenses,
ĭum, m. : les habitants de Mélite, les Maltais. -- Cic. Verr. 2,
176; 5, 27.
- Mĕlĭtensĭa
(s.-ent. vestimenta), n. : étoffes de Malte.--- Cic. Verr. 2,
183.
- Mĕlĭtēsĭus,
a, um : de Mélite, de Malte. --- Grat. Cyn.
404.
- melitinus
:
1
- mĕlĭtĭnus, a, um : de
miel. --- Plin. Val. 3, 26..
- gr. μελίτινος,
- melitinus apis : une sorte
de pierre précieuse. --- Plin. 36, 19, 33, § 140.
2
- Mĕlĭtīnus, i, m. : nom
propre. --- Inscr. Visc. Opt. Varr. t. 1, p. 182; Inscr.
Fabr. p. 45, n. 255.
- mĕlĭtītes,
æ, m.
: vin miellé. --- Plin. 14, 85.
- gr. μελιτίτης,
- mĕlĭtŏn,
i, n. : c. melitites. --- Vitr. 8, 3.
- mĕlittæna (mĕlitæna), æ, f. : - 1
- c. melisphyllum. ---
Plin. 21, 149. - 2
- c. marrubium. ---
Apul. Herb. 45.
- gr. μελίτταινα.
- mĕlitturgus,
i, m. : celui qui soigne les abeilles. --- Varr. R.
3, 16, 3.
- gr. μελιττουργός.
- Mĕlītus
i, m. : nom d’un poète d’Athènes. --- Tert. Anim. 1.
- mĕlĭum,
ĭi, n. : collier de chien. --- Varr. R. 2, 9, 15.
- melius
:
1
- mĕlĭus : - a -
compar. n. de bonus.
- b - adv. compar. de bene :
mieux.
-
majus aut melius a deis datum munus homini, Cic. Ac. 2, 2, 7 : (je
crois, comme Platon, que c'est) le présent le plus beau et le
plus
précieux que les dieux aient fait aux hommes.
-
iter
melius, Hor. A.P. 68 : une meilleure direction (en parl. d'un
fleuve).
- æra
dabant olim; melius nunc omen in auro est, Ov. F. 1, 221 :
c'était
l'airain qu'on m'offrait jadis; mais maintenant l'or est un plus
heureux présage.
- si
di non sunt, quid esse potest in rerum natura homine melius, Cic. Nat.
2, 6 : s'il est vrai que les dieux n'existent pas, que peut-il y avoir
dans le monde de meilleur que l’homme ?
- amicitia
... qua quidem haud scio an ... quicquam melius homini sit a dis
immortalibus datum, Cic. Læl. 20 : l'amitié qui, je crois bien, est ce
que les dieux immortels ont donné de meilleur à l'homme. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 241; éd. Peeters France.
- solem
enim e mundo tollere videntur, qui amicitiam e vita tollunt, qua nihil
a dis immortalibus melius habemus, nihil jucundius, Cic. Læl. 47 : il
me semble qu'ils suppriment du monde le soleil, ceux qui enlèvent de la
vie l'amitié; rien de meilleur nous a été donné par les dieux
immortels, rien de plus agréable. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 621; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- plurimas
civitates terrae motu aut incendio afflictas restituit in melius, Suet.
Vesp. 18 : il améliora la situation d'un grand nombre de villes
incendiées ou renversées par des tremblements.
- melius
emere : acheter à meilleur marché.
- melius
Pompeio factum est, Cic. : Pompée se porte mieux (il s'est rétabli).
- haruspicum
monitu reficienda est mihi ædes Cereris in praediis in melius et in
majus, Plin. Ep. 9, 39, 1 : je me vois obligé, par l'avis des
aruspices, de rétablir et d'agrandir un temple de Cérès qui se trouve
dans mes terres.
- Pompeius melius animatus quam paratus, Cic. : Pompée mieux disposé que préparé.
- artificem
ne in melius quidem sinas aberrare, Plin. Ep. 4, 28, 3 : ne permets pas
que l'artiste s'éloigne de son modèle même pour mieux faire.
- hoc faciens vivam melius, sic dulcis amicis occurram, Hor. S. 4, 135
: en agissant ainsi, je vivrai mieux et je serai plus cher à mes amis.
- in melius flecti, Sen. : s'améliorer.
- melius
est + inf. : il vaut mieux.
- melius
habent delinquere, Sall. : ils aiment mieux faire le mal.
- melius
apud bonos quam apud fortunatos beneficium collocari puto, Cic. Off. 2,
20, 71 : je crois qu'il vaut mieux obliger des gens de bien que des
riches.
- non
nasci melius fuit quam... : il aurait mieux valu ne pas naître que...
- quanto
melius fuerat in hoc promissum patris non esse servatum, Cic. Off. 3,
94 : combien il eût mieux valu dans un cas pareil que le père ne tînt
pas sa promesse !
- di melius faciant, Plaut.
Cas. 813 : les
dieux m’en préservent.
- di melius, Sen. Ep. 47, 8
: justes dieux !
- avec verbe s.-ent.
- melius Graii qui... voluerunt, Cic. Leg. 2, 11
: les Grecs ont mieux fait : ils ont voulu..., cf.
Cic. de Or. 1, 253.
- melius Accius, Cic. Tusc.
1, 105 : Accius s’exprime mieux. --- cf. Cic.
Tusc. 2, 49.
- di melius, Sen. Ep. 98, 4
: les dieux ont mieux jugé que
moi.
- melius = potius.
- melius probas honesta quam
sequeris, Sen. Ep. 21, 1 : tu sais mieux approuver le bien que
le suivre.
- constantiam
dico ? nescio an melius patientiam possim dicere, Cic. Lig. 26 : je dis
constance ? je ne sais s'il ne vaudrait pas mieux dire résignation.
- melius
peribimus quam sine alteris vestrum viduæ aut orbæ vivemus, Liv. 1,
13, 3 : nous aimons mieux périr que de vivre sans vous, veuves ou
orphelines. --- cf. Liv. 7, 40, 13.
2
- Mēlĭus (Mælĭus), ii,
m. : Mélius (nom d'homme).
3
- Mēlĭus, a, um : de
l'île de Mélos. --- Cic. Nat. 1,
2.
- mĕlĭuscŭlē
: un
peu mieux. --- Cic. Fam. 16, 5, 1 ; Att. 4, 6, 2.
- mĕlĭuscŭlus,
a, um [dim. de melior] : - 1
- un peu meilleur, qui est
un peu
mieux. --- Plaut. Cap. 968; Varr. Men. 153; Sen. Ben. 1, 3, 9.
- 2
- un peu
mieux portant. --- Ter. Hec. 354.
- meliusculum est +
inf. : il vaut un peu mieux de. --- Plaut. Curc.
489.
- Melizitānum,
i, n. : ville de la province d’Afrique. --- Plin. 5,
30.
- mĕlizōmum,
i, n. : breuvage
où il entre du miel. --- Apic. 1, 2, 2.
- gr. μελίζωμον.
- mella
:
1
- mella, æ, f. : eau miellée, hydromel. --- Col. 12, 11,
1 ; 12, 49, 3.
2
- mella, æ, f. (= lotos) : lotus. --- Isid.
3
- Mella (Mela), æ, f. : le Mella (auj. Mela, rivière d'Italie, près
de Brescia). --- Catul. 67, 33.
- mellācĕum,
i, n. [mel] : (c. sapa)
vin cuit. --- Non. 551, 21.
- Mellāria,
æ, f. : ville
de la Bétique. --- Plin. 3, 14.
- Mellārĭensis, e : de
Mellaria
- Mellārĭenses, ĭum, m. :
les habitants de Mellaria. --- Inscr. Grut. 321, 10.
- mellārĭum,
ĭi, n. : ruche. --- Varr. R. 3,
16, 12.
- mellārĭus,
a, um : relatif au miel, à miel, fait pour le miel. --- Plin. 21, 82.
- mellārĭus,
ii, m. : apiculteur. --- Varr. R. 3,
16, 17.
- mellātĭo,
ōnis, f. [mel] : récolte
du miel. --- Col. 11, 2, 50; Plin. 11, 41.
- mellĕus,
a, um [mel] :
1 - de miel. ---
Plin. 15, 51; id.
11, 48; id. 37, 89; id.
36, 140; Aus. Eph. Parecb. 12.
2
- doux (comme le miel), suave, agréable. --- Aus. Ep. 18;
Apul. M. 6, p. 175, 31.
- mellicras
ou
mellicratum (c. melicratum) : hydromel.
- mellĭcŭlus,
a, um [mel] : doux comme le miel.
- corpusculum melliculum
! Plaut. Cas. : mon gentil petit corps. [terme de
tendresse]
- mellĭcŭlum, i, n. petit
miel [terme de tendresse]. ---
Plaut. Cas. 837 ; 843.
- mellĭfĕr,
ĕra, ĕrum : qui produit le miel. --- Ov. M. 15, 383.
- mellĭfex,
fĭcis, m. [mel, facio] : celui qui cultive le miel,
apiculteur. --- Col. 9, 8, 8.
- mellĭfĭcĭum,
ĭi, n. : production de miel, récolte de miel. --- Varr. R. 3,
16, 4; Col. 9, 13, 13.
- mellĭfĭco,
āre : - intr.
- faire du miel. --- Virg. d. Don. Vit. Verg.
- mellĭfĭcus,
a, um : propre à la production du miel. --- Col. 9, 8, 8;
9, 13, 14.
- mellĭfluens,
entis [mel, fluo]
: dont la parole est douce comme le miel. --- Aus.
Ep. 16, 14.
- mellĭflŭus,
a, um : - 1 - d’où coule le miel. ---
Avien. Descr. 468.
- 2 - doux,
suave, harmonieux. --- Boēt. Cons.
5; Carm. 2, 3.
- mellĭgo,
ĭnis, f. [mel] : - 1 -
propolis (résine
recueillie par les abeilles). --- Plin. 11,
14; 16, 28. -
2
- verjus. --- Plin. 12,
131.
- mellĭla,
æ, f. [mel] : ma petite
poupée en sucre (t. de tendresse). --- Plaut.
Cas. 135.
- mellīna,
æ, f. [mel] : vin de
miel. --- Plaut. Ep. 23; Ps. 741.
- mellīnĭa,
æ, f. : douceur du miel. --- Plaut. Truc.
704.
- mellītŭlus,
a, um [mellitus] : suave, chéri. ---
Hier. Ep. 79, 6.
- mea mellitula, Apul. M. 3,
22 : ma petite poupée en
sucre.
- mellītus,
a, um : - 1 - de miel.
--- Varr. R 3,
16, 22; Gell. 13, 11 ;
Suet. Ner. 17. -
2
- mélangé de miel., où il entre du miel. --- Hor. Ep. 1,
10, 11. -
3
- doux comme le miel, aimable; cher, suave, agréable. --- Cic. Att. 1,
18, 1 ; Catul. 47, 1.
- mellitissimum
savium, Apul. M. 2, 10, 1 : un très doux baiser. --- cf. M.-Aur. d. Front.
Cæs. 4, 5.
- Mellodūnum
(Metlosedum, Metiosedum,
Melodunum, Metlodunum), i, n. : Metlosédum
(ville de Gaule, auj. Melun). --- Cæs. BG.
7, 58, 2; 7, 60, 1.
- Mellōna,
æ, f.[mel] : déesse qui protégeait les
abeilles. --- Aug. Civ. 4, 34.
- ou Mellōnĭa,
Arn. 4, 8 et 12.
- Mellŏproxĭmus,
i, m. : près d'être nommé "proxime".
--- Cod. Th. 6, 26, 16; Cod. Just. 12, 19, 5; 7; 14.
- μέλλω + proximus.
- mellōsus,
a, um [mel] : de miel. --- C.-Aur. Acut. 2,
29, 151.
- mellum,
i, n. : collier de chien armé de clous. --- Varr. R. 2,
9, 15.
- melo
:
1
- mēlo, ōnis, m. : melon. --- Pall. 4, 9,
6; Arn. 2, 59; Vop. Carin. 17.
- gr. μῆλον.
2 - mēlo, ōnis, m. (c. mēlēs (mēlis), is, f.) : martre ou
blaireau. --- Isid.
12, 2, 40.
3
- Mēlo, ōnis, m. : nom latin du Nil. --- P. Fest. 124
; Serv. G. 4, 291 ; Aus. Ep. 4, 75.
- Melo nomine alio
Nilus vocatur, Paul. ex Fest. p. 124.
- mēlōcarpŏn, i, n. (c. aristolochia)
: aristoloche. --- Apul. Herb. 19.
- melodes
:
1
- mĕlōdes, is, m. (c.
melodus) : agréaable chanteur. --- Sid. Ep. 9, 15.
- gr. μελῴδης.
2
- Mĕlōdes, fém.
: surnom. --- Inscr. Grut. 1157, 3.
- mĕlōdĭa,
æ. f. : mélodie. --- Capel. 9, 905.
- gr. μελῳδία.
- mĕlōdĭcus,
a, um : mélodique. --- Cassiod. Hist. Eccl. 8, 6.
- gr. μελῳδικός.
- mĕlōdĭna,
ōrum, n. : chants mélodieux, mélodies. --- Varr. ap.
Non. 49, 33.
- Melodūnum,
i, n. : voir Mellodunum.
- mĕlōdus,
a, um : qui chante mélodieusement, mélodieux. --- Aus. Prof.
15, 8.
- gr. μελῳδός.
- Mĕlŏessa,
æ, f. : île voisine du Bruttium. --- Plin. 3, 96.
- mēlŏfŏlĭa,
ōrum, n. [μῆλον, folium] : sorte de pommes. ---
Plin. 15, 14, 15, § 52.
- mēlŏmĕli,
indécl. n. : sirop de coing. --- Col. 12, 45,
3.
- (Lebaigue
P. 762)
- gr. μηλόμελι
: mélange de jus de coin avec du miel.
- mēlŏpĕpo,
ōnis, m. : melon. --- Plin. 19, 67.
- gr. μηλοπέπων.
- mēlophyllŏn, i, n.
: c. millefolium. --- Apul. Herb.
88.
- mĕlŏpœĭa,
æ, f. : mélopée. --- Capel. 9, 938.
- gr.
μελοποιία.
- melopos
: voir metopion. --- *Sol. 27, 47.
- melos
:
1
- mĕlŏs, i, n. : chant mélodieux, poème lyrique. --- Hor. O. 3, 4,
2.
- gr. μέλος, ους -- τὰ μέλη
: la poésie lyrique.
- au
n. plur. - musæa mele, Lucr. : le
chant des Muses.
- cycnea
mele, Lucr. : les chants du cygne.
- acc.
masc. sing. melum Pav.
312, ; acc. masc. plur. melos
Acc. 238 ; Cat. d. Non. 213, 17.
2
- Mēlŏs (Mēlus), i, f. : Mélos (une des cyclades, auj. Milo).
--- Plin. 4, 70
; Mel. 2, 7, 11.
- gr. Μῆλος, ου.
- melosmŏs,
i, m. (c. polion) : polium (plante). --- Apul. H. 57.
- mēlōta,
æ, ou
mēlōtē, ēs, f. : peau de brebis
avec sa laine. --- Vulg. Heb. 11, 37; Cæl. Aur. Tard. 1, 4,
76..
- gr. μηλωτή, ῆς.
- autres
formes : mēlōtes, Isid.
19, 24, 19; mēlōtis,
idis, f., Ambros. Ep. 15, 9.
- mēlōthrŏn,
i, n. (= vitis alba) : bryone ou couleuvrée
(plante). --- Plin. 23, 1, 16, § 21; 21, 9, 29, § 53.
- ou mēlōtrum, Plin.
21, 53.
- gr. μήλωθρον.
- mēlōtris,
ĭdis, f. : sonde (de chirurgien). --- C.-Aur. Chron.
5, 4, 63.
- gr. μηλωτρίς, ίδις.
- Melpēs
ou
Melphēs, m. : fleuve de Lucanie. --- Plin. 3, 72.
- Melpŏmĕnē,
ēs, f. : Melpomène (muse de la poésie et particulièrement
de la tragédie). --- Hor.
O. 1, 24, 3; Mart. 4, 37, 1.
- gr. Μελπομένη,
ης.
- voir
hors site : Muse/Melpomène.
- Melpum,
i, n. : ville de la Gaule Transalpine. --- Plin. 3,
36.
- Melsiăgum,
i, n. : marais de Germanie. --- Mel.
- meltom
: arch. pour meliorem ? --- P. Fest.
122, 2.
- mĕlum
: voir melos.
- Melzītānum,
i, n. : c. Melizitanum.
- Memacēni,
ōrum,
m. : peuple d’Asie. --- Curt. 7, 6, 17.
- mēmæcylon
: voir mimæ-
- membrana,
æ, f. :
1 -
membrane. --- Cic.
Nat. 2, 142 ; Cels. 8, 4 ; Plin. 11, 96;
11, 228.
2 - peau (du serpent). ---
Ov. M. 7, 272; Luc. 6, 679.
3
- enveloppe [des fruits, de
l’œuf, etc.]. --- Plin. 19, 111 ; 29, 46.
4 - peau (préparée
pour écrire), parchemin (pour écrire). ---
Hor. S. 2, 3, 2; Quint, 10, 3, 31 ; Plin.
7, 85.
5 -
couverture de parchemin pour
envelopper un volume. --- Catul. 22, 7.
6
- extérieur, surface,
superficie. ---
Lucr. 4, 95.
- voir hors site membrana.
- membrānācĕus
(membrānācĭus), a, um
[membrana] :
- 1 - formé d’une membrane. ---
Plin. 10, 168. - 2 - semblable à une
peau. --- Plin. 16, 126.
- membrānārĭus,
ii, m. [membrana] : parcheminier, fabricant ou marchand de
parchemin. --- Diocl. 7, 38.
- membrānĕus,
a, um [membrana] : de parchemin. --- Ulp. Dig. 32,
50, 1 ; Mart. 14, 7.
- membrānŭla,
æ, f. : - 1 - petite
membrane.
- 2 - parchemin.
--- Cic. Att. 4, 4,
b, 1.
- 3 - au plur. actes
sur parchemin. ---
Dig.
32, 102 proœm.
- oculi
membranula, Cels. 7, 7, 13 : membrane de l'œil. ---
cf. Cels. 8, 4
- membrānŭlum,
i, n. : dim. de membranum. --- Apul. M. 6, 26.
- membrānum,
i, n. : (plur.) parchemins.
--- Hier. Job. præf. fin.
- membrānus,
a, um [membrana] : de parchemin. --- Orig. Matth. 11.
- membrātim,
adv. :
1 - de
membre en membre, membre par membre. ---
Lucr. 3, 527 ; Plin. 26, 107.
2 - fig. pièce
par pièce, point par
point, en détail.
- membratim
enumerare, Varr. R. 1, 22 : énumérer un à un.
- membratim gesti
negotii explicatio, Cic. Part. 35, 121 : exposition du fait point par
point. --- Plin. 12 præf. § 1.
3 - par
membres de
phrase, en phrases courtes.
- membratim dicere,
Quint. 9, 4, 126 : avoir un style coupé. --- Cic. Or. 212;
225.
- membrātūra,
æ, f. [membro] : membrure, conformation des membres.
--- Vitr. 8, 5, 2.
- Membrēsa
(Membressa, Membrissa), æ, f.
: ville de la Zeugitane. --- Anton.
- membrĭpŏtens,
entis, [membrum, potens] : robuste, fort. --- Aug.
Imperf. Jul. 2, 22.
- membro,
āre [membrum] : - tr. - former les membres.
- membrari : avoir ses membres formés.
--- Censor. 11, 7; Dracont. Hex. 220.
- membrōsĭtās,
ātis, f. : masse des membres. --- Eustath. 9, 5.
- membrōsus,
a, um [membrum] : bien membré. --- Priap. præf. 5.
- membrum,
i, n. (surtout au plur.)
:
1
- membre
(du corps)
- captus
omnibus membris, Liv. 2, 36, 8 : paralysé de tous les membres.
--- Cic. Fin. 3, 18; Virg. G. 4, 438; Suet. Vesp. 20; Gell. 4,
2, 15.
- membrum
= membrum virile. --- Auct. Priap. 70, 17; au plur. membra, Ov. Am. 3, 7,
65; cf. Apul. M. 5, 6, p. 161; id. ib. 10, 31, p. 254; Aus. Epigr. 120,
4.
2
- partie
d’un tout, portion, morceau. --- Cic.
Nat. 2, 9;
de Or. 3, 119 || [en parl. de l’Etat]. --- Just. 5, 10, 10; Suet. Aug.
48; Sil. 12, 318.
- fluctuantia
membra Libyæ, Sil. 2, 310 : les débris flottants des bateaux
carthaginois.
3
- appartement,
pièce.
- dormitorium
membrum, Plin. Ep. 2, 17, 9 : chambre à coucher. --- Col.
6, 1, 1; Cic. ad Q. Fr. 3, 1, 1, § 2.
4
-
membre de phrase. --- Cic. Or. 211; Auct. Her. 4, 19,
26.
5
- membre (de l'Eglise du
Christ). ---
Vulg. Eph. 5, 30.
- multi
unum corpus sumus in Christo, singuli autem alter alterius membra,
Vulg. Rom. 12, 5 : nous, à plusieurs, nous formons qu'un seul
corps dans le Christ, étant, chacun pour sa part, membres les uns des
autres. (trad. Bibl. Jér.)
- mēmĕcylŏn,
i, n. : arbouse
[fruit]. --- Plin. 15, 99.
- gr. μημέκυλον.
- mēmĕt
= me : voir ego.
- memini
:
1
- mĕmĭni,
mĕmĭnisse (verbe défectif) [racine men; cf. mens] : -
tr. et intr. -
- part. prés, meminens Liv. And. d.
Prisc. 22, 19; Aus. Prof. 2, 4; Sid. Ep. 4, 12.
- la
conjugaison
- cf. gr. μέμνημαι,
μιμνήσκω.
a
- avoir
à l’esprit, à la pensée.
-
suam
quisque homo rem meminit, Plaut. Merc. 1011 : chacun songe à son
intérêt.
- si non moneas, nosmet
meminimus, Plaut. Rud. 159 : quand même tu ne nous le
dirais pas, nous y songeons nous-mêmes. --- cf. Ter.
Eun. 216.
b -
se
souvenir, se rappeler.
- meminisse aliquem,
aliquid, Cic. Phil. 5, 17 ; Ac. 2,
106 : se souvenir de qqn, de qqch.
- meminisse alicujus, alicujus rei,
Cic. Fin. 5, 3; Verr. 2, 73 : se souvenir de qqn, de qqch.
- memini
alicujus, alicujus rei : je me souviens de qqn, de qqch.
- veteris proverbii admonitu, vivorum memini nec tamen Epicuri licet
oblivisci, Cic. Fin. 5, 3 : averti par l'ancien proverbe, je pense aux
vivants et je ne puis pour autant oublier Epicure. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 386; éd. Peeters France.
- non
solum erat administer istius cupiditatum, verum etiam ipse sui
meminerat æque, Cic. Verr. 2, 2, 136 : il ne se contentait pas d'être
le ministre des passions de son maître, il songeait aussi à lui-même.
- memini
multo : je me souviens de bien des choses.
- memento
mei : souviens-toi de moi.
- meminisse de aliquo, Cic.
Att. 15, 27, 3 : se souvenir de qqn.
- de
Herode meminero, Cic. Att. 15, 27, 3 : je n'oublierai pas Hérode.
- ita me in re publica tractabo, ut meminerim semper, quæ gesserim,
Cic. Cat. 3, 12 : ainsi la république me trouvera toujours digne de ce
que j'ai fait pour la servir.
- avec inter. indir. - meministi,
quanta hominum
esset admiratio, Cic. Læl. 2 : tu te rappelles quelle fut la
surprise du
monde.
- memini qui me
saxo petierit, qui panem dederit, Phædr. 3, 2 : je sais qui m'a jeté
des pierres et qui m'a donné du pain. --- cf. Ter.
Phorm. 224.
- avec cum
- memini, cum mihi desipere
videbare, Cic. Fam. 7, 28, 1 : je me souviens du temps où tu me
paraissais perdre la tête.
- memini + prop.
inf. : je me souviens que. --- [inf. présent]. --- Cic. Læl.
11; Verr. 2, 32; Dej. 38; Mur. 57, etc. ;
[inf. parf.]. --- Cic.
Amer. 112 ; Sest. 50; de Or. 1, 78, etc.
- ego illam vidi : virginem formā bonā memini videri, Ter. And. 428 : je me souviens que je l'ai trouvée belle. --- cf. syntaxe latine Ernout et Thomas n° 325; éd. Klincksieck.
- meministis me ita distribuisse initio causam, Cic. Am. 122 : vous vous souvenez qu'au début j'ai ainsi distribué mon plaidoyer. --- cf. syntaxe latine Ernout et Thomas n° 325; éd. Klincksieck.
- mementote
hos esse pertimescendos, Cic. Cat. 2, 3, 5 : souvenez-vous que nous
devons
redouter ces hommes au dernier point.
- memento + inf.
: souviens-toi de.
- memento mihi suppetias ferre, Plaut. Ep. 658 : n'oublie pas de venir à mon secours.
- memento
abnuere, Hor. S. 2, 5, 52 : n'oublie pas de refuser.
- præceptum
auriculis hoc instillare memento, Hor. Ep. 1, 8, 16 : souviens-toi de
glisser ce précepte à ses oreilles.
- memini
me scribere : je me souviens que j'écrivais.
- memini
me scripsisse : je me souviens d'avoir écrit.
- avec quia non classique memento,
homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris : souviens-toi, homme,
que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. --- Eccl.
- nec
seræ meminit decedere nocti, Virg. B. 8, 88 : (la génisse) ne songe pas
à se retirer quand la nuit est venue. --- Plaut. Ep.
658, etc.
- inf.
nominal - meminisse = faculté du souvenir,
mémoire. --- Lucr. 4, 765.
-
meminisse
jacet languetque sopore, Lucr. 4, 765 : la mémoire est inerte et
endormie.
- quamquam animus meminisse
horret, Virg. En. 2, 12 : bien que mon esprit se révolte à ces
souvenirs.
c - faire
mention de, mentionner [avec
gén.]. --- Cæs. BG. 39 108, 2; Plin. Ep. 2,
5, 13; Quint. 22, 2, 16; [avec de et abl.]. ---
Cic. Ph. 2, 91.
- Achillas,
cujus supra meminimus, Cic. : Achillas, dont nous avons fait mention
plus
haut.
- meministi
ipse de exsulibus, Cic. Phil. 2, 36, 91 : tu as toi-même fait mention
des
exilés.
2
- Memini,
ōrum, m. : peuple de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 36.
- Mĕmĭnĭa,
æ, f. [memini] : nom de Vénus. --- Lamp.
- Memmĭa, æ, f. : femme
d’Alexandre Sévère. --- Lamp.
- Memmĭus,
ĭi, m. : Memmius (nom d'une famille romaine, dont le plus
connu est C. Memmius, qui, accusé de brigue et condamné, alla en exil
à Athènes; Lucrèce lui a dédié un poème). --- Lucr. 2, 42;
Virg. En. 5, 117.
- ac
ni C. Memmius tribunus plebis designatus, vir acer et infestus potentiæ
nobilitatis, populum Romanum edocuisset, Sall. J. 27 : et si le tribun
de la plèbe désigné C. memmius, homme énergique et ennemi déclaré des
privilèges de la noblesse, n'avait pas instruit le peuple romain. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 444; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Memmĭădes, æ, m. : descendant de Memmius, de la famille Memmia.
--- Lucr. 2, 26.
- Memmĭānus,
a, um : de C. Memmius. --- Cic. Att. 5,
1, 1.
- Memnōn,
ŏnis, m. : Memnon (fils de l'Aurore, tué par Achille). --- Virg. En. 1,
489; Ov. M. 13, 600; Plin. 10, 74; Juv. 15,
5; Tac. An. 2, 61.
- gr. Μέμνων, ονος.
- Memnonis
saxea effigies, Tac. : statue de Memnon (qui rendait des sons
lorsqu'elle
était frappée par les premiers rayons du soleil).
- Memnŏnĭus,
a, um : - a - de Memnon. --- Sol. 40. - b - d’Orient, Mauresque, noir.
--- Ov. P. 3, 3, 96; Luc. 3, 284.
- Memnŏnĭa, æ, f.
: une pierre précieuse de couleur noire. --- Plin.
37, 173.
- Memnŏnĭdes,
um, f. (s.-ent. aves) : les Memnonides (oiseaux qui
sortirent du bûcher
de Memnon). --- Ov. M. 13,
600; Plin. 10, 74.
- voir
hors site : Memnon.
- Memnōnes,
um, m. : peuple d’Ethiopie. --- Plin. 6, 190.
- Memnŏnĭdes,
um, f. : voir Memnon.
- Memnŏnĭus,
a, um : voir Memnon.
- memor
:
1 - mĕmŏr,
ŏris (abl. sing. -i; gén. plur. -um) [memini] :
- (Lebaigue
P. 762 et P.
763)
- formes de
nominatif memoris, memore; comparatif memorior, d’après Prisc. 6, 47.
a - qui
a le souvenir, qui a la pensée, qui se souvient, qui se rappelle.
- memor
alicujus, alicujus rei : qui se souvient de qqn, de qqch.
--- Ter. And. 281; Cic.
Cat.
4, 19; Off. 3, 25.
- memor
magni generis, Ov. P. 1, 8, 17 : conscient de sa grande origine.
- vive
memor leti, fugit hora, hoc quod loquor inde est, Pers. 5, 154 : vis en
te souvenant que tu es mortel, l'heure fuit, le moment où je parle
n'est déjà plus.
- ungula
... nec domini memorum proculcat equorum, Virg. En. 12 : le sabot des
chevaux
oublieux de leur maître le piétine.
- memori
referre alicui pectore aliquid, Hor. : rapporter qqch avec une mémoire
fidèle.
- venturæ
memores jam nunc estote senectæ, Ov. A. A. 3, 102 : dès maintenant
songez
à la vieillesse qui va venir.
- nec
minus regni sui firmandi quam augendæ rei publicæ memor centum in
patres legit, Liv. 1, 35, 6 : aussi attentif à affermir son autorité
qu'à étendre les bornes de son royaume, il nomma cent nouveaux
sénateurs.
- ergo
vale nostri memor, Juv. 3, 318 : adieu donc et souviens-toi de moi.
- medium
erat in Anco ingenium, et Numæ et Romuli memor, Liv. 1, 32 : le
caractère
d'Ancus se situait au milieu : il faisait penser à la fois à Numa et
à Romulus.
- memor
+ sub. int. indir. - vive memor, quam
sis ævi brevis, Hor.
S. 2, 6,
97 : vis en songeant combien la vie est brève.
- memor, quæ essent dicta,
Cic. Br. 302 : se souvenant
de ce qui avait été dit.
- memor
+ sub. inf. - memor Lucullum periisse,
Plin. 25, 3, 7 : se
souvenant
que Lucullus était mort. --- Suet. Aug. 28.
- avec inf. -
sit
modo "non feci" dicere lingua memor, Ov. Am. 3, 14, 48 : que ta langue
se souvienne seulement de dire : "je ne l'ai pas fait".
- absolt. - memor et
gratus, Cic. Fam. 13, 25 : qui a du souvenir et de la
reconnaissance.
- multā memor occule terrā,
Virg. G. 2, 347 : n'oublie pas de les cacher sous une épaisse couche de
terre. --- Virg. En. 4, 539: cf. 6, 664; Hor. S. 2,
4, 11; id. A. P. 368; Juv. 11, 28.
- en parl. de choses
- supplicium
exempli parum memoris legum humanarum, Liv. 1, 28, 11
: supplice,
qui donnait l’exemple d’un trop grand oubli des lois
humaines. --- cf. 3, 36, 5.
- memor Junonis ira, Virg.
En. 1, 4 : la colère
toujours vivace de Junon.
b - qui
a une bonne mémoire.
- mendacem
memorem esse oportet, Quint. 4, 2, 91 : il faut qu'un menteur ait une
bonne
mémoire. --- Cic. de Or.
3, 194.
c - poét.
- qui fait souvenir, qui rappelle.
- nostri
memorem sepulcro scalpe querellam, Hor. O. 3, 11, 51
: grave sur mon sépulcre des regrets qui consacrent
notre
souvenir.
- cadum
Marsi memorem duelli, Hor. O. 3, 14, 17 : (va, cherche) quelque tonneau
de vin qui rappelle la guerre des Marses.
- memores
versus, Ov. P. 2, 7, 33 : vers destinés à perpétuer le souvenir ! ---
cf. Ov. P. 1, 13, 12; Ov. M. 4, 190; id. ib. 8, 744.
2 - Mĕmor,
ŏris, m. : Scævus Memor, poète. --- Mart. 22, 9.
- mĕmŏrābĭlis,
e [memoro] :
1 - qu’on peut raconter =
vraisemblable. ---
Ter. And. 625.
2 - digne d’être raconté.
--- Plaut. Curc. 8
3 - mémorable,
fameux, glorieux. --- Cic. Læl. 4; Br. 49; Phil. 13, 44.
- id facinus in primis ego memorabile existimo sceleris, Sall. C. 4 :
il y a là un forfait que j'estime mémorable entre tous.
- vir
memorabilis, bellicis tamen quam pacis artibus memorabilior, Liv. 38,
53, 9 : homme illustre, mais plus illustre dans la guerre que dans la
paix.
- mĕmŏrācŭlum,
i, n. [memoro]
: monument. --- Apul. Apol. 56.
- mĕmŏrādum
(memora + dum) : allons dis, raconte. ---
Plaut..; voir dum.
- mĕmŏrālis
: c. mĕmŏrialis. --- Arn. 6, 11.
- mĕmŏrālĭtĕr,
adv. [memoralis] : en faisant souvenir. ---
Fort. 5, 5, 147.
- mĕmŏrālĭus,
ii, m. : auteur de mémoires. --- Gloss.
Gr.-Lat.
- mĕmŏrandus,
a, um : - 1 - adj.
verbal
de memoro.
- 2 -
mémorable, glorieux, fameux. --- Plaut. Ep.
433; Virg. En. 10, 793; Juv. 2, 102.
- mĕmŏrātim
: par un récit, en racontant. --- Diom.
- mĕmŏrātĭo,
ōnis, f. [memoro] : action de rappeler, récit. --- Boēt.
Arist. Rh. 3, 10.; Corn. Gall. 1, 291.
- mĕmŏrātīvus,
a, um [memoro] : qui sert à mentionner. --- Prisc.
14, 45.
- mĕmŏrātŏr,
ōris, m. [memoro] : celui
qui parle de, qui rappelle. --- Prop. 3, 1, 33.
- mĕmŏrātrix,
īcis, f. [memorator]
: celle qui rappelle. --- V.-Fl. 6, 142.
- memoratus
:
1 - mĕmŏrātus,
a, um : - a - part.
passé de memoro. - b - adj.
célèbre,
fameux,
mémorable. --- Virg. En.
5, 391 ; 7, 564.
- mĕmŏrātissimus Gell.
10, 18, 4.
2
- mĕmŏrātŭs, ūs, m. :
action de rapporter, action de rappeler.
- lepida memoratui, Plaut.
Bac. 62 : choses jolies à dire.
- digna memoratu,
Plin. 3, 95 : faits dignes d’être rapportés.
- memordi
: parf. de mordeo.
- memore
:
1
- mĕmŏrĕ, adv. (c. memoriter) : de mémoire, par cœur,
fidèlement. --- Pompon. 109.
2
- mĕmŏrĕ, n. : voir memor.
- mĕmŏrĭa,
æ, f. [memor] :
1 - mémoire.
-
memoria bona, Cic.
Att. 8, 4, 2 : bonne
mémoire.
-
memoriā tenent me : on a gardé en mémoire que je ...
- memoriā
tenent me ... ex Kalendis Januariis ad hanc horam invigilasse rei
publicæ, Cic. Phil. 14, 20 : on se souvient que depuis les Kalendes de
janvier jusqu'à cette heure-ci j'ai veillé pour la république. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 88; éd. Vuibert.
-
obliviscor jam injurias tuas, Clodia, depono memoriam doloris mei, Cic.
Cæl. 50 : j'oublie maintenant tes injures, Clodia, je renonce à me
rappeler ma peine. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 455; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
at memoria minuitur; credo, nisi eam exerceas, aut etiam si sis natura
tardior, Cic. Sen. 21 : mais, dit-on, la mémoire s'affaiblit;
assurément si on ne l'exerce pas ou si l'on a de nature la tête un peu
faible.
- Hortensius memoria tanta
fuit, ut... Cic. Br. 301 : Hortensius
avait une telle mémoire que...
- memoria rerum, verborum,
Cic. Ac. 2, 2
: mémoire des
faits, des mots.
- ars memoriæ, Cic. Ac. 2, 2
: système mnémotechnique.
- memoriā tenere aliquid, Cic.
Verr. 4, 77; custodire, Cic. de Or. 1, 127
: garder qqch dans sa mémoire.
- alicujus nomen in memoria
alicui est,
Cic.
Sull. 38 : le nom de qqn est dans la mémoire de qqn.
- ex memoria aliquid
deponere, Cic. Sull. 18 : laisser tomber qqch de sa mémoire.
- aliquid
memoriæ mandare (tradere) : confier qqch à sa mémoire.
- aliquid
memoriā tenere (continere, retinere, custodire) : tenir qqch dans sa
mémoire.
- aliquid
ex memoria evellere (depellere) : chasser qqch de sa mémoire.
- memoriā
(ex memoriā) cedere : sortir de la mémoire.
- hujus
ad nostram memoriam monumenta manserunt duo, Nep. : il existe encore de
nos jours deux monuments qui nous rappellent Thémistocle.
2 - ressouvenir,
souvenir, souvenance.
- stulti malorum memoriā torquentur, Cic. Fin. 1, 57 : les sots sont tourmentés par le souvenir de leurs malheurs. -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 10, éd. Vuibert.
- alicujus rei memoriam
deponere,
Cæs. BG.
2, 14, 3 : consentir à l’oubli de qqch.
- ex memoria exponere,
Cic. Cat.
3,
13 : exposer de mémoire.
- aliquid memoriæ prodere,
Cic. de Or. 3, 14
: transmettre qqch au souvenir.
- memoriā digni viri, Cic.
Fin. 5, 2
: hommes dignes de mémoire.
- ad memoriam laudum
domesticarum, Cic. Br.
62 : pour rappeler les gloires domestiques.
- memoria beneficiorum fragilis, injuriarum est tenax, Sen. : le souvenir des bienfaits est fragile, le souvenir des injures est tenace.
- memoriæ proditum est
+ prop.
inf. : la tradition rapporte que. --- Cic. Br. 3.
- memoria : un souvenir, un fait. ---
Cic. de Or. 1, 4.
3 - période
embrassée par le souvenir, époque.
- patrum nostrorum memoriā, Cæs. BG. 1, 12, 5
: du temps de nos pères.
- patrum memoriā, Cæs. BG. 6, 3, 5
: du temps de leurs pères.
- nostrā
memoriā, Cæs. BG. 2, 4, 7
: de notre temps.
- paulo supra hanc memoriam,
Cæs. BG. 6, 19, 4 : un peu avant notre temps.
- adeo excellebat
Aristides abstinentiā ut unus post hominum memoriam, quem quidem nos
audierimus, cognomine Justus sit appellatus, Nep. Arist. 1 : Aristide
brillait tellement par son désintéressement qu'il est le seul d'après
l'histoire - du moins d'après les témoignages venus jusqu'à nous - à
avoir reçu le surnom de Juste. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 648; éd. Peeters France.
- apud eos
fuisse regem nostrā etiam memoriā Diviciacum, Cæs. BG. 2, 4, 7 : de
notre temps, ils avaient encore comme roi Diviciacus. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 193, éd. Vuibert.
-
Rhodiorum usque ad nostram memoriam disciplina navalis remansit, Cic.
Pomp. 54 : la science navale des Rhodiens a duré jusqu'à notre
époque. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 193, éd. Vuibert.
- princeps hujus memoriæ philosophorum, Cic. Off.
3, 5 : le
premier des philosophes de notre temps.
- quod in omni memoria est
omnino inauditum, Cic. Vat. 33 : une chose qui est absolument
inouïe à
n’importe quelle époque.
- hominum memoriā : de mémoire d’hommes. --- Cæs. BG. 3, 22, 3.
- post hominum memoriam
: de mémoire d’hommes. --- Cic. Cat. 1, 16.
- in
memoriam notam et æqualem incurrere, Cic. Br. 244 : arriver à
une
époque connue et contemporaine.
4 - souvenir
rapporté, relation.
- omnium rerum memoriam
complecti libro,
Cic. Br. 14 : embrasser dans un livre l’histoire universelle. --- cf.
Cic.
Or. 120.
- variat memoria actæ rei,
Liv. 21, 28, 5 : il y a des
variations dans le récit de cette opération.
- memoria annalium, Liv. 22,
27, 3 : souvenir transmis par les annales, la tradition des
annales.
- de
Magonis interitu duplex memoria prodita est, Nep. Hann. 8 : on a, sur
la
mort de Magon, une double version.
- plur.
memoriæ,
Gell. 4, 6, 1 ; 7, 8, 1 : monuments historiques, annales.
- in veteribus
memoriis scriptum legimus, Gell. 4, 6, 1; 7, 8, 1 : nous lisons dans
les vieilles annales. --- Suet. Dom. 5; Gell. 2, 21, 6.
- memoriam
publicam incendere, Cic. Cæl. 78 : mettre le feu à des
registres
publics [du cens].
5 - monument
consacré au souvenir de qqn : chapelle, tombeau,
châsse (pour les reliques).
- memoria
beati Cypriani, Aug. Conf. 5, 15
: chapelle dédiée au bienheureux
Cyprien.
- memoriam
sibi et suis comparare, Inscr. Grut. 827, 8 : faire
bâtir un tombeau pour soi et pour les siens.
- mĕmŏrĭāle,
is, n. [memorialis] : ce qui fait souvenir, monument, souvenir.
--- Arn. Psa. 135 ;
Vulg. Exod. 3, 15.
- mĕmŏrĭālia, ĭum, n. plur.
: mémoires. --- Dig. 50, 16, 44; Macr. S. 3. 6, 11.
- mĕmŏrĭālis,
e [memoria] : qui aide la mémoire. --- Suet. Cæs. 56.
- mĕmŏrĭālis, is,
m. : historiographe (de l'empereur). --- Cod.
Just. 12, 29, 1.
- mĕmŏrĭŏla,
æ, f. : - 1 - petite
mémoire. --- Cic. Att. 12, 1, 2.
- 2 - petit tombeau. ---
Inscr. Fabr. p. 85, 155; Inscr. Murat. 994, 7.
- mĕmŏrĭōsē
: avec
une mémoire sûre. --- Front. 2194 ; P. Fest. 124.
- mĕmŏrĭōsus, a, um [memoria]
: qui a beaucoup de mémoire. --- P. Fest. 124.
- mĕmŏrĭtĕr,
adv. [memor] : - 1
- de mémoire, avec mémoire,
avec l’aide seule de la mémoire [sans secours aucun].
--- Cic. de Or. 1, 88; Vat. 10 ; Br. 303 ; Suet. Ner. 10.
- 2 - avec une bonne
mémoire, une mémoire fidèle. --- Cic. de Or 1, 64; Fin. 1,
34; 4, 1 ;
etc.
- memoriter
respondeto, Cic. Vatin. 4, 10 : réponds exactement.
- tu,
qui tam memoriter tenes omnes (orationes), Plin. Ep. 6, 33, 11 : toi
qui
les retiens tous par cœur (si fidèlement).
- memoriter
meminisse, Plaut. Capt. 250 : se rappeler exactement.
- Q.
Mucius multa narrare de Lælio memoriter et jucunde solebat, Cic. Læl.
1, 1 : Quintus Mucius avait accoutumé de rapporter fidèlement
et
de façon attrayante une foule de traits de Lélius.
- Mĕmŏrĭus,
ĭi, m. : nom d’homme. --- Amm.
- mĕmŏro,
āre, āvi, ātum [memor] : - tr. - rappeler, raconter,
mentionner.
- memorare mores mulierum, Plaut. Aul. 524 : rappeler les mœurs des
femmes.
- nimia
memoras mira, Plaut. Amph. 616 : ce que tu dis est bien étrange. --- Cic. Verr. 1,
122 ; Leg. 2, 62.
- oppidi conditor Hercules
memorabatur, Sall. J. 99, 4 : on disait
qu’Hercule était le fondateur de la ville
- abst. - memorare de
aliqua re : faire
mention de qqch, parler de qqch.
- de natura nimis obscure memoravit, Cic. Fin. 2, 5, 15 : il a parlé de
la nature des dieux d'une façon trop peu claire.
- quid illa pote pejus quicquam muliere memorarier ? Plaut.
Most.
256 : peut-on rien imaginer de plus pervers que cette femme ?
- memorant
(memoratur) + prop. inf. : on rapporte que.
---
Tac. An. 11, 14; Mel. 3, 100.
- levia memoratu, Tac. An.
4, 32 : faits
insignifiants à rapporter.
- agere
digna memoratu, Tac. Agr. 1, 2 : accomplir des actions dignes d'être
mentionnées. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 54; éd. Vuibert.
- vocabula
memorata priscis Catonibus, Hor.
Ep. 2, 2, 117 : mots employés par les Catons d’autrefois.
- Memphis,
ĭdis, f. : Memphis (ville d'Egypte). --- Mel. 1, 9,
9; Plin. 2, 201; 5, 50; Liv. 45, 11 sq.; Hor. O. 3, 26, 10; Tac. H. 4,
84; Prop. 3, 11, 34, Ov. Am. 2, 13, 7.
- gr. Μέμφις, ιδος.
- Memphites,
æ, m. : de Memphis. --- Tibul. 1, 8, 28; Plin. 36,
56.
- gr. Μεμφίτης.
- Memphites
bos, Tibul. : le bœuf Apis.
- Memphiticus,
a, um : de Memphis; égyptien. --- Ov. A. A. 1,
77; Luc. 10, 6.
- Memphitis,
ĭdis, f. : de Memphis; égyptienne. --- Juv. 15, 122;
Ov. A A. 3, 193; Luc.
4, 136.
- mēn'
= mene.
- mena
:
1 - mena
: voir mæna.
2 - Mēna,
æ, f. : Ména (déesse qui présidait aux menstrues des femmes).
--- Aug. Civ. Dei, 4, 11; 7, 2.
3 - Mēna,
æ, m. : surnom romain. ---
Hor. Ep. 1, 7, 55.
- Mĕnăcē,
ēs, f. : ancien nom de Malaca. --- Avien. Or. 431.
- Mĕnæchmi,
ōrum, m. : les Ménechmes (comédie de Plaute).
- gr. Μέναιχμοι.
- Menæchmus,
i, m. : Ménechmus (nom d'homme)
-
(Lebaigue
P. 763 et P.
764)
- Mĕnænĭus
(Mĕnænus), a, um : de Mènes [Sicile]. --- Cic. Verr. 3, 55.
- gr. Μέναι
: Mènes.
- Mĕnæni,
ōrum, m. : les habitants de Mènes. --- Cic. Verr. 2, 3, 43, §
102.
- ou Mĕnanīni, Plin.
3, 91.
- menæus
:
1 - mēnæus
(s.-ent. circulus) : le cercle mensuel. --- (c. manacus); Vitr.
9, 7, 6.
- gr. μηναῖος.
2 - Menæus,
a, um : de Mènes [Sicile]. --- Sil. 14, 266.
- gr. Μεναῖος.
- Mĕnalcās,
æ, m. : nom d’un berger. --- Virg. B. 5, 4 ; 2, 15.
- Mĕnălip-
: voir Melan-.
- Mĕnandĕr
(Mĕnandrŏs, Mĕnandrus), i, m. : Ménandre. - 1
- poète comique grec. --- Ter.
And. 9; Cic. Fin. 1, 4; Ov. Am. 1, 15, 18; Prop. 3,
21, 28 ; Vell.
1, 16, 3. -
2
- nom d'esclave et d'un affranchi. --- Cic. Fam. 16,
13; Cic. Fam. 13, 70.
-
Mĕnandrēus,
a, um : de Ménandre. --- Prop. 2, 5, 3.
- Mĕnandrĭcus,
a, um : de Ménandre. --- Tert. Pall. 4.
- Mēnānīni, ōrum, m. : c. Menæni. --- Plin. 3, 91.
- Mĕnăpĭi,
ōrum, m. : les Ménapiens (peuple de la Gaule celtique).
--- Cæs. BG. 2, 4, 9; 4, 4, 2; Plin. 4, 106; Tac. H. 4, 28;
Inscr. Orell. 749.
- Mĕnapis
pour Menapiis,
Mart. 13, 54.
- (Menapii)
ex iis ædificiis quæ trans flumen habuerant demigraverant, et cis
Rhenum dispositis præsidiis Germanos transire prohibebant, Caes. BG. 4,
4, 3 : les Ménapiens se retirèrent des demeures qu'ils avaient
jusqu'alors occupées de l'autre côté du Rhin et cherchèrent à empêcher
les Gerrmains de passer de ce côté-ci du fleuve. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 49; éd. Vuibert.
- Mĕnăpĭa, æ, f. : la Ménapie (contrée de Belgique). --- Aur.
Vict. Cæs. 39.
- Mĕnăpĭcus, a, um : de Ménapie, ménapien. --- Diocl.
4, 8.
- Menarĭa, æ, f. : île près de la Corse. --- Plin. 3, 81.
- Menarĭæ, ārum, f. : île près des Baléares. --- Plin. 3, 78.
- Mēnas, æ, m. : affranchi de Sextus Pompée. --- Vell. 2, 73; Plin. 35, 200.
- gr. Μηνᾶς.
- menceps, ĭpis [mens, captus] : qui a perdu l’esprit. --- Prisc. 5, 166.
- menda,
æ, f. : - 1 - défaut
physique,
tache (sur la peau). - 2
- faute, erreur (de
copiste). --- Suet.
Aug. 87; Gell. 20, 6, 14.
- in
toto nusquam corpore menda fuit, Ov. Am. 1, 5, 18 : elle n'avait sur le
corps aucune tache.
- nocte
latent mendæ, Ov. A. A. 1, 249 : la nuit cache les défauts.
- mendācĭlŏquĭum,
ĭi, n. : mensonge. --- Gloss.
- mendācĭlŏquus,
a, um : menteur. --- Aug. Faust. 15, 6.
- nihil est stolidius, neque mendaciloquius, Plaut. Trin. 200 : il n'y a rien de plus bête, de plus menteur.
- mendācĭlŏquus, i, m. : un menteur. --- Tert. adv. Psych. 2.
- mendācĭŏlum,
i, n. (c. mendācĭuncŭlum) : petit mensonge.
- mendācĭtas, ātis, f. [mendax] : habitude de mentir, mensonge. --- Tert. Præscr. 31.
- mendācĭtĕr,
adv. [mendax] : en mentant, faussement. --- Solin. 1, 87.
- mendacissime Aug. Mor. Eccl. 1, 17.
- mendācĭum,
ĭi, n. [mendax] :
1 -
mensonge,
imposture, fausseté.
- dicere
alicui mendacium de re aliquā, Plaut. Bacch. 4, 9, 33 : mentir à qqn à propos de qqch.
- improbi hominis (est) mendacio fallere, Cic. Mur. 30, 62 : il n'y a qu'un malhonnête homme qui puisse tromper et mentir.
- mendacia vatum, Ov. F. 6, 253 : les poétiques mensonges.
- cave mendacium (s.-ent dicas), Plaut. Mil. 957 : pas de mensonge !
- mendacia famæ, Ov. F. 4, 311 :
faux bruits répandus par la renommée. --- cf. Juv. 7, 111; Dig. 34, 2, 36; Vulg. Jer. 20, 6; 27, 10; 2 Thess. 2, 11.
2
- illusion (des
sens), erreur.
- oculorum sensuumque reliquorum mendacia, Cic. Ac. 2, 147 : erreurs de la vue et des autres sens.
3 -
nouvelle fausse ou erronée,
fiction, fable.
- mendacium poëtarum, Curt. 3, 1, 4 : fictions des poètes.
4 -
imitation, reproduction,
contrefaçon.
- neque
est imitabilior alia mendacio vitri, Plin. 37, 112 : il n'est pas (de
pierre) plus facile à contrefaire à l'aide du verre. --- cf. 35, 6, 29, § 48.
- mendācĭuncŭlum,
i, n. [mendacium] : petit mensonge. --- Cic. de Or. 2, 241.
- Mendæ,
ārum, f. (Mendis, is, f.) : Mende (ville de Macédoine). --- Plin. 4, 36.
- Mendæum, i, n. --- Liv. 31, 45, 14.
- mendax
[mendum] :
1
- mendax, ācis, adj. : menteur; mensonger, faux, trompeur, feint.
- mendācĭor Hor. Ep. 2,
1, 112 ; mendācissĭmus Plaut. Rud. 754.
- mendax alicus rei : qui ment à propos de qqch. --- Plaut.
As. 855.
- Artemona, si hujus rei me mendacem inveneris, Plaut. As. 855 : Artémone, si ce que je te dis n'est pas l'exacte vérité.
- mendax
adversus aliquem (in aliquem) : menteur à l'égard de qqn, qui use de mensonge
avec qqn.
- mendax
alicui : menteur à l'égard de qqn. --- Ov. H. 2, 11.
- mendax in tenui farragine, Pers. 5, 77 : qui ment pour une bagatelle.
- mendaci
homini ne verum quidem dicenti credere solemus, Cic. Div. 2, 146 : nous
ne croyons pas un menteur même lorsqu'il dit la vérité.
- pennæ
mendaces, Ov. M. 10, 159 : des ailes trompeuses (des ailes d'emprunt).
- fundus mendax, Hor. 3, 1, 30 : un champ qui déçoit, un champ trompeur, un champ qui ne
produit
pas, contrairement à ce qu'on attendait.
- mendax speculum, Ov. Tr. 3, 738 : miroir trompeur. --- Ov. A. A. 1, 431; Hor. Ep. 1, 16, 39; Tibul. 3, 6, 35; Juv. 10, 174.
2
- mendax, ācis, m. : un menteur.
- mendacem
memorem esse oportet, Quint. 4, 2, 91 : un menteur doit avoir une bonne
mémoire.
- Mendēs,
ētis, f. : Mendès (ville d'Egypte, dans le Delta).
- gr. Μένδης, ητις.
- adj. in Asclepiadis Mendetis Theologumenōn libris lego, Suet. Aug. 94 : je lis dans les traités d'Asclépias de Mendès.
- Mendēsīcus ou Mendēsĭus, a, um : de Mendès, Mendésien.
- Mendēsīcus. --- Plin. 5, 10, 11, § 64.
- Mendēsīus. --- Plin. 5, 49; 13, 17.
- gr. Μενδήσιος.
- Mendesius
nomos, Plin. 5, 49 : le nome Mendésien.
- Mendeterum, i, n. : ville de l’île de Calydna. --- Plin. 5, 133.
- mendīcābŭlum,
i, n. [mendico] : mendiant. --- Plaut. Aul. 695; Apul. M. 9, 4.
- mendīcābundus,
a, um [mendico] : qui mendie. --- Aug. Ep. 261, 1.
- mendīcātĭo,
ōnis, f. [mendico] : action de mendier qqch. --- Sen. Ep. 101, 13.
- mendīcē [mendicus],
adv. : chichement, pauvrement. --- Sen. Ep. 33, 6.
- ne mendicius patre cœnasset, Tert. Pall. 5 : pour ne pas souper plus pavrement que mon père.
- mendīcĭmōnĭum, ĭi, n. : c. mendicitas. --- Laber. d. Gell. 16, 7, 2.
- mendīcĭtās,
ātis, f. [mendicus] : mendicité, état d’indigence extrême (qui pousse à la mendicité). --- Cic. Amer. 86; id. Fin. 5, 32; Petr. 125; Plaut. Men. 204; id. Rud. 514.
- mendīco,
āre, āvi, ātum :
1
- intr. - demander l'aumône, mendier.
- illei mendicantem vivere, Plaut. Capt. 322 : vivre chez moi en mendiant. --- Plaut. Bac. 508 ; Juv. 3, 16.
- mendicantes, ĭum, m. : les mendiants. --- Sen. Contr. 10, 4 (33), 24.
2
- tr. - mendier.
- mendicatus panis, Juv. 10, 277 : pain mendié.
- a me mendicas malum, Plaut. Am. 1032 : tu viens me mendier des coups. --- Apul. Mag. p. 287, 1.
- mendīcor,
āri, ātus sum (c. mendico) : - intr. - mendier, demander l'aumône, tendre la main.
- mendicatus
: ayant mendié ou
mendié.
- histrionem cogis mendicarier, Plaut. Capt. 12 : tu cherches à réduire à l'aumône l'acteur.
- mendīcŭlus,
a, um [mendicus] : de pauvre mendiant.
- mendicula
(s.-ent. vestis), Plaut. Ep. 226 : haillons de mendiant.
- mendīcum : voile à la proue d’un navire.
- mendicum, velum quod in prora ponitur, Paul. ex Fest. p. 124.
- mendīcus,
a, um : - 1 - de
mendiant, mendiant, indigent. - 2 -
pauvre,
chétif, misérable, mesquin.
- mendicus,
i, m. : un pauvre, un mendiant, un gueux, un gredin.
- mendicum malim mendicando vincere, Plaut. Bac. 514 : j’aimerais mieux surpasser en gueuserie le plus gueux des mendiants.
- mendici,
ōrum, m. : les Galles, les prêtres mendiants de Cybèle. --- Hor. S. 1, 2, 2.
- si
mendicissimi sint, Cic. Mur. 29, 61 : quand bien même ils seraient les plus pauvres
des hommes.
- clamitent
me sycophantam, hereditatem persequi mendicum, Ter. And. 814 : on
criera que je suis un imposteur, un mendiant qui court les héritages.
- quid tibi nos tactio est, mendice homo ? Plaut. Aul. 423 : de quel droit nous frappes-tu, vilain mendiant ?
- instrumentum mendicum, Cic. de Or. 3, 24, 92 : moyen mesquin.
- Mendis,
is, f. : c. Mendæ.
- mendōsē,
adv. [mendosus] : - 1 - d'une
manière
défectueuse, avec beaucoup de fautes. - 2
- mal, d'une manière peu juste, mal à propos, à tort.
- mendose
colligere, Pers. 5, 85 : tirer une conclusion fausse.
- de
Latinis vero, quo me vertam, nescio, ita mendose et scribuntur et
veneunt, Cic. Q. Fr. 3, 5, 6 : je ne sais à qui m'adresser pour les
livres latins, tant sont fautifs ceux que l'on copie et que l'on
vend.
- mendōsissime, Cic Inv. 1, 8.
- mendōsĭtās,
ātis, f. [mendosus] : défectuosité, fautes, incorrections [dans un mscr]. --- Aug. Ep. 71, 5, Civ. 15, 13.
- mendōsus,
a, um : - 1 - plein de défauts, de tares. - 2
- défectueux, vicieux, corrompu, dépravé. - 3
- qui se trompe, qui commet des erreurs, qui copie incorrectement.
- nec equi mendosa facies, Ov. M. 12, 399 : ce qu'il avait du cheval était sans défauts.
- mendosus
risus, Apul. : rire forcé.
- mendosum est, Cic. de Or. 2, 19, 83 : c'est une défectuosité.
- mendosi mores, Ov. Am. 2, 4, 1 : mœurs qorrompues.
- his
laudationibus historia rerum nostrarum est facta mendosior, Cic. Br.
16, 62 : ces éloges ont rempli notre histoire de mensonges.
- adv.
- mendosum (= mendose) tinnire, Pers. 5, 106 : sonner mal, rendre un son faux.
- mendum,
i, n. : - 1 - faute, erreur [dans un texte]. --- Cic. Verr. 2, 104 ;
Att. 13, 23, 2. - 2
- faute [dans la manière d’agir] --- Cic. Att. 14, 22, 2. - 3
- défectuosité physique. --- Ov. A. A. 3, 261.
- idus
Martiæ magnum mendum continent, Cic. Att. 14, 22, 2 : aux ides de mars, on a commis
une
grande faute (i. d. en ne tuant pas Antoine en même temps que César).
- Mĕnĕclēs,
is, m. : Ménéclès (rhéteur). --- Cic. de Or. 2, 95.
- gr. Μενεκλῆς.
- Mĕnĕclīus,
a, um : de Ménéclès. --- Cic. Brut. 95, 326.
- Mĕnĕclīdēs, is, m. : nom d’un noble thébain. --- Nep. Ep. 5, 2.
- Mĕnĕcrătēs,
is, m. : Ménécrate. - 1 - général de Persée. --- Liv 44, 24. - 2 - poète d’Ephèse. --- Varr. R. 1, 1, 9. - 3 - affranchi de Sextus Pompée. ---
Plin. 35, 200.
- gr. Μενεκράτης.
- Mĕnĕdēmus,
i, m. : Ménédème.
- gr. Μενέδημος.
1 - philosophe d’Erétrie. --- Cic.
Ac. 2, 129.
2 - rhéteur athénien. --- Cic. de Or. 1, 85.
3 - lieutenant
d’Alexandre. --- Curt. 7, 6, 13; 7, 7, 15.
4 - autres du même nom. ---
Cic. Att. 15, 19, 2; Gell. 13, 5, 3.
5 - person. de Ter. Haut.
- Mĕnĕlāēus,
a, um : de Ménélas. --- Prop. 2, 15, 14.
- Mĕnĕlāis,
ĭdis (ĭdos), f. : Ménélaïs (ville d'Epire).
- Menelaidem
in Dolopia vi atque armis expugnare, Liv. 39, 26 : prendre
par la force
des armes Ménélaïs en Dolopie.
- Mĕnĕlāites nomos, m. : le nome Ménélaïte [dans le port de Ménélas]. --- Plin. 5, 49.
- Mĕnĕlaĭus, i, m. : montagne de Grèce, près de Sparte. --- Liv. 34, 28.
- Mĕnĕlāus
(Mĕnĕlāŏs), i, m. : Ménélas. - 1
- roi de Sparte, époux d'Hélène, frère d'Agamemnon. - 2
- autres du même nom.
- gr. Μενέλαος.
- Menelai portus, Nep. Ag. 8, 6 : port de Ménélas.
- Mĕnĕlāēus,
a, um : de Ménélas. --- Prop. 2, 15, 14.
- voir
hors site : Ménélas.
- Mĕnēnĭus, ii, m. : Ménénius (nom de fam.) - 1
- nott. Ménénius Agrippa [qui
apaisa le peuple révolté en lui faisant comprendre l’apologue les
membres et l’estomac]. ---Liv. 2, 16, 7; 2, 32, 8; 2, 33, 10. - 2
- autre du même
nom. --- Hor. S. 2, 3, 287.
- Menenia
tribus, f. : la tribu Ménénia (à Rome). --- Cic. Fam. 13, 9, 2.
- Mĕnēnĭānus, a, um : de Ménénius (Agrippa). --- Liv. 2, 52, 8.
- Mĕnĕphrōn, ŏnis, m. : homme qui fut changé en bête féroce. --- Ov. M. 7, 386.
- gr.
Μενεφρων.
- Mĕnerva,
arch. : c. Minerva. --- cf. Quint. 1, 4, 17.
- mĕnervo, āre [arch.] : avertir. --- P. Fest. 123.
- Mĕnēs, ētis, m. : Ménès. - 1
- lieutenant d’Alexandre. --- Curt. 5, 1. - 2
- l’inventeur, suivant la légende, des lettres [caractères d’écriture].
- Mĕnestheūs, ĕi (ĕos), m. : Ménesthée. - 1
- roi d’Athènes. ---
Just. 2, 6. - 2
- fils d’Iphicrate. --- Nep. Iph. 3, 4. - 3
- cocher de Diomède.
--- Stat. Th. 6, 661.
- gr.
Μενεσθευς.
- Mĕnexĕnus,
i, m. : le Ménexène (un dialogue de Platon).
- gr. Μενέξενος.
-
Mĕnĭa, Mĕnĭus, Mēnĭānum : voir Mæni-
- (Lebaigue
P. 765)
- mēninga,
æ, f. : méninge. --- Th. Prisc. 2, 2, 9.
- gr. μῆνιγξ, ιγγος.
- Mēninx
(Menninx), ingis, f. : Plin. île de la côte d'Afrique. --- Mel. 2, 7, 7; Plin. 5, 41.
- gr. Μῆνιγξ, ιγγος.
-
ou Menix Liv. 22, 31, 2.
- mēnĭŏn, ĭi, n. (c. menogenion) : plante contre le somnambulisme. --- Apul. Herb. 64.
-
Mĕnippĕæ satiræ, f. [Menippus] : satires Ménippées [de Varron]. --- Gell. 2, 18, 7 ; Macr. S. 1, 1, 42.
- gr.
Μενίππειος.
- Mĕnippus,
i, m. : Ménippe. - 1 -
philosophe
cynique. ---
Cic. Ac. 1, 8; Gell. 2, 18, 7; Macr. S. 1, 11, 42. - 2 - orateur de Stratonicée.
--- Cic. Br. 315. - 3 - général de Philippe. --- Liv. 27, 32. - 4 - député
d’Antiochus. --- Liv. 34, 57.
- gr. Μένιππος.
- Mĕnippēus,
a, um : de Ménippe. --- Varr. Men. 542; Arn. 6, 23.
- gr. Μενίππειος.
- mēnis,
ĭdis, f. : demi-lune, croissant placé au frontispice des livres. --- Aus. Prof. 25, 1.
- menis
libri, Aus. : commencement d'un livre.
- mĕniscor : voir miniscor.
- Mēniscus, i, m. : nom d’homme. --- Cic. Verr. 3, 200.
- Menismeni, ōrum, m. : peuple nomade d’Ethiopie. --- Plin. 7, 31.
- Mēnĭus,
ĭi, m. : Ménius (fils de Lycaon, foudroyé par Jupiter). --- Ov. Ib. 472.
- gr.
Μήνιος.
- Mēnix : voir Meninx.
- Mennis, is, f. : ville de la Babylonie. --- Curt. 5, 1, 15.
- Mĕno,
ōnis, m. : Ménon (lieutenant de Persée).
- Mēnoba : voir Mæn-.
- Menobardi, ōrum, m. : peuple d’Asie. --- Plin. 6, 28.
- Mĕnœceūs,
ĕi (ĕos), m. : Ménécée (fils de Créon, roi de Thèbes). --- Cic. Tusc. 1, 48, 116; Juv. 14, 240; Stat. Th. 10, 620; 651; 11, 709; Hyg. Fab. 67.
- gr. Μενοικεύς.
- Mĕnœcēus,
a, um : de Ménécée. --- Stat. Th. 10, 756.
- gr. Μενοίκειος.
- Mĕnœtēs,
æ, m. (acc. -en) : Ménétès. - 1 -
un des compagnons d’Enée. --- Virg. En. 5, 161. - 1 -
Arcadien tué par Turnus. --- Virg. En. 12, 517.
- gr. Μενοίτης.
- compellare
voce Menœten, Virg. En. 5, 161 : appeler Ménétès à haute voix.
- Mĕnœtĭădēs,
æ, m. : le fils de Ménétius (Patrocle). --- Prop. 2, 1, 38.
- gr. Μενοιτιάδης.
- Mĕnœtĭus,
ĭi, m. : Ménétius (un des Argonautes, fils d'Actor et père de Patrocle). --- Hyg. Fab. 14 et 97.
- gr. Μενοίτιος.
- Mēnŏgĕnēs,
is, m. : - 1 - nom d’homme. --- Plin. 7, 54; Val.-Max. 9, 14, 5. - 2 - sculpteur célèbre. --- Plin. 34, 88.
- mēnŏgĕnīŏn,
ĭi, n. : plante contre le somnambulisme. --- Apul. H. 64.
- gr. μήνη : lune; γένειον : menton.
- mēnŏīdēs
luna, f. : la nouvelle lune. --- Firm. Math. 4.
- gr. μηνοειδής.
- Mĕnōn,
ōnis, m. : - 1 - le
Ménon (un
dialogue de Platon sur la vertu). --- Cic.
Tusc. 1, 57. - 2
- Ménon
(lieutenant de Persée). --- Liv. 42, 58. - 3
- Ménon
(lieutenant d'Alexandre). --- Curt. 4, 8, 11.
- gr. Μένων, ωνος.
- Menoncaleni, ōrum, m. : peuple des Alpes. --- Plin. 3, 133.
- Mĕnophrus, i, m. : c. Menephron. --- Hyg. F. 253.
- Menosca, æ, f. : ville de la Tarraconnaise. --- Plin. 4, 110.
- Menotharus, i, m. : fleuve d’Asie. --- Plin. 6, 21.
- Mēnŏtyrannus, i, m. : l’arbitre des mois. --- Inscr. Gr. 28, 6.
- gr. μηνοτύραννος.
- mens,
mentis, f. [racine men., cf. memini, gr. μένος, ους] :
- nom. sing. mentis Enn. d. Varr. L. 5, 59; cf. Prisc. 7, 64; gén. plur., toujours mentium. --- Varr. L. 8, 67, etc.
1 - faculté
intellectuelle, intelligence.
- mens animi, Lucr. 4, 758 : faculté
intellectuelle de l’esprit. --- cf. Plaut. Cist. 209 ; Ep. 530 ; Catul. 65, 4.
- quæ pars animi mens vocatur, Cic. Rep. 2, 67 : la partie de l’âme qu’on
appelle intelligence.
- totus et mente et animo in bellum insistit, Cæs.
BG. 6, 5, 1 : il se donne à la guerre de toute son intelligence comme de
tout son cœur.
- mentes animosque perturbare, Cæs. BG. 1, 39, 1 : troubler
les intelligences et les cœurs.
2 - raison.
- ut ad bella suscipienda
Gallorum promptus est animus, sic mollis ac minime resistens ad
calamitates perferendas mens eorum est, Cæs. BG. 3, 19, 6 : si les
Gaulois ont le cœur prompt à entreprendre des guerres, ils ont en
revanche une raison insuffisamment ferme et solide pour supporter les
revers.
- mentis suæ esse, Cic. Pis. 50 ou mentis compotem esse, Cic. Pis.
48 : être en possession de sa raison.
- captus mente, Cic. Ac. 2, 53 : qui
n’a pas toute sa raison.
- mentem amittere, Cic. Har. 31 : perdre la
raison.
- malam mentem habere, Sen. Ben. 3, 27, 2 : n’avoir pas sa tête à
soi, n’avoir pas son bon sens.
3
- esprit, pensée, réflexion; avis, opinion.
- mens enim ipsa, quæ sensuum fons est atque etiam ipse sensus est,
Cic. Ac. 2, 30 : car l'esprit lui-même, qui est la source des
sensations et est lui-même sensation. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 362; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- mens sana in corpore sano, Juv. 10, 356 : un esprit sain dans un corps sain.
- in mente aliquid agitare ou mente aliquid agitare : remuer
qqch dans son esprit, élaborer une pensée. --- Cic. Nat. 1, 114; CM. 41.
- mihi
venit in mentem (+ gén.) : je me souviens de.
- venit
mihi Catonis in mentem : je me souviens de Caton.
- quid tibi istuc in mentem venit ? Plaut. Am. 666 : quelle idée as-tu de me dire cela ? (trad. Grimal)
- mihi
venit in mentem + inf. : il me vient à l'idée de.
- qui in mentem venit tibi, istæc dicta dicere ? Plaut. Trin. 56 : d'où t'est venue l'idée de me tenir ce langage ?
- tibi in mentem
non venit jubere, Cic. Verr. 4, 28 : il ne t’est pas venu à l’esprit
d’ordonner.
- mihi
venit in mentem + prop. inf. : il me vient à l’idée que.
- res alicui in mentem venit,
Cic. Att. 12, 37, 2 : une chose vient à l’esprit de qqn.
- venit in mentem non esse vitandum illum nobis conventum,
Cic. Verr. 4, 138 : il nous vint à l’esprit que nous ne devions pas éviter cette
réunion.
- avec gén. - mihi venit
in menlem alicujus rei : il me souvient de qqch, il me vient à l’esprit
l’idée, le souvenir, la pensée de. --- Cic. Fin. 5, 2; Verr. 5, 180,
etc.
- in mentem venit de speculo malæ, Plaut. Most. 271 : cette maligne a eu l'idée ingénieuse du miroir.
- longe alia mihi mens est, Sall. C. 52 : ma manière de voir est tout autre.
4
- disposition d’esprit.
- senatus, princeps
salutis mentisque publicæ, Cic. Har. 58 : le sénat, chef du salut et de
l’esprit publics.
- nemini dubium esse debet, quin reliquo tempore
eadem mente sim futurus, Nep. Hann. 2, 5 : personne ne doit douter que
dans l’avenir je ne garde les mêmes dispositions d’esprit.
- scire ex te
cupio, quo consilio aut qua mente feceris ut ... Cic. Vat. 30 : je désire
savoir de toi dans quel dessein ou dans quel esprit tu as fait en sorte
de..., cf. Cic. Cat. 2, 11.
5 - intention.
- ea mente ut, Cic. Phil. 1,
6 : avec l’intention de. --- cf. Cic. Fam. 12, 14, 1.
- hac mente esse, ut
... Cic. de Or. 1, 180 : avoir l’intention que.
- non
mihi mens est (+ inf. ou gér. en -di) : je n’ai pas l’intention de.
6 - conscience.
- deum se adhibere testem, id est mentem suam, Cic. Off. 3, 10, 44 : prendre dieu à témoin, c'est-à-dire sa conscience. --- Juv. 1, 166; 13, 194.
7 -
courage.
- mentes
alicui dare : donner du courage à qqn. --- Virg. En.
12, 609 ; Hor. Ep. 2, 2, 36.
8
- la Raison (déesse).
- Mens, Cic. Leg. 2, 19 : déesse de la
raison. --- cf. Liv. 22, 10, 10; cf. Ov. F. 6, 241.
- mensa,
æ, f. :
1 - table [pour repas].
- ad mensam consistere, Cic.
Tusc. 5, 61 : se tenir près de la table (pour servir).
- a mensa surgere, Plaut. Ps. 296 : se lever de table.
- cibos in mensam alicui apponere, Plaut. Men. 1, 3, 29 : servir qqn (à table).
- propria et parciore mensa, Tac. An. 13, 16 : (assis) à une table séparée et plus frugale.
- verecundari neminem apud mensam decet, Plaut. Trin. 478 : personne ne doit être gêné à table.
2
- nourriture, plats,
repas. --- Cic. Tusc. 5, 100.
- de mensa mittere, Cic. Att. 5, 4, 1 : envoyer des plats de la table.
- mensam
removere (movere, auferre, tollere) : ôter la table, desservir.
- mensam
tolli jubere, Cic. : faire desservir.
- Syracusiæ mensæ, Cic. Tusc. 5, 35, 100 : la bonne chère de Syracuse.
- prior, secunda mensa : premier, second service. --- Plin. 14, 16;
Cic. Att. 14, 6, 2; cf. Nep. Ages. 8, 4.
3
- invités, hôtes. --- Suet. Aug. 70.
4
- étal (de boucher, de marchand de légumes). --- Suet. Cl. 15.
5
- table de sacrifice (pour les offrandes et les objets sacrés).
- Curiales mensæ, in quibus immolabatur Junoni, quæ Curis est appellata, Paul. ex Fest.
- mensæ deorum, Virg. En. 2, 764 : tables d'offrandes aux dieux. --- Plin. 25, 105.
- mensæ Delphicæ, Cic. Verr. 4, 131 : tables delphiques [de luxe]. --- cf. Plin. 34,
3; Mart. 12, 66.
6
- petit autel sur un
tombeau. --- Cic. Leg. 2, 66.
7
- comptoir, table de banquier. ---
Hor. S. 2, 3, 148; Cic. Fl. 44.
- publica mensa : le trésor public. --- Cic. Fl. 19, 44; id. Pis. 36, 88.
- mais mensa lusoria, Aug. Conf. 8, 6 : table pour le jeu.
8
- plate-forme,
où se tenaient les esclaves mis en vente. --- Apul. M. 8, 26; Apol. 17.
9
- table dans la catapulte. --- Vitr. 10, 11, 6.
- voir hors site mensa.
- mensālis, e [mensa] : de table à manger, qu’on sert à table]. --- Vop. Aurel. 9, 6.
- mensārĭus, a, um : [mensa] : relatif au comptoir de banque.
- mensārĭus, ii, m. : banquier, changeur. --- P Fest. 124, 17 ; Suet. Aug. 4.
- mensārĭus, ii, m. : banquier d’État. --- Cic. Fl. 44.
- quinqueviri ou triumviri mensarii : commission de cinq ou de trois membres faisant des opérations de banque au nom de l’État. --- Liv. 7, 21 ; 23, 21; 26, 36, 8.
- mensārĭum, ii, n. : ce qui est sur une table. --- Prisc. 2, 50.
- voir hors site mensarii.
- mensātim,
adv. : de table en table, table par table. --- Juvc. 3, 214.
- mensĭo,
ōnis, f. [metior] : appréciation, mesure. --- Cic. Or. 177.
- mensis,
is, m. : - 1 - mois. - 2
- flux menstruel. --- Plin. 21, 156; 22, 83; 22, 147; 23, 138 et souvent; au sing. Plin. 17, 267; 28, 77; [jument] Varr. R. 2, 7, 8.
- gén. plur. mensium; mais aussi mensum et mensuum d. les
mss.
- mensium Cic. Att. 15, 20, 4; Verr. 2, 182.
- mensum Cic. Fam. 7,
17, 1 ; Att. 15, 20, 4 ; Cæs. BG. 1, 5, 3 (a); Liv. 3,
24, 4; 8, 2, 4 ; 9, 33, 6; 10, 5, 12;
29, 3, 5; 45, 15, 9.
- mensuum mss Plaut. Most. 82 ; Cic. Fam. 3, 6, 5.
- cf. gr. μήν, μηνός : mois; μήνη, ης : lune.
- singulis
mensibus, in singulos menses : chaque mois, tous les mois.
- primo mense, Virg. En. 6, 453 : au début du mois.
- paucos menses regnavit,
Cic. Læl. 41 : il régna quelques mois seulement. --- Varr. L. 6, 33 ; Cic. Nat. 2, 69.
- mensŏr,
ōris, m. [metior] :
- (Lebaigue
P. 765 et P.
766)
1 - mesureur.
- mensor
terræ, Hor. O. 1, 28, 1 : géomètre. --- Paul. Dig.
27, 1, 26.
- mensor
cæli, Hor. : astronome.
2 - arpenteur. --- Col. 6, 1; Ov. M. 1, 136; Cass. Var. 3, 52.
3
- architecte. --- Plin. Ep. 10, 27, 5.
4 -
ingénieur. --- Amm. 19, 11, 8.
- mensōrĭum, i, n. [mensorius] : plateau d’une balance. --- Cassiod. Eccl. 10, 15.
- mensōrĭus, a, um : de mesure, de mesureur. --- Grom. 31, 12.
- menstrŭa,
ōrum, n. [menstruus] : menstrues. --- Lucr. 6, 796; Sall. H.
4, 90; Cels. 6, 6, 38; Plin. 22, 65.
- au sing. menstruum [en parl. d’une
femelle]. --- Plin. 29, 98.
- voir menstruus.
- menstrŭālis,
e : - 1 - qui a lieu tous les mois, mensuel. --- Plaut. Capt. 483. - 2 -
qui a des menstrues, menstruel. --- Plin. 7, 63; 19, 177.
- menstrŭans,
antis [menstruo] : qui a ses menstrues. --- Pall. 1, 35, 3.
- menstrŭātus, a, um [menstrua] : taché de menstrues; fig. taché, souillé. --- Vulg. Ezech. 18, 6; Jer. 64, 6.
- menstrŭāta (s.-ent. mulier), f. : femme qui a ses menstrues.
- menstrŭus,
a, um : - 1 - qui a
lieu tous
les mois, de chaque mois, mensuel. - 2
- qui dure un
mois, pour un mois.
- 3 - de menstrues, menstruel.
- menstrua usura : les intérêts d'un mois. --- Cic. Att. 6, 1, 3.
- menstrŭa, ōrum, n. : les sacrifices mensuels.
- duæ Galliæ mulieres conventuum vitantis ad menstrua solvenda montem ascendunt, Sall. Fragm. ap. Non. 492, 32 : deux femmes gauloises, qui, pour passer leur époque, étaient au moment de se retirer de la société, gravirent la hauteur.
- menstrŭum, i, n. : service d'un mois.
- menstruum meum Kalendis Septembribus finitur, Plin. Ep. 10, 24, 3 : mon mois de service finit au premier septembre.
- vita jucunda menstrua : un mois de félicité. --- Cic. Fin. 4, 12, 30.
- hujus
hanc lustrationem ejusdem incensa radiis menstruo spatio luna complet,
Cic. Nat. 1, 31, 87 : la lune qui doit sa clarté au rayonnement de
l'astre du jour accomplit en un mois sa révolution rituelle.
- menstrua cibaria : des vivres pour un mois. --- Cic. Verr. 2, 3, 30, § 72.
- menstrŭum (s.-ent. frumentum), n. : provision de blé pour un mois. --- Liv. 44, 2.
- voir menstrua.
- mensŭālis, e [mensis] : mensuel. --- Grom. 393, 12.
- mensŭla,
æ, f. [mensa] : petite table. --- Plaut. Most. 308; Apul. M. 2, 11.
- mensŭlārĭus,
ii, m. [mensula] : banquier, changeur. --- Sen. Contr. 9, 4, 12; Scæv. Dig. 2, 14, 47, 1; Ulp. Dig. 42, 5, 24, 2.
- mensum
: - 1 - gén. plur.
poét. pour
mensium ---> mensis. - 2
- n. de mensus. ---> metior.
- mensūra,
æ, f.[metior] :
1 - mesure, mesurage.
- mensuram alicujus rei facere, Ov A. A. 3, 265 : mesurer qqch.
- mensuram alicujus rei agere, Plin. Ep. 10, 28, 5 : mesurer qqch. (inire. Col. 5, 3).
- qui
modus mensuræ medimnus appellatur, Nep. Att. 2, 6 : cette mesure
s'appelle
médimne.
- quicquid
sub aurium mensuram aliquam cadit, Cic. Or 20, 67 : tout ce que
l'oreille
peut mesurer.
- mensura
ex aqua, Cæs. BG. 5, 13, 4 : mesure par l'eau (clepsydre). --- Cic. Ac. 2, 126 ; Plin. Ep. 10, 28, 5 ; Col. 5, 3.
2 - mesure (résultat du mesurage),
quantité, dimension, capacité, degré.
- eadem mensura, majore
mensura, cumulatiore mensura : dans (avec) la même mesure, avec une mesure plus grande,
en faisant meilleure mesure. --- Cic. Br. 15; Off. 1, 48;
Verr. 3, 118.
- mensuras itinerum nosse, Cæs. BG. 6, 25 : connaître les mesures itinéraires [l’évaluation des distances].
- noscenda est mensura sui, Juv. 11, 35 : il faut apprendre sa mesure, sa
capacité.
- plebeia mensura contentus fuit, Col. 1, 3 : il se contenta de la portion donnée aux plébéiens (i. e. 50 jugères de terrain).
- se ad mensuram alicujus submittere, Quint. 2, 3, 7 : se mettre
à la portée de qqn.
3 - quantité [en métrique]. --- Quint. 10, 1, 10.
- mensūrābĭlis,
e [mensuro] : mensurable. --- Prud. Apoth. 813.
- mensūrālis, e [mensuro] : qui sert à mesurer. --- Grom. 7, 20 ; 22.
- mensūrālĭtĕr : au moyen d’une mesure. --- Grom. 181, 15.
- mensūrātĭo, ōnis, f. [mensuro] : arpentage. --- Grom. 359, 11; Jul.-Vict. 3, 5.
- mensūrātus, a, um : part. p. de mensuro.
- mensurnus, a, um [mensis] : (c. menstruus) mensuel. --- Cypr. Ep. 34, 4; 39, 5; Cic. *Inv. 1, 39, cf. Prisc. 2, 62.
- mensus,
a, um : part. passé de metior. - 1
- qui a mesuré, qui a évalué. - 2
- qui
a parcouru. - 3 - sens
passif : mesuré, évalué, parcouru.
- menta
(mentha), æ, f. : menthe (plante). --- Ov. M. 10, 729; 8, 663; Plin. 19, 159; Mart. 10, 48, 10; Col. poët. 10, 119.
- μίνθη.
- væ
vobis pharisæis, quia decimatis mentam et rutam et omne holus et
præteritis iudicium et caritatem Dei! Vulg. Luc. 11, 42 :
malheur à vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme de la menthe,
de la rue et de toutesherbes et que vous négligez la justice et l'amour
de Dieu ! --- cf. Vulg. Matt. 23, 23.
- mentagra,
æ, f. : la mentagre (une dartre qui affecte tout
particulièrement le
menton) --- Plin. 26, 2.
- lat. mentum + gr. ἄγρα.
- mentālis, e [mens] : mental. --- Ps.-Aug. ad Frat. Erem. Serm. 19.
- mentastrum,
i, n. [menta] : menthe
sauvage. --- Cels. 5, 27, 7 ; Col. 11, 3, 37; Plin. 14, 105.
- Mentēsa,
æ, f. : Mentésa (ville de la Tarraconnaise).
- Mentēsānus, a, um : de Mentésa. --- Plin. 3, 9;
Inscr. Grut. 384, 2; Plin. 3, 25.
- Mentissa, æ, f. : c. Mentesa. --- Liv. 26, 17,
4.
- mentha, æ, f. : c. mentha.
- μίνθη.
- mentībor
: fut. arch. de mentior.
--- Plaut.
- mentĭens,
entis : part. prés. de mentior.
- mentiens,
entis, m. : argument captieux.
- quomodo
mentientem, quem ψευδόμενον vocant, dissolvas, Cic. Div. 2, 4, 11 :
comment se réfute l'argument du menteur qu'on appelle ψευδόμενον...
- mentīgo,
ĭnis, f. : tac, maladie des agneaux. --- Col. 7, 5,
21.
- mentigo, quam pastores ostiginem vocant, Col. 7, 5, 21 : le tac, que
les
bergers appellent ostigo.
- mentio
:
1 - mentĭo,
ōnis, f. [memini] :
a - action de mentionner, de rappeler,
mention.
- mentionem
facere (rei, de re, alicujus, de aliquo) : parler, faire mention (d’une
chose ou de qqn), mentionner (une chose, qqn).
- mentio tui, Cic. Att. 5, 9, 3 :
le fait de parler de toi.
- mentio civitatis, Cic. Verr. 5, 166
: le fait
de rappeler le titre de citoyen.
- in eorum mentionem
incidi, Cic. Cæcil. 50 : j’ai été amené à parler d’eux.
- alicujus mentionem facere, Cic. Br.
279 : faire mention de qqn. --- cf. Br. 117.
-
mentio de lege nulla fiebat, Cic. Verr. 5, 178 : il n’était
fait aucune
mention de la loi. --- cf. Cic. Agr. 3, 4; Leg. 3,
14.
- nullam habere imaginem
filii carissimi voluit, nullam sibi de illo fieri mentionem,
Sen.
Marc. 2, 4 : elle ne voulut avoir aucune image de son fils si
tendrement aimé; elle ne souffrit pas qu’on lui en parlât. ---
trad. René Waltz, in Budé.
b
- motion, proposition,
projet, proposition,
motion.
- in senatu consules faciunt
mentionem placere statui...
Cic. Verr. 2, 95 : au sénat les consuls proposent qu’on décide
de
statuer..., cf. Cic. Att. 1, 13, 3.
- alicujus rei
mentionem movere, Liv.
28, 11, 10 : soulever, provoquer une motion.
- mentio illa fatua, Cæl. Fam.
8, 4, 3 : cette proposition extravagante.
- mentio
illata a tribunis,
ut... Liv. 4, 1, 2 : la motion proposée par les tribuns,
que..., cf. Liv.
4, 3, 4.
- erat
mentio inchoata affinitatis, Liv. 29, 23, 3 : on avait
entamé des pourparlers (des projets) de mariage.
- secessionis
mentiones ad vulgus militum sermonibus occultis serere, Liv. 3, 43, 2
: par des propos secrets semer dans la foule des soldats des
projets de
révolte.
2 - mentĭo, īre : voir mentior.
- mentĭor,
īri, mentītus sum [mens] : - intr. et tr. -
-
fut. arch. mentibitur, mentibimur
Plaut. Mil. 35 ; 254; il est difficile
de reconnaître si le participe mentitus,
a, um, est pris au sens passif ;
on peut le plus souvent le traduire par qui ment, menteur, trompeur,
qui imite, etc.
-
voir mentiens.
- intr.
-
1
- mentir, ne pas dire la vérité.
- optimos nos esse sapientissimos adfirmantibus adsentimur, cum sciamus
illos sæpe mentiri, Sen. Ep. 59, 11 : nous sommes d'accord avec les
gens qui affirment que nous sommes parfaits, alors que nous savons
qu'ils mentent souvent. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 129, éd. Vuibert.
- mentiri
in re aliqua ou de re
aliqua : mentir à propos de qqch. --- Cic. Att. 12, 21, 4;
Nat. 3, 14.
- mentiri
alicui : mentir à qqn. --- Plaut.
Cap. 704; Ter. Eun. 704; Cic. Fin. 1, 16.
- dives
ea et numquam tellus mentita colono, Sil. 7, 160 : terre féconde qui
n'a jamais trompé l'espoir du cultivateur.
- mentitur
hyperbole, Quint. : l'hyperbole exagère la vérité.
- mentior,
mentiar nisi... : je suis un menteur, que je sois un menteur
si... ne pas... cf. Sen. Ep. 106, 5.
- adeo
veritatis diligens, ut ne joco quidem mentiretur, Nep. Epam. 3, 1 :
aimant tellement la vérité que même par jeu il ne mentait pas.
- nulla
est hæc amicitia, cum alter verum audire non vult, alter ad mentiendum
paratus est, Cic. Amic. 98 : nulle amitié n'est possible entre deux
êtres dont l'un ne veut pas entendre la vérité et dont l'autre est
toujours prêt à mentir.
2
- se tromper; tromper.
- mentire,
Plaut. Trin. 362 : tu dis
une chose fausse.
- videmus
hæc signa numquam fere mentientia nec tamen cur ita fiat videmus,
Cic. Div. 1, 15 : nous voyons que de tels présages ne mentent presque
jamais, nous ne voyons pas pourquoi il en est ainsi.
- frons,
oculi, vultus sæpe mentiuntur, Cic.
Q. 1, 1, 15 : le front, les yeux, le visage mentent (trompent)
souvent. --- cf. Cic. Nat. 2, 15.
3
- feindre, imaginer [fictions
poétiques]. ---
Hor. P. 151.
4
- manquer de parole.
- honestius
mentietur, Cic. Off.
3, 93 : il sera plus honorable pour lui de manquer à sa parole.
- tr.
-
5
- dire mensongèrement.
- mentiri tantam
rem : dire un tel mensonge. --- Plaut.
Mil. 35; Sall. C. 48, 6.
- ut ne commemorem interim suppositicia falsoque titulo Ciceronem auctorem mentientia, Erasm. Cicer. 72, 502
: je ne vais pas ici mentionner tous les livres mis dans le berceau des
œuvres de Cicéron, et faussement etiquetés de son nom ! --- trad. J. P. Woitrain.
- mentiri + prop.
inf. --- Liv.
24, 6, 12; Ov. Tr. 1, 3, 53.
6
promettre faussement [en ne tenant
pas
parole].
- hos
(oculos) tu jurabas, si quid mentita fuisses, ut tibi suppositis
exciderent manibus, Prop. 1, 15, 35 : tu jurais naguère que si jamais
tu trahissais tes promesses, tu arracherais tes yeux toi-même de tes
propres mains.
7
- abuser, décevoir.
- spem
mentita
(est) seges, Hor. Ep. 1, 7, 87 : la moisson a trompé
l’espérance.
8 -
feindre, controuver.
- auspicium
mentiri, Liv. 10, 40 : annoncer de faux auspices.
9
- imiter, simuler, contrefaire, faire semblant.
- color,
qui chrysocollam mentitur,
Plin. 35, 48 : couleur qui imite celle de la chrysocolle.
- nec varios
discet mentiri lana colores, Virg. B. 4, 42 : la laine
n’apprendra plus
à emprunter des couleurs diverses.
- mentiris
juvenem tinctis capillis,
Mart. 2, 43, 1 : tu fais le jeune homme en te teignant les
cheveux.
- nutritor
… ridere simulat, timere fingit, flere mentitur : (pour se mettre à la
portée des enfants), l'éducateur fait semblant de rire, feint d’avoir
peur, simule de fausses larmes. --- Petrus Chrysologus sermon 62.
- mentĭōsus,
a, um [menta]
: qui sent la menthe. --- M.-Emp. 33.
- Mentissa,
æ, f. : (c. Mentesa) :
ville du pays des Oretani.
--- Liv. 26, 17, 4.
- mentītus,
a, um : part. parf. de mentior. - 1
- qui a menti. - 2 -
qui a raconté une chose
fausse. - 3 - qui a
promis faussement. - 4
- qui a pris l'air de (les traits de). - 5
- sens passif :
feint,
déguisé, faux, contrefait,
prétendu, mensonger.
- mento,
ōnis, m. [mentum] : celui dont le menton est saillant. ---
Arn. 3, 14.
- Mentor,
ŏris, m. (acc. -ŏrem, -ŏra) : Mentor. - 1
- précepteur de Télémaque
et
ami d'Ulysse. ---
Cic. Att. 9, 8, 2. -
2 - un
célèbre ciseleur. ---
Cic. Verr. 4, 38; Plin. 33, 147. -
3 - un Mentor
= une
coupe ciselée avec art. ---
Juv. 8, 104; Mart. 11, 11, 5.
- gr. Μέντωρ, ορος.
- Mentŏrĕus,
a, um : de Mentor (le ciseleur). ---
Prop. 1, 14, 2; Mart. 4, 39, 5.
- voir hors site
: Mentor.
- Mentŏres,
um, m. : peuple de Liburnie. --- Plin. 3, 139.
- (Lebaigue
P. 767)
- mentŭla,
æ, f. (= membrum virile)
: le membre viril, la verge. --- Catul.
20, 18, 21; 29, 14; 115, 8 et souvent; Mart. 6, 23, 2.
- mentŭlātus,
a, um : membré. --- Priap, 36, 11.
- mentum
:
1
- mentum,
i, n. : - a
- menton. --- Cic. Verr. 2, 4, 43, § 94; Plin. 11,
251; 8, 204. - b
- barbe blanche. - c
-
larmier (t. d'arch.). ---
Vitr. 4, 3, 6.
- triste mentum = mentagra.
--- Mart. 11, 98, 5.
- nosco
crines incanaque menta regis Romani, Virg. En. 6, 809 : je
reconnais les cheveux et la barbe blanche du roi romain.
2
- mentum = commentum.
- mentum
dicebant, quod nos commentum, Paul. ex Fest. p. 124.
- mĕo,
āre, āvi, ātum
: - intr. - aller, passer, circuler.
--- en parl.
des
pers. Hor. O. 1, 4, 77; Tac. An. 3, 34 ; Quint. 8, 4,
3; en parl.
des choses. --- Lucr. 2, 151 ; Curt. 3, 5, 6;
Tac. An. 4, 5; Quint. 11, 2, 22.
- mĕoptĕ
: voir meus.
- mĕphītĭcus,
a, um [mephitis] : méphitique, infect, fétide, pestilentiel.
--- Sid. Ep. 3, 13.
- mephitis
:
1
- mĕphītis
(mĕfītis),
is, f. (acc. sing. -im) : exhalaison infecte, pestilentielle, méphitique.
--- [venant du sol] Virg. En. 7, 84; [venant du gosier] Pers. 3, 99.
2
- Mĕphītis
(Mĕfītis),
is, f. : Méphitis (déesse des exhalaisons infectes).
--- Varr. L. 5, 49; Plin. 2, 208; Tac. H. 3, 33; Serv.
En. 7, 84.
- mepte
: voir ego. --- Plaut. Men. 1059.
- Mēra
: voir Mæra.
- mĕrācē (inus.
au
positif) : sans mélange, purement.
- meracius
Cels. 1, 3; Sol. 33, 18.
- mĕrācŭlus,
a, um [meracus] : assez pur. --- Cels. 3, 19; Plin.
20, 209.
- sync.
meraclus Plaut.
*Cas. 639.
- mĕrācus,
a, um [merus] : pur, sans mélange. --- [vin] Cic.
Nat. 3, 78;
[ellébore] Hor. Ep. 2. 2, 137.
- meraca
libertas, Cic. Rep. 1,
66 : liberté sans mélange.
-
mĕrācior Cic. Nat. 3, 78.
- mĕrācissimus
Sid. Ep. 3,
10.
- mĕrālis,
e [merus] : de vin pur. --- M.-Emp. 27.
- mĕramĕlas,
antis, m. [μέρος et μέλας] : pierre précieuse inconnue. ---
Isid. 16, 11, 6 ; voir mesomelas.
- mĕrārĭa,
æ, f. : cabaret. --- Gloss. Isid.
- mĕrātus,
a, um (c. meracus) : pur, sans mélange. --- C.-Aur.
Chron. 1, 1, 17, etc.
-
mercābĭlis, e [mercor] : qui peut être acheté, achetable. --- Ov. Am. 1, 10, 21
- ou mercālis, e, Cod. Just. 4, 7, 6.
- mercantĭa, æ, f. [mercor] : commerce. --- Ps.-Aug. ad Fratr. Erem. Serm. 3.
- au plur. mercantĭæ : opérations commerciales.
- mercātĭo,
ōnis, f. [mercor] : achat ou vente, trafic. --- Gell. 3, 3, 14; Firm. Math, 3, 8.
- mercātŏr,
ōris, m. : commerçant,
négociant, marchand.
--- Cic. Or. 232 ;
Cæs. BG. 4, 3.
- mercatoribus est aditus magis eo ut quæ bello ceperint quibus vendant
habeant, quam quo ullam rem ad se importari desiderent, Cæs. BG. 4, 2,
1 : les marchands s'y rendent plus pour avoir à qui vendre leur butin
de guerre que parce qu'ils désirent voir importer chez eux la moindre
marchandise. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 136, éd. Vuibert.
- mercator alicujus rei : trafiquant de qqch. --- Cic. Verr.
1, 60; Juv. 13, 154.
- non consules, sed mercatores provinciarum : non des consuls, mais des trafiquants de provinces. --- Cic. post Red. in Sen. 4, 10.
- mercatōrĭus,
a, um : de marchand, de commerce. --- Plaut. Bac. 236.
-
mercātūra, æ, f. [mercor] - 1 -
commerce, négoce.
- 2 - marchandise,
objets de commerce. - 3
- achat, trafic, commerce.
- mercaturas
facere, Cic. Verr. 2, 5, 28, § 72 : faire du commerce.
- hæc emendi et vendendi turpissima
mercatura, Cic. Agr. 2, 65 : ce trafic si honteux
d’acquisitions et de ventes.
- mercatura
utilitatum, Cic. Nat. 1, 122 : trafic d'intérêts.
- tamquam
ad mercaturam bonarum artium, Cic. Off. 3, 2, 6 : comme pour s'approvisionner de
sagesse.
- mercatura, si tenuis
est, sordida putanda est; sin magna et copiosa ... non est admodum
vituperanda, Cic. Off. 1, 42 : si le métier de marchand est de peu de
rapport, il doit être regardé comme méprisable, mais s'il donne de
grands profits, il n'est pas tout à fait condamnable. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 122, éd. Vuibert.
- mercatus
:
1
- mercātus, a, um : part. passé de mercor. - a
- qui a acheté. - b - sens
passif acheté.
2
- mercātŭs, ūs, m. :
a
- commerce, trafic, négoce. ---
Cic. Phil. 2, 6.
b - place du marché, marché. --- Plaut. Most. 971.
c - marché
public, marché, foire. --- Cic. Verr. 2, 133; Rep. 2, 37.
- in
mercatu Olympiaco, Just. 13, 5, 3 : aux jeux olympiques [qui se tenait en même
temps que les jeux]. --- cf. Cic. Tusc. 5, 9; Liv. 33, 32, 2.
- mercēdārĭus,
ĭi, m. [merces] : celui qui donne un salaire, caissier. --- Sen. Contr. 10, 4, 5.
- mercēdĭtŭus,
i, m. : mercenaire. --- P. Fest. 124.
- mercēdŏnĭus,
a, um : (jour) où le salaire est payé.
- mercedonios (dies) dixerunt a mercede solvendā, Paul. ex Fest. p. 124.
- mercēdonĭus,
ii, m. : qui donne un salaire, caissier, payeur. --- Gloss.
Isid. 37.
- mercēdonius
mensis, m. : mois intercalaire de 22 ou 23 jours. --- Inscr. Grut. p. 133.
- gr. μερκηδόνιος (μερκεδῖνος).
- mercēdŭla,
æ, f. [merces] : - 1 - chétif salaire. --- Cic. de Or. 1,
198 ; Sen. Ben. 6, 15, 1. - 2 -
petit revenu, faible
rapport [d’une terre]. --- Cic. Att.
13, 11, 1.
- mercēnārĭus
(mercennārĭus), a, um : salarié, payé, stipendié, mercenaire,
vénal. --- Cic. Pis. 49; Verr. 5,
54; Liv. 24, 49.
- mercēnārĭus, ĭi, m. : mercenaire, domestique à gages. --- Cic. Off. 1, 41; Clu. 163; Sen. Ben. 3, 22, 1.
- mercenarius
autem, et qui non est pastor, cujus non sunt oves propriæ, videt lupum
venientem, et dimittit oves, et fugit : et lupus rapit, et dispergit
oves, Vulg. Joan. 10, 12 : mais le mercenaire, qui n'est pas le
pasteur, et à qui les brebis n'appartiennent pas, voit venir le loup,
laisse là les brebis et prend la fuite; et le loup les ravit et les
disperse.
- mercenarii
testes, Cic. Fam. 3, 11, 3 : témoins achetés.
- liberalitas mercennaria, Cic. Leg. 1, 48 : générosité
intéressée.
- mercennaria vincla, Hor. Ep. 1, 7, 67 : les liens d’un
travail.
- merces
:
1 - mercēs, mercēdis, f. [mereo] :
a - récompense pour un
travail, salaire,
paye, solde, gages, appointements, honoraires.
- mercedem missionis accipere, Cic. Verr. 5, 110 : recevoir le
prix d’un congé (se faire payer un congé qu’on accorde). --- cf. Cic. Verr.
6, 134.
- data merces est erroris mei magna, Cic. Dom. 29 : j’ai payé cher
mon erreur.
- nullam virtus aliam mercedem laborum præter hanc laudis
et gloriæ desiderat, Cic. Arch. 28 : la vertu ne réclame pas d’autre
récompense pour les peines que la nôtre (celle dont nous parlons),
l’estime et la gloire. -- cf. Cic. Phil. 5, 35; Tusc. 1, 34.
- istuc nihil
dolere non sine magna mercede contingit immanitatis in animo,
stuporis in corpore, Cic. Tusc. 3, 12 : votre 'ne pas souffrir', on l’obtient contre la chère rançon d’une réputation de férocité morale, d’insensibilité physique.
- spe mercedis adductus, Cic. Læl. 31 : guidé par une pensée d’intérêt.
- mercede docere, Cic. de Or. 1, 126
: se faire payer ses leçons. --- cf. Cic. Phil. 2, 8.
- hæc merces erat
dialecticorum, Cic. Ac. 2, 98 : c’étaient les honoraires des
dialecticiens.
- una mercede, Cic. Amer. 80 : pour un seul salaire.
- mercede accepta, Cic. Verr. 4, 77 : ayant reçu un salaire.
- Germanos
mercede arcessere, Cæs. BG. 1, 31 : engager les Germains comme mercenaires.
- mercede
diurnā aliquem conducere, Hor. S. 2, 7, 17 : prendre un homme de journée.
- hæc
merces erat dialecticorum, Cic. Ac. 2, 30, 98 : tels étaient les
honoraires
des dialecticiens.
- mercedes
scenicorum, Suet. Tib. 34 : salaire des acteurs.
- ne
ars tanta abduceretur ad mercedem atque quæstum, Cic. Div. 1, 41, 92 :
de peur qu'un si grand art ne dégénérât en un métier mercenaire.
- non
aliā bibam mercede, Hor. O. 1, 27, 13 : je ne boirai qu'à ce prix (à cette
condition).
- pro
quā mercede, Virg. : en récompense de ce que, parce que.
- sine
mercede, Phæd. : sans profit, sans résultat.
- unā
mercede duas res adsequi, Cic. Rosc. Am. 80 : faire d'une pierre deux
coups.
- dignus est operarius mercede suo, Vulg. Luc. 10, 7 : l'ouvrier mérite son salaire.
b - prix d'un service
illégitime ou honteux.
- pretio
atque mercede minuere majestatem rei publicæ, Cic. Verr. 2, 5 : porter
atteinte à la majesté de la république par un trafic honteux.
- merces
proditionis : le prix d'une trahison.
- priusquam
infanda merces perficeretur, Liv. 5, 49 : avant que cet
infâme marché
fût conclu.
c - salaire, peine,
châtiment.
- merces
temeritatis, Liv. 39, 55 : le juste prix de sa témérité.
- merces
spreti numinis, Liv. 2, 36, 4 : punition pour avoir méprisé
l'ordre des
dieux.
d - tort, dommage.
- non
sine magnā mercede, Cic. Tusc. 3, 6, 12 : non sans grave préjudice.
- mercede
suorum, Virg. En. 7, 317 : pour le malheur des siens.
- hac
gener atque socer coeant mercede suorum, Virg. En. 7, 317 : ils devront
payer ce prix, pour que s'accordent gendre et beau-père.
- magnā
res tuas mercede colui, Sen. Tranq. 11, 2 : il m'en a coûté beaucoup
pour administrer tes biens.
e - intérêt, rapport, rente,
revenu.
- merces prædiorum, Cic. Fin. 2, 85 : revenu des terres.
--- cf. Cic. Att. 15, 20, 4.
- plus mercedis ex fundo refectum, Cic.
Verr. 3, 119 : plus de revenu tiré du fonds.
- mercedes habitationum
annuæ, Cæs. BC. 3, 21, 1 : les loyers annuels.
- quinas capiti mercedes
exsecat, Hor. S. 1, 2, 14 : il rogne sur le capital un intérêt de cinq
pour cent (par mois). --- cf. Hor. S. 1, 3, 88.
- fig. magna mercede
res tuas colui, Sen. Tranq. 11, 2 : cela m’a rapporté beaucoup de
cultiver ton bien [ironie].
- mercedes
habitationum annuæ, Cæs. BC. 3, 21 : loyers des maisons.
- publicanos
tertiā mercedum parte relevavit, Suet. Cæs. 20 : il fit remise aux
fermiers
publics du tiers de leurs fermages.
- merces
aut nummi, Hor. : intérêt ou capital (l'argent prêté).
- mercedem aut nummos unde unde extricare, Hor. S. 1, 3, 88 : tirer de tous côtés les intérêts ou le capital.
2 - mercēs, arch. : c. merx.
- mercimonĭum,
ĭi, n. [merx] : denrée, marchandise, emplette. --- Plaut. Amp. 1; Most. 912; Turpil. Com. 204 ; Tac. An. 15, 18.
- mercor,
āri, ātus sum : acheter.
- arch. mercassitur pour mercatus fuerit, Inscr. Grut. 512, 20; inf. mercarier pour mercari, Hor. S. 2, 3, 24.
- mercari
aliquid ab aliquo, Cic. Off. 1, 42, 150 : acheter qqch à qqn.
- qui mercantur ... nihil
proficiant, nisi mentiantur, Cic. Off. 1, 150 : les marchands ne
vendraient rien s'ils ne mentaient pas. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 118, éd. Vuibert.
- mercari
aliquid de aliquo, Cic. Fl. 20, 46 : acheter qqch à qqn.
- grandi
mercari præsenti pecuniā, Plaut. Men. 1159 : acheter cher et argent comptant.
- mercari aliquid vitā, Cic. Att. 9, 5, 3 : acheter qqch au prix de sa vie.
- ego
hæc officia vitā mercanda puto, Cic. Att. 9, 5, 3 : ce sont des devoirs qu'il faut,
selon moi, accomplir au prix de sa vie.
- mercans,
antis, m. : un acheteur.
- spem mercantium frustrari, Suet. Aug. 75 : tromper l'attente des acheteurs.
- absolt. - mercari : faire du commerce.
- dico
esse iturum me mercatum, si velit, Plaut. Merc. 83 : je dis à mon père
que je suis prêt à partir faire du commerce, s'il le veut. --- cf. Cic. Rep. 2, 9.
- sens
passif - mercari : être acheté. --- Plin. 34, 11, 25, § 108.
- mercātus, a, um : acheté. --- Sall. Fragm. ap. Non. 138, 12; Prop. 1, 2, 5.
- Mercŭrĭālis,
e : - 1 - de Mercure.
- 2 - de la planète
Mercure. --- Macr. Somn. Scip. 2, 4.
- Mercuriale cognomen, Hor. S. 2,
3, 25 : titre de favori de Mercure.
- Mercurialium
custos virorum, Hor. O. 2, 17 : le protecteur des favoris de Mercure (=
le protecteur des poètes).
- mercurialis
(herba) : mercuriale (plante). --- Cato, Agr.
158; Plin. 25, 38.
- Mercŭriales,
ĭum, m. : membres du collège des marchands.
- Mercŭrĭŏlus, i, m. [Mercurius] : petite statue de Mercure. --- Apul. Apol. 61.
- Mercurius
:
1
- Mercŭrĭus, ĭi, m. : - a
- Mercure (fils
de Jupiter et de Maïa, messager des dieux, dieu des poètes, des
marchands
et des voleurs). - b
- statue de Mercure,
hermès. --- Nep. Att. 3, 2. - c
- la planète Mercure.
- voir
hors site : Hermès/Mercure.
- stella
Mercurii ou Mercurius
: la planète Mercure. --- Cic. Univ. 9; id. Rep. 6, 17, 17.
- dies
Mercurii : le jour de Mercure, mercredi. --- Inscr. Mur. 402, 7.
- aqua
Mercurii, Ov. F. 5, 673 : l'eau de Mercure (source près de la voie Appienne).
- tumulus Mercurii, Liv. 26, 44, 6 : le Tombeau de Mercure
(lieu dit près de Carthagène en Tarraconnaise).
- promunturium Mercurii : le promontoire de Mercure (auj. le Cap Bon, près de carthage). --- Liv. 29, 27 ; Plin. 3, 87.
2
- mercŭrĭus, ĭi, m. : garrot, partie du corps [entre nuque et dos] de
certains animaux. --- Veg. Mul. 3, 59 ; 6, 2, 1 ; Pelag. Vet.
9, p. 47.
- merda,
æ, f. : merde, excréments, fiente. --- Hor. S. 1, 8, 37; Mart. 3, 17, 6; Veg. 2, 8, 4; Phædr. 4, 17, 25.
-
merdācĕus et merdālĕus, a, um : souillé d’excréments. --- Anthol. 902, 6; Priap. 68, 8.
- mĕrē,
adv. [merus] : purement, sans mélange. --- Hemin. d. Non. 133, 6; Gell. 12, 1; Plaut. Truc 43 (mss).
- merenda
:
1
- mĕrenda, æ, f. :
a
- [= prandium] repas de midi]. ---
P. Fest. 123.
- merendam antiqui dicebant pro prandio, quod scilicet medio die caperetur, Paul. ex Fest. p. 123.
b
- repas après midi. --- Non. 28, 32; Plaut. Most. 966
c
- collation. ---
Isid. Orig. 20, 2, 12.
d
- nourriture d’animaux. --- P. Fest. 59.
2
- Mĕrenda, æ, m. : Mérenda (surnom romain). --- Liv. 3, 35.
- mĕrendārĭus,
a, um : qui demande de quoi goûter, mendiant. --- Sen. Contr. 5, 33.
-
mĕrendo, āre [merenda] : - intr. - dîner. --- Isid. 20, 2, 12.
- mĕrens,
entis : part. prés. de mereo et mereor. - 1
- qui mérite, digne de, coupable. - 2
- qui
rend service, qui oblige.
- (Lebaigue
P. 768)
- merens
de aliquo (merens alicui) : qui rend service à qqn.
- increpare merentes, Sall. J. 100, 3 : blâmer ceux qui le méritent.
- bene merens alicui, Plaut. Men. 693 : qui rend de bons services à qqn.
- merens de republica, Cic. d. Non. 344, 19 : qui mérite bien de l’Etat.
- bene merens, m. : bienfaiteur. --- Plaut. Capt. 935 ; Most. 232.
- merentissimus CIL 3, 3544, etc.
- mĕrĕo,
ēre, mĕrŭi, mĕrĭtum ou
mĕrĕor,
ēri, ĭtus sum - tr. et intr. -
1 - mériter, être
digne de.
- si
merebuntur, Suet. : s'ils en sont dignes.
- numquam filios suos populo commendavit ut non adiceret : "Si merebuntur", Suet. Aug. 56, 4 : jamais il ne recommanda ses fils au peuple romain sans ajouter : "S'ils le méritent".
- præmia
merere, Cæs. BG. 7, 34, 1 : mériter des récompenses.
- merere
fidem, Quint. : être digne de foi.
-
neque enim ulli patientius reprehenduntur quam qui maxime laudari
merentur, Plin. Ep. 7, 20, 1 : et personne ne se laisse critiquer avec
plus de patience que ceux qui méritent le plus les éloges. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 178; éd. Peeters France.
- non minorem laudem exercitus quam ipse imperator meritus videbatur,
Cæs. BG. 1, 40, 5 : l’armée n’avait pas mérité moins d’éloges,
semblait-il, que son général lui-même. --- cf. Cic. Div. in Cæcil. 18, 60.
- prima putatur hostia sus meruisse mori, Ov. M. 15, 111 : on
croit que le pourceau mérita d'être la première victime immolée.
- merere
(mereri) ut : mériter de. --- Cic. de Or. 1, 232; Plaut. Cap. 422; Ter. And. 281 ; Liv. 28, 19, 6.
- nec meruerant Græci cur diriperentur, Liv. 31, 45, 13 : les Grecs n'avaient pas mérité qu'on les maltraitât.
- eos ille non pro vanis
hostibus, uti meriti erant, sed accurate ac liberaliter habuit, Sall.
J. 103 : au lieu de les recevoir en ennemis sans foi, comme ils
l'auraient mérité, Sulla les traita avec égards et générosité. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 419; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- merere
ne... Plin. : mériter de ne pas.
- diligo
adulescentem, sicut meretur, Plin. Ep. 1, 14 : j'aime cet adolescent,
comme
il le mérite.
2 - mériter, être
méritant, rendre un service
(bon ou mauvais).
- bene
mereri de aliquo (bene merere de aliquo) : bien mériter de qqn, rendre
service à qqn.
- de
re publica bene mereri, Cic. Fam. 10, 5, 2: bien mériter de l'Etat,
bien
servir l'Etat.
- male
mereri de aliquo : nuire à qqn, démériter de qqn, désobliger qqn.
- jam
istic gaudeo, ut ut erga me est merita, Plaut. Amph. 5, 1, 52 : j'en
suis
ravi, quelle qu'ait été sa conduite à mon égard.
- melius
de quibusdam acerbos inimicos mereri quam eos amicos qui dulces
videantur, Cic. læl. 90 : (on connaît ce mot de Caton) : d'âpres
ennemis valent mieux pour certaines gens que des amis qu'ils trouvent
pleins de douceur.
- perniciosius
mereri de re publica, Cic. Leg. 3, 14 : faire plus de mal à l'Etat.
- melius
fortuna quam cura de illo merebat, Sen.-rh. : le hasard le servait
mieux
que le travail.
- alios
sui memores facere merendo, Virg. En. 6, 664 : perpétuer son souvenir par des
bienfaits.
- male
mererer de meis civibus, si... Cic. Fin. 1, 7 : je rendrais un
mauvais
service à mes concitoyens, si...
- si
verterem Platonem ... ut verterunt nostri pœtæ fabulas, male mererer de
meis civibus, Cic. Fin. 1, 7 : si je traduisais Platon comme les poètes
ont traduit les pièces grecques, je ne rendrais guère service à mes
concitoyens. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 119, éd. Vuibert.
- de re publica bene meritos aut
merentes
colere, Cic. Off. 1, 149 : honorer ceux qui ont rendu ou qui
rendent des
services à l’Etat.
- male de se mereri, Cic. Fin. 5, 29 : se
maltraiter,
se traiter durement.
- quoquo modo merita de me erit, Cic. Mil. 93
: quelle que soit la conduite qu’elle tiendra envers moi.
- utut
erga me
meritast, Plaut. Amp. 1101 : quelle qu’ait été sa conduite à mon
égard.
- nec meruerant Græci, cur deriperentur, Liv. 31, 45, 13 : et la
conduite
des Grecs ne justifiait pas le pillage de leur territoire.
3 - gagner (un
salaire), toucher (de l'argent),
se faire payer.
- merere
(stipendia) ou
mereri
(stipendia) : toucher
la solde militaire, faire son service militaire, servir.
- equo
(equis) merere : servir dans la cavalerie.
- pedibus
merere : servir dans l'infanterie.
- mereri
sub aliquo (mereri aliquo imperatore) : servir sous le commandement de
qqn.
- merere
annua stipendia, Liv. : faire un service annuel.
- merere
stipendia vicesima, Liv. : en être à sa vingtième
campagne.
- quid meres ? Plaut. Ps. 1192
: que
touches-tu ? que te donne-t-on ?
- merere non amplius duodecim æris, Cic.
Com. 28 : ne pas gagner plus de douze as.
- non meream alterum tantum
auri, ut non... Plaut. Bac. 1184 : je ne voudrais pas toucher le double d’or
pour ne pas... = on m’offrirait le double d’or à condition de ne pas...
que je refuserais. --- cf. Plaut. Stich. 24; Men. 217.
- quid mereas (merearis) ut... : que voudrais-tu
toucher, que demanderais-tu, pour que... ? --- Cic. Nat. 1, 67 ; Fin. 2, 74.
- quid arbitramini Reginos
merere velle ut... Cic. Verr. 4, 135 : qu’est-ce que, à
votre avis, les habitants de Régium demanderaient pour que... ?
- quid
merear quamobrem mentiar, Plaut. Most. 987 : qu’est-ce que je
gagnerais qui
justifierait mes mensonges ? [...à mentir ?]
- uxores, quæ vos dote meruerunt, Plaut. Most. 281 : des femmes qui vous
ont achetés avec leur dot.
- mereri
vina nardo, Hor. : recevoir du vin pour des parfums.
- coactus
ad merendum, Gell. : forcé de gagner sa vie.
- quid
arbitramini Rheginos merere velle, ut ab eis marmorea Venus illa
auferatur ?
Cic. Verr. : selon vous, quel prix voudraient obtenir les habitants de
Rhégium pour l'enlèvement de leur Vénus de marbre ?
4 - mériter, obtenir,
acquérir.
- de
te neque re neque verbis merui, ut faceres quod facis, Plaut. Aul. : ni
par mes actions ni par mes paroles je n'ai mérité de toi que tu agisses
comme tu le fais.
- merere
gloriam, Plin.-jn. : acquérir de la gloire.
- odium
merere : mériter la haine, encourir la haine.
- merere
legatum ab aliquo, Dig. : être institué légataire par qqn.
5 - mériter une faute, un crime = mériter l’imputation de. --- Virg.
En. 7, 307.
- quid
tantum merui ? Prop. : quel crime si grand ai-je commis ?
- quid
mali meruit ? Tac. : quel mal a-t-il fait ?
- ob meritam noxiam, Plaut. Tr. 23 : pour une faute justement
imputée. --- cf. Liv. 8, 28, 8.
- mĕrĕtrīcābĭlis, e [meretrix] : c. meretricius. --- Cassiod. de Amic. 22, 46; id. ib. prol. § 55.
- ou mĕrĕtrīcārĭus, a, um.
- mĕrĕtrīcātĭo, ōnis, f. [meretricor] : conduite de courtisane ou métier de courtisane. --- Cassian. Inst. 5, 20.
- mĕrētrīcĭē,
adv. [meretricius] : en courtisane. --- Plaut. Mil. 872.
- mĕrĕtrīcĭus,
a, um [meretrix] : de courtisane, de femme publique. ---
Plaut. Bac. 41; Cic. Phil. 2, 44; Cæl. 48.
- mĕrĕtrīcĭum,
ĭi, n. : métier de courtisane. --- Suet. Calig. 40.
- mĕrĕtrīcor,
āri, ātus sum [meretrix] : - intr. - faire le métier de courtisane. --- Aug. Psal. 136, 9.
- mĕrĕtrīcŭla,
æ, f. [meretrix] : courtisane de bas étage. --- Cic. Verr. 3, 30 ; Nat. 1, 93.
- mĕrĕtrix,
īcis, f. [mereo] : courtisane, femme publique. --- Cic. Cæl.
49; Sen. Ben. 1, 14, 4; Ov. Am. 1, 10, 21.
- meretrix mulier, Plaut. Stich. 746 : femme courtisane. --- cf. Plin. 9, 119.
- merga,
æ, f. : plongeon [oiseau]. --- Gloss. Lab.
- mergæ,
ārum, f. [merga] : fourches à deux dents (pour
soulever les gerbes : cette fourche tient son nom du plongeon : cet
oiseau plonge dans l'eau, comme les moissonneurs plongent leur fourche
dans la moisson).
- mergæ
furculæ, quibus acervi frugum fiunt, dictæ a volucribus mergis, quia,
ut illi se in aquam mergunt, dum pisces persequuntur, sic messores eas
in fruges demergunt, ut elevare possint manipulos, Paul. ex Fest, p.
124.
- multi mergis, alii pectinibus spicam ipsam legunt, Col. 2, 20, 3 : beaucoup
enlèvent l'épi même avec une fourche, d'autres avec un rateau.
- mergæ pugneæ, Plaut. Rud. 763 : poings servant de fourches.
- si attigeris ostium, tibi in ore fiet messio mergis pugneis, Plaut.
Rud. 763 : si tu touches ma porte, tu recevras sur la figure une riche
moisson de coups de poing.
- Mergentīni, ōrum, m. : peuple d’Ombrie. --- Plin. 3, 114.
- mergĕs, ĭtis, f. : botte, gerbe. --- Virg. G. 2, 517; Plin. 18, 296.
- mergĭto, āre [mergo] : - tr. - plonger (baptiser). --- Tert. Cor. Mil. 3.
- mergo,
ĕre, mersi, mersum : - tr. -
- inf. mergier, Juvenc. 1, 385; mergeri (= mergi), Vulg. (Amiat.) Matth. 14, 30.
1
- plonger, enfoncer, faire pénétrer
dans.
- mergere in aquam, in mari : plonger dans
l’eau, dans la mer. --- Cic. Nat. 2, 7 ; 2, 124.
- mersuræ aquæ, Ov. Ib. 340 : eaux qui doivent
submerger.
- mersis in effossam terram capitibus, Liv. 22, 51, 8 : la tête enfouie dans la terre creusée.
- mersis in
corpore rostris, Ov. M. 3, 249 : avec leurs becs enfoncés dans le corps.
- fluvius in Euphratem mergitur, Plin. 6, 128 : le fleuve se plonge dans
l’Euphrate.
- eos
mergi in aquam jussit, Cic. Nat. 2 : il les fit plonger dans l'eau (en
parl. des poulets).
- aves,
quæ se in mari mergunt, Cic. : oiseaux, qui plongent dans la mer.
- mersa
navis omnes destituit, Curt. 4 : la barque sombra et abandonna tous ses
passagers.
- quis
te, Palinure, deorum medio sub æquore mersit ? Virg. En. 6 : lequel des
dieux, Palinure, t'a noyé en pleine mer ?
- corpusque
sub æquora mersi, Ov. M. 13 : et je plongeai sous l'eau.
2
- engloutir, précipiter dans.
- mergere aliquem malis,
Virg. En. 6, 512 : plonger qqn dans le malheur.
- mergi ou se mergere in
voluptates : se plonger dans les
plaisirs. --- Liv. 23, 18, 11 ; Curt. 10, 3, 9.
- mersus secundis rebus, Liv. 9, 18, 1 : submergé, écrasé par
la prospérité. --- cf. Liv. 41, 3, 10.
- mergentibus sortem usuris, Liv. 6,
14, 7 : les intérêts engloutissant le capital.
- mersis
fer opem rebus, Ov. M. 1, 380 : viens au secours de notre profonde détresse.
- mergere censum domini, Plin. 9,
67 : engloutir la fortune du maître.
- malim
istius modi mihi amicos furno mersos quam foro, Plaut. Ep. 124 : les amis de
ton
espèce, je préfèrerais les voir plutôt accablés de coups que de dettes.
- vino
somnoque mersi, Liv. 41 : plongés dans l'ivresse et
dans le sommeil.
- mergunt
Pelion et templum, Val.-Flac. : ils perdent de vue le mont Pélion et le
temple.
3
- cacher,
rendre invisible.
-
cælum mergens sidera, Luc. 4, 54 : la partie occidentale de la terre,
l’Occident [où se plongent les astres].
- mergunt Pelion, V.-Fl. 2, 6 : ils perdent de vue le Pélion [en naviguant].
- mergere
vultum, Sen. Herc. Œt. 1348 : baisser la tête.
- mergere
lumina, Sen. : baisser les yeux.
- mergŭla,
æ, f. : dim. de merga. --- Gloss. Lab.
- mergulus
:
1
- mergŭlus, i, m. [mergus] : plongeon. --- Vulg. Deut. 14, 17.
2
- mergŭlus, i, m. [mergo] : mèche de lampe. --- Gloss. Lab.
- mergus,
i, m. [mergo] : - 1 -
plongeon (oiseau
palmipède). --- Varr. L. 5, 78; Virg. G.
1, 361; En 5, 128; Plin. 18, 362; Ov. M. 8, 625. - 2 - marcotte, provin.
--- Col. 4, 15, 1; Pall. 3, 16, 1.
- mĕrĭbĭbŭlus, a, um [merum, bibulus] : qui boit sec, buveur. --- Aug. Conf. 9, 8.
- mĕrīdĭālis, e [meridies] : du Midi, méridional. --- Gell. 2, 22, 14.
- mĕrīdĭānus,
a, um [meridies] : de midi, du sud, méridional.
- meridianus somnus, Plin. Ep. 9, 40, 2 : la méridienne.
- meridiano
tempore : à midi, vers midi.
- mĕrīdĭāni (s.-ent. gladiatores) : les gladiateurs qui luttaient
à midi. --- Suet. Claud. 34.
- mĕrīdĭānō (s.-ent. tempore) : à midi. --- Plin. 2, 96.
- mĕrīdĭānum, i, n. : le sud. --- Vell. 2, 126, 3; Vulg. Eccli. 34, 19; id. Act. 8, 26.
- mĕrīdĭāna, ōrum, n. : le Midi, les contrées méridionales. ---
Plin. 7, 24.
- voir hors site meridiani.
- mĕrīdĭātĭo,
ōnis, f. [meridio] : méridienne, sieste. --- Cic. Div. 2, 142.
- mĕrīdĭēs,
ēi, m. [medius + dies] : - 1
- midi, le milieu
du jour. --- Varr. L. 6, 4 ; Cic.
Or. 158 ; Quint. 1, 6, 39. - 2 - le midi
(point cardinal), le
sud. --- Cic. Nat. 2, 49. - 3 - milieu (du temps).
- fém. d. Amm. 26, 1, 9.
- noctis meridies, Varr. ap. Non. 451, 9 : minuit.
- ætatis meridies, Non. ib. 14 : moitié de la vie.
- mĕrīdĭo,
āre (mĕrīdĭor, āri) : - intr. - faire la sieste, faire la méridienne.
--- Suet. Cal. 38; Cels. 1, 2.
- amabo, mea dulcis Ipsithilia, jube ad te meridiatum, Catul. 32, 3 : je t'en prie,
ma douce Ipsithilia, invite-moi à faire la sieste à tes côtés.
- mĕrīdĭōnālis,
e : méridional, situé au midi. --- Firm. Math. 2, 12.
- mĕrīdĭōnārĭus,
a, um (c. meridianus) : méridional, situé au midi. --- Apul. Orth. 10.
- Merīnātes, um (ĭum), m. : habitants de Merinum [ville d’Apulie]. --- Plin. 3, 105.
- Mērĭŏnēs,
æ, m. : Mérion [écuyer d’Idoménée]. --- Ov. M. 13, 358.
- gr. Μηριόνης.
- mĕris, ĭdis, f. : pièce de terre isolée. --- Inscr.
- gr.
μερίς, ίδος.
- mĕrismŏs, i, m. : énumération des parties d’un tout. --- Sacerd. Gram. 1, 149.
- gr.
μερισμός.
- Merisus, i, m. : montagne de Thrace. --- Plin. 4, 50.
- mĕrĭtissĭmē (mĕrĭtissĭmō), adv. : voir merito.
- merito
:
1
- mĕrĭtō, adv. : à bon droit, à juste titre, avec raison.
- jure
ac merito ou recte ac
merito : à bon droit,
à juste titre, avec raison.
- meus
derideret filius meritissumo, Plaut. Ep. 3, 3, 49 : mon fils rirait de moi, et
il
aurait parfaitement raison. --- cf. Turp. ap. Non. 139, 17; Caecil. ib. 18; Cic. de Or. 1, 55, 234; Plin. Ep. 8, 6, 6; Flor. 1, 9.
- mais meritissime, Sol. 7, 18.
- prorsus
merito, Sen. : avec les meilleures raisons du monde.
- L.
Flaccus et C. Pomptinus prætores merito ac jure laudantur, Cic. Cat. 3
: on décerne aux préteurs L. Flaccus et C. Pomponius des éloges
méritées
et justes.
2
- mĕrīto, āre, āvi [mereo] : - a
- tr.
- gagner (un salaire), rapporter (un bénéfice). - b
- intr. - servir
à l'armée, être soldat, combattre. --- Cato, d. P. Fest. 152; Sil. 10, 655.
- fundus
qui sestertia dena meritasset, Cic. Verr. 2, 3, 119 : un champ qui rapporterait dix
mille
sesterces. --- cf. Plin. 7, 129.
- (stipendia)
meritare : servir à l'armée, être soldat.
- Siculas longe meritare per oras, Sil. 10, 656 : aller au loin combattre en Sicile.
- meritavere Cato ait pro meruere, Paul. ex Fest. p. 152.
- mĕrĭtōrĭus,
a, um : - 1 - qui
rapporte
un salaire, qui procure un gain. - 2
- qui
gagne de l'argent par la débauche. --- Cic. Phil. 2, 41, 105; Suet. Claud. 15.
- per
diversissimas domos meritoriam salutationem circumferre, Sen. Brev. 14,
3 : aller dans les maisons les plus éloignées porter leurs salutations
intéressées.
- meritoria
artificia sunt, hactenus utilia si praeparant ingenium, non detinent,
Sen. Ep. 88 : ce sont des industries intéressées, qui peuvent
servir à préparer l'esprit, mais non à l'occuper (à propos des arts libéraux).
- meritoria
raeda, Suet. Cal. 39 : voiture de louage. --- Plin. Ep. 2, 17; Suet. Vit. 7.
- mĕrĭtōrĭum,
ĭi, n. : mauvais lieu, lieu de débauche. --- Firm. Math. 6, 31.
- mĕrĭtōrĭa,
ōrum, n. : appartements qu'on loue, appartements de rapport. --- Juv.
3, 234.
- mĕrĭtum,
i, n. :
- (Lebaigue
P. 768 et P.
769)
1 - chose méritée, gain, salaire.
- meritum
delictorum, Tert. Apol. 21 : punition des péchés. --- cf. Apul. M.
8, 28.
2
- service [bon ou mauvais, mais le plus souvent bon], conduite à
l’égard de qqn.
- meriti sui in Harpagum oblitus, Just. 1,
6, 8 : oubliant sa conduite [criminelle] à l’égard d’Harpage.
- Bruti præstantissimum meritum in rem publicam, Cic. Phil. 5, 36 : le service
si éminent rendu par Brutus à l’Etat. --- cf. Cic. Phil. 3, 14 ; Cat. 3, 15.
- alicujus in rem publicam merita, Cic. Phil. 14, 31 : services rendus
par qqn à l’Etat. --- cf. Fam. 1, 1, 1.
- merita dare et recipere, Cic. Læl.
26 : rendre et recevoir des services.
3
- acte (conduite) qui mérite,
qui justifie qqch.
- en mauv. part - nullo meo merito, Cic.
Sest. 39 : sans que j’aie rien fait pour cela.
- alterius
meriti cur ego damna tuli ? Ov. Am. 3, 3, 16 : (dieux,
répondez :) pourquoi faut-il que j'expie le crime d'une autre ?
- eo gravius ferre
quo
minus merito populi Romani res accidissent, Cæs. BG. 1, 14, 1 : il
en était
d’autant plus fâché que le peuple romain était moins responsable de ce
qui était arrivé. --- cf. Liv. 40, 15, 10 ; 25, 6, 4.
- en bonne part - meritum tuomst, Ter. Phorm. 1051 : tu l’as bien mérité.
- merito tuo
feci, Cic. Att. 5, 11, 6 : tu as bien mérité ce que j’ai fait.
- Pisonem
merito ejus amo plurimum, Cic. Fam. 14, 2, 2 : j’ai la plus grande
affection pour Pison et il la mérite bien. --- cf. Cæs. BG. 5,
4, 3.
- meritissumo ejus quæ volet faciemus, Plaut. As. 737 : nous
lui
donnerons satisfaction comme il l’a si bien mérité.
- pro
cujusque merito, Liv. 26, 40, 16 : selon le mérite de chacun.
- poét. - quo sit
merito quæque notata dies, Ov. F. 1, 7 : [tu verras] quel acte a
valu à
chaque jour d’être noté dans le calendrier.